Revue Weleda n°129

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N°129 HIVER 2009 Comment résister au stress Grippe Les avantages de l’homéopathie La prévention des caries

description

Publication trimestrielle de Weleda France

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N°129 HiveR 2009

comment résister au stress

Grippeles avantages de

l’homéopathie

la prévention des caries

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Editorial

La Revue WeLeda est éditée par les Laboratoires Weleda – BP 152 – 68331 Huningue Cedex – Tel. 03 89 69 68 00 – www.weleda.frelle paraît en France depuis 1960. Sa fréquence de parution est actuellement de 3 numéros par an : au printemps (vers Pâques), en automne (vers la St-Michel) et en hiver (vers Noël). elle est distribuée gratuitement sur abonnement. Pour l’obtenir, il vous suffit d’adresser votre demande par le biais du site internet www.weleda.fr dans la rubrique contacts/nos publications ou par e-mail au [email protected] ou encore en vous adressant aux Laboratoires Weleda – Service Consommateurs – BP 228 – 68332 Huningue Cedex – N° Consommateurs : 0 811 02 5000 (coût d’un appel local) de 9h30 à 12h–14h30 à 17h en précisant votre nom et votre adresse complète. Chaque auteur est responsable de ses propres articles. Toute reproduction de texte, d’illustration ou de photo doit faire l’objet d’une demande auprès de Weleda.

Rédactrice en Chef : danielle Friedrich. Mise en page : René uhlmann.

Photos : Michael Peuckert, M. Fischer, BilderBox.com, ekaterina Solovieva, Régis Prud’hon, Noam, eric Issellé, Julien absalon, Sigrid Olsson, eastWestImaging, Yanik Chauvin, Paul Heasman, Maxim Petrichuk, Fred Furgol, Catherine Caillol, Jamie Grill, david Broglin, Olly, Pierre-Luc Bernier, egal, Fantasista, Jozsef Szasz-Fabian, Peter Cade, Jerzy Czarkowski, Cynoclub, archives Weleda.

Sommaire

Marquer une pauseLe stress, nous le connaissons bien pour l’avoir éprouvé et

à force d’en entendre parler, de lire à ce sujet les conseils

avisés des magazines, nous savons ce qu’il faudrait faire

pour l’éviter. A la longue, ç’en devient presque agaçant,

oui, stressant … Ralentir ? C’est vite dit ! S’arrêter ?

Quand ? Le temps n’y suffit pas : le travail, les transports,

les enfants, les achats de Noël… Et cette pandémie de

grippe que l’on n’a pas arrêté de nous annoncer, encore

un truc pour nous stresser et nous compliquer la vie…

D’ailleurs, comment adopter des allures nonchalantes au milieu de tous ces

gens pressés ? Et puis, l’homme qui court, c’est l’homme qui avance, l’image du

dynamisme, la représentation que l’on se fait de celui qui réussit. On veut être

de ceux-là. Quand je dis « je suis stressé », n’est-ce pas aussi « je suis impor-

tant, on a besoin de moi » ?

Il y a une dizaine d’années, chez Weleda, nous avons eu la visite de deux

Indiens Kogis venus tout droit du Nord de la Colombie. C’était avant la tempête

Lothar, qui nous avait surpris et avait dévasté nos forêts à la charnière du

dernier millénaire. Un chamane et un jeune Indien* Kogis, donc, qui décou-

vraient notre civilisation avec des yeux écarquillés. En voyant les gens courir,

se presser, foncer sur l’autoroute, ils s’interrogeaient sur le pourquoi. On leur

répondit : « pour aller plus vite ». Ils demandèrent alors : « pour aller où ? ».

Oui, au fait, pour aller où ? Après le sommet de Copenhague, qui devait per-

mettre aux grands pays pollueurs de la planète de trouver un accord en vue de

réduire les risques climatiques, mais dont les résultats ne sont pas à la hauteur

de l’objectif visé, cette question se pose plus que jamais. Où cette course en

avant doit-elle nous mener ?

Cette période de fin d’année est propice pour marquer une pause, souffler un

peu et se recentrer sur ce qui est vraiment important pour soi. Ralentir un peu

son rythme pour retrouver plus de calme et de sérénité.

Avec nos meilleurs vœux pour cette période de fêtes et la Nouvelle Année.

Pour la Rédaction, Danielle Friedrich

* accompagnés par le géographe eric Julien, auteur du livre « Le chemin des neuf mondes » (albin Michel, 2001) et fondateur de l’association « Tchendukua Ici et ailleurs » qui œuvre pour la protection du patrimoine des Indiens Kogis. Pour en savoir plus : www.tchendukua.com

6 AMELIOREZ VOTRE RESISTANCE AU STRESS

le stress : tout le monde sait ce que c’est pour l’avoir déjà ressenti. Omniprésent dans notre société actuelle, il épuise nos ressources vitales. Pour mieux lui résister, apprenez les bons réflexes du lâcher prise, et retrouvez votre énergie et votre sérénité !

12 GUERIR DU CANCER : LE RÔLE DU PATIENT

Pour réunir toutes les chances de guérir d’un cancer ou d’une autre maladie grave, il faut non seulement une prise en charge médicale compétente et efficace, mais aussi les forces du patient. Gerd Nagel, cancérologue qui a lui-même été atteint d’un cancer, en est convaincu.

16 LA GRIPPE ET VOUS

une pandémie grippale, telle que celle qui a lieu actuellement, est un phénomène qui survient envi-ron trois à quatre fois par siècle. le dr Hibou nous divulgue quelques conseils pour améliorer notre hygiène de vie et notre état de santé, afin de limiter l’impact des maladies hivernales.

21 ETAT GRIPPAL : L’HOMEOPATHIE

la sécheresse, le froid, les lavages fréquents et les produits ménagers mettent vos mains à rude épreuve. Pour préserver leur beauté et leur jeu-nesse, prenez-en soin régulièrement. elles méritent autant d’attention que votre visage.

24 PREVENTION DES CARIES

Nous sommes abreuvés par une multitude d’in-formations commerciales sur la prévention des caries. lesquelles sont justes, lesquelles peuvent être sujettes à discussion ? un point sur ce qu’il est essentiel de savoir pour préserver la santé de ces précieux organes.

30 MONDIAL DU LION D’ANGERS

depuis deux ans, Weleda a conclu un partenariat avec cette manifestation équestre d’envergure qu’est le Mondial du lion d’angers. un champion-nat international de concours complet, qui attire chaque année près de 40 000 visiteurs au cœur de la douce campagne angevine.

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Actualités

Depuis toujours, les

produits Weleda

ont été for-

mulés sans

tests sur les

animaux. Mais peu à peu,

cette indication n’appa-

raîtra plus sur leurs em-

ballages. En effet, depuis le

11 mars 2009, ces tests

sont interdits pour les pro-

duits cosmétiques comme

pour les matières premières.

Cosmétique : les tests sur animaux interdits

Suite à un recours déposé par les Labo-

ratoires Weleda, le Conseil d’Etat, dans

un Arrêt du 27 septembre 2009, annule

la Circulaire émise par la CNAMTS le

7 août 2007, mettant ainsi fin à une

interprétation restrictive des conditions

de prise en charge des préparations

magistrales homéopathiques par l’As-

surance Maladie. En conséquence, les

préparations magistrales homéopa-

thiques Weleda sont légitimement et

légalement éligibles au remboursement.Pour en savoir plus :

www.apma.fr

Remboursement des préparations magistrales homéopathiques

Weleda vient de remporter le prestigieux prix « Mother & Baby Gold »,

pour la GAmme bébé Au cAlendulA. Véritable oscar de l’excellence, il

désigne les meilleurs produits bébé du Royaume-Uni. Cette gamme

est également distribuée en France en pharmacies, parapharmacies et

magasins de produits naturels, ainsi qu’à L’ESPACE WELEDA de Paris.

LeS BÉBÉS aNGLaIS adOReNT WeLeda

JuLIeN aBSaLON CHOISIT WeLedaMédaille d’or aux Jeux Olym-

piques de 2004 et 2008, can-

didat aux JO de Londres en

2012, le champion de VTT

Julien Absalon est au

meilleur de sa forme.

Pour réunir toutes les

chances de succès

dans sa course vers

l’exploit, il a choisi

le trio gagnant de

Weleda : l’huile de mAssAGe à l’ArnicA

pour les massages

de récupération après

l’effort, le Gel toniQue Au cuivre pour lutter

contre les jambes lourdes

et la crème sAni-pieds pour

soigner et rafraîchir les pieds.

Retrouvez son témoignage sur

www.weleda-sport.fr

de PLuS eN PLuS de MÉdICaMeNTS WeLeda PReSCRITS CONTRe La GRIPPeDepuis septembre 2009, Weleda France a triplé sa production de médicaments indiqués

...dans les syndromes grippaux, pour répondre à une demande accrue de la part des

patients et des prescripteurs.

pour la

Weleda vient de remporter le prestigieux prix « Mother & Baby Gold »,

pour la

Weleda vient de remporter le prestigieux prix « Mother & Baby Gold »,

pour la

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Bien-être

Améliorez votre résistAnce Au stress

l e stress est omniprésent dans notre

société. Nos habitudes de vie effrénées,

nos emplois du temps surchargés, les

objectifs de résultats, les conditions

de travail, la précarité de l’emploi, l’incerti-

tude socio-économique, la perte de repères, la

pollution, le bruit, et bien d’autres tracas nous

mettent sous pression. S’y ajoutent tous les

événements douloureux, les chocs émotion-

nels, les problèmes relationnels, etc... Chaque

jour, nous nous efforçons de répondre à toutes

sortes d’impératifs : prendre le métro ou la

voiture, braver les bouchons, emmener les

enfants à l’école, courir au travail, être efficace

et performant en toute circonstance tout en

faisant bonne figure, et ainsi de suite jusqu’au

soir où il reste finalement très peu de temps

pour soi avant de s’accorder un sommeil

que l’on espère réparateur. Lorsqu’il ne l’est

pas parce que l’on a du mal à s’endormir, la

Le stress épuise vos ressources vitales. Pour mieux lui résister, apprenez les bons réflexes du lâcher prise, et retrouvez votre énergie et votre sérénité.

TeXTe : daNielle FRiedRicH

les conseils de notre coAch :Accordez-vous des temps d’Arrêt

›Quelques minutes à peine chaque jour, recentrez votre attention sur votre respiration en oubliant tout le reste. Respirez calmement et amplement.

› Toutes les 2 heures, accordez-vous un court ins-tant pour étirer tout votre corps des orteils jusqu’au bout des doigts : sur la pointe des pieds, bras tendus au-dessus de la tête.

› Détendez les zones hautes du corps : penchez lentement la tête de droite à gauche pour tirer sur les muscles du cou en tirant les bras et les épaules vers le bas.

› Pensez à boire régulièrement de l’eau.

résistance au stress s’amenuise avec la fatigue.

Si certains d’entre nous sont passés maîtres

dans l’art de gérer leur stress, réalisant chaque

jour de véritables prouesses, nous sommes

nombreux à en souffrir. Devant le stress, nous

sommes inégaux, notre seuil de résistance

dépendant de notre tempérament, de nos

conditions de vie et de notre état de santé.

Qu’est-ce Que le stress ?Tout le monde sait ce que c’est pour l’avoir

ressenti mais l’on en a généralement une idée

assez diffuse. Les experts le définissent comme

la réaction de l’organisme à un effort extrême

ou important, et qui mobilise nos ressources

notamment aux niveaux nerveux et hormonal.

