Supplément détachable et gratuit de Paris Match n°503 du 27 avril 2011 - Ne peut être vendu séparément.

La beauté de l’âmeCette Miss France-là n’est pas commeles autres. Généreuse, maman de deuxenfants, Sonia Rolland écrit, joue etparticipe à des actions humanitairesconcernant le pays d’où elle vient :

le Rwanda. Rencontre émouvante à Paris,exclusivement pour Les Carnets de ParisMatch, à l’Intercontinental Marceau.

LesOde àla femme!

VESPA Nicolas Gob,nouvelle star belgeCANAPE Anne Ducros,la voix d’EllaPORTRAITS Quatrefemmes de caractère

CARNETSSONIA ROLLAND

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Calibre Royal, à multiples complications intégrées en première mondiale. Entièrement conçu et réalisé dans les laboratoires et ateliers de haute horlogerie Pequignet à Morteau, en France. Remontage direct du tambour de barillet, diffusion de la force par un axe central. Indicateur de réserve de marche de 88 heures. Grande phase de lune précise. Double grand guichet date et jour à 3 disques à triple saut instantané, correction sur la couronne et sans zone rouge. 21600 alternances/heure, grand balancier à forte inertie et à vis compensatoires. Remontage automatique dans les deux sens, système à haut rendement. Chef d'œuvre d'innovation horlogère, sa technique confine à l'harmonie.

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soie Anne Valérie Hash, collier deperles Piaget, bague motif rose endiamants de Piaget, jupe trapèzeen soie sauvage Rabbit Kayrouz,ceinture avec un nœud en cuir

vernis Paule Ka. Lieu : HôtelIntercontinental Marceau Paris.

Coiffure : Tony Salle pour Dessange– maquillage : Carole Vandal pourDessange – Stylisme : Marz Atashi

- Assistant : Benjamin Orion.

sommaire

Cover :©Michel Damanet - www.projectopress.com - assistant Benoît Féaux. Journalistes : Claude Muyls(people), Catherine Malaise (beauté, bijoux), Alexis du Pont (gastronomie, portrait), Viviane Eeman (déco),L.Dhamour (Liège, culture). Ed. responsable: François Le Hodey. Rédacteur en chef :Marc Deriez.Resp. éditorial: Jean-Pierre Tordeurs - Tél : + 32 2 211 29 11. Publicité RGPMichel Druart 02 211 29 10.Ray Vanderstraeten 02 211 27 73. Laurence Thomsin 0478 069 600. Conception graphique : Trinôme.Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°503 du 27 avril 2011. Ne peut être vendu séparément.

4 Interview exclusiveSonia Rolland, la beauté de l’âme

8 Portrait passionCarine Leroi,les couleurs dumonde

10 Agenda cultureA la recherche de l’insolite

12 Vespa attitudeNicolas Gob,entre force et tendresse

14 Femme passionClaire Jodogne : objectif Mobil’Art

Fête des mères16 Femmes de caractères :

Ophélie Fontana, Sofie Dumont18 Isabelle Bary, Isabelle Thys

20 Escapade FranceLes Villages de Vacances

Shopping cadeaux22 Pour toi, maman...24 Maasmechelen,

de boutiques en escapades26 Maman, mon trésor !

28 Passion métierConstentin HuartQuand le talent fleurit

30 News décoDivines évasions

32 PsychocanapéAnne Ducros, Ella…my dear!

34 Liège ActuImpressions…en détails !

35 Escapade gourmandeLa Pipe d’Anvers,les vrais atours d’une brasserie

36 Saveur santéLes huiles Lesieur à la rencontrede ‘L’Ô à la bouche’

38 Aroma thérapieFini, les insomnies !

39 Shopping newsHumeur printanière…

NOTREcouverture

Ah ! Vivement que Kate lance àWilliam son YES qui résonneradans toute l'abbaye deWestminster ! Cette idylle a litté-ralement enflammé l'imaginairedu monde entier car elle nousreplonge dans l'euphorie de cescontes de fée où un crapauddevient prince charmant, où unepetite fille du peuple se métamor-phose en princesse...

L'invitée de marque de cesCarnets de Paris Match, SoniaRolland, incarne comme Kate unrêve absolu. De la même généra-tion que cette dernière, Sonia aconnu une ascension vertigineusequi a transformé sa vie. La petiteRwandaise est devenue... MissFrance ! Kate et Sonia sont lesdeux visages d'un même espoir :

Yes,WILL can !

©Lo

res édito de

Bruno Coppens

rien n'est immuable. Qu'une afri-caine soit élevée au rang de sym-bole de beauté au pays deMarianne ou qu'une roturièrepuisse demain s'asseoir sur letrône de la Queen et voilà la cou-ronne devenant l'accessoire ultimed'une révolution ! ? ! Même LouisXVI ne l'aurait pas cru... Ajoutez àcela beauté et intelligence parse-mées sans retenue et vous obtenezdeux femmes d'exception.

Sonia, depuis son élection en2000, a creusé son chemin sanstrahir ses origines. Ayant fui,petite, un Rwanda en pleine foliemeurtrière, elle oeuvreaujourd'hui pour sauver les orphe-lins de son pays d'origine. Elle,l'égérie de Mixa, publie un guide‘Beauté Black’ pour ces femmesnoires dont on ne parle pas dansles magazines féminins. Mère dedeux enfants, elle a délaissé lespodiums pour filles à paillettesafin d'affronter les plateaux decinéma où elle rêve un jour d'in-carner Joséphine Baker...Comédienne et écrivain, Sonia estdevenue à 30 ans une belle etgrande dame. Dame de coeur àtravers son association ‘MaishaAfrica’. Dame de trèfle... à quatrefeuilles : la chance lui a bel et biensouri. Dame de piques, lisez sonautobiographie ‘Même les gazelles

ont peur du noir’ et vous décou-vrirez une plume acerbe. Dame...sur le carreau, l'étiquette de MissFrance lui colla lourdement à lapeau, l'empêchant un temps dedevenir comédienne. Elle a tousles atouts !

Et pour un supplément ‘Dame’ ?Il suffit de demander ! Voici AnneDucros, autre invitée de ces Carnetsde Paris Match. Elle ose tout, Anne!Passage à la Star Ac, étude du chantbaroque, duo avec Toots ou DanyBrillant... Et puis Anne a trouvé savoix : aérienne, sensuelle ettonique. Deux victoires de lamusique sous le bras, elle s'attaqueau répertoire d'Ella Fitzgerald. Paririsqué, pari gagné! Alors écoutez‘Ella... My dear !’ tout en lisant l'en-trevue de notre troisième invité :Nicolas Gob. Il n'a même pas 30ans et fait déjà partie de cettefamille d'acteurs belges quel'Hexagone nous envie. Vous avezsûrement déjà vu sur petit ou grandécran le visage mi-ange mi-démonde cet ex-mannequin, finaliste du‘Futur Top Model of Belgium’ en ...2000 ! Mais alors il aurait pu ren-contrer notre Miss France, Sonia ?Ah ! Rolland et son corps...Des Miss d'une telle trempe,on en redemande ! Et si on laissaitles Miss faire ? La Terre tourneraitde plus belle.Féminité absolue

Cette fragrance inédite du célèbre joaillieritalien Bvlgari est une invitation dans l’universde Jasmin Noir qui révèle la facette la plus

lumineuse de cette fleur imaginaire incarnanttout son mystère et sa richesse olfactive. Lecol du flacon est orné d’un ruban d’organza

noir du plus haut raffinement…

Premier FlirtOn l'avait connu ‘must have’ dans les années 1980-90,

aujourd'hui, le fameux sac seau de Lancel revient dans uneversion mini, en cuir foulonné, doublé de tissu et interprété

dans de merveilleux coloris (375 !). www.lancel.com

Les CARNETS_ 3

4_ Les CARNETS

L’ère de la sérénitéinterview exclusive

Première Miss Franceafricaine, en 2000, SoniaRolland a réalisé le virageespéré dans son existence:devenir comédienne. On laretrouvera bientôt sous lestraits de la maîtresse deBaudelaire, mais c’est àJoséphine Baker qu’ellevoudrait rendre hommage.Rencontre àl’Intercontinental Marceaude Paris avec une femmeéblouissante et apaisée.

SONIA ROLLAND

Elle arrive comme une gazelledéliée, les yeux immenses accro-chés à mon regard, le mouve-ment tout en souplesse. Premiercontact : Sonia Rolland est plusque belle, elle est émouvante,prenante, chaleureuse. Elle créecette envie de mieux la connaîtreet se révèle sans être farouche,n’esquivant aucune réponse.Deux heures d’un tête-à-têtemagique, charriant son lot desouffrances.Quand je lis ta biographie, j’ail’impression que tu as déjà vécu7 vies à 30 ans…Tu as raison… Quand je regardemon passé au Rwanda, d’où j’aifui à 13 ans face au génocide,mon enfance dans la ville deCluny en France où j’ai grandi,le choc culturel de deuxmondes, le sacre de Miss France,d’une Africaine, mon parcoursardu pour m’imposer dans lemonde artistique des comédiensoù personne ne m’attendait,gérer ma vie privée avec mesdeux filles… C’est beaucoup !Quand j’ai écrit ‘Même lesgazelles ont peur du noir’,(Michel Lafon) je pensais quecette autobiographie venait troptôt. Finalement non ! Il y a unavant et un après Miss France.Tu as connu l’atrocité d’uncrime contre l’humanité…Comment t’en es-tu sortie ?J’en parle plus aisémentaujourd’hui ; à l’époque, je n’ar-rivais pas à l’évoquer et je devaissurmonter des problèmes lourds.J’avais vécu une enfance joyeuse,fréquenté des écoles françaisesoù se mélangeaient des élèvesd’horizons variés, ayant une

vraie vision de la tolérance.Arrivée dans une petite ville, oùnous vivions dans un HLMglauque, j’ai ressenti un racismeque je comprends, né d’une peurprimaire de l’inconnu. Pourcombattre ce refus de l’autre, ilfaut montrer énormément detolérance, éduquer les autres àl’acceptation du métissage. LesBelges sont plus tolérants que lesFrançais ; vous possédez uneouverture d’esprit, vous êtesdrôles et souvent de bonnehumeur. J’ai deux sœurs belges,Christine et Nathalie, maîtressesen maternelle, hyper positives,même dans des périodes diffi-ciles. Une marque de famille…Tu es passée par la casemannequin…Une expérience intéressante ?Ce boulot m’a apporté de l’ar-gent, mais il ne correspond pas àmon idéal humain. Il ne permetaucun échange vrai ; j’étais auservice d’un couturier, d’unerobe, d’un bijou. Sans parler dusnobisme du milieu ! J’auraismieux gagné ma vie en conti-nuant cette voie, mais je désiraisdevenir comédienne. J’ai fré-quenté des cours, des classes, oùl’on se demandait ce que jevenais faire là avec mon titre deMiss France ; j’ai préféré la rela-tion avec un entraîneur person-nel. La célébrité n’est pas uneréférence ; la télé réalité a changétoutes les donnes, joue sur lesclichés sociétaires avec des genscapables de tout pour devenircélèbres. Pathétique ! La télévi-sion reste l’opium du monde ;quand un travailleur rentreépuisé chez lui, il se retrouve

Interview Claude Muyls

La douceur subliméeSonia allanguie se laisse aller à larêverie… Tout lui sourit en ce moment etle bonheur lui va si bien.Elle porte, avec élégance une robe nudeen tulle de soie Valentino,bagues ‘Tortue’ et ‘Hathi’ de Boucheron,montre ‘Reverso Dame Joaillerie’,bottines cage René Caovilla.

©www.projectop

ress.com

-Assistant

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Les Belges sont plus tolérants que les Français ; vous possédez une ouverture d’esprit,vous êtes drôles et souvent de bonne humeur.

