Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 -...

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I f ANNÉE — N» 3(5 S'ILS 9HÙtiÙWti% MÎiÉRDS-Lfi% SAMEDI 7 SEPTEMBRE 1895 JESUS A ZO TREAC'H Voir le détail des Nouvelles po- litiques et générales dans la CROIX de Paris. A SEMAIN H L'opinion publique commence à se préoc- cuper vivement des nouvelles qui arrivent de Madagascar et à s'indigner de l'incurie des hommes du gouvernement dans les prépara- tifi de cette expédition. Les correspondants des Journaux français at étrangers ne dissimulent pas plus que les Uttrts particulières la gravité des ravages fait* par la maladie dans le corps expédi- tionnaire. Alors qat les communiqués officiels décla- raient tranquillement que l'état sanitaire éUU satisfaisant et que le nombre des mala- i*»^'" • W * M i " a t W m i t pas dix pour cent, il est '' «ujoard'hul certain que la fièvre a mis hors de combat plus de sept mille hommes, c'est- à-dire plus de 40 0/0 de l'eiTectif. Oc évalue )• ohiiTre des morts à un millier. C'est le génie, le 200" régiment de ligne et las chasseurs à pied qui ont été le plus éprouvés. Sur 800 sapeurs du génie, il reste à peine 120 hommesen état de rendre quelques services. II n'y a qoe les troupes venues d'Algérie qui soient en bon état. Le correspondant de l'officieuse Agence Bavas reconait lui-même que la situation sanitaire est telle « qu'il convient d'en flnlr la plus tôt possible ». Dès la rentrée des Chambres, le ministère Ribot sera certainement interpellé sur l'ex- trême légèreté avec laquelle tout a été pré- paré et aussi sur son entêtement à envoyer surtout U-bas des troupes européennes, au lieu de troupes coloniales déjà habituées à ce climat exceptionnel. Il convient d'ailleurs de répéter que le suc- cès final de l'expédition ne parait pas com- promis, grflce à l'intelligence et à l'énergie du général Duchesne : mais on avait le droit d'exiger que des souffrances inutiles ne fus- sent pas imposées à nos soldats. Contrairement à ce qui avait été annoncé, M. Félix Faure assistera non seulement à la revue finale mais aussi à une partie des grandes manoeuvres de l'Est. Il quittera Paris samedi soir pour se rendre à Langres, et sera présent le 8 et le lO à des simulacres de bataille, entre les deux armées commandées par le général Jamais et le général Négrier. La Sénat belge a adopté, comme la Chambre des représentants, la nouvelle loi qui réta- blit la religion à l'école. D'autre part, la Chambre des représentants vient de voter le projet de loi complémen- taire du nouveau régimç électoral communal. ù loi nouvelle décide que, lorsque aucune liste n'aura obtenu la majorité absolue, il sera procédé à une répartition des sièges & «ODférer entre les différents partis, propor- tionnellement au nombre de suffrages obte- nus par chacun d'eux. C'est Juste, et c'est pour cela qu'un pareil projet n'a pas de chance d'âtre adopté en France. Las Allemands ont célébré cette semaine, non sans quelque tapage, le 25° anniversaire d i Sedan. Aqjonrd'hni vendredi, arrive à Paris le lord-maire de Londres. Après avoir été reçu Mmedi par la président de la République, ce haut personnage se rendra avec sa femme à Bordeaux pour y visiter l'exposition. L« lord-maire actuel est un catholique très ferme et très pratiquant ; et ses sen- timents religieux, bien loin de lui créer des difficultés comme cela arriverait infaillible- ment en France, lui valent, en Angleterre, toutes sortes d'égards de la part de la reine •t du monde officiel. Supplément liebdomadmre à « X^a. Ox^oix » de Paris P o u r F E I e e l i o n d u 6 O c t o b r e 1 § 0 5 Le collège électoi-al auquel uppurtient le droit d'élire les sénateurs se compose, on le sait, d'un certain nombre d élec- teurs de droit et des délégués choisis par les conseils municipaux parmi les électeurs de chaque commune. ÉLECTEURS DE DROIT Aux termes de l'article G de la loi du 9 décembre 1884, sont membres de droit du collège électoral : 1" les députés ; 2° les conseillers généraux ; 3° les conseil- lers d'arrondissement. On ne voit pas bien pourquoi, lor.«i- qu'il n'y a, comme dans le cas présent du Finistère, qu'un seul sénateur à élire, les autres sénateurs en exercice ne sont pas électeurs, au même titre pour le moins que les députés. Il semble que la loi n'ait pas prévu ce cas ; mais son silence suflit pour exclure les séna- teurs du collège, électoral, s'ils n'y entrent pas ^ un autre litre, comme conseillers généraux ou conseillers d'ar- rondissement, ou encore comme délé- gués. Quoi qu'il en soit, voici, quels sont, à l'heure présente et dans notre départe- ment les électeurs sénatoriaux de droit : DÉPUTÉS Quimper : 1" cire. : M. Louis Hémon. 2" — M.Cosmao-Duménez. Brest : 1" — M. l'amiral Vallon. T M.Villiers. Mgrd'Hulst. Morlaix : 1'" — M. Vichot. 2° — M. Albert de Mun. Chftteaulin: l^circ.iM. Le Borgne. 1'— M. Gourvif. Quimperlé : M.deKerjégu. ^ CONSEILLERS GÉNÉRAUX Arrondissement de Quimper. Canton de Quimper, M. Soudry, avoué. — liriec, M. Pennanriiii, l'élu catholi- que du 4 août. — Douarnenez, M. le docteur Le Bâtard. — Foudsnunt, M. Louis Hémon (déjà nommé comme dé- puté). — Ploriastel-Saint-Germain, M. Le Bail, avocat. — Pônt-Croix, M à élire à la place de M. Alavoine décédé le 3 septembre 1895. — Pont-l'Abbé, M. le docteur Gosmao - Duménez ( déjà nommé comme député). — Rosporden, M. Cotten. Arrondissement de Brest. — Brest, •p'canton, M. Delobeau, maire de Brest, sénateur. — Brest, 2" canton, M. Le •Teune. — Bre.st, 3" canton, M. Castel. — Daoulas, M. Villiers (déjà nommé comme député). — Landerneau, M. Maissin. — Lannilis, M. Audren de Kerdrel, maire de Lannilis. — Lesneven, M. Lûnven. — Ouossant, M. Cheviilotte. — Plabennoc, M. de Blois. -— Ploiidal- mézeau, M. Fortin. — Ploudiry, M. du Rusquec. — Saint-fienan, M. Larreur. Arrondissement de M-'rlalx. Morlaix, M. Estrade. — Landwisiau, M. Soubigou, ancien sénateur.- — Lan- meur, M. Swiney. — Ploucscat, M. Ca- dour. — Plouigneau, M. le comte de Guerdavid. — Plouzévédii, M. le comte de Kerdrel, maire de Plouvorn. Saint-Pol-de-lJon. M. le comte de Gué- briand. — Saint-Théçjonnec, M. Cam. — Sizun, M. Louis Riou. — Taulé, M. le baron Gazin d'Honnincthun. Arrondissement de Ch&teaulln. — Chntcaulin, M. Halléguen, maire de Chûteaulin, sénateur. — Cavliaix, M. Gourdin. — Châteauneaf-du-Faoa, M, le docteur Dubuisson. — Crozon, M. le docteur Louboutin. — Le Faou, M. Gau- rant. — Uuehjoat, M. Fégean. — Plcij- bon, M. le docteur Le Boi-gne (diyà nommé comme député). Arrondissement de Quimperlé. — Quimperlé, M. David. -— Pont-Aven, M. le marquis do Brémond d'Ars. — Arzano, M. do Raismes, ancien séna- teur. — Bannaloc, M. Guégan. — Scaër, M. de Kerjégu (déjà nommé comme député). CONSEILLERS D'ARRONDISSEMENT Arrondissement de Quimper. — Quimper, M. Diligeart. — fîriec, M. Darciilon. — Concarneau, M. Roulland. — Douarne- nez, M. Damey, notaire. — Fouasnant, M. Héloret. ~ Plogustel-St-Germain, M. Garadec. — Pont-Croix, M. Le Bars. — Pont-l'Abbé, M. Moysan. Arrondissement de Brest. — Brest, l"' canton, M. Lamarque. — Brest, 2' can- ton, M. Goasdoué, — Brest, 3° canton, M. Gestin. — Dâ'dulas; M, Le Gall. — Landerneau, M. Le Gallennec. —Lanni- lis, M. de Poulpiquet. — Lesneven, M. Bilian-Poudec. — Ouessunt, M. Mar- zin. — Plabennec, M. de Vincelles. — Ploudalmézeau, M. David. — Ploudir\j, M. Boucher. — Saint-Renan, M..., (à éli,re le 15 septembre, en remplace-, ment de M. Larreur, élu conseiller général). Arrondissement de Morlaix. — Morlaix, M. le docteur Le Febvre. — Landivi- siau, M. L. Queinnec, maire de Lan- divisiau Lanmeur, M. Redou. — PloueiiCat. M. Le Goff", conseiller muni- cipal de Plougar. — Plouigneau, M. Troadec, maire de Plougonven. — P/ou- zévédé, M. de Kermenguy. — St-Pol-de- Léon, M. Moal. — St-Thégonnec, M. Léon (Allain). Sizun, M. Daniel, maire de Gommana. — Taulé, M. Quéin- nec (de Guida n). Arrondissement de Châteanlin. — Chû- teaulin, MM. Hervieu et Miossec. — Cafhaix, M. Bellec. — Châteauneuf-du- Faou, MM. Quéméré et Le Derrien. — Crozon, M. Pelliet. Le Faou, M. Quilliou. — Huelgoat, M .... (à élire le 15 septembre en remplacement de M. Fégean, élu conseiller général). — Pley- ben, M. Bourlès. Arrondissement de Quimperlé. — Quim- perlé, MM. J. de M.audmt et Le Boëdec. — Arzano, M. Richard. — Bannalec, MM. Le Dérout et Le Bihan.— Pont- Aven, MM. de la Villemarqué etOrvoën. Scaër, MM. Croissant et Pilorgé. Soit : 10 députés, 39 conseillers géné-, raux (défalcation faite de quatre qui' sont en môme temps députés) et 49 con- seillers d'arrondissement, ce qui donne au total : 98 électeurs de droit. DÉLÉGUÉS SÉNATORIAUX ET SUPPLÉANTS Le nombre des délégués qui ont dû être élus dimanche dernier par les Conseils Municipaux pour prendre part, également, le 6 octobre, à l'élection d un sénateur, s'élève au total à 1143 : f'our l'arrondissement de Quimper, 291 ; — l'arrondissement de Brest, 292 ; — l'arrondissement de Morlaix, 253 ; — l'arrondissement de Ghftteaulin, 204 ; — l'arrondissement de Quimperlé, 103. Le nombre total des électeurs sénato- riaux des deux catégories est donc exactement de 1241. Nous allons donner la liste des Délé- gués (avec leurs suppléants) élus dans l'arrondissement de Morlaix. CANTON DE MORLAIX Morlaix (ville). — Sur 27 membres dont devrait se composer le conseil, il n'eu compte actuellement que 23, et 17 seulement étaient présents pour élire 12 délégués et 3 suppléants. Autant dire que ces messieurs se sont dé.signés eux- mêmes. Ont été nommés, en effet, au 1" tour de scrutin, pur 17 voix, excepté M. Merrien qui n'en a obtenu que Ki : Délégués : MM. Le Gac (Gabriel), Préauchat (J.-M.), Le Bnrre (Aug.), Jon- cour (J.-Fr.), Kerébel (Onésimo), Mar- geric (Victor), Gastcl (l'.-M.), Goardon (L-P.-M., Kernéis (Fr.-M.), Le Goff (Louis), Penther (J.-B.), Merrien (,!.- Fr.-M.). — Suppléants : MM. Le Gac (Paul), Piriou (Ad.), Yvinec (Auguste.) Ploujean. — Conseillers, 21. Délégués à élire, (i. — Elus : au 1" tour : MM. Gloarec (Kmile), avoué, maire, à Ivercélina ; Bcscond, Jean, à Tréanton ; — aua" tour, M. Gouguel, Pierre, nég., adjoint-maii-e, au bourg ; — au 3° tour, MM. Laviec, Jean-Marie, entrepreneur à Morlaix ; Parc, Jean- Marie, cultivateur à Bonne-Rencontre ; Le Gam, Fr., cultiv,, à Kerampunz. Suppléants à élii-e, 2. — Elus au .3° tour : MM. Morvan, Allain, cultiv. à Goat-Grall ; iMorvan, Jean, cultiv. a Kerscoff. Plourln. — Conseillers, 21. Délégués, G. — Elus : au i"" tour, MM. Rendu, Gustave, adjoint ;'Prat, Pierre, propr. ; Jaffray, Fr., cultiv. ; Henry, J.-M., cultiv. ; Bellec, adjoint; — au 2° tour, M. Guéguen, P.-M., culti. Suppléants, 2. — Elus : au l" tour, M. Poupon, Jean-Marie, cultiv. ; — au 3" tour, M. Kergoat, Etienne, expéditeur de viandes, St-Martin-des-Champs. — Conseil- lers, 16. Délégués, 3. — Elus au tour : MM. Raillard, Ch., négociant et maire ; Le Duc, Hervé, cultiv., adjoint-maire ; Bellec, Jean-Marie, cultiv. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Madec, J.-M., cultiv. Sainte-Sève. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour ; MM. Goz, Guillaume, propr. et maire ; Mes- sager, Aug., propr., adjoint. Suppléant,!. — Elu au 2" tour : M. Laviec, Jacques. CANTON DE LANMEUR Lanmeur. — Conseillers, 21. Délégués à élire, (i. — "Fllus au 1" tour : MM. Le Lay, Jean, maire ; Bara- zer, J.-P,, piop. ; Le Bars, J. P. ; négoc. ; Le Guern, Yves, propr. ; Hervé, Jean, propr. ; Pohen, P.-M., prop. Suppléants à élire. 2. — Elus au 1" tour: MM. Barazer, Vinc., propr.; Le Lous, Hervé, propr. Garlan. — Conseillers, 12. Délégués : 2. — Elus au l" tour : M. Liizou, J.-Fr., cultiv.; — au 2" tour : M. Morvan, Pierre, cultiv. et maire. — Délégué : 1. — Elu au l-^tour, M. Saint- Jalmes. Jean-Yves, cultiv., qui a refu- sé ; au 3® tour, M. le baron de Courcy, Pol, qui a accepté. Guimaëc. — Conseillers, 10. Délégués : 3. — Elus au 1" tour : MM. de Bergevin, Edouard, propr., maire; Glec'h, Giiillaumo, adjoint ; Etien, Jean. Suppléant. 1. — Élu au l"''tour, M. Lavalou, J.-M., cultiv. Locquirec. — Conseillers, 12. Délégués. 2. — Elus au 1" tour : MM. de Mauduit du Plessix, René, maire ; Le Lay, Pierre, adjoint. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Prigçnt, Fr., marin. Plouégat-Guerrand. — Conseillers, 1(). Délégués : 3. — Elus an 1" tour, MM. Kerlirzin, Yves, expert. adjoinl-m.aire ; Cosquer, Nicolas, cultiv. ; Le Bras, Yves, cultiv. Suppléant, 1. — Elu au i" tour : M. Rolland, Etienne, cultiv. Plouézocli. — Conseillers, 16. Délégués : 3. — Elus au i" tour : MM. Guillesser, Jean ; Postic, Yves ; ïho- •mas, René. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Tallégas, Fran(;ois. Ploui-asnou. — Conseillers, Tii. Délégués : 9. — Elus au 1" tour : MM. Prigent, /ean ; Lancieu, Fr. ; Guerni- gou, Fr. ; Mahé, Guill. ; Déan, Hervé ; Milon. René ; Choquer, Fr.-M. ; Mas- son, Fr.-M. ; Férec, René. Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Collétor, Rolland ; Colléler, Jo- seph. St-Jean-du-Doigt. — Consoiliers. 12. Délégués, 2. — Elus au l" tour : MM. Pape, Fr.; Bellec, Valentin. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Prigent, Fr. CANTON DE PLOUIGNEAU Plouigneau. — Conseillers, 23. Délégués à élire, 9. — Elus au i"'' tour: MM. le doctL'ur Camus, maire; Fournis, Yves, adjoint ; David, Hya- cinthe ; Saout, J.-M. ; Hamou, Louis ; Coativy, Sulpice ; Beuzit, Rolland ; Nédellec, J.-P. ; Sallou, Guillaume. Suppléants, 2 Elus au 1" tour : MM, Folgalve», J.-M. ; Morvan, Pierre. Botsorhel. — Conseillers,. 12, Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM. Fouler, J.-M., cultiv. ; Dizés, Jean, cultiv. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Le Goz, François, cultiv. Guerlesquln. — Conseillers, 16. Délégués, 3. — Elus au 1" tour ; MM. Guilloux, Guillaume, maire ; Guillou, Ambroise, forgeron ; Prigent, Joseph, adjoint. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Gonan, François, cultivateur. Lannéanou. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM. Bourven, F.-M., adjoint ; Camus, Jean- Y'ves-Marie, propriétaire. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Guillou, Pierre. Le Ponthou. — Conseillers, 10. Délégué, 1. — Elu au 1" tour : M. Lémeillat, Pierre, maire. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Prigent, Yves. Plouégat-Moysan. — Conseillers. 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM. Le Bougeant, maire ; Prigent, Yves, cultivateur. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Morin, Yves. Plougonven. — Conseillers, 23. Délégués, 9. — Elus au 1" tour : MM. Le Roux, François-Marie (de Guerdual); Hameury, J.-Fr. ; Guéguen^ Guy ; Cra»- sin, Guillaume ; Garrec, Hervé ; Gar- rec, Guy ; — au 2' tour, M. Le Lay, Hervé-Marie ; — au 3" tour, MM. B6ur- ven, Guillaume ; Garrec, François. Suppléants, 2. — Elu au 1" tour, M. Le Guiner, Aug.; — au 2' tour, M. Le Nuz, Gilles. CANTON OE ST-THÊGONNEC St-Thégonnec. — Conseillers, 21.' Délégués, 6. — Elus au l" tour : MM. Galarn, J.-M., maire ; Pouliquen, Bap- tiste ; Breton, Allain : Herrou,Maurice; Le Guen,J.-P.; — au 3nour,M. Charles, J.-M. (duBroustou). Suppléants, 2. — Elus au 1" tour: MM. Goarnisson, Thomas ; Madec, Yves. Le Cloître. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — I^lus au 1" tour : MM. Berréhar, Jean, maire ;Dilasser, J.-Fr., adjoint. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Gozic, Laurent, propr. cultivateur. Loc-Eguiner. — Conseillers, 12. Délégués. 2. — Elus au 1" tour : MM. .Martin, Guill., prop.; Quéguiner, Guill.- M., maire. Suppléant, 1. - Elu au 1" tour : M. Broustail, Fr. Suppléant. 1. — Pleyber Christ. — Conseillers, 21. Délégués, 6. — Elu au 1" tour : MM. Andrieux, Albert, maire ; le marquis de Lescoët ; Groguennec, Jacques ; Lozac'h, Yves ; Guillerm, J.-M. ; — au 2" tour, M. Gréac'h, Claude. Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Pouliquen, Fr. ; Corre, J.-M. Hounéour Ménez.— Conseillers, 21. Délégués, 6. — Elus au-l" tour : MM. Morvan, Fr.; Pouliquen, Hervé, ad- joints; Plassart, Guill.; Lozac'h, J.-Fr.; — au 3° tour : MM. Ménez, Gabriel, et Jacq, Allain. Suppléants. 2 . — Elus au .3' tour : MM. Henry, Jacq, et Cottain, J.-F. CANTON DE SIZUN Sizun. — Conseillers; 23. Délégués, 9. — Élus : au l'^ tour, MM. Girond, Louis, maire; Queinnec,. Gabriel, adjoint; Guillerm, Hervé;Ber, Yves ; Le Roux, Yves ; Boucher, Jo- seph, adjoint ; — au 3" tour : MM. San*- quer, Guillaume; Le Roux, Jacques; Guillerm, Alain. Suppléants, 2. —Elus au 3' tour; MM. Perros, J.-M. ; Kérébel, Fr. Commana. — Conseillers, 21. Délégués, 6. — Elus au 1" tour: MM. Tourmel, J.-M. ; Fagot, J.-M. ; Broustail, Louis; Guivarc'h, Fr. ; Paul, J.-M.; Messager, Michel. Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Martin, Fr. ; Messager, Jean, adjoint.

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I f ANNÉE — N» 3(5 S ' I L S T É 9HÙtiÙWti% M Î i É R D S - L f i % SAMEDI 7 SEPTEMBRE 1895

JESUS A ZO TREAC'H

Voir le détail des Nouvelles po-litiques et générales dans la CROIX de Paris.

A SEMAIN H

L'opinion publique commence à se préoc-cuper vivement des nouvelles qui arrivent de Madagascar et à s'indigner de l'incurie des hommes du gouvernement dans les prépara-tifi de cette expédition.

Les correspondants des Journaux français at étrangers ne dissimulent pas plus que les Uttrts particulières la gravité des ravages fait* par la maladie dans le corps expédi-tionnaire.

Alors qat les communiqués officiels décla-raient tranquillement que l'état sanitaire éUU satisfaisant et que le nombre des mala-

i*»^'" • W * M i " a t W m i t pas dix pour cent, il est '' «ujoard'hul certain que la fièvre a mis hors

de combat plus de sept mille hommes, c'est-à-dire plus de 40 0/0 de l'eiTectif. Oc évalue )• ohiiTre des morts à un millier.

C'est le génie, le 200" régiment de ligne et las chasseurs à pied qui ont été le plus éprouvés. Sur 800 sapeurs du génie, il reste à peine 120 hommesen état de rendre quelques

services. II n'y a qoe les troupes venues d'Algérie qui soient en bon état.

Le correspondant de l'officieuse Agence Bavas reconait lui-même que la situation sanitaire est telle « qu'il convient d'en flnlr la plus tôt possible ».

Dès la rentrée des Chambres, le ministère Ribot sera certainement interpellé sur l'ex-trême légèreté avec laquelle tout a été pré-paré et aussi sur son entêtement à envoyer surtout U-bas des troupes européennes, au lieu de troupes coloniales déjà habituées à ce climat exceptionnel.

Il convient d'ailleurs de répéter que le suc-cès final de l'expédition ne parait pas com-promis, grflce à l'intelligence et à l'énergie du général Duchesne : mais on avait le droit d'exiger que des souffrances inutiles ne fus-sent pas imposées à nos soldats.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, M. Félix Faure assistera non seulement à la revue finale mais aussi à une partie des grandes manoeuvres de l'Est. Il quittera Paris samedi soir pour se rendre à Langres, et sera présent le 8 et le lO à des simulacres de bataille, entre les deux armées commandées par le général Jamais et le général Négrier.

La Sénat belge a adopté, comme la Chambre des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit la religion à l'école.

D'autre part, la Chambre des représentants vient de voter le projet de loi complémen-taire du nouveau régimç électoral communal.

ù loi nouvelle décide que, lorsque aucune liste n'aura obtenu la majorité absolue, il sera procédé à une répartition des sièges & «ODférer entre les différents partis, propor-tionnellement au nombre de suffrages obte-nus par chacun d'eux. C'est Juste, et c'est pour cela qu'un pareil projet n'a pas de chance d'âtre adopté en France.

Las Allemands ont célébré cette semaine, non sans quelque tapage, le 25° anniversaire di Sedan.

Aqjonrd'hni vendredi, arrive à Paris le lord-maire de Londres. Après avoir été reçu Mmedi par la président de la République, ce haut personnage se rendra avec sa femme à Bordeaux pour y visiter l'exposition.

L« lord-maire actuel est un catholique très ferme et très pratiquant ; et ses sen-timents religieux, bien loin de lui créer des difficultés comme cela arriverait infaillible-ment en France, lui valent, en Angleterre, toutes sortes d'égards de la part de la reine • t du monde officiel.

Supplément liebdomadmre à « X^a. Ox^oix » de Paris

P o u r F E I e e l i o n d u 6 O c t o b r e 1 § 0 5 Le collège électoi-al auquel uppurtient

le droit d'élire les sénateurs se compose, on le sait, d'un certain nombre d élec-teurs de droit et des délégués choisis par les conseils municipaux parmi les électeurs de chaque commune.

ÉLECTEURS DE DROIT Aux termes de l'article G de la loi du

9 décembre 1884, sont membres de droit du collège électoral : 1" les députés ; 2° les conseillers généraux ; 3° les conseil-lers d'arrondissement.

On ne voit pas bien pourquoi, lor.«i-qu'il n'y a, comme dans le cas présent du Finistère, qu'un seul sénateur à élire, les autres sénateurs en exercice ne sont pas électeurs, au même titre pour le moins que les députés. I l semble que la loi n'ait pas prévu ce cas ; mais son silence suflit pour exclure les séna-teurs du collège, électoral, s'ils n'y entrent pas ^ un autre litre, comme conseillers généraux ou conseillers d'ar-rondissement, ou encore comme délé-gués.

Quoi qu'il en soit, voici, quels sont, à l'heure présente et dans notre départe-ment les électeurs sénatoriaux de droit :

D É P U T É S Quimper : 1" cire. : M. Louis Hémon.

2" — M.Cosmao-Duménez. Brest : 1" — M. l'amiral Vallon.

T — M.Vil l iers. — Mgrd'Hulst .

Morlaix : 1'" — M. Vichot. 2° — M. Albert de Mun.

Chftteaulin: l^circ.iM. Le Borgne. 1 ' — M. Gourvif.

Quimperlé : M .deKer jégu . ^

C O N S E I L L E R S G É N É R A U X Arrondissement de Quimper. —

Canton de Quimper, M. Soudry, avoué. — liriec, M. Pennanriiii, l'élu catholi-que du 4 août. — Douarnenez, M. le docteur Le Bâtard. — Foudsnunt, M. Louis Hémon (déjà nommé comme dé-puté). — Ploriastel-Saint-Germain, M. Le Bail, avocat. — Pônt-Croix, M à élire à la place de M. Alavoine décédé le 3 septembre 1895. — Pont-l'Abbé, M. le docteur Gosmao - Duménez ( déjà nommé comme député). — Rosporden, M. Cotten.

Arrondissement de Brest. — Brest, •p'canton, M. Delobeau, maire de Brest, sénateur. — Brest, 2" canton, M. Le •Teune. — Bre.st, 3" canton, M. Castel. — Daoulas, M. Villiers (déjà nommé comme député). — Landerneau, M. Maissin. — Lannilis, M. Audren de Kerdrel, maire de Lannilis. — Lesneven, M. Lûnven. — Ouossant, M. Cheviilotte. — Plabennoc, M. de Blois. -— Ploiidal-mézeau, M. Fortin. — Ploudiry, M. du Rusquec. — Saint-fienan, M. Larreur.

Arrondissement de M- ' r l a lx . — Morlaix, M. Estrade. — Landwisiau, M. Soubigou, ancien sénateur.- — Lan-meur, M. Swiney. — Ploucscat, M. Ca-dour. — Plouigneau, M. le comte de Guerdavid. — Plouzévédii, M. le comte de Kerdrel, maire de Plouvorn. — Saint-Pol-de-lJon. M. le comte de Gué-briand. — Saint-Théçjonnec, M. Cam. — Sizun, M. Louis Riou. — Taulé, M. le baron Gazin d'Honnincthun.

Arrondissement de Ch&teaulln. — Chntcaulin, M. Halléguen, maire de Chûteaulin, sénateur. — Cavliaix, M. Gourdin. — Châteauneaf-du-Faoa, M, le docteur Dubuisson. — Crozon, M. le docteur Louboutin. — Le Faou, M. Gau-rant. — Uuehjoat, M. Fégean. — Plcij-bon, M. le docteur Le Boi-gne (diyà nommé comme député).

Arrondissement de Quimperlé. — Quimperlé, M. David. -— Pont-Aven, M. le marquis do Brémond d'Ars. — Arzano, M. do Raismes, ancien séna-teur. — Bannaloc, M. Guégan. — Scaër, M. de Kerjégu (déjà nommé comme député).

CONSEILLERS D'ARRONDISSEMENT Arrondissement de Quimper. — Quimper,

M. Diligeart. — fîriec, M. Darciilon. —

Concarneau, M. Roulland. — Douarne-nez, M. Damey, notaire. — Fouasnant, M. Héloret. ~ Plogustel-St-Germain, M. Garadec. — Pont-Croix, M. Le Bars. — Pont-l'Abbé, M. Moysan.

Arrondissement de Brest. — Brest, l"' canton, M. Lamarque. — Brest, 2' can-ton, M. Goasdoué, — Brest, 3° canton, M. Gestin. — Dâ'dulas; M, Le Gall. — Landerneau, M. Le Gallennec. —Lanni -lis, M. de Poulpiquet. — Lesneven, M. Bilian-Poudec. — Ouessunt, M. Mar-zin. — Plabennec, M. de Vincelles. — Ploudalmézeau, M. David. — Ploudir\j, M. Boucher. — Saint-Renan, M . . . , (à éli,re le 15 septembre, en remplace-, ment de M. Larreur, élu conseiller général).

Arrondissement de Morlaix. — Morlaix, M. le docteur Le Febvre. — Landivi-siau, M. L. Queinnec, maire de Lan-divisiau — Lanmeur, M. Redou. — PloueiiCat. M. Le Goff", conseiller muni-cipal de Plougar. — Plouigneau, M. Troadec, maire de Plougonven. — P/ou-zévédé, M. de Kermenguy. — St-Pol-de-Léon, M. Moal. — St-Thégonnec, M. Léon (Allain). — Sizun, M. Daniel, maire de Gommana. — Taulé, M. Quéin-nec (de Guida n).

Arrondissement de Châteanlin. — Chû-teaulin, MM. Hervieu et Miossec. — Cafhaix, M. Bellec. — Châteauneuf-du-Faou, MM. Quéméré et Le Derrien. — Crozon, M. Pelliet. — Le Faou, M. Quilliou. — Huelgoat, M . . . . (à élire le 15 septembre en remplacement de M. Fégean, élu conseiller général). — Pley-ben, M. Bourlès.

Arrondissement de Quimperlé. — Quim-perlé, MM. J. de M.audmt et Le Boëdec. — Arzano, M. Richard. — Bannalec, MM. Le Dérout et Le Bihan.— Pont-Aven, MM. de la Villemarqué etOrvoën. Scaër, MM. Croissant et Pilorgé.

Soit : 10 députés, 39 conseillers géné-, raux (défalcation faite de quatre qui' sont en môme temps députés) et 49 con-seillers d'arrondissement, ce qui donne au total : 98 électeurs de droit.

DÉLÉGUÉS SÉNATORIAUX ET SUPPLÉANTS

Le nombre des délégués qui ont dû être élus dimanche dernier par les Conseils Municipaux pour prendre part, également, le 6 octobre, à l'élection d un sénateur, s'élève au total à 1143 :

f'our l'arrondissement de Quimper, 291 ; — l'arrondissement de Brest, 292 ; — l'arrondissement de Morlaix, 253 ; — l'arrondissement de Ghftteaulin, 204 ; — l'arrondissement de Quimperlé, 103.

Le nombre total des électeurs sénato-riaux des deux catégories est donc exactement de 1241.

Nous allons donner la liste des Délé-gués (avec leurs suppléants) élus dans l'arrondissement de Morlaix.

C A N T O N D E M O R L A I X

M o r l a i x (ville). — Sur 27 membres dont devrait se composer le conseil, i l n'eu compte actuellement que 23, et 17 seulement étaient présents pour élire 12 délégués et 3 suppléants. Autant dire que ces messieurs se sont dé.signés eux-mêmes. Ont été nommés, en effet, au 1" tour de scrutin, pur 17 voix, excepté M. Merrien qui n'en a obtenu que Ki :

Délégués : MM. Le Gac (Gabriel) , Préauchat (J.-M.), Le Bnrre (Aug.), Jon-cour (J.-Fr.), Kerébel (Onésimo), Mar-geric (Victor), Gastcl (l ' .-M.), Goardon ( L - P . - M . , Kernéis (Fr.-M.), Le Goff (Louis), Penther (J.-B.), Merrien (,!.-Fr.-M.). — Suppléants : MM. Le Gac (Paul), Piriou (Ad.), Yvinec (Auguste.)

Ploujean. — Conseillers, 21. Délégués à élire, (i. — Elus : au 1"

tour : MM. Gloarec (Kmile), avoué, maire, à Ivercélina ; Bcscond, Jean, à Tréanton ; — aua" tour, M. Gouguel, Pierre, nég., adjoint-maii-e, au bourg ; — au 3° tour, MM. Laviec, Jean-Marie, entrepreneur à Morlaix ; Parc, Jean-Marie, cultivateur à Bonne-Rencontre ; Le Gam, Fr., cultiv,, à Kerampunz.

Suppléants à élii-e, 2. — Elus au .3° tour : MM. Morvan, Allain, cultiv. à Goat-Grall ; iMorvan, Jean, cultiv. a Kerscoff.

Plourln. — Conseillers, 21. Délégués, G. — Elus : au i"" tour,

MM. Rendu, Gustave, adjoint ; 'Prat , Pierre, propr. ; Jaffray, Fr . , cultiv. ; Henry, J.-M., cultiv. ; Bellec, adjoint; — au 2° tour, M. Guéguen, P.-M., culti.

Suppléants, 2. — Elus : au l " tour, M. Poupon, Jean-Marie, cultiv. ; — au 3" tour, M. Kergoat, Etienne, expéditeur de viandes,

St -Mart in-des-Champs. — Conseil-lers, 16.

Délégués, 3. — Elus au tour : MM. Raillard, Ch., négociant et maire ; Le Duc, Hervé, cultiv., adjoint-maire ; Bellec, Jean-Marie, cultiv.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Madec, J.-M., cultiv.

Sainte-Sève. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour ; MM.

Goz, Guillaume, propr. et maire ; Mes-sager, Aug., propr., adjoint.

Suppléant,!. — Elu au 2" tour : M. Laviec, Jacques.

C A N T O N D E L A N M E U R

Lanmeur . — Conseillers, 21. Délégués à élire, (i. — "Fllus au 1"

tour : MM. Le Lay, Jean, maire ; Bara-zer, J.-P,, piop. ; Le Bars, J. P. ; négoc. ; Le Guern, Yves, propr. ; Hervé, Jean, propr. ; Pohen, P.-M., prop.

Suppléants à élire. 2. — Elus au 1" tour: MM. Barazer, Vinc., propr.; Le Lous, Hervé, propr.

Gar lan . — Conseillers, 12. Délégués : 2. — Elus au l " tour : M.

Liizou, J.-Fr. , cultiv.; — au 2" tour : M. Morvan, Pierre, cultiv. et maire. —

Délégué : 1. — Elu au l-^tour, M. Saint-Jalmes. Jean-Yves, cultiv., qui a refu-sé ; au 3® tour, M. le baron de Courcy, Pol, qui a accepté.

Guimaëc. — Conseillers, 10. Délégués : 3. — Elus au 1" tour : MM.

de Bergevin, Edouard, propr., maire; Glec'h, Giiillaumo, adjoint ; Etien, Jean.

Suppléant. 1. — Élu au l"''tour, M. Lavalou, J.-M., cultiv.

Locquirec. — Conseillers, 12. Délégués. 2. — Elus au 1" tour : MM.

de Mauduit du Plessix, René, maire ; Le Lay, Pierre, adjoint.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Prigçnt, Fr., marin.

Plouégat-Guerrand. — Conseillers, 1().

Délégués : 3. — Elus an 1" tour, MM. Kerlirzin, Yves, expert. adjoinl-m.aire ; Cosquer, Nicolas, cultiv. ; Le Bras, Yves, cultiv.

Suppléant, 1. — Elu au i " tour : M. Rolland, Etienne, cultiv.

Plouézocli . — Conseillers, 16. Délégués : 3. — Elus au i " tour : MM.

Guillesser, Jean ; Postic, Yves ; ï h o -•mas, René.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Tallégas, Fran(;ois.

Ploui-asnou. — Conseillers, Tii. Délégués : 9. — Elus au 1" tour : MM.

Prigent, /ean ; Lancieu, Fr. ; Guerni-gou, Fr. ; Mahé, Guill. ; Déan, Hervé ; Milon. René ; Choquer, Fr.-M. ; Mas-son, Fr . -M. ; Férec, René.

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Collétor, Rolland ; Colléler, Jo-seph.

St-Jean-du-Doigt. — Consoiliers. 12. Délégués, 2. — Elus au l " tour : MM.

Pape, Fr.; Bellec, Valentin. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M.

Prigent, Fr.

C A N T O N D E P L O U I G N E A U

Plouigneau. — Conseillers, 23. Délégués à élire, 9. — Elus au i"''

tour: MM. le doctL'ur Camus, maire; Fournis, Yves, adjoint ; David, Hya-cinthe ; Saout, J.-M. ; Hamou, Louis ; Coativy, Sulpice ; Beuzit, Rolland ; Nédellec, J.-P. ; Sallou, Guillaume.

Suppléants, 2 Elus au 1" tour : MM, Folgalve», J.-M. ; Morvan, Pierre.

Botsorhel. — Conseillers,. 12, Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM.

Fouler, J.-M., cultiv. ; Dizés, Jean, cultiv.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Le Goz, François, cultiv.

Guerlesquln. — Conseillers, 16. Délégués, 3. — Elus au 1" tour ; MM.

Guilloux, Guillaume, maire ; Guillou, Ambroise, forgeron ; Prigent, Joseph, adjoint.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Gonan, François, cultivateur.

Lannéanou. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM.

Bourven, F. -M. , adjoint ; Camus, Jean-Y'ves-Marie, propriétaire.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Guillou, Pierre.

Le Ponthou. — Conseillers, 10. Délégué, 1. — Elu au 1" tour : M.

Lémeillat, Pierre, maire. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M.

Prigent, Yves. Plouégat-Moysan. — Conseillers. 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM.

Le Bougeant, maire ; Prigent, Yves, cultivateur.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Morin, Yves.

Plougonven. — Conseillers, 23. Délégués, 9. — Elus au 1" tour : MM.

Le Roux, François-Marie (de Guerdual); Hameury, J.-Fr. ; Guéguen^ Guy ; Cra»-sin, Guillaume ; Garrec, Hervé ; Gar-rec, Guy ; — au 2' tour, M. Le Lay, Hervé-Marie ; — au 3" tour, MM. B6ur-ven, Guillaume ; Garrec, François.

Suppléants, 2. — Elu au 1" tour, M. Le Guiner, Aug.; — au 2' tour, M. Le Nuz, Gilles.

C A N T O N OE S T - T H Ê G O N N E C St-Thégonnec. — Conseillers, 21.' Délégués, 6. — Elus au l " tour : MM.

Galarn, J. -M., maire ; Pouliquen, Bap-tiste ; Breton, Allain : Herrou,Maurice; Le Guen,J.-P.; — au 3nour ,M. Charles, J.-M. (duBroustou).

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour: MM. Goarnisson, Thomas ; Madec, Yves.

Le Cloître. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — I^lus au 1" tour : MM.

Berréhar, Jean, maire ;Dilasser, J. -Fr. , adjoint.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Gozic, Laurent, propr. cultivateur.

Loc-Eguiner. — Conseillers, 12. Délégués. 2. — Elus au 1" tour : MM.

.Martin, Guill., prop.; Quéguiner, Guill.-M., maire.

Suppléant, 1. - Elu au 1" tour : M. Broustail, Fr.

Suppléant. 1. — Pleyber Christ. — Conseillers, 21. Délégués, 6. — Elu au 1" tour : MM.

Andrieux, Albert, maire ; le marquis de Lescoët ; Groguennec, Jacques ; Lozac'h, Yves ; Guillerm, J.-M. ; — au 2" tour, M. Gréac'h, Claude.

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Pouliquen, Fr. ; Corre, J.-M.

