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ÍN* 2 0 2 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO LE NUMÉRO m pgp m ga g¡ ,m Mffl npg pn^ ng LE NUMÉ s L E F I N I S T E R E s CENTIMES Organe hebdomadaire d’Union républicaine P A R A I S S A N T T^H ! S A M E D I CENTIMES ABONNEMENTS Quimpor, Finistère et départements limitrophes. Autres départements......................................... U .1 IN 3 fi. 50 4- » » QUIMPER 331 TJ 35F.Î JSk. TETZSZ : - i 7, Rue du Front, i7 — QU1MPRR S’ADRESSER Les abonnements partent des 1« et 15 do choque mois et sont ayablos d’avance. Ils sont renouvelés ¡1 leur expiration, sauf avis contraire de l’abonné. pour les abonnements, les annonces et tout ce qui regarde la rédaction, à M. lk D iuecti£UH~Gérant . I.«JAO-E!»rO^I II A. V S Place de la Bourse, 8, A Paris Est seule chargée de recevoir les annonces extra locales du journal. ANNONCES : LA LIONS Annonces judiciaires et diverses (4° page) .......................... 20 c. Réclames (3" page).................................................................... 30 Réclames (2e page).................................................................... 50 Les annonces sont reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille de la publication du Journal, avant midi. ■M3 LE BUDGET DE 1913 La discussion du budget, quo, depuis de nombreuses années, on n'abordait pas . avant le mois de novembre, vient de s'ou- vrir devant la Chambre. Cette assemblée, d’accord avec la Commission du Budget, et le Gouvernement,a pris l’exce'lente ré- solution de terminer le vote du budget de 1913 avant la lin de la présento ses- sion, et pour cela, il est entendu qu’au- cune interpellation ne sera jointe à la dis- cussion des crédits budgétaires, qu’au- cune disposition n inléro>snnt pas direc temeut les recettes ou les dépenses ne sera introduite duns la loi de llnances, enlin que tous les projets de résolution seront impitoyablement renvoyés... à plus tard. Dans ces conditions, il est permis d'es- pérer que la Chambre gagnera beaucoup de temps et qu’elle tiendra sa promesse. Malheureusement, la célérité îles dé- bats ne réduit pas le tota• formidable de la note ù payer. L'ensemble des dépen- ses prévues pour lo prochuin exercice s'élève à 4 milliards 75l) millions en chif- fres ronds, soit une augmentation do 25U millions sur les dépenses do l'année courante, et de t>00 millions au total pour les trois dernières années. Lo rapporteur général, M. Henri Clié- ron, jette, à propos de ces augmentations « fantastiques » un cri d'alarme qui doit être entendu : « Il est impossiblo, écrit-il dans son rapport, sous peino do créer des difficul- tés inoxtricabies, do ne pas revenir aux règles tutélaires de tout budget stable et de toute situation tlnancière solide : l'u- nité de budget ; l’équilibre par des recet- tes normales et permanentes ; l'amortis- sement do la delte que devraient conlri- buor ù éteindre les excédents de recettes dts exercices clos. » M. Chéron parle d’or. Mais c’est <?n vain que depuis plusieurs années, il a ré- pété la môme antienne. Gela n'a pas éin- pôché la progression des dépenses de se poursuivie d une façon continue Convenons cependant que si, malgré les ell'orts évidents do nos commissions financières, malgré le contrôle adminis- tratif, parlementaire et judiciaire qui a été considérablement renforcé, la pro- gression des dépenses reste la môme, d’année en année, c'est que cette progros sion est normale, qu’elle répond à dos nécessités inéluctables, et qu'enfin la France ne saurait réduire son « train do maison » sans déchoir do son rang de grande puissance. Voilà ce qu’il faut dire à ceux qui, avec une insistance significative, parlent sans cesse de faillite et de banaueroute de l'Etat français. Il n’y a ni banque- route ni faillite, mais au contraire tout démontre quo nous suivons le progrès universel, sous toutes ses formes : pro- grès social, progrès économique, progrès de la défense nationale. Comment cette ascension vers le mieux pourrait-elle être réalisée sans une augmentation parallèle dos dépenses ? Si nous décomposons maintenant les principales augmentations constatées pendant les deux dernières unnéosen com- parant le budget do 11)11 avec les prévi- sions de 1013, nous voyons que l'accrois- sement le plus formidable est allé aux dépenses de la guerre et do la marine, pour un total de IIU millions. Nous pou vons affirmer que si cet elïort n’avait pas été fait, la Franco ne jouirait aujourd'hui ni de la uaix ni de l'honneur, car il est probable que l’Al'emagno, au lieu d'en- voyer un petit bateau a Agadir, eût en- voyé uno escadre de dreadnoughls à l’em- bouchuro de la Seino. Les autres augmentations de dépenses sont afférentes au ministère des Finan- ces : 33 millions (pensions civiles) ; au ministère do l'instruction publique : 14 millions ; au ministère du Travail : 71 millions (retraites ouvrières et pay- sannes) : au ministère des Travaux pu- blics : 0-2 millions (outillage national et transports), etc. Toutes ces dépenses sont utiles, parce qu’ollos sont productives do iiclies.se N'oublions pas, d'ailleurs, qu’oües ont été soldées sans accroissement des char- ges publiques, sans impôts nouveaux, depuis doux ans, rien qu'en utilisant les plus-values do recettes qui ont aflltté au Trésor. Sans doute, nous devons regretter, avec M. Henri Cli-ron, que ces recel‘es supplémentaires n'aient pas été conser- vées, soit pour les affecter ¡i l’amor- tissement de la dette, soit pour faire faco aux insuffisances qui pourront ôtic cons- tatées en années do criso économique. Le conseil que donne M. Chéron, à ce sujet, est fi-rt judicieux. « Il faudrait, dit-il, établir le budget do l’Etat comme on établit lo budget do la famille. Un père de famille se garde bien de dépen- ser sans comptor. Il évalue ses revenus, tient compte des aléas qui peuvent se produire dans leur recouvrement, puis il aménage ses dépenses dans la limite de ses recettes il en est de particulièrement urgentes qu’il place au premier rang, d’autres moins indispensables, mais très utiles, qu’il pince en seconde catégorie ; d'autres enfin, qu’il souhaiterait pouvoir faire, mais qu'il ajourne ou qu’il sup- prime, parce qu’elles dépassent ses re- venus... ». « Do môme, il faudrait faire un pro gramme général de toutes les dépenses nécessaires, soit pour l'outillage do la nation, soit pour la délenso nationale, soit pour l'œuvre sociale, soit enfin pour l’amélioration du sort des petits fonction- naires, et après avoir vu tout ce que cela coûte, établir un programme financier en rapport avec lo programme de réfor- mes, et en détacher chaque année une partie dans l’ordre d'urgence et dans la mesure des possibilités ». C'est en s’inspirant de ces principes que la Chambre s'est mise au travail budgétaire Do nombreuses réformes de- vront, encore une fois„étre ajournées : il faut que chaque citoyen demeure con- vaincu que seule la nécessité de propor- tionner les dépenses aux ressources du pays aura empêché leur réalisation im- médiate. H B. AU PARLEMENT SUN AT Les congrégations. — Le Sénat a ter- miné lo deliHl sur la liquidation des con- grégations religieuses. M. Morel, sous-secrétaire ri’Etat. a déclaré que le gouvernement s’efforcerait d’einpê- ( lier la reconstitution du patrimoine de mainmorte. Une modification de la loi de 11)10 sera proposée pour permettre de don- ner aux congréganistes indigentes des se- (ours avant la fui des liquidations. Par 203 voix contre 50, le Sénat a adopté l’ordie du jour suivant, proposé par MM. Combes et Régisnianset : « Le Sénat approuvant les conclusions de l’enquête faite par la Commission chargée d'examiner la liquidation de* congrégations supprimées, donne acte au gouvernement de ses déclarations, et confiant en sa clair- voyance et .'-ou énergie, compte sur lui pour assurer l’application stricte des lois de 1001 et lOO-'i ». Les poudres et salpêtres. — Jeudi, M Cazcueuve, senaleur du ltliône, a déve- loppé sou interpellation « sur le nouveau règlement de la fabrication des poudres, sur l'organisation du contrôle de celle fabrica- tion, sur le recrutement des ingénieurs et dos chimistes charges du contrôle ». CEIAMltStE DES DÉPUTES L'ordre du jour. — La Chambre a dé- cide que les seances des lundi, mardi et ven- dredi seraient consacrées à la discussion du budget ; les lundi et mardi malin restent réservés au projet de réforme électorale, le jeudi fi la loi sur la journee de huit heures et le vendredi aux interpellations. La première interpellation discutée est celle de M. Laucho sur la question de la hausse du blé. La Commission, d'accord avec le gouvernement, repousse toute mo- dification du droit de 7 francs sur les bles importés. La réforme électorale, — La Chambre a achevé le vote du projet de loi sur la ré- forme électorale, comportant adoption du scrutin de liste avec représentation des mi- norités, panachages, etc. Tout l’effort des antiproportionnalistes at du gouvernement va maintenant porter sur le retrait de l'urgence, retrait qui permettra au gouvernement de présenter le nouveau projet qui a été élaboré eu Conseil dos Ministres. Les inscrits des établissements de pê- che émergents. — La Chambre a adopté, jeudi, sur rapport de M. André Hesse, le projet de loi admettant !i compter pour sa durée entière la navigation constatée par les rôles d’équipages durant la périodecomprise entre le 10 avril 1902 et le l*r janvier 1908 et efïectuée par des inscrits maritimes au ser- vice d’établissements de pêche émergents. ---- -------- <s> ------------- CHRONIQUE GÉNÉRALE La dépopulation. La statistique du mouvement de la popu- lation pendant l’année 1011 que vient de pu- blier le service de la statistique générale de la France, fait ressortir des résultats abso- lument navrants. La Fiance a compté, en 1911, 33.000 naissances de moins que de dé- cès. Par contre, l’Italie s’accroît annuelle- ment de 112 par mille, l'Angleterre de 115 par mille et l'Allemagne de 145 par mille. Le nombro des mariages est satisfaisant : Il yen a 307.783 en 19H, soit un peu plus qu’en 1910. Dans 83 départements les naissances ont décru. La Bretagne, le Nord et l’Est sont les seules régions qui conservent une natalité sensiblement supérieure à la mortalité. La guerre au Maroc. La ville de Fez a été attaquée, le 20 mai, par les tribus qui, depuis plusieurs jours, effectuaient leur concentration dans les en- viions L’attaque a été menée de front au Sud Est, à l’Est et au Nord. Ce n’est qu’a- piès treize heures de combat que les liaikas ennemies ont pu êtie mises en déroute. En présence de l’effervescence qui est si- gnalée de toutes paits, ln gouvernpment. à la demande du général Lyautey, a décidé l’envoi immédiat au Maroc de cinq balail Ions, soit 4.000 hommes de renfort. Du côté d’Oujda les troupes du général Alix ont repoussé jusqu’au delà de la Mou- louvà une attaque des tribus Ilaouara. Dans le rapport qu’il adresse a Paris, le général Alix justifie son action dans les termes suivants : « Les troupes qui ont ubattu dans la jour- née quarante kilomètres et livré un combat de trois heures, ont été pleines do vaillance et d’entrain. « J’espèie que cette pointe sur la rive gau- che, que je n’ai pas voulu porter plus loin, ni prolonger plus longtemps en vue de me conformer aux instructions du gouverne- ment,aura non seulement chez les Ilaouara, mais dans toute la région, une portée poli tique considérable. Elle a. pour le moment, décapité la liaika et rendu moins ditlicile la situation ». Paquebot français canonné. Un vapeur français affrété par le gouver- nement italien pour ramener de Smyrne des expulsés italiens, a été canonné par les forts turcs. Le gouvernement français va protester énergiquement contre cet acte inqualifiable et va demander des excuses au gouver- nement turc. La grève des transports à Londres. Une grève des ouvriers de transports en- globe 120.000 travailleurs de Londres. Les vivres arrivés pai la Tamise n’ont pu être débarqués. Toutes les denrée* ont renchéri dans des proportions fantastiques. La cause de la grève réside dans l’accepta- t.’on d’ouvriers non syndiqués par les pa- trons. Concours de musique. 108 harmonies, 155 fanfares, une centaine de chorales et d’orphéons se sont réunis à Paris, à l’occasion d’un grand concours in- ternational de musique. L'harmonie de Cour- riéres (Nord), a remporté le prix de 10.000 fr., offert par la ville de Paris. Un autre prix de même valeur a été partagé entre les institu- teurs chanteurs de Prague elle chorslNadaud. Mort de Wilbur Wright. On annonce la mort du célèbre aviateur américain Wilbur Wiight, emporté par la fièvre typhoïde qui le terrassait depuis plusieurs jours. Il était Agé do 45 ans. Au moment de sa maladie.il étudiait la cons- truction d’un nouvel appareil sans moteur. Propos d’Actualité M . Paul Deschanel. Est-ce un rêve ? Les députés qui, le jour de la rentrée, ne trouvaient pas assez de candidats à opposer à M. Paul Deschanel, semblent maintenant tous être d’accord pour se réjouir du succès de celui-ci à l’élection de la présidence de la Chambre, et même ils lui découvrent l’étoffe d’un futur président de la République. Les droites se réjouissent d’avoir contribué à son élection, et les gau- ches le reconnaissent pour un des leurs. Tout est donc pour le mieux. Il faut reconnaître que M. Paul Descha- nel a su se montrer d’une supérieure habileté pour concilier les partis ; dans son discours d’installation, l'illustre Académicien a réparti si délicatement les louanges et fait si géné- reusement appel aux bons sentiments de tous, que l’assemblée tout entière, quand il eut fini, s’oublia dans une ovation unauime. Ce fut d’abord un généreux hommage à son prédécesseur Henri Brisson, duquel il avait été le plus redov'able concurrent. Il se concilia les bonnes grâces des amis de l’an- cien président en disant que celui-ci était « l’honneur dans la pleine acception du mot, honneur politique et honneur privé, il donna tout, avec une ardeur passionnée, sans une heure de las»itude, à son parti et à la France. OMMCK-rlUP«« U.yt FEUILLETON DU « Finistère » du samedi 1" juin 1012. LES (( - 42 - )) [IJ Par JEAN DE LA HÉVE TROISIEME PARTIE Un rout« pour la France Charles Curry ot sa cousino Maud venaient d’arriver à Now-York, luissnnt derrière eux Léon et sa feinmequi, au départ de Montréal, avaient manqué le train. Cette course rapide à travers le paysage va- rié, puissant ot fertile, du nord-ouest dns Etats-Unis, avait été pour Charles un éton- nement et un plaisir. Lui qui s’attendait à voir une oontréo fort différente dn la terre française, 11 avait retrouvé là, au sortir des forêts canadiennes, la culture des céréales, l'élevage des chevaux commoen Normandiio, et, dans l’état de New-York, (I ob vignobles superbes produisant un bon raisin do table. C’était sonsiblemont le pays do France. Mais [11 Reproduction Interdite aux journaux qui n'ont pas un trait4 aves la 8ooUt< des G»n» do UMrss, ici, dans les vastes plaines, les travaux des champs pouvaient se faire grandement, uvoc l’aide régulièro et constante des macliinos. Lorsqu’il avaitexprimésa surprise a Maud, celle-ci n’avait pu s’empêcher do lui dite, en souriant : — Mais on ne vous apprend donc pus la géographie, on France I — Si I Oh I je pourrais te «lire lu superficie des Etats-Unis, à une province près ; envi ron huit millions de kilomètres cariés 1 Elle éclata do rire : — La bello affaire 1 —• .le connais aussi les douves, les monta- gnes, les lignes do chemin de fer, les plus grandes, bien entendu I — Parfait I Mais la géographie économi- que et commerciale du pays, voilà l'ossnnticl le pratiquo I L’esprit pratique, voilà ce qui manque aux Français. Jo ne dis pas cela pur dédain, pnisquojosuisFrançaisoauBsi. Mais, par ma mère, j’ai en mol du sang saxon, et cela vous donne dn cet esprit, inférieur sans doute aux belles spéculations do la philoso- phie, mais qui... Charles, voyant l'ironie légère do son sou- riro, l'interrompit et s’écria : — C’e«t vrai, nous poursuivons toujours la chiméro, l’idéal... Après tout, ost-co tant à blftmor, chère cousine ? — Non, certes. Mais il faut vivre, d’abord I Eh bion, pour vivre, un pouplo a la marine, l’industrie, lo commerce. Pour tirer parti do tes productions, de celles surtout où il n’a pus do rivaux, il est nécessaire qu’il con- naisse l’étranger. Or, rien ne permet de con- naître un peuple comme l’économiodu pays qu’il habite. Les Klats-Unis sont d'une éton- nunto variété d’aspect. (Je quo vous vous at- tendiez à voir, mon cousin, c’était quelque chose do montagneux, de desert, de chao- tique... « On a cela dans les falaisos du Grand Ca- non de Colorado, au parc de lu Yellowatone, plein do lacs en ébullition, de cascades, de rochers, do geysers ; dans U territoire de l'Ulah, — mais tout cela se trouve :iu pays dis chaînes cordillières, — il y a deux val- lées admirables par leur désolation même, où courront les eaux entro de hauts rocs ba- saltiques ; dans le Colorado, il faut voir les gorges immenses des Toltùques, avec les sa- pins qui poussent do place en place, entre les (1 mures du rocher, droits comme des sen- tinelles au port d'armes ; l'Aiizona possède dns entassements de marbre d'une étendue., effrayante, car on se demande comment sor- tir de là I C’est, de ch côté que l’on trouve des ruines surpienantes, anciens villages in- diens taillés en pleine montagne au tnili«u de sites grandioses mais déserts I » A celte leçon enthousiaste de sa belle cou- sine, Charles avait répondu en homme d'es- prit curieux : il avuit fait décrire à Maud ce fameux parc, nutional do Yellowstone, ou Piorre Jaune, célèbre dans lo monde entier et qu'ollo avait visité deux fois déjà. Il prit surtout plaisir à l’entendie parler des Indiens qui habitent les territoires spéciaux que leur laissent les Etats, sous le nom de réserves... Et quand le train était entré en gare de New Yoik, il avait fuit promettre à sa fiancée de revenir l’accompagner en touriste à travers l'Amérique du Nord, ce à quoi elle avait ac- cédé tout do suite, on digne llllo d’un père Français et hardi, d’une mère anglaise et voyageuse, en Canadienne enfin, car la femme de ce pays au climat dur mais salu- bre, semble avoir réuni en elle toutes les quuliton latines el saxonnes avec l’heureuse prédominance de la franchise gauloise, de la finesse normande et de la ténacité bretonne. . Aussitôt débarqués, les jeunes gens pen- sèrent à so rendre sur-le champ au Contrai Post-Olllce où, probablement, Léon et Mar- guerite (lovaient leur avoir passé une dépêche. N’y trouvant pas lo télégramme at- tendu en posto restante, ils retournèrent à la gare jusqu’à l’arrivée du train suivant. Lo train venu, ils n’y nporçurent pas les retardataires. — Que-faisons nous 1 demanda Charles ? — I/' mieux serait d’aller trouver l’agent .1« lu i ’.ompagnie Générale Transatlantique ; peut êtie vont- ls télégraphier là. , — En effet ; allons ? L’agent n’avait rien non plus. O.iétaitau saine,li aptes midi, etla « Bour gogne » dovuit partir lo soir du lendemain, le lundi malin au plus tard. — Nous reviendrons I proposa Charles. Allons visiter New Yotk. Il l’avait dit à Maud déjà : trois choses l’attiraient, qu’il avait vues en venant de France, mais trop rapidement, et qu’il vou- lait de nouveau admirer : les chemins de fer aériens, le pont de Brooklyn ou Grande-Rue qui est en effet la reine des voies de la vaste cité américaine. Maud aquiesca. Alors recommença la promenade qu’il avait faite en arrivant du Havre à bord de la « Gas- cogne ». Bien qu’il admirât l’ingéniosité des Yankees en ce qu’ils avaient tiouvé le moyen d'établir à hauteur des premiers étages ces courbes hardies du chemin do fer intérieur, aux voies prudemment établies avec balus- trades et poutres de retenues pour les cas de déraillement, il observait avec raison que ce chemin de fer aérien, loin d’embellir la ville, rompait la beauté des lignes et arrêtait le dé- veloppement des perspectives. A suture. LETTRES DE MARIAGE A Patto A L'USAGE DE LA CAMPAGNE (PRIX UÉDUIT) S'adressera l’imprimerie administra- tive et commerciale E. Menez, rue du F rout, 17, Quuaper. L.

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ÍN* 2 0 2 C i n q u i è m e a n n é e S a m e d i I er J u i n 11 )12

L E N U M É R OLE NUMÉRO m p g p b » m ga g¡ ,m M f f l n p g p n ^ n g LE NUMÉ

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CENTIMES Organe hebdomadaire d’Union républicaine P A R A I S S A N T T ^ H ! S A M E D I

CENTIMES

A B O N N E M E N T S

Quimpor, Finistère et départements limitrophes.

Autres départements.........................................

U.1 IN

3 fi. 50

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QU IMPER

331 TJ 35F.Î JSk. TET ZSZ :- i 7, Rue du Front, i7 — QU1MPRR

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contraire de l’abonné.

pour les abonnements, les annonces et tout ce qui regarde la rédaction, à M. lk D iuecti£UH~Gérant .

I . « J A O - E ! » r O ^ I I I A . V SP lace de la B ourse , 8 , A P a r is

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A N N O N C E S :LA LIONS

Annonces judiciaires et diverses (4° page).......................... 20 c.

Réclames (3" page).................................................................... 30

Réclames (2e page).................................................................... 5 0

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■M3

LE BUDGET DE 1 9 1 3

La discussion du budget, quo, depuis de nombreuses années, on n'abordait pas

. avant le mois de novembre, vient de s'ou- vrir devant la Chambre. Cette assemblée, d’accord avec la Commission du Budget, et le Gouvernement,a pris l’exce'lente ré­solution de terminer le vote du budget de 1913 avant la lin de la présento ses­sion, et pour cela, il est entendu qu’au­cune interpellation ne sera jointe à la dis­cussion des crédits budgétaires, qu’au­cune disposition n inléro>snnt pas direc temeut les recettes ou les dépenses ne sera introduite duns la loi de llnances, enlin que tous les projets de résolution seront impitoyablement renvoyés... à plus tard.

Dans ces conditions, il est permis d'es­pérer que la Chambre gagnera beaucoup de temps et qu’elle tiendra sa promesse.

Malheureusement, la célérité îles dé­bats ne réduit pas le tota• formidable de la note ù payer. L'ensemble des dépen­ses prévues pour lo prochuin exercice s'élève à 4 milliards 75l) millions en chif­fres ronds, soit une augmentation do 25U millions sur les dépenses do l'année courante, et de t>00 millions au total pour les trois dernières années.

Lo rapporteur général, M. Henri Clié- ron, jette, à propos de ces augmentations « fantastiques » un cri d'alarme qui doit être entendu :

« Il est impossiblo, écrit-il dans son rapport, sous peino do créer des difficul­tés inoxtricabies, do ne pas revenir aux règles tutélaires de tout budget stable et de toute situation tlnancière solide : l'u­nité de budget ; l ’équilibre par des recet­tes normales et permanentes ; l'amortis­sement do la delte que devraient conlri- buor ù éteindre les excédents de recettes dts exercices clos. »

M. Chéron parle d’or. Mais c’est <?n vain que depuis plusieurs années, il a ré­pété la môme antienne. Gela n'a pas éin- pôché la progression des dépenses de se poursuivie d une façon continue

Convenons cependant que si, malgré les ell'orts évidents do nos commissions financières, malgré le contrôle adminis­tratif, parlementaire et judiciaire qui a été considérablement renforcé, la pro­gression des dépenses reste la môme, d’année en année, c'est que cette progros sion est normale, qu’elle répond à dos nécessités inéluctables, et qu'enfin la France ne saurait réduire son « train do maison » sans déchoir do son rang de grande puissance.

Voilà ce qu’il faut dire à ceux qui, avec une insistance significative, parlent sans cesse de faillite et de banaueroute de l'Etat français. Il n’y a ni banque­route ni faillite, mais au contraire tout

démontre quo nous suivons le progrès universel, sous toutes ses formes : pro­grès social, progrès économique, progrès de la défense nationale. Comment cette ascension vers le mieux pourrait-elle être réalisée sans une augmentation parallèle dos dépenses ?

Si nous décomposons maintenant les principales augmentations constatées pendant les deux dernières unnéosen com­parant le budget do 11)11 avec les prévi­sions de 1013, nous voyons que l'accrois­sement le plus formidable est allé aux dépenses de la guerre et do la marine, pour un total de IIU millions. Nous pou vons affirmer que si cet elïort n ’avait pas été fait, la Franco ne jouirait aujourd'hui ni de la uaix ni de l'honneur, car il est probable que l’Al'emagno, au lieu d'en­voyer un petit bateau a Agadir, eût en­voyé uno escadre de dreadnoughls à l ’em- bouchuro de la Seino.

Les autres augmentations de dépenses sont afférentes au ministère des Finan­ces : 33 millions (pensions civiles) ; au ministère do l'instruction publique :14 millions ; au ministère du Travail : 71 millions (retraites ouvrières et pay­sannes) : au ministère des Travaux pu­blics : 0-2 millions (outillage national et transports), etc.

Toutes ces dépenses sont utiles, parce qu’ollos sont productives do iiclies.se N'oublions pas, d'ailleurs, qu’oües ont été soldées sans accroissement des char­ges publiques, sans impôts nouveaux, depuis doux ans, rien qu'en utilisant les plus-values do recettes qui ont aflltté au Trésor.

Sans doute, nous devons regretter, avec M. Henri Cli-ron, que ces recel‘es supplémentaires n'aient pas été conser­vées, soit pour les affecter ¡i l’amor­tissement de la dette, soit pour faire faco aux insuffisances qui pourront ôtic cons­tatées en années do criso économique.

Le conseil que donne M. Chéron, à ce sujet, est fi-rt judicieux. « Il faudrait, dit-il, établir le budget do l ’Etat comme on établit lo budget do la famille. Un père de famille se garde bien de dépen­ser sans comptor. Il évalue ses revenus, tient compte des aléas qui peuvent se produire dans leur recouvrement, puis il aménage ses dépenses dans la limite de ses recettes il en est de particulièrement urgentes qu’il place au premier rang, d’autres moins indispensables, mais très utiles, qu’il pince en seconde catégorie ; d'autres enfin, qu’il souhaiterait pouvoir faire, mais qu'il ajourne ou qu’il sup­prime, parce qu’elles dépassent ses re­venus... ».

« Do môme, il faudrait faire un pro gramme général de toutes les dépenses nécessaires, soit pour l'outillage do la nation, soit pour la délenso nationale, soit pour l'œuvre sociale, soit enfin pour l’amélioration du sort des petits fonction­

naires, et après avoir vu tout ce que cela coûte, établir un programme financier en rapport avec lo programme de réfor­mes, et en détacher chaque année une partie dans l’ordre d'urgence et dans la mesure des possibilités ».

C'est en s’inspirant de ces principes que la Chambre s'est mise au travail budgétaire Do nombreuses réformes de­vront, encore une fois„étre ajournées : il faut que chaque citoyen demeure con­vaincu que seule la nécessité de propor­tionner les dépenses aux ressources du pays aura empêché leur réalisation im ­médiate.

H B.

AU PARLEMENTSU N A T

Les congrégations. — Le Sénat a ter­miné lo deliHl sur la liquidation des con­grégations religieuses.

M. Morel, sous-secrétaire ri’Etat. a déclaré que le gouvernement s’efforcerait d’einpê- ( lier la reconstitution du patrimoine de mainmorte. Une modification de la loi de 11)10 sera proposée pour permettre de don­ner aux congréganistes indigentes des se- (ours avant la fui des liquidations.

Par 203 voix contre 50, le Sénat a adopté l’ordie du jour suivant, proposé par MM. Combes et Régisnianset :

« Le Sénat approuvant les conclusions de l’enquête faite par la Commission chargée d'examiner la liquidation de* congrégations supprimées, donne acte au gouvernement de ses déclarations, et confiant en sa clair- voyance et .'-ou énergie, compte sur lui pour assurer l’application stricte des lois de 1001 et lOO-'i ».

Les poudres et salpêtres. — Jeudi, M Cazcueuve, senaleur du ltliône, a déve­loppé sou interpellation « sur le nouveau règlement de la fabrication des poudres, sur l'organisation du contrôle de celle fabrica­tion, sur le recrutement des ingénieurs et dos chimistes charges du contrôle ».

C E IA M ltS tE D E S D É P U T E S

L'ordre du jour. — La Chambre a dé­cide que les seances des lundi, mardi et ven­dredi seraient consacrées à la discussion du budget ; les lundi et mardi malin restent réservés au projet de réforme électorale, le jeudi fi la loi sur la journee de huit heures et le vendredi aux interpellations.

La première interpellation discutée est celle de M. Laucho sur la question de la hausse du blé. La Commission, d'accord avec le gouvernement, repousse toute mo­dification du droit de 7 francs sur les bles importés.

La réforme électorale, — La Chambre a achevé le vote du projet de loi sur la ré­forme électorale, comportant adoption du scrutin de liste avec représentation des mi­norités, panachages, etc.

Tout l’effort des antiproportionnalistes at du gouvernement va maintenant porter sur le retrait de l'urgence, retrait qui permettra au gouvernement de présenter le nouveau projet qui a été élaboré eu Conseil dos Ministres.

Les inscrits des établissements de pê­che émergents. — La Chambre a adopté, jeudi, sur rapport de M. André Hesse, le projet de loi admettant !i compter pour sa durée entière la navigation constatée par les rôles d’équipages durant la périodecomprise entre le 10 avril 1902 et le l*r janvier 1908 et efïectuée par des inscrits maritimes au ser­vice d’établissements de pêche émergents.

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CHRONIQUE GÉNÉRALELa dépopulation.

La statistique du mouvement de la popu­lation pendant l’année 1011 que vient de pu­blier le service de la statistique générale de la France, fait ressortir des résultats abso­lument navrants. La Fiance a compté, en 1911, 33.000 naissances de moins que de dé­cès. Par contre, l ’Italie s’accroît annuelle­ment de 112 par mille, l'Angleterre de 115 par mille et l'Allemagne de 145 par mille.

Le nombro des mariages est satisfaisant : Il yen a 307.783 en 19H, soit un peu plus qu’en 1910.

Dans 83 départements les naissances ont décru. La Bretagne, le Nord et l ’Est sont les seules régions qui conservent une natalité sensiblement supérieure à la mortalité.

La guerre au Maroc.La ville de Fez a été attaquée, le 20 mai,

par les tribus qui, depuis plusieurs jours, effectuaient leur concentration dans les en­viions L’attaque a été menée de front au Sud Est, à l ’Est et au Nord. Ce n’est qu’a- piès treize heures de combat que les liaikas ennemies ont pu êtie mises en déroute.

En présence de l’effervescence qui est si­gnalée de toutes paits, ln gouvernpment. à la demande du général Lyautey, a décidé l’envoi immédiat au Maroc de cinq balail Ions, soit 4.000 hommes de renfort.

Du côté d’Oujda les troupes du général Alix ont repoussé jusqu’au delà de la Mou- louvà une attaque des tribus Ilaouara. Dans le rapport qu’il adresse a Paris, le général Alix justifie son action dans les termes suivants :

« Les troupes qui ont ubattu dans la jour­née quarante kilomètres et livré un combat de trois heures, ont été pleines do vaillance et d’entrain.

« J ’espèie que cette pointe sur la rive gau­che, que je n’ai pas voulu porter plus loin, ni prolonger plus longtemps en vue de me conformer aux instructions du gouverne­ment,aura non seulement chez les Ilaouara, mais dans toute la région, une portée poli tique considérable. Elle a. pour le moment, décapité la liaika et rendu moins ditlicile la situation ».

Paquebot français canonné.Un vapeur français affrété par le gouver­

nement italien pour ramener de Smyrne des expulsés italiens, a été canonné par les forts turcs.

Le gouvernement français va protester énergiquement contre cet acte inqualifiable et va demander des excuses au gouver­nement turc.

La grève des transports à Londres.

Une grève des ouvriers de transports en­globe 120.000 travailleurs de Londres. Les vivres arrivés pai la Tamise n’ont pu être débarqués. Toutes les denrée* ont renchéri dans des proportions fantastiques.

La cause de la grève réside dans l’accepta- t.’on d’ouvriers non syndiqués par les pa­trons.

Concours de musique.108 harmonies, 155 fanfares, une centaine

de chorales et d’orphéons se sont réunis à Paris, à l’occasion d’un grand concours in ­ternational de musique. L'harmonie de Cour- riéres (Nord), a remporté le prix de 10.000 fr., offert par la ville de Paris. Un autre prix de même valeur a été partagé entre les institu­teurs chanteurs de Prague elle chorslNadaud.

Mort de Wilbur Wright.On annonce la mort du célèbre aviateur

américain W ilbur W iight, emporté par la fièvre typhoïde qui le terrassait depuis plusieurs jours. Il était Agé do 45 ans.

Au moment de sa maladie.il étudiait la cons­truction d’un nouvel appareil sans moteur.

Propos d’Actualité

M. Paul Deschanel.Est-ce un rêve ? Les députés qui, le jour

de la rentrée, ne trouvaient pas assez de candidats à opposer à M. Paul Deschanel, semblent maintenant tous être d’accord pour se réjouir du succès de celui-ci à l ’élection de la présidence de la Chambre, et même ils lui découvrent l’étoffe d’un futur président de la République. Les droites se réjouissent d’avoir contribué à son élection, et les gau­ches le reconnaissent pour un des leurs. Tout est donc pour le mieux.

Il faut reconnaître que M. Paul Descha­nel a su se montrer d’une supérieure habileté pour concilier les partis ; dans son discours d’installation, l'illustre Académicien a réparti si délicatement les louanges et fait si géné­reusement appel aux bons sentiments de tous, que l’assemblée tout entière, quand il eut fini, s’oublia dans une ovation unauime.

Ce fut d’abord un généreux hommage à son prédécesseur Henri Brisson, duquel il avait été le plus redov'able concurrent. Il se concilia les bonnes grâces des amis de l’an­cien président en disant que celui-ci était « l’honneur dans la pleine acception du mot, honneur politique et honneur privé, il donna tout, avec une ardeur passionnée, sans une heure de las»itude, à son parti et à la France.

OMMCK-rlUP«« U.yt

FEUILLETON DU « F in is tè re »du samedi 1" juin 1012.

L E S

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- 42 -

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Par JEAN DE LA HÉVE

TROISIEME PARTIE

Un rou t« pou r la France

Charles Curry ot sa cousino Maud venaient d’arriver à Now-York, luissnnt derrière eux Léon et sa feinmequi, au départ de Montréal, avaient manqué le train.

Cette course rapide à travers le paysage va­rié, puissant ot fertile, du nord-ouest dns Etats-Unis, avait été pour Charles un éton­nement et un plaisir. Lui qui s’attendait à voir une oontréo fort différente dn la terre française, 11 avait retrouvé là, au sortir des forêts canadiennes, la culture des céréales, l'élevage des chevaux commoen Normandiio, et, dans l’état de New-York, (Iob vignobles superbes produisant un bon raisin do table. C’était sonsiblemont le pays do France. Mais

[11 Reproduction Interdite aux journaux qui n'ont pas un trait4 aves la 8ooUt< des G»n» do UMrss,

ici, dans les vastes plaines, les travaux des champs pouvaient se faire grandement, uvoc l’aide régulièro et constante des macliinos.

Lorsqu’il avaitexprimésa surprise a Maud, celle-ci n’avait pu s’empêcher do lui dite, en souriant :

— Mais on ne vous apprend donc pus la géographie, on France I

— Si I Oh I je pourrais te «lire lu superficie des Etats-Unis, à une province près ; envi ron huit millions de kilomètres cariés 1

Elle éclata do rire :— La bello affaire 1—• .le connais aussi les douves, les monta­

gnes, les lignes do chemin de fer, les plus grandes, bien entendu I

— Parfait I Mais la géographie économi­que et commerciale du pays, voilà l'ossnnticl le pratiquo I L’esprit pratique, voilà ce qui manque aux Français. Jo ne dis pas cela pur dédain, pnisquojosuisFrançaisoauBsi. Mais, par ma mère, j ’ai en mol du sang saxon, et cela vous donne dn cet esprit, inférieur sans doute aux belles spéculations do la philoso­phie, mais qui...

Charles, voyant l'ironie légère do son sou- riro, l'interrompit et s’écria :

— C’e«t vrai, nous poursuivons toujours la chiméro, l’idéal... Après tout, ost-co tant à blftmor, chère cousine ?

— Non, certes. Mais il faut vivre, d’abord I Eh bion, pour vivre, un pouplo a la marine, l’industrie, lo commerce. Pour tirer parti do tes productions, de celles surtout où il n ’a

pus do rivaux, il est nécessaire qu’il con­naisse l’étranger. Or, rien ne permet de con­naître un peuple comme l’économiodu pays qu’il habite. Les Klats-Unis sont d'une éton- nunto variété d’aspect. (Je quo vous vous at­tendiez à voir, mon cousin, c’était quelque chose do montagneux, de desert, de chao­tique...

« On a cela dans les falaisos du Grand Ca­non de Colorado, au parc de lu Yellowatone, plein do lacs en ébullition, de cascades, de rochers, do geysers ; dans U territoire de l'Ulah, — mais tout cela se trouve :iu pays dis chaînes cordillières, — il y a deux val­lées admirables par leur désolation même, où courront les eaux entro de hauts rocs ba­saltiques ; dans le Colorado, il faut voir les gorges immenses des Toltùques, avec les sa­pins qui poussent do place en place, entre les (1 mures du rocher, droits comme des sen­tinelles au port d'armes ; l'Aiizona possède dns entassements de marbre d'une étendue., effrayante, car on se demande comment sor­tir de là I C’est, de ch côté que l ’on trouve des ruines surpienantes, anciens villages in­diens taillés en pleine montagne au tnili«u de sites grandioses mais déserts I »

A celte leçon enthousiaste de sa belle cou­sine, Charles avait répondu en homme d'es- prit curieux : il avuit fait décrire à Maud ce fameux parc, nutional do Yellowstone, ou Piorre Jaune, célèbre dans lo monde entier et qu'ollo avait visité deux fois déjà. Il prit

surtout plaisir à l ’entendie parler des Indiens

qui habitent les territoires spéciaux que leur laissent les Etats, sous le nom de réserves... Et quand le train était entré en gare de New Yoik, il avait fuit promettre à sa fiancée de revenir l’accompagner en touriste à travers l'Amérique du Nord, ce à quoi elle avait ac­cédé tout do suite, on digne llllo d’un père Français et hardi, d’une mère anglaise et voyageuse, en Canadienne enfin, car la femme de ce pays au climat dur mais salu­bre, semble avoir réuni en elle toutes les quuliton latines el saxonnes avec l ’heureuse prédominance de la franchise gauloise, de la finesse normande et de la ténacité bretonne. . Aussitôt débarqués, les jeunes gens pen­sèrent à so rendre sur-le champ au Contrai Post-Olllce où, probablement, Léon et Mar­guerite (lovaient leur avoir passé une dépêche. N’y trouvant pas lo télégramme at­tendu en posto restante, ils retournèrent à la gare jusqu’à l’arrivée du train suivant.

Lo train venu, ils n ’y nporçurent pas les retardataires.

— Que-faisons nous 1 demanda Charles ?— I/' mieux serait d’aller trouver l ’agent

.1« lu i ’.ompagnie Générale Transatlantique ; peut êtie vont- ls télégraphier là., — En effet ; allons ?

L’agent n’avait rien non plus.O.iétaitau saine,li aptes midi, etla « Bour

gogne » dovuit partir lo soir du lendemain, le lundi malin au plus tard.

— Nous reviendrons I proposa Charles.

Allons visiter New Yotk.

Il l’avait dit à Maud déjà : trois choses l’attiraient, qu’il avait vues en venant de France, mais trop rapidement, et qu’il vou­lait de nouveau admirer : les chemins de fer aériens, le pont de Brooklyn ou Grande-Rue qui est en effet la reine des voies de la vaste cité américaine.

Maud aquiesca.Alors recommença la promenade qu’il avait

faite en arrivant du Havre à bord de la « Gas­cogne ». Bien qu’il admirât l’ingéniosité des Yankees en ce qu’ils avaient tiouvé le moyen d'établir à hauteur des premiers étages ces courbes hardies du chemin do fer intérieur, aux voies prudemment établies avec balus­trades et poutres de retenues pour les cas de déraillement, il observait avec raison que ce chemin de fer aérien, loin d’embellir la ville, rompait la beauté des lignes et arrêtait le dé­veloppement des perspectives.

A suture.

LETTRES DE MARIAGEA Patto

A L 'USAGE DE LA CAMPAGNE

(PRIX UÉDUIT)

S'adressera l’im prim erie adm inistra­

tive et commerciale E. Menez, rue du

F ro ut, 17, Quuaper.

L.

Page 2: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

LE FINISTERE■m b b m b

Fort à propos, il rappela «ne riront« con­versation intlmo qu'ils avaient ou onsemble et où ils avaiont parlé des question« qui les rapprochaient ot aussi de colles qui les avalent divisés. « Il m’éeouta et mo répon- dlt'aveo bonté — dit M. Deschanol, — et je sentis alors que, ai dans la grande famille répnblicaino, il y a parfois — ot nomment en seiait il autromont ? — dos divergence» de vue sur la route à suivro, tout do môme, o'ost toujours la famillo I »

Faisant une incursion discrèto dans le do- maino do la politiquo, M. Deschanel émit, bans insistor, quelques vœux sur la réalisa­tion, do la léforme électorale, aur le voto ra­pide du budget, sur la nécossité dù « rénover un système llscal vioilli, donner aux fonc­tionnaires un statut pour los mettre à l ’abri du favoritisme, agrandir le champ do l’école nationale, do l'école laïque, rcspoctunuso de la liberté des consciences ot pénétréo do scs devoir» onvors la patrio ; enfin, par une po­litiquo sociale gènùiouso et hardie, comme 1« génlo mémo de notre raco, étancher la ■oif do justice q j l dévoro son grand cœur r.

Oui donc eut pu no pas applaudir à un toi programme ? Enfin M. Paul Doschancl acheva do so concilier tous los suffrages en déolarant que, désormais, « il dépouillait l'homme de parti, pour ôtro l’homme de l’as- »emblée tout entière ».

Voilà certes une excellente entréo on ma­tière, qui permet d’auguror au mieux possi­ble de la bonne entente qui est nécessaire à toute assemblée politique pour fairo vérita­blement œuvre utile, c’est-à-dire œuvre na- tlonalo.

J. A.

En flânantL’Ailemagno viont de lancor un « géant

des mers ». Ce bateau, comme tout co qui vient de chez nos voisins, ost « kolossal ». Et ça nous fora sans doute une colossale ca­tastrophe... Ce n’est pas moi qui lo dis, c’est l ’empereur lui-méwe.

Quillaume assistait au lancomontdu mons­tre ; pour la circonstance, il- avait arboré son quatre cent soixantf-quinziéme uniforme (le premier tiroir à gauche, rayon de la ma­rine). Le kaiser ôtait dono en pleine forme •tavait oublié complètement son dernier four de l’Alsace-Lorraine.

Il avait le sourire et jamais los pointes de sa moustache n'avaient été plus conquéran­te*. Il rtgavdait avec une fierté souveraine L'imperalor — c’ost lo nom du nouveau pa­quebot, aimable attention. Et familior, il in ­terrogeait le capitaine :

— Famoux naviro I— Kolossal, sire 1 le plus grand du mondo 1— Et le plus fort marcheur ?— De beaucoup, sire.— Comme solidité ?— A toute épreuve.— Vous pouvez braver toutes les tnmpûto»,

toutes Ks banquises, tous les iceborgs T— Le pôle — que dis-je î les doux pôlos

se briseraient contro L’imperalor.— C’est bien Ht l'emporeur, je suis fixé.Et so tournant vers son chancolior :Qu'en pensez-vous, excellence ?— Jo ponsç, Blro qu’uno traverséo sur un

bateau pareil est un véritable voyage d’agré­ment.

— Alors vous me conseillez de l’inaugurer ?— Certes, sire, et accompagner votro Ma­

jesté serait mon plus grand bonheur.— Et bien, partez tout seul IPuis au oapitaine :— Tout co quo je puis faire pour lo l'itanic

— pardon I pour L'imperalor, o’ost de le bé­nir... Il ost béni, n... d... D... I Rompez I

Et il conclut à part :— Quelque chose me dit que ce sacré ba­

teau me portera la guigne... Les socialistes sont capables do m ’accusor do l ’avoir fait couler I

K knavo .

GAZETTE BRETONNEElections contestées.

Le conseil do préfecture a rendu les ar­

rêts suivants :

Penhars. — Les opérations électorales auxquelles il a été procédé lo 5 mai dans la commune do Penhars, pour le renouvelle­ment du conseil municipal, sont annulées.

Sizun {section du bourg). — M. Fily est proclamé élu conseiller municipal de la sec­tion du bourg, au l«r tour do scrutin.

Font-ÏAbbé. — Est annulée l ’ôloction, en dato du 5 mai, do MM, Ollivier Monot et Joseph Duhamel, comme conseillers muni clpaux de la commune do Ponl-l'Abbé.

Ergué-Qabiric. — M. René Le Feunloun est proclamé conseiller municipal d'Ergué- Gabôiic, élu au scrutiu du 5 mai. Les opéra­tions complémentaires du 12 mai. dans cotto commune, sont annuléos.

Une deuxièmo audience aura lieu lo mardi4 juin, à deux heures do l’après-midi. Voici les affaires inscrites au rôle do cotte séance :

1* Quimpcr. — Protestation contre los opérations électorales du 12 mai.

2« Ploaré. — Protestation de MM. Duval et Guyador, contro l ’ôluction do M. Quinlou, élu conseiller muniolpal lo 5 mai.

8* Arsano. — Protestation de M. Guyon- varch, contro los élus au consoil municipal du 0 mai.

4° Lu Guilvinec. — Protestation do M. Lo Borro contro les élections do MM. G. Pcnnn- men, Yves Lo Cléach, Joan-Louis Coïu et Dominique Folgoas.

(j* Locunolù. — Protestation do MM. Lé- dan, Picardu et consorts contre les opéra­tions électorales du 5 mai.

6* Saint-Méon. — Protestation do MM. Pondaven et consorts contro los opérations tleotoralos du 12 mai.

Concours ot examens dans le Finistère

Kœamen des bourses d'enseignement pri­maire supérieur. [Session de 1912.) — Voici, par ordre alphabétique, la liste dos candidats déclarés admissibles à la suite dos épreuves écrites :

Aspirants. — 1r* sèrio. — MM. Lo Bis, école publique de Olôdan-Cap-Sizuii ; Bozec. ocolo publique do Quimper, ruo du Lycée ; Lo Goulard, écolo primaire supérieure o'o Quimporlé ; Henry, écolo publique do Lati- (itvisiau ; .laotien, écolo publique de Quèmé- névrn ; Lozachmeur, école publiquo de Lo- gonna Daoulas ; Olier, école primairo supé­rieure do Quimperlé ; Rannou, école publiquo de Quéménèveu ; Rouzet, écolo primairo su­périeure do Quimperlé ; Lo Sol lin, écolo primairo supérieure do Quimporlé.

2* série. — MM. Guillou, écolo primairo supérieure do Douaruonez ; Prigont, écolo publique do Lamneur ; Quémônour, école publiquo do Landerneau ; Roy, écolo pri­maire supérieure do Douarnenez; Séradour, collège do Morlaix.

3* sèrio. — MM. Braban, école primaire supérieure» do Quimperlé ; Lo Hir. écolo pri­maire supérieure do Quimnerlé ; Kerguelon, écolo publiquo do Brasparts.

Aspirantes. — lr* série. — Mlles Boullier, écolo publique ilo Plomour ; Cariou, école publique do Tréllévénez ; Cotty, école publi­que de Poullaouon ; Gestin, école publique do Ployben ; Üourdoliors, écolo primairo su­périeure de Quimporlé ; Jèzéquel, école pri­mairo Mipéneuro do Quimporlé ; Nédélec, école publique de Saint-Pierre-Quilbignon4 Moulins) ; Normand, écolo publique de jambézelleo ; Rosuel, écolo primairo supé­

rieure de Quimperlé ; Troadec, école publi­que do Saint-Pierre-Quilbignon (4 Moulins).

2' sèrio. --- Mlles Bihnn, écolo pûmaire supérieure de Quimperlé ; Lo Chevalier, écolo primairo supérieure do Quimperlé ; Cosquor, écolo primaire supérieure de Quim- perle ; Lo Grignou, école primaire supérieure de Quimperlé ; Ilorlemont, écolo publiquo de Plougnstel-Daoulas ; Jacq, écolo publiquo de Douamonoz (ruo de Pouldavid) ; Laoué- nan, écolo publiquo du Fuou ; Mahévas, écolo primaire supérieure de Quimperlé ; Michel, écolo publiquode Saint-Poi-do-Léon ; Lo Person, écolo primaire supérieure do Quimperlé ; Pouliquon, école publiquo do Brasparts ; Quénéa, écolo publiquo do Kéri noti ; Tudal, école publique de Quimper (ruo Vis).

3* série. — Briant, école primairo snpé rieuio do Quimporlé ; Callec, é^oln primairo supérieure do Quimperlé ; Gloaguen. école publiquo do Douarnenez (rue du Pont) ; Goavec, école publique de Pont-de-Buis ; Landrenu, écolo publiquo de Douarnenez (ruo du Pont) ; Péron, écolo publique de Pont-do Buis.

Caisse régionale de Crédit agricole mutuel du Finistère.

On nous communique, avec priiire d’insé­

rer, la note suivante :

Lo Consoil d'administration de la Caisse régionalo, dans sa réuuion du samedi 25 mai1912 a pria les décisions suivantes :

Considérant quo des faux s’élévant à la somme do 30.000 francs environ ont été commis par le trésorier do la Caisse localo do Quimper, que lo coupable a été arrêté et que la Justice ost saisie do l ’affaire ;

Considérant qu'après étude do la question au point do vuo dos conséquences financiè­res, le Conseil d’administration de la Caisse régionale a acquis l ’assurance que la totalité des détournements sora très probablement rombourséo intégralement ;

Considérant que la plupart des Syndicats agricoles et des Coopérativos agricoles du Fi­nistère doivont leur développement à l’orga­nisation du crédit agticole, quo los cultiva­teurs peuvent s’en servir utilement ;

A l ’honnour do faite connaître au public qu’il s’efforcera de faciliter l’œuvro de la justice, qu’il recherchera les mesures à pren­dre pour évitor lo retour de pareils incidents et que le fonctionnement do la Caisse régio­nalo continue à être assuré et qu’il n’est nullomont en péril.