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face à ces propos sarcastiques sansintérêt. J’en ai mal au cœur, car debons films restent au placard.Quand as-tu ressenti le désir dedevenir actrice ?Je suivais des cours de théâtre toutepetite ; mon professeur était unBelge. Mon père est un amoureuxde cinéma, de celui de Delon,Belmondo, De Funès. J’admirais fol-lement un Pierre Richard. Plus tard,j’ai croisé un Robert De Niro !Te souviens-tu de tes débuts ?J’ai démarré avec des gens qui m’ontmise en confiance immédiatement,Radu Mihaileanu dans ‘Les pygmésde Carlo’ pour Arte. Un grandcinéaste qui m’a offert un rôle intel-ligent, passionnant, tourné enAfrique, un continent plein de sym-boles pour moi. Son regard se vou-lait bienveillant… J’ai rencontré

ensuite des producteurs pour l’aventure ‘Léa Parker’ à latélévision pendant deux ans et demi.Une série t’apporte un certain confort, une notoriété,mais j’ai désiré explorer rapidement d’autres univers, merenouveler, partir à la quête de mes propres limites. J’aichoisi ce métier pour m’échapper.Trouver des rôles avec une peau foncée ne représente-t-il pas un obstacle ?Cela rend les choses plus difficiles. Étonnamment, j’aiplus souffert de l’étiquette Miss France dans ce milieusnob, en jugement permanent. Ce titre lui semble rin-gard futile et désuet. Personnellement, je souhaitaism’engager dans ce métier pour de bonnes raisons : lapassion.Devenir Miss France a malgré tout changé ta vie…ouvert des portes !A Cluny, période que je ne renie pas, mes perspectivesétaient très limitées. Il fallait monter à Paris, ce que je fistrois mois avant Miss France.Tu es la maman de deux petites filles, dont une, néel’année passée. Pourquoi t’être arrêtée après la premièrenaissance et pas la seconde ?Devenir mère la première fois te plonge dans l’inconnu,dans les angoisses. Faire un enfant semble chose facile,mais personne ne possède le mode d’emploi. Je voulaisallaiter Tess pendant un an, prendre mon temps et durecul par rapport à la série ‘Léa Parker’. Un désir de mefaire oublier pour mieux revenir.Une bonne rupture ?La meilleure manière de progresser, d’éviter les méca-nismes qui m’effraient. J’ai croisé de nombreux comé-diens entraînés dans cet engrenage et qui n’existent plusen dehors d’un personnage. Etre comédienne supposeun renouvellement permanent : on traverse des person-nages, des vies, des époques…Avec l’enfance difficile que tu as connue, le métierd’actrice ne fait-il pas partie d’une thérapie, d’une fuite ?Tous les comédiens affichent des névroses ; ils doiventvivre avec, mais peuvent les transformer, les mettre auprofit des rôles. Je suis quelqu’un de totalement normal,trop gentille, parfois naïve, selon les propos de ma mère.Je ne vis dans aucune rancune : j’assume tout. Je préfèremourir avec des remords qu’avec des regrets. Accepter lavie telle qu’elle est… Une magnifique leçon que nousdonnent actuellement les Japonais, en affrontant leursdrames dans la dignité. La vie me gâte ; je fais un métiercomportant de nombreux privilèges. Si je me plains, jeme ressaisis très vite…D’où tes nombreux engagements humanitaires ?Je n’arrive pas à refuser de m’investir dans une cause,mais je me concentre sur mon association ‘MaishaAfrica’, fondée en 2001, pour venir en aide aux enfantsorphelins du génocide rwandais de 1994. Nous avonsdéjà réhabilité plusieurs maisons habitées par les enfantset je désire m’engager plus à fond dans leur éducation.Je suis alliée au combat de Stéphanie de Monaco, prési-dente de ‘Fight Aids Monaco’.Autre facette : l’écriture, avec un nouvel ouvrage…Oui, ‘Beauté Black’, chez Michel Lafon, guide pratiquepour la femme noire, métisse, orientale. Les magazinesféminins ne s’occupent pas de ces femmes. J’y parlevisage, peau du corps, des cheveux et aide les mamansayant adopté un enfant noir, en manque d’informations.Qu’est-ce qui te semble essentiel ?Le bonheur des gens ! Il n’y a pas assez de place pour lajoie dans notre monde. Dans les soirées, les gens jugentles autres, une coupe de champagne à la main…

interviewexclusive

Electrisante… Cet orange mécanique sublime sa carnation.

Robe à découpes asymétriques orange Stéphane Rolland Couture, boucles d’oreilles, bracelets etbague motif fleur en diamants et or blanc PIAGET, escarpins vernis Marc Jacob.

6_ Les CARNETS

Quel est ton modèle de combattant ? NelsonMandela et mes parents, dignes, tolérants. Monpère blanc était athée ; mamère noire se voulait mili-tante de gauche, chrétienne, limite anar ; l’un artiste,l’autre pratique et structurée. Je suis une bohèmestructurée. Une actrice fétiche ?Meryl Streep quidémarra sa carrière à l’âge de 30 ans. Une per-sonne à la grandeur d’âme ; digne, classe. Je l’aicroisée à Deauville… si simple. Un acteur phare ?J’en connais beaucoup de bons, avec un faiblepour Sean Penn, aussi réalisateur et très engagéhumanitairement, notamment à Haïti. Je participepersonnellement beaucoup dans les combats pourles minorités visibles. Quel est ton rapport à laBelgique? Etroit : j’y reviens souvent, vu mes liensfamiliaux. Ton avis sur son cinéma ? J’adore lescomédiens belges. Je suis fan de Bouli Lannersqui vient de tourner dans le film demon compagnon‘Des vents contraires’, avec Benoît Magimel, Il estgénial ! Je pense à un scénario avec lui…

CARNETSintime

Les CARNETS_ 7

Remerciements : Stylisme Marz Atashi (assistant : BenjaminOrion). Coiffure : Tony Salle pour Dessange. Maquillage CaroleVandal pour Dessange. Lieu Intercontinental Marceau : (64 Av.Marceau F 75008 Paris + 33 1 44433636 -www.intercontinental.com(voir page news). Vêtements Anne Valérie Hasch (www.a-v-h.com)Marc Jacobs (www.marcjacobs.com) Paule Ka (www.pauleka.com)Rabbit Kayrouz (www.maisonrabihkayrouz.com) StéphaneRolland Couture (www.stephanerolland.com) Tsumori Chisato(www.tsumorichisato.com) Valentino (www.valentino.com)Chaussures Christian Louboutin (www.christianlouboutin.com)René Caovilla (www.renecaovilla.com) Bijoux Boucheron(www.boucheron.com) Jaeger Lecoultre(www.jaeger-lecoultre.com) Piaget (www.piaget.fr)

Une ambiance très artificielle. Habiter Paris exigeénormément d’argent ; quand j’en aurai l’occa-sion, je prends une maison à la campagne et jeme casse de Paris.Tu vas bientôt interpréter la maîtresse deBaudelaire…Mon rêve avec celui d’incarner Joséphine Baker.Le pitch: un poète qui vit une relation passion-née faite de plus de bas que de hauts avec JeanneDuval, une femme peu connue. Au milieu unemétisse noire. J’aime l’époque où se situe l’action: 1830 où de nombreux scandales explosaient.Reste à monter le projet sur Joséphine Baker, àl’arrêt actuellement. Une femme magnifique,recueillie par Grâce Kelly quand elle fut chasséede son château et qu’elle faisait la grève de lafaim. Le film devrait porter sur son engagementdans la résistance comme sous officier de l’arméede l’air ; elle fut décorée par de Gaulle pour sesexploits. La France a vite oublié ses actions : ellel’a mise à la porte avec ses douze enfants pourdes raisons financières.D’autres projets ?Deux films avec Julie Manoukian, fille d’Alain.Le premier sur une trentenaire déjantée, l’autreconte une histoire d’amour improbable de deuxêtres que tout devrait rapprocher et qui ne secroisent pas.On ne t’a jamais vue sur les planches…Les propositions reçues jusqu’à ce jour nem’inspirent pas, me font peur. Je sais être trèsobservée ; j’en deviens prudente. Et puis, Tessdemandait une petite sœur et avec Jalil Lespert,mon compagnon acteur, nous avons eu Kaina.Je vis une période paisible, accompagnée d’unepersonne admirable sur tous les plans, très àl’écoute.

Elle continue à parler avec une infinie douceur,nous entraînant au fond de son intimité sansfaux-fuyants. On comprend pourquoi Mixa l’achoisie comme égérie aux côtés d’EstelleLefébure. Sa voix glisse sur ma peau comme unvoile de soie…

Picturale Comme sortie d’une fresque.La magnifique Sonia, affiche une robe à manches bouffantes asymétriques Stéphane Rolland Couture, bagueet collier ras du cou "Rose" en diamants Piaget, chaussures compensées en daim gris Christian Louboutin.

La célébrité n’est pas uneréférence ; la télé réalité a changétoutes les donnes, joue sur lesclichés sociétaires avec des genscapables de tout pour devenircélèbres. Pathétique !

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Portraitpassion

8_ Les CARNETS

LES COULEURS

Desa fascination pour les stratifications rocheusesà travers le monde aux compositions de sestableaux, c’est à un voyage tout en vibrations dansl’épicentre des couleurs et de la lumière qu’invitel’artiste peintre Carine Leroi.

Rencontrer les tableaux de Carine Leroi, c’est … ren-contrer la Couleur ! Des couleurs qui, sans attendre,vivifient le regard, habitent l’imagination, bousculentles bleus à l’âme, inondent l’esprit – et le corps – deleur énergie. C’est aussi … vibrer ! Car si l’oeuvretémoigne de l’attraction que les couleurs exercent sursa perception de l’art, ils disent aussi sa vision d’unmonde coloré, d’un monde lumineux. Maître motdans son travail pictural, la couleur est un champinfini d’émotions personnelles tout autant que derecherches et d’observations minutieuses synthétisantson insatiable curiosité : de la palette chromatique etdes techniques de peintures anciennes, des phéno-mènes de chimie ou de physique. Née dans le secretd’un atelier gorgé de coloris en pots et de fioles mys-térieuses, la couleur est le plus souvent obtenue pardes pigments purs que Carine broie dans de l’huile.Fines explorations des teintes et nuances que vien-nent encore enrichir les techniques traditionnelles,apprises aussi passionnément que patiemment lors destages multiples : la tempera, l'émulsion à la cire, lesgommes et les résines, la colle de peau de lapin, ladorure à la feuille d’or : “J’aime l’or, non pas en simpleparure mais pour la puissance et la pureté de sa couleur, saluminosité précieuse car extrême” confie dans un souffleCarine Leroi.

Strates dans la lumière !Les carrières d’ocre de Roussillon, le Grand Canyon, l’Antelope Canyon, leBryce Canyon, la Monument Valley aux Etats-Unis, Petra et Wadi Rum enJordanie, le Blyde Canyon en Afrique du Sud, le voyage à venir vers les Tsingyde Madagascar, le rêve du Mont Uluru en Australie et de la pointe de laCordillère des Andes en Argentine que l’on nomme ‘montagnes colorées’ …autant de sites magiques, de visions qui ont aiguisé le regard et les sens deCarine Leroi, nourri sa passion pour les roches et leur érosion, leurs formes etleurs couleurs. Si les Strates Terres peintes en automne disent l’influence d’unesaison à travers les tonalités ou bien encore l’incarnation de reliefs par le biaisde collages de ‘strates’ de toiles diverses, très vite, elle y fait écho avec Stratesjaunes de Naples, une œuvre solaire, emblématique de sa constante recherchede la lumière. Car si l’artiste privilégie l’expression par la couleur, celle-ci esttoute entière dévolue à l’exaltation de la lumière. Contrastes et graduations,limites et passages, matité et brillance, opacités et transparences, font ainsinaître la lumière de la couleur. A moins que cela ne soit l’inverse. Des bleus,des verts, des rouges, libérés des conventions et de toutes les contraintes,notamment figuratives, émane un vrai rythme, une musicalité dont la force nedevient cependant jamais violence. Les Strates de Carine Leroi sont plénitude etharmonie. Récemment, le noir est entré dans son travail. Le noir, certes, maisdans son infinie palette, sa capacité à s’affranchir de l’uniformité et à s’associer àla couleur pour atteindre la lumière.

Carine LEROI expose ses peintures du 29 avril au 21 août 2011, tous les jours de 10 à 17 heures.Accès libre. Château du Val Saint Lambert – Cercle de Wallonie (Esplanade du Val – 4100 Seraing).

Informations : www.carineleroi.com

Le tableau LA ROSE est inspiré du poème de Pierre de Ronsard. De la‘robe pourprée’ est née la séduction du pourpre dont Carine Leroi atenté de pénétrer les mystères et de sonder les profondeurs.

Carine Leroi devant ‘Strates bleues’,‘Strates vertes’. Eblouie par lesroches, elle y puise l'inspiration deses compositions linéaires etde ses explorations chromatiques .

du monde L. Dhamour

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Leur choix : Charly 9, de Jean Teulé,

paru en mars 2011 chez Julliard.

Carnet de lecture Le Choix de Candide

Librairie très connue, ouverte le dimanche, sise place Bru

gmann et entièrement rénovée,

lors de sa reprise par les frères Lhoas, elle est devenue

le point de rencontrede toute cette

zone et plus encore. Son atout ? Elle est anim

ée par une équipe delibraires heureux de f

aire

partager à leur aimable clientèle leurs derniers coups de cœu

r.