Hounéour Ménez.— Conseillers, 21. Délégués, 6. — Elus au- l" tour : MM.

Morvan, Fr.; Pouliquen, Hervé, ad-joints; Plassart, Guill.; Lozac'h, J.-Fr.; — au 3° tour : MM. Ménez, Gabriel, et Jacq, Allain.

Suppléants. 2 . — Elus au .3' tour : MM. Henry, Jacq, et Cottain, J.-F.

C A N T O N D E S I Z U N Sizun. — Conseillers; 23. Délégués, 9. — Élus : au l'^ tour,

MM. Girond, Louis, maire; Queinnec,. Gabriel, adjoint; Guillerm, Hervé;Ber , Yves ; Le Roux, Yves ; Boucher, Jo-seph, adjoint ; — au 3" tour : MM. San*-quer, Guillaume; Le Roux, Jacques; Guillerm, Alain.

Suppléants, 2. —Elus au 3' tour; MM. Perros, J.-M. ; Kérébel, Fr.

Commana. — Conseillers, 21. Délégués, 6. — Elus au 1" tour: MM.

Tourmel, J.-M. ; Fagot, J.-M. ; Broustail, Louis; Guivarc'h, Fr. ; Paul, J . - M . ; Messager, Michel.

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Martin, Fr. ; Messager, Jean, adjoint.

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l i A U C S I i l l i T A M C i S

Loc-Mélat*d. — Conseillers, 12 Délégués, 2. — Elus : au 1" tour, M.

Pencréac'h, Fr. -M,, adjoint ; — a\i 3" tour, M. Cren, François (de Tréonvel).

J&upnléanl, 1. — Elu au 2" tour : M. Pencreac'h, Yves, meunier.

St-S«iuve' r . — Conseillers, Ki, Délégués. — Elus au 1" tour : MM.

I lerry, .I.-Kr. ; I e Bras, .I.-P.; Euzen, •i Jacques, maire,

V Suppléant, 1. ~ Elu au lour : M. Wamon, Fr.

(Deux conseillers municipaux pré-sents ont rel'usé de voter pour l'élection (lu suppléant, et trois ont refusé de si-fïncr l(î procès-vcrbar .

C A N T O N DE S T - P O L - D E - L É O N St-Pol de-I..éon. — Conseillers, 2;{. Délétïués, i). — Elus au l"' tour : MM.

Moal, François ; de Kernuidec, Georges ; Most, Guillaume ; Kervolloc. Louis ; C.n'uc'li, .lcan-Mari(! ; Hoy, .loannès ; Moal, .losepli ; .lacq, Fran(;ois (de Kery-ven* ; Quélennec, Pierre.

Suppléants, 2. — Elu au r ' tour : M. Saint, .lean Pierre ; — au .!" tour, M. Pérou, .lean.

I le -de-Batz . — Conseillers, 10. Déiffïués, 2. — Elus au 1" tour : MM.

Floc'li, Yves, maire ; Uobin, Yves. Suppléant, 1. — Elu au l " tour : M.

Moi'van, Nicolas. Mespaul. — Conseillers. 12. D»'lo}j;ués, 2, — Elus au 1" tour : MM.

Quillévéré, Olivier, maire ; Person, J.-M.

Suppléant, t. — Elu au l'"" tour : M. Itoué, Jean-Fr.

Plouénan. — Conseillers, 2t. Déli'irués, (). — Elus au 1" tour : MM.

Autret; Ollivier ; Roué ; Sévère ; Cueff; Sann, François.

Suppléants, 2, — Elus au l " tour : MM Cocaign, Paul ; Le liihan, Fran-(,'ois.

Plougoulm. — Conseillers, Ki. Délégués, :i. — Elus au 1" tour : MM.

Déroir, Jean-Marie ; Monot, Jean-Marie, maire ; Cuell, François, adjoint.

Suppléant, t, • Elu au l"'tour : M. Saout, Jacques,

RoscoiT, — Conseillers, 23, Délégués, !). — Elus : au 1" tour,

MM. Daniélon, François; Lalialle, Elie ; Pétel, François, maire ; Cliapalain, François ; Quémétun-, Ilippoiyte ; Le Déroll". Laurent ; Guivarc'h, Sébastien ; Giiyader, Nicolas ; — au .T tour : M. Plcybcrt, Sébastien.

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM..Prigent, Joseph ; Gallon, Yves.

n ib i rU, — Conseillers, 12. . Délégués, 2. — Elus au 1"' tour : MM. le baron du lîusquec, maire ; Hihan, Yves-Marie.

Suppléant, 1. — Elu au 1"' tour : M. Le lléa, Hervé.

C A N T O N D E L A N D I V I S I A U Landtvls lau. — Conseillers, 23. Délégués, i). — Elus au r ' t o u r : MM.

ïréauton, Armand ; Queinnec, Aug.; Abgrall, Matlliieu ; Haron, Fr.; Hily, Jean ; Plantée, Jacques ; Corre, Goul-ven ; Kerléau, Laurent ; Pape, Yves.

Suppléants, 2. — Elus au l " tour : M.M. Ollivier, Fr.; Pouliquen, Yves.

Bodil ls. — Conseillers, 10. Délégués, .{. — Elus au 1" tour : MM.

Guénégan, Gabriel; Cloarec, Jean-Claude ; Riou. Gabriel.

Siippléant, 1. — Elu au l" ' tour : M. PinvK ic, J.-M.

Gi i imil iau. — Conseillers, 10. Délégués, :{. — Elu au 1" tour : M,

Bourlés, Hervé, cnltiv.; — au 3° tour, MM. Abgrall, J.-M.; Bodros, Laurent.

Suppléant, 1. — Elu au .3" tour: M. Pouliquen, Yves-Marie.

L a m p a u l - Guimil iau. — Conseil-lers, 10.

Délégués, 3. — Elus au 1" tour : MM. Corre, ma i re ; Jaiïrès, Fr., adjoint; Cous(iuer, J.-F'r.

Suppléant, 1. — Elu au 3" tour: M. Abliervé-Guéguen, J.-M.

Plougourvest. — Conseillers, 12. Délégués, 2. Elus au 1" tour : MM.

de Tonquédec, Urbain, maire ; Abgrall, Hervé.

Suppléant, 1, — Elu au tour: M. Boulc'n, Claude.

Plounéventer. — Conseillers, 10. Délégués, 3. — Elus au 1" tour: MM.

So)ibigou, Jean-Pierre, maire ; Le Bras, Yves ; Bilhant, Fr.

Suppléant, 1. — Elu au l " t o u r : M. Le Bras, Nicolas.

Sa lnt -Derr len . — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM.

Tigriat, Paul ; Autret, Guillaume. Suppléant, 1. — Elu au r ' t o u r : M.

Cornée, Jean-François. Saint-Servais, — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au 1" tour : MM.

Miossec, Fimnçois-Ollivier ; Moysan, J.-M.

Elu au l " tour : M Razi

• - m • Suppléant, 1.

iazil,'Isidore.

C A N T O N D E P L O U E 8 C A T Plouescat. — Conseillers, 21. Délégué», 0. — Elus.au 1" tour : MM.

Cadiou, Yves ; Cadioii, i^aurent ; Quéré, J.-M. ; Postée, Jacques ; Abulain, René; Pléiber, Fr.

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : ^ M . IMhvidic, Yves ; Le Vézo, François.

Lanhouarneau. — Conseillers, 12. ,^)élégués, 2. — E lu : au 1" tour, M.

lie Hir, Hervé ; — au 2' tour, M. Rosec, Yves.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Le Laun, Jean-Marie, maire.

Plougar. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au l"' tour ; MM.

Le Roux, Jean, cultivateur ; l'abbé Colléoc, Yi'ss, recteur.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Morvan, G. M.

Ploun"vez-Loohri8t, — Conseillers, 23,

Délégués, 9. — Elus au 1" tour : MM. l'abbé Roudaut, recteur ; Le Roux, Pierre, adjoint-maire ; Jézéquel, Jean, adjoint-maire ; Acquitter, Piei-re ; Ber-ron, Jean-Mar ie ; Guéguen, Jean ; Monot, Yves ; Le Duff, Louis ; Le Goff, Paul.

Suppléants. 2. — Elus au 1" tour : MM. Quioc, Christophe ; Soun, Prigent.

Tréflez. — Conseillers, 12. Délégués, 2. — Elus au tour : MM,

Gabon, François ; Corre, Goulven. Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M.

Pichon, Goulven. Nota. — M. Berthou, conseiller mu-

nicipal, déclaré démissionnaire d'olltce par arrété préfectoral notifié le 31 août à minuit, a déposé, pour être annexée au procès-verbal, une protestation contre le refus du maire de recevoir son vote. — Trois autres conseillers municipaux ont refusé de signer le procès-verbal d'une élection faite dans ces conditions (Voir plus loin, sur cette manœuvre de la dernière hetire, l'ar-ticle intitulé : Histoire de fumier.

C A N T O N D E P L O U Z Ê V Ë D Ê

Plouzévédé. — Conseillers, 10. Délégués. 3. — Elus au l " tour : MM.

Troadec, Jean; Pichon, Guillaume; Trividic, Yves, huissier.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour : M. Paugam, Hervé.

Gléder. — Conseillers, 23. Délégués, 9. — F:1US au l " tour : MM.

Herry, J.-M.; Bellec, Didier; Méar, Paul ; Mercier, Joseph ; Lunven, Yves, Abjean. Hervé; Marc. Jean-Marie (du Vern); Saint, Ollivier; Bihan, Hervé.

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Moysan, J.-M.; Guéguen, Jean.

Plouvorn. — Conseillers, 21. Délégués, 0. — Elus au 1" tour : MM.

le colonel Boscals de Réals ; Allain, Jean, adjoint-maire; Kerscaven, J. -M., adjoint-maire; Le Roux, Louis-Laurent; l.e Han, René ; Tanguy, Yves.

Suppléants, 2. — Elus au 1" tour : MM. Rolland, Jeah-I.ouis ; Kerscaven, François.

Sa lnt -Vougay. — Conseillers, 12. Délégués. 2. — Elus au 1" tour : MM.

Guénégan, Jean-François; Floc h, Fran-çois.

Suppléant, 1. — Elu au l " t o u r : M. Milin, Jean-Mario.

Tréflaouénan. — Conseillers, 12, Délégués, 2. — Elus au l " tour : MM.

.\ndré, Laurent, maire; Floc'h, Paul. Suppléant, 1. — Elu au l " t o u r : M.

Azou, J.-M. Trézélfdé. — Conseillers, 10. Délégué, 1. — Elu au 1" tour : M.

Guillou, Vincent, adjoint. Suppléant, 1. — Elu au 3« tour : M.

Berrou, Louis.

C A N T O N D E T A U L É Tauié. — Conseillers, 21. Délégués, 0. — Elus au 1" tour : MM.

Guilcher, J.-M., adjoint; Herry, Gabriel, adjoint ; Puill, Jean ; l'abbé Guillauma, curé-doyen; — an 3' tour: MM. Goas-guen, Fr. ; Prigent, Yves.

Suppléants, 2. — Elu au 1" tour, M. Milbeo, Guillaume ; au 2" tour, M. Brélivet, Christophe.

Garantec. — Conseillers, 16. Délégués, 3. — Elus au 1" tour : MM.

Fr. dft Kergrist, maire ; Joseph de Ker-grist, propr. ; Bohic, Bernard, adjoint.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour, M. Le Duc, Jean.

Ouiclan, — Conseillers, 21. Délégués, (), — Elus au 1" tour : MM.

Kerscaven, Hervé, propriétaire, ad-joint-maire ; Guillerm,François, propr. ; Bléas, Yves, de Guerjean, propr,;— au 3° tour: MM. Bléas, Yves, de Kerbrat, propr,, Plantée, Gabriel,propr,,Cloarec, Claude, propr.

Suppléants, 2. — Elu au 2" tour, M. Nicolas, Julien, propr., adjoint-maire ; — au 3" tour, M. Abhervé-Guégueu, Yves, propr.

Henvic. — Conseillers, 10. Délégués, 3. — Elus au l " tour : MM.

de Grainville, Adrien, maire; Jourdren, René, adjoint; Prigent, René.

Suppléant, 1 ,— Elu au 2" tour: M. Le Duc, F.-M.

Locquénolé. — Conseillers, 12, Délégués, 2. — Elus: au l " tour, M.

du Pontavice, Hilairo, propriétaire et maire ; — au 2° tour, M. Jourdren, François-Marie, propriétaire.

Suppléant, 1. — Elu au 1" tour: M. Jourdren, François, marin.

ONE HISTOIRE DE FUIER I l y a des foires au bourg de Lan-

houarneau, et c'est une des principales ressources de la commune, puisque le droit d'étalage est affermé a son profit, et que les boues et fumiers que produi-sent les animaux qu'on y conduit, sont adjugés au plus oflrant. « 11 ne faut rien laisser perare » : c'est un principe de bonne administration et de oonno agri-culture.

Pendant plusieurs années, M. Dro-gou, conseiller municipal, a été adju-dicataire de ces boues et fumiers, et l'on n'a jamais pensé que ses votes au conseil fussent entachés de nullité à cause de ce fumier-là,

A la dermère adjudication, qui date

déjà de plusieui's mois, un autre conseiller municipal, l'adjoint - maire, M. Berthou. a été déclai-é adjudica-taire. Depuis, il a pris part à toutes les délibérations du conseil municipal et personne n'a fait la moindre obser-vation. C'est que, probablement, on peut être à la fois bon cultivateur, bon conseiller municipal et adjudicataire des fuipiers co/nmunaux, quand le conseil municipal doit discuter seulement les intérêts de la commune. Mais il paraît qu'on ne le peut plus dès qu'il est ques-tion d'un intérêt politique, et cette in-capacité se manifeste au moment pré-cis où l'intérêt politique est enjeu.

C'est drôle, mais c'est comme ça, vous allez voir !

Samedi dernier, après une laborieuse journée de battage, chacun dormait paisiblement à Lanhouarneau, et les conseillers municipaux avaient remis au lendenuiin 4'examen des candida-tures des délégués sénatoriaux. — Un homme veillait ])ourtaut dans la com-mune, car à minuit — l'heure des crimes ! disent les tragiques, — M. Berthou entendit frapper à sa porte. Le chien de garde aboya aussitôt ; — les enfants de la maison s'éveillèrent en pleurant ; — M. Berthou, croyant sans doute que le feu était quelque part, courut ouvrir sa porte et y trouva... le messager commumil.

« De la part de M. le Prefet », dit celui-ci respectueusement, en remet-tant un pli cacheté à M. Berthou.

Bien vite on allume la chandelle et voilà toute la famille et les domestiques i-angés autour de la table, ^'ittendant la lecture du message préfectoral, dans l'attitude de gens qui vont apprendre, à n'en pas doutei-, un grand malheur public.

Ce n'était qu'un malheur particulier. Le message n'était qu'un simple arrêté préfectoral daté du 27 août et conçu à peu près en ces termes :

« Vu la loi du ... Vu l'arrêté du..., etc. « Considérant qu'il y a incompati-

bilité entre les fonctions de conseiller municipal et celles d'adjudicataire des boues et fumiers de la commune,

« Arrêtons : M, Berthou, conseiller municipal, est déclaré démissionnaire d'ofllce, »

Huit heures après, avait lieu l'élection des délégués sénatoriaux.

Et voilà comment les fumiers com-munaux ont empêché M, Berthou de prendre part à la nomination t e ces délégués, et peut-être d'être lui-même élu, car qui eût osé donner un pareil mandat à un homme fi'appé des foudres préfectorales à cette heure-là même ?

Voilà en un mot comment on prépare l'élection du futur sénateur,

Ehbienînousdemandons: l"Comment il se fait qu'on ait toléré pendant plu-sieurs années qu'un'conseiller munici-pal soit adjudicataire des fumiers com-munaux, ou qu'on ne s'en soit aperçu qu'au moment précis où le vote de ce conseiller avait une importance politi-que ?

2° Pourquoi l'arrêté préfectoral du 27 août n'a été remis à M. Berthou que le 31 août à mipult, huit heures avant l'é-lection des délégués sénatoriaux ?

Et nous défions bien Monsieur le Préfet d'oser nous dire que, dans cette application rigoureuse de la légalité, à la dei-nière minute de la dernière heure, il y a autre chose qu'une ridiculc et odieuse manœuvre d'intimidation.

NOUVELLES RELIGIEnSES Pèlerinage de Morlalx à la chapelle

de la Salette

Nous recevons la lettre suivante :

Monsieur le Rédacteur, Je vous prie de vouloir bien insérer

dans les colonnes de votre journal l'annonce suivante :

Le Pèlerinage annuel des trois pa-roisses de Morlaix à la chapelle de N.-D. de la Salette aura lieu le diman-che 15 septembre après-midi. On s'y rendr a individuellement ou par groupes, mais non en procession.

A deux heures, exposition du Saint-Sacrement, récitation du Saint Rosaire; avant chaque dizaine,'chant d'un cou-plet du cantique : Ainsi qu'un Sanc-tuaire.

Après chaque chapelet, invocations ou oraisons jaculatoires faites par le Directeur du pèlerinage et répétées par les fidèles.

Après le 3"'" chapelet, acte de consé-cration suivi du cantique : Mère chérie.

A 3 heures ; chant des vêpres suivies du sermon, qui sera prêché par le R, P. Le Moigne, jésuite, de la Maison de Quimper, très avantageusement connu à Morlaix. — Bénédiction du St,-Sacre-ment; chant du cantique : Sniiite Reli-gion et des c«titiques à N,-D, du Mur, dont les fidèles devront avoir soin de se munir.

Tous ces exercices se feront cette année à l'extérieur de la chapelle, si le temps reste beau.

Les habitants de la ville et du canton de Morlaix qui, dans un élan de foi magnifique, viennent de donner une preuve si éclatante do leur dévotion envers leur glorieuse Patronne, ne voudront pas se déjuger à quelques jours d'intervalle ; ils auront à couir de venir en foule déposer aux pieds de la Vierge de la Salette l'hommage de leur amour filial, lui renouveler leurs pro-testations de fidélité inviolable, et d'obéissance absolue aux commande-ments de Dieu et do l'Eglise, en jurant de respecter et de faire respecter par-

tout le Nom adorable de Dieu et de sanctifier le jour du Seigneur.

LK DUC, Curé-ArchiphUre, Directeur du Pèlerinage.

M O R LA I X . - Anniversaire funèbre. — Demain samedi 7 septembre, veille de l'anniversaire de la mort deiMonsieur le comte de Paris, une messe pour le repos de 1 àme du Prince sera dite à 8 heures, en l'église Saint-Matthieu.

Nouvelles du Finistère M O R L A I X . — U n ancienpédagogue.

— Le tribunal correctionnel de Morlaix a coudamué, la semaine dernièi-e, à deux mois do prison, un ancien institu-teur, le sieur Le Bourhis, Hervé. Sans domicile fixe, ce personnage peu inté-ressant se faisait passrtr pour un sur-numéraire agent-voyer, et, à l'aide de cette fausse quiilité, il avait réussi à obtenir des secours et des aliments chez divei'ses personnes de [^lou(',scat, Tré-flez, Goulven, Cléder, Sibiril. C'était, comme on le voit, une exploitation en règle.

Arrêté parla gendarmerie de Ploues-cat, Le Bourhis a dû reconnaître devant le tribunal qu'il avait déjà été condamné à Quimper pour des faits analogues. La morale laïque lui paraissait sans doute autoriser ce genre de vie, commode pour sa paresse et ses autres vices,

— Cheval emporté, — Mardi, vers 3 heures 1/2 de l'après-midi, un cheval réformé de la gendarmei'ie, recemment acheté par M. Miorcec, négociant a Mor-laix, s'est emballé, rue Gambetta, en face de l'établissement des Fi-ères, et a descendu la rueGambetta à toute vitesse, entraînant la voiture à laquelle il était attelé. Elle est vi aue se heurter dans une autre voiture et occasionner des dé-gâts assez importants à la boutique de chaussures de M. Dagorn.

Un enfant de 5 ans, le jeune Le Saout, demeurant rue Courte, n" 1, avait été renvei'sé, et on le croyait gravement blessé ; très heureusement, il n'avait que quelques contusions légères, et, après avoir reçu les premiers soins dans une maison voisine, il a pu être emmené par son père.

— Montre perdue, — M. N,. . . , sous-officier au 118" d'infanterie, a perdu lundi une montre en argent avec chaîne en argent en forme de gourmette. Dans le boîtier de la montre se trouve gravé le nom" du bijoutier qui l'a vendue : M. Caron, à Quimper.

— Chutes malheureuses, — Hier jeudi, dans la matinée, un jeune ouvrier peintre de Morlaix, Quéméner Théobald, âgé de 17 ans, exécutant pour le compte de son patron, M. Floc'h, des travaux de peinture chez M"'" Blavoyer, à Penzé, a glissé d'un échafaudage élevé de 4 à .5 mètresau-dessus du sol. Tombé sur les pieds d'abord, puis sur le dos, Quéméner souffre de vives douleurs aux reins. M'"" Blavoyer l'a fait aussitôt ramener en ville dans sa voiture. M. le docteur ProufF, qui lui.a donné ses soins, a constaté une entorse à chaque pied.

Suivant le vœu de la loi, les ouvriers de M. Floc'h sont assurés contre les ac-cidents du travail.

— Hier soir, vers 5 heures 1/2, se produisait, aux portes de Morlaix, une autre chute malheureuse. La victime est M Le Gall, mécanicien du remor-queur Paul-Boylon, est tombé du para-pet delà route, au Bassin, sur le quai qui est en contrebas près de l'écluse, et s'est fait à la tête une plaie contusc, qui a nécessité son transpoi-t à l'hôpital.

— Pour les manœuvres. — Le ba-taillon du 118'-' en garnison à Morlaix, est parti aujourd'hui vendredi, à 5 h. du matin, pour les manœavnîs.

E T A T - C I V I L . — Du 'W Aont au ,') septembre W.iri.

NAISSANCKS. — Clinrles Prigent, fils de Gabriel et de Claltierine Ulanc. — Glé-nient-Anguste-F.ouis l.adirat, 111s de Pierre et de Marie-Yvonne l.e Coz. — Marie Déniel, fllle de .McxIs-i.ouis-Jean-Josepli et de Anncite Ciiéguen. — Louis-Marie-Josepti Oic(|uel, fils de .lean-Marie et de Marie-Louise Tanguy. — Jean-Fraiiçois-Marie Boga, lii.s de Jean et de .leaniie-.Mar-guerite Ilélary. — Joseph-ltené Quélen, fils de .\uguste et de Jeanne Marceline l.e Jeune. — Yvonne-Thérèse-Louise (lorre, fille de Louis et de Thérèse-Marie Corre. — Jeanne-Marie-l'rançoise Mescani. lille de Jean-Marie et de Jeanne-Louise,Cariou. — Joseph-Jean ,Guével, fils de Joseph-Louis et de .Marguerite Guillerm. — Pierre-l^aul Kloch, lils (le Isidore-Marie et de Anne-Yvonne Goasdoué, jumeaux — 291

MAIUAOKS. — Alplidiisc Quélennec, chau-dronnier, et Anne-Marie-Perrine Salai'm, femme de cluuiibre, — 72

DKCI'CS, — Jeanne-Louise-Anfrèle Tala-bardon. veuve de Jean Klesse,:u ans 4 mois, — l'julalie-Jeanne Hiou, I an i mois. — Hervé-Marie Page, 2.5 ans. — Camillc-Louise-Marie-Aniélin Préilour, 18 mois. — Heine Quilléré, i:i mois. — 'l'ilt

GARLAN. — Mor te d' Inanition. — Le jeudi 2i) août, dans la matinée, M. Valentin Moal, cultivateur auTraon, on Lanmeur, se roiulait au Convenant-Co-lin prè.-» du bourg de Garlan, par un chemin de traverse peu fréquenté. En passant dans un bois taillis, il aperçut, au fond d'un trou de carrière, le cadavre d'une femme vêtu seulement d'une che-mise. Tout à côté se trouvaient les au-tres vêlements de la morte.

M. Moal s'empressa d'avertir M. Cars,

adjoint au maire de Garlan, qui, à sou tour, fit prévenir le juge de"paix et la gendarmerie de Lanméur.

On reconnut bientôt que le cadavre était celui de la nommée Périou, veuve Pape. Cette femme, qui demeurait au bourg de Garlan avec sa fille, était partie quinze jours auparavant, en di-sant qu elle se rendait chez des parents qui habitent la commune de Plouigneau.

La veuve Pape ne jmiissait pas de toutes ses facultés intellectuelles. Elle aimait à vagabqnder, à courir la campa-gne et déjà, i l y a environ six mois, elle avait été trouvée dans le même taillis, à moitié morte d'inanition. « Je mourrai dans un bois », disait-elle, quand on la ramena cette fois-là chez sa fille.

L'enquête a établi que la veuve Pape ne s'était pas rendue à Plouigneau et que la mort, à en juger par l'état de pu-tréfaction du cadavre, devait remonter à l'époque où la veuve Pape avait quitté sa fille. I l est certain qu'elle est morte d'inanition.

Après les constatalious légales, M. Morvan, maire de Garlan, a autorisé la levée du corps et l'inhumation immé-diate.

PLOUGASNOU. — U n sauvetage émouvant. — Le dimanche 1" septem-bre, vers .") heures du soir, deux marins de Samson, en Plougasnou, Hervé Jégou, âgé de 18 ans, et René Le Gac, âgé de 19 ans, se baignaient ensemble à la grève voisine de leur village. Ils nageaient à .">0 ou 00 mètres du bord, lorsque tout à coup Hervé Jégou coula et disparut. Sou compagnon plonge aussitôt à cinq ou six reprises, le saisit et, après des efforts inouïs, nécessités par la violence du courant, parvient à se rapprocher du l ivage avec son pré-cieux fardeau ; mais, à bout de forces, il va succomber à son tour, lorsqu'un troisième marin, Vinc ent Choquer, âgé de 25 ans, qui, delà grève, suivait toute la scène, se jette inirépidement à l'eau sans se déshabiller < t bien qu'il ne sa-che pas nager Sur h; point d'être en-traîné, lui aussi, par le courant, il réussit enfin à ramener à terre le noyé et le sauveteur.

Aussitôt, Le Gac et Choquer, aidés de quelques autres baigneurs, s'effor-cent de rappeler Jégou à la vie. On le déshabille, on le frictionne vivement avec du sable, on essaie de lui faire ren-dre l'eau qu'il a absorbée. Tout parais-sait inutile; Jégou semblait bien mort; déjà sa pauvre mère, accourue sur la grève ainsi que son père, se répandait en plaintes et en gémissements. Heu-reusement un honorable négociant de Morlaix, M. Edmond Croissant, dont la maison de campagne est toute proche, aidé de son beau-frère, M. Nicolas, soutint par ses paroles et ses exemples le courage des assistants. Avec un dé-vouement qu'on ne saurait trop louer, durant une heure entière, i l pratiqua lui-même sur Jégou des insufflations et des tractions de la langue qui, défi-nitivement, furent couronnées de suc-cès. Ce qui prouve une fois de plus qu'avec les noyés il ne faut pas facile-ment renoncer à l'espoir.

Après ce long temps écoulé, Jégou donna enfin quelques signes de vie et la respiration commença à se rétablir. On le transporta dans une maison voi-sine, chez M. Le Goaziou, imprimeur-libraire à Morlaix, où on lui prodi-gua les meilleurs soins, tandis, que M. Le Goaziou, après s'êti-e assuré qu'il n'y avait pas de médecin en vil-légiature à Trégastel ou à Plougas-nou, venait lui-même eu chercher un à Morlaix.

A 2 heures du matin, M. le docteur Rolland arrivait à Samson et constatait que Hervé Jégou avait été frappé d'une congestion célébrale, résultat sans doute d'une imprudence qu'il avait commise en prenant son bain eh sueur et presque immédiatement après avoir mangé une certaine quantité de fruits. La médication énergique de M. Crois-sant l'a certainement ramené de loin, et bien qu'il ne soit pas hors de tout danger, il y a lieu d'espérer qu'il en sera quitte pour quelques jours de repos. Dans la matinée de lundi, il a pu être transporté chez ses parents.

René Le Gac est, comme son cama-rade Hervé Jégou, marin-pêcheur à bord du bateau l'Ami, patron Jérôme Jégou, du port de Térénez ; Vincent Choquer appartient à l'équipage du Jeirn-liart, patron Colléter, du même port. Nous signalons à l'autorité mari-time la belle conduite de ces deux jeunes gens.

ROSCOFF. — Une assemblée de charité. — Los pauvres de RoscofT ne manqueront pas de bénir avec effusion, l'hiver prochain, l'ingénieuse prévoy-ance de leur vénéré Recteur et aussi l'admirable empressement de tous ceux qui ont répondu à son appel.

Nous annoncions la semaine dernière l'assemblée de charité qui devait avoir li'.'u.le 1" septembre, à l'église parois-siale. Une assistance d'élite — d'élite surtout par le cœur — remplissait dimanche le vaste édifice. Toute la colonie étrangère était là, et avec elle nombre d'âmes généreuses accourues de tous les environs.

Dans un de ces discours iri'ésistibles dont il a le secret, M. le chanoine Du-long de Rosnay a plaidé la cause de la charité de façon à lui assurer le plus beau triomphe. Puis, notre incompara-ble violoniste, M, .Iules Boucherit, se-condé par plusieurs autres artistes de talent, s'est employé à sou tour à élever les âmes vers Dieu, de qui découle toute miséricorde. Aussi, lorsque les bourses des dames quêteuses sesontofTertesaux assistants pour solliciter leurs aumônes

Page 3: Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2016. 7. 5. · des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit

I ^ A ftlSSiaiTJLNCK CC9 mimAnos y sont tombées aboiulan-les : sept cents francs ont été recueil l is pour les pauvres... .

Quelles actions de «îrAces, encore une fois, ce résul tat , à peine croyable, ne do i t - i l pas inspirer !

ROSCOFF. — Municipal i té . — Nous disions, dans un de nos précédents numéros, qu ' i l y avai t l ieu d'él ire un conseiller munic ipal à Roscoll", pour compléter le conseil et a r r iver ensuite à l 'élection d'un maire, en remplucment de M. Drou i l la rd .

C'est M. Henri Creipnou, catholique, qui a été élu conseiller municioal par H24 suH'ra^es obtenus à Roscoll" même et 191 à lui donnés dans la section de Santec.

M. Pétel a été ensuite élu niMlre, par 15 voix contre 5 données à M. ]>K>nd(;au.

LOC-MKLARl). — Incendie. — Le samedi .'U aoi'it, vers 10 heures du ma-tin, un incendie s'est déclaré dans un fournil dépendant du Moulin-Neuf, occupé par M. Pencréac'b, Pierre-Marie. La maison d'habitation, conti{,'uë à ce fournil, était si rapidement envahie par les flammes, qu'il a été impossible de rien sauver. On a diï se borner à faire la part du fou, afin do préserver les écuries. M. Pencréac'b ne sait comment le feu a pu prendre, car depuis la veille il n'avait pas fait de feu dans le four. I l estime sa perte à environ 700 tr., et celle de la propriétaire, madame Marie-.leanne Grenu veuve Le Saint, éy:ale-raent à 700 fr. Tous deux sont assurés à la G'» La France.

PONT-GROIX. — Deux noyés. — M. Alavoine, conseiller général et maire de Pont-Croix, s'est noyé mercredi matin, à la grève de Plozévet, en voulant sauver une jeune lille de Quiinper, M"" de lieaufont, qui a péri, elle aussi, emportée par une lame.

LURSQUE LA HARPE RENE DES SONS FAUX « Si I on pouvait voir l'intérieur ducorps

humain, ainsi que le inécunisnie d'un piano, « disait un fabricant d instrumenls de musique, comme il était en train d ac-corder un piano, « combien de maladies ne pourrail-on point éviter ou, du moins guérir. »

On ne lui avait probablement jamais dit qu'au Canada, un courrier des bois, nommé Alexis SI- Martin, avait été atteint d'une balle à l'abdomen, et que la blessure en se cicatrisant avait laissé une nieuibrane transparente au travers de latiuelle on pouvait suivre toutes les phases de. la digestion pendant tout le reste de son existence. C'était une sorte de fenêtre à son corps. Ce cas est assurément .e.\cep-tionnel, e t i l est fort possible qu'il ne se présentera plus jamais. Le travail de la nature est secret et mystérieux, et l'homme »'en connaît que les elfets, ou inanilos-tations extérieures. Pourtant,à notre avis, nous en apprenons plus long de celte manière que de toute autre. Les dires du fabricant de pianos en olfrent un exemple frappant.

« Ainsi, » dit-il, « quant un accord, ou même un seule corde rend un son faux, l'instrument tout entier ne sert presque à rien. I l en est de môme du corps humain. Ma femme, qui est âgée de quarante-neuf ans, était atteinte depuis quatre ans d'une sorte de malaise général, lille avait des douleurs dans tout le corps et ne pouvait plus ni manger ni dormir. Elle était sans ces8<! constipée, souffrait de maux de tête continuels, de lourdeurs, de mauvais goûts à la bouche, d'aigreurs qui lui remontaient de l'estomac, de frissons passagers, d é-tourdissements. de palpitations, d'étoulfe-Hients asthmatiques, de froid aux extré-mités et de ballonnement du ventre.

« Elle n'avait plus d'appétit, et comme elle mangeait très peu, il en résultait un affaiblissement qui croissait de jour en jour. J'enétaittrès alarmé et cherchais des remèdes partout; mais rien ne semblait ameliorersonétat. Comme elle se plaignait sanscessededouleurs violentes iil estomac, je me demandai si ce n'était point là le siège du mal, c'est-à-dire la corde pro-duisant une note discordante.

« Vers cette époque le facteur nous remit une petite brochure contenant pré-cisément les renseignenients dont nous avions besoin. Ce livre fournissait de curieux détails sur une communauté amé-ricaine appelée Shakers, expliquantnotam ment que ces sages et pieux religieux avaient découvert un composé des simples cueillis dans les montagnes de leur pays et qui servait de remède infaillible à l'in-digestion chronique ou dyspepsie, ainsi qu à toutes les maladies d'estomac. Ce médicament avait été importé d'Amérique par les soins do M. Oscar Fanyau, phar-macien à Lille, et porte le nom de 'I isane américaine des Shakers.

« Cette publication contenait en outre des lettres de plusieurs personnes qui avaient pris de celte tisane, et avaient été guéries de maladies jugées incurables. Sans hésiter un seul inslant, j'en envoyai chercher, et ma femme se mita on prendre en se conformant aux prescriptions des .Sh.iker8. Au bout de trois jours, son état s'étaitamélioré sensiblement. Klle continua à en fuiro usa}?f, el bientôt se.s symptômes les plus graves disparurent ; elle put manger et digérer facilement et dormir d'un sommeil naturel et vivifiant. Kii un mot, après avoir pris un second flacon, la santé lui était complètement rendue. Je puis même alllrmer en conscience qu'elle se porte mieux qu'avant sa maladie. Je vous autorise à publier celte lettre dans 1 inlérét du public, et vous prie d'agréer l'expression de ma gratitude. (Signé) Lavalle, épicier buraliste et fabricant d'instruments de musique à Uuire-sur-l'Ancre l.Somme), le 29 décembre 189'i. «

On a souvent comparé le corps humain à une harpe à mille cordes ; l'harmonie de ces cordes, c'est le bonheur de l'homme. Kn d'autres termes, le corps humain est une machine magnifique dont la force motrice-provient do l'eslomac. De là le prix incalculable qu'on doit attacher à un remède tel que la Tisane américaine des Shaker».'

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Etudes de M" Paul B IENVENUE, avoué à Morlaix, Grande-Place, 23, et de M" THOMAS, notaire ù Saint-Pol-de-Léon.

V E I S T Î E pur iiciiatron judiciaire

LE JEUDI 26 SEPTEMBRE 1895 A L'HEURE DE IRIDI

En l'étude et par le ministère de M" THOMAS, notaire

en la v i l le de Saint - Pol - de - Léon

Le JEUDI VJNGT-SLX SEPTEM-BRE mil huit cent qu-itra-mncft-quinze, à l'heure de midi, en l'étude et par le ministère de M" THOMAS, notaire, en

•la ville de Saint-Pol-de-Léon, il sera procédé à l'adjudication aux enchères publiques en un seul lot de l'immeuble dont la désignation suit :

LOT U N I Q U E En la commune de Saint-Pol-de-Léon

l J i \ C I ! A I I P Terra labourable dit Parc-Mean-lier,

cadastré section B, numéro 91, pour une contenance de 53 ares 22 centiares, donnant au couchant sur chemin, au nord sur terre mameuvrée par llamon Guliou et au levant sur terre à M. Le Dault.

MISE A P R I X : quatre mille francs, ci 4 000 fr.

Ladite vente par licitation a été or-donnée par jugement rendu au Tribunal civil do Morlaix, le vingt-trois août mil huit cent (luatre-viiigt-quinze,

E N T R E : Joseph Péan, père, propriétaire-culti-

vateur, demeurant et domicilié à Penan-rue, commune de Saint-Pol-de-liéon, veut' commun en biens en premier ma-riage, de Françoise Pleiber, et dona-taire de celle-ci de un quart en propriété et un quart en usufruit, suivant acte du 22 avril nu rapport diidit M» THO-MAS, notaire à St-Pol-de-Léon, veuf commun en biens en deuxième mariage, de Marie-Yvonne Pleiber, et époux en troisièmes noces de Philomène Messa-ger i demandeur ayant pour avoué M°

PAUL B IENVENUE, dont l'étude est sise à Morlaix, Grande-Place, 23 ;

E T Il '

François Péan fils, célibataire, artil-leur en garnison à-Brest, domicilié en la ville de Sajnt-Pol-de-Léon ; défen-deur ayant pour avoué M" CLOAREC, dont l'étude est sise a Morlaix, place de Viarmes.

E T E N C O R E : Marie-Jeanne Péan, célibataire, prq-

riétaire, demeurant et domiciliée audit 'enanrue, en la ville de Saint-Pol-de-

Léon; défenderesse qui n'avait pas constitué avoué, bien que réassignée suivant jugement de jonction de défaut rendu audit Tribunal civil de Morlaix, le quatorze août mil. huit cent quatre-vingt-quinze.

N O T A . — Le jugement du vingt-trois août mil huit cent quatre-vingt-quinze sus-référé a été renau entre les parties dénommées et qualiliées ci-dessus, et encore Jean Pleiber, veuf de Anne Ca-rolf, cultivateur, demeurant et domi-cilié à Keravel en la commune de Ros-

mineur, sans profession, iasu du deu-xième mariage du demandeur avec feue Marie-Yvonne Pleiber, se trouvant sous la tutelle légale de sondit père, de-meurant et domicilié, avec celui-ci, avec lequel il se trouve en opposition d'inté-réts au point de vue de la liquidation ci-après; défendeur, ayant pour avoué ledit.M" CLOAREC. — D'une part, ce jugement du vingt-trois août mil huit cent quatre-vingt-quinze, a ordonné la vente par licitation de l'immeuble ci-dessus, seulement entre Joseph Péan père et François Péaii et Marie-Jeanne Péan, ces derniers enfants dudit pre-mier mariage avec Françoise Pleiber; cet immeuble dépendant exclusivement de la communauté ayant existé entre celle-ci et ledit demandeur. — D'autre jart, ce même jugement a ordonné les iquidations de la communauté de ladite

Françoise Pleiber, de sa succession, ainsi que des communauté et succession de ladite Marie-Yvonne Pleiber.

C'est au point de vue uniquement de la liquidation de ces communauté et succession de Marie-Yvonne Pleiber, que ledit mineur est intéressé, qu'il a élé a'ssigné et qu'il a figuré audit juge-ment du 23 août 1895 ; cedit mineur n'ayant aucun droit de propriété dans l'immeuble sus-décrit.

Moi lnix, le 5 septembre 189.'). PALI. B IENVENUE,

Avoué.

