LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE...

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Ann^e. N ' 2 3 . Vendredi 7 Juin 1935. Paraiss.li t leVENDRI DI L E NUMI&F 0 s CENTIMI S jiiiiiiiiTi^^ ET MARITmE r^wer Organe R^publicain Democratique et R6gionaliste de I'Ouest Si la vertu etait honoree comme elle le merite, peut-§tre y aurait-il molns de vices. ANNONCES ET RECLAMES Reclames (4* page), la ligne. 1 fr. 75 (3" page), — . 2 fr. 25 AnnoDces judic. et volonl... 2 fr. 75 Chriuiique locale.. 3 fr 50 Les annonces sont re^nes aux bureaux rfij journal. Pour la publicitc extra- dil-partementalc, s'adresser, 20, rue Ro- ehechouttrl, Paris (9'). Tel. : Triulaine, 3400. OGHafiUNICATIOlffjll 3T AKXTOaiOli k QITIMPERLE, 13, qnai Brizenx — T£l. 1-49 C OMPTE C OURANT P OSTAL. RENNES 14-139 Les abonnemenls se paytnt d'avance et portent du i" de cliaque mois. On s'ahonnc wi hureaii iln journal, ou cn adrcssaiit un niandai-chhiuc uu C/C H.1SV, ReiincSi ABONNEMENTS (UN AN) Finistere, C6tes-du-Nord, Morb. 12 fr. Autres departements et colonies. 14 tr. Etranger 30 fr. lifn FfiTES SOLEIL Pl.igirr>-logU UTH DB LA SIMAINI Imr CMCI. Mul. Soir D 9 Pcniecotc. 3 50 19 50 91"2 •J1 44 1 10 S. Lnndri. 3 4il 19 .'iO 10 15 40 tn 11 S. Barnabil-. ;u» 19 51 11 10 23 411 m 12 Sle Ol.vmpe. 3 49 19 .')2 1212 j 13 S. Aiiloine dc P. 3 4!> 19 Vi 038 13 03 V 14 S. Hasilc. 3 48 19 120 13 49 1 15 S. ModeaU-. 3 48 19 54 'J 11 14 33 Flandln s'eii ^a... Boulsson arrive et s'eii Ta a son tour CE QUI SE PASSE La Normandie » eat arriv6e h New-York. Le paqiicbot fruncais S'ornwiidic fst arrive luiidi matin a New-York, oil il a ete accueilli Irioinplialcnu'iil. II a fait la traversee ile Soulluiiii|)- ton au bateau-feu <r.\inbriise, eii 4 jours 11 h. 33', soit a la vitesse <lc 2!) na-u<ls 08 .(54 km. !I00 a riieure), 11 a bnttu les records du Wc.v et du Bremen, et s'est adjuj^e le « rubau bleu ». Les Elections au Conseil 06n6ral de la Seine La l)anlieue parisiemie nii-ritc plus que jiiuiuis son nom du banlieue rouge ; sur les 23 sieves qui etaient en ballottage dimanclie dernier, 13 sont alles aux eumnuinisles ; 5 aux S. F. I. O. ; 3 aux repuljlicains <le gauchc; 1 aux radicaux iiidepcn- (lants ct 1 aux pui)istes. Au total, sur .'>0 sii-^cs a i)ourvoir, les communistes en obticnnent 25 ; les S. F. L O. 7 ; les republicains <le Rauchc 6 ; les radicaux-indepen- <lanls 3 ; les deniocrales populaires 2 ; les pupistes, 2 ; les socialistes independants 1 ; les communistes indepcndants 2, et les socialistes de France 2. Les Communistes troublent k Rouen la t6te de Jeanne d'Arc Au cours (le la fete de ,Iea:ine d'Arc qui se celebrait dinianche dernier a Houen, plusieurs cental nes de coinmunistesj rassembles sur la place du Vieux-.Marche, ont ac eueilli aux accents de Vlnlernalio nale ct |)ar les cris de « hou ! hou ! l 'arnH'e», le 3!t" H. 1., le 34' d'ar tillerie, une delegation de rEcole Poljtechnique, les Croix <le Feu et les anciens combattants. A un moment donne, for(,-ant les barrages de gendarmes, ils voulurent se