L k M ars, présidont ;A lav o in e , d r Bo isanoer, L a l lo u r ,

Le M icur, S o u liè re , administrateurs.

Récompenses au dévouement.

Le ministre de la Marine accorde des prix

Henri Durand (de Blois), aux sauveteurs ci-

après désignés' :

MM. Dolaruo, patron du canot do sauve­tage du Conquot, 120 fr. ; los marins dudit canot Roué Masson, François Podeur, Fran­

çois Masson, Théophile - Tuai • Ambroiso Vouachet, Sylvestre Bidau, Joan Cariou, René Dubosq, Jean Goachet, Christian Couil- lundro, Jean Masson, chacun 81) fr. — Sau­vetage do 54 hommes du vapeur espagnol Gorbea-Mendi, en octobre 1911.

MM. Jean Couillandro et Jean Bloch, pa­trons pécheurs, inscrits à Audierno, chacun 115 fr. ; los matelots François Spincc, Pors- moguor, Pierre Salaun, Jean Menou, Guil- laumo Lo Quoment, Eugèno Violant, Clet Lo Moan, Henri Mortelloc, Jean Spinoc, Guènolé Thymour, Jean Porsmoguer, inscrits à Au- diorno, chacun 70 fr. —■ Sauvetage en mer do l’équipage du vapour ospagnol Arralia,lo 24 novombro 1910.

MM. Louis Guyador, patron pflehour, Morlaix, n° 21.003, 200 fr. ; Henri Cooff, patron pécheur, Morlaix, n* 20.951, 80 fr. ; François Coeff, matelot, Morlaix, il» 20.801, 8U fr. ; Jean Lo Coq, patron pécheur, Mor laix, n» 350, 80 fr. ; François Sévèro, mate­lot, Morlaix, n° 20.820, 50 fr. ; Anthimo Lo Frout, matelot, Morlaix, n* 22.800, 80 fr. ; Yvos Masson, patron pécheur, Morlaix, n® 2 530, 201) fr. ; François Bohec, matelot, Morlaix, n" 8.125, 80 fr. ; Henri Lo Brun, matelot, Morlaix, n° 10.087, 80 fr. ; Yves Masson, novice, Morluix, n° 1.488, 40 fr. — Sauvotago du vapour Saint André, dans les parages de l'ilo de Batz, lo 27 décombre 1910.

MM. Horvé Trocinè, Henri Trocmé, mate­lots* inscrits à Douamonoz, chacun 75 fr. •— Coopération du sauvetage de l ’équipage de la

goëlotto Jeune-Constance, le 14 novom­bro 1010, entre l'ilo d’You et le continent.

MM. Félix Le Housse, 250 fr. ; Ernest Couillandro, Auguste Dubosq, Maurico Oouil- landro, Aristide Le Bousse. François Le Guen, chacun 150 fr., tous de l’île Molèno. — Sauvotago de l’équipago du vapour Sirdar, le 23 novembro 1910.

Soc ié té sco la ire de secours m u tue ls

et de re tra ite de Q u im p e r .

Les membres honoraires et les membres

participants de la Société scolaire de secours

mutuels et de retraite des cantons de Quim­

per, Fouesnant et Plogastel Saint-Germain

sont priés do vouloir bien assister ¡f l’assem­

blée générale annuelle de la Société qui

aura lieu le jeudi G juin, h 11 heures du

matin, à la mairie de Quimpor.

Le Bureau.

Fédération des sociétés de tir du Finistère.

Les 25, 2G, 27 mai a eu lieu à Brest, sous

laprésidencedu commandant Ayme,le 2* con

cours de la F. S. T. F. Un banquet irés bien

servi réunissait les sociétés du département

sous la présidence de M. Kœchlin, président

de la F. S. T. F. qui,répondant aux souhaits

de bienvenuo de scs camarades,s’est exprimé

en ces termes :

Mas premières pensées sont toujours pour les dames qui font lo charme de nos réunions, je leur adre*so mes sincère* remerciements de bien vouloir nous assister. Au nom de laF. S. T. F. quo j ’ai le plaisir de représenter aujourd’hui parmi vous, je rends hommage aux louables efforts faits', par le comman­dant Ayme et ses lieutenants Thébault et Santa Maria, pour apporter au concours an­nuel tous les perfectionnements désirable* Je puis diro que s’ils oni cherché à donner satisfaction aux tireurs étrangers à Brest, ils y ont pleinement réussi. Je m’associe de tout cœur, au vœu que la Bresloise doit pré senter a l’autorité militaire pour obtenir dans los concours de corps d’arméo d’importan­tes modifications. Je ne vous retiendrai pas plus longtemps car mon désir et celui de mes camarades organisateurs est de vous voir aux cibles.

Merci aux généreux donateurs, i la presse I à eux jo lève mon verre, ainsi qu’à l’Union dos sociétés de tir de France dont j ’ai l’hon- nour d’ôtre lo délégué. Je vous donne ren­dez-vous à Rosporden au mois d’août et, ne l'oubliez pas, à la grande fêle internatio­nale de 1913 qui aura litu à Rennes où j ’aurai, je l’espère, cela ne tient qu’a vous, le plaisir de vous recevoir aux côtés de mon ami, le vôtre également, j ’ai cité le brave commandant Moreaux.

Faitos tous, si vous lo pouvez, un effort budgétaire pour vous retrouver à Rennes. C’est une occasion pour les tireur* bretons de so mesurer aveedescamarades du monde entier.

Police correctionnelle. — Tribunalde Quimper.

Audience du 28 mai.

Quimper. — Vols.— MsrieQuiniou, femme Le Moigne, 42 ans, ménagère, demeurant rue Nouve, n" 32 a dérobé une bouteille de vin, une bouteille d’eau-de-vie et deux morceaux do savon au préjudice de Mme Talouarn. Coût : 3 mois d’emprisonnement.

— Alphonse Salaün 24 ans, ancien em­ployé à l’asile St-Athanase, ayant fait la ren­contre d'un sieur Morlot, marin-pécheur, ne trouva rien de mieux quo do lui soustraire sa montre. 10 jours de prison et 5 fr. d'a­mende.

— Ivresse. — Piorre Stéphant, pour ivresse est condamné à 15 jours d’ompriionnement ot 30 fr. d'amende.

— Vagabondage'. — Pierrs-Marie Bernard,18 ans, manœuvre ; Jean-Louis Pennec,53 ans, terrassier et Maximilienne Foustoul,10 ans, cette dertiièro originaire de Brest, sont tous trois poursuivis pour avoir été ren­contré en état de vagabondage. Ils sont con­damnés, le t*r à 10 jours de prison ; la 2* à 40 jours ; et la 3« est conliéo à l ’assistance publique.

Saint-Evarzec. — Outrages. — Joséphine Hemon, femmo Cosquéric, 48 ans, a outragé M. Berrou, facteur des postes. 2 jours d’om- prisonnement.

Douarnkniz. — Coups. — Herlé Rozon,37 ans, marin-pfioheur à Douarnenez, rue Monte-au-Ciel, a porté des coups de poing à un sieur Bizien.

30 fr. d'amende.

— Vol. — Louis Péron, 44 ans, marin-pê- chour, s’entend infliger une poine de deux mois de prison pour vol do divers outils et d’un pantalon.

Ploiiannalkg. — Violenses. — Noël Jac­ques, 45 anB, maçon, ayant rencontré un col­lègue, lo sieur Quideau, lui chercha quorelle puis, lui porta plusieurs coups de poing et do pied.

1 mois d’omprisonnemont.

La Forêt-Fouesnant. — Mauvais mari. ~ Julien llamon, demourant au bourg, mal­traite son épouse p.osquo journellement ot l’a mémo monacé do son couteau. Lo tribu­nal lui inllige3 mois d’omprisonnoment.

Ilk-imc Sein. — Jeune voleuse. — Marie. Anno Monou, 18 ans, domourant chez ses ps- rnnts à l ’Ile-de Soin a commis divers vols8 jours d’omprisonuomont avoc sursis.

Concarnicau. — Outrages et ivresse. — I» Albort Le Boc, 29 ans, originaire do Lambô- zellnc sans domicile flxe ; 2° Jean Guonné- guès, 25 ans, et 3' Christopho Le Goanvic, -i3 ans, marin-pècheur à Concarneau, sont tous trois poursuivis pour robellion, oulragos à agonts, et ivresse.

Ils sont condamnés : lo l*r à 1 moi» d’em prisonnemeLt et 50 fr. d’amende, le 2» à10 joura et à deux amendes, l’une de ü fr. et l’autre de H fr., le 3* à 8 jours d’emprison­nement et 5 fr. d’amonde.

Rosporden. — Ivresse. — Louis Le Du,45 ans, tailleur d’habits à Rosporden, écope 15 jours d’omprisonnoment, 30 fr d’amende et 2 ans d’incapacité électorale pour ivresse.

Chemin de fer d’Orléans.Modifications d’horaires.

En vuo d’améliorer les rolations pendant la saison d’etè, de Paris avec Quimper et la Bretagne, la compagnie d’Orléans vient de soumettre à l’approbation de M. le ministre des Travaux publics les modifications d’ho­raires ci après :

Un nouveau train rapido (toutes dusses) qui sera mis en circulation du l ,r juillet au 14 oo- tobre inolus, partira de Paris Quai d’Orsay i<9 h. ot permettra de rejoindre à Angers le tram express 19 arrivant à (juimper il 21) 11. 22. Les voyageurs do 2« et 3* classes à destination de cette dernière ville pourront ainsi quitter Pari»1 h. 10 plus tard qu’actuellement et effectue­ront le trajet total do Paris à Quimper en moins do 11 h. 30.

Dans lo sens oontraire, un nouveau train express d’été (toutes classes) partant de Lorient h 12 h. 30, fera suite au train omnibus quittant Quimper fi 50 h. 22 et permettra de rejoindre à Saint-Pierre-des-Corps le train express nJ 38 arrivant il Paris Quai d’Orsay à 22 h. 44. Les voyageurs de Quimper pour Paris disposeront ainsi en 2e et 3* classes d’une bonno relation de jour offrant sur celle actuelle par train 1044-58 une réduction de près de 2 h. 45 de la durée totale du trajet.

D’autro part, il l’occasion du prochain chan gement de serrice au l ,r juillet, un ensemble de modifications apporteront de très sensibles amé­liorations dans les moyens de communication dont dispose eu toute saison la ville de Quimper.

C’est ainsi qu’un nouvel express (toutes classes) partant de Quimper à 10 h. 42 et fai. sant suite au train 52 actuel légèrement avancé, permettra d’arriver à Saint-Pierre-dos-Corps k0 h. 25 où il correspondra avec le train du ser­vice direct Lyon-Vichy et il Paris-Quai d’Orsay k 4 h. 24, réalisant un gain do plus de 2 h. 45 sur la durée totale du trajet Quimper-Paris par train 18 actuel.

Comme conséquence, le train omnibus 32 quittera Quimpor 34 minutes plus tard qu’ac­tuellement, à 17 h. 35, pour arriver ii Lorient à 19 h. 02, ii Auray, ii 20 h. 01, k Nantes,11 23 h. 53.

Lo train rapide 632 aura son point d’origine reporté de Quimper à Landerneau d’où il par­tira à 18 h. après l’arrivée du train 1538 Etat (ancien 582) partant de Brest ii 17 h. 23. En outre, peudant la période du 15 octobre au 30 juin ot ii litre d’essai, ledit train 032 pren­dra a Quimper le* voyageurs de 1'* clas*e sans bagages à destination do Lorient, Auray et Vannes.

Le train express 129 venant de Nante* et ar­rivant à Quimper k 11 h. 5 qui n’était mi* en circulation, jusqu’il présent, que du ler juillet au 14 octobre inclus, sera maintenu en toute saison. 11 quittera Nantes fi une heure moins matinale (6 h. 40 au lieu de G h. 15) desservira Questembert où il relèvera la correspondance du train 1502 parlant do Ploèrmel à 7 h. 35 et recevra à Auray celle du train 1534 partant de Pontivy à 7 h. 58.

Comme conséquence, le train 1475 (hiver) sera supprimé entre Quimper et Landerneau, parcour* sur lequel il sera remplacé par le train 129 précité, et le train 1481 (été) sera rendu permanent sous le n» 029, assurant ainsi la continuation du train rapide de mime n» vennnt do Paris.

Canots automobiles bretons.

Voici l ’horaire que suivra, pendant le

mois de juin, le bateau automobile Plou- gastel pour assurer le service de la rivière

Odet (Quimper-Bénodet) :

Départs de Quimper pour Bénodet.

Dimanche 2, 8 h. 30 matin. — Jeudi 6,9 h. matin. — Dimanche 9, 9 h. 30 matin. — Jeudi 13, 1 h. soir — Dimanche 16,8 h. ma­tin. — Jeudi 20, 9 h. matin. — Dimanche 23,9 h. 30 matin. — Jeudi 27, 1 h. *oir. — Dimanche 30, 8 h. matin.

Départs de Bénodet pour Quimper.

Dimanche 2, 5 h. soir. — Jeudi 6, 5 h. 30 soir. — Dimanche 9, G h. soir. ■— Jeudi 13,3 h. 30 soir. — Dimanche 16, 4 h. 15 soir. — Jeudi 20, 5 h. 30 soir. — Dimanche 23,G h. soir. — Jeudi 27,’ 4 h. soir. — Diman­che 30,' 4 h. soir.

Prix, des Pi.aces (pour le mois de juin

seulement). — 1” classe (sur le roof avant) :

Quimper à Bénodet, simple, 1 fr.

!Ü# classe : Quimper à Bénodet, simple,

0 fr. 75.

Nouvelles militaires

Manœuvres d'automne en 1912. — Les réservistes non gradé* convoqués pour les ma­nœuvres à la date du 29 aofit prochain, peu­vent demandor l’autorisation d’amener avec eux deschevaux d’attelage. Ils recevront une al­location minima do cinq franos par jour ot par cheval, ot pourront être désignés oommo conducteurs de fourgons, s’ils justifient des aptitudes nécessaires. Les réserviste* du 118* qui, étant dans ces conditions, désirent présen­ter des elievaux d'attelago, adresseront leur de- mando au colonel du 118', S Quimpor, avant le l«r juillet. Ceux qui recevront l'automation auront leur convocation retardée jusqu’au jour où les chevaux soront nécessaires. La nourri- turo do ces derniers sora assuréo aux frai* do l’iîtat.

Foires de la semaine.

Lundi 3 juin. — Briec ; Plozévet ; Brest ; Hôpital-Camfrout ; Brasparts ; Laz ; Len­

non ; Locmaria-Berrien ; Loqueffret ; Lo Cloltre-Saint-Thégonncc ; Melgven ; Riec- 8tir-Belon.

Mardi 4. — Saint-Pierre-Quilbignon ; Lo- cronan ; Pleyben ; Spézet ; Saint-Thégon- nec ; Arzano ; Pont-Aven.

Mercredi 5. — Daoulas ; Lannilis ; Le Re« lecq (en Plounéour-Ménez).

Jeudi 6. — Pont-Croix ; Pont-l’Abbè ; La Roche : Chûteaulin ; Hueltfoat ; Mespaul ha> meau Sainte-Catherino) ; Penzé (en Taulé).

Vendredi 7. — Pouldavid (en Pouldergat) ; Collorec ; Roscanvel.

Samedi 8. — Morlaix ; Scaér.

Tribune libreNous rappelons que cette tribune est

ouverte à toutes les communications que l'on vounra bien nous adresser, et

dont, l'auteur nous aura fa it connaître son nom ; elles ne devront, évidem­ment, pas engager la responsabilité du journa l.

Le scrutin du 12 mai

On nous prie d’insérer :

Monsieur le Rédacteur,

Malgré les injures et même les menaces du Progrès, les signataires de la protesta­tion contre les élections du 12 mai, à Quim­per, n’en maintiennent pas moins tous les termes de cette protestation.

Ils ont toujours la conviction d’avoir ao» compli un devoir en dénonçant les manœu­vres plut ou moinb louches employées par des arrivistes sans scrupule pour forcer l ’entrée du Conseil municipal.

Aux douze candidats élus de la liste répu­blicaine de remplir aussi le leur et de tenir leur promesse, alïichée et distribuée dans tout Quimper, en « appelant devant les tri­bunaux les auteurs responsables de la ma­nœuvre, pour leur réclamer une juste répa­ration ».

U n P ro t est a t a ir e .

A propos de la Fête d’aviation.

Ergué-Armel, le 30 mai 1912.

Monsieur le Rédacteur,

Habitants de la commune d’Ergué-Armel, nous estimons que les étrangers qui vien­nent tenir des réunions, quelles qu’elles aoiont sur le territoire de la commune, devraient tout au moins avoir le respect du droit et de la légalité.

Nou* avons eu le regret de constater que dimanche dernier, aux alentours du champ de manœuvre», dan» un but do lucre, nos chemins communaux ont été barrés, le pas sage interdit, même aux parents qui allaient rejoindre leur famille à Kerogant et le bon public repoussé sans façon par los agents de l ’autorité. Des fermiers ont été arrêtés sur leur terrain, d’autres «ommés de descendro de leurs talus ; des cultivateurs n’ont pu se rendre par le chemin à une ferme voisine, où ils avaient affaire.

Tout cela rappelait un peu l’époque des expulsions du père Combes.

Indépendamment de nombreux gendar­mes, les agents quimpérois prêtaient main- forte et faisaient la police sur un chemin communal. N’y avait-il pas là, empiètement sur les droits du voisin ?

La municipalité d’Ergué Armel n ’avait, bien entendu, pris aucun arrêté et tout avait été fait d’ailleurs à son insu. A quoi bon se gêner 1

Nous vous serions obligés, Monsieur le Rédacteur, de vouloir insérer ces lignes dans le Finistère.

Veuillez agréer, l’assurance de nos meil­leurs sentiments.

Des Glasik.

CHRONIQUE LOCALEQuimper.

Nécrologie. — Dans la matinée de mer­credi, nous avions la douleur d’apprendre la mort de ’Mme Hémon, née Tilly, mère de l ’honorable sénateur du Finistère M. Louis Hémon, décédée en son domicile à Quimper, dans sa 92* année.

Les obsèques ont eu lieu jeudi, à trois heu­res de l'après-midi. Le deuil était conduit par ses fils, MM. Louis Hémon, sénateur, Félix Hémon, inspecteur général de l ’ensei­gnement secondaire, et Prosper Hémon, con­seiller de préfecture honoraire. Dans la nom­breuse assistance, on remarquait MM. Le Hars, maire de Quimper; Roger, chef de ca­binet, représentant le Préfet ; Hammond se­crétaire général de la préfecture ; le colonel commandant le 118* ; Boulenger, directeur des contributions indirectes ; Mancitr, direc­teur des postes et télégraphes ; Soulière, pro­fesseur départemental d’ogriculture ; etc... etc...

La cérémonie religieuse a eu lieu en l’é­glise de Saint-Mathieu et l ’inhumation au cimetière Saint-Marc.

En cette pénible circonstance, noua adres­sons à la famille nos plus respectueuses con­doléances.

Au Palais. — Le tribunal civil s'est réuni

mercredi matin, en audience solennelle,

pour procéder h l’installation deM. Grimaud,

ancien président Ploërmel, nommé pour

remplir les mômes fonctions au siège de

Quimper, en remplacement de M. Frelaut-

Ducours, nommé président du tribunal de

Perpignan. Tout le personnel judiciaire as­

sistait à cette cérémonie, qui était présidée par M. de Baudre, juge doyen.

Page 3: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

L i FINISTERE!

Grand concert. — Comme on lo sait,

c’est demain que sera donnée au ThéAtre la

soirée organisée par la Société philharmoni­

que La Chorale quimpéroise au prolit de

l’aviation militaire.

Parmi les artistes qui se foront entendre b ce concort nous relevons les noms de : Mlle

D. Piriou, contralto, directrice de la Chorale . de jeunes fllies ; Mlle Carpeutier, mezzo-so­

prano ; Mlle Motté, soprano ; M. Ed. Broca,

! • ' ténor d’opéra du grand théfltre de Nan­

tes ; MM. Laot, Julien, et Voizo, violonistes ;

Mlle Jeanne Allier et M. Mezano, accompa­gnateurs.

Comme tous ceux donnés précédemment,

le concert de demain, en mémo temps

qu’ayant un but louable,enregistrera un suc­

cès de plus à la sympathique Chorale.En voici le programme :

PREMIÈnB PARTIE

1» Ouverture du Barbier de Séville.Ae Ros- slni : par l’orohestre de la Philharmonique.— 2® Oiteauœ de France (Stanooe), do Kré- dério Le Quyader : par l’autour. — 3o Mireille (lotroduotion et soène I), do Gounod : par lo ohœur do Jeune« flltos ot l’orohostro. — 4° Le Roi d'Y% (do Ed. Lalo : par M. Ed. Brooa. — 6* Bereeuso d’Aug. Aulmôs : Mlle M. Carpeu­tier (élève de Mlle D. Piriou). — G* a) Cctur d'Enfant : par Mlle G. A. ; b) Brise d» Soir (nlie), de E. Gillet : par l'oroheatro. — 7« Mi- reille, de Gounod : parM. Ed. Brooa. — 8* La Trouvère (ohœur dos soldats), doVordi par les ohceurs et l’orohestre.

DEUXltMK PARTIE

1® Guillaume Tell (Introduotion ot soène I), de Rossitoi ; ohceurs mixtes do la « Chorale » ot orohestre. — 2* Grand Air d'Hérodiale, do

,M*aaenet : par M Ed. Brpoa. — 3* Andante et Variation du 42* Quatuor, d’Haydn : par MM. Laot, Julien, Voizol et P. Laot. — 4® Grand Air de la Fille du Régiment, de Do' nizctti : par Mlle E. Motté («lève Je Mlle 0 Piriou). — 5* Biondina (»aise pour mandoli­nes), de Bellenghi : cours do Mlle D. Piriou avco aooompagoeoaont d’orohestre. — 6* Sam- son et Dalila (redemandé), de C. Siiint-Saerfs : par Mlle D. Piriou, aveo aooompagnement d’or­ohestre. —1* Le Cœur de Floria (air de ballet), redemandé, de G. Menier : par l’orohestre de la Philharmonique. — 8* Jérusalem (oheeur des Pèlerins, de Verdi : par les ohceurs mixtes •t l ’orohestre.

Prix des places : Fauteuils d'orchestre

(3premiers rangs, 5fr ; rangs suivants, 3 fr.)

Fauteuils de parquet et balcon, 2 fr. 50. —

Parterre et banquettes de balcon, (2* et 3*

rangs de face), 1 fr. 78. — Autres places,0 fr. 75.

Ajoutons que les membres honoraires et sociétaires, sur la présentation de leur carte, auront droit à deux 1/2 places.

«

Vélo-Sport quirnpérois. — Les grandes courses annuelles organisées par4e V.-S. Q.

auront lieu le dimanche 9 juin prochain, au

vélodrome de l’Odet, à deux heures de l’a­près-midi. En voici le programme :

1® Course départementale (bicyclettes), réservée aux coureurs du Finistère. Par sé­ries de 1.000 mètres (trois toura) aveo finale de 3.000 mètres (six tours). Prix : 1", 80 fr. ; 2*, 20 fr. ; 3\ 10 fr.

2* Courses du Vélo-Sport quirnpérois (bioycleUea), réservée aux sociétaires inscrit» depuis au moins trois mois. Série unique de2.000 mètres (six tours). Prix : 1«', 20 fr. ; 2®, 12 fr. i 3*, 8 fr. ; 4*, 5 fr.

3« C’our«in(flrnai<o«a/e(bioyolottes). Par séries de 2.000 mètres (six tours) avec finale de 3.000 mètres (neuf tours). Prix de la ville de Quimper. Prix : l«r, 150 fr. ; 2*, 80 fr. ; 3*, 50 fr.

4* Intermèdes (courses d’obstacles, deux tours). Prix : 1«', 5 fr. ; 2*, 3 fr. ; 8«, 2 fr.

5® Finale de l’internationale. 3.000 mè­tres, (neuf tours).

6* Course d pied (haies), soua le règlement de l’U. S. F. S. A. Par séries de 333 mètres aveo finale de 400 mètres. Prix : 1*', 10 fr. ; 2\ « fr. ; 8*. 4 fr.

7» Course par équipes (bicyclettes). Le nombre total des prix ne sera distribué qu’autant que le nombre des équipes lui sera supérieur. Réservée aux cinq départements suivants : Finistère, Côtes-du-Nord, Mor­bihan, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure. Par séries de 2.000 mètres (six tours) avac finale de 4.000 mètres (douze tours). Prix : !•■,40 fr. ; 2*, 20 fr. ; 3‘ , 15 fr.

8® Course de primes, réservée à tous les coureurs ayant pris part aux épreuves pré­cédentes, à l'exception des trois gagnants de l’internationale. Distance : 4.000 mètres (douze tours). Au 3* tour, 5 fr. ; au G* tour,5 fr. ; au 9« tour, 5 fr. ; au 12' tour : au l»r,20 fr. ; au 2‘, 10 fr. ; au 3«, 8 fr. ; au 4», 5 fr.

Après lea courses, distribution des prix au siège social (café de l’Epée).

La fêle d'Aviation. — Dès samedi soir, vers 5 heures, l ’aviateur Allard, sur biplan Caudion, a fait un vol parfait de quelques minutes. C’était la meilleure manière d’atti­rer un nombreux publio à la fête qu’il don­nait le !endemain aveo le concours de son collègue Luzetti.

En effet, dans l ’après-midi de dimanche nne foule intense s’est rendue au champ de manoeuvres transformé pour la circonstance •n aérodrome.

Lea piouesses accomplies par le pilote Al­lard sur biplan Caudron ont été toutes de hardiesse. Celul'Ci, après avoir tonu les airs pendant quelques minutes et évolué avec la plus grande habileté, est venu atterrir avec beaucoup d’aisance et de grftca, chaleureuse­ment acclamé par la foule.

Malheureusement, la malchance a’ewt mise delà partie. Par suite d’un accident survenu& son appareil Ulériot, le second pilote Luzetti n’a pas, en effet, pu décoller malgré ces esaals réitérés,

Avec irapationoe, la foule atteudait le ré­sultat des réparations.

Entre temps, Allard s’est décidé à accom­plir un second vol encore plus hardi et plus majestueux que le premier. Le public se re­tirait cependant quelque peu désappointé do n ’avoir pu admirer le gracieux monoplan tenir l ’air ot évoluer à la suite du biplan, quand, rentré, il eut une surprise des plus agréables. Un ronflement de moteur se fit en effet entendre et les habitants, juchés aux balcons et fenêtres de leurs demeures, pu rent contempler Luzetti volant au-dessus de la ville, et contournant avec aisance les flè ches de la cathédrale, cependant que, massés sur la place Saint-Coremtin, un millier de spectateurs manifestaient avec enthousiasme leur satisfaction d’avoir enfin vu évoluer le monoplan.

Nous n’aurions garde, en terminant de manquer de signaler au public que c’est grftce à deux mécaniciens de notre ville que le monoplan a pu s’envoler ; nous voulons parler de MM. Pillard et Nargoot, qui diri gent sur lo Quai do l ’Odet un garage d’auto mobiles et dont la hauto compétence techni que ost incontestablement reconnue.

S’étant livrés à un examen approfondi du monoplan, ils constatèrent que l’objet do la panne provenait de l’absence d’un écrou à l’hélice.

Sautant dans son auto, M. Pillard se di rigea à toute allure vers ses «tôliers, d’où il revint peu de temps après en possession d’un nouvel écrou qu’il avait dû forger tout spé oialement. A ce dernier revient donc une grande part de la reconnaissance que les spectateurs émerveillés ont témoignée à l ’aviateur Luzetti.

la « Cornouaille ». — Voici les résul­

tats de la séance du 27 mai :

Tir réglementaire : Héliès, 29 points Rannou, 28 ; sergent Le Roy, 27.

Conscrits : Sérazin, 5-9.Ecole Normale : Le Gosër, 6-11.Vitesse : Riou, 24-44 ; Qniniou, 23-40 ; Le

Naour, 21-38 ; Kœchlin, 21-30.Poule au fusil : hors concours : Riou, 143

Quiniou, 141 ; Kœchlin, 134 ; Hénaff, 126.— l ro classe : Le Naour, 129 ; Lécuyer, 126 ; Le Roy, 120 ; Hénaff, 118.

Poule au revolver : Bodot,l 37 ; Kœchlin,107

Dimanche 2 juin : tir réglemontaire, poule au revolver.

Pouls au fusil : gymnastique.

Commissaires : MM. Esun et Albert.

Le directeur du tir rappelle que c’est l’a

vant dernière de l’année ; qu’il n’y a donc

plus que deux séances pour effectuer le con­

cours gratuit.

Dans les postes. — M. Gourvennec, com­mis principal des pestes et télégraphes a Quimper, vient, sur sa domande, d’ôtre nommé en la même qualité à Brest-Central (sorvice dos câbles).

Tout on félicitant M. Gourvennec d’une mutation qui répond à ses dnsirs, nous ne voulons pas le laisser partir sans lui dire les vifs regrets que laissera son départ tant au poisonnel qu’aux pers*nnes qui ont pu, pen­dant son court séjour parmi lous, apprécier l’agrément de ses relations.

Mutuelle des employés et comptables. — La perception des cotisations surs lieu, aujour­

d’hui samedi, k 8 h. 1/2 du soir, salle du

Gymnase.

Concourt de tir de la gendarmerie. — La compagnie de gendarmeiio du Finistère a effectué le 2i mai son concours annuel de tir au stand do la garnison de Quimper, mous la direction de M. lochef d’escadron Sultzmau, assisté de M. le capitaine Hénault.

Le brigadier Oérit do Landerneau, a obtenu le piomier prix pour la carabine et lo gen­darme Moll, de Quimper, celui du tir au re­volver d’ordonnance.

Nos félicitations.

Les typos du « Finistère ». — Pour no pas laissor tombor en désuétude une an­cienne et bonne coutume, lo personnel do notro imprimerie avait décidé d'organiser un banquet confraternel, à l'occasion do la Saint Jean-Porte-Latino.

Légèrement rotaidée pardos circonstances corporatives, cette fûto confraternelle a eu lieu dimanche dernier.

Voulant, pour une fois, sortir de lu bana­lité des banquets habituels, nos collabora­teurs avaient choisi Beg-Moil comme but do leur sortie.

Donc, dimanche matin, les banqueteurs prirent place soit dessus soit à l'intéiiour do doux grandes voitures qui les déposèrent à Bog Moil ver» tO heuros, non pas suns avoir, en cours de route, fait quelques arrûts indis­pensables.

Après une visite à la charmante plago de Beg-Meil ot après l’apéririf traditionnel, nos gai» typos prirent place, sous la présidoncn de leur patron et des deux plus anciens con- frèrlb, à la table du Grand Hôtel, tenu par M. Meudec. Des félicitations sont à adresser à co dornier pour l'exécution purfaite du monu quo voici ot auquel petits ot grands firent lo plus grand honneur :

Filets do maquereaux à l ’Italienno. — Jumbon d’York. — Homard en Belle-Vu». — Poisson. — Poulo on Daube. — Aloyau rôti.— Pommes Pont-Neuf. — Salade. — Dos- sorte, Café, Cognac.

Après une bonno houro do mastication ot de beuvorio consciencieuses, est venu le tour dos chanteurs qui excellent dans la corporation du Livre.

Après uno visito do la localité, lo signal du départ fut donné, ot c’est aux accents de joyeusos chansons que so fit lo retour.

Lo coup do l’étrior fut prie A l'arrivée k Quimpor, puis on se sépara Heureux do ce beau jour, qui est une preuvo do la bonne confraternité qui ne cosse do régner entro les typos de notre impiitnerio, ot qu’ils espèrent bien voir se renouveler l'an prochain.

Banquet annuel.— Uno réunion aura lieu aujourd’hui, samedi 1er juin, à 0 heures du soir, Café du Finistère, place Saint-Corentin, en vue de l’organisation du quatrième ban quet des camarades de tirage au sort des classes 1886-1887.

Ceux qui, par oubli, n ’auraient pas reçu de convocation personnelle, sont priés de consi dérer lo présent avis comme en tenant lieu.

Noyé. — Vendredi matin, vers 4 h. 1/2, on n trouvé noyé, près la croix de Saint-Colom- ban à Locmaria, le nomméHervéBlanchard, 57 ans, cordonnier Place au-Beurre.

Co dernier qui était alcoolique, avait quitté son domicile depuis satfièdi dernier.

On croit qu’il s’est jeté volontairement dans la rivière.

Naufrage. — Hier après-midi M. Tanguy Bigor, accompagné de MM. Arhan, desser­vant de Locmaria et Thalamot, vicaire d’Er. gué-Armel, rentrait d’uno partie de pêche en rivière, lorsqu’arrivé en baie de Kérogan, le canot chavira.

Les naufragés qui s’étaient cramponnés à la quille furent retirés de cette position cri­tique parles matelots d’un navire se rendant à Quimpor. Ils en ont été quittes pour un bain froid.

Assistance judiciaire. — Le bureau d’as­sistance judiciaire se réunira vendredi 7 juin, à 2 heures, au palais de justice.

Concert m ilitaire. — Voici le pro­gramme des morceaux qui seront exécutés demain dimanche, de 3 h. à 4 h., sur le kiosque du Champ-de-Bataille, par la mu­sique du 118*:

Sous les Tilleuls (marche)___ Dornier.Ouverture de Concert ............ Giraud.Sphynx (vslac lente) . . . . . . . . . . Pop y.Mascarade (air* do ballet)........ Lacôtne.

1* Cortège ; 2® d rlequin et Co-lombino : 3° Les Mandolinis-tes ; 4° Final.

Bohémienne (mazurka)........... Cambillard.

Lo Chef do musique,

DORNIER.

Etat-civil du 23 au 30 mai. — N a is s a n ­

c e s . — Louise Le MoSaner, r. du Lycée, 6. — Simone Enquebeeq, r. du Pont-Firmin, 34. — Yvonne Derrien, r. du Poul-Firmin, 7. — Su­zanne Grangier, r. de Brast, 29. — Hélène Coathaiem, r. Neuve prolongée, 3. — Cathe­rine Lo Gall, r. de Pont l’Abbé, 25. — Simonne Vilet, r. du Frout, 19.

148 naissances «n 1912. Mariages 40.

D éc i’cs. — Joseph L*ot, 25 ans, étudiant ec­clésiastique, célibataire, r. Verdelet. — Joseph Bourvon, 37 ans, s. pr., célibataire, il l’hospioe.— Jean Bon.37 ans.s.pr ,célibataire,îi l’hospice.— Marie Le Queo, 17 ans, repasseuse, céliba­taire, r. Royale, 12. — Yvbnno Derrien, 4 jours,

du Ponl-Firmin, 7. “ Marguerite Péron, 83 ans, s. pr., reure Le Berre, k l’hospice. — Mario Tilly, 9t’ ans, s pr.1, veuve Hémon, plaee Torre-au-Duo, 1G — Mario Sévère, 9 ans, r. des Reguairei. 12. — Louise D’hervé, 3 ans, r. de Pont-l’Abbé, 23. — Donatianne Potiron, 77 ans, religieuao, r. des Reguaires, 27. — Corcntiu Kerbrat, 63 ans, a. pr., oélibatairo, h l'hospice.

246 décôa en 1912, dont 105 aux hôpitaux.

P u b l ic a t io n » d k M a r ia g e »

Pierre Douguet, infirmier, et Marie Nicolas, factrics, à Quimper.

Yves Quintin, employé de chomin de fer, fi Quimpor, ot Marie Le Bihan, couturière, k Ponhar*.

Piorre Guellec, gardien, A l'asile do Quimper, et Marie Bxlouin, ménagère, à Landudee.

Pierre Le Ster, menuisier, et Mario Le Corre, femmo do ohambro, h Quimpor.

Kerfeunteun.

R E M E R C IE M E N T S

Madame veuve J. DAN ION ot laFamillo HIÎNAFF remercient .bien sincèrement les personnes qui ont a»sis1é aux ob*ô ques d e d o n n - C o r c u t ln D W IO IViin Moulyoutin, ou qui leur ont donne dru marques du sympathie on cette doulou­reuse oiroonstunce.

Un so''vico de huitaino sera chanté à Kerfeunteun dimanche 2 juiu.

Ergué-Gabéric.Concours de tir. — Voici la liste des

prix et les conditions du concours de tir qui

aura lieu demain dimanche sous la prési­

dence d'honneur de M. Kœchlin, délégué

de l'U. S. T. F. :

Dames. — Séries illimitées do 3 ballos ;0 fr 30 la série. — Classement sur lea trois meilleures séries. Barrago parles suivantes.

8 prix. — 1", coupo à dessert ; 2*, tableau ; , coffret à bijoux ; 4», seau à biscuits ;

5*. abat-jour ; (i*, dessous de plat ; 7«, flacon d'odeur ; 8*, baguo.

Hommes. — Sérios illimitées do 5 balles ;0 fr. 50 la série. — Classement sur les doux meilleuros séries. Barrago par les suivantes.

10 prix. — 1*', statuette ; 2", pendule ; 3', montre ; 4«, trousse de voyage ; !)», mé­daille du ministre do la Guerre ; G*, bouteille

Isol » ; 7", plaquette do l’U. S. T. F. ; 8*. réveil ; 9*, trousse pique nique ; 10*, mé- lail le du délégué do l’U.S. 'i'. K. ; 11», lampe ;

12", blague et paquet de tabac ; 13', pipe cl paquet de tabac ; 14*, porte monnaio ; 15*, couteau ; 16*, porto-plume lésorvoir.

Véret, en la même commune, pendant que les domestiques de ferme étaient occupés an foin. Dans la soirée, on festoya gaiement et ce n'est que vers minuit et demi que les ou­vriers agricoles et Morvan songèrent îi rega gner leurs demeures. Mais, au moment de sortir, ce dernier était tellement ivre qu’il ne pouvait tenir debout, même aidé des au 1res ouvriers.

Maurice Moi van s'allongea donc sur un banc-coffre et ne larda pas à dormir d’un profond sommeil.

Vers trois heures du matin, les époux Don nart, qui étaient couchés, furentréveilléspa le bruit d’une chute. C’était Morvan qui était tombé sur le sol de la maison, inanimé. Mal gré les meilleurs soins qui lui furent prodi gués, il fut impossible de le ranimer. Le malheureux avait succombé à une conges­tion occasionnée par l’alcool.

Pont-l’Abbé.Suicide d'une jeune fille. — Lundi der

nier, vers une heure et demie de l’après- midi, un ouvrier travaillant sur la nouvelle voie terrée de Pont-l’Abbé à Audierne, a dé couvert, flottant sur l’eau, pri*s du moulin de Hascoët, le csdavre de Mlle Catherine Cal­vez, Agée de 17 ans, demeurant au lieu de Minez-rox-ar-l’Hostel. La jeune désespérée avait quitté précipitamment la maison dans a matinée, à la suite d’une violente discus­

sion qu’elle avait eue avec sa mère.

Avant de mettre son funeste projet à exé­cution, la jeune tille s’était complètement déshabillée dans un bois voisin et se jeta ensuite dans le ruisseau qui alimente le mou­lin Hascoët, très profond à l’endroit où le cadavre a été découvert.

Ecroulement d'un échafaudage.— Mardi dernier, sous la violence d’un tourbillon de vent, un échafaudage qu’on préparait pour monter une cheminée en tôle sur une usine nouvellement construite sur le bord de la route de Pont-l’Abbé à Plonéour s’est écroulé, précipitant dans le vide d’une hauteur de10 mètras les deux ouvriers qui le surmon taient.

Dans leur chute, les deux malheureux eurent des membres fracturé*. L ’un d’eux, un nommé René Renaud,charpentier,17 ans domicilié à Rezó (Loire-Inférieure) n ’a pu survivre à ses blessures. L’état de l ’autre blessé, quoique grave n ’est pas désespéré.

B é n o d e t .L'alcool mortel. — Lo 25 mai, M.

Louis Donnai !, cultivateur fi Kersadé, em­ployait ù un travail decharronnaga le nommé Maurice Morvan, 48 ans, du village do Ty-

Tréméoc.Pour rejoindre sa mère. — Au coin

missariat des Quinze-Vingts, à Paris, se pré­sentait mardi matin un jeune Breton de5 ans, François Le Bléi», originaire de Tré

rnéoc. Le jeune homme, exténué, n’avait pas mangé depuis la veille. Il déclara au magis trat qu’il avait quitté furtivement la ferme de son patron, M. Mauroy, cultivateur à Vi- try-en-Perthuis (Marne), avec l’intention de se rendre à bicyclette chez sa mère à Tré- méoc.

Exténué et mourant de faim, il était parti sans argent. Le petit Breton avait vu le dra­peau du commissariat et avait songé à ve­nir y demander assistance.

Il a été envoyé à la Préfecture de police en attendant son rapatriement il Tréméoc.

Châteaulin.Violent incendie. — Dimanche matin,

vers 2 heures et demie, un violent incendie

s’est déclaré chez M Jollec, hôtelier, quai

Carnot.

GrAce îi la promptitude des secours, un

désastre a pu être évité ; néanmoins, les

dégftts occasionnés sont importants, s’éle­

vant à uno quinzaine de mille francs. Il y a

assurance.

Les causes du sinistre sont inconnues.

Brest.Les obsèques de M Dclobeau. — Mardi

matin ont eu lieu, à Brest, les obsèques du regretté M. Delobeau, sénateur du Finistère, président du Conseil général, ancien maire ae Brest.

Mme Delobeau, M. le baron Notiry, son gendre, et M. Gatiian Noury, son pefit-fils, conduisaient le deuil.

Les coins du posle étaient tenus par MM. Pichon et Fortin, sénateurs ; le vice amiral Chocheprat, prefetmaiitime; Louis Rolland, ancien premier adjoint au maire ; Fournier, président de la Chambre d*s avoués ; Louppe, vice-président du Conseil général.

Suivant lo désir du défunt les obsèques oiitoté trèssimples ; bien qu'il avait été décidé qu’il n'y eut pas do délégation ou cortège, la plupart des sociétés de la ville avaient con­voqué leurs membres ît assister individuelle­ment 5 la cérémonie.

Dans la foule nombreuse qui suivait, on remarquait MM. Yihiers, Piouzané, députés ; Briuns, Matssin, Tréniintin, Chovillotle, Ca­not, conseillers généraux ; Cassis, ancien sé- naleur; Chaleil, préfet du Finistère ; Mas- son, maire de Brest, ele ..

Après la cérémonie religieuse, le cortège s’ost dirigé vers lecimetière oit l'inhumation a eu lieu. Selon la vo'onté du défunt, aucun discours n’a été prononcé.

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Priol, ménagère, demeurant actuelle­

ment à Tout-le-Monde, en la commune

d’Esquibien, épouse de Jean-Guillau-

me Le Moan,« admise au bénéfice de l’assistance

« judiciaire par décision du bureau de

« Quimper du 1er mars 1912 »,

A formé contre ledit Jean-Guillaume

Le Moan, son mari, boulanger, demeu­

rant aussi audit lieu de Tout-le-Monde,

et contre M" M o re l, avoué à Quimper,

syndic de la faillite de ce dernier, sa demande en séparation de biens ; et

M° Soud iiy , avoué près lo T ribunal ci­vil de Quimper, demeurant à Quimper

rue Laünnec, n° 19, a été constitué pour la demanderesse sur ladite assi­

gnation.Pour extrait certifié conforme par

moi avoué soussigné.A Quimper, le 31 mai 1912.

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et de M’ SC IIANG , notaire àTrègunc.

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contenance cadastrale de 2 ares 25 cen­

tiares.

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Etudes de M* Paul M O REL , avoué-

licencié, rue du Palais, à Quimper,

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Désignation de l'immeuble à vendre :

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gunc, d'une contenance de 0 hectares

0 ares 92 centiares.

M is e à p r ix : I 0 . 0 0 0 F r .

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Etudes de M ° Paul M o r e l , avoué-li­

cencié, rue du Palais, à Quimper, et

de M° D o n n a u t , notaire à Pont-Croix.

VENTE PAll LICITATIONL E L U N D I 1 0 J U I N 1 9 1 2

à 2 heures de l’après-midi.

Désignation de l’immeuble à vendre :

EN LA COMMUNE DE PLO U IIIN EC

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IN* 203C i n q u i è m e a n n é e S a m e d i 8 J u i n < 9 1 2

LE NUMÉRO

CENTIMES Organe hebdomadaire d’Union républicaine P A R A I S S A N T I L , E l S A M E D I

CENTIMES

a b o n n e m e n t s1N

Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . . 3 fr. 5 0

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S ’ A D R E S S E R

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I j ’ A . G r 3 3 K T O E ZOI Æ . ’V ¿A. S IP laoe de la B ourse , 8 , à P a r is

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A N N O N C E S :

Annonces judiciaires et diverses (4* page),

Réclames (3' page)

Réclames (2' page)

LA LIONS

2 0 c.

3050

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il Í1I

ï

A peine venait-elle d’achever la labo neuso discussion de la réforme électo­rale, que la Chambre, à la quasi unani­mité, a décidé do tout recommencer. Onnopeut,d ’ailleurs,quelaféliciterdocette , .- . . ---- ---clairvoyance: ayant accouché d ’un mons- <llu juir°m o.blenu le plus grand nom tre, elle l'a très franchement avoué et

majoritaire qui présidera à l'attribution des reîtes. Ce système a l’avantage do prévenir les coalitions d’opposilions, en obligeant chaque parti à employer toutes ses forces pour lui-même.

Au cas où aucune liste ou aucun groupe de listes n’aurait obtenu la majorité ab­solue, les restes seront attribués à la majorité relative, c’est-à-diro aux listes

elle s’est résignée à le laisser dans les limbes. C’est parfait.

Un assez grand nombre de députés avaient suggéré qu’il convenait mainte­nant de laisser au Sénat lo soin d’élabo­rer une réforme électorale qui soit via-

bre de voix.

La péréquation des circonscriptions sera établie sur 1e nombro des habitants et non sur celui des inscrits. Le nombre ri habitants nécessaire pour avoir droit à un siège n’est pas encore iixé, mais on sait que M. Poincaré demeure partisan

ble. Mais la majorité a refusé, avec rai- '!? *tt réduction du nombre des députés, son, de s’associer A cet aveu d’impuis- d une trentaine environ,

sance. C’est aux élections législatives oue . Enfin le projet comporte une innova- doit être appliquée la réforme, c’est donc tion relative au panachage. L ’électeur aux députés qu’incombe la tâche de conserve le droit de bill'or un ou plusieurs les voter. noms d’une liste pour les remplacer par

HtUons-nous de dire que le gouverne- d’autres, mais les suffrages ainsi expri­ment, il cette occasion, a fait preuve de , 8 ne compteront que pour les candi la plus louable initiative. Dans le dis- | da!s et cours très ferme qu'il a prononcé, M.Poincaréa pris délibérément les respon­sabilités qui lui incombaient et il a dé­claré qu il entendait, une bonne fois pour toutes, faire cesser les malontendus, prendre la tête de la mujorité et lui mon-+ MSVM lit CI J J _ • . .

non comme suffrages de liste ; autrement dit ils serviront à classer les candidats d'une même liste, mais n’en­treront pas en ligne de compte dans lo classement des lïsles pour l’attribution des sièges. Cetto disposition doit avoir pour conséquence heureuse d’inciter les

à réduire la journée de travail îi dix heures a subi, devant la Chambre, une nouvelle restriction. Un amendement de M. Lairoile, tendant à accorder 90 jours de dérogations par an, a été adopté, maigre l’opposition de M. Léon Bourgeois, ministre du Travail, par 297 voix contre 2G4. Ainsi réduit, le prin­cipe des dix heures sera pour ainsi dire inappliqué.

-as-

CHRONIQUE GENERALE

C. 0

trer la voie. « Si jo ne suis pas suivi, a électei|l‘s ;' voter A listeentièrc et d’etnpê

ajouté le préaident du Conseil, je sais ce I c^ er ainsi ea rivalités personnelles qui me reste à faire, mais du moinsj'aurai accompli mon devoir gouvernemental ».

Cette attitude très crftno a rallié au­tour du gouvernement une imposante majorité, comme on n’en avait jamais vu encore sur cette question, et il semble d’ores et déjà certain que le projet nou­veau, sur lequel le gouvernement est décidé ¡\ poser la question de confiance, passera haut la main, avec l’adhésion do la majeure partie des républicains.

M Poincaré n’a pas laissé ignorer, du reste, que celto adhésion de la majorité républicaine était et serait toujours con­sidérée par lui comme la condition sine qua non do son maintien au pouvoir. La

Suestion étant ainsi nottement posée et ébarrassée de toutes les équi voquesdont

en s’était plu à l ’entourer jusqu'il ce jour, il n'y a plus qu’à aller do l'avant'et A clore par un vote détinitif, avant les va­cances parlementaires, un débat qui n’a déjà que trop duré.

( Le gouvernement lui-même a donné l’exemple des concessions indispensa­bles : lo projet qu’il présente aujourd’hui est approuvé par tous ses membres ot les engage tous solidairement. Or ce n ’est un secret pour personne que, si MM. Poin­caré, bteeg ot Millerand sont des propor­tionnantes, les autres ne le sont que fort tièdement et quelques-uns même, toi M. Léon Bourgeois, sont franchement antiproportionnalistes.

Il ne s’agit plus, d ’ailleurs, d’imposor uno « proportionnelle intégrale » à la majorité républicaine, qui n ’en a jamais voulu ; le projet nouveau on consacre néanmoins les principes essentiels ; ceux qui peuvent être acceptés par tout le monde, et qui, bien coordonnés, doivent constituer une bonno réforme.

Quelles sont les grandes lignes do co projet 1 C'est d’abord naturellement, lo scrutin de liste avec représentation des minorités.

Cette représentation des minorités seraobtenue au moyeu du systèmo du quo­tient électoral calculé sur lo nombro (les votants, modalité qui aura pour effet de réduire autant quo possible lo nombro des abstentionnistes.