Le pitch ? «Charly, Charles 9,est ce roi

de 22 ans qui, en août 1572, décida du

massacre de la Saint Barthélemy, une

des pages les plus sombres de l’histoire de

France. Jean Teulé nous décrit ladescente

aux enfers, de cet homme devenu fou, pris

d’hallucinations, deremords et de

paranoïa. Sa vie devient un enfer, il voit le

sang de ses victimes partout autour delui.

Malgré l’horreur, la détresse de Charly

nous touche. Il n’estqu’un jeune homme

manipulé, ayant accompli un acte qui

le dépasse complètement. Point de vue

à la fois poignant et intimiste, c’est une

approche originale, humaine et sensible

de ce moment sombre de l’histoire

que nous offre Jean Teulé.»

À la rechercheDE L’INSOLITE...

Agendaculture

Fête des Plantes et du JardinOublions la grisaille de l’hiver ! Nous vous invitons au régal de la

fraîcheur et de l’éclat du printemps dans le ravissant parc àl’anglaise de l’ancienne abbaye cistercienne d’Aywiers, à Lasne, à

l’occasion de la traditionnelle fête des plantes et du jardin. 190professionnels vous y attendent ; en invités Marc Migon, ErikSeverin, Samuel Verbiese, Quentin Halflants, Marie-Pascale

Vasseur et Marie-Noëlle Cruysmans. Cette année, l’accent seramis sur les plantes d’ombre et de sous-bois. Ces pépiniéristes

professionnels vous aideront à trouver les plantes qui mettront vosespaces de verdure en valeur. Guerlain et la Libre Essentielle

animeront ces journées pour vous guider à découvrir les secretsdes senteurs les plus précieuses. Ces 29 - 30 avril et 1er mai

Ancienne Abbaye d’Aywiers Rue de l’Abbaye 14 B-1380 Lasne(Couture- St-Germain) 02 633 20 21

Attention chef d’œuvre…On l’attendait : le voici ! Camilo Castelo Branco demeure un des grands auteurs

de la littérature portugaise du XIXe siècle. Parmi son œuvre féconde, ‘Les mystères deLisbonne’ sont enfin publiés en France. Un livre poignant, un journal de souffrances

authentique et justifié. La saga d’un homme en quête d’identité dont le destin croise despersonnages brossés divinement bien, se succédant et se chevauchant dans d’éblouis-

santes combinaisons narratives. Un vrai ouvrage romanesque. Michel Lafon

Art on paper…Pierre Bergé propose une venteexceptionnelle en trois temps. ‘L’artmoderne, contemporain, belge et surpapier’. Avec des œuvres maîtressesparmi lesquelles celles de l’artistechinois Yan Pei Ming et son imposantBouddha, ou Walasse King, ou celled’Andy Warhol et sa Jackie, acry-lique et sérigraphie sur toile. Onreconnaîtra la sculpture dePanamarenko, ‘Vliegend Eiland’,2004, pièce unique et engin volantnon identifié cher au plasticienbelge. A ses côtés, deux toilesd’Alechinsky, le ‘Pinceau même’ et‘Copeaux de lecture’ et un clownéglomisé de Flori Jespers, sansoublier les oeuvres abstraites deDotremont, Jo Delahaut, BramBogart, Antoine Mortier… Signalonségalement un très bel ensemble dephotos de Serrano, Delvoye, ManRay en passant par ThomasRuffallant jusqu’ à Vanessa Beecroft.Le 8 juin 2011 en soirée ;le 9 juin 2011 dans l’après-midiArt on paper, le 9 juin 2011 ensoirée. Expo : du samedi 4 Juinau mercredi 8 juin de 10 à 18h02 504 80 30

ART

LIVRE

NATURE

Michèle Montjoie THEATRE

Couple :mythe ou réalité ?L’une des grandes découvertes du XXème serésume à ceci : deux personnes serencontrant forment un couple. Un mot enrecouvrant de nombreux autres commesexe, malentendus, jalousies, mensonges...la drague des premiers jours suivie dutrain-train quotidien ! Mais quels sont lesacteurs du couple ? L’‘homo célibataero’ etla ‘feamia célibatera’. Le mâle attaque lanuit tombée, la femme solitaire s’entoure decopines pour fréquenter les bars jetant uncoup d’œil désinvolte au sexe fort…‘Etats de couple’, de Marc Phelin et OdileClaire, nous jette un regard vitriolésur les problèmes amoureux. Pour rire desoi-même ! Théâtre des Martyrs -du 27 avril au 29 mai - 02/223 32 08

12_ Les CARNETS

vespaattitude

Je le reconnais immédiatement, avecson physique impressionnant et sacasquette vissée sur le crâne,contrastant avec un visage aux traitsfins et délicats. Beau gosse ; person-nalité intéressante. “J’essaierai derépondre avec le plus d’honnêteté àtoutes les questions”, me balance-t-ild’entrée de jeu.

GRAND, LE CHARME DISCRET, LA CARRURE SPORTIVE, NICOLAS GOB AFFICHE, DÈS SES PREMIÈRESPAROLES, UNE DOUCE AMBIGUÏTÉ : D’UN CÔTÉ UN DÉSIR FAROUCHE DE RÉUSSIR AU PRIX DENOMBREUX SACRIFICES ; DE L’AUTRE, UNE DOUCEUR RÉFLÉCHIE D’UN HOMME MARIÉ BIEN DANSSES BASKETS. FLASH IMMÉDIAT ENTRE DEUX SENSIBILITÉS À FLEUR DE PEAU…

Belge, notre cinéma te boude : pourquoi ? Je me suis taillé assez vite à Paris ; j’en paie peut-être lesconséquences. Je ressens pourtant tant d’affinités avec les réalisateurs belges : Jaco Van Dormael, AlainBerliner, Chantal Akerman, les frères Dardenne.Tu as joué ‘Trois femmes… un soir d’été’. As-tu vécu cette situation en réalité ? Non avec deux…

CARNETSintime

En lisant ta biographie, je neremarque aucun temps mort depuistes débuts officiels en 2002.Étonnant…Le secret ? 50% de talent et 50%de chance, par des rencontresopportunes. La liste de mes interpré-tations est déjà longue et pourtant,j’ai l’impression de n’avoir parcouruqu’un quart de mon chemin. Jedésire aborder encore tant de rôlesdifférents. J’ai un besoin de travail-ler, de montrer les différentesfacettes de ma personnalité si le scé-nario me semble de qualité. Pas toutà n’importe quel prix ! Mon pro-blème : je ne possède pas le sens desrelations publiques, je n’arrive pas àme placer.Pour ‘Sa raison d’être’, tu as perdu15 kilos. Jusqu’où serais-tu capabled’aller pour obtenir un rôle ?Si tu savais... Je ne peux pas l’expri-mer, mais je pourrais me transfor-mer totalement. J’oserais interpréterun ‘Black Swann’ au masculin...Et puis, j’ai déjà embrassé et faitl’amour à l’écran avec des hommes :tout cela n’est que fiction !Tu t’affiches en flic homosexueldans ‘Les Bleus’…Oui, mais avec discrétion, en mecomportant normalement, pascomme une folle. Le public com-prend ma préférence en me voyantembrasser un homme : le reste est àpeine suggéré. Je trouve le proposplus fort. Je n’ai pas accepté ce rôlepar provocation, mais la presse aréussi à amalgamer le tout…S’afficher dans des séries télévisées,comme toi, ne te sépare-t-il pas ducinéma ?Certainement : la France cloisonneles supports ; travailler beaucouppour la télévision te ferme desportes. J’attends le rôle qui mepermettra de montrer mes vraieslimites, quitte à devenir ‘barman’en attendant. J’entame d’ailleursla cinquième saison d’ ‘Un Villagefrançais’, où je retrouve de nom-breux camarades belges, commeMarie Kremer.

Tu y incarnes le rôle d’uninspecteur des RenseignementsGénéraux pendant la deuxièmeguerre mondiale : doublementcollabo…Un sacré défi que ce personnage.J’essaie, malgré son comportementinacceptable, de le rendre un peuattachant, notamment par une his-toire d’amour. Il n’a aucune excuse,mais au niveau professionnel, jem’éclate.On t’a vu, aux côtés de BernardYerlès dans ‘Fort Boyard’, pouraider une association humanitaire.Un acte important ?Quand j’aide une cause, je le fais entoute discrétion ; là, j’étais heureuxde retrouver mon pote Bernard, avecqui je joue dans ‘Affaires Etrangères’.Yerlès s’affirme comme unséducteur. Et toi ?Comment entrer dans ce métier sansavoir envie d’être aimé par tout lemonde ? Il y a une part d’ego, maiscontrôlée.Tes projets ?Je continue ‘Un Village français’ etmon personnage ne s’améliore pas…J’écris surtout, avec deux amis etacteurs, Mhamed Arezki et JonathanDemurger, un long métrage. Lepitch est basé sur une idée d’enfer :il raconte nos trois vies en deuxdans une seule histoire. Nous tra-vaillons ensemble en parfaite sym-biose, dans la conciliation, l’amitié.Dès qu’une scène est écrite, nousl’interprétons pour voir si elle tientla route. Nous confierons notre scé-nario à un réalisateur, mais noussouhaitons jouer dans ce film, auxcôtés de quelques grosses pointures.Pourquoi passer déjà à 29 ans àl’écriture ?Je ne peux pas rester sans travailler ;cela me frustre. Nous ne possédonspas de temps dans ce métier. Je veuxm’exercer encore à tant de rôles…

La France cloisonne les supports ;travailler beaucoup pour la télévisionte ferme des portes. Mais j’attends lerôle qui me permettra de montrer mesvraies limites, quitte à devenir ‘barman’en attendant.

‘‘‘‘Dès ton enfance, tu es partagé entreun univers artistique et un mondesportif. Pourquoi avoir choisi lemétier d’acteur ?Je ne possédais pas un mental suffi-samment fort et la rigueur, pourdevenir un sportif de haut niveau. Jesuis entré à 17 ans, à l’école d’acteursParallax, d’un niveau exceptionnel.Nous étions en contact avec desacteurs, des réalisateurs, nous tou-chions tant le cinéma que le théâ-tre… De quoi devenir fou, maisquelle formation : je suis capable detout jouer, après avoir suivi son cur-sus. Mon année se révéla un crud’une grande qualité : les élèvesétaient soudés et solidaires dans lespires difficultés. Je me suis aguerriaux futurs moments durs du métier.18 ans, tu interprètes le rôle du filsdans la pièce ‘Affabulatione’ dePasolini : un casse-tête à cet âge !De fait. J’ai réalisé ma première lec-ture commune avec d’autres comé-diens, dont certains confirmés. Unenfer : je ne comprenais rien au sujet,aux paroles que je débitais. Je mesuis pris méchamment la tête, maisjouer dans cette pièce m’a donné desarmes. J’ai interprété une grandeœuvre sans rien en saisir…

Entre force et tendresseClaude Muyls

NICOLAS GOB

©www.projectopress.c

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Nonchalance contrôléeUn charme fou pour cet acteur qui rallie desmillions de téléspectateurs avec ‘Un VillageFrançais’, diffusé sur FR3.Il est habillé ici d’une veste Aigle, marquequ’il affectionne particulièrement. Derrièrece sportif, se cache un homme aux idées etaux goûts bien définis.(www.aigle.com)

S

Femmepassion

ObjectifMOBIL’ARTC’est dans la seule clinique deWallonie à apporter une aide spécifique aux personnes atteintesde sclérose en plaques que Claire Jodogne consacre l’essentiel de ses activités d’ergothéra-peute. Mais elle fait bien davantage en s’impliquant, depuis 2003, dans la biennale d’art contem-porain Mobil’Art dont un part substantielle des bénéfices est destinée à favoriser cette mobi-lité. Gros plan sur cette mobilisation en terres liégeoises.

14_ Les CARNETS

Philippe Fiévet

Située dans cette campagne loin-taine mais idyllique de Fraiture enCondroz, le Centre de Neurologie etde Réadaptation fonctionnelle(CNRF) est décidément un monde àpart. Perdu parmi les cerisiers enfleurs, on y croise un nombre incal-culable de voiturettes, certainesmanuelles, d’autres motorisées.20.000 personnes souffrent de sclé-rose en plaques en Belgique et outre120 lits de revalidation dont unevingtaine spécifiquement dédiés àcette maladie, l’hôpital de Fraitureaccueille une quarantaine depatients externes par jour qui trou-vent ici une réponse ciblée à leursbesoins.