jeter sur les Ooix de Feu. lis furent rai)idenicnt rejjousses par le service d'ordre. Est-ce ainsi. que les communist de France ecouteii-t les ordres du camarade Staline '? La r^ponse autricbienne au discours de Hitler Le chancelier Schuschnigg, repon dant au discours recent de M. Hitler a declare vigoureusement devant 1 Difete federale que le plebiscite que le Fiihrer reclame a ete fait le 25 Juillet 1934 (assassinat du chance I.es liopnti's out re])ris Icur umisenient favori, le jeu de nuis- K-re niinistiWiol. La somainc (ierniero s'est uu- ertc uiio eriso miiiislcrielle. In iuiilioine (lei)uis los elections ilujdes premiers mois (Ic Mai li);{2, el cello seiuai- ne, une autre, la neuviiMue 1 ,ti tIcnitiiHir tic plciiis ixnivoirs (In (/oni'crncnicnt I'landin. Le inardi 2S V'ai, !e f^ouverne- nient deposait un projet de loi lendanl a i)l)lcnir du Parleiiicnl les pleins pouvoirs pour prendre loutes (lis|)<)sltions propres a rea- liser I'assainissenienl des linan- es publiques, la reprise de I'acli- ile econoniiciue, la derensc du cralil public el le ni iintien de la nTonnaie. Oovanl la (^hanibrc, M. (ler- niain-.M.irlin expli(]ue (|ue depnis 13 Mai, line vcrilable pani(iuc est produile, anienant (I'inipor- uites sorties d'or de la Ban(iue de I'raneo. II declare qu'll faul lout prix enipecher la devaliia- li()n el 11 (lemandc a la Chambre accorder an {^ouverneinenl les pouvoirs speciaux qu'il deniande. Le lendeniain, M. Flandin expo- se a la (loinniission des I'inances pourcfuoi 11 cslinie (|u'il faut au {{ouverneinenl de.s pouvoirs s()e- ciaux. Mais M. Flandin ne pouvanl preciser d'une l"a(;on suflisanle c (lu'il coinple fairc des pouvoirs peciaux (jui Inl seraienl accor es, la Commission repousse, par •) voix eonh'e 15, le projel {^ou •rnemenlal. Lc ilehdt u Id (lluinihrc 'rand debat a lieu i Her Dolfuss) et place pour le dans I'Autriche La qu'il n'v a pas <le national-soc alisinc nouvelle nouvelle arm6e allemande La nouvelle loi militaire alleinan de a etc proniulguee le 21 Mai. Elle ne contionl que des geni'raliles et ne fixe pas par exemple la durdo du service militaire, ni la duree <lu ser vice du travail. Le Fiihrer aurait declare que I'ar ni6e active, avec le service d'un an comprendrait desormais 550.000 hommes ; a ce ehiffre 11 conviendra d'ajouter les hommes incorpores dans le service du travail, soit en viron 350.000 hommes, ce qui repre sente un total deflOO.OOOhommes a I'instruction. Mais si^ i)ar exemple la duree du service venait a etre doublee soit dans I'armee, soit <lans les camps de travail, ce nonibre <le 900.000 honniies scrait augmente de reffectif d'une classe, soil .350.000 hommes en moyenne et le Heich an rait ainsi sous les drapeaux i)lus d 1.200.000 hommes Les conversations navales germano-anglaises Les conversations navales genua no-anglaises sont commcucees lun<li a Londres, oi'i M. Von liibbenlrop etc re(;'U par .Sir .lohn Simon, M. M;iin sa.v .Mac-Donald el le premier lord de rAmiraute. On .sail que le Heieh reclame un tonnage egal a 35 % de la llotte b