Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous...

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0/- Aiinee. — W" i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar i ^ leVENDRIDI ^ ET MARITIME ^ Organe R^publicain D^mocratique e t / R ^ g i p n a l i s t e de I'Ouest Commnnicatiods et Aanonces: UUIHPERL£.13.qntfBrizenx TEL£PHONE F - ^ C. C. P. : RENNES ^ . t i s s , Leg annonces arot rcfnet! aus Bureaux dtr J o u r ^ . — P<^r la publiciW extra-«%»rteinenUle, s'adresser 26, rue Rochechouart, Paris-9«. Tfl. : Trudaine 3406, ABONNEMEKTS(UN AN) FInistire. Cfltes-du-Nord, Morbihau 17 fr. Autres dfpartements et colonies 20 fr. Etranger 88 fr. L i SEHAIIE La sitiMtion miiitaira. Sur t«rr«. Cetle semcinc, I'activUi dcs pa- troullles s'est riv^lie pnrticuli6re- ment intense, notamnicnt dans la re- gion k rOuest des Vosges. Plusieurs engagemjenls h la grenade ont eu lieu au cours des reconnaissanccs, avejc pertes pour Tennenil. Le 29 Mars, une violente action d'arlillerie a declenchde sur un front de cinquante kilometres, dans la region de Sarrebruck. Nos batte- ries ont donn6 la riplique. Dcs essais « d'oiTensive de paix » continuent le long du Hhin oil les Allemands diploient des banderoles avec des inscriptions invitant les Fran^als k t laisser tomber > les Anglais. Notre artillerie s'est chargee de leur donncr la reponse qui s'ini- posait. Dmm faviaHon; Au d£but de la semaine, ractivit6 riduite & cause des conditions atmos- ph^riques peu favorables, s'est accrue ces jours derniers : missions photo- grapniques au-dessus des llgnes alle- mandes, patrouilles britannlques nans la mer du Nord, incursions allen^andes au volsinagc des c6tes an^aises. ' Dans la journie du 30, les Allies ont abattu au total cinq avions enne- mis. Le 2 Avril, nous enreglstrons deux nouvelles victoires. S«r m«r. II se confirme que les vapeurs norviglens Cometa et Burgos ont etv coul^s par les Allemands. L'Amiraut^ britannique dement formellement les 'informations alle- mandes selon lesquelles des avions allemands auraient coul6 et endom- ir^agi plusieurs navires d'un convoi anglais en mer du Nord. Apr^s avoir laissi tomber cinq bombes sans r^- sultat, les avions ennemis ont pris la fuite sans attendre leur reste. Le navire allemand lUimi Hern, C pt^rsulvi par un navire de guerre ritaniiique, a eti sabord6 par son Equipage. Le 2 Avril, la base britannique de Scapa Flow a M attaqu^e par une escadrille allemande qui a «te mise en fuite par la D. C. A. Aiicun nuvire n'a H i endommagi. IN PRANCE Mart vkt-omiral R«narch. Nojtre illustre coinpatriotc {Pierre Ronarch itait n^ k Quimper en )865) vient de mourir aii VaKde-Gr&ce, ii rage de 75 ans. Chacun uit ce que fut sa brillante carriere de marin, et le rAle remar- quable qu'il assuma pendant la guerre de ldl4, pour la defense de Dixmude et la garde du passage dc I'Yser. Ses chefs ont toujours apprecie ses qufllites de decision et de tenacity ; ae« honvnes ont eu en lui un chef m£-nflger 4c leur peine et de leur sang, qui payait luf-nifime de sa per- sonnc & rheure du danger. A lo ChaiMra p^utit 1.CS vacances parlementaires se sent terminies le 2 Avril et la Cham- bre a reprls ses stances. Mais ce sera seulement la semaine prochainc qu'aura lieu Ic dibat sur la politique ginirale du nouveau Gouvernement. U diploMtl*. A P^iris comme k Londres, les Gonvernements cbnsultent leurs am- baM«deurs respeclifs daps les verses capitales, principalcment cul les du Sud-£st europ^en. M. Fran^ols-Poncet, notamment, ti «t6 re^iu k 1" Avril par M. Paul Heynaud. CMS JM m^*- Lors du Conseil supreme qui s'est lenu Londres la semaine derniire, une (Uclaration solennelle a et£ pu- VH^e par les gouvernements fran^ais et Mglaii. En voLci le texte : «1>'gouvernemeta'4e la Ripubli- que ct le gquverjiement ({u Hoyaume-Uni de Grande-Bretagftc el d'Irlande du Nord s'pngagent mu- tudlement k jne nigopier, ni co^c^ure d'omUslice oi) de trai^ de paix. durant la pr^sente guerre, si cc n'est de leur conunuh accord. s'engagent k Ae discutcr les temes de la paix jqu'apr^s un com plet accord jentre eux sur les condi tions nicenalres pour leur assurer respeeUvement les garaiitles efTccti vet et durables de leur s£curlt6. lis s'engagent enfln k maintenir, opr^s le ritablissement de la paix, Irttr communauti d'action dans tous les domaines aussl lon^emps qu'ellc sera n^cess^ire pour la sauvegarde de leur sicurit^ et pour la recons- truction, avec le concours des-autres nations, d'un ordre international assurant en Europe la liberty dcs peuples, le respect du droit ct le niaintien de la paix.» Par ailleurs, les Allies Mudient les mesures efficaces pour mettre un terme ft I'abus par rAllemagne de la neutrality des eaux terrltorlales nor vigieones. II ne faut plus de neutra liti ft sent unique dont les Allies sont toujours victimes ct Ic Reich toujours binificialre. Ces risolutlons prises en commun par le groupe franco-britannlque a eu pour effet de d^chalner la colire des Allemands : preuve £vidcnte que ]• coup a porti, Le 5 Fevrier dernier, le Gouver- nement dicidait une perquiaition dona les locoux de lo repriiento AYONS LE COURAGE DE NOS A€TES epreienti U.R.S.S. tion commerciole de 1' 'oris. On ovoit quelques bonnes rolsons de supposer que I'octiviii qui se dirouloit dons cette moi- n'itoit DOS exclusivement commerciole. For qui lo Fronce opprit-elle lo nouvelle ? For 'ogence officielle ollemonde KN.B., et por I'ogence russe non moins officielle Toss. Le 19 Mors, le gouvernement fst obligi de demonder i lo Rup- sie de roppeler son ombossodeur, M. Souritz, celui-ci oyont tenti d'envoyer d Stoline un tiiUgroiv- me dons lequel il fUtrissoit Vl^l fouteurs de guerre fron^ois ft onglois ». Par qui ovons-nous connu cet incident ? Toti]ours par e conol de I'ogence Toss... Ainsi, dons les deux circons- tonces oil nous ovons dfi prendfe es mesures de precaution qu 'ossjoinissement & I'^gord d'ufe notion intimement liie i nps ennemis, nous n'ovons pas eu |e courage d'en overtir nous-mfimfs et sons retord le pays. Nous ovons ottendu que lo nouvelle nous rp- vienne, comme I'^colier qui o commis une foute et qui otten^, peureux, rinivitoble punitlon. Cette ottitude incertoine ft ouvoyonte n'est pas. digne de nps soldots. On diro peut-itre qifo nous ne voulions foire oiix Soviets nulle peine mime ligire; olors, dons ce cas, il ne follalt' pas per- quisitionner et ^n devoit conti- nuer i tolirer le grassier person- noge qu'est M. Souriti. Mois Ifs deux choses i t o n t dicidies et exicut^es, il folloit nous ivit«r oux yeux de nos concitoyens et des poys neutres le ridicule d'ot- tendre qu'elles nous soient r£v£- ees par les ogences d'informoti^n ennemies. X Le diport de M. Souriti ne soudro pas, loin de li, le probli- me nos ropports ovec les So- vietsi L^dmbossadeur porti, le chorgi d'offoires gere les affaires de T'ombossode et I'ogriment peut dtre demands pour un outre ombossodeur.' iusqu'S'present ce deport, pour spectoculoire qu'il soit, n'implique oucun change- ^ ment dons I'etot de nos relations' rifide. diplomotiques ovec un pays dont nous sommes sipores par le foss6 de son ollionce ovec rAllemagne et por lo difference de but que qous ossignons i cette guerre, lo Russie espdront en tirer lo revo- lution universeUe. Aussi Hotre pays ottend-il outre chose que le « p o r t ou le simple remplocement d'un ombossodeur. Quels risques pourroit-il y ovoir b rompre ovec lo Russie. Ici, nous citons M . ^ o n Blum, qui n'est pas sifspect d'hostilit6 syst^mati- que envers les bofcheviks :'Le chef socioliste pense qu'ovont de fournir son oppui totol h I'Alle; magne, Stoline ne se preoccupero pos le rtibins du monde de' lo noture de ses rapports juridiques et diplomotiques ovec lo France et I'Angleterre; il ne suivro que le colcul egoiste de son propre intlrdt. Lo situotion est done cloire ; que lious nous mohtrions bienveil- lonts ou sivires ovec lo Russie, cefo ne lui fait ni choud ni froid : .«lle enc/oifie les coups et pour- suit so propogonde revotution- noire. On I'o bien vu lors des inci- dents cites plus hout, et qui n'ont provoque de so part que de tris molles reoctions. D^s lors, les risques d'une rupture franche et totole sont inexistonts. En revanche, on en voit fort bien les^ovontoges. D'obord, lo fermeture de rambossode de la rue de Crenelle supprimeroit un centre d'^coute et de renseigne- ments officiellement protege et fonctionnont, on n'en sauroit douter, ou profit de I'Allemagne. Ensuite, notre situotion poroitroit plus (cloire oux poys neutres q|ii craignent toiit outont lo peste hitlerienne que le cholera bolche- vik, et se demondent, non sons une pointe d'inquietude, pour- 3 uoi nous troitons diff^remment eux maladies ^golement mor- telles. Enfin, lo disporition de I'om- bossode supprimeroit le meilleur tremplin de lo propogonde com- muniste qui se donne encore libre cours. Dis lors, I'hesitotion n'est plus permise. Avec M. Souritx il fout exp^dier les bogoges et le cornet de cheques de I ombossode. Lo France ne pourro qu'en etre pu- A L'ETRANGER Mardi, M. N. Chamberlain n difini, une fois de plus sii politique dc jucrre ct a soulignd* I'unlon mi 1- nire et 6conomiquc de nos deux poys. Axe et triongle. Lc desir dc M. Hitler dc voir i'axc Romc-Bcrlin sc transformer ch trian- gle Rome-Bcrlin-Moscou ne semblc >as devoir <ic rcaliser sur-ie-champ. J. Molotov n'est pas alle ii Berlin, ct M. Mussolini n'a pas envoy6 d'am- bassadcur u ^)loscou. Le partajje des zones d'inlluencc dans les Balkans doit soulcvcr quelques difTicultcs cntre les Irois dictuteurs. jG.hex les Jounes. Pendont que I'Ouest dc I'Europc fait la guerre, lc Japon cssaie de stabiliser les u.vantnges obtcniis en Chine, ct nommc un gouvernement national chinois cntiurcment ft sa devotion, dont lc s!6ge est ft Nankin, et dont Ic president est Wang Ching Wei. C'est lc coi^imenccmcnt de la mnin- misc du Japoii sur lu Chine. Les Etuts-L'nis ont dcclari ne pas vouloir rcconnaitre comme IC'gal un tel gouvernement et n'admettcnt que celui de Tchang-Kui-Tchck. U. R. S. S. Au Conseil suprfime sovidtlquc, Molotov a donnd' les clufT.rcs offlciels dcs morts ct dcs blesses ru.vses ilans li> campagne dc Finlande : 49.000 morts et 150.000 blcss^'s. Pour I'instant, il parait que I'U R. .S.S. vcut restcr le pays pucifiqiic qu'il a toujours 6ii !... Hitler centre Roosevelt. L'Allemagne met en cause le pr£ sident des Etats-Unls dans un L vrc Blanc qui n'est qu'unc suite dc ca lomnies, et qui n a pour btit que dc vouloir rejclcr sur lc nrt'sident Roo^ scvcit la rcsponsabilite de la guerre Les Etats-Unis protcstent 6ncrgi qucmcnt contre cette nouvelle atti tude du Reich. Le respect des neutres. Les autorit^s navules allemandes assurent que les navires am£ricains scront respectis en haute mer, ft la condition qu'ils ne sc dirigent pus vers un port anglais ou trnngais Voilft TAm^rique dAment avcr(ie Muis un ncutrc averti en vnut deux \/lon Secteur HEVE DE VA CUES.., Mes hommes les aperfiirenl un soir, la Noire et la Rousse, dans la «terre qui n'est it personne », et, avec eux, je risquais la tete hors de 'abri pour les observer: elles me firent tout de suite penser A ces (Icns qui ne sont ni de droite ni de i/auche, ni allii ni boche... Et j'eus ntii d'elles. Pres de moi on les ugeait severement: Qu'est-ce qu'elles f...tent la, tonnerre ? — Tu veux pas alter leur deman- der? — Pauvres betes. Seraient pas mieux dans leur itable ? La Rousse et la Noire passirent la nuit tout pris de nos lignes, notre artillerie arrosant alors copieuse- nient les terrains d'en (ace. Le iendemain, fuyant les obus baches qui essayaient de nous don- ner la riplique, les deux vaches cherchirent ae leur bord une zone plus tranquiUe. - Zut I Via qu'elles disertent, elles passent A I'ennemi! — Ten fais pas. y a pus rien a bouffer chez eux, elles ;/ resteront pas longtemps I — Pourquoi que tu leur fais pas signe avec un mouchoir ou un icri- teau ? • Ballot, vas-u plutdt leur alia- cher une corde pour les ramener I Roussette et Noiraude ne deman- daient que cela, mats les heures, les jours mime, passdrent sans qu'il lAt possible di un chritien de se rln- quer sous la ntttraille pour les sau- ver.tEt I'imaginais qu'en hMtant ainsi eiitre les lignes rt la recherche de leur provende, les pauvres vaches rivaient A leur bien-itre passi : I'herbe grasse des pdturages, la chaude itable oA s'accrochaient aux poutres les splendides colliers clochettes, le brave fermier aux mains habiles A bien les traire... Un jour, un obus coucha la Noi- raude sur le terrain... El la Rousse perdant tout controle, se rendit pour une botte de foin... Pauvres vaches qui se crogaient sauves, n'itant ni A droite, ni gauche.„ et qui rivaient de retrou ver leur stable I ...C'est une sombre histoire que rdcolta aujourd'hui pour vous le SAPKVU LAOLANK, Branly. Vne voiture venait chaque jour chercher le savant au pied de I'es- calier de sa demeure pour le con- duire a I'lnstitnt catholique et on I'entendait marmurer: « Ah ! si les jambes itaient aussi solides que lA tite I... » Branly avait, on le salt, 96 ans. II y a quelques mois <i peine, il disait tout simpleme.nl: Qu'on me p'ermette de trauailler pendant cinq ans encore. En cinq ans, on peut trouver quelque chose I Trouver quoi ? Comment voulez- vous que je le sache ? Je n'en sais rien / Ce que je sais, c'est que je chercherai,.,» . Chinoiserjes administratives. La ville de Mdcon avait dicidi de remettre au ministire de I'Arme- ment quatre canons allemands en acier, de trois mille kilos chacun, pour grossir le stock de la ferraille recupirie. Mais I'affaire n'alla pas toute seule. L'administration des do- maines veillait. Elle pritendit que la ville de MAcon itait non proprii- taire, mais seulement depositaire des canons en question, Et avant que ceux-ci rejoignissent les amas de ferraiiles entassies A la gare, un prods-verbal fut dressi, aux termes duquel le minist&re des Finances (administration des domaines) ci- dtttt les canons au ministire de i'Ar- memenL La saero-sainte forme administra- tive itail ainsi sauvik. Mais n'aurait- elle retarde que de vingt-quatre heu- res le moment oA les canons seront redevenus des canons, que cela de- vrait suffire pour, une autre fois, lui tordre le cou. . On est«gentleman* ou on ne Test pas i C'est le bulletin de I'lnformation britannique qui nous apprend la bonne histoire'suivante: Vers la fin de 1933, un officier allemand causait avec un diplomate de I'ambassade britannique A Berlin. Au cours de la conversation, VAlle- mand exprima cette opinion assez etrange que les Anglais itaient des gentlemen et que les Frangais ne I'itaient pas. Invite a s'expliquer, il raconta cette anecdote qui iclaire singulie- rement I'&me allemande ; « Apris la guerre, en 1920, j'itais chargi du cdmmandement d'une caierne. Un jour, une diligation de la Commission du contrdle mili- taire, composie d'un officier fran- cais et d'un anglais, vint passer I'inspection. Ces ofticiers me dirent qu'ils avaient motif de croire que e ditenais un stock de fusils, cachi dans un mur de brique, au mipris des conventions du traiti de paix. Je niai le fait et diclarai: t je vous donne ma parole d'honneur d'offi- cier allemand qu'il n'y a aucun fusil cache dans ma caserne. » Eh I bien, voire compatriote etait un gentle- man. II accepia ma parole d'hon- neur. et s'en alia, Mais I'officier frangais, lui, n'itait pas un gentle- man. II ne vqulut pas accepter mn parole d'honneur. Et il dimolit le mur de brique. Et il emporla mes 'usils ! t D0 " qnslqne part anx Armiea " Des soldats bretons nous 6crivent iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii A n w i»||<imn« f griscs, les jeuncs feuilles se ^mnJ^ ^IHUUIJIPS i derideront Ma chaleur et les fleurs, un peu timides au d^ut, se balan- I , „ . . ceront au bout de leurs tiijes fra- Les ciergcs s'ailumaient ce di- giies. Ce sera le printemps. manche des Rameaux. dans les ' 6glises de Francc, losquc le soieil,! ^ timide encore, projcta sur les « Mar- Que de bons souvenirs nous rap- souins » en embuscade, I'ombre blot- Pel'e ce temps de Piques. D'abord tie des arbrcs du B.... Nous 6tions 1ft, chacun ^prouvant aussi le besoin de prets a tout, dans ce bois allemand, J® remettre ft neuf va refaire ses oil, selpn les renseignements, de- forces la oii il est certain d'etre vaient venir des travailleurs boches. ''jsn compris. La vieille eglise du — Sombre dimanchc, murmura le village ouvrc ses portes bien gran- capitaine. des pour dire a tous d'esperer tou- L'OOVRIBR SERT A SA PLAGE L'AVION contre les navires de guerre Aucun navire n'a encope couK pap un avion Ronflements. Bruits de camions. Des silhouettes s'approchcnt. Elles sont bientot ft cinquante metres : sept «feldgrau», casqu6s, en veste, I'arme ft la main. Je flxe notre capi- taine : il est debout comme toujours ct choisit Ic moment; — Feu ! Deux coups de mousqueton par- tent ; ^a veut dire « halte » en tou- tes les langues. Les boches ripostent. Les s....ds ! ils savaient que nous etions Ift ! Derriirc les sept premiers, en voilft d'autres, void des vestes de cuir de S. A., des uniformes noirs de S. S. Ils sont bien cent cinquante, venus en camions avec mitrailleuse$ et mitraillettes, et ti- rent a vingt mfetres, sans viser, ft pleins chargeurs. lis hurlent mais n'avancent pas, malgre les exhorta- tions d'un grand diable d'officier. Quant a notre fusil-dnitrailleur, il fait mervcille. Lui, il vise et les balles portent. Notre capitaine ^st debout comme un dieu de la guerre. Nous I'lmplo- rons : — Cbuchez-vous, mon capitaine ! II n'ecoute pas. — Tu vas tc coucher, oui ou non ? hii cric. son plus proche voisin, qui tire sur sa capote et le fait basculer. Mais, malheur ! le F. M. ne tire nlus... Les boches hurlent de joie. « Minute ! ne vendons pas la peau de I'ours... » Nous tirons ft coups de mousquetons. .Fe vise soigneusement I'ofTicier <feldgrau», le grand «chleu». je tire et I'observe : il porte les mains •tu front et tombe, ses epaulettes brillent une derniire fois : — Tu I'as tout de inc-nie ferme la I Soudain, a nos ailcs. crepitent a Touveau mitraillettes ct fusils mi- railleurs : hourrah ! cc sont les lieutenants Le M.... ct R.... qui rap- )liquent au feu, juste au bon mo- iient. Ah, les braves types! Les ')oches degringolcnt, c'est merveiile. Mais ils sont trop : trois cents, et ous cinquanto. lis debordent sur 10S ailcs. Alors le capitaine com- lande le '« decrochage ». Peu a peu, cn tirant toujours, nous itteignons la lisifere du bois, apris |uoi il y a un < billard» de cin- luante metres a franchir. Les boches c risqueront-ils ft Ic traverser ft notre suite ? Les S. A. ct les S. S. ne brillent pas par leur bravoure, lo.squ'ils n'ont plus affaire ft des femmes ct des enfants de Pologne, mais a des Franyais qui se poscnt un peu la. Des volontaircs sont alles ft la recherche des blesses et nous ren- trons d.nns nos lignes, oii Ton nous occueillc et nous soigne coinrne des enfants. Le coup a etc dur. niais la mission est rcnvplie, ct nous ren- trons victorieux, cc dont lc colonel lient ft nous filiciter en personne. Quelques jours plus tard les Alle- mands eux-nicnies accuscnt lc coup a la radio. Le groupe franc est cit6 a tous les echelons ; il a fait ses preuvcs ; sur •son fanion rouge ft croix blanche rcplique du premier drapeau <iu regiment, nn nom glorieux est bro<16 cntre les ancres d'or, Ic ....' colonial est digne de ses ancctres et la four rog6re a ^tc gagncc par les jeunes 1 ours et malgr6 tout. L'humour aussi y foisonne, nous cueillons, au hasard, cette petite « actualitc ». PRUDENCE Trois aviateurs de la R. A. F. qui viennent de .survoler I'Allemagne renlrent ft leur base, sains et saufs. lis viennent rendre compte au « Wing Commander » qui les inter- roge sur le resultat de leur raid. — Eh bien, lieutenant X, vous etes satisfait ? — Oui, Sir, j'ai I'impresslon que mon lot de tracts a etd parfaitement dis^ribu^. — Et vous, lieutenant Y ? — Egalement, Sir. — Et vous, lieutenant Z ? — Toot a tris bien march6. Je dpis toutefojs vous signaler. Sir, que j'ai oublie de couper la ficelle du dernier paquet et celui-ci est tombe droit comme une fleche. — Malheureux, dit le chef, voifs auriez. pu blcsser quelqu'un ! ! ! On observe dans les milieux na- vals anglais que I'expcricncc des operations acquisc ju.squ'ici a sericu- sement inl'irmc les prono.stics de ceux qui croyaient que I'arme uericnnc .scrait un factcur dicisif duns la guerre sur mer. En effet, en ce qui concerne, par exemplc, les navires de guerre bri- tnnniques attaqu^s par I'aviation allemande, Ic bilan est, ft I'heure actuellc — et malgrd toutos les affir mations dc la propagtinde du Reich — Ic suivant : e destroyer Mohawk endomma- g6 par dcs eclats d'une bombe tom- bac ft proximitc pendant le raid sur le « Firth of Forth », le 10 Octobre 1930. Lors du mfimc raid, un croi- scur tr6s Id'gi'rcment endommagi par une bombe qui lc touchti mais ne lit pos explosion. L^ancien cuirassi Iron Duke, d6- militarisfi en 1930, servant dc navire auxiliaire, endommagii par une bom- be tombdc ft proximitc lors du raid du 19 Octobre 1939 sur « Scapa Flow». Un navire dc guerre (non un na- vire dc lignc) 16g6rcmcnt endomma- gd' par une bombe qui le toucha lors du rai<l du 16 Mars dernier sur « Scapa Flow ». Par ailleurs, toutes les attaques a6riennes contre des navires de Ruerre britunniques cn haute mer ont 6t6 infructucuscs. Quelques na- vires marchands convoyis ont 6te Quand le ''137" se fait lournallste L'Aigle Blanc, journal du 137*, bien que « de piriodicite et de for mat variables», continue sa publi cation des plus alcrfes et d'un mo ral particulifercmcnt haut. La po6sie n'en est pas excluc, com- me nous lc prouvcnt ces quelques cxtraits dc I'article dc fond : Nous nous reprocherions de pas- ser sous silence un discret entrefilbt de la 3* page, un modeste appel; ft la gen^rositt. des « admirateurs » du 137'.: L'(EUVRE DES COLIS DE « L'AIGLE BLANC » Envoycz-nous des colis ! Songez, 6 futurs bienfaiteurs dps deux sexes, que nous avons des camarades qui sont les aines ou les cadets de 8, 10 et meme 12 enfants. que certains soiit orphelins de pere et de mere, que d'autres sont sans famillc. HATEZ-VOUS. Adressez vos colis ft : L'CEUVRE DES COLIS DE c L'AIGLE BL.\NC», E. M. DU 137' R. L C'est le b^n^flciaire lui-meme qui vous cn remerciera. Une loarn^ avee les sportifs do 137 Foot-Ball PAQUES MILITAIRES Les sombres journies d'hiver »Le 137' R. 1. bat le 35' R. A. D. par 7 a 1. II arrive souvent aux dirigeants des socictcs de foot-ball de passer de fameu.ses nuits blanches en se demandant comment ils parvien- dront ft constituer I'equipe iddale pour I'importantc rencontre du di- manchc suivant. Ainsi n'est pas notre officier des sports ; prdvenu le vendredi 22 Mars que le r^gimelnt devait disputer le surlendeniain une climinatoire du championnat de foot-ball de la division contre le 35' R. A. D., il n'h^sita nas et partit immediatenient en reconnaissance. Notre s^lcctionneur unique apprehd mie des <Jlements ct non des mo^n- dres tels que Tymen, Andr6 Le Grand, Calloch, Bois, Villedieu, sont en permission ou indisponibl^s. L'aiglc blanc ne forfera cepend^nt pas ft I'honncur, grftce aux rensei- gnements apport^s par les agents de liaison, quinzc joueurs rdpondent' ft i'appei. La plus petite affaire ne consiste pas ft les rasscmbler ct d6s midi, le dimanchc 24 Mars, une camionnetle, faisant office de car, passe aux P.;C, des bataillons. Tous les militaires se regardent, ils cherchent ft voir ou Ic voisin a ses ^quipements. lis ont compris ; voici le terrain, loin de valoir celui du Stade Quimperois. mais neanmoins praticable. Lc lobg de la louche sp masse dejft la gale- rie du 35' R. A. D.; pas de vestiairp ; ft quoi servirait-il d'ailleurs puisque nous n'avons ni souliers ft cram . . , pons, ni culotte, ni maillot,, les s'iloignent. FJles furent bien rudes niglons ivolueront en tenue de spr- pour tous, plus rudes encorc pour tic et fcronl de leur mieux pour lajs- ceux qui .issurent la d6fense du scr aux cygncs le moins de plumes pays. Be.nucoup ont grelotti Ift-bas possible. Les artilleurs, tout pijn- <lu c()t6 de la frontlire dans de ml$6- pants dans leur tenue de foot-baller rabies Irous s'emplissant de neige. n^n^trent ft leur tour sur la pelou^e Pour nous, ce furent de longs mo- En presence du chef de corps Hu nients sans feu dans dcs granges ft courants d'alr glnc6. Mais bient6t thucun n'en conser- vera plus qu'un souvenir lointain, Vpici les bciuix jours qui s'annon- ccnt. Ceux qui ont parcoum de ton- gues (Stapes ft pied, sac au dos, savent d6jA que le soleil n'est plus avare dc .ses rayons. Un peu de bonne volonti dc sa part ct tout endommagCs maiji. aucun n'a m rennltra ,sur la terre. Sous la pous- couli par des avions. Aucun navire s6e de la s6vc nouvelle, les hour- Moigne occupe le Vos^ geons feront iclater leurs envelop- »irnii • ro,tpof»nn. j.. convoycur n'a 6te endommagi. 137' R. I. et de nombreux officiers du 35*, les joueurs prennent l^i place. Nous voyons au 137 : Pasquet (ChAteauneuf), Mazcas (J.-A. Quimper), Gourlaouen (S. Q.), Gu6- Buen (Phalange), Hervet (U. A. I Paris) ; — J. Biger (U. S. Bigoud^ne) Le Gars (P. A.), Callejan (Oran) ; — R. BiRcr (U. S. Plon^ouriste), Guya der (S. Q.) ; — Lamolif. (Bordeaux) Au 35, le phalangifite Ernest I.e ___ * •• •» Les ouvriers de Jo Defense no- ^ionole ont eu o Pdques quoronte huit heures de repos. Le Gouver- nement o ete bien .inspire en outo- risont les directions des usines de guerre o occorder ce cong£ dont nul ne contestero fopportunite en songeont o I'effort demands o ces iommes depuis sept mois. 11 o montri qu'il ne se loissoit pos influencer por les tendancieuses rumeurs oui veulent foire croire o une hostilite jolouse des combot- tonts de I'ovdnt envers les ou- vriers des usines. Ceux-ci, pour •nstont, ne courent pos les ris- ques de lo guerre aux ovont- pcstes mois, que les op^rotions mihtaifM so diclenchent a««e vio- lence, les centres de fobricotion e guerre c e r o n t d'etre des eux a fobri de tout donger. Comporont leur sort o celui des combottonts, les ouvriers sont les frcffliers a rocoMoattre combien s sont privil^i^ et il n'en est guere qui trouvent excessives les foxes et retenues imposi^es sur eurs saloires. lit protestent seu- ement, et non sons roison, centre es modolit^ de leur perception. Cest une sotte et dongereuse dee que de vouloir foire passer ouvrier d'usine pour une espece e profiteur ovec ses soixonte heures d'un trovoil extinuont, esprit et les nerfs tendus. II sert o so place... Cette compogne obsurde, qui semble vouloir Mrtoger le moide du trovoV en d ^ portios : cdle de I usme et celle de I'ovont, emeut d'oiUeun point les com- bottonts. Ceux-ci ne se croient pos vi^mes d'une injustice du fait que ceux de I'usine sont poyn normplement de leur travail: Ce permissionnaire a porfoitement raison qui exprime ainsi I'opinion de ses comorodes : « II est tout a foit logique et n^essoire que es mobilise en usine touchent un ioloire normol pour un travail qui remun^re les copitoux qui.y sont engages. Si lo loi de lo guerre condamne une portie de lo pepu- otion fron$aise o lo g£ne, oux consequences de lo sous-ofimen- totion, il n'y o pos de roison, sous pr^exte d'ieaoliti, de condomner 'o totolite des families ouvri^res oux memes risques. Nous ne som- mes pos du tout porthons de ce divellement par le bos, qui com- promettroit irremidioblement lo sante physique et morole de nos enfants et I'ovenir m£me de lo Fronce. Nous voulons que les Pou- voirs publics fossent o nos fem- mes et o nos enfonts utie exis- tence qui se ropproche le plus possible de celle que nous leur ossurions par notre trovoil.» Les r^centes mesures prises en ce qui concerne le trovoil des femmes indiquent que le Gouver- nement soisit bien cet ospect mo- ral du comboHont. N'est-ce pos lo, ou surplus, lo meilleure parade 0 lo propogonde communiste ? radc artilleur Lomick Denicl, autre phalangiste. La partie debute ft toute allure; de part et d'autre la defense est ft I'ouvrage. Au bout d'un quart d'heu- re les fantassins accusent des signes de fatigue dds ft leur manque d'eh- trainement (la plupart n'ont pas pra- tique depuis un an) et ft leur accou- trement. Les aiglons remontent cou- rageusement et apris avoir manque un penalty, r^ussissent ft marquer. A la mi-temps : 137' R. L : 1 ; 35* R. A. D. : 0. A la seconde mi-temps nous assis- tons ft une veritable demonstration grace aux Cornouaillais. Les Morbi- hannais cependant sauveront I'hon- neur ft la suite de phases classiques dues ft I'entente existant entre les (lifferentes lignes, I'aigle s'abattra victorieusement ft six reprises sur le cygne et I'obligera ft mourir, peut- ctre pas en chantant, mais recon- naissant qu'il avait dQ s'incliner devant plus fort que lui. Le score de 7 ft 1 se passe de coni- mentaires. Tous nos gars jou^rent consciencieusemcnt. Le sergent-chef Guyader, capitaine de I'iquipc, se montra un arrifere intraitable et contribua beaucoup ft , la victoire par les conseils judicieux prodigucs ft ses co^quipiers. Joyeux retour de nos fantassins qui, de se retrouvcr rdunis ft I'ape- ritif offert de bon c«ur par I'officier des sports, se rappel^rent leurs par- ties d'avant guerre. Les chanteurs eurent du succ^s et la biire aussi. Bupne et belle journec pojur nos sportlfsi qui se s^par^rent avec la . , , V 'n'ention de se retrouvcr dans droit; regrettons I'absenc? du cpma- les mCtaejs «oadi|t«iu» ' _

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0/- Aiinee. — W" i*. Vendredi 5 Avr i l 1940.

Paraissar i ^ l e V E N D R I D I

^ ET MARIT IME ^ O r g a n e R ^ p u b l i c a i n D ^ m o c r a t i q u e e t / R ^ g i p n a l i s t e d e I ' O u e s t

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L i SEHAIIE La sitiMtion miiitaira.

Sur t«rr«. Cetle semcinc, I'activUi dcs pa-

troullles s'est riv^lie pnrticuli6re-ment intense, notamnicnt dans la re-gion k rOuest des Vosges. Plusieurs engagemjenls h la grenade ont eu lieu au cours des reconnaissanccs, avejc pertes pour Tennenil.

Le 29 Mars, une violente action d'arlillerie a declenchde sur un front de cinquante kilometres, dans la region de Sarrebruck. Nos batte-ries ont donn6 la riplique.

Dcs essais « d'oiTensive de paix » continuent le long du Hhin oil les Allemands diploient des banderoles avec des inscriptions invitant les Fran^als k t laisser tomber > les Anglais. Notre artillerie s'est chargee de leur donncr la reponse qui s'ini-posait.

Dmm fav iaHon; Au d£but de la semaine, ractivit6

riduite & cause des conditions atmos-ph^riques peu favorables, s'est accrue ces jours derniers : missions photo-grapniques au-dessus des llgnes alle-mandes, patrouilles britannlques nans la mer du Nord, incursions allen^andes au volsinagc des c6tes an^aises. ' Dans la journie du 30, les Allies ont abattu au total cinq avions enne-mis. Le 2 Avril, nous enreglstrons deux nouvelles victoires.

S«r m«r. II se confirme que les vapeurs

norviglens Cometa et Burgos ont etv coul s par les Allemands.

L'Amiraut^ britannique dement formellement les 'informations alle-mandes selon lesquelles des avions allemands auraient coul6 et endom-ir^agi plusieurs navires d'un convoi anglais en mer du Nord. Apr^s avoir laissi tomber cinq bombes sans r^-sultat, les avions ennemis ont pris la fuite sans attendre leur reste.

Le navire allemand lUimi Hern,

Cpt^rsulvi par un navire de guerre ritaniiique, a eti sabord6 par son

Equipage. Le 2 Avril, la base britannique de

Scapa Flow a M attaqu^e par une escadrille allemande qui a «te mise en fuite par la D. C. A. Aiicun nuvire n'a H i endommagi.

I N PRANCE Mart vkt-omiral R«narch. Nojtre illustre coinpatriotc {Pierre

Ronarch itait n^ k Quimper en )865) vient de mourir aii VaKde-Gr&ce, ii rage de 75 ans.

Chacun u i t ce que fut sa brillante carriere de marin, et le rAle remar-quable qu'il assuma pendant la guerre de ldl4, pour la defense de Dixmude et la garde du passage dc I'Yser.

