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--1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ ENEB AR BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES ritm-ir^—s ' SAMEDI 7 FEVRIER 1914. c. TARIF D'ABONNEMENT MORLAIX, un an 3 fr. 60 Finistère, Côtes du Nord, Mo bihan, un an. 4 fr. » » Autres Départements 4 fr. 60 Frais de Recouvrement pur /a Poste, 0 fr. kO par Aborinement Rédacteur en Chef : HENRY BAMEULE BUREAUX : Rue des Ecoles TARIF DES INSERTIONS Annonces (judiciaire s ou diverses), la ligne. G fr. 20 Réclames (en 3' page), la ligne 0 fr. 30 Tarif décroissant pour les Insertions répétées La Société de Pabliclté Rellglense, ptace de la Bourte à Paris, est seule chargée de recevoir la. publicité extr*- loc&le pour le Journ&l. JEZUZ A ZO IREAC'H •••••••••••••••••••••••••••••a r ' -t-Vv #ait8 et (vestes V 30 Janvier-6 Février 1914 fc I En revenant de Marnera 'U. mttmrn^mm^^mmmm^mmmm^mm^i^^mmm 7 / - j^l^Sfàûncbe, M. Caillaux banquetait et jjri^atl à dAamers. Il défendit comme il put combinaisons financières, qui a surtout amusé le public, c'est ' ' ^^^ finale âu sous-pnfct : ^ ^* Bis»rtout, !\CoHsieur le sous-préfet, faites- " :|MM ii kmnes ékctions «. ^^..ÎWtf Us gouvernanents blacards, certes, J^MiM* ^'à de la prfssion électorale. Mais h iit i^attfhtt pas pris l'excellente habitude umttr publiquement • • A L. P it PAetion libérale Populaire '.^»Jtmt.jà Paris a Mtibli qM libéraux tossident dans cette Association une tris solide organisation pour lutter contre les radicaux, unifiés ou non. Il ne sera qtu de savoir utiliser cette force lors des prochai- nes élections. Nous fublions pir ailleurs rimportante déclaration faite par M. de Mun à Fissue du Congrès, et le superbe discours de Tiou. • • La mort de Paul Déroulède Le grand patriote Taul Diroulide est mort hndredt dernier à Nice. Après une cérémonie furubre que présidait Mgr Chapon évique du diocèse, le corps du président de la Ligue des Patriotes fut transporté à Paris. Si le gouvernement est beaucoup trop sec- taire pour avoir osé lui faire des obsèques natiouales, en revanche le peuple a fait de magnifiques obsèques populaires à l'illustre et infatigable lutteur. *Plus de 100.000 personnes se Ressaient sur le parcours, criant : * Vive la tram / » It vrai mot de circonstance. On sait que Dérouléde, éminent écrivain, fut avant tout ardent patriote : ayant voulu débarrasser la France de certains juifs internationalistes, il fut en 1899 condamné à l'exil. Revenu en 1906 il continuait, partout, en dépit de l âge et de la maladie, une vigoureuse cam- pagne pour détruire les idées antimilitaristes et pour faire refleurir les vertus guerrières de la race. Comme l'a dit Maurice Barrés en son oraison funèbre, c'est un « chevalier de la France » qui disparaît. • • Après Saverne A la suite des incidents de Saverne, le ministère Zorn de Bulach a du offrir sa dé- mission à l'empereur, qui a constitué un ministère von Rœdern en Alsace-Lorratne. En outre Guillaume H a déplacé le colo- nel de Reutter et le lieutenant Forstner ce dernier, à vrai dire, avec avancement. Enfin on annonce que, pour venger les im- migrés allemands, le gouvernement a décidé de poursuivre Hansi, le célèbre caricaturiste alsacien pout son dernier album « Mon Village ». La crise sardinière Insoluble Une conférence présidée par fK. Ajam, sous-secrétaire d'Etat de la Marine mar- chande a réuni, jeudi après-midi les délé- gués du syndicat national des fabricants de conserves de sardines et les délégués des pé- cheurs. Cette conférence avait pour objet de rechercher un terrain d'entente en vue Je la prochaine campagne de pèche. ïhCalheureu- sement, l'accord n'a pu se faire, chacune des deux parties eti présence restant sur ses positions. Us délégués des pêcheurs venaient à la conférence avec le mandat de jaire condamner l'emploi des filets tournants, mais les usiniers, de leur côté, exigeaient que les dits filets fussent formellement auto- risés. Toujours Monsieur Lemlre Dimanche, £VC. Lemire, escorté de quatre amis, se rendit à l'église Saint-Eloi d'Ha:^e- brouck pour assister à la messe de 6 heures. Le doyen le fit prévenir discrètement que s'il se présentait à la Sainte Table, la Com- munion lui serait refusée. Malgré cela, M. Lemire prit place au banc de communion, mais le doyen qui officiait passa outre sans lui donner la Sainte Hostie. M. Lemire fit mine de protester, puis prit rang de nouveau I pour communier. Le doyen passa mitre une ' seconde fois et le prêtre suspens n'insista plus. L'après-midi, M. Lemire banquetait joyeusement à Lille avec le ministre de l Agri- culture qui exaltait ses vertus « républi- caines ». • • Le tour du monde en aéroplane L'Aéro Club des Etats-Unis annonc3 qu'il a autorisé une course d'atroplanes au- tour du monde, dont le point de départ et d'arrivée sera l'exposition de San-Francisco. La course commencera en mai i<)i) pour se terminer jours après la date du départ. Le premier prix sera de joo.ooo francs On annonce qu'une somme de 7/0.000 a été di'jà souscrite et que l'on compte réunir encore d'autres fonds qui seront tous répartis entre les concurrents. L'itinéraire sera le suivant : San-Fran- cisco, N(W- York, 'Belk-Isle, le Grcênlami, l'Islande, tes Hebrides, Edimbourg, Lon- dres, Pari:, Berlin, Saint-Tètersbourg, Mos- cou, la V^anddmrie, la Corée, le Japon, le Kamtchatka, la traversée du détroit de Behring, Vancouver et San-Francisco. La Grande Pitié des Eglises de France M. Maurice liarrôs a terminé dons te n" de la Hovuc des Doux .Mondes du 1" /V- «ricr su miKjnHiqiic étude sur la gi-jinde l'ilié des Hj^lises de l'raiice. Xous don- nerons prochaineruent ici le résumâ de. ce tmuuii. En voici la dvrniirc [xiije, la conclusion superbe adrvssùe sous tornu: de lettre, ù l'écrivain breton Ch. Le r.ofiic : « Que pouvoiis-iunis mon cher Le (jol- fic, pour la sauvegarde des ôglises de i'rance et des autres inonuniens de notre vie spirituelle ? Depuis ([uatre ans, nous combattons. L'intelligence franvaise a sauvC son honneur en se dressant contre les barbare.^ devant l'église «lu village. Kn cela, un résultat certain a été obte- nu, et les parlementaires se sentiraient mal ù l'aise d'afficher troj) clairement lui désaccord avec l'élite des |H'nseurs et des artistes de notre pays. Mais nos ennemis sont puissants. S ils ne nous cotilredisenl plus guère, ils ajournent, ils rusent, ils cherchent îi gagner des jours, des semaines, des années. Kl, [wn- dant ce lcnii)s, écoutez-moi bien, Le Goffic, il se créera un droit. C'est la grande phrase que m'a dit Hriand dans son cabinet : « Une j\iris- prudence se crée, ne bougez pas ; l'élat de fait en se prolongeant se transforme en état de droit par le seid effet de su .durée. » (l'est une i)cn.séc vraie ; on ne l'épuisé pas en la creusant. .Sous nos yeux, à cette minute, il se crée un droit. Au profit de qui ? 11 ne s'agit pas de me raconter que le bon droit est avec les églises. Il faut qu'elles aient la force avec elles. Où manque la force, le droit disparaît ; où api)araîl la force, le droit commence de rayonner. Le droit des églises à rester catholi<|ucs est essentiellement dans la puissance, dans la persistance de l'idée (jui est en elles. Mon cher Le (ioffic, on maintien- dra les édifices à la (lis|)osition du prê- tre et des fidèles tant (pie ceux-ci se- ront assez nombreux et ardens ijourcpie la paix pul)li((ue soit comj)romise par un retrait. C'est l'intensitc de la foi qui maintiendra et recréera, en dépit de la loi, un droit légal au profil du catholi- cisme. Si vous voulez ciue je vous confesse toute ma pensée, je dois vous dire, Le Goffic, {(ue no.i églises et nos cimetières ne peuvent être sauvefjardés pleinement que dans la mesure ou la vie religieuse se maintiendra au village. Le jour les égli.<es deviendraient des objets res- l)eclés ù cause de leur passé, des monu- mens curieux, quel((ue chose comme des dolmens, des oculvans ou des cromlec'lis, bret de gros bil>clots sur la colline, elles seraient ijcrducs, et le reproche d'ingru- lilude ne suffirait pas à convaincre les générations de les maintenir. La solidité physique des sanctuaires, c'est d'être moralement féconds, et vos cimetières mérileronl d'être conservés dans la me- sure les ombres des morts sauront encore j)arlcr aux vivans, Parlons, écrivons, plaidons, projetons le i)lus de lumière (|ue nous pourrons sur la noble église du village. La i)lus belle louange que nou.> en pourrons dire n'est rien auprès du service que lui rend le prêtre s'il la remplit de fidèles. » Politique Française Le grand Congrès de l'A ction Libé- rale Populaire, a été clôturé par dcucG magnifiques discours, l'un de Al. de Mun, l'autre de M. Piou. Voici le texte de ces discours qui forment tout le programme de l'A. L. P., programme d'une politique claire loyale, élevée française, en face de la politique hypocrite, basse, hai- neuse, du Bloc maçonnique. A la fin du congrès, .M. Piou déclare : .Si nous pleurons des grands morts, nous avons parmi nous, grâce à Dieu, des hommes ([ui honorent notre i)ays. .le donne la parole à celui ([ue l'histoire a])- pellera simplement .\ll>ert de Mun . M. de .Muti se lève. La salle lui fait une longue ovation. Il fait-ces iléclaralions : Déclarations de M. <le l\Iiin •Messieurs. • La parole pul)li(|ue. vous le savez, m est devenue difficile, .l'ai ceiwndant de- mandé à notre cher |)ré.-ii(lent la |K'rmis- sion de vous dire aujourd iiui ([uchpie-s' iriois c:mse de la particulière imi)or- tance cpie donne à ce congrès rapproche des élections générales, .le n'insisterai ni sur noire programme, ni sur noire tac- lique, noire progranune étant depuis hjnglemps fixé el nous n'avons pour le soutenir qu'à rester nous mêmes, fidèles nux idées (jui, depuis (piinze ans, nous ont rassemblés : la 'loyaiilé constîtution- nelle, la revendication de toutes les li- iK'rlé-s nécessaires à la vie nali(Hiale el, avant toutes le.s autres, de la lilierlé re- ligieuse, la grandeur de la patrie fran- çaise, sa force militaire, l'ordre et la Donne administration de ses finances : enfin la protection désintéressée des tra- vailleurs. de leurs droits el de leurs in- térêts el désormais la réforme électo- rale, préface et condition de toules les autres. Notre tactique, elle non plus, n'a pas varie el nous n'avons «[u'à y persé- vérer, combattant pour des id&s, non pour ou contie des hommes. In(lé|)cn- dants de tous les groupements anciens ou nouveaux, nous a|)i)orlerons, conmic nous lavons toujours fait, l'appui de nos vois, souvent décisif. |)uissanl par- tout. à ceux qui nous donneront, pour la réalisation de notre progrannne, les gages les plus sûrs el les garanties les ])lus efficaces. Sur tous ces iioints l'ac- cord est fait entre nous. La Discipline dans l'Action « Mais, Messiein-s, l'accord dans les idées iresl pour un parli que le fonde- ment de son action. Pour ([ue celle-ci soit vraiment efficace il y faut ajouter la (lualité maîtresse de toute entreprise humaine, je veux dire la discipline. C'est la iwnsée que je voudrais par-dessus tout graver dans vos esprits. La disci- pline i)olilique, ce n'est pas l'abdication aveugle des volontés dans une obéissance irréfléchie, c'est l'acceptation raisonnéc d'une direction comnnmc dictée par l'in- térêt général. Cette intelligente abnéga- tion fait troi) souvent défaut aux ])artis éprouvés par la défaite el (pie ne sou- tiennent ni l'espérance du iwuvoir, ni l'ilpre convoitise de ses faveurs. C'est notre grande faiblesse. Nous en souf- frons dans le pays comme au Parlement. Nos adversaires 'de toutes couleurs l'ex- ploitent i)our dénoncer notre impuissan- ce. Contre ce mal il ny a (pi'un remède el c'e,sl le dévouement qui prend sa source dans l'énergie des convictions. Ceux qui croient l'oitement à leur œu- vre la servent avec amour el si pour elle il faut,lu u hasard des événemenls, abandonner des vues jjropres ou des pré- férences i)arliculières, le sacril'icc leur l)araîl léger |)arce (|u'ij (est grauvii kle tou- te la hauteur du but poursuivi. Si nous croyons à notre œuvre nous nous dé- vouerons à elle el la discipline nous jm- raîtra facile sinon, abandonnés aux coiv nits des o|)inions individuelles, nous nous livrerons à l'anarchie, fille de la dis- corde el mère de la défaite. « Messieurs, regardez autour de nous. Pour(|uoi douteriez-vous de vous-mêmes'? Quel parti peut mieux que le vôtre pro- clamer sa vitalité Vous avez eu contro vous les événements cl les hommes, les circonstances et les gouvernements, les forces de vos ennemis, trop souvent cel,< les d'une part de vos amis naturels, et cependant vous vivez, non seulement par le nombre, mais, ce qui est plus, par l'or- ganisation. Vous vivez si bien que cçux mêmes qui affectent de vous ignorer ou qui vous répudient bruyanuiient sont contraints de compter avec vous. Est-ce donc vous qui renierez votre force V Messieurs, la réponse est dans vos accla- mations. Je veux la forn\u|er d'un mot et lui doinier aussi, par l'affimnilion d'une confiance inébranlée, par la preu- ve dune consciente discipline, sa pleine et i)r6cisc signification, en parlant en votre nom la santé do votre président. » M. de Mun e.sl longuement applaudi. Discours de M". Piou Le Réveil du patriotisme • En retrouvant aujourd'hui, autour de ces tables, quelques-uns des vaillants que j'ai vu. combattre aux «quatre coins de la France, sans autre amoilion que l'ac- complissement du devoir, sans autre re- compense que la joie de l'avoir rempli, j'éprouve une émotion profonde et de mon cœur montent à mes lèvres des pa- roles de gratitude et de fierté. Seraient- ils sur le point d'obtenir, le prix de leur dévouement ? Au saut de patriotisme (|ui vient de soulever l'armée française, on .serait tenté de le croire. Devant l'évi- dence du péril, notre vieux pays sest retrouvé avec son clair bon sens cl sa belle vaillance des anciens jours. Mier, il donnait ses enfants, demain, il don nera son or. Dé.sormais, il est debout, à l'abri des surprises. .\ celte œuvre de défense nationale, vous avez donné la plus chaleureuse adhésion ; aussi, vous clés bien résolus, (luelle que soit la con- fusion de la lutle électorale, ii ne jamais mettre vos mains dans les mains de ceux qui l'atlaquent au grand jour ou lu minent sourdement. A ce patrioti(|uc élan en corrcs|)ontl un autre moins ap parent, aussi profond, en faveur de la concorde nationale. Le pays est las (i iinc |K)litique de parli égoisle et hai.'ieuse, las de l'anliclcricalisme per|)éluité. de la libre i)ensée obligatoire. L'atmosplière des mares stagnantes lui donne la nau- •séc. Il s'effraie de l'anurchie qui surgit de partout, des dé.sordrcs financiers que Ja.iuoinï'vo é'-fnonKr.t r.nîfirait ii rciiilrc désastreux. N'est-ce pas un signe des temps, le grou|)cment de ces députés de gauche <pii parlent d'apaisement et es- (|uissent un geste de (lélivrance "? Vous ne vous atlendiez guère ii voir des ad- versaii es d hier dénoncer avec éclat les méthodes administratives, les tyrannies locales, qui leur ont longtemps" servi à vous combattre el à .s'élever. Que 1 ad- ministration cesse d'être un embauchage électoral (pie ses comités de tyranneaux ne forment plus un gouvernement oc- culte. nos mœurs i)olili<iues v gagneiont fort. La lutte antireligieuse • Mais nous souffrons de maux ])lus grands encoi e : d'al)ord des vices de nos instructions organiques d'un mode de scrutin qui, .sous un régime d'opinion, comprime el fausse l'opinion ; ensuite et surtout de la guerre inc(^ssante faite aux croyances, des divisions cl des haines (ju elle crée et sans cesse ravive. « Depuis des annéeSj les majorités par- lementaires qui se suivent et se re.sscm- blent, sont hantées par l'obsession dçf- facer jus(iu'à la dernière trace de l'in l'iuence chrétienne qui a façonné l'âniu de cin(piante générations deviuioièrç de la nôtre. Dei)uis des iuinées, tous ceux (lui parlent et enseignent au nom de 1 Etal, proclament que la terre est te seul paradis promis aux hommes, que la société idéale est la société areligieuse, uniquement préoccupée d'améliorer son bien-être. la suite de cet apostolat, après les excès dont il a orne sa route, la réconciliation nationale ne se fera pas avec des expédients cl par des scepti- (jues ; il y faut d'autres procédés et d'au- tres ouvriers. Nous n'avons )as à nous mêler do conflits où il s'agit de réfor- mer non les abus, inais le jMîrsonnel du gouvernement. Le Programme pour les Elections « Tant que la sécurité extérieure ue sera pas ])leinenicnt assurée, le scrulin de liste avec pro|)orlionnelle à la place du pitoyable corps ii corps du scrutin d'arrondissement ; l'équilibre du budget rétabli par des économies cl non par les mesures vex.nloires el iiupiisitoriales d'un caporalisme, financier emprunté à l'Al- lemagne ; la re.stitulion du droit com- mun aux citoyens français expropriés au- jourd'hui de'la faculté de s associer cl d enseigner ; l'école privée particii)ant au budget scolaire en proportion du nom- bre de ses élèves ; l'école publique ra- menée ii l'observation des programmes officiels (|ui l'obligent ii apprendre aux enfants leurs devoirs envei-s Dieu ; ré- tablissement des rapjwrts avec le Va- tican, gage de la pacification en l'rancu, dernière sauvegarcle en Orient de notre protectorat, déjù bien compromis, et de ces réformes, celle (|ui rend toules les autres possibles et surtout durables ; la révision de celle constilulion tron- quée de 1875 (|ui organise l'omnipotence et l'irresponsabilité d'un pouvoir collec- tif, anonyme, pire que le pouvoir pcr- .sonnel, et livre ii son bon plaisir toute% les libertins, tous les droits des citoyens. « Ce projjramme ii la main, allez 'droit au pays. Dites-lui qu'il n'a pus une heure ù ^)er(lre pour réparer 1<5S attentats du passé et conjurer les menaces de l'ave- nir ». M. Piou, (lui a été fréquemment inter- rompu par des applaudissements chaleu- reux a terminé au milieu d'une ovalioni ga Meilleure preuve Loi de Combat Le ministre de l'Instruction Publi- que vient de communiquer des ciiif- fres intéressants sur la population scolaire. Voici tout d'abord les renseigne- ments concernant les écoles primai- res publiques : Il existe 70.646 écoles primaires supérieures, élémentaires ou mater- ne les, ces dernières étant au nom- bre de 2.639. < Le nombre des classes dans les écoles primaires publiques est de 122.338, dont 6.706 pour les écoles maternelles. c Le nombre des élèves dans les écoles primaires publiques est de oignant les 494.705 es maternelles, la population scolaire totale des écoles publiques représente 4.473.189 en- fants. » Les chiffres qui concernent les écoles privées sont les suivants : t II existe 14.464 écoles primaires privées dont 13.230 élémentaires ou supérieures et 1.234 maternelles. « Le nombre des classes pour ces écoles e.st de 35.215, dont 1.656 pour les écoles maternelles. f Enfin, la population des écoles primaires privées représente au total l.l48.70i enfants, dont 1.047.930 dans les écoles élémentaires ou supérieu- res et 100.774 dans les écoles mater- nelles. » On voit que, comparativement, les écoles libres ont plus d'élèves que les écoles olïicielles, ce qui est la meil- leure preuve que la majorité des familles françaises préfèrent Vécole religieuse à l'école soi-disant neutre, puisque, quand elles ont le clioix, c'est à la première que vont leurs préférences. Le gouvernement va donc à ren- contre de la volonté nationale quand, au moyen de ses lois de défense la'i- que, il cherche à supprimer l'ensei- gnement libre. M. de Lanessan, lui-même, appré- cie ainsi, dans le Siècle, le projet dit de la « caisse des écoles » qui vient d'être adopté à la Chambre. Croit-on que la paix régnera faci- lement dans une commune ov, une partie des enfants pauvres recevront des vêtements, des souliers, des ali- ments, tandis qu'une autre partie ne recevra rien au tout ? On a voulu, par cette loi de combat, défendre l'école laïque ; puisse-t-on ne pas aboutir à la faire déserter ! Procédés de PoIéiniqQe Sous le titre « Loyauté » YEclaireur écrit le 31 Janvier 1914 : (( Le rédacteur de la Résistance s'est bien gardé de reproduire la let- tre adressée à la Dépêche de Brest, dans laquelle Mme Cadiou affirmait la fausseté des bruits mis en circula- tion, au sujet de la propriété de l'usine. > Or, on lit dans la RésistUnce du 24 Janvier 1914 : « Il convient d'enregistrer la pro- testation de Madame Cadiou qui déclare formellement que l'usmB n'appartenait plus à aucun indus- triel allemand.^ , - ""Ayant ïtsiïm'é"Iis di'res dés grands quotidiens, nous devions résumer la lettre de Mme Cadiou. Ce que, on le voit, nous avions fait huit jours avant que VEclaireur vienne ajouter un mensonge û ses autres menson- ges. Mais pour les anonymes rédacteurs de la feuille maçonnique morlai- sienne, « mentir » se traduit délica- tement par cet euphémisne « faire de la polémique. » Ces Messieurs... polémiquent avec un art qui dénote une longue habi- tude. H. B. Ji;? t Le 21 janvier 1914, se réunissaient à la mairie de St-Pol-de-Léon, MM. de Gué- brlant, maire, conseiller général du canton de St-Pol-de-Léon ; de Lansalut, maire, conseiller général du canton de Taulé ; Selté, conseiller d'arrondissement ; Danlé- lou, maire, président du syndicat des ex- péditeurs de légumes, membre de Ih Ghana- tore de Commerce ; Chevalier, membre de la Chambre de Commerce ; Drouillard, maire de Plouénan ; Mescam, maire d'Hen- vic ; Le Dlssès, président du Syndicat agricole ; Berest, directeur de la Coopé- rative La Bretonne ; Moal, notaire, délé- •ué du conseil municipal de St-Pol-de- léon. Et d'un commun accord. Ils signalent une protestation qni est la conclusion de plusieurs séances de travail. • • Voici le résumé de cette étude : Les protestataires constatent tout d'a- bord que la situation économique du pays est excellente et que la culture maraîchère se développe de façon intensive. Ce que démontrent amplement les statistiques : en 1890 les gares Ue St-Pol et RoscofT ex pédialent ou recevaient 13.4?.6 tonnes de marchandises. En 1913 la transit montait à 73 393 tonnes pour ces deux gares. De môme l'élevage et les concours hip- piques qnt augmenté en très sérieuses proportions. Puant au nombre des voyageurs, il est passé (toujours pour ou de Saint-Fol et Roscoff) de 32.937 en 1890, à 102 214 en 1912. Encore ce total ne comprend-t-il pas le chiffre des voyageurs descendus ou montés aux stations mtermédiaires. Il semblerait donc que l'administration devrait favoriser une ligne qui doit lui f irocurer de belles recettes, à en juger par e mouvement de voyageurs et le tonnage de marchandises. Et'^ourtunt, c'est exactement ie contraire qal s'est produit. L'administration a Jugé bon de supprimer deux des trains qui, de- piiis nombre d'années desservaient la li- cieuse réponse : « De vous ? Ce n'est pas trains que nous aurions du supprimer 1! » Spllq ai'- y T.- ************************* A******************************* La Ligne de Morlaiz - Roscoff Xous les Élus d e l a Régrion dans une éxuerg'iq'ae protestation contre les procédés de l'Ouest - S t a t ne durant la période principale, c'est-à- Ire pendant pus de 9 mois. Encore, lors- que l'on proteste, obtient-on. cette déli- Sncore, lors- •éponse : « De q^aoi vous plaignez- vous ? Ce n'est pas deux, c'est quatre Argument, en effet, sans réplique I Au vrai l'administration fournit une rai- son plus « raisonnable ». Elle allègue l'insuffisance de la recette kilométrique. Or, il est établi en fait que le rendement net moyen kilométrique sar le réseau de l'Etat est au minimum de 5.300 fr. Et le rendement kilométrique de Roscoff-Mor- latx atteint près de 8.000 fr. Concluez 1 Mais M. Lebureaa de l'O.-E. se retran- che derrière une nouvelle équivoque : « Oh I sans doute il voudrait bien rendre service aux cultivateurs et éleveurs du Léon. Mais voilà 1 le réseau de l'Ouest- Etat a promis à la Chambre d'être sage, de faire de sérieuses économies. En consé- quence, toutes les lignes à faible rende- meflt seront traitées sur le pied d'égalité», c'est à-dire avec la même désinvolture et ie même . dédain pour marchandises et voyageurs. Voilà qui est catégorique. Mais comme le dit expressément la pro- testation des élus du Lé^on, « la ligne Mor- laix-Roscoff apporte à l'Ouest-Etat les élé- ments d'un très fort trafic à grande dis- tance et un rendement général de pre- mière importance ». • • Et voici les conclosions prises par les rotestataires et qa'U Impose de citer ici ixtueiiement : < L'Administration des Chemins de fer de I Etat vient de répondre aux demandes des populations du Léon, par la suppres- sion de deux des trains dont ils jouissaient précédemment. » Contre cette solutica inattendue et in- justifiable, qui la trouble en des habitudes remontant aux origiues mêmes de la ligne, qui l'entrave dans ses aff lires, qui marque un retour inconcevable à bien des années on arrière — alors que le pays a, depuis, plus que quintuplé sa prodactlou — la po-

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30* ANNEE

ift WIRIONEZ ENEB AR BBD

Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

ritm-ir^—s '

SAMEDI 7 FEVRIER 1914.

c. T A R I F D ' A B O N N E M E N T

MORLAIX, un an 3 fr. 60 Finistère, Côtes du Nord, Mo bihan, un an. 4 fr. » » Autres Départements 4 fr. 60

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Rédacteur en Chef :

HENRY BAMEULE BUREAUX : Rue des Ecoles

T A R I F DES I N S E R T I O N S

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JEZUZ A ZO IREAC'H

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r ' - t - V v #ait8 et (vestes V 30 Janvier -6 Février 1914

fc I

En revenant de Marnera 'U. mttmrn^mm^^mmmm^mmmm^mm^i^^mmm

7 / - j^l^Sfàûncbe, M. Caillaux banquetait et jjri^atl à dAamers. Il défendit comme il put

combinaisons financières, qui a surtout amusé le public, c'est

' ' ^^^ finale âu sous-pnfct : ^ ^* Bis»rtout, !\CoHsieur le sous-préfet, faites-" :|MM ii kmnes ékctions «. ^^..ÎWtf Us gouvernanents blacards, certes,

J^MiM* ^'à de la prfssion électorale. Mais h iit i^attfhtt pas pris l'excellente habitude

umttr publiquement • • •

A L. P

it PAetion libérale Populaire '.^»Jtmt.jà Paris a Mtibli qM

libéraux tossident dans cette Association une tris solide organisation pour lutter contre les radicaux, unifiés ou non. Il ne sera qtu de savoir utiliser cette force lors des prochai-nes élections. Nous fublions pir ailleurs rimportante déclaration faite par M. de Mun à Fissue du Congrès, et le superbe discours de Tiou.

• • •

La mort de Paul Déroulède

Le grand patriote Taul Diroulide est mort hndredt dernier à Nice. Après une cérémonie furubre que présidait Mgr Chapon évique du diocèse, le corps du président de la Ligue des Patriotes fut transporté à Paris. Si le gouvernement est beaucoup trop sec-taire pour avoir osé lui faire des obsèques natiouales, en revanche le peuple a fait de magnifiques obsèques populaires à l'illustre et infatigable lutteur.

*Plus de 100.000 personnes se Ressaient sur le parcours, criant : * Vive la tram / » It vrai mot de circonstance. On sait que Dérouléde, éminent écrivain, fut avant tout ardent patriote : ayant voulu débarrasser la France de certains juifs internationalistes, il fut en 1899 condamné à l'exil. Revenu en 1906 il continuait, partout, en dépit de l âge et de la maladie, une vigoureuse cam-pagne pour détruire les idées antimilitaristes et pour faire refleurir les vertus guerrières de la race. Comme l'a dit Maurice Barrés en son oraison funèbre, c'est un « chevalier de la France » qui disparaît.

• • • Après Saverne

A la suite des incidents de Saverne, le ministère Zorn de Bulach a du offrir sa dé-mission à l'empereur, qui a constitué un ministère von Rœdern en Alsace-Lorratne.

En outre Guillaume H a déplacé le colo-nel de Reutter et le lieutenant Forstner — ce dernier, à vrai dire, avec avancement. Enfin on annonce que, pour venger les im-migrés allemands, le gouvernement a décidé de poursuivre Hansi, le célèbre caricaturiste alsacien pout son dernier album « Mon Village ».

La crise sardinière Insoluble

Une conférence présidée par fK. Ajam, sous-secrétaire d'Etat de la Marine mar-chande a réuni, jeudi après-midi les délé-gués du syndicat national des fabricants de conserves de sardines et les délégués des pé-cheurs. Cette conférence avait pour objet de rechercher un terrain d'entente en vue Je la prochaine campagne de pèche. ïhCalheureu-sement, l'accord n'a pu se faire, chacune des deux parties eti présence restant sur ses positions. Us délégués des pêcheurs venaient à la conférence avec le mandat de jaire condamner l'emploi des filets tournants, mais les usiniers, de leur côté, exigeaient que les dits filets fussent formellement auto-risés.

Toujours Monsieur Lemlre Dimanche, £VC. Lemire, escorté de quatre

amis, se rendit à l'église Saint-Eloi d'Ha:^e-brouck pour assister à la messe de 6 heures. Le doyen le fit prévenir discrètement que s'il se présentait à la Sainte Table, la Com-munion lui serait refusée. Malgré cela, M. Lemire prit place au banc de communion, mais le doyen qui officiait passa outre sans lui donner la Sainte Hostie. M. Lemire fit mine de protester, puis prit rang de nouveau

I pour communier. Le doyen passa mitre une ' seconde fois et le prêtre suspens n'insista

plus. L'après-midi, M. Lemire banquetait joyeusement à Lille avec le ministre de l Agri-culture qui exaltait ses vertus « républi-caines ».

• • •

Le tour du monde en aéroplane L'Aéro Club des Etats-Unis annonc3

qu'il a autorisé une course d'atroplanes au-tour du monde, dont le point de départ et d'arrivée sera l'exposition de San-Francisco.

La course commencera en mai i<)i) pour se terminer jours après la date du départ.

Le premier prix sera de joo.ooo francs On annonce qu'une somme de 7 / 0 . 0 0 0

a été di'jà souscrite et que l'on compte réunir encore d'autres fonds qui seront tous répartis entre les concurrents.

L'itinéraire sera le suivant : San-Fran-cisco, N(W- York, 'Belk-Isle, le Grcênlami, l'Islande, tes Hebrides, Edimbourg, Lon-dres, Pari:, Berlin, Saint-Tètersbourg, Mos-cou, la V^anddmrie, la Corée, le Japon, le Kamtchatka, la traversée du détroit de Behring, Vancouver et San-Francisco.

La Grande Pitié des Eglises de France

M. Maurice liarrôs a terminé dons te n" de la Hovuc des Doux .Mondes du 1" /V-«ricr su miKjnHiqiic étude sur la gi-jinde l'ilié des Hj lises de l'raiice. Xous don-nerons prochaineruent ici le résumâ de. ce tmuuii. En voici la dvrniirc [xiije, la conclusion superbe adrvssùe sous tornu: de lettre, ù l'écrivain breton Ch. Le r.ofiic :

« Que pouvoiis-iunis mon cher Le (jol-fic, pour la sauvegarde des ôglises de i'rance et des autres inonuniens de notre vie spirituelle ? Depuis ([uatre ans, nous combattons. L'intelligence franvaise a sauvC son honneur en se dressant contre les barbare.^ devant l'église «lu village. Kn cela, un résultat certain a été obte-nu, et les parlementaires se sentiraient mal ù l'aise d'afficher troj) clairement lui désaccord avec l'élite des |H'nseurs et des artistes de notre pays. Mais nos ennemis sont puissants. S ils ne nous cotilredisenl plus guère, ils ajournent, ils rusent, ils cherchent îi gagner des jours, des semaines, des années. Kl, [wn-dant ce lcnii)s, écoutez-moi bien, Le Goffic, il se créera un droit.

C'est la grande phrase que m'a dit Hriand dans son cabinet : « Une j\iris-prudence se crée, ne bougez pas ; l'élat de fait en se prolongeant se transforme en état de droit par le seid effet de su

.durée. » (l'est une i)cn.séc vraie ; on ne l'épuisé pas en la creusant.

.Sous nos yeux, à cette minute, il se crée un droit. Au profit de qui ? 11 ne s'agit pas de me raconter que le bon droit est avec les églises. I l faut qu'elles aient la force avec elles. Où manque la force, le droit disparaît ; où api)araîl la force, le droit commence de rayonner. Le droit des églises à rester catholi<|ucs est essentiellement dans la puissance, dans la persistance de l'idée (jui est en elles. Mon cher Le (ioffic, on maintien-dra les édifices à la (lis|)osition du prê-tre et des fidèles tant (pie ceux-ci se-ront assez nombreux et ardens ijourcpie la paix pul)li((ue soit comj)romise par un retrait. C'est l'intensitc de la foi qui maintiendra et recréera, en dépit de la loi, un droit légal au profil du catholi-cisme.

Si vous voulez ciue je vous confesse toute ma pensée, je dois vous dire, Le Goffic, {(ue no.i églises et nos cimetières ne peuvent être sauvefjardés pleinement que dans la mesure ou la vie religieuse se maintiendra au village. Le jour où les égli.<es deviendraient des objets res-l)eclés ù cause de leur passé, des monu-mens curieux, quel((ue chose comme des dolmens, des oculvans ou des cromlec'lis, bret de gros bil>clots sur la colline, elles seraient ijcrducs, et le reproche d'ingru-lilude ne suffirait pas à convaincre les générations de les maintenir. La solidité physique des sanctuaires, c'est d'être moralement féconds, et vos cimetières mérileronl d'être conservés dans la me-sure où les ombres des morts sauront encore j)arlcr aux vivans,

Parlons, écrivons, plaidons, projetons le i)lus de lumière (|ue nous pourrons sur la noble église du village. La i)lus belle louange que nou.> en pourrons dire n'est rien auprès du service que lui rend le prêtre s'il la remplit de fidèles. »

Politique Française Le grand Congrès de l'A ction Libé-

rale Populaire, a été clôturé par dcucG magnifiques discours, l'un de Al. de Mun, l'autre de M. Piou.

Voici le texte de ces discours qui forment tout le programme de l'A. L. P., programme d'une politique claire loyale, élevée — française, en face de la politique hypocrite, basse, hai-neuse, du Bloc maçonnique.

A la fin du congrès, .M. Piou déclare : .Si nous pleurons des grands morts,

nous avons parmi nous, grâce à Dieu, des hommes ([ui honorent notre i)ays. .le donne la parole à celui ([ue l'histoire a])-pellera simplement .\ll>ert de Mun .

M. de .Muti se lève. La salle lui fait une longue ovation. Il fait-ces iléclaralions :

Déclarations d e M . <le l \ I i i n

•Messieurs.

• La parole pul)li(|ue. vous le savez, m est devenue difficile, .l'ai ceiwndant de-mandé à notre cher |)ré.-ii(lent la |K'rmis-sion de vous dire aujourd iiui ([uchpie-s' iriois c:mse de la particulière imi)or-tance cpie donne à ce congrès rapproche des élections générales, .le n'insisterai ni sur noire programme, ni sur noire tac-lique, noire progranune étant depuis hjnglemps fixé el nous n'avons pour le soutenir qu'à rester nous mêmes, fidèles nux idées (jui, depuis (piinze ans, nous ont rassemblés : la 'loyaiilé constîtution-nelle, la revendication de toutes les li-iK'rlé-s nécessaires à la vie nali(Hiale el, avant toutes le.s autres, de la lilierlé re-ligieuse, la grandeur de la patrie fran-çaise, sa force militaire, l'ordre et la Donne administration de ses finances : enfin la protection désintéressée des tra-vailleurs. de leurs droits el de leurs in-térêts el désormais la réforme électo-rale, préface et condition de toules les autres. Notre tactique, elle non plus, n'a pas varie el nous n'avons «[u'à y persé-vérer, combattant pour des id&s, non pour ou contie des hommes. In(lé|)cn-dants de tous les groupements anciens ou nouveaux, nous a|)i)orlerons, conmic nous lavons toujours fait, l'appui de nos vois, souvent décisif. |)uissanl par-tout. à ceux qui nous donneront, pour la réalisation de notre progrannne, les gages les plus sûrs el les garanties les ])lus efficaces. Sur tous ces iioints l'ac-cord est fait entre nous.

La Discipline dans l'Action

« Mais, Messiein-s, l'accord dans les idées iresl pour un parli que le fonde-ment de son action. Pour ([ue celle-ci soit vraiment efficace il y faut ajouter la (lualité maîtresse de toute entreprise humaine, je veux dire la discipline. C'est la iwnsée que je voudrais par-dessus tout graver dans vos esprits. La disci-pline i)olilique, ce n'est pas l'abdication aveugle des volontés dans une obéissance irréfléchie, c'est l'acceptation raisonnéc d'une direction comnnmc dictée par l'in-térêt général. Cette intelligente abnéga-tion fait troi) souvent défaut aux ])artis éprouvés par la défaite el (pie ne sou-tiennent ni l'espérance du iwuvoir, ni l'ilpre convoitise de ses faveurs. C'est notre grande faiblesse. Nous en souf-frons dans le pays comme au Parlement. Nos adversaires 'de toutes couleurs l'ex-ploitent i)our dénoncer notre impuissan-ce. Contre ce mal il n y a (pi'un remède el c'e,sl le dévouement qui prend sa source dans l'énergie des convictions. Ceux qui croient l'oitement à leur œu-vre la servent avec amour el si pour elle il faut,lu u hasard des événemenls, abandonner des vues jjropres ou des pré-férences i)arliculières, le sacril'icc leur l)araîl léger |)arce (|u'ij (est grauvii kle tou-te la hauteur du but poursuivi. Si nous croyons à notre œuvre nous nous dé-vouerons à elle el la discipline nous jm-raîtra facile sinon, abandonnés aux coiv nits des o|)inions individuelles, nous nous livrerons à l'anarchie, fille de la dis-corde el mère de la défaite.

« Messieurs, regardez autour de nous. Pour(|uoi douteriez-vous de vous-mêmes'? Quel parti peut mieux que le vôtre pro-clamer sa vitalité Vous avez eu contro vous les événements cl les hommes, les circonstances et les gouvernements, les forces de vos ennemis, trop souvent cel,< les d'une part de vos amis naturels, et cependant vous vivez, non seulement par le nombre, mais, ce qui est plus, par l'or-ganisation. Vous vivez si bien que cçux mêmes qui affectent de vous ignorer ou qui vous répudient bruyanuiient sont contraints de compter avec vous. Est-ce donc vous qui renierez votre force V Messieurs, la réponse est dans vos accla-mations. Je veux la forn\u|er d'un mot et lui doinier aussi, par l'affimnilion d'une confiance inébranlée, par la preu-ve dune consciente discipline, sa pleine et i)r6cisc signification, en parlant en votre nom la santé do votre président. »

M. de Mun e.sl longuement applaudi.

D i s c o u r s d e M". P i o u

Le Réveil du patriotisme • En retrouvant aujourd'hui, autour de

ces tables, quelques-uns des vaillants que j'ai vu. combattre aux «quatre coins de la France, sans autre amoilion que l'ac-complissement du devoir, sans autre re-compense que la joie de l'avoir rempli, j'éprouve une émotion profonde et de mon cœur montent à mes lèvres des pa-roles de gratitude et de fierté. Seraient-ils sur le point d'obtenir, le prix de leur dévouement ? Au saut de patriotisme (|ui vient de soulever l'armée française, on .serait tenté de le croire. Devant l'évi-dence du péril, notre vieux pays sest retrouvé avec son clair bon sens cl sa belle vaillance des anciens jours. Mier, il donnait ses enfants, demain, il don nera son or. Dé.sormais, il est debout, à l'abri des surprises. .\ celte œuvre de défense nationale, vous avez donné la plus chaleureuse adhésion ; aussi, vous clés bien résolus, (luelle que soit la con-fusion de la lutle électorale, ii ne jamais mettre vos mains dans les mains de ceux qui l'atlaquent au grand jour ou lu minent sourdement. A ce patrioti(|uc élan en corrcs|)ontl un autre moins ap parent, aussi profond, en faveur de la concorde nationale. Le pays est las (i iinc |K)litique de parli égoisle et hai.'ieuse, las de l'anliclcricalisme per|)éluité. de la libre i)ensée obligatoire. L'atmosplière des mares stagnantes lui donne la nau-•séc. Il s'effraie de l'anurchie qui surgit de partout, des dé.sordrcs financiers que Ja.iuoinï'vo é'-fnonKr.t r.nîfirait ii rciiilrc désastreux. N'est-ce pas un signe des temps, le grou|)cment de ces députés de gauche <pii parlent d'apaisement et es-(|uissent un geste de (lélivrance "? Vous ne vous atlendiez guère ii voir des ad-versaii es d hier dénoncer avec éclat les méthodes administratives, les tyrannies locales, qui leur ont longtemps" servi à vous combattre el à .s'élever. Que 1 ad-ministration cesse d'être un embauchage électoral (pie ses comités de tyranneaux ne forment plus un gouvernement oc-culte. nos mœurs i)olili<iues v gagneiont fort.

La lutte antireligieuse • Mais nous souffrons de maux ])lus

grands encoi e : d'al)ord des vices de nos instructions organiques d'un mode de scrutin qui, .sous un régime d'opinion, comprime el fausse l'opinion ; ensuite et surtout de la guerre inc(^ssante faite aux croyances, des divisions cl des haines (ju elle crée et sans cesse ravive.

« Depuis des annéeSj les majorités par-lementaires qui se suivent et se re.sscm-blent, sont hantées par l'obsession dçf-facer jus(iu'à la dernière trace de l'in l'iuence chrétienne qui a façonné l'âniu de cin(piante générations deviuioièrç de la nôtre. Dei)uis des iuinées, tous ceux (lui parlent et enseignent au nom de 1 Etal, proclament que la terre est te seul paradis promis aux hommes, que la société idéale est la société areligieuse, uniquement préoccupée d'améliorer son bien-être. la suite de cet apostolat, après les excès dont il a orne sa route, la réconciliation nationale ne se fera pas avec des expédients cl par des scepti-(jues ; il y faut d'autres procédés et d'au-tres ouvriers. Nous n'avons )as à nous mêler do conflits où il s'agit de réfor-mer non les abus, inais le jMîrsonnel du gouvernement.

Le Programme pour les Elections

« Tant que la sécurité extérieure ue sera pas ])leinenicnt assurée, le scrulin de liste avec pro|)orlionnelle à la place du pitoyable corps ii corps du scrutin d'arrondissement ; l'équilibre du budget rétabli par des économies cl non par les mesures vex.nloires el iiupiisitoriales d'un caporalisme, financier emprunté à l'Al-lemagne ; la re.stitulion du droit com-mun aux citoyens français expropriés au-jourd'hui de ' la faculté de s associer cl d enseigner ; l'école privée particii)ant au budget scolaire en proportion du nom-bre de ses élèves ; l'école publique ra-menée ii l'observation des programmes officiels (|ui l'obligent ii apprendre aux enfants leurs devoirs envei-s Dieu ; ré-tablissement des rapjwrts avec le Va-tican, gage de la pacification en l'rancu, dernière sauvegarcle en Orient de notre protectorat, déjù bien compromis, et de ces réformes, celle (|ui rend toules les autres possibles et surtout durables ; la révision de celle constilulion tron-quée de 1875 (|ui organise l'omnipotence et l'irresponsabilité d'un pouvoir collec-tif, anonyme, pire que le pouvoir pcr-.sonnel, et livre ii son bon plaisir toute% les libertins, tous les droits des citoyens.

« Ce projjramme ii la main, allez 'droit au pays. Dites-lui qu'il n'a pus une heure ù ^)er(lre pour réparer 1<5S attentats du passé et conjurer les menaces de l'ave-nir ».

M. Piou, (lui a été fréquemment inter-rompu par des applaudissements chaleu-reux a terminé au milieu d'une ovalioni

ga Meilleure preuve Loi de Combat

Le ministre de l'Instruction Publi-que vient de communiquer des ciiif-fres intéressants sur la population scolaire.

Voici tout d'abord les renseigne-ments concernant les écoles primai-res publiques :

Il existe 70.646 écoles primaires supérieures, élémentaires ou mater-ne les, ces dernières étant au nom-bre de 2.639.

< Le nombre des classes dans les écoles primaires publiques est de 122.338, dont 6.706 pour les écoles maternelles.

c Le nombre des élèves dans les écoles primaires publiques est de

oignant les 494.705 es maternelles, la

population scolaire totale des écoles publiques représente 4.473.189 en-fants. »

Les chiffres qui concernent les écoles privées sont les suivants :

t II existe 14.464 écoles primaires privées dont 13.230 élémentaires ou supérieures et 1.234 maternelles.

« Le nombre des classes pour ces écoles e.st de 35.215, dont 1.656 pour les écoles maternelles.

f Enfin, la population des écoles primaires privées représente au total l.l48.70i enfants, dont 1.047.930 dans les écoles élémentaires ou supérieu-res et 100.774 dans les écoles mater-nelles. »

On voit que, comparativement, les écoles libres ont plus d'élèves que les écoles olïicielles, ce qui est la meil-leure preuve que la majorité des familles françaises préfèrent Vécole religieuse à l'école soi-disant neutre, puisque, quand elles ont le clioix, c'est à la première que vont leurs préférences.

Le gouvernement va donc à ren-contre de la volonté nationale quand, au moyen de ses lois de défense la'i-que, il cherche à supprimer l'ensei-gnement libre.

M. de Lanessan, lui-même, appré-cie ainsi, dans le Siècle, le projet dit de la « caisse des écoles » qui vient d'être adopté à la Chambre.

Croit-on que la paix régnera faci-lement dans une commune ov, une partie des enfants pauvres recevront des vêtements, des souliers, des ali-ments, tandis qu'une autre partie ne recevra rien au tout ?

On a voulu, par cette loi de combat, défendre l'école laïque ; puisse-t-on ne pas aboutir à la faire déserter !

Procédés de PoIéiniqQe Sous le titre « Loyauté » YEclaireur

écrit le 31 Janvier 1914 : (( Le rédacteur de la Résistance

s'est bien gardé de reproduire la let-tre adressée à la Dépêche de Brest, dans laquelle Mme Cadiou affirmait la fausseté des bruits mis en circula-tion, au sujet de la propriété de l'usine. >

Or, on lit dans la RésistUnce du 24 Janvier 1914 :

« Il convient d'enregistrer la pro-testation de Madame Cadiou qui déclare formellement que l'usmB n'appartenait plus à aucun indus-triel allemand.^ , -

""Ayant ïtsiïm'é"Iis di'res dés grands quotidiens, nous devions résumer la lettre de Mme Cadiou. Ce que, on le voit, nous avions fait huit jours avant que VEclaireur vienne ajouter un mensonge û ses autres menson-ges.

Mais pour les anonymes rédacteurs de la feuille maçonnique morlai-sienne, « mentir » se traduit délica-tement par cet euphémisne « faire de la polémique. »

Ces Messieurs... polémiquent avec un art qui dénote une longue habi-tude. H. B.

J i ;?

t

Le 21 janvier 1914, se réunissaient à la mairie de St-Pol-de-Léon, MM. de Gué-brlant, maire, conseiller général du canton de St-Pol-de-Léon ; de Lansalut, maire, conseiller général du canton de Taulé ; Selté, conseiller d'arrondissement ; Danlé-lou, maire, président du syndicat des ex-péditeurs de légumes, membre de Ih Ghana-tore de Commerce ; Chevalier, membre de la Chambre de Commerce ; Drouillard, maire de Plouénan ; Mescam, maire d'Hen-vic ; Le Dlssès, président du Syndicat agricole ; Berest, directeur de la Coopé-rative La Bretonne ; Moal, notaire, délé-

•ué du conseil municipal de St-Pol-de-léon. Et d'un commun accord. Ils signalent

une protestation qni est la conclusion de plusieurs séances de travail.

• • •

Voici le résumé de cette étude :

Les protestataires constatent tout d'a-bord que la situation économique du pays est excellente et que la culture maraîchère se développe de façon intensive. Ce que démontrent amplement les statistiques : en 1890 les gares Ue St-Pol et RoscofT ex pédialent ou recevaient 13.4?.6 tonnes de marchandises. En 1913 la transit montait à 73 393 tonnes pour ces deux gares.

De môme l'élevage et les concours hip-piques qnt augmenté en très sérieuses proportions.

Puant au nombre des voyageurs, i l est passé (toujours pour ou de Saint-Fol et Roscoff) de 32.937 en 1890, à 102 214 en 1912. Encore ce total ne comprend-t-il pas le chiffre des voyageurs descendus ou montés aux stations mtermédiaires.

I l semblerait donc que l'administration devrait favoriser une ligne qui doit lui

firocurer de belles recettes, à en juger par e mouvement de voyageurs et le tonnage

de marchandises. Et'^ourtunt, c'est exactement ie contraire

qal s'est produit. L'administration a Jugé bon de supprimer deux des trains qui, de-piiis nombre d'années desservaient la li-

cieuse réponse : « De vous ? Ce n'est pas trains que nous aurions du supprimer 1! »

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La Ligne de Morlaiz - Roscoff X o u s l e s É l u s d e l a R é g r i o n

d a n s u n e éxuerg'iq'ae p r o t e s t a t i o n c o n t r e l e s p r o c é d é s d e l ' O u e s t - S t a t

ne durant la période principale, c'est-à-Ire pendant p u s de 9 mois. Encore, lors-

que l'on proteste, obtient-on. cette déli-Sncore, lors-

•éponse : « De q^aoi vous plaignez-vous ? Ce n'est pas deux, c'est quatre

Argument, en effet, sans réplique I Au vrai l'administration fournit une rai-

son plus « raisonnable ». Elle allègue l'insuffisance de la recette kilométrique. Or, i l est établi en fait que le rendement net moyen kilométrique sar le réseau de l'Etat est au minimum de 5.300 fr. Et le rendement kilométrique de Roscoff-Mor-latx atteint près de 8.000 fr.