Enregistré à, Morlaix, le six. sep-tembre mil huit cent quatre-vingt-quinze, folio — , case — . Reçu un franc quatre vingt huit centimes, dé-cimes compris. ^

GODEKNOY,

AVIS. — L'Assemblée générale an-nuelle des actionnaires de la Société civile de l 'Ecole de Notre-Dame de Lourdes, aura lieu le lundi 7 octobre irochain, à 9 heures du matin au pres-lytère de St-Martin î

Etudes de M« L E G U I L L O U D E PÉNANROS. avoué-licencié, et de M« LE GAC DE LANSALUT, notaire, les deux demeurant à Morlaix.

V E N T E PAR

L I C I T A T I O N JUDICIAIRE

Le Vendredi 4 Octobre 1895 A 2 HEURES DE L ' A P R È S - M I D I

En l'étucle et par le ministère de LE GAC DE LANSALUT,

notaire à Morlaix, place Thiers, n» 37.

On fait à savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Que le Vendredi quatre. Octobre mil huit cent quatre-vingt-quinze, à doux heures de l'après-midi, en l'étude et par le ministère de M" LE GAC DE LANSALUT, notaire à Morlaix, spécia-lement commis-a cet effet, il sera pro-cédé à l'adjudication aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur, à éteintes de feux et en un seul lot, des immeubles ci-iaprès dési-gnés :

Désignation des Biens à Vendre LOT U N I Q U E

En la commune de Taulé, et, par extension, en celle de Henvic

LE LIEU, FONDS ET DROITS DIT

B E R J É Z O U consistant dans les édifices et les

terres ci-après :

UNE MAISON porcs adossée au mur de la laçude de cette maison, et à la suite, crèche à vaches couverte en chaume ; grange anssi couverte en chaume au pignon

levant de la maison ; cour et aire à battre devant tous ces édifices et jardin der-rière ; le tout est porté au cadastre sec-tion F, sous les numéros 19, 20 et 21, pour une contenance de sept ares qua-rante-deux centiares, c i . . » h.07a.'12 c.

Même section F :

Par-al-Leur, numéro 22, terre labourable, conte-nant quarante-neuf ares, ci » 49 ))»

Parc-ar-Garrec, numé-ros 23, 24 et 25, terre la-bourable contenant en-semble, cinquante-quatre ares cinquante centiares, ci » 54 50

An-Darrosen, numéros 27 et 28,lande, contenant ensemble quinze ares soi-xante-dix centiares, c i . . , » 15 70

Ar-Prat, numéro 20, pré, contenant sept ares ' trente centiares, CI » 7 .30

Les édifices et terres ci-dessus, d'un tenant, sont cernés au nord et à l'est par un chemin et un ruis-seau séparant la commune de Taulé de celle de Hen-vic, et au midi par autre chemin et terre à Mon-sieur Drouillard.

Parc-ar-Moign, numéro 15, terre labourable, con-tenant cinquante-neufares trente centiares, cerné au levant par un chemin et des autres côtes par terres à Monsieur de Parcevaux. » ."J9 .30

En la commune de Henvic

Une Parcelle de T e r r e , sous lande, portée au ca-dastre section C, sous le numéro 598, pour une con-tenance de vingt ares, dix centiares, cernée au cou-chant par garenne à Mon-sieur Mège, et au levant par terre de Kervoasiou, c i . . . » 20 10

Total de la contenance cadastrale deux hectares treize ares trente-deux ^ centiares, ci 2h.l3a.32c.

Mise à prix : SIX MILLE FRANCS, ci 6,000 fr.

La vente de ces immeubles a été ordonnée par jugement du Tribunal civil de premièl-e instance de Morlaix, en date du huit août mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré, contradictoi-rement rendu

E N T R E :

Madame Françoise Nicolas, veuve de Monsieur Yves Tanguy, cultivatrice,' demeurant à Vern-Vian, en Taulé, agis-, sant en privé nom comme donataire de un quart en propriété et de un quart en usufruit de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de sondit mari, et comme héritière de son fils, Jean-Marie Tanguy, décédé mineur, demanderesse eh licitation, avant pour avoué M" LE G U I L L O U DE PÉNANROS dont l'étude est sise à Mor-jaix, rue d'Aiguillon, numéro 9 ;

E T : 1° Monsieur René Tanguy, pris en son

nom personnel, cultivateur, demeurant à Goréquer.en Taulé ; 2" Monsieur Guil-laume Tanguy, demeurant à Vern-Vian, en Taulé, mineur émancipé sous l'assis-tance de Monsieur René Tanguy, son curateur; 3'' ledit Monsieur René Tan-guy, cultivateur à Goréquer, en Taulé, en'sa qualité' de curateur du mineur émancipé Guillaume Tanguy prénommé; 4° Monsieur Jean-Marie Harnon, culti-vateur à Vern-Vian, en Taulé, veuf de Marie-Y'voiine Tanguy, en sa qualité dé tuteur légal de Annette, Guillaume, Gabriel et Y'ves Hamon, ses enfants mi-neurs,eteii sonnompersonnelcommehé-rilier de Françoise Hamon, sa fille,décé-dée; 5° Madame Marie-Yvonne Goas-guen, en privé, et 0° Monsieur François Le Duc, son mari, en autorité et eu privé s'il y a lieu, cultivateurs, demeurant ensemble à Kerolloc'li, en Taulé ; 7" Ma-dame Augustine Goasguen, en privé, et 8° Monsieur René Stéphau, son mari en autorité et en privé s'il y a lieu, cultiva-teurs, demeurant ensemble à Goasche-névil, en Henvic. défendeurs co-inté-ressés, ayant pour avoué M" CLOAREC, dont l'étude est sise à Morlaix, place de Viarmes, numéro 3.

L'adjudication aura lieu aux claus^es et conditions du cahier des charges dressé pour y parvenir par M' LE GAC DE LANSALUT, notaire à xMorlaix, et déposé en son élude où toute personne peut en prendre communication.

Et'en présence, ou luidâment appelé, de Monsieur Y'ves Goasguen, cultiva-teur à Goréquer, en Taulé, subrogé-tuteur des mineurs Hamon prénommés.

Dressé en l'étude, à Morlaix, le cinq

septembre m i l hu i t cent quat re-v ingt -quinze.

L'Avoué poursuiva.nl,

F. DE PÉNANROS, LICENCIK EX DBOIT.

Enregistré à Mor la ix , le six septembre m i l hu i t cent quat re-v ingt quinze, fol io — , case — . Reçu un franc quatre-v ing t -hu i t centimes, décimes co^npri».

GODEKKOV.

Etudes de M» L E G U Ï L Ï ^ U ' DE PENANROS, avoué-l icencié, et de M« LE GAC DE LANSALUT^ notaire, les deux demeurant à Mor la ix .

VENTE . Par Licitation Judiciaire

(^Adjudication Le Vendredi 4 octobre 1895

à une heure de l 'après-midi

En l'ôtudc et par le ministère de M" L E O A C ^ D E L A N S A L U T , no-taire i\. Morlaix, place Thiers, 37.

Ion du bien à vendre : I.OT UNIQUE

En la commune de Taulé

UNE GAREME dite Goarem-Briac

lande, n" 1068, section E du plan, d'une contenance de 1 hectare 40 centiares. MISE A P R I X , mille francs, ci 1 ,000 fr.

Cette vente a été ordonnée par juge-ment du tribunal civil de première ins-tance de Morlaix du huit août mil huit cent-quatre-vingt-quinze, enregistré, rendu sur requête présentée par :

Madame Françoise Nicolas, veuve de Monsieur Yves Tanguy, cultivatrice à Vern-Vian, en Taulé, demanderesse.

Et à elle joint Monsieur René Tanguy, cu l t ivateur

à Goréquer, en Taulé, ès-qualité, et autre défendeurs.

Tous ayant pour avoué M* LE G U I L -LOU DE PENANROS, soussigné.

Elle aura lieu en 'présence, ou l u i dû-ment appelé, de Monsieur Yves Goas-guen, cultivateur à Goréquer, en T i u l é , subrogé-tuteur des mineurs Hamon.

Pour tous renseignements, s'adresser à M'= DE PENANROS, ou à M ' DE LANSALUT, notaire,, dépositaire du cahier des charges.

Morlaix, le 6 septembre 1895. F. DE PENANROS

Licencié en droit. Enregistré à Morlaix le six septembre

mil huit cent quatre-vingt-quinze, 1° case . Reçu un franc quatre-vingt-huit centimes, décimes compris.

GODEFROY.

Elude de M» D U PENHOAT, notaire à Saint-Pol-de-Léon.

AVENDRE par Adjudication publique et volontaire

LE JEUDI 2 6 S E P T E I B R E 1 8 9 5 à 2 heures de l'après-midi

en l'étude de M' D U PENHOAT L A B E L L E

Métairie de Keraompez j

Située en la commune de Saint-Pol-de-Léon

Contenance 11 h. 40 a. 73 c. Fermage 1,600 fr. Commission... 1,690 fr.

Mise à p r ix 45 ,000 tr.

La Métairie de KerloÉic Située en la commune de Plougoulm

Contenance 10 h. 92 a. 35 c. Fermage 1,250 fr. Commission 1,400 fr.

Mise à, p r i x 36 ,900 fr. Voir les affiches et, pour tous rensei-

gnements, s'adresser à M* D U PEN-HOAT notaire.

A CEDER K - u S r ^ ^ S'adresser au Bureau du Journal.

A VENDRE 'RfQuWs^"-S'adresser au Bureau du Journal .

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Le PrU des B<!cs est rem. h:iùrsi én doux moli uar 'àLonomIe du gai réalliéi. lîXlilliK I.A MAKQOK

L'H» «LE KMI»!*»-. I.niiilri-r triple da PRIX: B e c N ° i . . . fr. B e c N < ' 2 . . . I B f r .

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l i A : B É f i J S T A M C E

Etudes de M» L E G U I L L O U DE PENANROS, avoué-licencié, et de M" LE 6AC DE LANSALUT, notaire, les deux donieurant à Morlaix.

V E N T E par

L I C r i A T I O N J U D I C I A I R E

A D J U D I C A T I O N Le Vendredi 4 Octolire 1895

A 3 HEURES DE L'APRÈS-MIDI

Rii l'ctude et pur lo ministère de M" LE GAC DK LANSALUT, notaire à Morlaix , Place Thiers, n" 'M.

On fait savoir à tous ceux qu'il iippartieudra :

(^ue le Vendredi Quatre Ortohro mil huit cent qwilrc-viiuji-quinze, à trois heures de l'uprès-m'idi, en l'étude et par In niinistiM-e do^M" LE GAC DE LANSALUT, notaire à Morlaix, il sera procédé à l'adjudication aux enchères publiques, au plus otl'rant et derniei' ifucliérisseur, à éteinte do feux et en un seul lot, dos immeubles dont la désijïnation suit.

. Désignation des Biens à Vendre LOT U N I Q U E

E N L A C O M M U N E D E T A U L É

Lo Lion i'\)nds ot Droits dit

V E R - V I A N o u

VERN-VIHAIV consistant dans les édilices et terres ci-après :

Maison sous couverture en ardoises composée d'un rez-de-chaussée, un éta<îe ot grenier ; — crèche couverte en ardoises nu pignon couchant de cette maison ; — cour devant la maison et au couchant de ladite crèche. — Ty-Coz, couverte en ardoises, servant d'écurie, et petite crèche aussi sous ardoises à son pigjion midi ; au midi de la cour, une crèche à vaches et un

Setit bâtiment dit An-'l^j-Cliandij, les eux couverts en chaume. — Aire à

battre et paillée au nord de la maison et de la cour. — Au nord de l'aire à l)attre, grange couverte en ardoises, et

' a u couchant les ruines d'un édiflee dit Ar-Gambr-Coz ; le tout est porté au cadastre section A, sous le numéro .360, pour une contenance de 17 ares 40 cen-tiares, c i . . »»h.i7a.40c.

t Même Section :

Ar-Jiirdin, numéros :!5v>et;i()l, coiu'til, conte-nant ensemble 7 ares 20 centiares, ci 7 20

Ar-Jardin, numéro çourtilj contenant 0

ares fiO centuires, ci . . . . (i (50 Jardin-Pa rc-iin - Nor,

numéro 527 , courtil , contenant 3 ares 40 cen-tiares, ci 40

Parc - an - A'or - liian, numéro 520, terre labou-rable, contenant t)2 ares 50 centiares; ci «2 50

Goarem-ar-Hoat, nu-méro 525, lande, conte-nant 1 hectare 18 ares 00 centiares 1 18 60

Parc-ar-IUnd, numéro 524, terre labourable, contenant 76 ares 50 cen-tiares, ci 70 50

Parc-an-I>roz-Izella, numéro 52;}, terre la-bourable, contenant 1 hectare, 17 ares 60 cen-tiares, ci . . . ; . . . 1 17 60

Pure - au-Drez-Izella, numéro 522, lande, con-tenant 11 ares, ci 11 »» ! l'arc-ar-ïLenn, numéro 514, terre labourable, 4jontenant 06 ares, ci . . . 9(5 »»

Parc-an-Drez-Iluella , numéro ;i53, terre labou-rable, contenant 84 ares 20 centiares, ci 84 20

Parc-an'Drez-Huella, numéro 352, lande, con-tenant 10 ares 80 cen-tiares, ci 10 80

Pure • Crein , numéro 355, terre labourable, contenant 81 ares 50 centiares, ci 81 50

Parc - Creis, numéro 354, lande, contenant 62 ares 10 centiares, c i . . . . (52 10

Paro-ar-Forn, numéro .'557, terre labourable,con-tenant 1 hectare 20 cen-tiares, ci 1 00 20

l*àrc-ar-l''orn, numéro 356, lande, contenant 61 ares, ci 61 00

Goarern - Keranfaro , numéro 370 p, lande, contenant 87 ares 50 centiares, ci 87 50

Goarem-ar-Feunteun,

numéro 369, lande, con-tenant 1 hectare 34 ares 40 centiares, ci 1 34 40

Prat-ar-Yun, numéro 368, pré, contenant 48 ares 60 centiares, c i . . . . 48 60

Goarem-ar-Sech, nu-méro 367, lande, conte-nant 41 ares, 20 centia-res. ci 41 20

Ar-Yun, numéro 366, pâture, contenant 1 hec-tare 17 ares 10,centiares, ci 1 17 10

Liorsic - ar - Louéou , numéro 365, pâture, contenant 10 ares 30 centiares, c i . . . . , 10 30

Liorsic-ar-Prat, nu-méro 364, terre laboura-ble, contenant 29 ares 20 centiares, ci 20 20

Prat - liras , numéro 363, pré, contenant 1 hectare, 55 ares 60 cen-tiares, ci 1 55 (50

Liors - Bian, numéro 362 , terre labourable, contenant 20 ares 10 cen-tiares, ci » 20 10

Tous les articles ci-dessus décrits d'un te-luuit, sont cernés au midi par lin chemin vicinal, au couchant par terres de Castelmen et de Keran-fromar, au nord par terre d j Kerangomar et des chemins ruraux.

Section B : Goarem-ar-Brîs-Bras,

numéro 313, lande, cerné au couchant par terre de Keranfaro et au nord par ledit chemin vicinal, con-tenant 1 hectare '59 ares 70 centiares, ci 1 59 70

Goarem-ar-Bris-Bian, numéro 314', lande, joi-gnant au couchant, en partie l'article ci-dessus, et cerné des autres côtés par terres do Goréquer, contenant 43 ares 10 cen-tiares, ci » 43 10

Parc-ar-Bris, numéro 322, terre labourable, cerné au nord et au cou-chant par terre de Goré-quer, et des deux autres côtés par des chemins, contenant 1 hectare 9 ares 40 centiares, ci 1 09 40

Total de la contenance cadastrale : 18 hectares 72 ares 89 centiares, c i . . 18 h 72 a89c.

Mise à prix : VINGT-DEUX MILLE francs, ci. . . 22,000 fr.

Cette vonte a été ordonnée par juge-ment du Tribunal civil de première ins-tance de Morlaix, en date du 8 août 1895, enregistré, contradictoirement rendu

E N T R E : Madame Françoise Nicolas, veuve de

M. Y"es Tançuy, cultivatrice demeu-rant a Vern - \ i an , en Taulé, agissant en privé nom comme donataire de un quart en propriété et de un quart en usufruit de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de son dit mari, et comme héritière de son fils Jean-Marie Tanguy, décédé mi-neur, demanderesse ayant pour avoué M- LE G U I L L O U DE PENANROS, dont l'étude est sise à Morlaix, rue d'Ai-guillon, n° 9 ;

E T : 1° M. René Tanguy, cultivateur, de-

meurant à Goréquer, en Taulé, pris en son nom personnel ; 2® M. Guillaume Tanpiy , demeurant à Vern-Vian, en Taulé, mineur émancipé, sous l'assis-tance de M. René Tanguy, son cura-teur I 3" ledit M. René Tanguy, cultiva-teur a Goréquer, en Taulé, en sa qua-lité de curateur du mineur éman-cipé Guillaume Tanguy, susnommé ; 4° M. Jean-Marie Hamon, cultivateur à Vern-Vian, en Taulé, veuf de Marie-Yvonne Tanguy, en sa qualité de tuteur légal de Annette, Guillaume, Gabriel et Yves Hamon, ses enfants'mineurs,et en son nom personnel comme héritier de Françoise Hamon, sa fille décédée ; 5° M. Christophe Brelivet et 6® Madame Marie Le Duc, son épouse, proprié-taires-cultivateurs. demeurant ensemble à Pradigôu, en Taulé ; 7" M. Guillaume Herry et 8® Madame Anne Brelivet, son épouse, propriétaires-cultivateurs de-meurant ensemble à Pradigôu, en Taulé ; 9® M. Gabriel Herry, et 10® Madame Marie Le Duc, son épouse, propriétaires - cultivateurs demeurant ensemble au Henguer, en Taulé, défen-deurs co-intéressés ayant pour avoué M» CLOAREC, dont 1 étude est sise à Morlaix, place de Viarmes, numéro 3.

L'adjudication aura lieu aux clauses et conditions du cahier des charges, dressé pour DE L déposé en i on étude où toute personne peut en prendre communication.

Et en présence où lui dïlrnent appelé. De M. Yves Goasguen, cultivateur à

Goréquer, en Taulé, subrogé-tuteur des mineurs Hamon prénommes.

Dressé en l'étude à Morlaix, le 4 Sep-tembre 1895.

L'avoué poursuivant : F. DE PENANROS,

liicencié en droit.

jonditions du cahier des charges, ssé pour y parvenir par M® LE GAC I .ANSALU'r, notaire à Morlaix, et

Enrejgistré à Morlaix, le six septembre mil huit cent quatre-vingt quinze, folio — , case — . Reçu un franc quatre-vingt-huit centimes, décimes compris.

G O D E F H O Y ,

Etude de M° GOURMELON, notaire à Morlaix, et de M" LE MENN, notaire au Faou. •

A D J U D I C A T I O N VOLONTAIRE

En l'étude de M» LE MENN, notaire au Faou,

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à M" GOURMEI.ON, notaire à Morlaix,' et à M" LE MENN, notaire au Faou

A VENDRE PAR ADJUDICATION VOLONTAIRE

En la salie de la Mairie de St Thégonnec LE J E U D I 12 SEPTEMBRE 1895

à une heure de l'après-midi Par le ministère de M® LE BI.ONSART

DU BOIS DE LA ROCHE, notaire à Saint-Thégonnec.

La Ferme de Kerdro-Bras en Saint-Thégonnec

Affermée aux sieurs Breton et" Pou-liquen, jusqu'au 29 septembre 1897, moyennant 1250 fr. et l'acquit des im-pôts.

Contenance' cadastrale ; Terres labourables. . . 13 h. 42 a. 53 c. Landes et taillis. . . . 11 94 50 Prés 2 17 40 Sol d'édifices et dép®», » 21 71

Total 27 h. 76 a. 14 c. MISE A P R I X : 3 5 , 0 0 0 fr

S'adresser, pour visiter, aux fermiers, et pour tdus autres ronseignements, au dit M® LE BLONSART DU BOIS DE LA ROCHE, notaire.

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I l * A N N É E — N " 37 S ' I L S T E M O R D g N T U i ^ O y ^ LEm S A M E D I 14 S E P T E M B R È 1896

Supplément liebdomadaite à O - » de Paris *

Adresser ce qui concerne la nédaction an nédacLeur en chef, les Abon7j,ernè7ils à Annoiices à l'Administrateur, rvc du Mur, i5, Morlàix

PHIX DE I/ABONNEMIONT Morlaix : un an, 6 fr. ; -six mois, 8 rinislère. Côtes-

du-Nord el Morbilian : un an, 7 fr. ; six' mois. 3 fr. 50. — Autres départements : un an, 8 fr.; six niois, 4 fr.

Des conditions particulières, extrêmement avantag:euses, sont faites aux Comités et aux personnes qui s'occupent de la diffusion de la bonne Presse : Croix de Paris (quotidienne ou hebdomadaire) el Croix de Morlaix, réunies, avec ou sans les Vies des Saints,

3 L E : I N X J M i é î ^ O

5 € e i i t i i i i e i §

TAHtF I)t<:S ANNONCES Annonces judiciaires H a ligne, 20 centimes. — Annnoee*

diverses, le centimètre de hauteur (3 lif^nes petit texte), 1 fr. — iléclames (en 3» pa(re),le centimètre, 2 francs.

Les annonces du Finistère, des Côtes-du-Nord el du Mor-bihan sont reçues au Bureau du .Tournai ; celles de tous les autres départements, au huroa^i du Journal, à M'jC>rlalx, eti i i'aris exclusivement chez M. OIJiAGNIEIl Fils, 28. rue >Sainle-Croix de la Bretonnerie.

k l f È ^ OlOUALLONlP MAD J E S U S A Z O T R E A C ' H

Voir le détail des Nouvelles po-litiquen el générales dans la CROIX tq< de Paris.

A SEMAIN Léon XIII a publié, le 1 septembre, une nou-

vall« Bncyclique sur le mois du Rosaire en invitant les chrétiens à solliciter du Ciel, o«tt« année, pour résultat principal de leur dévotion, l'union des Eglises d'Orient à l'Eglise romaine.

« »

LM grandes manœuvres qui viennent d'avoir lien dans l'Est, ont été fort bien rénuies. M. Félix Faure a assisté le 8 et le 9 aux principales opérations. On a beaucoup remarqué la présence, tout à côté de lui, du général roiae Dragomiroff, envoyé spécial du esàr.

DM fractions Importantes dés armées réu-bIm dans les Vosges à l'occasion des ma-

JUimfilf ayant l'occasion de passer diVanT la maison où est née Jeanne o'Arc, chefs et soldats ont rendu les honneurs à la vaillante Pncelle.

La rentrée du Parlement est indiquée pour le 22 octobre. Le gouvernement retrouvera à cette date non seulement, toutes les affaires qui ont été «Journées, non seulement ces terribles questions budgétaires qu'il faudra bieo finir par résoudre, mais encore une iérie formidable d'interpellations déjà annon-cées et dont le chtifre grossit chaque jour.

• * *

Le gouvernement communique aux jour-naux des extraits d'une lettre du général Dttcheine. « L'état sanitaire », dit cette lettre, datée du 2 août, « s'améliore à mesure que la colonne s'avance sur les pla-teaux. »

Un télégramme du 30 août fait prévoir rocQopatlon prochaine de Tananarive. C'est SMr la nouvelle de ce succès décisif que nos ministres voudraient ouvrir la session parle-mentaire d'octobre : mais Ils n'éviteront pas un débat sur la façon dont l'expédition a été eonduite.

Une nouvelle tentative criminelle a eu lieu, la semaine dernière, dans les bureaux de M. de Rothschild. L'auteur de l'attentat a été arrité au moment où il se disposait à placer dans le vestibule de l'immeuble l'engin dont Il était porteur, une sorte de bombe explo-•Ible.qui ne pouvait pas d'ailleurs, paralt-H, prodnire de bien grands dégftts.

Cet homme est un nomme Léon Boutheille, ancien employé i la Compagnie de l'Ouest, dont le père s'est ruiné en de mauvaises spéculations à Mende (Lozère) et dont le grand-père était juge d'instruction. Sa famille prétend qu'il est resté snjet à des troubles cérébraux à la suite d'un séjour en Afrique.

Léon Boutheille nie être l'auteur de la lettre •xplosible adressée au financier Juif il y a trois semaines, et, par sa bombe, il voulait, simplement, dit-ll, attirer l'attention des malheureux comme lui sur les gros capita-listes ^ ^ ^ ^ ^

L'ÉGLISE ET LE TRAVÂiL « Alors, l'E^liso étnit le centre de

tout. Autour d'elle, à .son ombre, s'ns-seyait l'enfance des industries. Elle marquait l'heure du travail, elle donnait le situai du repos. Quand, à la cloclie de Notre-Dame ou de Saint-Merry avait Honiiè YAngelufi, les métiers cessaient de battre, 1 ouvrage était suspendu, et la cité, de bonne heure endormie, at-tendait le lendemain (jue le timbre de l'abbaye prochaine afiuonçAt le com-meucement de» travaux du jour. Sans doute on ne connaissait pas alors cetle ardeur fébrile qui enfante qnelquofuii^ des prodlgeS) et l'industrie n'avait pas cet éclat, cette puissance qui aujourd'hui éblouissent, mais du moins la vie du travailleur n'était point troublée par d'amères jalousies,par lo bnsoinde haïr «on semblable, par l'inipitoyable désir de le ruiner eu le dépassant... ».

L Q U I S B L A N C .

Epad ma teu a l labouset a i l d 'eu em reï d 'a r f r ian t i s a d ' f i r ganaoue», L a o u é n a n i k a chom s iou l bras : na çlever m u i he voues s k i l t r n s : daoust l ag he i len i a ve eat da heu l he los t ?

N 'o pezet aou abed. L a o u é n a n i k a ZO c'hoas bues en he v e m p r o u , a goad en he voazied. Ma seblant ten-na adrek , eo ev i t l a m m e t g w e l l o c ' h . . .

Pe t ra da lavare t , ga.nt au amzer -m a n ? A r senato i i r ien, an deputeet a zo, lod-aman, lod-ahont . D i lezet o deus ar gear cap i ta l , ev i t m o n t d'en em ziskuiza. Goude eur seur t l a b o u r , eur sour t k r o g a d , ho i z i l i b iouset a c 'hou leuue hean. . . Ha ueuze ne ke t avoa lc 'h sourc ia l eus a i ra i ro i i a r v r o , red eo da bep h i n i sourc ia l eus he a f fa i rou h e - h u n a n . Bea senatour , bea député a zo brao : earplaç mad, a 20 mad dn zerû'hel, ha ce lu pe rag h i r i o , kemen t a senatour ieu , a. zepu-teet a ra ( :h i l )oudik d i r a g an e lek tou-r ien , ma vo k r o d e t e z in t t u d à zoare, t u d a sk ian t .

S i k o u r e t o deus ma v i je vo le t ar l ï i l la lezennou, ma v l je g rea t ar bras-sa i n jus t i çou , pe t ra ra-ze ? Daoust hag an e l e c t i u r eu deus g w i r da b lan ta e t r i e l abou r ar senatour , e t r o ï ou an député ! Machaus e rear dezhan eun nenor bras, o l a i e da gaozeal gan than var au hent ! ! ! Receo an do rn d i gau t eun député, pebes henor ! Bea ga lvet gan than va m i g n o n : pebes couso la l i on é k re i s t r u b u i l l o u ar vues. ! Marvad na deu io e spered don abet, sel let , p is ous ar )ez en deuz g rea t ; eus an t a i l l o u cresket. . . eus an a rc 'hau t d i sp igne t m a l a p ropos . . . eus an dienes a re i i dre ar v r o , dre na ghemerer sourc i nemet eus eun dra : das tum a d;is-t u m c'hoas ! ! !

Bemdes siouas, en despet d 'ar boan a ghemer ar goua ruama i i t ev i t je leï au tro ' iou k a m a ra e vignonet,.. )emdes e kaver eul laero i iz i benag

grea t d i va r goust an dud : h i r i o eo t r o Magn ie r sk r i fan ie r àr j o u r n a l hauvet « VEvenement » : varc 'hoas e vo t r o an hen lchou houarn : pa r -t o u t e zeus, b iz ie t k a m : pa r t ou t e chacher d 'ar c 'hodel . D igo r eo ar pa-r i : daoust a p i ou a laëro ar mu ia . Epad ma vo hor b reudeur or b ro iou pe l l , ev i td i l ' en in terest eur Ju:eo be-nag, epad ma teu in t da dren ipa an douarou es t ran jour gan t ho goad, d 'o c 'heleï ga i i t l io eskiM-n, m iguouo t ar gouarna ïuun t a f r i co lo , e Par is , d i va r o c'hou.st.

Kemen t -man , s iouas, noo nemet ar w i r i ones .

Ha leac 'h zo, neuze, da vea soue-z e t e yalTe fa i l au t raou , etre daou-zo rn an dud-ze hag a zo gwes t da verza be lek rochet nor sou lardet .

Penaos neuze nu ve ket gou l l o k r o u f î ar v r o ?

Die ar Frans a ya bcuides va r g resk : bea zo kement hatj a oeo di-var e c houHt ! Eus ar bàzen ize l la , be teg ar bazeu hueUa, paot re t ar goua rnaman t na g laskou t uemet au d ro da denna dour d'iir vilin...

E u r veac 'h an amzer , huuau pe hunan a ves tapet au d o r n or zac'h. Neuze e sao cukres e mesk an o l l : ma tcu i ïo hamau da zizeleï ar pod !!! Buhan , e vo k i n n i g e t dezhan an o r ev i t tec 'het k u i t . Great o vo an eus da g la8k . . . ya pa vo eat pe l l ! ! !

Getu h is to r Corné l ius l l e r z , h i s to r A r t o n , h is to r Magn ie r , h is to r k a n t a i l . A n t r a o u - m a t o u t a zo anavezet h i r i o , hag an dud a geuda ich da c h o m t diaebl t tnt ! Neus m u i a eape-

rans, r / ig neus m u i a dud va r an douar Guec 'ha l l n a v i j e ke t b rao baie gan t an h e n t - m a n !! I

H i r i o neus seur t da c 'hedal d i g a n t ar t ' raumaçonet a c 'houarn ar v ro : eas eo, da beph in i , g w e l e t pevarsu e veon t . Na g laskon t , ha ne ma'i'nt e k a r g , nemet ev i t perseout i an i l i s , ar re l i j i on . A r f ron t o deus da anzao ho l abou r , hag ar ga to l i ge t a chom, se-bezet, da zel let ou t l io . E maor o kauna,_ o laza ho mam, hag e cho-m o n t s iou l , ha na reont van !!!

E t r e ho daouzorn e zeus pe adra da skuba ar vanden laeron a zo e penn ar v r o , hag e chomon t t r a n -q u i l ! ! ! Red eo ma v i j eu t meûr eoit an esdavaj. Nan , han, neo ke t pe r -met te ! dezho, goudeze, don t d 'en em çlem, d 'en em cha l i va r ho l'oan, v a r 10 d ieues : m e r i t o u t a reont ma v i je

s tardet choas, ar chadennou a zou-gou t en eun amzer ma c r ie r p a r t o u t : Liberté, Egalité, Fraternilé.

Me gar fe gouzout pe seur t doare l i be r té a zo roet d 'au tadou a fam i l ev i t sko l i a ho buga le , pe seur t l i -ber té a zo rpet d 'an d u d zo d i n d a n ar goua ruaman t da veva herves ho c hons t iausTGou lenr i t t d i gan t ar r u m -tud-ze hauvet « les fonctionnaires » pet ra son jont var ar poent -man !

Bep gueac 'h ma ve com-zet d i raz -hon eus égal i té , u 'on ke t ev i t n i i r e t da c 'hoarz in : an hano a zo ; mes d indan , net ra , ne t ra t ou t . . .

Marvad , eo égal i té ober da lod egis ar re l i j i uze t , pea pouue r roc 'h t a i l l ou eget ur re a i l .

Fraternité lll Ya, ya , epad ma vever henvel k y a kaz; an e i l e b re -zel gan t egu i le .

Peur ' ta e t i g o r o m p mad .hou daou-l agad? — Peur ' ta e kassomp da b o u r m e n ar f r i pone t a reu v a r n o m p '( — Cetu au d ro d 'en em ziskues : l ian-v o m p , ev i t senatour eun deu houesl , eun deu a re l i j on . L a k o m p e poui i ar vi 'o t u d a zoujaus Doue hag e yo f in d 'a l l ae ronz iou . . .

L A Ô U E N I V N I K .

LE 20 SEPTEWliRE L e 20 septembre est une date

nél'aste dans l ' h i s to i re de la c i v i l i -sat ion : el le marque le j o u r où , par la v i o l a t i o n des t ra i tés les p lus solennels i n te rvenus ent re les' grandes pu is-sances, la v i o l a t i o n la p lus éhontée du d r o i t le p lus pu r , la v i o l a t i o n de la fo i j u rée , l ' e m p l o i de la force b ru ta le , l 'abus d u nou lbre , le Pape-Ro i fu t dépou i l lé de ses Eta ts et le Souvera in de Rome dev in t le p r i sonn ie r du Va t i can .

Ce l'ut u n a t ten ta t cont re D ieu et les nat ions chrét iennes.

L e 20 septembre 1895 sera le 25° ann iversa i re de ce c r ime pas assez réprouvé' , pas encore-expié. L e cou-pable , l ' I t a l i e o l l i c ie l le , — nous d is-t i nguons l ' I t a l i e réel le de l ' i t u l i c o l l i -cie le, la na t ion italieni.ie de l ' adm i -n i s t r a t i on — veut , par une sor le de déf i jeté au Cie l et à la te r re chré -t ienne, cé lébrer l ' ann ive rsa i re de cet acte de suprême in jus t ice , sur lo( iuc l u n qua r t de si6cle a passé.

Le ro i l l u m i i c r t a sanct ionné, pa r un décret pa ru à la Gazette officielle, le vote do la Chambre et a u Sénat sur la p roc lama t i on d u 20 septembre, j o u r de l 'ent rée sacr i lège des P ié -monta is à Rome, comme « fôte na-t iona le ».

Les pro tes ta t ions se p répa ren t de tous côtés.

Tous les amb ssadeurs accrédi tés p r i s le Sa in t -S iège on t p r o m i s de se t r o u v e r à Rome le 20 septembre.

• L )on X I I I dés i re, dans cet te c i roons-

t î ince douloureu.se pou r l u i et le Sa in t -Siège, être entouré des représentants de toutes les nat ions. I l ava i t man i -festé le même dési r et eut la même sat is fact ion, le j o u r où fut inaugurée à Rome, sur la place du Campo dc i F l o r i , la statue de G io rdano B runo .

E n France, le Comi té des, d ro i t s d.i,i Pape a résolu d 'o rgan iser u n pè ler i -nage i\ Lou rdes , et i l i nv i te tous ceux q u i ne peuvent fa i re ce pè ler inage e l îec t ivement , à s 'y u n i r pa r u n pè le r inage sp i r i t ue l et une u n i o n de pr ières . I l s ag i t de demander à la sainte Mère de D ieu de fa i re pardon ner à la France l 'abandon du Pape Pié I X en 1870, et de fa i re en sor te que le Saint-Siège recouvre la p le ine indé-)endauce q u i l u i est nécessaire pou r 'accompl issement de sa miss ion

d iv ine ; I l est v r a i m e n t u t i l e que les ca tho-

l iques en ayan t la facul té se rendent au sanctua i re bén i de Lou rdes pou r p ro tes te r [ )ac i l iquemeut co i i l r e ce q u i s'est passé à Rome en 1870, et ce q u i v a s 'y passer de nouveau le 20 sep-tembre couran t .

I l n'es) pa.s moins bon que l i '^ per-sonnes rcteni ies chéze l lôs s'uti iss'ent d 'espr i t et de cœur aux pè ler ins ;

Nous recommandons i onc les cfçnx formes de cot le p ro tes ta t ion con t re le f a i l l e p lus in ique des temps con-te inpora ius , et nous .souhaiions que le Comité dei< droits du Pape, don t le siège est a Par is , rue de Ve rneu i l , 32, reçoive de nombreuses adhésions pou r s'on œuvré essent ie l lement ca-tho l i que et l ia i i t i j iuent pa t r i o t i que .

L E S M O I N E S Jugés p a r V I C T O R H U G O

« Des hommes se réun issent et ha-b i ten t en con i i uun ; en v e r t u de que l droit '?

« — E n v e r l u du d r o i t d 'associa-t i on .

« — I l s s 'en fe rmenrchez eux. « — E h v e r l u du d r o i t d 'a l l e r et de

ven i r , q u i i m p l i q u e le d r o i t de rester chez soi.

« — Là , chez eux, que fon t - i l s ? I l s pa r l en t bas ; i l s baissent les yeux , i ls t r ava i l l en t , i ls renoncent au' n io iu le, aux seusualité.s, aux p la is i rs , aux o rgue i l s , aux vani tés, aux in térê ts . I ls sont vêtus de grosse la ine. Pas un ne possède eu p ropr ié té quo i que ce so i t .

« E n en t ran t là , ce lu i q u i est r iche se fa i t pauvre . Ce q u ' i l ava i t , i l le donne à tous. Ce lu i q u i é ta i t ce qu 'on appel le noble , gen t i l homme ou sei-gneur , est l ' éga l de ce lu i q u i é ta i t paysan. I ls secourent les pauvres, i ls ' so ignent les malades, i ls é lèvent les enfants, i ls é l isent ceux auxquels i ls obéissent, i ls se d isent l ' un à l ' au t re : « mon f rère ».

« I l s p r i en t q u i ? Dieu. « .Les espr i ts i r ré i léch is , rap ides,

les sectaires aussi, d isent : « A q u o i servent ces âmes ? Qu'est-ce qu 'e l les fon t? »

« I l n ' y a pas d 'œuvres p l u s sub l i -mes peut -ê t re que cel le que font ces Ames. I l n ' y a peut-tHre p a s d e t r a v a i l j plus u l i l e . ' l l s fou t b ien, ceux q u i :

' p r i e n t pour ceux qu i ne p r i e n t j a - I • ma is . » I

Qu i par le a ins i ? V i c t o r Hugo . V i c t >r Hugo, don t se p ré tendent

I cependant les admi ra teu rs tous les I misérab los qu i a u j o u r d ' h u i veu len t

t u e r i e s co ig réga i ions .

SIMPLE PARALLÈLE Un journal républicain, la Liberté,

dans une étude qn'il publie ^ur l a l i b e i ^ leligieuse aux Etats-Unis, établit un parallèle intéressant avec ce qui se passe en France. j

Alors qu'en France nos, gouveroanii n'ont qu'un objectif, ruinër le pulte ca-Jholique, confisquer ses biens, spolier les congrégations religieuses, sous pré-texte qu'elles menacent l'Elat laïque : aux Etats-Unis, pleine et entiière liberle est laissée Î'I tous les cultes de s'organi-ser comme ils veulent, d'acquérir de» immeubles, <le fair'i des fondations et.de devenir propriétaires souvent considé-rables.

INSTRUCTION LAÏQUE, : G R A T U I T E ET O B L l Q A T O I t t É

Le gouv(!rnement se vnnte d'avoir ré-pandu l'in.sirnclion dans tous les r a n ^ de la nation. C'est la mntièrç des déve-loppements les plus ronflants et les plus rebattus dans (es harangues oflicieuesk

I l est certain qii(% depuis vingt ahis, des somluRS énormes biil été

Le budget de l'Instnictiou publiqiiè s'élève, en 1805, à p/u-s de 191 mUlions. Pour 18t)(i, il s'accroît niiturellemeni comme les autres budgets ; le gouverne-ment demande 195 millions.

La plus grosse partie de cette somme est afTi'Cti'-e l'enseignement primaire, qui absorbe presque toute l'augmenta-tion du prochain budget par rapport au budget actuel.

A ce prix, l'instruction primaire ne devrait rien laisser à désirer.