Ses chefs ont toujours apprecie ses qufllites de decision et de tenacity ; ae« honvnes ont eu en lui un chef m£-nflger 4c leur peine et de leur sang, qui payait luf-nifime de sa per-sonnc & rheure du danger.

A lo ChaiMra p ^ u t i t 1.CS vacances parlementaires se

sent terminies le 2 Avril et la Cham-bre a reprls ses stances. Mais ce sera seulement la semaine prochainc qu'aura lieu Ic dibat sur la politique ginirale du nouveau Gouvernement.

U diploMtl*. A P^iris comme k Londres, les

Gonvernements cbnsultent leurs am-baM«deurs respeclifs daps les verses capitales, principalcment cul les du Sud-£st europ^en.

M. Fran^ols-Poncet, notamment, ti «t6 re iu k 1" Avril par M. Paul Heynaud.

CMS JM m^*-Lors du Conseil supreme qui s'est

lenu Londres la semaine derniire, une (Uclaration solennelle a et£ pu-VH^e par les gouvernements fran^ais et Mglaii. En voLci le texte :

«1>'gouvernemeta'4e la Ripubli-que ct le gquverjiement ({u Hoyaume-Uni de Grande-Bretagftc el d'Irlande du Nord s'pngagent mu-tudlement k jne nigopier, ni co^c^ure d'omUslice oi) de trai^ de paix. durant la pr^sente guerre, si cc n'est de leur conunuh accord.

s'engagent k Ae discutcr les temes de la paix jqu'apr^s un com plet accord jentre eux sur les condi tions nicenalres pour leur assurer respeeUvement les garaiitles efTccti vet et durables de leur s£curlt6.

lis s'engagent enfln k maintenir, opr^s le ritablissement de la paix, Irttr communauti d'action dans tous les domaines aussl lon^emps qu'ellc sera n^cess^ire pour la sauvegarde de leur sicurit^ et pour la recons-truction, avec le concours des-autres nations, d'un ordre international assurant en Europe la liberty dcs peuples, le respect du droit ct le niaintien de la paix.»

Par ailleurs, les Allies Mudient les mesures efficaces pour mettre un terme ft I'abus par rAllemagne de la neutrality des eaux terrltorlales nor vigieones. II ne faut plus de neutra liti ft sent unique dont les Allies sont toujours victimes ct Ic Reich toujours binificialre.

Ces risolutlons prises en commun par le groupe franco-britannlque a eu pour effet de d^chalner la colire des Allemands : preuve £vidcnte que ]• coup a porti,

Le 5 Fevrier dernier, le Gouver-nement dicidait une perquiaition dona les locoux de lo repriiento

AYONS LE COURAGE DE NOS A€TES

epreienti U.R.S.S. tion commerciole de 1'

'oris. On ovoit quelques bonnes rolsons de supposer que I'octiviii qui se dirouloit dons cette moi-

n'itoit DOS exclusivement commerciole. For qui lo Fronce opprit-elle lo nouvelle ? For 'ogence officielle ollemonde KN.B., et por I'ogence russe non

moins officielle Toss. Le 19 Mors, le gouvernement

fst obligi de demonder i lo Rup-sie de roppeler son ombossodeur, M. Souritz, celui-ci oyont tent i d'envoyer d Stoline un tiiUgroiv-me dons lequel il fUtrissoit V l^ l fouteurs de guerre fron^ois f t onglois ». Par qui ovons-nous connu cet incident ? Toti]ours par e conol de I'ogence Toss...

Ainsi, dons les deux circons-tonces oil nous ovons dfi prendfe

es mesures de precaution qu 'ossjoinissement & I'^gord d'ufe

notion intimement li ie i nps ennemis, nous n'ovons pas eu |e courage d'en overtir nous-mfimfs et sons retord le pays. Nous ovons ottendu que lo nouvelle nous rp-vienne, comme I'^colier qui o commis une foute et qui otten^, peureux, rinivitoble punitlon.

Cette ottitude incertoine f t ouvoyonte n'est pas. digne de nps

soldots. On diro peut-itre qifo nous ne voulions foire oiix Soviets nulle peine mime l i g i r e ; olors, dons ce cas, il ne follalt' pas per-quisitionner et ^n devoit conti-nuer i tolirer le grassier person-noge qu'est M . Souriti. Mois Ifs deux choses i tont dicidies et exicut^es, il folloit nous ivit«r oux yeux de nos concitoyens et des poys neutres le ridicule d'ot-tendre qu'elles nous soient r£v£-ees par les ogences d'informoti^n

ennemies. X

Le diport de M. Souriti ne soudro pas, loin de l i , le probli-me nos ropports ovec les So-vietsi L^dmbossadeur porti, le chorgi d'offoires gere les affaires de T'ombossode et I'ogriment peut dtre demands pour un outre ombossodeur.' iusqu'S'present ce deport, pour spectoculoire qu'il soit, n'implique oucun change- ^ ment dons I'etot de nos relations' rifide.

diplomotiques ovec un pays dont nous sommes sipores par le foss6 de son ollionce ovec rAllemagne et por lo difference de but que qous ossignons i cette guerre, lo Russie espdront en tirer lo revo-lution universeUe. Aussi Hotre pays ottend-il outre chose que le « p o r t ou le simple remplocement d'un ombossodeur.

Quels risques pourroit-il y ovoir b rompre ovec lo Russie. Ici, nous citons M . ^ o n Blum, qui n'est pas sifspect d'hostilit6 syst^mati-que envers les bofcheviks : ' L e chef socioliste pense qu'ovont de fournir son oppui totol h I'Alle; magne, Stoline ne se preoccupero pos le rtibins du monde de ' lo noture de ses rapports juridiques et diplomotiques ovec lo France et I'Angleterre; il ne suivro que le colcul egoiste de son propre intlrdt.

Lo situotion est done cloire ; que lious nous mohtrions bienveil-lonts ou sivires ovec lo Russie, cefo ne lui fait ni choud ni froid : .«lle enc/oifie les coups et pour-suit so propogonde revotution-noire. On I'o bien vu lors des inci-dents cites plus hout, et qui n'ont provoque de so part que de tris molles reoctions. D^s lors, les risques d'une rupture franche et totole sont inexistonts.

En revanche, on en voit fort bien les^ovontoges. D'obord, lo fermeture de rambossode de la rue de Crenelle supprimeroit un centre d'^coute et de renseigne-ments officiellement protege et fonctionnont, on n'en sauroit douter, ou profit de I'Allemagne. Ensuite, notre situotion poroitroit plus (cloire oux poys neutres q|ii craignent toiit outont lo peste hitlerienne que le cholera bolche-vik, et se demondent, non sons une pointe d'inquietude, pour-

3uoi nous troitons diff^remment eux maladies ^golement mor-

telles. Enfin, lo disporition de I'om-

bossode supprimeroit le meilleur tremplin de lo propogonde com-muniste qui se donne encore libre cours.

Dis lors, I'hesitotion n'est plus permise. Avec M. Souritx il fout exp^dier les bogoges et le cornet de cheques de I ombossode. Lo France ne pourro qu'en etre pu-

A L'ETRANGER Mardi, M. N. Chamberlain n di f in i ,

une fois de plus sii politique dc jucrre ct a soulignd* I'unlon mi 1-nire et 6conomiquc de nos deux

poys. Axe et triongle.

Lc desir dc M. Hitler dc voir i'axc Romc-Bcrlin sc transformer ch trian-gle Rome-Bcrlin-Moscou ne semblc >as devoir <ic rcaliser sur-ie-champ. J. Molotov n'est pas alle ii Berlin, ct

M. Mussolini n'a pas envoy6 d'am-bassadcur u ^)loscou. Le partajje des zones d'inlluencc dans les Balkans doit soulcvcr quelques difTicultcs cntre les Irois dictuteurs.

jG.hex les Jounes. Pendont que I'Ouest dc I'Europc

fait la guerre, lc Japon cssaie de stabiliser les u.vantnges obtcniis en Chine, ct nommc un gouvernement national chinois cntiurcment ft sa devotion, dont lc s!6ge est ft Nankin, et dont Ic president est Wang Ching Wei.

C'est lc coi^imenccmcnt de la mnin-misc du Japoii sur lu Chine.

Les Etuts-L'nis ont dcclari ne pas vouloir rcconnaitre comme IC'gal un tel gouvernement et n'admettcnt que celui de Tchang-Kui-Tchck.

U. R. S. S. Au Conseil suprfime sovidtlquc,

Molotov a donnd' les clufT.rcs offlciels dcs morts ct dcs blesses ru.vses ilans li> campagne dc Finlande : 49.000 morts et 150.000 blcss 's.

Pour I'instant, i l parait que I'U R. .S.S. vcut restcr le pays pucifiqiic qu'il a toujours 6ii !...

Hitler centre Roosevelt. L'Allemagne met en cause le pr£

sident des Etats-Unls dans un L vrc Blanc qui n'est qu'unc suite dc ca lomnies, et qui n a pour btit que dc vouloir rejclcr sur lc nrt'sident Roo scvcit la rcsponsabilite de la guerre

Les Etats-Unis protcstent 6ncrgi qucmcnt contre cette nouvelle atti tude du Reich.

Le respect des neutres. Les autorit^s navules allemandes

assurent que les navires am£ricains scront respectis en haute mer, ft la condition qu'ils ne sc dirigent pus vers un port anglais ou trnngais Voilft TAm^rique dAment avcr(ie Muis un ncutrc averti en vnut deux

\ / l o n S e c t e u r

HEVE DE VA CUES..,

Mes hommes les aperfiirenl un soir, la Noire et la Rousse, dans la «terre qui n'est it personne », et, avec eux, je risquais la tete hors de 'abri pour les observer: elles me

firent tout de suite penser A ces (Icns qui ne sont ni de droite ni de i/auche, ni allii ni boche... Et j'eus ntii d'elles. Pres de moi on les ugeait severement:

Qu'est-ce qu'elles f...tent la, tonnerre ?

— Tu veux pas alter leur deman-der?

— Pauvres betes. Seraient pas mieux dans leur itable ?

La Rousse et la Noire passirent la nuit tout pris de nos lignes, notre artillerie arrosant alors copieuse-nient les terrains d'en (ace.

Le iendemain, fuyant les obus baches qui essayaient de nous don-ner la riplique, les deux vaches cherchirent ae leur bord une zone plus tranquiUe.

- Zut I Via qu'elles disertent, elles passent A I'ennemi!

— Ten fais pas. y a pus rien a bouffer chez eux, elles ;/ resteront pas longtemps I

— Pourquoi que tu leur fais pas signe avec un mouchoir ou un icri-teau ?

• Ballot, vas-u plutdt leur alia-cher une corde pour les ramener I

Roussette et Noiraude ne deman-daient que cela, mats les heures, les jours mime, passdrent sans qu'il lAt possible di un chritien de se rln-quer sous la ntttraille pour les sau-ver.tEt I'imaginais qu'en hMtant ainsi eiitre les lignes rt la recherche de leur provende, les pauvres vaches rivaient A leur bien-itre passi : I'herbe grasse des pdturages, la chaude itable oA s'accrochaient aux poutres les splendides colliers clochettes, le brave fermier aux mains habiles A bien les traire...

Un jour, un obus coucha la Noi-raude sur le terrain... El la Rousse perdant tout controle, se rendit pour une botte de foin...

Pauvres vaches qui se crogaient sauves, n'itant ni A droite, ni gauche.„ et qui rivaient de retrou ver leur stable I

...C'est une sombre histoire que rdcolta aujourd'hui pour vous le

SAPKVU LAOLANK,

Branly. Vne voiture venait chaque jour

chercher le savant au pied de I'es-calier de sa demeure pour le con-duire a I'lnstitnt catholique et on I'entendait marmurer:

« Ah ! si les jambes itaient aussi solides que lA tite I... »

Branly avait, on le salt, 96 ans. II y a quelques mois <i peine, il disait tout simpleme.nl:

Qu'on me p'ermette de trauailler pendant cinq ans encore. En cinq ans, on peut trouver quelque chose I Trouver quoi ? Comment voulez-vous que je le sache ? Je n'en sais rien / Ce que je sais, c'est que je chercherai,.,»

. Chinoiserjes administratives. La ville de Mdcon avait dicidi

de remettre au ministire de I'Arme-ment quatre canons allemands en acier, de trois mille kilos chacun, pour grossir le stock de la ferraille recupirie. Mais I'affaire n'alla pas toute seule. L'administration des do-maines veillait. Elle pritendit que la ville de MAcon itait non proprii-taire, mais seulement depositaire des canons en question, Et avant que ceux-ci rejoignissent les amas de ferraiiles entassies A la gare, un prods-verbal fut dressi, aux termes duquel le minist&re des Finances (administration des domaines) ci-dtttt les canons au ministire de i'Ar-memenL

La saero-sainte forme administra-tive itail ainsi sauvik. Mais n'aurait-elle retarde que de vingt-quatre heu-res le moment oA les canons seront redevenus des canons, que cela de-vrait suffire pour, une autre fois, lui tordre le cou. .

On est«gentleman* ou on ne Test pas i

C'est le bulletin de I'lnformation britannique qui nous apprend la bonne histoire'suivante:

Vers la fin de 1933, un officier allemand causait avec un diplomate de I'ambassade britannique A Berlin. Au cours de la conversation, VAlle-mand exprima cette opinion assez etrange que les Anglais itaient des gentlemen et que les Frangais ne I'itaient pas.

Invite a s'expliquer, il raconta cette anecdote qui iclaire singulie-rement I'&me allemande ;

« Apris la guerre, en 1920, j'itais chargi du cdmmandement d'une caierne. Un jour, une diligation de la Commission du contrdle mili-taire, composie d'un officier fran-cais et d'un anglais, vint passer I'inspection. Ces ofticiers me dirent qu'ils avaient motif de croire que e ditenais un stock de fusils, cachi

dans un mur de brique, au mipris des conventions du traiti de paix. Je niai le fait et diclarai: t je vous donne ma parole d'honneur d'offi-cier allemand qu'il n'y a aucun fusil cache dans ma caserne. » Eh I bien, voire compatriote etait un gentle-man. II accepia ma parole d'hon-neur. et s'en alia, Mais I'officier frangais, lui, n'itait pas un gentle-man. II ne vqulut pas accepter mn parole d'honneur. Et il dimolit le mur de brique. Et il emporla mes 'usils ! t

D0 " qnslqne part a n x Armiea "

Des soldats bretons nous 6crivent i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i

A n w i » | | < i m n « f griscs, les jeuncs feuilles se ^ m n J ^ ^ I H U U I J I P S i derideront Ma chaleur et les fleurs,

un peu timides au d ^ u t , se balan-I , „ . . ceront au bout de leurs tiijes fra-Les ciergcs s'ailumaient ce di- giies. Ce sera le printemps.

manche des Rameaux. dans les ' 6glises de Francc, losquc le soieil,! ^ timide encore, projcta sur les « Mar- Que de bons souvenirs nous rap-souins » en embuscade, I'ombre blot- Pel'e ce temps de Piques. D'abord tie des arbrcs du B.... Nous 6tions 1ft, chacun ^prouvant aussi le besoin de prets a tout, dans ce bois allemand, J® remettre ft neuf va refaire ses oil, selpn les renseignements, de- forces la oii i l est certain d'etre vaient venir des travailleurs boches. ''jsn compris. La vieille eglise du

— Sombre dimanchc, murmura le village ouvrc ses portes bien gran-capitaine. des pour dire a tous d'esperer tou-

L'OOVRIBR SERT A SA PLAGE

L'AVION contre les navires de guerre Aucun navire n'a encope couK

pap un avion

Ronflements. Bruits de camions. Des silhouettes s'approchcnt. Elles sont bientot ft cinquante metres : sept «feldgrau», casqu6s, en veste, I'arme ft la main. Je flxe notre capi-taine : i l est debout comme toujours ct choisit Ic moment;

— Feu ! Deux coups de mousqueton par-

tent ; ^a veut dire « halte » en tou-tes les langues. Les boches ripostent. Les s....ds ! ils savaient que nous etions Ift ! Derri irc les sept premiers, en voilft d'autres, void des vestes de cuir de S. A., des uniformes noirs de S. S. Ils sont bien cent cinquante, venus en camions avec mitrailleuse$ et mitraillettes, et ti-rent a vingt mfetres, sans viser, ft pleins chargeurs. lis hurlent mais n'avancent pas, malgre les exhorta-tions d'un grand diable d'officier.

Quant a notre fusil-dnitrailleur, i l fait mervcille. Lui, i l vise et les balles portent.

Notre capitaine ^st debout comme un dieu de la guerre. Nous I'lmplo-rons :

— Cbuchez-vous, mon capitaine ! II n'ecoute pas. — Tu vas tc coucher, oui ou non ?

hii cric. son plus proche voisin, qui tire sur sa capote et le fait basculer.

Mais, malheur ! le F. M. ne tire nlus... Les boches hurlent de joie. « Minute ! ne vendons pas la peau de I'ours... » Nous tirons ft coups de mousquetons.

.Fe vise soigneusement I'ofTicier <feldgrau», le grand «chleu». je tire et I'observe : i l porte les mains •tu front et tombe, ses epaulettes brillent une derniire fois :

— Tu I'as tout de inc-nie ferme la I

Soudain, a nos ailcs. crepitent a Touveau mitraillettes ct fusils mi-railleurs : hourrah ! cc sont les

lieutenants Le M.... ct R.... qui rap-)liquent au feu, juste au bon mo-iient. Ah, les braves types! Les ')oches degringolcnt, c'est merveiile. Mais ils sont trop : trois cents, et ous cinquanto. lis debordent sur

10S ailcs. Alors le capitaine com-lande le '« decrochage ».

Peu a peu, cn tirant toujours, nous itteignons la lisifere du bois, apris |uoi i l y a un < bil lard» de cin-luante metres a franchir. Les boches c risqueront-ils ft Ic traverser ft

notre suite ? Les S. A. ct les S. S. ne brillent pas par leur bravoure, lo.squ'ils n'ont plus affaire ft des femmes ct des enfants de Pologne, mais a des Franyais qui se poscnt un peu la.

Des volontaircs sont alles ft la recherche des blesses et nous ren-trons d.nns nos lignes, oii Ton nous occueillc et nous soigne coinrne des enfants. Le coup a etc dur. niais la mission est rcnvplie, ct nous ren-trons victorieux, cc dont lc colonel lient ft nous fi l iciter en personne.

Quelques jours plus tard les Alle-mands eux-nicnies accuscnt lc coup a la radio.

Le groupe franc est cit6 a tous les echelons ; i l a fait ses preuvcs ; sur •son fanion rouge ft croix blanche rcplique du premier drapeau <iu regiment, nn nom glorieux est bro<16 cntre les ancres d'or, Ic ....' colonial est digne de ses ancctres et la four rog6re a ^tc gagncc par les jeunes 1

ours et malgr6 tout. L'humour aussi y foisonne, nous

cueillons, au hasard, cette petite « actualitc ».

PRUDENCE Trois aviateurs de la R. A. F. qui

viennent de .survoler I'Allemagne renlrent ft leur base, sains et saufs. lis viennent rendre compte au « Wing Commander » qui les inter-roge sur le resultat de leur raid.

— Eh bien, lieutenant X, vous etes satisfait ?

— Oui, Sir, j'ai I'impresslon que mon lot de tracts a etd parfaitement dis^ribu^.

— Et vous, lieutenant Y ? — Egalement, Sir. — Et vous, lieutenant Z ? — Toot a tr is bien march6. Je

dpis toutefojs vous signaler. Sir, que j'ai oublie de couper la ficelle du dernier paquet et celui-ci est tombe droit comme une fleche.

— Malheureux, dit le chef, voifs auriez. pu blcsser quelqu'un ! ! !

On observe dans les milieux na-vals anglais que I'expcricncc des operations acquisc ju.squ'ici a sericu-sement inl'irmc les prono.stics de ceux qui croyaient que I'arme uericnnc .scrait un factcur dicisif duns la guerre sur mer.

En effet, en ce qui concerne, par exemplc, les navires de guerre bri-tnnniques attaqu^s par I'aviation allemande, Ic bilan est, ft I'heure actuellc — et malgrd toutos les affir mations dc la propagtinde du Reich — Ic suivant :

e destroyer Mohawk endomma-g6 par dcs eclats d'une bombe tom-bac ft proximitc pendant le raid sur le « Firth of Forth », le 10 Octobre 1930. Lors du mfimc raid, un croi-scur tr6s Id'gi'rcment endommagi par une bombe qui lc touchti mais ne l i t pos explosion.

L^ancien cuirassi Iron Duke, d6-militarisfi en 1930, servant dc navire auxiliaire, endommagii par une bom-be tombdc ft proximitc lors du raid du 19 Octobre 1939 sur « Scapa Flow».

Un navire dc guerre (non un na-vire dc lignc) 16g6rcmcnt endomma-gd' par une bombe qui le toucha lors du rai<l du 16 Mars dernier sur « Scapa Flow ».

Par ailleurs, toutes les attaques a6riennes contre des navires de Ruerre britunniques cn haute mer ont 6t6 infructucuscs. Quelques na-vires marchands convoyis ont 6te

Quand le ' '137" se fait lournallste

L'Aigle Blanc, journal du 137*, bien que « de piriodicite et de for mat variables», continue sa publi cation des plus alcrfes et d'un mo ral particulifercmcnt haut.

La po6sie n'en est pas excluc, com-me nous lc prouvcnt ces quelques cxtraits dc I'article dc fond :

Nous nous reprocherions de pas-ser sous silence un discret entrefilbt de la 3* page, un modeste appel; ft la gen^rositt. des « admirateurs » du 137'.:

L'(EUVRE DES COLIS DE « L'AIGLE BLANC »

Envoycz-nous des colis ! Songez, 6 futurs bienfaiteurs dps

deux sexes, que nous avons des camarades qui sont les aines ou les cadets de 8, 10 et meme 12 enfants. que certains soiit orphelins de pere et de mere, que d'autres sont sans famillc.

HATEZ-VOUS. Adressez vos colis ft :

L'CEUVRE DES COLIS DE c L'AIGLE BL.\NC»,

E. M. DU 137' R. L C'est le b^n^flciaire lui-meme qui

vous cn remerciera.

Une loarn^ avee les sportifs do 137

F o o t - B a l l

PAQUES MILITAIRES Les sombres journies d'hiver

»Le 137' R. 1. bat le 35' R. A. D. par 7 a 1.

II arrive souvent aux dirigeants des socictcs de foot-ball de passer de fameu.ses nuits blanches en se demandant comment ils parvien-dront ft constituer I'equipe iddale pour I'importantc rencontre du di-manchc suivant. Ainsi n'est pas notre officier des sports ; prdvenu le vendredi 22 Mars que le r^gimelnt devait disputer le surlendeniain une climinatoire du championnat de foot-ball de la division contre le 35' R. A. D., i l n'h^sita nas et partit immediatenient en reconnaissance. Notre s^lcctionneur unique apprehd mie des <Jlements ct non des mo^n-dres tels que Tymen, Andr6 Le Grand, Calloch, Bois, Villedieu, sont en permission ou indisponibl^s. L'aiglc blanc ne forfera cepend^nt pas ft I'honncur, grftce aux rensei-gnements apport^s par les agents de liaison, quinzc joueurs rdpondent' ft i'appei.

La plus petite affaire ne consiste pas ft les rasscmbler ct d6s midi, le dimanchc 24 Mars, une camionnetle, faisant office de car, passe aux P.;C, des bataillons. Tous les militaires se regardent, ils cherchent ft voir ou Ic voisin a ses ^quipements. lis ont compris ; voici le terrain, loin de valoir celui du Stade Quimperois. mais neanmoins praticable. Lc lobg de la louche sp masse dejft la gale-rie du 35' R. A. D . ; pas de vestiairp ; ft quoi servirait-il d'ailleurs puisque nous n'avons ni souliers ft cram

. „ . , pons, ni culotte, ni maillot,, les s'iloignent. FJles furent bien rudes niglons ivolueront en tenue de spr-pour tous, plus rudes encorc pour tic et fcronl de leur mieux pour lajs-ceux qui .issurent la d6fense du scr aux cygncs le moins de plumes pays. Be.nucoup ont grelotti Ift-bas possible. Les artilleurs, tout pijn-<lu c()t6 de la frontl ire dans de ml$6- pants dans leur tenue de foot-baller rabies Irous s'emplissant de neige. n^n^trent ft leur tour sur la pelou^e Pour nous, ce furent de longs mo- En presence du chef de corps Hu nients sans feu dans dcs granges ft courants d'alr glnc6.

Mais bient6t thucun n'en conser-vera plus qu'un souvenir lointain, Vpici les bciuix jours qui s'annon-ccnt.

Ceux qui ont parcoum de ton-gues (Stapes ft pied, sac au dos, savent d6jA que le soleil n'est plus avare dc .ses rayons. Un peu de bonne volonti dc sa part ct tout

endommagCs maiji. aucun n'a m rennltra ,sur la terre. Sous la pous-couli par des avions. Aucun navire s6e de la s6vc nouvelle, les hour- Moigne occupe le Vos^

geons feront iclater leurs envelop- »irnii • ro,tpof»nn. j . . convoycur n'a 6te endommagi.

137' R. I. et de nombreux officiers du 35*, les joueurs prennent l ^ i place.

Nous voyons au 137 : Pasquet (ChAteauneuf), Mazcas (J.-A. Quimper), Gourlaouen (S. Q.), Gu6-Buen (Phalange), Hervet (U. A. I Paris) ; — J. Biger (U. S. Bigoud^ne) Le Gars (P. A.), Callejan (Oran) ; — R. BiRcr (U. S. Plon^ouriste), Guya der (S. Q.) ; — Lamolif. (Bordeaux)

Au 35, le phalangifite Ernest I.e — _ _ _ * • • • »

Les ouvriers de Jo Defense no-ionole ont eu o Pdques quoronte

huit heures de repos. Le Gouver-nement o ete bien .inspire en outo-risont les directions des usines de guerre o occorder ce cong£ dont nul ne contestero fopportunite en songeont o I'effort demands o ces iommes depuis sept mois. 11 o

montri qu'il ne se loissoit pos influencer por les tendancieuses rumeurs oui veulent foire croire o une hostilite jolouse des combot-tonts de I'ovdnt envers les ou-vriers des usines. Ceux-ci, pour

•nstont, ne courent pos les ris-ques de lo guerre aux ovont-pcstes mois, que les op^rotions mihtaifM so diclenchent a««e vio-lence, les centres de fobricotion

e guerre c e r o n t d'etre des eux a fobri de tout donger.

Comporont leur sort o celui des combottonts, les ouvriers sont les frcffliers a rocoMoattre combien

s sont p r i v i l ^ i ^ et il n'en est guere qui trouvent excessives les foxes et retenues imposi es sur eurs saloires. l i t protestent seu-ement, et non sons roison, centre es modolit^ de leur perception.

Cest une sotte et dongereuse dee que de vouloir foire passer ouvrier d'usine pour une espece e profiteur ovec ses soixonte

heures d'un trovoil extinuont, esprit et les nerfs tendus.

I I sert o so place... Cette compogne obsurde, qui

semble vouloir Mrtoger le moide du trovoV en d ^ portios : cdle de I usme et celle de I'ovont,

emeut d'oiUeun point les com-bottonts. Ceux-ci ne se croient pos v i^mes d'une injustice du fait que ceux de I'usine sont poyn normplement de leur travail: Ce permissionnaire a porfoitement raison qui exprime ainsi I'opinion de ses comorodes : « II est tout a foit logique et n^essoire que es mobilise en usine touchent un ioloire normol pour un travail qui remun^re les copitoux qui.y sont engages. Si lo loi de lo guerre condamne une portie de lo pepu-otion fron$aise o lo g£ne, oux consequences de lo sous-ofimen-totion, il n'y o pos de roison, sous pr^exte d'ieaoliti, de condomner 'o totolite des families ouvri^res oux memes risques. Nous ne som-mes pos du tout porthons de ce divellement par le bos, qui com-promettroit irremidioblement lo sante physique et morole de nos enfants et I'ovenir m£me de lo Fronce. Nous voulons que les Pou-voirs publics fossent o nos fem-mes et o nos enfonts utie exis-tence qui se ropproche le plus possible de celle que nous leur ossurions par notre trovoil.»

Les r^centes mesures prises en ce qui concerne le trovoil des femmes indiquent que le Gouver-nement soisit bien cet ospect mo-ral du comboHont. N'est-ce pos lo, ou surplus, lo meilleure parade 0 lo propogonde communiste ?

radc artilleur Lomick Denicl, autre phalangiste.

La partie debute ft toute al lure; de part et d'autre la defense est ft I'ouvrage. Au bout d'un quart d'heu-re les fantassins accusent des signes de fatigue dds ft leur manque d'eh-trainement (la plupart n'ont pas pra-tique depuis un an) et ft leur accou-trement. Les aiglons remontent cou-rageusement et apris avoir manque un penalty, r^ussissent ft marquer. A la mi-temps : 137' R. L : 1 ; 35* R. A. D. : 0.

A la seconde mi-temps nous assis-tons ft une veritable demonstration grace aux Cornouaillais. Les Morbi-hannais cependant sauveront I'hon-neur ft la suite de phases classiques dues ft I'entente existant entre les (lifferentes lignes, I'aigle s'abattra victorieusement ft six reprises sur le cygne et I'obligera ft mourir, peut-ctre pas en chantant, mais recon-naissant qu'il avait dQ s'incliner devant plus fort que lui.

Le score de 7 ft 1 se passe de coni-mentaires. Tous nos gars jou^rent consciencieusemcnt. Le sergent-chef Guyader, capitaine de I'iquipc, se montra un arrifere intraitable et contribua beaucoup ft , la victoire par les conseils judicieux prodigucs ft ses co^quipiers.

Joyeux retour de nos fantassins qui, de se retrouvcr rdunis ft I'ape-r i t i f offert de bon c«ur par I'officier des sports, se rappel^rent leurs par-ties d'avant guerre. Les chanteurs eurent du succ^s et la bi ire aussi.

Bupne et belle journec pojur nos sportlfsi qui se s^par^rent avec la

. , , V 'n'ention de se retrouvcr dans droit; regrettons I'absenc? du cpma- les mCtaejs «oadi|t«iu» ' _

Page 2: Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous ...mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · 0/- Aiinee — W". i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar

AVIS lri»

U'taPniMSRlE CORNOUMLLAMB est I Murelise 4'informer set nom-

hreiise clienUle qu'elle tienl sa afap^Mon iin qrand cholx 'Ijl'enve-loppiia et de papier pour coneipon-dnnct, <^MrHcles pour classements et d^auitea acceasoirea de bureau.

• Elle Mite eii'ce moment un regia-ire de paiea qui ripond aux exigen-cea fiacalea actuelles, Elle peut four-nlr A toutea lea indaatriea travail-lant pour la difenae nationale lea imprimis niceaaalrea A leur compta-biliti.

Lea mairiea y trouveront les tlm-/ brea de caoutchouc deatinia aux

bona d'eaaence.

Aux jeunet gent qui vont A la caaerne. — Dans une enqudle on nous icr i t : « On ne veut pas ussei ae d^ranger pour assister aux r^u-nions, on pense i la caserne, mais on ne s'y prepare pas s£rieusement; on s'imagfne qu'on va & uhe partic de plaisir et que, & la caserne, on met la religion en, .vacances... » — Grave erreur qu'll importe de dissi-per. Vous qui serez appelis un Jour M servir le pays par les armes, sa-Chez que k 'milieu oil vous vivrez

• demande une (ol ^cfalree et profon-de; si 'voiis ne I'avez |)as, vous re-tournercz un jour c h » VUns portani dans votre esprit et dans votre cceur dcs blessures que Ic temps ne reus-sira que difTicilement & cicatriser. Que faire ? Kemplir w mieux vos devoirs de,. jacistes, qe , sera votre meilleure preparation.' ' •

«Item Kolo Tonton Here ». — On roe la reclame de difl^rents En touts cas, je serai reconnaissani h qui en iniverrait une .copie & Yves Fav^, Pennnrguear,' Kernills, frtre de I'autcur. «

Infornmnom •( iM >

AMlataBM-k hi fMn l lU Peut pr^tendre au b^n^flce 'de

Tassistance .k la famille, tout chef de famille ayant k sa charge un ou pluaieura' entaata de,, nationality frdnfaiae ou qui aurpnt,acquis difl nitivement cette nati6halit«, a'il ne diapoae paa de reaaources aufflsAntes pour les Clever.

Ouvrent droit i cette allocation les enfantS),d« moins de 14 ans^ou de moins de'17 ans s'ils poursuivent leurs itudes, ou s'ils sont eh ap prentissage.-«

Le montant des allocations est ditermlni par la commission can-tonale, compte tenu die la situation mat^rielle de la (famille des res sources dont elle dispose.'

Ces allocations ne' peu,vcm, en aucui) cas, dtrf, inf i r leum k 25 fr par mois et.par enfant, ni ^tre sup^ rieures k .50 francs p^r mois j}our

premier,enfant ou aux 'allocations fami l ies servies avfx salaries de la risides^e du postulant pour, les en fants i^. compter du deuxiime. '

La decision est valable au plus une annie.,M Jj'ekpirfition de laquelf6 la commissioA cajbtoniile. examine d'df: flee la situafioq du, b^niflciaire, et d^ide, s'iL y a lieu, ^fr.luf mainte-nir I'assistance A la famille. ,

Les allocations de Tassist^nce h la .famille iie peuveni. ae cumuler avTC les secours ^numir^s ci-des sous: '

1* Allocations familiales et mire au foyer; 2* matorations pour en (ants dei allocations de cndmage \ 3° secours temporaires accordis en application de la loi du 24 juin 1904; 4* majorations pour' enfants des al-locations militalres majoraiionf poiir enfants des aubiiations aux rifugiis; 6* majorations de retrai tes ou de, i>ie, sion attributes' par I'Etat, les cbllectivitts publiques, on tous organisfnes de .privoyance col-lective et obligatoire.

Toutefois les femmes vauves, di-vorcees ou abandonntes ayant leur charge trols enfants au moins peuvent cumulcr le btn^flce de I'as sistance la famtl1e"mec'«el«i 'de;' allocations familiales et d r la mire au foyer.

Les chefs d» famille-remplissan* les conditions ci-dessus sont inviti;, i se presenter le plus t6t possible f la mairie pour demander leur admls' sion au biniflce de cette assistance

lis devront itre munis d'un certi' flcat de salaire et deileur averti;ise nwnt de contributions,

Sbel<t4 hlpplqu* d'^levagc

Concoura de pouUehea de t. 2 et 3 ana

el de ponlaina de't an en 19iO. Des concours de poi^fiches et de

poulains subventlonniS' i>ar le Gou-vernement de la Rip^liqqe et pat le Conseil Gtniral dti Finistire au ront lieu dans les ceptres ci-apri; disignts. ' "

Montant dea aubventiona, — Gou-vcrnement de la R6publi<|ue, 42'.0j)C franca, passibles du prilivement dc 10 % ; Dipartement. 26.645 francs., nets de tout prilivement.

Bannalec, jeiidi 18 Avril, & S h. 30 Primes : 16.150 francs.

Quimper, jeudi 18 Avril, & 14 h. 30 Primes: 10.650 francs.

Carhaix, vendredi 10 Avril, b 8 h. 30. Primes : 8.475 francs.

Chdt'eauneuf-du-Faou, vendredi 19 Avril) t4 h.> 30. -Primea : 18.400 franca.

Ch^teaalin, samedi 20 Avril, 8 h. 30. Primes : 16.550 francs.

Surprime de 10 au naisseur de tout animal inscrit au Stud-Book.

Les inscriptions seront revues au siige de la Sociiti, 31, rue de Douar nenez, jusqu'au jeudi 4 Avril, & 18 heures.