Concluez 1 Mais M. Lebureaa de l'O.-E. se retran-

che derrière une nouvelle équivoque : « Oh I sans doute i l voudrait bien rendre service aux cultivateurs et éleveurs du Léon. Mais voilà 1 le réseau de l'Ouest-Etat a promis à la Chambre d'être sage, de faire de sérieuses économies. En consé-quence, toutes les lignes à faible rende-meflt seront traitées sur le pied d'égalité», c'est à-dire avec la même désinvolture et ie même . dédain pour marchandises et voyageurs.

Voilà qui est catégorique. Mais comme le dit expressément la pro-

testation des élus du Lé^on, « la ligne Mor-laix-Roscoff apporte à l'Ouest-Etat les élé-ments d'un très fort trafic à grande dis-tance et un rendement général de pre-mière importance ».

• • • Et voici les conclosions prises par les

rotestataires et qa'U Impose de citer ici ixtueiiement :

< L'Administration des Chemins de fer de I Etat vient de répondre aux demandes des populations du Léon, par la suppres-sion de deux des trains dont ils jouissaient précédemment.

» Contre cette solutica inattendue et in-justifiable, qui la trouble en des habitudes remontant aux origiues mêmes de la ligne, qui l'entrave dans ses aff lires, qui marque un retour inconcevable à bien des années on arrière — alors que le pays a, depuis, plus que quintuplé sa prodactlou — la po-

Page 2: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/me… · --1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ AR ENEB BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

•-ïi

L A R E S I S T A N C E

Solatlon élève ses plas formelles protesta-:on«, réclamant Vaction énergique de

tons ses représentants, poar obtenir : 1* Le rétablissement dn service, tel

qa'U fonctionnait an cours de l'hiver der-nier, assuré, en principe, par 6 trains en obaque sens ;

20 Que l'Administration renonce, en con' séquence, à la suppression des trains 3578 et 8581 :

S" Qu'elle •eullle bien, lors de la déter-mination des horaires à appliquer au ser-vtce rétabli sur cette base, s'inspirer des convenances qui pourront lui ôtre soumi-ses par les Intéressés, dans la mesure, bien entendu, qu'elle Jugera conclliable avec les considérations d'ordre teclinlque ;

40 Etant, d'ailleurs entendu que, rédui-tes k ce minimum, leurs revendications seront irréductibles et que, par exemple, ils ne sauraient se contenter d'une con-cession partielle, telle que de limiter le service ablver aux mois compris entre Octobre et Avril, attendu que ce sont pré-cisément, les mois d'hiver proprement dits qui constituent la période de la plus

grande activité commerciale, celle où la réduction dos trains do voyageurs est spé-cialement préjadiciable aux intérêts lo-caux.

» EN CONCLUSION, et sur celte base. Conseils municipaux, syndicats, associa-tion de la région, chargent leurs Prési-dents ou délégués de centraliser les pro-testations et pétitions, de concerter une action commune et de la poursuivre avec ténacité, par les moyens qu'ils Jugeront utiles et jusqu'à satisfaction obtenue, en faisant prévaloir près des administrations et ministère compétents, ce principe d'évi-dente équité, à savoir :

Qu'une populalion^ qui fournit à une Compagnie de Chemins de Fer, par Vex-pédition des produits de son travail, des PROFITS ABONDANTS et en PRO-GRESSION CONSTANTE, ne peut, sans une sorte d'abus de force, se voir suppri-mer une purtie des moyens de circulation dont elle disposait pour vaquer à ses affaires et qui représentent, d'ailleurs, une des conditions de leur développement. »

Le Drame de la Grande Palud L * A F F A I R E CADIOU EST C L O S E . . .

R E S T E L 'ASSOCIATION T E M M I N G - CLOAREC.

Le cadavre de M . P ie r re Cadiou, d i rec teur de l 'usine de la Grande-P a l u d , d i s p a r u depuis le ïO décembre 1913, a été re t rouvé m e r c r e d i 4 fé-vrier 1914, en ter ré dans u n bois, à quelques centaines de m è t r e s de rusine. L 'assassin avai t égorgé puis dévalisé sa victime.

Et peut-être n ' a u r a i t - o n pas re t rou-vé le cadavre d'ici longtemps, si le frère d u d i s p a r u n 'ava i t reçu u n e lettre d 'une pré tendue c a r t o m a n -c ienne de Nancy , d o n n a n t les détai ls les p lus précis s u r le l ieu d u c r ime , l a façon dont i l ava i t été accompl i , enfln s u r le c r i m i n e l p r é s u m é lui -môme. Si b ien que l 'on ne doute pas a u j o u r d ' h u i que la c a r t o m a n c i e n n e si b ien in fo rmée soit tout s i m p l e m e n t u n e personne de l 'entourage de M . Cadiou à L a n d e r n e a u , ayan t r é u n i à coup s û r tous ses rense ignements , m a i s p a r c ra in te de représai l les, n'o-sant les u t i l iser que sous cette f o r m e indirecte de quas i -anonymat .

Quoiqu' i l en soit , M . P ier re , ingé-n i e u r de l 'usine, a été m i s en état d 'a r resta t ion : i l a f f i rme d 'a i l leurs é n e r g i q u e m e n t son innocence.

' m •* O n sait'"combien cel le t r iste af faire

é m u l 'opin ion publ ique , i l y a u n mois .

De toutes les hypothèses, celle d u c r i m e étai t la m o i n s généra lement admise. On p a r l a i t volont iers , en dé-p i t des protestat ions des in t imes , de fuite ou de suicide. Au reste, a ins i

l 'écr iv ions ic i Ttrômc le 17 j a n v i e r , « pas n 'éta i t besoin d'accu-ser M . Cadiou de m a l v e r s a t i o n p o u r a d m e t t r e l 'hypothèse d u dépar t su-brept ice. I l éta i t n e u r a s t h é n i q u e : et ce fait suff isait à exp l iquer u n e brus-que d ispar i t ion m o m e n t a n é e >.

M a i s n o u s disions aussi et n o u s le répétons : cela, c'est l 'af faire Cadiou, u n fait-divers n a v r a n t p o u r la fami l l e et les in t imes .

Reste l 'a f fa i re Cloarec. ' < a «

Or , celle-là reste ent ière. D a n s ce m ô m e n u m é r o de la Bésis-

tance, o ù n o u s r é s u m i o n s les hypo-thèses émises par la Dépêche, YOuest-Eclair et le Petit Parisien, nous a jou t ions : « C o m m e n t se fait- i l que M . Cloarec, député f rançais , soit , en F r a n c e , l ' h o m m e de confiance, l 'a-vocat -conse i l d ' u n indust r ie l alle-m a n d » ?

Vo i l à l ' anomal ie que la d ispar i t ion , l a m o r t de M . Cadiou v ient rappeler . M . Cadiou devint r é c e m m e n t seul p ropr ié ta i re de l 'us ine ? c'est en tendu . M a i s sous u n e d i rect ion précédente, M . Cloarec fuU 'avocat -consell de l 'usine a l l e m a n d e de Lan-d e r n e a u a ins i qu' i l l 'a r e c o n n u volon-t iers lu l -môme. Et M . Cadiou fut pr is c o m m e d i rec teur , en 1908, sur la re-c o m m a n d a t i o n de M . Cloarec, l 'usine a p p a r t e n a n t encore, a f f i r m a i t récem-m e n t M . L e g r a n d , à des indus l r ie ls a l l e m a n d s .

« E h 1 ce r ta inement , p o u r r a i t ré-pondre M . Cloarec. Je suis avocat.

Vieox i i s j w SoiiveDirs Une Mission da confiance

à Roscoff en 1778

Le 26 janvier 1778, M. de Kcrnoicr I.c Coat, juge des Régaircs de Léon et sub-délégué de rintendancc, reçut avis de lu présence i\ Roscoff d'un parliculier in-connu, aux allures insolites. Arrivé le 24, et ù peine descendu il l'auberKc des Trois Rois, il s'était aussitôt rendu sur le port, l'avait examiné en détail, s'ni-lormaiit de la provenance des navires, de leur armement, s'efforçant de lier conversation avec leurs capitaines, p a p n l ft boire aux marins et les i)rcssant de questions ; puis on l'avait vu gravir la butte de Sainte-Barlnj pour fouiller du regard le vieux fort mi-démanlel6 de Bloscon, arpenter les sables de l'Aber pour visiter les batteries de l'erharidy et de r i le do Siec. Au moment oii une nou-velle cl terrible guerre maritime allait S'ouvrir avec l'AnRlctcrrc, de telles dé-marches i)ouvaienl î\ bon droit i)asser i>our suspectes. Aussi M. de Keniotor Le Coat u'hésita-t-ii pas ù so rendre sur le champ à Roscoff, 11 mander devant lui le quidam en question, et ti lui faire subir un Interi-ogatoire serré. Mais l'in-connu se borna ft réjrondrc qu'il s'ap-pelait Saint Martin et ft se réclamer de SI. Cabon de Kerandraon, lieutenant d'in-fanterie en retraite, qui en effet le reçut, en présence du subdélégué, « avec un certain air de connoissance > propre

U n e Compagnie , u n e Société m e prend c o m m e conseil : p o u r q u o i re-fusera is - je?C'estune société a l l eman-de? Soit, m a i s j 'exerce m a profession sans d ist inct ion de p a r t i o u de nat io nal i té . V

— Oui , M . Cloarec a u r a i t parfai te-m e n t ra ison, s'i l éta i t u n i q u e m e n t avocat. Ma is pour ra i t - i l a f ï l r m e r que M . T e m m i n g et l 'usine a l l e m a n d e de fuln i -coton l ' aura ien t choisi c o m m e leur conseil , de préférence à des m e m b r e s d u b a r r e a u de Brest, voire de Par is , s'il n 'avai t été en o u t r e et s u r t o u t député.

Ce n'est pas l 'avocat de province, m a i s le député gouvernementa l de-v a n t avoir et ayan t des re lat ions dans les min is tères , que l 'on prena i t com-m e h o m m e d'affaires haoi tue l .

• • « E h ! bien voilà qu i est inadmissi -

ble. L 'af fa ire Cadiou est close. L'af-faire Cloarec - - l 'af faire de tous les députés s ' instru i t . I l est inadmis -sible q u ' u n h o m m e chargé des inté-rêts d u pays puisse en out re repré-senter des intérêts privés. Car le j o u r où i l y a u r a i t confl i t ent re ces deux d e u x sortes d ' intérêts, n u l ne sait où i ra i t , m ô m e avec les me i l l eures in-tent ions préalables, l ' h o m m e polit i -que a insi par tagé ent re son devoir et ses avantages personnels .

.« • *

Que l 'on vote u n e loi in te rd isant par lementa i res de faire peser leur in f luence législat ive dans le choix que font d 'eux , c o m m e protecteurs et abr is tuté la i res, sociétés de crédi t , usines, grandes industr ies .

Et u n fait d ivers à sensat ion ne p e r m e t t r a pas a lors de rappeler nos députés à l 'ordre et de répéter : « Le point in téressant le g r a n d publ ic , c'est de savoir p o u r q u o i et c o m m e n ' u n député f rançais s'occupe ou s'es occupé d ' intérêts a l l e m a n d s très graves ? »

Oui , il f audra i t u n e loi . M a i s ce sont les députés qu i fabr i -

quent , p lus ou m o i n s m a l , les lois " H . B.

w • •

— A u j o u r d ' h u i V e n d r e d i à 2 h. 1 /2 ont eu l ieu les obsèques de M . P ier re Cadiou, ancien avoué à M o r l a i x . d i r e c leur de l 'usine de la Grande Pa lud .

Les cordons d u poêle éta ient tenus p a r M M . T i l ly - K e r v e n o et Le Feb vre avocats, Croissant , avoué à Mor -la ix , Legu iner , j u g e d e p a i x à Q u i m per.

Le deui l étai t condui t par les fi ls et le f rère du défunt et sescous ins .L 'on r e m a r q u a i t aussi la présence de nom-breuses personnes de SaintThégon-nec, et de Cléder d'où M . Cadiou é la i t or ig ina i re .

E n ra ison des c i rconstances, sans doute, u n e foule é n o r m e .suivait le convoi ou se tenai t sur le passage du cortège.

L ' i n h u m a t i o n a eu l ieu a u c imet ière Saint-Charles.

i\ calmer les suspicions de ce deniier. Pour dégager sa responsabilité, M. Le Coat crut bon cependant, dès son retour à Saint-Pol, d'en écrire i\ l'intendant, lui rendant compte des faits el lui deman-dant ses ordres.

La réponse qu'il reçut bientôt dut le tranquilliser complètement. Le mystérieux Saint Martin était un policier el se nom-miut eu réalité .Souliact ; il avait été en-voyé à Uoscori', d'après les inslriictions (le M. de Sarlines, ministre de la ma-rine, )ar le comte d'Orvilliers, comman-dant le port de Brest, dans le but de faire une enquête sérieuse sur les agis-sements d'une bande de louches aventu-riers, Anglais, Irlandais, Français sans scrupules, cpii joignaient, disait-on, aux ressources quasi-avérées d'une intense contrebande les périlleux profits de l'es-pionnage, el qui avaient, avec un sans-{One tout britannicjue, transformé la vieil-c et fière iKJlile cité des corsaires bre-tons en une vraie colonie anglaise où ils faisaient la loi aux habitants et se per-mettaient des licences inouïes. M. Sou-liact avait en mf'nie temps mission de recueillir des renseif<ncmenls sur les ar-niciu«nts (pie préparait l'Aniirauté an-fjlaise eiï prévision d'une inuninente dé-claration de t l rendre compte (le la situation défensive du lit (oral aux abords de Roscoff. Les lettres ( u'il écrivit au comte d'Orvilliers, {wn-( ant la durée de cette mission, consti-tuent un intéressant dossier du fonds Langeron, aux archivées du chAleau de Lcs(iuirriou.

Des le 25, profitant du loisir forcé que lui créait une furieuse bourras(pic jonglant dans les rues étroites avec ar-

Un Scandale à St-Pol-de-LÉon

I l n'est bruit depuis huit jours à Saint-Pol-de-Léon que de graves détourne-ments de fonds dont se serait rendu coupa-ble un chef de service d'une administra-tion de l'Etat. Ces détournements s'élèveraient à 7.000 ou 8.000 francs, et porteraient sur une période de 7 à $ ans.

Pour masquer ces détournements, lorsque des inspecteurs arrivaient à St-Pol-de-Léon, M. X. immédiatement )révenu empruntait à un ami pour 48 1. la somme nécessaire et... la scéance continuait.

Seulement les inspecteurs se méfièrent. Ils arrivèrent un jour à l'improviste, empêchèrent de fonctionner le (f moyen » habituel prévenant de leur arrivée. Et le fonctionnaire fut pris.

Nul ne met en doute ici l'exactitude des taits. Mais il s'agit d'une illustration biocarde du pays. Aussi utilise-t-on tous les moyens possibles pour « étouffer » cette affaire.

Nous voulons croire, nous, que le Parquet de Morlaix tiendra à prouver que la justice est égale pour tous et que le titre de «r républicain .blocard » ne con-fère pas l'immunité absolue à ceux qui s'en parent.

En tous les cas, le grelot est attaché — et l'on saurait, le cas échéant, le taire résonner dans, la grande presse.

H. B.

Chronique Locale

Nos voies de communiGitions

l u Conseil Génèn i

La nouvelle roule Morlaix Garantec

et le pont de la Penzé

Jeudi dern ie r , M . Le Roux , le nou-vel i n g é n i e u r e n chef du dépar lement et M . Louppe président d u Conseil Général , vena ient visiter la roule de Caranlec à M o r l a i x et le pont de la Penzé. Les consei l lers généraux de toute la région e l de n o m b r e u x m a i -res assistaient éga lement à celte étude des l ieux .

En ce qui concerne le pont de la Penzé on p o u r r a sans doute d imi -n u e r les frais d 'entret ien en aban-d o n n a n t , grùce à u n procédé p lus prat ique, le système d u pont tour-n a n t .

Pour la rou le de « la Corniche », d u B r u l y à Caran lec , elle est désormais en voie de réàl lsàtrbn. Déjà l 'adjudi-cat ion en a été faite à M Goarnis-son, en t repreneur . I l n e .çeste donc p lus q u ' u n e quest ion de « for-m e » à régler devant le Conseil géné-ra l , à la session d 'Avr i l , pour ent rer dans la période de réal isat ion. Et les mor la is ens qu i v i l l ég ia turent , si n o m b r e u x à Caranlec . p o u r r o n t bientôt , espérons-le, prof i ter de cette nouvel le voie de c o m m u n i c a t i o n .

C o o n da B e w m Du 3 Février 1914 : 1" qua i . 230 f r . — 2« qua i . 225 fr.

H A V R E - M O R L A I X Départ de Morlaix : Mercred i U

Févr ier , 15 h. 30. Départ du Hâvre : Samedi 14

Janvier , 10 h. »».

Le Hédacteur de la RÉSISTANCE se tient à la disposition des Correspondants du Journal et des Propagandistes de la Bonne Presse, pour tous renseigne-ments utiles, tous les Samedis, de 2 h. à i h., Rue des Ecoles, 2.

Avis de messe. — D i m a n c h e à 9 h. 124, en l'église Sa in l -Mat lh ieu , la messe sera célébrée pour le repos de l 'ùme de M . D u l o n g de Rosnay. Les jeunes gens a u x q u e l s le regret té dé-funt se consacrai t avec tant de dévoi iment et de bonté, sont ins tam-m e n t priés d'assister à cette messe.

. Obsèques, — D i m a n c h e à 3 h. ont eu l ieu les obsèques de M m e A r t u r . Une foule é n o r m e assistait à la céré-mon ie funèbre qu i fut célébrée en 'église Sa int -Mat th ieu . La levée d u

corps fu t faite par M. l 'abbé Mazé, le n o c t u r n e présidé p a r M Louvière . et 'absoute donnée p a r M . le chano ine

Kér is i t . Le cercuei l était suiv i par u n e centa ine d 'enfants de la garde-rie Saint-Joseph et leurs parents ve-n a n t témoigner l eu r respectueuse affection à la d irectr ice de l Œ u v r e .

L ' i n h u m a t i o n a eu l ieu au c ime-tière Saint-Charles.

Société Archâologiqui du Finistère

Dans les dernières séances, ont été admis en qual i té de sociétaires : M m e Le R o u x , de Q u i m p e r ; M M Le Bras, T réa l , de M o r l a i x ; J. Ol l iv ier , de L a n d e r n e a u ; L 'Abbé Bossennec, de Lesneven ; H u c h e t de K e r n i o n , de la Nouvel le Or léans et B u r t i n de Q u i m p e r .

Nous sommes h e u r e u x de s ignaler ces nombreuses adhésions à notre so-ciété archéologique qu i t ravai l le bvec tant de zèle à l 'étude, à la descript ion et à la conservat ion des m o n u m e n t s d u F in istère I I est à désirer que la classe éclairée donne son appui cette œ u v r e Nous avons des trésors ar t is t iques incomparab les et des sites m e r v e i l l e u x , qu i font l ' a d m i r a t i o n des touristes, protégeons-les et obte-nons leur classement.

K .

doises et tuiles, le faux Saint Martin, cal-feutré dans sa chambre des Trois Rois, rédige sa première épître à son chef. Deux capitaines de Roscoff, fraîchement revenus d'Angleterre, lui avaient four-ni des détails sur les préparatifs fiévreux qu'oïl y faisait en i)révislon de l'ouver-ture des hostilités. L'un d'eux, Guillaume Grenem, du Saint-Mathieu, avait vu plu-sieurs fois sou navire arrêté et fouillé sur la Tamise, pour vérifier s'il n'avait point parmi ses liommes de matelots anglais. Ces derniers étaient pressés c'est-ù-dire enrôlés de force, pour là flotte do guerre. A Londres, on arra-chait des pères de famille des bras de leurs femmes et de leurs enfants ; i Icmbouchure de la Tamise, trois vais seaux arrûlaieat au passage tous les na-vires marchands et pressaient i>arfois lu moitié de leur équipage. Ou offrait du service aux marins français, en leur- nro-mettaut .'), 6 ou 7 gainées par mois. D^iil-leurs, les Anglais ne décoléraient iwiul contre la l'rance, h cause de l'appui qu'elle s'ajjprGlait donner aux insur-(/ents (rAméri(iue, et Martin Mazurié, commandant le Pliaramoncl, s'étant un jour hasartié hors de Londres, fut si vigoureusement boxé par des patriotes anglo-saxons qu'il dut, endolori < es pieds à la tète, garder le lit durant onze jours. Dans le port mCme, on insultait les Français, et des chalands chargés de liouille, on leur lançait it la lête des morceaux de charbon avec mille injures.

Les Hoscovites se méfient lieaucoup d'un Anglais appelé Waker, qui, habi-tant Morlaix, vient iwurtant ù Roscoff toutes les semaines. I l y loge chez un certain Le Sévère, éx-fraudeur, marchand

Patronage N.-D de Liesse

Conférences Populaires Le l u n d i 9 février , à 8 h. 1?2 d u

soir , dans la salle d u patronage N.-D. de Liesse, rue d u Généra l Le Flô, conférence de M Jean Cosquer, s u r la neutralité el les manuels scolaires.

M. E de La rcher fera la mise au point des Légendes concernant quel-ques abus de l'ancien régime, que l'on a trop l 'habi tude de croi re à la lettre,

A ces causeries sont invitées toutes les personnes qu i s' intéressent à la quest ion scolaire. Celte inv i ta t ion s'adresse d 'une façon toute part icu-l ière a u x parents chrét iens.

L 'entrée de la sal le est g r a t u i t e , u n e quête sera faite a u prof i t de l ' Œ u v r e

O n t e r m i n e r a la soirée par quelques project ions et par u n e part ie de concert .

Amicale des Anciens Membres du Patronage Saint-Martin

Dans u n e r é u n i o n tenue Samedi dern ie r , les m e m b r e s de V Amicale, ont décidé de donner les 19 et 22 M a r s , u n e g rande représentat ion au prof i t de la réédif icat ion de la Chapel le de N.-D. de Lourdes.

I ls ont [en out re décidé de provo-quer une nouvel le r é u n i o n à laquel le sont invi tés tous les anciens m e m -bres d u Patronage, c'«8t-à-dire tous ceux qu i ont passé par l 'œuvre depuis sa fondation.

A u cours de cette réun ion , qu i a u r a l ieu Samedi prochain, 7 Février, à 8 h . 1/2 d u soir, dans u n e des salles d u Patronage, on a r r ê t e r a définit ive-m e n t le cho ix d u p r o g r a m m e et des acteurs.

U n P u n c h , offert par M . le Direc-teur a u n o m des m e m b r e s act i fs d u Patronage, sera servi à l ' issue de ia réun ion .

Nota. — Le présent avis t ient l ieu de convocat io iL

Un clou chasse l'autre M. Chalei l a qui t té Q u i m p e r , D i m a n -

che après-mid i et L u n d i m a t i n . M , T h i b o n a r r i va i t sans t a m b o u r n i trompette . . . Chale i l ou T h i b o n tout cela se ressemble — gra ine de blocards et domest iques de la loge.

Union Catholique

PwoiMe 0ain«-]IutiB Dimanche 8 Février à 4 heures, réu-

nion mensuelle d'U. C. La conférence sera faite par M. Ad. Le Goaziou, sur Saint Yves. ^

• • •

ParolM* B»int-Mel»ia« La réunion mensuelle de l'Union Ca-

tholique aura lieu Lundi 9 Février à 8 h. du soir. Conférence par M. Mohrt sur l'Eglise de France pendant la Révolution.

Confâfences l i M r e s de l'Ouest

Section de Morlaix

Aujourd'hui Samedi, Salle de l'Hôtel de Ville, à 4 heures : MOZART, par M. le Cte J. du Plessis de Grenédan.

La conférence est divisée en quatre par-ties ; L'enfant prodige ; La jeunesse de Mozart ; L'essor suprême ; Le Requiem : la mort.

Au couis de la conférence seront exécu-tés différents morceaux du célèbre musi-cien, entre autres :

L'air d'Aspasie (composé par Mozart à l'âge de 14 ans), interprété par Mme San-gra ; la sonate en mi bémol, (Mme P. C., M. Sangra) ; une Berceuse, chantée par Mme de G., ét la Fantaisie en ut mineur,

Koar piano (Mlle Courtois) ; deux airs des oces de Figaro (M. Sangra, Mlle B.) ; la

Sérénade de Don Juan (M. M.), et nn duetto, tiré de la Flûte enchantée (Mme Sangra, M. M.)

Le programme olllclel et complet sera d'ailleurs vendu dans la salle des confé-rences.

On peut se procurer des cartes pour cette conférence chez Mme Le Goaziou, 1, place Emile Souvestre.

Fédération

des Sociétés Patriotiques de lorlaix Le p r e m i e r vice-président a l 'hon-

n e u r de por ter à la connaissance de \ I M . les m e m b r e s des Sociétés fédé-rées, la let tre su ivante de M . le Géné-r a l Lebon, q u i veut b ien accepter la présidence de la Fédérat ion, laquel le u i avai t été offerte, r é c e m m e n t , au

n o m de tous les m e m b r e s d u Comité :

« M o n cher Président , « Je suis v ivement touché d u vote

u n a n i m e qu'a rencont ré m a proposi-tion c o m m e Président de la Fédéra-l ion des Sociétés Pat r io t iques de Mor la ix .

a C'est avec reconnaissance que 'accepte le poste d ' h o n n e u r que vous

voulez bien m e conf ier en m e m e t t a n t à la tête de ces sociétés si dévouées à la g r a n d e u r d u Pays.

« Mes efforts constants seront avec vous tous, m e s chers camarades ; j e fera i tou jours ce que je p o u r r a i p o u r la Fédérat ion, h e u r e u x et fier de pouvoi r a ins i serv i r l ' in térêt m o r a l de m o n Pays.

« Merc i pour la bonne col labora-t ion que vous voulez b ien m 'assure r , m o n cher Président ; j e sais que j e puis compter en t iè rement s u r vous,

« J'espère pouvoi r a l le r en j u i n à M o r l a i x et col laborer avec vous à la ) répara t ion de la belle fête de sep-embre ,

« Recevez, etc, « ( i énéra l G. LEBON. »

de drap et aubergiste, qui jouil d'une réputation détestaWe ; on le redoute et i on assure que pour gagner de l'argent, il est prêt aux plus scélérates besognes. Quant i\ Waker, la rumeur publique en fait un espion dangereux et l'accuse d'être la cause de la perte d'un vaisseau insur-gent, c ui a été attaqué et pris, deux mois p us tôt, au sortir de la rivii re <lc Morlaix.

Beaucoup des tonneliers qui travail-laient aux futailles destinées à l'eau-de-vie do contrebande, étaient de Guerne-sey, mais ils sont presque tous partis. I l ne reste pourtant A Roscoff que trop d'Anglais et d'Irlandais suspects, cl Sou-liact s'étonne avec raison de l'inertie des autorités locales en présence de leurs insolentes privautés. L'un d'eux, un né-gociant anglais nommé Bish, qui a un comptoir à Roscoff, ne pousse-t-il pas l'audace jusqu'il faire armer publique-^netit yans Je i)ort son fcôtre {Expédition ? Les l)ordages ont été haussés, on a ixnré des sabords, on y a embarcpié quatorze pièces de canon, des pierriers, des es-pingoles, des sabres, des fusils, des pis-tolets d'abordage, tout un arsenal jiisque-lù déposé dans la clia])cllc de Saint-Ni-nian, qu'on ne s'allendîiit pas ù voir transformer en salle d'armes britanni-que. Ce côti-e si formidablement équipé est allé ensuite mouiller dans le ciienal de l'île de IJatz, et, en attendant (pie la déclaration de guerre ouvre les ailes de 1 oiseau de proie et le jette sur les cabo-teurs français trop confiants, sou équi-page fait bombance dans les cabarcls de 'île, qu'il traite en pays conquis.

Souljact a visité le fort de Bloscon, qu'il trouve en assez bon état, à part lé

F ê l e M o ë l l s t e Pour l'Orphelinat

D i m a n c h e dern ie r à 4 h . les j e u n e s filles Noëlistes d o n n a i e n t u n e grande fête, a u pat ronage de Sa in t -Mar t in , a u prof i t de l ' Œ u v r e de M l l e de Grandpont . On sait c o m b i e n est inté-ressante cette œuvre , fondée p o u r recuei l l i r et élever c h r é t i e n n e m e n t le p lus g r a n d n o m b r e possible d'or-phel ins 'de la région. >

Nous avons p u r é c e m m e n t v is i ter cet orphe l ina t , v r a i m e n t modè le dans son e x i g u ï t é . Nous n ' insistons pas s u r le dévoûment de la f e m m e de c œ u r et de haute inte l l igence q u i le dir ige. Nous savons combien tout éloge est pénible a u x cathol iques q u i s 'occupent d 'œuvres de char i té .

Devant les résul ta ts de l e u r apos-tolat , l 'on s ' incl ine et Ton se tai t .

• • •

Ma is l ' a d m i r a t i o n que provoque cette Œ u v r e et aussi le c h a r m e hani -tue l des réun ions données p a r les Noëlistes, avai t a t t i ré la foule dans la sal le d u pa t ronage Sa in t -Mar t in . M . le Curé de M o r l a i x présidai t , en touré d ' u n n o m b r e u x clergé.

Après l ' h y m n e à la b a n n i è r e d u Noël, chantée avec u n en thous iasme tout n a t u r e l de la p a r t des Noëlistes, est donnée u n e scène de Guy Chante-p leure , La Migraine de V Impératrice, q u i côtoie c o n s t a m m e n t l 'h istoire tout en res tant s u f f i s s a m m e n t anec-do t ique pour passionner u n audi -toire. Ne faut- i l pas reconna î t re que • es m a l h e u r s de celle q u i fu t l ' impé-

ra t r ice et qu i t r a î n a ensui te à la \ I a l m a i s o n sa tristesse, sont de n a t u r e à émouvo i r et à capt iver oute « â m e sensible » selon que

d isa ient nos pères .. Aussi b ien M l l e Bassaler renda i t

e rôle de l ' impéra t r i ce avec u n e di-gn i té et u n e grâce exquises ; et que tous les rôles tenus p a r Ml les de Tonquédec, Gour iou , Y . et M . de Les-coët, Souvestre, Bécam, D u m a r c e t et H e u r t a u l t c o n t r i b u a i e n t a u c h a r m e d ' u n ensemble excel lent .

T ro is t a b l e a u x v ivants : L 'Assomp-t ion , le Pu i ts de Jacob, l 'oiseau de France ( p a r t i c u l i è r e m e n t v ivant avec ses groupes d'Alsaciennes et de petits Alsaciens r a v i s s a m m e n t costumés), p l u r e n t beaucoup.

M l l e M. -T . Troussel . qu i s'est déjà fait f r é q u e m m e n t a p p l a u d i r p o u r son j e u s ù r , sa voix c h a r m a n t e , et sa b o n n e volonté pour toutes les œu-vres de char i té , chante et d i t a u m i e u x la Prière d^enfant et la Co-lombe de la crèche. U n mono logue Les Deux naufrages^ dér ida les p lus moroses Et la Farce du Cuvier,iouée avec br io par M l les de Tonquédec , Souvestre et de Lescoët, o b t i n t le p lus g r a n d succès de r i re . Notons en f in qu^ la surpr ise , la fameuse s u r -prise, le « Retour d'Italie » de la Jo-conde (Ml le G. . . ) fu t h a u t e m e n t e t _ joyeusement appréciée. . : "" ' " "

Et les Noëlistes s ' a m u s è r e n t et a m u s è r e n t en fa isant le bien, en 0 t rava i l l an t » pour l e u r s pet i ts frè-res, les orphe l ins .

Y A N .

Concours pour le surnumérariat des Contributions Indirectes

U n concours pour le s u r n u m é r a -r ia t de l ' admin is t ra t ion des contr i -but ions indirectes a u r a l ieu a u chef-l ieu de chaque dépar lement le 28 M a i 1914.

Les postu lants se p r o c u r e r o n t le p r o g r a m m e d u concours, a insi que la n o m e n c l a t u r e des pièces qu' i ls au-ront à fourn i r , à la Direct ion des con-t r ibu t ions indirectes de l eu r départe-m e n t , o ù i ls devront se fa ire inscr i re avant le 15 M a r s 1914.

Syndicat des boulangers. — Le t résor ier prév ient les c a m a r a d e s qu ' i l se t iendra à leur disposit ion pour le versement des cotisations, le D i m a n -che 8 Févr ie r de 9 à 11 heures, sal le d u Temps-Perdu .

Syndicat du Bfl t iment. — Diman-che 8 Févr ier de 9 h. à i l h. d u m a t i n , pa iement des cotisations.

corps de garde, dont la toiture s'effon-dre ; aux embrasures sont pointées huit pièces de canon, mais une récente épreu-ve en a fait mettre cinq au rebut. D'au-tre part, ce fort est dominé du côté de la terre par l'éininence où s'élève la chaiielle de Sainte-Barbe, et il suffisait d'y placer dix ou douze fusiliers ^ u r tout ))alayer sur les plate-formes. I l va examiner aussi les defenses de l'île de Siec, petit lambeau de terre séparé du continent par une distance de 200 pas Une batterie de deux pièces commande la baie de l'Ouest, où les pêcheurs as-surent ii Souliact qu'il y a assez d'eau pour abriter les plus gros navires. Qucl-( lies années plus tard, ce fut le salul (e la frégate la Surveillante, qui, tra-(luée par une croisière anglaise, pénétra i'i tout risque dans cette anse ignorée, et resta mouillée pendant deux mois, par le travers de Roc'h-ar-Golidec, sans nue l'ennemi ositt tenter de l'inquiéter «ans ce suprême refuge. Les batteries de Siec, armées chacune de deux canons, paraissent suffisamment remparées, ainsi ([ue celle de Perharidy, à ciuatre embrasures et trois canons dont un re-bute.

Le soir du 29 janvier, Souliact dor-mait déjà, lorsqu'à onze heures on vint l'avertir qu'il y avait un dé.serteur chez l'aulxjrgiste Sévèi-e. Peu soucieux, on le conçoit, de s'arracher si tôt à la tiédeur de .ses couvertures, le policier rcmiU'af-somme interrompu, mais à son réveil, faire au lendemain, et reprit son on l'avertit que ledit déserteiu- venait de s'éclipser. C. était, lui raconta-l-on, un sergent-major, lequel, ayant passé une nuit à Kerlouan, chez le fermier Labask

question du Sain,

N o m b r e de Mor la is iens f u r e n t e n extase, la sema ine dern iè re , devant l ' a d m i r a b l e désintéressement de M M . les bsu langers qui , a v a n t toute récla-m a t i o n , consenta ient à abaisser le p r i x d u p a i n , de 0 ,05 p a r c inq l ivres.

Nous tenons à n o u s inc l iner aussi devant cette excel lente idée des bou-langers .

Seulement . . . nous sera-1-il p e r m i s de poser u n e toute petite quest ion?

D a n s di f férents bourgs des envi-rons, des bou langers de M o r l a i x o n t insta l lé des dépôts. I l s expédient là u n garçon condu isant u n e v o i t u r e r e m p l i e de miches appét issantes — et ces micl ies de c inq l ivres coûtent seize sous les c inq l ivres, soit deux sous de m o i n s qu'à M o r l a i x !t

Or , i l f au t payer le t ranspor t , l ' em-p loyé , le dépôt. . .

Et l 'on a cependant u n bénéfice en vendant les c inq l ivres , seize sous à la c a m p a g n e a u l ieu de d i x - h u i t à la v i l le . . . .

Les « poires » ne sont pas toutes à la c a m p a g n e . . .

lui avait emprunte des effets de paysan et laisse en échange son uniforme, que plus tard Sévère vint réclamer, en ef-frayant tellement le pauvre Labask sur les conséquences de ce recel, qu'il se fit donner par lui 19 écus afm d'acheter son silence. Alis en apiMÎtit, Sévère fit quelque temps après un retour offensif, et voulut obliger Labask de lui verser une somme de GOO livres pour faire pas-ser le déserteur en Angleterre, faute de quoi les choses allaient prendre jwur lui une très mauvaise tournure.

Estimant l'affaire intéressante, Souliact se rendit d'abord au collège de Léon, où étudiait l'abbé Labask, cousin ger-main dudit fermier, qui était au courant de l'affaire, et lui enjoignit de le suivre ù Kerlouan « pour affaires du Roy ». Tous deux couchèrent îl Plouescat, et ar-rivèrent le lendemain ù destination ; là, Souliact procéda à l'interrogation de La-bask, de son cousin l'abbé, et du recteur de Kerlouan, donl les dépositions confir-mèrent exactement le récit entendu à Sainl-Pol. L'enquêteur en rédigea pro-cès-verbal à Lesneven, adressa le tout au comte d'Orvilliers. et rentra dans la soirée à lloscoff tout moulu des suites d'une chute de cheval qu'il avait faite dans les difficiles chemins du Quéménet-Il ly. I l avait i)eint à son chef le trop fameux Sévère sous de si noires cou-leurs, celles d'un « scélérat capable de toutes sortes de forfaits », que sans nul doute un ordre d'arrestation dut repondre à bref délai à son épître dénonciatrice.

(à suivre).

L'. LE GUENNEG.

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• . -ï.

LA R E S I S T A N C E

Tribunal Correctionnel par ier.

le Voici les iugeroents prononcés p tribunal en son audience du 30 janvlc

PLOUQOULM. — Ivresse et vol. — Alain Blzien, 28 ans, Journalier, condamné pour Ivresse et vol de pommes de terre, a fait opposition. Le tribunal confirme l'amende de cinq francs et le mois de prison.

— Jean-Lonls Beurnez, 37 ans, récidi-viste Incorrigible du vagabondage, est condamné à deux mois de prison et aux frais.

LANDIVISIAU. — Acquittement. — Jean-Louis Le Ooff, 53 ans, sans domicile fixe, arrêté comme vagabond, mais reconnu par les médecins comme incapable de

.travailler, est acquitté. MORLAIX. — Vol à ia gare. — Jean-

Marie Fichou, 87 ans et Joseph Ouyader, 33 ans, tonneliers, inculpés d'avoir sous-trait un sac de charbon à la gare, sont renvoyés à hultalnn pour faire citer des témoins. Ils ont déclaré Ignorer que le charbon ftat volé. Défendeur, M' Ch Lo Febvre.

Délit maritime. — L'affaire François Nédellec, prévenu de délit maritime, est renvoyée a huitaine. Le prévenu fait défaut.

PLOUJBAN. — Menaces verbales de mort. M. Bellec, garde particulier de M. de Nan-tenll, à Kerscoff, en Piou]ean, a surpris, le 14 nombre, un chassuur tirent un llôvre. Sommé de s'arrêter, le chassour monta

• 4ur un tains et, s'adrossant au garde et à son fils, leur dit : < Si vous montez, {e vous tua..» Le prévenu, défendu par M» Tiily-Kerveno nie les faits. I l est con-damné, néanmoins, à 40 jours de prison et aux frais.

Vol de lait. — La bonne de M. Jean Le Berre, 33 ans, cultivateur, livrait comme d'habitude du lait en ville. Ayant laissé sa charrette rue de Brest, pour porter du lait chez ses clients, elle constata à son retour la disparition do deux pots de lait, de deux litres chacun. Un cultivateur apprit qu3 c'était Yves Corbé, 35 ans, qui avait commis le vol et qu'il n'en était pas à son coup d'essai. D'autres témoins dépo-sent dans le*même sens. Le prévenu nie. Le tribunal, après plaidoirie de M" Ch. Lo

• Febvre, renvoie l'affaire à huitaine pour renseignements utiles sur Corbé près du maire du Cloitre et de Plourln.

PLOUOONVEN.— Délit de chasse. — Jean-M&rle Bourven, 45 ans. Journalier au bourg, a été surpris chassant le lapin, avec un furet et des bourses, à i l h. 30 du soir, par M. Bodllls, garde particulier de M. de Pennelé. I l avait en plus son oÙen. Le prévenu prétend qu'il était c..u ché à cette heure, mais lo garde est for-mel dans ses accusations. Lo prévenu est défendu par M" do la Burro. Le tribunal, tenant compte de la déposition du garde, le condamne à 50 francs d'amende.

SAINT THÉGONNEC.— Coups et blessures. — Pour une question do passage s ai* des terres, Hervé Nicolas, 33 ans, culllvaleur, à Bot-Bain, eut une di^icusslon avec l.ouls Lapons, 29 ans du mémo village. Los deux adversaires élaiont dans leur car-riole. Mais bientôt lo père Lapous excita son fils sur Hervé Nicolas, et celui-ci reçut des coups si violeats qu'il resta sans connaissance dans sa voiture, la figure onsangiantée et laissant tiotter les rônos. Le prévenu dit que son père l'avait appelé à 80D secours. Voyant Nicolas lui taper BOTU le menton, i l lui a donné un coup de polag sur la figure. Après plaidoirie) de M* Cl». Le Febvre, le tribunal met l'affaire en délibéré.

' La question du Gaz et de l'élec t i i o l t é . — U n e r é u n i o n générale de l ' U n i o n des C o m m e r ç a n t s a u r a l ieu à l 'Hôtel de V i l le à 10 heures d u m a t i n , D i m a n c h e 8 Févr ier .

La quest ion d u p r i x d u gaz et do l 'électr ici té y sera discutée : aussi tous les c o n s o m m a t e u r s de gaz ou d'électr icité sont priés d'assister ù cette séance : l e g n z s e paie à M o r l a i x 0 fr . 30 le m è t r e cube ; à G u i n g a m p , Q u i m p e r , Douarnenez , Concarnoau, 0 fr . 25 et 0 fr . 20, su ivant l ' impor tan-ce de la c o n s o m m a t i o n .

L'électr ici té, se paie à M o r l a i x , 1 f r . 25 le ici lowat ; à Brest. 0 I r . GO

I l n'y a pas de convocat ions ; les dames y sont invitées.

Distinction bien méritée. - Par décret en date d u 23 Janvier 1914, M R. Poincaré a décerné la médai l le d ' h o n n e u r des épidémies ù di f férents médecins et prêtres s 'étant tout p a r t icu l iè rement signalés par leur dé v o u e m e n t , b r s de ia guer re des Bal-k a n s .

A u n o m b r e des personnes ayan ob tenu la médai l le do vermei l , nous relevons avec g r a n d plaisir le n o m de M. le docteur G o u r i o u qu i l'ut, on lo sait , a t taché pendant celte période ù l 'hôp i ta l de Phi l ippopol i .

Foire de Chevaux. — Une foii-e de chevaux a u r a l ieu à M o r l a i x , Samcd 14 Févr ier (chevaux do toutes espèces et de tous âges).

Des pr imes en argent seront distr i -buées a u x cu l t iva teurs arr ivés les pre-m i e r s avec leurs chevaux au c h a m p de foire d u Pouliet .

11 y a u r a des m a r c h a n d s é t rangers .

Conseil de révision. 141 cons-cr i ts sont inscr i ts pour le conseil de révis ion de la c o m m u n e de M o r l a i x .

Cylindre à vapeur. — I t iné ra i re d u cy l indre à vapeur d u service vici-n a l :

9; 10 et I I F é v r i e r : c h e m i n de gran-de c o m m u n i c a t i o n n» 10. en t re la bour de Cléder et Brélévcnez.

12 F é v r i e r : c h e m i n de g rande com m u n i c a t i o n n® 10. ent re la vi l le de Plouescat et Pont-Cl ir ist .

13 et U Févr ier : c h e m i n de g rande c o m m u n i c a t i o n , ent re le Pont Chr is t ot le vi l lage d u Kern ic .

Comptoir National d'Esccompte De P A R I S

Manœuvre de garnison. — Les soldats de la classe 1911 et de la clas-se 1912 d u bata i l lon , ont exécuté u n e m a n œ u v r e à Plestin-los-Grèves. L u n -di à 11 h. pa r la i t l 'avant-garde, à m i d i "e gros d u dé tachement se met ta i t en route avec une section de m i t r a i l l e u -ses. Le thème consistai t à s'opposer à u n d é b a r q u e m e n t de l ' ennemi de Torquemeuc , r e n d u possible en rai -son do la marée , n o t a m m e n t ent re 8 heures et 10 heures d u soir . Les roupes ont cantonné à Plest in

pendant la n u i t d u 2 a u 3 et sont ren-rées à M o r l a i x , M a r d i à m i d i .

Adjudication. — Mons ieur F loch, pe int re en bât iments , est n o m m é ad-ud ica ta i re p o u r les t r a v a u x de pein-ture de la vi l le de M o r l a i x , pour u n e Jériode de 3 ans. Mouvement de la population. —

D u 29 Janvier au 5 B'évrier 1914. N a l M » a M S

Léonard-Yves Estrade, fi ls de Léo-n a r d et de Cather ine Sa iaûn, rue Daumesni l . — Alice-Jeanne Bourzec,

fille de Jean-Louis et de Mar ie -F ran -çoise Salou, Hal les, 22. — Paul Bla-vier , fils de M a u r i c e - A l f red et de Vlarie Salou. rue Docteur Le Stlr. — Jeanne Le i^oy. fille de Jean-François et do Jeanne DérolT. Bergerie.

Pn^Uofttions Emi le Lefeuvre, coiffeur et Mar ie -

Per r ine Kervarcc , c igar ière . Déo«a

A n n a Lozach, épouse de G u i l l a u m e Cadiou (Château) , 54 a. 2 m . - - F r a n -çois S imon (Château) , G5 a. - Jeanne-M a r i e Idr i l lcc , épouse de Jean Loussot Château) . 42 a 6 m. — M a r i e A l l a i n ,

i'ue de Callac, 24 a. 5 m. — François Le Louët , époux de Jeanne-Yvonne Le P r u n e n n e c , rue des Brebis, 64 a. 2 m . — M a r i e - Y v o n n e Abgra l l , veuve de H e n r i Corbel (Château) , 74 a. — Clarisse Ponc in (Cnâteau) ,28 a. 11 m .

A travers = la Région

SAINÏ -POL-DE-LEON Courses. — La Fédération des so-

ciétés de courses en Bretagne a fixé au 12 Juillet prochain, les courses de Salnt-Pol-de Léon. Elles auront lieu comme précé-demment sur l'hippodrome de Lanvérec.

Stud-Book postier breton. — En réponse à ia démarche faite p i r le bureau du Slud-Book postier breton, le Secrétaire général a été informé que, par mesure exceptionnelle et autorisation spé-ciale du ministre, datée du 28 janvier, les certiflcats de naissance, qui avaient été expédiés de Lanhouarneau au dépôt des

de Ijambalie après expiration des ir

O U I M A E G

(§hez les (lenteurs La preuve, administrée ici, du men-

songe flagrant de l'Eclatreur a profondé-ment vexé les anonymes de cette feuille.

our se défendre, ils tentent une diver-tion, publient des extraits d'une vieille jrochure avec « suite au prochain nu-méro », et, natuiellementj injurient copieusement la R é s i s t a n c e et son rédac-teur.

M . Périou maire, n'a jamais rien tenté lour faire classer l'église de Guimaêc ;

en revanche il s'est toujours opposé à. toutes réparations.

Voilà es faits — bien connus désor-mais.

Le reste est sans intérêt. Mais pourquoi VEclaireur tient-il abso-

ument à donner un brevet de bon catholicisme à ce Maire qui est anticléri-cal et qui se vante de ne jamais mettre les pieds à l'église ?

La situation électorale de Cloarec est-elle à ce point compromise que notre Q., M . éprouve le besoin d'« empaumer » si possib e, les catholiques ?

Ceux-ci ne se laisseront pas taire.

PLOURIN Vol de poules. Un vol do 3 poules été commis au préjudice de Bannier

Guillaume, 69 ans, cultivateur au petit Merdy commune de Plourln. Les soupçons se portent sur un nommé Bayec Nicolas, 40 ans, docker sans domicile ûxe à Morlaix, qui fut aperçu sortant de l'étable le jour du vol.

Procès-verbal a été dressé.

REMERCIEMENTS

M . e t M m e A U G U S T E A R T U R , Mlles ADÈLE et FRANGINE A R T U R et toute la Fami l le remerc ient s incèrement les personnes qui ont assisté a u x obsèques de

Mme Vve A R T U R ainsi que celles qu i leur ont té-moigné de la sympath ie en cette douloureuse circonstance.

Société Anonyme au Capital de 300 millions Eatièrement versés

' ÂQENQB OE MORLMX Escotapte • Ordre de Bourae

Paiement de Coujpoas Achats de Monnaies Etrangères

Location do CoQres Forte Mandats de Voyages..., etc., eto.

haras de Ijambalie après délais, seront néanmoins délivrés aux éie veurs de cette localité, qui ne subiront donc aucun préjudice du fait de ce retard.

Accident mortel — Lundi, matin, vers 11 heures, le nommé Eniery Jean Marie, 49 ans, journalier, sans domicile fixe, est tombé d'une charrette, dans la rue Uatz, si mallieureusement qu'il s'est enfon cé le crâne. I l est mort dans ia soirée des suites de ses blessures.

Simple police. — A l'audience de simple police de mardi, i l a été prononcé vingt condamnations, dont 12 pour ivresse et 8 pour police do roulage.

PLOUNEVEZ-LOCHRIST, Coupe de goëmon. — La coupe de

goëmon sera autorisée sur le lUtorai de la commune de Plounévez-Lochrist, à partir du 10 février courant, au lever du soleil, jusqa'au 30 avril laciuslvement.

P L O U E S C A T

Vagabondage. — Clémentine Galé-ron, 39, ans, sans domicile fixe, sans pro-fession ni papier s'est fait arrêter au bourg môme pour vagabondage. Elle a déclare être originaire de Lambézellec et ne vivre que du produit do sa mendicité.

LANDIVISIAU A l'ombre — La gendarmerie de

Landivisiau vlont d'arrêter Yves • Marie Abgrall, originaire de IMouvorn, en vertu d'un mandat d'arrût pour abus de conllan-co. Abgrall a été envoyé à Morlaix à la maison d'arrêt.

S \ i N T - S A U V E U R V i o l e n c e s . — M. Porrot Guillaume,

cultivateur à Qailllvaron, on Saint-Sau-veur, a porté plainte à la gendarmerie au sujat de violences'^xercjées contre lui et sou épouse, par le nommé Le Roux Yves et son fils Alain, cultivateurs à Goas-Eu-zen, commune de Saint-Sauveur.

Procès-vorbal a été dressé par la gen-darmerie après enquête.

CLEDER T e n t a t i v e d e v o l — Lundi mutin,

vers 6 h. 15, Mlle GrefT, receveuse à la gare, se rendit, comme d'habitude, à son service-Elle fut très suprlse do trouver la porte du bureau entreb'Ullée. Après un rapide exa-men, elle remarqua que le panneau de sû-reté était brisé à la hauteur do ia serrure. Deâ traces do pesées, faites probablement à l'afda d'un levier, sont encore visibles sur le châssis. La gâche est également arracliée en partie. LQ (ou les cambrioleurs), déran-gés sans doiito dans leur « travail », n'ont pu pénétrer dans lo bureau. Gutte effrac-tion nocturne aurait été, d'ailleurs, peu fructueuse, car Mlle Creff fait journelle-ment sa caisse ot emporte chez elle la recette. Plainte est déposée à ia gendar-morio, qui a ouvert une o iquôte.