Certes, il existe un stress positif : en augmentant

notre seuil de vigilance et d’alerte, il nous aide

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Bien-être

à réaliser une performance, à préparer un

examen, à réagir à une situation dangereuse…

Mais répété de façon insidieuse à long terme,

le stress a des effets négatifs, nous déstabilise

et nous épuise. Nous dormons mal, devenons

inquiets, notre humeur se dégrade et nous

sommes de plus en plus vulnérables … au stress !

Il s’inscrit dans notre corps en y générant des

tensions, surtout dans le dos et la nuque, des

crispations au plan digestif, des maux de tête…

D’ailleurs, stress vient du latin « stringere »,

mettre en tension, et « stressus », serré.

comment lui résister ?Vaincre le stress nécessite une approche

globale, ses causes et ses manifestations étant

généralement multiples. Prendre la peine de

reconsidérer ses habitudes de vie, la manière

dont on gère son temps, faire le tri entre ce qui

est vraiment important et ce qui l’est moins

permet de réduire le stress à sa source. Mais

comme il est rarement possible de supprimer

toutes les nuisances, améliorer sa résistance

au stress est tout aussi indispensable. Dans

cette optique, l’hygiène de vie est la base

incontournable d’une stratégie d’adaptation

efficace. L’exercice physique, une alimentation

équilibrée, un sommeil suffisant et assez de

temps pour soi sont les mesures essentielles

qui permettent de mieux résister au stress.

Parce qu’un individu en pleine forme supporte

mieux les sollicitations de son environnement

et les tracas de la vie. C’est du bon sens à

l’état pur. Que faut-il faire ? Pour commencer,

adopter une alimentation équilibrée, un repos

suffisant avec un rythme de sommeil régulier,

Soumis à un rythme de vie effréné, nous vivons souvent

au-delà de nos forces. Résultat : notre corps accuse le coup, notre humeur se dégrade et nous

nous vidons de notre énergie. N’arrivant plus à nous détendre et à nous régénérer, nous sommes de plus en plus

vulnérables au… stress.

Pour vous aider à rompre ce cercle vicieux et vous défaire de l’emprise du stress, Weleda a fait appel à François Devallière, professionnel des

Métiers de la Forme, coach sportif et conseiller en nutrition, qui anime des séances de gestion du stress à L’eSPACe WeLeDA de Paris depuis novembre 2009. une méthode simple, progressive et à la portée de tous avec beaucoup d’exercices pratiques pour apprendre à apprivoiser les réactions de son corps face au stress et à trouver de nouveaux réflexes d’adaptation. A chaque séance, vous vous détendez en profondeur, vous refaites le plein d’énergie et vous améliorez

votre résistance au stress. Pour votre première inscription, un produit relaxant à la lavande vous est offert.

Pour en savoir plus : espace Weleda - 10 av. Franklin D. Roosevelt – Paris 8e – Tel 01 53 96 06 15

www.espace-weleda.fr

cAp vers l’éQuilibre intérieur Avec le nouvel Atelier « Gestion du stress » à l’espAce WeledA

APRÈS uNe JOuRNÉe harassante, transformez votre salle

de bains en spa pour évacuer les effets du stress et vous ressourcer. 1 ou 2 bouchons de

Bain relaxant à la Lavande dans l’eau tiède de votre bain (pas plus de 37°C) suffisent pour vous plonger

dans les conditions optimales de la détente. Accordez-vous une demi-heure sans être dérangé, téléphone débranché, éclairage tamisé. Les yeux fermés, oubliez tout, imaginez-vous dans un champ de lavande au soleil et respirez calmement les effluves de cette plante connue

pour ses effets apaisants.

Après le bain, vous pouvez également appliquer quel- ques gouttes D’HuILe ReLAXANTe à LA LAVANDe

pour prolonger les effets du bain tout en nourrissant votre peau.

lA lAvAnde pour vous relAxer et vous ressourcer

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Revue Weleda 12910 Revue Weleda 129 11

GAGnez une pAire de sKisGrand jeu-concours de l’hiver sur www.weleda-sport.fr

du 1er décembre 2009 au 30 avril 2010.

1er au 3e prix : 3 paires de skis offertes par les magasins Sport 2000.

4e au 10e prix : des lots de produits Weleda.

Bien-être

et pratiquer une activité physique régulière.

C’est aussi simple que cela, à condition de

garder ces bonnes habitudes. Faire de petits

efforts avec assiduité est plus important que

de s’imposer des mesures drastiques que

l’on ne tiendra pas à long terme. S’accorder

également des instants bien à soi permet de

mieux lâcher prise et se détendre. Quelques

minutes à peine chaque jour font déjà le plus

grand bien, si l’on recentre son attention sur sa

respiration en chassant toutes les pensées qui

nous assaillent. Cela permet de prendre de la

distance par rapport à la situation dans laquelle

on se trouve. Bien entendu, on ne peut pas

prétendre résoudre tous les problèmes liés au

stress de cette manière, mais cela permet de se

renforcer de l’intérieur pour mieux lui résister.

l’Activité physiQue contre le stress

Le sport permet de décompresser. Il réduit la

tension accumulée dans les muscles, à condition

de ne pas forcer les mouvements si l’on est déjà

très tendu. En stimulant la sphère métabolique

de l’organisme, l’activité physique permet

de dériver et de compenser une activité trop

intense au plan neuro-sensoriel. Pour renforcer

sa résistance au stress, la pratique régulière

de la marche rapide une demi-heure par jour,

et du vélo, de la natation ou du jogging une à

deux fois par semaine est idéale.

Pour les personnes tendues et stressées,

François Devallière, professionnel des Métiers

de la Forme, coach sportif et conseiller en

nutrition, conseille d’associer des mouvements

lents et progressifs pour détendre et assouplir

à des étirements et des exercices de relaxation

et de respiration profonde. Il a conçu une

méthode efficace de gestion du stress avec un

circuit training de détente effectué avec des

instruments ludiques : gym ball, rouleaux en

mousse, ballon pilates, etc. Elle est enseignée

depuis novembre 2009 à L’ESPACE WELEDA

de Paris (voir encadré).

Rien de tel qu’un bon massage

pour dénouer les tensions accumu-lées par le stress. Pourquoi ne pas prévoir

de temps en temps un week-end détente avec une séance de massage ? un massage que vous pourrez

effectuer chez vous, entre conjoints, entre amoureux ou tout simplement entre copines. Vous pouvez à présent vous

initier aux gestes simples du massage à L’eSPACe WeLeDA de Paris tous les samedi pendant 2 heures.

L’eSPACe WeLeDA vous accueille aussi pour des séances in dividuelles de massages effectués par des professionnelles dans un lieu d’exception entièrement dédié au bien-être

(formules de 35 minutes, 1 heure 15 ou 1h 45).

Pour plus d’information : espace Weleda – 10 av. Franklin D. Roosevelt –

Paris 8e – tél. 01 53 96 06 15. www.espace-weleda.fr

initiAtion Au mAssAGe en duo :un WeeK-end à deux sous le siGne de lA détente

pAsseport pour lA formevotre prépArAtion Aux sports d’hiver

SI VOUS HABITEZ À PARIS, vous pouvez

bénéficier d’une préparation physique adaptée

à votre niveau à L’ESPACE WELEDA. En parti-

cipant à l’atelier « Passeport pour la Forme »,

guidé par un coach sportif professionnel,

vous réveillerez vos muscles en améliorant

vos réflexes.

Il ne s’agit pas de fitness au sens habituel,

mais d’une approche fine du mouvement, qui

s’inspire des meilleures techniques du « core

frAnÇois devAllièrecoAch sportifavenant et dynamique, rayonnant d’une énergie et d’une bonne humeur communica-tives, François devallière est le genre de personnes avec lesquelles on se sent d’emblée à l’aise. Passionné par son métier de coach sportif, il amène même les moins doués à

prendre plaisir à l’exercice physique. disponible,

attentif, encourageant, il sait se mettre à la portée de chacun pour l’aider à progresser, quel que soit son niveau.

François devallière anime les ateliers « Passeport

pour la forme » et « Gestion du stress » à l’eSPace Weleda de Paris (coordonnées pages 8 et 10).

vous l’avez prévu depuis des semaines, et vous en rêvez : votre séjour aux sports d’hiver. Mais si vous êtes adepte de la glisse, n’oubliez pas de tonifier et d’assouplir vos muscles au moins deux mois avant vos vacances de neige pour prévenir tout accident.

prix : des lots

sportif, il amène même les moins doués à prendre plaisir à l’exercice

physique. disponible, attentif, encourageant, il sait se mettre à la portée de chacun pour l’aider à progresser, quel que soit son niveau.

François devallière anime les ateliers « Passeport

pour la forme » et « Gestion du stress » à l’eSPace WeledaParis (coordonnées pages 8 et 10).

training » pour mobiliser les muscles profonds

et amener le corps à un véritable rééquilibrage.

Cet atelier se pratique en petits groupes mixtes

de 5 à 6 personnes maximum.

Retrouvez également les conseils détaillés de Bernard Bonthoux sur notre site www.weleda-sport.fr (dans la rubrique « conseils de pros »). Ostéopathe d.O. et masseur kinésithérapeute responsable des équipes de France à la Fédération Française de Ski, il explique quelles activités physiques pratiquer en amont des sports d’hiver.

en frictions rapides avant le ski, elle améliore la régulation ther-

mique pendant l’effort. Après l’effort, un massage lent et ample

avec L’HuILe De MASSAGe à L’ARNICA WeLeDA détend les

muscles et aide à mieux récupérer.

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Informations médicales

Guérir du cAncer : le rôle du pAtient

t out commence par une histoire

vécue : un diagnostic médical qui

tombe, implacable comme un cou-

peret : le cancer. Tout d’un coup, le

fil de la vie est plus ténu, elle apparaît dans

toute sa fragilité. Une histoire comme tant

d’autres, à ceci près que celui à qui elle arrive

est lui-même cancérologue. En un instant, sa

vie bascule du côté de ceux qu’il soigne ; de

médecin il devient lui-même patient.

Hématologue et oncologue, le Dr Gerd

Nagel découvre à 47 ans qu’il est atteint d’une

leucémie myéloïde aigüe, une forme de cancer

du sang. C’était il y a plus de vingt ans. Il pose lui-

même le diagnostic, l’œil rivé sur le microscope,

en examinant son frottis sanguin. C’est le choc.

Malgré de nombreuses années de pratique

médicale, bien que confronté quotidiennement

à la peur de ses patients devant la maladie,

il n’est pas préparé à affronter la sienne.

vAincre lA peurElle vous prend à la gorge comme une bête

sauvage. La peur du cancer. Quelque chose de

très instinctif, d’apparemment incontrôlable,

tapi dans l’ombre du subconscient. C’est aussi

ce qu’a ressenti Gerd Nagel. Mais peu à peu,

il réussit à apprivoiser sa peur, à vivre avec

en faisant d’elle un véritable objet d’étude.