Les tleveurs intiressis pourroni prendre connaissance du riglement et des tableaux des primes (les mfmes qu'en 1939) au siige de la Sociitt.-au Dipdt d'italons, dans les stationski d'italons du Sud-Finistire .et dans<iles Mairies des siiges des coneourik

Liiez et faites lire r U N l O N AGRIGOLE

Q U I M P E R L £ FfiTE SOLENNELLE DE SAINT

JOSEPH. ~ A la Retraite du Sacri-Coeur, 10 Avril 1040. — Hxercices

•6paratoiiV!.s lumii 8 Avri l , A 16 !ures, sermon, b^ncdiction. Mardi 9 Avri l , ii 10 heures, ser-

mon ; it 16 heures, sermon benedic-tion.

Mercrcdi 10 Avril, scion nit6 7 heures, messo ; 10 heures, grand' messc; 13 h. 30, v6pri;s, sermon, benediction.

Les sermons seront donnes par le R. P. Henry, S. J., de Nimtes.

Tous les amis de saint .loseph sont instamment pries do prendre part h la fete.

CINEMA HONORE. — Cette se-niaine, au Cinema Honore : La char, ge de la Brigade Ivgdre, avec Errol Flynn et Olivia Hadyillaud.

NfiCROLOGIE. — Nous appre-nons avec regret la mort de Mile Louise Sable, bien connue dans tous les milieux commer^ants de la re-gion quimperloise. D'un devouement. inlassable, la defunte^s'etait toujours interessie aux bonnes oeuvres de la juroisse de Notre-Dnme. Nous prions la famille de bien vouloir agreer I'ex-pression de nos sincires condo-liances.

MUTUELLE DES A. C. — La rhx nion trimestrielle dcs membres de la 120* section de Mutuclle rctraile des Anciens Conihattants nurn lieu dimanche 7 Avri l, a h. 30, salle des mariages, il la niairic. Les socie-taires sont pries d'etre porleurs de leurs livrets.

I>0NT-AVEM CONTRIBUTIONS' INDIHECTES.

— Le service des Contributionsli idi-

T r a v a i l l e z

pour vous /

Vooi aves Uit del {conomiai. Cha ue Jow un p«u d'uient > ^ti mil d* coli. Auiourd'hui qu'aUei-voM en hire > n eit pr<cieui eel etfent. II repriiente quelqtiefoii bien dee ucrilicee, II taut le metlte bien en lecurite. 11 (aut aueii le (aire produire. Souicrives done aux Bone dTArmement, e'eet ce que vein »ve» d« mieuz a (aire. Ainai placeee. vo» econo; miee voua rapporteront un bel inteiet qui voue eeta pay< d'avance. Et ei voua avei beeoin d'arfent avant lecheanee nen

, M eera plus (icile que d en obunir 1 a-vane*. Et puia aur cet argent, voua ne paierei aucun imp^

T r a v a i l l e z pour votre pays !

G U a U A T < < CHmUaOIEN-DBNTISTB

<• la FtMoiM * MMHtat Fuk • | R m UIMS, - Q U m n R L i

Mitwnii/Mt (Ml /w /Mirt « nlmnrli mi It manrati i tweUM

•CARNlET DE FIANQAILLES. — Xous avons appris avec plaisir le prochain mariage de Mile Francette •Miroux, la gracieuse fllle de Mme et

le. docteur'Miroux, le distingue mcdecin-iegiste et medecin-chef de i 'h i ip iMl notre ville, president de la Mutuelle des Anciens Conibat-tfnts, avec M. Fr^n^ois Chapel, medccin auxiliaire aux armees, rex-cellent arr i i re du graml club cepiste lorieR^jii*., a iS jd f i Mme et M. le (Ipcteur ChapeT, ae Scaer.

Nous sommes heureux d'ndresser aux jeunes fiances nos meilleurs vceux et aux' parents' nos plus vifs compliments.

CARNET ROSE. — Nous v.enons d'apprendre I'heureuse naisSance chez Mme et M. Le Bris, s^us-chel de faiifare'A Id miislque^aiift-Michel, actuellenient mobilise, d'une petite heritiere, la trois{6inc dans la fa mille. .. "

Nos meilleufs voeiix pour 'jfa flilette et nos coniplimc'nfe aux lieureux parents et grands-parents.

AUX PUPILLES h E LA NATION — Les pupilies de lin nation en ap' pr^ntissage trouveront chez leurs eniployeurs . les certiflcals de pi-t' 5ence, ^ I'atelier cpncJernant le prfe mier triine^tre liji^O. lis sont pries de ,reniettre ces, certiflcats.lG, place Salnt-^Iichel, dans lU plus href delai possible. •

L f i VIN' CHAUD b u 'SOLDAt. — La vente de.s ins gnes du «Vin chaud du Soldnt» a prcMluit la iomnie de 280 francs.

Oh^f-OompUbl*. ' 'OompUble 4ld«>0ompt«bl«, t«or<Ulr«, 8Mno JMtylof l rapha, Oalaaltra, ato... *ont d M t I T U A T I O N I r«mun«ra-»rlOM qua vout pouvet obtanir r » iildamant, grAoa aux LBQONt • R A T I Q U U da PIOIKR. », n ia da* KonUlnaa, LORI INT ,

. COURS PROFESSIONNELS. — Le inaire informe les interesses que les cpursr pro(ess|onnels, qui n'ont pas I'onctionne jusqu'ii present pour des raisons materieiles, reprendront it partir du lundi 1 " Avri l , i, recole de la rue Thiers.

II est rappeie que ces cours sont .)bligatoircs pour les apprentis.

II engage es jeunes gens qui ont suivi ces cours et qui n'ont pas I'eu.ssi au certiflcat d'aptitude pro-fessionnelle, a reprendrc leurs etu-des, de fa?on ik se pre.senter ii I'une des sessions .spedules reservees aux mobilisables.

Emploi du temps : lundi, dcssin .VI. CI6<U,(;,.1''-A, de 18 ii 19 heures 2* A, dc 19 a 20 heures ; mardi, i* A, de 18 A 20 heures.

Mercredi : frnnsais, M. Le Gri-Juer : 1" A, de 18 a 19 heures ; .2" A, (le 19 a 20 heures ; vendredi, 3' A, de 18 & 19 heures.

Samedi : matheniatiqU'Cs, M. Cara dec : 3* A, dc 7 a 8 heures ; 2* A, le 8 it 9 heures ; 1" A, de 9 a 10 heures.

Les inscriptions seront revues :amedi 30 Mars, 4 11 heures, I'ecole de la rue Thiers.

AVANT-GARDE QUIMPERLOISE. —' Le directeur des cours de pr i -

Saration militaire a I'Avant-Garde uiniperloise, M. le capitaine Loyer,

avisc les jeunes gens de Quimperie ct environs que les cours ont lieu desormais le jeudi 20 heures et le dimanche matin & 8 h. 15. Pour tous renseignements A ce sujet, on neut s'adresser soil i\ M. le capitaine Loyer, venelle du Cimetiere, soit u la salle Saint-Colomban.

CONTRIBUTIONS INDlRECTESi — Le Service des Contributions In-directes fonctionnera pour le recou-vrement des taxes (armenieif.t, abn-tage, chifTre d'afTaires) h :

'^annalec, jeudi 4 ; fHohara-Cdr-noet, lundi 8 ; NIzon, mardi 2, de 9 h. A 12 heures ; Pont-Aven, mer-credi 3, dc 9 h. A 16 hqures ; Nivez, eudi 4, dc 14 h. A 16 heures ; Biec-

sur-Bilon, vendredi 5, <lc 9 h. A 16 heurqs ; Le Trivoux, samedi 6, de 9 h. A 12 heures.

A RECLAMER. — M. Mahe, ins-tituleur en retraite, A la Maison-Rouge, route de Quimper, A Quim-perie, a recueilli chez lui un chien de chasse, sans doute egare. Pour tous renseignements, le pronrietalre peut s'adresser au bureau du com-missariat dc police do Quimperie, place HervQ,

Toae noe eoldati aeronl mieu* armie. mieuz nourria. mieux habillea. Ceel voua qui pouvex hatfr la Im de a luerre, c'eat voua qui deciderex de la victoire puiaque de voua dipend la force, .la puiaaance, I'iquiUbre de la France. Faitee votie devoir, aauveiardex vos lalMta et

-"ta' BONS D'ARMEMENT

R2

*C«AtlON T JLU O y

A LA MUSlQUE SAINT-MICHEI — Les membres executants de la Musique Saint-Michel ainsi que ceux de la clique des Jongleurs de Nolre-Daiiie, sont avises que les repetitions ont lieu les mercredis et vendredis de chaque semaine sous la direction de M. Morin, A 20 h. 15 tres precises.

CONTRIBUTIONS INDIRECTES (Qnimperle-Ville). — Le Bureau de la Mairie sera ouvert le vendredi 5 e' le s<Mi>e*ti»6 Avri l . .Pcr.ceptIon des' taxes sur autoinqbiles, production, armement et abatage, du mois de Mars et du-1" trinie.stre 1940.

ERREUR N'EST PAS COMPTE. — M. Buret, le .sympathique briga dier des Eaux et tbrets a Quimi>erie, avail lai.sse la bicycletle appar nant ft sa lllle dans la cour du' Cafe de ri i ldustrie. cetai t une machine presqne neuve ; aussi fut-il desagrea-blement surpris de trouver un beau matin ft la place de la bicyclette, ce que vulgairement Ton appelle «un vieux treuil> couvert de boue et toute rouiliee.

GBORCIBS EIB GI7ET CHtRVRGIBN - DBNTISTB • d« l i FaenlM da Pui i -

I t , ,llu« SavAry (Malfon RiviUn) Q U i ' f l P E R L B

Ctiualtaliotti toof IM tauf U landi

ETAT-CIVIL . — Naissances . Enise-Marie-Frnncine Corazza, 20, rue du Couedic ; — Marie-Louise-Cecile Cudon, au Ristoir, Quimperie; — Marcel-J^ouis-Marie Allain, rue du Bourgneuf ; : — Eliane - Josophine-Franfoi.se Le Bris,.a Saint-Nicolas; — Refle-Jules-Louis Courant, 3.3, rue du Coued i c ; '— Liliane-Jcannine-Jlarie Peron, G, rue Thiers; : Publications de mariages : Joseph-Jacques Mentec, b i l leur d'habits a Stang-ar-Vel, en Mellac, et Marie-Josephe Doussal, sans profession, au Boi.s-du-Duc, Quiniperle ; — C.abriel Nicolas, ihenuisier i Kcrisole, et Dc-ni.se Brunet, couturiere a la Maison-Rouge..

Mariage : L'ouis-Marie-Guillaume Jain, pharmacien, actuelleinent aux armees, et Marie-Louise Le Lay, 4, place Carnot.

Dicis : Morie-Louise Sable, 74 ans, celibataire, route de Pont-Aven ; — Constant - Joseph - Armand Lestevcn, S5 ans, receveUr des Contributions indirectes, chemin de la Corderie ; — Pierre-Louis Bourlieux, 77 ans, boulanger, 7, rue du Cimetiere.

PHARMACIE DE SERVICE. — Dimanche 7 Avri l, la pharmacie Le Naour, place Carnot.

posst'de une propriete au village de Quiliherneu, oil i l s'en alia faire une visite dernierement. Ai)re.s avoi/ ra-

rectes percevra, aux dates et l i iux PHlement fait le tour du proprie-ci-apres, la taxe (rai)atage, i'fnipot t ' l l r e - j l cut la desagrt-able surprise sur le chiftre d'affaires et la taxe "e constiiter quo du bois de chauf-d'armenient: |'ase ayait et6 enleve. M. Brinquin

Mairie de MOCLTO, lundi 1 " Avri l, S'est rendu a la gondnrmerie de de 9 heures & 12 heures et de 14 Bannalec qui clierche a eclaircir heures a Ifr'heurcs ; mairie de Nizon, • aunire. ii iardi 2 Avri l , de 9 hcures>^ 12 heu-res et de 14 heures a 10 heures ; Les engrais potassiques

du commerce mairie dc Pont-Avcii, mercredi 3 Avri l de 9 heures a 12 heures et de 14 heures ii Ki heures ; mairie de Nevez, jeudi 4 Avri l, de 14 heures a 10 heures ; mairie de Hiec, vendredi , . 5 Avri l , de 9 heures A 12 heures et La potasse est maintcnant un en-de 14 heures a IG heures; mairie grais bien connu dc la culture. Pour-du Trevoux, samedi 6 Avri l, de 9 ' a " ' y " encore des iignculteurs heures a 12-heures " <-'" jamais einplove. Aussi

AIT DAV« ni7C ' mj ivTUTjc croyons-nous utile de rappeler quels AU f A i s j jua 1 (MiiJ>. ,— sont les prmcipaux engrais potassi-

'ont-Aven a, depuis longtemps, at- ques du-commerce, ire le touriste et .surtout le peintre.i ' r>,

Tout le monde se souvient de guin, fondateur de I'Ecole du pays P'"® employe. On peut le des. moulins. Aussi la petite ciie, l o v i ^ n f tant chantee par notre grand poete . " ^ ' ^ " k h / . T J . l iv , " Theodore Botrel fet dont le renom d'hospitalite -bretonnc fut donne plus « ' et m.x 'TerrS S r e s e ^ A ^ j r T. n"/ CulL^'Lt ^ t Z 6 re inco^porerau sol un S is a van!

ya s'ouvrir t r is •prochainemcnt et deux artistes d'un T talent sans dis-cu.ssion, se sont charges de la reus-site de cette belle manife.station de I'art pictural. Des toiles fort inte-ressantes seront eiiposees au moulin dc Rosmadec, du xV siecle, qui ren-ferme notamment de tres belles col-I'Dctions bretonnes.

Les amateurs ne manqueronf cer-tainement pas de ppussei- une petite visite h I'alelier ^'exposition du vieux moulin de Rosmadec, "mis gracicusement h la disposition des artistes par le .sympathique pro-prietaire, M. J.-B. Kervadec.

QUKRRICM UN BRAVE POILU. — Le presi-

dent de la section locale de I'U. N. C., M. Rene Duigou, a bien voulu nous communiquer la belle citation dont vient d'etre 'Foibjet Jnotre jeune <;om-

18 % de potasse pure, .s'emploie a la dose moyenne de .'500 kgs a I'hec-tare,

Chlorure de potassium. — On pourrait dire que c'esl de la .syl-vi-nite concentree. I I renferme 49 % de potasse pure. Done 200 kgs de chlorure equivalent a peu pres a 550,,kgs de sylvinite riche. I I a I'avantage sur la sylvinite de pou-voir etre utilised en toutes terres, y compris les terres argileuses. Un intervalle de 15 jours suffit entre son emploi et les semailles, les plan-tations ou le depart de la vegetation. On I'utilise aussi en couverture sur cereales. Dans ce cas, i l peut etre avantageUsement associe a un en-grais azote' dont i l facilite I'epan-d»ge.

Do.se moyenne « I'ha. : 200 kgs. Sylvinite spMale. — C'est de la

svlvinite riche tres flnement mou-patriote Harnay Franfois, soldat au lue qui sert a la destruction des front : • Imauvaises her.bes dans les cereales

« Harnay Franfoi-s, .soldat 2',Doit etre utilisee le matin a la rosie classe, 10* compagnie. Patrouilleur ou par gelee blanche ou apres une d'eiite, remplissant toutes ses mis-sions avec une extreme conscience.

pluie sur des mauvaises herbes per developpccs et alors que le bear

Courageux et hardi, est toiijours temps s'annonce. Dose movenne a volontaire pour les missions les I'hectare : 1.000 kgs. plus deiicates. Apporte une aide: i^g sylvinite flnement moulue peut predeuse ft son chef de patrouille etre associee ft la cianamide en pou par une initiative bien comprise. » ,dre pour former un excellent desher

Nous sommes heureux de presen-'bant dans la proportion de lO'O kP" ter ft cette occasion, ft notre jeune et dg, cianamide pour 300 kgs de syl-valeureux compatriote, flls d'un_vinite riche. Cet herbicide s'emploir ancieh combattant de la Grande ^ ]a dose de 700 kgs a I'hectare, et Guerre, nos plus vifs compliments, se trouve dans le commerce sous le

'nom d'engrais desherbant 4, 5-13,5

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RIEO-aUR-ULOM . NECROLOGIE. — Nous venons

d'apprendre la mort de M. Jean Marie Marrec, ravi ft I'afTection des siens ft I'itge de 82 ans. II etait bien connu et unanimement estime dans les milieux agricoles de I'arrondis-sement.

En cette doulourbu.se 'circonstance, nous prions ses enfants et toute la famille d'agreer hos sincercs con-doleances.

ETAT CIVIL. I- Naissances. — Daniel Mell. au . bourg ; Francois Hermitte, ft Landitieur.

Mariage. —, Pierre Philippe, me-canicien, ft Gestel (Morbihan), et Marie Kerlau, s. p., ft iKcrneven.

Deeds. — Jean t iui l lou, 36 ans, a Ro.sbras ; Marie Huet, ft Kerdanet; Yves Thomas,'713 ans, ft Penmor.

T R l i l t V I N

R«£l IA8S0N C h l r a r o l e n - D e n t i a t i e

de la Faeult d* U4deoine de Paria S, plaea Carnot (lUni toltii)

QUIMI t inLK

BANNALEO LE CONCOURS D'ARRON'hlSSE-

.ME.VT. — Le concoui-s annuel de Tarrondis-sement de Quimperie, aura lieu ft Bannalec, place de I'Eglise, le ieudl 18 Avril, ft 8 h. 30. Ce concours

LE< PARDON. - 4 Le grand pardon de Sant-Diboan aiira lieu dimanche prochain 7 Avril.

Voici I 'horaire, des ceremonies religieuses : messe basse ft la cha-pelle a 9 heures ; la grand'me.sse ft 11 heures sera chantee par M. I'abbe Tonnerre, de Groix ; le sermon .sera donne par M. I'abbe More, recteur de Clohars. Vepres solennelles ft 15 heures, suivies de la procession tra-ditionnelle autour de la chapelle.

ACCIDENT DE LA ROUTE. — Vendredi, ft la fln de la soiree, cir-culant sur la vieilie route de Tre-meven, pres du ouartier de Beg-ai -Ros, M. Louis Kermabon, facteur auxiliaires des P. T. T., par suite d'un bruscjue derdpnge, a etc violem-ment projete sur les bas-cotes de la •chaussee. Dans«a chute, i l s'est assez grievcment blesse au bras d ro i t ; sa bicyclette a subi quelques degiits.

I.E TREVOUX DU BOIS DE CHAUFFAGE DIS-

PARAIT. — M. Brinquin Pierre, cul-tivateur, ft Kerbrat, en Le Trevoux,

Paul LOISET.

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nc s'habKue pas, lious .i-crit SJm'e-B... place'^du Mttrcli6,,'i 'J...>.rdhtfndai» son ner les hc i i r t t de In noU, et je 'flavai^ bien quelle «tait la cause de ccs iusom nies... Mais rien n'y faisalt. C'est avec «S. \NTELI . \» seulement que j ' a l ob tenu les ri^sultats les plus rvgullers.

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— Le service des Contributions Indi-rectes .se tieridra ft la mairie le lundi 8 Avri l , matin et soir, pour le recou-vremfint des taxes : armen'ient, chif i fro d'affaires et abatage.

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100 kilos : avoine, 80 ; setgle; 80 ; orge, 90 ; sarra.sih, 80 ; ""son, 80.

pa Les 500 kilos : paille de ble, 350 ; lille d'avoine, 350 ; foin, 400. Vaches laitieres ou amouillantes

amences 45, vendues 30, de 2.500 a 1.100 fr. piece genisses ainenees 25, vendues 15, de 2.000 a 3.21)0 fr. piece; veaux de lait nmehes"' 20, vcndus 20, ft 7 fr . 50 le kilo ; pores de lait amenes GO, vcndus 50, de 600 i 900 fr. la couple.

Beurrc, le kilo, 2vi a 29 ; oeufs, !a douzaine, 5 fr. 50 a fi fr. .

CONCARNEAU, 29 Mars. — On note les beurres '12-15 f r , la livre, suivant categories ; les poulets, 19-25 ; les lapins, 19-28 la piece.

Cidre, la barrique de 220 litres, iogee, soutiree, 330-350, droits ft la charge de I'acheteur.

.1 . . . >

QUIMPgR, 30 Mars. — Foire bien uchalandee sur les proOuctfons re-presentees.

Les pores. — Toujours manque de sujets en charcuterie, ou le cours itteint 5rfr. 50 I'e demi-kilo. En pores d'eievage, on ncitait des arrivages de quantite moyenne, des regions de Plonevez-Porzay et Ca.st, notamment. Vente en definitive bonne, due'a la

'presence de marchands des environs :'t aussi d'acheteurs de Scat-r, Pont-I'Abbe et quelqucs-uns du Faouet. Les prix atteignaient de 800 a 850 francs la couple el jusqu'ft 1.000 f r , pour les animaux plus fprts.

Les vac/ies e'f' g^ni.ises de service. — Un9 quarai)taine de sujets, soit

un apport moias marque que samedi dernier. La vente etait assez aisee pour les genisses de qualite et les bonnes vaches, soit de 2.000 a 2.200 francs, mais moins facile pour les animaux inoyens. Cours sans chan-gement dans rensenible.

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Page 3: Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous ...mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · 0/- Aiinee — W". i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar

A n n ^ . — N ' 1 5 .

ET MARIT IME O r g a i a e R ^ p u b l i c a i n D 6 m o c r a t i q u e e t * R ^ ^ o n a l i s t e d e I ' O u e s t

Vendredl Avril 1940.

Comfflmieitintt «t Anoictt:

mepHONE f - 4 0 C. C. p . : RENNES 14 .1St

Les annonees sont <resne« mz BarMU da Joomal. — P<w U pnbUeit£ extra-dfpattendiule, s'adfeaser 26, rae Rochechofoart, P<urIt-9«. m : Trudaine 3406.

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l i I N PRANCE

qui Kui

M * ap i ra t i em t«rrM»r«t. Sur le front d'Ahacc «t de Lor-

raine, activity habituelle des pa-trouHles. Tirs sur le Rhin et en haute Alsac«. AcUyit^ de I'aviation alli£e

111 a abattu cette semaine au moins nit avions ennemis.

^ im 44pMai« q i ^ l l * dH cordinoi V«Hii«r

rtfoit T l iMni i io i * d«t Nrisicns. Le corps du cardinal Verdier re-

pose acludlement dans le grand salon de rarcheviohi de Paris ou une foule recueillie est admiae le saluer.

De nombreuses personnalit£s po-lUiques, ecclislastfques, diplomati-qiies et mllilaifes «ont venues s'ins-rrire su<> les reglstres mortuaires,

Citons notamment: MM. Daladicr, De Monxie, Sarrault, Mandel, Thcllier, Roy, Pomaret, l^ossard, Cbampetier de Hlbes, F^rier, Villey, Langerou, Osusky, Paul Claudel, Pierre Dailly, Bucaine, Pemot, Chiappe ; les giae-rfux Weygand, Herins, Marlaux, de Catteluu; le cardinal Bnudrillard ; Mgr Schramek, Mgr Owallna, etc...

C'est le 'Nonce apostolique, Mgr Valerio Valeri, qui informa le Paue de la moft d« rarehev|q||e de Pans.

Lc» ofs^opes, saledhWles scront e i l e k t i e i r ^ i a procltotn, h Notre-Dame de ppris.

r • < A Pai l i .

. Plusleurs d^crets-lois importants tiennent de paraitre au Journal Offi-eiel, lis tenoent a erapdcher ies luc-ijiies 6trangires en France ct frap-

ent de pelnes s^vires les (onction-aires agissant pour le compte d'un arti dissous; ils interdisent unc

iiouvelle hausse des prix, pour une |ur^e de trois mois, dans le but il'entravcr la cherts de la vie.

Au CeiiMil Notional do« Anciom Comboltonta.

La Conf6d6ration Nationale des A. C. et Victimes d« la guerre a tenu tu important conseil ou ont ctu-oi^s les principaUx probl^mes int6-Kssaat actuelleemat le groupemcnt. ' Ce Contetl-National fof unaniinc k

(tiTirmer que la France ne saurait i poser les armes avant la yictoire otale; declarer que les operations (iploiqatiques, ^conomiques ct niili-•irffi Qo^ent ttre menses avec iine tiergie coli^i'ente et 'Iuqide ; proda-

que le but ess^ntlfl de ,la guerre ipos6e M r rAUemagne est pour

lus les nan^ais une paix forte et iste consacrant Tint^griti des fron-ires, restaurant la morale interna-

^ s ptuplM > fondant sur des garanties militai-es permanentes la sdcurit^ fran-

iaise, condition pr^in9rdiale de Tor-lire europ6en.

A L ' ^ R A N G E R

I n V«n4i( iovio.

U MrovioMMiit do lo eituotion.

M4. Les itats scandioaves spnt par I T . R. S. S. de renoncer

k qijptiu^ entre eux toute alliance

Vendredi S. Les Journaux annon-cent que le vapeur i orv^glen <Mira» a attaque par les Allemands, L'lle norvdgienne d'Uloira a i t i sur-^olie par dix avions allemands.

Samedi 6. Une note des gouvcrne-ments allies a Hi remise aux gouver-nements scandinaves tendant fairc cesm de leur part toute partialite <n iftfv^ur da Reich.

La Norvige prend quelques mesu-res de precautions anti-n^riennes dans le port de Narwick oil se fait le ^raflc du mineral de fer.

Les Allemands multiplient Ics < exercices d'embarquement » dans les ports de la Baltique.

Dimanche 7. Le navire norvigien «Navarra> a torpill6 par un sous-marln allemand sans avertisse-ment. ^

Le gouvernement norv6gien pro-tes^e.

Lundi 8. Pour f«ire cesser la librc circulation des navires allemands dans l s eaux norvigiennes, les Allies qht privenu la Norvige qu'ils ita-blis-saient des barrages de mines le long de ses c6tes. \

Le gouvernement norv^ien pro-t^ste encore.

Une escadre allemande a lev6 I'ancre et est signaUe dans Ic J^ttegat

Mardi 9. L'Allemagne envahit le Panemark qui n'o)>pose pas dc ri-ustance, et attaque la Norv^ge qui rdpb'iird' par les armes.

A rambassadeur du Belch qui le pr^venait de la prochalne invasion de la Norvige .par les Allies si I 'A l lenaM n^fltervenaitpas, 11. iKolt a riponou «Je..h'ai jamais sufiposd

3u'il itait dans les plant des AUl s e nous attaquer». Les'Allies vont assister miiitai-

rement la Noryige. Le gouvernement norv^gicn a

quitti, Oslo ^our Hamar,

^L'o inlen dot noutroa. Les lientras oli^rvent unc atti-

tude tr^ rtservie. Malgr6 la grossc impression que ce coup de force a

^'iJita^e^approuye le Reich et aillr-me comme Ini qUe c'est 1& unc riposte nicesaaire a la violation des eaux

^tAT/jloriales nocvigiennes par I'An jieterre. „ . ,.

' ' LA FORGE PRIME LE DROIT "

Tel est le grand principe de lb politique allemande, de Frederic de Prusse 6 Hit ler, en passant por Bismarck et Guillaume II. Et pour en connaitre les applications prati-ques, il n'est que de voir les resul-tats obtenus au m^pris de tous les droits et de tous les traites : les nombreux portages de la Pologne qui ont obouti 6 son recent oneon-tissement, I'invasibn d'une partie du Danemork, en 1864, celle de la Belgique et de la France, en 1914, la suppression de I'Autriche, de la Tchecosiovaquie, la complicite dans I 'affaire de la Finlande, et, comme couronnement, I 'ottentat d'hier centre le Danemark 6\ cen-tre la Norv^ge.

Hit ler n'o pas besoin de cher-cher pour chocune de ses agres-sions un nouvel argument ; un seul lui suf f i t , toujours le mSme : « Je viens vous proteger. Je vous envohis pour que la guerre ne F'etende pas. Je vous bombarde pour que vous ayez la paix. Je yeux vous defendre contre des ogresseurs ^ventuels qui souhaite-raient peut-etre, un jour, vous osservir. Alors j 'orrive ovec mes novires ormes, mes avions, mes troupes et oussi ovec mes mena-ces, mes mensonMS, mes tortures, mes represoilles. I t tout celo parce que je vous oime. »

Le Danemork, vaincu d'ovance, a c^de, sons coup ferir, a cette nouvelle pression germonique.

La Norv^ge se reveille un peu tord, au moment meme ou I'assos-sin lui met le couteau sur la gorge. Nous la troit ions « d'oveugle il y o quotre semaines, lorsqu'elle ne vouloit pas comprendre I 'ut i l i te des secours a la Finlonde. Ces secours, destines a la voil lante petite nation, lui auraient servi plus encore a elle-meme, en o r r l -tant 6 temps une nouvelle et dan-gereuse « colonisation » de la part du Reich.

Malgr6 de nombreux precedes desobligeonts, moigre une soixon-toine de navires coul^s por les Allemands, dont le dernier en dote, le « Navarro a torpil l6

Apropos d'Bnaeignement

QUELW H U m SIMPLES Oil allons-nous ? On vcut donner

aux enfunts toujours plus d'instruc-tion, et, munis dc cettc instruction, ils nc veulent plus entendre parler des metiers les plus indispensiiblus il notre cxistcnce sociule.

L'iatelligcncc pour Ics Etudes n'cst

(Bismarck)

le 6 Avr i l sans overtissement, la Norv^ge, croignont son trop puis-sant veisin, lui a occorde de mul-tiples Gvantages qui defovorisoient les Allies.

Ceux-ci ^taient done dans un cos de legitime defense en ren-dant impossible a la navigation allemande — et a elle seule — par un barrage de mines, les eaux territorioles norvegiennes.

C'est Id le pretexte dont s'est empar6 sur le champ la prepa-gonde allemande pour justif ier une agression qui (de I'aveu meme de la presse fasciste, laqueile, par oiileurs, mognifie cette nouvelle victoire de son portenaire) etait prevue de longue date.

Quels sent les benefices es-comptes dans cette operation mi-l i taire ?

D'obord, s'ossurer le fer et le bois de io NorV^ge, puis, si pos-sible, de lo Suede, sans lesquels "'Industrie allemande ne peut pros-perer.

Puis se servir des ports norve-giens comme points d'appui pour ses futures conquetes et, en tout cos, pour ses operations navoles.

su f f i t ' de voir une carte d'Eu-repe pour comprendre les ovon-toges que celo comporte.

l e gouvernement norvegien of-f i rme so volonte d'opposer au Reich une resistance energique et accepte I'aide des Allies. Soit ! Mais, deja, que de combats, de bombardements, de massacres, de morts pormi la population doit-on d^plorer ?

On ne peut se defendre d'une profonde omertume a I'idee que « celo » et teutes les tristesses qui vont suivre auraient pu etre ecar-tes par une precedente at t i tude plus courageuse des Scandinaves.

Pour Hit ler, lo souffronce des autres ne compte pas. II I'a pro-dome ovec impudence. Ceci en est une nouvelle preuve. Une seule chose importe : otteindre le but qu' i l s'est fixe. C'est-a-dire la sa-tisfaction de son incommensura-ble orgueil.

L. P.

Le soldat francais et ia Radio allemande

« La guerre du moral » preconis^e par Hitler continue nidlhodiquemcnt. Aprfes avoir annoncd que les boues de I'hiver useraient la r6sistance du •soldat frangais, la presse et la radio, sans se lasser, conjuguent ces jours-

„ ci leur effort pour ddmontrer que pas toute rinteliigence. Combicn de'« le pollu franfais ne r6sistera pas torts en theme ^eraicnt incapables h u t ute inert». (]c faire le nwindre objet usuel. 11 Voici un ichantlllon de ces nou-

velles munitions de la «guerre des nerfs».

faut de rinteliigence, bcaucoup par tc is, pour cx6cuter certains travaux manuels.

A Si I'enfant apprcnd bien a I'ecole,

« Le poilu fran?ais volt qu'il est dcvant un mur imprenable. On avait

... , espd-rd que le printemps porterait un on le declare intelligent. S'il ne niord fi^and coup ; i l n'a apporte que la que md'diocrement aux etudes, on|I '« '* tie Fmlande. Si le Heich n'nt-d6clare le contruirc. Ces conclusions pas, rien ne se produira. Le sont trop hatives et trop rigoureu-.n'O"""! fran9ais r6si.stera-t-il a un 616 ses ; Texperience ne les conflrme pas "'O""' comme le fut I'hiver ? » (Radio toujours. Zeesen, le 19 Mans 1940.)

Mai? en meme temps qu'elle laisse

On voit assez quel est le sens de ces manoiiUvres. 11 est evident, en •elTet, qu'il s'ugit par l i :

~ A la fois de mieux dissimuler les projets riels de I'Alleniagne ;

— Et d'affaiblir le moral du sol-dat fcan^ais.

En fait, rAUemagne ne peut an-noncer d'flvance quand et oil ellc attaquera — pas plus qu'elle ne peut pr6voir quand et oil elle .sera attaqud-e. Mais le fait meme qu'elle prddit son inactivitd pour cet 6t6 •suffirait il nous fairc douter de .ses desseins paciflques.

Quant au moral du soldot fran-?ais, i l en a vu d'autrcs. .

Le soldat fran^ais a dvite les pi6-ges gro'ssiers de la propagande enne-mie.

Ce qu'il faut pour lui, c'est en flnir une fois pour toutes, avec la menace permanente et le chantage 'du III* Reich.

Ce qu'il veut, c'e.st la ,pi\ix — une paix juste ct non pus une paix d'Hitler — une jwiix voulue par lui et non pas iniposde par I'ennemi.

Le soldat fran^ais sait que ce qu'il joue actuellcmcnt dans la partie engagde, c'est sa libertd, c'est-ii-dire son propre dcslin. ! El lorsqiie .sa libertd est en jeu, un d'td mort ne lui fait .pas plus peur qu'un 6t6 mortel.

les intdrets dcononiiques de notre pays et le bonheur des individus, car I'opinion popuiaire en tire la ddduction suivante : Si voire enfant se rdv^le intelligent ii I'dcole, ne lui fuites pas apprendre un indtier. Con-clusion fausse qui codle bien cher h noire pays el grossil dans une pro-portion inquidtanle I'ormde des mal adaplds et des mdconlenls.

A Eire dcolier, de nos jours, n'esl

pas une sinecure. Recevoir lunt de livres conipliquds, savants (parfois plus de 20) et penser que pendant toute I'annde, i l faudra, vaille que vaille, e.ssayer d'en ocqudrir la sub-stance, demanderalt des times de heros.

I t e n o i i T e a a b o l i a p d

« Paris sera pris duns la premiere quinzaine de Juin et la paix siande le 1" Juillel prochain.*

C'est le notiveaii slogan berlinois, rapporti par tin journal netilre,

A I'autre guerre, le Kaiser^ avail egalemeni donnf rcndez-vous d ses amis dans la capitale francalse.

Les amis en question ont pu Vat-tcndre,.. Nous espirons pour eux que leur patience n'a pas iti ini-hranlable.

Le Cardinal VERDIER est mort

Celte nouvelle, connue des le ma-tin (hi 9 Avril, a cause en France et dans le luonde enlier unc doulou-reu.se surprise. Le cardinal avait, cn cffel, subi, ces jours derniers. une Idgere opdralion dOnl i l semblait se remcttre nonnaleinent. C'est unc se-cousse cnrdiaque qui I'emporla.

Originaire d Aiivergne, c'est au sd-minaire dc R'odez que le futur car-dinal fit ses etudes. Puis i l entra h Saint-Sulpice el partit pour Rome. H fut ordonnd pr6tre le 9.Avril 1887.