GUEl l i .ESQUIN Incendie. — Los liabitants de la com-

mune ont été réveillés l'autre nuit par le tocsin. Un tas de paille, appartenant à M. Gosquor, charron, flambait. L'alarme a été donnée par M. Sanquer, quartier-maître fourrier, qui se rendait à bicyclette à ia

gare do Plounérin. Grftce à la promptitu-0 des secours, le feu no s'est pas comaïu-

nlqué aux maisons voisines. LANMEUR m U

Vagabondage. — Les gendarmes do Lanmeur ayant rencontré sur la route, à Bolséon, le nommé Boulilot Henri Jean. 25 ans turrasslor, sans domicile ilxo, né à Autun (Saône-et Loire), qui se trouvait en état do vajjabondHgj l'ont arrêté et con-duit à Morlaix par devant le procureur de la République qui, après Interrogatoire a maintenu 1 arrestation.

A ^ S PIERRE Q U I T T É , m a r c h a n d de toi-

les à M o r l a i x (Maison Le Conte), a l ' honneur de préveni r sa n o m b r e u s e cl ientèle de se méf ier de cer ta ins m a r c h a n d s de toile sans scrupule , qu i couren t les campagnes en se ser-v a n t de son n o m pour placer leur m a r c h a n d i s e et d isant être m o n as-socié

Je mets donc tous mes cl ients en garde contre ces procédés dé loyaux car j è n 'a i n i employé n i associé. Si de tels procédés éta ient de nouveau employés par ces m a r c h a n d s , j e ne cra indra i pas u n ins tant de les pour-suivre devant les t r i b u n a u x .

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Les volumes que nous annonçons ici ; La Foi, L'Espérance, La Charité forment les trois premiers titres d'une collection d'Anthologies Religieuses illustrées.

Nous ne saurions trop louer l'idée qui a présidé ù la création de cette série, car c'est exalter d'une manière aussi utile qu'heureuse ia grandeur et la beauté de la pensée ciirétienne que de ia présenter cil des manifestations si variées et si authentiques. Nous louons aussi pleine-ment M. l'Abbé Sertilianges d'avoir inau-guré ia série des Anthologies Religieuses par les volumes consacrés aux Vertus Théologales. . i

Chaqitc volume débute par une élude assez urève, mais substantielle, où le sujet csi exposé, au double point de vue doctrinal et historique. Puis vient un choix des plus belles pages cme ce même

a inspirées depuis lorigine du sujet . christianisme. Ce sont d'abord les hom-mes ( ue l'on méconnaîtrait en les trai-tant d'écrivains, ceux dont la parole est l'expression même de la jîensée divine ; les Evangéiistes, les Apôtres, les hérauts du Verbe ; puis les grands docteurs qui pnt les premiers commenté les livres sa-crés : les Pères de l'Eglise grecque ou latine, les Chrysostôme, les Tertullien, les Grégoire de Naziunce, les Basile, les Augustin, puis, au-delà et plus près de nous, du moyen-âge il l'é wque contem-poraine, Saint-Bernard, A l>ert le Grand, Saint Thomas d'Aquin, Dante, Sainl François-dc-Sales, Bossuet, Bourdaiouc, Massilion, Pascal, Féneion, Lacordaire, Montaiembert, Louis Veuillot.

I l n'a pas été difficile de placer l'illustration il la hauteur du texte, car tout a été mis il contribution ; Byzance, Home, l'Italie, l'Espagne, les Flandres, rAlIcmagne cl la l-rance ; les orfèvres, les éinailleurs, les tailleurs d'ivoire, les enlumineurs des manuscrits, les sculp-teurs de nos grandes cathédrales, ceux de Beims, de Charlres et d'Amiens ; les Primitifs italiens, français et flamands ; les inaltre-s de la Bciuiissancc et du XV1I<! siècle ; .lehan Fou(iuct. Fra Angclico, Ba-)haëi, Micliei-Ange, l i t len, Bub eus, Bi-)crn et les rcstaur.ntcurs modernes de

l'art chrétien. Celte phalange de grands hommes, cetic

moisson de chet's-d œuvre le contraste des époques, des styles, des procédés, des inspirations, donnent A ces volumes un charme et une valeur éducative sans pré-cédeuls, C'e-sl la ])rcmière fois que se trouvent ainsi réunis ci avec autant de goiîl, les l)ellcs pages et les chefs-d'œu-vre de la littéralure cl de l'arl chrétien. L'inlértH artisti(|ue de ces Anthologies égale leur intérêt religieux cl moral. Ce sont des livres ii répandre et de jolis cadeaux il offrir pour touies les ICtes chrétiennes et les premières communions.

REVUE FINANCIERE L'événement de la semaine est l'abais-

sement du tanx de l'escompte officiel de 4 0/0 à 3 0/0 en Angleterre, de 4 0/0 à 3 1/2 0/0 en France,

La Rente Française a progressé à 87.25 tandis que les fonds russes ont enregistré de leur côté une avance très appréciable.

Les établissements de crédit ont adopté une tenue extérieurement ferme. Le Crédit Lyonnais termine à 1.717, le Comptoir Na-tional d'Escompte à 1.054 et la Société Gé-nérale à 815.

L'augmentation de capital de la Caisse Commerciale et Industrielle de Paris se pousuit avec succès. Ëlie comporte, com-me nous l'avons déjà annonce, l'émission de SU.000 actions de préférence de 5 0 0 fr. 6 0/0 cumulatives et de 8 000 actions ordi-naires de 250 fr. Celles-ci sont réservées aux anciens actionnaires au prix de 1.250 fr.

Parmi les chemins de fer français, le Nord s'Inscrit à 1.715 et le Lyon ii 1.295. Lo prix des obligations de cette compa-gnie .en cours d'émission ett fixé comme suit : 4 0/0 Mal Novembre 488 fr. ; 3 0/0 Janvier-Juillet 401 fr. ; 3 0/0 Avil i Octobre 404 fr. ; 2 1/2 0/0 Mal-Novembre 368 fr.

Le rôle Joué par le pétrole utilisé comme carburant permet d estimer qu'on jor.r viendra où 11 se substituera à la houille dans la plupart de ses utilisations. Cette éventualité est patlcullèrement Intéres-sante en ce qui concerne ia chaulTe des machines motrices sur les navires. Le Conseil d'Administration de la Compagnie Française des Naphtes comprenant toute l'importance de ce débouché a soumis-sionné pour les fournitures de pétrole du Ministère de la Marine. La Société a été admise à alimenter de ses produits, notre flotte nationale.

Rappelons que le siège social est situé 59, rue de Châteaudun où l'on peut se pro-curer les parts bénéficiaires actuellement en cours d'émission.

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• o,àOpenoWfc

Laxatif ou Purgatif ? Nos pères avaient l'habitude de se pur-

ger au commencement do chaque saison. Ils sentaient que cela leur était nécessaire.

La science moderne a expliqué leurs sensations Los changements de tempéra-ture ont une grande influence sur nos fonc-tions ; la cha eur ou le froid, la sécheresse ou l'humidité exaltent la virulence des mi-crobes contenus en notre Intestin. N'est-ce pas en été que l'entérite sévit chez le nourrisson ? N'est-ce pas en automne que la diarrhée survient chez les adultes ?

A nos cultures digestlves, à la merci des Influences saisonnières, donnons des ar-mes qui permettent des résistances. N'at-tendons pas les changements de lune ou de date. A ia purge qui a tort de reniuer trop brutalement l'organisme, préférons le laxatif fréquemment employé. Ne soyons point semblables à ces gens qui crient « au feu » quand leur maison est brûlée. Soyons prévoyants. La Tisane des Char treux de Durbon nous le permet. Elle est la dépuration agréable. Elle est la garde qui veille aux barrières de notre organis me. Elle est la santé en bouteille.

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Carhaix, Samedi 14 Février, hôtel de France (jusqu' 3 heures) ;

Rostrenen, Mardi 17 Février, hôtel ] duGommene (jusqu'à 3 heures) ;

Quimper, Mercredi !8 Février, hôtel du Parc ;

Pont- l 'Abbé, Jeudi 19 Février, hôtel du Lion d'Or;

Quimperlé, Vendredi 20 Février, hôtel du Lion d'Or ;

Landerneau, Samedi 21 Février, hôtel Raould ;

M O R L A I X , Dimanche 22 Février, hôtel d^ l'Ëuiope ;

Lesneven, liundi 23 Février, hôtel de France ;

St-Pol de-Léon. Mardi 24 Février, hôtel de France ;

Landivisiau, Mercredi 25 Février, hôtel du Bols ;

Châteaulin, Jeudi 26 Février, hôtel Grand'Maison ;

Brest Vendredi 27 Février, hôtel Continental ;

Nota — Le Docteur revient tous les deux mois environ. Notice franco.

L'idmlntratear Gérant i E.L rooi

Etude de M* KERNEIS, avoué à Morlaix, rue d'Aiguillon, n- 28

T i i ^ e par suite de faillite

En l'étude et par le ministère de M» POUMEAU DE LAFFO* REST, notaire à Morlaix, rue Notre-Dame.

Le Jeudi 19 Février 1914 à deux heures de l'après midi

Désignation des immeubles à vendre :

LOT UNIQUE En la ViUe de Morla ix

Une Propriété située rue Courte, numéro 13

Composée de : Bâtiment à usage d'atelier

d'ébénisterle ayant rez - de -chaussée, étage et grenier ; contre le bout couchant de cet édifice, un hangar monté sur pilier de bois, couvert d'ardoi* ses et un cabinet d'aisances avec cour et porte dans la cour ; contlguë à ce bâtiment, une maison d'habitation, comprenant rez - de chaussée, premier et deuxième étage ; derrière, une petite cour ; au nord de la mal-son, autre édifice servant de cuisine et de palier aux étages ; jardin au levant de la maison avec porte sur la rue.

Le tout porté au cadastre sous le N- 2S0 de la section A, pour une contenance de un are deux centiares. MISE A PRIX, huit mille francs,

ci. . . . 8.000franos L'avoué poursuivant,

F. KERNEIS.

Etude de M« KERNEIS, avoué à Morlaix

V E N T E par licitation judiciaire

En l'étude et par le ministère de M* COATANLEM, notaire à Plouigneau.

Le Mard i 24 Février 1914 une heure et demie

Commune de Plouigneau 1- LOT. — Les droits conve-

nanciers superficiels et répara-toires du Convenant Le Pen-cant plus un peu de terre fonds et droits, dite Goarem'arm Groajou.

MISE A PRIX : 4 600 I r . 2- LOT. — Au terroir de Saint-

Eloi, un champ, dit Parc-Kerdantec, 44 a.

MISE A PRIX : .1 000 fr. L'avoué poursuivant,

F. KERNEIS.

Etude de M* KERNEIS, avoué à Morlaix

V E N T E par licitation judiciaire

En l'etude et par le ministère de M* LOZACH, notaire à Saint-Pol-de-Léon.

Le Lundi 23 Février 1914 trois heures de Vapiès-midi

PREMIER LOT Commune de Saint-Pol de-Léon

et par extension d Mespaul au terroir de Ruplouénau.

Une Maison d'Habitation et autres édifices, courtil et deux champs de terre labourable ; le tout d'une contenance de 9u a. 45 c.

MISE A PRIX : 6.000 fr. DEUXIÈME jLOT

Communs de Saint-Pol-de-Léon et par extension en Plouénan.

Une Maison d'Habitation et autres édifices et deux champs de terre labourable ; le tout contenant 94 a. 34 o.

MISE À PRIX : 6.000 fr . L'avoué poursuivant,

F. KERNEIS.

TAUPICINE sont détruites in/kilUblenaant

en un Jour par la Découverte en 4802, L A T A U P l O I N K ett utinsée aujourd'hui dant la moadê entier.

^ . '"OBU'T CONNU IXPtDIÉ PAVABLK APRt« ESSAI I SI set réialUts ne sont pan entièrement saUstulsants, ponr quelque oaoM que oe aolt, te dient ne 4ait rien, et il l'envol est pajré d'avance, OD rembourse la •omme entière. - Emploi simple et sans <1«»W«T , PRIX o u PI.AOON : 6 tr*Dc«, poor MtruI» plni d* 1000 Taupti. ^ ^ ^ L A B O R A T O I R B S K. P R A O B I . , Pharmacien, 37 . Rue B o w e t V P A I U S (1»)'

Page 4: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/me… · --1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ AR ENEB BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

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Etude de M* VERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, n* 7

Adjudicilion volsntaire en l'étude

L E L U N D I 2 M A F S 1014 à I h. //2 de l'après-midi

EN la COMMUNE de GUICLAN I . — Le Groupe des

Fermes du Combot PREMIER LOT

La forme de COMBOT* H U E L L A , louée aux Gonsovts Bécam jusqu'au 29 septembre 1921 pour un prix de fermage annuel de 850 fr., l'acquits des impôts et diverses charges.

MISE A PRIX : 24.000 fr. DEUXIÈME LOT

La ferme du P E T I T -GOMBOT, louée ù M. Fran-çois Simon jusqu'au 29 septem* bre 1922, moyennant 290 fr. l'an, l'acquit des Impôts et diverses charges.

MISS A PRIX : 7.000 fr. TROISIÈME LOT

La ferme de COMBOT-I Z E L L A , louee aux Consorts Marc, MudecetDaniélou, moyen nant 740 fr. l'an, une commis-sion non restituable de 740 fr., l'acquit des impôts et diverses charges jusqu'au 29 septembre 1925.

MISE A PRIX : 22.000 fr. Ces trois fermes d'un seul

tenant ont une contenance totale approximative de 43 h. 10 a. 81 c.

I I . — La ferme de L A C H A P E L L E DE K E R -S A I N T - G I L L Y , louee jus-qu'au 29 septembre 1917 aux Cionsorts Auflret, moyennant 650 fr. l'an, l'acquit des Impôts, une commission non restituable de 100 fr., et diverses charges.

MISE A PRIX : 18.000 fr. En cas d'oilres suûisantes on

traiterait avant l'adjudication. S'adresser : Pour visiter, aux

fermiers ou à M. Potay au Fo-vennou en Guician et pour tous renseignements à M* VERANT, notaire.

Etude de M* Jean VERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, 7

VENTE par adjudication volontaire

en l'étude LE LUNDI 16 FEVRIER 1914

à 2 h, de l'après-midi En la Commune de Tlautgneau à proximité des Forges-Neuves, our la route nationale de Paris à Brest.

LA F E R M E D E L E 3 N A 0 N E N

d'une contenance totale de 10 h, 16a. 47 0., louée jusqu'au 29 sep-tembre 1922, aux époux Yves Loussaut, moyennant un ferma-ge annuel de 700 fr., l'acquit des impôts et diverses charges.

I l existe sur la ferme une gran-de quantité de pins exploitables dès maintenant.

Mise à Prix : 20 000Fr. En cas d'oflres suffisantes on

traiterait avant l'adjudication. S'adresser surplace pour visi-

ter. et pour tons renseignements à M» VIRANT, notaire.

B A R R I Q U E S

à , " V e n d r o

S'adresser à M. GODEC, 14, rue Villeneuve, à Morlaix.

Etude de M* JEAN VERANT, no taire à Morlaix, rue de Paris, n- 7.

VENTE pir idiuilieiliM en l'étude

Le Samedi 14 Février 1914 à deux heures

Des bois sur pied du Conve-nant Crom ou Mengleuz, en Plougonven, trêve de Saint Eu trope.

54 chênes, 5 ifs, 6 tilleuls, 16 hêtres, 1 cbAtaignler, soit 82 arbres en deux lots sur les MISES A PRIX de 330 fr. et 260 fr.

S'adresser sur place pour visl ter et pour tous renseignements à M» VERANT, notaire.

Etude de M* Jean VERANT, notaire à Morlaix, me de Paris, 7

A Vendre à l'amiable

Au Bourg de Carantec d la Croix V I N G T - D E U X L O T S

De T E R R A I N variant

entre 370 et 830 mètres carrés S'adresser, pour prendre com

munication au plan des lots et des routes projetées et pour tous tous renseignements, à M* VE-RANT, notaire.

Etude de M» Jean VERANT, notaire à Morlaix, rue de Pa ris, n» 7.

A vendre ou à louer Immédiatement

EN LA VILLE DE MORLAIX

Le l i ino i r de l i Fontaine Comprenant Maison d'habita-

tion, cour intérieure, jardin avec serre. — Dépendances, — Eau, etc...

S'adresser pour visiter et pour tous renseignements, à M* VE-RANT, notaire.

Etude de M* Jean VERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, 7

A Louer immédiatement

EN LA VILLE DE MORLAIX rue de Brest, n' 6g

Premier Etage, ayant cui-sine, salle à manger, salon, 4 chambres à coucher, w. cl., bu« cher, décharge.

1 Appartement au 3* étage, ayant salle à manger, cuisine, 2 chambres à coucher, grand ca binet, w. cl., décharge.

S'adresser pour tous rensei-gnements à M* VERANT, notaire.

— — — — — Etude de M' VERANT, notaire

à Morlaix

A louer de suite ensemble ou séparément

EN LA VILLE DE MORLAIX Route de Callac

Quartier de la, Fouasserte U N E TRÈS J O L I E

P R O P R I É T É Consistant en :

Maison d'habitation élevée sur caves, ayant vestibule et 4 pièces ea rez-de-chaussée, 4 pièces et 1 cabinet au 1" étage, même dis-tribution au 2* étage, grenier au-dessus.

Cour, grand jardin fruitier et potager clos de murs.

Remise et écurie. Pour visiter et traiter, s'adres-

ser à M» VERANT, notaire.

Etude de M* VERANT, notaire à Morlaix

V f i M T C : par adjudication volont&ire

En l'étude et par le ministère de M* VERANT, notaire

Le Jeudi 26 Février 1914 à 2 h. après-midi

Lot Unique EN LA VILLE DE MORLAIX

rue d$ Taris, n* 4

UNE MAISON Comprenant : au rez-de chaus-

sée, 3 magasins et arrière-ma-gasin, caves ;

A l'entre-sol, six pièces ; Premier et second étages com-

posés de 6 pièces chacun ; 5 mansardes, grenier au-des-

sus. Revenu annuel : 2.385 fr. MISE A PRIX : 32.000 fr. S'adre8ser:pour visiter et pour

tous renseignements à M* VE-RANT, notaire.

Etude de M* Jean VERANT notaire à Morlaix, rue de Pa ris, numéro 7.

A v"E?DRE

25.000 mitres carrte

TerraîDs'a Bâtir A S A I N T - A N T O I N E près la gare de Plouézoo'h

Lotissement au gré des ama-teurs.

Pour consulter le plan avec routes projetées, tous rensei-gnements et traiter, s'adresser à : 1» M» Jean VERANT, notaire à Morlaix ;

a* M. Guiomar, architecte à Morlaix, quai de Léon.

3* M. 0. Cornu de Kernars. 24, rue VlUlers de l'Isle Adam, à Saint-Brleuc. 1

Etude de M* Jean VERANT notaire à Morlaix, rue de Paris, 7

A L"ÔÛER pour cause de départ

au l " janvier 1914 En la ViUe de Morlaix Le joli I t n o i r de Kerhuell i

à 100 m. de la gare Comprenant : salon, salle à

manger, hall, atelier, 6 cham-bres de maîtres, 3 chambres de domestiques, salle de bains, cui-sine, office, buanderie, etc.

Eau à tous les étages, calori-fère.

Parc boisé d'un hectare, pota-ger, dépendances.

Vue superbe sur la rivière de Morlaix.

S'adresser i M* VERANT, no-taire à Morlaix ou à M. Veiihan, Ingénieur au manoir de Ker-huella.

ON DEMANDE A A C H E T E R de suite dans le Finistère et départements vol slns.

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INDUSTRIES quels qu'en soit le prix, le genre ou l'importance. Ecrivez de suite

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M A G A S I N Avec Fours de Boulanger Appartements et Dépendances

S'adresser à M* TANGUY, huis-sier.

A Louer Au I" Avril prochain

M A I S O N Située 23, rue de Brest, Morlaiz

S'adresser au 21, de la rue de Brest.

A Louer Garni ou non garni

1« L O G E M E N T , 6. place dt Viarmes.

2» Petite P R O P R I É T É , à St Julien, Locquénolé.

S'adresser : BAVARD, 2, Quai de Léon.

Etude de M< ERUSSARD, no-taire à Morlaix, successeur de M" FLEURY et DE LANSA-LUT.

Adjudieition volontaire

en la Mairie de Lanmeur Le Jeudi 26 Février 1914

à 2 heures De la ferme de Ferrec ou Per-

ferrec, en Plestin, contenant 11 hectares 39 ares, louée 1000 fr. et Impôts à Jean-Pierre Lézec. MISE A PRIX : 18.000 fr

S'adresser à M* ERUSSARD.

Etude de M* ERUSSARD, no taire à Morlaix, successeur de M " FLEURY et de LANSALUT.

A VENDRE de gré à gré en bloc ou en détail

En la commune de Plourin

1* La ferme de Béguel-aoat, louée 1 500 francs i'an à

Messieurs Gallouédec, Le Saout et Geflroy et contenant environ 72 hectares divisés en deux ex-ploitations distinctes.

2» La ferme de Kerdali-dec-Creis, louée l.OOv) francs l'an à Monsieur Guillaume Grali et contenant 18 hectares 54 ares.

Pour visiter, s'adresser aux fermiers, et pour traiter à M* ERUSSARD, notaire.

Etude de M« ERUSSARD, no-taire à Morlaix, successeur de M " FLKURY et DE LANSALUT.

ADJUDICATION volontaire

En l'Etude Le Lundi 2 Mars 1914

à deux heures

De I I Ferme de " T U N E S " EN ST-MARTIN DES CHAMPS

A 500 mèttes de la ville, con-tenant 9 hectares, louée au sieur Carofl jusqu'en 1914, 650 francs et impôts.

M I S E A P R I X : 17.000 fr.

Etude de M» ERUSSARD, no-taire à Morlaix, successeur de M«' FLEUR Y et DE LANSALUT.

ADJUDICAT ION En la Mairie de Plougasnou

Le Jeudi 5 Mars 1914 à a heures

I . — EN PLOUAASNOU La ferme de Ty-Chapel,

louée a Messieurs Choquer et divisée en 16 lots.

I I . — MÈMB COMMUNE DE PLOUGAINOU

Aux terres de RUn-ar-Bugale et Keroubas, les terres louées à Jean Jégaden, de Pennanech et divisés en cinq lots.

(Voir les affiches). En cas d'oflres suffisantes on

traiterait avant l'adjudication. S'adresser au notaire.

Etude de M«ERUSSARD,notaire à Morlaix, 38, place Thiers, successeur de M" FLEURY et de LANSALUT.

A LOUER immâdiatement

dite du Cornlc au Bas-de-l&-Rivière, en PloujeM

I . — Très beau rez de chaus sée, comprenant : grand salon, salle à manger, cuisine, trois chambres, cellier Jardin, auto-garage et écurie à six chevaux.

I I . — Premier étage de la même maison, avec entrée sépa-rée composée de : salon, salie à manger, cuisine, trois chambres de maître, décharge'et cuisine.

Etude de M» SERRURIER, commissaire-priseur à Morlaix

Vente Mobilière Après le Décès de M"'« Lamanda

à St Nicolas Le Mercredi 11 Février igik

à 1 h. 30 et jours suivants

On vendra : 13 lits et sommiers literie, buflets, armoires, com-modes, glaces, chaises, fauteuils tables, garnitures de cneminées, comptoirs', vaisselle, rideaux, globes et bibelots armoire é glace et quantité d'autres objets.

Vaisselle et porcelaine de Chine, cadres et gravures très anciennes.

igi4 Le Dimanche i5 Février à 1 h 30

On vendra : Trois chevaux, une vache, une grande charrette, un tombereau, un char A bancs, une charrue, harnais, etc.

10 0/0 en sus.

Etude de M« de LAFFOREST notaire à Morlaix

Cession de Fonds de Commerce Aux termes d'un acte reçu par

M» de LAFFOREST, notaire à Morlaiz, le 20 Janvier 1914, Mon-sieur Charles Goasguen, coiffeur et Madame Yvonne Le Touche, son épouse, demeurant ensemble à Morlaix, rue Longue, n- 3, ont

s vendu à Monsieur i.ouls Le Gall, l^pographe, et Madame Olive I Tanguy, son épouse, demeurant

ensemble à Morlaix, rue Longue n' 3, le fonds de commt rce de coifiure exploité à Morlaix, rue Longue, n- 3, par Monsieur Goasguen.

Domicile a été élu à Morlaix, en l'étude de M« de LAFFORET, notaire, sise rue du Pent- Notre-Dame, n» 1, où les oppositions seront reçues jusqu'à l'ejspira-tion du délai de aix jours qui suivra la présente insertion.

Pour seconde insertion. de LAFFOREST.

Etudes de M* Ernest CROIS-SANT, docteur en droit, avoué à Morlaix. 21, place Cornic, et de M» GUILLOU, notaire à Plounévez-Lochrist.

V E M T i : par licitation judiciaire

en l'étude et par le ministère de M» GUILt OU, notaire à Plou-névez-Lochrist,

Le Mardi 10 Février 1914 à 1 h. 1/2 de l'après-midi

Désignation : PREMIER LOT

EN la COMMUNE de TREFLEZ Au lieu de KC;BEMMA

Une Propriété Comprenant maison de maî-

tre composée de rez de-chaus-sée, de deux étages et d'un grenier au-dessus ; belvédère sur la maison ayant vue su-perbe sur la mer ; divers au-tres b&timents consistant en écuries, hangars, remises, crè-ches et porcherie, cour, jardin potager, grande serre, avenue plantée de beaux arbres, ladite propriété entourée de murs, avec ses dépendances comprenant diflérentes fermes dénommées : La Ferme de la Tour ; La Ferme ; La Ferme de Ke remma ; La Ferme de Ke-remma ; La Ferme de Ke-remma ; La Ferme de la Petite I le ; La Ferme de la Petite I le ; La Petite Ferme de l' I le ; Une maisonnette et un jardin, ie tout loué à divers pour un loyer total de 2603 f r.

Lesdites propriété et dépen-dances d'une contenance totale de 1C4 hectares 41 ares 94 cen-tiares. MISE A PRIX, fixée par le Tri-bunal. Soixante - Dix Mille fr.,

ci 70.000 fr. DEUXIÈME LOT

EN LA MÊME COMMUNE DE TREFLEZ

A u lieu de K E R E M M A Une parcelle de terre dite

Parc an Avraz, portée au cadas-tre sous le n' 64 de la section A, pour une contenance do douze ares, ci., 12 a. MISE A PRIX, fixée par le Tri-bunal, Quatre cents francs,

ci 400 fr. Dressé par l'avoué poursui-

vant s.ussigné E. CROISSANT, avoué

docteur en droit.

A . L O X J E R . immédiatement

Rue de la Prison pour cause de départ

APPARTEMENT de 5 pièces dont 4 à feu, eau, waler closet et décharges.

S'adresser au journal.

A Louer immédiatement

la, Rampe du Créou, n U N E M A I S O N

Composée de 4 pièces avec jardin S'adresser à M. A, LIVOLANT,

26, rue de Brest.

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Rampe Saint-Nicolas, n» 3 au 2* étage

UN APPARTEMENT composé de huit pièces, eau dans la maison et water-closet; bûcher dans la cour.

S'adresser chez Mme PARIS jeune, 1, rue de Brest, Morlaix,

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Voiture et Harnais S'adresser à M. MICHEL,

Place St-Martln, Morlaix

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JEZUZ TREAC'U

Faits et Gestes 6-13 Février 1914

16 heures dans les airs !

L'aviateur Ingoîd a quitté Mulhouse, en Alsace, samedi matin à 7 h. sur un biplan avec moteur de 100 chevaux. Jl a pris 600 litres d'essence et 60 kilos d'huile, et comme nourriture du chocolat, des bis-cuits, des pastilles de Ma et du lait mé-langé de cognac. Il a atterri, à minuit, près de Fiorstcnried. Il est dmenré 16 h. 20 dans les airs, battant ainsi le récent record de Larger, par 2 h. m. La distance

' parcourue est d'environ 1.700 kilomètres. * • «

Grossièreté biocarde

MICHEL LE NOBLETZ Prêtre et Missionnaire

La Vénérable Bernadette Soubirous.

U n Février 1914 marquait le s6' anniversaire des premières apparitions de Lourdes. Depuis lors, les foules sont vernies dans la ville du Miracle en immenses pèle-rinages ainsi que le demandait la Vierge de Massahielle. El 'Bernadette Soubirous, l'en-

Les grands journaux maçonniques pari-siens et les Eclaircurs de province se délec-tent fort à raconter me grotesque et gros-sière histoire. Le Tape aurait fait danser devant lui le fameux tango argentin... Et jugeant cette danse, tout de même peu conve-nable, il aurait appelé un de ses serviteurs, un vénitien, pour lui faire danser la furnala, dann dont parle tel écrivain véni-tien, de façon a « lancer » cette danse dans les salons romains.

Et /'Eclaircur qui raconte cette histoire

fant qui eût le bonheur de contempler les d'ajouter : _« Et dire que les prêtres bretons A'^ir^ h,nrlnmfp. VànirabU voudraient interdire la dakse. » apparitions, vient d'être proclamée Vénérable

par Sa Sainteté Tie X. Les incrédules — ou se disant tels —

peuvent faire semblant de nier le miracle. A quoi bon ? Les médecins athées eux-mêmes s'inclinent quand ils virifienl à Lourdes des

estants et probants. Bernadette et la

'iSkixssiiiiiât^ W.'' it '-i-.- • • • • Flambez finances

Encore le liquidateur

Il a pourtant fallu — avant les élections — faire semblant de s'occuper du budget de

lequel devrait être voté depuis le )0 juin IQI3. Et l'on a entamé la discussion ^ , . . , , , , . ., , , de ce Im/et le 9 février 1914. Il est vrai Celui-ci c est Lecoutuner, liquidateur de que l'on met les bouchées doubles * Tas la Grande-Chartreuse. Tour faire plaisir--hpposition ? Adopté / » Et l'on adopte..., contre quels bénéfices^ ? - à son ami Cuse-r<m adopte..., c'est ^ tout plein ^ amusant, nier, xl n a pas hésité a intenter un procès

Le malheur est qu'il s'agisse de la France « «« M. Marnier, concurrent honnête

l 'Eclaireur consentira-t-il à dire cette semaine que le Pape n'a aucun serviteur vénitien au Vatican, que * l'écrivain » vémilien maître-es arts à danser n'a jamais parlé de la Jurlana ; enfin que l'on est écœuré à bon droit dans les milieux honnêtes (le voir h manque de respect envers Sa Sain-.teUf^ui caractérise certaine .société païenne^ romaine.

A insulter le Tape, on se salit toujours. Voilà ce qu'il faut rappeler.

et de ses finances, donc de son commerce et de son industrie. Hai: nos députés ne s'in-quiètent pas pour si peu. Quant au gouver-nement, il veut simplement masquer les (10-cédés stupéfiants mployés par £VC. Caillaux pour « réorganiser les finances », grâce à de lamentables artifices de comptabilité.

• « •

de M. Ctisenier et à employer pour ce pro-cès jusqu'à la subornation de témoins ! Et cela, 5VC. Labori l'a prouvé pièces en mains devant la cour de Grenoble. Le bien volé aux Chartreux ne porte pas bonheur aux voleurs...

• • '*

Le Home rule

Monseigneur VEvêque de Quimper a adressé au clergé et aux fidèles, une lettre pastorale qui a été lue diman-che dernier dans toutes les églises du diocèse. Dans cette lettre, Monsei-gneur rappelle ce que fut la grande journée du 14 Décembre 1913, en

aquelle le Saint Père proclama au Vatican Vhéroïcité des vertus de Mi-

chel Le Nobletz. Voici la traduction d'une partie du

décret qui résume les vertus et les mérites du Vénérable Serviteur de Dieu

Après avoir rappelé les débuts dans la vie religieuse de Michel Le Nobletz, dont la vocation était con-trariée par ses parents, après avoir noté qu il fut pasteur dans diverses oaroisses, le « Décret » continue en

ces termes :

« Poussé par les conseils et les prières 'un ami, autrefois son condisciple, nom-

mé Pierre Qulntln, devenu moine de saint Dominique, Michel résolut aussi d'entrer dans le môme Ordre. I l fut reçu au novi-ciat des F. Prêcheurs, à Morlaix,

La Providence voulut qu'il en sortît après quelques mois. Ayant constaté que les chrétiens de l'Armorique, oublieux presque de leur religion, devenaient, par suite de leur Ignorance dans la foi, les esclaves de la superstition et les victimes de la'corruption des mœurs-, saisi irane; grande douleur, i l s'appliqua de toutes ses forces b les instruire et à les délivrer, pendant plus de quarante ans, ne s'épar-jnant aucune peine et usant de toutes les ndustrles. Pour catéchiser les Ignorants

surtout, i l inventa une méthode Ingé-nieuse ; I l se servait de tableaux peints, composés par lui de façon à placer pour ainsi dire, devant les yeux, les vérités )rlncipales de la doctrine chrétienne : un

commentaire tout simple les rendait acces-sibles même aux enfants et aux person-nes sans Instruction. I l n'est donc pas étonnant que, de toutes parts, les fidèles soient accourus en foule autour du Servi teur de Dieu.

» D'un grand désintéressement, toujours pauvre et aimant la pauvreté, i l pratiqua cependant la libéralité chrétienne à un tel degré que, des qu'il voyait son prochain dans le besoin, 11 recueillait quelqu'argent ou se privait lui-même de nourriture pour venir a son aide ; même, ne pouvant rien

Palmes électorales Save^i-vous combien de palmes viennent

Sttre accordées à la dernière promotion ? J.800I Et il y avait j^.ooo dimandes. Et l'on a retardé d'un mois la publication de la bienheureuse liste pour permettre aux nouveaux ministres de nommer quelques-uns des leurs à la place des électeurs des ministres d'hier.

j.800, deux fois par an. Et l'on trouve encore des naïfs qui osent porter ça sans pa-raître honteux I

• • •

Les Blocards loot le catéchisme I Les journaux régionaux nous apportent

une extraordinaire nouvelle. Dans la Gi-ronde, les enfants d'un village allaient à l'école laîaue au grand déplaisir des pa-rents — lesquels voulaient absolument que l'instruction relicieuse fut donnée à leurs rejetons,

On délibéra sur ce cas intéressant : car les parents catholiques sont aussi électeurs. Et ce nujyen — pratique, fut adopté. Mes-dames les épouses du maire et du receveur et du conservateur et de toutes les notabili-tés biocardes du pays furent convoquées et priées de « faire le catéchisme » aux en-fants de l'école laïque II Que pensexrvous de cette délicieuse plaisanterie ?

Le prêtre n'a pas le droit de « violer la liberté de conscience J» en enseignant le caté-chisme hors de son église. S\Cais ces ^Kes-sieurs — dames du Bloc qui d'ailleurs se moquent bien de la religion, vont rempla-cer le prêtre et donner l'éducation religieuse que les parents réclament. Si bien que l'on fera connaître Dieu à des bambins, dans l'espoir que les pères de ces bambins votent pour les pires ennemis de la religion catholi-que I

Logique blocafde^l ^

A bas Thalamas 1

Le roi d',Angleterre a ouvert la session parlementaire. Le débat sur la question irlandaise a été abordé,

Le principal argument de l'opposition est que le gouvernement n'a pas le droit d'ap-pliquer une mesure comme le « Home rule », sans être absolument sûr d'avoir derrière lui la majorité du peuple.

• • •

Dans les Balkans

Enver pacha, ministre de la Guern turc, visite Andrinot4e. Il a décidé de remettre la place en état de défense d'après les méthodes les plus récentes.

Des spécialistes étrangers seront appelés à diriger les travaux.

• • • L'obéissance

Dans le canton sud de Versailles, M. Périnard, libéral, est ilu conseiller général contre l'aviateur Blériot, radical-socialiste, patronné par le blocard Thalamas.

On fait grand bruit dans certaine presse, d'un « schisme » vivement escompté par les ennemis de la religion. Pour des raisons dont il doit évidemment être seul juge, le Saint-Père a fait enquêter à Taris au sujet d'.s Frères de Saint-Vincent de Pau et il a déplacé un supérieur.

Et voilà tout le Bloc, qui hypocritement déplore les « violences jmtificales » et pleure sur le sort du supérieur déplacé.

On se demande vraiment de quoi se mêlent ici les gens de la Loge. Evidemment ii veulent exciter la Congrégation contre < Saint-Siège.

Ils devraient pourtant bien savoir qu'i n'y réussiront pas — et que, au grand honneur de l'Eglise toujours on s'est incliné dès que %pme a parlé. Briand s'en est bien aperçu quand il voulut fonder ses cultuelles.

• • •

Sous la coupole

Hier, feudi, iMM. Alfred Capus, P. de la Gorce, Bergson ont été élus membres de l'Académie française. 3\iC. Léon Bourgeois politicien et non littérateur, a été largement battu par M. Capus.

5 C.

§ a n s la ^ i e

de r a m i r a l §erminet»»*

X > e u x ^ c t e s 0 —

L ' a m i r a l Germine t , m o r t la semai-ne dernière , étai t u n r e m a r q u a b l e » e n t r a î n e u r d ' h o m m e s » et dans Wïrmée navale , l 'on se disait qu' i l serait aisé d 'a l ler a u feu, avec u n pa-rei l c o m m a n d a n t .

Cette qual i té p r i m o r d i a l e d u chef, l ' a m i r a l G e r m i n e t l 'a m o n t r é e e n n o m -breuses rencontres — m a i s tout par-t icu l iè rement dès l'ûge de v ingt ans, dans la c i rconstance suivante :

C'était dans u n e de ces escales, u n de ces comptoi rs de la côte d 'Afr ique, encore aménagés c o m m e au temps de la t ra i te U n soir le feu avai t pr is dans u n b a r a q u e m e n t cont igù ù une poudr ière , ou à u n arsenal , où se t rouvaient entassés des m u n i t i o n s de guer re et des explosifs en quant i té assez grande pour anéant i r le vi l lage et les factoreries avoisinantes. A u x premières flammes les indigènes, sentant le danger , avaient pr is la fui-te. Les m a r i n s avaient mis quelques pompes en act ion, m a i s leurs jets m a l dir igés, condui ts de trop lo in , restaient sans efficacité. N u l dans l 'é ta t -major n'osait c o m m a n d e r a u x h o m m e s de s 'approcher et n u i p a r m i e u x n'osait en prendre l ' ini t iat ive. Qn at tendai t avec ef ïroi la catastrophe, A lors o n vit u n . adolescent saisir la

- l ^ i c f f d ' ù a e do ées-pontpes inut i les , s'avancer vers le foyer incandescent, se hisser sur le m u r m ô m e de la pou-dr ière et braquer sur le brasier le j e t d'eau sauveur Le petit m idsh ip resta iii seul u n instant , puis quelques m a -telots de son équipage s'ôtant élancés

Eour le re jo indre , de son pér i l leux anc de q u a r t i l l eur c o m m a n d a froi-

dement la m a n œ u v r e . L 'arsenal et la vi l le étaient sauvés Ce fut le début de l ' a m i r a l Germine t dans sa car r iè re de m a r i n .

I l n 'avai t pas v ingt ans. L ' a m i r a l qui c o m m a n d a i t l 'escadre le fit appe-er, le félicita, lu i demanda quel le ré-

compense ii souhai ta i t pour sa noble conduite. L 'enfant regarda le g r a n d chef dans les y e u x et répondi t : « La Croix » ! a Vous êtes trop j e u n e ' A m i r a l , et ce fut tout,

L'Œuvre excellente de c la protection de la Jeune âlle » (section de Morlaix), avait hier Jeudi, une « journée d'études » d'arrondissement à Morlaix, sous la prési-dence de M. le chanoine Le Roy, directeur des œuvres diocésaines.

Mme deJacquelotde Boisrouvray etMlIe de la Sablière, présidente et secrétaire du Comité diocésain, âssistaient à cette fête. Le matin à 10 h. 1/2, la messe est dite à la chapelle N.>D. du Mur par M. le ciianolne Le Roy qui, à l'Evangile, adressa aux membres de l'Œuvre une allocution au cours de laquelle i l leur donna différents conseils pratiques sur la façon de diriger et de développer leur apostolat.

A 2 heures avait Heu à la Salle des Œu-vres, une réunion de toutes les personnes qui s'intéressent à cette œuvre éminem-ment sociale.

Y assistaient M. le chanoine Kérlsit, directeur de l'Œuvre pour Morlaix ; M. le chanoine Treussler, curé-archiprôtre de Saint-Pol-de-Léon ; M. l'abbé Castel. rec-teur de St-Melaine de Morlaix ; M. l'abbé Kervella, recteur de Guiclan ; M. l'abbé Le Gall, aumônier de l'hôpital.

Un rapport des plus intéressants concer-nant la vie de l'Œuvre à Morlaix et les résultats déjà obtenus, fut lu et discuté en séance. Nous espérons pouvoir publier ce rapport d ns l'un de nos prochains numé-ros.

par ailleurs, 11 donna parfois jusqu'à ses vêtements. Cette ardente charité envers le prochain avait sa source dans l'amour ex-trême qui l'embrasait pour Dieu et y pui-sait chaque jour une force nouvelle.

» Comme 11 avançait en âge, l'Homme de Dieu, qui avait arraché au péché un si lïrand nombre d'hommes et sentait venir a mort, se préoccupa avec une pieuse

sollicitude do l'avenir des Missions qu'il avait établies avec tant de succès. I l priait Dieu de toutes ses forceo et lui demandait qu'il daignât lui accorder un successeur dans son apostolat. Sa prière ne fut pas vaine : i l sut, par une Illumination d'En-Haut, qu'un homme de la célèbre Société de Jésus avait été choisi par Dieu à cette Un : ce fut le Père Julien Maunoir, qui s'est distingué par la pratique de toutes les vertus et le zMe dos âmes, au point que sa Cause aussi est posée devant ce tribunal. Michel se l'attacha avec empres-sement ; 11 lui lit connaître sa méthode et les règles qu'il employait dans ses mis-sions et l'associa à ses travaux, afin de promouvoir, chaque jour davantage, la gloire do Dieu par le salut dss âmes.

a Eniln, à l'âge de plus de 75 ans, brisé par ses travaux le Serviteur de Dieu tomba malade. Durant sa longue maladie 11 fut cruellement tourmenté par le démon et imita d'une façon admirable l'exemple de Jésus-Christ à la Crèche et sar le Cal-vaire : fortliiô par les sacrements de l'EglisH, 11 s'endormit paisiblement dans le Seigneur, le 5 mal 1652.

» A la nouvelle de sa mort, qui se pro-pajïea rapidement, tous versèrent des lar-mes : même ses adversaires furent unani-mes a le louer ; ou le proclanir-le père du peuple breton, on exalta la sainteté de sa vie ; ses funérailles attirèrent un grand concours de peuple. Son corps, comme 1 l'avait ordonné, rut porté à Lochrist ; mais là, contrairement à sa volonté, 11 fut ense-veli non pas au milieu des pauvres, mais dans un riche tombeau. Plus tard, en 1858, avec la permission de l'autorité ecclésias-tique, il fut transporté dans la nouvelle église paroissiale du Conquet ».

Ce décret a été promulgué et Inséré dans les actes de la S. Congrégation des lûtes, d'oprès les ordres de Sa Sainteté, le l'i Décembre 1911.

LI'N, SÉIIASTIEN Card. MAHTINELLI, Préfet de .ta S. C. R.

J- PIERHE LA FONTAINE,

Eo. Char., Secrétaire

dit

* • «

Plus tard, bien p lus tard , âgé de 60 ans. l ' ami ra l Germine t , a lors chef d'escadre de la Méd i te r rannée devait

nouveau prouver n o n plus son c j u r a g e physique ma is sa volonté — quand il dénonçai t à la g rande presse IMncurie dont faisait preuve le gou-vernement envers la m a r i n e françai-se Celte f ranchise déplut au tor tueux ( ] lémenceau qui re t i ra immédiate -m e n t son c o m m a n d e m e n t à l ' ami ra l .

... Ma is dans ces d e u x cas diffé-rents, c'était un chef qui par la i t ou qui agissait - et sous le régime nive-leur d u Bloc, on en v iendra bientôt à les compter , ceux qu i sont dignes de c o m m a n d e r . H . B.

(Euvre de la Protection de la Jeune Fille

C^uand. IVffeme

Sous ce titre, le poète Théodore Botrel a composé, en l'honneur de Déroulède, une vibrante pièce de vers dont voici quelques strophes : • - — Mâtaat leur douleur, dévorant leurs larmes, Tes Ligueurs sont là, debout, au port d'armea, Poursuivant le but par toi poursuivi ; Sitôt que l'un d'eux vers la tombe pencli*, Un autre surgit, prêt pour la revanche... Qu'importe ta mort : ta Ligua survit I Et nous chanterons ta Chanson farouche 1 Ton clairon, demain, son cuivre à la bouche. Sonnera la charge et sera suivi ; Metz est réveillée et Strasbourg s'agit* ; Nous j trouverons bientôt le bon gite .. Qu'importe ta mort : ta Chanson survit 1 Dors, bon chevalier de la < douce France » : Dans ton linceul blanc, azur et garance, Ftepose lans crainte et le cœur ravi, Car nous t'avons fait le serment suprême D'achever, un jour, ta t4che... quand môme I Qu'importe ta mort : ton Œuvre survit I

(THÉODORE BOTDEL.)

Conférences L M r e s de l'Ouest Section de Morlaix

Samedi dernier, M. du Plesslx de aréné-dan, président des Conférences littéraires de l'Ouest, venait donner une conférence sur Mozart. La personnalité du conféren-cier et aussi le talent bien connu des par* sonnes qui devaient illustrer la conférence -par quelques attanions musicalès, araiént fait « salle comble ».

Après avoir remercié le public tant en son nom qu'au nom de ses collaboratears, M. du Plesslx narre cette histoire, ce vrai conte de fée que fut la Jeunesse de Wolf-gang Mozart. Des faits et des dates de, cl, de là, une anecdote |oyense, émue on triste... Toute une vie en un raccourci d'une rare précision et que l'on devine Atre le résumé d'innombrables lectures.

L'enfance précoce, la Jeunesse pauvre, l'adolescence triomphale, la mort du phti-sique composant son Requiem., autant de morceaux littéraires, de tableaux brossés avec art par le conférencier. Et l'on ne pourrait vraiment adresser à M. du Plesslx de Grénédan qu'un reproche : c'est d'avoir fait trop courte la part réservée à sa con-férence. Mais i l aurait beau Jeu à ré-pondre qu'il préférait laisser parler ét chanter Mozart, Interprété de remar -quable manière

C'est ainsi que nous avons eu le plaisir d'applaudir tour à tour Mme San:;rà, dans un air de Mithridate, tourmenté, violent,-passionné ; Mme P... et M. Sangra, ren-dant de façon exquise la fameuse conate en si bémol mineur pour piano et violon ;

mineur ; Mme de G..., dans une tendre Berceuse : et tel duetto tiré de la Flûte enchantée permit d'apprécier le sûr talent, la voix grave, pleine, expressive de Mme Sangra et de M. B.. .

Et ce fut sur une véritable ovation que se termina cette très Intéressante réunion.

YAN. • •

La prochaine conférence sera don-née le 2 MARS, par M. Retté SUR H Les Anarchistes, souvenirs de Jeunesse »

Le Prix du Gaz et de rElectricité

L'Instruction Primtire M \ p m « L'instruction populaire, pour être

bonne et utile doit être profondément reli gieuse. Et je n'entends pas seulement par là que l'enseignement religieux y doit tenir sa place, et que les pratiques de la religion y doivent être observées, un peu-ple n'est pas élevé religieusement à de si petites et si mesquines conditions ; il faut que l'éducation populaire soit donnée et reçue au sein d'une atmosphère religieuse, que les impressions et les habitudes reli-

f ieuses y pénètrent de toutes parts, i le prêtre se méfie et s'isole de 1 insti-

tuteur, si l'instituteur se regarde comme le rival indépendant, non comme l'auxi-liaire fidèle du prêtre, la valeur morale de l'école est perdue et elle est près de devenir undanger. »

Les consommateurs de gaz et d'électri-cité ont répondu nombreux à l'appel de l'Union des Commerçants, les priant de se réunir à la mairie, salle des conférences, dimanche dernier, à dix heures du matin. La séance était présidée par M. Larher, conseiller général du cai tun do Morlaix et président de TUnlon des Commerçants, assisté de MM. Jean, vice-président, et Kérébel, président de la Chambre de Com-merce, ancien maire de Morlaix et prési-dent du Comité des Consommateurs do gaz et d'électricité. M. Belz, avoué, est nommé secrétaire. Le président de l'Union des Commerçants preud la parole en ces termes :

« Messieurs, Je vous remercie d'être ve-nus en si grand nombre à notre rôunlon. L'union fait la force : jo fais appel à tous les commerçants pour amener de nou-veaux adhérents à notre société, aOn de nous aider & relever le commerce de Mor-laix.

La cotisation (trois francs par an) est minime, en raison des réultats à obtenir.

Je prie les 25 membres du comité de rester après cette réunion générale, pour le règlement de certaines questions. Com me vous avez pu le voir, toute la propa gande po.-slble a été faite pour l'améliora lion de nos foires. Jo ne doute pas qu'a-vec de la ténacité nous arrivions au succès prochain. Nous nous occuperons ensuite des marchés : mais pour tout cela 11 faut de l'argent : I l faut que tous les commer-çants nous aident et se fassent Inscrire à l'Union

J'ai demandé au placier de vouloir bien suspendre I03 droits de place des chevaux pour la foire de Samedi prochain. I l est de son Intérêt, comme de celui de la ville, que les foires réussissent. Les patentes des déballeurs et des marchands forains sont vérifiées les jours do marché.

Je demanderai à la municipalité de vou loir bien nommer une commission avec laquelle la ndtre étudierait l'octroi, notam mont les droits sur l'avoine, le sonetl'orge qui entravent le commerce des grains à Morlaix.

Messieurs, en ce qal concerne l'éclai-rage, nous nous occuperons seulement de l'éclairage do nos magasins ot do nos ap-gartoments. Pour cela, nous sommes li-

res, et si nous trouvons le gaz et l'élec-tricité trop cher, nous ne sommes pas

Qui a fait ces iittportantes remarques ? U n clérical, un « calotin » de 1914?

Mon Dieu ! Non — : ces réflexions se trouvent dans les mémoires de M Guizot un protestant doublé d'un aiiticlérical, ^ ^ ^ ^ _ _ _ mais qui fut aussi un homme d htat d une obligés d'en consommer. Nous avons reçu haute intelligence. | diverses propositions. Les différents mo-

des. d'éclairage et les marchands de lu-mière ne manquent pas : nous ne somme* donc pas menacés de la nuit.

I l s'agit, aujourd'hui, de savoir quel prix les consommateurs veulent payer le gaz et l'électricité, da le dire à la Compa-gnie et de décider quels moyens nous comptons employer pour le cas où elle Qe nous donnerait pas satisfaction. M. Jean, qui s'est particulièrement occupé de cette question, va vous l'exposer ».

M.. Jean qui, avec un dévouement digne des meilleurs éloges, s'est attaché à cette Intéressante question du gaz et do l'élec-tricité, donne un aperçu suceint des trai-tés passés par la ville de Morlaix avec la Compagnie du gaz Lebon et C* .