Finalement, il trouve une stratégie pour en

venir à bout. Conscient en tant que médecin

que son expérience peut être précieuse et

profitable pour beaucoup de patients, il décide

de la partager en publiant son témoignage

après avoir surmonté sa maladie. Chacun

peut l’appliquer à lui-même, qu’il soit atteint

de cancer ou d’une autre maladie. Selon le

Dr Gerd Nagel, la peur est une réaction normale

et pour la maîtriser, il faut d’abord l’accep-

ter : « le pire ce n’est pas la peur en soi, c’est

lorsqu’elle domine l’être humain. »

Que fAire ?Chef d’une clinique universitaire à Fribourg-

en-Brisgau (D), très exposé, toujours en train

d’oser des approches non conventionnelles,

membre de plusieurs comités directeurs, Gerd

Nagel choisit de dissimuler son état à ses

collègues, ses étudiants et ses patients et de

vivre le plus normalement possible tout en se

faisant soigner. Seuls ses proches savent. Les

questions qui lui viennent sont celles que se

pose tout patient atteint d’un cancer : quelle

thérapie choisir ? Quel degré d’agressivité le

traitement doit-il avoir ? Où se faire soigner ?

A partir de quand ? Ce qu’il a de plus en tant que

médecin cancérologue, c’est la connaissance

des symptômes, de la palette des traitements

possibles et de leurs effets. Mais comme n’im-

porte quel patient cancéreux, il n’a aucune

garantie quant à leur efficacité et se demande

s’il va s’en sortir.

pourQuoi moi ?Alpiniste expérimenté, Gerd Nagel n’a

jamais fait d’expédition en montagne sans

entraînement. En envisageant son traitement,

il a le même réflexe : il sent qu’il doit se préparer

avant de se lancer dans l’épreuve éreintante

d'un traitement. Et il part en forêt, seul pendant

dix jours dans un endroit isolé, pour travailler

sur lui-même. Un moment très fort de son

parcours, très bouleversant, et qu’il raconte

dans son livre.

Il touche le fond et se rend compte qu’il

s’était perdu quelque part sur sa route vers le

succès. Il ne croit pas à une relation de cause

à effet entre crise et cancer mais il sent que la

leucémie était tapie en lui depuis longtemps. Sa

façon d’être − ou plutôt de ne pas être − en soi,

cette manière de se traiter sans ménagements

pour faire toujours plus, peut-être n’avait-il

plus assez de force intérieure à opposer au

déclenchement de cette maladie ? Il se rend

compte qu’en restant dans cet état d’esprit, il

ne pourra escompter un succès du traitement.

La guérison ne réussira que si toutes ses forces

servent ce but. Mais où les chercher, ces forces ?

où est le péril croît ce Qui sAuveL’émoussement des sens est l’une des mani-

festations de l’état cancéreux. Comme si l’être

humain se désinvestissait peu à peu de son

corps. Gerd Nagel le constate aussi. Il décide

de rééduquer ses sens en les affinant au contact

de la nature, en y mettant toute sa volonté :

reconnaître le léger cliquetis de la capsule d’une

fougère dans le vent, identifier les arbres par

leur odeur et toutes sortes d’autres perceptions

visuelles, sonores, olfactives… Il se dit qu’il doit

ressentir pleinement la vie autour de lui pour

être capable de sentir ce qui se passe en lui. Il

veut pouvoir déceler dans ses cellules les effets

secondaires du traitement qu’il choisira, sentir

dans son haleine si des bactéries pseudomonas

se nichent dans ses poumons bien avant qu’ils

Pour réunir toutes les chances de guérir d’un cancer ou d’une autre maladie

grave, il faut non seulement une prise en charge médicale compétente et efficace,

mais aussi les forces du patient. le cancérologue Gerd Nagel, qui a lui-même

été atteint d’un cancer, en est convaincu. Son combat contre la maladie a

profondément modifié sa vie et sa conception de son métier.

TeXTe : daNielle FRiedRicH. PHOTOS : M.FiScHeR. OeuvRe PeiNTe : caTHeRiNe caillOl

Ce que veut dire avoir le cancer, le Dr Gerd Nagel le sait trop bien, pour l’avoir affronté comme patient et comme médecin.

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Revue Weleda 129 15

Informations médicales

ne se mettent à saigner, reconnaître les signes

avant-coureurs de l’évolution de sa maladie. Un

parcours étonnant, quasi initiatique.

Un autre élément important de son pro-

gramme de survie : le poème « Patmos » de

Hölderlin1, dont les images, les métaphores et

les symboles l’ont toujours nourri en période de

crise. Il l’avait toujours sur lui lorsqu’il faisait de

l’escalade et avait fini par l’apprendre par cœur.

«Où est le péril croît le salutaire aussi »,

l’une des phrases-clés de ce poème, est devenue

pour lui une certitude qui lui a servi de bouée

pour s’accrocher à la vie.

chimiothérApie et vitAminesPrêt pour un traitement de choc, il opte

pour une chimiothérapie chez un collègue

oncologue à l’étranger et négocie avec lui le

mode de traitement. Condition sine qua non :

aucun médicament qui provoque la chute des

cheveux. On ne doit rien remarquer. Et pour ne

pas être absent à son lieu de travail, il demande

à être traité par perfusion les week-ends, en

prenant des comprimés dans les intervalles. Son

médecin, qui estime ses chances de guérison

entre 20 et 30 pour 100 selon ses statistiques,

lui dit : « vous êtes fou ». Le programme de

soins est éreintant mais au bout de trois

mois, il n’y a plus trace de cellules cancéreuses.

Des complications surviennent, mais il tient

bon, soutenu par ses proches. En complément

de cette thérapie conventionnelle, il décide de

suivre une complémentation en vitamines,

sels minéraux et oligoéléments.

retrouver son Guérisseur intérieur

« Jusque là, j’avais du mal à répondre à

mes patients cancéreux qui me demandaient

ce qu’ils pouvaient faire eux-mêmes pour

améliorer leur état. » confie Gerd Nagel. Après

cette épreuve, son dialogue avec eux change.

Il sait de quoi il parle. Il comprend que ce

qui compte, ce n’est pas seulement connaître

les shémas thérapeutiques mais aussi aider

le patient à se prendre en charge. Selon une

ancienne sagesse du Moyen Âge, « medicus

curat, natura sanat » : c’est le médecin qui soigne,

et la nature qui guérit. Mais les patients et les

médecins ont oublié l’existence de ce « guéris-

seur intérieur » que chacun a en soi. Il crée sa

propre clinique2 en 1992, puis une fondation

dédiée à la compétence du patient3 au début des

années 2000, dont il est toujours le président.

La raison d’être de cette association : l’infor-

mation des patients sur toute la palette des

thérapies anti-cancéreuses conventionnelles ou

non, le soutien des patients et leur sensibilisa-

tion à leur rôle face à la maladie, la recherche sur

l’expertise et l’autonomie des patients dans la

société, la formation des médecins à la relation

patient-médecin, la promotion des médecines

complémentaires, etc. Cette fondation suisse

ne communique qu’en langue allemande mais

l’association de patients APMA (voir encadré

p17) propose dans la traduction française du

livre du Dr Nagel toute une liste d’associations

françaises dispensant des informations et des

conseils pour guérir du cancer et apportant un

soutien psychologique.

1. Friedrich Hölderlin : Poète allemand (1770-1843). La traduction française de son poème Patmos peut être consultée sur le site internet de Patrick Guillot : http://patrick75.site.voila.fr/fh_v_PaTM.html

2. Klinik für Tumorbiologie, réalisée à Fribourg en Brisgau (d)

3. La fondation Stiftung für Patientenkompetenz est basée à Zurich : www.patientenkompetenz.ch est en langue allemande. Pour les associations françaises, voir notre encadré.

c’est une idée toute récente, comme le fait apparaître le dr Gerd Nagel dans son livre (voir p.15). le patient compé-tent n’est pas seulement infor-mé et responsable, il s’implique activement dans sa thérapie.

dAns les Années soixAnte, il était impensable qu'à l'hôpital on annonce à un malade qu’il avait le cancer. On considérait que cela équivalait à lui signer son arrêt de mort.

Au cours des Années soixAnte-dix, le patient est informé. l’idée de consente-ment éclairé arrive des etats-unis, l’information qu'il reçoit porte sur la nature, l’ampleur et les conséquences d’une intervention médicale, pas sur les droits du patient.

dAns les Années QuAtre-vinGt, le patient est de plus en plus conscient de ses droits. les premiers groupes d’entraide apparaissent.dans les années quatre-vingt-dix, le patient est de moins en moins passif dans le système de santé, il demande à être partenaire de son médecin. les associations de droit pro-fessionnel et les associations de patients sont de plus en plus actives et la recherche en psycho-oncologie évolue.

Au début des Années deux mille apparaît la notion de patient compétent. il com-mence à se poser des questions sur son rôle dans sa maladie et sur sa relation à la maladie. Que peut-il faire pour contri-buer à sa guérison.

« La COMPÉTeNCe du PaTIeNT daNS La MÉdeCINe MOdeRNe »

a été publié en 2009 par l’aPMa (association de Patients de la Médecine anthroposophique). Il décrit l’itinéraire d’un oncologue devenu patient, à quoi s’ajoutent des témoignages de patients atteints du cancer, des références bibliogra-phiques et une liste d’associations françaises d’aide aux patients.

Son prix : 17 € (frais d’envois compris)*

vous pouvez le commander par courrier à l’adresse ci-dessous avec votre adresse complète et un chèque correspondant au nombre d’exemplaires requis : aPMa - 13 rue Gassendi - 75014 PaRIS - Tél. : 01 40 47 03 53 – [email protected] – www.apma.fr

* (pour la France métropolitaine. Si vous habitez dans les dOM-TOM ou à l’étranger, contactez d’abord l’aPMa).

phiques et une liste d’associations françaises d’aide aux patients.

« lA force du médecin réside en son pAtient »cette phrase du grand Paracelse (1493–1541) rejoint l’idée de compétence du patient : oui, il lui est possible de contribuer à sa guérison, dans un rapport de véritable partenariat avec son médecin.dans ces conditions, le duo médecin-patient devient une relation salutaire au sens littéral du terme : bénéfique pour sa santé. et elle apporte plus de qualité de vie au patient et à ses proches.

Qu’est-ce Que lA compétence du pAtient ?

14 Revue Weleda 129

Page 9: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12916 Revue Weleda 129 17

Informations médicales

La grippe et vous

une pandémie grippale telle que celle qui a lieu actuellement, est un phénomène qui survient environ trois à quatre fois par siècle. Notre niveau d’informa-tion par les médias n’a jamais été aussi important. Le docteur François Hibou nous rap-pelle comment améliorer notre hygiène de vie et notre état de santé, incontournables pour limiter l’im-pact des maladies hivernales.

TeXTe : dr François Hibou.

PHOTOS : Jamie Grill/Getty images ; david Broglin ; Olly ; egal ; Fantasista ;

Pierre-luc Bernier ; archives Weleda.

censure militaire empêcha la presse d’en parler,

sauf en Espagne, pays neutre, où l’information

circulait plus librement.

Ce que la virologie a apporté depuis, c’est la

connaissance des différents types de virus in-

criminés, ainsi que la possibilité du développe-

ment de vaccins. C’est également à la virologie

que l’on doit de pouvoir retrouver l’origine du

virus en remontant jusqu’aux oiseaux puis en

passant par le porc avant d’arriver à l’homme.

Les virus sont en constante mutation ; trois ou

quatre fois par siècle, une mutation majeure

du virus de la grippe entraîne une pandémie.

La précédente remonte à 1968.

virus et « refroidissement »Porter son attention sur le virus ne doit

pas empêcher de voir la grippe de façon plus

large, en considérant les relations de l’être

humain avec son environnement. N’oublions

pas qu’elle survient en saison froide. Même

lorsque l’épidémie commence à une autre

période de l’année, c’est à partir d’octobre que

la grippe devient plus intense et touche le plus

de personnes.