Docleur en Ihdologie, i l enseigna h Pdrigueux, ii Lyon et ii Paris au Grand Sdininaire. Malgrd sa prover-biale niodeslie, i l a die I'objet de con-linuclles distinctions, juslifldes par sa valeur exceptioniielle ; supdrieur gdndral du chapilre de Sainl-Sulpice, en 1929, puis vicaire general hono-raire du diocese de Paris ; protono-taire apostolique en celle meme annde 1929 et, en Novembre, tou-jours de cette annd.e, i l succddait, sur le Irone archidpiscopal de Paris, au cardinal Dubois.

Son activitd, jusque lii consacrde aux etudes el ii J'eiiSeignemenl, Irou-va un autre champ dans la direction de son diocese. II comprend les nd-ce.ssilds de I'heure, fait oeuvre so-ciale, encourage les groupements de jeunesse calholique, fait batir plus de cent dglises. , En indnic temps, par ses missions il- I'dtranger comiiie legal du Pape, i! contribue i\ faire rayonner I'in-fluence fran?aise en tchdcoslova-quie, en Algdrie, i Dakar, el recoil, il ce litre, du gouvernement fran-Cais la distinction d'officier de la Ldgion d'honneur.

Grand Fran^ais el grand prelal, Ic cardinal Verdier a, lui aussi, offert sti vie i)our le salut du monde « pour son diocese, pour ses pretres, pour Saint-Sulpice et pour la France*.

liraoile fialallle oavale Brillante action

de destroyers britanniques

Cinq destroyers britanniques ont pdndtrd dans le fjord de Narwik oil se trouvaienl six contre-lorpilleurs allemands. Une lulle acharnee s'cn-gagea entre les deux forces, les ba-teaux allemands appuyds par de I'artillerie colidre.

Un biitiment allemand a 6te could el 3 aulres sont en ilamm«s. Du cote britannique i l faut considdrer deux pertes, le Hunter et le Hardg, deux aulres destroyers ont eld touches, niais Irds'ldgdremenl.

D'autre part, .sept navires rayilail-leurs allemands ont die coulds, dont I'un .scrvail <jte ddpol d'arines des iMitinienls de guerre.

On niande de Stockholm que les ports de Bergen et Troinsoe ont dtfr repris par les Allids appuyds par les troupes norvdgiennes. Celfes-ci.rdsis-tenl k I'avance cnnemie aux environs de Narwik.

Une autre bataillc se ddroule ac-tuellement dans le Skagerrack, oil 10 navires allemands sont aux prises avec la fiolte anglaise.

L'bumonr anglata

Au moins, pas Lui! lllliMIIIIIIIIIMIIIIIIIIIMIIIIII

Dans le meme sac Sir Joseph Addison, le brillant

diplomate anglais qui fut Minislre rienipolentiaire a Prague jusqu'en 193G, a inaintenant pris sa relraite. Mais il.vient souvent devant le micro, pour mettre au service dc ses audi-tcurs sa longue experience d'obser-valeur el de pssychologue. Derniere-ment, i l faisait allusion ii la ddcla-ration du docleur Ley, le chef du front de travail allemand, qui nous a avoud le but <ie guerre de rAUe-magne : «Andanlir la France el i'Anglelerre ».

« Celu, au moins, c'est clair, href ct facile k comprendre di l Sir Jo-seph Addison. Nous devrions remer-cicr le docleur Ley de sa franchise. A la vdrild, nous avions quelquc soupfon de la chose, mais i l est tou-jours agrdable el rdconfortant de conslater que Ton ne s'est pas trom-pd. Quel changemenl depuis I'dpoque oil la Irompette sacrde de la propa-gande faisait entendre une tout autre niusique !

« Oil est lo bon temps de I'annde dernierc, quand rAUemagne avcrtis-sait sa bonne gentille petite amie la I<'rance, du danger qu'elle courail cn enlretenanl des relations avec le grand mdchant loup I... Combicn dloi-gnds ces jours oil le pauvre loup dlait cordialement invitd k vcnir s'asseoir

table pour y manger son petit morccau i

« Aujourd'hui, France ct Anglelerre sont toulcs deux dans le mt'ine sac. Par bonheur, le Iradilionnel chat enrage n'y est pas. Nous pouvons nous en passer, au risque de faire (le la peine au docleur Ley. Nous pouvons nieinc lui rdvdler notre petit secret: «Nous nc voyons pas le moindre inconvdni*nt ft fitre dans le mCme sac, nous y prenons mdme bcaucoup de plaisir, car nous som-mes heureux de ressenlir la bonne chaleur rdconfortante que nous dis-penss ce voisinnge,».

Qui n'a-t-on pas rendu respen-sable de la guerre ? Ceux qui jugent sainement connaisient le coupable : HiHer, qui a fait ses preuves et n'est pas suspect de pacifisme; il veut I'univers a lui seul, et, pour otteindre ce but, il n'odmet oucun obstacle.

Mais pour abuser le monde, il rejette sur d'outres toutes les responsobilit^s : il accuse I'Angle-terre de vouloir etouffer le Reich, la France de marcher a so remor-que, le president Roosevelt d'ac-tiver le conflit, les neutres de fovoriser les allies, le Pope de ne pas etre impartial et de ne pas se faire le messoger de la paix...

Et, sur ce dernier point, si for-midable que cela soit, j 'ai en-tendu des Francois de France parler a peu pres comme Hitler.

— Pourquoi le Pope ne se mele-t-il pas de cette affaire ? Ah ! on voit bien que c'est un Itolien...

Sans ovoir a connaitre les se-crets de la diplomatie, il est aise de comprendre' I'activite qui a r^gne porticulierement en ces derniers mois, dons les milieux du Vatican. Les journaux ont revele en leur temps les demarches mul-tiples foites par la popaute pour empecher le conflit. Deja, en 1938, S. S. Pie X I ovoit agi et offert so vie meme pour la sauve-gorde de la paix. Sacrifice que Dieu occepta.

Son successeur a suivi la meme voie. Que de demorches de sa part soht venues appuyer celles des souveroins de Belgique et de Hollonde, du president des Etots-Unis !

Mais il y a une limite oux con-cessions d faire en poreil cas : celle que la Justice et I'Honneur impose, Le Pope ne peut «se meler » de la paix aue si celle-ci retablit le droit yioU, que si les persecutions cessent, que si les cotholiques de certains pays bri-mes par le Reich et I'U. R. S. S. retrouvent l e u r l i b e r t e de eroyonce... Alors, on pourra « par-ler ». Trop de song a dejd coule pour qu'il n'en soit pas' tenu compte dons un reglement du conflit. Mois il ne faut pas seule-ment q u e I'Allemagne « pro-mette » de reparer... On soit ce que volent ses promesses : le Pope n'y croit plus, lo Fronce n'y croit plus, ni I'Angleterre, ni les

hommes d'honneur de quelque poys que ce soit. I I faut qu'elle r^pare d'abord, qu'elle donne un gage de bonne volonte, gage sans lequel la paix restera pricaira.

Nous sovons ce qu'est une paix de ce genre : celle dont nous ovons « joui» de Septenbre 1938 i Septembre 1939 avec ses mobi-lisations partielles, ses incertitu-des, ses ongoisses et la crainte, choque matin, de la voir «era-qaer» avant le soir. Le Pope ne peut la vouloir ainsi, parce qu'il aime le monde dont il ai piti«. 11 I'o redit splennellement a Rome, le jour de Paques, et, en celo, set vues se rencontrent ovec celles de la Fronce.

Alors, pourquoi dire encore cette phrase qui temble bien d^modee : « Le Pope est Itolien avant tout» ?

Ce n'est pos parce que les journaux fasciste*. s'acharnent i nouveau contre notre poys qu'il faut les croire fid&les interprdtes de I'opinion generate italienne, et encore moins du Yoticon. Nous savons que beoucoup d'ltoliens oiment lo Fronce dont ils connois-sent les richesses mot^rielles, ar-tistiques et morales: Et rien ne nous interdit des sentiments ono-logues a leur ^gord...

Quant ou Vatican, ou Ton voit les evenements de plus hout, qu'on nous laisse seulement signa-ler d I'oppui de ce que nous ovon-$ons, les recehts orticles de I'Observotore Romano, journal du Soint-Siege,, qui definit lo neutro-lite dons ses limites raisonnablet : lo neutrality n'est pos possible ou point de vue moral, il faut dtre pour ou contre lo Justice.

On peut se dispenser de com-battre, mois non d'appi«uYer le crime, et de S'en foire oinsl le complice. L'on ne doit accorSer son oppui moral qu'd ceux qui defendant urie cause juste et •euls ceux qui comprennent cette verity ouropit leur mot d dire dons ie regfemeht de la paix.

Lo cause des allies, qui ont entrepris une veritable croisode contre lo borborie, re^oit oinsi du Saint-Siige une ^vidente appro-bation.

Quel plus grand reconfort sou-hoiter pour la France dont la mission s^culoire o toujours i t e la defense du foible et de I'opprime, celle du Droit contre I'injustice ?

L. P.

natlonallte lndeterminee». Lorsque des avions allemands snr-

volent la Hollande et la lielgique, on voit paraitre un communique offi-del annon<;ant le passage d'avions i de nationalite indeterminee

Les lieUjes, en particulier, ne sont pas dupes de ce langage que com-mande une prudentc neutralitd ; ils conslatent, non sans humour, que ces avions laissent tomber sur leiir pays des. tracts destines... aux soldats frangais.

lis ajoutent des commentaires du genre de ceux-ci: « Le public beige csptre que le gouvernement forniu-lera a celte occasion Ics energiques protestations qui s'imposent. *

Ceci supposent evidemment qu'en dipit des pricautions dc forme, les lielqes savent fort bien a quoi s'en tenir quant a'^la nationalite des avions « de nationality indctermi-nie ».

Les pigeons de la R. A. F. Vn demi-million de pigeons-uoya-

geurs sontlkmployes par la « lioyal-Air-Force ». Deux mille d'entre eux trauaillent journcllcmenl avec le ser-vice garde-cote et pcuveni, au cas oil les circonstances obligeraient la radio d rester muette, assurer la liaison entre les Equipages de recon-naissance et leurs bases.

Souvent ces oiscaiix font preuve d'une remarquable endurance nour regagner leur pigeonnier. Un oiseau oui doit assurer la liaison avec un equipage volant A 13.000 pieds (3.9r)0 metres environ) au-dessus de la cote scandinave, par temps d'air, se trouve d une altitude peu propice A son vol,

Le pigeon se laisse alors choir comme une masse jusqu'a 1.500 pieds (450 mdlres environ), hauteur qui convienl A son vol. Trois jours aprds le pigeon revient a sa base. II se di-rige vers la Mer du Nord, luttant contre une neige aveuglante et un vent violent venant du Nord-Oucst,

Ricemment un oiseau d'une des stations de la t Hoyal-Air-Force fut blessi A la tele el A I'aile. .11 mou-rut peu de temps aprtfs en rcgagnant son pigeonnier.

\

L'action antl-reiigleuse en Pologne russlfiie.

Sitot arrives dans la partie de la Pologne conquise par eux, les Russes ont entrepris la tdche de priver les habitants de I'exercice de leurs de-voirs religieux.

lis emploient pour cela des moyens cruellement raffines. C'est ainsi ^u'il n'est pas interdit d'aller A la messe,. mais le dimanche a iti aboli et rem-placi par un jour de repos tons les six jours. Le travail commengant trds tot, et la celebration de la messe n'etant permise que iris tard, il de-vient ainsi impossible aux travail-leurs de se rendre A I'eglise. Le jour de Pdques, tous ont di) travailler comme un jour de semaine.

Tous les seminaires et tous les convents ont Hi fermis. .4 I'Univer-site de Lwow, la Faculty de Thiolo-gie a ete supprinxie « parce' que I'en-seignement qu'on y donnait ne cor-respondait pas aux idiaiix d'une ri-piiblique soviitique*.

On s'en serait douti )

Style academique Dans le compte rendu d'une rdu-

nion de conseil municipal, nous re-' levons (sans malice!) cette petite precision : >

Tous les membres cn exercice sonit prdsents .sauf sept absents, emp6-chds...

Si l'on consid^re que le total des membres s'ildve peut-etre A une quinzaine, on comprendra le comi-qne de I'information. I

Cela ressemble A cette indication que les pas.sants peuvent lire sur la plaque de certain dentistc :

Ouvcrt tous les jours, sauf les dimanches ct fetes, les lundis (se-maine de 40 heures), les mercredis matin et les/vendredis aprcs-midi, oil lo dcnti.stc est en toiirnde...

Le * patient*, qui devait I'etre doublement en I'occurrence, pouvait se demander avec angoisse quel se-rait le jour le plus pratique pour s'offrir une extraction ou une fluxion dentatre L, •

M o t e s d ' h t s t o l r e ' I

Au moment oil I'intdgrite de la Norvege est en pdril, il n'est pas Inu-tile de rappeler en quelqaes mots I'histoire de ce pays.

I.<es orjgin«s reculdes sont, 'A la fois, llnnoises et danoises. En 1397, la Norvege s'unit k la SuMe et au Danemark en une conf^d^ation scandinave. Cette union rompue, la Norvdge devint, au XV siicle, une simple province danoise quoique gardant son titre de royaume.

Apres les guerres de Napoldon, la Norvege fut donnde a la Su6de, a qui l'on enlevait la Finlande pour ID cdder a la Hussie. Le roi de Suede etait alors Charles X I I I qui venait de choisir pour .prince bdritier le general fran^ais Bem^dotte.

A la suite de bouleversements po-litiques, la Norvege redevint, en 11^5, un pays inddpendant qui proposa la couronne a un prince danois, Char-les, officier de marine, marid a la princesse Maud, saur de George V d'Angleterre. II est depuis ce mo-ment souverain de la Norvege sous le nom de Haakon VII.

Sa capitale, appelde autrefois Christania, a pris le nom d'Oslo depuis vingt ans.

Quant au Danemark dont le souve-rain est Christian X, depuis 1912, il s'est vu privd par la Prusse, en 1864, de trois beaux duches : le Slesvig. le Holstein et le I.duenbour< " que les traites de 1919 lui resti-tuerent et qui font cette semaine re-tour k I'Allemagne par I'agression que l'on sait.

La Suede a pour roi Gustave V, ami personnel de la France ou il reside plusieurs semaines chaque annde. I I est montd sur le trone en 1907.

PR£VISIOIV Le 23 Janvier 1937, M. Louis Ma-

rin dcrivait les lignes suivantes, r ^ vdlant un fait que I'avenir n'a que trop confirme :

tiloscou a tonfourt continai des relations militaires dtroites avec Ber-lin ; le pacte de Rapallo a iti renou-velc, il y a peu de temps, dans tes termes mimes ou il avait iti tigni jadis : jamais la presse allenumde n'attaque les offictera on Varmie to-viitiqiie ; les conversations militai-res ont toujours continud entre Us deux etats-majors ; le Reich prite, vend et achete a la Ruasie, malgri Ihostilite apparente d'HUler contre le communisme (danger n" 1), mal-gre I'hostiUti apparente de StaUne contre I'hillirisme (danger n' 1), on verra peut-itre dans un dilai plus ou moins prochain, I'Allemagne et ia Rtissie c<)le a cote.

Mon Secteur

DROLE DD FIMITO via encore un qu'arrive apris

Iheure de la visite tMlors, ca va pas ? Qu'est-ce que t'as ?

-r-Si j'savais, j'viendrais pas Idt! — Bon sang, tu sait tout de mime

si t as mat aux cheveux ou au bos du des! En tout cas, moi, j'y peux rien et le toubib est absent.^ Oui, ca t'etonne? C'est pourtant vrai: il a eu mal au caeitr avec les odeurs de pharmacie, et il est sorti prendre Voir. Comme je te le dis I Mais pnisque t'es pas mort, tu pourras repasser demain...

Le toubib, son devoir militaire accompli, est alle ausculter h gibier. Mais a la guerre, meme en trwsiime zone, qui peut se promener paisi-blement ?

— Allons, bon ! Alerte aux avions ! Quelle guigne 1 lis savent done pas. ceux d'eb face, que ie suis de sortie ? Voila tout le diable et, son tndn: D. C. A., escadrille de cAasse... Char-mante promenade I

La main en visiire au bord du calot notre Xemrod inspecte I'hort-' zon et voit le danger se priciser sous I'aspeet d'une croix gammie trou-blant I'azur cileste.

Pas de doute: Favion boche n'est pas dans son assiette. U est saoul, il titube, it cherche en vain la route ,du retoiir. Mais, eomme dit la chan-son :

« Ah ! y fallait pas, y fallait pas qu'il allle t >

II ne lui reste qu9in parti <t pren-dre : celui de s'abattre avec toute la

^douceur requise en pareil cas... Le major ayant, de loin, admiri la

fhute a pris ses fambes A son cou pour secourir au besoin I'ennemi plessi.

— Allons, peu de ig&ts, vrai-ment!

Mats, de la carlingue, sort un grand Fritz qui s'apprite i ditraire aussitot ce qui reste d'intact i bord. ! — Hi, IA.1 le copain, pas si vite, hurle le chasseur amateur, ou je te fnets en joue faute d'un beau Uivre. Vnf volie de plomb quelque part, fa se sent plus qu'un coup de botte, va I

Inutile, n'est-ce pas. de dicrire plus longuement le tableau (bientdt encadri de soldats et aussi de gen-darmes) oA se distingue avantageu-sement le Useri de velours rouge da co^s de santi.

Et puisque, bien et mal, tout se paie, notre midecin galonni a recu, peu apris, avec aa citation d I'orare du jour, son. avis de proeis pour dilit de chasse en temps prohibi

SAPEUR L&QLAIS, J

Page 4: Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous ...mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · 0/- Aiinee — W". i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar

; /

a l l

t X V n t t y A T i f l l V ^ I LES PRfiVOYANTS DE L'AVENIR. iarUnJIAM Ml/ilO _ AssembUe ginirale annuelle da

\UAvrU 1940. — Le dimanche 14 M. TM FJ TMIM. I ^ v r i l 1940, k 10 heures, aura lieu k A la CommlMlea Mpartamcntal* . ha Mairie, I'Assemblie «6n6rale an-

Dans sa stance du 30 Mars der-l""®"® section des Pr6-nler, la Commission dipartementale,|voyants do I'Avenir. r iunie k la Prdfecturc, apris avoir Presence indispensable, examine les affaires inscrites ft I'or- CONSOMMATION DE CHARBON dre du jour, a, sur la proposition d e l p o u R USAGE COMMERCIAL. — I I M. le Pr^fet et sous riserve de I'ho-jest rappel6 que les personnes qui •moloaat on par le Consoil G6n6ral,r,tiiisc;,i' du cUrbon pour un usifge d i c i d i la cession k I'Etat-Major de commcrcini doivent en fnire la A6-lA rm ie de jou t 1& materiel llxe de claration k I'nide d'une formule sp6-vqie et du materiel roulant provenantLiale mise leur disposition k ia Afai-de lancien r6seau d^partemental I p}^ ' des cherains de fer donl le diclasse- ces declarations doivent 6lrc sous-W F6vrie? f w T " crites immddiatement.

Attrat loa it 1« diphMrl*. Les services d'hygiine de la Pri-

fecture nous communiquent: Une recrudescence de diphtiriel

(eroap^, nmladle k aUure aaisonnitoe.l Tient d'etre signalie k la prefecture.!

Outre les precautions habituellesl & t r e a d n comre les variations ther-l miques actuelles, i l est instammentl recommandi de fairo vacciner lesl

^ehfants centre cette redoutable ma-l ladle.

l o E L MAS80II C h l r a r g l e n - D c a t l a t e

J« l i FmoIU dt UldMlM i» Pari! 8, plao* Oarnet (KilM Cctbi)

«UIMPai«L.K

T h < s a a r l s e r c'eatt I S o n s c r l r e c ' c s t i

MENTHEPASTILLE ijrc f'o jcundc

guerre

Rendre U Tictolre incertaine;

Vonloir la mort de beaneonp detoldatat CMer un mauTali

Atturer la victoire; ;

® Rendre la plus courte;

(D ®Prot£ger la Tie det

foldato; Aider, fortifier r£lat df not finaneea, pr£pa> rer one paix iieoade.

^ ^ Prolonger la guerre;

o e ^ ^ Ufeer un mauTali Alder, rorUHer I'tlat n B ^tat dec flnancet, ap> ( 4 J df notfinanee«,pr£pa>

panvrir la France. rer one paix Oiconde.

BONSDARMEMENT

t la jeunesse se donnait rendez-yous pr6s de la fontaine, oil, coriime d'habitude, conforrnement k Tan-tique coiitume, les jeunes fliles laissent tomber unc ^pingle qui, dans sa chute, doit faire connaitre si le mariage aura lieu dans I'annee en cours, le temps comnicncait a se|£LL£J^U5SISQUPpgAIXC0MMEV0D8. montrer inena^nt. I •

Les c^remonics reiigicuses tcr-| A 1 7 I a V i e m a n q i M minxes chacun reprend a i U g r e - l d a c h a r m e q u a n d o n a l a T l M g ^ ment Ic chcinin du retour, content j p l e l n de bOUtOI lB. . . d'avoir pu passer ".ne uussi M k ^He n'osait plus se montrer au bal journee dans un aussi jol i com, tanti appr6ci6 des touristes et des pein-l .Et maintenant ? Maintenant, nous tros de passage en notre region. e t ^ V ^ L T n

COMMISSION DE REVISION DES J REQUISITIONS DE CHEVAUX. —

'le'procede est simple, absolumentl Ln. Conimission <le rOvision des r6-inoffensif et efficace. Iquisitions de chevaux sitgera k la

Faites done vacciner vos e n f a n t s Mairie de Quimperi^ le mercredi 17 sans retard, au cours des s e a n c e s l Avril, de 9 heures k 12 heures et de publiques et gratuites de vaccination I " a 18 heures. antidiphtiridue. I personnes qui ont forniuie des

I reclamations sur les indeinnites qui Avla auz Jaunaa gana I l^ur ont attribu6cs pour la rcqui-

• n ^ t e s o u a laa dF«pMUZ,|sition de leurs chevnux soi>t invitees H(i;(_ „ , , l i se presenter dcvant cette Commis-lv> Depuis le 1" Avri l 1940, les jcunesLion •sens appeU'S sous les drapeaux par CcUe-ci conslitue un organisme de .(ordre individuel peuvent voyager conciliation et les intirosses sent

gratuite^nt sur les lignes exploities engages, dans leur propre intirfit, ii par la S. N. C. F. I npporter i\ leurs dolcanccs le plus

Par contre, sur les riseaux secon- complet esprit d'accord. daires et les autobus circulant surl ' les parcours non desservis par le VERS UN GRAND MATCH DE chemin de fer, les recrues devront I FOOTBALL. — Les dirigeants des pr^alablement payer leur transport. I sociites de football de la ville ont

L'indemnite kilomitrlque leur sera,|d6cid6, d'accord avec cerlaines au-par suite, remboursie par les com-|torit6s militaires, d'organiser un raandants d'unite sur la productionlgrand tournoi de football qui aurait de leur ticket d'autobus ou d'un re^ujjieu au pare de Kdrisole. La date du di

Saires.

de billet qu'ils Rare de depa

A V I

recu demanderont i la 121 Avril serait retenue. Nous en re-

part des riseaux secon-lRarlerons. ACCROCHAGE. — Un accrocha

s'est produit k I'cntrie de la rue de Brimond-d'Ars, cntre une auto char-gie de ferrailles appartenant i M. Ar-roche, de Land^vat (Morbihan), et un camion des Etablissements Savary et

L'lMPRiMEniE COHNOUAILLAISE cs/ICic, de Quimnerl«J. Digats mat6riels tris heareuse d'informer sa nom-1 peu importan s. breuse clientile qu'elle tient A sa ^ RfiCLAMER. - I I a 6t6 trouv6 disposition un grand choix <rent)e.| ^oute de Pont-Aven quelques em-foppM e (fe pour correspon- tallages vides, appartenant saps dance, d'artictes pour clas^Sements e /^out« ft un ostrdieufieur de la region. ^ autres accessoires de bureau. p^up , „ , „ penseignements, s'adresser

Elle idite en ce moment un regiS'li^ j , (juiHou, bureau du Commis-tre de paies qui ripond aux ex<»en-L„pi„t police, ces fiscales actuelles. Elle peut four-\ nir & toutes les industries travail-] A RfiCLAMER. — 11 a 616 depose lant pwr la difense nationale /es I au bureau du Commissariat de police imprimis nicessaires A leur compta-lun .portemonnaie contenant une biliti, lc«rtaine somme, trouv6 rue de La

Les matrtes g trouveront les f/m-lTour-d'Auvergne, par Mme Tr6v6dec. bres de caoutchouc destines a m I— Une canne et un parapluie

part et fln de course ft I'arrivde, I'arrfit de ce train ft Bannalec ne porterait aucun prejudice notable aux usagers.

Ce voeu a regu une rtponse sous la forme d'une iettre adressdc a M. le Maire de Bannalec par M. ie Pr^-fct du Finistorc I'informnnt que la S. N. C. F.' a pris bonne note de la demande et fera son possible pour y repondre favorablement.

La reponse, n'a pas tard6 et r u . N. C. vient d'Stre avis6e par une iettre de la S. N. C. F. que la demande tr6s justifice d'ailleurs, a obtenu pleine satisfaction.

L'Union Nationale des Combat-lants est tr6s heureuse de donner ft nos lecteurs la r6ponse de la S. N. C. F. : «Je suis heurenx' de nous informer que voire demande sera natisfaite d partir du Id Mai, date A laquelle nous rialiserons nos plus prochnines modifications d'horai-l es. »

Nos braves combattanls de la re-gion bannaleccoise, grftce a ractivite de leurs anciens, 6viteront ainsi une promenade jusqu'ft Quimper, ce qui n'a rien d'in^eressant apres de si tongues absences. Reihcrcions le Co-mite de I'U. N. C. de cette initiative si opportune.

OLOHAII8>OAIIilOKT UN MARIN ORIGINAIRE DE

CLOHARS-CARNOET SE NOIE A ROUEN. — Nous venons d'appren-dre que I'un de nos sympathiques compatriotes, M. .loseph Rauol, de Kervigolouze, marin de commerce.

de 40 ans, s'est noy6 dans la Seine, ft Rouen. C'est par suite de 'obscurity que le mai

bons d'essence. oublies au bureau des P. 1. T., rue de Br6mond, diposds au bureau du commissariat.

tomb6 dans le bassin. Le corps de . , , ^ . , i'infortun6 marin, qui laisse apres ne Harnay ; Jean JafTr6 et Hennette iui une jeune veuve avec deux en- ! Auguste Landrem et Isa-fants en has ftge, n'a pu £tre re-trouvi, malgre d'actives recherches. „ , . . '

En cette'douloureuse circonstan- Caros^endu ; Mane Allain, 81 ans, ce, nous prions sa faniilie d'agreer i' Rescren ; Victor Derrien 4 ans, ft i'expression de nos plus sinceres Toul-Balyc; Fran?o« Flicher^ 81 condoliances.

QUILLIOOMAIIOH ETAT CIVIL. — Naissances. — „ , „ • n ^

Marcel Le Roux, au Rouz ; Joseph/]^ ans, au bourg; Francois Cadou, Rouzeau, ft Guiskaer; Annick Gau-I^» Cath61ouarn ; Mane Le

M" PIDLS-GBIIODBG Chirttrgien-Dentiste D. F. M. P;

Cabinet Dentaire 12, R U E S A V A R Y

(pris la Pharmaeie Guibourg) QUINPERL£ - T<1.1.90

Q I J I M P E R L £ FfiTE DE SAINT JOSEPH. —1

Cette fdte traditionnelle a «t6 br^e mercredi dernier ft la Retraite (abbaye Blanche). Le trlduum pr6-paratoire a M p r ^ h i par le R. P. Henry, de la Soci^ti de Jisus. Et la fdte s'est terminie, apris vdpres, p nne belle procession dans les Jardii de la Retraite.

CONF£RENCE SUR GUYNEMER,! hiros l^gendaire, 54 victoires, 26 ci-L tations, Capitaine k 23 ans, par Ren6 ETAT CIVIL. — Naissances. — Hervouin, Pilote-aviateur, Croix de Michel-Albert Le Gall, 14, quai Bri-guerre. Izeux ; — Mari«-Claude-Marcelle Ji-

Cette conference, qui a re^u lalgou, 23, rue du Cou6dic ; — Yvonne-baate approbtrtlon dn gto^ral delMarie-Elianne Dufour, ft la Maison-.

'Castelnau etdu general Anthoine,an-|Rou«; — Georges-Jean Gasne, 24, cien commandant en chef de la l ^ l r u e Brimond-d'Ars. Armie, oil servlt Guynemer, dvoquei Publication de mariage. — Louis toute sa vie ardente, unique et gWlMarie Le Roux, matelot boulanger rMm.< ' 119, place Saint-Michel, et Marie-Anna

L'entendre, c'est revivre une deslP6zennec, femme de chambre, au pages les plus glorieuses de notrelCombout. hlstoire nationale, c'est assister ft la I Mariages. — Denis-Louis-Marie

. vie passionnante de la fameuse Esca-lLoSzic, marichal de logis et Marie drille des «Cigognes>. I Louise Guiilou, st6no-dactylographe,

C'est mieux connattre et mieuxl l7, rue de Pont-Aven; — Pierre aimer Guynemer, glolre de I'AviationlSentec, micanicien, actuellement aux Fran^aise, dontrexemplestimulenos|arm6es et Albertine-Marie Prat dac vaillants dquipages et les entraineltylographe, au Beaubois ; - - Fran vers la victoire. i

Cette conference aura lieu, ft 20 h. 13 :

Mercredi 17 Avril, salle Saint-Co lomban, rue Br6mond-d'Ars,

CLNfiMA HONORS. — Cette se-

c'ois-Joseph Chapel, m6decin auxi liaire actuellement aux armies et Francette Miroux,- sans profession 11, rue Brouzic ; — Auguste-Thdo. phile Prat, papetier, ft Kerneuzec et Marie-Angdle Guilloux, sans pro-fession, rue Bellcvue; — Rudolf

maine, au clnima Honors, Lm WorjUh6rer, mar6chal des logis au/2 ' la Loi, avec James Cagney et Mar I Regiment Etranger de cavalerie, garet Undsey. Idomiciiid ft Quimperli et Elise

ISidonie iKerloc'h, sans profession, 8 . .. .. Irue du Cou6dic.

M f M N T t , qui oharohai una I dMs. — Christophe-Louis Gour • ITUATION peup vetra flla ou vo-| lay, 57 ans, journalier, rue Belllevue

. v i — Yves-Marie Briec, 53 ans, jour Inalier, au Viaduc.

PHARMACIE DE SERVICE. — Di

tra JauiM flila, adrasMt-voua k PiaiKR, t . rua daa Penlalnaa, k L O f U M T . On jr apprand OempU' „ „ MUM, •Mne-DaelylOt • ^ " • " • • .Lanchc ' i r 'XCr i rph f^^^^^ alo.«, fli la plaaamant daa 4l«vaaL„c Brimond-d'Ars. aal aaaupd.

CHEZ LES ANCIENS COMBAT-TANTS DE LA MUTUELLE-RE-

ARZANO MORDU PAR UN CHIEN. — Dans

sa tournd'e iournalifcre, nofre jeune facteur auxiifiaire, M. Le Roux, a 6t6

TRAITE. — Dimanche 7 Avril avait n,ordu ft un pied par le chien d'un lieu, salle des mariages de la mairie,! fermier de Saint-Adrien, en Arzano, la reunion trimestrielle des membres I de la 120* section de la Mutuelle- VAGABONDAGE. ~ Lc nomme Retraite des Anciens Combattants delJoffre, ancien domestique do ferme I'arrondissement de Quimperie. Con-1 ft KerhogI, habitufi du violon muni-trairement aux ann6es p r e c e d e n t e s , cjpal, a etc trouv6 par les gendarmes I'assembiee gdnerale n'a pu se tenir,len" etat de vagabondage, dou pro-parsuitedeclrconatancesimprevues.lc6s-verbal en recidive.

M. le docteur Miroux, le ddvouij p t -a^ n v i l Naiisances —

t ^ ^ p r J i f l t t t ' l a I - Loge-Saint-Lau.

des versementi trlmestrlels. Les ''® Kerbonalcc. camarades qui n'ont pu se rendre ft M N N A L I O

^ UN V a : U D E L ' U . N . C . - L ' U n i o n banque Populaire rue Savary. Nationale des Combattants de Ban-

MARIAGE. — Samedi 6 Avril, ft halec a 6mis le voeu que les trains 11 heures, avait lieu, en l'6glise pa- de permissionnaires de 7 h. 03 le roissialedcNotre-Damedol'Assomp-lmatln et de 20 h. 19 le soir, s'arrfi-tion, le mariage ceiebre, dans la plus I tent en gare de Bannalec pour la .stricte intiinite, de Mile Francette I facility des soldats de la region. Miroux, fllle de Mme et M. le docteur I La gare de Bannalec dessert en Mlronx, le distingue medecin-chef deltotalite ou en partie huit communes ; I'hApilal de notre ville, et medecin- Bannalec, Saint-Thurlen, Lc Trevoux legiste pris le tribunal civi l de Kerndvel, Scaer, Riec - sur - Beion Quimperie, avec M. Chapel, medecin, Pont-Aven, Nizoii^, soit done une actuellement aux armees, ills de population de 15.000 habitpls envi Mme et M. le docteur Chapel, delron, representes par 3.000 ft 3.500 Sca«r. Nous sommes heureux de pre- mobilises. Ce nombre justifie assez santer aux nouveaux epoux nos mell-1 lorgement le bien fonde de la de-leurs voeux de bonheur et aux pa-lmande et merite certains egards. Par rents nos plus vifs compliments, 'sa situation d^ tete de ligne au de

heureux est

Brigneau, et Ldocadie Guiilou, cou-turiere, ft Kerlidrou. '

Dicis. — Louis Sellin, 20 ans, ft Brigneau ; Monique Laurent, 15 ours, ft Kergoulouet ; Marie-Anne

M61in, 84 ans, veuve Richard, ft Kcrencordonner; Joseph Le Bourg, 68 ans, epoux Lopln, h Tr6farn ; Al-phonse Le Bourhis, 6poux Roudot, ft Bloriinond ; Jean-Marie Lochoux, 6poux Dr6goire, ft Ty-Ru.

QUKRRIKM ACCIDENT DE TRAVAIL, — Jeudi

apres-midi, M. Lacroix, commergant •au bourg, etait occupe a transvaser d'un fut dans line bonbonne de I'acide sulfurique. A un moment doiine, le trop-plcin sortant bnisque-ment, M. Lacroix tut br^ie au visage. Transporte inimediatement a I'hopi-tal, i i re^ut les soins nicessaires et les brttlures sont peu graves.

Nous souhaitons au jeune acci-dente, ills de notre sympUthique dd-positaire ft Querricn, nos vccux de prompt retrtbiisscment.

ETAT CIVIL. — Naissances. — Yves Lc Moing, au bourg ; Monique L GofT, au bourg; Puren Madeleine, ft Kergristien ; Armand Peron, ft Ker-foner ; Yvette Anger, Scolmarc'h ; Elise Vaidgant, Kerante-Pont-Seulz ; Marie Huon, au bourg ; Jean Bou-blen, ft Cr6ach ; Roger Pdron, ft Ca-ros-Combout; Marguerite Barrach, a Kergristien ; Remi Even, ft Ouennec; Pierre Mahe, au bourg; Jean Renault, a Kerante-Sparle ; Rend Picardo, ft Caros-Pendu ; Marie Thomas, I'lle-ft-Vent; Hubert Guilchet, ft Bellefon-taine.