tannique ; mais dans les milieux olTiciels anglais, on alVirme que probU'uie du tonnage global ne ser pas discute La mobilisation se poursuit en Italie L'ltalie mobilise dc nouvelle troupes. L'ctrectif de son armee active va etre porte de SOO.OOO 900.000 hommes. L'ltalie veut mon trer par la qu'elle entend agir en toute independance dans son dijle •rend avec I'Abyssinie, tout en ev tant de demunir le territoire metro politnin des troupes necessaires a sa defense. lend!, un la Chanibre, .1/. TiUu' reprochc a M. (ler niain-Miirlin de n'avoir i)as ])ris pins tot conlre les speculaleurs les mcsnres cncr}^i(|ues cjui s'im posaicnt. .V. Fcrnand Lnnrcnt pose Irois [ueslions : I.es pleins pouvoirs, [)our (|uelle raison ? Pour(iuoi lire? Qne s'esl-il i)asse ? II lile- larc qu'il ne faul pas conrondre les adversaires des [)leins pou- voirs avec les partisans de la I'jvalualion el il eslimc que la crilable causc du mal c'esl I'ela- lisme. M. P(inl lidiinnml declare (|u'il ne vcul il aiicun prix de la deva- kialion dans la i)ani(iue. .Mais s'il I une i)ani([ue, a ([iii en est la faille ? II s';ill!i(iiie nellenicnl ii M (lermain-Marlin. — Anjonril'hni, dil-il, Id fxtni (jnc est dccldrrr. Si (jonDcrner c'esl prcvoir, on n'd pas (jonvvrnc. Ld Clvinihrc csl-cllc conpahle !' A t-cllc refuse dd (ionverncmcnt une senle des niesnrcs qu'll lul dentdudces ? Lc niinislrc <lcs Findnccs, responsahlc par son UKU-Iidii tie Id cdldslraphc, uicnt lions dcnidnder tie noniwdu les pleins ponooirs en nous (lisiint : La nianiere donl je me suis servi doil in'assurer les seconds Kl il continue : — Vtilrc scule clidnre, c'csi tine, (cllc null, lc minislcrc soil cons- titne iu!cc huis les partis i/ui, hicr, ont volt' Id motion undnlnte tic Id C.oinniission des Findnccs. M. MtH-h, S. F. 1. ()., reprochc in ^ouvernemcnt de n'avoir ricn I'ait conlre les speculaleurs el ii ippelle (le ses vn-ux un ijouverne- ir.enl decide a ne pas s'incliner (levant los banques. .V. Fldndin, on un discours paUu'liqiie, defend lo princiiio des pleins pouvoirs, absolumonl ne cessaires pour juguler les six-cii laleurs, defendro le franc el pour remellre les finances publi- ipies a la haulour. .17. (Icrnidin-Mdrtin demissionne M. Flandin continue cl annonce ((uc M. (icrniain-Marlin so retire du (louvorneincnl pour ne i)as emp(!'chcr le vole d'un projel ([u'll eslimc indispensable a la vie du jiays. M. Flandin prend le porle- t'euille des Finances el dofendra son jjrojel devanf les Chambrcs. Mais peu avant la s(;'ancc de nuit, il est pris d'lm malaise soudain ol il charf^c .M. Herriol de le ropiTsenter devant la Chani- bre. ^ M. Hcrriot expose la f^raviK- dc la silualion, il nionlre los danf^ers dc la (^'valuation cl se declare partisan de la dd'llalion. Le Ministcre est rcnncrsc (|ii'ils no parliciperonl pas a un Hivernenionl d'Union Nalionale. C'esl jclcr roxcli 'sive sur ccrlains homnii's aux(|iiels M. Houisson vent fairo appel. La j)lii])arl des juilrcs ^r()U])('s se (Icelarenl prf'ls a co laborer ;ui goiivcnement ol u ;iccor(ler a .M. J'crnand