Dans une certaine mesure, elle fait partie des

affections saisonnières de « refroidissement »,

c'est-à-dire d’agression de l’organisme par le

froid extérieur au sens large.

Pour rester en bonne santé, l’être humain

doit générer sa propre chaleur par l’activité de

son organisme. En saison froide, qui est aussi

une période de luminosité solaire plus courte

et moins intense, l’équilibre entre l’intérieur

et l’extérieur est plus facilement déstabilisé. Le

froid agresse le système respiratoire et les agents

pathogènes venus de l’extérieur (virus, bactéries)

envahissent plus facilement l’organisme. Celui-ci

réagit alors avec des symptômes chauds, tels

que la fièvre, l’inflammation, les sécrétions,

pour tenter de rétablir l’équilibre rompu. Pour

désamorcer un « refroidissement » et la réaction

inflammatoire qui le suit, on peut prendre un

bain bien chaud, éventuellement additionné

de sapin ou de romarin, et boire une infusion

(par exemple de fleurs de sureau) favorisant

la transpiration.

Le seul traitement préventif qui soit stric-

tement spécifique de la grippe A H1N1, à la

différence d’autres types de grippe ou de

refroidissement, est le vaccin. Par contre, le

traitement médicamenteux de la grippe n’est

pas spécifique de la souche du virus, même

lorsque l’on fait appel à des antiviraux, réservés

aux formes graves ou aux situations à risque.

Ainsi, la grippe, qu’elle soit A H1N1 ou non,

sera traitée avec des médicaments de grippe en

général. En ce qui concerne la prévention, les

mesures d’hygiène en général qui permettent

de prévenir la diffusion du virus (se laver les

mains, se mettre la main devant la bouche

lorsque l’on tousse), tout comme les mesures

d’hygiène de vie d’apparence simple sont en fait

la première ligne de défense contre la grippe.

lA sAnté : un éQuilibre dynAmiQue entre le « chAud » et le « froid »

Pour être en bonne santé, nous produisons

constamment de la chaleur à travers des acti-

vités métaboliques (par ex. la digestion) et du

mouvement, compensant ainsi les activités

de nos sens et de notre système nerveux, que

l’on peut considérer comme le pôle « froid »

de l’organisme.

En fait, nous avons en nous deux organisa-

tions qui doivent s’équilibrer : l’une dédiée à

l’« information » (on parle de « système neu-

ro-sensoriel »), l’autre à la « production » (on

parle de « système métabolique »). L’équilibre

dynamique entre les deux organisations est

assuré par l’ensemble des rythmes de notre

Dr François Hibou a exercé pendant onze ans la médecine anthroposophique et l'homéopathie en cabinet médical à Aix en Provence. Il est actuellement Respon-sable de la Commu-nication médicale au Laboratoire Weleda.

les pAndémies GrippAles : un phénomène Ancien et connu

Lorsque l’on pense à la grippe, on l’associe

spontanément au virus. Or, si le virus a été

identifié en 1933, la grippe, elle, est connue

depuis déjà trois siècles sous le nom d’influenza,

terme sous lequel elle est toujours désignée

en anglais scientifique. On sait depuis bientôt

deux cents ans que ces pandémies peuvent être

virulentes et donner des formes respiratoires

graves. Dans des circonstances certes parti-

culières liées à la guerre, la terrible grippe de

1918–1919 fit probablement 30 millions de

victimes. Elle fut immédiatement identifiée

comme une épidémie d’influenza.

Cette grippe « espagnole » n’avait d’ailleurs

rien d’espagnol. Elle se développa en réalité

très probablement dans les tranchées, mais la

Page 10: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12918 Revue Weleda 129 19

Informations médicales

organisme (on parle de « système rythmique »).

Par exemple, le jour à l’état d’éveil, sous

l’influence de notre système nerveux, nous

nous fatiguons par notre activité, tandis que

la nuit, notre corps se régénère par ses activi-

tés métaboliques. Le rythme veille-sommeil

permet l’équilibre et l’adaptation des activités

internes aux contraintes extérieures. Ainsi, c’est

le rythme lui-même qui est facteur de santé.

Pareillement, dans le rythme respiratoire,

nous alternons l’inspiration, « froide », et

l’expiration, « chaude ». Dans l’inspiration,

nous absorbons de l’oxygène, destiné à la

l’intensité de l’activité du soleil suit un cycle d’en-

viron 11 ans. ceci se manifeste par l’appa-rition de nombreuses taches sombres à la surface

du soleil pendant les quelques années du cycle où l’activité est à son maximum. lorsque l’on analyse les

périodes de taches solaires sur les deux derniers siècles, on trouve une corrélation statistique entre le nombre de taches

et la survenue d’une pandémie grippale : une pandémie grip-pale survient plus fréquemment en période de taches solaires.

On attend un nouveau maximum de taches solaires vers 2012, avec un accroissement que l’on devrait déjà observer actuelle-ment. cependant, les astronomes constatent, intrigués, que la

surface du soleil n’a jamais été aussi calme !

du point de vue de la médecine anthroposophique, ces observations pourraient illustrer le fait que l’équi-

libre rythmique intérieur-extérieur de l’organisme humain puisse être perturbé par des confi-

gurations rythmiques particulières du système solaire.

y A-t-il un lien entre pAndémies GrippAles et tAches solAires ?

combustion des substances accumulées, et dans

l’expiration, nous rejetons du gaz carbonique

produit par notre métabolisme. On connaît

l’importance d’une respiration harmonieuse

dans la préservation de la santé. C’est surtout

au niveau du thorax que se concentre cette

confrontation, qui doit rester rythmiquement

équilibrée, entre ce qui vient de l’extérieur

(le « froid »), et ce qui vient de l’intérieur

(le « chaud »).

lA mArche, pour réveiller le métAbolisme

Une majorité de personnes, heureuse-

ment, résiste bien à la saison froide. Elles

sont capables de bien équilibrer les influences

froides extérieures par une réponse « chaude »

de leur organisme grâce à une organisation

rythmique solide, qui ne se laisse pas facilement

déstabiliser. Par contre, cet équilibre naturel est

fragilisé dès lors que le métabolisme devient

« paresseux » au sens large. Il peut s’agir d’une

inertie liée à un manque d’exercice physique.

Il peut aussi s’agir d’un métabolisme ralenti se

manifestant sous forme de diabète ou d’obésité.

L’activité physique a une action préventive

sur ces maladies. C’est dire l’importance

préventive, en premier lieu, de la marche,

surtout lorsqu’elle est consciente, par

exemple la marche sur un terrain

irrégulier, qui favorise une activité

psychomotrice mettant en rela-

tion les sens et le système nerveux

avec les membres. Chacun peut

aisément faire l’expérience que

l’on se réchauffe bien plus rapi-

dement lorsque l’on se livre à une

activité musculaire nécessitant

de l’agilité ou de la concentration,

plutôt qu’à une simple agitation

automatique de l’appareil locomo-

teur. De tels conseils peuvent sembler

assez généraux et peu spécifiques, mais

lorsque l’on sait que l’obésité et le diabète

sont statistiquement des facteurs de risque

importants de forme grave de grippe, on est

plus enclin à prendre au sérieux des conseils

d’hygiène de vie connus de tous.

une AlimentAtion stimulAnteBien que l’on ne puisse pas raisonnable-

ment donner de « conseils nutritionnels anti-

grippe », on peut concevoir qu’une alimentation

qui stimule l’activité du système métabolique

deS BaiNS au SaPiN Ou au ROMaRiN,

une alimentation équilibrée riche en produits frais, des boissons

riches en vitamines naturelles comme le JuS d’aRGOuSieR, une activité phy-sique régulière en plein air comme la marche ou le jogging et une médi-cation homéopathique préventive :

pour stimuler et réchauffer l’or-ganisme, et renforcer ses

défenses naturelles.

vos Atouts Anti-Grippe

Page 11: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12920 Revue Weleda 129 21

Informations médicales

Etat grippal : les avantages de l’homéopathie interview de Séverine dewally, Pharmacien.PHOTOS : iosif Szasz-Fabian ; Bilderbox ; david Broglin ; Zefa.

les premières manifestations d’un

état grippal sont multiples : fièvre,

frissons, courbatures, maux de tête…

Il est important de se prendre en

charge dès les premiers symptômes.

QUELS SONt LES AvANtAgES DE L’hOméO-

PAthIE DANS LE tRAItEmENt DES étAtS

gRIPPAUx ?

L’homéopathie permet une prise en charge

globale de l’état grippal à un coût modéré.

Les médicaments homéopathiques sont

efficaces et adaptés à toute la famille. Ils

n’ont pas d’effets secondaires comme par

exemple la somnolence, fréquente dans

les traitements antigrippaux habituels. Ils

ne présentent pas de risque d’interaction

avec d’autres médicaments. Enfin, certains

médicaments homéopathiques sont rembour-

sés par l’assurance maladie s’ils sont prescrits

par un médecin.

QUELLES SONt LES SPéCIFICItéS DES méDI-

CAmENtS hOméOPAthIQUES WELEDA ?

Les médicaments homéopathiques Weleda

sont exprimés en DH, c'est-à-dire en dilutions

décimales hahnemanniennes. Ces dilutions

sont réalisées selon un procédé homéopathique

classique : on dilue une part de substance

concentrée appelée teinture mère pour 9 parts

d’un mélange d’eau et d’alcool. Cette dilution au

dixième est ensuite agitée de façon manuelle et

rythmique pour obtenir la première dilution

décimale ou 1 DH.

Pour passer au palier de la 2 DH, on dilue

un dixième de la dilution 1 DH pour 9 parts

joue un rôle préventif au sens large, et pas

seulement en apportant la dose nécessaire

de vitamines. En effet, la nourriture n’est pas

seulement un apport de nutriments, mais

en premier lieu quelque chose qui doit être

surmonté, détruit par l’organisme, avant de

pouvoir être assimilé. L’effort investi dans cette

destruction au cours de la digestion renforce

aussi le métabolisme, de la même façon que

la lutte contre la pesanteur terrestre à travers

la marche renforce nos muscles et nos os.

Ainsi, plutôt que d’ingérer des sucres rapides

facilement assimilables (pain blanc, sucreries),

il vaut mieux manger des glucides « lents »,

par exemple sous forme de produits à base de

céréales complètes ou demi complètes, plus

difficiles à digérer.

A l’impossible nul n’est tenu, toutefois : de

même que tout le monde n’est pas capable de

soulever des haltères, tout le monde ne sait

pas digérer des céréales complètes. Cepen-

dant, comme pour une activité physique, on

peut s’astreindre, même en cas de fragilité

digestive, à un « entraînement » alimentaire,

en s’habituant de temps à autres à manger

de petites quantités d’aliments que l’on a du

mal à digérer.

On peut ainsi éviter de devenir progressi-

vement quelqu’un « qui ne digère plus rien ».

Ceci concerne bien évidemment les aliments

issus d’une agriculture naturelle et non les

produits agro-alimentaires industriels, ni non

plus les aliments auxquels on est allergique.

lA Grippe Affecte notre système nerveux

Lorsque le système rythmique, qui équilibre

les activités neurosensorielles et celles du mé-

tabolisme, est dépassé, les agents pathogènes

peuvent envahir l’organisme. Dans la grippe,

le système neurosensoriel est plus profon-

dément affecté par le refroidissement que

dans d’autres affections virales saisonnières.