La circonscription électorale sera, en principe, le département. Mais on grou­pera par doux les départements les moins peuplés. Au contraire, los grands dépar­tements qui, d'après l'ancien projet, de­vaient être divisés, au-delà do sept dé­putés, conserveront lour unité. Seule, la Seine comporterait deux ou trois sections électorales. On s’efforce, comme on lo voit, d’agrandir les circonscriptions, de façon à se rapprocher autant quo possi­ble d ’une représentation proportionnelle en réduisant le nombre des restos.

Les sièges restants seront attribués à la majorité constituée soit par la listo ayant obtenu la majorité absolue, soit

5>ar le groupement de liste qui représen- era la majorité. C’est donc lo système

AU PARLEMENTS É N A T

Lu. défense nationale. — Jeudi le Sénat a OMtamo la discussion de l'interpellation de M. Maxime Leeomte sur l ’organisation lé­gale de la df lense nationale.

L’orateur déclare qu’en cas de mobilisa­tion les députés et sénateurs su devraient ivant tout il l’exercice de leur mandat. Puis il conclut en demandant quo le gouverne­ment étudié dès îi présent, afin de ne point l’improviser on temps de guerre, un projet qui, modifiant la constitution, adjoindrait, en cas de mobilisa'tion, au conseil supérieur de la défense nationale, une délégation du pouvoir législatif.

M Millerand, ministre de la guerre, ré­pond qu’une série de projets ont été depuis longtemps préparés pour régler los problè­mes qui concernent la vie nationale tout en­tière. Le cabinet actuel s’est occupé do revoir ces projets pour so rendre compte de leur adaptation h toutes les nécessités futures.

La discussion générale étant close, le Sé­nat adopte, à l’unanimité, l’ordre du jour présenté par l’interpellateur :

« Lo Sénat, approuvant les déclarations du gouvernement et confiant eu sa pré­voyance et sa sollicitude pour préparer et prendre toutes les mesures nécessaires dans l’intérét do la défense nationale, passe à l’ordre du jour ».

<JIIA ¡II II It K It IOS »É P l'T Ú S

La hausse du blé. — La Chambre a en­tendu l’interpellalion de M Lanche à propos de la haiissodu blé cl du pain. M. Lanche a demandé des mesures contre les spécula­teurs, seuls responsables, fi son avis, de la hausse. MM. Georges Uerry ot Siegfried préconisent la réduction ou la suppression du droit do douane. M. Lotti, rapporteur, défend lo projet du gouvernement, qui so borne îi faciliter l’admission temporaire du froment, afin d’augmenter les stocks on at­tendant la prochaine moisson.

Le budget de 1913. — Avec uno louah'e célérité, la Chambre a terminé en doux séances la discussion générale du budget do 1013. Lo budget de la justico est. voté.

A propos du recrutement et do l’avance­ment de la magistrature, M. Ilriand, garde dos sceaux, a déclaré qu’il faisait tous scs ell'orts pour quo les mouvements qu’il signe échappent aux reproches de favoritismo ; mais celte tache est rendue plus quo difficile par le nombro prodigieux de recommanda­tions qui sont formulées par des hommes politiques.

La lot de dix heures. — La loi tondant

L e v o y a g e d e la r e in e

W i lh e lm in e .

La reine Wilhelmine et le prince Henri des Pays lias, son mari, qui ont é.to les hôtes du président de la République de samedi à lundi, ont été l'objet d’un accueil enthou­siaste de la part de la population.

A l’issue du banquet qui a eu lieu diman­che a l’Elysée, M. Falliôres a porté un toaBt auquel'la reine a répondu en exprimant le vœu « que les liens d’amitié qui unissent la France et le» Payi-Bus soient de plus en plus consolidés ».

« Pour moi personnellement, a-t-elle ajouté, revenir en votre beau pays ot en ce splendide Paris m'est particulièrement agréable. Je suis (ièt'o du sang français qui coulo dans les veines et quo lo nom de ma race so rattache à la Franco. »

Lundi, la reino a visité, avec sa suite, le palais de Versailles, et s’est rendue au camp de Satory, où a nu lieu, on sa présence, une manœuvre de prise d’armes.

L a g e n d a r m e r ie m o b i le .

M. Hesse, dépoté, a soumis à la Chambre nno proposition dn loi créant un corps de gendarmerie mobile, destiné à remplacer les troupos eu temps de grève.

A u M a r o c .

Les harkas ont renouvelé sans plus de succès leur attaque do Fez.

Uno colonne commandée par lo colonel Gouraud, s’est mise à la poursuite des as­saillants et les a dispersés, leur infligeant des pertes considérables. Nous comptons, d» notre côté, 9 moits et une trentaine de blessés.

A la suito de ce fait d’armes, lo colonel Gouraud est promu général.

M. Millerand, ministro do la Guerre a fait la déclaration otliciello suivante :

« La situation présente au Maroc no paraît pas justifier l’inquiétude quo l’on peut cons­tater dans l’opinion publique. Il faut s’at­tendre à enregistrer encore des attaques et des combats, mais il faut savoir conserver tout son calme. Le général Lyautey, qui cou naît bien lo Maroc, u toute la confiance du gouvernement. Il mènera certainement à bien la mission qui lui a été conliéo.

C o m m e n t a i r e s a l le m a n d s .

La presse ollicieuso allemandocomprenant qu'il s'agit des piémisses d’un rapproche­ment effectif entre la Hollande et les puis­sances do la Triple-Entente, témoigne bruyamment sa mauvaise humour du voyage de l’a reino Wilhelmine à Paris. Ils ajoutent quo t L ’Allemagne agira on conséquence »

L e s v ic t im e s d e l ’a v ia t io n .

L’imprudence do doux pilotes a fait que l'aviation compte deux victimes do plus. Dimanche, à Juvisy, l’avialeur Roby s'est fracturé lo crâne au cours d’un atterrissage uialhcuroux. Son passager Collardouu est très grièvement blessé.

L a g u i l lo t in e .

Le braconnier Gommier, do Vic-lo-Comte (Puy-de-Dôme), qui avait tué, par vengeance, cinq personnes à coups de fusil, a été guillo­tiné mercredi matin a lliom.

L e s É le c t io n s b e lg e s .

Los élections législatives qui ont eu lieu dimanche en Belgique, ont donné lieu à une lutto très vivo. Contrairement à co que l’on pensait les catholiques gouvernementaux on' accru leur majorité do quelques sièges.

Une vivo effervescence so manifeste dans les milieux ouvriers ; la force armée est mo­bilisée potirrépi imcrlesémcutes menaçantes.

trop souvent écourté, hélas ! M. Emmanuel

Brousse a conté, à co propos, quelques his

toires édifiantes. A l’occasion notamment de

la réception des souverains au ministère des

Affaires étrangères, il s’est produit, dit-il

des dilapidations scandaleuses. Pour la ré

ception du roi de Norwège, on a remboursé

à l’Elysée 5.5G0 francs de chapeaux, et la dé

peuso indiquée n ’était que do 1.903 fr. 90 ce qui est déjà raisonnable !

Pour la réception du roi de Danemark, le

remboursement des mêmes frais s’est élevé

à 5.300 francs et la dépense indiquée était de

420 francs. Pour les frais de repas des deux

réceptions, on a payé 18.350 francs.

L ’aménagement de l’ameublement et des tapisseries au Quai d’Orsay, en 1907 a coûté

plus de 130.(00 francs ; on a fait pour

20.000 francs do peinture ; le chauffage et

l ’éclairage, quoiqu’on fut en été, ont coûté

27.000 francs. 11 y a eu 23.000 francs de

fleurs : c’est le cas de dire que les rois en ont été couverts I

L ’Imprimerie Nationale ne le cède en rien,

d’ailleurs, au ministère qu’illustra le fameux

Hamon. Malgré l ’emploi des machines per­fectionnées, notamment des machines rota­

tives, on y compte encore la main d’œuvre

comme au temps de-Gutenberg. Une main d’œuvre qui vaut 3.720 francs, pour un tra­

vail donné,ôtait facturée en 190849.589 francs;

elle est encore facturée 19.494 francs, chiffre

qui représente cinq fois lo prix de revient !

I l est vrai que c’est ¡’Etat qui paye.M. F. de Ramel, député, a relevé, d’autre

part, que l’Administration des Postes paye à i ’Imprimerie Nationale, à raison de 2 fr. et

I fr. G2, des fournitures qui sont exécutées pur rilldustlle a u piix de 07 ceuiimeo e t

50 centimes à l ’unité. Au total, l ’adm inis­

tration a payé, de ce fait, une majoration de

000 francs, pour une seule année.

N’allez pas croire qu’il y ait là un parti-

pris de médisance : M. Chéron, rapporteur

général du budget, a reconnu lui-même que

ces atlirmations étaient exactes. « Mais, a ajouté M. Klotz, ministre des finances, ce

sont là des procédés contre lesquols s’est

élovéo l’opinion publique ; des sanctions sé­

vères sont intervenues, et je suis certain

que l’on n’aura plus à relever de semblables irrégularités ».

M. Klotz puisse-t-il dire vr&i !J. A.

E n f l â n a n t

P ropos d ’A c tu a litô

Des économies

Pour so mettre en goût, avant d'avaler, chapitre pur chapitré, les quatre milliards sept cents millions du budget de 1913, la Clmmbro a entendu de très suggestives ob­servations sur le chapitre des économies.

Il y ou aurait long à diro sur co chapitre,

VINGENIE VX PER JEPTEUR.

Les aimables percepteurs nous adressent on co moment de gracieuses invitations à leur rendro visite ; on met parfois quelque nonchalance à leur répondre et ils s’impa­tientent — avec frais.

Un ingénieux fonctionnaire japonais imp- gina d’amorcer les contribuables rebelles sans «mondes et sans coercition : il lit savoir quo tous ceux qui paieiaient ponctuellement leurs contributions recevraient, en même temps quo leur quittance, un billet de lote­rie qui peut rapporter cinquante ou cent francs. Ceux qui, pendant cinq ans, n’uu- raient jamais eu do retard, recevraient en outre des félicitations otlicielles du gouver­nement et uno médaille on porcelaine pour orner lo seuil de leurs demeures ; ainsi leurs compatriotes les respecteraient et les hono­reraient à l’égal des meilleur» citoyens. Les bureaux du percepteur astucieux no désem­plissent pas.

En France, si l'on essayait do distribuer quelques palmes ?

CE QUE I)1T LE PETIT DOIGT.

En Franco, lo petit doigt des mamans leur raconte, dit on, comment se comportent lours bébés. Voici qu’aux Etats-Unis cet indiscret d’auriculaire prend pour mission do faire connaltro au public l’état. . des dames divorcées.

En effet, il devient de mode, outrc-Océan, quo les épouses ayant rompu lo lion conju­gal portent un anneau, d'une forme convo- nue et assez semblable à l'alliance — ô iro­nie I — h leur gracieux petit doigt. Quand en est demeuré quelque temps siius rencon­trer une jeune femme, un simple coup d’œil ji-lo sur “u main vous avertit et vous évito !k f'iitumntlrn iii’oliiint gaffe flVllCUSe. Cette

divorce-ring ».

Ah ! les braves gens IDans son numéro du 18 mai, le Pro­

grès du Finistère, en un entrefilet de quelques lignes, signalait à ses lecteurs de? escroqueries commises par le secré­

taire-trésorier du Crédit agricole mutuel

de Quimper et l ’arrestation de ce tréso­rier infidèle. Cet entrefilet ne sortait pas

du domaine des informations qu’un jour­nal qui veut paraître bien renseigné sert à ses lecteurs

Mais dans son numéro du samedi sui­

vant, le même Progrès revient sur cette

affaire, où le trésorier incriminé, M. Pir- met, n'a certainement pas joué un beau rôle. Mais pourquoi le Progrès s’est il

étendu sur un fait que tout honnête

homme doit réprouver ? Tout simple­

ment parce que ce trésorier indélicat avait lait campagne aux dernières élec­tions municipales contre la liste réac­

tionnaire et avait réussi à se faire élire

conseiller municipal deKerfeunteun.S'il avait été batlu, on aurait passé

ses détournements sous silence, d’autant

plus que ces détournements — on le

savait au moment où on l ’a fait arrêter

— seraient remboursés intégralement- Fermons la parenthèse et venons à une

autre histoire de détournement de fonds autrement grave commise par le cha-

i n o P i t o u , c u r e d e l a p a r o is s e UB

Saint-Serge, à Angers.

Cette histoire, ou plutôt celle comédie,

nous rappelle celle de l ’abbé Delarue, dé

joyeuse mémoire. Ce dernier avait enlevé

une jeune fille, et le brave et honnête

curé d'Angers s'est contenté d'enlever la

caisse des œuvres pieuses dont il était le trésorier!

Voici un résumé de cette histoire que

Progrès se gardera bien, de faire connaître à ses lecteurs :

e oonimotlro qi’olqu invention '»'appelle le

K icnavo.

Lo samedi 1" juin, lo curé Piton quittait le presbytère pour aller, avait-il dit, rendre une visite a une malade. On ne le revit plus et la police fut prévenue.

Une enquête fut ouverte de suite et l ’hypo­thèse d'un crime se lit jour.

Les recherches de la police ne tardèrent pas donner des résultats. Avenue des Fours-à-

;hnux, on retrouva quelques objets apparte­nant au chanoine, Lotamment une étole, un surplis, un crucifix et un missel.

Peu après, dans un pré, près dupont du chemin de fer de la ligne de Segré, a 1 kilo­mètre d’Angers, furentdécouvertslechapeau, le rabat, une manche déchirée delà soutane du curé. Aupiès du chapeau, so trouvait un papier sur lequel on lisait : « Mort aux curés. »

A Ecoullant, petit village situé non loin d’Angers, on retrouva une autre manche avec une inscription ainsi conçue : « Si on le chorche, on ne lo retrouvera pas. »

Ces trouvailles étaient étranges, et il parut bizarre aux inspecteurs de la brigade mobile chargés des recherches que les assassins aient laissé ainsi trace de leur passage.

Le mystère devenait de plus en plus inex­plicable ; toutes les hypothèses pouvaient être admises et la police ne savait que pen­ser, lorsque, mercredi matin, à Lyon, uu coup de theiUro s’est produit et l ’affaire a en son dénouement.

A dix heures du matin, se présentaient au Parquet, deux piètres qui, s’adressant au brigadier de service, sollicitaient une au­dience de M. lo procureur.

M. Adler, chef do la Sûreté, qui se trouvait dans l'antichambre, demanda à celui qui avait pris la parole lo motif de sa visite.

— C’est, répondit-il, pour une disparition. Lo distingué chef de la Sûroté leur déclina

scs qualités, et les invita à le suivre dans son cabinet, où il pourrait recevoir leurs dé­clarations. *

A peino installé, l’un des deux ecclésiasti­ques, M. Penel, supérieur de la maison des Chartreux, présenta son confière, qui n'était autre que lo disparu d’Angers, le curé de Suint-Serge, M. le chanoine Piton.

Co dernier prit la parole et fit le récit de ses soi disant aventures.

« Lo samedi 1" juin, dit-il en substance, je sortuis du presbjtéro vers neuf heures envi-

Page 6: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

\

ron. Rue do Ju«siou, jo suivais la ohaiisséo, quand un Individu, potit, maigre, portant des vûtomonts Nombre«, m'aborda ot nie pria ins lamruout d'aller olicz uno do mes paroissien- nos, Mm' Bonsorgent, qui venait d'avoir un •ooident.

« Je mo rendis Immédiatement h eon domi- oile en panant par les rues Boreau ot Lebon ot l'avenuo Bosnardière. I/individu qui m’avait intorpellé mo suivit car, nvcuuo dos Fours-h- Chaux, Jo lo reconnus parmi les quatre ou olnq individus qui m’assailliront. En un ooup de main, je fus terrassé, ligoté ot ou mo passa

par-dessus la têto un sao, mais Jo ne fus pas frappé.

« Les agresseurs me dépouillèront onsuito de mes olefs, de mon porte-monnaio oontonnnt une somme inférieure A 50 franos, do mou portefeuille dans lequel se trouvait un billot de 50 franos ou de 100 franos.

« La tête toujours couverte du sao, jo fus entraîné à quelque distanoe du lieu do l'ngres- ■ion et je mo rendis oompte que Jo marchais dans un pré ooupé de fossés et dans loquel

avaient poussé de hautes herbos. J’y passai une parlio do la nuit, et mos agresseurs so di­

visèrent.« Quelques houres so passèrent, puis jo fus

ensuito entraîné dans uno direotion inoonnuo, mais sur une route, oar J'ai eu la sensatiou d’un terrain ferme. On mo liissa ensuite dans une automobilo oïi ou me fit revêtir dos vête­ment« laios : veston, pèlerine fe oapuohon ot casquette. J’étais oommo oouolié au fond do la

voiture quand ello se mit en marohe.« Je n'ai pu me rendre oompto do rien, oar

j ’avai« toujours le sao sur la tète, mais j'ai entendu les individus qui m’aooompagaaient ■edisputor violemment.

c A plusieurs roprisos, on m’a donné h man­ger des petits pains, et, lorsquo j'avais è satis­faire un besoin naturel, on me faisait dosoendro.

« Nous avons fait de longs et fréquents ar­rêts, mai» avons-nous traversé dos aggloméra­

tions, jo ne puis lo diro.« L'automobile, qui a marché à uno allure

modérée, n’a pas eu d’aooidont en oours do

routo.« Si je û’ai pas orlé, o’est que lors do mon

onlèvement, mes agresseurs m’ont monaoé d’un revolver ot oette menaoo m’a été renouvoléo à

plusieurs reprises.« La nuit deruièro, il était entro uno heure

et doux houres du matin, on mo fit dosoondro de l’automobilo ; on m’enleva lo sao qui me bAillonnait ot me voilait la faoo, ot les individus, qui étaient au nombre do trois, partirent aveo l'automobilo, me laissant dans un endroit désert et planté d’arbres. L’automobilo, uno limousino à six plaoos, était noire ou gris fonoé et très long, mais il m'ost impossible do donner le si­gnalement de oeux qui m’ont enlevé.

« Jo repris meB sons et j ’aperçus la oollino de Fourvièros oar je oonnais Lyou. Je conti­nuai ma routo ot me trouvai ruo do la Charité : je l'ai su par la plaque iudioatrioe. Je mo rendis alors ohez M. le supériour dos Chartreux, avoo lequel j ’ai été autrefois on rolations. Il m’a ac- oueilli dans son établisssment, m’a remis dos vêtemonts eoolésiastiques que j ’ai revêtus.

« Jo laisso à votre disposition les vêloments laïos quoJe portais 6 mon arrivée è Lyon »,

Sur ce« mots, M. Piton et son confrère prirent congé de M. Adler, qui, à deux heures, «’est rendu aux Chartreux pour l’entendre à nouveau.

DES AVEUX

Enfin jeudi le mystère était complètement éclairci et l’on savait parle« aveux même de l ’intéressé qu’il «’était enfui à la suite d’em­barras d’argent.

Ainsi se termine cette affaire qui débuta dans le mystèie, dans trop de mystère même pour ne pas éveiller, dès le début, quelquo scepticisme.

Ajoutons que les détournements commis par le chanoine Piton s’élèvènt à une soixan­taine de mille francs.

Accompagné de ses deux vicaires, qui étaient allés le chercher à Lyon, du père Ruez, de la mission des Chartreux, et d'un inspecteur de la brigade mobile, l’abbè est arrivé hier à Angers. D’accord avec les per­sonnes qui l’escortaient, il était descendu à la station qui précède la grando gare, d’où une automobile amena rapidement le fugitif à «es amis.

En arrivant à la cure, l’abbé a reçu la visite d’un délégué de Mgr Rumeau, qui lui « fait préciser certainb détails de sa fuite.

Après s'étre légèrement restauré, le cha­noine Piton s’est rendu au palais de justice, où il est ariivé dans un état complet de prostration. Il s’est refusé à toute interview. I l a dit simplement : « Soyoz charitnblos ».

Après avoir renouvelé ses aveux devant le juge d’in&truotioD, le curé «et rentré à son

presbytère.

E t m aintenant, laissons à nos lecteurs le soin de tirer la morale de cette abra­cadabrante histoire.

GAZETTE BRETONNEAotes officiels.

Justice de paix. — M. Paul Boauflls est nommé juge de paix suppléant & Carliaix, en remplacement de M. Le Feuvre, démis­sionnaire ; M. Germain Lo Bars ont nommé Juge de paix suppléant à Pont-Croix, en rem­placement do M. Moreau, démissionnai!e.

Eleotions contestées.

Quimper. — Mardi après-midi lo con­seil de préfecture s’oit occupé de la protes- tion formée contre les opérations électorales qui ont eu lieu à Quimper le 12 mai. Cotte protestation, on le sait, est basée notam­ment sur ce que des candidats de la liste républicaine sortante ont été portés, malgré leur refus formel, sur une liste de représen­tation proportionnelle.

Après plaidoiries de M° Martin,Ho Lorient, pour les protestataires, remplaçant M. Ilé- mon, empôché pur un deuil récont ; do M"' Maohenaud et do Kérangal pour los candi­dat» de la liste do concentration républi­caine ot socialiste et de lu listo libérale, l'af­faire a été mise en délibéré. L’arrût sera rendit ultérieurement.

Le conseil do préfecture a, dans la môme séance, rendu los'arrêts suivant» :

Saint-l'honan. — L’élection do M. Jean Fily, on tant quo conseiller municipal de Saint-Thonan, après le scrutin du 5 mai, ont annulée.

Edern. — Est annulée l’élection, comme oonsoillors municipaux d'Edern, de MM. Mi­chel Favonnoc, Horvé Provost, Hervé Pen- nanéscb, Pierre Doujfuet, Michol Galant, Mathieu Kernalégtion, Alain Démézet, Henri Kergoat, Yves Douguot, Corentin Péron, Alain Cozic, Pierro Jaouen, Piorre-Alain Jaouen et Jean Capitaino.

Goulven. — L’élection qui a ou lieu lo 5 mai, pour lo renouvellement intégral du conseil municipal dans la commune do Goulvon, est annuléo. Comrno conséquence, los opérations du 2” tour do scrutin du 12 mai sont également annulées.

Loc-Eguiner-Ploudiry. — M. Bothorelest proclamé conseiller municipal Je Loc-Egui­ner-Ploudiry, à la buito des opérations oiec- torales du 5 mai.

Une troisième audience du conseil de pré­

fecture aura lieu le mardi 11 juin. Voici les affaires inscrites au rôle de cotte réunion :

1* Arzano.— Protestation de MM. Courtet, et consorts, contro les opérations électorales du 12 mai.

2^ Ilede-Sein.— Protestation de MM. Du- plan et Velin, contre l’élection du maire ot do l’adjoint.

3° Mespaul. — Protestation de MM Bozec ot consorts, contro les opérations électorales du 12 mai.

4‘ Sizun (bourg). — Protestation de M. Louis Picard, minotier, contre les opérations électorales du 12 mai.

$La natalité en Bretagne.

Les statistiques de l’année 1911 accusent

dans les cinq déparlements bretons un excé­

dent de 11.145 naissances sur les décès, pour

une population totale 3.271.712 Ame». Il y a un certain fléchissement dans l’Ille et-Vi- laineet la Loire-Inférieure. Les départements

bretonnants accusent une forte plus-value.

Sooiété républicaine d’éducation populaire de Quimper.

L’assemblée générale des adhérents à la Société républicaine d’éducation populaire de l'arrondissement de Quimper a tenu sa réunion annuelle le jeudi G juin, à 2 heures

de l’après-midi, dans une des salles du Gym­nase municipal, sous la présidence de M. Ri- gaud, inspecteur de l'enseignement primaire,

officier ((’Académie. assistA do MM f.halnil. préfet du Finistère; Le Ilars, maire de Quim­

per, et Orseri, président de la Société.

I)e nombreux adhérents fi la Société et d’a­

mis de l’école laïque assistaient à cette réu­nion dont nous en donnerons lecompte-rendu

dans notre prochain numéro.

Concours et examens dans le Finistère.

Notariat. — L ’examen des candidate no­taires du département du Finistère aura lieu à Quimper, au siège do la (Jhambre des no­taires do cet arrondissement, rue du Parc n* 26, le jeudi 4 juillet, à neuf heures du matin.

Les candidats devront faire parvenir leur dossior à M. le président de la Chambre des notaires de l’arrondissement de Quimper le dimanche 30 juin au plus tard.

Police correctionnelle. — Tribunalde Quimper.

Audience du 4 juin.

Lanrirg. — Coups. — Yves Bourhis, 40 ans, marin-pécheur au Passage, se trou­vant à La Rochelle, a frappé un nommé Joan Tonnerro, patron-pêcheur à Groix.

lü francs d'amende avec sursis.

K e h k k u n t k u n . — Discussion trop vive.— Doux voisins, les nommés Yves Evonnou, 35 ans, boucher, ot Albert Lo Gall, 41 ans, musicien, demeurant au bourg, se sont pris de quorolle à propos d'uno futilité. Des pa­roles vives furent échangéos entro eux, puis flnalemontils en vinrent aux mains et se por­tèrent mutuellement des coups.

Pour les mettre d'accord, 2f> francs d’a­mende à chacun.

Pouu.an. — Triste mari. — Vincent Fé- vrior, 37 ans, sellier au bourg, est un hommo violent et brutal ot fait dos scènes très fré­quentes à sa femme, qu’il rond malheureuse au possible.

Le 23 mai dernier, au cours d’une nouvelle scène qu’il faisait à sa compagne, il l’a sai­sie par le cou et terrassée ; puis, il lui a porté un coup do coutoau dans lo nez, no lui faisant hourousoment qu’une blossure légère, car elle avait pu faire dévier l ’arme au mo- mont où il portait le coup.

1 mois do prison.

Gouliicn. — Irascible client. ■— Vincent Briant, 20 ans, journalier au bourg, jouait aux quilles dans la cour de la maison do la femme Cbalon. Celle-ci l ’invita à aller jouer plus loin ; comme il ne s’exécutait pas, ello prit une quille qu’ollo lança sur la routo. Briant, pas content, s’ompara do cotte quille ot en porta un violent coup à la fournie Cha- lon qui fut blosséo au front.

16 francs d’amendo avec sursis.

P loiunnai.kc. — Belle-màre peu com­mode. — Mario Morvan, femmo Chariot,54 ans, demeurant à Ménez-Veil, vit sépa­rée do son mari qui ost marin-pêcheur à Lesconil.

LE FINISTERE

Un dimanche, alors que son mari était à la pêchnelle voulut pénétrerchoz lui. La 111le do oc dernier, Anne-Mario, uéo d’un premier ma­riage, voulu s’y opposer : elle fut saisie aux cheveux par sa belle-mère qui lui serra for­tement le cou.

fi jours d’emprisonnomont.

Quimpkr. — Violent. — Pierre Lévénez, 30 ans, menuisier, rue Saint Mathieu, est ivrogne ot brutal. Il est poursuivi pour avoir maltraité sa femmo.

8 jours d'emprisonnement.

Audikunio.— Kleptomanie. — Mario Oha- len, lemino Urvois, 53 ans, journalièro à KèridrenlT, a volé des ooufs au préjudice do M. Pennamen, du village do Cadillac ; elle a, on outre, dérobé des bouquets et des plants do flours au cimetière.

C jours d’emprisonnement.

Fouksnant. — Cheval de retour. — Jean- Louis C«rric, 28 ans, manoiuvre à Ménez- DanRO, est un ivrogne incorrigible. Il est en­core poursuivi aujourd'hui pour ivresse et est condamné é deux mois de prison, titlO francs d’amende et deux ans d’interdiction de scs droits élecloraux.

Chemin de fer d’Orléans.

Les fraises. — En raison de la précocité des récoltes cette annéo la Compagnie d’Or­léans, usant de la faculté que lui donne son tarif G. V. 14, a avancé du 10 au 3 juin, la date initiale d’application de la réduction de 30 0/0 pour les fraises en paniers.

Nul doute que cettebeurcuso initiative n’ait été vivement appréciéo par les expéditeurs et par lo commerce intéressé.

Foires de la semaine.

Lundi 10 juin. — Landudec, Lcsneven, Berrien, Guiclan.

Mardi 11. — Plabennec, Chitleauncuf-du- Faou, LaFeuillée,Saint-Laurent(enCrozon), Lanhouarneau, Lanmeur.

Mercredi 12. — Landivisiau, Bannalec.Jeudi 13. — Guipavas, Hanvec, Plonéour-

Lanvern, Moëlan.Vendredi 14. — Douarnenez.Samedi 15. — Quimper, Le Faou.

LETTRE OUVERTEà M . d e K é r a n g a l ,

a v o c a t à Q u i m p e r .

Après avoir copieusement injurié, à la séance du Conseil de préfecture de mardi dernier, les 22 signataires de la protesta­tion Hémon et consorts contre l’élection des candidats socialistes et cléricaux du 12 mai dernier, vous vous êtes tout particulièrement attaqué aux Ssignataires appartenant il l’im­primerie du Finistère., en ajoutant que ces derniers avaient signé par ordre.

Nous ne savons. Monsieur, ce qui se se­rait passé en pareil cas it l'imprimerie du Progrès, mais ce que nous pouvonsalïirmer c’est que, pour noire part, nous n’aurions jamais accepté de donner notre signature pitr ordre, et nous pouvons affirmer également qu’il ne serait jamais venu h l’i­dée de notre patron — qui est aussi notre ami — de nous demander un pareil ser­vice.

Ceci dit, nous avons le droit de trouver que vous abusez étrangement de votre qualité d’avocat pour insulter publiquement, dans une enceinte,où la risposte n'est pas permise, huit travailleurs coupables uniquement d’a­voir protesté contre des manœuvres fraudu leuses qui vous ont permis, à vous et îi vos amis, d’entrer au Conseil municipal.

Vous avez encore aggravé votre insulte en l’adressant à tous les travailleurs de Quim­per. N’avez-vous pas dit, en effet : « Et « d ’ailleurs, est-ca qu’un ouvrier peut re- « fuser sa signature à son patron ! ». Eh bien, oui, Monsieur l’avocat, des ouvriers— et nous parlons au nom de la grande majorité des travailleurs quimperois — ' peuvent et même doivent refuser leur signature fi leur patron, quand cette signature est destinée è couvrir quelque chose de malpropre, ce qui, îi notre humble avis et h celui de nos nombreux camarades, n’est pas le cas de notre protestation.

Si on avait fait circuler cette protestation on n’aurait pas seulement recueilli 22 signa­tures, mais plusieurs centaines, car la plus grande partie des élecleurs restent encore écœurés de cette alliance immorale du dra­peau blanc et du drapeau rouge.

Mais pourquoi vous dire ce que vous sa­vez aussi bien que nous.

Ce que vous ne savez peut-être pas, par exemple, c’est qu’on n’insulte pas impuné­ment les ouvriers de Quimper. Ils vous le feront bien voir, à vous et à vos amis, dans quatre ans.

Les h u it q u i ont signé pa ii o u d iik !

CHRONIQUE LOCALEQuimper.

FÊTE OU QUARTIER DE U GAREi > n i \\( i n : s a .1 i i \

G R A N D P R I X C L E M E N TCourse de 80 kilomètres (sans entraîneurs)

organisée par la MAISON CLÉM EN Tsous la direction du son represen tan l :

M. Hochât, avenue (lo la Gare, il Quimper

et reserveo aux arrondissements de Quimper cl Cliatcaulin,

Itinéraire : Quimper, — Brieo (contrôle),— Langolen, — Coray, — Scaër (contrôle),— Rospordon, — Quimper.

Départ du Pont-Firmin, cl arrivée au contrôle, Café de l'Univcrs.

I " prix, uno bicyclette Clément, do courso,

II .MU 'I UN'■!>■■■' rgWBP

avec boyaux ; 2°, une paire de roues avcc

boyaux ; 3”, un« paire de boyaux Bergou gnan ; 4% uno montre ni il argent ; 5*, une

plaquette artistique avec 5 fr. ; G1', une pla­

quette artistique ; T”, une médaille vermeil

avoc 5 fr. ; 8% une médaille vermeil ; 0«, un

gflteau breton ; 10”, un coq ; l i» , une an-

douilln ; 12* uno bouteille do champagne ; 13*, une bouteille de champagne ; 14V un >>auciison ; 15", uno douzaine de gùteaux ;

lü", l"«1 et 18», le droit de so restaurer hôtel de

la Gare, chez M. Touchard ; 19’ , un cadre.

Conditions. — Les engagements seront

reçus par M. Bochat, jusqu’à la dernière

heure. Le droit d ’entréo est fixé à 2 francs.

Le dépait un fora dwnw l’ordre drs inscrip­

tions. Il est recommandé aux coureurs d’être

prudents au passage des localités. Les engagés courent à leurs risques et péril« L ’organisa­

teur décline toute responsabilité au sujet des

accidents qui pourraient se produire.

Réjouissances organisées par les commerçants du quartier de la Gare.

Course de bicyclettes pour les jeunes gens

du quartier, de 15 à 20 ans : course à pied.

Musiciens, divers jeux et retraite aux

ilambeaux.

Consultation de nourrissons. — Le maire de Quimper a l’honneur d'infor mer ses administrés que la consultation de nourrissons aura lieu jeudi 13 ju in courant à la mairie. Le matin à 10 heures pour les nourrissons des quartiers de Saint-Julien et Saint-Corentin. Le soir à3 heures pour ceux des quartiers de Saint-Mathieu et de Locmaria.

Legs Bourgeois. — Par disposition testamentaire, Mlle Bourgeois a légué à la ville de Quimper une inscription de rente 8 0/0 rapportant mille francs d 'in­térêts, à condition que les arrérages fus­sent donnés en prix chaque année à une jeune fille pauvre qui aura eu la con­duite la plus exemplaire et aura ob­servé la plus grande simplicité dans sa toilette h charge par elle d’entretenir la tombe de la donatrice pendant l ’année qui suivra.

L ’Administration municipale sera re­connaissante aux personnes qui voudr< nt bien faciliter sa tâche en lui désignant les jeunes filles de 20 à 30 ans, nées à Quim ­per ou y domiciliées depuis l'âge de dix ans (conditions lixées par décision du Conseil municipal) qui semh ent réunir les titres voulus pour concourir au prix institué par Mlle Bourgeois.

Les demandes devront être formulées avant le 1” ju illet, terme de rigueur.

Récompense. — Nous sommes heureux d’apprendre que notre compatriote, M. Eu- tiène Gauguet, vient d’obtenir uno médaille au Salon des Artistes Français pour deux eaux foi tes : Un Vétéran, ot une reproduc­tion d'un tableau de Jules Noël : une Vieille rue de Morlaix.

Collège de jeunes filles. — Nous appre­nons avcc plaisir le nouveau succès obtenu par le collège de jeunes filles. M11« H. Her- mier, élève de cet établissement, vient d’Ctre reçue au concours des dames employées des postes et télégraphes.

Vélo-sport quimpérois. — Nous rap­

pelons que les grandes courses organisées

par le V. S. Q. auront lieu demain, à 2 heu­

res de l’après-midi au vélodrome do l’Odet.

Lo Comité a reçu plusieurs engagements

de coureurs locaux et de professionnels bien

connus dans la région. Les ditïerentjs épreu­ves promettent donc d’ètre chaudement dis­putées.

La Lyre Quimpéroise prêtera son con­

cours îi celte fête sportive.

Fête de la « Solidarité militaire ». — Le

comité de la société de secours mutuels La Solidarité militaire rappelle qu ’il sera donné

le samedi soir 15 ju in , à 8 li. t/2 très préci

ses, au théittre municipal de Quimper, une

fête do charité au bénéfice des veuves et or­

phelins de militaires et anciens militaires,

sous la présidence d’honneur de :

MM. Chaleil, préfet du Finistère, chevalier

de la Légion d’honneur ; le général Dubois,

commandant la Ai* 1.11 igaded'infanterie,com­m andant d'armes : le docteur Plouzané, dé­

puté du Finistère, président général de la So­

ciété ; Le Mars, maire de Quimper, chevalier de la Légion d ’honneur.

Avec le gracieux concours de :

La musique du 118«. — Mmes Burgmayer,

membre de l’Uniou des Femmes professeurs

et compositeurs de Paris, professeur do

chant, diction ot solfège ; Le Guerranic, v io­

loncelliste, professeur de musique ; Tristani,

professeur de piano ; Mlle Séguéla, I l ans,

ileurettiste. — MM. Bugnot, pianiste accom­

pagnateur ; Laot, professeur de violon, d i­

plômé do l'E tat ; Dupré, contrebassiste ;

d’Ailly, artisto lyrique ; Grandin fils, 10 ans,

clarinettiste ; Anglarot fils, 12 ans, Ileuret-

tisto ; l’artiste Dnalicram, de la Lyre quim péroise, dans ses dernières créations ; la so­

ciété do gymnastiquo La Quimpéroise.Les places pourront être retenues au théiV-

tro, dans les conditions ordinaires-les 13, l i ot 15 ju in .

Vétérans de 18701871. — Les Vété­

rans de la 235* section sont avisés que les

brevets de la médaille commémorative de

1870 1871 sont arrivés.

La remis? officielle do celle décoration

sera faite an cours de la cérémonie de l'an­

niversaire de la mort de la Tour d’Auvergne,

qui aura lieu devant le monument le 30 juin courant.

Grande fêle sportive. — Lo comité do Basse- Bretagno, récemmont constitué, organise pour le 1G juin prochain und grande fête spor­tive au cours de laquelle seront disputés les

h

championnats du nouveau comité. Cette fête aura lieu au vélodrome de l'Odet.

Los épreuves suivantes sont inscrites au programme :

1" Courses à pied ; 100, 400 et 1.000 mètres, plat.

2° Athlétisme ; lancement du disque et du poids, saut à la perche, saut en hauteur et en longueur, avec et sans élan.

Un objet d'art offert par M. Kerhuel, prési­dent du comité, sera remis tl la société qui réunira le plus grand nombre de points dans les différentes épreuves. Les trois premiers de chaque épreuve entroront seuls en ligne de compte pour l’obtention du challenge.

Les engagements, accompagnés d’une somme de un franc par épreuve, devront être adressés par écrit, avant le 10 juin au secré­taire général M. Donnai t, 31, rue St-Mathieu, à Quimper.

Il est. rappelé aux concurrents qu’ils de­vront être munis de la licenco 1912-1913.

Concert de la philharmonique « La Cho­rale quimpéroise ». — Au beau concert donne dimanche soir par la « Chorale », au profit de l’avialion militaire, nous avons été heureux d’appi^cier une fois de plus le talent du chef d’orchestre M. Passini, dont la direc­tion bien vivante et pleine d’énergie aide les exécutants à triompher de toutes les dif­ficultés. Très bien soutenus par l’orchestre, les chœurs de Mireille, du Trouvère, de Guillaume Tell et de Jérusalem furent exé­cutés de brillante façon par de* masses chorales de l'/O exécutants.

Après l’ouveiture du Barbier de Sévitle, toute la « Chorale » est en scène, et Mlle Piriou, de sa voix vibrante et profonde,inter­prète magistralement Oiseaux de France, la belle poésie de Frédéric Le Guyade", écrite spécialement pour la circonstance. Puis le biiton du chef d’orchestre se lève et les jeunes gens entonnent la Marseillaise. De chaleureux applaudissements accueillent cette entrée patriotique.

Dix-huit mandolinistes du cours de Mlle Piriou se font apprécier par leur grfice et le charme de leur exécution dans la chantante valse Biondina.

M. Broca de sa voix de ténor puissante interprète deux pages du Roi d’Ys et d 'Héro- diade.

Quatre des meilleures élèves de Mlle Pi­riou : Mlles Carpentier et Motté (chant), Mlle Allier (piano). Mlle G. Anglaret (diction) prêtaient leur délicieux concours à cette fête de bienfaisance.

Mlle Carpentier a une belle voix de mezzo- soprano bien posée et très puissante. Elle chante vraiment avec un art exquis.

Mlle Motté est douée d’une voix desopran« très ample, dont l’aigu a une une pureté et uu éclat étonnnnts.

Mlle Allier tenait le piano. Ses accompa­gnements ont été très remarqués pour la souplesse et la délicatesse du toucher.

Mlle G. Anglaret a su prouver aux audi­teurs que la aleur n ’attend pas le nombre des années, eo les charmant par sa diction parfaite dans une poésie Cœur d’enfant.Une belle ovation lui fut faite.

L’orchestre prélude de deux mesures et Mlle Piiiou, l ’éminent professeur, veut bien nous rochanter Samson et Dalila, si ap­plaudi au dernier concert de la « Chorale ». Le morceau est à nouveau bissé et l’art de la cantatrice est acclamé en même temps que la beauté exceptionnelle de sa voix.

Nos compliments aux délicats artistes que eont MM. Y. Laot, Julien, P. Laot et voi- zot, qui nous ravirent par l ’exécution de I"Andanle et Variation du 42* quatuor d'IIaydn.

N’oublions pas, en terminant les gracieu­ses vendeuses de programmes qui se sont acquittées de leur tâche avec tant d’entrain.

En enregistrant ce Douveau et complet succès de la « Chorale », nous sommes cer­tains d’intemréter les sentiments d’une bonne partie de la population en regrettant que certaines gens s’évertuent à méconnaî­tre les réels services que cette société rend à notre ville et se livrent même contre elle, nous assure t on. à des manœuvres peu louables. Nous espérons que la « Chorale » ne s’en émouvsra pas et que, comme par le passé, elle s’efforcera de suivre cette noble maxime : « Bien faire et laisser dire », assu­rée d'avoir pour elle l’unanime sympathie des Quimpérois.

La « Cornouaille ». — Voici les résul­tats de la séance du 2 juin :

Tir réglementaire: Biou, 37-33 ;Quiniou, 31: Bodet, 31-30.

Conscrits : Esun, 0-16.Vitesse : Biou,Quiniou,Le Naour,Kœchlin.Ecole Normale : Piriou, 6-10 ; Mar­

chand, 5-13.

Gymnastique : Diascorn, 6-13 ; Gri- maud, G-ll.

Poule au fusil : hors concours : Biou, 143 ; Quiniou, M l ; Kœchlin. 134 ; Hénaff, 126.— l r* classe : Le Naour, 129 ; Lécuyer, 126; Le Boy,120 ; Hénaff, 118.— 2* classe : Albert,115.

Dimanche 9 juin : concours des pupilles et conscrits, tir réglementaire, poule au re­volver.

Dernière séance du concours gratuit. Commissaires : MM. Gellion et de Lilliac.

Evadé de l’hospice.— Lundi dernier, vers7 heures du matin, le petit Simon Velly, Agé de 13 ans, originaire de Pont-Croix, trom­pant la surveillance du personnel de l’éta­blissement, s’est évadé de l’hospice de Quim­per, en escaladant un mur de 7 mètres de hauteur enviion.

Le jeune gamin qui, par jugement du tri­bunal correctionnel Je Quimper, avait été envoyé dans une maison de correction jus­qu’à sa 20° année, avait été pour raison de santé placé en traitement dans cet établisse­ment. Son signalement a été donné à la po­lice et à la gendarmerie qui enquêtent.

Concert m ilitaire. — Voici le pro­gramme des morceaux qui seront exécutés demain dimanche, de 3 h. à 4 h., si"* le kiosque du Champ-tle-Bataille, par la mu­sique du 118” :

Le Fringant (pns redoublé)....... Sellenick.Ouverture des Noces de Figaro. Mozart. Divertissement pour trompette s Dernier.

Soliste : M. Felou.Mascarade (airs do Ballet)......... Lacôme,1° Cortège ; Arlequin et Co-

lombine ; 3° Les Mandolinis­tes : A» Final.

Bohémienne (Mazurka).............. Cambillard

Le Chof de musique, DORNIER.

Page 7: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

LE FINISTERE*

Concert populaire. — Ce soir, temps permettant, la Chorale Quimpérolse so fora onlendro sur la place Saint-Mathieu, do 8 h. 1/2 h 0 h. 1/2. Voici le programme do co concert :

Marche fédérale...................... Rioliart.Les pêcheurs napolitains. . . . A. Vialon.L« Trouvère.............................. Vordi.le Crépuscule.......................... J. Arnond.Naples....................................... L do Rilli.

Le Chef des chœurs, JULIEN.

Etat-civil du 30 mai au 6 juin. — Nais hanckü. — Jonuno Trépos, h Gonrern-dro, — H*rvô Lo Flooh, r. do lu ProTldoiioo, 10, — Qormaino Drdau, r. Saint-François, 13. — Yves Huiban, voio Rousseau. — Louis QuOrô, r. Royale, 42. Yvonue Bourhls, r. do Douar- nonez, 2. — Marguerite Emery, voie Kouzoau.

155 naissanoes on 1912.Mariages 44.

DiUîè*. — Corenlin Goasooz, {il ans, oultiva- tour, oûlibataire, h l’hospioo. — Horvé Blan­chard, 59 ans, cordonnier, »ouf Huitrio, A la oroix do Looinaria. — Cathorino Donnicl, 00 ans, rotlgioiiBc, r. des Reguairo», 27. — Mario Louarno, 9 ans, r. do la Provideuoo. — Ca­therine Moysan,03 ans, oultivatrioe, l'pouso Lo Papo, h l’hospioo. — Julien Couan, 21 ans, sol­dat au 118*. odlibataire, h l'hospice. — Yvonno Hourhis, 3 jours, r. do Douai'nonrz, 2. — Louis Borrou, 10 ans, cullirateur, il l’hospice.

554 dôoia on 191?, dont 109 aux hôpitaux.

PlinUCATlONS DIC MaRTAOK*

Louia Malogno, menuisier il Quimpor, ot Ma­rio QuOneudeo, ouisinièro h Korfountoun.

Joan Porraudin, ouisinier, et üorimiiuo de Bro- ban, eraployôo des postes, dom. il Quimper.

Alfred Touohard, peintre, et Mario Monfort, couturière, dom. h Quimpor.

Erguâ-Gabéric.Concours de tir. — Voici lo résultat

du concours de tir de dimanche dernier

Dames. — Maximum de points : 90. — l " prix : Mlle Quinlou, 84 ; 2*. Mme Quiniou 83 ; 3*, Mme Quônet, 81 ; 4«, Mme Bodet, 80 5\ Mme Parc, 80 ; 6*, Mme X..., 78 ; 7» Mlle Laurent, 08.

Hommes. — Maximum de point* : 100. — l** prix, MM. Quiniou, 99 : 2<\ Boiet, 98 8*, Jean Laurent, 97 ; 4«, Quéuot, 9G ; 5», De loncle, 96 ; G*, Signour, 95 ; 7*. Louis Lo Dé 94 ; 8«, Pierre Lo 1)6, 94 ; 9», Jean Lo Roux 93 ; 10», Paie, 02 ; 1 !•, Quéau. 91 ; 12*, Hervé Le Roux, 90 ; 18*, François Balès, 90 ; 14* Hervé Louet, 90 ; 15«, Lennon, 89 ; 10 Feunteun, 89.

inoonvénionts ; l'arljuilicatniro pouvant do- venir par co fait un patron non initié n la machinerie du théAtre ot employant ¿galo mont un personnel inexpérimenté, cet état de chose» provoquera de lon^w üntï’notos re­grettables nu coure dos représentations. Aveo lo marché do gré ii gré, on pourra faire appel à lu concurrence-entre deux ou trois ontrepieneurs dAià au courant de co travail toile est aussi l'opinion du Conseil qui re- pousse par 17 voix contre 0 lu domanao dos socialistes.

Pour ln question de la réadjudication de l’entrotien des Mtiments communaux, avouons qu’on no comprit pas Rrand clioso é la longue discussion qui s’en suivit.

Los socialistes réclamaient en substance qu’une révision du cahier des charges et de la série dos prix, so basantsurun rolovoment du prix de la journée de l’ouvrier, soit opé­rée. Us demandaient en outre l’insertion au oaliiei des chargea de plusieurs clauses qui yllguraiont bien avant leur entrée au Con­seil ; ils avaient, non pas oublié d’allumer lotir lanterne... mais omis de su renseigner avant lu séunco.

Parmi les nombreuses et inutiles pn.olos qui furent échangées au cours do cetto dis­cussion, nous en rolovons une fameuse au compte do M lvorjean.

Comme modifications au cahierdee charges, il demandait,au nom de ses amis, que soûls les Français ou naturalisés Fiançais puisant prendre part à l ’adjudication, ot, faiuarU-une porsoni.alité, il cita un entrepreneur spécia­liste de lu ville, d’origine italienne, qui, regrettabloment selon son avis, soumis­sionne dans los adjudications communales. Cela est parfait ; mais on a le droit de trouver étrange do voir cotte opinion sortir de la boucho de gens qui prétendent qu’entre los travailleurs il n’y a nus de frontières. Voilà une preuvo irréfutable de l’illogismo des aocialistes internation «lis, tes.

Comme conclusion à cette discussion, le cahier des charges ot la série des piix actuels ont été adoptés.

La séance n été levée à 9 h. 40.

2 b o n s s c i e u r s de_ __________ lo n g . S'adresser à M

JA O IJE h (Jean-Louis), ir 20, bourgd Kerfeunteun.

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Combrlt (Sainte-Marine).

Quatre marins noués. — Mardi matin, an cours de la tempête, une barque do pèche Sainte-Anne, protégez-nous, de Sainte- Marine, a chavire dans la baie de Bénodet.

Tout l’équipage a disparu.

Voici les noms des victimes : Jean-Loui# Helgotiarch, patron, père de cinq onfunts ; Jean-Marie Le Corre, père de trois enfants ; Yves Signor, pbre de trois enfants ; Guil­laume Helgonarch, frère du patron, céliba taire. Tous étaient pécheurs à Sainte-Marine. Le père des frères Helgouarch avait déjà disparu en mai 1899.

Audierne.Naufrage d'une barque. — Mercredi

matin, les bateaux de pèche rentraient au port par fort vent d’Ouest et grosso mer, lorsque, en franchissant la barre, au bout do la jetée, le canot Marseillaise, du port de Douarnenez, chavira avec ses quatre hommes d’équipage, lo patron Victor Gui- varch, de Douarnenez, ses deux fils cl un autro matelot.

Lo canot de sauvetage, qui so trouvait sur les lieux de l'accident, recueillit le patron et l'un de ses (ils. Un troisième homme fut sauvé par une autre embarcation, mais lo second fils du patron n’a pu être retrouvé.

