Les Carnets 78_85 extraits

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Août 2009 Santé Formation Exercer en Belgique comme conseiller en prévention: Equivalence de diplômes européens et connaissances juridiques et sociales Management de la sécurité Prévenir les risques au Tour de France Réglementation Transport de produits dangereux: des harmonisations réglementaires étape par étape… Mensuel - Numéro d’agrément : P101008 - Bureau de dépôt : 1099 Bruxelles X - Numéro de P.P. : B 80 - Ne paraît pas en juillet et décembre. Les carnets du préventeur 85 MENSUEL D’INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ, LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

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Mensuel d'information sur la sécurité, la santé et le Bien-être au travail

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SantéFormationExercer en Belgique comme conseiller en prévention:

Equivalence de diplômes européens etconnaissances juridiques et sociales

Management de la sécurité Prévenir les risques au Tour de France

RéglementationTransport de produits dangereux:

des harmonisations réglementairesétape par étape…

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T -

la population pourrait être touchée

-

des personnes entre la fin décembre et la fin

car nous n’avons pas encore développé d’immunité contre cette nouvelle souche.

La contagion se propagera principalement parmi la population active dont les contacts

avec des personnes potentiellement infec-tées sont plus fréquents, notamment dans les transports en commun. Les salariés atteints par le virus seront absents de leur travail pen-dant une semaine au moins. Mais on prévoit

pourcentage des personnes contaminées,

pas au boulot afin de s’occuper d’un proche ou parce qu’ils refuseront de se déplacer ou

-

certaines entreprises ou administrations le -

-tement l’organisation d’une entreprise et mettre en péril la continuité de ses activités.

fournisseurs, affectés par les mêmes pro-

leurs livraisons, que des clients annulent leurs commandes et ferment provisoirement leurs portes et que certains services publics ne fonctionnent plus normalement (trans-

Si la pandémie fait de nombreuses victi-mes, la priorité sera de sauvegarder des vies humaines en limitant les contacts dans la population. Comme ce fut le cas au Mexique il a quelques mois, les auto-rités envisagent donc sérieusement la possibilité d’interrompre temporairement certaines activités non essentielles et de fermer certains établissements pendant les deux semaines que durera le pic épi-démique. Outres les écoles et les crèches, on pense notamment aux salles de spec-tacle, aux manifestations sportives, cultu-

Chômage pour certains,heures sup’ pour d’autres ?

relles, religieuses ou festives, aux cafés, restaurants, lieux de conférences et de congrès, attractions touristiques, etc.Le devoir de chaque citoyen sera alors de respecter strictement les consignes qui seront données par les pouvoirs publics et relayées par les employeurs.

A l’inverse, certains secteurs d’activité ris-quent d’être fortement sollicités commeles services de santé (médecins, cliniques, hôpitaux, …), ceux liés à la sécurité et l’or-dre public (administrations, police, …) et

aux communications (téléphone, informati-que, internet). Mais aussi, par exemple, les entreprises de nettoyage, les distributeurs de produits d’hygiène (désinfectants, sa-vons, …), les fabricants de masques, etc. Certains de ces secteurs ont déjà intégré dans leurs plans la possibilité de recourir à des stagiaires, des étudiants, des inté-rimaires, des volontaires, des pensionnés, … et d’allonger le temps de travail ! Tout ceci demande une préparation minutieuse sous peine de cafouillage : il faut prévoir les autorisations, les accords avec les re-présentants du personnel, les conditions, les contrats, les accès aux locaux, les équipements de travail nécessaires, etc.

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Santé

--

également fait couler beaucoup d’encre mais dont les conséquences redoutées ne s’étaent finalement pas réalisées. Les préventeurs rétorqueront que ces „catas-

-le, de mesures de prévention efficaces.

-

Le Plan de Continuitédes Activités

d’une organisation au niveau le plus élevé possible tout en protégeant le personnel.

compte du type d’activité de l’entreprise, de sa taille, de son organisation, de sa

que les délégations de pouvoir nécessaires.

risque de propagation du virus au sein

carence de certains services publics,

dans un tel cas de figure.

PCA, volet 1:

un Plan de Prévention en 3 phases pourune obligation légale

Les mesures de prévention que toute orga-nisation devrait prendre contre l’épidémie

travailleursd’analyser les risques pour la santé de leur personnel et de prendre des dispo-sitions pour les éliminer ou les réduire. Le risque pour les salariés de contracter

prendre maintenant en compte par toutes

première phase, qui est -

élaborer un tel plan , il convient donc que chaque entreprise concocte le sien, en te-nant compte de ses spécificités propres.

Cellule de crise

Le plan sera piloté par une cellule de crise composée des différents managers de l’entreprise capables de prendre des dé-cisions. Celle-ci devra mettre le plan ré-

ses phases en fonction de l’évolution de la situation. Le service des Ressources

-palement le personnel. Le conseiller en prévention et le médecin du travail seront évidemment aussi concernés au premier chef, comme sans doute le service infor-matique, la logistique, les achats, etc.

indisponibilité simultanée de plusieurs diri-

1. On trouvera par exemple sur le site web du Com-missariat interministériel Influenza, le document qu’il propose en vue de la «Mise en place d’un business continuity planning : préparation à l’émergence d’une pandémie de grippe».www.influenza.be > entreprises

2. Loi du 4 août 1996 relative au bien-être des tra-vailleurs lors de l'exécution de leur travail

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ployeurs devraient, par tous moyens de communication adéquat, inciter leurs

-

-

pas inutile de répéter plusieurs fois ces messages par différents moyens d’infor-

-

être envisagé d’augmenter la fréquence

un soin particulier au lavage des endroits --

fectoire, téléphones, surfaces de travail, ascenseurs, photocopieuses et impri-mantes, pointeuse, toilettes, ...

La deuxième phase pourrait être dé-

grippe sont signalés parmi le personnel. -

s’embrasser ni se serrer les mains et d’essayer, dans la mesure du possible,

même lieu de travail.

-niques, video-conférences, communi-

doivent impérativement avoir lieu, pré-voir une salle suffisament grande pour

-tre les participants.

les ouvriers de production, cela risque

doit rester une priorité.

escaliers au lieu des ascenseurs si c’est possible.

moment où l’épidémie se déclarera, les fournisseurs soient en rupture de stock.