Le virus a d’ailleurs une affinité particulière

pour le système nerveux. Dans des modèles

expérimentaux, la région cérébrale appelée

hypothalamus fait partie des zones cérébrales

affectées par le virus. Le centre de régulation

de la température corporelle se trouve dans

cette région, où se trouvent également de

nombreuses zones de régulation hormonale

et immunitaire ainsi qu’une zone de contrôle

du cycle veille-sommeil en relation avec la

luminosité extérieure. Du point de vue de la

médecine anthroposophique, les réactions

inflammatoires intenses de la grippe, et en

premier lieu la fièvre, sont en lien avec l’atteinte

« froide » initiale du système nerveux.

D’une manière générale, le stress, qui

consiste en une stimulation permanente

du système nerveux, perturbe les réactions

immunitaires. Il est possible que cela joue un

rôle dans la susceptibilité à certaines maladies

et notamment à la grippe.

du repos et des médicAments homéopAthiQues

Le traitement de la grippe tient compte

de ces éléments. Une grippe véritable doit

bien entendu être diagnostiquée et suivie

médicalement. Les médicaments que le mé-

decin prescrira incluent des médicaments

homéopathiques ayant traditionnellement une

action sur le système nerveux, tel Gelsémium,

associés à des médicaments du syndrome

grippal comme INFLUDO®, solution buvable

en gouttes, dont les composants sont dirigés

vers l’inflammation et la protection du système

respiratoire. La fièvre doit être respectée et

accompagnée par des médicaments naturels.

On sait aujourd’hui que le seul bénéfice des

médicaments antipyrétiques (contre la fièvre)

est un soulagement symptomatique.

Des mesures simples peuvent accompagner

le traitement prescrit. Le système neurosen-

soriel doit être mis au repos par un véritable

repos au lit, c'est-à-dire au calme, sans bruit ou

musique et sans télévision, dans un environne-

ment d’une luminosité et d’une température

modérée et constante. Echanger sur ces points

avec le médecin permet un effet synergique du

traitement et de la prise en charge du patient

par lui-même.

Plus d’un Français sur trois a recours aux médecines naturelles, à commencer par l'homéopathie.

Page 12: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12922

Informations médicales

du mélange hydro-alcoolique, puis l’on

agite. Et ainsi de suite.

Cette méthode a été choisie par

Weleda dès le début pour des raisons

d’efficacité et pour la variété des dilu-

tions possibles.

D’Où vIENNENt LES mAtIèRES

PREmIèRES?

Weleda attache une grande impor-

tance à la qualité des matières pre-

mières entrant dans la composition de

ses médicaments et choisit des matières

premières naturelles. Les plantes uti-

lisées sont issues, dans la mesure du

possible, de cultures biologiques ou bio-

dynamiques, comme celles cultivées

dans les jardins de Weleda. Certaines

plantes sont d’origine sauvage, elles

sont alors ramassées de façon raisonnée, en

respectant la biodiversité du site de récolte.

QUELS méDICAmENtS ChOISIR EN CAS

D’étAt gRIPPAL ?

Weleda élabore des médicaments homéo-

pathiques et phytothérapiques sous de nom-

breuses formes, comme des granules, doses,

solutions buvables en gouttes, sirop, spray na-

sal...un grand nombre est indiqué dans la prise

en charge de l’état grippal. Ces médicaments

peuvent être prescrits par

un médecin, conseillés par

un pharmacien ou utilisés

en automédication.

Weleda met à votre dis-

position un médicament

homéopathique utilisable en

médication familiale pour la

prise en charge de toutes les

manifestations de l’état grip-

pal. Cette spécialité contient

du phosphate de fer (Ferrum

phosphoricum 6DH), parti-

culièrement indiqué dans

les états inflammatoires et

congestifs caractéristiques

de l’état grippal. Capable de

renforcer la réactivité et les

défenses de l’organisme, il

constitue véritablement le « cœur » de ce

médicament. Il est associé à 5 plantes pour

compléter son efficacité : l’eucalyptus (Euca-lyptus globulus), pour son action réchauffante

sur les voies respiratoires, souvent malmenées

en cas de grippe, l’aconit (Aconitum napellus),

la sabadille (Sabadilla officinarum), l’eupatoire

(Eupatorium perfoliatum) et la bryone (Bryonia),

pour soulager les symptômes aigus comme les

courbatures, les éternuements, l’écoulement

nasal et les maux de tête. DF

Séverine Dewally, Pharmacien d'offi-cine pendant trois ans puis chef pro-duit dans l'industrie pharmaceutique depuis neuf ans, est Responsable du Marketing pharma-ceutique au Labora-toire Weleda.

Parce que ce sont les petits gestes quotidiens qui nous protègent et nous permettent de rester en pleine santé

› humidifiez votre atmos-phère et aérez les pièces au moins une fois par jour, sans surchauffer votre intérieur.

› une AlimentAtion sAine, variée et riche en fruits et légumes vous assure un

apport en vitamines qui vous aideront à renforcer votre organisme.

› dormez suffisAmment et accordez vous des moments de détente.

› pensez à votre nez, rhinodoron®*, spray nasal à l’aloe vera facilite l’élimination des mucosités souvent porteuses de

pathogènes. il dépose un film protecteur sur la muqueuse nasale empê-chant les germes de pénétrer dans l’organisme.

› réchAuffez-vous dans un bain chaud tonifiant, additionné de bAin tonifiAnt Au romArin ou de bAin revitAlisAnt Au sApin WeledA.

Etats grippaux !Réagissez

dès les premiers symptômes

Infludo®, solution buvable en gouttes, médicament homéopathique traditionnellement utilisé dans l’état grippal du premier stade des frissons jusqu’à la disparition des symptômes. Ce médicament contient de l’alcool. Pas avant 12 ans. Entre 6 et 12 ans après avis médical. P

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Page 13: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12924 Revue Weleda 129 25

Conseils d’expert

l a santé est avant tout affaire de préven-

tion, et les dents n’échappent pas à ce

principe. Des études ont montré qu’il y

a un lien entre surcharge pondérale et

carie dentaire ou maladies des gencives. Chez

l’enfant, les biberons sucrés, le grignotage et

la consommation de boissons sucrées, surtout

entre les repas, laissent le champ libre à un

risque d’obésité précoce et à des caries dès le

plus jeune âge. Si nous considérons souvent

la bouche et les dents comme un domaine

à part de notre organisme, peut-être est-ce

parce que pour soigner cette partie du corps

nous allons d’emblée chez « un spécialiste »

nommé « dentiste »… Pourtant, elles font

partie intégrante de notre individu autant

que nos autres organes.

de lA plAQue à lA cArie : l’AttAQue Acide

Qu’est ce qui peut menacer notre « capital

sourire » ? La carie, qui atteint la dent dans son

intégrité, et les maladies parodontales (paro =

autour , donte = dent) qui atteignent tout ce qui

entoure la dent (gencive et os en particulier).

Par quel mécanisme une carie se forme-t-

elle ? Comprendre ce processus est essentiel

pour prendre les mesures préventives adaptées.

La carie est le résultat de la dissolution des tissus

durs de la dent (d’abord l’émail puis la dentine)

par les acides produits par des bactéries qui

adhèrent à la surface des dents.

Les bactéries, normalement présentes en

bouche, se nourrissent et prolifèrent grâce au

sucre apporté par l’alimentation. Le problème

est qu’elles finissent par rejeter des acides. Il

se forme de véritables colonies bactériennes

qui viennent se coller à la surface des dents.

Progressivement, la première couche de bac-

téries se retrouve isolée de la salive par la

suivante venant s’agglutiner à la précédente,

et ainsi de suite. C’est ainsi que se forme, en

8 heures environ, ce que l’on appelle la plaque

dentaire (d’où la nécessité des trois brossages

par 24 heures pour assurer un contrôle efficace

de celle-ci).

Une fois la plaque formée, la salive ne peut

plus exercer son rôle naturel de « tampon »

(c'est-à-dire de neutralisant) et l’acide produit

par les bactéries attaque l’émail sous-jacent.

Ainsi, les caries se forment surtout dans les

zones peu accessibles à la salive, à l’action

mécanique naturelle due à la mastication des

aliments, et au brossage : sillons et fissures de

l’émail, points de contact entre les dents.

L’attaque acide, d’abord superficielle, agresse

en premier l’émail, puis progressivement la

dentine et, en l’absence de traitement, la pulpe ;

c’est alors la « rage de dents », qui peut être

suivie d’un abcès.

Pour supprimer efficacement la plaque,

l’action mécanique de nettoyage par les poils

de la brosse à dents est primordiale. Si cette

plaque s’accumule, elle peut se minéraliser.

Il se forme alors du tartre, qui ne peut plus

être éliminé par un simple brossage mais

par un détartrage nécessitant l’intervention

d’un dentiste.

ce Qu’il fAut sAvoir sur le brossAGe des dents

On ne le répétera jamais assez : il faut trois

brossages quotidiens pendant trois minutes

après chaque repas pour éliminer la plaque

dentaire et prévenir les caries. La technique de

brossage est importante : procéder de manière

systématique en n’oubliant aucune région de

la bouche et en n’hésitant pas à brosser les

gencives. Le bon geste consiste à partir de la

gencive pour arriver sur la dent (on explique

aux enfants qu’ il faut brosser « du rouge

vers le blanc »). Ce massage gingival associé

au brossage proprement dit permet, tout en

maîtrisant la plaque dentaire, de combattre

ou de prévenir l’inflammation du parodonte.

De par notre alimentation trop raffinée, nos

gencives ne sont plus suffisamment stimulées,

et celles-ci perdent alors une grande partie de

leurs protections naturelles. Le brossage doit

permettre, au moins en partie, de compenser

ce manque de stimulation mécanique de la

gencive. La qualité de la brosse à dents est tout

prévention des caries : la méthode nAturelleNous sommes abreuvés par une multitude d’informations commer-ciales sur la prévention des caries. Lesquelles sont justes, lesquelles peuvent être sujettes à discussion ? Faisons le point sur ce qu’il est essentiel de savoir pour préserver la santé de ces organes appa-remment durs et inertes mais pourtant bien vivants qui garnissent l’entrée de notre bouche.

TeXTe : Jacques abegg, docteur en chirurgie dentaire PHOTOS : Peter cade / Getty ; david Broglin ; Jerzy czarkowski ; archives Weleda.

Pourvu que ça mousse ? Non, la mousse incite à raccourcir le temps de brossage.

Page 14: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12926 Revue Weleda 129 27

Conseils d’expert

aussi importante, en particulier la souplesse

des poils. S’ils sont trop souples, les poils de la

brosse à dents n’exercent pas d’effet nettoyant

suffisant ; s’ils sont trop durs, ils ne parviennent

pas à nettoyer les surfaces concaves de la

dent et risquent de léser une gencive fragile.

Une brosse à dents est un outil relativement

fragile, qu’il faut éviter de passer sous l’eau

chaude pour éviter de lui faire perdre im-

médiatement sa souplesse et son efficacité.

Elle doit sécher à l’air libre et être remplacée

régulièrement (en fonction de son état ou au

maximum tous les deux mois).

Le dentifrice complète l’action nettoyante

de la brosse à dents, apporte différents agents

thérapeutiques en fonction de sa composition,

et rend le brossage plus agréable en rafraîchis-

sant l’haleine.

Que penser du blAnchiment des dents ?

Avoir des dents blanches correspond à

la norme esthétique actuelle et les produits

revendiquant cette propriété prolifèrent sur le

marché. Dans certains cas le « blanchiment »

des dents peut être effectué par le dentiste. Il

s’agit d’un procédé d’oxydation chimique de la

surface des dents produisant un éclaircissement

de surface. Le dentiste réalise au préalable des

gouttières recevant le produit blanchissant.