Retrouver savéritable autonomieTout aussi étonnant, ce vaste par-king qui ceinture le centre où sesuccède, de manière incessante, leballet de navettes portant sur leurflanc la mention ‘Bon Pied, bon œil’et qui transportent les malades

pour des soins nécessairement heb-domadaires. “Les bénéfices engendréspar les artistes participant à Mobil’Artnous permettent d’assurer quotidienne-ment un tel transport d’une dizaine depatients pour lequel l’INAMI n’intervienten aucune manière”, explique ClaireJodogne, 30 ans de service, et parti-culièrement sensible à ce problème.Et d’expliquer que les conditionsd’intervention mutuelliste exigentque le malade ne sache plus mar-cher, qu’il ne soit pas autonomepour les transferts habituels et qu’ilsoit dans sa chaise durant les trajets.Autant dire que cette triple restric-tion écarte d’emblée la majorité despatients. “Or, se désole Claire, on saitaujourd’hui l’importance d’intervenir dèsle début de la pathologie. En outre, laplupart de nos patients, âgés d’une qua-rantaine d’années, n’ont plus de vieactive. Ils ont certes gardé une autono-mie vitale, celle qui consiste à pouvoirmanger, se lever et s’habiller, mais lavéritable autonomie n’est-elle pas ausside pouvoir s’accorder des activités deloisirs ? En leur permettant de venir aucentre, c’est-à-dire en allant les chercheret les reconduire à leur domicile, on leurpermet d’accéder à une vie active quin’est pas productive.”

70 artistes pourun lien magiqueet solidaireMaintenir une autonomie maximaledans leur propre milieu de vie, telest en effet l’objectif d’ergothéra-peute comme Claire Jodogne qui,depuis 11 ans, suit ses patients àlong terme. “C’est en 2003, dès sonlancement, que je me suis investie dans

l’opération Mobil’Art où mon rôle est essentiellement celui derelais avec tous les acteurs de l’hôpital. Ici, nous sommes plusde 300 membres du personnel et peu d’entre nous participent àcette grande mobilisation en faveur de nos malades dont nousnous occupons tous les jours.” En amont de ce lieu de revali-dation et de soins où les cerisiers restent en fleurs pluslongtemps qu’ailleurs, 70 artistes ont répondu présentspour cette 5ème édition qui s’installera, comme l’annéedernière, dans l’espace Prémontrés à Liège. Chacun deces artistes présentera trois œuvres récentes qui consti-tueront, en quelque sorte le lien magique et solidaireavec toutes ces personnes croisées en voiturette dans lescouloirs de l’hôpital. L’Art s’inscrit donc pleinement dansla vie, il rassemble les regards, mais aussi les gestesconcrets de soutien puisque tout un chacun pourraacquérir, pour une juste cause, l’une des 200 sculptures,gravures, dessins, tableaux ou installations. Outre sadimension humanitaire, le succès de Mobil’Art est lié àl’éclectisme et l’éventail des prix des œuvres exposéesdans un registre toujours contemporain. Claire Jodognenous l’assure : elle viendra évidemment au vernissage.Elle compte même venir avec un de ses patients parceque “ce serait bien qu’il se sente le vecteur et le moteur de cequelque chose qui nous rend plus vrai, plus humain.”

Mobil’Art 2011, du 29 avril au 22 mai à l’Espace Prémontrés40, rue des Prémontrés - Liège. www.mobilart.be

Ouverture du mer. au ven. de 14 à 18 h., sam.de 10 à 18 h. etdim. de 11 à 17 h. Ouvert le 1er mai de 11 à 18 h. Accès gratuit.Soirées walking Dinner Mobil’Art en présences des artistes les

7 et 14 mai à 19 h. Publiques, ces deux soirées seront agrémentées devisites commentées de l’exposition. Réservations possibles via le site.

1. 'Volare' de L. Quinn2. Une exposition de

plus de 200 oeuvresmais aussil'exceptionnel lieudes Prémontrés àdécouvrir

3. Gabrielle Cleurenvenue de Flandrespour exposer à Liègeet soutenir Mobil'Art

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Claire Jodogne

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BOUTIQUES DINH VAN À BRUXELLES: Place du Grand Sablon, 14 - Woluwe Shopping CenterLIEGE: Detroz - ANTWERPEN: Donceel - GENT: Heursel - KNOKKE HEIST: Cosyn - LEUVEN: George Juweliers

LOUVAIN LA NEUVE: L’oro - NAMUR : Langohr - SPA: L’or du temps - TOURNAI: Delrue 1904 - WATERLOO: Tollet

Collection Impression

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16_ Les CARNETS

Fête des mères

FEMMES de caractèreJournaliste et présentatrice du journal de 19h sur la Deux.

Pourquoi avez-vous choisi d’être journaliste ?Quel a été le déclic ?Quand j’étais petite, j’adorais déjà lire les jour-naux de mon grand-père, même si je ne com-prenais pas grand-chose. Je m’asseyais et je lesrécitais, finalement un peu comme si je lesprésentais. J’ai aussi eu assez tôt une sensibilitépour l’écriture. Le choix n’a pas été difficile.Vous dites volontiers que vous êtes uneboulimique de l’info. Qu’est-ce qui vouspassionne exactement ?J’ai cette soif de savoir ce qui se passe. Je suisconsciente que je ne peux pas tout maîtriser,mais je suis curieuse de nature. Je pense quec’est une des qualités les plus précieuses dumétier. Je n’aime pas me sentir ignorante doncje suis très attentive à capter tout ce que jepeux entendre à la télé, à la radio ou dans lapresse écrite.Vous présentez un nouveau journal avecJonathan Bradfer sur la Deux à 19h. Pourquoiavoir choisi un format de 15 minutes ?Cela nous paraissait parfait pour dire l’essentieldes choses sans entrer dans des explicationstrop fouillées puisqu’il y a le 19h30. On a vudans les habitudes de consommation que les

gens ont moins de temps pour regarder la télé.Nous leur proposons d’être informé en leurdonnant les clés de base. Nous voulons aussiamener une touche de jeunesse et de légèreté.Le but est de sensibiliser les plus jeunes à conti-nuer à suivre l’info à la télévision et pas seule-ment sur internet. Pour le moment, lesaudiences sont au-dessus des espérances de lachaîne, mais c’est un produit qu’on rode tousles jours en le faisant évoluer pour arriver vrai-ment à ce qu’on avait imaginé.Le côté glamour, c’est un plus ?Je ne vais pas me cacher et avoir honte. Jepense qu’on peut être sérieux et apporter unetouche de glamour ou un sourire. On me ditsouvent “avec toi les nouvelles paraissent un peu moinsmauvaises”. C’est déjà pas mal !Vous êtes aussi une jeune maman. Difficile deconcilier vie professionnelle et vie de famille?La première semaine, j’ai eu un peu le contre-coup parce que je me demandais commentj’allais m’en sortir. Aujourd’hui, j’ai l’avantagede pouvoir mettre ma petite fille au lit tous lesjours et elle aussi a trouvé son équilibre.L’horaire idéal n’existe pas.

Quatre visages, quatre parcours, quatre voyages aux cheminstrès différents pour exprimer en commun la passion d’unmétierprenant, mais qui le leur rend bien.

OPHÉLIE FONTANA

Chef du restaurantLes Éleveurs à Halle

et Lady Chef 2009

SOFIE DUMONT

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La cuisine, un sixième sens?C’est vrai. Rien n’est calculé tout vientnaturellement. J’ai toujours aimé man-ger et surtout tester de nouveaux goûts.Chez mes grands-parents, on vivaitavec les saisons et le temps descarottes, celui des navets ou du maïs.Ca me fascinait d’observer les légumeset les fruits pousser et d’ensuite voir magrand-mère préparer des repas ou desconfitures avec ces produits.Est-ce plus difficile d’être une femmedans ce métier?Non, pas pour moi, mais je pense quec’est grâce à mon éducation à la ‘tire tonplan’ que je le dois. J’ai toujours dû mebattre pour obtenir ce que je voulais.Vous avez été sacrée Lady Chef en2009. Est-ce important pour vous. Quevous a apporté cette reconnaissance?C’était très important. J’avais été pres-sentie une première fois alors que jen’en connaissais même pas l’existenceet mon père avait prédit que je l’empor-terais plus tard. On m’a décerné ce titrejuste après son décès et je le lui ai dédi-cacé. D’autre part, cela nous a amené

une nouvelle clientèle qui avait envie de découvrir notre façonde travaillerQu’est-ce qui caractérise aujourd’hui votre cuisine?C’est une maison de famille qui existe depuis 1897 et a toujoursété un restaurant très traditionnel avec des découpes en salle etbeaucoup d’abats, des rognons, des ris de veau, de la cervelle etdes viandes rouges. J’ai retenu ce que j’aimais le plus pour lacarte fixe et à côté, je crée des menus de saison plus léger, plusféminin.

Votre plat préféré ?Je suis une mangeuse de viandeet moins de poisson sauf le pois-son cru. La cuisine japonaise estl’une de mes préférées, pas pourla préparer ! J’ai aussi une prédi-lection pour les recettes de magrand-mère comme ces pommesde terre au lait battu avec unoignon roussi, un œuf poché etdes crevettes, du lard ou du sau-mon. Un plat que j’ai revisité etque les gens adorent.On vous voit aussi à la télévisionJ’ai une émission de pâtisserie surTV4 qui s’appelle ‘GoeGebakken’, Bien Cuit, dans lebon sens du terme ! J’ai égale-ment sorti deux livres en néerlan-dais : le premier s’intitule SofieLady Chef et le second quireprend les recettes de l’émissionparaitra le 4 mai avec le mêmetitre.

Hôtel-RestaurantLes Éleveurs.

Suikerkaai, 1A. 1500 Halle02 361 13 40

info@les-eleveurs.bewww.les-eleveurs.be

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Bonne FêteMaman !

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Fête des mères

Ecrivain

Troisième roman, cinquième livre,vous avez suivi des études d’ingénieurcommercial cela semble a priori fortéloigné. Pourquoi écrivez-vous ?C’est un rêve de petite fille. Les étudescommerciales c’était pour une question dedébouchés. Ce chemin de traverse ne mecorrespondait pas, mais j’ai travaillé là-dedans pendant une dizaine d’années etpuis j’ai eu l’opportunité de réaliser unchangement lorsque j’ai eu mon premierenfant. J’ai écrit Globe Story, le récit demon tour du monde effectué quelques

années auparavant avec mon compagnon etje me suis dit que c’était vraiment ma voie.Facile de se plonger dans l’écriture d’unpremier roman ?Pour l’écriture, c’était très facile. Aprèslorsque le livre est écrit et que le doute estbien présent il faut chercher un éditeur etc’est peut-être la partie la plus difficile.Avez-vous des thèmes de prédilection ?L’amour, l’amitié, la liberté et la tolérancereviennent tout le temps. Cette idée depouvoir être différent des autres, de pou-

Fondatricede la marqueThéophile & Patachou

ISABELLE THYS

Pourquoi vous êtes-vous intéressée audomaine de l’enfant et plusparticulièrement à celui du bébé?C’est un monde où je me sens vraimentbien et qui me caractérise. Il est plein dedouceur, de magie et de joie. C’est là où jesuis la plus créative et en phase avec leproduit. Je suis sensible aux belles choseset à la qualité qui fait partie de mes pre-mières valeurs.Qu'est-ce qui vous inspire ?Les anciens trousseaux qui bénéficient dematières et de finitions exceptionnelles. Jeveux remettre celles-ci en évidence tout ensuivant une ligne très actuelle à laquelle jecherche simplement à insuffler élégance etraffinement. Les femmes travaillent et n’ontplus de temps à accorder à ces détails, maisje pense qu’il est important qu’elles puis-sent les trouver ici jusque dans l’emballage,aussi soigné que le reste.Vous venez d’ouvrir une premièreboutique à Bruxelles après plusieursautres à Bergame, Istanbul, Dubaï et SaintPetersbourg et une présence mondialedans les multimarques.Une envie ou un besoin ?J’en avais très envie depuis longtemps,mais il fallait un endroit. Maintenant qu’il

est là, je trouve passionnant de pouvoir m’ex-primer pleinement ce qui est difficile dans lesmultimarques où l’image est diluée. La bou-tique correspond à mon style. Elle est située àBruxelles, pour moi c’était important que cettemarque belge ait un point d’ancrage dans lacapitale. Je tiens à cette étiquette belge égale-ment représentative d’un goût qui nous estspécifique. Mes collections sont faites pour quel’on regarde le bébé tout le reste doit s’effacer,c’est pourquoi il n’y a pas de couleurs flashypar exemple.Quelles sont vos autres passions ?Malheureusement, je n’ai pas beaucoup detemps libre parce que je ne supporte pas defaire les choses à moitié. En revanche, ce quim’est vraiment indispensable c’est de pouvoirme ressourcer auprès de ma famille et de mesamis en partageant des moments tout simplescomme les balades en pleine nature dans lesArdennes ou à la mer.

voir régir sa propre vie, de ne pas toujoursdevoir rentrer dans un monde qu’on nousimpose, c’est plus fort que moi et çà réappa-raît dans mes livres même si mes person-nages ne se ressemblent pas.Quel est le fil conducteur de cetteProphétie du Jaguar au titre rempli demystère ?L’histoire est née au Mexique où je voya-geais sac à dos avec les enfants. Lorsquej’ai passé la frontière du Yucatan auChiapa, j’ai senti un véritable changementet j’ai été impressionnée par ces paysansindiens qui se battaient pour leur libertéet pour pouvoir garder leurs terres enverset contre tout. J’ai eu envie de les faireconnaître. J’ai décidé de croiser cet uni-vers avec celui de gens d’ici, -une femmeobèse, un sans-abri, un maître d’équita-

tion enfermé dans sa bulle et une journalistegrand reporter- autour d’une ancienne pro-phétie.Pourquoi doit-on le lire ?D’après les premiers échos, tout le mondetrouve le livre beau. Les gens traversent desmoments d’émotion et de fou rire. J’aime bienles faire voyager entre les deux.Vous préparez un quatrième roman.Quel en sera le sujet ?J’ai un vieux chien malade et donc j’ai pasmal été chez mon vétérinaire de quartier. Ona fini par sympathiser et il m’a raconté seshistoires.... Un bon début !