Mariages. — Joseph Puren et Mar-guerite Gallo ; Jean Toulgoat et Ma-

cn£ a compUlement disparu. Mes v i-un & un. Je

MARIAGE. — Samedi, ft 10 h e u r e s , fcne a complfetement disj

Dame des Mirac es et Vcrtus, M. «SANTELIA» m'a remise dans la l abbe Brunard a beni lc mariage del bonne voie. Mile Leon Scoazec, membre actif du| Dans toutes pharmacies 12,25 le fla-Gorsedd des Bardes, la charmante I con de <iSANTELIA* & base de plan-et devouee crdatrice et directrice I tes exotiques. Versi dans du pin blane, des Korrigans, groupe de petits dan-\ il permet de faire un graifd litre de seurs bwtons, ft Paris, avec M. jean f.^P"''""/ »»«"«'•'''« ^contre les affec-Ayel, des chars d'assaut. V ' ^ ^ J L ^ n ' J^HTi^^^^^^^^

A ia c6r6monic qui, vu les circons-tances, a revfitu le caractdre d'une I ' stricte intimite, «ssistaient cepen-| dant les coll6gucs de la m'ariee, du l personnel de la Maison Gibbs, re-j sidant ft Rennes, pendant les hosti-| lites, ainsi que les membres du| groupe celto-breton.

Les temoins etaient, pour la ma-riee, le barde Abalor, reprdsentant I le Gorsedd, et pour le marid, M. jego,| lutteur breton, ft Bdgard, mobilise. I

D'an dud nevez hor gourc'he-] mennou a greiz kalon I

JLA ^OtUiHC

lUntSt i la

LOTERIE RATIONALE

C U R E d e P R I N T E M P S Volei le Printempt, et tout te nionde lait qu'A cette tpoque dr I'aaafe, le Sang, ce grand diipeniateur de la lanK. a tendance * •'tchaufTer et « ameDer let plus graves dCtordre* dans rorgaaiime. 11 est done indispensable dr vetller a la tioBae CireulatioD da sang qui doit vivlfier to us les organes tans lea coogeationncr.

Foires et Marches de la r^shi QUIMPERLfi, le 5 Avril. — Lesl

100 ki los: Avoine, 80; Seigle, 80; Orgfe, 90 ; Sarrazin, 90 ; Son, 80.

Vaches laitidres ou amouillantes, 70, vendues 50 de 2.500 ft 3.0001 pidce; Gdnisses, 50, vendues30 del 2.500 ft 3.000 piece ; veaux de lait. 30,1 vendues30 de 7,50 ft 8 le kilo ; Pores I de lait, 70, vendus 60, de 600 ft 8501 la couple ; Pores gra.s, 1, vendu, 1,1 a 10,50 le kilo. I

On cote ft la pidce : Poulets 35 ft] 40 ; Lapins, 20 ft 40.

Beurre, la livre, ordinaire 14,1 14,.50, fln 14 ft 15 ; (Eufs, la douzaine,!

ft 6.

ans, ft Kerguyomar ; Simone Richard, 18 ans, au bourg ; Louis Prat, 53 ans, ft Crdpilly ; Fran?6is Toulgoat, 34 ans, ft Caros-Pendu ; Marie Richard,

din, au bourg; Chantal Le Puillan-dre, au bourg.

Dicis. — Louis Corderorc'h, .3 mois, ft Kerluarch ; Joseph Conan, 1 mois, ft Bontuei; Andre Brigardis, G ans, ft Botfao ; Lucienne Ldvunard, 6 mois, au bourg.

MKLQVEN REQUISITION DE BOVINS. — La

commune de Melgven etant imposee ft ia Commissron Ue reception de Ros-porden pour 15 bovins, pour le 10 Avril, et 10 bovins, pour le 17 Avril, ft 8 h. 30, sur la place de I'Eglise, les cultivateurs qui auraicnt des betes eh etat sont prids de les der clarer ft la mairie de toute urgence.

MOELAN-aUR-niR LA GUERRE AU VILLAGE. —

Depuis quelques anndes, la paix ne rdgne .pas precisement dans I'im-portante agglomeration de Merrien, du moins en ce qui concerne quel-ques families. Cette affaire de coups et blessures est consdcutive ft une histoire de iettre anonyme, sur laquelle nous n'insisterons pas Signalons cependant la plainte de-posde ft la gendarmerie de Pont-Aven par Mr

Gourlay, 75 ans, au bourg ; Marie Ri-chard, 83 ans, au bourg ; Ceiestine Pennec, 3 ans, au Moulin Moguel.

A l e x a n d r e G I J Z I A T CHIRUaOIEN-DENTISTE di Is FIMIII<« lUdsdat ds Psiti

t , Rna Labaa, - QUIMPERLt

OonttimiBM tMI m l»iiH I ^VlmiurU till' l» mnrHlt t fwsitss

R08P0RDEN MONUMENT HISTORIQUE. — Le

cimctidre entourant I'eglise de Ros porden, avec son mur de cloture et le chlvaire qui est incorpord a ce mur, est classd parmi les monuments historiques.

TREMKVCN LE PARDON DE LOC-YVL —

Dimanche dernier avait lieu, en la petite chapelle de Loc-Yvi, en Trd nieven, ie grand pardon tradi-tionnel de Sant-Diboan. Dds les premidres heures, de , nombreux

r - ...m'r Kerlo7 menagire, P.eierins accourus des paroisses voi contre son voisin Bourhis, qui lui'sines, de Moeian, de Clohars, de aurait occasionne des blessures ft la Quimperie ct d'autres plus lointaines, lete. Le docteur Ravallec, de Mo<ilan-j des cantons de Concarneau et du sur-Mer, •> rfAHvrd im rertificat md-IFaouet, se pressaient dans le sanc-

Le chlorure de potassium C'est un des phis intdrcssants del

tous les engrais potassiqucs, et sans doute ie plus avantageux. I i est bien connu en Bretagne oil son empfoi se developpe chaque annde, bien que beaucoup de cultivateurs emploient principalement la sylvinite.

l ^s deux, produits ont leurs avantages respectifs, ceux du chlo-rure de potassium sont .plus intd-{

ants (Uie jamais dans les circons-tances actuelles ; rappelons-les som-iiiairement :

1° D'abord c'est un engrais trfes riche : i l dose 49 pour cent de potassium pure, contre 18 pour cent dans la sylvinite,; ft fumure dgale 100 kilos de chlorure remplacent done au moins 250 kilos de sylvi-nite ; gros avantage de temps et de travail.

2° C'est un engrais ralllnd : i l ne contient plus que des traces de sel de sonde, tandis que la sylvinite en reste abondamment chargde. Le ciilorure convient done en tous terrains, meme les terres fortes ct collantes ; on peut remployer plus tardivement, 10 ft 15 jours avant semis ou plantations, et meme en couverture sur cdrdales en melange avec les nitrates (150 kgs ft I'hectare).

3° Au prix oil en sont actuellement transports et emballages, le chlorure de potassium fournit I'unitd de potasse pure rendue au champ ft un prix moindre que n'importe quel autre engrais.

Tcmt ceci explique que son emploi ."vans cesse croissant ne puisse qu'etre encouragd. D'a^itre part, nous ne saurions Trop rdclamer aux jouvoirs publics une politique de ransports qui en assure partout un approvisionneir.ent rapide et abon-dant. Paul LOISET.

dical. Le tribunal apprdciera. •

TROUVAILLE. — Une forte som-

tuaire beaucoup trop exigu et les retardataires, malgrd la fraicheur des matinees du debut fdu printemps,

me, trouvde par Mme Souffez, de (hirent stationner sur le placitre qu Kercadoret, se trouve ft la disposi- entoure la chapelle. tion du proprietaire au bureau de la mairie.

ETAT CIVIL, Naissances. —^

A la grand'messe, qui fut chantee )ar M. I'abbd Tonnerre, vicaire ft 'He de Groix, actuellement sergent d'infanten-ie, la foule dtait encore

Antoine Cariou, de. la Villeneuve ; plus dense, suivant avec le plus Guy de Couatgourden, a Chef-du- profond recueillement toutes les Bois ; Fransois Quentel, ft Sant-ar-'di verses cdrdmonies. Rhoat; Michel Le Moing, aux Gran- a I'Evangile, M. , des-Salles ; Rende Le Delliou, ft Ker- teur de eiohars-Carno<!t, .prononce le br iz i i l ic ; Joseph Kermagoret, au sermon d'usage, gloriflant tous les Lonjeou; Franfois Berthou, ft Ker- bienfaits du grand saint que la larigue

a baptisd du nom briz llic. Publications de mariages. — Fran-

Qois Fauglas, marin mobilisd, de St-Thamec, et Elisa Garrec, cuitivatrice, ft Kerlidrou; Arthur Le Doze, ser-gent, de Kerdouaien et Jeanne Dri-nou, de Kergrois; Gabriel Gourlay, marin de I'Etat, du Croiziou, et Emii-iienne Gannate, tricoteuse, a Ker-Anna ; Pierre Conan, marin de I'Etat, de Brigneau, et Anne-Marie Quentel, de Kervasselin. \

Mariages. — Pierre Mahd, marin 'de I'Etat, de Clohar.s-Carn«et, et Elisa Kerlou, de Bi^zenhuen ; Jean Landu-rain, ouvrier du port, ft Toulon, et Augustine Lozachmeur, remailleusc, ft Chef-du-Bois ; Robert Guesnd, mai-tre d'hotel, ft Lanriec, et Josdphine Le C<Eur, femme de chambre ; Ben-jamin Guiilou, marin mobilisd, de

bnetonne a baptisd dii nom de «Diboan», qui tire de la peine L'aprds-midi, comme tous les ans du moins quand le temps veut se mettre do la partie, ct c'cfait le cas dimanche, une grande partie de la population quimperloise arppnte alld-grement les quelques kilomdtncs qui sdparent la ville du lieu de pdlori nage et se joint aux Addles qui depuis la matinde, ont suivi avec la plus grande p

A Tissue d( . . sion, prdcddec des croix ct ban nidres, se deroulait autour de li chapelle, cntre un double rang' de spectafeurs. La circulation s'est deroulde normalenient, grftce au service d'ordre assurd par la gen darinerie do Quimperld.

A la fln de la soirde, tandis que

La Gulslne Electrlque est teonomlque g r d e e a a x T a r l f s r M n l t a

< e

L E B O N & C ' ^ B s s a l s g r a t a l t s

', L'escpCrience a suITismmrat prouvC que la JOUVENCE DE L'ABBE SOURY .

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connu. Tool le monde fait maintenant la Core de Prialeaapa avee la

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que Ton Cvitera grlce k cette tage precaution. 9 LA JOUVENCE DE L'ABBE SOURY. prtparts aux LaboratMiet ^ Msg. DUMONTIER t Rouen, sa'irouve dans toulas Its pbatmadtt. Exigez blea.dtnsl-lnttrttde votrasanttla v«rlUbl« JOUVENCE DE L'ABBesOURV, avec le portrait de I'A8B£ SOURY. et. an roun, >a siKnttttrs Mt f . DUMONTIER

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Faillite Even-Tanguy Les crdonciers de la faillite Even-

Tanguy, fondeurs, au Beaubois, en Quimperld, sont invites ft se trouver au Tribunal de Commerce de Quim-perld, le mercredi 24 Avril 1940, a 16 heures, pour la reddition des comptes du syndic.

Le Greffier en chef : LOUIS.

HERNIE JB SUIS OUftBI. - C'est I'trarmatloD de

touMs les personnes aneintes de bernlei qful ont port< la nouvel apnsreU sins ressort d« l i Al lOCD Orand Sp«claUste de Ml ULAOEll PABIl 44. U StBASTOrOl Bo adoptant ces nouveaax tpptrells, doni raeUonMaatalaaata se r aUae aaaa nniaoaftrwaeea nl InterrnpUoa de travail, laa karalas lei plus voioMlaaauM at lat plot rabaUea dlmlnnent instantaniment d« Tolnme at <U«ptrtl8i«Dt pen k pen aaipt t

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Brest, dimanche 14 Avril, dc 9 h. ftl 3 h., H. de Paris, ."iS, r. d'Aiguillon.

Quimper, 15 Avril, Hotel de la Gare, Pascal.

Lorient, mercredi 17 Avril, H6tel| ijou

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Ccrtifld par le Girant soassigni.

O L A M R , 4 f , N 8 « b M t e p e l - P A R I ! • Quimper, h ... . . . . . . . . . . I . . . .

Vn pour la legalisation de la signature cl-coBtie.

Uairie de Quimper,

le U H u m ;

Page 5: Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous ...mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · 0/- Aiinee — W". i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar

o r Annee. — ly. 10 .

>

Vendred l 19 A v r i l 1 9 i O .

P a i ^ s ^ J

l e V E ^ ^ D R I D I

J

^ jB^w iw: E T M A ^ I T m E Organe R6publicain D6mocratijjue et R gionaliste de I'Ouest

CofflmimicatioBs rtiBiiOBcet: iQ0 i l lPER[£,13. t ikBr ize i ix

TEL^PHONB f . « 8

C. C. P.: RENNES 14.180] Les annonees sont ncnes anz

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U S E U i I H E V EN PRANCE

^ ,,Sur to f ront f ronsai i . Pdnr la premiere fois, ces jours

derrilers, les Allemands ont XcaXi im coup de main contre une petite lie dii Rhln oA ^tait itabli un d« nos posies. L'oiTlcier allemand qui com-mandait cette vaine operation a £t6

'-Le 13, renneml a d6clench6 un tfa" violent sitf une longueur de 1J(00 mitres. L'engagemcnt qui a snW ne leur a donni aucun r6sultat.

L'activit^ se localise it I'Est de la Moselle et k I'Ouest des Vosges.

Dans I'aviation, activity rdduite sor notre front en raison du mnuvais temps.

Ime reconnaissance allemande au dessus de la region parisienne s'est terming f)ar la chute de deux appa-reils ennemis.

A Lyon. Pour repondre au discours dc

Goebbels inaugurant la foire de Leip-zig, M. Frossard, ministre de I'ln-formation, a pris la parole 4 I'inau-guration de la foire de Lyon, en prisence de M. Herriot, et a dAHni conime 11 convenait les devoirs <le noire propagande.

A L'ETRANGER

En Scondinovio. Voici la suite des 6v6nenients qui

ont donn£ un avantage certain aux Allies sur le front de Norv6gc.

Jeudi 11. Apris la grande bataille navale qui s'est d£roul£o au milieu d'une tempfite de neige, M. Paul Reynaud a pu annoncer, k la Cham-bre, les risultats suivants : les Alle-mands ont perdu six navires de guerre et douze transporteurs ou ravitailleurs; les Anglais ont perdu quatre navires. Aucune perte dans la marine francaise.

L'avlation allemande a perdu dix neuf appareils.

Vendredl 12. Les Norvdgiens rdsis-tent courageusement. La marine alliee bloque les ports occupis par la flotte allemande : « Pas une tonne de mineral de fer ne quittera d6sor-mais Narvik pour le Reich ».

Samedi 13. Le roi Haakon et son gouvernement ont iti bombard^s et pourchassis jusque dans leur re-traite, depuis leur depart d'Oslo. Le roi encourage son peuple dans la resistance k I'envabisseur.

Dimanche 14. L'Amiraut6 Britan-nique annonce que des barrages de mines ont 4tablis par les Allies dans la mer Baltique, du Danemark ft Memel. Toutes les voles aboutissant k I'Allemagne du Nord sont d^sor-mais « zones dangereuses >.

La victoire de Narvik s'annonce par la perte de sept destroyers enne-mis.

Lundi 15. Les troupes britanniques ont dibarquA en plusieurs points de la Nonrige. La ville de Narvik, barrass^e de la flottille allemande qui I'avait occupee, est maintenant aux mains des Anglais.

Apris la perte des grosses unites allemandes Gneisenau, Bllicher, Karhrhue, on signale celle du cui-,rass6 Amiral-Sheer.

Mardi 16. M. Albert Lebrun cnvoie au roi Haakon un message de sym-pathie.

A Oslo, le chef du gouvcrnement fantocbe. Quisling, a d6mlssionn6. II est remplacd par M. Christienssen, president du conseil municipal.

L« p4trolior suMoi t Sveaborg o i t i couto par tos Al lemondi .

• Le plus grand .bateau-citcrne sui-dois, le Sveaborg, de 9.000 tonnes, a M4 couM par les Allemands au JIarge des cAtes de I'Ecosso ; 134 sur-vivants ont £t6 dd-barquus dans un port {cossais. Le navire trnnsportait du pdtrole des Etats-Unis en Suede.

Et pondont co tomps l i . . . Mussolini prepare son Exposition

^tJniverselle ae 1942, qui sera bapti' sie : rOlympiadc dc la Civilisaljon

L'organisation du Palais de Fran-ce, qui devra survlvre 6 cette mani festation passag6re, vient d'fitre con fide h'M. Ren6 Besnard, ancien ani-bassadeur k Rome.

L'oHltudo dot noutrea.

En Suide, les precautions se niul-tiplient. Les services de defense pas-sive fonctionnent, les c6tes sont mi-nxes, les aerodromes sont encombres de camions qui rendent impossible un atterrissage par surprise.

En Hollandc, le fi6n6ral Roell de-clare : «Nos fronti6res iont dfefen-dues par un mur d'acier et de ci-ment, et plus que jamais notre mot d'ordre doit ttre « vigilance ».

La Belgique se met cn 6tat d'alerte « en raison de la situation interna tionale tris tendue*. ,

.Aux Etats-Unis, le president Roo-sevelt a prononce un discours au Congres ac TUnion Panamericaine, oil i l fietrit encrgiqucmcnt la poli-tique de force dont un nouvel Etat vient d'etre victime, au nom de pr6-tendues lois raciales qui ne sont qu'un masque aux dcsseins dc con-

• quCtes. En Yougoslavie, I'opinion s'ln-

de plus noble... imi immii i i i i in i i i i i i i i i i i i i i

La Chombre et le Senat ont decide sans hesitation nl debot d'o ourner la discussion des inter-pel otions sur la politique gene-rale et la conduite de la guerre. Depuis dimanche, en ef fet , ces jn-terpellotions avaient perdu beau-coup de leur in te re t ; elles etaient nneme devenues sans objet, le pro-blenne de la conduite de la guerre s'^tont trouve soudainement sim-plif ie, clorif ie et, m§me provisoi-rennent resolu. Qui oserait soute-nir, qui pourroit penser qu' i l y a une autre fagon de conduire la guerre que celle aui est actuelle-ment en cours d execution dans le Nord de i'Europe, depuis le Skoqer-Rak jusqu'oux iles Lofo-den 7

Ces t en somme I'Allemagne aui nous a delivre sur ce point d'une incertitude "dangereuse, car elle troubiait et remuait ossez grovement nos milieux politiques et parlementaires. Ce danger etoit sui;tout, il est vrai, pour le gou-vernement et c'est 6 lui que Hit ler a rendu le plus grand service, en lui imposont une fogon de con-duire la guerre sur laquelle la dis-cussion' n'etai t plus possible.

Nous voyons egalement par la, nous mesurons combien les ques-tions de politique pure, les batoi l-les parlementaires et jusqu'ou gouvernement lui-meme peuvent perdre de leur importance en temps de guerre. Ce debat, qui a

ajourne avec tont de faci l i te, etait cependont attendu avec une impotiente curiosite, Mais aupres

LA BATAILLE DU FER La batnillc du fcr est cngnguo.

Sentant Ic blocus frnnco-anglais su rcsserrcr tous les jours, I'AIIcinagne a dii se lancer duns une nouvelle aventure pour essayer dc se frayer un chemin vers ic inincrai iiulispun-sable a son potenlicl de guerre.

Pietinant le droit des gens. Hitler, pour arriver a ses fins, a viole sans scrupules la double neutralitc liu Danemark et de la Norvege.

Aciiemine par voie ferree jusqu'au port norvcgien de Narwik, le mine-ral de fer suedois gagnait I'Allema-

fjne ii bord dc cargos qui se faufi-aient ic long des cotcs, a I'abri des

eaux territoriales. Hitler pensait,! grace i ce subterfuge, qu'il pourrait pendant toufe la guerre faire la} nique aux patrouilieurs anglais croi-| sant au large et passer le precieux chargement ii leur nez et it leur barbe.

Mais I'Aniiraute n'adniit point cette maniere d'envisager la neutralite a sens unique. Pour obliger les cargos a la croix gainnice a se souinettrc] au controle des forces nlliees, trois' champs de mines fiirent mouilld's le| long de la cote norvegienne. j

La route maritime clant coupec,' rAllemagne dul chcrclicr une autre' voie. Le Danemark d'abord, la Nor-' vege qiielqucs heurcs nprcs, furent les victinies des ai)p6lits du Reich.'

l.c Danemark, saiis armee, ne dis-losant que dc falblcs forces dc po-ice, fut dans rinipossibillte d'op-

poser la moindre resistance, et dut s'incliner.

Hitler pensnit que I'operation nor-vigienne serait aussi facile. II s'est trompe ! Malgre le d6barquement de marins de commerce sc inuant en soldats armes, malgri la presence sur place de «touristes» dont les bagagcs recelaient uniformcs et fu-sils, la population norvegienne, ildiMe 11 son roi et h son honneur, se dressa contre I'envahissenr.

Quittant Oslo, occupd-e des le pre-mier jour, le roi Haakon donna I'or-dre de la resistance. Une poign6e de braves r6ussit i arreter I'avance allemande.

Pour essayer de mellrc fin a la Uitte, les hommes dc main dc Hitler tenterent de s'cmparcr du roi dc Norvige, mnis cet acte de bandilis-Mie, dlgne du cliancelier du Reich, cchoua il la dernicre minute.

quiete du grand nombre dc touristes allemands qui y dubiyquent depuis quelque temps.

En Roumnnie, les pourparlers commerciaux avec I'Allemagne sont de nouveau interrompus, et le trafic du petrolc s'est ralenti sur le Da-nube.

Quant u la presse italicnne, qui subit dc la part du Reich une forte pression, elle continue k ciiebrcr, au mipris de la viritt", les «victoircs allemnndes ». Cependant, « la guerre, dit-elle, sc rapproche de nous et peut s'abattre sur nous comme elle s'est cbatluc sur la Norvege*.

La Russie, enfln, garde unc atti-tude enigmatiquc. Songe-t-elle a ex-ploiter la situation actuelle pour hA-tcr la solution, cn sa faveur, du c probl6me » de la Bessarabie rou-maine ? ^

du combat qui fa i t ' rage depuis quatre jours dans la Mer du Nord, il est apparu miserable. ' Ce gouvernement, qui a ete acclom^ hier par la Chombre una-nime, n'y avait trouve deux ^e-maines plus tot qu'une voix de mojorite. Est-il soudainement de-venu meilleur ? Ses vices, ses ta-res, ses insuffisances ont-i ls dis-paru entre deux seances ? Non, mois depuis la derniere ce n'est plus lui qui t ient I aff iche et qui occupe la scene. Ce n'est meme plus lui qui nous gouverne. Nos destinees sont possees tout entie-res entre les mains de nos marins et de' nos soldats ; c'est sur ceux-ci que le sort de la patrie repose ent iertment, et en eux, nous ovons confionce.

M. Paul Reynoud I'a au surplus reconnu dans so declaration lors-qu'i l 0 di t en terminant :

«Tout le peuple de France et tout le peuple d'Angleterre sui-vent avec passion revolution de cette (bataille farouche dons la tourmente.

« Ce qu'il y a de plus noble en nos deux peuples est lo-bos; nos marins otteiident de nous que nous soyons dignes d'eux.»

II ourait pu dire : « Le«verita-ble gouvernement est la-bas. » II n'a pu douter dans tous les cas que c'est a ce gouvernement-la, a ce qu' i l y o de plus noble et de plus hout, que s'odressoit, au nom du pays, I'ovation de la Chombre.

H. S.

R. S. S. peot-elle ravitailler le Reich ?

Quand on parle du blocus, une objection se presente tout de suite It I'esprit : cela ne servira a rien si la Russie Sovietique met ses res-sources naturclles a la disposition de I'Allemagne. Laissons de cote la question de savoir si Staline voudra aider a ce point Hitler, et s'il a intdret k provoquer les Allies.

Cherchons dans la presse russe les statistiques relatives aux possi-bilites d'exportation de I'U.R.S. S. Justement, Saoutine, le chef de la str.tistique sovietique vient d'ecrire que si la production du coton a tri-ple en Russie depuis dix ans, I'U. R. S. S. est encore obligee d'en impor-ter, ct que si rcxtraction du naphte a augmente, le nombre des automo-biles est passe de 9.000 en 1913 A 760.000 et qu'il exisfe, on outre, 511.000 tracteurs et 108.900 «com-bines » agricoles.

D'autre part, la Pravda et, les Izvestla sc plaignent du rendement insulTisant des giseraents petroliferes de Bakou. Ce deficit vient de I'ins-tabilite de la classe ouvrifere, des avaries qui se multiplient et de la mauvaise organisation du travail. 11 resulte de lii que cette annee au ir.oins, m&me sans tenir compte des diiricultes de transport, la Russie no pourra pns fournir beaucoup de p6-Irole au Reich.

LE NINISTERE CLENENCEAU d e I V o T e i n b p e 1 9 1 7

On a dit que le niinisterc Paul Rey-naud ressemblait, numeriqucmcnt, comme un frcre au ministere Cle-menceau, formule «je fais la guer-re * , du 17 Novembre 1917.

Notre confrere, le Prof/res de la (lotc-d'Or, a eu I'idee de rcchercher, dans sa propre collection, I'infor-niation qu'il publia le 18 Novembre 1917 pour faire connaitre k ses Icc-leurs comment le caliinct Clemcn-ceau etait compose.

Voici I'information en question : «M. Clemcnceau a supprime les

ministres d'Etat ct reuni les porte-feiiillcs du ravitalllement et de I 'agri culture.

» Cinq ministres appartiennent au senat, huit ii la Chambre ; deux nc font pas partie du Parlemcnt : MM. Loucheur et Claveillc.

» Tous les groupes dc gauche sont rcprescntes dans le Cabinet, k I'ex-ception du groupe sociallste unifie

> Les cinq s6natcurs : » Gauche democratique : Clemcn-

ceau, Pams, Pichon, .Tcanncncy. » Union Republicainc : Jonnart. » Les huit deputes : » Groupe rad. et rad-soc. : Nail,

LafTerre, H. Simon. » Rep. de g. : Georges Leygues. > Gauche radicale : Ciemcntel, Vic-

tor Borret. » Union rep. rad. et radjsoc. :

Klotz. ' » Union rep. soc. : Colliard. » Les sous-secretaire d'Rlat divers :

Favro, Ccls, Ignace, Godard, J.-L, Dumesnil, Lemcry, Vilgrain, Sergent Abranii. »

Le cabinet Clemcnceau comptait par consequent, en tout et pour tout, 22 ministres et sous - secretaires d'Etat. ,

Les obseques du Cardinal Verdier Elles se sont derouiees mardi et

le cortege a parcouru le trajet de la rue Barbey-de-Jouy a Notre-Dame de Paris, cortege compose d'une cen-taine de preiats, Ue nombreuscs per-sonnalites du m ^ d e entier et par-ticulieremdnt de iFrance, en tete des-quclles se tenait' M. Albert Lebrun, president de la Republiquc.

Une foule innombrable suivait et put entrer librement dans les bas-cotes de la cathedrale.

Sur le catafalqufl unc seulc cou-Yonne : celle qui fut ofTerte par M. Albert Lebrun.

La messe fut chantee par le car-dinal Lienart, doyen des cardinaux frangais.

Jusqu'au soir, le public parisien deilla picusement devant le catafal-que, comme il etait venu innom-brable dejii k l'j^fchevech6.

A

Apr6s la mort du Cardinal Verdier Dans vl'Ere Nonvelle», L.-A. Ga-

boriaiid, sans e.tre un croyant, a su exprimev ce que pensent les foules devant cette mort:

Je suls alie ni'incliner devant la dcpouillc mortelle du cardinal Ver-dier. ,Ie I'ai vu sur son humble lit, |)lus grand encore dans la mort que iorsqu'ii vaquait a ses occupations dc pasteur des amcs. Sa figure avait pris un caractere definitif d'eternite. Solidenient charbentce, rude et os-seusc, elle etait celle d'un de ces paysans de vieille souche et de race sans melange qui ont fait de tout temps les besognes de la France. Et quelle autorite dans ce masque aus-lere cmprcint d'une volonte sereine, laboricusc, perseverante, continue dans Taction. Le cardinal-archeveque a servi I'Eglise autant tju'il a servi la France et la Republiquc, et en servant celle-ci en sa qualite dc prince de I'Eglise i l a contribue plus que quiconque k rapprocher la France de I'Eglise, sa nourrice.

Ce pasteur des ames etait d'une simplicite evangeiique. II prechait et mettait en oeuvre I'Evangile du Christ. Chez lui tout etait bonte ; la charite illuminait son visage. Ceux qui I'ont connu et approche gardc-ront toujours, grave dans leur coeur, le souvenir du rayonnement spiri-!ucl qui emanait de lui, de son propos.

Et de conclure : Au dehors, dans la rue Barbet-de-

Jouy et alentour, une foule immense etait alignec en rangs compacts oil chacun attendait silencieusement son tour pour venir saluer une derniere fois celui dont la reputation avait gagne les humbles. Cette foule ? Des gens du peuple, surtout des gens du peuple, et des petits bourgeois. Unc foule honnete et vraiment democra-tique.

Le cardinal Verdier ne fut que bonte et justice, mais sa bonte et sa justice etaient Tranches ct coura-ficuscs. 11 soutenait et defendait les causes justes, particulierement quand ia forcc avait paru les vaincre et les ecraser. 11 brulait de militer, et le disait, pour les niinorites oppri-niees, pour les juifs que Ton pcrse-cutait et niassacrait,

Puissent les quelques Israelites dgares, domicilies depuis ])cu de temps Chez nous et qui se font, dans certaines feuilles, les apotres d'un anticiericalismc odieux, ne pas ou-blier que la religion du cardinal archeveque, qui vient de mourir, a toujours etc celle de I'immense ma-iorite des Fran^ais et qu'elle a echa-faiide, dans les siecles ecoulcs, la grandeur morale d'un pays ou ic refuge leur a ete ouvert.

UH CONNENTAIRE der<(OSSERVATORE ROMANO» sur un discours du mar^chal Goering

Commentant le discours du mare-chal Goering k la jeunesse alleman-de. et notamment la phrase oil I'ora-* teur nazi a declare que I'Allemagne aspire k redevenir le plus grand Empire du monde ct I'invitation faite aux'jeunes gens allemands de se faire les heraults de la grandeur allemande, de I'honneur allemand, de la liberie allemande I'Osservatore Romano rel6vc que ces paroles assu-ment une signification particulierc du fait, dit-il, qu'elles sont accom-pagnecs d'un adjectif qui en spedlic nettemcnt le sens :

« Scion M. Goering, ecrit en effet Ifi journal du Vatican, la grandeur, I'honneur et la liberie doivent avoir un carnct6rc allemand, c'est-i-dire qu'elles doivent etre congues confor-memcnt k la doctrine nazie de la « Volksgemcnschaft », laquelle attri-bue k In grandeur, k I'honneur et ft la liberie une signification bien dif-fercntc de celle qui est attribuee a ces mots par les democratics.»

L'Osservalore Romano remarque cnsuitc que le souhait de M. Goering touchant I'avfcncmcnt de la suprema-tie de TElnpire allemand dans le monde rcvfit egalement une signifi-cation speciale. « En elTet, ecrit le journal, I'objectif final qui est ainsi alTirme doit etre mis en relations avec la theoric bien connuc des « cspaccs vitaux », laquelle peut Stre considerec comme une etape sur la voie conduisant aux affirmations touchant le plus grand Empire du monde. >

UN p r £ g £ d e n t I.,orsque Ips Allies ont decide la

pose des mines dans Ics eaux nor-vegiennes, le Reich a crie au scan-dale, a fait appareiller sa flotte, a envahi le Danemark, qui ne disait rien, et la Norvege, qui etait direc-temont en cause.

A propos de cctte pose de mines, un journal suisse de langue allcT mande, le Xeues Tagebiich. a op-portunement rappclc un precedent de I'aulre guerre.

« Pendant la guerre de 1914-1918, ecrit-il, la Suede s'est refusee a laisser passer les navires anglais portant de la contrebande de guerre. La Hussie, qui devait etre ravi-taillee en materiel de guerre par la Qrande-Iiretagne, etait cou-pee du reste du monde par la fer-meture des Dardanelles. II restait aux navires anglais une possibilite lie passage par la mer Baltique en suivant les eaux territoriales sue-doises. Cette voie d travers les eaux saedoi.ies etait alors pour I'Angle-terre exactement ce que. sont au-jourd'hui les eaux territoriales nor-vegiennes pour I'Allemagne.

((Jusqu'au milieu de I'annee 191.5,

la Suede ne souleva aucune objec-tion, puis elle a diclari que ce tra-fic devait cesser. Elle n'admettail plus h travers ses eaux territoriales le passage des marchandises que r.ingleterre designaii elle-meme com-me etant de contrebande. Comme les Anglais ne voulaient pas se sou-mettre a cette injonction, la Suede coupa ses eaux territoriales par une ligne de mines aui rendiit tout passage desormais impossible. »

Le Neues Tagebuch conclut : « Les mines suedoises placees

sous la pre.<!sion de I'Allemagne cmpechaient tout envoi de materiel a la Russie par cette voie. Le prin-cipe etait ainsi etabli par un Etat nordique que des marchandises uti-lisables pour la conduite de la guerre ne d^aient pas etre ache-minees d travers des eaux territo-riales neutres. Les pays neutres se .solidariserent avec la Suede. II fut ai^si reconnu que I'interpretation siiedoise du droit international itait cxacte et qu'un Etat belUgerant ne pouvait pas utiliser des eaux terri-toriales pour assurer son ravitaille-ment militaire.»

Pas de nouvelles " "i'"" p«cii«" de la boinbe de Municli

Une rumeur court dans rAllema-gne entiere, mais comme dit la locu-tion allemande, « de la bouche a I'oreille » et sans qu'il cn soit fait mention quelconque dans la presse. La forme de cette rumeur est inter-rogative : Qu'advient-il de la bombe de Munich ? Oil en est le proces

qui fut declare imminent i l y a six mois » ? Cela se dit tout bas, ti huis clos, et la rumeur n'a pas eu d'autre publicite que celle d'une inscription notamment appliquee qk et la sur des murs : « Hitler, oil en est-il le proces de ta bombe ? >

Plusieurs opinions, conjectures ou versions sont en cours.•-Les unes croient a une farce con?ue dans le goiit de I'incendie du Reichstag, c'est-ft-dire pour emouvoir le pays et justifier la mise en train de la naniere forte. La difTerence, voulue )U non voulue, est que la i l y a eu les cadavrcs.

D'autres croient qu'il y a eu vrai-i;cnt intentions homicides et que les iperateurs en voulaient a Hitler en )ersonnc. Mais les operateurs se-•aient des homines du parti, des me-'ontents qui sont des jaloux, ou bien les mecontents estimant que Hitler 'rahit continuellcinent la doctrine !u national-socialisine. Ceux qui pen-;ent ainsi remarquent que Hitler se nontre peureux et cntoure ses mou-vements de precautions attestant Tu'il apprehende un mauvais coup, •eussi celui-la.

De I'Allemand Elser qui fut rapi-iement arrete, on ne sait rien de oositif, non plus que des deux An-'dais que la Gestapo alia cueillir en Hollande. La supposition generale-aient admise presente ces arresta-tions comme deux fumisteries.

CONTRADICTION Dans rSuvre du 6 Avr i l , M.

Marcel Deot a public un for t in-teressant article, inspire par la logique et le bon sens.

M. Deat se demande, entre au-tres choses, si nous pouvons, avec cynisme, foire un choix d^libere entre deux imperialismes egale-ment condamnobles, mois dont I'un serait moins immediatement dongereux en opporence. Car, fo i t - i l justement remorquer, la preference pro - sovietique que d'aucuns off ichent revient a cela.