Les gouttières sont portées pendant quelques

heures à domicile pendant une dizaine de

jours. L’opération de blanchiment peut être

accélérée par exposition à une lampe (au cabinet

dentaire). Les résultats et leur pérennité sont

variables suivant les cas (fumeurs s’abstenir)

et ne peuvent être appréciés

que par le dentiste lui-même.

Ils dépendent de l’intensité et

du type de discoloration. Mais

ce sont avant tout les bonnes

pratiques d’hygiène quotidiennes qui consti-

tuent les meilleures garanties de l’esthétique

et de la bonne santé de la bouche et des dents.

Que fAire en cAs de GinGivite ?La plaque dentaire n’est pas seulement

néfaste pour les tissus durs de la dent, mais son

accumulation provoque des inflammations de

la gencive appelées gingivites.

L’expérience le prouve : l’arrêt du brossage

pendant une semaine environ produit une

gingivite sur une gencive saine. Mais celle-ci

est parfaitement réversible : dès la reprise du

brossage des dents, elle disparaît au bout de

quelques jours. Une gingivite peut aussi être

la conséquence de certains changements dans

l’organisme. Par exemple, une gingivite due à

des changements hormonaux peut survenir

pendant la grossesse, on parle alors de gingivite

gravidique. Elle est également réversible, à

condition de ne pas interrompre le brossage

sous prétexte que les gencives saignent.

Même une gingivite d’apparence anodine

doit être traitée par l’utilisation de bains de

bouche ou de gels gingivaux en complément

du brossage, après quoi elle ne doit en aucun

cas durer plus de quelques jours. Si malgré

tout elle persiste et prend des proportions trop

importantes, les tissus de soutien de la dent (le

parodonte) peuvent être lésés et il s’installe

alors ce qu’on appelle une parodontite. Il peut

alors se former des « poches » et la gencive va

se rétracter. A un stade ultérieur, l’os entourant

la dent peut être irrémédiablement atteint.

Si la perte osseuse devient trop importante,

la dent, faute de soutien devient mobile et

peut être perdue (c’est ce qui

est appelé couramment le

« déchaussement »).

Lorsque la gencive est rétrac-

tée et qu’elle laisse des espaces

« ouverts » entre les dents, il est impératif

d’assurer l’hygiène de ces zones par tous les

moyens possibles : des petites brossettes inter-

dentaires de forme conique ou cylindrique

(ressemblant à des cure-pipes) doivent être

utilisées en complément du brossage normal.

Le jet dentaire peut également être un

excellent complément car il déloge les débris

alimentaires coincés entre les dents et évite

ainsi leur fermentation. Il permet en outre de

stimuler la gencive et ainsi d’agir favorablement

sur l’inflammation. Mais attention ! Il ne

remplace en aucun cas le brossage.

Que penser du fluor dAns les dentifrices ?

L’objectif de l’administration de fluor est la

recherche d’une augmentation de la résistance

de l’émail à l’attaque acide des bactéries de la

plaque dentaire. Le fluor a également une action

inhibitrice sur certaines bactéries susceptibles

de provoquer des caries. Il est naturellement

présent en quantité plus ou moins importante

dans certains aliments (les crustacés, le thé

sont particulièrement riches en fluor) et dans

l’eau de boisson.

Présenté il y a une trentaine d’années

comme la panacée contre la carie, le fluor a

été largement préconisé : soit par voie dite

« topique » ou externe, dont l’action s’effectue

par contact direct entre le fluor et la surface de

l’émail (dentifrices, bains de bouche, gommes à

mâcher), soit par voie générale ou interne (sel

de cuisine, comprimés).

Mais la multiplication des formes d’admi-

nistration et la difficulté de contrôle des doses

effectivement absorbées ont entraîné des

surdosages. Les formes topiques, par exemple,

sont susceptibles d’être partiellement ingérées.

Ainsi, les enfants de 2 à 4 ans avalent plus de

50% du dentifrice utilisé, de 4 à 6 ans 30% du

dentifrice utilisé et après 6 ans encore 10%

(données AFSSAPS*). Cela signifie que dans

le cas de l’utilisation d’un dentifrice fluoré,

une partie non négligeable est ingérée alors

qu’elle ne devrait pas l’être… A l’heure actuelle,

l’AFSSAPS préconise un apport topique de fluor

par des dentifrices plus ou moins fluorés en

fonction de l’âge de l’enfant. En cas de caries

multiples, l’agence recommande un bilan

individualisé des quantités de fluor ingérées,

devant être effectué par un médecin ou un

dentiste.

les risQues de surdosAGe en fluorLe surdosage en fluor se manifeste clini-

quement par une fluorose (taches blanchâtres

irréversibles au niveau des incisives). En 1998

le taux de fluorose dans la population française

variait entre 2,75 % et 8,8 % en fonction du

degré d’atteinte (données AFSSAPS). Seul ce

type de manifestation dentaire a été relevé

comme critère de surdosage. Cependant, le

fluor, élément chimique extrêmement ac-

tif, se fixe sur tous les tissus minéralisés de

l’organisme, et pas seulement les dents. Plus

le tissu est minéralisé, plus l’affinité du fluor

pour ce tissu est élevée. L’émail des dents est

constitué de 98% de substance minérale, ce qui

explique l’affinité particulière du fluor pour

ce tissu. Mais le fluor se fixe aussi dans les os

(60% de substance minérale). C’est pour cette

raison qu’il a aussi été utilisé dans le traitement

de l’ostéoporose, mais très vite abandonné,

précisément à cause des difficultés de dosage.

En raison des risques de surdosage en fluor

et de ses conséquences possibles, les autorités

sanitaires sont, aujourd’hui, devenues plus

prudentes quant à une utilisation généralisée

du fluor.

Du point de vue de la médecine anthro-

posophique, le fluor est certes nécessaire

à l’édification de la dent, mais en quantité

très faible.

Quel est le rôle d’un dentifrice ?Dentifrice vient du latin « dentifricium »

(dent – fricare : frotter les dents). Il a trois

rôles essentiels :› UN RôLE NEttOyANt : il renforce l’action

mécanique des poils de la brosse à dents. Pour

satisfaire à ce rôle nettoyant, il doit contenir

des agents abrasifs avec une taille de « grains »

ni trop gros ni trop fins, mais ayant une dureté

Jacques Abegg, Docteur en Chirurgie dentaire, a 25 ans d’exercice en cabinet dentaire.

Il s’occupe de Communication médicale avec les profession-nels de santé au sein des Laboratoires Weleda.

Page 15: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12928 Revue Weleda 129 29

Conseils d’expert

suffisante pour permettre la

destruction de la plaque den-

taire sans rayer l’émail. On y

ajoute des agents de texture

pour une meilleure efficacité

des abrasifs. Il faut en effet que

le dentifrice ait une consistance

pâteuse qui lui permette de

« coller » à la surface des dents

et de ne pas tout de suite être

dissous dans la salive. › UN RôLE tRAItANt : il ap-

porte un certain nombre de

substances à visée thérapeu-

tique, actives au niveau de la

dent (protection contre la carie,

désensibilisation) ou au niveau

des gencives (saignement, par

exemple). C’est souvent ce qui

donne sa dénomination au den-

tifrice (« anti-plaque », « spécial

gencive »…)› UN RôLE DE CONFORt : il

doit rendre l’opération de bros-

sage le plus agréable possible,

pendant et après…Il peut ainsi

contenir divers arômes, agents

adoucissants, agents moussants,

opacifiants, colorants…

les choix de WeledA Pour ses dentifrices, comme pour l’ensemble

de ses produits, Weleda a choisi de ne recourir

qu’à des substances à 100% d’origine naturelle.› LES AgENtS NEttOyANtS : la silice d’origine

minérale et la craie précipitée (carbonate

de calcium). Les composants conférant aux

dentifrices Weleda une texture de pâte (Pâte dentifrice au Ratanhia ou au Calendula) ou de

gel (Gel dentifrice végétal et Gel dentifrice pour Enfant) sont d’origine naturelle comme l’argile

ou les alginates (poudre d’algues).› LES SUBStANCES tRAItANtES d’origine

végétale ou minérale : les deux grands principes

actifs sélectionnés par Weleda sont les extraits

de résine de Myrrhe et de racine de Ratanhia.

La myrrhe, déjà connue en Egypte antique, est

réputée pour ses vertus antisep-

tique, anti-inflammatoire et

cicatrisante. Le ratanhia, dont

l’usage remonte à la médecine

traditionnelle péruvienne, est

reconnu pour ses vertus bac-

téricide, hémostatique, antal-

gique et astringente. D’autres

ingrédients végétaux sont

utilisés comme par exemple

le jus de prunelle, astringent

et tonifiant pour les gencives

(dans la Pâte dentifrice saline),

l’extrait de marron d’Inde pour

la prévention de la carie, et

l’extrait de cendres d’arum tâ-

cheté (Arum Maculatum) en

dilution pour son action sur

les gencives. Les dentifrices

Weleda – notamment la Pâte

dentifrice saline – contiennent

aussi des substances minérales

comme le bicarbonate de soude,

destiné à neutraliser les acides

produits par les bactéries res-

ponsables de la plaque dentaire,

et le sel de mer, pour tonifier

les gencives tout en stimulant

la sécrétion salivaire. Grâce à

l’action osmotique du sel sous

la forme d’une solution saline

concentrée, on obtient une certaine déconges-

tion des gencives et leur raffermissement.

ce Que les dentifrices WeledA ne contiennent pAs…› PAS DE FLUOR : une alimentation équilibrée

doit garantir à l’organisme l’apport en fluor

nécessaire au durcissement de l’émail des dents.

En cas de carence, la détermination d’une dose

thérapeutique en fluor relève d’un dentiste

ou d’un médecin. Pour éviter tout risque de

surdosage pour les raisons évoquées dans cet

article, les dentifrices Weleda ne contiennent

pas de fluor.› PAS D’AgENtS mOUSSANtS : les dentifrices

Weleda ne moussent pas, pour la simple et

Quel dentifrice choisir pour les enfAnts ?

bonne raison qu’ils ne contiennent aucun

agent tensioactif moussant. En effet, la mousse

présente beaucoup d’inconvénients : elle a

tendance à raccourcir le temps de brossage

(en incitant à se rincer plus rapidement la

bouche), elle empêche de voir ce que l’on fait

(particulièrement important chez les enfants) › PAS D’AgENtS COLORANtS OU OPACIFIANtS

ARtIFICIELS : les dentifrices Weleda ont la

couleur que leur confèrent leurs constituants

puisqu’il n’y a aucune adjonction de colorants

ou d’agent opacifiant.

› PAS D’ARômES ARtIFICIELS : les dentifrices

Weleda doivent leur goût unique et authentique

aux huiles essentielles et extraits de plantes

qu’ils contiennent.› PAS DE CONSERvAtEURS DE SyNthèSE :

conformément à la charte qualité Weleda,

l’ensemble de ses produits de soins bucco-

dentaires est exempt de ce type d’ingrédients.

* aFSSaPS : agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé.