La Prophétie du Jaguar. Editions Luce Wilquin.www.wilquin.com, www.isabellebary.be

ISABELLE BARY

Théophile & Patachou. Av. Louise, 132 A. Bruxelles.02 648 31 00 - www.theophile-patachou.com.Ouvert du lundi ua samedi de 10h à 18h30.

BRUXELLES: 6, Place Louise, Tél. +32 2-537 09 19 | 45, Place du Grand Sablon, Tél. +32 2-502 35 20 LUXEMBOURG: 83, Grand-Rue, Tél. +352-27 47 80 24

www.frey-wille.comvienna, austria

Placé sous le signe de la convivialité et de la liberté, les Villages de Vacances sont avanttout un état d’esprit. On s’y retrouve toujours avec plaisir, on peut à la fois s’épanouir dansun cadre chaleureux avec sa tribu et partager des moments de détente pure avec ses amis.Grâce aux formules tout compris, tout est mis en œuvre pour que chacun se ressource plei-nement et oublie ses petits tracas du quotidien.C’est aussi l’occasion rêvée de s’évader en faisant le choix de séjours originaux ouauthentiques. Au fil des nombreuses activités et des excursions, les rencontres et la décou-verte de la culture française au contact des habitants des environs sont favorisées.Dans la simplicité et la légèreté, les Villages de Vacances offrent des séjours inoublia-bles. Ces vacances, vous en reparlerez longtemps encore… Avant de revenir, sansaucun doute !

Un Tour de France avecles Villages de Vacances

Village de Vacances «La Fayette» à La Rochelle, Charente Maritime, avec

VACANCES P OUR TOUSBordé par l’océan et relié au vieux port historique par une promenade et une piste cyclable, le villagede vacances “La Fayette” vous invite à la découverte de La Rochelle et de ses 1000 ans d’histoire.Le village se compose de plusieurs petites habitations offrant des chambres de 2 ou 3 personnes etquelques appartements 4/5 personnes en pension ou demi-pension, mais aussi des studios 2 per-sonnes, des appartements 3, 4/5 ou 6/7 personnes en location.Tous les logements sont équipés de téléphone, téléviseur, desservis par ascenseur et dotés de balconpour la plupart. À votre disposition sur place, profitez d’une piscine découverte chauffée (10 x 16 m)et d’une pataugeoire. Des terrains de volley et de pétanque, des tables ping-pong et une salle de spec-tacle vous attendent pour vous divertir ainsi que des jeux extérieurs pour enfants. Est égalementaménagée au départ de notre village une piste cyclable avec possibilité de location de vélo sur place.

Tarif : à partir de 265 ! la semaine en location pour un studio 2 personnes et de 312 ! lasemaine pour les adultes en pension.

Pour plus d’informations et réservation : www.vacances-pour-tous.org

Séjour en famille avec Club Enfants gratuits avec

VTF VACANCESAu pied du Canigou, à 40 km de Perpignan, 12 km de Villefranche de Conflent et à650m d’altitude, la résidence est implantée au cœur d’une châtaigneraie à proximitédes thermes.La résidence comporte une piscine d’été chauffée.VTF Vacances vous propose un séjour en pension complète du samedi (dîner) ausamedi suivant (petit-déjeuner).Séjour « P’tits Loups » : gratuit pour les moins de 6 ans + une gratuité par famille. Clubs enfants de 3 mois à 6 ans, 5 jours par semaine, 2 fins d’après-midi parents-enfants, 2 dîners entre adultes avec baby-sitting au club jusqu’à 22h, un spectacle«P’tits Loups».

Tarif : à partir de 299 ! par adulte/169 à 189 ! de 6 à -16 ans, gratuit pour unenfant de – 6 ans (enfants suivants : 90 !)

Pour plus d’informations et réservation : www.vtf-vacances.com

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Les CARNETS_ 2

Week-end détente sur une île sauvage, les pieds dans l’eauavec

VVF VILLAGESAu cœur d’une zone naturelle protégée, venez vous ressourcer enflânant au fil des canaux du Marais Audomarois, dans un paysageoù terre et eau sont étroitement liées.Logement de plain-pied, de 2 à 8 personnes, incluant : kitchenetteéquipée, salle d’eau, WC, terrasse avec mobilier de jardin. Desbarques sont mises à votre disposition pour de paisibles prome-nades dans le marais.

Tarif : week-end location 3 jours – 2 nuits à partir de 99 ! leweek-end.

Pour plus d’informations et réservation : www.vvfvillages.fr

Fermez les yeux, profitez du grand air…Un grand bain de détente vous attend pour

vos vacances à Orcières avec les

VILLAGES CLUB DU SOLEIL

Le village club d’Orcières 1850, dans lesAlpes du Sud, vous propose des vacancesplacées sous le signe du zen ! Un tout nou-vel espace détente et bien-être a été créeavec sauna, hammam, balnéo, tisanerie, ter-rasse et massages (avec participation). Goûtez aussi aux activités montagne (ran-données, VTT) ou sportive (tennis, beach-volley) et profitez de la piscine tropicale. Les enfants seront chouchoutés avec lesClubs ouverts dès 3 mois. Pour les moments de pause, appréciez lerestaurant et le bar rénovés pour vos repasen pension complète et profitez des anima-tions et soirées spectacles pour toute lafamille.

Tarif : à partir de 310!/adulte en séjoursemaine (du 25 juin au 10 septembre2011). Chambre avec douche/WC, TV, pen-sion complète, clubs enfants et activités.

Pour plus d’informations et réservation : www.lesvillagesclubsdusoleil.com

Villages de Vacances à Valmeiner en Savoie avec

TERNELIAAu cœur de la vallée de la Maurienne, Valmeinier vous ouvre lesportes d’une des vallées les plus riches en grands cols des Alpes :Galibier, Croix de Fer, Madeleine, Glandon, Iseran, Mont-Cenis,Izoard et de nombreux autres cols et montées insoupçonnées…En pension complète ou demi-pension, 42 appartements de 2chambres doubles avec sanitaires privatifs, connexion wifi ettélévision. Espace forme (sauna, salle de fitness, salon de mas-sage).

Tarif : à partir de 320 ! par personne en pension complète.Ce tarif comprend les petits-déjeuners, déjeuners (ou pique-niques), dîners, les boissons à table (vin), les soirées prévuesau programme du village de vacances, l’accès au sauna et àla salle de fitness.

Pour plus d’informations et réservation : www.ternelia-chemins.com

Vos vacances dans les Alpes du Sud à l’hôtel-Club et résidence locative Serre duVillard avec

VACANCES BLEUESSitué à 800 mètres d’altitude dans notre superbe résidence Serre-du-Villard à Chorges,passez des vacances mémorables à proximité de la ville d’Embrun et du lac de Serre-Ponçon.Grâce au cadre exceptionnel de pleine montagne et aux nombreuses installationsconçues tout spécialement pour vos vacances (piscine, sauna, tennis, et plein d’autresconcepts innovants…), votre séjour à Chorges sera sous le signe du grand air, du sportet du bien-être !La formule hôtel-club « tout compris » propose : animations + activités + le mondemagique du cirque + clubs enfants 3/17 ans + pension complète avec boissons, cafés,goûter pour les enfants, bar, glaces à volonté et ménage quotidien dans la chambre.

Tarif : à partir de 518 ! par personne. Pour un séjour en toute tranquillité, réservezvotre forfait tout compris, du 09/04 au 06/05 et du 21/07 au 03/09.

Pour plus d’informations et réservation : www.vacancesbleues.com

POUR PLUS D’INFORMATIONS

www.franceguide.com/villages-de-vacanceswww.franceguide.com/vakantiedorpen

A Quand le talent fleuritCatherine Malaise

Portraitmétier

Perfectionniste, créatif etautodidacte : ce jeune hommeaux doigts verts est le nouvelartiste floral dont on adorecueillir les idées.Pétale après pétale...

CONSTANTINHUART

A 23 ans, sa vie est déjà un roman-fleur. Ne vous fiez pasà son côté ‘jeune pousse’ : Constantin Huart n’a rien d’undébutant. Bien sûr, sa boutique (CH Flowers) vient justed’éclore à Waterloo : façade noire, intérieur noir et blanc,atmosphère contemporaine et poétique. Il l’a imaginée,agencée et décorée afin d’être plus accessible aux ama-teurs de chlorophylle chic. En effet, depuis plus de deuxans, le fleuriste composait ses montages floraux dans unlieu presque secret : un immense atelier-showroom, poséà l’étage de l’entreprise familiale... une centrale de pneus !Incongru ? Pas tant que ça. Cette centrale de pneusdégomme les clichés en accueillant les clients dans unlobby raffiné où ils ont l’impression d’être reçus chez unarchitecte d’intérieur. Une femme la dirige et cela se voit :Karyn Vanhamme, la mère de Constantin, lui a visible-ment transmis le gène de la déco. C’est elle qui détectetrès tôt sa passion pour les fleurs et l’encourage à aller,le week-end, observer le travail d’un fleuriste. Il a alors12 ans : le fleuriste, séduit par son enthousiasme, le sur-nomme ‘le petit Mozart des fleurs’. L’adolescent apprendvite en s’amusant et enchaîne ensuite les jobs d’été chezun fleuriste de Knokke et des stages auprès d’artistesfloraux réputés comme Geert Pattyn à Courtrai.

Floraison précoceA force de penser ‘fleurs’, ConstantinHuart s’est vite fait une réputation àWaterloo. Sa créativité – et son sensde l’organisation – ont grandi au grédes commandes : mariages, récep-tions, boutiques de mode, restau-rants, soirées VIP et événements desociétés. L’art de la mise en scènevégétale cultive ce qui, aujourd’hui,est devenu sa signature : un subtildosage entre sobriété, délicatesse etaudace. L’esprit CH Flowers raffole,en effet, des décalages, des rencon-tres inattendues entre fleurs de sai-son, fleurs nobles ou plus modestes.Dans la boutique, où il est permis deglaner des idées déco, le jeunehomme consacre aussi sa créativitéaux bouquets personnalisés. A pré-sent, il propose de les offrir d’unemanière particulièrement originale :

au cœur d’un écrin noir mystérieux !L’effet surprise est garanti. La passionse partage aussi lors des ateliers oùchacun peut s’essayer à l’art floral etréaliser sa propre composition (maxi-mum 10 participants, tarif et dates surdemande). Bien sûr, dimanche 8 mai,Constantin le romantique rêve defleurir toutes les mamans...

CH Flowers382, chaussée de Waterloo

1410 Waterloo. 02/354 18 88

5 BOUQUETS CH FLOWERS

La vanille provient-elle d’une fleur appartenant à la famille des orchidées ?

Combien d’exemplaires de Paris Match ‘spécial Kate & William’seront vendu entre le mardi 3 mai et le mercredi11 mai ?

à gagner !A vous de répondre à une petite question, forcém

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et à cette question plus subsidiaire

Réponses sur carte postale avant le 30 mai : Concours CH Flowers/Paris Match 79, rue des Francs – 1040 Bruxelles

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24_ Les CARNETS

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Pour toi,MAMAN...

Catherine Malaise

Cadeaux en fleurs, cadeaux encouleurs ou cadeaux bonheur :le 8 mai, tout est permis pour fêterles mamans tendrissimo !

