Sémiologie uro-néphrologique

Post on 01-Jan-2016

31 views 0 download

description

Sémiologie uro-néphrologique. Définitions Urologie Néphrologie. Fonctions globales des reins. Composition des liquides de l’organisme (eau et sel) Excrétion des déchets (urée, acide urique, créatinine) Régulation de la pression artérielle (système rénine-angiotensine) - PowerPoint PPT Presentation

Transcript of Sémiologie uro-néphrologique

Sémiologie uro-néphrologique

Définitions

Urologie

Néphrologie

Fonctions globales des reins

Composition des liquides de l’organisme (eau et sel)

Excrétion des déchets (urée, acide urique, créatinine)

Régulation de la pression artérielle (système rénine-angiotensine)

Contrôle de la masse sanguine (érythropoïétine)

Contrôle du métabolisme calcique (vitamine D)

L2

D12

L1

Rappels anatomiques (1)

Rein

Uretère

Vessie

Urètre

Bassinet

CortexMédullaire

12cm

Unité fonctionnelle =

néphron 1 million par rein

Glomérule1

Capsule² Tubule proximal3, anse de

Henle4, distal5 et canal collecteur6

Rappels anatomiques (2)

1

2

3

4

5

6

Plan de l’exposé

Signes fonctionnels Signes d’examen Anomalies des urines Retentissement sur l’organisme

d’une atteinte rénale

Signes fonctionnels

Douleurs Coliques néphrétiques Douleurs lombaires Bas appareil

Troubles de la miction

Coliques néphrétiques

Début brutal Intensité « phrénétique » Siège région lombaire ou

flanc Irradiation OGE, cuisse Troubles miction, nausées Complications

Fièvre, anurie

Cause lithiase ou obstacle Diagnostic

Radiographie Echographie Uro-scanner Labstix sang

Coliques néphrétiques

Douleurs lombaires

Hématome, abcès du rein , GNA ( si œdème)

Pyélonéphrite: angle costo-vertébral douloureux à la palpation

mais la pathologie des voies urinaires (distension du bassinet) peut entrainer des douleurs de l ’hypochondre ou/et du flanc à la palpation

Douleurs du bas appareil

Pesanteur pelvienne, douleur sus-pubienne Ténesme vésical

Crampe douloureuse avec besoin impérieux Cystite

mictions avec brûlures , fréquentes et impérieuses

Torsion, traumatisme, infection testiculaire

douleur violente de la rétention aigue d ’urine

Troubles de la miction Normalement 4 à 5 fois par jour,

1 fois la nuit Dysurie notion globale de gène

(effort, retard…) Pollakiurie fréquence, petite quantité Polyurie beaucoup d’urines oligurie , anurie , nycturie Rétention d’urines Incontinence ( perte involontaire ) syndrome d ’obstruction

Signes d’examen

Palpation Gros rein Globe vésical Touchers pelviens , prostate, Orifices génitaux externes Oedèmes , poids, déclives , visage,

godet, mous, épanchements des cavités pleurale et péritonéale ( protéinurie fréquente associée )

Anomalies des urines (1)

Quantité Polyuries hypotoniques (H anti-

diurétique, tubulopathie) Polyuries osmotiques (diabète,

insuffisance rénale, levée d ’obstacle)

Anurie <100ml Oligurie <500ml

Qualité Urines rouges hématurie

GR dans les urines microscopique >5/mm3 et macroscopique

Urines troubles leucocyturie Pyurie GB>10/mm3

Bactériurie germes (normalement urines stériles)

Protéinurie normale<50mg/j Cylindres ( hématiques , granuleux ) Cristaux ( oxalate, A urique ) , pH (4,5-

8)

Anomalies des urines (2)

Retentissement sur l’organisme

Oedèmes Hypertension artérielle Anémie Hyperkaliémie Acidose Biologie marqueur créatinine,

urée

Cas clinique

Patient de 25 ans Douleur brutale vers OGE Labstix sang +++ Pas de fièvre Dysurie avec brûlures

mictionnelles

Hypertention artérielle

définition: pression supérieure à:160-95mmHg ( OMS) pression normale: inférieure à:140-90 mmHg HTA limite: entre ces deux valeurs

pression plus élevée: sujet âgé ; plus basse: enfant, femme enceinte pression plus basse chez la femme que chez l ’homme pression variable chez un individu donné mesure: sujet allongé, repos :10mn, deux bras, debout après 1mn, répétée à deux ou trois reprises mesure en ambulatoire (HTA labile ou limite)

Hypertention artérielle: sémiologie de l ’hypertendu

interrogatoire: antécédents: familiaux, personnels recherche de facteurs de risque cardio-vasculaires prise de médicaments

retentissement fonctionnel: signes neuro-sensoriels, de la série cardiologique, retentissement rénal

examen clinique de l ’hypertendu: poids-taille, examen cardio- vasculaire, fond d ’œil, rénal(bandelettes)

examens para-cliniques: radio échographie, ECG, biologie (retentissement rénal,électrolytes..)

Hypertention artérielle (classification) HTA limite: jeune, contexte émotionnel, holter tensionnel

HTA bénigne ou modérée:diastolique inférieure à 1OmmHg, peu de signes fonctionnels, pas de retentissement viscéral

HTA sévère: diastolique supérieure à 10mmHg, signes fonctionnels importants, retentissement viscéral

HTA maligne: diastolique supérieure à 140mmHg, retentissement viscéral majeur cardiaque, rénal, cérébral, c ’est une urgence

HTA paroxystique: poussée d ’HTA d ’origine essentielle, mais rechercher une origine surrénalienne

Hypertention artérielle (étiologies)

HTA essentielle : 80% des cas environ

HTA secondaire : moins de 20%

médicamenteuse: oestro-progestatifs, réglisse, ergot de seigle,corticoïdes.

Néphropathies: aigues ou surtout chroniques(insuffisance rénale avancée)

HTA réno-vasculaire: sténose de l ’artère rénale

hyperaldostéronisme: adénome, hyperplasie bilatérale surrénalienne

Phéochromocytome: tumeur surrénalienne ou extra-surrénalienne

Coarctation aortique: chez l ’enfant, exceptionnelle