Houisson les pleins pciivoirs pour la (KM'ense du i'ranc. pour Juj^uler la s|)iTula- lion el assurer I'tMiuililin' biid^e- laire el la reprise do la vie t'co- noiiii(iue. Apr('s (les consullalions rai)i- (les. M. I'cviiaiid Bouisson a ri.Missi a lormor son ministcre (|iii se Iroiivo. on pluUM se Ironvait, aiusi consliiuc : nrf! d Minislei-c l''#ivfln(l Houis- if-d I>its!ilciicf du Con. (le I'lnh'rieiir, M. SON, ( k ' p i i t ' (Ici If^dii-Hh., lion ins. Miiiislre tl'Elal. M. Ili-uiiior, (li-pul(' du Hhi")IU', rad.-soc. Minisire tl'ICItil. M. Louis M.MUN, (Ic'puti- (le M.-et-Mos., T. H. 0. Minisire (I'lClal Mareclial I 'lhAiN. ' Afftrires Etrtnuiercs, .M. Pierre L.VVAI.. s(Miatcur lie la Soi:u', iion insc. Jiislice, M. I'cuNor, (li.'pul(!' dii Doubs, (i. ri'P- et soc. Citcrre, (;('IUM-ID .MAUUIN. Maiint'^ tic Ciierre. M. I'rii'.u.'ojs PiKTUi, (K-puti- (le la Corse, I'.i-p, de (I. Mr, CIMUMML 1)I;N,M\. Commerce, M. Linircnt ICV.NAC. di'pii- !(;• dc Ilaute-Loire, (1. rad. I'iniiiicen, M. .loseph CAII.I.AUX, .>('• nalcur fle la Sarthe.iO. di'in. luliiealiiin S'tiliontilc. M; Mario UOL'S- TAN. stMialeur do I'liiTault, (i (Ic.i 11 1 I toi Mais ni I'l-lotinonce dc M. Flan- din ni la fouf^ue do M. Herriol ne peuvont rien. Les joux sont fails et il 1 h. 3."), Jeudi matin, le Minislere osl ronverse par voix conlre 1202. Lc Ministcre liouissoii Des (|u'il a eu eonnaissance de ce vole, le |)r(!si(lent <ie la R('i)u- bli(iuo appelle M. Fornand Houis- son, i)r(!'si(Ienl de la Chambre, cl lui conllo la charf;e de former lc nouvoau Minislere. En sorlanl de rR;iys(5c, M. Houisson (l(!'clare qu'il voul faire appel il loutes les nuances ])oliti (jues du {{ouvernenient, mais qu'il ontend ^ouvornor ii I'aide des pleins ])ouvoirs. Les radicaux-socialisles, reunis dans la nialini-e do vendredi, d(!' cidenl, ii I'linaniniilL' moins 12 voix, do parlicipor au f^ouvenie ment. ' Les socialistes, au conlrairo declarent qu'ils sont prols ii col laborer ii un fjouvernomcnt de comluit conlre les violences fas eislcs et contre la crise, mais rtwail, M. I'r .ossAiu), dep Maule-Sa(")iu', anc. S.iM.O. Pensions, M. PKHI'KTTI , (K-pute de la 11 au te-Mar nc, Tad .-soc. Aarlcnllnrc, M. .IACQOIHH, (K-putd- dv Ilautc-Sav(iic, rad.-soc. olonles, .M. Louis HOI.I.IN, (k'puti' (le la Seine, Centre ri']). Stmte pi:l>li(iue el Kdiic. pluisitiiic M. Ernest LAI-ONT, (l(!'|)uti' des Hautes-Alpes, soc. ile l''r. rcnxnix Publics. .M. I'AOANON, di' put(!' de I'lsi're. riid.-soc. T. V.. .M. (ieorgfs MANI)I;I., depuU' (le la Cirondc, in(l('i). iiis-Secrt'ltiirc tl'Iilttl t'l la Presi tlcnce tin Conseil cl ii Vlnterieur M. (;ATIIAI.A, di'puk' (le Seine-et Oise, C l . rad. Le nonvean cabinet est renvers^ ^ son tour Le nonvean cabinet s'est prt' sento mardi dernier 4 .luin devant I Chambre. Des avant la seance, une vio lento hostilile se manifoslail ;ins lo couloir conlre le ^{ouver nemonl. Do nombreux d(jput(!'s du centre pr(!'conisaiont rabslenlion dc nombreux radicaux procla maient (|u'ils voloraient contre ol au cours d'une iTunion du roupe radical, M. .Herriot no pu (.