« Si Ton t ient pour ce jeu hordi, constate M. Marcel Deot, il fou-dro alors expliquer au combottont moyen que si les agressions bru-toles dont le "Reich s'est rendu coupable oppellent la reprobation de 'univers. les annexions d^gui-sees ou violentes qu'a perpetr^es la Russie doivent etre possees aux profits et pertes d'une morale impuissante. II foudra off iciel le-ment pleurer sur la Tchecoslova-quie et hausser les ^poules d'un air las ou malin quand on porlero de la Finlonde. »

— Mois quand il s'ogiro de la Pologne, se demande aussi M Deat, que fero-t-on ?

Et, repondont a la question qu'il s'est ainsi posee, il declare ;

« II est dons nos buts de guerre proclames de lo ressusciter d'entre es nations mortes. Est-il cepen-

dant un Francois pour croire que lo Russie rendra gentiment, I'heure venue, la moitie qu'elle a prise et qu'elle colonise tres so-vietiquement ? »

Et M. Deot d'ojouter : «De cette contradiction, nul

n'est jamais sorti depuis sept mois. »

II serait cependant fort uti le qu'elle nous fu t une bonne fois clairement expliqu^e.

Le publiciste et ancien depute ar-gentin Julio Noble public, dans l'.4r-gentina Libre, un article intitule : « La punition d'un peche ». M. Julio Noble ecrit :

« La voracite de I'Allemagne s'est accentuee au fur et a niesure qu'a augmente la faiblesse des pays scan-dinaves. Le Danemark a accepte une pretcndue protection. La Norvcge semble decidee a resister. La Suede voudrait passer inaper^ue.

La declaration d'Oslo fut une po-litique de suicide ; lorsque la Fin-lande fut envahie, son isolement favorisa le jeu de I'ennemi.

I.e Rhin est la frontiere du monde civilise. La Norvege refusa le pas-sage des troupes aiuees qui devaient sauver la Finlande et qiii auraient cloigne le danger actuel des troupes allcmandes le long de ses c6tes.

Voi l i notre pech6 k tous les neu-tres. Tous les pays americains sont lies au sort de la Grande-Bretagne et de la France. Le triomphe de I'Allemagne effacerait la haute pro-tection de la doctrine de Monro!?. La coalition des Etats totalitaires obli-gerait les Etats-Unis k toierer des conquetes dans TAmeriquc du Sud.

La ligne Maginot protege ainsi nos frontieres ; I'Amerique unie doit ac-ccpter les sacrifices poiir sa defense; autrement, elle paycrait son peche comme les pays scandinaves. »

QUELQUES GRAINS DE SAGESSE PRATIQUE

L'education de nos filles est diri-gee dans un sens tel qu'on leur apprend beaucoup de choses savan-tes dont elles n'auront en general jamais besoin, alors qu'on estime superflu de les instruire en vue de tenir dignement leur role d'epouses et de meres.

A Une grave erreur trop repandue,

c'est de croire que I'instinct mater-nel sulTit k la jeune maman pour savoir, sans I'avoir appris, donner a son jeune enfant les soins qu'il reclame.

A Femmes fran^aises, n'aimez pas

vos enfants d'un amour trop egolste; elevez-les pour eux et non pour vous.

La femme qui travaille sfu bureau ou a I'usine ne devrait-elle pas avoir, plus encore que celle qui reste chez elle, de bonnes qualites de mena-gere, par suite de la neccssite dans laquelle elle se trouve de n'accorder qu un temps minimum aux soins de sa maison ?

A Dans la plupart des menages oii la

femme travaille, on tient compte de I'argcnt qu'elle gagne, mais on ne-glige celui qui se perd du fait de son absence du foyer.

A Si nous ne sommes pas capables

d'enrayer la desertion des campa-gnes, la desertion des foyers par la femme, de plus en plus accaparee par le commerce et I'industrie, notre chere France ne sera plus, dans cinquante ans, qu'un pauvre pays vide et mine.

Les pritres et les iostituteurs mobilises

des classes de 1912 k iOfS ?ontitre llb r s

D'apres une information, le minis-tre de la Defense,Nationale a decide de renvoyer dans leurs paroisses les pretres des clas.ses 1912, 191.3, 1914, 1915, y compris les ccciesiastiques rccuperables ou tardivement appe-les appartenant k ces classes.

Les memes mesures ont cte prises en faveur des instituteurs se trou-vant dans les memes conditions. Un vocu dans ce sens avait etc transmis k M. Daladier par les Jacistes de I'Orne et du Calvados.

DES SOLDATS BRETONS NOUS ECRIYENT

Discipline, foree dao armies i

Alsace, Avril 19i0. ... Pour le moment, nous sommes

au repos dans un petit village d'Al-sace semblable 4 tous ceux de la region, compose de quelques fermes et d'un unique bistro qui fait des affaires d'or depuis que le ..." co-lonial est instalie par la. On est i'ailleurs tres gentil pour nous, et on comprend que, bien que colo-

nial, notre regiment n'a pas que des defauts...

I.e pays est ti^s boisc, trfes pitto-resque, et Ton aimerait pouvoir jouir des premieres journees de prin-tcmps, sans songer k la guerre que nous faisons. Mais lorsque le mau-yais temps s'en mele et que le vent et I'orage sont de la partie, les de-gats sont vite importants. et des hec-tares de bois sont ravages.

A part les promenades, les dis-tractions sont rares. Mais il en est une cependant assez imprevue et qui merite d'etre decrite. La premiere fois qu'elle nous fut ofTerte, ce fut pour nous une telle stupeur, que nous n'en sommes pas encore re-venus.

I e matin de notre arrivie, nous sommes alertcs par une etrange son-nerie dc clairon. Chacun met le nez dehors, et voit s'avaftcer sur la place du village un type du pays qui tire quelques sons d'une sorte de trom-pette. Tout le regiment account aux nouvelles et aperfoit bientot, sor-tant de tous les coins, une multitude de... cochons qui se rangent, en bon ordre, mais non sans bruit, autour du porcher. lis manoeuvrent d'une fa?on impeccable et ont tout I'air — excusez la comparaison... — de jeu-nes recrues se rendant k I'exercice. Sur un nouveau signe, ils emboitent docilement le pas au porcher com-munal qui les conduit aux champs.

Les grognements s'eioignent puis disparaissent et le village se calme.

Mais ce n'est pas tout: vers trois heurcs, la sonnerie recommence ! De nouveau. les coloniaux .se pr^cipi-tent sur la place et se rangent le long des maisons dans I'attente du spectacle.

La queue fretillante et le grouin au ras du sol, la compagnie habiliee de soie reapparait et fait halte sous nos yeux ebahis. Avec une discipline digne d'eloges, elle se maintient en groupe compact autour du porcher, iusqu'au moment ou le clairon don-ne, cette fois, le signal dc la deban-dade, et permet k ces... trouffions nouveau genre de regagner leurs cantonnements respectifs...

Depuis, la seine se renouvelle qno-tidiennement et elle vous amuserait autant que nous, s'il vous dtait donni de la voir.

Ceci n'est pas, croyez-le bien, une farce de premier Avril, et je vous en garantis la parfaite authenticity.

Mon Secteur

UNE LAITiERE NOBILISfE — Eh I Perric, t'as eatendu ? ' — liien sAr. — Patrouille boche ? — Possible ! Dans ce Iron, A troii

metres sous terre, avec I'icoateur A ioreille, on se rend pns compte de rien.

— Mais on est pinci comme dans une sonriciire I...

Haletant, les gAs de la...' compa-gnie teligraphique ipient les bruits qui se rapprochent: des pas espa-ces, des feuilles mortes remuies...

— Ah I je m'en vats voir fa I lance Perric. J'aime mieux mourir au grand atr que lA-dedans. Vous donnerez de mes nouvelles A ma femme si...

— Ah I froussards que vous ites, regardez voir ce qui s'amine I

— Meu, eil /,.. C'est une bonne vache, une vraie

de vraie vache, telle que vous en voy'ez dans les champs de Bretagne et d'ailleurs, une vache en quite d'un abri et, bonne aubaine, qui ne demande qu'A se laisser traire.

— Hi! les gds, lequel sc charge de la besogne ? Moi, dans la mica-nique, connais pas f a ; mais toi, Ilervi, tu sauras bien nous offrir un quart de lait ?

Hervi s'en est tiri A merveille, re-trouvant avec joie ses occupations de fermier. Grdce A la vache, le jus militaire s'est transformi en cafi au lait: et le « Five o' clock > a iti marqui par nne nouvelle rasade. Ah ! on s'est bien moqui des jours sans alcool dans le petit poste I

Lorsque, apris trois semaines, la relive est arrivie, la < laitiire », disormais mohillsie, a iti mise aux enchires et adjugie royalement deux cents francs aux successeurs...

... Mais je ne jurerai pas que cette belle .wmme a iti uniquement em-ployie... A bofre du lait!...

S\PEUR LAGLANE.

Humour a n g l i i t . D'un dipuli an^ait^e mot: Let

Grecs, au temps ae la belle Hiline, se sont battus dix ans pour une

I jolie femme... Combien de temps nous battrons-nous pour un vilafa monsieur ?

Page 6: Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous ...mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · 0/- Aiinee — W". i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar

• ' i .

»0» Mat te l

vetr* curgtat *n t^eurlM. D«maln, que sera devenu l argent que vous avez amass^ avec tant de peine ? Peiisez-y, placez-le blen. Cn touterlv«nt aux bont d'ar-wwwtnt. voot wettei voire ca-pHal en aku'lUrVom ftHw

i«f t »u> tconcm 9» un W.»oU««rotnllravalli»

lur voua. N) le la'aaei done pee dormfr dan* un coKra ou dena voire porlalaullla. VouaevM ainal louloura da I'ar-eent llgulda au momani youiu pulaqua rion n'att plus almpla que d'obtanlr .daa avancaa ou m»me de revandre aea bona.

En plua de eaa avantagaa dont voua piofitai!, voua aaauroz la aicurIM d} la Franca car tout Targant qua voua aouaerlvaz an bona d'armamant ssit axclu-alvament A Tarmsmanl Voua parmallez ainal au paya de mlaLX armer caa aoldata, voua | lea randez lorta, Invlnclblaa. Kcrlve: nii SllnliUrt da Flnanen, ISi, Hut itf nil oil, Partt, Voiit rece-i w qratiilltimnl tl par Kloiir du coiirntr tine btoehurt roul dannant toil* tft rtiiaeignemenlt lur let bon$ d'aenwrneiil ffii(m de louicr/re, nfl, (diue d'lnUr t, etc ).

BONSirARMEMENT' mPOR^ATIONS ^^^^ - «p

v f M % M a M prenons la nomination comine vi-———— caire <i rimportante pnroisse de

TranMotlOBS aur lea folrea I'Assoniptlon de Quinipcrl«^, • t BMrehAa. • «bbe nellec, prucedoniment

i K ' r n t r ' d e ' ^ b V a ' i r r o n r i Z ? : doit partii-'^aux nr-

30 Septembre 1928, ils doivent adres- ' DANS L'AHMliE. — Nous avons

appris avt'c plaisir que notre jcune cl syiupalhiquo compalrioto, M. S. Loycr, actuelloinont au front, vieni de roccvoir son troisit'ine giilon. jeunc capitaine est le fils de M. le capitainc F-oyer, Ip devoue directeur des cours de prei)aration ni i l i tai ie a I Avnnt-Garde Quiinperloise.

Nous pr6scntons au jcune olficier ainsi qu'A sa famille toutcs nos feli-citations.

PUPILLES 1)K LA NATION. — Subventions d'Hudes. — I.es Pupil-lc.s de la Nation, titulaires d'une' suh-vontion d'ctudes, eleves des E. P.S. lie la vil lc, ou d'un etablissenient secondaire. lycee ou college, doivent faire une deinande de renouvelle-inent de cette subvention i)our Pan n6e scolaire 1040-41. S'adresser au secretaire des Pupillcs, 16, placc Saint-Michel, les niardi el vendredi , de 1 h. h 3 h. et avani le 28 Avri l . dernier d^lai.

•scr la Prifecture du Finistere d " division, 1" bureau) :

1° Une deinande itablie siir 'pa-pier timbre h 0 fr. indiquant leurs noni, prinoms, date et lieu de nais-sance, domicile et la marque dont les nnlinaux .son! frappes ti Tachat;

Si le demandeur a(?it pour le rompte d'une autre personne, il de-vrn mentionner ses noin et adresse ;

2" Un extrait de la patente ; 3" Une ptice justifiant de I'ins-

cription du pititionnaire au ref^istre du commerce ;

4* Deux photographies d'identitc de 4 cm. X 4 cm. de face et sans chapeau;

5" Un timbre fiscal de 13 fr.

Prepara t ion M i l i t a l r s E l^menta l re

Les candldats aux Brevets de pre-garation mil i taire (B. S. P. P. et

. P. M. E.) doivent, en principe, avoir obtenu avant rouverture de la session d'exanien le Brevet Sportlf Populaire, 3* ichelon.

Lea candidats (B.S.P.P. et B.P.M.E.) dgis de moins de 18 ans sont ^gale-ment astreints & subir l« 3* Echelon.

Les groupements sportifs apparte-nant i, Tune des Fidirations habl-Ut«e8'4 faire passer le B. S P. de-vroni'done organiser, dans les con-ditions r^glementalres, avant le 1" Jnin, un« ou piusieurs sessions de B. S. P. afln que tous les candidats tana exception pulssent prisenter leur diuldme aux commissions d'exa-mens du B. S. P. P, et B. P. M. E.

I^s societis adresseront pour le 5 Juin, dernier dfiai, au chef du service d^partemenial de la P.M.E., rue de Soionique, i Quimijer, un

' des jcunes gens recu) en indiquant.pour cha

etat nominatir des Jc au B. S. P., en indie, cun d'eux : nom, prinoms; lieu et date de nalssance.

d« tip du B. S. P. P. L'ipreuve de tir du B. S. P. P.

n'aura lieu qu'au fusil module 1874 relubi k 5 5 ou & la carabine de 6 - / - .

(a) Fusil 1874 (coefTlcient 5). Distance 50 mitres, 7 balles plus

3 d'essai, sans appul. Cible & 10 zo-nes, vlsuel 0 m. 20, diamitre o m. 50. Minimum de 3 balle.s, 15 pts exig6 pour ne pas dtre ^limini.

I I est rappeli que k portie de la balle de 5 •"/"• est de 1.500 metres.

(b) Cari^ine scolaire de 6 "'/"' (coefficient 4).

Distance 10 m^res, nombre de balles et position comme ci-dessus. Cible i 10 zones, visiiel de 3 cm.

Voiitos-voua una BITUATkON un amplol aaaur^ en quelquet mola? Sulvas lea ooura pratlquet da PIQIER, 9, rua d«a Fontalnaa k LOHieNT. —. DIplAmaa aprdt axamana. — Plaoamant aaaurt dana touta la Pranoa par laa aolni iaa Amiaalaa P IQ I IR .

MAIUAGE. — Saniedi ctait cele brd, en I'igli.se de Notre-Dame de I'Assomption, le mariage de M. Henri Poirier, du Club des Mareheurs de Quimperlc, avec Mile Guillor6. De nombreux amis du Club, notaniment tous les menibres du bureau, avaient tenu i temoigner aux jeunes epoux toute leur synii)athie. Nous les prions ^galement de bien vouloir agr6er nos meilleurs voeux de bonheur.

GARNET DE FIANC-AILI.ES. -Nous apprcnons avec plaisir le )ro-chain inariaKe de .Mile Genev eve Mourisset, flile du sympathique gen-darme de notre ville, avec M. Emile Poupon, de la rue du Ciinetiere caporal-chef au 12* Etranger.

Nos ineillcurs vanix de bonheui aux fiiturs ipoux et nos f i l ici tnf ions a leurs parents.

GARNET ROSE. — Nous avons appris i'heureuse naissance du petit Georges-Jean Gasne, Ills du docteur Gasne, le distingue chirurgien de notre ville.

Nos felicitations aux heureux pa rents et nos ineillcurs vani.x pour leur gar^onnet.

LA VEINE. — Nous avons appris uiuic a ' u zunes, visuei ne o cm. Tbtiici. — t-^uus uvun.s iippns comprenant les zones 0 et 10. Le avec le plus vif plaisir qu'un lot de candidat qui n'a pas obtenu 40 points 40.000 francs, a la suite d'un tirage est e i imin i , j regional, vient d'etre attribu6 h

La faible difference des coeffi- -Mme Chauvel, place Saint-Michel. cients attribu^s ix ces deux epreuves permettra aux instructeurs d'entral-ner leurs candidats au tir indiffe-remnient avec I'une ou I'autre de ces armes. D'dutant plus que les disponibilites des pares d'artillerie cn fusils 1874 ne permettront pro-bablement pas de satisfaire toutes les demandes des S. A. G. on des Centres d'In.structlon.

Q U M M P E R L f e

LA VIE PAROISSIALE. — Di-manche 5 Mai aura lieu le pileri-nage traditionnel des femmes de I'Action Catholique. Cette ann^c, le

fiieux pilerinage est flxd au sanc-uaire de Ty-Mam-Doue pris Quim-rr. Cette journ^e sera preside par

Exc. Mgr Duparc, evSque de Quimper et de L^on, assists de Mgr Cogneau, evdquc auxiliaire du dio-cese. Pour tous renseignements les interess^es peuveni s'adresser aux presbytires de leur localit6.

LA PREMI6RE COMMUNION. — Les ceremonies de la preiniire Com-munion solennelle auront lieu dans les deux paroisses le jeudi 0 Mai.

A 7 heures, messes basses ; A 10 heures, grand'messe. L'apres - midi, vdpres et procession.

AU CINEMA HONORfi. — Cette semaine, au Cinema Honore : La h'emme de VEnnemi public et Le Capitaine Blood, un film d'aventures dans le genre de Jean-Bart et Sur-couf.

Nos felicitations.

ACCIDENT DE LA CIRCULATION. — Mercredi soir 10 Avri l , vieille route lie Quimper, une auto appar-tenant a M. BafTcf, a violeiiimeni heurte une bete a eornes faisant partie d'un troupeau que condiiisait M. Peron, inarchand de be.stiaux, dc-nieurant au I>ezardeau. La voilure a fcte serieusement cndominagee et la bete, projetee a quelqiies metres de I'endroit du choc, a d't6 soignd-e par M. Lancien, veterinaire a Quiinpcrle

G E O R S B S L E G U E T T CHIRVBGIEN- DESTISTB - de la Faculle de Parii -

18, Hue Savary (Malnon Rivalin) Q U I M P E R L B

Couiullalioni (oat Ui /oan, saaf U landi

GRAND TOURNOI DE FOOTRALL AU PROFIT DE LA CAISSE DU SOI-DAT. — Nous nvons dcji'i relalt-qu'un grand tournoi dc football eiait prevu cntrc cquijjcs inil itaires allies. Ce tournoi est fixe au 21 Avr i l , c'est-i -d i re dimanchc prochain. 11 aurn lieu au pare de K6risole, sous les au.si)iccs dc I'Union Sportive Quiin-perloise. 11 est donn i au profit de la caisse du soldat et quaire equi|)cs y prendront part :

En ouverture, 13 heures tr6s precises, U. S. Q. (1) contre E. P. S. de Quiinperie. Malgre I'absence dc certains joucurs mobili.ses, I'U. S. Q. a mis sur pied une equiix! assez ho mogenc qui sc defendra honorable'

La Gnlslne Electrlque est teonomlque g r A c e mux T a r i f f s r M a l t s

L E B O N & C B f l s a l s g r a t n l t s

le 99

ment des fougueux jeunes gens de notre E. P. S.

Enfln, le clou de ce tournoi sera cortaincment le; mutch qui mettra aux prises une iquipe mil i taire an-glaise et cello du ..." regiment de notre region.

Cette belle rencontre de football, donnee au profi t d'une oeuvre de solidarite mil i taire, nc manqiiera pas de reunir sur les touches et dans les tribunes du pare de Keri-sole, la foule des grands jours.

Prix des places ; tribunes, 5 fr ; pourtour, 3 francs ; militaircs et enfants, df ini-tari t .

jetees sur la voie et litteralement de-chiqueties.

La gendarmerie de Bannalec pro-cedait queiques instants plus tard a

R1E0-8UR-BEL0N ETAT CIVIL. — Naissanccs. —

Louis Orvoen, iiu bourg ; .leannine Huon, a Landineur ; Francois Der-

environ.

UN .lEL'NE MOTOCYCLISTE FAIT „ , UNE CHUTE MORTEi-LE. — Un Jeune ouvrier, Age de 1<) ans, tra- ' {''/"'"'.'/t's. vailliint chez M. Le Hesle, inecani-

gne, a Kerlippe ; .Michelie Barrau, a |-Coat-Pin ; Marie-Louise i.e DODUIT, ii Lande-Lothon ; Francois Costiou, a

Francois Laiidrein, cultiviileur, a Mannalec, el Marie

MOHOBILISTES!

adressez-vons au

GABillE Josepll BKIEIT Ana Julai-Farrp. QuimptrU - TA. 117

REPARATIONS DE VOITURES de toutea marquee PRIX UOD&R&S

ACHAT et VENTE de VOITURES

A a e n c e L I G O R I V E Vihlculea Induatriels BERLIET

TROUVAILLES. — Mllo Nicolas a trouve, rue de I'onl-Aven, un porle-monnaie contenant une certaine soinnie. Piii-re de le reclainer chez •M. Nicolas, I'acleur, ou au bureau <tu commissariat.

TROUVAILLE. — Une liasse de coupures de la Ranque de France a ete trouvee a la chapelle de la Retraite. S'adress>er au eoinniissarial de police.

DOUBLE ARRESTATION. — Sa-medi 13 Avri l , assez tard dans la soiree, place Saint-Michel, deux in-dividus, etrangers uu pays, faisaient (lu scandale a I ' l lotel Moderne, ou ils voulaient se uieler aux gens dc la noce. L'un des convives se pro-posa de les conduire vers un luitrt' iuMel de la place Hervo. Docilement, nos deux loustics suivircnt le cice-rone qui les init a la disposition de M. Le Goir, agent de service. Apres une nuit passee au violon municipal, Thir ion Jean, 38 ans, originaire de Liege (Belgique), ex-soldat dv la I.egion Etrangire, et sa compagne, la femme Flahat, nee Ix; Navios Marie, 35 ans, originaire de Langui-dic, furent pries par M. Ic Counnis-saire de police de disparaitre au plus tot de la contree.

SUICIDE MANQUE. — Samedi, une dame F.,., menagere au Gorrequer, avait touche une certaine soiume d'argent provenant d'une allocation journaliere. Par la suite, d ie visita ulusieurs debits. I>ans celui tenu par A..., au Gorrequer, on refusa de lui servir un litre de cidre, pretextant qu'elle avait deja assez hu. En col ire (le ce refus, la feninie P... se dirigea vers la riviere I'lsole el se jeta a I'eau. Fort heureusement, d.es ou-vriers de I'entreprise Grolot virent son geste et se precipiterent a son secours. l is furent assez heureux de la ret ircr saine et sauve de sa fa-cheuse position. Ce bain inattendu n'eut cependant pas le don de ra-mener la fcnime P... ii son etat nor-mal. L'agent Le Coz fut prevenu et se rendit sur les lieux. II fallut heler un camion pour la conduire a I'ho-pital, oil elle fut admise a inoitie eongestionnee par le froid et la bois-son.

cien au bourg, M. Jean Nabat, dont t-iiltivatrice, a iK«rmaout-les parents deineurenl au village de J '" ' " ' - ' ' - ' " " ! •'"scph Le (.i i irrinec, Kernaoiir, regagnail son domicne sa '•f'/,'^'"'^:!""; » f-oft 'Lcf.o»t. et ^ n -journee tcrminee. Voulant rattraper ciiU'vatrice, a I r o -son pompagnon de travail parti quel-,^"fJ?".' .„, qucs minutes auparavant, i l accelera' ^ rhoinas, 71 ans, un peu .son allure. Mais, au tournant » Pcnmor : Mane DerVout. de la gare, par suite <lc la vitesse, IL j ' - I ' v i v^H^ in 7r sa motoeyclette derapa et le jeune ^'vaigne, 70 conducteur fut violemment projete L L-mdmeur ; Je

82 ans, a Kerlipp. sur la chaussee. ^ Releve aussitot par les temoins de

I'accident. le jeune motocycliste re-cut les premiers soins du docteur Troiiieur, mande d'ursence ; mais (Uielques instants apres i l decedait Saint-Marc aura lieu le' dernier des suites (I'une fracture du criine. dimanehe et le dernier lundi du

Nous prions la famille d'agrecr '"ois, c'est-ii-dire les 28 el 29 Avri l .

TREGUNO FKTE PATRONALE. — Comme

chn(juo annee, la fet(; patronaie de

nos plus sinceres condoleances.

BAYE SUICIDE. — Au fours il'iine crise

(le neurasthenic, Yves Le Gall, 81 aijs, a mis f in a ses jours en sc pen-dant dans sa maison d'hiibilalion.

PONT-AVEM ETAT CIVIL. — XaLssanrcs. —

Jean Le Noc, rue de la Gare ; Marie Caudan, rue de Concarneau ; Anne Prost, rue de la Mairie ; Michelle Morvan, rue de Concarneau ; Yves Menou, rue des Ecoles; Louis I'l-ron, rue de Concarneau ; Daniel Rouille, place dc I'Eglise.

Mnrimje. — Jacques Laurent, nia-rin-pecheur, rue du Quai. et .Marie Toupric, s. p., rue du Quai.

Deci'.s. — .\nnie Lachieze. 5 niois, rue de Concarneau ; Josephine Fe-chant, 83 ans, veuve Le Son, Keran-dislro ; Marie Laudrein, 80 ans, veuve Coadic, rue de la Gare.

NOEL KIASSON f l h S r u r o i c n - D e n t i s l e

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ETAT-CIV IL . — Xaissanccs Georges-Jean (Jasne, 24, rue de Urd'-mond-d'Ars ; — Franfois-Jean-Marie I.e Rerrc, au Quinquis ; — Jean-Claude Le Gac, a la Malernile.

Piiblicalions dc mariages : Pierre-Louis Gourven, papctier a Lainarre, en Tremd-ven, et Marie-Louise Gin-gery, ouvriere, 8, rue Ell(! ; ~ Eniile-Francis-Yves Pounon, caporal-chef au 12' Etranger, 11, rue du Cime-liere, et Genevieve - Marie - Paulelle Mourisset, (i, rue du Rourgneuf ; — Francois Huiban, menuisier a Quim-perli', et Marie Le .Marrcc, coulu-riere a Penvenan (Cc'ites-du-Nord) ; —- Kran(,'.ois-Joseph Riou, menuisier, 14, rue (lu (^oui-dic, et Jos('phine-ItenOe-Franfoise Prat, coinmer^-ante, 10, rue Urouzic ; — Scraphin-Fran-(•ois Guigourcs, inanflPiivre, 27, rue flu Rourgneuf, et Anne-Marie-Josephe Lopin, nile de salle, 21, rue de Rri:'-mond-d'Ars.

Mariaf/es : Joseph-Jac(|ues Mentec, lailleur d'habits, iV- Slang-Vel, en Mellac, et Marie-Josephe Doussal, de Bois - du - Due ; — Henri-Franvois-lean-Marie Poirier, coilFeur, .IS, rue du Couedic, et Yvelle-Marie-Josephe Guillore, dactvtosrapho, .33, rue du Couedic.

nfcdx : Marie-Marguerite Guerze-der, (ipouse Le Moi'nnc, 54 ans, cul-tivatricc A Cinq-Croix ; — Jean-Louis Cocbcnnec, 55 ans, sans prof., de Rannalec, 1!), place .Saint-Michel.

Trunacription : Pierre-Maric-Ale-xandrc Le Gallic, 27 ans, ouvrier agricole, decede le 1'' Avri l , Mai-sons (Eure-et-Loir).

PHARMACIE DE SERVICE. Dimanchc 21 Avri l , pharmacie Ila-brial, 40, place Saint-Michel.

•ANNALKO TROIS BETES A CORNES SONT

DECIIIQUETEES A UN PASSAGE A NIVEAU. — Au pa.ssagc niveau de Kervennec, sur la ligne de chc-min dc fer Nantes-Quimper, il deux kilometres environ du bourg de Ran-nalec, trois betes ii cornes apjjarte-nant il M. Merricn, cultivatcur, out ete littd-ralement broy^es par une locomotive se dirigeant sur Quimper.

Mile Merricn, employee des P.T.T., aotuellement cn conge, conduisait vers la ferine de ses parents un troupeau comprenant trois bClcs ii cornes. Aussitot apres le passage de rexj)re.ss vcnant de la direction dc Lonent, la garde-barrieres criit la vole l ibrc et laissa penftrcr le trou-peau sur le balla.st. A cet instant urecis survenait de In mfime dircc-ion une machine haut-lc-picd. Les

trois betes ii cornes, happecs par I'avant dc In locomotive, furent pro-

QUERRIEN RAyiTAILLE.MENT EN PORCS.

— Lii commune devra fournir, pour le 22 Avr i l prochain, ii 14 heures, 52 pores de !)0 ii 110 kilos, au ser-vice (le ravilaillenicnt. I.es cultiva-U'urs sonl invitd-s ii sc faire inscrire il la ninirie.

ALLOCATIONS FAMILIALES. — Les allocations familiales, reservees aux exploitants agricoles et artisans ruraux (2' semestre 193!)) seront payees par Mine Daniclou Louis, ii [lartir du 10 Avri l , pour tous ceux qui onl adhere ii la Caisse dd>par-tementale agricole.

LA FOIRE. — La prochaine foire de la commune aura lieu le 4' jeudi d'Avri l .

TOURNEE DU PERCEPTEUR. — La tournee du pcrcepteur aura lieu le 25 Avr i l prochain, jour de la grande foire.

ETAT-CIVIL. — Naissanccs : Rene Picarda, Kermerrien ; Jean Rouat, ii Caros-Pendu ; Marie Thomas, ii I' l le il Vent ; Hubert Guiichet, ii Bellc-fonlaine.

Mariage : Auguste Laudrein ct Isa-bclle Renault.

Dici's : Francois Cadou, 53 ans, ii Castelhouarn ; Marie Le Gourlav, 75 ans, au bourg ; Marie Gallon, 54" ans, au bourg ; Marie Richard, 83 ans, au bourg ; Celestine Pennec, 3 mois, au Moulin Moguel.

A Tissue des ceremonies rcligicuses. sc (Id'rouleronl de nombreuses et inld'ressantes allractions pendant rapres-ii i idi du dimanchc et loule la journee du lundi, avec le concours d'un superbe elahlissciucnl forain.

M E N T H E ; i ^ L L E .''<1 MPJLTEUR^^FLT^W^ DE^MENFHE

E C O N O M B O N S DES SACS I Voici la silison oil de Ions les

C(")les ragricullure repiind leseiiHrais; Nitrates sur les bl'd-s, Sulfalc (r;iniinonla(|iie. sylviiiile.

chlorure de potassium. Superpli()si)liales j'onr les pomiiies

(le Icrre, les bellcraves, li'giinK's, luigrais coinposil's de lonles sorles I ' l ie grande parlie de ces engrais

sont livriis en sacs de belle (|iialitd qui, il rheiire acluelle, represcnlenl inif valeur importante : 8 ii !) I'r. ai: nioins el |)arfois <iavantnge.

("est une richesse qu'il convieni (le conserver prd'cieusenienl ; ponr sa valeur d'abord (pii n'est pas ne-gligeahlc ; pour sa rarcle ensuile qui s'accuse de plus en plus et qui njoutc par ccia MILMUC ii la valeur propre du produil.

C'est que la plunart de nos enibal-lage<; .sont faits en jute (jui nous vienI de I'd'tranger. Nous en importons chaque annee pour des somnies con-si dd-rables.

Or, it I'heure acluelle, les achats qui nc sont ))as indispensables doi-vent c'lre llmitd's au niaxinium : I'or nalioiiid est precieux el doil etrc md-nagd'. ('.haquc sac economise el reeinployd' sauve un peu de cct or et Iravaillc pour la defense nationale.

II est done indispensable que dan chaque fernie, dans cha(|uc maison. les sacs soient laves et rei)ares aus-sit(")l qu'ils cesseronl de servir el soigneusemenl mis ii I'abri pour des usages ulK'rieurs oil il.s se reveleronl precicux.

Une autre fa?on d'economiser les sacs, c'esl de n'aeheler (|iie des cn firais riches ; chlorure de potassium par excmple, qui fait 50 C'r de po lasse au lieu de sylvinite ii 20 ''•'r — un sac sufTit au lieu de 2 et denii : economic de toile. de Iransiiort, ilc travail et d'argent. c'csl ii la fols r intcrct du culliValeur el celui du pays tout cnlier.

Enfln, dans les grosses fermes, si la niain-d'anivre s'y jirele, i l esl encore plus avantageux d'achelcr les cngrais en vrac.

Les d'conomies rd-alisees sur les cmballages permettront un emploi plus abondanl des nialit-res ferti l i-santes : elles serviront doublemcnl le pays : en produisant plus, ii I'in-terieur, et cn achetant moins ii reirangcr.

Paul LOISKT.

Pinol: Oplieion Cours de la Bave L O R I E N T

RONNE OCCASION

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JOUVENCE DE L'ABBtl SOLRY-Doua rappelons (iu*il pat utile de faire une cure prt-veoUve d'ait main* «Ix umainea. • rapproche. dn Printempt, pour rtguiariser la circulation du aang. et tviter lea malaise* aani nombre qui aurgiaaeni ft cctta Cpoque de I'annte. Aux peraonnea aid n'eal paa eaceee employ^ la JOUVENCE DE L'ABB£ SOURY aoua oe ceaierona de rtp<ter que ce mtdicament. uni* quemeni compost de plantca bienfaiaantea, dont I'effi-

caciM tient du prodige. peut etre employf par lea peraonnea lee plua dClicatec, sans rien chanKcr t leur* habitudea. La

JOUVENCE de I'ABBE SOURY rtuaiit toujoura i la conditron d'etre employer aaaa intemiption. tout le

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de Maladiea intfrieorea. Mttritea. Suitea de Coucbea. R«Klee Irrtguntree ct douloureuaea. Htmorragiea, Pertea blanchea. Troublea de la Crailetion du Sang. Maux de tete. Verligea, Etourdiasementa: voua qui craiRBet tee - accidenu du Relour d'Age, fallea une Cure avec le 2 JOUVENCE DE L'ABBfi SOURY ^ , qui remet le aang dana le bon acna.

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L a M A I M ;

Page 7: Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous ...mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · 0/- Aiinee — W". i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar

S7- A n n ^ . — N® 17. Vendredf 26 Avr i l 1940.

Commuicitiois et teuii: iQ0IIPERII,i3,tuiBrizm

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C. C. P.: RBNNES f f i i t t '

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GBNTlMt9 E T M A R I T I I I f i r Oi-gane R^publicain Democratize et • RiSgonalisle d6 I^CM^

Les annoiwes sont K(an aiu Bareanx dn Joomali — Ponr la pubtidU eitni.dipiMtliilBUh^' s'adnbier 26.-rtt^ Rbtli^mtttt. Parish, Tft?: TnidUii^ SMIi.

ABONK&lt£KTS^ ( t N iLN) FiiliBttre;

Mdrbiliui. i t f r . Aatrieft d£partiein«tit# et

cbbnte* . t o fr: Etranger St'Tr.

Sur le front de I'Est, aucune acti-vity parUculitre k signaler, en de-aora de quelquea tirs d'artillerie et quelquea rencontres de patrouilles cntre le Bhin et 1« Moselle.