Tréboul.Trouvé mort. — Dimanche dernier,

vers 4 heures du matin, deux jeunes marins, de Tréboul se rendaient à leur batoau, lors­que arrivés au lieu dit Kériguy, ils aporçu- rentsur le bord de la routeun homme étendu et ne donnant plus signe de vio. S’étant ap­prochés, ils reconnurent lo nommé Charles Rio, âgé de 45, ans ouvrier peintre. C’est en regagnant dans la nuit Tréboul, où il habi­tait, que cot homme fut frappé par la mort. M. Jean Gonidec, maire, ayant oie prévenu fit conduire Rio son domicile. M. lo doc­teur Mével, de Douarnenez, ne put que cons­tater le décès.

L’inhumation de Charles Rio a eu lieu lundi après-midi, à 4 heures. Le défunt était

•veuf et laisse 3 enfants.

Conseil municipal de QuimperPrétidenoo do M. LE HARS, niairo

Séance du 7 juin.

Le Conseil s'est réuni lilor soir ù 8 h. 1/2 en séance extraordinaire.

L’appel nominal fait constater l’absence de MM. Jocet.Lo Dihan.Orsoriot Picquenard.

Ceux qui ont assisté à cotte séance ont pu avoir un avant-goût dos séances futures.

Deux questions dos plus simples étaient à l ’ordro du jour : 1» rôadjudieatlon, après dé­cès, de l’entretien des bfUimonta commu­naux ; 2* marché do gré à gré pour la ma- ohlnerio du théfttro.

- La 2* question, qui fut appoléo 1a première, suscita une discussion assez confuse. La oommtasion est d’avis d'adopter i>ar la pa­role de son rapporteur, M Le lilanc, le sys­tème do l'adjudication, qui offre plus de ga­rantie à la villo ot aux ouvriers. D’autres membres de l’assemblée en font ressortir los

L E S MALADIES

d’Estomac et Nerveusesc h e z l ’H o m m e et c h e z la F e m m e

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SAINT-POL-DE-LÉON, Mardi 11, Hôtel de France,

LANDERNEAU, Mercredi 12, Hôtel Raould.

CHATEAULIN, Jendi 13, Hôtel de la Grand’Maison.

DOUARNENEZ, Vendredi 14, Hôtel de Franco.

QUIMPER, Samedi 15, Hôtel dn Parc.

PONT-L’ABBÉ, Dimanche 16, Hôtel da Lion d’Or.

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en l'étude

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Etude de M* M AN IÈRE , notaire

à Quimper.

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ser a M' L e B e i ir e .

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ayant 20 mètres de façade sur 26 mè­tres de profondeur.

S'adresser audit M * MANIERE.

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La propriété DE LESBERVET Oü LESPERBE

VPWT’P f t lM îïI Ï P D F I s ise e n la c o m m u n e d’Ergué Armel¥ L Ii i ij IflU D lL lIiK ri à cinq cents mètres des allées de Locmaria

PAR SUITE DE CESSATION D’EXPLOITATION | et à hait cents mètres de la gare de fiaimper

Cette propriété est bornée : au nord

Etude de M" Pierre JACQ, notaire

à Quimper.

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Etude de M* G. L e To lg u e n e c , com­

missaire priseur à Quimpor.

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l'après-mi H, ii la Salle des Ventes. 22,rue du Ponl-Eirmin, vente de meubles et d’objets mobiliers.

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Jouissance : 29 septembre 11)12.Pour visiter s’adresser au proprié­taire à Keryout.

Etude de M” Pierre JACQ, notaire à Quimper.

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L E M E R C R E D I 12 J U I N 1 9 1 2à 2 heures, en l’étude

D’UNE MAISON D'HABITATIONSise à Q U IM P E R , Im passe de l ’Odet

C O M P R E N A N T

8 grandes pièces, un cabinet de toi- letlo, mansarde'et grenier.

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M i s e à p r ix : I 1 . 0 0 0 F r .

Elude de M” D AL I BOT, notaire à Quimper.

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M IMMEUBLE DE COMMERCEA c tue llem en t à usago de Q u in c a ille r ie

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ET COM M E N A N T :

Un grand magasin en façade sur la rue, arrière magasin, vaslê maison «t bAlimenls de service derrière, cour d ja rd in . .

Pour tous renseignements .s’adres­ser à M" D a l i h o t .

Le Dimanche 9 Juin 19 12, àl h. 1/2 de l’après m idi et les jou rs su ivan ts s’il y a lieu , M” Jacq procé­dera, au lii'u deKerlividic, en Iierfeun- teun , à la vente aux enchères pub li ques de :

19 hôtes à cornes, 2 jum ents, 1 che­val, charrettes, voiture, batteuse avec manège et secoueusc, trieur, semoir, buttoir, houe, charrue Brabanl, herse, tarare, broyeur d’ajoncs, faneuse (Pii- ter), semoir, m oulin à pommes, écré- meuse, une truie pleine, divers m eu­bles meublants à la mode de la ville et quantité d’autres objets.

Au comptant.

hludes do M» André JONCOUR, avouA-liftansiii,

5, rue du Quai, ii Quimpor, et de M* MOKEAU, notaire h Audierne.

(Exécution de la loi du 23 octobre 1884)

N T EPar suite de Conversion de Saisie-Immobilière

en l’étude cl par lo ministère

de M* Moreau, notaire h Audierne,

L E M A R D I 13 J U I N 1912à l h. 1/2 de l'après-midi

par chemin reliant la route de Béno-

det à celle de Concarneau et â l’Eau- Blanche. A l ’ouest par vieux chemin

de Bénodet à Quimper et reliant la rou te de Bénodet à celle de Rosporden

et à la gare. Au sud par la route de Bénodet.

Jouissance par mains au 29 sep­tembre 1912.

M I S E A P R I X : 6 0 . 0 0 0 F R .On traiterait avant l'adjudication

en cas d’offres suffisantes.

Pour tous renseignements et pour traiter s’adresser audit M* L e B e r h e .

U n e m a i s o n d ’h a b ita t io n sise au lieu dit Le Poul, en la commune de l’Ile-de-Sein.

M i s e à p r ix : 6 0 0 f r a n c s .

Etude de M* A n d r é JO N C O U R , avoué- licencié, 5, rue du Quai, à Quimper.

V E N T EPAR SUITE DE F O L L M C H È R E

h l’audioneo d.'s criées du Tribunal civil

do Quimpor, au Palais de Justice, Quai de l'Odet

L E J E U D I I 3 J U I N 19 12à 8 h. t/S du malin.

En la commune de B EU Z EC-CA P-SIZU NAu lieu dit « Mcil-ar-Chaslel »

U n e p et ite P r o p r ié t é compre­nant Maison d'habitation, avec Crèche, Moulin à vent et Terrain eu dépen­

dant, et un Champ de terre labourable.

M I S E A P R I X : Deux mille francs, c i....................... 2 . 0 0 0 F R .

Etude de M‘ A n d r é JONCOUR, avoué-

licencié, S, rue du Quai, à Quimper.

v e n t e :l’Alt SUITE Dii FOLLE-EXWIÉKEfi l'audience des criées du Tribunal civil do

Quimper, au Palais de Justice, Quui do l’Odot

L E J £ U L) ! I 3 J U I N 1 9 12c'ï S h. 1/2 du matin.

M Ê M E É T U D E

A V E N D R EA L ’AM IABLE

DIVERSES PARCELLES DE TERREsituées aux issues du lieu de LESBERVET

en la commune d’Ergcé-Armel

en bordure et au nord de la roule de

Bénodet et en bordure et à l ’ouest du

chemin reliant cette route à celle de

Rosporden et à la {¿are, comprises sous

les numéros 90, <J7, 98, 99 et 100 de la

section A du plan cadastral de là com­

mune d Ergué-Armel, d'une conte­nance d’environ 4 hectares.

Pour tous renseignements, s’adres­ser audit M« Le B e rhe .

Etudes de M» L u cas , avoué-licencié, rue Vis, 0, à Quimper, et de M " Ré- vau lt et D am et , notaires à Douar­nenez.

V E N T Es u r b a i s s e d e m is e à p r ix

PAR SUITE DE CONVERSION DESAISIE-IMMOBILIÈRE

en l’étude et par le ministère dudit M* R é v a u l t

J E U D I 1 3 J U I N 1 9 1 2à 2 h. 1/2 de l'après-midi

L E

E n l a C o m m u n e u’EIIQUÉ-ARM EL

à l’angle ilo la route de Quimper à Coucarneau

tt du chfiuia vii.iual de Kerdilou

U n o PFSO.-j R l t iT É en fonds et

èdiliees, comprenant Maisons d’hab i­tat ion, Crèche, Pour et Maison four,

Cour et un Terrain vague.

fV;ise à p r ix : 3 . 0 0 0 F r .

DESIGNATION :

VILLE DE DOUARNENEZ1° U n e u s i n e d e c o n s e r v e s pour

la fabrication de la sardine, du thon et

autres poissons à l ’huile, sise rue du

Ilosmeur 33, directement desservie par les pécheurs, se composant de deux

corps de bâtiments parallèles, réunis au lond par des hangars, avec une cour intérieure.

Ces bâtiments sont construits en pierres et couverts en ardoises et com­

prennent un rez-de-chaussée,un étage et un grenier.

2°T o u t le m a t é r ie l im m e u b le pardestination se trouvant dans cette usine.

N o u v e l le m is e à p r i x : 2 0 . 0 0 0 f r .

Entrée en jouissance immédiate.

Pour tous renseignements s’adres­

ser auxdits notaires et pour visiter les

'¡eux à M. Jean R iou, 25, rue de Poul- dreuzic, à Douarnenez.

A. LUCAS.

Page 8: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

LE FINISTE li Sì

Etudos do M° L ucas , avoué licenció,

rue Vis,G, à Quimper, et do M* Goun- m k lk n , notaire il Pleuven.

VENTE PAR LICITATIONEn l’ètudo ot par le m inistère

dudit M" G o u h m e l k n ,

LE JEU D I 20 JUIN 1912à deux heures et demie de l'après-midi

DÉSIGN AT ION :

C OM M UNE DE F O U E S N A N T

Au lieu AilMÉNEZ-PLEN

UN IM M EUBLEcom posé nu :

Une malson d'habitation cons truite en pierres ot couverte on chaume

Une crèche au bout ouest de cotte

maison.Et une parcelle de terre sous ver-

gor et terre labourable.

Mite à prix : 3.000 francs.A. LUCAS.

Etude de M» LUCAS, avoué-licencié,

6, rue Vis, il Quimper.

A S S I S T A N C E J U D I C I A I R E(Déoi»ion du 4 avril 1011)

D ’un jugom eut rendu par défaut, au

prollt de Madame Blanche Hépiôgne, épouse du sieur Gallou, demeurant à

Port-Croix, contre ledit sieur Jean

Gallou, tailleur, demourant ¡\ Pont-

Croix, par lo tribunal civil do Quimper

le 27 mars 1912, enregistré et signifié.

Il apport que le divorce a été pro­

noncé entre les époux Gallou, il la re­

quête ot au profit do la femmo.

Pour extrait : A. LUCAS

La présente insertion est faite en

vertu d’une ordonnance do M. le Pré

sident du tribunal civil do Quimpor en

date du 31 mai 1912, enregistrée.

Etudes de M* Paul M OREL, avoué- licencié, rue du Palais, il Quimpor,

et do MM0» DAMEY et REV A U LT ,

notaires il Douarnenez.

v e n Tt eSur Conversion de Saisie-Immobilière

L E VEN DREDI 28 JUIN 1912il 2 heures de l’après-midi.

D ÉSIGN ATION DES IM M EU BLES A V EN D RE :

En la ville de DouarnenezRue Amiral - Courbet, n° 4

1» Une M AISON D ’HABITATION ;

2° une PET IT E COUR derrière cette

maison ; 3* un BATIMENT au nord-

est de cette cour, et 4° uno MAISON.

Mise à prix : 15.000 Fr.P a u l M O RE L ,

Avoué-licencié.

Etudes de M* Paul M OREL, avoué-

licencié, rue du Palais il Quimper,

et de M* M OYSAN, notaire à Foues-

nant.

VENTEPar suite de Conversion de Saisie-immobilière

L E MARDI 11 JUIN 1912à deux heures de l'après-midi.

DÉSIG N A T IO N DE L ’ iM M K U IlLK A V EN DU E :

En 11 commune de CLOHÀRS-FODESNANT

Au village de « TY-PAR'l-LEUllQ\Il »

Une Propriété en fonds et édifices

d’une superficie actuelle d ’environ

2 hectares 31 ares 95 centiares, com­

prenant une Maison avec écurie «t d i­

verses Parcelles de terre.

Mise & prix : 8 .000 Fr.P a u l M O REL,

Avoué-licencié.

Etudes de M* Paul M O REL , avoué-

licencié, rue du Palais, à Quimper,

et de M* SC IIA N G , notaire àTrégunc.

VENTE FAR LICITATIONL E MARDI 18 JUIN 1912

à deux heures et demie de i après-midi

Désignation de l’Immeable à vendre :

A U B O U R G D E L A N R I E C

UNE MAISON à usage de com­

merce. avec Four, Maison à four, Crè­

che, Cour et un petit Terrain, d’une

contenance cadastralo do 2 arcs 25 con-f l o f A Q

Mise à prix 3 5.000 Fr.P a u l M OREL,

Avoué-licencié.

Etudes do M° Paul M O REL , avouè- liconciè, rue du Palais, à Quimper, ot do M* DONNART, notaire àPont- Croix.

VENTE JUDICIAIREAUX E N C H ÈR E S PU BLIQ UES

LE LUNDI 17 JUIN 1912

à deux heures de l'après-midi.

Désignation dos Immeubles à voudra :

C O M M U N E D ’ E S Q I I 1151 E N

au village de Lervily et en ses issues

t '1' lof. — U n e M a is o n d ’h a b . t at io n , avoc uno Ecurie.

M ISE A P R IX : 1.800 FR.

2° lot. — U n e M a is o n à f o u r avec avoc lour et uno ètable.

M ISE A P R IX : 800 FR .

Et diverses P a r c e l le s d e t e r r e sui­dos misos à prix variant de 50 à 500 l’r.

Entrée en jouissance immédiato pour tous los lofs'.

Paui. M O REL ,

a voué-licencié.

Etudos de M* Paul M O REL , avoué-

licencié, rue du Palais, à Quimper,

e tdeM 'SCH AN G , notaire àTrégunc.

VENTE PAR LICITATIONL E M A R D I 18 J U I N 1 9 1 2

à 2 heures de t après-midi

Désignation do l'immeuble à vendre :

lot unique

U n e P r o p r i é t é r u r a l e située au lieu du RUAT, en la commune de Tré- gunc, d ’une contenance de 0 hectares0 ares 9-2 centiares.

M is e à p r ix : I 0 . 0 0 0 F r .

P aul M OREL,

Avoué-licencié.

Etudes de M* Paul M OREL, avoué-li­cencié, rue du Palais, à Quimpor, et do M" M ORVAN, notaire à Audierne.

VENTE PAR LICITATIONL E L U N D I 1 0 J U I N 1 9 1 2

à .9 heures de l'après-midi

Désignation des Immeubles à vendre :

EN LA COMMUNE DE GOULIEN

et aux issues du village do Mosmeur et des villages voisins

Une Propriété rurale comprenant

bitliments d ’habitation et d’exploitation,

cour, aire, jard in et terres de diverses

natures ; d’uno contenance totale de9 hectares 90 ares 35 centiares.

M is e à p r ix : 2 0 . 0 0 0 F r .

Paul M O REL ,

avoué-licencié.

Etudes de M° SO U D RY , docteur en

droit, avoué, rue Laënnec, n° 19, à Quimpor, et de M M " C0TT1N, no­taire à Concarneau, et RO SPA BÉ ,

notaire à Plozévet.

V E N T ESOR CONVERSION DE SAIStE-IilMÛBILIERE

même au-dessous de la Mise à prix

en l'étude

ot par le ministère de M° C o tt in ,

notaire à Concarneau

L E J E U D I *2 7 J U I N I J) I *2à trois heures de l'après-midi

Désignation de l’immeuble i

Département du Finistère. — Arron­dissement de Quimper. — Canton et commune de CONCARNEAU.

LOT u n i q u e

EN LA V IL L E DE CONCARNEAUUNE PROPRIÉTÉA usage d’Hôtel de V oyageurs

connue sous le nom de GRAND HOTEL

formant l’angle du quai d’A iguillon,

n°* 1 et 2, de la place d’Armes et de la

rue Duguescün, d’une superficie d’en­

viron 3 ares 41 centiares.

COM PRENANT :

1° U n e M a is o n construite en pier­

res, couverte en ardoises, élevée sur

terre-plein do rez-de-chaussée, deux

étages carrés, troisième sous-brisé et

grenier «ur lo tout ; ladite maison a, au rez-de-chaussée : salle fi manger,

salon, salle do débarras, salle de té­

léphone, salle de café ; au 1" étage :

douze chambres, sallo do bain et

water-closet ; au 2* étage : douze

chambres, water-closet ; au 3« étago :

douze chambres ;Ce bâtiment est éclairé sur lo quai

d’A iguillon par cinq fenêtres au rez-de- chaussée, la porte d’entrée do l’hôtel et

une devanture de magasin; au l°rètage,

par sept fenêtres ; au 2° étage, par sept

fenêtres et, au 3" étage, par six fe­nêtres ; sur la place d ’Armes, par une

devanture de magasin, au rez-de- chaussée, par trois fenêtres ;mx l <r, 2”

et 3" étages ; sur la rue D ugucsd in ,

par cinq fenêtres au rez-de-chaussée,

par six à chacun des étages et par deux

fenêtres sur l'escalier.

2° U n B â t im e n t a n n e x e , élevé sur terre-ploin do rez-de-chaussée,

l ’r étage et grenier, ayant au rez-de- chaussée, salle à manger pour le per­

sonnel, communiquant, avec l’article

ci-dessus, et, cuisine attenant ; au l,,r étage, chambres du personnel, gre­

nier au-dessus ; en avant de ce liàli-

tnenl, un bâtiment construit en plan­

ches, servant de garage.Il donne du rez-de-chaussée sur le

quai d’A iguillon, par un portail au ga­

rage, deux fenêtres au 1" èlago, une fenêtre au grenier ; sur la rue Dugues-

olin, par une fenêtre au rez-de-chaus­

sée et, une fenêtre au 1er.

3° Sur toute la longueur du pignon

nord de l’article ci dessus et du garage,

u n B â t im e n t consLruil en pierres et couvert en ardoises, sur terre-plein de rez-de-chaussée servant d ’écurie , avec

grenier au-dessus, donnant sur le quai

d’A iguillon par une porte d'entrée au

re/.-de-cliaussèo et sur la rue Dugues-

clin, par deux ((‘nôtres au rez-de-chaus-

sée et deux fenêtres au grenier ;Ladite propriété est d’un seul tenant

et jo in t indépendamment de la place

d’Armes, sur laquelle elle est éclairée

■ni midi ; du quai d’A iguillon sur le­

quel elle est éclairée à l ’est ; de la rue Dugucsclin sur lequel elle est éclai­

rée à l’ouest ; du nord la propriété

de M. Bolloré ;Elle est louée suivant bail au rap­

port de M" Le G l e c i i , notaire à Foues-

nant du l i avril 1898, enregistré, pour

une période de vingt-cinq années, qui ont pris cours le 1-i avril 1898, pour

Unir le l i avril 1923, il M. Le Moal, moyennant le prix de 4.000 francs

par an ;Le dit Ilôtel est exploité en ce mo­

ment par M. Ju lien Le Clinche.

N O U V E L L E M I S E A P R I X

Trente mille francs,c i ...............................

L ’immeuble ci-dessus désigné a été

saisi, suivant procès verbal de M*

J acques, huissier à Quimper, en date

du (i mars 1912, visé, enregistré et

transcrit avec l’exploit de dénonciation du 18 du même mois, du ministère de

M° B iuand , huissier à Lorient, au bu­reau des hypothèques de Quimper, lo 28 mars 1912, vol. 82, n05 4G et 47.

A la r e q u ê te d e :

Mme Marie-Anne-Eugénie Caradec,

veuve de M. Auguste Grivart de Kors-

trat, propriétaire, demeurant à Douar­nenez, créancière poursuivante, qui ;i pour avoué constitué près le Tribunal civil de Quimper M° J. S o u d k y , en l'étude duquel sise à Quimper, rue

Laënnec, n° 19, elle a fait élection de

domicile.M* SO U D RY , avoué.

S u r :

Dame Marie-Rose Brisson, veuve

de M. Paul Lorentz, propriétaire, de­meurant à Lorient, rue B lanqui, n" 18, débitrice saisie, qui a pour avoué

constitué près le même tribunal, M" MonEL, en l’étude duquel sise à Q uim ­

per, rue du Palais, elle a fait élection

do domicile.M” M O REL , avoué.

Par jugem ent sur requête rendu le

18 avril 1912 entre Mme veuve Grivart de Kerstrat, créancière saisissante, et

Mme veuve Lorentz, partie saisie et

mentionné en marge de la transcrip­

tion du procès-verbal de. saisie, le Tri­

bunal civil de Quimper a converti en

venteauxenchères publiques, les pour­suites do saisie-immobilière dirigées

contre Mme veuve Lorentz.

En conséquence, l’adjudication de

l’immeuble ci-dessus désigné, aura lieu

sur les poursuites de Mme veuve Grivart de Kerstrat, créancière saisis­

sante, s u r la M is e à p r ix d e

£ 0 . 0 0 0 f r a n c s , même au-dessous

de cette mise à prix si elle n ’est

pas couverte, en l’étude et par le m inis­

tère de M° C o t t i n , notaire à Concar­

neau, le J e u d i 2 7 J u i n 19 1 2 , à3 heures de Îaprès-midi, à éteinte de

feux, au plus olTrant et dernier enché­

risseur et aux clauses et conditions du

cahier des charges déposé en l’étude dudit M" C o t t in , o ù toute personne

peut 011 prendre communication.

Rédigé par l ’avoué poursuivant

soussigné.A Quimpor, lo 5 ju in 1912.

J . S O U D R Y , avoué.

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Mairi* «U Quimper, l*

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« • 2 0 4 C i n q u i è m e a n n é o S a m e d i 1 5 J u i n 1 0 1 2

L E N U M É R O

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L E N U M É R OLE FINISTERE ëOrgane hebdomadaire d’Union républicaine

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Est seule chargée de recevoir les annovres extra-locales du journal.

A N N O N C E S :% LA LIONS

Annonces judiciaires et diverses (4e p3ge)............................ 2 0 c.

Réclames (3* page)........................................................................ 30

Réclames (2* page)........................................................................ 50

Les annonces sont reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille de la publication du Journal, avant midi.

Le banquet qui a réuni, il Saint Mandé, les chefs et les militants du parti radical et radical-socialiste avait sa raison d’ô- tre dans les difficultés et les incertitudes de l’heure présente, et les solutions qui y ont été prises sont de nature h intluor de la façon la plus heureuse sur l'orien­tation politique immédiate. C'est il ce point de vue qu'il importe d’en soulignor ^importance.

Il est trop évident qu’il est grand temps de sortir de cet interminable cau­chemar qu’est la réforme électorale, et de s’occuper enfin des intérêts du pays, des réformes économiques et sociales qui seront créatrices de progrès,

Malheureusement, cette réforme élec­torale a apporté le trouble, la désunion môme parmi les groupes républicains do la Chambre : si cette situation fausse continuait, elle serait triomphalement exploitée — elle l’est déjii ! — par les

fjartis rétrogrades et réactionnaires. I! aut donc qu3 cela cesse.

C'est k leur discipline, h leur union contre les réactions coalisées, que les ré-

fiublicains ont dû toutes les grandes ré­ormes acquises depuis trente ans à la

Démocratie ; ils doivent à la France, comme ils se doivent t\ eux-mêmes, de continuer leur œuvre sans laisser s’in ­troduire dans leurs rangs des germes de discorde.

Nous savons maintenant quelles sont les intentions des radicaux et des radi-' caux socialistes à l’égard de la réforme électorale ; successivement M. Clémentel, M. René Renoult, M. Herriot, et enfin M. Combes se sont trouvés d’accord pour ne pas repousser cette réforme dont ils reconnaissent la nécessité. Il ne s’agit donc plus, comme on l’a souvent repro­ché aux radicaux, de s’entêter dans l’an­cien système arrondissementier, qui est et demeure condamné Le nœud du dé­bat est de savoir si la réforme se fera selon le principe majoritaire ou selon lo principe proportionnante.

Il semble que pour faire un choix, on devrait s’enquérir d'abord de q.uel côté se trouvent les partisans de l'un ou l’au­tre svstèmo. Or, que voyons nous Y Tous les réactionnaires, qu’iis soient royalis­tes, bonapartistes, ou qu'ils se disent simplement libéraux ou nationalistes, avec leurs nouveaux amis les socialistes unifiés, se prononcent en faveur de la Représentation proportionnelle.

Dans ces conditions, le devoir dos ré­publicains n’est-il pas tout indiqué ? Si leurs ennemis veulent tant la proportion­nelle, c’est qu’elle doit être funesto ii la République ; les calculs effectués et los expériences partielles n’ont que trop jus­tifié cette crainte. Par conséquent, les républicains ne tomberont pas dans lo

Siège qui leur est tendu ; ils seront 11- èles au principe majoritaire, ils n’ac­cepteront qu'une réforme électorale qui

laissera la majorité aux majorités, et non point une réforme qui, sous le prétexte « d’accorder aux minorités une équitable représentation », leur donnerait la pos sibilité d'enrayer toute action gouverne mentale, d'annihiler tout progrès.

La thèse républicaine étant ainsi not- tement'établie, — et nous devons remer­cier les dirigeants du parti do l'avoir fait avec cette franchise — il n'ost pas im ­possible d’examiner les conditions d’une entente loyale avec les moins intransi­geants du camp adverse ; dos concessions peuvent être faites, elles lo soront : tous fes orateurs de Saint-Mandú s’y sont montrés disposés.

« J'adjure nos amis, a dit M. Clémon- tel, de nous soumettre un projet vraiment transactionnel : je demande instamment& nos collègues républicains do faire un égal effort et de rendre possiblo l'accord que nous appelons de tous nos vœux ».

« Si mes amis et moi, a conclu M Gom-. bes, nous restons majoritaires, nous sommes prêts à faire uno part ¿ la re­présentation dos minorités »

Si maintenant le gouvernement veut ^àu'meurer à son poste et faire œuvre utile, il n ’a plus qu’à accepter la main qui lui est généreusement tondue, sans équivoque possible, par la majorité

républicaine, avec laquelle il a déclaré vouloir gouverner. En tout cas, l’heure des atermoiements est close, il faut agir.

J. A.

AU PARLEMENTSÉRIÂT

L’interdiction de l'absinthe. — Bnnon- ça ni h l'interdiction do l'absinthe, le Sénat a décidé, fi une faible majorité, sur la pro­position de M. do Laniar/elle et de M. Poulie, ¡’interdiction de toute liqueur contenant de la thuyone, essence qui entre dans la com­position actuelle de la li meur d'absinthe et qui est particulièrement nocive.

MM. Borne et Grosjean, sénateurs du boubs, ayant fait remarquer que les agri­culteurs de ce département cultivent 400 hec­tares de plantes h thuyone, M. René Benard, a laissé entendre que le ministère des Fi­nances pourrait leur accorder une indem­nité

C H A M H R K IM S D É P U T É S

L't réforme électorale. — La Commis­sion du suffrage universel a adopté toutes les dispositions du projet du gouvernement sur la réforme électorale. Le tableau des cir­conscriptions, également adopté, comporte, h raison de un député par 70.00(1 habitants ou fraction d'au moins 20.000, de nationalité française, 57 circonscriptions, dont la plus importante (Nord) aurait 20 députés, et la moins importante (Haut-lthin) 2 députés. Le Finistère, les Côtcs-du-Nord, la Loire-1 nfé- rieure et l'Ille-et-Vilaine auraient un député de plus.

Le total d«s députés serait 572, au lieu de 51)7, chiffre actuel.

Ln contre-projet. — 205 députés ont d’ores et déjîi donné leur approbation il un contre-projet de M. Augagneur, d’après le­quel tous les sièges seraient dévolus, dans chaque département, îi la liste ou au groupe do listes apparentées ayant rétinio la majo- ritée absolue des suffrages. Ce n'est que dans le cas où cette condition no serait pas realiséo que les sièges soratent répartis d’après le principe do la 1t. P. cl le système du quotient. Knlin, les sièges restants se­raient attribués aux candidats ayant obtenulo plus grand nombre do voix quelle que soit la listo ii laquelle ils appartiennent.

Si, commo tout semble le faire prévoir, ce projet conservait l'adhésion de la majorité des républicains, lo projet du gouvernement serait abandonné et lo cabinet démissionne­rait.

La loi de dix heures. —- La Chambre a repoussé, par ¡175 voix contre 188, une pro­position do M. Albert Thomas, tendant il réduire .'i huit heures la durée du travail dan» les fonderies, verreries et toutes usines fi tou continu. Cette proposition était com­battue par M. Léon Bourguois, ministre du Travail.

Le budget de 1013. — La Chambre poursuit activement la discussion du budget de 1913. Les budgets de la Justice, de la Légion d’honneur, des Travaux publics, des Monnaies ot Médailles et des Finances sont votés.

Un nouveau groupe. — Sous le nom de« Groupe d’action républicaine et sociale », un groupo vient de se constituer ?i la Cham­bre, sur l'initiative des radicaux-socialistes et d(.s républicains-socialistes qui entendent, tout on demeurant inscrits il leurs groupes respectifs, s’unir plus étroitement pour faire aboutir une politique de progrès républicain et social.

CHRONIQUE GÉNÉRALEL a c a t a s t r o p h e d u

« V e n d é m ia ir e » .

Samedi dernior, au cours d'uno manœuvre au Nord-Ouest du cap de la Hague, lo sous- înarin Vendémiaire u heurté ln cuirassé Saint-Louis. Lo sous-marin, coupé en doux, a immédiatement coulé par 58 mètres do fond. Touto tentative do sauvetage a été re­connue inutile, la violence des couranU en cet endroit rondnnt impossible la dosconte don scaphandriors.

Le Vendémiaire contenait “24 hommes. Lancé en 1910, il mesuraitfjl mètres surcinq. La puissance de Bes machines atteignait 700 chovaux.

M. Delcassé, ministre de la Marine s'oet immédiatement rendu ù Cherbourg, porter à la marine ¡es condoléances du gouverne­ment.

L a m o n n a ie d e n ic k e l .

Le ministre dès Finances a fait approuver par lo Consr.il des ministres, un projet de ici autorisant le remplacement do la mon­naie do bronze par dos pièces de nickel per­forées.

La nouvelle émission de monnaie de nickel s’élèvera à 80 millions de francs en pièces do 25, 10 et 5 centimes.

L e s m o r ts d e la s e m a in e .

L ’aviateur Kimmorling s'est tué, diman­che soir, ainsi qr.e son passager M. Tonnet, ingénieur, en essayant un nouvel aéroplane à l’aérodrome du camp de ChiUons.

— M. Frédéric Passy, le grand pacifiste, vient do mourir à Neuilly, ,\gé de 90 ai.s. 11 était fondateur et secrétaire général do la Liguo internationale de la Paix. Toute sa vie il lutta pour la justice, la paix, la f ater- nité universelle. Lo prix Nobel lui avait été décer né on 1901.

L a g r è v e d e s in s c r i t s .

Au départ du Havre, du paquebot La France, l ’équipage n’ayant pas obtenu une augmentation do salaire, s’est mis en grève. Lo mouvement s’est étendu, dans la aemaine, aux ports de BroBt et de Lorient. Tous les navires en partance sont immobilisés dans ces porta.

Propos d ’Actualitè

La catastrophe du « Vendémiaire »Une fois de plus, une affreuse catastropho

vient d'endeuiller notre marine do guerre : le sous marin Vendémiaire, du même type que lo Pluviôse do douloureutte mémoire, a coulé, au largo de Cheibourg, coupé on deux par le cuirassé Saint-Louis.

C’est une des gloires de la Franco de pos­séder la première Houille de sous-marins du mondo, la aculo capable de s’aventurer en haute-mer, par tous les temps, assez puis­sante pour barrer la roule à toute uno esca- dio de drondnoughts ot lui causer des pertes irréparables.

Mais par quels douloureux sacritices no faut-il pas acheter cette gloire ! Combien de terribles coups du sort ont déjà meurtri le cœur de la Patrie, en frappant cruellement parmi ses héros dont elle est si jalousement orgueilleuse et lière !

Ces journées de deuil sont, hélus I nom­breuses, inoubliables ! Pour nos grandes escadres, elles ont noms : Iëna, Liberté ;

pour notro escadre aérienno : République... ; pour nos escadres sous-marines : Farfadet, Lutin, Pluviôse .. 11 faut aujourd’hui ajou­te)1 un nom nouveau à cette trop longue liste : Vendémiaire.

Vingt-quatro braves gars dorment leur éternel sommeil, par M mètres do fond, au large de ces terres normandes et bretonnes qui leur ont donné lo jour ; ils sont enfer­mé« à jamais dans la coque de leur petit navire où hier encore vibrnit l'espérance et qui maintenant est transformé en un cei- cueil.

Si la douleur d’une telle fatalité pouvait être amoindrie, elle le sernit par cetto con­viction quo la perte du Vendémiaire n’est duo ni à une fauto, ni a une imprudence, ni à un défaut do construction, ni à une erreur de manœuvre, mais seulement ù la violence d’un courant marin quo le petit navire ne pouvait dominer. Croyant émerger à trois cents mètres .lu Saint-Louis, il a été porté par ce courant sous la coque inêmts du cui­rassé, qui l’a brisé comme un fétu. Terrible revanche des éléments sur la témérité des hommes I

Demain, cent marinase piésenteiont pour remplacer, au poste d’honneur et île péril, les camarades disparus. Pour quo la France vivo quand même, ils n’auront pas une hésitation, pas un murmuro I Eu saluant bien bas ces grands cœurs, noub émettrons un vœu suprimo : c’oht que, comme lo ferait une mère, la Patrie redouble (te vigilance à l'egaid de ces enfants qui l'aiment jusqu’à lui donner leur vio, et qu'elle oppot-e désor­mais uno plus grande prudence a leur tiop généreuse témérité. J. A.

E n f l â n a n t

CE QU'IL DIT.

La dernière fois que le Kaiser aux mous­taches énergiques vint à Sarreguemines, le Iireisdirektor l’informa respectueusement que deux mille jeunes filles lorraines, revê­tues de leurcostume national, l’attendaient près do l ’inévitable Denkmal, le monument élevé partout à la gloire de l’Empiro alle­mand.

— Faudra-t-il que je les embrasse toutes? demanda l’impérial visiteur.

Savoir si les petites Lorraines auraient été sensibles à cet honneur... Mais Wilhelm ne donna pas suite à cette idée inconvenante. En revanche, lorsqu’il se vit en présence des jeunes filles il leur tint un bref discours, qu’il termina par cette apostrophe :

— Faites en sorte de devenir toutes d'ex­cellentes mères à soldats iSoldalenmiitler) /

C’était encore plus grossier. Mais comme l’empereur s’ôtait exprimé en allemand, les Lorraines, qui sont françaises de cœur et de langue, ne comprirent pas.

MORT DU CORDONNIER VOIGT.

Le cordonnier Voigt vient de mourir misé­rablement à Londres dans un hôpital.

Le cordonnier Voigt ? Ce nom ne dira peut-être pas grand’ehose à nos lecteurs. Rappelons-leur donc que Voigt n’est autre que le fameux capitaine Kœpenick, ce pro­digieux fumiste qui, gr;\ce à un uniforme deHasard et a UL1B iiupciluibnblo audaco, réUB*

sit à se faire suivre par de vrais soldats et à se faire remettre les fonds d’un poste mili­taire à Kœpenick, dans le* environs de Borlin.

Kknavo.

GAZETTE BRETONNEConseil généra l du F inistère.

Une session extraordinaine du conseil

général s'est ouverte hier vendredi, à

deux heures de l’après-midi.

La principale question à l'ordre du

jour est la suivante : Chemins de fer dé­

partementaux. Etudes d'un troisième ré­

seau ; rapport de l ’ingénieur en chef ;

propositions présentées par les soumis­

sionnaires.

Election au Conseil général.

Les électeurs du canton de Brest (1er canton) sont convoqués pour le 30 ju in , à l'eflet d’éliro un conseiller général, en remplacement de M. Delobeau, décédé.

Election sénatoriale.

On annonce que M. Charles Lefebvre, maire de Morlaix, vient de se décidera se porter candidat à l'élection sénatoriale prochaine qui aura lieu en vue de pour­voir au remplacement de M. Delobeau, sénateur du Finistère, maire de Urest.

D ’autre part, le Progrès du Finistère publie une lottre de M. do Carfort, capi­taine de vaisseau en retraite à Loctudy, par laquelle ce dernier fait part de son intention de poser sa candidature à l ’élec­tion sénatoriale, avec l’étiquette de libé­ral, catholique, constitutionnel, etc., etc.

Ajoutons quo cette élection aura vrai­semblablement lieu le 28 juilletprochain.

Los élections contestées.

Par arrêté rendu lundi matin, le Con­seil do Préfecture a rejeté la protestation formulée contre les opérations municipa­les de Quimper le 12 mai dernier. On sait que celte protestation était fondée sur !e fait par les proportionnalistes d'avoir porté sur leur listo les noms de plusieurs conseillers sortants malgré leur refus formel et d’avoir fait distribuer des bu l­letins composés différemment dans lo luit do tromper l’électeur.

cheurs tendant à l ’interdiction de l ’u ­sage des sennes et filets tournants ou coulissants pour la pêche du petit m a­quereau, M. Delcassé l’a informé par let­tre du 10 ju in , que par décret en date du 8 de ce mois, rendu sur sa proposition, le président de la République a approuvé cette interdiction.

Le décret a été promulgué à XOfficiel de mardi.

Concours et examens

Ecole pratique d’agriculture de Plou- guernével (Côtes-du-Nord). — L’examen d’entrée à l’école pratique d’agriculture de Plouguernével aura lieu au siège de l’établis­sement le mardi 6 août, à 8 h. du matin.

Des programmes seront adressés aux in­téressés qui en feront la demande au direc­teur de l’école.

Dépôt de remonte de Guingamp. Achats pour le Maroc.

Le comité dudit dépôt procédera à des

achats pour le Maroc de chevaux hongres

ou entiers à l’exclusion de juments d’une

taille de 1 m. 46 à \ m. 50, de 5 ans et au-

dessus (exceptionnellement de 4 ans), aux

dates et lieux ci-après :

Samedi 15 juin, Landerneau, 7 heures ;

Landivisiau, 3 heures.

Lundi 17, Loudéac, 8 heures ; Ponlivy,

1 heure.Maiüi 16, Lo r.ouS., 7 Kouroa - Cauvîu,

2 heures.

Samedi 22, Guingamp, 9 heures.

Dépôt de remonte de Guingamp. — Concours de primes de majoration aux chevaux d’armes.

Un concours de primes de majoration

aura lieu à Quimper, sur le Champ-de B a­

taille, le 4 ju ille t 1912, à 9 h. du matin.

Une somme de 2.000 francs est allouée

pour ce concours.

L ’interd iction des sennes

et fllots tournants.

M Le Bail ayant signalé ¡\ l ’attention du ministre do'la Marine le vœu des pê­

Le transport des pommes.

Une délégation du groupe cidricole de la

Chambre a été reçue récemment en audience

par le ministre des Travaux publics, par le

directeur des chemins de fer au ministère

et par le directeur des chemins de fer de

Paris Orléans.

Le groupe cidricole a insisté sur la néces­

sité d’abréger les délais de transport pour

les wagons ü destination directe d’un mar­

ché allemand.

U a également demandé que les formules

imprimées soient mises à la disposition des

expéditeurs pour les demandes de wagons

et que sur ces formules la mention « réseau

allemand » soit considérée dans l’avenir

comme une désignation suffisante.

Le directeur de la C° d’Orléans leur a fait

la réponse suivante :

La C1* d’Orléans fournit le total du maté­riel pour lo transport des pommes, du lieu de prodnetion, au lieu de consommation, alors seulement que le cinquième de la mar­chandise passe sur son réseau. Il est donc indispensable que Iss autres compagnies in­téressées, mettent à sa disposition un certain nombre de wagons pour prendre la mar­chandise en Bretagne. Le concours des au­tres Compagnies obtenu, l’Orléans consent tira la réduction du délai de transport et la suppression du délai supplémentaire de cinq jours accordé aux Compagnies.

Sans attendre le consentement des autres Compagnies, le Directeur de l ’Orléans fera, six semaines avant l’époque des marchés, procéder à une enquête, par 6es agents commerciaux, sur le résultat de la récolte. Cola lui permettra de connaître le nombre de wagons nécessaires à l’exportation des fruits à cidre.

Il s’informera près dus syndicats de com­merçants, des expéditeurs de pommes en Al­lemagne les plus connus.

Lo Directeur do la Compagnie donnera des formules, sur des feuilles d’expédition pré­parées par ses soins, alin de faire disparaître toute erreur danB les expressions employées pour les demandes de wagons.

L’indication Allemagne comme lieu d’ex­pédition sutlira pour les demandes de ma­tériel.

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L E M I N L S T E I I E

' — .............

Le ministre a reçu la délégation lo soir du même jour. Il a déclaré qu'il no mettra d’ac­cord, oet «coord étant nécessaire, avco les autres Compagnies pour opérer une modltl- cation dans les tarifs et le délai de* trans­ports, ailn d'arriver k un régimo définitif si les essais sont satisfaisants.

Assises du Finistère.

Voici les noms dos jurés désignés par lo sort pour siéger au cours de cette session qui s’ouvrira à Quimper le l ' r juillet pro­chain sous lu présidence deM. Drouot, con­

seiller fi la Cour d'Appol de Rennes :

Jurés titulaires

MM.Jean Sarrat, ouvrier méoaniclen k Lesneven ; Eugène Laé, 1" maître retraité k Portpoder ; Albert Billon, ouvrior au port de Brest ; Pierre Le Bris, propr.-oultiv. A Lannédern ; Jean Laouénan, négociant à Landerneau ; Auguste Le Buanec, dooteur-méd. à Ployben ; François Oanteo, négoc. on vins à Braaparts ; Joseph Lallouet, cultivateur à ChAteaunouf ; Ed. Morvao, marchand boucher à Quimper ; François Nédéleo, commerçant à Milizac ;

Pierre Laz, commerçant à Scaor ;Jean Le Gall, olero de notaire à Pont l'Abhé ; François Mazé, construot.-méoan. à Guilers; Guillaume Capitaine, négociant à Bannalec ; Yves Madeo, propriétaire à Locraélard ; François Desbois, boulanger à ChAteauneuf; Joseph Belleo, notaire à Commana ;Yves La Bris, propriétaire à Fouesnant ; Alain Quinquis, march. de cidre à Penhars ; Eug. Jacques, cap. d’inf. en retr. à Plomolin; Jean Brigand, cultivateur à Peumerit ;Jean Gestin, cultivateur à Lambézellec ;J. Le Bars; jardin. àSt<Martin<dos-Champs ; Jean Ménardeau, retr. de gend. k Penhars ; Krnost Kériel, boulanger à Landernoau ; Alexandre Iiamon, charpentier à Carantcc ; Jean Hascoüt, cultivateur à Plogonnec ; Franç. Bescond, i ,rm. retr. à St-Plerre-Quilb. ; Alain Pioard, cultivateur k Plougar ;Jean Quéméneur, cultivateur à Ploumogucr ; François Le Gall, mareyour à Audierne ; Baptiste Gorson, hôtelier k Locquireo ;Jean Le Naour, propriétaire fc Motreiï ; Yletor Doudet, contrôleur à Quimperlé ; Edouard Marillle, négoolant i Brest ;Ed. Galmiche, repr. de com. à Lambézellec.

Jurés suppléantsMM.

? o lio e correctionne lle . — T r ib u n a l de Quimper.

Audience du i2 juin.

Trésuinnro. — Vol d'épaves. — Ciel Jé-0aii, A A ane, «nlliirâtftttr, UeulpA ilo 8'ilfüapproprié de 21 madriers de sapin d’une va­leur d’environ 127 fr., est condamné k 8 jours de prison avoo sursis.

P o n t- l’Abbê. -r Le prix d’une poule. — Une femme Durand s’étant emparée d’une poule appartenant & la veuve Bernard, est condamnée pour ce délit à 15 jours de prison.

Loctudy. — Agression. — Le 18 mai, un sieur Chariot, déji condamné, était ivic et rencontrant sur la route, près du bourg de Loctudy, une vieille femme de 74 ans, Renée Le Floch, il se précipitait sur elle, sans au­cun motif, ni provocation, et odieusement lui portait plusieurs ooups de poing.

Par défaut, 1 mois de prison,

A d d ib rn k . — Chalutiers. — Deux équi­pages sont poursuivis pour pèche au chalut dans la baie d’Au Jierno, à la date du 15 avrl.

Les délinquants sont punis de peines d’a­mende variant de 16 fr. avec sursis, à 50 fr.

Grande kermesse des Filets Bleus.

La grande kermesso bretonne, organiséo en faveur des marius bretons par l'Œuvre des Fi• lets Bleus et le journal Lo Breton de Paris, le diruanoho 16 juin, à 2 heures, k la Pelote Basque, 51, rue de Longohamp, à Neuilly, s'annonce oommo un très grossuoeôs. Lan lut­teurs bretons les plus renommés viennont spé­cialement do Bretagne à eetto oooaxion, et lus prix du Championnat de Bretagne offerts par le journal l’Auto ot la rovue L'Education phy­sique, y seront disputés par los deux plus célè­bres ohampions bretons : Broohard, do Soatir, •t Kergoulay, d’EUiant.

Le reoord du Lever de Porche, sport bre­ton excessivement curieux et original ot in­connu k Paris, y sera disputé par François Le Breton et Guéraçagno.

Quarante oomptoirs brotons seront tonus par une oentaine do dames et Jeunes filles en ra­vissant oostume breton, sous la dirootion géné­rale de Mmo la duohesso d'Uzès. — Un oonoert breton aura lieu aveo le oonoours do M. ot Mmo Botrol et dos moillours bardos et chansonniers bretons. — Do multiples attrsolio s retien­dront lo visitour : tableaux vivants bretons, oon- eours de danses avoo binious, nooe bretonne, oonoours do costumes bretons ot los plus oé- lèbres danseurs de Pont-Aven s'y feront aussi admirer. Enfin le soir, féte de nuit. Illumina­tions et bal breton. Tous I ob Brotons ot les Parisiens sont oonviés k ootte féte qui sera unique en son genre.

gueur oonoernatit les oonoessions d'iijourno- monts ou de dispenses.

Tous los réservistes, sauf ooux rooonnu« im­propres au servioo il la mer, seront destinés h la 3* osoadro lo 2 aoflt après 1e souper pour prendre part oux manœuvres, lin devront flire débarqués le 14 noi\t au plus tard, do manière que ooux convoqués pour dix-sopt jours puis- sont être routréa dans leurs foyers avant minuitlo 17« jour qui suivra celui de leur mise eu route initiale. Ceux oonvoqués pour 23 jours seront également renvoyés dans leurs foyers à partir du 14 aoftt. Les réservistes d’Algérie et do Tu nisio rallieront liizerte, où ils devront être ren­dus lo 2 aoftt. Ils seront répartis entre los dif­férents servioos et utilisés conformément aux ordres du contre-amiral commandant la marine en Tunisie.

La répartition ultérieure dos hommes sera faite conformément aux ordres du commnudant en chef do la 3* escadre. Les réservistes seront utilisés, si les besoins du service lo ponnvttont, dans leur spéoinlité d’origiuo, ou fi défaut, nomme matelots do pont.

Loa ordres d’appel devront être immédiate­ment transmis aux intéressés.

Leuia Kéraën, ouvrier peintre à Quimper ; Jean Le Carduner, propriétaire à Quimper ; Corentin Le Menn, cordonnier à Quimper ; Germain Salaün, commis d’académie on ro-

traile k Quimper.

Renseignements utiles

La nouvelle notation des horaires des ehemins de fer. — On sait qu’fi partir du i*r juillet prochain, la notation des horaires do chomins de fer, pour la Compagnio d’Orléans, sera faite de U h 24 heures, tello qu’elle existe déjk dans les Compagnies do l’Kst ot du P. L. M.

On procède actuellement, dans les gares, fi la nouvelle notation des cadrans, en inscrivant h l’intérieur, eu fnoo do 1, 2, 8... 12, etc., los nombres 13, 14, 15... 24 heuros.

Ou aura sans douto quelque mal h s’accom­moder do la nouvelle notation. Il faudra pour tant bien y arriver, oar les heures pour les trains do l'a près-midi seront désignés par 13 hen res, 14 heures, 15 heures, cto., au lieu de I heure,3 heures, cto.

Voioi, d’ailleurs, un moyen bien simple de ré­soudre les difficultés qui no manqueront pas do surgir au début do l’application du nouveau système horaire :

Il suffit do rctranohor 2 du ohiffro des imités marquées oomœe houro pour avoir immédiate­ment l ’heure ancicnno.

Ainsi, la 13* heure moins 2 donne ) houro ;14 — 2 = 2 heuros ; 15 — 2 = 8 heures, et ainsi do suit« : ce sont bien les heures anoicnnes auxquelles nous sommes tous habitués.

En réalité, o’est 12 qu’il faudrait retrancher, si l’on voulait être exact ; mais ou n’a besoin d’opéror ainsi quo pour les trois dornièros heuros ot cncoro : 22 — 12 = 10 ; 23 — 12 = 11 ot 24 — 12 = 12... nvoe un peu d’habitude, o’ost tout h faitinutilo, on peut se oontenter tou­jours de soustraire simplement le chiffre 2.

Foires de la semaine.

Lundi 17 juin. — Ploudalmézenu ; Ménez- Hom (en Plomodiern) ; Guimiliau.

Mardi 18. — Peuinerit ; Lambézellec ; Plevben : P lounéourM in»'

Mercredi 19. — Saint-Thurien.Jeudi 20. — Pont Croix ; Rospordcn ; Plou-

guerneau ; Huelgoat ; Sizun.Vendredi 21. — Quimperlé.Samedi 22. — Landeleau.

Courrier administratif

Nouvelles maritimesAppel de réservistes en i9 t2. — Loa ré­

serviste* dos équipagea de la flotte dont l'appol en 1912 est prévü devront être oouvoqués et mis en route de manière k arriver k destination avant midi le vendredi 2 août.

La ooneentration aura lieu k Brest sans dls- tinotlon de indivisions de réserve. 11 n’est ap> pOrM auoune modification aux règlea an vi­

Dames employées des P. T. T. —- Un nou­veau concours pour le recrutement de G00 da­mes employées des P. T. T. sera ouvert les 25 et 20 juillet 1912. La liste d’inscription sera close lo G juillet au soir.