Après avoir pris connaissance des diffé-rents traités avenants, tant comme éclai-rage au gaz que comme électricité, voici les prix payés actuellement par les abon-nés aux deux moyens d'éclairage :

Gaz. — Gaz d'éclairage, le mètre cube, fr. 30 ; gaz moteur, le mètre cube. 0 fr. 3S. Electricité. - Electricité, éclairage, le

kilowatt, 1 fr. 25 ; électricité, force,le ki-lowatt, 0 fr. 625.

Conditions nouvelles devant être faites et proposées par la compagnie par projet d'avenant du 7 octobre 1913 : Gaz d'éclai-rage, le mètre cube 0 fr. 28 ; force motrice, 0 Ir. 21 ; chauffage par le gaz, 0 fr. 21. — Electricité : électricité éclairage, 0 fr. 95 ; électricité force, 0 fr. 60 ; moteur de puis-sance supérieure ii 5 chevaux, G fr. 40.

I l était donc nécessaire, afin de discu-ter ces nouveaux prix, d'avoir ceux de différentes villes de l'importance de Mor-laix, et surtout de moindre importance. C'est ce que nous avons fait, afin de pou-voir donner une large lumière aux débats.

Prix du gaz. — Douarnenex : éclairage, 0 fr. 25 ; torce, 0 fr. 20. — Concarneaa : éclairage, 0 fr. 25 ; force, 0 fr. 24. — Guln-gamp : éclairage, 0 fr. 30, avec tarif dé-croissant jusqtfà 0 fr. 20. — Remiremont (Vosges) : éclairage, 0 fr. 20 ; force, 0 fr. 20.

Prix de l'électricité. — Landlvisiau : éclairage, 0 fr. 90 ; force, 0 fr. 50. — Lea-neven : écialtage. 0 fr. 70 ; force, 0 fr. 60.

La discussion s^engage. M. BELZ. — Jusqu'ici, l'objeclit principal

était que la compagnie refusait de débat-tre avcic les cousorum&teurs. Mais i l ré-suite du travail consciencieux fait par M. Jean que la compagnie ne refuserait pas de débattre avec les particulier*.

L

Page 6: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/me… · --1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ AR ENEB BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

L A R E S I S T A N C E

SI nous pouvons traiter avecla coropa*

Kie sans rinterventlon de la t i l le, i l y aura a de choisir dans l'assenMée quelques

personnes capables d'étudier la question. M. LARHEH. — I l faudrait nous organi-

ser en ce moment même, et nous consti-tuer en assooiatton. Ce serait la première chose à faire.

M. KÉBÉBEL. - u y a encore un autre moyen. On peut notifier à la Compagnie Lebon d'enlever ses becs Auer, qui con-somment cinq fols moins que les becs papillons, et cela d'après le traité du i l novembre 4901. où l'article 4 dit : « Dans un délai de quinze ans, à partir de la date stipulée, la ville pourra révoquer la pré-sente autorisation de l'éclairage au bec Auer. sans aucune Indemnité pour la com-pagnie centrale, qui devra, dans ce cas, reflrer le matériel fourni par elle pour l'emploi du bec à. Incandescence, et réta-b l i r a ses frais l'éclairage public avec le bec papillon ordinaire ».

Le traité expire en 1916. Nous ponvons par là contraindre la compagnie et la te-nir. Gravement frapnée dans ses Intérêts, la compagnie sera obligée de céder.

M. JEAN. — Voici les prix que nous pro posons d'établir : gaz d'éclairage, 0 fr. 25 le mètre cube ; gaz de cuisine, force mo-trice et chauftage, 0 fr. 20. Electricité, 0 flr. 80 pour tous les moteurs. Ce sont les prix maxima.

M. LABHRR. — Les personnes qui sont d'avis d'accepter les prix proposés par M. Jean sont priées de lever la main (Accepté à l'unanimité, moins trois à la contre-épreuve).

Puisqu'il faut envisager le cas de se mettre en grève, I l faudrait nous sentir les coudes. Sommes-nous sûrs de tronver

SarmI nous les concours que nous atten-ons ?

— Cul I oui I 0 ni I clame d'une seule voix toute la salle.

M, LAKHEn. — SI la compagnie ne nous donne pas satisfaction, nous nous mettrons en grève et nous nous éclairerons par des moyens de fortune, ainsi que cela s'est déjà fait dans plusieurs villes.

M. BELZ. — La question est de savoir si la ville également fermera ses compteurs.

M. JEAN. — Je puis vous assurer que le maire de Morlaix m'a dit que le Jour où nous serons en grève, tout ce qui dépen-dra des compteurs de la ville sera fermé en môme temps que les nôtres.

M. LARHER. — Je mets le principe de la grève aux voix.

Le principe de la grève, mis anx voix, obtient l'unanimité de l'assemblée.

M. PRAT-CAUABIN. - - Puisqu'on parle de la grève, I l faudrait aussi que rhosplce marche avec nous. Je me charge, en ce cas, de lui assurer le service de Télectrl-cité.

M. LARHEH. — Nous allons nommer un comité de neuf membres qui sera chargé de s'occuper de l'étude de nos projets.

Le nombre de neul membres, mis aux voix est adopté.

Sont désignés par l'assemblée pour faire partie du comité : , . , . ^ ,

MM. Kérébel, industriel, président delà Chambre de commercé ; Belz, avoué ; Da-niel Le Hlre, avocat ; Jean, Imprimeur-libraire ; Prat-Carabln, Industriel ; de Parscau, avocat ; Picart, propriétaire du Grand café de la Terrasse ; Lédan, sous-Ingénieur ; Huitric, Industriel.

M. LARHEK. — Les consommateurs de gaz et d'électricité qui adhèrent aux con-ditions cl-dessus adoptées sont priées de se laire Inscrire chez MM. Tréai, Llmauge, Quéau et Régner.

L'Affaire Cadiou — Èh bien ? et l'affaire Cadiou ? Deux Morlaisiens ne peuvent plus s'a-

border sans se poser cette question de rigueur. Et dans les cafés, les restaurants, sur les places publiques, on se livre à des commentaires animés et à des hypo-thèses extraordinaires.

Pour faire un beau « papier » le jour-naliste n'aurait qu'à écouter et repro-duire les racontars extravagants qui cir-culent. Ponson du Terrai l n'a certaine-ment pas mieux machiné ses drames sensationnels que les Sherlock Hol-mès à la manque qui tous connaissent le fin mot de faffaire.

Pour le moment on sait aue toutes les charges accumulées contre l'ingénieur Pierre s'écrouleiu une à une. Reste ce

Sint qu'il affirme n'avoir pas vu M .

diou le 30 et que divers témoins pré-tendent le contraire.

Mais des témoins morlaisiens dont les ' dires sont tout aussi dignes de créance,

affirment avoir vu M . Cadiou le 31 D é -cembre et le I " Janvier. Ce sont M M . Nicolas et U m e i l b t , M . et M m e Baron, et crbit-oni M . Picart. Néanmoins ce; dernier hésite entre le i * ' de l 'An et la veille de Noël.

Quoic^u'il en soit, on se demande pourquoi le parquet brestois — qui a d'ailleurs mené toute cette enauête avec une remarquable incurie — n a pas en-core relâché l'ingénieur, M . Pierre.

Par ailleurs, on entre dans le domaine des plus fantastiques histoires.

M . Cadiou, affirme le médecin légiste, a été d'abord étranglé puis saigné — en-fin transporté là où son frère l'a trouvé sur les indications de la fameuse carto-mancienne de Nancy.

O r , cette cartomancienne et M m e Saimpy pouvaient donner de graves pré-cisions — puisque si nul ne croit à la puissance divinatoire de la brave femme, nul ne doute aussi qn'on aie bien adressé à M . J . -M. Cadiou, comme venant d'elle, les renseignements qui ont permis d'aller droit au cadavre.

Si donc l'on savait qui a renseigné la artomancienne ou Mme Saimpy, toute cette sombre affaire serait immédiate-ment éclaircie.

O n se demande alors avec étonnement pourquoi le parquet n'emploie pas tous les moyens utiles pour faire parler nette-ment ces deux femmes.

Cela vaudrait beaucoup mieux pour l'ingénieur qu'on a embastillé de façon si ^sinvolte, et pour la famille Cadiou, qui ne verrait plus les journaux émettre rtaque jour des hypothèses pénibles pour la mémoire du mort.

Ir. • — La version qui semble admise aux

dernières nouvelles, môme par ceux qui enquêtent, serait que M , U d i o u s'étant suicidé, on lui aurait ensuite tranché la gorge, pour dissimuler la véritable cause de sa mort.

L'enquête semble devoir désormais a-boutir à bref délai.

(gh (§caRdale à ^t-Sol-de-^éon

— .

Une Lettre — Un Aveu...

Conférence Populaire Très Instructive et vraiment populaire

fut la conférence donnée au patronage St-Martln lundi soir par M. Jean Cosquer, sur la Neatrallté et les Manuels scolaires.

Le conférencier montre combien la neu-tralité est mal appliquée à l'école com-munale — l'école commune à tons. I l le

Êrouve en dtant des passages des divers lanuels que l'Episcopat français fut obligé

de condamner en raison de leurs attaques hypocrites ou catégoriques contre la reli-gion. M. Cosquer rappelle enfin les exploits du trop célèbre Instituteur de Blalean et donre lecture de certaines dictées — du moins de celles quo l'on peut lire en public.

Et très applaudi, le conférencier ter-mine en commentant la lettre des Evêques de France, qui a été la charte des pères de famille défendant l'&me de leurs enfants.

M. l'abbé Loaôc fait ensuite passer sur l'écran de Jolies et curieuses projections lamineuses reproduisant les principaux moments d'Athènes et de la Or ëCOt**

A l'Abattoir On nous communique, au nom d'un

groupe de bouchers, la lettre ouverte suivante, adressée à Monsieur le Maire de Morlaix.

Morlaix, le 12 Février 1914.

Monsieur le Maire,

Vous voulez. Je crois, vous intéresser à l'abattoir et à tout ce qui concerne cet atelier dangereux qui sert à la préparation de la viande. Merci beaucoup. Monsieur le Maire. Nous avons été négligés pendant assez longtemps et vos visites de plus en plus fréquentes nous causent le plus grand plaisir soyez-en persuadé. Nous avons le ferme espoir qu'elles nous se-ront des plus profitables vu votre compé-tence en matière d'hygiène et de salubrité.

Je tiens à vous dire cependant que votre passage à l'abattoir Jeudi dernier nous a laissé sous le coup d'une Impression plu-tôt fâcheuse. Comment vous voulez que nous, nous barbouillions nos échaudoirs au lait de chaux ? Voyons Monsieur le Maire, vous n'y pensez pas. D'abord nous ne sommes pas peintres ; ensuite les murs sont de granit et le lait de chaux ne s'em-ploie que pour les murs crépis. Nous avons aussi autre chose à faire pour char-mer nos loisirs.

Enfin permettez-nous de vous dire que vous avez confondu abattoir publie avec abattoir privé. La mesure dont vous par-lez concerne les abattoirs privés. Quant à nous, c'est une autre affaire. En effet nous payons un droit de location qui se chiffre par plus de 15.000 fr. par an en plus des droits d'octroi. Cinquante francs par jour de loyer I Monsieur le Maire. Non mais le crois que pour ce prix là vous pouvez le passer au ripolin noire abattoir car i l est probable que nous l'avons payé je ne sais combien de fois depuis sa création, sans que vous ayez la prétention de nous obli-ger encore à le blanchir nous-mêmes,

^ Pourquoi ne pas aussi nous faire réparer es toitures. Quelqu'un qnl ne nous con-

naît peut-être pas aussi bien que nous le connaissons a dit, en parlant de nous, que nous étions tous des brutes. Nous parlons fort Monsieur le Maire. Nous avons le verbe haut pour la plupart. Question de métier sans doute et de relations. Nous ne sortons pas tous précisément du cou-vent des Oiseaux ; mais nos sentiments sont en général aussi élevés que ceux de celui qui nous traite ainsi. SI nous récla-mons c'est parce que nous payons et que nous en voulons pour notre argent. Depuis quelques années, l'abattoir a été mieux soigné ; nous le devons à la sollicitude des municipalités passées et présentes, nous le savons, grâce aussi à l'hospitalité des colonnes d'un journal local. Notre Receveur-Directeur n'est pas non plus étranger aux améliorations obtenues, car, dut sa modestie en sonflrir, i l y a contri-bué pour une grosse part, par ses efforts et par l'Intérêt qu'il nous porte toujours en voulant bien nous écouter, discuter avec nous et présenter à qui de droit, quand il le Juge à propos, les réclamations que nous lui présentons. Mal» surtout nous le devons à l'union qui a fini par naître dans le sein de notre corporation, pour la défense de nos intérêts généraux.

Je voudrais terminer, pour ne pas abu-ser. Mais puisque encore une fols vous voulez vous Intéresser à notre sort, J'es-père bien que ce n'est pas pour le plaisir de nous emb...nuyer C'est dans cet espoir que je vais essayer d'appeler votre atten-tion sur plusieurs points Intéréssant notre atelier.

On nous reproche de mal tenir nos échaudoirs ! L^eau nous y est distribué par une vingtaine de robinets, et 11 parait que ringénleur qnl a lait cette canalisa-Uon, a posé le même plomb sur toute l'étendue de la distribution et 11 arrive alors que si on réussit à ouvrir un robi-net, les robinets voisins donnent pénible-ment quelques gouttes. Comme nous tra-vaillons lo plus souvent tous ensemble. Jugez si c'est amusant.

On nous reproche aussi d'être sales sur nos vêtements de travail. Cela se com-prend : 11 n'y a ni vestiaire, ni lavabo et les ouvriers qui changent doivent déposer les effets mouillés dans les coffres à outils où les vêtements pourrissent rapi-ment, sans jamais se sécher. On nous oblige aussi a fournir les cordes de treuils (chose qui ne se fait nulle part qu'à Mor-laix) ainsi que les seaux, balais, brosses, etc..., pour le nettoyage. Enfin les écuries ne sont pas éclairées la nuit : i l n'est pas agréable je vous assure d'arriver nez à nez avec un taureau qui a pu se détacher. Pour trier nos animaux et reconnaître nos marques nous devons user quantités d'al-lumettes ot perdre un temps Infini.

Enûn, je termine tout de môme pour aujourd'hui, Monsieur Le Maire, car nous avons encore beaucoup de choses à vous dire, mais co sera pour une autre fols. Au revoir donc le plus tôt possible, mais sur-tout n'oubliez pas que nous ne sommes pas peintres.

Un Groupe de Bouchers.

Nous parlions ici-même Samedi dernier d'un scandale qui aurait éclaté récem-ment à St-Pol-de-Léon. U n chef de ser-vice aurait commis des détournements de fonds, mais parce qu'il est blocard, on s'efforcerait fpar tous les moyens d'étouffer l'affaire.

Voi là ce que nous disions — et notre ferme intention était bien d'attendre le geste, nécessaire, de l'administration ou de la justice. Mais le personnage visé a cru devoir nous envoyer de ses nouvelles. Et par exprès il nous adresse la lettre que l'on va lire. Nous aurions pu ne pas la publier — puisqu'elle est signée d'un pseudonyme — et même d'un preudo-nyme assez dégradant. Mais nous savons, nous savons pertinemment qu'elle émane du fonctionnaire visé par nous. Nous avons donc le regret fie regret n'étant )as pour nous) et de la pubuer— et de a commenter comme il convient :

Saint-Pol-de-Léon, 12 février 1914

Monsieur Bameule, Directeur de la " Résistance "

Morlaix

On me met aujourd'hui sous les yeux votre entrefilet intitulé « U n Scandale à Saint-Pol-de-Léon » Votre bonne foi ayant été surprise, tant en ce qui concerne l'importance du dé-couvert que des autres détailsi- vke mise au point me paraît nécessaire.

Il ne s'agit pas, comme on vous l'a fait dire, de détournements, mais de pertes de caisse auxquelles je suis étranger et dont je suis malheureu-sement responsable. Le rembourse-ment de ce découvert étant assuré, et aucune irrégularité n'existant dans mes écritures, l'affaire reste pure-ment administrative Aussi l'entre-mise de qui que ce soit n'a-t-elle été nécessaire.

Les croassements de quelques-uns n'auront donc servi qu'à dévoiler leurs bas instincts de vengeance.

Je fais appel à votre courtoisie, Monsieur, pour insérer ces rectifica-tions, et vous prie d'agréer l'expres-sion de sentiments autres que ceux qui distinguent vos informateurs

A L E B L O C A R D . » ' • * *

Cette lettre vise à l'habileté et tente par une obscurité voulue, d'égarer les soupçons et de créer des incertitudes. Hélas ! Monsieur « le Blocard » ne pra-tique sans doute pas volontiers la gym-nastique... intellectuelle, si, cpm^e oii l'assure, i l a quelque compétence en ma-tière de gymnastique corporelle.

Aujourd'hui encore nous ne citerons pas de nom. Mais nous attendons et nous publierons et nous apprécierons tout démenti signé. La F r . ' . M . ' . , ano-nyme ou pas, ne nous effraye pas... Nous la connaissons. A Morlaix, le Malherbe sous-préfet, chef des fonctionnaires de l'arrondissement, n'est-il pas dignitaire de la Loge ?

mmm\

Donc, M . X . . . , à son dire, n'a pas commis de détournements. « I l s'agit de pertes de caisse auxquelles il est étranger mais dont il est malheureusement respon-sable ». Et « aucune irrégularité n'existe dans ses écritures ».

Vraiment ! Qu'est-ce donc que ces écritures qui

sont régulières en dépit de pertes de caisse ? O n fait « cadrer » la comptabilité, et

cela suffit ? Ils vont bien, nos fonciion-naires...

Et que signifie cette phrase : I l s'agit de « pertes de caisse, auxquelles il est étrnnger, mais dont i l est res^nsable ? »

I l n'y a pas deux façons de traduire ces lignes : le chef de service accuse net-tement ses emplovés ; car, s'il n'est pas coupable mais seulement responsable, c est donc que ses employés non responsables, sont coupables.

L'affaire reste « purement administra-tive » ? Donc, affaire il y a : et si elle reste purement (euh 1) administrative c'est parce qu'il s'agit d'un Frère et ami. Cela, nous le disions dès Samedi der-nier.

En tous les cas, les « croassements > de ceux qui « satisfont leurs instincts de vengeance » (on aurait donc à se venger de « Monsieur le Blocard ») les croas-sements seraient exacts ?

Pour le moment, nous nous contente-rons de ces aveux. Et quand ff l'affaire » aura reçu sa solution « administrative », puisque d'autres n'osent pas lui donner une autre solution, nous aurons à dire ce qu'est le blocard et pourquoi le blo-card a le droit de commettre des « pertes de caisse » auxquelles i l étranger.

Mais les employés de M . X . si for-mellement visés par leur chef seront vrai Tient bien bons d'accepter, s p s piper mot, que pareille accusation soit portée contre eux !

HENRY Bameub.

N . B. — Au cas où il serait nécessaire de savoir qui nous a adressé la lettre signée « Le Blocard », nous rappellerons que le bureau de St-Pol-de-Léon n'en-voie peut-être pas deux lettres par quin-zaine, par exprès : donc, le cas échéant, l'on pourrait aisément savoir qui nous écrivit. Et nous sommes persuadés que le bureau de poste de St-Pol se ferait un plaisir d'aider à l'édificatisn du public — sur ce point. . .

Union Catholique Paroisse Saint-Matthieu

La réunion mensuelle d 'U. C. aura lieu le Mardi 18 Février à 8 h. du soir, salle des Œuvres. La conférence sera faite par M . l'abbé Mazé sur « Le juste du salaire »

• • •

Paroisse 8aint-Martin La réunion mensuelle a eu lieu le

Dimanche 8 à 4 h. au patronage Saint-Martin. _

Monsieur l'abbé Le Roux, remplaçant M . le Recteur, empêché, présente le nouueau Président, M . J. Tanguy.

Celui-ci remercie les unionistes de leurs suffrages et les assure de tout son dévouement. Le Trésorier, M , L . Cos-quer fait connaître l'état de la caisse et la parole est donnée à M . Ad. Le Goa-ziou pour sa conférence sur Saint-Yves.

Yves de Kermartln, né le 17 Octobre Octobre 1253, apprend la théologie à Paris, puis la Jurisprudence à Orléans, est nomme officiai de 1 archidiacre de Rennes en 1280 où 11 Juge les affaires ecclésiasti-ques litigieuses.

En 1284, i l reçoit la prêtrise à Tréguier. I l s'occupe toujours d'études Juridiques, réunit les Coutumes de Bretagne. En 1294 11 établit la mauvaise fol des légistes de Philippe" Le Bel, voulant imposer spécia-lement le clergé, et seul 11 proteste au milieu de l'effroi universel.

On sait quelle fut son Influence comme recteur de "Tredrez, puis de Louanec, sur les recteurs voisins, comment 11 encoura-

f ea les pèlerinages et combien grande tait sa piété. Cet ascète qui portait un cruel cllice

était aussi un grand prédicateur parlant Jusqu'à sept fols dans la même Journée. Sa charité était inépuisable, ainsi que le montra le conférencier par divers exem-ples touchants.

Yves mourut le 19 mal 1303, son procès de canonisation s'Instruisit rapidement (26 février 1330). Et son culte s'est promp-tement répandu. Une église à Rome porta son nom, i l est le protecteur de multiples patronages, confréries, œuvres sociales et les juristes l'on choisi comme leur patron...

M . l'sbbé Loaëc qui a adopté cette année comme sujet de ses conférences avec projections l'Histoire de l'Eglise, parle pendant une demi-heure de la Primauté pontificale dans l'Eglise Primitive. L'ori-gine divine de la Papauté est affirmée pendant les trois premiers siècles par les témoignages des Pères, les monuments, les actes des Papes. C'est la division tripar-jite, que développe de façon très inté-essante M . Loaëc.

r s « * r.?! -I P a l i s s e Saint-Melaine

%éunion du 9 Février L'Eglise de France pendant la Révolution

tel est le sujet de la conférence faite par M . Mohrt à notre dernière réunion. Après avoir rappelé l'influence croi.ssante des encyclopéaistes dans les quarante dernières années qui précèdent le gra nd mouvement de 89, l'orateur montre comment la Constitution civile du Cler-gé découle naturellement de l'enseigne-ment des philosophes. Voltaire et Rousseau en tête. I l expose ensuite l'économie de cette loi tyrannique, dont le but était de provoquer un schisme avec Rome, et dit comment la condamnation une fois prononcée par le Pape Pie V I , l'immense majorité du Clergé refusa le serment d'adhésion et d'obéissance à la loi qu'on prétendait lui imposer. Nous assistons alors à la persécution la plus violente, dont le tableau nous est tracé par l'ora-teur : le Clergé fidèle proscrit, empri-sonné, massacré ; les assassinats juridi-ques du sanglant Tribunal Révolution-naire, le martyre du Roi qui expie sur l'échafaud, son refus de sanctionner la loi condamnée par le Pape : puis le grotesque venant s'ajouter au tragique : les saturnales du culte de la déesse Rai-son, le Symbolisme niais des tôtes de l'Etre Suprême, le ridicule calendrier républicain.

Le Conférencier indique ensuite la physionomie de l'insurection des pro-vinces de l'ouest, déterminée par la per-sécution religieuse ; l'hypocrite malveil-lance du Directoire succédant à la bruta-lité turieuse de la Convention, enfin les prémisses de la paix, l'événement de Bonaparte, et les différentes étapes qui conduiront l'Eglise et la France au Con-cordat.

• • • Cette conférence, très documenté et

très vivante, intéressa vivement l'audi-toire qui témoigna par son attention et par ses applaudissements combien les

Juestions mstoriques et religieuses, étu-iées avec précision, peuvent et doivent

attirer les préoccupations de tous ceux qui s'occupent de conférences populaires et de vulgarisation de l'histoire.

Chronique Locale

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

L e s O b e r l é

On va donc reprendre au patronage Saint-Matthieu la pièce vibrante de patrio-tisme : « Les Oberlé ».

On se souvient encoure du succès qu ob-tint ce magnifique drame quand 11 fut joué Il y a 4 ans dans la salie de l'Avenue de Kernéguez. Les circonstances ne sont pas pour que les motifs de l'enthousiasme que suscita cette pièce dès son apparition, aient diminué — tout au contraire. Plus que jamais l'on peut croire, l'on est certain que les Alsaciens aiment toujours leur an-cienne patrie et toujours écoutent au loin « la France qui chante ! »

SI nous rappelons que les principaux rôles des Oberlé seront joués par les mô-mes acteurs qui Interprétèrent cette pièce il y a 4 ans, nous en aurons dit assez pour pouvoir conseiller à tous de ne pas manquer au rendez-vous que nous donnent les jeunes gens du patronage Saint-Mat-thieu, le Dimanche 22 Février à 3 h. 1/2.

Cours da Bsorre Du 10 Février 1914:

qua i . 230 fr . — 2« qua i . 225 fr .

H A V R E - M O R L A I X Départ de Morlaix : Mercred i 18

Févr ier , 9 h. »». Départ du Hâvre : Samedi 21

Janvier , 14 h . 30.

Paroisse Sa int -Mar t in A u P a t r o n a g e — Ains i qu' i l ava i t

été convenu, la deux ième r é u n i o n des Anciens d u Pat ronage N. D. de Liesse a eu l ieu le 7 février à 20 h. 30

Trente -quat re anciens ava ien t ré-p o n d u à l 'appel, onze aut res s'étaient fait excuser .

M . l 'Abbé Le R o u x préside la séance et en expose le b u t : fonder u n e a m i -cale.

M . l 'Abbé Loaôc donne lecture des Statuts qui sont approuvés à l 'unani -mité. On procède ensui te à l 'élection d u b u r e a u . Sont élus : M M . Y . Pé ron ; Y . Gouronnec ; J. L e ' N a o u r ; E. de Larcher ; F. T y b a l a n ; Y . Raou l et Y . Cabiock.

M. l 'abbé Le B ihan , recteur de Saint-M a r t i n et M . l 'abbé Le R o u x , anc ien directeur sont n o m m é s p a r acc lama-t ion, le p remie r président d ' h o n n e u r le deux ième m e m b r e à vie.

Après quelques mots de remercie-m e n t s de M . Péron au n o m des é lus , la séance est levée et c h a c u n se ret i re enchanté de cette r é u n i o n a u cours de laquel le n'a cessé de régner la p lus f ranche gaieté^

Dans nos Patronages On travai l le ferme dans les patro-

nages de M o r l a i x p o u r p réparer les séances des Jours G r a s , et l 'on nous p r o m e t de sensat ionnel les représen-tat ions.

Nous p o u r r o n s en efTet app laud i r : A Sa int -Mat th ieu , les Oberlé. A Saint-Melaine, le Drapeau du 1"

Grenadier et le Sinistre Béguchet. A Sa in t -Mar t in , l'Oiseau de France,

saynète alsacienne, d u c o m m a n d a n t Else ; Camomille, comédie mi l i t a i re en u n acte ; VAffaire Resan-Papon, saynète jud ic ia i re , de Jul ien Richer .

Palmes et poireaux. — Dans la p romot ion violette, o n relève les n o m s de M M . Troussel , Querneau , Ody, Radenen et G u y ç m a r . . . I l pa ra î t qu' i l y a encore quelques Mor la is iens (côté gauche; , à ne pas avoi r les pal-mes ! Fél ic i tat ions. . .

Ce Vendred i m a t i n , a p a r u la pro-m o t i o n d u m é r i t e agricole. Nous y t rouvons M M . Danié lou , de Rbscoff", Le Lous de L a n m e u r , P a u g a m , de Pleyber - Chr ist , Bellec, de P l o u r i n , Ber thou et J.-M. Gui l lou , de Gu ic lan , et Perrot de M o r l a i x ; ceux- là d u m o i n s , s'occupent d 'hor t i cu l tu re o u d 'agr icu l ture .

Dans le bassin. — M a r d i on a trouvé dans le bassin le corps d 'une m a l h e u r e u s e j e u n e fil le de 22 ans, M l l e Guézennec dacty lographe à la préfecture de Qu imper . Cette person-ne qu i avai t d isparue de chez elle de-puis le 30 Décembre avai t passé la n u i t d u L u n d i au M a r d i dans u n hôtel de not re vi l le. El le paraissai t en proie à u n e vive exa l ta t ion . N é a n m o i n s les mot i fs de son suicide, si suicide i l y a , sont demeurés inconnus.

Vent et pluie. — Le temps conti nue à être « abominab le », le m o t est de r igueur . Jeudi u n vent v iolent n 'a cessé] que lorque tonner re et éclairs sont venus l u i succéder.

Ma is l 'ouragan avai t déjà eu le loi-sir d 'a r racher quelques volets, de br iser des v i t res et m ê m e de démol i r u n e cheminée, rue de Par is .

Commencement d'incendie. — U n c o m m e n c e m e n t d' incendie a écla-té samedi après-mid i , à 5 h. 30, 12, r u e Gambet ta , dans le dépôt de m a r -chandises de M . Chûteau-Jobert , L'a-l a r m e fut donnée par M . F ranç is Nicolas, en t repreneur de pe inture . M . G u y o m a r d , concierge d u théâtre , ac-couru t à son aide et ils réussi rent à devenir m a î t r e s d u feu. Les pompiers n 'eurent pas à in te rven i r . M . Trous-sel, capi ta ine des pompiers accouru , s'est borné à donner quelques conseils pour les précaut ions à prendre . La police était sur les l ieux . Les dégâts sont peu impor tan ts . Le feu o n ne sait t rop c o m m e n t , avai t pr is dans u n e caisse.

Section des combattants. — On nous communique :

M. E m i l e Guégan , président de la section des anciens combat tan ts de 1870-71. a l ' honneur de porter à la connaisance de M M . les m e m b r e s de la section la lettre su ivante de M . Louis de Kersauzon , m a i r e de Ploué-zoch, qu i veut b ien accepter la pre-mière vice-présidence d ' h o n n e u r de celte société, laquel le l u i a été offerte récemment a u n o m d u comité :

a M o n cher Mons ieur . A votre a imab le proposit ion, je ne

puis répondre qu 'en l 'acceptant. Je vous remerc ie do votre précieuse pensée et vous pr ie d 'agréer , m o n cher Mons ieur , l 'assurance de m e s sent iments bien a m i c a u x .

Louis DE KERSAUZON

A u Théâ t re . — Servir. — L'une des nouveautés les plus at tendues de la saison est assurément « Servir » l 'œuvre si r e m o r q u a b l e de M . H. La-vedan, de l 'Académie Française.

L ' impressar io Ch. Baret nous pro-met , pour la semaine prochaine , u n e représentat ion except ionnel lede celte )iece célèbre pour l ' in terpréta t ion de aquelle i l s'est assuré le concours d u

g r a n d comédien, M . H. K r a u s s , q u i personni f iera le colonel E u l i n .

L'Affaire Graff

Ce Vendredi, matin et soir, continuent les débats relatifs à l'affaire de M. Graff, accusé de vol de harasses à St-Pol-de-Léon.

De 9 b. à 11 h. l î4 les témoins déposent. Le tribunal prend un léger repos de 3 h. Et l'on recommence à enrendre une ving-taine de témoins ; dépositions plutôt né-buleuses et grâce auxquelles accusations et défense auront beau Jeu pour s'escrimer en sens contraire.

Un petit Incident : un neveu de M. Quelnnec (témoin à la dernière audience) vient aujourd'hui à la demande de l'accu-sation compléter la déposition de son on-cle. Protestation véhémente de M« Isché, avocat, qnl sur un ton plutôt vif, demande des explications à a M. le substitut. » Le procureur, vexé, déclare n'être le « subs-titut » de personne. Mais i l parle d'une voix blanche : l'attaque brusque de l'avo-cat l'a singulièrement démonté. Le prési-dent, à son tour, affirme, sur le mode gracieux, que tout le monde, désire s'en-tendre — pour connaître la vérité... On s'en doutait déjà.

Et Is séance, péniblement, continue... A peine pourra-1-on entendre aujourd'hui les derniers témoins et l'Inculpé Graff.

" 0 - -

A l'Officiel. - L'Officiel publie un décret attribuant à la commune de Loc-Egulner-Ploudlry la dénomination de Loc-Eguiner- Landivisiau.

Cylindre à vapeur. — Les culti-vateurs et conducteurs sont Informés que le rouleau à vapeur fonctionnera sur le chemin de grande communication n° 29 à partir du 14 février.

Interdiction de l'élevage des porcs — Le maire de Morlaix rap-pelle à ses admin is t rés que l 'élevage des porcs est in te rd i t dans toute la par t ie agglomérée d u te r r i to i re de la c o m m u n e de M o r l a i x . (Ar t , 1 de l 'a r rê té d u 28 N o v e m b r e 1913.)

Toutefois des dérogat ions ind iv idu-elles peuvent être accordées a u x éle-veurs de porcs dont les porcher ies et les fumiers en p rovenant seront si-tués à u n e distance de d ix m è t r e s a u m o i n s en tous sens, des propr iétés voisines.

Les demandes de dérogat ions doi-vent;être adresséespar écr î t au m a i r e ; elles seront t ransmises p a r .ses soins à la commiss ion san i ta i re de l ' a r ron -dissement qui , après visite des l i eux , décidera si l 'autor isat ion peut ou n o n être accordée.

Les demandes de dérogat ions se-r o n t reçues à la m a i r i e j u s q u ' a u 1er M a r s procha in . Après cette date i l ne sera tenu a n c u n compte des d e m a n -desquise p rodu i ra ien te t l 'arrêté d u 28 novembre 1913 s e r a j r i g o u r e u s e m e n t appl iqué .

Musique Municipale. — Voici le p r o g r a m m e d u concert d u D i m a n c h e 15 Févr ier à 2 h. d u soir : L'officier bleu (a l legro) , C. K e r h o a s ; Sous les Oliviers (ouver ture ) , Bouchel ; Valse de Gente Isabeau, L . Gr i l le t ; La fille du Tambour - Major, Offenbach ; Polka des Grelots, Signa^d..^.•^.•i-r-1i-—. -î

Flagrants délits. — Le t r ibunaK dans son audience correct ionnel le des f lagrants dél i ts d u m e r c r e d i 11 févr ier , a c o n d a m n é la veuve Garer , née Cazoulat A n n e - M a r i e , 38 ans, à 15 j o u r s de pr ison pour outrages et à 5 f rancs d 'amende p o u r ivresse.

Syndicat du Bâtiment — Samedi 14 février à 8 h . 1/4 d u soir . R é u n i o n généra le sal le d u Temps-Perdu .

Ordre d u j o u r , quest ions diverses.

Mouvement de la population.— D u 5 a u 12 Févr ier 1914.

TfsiaSKTioes Georges L a r v o r , fi ls de Yves et de

Anne-Jul ie T réa l , 7, rue Gambet ta . — Mar ie -Thérèse-Yvonne M a r z i n , fille de Jean-Louis et de A n ne-Mar ie -Pau-l ine Le Bars, Berger ie .—Jean Le R o u x , fi ls de Jean-François -Mar ie et de M a r g u e r i t e Hervé , 27, rue d u M u r . — Jeanne-Emi l ie Hue t , f i l le de D o m i n i -que-Louis-François et de Jeanne- Isa-belle Le Deunff , 12, r u e D a u m e s n i l . — Madele ine Barb ier , f i l le de Yves et de Jeanne Le R o u x , 61, r u e des Brebis. — A n n e - A u g u s t i n e D o u a r i n , f i l le de Gustave - Jean - M a r i e et de Jeanne-M a r i e Le Moa l , 14, r u e A r m a n d - R o u s -seau. — Suzanne - M a r i e - V ic to i re Croissant, fi l le de Ernest Charles-M a r t i a l et de Louise Prouff , 21, place Cornic . — Jeanne-Mar ie Co-stard, f i l le de Prosper- Is idore et de Jeanne Rou-chet, 16, rue de Par is . — Mar ie -Made-leine K e r o u a n t o n , f i l le de Edouard et de Madele ine Fe i l la rd , 5, q u a i de Léon. — M a r i e Le Guével , f i l le de F ranc is et de Mar ie -Per r ine Péron, 63, rue des Brebis. — Louis Le Bras, flls de Yves et de M a r i e Le Bec, Château.

Décta Cather ine M o r i n , veuve de Jean-

M a r i e Le Bris, 11, r u e Basse, 71 a. 5 m . — Alexandre-François -Joseph Le Gui l lou , 24, rue de Brest, 21 a. 1 m . — Jeanne-Mar ie Le M e u r (Château) . 25 a. 1 m . — M a u r i c e - M a r i e Le Bai l (ChûteauJ, 53 n. 8 m . — Mar ie -Jeanne Riou, veuve Moguen , 46, r u e des Vignes, 84 a. 8 m . — E n f a n t m o r t - n é . — Nicolas B o u r r e l , époux de M a r g u e -r i te Le Bour l in , 31, r u e d u M u r , 44 a . — Mar ie -Jeanne Boucher , 16, rue d u Porsmeur , 1 a. l m. — Yves-Mar ie Fourn ie r (Chûleau) , 35 a. 7 m. — Eve-Guslave-François-Mar ie , veuf de Jean-ne Bernbach (Chûteau), 74 a. 5 m . — Y v o n n e Cadiou, avenue d u Collège, 79 a. 7 m .

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LA RESISTANCE

A travers la Région

PLOUGASNOU Séance récréative. — Le Diman-

che 15 Férvler à 7 h. I j2 du soir, la musi-que de Plongasnou donnera à l'école libre des garçons une grande séance récréative. Au programme, un drame et une comédie militaire, une pièce bretonne : Trubuillou Y&nn Iroux, et de nombreux intermèdes : morceaux d'orchestre, chansonnettes, mo-nologues et duos comiques.

PLOUJEAN Voleur arrêté — En son temps nous

avons signalé le vol de 200 fr. dont avait été victime M. François Troadec, cultiva-teur à Coat Morvan, commane'de Ploujean. Les soupsons s'étalent Immédiatement por-tés sur le domestiqae do la maison, le nommé Lavanant ]>);nace. Agé de 20 ans, qui, après avoir co;iimls le méfait, avait disparu subrepticement. Depuis cette épo-que on n'avait pu lui mettre la main au collet, malgré les recherches faites pour le découvrir.

La gendarmerie de Ploulgneau l'a arrê-té mardi et conduit à Morlaix mercredi. Le procureur de la llépublique, après In-terrogatoire a maintenue l'arrestation

P L E Y B É l l C i m i S T Incendie. — Un violent Incendie a

éclaté au village do Coatillzec, dans un tas de paille. I l s'est communiqué à une éta-ble voisine. Tout le monde se trouvant aux champs au moment de l'incendie, la pallie et l^table ont été entièrement dévorées par les flammes. Le tas do paille compre-nait 22.000 kilos. La mach no à battre, la charrette, l'outlllaga, etc , qui se trou-vaient dans J'étable, ont été détruits. Deux chevaux ont pu être sauvés. Les dégftts sont Imoortants. I l y a assurancs. On croît que cet incendie est dû à l'imprudence d'enfants.

SAINT-POL-DE-LEON Gare de Saint-Pol-de-Léon. —

A maintes reprises, la Chambre de Com-merce de Morlaix, sur le désir exprimé par les Intéressés, a demandé à l'adminis-tration des chemins de fer de l'Etat, que des waters-closots soient édlflés dans la cour des marchandises, à la disposition du nombreux persoanol employé parfois

!our et nuit, aux expéditions des chonx-leurs. Par lettre en date du 23 Avril 1912,

M. le directeur de cette administration, informait M. le président de la Chambre de Commerce, que des cabinets d'aisances seraient prochainement établis dans cette cour et que ceux actuels, situés sur le quai pair, seraient agrandis.

Ce projet, adopté par le Conseil du ré-seau, a été, en elTet, soumis au ministre des Travaux publics, qui, après avoir consulté le service do 1 Inspection, a re-connu qu'il y avait lieu de 1 approuver et a appelé l'attention do la direction des Chemins de fer da l'Etat sur la convenanco de déplacer vers Roscoff, l'annexe à cons-truire sur le quai pair, de façon à laisser entre elle et le bâtiment principal, un in tervalle de quatorze mètres.

Eo conséquence, le 12 Juin, 1912, le mi-nistre prenait une décision prescrivant : 1». la construction d'une annexe à usage de lampisterie et do water-closet avec urinoirs ; 2°, rétablissement d'un pavillon d'aisances dans la conr des marchandises. La dépense était évaluée à 11.250 francs. Depuis, vingt mois se sont écoulés ; la troisième campagne des choux fleurs va se terminer et aucune mesure n'a été prise encore, pour mettre fln à un état de cho-ses reconnu cependant, depuis longtemps comme ne pouvant se prolonger.

Coup de pied de cheval. — Mer-credi après-midi, le jeune Théophile I\oué, ûgé de 12 ans, demeurant chez son père, cultivateur à la Madeleine, en Saint-Pol-de-Léon, voulniit faire rentrer à l'écurie des chevaux qui se trouvaient dans un champ voisin do la maison d'habitation, frappa l'un d'eux d'un coup do bâton. L'animal lança des deux pieds de derrière une formidable ruade qui atteignit l'enfant en plein front. I l tomba comme une masse. Un de ses camarades, témoin de l'acci-dent, alla Immédiatement prévenir les parents, qui s'empressèrent d'accourir et transportèrent loDlessé à la maison. Les docteurs Lo Bigot r t Bagot, appelés en toute hftto, prodiguèrent leurs soins au Jeune Roué. Une opération fut nécessaire. L'état de l'enfant, sans ôtre désespéré reste grave.

SAINT-MAUTIN-DES-CHAMPS B r a c o n n i e r s s u r p r i s . — Les gen-

darmes étant en tournée dans la com-mune de Salnt-Martln-des-Champs ren-contrèrent sur la route, à la barrière do Brest, deux Individus qui à leur aspect se trouvèrent interdits, chorchant à cacher sous leurs vêtements les objets dont ils étalent porteurs, nos gendarmes soupçon-nant le délit s'approchèrent. Ils n'eurent

f)as da peine à enlever aux deux hommes es objets qu'Us dissimulaient. C'étaient

doux lapins ot sept bourses. Après avoir saisis les engins les gen-

darmes dressèrent procès-verbal contre les délinquants qui arrivaient justement de la chasse.

C'était les nommés Rolland Yves, 'l'i ans, docker, et Tourmen Yves, 49 ans docker à Morlaix.

CARANTEO i C o u p e d e g o é m o n . — T-a coupe de

goémon est autorisée sur lo littoral de la commune do Carantec du 9 Février au 31 Mars Inclusivement, du lover au coucher du soleil,

FLOUESCAT L a f o i r e d u 7 . — Une pluie torren-

tielle a fortement nui à la foire du gros bétail. Les prix offerts n'étalent guère rénumératours. Les porcs étaient aussi en plus petit nombre, avec un nombre res-treint d'acheteurs.

MESPAUL C o m m e n c e m e n t d ' i n c e n d i e . —

Jeudi dernier, les cris : « Au feu » reten-tissaient dans le bourg. Un Incendie venait de se déclarer dans une garenne, à 300 mètre de La Villeneuve. GrAce à la promp-titude des secours, le feu a été rapidement éteint. A féliciter particulièrement, M. Hervé Crelgnou et ses enfants qui, travail-lant dans un champ à côté, sont parvenus à circonscrire lo fléau, en attendant les secours. Les dégftts sont minimes. On Ignore les causes de l'Incendie.

l 'LOUESCAT P o l i c e d e s c h e m i n s d e f e r . —

François Paugam, Alain Cueif, Yves Cos-quor, Jean-Claude Pengam, Jean-Yves Saliou et François Jacq ont pénétré sur la voie ferrée sans être autorisés. Procès-verbal leur a été dressé pour Infraction à la police des chemins de fer.

PLOUGOULM M o r t a c c i d e n t e l l e . — Jean-Louis

Imlry, 49 ans. journalier agricole, monta, étant ivre, sur la voiture de M.Jean-Marie Loussot, meunier au moulin de la Palue. I l perdit l'équilibre et tomba. I l fut si jïrièvemont blessé qu'il succomba quel-ques heures après.

L'enquôte et les Romans de « La Revue Hebdomadaire »

La Revue Hebdomadaire va commencer en avril prochain son enquête annuelle qui portera cette année sur les Témoigna-ges de l'Expérience. L'enquêt'^ r- mportera douze études de M. Paul Bouigut, de l'A-cadémie française ; M. le général Lebon, ancien membre du Conseil snpérleur de la guerre ; M. le vice-amiral Fournler ; M. le bâtonnier Devins ; M. le professeur Richet de l'Académie des sciences, titulaire du

§rlx Nobel ; M. P . Termler, de l'Académie e sciences ; M. le professeur Wldal , de

l'Académie de médecine ; M. l'abbé Sertll langes ; M. le pasteur Wager ; Mme la comtesse de Courson.

REVUE FINANCIERE Semaine plus calme, au cours de laquelle

les progrès antérieurs ont été consolidés. La Rente Française termine à 87.20. Par-

mi les fonds balkaniques le Turc Unifié s'inscrit à 86.G7 et le Serbe à 81.75.

Léger tassement des établissements de crédit. LG crédit Lyonnais s'échange à 1703, le comptoir National d'escompte à 1055 et la société Générale à 815.

Bonne tenue des chemins de fer français. Le Lyon se présente à 1300 fr. et le Nord à 1719 fr.

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La compagnie Française des Naphtes nous communique certains renseignements qui viennent de lui parvenir sur le puits " Mor-gan " ajoutant qu'elle possède des Intérêts sur la parcelle 1536)1, de ce puits comme elle en possède d'autres part sur Rocke-feller, parcelles 1536)2 et 1538)1, voisines du 1 " . Or l'on a procédé pendant quatorze jours sur le puits Morgan à une Instrumen-tation que l'on poursuit sans interruption avec des tuyaux de six pouces. On espère que l'on obtiendra de ce puits une produc-tion sensiblement éj?ale à celle de Rock-feiier, dont le rendement quotidien est en moyenne de 90.000 kilos depuis deux ans et demi.

Le cœur Vous voyez des gens qui s'arrêtent subite-

ment en marchant, nortent leur main à leur poitrine et se plaignent de battements de cœur ; d'autres qui ne peuvent gravir un escalier sans avoir de palpitations. I l en est que le cœur, presque fou, éveille la nuit en frappant contre les côtes. Et tous ces gens disent : j'ai une maladie de cœur.

Mais non ; ils ont une maladie du sang qui, impur, taquine les flbres musculaires du cœur ou une maladie de l'estomac, du foie , de l'intestin, dont le retentissement sur le cœ r est fréquent.

« Monsieur, disait M'»» Buysshaert (à Co .iomniers, Seine et Marne), j'avais des )alpitallons de cœur, des maux de tête, de a lassitude. Je me suis décidée à prendre

de la Tisane des Chartreux de Darbon, le résultat a été merveilleux ».

Cela est facile à comprendre. M"»" Buyss-haer avait le sang impur, empoisonné à la suite de digestions mauvaises, et le cœur, lassé de recevoir des toxines, protestait à sa façon, en palpitant. Le sang neltoyé, le cœur est content. I l bat normalement, comme une bonne horloge.

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PIERRE QUITTÉ , m a r c h a n d de toi-les ù M o r l a i x (Maison Le Conte), a l 'honneur de préven i r sa nombreuse cl ientèle de se méf ier de certa ins m a r c h a n d s de toile sans scrupule , qu i courent les campagnes en se ser-vant de son n o m pour placer leur marchand ise et d isant être m o n as-socié.

Je mets donc tous mes cl ients en garde contre ces procédés dé loyaux, car je n 'a i n i employé n i associé. Si de tels procédés éta ient de nouveau employés p a r ces m a r c h a n d s , j e ne cra indra i pas u n ins tant de les pour-suivre devant les t r i b u n a u x .

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DÉSIGNATION : En la ville de Saint-Pol-de-

Léon, canton dudit, arron-dissement de Morlaix.

S.;

PREMIER LOT Grand 'Ruo, n» 9, u n e

Maison d'Habitation c o m p r e n a n t rez-de-cl iau.sséo, deux étages ot gren ier , p lus u n e cour ; le tout , j o u i par M. Jean-Mar ie Caroff , j u s q u ' a u 29 septembre 1914, m o y e n n a n t 500 f rancs l 'on ; p lus encore la cour dépendant ac tue l lement de la m a i s o n louée ù M a d a m e veuve Kergr is t , sauf u n ter-r a i n s i tué à l 'angle sud-est d u p ignon de la m a i s o n occupée p a r la dite d a m e , qu i a les d imens ions suivantes : 3 m . 2.") do pro fondeur ; 1 m 40 dans la p lus g rande l a r g e u r ot 0 m . 90 dans la p lus petite ; le tout porté a u cadastre section L , n» 107 pour u n e contenance de 1 a 02 c. M I S E A P R I X , huit mille f r .

ci 8.000 Ir. DEUXIÈME LOT

M ô m e rue , n» 11. j o i g n a n t lo précédent, section L . n- 108, 2 a. 24, et n- 109, 0 a. 94, j o r -d in ;

Une Propriété servant de c o m m e r c e do bou-cher ie . c o m p r e n a n t Maison d'Habitation avec rez - do -chaussée, doux étages et gre-n i e r , cour der r iè re ; dans cette cour , diverses const ruct ions ; ces i m m e u b l e s sont actuel le-m e n t tenus on locotion par M a d a m e M a r i e Josôpho Bodé-n a n , veuve do M . Gabr ie l Lo Gall et p a r M . Jean Le Gnil , m o y e n n a n t 500 f rancs l 'an.

MISli: A PRIX. Quinze mille fr., ci 15.000 fr.

TROISIÈME I.OT

iiue Pen-ar-Pont, n- 9,

Une i\Iaison comprenant rez-de-chaussée, étage et grenier mansardé ; cour, bûcher et cabinets d'ai-sances, louée à divers moyen-nant 440 francs l'an ; section K, n- 3G3. MISE A PRIX, six mille fr.,

ci 6 000 Ir. QUATRIÈME I.OT

Môme rue, n- 7, joignant In précédente

Une i>Iaison comprenant roz-dc-chaussée, étage et grenier mansardé, cour, buclicr, cabinets d'ui-snncos, précédemment occu-pée par Mme veuve Le Gall ; section K, n- 303 MISE A I^RIX, quatre mille fr.,

ci 4.000 fr. CINQUIÈME L.OT

ituc Pouilou, n- 5, section L,

Une Maison comprenant rez-de-chaussée et étage. lou(5e ù divers, moyen-nant I20 iVancs l'an, n- 270. MlSI'l A PRIX, mille francs,

ci 1.000 fr. S I X I È M E LOT

Mémo rue, n- 9.

Autre Maison louée il divers, moyennant 120 francs l'an, soclion L, n- 279. MISE A PRIX, quinze cents fr.,

ci 1 500 fr. La vente par licitation de ces

immeubles a été ordonnée par jugement rendu par lo Tribu-nal Civil do Morlaix .sous la date du vingt-deux janvier mil neuf cent quatorze.

A la requête de : !• Madame Marguerite Lo

Gall et Monsieur Ambroise Cueff, son mari en privé cl en autorité, négociant, demeu-rant à Salnt-I^ol de-Léon, rue Codiou ; 2 Monsieur Jean Le Gall, époux de Mme Krancjoisp Bodénan, marchand boucher, demeuront A Saint - i'ol - do-Léon, Grand'Ruo ; 3' Madame

Anno Le Gall et Monsieur Pas-cal Le Lièvre, son mari en privé et en autorité, adjudont au 19' régiment d'infanterie en garnison à Brest, y demeu-rant ; 4' Monsieur Joseph Le Gall, célibataire majeur, sol-dat au 3' régiment d'artillerie de forteresse en garnison à Brest ; 5- Monsieur Louis-Josepli Le (îall, célibataire majeur, soldat au G2" régiment d'infunterio en garnison à Lo-rient; 6- Mademoiselle Jeanne-Marie Le Gall,- célibataire ma-jeure. demeurant ù Saint-Pol-de-Léon.