Bagues à partGaies, toniques, artistiques : lesbagues de l’orfèvre-émailleur

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MAGIQUE ! Imaginez, dans neuf des plus belles régions d’Europe, un concentréde boutiques groupées en village, toutes exclusivement dédiées aux marques prestigieusesinternationales de la mode et de la décoration. Le plus proche de ces 9 Villages Chic OutletShopping se situe à Maasmechelen, à une heure de route de Bruxelles, d’Anvers ou30 minutes de Liège. Le luxe abordable et résolument tendance y est à portée de mainet peut se prolonger avantageusement dans les environs immédiats où parc naturel etattractions diverses - à pied, à cheval ou en vélo - sont autant de destination surprenantes.Maasmechelen ou comment joindre l’utile à l’agréable.

Depuis plus de 15 ans, la sociétéValue Retail gère la seule chaîneeuropéenne de Villages de shoppinghaut de gamme. Ceux-ci, actuelle-ment au nombre de neuf, sontexclusivement situés dans les régionstouristiques les plus renommées ducontinent européen et à proximitédes grandes villes. Ainsi, il existeaujourd’hui un Village Chic OutletShopping non loin de Londres,Paris, Madrid, Barcelone, Milan,Munich, Frankfort et Dublin, sansoublier celui qui nous est le plusproche, Maasmechelen, situé à uneheure de route du triangle Bruxelles-Anvers- Cologne.

Lieu de vie et dedécouverteLa particularité de ce dernier estd’avoir adopté le style de la régionen s’inspirant, notamment, de l’ar-chitecture limbourgeoise, avec sesfaçades pastel et ses ruelles typiques.Au gré d’une centaine de boutiques,créateurs de mode et de lifestyle,nationaux et internationaux, propo-sent leur collection de la saison pré-cédente à des prix de 30 à 60% plusavantageux. Un plaisir renouvelé quidure toute l’année, 7j/7, même ledimanche, avec des marques célè-bres qui font rêver, Versace, HugoBoss, Desigual, Escada, Scapa,Marlies Dekkers, G-Star, KarenMillen, BCBG, Guess and JuicyCouture et bien d’autres. MaisMaasmechelen Village dépasse deloin le simple lieu d’achat. C’est unlieu de vie où se côtoient pêle-mêlecafés et restaurants, hôtesses d’ac-cueil multilingues, centres d’infor-mation touristiques primés, exposi-tions d’art (Les œuvres de Lucas vanHaegenborgh sont à découvrir danstous le site du village) , stylistes per-

MAASMECHELEN VILLAGE

De boutiques en escapadessonnels, places de parking gra-tuites, aires de jeu pour lesenfants, poussettes et parapluies,mais aussi fauteuils roulants toutaussi gratuits ainsi qu’un servicede navettes Shopping Expressreliant Bruxelles au Villagechaque weekend et pendanttoutes les vacances scolaires.

Remonter le tempsà BokrijkL’attraction d’un site commecelui-ci ne se limite pas à unejournée de shopping aussi diver-sifié soit-elle. En effet, leLimbourg constitue, à lui seul,un formidable lieu de découverteaxé depuis toujours sur le tou-risme, à commencer par lefameux village de Bokrijk qui faitpartie de notre enfance. Durant leprintemps, de nombreuses festi-vités sont également à l’affichecomme le théâtre de rue le13 juin prochain, des exposi-tions, du tir à l’arc, de la faucon-nerie et des démonstrations demétiers oubliés. On y fera de lamagie, de la reliure, des poupéesde paille et on se lancera à lachasse au trésor durant unebonne partie de l’été.www.bokrijk.be, 011/265300.

Lucas van Haegenborghà Maasmechelen.L’arrière grand-père de cet artiste était forgeron de son état àRotselaar. Ceci explique que différentes sortes de métaux consti-tuent les matériaux utilisés dans son art. Les animaux constituentun thème récurrent de son œuvre visible dans les rues du villagede Maasmechelen. Sa formation de philosophe le pousse à maté-rialiser ses prises de position personnelle qu’il met au service dela défense de l’harmonie menacée de la terre. Une réflexion del’artiste : “La vitesse avec laquelle tout évolue, la mondialisation cul-turelle, la technologie et les moyens de communication constitue lenouvel univers de l'artiste contemporain. Personnellement je n'adhèreà aucune famille, école ou courant. Mon art s'enrichit sans cesse àtravers un cheminement de découvertes personnelles dans l'interactionavec ce qui m'entoure au quotidien. Déchiffrer la multiplicité de cetteâme est mon principal objectif et, chaque fois de nouveau, y puisercomme à une source fraîche” www.lucasvenhaegenborgh.be

Sur le chemin des vacancesOn sait à quel point les anciens habitants de la campagne limbour-geoise vivaient en symbiose avec les saisons et la nature. C’est àeux que Bokrijk rend hommage et c’est encore à eux que l’on pen-sera en arpentant le Parc National de Campine. www.nationaalpark.be,078/15.04.27. Celui-ci tient à votre disposition chevaux et moutainbike pour une randonnée sur mesure au gré de 36 promenades enboucles sur une distance de 3 à 14 kilomètres. En vélo, on peutmême allègrement déborder de son itinéraire et prendre la clef deschamps puisque le réseau de pistes cyclables est l’un des plusdenses du pays. On peut dériver à loisir parmi les fleurs odorantesjusqu’aux villages anciens comme Rekem ou encore du musée dugin belge à Hasselt. La consultation du catalogue en ligne du sitewww.toerismelimburg.be, est, à cet égard, une mine de renseignementsqui vous permettra de vous perdre bien au-delà des horizonsconnus. Car, Maasmechelen n’est finalement qu’une étape, certesde choix, sur le chemin des vacances et du divertissement.

Alexis du Pont

Maasmechelen VillageZetellaan, 10 à Maasmechelen. 089/77.88.91. www.MaasmechelenVillage.comOuvert 7 j/7. Fermeture exceptionnelle les 2 et 13 juin (Ascension & lundi de

Pentecôte) Parking gratuit et facile d’accès depuis les boutiques.

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l’icône de la joaillerie moderne se fait gaie etromantique en prenant des couleurs : saphirs

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Woluwé Shopping Center.

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d’étonnants accords sucrés/salés/boisés. Enmai, un bijou amovible s’accroche à son

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cristal Swarovski, elle peut agrémenter unechaîne, un sac... ou un porte-clefs !

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28_ Les CARNETS

Elle est unique, son amour est précieuxet son cœur d’or. Dites-le lui avec des bijoux !Le dimanche 8 mai, tous les écrins s’ouvriront avectendresse pour la fêter et la remercier.Maman

MON TRÉSOR !Catherine Malaise

Papillon, vole !Ravissant et ultra tendance cet été :le plus aérien des bracelets ! Coup decœur des Joailliers Tollet à Bruxelles,ce bracelet-chaînette signé Messikan’en finit pas de charmer un petitpapillon aux ailes d’or rose serties dediamants. 02/218 11 93.

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02/511 67 01.Bonne étoileA l’occasion de la fête des mères,Montblanc complète ses

collections joaillerie de bijoux tendres à offrir : la ligne‘Cabochon Cut’ en or rose et pierres lisses. Bagues, bracelets,

boucles d’oreilles et colliers bracelets y réinterprètent lacélèbre étoile en quartz blanc ou rose, cornaline, aigue marine,

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Etincelles de tendresseA repérer dans les écrins Esprit Jewels : la joaillerie sans les carats,mais avec beaucoup d’amour. En argent et zircons, cette jolie paire deboucles d’oreilles éblouira les mamans qui savent, bien sûr, qu’on lesaime ‘pour de vrai’. 02/772 25 50.

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32_ Les CARNETS

Psychocanapé

Elle a, elle a, Ella !ANNE DUCROSDerrière une taille de guêpe, une blondeurextrême, Anne Ducros est la Française queles Américains envient à l’Hexagone. Pourcause, elle possède une voix sublime qu’ellea mise au service d’un genre rarementinterprété par des Blancs : le jazz.

SON DERNIER ‘OPUS’, ‘ELLA...MY DEAR’, S’ÉCOUTE COMMEUN PUR BONHEUR !

Claude Muyls

Au départ, notre Française est biberonnée au clas-sique, particulièrement au baroque, imposant unediscipline infernale. Au fil de sa prise de posses-sion du chant, elle découvre une autre voie, dansles années’80’, lui offrant une ouverture infinie : lejazz. “Ce genre où je peux raconter ma propre histoire autravers d’une musique, offrant toute la liberté de m’expri-mer, d’engager mon style personnel, mon émotion, macréativité. Je remercie mon professeur de chant qui, grâceà son enseignement ouvert, m’a permis d’adapter desexpressions vocales assez techniques au jazz. J’ai apprisà développer mon souffle…” Sa diction parfaite, satonalité juste, la tessiture de sa voix entre douceuret force, la retenue de son souffle, la réputationde ses ‘scats’, son sens de la rythmique lapropulsent rapidement en tête d’affiches. 1986 :premier prix, celui de la meilleure soliste auFestival de Dunkerque, dont elle est originaire.Le premier d’une longue série, dont deux‘Victoire de la Musique’. Laissons la parole àcette diva toute simple.Il faut être inconsciente, sûre de soi ou posséderun amour fou pour oser s’attaquer au mythe EllaFitzgerald. Votre cas ?Les trois facteurs m’ont stimulée pour cette lettred’amour, d’une sincérité absolue. Quand j’ai débar-qué du classique, je ne connaissais rien au jazz ;j’écoutais les Beatles. Je ne m’imaginais pas dans ceregistre, jusqu’au jour où j’ai découvert l’universqu’il m’ouvrait, une forme de jardin secret.Le jazz offre surtout la possibilitéd’une interprétation personnelle…Que je ne perçois pas dès le départ ! Je viens d’unmonde où tout est calibré, répertorié, codifié. Lejazz bouleverse toutes les donnes : les versionsidéales sont celles que vous chantez spontanément,sans le moindre cliché, dans la pure émotion, enne se servant que de la musique. Dès que je pres-sens cette liberté : je comprends que je ne dois pasessayer de raconter les histoires d’Ella, mais lesmiennes et je refuse d’écouter d’autres chanteuses,afin d’éviter de tomber dans le mimétisme et decopier leur créativité. Je me plonge dans les instru-ments. En cela, la musique nous grandit… On nepeut pas faire semblant de posséder une culturejazz, il faut l’acquérir avant de l’exprimer.Aujourd’hui, je reviens vers Ella : le voyage quel’on fait avec elle reste fascinant. Elle vous amène àla porte de son petit jardin secret, vous y entrez et

vous comprenez pourquoi vous l’aimez. En l’entendant, j’aireçu une claque monumentale sur le visage. Elle possède ungénie créatif, atteint la perfection ; elle ne cherche pas, elletrouve. Chez elle, tout coule avec fluidité et maturité, d’unegrande intelligence musicale.Le jazz fut longtemps boudé par les Blancs. Aujourd’hui,émergent des stars comme Melody Gardot…Aux Etats-Unis, le marché musical s’insère dans un simple‘business’ ; toutes les chanteuses, même blanches, sont inscritesdans une logique très mercantile avec un produit de jazz édul-coré. L’Europe n’est pas encore touchée par cette vague…Vous avez reçu de nombreuses récompenses et pourtant, votre

nom reste peu connu. Pourquoi ?J’aime la musique plus que moi-même. Le jazz ne tolère pas le calcul ; il seveut l’expression d’un être humain, fait appel à ce qu’il y a de plus beau dansvotre âme : votre sens critique, mis sans compromission au service de lamusique. Le monde actuel de la variété fait beaucoup pour que le public nesoit pas trop actif… J’ai constaté que la France est le pays le plus antipatrio-tique du monde ; il possède une propension à l’auto-détestation. L’artiste abesoin de l’aval du public américain pour être reconnu. Chez nous, autrefacteur : le succès est suspect et s’il est populaire, il est carrément coupable.Avec le jazz, j’ai trouvé la paix : je ne vis que de choix et des miens.Depuis vos débuts, vous sortez peu d’albums…Je ne cours pas après ces opérations ; elles concernent les producteurs. Lasortie d’un disque ne change pas le rythme de mon existence : si je me metsau piano pendant trois heures pour travailler un thème ; je ne ressensaucune impression de labeur. Monter sur la scène est une récompense, un

Monter sur la scène ne représente pas du travail, c’estune récompense, un échange... Les plus beaux moments dema carrière ! On se fait violence, en totale impudeur ;chanter le jazz sans partition est une double impudeur.‘‘

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Les CARNETS_ 33

©projectopress.com

L’avantage dechanter, c’est d’avoirtoujours son petitrossignol à portéede voix.