Pourront y prendra part los jeunes filles Agées de 18 ans au moins et do 25 ans au plus à la date du 24 juillot 1912. Lo programme du concours comprend des épreuves obliga­toires et des épreuves facultatives. Epreu­ves obligatoires : dictée, écriture, rédaction, problèmes, géographie. Epreuves facultati­ves : connaissances professionnelles et lan­gue vivante.

Noua signalons aux jeunes filles qui n’au­raient pas atteint leur 18« année au 24 ju il­let qu’elles pouvent néanmoins so présenter fiu prochain concours dos chemins do fer de l’Etat. La limite d’Age est fixée à 1G ans. Ce concours aura lieu vers le 15 septembre pro­chain.

Commis de la Banque d'Algérie, — La Banque d’Algérie, ouvrira le dimanche 4 août 1012 à Paris ainsi que dans chacuno des suc­cursales d’Alger, Bòne, Constantinc, Oran, Philippeville, Tlemcen ot Tunis, un concours pour l’admission à l’emploi de commis.

Les postulants doivent adresser dès main­tenant leur demando au siège de la Banque, 217, Boulevard Saint Germain ; A Paris ou au directeur de la succursale dans laquelle ils désiront subir les épreuves écrites. Ils re­cevront aussitôt après avoir fait leur de­mando un exemplaire du programme officiel qui lour soja délivré gratuitement. La liste d'inscription sera closo le 15 juillet 1012.

Soront admis à prendre part au prochain concours les Jeunes gens Agés de 18 ans au moins et de 30 ans au plus au jour du con­cours. Los candidats reçus débuteront au traitement flxo de 2.100 fr. après doux ans de stage à 1 500 fr. et 1 800 fr. La carrière est à peu près analogue à celle des employés de la Banque de Franco. Los agents de la Banque d’Algérie ont droit au bout de 25 uns do service à une pension de retraite fixée à la moitié du traitement moyen des 3 der­nières années de servico.

J. Beruouonoux.

P.-S. — Ceux de nos lecteurs qui désirent dos renseignements complémentaires au su­jet de ces emplois peuvent s’adresser de notre part à M. Bergougooux, directeur du Moniteur des Examens et Concours, 23, rue llérold, Paris, en se recommandant de leur qualité de lecteurs de notre journal.

rs

Nous avons lo plaisir d’annoncer ii uos

lecteurs que nous possédons depuis les ré­

centes élections municipales deux nouveaux

collaborateurs.

L’un, qui signe : Charles de Kerangal,

avocat, donne la note gaie ; l’autre, un so­

cialiste unifié, signe: O. Kerjeau, conseiller

municipal, et donne la note sévère.

Pour aujourd'hui, contentons-nous do

donner la note gaie :

A l’auteur de la « Lettre ouverte » des « Huit qui ont signé par ordre »

Quimper, lo 11 juin 1912.

Dans lo Finistère du 8 Juin, les « Huit qui ont signé par ordre » me font l ’honneur d’une lettre ouverte. Mais, malgré la signa­ture do cetto nimulilo épltrc, j'y reconnais 1p style d'une plume plus experte dans l ’art de détourner les mots et les phrases de leur véritable sens et... do les inventer nu besoin.

Vidons donc, une bonno fois, notre que­relle, cher Monsieur.

Nous profilons de l'occasion,cher Monsieur.

J ’aurais copieusement înjuiié los 22 signa­taires de la protestation su Conseil do Pré­fecture, affirmez-vous ? — Non, et mieux que tout autre vous le savez, puisque vous y étiez, »ans doute, l'oreille des « huit ». J ’ai trop le respect do la Justice, par conscience et par devoir professionnel, ot aussi trop peu de sectarisme pour employer ces moyens de défense mémo envers des adversaires qui nous ont, eux, couverts de si... copieuses injures I El cependant, en toute loyauté, ce n’eût été que la juste peine du talion.

Est-ce que vous oubliez, cher Monsieur,

votre protestation écrite où les 22 signataires

sont h quelque chose près traités de crétins

et d'idiots Y

Mais j ’ai pailé, j ’en conviens facilement, do l’heure multicolore, insidieuse et tendre do l’apéritif qui avait arraché à quelques bonnes Ames, pour l’auteur infortuné de la pitoyable protestation, un gesto de pitié.

Vous vous trompe/, d’adresse, cher

Monsieur.

Le geste fut beau, msis le procédé le fut moins à nolie égard. Voilà ce que j'ai dit.

Ibidem.

Etait-ce la vérité ? La lettre tics loyale d’un des signataires surpris et repentant qui se retirait en bou ordre, lettre quo j ’ai lue à l’audience pour la plus grande réjouissance do tous, l’établissait nettement. J ’ai dit aussi, et spécialement de» ouvriers du Finistère, qu’ils avaient pu signer par ordre ou par rnmplniotneo, oor j’ai émis le» deux hypo­thèses, sans y insister d'ailleurs autrement. Devant la marcht en corps du personnel visé, je n'ai fait qu’exprimer, soyez en sûr,lo sentiment général dont vous vous faites si facilement l'interprète privilégié. Puisque vous voulez bien, cher Monsieur, me deman­der ce qu’on eût fait, dans ce cas, dans une autre imprimorie, je m’empresse de vous informer q'.’cn pareillo occurenco, tout pa­tron, soucieux de sa dignité, soucieux d’épar. gner à son personnel lo moindre soupçon de faiblesse et do partialité, se fût bien gardé de solliciter son concours, ot l’eût môme repoussé énergiquement. Voilà mon senti­ment.

« La lettre trôsloyale d'un des signataires

surpris et repentant, etc... ». Pouvez-vousaf-

lirrner qu'elle a élé écrite volontairement V

Non, vous ne l’oserez pas, parce que vous

savez que nous pouvons vous donner la

preuve du contraire. Nous n’avons pas, au

Finistère , l'habitude de traiter personne

de cuistre.

Vous vous llattoz d’avoir eu plusieurs cen­taines do signatures à votre disposition : après avoir rocueilli 22 signatures, et encore l'assertion fait sourire. C’est une bien grosso gasconnado I Eu tout cas, un conseil pour la prochaine fois, si vous aviez la même chance : laissez donc alors do côté los signa turcs du personnel en cause, dans son inté­rêt comme dans lo vôtie. D ’ailleurs, n’exa­gérons rien, et je l'ai dit aussi, les signataires en général n ’ont attaché qu'une maigre im­portance à la protestation, qu’ils ont signéo do confiance sur la promesse do l’incognito, los pauvres I

Dans ce paragraphe, nous ne relevons que

le conseil, qui est surtout une menace. Vous

vous vantez de connaüie les ouvriers et

d’ôtre leur ami : drôle de layon de lo leur

dire.

Mais arrivons, si vous le voulez bien, à la porfldio que contient votre épltre, la seule que jo lui reproche, carie reste estinnocont et se pardonne facilement.

J ’aurais, solon vous, prononcé cotte phrase : t Est-ce qu’un ouvrier peut refuser sa signa­ture à son patron ? » injutiant ainsi, vous écriez-vous, tous les ouvriers do Quirapor I — Que nenni I cher Monsieur, la phrase on ques­tion n’a pas ôté prononcéo, ot votre feinte in ­dignation ne peut tromper personne ni don ner corps à votre désir ! En dohors do l’o- roillo dos « huit », qui a pu trouvor dans mes paroles une si odieuso insinuation ?

Comme on peut oublier les termes d’une

protestation écrite, il est encore plus facile

d’oublier une phrase verbale. L’oreille dos

« huit » n'était pas seule ¡\ l’audience, que

diable I

Et copondant, je vous on dois de sincères remerciements, puisqu'elle me donno l’occa­sion, à ma très grande joie, avec une publicité

inattendueet gratuite, de faire une déclaration

très notto en ce qui concerne les ouvriers de

Quimper. J ’en connais un certain nombre ;

beaucoup avaient déjà mon estime et plu­sieurs mon amitié ; mais j ’avoue qu’au

12 Mai, cette estime et mon admiration sont

francheinont allées à tous ces ouvriers quim- pérois qui, condamnant l’égoïsme municipal

de nos adversaires, ont donné un magnifi­

que exemple d ’intelligence, d’indépendance

et de justice en votant la Représentation

Proportionnelle. Honneur à eux ! car c’est à

leur concours indispensable qu’est due cette belle victoire I

Merci donc, cher Monsieur, de votre oppor­tune intervention I

Au nom des ouvriers de Quimper, merci

aussi, cher Monsieur, de l’estime et de l'ad­

miration que vous professez pour eux. Hon­

neur ii vous pour ces magnifiques sentiments.

Mais nous doutons que ces belles avances

soient très goûtées des travailleurs, qui ont

vole au 2e lour en toute indépendance —

puisqu’ils vous ont porté au Conseil muni­

cipal — mais qui voteront par ordre la

prochaine fois, quand ils vous laisseront sur

le carreau

N’étanl pas seuls visés dans ce qui suit,

nous laissons aux lecteurs le soin de le com­

menter.

Vous terminez sur un mot charmant, et je vous imiterai, le charme en moins, natu­

rellement. Vous nous menacez des foudres

des électeurs dans... quatre ans ! Vous ôtes

gentil au moins, vous, et loyal : vous ne

vous faisiez aucune illusion sur la portée

d’une protestation que vous aviez jugée tout

de suite, avec une louable impartialité,

comme vient de le faire le Conseil de Préfec­ture avec tant d’équi+é.

Mais voulez vous que, même sur le point

visé par vou«, je vous traduise le sentiment

général (c’est votre expression préférée) des

élus libéraux ? D ’une part, vos menaces les

rassurent considérablement, car il ne leur

semble pas que vous disposiez beaucoup ni

de l’opinion publique ni des ouvriers qtiim-

pérois, pour le moment. D ’autre part, sans

llafter ni injurier personne, nous avons ru

la seule prétention de nous présenter aux

électeurs sur la haute question de stricte

justice qu’est la Représentation Proportion­

nelle. Le Parlement lui même vient de la

trancher, malgré de longues et honteuses résistances, contre les mares stagnantes où

il faisait, hélas ! si bon barboter entre soi

n’est-ce pas, cher Monsieur !

Ce terrain de combat contre l ’égoïsme

nous ne l’abandonnerons pas, croyez-le

oserez-vous avancer que les électeurs quim-

pérois, qui, par ailleurs, nous pourront juger

sur nos actes, le sauraient faire ? Nous vous

laissons l ’entièie responsabilité d'une sem blable insinuation et d’une telle injure.

Au revoir, cher Monsieur, et soignez-vous bien pendant quatre ans.

Charlks DE KERANGAL Avocat.

Comme vous nous avez donné plusieurs

conseils dans votre longue épître, nous te­

nons aussi îi vous en donner un : c’est ce­

lui de faire appliquer, dans l’élection des dé­

légués sénatoriaux, la proportionnelle que

vous avez su employer avec tant de talent à

l’élection des conseillers municipaux. Mais

parions que vous allez surtout manœuvrer

pour votre seul compte.

Pour copie conforme :E. Mène/..

CHRONIQUE LOCALEQ u im p e r .

FÊTE DU QUARTIER DE U GAREDUM LVNCIIK 2 3 J U I N

G R A N D P R I X C L E M E N TCourse de 80 kilomètres (sans entraîneurs)

organisée par la MAISON CLÉMENT

sous la direction de son représentant :

31. Bochiit, avenue de la Gare, à Quimper

et réservée aux arrondissements de Quimper et Châleaulio.

Itinéraire : Quimper, — Brieo (contrôle),— Langolen, — Coray, — Scaor (contrôle),— Rosporden, — Quimper,

Départ du Ponl-Firmin à 2 h. 1/2 et arri­vée au contrôle, Café de l'Univers.

l ” prix, une bicyclette Clément, do course, avec boyaux ; 2«, une pairo de roues avec boyaux ; 3*, une paire de boyaux Bergou- gnan ; 4‘, une montro vieil argent ; 5*, une plaquette artistique avec 5 fr. ; G", une pla­quette artistique ; 7", une médaille vermeil avec 5 fr. ; 8'', une médaille vermeil ; !)", un gâteau breton : 11)*, une lanterne acétylène ; 11", un guidon réversible ; 12*, une médaille argent ; 13*, un coq ; 14«, une andouille ; 15', une bonteillo de champagne ; IG', un saucisson ; 17*, une paire de pédales Bramp- ton ; 18*, I!)*, 20', lo droit de se icstaurer hôtel do la Gare, chez M. Touchard.

Conditions. — Les engagements seront reçus par M. Boclmt, jusqu’à la dernière heure. Lo droit d’entrée est lixé à 2 francs. Le départ so fera dans l’ordre des inscrip­tions Il est recommandé aux coureurs d’être prudents au passage des localités. Les engagés courent à leurs risques et périls. L’organisa­teur décline toute responsabilité au sujet des accidents qui pourraient se produire.

La distribution des prix sera faite, après l’arrivée des contrôleurs, chez M. Bochat.

Réjouissances organisées par les commerçants du quartier de la Gare.

Course de bicyclettes réservée aux jeu­nes gens du quartier do la Gare. — l«r prix, 15 fr. ; 2’, 10 fr. ; 3*. 8 fr. ; 4*, 5 fr. ; 5«, 3 fr. ;

O, 2 fr. ; 7«, 1 fr. — Eagagament : 0 fr. 50.

Déport à 2 houres.

Parcours. — Départ du Pont-Firmin, Pe-

tit-Guelin, par Ergué-Armel (deux fois la tournée) ; contrôle au Pctit-Guélin (doux si­gnatures).

Course à pied. — Départ du Pont-Fir­min ; contrôle chez M. Feunteun à l ’Eau-

Blanche et retour. — 1er prix, 15 fr. ; '¿\ 10 fr. ;

3% 7 fr. ; 4*, 5 fr. et deux médailles en ar­

gent offertes par M. Bodet.

Départ vers 3 heures.

Pendant le» courses jeux publics.Concert par la Chorale, intermèdes par la

société de gymnastique/.« (Juimpcroise, re­

traite aux flambeaux, feux d’artifices, feu de Saint-Jean.

Le matin, à 9 heures, lâcher de pigeons-

voyageurs par la Colombophile, et lancement de ballons dans différents endroits du quar­tier.

Bataille de confettis.

Un concours de tir sera ouvert dans le jou

de boules tenu par M. Conan (divers prix) ; un autre concours de tir aura lieu dans -le

garage de M. Bodet (divers et intéressants

prix, lo tout d’une valeur de 250 francs). Voir

’exposition avenue de la gare. I ly seradonné

également un concours pour pupilles (nom­

breux prix en articles de bicyclettes) et un

concours pour dames.

Les habitants du quartier sont priés de pa­

voiser leurs édifices, afin de donner plus d’é­clat à la fête.

Les régates de l ’Odet.Demain après-midi auront lieu, dans ¡a

baie de Kérogan, les régates de Quimper or­

ganisées par la « Société des régates de l’O­

det » sous la présidence d ’honneur de MM.

le préfet du Finistère, le maire de la vilie de

Quimper et l’administrateur de la Marine.

En voici le programme :

Départ de la Cale-Xeuve à 3 heures préci­ses. — Arrivée probable vers 4 h. 1/2.

C o u r s e s a la . v o i l e

Distance : un tour de baie. — Rendement :3 minutes par mètre. — Entrée : 2 fr.

l r* catégorie. — Embarcations non pontées.

I" série : do 5 à G mètres maximum. — I" prix, une médaille en vermeil et 30 fr. ; 2% une plaquette ot 20 fr. ; 3*, une médaill» de bronze et 10 fr. ; 4*, un lot de conserves.

2e série : de 4 m. 30 à 5 mètres. — 1" prix, un tableau et 30 fr. : 2«, une plaquette et 20 fr. ; 3°, une médaille de bronze et 10 fr. ; 4*, un lot de conserves.

3« 6ério : au-dessous de 4 m. 30. — 1" prix, une médaille en argent et 30 fr. ; 2«, une plaquette et 20 fr. ; 3«, une médaille et 10 fr, ; 4e, un lot de conserves.

2e catégorie. — Embarcations demi-pontées.

Série unique : de G mètres maximum. — 1” prix, une jumelle de marine et 30 fr. ; 2«, une plaquette en argent et 20 fr. ; 3*, une plaquette en bronze et 10 fr. ; 4e, un lot de conserves.

3« catégorie (hors classe). — Yachts.

1t prix, une plaquette ; 2*, une médaille en argent ; 3*, une médaille de bronze.

4* catégorie. — Canots automobiles.

i«r prix, une plaquette en argent ;2«, une plaquette de bronze 05/45 ; 3« une plaquette de bronze 45/31.

C o u r s e a l ’a v i r o n

Canots armés de 2 ou 4 avirons. — Dis­tance : 1 400 mètres. — Entrée : 0 fr. 50. — t " prix, 10 fr. ; 2«, 8 fr. ; 3*, 5 fr.

C h a m p io n n a t d e n a t a t i o n

Réservé aux sociétés sportives locales. — I e*-prix, une médaille en argent ; 2e,unemé-

daille de bronze ; 3”, une médaille de bronze.

Expériences de sauvetage avec la « Bras­sière Perrin » à gonflement automatique.

C o u r s e d e p é r is s o i r e s

Montés par un seul homme. — Distance 200 mètres. Sans droit d’entrée. — 1er prix7 fr. ; 2*, 3 fr.

Les engagements sont reçus jusqu’au di­

manche 10 juin, 10 heures du matin, chez

M. Darnajou, négociant, 22, quai de fOdet, Quimper.

Le tirage des places aura lieu, au Café du

Cap Horn, les mêmes jour et heure.

Les prix seront décernés comme suit : un

prix pour deux concurrents ; deux prix pour trois ; trois prix pour quatre.

En cas de mauvais temps, la société se ré­

serve le droit de reporter les courses à une date ultérieure

U n’y a pas d’organisation payante. — La

féte est publique. — Dss places seront ré­

servées aux sociétaires sur présentation de leur carte.

Pendant la durée des courses, la « So­

ciété des Bateaux automobiles bretons »or­

ganisera une promenade en baie et, en cas

de nécessité, assurera ¡es secours immédiats.

Vaccination. — Le maire de Ouimper a l’honneur d’informer ses adm inistrés que M le docteur Colin procédera à la ré­vision de la vaccination le mardi 18 ju in courant de 10 à H heures du matin, salle du Gymnase.

Chiens errants. — Nous croyons de­

voir faire connaître qu’en raison de nom­

breux cas de rage qui sont constatés à Pa­

ris el dans diverses régions, les propriétai-

resde chiens ne devront laisser circuler leurs

animaux sur la voie publique, sans être mu­

nis du collier réglementaire. La police a

reçu des instructions spéciales pour cons­

tater ces sortes de contraventions, et un cap­

teur sera incessamment désigné pour con­

duire en fourrière les chiens dépourvus de

collier, etdont le propriétaire serait inconnu,

Page 11: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

LE FINISTERE

Ail Palais. — Mardi, dans la matinée,lo tribunal civil, réuni en audience solen­nelle, a procédé il l’installation do M. (¡nzi- navotte, ancien substitut au a% e de Brest, désigné pour remplir lus fonctions de proeu reur do la République îi Quimper, en rom- placomenl de M. Mazeaud, nominó substilut du procureur général h Lyon.

Distinction honorifique. — Nous som mes honreux d’apprendre que notro ami M. Eugène Centur, secrétaire du Comité régio­nal dus Huissiers de Hretagno, vient do roce voir, î» l’occasion du 11" congrès tenu fi Nantes lo 9 courant sous la présidence de M. Martin, procureur do la République, lo ruban d’Ofïlcior d’Acatiémie.

Nos meilleures félicitations au nouveau promu.

Les tirs du US*. — Le 118° qui doit effectuer des tirs et des manœuvres aux mon­tagnes d’Arrée, dans la deuxième quinzaine de juin, quittera Quimpor le lundi 10 cou­rant. Le régiment cantonnera il ChiUeaulin le 17, ii Brasparts et Lannédern le 18 ; il Plounéour-Ménez et Rerrien du 19 au 20 ; il Huelgoat et Plounéour-Ménez les 27 et 28 ; Chftteauneuf-du-Faou le 29 et Briec le 30. Le lundi 1" juillet, il rentrera il Quimper.

%

Fête de la « Solidarité m ilitaire ».— Le Comité rappelle que la tète de charité sera donnée au théâtre municipal de Quim- per ce soir, il 8 heures et demie très précises.

Au cours do la soirée, une quête sera faite au profit do l’CEuvre et des familles des vic­times du « Vendémiaire ».

La location est ouverte au théâtre.

Fêle sportive. — Domain 8e disputeront pour la première fois, au vélodromo de l ’O- dot les championnats du comité réRioDal do Basse-Bretagne. Les différentes épreuves seront couiues nous les règlements do l’ü. 5. F. S. A. et commenceront à I h. 1/2 précise.

Lo programme est le suivant :1*100 mètres plat (séries) ; 2° saut on hau­

teur sans élan ; 3* lancement du poids ; 4° sports gais ; 5* saut en hautour avec élan ; G* 100 mètres (finale) ; 7° «aut nn longueur avec élan ; 3° lancement du disque ; ü» sports gais ; 10* 400 mètres plat ; 11» saut en Ion gueur sans élan ; 12» saut à la perche ; 13»1.000 mètres plat.

42 athlètes se sont engagés ot provlon nentdoPort-Louis,Concarneau, Pont l ’Abbé Douarnenez, Quimper, Brest, Lambézelleo Suint-Pierre-Quilbignon.

C’ost une excellente journée on perspec­tive, le beau temps aidant, pour les ama­teur» de sports.

Le prix des entrées est fixé commo suit : tribune, 1 fr. ; ligne opposée, 0 fr. 50; demi place pour los scolaire» et les militairos en uniformes, les enfants au dessous de 10 ans, los membres honoraires du Stade et los mem­bres de» sooiétés sportives a Alliées à VU. S.F. S. A. sur présentation de leur carte.

Union des pêcheurs à la ligne. - LeCO' mité s’est réuni 1e 0 courant. Lecture a ôté faite d’un projet de fédération des différentes sooiétés de pèche du Finistère. Diverses ques tions relatives aux barragos et aux grilles ont été étudiées.

Le concours de pécho de Lorient dovant avoir lieu le 80 courant, le président de la société de Quimper prie los membres de l’U- nion qui comptent prondre part à coconcours de se faire inscrire avant le 24 juin courant chez MM. Loubatlé ot Goulard, Il a été dé­cidé aussi à cette réunion que le concours de pécho du Lendu aurait lieu, cetto année, le dimanche 21 juillot.

Courses de vélocipèdes. — Deux fortes ondées survenues dans la matinée pouvaient faire craindre quo les courses organisées par le Velo-Sport quimpérois. étaient compromises. Cependant, vers une heure, le temps s’étant un peu amélioré, le public s’est décidé à sortir pour so rendre au vé­lodrome.

A 2 h. 30, lorsqu’on a donné le départ

Eour la première course, les tribunes étaient ion garnies, et aux places debout il y avait une quadruple rangée de spectateurs. Les

différentes épreuves ont été bien menées et chaudement disputées. Vers le milieu de l’après midi, avant la finale do l'internatio­nale, il a plu fortement pendant une dizaine de minutes, mais la pisto n’a pas été trop en­dommagée, et l’on a pu continuer do plus belle. Il n’y a eu, fort heureusement, qu une chute sans importance, dans la courso do primes. M. Le Hara, maire de Quimpor, as-ftiatait h /'aIIa fA I a • M In uI\«ia»i) a ’Aaistait à cette fôte ; M. le préfet, absent, s'é tait fait excuser, ainsi que M. le général commandant la 44° brigade. La Lyre Quimpéroise, qui prêtait son concours, a joué les meilleurs morceaux de son répor- toiro pendant los entr’actes. Voici los résultats :

Course départementale, par aérios do1.000 mètres, avec finale do 2.000 mètres. — 1" série (quatre partants) : l»r, M. Lomas- son, de Brest, on 1* 4ü” ; 7,1 M, Louis Blan- cho, do Brest, en 1’ 4a1’ 2/ü ; — 2* série (qua­tre partants) 1", M. Lauront, do Brest, on 1’ 34’ 2/5 ; 2*, M. Bariou, do Gourlizon, on 1’ 30” ; — 8" série (trois partants) : l " , M. Cl. Blanoho, do Brest, on I* 43’’ ; 2‘, M. Ni­colas, do Ghfttoaulin, on 1’ 43” 2/5. — Finalo : l«r prix, 30 fr., M. Laurent, en 3’ 10” 1/5 ; 2*, 20 fr., M. Lomasson, en 3’ 10” 8/5 : 3‘,10 fr., M. Cl. Blancho, en 3* 17” 4/5.

Course du Vélo-Sport quimpérois, série unique do 2.UOO mètres (sept partants). —

prix, 20 fr., M. Bariou, on 3’ 28" 2/5 ; 2*,12 fr., M. Guillou ; 3*, 8 fr., M. Quclvon ; 4', 5 fr., M. Fa von neo.

Course internationale, par sérios de 2.000 mètres, avec llnalo do 3 000 métros. — 1'* sé­rie (cinq partants) : 1" prix. M. Lomasson, on 8’ 33 ’ 2/5 ; 2«, M. J. Cloussesu, do La Ho cbelle, on 3' 34” 1/5 ; — 2* séno (six par­tants) : 1", M. Dorfner, an 3’ 25” ; 2", M. A. Coussoau, en 3’ 25" 1/5 ; — ropèchago (six partauts) : M. Laurent, on 8' 22 . — Finale : V r prix, 150 fr., M. Lomasson, en 5’ 31” 4/5;

2«, 80 ri\, Ai. Lauront, on 5' 32” 2/5 ; 3*.50 fr„ M. A. Mousseau, on 5’ 33".

Coursa à pied, plat, 400 mètres (six par­tants). — |i'r, M. Donnart, du Stado quiin pérois, on 57" 1/5 ; 3*. M. Qniniou, du Lycèo on 1’ 2" ; 3«, M. Lauront, du Stade, en 1’ 2” 4/5

Course par équipes (bie.ycletles), 20 tom> do pisto (six équipes). — l«r p>ix. 40 fr., MM. Lomasson 1,»liront, en l i ’ 40 ’ 1/5 ; 2\ 26 fr A. Coussoau ot L. Blancho, nu 11’ 47" 2/5 3°, 15 fr., MM. Dorfner-Macé, en 11 ’ 47” H/5!

Courses de primes, réservée A touslo* cou­reurs ayant pris part aux éprouves précéden­tes, A l’exception dos trois gagnants do l'in­ternationale. Douze tours dépisté, neuf par­tants : au 3* tour, 5 fr., M Cl. Blancho ; nu G* tour, 5 fr., M. Corne, de Bannaloo ; au ü' tour, 5 fr., M. Come ; au 12* tour, l f , io fr., M Cl. Blancho ; 2». 10 fr., M. Dorfner, de Honnos ; 3*, 8 fr., M. Macé, • lu Bonnes ; 4*,5 fr., M. Como.

Deuxième départementale, trois tours, six partants. — 1«'. M. Como, en 1’ 47” 3/5; 2l\ Ni. Nicolas, de ChAteaulin ; 3*, M. Bihan- nic, de Quimpor ; 4», M. Lauront, de La Fo­rêt Fouosnant.

La Camomille. — Voici les résultats des tirs do 1912 :

Conscrits. — Classement. — lor, Esun ; 2®, Lo Lann ; 3*, Lo Goaor (Kc. Norrn.) ; 4*, Sérazin.

Concours. — 1", Lo Goaor (E. N.) ; 2», Le Roy ; 3*, lvervaroc ; 4*, Pelleter.

Pupillkr. — Classement. — l«r, Esun ; 2', Kerveillant ; 3», Lo L»nn : 4«, Sérazin ; 5*. Piriou (B. N.) ; G*. Marchand (E. N.) ; 7«, Thalamot (E N.) ; 8». Le Sipno (E. N.).

Concours —- l*r, Piriou (I£ N.) ; 2*, Ca- riou ; 3*, Marchand (E. N.) ; 4", Kervoillant ; 5*, Oourmelon ; G* Diascorn ; 7*, Korautret : 8", Nédélec.

Podomètre offert par le directeur du tir au meilleur tireur gymnaste : Esun.

Sociétaires. — Classement. — H. C. Riou, 300 p. ; U .C . Bodot. 282 : (»classe, Lé- cuyer, 257 ; 2* classo, Civy, 231.

Concours gratuits. — Civils : Esun, 31 p., une potiche (don Kœchlin).

II. G : 1*', Bodet, 35 p., cachot argent (don do Lilliac) ; 2*, do la Cotardière, 80, une ju ­melle (.Ion d’un officior du 118*) ¡S*, Ilénuff, Jean-Louis, 29, vase (don Menez) ; 4», Lo- zachmeur, 27, plaquette idon Quiniou).

1ro classo : It , Sergent Lo Roy, 31 p.( Ion do M. Pairaud, présidont) ; 2»,‘ Hénaff, Corentin, 30, 4 bouteilles Sauternes (don J. Alavoinei ; 3», Lo Grand, 20, jumelle Idon Kœchlin! ; 4*, Le Naour, 24, plaquette Gro- noblo (don du Comité).

2* classe : l ,r. Civy, 29 p., montre (.ton Kœchlin) ; 2*. Le Resto, 24, plaquette Gre- noblo (don du Comité).

Poule. — H. C. : l*r, Riou, 145 p. ; 2e, Quiniou, 141 ; 3*, Kœchlin, 134 ; 4*, Bodet, 129 ; 5«, Hénaff, 120 ; G*, Lozachmeur, 122.

lr» classo : l«r, Lèeuyer, 129 p. ; 2*, Le Naour, 129 ; 3\ Le Roy, 124 ; 4«, Hénaff, 118 ; 5° Le Grand. 98.

2* classe : 1er, Albert, 115 ; 2«, Hélo, 87 ; 3<\ Le Rosto, 80 ; 4*, du Busquée, soldat, 70.

Vitesse. — t", Riou, 24 b. 44 p. ; 2«, Qui­niou, 24-37 ; 3‘, Le Naour. 21-38 ; 4*. Kœchlin, 21-30 ; 5*, Bodot, 18-25 ; 0*, Le Grand, 10-17.

Revolver. — 1er, Bodet, 137 p. ; 2», Riou, 128 ; 3", Kœchlin, 117.

Avis. — Les tireurs qui n’auraient pas reçu leurs prix sont instamment priés de les retirer chez le directeur du tir M. Kœchlin qui se tiondra îi leur disposition chez lui, 22, rue du Pont-Firmin, samedi 22 juin, de10 heures du malin h 7 heures du soir.

Société colombophile. — La société co­lombophile Le Messager quimpérois a ter­miné le dimanche 19 mai dernier la saison des concours on co qui concerne les vieux pigeons. Voici los résultats de» deux der­niers concours :

Concours d’Orléans, dimanche 12 mai, dis­tance : 449 kilomètres, lftcher à 5 heures du matin. l«r prix, 25 fr., M. Troalen, vitesso du pigeon, 58 kilom. 284 à l ’heure : 2*, 15 fr.,M. Noac’h, vitesse du pigeon, 5G kilom. 808 a l’heure ; 3", 10 fr., M. Charpentier, vitesse du pigeon, 50 kilom 590à Pheuro ; 4«, 5 fr.,M. Merrion, vitesse du pigoon, 5G kilom. 124 à Pheuro.

Concours de Moulins, dimanche 19 mai, distance : 587 kilomètres, Iftcher à 5 heures du matin. W prix, 30 fr., M. Troalen, vitosso du pigeon, 08 kilom. 304 à l’heure ; 2\ 20 fr.. M. Noac’h, vitesse du pigoon, G8 kilom. 004 à l'heure ; 3*, 10 fr., M. Charpentier, vitesse du pigoon, 07 kilom. 800 à l’heure : 4®, 5 fr., M. Morrien, vitosso du pigeon, G7 kilom. 4ii4 à l’heoro ; 5\ 5 fr , M. Chalm, vitesso du pigeon, 65 kilom. 064 à l’heure.

Jeudi 20 juin courant commencera l’entraî­nement des jeunes pigoons, c’ost-à dire des pigeons nés on 1912.

Los concours dos jeunes est fixé au di­manche 18 août sur Ancenis, soit 234 kilo­mètres. Los prix sont fixés ainsi qu’il suit :09 fr. offerts : 50 fr. par la ville do Quimper,10 fr. par le Conseil général du Fiuislèro et9 fr. par la Société. l ,r prix, 25 fr. ; 2*, 15 fr., 8", 1U fr. ; 4», 8 fr. ; 5«, G fr. ot G*, 5 fr.

Lo concours ci-dessus est spécialement résorvé à MM. les membros honoraires dont plusieurs prix leur sont offerts Lo Comité rappelle aux amatsuts do pigoons désireux do so fairo inscrire à la Société qu'il leur sera offert gratuitement par les oociétuires déjà inscrits t roia ou quatre couploa dans le courant do l’iinnéo de lour inscription. La cotisation est llxrto à 0 fr. par an plus un droit d’en­trée do 5 fr.

Pour tous ronsoignements, s’adresser au sociétaire, 30, rue Jules Noël.

Stade quimpérois. — Los Stadistes sont prévenus quo l'Union sportive concarnoise a fixé au 7 juillet prochain lu date do sa ffite annuelle. Le programme approuvé par lo co­mité do Busso-Brotugno ost lo suivant :

Courses plates : 100, 400 ot 1500 mètres ; steeplo 1200 mètres ; lancement du poids, du disquo ; saut on hauteur avoc ou sans élan ; sports gais. Uno courso plate do 60 mètres est rèsorvée aux pupilles des clubs alllliés maw sans que la liconce de Patllliation à "U. S. F. S. A. soit exigée.

Los membres du « Stado » qui désireraient prondre part à uno ou plusieurs des épreu- vos llgurant ci-dessus, sont priés do so fairo inscrire avant lo 29 juin midi, choz M. <îus- lon Itergeon, 1, ruo Koréon, Quimper, sccré- du <S. Q.

Le tour de France cycliste 1913. — Nous apprenons avec plaisir lo passage dans notre

ville do notre excellent confrère Goorgos Abran,

inspeolcui'RiSniral du journal rjuolitieu L’Auto, dont lu mission est d'organiser le Tour de France Cycliste. Celle grandiose épreuve,

qui en est h su dixième année d’existence, «era, on 1912, d’uu ¿oint parlieulièreinent bril-

lunl. un raison do la pm tioipulion des meilleurs

champions cyclistes de la route.

Lo départ sera donné h Paris le dimanche

30 juin Li course so continuera ensuite de

deux jours en deux jours, et comptera 15 éta­

pes, uveo comme points terminus, les ville* sui­

vantes : llunkerque, l.ongwy, Belforl, Cliaino-

nix, Grenoble, Nice, Marseille, Perpignan, Ba-

gnières-dt-Luohon, Hnyonne, La Roehello, Brest, Cherbourg, L.e Havre et Pari», La dis­

tance totale est de 5.538 kilomètres.

L’étupo La Rochelle-Brost, qui intéresse plus particulièrement notre région so courra

le 22 juillet. Comme d’habitude, lo contrôle

do Quimper so tiendra Café de l’Univers (Pont Firmin).

Les concerts de la « Chorale ». — Samodi dernier, place Saint-Mathieu, et hier soir,

place du Ghamp-de-Foire,la Chorale s’est fait ontondro. Impeccablement enlevés parles jeu­nes choristes, les divers morceaux inscrits aux programmes ont été chaleureusement applaudis par un nombreux public.

Concert m ilitaire. — Voici le pro­gramme des morceaux qui seront exécutés demain dimanche, de 3 h. à 4 h., sur le kiosque du Champ-de-Bataille, par la mu­sique du 118° :

lioccace (allegro)....................... F. de Suppe.

Ouverture de concert. . . Giraud.

Emma Livry (polka pour cla­

rinettes)...................................Pirouelle.Patrie (grande fanlaisie) . . Paludilho.

Rondo Louis X I (pour flfres). Petit.

Lo Chef de mnsique,

DORNIER.

Etat-civil du fiait IS ju in . — Naissan­ces. — Jean Ma/.o, r. Laünnec, 25 bis. — Yves

Bernard, r. du Frout, 25. — Raymond Clnusse,

Quai de t’Odet, 4. — Hélène Rioual, r. Provi­

dence, 44. — Charles Jaouen, r. Sainle-Cathe-

rine, 9. — Joséphine Guérie, r. Asior 20.

102 naissances en ly|‘2.

Mariages : 44.

D é c è s . — Françoise Ranuou, 1 an, r. Neuve,

13. - Jean Roger, 78 aus, commerçant, époux Tymcn, r. Providence, 3. — Jean Pouchus,

48 ans, tailleur d'habits, veuf de Cariou, r. du

Sallé, 10. — Anne Gélard, 83 ans, journalière,

veuve Créofl', il l ’hospice. — Louis Héuiory,

54 ans, couvreur, époux Véchet, h l ’hospice

— Anne Charlès, 15 ans, s. pr., oelibntaire, r.

Bourg-les-Bourgs, 7. — Yvonne Le Borgno,

1 an, r. Douarnenez, 13. — Joseph Laporte,

3 ans, r. Nouvo, 9. — Mario Le Fcuntcun 60 ans, commerçante, veuvo Balbou*, r. des

Douves, 35. — Yves Dirou, 59 ans, journalier,

époux Lo Bouloh1, à Phospiee. — Marie Piriou,

73 ans, ménagère, épouse de Guéno, r. des

Gentilshommes, 8 .— Jonu Beseond, 35 ans,

journalier, époux Cuzon, r. Provideuoe, 64. —

208 décès en l'J12,

dont 114 aux hôpitaux.

PunucATiONs du Mariaghs

Ludovic Bîder, batelier à Quimper, et Louise Cariou, s. pr., ît Penhars.

Pierro Coulommier, entrepreneur à Suint-

l’ lorent, et Corenline Lozach, commerçante h Quimper.

Pierre Kernaléguen, employé de chemin de

fer il Tours, et Marie Bellec, employée de com urree il Quimper.

Beuzec-Conq.Grande fête du bienfaisance. — Un

comité s’est constitué sur l’initiative de no­tre ami M. Jean Le Crâne, ancien conseiller général du Finistère, maire de Beuzec-Conq, pour organiser une fôte de bienfaisance au profit des pauvres dans le domaine départe­mental Je Kéryo'fl.

Le comité ainsi constitué a décidé, dans sa réunion du 30 mai dernier, d’offrir la pré sidence d'honneur à M. le Préfet du Finis­tère.

MM. Jean Le CrAne, maire, et Jean Le Perru, adjoint au maire, se sont rendus à la Préfecture ii cet elfe t. M lo Préfet, qui a bien voulu accepter la présidence d’honneur, a rnis gracieusement à la disposition du co­mité le parc du domaine de Kéryolet. Il a en outre assuré les organisateurs de la fôte de son concours distingué.'

Quant ù la date de la fôte elle serait fixée soit au 4 soit au 11 août.

BES KER?JiSS

ttï.UKHE DU JUSf et H0H$ COKCOURS .vA?3E»A«3B8 ©ANS R E S 8 0 î!T 9

DÉCOUVERTE D ’UN NOÜVEAÜ TRAITEMENT

1! est profondément douloureux de songer à cette partie de notre pauvre humanité, celle qui est affligée de celte triste infirm ité appelée hernie. Mais il est plus pénible encore de constater combien tous ces braves gens sont soi­gnés d’une façon déplorable. Les uns, martyrisés, écorchés à vif par de véri­tables instruments de torture; les au ­tres, atteints d’abord de pointes de her­nies, voient leurs infirm ités se déve­lopper, glisser sous le bandage et enfin descendre dans le scrotum.

Pourquoi continuer ainsi, pourquoi n ’appelez-vous pas à votre aide cet homme de science qui a consacré la moitié de son existence à l’é tude ' des hernies et à chercher le remède pour les combattre. Vous connaissez tous cet homme : c’est le renommé spécialiste M. G LA SER , de Paris. C ’est lui l ’innovateur d’un nouvel appareil pour le traitement des hernies, 100 fois plus efficace que ceux existant à ce jour. Le trop gênant sous-cuisse est supprimé de l’appareil qui se porte jour et nu it, sans gône n i interruption de travail ; il est le plus solide.

Pourquoi alors continuez-vous à

Clohars-Fouesnant.Mort tragique d'un enfant.— Samedi

dernier, vers quatre heures et demie du soir, M. Corentin Christien, cultivateur à Kerstrat, qui avait été au marché de Quim­per, regagnait sa ferme. Il détela dans la cour et conduisit le cheval à l’écurie. Dans la voiture se trouvait un sac de phosphate de cent kilos et environ soixante kilos de choux. Dès l’arrivée du père, les deux en­fants, Francis, Agé de 4 ans, et Joseph, 2 ans, se rendirent jouer près du véhicule. Bientôt un bruit sourd se fit entendre. Se retournant immédiatement, M. Christien aperçut le petit François allongé à terre, sur le dos, l'arrière du véhicule lui reposant sur le front. Aidé de ses domestiques, M. Chris­tien réussit à dégager le malheureux bam­bin, mais il élait trop tard ; l'enfant, qui avait.la figure complètement écrasée, sai­gnait abondamment par le nez, la bouche ot ies oreilles. La mort avait été foudroyante. Quant au petit Joseph, il ne portait qu'une légèro ecchymose au front.

On suppose que l’aîné des enfants Chris­tien avait réussi îi se suspendre <i l’arrière du véhicule et il le faire basculer, à raison du grand poids des marchandises qui se trouvaient dedans, et c’est ainsi qu’il a été écrasé net.

Concarneau.Vice consul. — L’excquaturest accordé

à M. Honduelle, vice-consul de Norvège il Concarneau, avec juridiction sur l'arrondis­sement de Quimperlé et les cantons de Con­carneau, do Fouesnanl, de Quimper, de Briec ot de llosporden, de l’arrondissement do Quimper.

Société de tir. — La société de tir et de préparation militaire S. A. G. La Concar­noise organise pour lo dimanche 23 juin un grand concours régional do tir, au stand de la société, situé au Moros.

1° Concours d’honneur : 4 prix de 110, 20,10 et 5 francs ;

2° Poule d’honneur : \ prix do uü, 30, 20 ot 10 francs ;

8* Poule sur silhouette : 4 prix de 20, 15,10 cl u francs ;

4° Concours desoué és : prix, dons en na­ture.

Pont-l’Abbé.Courses vélocipédiques. — Le diman­

che 23 juin, i> 2 heures, auront lieu sur la place de la République les courses de bicy­clettes organisées par la société La Bigou- denn. L’Union musicale de Pont-l’Abbé prêtera son concours à cette fôte sportive dont voici le programme :

A 2 heures, grand défilé de bicyclette*.

i™ course. — Départementale (par séries de 1.500 mètres (0 tours), avec finale de 3.000 mètres (12 teurs). — 1« prix, 30 fr. :2», 20 fr. ; 3*, 10 fr.

2* course. — Internationale (par séries de I v0^ s servir de ces mauvais bandages 1.500 mètres (6 tours), avec finale de 3.000 mè- ---- ------très (12 tours|. Prix de la ville de Pont l'Abbé.

1“ prix, 60 fr. ; 2«, 40 fr. ; 3», 20 fr.

3* course. — Réservée aux sociétaires de la Bigoudenn. (Cette course n'aura lieu que s'il y a au moins 5 partants). — 1" prix, 15 fr. ;2», 12 fr. ; 3*, 8 fr. ; 4*, 5 fr.

Finale de VInternationale 3.000 mètres (12 tours).

4* course. — De primes par surprise (12 tours maximum). (Réservée à tous les coureurs ayant pris part aux courses précé­dentes et ayant gagné moins de 30 fr.). —1"> prime, 5 fr. ; 2«, 5 fr. ; 3«, 5 fr.

Prime finale. —1", 12 fr. ; 2«, 8 fr. ; 3‘, 5 fr.

Prix des places bancs, 0 fr. 10.

chaises, 0 fr. 50

La soir, à 9 heures, sous les Halles, avec le concours de l'Union musicale grand bal. Entrée : 0 fr. -50.

Lesconil.Lettres de félicitations. — Les cano­

tiers du bateau de sauvetage Am iral de Maigret, fa la station de Lesconil, ont reçu de M. le directeur du 2 'arrondissement ma­ritime à Saint-Servan, vu les propositions de l'administrateur de ¡’Inscription maritime il Quimper, une lettre de félicitations pour le dévouement dont ils o^t fait preuve le15 mai 1912, en se portant au secours de deux marins de l’équipage du sloop Notre- Dame de Bon Voyage, en danger de se noyer dans le port de Lesconil.

Bannalec.Terrible accident d'automobile. — Di­

manche soir, vers six heures, M. Cadiou re­venait en automobile de Quimperlé pour regagner Scaiir, où il est négociant en bois ; il était avec sa femme, son fils, Agé de 11 ans, et Mlle Le Bris, fille du juge de paix

de Bannalec.

A environ deux kilomètres avant Banna­lec, dans un tournant assez brusque de la route, M. Cadiou vit venir, en sens inverse une autre automobile, que les arbres du talus ne lui avaient pas permis d’apercevoir plus tôt. Tous deux tenaient leur droite, mais par suite du tournant, M. Cadiou qui con­duisait, perdant son sang-froid, dut faire un assez grand virage. En donnant un brusque coup de volant, la voiture chassa des deux roues, les pneumaliquç de devant se détachè­rent et l’auto, roulant sur les jantes, fit un double panache, projetant ses voyageurs des deux cotés de la roule.

M. Cadiou eut le crâne fracassé et expira peu après, sans avoir repris connaissance

Quant aux autres voyageurs, quoiqu’ina­nimés, ils furent relevés sans blessures gra­ves.

puisque vous pouvez vous procurer1 appareil de M. G LA SE R , si doux et dont la supériorité a été reconnue par les sommités médicales. Les hernies les plus tenaces s’inclinent et s’effa­cent devant son imposante efficacité.

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QUIMPER, le 19 ju in , HOtal de l ’Épé#. Pont-l’Ahbé, I# 20, Hôtel du Lion d’Or. Quimperlé, le 21, Hôtel du Lion d’Or. Lesneïen, le laodi 24, Hôtel des Trois Piliers. Lannilis, le mardi 25, Hôtel Lagadec. Landivisian, le 26, Hôtel da commerce. Châteanlin, le 27, Hôtel Grand'Maison. Douarnenez, le 28, Hôtel de France. Morlaix, le 29, Hôtel de la Poste, me de Brest. Brest, les 30 juin et l ,r juillet, Hôtel de Frmce,

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Saint-Hernin.L'affaire Biollay. — M. Francis de

Pressensé, président de la Ligue des Droits de l’Homme, vient d’adresser à M. le Prési­dent de la République une lettre où il solli­cite la grâce de Biollay, victime d ’une erreur judiciaire.

Nos lecteurs savent que Biollay, con­damné en 1907 pour meurtre par la cour d ’assises du Finistère à quinze ans de tra­vaux forcés, a vu sa peine, contre laquelle les jurés eux-mêmes protestèrent par trois fois, commuée successivement en dix ans, huit ans, puis six ans de réclusion Biollay avait accompli plus de cinq ans de celte peine lorsque, sans motif plausible, le 9 mars 1912, il fut transféré îi l’asile de Cler- mont, pour subir un examen mental. Recon­nu sain d’esprit, après une protestation de MM. Anatole France, Jacques L)hur, Henri (louion et d’autres, il a été finalement enfer­mé h la maison centrale de Beaulieu, îi ('aen, où sa sanlé, fort délabrée, fait craindre quo la f’rftce sollicitée par M. F. de Pres- sonsé n’arrive trop tard. (Le Journal).

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Le Conseil d’Adm inistration de la

Société du Gaz de Concarneau a l’hon­

neur d’informer MM. les Actionnaires

que l’Assemblée générale annuelle est

iixée au Mercredi 26 Juin courant, «

2 heures de ïaprès-midi, chez M. Roul-

land, trésorier de la Société.

Le Président,G. T O U R N IER .

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MM. les Actionnaires de la Société

on commandite par actions Lebon et C1*, dite Compagnie Centrale d'Eclai- rage par le Gaz, dont le siège social

est à Paris, rue de Londres, n°26, sont convoqués en Assemblée générale ex­traordinaire ,à Paris,rue d’Athènes, n* 8, salle de la Société des Agricu l­teurs de France, pour le mercredi

10 ju ille t 1912, à trois heures et demie

précises de relevée.

Ordre du jou r :Cession des droits de la Société

LEBON et C" dans une Sociétéd’Eolairage électrique.

NOTA. — Conformément aux statuts,

l’Assemblée générale se compose des

Actionnaires propriétaires de dix ac­tions au moins ; les Actionnaires qui

veulentassisler à l’Assemblée générale

doivent déposer leurs titres au por­teur, au siège social, de dix heures à trois heures, au moins dix jours à l’avance, contre un récépissé et y reti­

rer une carte d’admission indispen­s a b le pour assister à ladite Assemblée.

Paris, le 8 ju in 1912.

La Gérance :LEBON et C".

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iV 2 0 5 C i n q u i è m e a n n é e S a m e d i 2 2 J u i n 1 9 1 2

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Le grand débat politique qui devait mettre aux prises majoritaires et propor­tionnantes vient d'être marqué par un sérieux avantage au profit do ces der­niers. Le gouvernement, posant la ques­tion île contlance sur la préférence qu’il demandait d’accorder i> son projet de ré­forme électorale, a obtenu 34G voix con­tre 197

De part et d’autre, les arguments invo­qués sont dignes de retenir l'attention. C'est d’abord M. Jean Javal, d«*puté de l’Yonne, qui aflirme que la R. P. dislo­quera l’armée républicaine. Il compare le parti républicain il une armée en mar­che vers le progrès, composée d’unea vant- garde, d’un gros de troupes et d’une ar- rière-gardo L ’avant-garde, c'est le parti socialiste, parti des « espérances illim i­tées » ; la masse combattante,cosont les radicaux et radicaux-socialistes, « parti des réalités tangibles » ; enfin, l ’arrièro- garde, c’est le parti républicain démocra­tique, que M. Javal baptise d’un motqui fera fortune : « le parti de la circonspec­tion ».

Or, de l'avis de M. Javal, les élections selon le mode proportionnaliste rompront celte formation de combat, couperont les ponts entre l'avant-gardo, le gros de trou­pes et l’arrière-garde. Les républicains, dit-il, perdront cent sièges dans la ba­taille et le suffrage universel, découragé, démoralisé, cédera aux partis réaction­naires le terrain si péniblement, si glo­rieusement conquis depuis trente ans de luttes.