PCA, volet 2:

Préparer lefonctionnementen mode dégradé

scénarios de fonctionnement de l’entre-prise en cas d’absentéisme important se-

--

vague pandémique. L’absentéisme pour-rait être encore plus conséquent dans

-quences possibles d’une telle situation sur

-tamment d’identifier les fonctions qui doi-vent être assurées en toutes circonstan-ces, celles qui peuvent être interrompues

peuvent l’être plus longtemps. -

malades en même temps, il faudra dési-

possibles parmi le personnel occupant des -

de communication, etc.

assurent des fonctions indispensables, comme le support informatique, la main-

--

cation les plus adéquats pour diffuser ce

leur raison et d’éviter la panique ou les mouvements de réticence voire de dé-sapprobation. La consultation préalable ou même la collaboration des représen-

troisième phase pourrait être dé-

dans le pays devient préoccupante (fer-

catégories de salariés dont la présence sur le lieu de travail n’est pas indispensa-

envisagée. Le télétravail, lorsqu’il est pos-sible sera organisé. Mais de telles mesu-res nécessitent une bonne préparation préalable du service des ressources hu-

il faut déterminer les conditions, désigner les personnes concernées et obtenir leur accord, prévoir les moyens nécessaires

-

--

ries de personnel est préconisée (voir--

port et leur élimination doivent être étu-

de distributeurs de masques peut être

une poubelle munie d’un sac plastique, puis se laver les mains.

-

-

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Santé

tenance, le nettoyage, le gardiennage ou la sécurité seront capables d’assurer leur ser-

l’évaluer.

cas de défaillance possible des fournisseurs concernés, la constitution de stocks suffi-sants devra peut-être s’envisager.

La défaillance de certains services publics comme les transports en commun ou la

--

leur organisation.

sans doute leurs portes ou annuleront des -

toutes ses situations. L’improvisation et la

des situations idéales.

Nous n’avons évoqué ici que quelques as--

ment en ligne de compte en fonction des ca-

risque pandémique que d’y être confronté

rassurer votre personnel, vos partenaires et vos clients en leur montrant que vous pre-

éventuellement servir lors d’une autre crise o

Masques jetablesà usage unique:l’un n’est pas l’autreMasques médicaux ou appareils de protection respiratoire: ces deux types de masques disponibles sur le marché ont des fonctions différentes pour pro-téger du virus. Alors, lesquels choisir?

1. Les masques médicaux : il ne s’agit pas d’équipements de protection in-dividuelle (E.P.I.) car ils ne protègent pas ou peu ceux qui les portent. Leur fonction principale est de réduire l’émission de goutellettes par les voies respiratoires dans l’environne-ment du porteur. Ils protègent donc son entourage dans le cas où ce por-teur serait infecté sans le savoir, pen-dant la période de latence de la ma-ladie. Ces masques médicaux sont constitués d’un écran en fibres non tissées muticouches destiné à filtrer les particules émises par le porteur. Ils doivent être marqués du sigle CE attestant leur conformité à la directive européenne 93/42/CEE "Dispositifs médicaux", et être fabiqués selon la norme EN 14683. Cette norme di-tingue deux classes d’efficacité : les masques de type I ont une efficacité de filtration bactérienne (EFB) supé-rieure à 95 %. Celle des masques de type II est supérieure à 98 %. Si vous commandez de tels masques, veillez donc à demander le marquage CE et la conformité au type II de la norme EN 14683.

2. Les appareils de protection respira-toire dont la fonction est de protéger le porteur contre l’inhalation d’un air vicié. Dans ce cas il s’agit donc bien d’un E.P.I. Le marquage CE qui les caractérise également atteste cette fois leur conformité à la directive euro-péenne 89/686/CEE „Equipements de protection individuelle”. Les mas-ques jetables de protection contre les aérosols doivent obligatoirement porter l’indication de la conformité à

la norme EN 149 et de la classe d’ef-ficacité : P1, P2, P3 ou FFP1, FFP2, FFP3 pour les demi-masques. Les fil-tres de la classe P1 ou FFP1 ont une efficacité de 80 % (c’est-à-dire qu’ils arrêtent 80 % des particules), celle de la classe P2 ou FFP2 est de 94 %, et celle de la classe P3 ou FFP3 est de 99 %.

Quels masques choisirs ? Dans le cas des employés en contact étroit et fréquent avec le public (aux guichets, aux caisses, etc.), il est recommandé aux employeurs de distribuer pendant la phase 3 des masques jetables de type FFP2 si des mesures organisation-nelles ne sont pas possibles (tels que des écrans ou la distribution de mas-ques médicaux aux clients). Ce type de masque pourrait aussi être porté par les personnes „indispensables” à la bonne marche de l’organisation. Dans les autres cas, les masques médicaux seront la plupart du temps suffisants, notamment pour les salariés en contact étroit avec leurs collègues, dans les bu-reaux de type paysager, lors des réu-nions lorsqu’elles sont indispensables, etc. Ces masques médicaux doivent également être portés par les person-nes qui toussent ou éternuent fréquem-ment, mais aussi, évidemment par cel-les qui ressentent les symptômes de la grippe sur leur lieu de travail.

Il est possible que les autorités recom-mandent pendant les deux semaines du pic de contagion, le port de masques médicaux dans les lieux publics et les transports en commun.

Attention : dans les deux cas, il s’agit de masques jetables à usage unique que l’on ne peut porter que quelques heures au maximum.

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Risques particuliersPousser ou tirer des charges : quels risques, quelles limites ?

RéglementationConseillers en prévention dans l’enseignement:

(un peu) plus de moyens en vue !

Management de la sécurité Logistique et préparateurs de commande:

le choix du «Voice picking» chez Doyen Auto

Risques particuliersMoisissures, poussières et Cie:

et si l’ennemi était dans nos murs ?

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Risques particuliers

Une plate-forme logistique quel-

quelque temps, plusieurs manu-tentionnaires souffrent de démangeai-

Les congés de maladie se succèdent. Le pa-tron s’en inquiète et fait

appel au conseiller en

suspecte rapidement -

vironnement de travail. Marc Roger, biologiste

-

est

un inspecteur de la police scientifique, il va mener son

enquête en épluchant le rapport médical, en interrogeant le per-

sonnel et en effectuant une série de prélèvements sur place pour valider

«J’ai d’abord pensé à un agent chimique puisque l’entreprise utilisait un insecticide doux pour traiter certaines denrées pu-trescibles. Mais en fouillant l’entrepôt, j’ai remarqué à plusieurs endroits la présence de sacs contenant des sarments de vigne destinés à la cuisson au barbecue. Or ces sacs transportaient aussi des passagers clandestins, à savoir des Lyctus, un insec-

certaines variétés de bois tendre. J’avais mis le doigt sur le foyer de l’infection.