Résine de Myrrhe

Racine de Ratanhia

Sauge

Sel gemme

L’avis du dentiste

Je préconise le bAin de bouche à lA myrrhe

dilué dans de l’eau, après le brossage des dents. Il peut aussi être utilisé dilué dans les

jets dentaires, ce qui le rend particulièrement intéressant dans le traitement des maladies paro-

dontales. Il contient des extraits de résine de myrrhe et de racine de ratanhia associés à des huiles essentielles naturelles stimulant la vitalité des gencives tout en rafraîchissant l’haleine. Le Gel GinGivAl à lA sAuGe peut être utilisé localement dans le cas d’une gencive sensibilisée. Les porteurs de prothèse peuvent

enduire les parties en contact avec la gencive ou le palais avec ce gel. Il est également apai-

sant lors des poussées dentaires chez les jeunes enfants.

il est important d’ins-

taurer le rite du brossage des dents dès le plus jeune âge.

Pour le dentifrice, l’objectif prin-cipal est la sécurité, sachant que tous

les enfants en avalent. Je conseille le Gel dentifrice pour enfAnt WeledA parce qu’il est entièrement d’origine natu-relle et ne présente aucun risque en cas d’ingestion. de plus, il contient

un extrait d’écorce de marronnier, traditionnellement utilisé pour

renforcer les dents contre la carie.

vous recherchez un dentifrice entièrement naturel ? découvrez notre gamme de soins bucco-dentaires en pharmacies, parapharmacies et magasins bio et sur notre site www.weleda.fr

Que fAire en cAs de Gencives sensibles ?

Page 16: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12930 Revue Weleda 129 31Revue Weleda 129 31

Dossier : le cheval

Weleda, partenaire du mondial du Lion d’Angers

L’allemand Kai Ruder et son cheval Charlie Weld (7 ans) ont décroché la première place au

Mondial du Lion 2009.

Bienvenue au pays du cheval, dans le « far ouest » français, au cœur de la douce campagne angevine. Berceau d’élevages prestigieux et de cavaliers de haute volée comme Nicolas Touzain, elle accueille chaque année le Mondial du lion, championnat international de concours complet. depuis deux ans, Weleda a conclu un partenariat avec cette manifestation d’envergure.

TeXTe : daNielle FRiedRicH. PHOTOS : david BROGliN

Page 17: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12932 Revue Weleda 129 33

Dossier : le cheval

du 15 au 18 octobre, près de 40 000 visi-

teurs ont afflué, comme chaque année,

sur le domaine de l’Isle Briand pour

assister au Mondial. Hippodrome de renom-

mée internationale, il est situé à côté du petit

village tranquille du Lion d’Angers, qui compte

moins de quatre mille habitants. Quatre jours

au cours desquels les passionnés de cheval ont

pu suivre les prouesses des jeunes chevaux

les plus talentueux, montés par les meilleurs

cavaliers. A l’épreuve de dressage ont succédé

celles du cross et du saut d’obstacle, comme le

veut le principe du concours complet. Le Mon-

dial du Lion d’Angers est un passage obligé,

un test décisif dans la carrière des chevaux de

sport de 6 et 7 ans. Il détermine leur capacité

à accéder plus tard aux plus grands concours

internationaux, voire aux Jeux Olympiques.

C’est aussi l’occasion, pour les cavaliers, d’af-

finer leur relation avec leur monture dans le

cadre d’une compétition de grande envergure,

la première pour ces jeunes chevaux.

le cross, clou du spectAcleImpressionnante, cette épreuve du Mondial

est aussi la plus courrue. Elle se déroule en

pleine nature, en partie en forêt, sur un parcours

de 5 à 6 kilomètres semé d’embûches : troncs

d’arbres, haies, gués, passages escarpés… Il

y a aussi des obstacles figurant des animaux

géants : les lapins, les hérissons, le hibou, la

galoche du diable, etc. D’aspect redoutable, ces

formes surprennent les chevaux aux détours du

parcours, qu’ils découvrent pour la première

fois au moment de la compétition comme le

veut la règle du jeu. Avec la présence perturbante

d’une foule bruyante, la difficulté est maximale

pour ces jeunes chevaux. Pour réussir cette

épreuve, il faut non seulement un cheval

en excellente condition physique, avec de

Béatrice Laurent, y a-t-il une affinité particulière entre Weleda et le monde du cheval ?

l’équitation est un sport très « nature », qui éveille une sensibilité particulière chez les cavaliers pour tout ce qui est naturel. l’Huile de MaSSaGe à l’aRNica, notre produit phare naturel et bio, est plébiscitée par de grands sportifs de toutes disciplines. elle gagne à être davan-tage connue dans les sports équestres, car elle améliore réellement la performance.

Vous conseillez le massage pour les cavaliers ?

le massage est encore peu usité par les cavaliers. Tra-ditionnellement, dans les milieux de l’équitation, les cavaliers prennent moins soin d’eux que de leur monture. le cheval est prioritaire. Mais

de plus en plus de cavaliers de haut niveau viennent au massage, ils se rendent compte que leur préparation physique est essentielle.

C’est Weleda qui a intro-duit le massage au Mondial du Lion ?

Oui, nous y avons créé un espace massage et fait appel aux kinés de la fédération française d’équitation pour offrir des massages à tous les participants de la compé-tition. les épreuves durant plusieurs jours, un massage de récupération avec l’Huile de MaSSaGe à l’aRNica permet de remonter en selle le lendemain en meilleure condition. ceux qui y ont goûté ont fait la différence. William Foxpitt, champion du monde de complet, revient nous voir chaque année.

bonnes capacités d’endurance et de tonus, mais

aussi une parfaite symbiose entre le cavalier

et sa monture. Toute destruction d’obstacle

et tout refus sont pénalisés, toute chute est

disqualifiante, sans compter le danger qu’elle

présente pour le cavalier. Ainsi, la qualité de la

relation, la confiance et la complicité qu’aura

su établir le cavalier avec son cheval au cours

des mois d’entraînement est déterminante.

S’y ajoute la présence d’esprit et la forme du

cavalier le jour de la compétition, sa capacité

à bien évaluer le parcours pour donner à son

cheval les bons ordres au bon moment, en

parfaite connaissance des capacités physiques

de sa monture.

le mAssAGe : les coulisses de l’exploitLe sport équestre de haut niveau, c’est

l’union de deux grands sportifs qui font corps :

le chevalier et sa monture. Comme tout athlète,

le cavalier fournit un travail musculaire im-

portant qui nécessite une bonne préparation

et une bonne récupération. L’échauffement, le

renforcement musculaire et les étirements sont

béAtrice lAurent, responsAble du sponsorinG sportif chez WeledA.

essentiels pour la préparation physique. Le mas-

sage fait partie des mesures incontournables

pour décontracturer les muscles et favoriser la

récupération après l’effort.

Lors du dernier Mondial, nous avons rencon-

tré Jean-Marc Brun, Matthias Lang et Thibault

Leguen, masseurs kinésithérapeutes de la

Fédération française d’équitation, qui officiaient

dans l’espace massage mis à disposition par

Weleda. Sur la table, l’incontournable Huile de Massage à l’Arnica Weleda coulait à flot

pour soulager les muscles hypertendus des

cavaliers, dégageant dans l’atmosphère son

parfum balsamique si caractéristique. Les

séances duraient en moyenne vingt à trente

minutes voire plus, en cas de fortes contractures.

Jean-Marc Brun massaient les cavaliers qui le

souhaitaient : « pour drainer les toxines et

faciliter la récupération musculaire ». Mais

cette pratique n’est pas encore aussi habituelle

que dans les autres sports de haut niveau :

« l’équitation est issue des mondes rural et

militaire. Traditionnellement, les cavaliers

sont plutôt des « durs à cuire ». Ils sont aux

Les obstacles du cross sont très variés et souvent redoutables. Les chevaux découvrent le par-cours pour la première fois lors de la compétition.

Page 18: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12934 Revue Weleda 129 35

Dossier : le cheval

petits soins avec leur cheval, mais s’occupent

peu d’eux-mêmes. Pourtant, ils y viennent peu

à peu : lors des derniers championnats d’Europe,

une douzaine de cavaliers sont venus se faire

masser dans un box pour chevaux qu’il avait

aménagé à cet effet. « Un cavalier détendu,

c’est aussi un cheval plus performant ». Il lui

arrive aussi de masser les chevaux : « Comme

les humains, ils souffrent de courbatures après

un effort physique intense. » Aux derniers Jeux

Olympiques, en 2008, il dit avoir massé plus

de chevaux que de cavaliers…

le cAvAlier Qui mAsse son chevAlRégis Prud’hon, cavalier de talent, habitué

des concours complets, était présent au Lion

d’Angers avec son cheval Pitt Paulois, un ma-

gnifique selle français de six ans sélectionné

comme réserviste. Depuis plusieurs mois, il

a pris l’habitude de masser ses chevaux avec

l’Huile de Massage à l’Arnica. Cette idée lui est

venue lors du dernier championnat de France

de concours complet. Exceptionnellement,

l’épreuve de saut d’obstacle était prévue le

soir de l’épreuve de cross, et non le lendemain

comme de coutume. Ceci laissait très peu

de temps à son étalon polonais Debiut pour

récupérer. Sachant que l’huile à l’arnica était

utilisée en massages par les kinés du sport

pour accélérer la récupération musculaire, il

eut l’idée d’y recourir pour masser le dos de son

cheval, matin et soir pendant une dizaine de

minutes. Les effets se sont avérés étonnants :

« je constatai que mon cheval réussissait

un changement de pied parfait, une figure

imposée qu’il ne réussissait généralement pas

très bien. Et lors du saut d’obstacle, il effectua

un parcours remarquable, l’un des meilleurs

l’anglais William Fox-Pitt, champion du monde de concours complet (au centre), est visiblement détendu après son massage avec l’Huile de MaSSaGe à l’aRNica Weleda. il venait d’effectuer l’épreuve du cross, particulièrement éprouvante pour le dos. il est entouré de Jean-Marc Brun (à droite), et Matthias lang (à gauche), tous deux kinés de la Fédération Française d’equitation. Jean-Marc Brun

suit les cavaliers de haut niveau depuis dix ans dans tous les grands champion-nats, pré-championnats et stages. il a trois olympiades à son actif. Matthias lang, en plus d’être kiné, est le troisième voltigeur indivi-duel le plus médaillé avec 4 médailles d’or, 2 d’argent et 1 de bronze, deux titres de champion du monde et seize de champion de France de voltige.

de la compétition. Ceci lui permit de remonter

à la septième place de ce concours. Après un

cross de 6000 mètres, un cheval a forcément

des courbatures. Il a tiré sur son dos, porté le

cavalier, et il y a toujours des points de pression

au niveau de la selle et du garrot… Quand je

palpe les points de contraction, au début, le

cheval réagit à la douleur. Après le massage, il

ne réagit plus, il est détendu. La différence est

énorme, je me demande comment j’ai pu faire

avant. Après le massage, j’attends au moins cinq

à six heures avant de le monter à nouveau. »

Depuis, Régis Prud’hon masse ses chevaux le

soir après les épreuves, et le lendemain, ils sont

métamorphosés.

Régis Prud’hon, cavalier de haut niveau et instructeur d’équitation, masse le dos de son cheval avec L’HuILe De MASSAGe à L’ARNICA. Retrouvez-le sur www.weleda-sport.fr dans la rubrique « Mondial du Lion ».

les bienfAits du mAssAGe :un cAvAlier détendu, c’est un chevAl plus performAnt. l a fascination de l’homme pour le cheval

remonte à l’aube de l’humanité, comme

en témoignent les peintures rupestres

de Lascaux. Elles évoquent la vénéra-

tion vouée par l’homme préhistorique à cet

animal, dans un état de conscience dont nous

avons perdu toute notion. Domestiqué à l’Age

de Bronze, le cheval accompagne l’homme

dans le travail de la terre et le transport. Avec

l’invention du mors, de la selle et de l’étrier au

troisième millénaire avant notre ère, le cheval

devient plus maniable et offre une meilleure

assise au cavalier. Il l’accompagne au combat.