Demandeurs ayant tous pour avoué constitué près lo Tribu-nal civil de Morluix. M« KEi^ NEIS, avec élection de domi-cile en son étude sise en ladite ville, rue d'Aiguillon, n' 28.

ET : Monsieur Amoury Desmas,

ancien commerçant, demeu-rant ù Paris, 90, rue Saint-Denis, agissant en sa qualité de tuteur légal de Marie et l^'ernaiide Desmas, ses enfants mineurs issus de son dit ma-riage

Défendeur ayant pour avoué constitué près le Tribunal civii de Morlaix, M» BEI.Z, avec élection de domicije en son étude, sise en ladite ville, pince Cornic, n 10.

Le cahier des charges dressé pour parvenir celle vente rédigé par M» LAVALOU, no-taire ù ce commis, est déposé en son étude où on peut en prendre communication.

La vente de ces immeubles aura lieu en l'élude et par le ministère dudit M" LAVAi.OU, au jour indiqué ci-dessus, sur les iolissemcnls et mises (i prix sus fixées et en présence de M. Jean-François Sévère, Di-recteur de l'école communale do Sainl-Pol-do Léon, subrogé-tuteur ad hoc des mineures Marie et Fernande Desmas, ou lui dûment appelé.

Fait et rédigé conformément ù la loi, par l'avoué poursui-vant soussigné.

Morlaix, e six février mi l neuf cent quatorze.

F. KERNEIS. Enregistré ù Morlaix, le six

lévrier 1914, folio 2, coso 17. Reçu un franc quatre-vingt-huit, centimes, décimes com-pris.

DESSOMMES.

Etude de M» K E R N E I S , avoué à Morlaix, rue d'Aiguillon, n 28

V i i ^ B par suite de faillite

En l'étude et par le ministère de M« P O U M E A U D E L A F F O REST, notaire à Morlaix, rue Notre-Dame.

Le Jeudi 19 Février 1914 à deux heures de Vaprès midi

Désignation des immeubles à vendre :

LOT U N I Q U E En la Vil le de Morlaix

Une Propriété située rue Courte, numéro 13

Composée de : Bâtiment à usage d'atelier

d'ébénisterie ayant rez de -chaussée, étaj^e et grenier ; contre le bout couchant de cet édifice, un hangar monté sur pilier de bois, couvert d'ardoi-

..ses et un cabinet d'aisances avec cour et porte dans la cour ; coatlguG ô ce b.ltlment, une maison d'habitation, comprenant rez • de chaussée, premier et deuxième étage ; derrière, une petite cour ; au nord de la mal-son, autre édifice servant de cuisine et de palier aux étages ; jara in au levant da la maison avec porte sur la rue.

Le tout porté au cadastre sous le N - 290 de la section A, pour une contenance de un are deux C6DliClt*68 M I S E A P R I X , huit mille francs,

c i . . . . 8.000 francs L'avoué poursuivant,

F . K E R N E I S .

Etude de M» K E R N E I S , avoué à Morlaix

V E N T E par licitation judiciaire

En l'étude et par le ministère de M« C O A T A N L E M , notaire à Ploulgneau.

Le Mard i 24 Février 1914 une heure et demie

Commune de Plouf||neau 1- LOT. — Les droit» conve-

nauciers superficiels et répara-toires du Convenant L e P e n -cant, plus un peu de terre fonds et droits, dite Goarem ar • Groajou

M I S E A P R I X : 4 5 0 0 f r .

2- LOT. — Au terroir de Saint Eloi, un champ, dit Parc-Kerdantec, 44 a.

M I S E A P R I X : 1 . 0 0 0 f r . L'avoué poursuivant,

F. K E R N E I S .

Etude de M» K E R N E I S , avoué à Morlaix

V E N T E par licitation judiciaire

En r.jtude et par le ministère de M» LOZACH, notaire à Saint-Pol-de-Léon.

Le Lundi 23 Février 1914 trois heures de l'api ès-midi

PREMIER LOT

Communs de Saint-Pal de-Léon et par extension à Mespaul au terroir de Ruplouénau.

Une Maison d'Habitation et autres édifices, courtll et deux champs de terre labourable ; le tout d'une contenance de 90 a. 45 c

MiSE A P R I X : 6.000 fr. DEU.XIÈME LOT

Commum de Saint-Pol-de-Léon et par extension en Plouénan

Une Maison d'Habitation et autres édifices et d e u x champs de terre labourable ; le tout contenant 94 a 24 c.

M I S E A P R I X : 6.000 fr. L'avoué poursuivant,

F. K E R N E I S . •

Etudes de M» J. BELZ, avoué, docteur en droit, sise à Mor-laix, 10 place Cornic et de ROSEC, licencié en droit , notaire à Plouescat.

VENTE par licitation judiciaire

Le vendredi 27 février 1914 à une heure du soir

En l'étude et par le ministère de M* ROSEC, notaire à Ploues • cat.

Désignation : LOT l-NIQUE

En la Commune de Plouescat au lieu de Pont-ar-Stanc

Une petite propriété composée de maison d'habita-tion, sous ardoises, crèches, soue à porcs. Issues et dépen-

dances, n- 567 P, de la section G. d'une contenance de 17 ares 34 centiares.

M I S E A P R I X : 2.400 fr. Pour extrait ,

J B E L Z , avoué, Docteur en droit .

Etude de M» J B E L Z , avoué, docteur en droit, sise à Mor-laix, 10, pUce Cornic.

VENTE par suite de surenchère du

sixième Le Jeudi 26 Février 1914

à une heure du soir A l'audience des Criées du

Tribunal Civil de Morlaix A u Palais de Justice, allée du Poan-Ben.

En la commune de Tloujean au village de T R O U D O U S T E N

rue des Lavoirs, n " lO et 12

Une petite propriété fonds et droits, comp -enant deux maisons d'habitation construites en maçonnerie et couvertes en ardoises, hangar, couvert en ardoises, petite cour et jardin^ muré. M I S E A P R I X : 3.033 fr 35

Pour extrait , î J. B E L Z , avoué, ï

Docteur en Droit .

Etude de M« Paul B I E N V E N U E avoué à Morlaix, place Th'ers, 23.

Assistance Judiciaire Décision du 29 Novembre 1913

Séparation de Biens D'un jugement rendu au T r i -

bunal Civi l de Morlaix, le cinq février mi l neuf cent quatorze, au profit de Madame Anne • Françoise Beecond, ménagère, épouse de Monsieur Pierre-Marie Dubourg, demeurant et domici-liée avec son mar i , route de Callac, à Morlaix, demanderesse en séparation de biens, ayant pour avoué M» Paul B I E N V E -N U E , dont l'étude est sise a Morlaix, place Tlilers, 23

Par défaut, faute de conslitu t lon d'avoué, contre Monsieur Pierre Marie Dubourg, «^poux de Madama Anne-Françoise Bes cond, sus-nommée, tai l landier,

demeurant et domicilié avec sa dite épouse, route de Callac, à Morlaix, défendeur.

Ledit jugement enregistré et signifié audit Monsieur Pierre-Marie Dubourg, par exploit du neuf février mi l neuf cent qua-torze, T A N G U Y , huissier à Mor-laix.

I l résulte que ladite Dame Dubourg, née Bescond a été dé* clarée séparée de biens d'avec ledit Monsieur Pierre - Marie Dubourg, son mari.

Pour extrait certifié conforme ar mol soussigné, avoué de

adite Dame Dubourg, à Morlaix Paul B I E N V E N U E , avoué.

r. Etude de M» S E R R U R I E R

Commissaire-Priseur à Morlaix

VENTE de chevaux et charrettes

après le décès de M®' Lamanda à St-Nicolas

Le Dimanche i5 Février igi4 à 1 heure 30

On vendra : 3 chevaux, i va-che, grande charrette, tombe-reau, charrue, char à banc, har-nais, etc.

10 0/0 en sus.

Etude de M* S E R R U R I E R Cemmlssaire-Prlseur à Morlaix

Vente Mobilière à la Salle des ventes C31, rue

Gambetta) par suite de la fait' lite Georget.

Le Jeudi 19 Février 1914 à 1 heure 30

On vendra : Belle table de salle à manger en chêne ; Ta-bleau (solree d'Hiver en Anjou d'après Lutscher; ; Deux maohi* nés à coudre Singer (dont une neuve) ; Vieille plaque de che-minée en fonte ; Fourneau, etc.

Deux boutiques pour débal-lages (dont une neuve).

Chapeaux de femmes et d'en-fants ; Rubans ; Fournitures; Dentelles et autres marchand!' ses.

Indépendamment de cette vente, on venira ; Un beau salon style L. X l i l ( I l pièces) ; Petit salon L. XV ; Vieux piano ; Lits et sommiers ; l.its cages ; Tables ; Plusieurs matelas et literie ; Ar-moire sculptée, etc.

An comptant 10 0/0 en sas.

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Àdjuilieition volmtaire en l'étude

L E L U N D I 2 MA.BS 1914 à z h. i]2 de l'après-midi

E N U C O M M U N E de G U I C L A N

I . — Le Groupe des Fermes du Combat

PREMIER LOT

La larme de GOMBOT* B U E L L A , louée aux Consorts Béoam jusqu'au 29 septembre nr un prix de fermage

e 850 fr., l'acqults des Impôts et diverses charges.

MISE A PRIX : 24.000 fr. DEUXIÈME LOT

La ferme du P E T I T -COMBOT, louée à M. Fran-raii Simon jusqu'au 29 septem-bre 1922, moyennant 290 fr. l'an, l'acquit des Impôts et diverses charges.

MISE A PRIX : 7.000 fr. TROISIÈME LOT

L a ferma de t iOMBOT-I Z E L L A , louee aux Consorts Maro> Madec etDaniélou, moyen nant 740 fr. l'an, une commis-sion non restituable de 740 fr., l'acquit des impôts et diverses charges jusqu'au 29 septembre 1925.

MISE A PRIX : 22.000 fr. Ces trois fermes d'un seul

tenant ont une contenance totale approximative de 43 h. 10 a. 81 c.

I I . — La ferme de L A C H A P E L L E DE K E R -S A I N T - O I L L T , louée jus-

S'au 29 septembre 1917 aux

morts Aufiret, moyennant 650 fr. l'an, l'acquit des impôts, nne commission non restituable de 100 fr., et diverses charges. MISE A PRIX : 18.000 fr.

En cas d'oflres suffisantes on traiterait avant l'adjudication.

S'adresser : Pour visiter, aux fonniers ou à M. Potay au Fo-vennon en Guician et pour tous renseignements à M*YERANT, notaire.

Etude de M* Jean YERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, 7

VENTE par adjudication volontaire

en l'étude LE LUNDI 16 FEVRIER 1914

à 2 h. de l'après-midi En la Commune de Tlouigneau à proximité des Forges-Neuves, •ur la route nationale de Paris à Brest.

L A F E R M E D E L E S N A O N E N

d'une contenance totale de 10 h. 16 a. 47 c., louée jusqu'au 29 sep-tembre 1922, aux époux Yves Loussaut, moyennant un ferma* e annuel de 700 fr., l'acquit des

pôts et diverses charges. I l existe sur la ferme une gran-

de quantité de pins exploitables dès maintenant.

Mise à Prix : 20.000 Fr. En cas d'oflres suffisantes on

trdteralt avant l'adjudication. S'adresser surplace pour visi-

ter, et pour tous renseignements à M* VERANT, notaire.

A, "Vendre

Voilure et Harnais S'adresser à M. MICHEL,

Place St-Martin, Morlaix

Etude de M* JEAN V E R A N T , no taire à Morlaix, rue de Paris, n- 7.

VENTE pir id udicition en l'étude

Le Samedi 14 Février 1914 d deux heures

Des bois sur pied du Couve-nant Crom ou Mengleuz, en Plougonven, trêve de Saint Eu trope.

54 chênes, 5 ifs, 6 tilleuls, 16 hêtres, I châtaignier, soit 82 arbres en deux lots sur les M I S E S A P R I X de 3 3 0 f r . et 250 fr.

S'adresser sur place pour visi ter et pour tous renseignements à M» V E R A N T , notaire.

Etude de M* Jean V E R A N T , notaire à Morlaix, rue de Paris, 7

A Vendre à l'amiable

Au Bourg de Carantec à la Croix V I N G T - D E U X LOTS

De T E R R A I N variant

entre 370 et 830 mètres carrés

S'adresser, pour prendre com munication du plan des lots et des routes projetées et pour tous tous renseignements, à M* V E -R A N T , notaire.

Etude de M* Jean V E R A N T , notaire à Morlaix, rue de Pa ris, n»7.

A vendre ou à louer immédiatement

E N L A V I L L E D E M O R L A I X

Le Mifloir de l i Fonttine Comprenant Maison d'habita»

t ion, cour intérieure, ja rd in avec serre. — Dépendances. — Eau, etc...

S'adresser pour visiter et pour tous renseignements, à M* V E -R A N T , notaire.

Etude de M< Jean V E R A N T notaire à Morlaix

A L O U E R , pour le 29 Septembre 1915

la ferme de Quélern-Grels en Plourin actuellement tenue par Monsieur Ollivler Tarot .

S'adresser pour tous rensei-gnements à M* V E R A N T , no-taire.

Etude de M» Jean V E R A N T notaire à Morlaix

A. L O U E R pour le 29 septembre 1914

Le petit lieu de Quefdu B i a n en Garlan

S'adresser au ch&teau de Ker-volongar, pour visiter et pour tous renseignements à M* V E -R A N T , notaire.

A Louer Au I" Avril prochain

M A I S O N Située 23, rue de Brest, Morlaix

S'adresser au 21, de la rue de Brest.

B A R R I Q U E S ù "Vendre

S'adresser à M. GODEC, 14, rue Vil leneuve, A Morlaix.

Etude-de M* V E R A N T , notaire à Morlaix

V 1 2 M T 1 2 par adjudication volontaire

En l'étude et par le ministère de M» V E R A N T , notaire

Le Jeudi 26 Février 1914 à ih. après-midi

Lot Unique

E N L A V I L L E D E M O R L A I X rue de Taris, n' 4

UNE MAISON Comprenant: aurez-de chaus-

sée, 3 magasins et arriére-ma-gasin, caves ;

A l'entre-sol, six pièces ; Premier et second étages com-

posés de 6 pièces chacun ; 5 mansardes, grenier au-des-

sus. Revenu annuel : 2.385 fr . f ; M I S E A P R I X : 32.000 fr. S'adresser pour visiter et pour

tous renseignements à M» V E -R A N T , notaire.

Etude de M» Jean V E R A N T notaire à Morla ix , rue de Paris, 7

A L"ÔÛER pour cause de départ

au 1" janvier 1914 En la Vil le de Morlaix Le joli l i no i r de Kertiuelii

à 100 m. de la gare Comprenant : salon, salle à

manger, hall , atelier, 6 cham-bres de maîtres, 3 chambres de domestiques, salle de bains, cui< sine, office, buanderie, etc.

Eau à tous les étages, calori-fère.

Parc boisé d'un hectare, pota-ger, dépendances.

Vue superbe sur la r ivière de Morlaix.

S'adresser à M» V E R A N T , no-taire à Morlaix ou à M. Vei lhan, ingénieur au manoir de Ker -huella.

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Et Dépendances Jardin à la suite

S'adresser à M ' P O I L L E U , notaire à Morlaix.

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S'adresser : B A V A R D , 2, Quai de Léon.

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Composée de 4 pièces avec jard in S ' a d r e s s e r à M . A . LIVOLANT,

26, rue de Brest.

Etude de M* E R U S S A R D , no-taire à Morlaix, successeur de M " F L E U R Y e t DE L A N S A -L U T .

Adjudication volontiire en la Mairie de Lanmeur

Le Jeudi 26 Février 1914 à 2 heures

De la ferme de Ferrec ou Per-ferrec, en Plestin, contenant 11 hectares 39 ares, louée 1000 fr . et impôts à Jean-Pierre Lézec.

M I S E A P R I X : 18.000 fr S'adresser à M* E R U S S A R D .

Etude de M* E R U S S A R D , no taire à Morlaix, successeur de M " FLEURY e t d e LANSALUT.

A VENDRE gde gré à gré

En la commune de Plourin

La F E R M E de Béguel-goat, louée 1 500 francs l'an à Messieurs Gallouédec, Le Saout et Geffroy et contenant environ 72 hectares divisés en deux ex-ploitations distinctes.

Pour visiter, s'adresser aux fermiers, et pour trai ter à M* E R U S S A R D , notaire.

Etude de M« E R U S S A R D , no-taire à Morlaix, successeur de M " FLEURY e t DE LANSALUT.

ADJUDICATION volontaire

E n l'Etude

Le Lundi 2 Mars 1914 à deux heures

De I I Ferma de " T U N E S " E N ST-MARTIN DES CHAMPS

A 500 mètres de la vil le, con-tenant 9 hectares, louée au sieur Garofi! jusqu'en 1914, .650 francs et impôts.

M I S E A P R I X ; 17.000 fr.

Etude de E R U S S A R D , no-taire ft Morlaix, successeur de M " FLEURY et DE L ANSALUT.

ADJUDICATION En la Mair ie de Plougasnou

Le Jeudi 5 Mars 1914 à 2 heures

I . — E N PLOUGASNOU La ferme de Ty-Ghapel,

louée a Messieurs Choquer et divisée en 16 lots.

I L — MÊME COMMUNE DE PLOUGASNOU

Aux terres de RUn-ar-Bugale et Keroubas, l e s t e r r e s louées à Jean Jégadeo, de Pennanech et divisés en cinq lots.

(Voir les affiches). En cas d'oflres suffisantes on

trai terai t avant l 'adjudication. S'adresser au notaire.

Etude deld8ERUSSARD,nota i re à Morlaix, 38, place Thiers, successeur de M " F L E U R Y et de L A N S A L U T .

A LOUER inuQdiatement d i t e d u C o r n l c

au Bas-de-l&'Rivière, en Ploujein

I . — Très beau rez-de chaus sée, comprenant : grand salon, salle à manger, cuisine, trois chambres, cellier, jardin, auto-garage et écurie à six chevaux.

I I . — Premier étage de la même maison, avec entrée sépa-rée composée de : salon, salie à manger, cuisine, trois chambres de maître , décharge et cuisine.

A Louer Pour le 29 Septembre 1914

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Rédacteur en Chef :

H E N R Y BAMEULE

BUREAUX : 2, Hue des Ecoles

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à Paris, est seule chargée de recevoir la publicité extra-locale pour le Journal.

JEZUZ A ZO TREAC'II

Faits et Gestes 13-20 Février 1914

L'impôt sur le revenu

Le projet d'impôt sur le revenu se pro-tiiine en ce moment au Sénat. Mardi, M. KJbot, sinatei r du Tas-dé-Calais, a fait le procès des conceptions de M. Cailloux, et critiqué âprement l'obligation de déclara-tion pour les revenus commerciaux et indus-triels. Il s'est élevé contre le projet d'impôt sur le capital et l'imposition de la rente. Il Jaut, dit-il, respecter la parole donnée, au lendemain de 1870, que les rentiers de l'Etat ne seraient pas frappés. Du moins, doit-on, si on frappe les futurs acheteurs, laisser in-demnes ceux qui de confiance ont acheté dans le passé.

Passant à la gravité de la iituation fi-nancière, Ribot a découvert un déficit de j)0 millions. Le ministère ne vit que d'ex-pédients et'ajourne la solution des questions difficiles, en les embrouillant,

A son tour, M. de Lamar^elle, du Mor-bihan, a protesté contre la violation du secret des fortunes et indiqué les valeurs étran-gères, en portefeuille, comme une des meil-leures sources où l'Etat pourrait puiser.

• * «

La date des élections

La date du 26 avril serait d'ores et déjà arrêtée pour le premier tour de scru'in. Le scrutin de ballottage aurait, en conséquence, lieu deux semaines après, U dimanche 10 mai.

î

L'impOt et l'Agriculture

V Union centrale des Agriculteurs de France

Î

ui compte 2.600 syndicats et }.200 mutua-ités agricoles vient de formuler, après de

longs considérants, la protestation suivante : « L'Union rédame imjièrieusement au

profit des agriculteurs l'application, à partir du 1" janvier 191 s, de la détaxe des im-pôts payés indûment par eux sur la terre, ainsi qu'il résulte des travaux d'évaluation de l'administration des finances.

•Et tout en reconnaissant la nécessHé pour l'agriculteur de prendre sa part de l'aug-mentation des charges soit sociales, soit mili-taires,

< Troteste énergiqtumcnt contre tout projet entraînant une inquisition fiscale.

« Notamment contre tout projet d'impôt complénuntaire sur le revenu global avec déclaration, soit contrôlée, soit jacultative

*Et plus encore contre le projet d'impôt sur le capital déposé récemment par le gouverne-ment, lequel frappant le capital à partir de )o.ooo fr., atteindrait directement les culti-vateurs les plus modestes en les forçant à faire la preuve de leur misère et en les soumettant à la déclaration, c'est-à-dire à la pire des inquisitions. »

• • •

Défaite française

L'accord franco-alhmand relatif aux chemins de fer d'Asie-Mineure a été para-phé à Berlin. C'est une nouvelle défaite pour la diplomatie française.

• • •

Barthou-Briand en voyage

!\CM. Brianà, Barthou et Chérvn ont parlé. Dimanche, au Hâvre. Les sifflets dis-tribués et les pierres jetées leur ont fait une réclame dont ils se sont fclicilés.

Dans leurs discours, ils ont eu beou jeu pour critiquer le ministère Caillaux et l'ont fait avec Jorce ; mais on cercherait vaine-ment une satisfaction pour les revendications nécessaires des catholiques : — au contraire, ces i\Cessieurs se sont fait gloire d'être athées et d'avoir toujours combattu le « cléricalis-me * l

Honneur et Conscience, 88 bis, foulevard de Latour Maubourg, Paris, se recommande aux chefs d'industrie, com-merçants, propriétaires, etc... pour tous emplois de secrétaires, gérants, compta-bles, directeurs dont ils pourraient dispo-ser pour officiers, magistrats, fonction-naires de tout ordre, victimes de leur fidélité à la cause catholique.

Les retraites ouvrières

Le ministère du Trauail communique la note suivante :

« M. Métin, ministre du Travail, a reçu un certain nombre de préfets au sujet des liquidations de pensions et de l'application de la loi sur les retraites ouvrières et pay-sannes. Il a notamment appelé leur atten-tion sur le récent arrêt de la cour de cassa-tion, d'après lequel l'employeur, s'il ne s'est pas libéré par des versement au greffe, reste débiteur de sa contribution, même après le règlement du salaire ».

Cette petite note qui a passé presijue ina-perçue dans les journaux, pourrait bien ce-pendant avoir une grave répercussion sur l'application, déjà lamentable, de la loi des retraites ouvrières.

Si les employeurs doivent subir des en-nuis, à cause de la non-application d'une loi dont les intéressés ne veulent pas, il est pro-bable qu'ils feront, de leur côté, tout le né-cessaire pour la saboter ou la tourner.

kAu lieu de se livrer encore à des exerci-ces de guillottine sèche contre quelques congré-gations, nos députés radicaux seraient heu-reusement inspirés en s'occupant de refondre cette malhiureuse loi sociale.

Les demandas d'autorisation

des congrégations

Le projet de loi que le ministre de l'Inté-rieur a déposé mercredi sur le bureau de la Chambre, porte sur 26 demandes d'au-torisation formulées antérieurement par des Congrégations de femmes.

Sur ces 26 Congrégations, iç) se sont déjà dispersées, 7 existent encore.

Li gouvcrneme.it a émis un avis défa-vorable.

D'autre part, 6 demandes d'autorisation sont encore en instance au Sénat où elles ont été déposées depuis i(j02.

Enfin, il existe à l'heure actuelle, j j i Congrégations qui ont demandé l'autorisa-tion, et sur lesquelles le Parlement n'a pas encore été appelé à statuer.

'De ces Congrégations dépendent i^6o établisscjnents.

On sait que cette année, le 7 juillet pro-chain, expite le délai de dix ans imparti par la loi de 1^04 pour la fermeture des établis-sements d'enseignement congréganistes.

%ené Renault, ministre de l'Inté-rieur, vient d'adresser aux préfets une cir-culaire leur demandant de lui faire connaî-tre avant le i j mars le nombre de ces éta-blissements dans leurs départements.

La bonne réclame

Le ministre de la Marine, qui ne fut réélu au Conseil général de la Gironde qu'à une voix de majorité, vient d'adresser aux noweaux palmes de Bordeaux et de la Gi-ronde, um lettre que la Liberté du Sud-Ouest s'est empressée de publier. Voici cette lettre :

M I M S T L I I B D S I . A M A H I N K HÉrUllLlQUE l"ltA.Nl,;AISII

Cabiiicl (lu .Ministre Paris, le

Le ministre de la Marine Monsieur...

« Monsieur,

» fvi le plaistr de vous annoncer que le ministre de l'Instruction publique, secondant bienveillamment l'intérêt que je portais à votre candidature, a bien voulu vous confé-rer le grad'. d'officier d'Académie.

» Il m'est particulièrement agréable de vous annoncer cette bonne nouvelle, et je vous adresse à cette occasion, avec tous mes com-pliments, l'assurance de mes sentiments de cordiale sympathie.

» MONIS »,

Voilà à quoi s'emploie l'activité du mi-nistre de la Marine : aguicher l'électeur-avec des rubans violets et laïciser le Vendredis Saint l

Tauvre S^arine l

Rappelant les enseignements que nous donne la vie au Vénérable Michel Le Noblctz, Mgr Duparc a, dans sa lettre pastorale, tout .spécia-lement appuyé sur les graves ques-tions rfc l'école et de l 'Acl lon catholi-que.

Voici le texte des paragraphes trai-tant ces questions d'une plus parti-culière gravité à Vheure actuelle.

I ^ a q u e s t i o n d e l ' É ç o l e Je veux insister sur un devoir qui tenait

à cœur à Michel Le Nobletz, et que les temps actuels rendent plus urgent Au début de son ministère, ce qui faisait sa désolation et le plongeait dans l'angoisse, c'était l'ignorance rellgle-.se du peuple. Tout son apostolat fut organisé en vue de la combattre. Aujourd'hui le mal est bien plus grave. Ce n'est plus seulement la connaissance précise do la Religion qui est en jeu, c'est la fol môme en la Religion. L'enfance presque tout entière est exposée à la perdre, par l'école sans Dieu. Beau-coup parmi vous ne se rendent pas encore sulusamment compte de ce danger grave. Ils ne font pas tout l'elTort qu'1 faudrait, soit pour confier leurs enfants à l'école chrétienne, soit tout au moins pour les défendre contre les manuels condamnés.

Vous nous tro vez sévères sur ce point, mes Frères. Comment ne le serions-nous pas ? C'est une question de vie ou de mort, d'abord pour vous, qui commettez une faute mortelle en ne remplissant pas un devoir strict, ensuite pour vos enfants, qui courent lo risque de devenir des païens. Le saint apôtre de nos pays,^sl<g-matlsant l'ignorance de vos a'ieux." leur montrait l'enfer ouvert devant eux. Nous ne pouvons dire moins.

Vous prétendez sauvegarder suffisam-ment leur fol, en réagissant au foyer domestique contre les enseignements mauvais reçus à l'école ou puisés dans les livres antireligieux. C'est, à la rigueur, possible. Mais, dans le fait, la plupart du temps, vous échouerez. Quand il y a con-tradiction entre votre parole et celle de leur maître, bien souvent, ce n'est plus vous qu'Us croient, c'est leur maître. Ils jugent leur maître plus éclairé que vous. En tout cas, Ils doivent être tentés de vous dire, et je sais que plusieurs l'ont fait : « Si l'école n'est pas bonne, pourquoi m'y mettez-vous ? » Des parents, môme très instruits, perdent leur autorité sur l'es-prit d'un enfant, par le fait qu'ils l'en-voient recevoir un enseignement qu'ils blftment...

Que dirait d'une situation si douloureuse lo Vénérable Michel Le Nobletz qui fut si rude et si pressant pour les simples Igno-rants de son temps 't Notre sévérité n'est qu'un écho affal >11 de la sienne Et cette sévérité s'appuie sur les enseignements les plus formels de l'Eglise ei; des Papes. Je vous rappelle la loi catholique dans toute sa netteté. SI une école constitue un danger prochain pour lûme de leurs en-fants, le3 parents doivent les en écarter au péril même de leur vie.

Dom Michel « comparait l'esprit des enfants à une cire mo le, où l'on écrit ce que l'on veut, et leur âme à une terre vierge, où la semence germe sûrement. » Pendant le séjour qu'il fit à Qulmper, i l y a exactement trois cents ans cette année, en 1614, i l aimait à grouper autour de lui les enfants : « Attirés par son air de saint et l'attrait do la nouveauté. Us accouraient de toutes parts. I l les Instruisait d'une manière simple et claire, émaillant ses leçons de comparaisons ingénieuses, de traits d'histoire et d'anecdotes propres à IcB graver dans l'esprit. Dès qu'Us l'aper-cevaient Us s'attroupaient autour de lui et le suivaient par bandes ».

Mats, si on était venu lui dire que, au sortir do ses leçons sancUllantes, ces jeu-nes chrétiens allaient passer aux mains de maîtres sans fol dans dos écoles sans Dieu, il aurait emprunté à l Evangile, pour porter sur les parents responsables de ce crime la sentence formulée par Jésus-Christ, les paroles terribles que nous ne méditons pas assez souvent : « Quiconque scandalise l'un des peUts qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui llftt une meule de moulin au cou, et qu'on le jetât dans la mer. »

Que les pères et les mèies de famille se remplissent l'âme de cette vérité, et qu'Us apprennent, pour défendre à tout prix la foi do leurs enfants, à obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Lo Pape bénit d'avance leur fidélité bretonne et leur courage dans l'épreuve.

U A c t i o n C a t h o l i q u e Lo pape no pouvait pas oublier, dans

une telle circonstance, de me renouveler ses conseils sur l'Action catholique. Lais-sez-moi donc vous répéter que les dlrec-t ons ponttficules trouvent toujours leur formules la plus expressive et la plus com-plète dans la devise b laquelle Pie X ra-mène toute ton (ouvre et qui eût fait tres-saillir d'aise lo vénérable Michel Le Nobletz : Inslaurarc omnin in Clirislo. Cetie devise sera pleinement réalisée, au-tant que le permet la faiblesse humalno secourue par la force divine, le jour où

5 C.

S o u s l e R é g i m e M a ç o n n i q u e

Seize ans de Finances biocardes ( 1 8 0 8 - 1 0 1 4 )

Ceci n'est pas un conte — hélas ! ce sont des comptes !

Le projet de budget pour 1914 que M M . nos parlementaires votent actuelle-ment à toute allure — ils étaient 34 l'autre mardi, pour voter cent cinquante millions de dépenses ! — ce projet de budget est enfin connu en province.

Le budget annuel s'élève, pour cette année, à cinq milliards 372 millions. Malheureusement fce qu'ont oublié de dire journaux et revues) il convient d'ad-joindre à ce chiffre respectable, 640 mil-lions provenant des « budgets annexes ». I l taut encore ajouter, comme charges pour les contribuables, les dépenses or-données, en vertu d'une loi, pour certai-nes catégories de citoyens (assurances, 140 millions ; timbres, 280 millions ; dépenses communales, 100 millions) .

En fait, les dépenses totales faites par l'Etat ou par son ordre, s'élèveront en 1914 à un minimum de 6 milliards 300 millions !

En 1898 le budget atteignait le chiifre déjà coquet de 3 milliards 503 millions : donc depuis 16 ans, on constate une aug-mentation annuelle de 17j millions.

* • *

Bien entendu, les Terre-Neuve du Bloc vous-raconteront que cette colossale augmentation de dépenses est due aux frais nécessités par le développement des armements militaires et l'app ication des lois sociales.

Les lois sociales ont bon dos. Au vrai elle ne coûtent pas actuellement de nom-breux millions au budget. O n peut d'ail-leurs le regretter : mais l'on doit recon-naitre qne la principale loi ouvrière — relative aux retraites — a fuit un magni-fique four : et par suite l'Etat n'a pas eu •la peine d'être fort obéré de ce côté,

lestent les dépenses militaires, ^lous empruntons nos chiffres à

l'homme le plus compétent peut-être de l'heure, en matière financière, à M . Jules Roche. Et M. Roche écrit : « Le budget français de la guerre, de 1914, s'élève à I milliard 436 millions ». . . « le budget allemand pour la même époque monte .î 1.712 mi lions ! L'Allemagne dépense cette année 557 millions de plus que la France pour son armée ! Et l'an prochain elle dépassera ce chiffre.

En tout cas la dijjèrence des deux bud-gets français généraux 1898 et 1014 étant de 2 milliards 800 millions, et le budget (maximum jusqu'ici) de 1914 n'att . i -gnant que i 436 millions, on voit que, en dépit des discours enflammés du parti socialiste et des protestations radicales, nous sommes loin de compte.

Pour être complet, il faut ajouter que la « dette flottante » (fluctuât... nec mergilur Q — dette perpétuelle, dttte remboursable sous diverses formes, dette viagère, rentes ou retraites de fonction-

naires — cette dette a augmentée, depuis 1870, en capital de 2.359 millions et en arrérages ou charges diverses, de 82 millions...

Ces chiffres dépassent l'imagination : mais ils ne dépassent pas la capacité de paiement du contribuable français 1

D'où provient donc la colossale plé-thore des dépenses — budget ou dette — sous le régime maçonnique ?

I l est aussi facile de trouver les sources de ces dépenses qu'il est difficile de les tarir.

Dès 1894, le sénateur Boulanger pous-sait le cri d'alarme : « C'est un phéno-mène que nous avons le regret de cons-tater, écrivait-il, rien ne résiste au flot montant des débats parlementaires. »

Sous des formes plus atténuées mais encore très claires, M M . Cochet y et Morel, deux financiers de haute enver-gure, signalaient en 1896 et en 1897 le même fait.

Tout est là : sous le régime du bon plaisir, la politique de surenchère ali-mentaire est venue remplacer une poli-tique vraiment française. I l faut nommer des fonctionnaires, créer des emplois, voler des congrégations — qui d'ai leurs coûtent plus cher à liquider qu'à entre-tenir — il faut faire flèche de tout bois, pour conserver l'électeur,'complaisant à qui l'engraisse.

A Rome jadis, les patriciens avaient leur clientèle. Mais du moins payaient-ils cette clientèle de leurs deniers — et non au détriment de la caisse publique. Aujourd'hui, l'on a moins de scrupules : et les budgétivores s'abattent sur le pays comme plaies d'Egypte.

usques à quand continuera ce « pro-cédé de gouvernement ? »

-lé ! il serait puéril de vouloir y trou-ver ou môme y espérer un terme 1

Le député est à la fois le souverain et l'élu. Comme souverain, il commande ; comme élu, il obéit à ses électeurs. Mais l'élu craignant l'électeur, le pauvre sou-verain a tout juste le droit de se taire.

Sully, le grand ministre d'Henri I V , ne se gênait guère, lui, pour adresser des remontrances au roi quand ce der-nier se livrait à des dépenses exagérées.

Car ce grand ministre estimait que l'on devait dire au roi, e:i toute fran-chise « combien trop le peuple est sur-ciiargé pour payer des emplois superflus. »

Mais Sully était un vil réactionnaire : .ses descendants, Bouffandeau, Linthillac et autres Cloarec, se garderaient bten, eux, de dire la vérité à leurs « souve-rains » : ils créeront autant d'emplois nouveaux et onéreux qu'il est utile pour obtenir de « bonnes élections. »

C'est l'Eiat qui p.iye !' Flambez finances '

HENRY B.\.\IEULE.

tous les prêtres seront généreusement fidèles à leur vocation, et tous les enfants de l'Eglise bien décidés à vivre selon les lois de leur baptôme. C'est la condlUon de notre salut personnel et du relivement de notre pays. Par l'EucharisUe mieux fré-quentée, par les oeuvres plus formellement catholiques, par un dévouement plus sur-naturel et plus actif do tous ceux qui croient, la Franco peut se refaire. Mais, Il faut en outre, que ses flls sachent s'unir. Ils ne peuvent s'unir que sur des princi-pes. l.es catholiques ont quelquefois paru sacrifier les principes aux opportunités de la tactique du moment. Ils auront pins de fermeté dans la conduite en s'appuyant sur la tradition, sur la vérité telle que l'é-glise l'enseigne, sur le droit chrétien. Puissent-Ils tous se bien pénétrer de cts pensées ! Ce sont celles que rappelle cor s larnment le Saint Siège. C'est en confor-mité avec elles que les avis donnés à mes diocésains par nia lettre du 8 Juin l'JL ont été pleinement approuvés. Aussi j'aime à espérer que désormais « les divisions, les haines do classes, l'esprU du Sillon, les tendances aux syndicats non confes-sionnels » seront évites av-cle. plus grand soin parmi nous, et que tous, soumis au Pape et à leur Evéque, s'uniront loyale-ment pour une action concordaato et per-sévérante contre les ennemis de l'Eglise

«. « m

Le concours gûnôrti agricole Mercredi, s'est ouvert sur l'esplanade

des Invalides, le concours agricole, sec-tion des instrumenis, des machines agri-coles et du matériel d'emballage. I l y a 595 exposants

Jeudi, l'exposition des animaux gras a ouvert ses portes au Grand-Palais.

Animaux gras. — Espèa bovine : bœufs, 160. Vaches, 28. Bandes de quatre animaux. OG. Total, 284 têtes. — Espèce ovine : moutons, 270. Brebis, ll'«. Bandes do 15 animaux, 210. Total, 59i tôtes. ~ Espèce porcine : porcins Isolés, 53. Bandes de 3 animaux, 39. Total, 95. Animaux gras exposés, 970 tôtes.

Animaux de basse-cour, préparés pour la vente, 2G1 lots ; animaux de basse-cour vivants, 11.991 lots ; produits do laiterie, 5 751 lots; produits agricoles et horUcoles (exposants marchands),; 183 lots ; pro-duits divers et de vins et oaux-de-vie des colonies françaises et des pays de protectorat français (exposants marchands et exposants producteur.»), 28i. Exposi-tions collccUves. Trois grandes expositions des réseaux et expositions des Sociétés et des Syndicats." Concours de Mutualité agricole, CTI expositions.

L'oxposition durera jusqu'au 23 février.

(Eoirre de la Protection de la Jenae Fille

C o m i t é d e M o r l a i x

Voici, le texte de l'intéressant rap-port lu, au Congrès de l'Œutre de la Protection de la Jeune Fille, tenu à Morlaix, le 12 Février 1914 :

Depuis la réunion régionale du 10 Fé-vrier 1913, le Comité morlalsien de la Protection de la Jeune Fille s'est réuni réguUèrement tous les premiers Jeudis da mois sous la présidence de M. le Curé de Saint-Matthieu.

Dans ces réunions nous avons étudié les moyens les plus pratiques pour réaliser le double but de l'CÈuvre : Venir en aide aux jeunes filles placées à Paris en intéressant à elles les membres du Comité parisien de la Protection, et s'occuper des jeunes filles de la campagne qui viennent se placer en ville et de celles qui, s'y trouvant déjà, ont besoin d'être préservées.

Ce second but de l'Œuvre nous a paru particulièrement important. En effet (à part naturellement quelques exceptions) quand une jeune fille manifeste le désir de partir pour Paris, c'est que sa mentalité n'est plus tout à fait irréprochable. L'at-trait du plaisir, le désir d'une vie qu'elle croit plus facile et d'une liberté' plus grande sont les principales causes qui déterminent son départ : nous savons trop à quoi il abouUt.

Pour remédier à cet état de choses, i l faudrait réformer cette mentaUté si elle -est atteinte, et surtout la préserver si elle est bonne. _ ^^ ^

Cette réfornae et cette priservatîon ne s'opéreront qu'avec le secours de la reU-glon : aussi au cours de nos réunions a-t-11 été longuement question des patronages, des Enfants de Marie, des catechismes de persévérance. C'est dans ces associations et dans les Retraites données spéciale-ment pour elles que les jeunes filles pui-seront la force de résister au mal et c'est là qu'on pourra leur Inculquer les prin-cipes religieux solides qui feront d'elles de véritables chrétiennes. Mais comment atteindre toutes les jeunes filles, comment surtout connaître les jeunes Qlles de la campagne qui viennent se placer à Mor-laix ? Cai!»Paris n'est généralement pas la première étape. Cette première étape c'est la ville la plus proche et c'est après y avoir séjourné quelques années qu'elles partent pour la capitale. Nous faisons donc appel aux correspondantes parois-siales et nous leur demandors de bien vouloir nous signaler les jeunes filles de leurs paroisses qui viennent servir à Mor-laix afin que dès leur arrivée on puisse s'occuper d'elles, les amener au patronage, au catéchisme et veiller à ce qu'el.'es n'abandonnent pas leurs devoirs religieux.

Les jeunes filles de la campagne ne sont pas seules à devoir être préservées. Les jeunes ouvrières de la ville, les apprenties, les jeunes filles de la manufacture ont besoin, elles aussi, d'être guidées et soute-nues. M. le Curé de Saint-Matthieu les a invitées à la retraite annuelle fermée de la Salelte et elles y sont venues nombreuses ainsi qu'aux récollections trimestrielles. Pendant ces quelques jours passés dans la prière et le recueillement, elles entendent des instructions qui leur font mieux com-prendre leurs devoirs. De retour dans leurs familles, dans leurs ateliers' elles exercent un apostolat près de leurs com-pagnes par l'exemple et par leurs conver-sations plus sérieuses...

Ce ne sont pas seulement les conversa-tions légères qui nuisent à la moralité de l'atelier. Pendant que l'aiguille court, les langues ne restent pas inactives ; quand on pailo pas l'on chante. Les cantiques comme ÏAnge et l'âme, ou le Salve mater misericordice sont entonnés entre deux romances à la mode. Les moyens d'utiliser pour le bien cet « amour du chant » ont fait l'objet de nombreuses discussions dans nos réunions mensuelles et un s'est arrêté à celul-cl : qu'au patronage, le dimanche les grandes apprennent les chansons qu'elles pourraient répéter ensuite aux petites. De cette façon la chanson honnête remplacera peu à peu la chanson malsaine. La Protection de la Jeune Fille ne pourrait-elle réunir en une brochure peu coûteuse des romances, des monologues qui plairaient à toutes ?...

Notre comité ne s'est pas bonté à jouer un rôle intérieur : son action s'est aussi manifestée en dehors de la vil.'e. Par son entremise une situation a été régularisée. Un départ pour la Russie a pu être évité. Des renseignements ont été pris sur 14 jeuues Qlles tant à Paris qu'en province. Deux orphelines ont été conduites jusqu'au bateau du Il&vre.

Voilà le bilan de notre année. Nous comptons sur la protection de N. D. du Bon Conseil pour nous aider à faire plus et mieux à l'avenir et à travailler avec plus de générosité pour Dieu, pour la France, pour la Bretagne I

La Secréluire.

Page 10: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/me… · --1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ AR ENEB BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

LA RESISTANCE

L affaire Cadiou I l faut bien encore en parler, do

cotto malheureuse affaire qui no veul pns livrer son secret.

Résumons les événements do la somnino.

A force de protestat ions énergiques, la g r a n d e presse a réussi à émouvo i r l 'opin ion publ ique. Et , bon gré m a l gré , lo Parquet de Brest a d u procéder à do nouvo les enquêtes p lus sérieu-ses. Ce fut d 'abord, m a r d i , ù M o r l a i x , la contre-outopsio do M . Cadiou, l'uito p a r u n médocin-légisto do Par is , lo doctour Paul . Colui-ci découvr i t bien-tôt uno bulle de révolvor logée dans lo m o n t o n d u défunt : la balio avai t été tirée par dorr iôro ot l ' e x a m e n do la pèler ine on caoutchouc do M . Cadiou t ranspercée a u col p e r m i t do constulor que lo d i recteur do la Grande-Pa lud avai t été assassiné, ayan t ce vê tement

Pourquoi la p remière autopsie n'avait-ol lo pas permis de re t rouver la bal le de révolver ? Lo docteur Rousseau, médocin-légisto do Brest l 'expl ique très s i m p l e m e n t : « Lo P a r q u e t l'a empôché do procéder ù uno autopsie sérieuse ».

Ma is a lors o n se d e m a n d e pourquoi , depuis lo c o m m e n c e m e n t do cel le af faire, le Purquol de Brest s'est m o n t r é hosti le à toute recherche et à toute onquôto sérieuse.

I l faut d 'a i l leurs a jou te r que depuis m a r d i , j o u r de la découverte de la bal le, on essaye de ra t t rappor lo temps perdu. Co ne sont que perqui-si t ions et in terrogato i res . . . C o m m e l 'on savait p a r u n ouvr ie r . Bos-sard , que l ' ingénieur P ier re avai t u n révolVfer avec balles bl indées de 6 "'/'"> on l'a in ter rogé pour savoir où était passé ce révolver. P ierre a ré-pondu l 'avoir vendu ù u n « voya-geur » dont i l ignore le n o m . Co pout ôtre là l 'expl icat ion vra ie , et banale c o m m e la vér i té : p e u t - ô t r o aussi u n e échappatoire dil ï lci lo ù véri f ler .

Si co voyageur do commerce existe rée l lement , i l voudra sans doute se fa ire connaî t re . C'est d 'a i l leurs l'es-poir qu'a e x p r i m é l ' ingénieur .

Si le voyageur de commerce ne so fait pas connaî t re , il va sans d i re que i 'hypolhèse de la culpabi l i té do P ier re sera très sér ieusement ag-gravée.

• • •

L' incer t i tude, lo mystère qu i règne en celte af fa i re et aussi le désir do contenter des lecteurs avides do dé-tai ls sensat ionnels a incité les j o u r -n a u x à se l ivrer a u x p lus elTaranls ragols. L ' h o m m e cadovériquo et la val ise a u x « papiers compromet -tants » et IQ s o m n a m b u l e , et l 'auto funèbre , tout cela danse en lettres de trois pieds dans le s o m m e i l des bra-ves gens qu i p r e n n e n t a u t rag ique lo « t i rage à la l igne »...

I l est fort probable que cer ta ins — et n o n la ca r tomanc ienne — savent qui a indiqué le l ieu de la p remière sépul ture de M. Cadiou.

I l est ccrlain que M . Cadiou n'a aucun sosie dans la région de Mor-la ix , en dépit de co que l 'on a a f f i rmé : et donc les a f f i r m a i ons d 'une dizaine de nos concitoyens ayant reconnu M . Cadiou sont au m o i n s t roub lantes — bien qu ' in f i rmées on par t ie p a r ce fait que la g rande masse des amis de M . Cadiou ne l'a plus revu depuis le 27 décembre. Q u a n t a u x histoires dont no i re député Cloarec a fait les frais, il conviendra i t tout de m ô m e de se rappeler que « qu i ve« t tout prouver . . . »

Pout-ôlre, de cette af faire, i l ressor-t i ra que M . Cloarec touchai t , c o m m e

,avocal-conseil , des annu i tés de la Grande-Pa lud. Ce qui serait , pour u n député f rançais , fort repréhensible , si l 'usine a des accointances alle-mandes . L 'exemple de Ca i l laux tou-c h a n t 14 mi l l i ons pour abandonner le Congo, ou de Clémenceau ofl'rant l 'aide pécunia i re de la Banque de F rance à l 'A l lomagno en 1907, n'est pas précisément des mei l l eurs à imi-ter — m ô m e a u pet i t pied.

De là à lancer des invent ions co-lossales et à r isquer des accusat ions lorcenées, i l y a quehiue marge . . .

Ma is avez-vous r e m a r q u é , que de façon générale , les é lecteurs n 'ont m ô m e pas songé ù d i re : « De sem-blables accusat ions sont ind ignes I »

Constatat ion p lutôt a m è r e pour le député Cloarec I!

Vifiiix Hom, Y ie i SonveDirs Une Mission d^ confiance

à Roscoff en 1778

(Suite) Jusqu'au 4 février, Souliact garda la

chanibro ; i l souiTrnlt beaucoup do son

frcnou enflé, et un gros rhume avec flèvre 0 tourmentait par ailleurs. Ce fftchenx

(;ontrctemp3 no l'empêcha point pourtant do s'occuper de la mission qu i l avait accepté do remplir. I l mit à profit sa claustration Involontaire pour rédiger, & rintcntlon de M. d'Ofvllllera, un mémoire sur l'état commercial et politique de Ros-coff. Da co mémoire, tout n'est pas éga-lement intéressant, mais il faut en retenir les passages qni concernent la main mise britannique sur le port ot la ville et q il, l'Illustrant de délalls presque invraisem. blables, font comprendre le mot du gram-mairien roscovlte Qulguer, disant qu'on sa cllé natale, les petits enfants de trois ans parlaient trois langues, le français, le breton et l'unglols.

Après quelques notions topographiques, Soulluct esquisse le caractère au peuple à Roscoir. Des marins et des cultivateurs, 11 ne peut dire que du bien. « Les premiers, nole-t-ll, consorvcnt une anlmoslté héro-dilalre contre les Anglais : cette aversion natarolle s'est souvent manifestée par des querelles et des combats entre les mate lots des deux nations. » l'as contre, les aubergistes lui inspirent une méfiance trop JustlfléjO. Les fortunes rapides qu'ils font presque tous autorisent les plus

A la Gatdede St-Joseph « L n S o u p e e t l e B œ m t »

« Venez donc, un de ces soirs, assiter au dîner des enfants m'avait dit très aima-blement, la directrice de l'Œuvre de la Garderie St Joseph. Et ]'al fait le voyage — et J'en reviens enchanté, ému un peu...

Rue de Paris, — uno entrée obscure sons une voûte sonore.

L'immeuble a beiile apparence. Dans la cour — une porte à gauche et un escalier aux marches usées, mais un escalier plus ralde que la Justice biocarde. Du rez-de-chaussée, vous entendez des « cla-meurs scandées. » Puis cela se précise au cours de la brève ascension... C'est le Noire Père que crient quatre-vingts bam-bins avec un parfait ensemble...

L'on continue à réciter la prière dans la salle du catéchisme, Nous traversons une courette où un piquet do splrobole prend de minablos alrsponchés.

Et voici la cuisine, la cuisine de la Oar-derle St Joseph.

Deux fourneaux, devant lesquels tra-vaillent activement une cuisinière et deux petites aides... L'on coupe du pain, l'on va chercher de l'eau dans des bontellles do tout format... voire dans une vieille flûte qui recéla du Moët et Chandon.

Trois marmites, sur les fourneaux, lais-sent échapper d'appétissants effluves. De-puis 10 h. ce matin, se mélangent intime-ment les éléments essentiels de tout bon pot-au-feu. Carottes, oignons, pommes de terre, liés avec de la graisse de rôti for-ment une superbe macédoine. Et puis 11 y a encore le plat de viande. Nous le re-trouverons tout à l'heure.

— <1 Ils ont flnl les prières » clame une des Ailettes.

— « Enlevez 1 » commande la cuisinière. Et les soupières aux flancs rebondis sont portées dans le réfectoire.... Autour de la table, courent une trentaine de couverts, 33 exactement ce soir-là...