Les analyses ont étayé mes soupçons. Elles ont révélé la présence massive dans l’air de substances fécales liées aux Ly-ctus. Il m’a suffi de reconstituer les faits. Avec la transpiration, ces substances se collaient sur les avant-bras dénudés des manutentionnaires et comme elles sont relativement riches en protéines, elles ont pu provoquer des dermatites atopiques

-

-tions depuis la création du service en

ou des équipements communautaires. Il n’empêche, les risques professionnels

-

-mes d’une grave infection pulmonaire et

-ce d’une bactérie dans des bacs d’eau de conditionnement d’air d’où le nom de

--

gie. L’hécatombe fut le point de départ de nombreuses études épidémiologiques qui

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«Peu importe qu’ils soient ancien ou flam-bant neuf : tous les bâtiments sont expo-sés, y compris les bureaux, si l’on n’y fait pas attention»,

-tion de matériel médical. «Plusieurs per-sonnes se plaignaient de toussotements et surtout de picotements aux yeux. Cer-taines avaient consulté un ophtalmologue sans toutefois constater d’amélioration significative. Vu leur insistance et surtout la convergence des symptômes, j’ai pres-crit une inspection détaillée du site. En vérifiant la ventilation, on a constaté que

de budget, il n’avait jamais été remplacé

là, située dans l’axe des vents dominants, se trouvait une centrale à béton. Résultat, quand les conditions météorologiques

de ciment s’envolait vers la PME et se re-trouvait in fine pulsée dans le bâtiment».

Négligence coupablede l’employeur ?

« Dans ce cas, je pense plutôt que le ris-que a été sous-estimé. Il s’agissait d’une toute jeune entreprise, installée dans des

locaux neufs partiellement subventionnés. Les responsables ont focalisé leurs efforts sur le processus de fabrication qui devait

à cette priorité, les locaux administratifs sont passés au second plan par manque de moyens financiers, mais peut-être aussi par méconnaissance des risques. En fin de compte, les responsables ont

ventilation et ça leur a coûté beaucoup plus cher qu’un vulgaire entretien ».

est connu, encore faut-il trouver la bonne mesure -

-

les mêmes conditions de travail doit en principe attirer l’attention du conseiller en

-nes plaintes relèvent parfois de l’hystérie collective. «Je me souviens d’une entre-prises dont les employés évoquaient tou-tes sortes de maux à la suite d’un démé-nagement. Ils incriminaient la présence d’amiante. En réalité, la rumeur courait que, parmi les occupants précédents, il y avait eu des cas de cancer du sein, des maladies orphelines et des fausses couches. Mais ces pathologies n’ont rien à voir avec l’amiante. Et au niveau de

Les symptômes duSick Building Syndrome (SBS)

affection des muqueuses et des voies respiratoires supérieures(irritation, sécheresse, picotements des yeux, toux, congestion nasale,…)affection du système respiratoire profond(oppression thoracique, respiration sifflante, asthme, essoufflement,…)affectation de la peau(démangeaisons, éruptions,…)affection du système nerveux central (fatigue, difficultés de concentration, maux de tête, vertiges, nausées,…)gêne extérieure(mauvaises odeurs, bruit,…)

1. Le Laboratoire d’Etudes et de Prévention des Pollutions intérieures est un service de la Pro-vince de Hainaut – Hainaut Vigilance Sanitaire(065/403 610)

2. On se reportera à ce sujet à la méthodologie déve-loppée par le professeur Jacques Malchaire. « Sick Building Syndrome. Analyse et prévention », Institut national de Recherche sur les Conditions de Travail. (http://www.deparisnet.be/Ergonomie/sbs.htm)

Inspecter soigneusement les installations quelles soient anciennes, plus récentes, ou même neuves.

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Risques particuliers

Il y a donc aussi des éléments subjectifs, des facteurs psychologiques et organi-sationnels qui peuvent interférer : l’am-biance de travail, les relations sociales,

lequel il y a plusieurs portes d’entrée. Quand on a mal à la tête, il est parfois difficile d’en déterminer l’origine».

de ne pas minimiser les plaintes. «Il faut toujours prendre au sérieux les gens, les écouter sans a priori et montrer qu’ils sont écoutés. A partir de là, on peut éventuel-

-cher des éléments à paramétrer. Encore faut-il que l’information remonte jusqu’à nous !» -

-

personnel», indique Marc Roger qui invite -

tructures en bons pères de famille.

«Je suis intervenu dans une ancienne chapelle reconvertie en réserve précieu-se. Les bibliothécaires se plaignaient d’al-lergies et pour cause : certains ouvrages étaient recouverts de moisissures. J’ai

-tisation pour maintenir une température

basse. Pour les livres, c’est malheureuse-ment trop tard. On peut les irradier pour tuer les organismes vivants, mais l’effet allergisant demeurera. A l’avenir, il faudra

les mettre en quarantaine et les manipu-ler avec des gants et un masque. Voilà

l’exemple type d’un bâtiment qui n’a pas été convenablement adapté à sa nouvelle mission».

Plantes médicinales ?

le départ, cela va de soi. Mais les bâti-ments comme leurs occupants ont une vie. Ils évoluent, se transforment, se dé-

-

peut réduire les risques en luttant contre

-«les éléments à surveiller

nettement moins connus et beaucoup plus spécifiques au cas rencontré, souligne le professeur Malchaire . L’attitude la plus généralement adoptée et la seule défen-dable est de ne pas rechercher, à tout prix,

la ou les causes, mais d’identifier toutes les déviations de la situation rencontrée par rapport à l’optimum et de tenter d’y

en améliorant, un peu ou plus, l’ensemble des facteurs de la situation de travail que le

«progressive» et «itérati-ve», l’homme pourrait bénéficier d’un allié

constaté que l’apport de plantes vertes

de manière significative certaines subs--

chloréthylène et le formaldéhyde, conte-nues dans le mobilier et les fournitures de bureau (encres d’imprimantes, peintures,

-

de poumon vert.

-fets bénéfiques des plantes ne doivent pas faire oublier que leur terreau contient des myriades d’organismes décompo-

Il est donc impératif de changer le terreau o

3. On se reportera à ce sujet à la méthodologie déve-loppée par le professeur Jacques Malchaire. « Sick Building Syndrome. Analyse et prévention », Institut national de Recherche sur les Conditions de Travail. (http://www.deparisnet.be/Ergonomie/sbs.htm)

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Pollutions intérieures et conséquences sur la santé

Principaux polluant microbiologiques

Legionela pneumophila,du légionnaire,

boiler, tours de

Moisissures etmacrochampignons

Aspregillus sp., Penicillium sp.,

Fusarium sp.,...