Avec plus de force encore, M. René Ro- noult, au nom du parti radical-socialisto, soutient la môme thèse. « On veut mater le suirrage universel, dit-il, on veut dé­goûter l’électeur de la lutte en lui impo­sant des cadres figés... Je demande au vieux parti républicain de se lever et do se dresser contre le projet gouvernemen­tal I »

Mais voici maintenant M. Jaurès, qui, aveo son éloquence habituelle, vient dé­clarer que le projet Aurçagneur, défendu

Sar les radicaux-socialistes, n’est qu'un angereux « système de proportionnelle

truquée ». Enfin M. Poincaré lui-même enlève les dem ien retranchements en af­firmant que les républicains ne perdraient « pas plus de quin/.e sièges » dans les prochaines élections selon le mode pro­portionnaliste.

Quinze voix perdues, do gaîté de cœur, cela paraît encore un trop gros sacrifice h beaucoup do républicains qui, malgré tout, au nombre de 197, se prononcent contre le gouvernement et son projet pro­portionnaliste.

Mais ce qui importe maintenant, c’est de savoir si ces 197 voix forment une

majorité ou une m inorité parm i les répu­blicains. On sait., en effet. que M. Po in­caré a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'entendait réaliser la réforme électorale qu ’avec l’appui de la majorité républi­caine, et que, s’il ne l'obtenait pas, le cabinet démissionnerait.

Le scrutin donne, en décomposant les résultats suivants :

Socialistes unifiés ... Partis républicains.., Réactionnaires....... .

Ma|or. Pioport.v 74

. 107 150

. » 110

D'après ces chiffres, le gouvernement et la proportionnelle seraient en m ino ­rité do ‘Ü voix républicaines. Mais M. Poincaré, estimant que les socialistes unifiés sont encore des républicains, 'es englobe dans ses troupes et se trouve avoir a insi une majorité de 30 voix ré­publicaines.

B faut reconnaître que les socialistes unifiés n ’ont guère justifié, en ces der niers temps, la confiance que, pour les besoins de sa cause, leur accorde le gou vernement. Dans toutes les élections partielles récentes, ils se sont coalisés avec les réactionnaires contre les répu­blicains, et ont ainsi favorisé l’entrée au Parlement d'une bonne demi-douzaine de droiiiers. Mais passons, et puisque l'avis unanime est qu’il faut tout prix s’entendre et en finir avec le cauchemar de la réforme électorale, faisons crédit au gouvernement pour qu ’à son tour il tîlcho de faire la conciliation des républi­cains sur une réforme qui soit vraiment acceptable par tous.

Dès maintenant, h projet Augagneur étant retiré, un seul texte de réforme électorale demeure soumis aux délibé­rations de la Chambre : c’est celui do M. Poincaré. N ’oublions pas, d’ailleurs, que le Président du Conseil s’est déclaré prêt à étudier encore avec la Chambre toutes les modifications do détail qui pourraient lu i être suggérées et lui paraissant accep­tables. S i ce désir de conciliation est sincère — et nous n ’avons aucune ra i­son d’en douter — 011 peut espérer une solution prochaine do la question électo­rale. Ce ne sera vraim ent pas trop tôt.

J . A.

AU PARLEMENTS É N A T

L'enseignement technique. — Lo Sé­nat a repris l’interpellation do M. Astiorsur renseignement technique. Lo ministre du Commerce a fait entendre que si l'enseigne­ment élémentaire professionnel était du rrs sort du ministère do l’instruction publique, il revendiquait, pour les écoles pratiques

dépendant du ministère du Commerce,le soin

de préparer l’apprentissage technique, avec

le concours moral et financier des Chambres

deCommerce et des Industriels.

C I IA M H R E IH ÎS D É P U T É S

La politique extérieure. — A l’occa­sion de la discussion du budget du minis­tère des affaires étrangères, à la Chambre. MM Paul Hluyscn, Millevoye et Raymond Poincaré, ont prononcé d'importants dis­cours sur la politique extérieure.

Le Président Ju Conseil, après avoir fait le tour du mondediplomatique, a conclu que, d ’une part, nos alliances et ententes demeu- iaicnl lies fermement établies et que, d'autre part, malgré le malaise de la guerre ilalo-turque, aucune complication ne semblait il redouter.

Le budget de la guerre. — Au cours de la dicussion du budget de la guerre et après intervention de MM. le commandant Driant, Joseph lteinach et le général Pedova, M Millerand,minisire de la guerre, a élé amené fi exposer les mesures qu'il compte prendre en vue de parer il l’augmentation des effec­tifs allemands récemment votée par le Reichs- tajî.

lies mesuies sont les suivantes : création dés le temps de paix de deux corps d’armee qui existe déjà pour le temos de guerre ; aug­mentation d'effectif de 45 000 hommes ; ren­forcement des cadres complémentaires ; uti­lisation des troupes noires ; allègement des fantassins. Celle dernière mesure pourra éiro realisée dés la fin de l’année.

Le bld cher — La Chambre a voté le pro jel du gouvernement sur l’extension il trois mois des délais pour l’admission temporaire des bics, en vue d’enrayer la hausse qui n'a cessé de s’accentuer depuis le début de l'année

CHRONIQUE GÉNÉRALEL ’a c c o r d f r a n c o - a l le m a n d .

Au début de cette semaine s’est réunie, à Berne, la Commission franco-allemande île délimitation île la frontière entre l'Afrique Equatoriale français« et lo Cameroun.

l,os représentants île la France sont MM. Conty, sous-directeur au ministère des Affai­re« étiangéres, Gaillard-Lacombe, secrétaire d'ambassade, le capitaine Pérignet et Jean Wehor, chef de bureau au ministère des Colonies.

Les représentants de l’Allemagne sont MM. do Lancken, conseiller d’ambassade, Vnssel, consul, Mayer et Marquadsen, de l’Cdltce colonial de Berlin.

L a fê te d e la M u t u a l i t é .

Une fêle mutualiste a ou lieu dimanche, au Trocadéro, sous la présidenco de M. Fat

liéres. Aux côtés du président de la Républi­que avaient pris place lo prince Albert de Monaco, les présidents des deux Chambres, MM. Léon Bourgeois, Guist’hau, Lebrun, membres du Gouvernement, etc.

M. Léopold Mabilleau, président de la Fédération nationale de la Mutualité, a fait ressortir les progrès accomplis depuis 14 ans : de 12.000 sociétés comptant 1.700.000 adhérents, la mutualité française a pasRé à24.000 sociétés avec 6.250.000 adhérents et un capital de 700 millions.

L e d r a p e a u s o u i l l é .

A Lille, une société parcourait les rues précédée d’un enfant qui traînait un drapeau sur le sol. Le fils du capitaine Vesque s’ap­proche du gamin et lui fit une remontrance. Aussitôt, il fut frappé rudement par les membres de la société, tandis que des offi­ciers, témoins de la scène, prenaient sa dé­fense. Pendant ce temps, un des agresseurs s’emparait du drapeau et le trempait dans un urinoir voisin. Cet individu a été écroué, ainsi que trois des agresseurs de M. Vesque.

L a g r è v e d e s in s c r i t s .

La grève des inscrits maritimes parait ter­minée à. Brest, un accord étant intervenu entre armatf-uts et marins. Par contre, les inscrits de Marseille, à l’instigation de laG. G. T., ont décidé la grève générale à partir du !9 juin.

Les inscrits de Dunkerque ont, de leur côté, proclamé la grève de 24 heuies. La grève continue partiellement au Havre et dans les autres ports.

L 'a v la î lo n .

Malgré un très mauvais temps surtout durant la journée de dimanche, le circuit d’aviiition d'Anjou »’est brillamment déroulé entre Angers, Cholet et Saumur.

Garros a gagné le grand prix d’aviation de 50.000 francs.

R e c o r d s .

Le lieutenant de Mamies, se rendant en aéroplane, de Bue à Verdun, a battu les records de vitesse et de voyage avec passa­ger,en parcourant 285 kilomètresen 2heures, soit uno vitesse ue 143 kilomètres à l’heure.

E f f r o y a b le c o l l i s io n .

Mercredi, à l’aérodrome de La Brayelle, près Douai, deux biplans, montés l’un par le lieutenant Peignan, l ’autre par le capi­taine Dubois, se sont accrochés en plein vol et sont tombes ensemblo d’une hauteur de70 mèlres environ. Les deux pilotes ont été relevés mourants, parmi les débris de leurs appareils.

C’est le premier accident mortel qui se pro­duit par suite de collision dans les aire.

L a g u e r r e i t a lo - tu r q u e .

Les Italiens ont suspendu leurs opérations dans la mer Egf'e. Par contre ils ont rem porté trois succès importants en Tripolitaine, à Zanzour, Morns et Misurata. Les pourpar lers diplomatiques continuent en vue de lu réunion d’une conférenco d’arbitrsge.

En flânantNous connaissions la morgue espagnole,

voici le toupet allemand : il est immense, Kolossal, comme ils disent là-bas dans leurs brasseries enfumées.

Mais cette fois ce n’est pas le kaiser qui l’arbore avec un de ses cent cinquante uni­formes ; Guillaume est parfois cassant, mé­galomane à l’excès, brutal, agressif, it n’est jamais ridicule ni grotesque : il laisse cela à la presse de chez lui, ou plutôt à un journal —• tout le monde a nommé La Post.

On ne peut ouvrir cette feuille berlinoise sans y cueillir des perles d’une grosseur et d’un éclat extraordinaires ; mais celle-ci dé­passe les bornes permises. Savourez :

« En 1905, la paix fut maintenue : ce fut « un malheur pour VA llemagne, qui aurait « abattu la France... ».

Voyez-vous ça !... Pour écrire une phrase pareille, il faut avoir un de ces culots, comme nous disons ici ! Mais il y a autre chose de plus grave dans cet orgueil démesuré, dans cette confiance en soi poussée jusqu’au délire.

Certes, il est difficile de donner aux gens, qui n ’en ont pas l’habitude, un peu de tact, de mesure et d’élégance ; autant vaudrait apprendre à danser le menuet à un bouvier allemand.

Mais, à défaut de politesse et de bonne grilce, est-ce que l’empereur ne devrait pas imprimer à ses porte-plumes quelque tenue, et surtout les prier de ne p is prendre leur journal pour un cabaret à bière, leurs lec­teurs pour des Tartarins, qui n’ont pas l’ex­cuse du soleil du Midi ?

Et les malheureux insistent ;

« Une puissance croissante nous per- « mettra un jour de nous emparer sans « danger de ce qui est à prendre dans le « monde. Personne n’ostra nous en empê- « cher. Donc, attendons, et armons encore, « et ce dont vous avons besoin sera à nous « sans partage ».

Après vous, ï’Amusant !... Quand l’outre­cuidance et la muflerie atteignent ces pro­portions, elles relèvent de la douche. Nous savions de longue date qu’il y a des juges à Berlin ; mais, ils n ’ont donc pa1? de méde­cins qui traitent la folie des grandeur» ?

K e n a v o .

GAZETTE BRETONNEConseil général do Finistère

Séance du 14 juin.

Le Conseil général du Finistère s’est réuni vendredi aprèt-midi en session extraordi­naire.

Au début de la séance, M. 1» Préfet donne lecture du décret de convocation concernant cette session dont l ’ordre du jour comporte les questions suivantes :

lo Etudes d’un troisième réseau de che­mins de fer départementaux. — Rapport de

FEUILLETON DU « Fin istère »

du samedi 23 juin 1912.

- 43 -

L E S

Par JEAN DE LA HÈVE

TROISIEME PARTIE

E n r o u te p o u r l a F r a n c »

Il aima mieux cette gigantesque construc­tion du pont suspendu qui relie, avec lo for et l ’acier, la cité de New-York à son faubourg de Brooklyn, presque aussi grand que Paris : ce trait d’union do deux mille mètres, large de trente, haut do quarante-cinq — en sorte que Icb plus grands navires passent dessous sans amener les flèches do leurs mâtures — excita longuement l'attontion de notie jouno Français. Il lui fallut aller aux renseigne ments et noter our son carnet que le pont était suspendu à quatre câbles d’acior, épais de vingt centimètres et formés chacun de fils réunis en uno même masso cylindrique. 11

^rtmarqua aussi que le passage central était "réservé aux piétons, tandis que doux voies

[ I l Meproductlon interdit* aux jo u rnaux qu i

n'ont paa un traité ar«o la SoeUM dea Gana de

Ittyrèk'

sorvent pour les voitures qui paient un droit do deux centimes, et deux nutres aux trains, qui courent là-dessus vingt fois l’heure. Lo chiffre do la circulation quotidienno (cent cinquante mille piétons) achova de lui faire estimer à sa juste valeur l ’oxtraordinniro ac­tivité des Américains. ‘

Mais encore co fut dans Broadway quo cotte activité lui fournit lo plus admirable mouvement d’affaires. Ici so trouvent les bu­reaux dos grandes sociétés financières, mi­nières et d’exportations. Lo mouvement était tel qu’il fatiguait, donnait uno espoco de vertige.

Ainsi le mouvement des vagues sur uno mer agitéo par les vonts.

Aussi [ut il le premier à domandorlo rotour aux bureaux de lu Gomptignio Générale Transatlantique :

— Cette fois, monsieur, lui dit-on, il y a quoique chose pour vous I

— Ah I s’exclama Maud, réjouie à l’idée do faire la traversée 1 n compagnie do son frère et de sa belle-sœur.

L'employé étuit allé chercher le télé­gramme ; fébrilement, Charles l’ouvrit et lut à haute voix : « Empêchement au départ im ­médiat ; prendrons ligno anglaise Halifax, demain ; partez quand mémo I

— Qu’est-co quo cela veut diro ?— Ma chèro cousine, lo mieux serait peut

être de retourner sur nos pas, d’ullor les re­joindre. Qu’on dis-tu Maud ?

Maud se poucha, et, parlant bas, à causo

do la présence de l’employé do la Compagnie Française :

— Oui ; mais «lions nous renseigner qucl- quo part, dans un hôtel, aux bureaux d’un grand journal ou do la Compagnie Anglaise— si nous pouvons trouver son agent ici — afin de savoir quand part leur bateau d’IIa- lifax ot si nous pouvons encore arriver à temps pour prendre cette ligne avec Léon ot voire sœur.

— Je ne pensais pas à ce dernier peint. Allons donc nous renseigner.

Après un vif échango de dépêches, non as­sez rapide, cependant, pour permettre d’autre résolution, les fiancés étaient venus arrêter leur passage sur lu « Bourgogne » justo comme lo paquebot levait l’ancre ; en sorto qu'il» 110 furent même pus désignés au re­gistre d'insciiption. Cela expliquo comment il ne fut lias question d’eux dans lu suite, à propos de la terrible destiné« du beau nuviio.

Le dernier télégramme do Léon portait ces mots : « Parlez donc ; c’oi-l le mieux. Arii- verons 1111 llavie. presque en mémo temps ».

— Comment 1 avait dit Maud.— Oui, leur baieau u un peu plus de vi­

tesse, un l ien : mais cela leur permet d’ut ri­ver ussez tôt, à Livorpool probablement, pour sauter dans un train, et, du train, danslo vapeur 11 grande vitesse qui tous les jouis fait, en (i où 7 heures, la traversée de Sou- thampton au llavio.

Ah I très bien ?

Et c’étnit sur ces paroles qu’ils étaient ar­rivés pour monter à bord de la « Bourgogne » en même temps que des hommes do peine enlevaient les passerelles.

Heureusement, il y avait encore des cabi­nes de premièies libres, et ils purent en avoir deux, l’une à côté de l’autre. De cette façon, Maud se sentirait plus en sûreté contre les hasards d’un voisinage toujours à surveiller dans ces villes flottantes, quelquefois habi­tées par des représentants interlopes de tou> tes les race6 du monde, depuiè le m illion­naire joueur jusqu’au nègre échappé à la justice et qui, suivant la vieille exprossion populaire, « 11e vaut pas la cordo pour lo pondre ».

Pendant que l’on descendait leurs bagages dans les cabine» par eux choisies, Charles et Moud remontèrent, afin d’assister aux der­nières manœuvres et à la mise en route.

Sur ln passerelle se tenait un homme au regard vif et tranquille, un fort ; il était beau, do ci lie bi uulé qui vient do la clarté de l’eKprit, des dons du cœur.

— Tiens I s’éciiu Charles, c’est Di’loncle I— (."est a l’instant que tu l’apprends ? Son

nom est sur toutes les allulits do la Compa­gnie.

— Il doil y être, en effet. Mais je n’y avais pas fait attention.

— Jules Ferry I— Que dis tu ?— Je dis qu’il ressemble aux portraits

qu’on fait m Franco de Jules Ferry.

Oh 1 ils se ressemblent comme une paire de favoris ressemble à une autre paire, et encore...

— Ferry était-il bon ?— Je ne Bais. Ce que je puis te dire, ma

chère cousine, c’est que le commandant De- loncle est un malin. En voilà un qui la con­naît, la mer, et qui n’en a pas peur 1 11 dit que ses tours no sont pas très nombreux et que. en somme, le marin observateur peut aisément les déjouer.

L’officier, les mains derrière le dos, allait et venait sur la passerelle, regardant l’arri­mage des colis retardataires, observant la fermeture des panneaux d’écoutille, faisant lever les amarres.

— Il a l’œil I murmura Charles.—... américain ajouta un matelot qui pas­

sait auprès d'eux.— Qu’est-ce qu’il dit T demanda Maud, en

voyant sourire son cousin.— Il trouve que Deloncle a l'œil américain,

ce qui, dans l’argot des marins, des gena d'affaires, signifie un regard vigilant, rapide et juste entre tous.

Cependant une buée chaude monte de la chambre ; la vapeur fuse par les soupapes.' Tout à coup, après un dernier coup d’œil sur levant et sur l’arrière, à tribord et à bâbord, le commandant pose la main sur la poi­gnée de l ’appareil télégraphique correspon­dant aux machines ; il donne le commande­ment « Balancez ».

A suivre.

Page 14: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

LE FIN ISTE It K

M. l'ingénieur en ohef et propositions pré­sentées par les soumissionnaires ;

2* Hospioe de Morlaix. — Relèvement du prix des journées ;

8« Assistance des vieillards, des infirmes et des inourables. — Dépenses de 1911. — Trop perçu sur la subvention de l’fitat. — Reversement.

M. Louppe, vice-président, préside, assisté de M. Tlrllly, secrétaire, qui procède à l'ap­pel nominal.

Slogê funèbre de M. Delobeau. — M. Louppe prononce ensuite l'éloge funèbre de M. Delobeau, sénateur, président du Conseil général, décédé tout réoemment à Parii.

M. Louppe dit tout d’abord l’émotion qui l’étreint en prenant aujourd’hui place comme président à ce fuuteull. Une fois de plus, la mort fauche, dit-il, dans nos rangs. Sans doute, l’état de santé de M. Delobeau était depuiB quelque temps ébranlé. Rien toute­fois ne pouvait faire prévoir une tin si prompte

Rappelant ensuite la brillante carrière ac­complie par le défunt, l’orateur montre l'ac­tivité déployée par M. le sénateur Delobeau au sein de rassemblée départementale.

Au point de vue politique, le nom du dis­paru fut intimement lié, aans notre région, à la lutte que, depuis quarante ans, soutinrent les républioaina pour la conquête du pou­voir.

Chacun de vous, dit-il, appréciera, selon ses oonoeptions particulières, la politique suivie par M. Delobeau, durant son existenoo. Mais, a-t-on dit, si, dans la grande famillo républi­caine, il j a parfois des divergences de vues — et oommont en sersit-il autrement ? — tout de même, o’eat la famille.

En terminant, M. Louppe rend hommage aux qualités de cœur et d’esprit de l’homme éminent qui vient de disparaître.

Cette déolaration a été écoutée aveo une émotion visible par tous les conseillers.

M. le Préfet tient à s'associer aux paroles qui viennent i ’étre prononcées et, dans cotte circonstance, il adresse à l'assemblée ses •incères regrets pour le deuil qui la frappe.

Chemina de fer départementaux. — En raison de la oomplexit6.de cette question et aur la proposition de M. Louppe, on dèolde de soumettre le rapport deM. 1 Ingénieur en ohef aux commissions oompétentes. Après quoi le Conseil examinera le projet d’ensem­ble, toutes commissions réunies.

La séance est levée 4 3 h. 1/4.

Séance du 15 juin.

La séance est ouverte 4 9 heures du matin, ■ous la présidence de M. Louppe.

M. Masson demande s'il ne serait pas pos­sible de communiquer aux conseillers géné­raux le rapport de la commission des tra­vaux publics avant la discussion en séance publique. Comme il e'agit d'une dépense do §2 millions, il est nécessaire que l'on soit do­cumenté.

M. le Préfet dit que l’impression de ce do­cument ne serait pas possible à moine de

Î>rolonger la durée de la session. M. Maissin nvlte les collègues qui le désirent à assister

aux délibérations de la commission et M. Cloareo ajoute qu'il ne s'agit pas de conven­tion», m»u a« troc*«. M. Goude réplique qu'il sera aussi question de la conatruotion •t dé l'exploitation et il ne demande qu'à être dooumenté.

La séance est levée pour permettre 4 M. Cloareo de rédiger son rapport, et reprise 42 h. 30.

Au nom de la Commission des Travaux publice, M. Cloareo donne lecture d'un rap­port oonoluant au maintien intégral de tou­tes les ligne* de chemin de fer votées par le Conseil général dane ses eéanoes des 3 et27 septembre 1910, formant un ensemble de 356 kilomètres et dont voloi la liste :

lo Morlaix à la Feuillée avec embranche­ment sur Guerlesquin, par Plourin, 33 kilo­métra*. •

2* Morlaix 4 Plouvorn. dan* les conditions Indiquées au rapport, 24 kilomètres.

3« Lannilis 4 Plounéour-Trez, par ou près Plouguerneau-Quissény, 21 kilomètres.

4» Landerneau 4 Sizun, 19 kilomètres.5« Saint-Renan 4 Porspoder, 17 kilomètres. 6« Le Faou 4 Brasparts, 25 kilomètres.7* Brasparts 4 Pleyben, 11 kilomètres.8* La Feuillée 4 Huelgoat et Locmaria,

18 kilomètres.9o Brleo 4 Laz, 0 kilomètres.10« Quimper 4 Brieo et Pleyben, 33 kilo­

mètres.il» Pont-l'Abbé 4 Loctudy, 7 kilomètres. 12* Quimper 4 Concarneau par Fouesnant,

30 kilomètres.13<> Quimper 4 Audiorne, par Plogastel-

Salnt-Qermaln, aveo embranchement Plou- hlneo Audierne, 29 kilomètres.

14* Qulmperlé 4 Scaër, par Arzano, Locu- nolé et Querrlen, 38 kilomètre*.

1I>* Le Faou 4 Brest par Daoulas, Plougas- tel, Guipavas et Gouesnou, ou Guipavas- Brest, ou Plougastel-Lo Relocq-Kerhuon, ou Guipavas-Brest, aveo passage sur l'Elorn, sur bao, 42 kilomètres.

Soit au total 356 kilomètres.Le rapport détermine ensuite les tracés do

chacune des lignes, tracés, qui en majeure partie, sont oonformes aux propositions de l'ingénieur en ohef. La dépense totale de leur conetruotion est évaluée 4 22 millions650.000 franos, non oompris les travaux de oonstruotion : 1® d’un tunnel 4 l'arrivée 4 Quimper pour la ligne Audierne 4 Quimper par Piogastel-Saint-Germain ; 2* un tunnel4 l'arrivée 4 Morlaix, par la ligne de Plou­vorn 4 Morlaix ; 3* d'un pont sur l'Elorn, au passage de Plougastel Daoulas, pour la ligne an Faou 4 Brest ; 4* d’un pont eut le Goyen, à l'arrivée 4 Audierne, pour la ligno de Quimper 4 Audierne.

Les oonclnslons de oette première partie du rapport de M. Cloareo sont adoptées.

Etude des travaux complémentaires. — M. Rodallec lit un autre rapport tendant à oe que l'administration mette le plus tôt possible 4 l'étude, tant au point de vue tech­nique qu’au point de vue ûnanoior, la ques­tion de oonstruotion d'un tunnel 4 Quimper, d'un tunnel 4 Morlaix, d'un pont au pas­sage de Plougastel'Daoulas, et d'un pont •ur le Goyen, 4 Audierne. Adopté).

En ce qui concerne le pont de Plougastel- Daoulas, le conseil décide quo le projet sera mis au oonoours, et qu il sera aocordé16.000 francs de prix aux auteurs des dix meilleurs projets.

Par voie d'amendement, M. Le Louédeo demanda que la ligne Scaër-Quimperlé soit

prolongée jusqu’au Pouldu et II dépose sur le bureau la motion dont nous donnons d’au­tre part le texte.

M. Louppe dit que cette motion aurait dû être déposée plus tôt ; ce à quoi M. Le Loué­dec réplique quo voilà dix ans depuis qu’il réclame la oonstruotion do cette ligne(

M. Ilémon ajoute quo pour diverses ligues, et il cito celte do Bénodet 4 Fouesnunt, il y a promesse d'ètudos. La question resto donc réservée. M. Lo Louédec demande que sa proposition vienne au mois d’août.

Les conclusions du rapport de M. Cloareo, concernant lus tracés sont adoptées.

Mode do construction des lignes. — M. Cloareo donne ensuite connaissance do la deuxième partie du rapport de la Commis­sion des Truvaux publics, qui conclut à faire construira les lignes du troisième résonu par le département, avec primes à l'economio pour te service chargé de lu construction et application dos décrets Millerand on ce qui conoerne notamment les salaires minima et les maxima d'heures de travail.

MM. Goude et Masson estiment qu'il y a Heu, pour sauvegarder les intérêts du dépar­tement et des contribuables, d'adopter pour la construction la régie directe.

M. Cloareo, on son nom personnel, est partisan d'uno concession.

M. Trémintin appuie les conclusions de la Commission des Travaux publics.

Par voie d'amendement, MM. Goude et Masson demandent l'ajournement des dé­bats, pour permettre à l'administration d'é- tudier la question de construction en régio directe du 3* réseau.

C'est, dit M. Goude, la dernière affaire de ce genre que traite le Conseil général (pro­testation). Il ne restera plus que quelques tronçons de ligne«, commo les quelques ki­lomètres réolamés par M. Le Louédec

Cet amendement, mis aux voix, est re­poussé.

Uu autre amendement, déposé par M. Cloaroc sur le bureau du président, est ainsi conçu : « Le Conseil général estime que la « construction du 3° réseau doit faire l'objet « d'une concession, comme pour le 2* ré- « seau ».

M. ^ioude combat cet amendement qui est repoussé par 18 voix contre 11.

Les conclusions du rapport de la Commis­sion des Travaux publics, tendant a faire construire par le département, sont donc adoptées.

Mode d'exploitation des lignes. — La troisième partie du rapport de la commission conclut 4 concéder pendant 60 années l’ex­ploitation d'une partie des lignes du 3« ré­seau 4 M. Baërt, président du consoil d'ad­ministration de la Compagnie des chemins de fer départementaux du Finistère, l'ex­ploitation de l'autre partie devant être con­cédée 4 MM. Favre et Nanquotte, conces­sionnaires du 2* réseau.

MM. Goude et Masson demandent, par voie d'amendement, de décider immédiate­ment que l'exploitation du 3* réseau sera faite par le département.

L'amendement de MM. Goude et Masson, mis aux voix, est repoussé.

M. Trémintin dépose un autre amende­ment ainsi conçu : « Le Conseil général dé­ride d'ajourner 4 sa prochaine session toute question relative au mode d'exploitation du troisième réseau, soit en régie directe, soit en régie intéressée, soit par concession, et sollicite en conséquence de l'administration des études préalables avec toutes les préci­sions désirables de ces divers modes d’ex­ploitation. »

Par 18 voix contre 6, l ’amendement est adopté.

Ont voté pour : MM. Damey, Canet, Lu- oas, Trémintin, Le Louédec, Villiers, de Coat-

Eont, Le Bail, Lancien, Masson, Maissin, ostis, Moulin, Plouzané, Guyonvarch, Goude, Tanguy, Fortin.Ont voté contre : MM. Briens, Cloaroc, Du-

buisson, Guillemot, Jaouen, Berthélémé.

A 5 heures la session est déclarée close.

Eleotion sénatoriale.

Ainsi quo nous le laissions prévoir l’élection sénatoriale nécessitée par le décès de M. Delobeau a été fixée au 28 juillet.

D ’ores et déjà les candidatures pieu- vent de tous côtés. En effet, en dehors de celles de MM. Lelebvre et de Carfort que nous avons fait connaître, on nous en annonce trois autres émanant de MM. Louppe, vice-président du Conseil géné­ral, républicain ; Alexis Rolland, pré­sident de la Chambre de commerce de Brest, républicain ; et Villiers, dé­puté, réactionnaire.

Retraites ouvrières et paysannes. — Avis important.

Il est rappelé aux salariés qui étaient Agés de plus de 30 ans au 3 juillet 1011, et aux assurés facultatifs, Agés de plus de 35 ans au 3 juilet 1911, que le délai supplémentaire qui leur est accordé pour adnérer à la loi des retraites ouvrières expire le 3 juillet prochain.

Passé celte date ils perdraient leurs droits aux importantes allocations de l'Etat. Ils doivont donc se faire inscrire sans re­tard à la mairie de leur résidence.

Avantages de la loi des retraites.Les assurés obligatoires qui seront inscrits

sur les listes communales avant le 3 juillet prochain, et qui effectueront plus tard ré­gulièrement leurs versements, pourront :

1° Bénéficier A 60 ans d'une retraite in­saisissable, baséo non seulement sur leurs modiques versements, mais aussi sur les versements obligatoires do leurs patrons, et majoréo annuellement d'uno importante allocation, de l'Etat qui variera entre 100 et i 10 francs;

2° Domander, it partir de 55 ans, la li­quidation anticipée de leur retraite ;

3° Detnandor, quel que soit leur âge, la liquidation de leur retraite, si, en dehors des cas prévus par la loi sur les accidents du travail ils sont atteints de blessures graves ou d'infirmités prématurées entraî­nant une incapacité absolue et permanente de travail ;

4° Ils pourront, sous coriaines conditions se servir de leurs versements, de ceux de leurs employeurs et <le l’al'ocation de l’Etat, pour acquérir un bien de famille insai­sissable ou une assurance en cas de décès ;

5" Enfin, s’ils décèdent avant d'avoir ob­tenu leur pension, il sera al'oué par l'Etat :

150 tr. h la veuve sans enfants mineurs de 10 ans.

200 fr. A leur orphelin au-dessous de10 ans.

250 fr. A 2 orphelins au-dessous Je16 ans ;

300 fr. ii 3 orphelins au-dessous de lü ans.

Les assurés qui ne rempliraient pas, dès maintenant les conditions exigées par la loi, ne pourraient plus protiler d'une grande partie des importants avantages qui viennent ii’étre énumérés.

Société scolairede Secours mutuels de Quimper.

L'Assemblée générale de la Société sco­laire de Secours mutuels des cantons de Quimper, Fouesnant et Plogustel a eu lieu le 6 juin, à l'IIôtel de Viilis, sous la prési­dence de M. Le Hars, maire de Quimper

Cette Société est de plus on plus lloris- sante ainsi que le constate le rapport moral et financier, présenté par M. Le Guyader, trésorier.

EXERCICE 1911

Section d’adultes. — Nombre demembres participants . . . 149

894 10Section scolaire. — Nombre de

membres participants . . . 450

D éponses.................................. 2.206 95Excédent do recettes pour les

deux sections......................... 586 75A ajouter : l ’avoir social au 1«'

janvier 1911............................. 7.207 93A v o ir total au 31 décembre. . . 7.794 69

Il a été versé sur les livrets deretraite : a) des deniers desdéposan ts ............................. 2.161 »

b) Subvention de l’Etat. . . . 1 004 »Les secours accordés pourles in ­

demnités de maladies se sontélevés à .................................. 777 50

La Société a en outre un fonds inaliéna-ble de 5.8î>8 fr. 58 dont les intérêts seront versés à partir de 1912 sur les livrets de retraite des Sociétaires.

Concours et examens

Brevet élémentaire d'instituteurs. — Ces jours derniers a eu lieu à Quimper l'examen pour l’obtention du brevet élémentaire d’ins­tituteurs. Ont été admis définitivement : MM. Berrou, Bloch, Boédec, Le Bolloch, Le Borgne, Brabant, Le Bras, Cap, Collo- bert, Coqull, Cosmso, David, Daydé, Dhervé, Lo Dez, Le Du, Facquot, Fenard, Férec, Floch,Garnior,Gfibrat,Goasguen. Le Durand, Le Goff, Henry, Guéguen, Kercuélen, Kerné, Kerveillaot, Larvol, Launais, Merrien, Mon- fort, René Morvan, Victor Morvan, Lequéré, Riou, Rivoal, Scaozec, Scotet, Le Séach, Simon, Souron, Alexis Tanguy, André Tan­guy, Trellu et Volant.

Ecole pratique d’agriculture des Trois- Croix, à Rennes. — Les examens d’admis­sion à l’Ecole pratique d’agriculture des Trois-Croix, à Rennes, auront lieu le lundi29 juillet 1912, à 9 heures du matin dans une des salles de la préfecture à Rennes.

Des bourses de l ’Etat, du département d’IUe-et-Vilaine et des départements voisins seront attribuées aux élèves qui en feront la demande et qui justifieront des connais sances exigées parle programme. Les élèves munis du certificat d'études primaires non candidats aux bourses, sont admis de droit après avoir rempli les formalités exigées par le programme.

Le programme sera adressé à toutes les familles qui en feront la demande à M. L. G o n t ik r , directeur de l ’Ecole à Rennes.

Union sténogràphique bretonne (Brest).— Les épreuves de sténo-dactylographie de l'institut sténogràphique de France (du- ployen) auront lieu à Brest, école pratique d’indus trie et de commerce, le dimancho7 juil­let, à 8 h. 1/2 précises.

Prière de se faire inscrire chez M. Dodu, directeur à l’écolo de Commerce ; M. Gadal, instituteur, place Guérin ; Mme Morat, pro­fesseur de sténo-dactylo, St-Pierre-Quilbi- gnon.

Joindre à la demande indiquant la vitesse : 1* Sténo acolairo, au-iessous de 70 mots :0 fr. 25 ; 2» sténo au-dessus de 70 mots :0 fr. 50 ; sténo (2») ot dactylo, ensemble 1 fr.

Dépôt de remonte de Guingamp.

Le comité dudit dépôt se réunira pendant le mois de juillet à :

Quimper, place du Champ-de-Bataille, le 4, après le concours de primes ; La Martyre, champ de foire, le 8, à 8 h. du matin.

Achats restant à effectuer. — Che­vaux de selle pour les officiers (cuirassiers, dragons, état-major, légère, artillerie) Agés de 3 ans 1/2 à 8 ans. — Chevaux de selle pour la troupe (cuirassiers, dragons, légère, artillerie type dragon), Agés de 3 ans 1/2 à 8 ans. — Chovaux de troupes d'artillerie (batteries à cheval, batteries montées), Agés de \ A 8 ans. Toutes les bôtes seront de préférence de robe fondée.

Assises du Finistère.

Voici le rôle des affaires qui seront sou­

mises A la 3" session des assises qui s’ou-

vrira lo 1" juillet A Quimper sous la prési­

dence de M. Drouot, conseiller A la Cour

d'Appel de Rennes :

Lundi l»t juillet. — t'" affaiie. — Brest, Yves-Mario Leyour, attentats à la pudour,& témoins. Défenseur : M* Louvière. Ministère

public : M. Cazenavett», procureur do la Ré­publique.

2« affaire. — Quimporlé. Jean-Louie-Joseph Le Roux, vols qualifiés et vols simples. 24 té­moins. Défenseur : M* Le Bail, fils. Minis­tère public : M. Brouurd, substitut du Pro­cureur lie la République.

Mardi -¿juillet. — 3‘ affaire. — Affaire Le Roux, (suite)

Mercredi S juillet. — 4" affaire. — ChOt- toauliu. Paul Pierre, coups mortels, 7 té­moins Défenseur : M» Lo Goasguen, du bar­reau de Cbûteaulin. Ministère public : M. Pinot, substitut du Procureur de la Repu bliquo.

Jeudi -i juillet. — Oc affaire. — Quimper. Marie Briand, femme Le Saux ; Marie-Sté- phanie Pengloou, veuve Le Bihun, avorte­ment et complicité, lü témoins. Défenseurs : M* Alizon, M® du Rusquec. Ministère public : M. Cazenavette.

Vendredi 5 juillet. — 6" affaire. — Ch li­teau lin. Marie Gabrielle Cloareo, veuve Pou­pon, coups mortels, 11 témoins. Défenseur: M* Le Goasguen. Ministère public : M. Pinot.

Samedi 6 juillet. — 7* affaire — Brest. Marie-Victorine Jacob, infanticide et. sup­pression d’enfant, 4 témoins. Défenseur : M* de Chabre. Ministère public : M. Brouard.

Lundi 8 juillet. — 8* affaire. — Quimper. Pierre Morandeau, tentative d'assassinat, 17 témoins. Défenseur : M* Alizon. Ministère public : M. Cazenavette.

Police correctionnelle. — Tribunalde Quimper.

Audience des flagrants délis.

Quimi'ïu. — Vagabondage. — Jérôme Argouarch, 39 ans, sons profession ni dom i­cile fixe, originaire de Landerneau, est con­damné pour vagabondage et contravention d’ivresse à 4 mois de prison et 5 fr. d’amende

E l l i a n t . — Vol. — Jean Le Breut, 33 ans, cultivateur à Ifernèvez-Lousic, poursuivi pour vol, est condamné 4 3 mois et 1 jour de prison.

L a n d r î î v a r z e c . — Pugilat entre com­merçants. — Il y a quelque temps, les époux Poupon se disputaient avec le nommé Yves Bouillis à propos d’un repas de noces que Bourhis prétendait devoir lui échoir.

Bourhis saisit d’abord Poupon, qui est infirme d’une jambe ; mais, malgré cela, celui-ci terrassa son adversaire qui, lui, est infirme des bras. La femme Poupon inter­vint pour séparer son mari de son adver­saire et elle porta un coup de poing à co dernier. Bourhis furieux, s’étant relevé, porta par derrière un coup de poing au pau­vre Poupon qui, en tombant, eut la jambe luxée.

Cette scène de pugilat vaut à Bourhis50 fr. d’amende. Poupon est égaloment con­damné à ‘25 fr. de la même peine et sa femme à 16 fr. Tous les trois bénéficient du sursis.

Mais comme Poupon s’est porté partie civile à l’audiance, Bourhis est condamné à lui verser 20 fr. à titre de dommages- in t é r é ts .

Audience du 18 juin.

Q u im p e r . — Ivresse et outrages. — Anaïs Donnart, femme Daim, 59 ans, est condam­née pour ivresse et outrages aux agents à6 jours de prison et 5 fr. d’amende.

— Engin prohibé. — Joseph Herviou, 28 ans, sans profession, demeurant rue Neuve, est condamné à 100 fr. d’amende et40 jours do contrainte pour avoir péché un saumon à l'aide d’un grappin, engin de pêche prohibé.

E r o u i î- A r m e l . — Ivresse. — Michel Ké- roué, 30 ans, manœuvre à Saint-Julien, est condamné pour ivresse manifeste à un mois de prison, 50 fr. d’amende et 2 ans d’incapa­cité électorale.

Fouesnant. — Epaves recueillies. — Jules Troboë, 31 ans, patron-pêcheur à Kerhô, est poursuivi pour avoir recueilli en mer des madriers et des planches épaves et n’en avoir pas donné connaissance à la marine ou à la douane. 50 fr. d'ameDde.

P o n t l ’Abbiî. — Voleur précoce. —- Pierre Lo Dœuff, 1(5 ans, sans profession, rue des Douves, a, à la foire do Saint-Germain, en Plogastel-Saint-Germain, dérobé une plaque de bicyclette et une sacoche contenant des outils pour bicyclettes.

15 jours de prison avec sursis.

P lo g a s t e l- S a i n t - G e r m a in . — Violences— Adolphe Bocnnec, 44 ans, cultivateur au Cosquer, no vit pas en bonne intelligence avec sa sœur, la femme Plouhinec, qui ha­bite dans le même village. Etant sous l’in- lluence de la boisson et rencontrant cette dernière dans un chemin do servitude, il l’entralna près de sa demeure et la frappa brutalement.

15 jours de prison avec sursis.

D o u a r n e n e z . — Poivrot. — Henri Coat- meur, 30 ans, manœuvre, rue du Docteur- Paugam, est un ivrogne incorrigible. Il est encore poursuivi pour ivresse et condamné à 2 mois de prison, 600 fr. d’amende et 2 an» d’incapacité électorale.

— Vagabondage. — Marie-Madeleine Mé- vel, 25 ans, originaire de Plonévez-Porzay, a été rencontréo à Douarnenez en état de vagabondage. 6 jours de prison.

P l o a r î : . — Ivresse. — Guillaume Sabois,51 ans, manœuvre, a été rencontré en état d’ivresse. 1 mois de prison, 50 fr. d’amende et 2 ans d’incapacité électorale.

P lo m b u r . — Violences. — AnnaGloaguen, femme Péron, 32ans, cultivatrice au village do Beuzec, a exercé des violences sur Mlle Marie Quelïélec, 6a voisine, Agée de 18 ans.

15 jours do prison.

Homonymie.— Par suite d'erreur, nous avons dit, dans le compte-rondu de l'au­dience correctionnelle du 28 mai, qu’un nommé llamon (Julien), du bourg de La Fo- rût-Fouosnant, avait ôté condamné à 3 mois de prison pour mauvais traitements exercés onvers son épouso. Il s’agissait de son homo. nymo llamon (J.-M.), habitant également La Forêt-Fouesnant, au lieu de Poulijgou.

Tribunal civil de Brest.

M. Guey] contre le « Cri du Peuple ». — Le Tribunal civil de Brest, réuni jeudi après- midi, a rendu son jugement dans l’affaire Guey-CW du Peuple.

M. Guey, conservateur du musée de Quim­per, se plaignait d'avoir été diffamé à plu­sieurs reprises par 1« journal le Cri du Peu­ple, à la suite du vol du tableau Neptune et Amphitrite, 0e Boucher, et avait formulé une demande de 5 0)0 francs do dommages et intérêts. Cette demande avait été soutenue à une précédente audience par M* Alizon.

M* P. Simon soutenait les intérêts du Cri du Peuple.

Après avoir rappelé les faits, le tribunal estime que certains passages des articles incriminés ont un caractère outrageant et qu'on y trouve îles imputations de faits dé­terminés constituant une véritable diffama­tion. Sans aucun doute, le Cri du Peuple a excédé les limites de son droit de critique.

Ayant rejeté la demande d’incompétence" formulée par les demandeurs, et estimant ue si le préjudice matériel causé au deman- eur n’est pas énorme, le préjudice moral

est certain, le tribunal condamne : d’une part, la société coopérative l ’imprimerie Populaire et Bonville, son gérant lors du début de la campagne, à 400 francs de dom­mages et intérêts ; d’autre part, la même société coopérative et son gérant Le Tréïs, à 100 francs de dommages et intérêts, puis, solidairement, à l’insertion du jugement dans le Cri du Peuple, le Finistère et le Ci­toyen. *

Voilà qui est de mauvais augure pour la création du quotidien * propre » 1

Viouvelles militaires

Convocation des réservistes du 1 " appel en 1912. — Lo 11* corps d’armée participera aux manœuvres d’armée qui auront lieu du 11 au 18 septembre dans la zône Saumur, Bressuire, Chauvigny, Tours.

Par suite les réservistes du t,r appel se­ront convoqués le 29 août et rentreront dans leurs foyers par voie ferrée avant le 20 septembre à minuit.

Exposition d’Art breton et des Industries de Bretagne.

La Fédération régionaliste de Bretagne organise pendant son grand congrès de Douainenez (Cornouailles), sous le patro­nage de V Union du Commerce et de l'in­dustrie de cette ville, du 31 juillet au 5 août prochain, une exposition des Arts et Indus­tries du pays.

Se faire inscrire avant le 10 juillet et de­mander règlement général.

1* Pour les œuvres d'art, à M. Jos Parker, président de la Fédération régionaliste ie Bretagne à Kergoadic, par Fouesnant (Finis­tère).

2» Pour les produits de l'industrie à M Jean Choleau, vice-président de la Fédéra" tion à Vitré (I.-et-V.) ou à M. le secrétaire de l'Union du Commerce et de l ’industrie de Douarnenez.

Le Bureau de la Fédération.

Foires de la semaine.

Lundi 24 juin. — Plogastel-St-Germain ; Le Folgoët ; Lesneven ; La Feuillée ; Guer­lesquin ; Lannéanou ; Pont-Aven.

Mardi 25. — Irvillac ; Saint-Eloy ; Huel­goat ; Commana ; Saint-Pol-de-Léon.

Mercredi 26. — Coray.

Jeudi 27. — Pouldreuzic; Gouesnou; Plou- gastel-Daoalas ; Berven (en Plouzévédé) ; Le Cloltre-Saint-Thégonnec ; Querrien.

Vendredi 28. — Néant.Samedi 29. — Le Faou ; Plouvorn.

LE DEUXIEME COLLABORATEUR

Dans notre dernier numéro nous avons eu l’avantage de prétenter à nos lecteurs deux nouveaux collaborateurs : MM. de Kerangal et Kerjean, lesquels (chacun par une lettre) nous apprenaient qu’ils n'étaient pas préci­sément d'accord avec nous. C’est vraiment trop d’honneur qui nous est fait !

_ « Comme noblesse oblige » — quoique n’ayant guère de sympathie pour elle — nous avons cru devoir néanmoins accorder A M. de Kerangal la priorité sur son ami du

Coup du 12 mai — sans particule, lui, hélas !— M. Kerjean.

Ajoutons que ce n'était que juste aussi, puisque la lettre (la note gaie) de l'éminent avocat nous est parvenue dans le délai légal pour son insertion immédiate, tandis que la prose (la note sévère) de l’honorable repré­sentant de raffinerie nous était remise un jour en retard.

Rejetant les yeux sur l’alinéa ci-dessus, anodin par lui-même, nous restons néan­

moins perplexes devanteequ’il nousapprend.En effet qui a suivi, de près, soit les écrits

soit les réunions socialistes ne manquera pas de se rappeler l’active campagne menée par les Unifiés (les amis politique? de M. Kerjean) contre les exploiteurs, capitalistes, etc... que sont d’après eux les « sucriers » ou raffineurs. Or, M. Kerjean, fatalement, puisqu’il repré­sente précisément une ou des raffineries, en­tretient et augmente (suivant ses moyens de rapport) l’exploitation (jualifiée d ' « odieuse » que dénoncent les socialistes.

N’ayant voulu tirer de ce fait qu’un simple rapprochement entre les opinions émises par les Unifiés et leurs actes, nous laissons A nos lecteurs le soin de juger une fois de plus la bonne logique des socialistes. Avec nous ils seront d'accord pour leur dire « qu’on ne casse pas de sucre sur le dos des gens pour en revendre ensuite ».

Mais revenons A nos moutons...

M. de Kérangal ayant eu, nous l’espérons, entière satisfaction de notre part — et par ' la publication de son élucubration et par les généreux commentaires dont nous avons accompagnés celte dernière — nous rou­vrons volontiers aujourd’hui nos colonne#

Page 15: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

L E F l N l S ' í E K B

pour laisser passer les lignes Suivantes ilo M. Kerjean :

Quimpor, lo 12 juin 1918.

Monsieur lo Dlieoteur-GArant,

J ’ai lu dana lo numéro do votre journal en date du samedi 8 Juin le compte-rendu do la ftèanoe du Consoil municipal du vendredi 7 juin.

Jo tiena & voua fairo romnrquer quo ce compte-rendu est absolument fantaisiste et

A l’occasion dus Fètos du quartier de la

garo, la Chorale prêtera son gracieux con cours au dévoué comité et so fora entendre

Co soir samedi de 8 h. 1/2 il 9 h. 1/2 cour de la gare.

Demain dimanche vers 5 heures duna di­

vers endroits du quartier

Vaccination. — Le maire de Quimper a l'honneur d’informer sas administrés

T j,ai1eu/ av" iî‘ I que M le docteur Colin procédera à la rò­ta»? (hum I) de dite à cette «¿anoe du Gonnell vision de ,a Vilcdnation le mardi 25 ju in

J ’aime à croire que vous avez mal coin pris et los termes employés et le sons méaie de la discussion ot quo vous tiendrez à reconnaître votro erreur en insérant cotto lettre qui remet les choses exactement nu poiut.

Jo ne relève bien entendu que ce que vous mettez à mon compte :

« Parmi les nombreuses ot inutiles paroles « qui furont éohungées au ootirs do cette dis- « oussion, nous on relevous uno famouso au « oompto do M. Kerjean.

« Comme modification au oahior dos ohnrgos,

courant, de 10 à 11 heures du matin, salle du Gymnase

Nécrologie. — Mardi dernior, u 2 heures, nu miliou it'nne nombronse nssislnnco, ont ou liou los obsèques do M"1“ veuve Jaouen, maître-imprimeur, décédée à l'ü^e d0 59 ans.

En cotte douloureuse circonstance nous prions la fumilto d'agréer nos condoléances les plus sincères

La « Cornouaille ».____________ 0 . ........ . Demain, au« il demandait, au nom de ses amis, quo seuls I stand do la Cornouaille, les jeunes gens « les Français ou naturalisés Français puissout faisant partie de celte société et participant « prendre part à l adjudication, ot, faisant uno au Krand m.ix Wolber exécuteront Ioni tir« personnalité, il oita un entrepreneur spéoia « liste de la villo, d'origine italienne, qui,« regrettablement solon son a»is, soumissionne« dans les adjudications communales. Cela est« parfait; mais on a le droit de trouvor étrange« de voir oette opinion sortir do la bouoho do« gens qui prétendent qu'entre los travailleurs« il n’y a pas do frontières Voilîi uno prouve« irréfutable de l’illogismo des socialistes in-« teruationalistes ».

Le paragraphe l«r de l’artiole 6 du cahier des charges dit :

« Les ouvriers ou commis employés par l’on- « trepronour sont Français ou naturalisés « Français ».