Voici cependant deux statistiques dont la comparaison est instructive :

En .\llemague, au recrutement de 1893, on a trouvé 617 illettrés sur 25.3,177 hommes ; soit 24 pour 10,000.

En Fi-ance. la mêmé année, on a trouvé -22,096 illettrés sur 343,651 honmies ; soit 643 pour 10,000.

ha proportion des illettrés est donc {rente l'ois plus forte qu'en Allemagne.

I l y a du quoi chanter les louanges ds l'école laïque et obligatoire ! Avec le gouvernement des francs-maçons et de.s Panameux, plus on paie, moins on en a pour son argent; Dieu sait où passe la différence !

ÉCOLE NEUTRE L'instituteur de la Fidelaire (Eure) a

sa manière à lui — qui, trop souvent, hélas ! est aussi la façon gouvernemeii-tîile — d'interpréter ce qu'on appelle hypocritement la neutralité scolaire.

A ses yeu.K, la neutralité consiste à prendre parti pour l'impiété contre la religion, à outrager, toutes les fois qu'on le peut, le catholicisme, à,donner aux enfants des leçons d'athéisme el de libre-pensée. I l 's 'en acquitte aussi lar-gement que possible.

L'autre jour, un fils lui étant né, ce noble éducateur de la jemiesse, à qui les Itères de famille ont, de par la loi, l'obligation de livrer leurs enfants, a mis la circonstiiiuîe à profit pour donner à ses élèves une leçon de choses.

Cette brut)', assistée du garde-cham-pétr(î et (lu président d'une société libre-penseuse du crû, a « baptisé », |)uliliquement, en grande et ouverte cérémonie, son malheureux iiis, avec du ciiampagiK! : un instituteur du voi-sin ige a ser\ i de parrain.

Anrès quoi, et pour que i ul ne pùt én ignorer; le grotesque et odieux cortège a fait le tour de la commune.

Que va faire le minisire de l'instruc-tion publique? Va-t-i l laisser impunis de pareils rails et nous démontrer ainsi une fois de plus que l'école neutre offi-cielle, c'est vraiment l'école irréligieuse et impie, où se peuvent voir toutes les abommations ?

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A i A R K 2 i » l # T A M C H :

NOUVELLES RELIGIEUSES .^Diocàse de Quimper

ït'honuné» : Curé do Douurnenez, ^uiîpet, rootuur de Lanriec ;

.Vinier des Filles de la Croix ù Iji!iinbézôllfcc,|il. Le Bras, vicaire àCoii-citriieau; ' : I ^

s e W T ^ P L 'WTK.CD

, âuezsantHerve iiirxe'ujlek ouz a viz econ). — Saut llorvo a /o, vel ouzoc'h, )atrom da gaïu.'rieii lia da zouerien ion bro : Kim ho viijîaleacli, o veau na

afla iMîinet car paoïir keaz dail, e valee bro «u oiir {ja fia : lia, diwoaloc'li, eel da vauiïç'lt, on èiiii hlije c'Iioaz o sevel

'kamTko"'oii brezoïiek : lien uo an neuz

freat kantik ar vu<,'ali{fo lia^j liini ar aradoz. Hednd, he hano Hivarnion, a oa ive

oiir c'iianor- brudot-kaer. Ai' vnid ane-haii. a jiedaz bclof? ar l'oue, e oe

/pedol pianl-hnn, da zonf d'iie balez enn Paris. Na c'houlaz kel Hivarnion cliom ono, daÔHsl d'ann eiiorio a vîje kinniget d'ehan, dre ma Onie inad oc'hoo Paris dnf gcar iall. (inolloc'h oa d'ehan bean

• paour ha savoloi he iiio, evit kad arc'hant à-lei/.,<ha mont d'ann jfern : kaera da skouttr evidonip ni liretoned, hagazo, enn do a hirie, ken troet honn l'en gant

-Paris ! ' Pa varvaz he dad sant Hervena oa

ynemetenp biinfel c'hoaz... hng hen dali. ^ ;ur gepent-se o choni kianx lie vanim •\vàr he guole. ha setu lii debret gantar l)aourante. Rtjd a oa da llerve mont da vale da glask aluzed, gaiit-iian eur c'hi bihan,^hag, en eur vont dre ar vro, hen a gane kan^ikou.

Rekouret e oe gant sant Urvoed liag a oa kar' d'ehan. Savet inad gant he

. ««Mtr santol, l lerve a ieaz da vanac'h, ^ î i ^V iAV i i z eur manafi en Lanhouarne, être Itnfefèlih ha Kastcl-Paol. P no toan ï>cuz l'onét he vue zantel hag eo marvet.

En hc vanali Lanlioiiarne, sant llerve a re^i skol d'ar vugaligou di\\;ar-dro. Kvif-he'en noyoii daslùmet kantiko brao on bvczonek, iiag oun toullad limadello a bep seùrt, war genierit tra a gleer da c^liout lia da obcr, evit beau oun den fur hag eur c'hriston mad. Eun darn ouz ar

. rimadelio-ze on nevoa klevet l lerve gant he dad Hivarnion, hag heman he-unan au riovoa desket anhe gwechall on skoll .sanl Kado; Reolenno zant Kado .a.idalc.'hor c'hbaz sonj niad dionthe en fireiz-Veur (en Pro-Zaoz) hag ar Vre-tened ouz ar vro-ze, ovit-he da veau protestanled, a blij gant-he bepred ho l e n è j i ^ ho diski : kemeiit a fumez, a skiàiit liiig a zantelez a vez kavot oHrtTtu-'' ! *

Ï ïeanzd breman skôlio a-leiz en Breiz-Izel ; kalz muioc'h a zo anhe evid na oa gwftCh-all en amzer sànt llerve.^ Na iSèr'akta cr skolio-ze, er re gristeu tzdkon, na vo ket desket d'ar Vretoned na kantiko ar vro, uagar reolenno koz-z j leun-kouch a fumez, s a p n t gant

Jioi) zetjt benniget, hag a blijo kement diioiijzadp koz.

. em nieuz moula war oun tamm piiper distag diouz ar gazetenn, kantik sant ' l ierye, hag eur riniadell-bennag gXvechalI goz gant zant Kado. Hor zent .(Ja viunigo kerneiit-hini a zesko anhe d'ho vugale ! Evel-ze beet greet.

LES, LOIS FISCALES CONTRE LES CONGRÉGATIONS

L'opinion s'est vivement émue, depuis quelciuo temps, des nouveaux impôts quiv iruppent les Congréj^ations reli-gieuses, dans le but évident de les

{>rt?ssurer et de les anéantir, elles et eur« œuvres. Ces lois d'exception et

d'oppression sont en général fort peu cqnuues..

Bans le but de dissiper cette igno-rance fâcheuse et inexcusable sur une question qui intéresse au plus haut point les catholiques de France, nos confrères dé la Croix de la Sambre pu-bliént, sous forme de tract, quelques notions à l'adresse des personnes de bonne foi qui désirent ôtre éclairées.

Ce tract coûte 1/2 centime l'exem-plaire ; 50 centimes, le cent ; 5 francs, fe|rilillé; port en sus. Un colis postal de 3 kilos en contient 1300 ; un colis postal dé ô kilos, 2000.

On peut adresser les demandes au bureau de la Résistance.

Conseil général du Finistère Nous avons, à cause de son intérét

spécial, analysé dans un précédent numéro la discussion sur les chemins de for départementaux par laquelle le Con-seil gpnéral a clos sa session, mais il eSt'quelques autres questions dont nous devons, rapidement aussi, indiquer la solution.

Aftslstant^e médicale gratu i te . — AppèaMn rapport de M. Le Borgne sur le fbnctionnement de ce service depuis le l"? janvier 1895, une longue discussion s'engage ; une quinzaine de membres du ConseiTy prennent part successivement. Elle se termine enlin par le vote des conclusions proposées par le rapporteur et ainsi formulées :

Suppression du maximum des pro-duits pharmaceutiques que les médecins peuvent ôtre conduits à ordonner.

2" Rétribution à laquelle a droit un, médecin appelé par l'un de ses confrères

pour l'assister dans une opération chirur-gicale. Le conseil décide que les médecins assistants recevroni la même indemnité que les médeeins traitants, en tenant compte, bien entendu, de la distance, parcourue.

3' Autorisation aux municipalités de traiter à l'abonnement avec tel ou lel mé-decin ou pharmacien, avec cette clause spéciale que les conventions ne dépasse-ront pas les prévisions de l'administra-tion. Le conseil décide d'accorder cette autorisation, à. la condition que l'ad-ministration préfectorale s'adressera à ' tous les médecins pour obtenir leur adhésion.

Subvention aux Gpmioes. — Un rapport de M. Gaziû d'Honnincthun conclut au maintien du statu quo pour ' 1896j mais en invitant l'administration à faire une revision des subventions pour 1897. Le préfet devra faire conr naître, à la session d'avril, le résultat de son étude dans ce sens.

Pr imes aux poulains. — Sur le rap-port de M. de Guébriant, le crédit de 4 000 fr., inscrit au budget, est affecté uniquement au concours de Landerneau. La subvention de 325 fr., affectée au concours de Quimper, est supprimée, ce qui entraîne la suppression du con-cours lui-même.

Ecuries de monte. — Sur le rapport de M. d'Honnincthun, le crédit est porté de 4 500 à 4 600 fi;.

Primes aux pcullniëres et aux pouliches. — Le Conseil rétablit les chiffres de 3400 fr. et .3000 fr. alloués l'an dernier et que l'administration proposait de réduire un peu.

Commission départementale. — Il est procédé, par la voie du scrutin, à l'élection des membres qui doivent en faire partie. Sur 41 votants, il y a 11 bulletins blancs. Sont élus: M. Le Bâ-tard, 30 voix ; MM. Alavoine, Boiiduelle, Dubuisson, Guégan, Swiney, 28 voix chacun ; M. Maissin, 27 voix.

Conse'l départemental . — Le Con-seil général devant désigner quatre de ses membres pour faire partie du Con-seil départemental de 1 enseignement primaire, sont élus au scrutin : MM. Dubuisson, Le Bâtard, Maissin et Swi-ney, par 20 voix sur 41 votants 14 bulletins blancs).

Sectionnement de Recouvrance. — En avril dernier, le Conseil général a été saisi d'une demande formulée par un certain nombre d'électeurs de Re-couvrance tendant à diviser la ville de Brest en deux sections électorales : l'" section, Brest ; 2" section, Recou-vrance.

Le Conseil municipal de Brest s'est montré opposé à a sectionnement ; et, devant le Conseil général, M. Louis Hémon, rapporteur, et M. Delobeau, maire de Brest, repoussent énergique-ment la demande de Recouvrance. Le grand argument de M. Delobeau, c'est qu'un conseil municipal doit être homo-gène, autrement dit que les minorités n'ont pas le droit d'y être représentées. C'est monstrueux. Malheureusement, la majorité opportuniste du Conseil général se range à cet avis.

Plus libéral s'est montré le conseil général des C6tes-du-Nord, qui, saisi d'une demande toute semblable, vient de voter, par 24 voix contre 22,-le sec-tionnement de Saint-Brieuc pour per-mettre justement aux divers intérêts de la ville d'être tous représentés dans le conseil municipal.

Réparat ion d'églises. — Sur un rapport de M. Estrade, le Conseil accorde 800 fr. pour des réparations à faire à l'église de Plougonven. » Sur le rapport de M. Fégean, 300 fr. sont votés (le même pour l'église de Lannédern.

Bourses et secours. — Une demande de bourse formée pou le jeune Galloué-dec, élève è l'Ecole de droit, est l ejetée sur le rapport de M. Villiers ; mais M. d'Honnincthun obtient que le conseil émette un vœu pour ce que ce jeune homme soit dispensé de payer les frais d'inscriptions.

300 francs sont accordés au icune Martret, (le Lanmeur, élève à 1 école nationale d'horliculture de Versailles.

Foires et marchés. — Le Conseil émet un avis favorable à la création de six foires nouvelles à Guissény, d'une foire nouvelle à Lanvéoc, de deux foires annuelles à Gouesnou. Une demande de la commune de Guipavas relative à la création d'un marché franc d'animaux (le boucherie est ajournée jusqu'à plus ample information.

Pont du Passage. — Une question importante pour une partie notable de l'arrondissement de Brest, c'est celle de l'établissement d'un pont au Passage de Plougastel. Les dernières études des ingénieurs évaluent la dépense à 500 000 francs environ. Un rapport de M. Du-buisson, dont les conclusions sont adoptées, demande :

1° que le pont ne soit pas à péage ; 2" que l'Etat y contribue pour 300 000

francs ; 3° que les communes intéressées

fassent connaître pour quelle somme elles p()urràient également contribuer à la dépense.

L a c h a i s A & l a bécasse. — Parmi leS'Vœux présentée au Conseil général; s'en trouvait un relatif à la chasse à la bécasse, que plusieurs conseillers vou-draient voir prolonger jusqu'au l " mars. Lu discussion do ue vœu à clos par une note gaie la session du Conseil dans la nuit uu 24 août.

M. Hémon s'opposait avec insistance à cette prolongation, - tandis que \ i M .

' Lunven, Le Jeune et Maissin s'effor-

çaient de prouver qu'elle ne serait en aucune façon nuisible aux autres es-pèces do gibier,

« Quel est donc le cliaspeur, s'écrie M. Hémon, gui résisterait à la tentation de Itrer uii lièvre qui lui passerait entre les jambes ?

-—Moi, répond à haute voix M. Le Jeune.

— Alors, vous êtes un héros ! » con-clut M. Hémon.

Malgré tous les efforts du député de Quimper, le vœu a été adopté. Les chas-seurs en sont fort aises..

Notivelles du Pinistèré L ' É L E C T I O N S Ë N A T O R I A L E

L'opportunisme ne manquera pas de candidats à la prochaine élection séna-toriale du Finistère. On annonce, en effet:

r la candidature de M. Rousseau, qui, dégoûté ou impuissant, abandonno-rait l'Indo-Chine ;

2° celle de M.' Swiney, le beau père de M. Cloareu ;

celle de' M. Théodoi-e Lefubvro, dont tout le mérite est, d'être un pari-sien de Morlaix et d'aimer beacoup à parler de sa propre personnalité.

Nous en reparlerons... pas de M. Th. Lefebvre, mais des autres candidatures.

, E. P.

N Ê C R O L O G I É Lundi dernier mourait à Morlaix, à

l'âge de 05 ans. un homme qui, par sa science professionnelle, ses travaux, ses émiuentes qualités d'esprit et de cœur, faisait le plus grand honneur à notre Finistère : M. Victor Fénoux, ins-pecteur général des ponts-et-chaussées en retraite.

M. Fénoux avait fait presque toute sa carrière dans le Finistère. C'est à Mor-laix qu'il débuta comme ingénieur ordi-naire, de 1857 à 1803, et — c'ost une voix autorisée qui va le dire, — à l'âge où les autres ne sont encore que des « élèves inhabiles », il éleva dans notre ville ce monument impérissable qui attire l'attention do tous les étrangers : le viaduc de Morlaix.

Ce remarquable travail lui valut la croix de chevalier de la Légion d'hon-neur.

C'est chez nous encore qu'il choisit la digne compagne de sa vie, Madame Amélie Homon.

M. Fénoux résida ensuite onze ans, à Brest, soit comme ingénieur ordi-naire, .soit comme ingénieur en chef, )uis il fut nommé à Quimper. Partout, 'exquise aménité de ses relations, tant

dans la société que dans le service, lui valut les profondes sympathies de ceux qui l'approchaient à un titre quelconque.

Ofilcier dé la Légion d'honneur et de l'instruction publique, inspecteur géné-ral de 2° classe en 1895, de l'" classe en 1890, M. Fénoux dut prendre sa reti-aite il y a dix-huit mois environ, pour raison de santé. I l y a moins de deux semaines, il venait d'être cruellement éprouvé par la pèrte de son gendre, M. Tarot, ingé-nieur en chef attaché à la compagnie des chemins de fer de l'Ouest.,

Une très nombreuse assistance, com-posée de toutes les notabilités de la ville et des enyirons, de tous les chefs de service avec leurs employés et d'une foule compacte d'amis a rendu mardi les derniers devoirs à cet homme éminent.

Les cordons du poêle funèbre étaient tenus par M. Considère, ingénieur en chef des ponts et chaussées en résidence à Quimper; M. Allard, sous-préfet de Morlaix ; M.Edmond Puyo, président de la Chambre de commerce ; et M. de Miniac, ingénieur en chef, chargé du service hydraulique à Brest.

Après la cérémonie religieuse, célé-brée en l'église Saint-Martin, M. Con-sidère a pris la parole en ces termes :

MESSIEURS,

Celui que nous venons de conduire vers sa dernière demeure ne peut pas dispa-raître sans qu'un pieux hommage lui soit rendu au nom du corps des Ponts-et-Ghaussées, dont il a été l'un des membres les plus éminents.

Au sortir do l'Ecole, à l'âge où tant d'autres ne sont encore que des clèvo.s inhabiles, il a construit une partie du che-min de fer de Renne.s à Brest et notam-ment ce beau viaduc de Morlaix qui garan-tira son nom de l'oubli..

Plus tard, comme Ingénieur ordinaire d'abord, comme Ingénieur on chef ensuite, il a pris une part prépondérante aux grands travaux du port de comnierco de Brest et a doté ainsi lo Finistère d'un puis-sant instrument d'échange maritime qui lui faisait couiplètoniont défaut.

En môme temps, il construisait de nom breux phares en mer, notamment celui d'Ar-Men, dont l'audace n'a pas été dépas-sée.

Nommé Ingénieur en chef, il a pris en mains les grands'intérêts économiques du département du Finistère et les a gérés, pendant de longues années, avec un soin, une habileté et un dévouement trop con-nus do tous pour que je doive les mettre en lumière. Je rappellerai seulement qu'il a construit les chemins de fer de Koscoir, de Douarnenez, de.l'ont-l'Abbé et do Cou-carneau, et qu'il a opéré la fu.sion des ser-vices de voirie dans le département.

C'est ainsi qu'il a consacré toute la par-tie, la plus active de sa carrière au Finis-tère et s'est en (juelque sorte ideiitillé avec le service de ce département.

Loi-sque son haut mérite l'a fait entrer en qualité d'inspecteur au conseil géaérul des Ponts-et-Cnaussées, il s'y est immé-diatement distingué par une qualité aussi rare que précieuse dans les assemblées consultatives. M. Fénoux savait ouvrir son esprit à co qu'il y avait de vrai dans les

avis exprimés par ses collègues et modi-fier le sien lorsqu'il y avait lieu, de telle sorte qu'il rencontrait bien souvent l'adhé-sion de tous.

Aussi n'y avait-il qu'une voix au Conseil pour désigner M. Fénoux comme futur président de cette assemblée, et il e.st presque certain qu'il aurait occupé, à bref délai, la première place dans lé corps des l'onts-et-Chaussées.

Telle a été la carrière de l'homme que nous pleurons, mais je donnerais une idée bien incomplète de ce . qu'il était si je né parlais pas de ses qualités de cœur.

Parmi ceux qui entourent celte tombe, beaucoup o n t été, comuio mo i , les s u b o r -dùittiés du chef qui y dort de son dernier sommeil et tous assurément rendent uii muet hommage à sa bonté parfaite et à sa rare bienveillance. Bien souvent elles l'ont arrêté lorsqu'il aurait pu sévir et n'ont laissé sortir de ses lèvres que de pater-nelles remontrances.

I l était-tout entier dans cette phrase que je lui ai entendu répéter bien des fois : (1 J'aime à èlre aimé. »

Et s'il avait besoin de vivre dans une atmosplière de bienveillance, c'est parce que lui-même éprouvait ce sentiment pour tous et surtout pour ses subordonnés.

C'est en leur nom et au mien, mon cher Inspecteur général, que je viens vous dire le dernier adieu, vous exprimer encore une fois les sentiments de la plus profonde reconnaissance et de la plus sincère affec-tion, et demander au Ciel de vous donner, dans cette vie nouvelle que vous avez tou-jours espérée, un bonheur plus complet que celui qui vous a été doiiné ici-bas, traversé de grandes tristesses et de pro-fonds déchirements de votre cœur de père.

M. le Sous-Préfot a voulu, a son tour, rendre un dernier hommage audél'nnt. I l l ' a l'ait, d'abord, au nom de l'adminis-tration pour payer un dernier tribut de reconnaissance et de regret à l'éminent ingénieur qui a pris une part si impor-tante à tous les^rands travaux exécutés dans le Finistère depuis trente ans. Puis, avec une émotion qui ne cherchait point à se dissimuler, M. Allard a voulu exprimer sa gratitude personnelle à celui qui, touché aujourd'hui par la mort, accompagnait il y a quatre ans à sa dernière demeure, ùii autre inspec-teur général des ponts et chaussées, son camarade et son ami, le .propre père du sous-préfet actuel de Morlaix. Cette amitié qui unissait les pères, M. Allard assure à cette heure à M. Maurice Fé-noux, fils du défunt, juge d'instruction àChâteaulin, qu'elle continuera d'unir les fils, en les confondant dans le par-tage des tristesses poignantes dont lès familles Fénoux, Homon et Puyo vien-nent d'être si douloureusement frappées en quelques mois.

Puissent ces témoignages de sym-pathie auxquels s'associe, non seulement Morlaix, mais le département tout entier, consoler un peu les familles éprouvées !

Le corps de M. Fénoux a été trans-jorté â Audierne, où l'inhumation a eu ieu mercredi soir.

La mort ne cesse de nous répéter, par des exemples journaliers, qu'il n'y a pour elle ni âge ni conditions d'auiîune sorte : à cùté de l'homme que l'âge et le travail ont mis en pleine possession de la notoriété, elle atteint indifféremment celui qui n'avait pu encore concevoir que des espérances et vouer sa vie à des labeurs inconnus de tous. C'est ainsi que nous avons la d(mleur d'enre-gistrer la mort, à Cantorbéry, à l'âge de 21 ans, du R. P. Charles Barazer de Lannuiien, fils aîné de noire honorable compatriote, M. Emile de Lanhurien.

Frappé, il y a quelques mois, d'un mal qui ne laissait aucun espoir, le .eune religieux emporte dans la tombe 'estime profonde et la chaude affection

de tous ceux qui l'ont connu. De sé-rieuses facultés intellectuelles,fécondées par un travail opiniâtre, le faisaient apte à rendre d'éminents service.s dans l'enseignement, tandis que la douc,;ur de son âme et ses vertus aimables sem-blaient promettre uu apostolat non moins fécond. Dieu a préféré le confir-mer promptement dans la sainteté par la souffrance Ç'a été durant de longues semaines un vrai martyre, non seulement pour le malade, mais pour un père, une mère, toute une famille tendrement affectionnée ; c'est aujourd'hui le triom-phe pour le défunt, et Dieu fasse que ce soit aussi la consolation pour les cœurs éprouvés !

Le R. P. Charles de Lannurien est décédé le 7 soplembre, aux premières Vêpres delà Nativilo de la T.S Vierge, pour qui il avait une dévotion très particulière.

Un service funèbre sera célébré à son intention, en l'église Saiiit-Melaine de Morlaix, le lundi 10 septembre, à 10 heures du matin. E. P.

• H B S B B B B B O B S MORLAIX . — Le concours de pou-

linières. — Le concours pour juments poulinières suitées, de demi-sang et de trait, a eu lieu au Pouliet, samedi der-nier, de midi à 3 heures. Le nombre des animaux présentés a été de 21 dans la l'*-' catégorie et do 31 dans la seconde.

Le jury, irèside par M. le directeur des haras de Laniballe, était composé de MM. le comiuandant du dépôt de remonte de Gningamp ; Estrade, con-seiller général, maire de Plourin ; de Courcy, président do la Société hippi-

3ue de Morlaix ; et de Hergevin, maire e Guimaëc. De très nombreux éleveurs

et amateurs de chevaux suivaient avec, intérêt les opérations de la commission. Les primes ont été accordées ainsi qu'il suit :

F " CATÉGOUII: . — Pouliches suiiées et saillies en hS'Jù idcmi-siinni. r " prime, 400 fr., Herniosu, à M. le

vicomte de Langle, de Saint-Martin-des-Champs.

2" prime, 350 fr.. Sérénade, à M. Huon, ae Plouégat-Guerrand.

3" prime, .'ÎOO fr., Jeannelon, à M. le vicomte de Langle.

4«.prime, 300 ù-., Rosette, à M. Creff, François, de Guiclan.

5° prime, 200 fr., Siéba, à M. le vicomte de Langle.

6" prime, 200 fr., Jean-BytH, à M. Le Gall, François, de Bodilis.

7» prime, 200 fr.. Chaloupe, à M. Riou, Jean-François, de Bodilis.

8° prime, 100 fr., Sara/i, à" M. le vicomte de Langle.

9 'pr ime, 100 fr., Harmoniej à M. La-viec, de Plouje.in.

10" prime, 50 fr.. Sérénade, à M. Caron, François, de Plounéveiitor.

11° prime, 50 fr., Fatma, à M. Guyo-mard, de Plouigneau.

12" prime, 50 fr., Brunetle, à M. . Le Roy, Joseph, de Plourin. 2"'"' CATÉGDHIE. — Poulinières de trait

suitées et saillies en 18'J'i. T" prime, 400 fr., Berçière, â M. Thomas,

Agapeth, de Garlan. 2" prime. 300 fr., Marçjot, à M. Quein-

nec, .\llain, de Plounèveiiter. 3° prime, 2.50 fr., Jules, à M. Thomas,

Agapeth, de Garlan. 4" prime. 200 fr., Rondelle, à M. Gué-

guen, Jean-Franç"'", de Plougourvest. 5" prime, 150 fr., Mirni, à M. Daiitec,

Mathieu, de Bodilis. 0° prime, 100 fr., Surette, à M. Sim'on,

Jean-Marie, de Landivisiau. 7" prime, 50 l'r., Moutonne, â M. Troà-

dec, Tanguy, de Haint-Servais. pi'ime, 50 fr., Cérès, à M. Gnilîoû, Jean-Mari(3, de Plouégat-GueiTand.

MORLAIX . — Rupture d'une vanne à l'écluse. — Mercrcill, vers 1 heure 1/2 du matin, s'est produit, au barrage du bassin à flot, un accident grave qui a malheureusement orcasionné une mort d'homme.

Une des vannes d.: retenue qui était, paraît-il, en si mauv.iis état, qu'elfe avait été condamnée depuis plusieurs mois et aurait dû être remplacée déjà, s'est rompue subitement s ous la poussée de l'eau contenue dans le bassin, et cette eau, trouvant là une issue, s'est précipitée en une cascade furibonde en-traînai t tout sur son passge.

Deux bateaux de sable, de Carî(ntec, patrons Prigent et Le Saout, qui étaient arrivés trop tard, la veille au soir, pour rentrer dans le bassin, se ti'au-vaient amarrés en aval, du côté <ïe Ploujean. Ses amarres furent brisées par le courant et les bateaux saisis par le tourbillon coulèrent à pic, entraînant avec eux les hommes réveillés à peine par le bruit de la masse d'eau qui -se déversait dans le lit de la rivière.

Aux cris de ces malheureux, qui tourbillonnaient à leur tour dans le courant, ballottés comme des moreeaux de liège, accoururent eu toute hâte des douaniers de service, des éclusiers^ des hommes de l'usine à gaz et des rive-rains, qui organisèrent rapidement le sauvetage, malgré l'obscurité de la nuit, à l'aide de cordages et de tous les objets qui leur tombaient sous la main.

Malheureusement, i l y a eu une vic-time entraînée par le courant, et dont le corps n'était pas encore été retrouvé hier jeudi, dans l'uprès-midi. C'est le nommé Mescam (Claude), âgé de 19 anj , marin à bord de la gabare de Prigent. Ce jeune homme, d'une excellente conduHé, était le seul soutien de sa mère.

Pendant qu'on proîédait aux divers j sauvetage.s, d'autres personnes "se I hâlaient de réveiller les équipages des i navires ancrés dans le port pour leur

permettre de prendre les mesures né-cessitées par ce brusque abaissement du niveau de l'eau. Ces navires, pré-venus à temps, ont pu éviter de graves avaries.

Dès la nouvelle de la rupture dé la vanne, M. Le Berre, conducteur des ponts et chaussées, faisant fonctions d'ingénieur ordinaire, s'était rendu à l'éclus.; maritimeetavait prescrit toutes les mesures que comportait la situation.

Les plus éprouvés sont,.sans contre-dit, outre la veuve Mescam, qui perd son fils, les patrons Prigent et Le Saout, qui subissent des pertes importantes.

— Accident grave. — Nous rela-tions, dans notre dernier numéro, plu-sieurs chutes dangereuses ; l'énumera-tion n'était pas complète. Jeudi, un peu avant l'arrivée de l'express de 4 heures du soir, des ouvriers de la gare trou-vaient, en effet, sur la voie, dans la tranchée qui longe le cimetière de Saint-Martin, un homme étendu sans connais-sance. C'était le nonimé Prigent, Yves, tonnelier, demeurant rue Longue, 52.

Transporté à son domicile dans un état désespéi'é, il a reçu les soins de MM. les docteurs Le Febvre et Bodros, qui ont constaté une fracture de la colonne vertébrale.

On ne connaît pas les circonstances dans lesquelles s'est effectuée cette chute terrible de 12 à 15 mètres.

— Chute dangereuse. — Samedi matin, le jeune Lannau (Guillaume), âgé de 15 ans, apprenti couvreur au service de M. Tanguy, maître couvreur à Plou-jean, travaillait avec son patron et un autre ouvrier au groupe scolaire à Mor-laix, quand il a glissé sur une toiture en zinc et est tombé, d'une hauteur de six à sept m(Hre8, dans la cour de l'école.

Relevé immédiatement, i l a reçu le» soins des docteurs Prouff et Rolland, mandés par téléphone, (lui l'ciut fait transporter d'urgence à "hospice. Le jauvre enfant, a eu les deux poignets )risés, il est dans un état très grave.

Page 7: Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2016. 7. 5. · des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit

l i A m: — Suites de l'ivresse. — Un ouvrier

tODiielier, D.., ùgé d'environ 3.') ans. ilti-meurunt pluce du Marhalinc'h, n" 8, tombait Mumedi dernier, venelle do la Roche, et était transporté dans une des salles du patronage, où iin médecin lui donnait ses soins. DIMI.K heures après, le mallieureu.x succombail à une con^'eslion déterminée par de trop copieuses liba-tions.

— Objets perdus. — M. Cardy, capi-taine du navire lléro, a perdu lundi, sur le quai de Léon, un porle-momiaie eu cuir brun, se fermant avecdeu.K boutons, et contenant de 'lO à . 0 francs.

— Un ouvrier, M. I.e Corre (Jean-Marie), travaillantpour le compte de M. Ponliquen, eutrepieneur à Pleyber-Clirist, a perdu lo H courant, à Morlaix, une montre en urgent et une sonune de 7 fr. 50 envii'on.

E T A T - C I V I L . — Du C, au l ! Hap-lemhre iH'Jù.

NAISSANCKS. — Maria L.e I)isez, lille de, François et de Marie-Yvonne Le HOU.K. — Jean-I*' ran(jOis-Marie Min^ani, IliledeGuil-lauine-Maric et de .Muric-I'erriiie L'Iioslis. — l'ierre-Mnrio l'arc, llls du Pierre el de Jeanne Lo Noaii. — Muric-iOriiesliiie Le l)(ir};ne, fille de .Ican-I'iorre et de Maric-Krançoise Quélen — Joan-Mai'ie Le lloux, llls de Yvo.s-Marie et de .Marie-Josèphine. Le Coz. — 290

MARIAGES. — A u g i i s l o - r r a n ç o i s - M a r i e Nicolas, couvreur, el Marie-Olive lireton, comnierçante. — 'a

Déctis. — Oabrlolle Malgorn, lOniois — Ambrolslne Souriniunl. ifi ans â mois. — Charles Mallégol, veuf do Olive Guideau, 70 ans 9 mois.— Mario-Krançoiso Jaifucu-S, épouse de Ktienne Le Coq, «O ans 5 mois. — Aurélio-Mario Blomnic, 32 ans 1 mois. — Uarbe Lo Oallou, veuvo de Guillaume-Jean Le Dlsez, 52 an-s. — Alain Hriand, époux de Calliprine-Françoiso Le l<ou.\, ;to ans. — Noël-Antoine Los, éjjoux do Jeanne-Marie-Kran(;()ise Joucoiir, a5 ans 5 mois, — Victor-Marie-Ale.'candrine-Josepli h'éjioux, époux do Amélie-Miu'ie-Louise llomon, 64 ans 7 mois. — Marie-l'ïugénio-Auguàtine Lcsage, 1 mois 1/2. — Knl'aiit sans vie du sexo masculin. —

PLOUIGNEAU. — Comice agi Icole. — Le concours du comice agricole du canton de F^touigneau se tiendra, uu chef lieu do la commune de Ploiiégat-Nloysan, le jeudi 19 septembre 1>S95, à une heure très précise.

PLOUÉGAT-GUERRAND. — Encore les machines à bat t re . — Le .1 sep-tembre, dans la soirée, le nommé Jean-Mario Bohec, Agé de 27 ans, et cultiva-teur uu Guerrand, était occupé à battre à la ferme de Velvenou. Le blé qu'il présentait à la maciiino no passant pas assez vite à son gré, il avan^ia la main droite pour le pousser, si imprudem-ment que le batteur lui écrasa les trois premiers doigts. . :M...Io docteur Camus, de Plouigneau, espère que Bohec conservera sa main,

•mais déclare qu'il aura beaucoup de dillleulté à s'en servir.

T . \ULÉ . — Percepteur. - M. Che-vreuil, percepteur a Plougasn(ui, est -nommé aux mômes fonctions à Taulé.

SA INT- ÏHÉGONNEC. - Vo i r Par is et mour i r ! — « Voir Naples et mourir ! » disaient jadis les gens romanesques ; w^jiUlSLOuer breton a voulu voir Paris e i il en est mort...entrois jours.Combien 4'autres. quoiqu'ils y mettent plus do temps, ne sont pas' plus heureux et, attirés par la grande ville, y vont tout simplement mourir de faim. Puisse cet exemple eu détourner quelques-uns.

NalifdeSaint-Thégonnec,Talabardou, Julien-Marie, était t\gé de 6(5 ans et chiffonnier ambulant, de son état. 11 y a un pou plus de deux mois, il quittait la commune oi]i il avait passé sa vi», pour se diriger sur Paris ; cela dans 1 espoir trompeur de gagner plus facilement le pain quotidien.

I l fit lu roule à pied, s'arrètant dans les fermes, où les paysans, en échange de ménus services, lui donnaient legîle et la pitance.

Ënnn, le 15 août, Talabardou arrivait où terme de sou pénible voyage. Le ventrecreuxj lso mit en quête de travail: mais perdudans Paris,où il ne comptait ni parents ni amis, le résultatfut négatif.

Dépaysé, le pauvre vieux erra de tons côtés et, le dimanche suivant, au soir, il s'échouaitplace de Rennes. Un passant, M.Kournier,entrepreneur deineiiiiiserio, le conduisit dans un restaurant et lui lit servir un bouillon. I l était trop tard : Talabardou, à jeun depuis cin(j jours, s'évanouit et fut transporté à l'Iiopital Necker.

s'empressa de so porter au secours des deux niiilhinireux naufragés, qu'il recueillit >iiiiis et saufs.

Voici Ifs noms des sauveteurs : Le Mat (Espriti [irre. Le Mat (Hyacinthe) lil.s. Front (r.a|itiste) et Massoii (Joseph). Tous quatre méritent dos félicitations pour 1(! tlévouement dont ils ont fait preuve el l'eincaee secours qu'ils ont apporté à M. Seguin et à son vieux matelot.

iiO patron Le Mat est déjà titulaire de nombreuses médailles et lauréat d'un prix Monlyon pour les sauvetages qu'il a déjà accomplis dans inaiiitos circons-tances. C'est à sou actif, et ce no sera pas la dernière, une belle action de plus.

G U I M I L I A U . - Incendie. — La semaine dernière, un incendie, dont la cause esl restée inconnue, s'est déclaré au bourg, dans une maison habitée par M. Plassart (Ollivier), forgeron et débi-laiil de boissons. La femme Plassart,-saisi(! de frayeur, a perdu connaissance ; houreusemont des voisins sont arrivés à temps pour la sauver, ell« et son jeune enl'anl.

Les époux Plassart n'ont presque rien roliré ces llammos. Ils subissent une p'jrle évaluée à -'lOO francs. L'immeuble incendié est la propriété de M. Calvez (François), meunier à Kerbalanec, eu Guimiliau. Ses pertes représentent une valeur de 800 francs. Tous deux sont assurés po.ir des sommes supérieures, à la compagnie la Nalionnle.

Un voi.«.i;i, M. Guiader, boulanger, a vu son domicile envahi par les sauve-teurs el, bien que le feu n'ait pas pris chez lui, il n'en subit pas moins une perte de 200 francs, consistant eu meubles brisés et mis hoi's d'usage. I l n'est pas assuré.

LANDIVISIAU. - ETAT-CIVIL du :iO août au Il nupteviliro 'lh!)û.

NAISSANCKS. — F r a n c i s - H e r v é - L é o n Qui-morch, fils de Jean-Marie ot de Anne-Yvonne l'éroii. — Allain-Josoph-Mario l'ouliquen, fils de Jean-llené ot de .leanno l.e Denn. — Françoi.«e Le liras, fille de François ot de Mario-Giiillomotle Le Dras. — Marie-Tliérèse Fodor, lille de Allain et de Marie-Y'vonno Kopars. — 90. • MAUIAOES. — N é a n t .

Dftcics. — Claude llerry, venf de Anne l'rigent, 66 ans. — Marcel-Auguste Fran-çois-„Marlo Baron, .1 mois jours. — Jo-seph-Allain Abhervé-Guégnen, 3 mois 10 jours. — François-Mario Tanguy, 4 mois 8 jours. — 108.

LANDERNEAU. — Service anni-versaire . — Un service anniversaire sera célébré le lundi 1(5 courant, à 10 heures du matin, en l'église Saint-llouardon. à Landerneau, pour le repos de l'àme de Monsieur lo comte de Paris.

LANDEHNEAU. —Comice a p i c o l e . — Le concours du Comice agricole de Landernenu se tiendra au bourg de Guipavas le jeudi 2(5 septembre, à 10 h. 1/ 2 du matin.

SAIN'r-CADOU. — Récompense mé-ri tée. — Nous avons raconté, il y a environ doux mois, lo .sauvetage ac-compli par les jeun'S François Auiïrot et Guillaume Bolhori'l, de Saint-Cadon. qui orft, non sans péril, retiré de l'eau un de leurs camarades (MI train dose noyer. La belle conduite de ces enfants vient d'être récompons< e par une mention honorable que leur a décernée le minis-tre de l'intérieur.

CARHAIX . — Contributions indi-rectes. —- Par arrêté du directeur général des contributions indirectes, M. Le Bail, receveur à Carhaiv, est élevé sur place à la 3' classe de son grade.

L a véloclpédle e'n Bretagne. — Le championnal do fond do 100 kilomètres sur route, de l'Union vélocipodique bretonne, e.stfixé au lundi 7offohro pro-chain et sera organisé par le Véloce-Sport lorientais.

Do grandes courses sur piste auront lieu la veille, le dimanche (5.

M, Duponnois, commissaire de police, vint dans la soirée faire son enquête ; aux questions posées, le vieux chilTon-nierrépondit,dit-on,d'une voix éteinte: « Je suis bien heureux, monsieur, car j 'ai vu Paris et je meurs dans un lit ; deux choses que je ne pouvaisespérer. »

Quelques heures plus tard, i l succom-bait aux suites de privations endurées.