Allergies (rhinites,humides et confinés(placards, bacs

Allergènes d’acariens et d’insectes

Acariens des poussières et des céréales, insectes

Humidité, chaleur, substrat nutritif

Les pollutions intérieures peuvent être de trois types :

Principaux polluants chimiques

Composés organiques volatils

Acétone, ammoniac, ben-

de têtes, hypersensibilité, cancer,...

produits d’entretien, colles, encres, insecticides,

Irritation des muqueuses,

cancer-

troubles digestifs,Canalisation d’eau, peinture,

Principaux polluants physiques

Température, humidité relative, luminosité, bruit, ventilation

développement de champi-gnons, affection des voies

-tions atmosphériques et

Radonprovenant du sous-sol

Cancer du poumon Migration vers la surface et accumulation dans les bâti-ments via l’eau de distribu-

Amiante Mésothéliome Isolation et ignifugation des anciens bâtiments

Agents en cause Symptômes ou pathologies Facteurs favorisants

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SantéTRAVAIL DE NUIT

Management de la sécurité Concevoir un bâtiment administratif avec ses utilisateurs:

Investir du temps en préparation, en gagner à la réalisation !

PsychosocialPersonne de confiance: harcèlement ou pas ?

Qualifier des faits, ce n’est pas de son fait !

FormationUn beau jour à SafetyLand… ou la formation prévention

d’InBev Belgium hors ses murs

Prévention incendiePlan d’évacuation : une norme internationale

pour faciliterla communication d’urgenceM

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Prévention incendie

Signaliser et afficherdes plans

-damentales en matière de signalisation de sécurité et de santé au travailfaisait d’ailleurs au moment de sa publica-tion que transposer des obligations dépas-

la signalisation de sécuritéde l’arrêté royal se coloraient dès lors de

-forment sur les moyens de lutte contre l’in-

évacuation rapide.

3 imposait des précautions obligatoi-

ou inflammables. Le législateur avait alors défini les responsabilités de l’employeur. Il y indiquait notamment ses devoirs en matière de dégagements et d’évacuation, d’information du personnel et d’affichage de plans. Mais aucune prescription précise

des instructions, af-fichées en nombre suffisant, en des en-droits apparents et facilement accessibles, renseignent le personnel sur la conduite à suivre en cas d’incendie (…), sur les dis-positions à prendre pour l’évacuation des personnes. Le texte requiert qu’un plan des étages en sous-sol soit affiché à proximité immédiate des escaliers qui y conduisent.

-

incendie, pour le secours, l'évacuation et le sauvetage des occupants d'un local ou d'un établissement» -

-7.

«Ces plans doivent aider les personnes à s'orienter par rapport à l'itinéraire d'éva-cuation planifié. Ils complètent le système de guidage pour cheminement d'évacua-tion de sécurité. On peut afficher ces plans sous forme de panneaux sur les lieux de travail et dans les lieux publics. Ils peuvent aussi être utilisés par les équipes de pom-piers, de secours et les équipes médicales ou encore par les forces d'intervention en cas d'attaque terroriste.»«La norme a été élaborée parce qu'il est nécessaire, pour signaler les itinéraires d'évacuation, d'harmoniser au niveau in-ternational un système qui repose le moins possible sur l'utilisation de mots pour faire passer le message. Avec une population

second groupe .

Et pour le plan,…«tire ton plan»6 ?

Pas forcément facile dès lors de garantir des plans d'évacuation compréhensibles immédiatement par des occupants qui

si ces travailleurs, ces visiteurs ou ces in-

différentes langues ou lisent difficilement. Il est désormais possible de s’aider

c’est l’ ISO 23601:2009, Identification de sécurité – Plans d'évacuation et de secours. -blit des principes de conception pour des plans d'évacuation affichés. «Les plans d’évacuation doivent contenir des informations vitales pour la sécurité

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Prévention incendie

mondiale de plus en plus mobile et l'aug-mentation des activités du commerce in-ternational, les symboles graphiques sont un outil essentiel pour véhiculer des mes-sages de façon concise aux utilisateurs in-dépendamment de la langue. Lorsque les signaux de sécurité sont en jeu, la facilité et la rapidité de reconnaissance sont es-sentielles pour aider à sauver des vies!»

Au menu du plan…

-

Symboles graphiques – Couleurs de sécurité et signaux de sé-curité – Signaux de sécurité utilisés sur les lieux de travail et dans les lieux publics.

illustrer la position de l'observateur par -

ainsi que l'emplacement du matériel de

sécurité incendie et des équipements de -

raires d'évacuation.

L'augmentation constante du commerce international, des déplacements de per-

-vre requiert une méthode commune qui permet de communiquer ces instructions

«L'utilisa-tion de l'ISO 23601 devrait diminuer les risques en fournissant un moyen amélioré de formation et d'enseignement, conclut

. Elle devrait réduire l'éventuelle confusion lors de situations d'urgence». o

1. Arrêté royal du 17 juin 1997 concernant la signalisa-tion de sécurité et de santé au travail.

2. Neuvième directive particulière 92/58/CEE du 24 juin 1992 du Conseil des Communautés européen-nes concernant les prescriptions minimales pour la signalisation de sécurité et/ou de santé au travail

3. Règlement Général pour la Protection du Travail (RGPT)

4. RGPT, article 52, 12 et 135. Dans le RGPT, les locaux sont classés en 3 caté-

gories selon les risques qu’ils présentent (produits inflammables stockés ou utilisés, atmosphère explo-sive, etc…)

6. Belgicisme d’origine flamande et qui signifie :débrouille-toi !

7. www.iso.org

On peut obtenir le texte de la norme ISO 23601:2009 auprès de l’Institut belge de Normalisation.(www.nbn.be).Il est aussi possible de le comman-der directement au Secrétariatcentral de l'ISO au prix de 80,00 CHF (soit une cinquantaine d’euros).(www.iso.org/iso/fr/store)

Un exemple de plan d'évacuation extrait des annexes de la

nouvelle norme : une formule très visuelle et en peu de mots …

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Management de la sécurité Police locale et Bien-être au travail dans la ZP5267

Services externesLa visite de pré-reprise : un plus pour reprendre le travail !

Equipements de travailSirris-Agoria: une courroie de transmission

dans les activités de normalisation

JurisprudenceUn permis décerné à la légère

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Services externes

Une visite, pas un examen

salarié d’une visite -vail et non d’un examen médical. Effecti-

travail de l’histoire médicale du travailleur,

dispositions au poste de travail et faciliter les démarches au sein de l’entreprise, notam-ment par une analyse globale du poste de

-

fois pas sur l’aptitude du travailleur. Il le fera après la reprise effective du travailleur, au moment de l’examen de reprise du travail.