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échange… Le plus beau moment dema carrière ! On se fait violence, entotale impudeur ; chanter le jazzsans partition est une double impu-deur. Le disque se situe dans lalogique de me faire connaîtred’avantage, d’obtenir de la presse ;j’assume un grand ego me permet-tant d’être l’artiste que je suis !

Dany Brillant fait une performancesur votre CD…Nous nous connaissons depuis 20 ans;c’était aux Trois Mailletz à Saint-Germain. Parfois, il pétait un plomb :il était génial. Nous nous sommesretrouvés à la Star Ac’ ; je lui parle demon projet et il me suit. À La Cigale,il a pris la parole et déclaré “J’admirece que fait Anne ; je gagne plus d’argentqu’elle, mais je ne suis pas sûr d’arriver

à ce qu’elle fait” Quelle gentillesse !Comme celle de Toots Thielemansqui m’a accompagnée… Il pleuraitpendant l’enregistrement, en faisantchanter son harmonica.Vos projets ?Je délègue la concrétisation… Je nem’occupe que de la musique, maisje rêve d’un album de duos avecTony Bennett, Stevie Wonder…Mettre en chantier mes composi-tions avec de l’électro…

‘Ella… my Dear’ - Plus Loin Music

QUESTION BAZOOKAJ’avoue ne pas comprendre votreparticipation à la Star Ac…“J’avais envie d’y mettre mongrain de sel. J’ai fait bouger pasmal de choses, dans l’ombre ;j’ai viré les ‘play backs’, imposédes musiciens pour obliger lescandidats à se frotter à la réa-lité, à développer leur sensartistique. J’adore en plus ensei-gner, apporter cette transmis-sion de la connaissance.”

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LiègeActu

L.Dhamour

Carmelo Virone dans le catalogue consacré à la 8ème BiennaleInternationale de Gravure qui se tient actuellement au Muséed’Art moderne et d’Art contemporain de Liège signale que“l’art de la gravure paraît spécialement propice à cette mise en évi-dence de détails, de fragments, d’éléments isolés érigés au rang demotifs principaux”. Alors, sensibilisé, l’œil du visiteur scrute letrait, la rigueur, l’exploration d’où s’échappera l’émotion. Ici,l’extrême précision révèle une collection d’insectes fascinantsqui pourraient faire songer aux planches scientifiques d’antansauf que l’artiste détourne la démarche entomologiste par desphrases inattendues ‘Looking other makes us happy’ …Ailleurs, un autre bestiaire s’avère œuvre politique. Certainsartistes utilisent l’intimité des techniques de gravure pourpénétrer celle des corps. De veine à veine. Au fil des détails,l’exposition, aussi ludique que sensible, donne ainsi à voir letravail de 58 artistes sélectionnés parmi les 600 candidats àcette biennale de gravure offrant un rare panorama de l’art del’estampe tel qu’il est pratiqué dans le monde. Vingt-cinqpays sont représentés. Une émulation qui entraîne dans safoulée une série impressionnante d’expositions dans la villesous le titre de Fête de la Gravure. Car il s’agit bien là d’unefête que ce rendez-vous liégeois avec l’art de l’estampe dans

Il y a des expositions que l’œil embrasse d’un vaste regarddans l’amplitude dumouvement. Et puis certaines qui invitentà s’approcher, à s’attarder pour percevoir l’infini détail : la 8èmeBiennale Internationale de Gravure contemporaine à Liègeest de celles-là. Ouvrant sur des mondes insoupçonnés où(presque) tout est affaire de minutie.

ses formes les plus variées ! On épinglenotamment au Cabinet des Estampes, lemonde à l’envers de Baselitz à travers unequarantaine de gravures jamais montrées enBelgique. Clin d’œil à l’histoire et à l’artcontemporain, une dizaine d’écoles, répar-ties sur trois continents, ont relevé le défi dela miniature. A voir à l’Ecole supérieure desArts de la ville de Liège où s’expose égale-ment une inédite ‘balade à quatre voix’ ras-semblant le travail des graveurs MichelBarzin, Francis De Bolle, Marilyne Coppée,Annelies Thys.

8ème Biennale Internationale de Gravurecontemporaine & Fête de la Gravure à Liège,

jusqu’au 15 mai 2011. www.cabinetdesestampes.be

ARMAND RASSENFOSSE,GRAVEUR

Claire de Rassenfosse rendhommage à son grand-père :

c’est directement de la maison-atelier de l’artiste que

proviennent les œuvresexposées ! Sont présentées

certaines matrices en relationavec les planches et leursdifférents états. A côté desaffiches pour l’imprimerie

Benard qui ont fait la réputationde l’Ecole de l’affiche liégeoise,

l’exposition dévoile uneproduction peu connue de

vignettes, d’emballagescommerciaux et de livrets

publicitaires. Sans oublier lescélèbres gravures représentantla femme dans son intimité quifont la renommée du graveur

liégeois.Jusqu’au 5 juin à la Salle

Saint Georges – Musée de l’Artwallon, en Feronstrée à Liège.

©Beno

itMahaux

IMPRESSIONS... en détails !

GeorgBaselitz,Abends.

©Catherine

Putm

anEdition

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C’est encore tout chaud, cette inauguration qui ne fait pas dans les volutes, mais préfère sustenter les appétits les plusmatinaux, les plus féroces ou les plus voluptueux. Pour cette cuisine familiale qui se partage avec les copains, quoide plus naturel que cette ambiance de bistro hyper décontractée où se mêlent la chaleur du bois lisse et les notes ves-pérales du piano et de la contrebasse ! Du coup, S.Pellegrino s’est converti, séance tenante, à une telle enseigne quiréchauffe les sens.

Il fut un temps où la ville d’Anvers était l’un dessanctuaires des artisans pipiers. On yconfectionnait en effet sans coup férir desmilliers de brûle-gueule et de bouffardes.L’enseigne que voici ne souffre donc d’aucunmalentendu et c’est en plein hiver qu’elle a vule jour, calquée sur la brasserie du même nomà Stabroek. La formule est certes irrésistible :petit déjeuner gargantuesque dès 9 heures dumat’, avant le grand déballage de croques, desandwiches, de salades et de pâtes, mais aussides viandes et des poissons comme vous lesmangiez jadis, en ragoût ou en daube, le

dimanche en famille. Faut-il préciser quec’est tous les jours la grande foule, celle quigrignote comme celle qui a les crocs, trouvantplus que son compte dans des assiettes quidébordent et une ambiance qui décoiffe. Lesconcerts du vendredi soir ont aussi la cotecomme d’ailleurs le menu ‘La Pipe d’Anvers’à 30 ! quand on ne se refuse rien et qu’on veutvraiment faire une petite folie. Classiquesde chez nous, succulents plats à la bière,snacks en petit ou en grand format, tous lesplaisirs sont ici dans la nature, à des prixrâpés. On y revient donc sans relâche.

Les vrais atours d’une brasserie©Beno

îtDeprez/tif

La pipe d’AnversCadixstraat 3 - Antwerpen.

03/770 61 11 - www.lapipedanvers.bePetits déjeuners de 5! à 13,50 !

Plat du jour à 10 !Suggestions : Scampis à l’Elixir d’Anvers (19 !),

Anguilles au vert (22,50 !), Carbonnades de veau àla bière De Koninck ( 15,50 !), Vol-au-vent (15,50 !)

Le quatuor de la pipe s’envoudrait de ne pas célébrer

la S. Pellegrino qui fait un peupartie de la maison comme

l’illustre ce solide magnum tenuà bout de bras par le chef

Tim Autrique, secondé dans soneffort par ses joyeux compères,Mike Dilliën, Matthieu Fiey et

Tijs Van Langenhove.

Les vrais atours d’une brasserieLA PIPED’ANVERS

LA PIPED’ANVERS

Voici 20 ans que Isio4 séduit les cordons bleus, aux yeux desquels cette huile équilibrée signée Lesieurest synonyme d’émotion gustative et de partenaire santé. Pour son anniversaire, l’huile Isio4 se renouvelle,fait le plein de vitamine D et renforce sa vocation de partenaire nutritionnel privilégié des consommateurs.Nouveau tournant, nouvelle formule, sa double qualité à la fois culinaire et nutritionnelle séduit aujourd’huiles meilleurs cuisiniers belges. Pour la Wallonie, c’est Olivier Vanden Branden de L’O à la Bouche qui enfait la démonstration en virtuose avec sa noix de lotte poêlée, puis ses chipirons sautés aux piments basques.Bon appétit !

Saveurssanté

De la passion dans l’assiette

Quand les chefs belges s’en mêlent...

Ingrédients pour 4 pers. 12 chipirons, 8 artichauts violets, 4 tomates confites, 20 pièces d’olivesaggiasche, " litre de vin blanc, 1 baguette, copeaux de parmesan, 1 carotte, 1 bouquet de basilic,1 oignon, 1 gousse d’ail, 2 citrons, 2 c. à s. d’huile Isio4 Olive, 4 c. à s. d’huile Isio4, 1 c. à c. de pimentd’Espelette, sel & poivre

ÉlaborationLa préparation de la barigoule :- Nettoyez et découpez les artichauts en deux- Sautez les artichauts à l’huile Isio4 Olive- Ajoutez la carotte, l’oignon, l’ail le basilic.- Faites suer pendant une minute.- Mouillez au vin blanc et laisser cuire 10 minutes.La préparation des chipirons :- Nettoyez les chipirons- Assaisonnez-les avec une pincée depiment d’Espelette et de sel.

- Poêlez-les dans l’huile Isio4 bien chaude,pendant une trentaine de secondes.

Pour le toast croquant :- Coupez la baguette de biais en fines lamelles.- Frottez les morceaux à l’ail et l’huile Isio4 Olive- Passez les sous le grill du four pour les griller.- Concassez les tomates confites et les olives taggiasche.- Placez-les sur le coin du toast.Pour le dressage :- Placez 4 morceaux d’artichauts dans le fond de l’assiette- Ajoutez le jus des artichauts- Placez les chipirons par-dessus.- Terminez par quelques copeaux de parmesan et le toastcroquant

Si Isio4 fête aujourd’hui son vingtième anni-versaire, l’histoire de Lesieur, elle, est encoreplus vénérable puisque déjà centenaire. Dès sacréation, Lesieur ne cachait pas ses ambitionsgastronomiques illustrées, notamment, en

UNE ENTRÉE ET UN PLAT POUR FAIRE

Chipirons sautés au piment basque, barigoule d’artichauts,toast croquant niçois

LES HUILES LESIEUR À LA RENCONTRE…

De la passion dans l’assiette

LES HUILES LESIEUR À LA RENCONTRE…

Alexis du Pont

1924, lors de ce fameux dîner chez Drouant oùfurent conviés les grands noms du théâtre et de lalittérature française ainsi que le chef de protocoledu palais de l’Elysée. La cuisine à l’huile devientalors à la mode, dans les fourneaux de tous.

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RAYONNER LE PRINTEMPS À LA LUMIÈRE DES HUILES ISIO4 ET ISIO4 OLIVE.

ÉlaborationLa préparation de la lotte :-- Préchauffez votre four à 200°C.- Assaisonnez la lotte.- Faites la revenir dans l’huile Isio4bien chaude pendant 4 minutes.

- Enfournez vos morceaux de lotte pourterminer la cuisson.

La préparation du gargouillou :- Blanchir les petits pois dans l’eau salée (donc lesplonger dans l’eau bouillante pendant 30 secondes).

- Taillez le chorizo et les tomates confites en dés.- Ajoutez-les aux petits pois et faites revenir le toutdans une poêle pendant 2 minutes(le temps que tout soit chaud).

Pour le crémeux :- Faites revenir les coques dans l’huile Isio4 Oliveavec 3 gousses d’ail entières (pas écrasées).

- Déglacez au vin blanc.- Ajoutez la crème.- Filtrez la préparation pour qu’il ne resteque le jus crémé.

Pour le dressage :- Placez la lotte au centre d’une assiette creuse.- Ajoutez autour le gargouillou.- Passez votre jus au mixer pour obtenir une émulsion.Avec une cuillère, retirez le dessus de la préparationpour la mettre autour de la lotte. Répétez l’opérationdu mixer si nécessaire.

Deux recettes d’Olivier Vanden Branden,artisan cuisiner de ‘L’O à la Bouche’,

1 Rue Armand de Wasseige - 5100 Wépion .081 / 583 483.

www.restaurantloalabouche.be .Ouvert mardi, mercredi, jeudi et vendredi

ainsi que le samedi soir.