— L'avlation a i t i t r ^ active de nart et d'autre. Nos avions ont ef-fectu6 plusieurs vols de reconnais sance & ITint^ieur du terrltoire alle niand.

— Le contact est itabll entre les troupes alli^es et norv^giennes dans la riglon de Narvik. Les Allemands sont desormals encercl^s.

L'avlatlon anglaise tonibarde avcc succn Tairodrome de Stavanger.

— Le comity secret du S6nat prend fin sans ordre du jour, apris un expos6 de M. Paul Reynaud tr^s applaudl.

— Les gouvernements anglais, franMls et polonais protestent so-iennellement contre les atrocitis commises en Pologno. |

— Un accord commercial franco-roumaln est sign^ jk Bucarest.

— L espion Fablk est condamn^ u mort par le tribunal mllltaire de Paris.

— La Belglque rappelle un certain nombce de G. V. C., et les itudlants de Charlerol manlfestent contre I'Al-lemagne devant les consulats de France et de Norvige.

— L'Amlrauty brltannlque an nonce que le sous-marln Thistle est consid^ry comme perdu.

A _ — M, Chamberlain declare a la Chambre des Communes que les Etats Balkanlques n'ont rlen ik craln-dre des Alliys.

— L6 Chambre des Dtoutys vote im credit de 500.000 francs pour rexposllfon'd'arts dicoratifs de Mi-lan.

— L'ipave d'un sous-marln alle-mand cooW par un aviso fran^als, est dAconverte par un scaphandrler.

, — Le premier ^change de prlson-nlers civils franfals et allemands est effectu^ ji Geneve.

— On dement de Rome que qualre nourelfes classes alent rappelies en Italle, et que la region de Bar! alt iXi m e l r n ^ tone mllltaire.

— Le Sinat adopte avec modifica-tion le projet diJA voty par la Cham-bre siir la prorogation des loyers.

— La HoUande renforce le con-trdU des strangers et procMe k des raflea d'lndyalrables.

— La Snlsae prend des decisions en .vue de la mobilisation de guerre en cas d'agression.

— La Belglque fait savolr qu'elle peut mobiliser un million d'hommes parfaltement equip£s et entraln^s.

A — Des troupes fran^aises debar-

quent en Norvege et particLpent im-nidlatement aux oj^ratlons. Les troupes alllies occupent plusieurs positions avantageuses.

— Nos' chasseurs abattent deux apparells allemands.

— La Chambre des Diputis se riunlt en comity secret pour enten-dre lea inierpellations sur la con-duite de la guerre, et adopte en fin de journye, k I'unanimity des 515 votants.'. I'ordre du joqr «faisant confltiice au gouvernement pour con-tinder: jusqu'a la vlctoire la politl-<iue de guerre qui a toujours recuellli J approbation du Parlement».

— A Belgrade, M. Stoyadlnovltch, ancien prMdent du Consell, dont ractlvlty ytalt devenue tris snspecte, est arrity.

— En Hollande, I'ytat de siige est ytendu k tout le terrltoire. Cette me-sure permet k la Hollande d'inter-dire les partis nazi et communiste.

— Le minlstre de Norvige k Ber-lin est priy de quitter immydlate-ment le terrltoire allemand, ytant donny rattltude hostile du rol de Norvyge vis-&-vls du Reich.

A — La Royal Air Force abat cinq

appateils aUemands. Nos chasseurs en « detcend«nt« trols, et la D.C.A. abat un bl-moteur allemand dans le centre de la France. Un bombardier, touchy par la D. C. A., atterrlt en Hollande : au total 9 avions alle-mand* abattus dans la mfime jour-nye sur le front occidental. En neuf Jours, les Allemands auraient perdu 72 appareils.

— Au cours d'un Important ex-posy la Commission synatoriato des Affairei Etrangires, M. Paul > Rey-naud rappelle que le gouvet-nement fran^ais a fait savolr au gouVerne-ment Italien, 'avant et apres le 1" Septetabre, qu'U ytait dlsposi k re-chercher avec lul les bases sur les-quelles pouvait dtre envisagy un r ^ glemerit des questions pendantes en-tre les deux pays. Les dispositions du gouvernement frangais aont res-tyes les mymes.

— Des perquisitions chez des agents nazls ont lieu en Belglque, en Suisse et en Yougoslavle. De nom-breuses arrestatlons ont lieu dans les trols pays.

— Lyon et Victor Beraero qui fal-salent de la propagande dyfaltlste, sont condamnes k cinq ans et deux ans de prison, et 1.700 et 1.000 fr. d'amende, par le tribunal mllltaire de Paris.

A — Plusieurs combats sont enga-

gys en Norvyge entre les forces alliyes et lys troupes allemandes s\ir divers points du terrltoire, et notam ment da

ne €haii||ei*a pas i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i ih i i i i i i i

M. L. Blum, !• grond p o t r l o t e ' p l u s sans instruction reli-o qui la Prance doit tout, est trks Oietise <ians leurs Hudes. II a ite i nqu ie t ; son sommeil est h o n t ^ Q u e torn les Hives du cauchemar des congr^ganistesi ,, , " " d instruoUon qui, paralt- i l , se fauf i lent partout m§me dons les ecoles...

Dans un des derniers num^ros du Populoiro, il s' indignait en ter-,

veligieuse, luif que . , , plus'co^venables, et gd'A la fiH-d'e^ cours ^Is subiraient un examen rigui

ellgieitse, brotettant. catholiqm ou tilf et qu'ih le fri'quenleraicnl cha-<ue jour, d Vheure et dans le lieu les

mes peu corrects porce que dans ' ' c comme pour les aulres^matiires. certoines ecoles libres les Freres etait temps, vraiment, de des ecoles chr^tiennes professent P''«ndre 'cette division : et mieux dans le costume de leur ordre ' i " " ' '"I'iJL^^ jamais. Par un esprit « Comprendro-t-ort parmi les no-tres qu' i l est temps de veiller, de resister, d'agir. » II ne se contente done pas de gemir, il menace et appelle ses amis au secours.

Allons, soyez sans inquietude, ces- Frdres et ces Sceurs sont de trds bons Frangais (autant que vous); ceux que vous rencontrez dons les classes remplacent ceux qui, en kaki, font leur devoir face a I'ennemi.

Au moment ou la France ros-semble toutes ses forces vers la victoire, qui est pour elle une question de vie ou de mort, les luttes partisanes doivent etre mi-ses au rebu t ; nous ne compre-nons mdme pas que M. Blum s'arrfite 6 une question d'habit... Quant 6 la question sp^cifique-ment religieuse, elle aussi a evo-u i , du moins dons les autres

poys, que notre cher, doublement cher directeur du Populoire me-dite ce qui suit :

€ La Chambre de Commerce de New-York, il y a quelques mois, af-firmait I'urgente necessity de riin-roduire dans les programmes sco-

de toUrance mesquine, nous avons cxclu jusqii'^t prisent la religion des ecoles publiques, et ce faisant nous aoons (ionni A beaucoup de nos en-fant s comme la premiire impulsion rt prendre le chemin du crime, C'est notre faute si les routes sont rem-plies de jeunes bandits. II est temps de reparer une telle folie. II est temps de recueillir cette jeunesse si pricieuse pour la Ripuhliqae, et, par un systime scolaire de protection religieuse sur la triple base indiquee, de I'alimenter d la source de vie, vogant bien dans ces enfanis les agneaux du Bon Pasteur. »

Nous n'aurions pas releve ces pouvret^s sectaires, si le Popu-loire n 'etai t I'organe d'un par* ' r ^ e m m e n t rappele au pouvo.ir.

II y aurait interet 6 savoir, une bonne fois pour toutes, si le Gou-vernement est ou non d'avis de maintenir ces lois de laTcit? que I'on.-brandit toujours sur la tete de Francois et de Frongaises aux-iuels on fa i t appel pour servir la 'atrie en toutes circonstances.

La question est meme a placer beaucoup plus haut.

. . . , . II s'ogit de savoir — car c'est laires la science des sciences, c'est- bien la le fond de I 'affaire — si Mire I'enseignement religieux. De ' son cdti, le D Samuel 'Harden Church, president de I'Institut Car-niffle de PHtsburg, icrivaln prolea-tant bien connu. a publii dans le numiro de Dicembre de The Car-negie Magazine un article intituU « Le retour de Dieu dans iecole » :

< Par un geste de courage extraor-dinaire, en mime temps que de sa-qesse et de sens dek responsabilitis, V Comite pour I'iducation publique de Pittsburg a dicriti que les en-'ants de nos icoles publiques ne res-

La dernlire trouvaille de Farlnacel.

LE JOORMAL DU SAlNT-SlEGE EST INSPIRE PAR LES JUiFS ET LES FRANC-NACONS...» Peree qu*ll eet... trop fbvorable

aux Alliya

M. Farinacci, niembre du Grand Conseil du Fascismc, poleiiiique dans le € Higime Facista » contre le comte Delia Torre, directcur de

*Osservatore Romano orgiine du Salnt-Siygc, auquel i l reproche son attitude genirate favorable aux allies, ainsi que de I'objectiviti dont le journal au Vatican fait preuve dans ses comptes rendus sur les opy-rations de guerre en Scandinavlc, en

Ton vo continuer d maintenir un ormement legal, celui des lois laVoues, cont re la rel igion, a u moment ou il est reconnu par tous les hommes d'Etat aux vues Jarges que Id lutte' gigantesqCie est aujourd'hui engagee entre la chretiente et la barbarie.

Le president Roosevelt I'a di t a plusieurs reprises, et il ne prend jamais la parole sans invoquer Dieu publiquement.

Detente dans les Balkans ' Apri's plusieurs jour.s de tension el d'inquiutude, une detente coni-p.ience a se nianifcster en Houinanie, oil' senible renaitre un certiiin opti-mism e.

Selon les renscif;neinents recueil-lis: par le correspondant do la Trans-continental Press, le danser imine-dlal s'c!oi;>nernit pour le moment des Ralkans, car :

1° Tous les milieux compHents vnumains sont convaincus que I'lla-lie restera non beUlqirante ;

2" Vne detente seinble se manifes-ter igalement du cdti russe ;

3° L'ichec allemand en Sorvige,

Ms Am^ricaln au Japbn et au Reic

"NETOUCHEZPAS

En reponse a la ricenfe diclora tion de M. Arita, ministre des AfTai res ytrangyres joponais, M. Cordell Hull, secretaire d'Etat amyricain aux Affaires ytrangires, a remis i la presse cette dydaration :

•« J'ai pris note a^ec intiret de la <iyclaration dji mlnlstfe des Affaires ytrangyres japonaW <liil ex>i»lme Tinii quiytude du gouvernement du Japon au sujet du malntlen du « statu quo » dans les indes nierlandaises.

« Tout changtment apporti' au « statu quo > des Indes nierlandaises porterait une atteinte direote aux intirets de nombreui pagsyies Indes neerlandaises sont'trys iniportantes dans les relations Internationales de font rOcean Paci<lque-,'Ces'lles s'dten-dent sur environ 5.000 kilomytres.

Elles sont un important facteur dOTs le commerce du monde entier. Elles produiscnt une proi)ortion con-sldyrable de la production mondiale d'tmportnntes niatlferes premieres essentielles, comme le caoutchouc,

etaln, la quinine, le copra, etc. « Beaucoup de pays, v compris les

Etats-Unis, dyi)endent' d*elles pour certaines de .ces matiyres. Une inter-vention dans les affaires intyrieures des Indes nyerlandaises oii un chan-gement quelconque de leUr statut par des moyens paclflques porteraient atteinte d la cause de la stabiliti, de la paix et de la sfcuriti, non seule-mint dans la rigion dts Indes nier-lahdaises, mbis aussi dans celle du Pdctfique tout entier.

.« Cette conclusion, basee sur une dotetrine qui trouve son application universelle et a laquelle" les Etats-Unis dcmeurent rigoureusement fl-dejes, est expose ( ans les notes de

905 et de 1922 et o'ii chaciin de ces :o|uvernenients dyclarait qu'il itait ermement risolu «• respecter les

drolls de la HoUande envers ses pos-sessions insulaires dans la region de "Ocyan Paciflque.

«Durant ces derniyres ann6es, toutes les nations paclflques ont en-coUragd la politique d'abandon de la force et de maintien de la paix sur la base de ppincipes fondamen-taux, parmi lesquels flgiirent le res-pect, par toutes les nations, des droits des autres nations et la non-intervention dans leurs affaires in-lirieures, I'ygalite de traitement juste et equitable, le respect -des engage-ments contractys et la modification de ces traitys quand cela est nyces-saire, par des mythodes pacifiques.

*Le gouvernement des Etats^nis conserve I'espoir — comme, sans aucun doute, tous les gouvernements nux tendances pcifiques — que I'at-titude et la politique de tous les gou-vernements seront basics sur ces principes, et que ces principes trou-vei-ont leur application, non seule-nient dans le Paciflque, mais aussi dans le monde entier.»

UN AVERTISSEMENT QUI DONNEHA A HfiFLfiCHIR Bien que rydigde en termes niode-

rys, cette declaration cbnstitue un avertissement tr is net & I'figard du Japon ou des autres puissances qui proflteraient d'une situation critique mettant cette obiectiyit6 sur le en augmenlant considirahlement le en Hollande pour mettre la main sur

compte d'une «prytandue p a r t i a l i t y d e s Alliis, renforce nettc- \cs Hes sexerjant ^au (fytrhnent,^ mdnt la volonli^^des Ktals balkanl- Les termes de la dyclaration de entendre, des amis de TAlleniagne ^ de se dvfendrc contre /oH/e .M. Hull correspondent nu desir des inspirie, dit-il, par Israel et la franc.[agression ; Americains tie maintenir la n k i r l magonnerie.»

sujet, d'absurde et d'idiote, le direc- «' H/ie fagon efficace le jeu allemand, teur du * Rigime Fascista* d6c\nre en icartant tout pritexte une action € qu'i l ne se lassera pns de hurler.eyen/i/eWe de I'Allemagne ; contre ceux qui, «u lieu dc dyfendre 6° L'opinion publique est couvain-I'unlversollty de I'Eglise, suivent.'fHC que le Reich, apres I'expirience comme \'*Osservatore Romano >, \u norvigtenne, hisitera (i crier un politique des synagogues et des lo- riouveau IhiAtre de querre et un nou-ges.> (I ? 1)

Jusqu'A ces derniers jours, la presse el la radio italicnne ne lais-salt aucun doute sur I'attitude de ce pays. L'Angleterre el la France y etaient nialnicnyes, niais un leger revlrement se dessine. Les infornia-tions ytaient nygligdes lorsqu'elles n'ytaient pas travesties.

A propos du discours de M. Paul Reynauti, la « Gazelta del Popolo * ycrlt; « Le rialisme politique aont le chef du qouvernement a fait preuve, reside dans I'absence de prilugi (diologique en matiire de politique extirieure et dans la volonti mani-festie par M. Paul Reynaud de pri-aerver la paix lA o(i la guerre ne s'est pas encore itendue. »

D'autre part les journaux italiens qui consldyralent I'envahissenicnt de lu Norv6gc commc un coup dc mal-tre, changent de ton et ils notent nc-tuellement le succis des Alliys.

I'aviation allemande sur I'estuaire dc la Taniise est repousse par lu D.C.A. et I'aviation de chasse britannique. II n'y a pas eu d'attaquo contre les navires marchands.

— La R. A. F. a attaquy avec suc-cis I'ayrodrome danois de Aalhor

venu front dans les Ralkans. La modiration allemande Inrs des

dernieres nigocialions avec hi Rou-inanie en est une preuve; i 7" La Roumanie et la Yout/oslavie

minientent A une cadence Iris ra-/tide leur potentlel mllltaire el ont ensemble actuellement plus d'un million el demi d'hommes sous les drapcaux.

L B S * « 8 A B O T B I J R 8 "

Voici un href communi( u6 ema-nant du poste de radio a leniande elabli ti Oslo (12 Avril, 13 h. 20) :

« Un (^rand nombre de saboteurs norvygiciis qui ont tir6 sur des sol-(iats et officiers allemands, ont yty condamnes ti la peine de mort par un tribunal de guerre. Tous ces sa-boteurs ont yte cx6cutes sur place.»

Ainsi, dysoruuiis, pour I'nnnee alle-mande, ceux qui dfifendent leur pa-trle cnvahic sont des saboteurs et sont fusllles cor.rne tels. I,e respect des lois tie la guerre, des prison-uiers, du courage, n'existe plus.

Que doivent pcnser les vieux offi-ciers dc rarm6e aHemande lorsqu'ils g.

qui servalt de base ttux Allemands voient ce que sept ans de nazisine ent dans la province d'Ostlandet. pwur leurs opyrations a6riennes con-^ont fait de I'honncur militalrc allc-— Un raid ayrien nocturne de trp la Norvyge. mand ?

tection ».

LA BASE AM15R1CAINE DE GUAM

Le Dypartenient de la marine s'est dydare, une fois de plus, en faveur de I'etablissenient d'une base navale el airienne des plus puissantes A Guam, petite lie amyricaine situye h 1.500 milles de Tokio.

La Conunission du Sdnat s'est jus-

ord pointy qu'ici opposyc A cette niesure consi-dyrie comme < un poign contre le cceur du Japon

L'administration amyricaine ne cache pas son disir de faire de cette position quelque chose de si formi-dable qu'elle decourafK A tout ja-mais tout fuuteur de dysordrc dans I9 Paciflque.

Cinq culraaaM bpitannlques de 8B.000 tonnee

vont entfep en service. Le News Chronique donne les ren-

seigfienients suivants sur les progrys de la Roj^ul Navy depuis la guerre.

C'est ainsi que cinq cuirasses de 35.000 tonnes : le King George V, le Heallg, Ic Jellicoe, le Duke of York et le Prince of Wales vont bientcM clre mis en service.

Sulvront dans quclquc temps deux cuirussis de 40.000 tonnes non en-core bapllsys. , Ces nouveaux novires dupasseront une Vitesse de 30 nanids ct poss^dc-ront des canons... confortablcs.

L'Angleterre comptcra ulors 19 capital ships.

v a f a t a f ^ imiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

T f i L f i G R A M t t B A G H l K V U l ^ '

A roceasion du 5 i 'a imiversa i re ] ,* Je uous retourne vos saluta-du Fuhrer, des teiygranimes ont f/in.'j — (Jcrit celui-ci — dans la Ct6 ychjmg&j entre i iome et Ber- mime conpictidn ('!) que nos deux l ln & la lecture desquels on pour- nhtions, qui ont les mimes tuts rai t croire la question de I'atti- ef la mime conception dn monde lude de I ' l tal ie ddfinit ivement T6- datis cette lutte pour la vie, sorti giye. Mais les messages diploma-tiques, niynie lorsqu'ils sont ecrits en clair, sont toujours plus ou moins chilFres ils doivent dtre traduits ou inter^reles

Ainsi, lorsque Sa Majestc le Roi Victor Emmanuel exprime a Son Excellence M. Hit ler ses « plus chaleureux souhaits », gardons-nous de comprendre que I'auguste chef de la maison de Savoie ap-prouve sans riJserve la maniere dont le chancelier du Reich en use avec les tfites couronnces, lorsque celles-ci rcfuseat de s'in-cllner devant ses sommations. Ne nous batons pas d'imaginer que le Quir inal forme des vceux ar-dents et yi6ve des prieres ferventes vers le ciel pour que celui-ci con-serve aux peuples et aux rois cet (^'trange « protecteur >. Constatons seulement une fois de )lus qu'un souverain'est moins libre que le dernier de ses sujets, car i l y a des formalites pdnibles auxquelles i l est le seul a ne pouvoir se d^-rober.

M. Mussolini est evidemment moins k plaindre. Ce n'est pas un monarque, c'est un dictateur. II ^tait done beaucoup moins gin6 )our adresser des compliments au mitrai l leur du Roi de Norvege ; aussi lu i a-t- i l fai t la niesure beau-coup plus large. Ce ne sonl pas seulement des « vtrux cordiaux » qu' i l lu i exprime^ mais aussi « la ferme convioiion que le. peuple allemand sortira victorieux de la grande ipreuve dans laquelle il ie trottve ». Aprds cela, k s'en te-l i r k la lettre de cette forniule, >n )ourrait se dire : « Plus de lou e, cette fois ! nous voila xes. Du moment que M. Musso-

l ini ne doute pas de la victoire de 'Allenuigne, et sachant d'autre

i>art qu ' i l n'entend se laisser gui-ler en tout et pour tout que par on intcryt, on doit considdrer que )ar ce telcgramme', le Duce se •ange d'ores et deja du coty du )lus fort ou de celui qui lui appa-ait comme te l . *

Eh bien, nori... cela viendra eut-6tre, mais nous n'en somnie&

ront victdrieuses. *

On voit la nuance el le correc t i f . M. Mussolini exprimait sa «I'erme conviction > que le peu-ple allemand sortirait victorieux « de la grande epreuve dans: la-qftelle i l se trouve ». Mais de cette >iiande epreuve i l se tenait a ' icart , ' i l ' en' Imssait au- peapie

ii l lemand la chlipge et le ray'rite. Cy n'est pas assez pouV le-Pfihi-er; i l l espere, i l attend," i l exige da-vantage de r i ta l ie et i l le lu i di t ; dans sa 1 reponse, i l i I'enrdle en qAelque sorte de force' SOBS sa binniyre, oa du- moins - i l s'y efforce, ce qui proa\T cvidcm-irtent que cet enrdleittent est eiicore a faired

S'il est vrai d'ail leurs que le Dlice a les m^mes bats et la m^-nfc conception du monde, raison d^ phis,' n'est-ce pas; pour que le Fj ihrer, bfen loin de se ddchirer sittiiifait de souhaits et de' voeux si' chaleureux et si cordiaux sdient-ils, se mefie et s'inquiyte. Cdr ces buts c'est I'asservissement de I'univers, et cette conception du monde, c'est qu'une telle fin j i j s t i f i ^ tous les moj'ens m^me le manqnement aux engagements les phis formels, meme la trahison.

Ce qu ' i l y a dc siir c'est que res buts et cette conception, aux-qilels on doit d ^ j i le matrtyre de 1 Autriche, de la Tchecoslovaquie, de ia Pologne» de la Finlande; 'du Dhnemark et de la Norvege, le

qui de cette resolution et tenteraient dd se mettre en travers. Oniveut esperer pour I ' l tal ie que le ryalis-me dont se pique son malt fe la preser\'era de cette faute capitale;; mais c'est d e j i beaucoup trop pour son prestige et ses meilleurs amis deploreront plus que les-autres qu'au lendemain myme-de letir dernier crime qui a mis le cmnble a I ' indignatlon univer-selle, elle se trouve dans la cruelly elle, el ibligati obligation d'adresser aux assas-

sins et aux bourreaux de rEi i rdpe as encore l i . Pour, mesurer cejd'autres temoignages que de sa

qui nous sdpare encore de ce reprobation et de son mypris. tade, i l n'est que de se rdfdrer i , a rdponse du Fi ihrer :

Mimi' Le 8* Consell de guerre Bupr#me>

Mardi et mercredi a'clil reimi a Paris, au Palais du Ministere des Affaires Etrungyres, le 8' Conseil supreme de guerre. Aux ntembres fran^nis ct angluis qui en font par-lie, s'etaient omls pour la Pologne ; le gd-nyral S korski et M. Zaleski ; pour la Norvege : M. Biilchkc, mi-nistre de Norvege u Paris.

En Norvyge Les opirntions se d6roHlcnt favo-

rnblement en NorvdRO. La H. A. F. continue les bombardements des ter-rains d'aviation et y fait <ie grands dygiits.

i/attaiiue sur Narvik a commence lundi aprys-midi.

Les Allemands sont i.soles en Irois i:oints : mille homines duns la ville i.'eme, L500 h Gratangen a 40 km,

au Nord de Narvik el environ 1.000 dans les colonnes de Honibnk.

Les' troupes! anglaises qui ont dd-barquy et ont occup6 divers villages de pychours ont averti les habitants dc Narvik, au moyen de la T. S. F. et de tracts, d'avoir !» s'abritcr dans les caves ou dans les montagnos, avnnt que commence I'attaquc. Les navires britanniques ont bombardy les positions cnnen\ies autour de Narvik.

Ld jonction entre les troupes britanniques el norvigiennes.

Sur le plan des operations tcrres-tres en Norvege, I'evenemenl capital de la journie a yie la jonction optirec untre les troupes 'britanniques et n'orvegiennes au Nord de la region

'Oslo, ou la situation est toujours itnprycise vers Hamar et Klveruni. La fortcrcsse d'Hergra tienl toujours.

Les Norvygiens opposenl une vi-({oureuse resistance a la progression

nnemie, Ic long de la voie ferrye de Trondhjem.

Qunnl aux operations de dcbar-ucmenl du corps expeditionnaire,

elles s'effeclucnt normalcinenl sans iticident ct inalgry les quelques

I H . S.

•ivlons allemands qui ont essayy quplqucs timides raids.

Un combat se derouleroit actuel-lement dans les regions de Bergen et de Trondhjem.

L'avance des Allemands est arr^-teo au Nord d'Oslo.

A quand le tour de 1« S u M r ^ Les avions allemands' continnent

Icdrs incursions au-dessus de la Suede, Les menaces de la radio alle-mande deviennent de plus en plus violenles. C'est ainsi que le speaker d line station prenaht prytexte de certains articles de journaux suy-dols qui relataient les atrocites com-mises par I'iiviatiort alleinahde, met-tait en garde les Suedois qui seraieht tentus de porter atteinte d Vhonneur des soldats allemands. < L'AlIemagne ne> laisse pas passtir sans chAtlments. les atteintcs k I'honneur des sol-dats. »

On ne peut Sire plus cynique. L'»tt«efa<:milKatre '

dos Btats^Unls * Stoekholm -eat tu*- par leoAilemaado.' 1

, Le bombardemenl de Botiibas par les Allemands a causy une .victime amyricaine : le capitaine I^osey, atta-che militaire en Norvyge; a ytd atteint mortellymeht par un ydat. '

M; Cordell" Hull fait faire une cnqu^te .sur cette affaire. PIUs de p^trole n l de bM'roumaln

pour. I'Allemegao ].e gouvernement roumain, sous le

prt'tcxte de conslituer des stocks ^e p6trole|et de charbon pour I'armye et les chemins de fer, a dycidy de prohiber I'exportation du ble et du pijtrole.

L'AlIemagne yiant le plus impor-tant acheleur de ces matiyres pre-midres se trouve directemenl visye PHr ces mesures.

Le docteur Clodius, qui avail pour mission d'obtcnir dc la Roumanie des expeditions vers le Reich sans cesse grandissanlcs, a lumcntable-mcAt cchotoy : i l a tout perdu en voulant trop gagner. /

MENTHEPASTILLE . 'rl. .;rr f.qtJ. nr T"'.-" •

de pt^aiMifttdl i i i i i i ik

L — UN AVEU QUI EXCliUT TOUTE POLirrQUE^

A quc« boK des'poiymiqiKS'entre belHiiyrartts ? Seul'existy le p<Hnt de fait, qui ne tarde^ pas k ytrfe c o i ^ . Aprys avoir chanty,- sur le' tofr iha-' jeur, les victoires de leur'aviation f t de letar f l i i t t f «n Ndrvige, la radio allemande'dychalrte, ' la -voix -d^ ses clairons s'erallle et la verity appa-ralt. C'est ainsi qu'apry^ avoir rabfli-che .loute la sentatne' qae I'oecupa--tion de certains points de la cote norvygienne par les forces alleman-des avait yty la ryptjque fomdrbyahte a la pose des mines alliyes, elle nous donnaili W M A^rif.He rt^M d e J y relation, n l r un officleJ' (fe .mafitSf dii dybarquement dans le f jord de Trondbjem. , «Pendant de longs jours, dit-il, '

nous ddmes croiser devant la cote", la mer etanl mauvaise et le f jord Ires etroit...»

Voi l i , n'e«t-n pas' vrai, un aveu precieux, apres le'quel i l seri' dflTi'-cile de croire quy Taction allentande fut une reoonse foudroyante' k I'yta--blisicement d'un chatnp'de mines par' les flottts alliyes.

IL — HUMOUR ALI.EMAXD' On n'a jamais beaucoup pariy^ de

I'humour allemand.^ Faut-il voir de rhumour dans I'histoire suivatite, que nous tenons de la radio alle^ mande ? (7-4-40).

< Une grande catamite frappe- Pa-' ris. Nous apprenons que les rats s'y sont mnltipliys depuis la guerre d'une-fnfon inquiytante. U populatiOfT' s'effraie et le gouvernement s'ymeut, car ces terribles rongeurs contom-ment en moyenne 130 tonne* de viv-tuailles par mois, carnant alMl'Um perle d'nn milliard de francs. *

La perte est considerable, en effef-' et voila de q u ^ fairft^uffmAiitek- le ' i>rix de la vie. Ce n ' ^ p a s tout. La = radio ajoute :

< r^s rats sont encore plas nom-breux dans les viJIes et les villages oroches de la frnntiyfeT Aussi pou" vons-nous d i re : Dieu a des soldata-ou'il envoie contre les oppresseura et. parmi ces soldats, les rats;»

C'est une {preuve ou'il v a de qu0i ' manger, c'est meme possible que les t'als boches crevant de faim daos leur pays vieiinent se rdgaler dana-Ic notre...

deira i r a t i c i i t t k i ^ . en* fHifBf

Les nazis s'etiilent, donhe dljc anS" ifour' conqdyrir PEnrbpe. Eb-~198T, Is ytablirent une carte qui ryvyiait'

tous les dytails du plan' dyicenilal avec les dates choisies^ pour son'ae-compllsSement. Un originial de cette carte se t t l e fut dy'couvert par la . police tchyque aii cours d'une' per-duisltibrt'exkntye en- k P r ^ e ' dans les quartiers gynyiwx dy'Rori"-rad Hehlelif, chef dit parti hitiyHeh' en TchycosloVaquie.' Uiiy p h o t o ^ -[)hle en fut apportee a Londres par 'un des observateijrs de la mission •

britannique aux pays des Sudyles. Aujourd'hui, le Mihistyrfe de l l n -

fbrmatlon pqMie ce doctiment^stu^^ ftant sous forkne d'trae ^afficlie en cbuteUrs. Oh ne' peut imagiittr -dyi-monstrhlion plus dh^te 'et 'p luk brh-tale' des buts de guem nails'.

Le plan-yult te suivltnt: 1938!*cOn'-quyte de 1'Autriche et de ' l a 'TcW-coslovaquie^ 1M9, annexion deMa Pologne «t de'la Hongrie ; 1940. an-nexion de la Roumanie, de la' Y6u> ' goslavle et dC la^BultpWe ; i W t , cori-quSte du Danemarlt et dyia'HdlSrfd^i de la Belgique, de' la Stri^tr, de' I 'UkMne et du Nord de la Frktic^.

La Scandinavie et le Pot^ l j r t aiii-'" rsieht eu le^r tou'r avant 19ft . qui devalt voir la nialn-mise- campHte' de I'Allemagne sur TAriglet^hf. La scule paille que ce' plan n'avatt p« i pryvne c'est runi6n\ franco-britan-nique ct I'interventtbn -des AlMCs.;. Quelque ehose de plus que Ie' gr«l«(. de sable classlqiie.

Avis k no3<iOitito|r0iHltate' ef Aimbiltomiif i

En roiten de lo Mt^ ^r fAafe in-sioii, nous deM'amliAiii liAHiilliWMliit'

not cerrmpendoiits •» •IMMII-ceurs de nous foirt parvonir kurs commim l iBMMi l ^MARf t l h m H * , ou plus tord.

Un tx)ElMtlin>- anltr^it compltt ^ ^ v o u s pouvex foira vous-mAmo;

re d« potouium (1 s a d ,

s o r k i i o ^ i tiiiperllic

moa^tn I heieMflf piMrtrvoi^sl

pewi ts -de terro, moTs, fourragc et toutes cultures marakhArM : ^ s i k l l M ^ 4fcs risultata sur< prtminlt. .

Page 8: Li SEHAIIE AYONS LE COURAGE Des soldats bretons nous ...mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · 0/- Aiinee — W". i*. Vendredi 5 Avril 1940. Paraissar

INFORMATIOm

PoM* • ( U M u r M . La Prifecture dit Fintstire com-

munique : U s v^riflcateurs des Poi<ls-et-Me-

sures £prouv«nt parfois des difTi-GuUis dans Vaccomplissement do leur service, en raison de I'interpr^-tation donn^ par les assujettls au dicret du 29 F^vrier 1940 portant restriction de la vente et de la con-sonimation de certains produits ali-mentaires.

Divers comn^er^ants invoqucnt ks dispositions de ces textes pour se SQUstralre, les jours oik I'ouverture de leurs itablissements est interdite, ji robligation de recevoir le viriflca teur, comme le privoit I'article 38 de I'ordonnance du 17 Avril 1839, ainsi concu r «Les assujettls sont tenus 4'oavrir leurs magasins, bou-t ^ U M ou «t«Uw« at d« ae pas quit ter leur domicile apris que, par un ban public dans la forme ordinaire, le ^mllrcN |«ra fiiil^ connaltre, au moins d«a:^Joura k raTance, le jour de la vMflfcatioil*.

Cette maniire de voir est de na-ture-'A M m obstacle k I'exerciee de la tiriflcation et & porter alnsi at-tcihte i la sauvegarde de la garan-tie publique.

Aucane raison d'ordre pratique ,ne s'opposant'K' ce que, iorsque la vente est. Interdite, les . magasins soient n^nmoihs ouverts pendant un laps de temps relativement court pour permettre les seules operations de verification, les commercanta inte-reMes sont intormis qu'ils doivent se jtenir A la disposition des agents des Poids-et-Mesures, sans distinc-tion des jours de (ermeture obliga-toire de leurs itablissements.

dit, rcctifle la position el salue, sem-blant dire : «Vous etes le luaitre, on nc risiste pas 6 Uuynenier.»

Et les victoires succident aux victoires, les citations aux citations, I«a decorations aux decorations.

En Julllet 1917, i l 6tait officicr de H Legion d'honncur, et capitaine..,^

tt u s . Le 20 AoAt 1917,11 abnttait son 53'

avion. 11 Scptembre siilvant il dispa*

raissalt i son tour, au-dessus du cl-nietiere de Poekapelle, sans laisser sur terre la nioindrc truce de sa vie glorieuse.

Le 11 Octobrc 1917, paruissait, i I 'ordre de rAmiee, lu 20' et dcrniere citation de Guyncnier.

« Mort au champ d'lionncur le 11 Septenibre 1917. Huros legendaire, tombe en plein ciel de gloire apris trois ans de lutte firdentc. licstera le plus pur synibole des qualites de la race : tenacite indomptable, ener-gie farouche, courage sublime. Ani-me de la foi la plus inebranlable dans la victoire, i l l^gue au soldat fran9ais un souvenir imperissablf qui exallera I'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles emula-tions. »

AU CIXftMA HONORfi. — Cette semoinc au cineniii Hoiiore, La Belle tquipe, avec toutc une brochette d'actcurs reputes.

Q U I M P E R L £ LA VIE PAROISSIALE. — Cette

semaine aura lieu la procession tra ditlonnelle de Saint-Marc. Le depart ae I'eglise paroissiale de Notre-Dame est fixe il 6 b, 15. puis la procession se rendra & la cbapelle de ThOpital civil, oil sefa ceiebree la messe de Saint-Marc.

Les dames et jeunes fllles de I'A. C. F., desireuses de se rendre le 5 Mai il Ty-Mam-Doue, en Kerteun-teun, pres Quimpe d'Auray, le 9 Juin prochain, doivent se faire inscrire soit k la sacristie de Tune ou I'autre paroisse, soit encore aux presbvteres Sainte-Croix et Notre-Dame.