Le congé de maladie n’est pas restreint aux maladies liées strictement au travail. Il s’applique également aux accidents et maladies non professionnelles.

Cette mesure concerne tous les tra-

la surveillance de la santé, chaque tra-vailleur peut y faire appel.

Bénéfice partagé…

le travailleur pourra ainsi faciliter sa réintégrationmeilleure qualité de retour au travail.

médecin traitant pourra autoriser une reprise des activités professionnelles en connaissance des aménagements du poste du travail et aura ainsi l’assurance du suivi par le médecin du travail.

conseiller en prévention médecin du tra-vail -ditionnel en pareille situation car disposant des informations nécessaires, recom-mandera les adaptations au poste à l’aptitude prévisible du travailleur (et

l’employeur, en connaissance des

activités de son entreprise et prendre les mesures nécessaires en vue d'adapter le poste de travail, prévoir une mutation,...

Il n’en reste pas moins que l’initiative de la visite de pré-reprise en revient au travailleur. C’est lui seul, durant

son congé de maladie, qui peut faire part -

contrer le conseiller en prévention-méde-cin du travail.

lien s’établisse entre son médecin et le médecin du travail de l’entreprise qui l’occupe.

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Je m'abonne pour un an et verse la somme de 136dès réception de la facture

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Code postal .......................................... Ville ..............................................................

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Code postal .......................................... Ville ..............................................................

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............................................... Signature

Vous faites partie du secteur de l’enseignement ou du secteur de l’aide sociale subventionnée ?

RENVOYER par FAX au 010 45 65 62 ou par email à [email protected]

Employeur informateur

effort d’information doit être mis en œu-

part, d’informer le conseiller en préven-tion-médecin du travail de toute absence

et d’autre part d’informer son personnel de la possibilité de rencontrer le conseiller en prévention-médecin du travail dans le cas d’une longue absence pour maladie.

Il ne faut surtout pas confondre visite de pré-reprise et examen de reprise !La visite de pré-reprise ne se substi-tueIl reste bon de rappeler que pour les

la santé et absents pour maladie de-

reprise du travail reste d’actualité et estobligatoire. o

1. Médecin du travail, Responsable Etudes & Développement au CESI Prévention et Protection2. Les références légales : Arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé des travailleurs [Code sur le bien-être au travail - Titre I (Principes généraux), Chapitre IV (Mesures relatives à la surveillance

de la santé des travailleurs)] (MB. 16.06.03) Arrêté royal du 4 juillet 2004 modifiant l'arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé des

travailleurs (MB. 03.08.04) Arrêté royal du 27 janvier 2008 modifiant l'arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé

des travailleurs (MB. 03.03.08)

C’est cela la santé au travail : replacer le travailleur au centre d’initiatives bénéfiques pour ainsi tisser des liens entre tous.

Le travailleur souhaitant bénéficier de cette possibilité d’évaluation adresse un courrier vers son employeur en ce sens. Dans le même temps, il donne son accord pour que le médecin du travail puisse consulter son dossier médical.

La visite de pré-reprise en pratique :

Le médecin du travail reçoit le tra-vailleur endéans les 8 jours de la de-mande. En connaissance des informa-tions disponibles tant médicales que concernant le poste de travail, il émet des recommandations par le Formu-laire d’Evaluation de Santé.

Page 17: Les Carnets 78_85 extraits

M a r s 2 0 0 9

"l'annexe 6" et ses normes de basebientôt obligatoires

JurisprudenceAccident du travail et responsabilité pénale: un arrêt de la cour

d’Appel de Bruxelles qui nécessite un rappel des principes.

Equipements de travail

Management de la sécurité

Changements et résistances dans l’entreprise:d’inévitables phases de turbulences

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p r é v e n t e u r81MENSUEL D’INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ, LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

Page 18: Les Carnets 78_85 extraits

Management de la sécurité

-

-rer la prévention-sécurité, voire signer son

type VCA.

-vin pour prédire des tensions, des atermoie-ments, de la résistance, peut-être même des

découvertes, une communication stimulée, la

Le changement estun moment de crise

passage entre le connu et l’inconnu. C’est le moment d’incertitudes, de remises en

interrogations et proposer des réponses. En bref, c’est potentiellement une crise restructurante que nous pouvons mettre

-dition au cap de la quarantaine (pour les

Changement et résistances individuelles.

lieu de travail de nouvel--

ner, de travailler, vous

les intervenants. C’est couru d’avance. La

connaissance et surtout

résistances va vous outiller pour y répon-dre, ou même pour

-vement.

entre l’intérêt de l’entreprise et le sien -

profondie, plus distanciée. Elle ne va pas de soi.

-

-gement proposé, soit par la réminiscence

mal vécus et qui auraient apporté peu ou pas du tout d’améliorations.

posent inévitablement, pour les uns ou les «vais-

je être capable de faire cela, les nouvelles exigences ne vont-elles pas entraîner la révélation de failles personnelles que les anciennes pratiques me laissaient occul-ter? Suis-je encore à même d’apprendre pour m’adapter?»

-

l’autre la perte. Autrement dit, ils ne sont pas sur la même longueur d’ondes et

Page 19: Les Carnets 78_85 extraits

Changement et résistances collectives.

résistances organisationnelles, collectives.

faut de l’énergie (et du temps, ne l’oublions

distinguer différentes formes de résistance -

ble de l’entreprise, de l’organisation.

-sant présumer de son assentiment en-

bien fondé ;

-gement va être néfaste et risque même d’être pire que le statu quo ;

--

ressenti une écoute défaillante, ou peut-être même l’ignorance systématique deleurs avis.

Comment dépasser ces

l’analyse et la suggestion de mesures pro-

-nement sur le style de management.

possibles, et y aura-t-il place ou non pour

plus l’autorité se montre obtuse, plus il y a risque de rébellion stérile.

mêmes une partie des outils nécessaires

-

aura développé un plus grand sentiment

valeurs collectives de l’entreprise (et faire

-

-méro des Carnets du préventeur sur cet

C’est sûrement qu’elles sont larvées et

-sage obligé, les plus optimistes d’entre-nous trouveront dans ces résistances l’opportunité d’influencer, d’accélérer ou

-

ment. Elles peuvent donner de précieuses indications pour améliorer la communication

-

-

-

et du management par les travailleurs ? Autant de voies pouvant devenir des le-

Changer vers plus

Vouloir implémenter plus de sécurité sur le lieu de travail, vouloir mettre en place

-

-lonté claire et un engagement vers résolu vers plus de communication, de prise en

-mettront d’avancer vers la réussite. o

«Réussir le changement -Comment sortir des blocagesindividuels et collectifs ?»Christine Marsan,Editions De Boeck Université, Coll. Manager RH,Bruxelles, 2008, ISBN : 978-2-8041-5628-2290 pages

Page 20: Les Carnets 78_85 extraits

F é v r i e r 2 0 0 9

Management de la sécurité Pas de place au hasard.