Dans la salle du catéchisme la Direc-trice finit de donner quelques conseils

Srudents, relatifs aux jours gras. Puis les

ames et les Jeunes filles qui ^portent leur précieuse collaboration à l'Œuvre et se sont faites catéchistes, indiquent les notes méritées par les enfants. Et c'est étonnant, ce quo l'on a mérité de bonnes notes. Enfin — ah I la grande récompense — sur les 75 ou 80 entants garnissant les gradins — l'on en nomme une trentaine, ceux qui ce soir resteront diner. Et I I faut voir s'épanouir d'also la figure du bambin cité, pour comprendre quelle joie cause celte récompense. Notez quo certains mangeraient aussi solidement chez eux. Oui, mais — co n'eët pas « la soupe et le bœuf » do la Garderie Saint-Joseph.

Et puis i l y a tous ceux — trop nom-breux, beaucoup trop nombreux — pour qui cotte récompense est aussi un bienfait.

Los Jeunes catéchistes sont maintenant transformées en servantes volontaires. Munies d'un grand tablier, louche au

elles distribuent de mémorables àssle'itées do soupe. Mais défense de toucher à rien avant la prière. Et le plus fort est que pei sonne n'enfreint la défense. Ah I si, pourtant I en voilà un qui commet une double Infraction : 11 mange avant la prière et de plus, faute grave 11 i l boit son bouillon à môme l'assiette... Heu I constatation faite, le coupable a bien 4 ans 1 et i l est si mignon, le nez dans son assiette il La prière pour les bienfaiteurs, récitée pieusement, on attaque la soupe. Et les mâchoires de ces Jeunes — 11 à 5 ans en moyenne — travaillent avec férocité !! Deux, trois assiettes de soupe par convive disparaissent preste-ment. Les légumes subissent le môme sort. Et puis voici, comme le clame l'an d'eux, voici le « r'h&chls » qui fait son apparition. Le « r'hâchls » se compose de bœuf bouilli, de chair à saucisse et de lard — et (experto crede.,.) c'est tout bonnement un met exquis. I l s'évanouit, le < r'hâchls ». < Oh I Mademoiselle, les plats sont vides... » dit à la directrice, une Jeune catéchiste.

— Oui, riposte t-on philosophiquement — oui I « mais les estomacs sont pleins 1 » Le fait est que tout ce petit monde a l'air,ravi : Au dehors, il ialt froid, il pleut. I l vente... Eh bien — on va aller se coucher, ayant bien dîné, ayant bien prié — le cœur et le corps contents...

• .*. •

N'est-ce pas, quo cette Œuvre « sociale» est sociale par excellence, rend à la société des services utiles et pressants ?

Aussi toutes les bonnes volontés vou-dront lui porter aide ot assistance efli-cace. On ne demande pas de dons en es-pèces. Mais si vous voulez|vous Intéresser à la Garderie, passez chez votre bou-cher et inscrivez-vous pour une, deux, cinq, dix livres (oh 1 on ne vous limitera pas I) de viande par semaine ou par mois. Prévenez la directrice — et l'on passera prendre à l'étal, cette viande qui se trans-formera en bonne soupe chaude et en succulent « r'hâchls » 1

Et l'on pourra accueillir non plus 30, mais 50 enfants chaque jour I et l'on prendra les plus petits... Hier, un enfant arrivait avec son petit frère (3 ans) : « M<18 il est tout jeune celui-là ! s'excbmalt la Di-rectrice. » « Oh 1 Madame, ça ne fait rien répond flèremont le grand do 7 ans... Il mange bien tout de même, ailes. 1 « Com-ment résister à pareil argument ? L'on se serra un peu et l'on fit une place à table pour le nouveau convive.

Le prix do la vie augmente: les salaires ouvriers n'augmentent pas. La charité olficlolle Ignore la garderie. Aux « cléri-caux » de fournir la « soupe et le bœuf » nécessaires aux petits enfants...

Henry Bameule

S Y N D I C A T des Employés du Commerce

et de l' Industrie

L'Assemblée Générale , prévue par l 'art . 16, dos statuts, se t iendra Di m a n c h e p r o c h a i n 22 Févr ier , à 10 h. précises, a u Siège social d u Syndical , 2, rue de Ploujean.

Elle sera présidée par M . d u Lau-rons de la Barre , avocat-con.seil des groupements professionnels d 'em-ployés de notre vi l le.

L 'ordre d u j o u r c o m p r e n d : 1» A l locut ion de M . d u L a u r e n s ; 2» Compte- rendu m o r a l et f inancier ; 3» M a r c h e des services synd icaux

pendant l 'année : r e c r u t e m e n t , coo-pérat ion, p lacement , cours profes-sionnels ;

40 Let t res do M . le M i n i s t r e d u Tra -va i l s u r la procha ine créat ion d 'une Section p r u d ' h o m a l e et sur no t re en-quête sur le repos hebdomada i re ;

50 P r o g r a m m e d'études ot de cau-series syndicales ;

G» Renouve l lement d u b u r e a u ; Nous d e m a n d o n s i n s t a m m e n t à

tous les camarades d'assister à cette Réun ion ù cause do sa par t icu l iè re impor tance professionnel le . Qu'i ls prof i tent éga lement de cette circons-tance pour nous a m e n e r de n o u v e a u x adhérents et pour régler l eu r cotisa-t ion

Les employés non encore inscr i ts ù not re g r o u p e m e n t et dés i reux d'en faire part ie , a insi que les syndiqués qu i n ' a u r a i e n t été touchés p a r uno convocat ion personnel le en ra ison d 'un c h a n g e m e n t d'adresse, sont pr iés do considérer le présent avis c o m m e tenant l ieu d ' inv i ta t ion .

C H A M B R E de

D E COMMERCE Morlaix

graves soupçons, comme ceux de fournir des armos aux fraudeurs, do los aldnr dans leur coupable trafic en recélant les marchandises anglaises qu'Us apportent, de donner asile à des déserteurs et à des espions. <1 Lo reste du peuple travaille au port ot dans los magasins ; c'ost l'écumo des citoyens ; Us sont entièrement voués aux Anglais. I l est ordinaire de voir qu'Us abandonnent les travaux des personnes les plus dlsUnguées pour courir à des bâtiments fraudeurs lorsqu'il en arrive ; accoutumés à boire de reau-dô-vle. Us eutreprendralont tout pour se procurer cotte liqueur, si elle leur manquait. »

Lo commerce annuel de Uoscoif est évalué à deux millions, et consiste en thés, eaax-de-vle et graines de Un. Cette der-nière denrée est apportée du Nord par dos navires hollandais, et U s'en fait un très grand traflo à causa des besoins da l'in-dustrie textilo, étant donné que le pays lui-même n'en produit pas, car les culti-vateurs, pour avoir dos toiles plus fines et plu.s blanches, ne laissent point leurs Uns venir à maturité. Naguère, lo com-merce des thés ot eaux-de-vle élult aux mains do négociants français, qui acho-talent les thés à Lorlont, et l'alcool à Uor-deaux on Aun'.s, dans la Cliaronte, los îles d Oléron ot de lté. Dus tonneliers du lays fabriquaient à Ilo.scolI môme les barils nécessaires, et des bâtiments an-

glais on emportaient , do pleines cargai-sons, qu'Us allaient débarquer on fraude bur les côtes de Cornouaillos ou du De-vonshiro. Mais, après 1707, dos commer-çants de Grande-Bretagne, jugeant les affaires bonnes, s'avisèrent de venir con-currencer les Français à Roscofl. Ils éta-blirent des comptoirs dans ce port, y placèrent des agents habiles et actifs.

Séance du 5 février 1914

Sont présents : M M . Kérébel , prési-dent ; A . A r t u r , t résor ier ; Br lens ; Dan ie l lou ; Gra l l ; Cheval ier ; Bra-nellec et J. P ierre .

Mons ieur lo Président donne com-m u n i c a t i o n à la C h a m b r e d u compte-rendu de l 'Assemblée des Présidents de C h a m b r e de Commerce de France , où a été e x a m i n é e la s i tuat ion écono-mique résu l tan t des projets f inan-ciers présentés par le Gouvernement .

Cette assemblée a décidé : d' insis-ter énerg iquement auprès du Parle-m e n t , pour obten i r la discussion imméd ia te et lo rejet d u pro jet d ' im-

Sôt sur le capi ta l c o m m e at tenta lo i ro

la l iberté et a u x secrets les p lus inviolables des citoyens ;

Et a émis le v œ u : Que le prob lème financier soit résolu, sans délai, par l 'émission de l ' e m p r u n t reconnu nécessaire, par u n e sur taxe appli-qué a u x cont r ibut ions directes é p a r g n a n t les petites cotes, par l'élé-vat ion corrélat ive de l ' impôt sur le revenu des va leurs immobi l iè res , et par u n e a u g m e n t a t i o n équivalente et s imu l tanée de cer ta ins impôts de c o n s o m m a t i o n .

Après en avoi r délibéré, la Cham-bre de Commerce de M o r l a i x , à l 'una-n i m i t é se ra l l ie a u x considérants et au vœu ci-dessus, et décide que copie de la présente dél ibérat ion, sera adressée à M . le M in is t re d u Com-merce et de l ' Industr ie , a u x Séna-teurs et Députés d u dépar tement .

Le Président : K E R E B E L .

s'approvisionnèrent on Espagne, firent venir des tonneliers de Guernesey et per-suadèrent aisément à leurs compatriotes do se fournir désormais chez eux. Tout changea dès lors ; les négociants rosco-vitos, acculés à la fallUte, durent bientôt abandonner la lutte. Ceux qui s'obsUnè-rent, commo lo sieur Fournler, n'abouU-rent qu'à une ruine complète. Tel était le souci des Anglais d'évincer complètement les gens du pays, qu'ils se refusaient mémo à noUser, pour les voyages d'Espa-gne, les navires de Roscolif ; Us préfé-raient faire construire et armer dans leur patrie lus bâllments Indispensables, en déclarant sans ambages qu'Us agissaient ainsi pour ne pas contribuer à former de bons marins uilles à la France.

C<stto prise do possession se manifesta rapidement, de la part dos envahisseurs, par des procédés et des actes odieux, dont SouUact nous brosse ainsi le lamentable tableau : « Dès que les Anglais se furent emparés du commerce, cotte ville fut exposée à tout co que peut la licence, la brutaUté et la débauche de ce peuple arrogant ol Impérieux qui porte cet esprit de liberté et d'Indépendance dans tous lo.s pays où son trafic l'atUro. Huit et quelquefois dix bâUmenls qui se trou-vaient à la fuis dans le port répandaient dans cotto vlllo un nombre plus que suf-fisant de matelots pour y donner la loi, et qui ajoutaient au ceractèro naUonal la grossièreté crapuleuse de leur profession. Les habitants étalent Insultés, attaqués et battus. Los femmes n'étalent pas en sûreté dans les ruo.s, on les a vue Insultées dans los lieux où les besoins du ménage les rassembleit lo plus, ' comme fontaines publiques, lavoirs, etc... Les ministres des autels, les lieux saints n'ont pas été non

Chronique Locale

H A V R E - M O R L A I X Départ de Morlaix : Mercred i 25

Févr ier , 14 h. 30. Départ du Râvre : Samedi 28

Janv ie r , 10 h. »».

L'affaire Graff. — Vendred i der-n ier , on a pu procéder après l 'audi-t ion des témoins, ù l ' in terrogato i re de Graff Jusqu' ici , r i e n d'inléres.sant, n i de neuf dans celte affaire. Renvoi a -é té ordonné a u 6 M a r s , pour plai -doir ies et réquisi toire.

Union des Combattants de 1870-7 1 . - Dénommés Les Granitiques de 1870-71 {Breïziz Kalet ével Menerez). Section de M o r l a i x — M. E m i l e Guégan, président de la section a l 'honneur d ' inv i ter les camarades adhérents ou dés i reux de faire par t ie de la section, de verser au trésorier p. Tal légas, 12 rue au Fi l , ft M o r l a i x avan t le 28 février courant , le m o n tant de la cotisation annue l le ; .soit : 2 fr , pour les m e m b r e s actifs. .5 fr . a u m i n i m u m pour les m e m b r e s ho-nora i res .

U n e car te tr icolore, a insi q u ' u n exempla i re des statuts de la section seront remis à chaque m e m l ) r e par-t ic ipant contre ce versement .

La section a pour but de veni r en aide a u x camarades nécessiteux et une caisse de secours existe à ce sujet .

Les dons de toute n a t u r e seront reçus

Le drapeau , u n e pa lme et une cou-r o n n e p o r t a n t le t i t re de la société, et u n e délégation accompagneront chaque m e m b r e décédé à sa dern ière d e m e u r e .

Anciens Sous - Officiers. — Le congrès de la Fédérat ion nat iona le des .sous officiers v ient de se clôtiH-er à Par is La section de M o r l a i x y était représentée par son président , délé-gué i\ cet effet, qu i en fera le compte-r e n d u détai l lé à la prochaine assem-blée générale.

Les congressistes des provinces, réunis ù ceux de Paris, ont e x p r i m é s divers v œ u x qui seront soumis à l ' agrément d u comité fédéral h « l'Or-phe l ina t Mutua l is te França is » qui a l louera 15 fr. par mois par orphe in de m è r e et 20 fr. par mois par orphe-l in de père, m o y e n n a n t uno cotisat ion mensuel le de 0 fr. 50 cent imes.

Le Congrès s'est c lôturé par u n magn i f ique banquet servi par la m a i -son Olida, dans les salons du Pa la is des fôtes de Par is , sous la présidence effective de M. Paul Deschanel , prési-dent de la C h a m b r e des Députés, président d 'honneur de la fédérat ion et de M. M e t i n , m i n i s t r e d u t ravai l et de la prévoyance sociale. M M . les Min is t res de" la guerre , de la m a r i n e , des colonies, le gouverneur de Par is , s'étaient fait représentés La m u s i q u e d u 46' d ' in fanter ie prêta i t son con-cours.

Pendant le banquet M. le M in is t re du t rava i l r e m i t a u x Présidents des sections, diverses récompenses de la m u t u a l i t é . Signalons pour la .59" sec-t ion M o r l a i x , m e n t i o n honorable ù M . Faz i l leau, employé à la manufac -ture des tabacs et M. Da lançon, em-ployé à la Sous-Préfecture.

M . P a u l Deschanel en u n discours v i b r a n t d u plus h a u t pat r io t isme, r e m i t a u Président généra l de la Fé-déra t ion , le d rapeau Fédéral .

U n C h a m p a g n e d 'honneur c lôtura le banquet qui fut suiv i t d 'un bal d i r igé par M. Del iance, chef d'orches-tre des bals de la Présidence de lo Républ ique .

Les pouvoirs publ ics é tant très bien disposés en faveur de la fédéra-t ion des Sous-Ofïiciers des a rmées de terre et de m e r , qu i a pr is u n essor nouveau sous l ' impuls ion de son Président généra l , le Président de la section Mor la is ienne, c ro i ra i t m a n -quer à son devoir s'i l ne venait pas, par la voie de la presse, tou jours acquise a u x œuvres mutua l is tes et patr iot iques, soll iciter les camarades anciens sous-officiers et s o u s - o f f i -ciers de l 'active, gendarmes et offi-c iers m a r i n i e r s , de se j o i n d r e à la section de M o r l a i x pour veni r grossir les rangs do la Fédéra t ion .

plus respectés ; des prêtres portant le viatique ont été publiquement Insultés. Les églises ont été profanées ; on a vu les Anglais y commettre les plus grandes Indécences, tourner en ridicule notre culte, nos cérémonies et nos mystères, et saUsfalre leurs besoins naturels dans le bénitier. Ces faits m'ont été confirmés par MM. de Châteaulorent, ancien capitaine du régiment de Limousin, Keran<lraon, ancien capitaine du régiment de lierry, Rougemont, syndic des classes, Kernuter, subdélégué, Plkerel, négociant ot plu-sieurs autres.

» On croit Inutile d'entrer dans de plus grands détails sur tout ce que s'est permis cette nation da contraire à la sûreté publi-que et aux devoirs de considération ot a honnêteté, qu'on n'a pu réprimer faute de police. Les négociants qui dans la suite furent responsables de la conduite des matelots lorsqu'ils étaient à terre, tâchèrent d'apaiser avec quelque argent les personnes Intéressées, et cette vole ne manquaU pas de leur réussir. D'ailleurs, la canaille et les citoyens que ce commerce Intéressait prenaient toujours le parti des Anglais, et blâmaient hautement ceux qui étalent disposés à repousser la force par la force. — I l faut, disaient Us. ménager les Anglais. SI on los maltraite, on les rebutera et Us abandonneront le commerce de Roscoff.

» Le port était le Ih^âtre ordinaire des batailhs. Les Anglais ont toujours prc-tandu y ôtre les maîtres, et en effet Us y ont exercé l'autorité la plus Impérieuse : ils se sont fait livrer de force les places qui leur convenaient, el qui étalent déjà occupées par des bâUmonts français. Ils y ont fait des décharges de canons ; Il est môme arrivé qu'Us ont envoyé dos boulets

Union Catholique

Paroisse Saint Matthieu

Mercredi, à S h. , a eu lieu, à la salle des Œuvres, 2, rue des Ecoles, la réu-nion mensuelle d 'U. C. de la paroisse. Le conférencier de séance ayant été retenu hors de Morlaix par un contretemps im-prévu, M . le curé donne lecture au nom-breux auditoire de la nouvelle loi sec-taire sur la fréquentation scolaire. M , le chanoine Kérisit établit par des commen-taires appropriés quel instrument d' ini-quité pourra être cette loi. Puis M . Vérant, reprenant un à un les divers ar-ticles et paragraphes de la loi, prouve, de façon trop claire hélas ! que le père de famille deviendra, tout au moins au village, la « chose » de l'instituteur — puisque celui-ci sera le seul agent de ren-seignements des deux autorités compé-tentes : inspecteur primaire et juge de paix.

Après cette intéressante et utile étude, M . le Curé résoud de façon très claire, certaines objections relatives au libre ar-bitre, posées par divers Unionistes. Enfin le président, M . Daniélou, signale que la Ligue d'hommes de la communion mensuelle de Saint-Matthieu compte 41 adhérents et rappelle que contre les lois sectaires, la prière est encore l'arme la meilleure.

La séance est levée à 10 h.

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Station du Carême Paroisse Saint-Melaine

La stat ion d u Carême, commence-ra le 2» D i m a n c h e d u Carême après Vêpres, et sera prôchée en l'église Saint -Melaine, par M . l 'abbé LoBayon, miss ionna i re diocésain.

Nous donnerons chaque semaine , l 'hora i re et l 'ordre des exercices de la stat ion.

Dans les Patronages A l'occasion des Jours Gras , on

donnera dans les patronages, d ivers spectacles fort intéressants.

Patronage de St-Matthieu

LE Dm ANCHE 22. à 3 h. 1/2 de l'après-tnidi et le LUNDI 23 FE-VRIER, à 8 heures du soir.

LES OBERLÊ, d r a m e en c inq actes de René Bazir .

Inutile de rappeler la beauté et la puis-sance dramatique de cette pièce passion-nante, chorpentée de main d'^ouvrier. Signalons simplement que les principaux rôles sont tenus par de vieux habitués des planches qui, on l'a vu aux dernières répétUlons, sont en pleine possession de leurs rôles. Et certain décor, brossé par M. X... fera sûrement sensaUon.

Tous les paroissiens iront Dimanche, avenue de Kernégaès, applaudir les Oberlé et apporter un nouveau témoignage de sympathie à leur patronage.

Pri.x des places (pour les non-souscrip-teurs) : 0 fr. 50 et 0 fr. 25.

Patronage de St-Martin

Des séances récréat ives seront donées par les j eunes gens du Patro-nage N.-D. do Liesse, dans la sal le de de leur société, ]e DIMANCHE 22, à 8 heures du soir, et le MA RDI 24 FEVRIER, à 4 heures.

A u P r o g r a m m e : I . L'oi 'eau de France, saynète

alsacienne d u C o m m a d a n t Else. n. Camomille, comédie mi l i t a i re

de Jul ien Richer . in. L'Affaire Rasant Papou,

saynète jud ic ia i re en u n acte de Ju-l ien Richer .

N. B. — Les m e m b r e s honora i res sont priés de voulo i r bien prendre par avance leurs t ickets d 'entrée à la Conciergerie d u Pat ronage , a f in quo l 'on puisse leur réserver des places.

P r i x des places pour les non-sous-cr ip teurs : Premières : 0 fr 50 ; Se-condes : 0 fr 25. Demi - tar i f pour les fami l les des pat ronnés .

dans la ville. Lorsque les Français ne voulaient cas céder de bonne grâce ce que les Anglais demandaient d un ton de maîtres. Us étaient attaqués, et s'il y avait quelque ouvrier qui prît part dans la dispute, ou qui osât se défendre s'il était attaqué, i l était exclu du travail des magasins par les négociants.

» Tous les maux n ont pas été bornés au désordre des Anglais ; le défaut de police en a qui luy sont propres. UoscoiT a été un lieu de sûreté pour les déserteurs ; les citoyens mal Intentionnés, qui se multl-plloot si facilement lori-qa'lls n'ont pas à craindre les regards de la police, les recé-lalent et leur procuraient les moyens de )asscr on Angleterre. On est assuré que fl nommé Lo Sévère a fait co commerce.

Quelques aubergistes sont soupçonnés du même tait. Lrurs liaisons avec les Anglais, une fortune considérable faite dans très jeu de temps sont de fortes raisons pour es croire suspects. De plus, les Anglais

qui ne se sont vus observer par personne ont entretenu des correspondances dans les torres, ont examiné les forts et les batteries, sondé les côtes et les passages. Cet examen fut étendu dans les lieux clr-convolslns ; on croit môme qu'il est venu Ici des Ingénieurs déguisés en matelots. »

Cet exposé d'une situation paradoxale et Inadmissible, celle d'étrangers venant faire la loi dans un port français el s'y livrant Impunément, grâce à la coupable faiblesse des uns, à la basse cupidité des autres, à des excès qu'on n'eût toléré de lu part d'aucun oborlgène, se trouve plei-nement confirmé dans une noto signée Dovarennes et jointe au dossier que nous analysons : « Hoscoff, petit port marchand dont presque touf le commerce se réduit aux marchandises de contrcb mde en An-

Patronage de St-Melaine

DIMANCHE 22, à 4 heures et MARDI 24 FEVRIER, à 8 heures, a u Pat ronage Sl -François-Xavier ( 9, rue de Ploujean) , o n j o u e r a :

Le Drapeau du Grenadiers et le Sinistre Béguchet

On conna î t l 'a f fabulat ion d u d ra -m e : Le Drapeau du P' Grenadiers. épisode des guer re de l 'Empi re et q u i se déroule t\ Varsovie en 1807.

Le jeune Lucien Gullmas, de garde an camp, a été endormi par un traître, grâce à un narcotique. Dans l'alerte qui a suivi, l'ennemi s'est emparé du drapeau du 1" Grenadiers. On repousse l'ennemi : mais Lucien coupable de négligence devant l'ennemi, est condamné à mort parle Con-seil de guerre. Pour le sauver, son frère André pénètre dans la forteresse ennemie afin de reprendre le drapeau. I l est frappé mortellement et i l expire, enveloppé dans les plis du drapeau, an moment où les siens arrivent à la rescousse. Et le frère, Lucien, est pardonné par les chefs du hé-ros mort pour la patrie et pour sa famille.

Ce drame qui a déjà oblenu II y a 7 ans, un brillant succès, ne manquera pas cette fois encore d'attirer une foule nombreuse.

Et le Sinistre Béguchet, vaudevlle on un acte, terminera sur un franc éclat de rire cette agréable séance récréative.

Prix des Places : Premières, 0 fr. 25 ; Secondes, 0 fr. 10

Conseil Municipal. — Le conseil m u n i c i p a l se r é u n i r a , le d i m a n c h e 22 février 1914, ù 9 heures d u m a t i n . A l 'ordre d u j o u r , diverses quest ions sans g r a n d intérêt sauf (pour la nouveauté d u fait) la d e m a n d e de crédits pour achat d' isoloir et d 'ur -nes électorales.

A noter sur tou t ce dont nous avons par lé ô diverses reprises : le pro jet de construct ion , s u r le Jar lot deman-de faite par M . Kérébe l et le p ro je t d 'a l iénat ion des o r m e s d u Ch»mp-de-Foire .

On v e r r a quels sont les consei l lers m u n i c i p a u x qu i pour compla i re û u n e « personnal i té » do la r u e de Par is , n 'hési teront pas à a b i m e r c t è s a c r i f i e r les d e u x seu es p romenades pouvant être ut i l isées par les hab i tan ls pour flaire p r o m e n e r e l j o u e r les en fan ts .

Question de l'éclairage — Les consommateurs de gaz et d'élrctrici-té. — U n e nouvel le r é u n i o n de com-m e r ç a n t s et de c o n s o m m a t e u r ? de gaz et d'électricité, a u r a l ieu salle des conférences, de l 'Hôtel -de-Vi l le , sa-med i procha in , à 20 heures.

Objet de la r é u n i o n : const i tu t ion d 'une associat ion déclarée ; loi d u i" ' Jui l let 1901, vole des statuts ; é lect ion des m e m b r e s d u conseil d 'admin is -t ra t ion et d u b u r e a u ; résolut ions.

Tous les intéressés sont ins tam-m e n t priés do bien voulo i r se rendre à celte r é u n i o n très impor tan te . Pré-sence indispensable.

Le Comité

Concours de boules. — D i m a n c h e 22 févr ier concours indiv iduel de bou-les, al lée K é r o m n è s , de 8 h. SOdu m a t i n à 6 h d u soir. Le m a r d i 24, c o n t i n u a t i o n d u concours de boules, è s ix heures , d is t r ibu t ion des p r i x .

I t inéraire du cylindre à vapeur du service vicinal. — 23 et 24 Févr ier : Chemin de g r a n d e c o m m u -n ica t ion n®30 ent re la vi l le dePloues-cat e l Ty -Carrer ; 25 février le rou leau sera condui t de Plouescat ù Guic lan en su ivan t l ' i t inéra i re su ivant : che-m i n s de g r a n d e c o m m u n i c a t i o n n» 30, 65,19 et 31, passant par les bourgs de Berven et P louvorn .

26 février et 27 m a t i n é e : C h e m i n de g rande c o m m u n i c a t i o n n® 31, sor-tie d u b o u r g de Guic lan ; 27 février après-mid i : c h e m i n de g r a n d e com-m u n i c a t i o n n» 31, près d u châ teau de Kersa in t -G i l ly ; 28 février , c h e m i n de g r a u d e c o m m u n i c a t i o n n® 31 en t re le chûleau de Kersa in t -G i l ly et K e r m a d (Route nat iona le jn" 12).

Comptoir î^sliofiâ! il'iisooofnpte De P A R I S

—o— Société Anonyme au Capital de 200 millims

Entièrement versés AGENCE DE MORLAIX

Escompte •• Ordre de Bourse Paiement de Coupons

Achats de Monnaies Etrangères Location de Gofïres Forts.

Mandats de Voyages. .., etc., etc.

gleterre, se trouve en quelque sorte entre Tes mains de deux ou trois familles an-glaises établies depuis longtemps dans cette ville, et qui, en raison de leur aisance, se sont acquis toute la prépon-dérarice du llou. Ils y atUrent leurs com-patriotes et souvent le nombre leur assure la supériorité sur les Français, qui se sont vus plusieurs fols exposés à leur brutale arrogance. »

Après avoir signale les mouUlages les plus sûrs du littoral, ceux du Trou des Ilollandaia. dans le chenal do l'île do Batz, do l'île de Sioc, où pourraient jeter l'ancre les plus grands vaissi aux, et de la pointe de Callot, devant laquelle les ma-rées basses laissent qiiiiizii brasses d'eau sur un excellent fond subie, .Souliact s'o:cupe dos batteries, en décrit l'empla-cement, l'état peu satisfaisant, lo rayon do tir. etc., el termine par de judicieuses « Observation.s générales 0 où U fait re-marquer les avantages politiques que le

ffouvernemenl anglais u trouvé dans e fait do l'accoparoment du commerce

roscovlte par ses sujets. Ceux-ci ont pu tout à leur aise souder los parages, exa-miner les ouvrages défensifs, s'assurer de oorrespondiuits prêts à se trauslormer en espions, et ont même acquis une connais-sante si pa (allé des côtes de RoscotT qu'on a vu de leurs navires entrer dans ce port, Kii niilittu dus écuDiU, par la nuit la plus obscure, à la grandi» stupeur des marins da pays qui auraient Jng'3 la ma-nœuvre Impossible si t l le ne s'était prati-quée sous leurs yeux.

(à suivre).

L. LE GUENN'EC.

Page 11: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/me… · --1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ AR ENEB BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

LA R E S I S T A N C E Etoile Sportive Morlaleienne

La réconlo créat ion dans Tarméo do d i x balHi l lons cyclistes a fait res-sor t i r r insuf f isanco do la p r é p a r a t i o n des j e u n e s gens a u service m i l i t a i r e en ce qu i concerne leséc la i reurs vélo-cipédiques l esgroupements const i tu-és ont é v i d e m m e n t négligé In par t ie sport ive en tant que cycl isme et se sont bornés A d o n n e r a u x jeunes gens des é léments d e g y m n a s t i q u e . d o m o r -cho et de t i r . E n présence de cette s i tua t ion l 'Un ion Vélocipédique do Fronce v ient de créer u n e prépara -t ion spéciale à l 'obtent ion d u Brevet p e r m e t t a n t a u x j e u n e s conscr i ts d 'être incorporés dans les bata i l lons de chasseurs cyclistes, et invi te les sociétés unionis tes A organ iser cette p répara t ion .

Dans sa dern iôre r é u n i o n le comi té r E-S-M a décidé de s'occuper trôs ac-t ivement de cetto quest ion ; i l invi te en conséquence les j eunes cyclistes n 'ayan t pas er.<;ore accompl i leur service mi l i t a in ; , h d e m a n d e r tous rense ignements ut i les nu Président .

La r é u n i o n inérnlo annue l le de In société est fi véo a u sept Mnrs , A

8 heures d u soii-, ù la mai r ie , pour le r e n o u v o l l e m e i i l d u comité Los socié-taires sont i n s t a m m e n t pr iés de pren-dre leur car te de Tonnée courante chez les m e m b r e s d u con»ité contre le versement de leur cot isat ion.

A l 'occasion de In présence de l'cs-c a d i e angla ise à Brest , u n e sor l ie est organisée pour le D i m a n c h e 22 Févr ier couran t . Des bil lets de c h e m i n do l'or nu tar i f rédu i t de «G 0;0 seront dél ivrés a u x sociélnircs pour ce voyage ; ils devront s ' inscr i ront chc/, l 'un des m e m b r e s d u coni ' té pour le Vendred i 20, dern ie r délai .

r . E M l i R C I E M E N T S

Mons ieur et M a d o m e A. L r G U I L L O U et toute la fnmi l le . re-m e r c i e n t s i n r ô r e m e n l les per-sonnes qu i ont assisté a u x ob-sèques

lonsieur Alexandre LE GUILLOU

a ins i que celles qu i leur o n t té-m o i g n é de la sympath ie en cette dou loureuse circonstance.

A travers la Région

U n R a i d . — M M Pendu, boucher , rue des Brebis e t P o u l i q u e n , boucher rue de Saint -Mela ino, ava ient fait u n par i de cent francs. Cette s o m m e .levait reveni r a u propr ié ta i re du che-val qui a u r a i t fait en m o i n s de temps le pa rcours do L a n d i v i s i a u - M o r l a i x (24 k i lomètres) . Le cheval de M Pendu est a r r ivé à M o r l a i x à u n e dis lance de 100 mèt res devant celui de M. Pou-l iquen. Les s ix lieues ont été couverts en u n e heure .

Visite de torpilleurs. — Quatre torp i l leurs des défenses 'nava les se r e n d a n t à Brest , on t été L u n d i obli-

g é s de se réfugier dans not re por t à L a u s e de la violente tempête qu i sé-vissai t ces j o u r s dern ie rs sur nos côtes, l is ont d û a t tendre u n e accol-m i e pour r e p r e n d r e la m e r .

Porte enfoncée. — La direction de l ' au tomobi le de M . M i ton , condui te par son c h a u f f e u r , a y a n t m a l fonc-t ionné, la m a c h i n e est allée se je ter contre u n e porte d u m o g a s i n de M. Maho-Par is , dans la rue do Brest. Les glaces de la porte ont été mises en miettes. La d i rect ion de l 'automobi le a été aussi faussée. T o u t s'est rédu i t a des dégât matér ie ls .

Tliéâtre de Morlaix. — Servir avec Henry Krauss,7"»> représenta-l ion do l ' abonnement Char les B A R E T , Servir, est par tout acc lamé L'elfet de ce d r a m e rapide, véhément , terr i -ble est v r a i m e n t prodig ieux Cette fois le succès par is ien n'est pas con-testé. I l y a u n a n i m i t é pour r e n d r e h o m m a g e à la ma î t r i se de M . H . La-vedan.

Cette oeuvre d 'ar t , écr i t u n de nos confrères, est trai tée avec cette déli-catesse de touche, ce don des n u a n -ces, cetto souplesse dans la dialecti-que, qui sont la caractér ist ique d u beau talent de M . H . Lavedan. Son dia logue est sobre, net , juste . I l con-tient des ripostes foudroyantes. On croi t y entendre des cl iquet is d'épées, y voir des lueurs d'acier.

E l M. A. Brisson, i ' é m i n e n l c r i t i q u e d u Temps, r é s u m e ainsi ses impres-sions :

« U n e puissante vague de pnssion qu i soulève et en t ra îne , u n e s i tuat ion t rag ique, une foi profonde, do vraies l a rmes , de b e a u x cr is , c'est u n e magni f ique exa l ta t ion d u patr iot is-me. >

Rappelons que celte représenta t ion u n i q u e a u r a l ieu le L u n d i 23 Févr ier ot que le g r a n d comédien M . H e n r y KRAUSS in te rpré te ra dans Servir, le rôle d u Colonel Eu l in .

Mouvement de la population.— D u 12 a u 19 Févr ier 1914.

Pierre-Adolphe-Jean Miche l , fils de Adolphe ot do M u r i o - M a r g u e r i l e Bo-7.ellcc.8, place SI M a r t i n . — H e n r i e t t e Mario-Cécile Baui lo in, fille de H e n r i -Emi le et do Jeanne Bayec, rue St-Melnino. — Gui l l aumo-Lou is l î iou , fils do Gui l laume-Gaston et de Jeanne M e r r a n l , 13, rue des Bouchers.

I b r i i t f f e i Louis-Jo.'=«eph Danie l , sergent - four-

r ie r nu 110", et Mar ie -Franço ise Le F u r . s. p. — Pierre -Mar ie Lucas, mé-canic ien, ot V icto i re-Françoise K l e i n , s. p.

moka . loanno - M a r i e - Françoise Cléuch

(ChAteau). If) a. 10 m — Eugène Lo Sunn (Château) , 3G a. 10 m . — Olivier Poge (Château; , 23 a. 9 m .

Remonte Générale Le Comité d u dépôt de r e m o n t e de

G u i n g a m p , so r é u n i r a pendant le m o i s de M a r s :

A u FolgoC't, sur la place, la Mercre-di 4 , à 8 h. 30, et le Jeudi 5, à 8 h. ; ù M o r l a i x , près la gare , le Samedi 14, à 9 h. 30 ; h Saint-Pol-de-Léon, s u r la place, le Jeudi 19, ù 8 heures.

GARLAN Carnet mondain — Jeudi a été cé-

lébré à 11 h. en réalise paroissiale de Garlan le marla(;e de Mile Madeleine Pc tler de Gowrcy avec M. Camille d'IIatto-court, industriel en Tunisie.

I-e-s fcmoins étalent pour Mlle de Courcy M. Abrial son oncle ot M. Tanguy de Courcy, son frère.

Pour M. d'IIattecourt : M. d'Hattecourt et M. do la Boisslère.

LabénédlcUon nnpllale futdonncc par M. l'abbé Le Sann, curé de St- Pierre Quibi-gnon, ancien recteur de Garlan.

A l'issuo de la cérémonie, Mme Abrial, a reçu ses nombreux invités au château de Kervezec.

Remarqué : MM. de Catullan, Caztn d'IIonincthun, M. et Mme du Plessix, Dr ot Mme Dumarcet. M. et Mme Prat Carabin M. ot Mme de Kertanguy, M. et Mme du Laurons do la Barro. Mme et Mlles du Rusquec, M. ot Mme Bobière de Vailièros, M. de Guordavid, M. de Pressac, M. et Mme de Bonviller, M, do Saint I^aon, M. Jourand du Trùmin. etc. etc...

SAINT-POL-DE-LEON Mariage. — Lundi matin a eu lieu à

la Basilique de Satnl-Pol, en présence d'une nombreuse et élégante assistance, lo mariage de Mlle Yvonne Bozellec. fille de M. René Bozellec, négociant en vins, avec M. Louis Dujardlii, docteur en médecine à Saint Renan. Les témoins étaient : pour la mariés. MM. Alexandre Bozellec, négo-ciant en vins, et Yves Bozellec, ses frères ; pour le marié, MM. Albert Troadec, entre-preneur Il Saint Renan et François Du-jardln propriétaire à Saint Renan, ses on-cles. A midi, un déjeuner a réuni les invi-tés à l'hôtel Roualec.

Service d'eau — La décision prise par le conseil municipal dans sa dernière séance, tendant à imposer un abonnement forfaitaire de 30 francs par an à certaines catégories d'administrés tels que loueurs de voitures, hôteliers, etc., s'approvislon-nnnt d'eau aux bornes-fontaines publiques, est acceptée on principe par la plupart ; mais le taux de 1 abonnement leur paraît trop élevé, peut ôtro parce qu'ils ne se sont pus rendu un compte exact jusqu'à présent de co que pouvait ôtre leur con-sommation louriiaUôre et que d'autre part. Ils Ignorent sur quelle base ce taux a é!é établi, ij'abonné au compteur, pale 10 fr. par an pour 100 litres d'eau par jour, soit 30 fr. pour 300 litres ; mais si cette quan-tité est dépassée, le supplément lui est compté en surplus. L'abonné torfaltalre, au contraire, n'est pas limité. Comme trois mètres cubes d'eau par jour — et plus — peuvent ôlre facilement employés dans des établissements du genre de ceux que nous vouons d'indiquer, les Intéressés se rendront certainement compte que la dé-pense de huit centimes par jour qui résul-tera pour l'application de cette mesure n'a rien d'excessif et ne risque guère de les ruiner. Ils seront débarrassés en tout cas de cette épée de Damoclès qui était constamment suspendue au-dessus de leur tôte sous forme de procès-verbaux pour abus de consommation d'eau. Et cela doit bien compter pour quelque chose.

Rencontre de deux trains. — Vendredi matin, sur la ligne départemen-tale do Saint-l'olà Brest, le train51, quit-tant Saint - Pol à 6 h. 33, s'est heurté à Plougoulm, au train 54, venant de Ploues cal et devant arriver à Saint-Pol à 7 h. 5. Le train 5'» manœu^'rait à la station de Plougoulm quand arriva le train 51, se dirigeant sur Brest. A l'intersection des lignes. Ils se rencontrèrent en un choc violent. Heureusement, le ralentissement de vitesse en arrivant en gare amortit le heurt et, sauf deux voyageuses qui furent légèremenf blessées, tout so borna à des dég&ts matériels peu importants. Le train 51 a pu poursuivre sa route par ses pro-pres moyens ; quant au train 54,11 a été remorqué jusqu'à Saint-Pol par une ma-chine de secours venue du dépôt de Lesne-ven. Les accidents se produisent sur cette ligne avec une fréquence inquiétante.

Haras. — Le haras de Saint-Pol-de-Léon recevra dans le courant de la semai-

I no prochaine, 19 étalons dont voici la liste : j Denmarh-Vigorous, B. B. Rumwod. Ro-I scllan, demi-sang norfolk anglais ; Igena-• ni, Uguen, Immepérial, Auriac, Jongleur, I Jules, Pôgonian Ivin-vo Ganihan, Don-

Qaich, Guiher, Guégou. Guilvinec,Ké-cho, I demi-saag postiers bretons ; Fadas, trait I percheron ; Gabry et Gènore, trait breton

PLOUESCAT

On proteste — Dans une réunion spéciale, un groupe de commerçanats dé-cidé contre le retard apporté au recharge-ment du chemin de grande communication entre le bourg et la baie du Kernlc, et contre lo défaut d'entretien de certaines voles centrales, entré autres la rue du Calvaire.

Coupe du goémon. — Le conseil municipal a décidé que la coupe du goé-mon do rive pour 1914 aurait llou du l ^ a u 30 mai.

LE CLOITRE SAINT-TI IEQONNEC

La Foudre. - Au cours du violent orage qui éclata vendredi dernier, la fou-dre tomba sur l'écurie des époux Larhan-tcc, cultivateurs au village de Nergoat, commune du Cloître. Une vache, et une poulinière furent tuées. Une pouliche fut également atteinte par lo lluide. On croit que cetto dernière survivra. Les pertes supportées par les époux Larhantec sont estimées à 1.000 francs environ.

S A I N T - T H E G O N N E C

Séance Récréative

Les jeunes gens du patronage de N.-D. du Vrai-Secours donneroni Dimanche 22 février une représentatiou, qui, n'en doutons pas, aura le plus légitime succès. Celle qui a eu lieu, dimanche dernier, pour les enfants des écoles, a déjà fait connaître dans la paroisse le bon renom des acteurs, l'intérêt émouvant de la pièce dramatique et le bon rire provoque par deux désopilantes saynètes. Lo « Combat des Trente » drame de M. l'abbé Cornon, a eu pour interprètes des acteurs qui de l'aveu de tous, ont su rendre leurs rôles avec un naturel et une distinction qu'on n'aurait pas soupçonnés chez des jeunes gens dont la piuport paraissaient pour la première fols sur la scène. I l est vrai que ces acteurs avaient pour les exercer un directeur de habitué depuis longtemps à faire donner des représenta tions théâtrales, et i l nous est permis de croire que les brillants résultats obtenus

euvent ôtre attribués pour un large part, son sr.voir-faire. Nous nous permettrons

do citer les interprètes des principaux personnages. Pembroke à l attitude arro-gante d'anglais qui traite la Bretagne en province conqui.se, se serait reconnu dans François Caroff. Jean Le Scanf, Louis Lapous, Jean Coat, IMerre Le Bras et Albert Fichou, n'ont pas été Inférieurs dans les rôles de Beaumanolr, Montauban, TInténiac, Raoul de Montauban et le P. Bertrand. Les rôles secondaires ont éga-lement trouvé des interprètes qui ont prouvé, qu'à l'occasion, un rôle plus dllli elle ne serait pas au-dessus de leurs for-ces.

Gomme intermède, Fichou, par son joyeux monologue, Fan ar Paotr mad, n'a laissé qu'un regret à son auditoire, c'est de n'être pas resté plus longtemps sur la scène. Chacune de ses tirades soulevant le fou rire. La dernière saynète termina dignement la soirée, et fit dire à chacun des spectateurs ; « Nous y reviendrons ». Yan Illroux, le paysan qui prend le train pour la première fois, a trouvé un inter-prète d gne de lui en la personne do François Garolï.

Les séances de Dimanche et de Mardi promettent donc d'être trôs intéressantes et de nature à satisfaire les plus difficiles. Nous ne doutons pas que de bonne heure, il y ait salle comble et nous engageons les personnes qui veulent passer une bonne soirée à se munir au plus tôt de leurs cartes d'entrée.

Un programme d'aspect élégant et que chacun peut garder comme souvenir d'une délicieuse journée, permettra aux spec-tateurs de mieux saisir la trame des piè-ces. I l leur sera offert moyennant la modi-que rétribution de dix centimes. Mes amis, après avoir assisté à cette repré-sentation, vous direz comme moi : « Je me suis honnêtement amusé et à peu de frais. »

Un Ami du Patronage.

ROSCOEF Insoumis — La gendarmerie de St-

Pol-de-Léon vient d'arrêter le jeune Joseph Crenn, âgé de 20 ans, originaire de Saint-Pol, comme insoumis à la loi sur le recru-tement de l'armée. I l a été dirigé sur la prison militaire du 11° corps à Nantes.

LANDIVISIAU

Chaufieur blessé — M. J. Péron, 18 ans, cliaulTeur à lu compagaie des che-mins de fer armoricains, s'étant penché pour voir lo passage à niveau du moulin du Milieu, heurta uu poteau du télégraphe et fut projeté hors do sa machine. Relevé sans coruuiis'-anco.il fut transporté à Lan-divisiau, où le docteur Barbier, appelé en toute hâte, constata une fracture du crâne On espère sauver Péron.

Chemins de Fer de l'Etat

Quide Sommaire de Londres

L'administration des chemins de fer de l'état publie un petit guide de Londres à l'usage dos nombreux voyageurs qui ne peuvent passer que très peu de temps dans cette ville et désirent néanmoins en visiter les monuments et les curiosités.

Ce tetit guide de 2 pages ; sous couver-ture artistique, comprend un texte des-criptif, 20 jolies gravures au trait et un plan sommaire de Londres.

I l est mis en vente au prix de 0 fr. 20 dans les bibliothèques des gares du réseau de l'Etat, ou adressé, franco à domicile, contre l'envoi de cette somme en timbres-poste, au Secrétariat des chemins de fer de l'état (Publicité), 20, rue de Rome, à Paris. V.-C'TtTICW.WKm

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La Revue du Foyer Dlrecleur : Henry Bordeaux

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Sommaire du n® du 15 Février 1914 La Grise financière, ses causes, ses re-

mèdes, par Jules Roche. — L'Idée de Fa-mille dans la littérature française ( I I I ) . — Le Mariage dans les comédies de Molière, par Flrmln Roz. — Le dix-septième siècle ( I I I ) : La Peinture, par Péladan. — Une vieille femme dans le cortège de Dérou-léde, par Henry Bordeaux. — La Vie au Foyer, par Andrée d'Alix.

Pour tout ce qui concerne les abonne-ments, s'adresser à la Librairie Pion, 8, r,uo Qarancière, Paris.

• • La Revue hebdomadaire

Sommaire du numéro du 21 Février

PARTIE L ITTERAIRE Georges Goyau : Lo Cardinal Rampolla.

— Pierre Lasserre : Ernest Renan (VI) ; la Politique de Renan. — G. d'Andoulns : Samuel Bernard. — André Beaunler : La Révolte (IV). — P. Duchesne Fournet : Le Maroc actuel et son évolution.

Revues étrangères. - Les faits et les Idées au jour le jour. — Revue économl que et financière. — La Vie mondaine. — Au Foyer. — L'Art décoratif. — I a Vie agricole. — Chronique sportive.

• •

Les Heurês littéraires illustrées Le n» ofr.eo. — 7 6 , rue de Rennes, Paris-VI»

N" du 20 Février Î91'i

ROMANS. - Quo Vadis ?, par Henryk Sienkewicz. — Les Rafales, par J.-H. Ros-ny aîné. — La Bergerie, par Collette Yver,

CONTES et NOUVELLES. - Le Maître à penser, par Marcel Prévost (de l'Acadé-mie Faure. —'Ce Monsieur, par René'Boylesve.

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Landerneau, Samedi 21 Février , hôtel Raould ;

M O R L A I X , Dimanche 22 Février, hôtel d^ l'Europe ;

Lesneven, Lundi 23 Février , hôtel de France ;

St-Pol de-Léon, Mardi 24 Févr ier , hôtel de Franca ;

Landlvislau, R'ercredl 25 Février, hôtel du Bolf) ;

Châteaulin, Jeudi 26 Févr ier , hôtel Grand'Vaisou ;

Brest Vendredi 27 Février, hôt;»! Coutlneatal ;

Nota. — Le Docteur revient tou9 les deux mois environ. Notice franco.

française). — Le Camelot, par G. Le e. — Ce Monsieur, par René Boylesve.

— Noël Galiléen, par André Daverae. — Le Chinois, par Pierre Mille.

POEMES. - L'Arrivée, par Pierre La Batut. — Vœux suprêmes, par Patil Dé-roulède. — La Flûte, par Jean Rlcliepln. — Admirations, par Noë Nouët.

THEATRE. - La Comédie-Française loue devant Mlle Beulemans, par Frantz Fonson etFarnand Wlcheler .

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RE VUE FINANCIERE Alors que sur les places étrangères,se

constate un notable retour d'activité ; sur le marché de Paris, les dispositions d'ensemble restent indécises et lourdes. Cette situation particulière ne peut s'ex-pliquer que par la défiance qu'entretiennent dans les milieux financiers comme partout ailleurs, les projets fiscaux de M. Calllaux. Les protestations s'élèvent de toutes parts ne laissent plus aucun doute sur les senti-ments du pays à l'égard de cet impopu-laire ministre.

La rente française termine à 87.22. Fer-meté des emprunts russes. L'émission des obligations réunis 4 1/2 OjO des chemins de fer Russes a remontée le plus grand succès. Dès à présent i l est remboursé 95 0/0 du montant des grosses souscrip-tions.

Le public a réservé le meilleur ac-ceull aux 20.U00 actions do priorité de 250 fr. de la compagnie de navigation sud Atlantique, émise à 262 fr. 50 par les soins du Crédit Français et de la société Cen-trale des Banques.

La société Norvégienne de l'Azote est entrée dans une période de développe-ment qui devra se traduire par un accrois-sement sensible de sa capacité de produc-tion, par des améliorations de ses condi-tions de fabrication, prix de revient etc.

Les bénéfices du 1<"' semestre qui a pris fin le 31 Décembre dernier sont supérieurs do 25 0;0 à ceux de la période correspon-dante de l'exercice précédent. Aussi l'ac-tion Azote s'es-telle avancée aux environs de 294.

Les chiffres de production dea puits galiciens intéressant la C ' Française des naphtes sont toujours satisfaisant- Les puits Philippe I"' et Philippe I V sont deux des quatre puits compris dans la mine "Philip" que la "Johanna Gesellschaff" vient de céder pour le prix de 9.500.000 couronnes à la Fanto et Compagnie à Boreplair, société Française, certaines no-tes par trop intéressées laissent entendre que la Spassky Copper serait à la veille d'entrer dans une phase particulièrement brillante de son existence. La vérité est qu'il s'agit d'écouler dans le public le Stok de papier provenant de la dernière augmentation de capital, faite d'une ma-nière clandestine, que les capitalistes ne s'y laissent pas prendre, Ils verront des cours beaucoup plus bas.

SOÊM

Allez et faites de même Vous vous mettez à table sans appétit,

presque avec dégoût. La viande surtout vous déplaît. Vous mangez à peine. Et cependant après un modeste repas, votre estomac est rempli, gonflé. Ou c'est dans le courant do l'après-midi, et dans le mi-lieu ide la nuit que les douleurs vous prennent, souvent vous rendez ce que vous avez mangé.

Cet état dure des semaines, des mois, Il devient chronique. Naturellement vous êtes faible, puisque vous ne digérez pas votre nourriture, vous avez des vertiges, des malaises, des migraines, encore un peu de temps et votre caractère s'assombrira. La vie sera à charge à vous et à votre en-tourage. Faites alors ce que fit M. Jean Charvet, coiffeur (rue de Londres, à Paris) : « J'étais sur le point d'abandonner mon mé-tier, dit il, des crises d'estomac de plus en plus aiguës me faisaient horriblement souffrir. J'essayais le traitement de la Ti-sane des Cartreux de Durbon. Quèile ne fut pas ma joie, de sentir une diminuation soudaine dans la violence des crises, et leur éloignemcnt. Je puis dire maintenant qu'elles ont comp élément cessé ».