Or le rapport de M. Le Diano spécitlo :

« Le l«r paragraphe qui exclut d’une façon « oatégorique les ouvriors étrangers est oon- « trairo au déorot du 11 août 1897, nrliolo 1*', « paragraphe 2 : - .

« N'employer d'ouvriers étrangers que « dans une proportion fixée par décision t préfectorale selon la nature des travaux « et la région où ils sont exécutés.

« Nous estimons d’autre part quo cotto olause f est oontrairo aux intérêts ilo la commune qui « peut avoir besoin d'ouvriers spéoialistos « étrangers quo l’on no pourrait remplaoor par « des ouvriors du pays ».

Jo n’ai pas développé d’autre théorie au Conseil et ai j ’ai cité un entrepreneur étran­ger, habitant la ville, et qui, non pas « sou­missionnait » mais pouvait être et était même appelé i faire exécuter par ses ouvriors, étrangora également, des travaux spéciaux, o'était bien pour renforcor la thèse du rap­porteur.

D'ailleurs, l ’article ü modifié, que j ’ai ap­prouvé disait :

« Les ouvriers étrangers pourront ôtro om- « ployés dans uno proportion flxéo par dêoi- « sion préfectorale ».

Je persiste à croire, Monsieur le Direc­teur-Gérant, qu’entre les travailleurs il n’y a pas de frontières et je voua laisse la res­ponsabilité de votre « illogisme # flagrant, car en disant que « regrettablement selon son avia... un entrepreneur d’origine ita­lienne soumissionne dans les adjudications communales... » vous paraissez êtro d’un avis diamétralement opposé et vous vous affirmez ainsi plut internationaliste que moi, oe dont je vous remercie.

Avec l’ospoir que vous voudrez bien pu­blier cette lettre dans votre plus prochain numéro, je vous prie d’agréer, Monsieur lo Directeur-Gérant, l ’assurance de mes senti­ments distingués.

0. KERJEAN,

Conseiller municipal.

au grand prix Wolber exécuteront leur tir deti balles après le parcours eu bicyclettes de Brest il Quimper.

Anniversaire de la mort du Premier grenadier des armées de la République. — La odrémonio qui a liou tous Ioh ans il l'occa­sion do l'anniversaire ito lu mort do La Tour d’Auvergne, ciirimouie quo l’on doit ioi fi l'iui- tiativo dos Vétérans quimpérois ot du Souvenir Frauçais, revôtra ootto année un oaraotère eu- ooro plus grandiose. Ou sait d’ailleurs lo suooèa qu’elle obtient grAoo au oouoours ornpressé dos sooiétés patriotiques do notro villo, grûco sur­tout aux sentiments de loyalisme qui animent notre population et dont oollo-ci a su, ou toutes oiroonstanoos, donner los preuves les plus manifestes.

Nous publierons sous pou lo programme do ootto manifestation purement patriotique et qui sort du oadro ordinaire des fûtes do notro oité. Nous nous contentons pour aujourd’hui do sonner un premier coup do clairon en faisant appel ii tous les gens do cœur qui ont gardé lo souvenir lldèle dis grandes choses accomplies par ceux qui sont tombés pour la défeuso do la patrie et du drapoau. Nous leur donnons rendez-vous pour lo dimnnoho 30 juin, h10 heures du mutin, dovant lo monument évo- oateur do leurs vertus, de leur dévouement ot do leurs snoritloes.

liu faoo do oo groupe allégorique que nous avons fait jaillir du sol, nous rappellerons il la génération qui monte oetto devise qui osl la nô tro : « Oublier ? Jamais... » Nous lui dirons que si los aoleurs des grandes luttes héroïques disparaissent peu h peu, il resto des monuments ooniiao oolui-oi pour enseigner aux jeunes leur devoir de citoyen ot de Boldat, car notre vision11 nous autres, Vétéruns, o’est do voir lo dra peau triooloro flotter toujours, lier et hardi dans lo oiel bleu, o’est de sentir 1rs cœurs fran­çais vibrant il l ’unisson do oo ohant sublime Allons, enfants de la Patrie... P. V.

Fêle de charité. — Samedi soir, la Soli darité militaire, société d’appui mutuel et de prévoyance des anciens ot jounes enga gés et commissionnés, a donné au théâtre municipal, au profit des veuve* ot des or- pholins do militaires ot anciens militaires, une fête très réussie

En dehors d’une assistance nombreuse, où so trouvaient réunies toutes les classes do la société, los nutorités civiles et militai­res avaient tenu à donner par leur présence une marquo d'encouragement et do sympa­thie à cette société qui compte déjà plusieurs années d’oxistonce.

Le programme, des mieux composés, était précédé de stances d’un bel élan pa­triotique dues à l'inspiration du poèto A. Verchin.

Dans une lumineuse allocution, M. Cam- boulive, président de la société,

Saul en hauteur avec élan. —• 1er, Don- nard, du S Q., I m. 48 ; 2\ Gaonarch, du S.Q., l in . 45: 3', r.olin, do l’A. S. L , 1 m 40; 4*, Bourbao.de l’U. S pont-l’nbbiste, lm .3ô.

Saul en longueur avec élan — 1", (Joa- ilou, de l’A. S. L.. 5 m. 88 ; 2", Maguérés, de l’A.S. L., 5 tn. 74 ; 3*, Grimaud.du S 0 , 5 ni M ; 4», Colin, de l ’A. S. L , 5 m. 40 ;

5", Donnard, du S. Q„ 4 m. ; il*, Coroller, do l ’U S. concarnoiso 4 m. 00 ; 7“, Pronost, de 1A. S. L., 4 m. 50.

Lancement du disque, —- l«r, Condou, de l’A. S. L , 29 m. 9’i ; 3*. Chatelard, do l’U. S. conoarnoise, 2G m, 35 ; 3*, Maguérès, de l’A. S. L., 26 m. 5.

400 mètres plat. — Ouzo partants : l*r, Donnard, du S. Q., en ù(3” 3/5 ; 2», Chate- Inrd. de l’U. S. G., en 57” ; 311 Souron, de TU. S. P., en 59" ; 4«, Halbert, de l’A. S. L , eu t’ 2” 4/5.

Saut en longueur sans élan. — 1«, Gao- nach, du S. Q., 2 m. 75 ; 2*, Coadou, de l’A. S. L., 2 m. 7ü ; 3e, Maguérès, de l’A. S. L., 2 m. 70.

Saut â la perche. — 1er, Colin, de l’A. S. L., 2 m. 70 ; 2{>, Rault, du S. Q., 2 m. 15 ; 3’, Maguérès, do l ’A. S. L., 2 m. 10.

1.500 mètres plat, — Quatorze partants : 1", Pèron, de la J. A. B., en i ’ 3 2/5 ; 2*, Duprat, de la J. A. B., en 4’ 43” 2/5; 3‘, Hal­bert, de l ’A. S. L., en 4’ 46” 1/5 ; 4\ Morant, de la J. A. B..'en 4’ 50" ; 5*, Kerdraon, do la J. A. B. ; 6’, Lo Trocquer, de l’A. S. L. ;

, Blanchard, du S. Q.

Challenge. — Prix décerné à la Société ayant obtenu le plus grand nombre do points (don do M. Kerhuel, président du Comité ao Busse-Brotagne) : Association sportive tainbézélléenne, 28 points.

Viennent ensuite : lo Stade quimpérois, avec 20 points ; la J. A. B, avec 9 points, et l ’U. S. concarnoiso avec G points.

R E M E R C I E M E N T S

Les Familles BABGAIN, DANIEL,

CIIAVET et JAOUEN remercient bien

sincèrement les personnes qui ontbien

voulu assister aux obsèques d-i Mme

»VAOIJEüV, ou qui leur

ont témoigné en cette douloureuse cir­

constance leur profonde sympathie.

P e n h a r s .

Satyre. — Le 18 courant, dans la soirée Mlle Marie Heydon, 24 ans, domestique au village de Kergolvez, se rendait aux champs quand soudain elle fut accostée par un indi­vidu étranger au pays qui,sans mot dire, la terrassa et lui appliquant la main sut la bou­che tenta de la violenter.

La jeune fille en se débattant appela au secours, mettant en fuite son agresseur

Depuis deux ou trois jours cet ignoble personnage rôdait dans ies environs et quel' que temps auparavant avait essayé de se li­vrer <i de pareils actes sur u:ie jeune fille du village de Lescoat, en la commune de Guen- gat.

Le signalement de ce satyre a été donné à la gendarmerie qui ne saurait tarder à pro­céder à son arrestation.

Les

LA HERNIEAppareils sacs ressort d* A. CLAVERIE

sout les seuls qui assurent un soulagement immédiat et définitif

. a résuméle but philanthropique et humanitaire de

A part l'avant-dernier alinéa, qui est aussi I l’association qu’il dirige avec tant de tact u clair que la discussion qui a fait l’objet et dévouement.peu

de cette lettre, nous devons reconnaître que M. Kerjoan a émis dans cette dernière quel-

S ues idées que nous estimons excellentes, u’il fasse comme le nègre et continue... Mais, néanmoins, disons qu’en séance, pour

éviter toute confusion, ces idées auraient ga-gné à être développées plus clairement : __________________ ___ ___ _________d ’abord dans la lecture du rapport qui les I à ia perfection par M“ « Burgmayer; un desiâbil Al nnanîtn /J n n 1 _ J 1. . I f fu r? IYÌ an tu fin I I,. . .A ......

Ne pouvant donner, faute de ploce, un colnpte rendu détaillé do cette soirée, signa­lons toutefois les numéros qui furent tout particulièrement applaudis.

L'exécution d’uno fantaisie sur Uériodia- de et du ballet do Coppélia par l’excellente musique du H8\ a été vivomont goûtée ; il en est do mémo des deux morceaux chantés

visait et ensuite dans la trop longue discus­sion que nous persistons à croire comme ayant été inutile ; il est vrai quo cette der mère et renouvelable manœuvre manifeste­ment organisée h l'avance « ennuie » les autres collèguos et, en revanche, remplit de joie gouailleuse le bon public présent. Les aiïairoser. marcheront-elles mieux ?On s'e:i apercevra bien.

CHRONIQUE LOCALEQuimper.

FÊTE DU QUARTIER DE U GAREDIMANCHE «U JUIN

G R A N D P R I X C L E M E N T

organisée par la MAISON CLÉM EN T

sous la direction île son représentant :

M. Uoclint, avenue de lu Gare, à Quimper«t réservée aux arrondissements de Quimper et Cbàteaulin.

Rappelons que le programme comporlo,

en outre,d'intéressantes réjouissances orga­

nisées par les commerçants du quartier et

que nous avons déjà publiées :

Concours do tir, lAcherde pigoons, course

de bicyclettes pour los jeunes gens du quar­

tier.

Intermèdes de gymnastique par la Quim­péroise, course ii pied, jeux publics, con­

cert par la Lyre quimpéroise, retraite aux

flambeaux, feu Saint-Jean, feu d’artifice, ba­

taille de confettii, bal champêtre.

fragments de Samson et Dalila joué avec beaucoup do sentiment par un orchestre composé de M'“» La Guérannio ot MM. I3u- gnot, Laet, Dupré, Logeay.

Dos tableaux militaires vivants organisés par le sergent Uufresno ont impressionné par leur réalisme saisissant de vérité.

Les poses plastiques par les jounes gens de la Quimpéroise vêtus de maillots collants tout blancs, éclairés par uno lumière élec­trique bliiutéa, nous ont donné des visions do statues do marbre d’un efl’et très artibti- tiquo.

Un compliment au gentil garçonnet qu’est M. Grandin (Ils, dont lo solo do clarinette, très bien accompagné au piano par M““ Tristani, a valu au tout jeuno musicien tes honneurs du rappel.

Félicitations a Dnahcram qui s’est déponsé sans compter au cours do cetto soiiéo ot a produit un gros elfet dans son répartoiro comique.

MU« Kégucla (I l ans) ot M. Anglarot (ils (12 ans) ont croisé lo for sur la scène en un assaut d'armes très disputé, et ce fut char rnant.

Championnat de liasse-lirctagne. — In ­téressa nto journée sportive que celle nui nous fut olVorto dimanche dernier nu vélodromo do 10 lot, par lo Comité régional de llasso Bretagno qui, pour lu première fois, faisait disputorlos chumpionnats dans notro région. En voici los résultats :

100 mètres plut.— 1» série ; lor, Chatelard, do l’U. S. concarnoiso, en 11” H/4 ; 2" série : l"r, Péron, do la J. A. brestoise, en 12” ; 3" série : 1". Maguérès, do l’A. S. lambé/.él- léenno, en 13” ; repêchage : 1er, Donnard, du Stade Quimpérois. en M" 3/5. Finale : I" . Donnard. on U " 8/5 ; 2', Chatelard, en t l ” /¡/ï) ; :)•, Maguérès, en 12’’ 2/5.

Saut en hauteur sans élan — 1<t, Coadou, do l’A. S. L , 1 m 31 ; 2‘, Donnard, du S. Q , t m.28 ; 3*, Colin, do l’A. S. L., I m. 25.

Lancement du poids. — 1er, Coudou, do l’A. S. L., 10 m. 35 ; 2*. Colin, do l’A. S. L , 10 m. 14 ; 3«, Grimaud, du S. Q., 10 m O'J.

Régales de l’Ûdet. — Voici les résultats les régates qui ont eu lieu dimanche :

C o u r s e s a l a v o i i .u

lro catégorie. — Embarcations non pon­tées. — 1" série : de 5 à 6 mètres maximum. --1« prix, une médaille de vermeil offerte par lo ministro de la Mnrine et 30 fr., Viens Pnupoule, à M. Cosquéric ; 2*, une plaquette « Victoire » et 20 fr., Susy, à M. Rault ; 3‘, uno médaille do bronze « Gallia » et-10 fr., Saint-Cado, à M. A. de Malherbe ; 4*, un lot de conserves, Sarcelle, à M. de Chabre.

série : de 4 m. 30 à 5 mètics. — 1" prix, un tableau offert par M. Moreau et 30 fr., Sparfcl. à M. Crouan ; 2*, une plaquette

l « République Française » et 20 fr , Gen­darme, à M. Audrain ; 3*, unn médaille de bronze « Gallia » et 10 fr., Francis, à M. Quilven ; ■i', un lot de consorves, Quatre Frères, à M. Tliéfloux.

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Au cours de cette épreuve le bateau Atmic, à M. Le Corre, de Loctudv, a chaviré en face lu Calo-Neuve par suite du là rupture d’un hau­ban, il n ’y a pas eu d’accident do poraonne.

Canots automobiles. — 1er prix, uno pla­quette d’argent. Santoma. à M Pillard ; 2«, une plaquette do bronze, X..., à M. Crouan.

Championnat de natation. — 1er prix, une médaille d’argent « Victoire », Théfioux, de la « Quimpéroise » ; 2*, uno médaille de bronze « Gallia », Poulmarcb, de la « Quimpéroise ».

Le programme de cette fête qui comportait d'autres épreuves n’a pas été entièrement exécuté, sans doute a raison de la violence du vent.

Accident. — Samedi soir, vers sept heures, un cheval appartenant à M. Jean Pellitt, marchand de porcs à Landrévarzec, était at­telé à une charrette ot stationnait devant le débit Jaouen, place du Chnmp-de Foire. Tout-à-coup, l ’animal ayant pris peur, n'em­balla ot descendit au galop la rue du Pi- ohéry. Quelques mètre* avant d’arriver au pont Médard, il vint heurter le parapet qui borde lo Stéïr ot s’abattft. La charretto fut btiséo et los neufs porcelèts qu’elle contenait furent projetés dans la rivière. Sept ont pu étro retirés de l’eau sains et saufs Le cheval, qui avait uno jambe brisée, a dû être abattu Bur place. Il avait été acheté 800 francs, quelques jours auparavant, par M Pclliet, qui u vendu le cadavre 100 francs. Fort heu reusement, on n'a pas ou d’accident de per­sonnes à déplorer.

beynandes et offres d'emplois. — Jeune homme, 1(1 ans, fort, sachant lire ot écrire, le mande emploi quelconque. — S’adresser au bureau du journal.

Etal-civil du 13 au 20 juin. — N a iss an- cru. — Perrino Le Bihan, r. dos llegusires, 18.— Yvonne Hiliun, r. do la Providence, 25. — Jeun Iiinury, r. Koriion, 19. — Robert Méhu,

do l’Hospice, 3.1(50 nidsBuuoL's en 1912.

Mariages ; 40.

Diîciïs. — L’Melgoualeh (enfant «nns vie), r. do la Providonoe, 40. — Aune Le Golf, 01 ans, im'inigèro, vouvo Higot, h, l'hospice. — Louis Lo Dreux, 20ans, s. pr., oelibatuiro, l'hospice.— Honi5 Lo UriiK, 18 ans, tuirHhsier, oOlibiituire, il l’Iiospioo. — Corcntino Le Qaonuch, 12 ans,. do l’ont l'Abbi. — Balhtldo Oaün dit l ion,!) aiiN, inuitrn imprimeur, vouvo Jaouen, r.

Asior, I. — Mario Lo Moiil', lit ans, ménagère, veuve Lo Naour, r. Pon*!ir-Staog, 12. — Paul Siirnzin, 1 mois, r. Kcrdon, 1. — Anno Larzul, 8,‘i an», jourualièi'o, vouvo Lo GoiF, routo de Pont-l'Abbé.

277 décès on 1912, dont 117 aux hépitaux.

Puhucationb nu Makiaqks

Henri Jourdun, employé de chemin de for /i Mu lu k<> 11', ot Vub mine PoOnut, coulniiôio ti Quimper.

Uorvil Ponneo, sous oflleierau 118* rCgiineut d'infanteiio fi Quimpor, «t Joséphine Ji-llre, m. pi\, au KnouOt.

Corcntin Pernès, soldat au (i" régiment il'in- faiilri'io coloniale, dom. il Quim|icr, et Marie Mobian, oouturière (i Lauibézcllcc.

Plogonnec.Broyé par ls train . — Lundi dernier,

vers 5 h. 30 du matin, des agents de la com­pagnie en faisant une tournée desurveillance sur la voie, découvraient sous le tunnel de Ster C’hoët, au kilomètre G9o, lecorp3 d’un homme étendu sur le dos, les bras en croix, la tète fracassée, un pied complètement sec­tionné el détaché de la cheville. La cervelle était répandue sur la voie. Le corps fut re­connu pour être celui d'un nommé Yves Sa- liou, Agé de 5G ans, du village de Bonescat. D’après les renseignements recueillis, ce­lui-ci avait quitté dimanche dernier, la ferme de Piessis Lopo, où il était employé comme domestique, pour se rendre à la messe au bourg, où il devait ensuite régulariser son carnet d ’assuré.

Le soir,vers 8 heures, des gens de la ferme de Trégourez avaient été quelque peu sur­pris de le voir passer sms s’arrêter comme d’habitude, étant donné qu’un de ses fils était employé à cette ferme. Depuis ce mo­ment on ne le revil plus. Il a dù,en commet­tant une imprudence, être tamponné par le train qui part de Quimper à 8 h. 30 du soir se dirigeant sur Brest. Chose bizarre, en le relevant, on a trouvé sous ses reins un cou­teau de poche dont les deux lames étaient ouvertes ; cependant, il est de toute évidence qu’il s’agit d’un accident.

D o u a r n e n e z .

Grave accident. — Dimanche, dans la matinée, vers 10 h. 1/-2, sur la route de Croix- Talue, le cheval de M. llené Le Bars, du vil­lage de Kerlouarnec, en Ploaré, s’étant em­porté et n'ayant pu être maîtrisé a renversé le nommé Bosser, retraité de la guerre. Le docteur Jacq, de Douarnenez, aussitôt ap­pelé par la famille Bosser, a reconnu que le blessé avait deux côtes enfoncées et le pou­mon perforé.

C o n c a r n e a u .

Les régates. — Les régates do Concar­neau auront lieu les dimanche 11 et lundi 12 août prochain.

Concours de tir. — On nous prie de rap­peler que c'est demain, 23 juin, qu’aura lieu le grand concours de tir de la Concar- noise sous la présidence de M. Duval, son dévoué président. Nous ne doutons pas que les tireurs y prenant part soient nombreux car l’accueil le plus chaleureux leur sera fait et les prix sont des mieux choisis.

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rant, en se promenant, vers (> heures el de­mie du matin, sur lo bord de la f^rève de Poulgoazec, lo sieur Le Gall, Jacques,marin- pécheur au village de Lézarouan, aperçut un cadavre que le flot venait de rejeter en cet endroit.

Ce cadavre fut reconnu pour être celui du jeune Trocmé, rtgé de 13 ans, mousse 'à bord du bateau de ptiche Marseillaise, qui a chaviré le 5 courant sur la barre d’Audierne.

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Brest.Une exposition universelle en 1913.

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d’industriels el de commerçants a eu lieu, il

y a quelques jours, dans l’un des salons de

l’hôtel des Voyageurs, en vue de la constitu.

tion du comité définitif qui sera chargé do

l’organisation do l’exposition internationale

industrielle, maritime el coloniale de l’Ouest

de la France projetée îi Brest pour 1913

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Mairie i» Quimper, u

I * M * n v i

Page 17: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

« • 2 0 6C i n q u i è m e u i i n é u S a m e d i 2 9 J u i n 1 9 1 2

LE NUMÉRO

s" LE FINISTERE eCENTIMES Organe hebdomadaire d’Union républicaine

P A R A I S S A N T JL. E S A M E D I

CENTIMES

A B O N N E M E N T S :

Quimper, Finistère et départements limitrophes. .

Autres départements..................................................3 fr. 504 » »

Les abonnements partent des 1*r et Ifi do chaque m o is ot sont

payables d’avance. Ils sont renouvelés t\ leur exp ira tion , sau f av is

contraire de l'abonné.

B U R E A U X

QU/MPRR — Í7, Rue du Frou(, 17 QUIMPKR

S ’ A D R E S S E R

pour les abonnem ents , les annonces et tout ce qu i regarde

la rédaction , i M, l e D ir e c t e u r -Gé r a n t .

3L» ? .¿fc. Q- IE3 :KT O m " a A V A SPince de la Bourse, 8 , h Paria

Est seule chargée de recevoir les annonces extra-locales du journal.

LA CRISE DU BLÊ

A N N O N C E S :LA LIGMK

Annonces judiciaires et diverses (4* page)......................... 20 c. Réclames (3e page)................................................................ 3 0

Réclames (2* page)................................................................ 5 0

Les annonces sont reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille de la publication du Journal, avant midi.

La hausse si désastreuse qui a atteint les oours du blé progressivement depuis six mois, paraît enfin avoir atteint son maximum. 11 était temps. Les esprits, surexcités par les exagérations dont les intéressés ou certuins politiciens ont ag­gravé la crise, étaient a la veille de l'af­folement. On entendait voler dans l’air les mots de famine, d’accaparement, de révolte... Certains, ignorant le premier mot de la question, lançaient dans la cir­culation les pires bourdes, affirmant par exemple que tous les boulangers allaient fermer boutique, que les enfants allaient mourir de faim faute de pain, tandis que les gros agriculteurs entassaient des montagnes de blé dans leurs greniers . Un grand journal de Paris, dont les commanditaires occasionnels seraient faciles à découvrir, a agité tant qu’il a pu le spectre de la disette : « Les ailes des moulins sont immobiles I écrivait-il. . Il n’y a plus rien à moudre I Nous n’avons

. plus de pain que pour une journée I ».. Ces inepties, colportées parmi les mé-

nagèrej, créaient une atmosphère de ma­laise et décoléré qu'il étaitgrand temps de faire cesser. H&tons-nous de dire qu'au cun de ces malheurs prédits par des igno rants ou des gens intéressés, n’est L craindre : Si quelques « gros » proprié­taires ont encore du blé en grenier, —■ ce qui est parfaitement leur droit — on peut aire qu ils n’en ont guère et qu’ils vont s'empressor de le vendre d’ici i\ trois se­maines, c'est-à-dire avant la prochaine moisson qui s'annonce excellente.

Cessons donc de voir en tout ceci quel que vaste « conspiration capitaliste » quelque machination gigantesque do trusteurs et de spéculateurs alïameurs do peuple 1 La vérité est beaucoup plus simple : la voici :

Nous avons récolté, en 1911, juste le nécessaire pour combler nos besoins ; mais en dressant les statistiques, on n'a pas tenu compte que sur cette maigre récolte, on voudrait encore soustraire des quantités assez importantes pour constituer dos réserves. Nous n’appren­drons rien à personne en disant qu’une récolte, aussi déficitaire soit-elle, laisse toujours quelques excédents à reporter sur la campagne suivante.

En outre, le marché mondial a souffert de tout un ensemble de circonstances avec lesquelles on n’avait pas à compter les autres années : c'est la récolte défici- taire de notre fournisseur habituel, la Russie ; c’est la menace non encore dis­sipée de fermeture des Dardannelles ; ce sont les grèves successives des doc­kers, des chargeurs, des marins, aux­quelles vient s’ajouter encore la grève de nos inscrits maritimes, juste au moment où nous attendons des chargements de blés algériens. Les syndicats qui, entre parenthèses, ont décidé cetto grève, ont assumé une lourde responsabilité ; ils ont démontré, en tous cas, que les inté­rêts du peuple, dont ils ont toujours plein la bouche, sont le moindre de leurs soucis.

Sur le marché mondial, les cours sont très fermes, entre24 et 30 francs ; ils s'é­lèveront encore si la France y fait de gres achats. Cependant le gouvernement affirme que nous aurons assez do blé pour faire la jonction ; mettons, pour concilier tout le monde, qu'il nous en manque une dizaine de minions de quin­taux au grand maximum. Ce serait bien le diable si nous ne paiagnions pas à trouver cette quantité, à prix raisonna­ble, soit à la côte anglaise, soit en Algé­rie, et il n’y a rien là qui puisso nous affoler. Que deviendrait alors l'Angle­terre qui est obligée d’importer tous les ans une quantité de blé sept ou huit fois plus importante 1

N’oublions pas enfin que la réforme de l’admissien temporaire des blés, qui vient d'ôtre votée par la Chambre, appor­tera très certainement une légère amélio­ration sur le marohé. Voioi les nouvelles dispositions qui sont maintenant soumi­ses à la ratification urgente du Sénat :

mission temporaire du froment, sont portés il 3 mois en ce qui concerne les farines semoules ot sons, et à 5 mois en ce qui concerne les piltes alimentaires, biscuits, etc

« Art. 2. — L'article 4 do ladite loi est abrogé et remplacé par les disposi­tions suivantes : « La mise en entrepôt réel ou fictif des farines, semoules, sons et produits alimentaires provenant des blés qui auront donné lieu un titre de perception, sera considérée comme ex­portation. En cas de mise ultérieure à la consommation, lesdits produits seront, au point de vue douanier, soumis au taux que supportent les marchandises de l’es­pèce importées directement de l ’étran­ger »,

Cetto mesure aura des conséquences beaucoup moins désagréables pour notre agriculture que la suspension totalo ou partielle des droits de douane, qui a été longuement débattuedevant la Chambre. S'il importe, en effet, de protéger la con sommation contre la cherté do la vie, la première condition ¡\ observer est de ne pas nuire aux producteurs qui, en im ­mense majorité, ne sont, eux aussi, que de modestes travailleurs.

G. B

CHRONIQUE GÉNÉRALETerrible explosion à bord

du « Jules Michelet ».Une terrible explosion est survenue ù Tou­

lon, mercredi après midi, à bord du croiseur Jules Michelet, au cours d’exercices de tir au canon, auxquels prenaient part les cu- nonniers du Tourvilie, du Jules Michelet, du Requin et du d'Entrccasteaux.

Par suite d’un retour do flamme, dans la tourollo d'un canon do 10 centimètres, les 0 (liciers ot matolots qui s’y trouvaient ren­fermés, furont atteints ot blessés, dont plu sieurs grièvement.

■1 morts et 17 blessés tel est 1e bilan de cet accident qui,comme pour la Gloire,serait drt à l’inflammation spontanée do lu poudre B.

Parmi les morts nous relevons lo nom de Pierre Guénoc, npprcnti-canonnier, né le 28 juillet 1893, a Plogastol-Suint-Germain.

Eugène Grenn, de Douarnenoz, est au nombre des blessés.

Quatro des blessés seraient dans un état extrêmement grave.

La réforme électorale.

Armateurs et inscrits n’ont accepté que sous réserves les propositions d’arbitrage faites par le gouvernement. On espère cepen dant arriver à bref délai à une solution.

En attondant, le gouvernement a décidé d’assurer, avec le concours des marins de l’Etat, les relations régulières avec l’Algérie, la Tunisie, et la Corso.

Les sports.Le match de boxe Klaus-Carpentier, à

Dieppe, s’est terminé'par la défection de Cai pnntier.au dix-neuvième round.Le cham­pion françniâ s’est plaint de ce que les coups non réglementaires donnés par son ad­versaire n’ont pas été réprimés par le di­recteur du combat.

— Le 4* grand prix de l’Aulomobile-Club de France a été gagné, sur le circuit de Dieppe, par Boillot, Français, sur Peugeot, devant Wagner, sur Fiat.

Exploit anarchiste.Un ouvrier terrassier, nommé Louis Lepi-

neux, anarchiste notoire, après avoir cam­briole à Hyds un dépôt de dynamite, a tPnté de faire sauter deux immeubles à Montluçon et u Lavault (Allier). Tout se borne, heureu­sement, à des dégAts matériels. Lepineux est arrêté.

M. Taft triomphe.Le congiès de Chicago a désigné M. Taft

comme candidat du parti républicain à la présidence île la république des Etats-Unis par 507 voix contre 107 a M. Roosevelt.

Propos d’Actualité

Les retraites ouvrières

En flânant

Lundi, les antiproportionnalistea ont ob­tenu, à lu Chambro, un appréciablo sucrés par l’adoption, par 298 voix contre 201, d’un umondeuient do M. Jean Javal ainsi conçu : « Chaque département forme une circons­cription électorale. »

Les groupements de départements prévus par Je projet gouvernemental sont donc abandonnés.

Pour les instituteurs.

« Art. 1. — Les délais de réexporta­tion fixés par l’artlole 2 de la loi du 4 fé­vrier 1912 concernant le régime de l’ad-

Les ministres de l’instruction publique et dos Finances se sont mis d’accord sur l ’im- .portunte question do la primo à allouer aux instituteurs et institutrices pourvus du brovot supérieur. Uno somme do î .000 fr. leur sera verséo on cinq annuités, ce qui représente pour le budget uno dépento annuelle do plus de 4 millions.

Les interpellations sur le Maroc.Répondant aux intorpollateurs sur le Ma­

roc, M. Millerand, ministre de la Guerre, a déclaré qu’il faisait entièro confiance au gé­néral Lyautoy, pour mener à bion l’œuvre entreprise. « Quand on impose à un homme, a-t-il ajouté, la rudo tftcho que le général Lyautoy a assumé, c’est bien lo moins qu’on ne lui dispute pas les moyons nécessaires ».

La fête de Jeanne d’Arc.La Commission nommée on vue d’otudier

lo projet do création d’une fête nationale do Jeanne d’Arc, a’ost prononcée, d’accord avec le gouvernement, contre toute extension de la fête nationale du 14 juillet ot en faveur d’uno fûto limitée à la célébration c!u souvo- nir de Jeanne d’Arc.

Au Maroc.Les colonnos Gouraud ot Dalbioz ont con­

tinué avec succès la poursuito dos rebelles autour do Fez. Au cours d’une série de com­bats qui ont eu lieu entre lo 19 ot lo22 juin, nos troupes ont eu 14 tués, dont un cupilitino (le capituino Desfrôros), ot une quarantaine do blessés.

L ’ennomi se retire aveo do grosses portes.

La grève des inscrits.La grôvo des inscrits maritimes continuo

à arrôtor presque complètement lo trafic dans les ports.

Il faut le répéter une dernière fois, — car nombreux sont encore les intéressés qui se sout entêtés à no pas vouloir bénéficier des avantages des retraites ouvrières, — c’est le 3 juillet do cette année qu’expire lo délai sup­plémentaire pour se faire inscrire dans les mairies, on vuo de participer à la retraite. Passé cetto date, les retardataires n’auront plus droit aux allocations de l’Etat, qui, comme on le sait, représente une rente an­nuelle d’au moins cent francs.

Il est péniblo de voir encore de braves gens, de vieux ouviiers, de vieilles domesti­ques, qui n’auraient qu’un tout petit effort à faire pour s’assurer une petite rente dès l ’ftge do 00 ans, et qui s’obstinent, sur les conseils mal digérés de quelques énergumè- nes, ou même sur les conseils intéressés de leurs patrons, à rejeter cetto petite, fortune qui leur tombe du ciel I

Eh I quoi, voici, je suppose, une servante de maison bourgeoise, Agée do 58 ans ; elle n’en peut plus, elle voudrait bion « se reti­rer », mais ses économies no sont pas gros ses I Je lui dis : « Depêchez-vous do vous fairo inscrire aux retraites ouvrières I vous aurez six francs à verser pendant deux ans, c’est à-diie douze francs, et aussitôt après vous toucherez une rente annuelle du 101 fr., — ou mémo de 111 francs, si vous avez élevé trois enfants jusqu’à seize ans ! ».

Elle me rit au nez : « Je m’en garderai bien 1 ditello, Mm» X... m’a dit que c’était do l ’altrape-nigaudî I ».

Ou bion, d’autre fois, la vieille servante va domandor l’avis de la patronno, ot celle ci, regrettant los 5U contimos par mois qu’ello aurait à verser do son eOté, est assoz coupa­ble pour itounor le conseil de s’abstenir.

Voici encore un artisan, un potit patron, un formier, une femmo « qui fait dos jour­nées ». Lour Ago importo peu ; qu’ils se fassont simplement inscrire à la mairie avant le 3 juillet lOt'J, et ils auront droit tous, indistinctement à partir do (>0 ans, à uno rente pouvant s’élever do 58 francs à 208 francs. Pour un ouvrior, cetto rento attein­dra au maximum 307 francs ; pour une ou­vrière 201 francs. En patientant cinq ans de plus, c’est-à-dire jusqu'à 05 ans, l ’ouvrior aurait droit à 511 francs au maximum par nn, l’ouvrière à 432 fr. au maximum, à 121 francs au minimum. Il Hulllrait aux uns ot aux autres do verser la modique somme dot! ou (J francs tous les ans, jusqu'à l’Ago do la liquidation do la retraite. Est il possi- blo qu'il y ait encoro des travailleurs qui re­fusent co bienfait ?

Qu’ils so hâtent donc I Plus lard, quand ils no pourront plus travailler, ils regretteront amèrement leur entêtement ou leur mala­dresse ; ils maudiront ceux qui les ont si mal conseillés dans le seul but île faire échec à uno loi démocratiquo ot bienfaisante. Mais alors il ne sera plus temps.

II. B.

J ’attondais ces coups de revolver, je les at­tendais »ans impatience, sûr qu’ils retenti­raient un jour ou l'autre. Les yoilà 1 ils par tent, ils sont partis, et la classe en est ’ peine émue.

La classo... le régiment ? Oh I non ; des coups dH feu à la caserne, ce ne serait pas la peine d’en parler. Il s’agit de la classe qui réunit les écoliers. Or, les écoliers so mettent à tirer des coups de revolver comme père et mere.

—■ Elève Letondu, vous me ferez deux cents vers .- ça vous apprendra à bavarder.

— Et ta sœur ? répond Letondu.— Sortez, potit misérable I rugit le Petde

loup.

Il ne rugit pas longtemps, car le jeune Le tondu tire sou browningetl’étend raide mort.

— Un pion de moins ! s’écrie joyeusementla classe.

Et elle fait une ronde autour du cadavre.. J ’exagère à peine ; la scène s’est passée... Respirons, Seigneur ; elle ne s’est pas passee en France, mais en Allemagne, dans la ver­tueuse Allemagne : un professeur ayant puni un élève, celui-ci a répliqué à coups de re volver.

Ne nous réjouissons pas trop ; pareille aventure peut très bien arriver demain dans une école française. La mentalité de nos gos­ses n’est guère meilleure que celle des petits Allemands — car à présent les moutards ont une mentalité tout comme les grandes per sonnes...

Que dis-je ? ils ont peut-être une philoso phie, les petits malheureux I Ils pensent, ce sont des penseurs I Et c’est pourquoi ils en­voient des pruneaux à leurs pions, alors que de notre temps on so bornait à leur lancer des boulettes de papier. C’est le progrès.

L’onfant ne reçoit plus doux balles dans la tête ; c’est lui qui les envoie au premier venu, pour pou que la forme de son nez lui dé­plaise. Fouillez-le, poète : au lieu d’une tou­pie en buis, vous trouverez dans sa poche un browning.

K e n a v o .

GAZETTE BRETONNEA ctes officie ls.

Ponts et chaussées. — Par décision du mi­nistre des Travaux publics, les sous-ingé­nieurs et conducteurs des ponts et chaussées dont les noms suivent ont été élevés à une classe supérieure et nommés, savoir : sous- ingénieur de Ire classe, M. Robin, chargé de la subdivision de Quimperlé ; conducteur principal, M. Le Morvan, chargé de l’une «les subdivisions do Morlaix ; conducteur de 1" classe, M.Cozic, chargé de la subdivision do Quimper. Ces avancements auront leur effet à dater du i»r juillet 1912.

E le c t io n séna to ria le d u 28 ju ille t .

N o m in a t io n des dé légués.

Dimanche dernier, les conseils munici­paux du département étaient convoqués à l’etïet de nommer leurs délégués appelés à prendre part à l'élection sénatoriale du 28 juillet prochain. -

Voici quelques résultats :

A Q U I M P E R

Votants, 27 ; majorité absolue, 14. Ont obtenu :

Titulaires : iS.

MM.Lo Hais,27 voix:Le Diborder.27; Lau­rent,27 ; Gs»umé,27 Jacq,27; J.-M.Salaün,14 ; Piçquenard. 14 ; Layeo, 14 ; do Ivérangal, 14 ; Stéphant, t-1 ; Lo Borgne, 14 ; Kerjean, 14 ; Jocot, 13 ; Le Bastard, 13 : (3rsori, 13 ; Le Bthan, 13 ; Le Fur, 13 ; Machenaud, 13 ; G. Salaün, 12.

Sont élus : MM. Le Ilars, Le Diberder, Laurent, Gaumo, Jacq et J.-M. Salaün, de la liste républicuino ; Piçquenard, do Ivérangal ot Lo Borgne, de la liste libérale ; Layec, Stéphan ot Kerjean, do la liste de concen­tration républicaine ot socialiste.

Suppléants : 3.

1" tour. Votants. 27 ; majorité nbsolue, 14.Ont obtenu : MM. Le Bihan 14 voix (élu) ;

Machentind, 13 ; Cabon, 13 ; Le Blanc, 12 ; Lo Fur, tt ; Oisori, 8 ; G. Salaün, 5.

2' tour : MM. Lo Fur. l i voix (élu) : Orsori, 13 ; Cabon. 11 ; L*' Blanc, 10 ; Machenaud, 6.

3* tour : MM. Oreeri, 1 i voix (élu) ; Maclie- nutid, 5 ; ('«bon, 3 ; bulletins blancs, 5.

Les trois suppléants appartiennent à la liste républicuino.

A E r g u é - G a b é r i c

Titulaires : MM. Le Roux, maire ; Le Goff, adjoint ; Feunteun René, ancien adjoint ; Bacon Yves, ancien conseiller ; Bolloré, in­dustriel ; Danion Sébastien, conseillers mu­nicipaux.

Suppléants : MM. Quelven Louis et Le Roux Hervé, conseillers.

A P o n t • l ’ A b b é

Titulaires : MM. Briec, maire ; Le Bastard et Gélot, adjoints ; Moysan Félix, Maréchal Guillaume, Nicolas Etienne, Le Gall, Fran­çois, PichavantCoren tin et Rolland Alphonse.

Suppléants : MM. Allain Pierre fils, et Le Chever Francis.

A D o u a r n e n e z

Ont été élus délégués titulaires, au premier tour de scrutin : MM. Louis de Penanros, maire, 23 voix : René Hascoët, 23 ; Pierre Quinquis, 23 ; Louis Le Gall, 16 ; Charles Marin, 19 ; Edouard Criou, 23 ; Emile Ré- vault, adjoint au maire, 19 ; Henri Le Gall, adjoint au maire, 20 ; Jules Bréard, 16 ; Taquin, 13.

On procède, sans résultat, à un second tour pour deux délégué*. Au troisième tour, sont élus : MM. Laurent Dezon, 15 voix : Blouet, 12.

Sont nommés suppléants : MM. Le Berre, Nédélec et Laurent.

A P l o m k u r

Ont été élus délégués titulaires : MM. Emile Chardon, maire ; Cariou, Pierre Ro- lant, Jean-Marie Le Ffoch, Jean Bargain, Sébastien Cosquer.

Suppléants : MM. Michel Salaün, institu­teur, et Gildas Le Berre.

A P e n m a r c ’ h

Sont élus délégués titulaires : MM. Du­rand, maire ; Kerloch, Alain Cloarec, Isidore Stéphan, Jean-Marie Berrou, Adolphe L’Hel- gojalch, Eugène Auffret, Sébastien Riou, Charles Miroux.

Suppléants : MM. Noël Stéphan et Alain Le Gall.

A C h a t e a o l i n

Sont élus délégués titulaires : MM. Hallé- guen, Anthony, Jean-René Bauguion, Bris- sieux, Goas, Gouriou, Michel, Yves Riou, Suignard.

Suppléants : MM. Jean Bauguion, Jean Riou.

A Q u i m p e r l é

Ont été élus au l«r tour :

Délégués titulaires : MM. Courtier, maire, 22 voix ; Beaufrère, 1e' adjoint, 22 ; Hervé, 2* adjoint, 22 ; Le Tallec, 22 ; Moren, 20 : Gillard, 20 ; Le Ny, 20 ; Guiomar, 20 ; Le Borgne, 19.

Suppléants : MM. Cotonnec, 19 voix ; Pé­rou, 17.

A B r e s t

Les 15 conseillers municipaux républi­cains avaient, la veille, fait connaître qu’ils n ’assisteraient pas à l’élection des délégués, ayant appris « que la majorité collectiviste avait décidé de choisir les 29 délégués séna­toriaux exclusivement dans le parti socia­liste unilié, en élisant même 11 délégués n’appartenant pas au conseil municipal ».

C’est ce qui fut fait par les socialistes en proportionnantes convaincus qu’ils sont.

Ont été éfus :

Délégués titulaires : 54. — Choisis dans le conseil : MM. Le Gall, Ilervagault, Puzin, André, Plonévez, Le Gall, Le Bras, Le Tréis, Toullec, Quéran, Hanauer, Le Vissel, Guillou, Tygréat, Kermorgant.-

Choisis en dehors du conseil : MM. Quéré, Jambry, Corvez, Loveuve, Nézet, Goarant.

Délégués suppléants : 5. — Choisis en dehors du conseil : MM. Gallou, Moigne, Mourrin, Chaoudour, Morvan.

A Noter que MM. Goude et Masson,comme conseillers généraux, et Philippot, comme conseiller d’arrondissement, sont électeurs sénatoriaux de droit.

Concours général des animaux reproducteurs de Paris.

Ce concours s’est tenu & Paris le le 22 juin courant. 955 bovins, 756 ovins, 120 porcs, 71 chiens de berger et 942 che­vaux et Anes figuraient au concours. Comme toujours les exposants finistériens s’y sont

fait particulièrement remarquer par le nom­bre et la qualité de leurs produits. Dans l'es­

pèce chevaline les éleveurs du Nord-Finis- tôre ont remporté un succès sans précédent.

Le Sud-Finistère dans l’espèce bovine a, lui aussi, bien tiguré ainsi qu’on peut en ju ­ger par la liste suivante de ses exposants lauréats :

Espèce bovine.

Race bretonne pic-noiro. — Mâles. — p*

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LE FINISTERE

Section : I"' prix, 200 fr., Perncz fi!«, ilo Pio nôis ; 140 fr., La Fountoun, do Saint-Yvi,

2» Sootion.— 2*Prix ,’200 fr., Lo Fountoun, de Siilnt-Yvt ; 3‘, 150 fr., Pornoz lits, do Pio- nói« ; 4* 100 fr., Porne/, pòro, do Plouéis ; 5*, 8i.i fr., I'I or ve Fountoun, d’Ergué-Annul.

Femelles. — Irò Sootion : l«r prix, 121 fr., Porno/, pòro, de Plonnis ; 2», 110 fr., Porne» IH», do Plonéia ; 3", 100 fr., Louis Fountoun, d'Ergué-Armel ; 4* OD fr., Lo Fountonn« do Saint-Yvl,

2* Section. — Uf prix, 130 f r , Louis Fouii-

teun, d’Ergnò-Aruiel.Race bietoonc pic-vougo. — Femollos. —

lf* Scotio n : I»«1 prix, 1 IO fr., Lo Fountoun, do Saint-Yvì.

2* Sootion. — It prix, 1,20 fr., Pornoz tlls, do Plonéia.

Nos félicitations.

Chemins de ford’intérôt looal du F i­nistère (3° réseau). — Avant pro­jet. — Enquête d’utilité publique.

Voici quelquos extraits de l’urrôlé pris fi cesujotparM. lo préfet en date du27 courant :

Article l*r. — Uno onquûto d’utilité pu­blique est ouvorto sur l’avant projot d un 3* réseau de ohomiu do for d’intérfit local, comprenant los ligne» suivantes :

Lignes do : Quimpor-Concnrnonu, Quim- per-Audiorne, Quimpor-Brasparts, Quitn- porlé-Plouny, Quimporlé-Soafir, Morltiix-La Fouillée, Morlaix-Quei'lesquin, Morlaix-l’lou- vorn, Broat-Lo Faou, Pont-l’Abbé-Lootudy Lannilis-Biignogan, Saint - Renan-Porspo- der, Biaaparts-LoFaou, La Fouilléo Le lltiol- coat et Loomarta, Landorneau-Sizun, Briec- Laz.

Aut. 2 — A cet effet, les pièoos do l'avant- projot de chaque ligne lesteront déposées «imultanément au secrétariat di' la Préfec­ture et aux Secrétariats des Sous-Préfectures des arrondissements traverses pendant un mois, à partir du lundi l«f juillet 1912 jus­qu’au jeudi l°r août 1912, pour être commu niquées, sans déplacement, pondant cet in ­tervalle, de 9 heures du matin à 4 heures du soir, aux personnes qui voudront en prendre connaissance.

A rt . 3. — Des rogistros sont ouverts pon­dant le môme tomp3 et aux mômes lieux

Eour recovoir, tous les jours non fériés, aux eures ci-dessus indiquées, les observations auxquelles pourront donner lieu l’avant-pro-

jet dont il s’agit.A r t . 4. — A l’expiration du délai d’en-

quôte ci-dessus fixé, une Commission so réu­nira à la Préfecture, le samedi 10 août 1912, à 10 heures du matin, pour examiner los ob­servations consignées aux registres d’onqué- to ; elle entendra les Ingénioursomployés dans le département et toutes autres personnes qu’elfe croira devoir consulter. Après avoir reoueilli tous les renseignements dont elle aura besoin, elio donnera son avis motivé sur l’utilité dos chemins de fer projetés.

Art . 7. — Les Chambros de Commerce de Brest, de Morlaix et de Quimper sont appe lées à délibérer et é exprimer leur opinion sur l ’utilité ot la convenance des chemins de for projotés.

Concours et examens dans le Finistère

Brevet élémentaire. — Ces jours derniers ont eu lieu à Quimper les épreuvos pour l’ob tontion du brevot élémentaire d’insiitutrices

Sur 136 aspirantes, 09 ont été admises à subir li-B épreuves do la 2* sèrio ot 05 ont été définitivement reçues. Ce sont :

Mlles Abguillerm, Albert, Barré, Bécuo, Mario Le Bellec, Le Barre, Le Beuze, Bibe­ron, Le Bonnin, Camnrd, Canivet, Cariou, Coatval.Auno Lo Coroller,Cróteaux,Dorrion, David, ü ’horvé, Diron, Dolou, Le Duigou, Elidé, Folgoas, Faurio, Paulo Fauvol, Agnè» Fauvel.Ronéo LoFloch, Elisabeth Le Flocli, Gauthier, Lo Gonidec de Koraiio, Gloaguon, G rail. Guéguen, Le Üoulard, Eugénie Gull- lou, Solange Guiziou, Hentiot, Kordranvat, Karhoas, korsulec, Langlot, Lasbléis, L’IIol- goualch, Leprinoe, Massonnoau, Méhoust, Oliéro.Parc, Poncalot, Péron, Pesco, Pollard, Pouliquon, Prouff, Le Quéau, Magdeloino Rio, Anna Riou, Jeanne Riou, Riviòio, Lo Roy, Ilonriollo Salaun, Marcello Salaun, Hélène Le Scouarnec, Stéphan et Toulleo.

Certificat d’études. — Voici la liste des élôvfs du canton de Rosporden, reçus au certificat d’études primaires :

G arçon«

Ecolo publique do Rosporden. — Yvos Bourhis, Pierre Carduner, Yvos Courtous, Joseph Flatrôs, Joseph Guéguen, Joan-Marie Lo Beux, Gabriel Le Bilian, René Le Breton, Roné Lo Naour, Louis Madieo, Alexandro Rannou,Jean Rannou.

Ecole privée do Rosporden, — Yvos Hervé, François Le Naour.

Ecolo publique d’EUiant. — Jean-Fiançois Cotton.Jean Joseph Cotton,Christophe Daou- dal, François Daoudal, Jean Lo Breton, Jeun Lo Bris, Yves Le Duigou, Jean Le Guyador, Michel Quéméré, Mathurin Rannou, Louis Troalen.

EcoloCanvel, „v— . --------- ----- - ---Kéroulas,Louis Le Corre,Auguste acialloux.

Ecolo publique de Tourc’h. — Joseph Balay.Fiançois Bolloré.Jean Calvary.Pierro Guernalec, François Sinquin.

F i l i .es

Ecole publiquo do Rosporden. — Louise Bourrlquen, Jeanne Daoudal, Mario Faucon, Marie Jannez,Emilio Kersporn,Fernando La postolle, Louiso Le Cœur, Angèlo Lo Cour­tois, Marie Lo Gars, Marie-Anno Pérés, Marie-Jeanne Péiés.

Ecolo publique do Tourc’h. — Mario Bourhis, Marie Lo Bec.

La kermesse des Filets Bleus.