No place for hazards.

Management de la sécurité Un tableau pour «faire la roue»?

Communiquer visuellement la mise en œuvrede l’amélioration continue…

Risques particuliersOpération «mains propres»:

jeux de mains, … pas si vilains !

Communiquer en sécurité-santéDéceler les risques avec des «p’tits Mickey»?

Stimuler les échanges avec un outil ludique

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p r é v e n t e u r80MENSUEL D’INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ, LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

Page 21: Les Carnets 78_85 extraits

Communiquer en sécurité-santé

L -ses formes. Le plus souvent, un

-

de situations peuvent y attirer l’attention -

-née classique. Cette succession de scè-

-

très différents.

-sion sur divers formats ouvre la possibilité

usage individuel ou en petits groupes, for-

lancer un concours d’entreprise.

La formule est aussi proposée sous forme

un atout non négligeable lorsqu’il s’agit d’animer un groupe de formation.

--

lies ou les risques, éventuellement sous la

1. La «Chasse aux risques» est une marque de AGE ;Fullmark propose son «Cherchez les erreurs».Quant au «Detectorisk», il est produit par Graphito et distribué en Belgique par Vidyas.

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Communiquer en sécurité-santé

-

en formation veut oblitérer le rapport scolaire.

peut adopter une attitude de concentration

risque en se trompant.

Devinettes d'Épinal ?Raconter par l’image: la pratique ne date pas d’hier. En Belgique, elle s’est même particulièrement développée depuis l’en-tre-deux-guerres. Les (chef-d’)œuvres de centaines de créateurs de BD hors pair nous ont familiarisé avec ce langage

dessiné. Bien plus tôt encore, l'imagerie d'Épinal s’est forgé une réputation défini-tive avec les planches d’images colorées qu’elle a diffusées dans le monde entier. Les images d’Epinal ont diverti, encou-ragé les enfants sages avec les «bons points», soutenu la réclame, ou illustré les leçons d’histoire de nombreuses gé-nérations.

Les images d’Epinal ont aussi posé mille «devinettes» en proposant la recherche d’objets cachés dans leur gravure. Au fil du temps, l'expression image d'Épinal a pris un sens figuré. Elle désigne une vi-sion traditionnelle et «naïve», qui ne mon-tre que le bon côté des choses.*

Avec le Detectorisk ou «Cherchez les er-reurs», on est à l’opposé de cette exem-plarité par l’image. Mais il y est toujours fait appel à l’attitude active du specta-teur-lecteur. Et comme depuis plus de deux siècles, il se laisse emmener par le caractère ludique de l’épreuve! Seule-ment cette fois, il ne s’agit plus de de-vinette: les risques, ça ne se devine pas, ça s’analyse!

* l’Imagerie d’Epinal se visite toujoursactuellement et réalise encorede l’édition d’Image d’Epinal.

Imagerie d’Epinal©

Reproduction Interditewww.imagerie-epinal.com

Faire travailler les méninges, faire circuler la parole, …

-

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d’informations descendantes. Les travailleurs

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celle des connaissances acquises dans

formation permet de retrouver les conditions

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Page 23: Les Carnets 78_85 extraits

Votre chasse aux anomalies:prête à porter ou sur mesure…de sécurité ?

Avec le Detectorisk, tous les sujets peu-vent être abordés, et à tous les niveaux de difficulté. Votre Detectorisk, vous le voulez générique ou ciblé ? De grands thèmes récurrents comme le risque routier, les déplacements dans l’entre-prise, le risque chimique, l’environne-ment, ou l’incendie sont proposés dans les catalogues d’éditeurs. Mais on peut aussi créer un outil sur mesure. C’est plus facile qu’on ne le croit ! On peut alors aborder de manière très ciblée un environnement de travail particulier et des risques spécifiques. Benoit Roland a guidé la création du Detectorisk qu’il a demandé pour l’ensemble des sites européens d’AGC Flat Glass.

des situations qui mettent en scène

sont plus réceptifs parce qu’ils s’iden-

leurs équipements, leur production,

-

Première étape: créer la liste des ris-ques qui doivent apparaître dans la planche dessinée. Il faut alors établir les priorités et se limiter. Une trentaine

d’éléments sont un maxi-mum. Les situations de travail doivent être décrites très précisément. Le recours à des photos des sites peut bien entendu y contribuer. Il faut réduire le risque de pertes de temps en rectifications ultérieures, très fâcheuses une fois que le travail graphique a été entamé.

Une fois que les concepteurs de la planche se sont mis à l’ouvrage, les choses peuvent aller très vite. L’habi-leté avec laquelle ils arrivent à agencer l’ensemble des situations de travail en un seul tableau est remarquable. Dans un premier temps, exactement comme pour une BD, ils proposent au client un crayonné. Dès que cette esquisse est validée, quelques allers-retours par email suffisent généralement pour affi-ner le dessin, et ajuster les détails.

Dernière étape: imprimer (avec le logo de l’entreprise cliente), ou bien confier l’œuvre de l’illustrateur à un program-meur pour le transposer sur CD Rom ou sur intranet. Si le travail descriptif de départ est réalisé avec précision, une vingtaine de jours peuvent suffire entre la demande et la livraison.

avoir recours dans l’ensemble de l’Europe, et il fallait contourner l’obstacle de la langue. Notre Detectorisk est mis à la disposition de l’ensemble de nos sites, et son utilisation peut varier selon les besoins: ici, il servira de support lors de l’accueil des nouveaux tra-vailleurs, là, on y fera appel à un moment de la formation de la ligne hiérarchique au

système de management de la sécurité… Certaines usines l’ont utilisé pour animer un concours!»

Vous y avez donc recours avec tous les niveauxhiérarchiques ?

«Certainement. On peut le proposer soit directement aux opérateurs de terrain, soit à ceux qui vont relayer les éléments de formation à leurs équipes… Une plan-

«Un outil de formation pour sortird’échanges technico-réglementaires… »

«Notre choix de faire réaliser cet outil de communication illustré a notamment été guidé par une contrainte: nous allions y

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Page 24: Les Carnets 78_85 extraits

Communiquer en sécurité-santé

mande aux travailleurs de s'exprimer sur leur propre expérience en regard de ces risques. Notre objectif en utilisant le Detectorisk est de valoriser le partage des savoir-faire et l'implication du groupe dans la résolution de problèmes. Nous voulons non seulement développer un comportement de prudence mais surtout l'initiative sécuritaire des parti-cipants.