N'uurait-il pas mieux fuit de rester au poy9,où unemortchrétienneotmoins prompte l'aurait préparé à voir dans lo ciel des merveilles de beaucoup supé-rieures à celles du Paris de ses rêves !

nOSCOFF. — U n sauvetage. — Mercredi matin, le bateau do plaisance Viclorine, monté par .son propriétaire, M. Séguin, et par un vieux marin, Pro-nost (Claude), surpris par un grain, à un mille du port de Uoscoff, a chaviré et coulé immédiatement.

Fort heureusement, le pilote Le Mat (Esprit), patron du canot de sauvetage, se trouvaiL.avHC son équipage à 40U ou ^ mètres du lieu de ruccident. I l

— Le tour de France. — Lo coureur breton, Cnrre, est parti de Paris (Porlo-Maillot, hier jeudi 12 si^plomitre, à (i h. du matin, pour exécuter son tour de France, 5,012 kilomètres, sur iine bicy-clette on aluminium du poids de 8 kilos.

Son itinéraire est ainsi lixé : Mantes, Lisieux, Le Havre, Fécamp,

Dieppe, Abbovillo, Boulogne, Calais, Dunkerqno, Lille, Douai. Valenci(!nnes, Mézières-Charlevillc, Sedan. Verdun, Toul, Nancy, Lunévillo, Plombières, Belfort, Monibéliard, Poiitarlier, An-necy, Cluunbéry, Grenoble, Digne, Nice, Cannes, Toulon, Marseille, Nimes, Montpellier, Narbonne, Perpignan, Tar-bes, Monl-de-Marsan, Bordeaux, Sain-tes, Nantes, Vannes, liOrient, Brest, Saint-Brieuc, Cherbourg, Caen, Evreux, Paris.

Nous ne donnons que les princi >alps villes traversées par le célèbre cham-pion, qui compte accomplir ce trajot on 19 jours, soit une moyenne de 275 kilo-mètres par jour.

Corre so propose do passer A Loriônt, Quimper ot Brest, le vendredi 27 août. Ce même jour, après avoir traversé Landivisiau vers (5 h. 30, i l arriverait à Morhiix à 7 h. 3.5, y coucherait ot repar-tirait le samedi 28, à 5 heures du malin pour gngner Lannion, par Lanmeur et Plestin-les-G rêves, ,

L A

B E B T É DES P R O C E S S I O N S Un nouveau journal qnoliilion paraît à

Bro.st dopais le septoint)ro. sons le titre: Lu lirolnn Indépi'ndanl. On ledit eutndié de socialisuio ; nous ne savons ce qu'il en est, n'ayant pu nous procurer le ireniier numéro, qui sans doule donnait .0 programiiio delà rédaction, lintonlcas. Le lireton Indépendant n'est pas tendre )our les opportunistes de la municipalité )restoise et il leur dit eu termes clairs

leurs vérités. Voici, par exemple, comment il revient sur la question des Processions, qui. au mois de juin <lprnier, donnait; lieu, à Uecouvrance, à la belle manifestation que l'on sait.

Monsieur le curé Troussel aélé. on se le rappelle, condamné a 2 francs d'amende, pour avoir, à la satisfaction de tous les catholiques et commerçants de Recouvrance, sorti processionnel-lement.

Corlo.s, c'était là un crime Faut-il en avoir des cheveux pour

oseï' enfreindre les ordres de Monsieur le-Maire, et pour ne pas s'en tenir aux défenses de nos conseillers municipaux !

Je fus le promoteur d'une première pétition signée de 400 signatures on faveur du rétablissement des proces-sions. Celte pétition fui rpjetée par le conseil, Monsieur le maire, sans la montrer, ayant allîrmé à ses acolytes Qu'elle ne contenait que des signatures de femmes."

C'était un gros mensonge. Des femmes avaient signé, il est vrai, comme com-nierçantos et comme patontéos, et les signatures d'hommes étaient de beau-coup les plus nombreuses.

Mais les voyez-vous,ces progressistes de 1 opportunisme récusajit les signa-tures (le leurs femmes alors que tout le monde réclame l'égalité politique des deux sexes, et qu'il est acquis que des conseils de femmes serait souvent choses utiles et précieuses dans la réglemen-tation de nos affaires.

Renier sa femme au conseil municipal, et lui laisser la culotte chez soi, ce sont là (le ces contradictions qui caractérisent les hommes aussi huis (]ue do vulgaires bouchons sur l'éâu, que nous appeloi s des administratehrs.

Remarquez même, amis lecteurs, que cette pétition était signée par deux con-seillers municipaux, qui, en apposant leur signature; dcmanflaieut le droit de tous à la liberté, qt que ces mêmes con-seillers ontvoté contre, le soir à rH(5tel de Villo.

Et dire que parmi ces gens-là, il en est d'assez plats ot d'assez comiques pour solliciter do M. le Consul général du Vénézuéla à Paris lo tilre de vico-consul du Vénézuéla coiitro paieinent do la somme de 13 000 fr. ! ! !

Vi)ilà ces gens séj-ioux (jui nous iu-ler(lisent_ lo droit de prali(iuer notre culte et d'honorer Dieu seloin noire désir el selon iios cœurs. !'!'!'

P P J oières Nouvelles

Tandis que le lord-malre de la Cité de Londres assure le Président de la République et lâ ministre das affaires étrangères des profondes sympathies que ses compati lo'.es éprouvent pour la Ira ce, ces bons Anglais sont tout simplemej t en train de prendre subrepticement possession des Ecréhous et des Minquiers, groupes d'tlçs voisins de la côte française, mais qu'il leur plaît de consi-dérer comme une dépendance de Jersey.

Un Anglais en a acheté la propriété et y a arboré le drapeau de son pays ; il cédera quelque Jour cette propriété à son gouver-nement, qui y construira un ouvrage fortifié d'où la cdte française pourra ôtre bombardée; et le tour sera joué !

Nos ministres font démentir le fait, mais les témoignages qui l'attestent sont trop nombreux et trop précis pour être erronés.

M. l'abbé Oarnler pose sa candidature au siège législatif laissé vacant à Cherbourg par l'élection de M. Cabart-Danneville au Sénat.

Renvoi d e l à classe 1891. — Li! mi-nistre de la guerre vient de décider que les inilihiires do la classe 1891, ainsi.que tous l(ts hommes qui doivent passer (ians laréserveavant le t" novoml)re prochain serniiil envoyés en cong 'i aux dates ci-après :

1° Le 2't septembre, pour les corps de troupes ne prenant pas part aux ma-nœuvres et pour ceux qui auront termi-né les manœuvres assez à temps pour se trouver dans leurs garnisons le 21 septembre.

2° Le troisième jour après celui du retour pour'les corps de troupes qui n'auront pas terminé leurs m»>uv(!monl3 le 21 septembre.

Les ajournés' de la classe 1892. ins-crits eu 1894 sur la première parlio de la liste du recrutement et dont les nu-méros de tirage uu sort .sont inférieurs au moins élevé des numi''rns compris dans le renvoi de 12.000 hommes effec-tué le 8 novembre dernier, ne seront pas envoyés en congé.

L' cole de=> pêches mar i t imes. — Nous avons signalé, il y a quelques mois, la fondation aux Sables u'Olonne rt'iino école professionnelle de pêche pour les marins. Celte fondation ayant été attaquée comme inutile par plusieurs journaux, M. Cachoux, président delà Société des pêches maritimes, répond aux critiquos par la lettre suivante adressée a l'Agence Nationale.

« Dieppe, 28 août. 0 Monsieur le directeur,

«. Plusieurs j(mrnaux mettent en doute 1 utilité de la création d'écoles de pêche. J':ii l'honnour do vous annoncer que la cliambre ilo commerce de Paris vient d'accorder à noti e société une subven-tion de 150 fr. ; le conseil généj-al de Lorient nous a alloué une somme de 100 francs (*t le conseil municipal des Sables-d'Olonne a voté l'emploi do 1000 francs pour créer une école profe.ssioii-nelle de pêche aux Sablos-d Olonue.

<i 11 sei ail oiseux d'éiiumérer le nom des notabilités et autorités qui n(ms soutienneni, mais il est regrettable de voir des Français s'acharner sur une œuvre qui n'a d'autre but que de cher-cher à empêcher les étrangers d'ex-ploiter les l'icliessespiscicalos des mers ijui baif.'ueiil notre territoire, tandis ([lie nos lualelots vont s'exposer à mille dangers, pour gagner à peine de quoi vivre, à Terre-Neuve el eu Islande. »

CHRONIQUE AGRICOL L a récolte du f r ment en 1895. —

Le ministre de ragricnllure est au-jourd'hui en possession de tous les rapports des préfets sur l'évaluation approximalivo de la récoite du froment en 1895. I l résulte de ces informations que'lai'écollij serait de 119,508,3(51 hec-tolitres.

Savoir : Hectol i t res

f " Région : Nord-Ouest. . 12.920.3(52 2" — Nord 27.919.275 3" — N o r d - E s t , . . . 10.1(55.(539 4'-' — Ouest 18.933.599 5" — Centre 14.301.359

— Est 12.761.554 7« — Sud-Ouosl . . . 10.905.772

— Sud 5.982.()3L 9'-' — Sud-E.'it 5.507.779

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publié uu Journal officiel.

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Pain, l«<nialité, le Aifog., 0 fr.30; 2» qua-lité. 0 fr. 2'| ; qualité, 0 fi. 20. — GSufs, la lUmznine, 0 fr. 70.

LANDIVISIAU. — U Sept. — Froment, lex 100 hilos. 17 fr. .50. - - Méteil. 10 fr. 50. — Or<ro, 11 fr. .50. — Blé noir. 12fr. »... Seigle, 12 fr. «». — Avoine. 12 fr. .50. — Pommes de terre, 9 fr. »«. — Foin, 4 fr. 50.— Paille, 4 fr. 50.

Pain, l " qualité, le kilog., 0 fr. 32. — 2" qualité. 0 fr. 26. — S» qualité, 0«fr. 20.

Ba'uT, 1 fr. .50. —Vache, 1 fr. 20.—Vean, 1 fr. 50. — Mouton,' i fr. 60. — Porc salé, 1 fr. 80 — lieurre, 1 fr. 40. — Œufs, la douzaine, 0 fr. 85.

CHATEAL'I.IN. — 5 Sept. — Froment, les 50 Idlog.. « fr. «<>. — Se gle, 6 fr. 25. — Ulé noir, fi fr. 25. — Orge. 50 kilos, 6 fr. »», — Avoine. G fr. 50.— Pommes de' terre, les 50 kilos, 2 fr. 25.

Le Gérant : L . ROBERGEL.

Al f r u n n r une be l l e Pouliche

i L I l U n L de 30 mois, par Hé/io-trope et Voltaire, primée au Concours hippique.

S'ac resser au Bureau du Journal.

À - ^ i s

ON DEMANDE n f i f » en p h a r m a c i e ayant au moins un an de slege accompli.

S'adresser au Bureau du Journal .

Etudes de M' Paul B I E N V E N U E , avoué à Morlaix. Grande-Place, 2.3, et de U" D U PENHOAT, notaire à Saint-Pol-de-Léon.

VENTE PAR LICITATIOII JUDICIAIRE

LE LUNDI 30SEPTEMBRE 1895 & 1 heure de l'après-nildi

En l'étude et par le ministère de M« HERVÉ D U PENHOAT

notaire à S a i n t - P o l - d e - L é o n

Le Lundi trente Septembre mil luit cent quatre-vingt-quinze, à une heure de l'après-midi, en l'étude et par le ministère do M' HERVÉ DU PEN' HOAT. notaire, en la ville de Saint-Pol-de-Léon, i l sera procédé à l 'ad ju-dication aux enchères ptibliques, en un seul lot, de l ' I M M E U B L E dont la désignation suit :

LOT U N I Q U E

En la commune de Plouvorn LE CORPS DE F E R M E

I3IT I A.

tairie du Cosouer-Bian C0.M1'0SÉE DE :

La maison d'en haut avec ntiloyén-nelé du pignon la séparant de la maison comprise dans le premier lot d'un par -tage au rapport de M« LE GAC DE LAXSALUT. notaire à Morlaix, en date du trente-un octobre mil iiuit cent qua-tre-vingt-dix, et la cour et tous les autres édificos au midi, e.xcepté l'ecurie comprise dans le premier lot de ce par-tage.

La moitié indivise du puits. Tous ces articles font partie du nu-

méro l , i40 de la section I), et ont une contenance d'environ ))»h.lla.22c.

MÊME SECTION : N" 1,134, Goiirem-ar-Bel-

lec, lande, avec son fossé couchant 1 11 80

N° 1,13."), Goarem-ar-Bel-lec, lande » 71 40

N° 1,130, Parc-ar-March, terre labourable, avec son fossé couchant.... » % 10

X" 1,143, Al-Liors, terre labourable, avec son fossé nord » 12 70

N" 1,145 , .4}' - Jardinou, quatre coiirtils » 9 20

N« 1,148, Parc-al-Lijour, terre lahmirable » 57 70

N° 1.158 , Goareni - ar -C'/nui, lande 1 85 «0

N" 1,1GI, Ar-Ciiun, lande. » 20 30 N" l,l()2,.-l/--C/(u»i.pàture. » 13 40 N° 1,163, Ar-Chuii, lande. » 38 20 N" 1,164, Goarem-Névez,

lande, avec son fossé levant l 3 60

N» 1,171, Prat-Bras, pré, la portion au levant d.j la rigole du milieu qui la sépare de la portion comprise dans le pre-mier lot du partage précité » 36 40

N" 1,172, Prat-hras-Tosta, pré, la portion au levant de la rigole du milieu

0

i m

ni u a > m

S " n m CO» 3

i>ni.Viiii-. Il Sil'UiKS(X'.iAi,: SoclAtt rruttlMdcl UcandeiceneaptirleOu,

/.5/ Itue rte Courallet, l'arit.

s o t d ' E c o n o m i e BAISSE da P R I X :

La Prix des Becs est r*in- Rer N» 1 ûJLf« bourtè un d«u« molt par ' ' " ' ^'économie de gaz réalisé». BeC N® 2 .. . | 6 fr.

EXIUKK LA MARQUE: ic S. F. AUER -k Sm Méfiât d»t C9ttlr»faet»ura,

Page 8: Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2016. 7. 5. · des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit

l i J L R É I i l S T A M C C : qui la stipure de la por-tion comprise dans le premier lot du partage su3-référé » 22 20

N" l,m, Ar-Chun, lande, avec ses fossés levant et midi » 8i) 10

X" 1,194, Ar-Chun, lande, avec son fossé levant. » ûS »

NM.lflO, Ar-Chnn, pâ-' ture » 7 10

N»1,1!)7, Ar-Chun, pâ-turé, avec son fossé midi » () 40

N» l,m),I'ral-liiun-IIuel-/a/t,avccsoiifossé midi, éeiui entre la rif^ole et le douet à lin ot aussi

^ c y l v i entre les doux rigoles delà pra i r ie . . . » il 40

V i . 2 0 0 , Pral-liian-/ /uei /a,pré » 4 10

N" 1,201 , l>rut - liidu -ll'nçlla. pré » 24 70

X» 1,202 , Goiirom-ar-Roaii;, lande, avec son fossé couchaiit entre la rigole ot le douet à lin » 31 80

X" 1,20!), lande. » (i (iO

SKCTION K. N'" 802, Piirc-ar-Fonrn-

yjian, terre labourable. » 40 » X° 80;5, Pnir.-nn-Toul-Ks-

f/iicn, terre labourable. » 70 70 X» 804 , Parc-ar- Meur,

terre, labourable » 88 !)0 N" 805,/^•m•-;l7•-/<'ol.((•)t-

/'e//a,terre labourable., » 03 70 N" 1,210, section D, la

vioilié colii luml de (jo;ire)/i-//ue/, liinde... » .'>7 »

Total do la contenance cadastrale : treize hec-tai os cinquante - trois ares soixante - deux

ontiares, ci 13h.53a.02c. Celte ferme est louée à Claudine

Quéau, veuve do Jean Mével, jusqu'au 2!) septembre 1903, moyennant 700 l'r. l'an ot l'acquit des impôts.

Mise â priœ : DOUZK MILLE iniANCS, ci . 12,000 francs

Ladite vente par licitation a été ordonnée par jugement contradictoire rendu au tribunal civil de Morlaix, le huit août mil huit cent quatre-vingt-quinze,

E N T R E : Madame Jeannie Quéré, veuve com-

mune en biens de Monsieur Jean Min-gam, cultivatrice-propriétaire, demeu-rant et domiciliée à Mesarchep,commune de Mespaul ; demanderesse, ayant pour avoué M° Paul H I E N V E X U E , dont l'étude est sise à Morlaix, Grande-Place, 23.

E T : Monsieur Yves Mingam, cultivateur,

demeurant et domicilié à Kerivin-Ker-tanguy, comtnune de Mespaul, en su aualité do subrogé-tuteur, remplissant

ans l'espèce le rôle de tuteur (art 4(20 c. civ.) de Pauline, Hervé, Yves et François Mingam, les quatre enfants mineurs issus du dit mariage de la demanderesse avec Jean Minganij sans profession, demeurant ot domiciliés avec leur dite more, sous la tutelle légale de laquolle ces mineurs se trou-vent et avec laquelle ils sont en oppo-sition d'iutéréts ; lesquels mineurs ont

our subrogé-tuteur ad-hoc Monsieur >aul Quéré, cultivateur, demeurant et

domicilié à Triéviu-Bian, commune de Plouvorn ; — Le dit Monsieur Yves Mingam o.s-qualité do subrogé-tuteur, remplissant le ri)le de tuteur des mi-neurs Mingam sus-nommés, défendeur jiyant pour avoué M" Emile CLOAREC, dont l'étude est sise à Morlaix, place de Viarmes.

Morlaix, le 10 septembre 1895. Paul B I E N V E N U E ,

avoué. Enregistré à Morlaix, le 12 septembre

1805, folio —, case —. Reçu 1 fr. 88, décimes compris.

Signé : GODEFROY. I II I I

Etude de M" Henri VÉRANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, n" 7.

A Vendre par Adjudication SUR LICITATION VOLONTAIRE

E N T R E ] V R A . J E U B . S En lu sallo de la mairie de

Plougonven

LE DIMANCHE 13 OCTOBRE 1895 (litti.x licurp.n de l'nprè<-midi

par le ministère do M" VÉRANT

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Page 9: Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2016. 7. 5. · des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit

H* ANNÉE — N» 38 S ' ILS T E MORDEnTr , I ^ O R D S - L E S SAMEDI 21 SEPTEMBRE 1895

JESUS A ZO TREZG'H

Voir le détail des Noiwelles pc-V.tiaues el générales dans la CROIX de Paris.

A SEMAIN Les flranes-maçons ne désarment pas. Sur

riAjonction des Journaux de la secte, le préfet de l'Indre et eelul de Saône-et-Loiro ont fait apposer A nouveau les scellés sur les cha-pelles de Notre-Dame du Sacré-Cœur, à Issou-dun. et de Notre-Dame de la Chaux, près de Gnisery.

Ces deux sanctuaires avaient été fermés on 1880, lors des fameux décrets d'expulsion contre les religieux qui les desservaient; mais, avec le temps, les scellés étaient tom-bés, et les populations étaient revenues priei la Sainte Vierge. Pour plaire à quelques mi sérables, commissaires de police et gendar-mas ont été mis de nouveau en branle, et la vilaine besogne d'il y a quinze ans a été rsfaito. an grand scandale et au grand émoi

itions. rplas <ine la loi d'abonnement, ces odieu-

ses persécutions ne porteront bonheur au cabinet Ribot.

Le transport le Shamroh est arrivé cette semaine, i Marseille, ramenant de Madagas-car 504 convalescents. Pendant la traversée, 00 décds se sont produits.

Ao départ de ce navire, sur les 15,000 hom-mes du corps expéditionnaire, la moitié à

6eine était en état de marcher; les décès, à adagascar, s'élevaient à 500, et les ambu-

lances étaient encombrées. Autant on fait l'éloge de l'énergie déployée par le général Dachesne, autant on se plaint avec amertume de l'incurie dont a fait preuve le gouverne-ment dans l'oçganisation de l'expédition.

Les Journaux signalent d'une façon parti-culière une longue audience donnée ces Jours-ci par le Président de la République à notre compatriote, le général Borgnis-Des-bordes.

Le général, qui avait d'abord été désigné pour commander l'expédition de Madagascar, avait préparé un plan de campagne dans lequel il ne devait employer, comme le con-seillaient l'expérience 9tla saine raison, que des soldats de marine et des troupes habi-tuées au climat des colonies. L'influence per-sonnelle de M. Oasimlr-Perier fit choisir uc autre chef, et le ministre de la guerre orga-nisa «lors tout différemment l'expédition.

On se demande s'il ne serait pas question, en hant lien, de confier la fin des opérations au général Borgnis-Desbordes, dans le cas probable où, après la prise prochaine de Ta-nanarlve. les Hovas se réfugieraient dans le sud de l'Ile et continueraient à s'y défendre. •

« «

On annonce la prochaine retraite de H. ChallemeNLacour, pr'ésident du Sénat. S'il ne se retire pas dès la rentrée des Chambres an mois d'octobre, il ne se représentera pas, au mois de Janvier, lors du renouvellement annuel du bureau. Cette retraite aurait pour motif le peu d'adhésion que rencontre dans le gouvernement, et môme au Sénat, la poli-tique de résistance aux entraînements de la Chambre ^ue préconise H. Challemel-Lacour.

r»l Dans un de ses derniers discours, on se le

ippelle. Il est allé Jusqu'à faire allusion au droit ds dissolution dont Jouit le Président delà République.

M. Félix Faure, installé depuis quelques Jours au palais de Fontainebleau, 1 a quitté mercredi pour aller à Mirecourt (Vosges) assister & la revue de clôture des grandes manœuvres. . „ , ,

Les socialistes et les radicaux, qui ont paur de tout, commencent à trouver que le Président de la République Joue un peu trop au « Petit Caporal », — il a même une redin-gote grise I et ils s'en plaignent amère-ment dans leurs Journaux.

* « *

Le prince LobanofT, ministre des aiïaires étrangères de Russie, étant depuis quelques Jours aux bains de Contrexéville, le Président de la République l'a invité à assister avec lui A la revue. Ceci est d'autant plus remarqué que. déjà, un aide-de-camp du czar, le géné-ral Dragomlroff, a suivi toutes les manoeuvres atto BW« général en chef, le général Sans» •lar.

Supplément

L'INCENDIE TAULE Tnis peits Eniaols I ) A vifs

Le procès dit des Chemins de fer du Sud s'est terminé par l'acquittement des deux ou trois comparses poursuivis, les gros coupa-bles étant laissés tranquilles, comme tou-jours.

Comme toujours aussi, la police continue à ne point retrouver le sénateur Magnier, gra-vement compromis dans l'affaire ; et, cepen-dant, il est, assure-t-on, caché dans Paris.

Le chef de la franc-maçonnerie universelle, Adriano Lemmi, a convié les francs-maçons d<3 tous les pays, et en particulier le grand-orient de France, à envoyer des délégués à Rome pour y célébrer, le 20 septembre, la ruine du pouvoir temporel des Papes.

On demande si la franc-maçonnerie fran-çaise a obéi à cette injonction d'un misérable qui se vante d'avoir deux haines au cœur : « Dieu et la France » !

KENTEL Doue a zo kàsset er meaz euz ar

sko l . E kemen t leac 'h m a c 'he l l ar f ran-masonet kaou t peg h a g ober ho m i s t r i , g r i g d i va r he benn.

Sko l neutr h i v i z i k e n ! M'o peuz c 'hoant da c 'houzou t pe t ra eo s k o l neutr, gou lenn i t eun t a m m ken te l d igan t mes t r s ko l eur bar rez hanvet F ide la i re , m ' a m bêuz sounj mad , e depar taraant l ' Eu re .

l e m a a zo nevea ganet dezan eur buge l . Pe t ra en dci iz g rea t ! Badezi anezan gan t chnmpagn. Ë u r mest r sko l euz a r pares io i i tos ta a ioa paë-roun , eun d imèze l bennag s'il vous Tplalt, a ioa maorounez.

Ha setu unan euz ar m i s t r i ka rge t da ober sko l neutr, da re i deskadu-rez d 'ar vuga le euz ar c ' ho rn i k douar-ze, ha a ho reuta t u d a zoare. Ma ne deu ke t abcnn euz an dra-ze, p i ou a zo guest , a gav deoc'h ?

V a r l e r c l i an i s to r d ivalo-ze, eo m a d lakaa t ama tes ten i eun den a zeskadurez bras d iva r benn ar sko-l i o u d izoue. H e n r i Berenger a sk r i ve n'euz ivet pe l l : « E r b loaz 1881, bloaz a raog ar sko l i ou l a ï k , ï nvan -te t gan t F e r r y , e zoa da v a r n d i r a g an tribunaliou correctionnel 210.057 den tapet e f lot . E r bloaz 1890, nao bloaz goudeze, e zoa da v a r n 229.143, da lavare t eo tos t da iigent mil muioc 'h . »

Red eo d i sk le r i a ouspen : ar c 'h resk-se ken t r i s t ha ker mezus ev i t h o r b r o , a guez, d ro is t o l l , va r ar re i aouank , va r ar re enn t u - m a da ugen t v loaz.

Pao t re t ar sko l neutr, r espoun t i t b'rema ha n'eo ke t c 'hou i a zo kaoz euz an dra-ze ? Setu aze ar f roucz euz ar vezen o peuz lakea t da bou lza va r douar l î ro -C 'ha l l . Ho l abou r m i l l i g e t setu hen aze !

E u r c 'halz euz an nnarchisted, o deuz c 'hoant da l akaa t an tan e pevar c ' ho rn ar v ro , a zo k renna rde t nevez deuet eus ar sko l neutr.

A r vesvent i , a l l u x u r d i r o l l , an to r fe jou a bep seur t a ia v a r g resk bemdez.

A r vuga le a deu daveza d ibennoc 'h d ibenna.

E u r n i ve r brassoo'h a dud ne c 'houzont m u i kemere t hen t an I l i z , pe da v i hana n 'e r g reon t nemet d i va r l'aë. Ne gemeron t . ke t m u i o c ' h hent ar f u m e z . Pe l l d ioc 'h heno ! Pe t ra zo kaoz ?

A h ! ar re a gav e c 'he l le r sevel buga le hag ober t u d a zoare eb s i kou r Doue h a g ar r e l i j i o n a faz i ka lz .

D 'an e lek tou r i en da z ige r i ho daou lagad.

K O U K H .

gh

LE 20 SEPTEMBRE A u j o u r d ' h u i vendred i 20 septembre,

l ' I t a l i e révo lu t i onna i re célèbre- pa r toutes sortes de i 'ètes.odieuses, o u l a France ne sera pas mo ihs insu l tée que Ja Papauté, le y l j ig t -c iuquiô i j f ie ann iversa i re de l 'en ' lâhiàsémei i t ' " de Rome et de la spo l ia t ion to ta le d u Sa in t -Père par les P iémonta is .

A u x saturna les imp ies que prés ide l ' usu rpa teu r de la Maison de Savoie, ins ta l lé au Qu i r i na l , le monde catho-l i que t ou t en t ie r répond par une pro-tes ta t ion de fidélité et d 'amour à l 'adresse d u Pont i fe dépou i l lé .

Nu l l e pa r t cette p ro tes ta t ion ne do i t être p lus ardente qu 'en France, car l 'envah issement de Rome n'a p u se p r o d u i r e qu 'au l endema in du j ou r où, t rah issan t sa m iss ion sécula i re, la France ava i t rappelé la po ignée de soldats qu i , en son nom, mon ta i t la :arde au tou r du V ica i re de Jésus-" i r is t . E t la réponse du Cie l à cel te dé-

fec t ion fu t a longue série de désastres qu i , d u r a n t ce -mémo • mo is de sep-t e m b r e i 8 7 0 , assa i l l i ren t la France, en dép i t d u nombre et de la va leu r de ses soldats.

Au -dé là du Rh in , on cé lébra i t ces jours -c r le v ing t - c inqu ième ann ive r -saire de Sedan, avec le môme o r g u e i l b r u t a l q u i va fôter à Rome le v i n g t -c inqu ième ann iversa i re de la P o r i a P ta .

Catholiques et Français, souve-noiis-nous et unissons-nous de cœur aux prières, aux jeûnes, aux expia-tions de toutes sortes qui, de tous les points du globe, montent aujourd'hui vers le Ciel.

Nous avons annoncé qiia le Comilé national des droits du Pape avait provoqué pour ce 20 septembre un pèlerinage à Lourdes, où serait comme centralisée cette prière com-mune, Soyons-y tous de C(Î!ur, et, du fond de l'Ame, après avoir im-ploré Dieu pour l 'Eglise e l le Pape, jetons vers Rome ce cri d'amour et de fidélité qui résume toutes nos protestations :

VivK LiioN X I I I ! VivK UC PAPK-ROI !

E U G K N E PK.NKL.

PAROLES D'ÉVÈQUE Dans une Instruction famil.i()re i\

ses compat r io tes sur la Loi d'abon-nement contrc les Communautés re-ligieuses, M g r Gou ihe -Sou la rd , le va i l l an t archevêque d'Aix,"; qu 'on t rouve tou jou rs au p rem ie r r a i i g p o u r comba t t re l ' i n i qu i t é et défendre les nobles causes, v ien t d ' i nd ique r , en quelques pages d 'un ra isonnement pu issant et serré, les déplorab les eiîets do cette l o i vé r i t ab lemen t i n ique , un iquemen t dest inée, dans la pensée de ses auteurs , ruiner les congrégations.

Nous voud r i ons résumer à no t re tou r , en quelques l ignes, pou r l 'usage et l ' éd i f i ca t ion de nos lecteurs, cette œuvre remarquab le q u i po r te ra la l um iè re dans toutes les in te l l igences. Comme le d i t M g r d'Aix,- — sous une fo rme familièra, el le fa i t toucher du do ig t l ' inconsé( iuence et l'injustice d'une l o i qu i n'est, en somme, qu 'une « mach ine de guer re » ent re les mains des f ranes-maçons et des j u i f s .

Qu'est-ce d 'abord que cette l o i d'abonnement ?

« Uu exemple, dit Jlgr Gouthe-Soulard, vous le fera comprendre : vous avez, vous laïque, une maison qui paye cent francs d'impôt ; vous nie la vendez à moi conjjré-ganiste ; le lendemain démon acquisition, je paye si.x- cents frana d'impôt, et cepen-dant je n'y ai pas mis une pierre... lit cette exaction monstrueuse m'est imposée uni -quement parce que je suis conqvéganiste.

« Mais c'est un brifjHndage ! » s'écriait hier, un brave ouvrier à qui je faisais cette comparaison. Oui, mon cher ami, c'est un brifjimdnije : votre bon sens vous a dit le mot de suite. »

« Mes chers amis, continue l'éminent pré-lat, si vous avez dans l'âme quelque reste d'honnêteté, vous n'admettrez jamais que 0 fr. 0.5 pour Monsieur un tel habillé en laïque, deviennent 0 fr. ;tO pour moi parce que je suis revêtu du froc da capucin. Ce n'est plus ma propriété qui est imposée, et qui seule peut l'être, c'est maperxonne qui devient mniiére fiscale '!... »

Imposs ib le de fa i re m ieux sent i r l ' incohérence d'une l o i d 'exac t ion q u i est un type de « l o i in jus te ».

<; Or, dit Monseijgneur, une loi injuste ne mérite aucune olxnssance : elle est une ré-volte contre la justice éternelle, elle est mé-prisable : Il vaut miou.x obéir à Dieu qu'aux honimes , et il y a des cas oi'i, pour obéir à Dieu, il faut dire avec le prince des Apôtres : El in carcerem, el in morlem paralun sum ire ; .le suis prêta marcher à la priifon et à la mort. »

Après avo i r rappelé aux lég is la -teurs du l() a v r i l qu ' i l s on t donné aux social is tes u n dangereux exemple don t i l s seront — peut -ê t re — les p rem ie rs à sub i r les conséquences; et que les ma lheureux sont , dès ce momen t , si la l o i est app l iquée, les p remières v i c t imes de cette exécrable spo l ia t ion , — pu isque les c o m m u -nautés d i s t r i buen t , chaque année, deux cents millions en bonnes œuvres, — l 'a rchevêque d 'A i x cons-ta te , non sans fierté, que tous les évê-ques rnoinn un se sont levés pour souten i r l eu r cause etcfuele Pape, q u i n 'a pas à i n t e r ven i r dans cel te af fa i re, l îoùs ""a, par an propre conduite, mont ré le chemin .

« Le riémonl lui a appliqué depuis 2.5 ans sou droit (l'iiccroi^sernenl et d'abonne-ment, en s'emparant de son domaine possédé pendant des siècles. Or, depuis 25 ans, Pie iX cl L.ion XI I I n'ont pas manqué une seule occasion do rnoTKsrKH contre la spoliation.... Les situations sont sem-blables. en résistant et en protestant contre la violation de nos droits, nous imitons tons les Souverains Pontifes de tons les temps. »

L e mé t ropo l i t a i n de la Provence t e rm ine cel te « causer ie fami l iè re » — qu i est en réa l i té une étude ma-g is t ra le — on d isant à ses « compa-t r io tes » quek iues f ranches vér i iés .

« C'est vous, dit-il, gui êtes la cause principale de la persécution que nous soulîrons depuis vingt ans et que nous avons enduree avec une patience stupide (sic). »

Quoi ! Vous êtes le peuple .souve-rain... et vous n'écoutez que les fiatteurs qu i vous p rome t ten t mon ts et merve i les le j o u r du sc ru t i n et ne vous connaissent p lus le lende-ma in ! Vous vous obst inez à être aveugles !

Mais, que fa i re ?... U n v ieux républ i -cani de Rome, Caton, t e r m i n a i t cha-cun de ses d iscours par son éterne l le i ' ra in : « Ergo delenda Carthago ! I l faut dé t ru i re Car thage ! » I l f i n i t par avo i r ra ison : Car thage fu t anéant ie.

Nous, d isc ip les de l 'Evang i l e , nous ne disons pas : « Ergo delenda ref'publica, i l faut dé t ru i re la Répu-b l ique » ; «sed convertenda, ma is i l faut la conve r t i r », en la débarrassant de ses exp lo i teu rs et de ses d i lap ida-teurs . E n u n mot , nous vou lons b ien être eu Répub l i que , j ama i s en Franc-Maçonnerie.

Pr ions , agissons, défendons nos d ro i t s , éc la i rons l ' o p i n i o n pub l i que .

U n de nos gouvernan ts , — u n des p lus i m p o r t a n t s , — disait, i l y a u n mo is : « Vous autres catholiques, vous attendez béatement tout du temps. Vous avez la force, voui ne savez pas vous en servir.... »

Donc , de l ' un i on , du courage et de la persévérance : E t , pa r nos votes, en tou te occasion, sachons reconqué-r i r p rogress ivement , ma is sans a r rê t désormais , les l i be r tés que nous n ' a -vons perdues que pou r n'avx)ir p a s s u les défendre !

M E R I A D E O .

A PROPOS d'un Ivcée de filles

. On se rafjpelle comment, i l y a quel-ques semaines, M. le Maire de Mer-lai.v a décrété la création d'un collège de filles en déclarant définitif et sans retour possible un premier vote •condi-tionnel.

Cette création inutile et dangereuse, qui absorbera, au profit de trois ou quatre filles debourgeois, les ressources pécuniaires de la ville, est absolumétt insensée; mais qu'importe !

Et les travaux ont été mis dare-dàre en adjudication.

Pareille folie a été commise à l'autre bout de la France, en Savoie, par le conseil municipal d'Annecy.

Mais neuf conseillers municipaux s'étaient courageusement opposés à la création du lycée et, la majorité du conseil ayant voté la coûteuse fantaisie du maire, ils avaient donné leur démis-sion.

Or, dimanche dernier, les contribua-bles d'Annecy étaientappelés à direleur avis à leur tour, en procédant à des élections pour compléter le conseil mu-nicipal. Les conseillers démissio7inaires ont été réélus avec de foriez majorités.

Battu et pas content, M. le Maire d'Annecy à son tour a donné sa démis-sion. I l "a quelque chance d'être invité par les électeurs à rester désormais chez lui.

Monsieur le Maire deMorlaixoserait-il tenter pareille aventure et porter la question du collège de filles devant lés contribuables et les électeurs ?

E. P.

Education laïque On sait qu'à Paris et dans quelques

villes, l'autorité académique a organisé, jour les élèves des écoles communales aïques,des voyages que ces élèves font

en troupe. Au point de vue de la surveillance,

cespromenadessontplus que suspectes. Le journal Gil Blas, qui n'est pas bien exigeant en fait de convenances, a été choqué parle spectacle qu'il décrit ainsi :

Vers dix lieures du matin, quatre grands cliars-ii-bancs contenant chacun une tren-taine d'enfants, garçons de sept à onze ans, étaient arrêtés devant un établissementde boissons de la porle Maillot. Les enfants, très heureux de la perspective d'une pitto-resque et l'écoufortante excursion, chan-taient, à ia porte du café, la .Marseillaise, dont les couplets étaient coupés. de ci, de là, par quelques cris de « Vive la Répu-blique ».

A la terrasse, un certain nombre d'hom-mes à l'allure plutôt grave étaient attablés, semblant obéir ù la consigne donnée par un gros monsieur, à la redin(!:ote ponctuée par le ruban académique. C'étaitTadminis-trateur de la caisse des écoles. Et les ver-mouth, les bocks, les verres de vin blanc de se succéder, tandis que le gros mon-sieur dictait ses instructions aux directeur, professeurs et adjoints, assis à la même table.

Quelques instants après, ce fut un bien autre spectacle. Trois grandes tapissières bondées de fillettes dévalèrent du haut de la chaussée et vinrent stopper au même endroit.

Les institutrices, adjointes, surveillantes,

Page 10: Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2016. 7. 5. · des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit

ËjA HEillf^TAMCli: bon friT, mal (rré, ftiroiit obliffûes de iloscoiulrc, lîLles louniùcs siiccéclèronl aux tournées pciulaiit plus de trois quarts d'Iioun!, peiulfiiil c(uu le secrétaire du monsieur [)aliiié inscrivait sur une liste le nombre des consomuiations absorbées, puis réj^lail au comptoir.

Kl tandis que s'opérait ce petit nianèpfe, les fillettes ciiantaienl en chœur :

Hncor»! un p'tit verr' de vin Pour se mettre en roule, Kncore un p til verr' de vin Tour se mettre en train.

Ht voilà le si)eclacl(; niuiuel nous avons assisté. Il laul avouer qu'il est en conlrdic-tion absolue avec la corroction et la dignité (lue nous avons le droit d'attendre du i)ersonnel ilu (;()r[ia enseignanl.

• Pur C(!tto ra(;ou(lo pi'océilor audépart, niv pctil.iw^'ei'(lo ce (juc! devait être l'état (Icfrf giin,'(^ns des 'iillotles au coursdu voyu^'c, (juand les «l'arraicJiissenients » s.Q.l'ui'uut nuiUipliés.

Voilà à (|U(!ls abus nionstiuoiix eu arrivent (uuix (|ui nous imposent et qui pratiqn<'nt rcns!!i<îneiiienl sans Dieu et sans morale !

UiN EXEMPLE

/..'! Croix (les dôlits-daSûiul publie dans .sou dcniier numéro la correspou-'lanc(> (iue voici :

Siilif.s ilo lii-iii n, .S seplemln'o I.S!),'i Je ftiiis aux vêpres, .le vois arriver un

monsieur, à favoris blancs, suivi du . suisse qui lui apporte doux chaises. Ou ^oliiicholle. C'est M. de Morenheim, ani-'baîsadiMir do Utissie Tous les ans, il vient ici faire une saison.

Arrivé par le ti'.iiu do 2 heures, il s'est fait imnuuliatemi-nt conduire a réf-'lise

On récite le cluipelel, il le n' pond très reliji'ieusemeut.

(Jluel exemple donui! à nos n'ouver-niuUs hâbleurs et impies par l'éminent

''dipj^imali! ! . Un (le roa colhihovnteurs.