•oilier SOS amis ii voter la con lianco, bion qu'il cut menace de donnor sa demission de president du parti. Les socialistes bien en tondu I'laient dejii contre. M. Fcrnand Bouisson donno loctiiro do sa di'claration minisli' ielle. dans laquelle il domando les pleins pouvoirs pour « l)risor Vn nouvel incident en Somalie italienne, I'lie nouvelle agression a ctii com- iiiise par des rebelles abyssins contre (les ressortissants italicns en Somalie. Les details mancpient a ce sujet, iiiiiis on pent di'plorer ce nouvel incident (pii se prodiiil au moment oil la comniissioii de conciliation ila!o-('thi()pienne va commencer ses travaux ii Milan. Une tr§ve dans la guerre du Chaco. I'nc Irevc de Ireiile jours a I'ti' prop()S(!'e a la Uolivie cl au I'ai'a- guiiy, treve (|ui doit pr('C('(ler les lU'gociatioiis en viie du reglement <lu conllit du Cliaeo. Les deux pays ont iicccpk' eetle Ircve. Les iiu'dialcurs (les miiiistres (les AlVaires Ivlrangi'- es (les ICtats Siid-Anu'ricains) pour- suivcat leiirs elVorts pour inettre au point tiiie solution salisfaisaiite pour les deux parlies. Vn violent cyclone au Mexique. .'iOO marts. I'll violent cyclone, accoinpagii'.' de pkiics torreiitielles, a (k-vask- les regions de Xocliiinilco, de San Pe- dro el d'Aclopan, au Mexicpie. L'l-glise de San Pedro s'est ('croii- lee pendant le service. Deux cents personnes out d'tc tu(!'es et de nombreuses initres bless(!'es, Des rfiiondatioiis ()nt .suivi cettc tenipcte d'une cxireme violence et on i'valiie le nombre total des morts noyi-s ou tui's, ti 50U au minimum Un terrible tremblement de terre aux Indes. Vendredi (k'rnicr, la villo de (jiietla, dans les Indes Angliiises a ek- (k'triiite par un violent sd'i.snie Pri's (le 30.000 personnes ont (!'ti: i'crasi-es sous les (k'combres de leurs maisons, briilecs ou noyt-es, le seis nie ayant I'ti' suivi, en certains points', (le nombreux iiicendics, el en d'aulres, (rinondations provoipu'c par la rupture des canalisations d'cau. Pour I'viter les epidiMiiies, l(;s corps des vicliiiics son! iiicinen!' en toute bale par piles de 120. Pariiii les morts se trouvent plus de 250 ronctioniiaires brilaiiniqiK" Lii ville (le Sliikar|)ur aurait cti' (•galemeiit en partic (k'lniilc et nombre des victimes y serait Ires (!'lev(!'. Les grandioses manoeuvres &m6ricaines 1()4 iiavires de guerre ct 451) avions ont participd aux man<iMivres ai'ro navales anii^ricaines, (pii .se sont (k'roulc'cs dans le Paciflque sur une I'tendiie de 15 millions de kilomc Ires carri's, soit 28 fois la suijertlcie (le la Franco. Des inondations en Am6rique De graves inondations se sont pro (liiitcs dans les Elats de (iolorailo et dc Nebraska. On compte une soi xantaine de noyi-s. Les ik-gi'its ina li'i'icls se montent it une dizaine millions de dollars, , (k'ln de la :\ sp(!'culalion el mellro lc frani I'abri de toute atlointc », pour rrslaurer et assainir nos finances et noire (•conomio cprouvees, pour ixtablir I'lMjuilibre budi^'Maire ct pour ranimor los divorses bran hes do