Car il ne s’agit bien entendu pas seulement d’identifier les risques représentés, mais d’arriver en groupe à proposer des actions. Et en aucun cas le Detectorisk ne doit ser-vir d’instrument d’évaluation ou de certifi-cation. Ce n’est pas pour cela qu’il a été développé!»

Quels critères avez-vous suivi pour sélectionner les risques que vous avez fait figurer dans le Detectorisk AGC ?

«Notre choix s’est porté prioritairement sur des risques spécifiques à nos situations de travail. Nous nous sommes basés sur des si-tuations réelles, voire sur des accidents sur-venus. Illustrer des risques peu plausibles ou sur lesquels les individus n’ont aucune prise n’aurait pas d’intérêt! Et puis, nous avons veillé à ce que, à chacun des risques illustrés, puissent correspondre des actions à pren-dre qui soient à la portée des participants. Ils doivent pouvoir apporter eux-mêmes les so-lutions, par des aménagements simples des postes de travail, ou par une bonne discipline personnelle ou d’équipe, par exemple de port d’EPI. Si les changements étaient jugés inaccessibles, il n’y aurait pas d’engagement des participants…» o

che illustrée n’est ni plus ni moins qu’un outil, un support d’animation. Elle permet d’engager les débats sur base de situations concrètes.»

Il ne se suffit donc pas à lui-même, même si une version est disponible avec les cor-rections…

«Non, il sert essentiellement à susciter le dé-bat. Il permet de sortir d’échanges technico-réglementaires moins vivants. Le Detectorisk stimule la dynamique du groupe. C’est un support très didactique et qui fait appel à la recherche de solutions concrètes. Au lieu de simplement informer sur les risques, on de-

© La chasse aux risques par AGE.fr

© Detectorsik par Graphito.fr pour AGC Flat Glass

© Cherchez les erreurs par Fullmark.be

Page 25: Les Carnets 78_85 extraits

J a n v i e r 2 0 0 9

la Convention Collective de Travail

RéglementationLendemains qui pleurent pour

les entreprises au risque aggravé

RéglementationConseiller en prévention : au rapport !

Management de la sécuritéDévelopper la prévention par les procédures:

success-story chez NYK-Mondia logistics.

Management de la sécuritéJobs d’été ad intérim: moins d’accidents en 2008

Communiquer en sécurité-santéGénération «Y»: communiquer

avec les plus jeunes dans l’entreprise

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p r é v e n t e u r79MENSUEL D’INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ, LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

Page 26: Les Carnets 78_85 extraits

Réglementation

Q -tion semble-t-elle une corvée obligatoire pour

en matière de prévention?

Un rapport annuel,pour quoi faire ?

Le rapport annuel constitue un résumé des mesures de prévention mises en œuvre au

donne une image de ce qui s’est passé en -

au conseiller en prévention . L’arrêté royal du

prévention et de protection au travail (Code

-nuel, c’est l’occasion d’actualiser les infor-

-frées sur les incidents survenus, sur les accidents et leurs conséquences pour les

--

suivi des décisions prises l’année précé-dente pour le plan annuel de prévention.

-

de santé a-t-elle bien été assurée pour tous? Les équipements de travail ont-ils été

-lièrement par un service agréé (appareils de

-

ou encore avec les services des ressources -

rant l’année écoulée, comment a-t-il évo-lué, quelles indications peut-on en tirer ?

-

d’établir des comparaisons, d’année en année, sur les résultats de la politique de

de gravité des accidents éventuellement sur-

-cidents du Travail. -

d’une même société ?

Pour vivre heureux, vivons cachés ?

«Fort bien mais l’en-voi du rapport annuel à l’Administration, au «Contrôle du Bien-être», n’est-ce pas lui ten-dre le bâton avec lequel elle va battre l’entre-

Cette article a été publié dans le journal l'Echo du 20 janvier 2009

Page 27: Les Carnets 78_85 extraits

prise ?»de la direction du Hainaut. «Les missions qui sont les nôtres ne se résument pas à la coercition et à la répression, réagit-elle. La plupart du temps, c’est comme conseils que nous sommes consultés, pour soutenir l’employeur dans la mise en œuvre des mesures de préven-tion. Quant à l’absence de rapport annuel, il serait plutôt de nature à favoriser l’inscription de l’entreprise ‘oublieuse’ dans la liste de celles qui sont à contrôler préférentiellement !»

Faire appel à l’équipe ?

Le rapport annuel est bien de la responsabilité de l’entreprise elle-même. «C’est vrai, , mais rien n’empêche de faire appel au Service Externe auquel l’entreprise4 est affiliée ou bien à un agent du Contrôle du Bien-être, particulièrement lors de la première fois où la rédaction du rapport est entamée.»les consultants sont aussi coutumiers d’un tel accompagnement des

-

ou l’assureur accidents du travail.

1. Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l’exécu-tion de leur travail, article 30

2. Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif au service interne de prévention et de protection au travail, article 7, §1er, 2°, b

3. www.faofat.fgov.be4. SEPP : Service Externe pour le Prévention et la Protection au travail. L’employeur est bien res-

ponsable de la politique de prévention de son entreprise. Certaines tâches et missions peuvent/doivent cependant être déléguées au SEPP.

Rapport annuel SIPP : où trouver les formulaires?

rapport annuel

des directions régionales ou auprès de la direction générale en

-

travail et rapport sur la surveillance médicale des travailleurs.

Réglementation

Renseignements et Inscriptions :

FORMATION COMPLEMENTAIRESPECIFIQUE ET EXAMEN SPECIFIQUE

POUR LES COORDINATEURSen matière de sécurité et de santé

sur les chantiers temporairesou mobiles

NIVEAU B(FORMATION AGRÉÉE SPF EMPLOI, TRAVAIL ET CONCERTATION SOCIALE)

Rentrée SERAING : le mardi 10 mars 2009

LES COURS SONT ORGANISÉS CHAQUE MARDI(EN DEHORS DES CONGÉS SCOLAIRES)

10 JOURS DE FORMATION

10 mars 2009 - 17 mars 2009 - 24 mars 200931 mars 2009 - 21 avril 2009 - 28 avril 2009

05 mai 2009 - 12 mai 2009 - 19 mai 2009 - 26 mai 2009

Une visite de chantier est incluse dans la formation

+ EXAMEN SPÉCIFIQUE NIVEAU B :

Examen théorique : le mardi 02 juin 2009Examen pratique : le vendredi 26 juin 2009

Lieu de la formationDans les locaux du CEPS asbl

(Centre Européen Pour la Sécurité) Zoning Industriel du Haut Pré

rue Guillaume d’Orange 168 à 4100 SERAING

Horairede 8h30 à 17h30

Formation agréée Congé Education Payé et Chèques formation.