NOUVELLES RELIGIEDSES Diocèse de Qulmper

Sont nommés : recteur de I.anriec, M. Moal, recteur de .Mahalon ; — rec-

"leur lie Lof;ouna-Quimerc'h, M. .lean, jt/...yjcaire à Tri i)onl ; — vicaire à Tréboul, ! .M. • Tanyiiy,' vicaire à Sl-Goazec; —

' vixiaire a 'si-(.ioay.(!C, ^I. Henry, jeune prèlre ; — vicaire à Coucarneau, M. Kervran, vicaire à lluelgoat; — v.'-

" "cfiii-e à lluelj^oat, M. Corvez, jeune pn"-

r f :

I L A R E T R A I T E D E S ΠU V R E S

avons annoncé pur avance la Iletraile prèchée à Lesneveu par le R.

, P>,i)ulao, pendant la première semaine , Je ce mois ; nous avons donné le pro-

.^•ramme des Conférences qui devaient Wiii-nir chaque jour un thème aux en-tijvUens des hommes d'ceuvres réunis In" s'ou$ le regard de^Dieu ; nous em-

,4)rnnlons aujourd'hui quelques lignes aii compte-i endu sommaire publié par la )<cmiiin(! Reluiieuife .sur les résultats dé ce Congrès de l'aposlolat chrétien,

y,.. La Uelraite j)''oprement dite a été • iTès fructueuse. Plus de cent retraitants

^ aVai(Mit répondu, cette année encore, h .'..r,appel du zélé directeur des Œiluvres

•diocésa'nes, M. le chanoine Treussier. • 'Ua'iiàrole péuélranle du R. P. Dulac,

dont II! car.'icière spécial est la puis-sance et le relief des pensées, a profon-dément l'emué les âmes.

Quant aux Con erenees sur les Œ u -vres, les rapports présentés ont permis •de. constater d'importants résultats 'Vléjà obtenus. '„ « C'est ain.si, dit la Semaine, qu'elle

i)ius a ses premiers essais, mais :î éjù on ne peut plus florissante, cette fînstitution di!S Syndicats dont nous a sshiirelenus av((c tant de bon sens, de (irtînpéteuce et de conviction, un homme de co'ur, .M. Des.larsde Keranroué, an-cien zouave pontifical. Kn ce moment il «si eu relation avec au moins 14 Syndi-cats principaux qijli fonctionnent admi-rablement, et sont unis par les liens les plus «Hroits entre eu.\ et avec le Syndicat ceufial (le Saint-Martiu-des-Champs.

« Elle n'est pas davantage à l'élat de simple projet celte institution de la Caisse rurale dont M. l'abbé Donnaid nous a montré la nécessité et les bien-faits, et dont le l'onctionuement, fécond en résultats matériels et moraux, dans le.s paroisses du diocèse oil elle est établie, nous a été révélé par iM. Favé, vicaire d'Krgué-Gabéric.

« Le rapport si vivant du zélé M. Ker-baol nous a prouvé aussi que les projets élaborés l'an dernier, au Congrès de lianderne.iiii, sur l'OHiivre des Marins, sont loin d'élre de vaines utopies. Les avantages moraux qui ont résulté de la fondation de cette ( Hiuvre surnos côtes, sont déjà incalculables. Mais le mal était bien profond, et impatient de voir des bornes à son dévouement, le sym-pathique ra|)porteur ii été cor.duit à exprimer plusieurs vœux, relatifs sur-tout au dangereux i.solenient des marins en pays étranger.

«Ce.st avec une réelle satisfaction qu'on a aussi entendu M. Le Du inté-resser l'assistance à ses soldats, dont bon nombre de cercles protègent désor-mais la foi et les mœurs, et M. des Grées du Loù à ses chers ouvriers. Les nom-breuses communions pascales dans les diU'érenIs cercles militaires, d'une part, et de l'autre diverses manifestations consolanles. comme celle de la proces-sion de Recouvrauce, sont bien faites pour nous attacher à ces deux œuvres.

« I l n'est aujourd'hui personne qui nie l'opportunité des œuvres qui se proposent de préserver la jeunesse des villes et aes campagnes. Aussi a-t-on généreusement applaudi les rap

Sorts instructifs de MM. Tanguy et [orizur sur les patronages urbains et

ruraux, celui du T. C. Frère Abel, de l'Instruction chrétienne, snr l'ensei-gnement de l'agriculture dans les écoles rurales, et enfin, le rapport de M. Sou-bigou sur l'Association catholique de la Jeunesse, œuvres d'une portée plus générale, heureux couronnement des œuvres précédentes.

« Nous n'avons pas oublié que l'homme doit souvent taire trôve à la vie active quand Dieu le soumet à l'épreuve de la maladie. Alors plus que jamais l'homme du peuple a droit à la .sym-pathie do ses semblables. L'institution, au fonctionnement vraiment simple et avantageux, de la caisse de famille est destinée, ou le sait, à atténuer les in-convénients du chômage et.de la mala-die, et c'est pour cette cause que M LintunlT, notaire à Plabennec, l'a préco uisée devant les congressistes. »

Enfin, dans la séance de clôture, le R P. Dulac a signalé aux hommes d'ac-tion l 'Œuvre de Notre-Dame du Salut, couronnement d'autant plus heureux de toutes les œuvres sociales, qu'elle les pénètre toutes en leur infusant une vie plus puissante. Son objet particulier, en effet, est de leur procurer, à toutes, deux genres de secours : des secours maté-riels en argent provenant du sou heb-domadaire, bi-hebdomadaire ou men-suel des associés ; et des secours mo-raux, consistant surtout dans les trières privées ou publiques faites pour a tota-lité des œuvres. (Pour de plus amples renseignements sur l'œuvre de N. D. du Salut, on peut s'adresser au Supé-rieur général, le R. P. Vincent de P. Bailly,le Moine de la C/oix, 8, rue Fran-çois 1", à Paris.)

Le dimanche 8 septembre, la Retraire des œuvres s'est acnevée par un pèle-rinage au Folgoët qui coïncidait avec le grand pardon de ce uanctuaire ; un cer-tain nombre des retraitants sont même partis, ce jour-là, pour Lourdes, avec le pèlerinage diocésain.

L'ÉLECTION SÉNATORIALE LA CANDIDATURE DE RI. ROUSSEAU

« Souvent femme varie, Bien fol est qui s'y fie » : avec une légère variante dans les premiers mots, cette boutade de François I"'' pourrait devenir la de-vise de M. Armand Rousseau.

En partant pour gouverner l'Indo-Chine, il déclarait solennellement à ses amis, — c'est VAvenir, toujours adroit, qui nous l'apprend — « qu'il coupait tous les ponts derrière lui », c'est-à-dire qu'il entendait se consacrer tout entier à la grande œuvre dont il était chargé, qu'elle suffisait à absorber toutes les facultés d'un homme même aussi bien doué que lui, et qu'il se débarrassait sans esprit de retour de toute autre charge j olitique.

Une première occasion se présente de tenir cet engagement, que personne ne lui avait demandé et qu'il avait con-tracté spontanément à l'heure où il était tout pénétré des obligations nou-velles (jui s'imposaient à lui. M. Rous-seau s'empresse de s6 manquer de parole à lui-même. C'est encore l'Avenir qui nous l'apprend : à la première pro-position qui lui a été faite de la candi-dature pour le .siège vacant au Sénat par le mort de M. Drouillard, M. Rous-seau a immédiatement envoyé son adhésion formelle. Ï/Avenir ne nous dit pas si le télégramme se terminait par la sentence de François I " : « Sou-vent femme varie.... », mais c'est pro-blable,il fallait bien que M. le gouverneur expliquât le rétablissement des ponts !

La feuille opportuniste multiplie les citations de journaux parisiens, pour expliquer aux électeurs sénatoriaux du Finistère qu'ils vont s'honorer grande-ment en portant M. Rousseau au Sénat, et qu'ils lui donneront ainsi toute faci-lité de défendre sou administration devant les Chambres. Cette dernière assertion n'a aucun fondement. M. Rousseau n'a pas besoin d'être séna-teur pour venir défendre ses actes devant les députés : la preuve eu est, qu'en ce moment même, et bien que n'étant pas encore membre du Sénat, il se fait autoriser à rentrer en France pour expliquer au Parlement les besoins de son administration, en qualité de commissaire de gouvernement.

La vérité est que, M. Rousseau, qui pouvait être 'un excellent gouverneur général, comme nous l'avons loyale-ment reconnu lors de son élévation à ce poste important, ferait un fort mau-vais sénateur : il est depuis trop long-temps et par trop de liens enchaîné à la politique antilioérale et persécutrice des hommes du gouvernement, exclaves eux-mêmes do la Maçonnerie. Et jurât-il le contraire, il nous autorise à nous souvenir de l'adage : « Souvent Rous-seau varie, bien fol est qui s'y fie ! »

EUGÈNE P K N E L .

Sant Teodot, patron an hostision. — Enn eur welet ar sant-man, unan-ben-nag a laro marteze ; « Sant Teodot ! Daoust ha heman a zo ive eur sant euz ar vro ? Biskoaz n'em meuz klevet komz diouthan. » Peoc'h»! lennerien geiz. Ar Vretoned a zo o paouez distrei euz a

eur votadek, hag a zo bet, siouas ! evit meur a hini, kojils laret, eun puade/t. Breman e ver o staga da dorna, a kalz a dud a evo c'hoaz ho bannac'h. Setu perag me'm meuz kredet e vije mad, en-touez kement ail a zent a zo er bara-doz, dibab evit an deio-man, sant Teo-dot : heman a zo p/itrom santel an hos-tisien, hag ar gwasan enebour d'ar banac'hou.

Sant Teodot a zo çanet en eur gear euz ar sav-heol, Ansir he hano, ha n'eo ket gwal bell diouz kear Jérusalem. He dud oa euz ar memes gwad gant hon zado koz. Euz hon bro-ni eo e oaiit eet di, eur bla ma oa kernez vraz er vi o ma.

Sant Teodot oa hostiz he vicher. Dimeet oa bet ha chomet intanv. Eun den a binijenn oa anehan ; ha pa nevoa

freat, da genta, eur brezel kalonek .da

oll decho fall he galon, e oa d'ehan ive, goude-ze, ober brezel da zio fall ar re-all, ha rei d'he alio mad. Rag-ze (klevet mad, hostisien griéten !) eleac'h nieoi an dud, Teodot a harze outhe da evan re.. Tra souezuz, hag e ve beac'honz heu kredi, ma ne ve ket skri-vet penn-da-benn enn he vue : sant Teodot, en eur gentelia ann everien gant douzder, a zistroe anhe (ar re wasa zoken) diwar ar veoenti. Kant ha kant a everien en neuz teiinet evel-ze euz fank ar pec'het.

Ouspen-ze, pa gave he dro, e skleri-jenne ar re dizoue. Kalz a dud divade a oe distroet gant-han ouz ar guir Doue. Gant-han ive oe rilcouret meur a baour, ha pareet zo-ken meur a den klanv ; rag, dre he bedenno, ann A. Doue a rea burzudou a-leiz.

Bean oa enn amzer-ze eun impalaer divade, kri ha didrue. Diokletiaii he hano. lleman a lekeaz keskina ar gris-tenieu, haghobarn d'ar maro. Ve'O.iik, merc'h da Deodot, a oe m rzeriei e.i-touez ar re genta. Eur pennad goude, Tekûza, eulleanez koz, nag a oa mot-reb d'ehan, a oa barnet du vea beuet enn eur stank, hag he c'Iiorf la-osket eno da vreina. ;^ant Teodot a ieaz en-kuz, en-pad ann noz, da lemel ar c'horf santel ha d'hen zebelia.

Diskuliet gant eur c'hoz gristen diga-lon, hon zant a oe barnet (Tar maro, ha merzeriet enn eun doare ken spontus ma oe skuiz gant han ar vourevien. Tremen pemp de e chomjont war he dro, 0 tispenn he gorf. D'an divez, e oe roet d'ehan toi ar maro ha, war euu dro, lakeat war he benn kurunen di^p ir ar verzerenti, eman o tougen breman er baradoz.

Roet e vo hirie d'ar Vretonet gant, ar gazetenu, eun tammik sôn diwar-benn a Ilostaleri ann tri gleve ». Saut Teodot da vinnigo kemmeut-hini a gano pe a lakai kanan anelii. Evel-ze bet gret.

Nouvelles du Finistère Elections au conseil d'arrondissement Deux élections pour le Conseil d'ar-

rdndissément avaient lieu dimanche dernier dans le Finistère ; l'une, dans le cantoi; de Saint-Renan, arrondisse-ment de Brest; l'autre, dans le canton de Huelgoat, arrondissement de Château-lin.

A Saint-Renan, il s'agissait de rem-placer M. Larreur, catholique, élu con-seiller général le mois dernier. M. Cloâtre, candidat catholique, maire de Ploumoguer, a été élu sans concurrent.

A Huelgoat, il y avait<n lemplacer M. Fégean, opportuniste, élu conseiller géîiéral. M. Coquart, adjoint au maire d'Huelgont et greffier de'paix, opportu-niste, a été élu par 2,0.ôl voix sur 2,073 votants et électeurs inscrits.

Au Conseil de Préfecture Le Conseil de Préfecture était saisi

de quatre! protestations contre l'élec-tion des délégués sénatoriaux dans les communes de Lampanl-Ploudalrnézeau, Landuuvez et Lanhouarneau.

.Ces protestations émanaient de : 1° M. Bégoc (François), conseiller

municipal de Lampaul-Ploudalmézeau. 2" M. Per, conseiller municipal de

Landunvez. 3° MM. Tigréat (Jean-Marie), Stéphan

et autres, conseillers municipaux ou électeurs de Lanhouarneau.

4° M. Berthou (Jean), conseiller muni-cipal à Lanhouarneau.

Dans son audience du lundi Ki sep-tembre. le Conseil de Préfecture a rejeté chacune de ces protestutious.

L 'architecte départemental . — M. Guérin, inspecteur diocésain, vient d'être nomme ai'chilecte départemental, en remplacenient de M. Bigot, démis-sionnaire en sa faveur.

M . L.E C O M T E D E M U N

M. le comte Albert de Mun et sa fa-mille ont quitté cette semaiiw! Roscolf pour retourner à Paris, a f r j s avoir passé deux mois sur nos côtes Bre-tonnes. Cette villégiature a permis au député de la 2" circonscr;|îtion do Mor-laix, de se mettre de nouveau, et plus intimement que jamais, en communica-tion avec ses électeurs, de s'enquérir 3ar le détail de leurs intérêts et de leurs jesoins, de nouer enfin, avec tous, ces relations de cordiale sympathie qui déjà l'unissaient à un si grand nombre.

Nous sommes heureux d'ajouter que la santé de M. le comte de Mun est heu-reusement rétablie, et qu'il reste à peine trace de l'afTection dont il souffrait depuis un an.

L'INCENDIE P I E T A S L J f i ^ É

3 petits Enfants brûlés -vifs m a cause

bas âge, a Un épouvantable sinistre, (

la mort de trois enfants en jeté dimanche dernier la consternation dans la commune de Taulé.

A mi-route à peu près de Taulé à Penzé, à quelques centaines de mètres au nord du chemin direct qui met en communication ces deux bourgs, se trouve le village de Goas ar-Rennou. La famille ''léach y occupe une ferme de bonne apparence, app.irtenaiit à -M. Mège, du Vieux-Cliâtel. Cette ferme se compose d'une maison d'habitation,cou-verte en ardoises et flanquée à droite et à gauche, mais en arrièi e et en retour d'équerre, d'une écurie et d'une étable à vaches. Une seule pièce formait tout le rez-de-chaussée de la maison, percé uniquement sur sa façade priiicipale, c'est-à-dire du côté de l'aire à battre, d'une porte centrale et de deux fenêtres; au dessus s'étendait un vaste renfermant toute la récolte eu (froment et avoine) de cinq hectares de terre.

Les époux Cléach, mariés depuis six ou sept ans au plus, jouissent de la considération générale. Le mari, Jean, âgé de tieiite-trois ans, est marguilliei de la paroisse. C'est le frère aîné de M. l'abbé C!é ich, vicaire à Saint-Evarzîc, près de t^uimper. La femme, Marie Le Duc, appartient aussi à une honorable famille du pays, qui habite le village du Vergos, près de la gare de Taulé. Ces bravos gens avaient quatre enfants, deux garçons et deux filles : François-Marie, âgé de 4 à B ans; Yves, 3 ans; Anne-Marie, 2 ans ; Aune-Yvonne, 1 an.

Dimanche donc, vers 0 heures moins un quart du matin, M. Jean Cléach quit-tait sa maison pour se rendre à la pre-mière messe, à Taulé. Se.-> enfants étaient encore couchés, savoir : l'aîné, François-Marie, près de l'entrée de la maison, à droite, entre la porte- et la fenêti'e ; Yves et Anns-Y'vonne, contre le mur du fond, près de la cheminée; Anne-Mario, à l'autre extrémité de là maison-, en face de la secoude fenêtre.

Son mari parti. M'"" Cléach alluma du feu pour préparer la soupe du déjeuner, et sortit à son tour pour aller traire ses deux vaches dans 'étable. L'opéra-tion ne put durer bien longtemps, un quart d'heure peut-être, tout au plus. Aussi, quelle ne dut pas être son épou-vante, lorsque, contournant l'angle de la maison pourrentrer chez elle, ia pauvre femme, qui n'avait pu rien voir jusque là, l'habitation n'ayant aucune ouver-ture par derrière, aperçut tout à coup des tourbillons de.fla mines et de fumée, qui déjà sortaient par la porte et les fenêtres. Sa courte absence avait suffi pour permettre à l'incendie, non-seule-ment de s'allumer, mais d'envahir la pièce entière.

AfTolée à la pensée du danger que couraient ses enfants, Madame Cléach se précipita dans la maison, et, à tra-vers les flammes, arracha de son lit ce-lui qui se trouvait le plus près de la porte, c'est-à-dire l'aîné, Franço"s-Ma-rie. Après l'avoir déposé dehors, essaya-t-elle de pénétrer de nouveau dans le foyer ardent et d'arracher ses autres enfants à la mort ? c'est proliable, mais elle n'a pu le dii'e. La secousse morale a été si violente que cette nièi'e infortunée a, momentanément sans doute, perdu le souvenir précis de ses actes. Elle ne sait plus ce qu'elle a fait; ce qui est certain, c'est qu'elle est assez grièvement brûlée aux' mains, surtout au poignet droit, ainsi qu'à la joue droite et aux jambes. Ce .qui est cer-tain encore, c'est que ses cris ont donné l'alarme. En l'entendant appeler au se-cours. un de ses plus proches voisins, M. Olivier Le Roux, du village de Pen-nanros, accourut. C'est le premier té-moin qui fut sur le théâtre de l'incendie ; et en y arrivant, il trouva la pauvre femme évanouie, sur le seuil de sa porte, n n'y avait plus moyen de péné-trer dans fa fournaise, tous les efforts tentés pour arrachei- à la mort les pau-vres petits êtres enveloppés dans ce cercle de feu devaient, désormais, être inutiles.

Sur l'aire, le petit François, effrayé et atteint lui aussi, mais légèrement, par les morsures des llammes, courait en chemise, essayant de se cacher der-rière les meules de paille >

Cep(!ndant les habitants dos villages voisins avaient aperçu l'incendie, ils arrivaient en hâte. Quelqu'un avait couru jusqu'à Taulé porter la sinistre nouvelle ; (;t, la messe de G heures était à peine terminée que le son du tocsin appelait tout le monde à l'aide. Hélas ! il n'y avait presque rien à faire ! La maison tout entière était eu flammes ; nul. no pouvait s'y aventurer ; déjà le plancher du grenier cédait par places, entraînant avec lui les tas de grains dont on entendait le crépitement dans le l'eu ; bientôt la charpente flambait à . son tour, pi-éparant l'eirondrement du toit, qui ne tarda pas à se produire.

Sous l'inspiration de M. Lahellec, notaire à Penzé, et de deux gendarmes accourus aussi de ce bour|^, on s'efforça du moins do préserver l'écurie et l'é-table, adja(!entes à la maison d'habita-tion, et dont on avait déjà fait sortir les chevaux et les vaches. Un petit fossé d'eau stagnante, qui se trouve juste-

la reri

nécessaire ; et grâce au calme absolu de l'atmosphère, l'incendie fut circons-crit dans son foyer primitif. S'il avait fait tant soit peu de vent, il eût été pro-bablement impossible d'empêciier le feu de, se communiquer aux bâtiments annexes, ainsi qu'à des meules de paille et à un grand tas d'ajoncs à peine dis-tants de quelques mètres de l'édifice incendié.

Vers 9 heures 1/2 seulement, on put pénétrer dans la maison pour y recher-cher les restes des pauvres petites vic-times. De l'habitation, il ne restait plus que les quatre murs ; le mobilier, les hardes, tout était consumé. Sous les débris encore enflammés de leurs lits, les cadavres gisaient, à demi carbo-nisés.

Quel spectacle ce dût être pour le père que la nouvelle du sinistre était venu siiisir à Taulé, au sortir de la messe, il faut renoncer à le décrire. Quant à la mère, on l'avait transportée dès le commencement chez ses propres parents, au Vergos, avec celui de ses garçons qu'elle avait pu sauver au péril de ses jours.

Avec l'autorisation de M. le Maire de Taulé, les funérailles des trois enfants ont eu lieu dimanche soir, à (> heures. Une foule énorme y assistait, témoi-gnant par son émotion de l'universelle sympathie qu'éveillait dans la paroisse l'épouvanta jie malheur qui atteignait M. et M'"" Cléach. Toute la journée et les jours suivants encore, il n'était question à Taulé, à Penzé, dans tous les environ."^, que de l'incendie de Goas-ai-Rennou.

Du Vergos, M"'" Cléach entendait, di-manche soir, les glas funèbres et leurs tintements résonnaient douloureuse-ment en son âme endolorie et y susci-taient des accès de désespoir. Nous avons appris avec s-atisfaction qu'elle commence à retrouver un peu de calme et à supporter un peu mieux la terrible épreuve imposée à sa raison et à son cœur. •

Les pertes matérielles du fermier de Goas-ar-Rennou peuvent s'évaluer à o ou 6,000 francs. Entré dans sa ferme à la Saint-Michel 1894, il n'y avait, nous dit--on, qu'une dizaine de jours qu'il était assuré à la compagnie le Nord. Une certaine somme que M. Cléach avait dans son armoire, en pièces d'ar-gent, a été retrouvée ; les pièces n'é-taient pas fondues, mais seulement malléables et pouvaient se plier le plus facilement du monde.

L'extraordinaire rapidité avec la-quelle l'incendie a pris tout de suite de si grandes proportions est véritablement incompréhensible. I l n'y avait, à l'inté-rieur, qu'une petite provision d'ajons

ment derrière me, fourn i t l 'eau

, qu'une petite ou lande sèche, pour les besoins' du ménage, pas même trois fagots, nous disent les voisins. Une étincelle jaillie du foyer y aura mis le feu, lequel sans, doute aura aussitôt gagné les l i ts; puis, grâce à la sé( h»resse de ces^der-nières semaines, les solives et le plan-cher du grenier, dès qu'ils auront été atteints, auront flambé à leur tour.

Singulières coïncidences. La ferme de Goas-ar-Rennou, incendiée le 15 sep-tembre 1895, est celle-là même sur laquelle, au mois de septembre 1894. tomba le feu du ciel, comme la Résis-tance l'a raconté à cette époque. La foudre ayant pénétré par la cheminée, y tua un jeune garçon de Ploujean, qui était venu passer quelques jours chez des parents, les fermiers qui précédè-rent la famille Cléach. Celte année, le frère de M'"" Cléach. qui habite la mai-son paternelle, où elle est actuellement i-éf'u"iée, a eu le bras broyé par une machine à battre. Espérons que Dieu aura pitié d'une famille si éprouvée et qu'après la douleur chrétiennement sup-portée, viendra pour elle l'heure des consolations.

MORLAIX.—L'accidentde l'écluse. — Les deux gabares coulées à la suite de l'accident de l'écluse que nous avons rapporté la semaine derrière, ont été renflouées ; l'une estabsolumenthors de service, l'autre devra subir de grandes réparations. Quant au corps de Mescam, le jeune marin noyé, il a été retrouvé mardi matin, à Toul-Mahot,sur la vîise, où la mer l avait déposé. Rendu à sa pauvre mère, il a été inhumé à Caran-tec au milieu de l'émotion générale. Les ponts et chaussées indemniseront les patrons des deux bateaux de toutes leurs pertes ; nou. espérons qu'une pension sera accordée aussi à la mère de Mescam, puisqu'ert perdant son fils, elle a perdu son unique soutien.

— U ù sauve tage . — Parmi les marins qui ont failli périr, surpris qu' i ls ont été dans leur sommeil par cet acci-dent de l'écluse, il en est un qui semble avoir eu des droits tout particuliers à la protection de Dieu, car il avait tou t récemment sauvé une existence hu-maine, au péril de la sienne. C'est Jean Gourvil, do Carantec, un jeune homme de t!) ans, matelot à boi'd de la gabare de Prigent.

Le samedi pi-écédent, à la marée montante, la gabare du patron Pr igent arrivait toute chargée de sable à Mor-laix. En ce moment même, presque en l'ace (le l'usine à gaz, en dehors de l 'é-cluse et un peu en amont <iu plateau de carénage . un enfant de 9 ans, le jeune Laurent, fils d'un employé de M. Rai l -lard, on jouant près du quai, s 'appro-chait trop du bord et tombait dans la rivière. En cet endroit, le chenal, qu i longe le quai, est profond, et de plus, comme nous l'avons dit, la mer montai t . N'écoutant que son courage. Gourv i l , sans prendre le temps de se déshabil ier, se jette à l'eau, plonge et ramène l'en-» faut.

Page 11: Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2016. 7. 5. · des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit

La mère du pauvro polit, en remer-ciant quelques mstnnt:» après le snuvo» teur, a'empressn de le faire changer de vêlements; et M. le capitaine de port conduisit lui-même Gourvil au commis-sariat de la marine, pour signaler sa belle conduite à qui de droit. Nous som-mes heureux, h notre tour, de donner à cet acte de courage la-publicité qu'il mérite. •

ETAT-CIVIL. — Du au 10 Sep-tembre 18%.

NAISSANCRS. — IiOuis-. losoph-Marie Cal -larec, flis de Louis et de Marie Le Scrai-

fjno. — Guillaume Le Lous, fils de Guil-auine et de Anne-Marie Le liras. — Jean-

Yves-Marie Gulilou, llls de Yvei et de Maria Guiader. — Aloxandre Uciyer, llls de Jean-Alexandre ol de Aline lUundn. — Henri-Gaston llaineury. llls de Gastnn-Krançois et de Jeanne-.Marie Le (.iodec. — Félix-Francis Gravot, llls de Jean-Marie et de Marie-Françoise Le liouffe. — Anna-Joséphine Salou, lllle de Jeiui et de Marie-Catherine Floch. — Hmiie-Jean-Jlarie Honceray, llls de Pierre - Marie-Toussaint-Eniiie et de Josèphe-Jeanne-Louise Hopers. —- François-Marie Hamon, llls de Jean-Marie et de Anne-Marie Folloroux. — JlOS. —

MARIAGKS. — l 'rospor-Aiinruste-Gabriel Guillaumot, ejiiployé dos contributions indirectes, et 'nnetle Merret, couturière. —- Guy-François-Mario Hoscal de Uéals Mornac, sous-lieutenant, et Mario-Louise-Françoise-Aurélie- Pauline-Catherine ('e Cornet de Cussy, sans profession. — 75. —

DK».h;s. — Bernacfino-Yvonne Gné/élou, 62 ans 6 mois. — Marie-Nicole Lavioc, épouse de Jean-Fcançois-Marie Morioii, 31 ans, 4 mois. — Louis-Joseph-Mario Guillerm, 25 jours. — Joan-Ueno Guillou, 8 mois. — Marie-Su/.annc-Perrinc Dinaliet, épouse de François Caro, 24 ans'll mois. — Enfant sans vie. — Jean Bourven, époux de Annetle Mcmtré, 45 ans. — 461.

SAINT-POL-DK-LEON. — Incendie. — Le vendredi 13 septembre, vers i l heures du matin, M. Henri Le Roux, cultivateur nu village de Pen-ar-Prat, revenait de faire une course à Saint-Pol, lorsqu'en entrant chez lui il aperçut do la fumée sortant de dessous un lit placé dans la cuisine et sous lequel il y avait un tas d'ajoncs. I l se saisit immédia-tement d'un croc et se mit en devoir de tirer les ajoncs afin d'éteindre ce com-mencement d'incendie ; mais, voyant qu'il ne pouvait y réussir, il appela au secours et put sortir de la maison. Sa femme, qui depuis longtemps ne jouit pas de toutes ses l'ucultés mentales, restait tranquilement assise près do la cheminée, i l dut l'obliger à sij mettre eu sûreté.

Malgré les secours, les ILimmcs ont dévore la maison d'habitation et une écurie y attenant.

Les pertes se montent, pour Le Roux, à environ 1200 fr. ; elles sont couvertes par une assurance à la Compagnie Le Nord.

•Les immeubles incendiés appar-tiennent à M. Mével (Jacques), du même village de Pen-ar-Prat, qui les avait acquis récemment de la famille Nicolas, de l'île de Batz. I l ne devait entrer en jouissance que le 29 septembre courant. Ses pertes, d'une valeur de 2.000 francs, sont auesi couvertes par une assurance.

ROSCOFF. — Port . — M. Copie, ad-judant principal de la marine, a été nommé maitre de port à Roscoff, en remplacement de M. Rolland, décédé.

L A N D I V I S I A U . — Fêtes de Saint Mat th ieu .— Le dimanche 22 septembre, la ville de Landivisiau célébrera sa féte patronale de, Saint-Mattiiieu ; voici le programme des réjouissances pabliques.

A 8 heures, du matin, distribution de secours aux indigents.

A 8 heures 1/2, tir à la carabine. — 1" prix, un fusil de chasse ; 2" prix, un revolver ; 3° prix, un carnier ; 4" prix, une gourde de chasse ; 5" prix, un cou-teau de chasse ; (>" prix, une corne d'appel.

A midi 1/2, sérénade sur la grande place.

A 1 heure, courses aux chevaux sur la route de Landerneau. —- Trot monté,

40 fr. ; 2" prix, 25 fr. ; 3° prix, prix, 10 fr. — Galop, 1" prix,

40 fr. ; 2" prix, 25 fr. ; 3° prix, J5 fr. Sur la route de Morlaix, à 3 lieures :

1» Course de vélocipèdes. — 1" prix, 25 fr. ; 2« prix, 15 fr. ; 3° prix, 10 fr.

2» Course au tilbury. — 1" prix, 40 fr. ; 2» prix, 15 fr. ; 3" prix. 10 fr.

Jeux divers sur la grande place. A 5 heures, au Champ de foire. —

Courses d'hommes. — 1" prix, 10 fr. ; 2' prix, 5 fr. ; 3° prix, 3 fr.

Course d'enfants de 12 à 15 ans. — 1" prix, 5 fr. ; 2' prix, 3 fr., 3« prix, 2 fr.

1" prix, ^ 15 fr. ;4'

C A R H A I X . - Délégu s sénato-riaux. — Voici la liste dos délégués sénatoriaux élus dans le canton de Carhaix.

C&rh&ix. — 6 délégués : MM. Le Coq ; Bernard, Ernest ; Henriet, Léon ; Fon-taine, Christophe ; Bernard, Raymond ; Martin, Edouard. — 2 suppléants : MM. Anthoine, Eugène ; Kerlirzin, Emile.

Cléden-Poher. — 3 délégués : MM. Héliou, Rolland : Mahé, Joseph-Louis ; Le Guen, François-Marie. — 1 sup-pléant : M, Huiban, Jean-Marie.

Kergloff.— 2délégués : MM. LoBour his, Etienne ; Gargam, Pierre. — 1 sup-pléant: M. Cotton, Pierre.

Motreff. — 2 délégués : MM. Cloarec, Jean ; Le Berro, Yves. — 1 suppléant ; M, Perrien, Yves.

Plouguer. — 2 délégués : MM. Con-gard, François-Louis ; Le Dren, Pierre-Marie. — isuppléant: M. Conan, Yves-J^ouis.

Plounévézel. — 2 délégués : MM; Colty. Jr^an-Marie ; Troënés, Joseph. — 1 sup|il.'iinl : M. Calméjane, Alexandre.

Poullauuën. — 6 délégués : MM. Le Guen, l lorvé; Le Ménès, Pierre; Le Bellec, Guillaume ; Hourmand, Hervé; Rohou, Jean-Pierre; Carré, François. — 2 suppléants: MM. Le Roy, Yves; Buzit, François.

Saint-Hemin. — 3 délégués: MM. Manach, François ; Gouriou, Trémeur ; Guiader, Pierre. — 1 suppléant': M. Cal-lonnec, Lambert.

Sj>i>zet. — C délégués : MM. Cohennec, Daniel ; Quintin, Jean-Louis ; Le Bloas, Jean; Grall, Jean-Marie; Com, Jean; Coin, François. — 2 suppléants: MM. Lohéac, Pierre ; Le Borgne, Guillaume.

CARHAIX . — L a santé publique. — Sur la loi d un correspondant dont il est dillicilo de s'e.vpliquer l'intention, plu-sieurs journaux ont annoncé, les uns que la lièvre typhoïde, les autres que la scarlatine sévissait en ce moment à Carhaix Un de ces journaux a même }récisé que le nombre des personnes 'lappées s'élevait à une douzaine. Ces racontars, qui ne peuvent avoir pour oU'ot que d'éloigner do Carhaix les tou-ristes et les visiteurs, manquent heu-reusement de base sérieuse.

Par le relevé de l'étal-civil publié ci-dessous, on peut très facilement se con-vaincre tout d'abord qu'il n'y a pas plus de mortalité à Carhaix en co moment qu'à aucune autre époque de l'année : cinq décès en un mois, dont deux enfants en bas âge et deux de vieillards, il n'y a vraiment rien là que de fort ordinaire.

De la prétendue épidémie de typhoïde, il a été à peine question, en réalité. Une seule personne, une jeune fille de 18 ans, en a été victime ; deux autres personnes, à peu près du même âge, ont été atteintes d'une façon bénigne, et, à l'heure qu'il est, leur étatva s'amé-liorant chaqup jour. Quant à la fièvre scarlatine, elle existe moins encore. Quelques cas isolés ont bien élé signa-lés, mais la maladie n'a fuit aucune vic-t me et il n'en reste plus trace.

— Chemin de fer. — Le moià dernier, le Conseil municipal de Rostreneu émet-tait le vœu nue le projet de chemin de for de Carhaix à Saint-Méeu, pur liOudéac, fût jromptement mis à exécu-tion. Le ministre dus travaux publics vient de faire répondre à la municipalité de Rostrenen que les travaux de la section couiprisj entre Carhaix et Loudèac élaient poussés avec activité. Le fait est que la Compagnie de l'Ouest commence à s'occuper des expropria-tions.

CARHAIX. - ETAT-CIVIL du l'i noCit au IH soplemhre.

NAISSA.NCES. — Mar ie -Ph i lomène Gné-ffuen, fille d'Yves et de Marie-Philomène Larmet. — Renée Guéguen, fille d'Yves et de Josèphe Le Corre. — Jean-Pierre Ber-nard, fils de Louis et d'Isabelle Youdec. — Jean-Louis Le Corre, fils de Jean-Louis et d'Emilie Gloaguen. — François-Marie Le Un, fils de Louis-Marie et de Marle-Josè-)he Scouarnec. — François-Joseph Guil-ou, fils de Jean-Marie et de Marie-Josèphe

Guennégou. — François-Louis Pastor, fils de François et de Calhernie Lambert. — Désiré-Auguste-Louis Le Foll, fils d'Yves-Marie et de Adélaïde llémond. — Marie-Joséphine Bihan, fille de Louis-Marie et d'Elisa Troadec. — Jeanne-Marie Baron, fille de Pierre et de Louise Uazer. — Joseph Tallec, fils de Joseph et de Marie-Anne Bouédec. — Pierre-Louis Goyet, fils de François et de Jeanne-Louise Bouédec.

MAUIAGES. — Néant . Dk

veuf do Mario Jourdren, veuf de François Le Coz, 62 ans. — Marie-Louise Laizet, 18 ans. — Alpiionslne-Marie Gourio, 13»jours. — François Postic, 3 mois.

liCKS. — François-Augustin Le Houx, 'do Josèphe Jaffré. 71 ans. — François-

PLOUGUBR. — Restaurat ion de l'église. — On nous écrit :

La restauration de l'église de Plouguer touche à sa fin.

On sait que ce monument est un très intéressant spécimen du plus pur roman ; ses parties les plus anciennes, remontent, en effet, au X° siècle. M. i.e Rumeur, entrepreneur à Morlaix, est chargé des travaux de restauration. La toiture est finie, les lambris sont fort avancés, il ne reste plus guère que le pavé à refaire.

UUELGOAT. - Délégués sénato-r i aux . — Les conseils municipaux des diverses communes du canton ont dési-

fné ainsi qu'il suit leurs délégués pour élection sénatoriale du 6 octobre :

Huelgoat. — 2 délégués : MM. Co-

Îuart, François-Hyacinthe ; Berthélem, ulien. — 1 suppléant: M. Ritz, Louis. Berrien. — 3 délégués : MM. Guyo-

march, Louis ; Grall, Pierre ; Coant, François. — 1 suppléant: M. Guéguen, François-Louis.

Bulazoc. — 2 délégués : MM. Ro-pars, François ; Kerouren, François. — 1 suppléant: M. Le Roux, François.

Botmeur. — 2 délégués : MM. Salnlin, François ; Guyomarc n, Jean. — 1 sup-pléant: M. Lagadec, Alain.

Lu Feuillée. — 2 délégués : MM. Sa-lafin, Henri ; Guyomarc n, François. — 1 suppléant : M. Créoff, Joseph.

Locinariu-Bcrrien. — 2 délégués : MM.'Collober, Kmile; Dordelay, Fran-çois. — 1 suppléant : M. Bizouarn, François.

Plouyé. — 2 délégués : MM. Gui-choux ;'Bernnrd, Pierre. —• 1 suppléant : M. Nédélec.

Scrigvac. — 6 délégués; MM. ïhos, Yves ; Huet, Olliviei- ; Le Roux, Fran-çois ; Keriel, Charles ; Jaffrennou, Claude ; Blanchard, Jean-Marie. — 2 suppléants : MM. Primel, François-Ma-rie ; Coant, Vincent.

— Contrlbutic^s indirectes. —• M. Le Helloco, receveur des contributions indirectes à Huelgoat, est nommé en la même qualité à Guiclien Jlle.-et-Vilaine), )ar permutation avec M. Blanchot, qui e remplace à Huelgoat.

C H A T E A U N E U F - D U - F A O U . -Postes et Télégraphes. — M"" Lhostic de Kerhors, receveuse des postes et télégraphes à Callac (Côtes-du-Nord), est. nommée en la môme qualité à Châ-teauneuf-du-Faou, on remplacement de M"" Proux, décédée.

PORT-LAUNAY. — Empoisonne-ment. — Par les grandes chaleurs que nous avons eues, ou a signalé de diffé-rents côtés des cas d'empoisonnement par des langoustes ou des homards avariés ; nous ne saurions donc trop recommander la prudence dans l'usage de cet aliment.

La semaine dernière, une personne de Port-Launay ayant rapporte de Tréboul des homards cuits en avait fait ca-deau à des parents. Quelques heures après en avoir mangé; M. François Pen-nec, peiiitre, ressentit tous les symptô-mes d'un empoisonnement. Sou frère Pierre courut chercher le médecin à Châteaulin ; mais, à son tour, il était saisi des mêmes douleurs.