On trouve la Tisane des Chartreux au prix de 4 fr. dans les meilleures Phar-macies et en dépôt : à Morlaix, Pharma-cie Uourlou, place Thlers.

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Etude de M» J B E L Z , avoué, docteur en droit, sise à Mor-laix, 10, place Gorric.

VENTE par suite de surenchère

du dixième ATaudi - noe des Criées d u T i i -

bunal Civil de Morlaix, au Palais de Justice, Allée du Poau-Ben.

Le Jeudi 19 Mars 1914 à une heure du soir

Dé ignation : LOT UNIQUE

En la Commune de St-Pol-de-Léon Quartier de Pempoul

A u terroir du Vreuul t

Une Propriété dénommée Villa Kercadiou

Consistant eu Maisoti d'hubita • Mon, remise avec puits et citerne en maçonnerie, pour le terrelu clos de murs, sur lequel ces cous tractions ont été faites, lequel terrain faisait autrefois partie d'un champ dit Parc-ar-Vrennit, cadastré sous le n° 702, de la section C.

M I S E A P R I X : 14.850 Fr . Pour extrait ,

J. B E L Z . avoué. Docteur en droit.

Etude de 'M» M O A L , notaire à St-Pol-de-Léon

Avis de Cession Aux termes d'un acte, reçu

par M« M O A L , notaire à St-Pol-de-Léon, le 14 Février 1914, Monsieur Adrien Stéphan, phar-macien à RoscofF, a vendu à Monsieur Joseph-Charles-Louis-Victor Garnier, ex-pharmacien, à Etel (Morbihan), et à r^Jadame Alice Haloche, son épouse, de» meurant ensembio à Roscoff, rue Amira l Réveillère.

Domicile a été élu à St-Pol de-Léon, en l'étude de M* M O A L , notaire, où les oppositions se-ront reçues jusqu'à l 'expiration du délai de dix jours qui suivra la seconde insertion renouvelant la présente.

Pour première insertion. J. MOAL.

Etude de M* Paul B I E N V E N U E , avoué à Morlaix, 23, place Thiers.

Oition de Cooseil Judiciaire D'un jugement par défaut

faute de comparaître, rendu au Tribunal civil de Morlaix le dou-ze Février mi l neuf cent quator-ze, au profit de Monsieur Urbain-Paul Marie de Quei:go de Ton-quédec, veuf de Madame Marie-Pauline de Torquat de la Coule-rie, propriétaire, demeurant et domicilié au château de Kervoa-nec, commune de Plougourvest ; demandeur ayant pour avoué ledit M» Paul B I E N V E N U E , dont l'étude est sise à Moi laix, place Thlârs, 23.

Contre Monsieur Alain Paul-Marie de Quengo de Tonquédec, fils aîné du demandeur, sans profession, demeurant et domi-cilié audit château de Kervoanec, commune de Plougourvest ; — défendeur défaillant ;

Ledit jugement enregistré et signifié.

I l résulte que ledit Tr ibunal a déclaré que ledit Monsieur Alain Paul-Marie de Qaengo de Tonquédec ne pourra désormais plaider, transiger, emprunter, recevoir un capital mobilier ui en donner décharge, aliéner, ni grever ses biens d'hypothè-ques, sans l'assistance d'un Con-seil Judiciaire.

Le même Jugement a nommé cotnme Conseil judiciaire audit défendeur Monsieur Hugues-Marie-Maxime Ernest Deschard, son beau frère, l ieutenant aa cent dix huitième do ligne à Quimper. demeurant à-Quimper, à Kerlouisian, ruede Kerl irec.

Pour extrait certifié sincère et véritable par moi soussigné, avoué du demandeur à Morlaix.

Paul B I E N V E N U E Avoué

Etude de M» K E R N E I S , avoué à Morlaix

V E N T E par'licitation judiciaire

En l'étude et par le ministère de M* L A V A L O U , notaire à Saint-Pol-de-Léon.

LE L U N D I 9 MARS 1914 à 1 h 30 de l 'ap iès-mMi

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Etude de M* KERNEIS, avoué à Morlaix

Purge d'Hipotheques Legiles

Suivant contrat en date du

enregistré ei, transcrit, Monsieur Paul Dirou et Madame Jeanne Jacob, son épouse, cultivateurs, demeurant a Kerahoret, en la commune de Roscofl, ont acquis de Madame Marie-Anne Gui-varch, veuve de Monsieur t'ran< çois Gabioch, cultivatrice, de< meurant à Keravei, en la com-mune de Roscofl, moyennant le prix principal de neuf mille francs outre les charges, savoir :

En la commune de Roscofl, 1* au terroir de Kerguénec, un champ, terre labourable, dit Parc Pascot, section G, n" 127, contenant 32 a. 10 c. ; 2" Au ter-roir du Vénec, un autre champ, terre labourable, nommé Parc ar-Rouanès, section C, n® 177, contenant 26 a 32 c. M. et Mme Dirou, acquéreurs, voulant pur-er les immeubles par eux acquis e toutes Inscriptions pour cause

d'hypothèque légale a, par ex-

Sloit en date du 20 Février 1914, a ministère de TANGUY, huis-

sier è Morlaix, fait à Monsieur le Procureur de la République de Morlaix, la notlfioaiion pres-crite par l'article 2l9i C G, avec déclaration que les anciens pro-priétaires aesdits immeuoles etaient : 1» Marie Anne Le Roux, veuve de M. Paul Guivarch, de-meurant à Roscofl ; 20 Ledit M. Paul Guivarch ; 3« M. Sébastien Guivarch et Mme Françoise Ja-cob, son épouse, cultivateurs à Praterlou, en Roscoff, et que tous ceux du chef desquel» il pourrait être pris inscription pour cause d'hypothèque légale n'étant pas connu d'eux ils fe-raient la présente publication confoimément à la loi.

Morlaix, le 20 Février 1913. F. KERNEIS.

Etude de M* VERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, n- 7

Adjuilicition noientaire en l'étude

LE L U N D I 2 M A F S 1914 â j h. iii de l'après-midi

EN la COMMUNE de GUICLAN I, — Le Groupe des

Fermes du Combot

PREMIER LOT

La ferme de COMBOT-HUELLA, louée aux Consorts

g

Bécam jusqu'au 29 septembre nr un prix de le e 850 fr., l'acquits des

fermage

impôts et diverses charges. MISE A PRIX : 24.000 fr.

DEUXIÈME LOT

La ferme du PETIT-COMBOT, louée à M. Fran ois Simon ju.'qu'au 29 septem-•re 1922, moyennant 290 fr. l'an,

l'acquit des Impôts et diverses charges.

MISE A PRIX : 7.000 fr. TROISIÈME LOT

La ferme de COMBOT-IZELLA, louee aux Consorts Marc, MadecetDaniélou, moyen nant 740 fr. l'an, une commis-sion non restituable de 740 fr., l'acquit des impôts et diverses charges jusqu'au 29 septembre 1925.

MISE A PRIX : 22.000 fr. Ces trois fermes d'un seul

tenant ont une contenance totale approximative de 43 h. 10 a. 81 c.

I I . — La ferme de LA C H A P E L L E DE K E R -S A I N T - G I L L Y , louce jus-qu'au 29 septembre 1917 aux Consorts Auflret, moyennant 650 fr. l'an, l'acquit des impôts, une commission non restituable de 100 fr., et diverses charges.

MISE A PRIX : 18.000 fr. En cai. d'oflres suffisantes on

traiterait avant l'adjudication. S'adresser : Pour visiter, aux

fermiers ou h M. Potay au Fo-vennou en Guiclan et pour tous renseignements à M* VERANT, notubre.

Etude de M® V E R A N T , notaire à Morlaix

v e m t e : par adjudication volontaire

En l'étude et par le mlnietère de M ' V E R A N T , notaire

Le Jeudi 26 Février 1914 d -j h. après-midi

Lot Unique E N LA V I L L E D E M O R L A I X

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sée, 3 magasins et arr ière-ma-gasin, caves j

A l'entre-sol, six pièces ; Premier et second étages com-

posés de 6 pièces chacun ; 5 mansardes, grenier au-des«

sus. Revenu annuel : 2.385 fr. M I S E A P R I X : 32.000 fr. S'adresser pour visiter et pour

tous renseignements à M» V E -R A N T , notaire.

Etude de M» Jean V E R A N T notaire à Morlaix

A L O U E R , pour le 29 Septembre 1915

la ferme de Quélern-Creis en Plourin actuellement tenue par Monsieur Oll ivler Tarot .

S'adresser pour tous rensei-gnements à M» V E R A N T , no-taire.

Etude de M ' Jean V E R A N T , notaire à Mor la ix , rue de Paris, 7

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Au Bourg de Carantec à la Croix V I N G T - D E U X LOTS

De T E R R A I N variant

entre 370 et 830 mètres carrés

S'adresser, pour prendre com munication du plan des lots et des routes projetées et pour tous tous renseignements, à. M» V E -R A N T , notaire.

Etude de M» Jean V E R A N T , notaire à Morlaix, rue de Pa r is, n ' 7.

A vendre ou à louer Jmmédiatemeiit

E N L A V I L L E D E M O R L A I X

Lb Nlinoir de la Fontaine Comprenant Maison d'habita-

t ion, cour intérieure, ja rd in avec serre. — Dépendances. — Eau, etc...

S'adresser pour visiter et pour tous renseignements, à M* V E -R A N T , notaire .

Etude de M» Jean V E R A N T notaire à Morlaix

A L O U K R , pour le 29 septembre 1914

Le petit lieu de Quefdu Biani en Oarlan

S'adressfr au château de Ker-volongar, pour visiter et pour tous renseignements à M" V E -R A N T , notaire,

Etude de M ' V E R A N T , notaire à Morlaix

A louer de suite ensemble ou séparément

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Quartier de la Fouasserie U N E TRÈS JOLIE

PROPRIÉTÉ Consistant en :

Maison d'habitation élevée sur caves, ayant vestibule et 4 pièces au rez-de chaussée, 4 pièces et 1 cabinet au 1"' etage, môme dis-tr ibution au 2" ôtago, grenier au-dessus.

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Remise et écurie. Pour visiter et trai ter , s'adres

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Etude de M" Jean V E R A N T notaire à Morlaix, rue de Paris, 7

A L O U E R pour cause de départ

au 1" janvier 1914 En la Ville de Morlaix

Le joli Kianoir de Kerhuella à 100 m. de la gare

Comprenant : salon, salle à manger, hall , atelier, 6 cham-bres de maîtres, 3 chambres de domestiques, salle de bains, cui-sine, office, buanderie, etc.

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Parc boisé d'un hectare, pota-ger, dépendances.

Vue superbe sur la r ivière de Morlaix.

S'adresser à M» V E R A N T , no taire à Morlaix ou à M. Vei lhan, ingénieur au manoir de Ker-huella.

Etudes de M« J. B E L Z , avoué, docteur en droit, sise à Mor-laix, 10 place Cornic et de M« ROSEC, licencié en droit, notaire à Plouescat.

VENTE par licitation judiciaire

Le vendredi 27 février 1914 à une heure du soir

Eu l'étude et par le ministère de M» ROSEC, notaire à Ploues-cat.

Désignation : LOT UNIQUE

En la Commune de Plouescat au l ieu de Pont-ar-Stanc

Une petite propriété composée de maison d'habita-tion, sous ardoises, crèches, soue à porcs, issues et dépen-dances, n- 567 P , de la section G, d'une contenance de 17 ares 34 centiares.

M I S E A P R I X : 2.400 fr. Pour e - t ra i t ,

J BELZ . avoué, Docteur en droit .

Etude de M* J. B E L Z , avoué, docteur en droit, sise à Mor-laix, 10, plcce Cornic.

VE^^E par suite de surenchère du

sixième Le Jeudi 26 Février 1914

S une heure du soir A l'audience des Criées du

Tr ibunal Civi l de Morlaix. A u Palais de Justice, allée du Poan" Ben.

En la commune de Tloujean au village de T R O U D O U S T E N

rue des Lavoirs, n " lO et 12

Une petite propriété fonds et droits, comprenant deux maisons d'habitation construites en meçonnerie et couvertes en ardoises, hangar, couvert en ardoises, petite cour et jardin muré. M I S E A P R I X : 3.033 f r 35

Pour e trai t , J. B E L Z , avoué,

Docteur en Droit .

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Etude de M ' E R U S S A R D , no-taire à Morlaix, successeur de M " F L E U R Y e t DE L A N S A -L U T .

Adjudication volontaire en la Mair ie de Lanmeur

Le Jeudi 26 Février 1914 à 2 heures

De la ferme de Ferrec ou Per-,ferrée, en Plestin, contenant 11 hectares 39 ares, louée 1000 fr . et impôts à Jean Pierre Lézec. M I S E A P R I X : 18.000 fr

S'adresser à M« E R U S S A R D .

Etude de M« E R U S S A R D , no taire à Morlaix, successeur de M " FLEURY e t d e LANSALUT,

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La FERME de Béguel-g o a t , louée 1 500 fiance l 'an a Messieurs Gallouédec, Le Saout et Geftroy et contenant environ 72 hectares divisés en deux ex-ploitations distinctes.

Pour visiter, s'adresser aux fermiers, et pour traiter à M ' E R U S S A R D , notaire.

Etude de M» E R U S S A R D , no-taire à Morlaix, successeur de M " FLEUHY ET DE I ANSALUT.

ADJUDICATION volontaire

En l'Etude Le Lundi 2 Mars 1914

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Os la Ferme de " T U N È S " E N ST MARTIN DES CHAMPS

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HENRY BAMEULE BUREAUX : 2, Ihie des Ecoles

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5 c .

JEZUZ A ZO TBEAC'H

Faits et Gestes 20 -27 Février 1914

Le Clairon Bolland

On connaît l'histoire célébré du clairon %plland : à Sidi-Hrahim fait prisonnier d'Abd-Èl-Kader et sommé par lui de sonner la retraite pour faire croire aux Français que l'on devait se retirer, le clairon Rolland sonna la charge... Admirateur du courage, l'émir rendit la liberté au clairon, qui fut

fait chevalier de la Légion d'honneur. Cela se fiassait en 1S4;. Soixante-trois ans après !! on songeait enfin à élever à la di-gnité d'officier, le chevalier Rolland. Et cette semaine il est venu à Paris sur l'invitation de ses compatriotes du Roiiergue, fixés dans la capitale.

Un dîner présidé par SVC. Toincaré, pré-sident de la République, a été donné en

m du héros de Sidi-Brahim Puis on

'^itlîmrrmifmertirihi la Légion d'honneur, les Invalides et divers monumen's de Taris.

Et ce que la grande presse biocarde a ou-blié de rapporter, c'est que, très pieux, le clairon Rolland a voulu en outre, visiter les principales églises de Tarii et y prier.

Aote3 crapuleux

Dans les jours qui précédaient le carnaval

Onze ans après le vcl Il y a on:(e ans que l'on a dépouillé les

congréganistes de leurs biens. Et il était en-tendu qu'on leur donnerait comme « compen-sation » une maigre pension pour les empê-cher de mourir de faim.

Or voici ce qui se passe actuellement pour une congrégation bretonne, les Frères de Tlcé'rmel, dont la liquidation a laissé un actif net de 1 million 2^.1 fr. 40, dé-posé à la Caisse des dépôts et consignations :

Le 1} octobre /9IJ, le ministre de l'In-térieur reçoit i<)2 demandes de pension ; il en accuse réception le 4 novembre, puis le 26 décembre, il annonce que le tout va être adressé au Conseil d'Etat ; les demandes de pension étaient alors de plus de joo. Le 6 janvier 1914, la section des finances n'avait rien reçu ; le 7 février on prend l'engage-ment que tous les dossiers seront au Conseil d'Etat le I ^ février au plus tard et, le 16 février on déclare qu'ils seront communiqués le lendemain i j au ministère des Finances qui doit en connaître au préalable.

On se demande quand on finira par ac-corder à ces malheureux, pour la plupart âgés ou infirmes (quelques-uns ont dépassé Soans), les pensions auxquelles ils ont droit, alors qu'ils sont dans une misère profonde et que leurs premières requêtes remontent à près de on:^e années II

• « *

Les retraites des mineurs Mardi et mercredi, la Chambre a longue-

ment discuté au sujet des rehaites des mi-neurs et des ardoisiers qui seraient portées à 7 / 0 fr. à ;s La question n'a pas en-

, core été tranchée à cause des difficultés finan-cières. Aussi le Consiil fédéral du sous-sol a décidé qu'il fallait proclamer la grève générale. V^ais voilà qui est plus facile à dire qu'à faire, la plupart des vieux syndi-cats du Nord et du Pas-de-Calais refusant de se lancer dans l'aventure d'une gtève générale,

m • • Lea quatre crvieilles »

et l'impôt sur le revenu

courait es j f / ^ S L Î sénateLs sous des formes diverses, mais dont voquant une '««f'/j reste, personne ne semble vouloir. Sans

.le dimanche \ doute il faut une refonte générale de notre mannequin en curé f ' ^y^^^^ne d'impôts. Mais l'on serait hevreux

' T J ' , f ^ l u i P'e la refonte se fit sans gêner personne ~ ' f J l * 7 r ^ « / m 7»' ^iCercredi, au Sénat,

La popuhtton resta m prisante devant , ^ ^ formellement demandé la wet appel, mais lindtvtdu rouva ^ , . „ ^^ •^uelaues jeunes gens pour s asso ter à son , ^J . ^^ tgnohle mascarade. Ignoble, d autant p. us £ pLonça une vibrante qu'au moment ou elle c m m e ^ J^^^e

1 s j ; j s i ; Uniére du prêtre est décédée à ; heures ^ renouv:ltement

. du maiin.

accepter^ de la Chambre, que le dégrèvement de la

V' .>. V propriété foncière et la taxation des valeurs Et cela se passe en France ; et les crapu- , • leux personnages qui ont conçu et exécuté pa-reille goujaterie ne sont pas encore sous les j

•.verrous I Oui, cela se pa!se en France — mais sous

• « •

La sociale et les trois ans On sait que les socialistes prétendent que

ler^égimrmai'otmique. Etph^ ! la loi de ) ans peuple, non les casernes, mais les cimetières — cela parce qu une épi-démie de méningite cérébro-spinale, pas plus violente que celles signalées jusqu'ici, s'est

' déclarée dans l'Est.

met leur franc-maçon l'on est.

La tempête • • •

Undenos plus beaux croiseurs, le Waldeck-Rousseau, est resté trois jours échoué auprès du golfe Juan, sur un fond de sable où 1'%-vait fwussé la violence de la tempête. Non sans de grandes difficultés, il a pu, jeudi, être retiré de cetts périlleuse situation. Mais on comprend combien dévastatrices ont du être les récentes temùêtes pour les bat'.aux de pêche et les petits bâtiments...

A Lyon c'est toute une partie de l'exposi- ; gens véreux »

Lundi et mardi ils ont tenté de saboter toute discussion en protestant constamment « contre les trois ans ». Et la sociale fut stupéfaite de voir que le Doumergue qu'elle soutient avec tant d'ardeur, n'osait pas aban-bonner la loi de la défense nationale. Si bien que furieux, le sieur Colly lança avec trop de franchise évidemment cette boutade : « La Chambre est le cabinet d'affaire des

tion — monuments provisoires mais cepen-dant solides —• que l'ouragan a abattus. On •compte pour plus d'un million de dégâts. r • . • • • L a Russie contre les catholiques

Le Saint-Synode russe réclame au tsar de nouvelles mesures d'exception pour lutter contre le catholicisme.

Et « la gauche protesta véhémentement f , nous apprend / 'Of f i c ie l .

» Il n'y a que la vérité qtd blesse >•, assure la Sagesse des nations.

• • • Aviation

« • • A u Mexique

L'anarchie mexicaine — due en majeure

Le match aérien entre Garros et Hume! a été gagné Dimanche dernier par le Français Garros, battant nettement l'Anglais Hamel dans les deux manches. Puis les deux concurrents et amis se livrèrent à d'inoublia-bles et extraordinaires exercices de haute

partie à l'odieuse politique du piésident des école, looping, retournement spirale, etc... Etats-Unis, Wilson - bat son pitin. Une - U n inventeur de parachute, intervention des Etats-Unis paraît probable, s'étant fait tnlever en aéroplane, lundi, et

Avant d'adopter une déci ion, l'Angle- -joo uiètres cU hauteur, s estlancé dans l air, terre attend des détails précis sur l'as'.assi- muni de son appareil, et le parachute ayant net du sujet britannique Benton par le « gé- admirablement fonctionné, a été tout dottce-néral » rebelle Villa. ment déposé à terre.

Voici la dernière partie de la lettre pastorale de Monseigneur Duparc :

L e r * a p e

e t l e P o u v o i r t e m p o r e l

Je n'aurais pas voulu prolonger outre meatr^mon entretien avec le vénéré Pon. tlfe, à un moment où ceux qui veillent sur sa santé s'attachent avec raison à lui évi-ter toutes les fatigues inutiles. Je me suis donc retiré, après lui avoir présenté mes deux compagnons de voyage, pour les-quels Il a fait preuve d'une bonté vrai-ment parternelle.

Nous avons emporté de cette audience privée comme de la séance publique du Dlmanclie précédent une impression ras> surante sur la santé du Pape. Souvent les Journaux annoncent qu'il est gravement Indisposé. Pie X est dans sa soixante-dix neuvième année. I l n'est pas à l'abri des maladies. Mais nous avons pu constater, au mois de Décembre, qu'il a toute la souplesse et la vigueur d'un vieillard bien portant. I l est d'ailleurs confiant et calme. I l ne pense pas seulement au présent, comme un liomme qui va disparaître. I l prépare l'avenir, comme un ciief qui sait prévoir. Les peines de l'Eglise l'aifectent. Elles ne le troublent pas. « N'est-ce pas Dieu qui gouverne ? » me dlsalt-ll, en me montrant sur son bureau Notre Seigneur en Croix. Et il ajoutait : « Oh 1 je le lui dis souvent. Mon Dltu, c'est votre affaire de diriger l'Eglise, et de la sauver 1 »

Que fera le boa Dieu ? Qu'il nous garde le plus longtemps possible le Pontife de son choix.'

Dana quelles conditions ? Libre ftnfln ? ou toujours prisonnier dans ce Vatican sans issue ?

Au mdment où nous étions à Rome, on y parlait beaucoup des discours pronon-cés à Milan sur la situation faite au Pape par suite de la suppression du Pouvoir temporel.

Grave question I Le Pouvoir temporal sera-t-il quelque jour rétabli ? I l a été. Jusqu'en 1870, le moyen provldontlèl de garantir l'indépendance du Pape. I l le demeure jusqu'à nouvel ordro dans l'esti-me des catholiques. La Providence aura-t-elle pourtant sur ce point des vues d'a-venir nouvelles ? Illen ne permet encore de l'aflirmer. Aujourd'hui pas plus qu'hier le Papa n'abandonne quoi que ce soit des revendications qu'il a si hautement renou-velées après Pie IX et Léon X I I I . Mais, quoiqu'il ne renonce à aucun de ses droits, le Saint-Siège ne songe pas à empêcher les catholiques de discuter entre eux «sur la possibilité de trouver, pour garantir la liberté et l'Indépendance du Pape, d'au-tres moyens que le Pouvoir temporel. »

Ç'aura été l'heureux effet des deux dis-cours de Milan de rappeler au monde cette Question romaine, qui ne cessera pas d'exister sous une forme ou sous une autre, qu'on ne doit pas laisser disparaître du programme catholique international, qui réclame donc l'attention de tous les gouvernements, parce qu'elle intéresse toutes les nations fidèles à l'Eglise et toutes celles qui comptent dans leurs rangs des groupes importants de Catho-liques.

C'était donc le droit des Catholiques Italiens de soulever ce problème. Ils se sont montrés bons patriotes en le soule-vant, môme s'ils ne peuvent pas encore le résoudre : car la grandeur et la puissance de 1 Italie ne peuvent que' gagner à l'ac-complissement d'un acte de Jusilce : il n'y aurait pas pour elle de politique plus in-telligemment nationale que celle-là.

Mais les Catholiques des autres nations ont le même devoir et le môme droit. Obligés en conscience de renvendlquer pour l'Eglise dans leur pays l'état de pleine liberté qui lui est dû, Us doivent en outre; sans songer à intervenir dans la vie du peuple italien, se souvenir que le Pape n'est pas un étranger pour eux, et qu ils peuvent demander légitimement que leur chef spirituel soit, comme il l'était dans les siècles passés, entièrement et manifestement indépendant dans l'exer-cice de sa fonction et en particulier dans ses rapports avec le clergé et les fidèles des autres nations catholiques.

Nous avons quitté Rome, l âme pleine de ces pensées, priant Dieu de rendre à son Vicairo une situation plus conforme à la dignité du Siège apostolique comme à la justice.

Mais même retenu dans sa prison, le Pape demeure pour nous le Souverain catholique par excellence, parce qu'il exerce, comme saint Pierre et ses succes-

' seurs, tous les pouvoirs de Dieu sur la terre. L'univers s'Incline devant son auto-

I rité. Sa majesté grandit avec son épreuve. , Et son prestige ne l'empêche pas d'être ; toujours pour nos âmes un Père très ' aimant. En retour, à un titre spécial, nous, i Français, nous le vénérons et nous l'al-' mons comme le sauveur de l'Eglise de

France; f t , comme Bretons, notre affection pour lui devient plus filiale encore, au

I souvenir do l'hommage qu'il a bien voulu rendre avec nous aux vertus du Vénérable Michel Le Nobletz, et dans l'espérance des honneurs suprêmas que nous attendons encore de lui pour notre saint compatriote.

i

(§incérité du ote L'approche des élections géuérnles

devra i t engoger le g o u v e r n e m e n t à faire hâter l 'adopt ion de certa ines disposit ions de loi destinées à assu-re r la sincéri té d u vote-—si le gouver-n e m e n t tenai t à celte sincéri té.

E n effet, la loi récente qui a inst i tué l ' isolement et cer ta ines au-tres garant ies pour l'électeur a déjA besoin d'être modif iée : elle a été mise, on le sait, à l 'épreuve, à l'occa-sion d 'une seule élection légisintlve, celle d ' Iv ry et tout de suite elle a montré des côtés faibles.

C'est a insi que la commiss ion de recensement n'a pas eu à statuer sur m o i n s de 600 enveloppes et bul le t ins contestés. La vér i f iquat ion a exigé pour chaque tour de s c r u t i n une demi - journée de discussion. On a conclu qu'en cas de renouve l lement général , l 'un ique commiss ion dépar-tementale se t rouvera i t dans l ' impos-sibi l i té matér ie l le d 'examiner tous les dossiers en temps voulu . Donc, l 'augmenf.at ion du n o m b r e des com-missaires de recensement s' impose.

D 'autre par t , il conviendra i t de r a m e n e r au n o m b r e des électeurs inscr i ts celui des enveloppes d en-v o y e r a u x mo i res , les d i v e r s s c r u t i n s auxque ls il a été procédé ayant fait res-sort i r que s u r 100 inscri ts, il n'a pas été uti l isé, en moyenne , plus de 75 à 80 enveloppes ; cette réduct ion pro-cure ra i t à l 'Etat une économie d 'un tiers. I l faudra i t aussi exiger que les enveloppes fussent frappées d ' u n t i m b r e à ,date au l ieu d 'un s imple cachet, toutes les enveloppes uti l isées au cours d 'un m ê m e scru t in devant porter la m ô m e date, sous peine de n'être pas valables et les enveloppes n o n uti l isées devant être détrui tes

P lus ieurs députés ava ient songé à a t t r ibuer à l 'Etat le soin de confec-t ionner les bul le t ins ; d 'autres récla-maient , pour chaque candidat , u n représentant a u b u r e a u électoral . Le M in is t re de l ' In tér ieur est opposé à ces deux proposit ions : il c o m b a t t r a éga lement la responsabi l i té des i'ré-fets en mat iè re électorale et le dro i t pour les candidats de les citer en po-lice correct ionnel le .

Très probablement , par exemple , on rég lementera l 'affichage : chaque candidat disposera d 'emplacements spéciaux, d 'une surface égale, en dehors de.squels a u c u n e affiche ne p o u r r a être apposée. De plus, tout aff ichage électoral sera in terd i t , passé le j e u d i qu i précédera le scrut in .

Enf in , des disposit ions seront pr i ses pour assurer équi tob lemen à tous les candidats la disposit ion des locaux c o m m u n a u x en vue de réu-n ions publ iques.

Espérons, sans trop y compter , que ces diverses mesures p o u r r n t assurer le secret du vote.

Ma is sur tou t rappelons - nous le m o t cynique de Ca i l laux au sous-pré

L'Instruction Primaire E n F r a n c e

On sait que la C h a m b r e a voté der-n i è r e m e n t u n e odieuse loi sectaire dite de défense la ïque, A cette occa-sion il est intéressant d ' e x a m i n e r avec les seuls chiffres officiels, les dépen-ses faites pour l'école la ïque et les résul tats obtenus.

L e s d é p e n s e s Quelles sont les dépenses de l ' ins-

t ruct ion p r i m o i r e pub l ique payées p a r l 'Etat et les c o m m u n e s ?

E n 1880, la dépense totale était de 108 mi l l ions.

E n 1900 elle m o n t e è 218 mi l l i ons En 1910, el l le a r r ive ù 317 mi l l ions . En 1914, elle a t te indra 370 mi l l i ons Ce n'est pas m a l c o m m e progre.s-

sion ! En t rons dans les détai ls. L'entretien d'une école publique

coûtai t en moyenne a u x c o m m u n e s et à l 'Etat :

E n 1880 1.700 francs E n 1914 il coûtera . 5.400 — La dépense par tète d'élève des

écoles publ iques représenta i t : En 1880 26 fr. 50 En 1914, elle représente 82 fr. 00

L e a l ' é s u l t a t s I l est cer ta in que le n o m b r e des

i l let trés absolus a décru depuis 1880. Le chif fre a passé de 16,83 pour 100 conscri ts Incorporés en 1880, à 5. 77 0 /0 en 1900 et à 4,28 0 /0 en I9 l0 . Ma is — il y a u n ma is — Le nombre des conscrits ayant une instruction pri-maire plus développée que la seule connaissance de la lecture et de l'é-criture est moins grand qu'en 1880'.

E l en 1912, le Temps, j o u r n a l gou-vernementa l , déclare : « En 1912, sur 227.068 jeunes soldats incorporés, 50,800 ont suiv i ob l iga to i rement l'é-cole d u rég iment , soit 22,50 0 / 0 d u cont ingent , et 7 859 ne savoient n i l i re n i écr i re , soit 2.36 d u cont ingent . I l faut a jou te r que les 50,800 ont une instruslion a peu près nulle ».

Les UoioDS Catholiqaes et les ElectioDS

Au cours de la superbe réunion des Unions Catholiques, tenue le Diman-che 15 février a Brest, e.n Vhonneur de la remise de la décoration de Saint-Grégoire Le Grand à M. Le Guen par Monseigneur Duparc, Sa Grandeur prononça un discours dontnous extrayons ces déclarations :

Le devoir é lectoral est u n g;rave devoir de conscience. N u l sous peine de péché ne doit s'y soustraire . I l faut donc voter , m a i s p o u r qu i faut - i l voter ? « Not re pr inc ipe est que l 'Un ion cathol ique ne fa i t pas de po-l i t ique de par t i , m a i s qu'el le se réserve de faire de la défense rel igieuse par le recours à l 'élection électorale, p o u r hâter la f in de la persécut ion, et que, dans ce b u t el le impose à tous ses m e m b r e s l 'ob l igat ion de ne voter que pour des candidats décidés à reven-d iquer les droi ts de l 'Eglise et de nos l ibertés rel igieuses. »

Et p lus lo in : «. Le bon sens di t que, p ra t iquement , dans ces temps de per-sécution, si l 'on veut défendre effica-cement l 'Eglise, tous les groupes ca-thol iques doivent s 'entendre pour n'a-voir q u ' u n seul candidat , ou, en cas de scrut in de liste, u n e seule l iste de candidats . »

Les Unionistes devront donc faire bloc s u r u n seul candidat , et ce can-didat sera celui q u i a y a n t des chances sérieuses d'être é lu . s 'engagera publ i -q u e m e n t à t rava i l le r â l 'abrogat ion des lois existantes qu i s a c r fient les droi ts de.l 'Eglise et .nos l ibertés rel i -gieusès, et a vôterTotSJoiûr's (iOUire les lois nouvel les éga lement persécu-trices.

I l reste en tendu que le candidat auque l les Unionis tes d o n n e r o n t leurs suffrages c o n d a m n e r a « les di-visions entre cathol iques, la ha ine des classes, l 'esprit d u Si l lon, les ten-dances a u x Syndicats n o n confes-sionnels. »

Syndicat des Employés du Commerce et. de riodustiie

Réunion Générale U la i re in Qin l ie î ï Février 1914 La séance s'ouvre à lo h. 1/4 sous la

présidence de M . du Laurens de la Barre, avocat-conseil des groupes professionnels d'employés de Morlaix.

Le camarade Dantec remercie M . du Laurens d'avoir bien voulu accepter la présidence de cette réunion et ui dit tout le plaisir éprouvé par les emplovés à le voir au milieu d'eux, s'intéressant à leurs travaux et les encourageant dans la voie du bien.

fet de M a m e r s : « Mon cher sous-pré- ! , M- ^u Laurens prend I.1 parole, et fet, faites-nous de bonnes élections dans une courte allocution, flut un pa-

rallèle entre le syndicalisme révolution-dans votre a r rond issement ».

Conférences Littéraires d o l ' O u e s t

naire, ccnsf'quence de l'émanci/jation du leuple par le socialisme, et le syndica-isme catholique.

I l rappelle en quelques mots ce que nous avons fait Morlaix, période de travail, mais aussi de lutte, et fait un tableau idéal de ce que devrait être notre seconde période, mouvement d'entente

Rappelons que la procha ine confé- ' avec les patrons qui, persuadés que nous ' sommes les soutiens de l ordre, de par

notre conception catholique du syndicat, viendront facilement à nous.

Cette allocution, trop courte à notre gré, est saluée d'un tonnerre d'applaudis-sements.

i Le camarade Dantec remercie l'orateur ' et propose que l'allocution de M . du

Laurens soit transcrite en entier au procès-verbal de la réunion, et publiée

I dans les journaux (adopté). Nous la ferons paraître la semaine prochaine.

O n passé ensuite à l'ordre du jour. Le secrétaire fait le compte-rendu

moral de l'année 1913. I l rend compte de la marche extérieure du syndicat, des démarclies et enquêtes menées à bon lei în.

Le camarade Georgct fait le compte-rendu financier qui est approuvé dans son ensemble.

I l nous parle ensuite de la Coopération qui a donné d'appréciables résuhats.

pression, qu i caractér isé ic nsau Les achats se sont montés fi 2149 fr 95 talent de M. Itetté. et il a été distribué \ i 6 fr. de remise.

rence a u r a l ieu le Lund i 2 Mars , t'i 3 heures l 2, ù la Mair ie . Elle sera faite par M . Adolphe l îetté, sur les Anarchistes, souvenirs de jeunesse.

M. Adolphe Retté est l 'auteur célè-bre d u Diable à Dieu, l 'écr ivain dont la conversion lit tant de b r u i t il y a sept ans. Ses nombreuses conféren-ces données u n peu par tout , en France, à l 'é t ranger , obt iennent u n très g r a n d succès.

Sous le t i tre • les AnarcMstes, sou-venir de jeunesse, Retté fera une causerie où il expo.sera l 'état d 'âme, les m œ u r s et les i l lus ions antisocia-les dos dangereux sectaires que sont les révo lu t ionna i res

De nombreuses anecdotes, plai-santes ou tragiques, v iendront ù l'ap-pui de sa démonst ra t ion .

A M o r l a i x c o m m e par tout , où il

La Commission de coopération met à 'étude un achat de charbon en commun. Cette question va être activement pous-sée.

La Commission de Recrutement mar-che de façon assez régulière. 21 nouveaux membres ont été admis en 1913.

Le Placement a fourni 26 places et a contribué à l'amélioration du sort de quelques camarades.

Les Cours Professionnels marchent d'une façon admirables, grâce au dévoû-ment des professeurs, auxquels camara-des on vote des félicitations, tant au siège social qu'à la sous-section de St-Martin.

Le président donne ensuite lecture des lettres du Ministre du Travail concer-nant les Prud'hommes et le Repos hebdomadaire. Le Ministre nous promet de hâter, dans la mesure du possible, la publication du décret établissant une sec-tion Commerciale de Prud'hommes à Morlaix. I l nous annonce en outre qu'il va ordonner une enquête sérieuse sur la cause des nombreuses violations de la loi sur le Repos hebdomadaire.

Sur une proposition du camarade Dantec, on discute le programme des causeries syndicales pour 1914. M . du Laurent de la Barre, se propose de nous parler du Repos Hebdomadaire dans le courant de mars.

Avant de lever la séance, on procède à la réélection du bureau. Sont élus pour 1914 :

Président : Emile Dantec ; Vice-Président : Yves Couronnée ; Secrétaire : Jean Cosquer ; Secrétaire-adjoint : René Le Foll ; Trésorier : Félix Georget ; Trésorier-adjoint : François Tybalan ; iMimbres : Yves Péron, Louis Lava-

nant, Julien Jacq, J . -M . Péron, Yves Morvan.

La séance est levée à i r h. 1/2. Le Secrétaire, J. COSQ.UER.

L-

Page 14: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/me… · --1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ AR ENEB BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

LA RESISTANCE L'Affaire Gadiou

Somnambule aveugle et « affaire» louches »

C'est tou jours le m y s t è r e do la G r a n d e - Falud. L ' ingén ieur Pierre m a i n t i e n t son système do défense. I l n acheté u n révolver de G •"/"• li M . M a r i e : il accepte la date d 'achat in-d iquée» par r a r m u r i e r ( m a l 1913). M a i s i l a revendu ce révolver a v a n t le 11 j u i n 1913, à u n voyageur de com-merce .

On a dit que ce système de défense étai t puér i l . P o u r t a n t (juo pourra i t - i l d i re do plus si telle est la vér i té ? Kn tout cas, les déposit ions n'établis-sent r ien do formel contre T ingéniour .

On at tend avec impat ience sa con-f ronta t ion avec M m e Cadiou.

• • •

Des Principes... Le « Pont Kérébel » réunit

Socialistes et Radicaux

Dimanche dernier, le Conseil mu-nicipal discutait la question de p r in cipe rrlative à la suppression de la promenade du l^oan-Ben.

On connaît l'affaire. M. Kérébel demande à couvrir la rivière en face de ses magasins et à construire sur cet emplacement. S'il ne s'agissait que de lui, la question n'aurait pas grande importance. Mais nul ne conteste que l'autorisation à lui don-née constituera un précédent et que tous les riverains voudront et pour-ront désormais construire. Un con-seiller municipal n'a-t-il pas déclaré que la ville devrait « couvrir toute la rivière ? » Il est vrai que le même conseiller (M. Herr) a assuré que « si la ville se respo.clail, tous les arbres seraient coupés ! » M. Herr a la plaisanterie joyeuse : mais que pen-seront bien de cette affirmation ceux qui ont des enfants — et qui n'ont pas de iardin ?

La séance fui badine. M. Magloire {herthou) honoré de l'amitié de M. Kérébel, avait quitté dare-dare un enterrement pour venir tourner ses pouces au Conseil, et d'un ton qu'il essayait de rendre majestueux, il débitait des naïvetés mirobolantes. Ainsi apprimes-nous par M Ma-gloire que « nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve !! » Evi-demment !

Préauchat 'piaulait : « Je suis pour — OUI je SUIS pour . » iM. Joncourt réclamait énergiquement contre la suppression des arbres. Et un des nigauds du Conseil (pourvu Seigneur! qu'ils ne se reconnaissent pas tous !) affirmait : « Eh ! la ville se réserve, contre indemni té , le droit de faire démolir les édifices élevés et de réta blir les choses dans l'état primitif quand elle le voudra. Donc, nous sommes tranquilles »

Et vous croyez que Von c ro i ra cela ? En outre, ainsi que l'ont déclaré,

après Varchitecte-expert, MM. Crois-sant, Boulaire, Joncourt, si l'on construit sur la rivière il faudra enlever les arbres. Et Vallée du Poan--Bcn deviendra une rue : car jamais on ne trouvera d'argent pour expro-prier tous ceux qui construiront. . Et la seule promenade pratique, de la ville, (avec le Champ-de-Foire) disparaîtra.

Fait extraordinaire. Sur la de-mande de M Prigent, directeur de la Coopérative du Bâtiment, le principe de la construcliou sur la rivière fut adopté, par 12 voix contre 10, dont les voix socialistes. Et grâce à ceux-ci, la municipalité qui avait fait son devoir en refusant énergiquement de supprimer la promenade du Poan-Ben, au profit d'un particulier, la municipalité fut battue. Mais il est des défaites qui honorent.

Et l'on se souviendra à Morlaix que pour des raisons inconnues, les socialistes unis à quelques radi-caux, ex-protégés ae V ex - Maire, firent passer avant l'intérêt des con-tribuables, Vintérêt de leurs amis ou des amis de leurs amis.

Y AN.

Par a i l leurs , on soit que la fameuse s o m n a m b u l e de Nancy a été myst i f iée de façon r a r e cette semaine . Jouant s u r le m o t « u n e personne » on lu i a m i s en m a i n la photographie (sous enveloppe) do celte « personne ». E l , f ro idement , elle a donné do mul t ip les détai ls sur la j e u n e femmo qui , . . . que, etc... l lé las ! la « personne » é tu l l u n h o m m e !

Depuis lors les plus n a ï f s sont fi-xés sur la va leur des révélat ions de M m e Cami l le , la « r e m a r q u a b l e som-n a m b u l e . » Ma is de p lus en p lus , on se d e m a n d e pourquo i on n'a pas con-t r a i n t cette f e m m e ô révéler qui l'a si bien renseignée.

• • •

La piste de M o r l a i x est lo in d'être abandonnée . A ce propos, on .s'étonne fort dans le publ ic do vo i r que tous les a m i s de M. Cloarec ne veu lent ab-s o l u m e n t pas que M . Cadiou ai t été v u à M o r l a i x après le 30 décembre. P o u r e u x , les témoins qu i a f f i rment le cont ra i re sont subornés ou m a l a -des ! Et c'est avec rage qu' i ls re jet tent a priori cotte version qu i innocente-ra i t P ierre .

V r a i m e n t , en quoi cela peut- i l gêner que lqu 'un ? A quelque date que soit m o r t M . Cadiou, les gens de sens ras-sis n 'accuseront tout de m ô m e pas le député do M o r l a i x et ses a m i s d'avoir travaillé eux -mêmes . A lors ? Le cer-ta in est que le Parquet semble repren-dre ses invest igat ions de ce côté.

* • • Ce dont la g rande presse a accusé

c a r r é m e n t M . Cloarec celte semaine , c'est d'être « mê lé à toutes les affaires louches de la région » Il L 'expression é la i t roide et m é r i t a i t le dément i et les réc lamat ions qu'a i m m é d i a t e -m o n t fait entendre le député de Mor -la ix . E n revanche, no t re Quinze-Mi l le ne proteste pas — jusqu ' ic i d u m o i n s ~ contre l ' a f f i rmat ion formel le de VOuest-Eclair et de la Libre Parole qu' i l louchai t u n e a n n u i t é de 5.000 fr. c o m m e avocat p a r l e m e n t a i r e de l'u-sine de fu lmi-coton. C'était b ien son droi t — si cette a n n u i t é ne pro-v e n a i t pas de l 'A l lemagne

Car c'est encore là toute l 'af fa ire : on croi t que P ier re en sait p lus long que cer ta ins ne voudra ient , s u r l 'his-toire des poudres , la per te d u « Liberté » et les accointances alle-m a n d e s do la Grande Pa lud . Ce mys-tère serai t , l u i aussi , fort inlére.s-sant à percer .

Loi Paternelle Les Tribunaux pour Enfants

L'Application à Morlaix

On sàlt que la loi du 22 jolllet 1912 sur tes tribunaux pour enfanta et adolescents et la liberté surveillée, est applicable à partir de Mars 191'».

En conséquence, M. Pinchon, président, avait convoqué hier, jeudi, à 4 b. i]2, en chambre du conseil, les avocats et avoués attacliés auprès du tribunal de 1" instance de Morlaix, pour délibérer avec eux au sujet de l'application de la loi nouvelle.

Cette loi (une fols n'est pas coutume) contient de très sages dispositifs pour éviteraux enfants la p. blicité deTaudience, la promiscuité du (gibier do correctionnelle, t chevaux do retour » endurcis, et enfin

f )our permettre l'amendement rapide des eunes délinquants.

Les mineurs de 13 ans sont jugés en Chambre du conseil, les audiences n'étant pas publiques ; le casier judiciaire ne porte pas menUon des condamnations encou-rues. L'enquête préalable sur les antécé-dents do l'enfant coupable est confiée non au commissaire de police mais à des rap-porteurs spéciaux qui agiront, e.^père-t on, avec plus de prudence et de discrétion. Knfin, l'enfant au lieu d'être mis en prison préventive ou en prison définitive, est confié à d'honnêtes gons, spécialement recommandés par des délégués, lesquels délégués sont aussi chargés de surveiller au point de vue moral et physique, l'en-fant ainsi placé après sa condamnation.

U va sans dire que les personnes pre-nant la charge d'un enfant reçoivent à titre d'Indemnité une allocation journa-lière de 1 fr. 50 pendant la prévention et de 1 fr. 25 après placement définitif.

On volt que les délégués ont un rôle tout partlcullèrem.nt délicat. Ils indiquent les personnes susceptibles de recevoir des enfants ; et ils demeurent chargés de la surveillance et de ces personnes et des enfants à elles confiés.

Telle est l'économie générale do la loi du 22 juillet 1912, rendue nécessaire depuis que crimes et délits d'enfants ont aug-menté en de fantastiques proportions, i l est entendu que c'est par simple coïnci-dence, que le crime enfantin a décuplé, au moment môme où des « assassins », de conscience ceux-là, sabotaient le cathé-chlsme et s'efforçaient de chasser Dieu de l'école.

Quoi qu'il en soit, espérons que les mesures prises par le législateur auront quelque efllcaclté et pourront diminuer le nombre des bandils-enfants, do ces ai:or-maux dont Emile I<"aguet a dit : « Le ban-dll de 15 ans pour dix raisons et à dix points de vue est le plus terriblement dangereux pour la société. I l est le crime sans mélange, Il est le crime toujours prêt ; il est le crime Ingénu ; II est le crime en soi. »

Henry Bameule. Les rapporteurs nommés par le tribunal

de Morlaix sont : MM. Le Febvre, avocat ; Bienvenue, Kernéis, Croissant, avoués.

Voici les noms des délégués, dé.- tgnés également par le tribunal : M. Hervé, ancien notaire ; Mmes Croissant. Le Febvre, de Planol, Quelmé, Mlles Artur et André, pour le canton de Morlaix ;

Mme Sabot, M. Feuillet et Mme Lavalou, pour le canton de Salnt-Pol-de-Léon ;

M. Grall. tanneur, pour le canton de Landivislau ;

M. et Mlle de la Briffe, pour le canton de Lanmeur ;

M. Jaouen, conseiller général, pour le canton do Ploulgneau ;

M. Martin, maire de Commana, pour le canton de Sizun ;

M. le Jeune, pour le canton de Salnt-Thégonnec ;

Mme Pinchon et Mme Borgnis-Des-bordes, pour le canton de Taulé.

La Question de VEclairage Les consommateurs de gi»z et d'électri-

cité se sont réunis samedi soir à 8 heures à la mairie, sulle des conférences.

M. Larher, président do L'Union des Commerçantu, conseiller général, procède à la fornuUlon du bureau de séance. Sont nommés: MM. Larher, président; Kérébel et Jean, vice présidents ; Daniel Le Hlre, avocat, secrétaire.

Le président prend ensuite la parole en ces termes :

Messieurs, La lumière est à l'ordre du jour. Laval,

Snlnt-Malo, Morlaix, discutent leurs vieux contrats d'éclairage au gaz, alors que des villes iTiimiFCuloe et des bourgs s'éclalrènt à l'électricité.

« Kn demandant une prorogation de 35 ans, la compagnie Le Bon offrait quel-ques centaines de mètres do canalisation de gaz de plus pour l'éclairage de nos rues.

» Or, la ville a encore 60 ans à courir du contrat qui la lie, c'est-à-dire jusqu'en 1974. Serons nous engagés pour 95 ans?

— Non I non l répondent do nombreuses Tolx.

» I l est probable qu'à cette époque, on ne s'éclairera plus au gaz et 11 serait plus logique de discuter dès à présent, l'éclai-rage complémentaire des rues ou dos nouveaux quartiers à l'éloctrlclté.

Le gaz est bien terne et bien triste souvent.

Alors que tout était à créer en 1856 : Usine à gaz, canalisations, etc., la ville ne fut engagée que pour trente années. La compagnie estimait donc cette période sufllsamment longuo pour couvrir tous ses frais, y compris ramortissement du matériel

SI cette réserve avait été observée, la deuxième période de trente ans, prenait fin dans deux ans, c'est à dire en 1916. Morlaix était libéré et la ville entière éclairée à bon compte à l'électricité.

N'engageons donc pas davantage nos successeurs. Faisons plutôt comme Salnt-Malo, tachons de nous délier si possible.

£u tout cas, les consommateurs de gaz et d'électricité ont voté des prix très avantageux pour la compagnie, supérieurs même à tous ceux pratiques dans la région et bien des Industriels seraient hfiurcux de prendre sa place. »

M. Lurher, donne la parole à M. Daniel Le Hlro, qui fait la déclaration suivante :

Messieurs, Vous vous rappelcï qu'à la dernière

réunion, l'on vous avait rendu compte dos démarches faites auprès de la compagnie Le Bon, qu'elle avait répondu à nos délé-gués qu'elle ne nous connaissait pas, qu'elle ne prétendait connaître que la

municipalité de Morlaix, ce qui est un non-sens au point de vue du droit.

Eu ce qui concerne l'éclairage particu-lier, le crois que nous avons le droit et le devoir de discuter avec la compagnie Le Bon directement.

, I l me semble que si nous voulons arriver à un résultat pratique, i l faut que nous nous groupions. Voici ce qu'on m'a prié de vous proposer ce soir : De constituer un bureau qui sera chargé d'aller trouver la compagnie Le Bon avec un mandat de votre part pour discuter avec elle. SI vos négoc aleurs n'aboutissent pas, nous arrl verons aux mesures de coercition que nous avons déjà discutées dans la dernière réunion.

Je vais maintenant vous donner con-naissance d'un projet d'association ; mais 11 faut que cette association puisse se faire aujourd'hui môme. Cette association s'appellera « L'Union des Consommateurs du gaz et de l'électricité, »

Voici les articles des statuts Intéres-sant le public ;

Art. 1". — I I est constitué aux fins ci-après déterminées, une association décla-rée de la loi du l " juillet 1901, entre les habitants de Morlaix et de sa banlieue consommateurs du gaz et de l'électricité, qui adhéreront aux présents statuts. L'as-sociation pourra aussi accueillir des grou-pements do consommateurs déjà consti-tués, lesquels disposeront dans les assem-blées de l'association d'un nombre do voix égal à celui qu'ils auront de membres et seront de droit représentés dans le conseil d'administration au cas où leurs chiffres d'adhérents représentera un cin-quième dos membres de l'association.