Page 28: Les Carnets 78_85 extraits

N o v e m b r e - D é c e m b r e 2 0 0 8

Sécurité routièreTransporter un collègue:

attestation d'aptitude à la trappe

Management de la sécurité Des conditions de travail adaptées aux «45 +»avec le Fonds de l’Expérience professionnelle

PsychosocialLe bore-out au travail ou«bâiller» aux corbeilles !

Chantiers temporaires ou mobilesCertification des coordinateurs :

Patience est mère de sûreté ?

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Page 29: Les Carnets 78_85 extraits

Equipements de travail

Les murs d’un atelier devaient être repeints. Pour effectuer ce travail,

disposait d’une échelle télescopique mobile, d’un seau de pein-ture et d’un rouleau.

L’atelier était occupé par diverses machi-

adossée au mur.

Pour repeindre la partie du mur située

ce fait l’angle de l’échelle par rapport au -

l’échelle était fort inclinée.

-

le rouleau.

A un moment donné, l’échelle a glissé.

l’avant-bras droit. Un collègue travaillant -

jours.

L’enquête réalisée par un ingénieur du

a permis de constater que l’échelle était dépourvue de patins antidérapants. Les

-lièrement. Aucune analyse des risques

-cédures ni de consignes de sécurité pour le travail. L’information et la formation des travailleurs au risques et mesures de pré-vention n’avait pas été organisée.

Chute et accident, échelle et piège :à la source des mots

Cadere : à ce verbe latin, les linguis-tes attribuent l’origine d’une série de termes très parlants pour tout préventeur. Il évo-que en effet le fait de tomber ou le sort, la chance. Choir (tom-ber), meschoir (arri-ver malheur), chute, et cascade sont tous des mots cousins. Accident et cada-vre font aussi partie de la même famille verbale. Un peu comme si les chutes de hauteur restent depuis toujours les plus parlants exem-ples d’accidents…

Quand au mot "échelle", il tiendrait ses origines d'une racine indoeuro-péenne ("skand"). Il est issu (comme le mot scandale) de scandalon: disposi-tif qui fait trébucher, piège.

... des étymologies qui devraient inciter à redoubler de pru-dence !

Respecter un angle échelle-solproche de 75°

Page 30: Les Carnets 78_85 extraits

Jeff s’est agrippéquelques secondesà la poutre, maisses mains ont glissé

travailleurs avaient été chargés de nettoyer des tuyauteries sus-pendues au plafond d’un hall de

de hauteur. A cet effet, ils avaient appuyé une échelle modulaire contre une des poutres en béton

des tuyauteries. La production -

vail dégagée. Jet se trouvait sur

tenait en bas.

de lui passer une loque hu-

-dre la loque qui se trouvait plus loin. A

Jef s’est agrippé pendant quelques se-

-suite s’écrouler au sol.

L’ambulance a été appelée et a conduit

vertèbres avec fractures.

L’enquête a démontré que l’échelle était pourvue de patins antidérapants et se trouvait en bon état. Mais le sol, mouillé,

d’analyse des risques. Aucune procé-dure, aucune instruction, aucune consi-

Les travailleurs n’avaient pas été informés

n’est pas un moyen sûr pour effectuer

.

fallu préférer l’emploi d’une nacelle élé-vatrice ou d’un échafaudage roulant. Si l’encombrement ou la disposition des

ancrages ou une ligne de vie et pourvoir le travailleur d’un harnais de sécurité,

nettoyage ou de maintenance répétés -

tuels de courte durée, il faut au mini-

certaines règles de sécurité concernant

l’emploi des échelles. N’oublions pas, en outre que les échelles doivent être régu-

-

de travail

mauvais état des patins antidérapants.

analyse des risques est nécessaire

déterminer la méthode de travail adé-quate et les mesures de prévention ou

des consignes de sécurité doivent être établies. Les travailleurs doivent en être informés et il faut prévoir leur formation

-ment que la direction et le conseiller en

prévention ne soient pas au courant de

ligne hiérarchique (chefs d’atelier, chefs -

sitions. Ceci résulte notamment des responsabilités de la ligne hiérarchique

-, et plus

de cet article.

que les membres de la ligne hiérarchique soient informés de leurs responsabilités, formés pour les assumer et sensibilisés

-ques. Ce sera la première étape d’un plan global de prévention qui manque

Comment ces accidents auraient-ils pu être évités ?

Page 31: Les Carnets 78_85 extraits

Equipements de travail

1. Les noms ont été modifiés pour garantir l’anonymat des entreprises et travailleurs concernés.2. Arrêté royal du 31 août 2005 relatif à l’utilisation des équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur (M.B. du 15.9.2005).3. Arrêté royal du 4 mai 1999 modifiant l’arrêté royal du 12 août 1993 concernant l'utilisation des équipements de travail (M.B. du 4.6.1999)4. Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail (M.B. du 31.3.1998)5 Arrêté royal du 31 août 2005 relatif à l'utilisation des équipements

de travail pour des travaux temporaires en hauteur.5. Arrêté royal du 31 août 2005 relatif à l'utilisation des équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur.

Echelles, escabeaux et marchepiedsQuand la règlementation se fait mode d'emploi

Un arrêté royal -quement pour réglementer l’utilisation des

distinguant dans les sous-sections qu’il y

sont employés échelles ou échafaudages, et lorsque sont utilisées des techniques

de cordes.

Pour l’utilisation des échel-les, escabeaux et marche-pieds…

-

parce que le niveau de risque est faible,

du site et des postes de travail.-

les limites imposées par leur conception et

Stabilité, résistanceet support

sont placés de manière que leur stabilité

-sation et que leurs échelons ou marches

Les échelles portables sont appuyées et reposent sur des supports stables, résis-

-tamment, de demeurer immobile.

Ni glissement, ni balance-ment: l’immobilisation

Le glissement des pieds des échelles por-tables est empêché pendant leur utilisa-

-rieure ou inférieure des montants, soit par tout dispositif antidérapant ou par

-valente.Les échelles suspendues sont at-

éviter les mouvements de balan-cement.

prises pour garantir une prise sûre.

Les échelles composées de plusieurs éléments as-semblables et les échel-les télescopiques sont

des différents éléments les uns par rapport

Les échelles mobiles sont immobilisées

Prise sûre en toutescirconstances

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