Une évolution que renforce l’invention du fer

à cheval, au premier millénaire ap. J.C., pour

rendre les sabots plus résistants. Au Moyen

Age, le cheval est l’allié inséparable du chevalier.

Est-ce un hasard si l’on retrouve dans ce nom

le mot « cheval »? Sans lui, point de joute, de

tournoi ou de croisade. Mais ce destrier est

encore épais et puissant, plus proche du cheval

de trait que du pur sang. Ce n’est qu’à partir

de la Renaissance que le cheval va s’affiner et

s’alléger peu à peu, grâce à de nombreux croi-

sements avec des pur-sangs arabes amenés des

invasions maures et des croisades.

elever de futurs chAmpionsAujourd’hui, le cheval de trait a pratique-

ment disparu de nos routes et de nos champs.

Les activités humaines liées au cheval se sont

La passion du cheval

Page 19: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12936 Revue Weleda 129 37

Nicolas Blondeau et Patrick Blanckaert (de gauche à droite).

principalement réduites au tourisme et au sport.

La diversité des races chevalines en a pâti, seules

les races adaptées à ce type d’activités étant

recherchées. L’élevage des chevaux est devenu

une véritable science, basée sur la génétique.

Mais obtenir des chevaux d’exception, des

« cracs » comme les appelle Partick Blanckaert,

éleveur en Loire Atlantique, reste difficile. Cela

nécessite des moyens importants, beaucoup

de persévérance, de bonnes connaissances

et, comme il le prouve par ses résultats, une

bonne dose d’intuition.

Ancien cavalier, champion de France Vétéran

en concours hippique, Patrick Blanckaert se

consacre aujourd’hui à l’élevage de chevaux

de sport pour les cavaliers de haut niveau.

La plupart des grands éleveurs sont issus de

grandes fortunes ou de familles d’éleveurs.

Ce n’est pas son cas. Avec seulement quatre à

cinq poulinières – les juments reproductrices -

il fait du sur-mesure en quelque sorte. Il les

choisit bien, accordant beaucoup d’importance

aux lignées maternelles, appelées souches

basses. Son élevage porte le nom d’Auzay, avec

des chevaux de race « selle français ». En six

générations, il a produit une dizaine de chevaux

qui ont fait leurs preuves aux championnats

internationaux. Actuellement, l’excellent

Nouma d’Auzay1 monté par l’allemand Francke

Sloothaak fait beaucoup parler de lui.

l’homme de chevAlPour faire un excellent cheval, si son origine

est essentielle, la qualité de son débourrage

et de son dressage l’est aussi. Comme Patrick

Blanckaert, Nicolas Blondeau fait partie de ces

gens pour qui le cheval est une passion. Ils lui

ont voué leur vie. Nicolas Blondeau est spécia-

liste d’équitation éthologique, une approche

du cheval basée sur la compréhension de sa

nature, ses besoins et ses envies. Après avoir

démarré des centaines de chevaux de toutes

races et étudié leur comportement pendant

une vingtaine d’années, il a publié deux livres

remarquables où il explique sa méthode2.

Formateur agréé par la Fédération Française

d’Equitation, il dirige l’école Blondeau3 qu’il a

créée en 2005 à Saumur. Quand on l’interroge

sur sa méthode, il dit qu’il n’a rien inventé, mais

qu’il a retrouvé les bons gestes des anciens et

qu’il les a simplement codifiés. « En découvrant

l’automobile, on a oublié le savoir des chevaux ;

il se transmettait oralement. C’est tout un

état d’esprit », affirme-t-il. Et il cite le Grec

Xénophon (550 av. J.C.), qui écrivit le premier

traité d’équitation connu. Il y préconisait déjà

de traiter son cheval avec douceur et justice.

Plus tard, il y a eu d’autres maîtres comme

La Guérinière au XVIIe siècle, qui tentèrent

d’éduquer les cavaliers en préconisant le respect

de l’animal.

Nicolas Blondeau se situe dans le pro-

longement de cette tradition. Il explique :

« les méthodes de débourrage et de dressage

classique sont issues de l’équitation militaire.

Elles conviennent à 95% des chevaux mais

pas aux 5% restants, qui sont des chevaux de

caractère, et souvent les meilleurs. » Avec son

Dossier : le cheval

Le cheval thérapeute

il existe un lien profond entre l’homme

et l’animal, une communication non ver-

bale, en vertu de quoi il est possible de

guider celui-ci sans faire appel à la force

et la contrainte. Cette base a permis de faire

évoluer les méthodes de dressage vers ce que

l’on a appelé l’équitation éthologique et que

nous venons de caractériser. Elle est également

appelée la méthode des chuchoteurs, rendue

célèbre par le film « l’homme qui murmurait

à l’oreille des chevaux ». Cette relation parti-

culière entre l’homme et le cheval est aussi la

base d’une nouvelle forme de thérapie, que l’on

appelle hippothérapie, équithérapie, équita-

tion thérapeutique ou thérapie équestre. Elle

fait appel au cheval pour aider un patient sur

le plan physique, psychomoteur, émotionnel

ou relationnel.

Pascal Gilles est à la fois hippothérapeute

et « chuchoteur » dans les Vosges, à Labaroche

approche, qu’il appelle « homme de cheval »,

il amène progressivement le cheval à accepter

l’homme comme référent, tout en apprenant à

l’homme à respecter la personnalité du cheval.

Cela implique aussi, pour le dresseur ou le

cavalier, un travail sur soi. Il s’est vu octroyer,

en 2006, la médaille de vermeil de l’Académie

d’agriculture, qui récompense « des responsables

de travaux récents et encore peu connus, mais

dont il apparaît clairement qu’ils auront des

conséquences importantes. » d.FRiedRicH

1. voir http://elevagedauzay.blogscheval.net2. « Le débourrage par la méthode Blondeau », paru en 2003 et « equitation éthologique », paru en 2005, tous deux aux editions Belin.

3. voir www.ecoleblondeau.com

Page 20: Revue Weleda n°129

Revue Weleda 12938

Dossier : le cheval

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JuliJuille

tJu

lyLuglioJulio

11. Totale Sonnenfinsternis,sichtbar im Pazifik

q

fFt

w

4FY

4F0FP

4

f

fFt 0FP

2010METAMORPHOSES, c’est le

thème qu’a choisi de confier Weleda à l’artiste

peintre allemand Jörgen Habedank pour son

nouveau calendrier.

La transformation des plantes à travers le

cycle des saisons suit des processus de méta-

morphoses. Puis, les substances qu’elles

contiennent à l’état brut sont transformées à

travers les processus pharmaceutiques auxquels

recourt Weleda ; elles sont affinées, deviennent

des médicaments. En jouant avec les formes

et les couleurs avec toute la liberté que permet

le travail artistique, Jörgen Habedank s’est

attaché au phénomène de la métamorphose

en soi. Un processus qui, selon lui, ne se fige

pas sur ses toiles mais se poursuit à travers le

regard des spectateurs, suscitant de

nouvelles métamorphoses en leur for

intérieur.

Le calendrier Weleda présente douze

tableaux de l’artiste pour les douze mois

de l’année, accompagnés chacun d’un

poème lyrique de sa plume et d’une

carte du ciel à l’arrière.Jörgen Habedank www.kunst-die-befluegelt.de

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11. Totale Sonnenfinsternis,sichtbar im Pazifik w

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20102010

calendrier Weleda

vOuS POuveZ acQuÉRiR ce caleNdRieR* pour la somme modique de 10 €, frais d’envoi compris, en utilisant le coupon ci-dessous (également téléchargeable sur notre site www.weleda.fr). Merci de le retour-ner accompagné du paiement correspondant par chèque ou mandat à l’adresse suivante : Weleda sA – service consommateurs – bp 228 – 68332 huningue cedex. livré en france métropolitaine uniquement.

egalement en vente directe à l’eSPace Weleda, 10 avenue Franklin d. Roosevelt, 75008 Paris.

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Nombre d’exemplaires :

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*dans la limite des stocks disponibles. Comptez environ 3 semaines de délai de livraison.

Nouvelle parution

Pascal Gilles, hippothérapeute

et « chuchoteur », avec l’un de ses

chevaux.

(68). Elevé en Wallonie dans une

ferme convertie peu à peu en

bio-dynamie par son père, il reçoit

son premier cheval à dix-sept ans.

D’abord éducateur et pédagogue

pendant une vingtaine d’années,

selon la méthode préconisée

par Rudolf Steiner, il se tourne ensuite vers

l’hippothérapie, qui lui permet d’associer

ces approches à sa passion du cheval. Après

une formation en hippothérapie classique en

Belgique, il s’installe en France, où il travaille

pendant près de dix ans pour le compte de divers

centres médico-pédagogiques. Aujourd’hui, il

exerce son métier en libéral. Il reçoit beaucoup

d’enfants souffrant de troubles du comporte-

ment comme des enfants hyperactifs, mais

aussi des personnes handicapées physiques,

par exemple sourdes ou même aveugles, et des

handicapés mentaux, souffrant par exemple de

trisomie ou d’autisme ... Ce travail nécessite une

bonne connaissance des pathologies.

Le mouvement rythmique du cheval produi-

sant une sorte de massage des muscles et des

organes, l’hippothérapie permet aussi d’agir sur

des troubles organiques (par exemple digestifs)

ou musculaires. Lorsque l’allure du cheval est

lente, on obtient un effet relaxant chez une

personne tendue, et lorsqu’elle est plus rapide,

on peut renforcer le tonus musculaire. Ce ne

sont que des exemples, les applications de

l’hippothérapie étant nombreuses.

des résultAts étonnAntsSensible et réactif tout en restant lui-même,

le cheval détecte rapidement le tempérament

de son cavalier et le lui renvoie comme un

miroir. En présence d’un individu très nerveux,

il réagira instantanément de façon nerveuse,

ce qui conduit la personne à se corriger. En

présence d’un individu flegmatique, il n’avance

plus jusqu’à ce que la personne surmonte son

indécision et fasse preuve de détermination. Le

cheval exerce ainsi une action rééquilibrante sur

le patient. Pour Pascal Gilles, il est un véritable

partenaire, et un médiateur dans la thérapie.

Sa technique va au-delà de l’hippothérapie

classique, elle s’enrichit de son expérience de

chuchoteur et de l’approche anthroposophique

de la nature humaine.

La plupart des patients ne sachant pas

monter, il simplifie l’équitation en prenant en

charge la guidance du cheval. Il est en mesure

de le faire à distance, sans un mot, par le mode

de communication non verbale qu’il entretient

avec ses chevaux et où l’attitude extérieure et

l’attitude intérieure jouent un rôle déterminant.

Hormis ses activités de thérapeute, Pascal

Gilles propose également un service de soins

pour les chevaux difficiles ou stressés et il

organise des stages pour les cavaliers ou toute

personne souhaitant faire l’expérience d’une

approche différente du cheval. d.FRiedRicH

Pour en savoir plus : [email protected]. : 03 89 47 25 34 voir également l’article de Laurent dreyfus paru dans Biodynamis n°61, printemps 2008 (voir la boutique en ligne du site http://bio-dynamie.org/)

Page 21: Revue Weleda n°129

tous les joursdans les jardins du monde, nous cultivons pour vous des secrets de beauté 100 % naturels.

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