GEORGES GUYNEMER, H£:R0S DE LEGEMDE. — Mercredi 17 Avril, A 20 h. 30, une toule compacte se pressait salle Saint-Colomban, rue de Bremond-d'Ars. On avait annonci une conference sur Gujjiemer, par M. Hervouin.

Ancien pilote d'avion et cineaste de talent. M. Hervouin etait mieux qualifle que quiconque pour presen-

I ter la belle figure de ce hA-os legen-daire, admire des Fran^ais, re^doute des enneniis, synibole de courage pour tous.

11 suit son beros depuis sa nais sance k Paris, le 24 Decembre 1894. l ^ a ' A m mort. le 11 Septembre

11 nous le montre enfant, dejii avide de gloire et dem^fidant s'il poiyra lui aussi, comme son grand' p6re, avoir la croix de la Legion d'bonneur & 21 ans; puis ecolier et coliegien, ioueur et brouiilon, mais d'une intelligence vive et lucide.

Le ptSsSge d'nh avion atf-dessus de la cour du college Stanislas pro duit sur Ini mie |>rofoBdfl impr«s sion et de< ide de sa vocation, Guy-nemer aem av ia tm.

Heias I son engaaement est refuse pour raison de faiblesse de consti-tution 1 Le premier ecbec ne le re-bute pas, il est perseverant. Et le 22 Novembre 1914, Guynemer etait accepte comme soldat de 2* cksse, mecanicien d'aeronautique, k Pau. I I etai! en(re dans I'aviation par la petite porte, selon le mot du capi-ialne qui a re$u son engagement — «l 'en sortirai par la grande, mon capitaine ; j'en ai le pressentiment >.

pour nous defendre sans mfime lais-J A RfiCLAMER. — I I a 616 trouv6 ser au pays apris eux un seul parent'route de Moelan-sur-Mer, quelques qui aurait les r6conforter, penser accessoires de voiturette d'enfant

NOEL IASSON C k l r a r g l « n - D c a t i s t c

dt U PMUIU dt MMOTIM dt P«rl< S, » IM* Oarnel (liliM MM)

LE « SOUVENIR QUIMPERLOIS » — Le « Souvenir Quunperlois » s'esi (^tficiellenient constitue.

Voici un resume de son histoire : Au debut dc la prescnte gueri^^

trois demoiselles Uc notrc char niante cite vurent lu genereuse idee d'adresser k ceux des enfants de Quiniperie, mobilises aux armees, e prives de (amiile, des objets utiles — vetements, iainages et aussi des gAte-ries destinees a ameiiorer un peu I'ordinaire dc nos «poi ius».

Elles ttreut part de lour idee a M Le Louedec, maire de Quimperle, qui les en feiicita et vouiut donner ft cette gdnercuse init iat ive I'essor dont elle eiait digne. Al in d'eviter la dis-persion des eflTorts d'organismes dejft existants. M. Le Louedec demanda le concours, d'avance assure, des Asso-ciations et Amicaies d'Anciens Com-battants siegeant k Quimperle. C'est ainsi que ies presidents de I'U. N. C et de I'U. B. C.. des Medailies Mi l l (aires, des Mutuelles d'A. C. et Me dailies Militaires furent appeies k collftborer a Iteuvre que Ton voulait bien quimperloise. Puis, le bureau provisoirement constitue, sollicita le concours d'ceuvres ou de personnes qui repondirent immediatemcnt el tavorablement aux demandes du Co mite (OJuvre du Centre d'Accueil section des Veuves de Guerre, sec-tion cantonale des Pupilles de la Nation). Un comite d'bonneur fut constitue ; i l comprend : M. Le Loue-dec. conseiller general, maire de Quimperle, president d'bonneur ; M. le cbanoine Louarn. chevalier de la Legion d'bonneur, cure-arcbipretre de Sainte-Croix, ancien aum6nier de la Mar ine ; M. le chef de bataillon Desforges, chevalier de la Legion d'bonneur, croix de guerre, com-mandant le detachement du ...* regi ment d'infanterie k Quimperle ; Nicolas, chevalier de la Legion d'hon neur. m6dailie mil i taire, croix de guerre, inspecteur de I'Enseignement primaire, tous trois membres du Lomite d'bonneur.

Le Comite d'action du « Souvenir Quimperlois » se compose des mem-btes ci-apris : president: M. J. jeze-quel. chevalier de la Legion d'bon-neur, croix de guerre, president dc la section d ' U. N. C. ; vice-presi dents : MM. G. Hotte, medailie mi l i taire, croix de guerre, president des Medailies Mi l i ta i res; Ch. Jameux Legion d'bonneur, croix de guerre president de V V . B. C . ; Y. Le Gri guer, ofTicier d'Instruction Publique. secretaire cantonal des Pupilles de

Nation ; P. Madec, medailie mi l l talre, president de la Mutuelle des Medail es Militaires ; le docteur J. Miroux, croix de guerre, president de la .Mutuelle des Anciens Combat-tants ; Mme Pascalaggi. presidente de la section des Veuves de Guerre ; Mile de Louvieres, presidente du Centre d'Accueil de Quimperle : tresoriere : Mile Le Grand ; secre taire : Mile G. Habr ia l ; deieguis aux achats : Miles Le Louedcc. M.-A. Habrial, J. Ju i l la rd ; membres du Comite : Miles Genot, D. Jezequel, Le Mao. Le Stunf et Thiec.

Si la constitution definitive de notre Comite est relativement re cente. les demoiselles du Comite de l '(£uvre, i l faut le dire, ont e t e tres actives.

De nombreux colis (295) ont dejik .n t prendre la luite. Le 24 uecem* e t e expediis k nos chers compa

bre, 21* anniversalre de sa naissance, triotes sous les armes. Ces colis con i l est decore de la Legion d'bonneur. feclionnes avec firt par des mains

En Janvier et Pevrier 1916, 11 ' ' " " "

^eux, leur ecrirc... ,'Que soient remercies aussi les

donatcurs anonvmes ou connus, qui ont ofTert des victuailles dont la vue, au debullage du colis par son desti-nataire, I'aura r i j ou i et oura contri-bue au maintien dc son bon moral.

Enfin, que toutc notrc gratitude aille aussi aux organismes ou aux lersonnes nombreuses qui ont donne argement ou genereuscmcnt leur

obole pour que I'tEuvre vive ct prospire.

Bient6t, nous etendrons encore le champ des bonnes volontes qui vou-dront (qui veulcnt dejik) participer au succes de I'CEuvre ct, par ccla mdme, au reconfort dont la popula-tion de Quimperle desire voir bene-ficier ceux de nos soldats qui sont parmi les plus exposes.

<}ue chacun accepte genereusemcnt I'apporter son obole et que cbaque

Quimperlois ait k cceur de voir flgu-rer son nom, ft quelquc t i tre que ce soit, dans les archives d'une ceuvre dont le but unique est de faire le blen. •

Potir le ComiU: Le Prisident: J. Jfcs^QUEL.

UN DE NOS COMPATRIOTES A L'HONNEUR. — Voici le tcxte de

citation de M. Daniel Courtin, dans le civ i l professeur, et aux ar-luees lieutenant au ..." d'infanterie, 2* compagnie, ills de M. Clovis Cour-tin, ancien gendarme ft la residence : « Chef de section energique et cons-ciencieux, a efTectue sous bois, dans la nuit, une reconnaissance dilTicile, penetrant entre les postes ennemis et rapportant des renseignements tr^s interessants sur la situation de 'advcrsaire.»

Nous lui renouvelons nos plus vifs compliments.

repond Guynemer. Bie ' lientAt en effet I'eieve mecanicien

4levient mecanicien et le mecanicien devient pilote.

Et alors commence la plus .prodi-gieiise des carrieres d'aviateur.

Apris avoir passe deux mois comme pllole. d'ooservation, Guyne-mer passe dans raviation de chasse. Le 19 JuUlet 1915. avec le sous-lieu-tenant Guerder, 11 remporte sa pre-miere vi<;toire sur un caviatik» allemand. Tous deux sont decores de la medailie militaire.

Le 2 Decembre 1915, le capitaine Heurtaux lui confie un Nieuport, oil i l doit etre k la fols pilote et tireur ; ce sera son ceiibre «Vieux-Char-les>. Le 4 Decembre il attfloue trois avions allemands devant Noyon et en abat un, tandis aue les nutrcs doi-vent prendre la fuite. Le 24 Decem*

ins-crivit trois nouvelles victoires k son reux je n'en veux donner pour actlf, soil six victoires en trois mois. preuve que les touchantes lettres,

Francis et Allemands croient parfois bien na'ives, toutes tr68 sim-

expertes ont dejf t fait bien des heu je n'en veux donner pour

itres;

Ta^lateur invulnerable. Un jour, dans un combat, 11 pour-

suit un avlatik allemand et I'obllge k atlerrlr dans le* lignes fran^aises. L'offlcler allemand lui declare : « Vons etea le plus fdirt I > •

— « Erreur I » . repond Guynemer, j'etals le plus faible, ma mitrailleuse etait enrayee.

— <2ui etes-vous done, pour m'avolr force k atterrir t

— Guynemer I A ce nom. l'oiTici«r allemand bon-

pies et surtout tres cordiales, que nos poilus ont adressees en remer-ciement. Que ces remercicments soient transmis ft toutes les person nes qui ont contribue de p r i s ou de loin ft la reussite de I 'wuvre pai des objets utiles tricotes ou coniec tionnes ovec soin": nous ne pour , rions les nommer toutes, mais elles sauront que leurs noms nc nous sont pas inconnus et qu'clles ont droi t ft toutc la gratitude de ceux de nos

deshei soldats ir ites, qui sont partis

L a C i O l s l n e E l e e t r l q u e e s t ^ c o n o m l q n e

T s r U s r ^ d n l t s

L E B O N & C B s s a l s fliralvlts

l e 9 f

les redamer au bureau du ('ommis-sariat de police de Quiniperie.

ETAT-CIV IL . — Nnlssances : Emile-Jean-Josy)h Le Thd'of, 17, rue dc Mcllac ; — Emile-Hifj inio Uerthe-lot, !), rue de la Mairic ; — D6sire-Louis Pocher, 10, rue Terrc-de-Van-ues ; — Bernard-Georges-Yves-Marie Coadou, ft Raden-Dour, route de la Moltc ; — Marie - Louise - .leannine Cariou, ft la Maternite ; — Yvette-Beniadette Guyomar, au Roalls ; — Jacques-Joseph Martoutier, 14, rue de Clohars; — Ediiiond-Louis Lc Naour, a la Croix de Kervail.

Publication de jnariaqe : Rend*-Francois Le Lin, inarin ile commer-ce, domjciiie ft Auray. et Jeanne-Marie Ducro, s. p., Grille du Lezar-deau.

Marianes ; Gabriel Nicolas, me-nuisier ft K6risole, et Denise Brunei, couturi i re ft la Maison-Rouge ; — Louis-Marie-Joseph Le Roux, mate-lot bouianger, 1!), place Saint-Michel, et Marie-Anna Pdzennec, feuune de chambre au Conibout.

Dicds : Pierre Morreu, 76 ans, s. p., au Bel-Air; — Maurice-Jacques Lc Thber, G ans, 4. boulevard (le la Gare; — Marie-Anne Derrien, 64 ans, s. p., 19, place Saint-Michel ; — Marie-Marguerite Guerroue, 82 ans, 19. place Saint-Michel; — Louis-Rene Piriou, 28 ans, ceiibatairc, 19, place Saint-Michel; — Henri Bar-zic, 77 ans,« 19, place Saint-Michel, boulanger, veuf de Louise Kerherve.

FHARMACIE DE SERVICE. — Di-manche prochain, 28 Avri l . pharma-cie Guibourg, rue Savary.

PUPILLES DE LA N.VriON. On nous prie d'imirer :

Les Pupilles de la Nation, titulai res d'une subvention d'etudes (E.P.S (ie lu ville, lycee ou college) doivent Vaire une deinunde <le renouvelle-•iient de cette subvention 1940-1941

Pour tous renseigneiiients et d6 .iiarches a ce sujet, i'on pout s'adres-jer a M. Le Griguer, secretaire can-tonal, 16, place Saint-Michel, les aiardi et vendredl, de 13 ft 15 heu •es et avant le 28 Avr i l , dernier deiai.

EPAVES. — 11 a ete trouve, rue Ju Couedic, ft Quimperle, un porte iionnaie contenunt une certaine iomme. Pour tous renseignements a je sujet, ie ou la proprietaire peut i'adresser au bureau du Commissa-• lat de police, place Hervo.

Comment placer votra argent t Cholslssez I« moyen qui vous offr* !• plus de sdcurltd et le plus de profit. Aulourd'hul plus qua |im«l( votra lort a«t il« t calul da la Francs. Vo« InMrtta aont tat mtmaa, lla na font qu'un. Voulolr pre. Miar votra ariant, voulolr la mattra an ateurltd, o'aat voulolr du mtma fall la protactlon, la adcurIM du paya. En travail-lant pour vout, voua travalllaz pour toua. La Pmnea a«ra damain ca qua voua la farai aujourd'hul. Na gaiplliaz done paa aaa raaaourcas. Pantaz k la guarra, k aaa axigancaa, pantaz t I'aprto (uarra, k aaa batolnt. •cenomltaz, na dtpaniaz paa toua * M ravanut, manaz da colt una partia da voa calna at plaeaz cat argant. Na la laltiaz paa Improductif, vout n'an avaz pat la droit, II faut la faira valolr: aoutcrlvaz aux Bona d'Armamant Vot «conemlaa aaroni an afeurlM. Ellaa voua rapportaront. Et voua auraz coop<r< t I'alfort qua la paya tout antlar fourntt •ux cAMt da noa aoldata. Vout auraz votn •uati aldi S la vicloln. Vout auraz pr«-p«r< la ranouvaau da I'aprtt-guarra-JW loM rmMlniummii 4eHfm am MMmtrt dm flnmCM, 1B4, RM WMU, PmtU,

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da Jean Prat, Age d'une quarantaine terre et dc la marine, ainsi que de d'annees. (}et homme, gravement ma- nombreux oificiers an|^ is^ lade depuis iongtemps, devait etre Aprfes un match d'ouvertur6» -da

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Plaaamanl aaaurt tfaa IMvaa.

A LA MUSIQUE SAINT-MICHEL — Les membres de la Musique Saint .vlichei se sont reunis la semaine der .lierc en assemblee gen^raie a i'oc easion du depart de M. I'abbe Le DufT, rappeie sous les drapeaux.

M. Le DuiT fait ses aaieux aux iuusiciens et les prie de continuer, comme par ie passe, ft etrc fldeie .lUx repetitions du mercredi et du /endred i ; puis i l pi-esente son suc-.-esseur. M, i'abbe Le I^eliec.

M. Le Bcliec assure la societe de tout son devouement.

Puis M. Genot souhaite la bienve-iiue au nouveau directeur. et lu i promet que le bureau lu i apportera ic mSme concours qu' i l a apporte ft .es predeccsseurs,; et i l forme des vceux pour la prosperite toujours ,)lus grande de la Musique Saint-Mi-chel,

Enfin M. Morin, le doyen des niu-iiciens, declare qu' i l sera heureux Je se devouer comme par le passe, ,>our la Musique Saint-Michel.

Nos meilleurs vceux accompagnent .VI. Le Duff et neus adressons k M. i e Bellec, nos souhaits sinceres de bienvenue.

UN L'E-AUTOMOBILISTE QUI CHAPPE BELLE. — M. Guillaume Goapper se rendait en automobile, vers 19 h. 30, ft la gare de Quimperle. Pres du virage de I'usine Guerles-quin, i i fit unc terrible embardie sur ia gauche. Dans ce violent mouve-ment, la voiture heurta deux po-icaux jumeies de la ligne tei6pno-nique ct I'un d'eux fut brise ft sa'Goapper, ft la Fotet, Bannalec ; 5. base. I I est heureux que la-voiture Rabatteuse, ft M. Bourhis, Kerau-itoppa car. der r i i re . existe un ravin dr6an, Scaer ; 6. Heine, a .M. Andre de plusieurs mfetres et la culbute eilt Francois, Tromelin, en Bannalec ; cte inevitable. Le conducteur est 7. Hobertine, ft M. Le Gail Louis, iort i indemnc de cet accident. Les Penker, Scaer ; 8. Ravissante, ft M. legftts materiels s'eievent ft plusieurs Le Gall J.-M., ft Kerner, en Saint-entaincs de francs.

•ANNALEO ARRET DU TRALN DES PERMIS-

SIONNAIRES. — Comme suite aux interventions faites par I'U. N. C., section de Bannalec, aupris de la Direction de la S. N. C. k , ft Paris, nous sonimes heureux de porter a la connaissance de nos camarades mobilises que, par lettre n" 188 MNC, du 8 Avr i l 1940, M. I'lng6nieur prin-cipal nous fait connaitre les trains express reserves aux soldats penuissionnaires, s'arreleront ft ia gare de Bannalec, a par t i r du 19 Mai, dale ft iaquelle se realiseront les pro-chaines modifications d'horaires.

LE CONCOURS DE POULAINS l iT DE POULICHES. — Jeudi 18 Avr i l . avail lieu a Bannalec, place <ie I'Eglise, le grand concours annuel (le pouiains et pouliehes, pour I'ar-rondissement de Quimperle, orga-nise par ia Societc Hippique d'Elc-vage du Sud-Finistere. Par suite des circonstances actuelles, ie public etait plus clairsenie que les annees prec6dentes. Neanmoins, tous ' les udmirateurs de notre belle race che-valine de la region quimperloise non atteints par la mobilisation, etaient presents.

Des 9 heures, la Commission, prd-sidee par M. de Mollicn.S, directeur des Haras d'Hennebont, assiste de M. Merle, directeur des Services v6-terinaires du ddpartement; de M. Perrauit, directeur des Services agri-coles du Finistere, et de M. Robin, veterinaire ft Bannalec, commen?a ft fonctionner. Dans la fouie, outre les autorites municipales, avec M. Ttin-guy, maire, et M. Feiix Le Bris, ad-joint, nous reinarquons quelques eieveurs et connaisseurs, comme MM. J.-M. Le Gall, de Quimperle ; Guil-laume Perez, Francois Pustoch, Goapper. Guiban, Peron, Andre, Peublanc, de Bannalec ; MM. Bihan, Sollier, Mevcllec, Bourhis, Le Bras, Gucrnalec,-Penni Le Bee, Sinquin, Fiche, Jaouen, etc'.; de Scaer ; MM. Le Gall J.-M., Jaouen Louis, de Saint-Thurien ; MM. Bourhis, Branquet, Le Gall, Boedec, Li jour, Meveilec, de Kernevel.

PALMARES Pouiains de 1 an. — 1. Rosette,

Mme G. Bourhis,- Navalennic, cn Scaer ; 2. Reine, au nieme ; 3. Ror sette, ft Mme veuve Salaiin, Prat-Cotter, Scaiir; 4. Rosa, ft M. Yves

OLOHARS-OARNOCT LES OBSEQUES DE M. J. RAOUL.

— Nous avions signale en son temps la tragique disparit ion de notre compatriote, M. Joseph Raoul, nia-r in de commerce, qui tomba acci-dentellement dans le port de l\ouen.

Le corps de I' infortune marin a ete retrouve et dirige sur son pays natal.

Ses obsfcques ont cu lieu vendredi au milieu d'une aflfluence considera-ble de parents ef d'amis.

En cette douloureuse circonstance nous adressons a ia famille, si cruel-lement cprouvec, nos condoleances emues. .

ON RETROUVE LE CADAVRE DE M. J. RAOUL, DISPARU A ROUEN — Nous apprcnons que M. Joseph Raoul, mar n de commcrce, tombe 6 la mer dans le port de Rouen, i l y a quelques jours,' vient d'etre retrouve.

Nous prions sa jeunc veuve et ses deux enfants d'agreer nos sinceres condoleances.

UN BATEAU DE PECHE VIOLEM-MENT ABORDE COULE. — L'equi-page est sain et sauf. — Un accident qui aurait pu etre trfes grave de con-sequences s'est produit au large du port de Douelan. Un bateau de peche rentrait au port lorsqu'i l fut accoste jar une autre barque ft nioteur. ^ans le choc, qui fut tr^s violent, Ie jeune mousse fut projete a la mer et ne dut son salut qu'a la prompti-tude des secours apportes inimedia-tement par les equipages se trouvant dans les parages.

Nos compliments aux hardis saur veteurs.

O B O R G B S L E G U E T CHIRDRGIEN-DENTISTE - de la Factilta de Paria -

18, Ru« Savary (Malion Rivalin) Q U I M P E R L E

Cotunltalioni (ou lu joan, taaf U lundi

Atmxmm*w O V Z I A T CHIRURQIEN-DENTISTB di la PanUM 4a IMMm I t Pull

t, Raa Labaa, - Q U l t l P E R L t

OMM/ttt/M« IWM /(* iMf* t 9»lminrlt • nut H mtrmt! t SUMIM

Thurien ; 9. Ruth, k M. Henri Le Bihan, Kergoalabre, Bannalec; 10. Richesse, ft M. Fiche, Prat-Cotter, en Scaiir ; 11. Rusuby, ft M. Louis Pe-ron, Coyou, en Bannalec.

Pouliehes de 2 ans, — 1. Quinette, ft M. Bourhis, Kernioysan, Kernevel; 2 Quenivrez, k M. Pierre Fiche, Coat-Scaiir-yian ; 3. Quinette, ft M.

' Ernest Boedec, Barbary, Kernevel ; 4. Quantine, ft M. Jean Solliec, Leign-veon, Scaiir; 5. Querelle, ft M. Yves Jaouen, ft Coadry, Scaer ; 6. Quin-

^ POUR SE RENDRE AU MARCHE K S . ' ^ S r I ' ^ l u S ^ ^ ' ^ S ' Z DE LORIENT. — A part i r de sainedi Gall, Kcrlouan, Kern6vel; 8. Que-20 Avr i l et pour fac l iter le deplace- " " --ment des- voyageurs se rendant au marche de Lorient, des voitures se-ront ajoutecs les mercredis et same-dis, ft t itrc, d'essai, au train de mar-chandises 5964, entre Quimperle et Lorient, Ce train circulera suivant I'horaire suivant : Quimperle, depart 7 h. 57 ; Gestel, dfp. 8 h. W ; Lo-rient, arrivee 8 h. 30.

Foires et Warchfe de la r fiioD QUIMPERLE, 19 Avr i l . — Vaches

laltieres expos^es 04, vendues 50, de 2.200 ft 3.000 fr. ; genisscs exposees 40, vendues 30, de 2.300 k 3.200 f r . ; vcaux exposes 12, vendus 12, ft 8 fr . Ic ki lo ; volaille.s (couple) exposees

lie. 40, vendues 40, 60 fr. a coup Froment (les 100 kilos), 224 f r . ;

sfcigle, 80 f r . ; orge, 90 f r . ; sarrasin, 90 f r . ; uvoine, 80 f r . ; pommes de terre, 90 fr.

'Beurre (le ki lo). 20 ft 21 f r . ; ceufs (la douzaine), 5,50 ft 6 fr.

Foin (les 500 kilos), 400 fr. ; paille, 350 f r . ; son (les 100 kilos), 80 f r . ;

relle, ft Mme veuve Salaiin, Prat-Cotter, en Scaer;',9. Quinine, ft M. Christophe Penblanc, Locunarzin, Bannalec; 10. Quinine, ft M. Yves Goapper. La For6t, Bannalec; 11. Quinine, ft M. Li jour, Kerzonas, Ker-ni 'vel ; 12. Quimperloise, ft M. Jaouen Louis, Kerbihan, Saint-Thurien ; 13. Qui-Vive, ft M. Sinquin Louis. Ker-z6r6, Scaiir; 14. Qualiti, ft M. Le Bee Bertrand, Kcrgoaler, Scaiir ; 15. Quil-lette, ft M. Branquet G., La Grande-Boissiere, Kernevel.

Pouliehes de 3 ans. — 1. Pilagie, ft M. Bourhis Pierre, Navolennic, en Scaer ; 2. Princesse, ft M. Bourhis Pierre, Kerinoysan, en Kerndvel ; 3. Parfaile, ft M. Le Pen L., Kerlaouic, Scaer; 4. Penguen, ft M. Lc Gall J.-M., ft Kerner, Saint-Thurien ; 5. Pivoine, ft M. Penblanc, Locmarzin, Banna-lec ; 6. Pirouette, ft M. Mevcllcc Jean, Coat-Sca^r-Vian, SctiSr; 7. Pensie, ft M. Lc Bras Henri, Coadigou, Scal'r; 8. Plume, ft M. Bourhis Yves, Kdran-dreo, Scafir ; 9. Percaline, ft M. Sin-quin Louis, Kcrztre, Scacr ; 10. Pensie, ft M. Guernalec F., Coadigou, Scaiir; 11. Patrie, A M. Solliec Jean, Lcignveon, Scaiir; 12. Plume, ft M. Le Bihan Jean, Lanveur, Scaiir ; 13. larine 1" qualite (les 100 kilos), 307 . . .

francs ; porcelets exposes 80, vendus Poirie, ft M. Berthelot J., Coadigou, 70, dc 600 k 800 fr. la conpic, Scal'r,

• i J . U I O ETAT-CIVIL. — Naissance : Jean-

Claude Mentec, ft Penlan. Mariage : Louis Le Fioch, mate

lot brevete, ft Kerneuzec, en Quim perlc, et Olga Baron, s. p., au Za brenn, en Mellac.

Dicis : Marie-Louise Le Noc, 78 ans, veuve de Julien Colobert, au Houas ; Charlotte Postec, 80 ans veuve Jean Bare, a Beg-Roz-Keran cal loc'h; Anne-Marie Guyader, 18 mois, au Rouas; Louis "Perennou 52 ans, u Penlan ; Isabelie Barguil, 64 ans, veuve Jean Lucas, a Kerf61es

RIEC-SUR-BELON NECROLOGIE. — Nous venons

(i'apprendre avec regrets ia mort ubite de • notre excellent ami, M.

IMerre Naour, negociant en grains, ravi ft I'afTection des siens apres :|uclques heures de maladic.

Bien connu dans tous les milieux !igricolos de I'arrondissement, le d6-funt jouissait de ia synipnthie gene-"ale.

En cette douloureuse circonstance. •lous prions la famille de bien vou-Uflr agreer Texpression de nos sin-ceres condoleances.

LA GUERRE AU VILLAGE. — Au village de Kerloury-Sainte-Margue-ritc, en Ricc-sur-Beion, Ton ne s'ar-range pas toujours et tout particu-lierement depuis 1936, epoquc ft Ia-quelle la Justice cut ft intervenir au sujet d'un droi t dc passage. Mme Fraval, nee Marc Marie, nantic d'un certificat medical, s'est presentee ft la gendarmerie (le' Pont-Aven qt a depose plainte pour coups contre Huon Louise, femnie Guivarch, et sa bellc-fille, Josephine Naviner. L'af-faire suit son cours.

R 0 8 P 0 R D I N PREPARATION MILITAIRE. —

Les jeunes gens qui desirent faire la preparation mil i taire, au titre du V. C. A., sont pri6s de se faire ins crire chcz M. Jean Lc Bihan, 39, rue Nationalc.

Les cours seront donnes par des instrucJcurs lr6s experinientes et dejft une vingtaine dc jeunes gens dc I'Etoilc Sportive ont donne leur adhesion. A ceux-ci pourraient s'ad-joindre ceux des communes voisines qui seront assures du meilleur ac-cueil.

•A INT-THURIEN NECr.OLOGIE. — Nous apprenons

la mort. ft Rennes, de M. Pierre Le Gouaze, ddcede ft I'llge de 47 ans originaire de Saint-Thurien. 11 etait io frere dc Son Excellence Mgr Le Gouaze, arcbevfique de Port-au-Princc (Haiti), ft qui nous ofTrons, ainsi qu'ft toutc la famille, nos sin-ceres condoleances.

UN HOMME MET LE FEU A SON LIT ET SE PEND DANS SON GRE-NIER. — Lundi, Ic bourg de Saint-Thurien fut, vers 6 heures, mis en emoi par le tocsin.

Le feu venait de se declarer dans une petite moison habitee par M.

hospitalise ces jours-ci. Nc voulant lequel I'U. S. Quimperloise p r i t Ij, pas aller ft I'hapital, i l decida de sc meilleur sur I'E. P. S. des garconjB •suicider. Auparavant i l mit tous ses de ()uimperle, I'arbitre britanmque efTets sur son l i t ct mit le feu, puis appdia les represedtants ..des deux i l alia se pendre dans son grenier. armees alllees, qui v i n r e p t ^ ranger

nu mil ieu du terrain.,Le capitaine de I'equipe britannique off"rit au capi-

J u s q u ' i quand taine de I'equipe fran^aise une ma-

peut -on employer ies engra ls ? T J I save the 'King et la Marseillaise, que

Des retards de livraison parfois to"*® I'assistance ecouta dans le plus assez importants n'ont pas permis a profond recueillement. tous les cultivateurs de recuvoir leurs I f partie commenca, fort inte-engrais aussi rapidement .qu'ils Ie ressante surtout pendant la premiere (lesiraienl * ~~ — * — — — * — ? i^fon^a^.^ ment ont et bcaucoup mandent s ils peuvent encore les tons, tels Guyader et Le Bivic, se employer. " ,defendirent avec ardeur et courage

Sur "les bles i i n'en est plus ques- contre une cquipe plus jeune et plus l ion : la sajson, malgre le retard scientifique. Apres (le nombreuses qu'elle comporte, est trop avancee : tentatives les Anglais marquerent un semer du sulfate d'ammoniaque premier but, contre lequel Ie portier inaintenant serait condamner nos fran?ais ne pouvait rien. Quelques •ereales.a la verse et a I'echandage. secondes avant la pause, les Fran^ais Le nitrate de soude lui-meme risque menerent une vigoureuse attaque. de prolonger trop Iongtemps la vege- P" ' f^'sa de peu Ie succes. Un bolide tation. Seul peut etre encore tente {'e I'avant-centre vint s'ecraser sur un leger appor! de nitrate de chaux,. '" barre transversale. dans les climats et dans les sols qui La mi-temps fut presque aussitiit ne sont pas trop hatifs. Et encore ''•ffl^e sur le score de 1 ft 0, en fa-fres prudemment. ^'eur des Britanniques.

Que faire alors des engrais qui Pendant la seconde partie du jeu, nous restent ? } ceux-ci se montrerent nettement su-

Vous n'en aurez pas trop. Bettera- perieurs et ajouterent trois nouveaux ves, pommes de terre, legumes ont "omts a leur score, tandis que les besoin de grosses fumures : 300 kgs Franpais. malgre toute leur ardeur, (le chlorure de potassium et 200 kgs "e reussirent pas ft sauver I'honneur. de sulfate d'ammoniaque ft I'hectarel Selection anglaise. 4 ; Frangais, 0. sont un minimum ; semez-Ies moitie •lu labour precedant plantation ou QJ A f o e i l A n i i ! m A » semailles et moitie au buttage ou au O I VOUS UIOS U D p r i l l l B S

T , I I vous est facile de recouvrcr vo.<5 ^ a l n d"ITcs t7avlux ' ' forces, agreablement et ft peu de frais

On"n'en sauraU trop mettrc : t i n e ' : " " ^ ^ ^ ^ ^ ^ 'umure, pourvu qu'elle soit equ i l i - ! " " T ^ B W T T K T I W 91 bree, merite d'etre abondante. Ja- . * * * mais elle n'aura ete plus necessaire,t};in fortif iant, avec Ie contenu d 'u i t 'amais elle n'aura etc plus remune-,"acon <1e «TONITRINE» melange r-atrice. a un l i tre de v in rouge ou blanc,

Et n'oublions pas nos jardins : Ics.^'a'aga, Banyuls ou autre v in de l i -'egumes sont chers. N'importe qui"g,"eurs. Demandez bien la «TONI-oeut faire soi-meme un excellent! en vente chez votre Phar-engrais complet en meiangcant a," '3cien. 'loses egales : superphosphate, sul-fate d'ammoniaque et chlorure de •>otassium, qu'on trouve chez tous 'es marchands d'engrais : 10 kilos lar are de ce melange vous donne-'ont des resultats surprenants.

Paul LOISET.

FOOT-BALL

bat Militaires perlois

A QUIMPERLE Selection Anglaise

Quimpi par i buts a 0.

Dimanche dernier, un match ami-ja l mettait aux prises, ft Kerisole, unc equipe de militaires britanni-ques cantonnes quelque part en France et une equipe de militaires luiMiperlois.

Ce match avait attire au pare des Sports la foule des grands jours, lamais peut-etre depuis les grandes luttes bretonnes, les touches de Ke-risole n'avaient connu une galerie lussi imposante. A la tribune d'hon-ner, decorce aux couleurs fran?aises et britanniques, avaient pr is place de nombreux ofificiers de I'armee de

Si votre foie s'endort / / ne resfe ptas assez de bile, qui est

I'antiseplique et le rigutateuF natarel de votre .tube digestif.

C'cst ce qui provoque tons les trott-bles que vous ressentez alors (lonr-deurs aprts les repas, mauvalses diges* lions, douleurs du foie, constipations opiniAtres ou diarrhee ^puisante, «tc..).

Des plantes exotiques comme Ie Cen-tclla Aslatica de I'He de Java, alli^es au boldo et & I'artichaut bien connus. composent le c SANTEUA » qui tirera. voire foie de $a somnolence.

D6Iicieux et etricaoe... Encore quelque remMe d£sagr£aUe A

prendre, direz-vous ? Pas du tout, puisqu'll sutfit de ver-

ser un flacon de «SANTELIA» (12,2& sculement) dans un litre de vin bUnc pour obtenir ce dfllcieuz tonlque du foie. Avant chaque repas, un verre de €S. \NTELIA», de la sante i l y a. D is lc premier flacon, vous aurez la preuve de son efTlcaciU en voyant ditparattre tons vos ennuis. Faltes-en I 'ex^rience aujourd'hul m4mc. Toutes pharmacies.

N. B. — Les' enfants et les personnes qui n'aiment pas le vin, prennent € SAXTELIA », au® doset indiqaiet, dans un verre d'eau sucrie. 992

C U R E d e P R i N T E M P S Void le Pnotempt. et tout le monde aait qu'S cette Cpoque dr Pannfc. le Samt ce grand dispeniateUr de la •ant«. a tendance A ••tchauffer el k amener lea dIim gravCT d<sordrea dam Torganiame. II eit done indispensable de veaier k la bonne Uteulaboo da a m qui doit vivifitr tout le« organet aana lea congeaUoaner.

L experience a tuffisammpnt prouv« que la JOUVENCE DE L'ABBE SOUBV

oniquemrat compoi<e de plantet. dont let principet aclift ont extraiu Dar

JOUVENCE DE L'ABB^ SOURY qiJ fait dispardtre let Ttonblea de la CiienlaUon du Siiig,. lea Matadiea de PEitomac, de I IntetUn et dea Nerfa. lea Migrainea. lea N«vralgiea: toulea l«. Malady taUrieo^ de I . Femme; lea Accidenta du ttaleurt, Vapeura. Etouffementa. Congeatioo. etc.. etc. Une core d ' a ^ o m a (ix aemaiaea, c eat bien peu de cboie, quand on aonge aox difi'<rcBU malaise*

que Ton Cvitera grlce A cetu aage prteautioa. 2 LA JOUVENCE DE L'ABBE SOURY, prtparte aux UboiaUMtea ^ Mag. DUHONTIER a Rouen. M trouva dant toutas laa pbaimaclfa. > " Exlget Man. dans I'lnUrtt da votra (ante la vtriubit JOUVENCE DE L'ABBC SOURY avec It portrait dt I ABBE SOURY. et. tn rouge, U tlgnatura Mag. OUMONTIER*

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Mairie de Quimper,

le

L a M A I M :