La granilo kermesse organisée par l ’ocu vro de» Filets Bleus do Bretagne et lo jour nal Le Iirclon de Paris a eu lieu lo 1(> cou­rant dans lo charmant décor do la Pelote Basque îi Paris, line foulo brotonno a ré­volé aux Purisions la grAco de» costumo» ilo Pont-Aven, de Scatir, do Concarneau, de FoiiüMiant, de Coray, do Pont l’Abbó, do Plougastel*Daoulus,de ChiUoatilin, do Quim

per, etc.

Io publique de Saint-Yvi. — Jacques 1, Jean Fraval, Jean Gouarant, Yvon

Los intéressants comptoirs bretons tenus par dos dames du lireton de Paris et des Filets Iiléus, toutes costumées, ont eié particulièrement l’objet d’une vive curiosité lie la part des milliers de spectateurs.

Les lultour», paysans ou amateurs étaient Yves Scordia, d'E liant, contre Nicolas, de Scafir ; Corentin Scordia, d’IMianl, contre Sollior, do S :aër ; Péron, cavalier îi Ram­bouillet, contre Salaun, soldat îi Quimper.

liO prix du championnat de Y Auto fut chaudomenl disputé entre les doux poids moyens : Brocliard, de Scaër, et Kergour- lay! d’Elliant, qui n’avaient encore pu se tomber. Brocliard, devant un public déli­rant, vint ii bout de son rude adversaire.

Lo public s’est vivement intéressé au sport essentiellement broton du lever d« la perche qui demande aux athlètes un ell'ort considé­rable. Guéraçagne et notre compatriote Jean- Francois Le Broton se sont fait aîîmiror : le premier pour la lenteur extraordinaire avec laquelle il lève la perche ; lo deuxième pour l’aisance et la rapidité avoc lesquelles il arrive il vaincre des poi ls de plus en plus lourds.

Très suivies aussi ont été les danses bretonnes exécutées par la famille Sellin, de Pont-Aven.

Le concours de costumes a donné lieu au classement suivant :

Costumes anciens {femmes). -- Nombre do concurrentes : 16. — Diplômes hors con cours : Muic» Bacon, Lo Mestiic, Gourme- Ion, Louêdoo, do L’ont Avon ; diplômod’hon nour : Mmo da Villalon ; l ,r prix, Mllo Vio toiro Poulmarc’b, de Brignogan ; 2«, Mme veuve Lo Bihan, do Beuzac Conq ; 3«, Mmo Thomas, de Brignogan ; 4", Mmo Lo Gloanec, do Pont-Avon.

Costumes modernes (femmes). — Nombre de concurrentes : 515. — Diplômes d’honneur hors concours : Mlles Nortior et do Mor.t- Inur, toutes deux en costume de Pont-Aven ; !•' prix, Mlle Mollo, do Lorient ; 2*, MlleBoè- dec, do Leuhan ; diplôme» : Mlle Thébaud, de l’Ile-aux Moines ; Christino Jourdan. de Saint-Pierre Quiberon ; Désirée Houis, de Vannes, et Mllo Troadec, do Fouosnant.

Coutumes anciens (hommes). — l«r prix M. Le Gloanec, do Pont-Aven ; 2i', M. Qué méré ; 3", M. Gourmelen, de Pont-Aven.

Costumes modernes. — l ,r prix, Kcrgonr. lay, d'Elliant ; 2«, Guyader, do Briec ; 3°, Lo Bras, de Quimper.

Des diplômes ont été décernés à deux en­fants : los jeunes Mellac et Desramps.

Chemin de fer d'Orléans.

Au 1" juillet, la Compagnie d'Orléans ap portera au Service des trains le» importait tes améliorations suivantes :

1° En saison d'été.

Un nouveau train rapide (toute* classes qui sera mis en circulation du l ,r juillet au14 octobre inclus, partira de Paris-Quai d'Or­say à 9h. OOet permettra do rejoindre à Angers10 train express arrivant à Quimper à 20 h 22. Los voyagours do 2* et 3" classes à destina­tion de cotte dernière ville pourront ainsi quitter Paris 1 h. 10 plus tard qu’actuelle­ment ot oiïoctuorout le trajet total do Paris à Quimper on moins de 11 h. 30.

Dans lo sons con'traire, un nouveau train express d’été (toutes classos) partant de Lo- liont à 12 h. 30 fora suite au train omnibus quittant Quimper à 10 h. 22 et permettra île rejoindte à St-Pierre-lo»-Corps le train ex­press arrivant à Paris-Quai d’Orsay à 22 h. 44. Le» voyageurs de Quimpor pour Paris dispo­seront ainsi, en 2" et 3* classes, d’une bonne relation do jour offrant sur celle actuelle par train express quittant Quimpor à 7 h. 38 une réduction de près do 3 h. 30 do la durée to­tale du trajet.

e» En toute saison.

Un nouvel express (toutes classes) partira do Quimper à 10 h. 42, après l’arrivée du train omnibus partant do Landerneau à14 h. 23, légèrement avancé, et permettra d’arriver à St-Piorre des-Corps à 0 h. 25 (où11 correspondra avec lo train du Service d i­rect Lvon-Vichy, ot à Paris-Quai d’Orsay à4 h 24, réalisant un gain do plus do 2 h. 45 sur la durée totulo du trajet Quimper-Paris par le train quittant actuellement Quimper à1 h. f)(> soir.

Comme conséquence, lo train omnibus par­tant de Quimpor à 5 h. I soir (heure actuolle) quittera cetto garo 34 minutes plus tard, à 17 h. 35 (lieui'o nouvelle), pour arriver a Lo­rient à 19 11. 02, à Auray à 20 h. 01, à Nan­tes à 23 h. 53.

Lo train rapide partant do Quimpor sur Paris & 20 h. 05 aura son point d'origine re­porté à Landerneau d’où il partirai» 18 h. 00, après l’arrivée du train Etat quittant Brest à 17 h. 23. En outre, pendant la période du15 octobre au 30 juin ot à titre d’essai, ledit train rapide prendia à Quimper les voya- geuis do lro classe sans bagago à destina­tion do Loiiont, Auray et Vannes.

Le train express d’été venant de Nantes et arrivant à Quimper à 11 h. 5, qui n’était mis en circulation, jusqu’à present quo du l ,r juillet au 14 octobre inclus scia maintenu en toute suison. 11 quittera Nantos à uno houro moins matinale Oh.40au lieu deti h. 15). desaorviru Qucbtembert, où il rolovota la correspondance du train partant do t’Ioër- mel à 7 h. 35, et recovra à Auray celle du train partant do Pontivy à 7 h. 58.

Comme conséquonco, lo train omnibus par­tant do Quimpor (on saison d'hiver) sur Lan­derneau à 10 n. 03 sera supprimé ot remplacé par le train oxpross précité.

Le train omnibus partant do Quimper (on saison dété) sur Lundornoau à 9 h sora rendu permanent, assurant la continuation du train rapide partant do Paris à 21 h. 10.

Police correctionnelle. — Tribunald e Q u im p e r .

Audience du 25juin.

QotMPitn. — Ivresse. — Léon Tnzu, 51 ans, ouvrier boulanger,demeurant rue Neuve, est condamné à (i jours do prison et 1(1 fr. d’a- mondo pour avoirété tiouvé en état d'ivresso.

Douaiinknkz. — Pêche prohibée. — René LoJoncour, 47 ans, pécheur, rue de t’Obsor- vatoiro, poursuivi pour avoir péché des ma­quereaux é lu turlutto, ost condamné ài0 fr. d’amonde.

— Ivrognesse — Philomèno Sergent, femme Puiil, 33 ans, est une ivrognesse in ­vétérée. Kilo a quitté son mari, au mois de mai dernier, ot quelques jours après, comme elle n ’avait pas d’argent pour satisfaire sa passion, elle a «lérobé uno bouteille d’eau- lc-vio chez, une dame Ancel, débitante, ruo lu Moulin. Elle a été surprise volant éga Innoiit uno bouteillo d’eau-te-vio choz uno lame Le Borro, cultivatrice à Pen-ar-IIoat.1 mois de prison

La FoRi.T-FotjKNSA.NT. — Violences. — Les époux Millour, meuniers au Moulin du Huis ot los époux Lo Golf, demeurant à Bec un Aél, no vivent pas en bonne intelligence quoique voisins.

Los premiers sont poursuivis pour avoir porté dos coups à la femme Lo Goiï et à-sa tille Louise, figée do 13 ans, et ces dernières pour avoir elles aussi exercé des violences sur les époux M illour.

M illour et la jeune Lo GolT sont acquittés ; quant à la femme Millour ello est condam­née à 50 fr. d’amendo et la femme Lo Golf à10 fr. ; toutes doux obtiennent lo sursis.

F o ire s de la sem aino .

Lundi l ” juillet. — Briec ; Clohars-Foues- nant ; Moilars ; Brest ; 13rasparts ; Caihaix ; Crozon ; Poullaouën ; Trègarvan ; Guerles- quin ; Penzê (en Taulé) ; Seuer.

Mardi 2. — Goulvon; Sami-Pierre-Quilbi- gnon ; Locronan ; Quéménéven ; Guimaëc ; Lo Ponthou ; Saint-Thégonnec ; Arzano ; Pont-Aven ; Pleyben.

Meroiedi 3. — Trégunc ; Daoulas ; Lan nilis ; Lo Rolecq (en Plounéour Menez).

Jeudi 4. — Pont-Croix ; Pont-l’Abbé ; La Roche ; Chilteaulin ; Huelgoat ; Mespaul (hameau Sainte Catherine) ; Morlaix.

Vendredi 5 — Pouldavid (en Pouldcrgat)

Samedi ü. — Saint Renan ; Plouescat.

La fa rc e e s t jo u é e lComme on pouvait s’y attendre, l’alliance

entre socialistes et cléricaux se dessine de

plus en plus.Pour la première fois, depuis, plus de

trente ans, le parti républicain, îi Quimper,

ne sera représenté dans une élection séna­

toriale que par six délégués sur douzo.

Continuant le pacte conclu entre les deux

tours de scrutin des S et 12 mai, les sept

conseillers socialistes et les sept conseillers

cléricaux ont fait bloc pour élire trois délé­

gués dans chacun de leur clan.

Ils pouvaient élire les douze, nous dira-

t-on. Eh 1 oui, mais ils n’appliquaient

plus la proportionnelle, et alors quels argu-

.tnenls pourraient-ils faire valoir devant le

Conseil d’Etat quand la demande en annu­

lation de leur élection viendra devant cette

haute juridiction ?

— A Brest, il n’y avait pas les mômes

raisons pour ménager la minorité, impor­

tante cependant puisqu’elle a 15 sièges sur 36.

Aussi les 21 socialistes unitiés du conseil se

sont ils empressés d'appliquer une propor

tionnelle de leur façon en nommant 29 de

leurs camarades c»llectivistes,dont plusieurs

.pris en dehors de l’assemblée municipale,

leur nombre ne leur permettant pas de s’at­

tribuer tous les mandats.

Proportionnantes it Quimper, les socios

sont majoritaires il Brest Que seront-ils le

28 juillet prochain ? Les alliés des pires en

nemis de la République, sans doute !

CHRONIQUE LOCALEQuimper.

Fête du quartier de la Gare.

Une intéressante fèto a été offerte d im an­che dernier aux quimpérois grilce à l’heureuse intiativo des commerçant» du quartier do la Gare.

Rarement, à Q u im por,onenv it obtenirpa- reil succès ; il est vrai aussi que lo programme était conçu de façon à contenter les plus dif­

ficiles, car rion n ’y manquait :

Concerts par la Chorale et la Lyre quim- prroise, lâcher do pigeons par lo Messager quimpérois, gymnastique par la Quimpe- roise, courses do bicyclettes, courses à pied, jeux public», concours de tir, retraite aux llambeaux, feux d’artifice, bataille de con- lottis, illum ination , feu do Saint Jean, bal en plein air.

A la première houro, lo matin, le quartier était en liesse, et l’on voyait des jeunes gens descendre vois la gare, la chanson aux lè­vres, tous tlouris bt débordant de gaîté.

Do cotte bonne humeur la population ne n’est pas départi» un seul instant de la jour­née. Toute la ville était sur le pied des gran­des fétos et la circulation sur l ’avenue et aux abords de la garo fut à un certain moment do l'après-midi et du soir absolument im ­possible.

La recette des commerçants duquaitior de la gare fut, nous dit-on, excellente ; co n’ost qu'un juste couronnement do leurs efforts et un encouragement pour l ’avonir ; on ne peut quo les fôlicitor de leur louable inspi­ration.

Voici les rósili tata des différentes épreuves :

Course de bicyclettes réserrée aux jeu­nes gens du quartier de la gare. — l ,r Sa latin, sur bicyclette « Contincntnl ■ maison Victor Bodot, nv. de la tiare ; 2', Yaouanc ; 3", Morvan ; 4* Nihouarn ; 5‘ , Le Monn ; (!«, Laurent ; 7», Pouliquon.

Course il pied. — l<'r, Caradce : 2«, Pli- quet ; 3", Flochlay ; 4", S. Cariou ; 5»,Pérès; (i*, R. Cariou ; 7*. Penvon ; 8», Londuron.

Qrandprix Clément (course do 80 km

fcans entraîneurs). — 1", Théodore Quelven. Quimpor, sur bicyclotlo « Clément », mai- non Hochet, avenue do la Garo. à 5 h. 37 ; i1*, Pennoc, Port-Lannay. ù 5 h 48;3’ , Guil tou,.Quimpor, à 5 h. 52 : 4«, Folgoas, Pont- l’Abbé, à 5 h. 53 ; 5*, Le Bilian, Tourc’h, à 5 h. 54 ; 0% Caradec, Quimpor ; 7% Favon-

nec, Quimper ; 8“, Laurent, La Forêt ; 0», Ba- riou, Gourlizon ; 1(1*, Rannou, Ergué-Armel ; i l ', Guédès, Chüteaulin ; 12*. Quiniou, Quim- per; 13" Le Gac, Plouven ;14",Tanguy,Quim­per ; 15e, Nicolas, Plogastel-Saint-Germain ; 16*, Sinquir., Gourlizon ; 17*, Maoût, Saint- Evarzec ; 18*, Joncour, Quimper ; 1!)*, Eu- brtet, Quimper ; 20*, Péron, Loctudy ; 21", Bourhis, Trégunc ; 22", Pinoul, Quimper ; 23* Guermeur, Penliais ; 24*, Solder, Quim­per ; 25*, Sovin, Plomelin. — 24 prix ont été décernés.

Concours de tir organisé par M. Bodet,

avenue de la gare

Concours populaire : 1”r, Ilénaff, Jean Louis, 89 points ; 2e Quiniou, 88 ; 3*. Quéré, 87 ; 4*, Le Naour, 87 ; 5", Piriou 80 ; 0% Lau­rent, 81 ; >, Quénot, 84 ; ,8*, Gentric, 84 ; ‘J*, Madec, 8 i ; !0\ Lozach, ; 11", Gourmelen, 82 ; 12*, Gonzoch, 82 ; 13«, Martin, 81 ; 14«, Monn, 81 : 15«, Kériltin, 81 ; 10«, Marc Nico­las, 81 ; 17», Gadcl, 8U.

Concours de dames : l ” , Mme Conan, 8S points ; 2«, Mlle Mettehoven, 84 ; 3", MlleG. Le Breton, 78 ; 4«, Mme Parc, 77 ; 5°, Mme Quénot, 77 ; 0*, Mme Dizat, 70 ; 7«, Mme Quiniou, 75 ; 8“, Mtne Lécuyer, 75 ; 9«, Mme Rtpoche,75 ; lü*, Mlle Lauront,70 ; 11*, Mme Tanguy.

Concours de pupilles : l ,r, M. Chavet, 79 points : 2«, Quéau, 79 ; 3«, Lucas, 70 ; 4*, Bargain, 75 ; 5«, Le Berre 75 ; 0«, Behannic,7i ; 7«, Poupon, 73 ; 8*, Le Bis, 09.

Avis aux contribuables. — Le m aire de Quimper a l’honneur d’inlormer les intéressés que M. Bonv, contrôleur prin ­cipal des contributions directes se ren­dra à la mairie les 1er, 2, 4 et 5 ju i'le t, de 2 heures à 5 heures du soir, pour y recevoir les déclarations de mutations foncières à appliquer dans les rôles de1913 Les contribuables sont priés de se m unir des actes justificatifs des m uta­tions foncières à opérer.

Arrosage des rues. — Le maire de Quimper a l’honneur de rappeler qu’aux ter­mes d'un arrêté municipal, il est enjoint à tout habitant de faire arroser, pendant la sai­son d'été et notamment dans les fortes cha­leurs, le devant de sa maison, de sa bouti­que ou de son magasin, deux fois par jour au moins, savoir : le matin à huit heures, et l'après-midi ît quatre heures. Le signal de l'arrosementsera donné par la cloche du beffroi. Il no pourra être employé à cet ar­rosement que de l’eau propre.

Ards aux ménagères. — Nous croyons devoir informer les habitants que, s’ils veu­lent éviter des procès-verbaux, ils devront s’abstenir de déposer des immondices sur la voie publique, le soir et même la nuit.

Le règlement municipal interdit, en effet ces dépôts après le passage du tombereau des boueurs, de sorte que les ménagères ne devraient vider leurs ordures que le matin.

La police a reçu des instructions.spéciales pour sévir contre les personnes qui, malgré cet avis, continueraient à déposer des im­mondices le soir, sur la voie publique.

Le prix du pain. — On nous prie d’in­sérer :

En raison de la hausse continue des fari­nes, les boulangers de Quimper se voient dans l’obligation d’établir pour le pain les prix suivants :

Pain gris 2* qualité. — Les 5 kil. : 1 fr. 85.— Les 3 kil. : I fr. 10. — Les 2 kil. : 0 fr. 75. Le kilo : 0 fr. 40.

Pain lr« qualité. — Les 2 kil. : 0 fr. 85. — Le kilo : 0 fr. 45.

Farino lr« qualité 0 fr. 50 le kilo.

Un groupe de patrons boulangers.

Avis. — Mme Burgmayer informe les personnes qui ont bien voulu lui demander son concours pour les prochains concerts et réunions, qu’elle regrette de ne pouvoir leur être agréable, son engagement pour les concerts de l’Union des Femmes professeurs et compositeurs de musique exigeant sa présence à Paris pour juillet.

Collège de Jeunes Filles. — Nous som­mes heureux d’enregistrer le nouveau suc­cès du Collège de Jeunes Filles de Quimper. Sur dix é;èves présentées ît l’exainen du brevet élémentaire, sept ont élé reçues. Ce sont : Mlles Camille Biberon, Marie David, Maria Eildé, Marie Gauthier, Marie Pollard, Marie Pouliquon.

Nos félicitations.

Anniversaire de la mort du « Pre­mier Grenadier des armées de la Répu­blique. — Voici le programme de la (été patriotique que nous avons annoncée et qui, comme l’on sait aura lieu demain dimanche :

Rassemblement des Vétérans et du Souve­nir Français, des sociétés patriotiques et des délégations du Lycée et îles écoles devant l’hôtel de Ville — Salut au Drapeau.

9 h. 3/4. — Départ du cortège pour lo mo miment, par la rue Kéréon.

— 10 heures. — Devant lo monument. — Salut au Drapeau — Appel du contrôle — Remise otllcielle de la médaille do 1870 1871— Cérômotiio commémorativo de 1« mort de La Tour d’Auvorgno — Discours et chants patriotiques exécutés par la Chorale — Dé­pôt d’uno couronne — Défilé devant le mo­nument.

Retour à l'hôtel do Villo par lo quai ot lo Parc.

NOTA. — Les Vétérans des sections voi­sines sont priés de vouloir bien se joindre îi leurs camarades de la 235° section pour la remise olliciolle de leur médaille. Même in ­vitation est faite it ceux qui n’appartiennent pas îi la section des Vétérans et qui se seront fait inscrire chez. M. Vaillant, 39, rue Kéréon, avant lo 30 juin

Tous devront être munis de leurs décora­tions et de leur insigne, MM. les ofliciers de réserves sont priés do se mettre on uniforme.

Pertes et trouvailles. — Perdu dimanche, ver» 4 heures, prés la garo, uno robe bebè velours bleu soutaché noir. — La remettre au bureau du journal.

i8« section des médaillés militaires. —A l'occasion de l’anniversaire do la mort de La Tour d'Auvergne, rendez-vous est donné aux membres de la section porteurs de leurs insignes, demain matin, à 9 h. 1/2, place Saint-Corentin.

Concours de tir. — Un grand concours de tir ît la carabine G m/m s’ouvrira chez M. Cornic Queléver, route de Brest, le 30 juin et aura lieu tous les dimanches jusqu’au 28 juillet inclus.

De nombreux prix sont affectés à ce con­cours. Pour plus amples détails, voir les aüiches.

Classe 188Ù. — Quelques vétérans de la classe 82, désireux de fêter leur cinquante­naire en un banquet amical, font appel indistinctement à tous les vieux camarades de ladite classe pour se joindre à eux.

Ce banquet devant avoir lieu incessam­ment, prière d’adresser les adhésions le plus tôt possible à M. Drillien, carrossier rue des Douves.

Lyre quimpéroise. — Demain, 30 ju in , la Lyre quimpéroise effectuera à Morgat sa sortie annuelle.

Départ deQuimper pour Douarnenez: train de 8 h. 31.

Défilé jusqu’au grand port.

Concert à Morgat. de 3 heures à 4 heures.

Concort à Douarnenez au retour de Mor­gat (sur le Champ-de-Bataille ou sous la Halle eu cas de mauvais temps).

— Mardi prochain, 2 ju illet, la Lyre quimpéroise donnera à Quimper un concert sur le kiosque du Champ-de-Bataille, de 8 h 1/2 a 9 h. 1/2. Voici le programme :

I» Petits pelons roses,allegro (F. Andrieu) ; 2» Fête provençale, ouverture (F. Popy) ; 3‘ O ma charmante ! valse lente (G. Allier) ; 4o Rayons de 7nai, fantaisie (Deneufbourg) ; 5* En goguette, marche-polka (E. Wesly).

Course Wolber. — Dimanche a élé courue la course départementale militaire organisée par la maison Wolber, de Renne«. Le parcours était de 94 km» (Brest-Quimper) :

41 concurrent» ont pris le départ à Brest à10 heures du matin.

Arrivées à Quimper : l«f, Méncz, de Saint- Marc, ii 1 h. 21’ 20” ; 2*, Pouchard, de Mor­laix, à 1 h. 21’ 22” ; 3*. Gloaguen, de St-Renan ; 4«, Thépot, de Brest ; 5*, Douguet, de Brest ; 6«, Poulmarch, de Quimerch ; 7*, Nédellec, do Brest ; 8*, Bronnec, de Saint-Ségal ; 9*, Her- rou ; 10*, Geslin, de Guipavas ; 1i\ Nourret, de Brest ; 12*, Feiüant, du Faou ; 13*. Guja- der, de Quilinen ; 14e, Leven, de Saint-Pierre ; 15«. Quéménuur. de Saint-Renan ; 1G*,-Thiec, de Quimperlé ; 17«, Le Moigo, de Ploujean ; 18*, Arhan, de Brest ; 19«, Le Grand, de Brest ; 20*, Ster, de Briec, 1 h. 44.

Tous ces coureurs avaient, à leur arrivée à Quimper, un tir à exécuter au stand militaire pour lo classement général.

Accident. — Jeudi après m idi, Louis Mes

sager, âgé de 15 ans, apprenti-Berrurier chez M. Cardaliaguet, rue Royale, a eu la jambe

déchirée en déchargeant du fer dans la cour de la gare.

Transporté à la pharmacie Ladouce, il a

reçu les soins que comportait son état peu

grave par M. lo docteur Jocet.

Etat-civil du 20 au 27 juin. — Naissan­ces. — Corentine Nicolas, r. de Pont-l’Abbé, 13. — Yves Bodiou, r. des Boucheries, 17. — Henri Pooliet, r. de Pont-l’Abbé, 27. — Pierre Bronnec, pl. Mesglonguen, 16. — Antoine Marcille, r. du Pont-Firmin, 39.

172 naissances en 1912. Mariages : 49.

Df;ci:s. — Yves Chariot, 15 ans, s. pr., à l’hospice. — Louis Le Bihan, 22 ans, cultiva­teur, célibataire, tt l ’hospice. — Jean-Mario Bonderff, 35 ans, cultivateur, époux Creignou, à l’hospice. — Yronue Le Qupllec, journalière, célibataire, il l’hospice. — Anatole Loiseleur,23 ans, soldat au 118« de ligne, célibataire, à l ’hospice. — Catherine Philippe, 52 ans, cuisi­nière, célibataire, k l ’hospice.

284 décès en 1912, dont 124 aux hôpitaux.

Publications de M a r ia g e s

Jean Le Noach, terrassier à Paris, et Anne Penuanech, journalière à Quimper.

t.ouis Lenourry, retraité à Quimper, et An- gèle Jouanne, gérante d’usine ft Penmarch.

Yves Le Menn. manœuvre à Quimper, et Ma­rie Marc, cultivatrice à Ergué-Armel.

Marc Lévénès, chef de bureau à la préfecture, et Marie Signour, s. pr., dom. il Quimper.

Joseph Le Naour, et Mathilde Quéméner, s. pr., dom. à Quimper.

Dominique Le Loup, typographe, et Coreu- tine Bernard, couturière, dom. à Quimper.

Joseph Cessou, employé de chemin de fer à la Possounière, et Marie Cotten, cuisinière h Quimper.

Albert Deman, jardinier il Saint-Maur, ot Jo­séphine Lo Doaré, cuisinière il Quimper.

R E M E R C IE M E N T S

Les Familles PUOVOST, LE BERRE,

CRAFF, LAURRNT, GOASCOZ remer­

cient sincèrement les personnes qui ont

bien voulu assister aux obsèques de M.

• lo H c p li - M a r io - Y v c * P R O ­

V O S T , ainsi que toutes celles qui leur

ont témoigné des marques do sympathie

en cette douloureuse circonstance.

Ergué-Armel.Obsèques. — Mercredi matin, à 10 heu­

res, ont été célebrees ît Ergué-Armel les ob­sèques de M. Joseph Provost, domicilié à Saint-Julien, victime de la catastrophe de chemin de fer qui s’est produite dimanche entre Angers et Nantes.

Ycrs 11 heures du soir, à 14 kilomètres d’Angors, dans des circonstances eucore in­connues, la machine du train 5.817 qui se dirigeait avec un long convoi sur Nantes, lit soudainement explosion et fut complètement

détruite ainsi que ±2 wagons sur les 59 qu’elle remorquait.

Le mécanicien et le chautfeur Provost,

Page 19: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · ÍN* 202 Cinquième année Samedi Ier Juin 11)12 LE NUMÉRO m pgp b » m ga g¡ ,m M ffl npg

LE FINISTERE

projetés au loin, avoc les débris, furent luis sur le coup, et c’ost dans un état lamontablo qu’on recueillit leurs corps en lambeaux.

L’infortuné Provost, qui était ftpé do 33 ans, n’appartonait au dépôt de Nantes que depuis un mois.

A sa veuve éplorée et il sa famille nous présentons nos respectueuses condoléances.

V IL L E D E Q U IM P E R

C ir q u e A N C IL L O T T I- P L È G E

3, 4 et 5 Ju ille tC’est donc le Mercredi 3 Juillet,

à 8 h. 1/2, que débutera, place du Champ-de-Bataille, le C irque Ancilotti Piège. Les renseignements qui nous parviennent le présentent comme le plus intéressant do tous les cirques. Son spectable varié, original et inté­ressant présenté avec une mise en scène artistique et un luxe superbe, est composé de plus do 80 artistes de premier ordre et le confort de son ins­tallation donne au spectateur le plus exigeant entière satisfaction.

Sur la foi de sa réputation il est cor tain qu ’une nombreuse foule assistera mercredi soir aux débuts ; le cirque donnera jeudi une matinée il 3 heures avec le môme programme que le soir.

« r e ç a u Û N C t U f l r n - m O E

■4SI'

Aut/totav ¿astaco

La troupe Asti est composée de cinq dames et un monsieur, tous acrobates de promit'ro force. La présentation brillante ot la gntce avoc laquelle les Asti présentent leur numéro, mot parfaitement leur travail en valeur. D une force incroyable, c’estavec uuo gracieuse pyramide rie trois et quatre personnes que les Asti évoluent, montent •t descendent dos escaliers et font rnUli Bxoirice^pnrmi lesquels quolques-uni »ori iraimont riénsatinnnels.

Ce sont les seules dames au monde ex4ct> b a t 1« tours les plus difficiles d ’acrohntl*.

Ergué-Qabérlc.Société de tir . — Le dimanche 7 juil­

let aura lieu A l’école des gardons le con­cours gratuit des sociétaires vétérans et adultes. Une poulo sera tirée entre socié­taires, au prix de ü fr. 25 la série de 4 balles.

Foueanant.Un cycliste assailli et assommé à

coups de bâton. — Le parquet de Quim- per s’est transporté dimanche dernier au vil­lage de Sainte Anne,communede Fouesnant, pour enquêter au sujet d’une tentative d’as­sassinat suivie de vol, commise sur M. Jean Gaillard, vingt-neuf ans, habitant au vil­lage de Poul-Logoden, en Saint-Evai7.ec.

Voici, sommairement, los faits :

Le 20 courant, ver» 8 heure« et demie du soir, M. Gaillard, qui est employé chez. M Guillou, négociant on vins à Fouosnant, ku

i ouinéo terminée, regagnait »on domicile a lioyclette, lorsau’arrivô h environ300 mètre» de la chapelle Sainte*Anne, »ur la route qui

conduit de Foueenant à Saint-Evarzcc, il fut attaqué par un individu qui était caché dan» un retrait que forme la route on cet endroit et où se trouve une carrière Lu malfaiteur, qui avait arraché une barre do bois d'une longueur de deur métro» à la clôture d'un oetit terrain qui bordo la routo, voyant M Gaillard arrivé à sa hauteur, lança cet objet devant la machine qui se renversa pendant que le cycliste, lance par la vitesio, alla tom­ber à quoique» mètres plu» loin »ur la route, ■e fai»ant des blessures au dessus de l’œil et sur la pommette gauche.

Etant dans cetto po»ition, il reçut do son agresseur un coup de la barre porté avec une extrémo violence aur le noinmet de la tête et un peu en arriére ; le cuir cbevelii,sectionné complètement sur une certaine longueur, laissait apercevoir la boite crânienne.

Une grande maro do sang existait à l'en­droit même où le malheureux Gaillard était tombé. Celui-ci, laissé sans doute pour mort par sou ansassin, dût »e tralnor quelque» métros plu» haut »ur le bord du chemin, et o’est là qu’il fut découvert, le lendomain matin, ver» 4 heure» par un ouvrior »e fon­dant à »on travail. I.à encore on romarquait une grande flaquo de sang.

Des voisins furent prévenus et on vint aussitôt portor secours au blessé qui, après »voir reçu les premiers soins do M. le doo-

tour Morvan, do Foueanruit, fut transporté il son domicile.

Colle Irtclio agression n’a pu avoir d’autre mobile que le vo! car le porle monnaie de M. Gaillard, qui renfermait uno certaine somme,avait disparu ainsi que sou chapeau ; mais la barre de bois, qui a servi îi com­mettre le crime, a été retrouvée îi quelques mètres du lieu de l'attaque ; dos cheveux y adhéraient encore et des éolisse3 s’ôtaient détachées sous la violence des coups portés

L’élat de M. Gaillard est des plus graves, ce dernier est pour ainsi diro dans Iti coma et ne prononce que des paroles incohérentes.

Il est marié et pòro d’un entant en bas Age

L’auteur do celte tentativo d’assassinat est activement recherché.

Bénodct.Concours de tir. — On nous annonce

pour le 9 juillet l’ouverture d’un grand con­cours do Ur îi la carabine G m/m genre « Le- bel » chez M. Pennec, Hôtel des Bains. Ce concours aura lieu jusqu’au ? septembre, jour do lu distribution des prix.

Tout tireur pourra apporter sa carabine de môme type que ci-dessus. La distance du tir est de 11 mètres. Seule la position du tireur debout sera autoiisée ; le maximum de points sera de 30.

Voici la liste dos prix affectés îi ce lir :

1er prix, un beau funil de cimase à porcus »ion centrale, valeur 1 *20 fr. ; 2», un «frvice à découper argent contrôlé ; 8", service à li­queur argenté ; 4o, montre dorée : .V, (> bel­le» cuillère» à café métal doré ; G*, album à photographies ; 7* pinco à «ur.ro argentée ; ti*, timbale argentée ; 9*. rouleau do aervietto argentée ; 10’, coffret a bijoux métal doré ; 11", service de fumeur; 12«, porte-iîignretto écume de ineritole do cerf) ; 13* une jumelle do théûtro ; 14«, une jardinièro métal nicke lé ; 15*, 2 belle» cuillère» à fraises et à sucre.

Lo prix du carton d’essai sera do 0 fr. 25 et celui du carton pour participer au con cours do I fr.

Beuzec-Conq.Ecrasé par une charrette. — Vers

2 heures de l’après-midi, le 17 courant, Ma­thieu Lalaison, Agé de 40 ans, domestique au service de Mme veuve Hervé,cultivatrice au lieu de Coat-Conq, en la commune de Beuzec-Conq, chargeait du foin dans une charrette, quand, probablement piqué pat- une mouche, le cheval prit le galop, renver­sant Mlle Uoliou, qui confectionnait la char­retée do foin. Lalaison voulut maîtriser l’a­nimal, mais n’ayant pu saisir la bride, il tomba il terre et une des roues du lourd vé­hicule lui passa sur la poitiine, l’écrasant net. La mort fut instantanée. Le malheureux était marié et père de quatre enfants.

Penmarch.Au conseil municipal. — Dimanche

dernier, après la nomination des délégué* sénatoriaux, le conseil municipal a voté 50 francs h la commune de Plomenr pour l’établissement d’un hippodrome h Reu/ec- Cap-Carval. Il a également décidé que le balayage des clauses de toutes les écoles se­rait exécuté aux frais de lu commune par des femmes de service.

Plogoff.Pigeon voyageur recueilli. — On nous

prie d’annoncer que Mlle Porlodec a trouvé le 25 courant, vers 8 h. 1/2 du matin près la crique de Port-Loubous, en ['logoff, un pi­geon-voyageur très exténué. Des soins ont elé donnés îi co dernier qui est tenu à la mairie la disposition de son propriétaire.

T.r Gérant ; K n . M w :y .

Monsieur J. BRAUN lient à prévenir MM. les commerçants qu ’il ne reconnaîtra depuis cette présente aucune dette contractée par Madame BBAUN, née A n s q u k r , demeurant rue de Pont l’Abbè, 2t>, Quimper.

SAVON,CONGOMAlaz-voM dei Imitati«»«

i lflilED pour le 29 septembre pro- LUULbI chain U N E MAISON si-

tuée rue de Concarneau, près de la gare, composée do 8 pièces, 2 cabinets de toilette, caves, jardin et pompe GRAND G R E N IE R .

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S'adresser au 1" étage.

Etudes de M° V .C r o u a n ,avoué-licencié ii Quimper, et de M* C ot t in , notaire à Concarneau.

VENTE PAlTTlClTATIONen l’étude

et par le ministère do M* C ot t in

notaire à Concarneau.

LE VENDREDI 19 JUILLET 1912

à deux heures de l'après-midi.

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Quartier do la Maison Tcrte

Une grande maison d’habita-■ ion construite en pierres et couverte en ardoises élevée sur terre-plein d’un rez-de-chaussée de trois étages et grenier.

Cour, voie-charretière pour y accé der, puits et murs de clôtures mitoyens, cabinets d’aisances et hu it caveaux construits en planches, couverts en ardoises, atelier en planches couvert en zinc.

Contenance totale : 2I1 inJ 18.En revenu : 1.000 francs.

Mise à prix : I 2 .000 francs.V. C R O U A N ,

avoué-licencié.

PREMIÈRE JNSERTIONSuivant acte reçu par M” J a o u e n ,

notaire à Quimper, le 22 ju in 1912, Mme Marie-Alphonsine- Balhilde Jaouen, veuve de M. Louis-René Daniel, sans profession, demeurant à Paris, rue du Montparnasse, n° 47, a attribué à :

1° Mme Estelle-Léontine Jaouen, épouse de M. Louis-Prosper Chavet, peintre, avec lequel elle demeure à Quimper, rue Royale, n°G ; et 2° Mme Madeleine-Aline Jaouen, épouse de M. Jules Bargain,employé à l’Asile des Aliénés, avec lequel elle demeure à Quimper, place Mescloaguen, n° 6 ;

Notamment le fonds de commerce d'imprimerie exploité à Quimper, rue Astor, n* 1, connu sous le nom « Im ­p rim erie adm inistrative et com m er­ciale : A. JAOUEN », comprenant la clientèle, l'achalandage, le matériel et les marchandises en dépendant.

L ’entrée en jouissance a été fixée au 22 ju in 1912.

Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites dans les dix jours de la seconde insertion, et seront reçues en l ’étude de M* J a o u e n , notaire à Q u im ­per.

Pour première insertion :

JA O U E N .

A VENDREPLUSIEURS MAISONS NEUVES

à Quimper.S’adresser au bureau du journal.

ON m m 11 'ou°r peur le 29 sep- Ull ULmAnUL temhre prochain ou de suite une Maison avec jardin ou un Appartement de 9 à I I pièces.S'adresser au bureau du journal.

i p rn rp en la ville do Q U IM PER , UlUlîI Cidrerie très bien agen­

cée, très bien située, bien connue dans

la région. — S ’adresser au journal.

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dans un des quartiers les plus sains de la ville, avec eau et gaz à tous les étages, serre, cour, avec véronda, ja r­din, écurie, remise et autres dépen­dances.

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Jouissance : 29 septembre 1912

Pour visiter s'adresser au proprié­taire à Keryout.

Etude de M* MANIERE, notaire à Quimper

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au bord de la grand'route

ayant chacun 15 'i0 de façade sur 25 de profondeur.

Mises à prix à raison de 2 fr. lo mètre carré.

S ’adresser audit M" M a n iè r e , notaire.

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ser audit M" L e B e i ih e .

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en bordure de la route de Bcnodel, el en bordure et a l'ouest du chemin re­liant celle route à celle de Üosporden et à la gare, comprises sous les m imé ros 9(5, 97, 9N, 99 et 100 de ln seclion A. du plan cadastral de ladite jcommuiie d’Ergué-Armel, d ’une contenance d'en viron i hectares.

Pour tous renseignements s'adres ser audit M* Le B e iih e .

R é p u b l iq u e F r a n ç a is e

V I L L E D E Q U I M P E R

A D J U D I C A T I O Nles 1er et 2e lots des Travaux de voirie el

d’entretien des Bâtiments communaux, des Etablissements de l’Hospice et du Bureau de Bienfaisance et de l'immeuble de la Caisse d’Epargne jusqu'au 31 décem­bre 1913.

Le Public est prévenu qu’il sera procédé, le Samedi 6 Juillet pro­chain, à 2 heures de l ’après-midi, dans la Salle des Commissions, à l ’Hô- tel-de-Ville, par devant le Maire as­sisté de deux Conseillers municipaux, en présence du Receveur municipal et de l'Archilecte-Voyer, à l’adjudication des l , r et2*lots, sur soumissions ca­chetées, des Travaux de voirie et d'en­tretien des Bâtiments communaux, des Etablissements de l’Hospice et du Bu­reau de Bienfaisance et de l ’immeuble de la Caisse d’Epargne jusqu'au 31 dé­cembre 1913.

P r e m ie r l o t

Terrassement, maçonnerie. D e ux ièm e l o t

Charpente et menuiserie.Eludes de M* V. C r o u a n , avoué-licen­

cié à Quimper, et de M“* S a l a u n , notaire à Plonéour - Lanvern, et ü a o u y e u , notaire à Pont-l’Abbé.

VENTE PARLICITATIONen l’étude et par le ministère de M* Salaun,

notaire à Plonéour-Lanvern

LE LUNDI 8 J U IL L E T 1912à 1 heure de l'après midi.

A RRO N D ISSEM EN T DE QU IM PER

p re m ie r l o t

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La Métairie de Kérignon-Mélourysise au village de Kérignon

avec toutes ses circonstances et dépen­dances sans réserve.

Contenance totale : 10 h. 42 a. 50 c.

Entrée en jouissance par la percep­tion des revenus à partir du 29 septem­bre 1912.

Mise à prix : 25 .000 francs.

d e u x iè m e lot

U N E P R O P R IÉ TÉsise à P lonéour-Lanvern

rue de la Mairie

au m idi de la rue et vis-à-vis de la Mairie et de la Poste, comprenant grande maison d’hahilalion, cour, un grand édifice servant d’atelier de me­nuiserie i‘l de hangar avec cloison et un jardin.

Contenance toialed’environ 15 a.70c.

Un Champ de ferre labourab le dit .Parc-ar-Sal ou Qoarera - Croas - ar ■ Bléon au bourg de Plonéour.

Contenance totale de ce champ 27 a.

Mise à prix : I 5 .000 francs.

t r o is iè m e lot

t t u n t j r ^ . i = L i D x n s r

sis à P lonéour-Lanvern

au bord et au m id i do la rue de la Mairie.

Contenance environ 7 a. 90 c.

Entrée en jouissance par mains au 29 septembre 1912.

Mise à prix : 4 .0 00 francs.

q u a t r i è m e lot

UNIS PK 01M U ËTËsise à Plonéour-Lanvern

quartier du cimetière sur le bord et au nord es! de la route de Plonéour- Tréo^at, comprenant une maison d’ha- bilation, 2 ci’t clies, la moitié indivise

I avec le 2e lot du passage réservé à l ’ouest el la partie levant ou nord-est du champ Parc-ar-Sal.

Entrée en jouissance au 29 septem­bre 1912.

Mise à prix : 2 .000 francs.

C IN Q U IÈ M E l o i

UNE GRANDE PROPRIÉTÉà usage de commerce

sise à P lonéour-L anvern à l ’ouest de l’église

comprenant : 1° une grande maison a habitation ; 2° une maison à four avec four ; 3° une cour ; 4° un grand édifice servant de remise, écurie et crèche : 5° un courtil dit Liors-dréon an-Ty.

Contenance totale d’environ 6 a. 75 c.

6° Et deux champs contigus dits Parqueier-an- Traon à l’est de la route de Plonéour à Tréogat.

Contenance environ 70 a. 50 c.

Mise à prix : 20 .000 francs.

S IX IÈ M E LOT

UNE MAISON D’HABITATIONà usage de commerce

sise à P lonéour-L anvernà 1 intersection de la place de l ’éfflise a 1 ouest, et la place du marché à porcs au midi, contenance d ’environ 1 are.

Location par bail : 320 francs.

Mise à prix : 6 .000 francs.

S E P T IÈ M E LOT

EN LA V IL LE DE PONT-L’ABBÉ

UNE P R O P R IÉTÉsise à PONT-L'ABBÉ, quartier du Pont-Guern

à l’angle de la rue Arnoult ou route de Plomeur et de la rue Jules-Simon, à 1 ouest de cette dernière rue sur la­quelle elle porte le n° 6, comprenant :1 une grande maison d’habitation • 2° une grande cour ; 3» et un grand édi­fice, servant d’écurie et remise.

Contenance totale d’environ 11 a.34c.

Mise à prix : 20 .000 francs.

H U IT IÈ M E LOT

En la com m une de P lonéour-L anvernLA M ÉTA IR IE

de POOLDOQR ou DIANAOO-PûULDOURsise au bourg et issues du bourg de

BANGUIVOA

Contenance totale d’environ 10 h 1G a. 20 c.

Entrée en jouissance par mains au29 septembre 1912.

Mise à prix : 20 .000 francs.

N E U V IÈ M E E T D E R N IE R LOT

LA MÉTAIRIE DE KERIÉQDELau lieu de ce nom

En la com m une de Plonéour-LanvernContenance totale 8 h. 86 a. 80 c.

Entrée en jouissance par mains au 29 septembre 1912.

Mise à prix : 20 .000 francs.V. CROUAN,

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Etude de M* Pierre JACQ, notaire ii Quimper.

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Etude de M* M AN IÈRE , notaire

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Lorsqu’il s’est écoulé un elïectuèe A la demande des déposants

i délai de trente ans à partir tant du dernier versement ou remboursement que de tout achat de rente et de toute autre opération niin.Lunn „ déposants, les sommes que détiennent les caisses d’épargne à leurs comptes sont prescrites a leur égard et reparties entre lescalsufl«? d’énarcne Dour deux cinauièmps et les sociétés de secours mutuels possédant des caisses de retraite pour les trois autres cinquièmes. A 1 égard de» vflApments faits sous la condUiôn süDulèe par le donateur que le titulaire n ’en pourra disposer qu’après une epoque déterminee, le délai de trente ans ne nnnrt n n ’n rintnr Hf» pptte Annmie A l’écard des sommes déposées pour le compte des remplaçants dans les armées de terre et de mer, le délai de trente ans ne “ S ît ï i Vp l î f l r d “ les cas, |W m » W déposants seront publiés au Journal omc'et él dans la féu.llé

de 1 . lo i do 7 m « l Ite » , 30 ae .ce ll« da.SO ja lU et

la loi de ilnances du 22 a-™ 1 " ' r'~ a eu lieu dans le courant iseront, le t " janvier 1913, .. . , ...toutes les diligences nécessaires auprès de la caisse d épargne

la Pro^ èe el^ ôrgS^ Iî J 9publication les comptes remplissant les conditions ci-dessus, mais dont le montant en capital et intérêts est inférieur à 5 francs.

N«du

rogiitro

m atri­

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30374374

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13890139461414214143

NOMS ET PRÉNOMS

DATES

de la première

opération,

AGE

&

cette époque.

NAISSANCES

Dates. Lieux.

DOMICILES PROFESSIONS

DATES de la dernière

opération ou

de l ’échéance préyue

par la loi.

NATURE de la

dernière opération ou

de l’échéance prévue

par la loi.

MONTANT

actuel

du capital

LE GOFF, Marie Françoise.. . . DE G OESBRAN D , Ambroise-

Louis-Marie...............................JEAN N ÈS, A la in .........................QUILVIN,Marguerite-Vincente

LACK , Louis-Christien..............L E B O U C H E R , Elisabeth,

femme FO ISSY , Charles........LE GO F F, V incent......................HENAFF, Marie Jeanne,femme

TEM PLET , A rthur..................F O ISSY , C h a r le s ........................LACK, A lb e rt...............................L E T A N T E R , Marie-Anne,

veuve RO N A R C ’H, V incent.. PRESQUIGNET,Marie-Franç".LE BRE TON, Marguerite..........PO U LLE N , A naïs.......................R I C H A R D , Caroline, veuve

JO D E L A IS ................................BREN N ER , Jean-Claude..........DETOUR, Gaspard......................CHABAY, L ouis..................C O C H E T , Marie-Magdeleine,

veuve L A C K .............................

dJooco 1850 31 ans

9 mai 1858 34 ans30 av. 1865 29 ans

5 nov. 1865 25 ans

2 ju in 1867 5 mois

9 ju in 1872 42 ans

13 av. 1873 30 ans

20 av. 1873 21 ans

28 déc 1874 49 ans

24 fèv. 1875 7 ans

24 sep. 1876 54 ans

9 nov. 1879 34 ans16 jan. 1881 12 ans3 ju il. 1881 42 ans

4 déc. 1881 69 ans29jan. 1882

28»

12 fèv. 1882 ans

30 av. 1882 19 ans

30 av. 1882 34 ans

1819

23 juillet 1823 22 février 183621 ju ille t 1840 l ,r janv. 18G7

21 mai 1830 4 février 1843

12 déc. 185122 février 1824 24 déc. 1867

2 février 1822 16 sept. 1845

1868 1839

12 janv. 1812»

7 ju ille t 1853 10 avril 1863

7 octobre 1847

Quimper

Saint-Urbain E lliaut

Erguè- Armel Quimper

Pont-CroixPlogonnec

Quimper Pau (Basses-Pyrénées)

Quimper

PenmarchQuimper

id.Rosporden

Làardrieox (C.-du-Nord) »

RoanneQuimper

Sierck (Alsace)

Quimper

Quimperid.id.id.

Quimperid.

QuimperDaoulasQuimper

Quimperid.id.

Rosporden

Quimper»

Quimperid.

id.

ouvnere

propriétairejo u rn a lie rouvrièrem ineu r

femme île capitaine soldat

Femme di maître d’hôtel capitaine m ineu r

jou rna liè re ouvrière m ineure sans profession

saos profession él, à lïost. des s‘- muets

can tin ier m ineu r

com m erçante

4 oct. 1882

5 ju il. —11 oct. — 19 ju il. — 31 mai —

3 mai — 31 déc. —

18jan. —26 avril — 31 mai —

12 ju il. —6 sep. —

23 ju il. —5 avril —

19 ju il. — 29j;m. — 12 ffev. —27 déc. —

31 mai —

Rembours* 22 f. 14

id. 16 02id. 11 90id. 5 15id. 11 55

id. 15 91Duplicata 7 94

Rembours1 15 61id. 14 43id. 10 92

id. 290 84id. 6 96

Versement 277 39Rembours1 11 39

id. 5 30Transfert 15 16

Versement 261 68Rembours’ 41 94

id. 7 17

A Quimper, le 29 juin 1912,

Le Caissier,R. OUZON.

Cerlillè conforme aux écritures de la Caisse,

Le Président du Conseil d'administration,

Th. L E HAR8.

C A I S S E D ’ É P A R G N E D E P O N T - L ’ A B B É

du

regiitre

m atri­

cule.

54

NOM ET PRÉNOMS

RO LLA N D , Bénoni-Guillaume- M arie ...........................................

DATE

de la première

opération.

20 ma” 1870

AGE

h

cotto époquo.

41 ans

NAISSANCE

Date.

16 mars 1829

Lieu.

Pont-l’Abbé

DOMICILE PROFESSION

DATE de 1« dernière

opération ou

de l ’échéance prévue

par la loi.

NATURE de lu

dernière opération ou

de l ’échéance prévue

par la loi.

MONTANT

actuel

du capital.

Pont-l’Abbè maréchal-ferrant 6 août 1882 Retrait 7 f . 42

A Pont-l’Abbè, le 29 ju in 1912,

Le Caissier,Y. M ON FORT.

Certillè conforme aux écritures de la Caisse,

Le Président du Conseil d’administration,

H. BR IEC .

Vu pour légalisation de la signature ci-contre.

Mairi* *4 Q uim ptr, ULe MAUX.