Ingrédients pour 4 pers. 800g de lotte (4 morceaux de 200g), 200g de petits pois, 100g de chorizo Bellota, 200g de coques, 10 tomates confites,3 gousses d’ail, 20cl crème, 2 carottes, 1 oignon, 2 pommes de terre farineuses, 20g beurre,2 c. à s. d’huile Isio4 Olive, 2 c. à s. d’huile Isio4, sel & poivre

PrintempsméditerranéenPour poursuivre cette tradition, chez nous,c’est un triple Bib gourmand Michelin (2007,2008 et 2009) qui s’est laissé séduire par lesqualités de l’huile Isio4. Isio4 dont le chiffre4 correspond aux 4 huiles de graines entrantdans sa composition (huile de colza, Oléïsol(tournesol à haute teneur en acides oléique),tournesol et pépin de raisin) est scientifique-ment dosée pour vous offrir un profil optimalen acides gras. Olivier Vanden Branden,quant à lui, fait sonner l’initiale de son pré-nom pour un savoureux nom de restaurant,‘O à la Bouche’, qui en dit long sur les inten-tions de sa cuisine. C’est vrai que sa succu-lente cuisine va droit au coeur et fait fondreles papilles, lui qui n’utilise que des jus et desfonds maison, tant pour ses risottos aussilégendaires que les fraises de sa région, quepour son non moins fameux ris de veau auxmorilles et asperges. “Pour les deux huilesIsio4, la traditionnelle et celle à l’huile d’olivevierge extra, j’ai voulu travailler sur un prin-temps méditerranéen qui me rappelle mesdeux années à Monte Carlo. Dans les deuxcas, on joue sur le registre terrasse en bord demer, à cette différence que, pour les chipi-rons, l’huile Isio4 Olive apporte une noteplus relevée en accord avec les pimentsd’Espelette ; alors que pour la lotte, la cuissonest faite avec l’huile Isio4, celle des coques àl’huile Isio4 Olive.” De l’aveu même du jeunechef, voilà en tout cas une huile qui tient bienla cuisson, pas trop puissante et donc à mêmede respecter le goût originel des ingrédients,l’une des priorités de ce bistro-gastro adeptedes produits nobles.

DE ‘L’Ô À LA BOUCHE’

Noix de lotte simplement poêlée, gargouillou de petits pois frais,chorizo Bellota et tomates confites maison, petit crémeux d’ail confit

DE ‘L’Ô À LA BOUCHE’

Isio4 et Isio4 Olive,une huile évolutiveSi la démonstration est faite des aptitudeshautement culinaires de l’huile Isio4,il reste à voir ses aptitudes en matièrede santé. Remontons dans le temps pourapprécier l’évolution de cette huile dansle domaine.Tout commence en 1990 avec la miseau point d’une huile de graines évolutivedans la mesure où elle adapte saformule à l’évolution des connaissancesen nutrition.Ainsi, en 2003, l’huile Isio4 devient lapremière huile enrichie en vitamine D,suite au constat de déficience de cettevitamine dans notre alimentation. Par ail-leurs, dans un soucis d’offrir une huile augoût plus relevé, Isio4 Olive fait son appa-rition en 2005, devenant la première huilecombinée intégrant de l’huile d’olivevierge extra. Enfin, en 2007, la teneur enOméga 3 d’Isio4 est augmentée demanière substantielle alors qu’en 2011,Isio4 et Isio4 Olive bénéficient d’unenouvelle formule. Grâce à celle-ci, lesconsommateurs ont accès en un seulproduit aux bénéfices des avancéesscientifiques dans le domaine des lipides.2011 marque ainsi un nouveau tournantpour satisfaire au mieux les besoins nutri-tionnels de tout un chacun. Voilà doncune huile qui ne s’avère pas seulementêtre un excellent ingrédient de la cuisinede tous les jours, mais aussi un vecteur debienfaits pour notre corps et notre santé.

Quand l’emballagefait peau neuveSi le coeur de la formule a changé, lamembrane extérieure également, pourIsio4 comme pour Isio4 olive.La bouteille, au design avant-gardiste en1990, a été redessinée. Elle conservecertes son prisme central, élégant et ergo-nomique, mais sa silhouette s’est affinée.Le flacon est donc plus élancé et sembleencore plus léger. Quant au matériau, il achangé lui aussi puisqu’il intègre, selon lesformats, environ 20% de PET recyclé,confirmant par là l’engagement de Lesieuren faveur de l’environnement. Enfin, dansle même esprit, le bouchon d’Isio4 estdevenu encore plus performant.Avec son bouchon doseur, le consomma-teur dose l’huile à la plus juste quantité :plus pratique, plus propre, plus écono-mique.La boucle est ainsi bouclée : les recettes enbord de mer de ‘l’O à la Bouche’, un petitgoût de soleil, d’embrun et de méditerra-née, avant le vrai départ de l’été !

©Beno

îtDeprez

La gamme Puressentiel, à base d’huiles essentielles 100 % naturelles, 100 % pures, et à l’efficacité 100 % maximale, est disponible en pharmacie (demandez ces produits à votre pharmacien grâce à leur code CNK). www.puressentiel.com, ou 04/285.62.11

Bois de rose, Camomille romaine, Lavande, Marjolaine et Verveine sont lesprincipales huiles essentielles à utiliser en cas de troubles du sommeil.Relaxantes et sédatives, elles favorisent naturellement la détente et lesommeil. On les retrouve dans le Spray Puressentiel Sommeil Détente (enpharmacie), à vaporiser aux quatre coins de la chambre. En cas de stress àla tombée de la nuit, une petite brumisation sur un mouchoir a un effettranquillisant immédiat. Bonne nuit !

aromathérapie

©Richa

rdAujard

Isabelle Pacchioni. Aromathérapeute. Créatrice de la gamme Puressentiel.Auteur d’ “Aromathérapie, 150 vrai/faux sur les huilesessentielles” (éditions du Rocher) et coauteur du “Guidede poche d’aromathérapie“ (éditions Leduc.S).

Le conseil de la spécialiste, Isabelle Pacchioni

FINI, LES INSOMNIES !Avec les huiles essentielles, gérez-les naturellement et durablement.

Judith Van Glock

Les troubles du sommeil, un vraidanger pour votre santéQuand s’endormir devient votre pire cauchemar,il faut réagir et vite ! Car si vous passez près d'untiers de votre vie à dormir, c’est parce que, la nuit,votre organisme a besoin de se régénérer. De fait,qui dit manque de sommeil, dit fatigue chronique,nervosité, irritabilité, troubles de la concentrationet de la mémoire. Et, à plus long terme, onconstate des dysfonctionnements métaboliques setraduisant par une prise anormale de poids, del'hypertension, un état dépressif… Selon uneétude américaine, les personnes dormant moinsde 5 heures par nuit sont exposées à un risquedeux fois plus élevé de maladies cardiovasculaires.L’idéal est donc de dormir entre 7 et 8 heures.

Comment agir ?Inutile de vous mettre sous pression ! Car, en casd'insomnie, le pire ennemi du sommeil restel’angoisse de ne pouvoir dormir. Un cercle vicieuxdans lequel il est important de ne pas tomber. Pourcela, adoptez de bons réflexes et réaménagez voshabitudes si celles-ci ont été modifiées (après lanaissance d’un enfant, des voyages répétés, unepériode d’examens…). Pendant la journée, essayezd’être actif, aérez-vous une bonne demi-heure,marchez, respirez… Et le soir, passez en mode«détente». Limitez les stimulants comme l’alcool, lathéine, la caféine et la nicotine. Quant à la télé et àl’ordinateur : oui, mais pas trop tard et, surtout, pasdans la chambre. La luminosité de l'écran stimule larétine et retarde les horaires d'endormissement.

Les huiles essentielles, naturellementefficaces

Si, le soir tombant, vouscommencez à éprouver del’anxiété, appliquez àl’intérieur du poignet unegoutte d’huile essentielle deLavande vraie. Elle apaise lesangoisses. Puis, diffusez

dans votre chambre, pendant une heureavant d'aller au lit, des huiles essentiellespropices au calme et à l’endormissement :dans un flacon de 10 ml, mélangez à partségales : Petit Grain Bigarade, Bois de rose etOrange douce. Enfin, plongez dans le BainPuressentiel Sommeil Détente (enpharmacie) qui réunit les 12 huilesessentielles les plus soporifiques. Elles vontagir par pénétration épidermique etinhalation de proximité pour une détenteexpress garantie.

Notre sélection :- Pour le sommeil : le Spray Puressentiel

Sommeil Détente aux 12 huiles essen-tielles (en pharmacie). Un spray hyperef-ficace, 100% naturel et sans gaz propul-seur, pour aider toute la famille (lesenfants dès 1 an !) à mieux dormir.Résultat : des nuits sereines, et une formeassurée dans la journée. Dans la mêmegamme, on trouve un baume spéciale-ment formulé pour les tout petits dès 3mois : Puressentiel Baume Bébé DodoDétente.

- Et contre le stress, aussi bien le jour quela nuit : Puressentiel Stress aux 12 huilesessentielles, un roller malin à glisser danssa poche. Effet zen immédiat !

GUIDE DE POCHED’AROMATHÉRAPIE

DANIÈLE FESTY ISABELLE PACCHIONI

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32 HUILES ESSENTIELLES POUR SE SOIGNEREN TOUTE SIMPLICITÉ

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©ThierryDelétraz

Lavande

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Shoppingnews

Humeur PRINTANIÈRE...Liz , de la plage au villageUne atmosphère marine a envahiMaasmechelen Village, conférantà cette campagne pittoresque un soupçon de ‘glamour’ : l’actrice etstyliste anglaise Elizabeth Hurley a inauguré sa première boutique detenues de plage en propre au Benelux. Pour commémorer celancement, Elizabeth a fait don de 25% des bénéfices de la vente desa bougie rose au parfum éponyme à la recherche sur le cancer dusein (Breast Cancer Research Foundation). La boutique ElizabethHurley Beach sera ouverte tout l’été à Maasmechelen Village.www.maasmechelenvillage.com - 089 77 40 00

MODE Aloha!‘Il y a de la joie’... chantait Trenet. Kikoy, leparéo malin vous apporte une fraîcheurestivale. Un concept du ‘deux en un’ : paréotissé côté pile, il est doublé d'une fine servietteéponge unie côté face. Deux fois moins lourdqu'une serviette classique, il se porte taillebasse, côté tissé apparent ou devient natte deplage. Un petit goût venu du continent noir : leKikoy est un pagne africain traditionnellementporté et fabriqué par les hommes Swahili. Avecses 90 associations de couleur, et des cotonsde grande qualité provenant de 3 coopérativesde Nairobi, ‘Demoiselles au vent’ offre tous lesaccords possibles.www.demoisellesauvent.com

Ils marchent au dieselLe légendaire Ronnie Wood (Rolling Stones) et sa compagne AnaPaula Araujo (coach du team brésilien de polo) ont été vus dans laboutique Diesel à Paris St-Germain. Les tourtereaux sont repartisavec des pièces Diesel Black Gold. ‘Rock and roll’ le tandem !www.store.diesel.com

Une montreseconde peauFruit d’une technologie de pointe,ToyWatch a créé une collectioninnovante et unique, baptisée Velvety.Légèreté et solidité s'habillent d'unsensuel effet velours. Le bracelet et le

boîtier deviennent agréables autoucher, aussi doux à porter qu'uneseconde peau. L'effet mat, propre à

la matière spéciale dont les montressont revêtues, donne aux colorisproposés une allure métropolitaine.Michelle Obama, Naomi Campbell,Madonna en sont fans.Francis Ferent : av Louise 60 à 1050Bruxelles - Tollet Joailliers ch deBruxelles 177 à 1410 Waterloo

Claude Muyls

Le luxe synonyme de simplicité ?A découvrir d’urgence, l’Intercontinental Marceau à Paris, à l’épure chaleureuse. Maître d’œuvre ? Bruno Borrione,collaborateur de Philippe Starck depuis plus de 20 ans, y mélange les siècles avec audace. Surprenant et design, il alliematières nobles, raffinement et dernières technologies, derrière sa façade haussmanienne. ... Le visiteur se trouveplongé dans un univers mêlant couleurs chaudes, blanc immaculé, œuvres d’art et matières nobles. Le mobilier associeles grandes griffes design (Le Corbusier, Starck, Noguchi...) "Le M64", restaurant et bar, voit sa cuisine ouverte sur lasalle et le repas peut être pris, au choix, de façon décontractée au comptoir ou dans une ambiance « lounge » dans deconfortables fauteuils Club. Plus environnemental ? Des Solex électriques mis à la disposition de la clientèle, pour unedécouverte éco-chic des rues de Paris.(Intercontinental Marceau - 64 av Marceau - 75008 Paris - Tél. +33 (0)1 44 43 36 36 - www.ic-marceau.com)

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