Dans la soirée du même jour, d'autres personnes furent également atteintes, plus ou moins grièvement, selon la quantité de homard ingérée. M. le doc-teur Baley leur prodigua ses soins à toutes ; mais M. François Penneca suc-combé après douze heures de souffran-ces horribles.

AUDIERNE. — Les funérail le» de M . Feuoux, — On écrit d'Audierne à un de nos confrères que l'inhumation de M. Fenoux dans cette ville, où sa famille et lui ont fait beaucoup de bien, a donné lieu à une démonstration una-nime de douloureuse sympathie.

Le deuil était conduit par M. Maurice Fenoux, juge d'instruction à Châteaulin, fils du défunt, et M. Camus, négociant à Morlaix.

Les cordons du poëlo étaient tenus par MM. Astor, maire de Quimper, sé-nateur, le docteur Hébert, d'Audierne, Le Bail, père, maire de Plozévet, et Rolland, banquier à Morlaix.

Toutes les notabilités de l'arrondis-sement, et de nombreux amis de toute la région, les lonction laires des ponts et chaussées et de toutes les branches dft l'administration du canton, ont suivi le convoi de cet homme de bien.

Pendant toute la cérémonie funèbre, les pavillons étaientenberne à la mairie, à la douane, au bureau du port et à bord de tous les navires dans le port.

Deux superbes couronnés, offertes par lesèmployés des ponts et chaussées de Morlaix et de Quimper, portées chacune par deux hommes de l'adminis-tration, suivaient immédiatement le corps.

A l'issue de la cérémonie, le corps du regretté bienfaiteur d'Audierne et de la région a été déposé dans un caveau de famille.

ASSOCIATIO^BRETONNE L'association Bretonne tiendra à

Quimper, du 7 au 12 octobre prochain, un-Congrès d'agriculture, d'archéologie et d'histoire dont voici le programme:

Lundi 7,octobre, ouverture du Congrès. A 9 lieures, messe du Saint-Esprit ; à 2 heures, séance solennelle d'ouverture ; no-mination du bureau du Congrès. A l'issue de la séance, réunion dos deux sections d'agriculture et d'archéologie, dans lenrs locaux respectifs, pour arrêter l'ordre des travaux pendant la durée du Congrès.

Svclion d'archéologie

Tous les jours, à 8 heures du matin, séance particulière de la section.

Tous les soirs, à 8 heures, séance publi-que, à l'exception du jour de l'ouverturei au Congrès ei de celui de l'excursion arT chéologimie.

Mercredi 9, réunion des bibliophiles bretons, à 2 heures.

Jeudi 10, excursion archéologique. Section d'agvicullurc

Tous les jours, à 8 jioures du matin, séance particulière.

Mardi 8 octobre, à 2 heures, réunion des membres bretons de U Société des agri-culteurs de France. Organisation du Con-grès et Concours provincial de Saint-Brleuc en 1896.

Mercredi 9, à 9 heures, réunion du syn-dicat pomologique

Jeudi 10, à 9 heures, réunion de l'Union des syndicats bretons.

P«mdant la durée du' Congrès, il sera organi.sé, par les soins du bureau de la section, une excursion agricole, dont la date sera fixée le jour de Fouverture.

CHRONIQUE_AGRICOLE L a plus grande c h a r m e du monde.

— C'est aussi la plus active, car avec cette charrue monstre il est facile de labourer « vingt hectares » de terre par jour.

Un très richn agriculteur californien, M. Richord Clrd, grond propriétaire dans le district de C lino, où il possède un millier d'hectares do terre aràble, s'est fait tout dernièrement construire l'éuorm) chorrue dont nous parlons et

qu'ilactionne par la vapeur, en attendant qu'il puisse la faire marcher à l'élec-tricité, comme cela se pratique déjà sur certains points des Etats-Unis.

La machine, qui n'a pas moins de 5 m. 45 de hauteur, pèse seize mille deux cents kilos et se manœuvre sans dilTl- ^ culté par l'intermédiaire d'un fort cabes-tan sur lequel s'enroule un câble métal-lique. Sa consommation n'atteint môme pa.s deux tonnes de charbon par jour, ce qui iious permet de croire que le sys-tème de M. Cird est à la fois original, rapide et économique.

Mais tout lemonden'apas tantd'hoc-tares à faire labourer si vite.

LE CIDRE DANS_LE FINISTÈRE La Revue Le Cidre et le Poiré donne

les renseignements que voici sur la récolte des pommes dans le Finistère :

Arrondissement de Morlaix : Communes de : Plourin, au-dessous

de lamoyenne ; PIougonven,Plouigneau, Plouégat-Guerraud, bonne. Les autres communes ont peu de pommiers. La récolte des poires n'a pas d'importance dans le canton. Les propriétaires fabri-quent ordinairement leur cidre, qu'ils vendent dans le pays. Prix des pommes, 5 à 6 fr. les 100 kilos ; cidre, 25 à 30 fr. la barrique bordelaise.

ACHETEURS.— MM. Baron, négociant en cidre ; Bozellec, hôtel de la gare ; Brannellec, hôtel du Cheval-Blanc,, à Morlaix, seront acheteurs.

Arrondissement de Châteaulin Canton de Carhaix. — Toutes les

communes du canton sont favorisées en pommes, mais il n'y a pas de poires. On ne parle pas encore de prix, c'est tôt ; néanmoins, le tombage se vend de 3 à 3 fr. 50 les 100 kilos. Ce fruit étant mau-vais, il y a peu ou point d'acheteurs. Pas dp transactions, c'est un commerce local. On n'aime pas le cidre des cantons environnants ; les personnes soucieuses de déguster de Ijon cidre ne regardent pas à payer 10 francs de plus par barri-que de 228 litres, pourvu qu'elles aient au cidre du rayon de Carnaix. Ainsi, Cette année, le cidre des environs de Carhaix se vendait de 30 à 35 francs la barrique. Si le pays manque de pommes, on consomme de la bière aux lieu et place de cidre.

Arrondissement de Quimper Canton de Quimper. — La récolte d(js

pommes dans le canton de Quimper, ainsi que dans les communes des envi-rons, sera celle d'une I)oime année. 11 y a quelques fermes moins favorisée.», celles qui ont eu beaucoup l'ann'^o drtinière ; et d'après les offre.-:, les prix ne seront pas chers. 11 r.iste encore du vieux cidre. Les prix ne sont pas encore fixés. I l y a quelques marchés de faits à 40 et 50 fr. les 1000 kilos. I l n'y a, comme acheteurs, que les fabricants et marchands en gros, les prix seio.it en baisse.

Arrondissement de Quimperlé Canton de Quimperle.— Le canton de

Quimperlé est favorisé, cette année, sur le rendement et la qualité des pommes. Il«y a même une très grande quantité de pommes dans les communes environ-nantes. Ou a vendu dans le commence-ment 3 fr. la barrique de 125 kilos, mais très peu, les acheteurs ne veulent plus en offrir que 2 fr. 50. I l n'y a pas de poires à poiré. I l ne reste plus de vieux cidre.

DANS UNE SALLE DE BAINS A celte saison, lorsqu'on prend un bain,

on ne s'empresse pas comme en hiver de se vôtir. J'étais arrivée dans la salle où je devais prendre mon bain, je venais de me déshab lier el je pensais à l'avance à la toilette que je préparais pour une grande soiree dansante k laquelle je devais assister quinze jours plus lard. Je l'avoue sincè-rement, je me laissais un peu aller à la coquetterie.

Je me voyais donc déjà parée et faisant mon entrée dans le bal, quand mes yeux se porteront tout à coup sur m-js épaules. Je restai stupéfaite etn osais on croire mes yeux. Une éruption épouvunt d)lc me couvrait la peau. J'étais liLtoralcnienl ier-rifiée ! Que s'étuil il passé en moi ?

J'appelai la baigneuse qui, en nie regar-dant, me dit que j'étais couverte de rou geurs. Que faire'? Que devenir ? J'en aurais jleuré. Je pris cependant mon bain et ré-léchis longuement. Depuis longtemps déjà

j'avais des troubles fréquents dans l'état général de ma santé : maux d'estomac, étouffemenls, atraiblissciuent, etc. Ktait-ce la conséquence de tous ces troubles ? Je me perdais en conjectures.

A ma sortie du bain, je confiai mes in-quiétudes à une cliente assidue do la maij son et après in'avoir interrogée sur tout ce que j'avais ressenti précédemment : « Voulez-vous, me dil-olle, guérir rapide-ment, je vais vous en indiquer le moyen. Vous pouvez user du remède sans crainte, il est absolument inoirensif, mais il aj^ira vigoureusement, soyez-en sûre. Je vous le recommande en connaissanoo de cause, je l ai employé ; j'avais à peu près les mémos ma aises que vous et tout a dispa-ru. Je me suis servie des Pilules du doc-teur Williams connues sous lo nom do « Pilules,Pink pour personnes pâles », et j'ai été radicalement guérie. Faites comme moi. » .

Le jour même, je fis prendre des pilules Pink et je commençai le Iraitement que je suivis consciencieusement, et dix jours après, tout avait disparu Je rtie sens beaucoup mieux comme santé et j'attribue sans hésiter co résultat aux Pilules Pink.

Voilà la conversalion que je viens d'avoir avec Mme Gnérin. caissiere dans un établissement d'hydrotliérapie et d'es-crime, 151, faubourg Poissonnière, à Paris, et, on lui domandant l'autorisation de la publier ici, je la priai de me donner

?uelques détails supplémentaires sur son tat àe santé antérieur.

En quelques mots, voici ce que je res-sentais, me dit-elle : troubles digestifs, manque d'appétit, lourdeur de téte, irré-gularités mensuelles, affaiblissement gé-néral, boutons à la figure, âcreté dans la bouche

J'avais consulté le médecin, qui m'en-gagea à passer quelques semaines à la campagne. Comment voulez-vous, mon-

pour aller à la campagne C'était pour moi une ordonnance impossible à suivre.

sieur, que je puisse quitter mon emploi à la campa

lance impc Je remercie donc le docteur Williams pour ses bienfaisantes pilules et lui en garde une sincère reconnaissance.

DE FELAGNE. Les Pilules Pink sont un grand régénéra-

teur du sang et un tonique des nerfs : elles guérissent : rhumatisme, sciatique, né-vralgie, paralysie, atax'ie locomotrice, danse de Saint-Guy^ maux de tête", né-vroses, scrofule, etc. Elles redonnent de belles couleurs aux teintes pûles, agissent dans toutes les phases d'affaiblissement chez la femme et produisent sur les hom-mes une action ellicace contre toutes les maladies causées par le surmenage phy-sique et mental et par les excès. En vent? chez tous les pharmaciens ; mais on peut se les procurer au dépôt princlpsil; MM. Gablin etCie (ph. de l " cL), 32, i>ùé Le Peletier, à Paris, à 3 fr. 50 la boite ou 17 fr. 50 les 6 boîtes ; franco, contre man-dat-poste . • ,

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I l - ANNÉE — N" 39 S'ILS TE M O I t b È l ^ t , MORDS-LES SAMEDI 28 SEPTEMBRE 1895

J E S U S A Z O T K E A C ' H

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A SEMAIN Le monde oRIciel italien a félé avec grand

fracas l'anniversaire du 20 septembre et de l'invasion sacrilège de Rome par les troupes de Victor-Emmanuel. Garibaldiens, révolu-tionnaires et francs-maçons de tous les pays «'étaient donné rendez-vous dans la ville des Papes pour la circonstance ; les représen-tants de la maçonnerie française n'y ont point manqué, donnant ainsi une triste idée de leur patriotisme puisque l'envahissement de Rome est étroitement lié aux désastres de la France.

One colonne çommémorative a été érigée devant la brèchig de la l'orhi l'iu par laquelle les troupes du général Gadorna pénétrèrent dans Rome en 1870. Le premier ministre, M. Crltpi, a présidé aussi la cérémonie d'inau-guration d'une statue de Garibaldi. Dans son discours, 11 a eu l'audace de réclamer la reconnaissance des catholiques pour le grand seivlce que l'Italie leur a rendu en volant le domaine temporel des Papes ! L'Eglise et le Souverain Pontifen'ont jamais été plus libres, déclare Grispi.

Les voleurs de grand chemin sont moins cyniques.

A ces théories odieuses et brutales, les révolutionnaires italiens se sont charges eux-mêmes de répondre, en faisant entendre à Gri!>pi et à son maître Humbcrt que leur œuvre n'était point finie. Ils veulaiit adjoindre à l'Italie-une certaines provinces de langue italienne qui sont encore sous la domination de l'Autriclie ; puis, achever leur œuvre en renversant la moiiHrchte : jamais Humbert et la dynastie de Savoie n'auront été plus libres et plus honores qu'ils ne le seront, ce plan une fois réalisé. ,

La joie du goiivGrntimer.t italien n'était pas, d'ailleurs, sans mélange, sinon de re-mords, du moins de craïutcs. 11 avait fallu renforcer la garnison de Kome. par peur d'entreprises révolutionnaires possibles et aussi des protestations les plus légitimes.

Parmi les représentants des puissances accréditées auprès du roi d'Italie, l'ambassa-deur d'Angleterre est le seul qui ait fait pavoiser et illuminer son hôtel ; tous les autres se sont abtenus, y compris les ambas-sadeurs d'Allemagne et d'Autriche, bien que ces deux pays soient unis à l'Italie par le lien de la Triple Alliance. Gette abstention a été fort remarquée.

Pendant cette cruelle journée du 20 sep-tembre, le Pape a été admirable de calme et de dignité. Il n'a voulu rien changer à ses habitudes sinon que, le soir, il est allé prier longuement devant le tombeau des Apôtres, dans la basilique de Saint-Pierre, dont les portes étaient fermées.

Des milliers et des milliers de télégrammes et d'adresses de condoléances sont parvenus à Léon XIII de tous les points de la chré-tUnté.

« •

Le roi des Belges, qui a traversé la France la semaine dernière en revenant des eaux, a rendu visite à H. Félix Faure, à Fontaine-bleau. On dit qu'il veut nous céder le Gongo belge.

* « »

En France, les interpellations se multi-plient pour la rentrée des Ghambres ; on n'aura même pas le t' mps, dans la session extraordinaire d'automne, d'aborder sérieu-Mmentladlaeusslôn du budget.

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C'est ainsi que, aux interpellations annon-cées à propos de Madagascar, s'en ajoute une de M. Ranc demandant au ministre de la guerre, devant le Sénat, pourquoi, au lieu d'envoyer les malades de l'expédition à l'île de la Réunion, on les ramène en France en leur faisant faire la traversée de la mer Rouge, si durs pendant les chaleurs.

On parle de dissentiments sérieux entre les ministres, et d'une dislocation possible ou même probable du cabinet Ribot lors de la rentrée des Ghambres, si le cabinet n'est pas renversé tout d'une pièce.

Pour le moment, le conflit le plus grave paraît être entre le ministre de la guerre et celui de la marine, au sujet encore du rapa-triement des blessés de Madagascar.

Les nouvelles de la santé du corps expédi-tionnaire sont toujours navrantes. Heureuse-ment, l'annonce de nouveaux succès de l'avant-garde vient un peu compenser ces tristesses.

Le 15 septembre, trois bataillons d'Algérie et un bataillon de Sakalaves, aidés de deux batteries et d'un peu de cavalerie ont sur-pris. dans le défilé de Tsmainondry, 5,000 à 6,000 Hovas fortement établis avec neuf c nons et de nombreux ouvrages fortiflés. Les opérations, commencées avant le jour, se sont terminées vers deux heures par la retraite complète «de l'ennemi, qui a laissé 80 morts et un canon.

Le 19 septembre, le premier et deuxième groupes de la colonne légère ont enlevé le passage des monts Abohimena, à 30 kilomè-tres au-delà de Tsmainondry. Le général Metzinger a trouvé la route occupée par toutes les forces hovas avec Sû canons ; mais l'apparition des tronpes du général Voyron (infanterie de marine) a suffi pour déter-miner la déroute complète de l'ennemi. Nos pertes sont nulles.

Si la colonne triomphe aussi fa'Jîilement des autres diilicultés de la route, on peut espérer qu'elle sera dans quelques jours à Tanana-rive ; mais il lui faudra sans doute attendre le gros do nos forces pour attaquer avec succès les Hovas dans leur centre de résis-tance.

* • •

En attendant In rentrée des Chambres, qui aura lieu, dit-on. le 22 octobre, la com-mission du budget a repris ses séances. M. Ribot lui a demandé déjà 13 millions de cré-dits supplémentaires pour l'exercice 1895. et, pour 1896, des relèvements de crédits qui acoentueront le déficit du budget. Nouveaux impôts et nouvel emprunt sont à l'horizon.

La commission demande 24 millions de réduction sur le budget de la guerre, le mi-nistre n'en accorde pas plus de 8 millions.

S K O L Ar rraii inns(^iu't ,'> zo liid a spnrol,

ov(;l k(!iil. iJciK'l iiil il Ix'iin du l'oiiii-li i skolion nvil iiolra ! N'cmaoo'li kot cl) l)('/,ii klf'vcl li.Miio en/, iir I)ur/-ufl-sf , inf'oliaiK; '? Ma uo c'hoir/.Dc'h ket au (lra-z(>, no l'od lavai'Ol ozoe'h liid u'ii i l kot diii du vova on lioii amzor !

Digorit bras lio taoïda^rad liag o vclot no vozo ket pell, pclra oo ar sknl evit netr;i ((iralnitp).

Arao j ï ma 0110 d i^assct or bod-ma ar s k o l l a ï k , p i ië i i ia i i t a r v i s l r i sko l a ica da dvi-hn-lriuxjpnt milion hnq e'i.r cluint iiiil lur bennag — {(;;{..')],').^129,70).

Mad abaouo m'eri ia ar sko l ei'it elrii, 0 kous t pevm- hnq nnter-hant milion inuioc'h — (.5-4.i().'î.l2S,.ï.'5). l l a i i ! k o m p r c n a r i t bre ina pogor

l)ras b i i r zudon a ra ar f ran-rnasonct ! Skol ovit netra, oinozo ! I l ag ar

skol brcma a goust tost d'au anter iiuiioc'li ovit kentcc'h.

Onspou, palos ion kaër a zo sqvot. .!•] ken icu t b o u r g ma z 'poc'h, c vo lo t our poz t i , plaç e i inhan da lo ja cur go iupagnunoz soudarrtod. Daoust l iag au i ioz-so A zo bot g rea t ga i i t i ie t ra ivo '?

l a ! ouz ar b loaz 1876 betog ar b loavcz 1885, e zeuz bet d lsp lgne t p'evfir-c'liant eiz ha daou-ugent milion, hag oun dra bou iu ig

Aux Électeurs sénatoriauK à Fioistère M R S ("-HERS C O M P A T U I O T E S ,

Un certain nombi-e d'électenrs sénatoriau.K dn département:, parmi lesquels mes amis du Conseil général et des Con.'=;eils d'arron-dissement, m'ont spontanément offert la candidature à l'élection sénatoriale du G octobre.

J'ai longtemps résisté à leurs affectueuses instance.^, et je n'ai assurément pas recherché l'honneur qui m'est fait aujourd'hui ; maig cet honneur, lorsqu'il est présenté comme un devoir, s'impose dans les temps dilTiciles que nous traversons.

Je viens donc mettre mon nom à la disposition de tous ceux qu^ voudront, en m'accordant leurs suffrages, afiirmer avec leur foi religieuse les sentiments protectionnistes qui sont les miens.

Agriculteur comme la' grande majorité d'entre vous, comme vous je suis un catholique profondément dévoué à la cause des intérêts rehgieux ; comme vous aussi, je suis l'adversaire déclaré du libre-échange, si préjudicicxble à notre industrie agricole.

Résolument protectionniste, je ne cesserai de demander, comme je l'ai toujours fait, que notre commerce et notre agriculture soient protégés contre la concurrence étrangère.

Des explications plus longues me paraissent inutiles. Vous me connaissez tous, et, si les principes que je n'ai cessé de proclamer et de défendre pendant plus de, vingt aimées do vie i)ubliquo sont les vôtres, vous me trouverez tel que vous m'avez co'mui hier, à l'époque où j'avais l'honneur d'être voire représentant au Sénat.

Veuillez agréer, mes chers Compatriotes, l'assurance de mes sentiments dévoués.

S O U B I G O U , F i i A . N ç o i s - L O U I S .

Plonniroenler, 2') ^^cptombre ll^'J.').

L'an passé il avait eu 8 ans. Extrê-mement précoce pour son âge, très intelligent, le cœur ouvert, il avait reçu de sa mère sa première éducation, et cette âme vierge était prête à recevoir, comme dans uu sillon bien préparé, la semence qui devait plus tard germer en heureux fruits.

I I fallait donc l'envoyer à l'école. IL

(/i<iS..'}74.2'ir)), ovit sovel ar palesiou-.so.

Al lozon 188.') a viu-k evit ar mcinnz porz tost du xnon-c'Iumt •niilton u zispiguou uil.

I lug fiiiz poloac'li 0 ton an urc'iiuiit-' so ? kiiz a c'Iiodol ai- lirussianc.t po ouz godol ar Zaosi(!ii ,

l^uz du o'l\odol-lo, Iiiu o'Iiiuaouok. Abaouo ugoiit vloaz oni' cur bonidoz o kroski au laillou. Ar purroslou u zo gua.skot i)olng ar goad gaut ar » canlimon luldilionnoi ». Ar o'hou-tribusiouou ail u zo imcilocf li liuolla ar boni aiiozo.

An dud a zo nec'liot GUI> c'Iialz àuczo 0 klask gouzoïit pcuaoz dont abenn da baea, ar niostr dioc'h cun tu, paotret an taillou dioo'b an tu-ail .

Daoust a digori a ra ho daoulagad ovit an dru-zo ? Siouaz !...

Ne volit ket cm' our o liva deoc'h bemdoz geier ouzuz ?

Ne gomprenit ket cm' cur oc'h oijor goab ac'hanoc'h o komz dcoc'h eu/, ar skol evit netra 'f

Ne velit kote zeuz savet o parcsiou-zo tiez-skol kalz re bi .vidik ?

No daolit ket ovez om' our o laeroz digaiiooc'h botef^ ho kaonnek diveza var digarez griclionna o kcmeiit loac'li ar skol laïk , da lavaret oo, ar skol (lizouo ?

Piou a bac ar skol, ar vistri, ar pa eziou-zo, nomet c'Iioul ^ Kcntoc'h ar piuvidik a ranke paou obkeu. Broma ar paoïir a rank paca korkoulz hap ar pinvidik.

Ken tcc 'h oa sko l ev i t ne t ra da l od ( i 'ar re n 'o devoi i ke t a eai! da bafia.

Hroma, au olI a ruuk paou, ar ro n'o (loir/ ki't u ouz koulz hug ar ro-all.

Poruk duou di skol, uuuii, harpot guiit ui'c'liunt uu dud vud, ob rosoo our g\v.!!iu(>k (liguai, ar o'Iiouuruu-muut, iiug(uiu uli paot guut aro'hunt oll, ha u'oz ous l'iinlii nouiot ponip po c'liuou(;'h p;uitrozik u zo nd dozo mont d'hfï o'haout, diuduu boaii du vozu luuuuot iio liuru liiguul lio zud y

Souozus 00 0 c'hol-l'o goior, pusse skioar ol)or ho hoiit ou (!ur vro ovcd Hro-O'hull. Ar fruii-musonot u dh^ c'iiourziii ulicz pu gomzout etrozo divar bcuu ar skol ovit uotru.

l ia lan gouor a c'houzauv au dra-zo i.'b lavaret notra. l 'a dou ar vota-dek ; pu vozo lakoul oiu- buuue (jwii), ardnnt dindan ho fri, oniu ' hast gauthau roi ho vouoz d'eiu- Vicliot, d'our Gourvil beiinug, kamaraded ai IVan-mu-^ouot...

P.uitn't iMouiguouu o douz tUgoret ho duoulugad. D ur ro-all da obor ovold'ho.

\ \ \ C ' i I O U K l l .

PETIT PAUl P«tit Paul était le IJiMijaniiii do In

l'aniilli?. l-or.squ'il passait courant lo long dos

hiiifs après son cerceau, ses boucles bloudes ondulant au vent, le rire aux lèvres, on aurait dit un ange prêté à la terre par le bon Dieu. 8a préspnee jetait partout un éclair do bonheur et de gaioté.

avait été décidé qu'on le placerait en pension chez les Frères. Les préparatifs du départ étaient achevés, lorsqu'un soir, le facteur remit une enveloppe dans le coin de laquelle ou lisait : Pré-fecture de X... Fermé par nécessité.

A cette vue, grand émoi dans toute la maisonnée. Que pouvait contenir ce pli anormal, émané de l'administration ? Etait-ce un changement, un avancement )our le digne fonctionnaire ou bien un )lâme, une révocation... ?

Or, la lettre était ainsi conçue :

Monsieur, J'ai appris que vous avez l'intention

de placer l un de vos enfants dan< une école conrjvéçjaniste. Le Gouveiiiement

' de la République a le dro'it de compter sur votre absolu dévouement aux ins-t'ilutions qui nous régissent. Tout acte d'hostiUté de votre part voua attirerait inévitablement des peines sévères.

Agréez, etc. Pour le préfet,

X. Le mallieui-eux fonctionnaire avait été

dénoncé par le garde-champêtre et on lui rappelait que la Uberté du choix des écoles n'existe pas pour les parias de l'Etat.

Le père bondit sous cet outrage à sa dignité d'homme libre, la mère gémit, l'enfanl pleura. Mais que faire

User de la liberté, c'était se condamner iT la faim, à la misère noire,

P(!tit Paul dut prendre le chemin de l'école laïque. Un matin, il embrassa sa mère ét lorsque du coin de la cour, ii se retourna pour lui redire adieu, il ne la vit déjà p us, tant les larmes obscurcis-saient ses yeux.

* » »

Une année s'estécoulée. I l y a grande fête à l'école laïque.C'est la distribution des prix.

I e maire préside,, ceint do l'écharpe tricolore. Eu uu inlerininablo discours, il f)i'éconiseavec orgiieiireiiseignemeut neutre qiù, seloii lui, peut seul l'aire, eu lasisant se ilévelop|)er les instincts de la jeunpssi', qui sont naturellement bons, (li!s hommes vraiment digues, libres et affranciiis de tous les préjugés.

Petit Paul est assis à côlé de sa mère, une couronne d(î laurier au front, ies bras chargés de iivi'es bleus et rouges, au.K Coins dorés.

Sa mère, qui n'écoute pas un mot du discours olliciel, lo couve du regard. Sou œil semble fouiller dans cette âme, comme pour eu souder les plus profonds replis, avec cette perspicacité qui est le propre do la sollicitude niaternelle. Elle ne |)araît rien moins ([ue satisfaite de son examen, car ses traits dénotent une vive anxiété.

Paul, moins alTectueux que jailis, baisse les yi^iix qu;ind ils rencontrent ceux de sa luère : il est plus réservé, plus timide, moins caressant.

Le soir, a|)rês le repas de la famille, la mère appelle l'enfant à part et lui pi'eiuint les mains dans les siennes, lui demande avec bonté :

— Eh bien ! mou chéri, as-lu été bien sage ?

L'interrogatoire se poursuit, dirigé' avec art. Le cœur, obstinément fermé d'abord, linit par s'ouvrir, la vérité éclate : Petit l^iul n'est plus le chérubin d'autan : ii est... gâté, corrompu...

— C'est une mère qui nous contait naguère cette histoire et, taudis qu elle pat lait , nous songions au trait du géné-ral Borius qui, le jour de l'assassinat de Carnot, fit chercher uu crucifix dans l'hrttel de \ i l le de Lyon et, n'en trou-vant pas, s'écria :

— 11 n'y a donc pas de bon Dieu dans cette sale boîte !

L E PETRR BRETON.

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S I M P L E C O M P A R A I S O N

Km l i A R J E 2 $ i l l i T A M € l i 2

M. Gidurcl, (lu l'elil JonrnnI, qui n^ passe pas procisémeul pour nu clérical, racoiito qu(!, traversant au printemps un jietit vil lap; du Wurtembery; ou bicy-clette, il rencontra un «(roupo d'écoliers conduits par leur instituteur qui chan-taient avec entrain, sur nu air de Meyerbeer, des |)aroles vibvantes où revenaient sans cesse les mots do doit und Wulnrbind, Dion et Patrie.

Aj^itant son cbapoan, l'instituteur salua les voya}?eurs, puis, montrant du doijjt les bicyclettes, il s'écria : «vivn le pro<,'rès ! » ot ses élèves répondirent, eij.'c aussi « vive le proj;'ros ! »

« A la bonne heure, observa M. Gill'ard, vous leur appreno/. do beau.v chants: lUeuot lu Pulrio, ot sur do la nuisique de Meyerbeer encoi'o ! »

Alors l'instituteur, d'un ton pénétré : « Oui, dit-il. Dieu et Patrie ! C'est bon, mais il ne sullit pas de le dire. Faut chanter,chanter ; » frappant son Tront, il ajouta : « i>OHf (iw: Dieu ri Pairie en-Ircnt là. »

Et M. Gill'art conclut li'istomont ; « .Vous n'nvonx pas i;a en France. »

Non malheureusement, nous n'avons plus cela en France. A qui la faute ?

ection Sénatoria On H lu plus haut la lettre (juc

M. rioubio'ou adresse aux Klcotcurs s(!uatoriaux.

Cotte lottro allirmc iieltcmeiit le double earaetèro d'une candidature qu'rnit l'ait surgii', non pas la coni-plaisaucc empressée de deux ou trois amis, comme il arrive pour .M. llous-seau, mais les libres et unanimes instances du p^roupe le plus naturel-lement désigné pour ce choix, l'as-semblée des conseillers généraux et des conseillers d'arrondisseinent ca-tholiques.

Si le candidat (jui a le plus de chances d'être élu est celui dont le programme, les doctrines et le passé répondent le niicuix aux aspirations vraies et aux intérêts des électeurs et de leurs mandants, M. Soubigou est assurément ce candidat.

Son programme ! il tient en deux mots. M. Soubigou est catholique, de sentiment et de pratique, comme le.' populations au milieu desquelles il vit. Agriculteur lui-même, il a parti-culièrement à cœur les intérêts de notre région agricole. 11 sait, il voit quels donimages causent à l 'agri-cnlture, écrasée déjà à l ' intérieur par des charges excessives, la liberté, les faveurs de toutes sortes accordé'es i\ la production étrangère. 11 est donc l'adversaire éclairé et courageux du libre-échange.

E,st-co le cas des candidats ([u'on lui oppose, du [)rincipal d'entre eux au moins, M. Rousseau '?

M. llousseau, qui n'a jamais élevé la voix pour protester contre les atteintes porl('es à la liberté reli-gieuse et aux droits des consciences, par la coalition des opportunistes et des radicaux, sous l'inllnence et la pression des Loges,M. Rousseau s'est, au contraire, trèsnettementprononcé en maintes occassions et notamment à la session de I8!)l, si nos souvenirs ne nous trompent pas, pour le libre échangiî qui tue notre agri(uilture.

Certains de ses amis sentent si bien quelle absolue contradiction le sépare sur ce point des électeurs aux-quels on essaie do l'imposer, que le journal de M. d(! Kerjégu, l'Union y\f/ricr)/e, essaie d'amadouer ces bons électeurs avec une promesse en l 'a i r :

« I l est trop éclairé, leur dit-elle, pour no pas comprendre que les droits protectenrssont une nécessité impérieusedn tempsoù nous vivons »

I l ne l'a pas compris jusqu'ici, pourquoi et comment le compren-drai t - i l aujourd'hui ? Cette conver-sion i n extremi.'<, et dont un siège au Sénat serait le prix, paraîtrait à tons légit imement suspecte.

Disons plus : nous honorons assez la loyauté de M. Rousseau pour être convaincu, jusqu'à preuve évidente du contraire, que cette conversion est une hypothèse fantaisiste.

M. Rousseau est et demeure libre-échangiste ; il ne peut être chargé de défeiu re les intérêts d'un départe;-ment (pie ruine le libre-échange, pas plus qu'il ne saurait être l'interprète des revendications catholi([ues.

Les élect(!urs sénatoriaux n'ont devant eux qu'un homme absolument digne do leur confiance à ce double point de vue : .M. Soubigou, et c'c'st pour lui ([ue voleront tous ceux ([ui voudront faire acte de chrétiens con-vaincus ot (l(! liretons éclairés.

IOi;(iKNK PKNKI..

IL FAUT CIIOISIH Parmi les motifs (|ue la !)i''i)iklie, l ' / l-

venir, le Finistère font valoii' en faveur de la candidature de M. Hous.seau, ligure celui-ci qui, de prime abord, pa-rait assez étrange : La dignité de séna-

teur reliau-sserait singulièrement celle que M. le gouverneur général de l'Indo-Chine tire de ses fonctions, elle relève-rait son prestige là-bas près des .\nna-mites, des Cochinchinois et autres Ton-kinois.

Comment cela ? on ne nous le dit pas, et ou nous dit encore moins que le gou-vernement no peut pas laisser M. le gouverneur-général siéger au Sénat, sans violer tous ses engagements, comme M, Rousseau lui-même viole ses propres promesses en acceptant la candidature. C'est ce que rappelle un journal pour lequel la question a un in-térêt particulier.

« On a prétendu, dit la Politique Co-loniale, que, si M. Rousseau est élu sé-nateur (lu Finistère, il pourra ôlre maintenu dans ses fonctions de gouver-neur général de rindo-Chine, en vertu d'une mission temporaire.

» I l convient, à ce propos, do faire re-marquer que le gouvernement avait )ri8, dans la séance du 9 février 1888, 'engagement formel de ne plus confier,

à l'avenir, à un meinbro du Parlement de fonctions permanentes, et notamment celles de (louDerneur.

» Voici, d'après le Journal Ofliciel du 10 février 1888, le compte i-enclu du débat soulevé, à ce propos, par M. Le Pi'ovost de L'aunay, et le texte UK TIO de la déclaration portée à la tribun(; pai' le président du Conseil d'alors, M. Tirard :

« M. 1.(1 Provo^l de Laanay. — Je de-mande donc au gouvorneiuent s'il entend continuer ii envoyer des députés en mis-sion et à violer la loi constitutionnelle qui dit: Il Art. 8.— L'exercice des fonctions 1) nibliques rétribuées sur les fonds de » 'l'Uat est incoinpaliijle avec le niandat 1) de député. Art. 11. — Tout député » nomme ou promu à une f(MU!tion pul)li-» (jne salariée ce.sse d'appartenir à la Cliani-I) bre ])ar le fait mémo de son accepta-II tion. »

i> .1/. h', président du Conseil.— I>e 'ou-verneinent prend Venfinijintnyal de ne pas j)ermetlrn qu'un persohnnije xoit inv-exli de l'ouclionx inconiputihtes comnie celtes de Oouaerneur n du grandru dislancoa o.t cellex (le déput(''. >'

Sénateur ou député, cela se vaut ; M. Rousseau ne peut pas sieger au parle-ment sans se démettre de ses fonctions de gouverneur-général. Les électeurs sénatoriaux sont donc fondés à lui dire:

Avant tout, il faut choisir.

OOESTIONS MRIUSSANTES

I l paraît que les électeurs de M. Vichot )roparor iquelle,

sont encore décidés cette fois a une réunion nombreuse dans suivant les règles de toute démocratie, on invitera monsieur le Député à rendre; compte de son mandat législatif et à faire connaître au peuple ses résolutions pour l'avenir.

Si nous sommes bien informé, voici les principales questions sur los(juelles l'éloquent député de Morlaix aurait à s'expliquer :

1.—Pour (luels motifs politiques a-t-il toujours voté an profit des Ch(iquards,ei s'est-il associé aux efforts du mini.stère pour soustraire aux recherches de la justice les voleurs des Chemins de fer du Midi ?

Est-il résolu à continuer de protéger et do cacher les coupables, dans les diverses interpellatioMS qui vont se produire à ce sujet, à la rentrée des Chambres '!*

2. — Devant l'imminence d'un nouvel emprunt et le projetd'une augmentation d'imp()ts évaluée à plus de .'54 millions, (]ue fera-t-il des engagements solennels ({u'il avait pris, de ne voter ni emprunt ni impôts nouveaux "?

.3. — Malgré l'impossibilité d'é-quilibrer le budget delà Franco, faute ( 'honnétoté et d'économies nécessaires, est-il vrai que M. Vichot n'a pas craint do se mêleranxintri^-uos ounétiociations qui avaient pour but d'obtenir de l'Etat en délicit une somme considérai)le pour construire le collège de filles, s'efl'orçant delasortede mettre à la charge des con-ribuablos l'éducation des filles de cpiel-ques riches bourgeois 'f

RESTEZ CHEZ VOUS Pierre l'Ermite a fait un bon livre

avec ce titre : Restez i^hez vous. Si ell(;s avaient lu ce livre et si elles

avaient suivi ce sage conseil, les quatre Bretonnes dont voici l'histoire, ne seraient pas allées à Paris, et ne s'y seraient pas fait voler comme on va voir.

Quatre Bretonnes débaniuaient, il y a quelques jour.", à Paris par la gai-e Mont-parnasse. Elles venaient de Lannion se placer comnie domestiquesetapportaient chacune leurs économies,

.\ peine s'étaieut-elles engagées dans la rue de Rennes qu'un jeune homme les accostait et li;s questionnait sur leurs projets. En apprenant (ju'elles arrivaient de Ijannion, h; jeune homme poussa un ci'i do joie. (( I l était, disait-il, neveu du député de bannion ; à Paris, il dirigeait un hêpital, et, si elles le désiraient, il les prendrait immédiatement comme in-firmières. » Le marché fut (ionclu : mais le jeune homme les prévint d'abord qu'elles seraient tenues de verser un cautionnement de.")0 francs chacune. Les jeunes Lainiionnaises se fouillèrent ; l'une avait plus, l'antre avait moins, la camaraderie s'en uuHa et l'on parvint à égaliscM' les sommes.

Le jeune homme les lit remonter on voiture et donna l'ordre au cocher de les conduire au Palais deJustice;. Arrivé devant la grille du Palais, le pseudo-directeur d'iuipital descendit, clisuit-il,

pour faire légaliser les pièces et verser les 200 francs qui lui avaient été remisj puis il disparut.

Ce fut vainement que les quatre pau-vres filles attendirent leur protecteur, qu'elles se mirentà maudire après l'avoir béni. Leur inquiétude fut cause d'un rassemblement. Finalement un employé du nom de Magdenne qui, par le plus grand des hasards, les avait vues ar-river devant le Palais en compagnie de leur jeune bienfaiteur et qui avait re-connu ce dernier, leur fit comprendre qu'elles avaient dù pi'obablemeut être escroquées : cet individu lui avait déjà emprunté de l'argentqu'il n'avait jamais rendu. Son nom, il l'ignorait ; mais lui, il se promettait bien de le re}.rouver.

Or, l'autre jour, Ma'gdenne passait sur le boulevard de Ménilmontant lorsqu'il aperçut le chevalier d'industrie attablé chez un marchand devin et dégustant une absinthe.

Immédiatement, Magdenne le signala à un agent à qui il fit sa déclaration.

Cet individu conduit aussit(>t chez le commissaire de police, a été reconnu par les jeunes Lannionnaises comme étant l'auteur de l'osscroquerie commise à leur préjudice. I l se nomme Anatole Gaudin et remplissait les fonctions d'in-firmier à la maison Dubois. I l est au dép(U, c'est bien ; mais nos Jeunes Bre-tonnes que vont-elles devenir ?

Nouvelles du Finistère ELECTION SÉNATORIALE

l'occasion de l'élection sénatoriale du dimanche (i octobre, la Compagnie du chemin de fer d'Orléans mettra en marche, aux heures suivantes, un train spécial pou(' conduire à Quimper MM. les délégués chargés de prendre part au vote :

Landernean, départ, 7 h. 15 matin ; Dirinon, 7 h. ;i5 ; Daoulas, 7 h. 4 8 ; llanvec, 8 h. 11 ; Quimerch, 8 h. 27; Le Drénit, 8 h. 3H ; Châteaulin, 8 h. 58 ; Quéménéven,9 h. 14 ; Quimper, arrivée, !) h.