Art. 2. — Le but de l'association est d'obtenir par tous les moyens légaux l'amélioration des conditions actuelles de fourniture du gaz et de l'électricité.

Art. 3. — A celte fin, chacun des mem-bres de l'association, par son adhésion aux présents statuts donne pouvoir avec engagement de fournir s'il en est requis une procuration formalisée aux représen-tants légaux de l'association.

1° de soumettre à la société Le Bon, to' t projet do modification des contrats on cours.

2" do décider la suspension de la con-sommation et la dénonciation dos contrats en cours et de prendre toutes mesures utiles pour l'exécution de cotte décision.

3" de négocier avec la môme société la confection d'une nouvelle police-type, aux meilleures conditions possibles.

/,o do concerter avec la municipalité de Morlaix ou tous antres tiers, toutes me-sures de nature à favoriser l'obtention du but recherché par l'association.

Art. 4. — Chacun des adhérents prend l'engagement de se soumettre aux déci-sions prises par les administrateurs légaux de l'associatlsn et en cas de rupture du contrat, de ne pas traiter Individuellement avec la société Le Bon, sans autorisation du conseil.

Art. 5. — Le siège de l'association est établi à la mairie de Morlaix. I l peut être transféré ailleurs par décision du conseil d'administration.

Art. 9. — Le bureau peut décider le versement par tous les adhérents d'une cotisation annuelle obligatoire de 1 fr.

Tous les articles du projet de l'associa-tion des consommateurs de gaz et d'élec-tricité, présentés par M. Daniel Le Hlre, ont été votés par l'assemblée à l'ananlmlté.

La cotisation fixée à un franc par an a été également adoptée.

L'assemblée à l'unanimité nomme mem-bres du conseil d'administration : MM, Larher, Kérébel, Le Hlre, Belz, de Pars-eau, Tréal, Jean, Lédan, sous-ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Jean Huitric, Le Picart, Rumen.

M. Jean, demande la parole. — Je tiens dit-il à remercier au nom de l'assemblée, les membres chargés de recueillir chez les commerçants et consommateurs de gaz et d'électricité des adhésions. Le résultat a mémo dépassé nos espérances : nous sommes maintenant 300 adhérents à la société qui tous ont versé un franc de cotisation, ce qui fait que nous avons 300 francs en caisse. Je propose à l'assem-blée de voter dos remerciements aux dix membres qui ont été chargés de recueillir des adhésions. — Voté à l'unanimité.

M. Le Hlre. — Nous allons faire Imprl* mer les statuts qui seront distribués aux personnes qui ont adhéré à la grôvo des consommateurs. Nous en ferons le dépôt légal et aussitôt les statuts parus à VOffi-ciil, nous entamerons les négociations avec la compagnie Le Bon, qui aura alors devant elle non des particuliers, mais une association légalement constituée.

M. Jean. — Nous pourrons môme com-mencer tout do suite.

Nombreuses voix. Oui, oui, tout de suite.

M. Larher déclare la séance levée. Le public se retire et les onze membres

du conseil d'administration se réunissent

Eour procéder à la formation définitive du ureau. Sont nommés : Président, M. Larhor,

conseiller général, président de L'Union des Commerçants ; vice-présidents, MM. Kérébel, ancien maire de Morlaix et pré-sident de la Chambre de Commerce, et Victor Jean, président du conseil des Prud'hommes ; secrétaire, M. Daniel Le Hlre, avocat ; trésorier, M. Belz, avoué.

L'Ouesl - Elal e t l es I n d i g e n t s . . .

E n présence des fins de non-rece-voir opposées p a r l 'Admin is t ra t ion des Chemins de fer de l 'Etat a u x demandes les m i e u x just i f iées de bil lets à demi - ta r i f , prosenlées en faveur de personnes Indigentes, M le Comte A l b e r t de M u n , dépulé d u Finistère, a adressé la protestat ion suivante à M . le M in is t re des T r a v a u x publ ics :

Paris, le 20 fév. 191 i . Monsieur le Ministre et cher Collègue,

Par lettre en date du 7 février dernier, j'ai adressé à M. le Directeur des Chemins de fer de l'Etat la demande d'un permis de circulation à demi tarif entre Roscoff et Rouen pour M. P...., femme d'un marinier au service de la C'» « l'Union Normande », originaire de l'Ile-de-Batz où elle se trou-vait en ce moment, afin de lui permettre d'aller rejoindre son mari, actuellement embarqué à bord du « Vigilant ». Confor-mément à la règle — à mon avis trop rigoureuse — précédemment imposée par cette Administration, un certificat d'indi-gence délivré par le maire de l ' I le-de Batz, était joint à celte demande. J'ajoute que des raisons particulières rendant urgent le voyage de Mme P...., j'Insistais dans ma lettre pour une prompte réponse — réponse qui, me semble-Ml, ne pouvait qu'ôtre favorable, cette pauvre femme remplissant toutes les conditions pour obtenir la réduction de tarif prévue par le cahier des charges.

A la date du 11 février, M. le Directeur des Chemins de fer de l'Etat m'a répondu en m'informant que « la formule de ren-seignements prescrite par les Instructions minietérielles en vue d'établir la situation nécessiteuse, venait d'être adressée au maire de l'Ile-de-Batz », et que, « dès qu'il aurait reçu ces renseignements, il me ferait connaître la suite qirils auront per-mis de donner à mon intervention. »

Dans une semblable circonstance, pareil fait s'était déjà produit. J'avais aussitôt protesté, et l'Administration des Chemins de 1er de l'Etat avait paru reconnaître combien cette fin de non-recevoir était inadmissible. L'enquête sur la situation de l'intéressé et de sa famille que com-porte la formule de renseignements dont 11 s'agit, a été présentée, en effet, par le^ instructions ministérielles comme un adoucissement du principe posé un peu auparavant, qui faisait du certificat d'in-digence une condition indispensable do l'octroi d;i demi-tarif. Elle devait per-mettre d'accorder celui ci à des personnes dont la situation, jugée digne d'intérêt avec toute raison, ne peut cependant les classer parmi les indigents. I l est donc inadmissible que rAdminlstration des Chemins de fer de l'Etat prétende recourir à ce moyen d'investigation, quand elle est déjà en possession d'un certificat d'Indi-gence. Dans la circonstance actuelle, elle est d'autant moins fondée à le faire, qu'il s'agit d'une catégorie bien définie de pauvres gens, sur laquelle j'ai, à plusieurs reprises déjà attiré son attention. La population de l'Ile de-Batz, ne trouvant pas dans la pêche, qui e >t son unique industrie, des moyens suffisants d'exis-tence, fournit en assez grand nombre des mariniers aux Compagnies de transports Fluviaux de la Basse-Seine : de là des voyages indispensables, en particulier quand les femmes vont rejoindre leurs maris, ou revlenneat au pays en cas de maladies graves, de mort des parents, etc. Soit sur place par ses agents, soit auprès des Compagnies qui les ercployent, l Ad-mtnistratlon des Chemins de fer de l'Etat à les facilités les plus grandes de vérifier la situation de ces pauvres gens, et cela devrait suffire sans doute pour justifier la concession de la réduction prévue par le cahier des charges. Mais quand, en outre, un certificat d'indigence a été fourni, vous jugerez avec mol, j'en suis assuré, que c'est deux fois une dérision, alors qu'il s'agit d'une demande urgente, de prétendre encore entamer, avec la rapidité dont le cas présent donne un spécimen, une enquête à la fois inutile et impossible, parce que les maires seront dans l'Impuis-sance de la mener à bien en temps utile.

Puisque pareil procédé se reproduit et paraît être le résultat d'un principe réflé-chi de la part de l'Administration des Chemins de fer de l'Etat, j'ai tenu à le porter à votre connaissance, et à protester auprès de vous énergiquement contre des ag ssements qui sont une violation dé-guisée des obligations qui lui incombent. Vous voudrez user de votre autorité, je n'en doute pas, pour y mettre fin.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre et cher Collègue, l'hommage de mes senti-ments de considération la plus haute et la plus distinguée. A. DE MUN,

Député du Finistère.

Notre " cher " Collège

On a v u par a i l l eurs que D i m a n c h e ent re i l h. 1 /2 et m i d i mo ins 25, M M . les consei l lers m u n i c i p a u x votèrent u n crédit de 90 000 fr , pour frais d'a-grand issement d u collège de gar -çons.

Si l 'on se souvient que ce collège sert avant tout à en t re ten i r les bour-siers des qua t re colas de la circons-cr ip t ion ; si l 'on songe que la vogue d 'un collège dépend de mul t ip les cir-causes, on se demande c o m m e n t nos m u n i c i p a u x ont p u ainsi d 'un cœur léger, engager parei l le dépense.

Nous avons établ i , preuves en m a i n s , que la m a n i e de construcUon des pala is scolaires a été ia vér i table cause de l 'engorgement des finances munic ipa les .

Sur les 800.000 fr. d ' e m p r u n t con-tractés par la Vi l le, p lus de 500.000 ont servi à const ru i re ou à acheter des écoles. Passe encore quand la dépense est uti le. Ma is les 90.000 fr . que l 'on va e m p r u n t e r pour bât i r de n o u v e a u x bût imonts, pouvaient être fac i lement économisés.

Ma is i l pa ra î t que nous ne payons pas des taxes assez élevées. K l i l faut avouer que, au cours de la brève exp l ica t ion qu ' i l vou lu t b ien donner , le M a i r e eut u n m o l adora-ble :

« Nous nousaJrcsserons sans doute à la Caisse d 'Epargne pour cet em-p r u n t — et pour ceux que nous au-rons encore à contracter ! »

Voi là qu i promet . Et i l n'y a u r a décidément pas que

le collège nous être cher !

Chronique Locale

Coora dn Benne Du 24 Février 1914:

qua i . 230 fr . — 2" q u a i . 225 fr.

Patronage Saint-Matthieu

Les Oberlé Très brillante représentation des Oberlé,

Dimancho et Lundi Gras, au Patronage Saint-Matthieu.

Jean Oberlé et l'oncle Ulrich firent vi-brer la fibre patriotique dans un public enthousiaste, que ravissait par ailleurs, l'attachante affabulation du drame qui se diroule à la frontière d'Alsace. Tous les interprètes, de Philippe Oberlé et Joseph Oberlé aux rôles moindres, Von Fornow, Monsieur Bastian, voire aux rôles épisodi-ques, ont droit aux plus chaleureux eloges. Faut-il ajouter que la mise en scène est des plus exactes et des mieux étudiées... Le décor de Sainte-Odile avec la plaine d'Alsace et les cloches — donnait l'Impres-sion du réel, du vécu. Et l'on doi t espérer que le directeur et les jeunes gens de 1 Œuvre voudront bien dans un avenir proche faire applaudir à nouveau ce drame passionnant des Oberlé qui fut rendu de façon si expressive et si vivante, au cours des séances des jours gras.

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Patronage Saint-Martin

Séances des Gras

Les jeunes gens du Patronage de N.-D. de Liesse, n'ont pas voulu manquer à la tradition qui veut que les séances des Jours Gras soient consacrées au rire et à la gaîté. Ils y ont réussi au-delà de toute attente. Ils ont intéressé et amusé leur public.

Au programme trois saynètes en 1 acte. L'oiseau de France a fait passer dans la salle des frissons de patriotisme. Fritz Ba-dhof, le vieil alsacien, est resté fidèle à la vieille patrie. I I est resté français de toute son âme ardente qui ne rêve <iue de revanche. Et quand ses petits neveux vien-nent le voir, i l achève les leçons du maître d'école en leur faisant des cours d'histoire et en lf.»ur faisant voir les Images de Hansl. I l garde précieusement chez lui un dra-peau aux trois couleurs et dans une scène vraiment émouvante, il le montre à Albert, un eune alsacien rallié au parti allemand. Toi e est la puissance de cet emblème, quQ celui ci, sur io point de vendre ses frères, ne sait plus que tomber à genoux, demander pardon à la France et s'enfuir après avoir pieusement embrassé le dra-peau. C'est alors qu'on annonça l'arrivée d'un aéroplane, de l'oiseau qui vient de France. Le vieux Fritz palpitant de joie salue les aviateurH en agitant son drapeau et en criant : Vive la France.

Cette pièce, si actuelle après les évé-nements de Saverne a été bien jouée par de jeunes acteurs, presque des débutants.

Camomille a déchaîné le fou rire par ses situations baroques. Un médecin-major, franc-maçon, renvoie son infirmier, excel-lent sujet, mais trop calotin, pour prendre un vulgaire rinceur de bouteilles vantard au point de se faire passer pour un étu dlant. C'est ensuite le défilé des malades qui se font tous saboter et martyriser par Camomille jusqu'à ce que le major, outré, .flanque son nouvel infirmier à la porte avec huit jours de prison, pour reprendre son aide, calotin, mais capable.

La séance se terminait par VAffaire Rasant Papou, saynète judiciaire.

La situation d'un Juge de Paix, pressé par son train et entraîné dans une affaire de conciliation à écouter les bavardages d'un inventeur d'instruments musique, en carton, et à essayer de se faire enten-dre d'un sourd, a fait rire aux éclats.

Bonnes séances qui font honneur aux jeunes gens du Patronage N.-D. de Liesse et à leur directeur.

J. C.

Nécrologie. — On annonce la m o r t , à l'ùge de 76 ans, de M . Baud, consei l ler m u n i c i p a l , ancien gendar-m e m a r i t i m e , ancien syndic de Tins c r ip l ion m a r i t i m e , cheval ier do la Légion d ' h o n n e u r .

M. Biuid, é lu consei l ler m u n i c i p a l de M o r l a i x en m a i 1904, avai t cons-t a m m e n t été réélu depuis cette épo-que.

A propos de3 masques. — Un m e m b r e de la « Jeunesse catho l ique » nous l'ait teni r u n e protesta t ion f o r t légi t ime contre l 'abus de la « mas-carade ». Tous les p r o m e n e u r s o n t pu voir Mard i des g a m i n s n ' a y a n t m a n i l e s t e m e n t pas 15 ans , se pro-mener , la f igure souil lée p a r le mas-que de c a r n a v a l .

E tan t donné les dangers que pré-sente ce genre do d is t rac l ions tout spécia lement pour la jeunesse, nous riippellei 'ons que l 'art icle/» d u règle m e u t m u n i c i p a l p e r m a n e n t en la mat ière , interdi t de se masquer avan t l'âge de 17 ans.

Art ic le qu' i l sei'iiit d 'aut i int p lus facile de faire ob.^erver, (juo l 'art . I p r é v o i l que le c o m m i s s a r i a t d e police dél ivre une car ie nomina t ive obliga-toire pour tous ceux qui voudront se l ivrer masqués a u x facéties carnava-lesques.. .

M. Ad. Relié Aux a Conférences Populaires»

A Voccasion de son passage à Mor-laix, M. Retté a bien volontiers ac-cepté de faire une causerie relative à ses Souvenirs de jeunesse dans les milieux anarchistes, aux habi-tués des Conférences Populaires, salle du patronage de Saint-Martin.

Cette conférence à laquelle sont spécialement convoqués hommes et jeunes gens, sera donnée le L u n d i 2 M a r s à 8 h. 1 /4 d u soir , rue Général Le Flô.

Patronage Saint-Melaine

Le patronage St-Melalne joue élégam-ment « la difficulté ». Et à l'occasion des Jours Gras, i l nous donnait une pièce en trois actes comportant 27 personnages en scène I Le Drapeau du 1-Grenadiers, que nous analysions samedi dernier, fut bien défendu devant le public. Tous les acteurs, de « l'utilité » au grand premier rôle, tinrent leur emploi au mieux. Chacun songeait à faire triompher l'en-semble, à plaire au public, non pas pour soi — mais pour l'Œuvre... Et c'est le secret du succès. Ainsi du moins le com-pris l'aréopage des juges, le public, qui manifesta le plaisir qu'il éprouvait par de longs applaudissements.

Est-il besoin de dire que Le Sinistre Béguchet, mit la salle en joie et que l'a-gréable vaudeville basé sur un quiproquo

aroque se termina sur de joyeux éclats de rire ?

Notons simplement que la représenta-tion des jours gras 1914, constitue un brillant succcès de plus à l'actif des jeu-nes gens du patronage Saint-François Xavier.

Prytannée militaire. — Les can-didats au concours pour l 'admission à Técole de la Flèche (Pry tannée m i l i -ta i re) sont invi tés à se faire in.scrire dans les b u r e a u x de la sous-préfec-ture ou de la préfecture avant le 15 m a i procl ia in .

Concours Départemental — L'Associat ion des Concours d u Nord-F i n i s t è r e . d o i t t e n i r , le 4 M a r s I S H , à m i d i 30, sur la place du Poul iet . son g r a n d concours d é p a r t e m e n t a l des a n i m a u x gras et reproducteurs des espèces bovine et porcine. Plus de deux m i l l e f rancs de p r i x , y seront distr ibués.

Le concours est divisé en deux par -ties : 1» A n i m a u x gras ; 2" A n i m a u x reproducteurs .

U n e méda i l le de vermei l sera offer-te par M . le v icomte de Réals, prési-dent d u concours , a u plus beau lot d 'ensemble.

D 'autres médai l les seront égale-m e n t offertes a u x d e u x p lus b e a u x t a u r e a u x , l ' un p u r sang D u r h a m , l 'aut re des races diverses ou croi-sées ainsi qu'à la p lus belle vache et à la plus belle génisse.

Des pr imes en argent seront d istr i -buées p a r r u n i o n des C o m m e r ç a n t s a u x cu l t iva teurs ar r ivés les p r e m i e r s au C h a m p de Foire d u Poul iet , avec leurs porcs, vaches, t a u r e a u x , etc.

On annonce qu' i l y a u r a de n o m -b r e u x m a r c h a n d s .

A l'abattoir — Les protesta t ions d u syndicat des bouchers n ' a u r o n t pas été inut i les . Après s'être pro-m e n é e à t ravers la filière admin is t ra -tive, a l ler et re tour , d u m a i r e au pré-fet, la pét i t ion est ar r ivée à bon port . Et le préfet a écri t au M a i r e de pren-dre des in fo rmat ions sérieuses, tout spécia lement au sujet des bouchers fora ins et aussi des amél io ra t ions i\ apporter à l 'agencement de l 'abat-toir.

L ' u n i o n , u n e fois de plus, a u r a fait la force.. .

Acte de probité. — Samedi der-nier , M, Poul iquen. représentant de c o m m e r c e , place Th ie rs , 32, t rouva sur le q u a i de la Gare au m o m e n t d u dépar t d u t r a i n de 15 h. 40, u n porte-m o n n a i e c o n t e n a n t la s o m m e de 112 fr . 35 cent imes .

M P o u l i q u e n fit aussitôt-le&>d^eln^-rat ions nécessaires pour re t rouver le propr ié ta i re de cette somme. El le ap-par tena i t à u n modeste ouvr ie r et représenta i t le sa la i re d ' u n long mois de t ravai l .

Toutes nos fé l ic i ta t ions à M . Pou-l iquen pour cet acte de probi té .

Vélo Sport-Morlaisien — Le Pré-sident du V S M . porte à la connais-sance des sociétaires, que la l iste d ' incr ip t ion est ouv r te et qu' i ls t rou-veront leur carte pour 1914, place T iers , n" G, jà p a r t i r de ce j o u r 27 fé-v r ie r

A l 'occasion du g r a n d p r i x cycliste de Pâques, le comité a projeté u n voyage à Par is , à p r i x rédu i t G6 0 /0 .

Obsèque' du « Père Warlot ». — Les obsèques de M . W a r l o t ont eu l ieu D i m a n c h e m a l i n , à 9 heures e n pi'ésence d 'une très g rande alTluence. Le convoi est par t i de l 'hospice o ù le service re l ig ieux a été cé ébré ^ la chapel le de l 'é tabl issement .

Les cordons d u poêle éta ient tenus par M M T a n g u y , g e n d a r m e en re t ra i -te ; Le Goff. m a î t r e en re t ra i te ; Gui lcher , second m a î t r e : Le C a m , q u a r t i e r - m a î t r e . Le deui l étai t con-du i t par M M . Le Guél ine l , président des médai l lés mi l i t a i res et Gui l louet» vice-président Le d r a p e a u de la sec-l ion des médai l lés , étai t porté par M . L'Hostis. De n o m b r e u x , n iéda i l lés mi l i t a i res s u i v a i e n le convoi.

L ' i n h u m a t i o n a eu l ieu au c i m e t i è -re St -Mar t in .

Concours de boules (Allée Ké-romnès) — Voici les résul tats d u concours de boules qui a eu l i eu D i m a n c h e et M a r d i : 1" p r . , 20 fr , F , Moreau," 17 points ; 2" pr . 10 fr . et t boutei l le de Champagne, F. Juhel , 16 points ; 3« pr. 5 fr . , ( tu i l lou . 15 points ; 4° pr . , 5 fr. . Menguy , 13 points ; ."i® p r . 3 fr , Meudec, 13 points : G" pr . . U n objet d 'ar t , L a r h e r , 13 points 7" pr . . 2 fr . , Favcn, 12 points ; 8' pr . , u n e coupe de cr ista l . Mar ie , 11 points ; 9" pr . . une boite de biscuits Harazer , 10 points ; 10" pr . , U n e boutei l le de Champagne. H u o n , lO points ; 11" p r . une boutei l le de Champagne , Péron. 10 p o i n t s ; 12® p r . , u n e boutei l le de St - l lubert , Hue t , 10 points ; Lî" p r , u n e bouteil le de Champagne, H a m e u -ry père, 10 points ; 14" pr . u n e bou-teille de Champagne, E. G r a l l , 10 points ; L^ 'pr . . une pince Un iverse l le Y. Pr igent , 10 points.

^sfnptQjp Mmî\ d l s f c o m p t De PARIS

S MV/: Anonyme au Capital de 200 ntHliom Entièrement versés

AI>F.NGE MORLAIX i'j- c ."«yt ^ • ( ) i \ 're de Bourse

P;iH'intia( de Coupons .\châ1s de Monnides Etrangères

Location de Coffres Forts Mandats de Voyages..., etc., etc.

L

Page 15: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/me… · --1" 1 30* ANNEE ift WIRIONEZ AR ENEB BBD Numéro 6 S'ILS TË MOmMm MORS-LES

LA RESISTANCE

K

M I L MUNICIPAL Le Conseil Municipal s'est rônnl Diman-

che dernier, à 9 henres du matin, pour sa session ordinaire de Février sous la présl-dence de M. Hervé, maire, assisté de ses deux adjoints, MM Croissant et Tan(;uy. 22 conseillers sont présents, M. Lemaîtro déslf^né en qualité do sécrétai ro, Ut le procès-verbal de la dernière séance qui est adopté sans modifications.

M. lo Maire donne communication d'une lettre do M. le DIr. des chemins de fer de

{. l'Etat concernant les nouvelles disposi-tions de l'horaire. Le Mairo donne égale-ment lecture d'une autro lettre du Dlrec-

.teur dos chemins do for Economiques h propos de la mise en marche d'un train spécial le Jour des marchés do Carhaix sur la ligne de Morlaix à Carhaix.

Communication li'une lettre do M. l'In' génienr des ponts c t. chaussées est donnée au conseil sur la pt'Ullon des habitants de la rue do Brest. (: )mmo conclusion un rechargement gén( r i l sera exécuté dans le courant de runnéi; lOl'i.

A l'unanimité, lo eonsoll décide, confor-mément h la pélit'on do M. Huou, d'à pliquer strlctemcui lu règlement do police de« marchés.

Uno longue rllscussion .s'engage sur la déllbérulion du Co iscll d'administration du collège à propos du personnel servi-teur. Do nombreux consollicrii Intervien-nent dans la dlscii.'<sloi). Finulemunt les conclusions do la dolibérallon du Conseil d'administration sont adoptées. On renvoie pour éludes les observations faites sur le repos ht'bdommadalre des dits employés. Le traitement do l'économe du collôg.i rentrera dans les dlsp.-îsitlous do l'échello de traitement dos employés do la ville. Uno demanda dos maîtres répétiteurs du collège est prise en considération sur l'Indemnité de nourriture. Divers crédits supplémentaires à prendra sur l'exercice 1913 sont votés pour lo collège. Lo total do ces crédits s'élève à la somme de 305 fr. 17.

Des crédits supplémontulres dystinés au bureau do bienfaisance sont également votés. Après discussion très vive do l i part des suclalUtes on adopte les conclu-sions du projet d'aliénation du presbytère do Saint Melaine.

Le conseil approuve le règlement dos mémoires d'avocat concernant le procès engagé par la ville contre M. Guogot de Truoulen; Sur cette môme affaire le con-seil repou.sse la demande formuléf> par la guerre demandant le paiement d'une par-tie do la dépause causée par cet éboule-ment dont la somme attelut le chiffre de 15.000 iranc?.

Une somme de 100 francs est votéo en faveur de la crèche qui avait demandé le relèvement de la subvention communale.

Le conscll prend en considération lo projet d'achat d'une drague destinée à servir dans plusieurs ports des villes du Finistère.

Le projet d'installation du chauffage à l'hospice est adopté aln.si qu'une somme de 7.477 fr, 19 de crédits supplémcntai res divers à prendre sur l'exercice 1913.

Une somme de 374 francs de crédits suplémentalre.'ï est votée pour subvenir aux frais occasionnés par rachat du tlin-bre et des frais des tables décennales de .l'état-civil

La Société hippique de Morlaix deman •dalt le relèvement à 1.500 francs do la subvention accordée par la ville. Elle sera accordée si la société hippique organise quatro jours de concours et termine plus toi les épreuves chaque jour.

Une so.Time de 2.785 fr. 45 de crédits sjpplémenlalres à prendre sur 1913 est votee pour couvrir les dépenses de phar-macie de l'assistance médicale gratuite.

Un crédit supplémentaire de 207 fr. 85 est voté pour l'achat de terrain par la ville situé rue djs 'Vignes, consenti par M. Giiillerot.

On vote aussi une somme de 3G0 francs dcstlnéa à l'achat par la commune, d Iso-loirs et d'urnes électorales.

Lo conseil vote une somme de 100 franco pour le. Irai^ d'enlrvîtlen d j la jeune Lo Coz Malelelne, à l'Institut national dos sourdes muettes de Chambéry. Celle do 300 Irancs est ogalemont votée pour les frais de trousseau de la jeune Lo Cars Renée à l'Institution nationale des sourdes muettes de Bordeaux.

Lo projet d'aliénation des ormjs du champ do foire du Poullot ost renvoyé

.pour étude à une séauco ultérieure. • Lo projet do couverture du Pouliet est

adopté après vive discussion, nous on parlons par aHleur.«.

Lo Conseil après avoir émis un avis favo rable au projet do classement comme mo-numents historiques des églises do Salut-Mathieu et de Saint-Melalne et après avoir pris ses réserves concernant l'ancienne église dos jacobins aujourd'hui convertie <3n Musée, passe au projet d'ograndlsso-m'outdu collège des garçon.^ de Kernégaès, conotructlon de classes et do dortoirs. La dépeiîSP prévue do co projet s'élève au chiffre do 81.200 francs. Avec les Imprévus le total atlb-lndra 9i).000 francs. D'un cœur léger et san=i discussion aucune en cinq minutes, lo Conseil approuve celte grosse dépen.«eet dit qu'il en sera pourvu b l'aida d'un emprunt do pareille &ommo.

De.s avi.i favorables sont éods on faveur •des solda!."- breton Joan-.'VIarie ot Bihan Alain à litre do soutiens Indispensables de famille.

Lo Conseil accorde aussi un avis favo-rable pour l'admission ou non valeur d'une somme Irrécouvrable de 2'i francs do la taxe municipale sur les chiens.

La séance publique est levée à i l h 15. L i Conseil reste en séance privée pour l'examen des listes d'assistance médicale gratuite aux vieillards, Inllrmos et Incura-bles, aux familles nombreuses ol aux fem mes en couches.

Récompenses mutualistes. — Pour services rondus'; A la muluiii ito, des mentions nonorui)les ont docernôes i\ MM. Dul(in(;on. sccrC-toiro cl Fiizillau, trésorier do la sco-tion morluisicnne do la F^dômlion nationale des .sous orii(.'icrs des ar-mées do lei-rc et do mer ; Jornnd et Pochon,adinvni.strâleurs de rAmioiiic

let Guéné^nês. Irésorier do la section ide IM société Ift l'rolocliori niutuello des employés el ouvriers des cliemins de Ter do Franco et dos Colonies, l'i Morlaix,

Musique municipale. — Voici lo , programme du concert qui sera exé-

cuté le Dimanche 1" Murs, à 2 h. du soi V, sur le kiosque de la place 'l'iiiers :

Le Joyeux Boulistes, allegro. Soin-pi ; Ant'irès, ouverture sympiioniquc, Schepper ; Jan.'', vniso, G Houllot ; Homéo et Juliette, l'untaisio, Gouiiod : Rosct/u, mazurku, Uonaud. d

En cas do mi»uvd;S temp.-?, co pro-.gramme servira i>our lo prochain <;oncerl.

A travers la Région

Conseil de révision. — Voici l ' iti-néraire du conseil de révision pour l'arrondissemenl el le nombre d'hommes à visiter : Morlaix, Lundi 23 Mars, i\ U h. 30, 273 hommes Sizun, Mardi 24 Mars, à ii h. 30, 89 hommes ; Plouigneau, Mercredi 25, à 9 h. 30.154 hommes ; Lanmeur, Jeudi 26, à U heures, 100 hommes ; Saint Tliégonnec, Vendredi 27, ù 13 h. 30, l U hommes ; Landivisiau, Lundi 25 Mai, ù 13 h. 30, 173 hommes ; Saint-Pol-de-Léon, Mardi 26 Mai, à 10 heu-res, 234 hommes : Plouescat, Mercre-di 27, c\ 10 h. 30,124 hommes ; Plouzé-védé. Jeudi 28, à 13 heures, 117 hom-mes ; Taulé, Vendredi 29, à 9 h. 45, 100 hommes.

I t inéraire du cylindre à vapeur du service vicinal. — Chemin de grande communication n" 18 du Faou i"» Saint Thégonnec, 2 et 3 mars (mati-née) : Entre le bourg de St-Thégonnec et Croas-Creis, 3 el 4 Mars (aprôs-midi) : traverse du village du Rus-quec, 5 mars (matinée), à 600 mètres du village du Rusquec

Chemin de grande communication n ' I l de Landivisiau à Lannéanou, 5 mars (aprô.s-midi), Le rouleau quille-ru le chemin de grande communica-tion n" 18 et se rendra sur le cliemin G. G. n' 11 a., 6 et 7 mars, près du vi l loge de Kérarganl, 7 mars (après-mi-di), entrée du bourg de Plounéour-Ménez

SAINT-POL-DE-LEON Football — Dimanche les membres

du Comité du cercle oathollqucdeSalut-Pol et du patronage de Uoscoff se sont réunis, aQu de londer une .seule société avec les deux équipes, pour pouvoir ainsi se pré-senter aux grands matchos qui se donne-raient dans la région. Nos jeunes sportmcn 10 désiraient depuis longtemps.

Le bureau est ainsi composé : Président d'honneur: M. Hervé de Gué-

brlant. Président : M. Moal, notaire à Salnt Pol Vice présidents : MM. Quément, hôtelier

à Uoscoff, et Bouts, négociant à Salat-Pol. Trésoriers :MM. Gestin, r3glsseur à Saint-

Pol, ot Talabardon, hôtelier à Uoscoff. Secrétaires : M.VL Bérest, directeur de

la coopérative « La Bretonne » à Saint-Pol, et Simon, Instituteur libre à Uoscoff..

On a donné à cette nouvelle société spor-tive le nom de « Stade Léonard.

Avantde lever la séance, M. Moal, prcs • dent, a rcmcrclé au nom du (Comité, M. de Guébrlant d'avoir mis généieusement un terrain à proximité de la ville à la dispo-sition de «os deux patronages.

G U I M A E G

laire , r M. Pii'iou, maire el son Coot de

soci'étnire-instituleur, veule.il abso-lument occuper la chi'onique, de leurs pieti-es poi-isoniiages. Néanmoins les réducteurs anonymes el menteurs de VEdaireur annonçaient Samedi der-nier, en parlanl d'eux, évidemment: « Les menteurs se défilent »

Défilez-vous, braves gens : mais n'oubliez pus do nous dire pourquoi nous craignons ici de vieux livres cl de vieux ragots I el surtout, racon-Icz nous pourquoi voire vieux mé-créant de maii'e qui pendant deux ans s'opposa à toute réfection de /'e^Ti't.vf'elqui nemarchaque conlraint cl'foi-cé — veut obsolumenl aujour-d'hui passer pour le grand prolec-teur des Eglises de Franco

Le soleil de Cloarec va-l-il, se cou-choi'? Et se prépareruil-on à « évo-luer è droite ? »

IVflORLAir.

M o u v e m e n t de la population. — Du 19 au 26 Février 1914.

N a b i M i M i Yves Lo Coz, fils de René et de

Marie Thépaut, 2, ChAleau. — Pierre-Jean Prevoslo, fils de Baldinaro el do l'Mviiyo Zefliro, 16, place Cornic. — | Ann;\- Yvonne Dolier, fille de Jean el | do Marie - Perrinc Juouon, 4. rue de j Calluc.

Haxiftffei lùniio Le Fouvre, coiffeur el Marie-

Porrino Korvarcc, cigarière D^ota

Thérèse Ferlil. rue Général Le Flù, 8 a. 7 m. — Frun(;oi.s-Cliarles Le Gai, veuve do Jeanne Iléliès (Chûleau), 64 a. 8 m . — Joseph - Alexandre Warlol, veuf de Isabelle Malter (Châ-teau), 83 a 7 m. — Marie Fricalle, veuve do Pierre-Jean Breul (Château) 61 a. 2 m. — Alexundrine Léon (Châ-teau). 21 a. 4 m. — Enfant mort-né. — Jeanne Cordenner, veuve de Syl-veslre IJrignou, rue des Fontaines, 84 a. — Fi'édéri«-Marie Aliain.veufde CourlancoTerriol (Cliâloau), 76 a. 10 m. — Jo.sepli Le Bouder, époux de Marie-Gabrielle Léran,50a. 11 m. — Nathalie-Marie Grall, rue Docteur Lo Febvre, 14 a. 1 m. — Callierine-Marie Scouarnec, au Condour, 12 a. 10 m. — Olivia-Jeannio (Juédec Château). 47 a. 5 m. — Marie-Jeanne Kerbral, veuve Derrien (Château), 77 a 5 m. — Mélanie Tilmanno, veuve de Ferdi-nand Moux (Cliâleau), 61 a. 1 m. — Jean-Miirio Dizès, époux de Callierine Derrien, 56, Bergerie, 37 a. 9 m. — Armand Carrer llls de François et de Joséphine-Claudine Guédon, Marhai-la'ch, 10 m. — Louise Bérengère de Maille de la Tour Landry, épouse en 2" noces do Henri de Nellanoourtquai do Tréguier, 70 u. 3 m. — Jean-Marié Paugani, époux de François Danlec (Château', 52 a. 6 m. — Marie-Jeanne (Ireignon, veuve deGuillaumeGoffroy 16, rne Longue, 81 a. 10 m ~ Fi'un-çois-Marie Le Gac (.Cliàleau). 40 a. 7 ru. — Mario Allain (Ctiâteau), 52 u. 8 m.

S A I N T - Ï H E G O N N E C

AU P A T R O N A G E Le dernier numéro de la Résistance

donnait le compte-rendu d'ut, irprésen-tatlon théâtrale au patronage de N.-D. de Vrai-Secours de Salnt-Thégonnec. Comme tout le monde, j'ai lu avec Intérêt cet ar-ticle tout en me disant que l'auteur dans son appréciation élogleuso s'était cru l'hjyperbole permise.

'Une autre représentation du Combat des Trente, était annoncée pour le Dimanche suivant. J'ai tenu à y assister. Et ma fol I Je dois avouer que le correspondant de la Résistance n'avait Induit personne en er-reur. Je relèverai cependant dans son article, une légère inexactitude. I l par-lait d'acteurs qui pour la plupart parais-saient pour la première fols sur la scène. On ne l'aurait pas cru et je crois donner Ici l'opinion générale, en voyant l'aisance et le naturel avec lesquels les acteurs In-terprétaient leurs rôles. Beaumanolr, Bem-broc'h, Montauban, Tlnténiac et le P. Ber-trand, doivent être des habitués de la scè-ne et je ne serais pas surpris que ce soit à leur contact que les autres acteurs ont appris à se tirer à merveille d'affaire.

Dans ce drame si bien rendu, j'ai sur-tout admiré la scène du II I» acte où nous voyons les combattants bretons implorer le secours du ciel pour leur lutte prochai-ne. Les partisans de Charles de Blols se sont engagés à combattre à jeun, par res-pect pour la loi du Carême ; mais ds rem-placeront l'aliment matériel par le pain des forts, et leurs bras n'en acquerront que plus de vigueur. Les cantiques qui précèdent la communion et ceux qui ser-vent d'action de grâces sont rendus avec un goût p&rfalt et une émotion communl-catlve. I l est vrai que le chant était soute-nu par le jeu discret et savant d'un musi-cien dont le talent est assez connu pour que je me dispense d'en faire ici l'éloge.

La pièce jusqu'au dénouement, tint les spectateurs sous le charme. Pourquoi no dirais je pas que la richesse des décors et le brillant des costumcs n'ont pas été sans contribuer pour une part à rendre la pièce plus attrayante. Le devant du Théâtre était orné de fleurs et de bouquets de ver-dure dont le gracieux agencement révé-lait des mains expertes et agiles.

Le directeur du patronage m'en voudra peut-être de dire qu'en tait de mise en scène 11 n'a rien à envier à ses confrères qui, comme lui s'occupent de représenta-tions théâ raies. Je n'en finirais pas si je voulais traduire toutes les Impressions lais-sées par cette séance. Les sentiments qu'ex-primaient les différents personnages trou-vaient écho dans l'auditoire. Montauban malgré ses Euperbes tirades ne soulèvera pas une seule fols les applaudissements, tant qu'on le saura du parti Anglais. La haine des Saxons est vieille de plusieurs siècles dans le cœur des Bretons. L'amour-propre national eut toute satisfaction dans la victoire finale de Beaumanolr et de ses vaillants compagnons d'armes.

Après la pièce dramatique, voici venir les monologues et les saynètes dont le suc-cès n'a guère été moindre. Les rôles de Yann ar Taotr mad, de Jakou l'ivrogne et do Yan Iroux, ont été exécutés avec un remarquable brio. Après trois heures de séance. Il a fallu dire à l'auditoire que la représentation avait pris fin. Journée déli-cieuse qui aura, nous l'espérons de nom-breux lendemains.

COMMANA Chien égaré. — M.Qnéméner.daPos-

targall, a recueilli un chien couchant, d'assez forte taille, rouge feu, avec museau et pattes blancs. Ce chien ne porte pas de collier. Avis au propriétaire.

Foire. •— La foire mensuelle aura lieu mardi prochain.

Avis (le Convoi

Vous êtes prié d'a'-;sisler nu convoi funèbre de

Monsieur Charles BAUO Syndic de l''« classe en retraite, conseiller municipal, médaillé en 1870, chovtiliei- de la Légion d'honneur, décédé le 27 Février 1914, en son domicile, rue de Paris, 44. â l'âge de 76 ans, muni des sacronienls de l'Eglise.

La cérémonie religieuse aura lieu en l'église Saint Mathieu, le Dimanche l " Mars, â 3 heures, et l ' inhumation au cimetière Saint-Charles.

De la part de son fils, sa belie-nile, .'ion beau-frère, sa belle-sœur, neveux et nièces, orrières-petils neveux, cousins, cousines el amis.

.. .•Mt*K%iiieMtiaa'j)»Hmii

SERVICE BIBLIOGRAPHIQUE

La Revue hebdomadaire Sommaire du numéro du 28 Février

Conférences de la « Uevue Hebdoma-daire ». — Cours littéraire. — Pierre Las-serre : Ernest Ueniin (VI I ) ; Conclusions, — Le Centenaire do ISK» -— A Antoine (directeur de l'Odéon) : X I I I . Le Théâtre en 1814. — L. Chaptal : X I V . Le Mouve-ment social en I8l'i. — André Beaunler : La Uévolte (VI). — Germain Lefivre-Pon-tolls : Albert Bubeau. — Comte Jean d'El-bée: Un Page de Marle-Antolnello, Pierre-Alexandre do Tilly.

Uevues étrangères. — I/ .s Faits et les Ideeo au jour le jour. — Uevue économi-que et financière. — La Vie mondaine. — La Vie familiale : au Foyer. — La Vie mé-dicale. — Courrier théâtral. — La Vio agricole. —- Chronique sportive.

/ŒVUF FIUfANCIERE Le marché est resté pendant toute la

semaine d'une atonie désespérante. La clientèle paraît absolument décidée

à s'abstenir tant que durera la dictature de M. Caillaux. C'est une protestation comme une autre à joindre à toutes celles qui s'élèvent journellement contre les pro-jets gouvernementaux de désorganisation fiscale.

La rente Française termine à 87.17. Par-mi les fonds balkaniques, le Turc unifié cote 86.65 et le Serbe 81.20.

Nos établissements de crédls subissent les conséquences de la dépression géné-rale : Crédit Lyonnais LG92. Comptoir d'Escompte 1.051, Société Générale 815. , Los chemins de fer Français s<mt calmes. Le Lyon s'Inscrit 1.290 fr. et le Nord à 1.695 fr,

Uappolons que la Cle de Navigation Sud Atlantique met, par les soirs du Crédit Français 20.000 actions de priorité 5 0/0 de 250 fr. souscription. Le cours d'énd.s slon es fixé à 262 fr. 50.

I/action de la société Norvégienne de l'Azote fait bonne contenance à 285 fr.

Parmi les plus récentes indications de Galicie par la Cle Française des Naph-tes au sujet des puits qui l'Intéressent, signalons les profondeurs actuelles des forages. Cette question est primordiale en matière de pétrole pour la Jonction des couches productrices.

Tadenz atteint 1.517 mètres 53 ; Annen, 1.302 ; Niagara, 1.341 40 ; Dziumla, 1.406 ; Philippe 1", 972 ; Lillon 1", 1.249 ; Lillon 2«, 1.270 ; Tadenz 1", 1.219 ; Tadenz 2«, 1 404 50 ; Zlotka 1.330 ; Kate 1", 1283 ; Morgan, 1.135 ; Uockefeller 1.181 ; Uos-wadour 1". 1.336 ; Tsushuna, 1.270 ; Joseph 1", 1.310 ; Kujawy, 1.223 et Nowlna, 1.252.

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L a B e a u t é La fermeté ou la flaccidité des chairs,

le lelnt de lys et de roses ou au contraire la peau jaunâtre ou couperosée, la rou-geur des lèvres, la blancheur des mains, la vivacité du regard, et jusqu'à la cou-leur et la durée des cheveux, tout ce qui charme et attire, dépend d'une cause uni-que : la pureté du sang, i e sang pur court sous la peau, irrigue fortement les cellule.<ii et les glandes ; le sang Impur se traîne dans des veines malpropres, et n'apporte plus à l'éplderme l'arrosage nécessaire et fé-condant. Ce n'est donc pas avec des pom-mades. des crèmes, des crayons, ni avec des substances chimiques dont l'h.diges tlon est nuisible à la santé, qu'une femaie coquftlo doit chercher la beaidé durable ; c'est en purgeant le sang Impur, c'est en lui rendant sa vitalité et son mouvement.

Et au Heu des gros flacons et des pet ts pots, sur la table de toilette d'une élégante, on doit voir la Tisane des chartreux de Dur-bon, laxaîive, dépurative, qui, rendant la beauté, est vraiment l'eau de Jouvence moderne.

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Parmi tous les lléaux qui s'abattent sur notre pauvre humanité ; i l n'en est pas causant autant de ravsges que LA H E R N I E . Combien de personnes ont eu leur vie entière gâtée par cette dangereuse infirmité ! Go';^bien d'autres mal conseUiées, ayant eu recours à de mauvais bandages sont mortes dans le -douleurs atrocea l étranglement herniaire Aussi notre devoir est d'in former Bo. lecteurs que M. A. E D O U A R D l'hiihlle spécialiste herniaire, de Paris est r i i iveateur d uue nouvelle méthoJe, qui fait difpHraitrf: aussitôt les hernies et mêmes réputée.? infurfib'es et en asc-ure la guériso^i en quelques mois, sans gêne ni fatigue ainsi que le. démontre cette récente attestation v j nant s'ajouter anx milliers de gué is ns déjà obtenues et dont le nombre s'aug-mente chaque jour

Monsieur A. E D O U A R D , spécialiste herniaire, Paris

« A ma grande satisfaction, j 'a i Iii de voir de vous informer que je suis radi calement gué-i de mes deux hvrnies, g(âce f votre biunfais nta méthode. Je suis heureux de vous avoir connu vous m'avez désormais rendu à la vie.

« Croy-'z à ma vive reconnaissance et publiez •'e, pour engager ceux qui souf-frent à faire comme mol et s'adies.ser c. vous »

Le Bars, Stanislas, au Douvet en St-^'éen, par Ploudaniel

(Finistère). Ho,mieux, ne vou'^ laissez pas trom

per I Seule la Méthode Edouard peut vouf! guérir, M A. Edouird, a obtenu le diplôme d'honneur. C'est donc lui SÈUI qui mérite votre coufiancu Nous conseillons donc d'aller voir le n'iputé spécialiste q'i l recsvra les intéressés hommes, femmes et enfants, à :

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Atteint depuis environ 30 ar-s, d'une hernie serotaie de la grosseur du poing, j 'a i essayé plusieurs genres de banda-ges qui m'ont fait eoufïrlr, sans me donner aucun houlagement.

Ayant eu recoure à vous vous m'a-vez appliqué, à Quimper, le 19 Mars 1910, un de vos a;,>parells que j ai porté sans interruption et sans gêne pendant deux ans. Durant ce temps, ma hernie a graduellement diminué et aujourd'hui je puis allirmer que je pui complètement gu-iri, c r tout en me l ivrant à mes tra-v;;>ux j*! quitte trè souvent mon bardage fct, ^i je le porte encore quelquefois, c'es par mesure de précaution.

Jo vous autorise à publier ma l ttre S I N G U I N , René,

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Piliers ; St-Pol de-Léon, le 17 Mars, hôtel de

France, jusqu 'à m i d i , Quimper, le :8 Mars, hôt. l d ; l Epée ; Chateaulin, le 19 Mars hôtel Grand-

Maison ; Quimperlé. le 20 Mars, hôtel du

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du dixième A l'audience des Criées du T r i -

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Une Propriété dénommée Villa Kercadiou

Consistant en Maison d'tiabita* tion, remise avec puits et citerne en maçonnerie, pour le terra in clos de murs, sur lequel ces cons-tructions ont été fuites, lequel terrain faisait autrefois part ie d'un champ dit Parc-ar-Vrennit, cadastré sous le n« 702, de la section C.

M I S E A P R I X : 14.850 Fr . Pour extrait ,

J. B E I Z , avoué. Docteur en droit.

Etude de M* K E R N E I S , avoué èt Morlaix

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Etude de M ' Jean V E R A N T notaire à Morlaix

A L O U E H pour le 29 septembre 1914

Le petit lieu de Quefdu Bian en Garlan

S'adresser au château de Ker-volongar, pour visiter et pour tous renseignements à M* V E -R A N T , notaire.

Etude de M» G. des GOGNETS de K E R D R E O R E T , notaire à RoscoO

l U X T E R M E S d'acte reçu par ~ d e s C O G N E T de K E R -A M ' C

D R E O R E T , notaire à Roscofl, les 20 et 2 i Février 1914, Mada-me Marie Guyader, veuve de Monsieur J e a n - M a r i e Auflret, bouchère à Roscoil, a vendu a Monsieur François I e Meur, boucher, et Madame Berthe Bouguen, son épouse, demeu-rant à Landerneau, 8, l u e d e l a R ive , le londs de commerce de boucherie que Madame Veuve Auffret, exploitait à Roscoil, rue Gambetta, n« 13.

Domicile est élu à Roscofl, en l'étude de M* C. des COGNETS de K E R D R E O R E T , notaire, ou los oppotit irns seront reçues jucqu^tf l 'expiration du délai de dix lours qui suivra la seconde

renouvelant la pré* insertion sente.

Pour avis : C. des COGNETS.

Etude de M» V E R A N T , notaire à Morlaix, rue de Paris, n- 7

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M I S E A P R I X : 24.000 Ir. DEUXIÈME LOT

La f e r m e d u P E T I T -COMBOT, louée à M. Fran-çoiM Simon jusqu'au 29 septem-bre 1922, moyennant 290 fr. l 'an, l'acquit des impôts et diverses charges.

M I S E A P R I X : 7.000 f r . TROISIÈME LOT

La f e r m e d e COMBOT-I Z E L L A , louee aux Consorts Marc, MadecetDaniélou, moyen nant 740 f r . l'an, une commis-sion non restituable de 740 fr . , l 'acquit des impôts et diverses charges jusqu'au. 29 septembre 1925.

M I S E A P R I X : 22.000 f r . Ces trois fermes d'un seul

tenant ont une contenance totale approximative de 43 h. 10 a. 81 c.

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traiterait avant l 'adjudication. S'adresser : Pour visiter, aux

fermiers ou à M. Potay au Fo-vennou en Guiclan et pour tous renseignements à M® V E R A N T , notaire.

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La F E R M E de Béguel-g o a t , louée 1 500 francs i 'an ô Messieurs Gallouédéc, Le Saout et Geflroy et contenant environ 72 hectares divisés en deux ex-ploitations distinctes.

Pour visiter, s'adresser aux fermiers, et pour trai ter à M« E R U S S A R D , notaire.

Etude de M* E R U S S A R D , no-taire à Morlaix, successeur de M " FLEURY et DE I ANSALUT.

ADJUDICATION volontaire

En l'Etude Le Lundi 2 M a r s 1914

à deux heures

08 II Ferma de "TUNÈS" EN ST MARTIN DES CHAMPS

A 500 met; es de la vil le, con-tenant 9 hectares, louée au sieur Carofl jusqu'en 1914, 650 francs et impôts.

M I S E A P R I X ; 17.000 f r .

Eîude de V" E R U S S A R D , no-taire rt Morlaix, success^eur de M«' FLEUIIY et DE 1 ANSALUT.

ADJUDICATION En la Mairie de Plougasnou

Le Jeudi 5 Mars 1914 à 2 heures

I . — EN PLOUGASNOU La ferme de Ty-Chapel,

louée a Messieurs Choquer et divisée en 16 lots.

I I . — MÊME COMMUNE DE PLOUGASNOU

Aux terres de Rtin-ar-Bugale et Keroubas, les terres louées à Jean Jégaden, de i^ennanech et divisés en cinq lots.

(Voir les affiches). En cas d'ofires suffisantes on

trai terai t avant l 'adjudication. S'adresser au notaire.

Etude de MeERUSSARD,notaire à Morlaix, 38, place Thlers, successeur de M " F L E U R Y et de L A N S A L U T .

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dite du Cornic au Bas-de-la-Rivière, en Ploujem

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Etude de M ' E R U S S A R D , notaire à Morlaix, successeur de M " FLEURY et DE LANSALUT.

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