M. lo Comte de Mun Monsieur le Comte Albert de Mun

nous prie d'annoncer à nos lecteurs que sou adresse à l'nris est désor-mais :

5, avenue de l 'A ima.

Réforme postale et télégraphique. — M. André I;ébon, ministre des postes et des télégraphes vient de prendre une décision aux termes de laquelle, les dimanches et les jours fériés, dans les bureaux mixtes, la remise dos objets de correspondance de toute nature adressés poste restante sera désormais assurée par les agents du service télégraphique, après l'heure de la fermeture des gui-chets postaux.

Aux termes de la même décision, le paiement des mandats télégraphiques sera assuré de la mémo laçon dans les bureaux mixtes, les dimanches, depuis quatre heures jusqu'à neuf heures.

MORLAIX . — M a r i a g e . — Une ab-sence de quelques jours nous a empêché de signaler, la semaine dernière, lo mariage célébré, en l'égliso Saint-Mar-tin de Morlaix, entre Madomoiselle Marie-Louise de Coruot de Gus.<y et M. Guy Boscal de Réals Mornac.

La nouvelle mariée est la seconde fille de l'en le baron de Cu.ssy, l'ancien et regretté consul général de France ; par sa mère, elle appartient à la famille Dulong de Ro.snay.

Le jeune inarié, qui porto l'épanletto do soiis-lieiitouîiut, c st le lits de M. lo colonel comti' de Héals, qui, après avoir noblement servi la Franco, continue à Plouvorn les traditions d'une famille toute d(;vouée au bien, comme celle des Cussy ot des Dulong à Morlaix.

Aux vfoux do bonheur, aux félicita-tions qui ont slilué une union si bien assortie, la Résislunee ne pouvait man-quer do joindre aussi ses v«;u.\ les plus sincères et ses félicitations respec-tueuses.

— A l a gare. — On nous communique une observation sur la([uelle il suflira

certainement d'attirer l'attention de M. lo chef de gare, dont la bienv(;illante sollicitude ne saurait être mise en doute.

Les trains qui arrivent do Brest le soir, à 8 heures et à 10 heures, ne s'ar-rêtent pas, dii moins dans leur partie irincipale, le long du quai ou trottoir de a gare. Les voyageurs, au risque de se

casser le cou, sont forcés de descendre au beau milieu do la voie, sur les cail-loux du ballast, dans un fouillis inextri-cable de fils et d'aiguilles, et cela à peu près diiiis les ténèbres.

De graves accidents lourraient être le résultat d'un tel état( 0{;hoses, s'il se prolongeait.

— Police des cimetières. — Dernier — Le Maire de la ville de Morlaix

prévient les habitants de cette ville qui ont des parents inhimu;? dans les cime-tières depuis plus de cinq ans ot qui n'ont pas pris de concessions pour leurs tombes ou qui ne sont pas dans l'inten-tion d'en prendre immédiatement, qu'ils devront faire enlever, d'ici au }F) octobre prochain, les pierres ou autres objets qui existent sur ces tombes, sinon il y sera procédé d'ollice par les .soins do la ville.

Afin d'éviterdeserreurs, les personnes

qui possèdent des concessions de terrains dans les dits cimeti(;res, à titre perpé-tuel ou temporaire, sont invitées à faire inscrire d'une manière apparente, sur la tombe, le numéro et la durée de leur concession.

En mairie à Morlaix,«le 2'i septembre 189.'). Le Maire,

0 . K IUJKE I - .

— Le nouveau mafc l ié au poisson. — Mardi dernier, à 2 heur(DS de l'après-midi, a eu lieu à l'hcitel de ville, sous la présidence de M. Kérébel, maire de Morlaix, assisté de M'M. Goardon et Pentliei-, conseillers municipaux, Morin, re(;evenr-municipal, et Louis, architecte-voyer de la ville, l'adjudication des ti-avaux, en quatre lots, pour la cons-truction d'un marché couvert aux pois-sons, place des Jacobins.

Voici les résultats des adjudications : l " lo t . — Terrassement et ma(,^oni>erie.

Montant du devis: ">,88.5 fr. Adjudicataire : M. l'raon, de Morlaix,

avec un rabais de 12 0/0. Avait aussi soumissionné, M. Raguet,

de Brest, 0/0. 2" lot. — Charpente et menuiserie.

Montant du devis : 2.").7.")7 fr. Adjudicataire : M. Raguet, avec un

ral)ais de i') 0/0. Avaient aussi soumissionné : MM.

Salaiin, (i 0/0 ; .lourde, 8 0/0 ; Michelin, 12. 1,-) 0/0 ; Vallée, de Morlaix, 14 0/0 ; Guillemart, de Morlaix, 14 0/0.

lot. — Dallage. Montant du devis : 3, 53;M'r.

Adjudicataire : M. Nicolas,de Morlaix, avec un rabais de 83 0/0.

Avaientaussi soumissionné : MM. Ra -guet, 5 0/0;Traon, 10 0/0;SaIaun, 14 0/0; Zanotti, 23 0/0.

4" lot. — Peinture. Montant du devis : 900 fr.

Adjudicataire : M. Le Roux, de Mor-laix, 38 0/0.

Avaient aussi soumissionné : MM. Floch, 15 0/0 ; Surel, 17 0/0 ; Masson ( Pierre), 32 0/0.

 propos d'adjudications A propos de l'adjudication dont on

vient de lire les résultats, on se de-mande s'il n'était pas du devoir de la Municipalité d'assurer le travail aux ouvriers de la ville, en n'admettant à l'adjudication que les entrepreneurs et patrons de Morlaix V

Le 2" lot des travaux, le plus gros, (charpente et menuiserie), a été adjugé à M. Raguet, de Brest, moyennant une infériorité de prix de 1 pour cent. C'est dire que os mécaniciens et me-nuisiers de Morlaix ofl'raient à peu près les mêmes avantages.

Ce sont les patrons.etles ouvriers de Morlaix qui vont, comme les autres.con-tribuables, payer les travaux du marché aux poissons, et ce sont dos étrangers qui bénéficieront de ces mêmes tra-vaux ! ...

Est-ce juste ? et la Municipalité se figure-t-eile acquérir par là des titres nouveaux à notre gratitude?

U N O U V I U E I Î .

— Véloce-Club-Morlaisien. — Les personnes ([ui désirent faire partie de cette société et (pii ne se sont pas encore fait inscrire, sont priées d'assister à la réunion qui aura lieu le jeudi 3 octobre prochain, à 8 heni'os du soir, dans l'an-cionno salle du Tribunal, à I'IKHCI de ville.

— A u 118°. — Le bataillon du 1I8«, en garnison à Morlaix, est rentré vomlredi dei'nier, revenant des manœuvrcis. Mal-gré les clialeurs torridos (pi'ils ont (tu à subir et la fatigue d'une étape particnliè-remont longue pour Unir (de la Fouilléï; à Morlaix), nos petits soldats marquaient le pas allègrement, mais si les visages ont bruni ! je vous lo lais.' o à penser.

MM. Demay et Schwérer, sous-lieute-nants an 118", sont promus lieutenants ot maintenus au corps.

— L a F ~ire-Haute. — Est-ce l'avant-coureur d(! la Foire-liante ou plut(')tune simple visite en passant Ou commen-(,!ait hier, sur la place dos Jacobins, rinstallation du cirque Marc, dont la presse de la région s accorde à louer la troupe.

— Douanes. — Par arrêté en date du 24 septembre, M. Layrle, commis prin-cipal au Havre, est nommé en ta même qualité à Morlaix, en renqilacjîinent de M. Delalande, nommé au Havre.»

M U S I Q U E M U N I C I P A L E Jeudi :i octohre 181):'), à 8 h. du soir

I M . A C K T H I K H S

1" /,(;.•; Pui>HI('s do l:i .1/a-ri)if I.KON c:uu:.

2" /,(,'s ['a jours di< ('tuiri'lli'. lioiiKii. :i" Vidsi> sur le /'••• liijou. . Huivr. 4" Le Premier jour de llon-

licur . .' ARUI -U . .">" Potlia (les Oiscau.v. . . Liins Coxoii

/,(? (Jhef de Musiiiue, A. CHAUVIN. .

E T A T - C I V I L . — Du II) au tiG Sep-temln-e tSiK').

NAISSANT.Ks. — llonri-.Ioan Clrenn, fils de Gilles et (le Marguerite Hoilros. — Calho-rino-Marie Ituinour, lille de Vv(;s-M!U'ie et do Marie-IIyaciullie l/llénalf. — Emilie Mingaiii. Illlo dt; llervé-l''rant,'ois-Marie et do Jeanne 1-e Ny. — Julia-Jeanne-i^hilo-

niène Nfassé, fille de Auguste-Victor-Emile et de Marie-Loiiise-Hlisabetli Lo Cam. — Yves l'"laincc, fils de l'-tienue-Marie et de Jeanne-Mario Guézénec. —:J10 —

MARIAGKS. — Maurire Le Gac, maçon, et Marie-Yvonne I-c lloux. sans profession. — Jean-Marie Ilnilric, arquebusier, et Maria-Julia ^L•lrgerîe, sans profession.

— 78 — DKCI'VS. — Marie Salaun, 13 mois.— Marie-

01ivcl)éroll',15ans.—•Françoi.seDaougabel, veuve de Jean-Marie Stéphan. 70 ans. — Jean-François-Maurice Morvariic. 1 mois. — Jeanne-Marie Chapatain, 2 ans :i mois. — Paul Floc'h. 18 jours. — Rose l.,e 15as-tard, veuve de Yves Menou, 76 ans. — Yves Briffand. éooux de Jeanne Cojoan, 06 ans. — l.ouise .e Cam, 20 ans. — Marie San-quer, 2 ans i l mois. — l'ierre-Marie Ma-nacli, 2 mois 1/2. — ',72 —

L A X D I V I S I A U . — Vélocipédie — Voici les résultats des courses d(; vélo-cipèdes organisées à Landivisiau di-manche dernier.

V course, départementale, 7,000 * mètres : l " Lo Vêler, 12 minutes ; 2" Pierre ; 3" liémonin.

2" course, consolation, 4,000 mètres ; 1" Malmanche, 7 minutes ; 2" Sou.

PLOUliGAT G U E R A N D . - V i c t i m e de l ' ivrognerie. — Vendredi dernier, vers 7 h. 1/2 du matin, deux cnlivatenrs de Plonégat-Guerrand ont trouvé, à la sortie du bourg, sur un chemin vicinal, étendue au bord du fossé et ne donnant )lus,signe de vie, la nommcie Le Bail Jeanne), femme f.e Corre, âgée de GO

ans; mendiante, demeurant au Trezer en Plouignean. '

M. le docteur Barà/er, de Lanmeur, a constaté que la mort avaiteupour cause une congestion ciM-ébrale, provoquée par des boissons alcooliques. Les hal)i-tudes d'intempéran;;i; de la femme Le Bail étaient, d'ailleurs, notoires.

G U E R L E S Q U I N . — Enregis t re -ment. — M. Le Yaouanc, receveur de renregistrement à Saint-Mai-tin (Cha-rente-Inférieure) est nommé en la même qualité au Guorlesiiuiu, on remplace-ment do M. Fauvelot, appelé à Saint-Martin.

P L E Y B E H - C l l H I S T . — Po tes. — M. Jaccj'ues-Eugono-Robert Marrec. fac-teur rural à Pleybor-Christ, est nommé facteur rural à Iluelgoat et remplacé à Pleyber par M. Jean Rospars, de St-Thois.

SAINT-POL-DE-LEOX. — Incendie. — Le dimanche 22 septembre, vers 1 heure de l'après-midi, nu incendie, dont les causes sontinconnues, s'est déclaré, rue Cadioii, dans les fourrages appar-tenant à M. Corre (/oseph) cultivateur, et s'estensuite communi(pié à une meule de paille appartenant à M. I \erbrat(Ni-colas).

Les voisins, accoui-us à la première alarme, ont eu bien do la peine à se rendre maîtres de cet incendie, qui menaçait do prendre de grandes propor-tions et qu'il était dillicile de combattre, l'eau faisant à peu près défaut.

M. Corre subit une perle évaluée à fiOO fr. et consistant on fourrages, foin, paille, fagots, outils aratoires, draps et couvertures. M. Kerbr;»t estime ses pertes à 300 fr. Tous deux sont assurés à la compagnie la Xationale.

ROSCOFF. — Postes. — M. Pierre Nédélcc, facteur rural à Roscoff. est nommé à Plouguorneau et renq)lacé à Roscoff par M. Pierre-Marie Pérou, de Moêlan.

— Chute mortel le. — Lundi dernier, un matelot du quartier de Roscoff, nommé .Allain Kerlidou, embarqué à bord du Ma(jenta, a fait sur ce cuirassé, actuellement dans lo port de Toulon, l i n o c l i i i t o m o r t o l l o . K i i v o t i l a n t c o u r i r pour répondre à l'appel, il est tombé d'une passerelle dans le faux-pont, soit à 12 mèti'os de profondeur environ. (,)uand on l'a relevé, le corps était dans un étathoi'riblo.

TAULE. — Justice de paix . — M. Tilly-K'Crveno, avocat, est nommé sup-pléant du juge de paix de Taidé, en remi)lacemeni de M. Le Golf, dt'ïcédé.

PLOUXEVEZ-LOCI I I I IST — Elec-t ion municipale. — L{;s (;lcct(;nrs de Plonnévez - Lochrist sont convoqu(''s pour le dimanche 13 octobre prochain, à l'effet d'élire quatre conseillers muni-cipaux en remplacement de MM. Tré-vien (Fran(;ois), Le lier (Alain), Lo Hau (J(ian - Christophe), maire, tous trois décédés, et de M. Quiviger (Louis), démissionnaire.

Cette élection a poiiV but de compléter le conseil, afin de lui permettre d'élire un nouveau maire.

LAX l lOUARXEAU. - Elect ion mu-nicipale. — Les électeurs de I anhouar-noau sont convo(iués pour le dimanche 13 octobre prochain, à l'effiit d'élire un conseiller municipal en remplacement do M Berthou (Jean), adjoint au maire, lo(picl M. Berthou a été déclaré d(imi8-sionnaire d'ollice dans les singulières circonstances (pu; l'on sait.

M. Berthou s'étant déchargé, en fa-veur d'une autre personne, do la forme des boues et fumiers do Lanhouarneau, qui avaient si fort incommodé M. le Pré-fet la veille de l'élection des délégués sénatoriaux, il n'est pas douteux que les électeurs de Lanhouarneau ne ren-voient au conseil municipal un honnête homme (lui n'a pas cessé de mériter leur confiance. Réélu conseiller, M. Berthou sera de nouveau nommé ad-

Page 15: Pour FEIeelio du 6 Octobrn e 1§05 - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2016. 7. 5. · des représentants, la nouvelle loi qui réta-blit

T ^ A A M C R

j o i n t par ses collofïiios ; et M. le Préfet (lu Finistère eu sera, lui, pour ses Irais.

I l est v ra i qu ' i l aura }u-ul-('tra d i iu i -nué d'uuo voix le nonihre des sufl'raj^es ncquis nu caiul idat catholique lors de l'electiou sénatoriale ; mais ce prof i t l ï i t - i l aussi certain qu ' i l est douteux, on peut bien dire à M. le Préfet qu ' i l s'est couvert de beaucoup de ridicule pour bien peu de chose.

C A H I I A I X . — L e concours de pouli-nières. — Au concours de pouliiiière-s qui a eu lieu, il y a quelques jours à (larhaix, 2(5 juments étaient inscrites pour l'i primes à distribuer. La liste des primes a été ainsi établie :

T" prime, Louis Pognonec, de Motrefl', 100 fr. ; 2" Jean Cloarec, do Motrell", 100 fr. ; 3", Jean Suijînard, de Cliàleauneuf, no fr. ; A", Pierre! Cloar(!C, de Motrefl', 50 fr. ; T)', Pierre-Marie Le Dren. de Plou-ffuer, ôO fr. ; 0". Yves Le Merre, de Motrefl, no fr. ; 7", Pierre Le (iars, de Poullaoën, 50 fr. ; 8", Yves Ollivier, de Saint-llernln, 50 fr. ; Jean-Mario Saliou, de Poullaouën, .50 fr. ; 10", Jean-Louis Conan, de Plou{,'ucr, 50 fr. ; 11", François Pouédec. do Plouuévé/.el, 50 fr. ; i:!", (îuilhunne Paul, do Motrell', 50 l'r. ; l'i", Jean-Mario f e Juilf, de Piorrien, 50 fr.

— Postes.— M. Joan-Pierro Crenu, facteur rural a Carhaix, est nommé fac-teur rural à lîriec. 11 est nîmplacé à Carhaix par M. Jacques-Mario Tauter, do P.exizoc-Cap-Sizun.

— J j B chemin de fer de Carha ix à Rosporden. — On compte que cotte li«;uo sera ouverte à l'exploitation h; l''' juillet prochain. Kilo raccourcira do 00 kilom'itre-! la distance do Q limp n- à Guingamp età S liiit Brieuc.

D J Rosp )rd.îu. lo trajo se dirige vers Se lor, en i)assant à lu lisiéni ouest de la bille forêt d ; Goat-loc'h. Il traverse risoli! à Scaër, sur un beau pout on arc de 22 m;"!tros do portée, pui-s atteint Go irin e.i suivant la jolie vallée du Ster-f.iior-Inatn. Au-delà, la ligue s'é-lèvo rapMoniint et traV(!rso les Moiila-gn'is-Xoires, à 200 mHres au-d(!s.sus du niveau d(! la mer, au col de Goiiveaii, au pied duqiud se trouve la station de Motrefl". Kllii continui! à desiMUidro eu-suite jusqu'au canal do N'ant(!S à Brest et se soude à Garliaix, aux lignes do Guingamp et do Morlaix, complétant ainsi la ceinture dos voles ferréas du Finistère.

Les travaux do construction de la ligue de Carhaix à Rosporden sont maintenant fort avancés. Depuis plus d'un mois, ils sont eu pleints activité aux abords de llospordeu. Les prévi-sions pour l'achèvement de la ligne avaient été, on juillet dernier, contra-riées par la per.sistanco dos pluies, mais la longue période de; beau temps qiu! nous traversons a permis do regagnisr le temps perdu. La grande tranchée ar-gileuse de Bog-ai--Lau, près (luisorilf, (|ui a 000 mètres de long, est pres( ue entièrement percée, et l'tmvrage le p us important do la li^ue, lo viaduc do Ker-miuot, près (lourin, haut de 20 mètres et long do 00, est terminé. La voie délini-tive est posée sur près de la moitié d(! la longueur à partir de Carhaix.

CHEZ NOS VOISINS Faculté de droit de Rennes. — Le

registre des inscriptions sera ouvert au Secrétariat du 25 octobre au 10 novem-bre.

En s'inscrivant, tout étudiant doit

firoduiro : 1" son acte do naissance égalisé ; 2° son diplôme do bachelier

ès-lettres ; en cas de minorité, la pnuive du consentement de son représentant légal.

Les demandes do fixation d'examens seront reçus du 1" au 10 octobre.

La session exceptionnelle d'octobre commencera le 2'i ; la session de novem-bre le 3.

En voulez-vûus des pommes?... Oui! mais des bonnes

Le concours pomologiqnc qui doit se teni r à Saint-Iîr iouc les 17,18, 10 et 20 octobre prochain, sera, suivant toutes les prévisions,extrêmement intéressant: de nombreux exposants se sont déjà fait inscr i re et nous croyons être uti le à nos lecteur» qui s' intéressent aux questions de pomologie en leur rappelant que M. l i oby -de la Chapelle, à Champloret, Saint-Servan ^ll le-et Vilaine), est à leur disposit ion pour leur fourni r tous les renseignements uti les.

L'exposit ion comprendra quatre sec-t i ons : f ru i ts , l iquides (cidre, eaux-de-vie, poirés), instruments, plants de pom-miers et de poir iers.

Lo syndicat pomologique de Franc(! a entrepris une oîuvre vér i tablement ut i le à l 'agr icul ture. Les cul t ivateurs ont intérêt à le soutenir, non-seulement en prenant par t à ses exposit ions, mais en se faisant inscr i re au nombre des syn-diqués.

L'Angleterre et le concours pomologique de Saint-Brieuc

La Société de Dath (Angleterre) et des hnmtés do l'Ouest et du Sud v ient de décider, dans une réunion tenue à Br is-tol. l 'envoi à Saint-Brieuc d'une délé-gation à l'occasion du concours pomo-logique du mois prochain.

(Croix des Colos-dii Nord./

É E Le général Rollet. — M. le général

do div is ion Rol let , commandant la 22° divis ion d' infanterie ( I f corps d'armée) et les subdivisions de région de Lorieut, de Vannes, do Brest et de Quimper, est placé dans la 2° section (réserve) du cadre de l 'état-major général de l'armée.

Classe de 1894. — I l est rappelé de nouveau aux jeunes gens de la classe de 1894, qui, au moment de leur compa-rution devant le conseil de révision avaient un frère de la elasse de 1891 sous les drapeaux pour trois uns et qui n'niimit pan déjà conféri; la dispe'me à lut ardre frère et n'aurait pas été ajourné deux années de suite, que pour béné-llcier de la dispense à laquelle ils ont droit, eu vertu de la loi du 20 juillet 1895, ils devront faire parvenir à M. le commandant du bureau de recvuto-)n"nt, avant le L"' octobre prochain, les jiiè. .os suivantes, savoir :

1" L'acle de mariage des père et mère ; 2" Los actes de naissauce des deux

frères ; .'5° Un certificat de trois pères de

famille (modèle V). 'i" Un certificat de présence au corps

accompagné de l'état des services du frère procurant la dispense. Si lo frère est inscrit maritime, on produira au lieu du certificat précédent, un certificat du commissaire de la Marine (modèle X).

I ^ ^ P L I I s T E

L'escadre du Nord. — Les deux divisions de l'escadre du Xord, revenant do la baie de Quiborou, où a ou l ieu l ' inspoctiou générale, sont arr ivées à Brest lo mercredi 25 septembre, à midi .

L'(( I ph ig 'nie ». — \i'î\)}iifjénie croi-sour-écolo d'application des aspirants, partira do Brest le 10 octobre pour ac-complir la première partie de sa cam-pagne d'instruction de 18!)5-189G.

h'Ipliiijénie touchera à Madère le 19 octobre; a Ténérlllo, la Luz et Palma, du .'U octobre au 25 novembre ; à Dakar, le .'iO novembi'o ; à la Praya,le 7 décembre.

Le vaissoau-école séjournera à la Martinique, les Saintes et la Guade-loupe,. où il se ravitaillera, du 30 dé-cembre au 28 janvier.

Do là, ilpassora à la Nouvelle-Orléans, lo 15 février, à Saint-Thomas, le 10 mars ; à Cadix, lo 17 avril ; à Palma (lialéares), le 25 avril, et rentrer,! à Toulon, le 1"'' mai.

CHRONIQUE AGRICOLE Ecole prat ique de la i ter ie de K e r -

l iver . — Los examens d'entrée à l'Ecole de laiterie de Kerliver auront lieu au siège de l'établissement, le lundi l't octobre, à neuf heures du matin.

Les candidates qui désirent se présen-ter doivent adresser à la direction les pièces suivantes :

1" Demande des parents (?ur papier timbré) ;

2" Extrait de l'acto de naissance de la candidate :

Certificat do vaccine ; Certificat de bonne conduite.

Les candidates pour lesquelles une bourse est demandée doivent joindre aux j)ièces indiquées ci-dessus un extrait du rôle do.-) contributions et une délibération du Conseil municipal de la commune où réside la famille, consta-tant l'état de ses ressources (it de ses chai-ges.

Le programme do l'Ecole est envoyé à toute |)ersontie qui en fait lu demanuo à la directrice do l'Ecole, à Kerliver, par le Faon (Finistère;).

Les bœufs américains. — La semaine dernière, Alvona, de Dundee, est ar r ivé à St-Malo avec un chargement de bœufs et do chevaux du Canada. I l y avait à bord 275 bœufs et 103 chevaux. Les bœufs vont être envoyés en Nor -mandie, pour l'élevage.

Ces arr ivages successifs do bœufs étrangers causent un grave pi-cgudico à l 'agr icul ture nationale.

L a récolte du blé dans le monde — D'aprè.s his nouvelles do tous les points de l'Europe, los récoltes du blé dans le monde offrent cette particularité, que tous les pays exportateurs n'auront pas de quantités exportables suflisanios pour sufllre aux demandes des pays importateurs. I l faudra donc vivre sur los stocks restant des autres années, ce qui donnera une plus value à cette cé-réale dépréciée par une surproduction depuis plusieurs récoltes.

Ce déficit de production provient do doux causes : 1° La diminution des en-semencements due à r . ' i v i l i s s e m e n t du prix du blé ; 2° aux pluies torrentielles qui ont eu lieu lors de la floraison du blé.

La qualité a eu beaucoup à souffi'ir de cette humidité excessive, lors des ré-coltes ; toutes les précautions prises par In culture n'ont pu préserver le grain d'être atteint par elle, aussi beau-coup de grains devront être consommés de suite et mélangés avec des blés durs pour passer entre les cylindres ou les meules.

j Exposit ion du Cidre et Industries s'y ra t tachant . —Une importante Ex-position d'arbres à fruits, de fruits, cidres, poirés, eaux-do-vie, pressoirs, alambics, etc, etc., va bientôt avoir lieu

au Palais de l'Industrie. Elle se termi-nera,à la fin de novembre 1895.

Comme il y aura cette année une ré-colte do cidres extrêmement abondante, chacun de nos lecteurs est assuré de trouver à Paris, dans cette belle Expo-sition, une occasion unique de faire valoir l'excellence de ses produits. C'est là surtout un moyen assuré de tout pre-mier ordre, et à la portée de tous les agriculteurs des pays à cidre, d'écouler sûrement et rapidement leurs produits.

Pour être admis à exposer, i l faut adresser au Comité du eidre, salle n° 17, au Palais de l'Industrie, Paris.

L'Âgpicoltupe à l'Ecole primaire

On l i t dans le Ploermelais : Nous nous sommes associés de tout

ciyur au mouvement créé par les catho-liques de rOuesten faveur de l 'enseigne-ment agricole ; aujourd'hui leurs efforts sont couronnés de succès, St i ls viennent de rec3voir la récompense la plus pré-cieuse.

A une adresse au Saint-Père envoyée par le R. Fr. Cyprien, supérieur général des Frère» de l ' Ins t ruct ion chrétienne de Ploormel, 'Son Em. le cardinal Ram-polla v ient de répondre :

ot Révérendissisme Frère. a Je me suis empressé de remettre

entre les mains du Saint-Père l 'ouvrage l'Agriculture à l'école primaire que l ' Ins t i tu t des Frères de l ' Ins t ruct ion chrétienne a édité dans le dessein de .combattre l 'émigrat ion des habitants des campagnes, secoudantainsi les vues et les désirs de l'ancienne Association bretonne.

« Sa Sainteté a reçu ce présent avec satisfaction et, espérant que ce t rava i l de votre Ins t i tu t tournera à l 'avantage de la populat ion à laquelle i l est destiné, do l 'Eglise et des âmes. Elle a accordé de tout cœur la bénédiction apostolique demandée.

« De mon côté, en vous remei-ciant de l 'exemplaire que vous m'avez destiné, je me réjouis de vous exprimer les senti-meiHs de monestime la plus distinguées.

« Do Votre Révérence, le très aiTec-tionné en Notre-Seigneur.

« -J- M . Card. RAMPOLI-A. »

Dernières Nouvelles Léon Boutlieille, l'auteur de l'attentat com-

mis rue LafTite, à la porte des bureaux de M. de Rotschild. a comparu iiier jeudi devant la police correctionnelle, sous la simple pré-vention de détention illégale de matières explosibles.

Il a été condamné à trois ans de prison et 100 fr. d'amende.

Q R A I N S D E S E L

A l'un des derniers conseils de révision. Le major dicte le sigaaicinent d'un

conscrit : — Nez moyen, bouche moyenne... — l^ardon, fait le conscrit,né à Marseille,

Bouc/ie.s-du-l{hône.

agriculteurs

ASSOCIATION BRETONNE Le Congrès de l'Association Bretonne

qui s'ouvrira à Quimper lo 7 octobre prochain promet d'être extrêmement intéressant, comme on on pourra juger par lo programme des questions propo-sées à l'étude et à la discussion soit des archéologues, soit des éminents réunis en ces assises

Classe d'archéologie et d'histoire ' Archéologie — Signaler les monuments de l'épo-

([lie préliistoriqiie et ceux de l'époque gallo-romaine existant dans lo t épar-leinent du Finistère, et qui n'auraient pas été jusqu'ici l'objet d'études sullisantes.

2. — lOxiste-t-il dans ce département dos monuments de l'époque mérovin-gienne ou do l'époque carolingienne ? Indiquer et décrire les /ec'/ix qui peuvent s'y trouver (1).

3.— Etudier les chapiteaux-romans de liOcmaria-Quimper. de Loctudy, de l''oues-nant, de I^crguet, de Daoulas, de I-ocqué-nolé, de Sainte-Croix do (Juiinperlé ; indiquer los inlluences diverses que dénotent ces sculptures.

f,. — I.a nef et la façade ouest do la ca-tiiédrnlo de Saint-Pol-do-Léon ont-elles été élevées par un architecte et des ou-vriers bretons, ou faut-il y reconnaître une iniluonce normande ? — En donner une description technique.

5. — Décrire les porches les plus remar-quables des églises du Finistère ; indiquer leurs dates, leur stylo, leur iconographie, leur filiation.

(-,_ — Faire une étude complète des ossuaires ou reliquaires bretons.

7. _ Signaler les cloches anciennes existant en Bretagne. spé'Malomont dans lo (lépurtemont (tu Finislère, et recueillir leurs inscriptions.

8. — Signaler et décrire les vieilles croix processionnelles et les vieilles l)anni6res.

y. — litiidior los principaux monuments de l'architecture militaire du moyon-àge existant dans le départementdu Finistère, entre autres, lo cliAtioaii de Tréinazan, les ruines de la Moche-Morice, l'enceinte murale do (Juimper (2).

(I) TfmU'S los r(ii(;slioiis de r.o prograiiimn ont «'•tii (?oi)imniii(|iii!i!s tt la pii'uclloii |iiii' des arolifoiloffiies cl» Finistère ; l'iiii d'eux i'«(Nimmiind(! spi'M-i.'ilumniit riHiido dcH lm;'lis oxisluiit 'Inns !ii cniiimiino do IMo 'onnoi'.

(,'). Il serait liDii d'écliiirer cns iMudcs par des plana, îles vues, des cniipos.

//isluirt! 10. — liagiograpliie de la Cornouaille ot

du I.éon. — Documents écrits anciens, relatifs aux saints do ces doux diocèses. — Noms divers donnés à certains saints.

11. — Légendes orales et traditions populaires relatives à ceux de ces saints sur lesquels nous n'avons plus de docu-ments écrits.

12. — .Missions et pèlerinages de saint Yves en Cornouaille, d'après les docu-ments écrits, los traditions orales d'un caractère sérieux, les monuments encore existants. — Décrire les diverses représen-tations anciennes de ce grand saint (cos-tume. attributs, etc.), en ayant soin d'en bien établir les dates.

13. — Divisions féodales et seigneuries principales de la Cornouaille et du Léon.

l'i. — La guerre de Blois et de Montfort en Cornouaille et en Léon.

15. — IIistoire.de la ville de Quimper. — Relations dos gouverneurs, des sénéchaux, du corps municipal.

16. — Les petites écoles en Bretagne, spécialement en Cornouaille et en Léon, avant 1789.

17. — Biographie bretonne. — Hommes illustres, liommes remarquables, hommes de talent peu connus ou méconnus.

Langue fJrelonne, IliMoire des Mœurs 18. — Indiquer et décrire les principales

fontaines sacrées existant en Bretagne, surtout en Cornouaille et en Léon, soit qu'elles dépendent d'une église ou d'une chapelle, soit qu'elles se trouvent isolées. —- Vertus attribuées à chacune d'elles usages qui s'y rattachent, rites qu'on y pratique.

19. — Testaments et fondations anciennes d'un caractère original, propres à jeter du jour sur les mœurs et coutumes du temps passé.

20. — Bibliographie bretonne. — Livres et manuscrits en langue bretonne, rares ou peu connus.

21. — Formes bretonnes des noms de. lieux, particulièrement des noms de paroisses, cités dans les cartulaires et autres documents historiques antérieurs au X"V« siècle.

Toula autre question historique ou ar-chéologique, relative n la DrcAngne, peut être traitée dans le Coiigrès avec' l'autori-sation du Bureau.

Classe d'agriculture. I. —- Situation agricole dans les cinq

départements de Bretagne. Le programme des revendications IL

agricoles. —- Les Syndicats agricoles, les traités de commerce, les droits de douane, la réforme de l'impôt foncier, la représen-tation légale de l'agriculture, etc., etc.

I I I . — Le Crédit agricole, les 13anques populaires.

IV. — Les débouchés ; les coopératives de consommation et de production.

V. — Les pommiers à cidre ; semis, îlantation. greffe, clioix des espèces, abricatioh du cidre.

VI . — Les ennemis du pommier. V I I . — Les pommes et le cidre ; produc-

tion et commerce ; fabrication et débou-chés. Dessication des pommes, litude des l'erme.nts.

V I I I . — Les beurres et les produits industriels similaires ; les frautlos et leur répression.

X. — I.es engrais chimiques. X. — Les vaches, les bnjufs et les porcs ;

élevage et choix de la race appropriée au pays.

XI. — Les prairies artilicielles et les prairies naturelles.

XIL — La culture maraîchère et les primeurs.

XII I . — L'élevage du cheval, production et débouchés. — Le clieval do remonte pour la ciivalerie, l'artillerie et le train des équipages.

XIV. — La médecine vétérinaire. — Les vétérinaires et leur clientèle rurale.

XV. — Les bâtiments d'exploitation rurale.

XVI. — Le bois, plantation, semis et exploitation.

XVI I . — Statistique agricole et légis-lation rurale. — Le droit coutumier en Bretagne.

XVI I I . — Apiculture. XIX. — L'assi-stance pcblique à la cam-

pagne. — Les invalides du travail agricole. XX. — Le grand concours provincial libre

projeté dans les Côtes-du-Nord pour I89G par la Société dos Agriculteurs ( e France et l'Association Bretonne.

UN MARI RECONNAISSANT Nous lisons dans lo Jouvnid de l'aris : Dans notre siècle d'égoïsme, il est bon et

moral de constater qu'il existe encore des ménages bien unis et des maris |)renant un soin jaloux di; la santé de leurs femmes. La bonne union est chose encore comnmne, ot il est toujours agréable d'a-voir ù en ctmstater des exemples.

Témoin la conversation que je viens d'avoir avec M. A. Theillaud. chef de bureau au siège central des Prévoyants de l'Avenir. boulevard SébastopoL II a bien fait preuve d'un vrai prévoyiint de l'avenir dans le cas que je vais vous dire.

M. Theillaud a une nombreuse famille, loin de laquelle ses occupations le tien-nent.toiit le jour. Il a une femme dévouée, qu'il aime en tant qu'épouse et aussi eu tant que mère.

Depuis longtemps elle était bien souf-frante et s'inquiétait do son état. '

« Elle était, me dit M. Theillaud, en proie à de perpétuels maux de tête et à de fréquents vertiges, i/cstomac fonction-nait mal et il y avait une inflammation chronique des muqueuses gastro^entéri-qiic's. Le sommeil était dei)uis plusieurs années complètement rebelle.

« L'état cle faiblesse était extrême, et elle avait di\ cesser toute occupalion.' .l'étais attristé et surtout bien inquiet de la voir eu cet état ([iii menaçait de s'aggra-ver malgré les soins les plus assidus.

« On me conseilla d'employer le remède du docteur Williams, courut sous le nom (le l'ilulcs l'ink, pour personnes pâles, .l'avais lu de nombreuses alteslations do guérison, et. sans tiésitation, je fis suivre ce traitement à ma femme. Il a produit les résultats les plus heureux : maux de tètes et vertiges ont diminué graduellement d'intensité, pour disparaître complètement après l'absorption de trois boîtes, à raison de deux pilules par jour.

« Après une légère augmentation de la dose la pilules au lieu de 2;, les fonctions (le l'estomac se sont régiilai-'s ies, son in-flammation est il peu près disparue. Le

sommeil est revenu et, comme consé qiieuce naturelle du repos conquis, les forces ont cessé de décroître et la chère malade a pu reprendre toutes les occupa-tions du ménage.

« C'est avec une grande reconnaissance pour les préparateiirs des Pilules Pink, que je vous raconte les faits accomplis sous mes yeux et que je vous autorise à publier cette interview. .le désire qu'elle soit utile à d'autres qui suivront mon exemple. »

« .le remerciai vivement ce digne pré-voyant de l'avenir et lui sonhiiitai la con-tinuation de la bonne santé.

« TESTIS. » Comme le principe de cette médication

est la régénération du sang et un tonique, des nerfs, son action s'étend sur bien des maladies : rhumatisme, sciatique, névral-gie. paralysie, danse de Saint-Guy, maux de tête, névrosés, scrofules, etc. Les Pi-lules Pink redonnent de belles couleurs aux teints pâles, agissent dans toutes les phases d aU'aiblissement chez la femme et produisent sur les hommes une action ellicace contre toutes les maladie» causées par le .surmenage physique et mental et par les excès. En vente chez tous les phar-maciens, et au dépôt principal, MM. Gablin et C''', pharmaciens de 1'" cl.. 32. rue Le Peletier, Paris, à 3 fr. 50 la boîte ou 17 fr 50 les 0 boîtes, franco, contre man-dat-poste.

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Les mises à pri.x, clauses et condi-tion.» des marchés à passc.'r sont stipu-léea nu cahier des charges déposé dans les Bureaux dos Manufactures de Mor-luix, de Paris (Gros-Caillou), du .Mans, du Havre et de l'inspection de Culture, n Snint-Malo, où l'on pourra en prendre connaissance tous les jours non fériés, de 1) heures du matin à midi et de 2 heures n 5 heures du soir.

Les soumissions, dont le modèle est anne.xé au cahier des charges, seront re(,;ues jusqu'au 24 Octobre liSU5,à midi, nu plus tard ; il en sera donné récépissé aux déposants ; tonlcfois, en ci! (jui concerne le l"' lot (charbon pour chau-dières), les soumissions devront être déposées, au plus tard à 3 luMires du soir, le lundi 14 octobre 1(S!)5, vi.'ille du jour fixé pour l'ouverture du concours préparatoire,

lies éciianliilons de ciiarboiis soumis aux essais seront ri (,'us avant 4 heui'cs du soir, tous les jours ouvrables, jus-qu'au lundi 14 Octobre, à ;; heures du soir an plus tard.

I l sera fait une; souuiissio:i sê|i;irê(' pour chacun des lots ou des écliiinlil-fons de charbons de tei're ; elle devia êtro renfermée dans une prcmièru enve-loppe cacheti'e et insérée dans tint! seconde enveloppe également cachotée qui contiendra toutes les pièces exigées par le cahier des cliarges. Eu ce (pii concerne le l"" lot (charbon pour i(;s chaudières), les pièces n l'appui des soumissions seront. |)résentées a décou-vert, à raison du concours préparatoire qui dfcvra précéder l'adjudicatii'n.

Dans le cas où il serait pr()|)osé après l'adjudication un rabais d'au nu>ins 10 0/0 sur le moulant de l'adjudication, 11 serait procédé à une réadjudication publiqiu), conformément au.\ prescrip-tions des articles IH et i<) du cahier dès charges, le Jeudi 31 Octobre, à 2 heures de l'après-midi.

Morlaix, le 20 .septembre 1805. Le Oirecleiir Intérimaira de la lUaniifactiira,

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