I'aclivik' economi(|ue it;riculluro, induslrio, commerce Les pouvoirs ctendus duc nous (Icmdndons d voire confidncc, (lit il, nc scront jdmdis detournes dc cctlc fin. [)cs Id renlree, nous vous en. rcndrons compte. Vous jugerc nos dclcs et lc Pdrlcmcnt souvc rdin dim si nous dvons etc sc idclcs nianddldires cl les hon scrviteurs du pdijs, Dos domnndes d'intorpellalions sont (k-posikis |)ar MM. Rametlo Phoroz, Caslon Martin et IA-OU Blum, mais M. Bouisson doman do lo renvoi ;i ia suite el pose la conlianco. Par 3<)() volt (luoslion do voix conlre 192, la C.hambrc le renvoi ii la suilo. Puis I'on enire dans le vif d(;baL Apres los oxplicalions M. (;aillaux ol du president Bonis son, sur ce qu'ils comidont fair des pleins jKUivoirs, on |)asso vote. Lc scrutin donno les ri-sullats snivants : le gouvernement 202 contre, 2()4. Le cabinet est renvers(!'. maintonanl 9 (jue va-l-il ad us El venii Tour II tour MM. Laval, Boii son ct .Icannencv, appcli-s par President dc la R(3i)nblique ii for nier le nouveau niinistore, se sont rd'cuses. A propos des elections de Lioeaiiole M . le P r e f e t d u F i n i s t e r e d e m a i i d e r a n n u l a t l o n d e s r e s u l t a t s d u b a l l o t t a g e Le bi'iiil iKUi. Olant iKirvemi (|ue iseciioiis lie l.oeiiiKde allaieni e anniilce,, nous iimis sbnimcs rcssi's ;i qui de dioil, el voici IV(;lls les re- nseiHiH'ineiils (pie nous lillis. ivn eoihilioir.iaat lc:; resiill;ils des eclioivs imiiiicipales pour ctnblir biian provisoirc dcs f;ains et des rtes cnregisiri's p:ir les divers irtis en pr('seiicc. les services dc pri'fcellire trouve.il parfois (les I'l '.'s procieiisi's.. Les elections iiuinifip:ile:i ei) •;iii('c sont regies par la loi du 5 vril 1884 ; mais depuis ;-ctU' ('ixi- que, (lc nombreuses iiioililication.-, islaiives .sont surveiuies el loiilc iMic jiirispriiileiu'c s'esl t'lal)lie, (lu'il I permis ii I'c'k'.'knir inoycii de ne IS connaitrc par cieiir. Or done, en vei-iliaiil ic.s resiillals (.'•leclions de l.oci: lole, les ser- ices (le Ii! Prek'i'Uire onl remnr- qu(;' (|ue les '.•lectetiis ile cclte com- mune nvaicnl (•ki eonselllers nui- nicipaux, alors (|uc I'dTectif <ki con- municipal est fixi' par la loi a 2 iiieini)rcs. An premiiT lour, en ll'et. hull candidats avaienl oblenu Miiijoriti' nbsolue ; et. au .seronii ur. eiiKi aiitres eanilidals i'laieat proclanu's li-lus conime ayant obteiiu inajorite relative. Voici ce ipii s'etail passi'. Le 5 Mai, deux lisles se Irou- lient en |)r(sencc : la lisle sortante ndt'pendaiile et une lisle d'intiTi'ls oninuinaux. .\u premier tour, 5 undidats dc la lisle sortanle obtin- cnt hi majoritc absolue. dont M. Segain ; dc la .lisle concurrente. 3 undidats obtcnaicnl (I'galenicnt majoritc absolue, donl .M. Francois Diiniel. .Mais panni ces ekis se Irouvaicnl eux beaux^friM-cs. MM. Segain cl UK'ois Daniel, ce dernier ayani pousi-'une (lenioisellc Segain. Se biisant sur la k'gislation, lc bureau de vote de Locunolt- estiiiiii ue rciection dc M. Daniel devail Ire iiiiniili'c, M. Daniel I'tant, ik;; eux beaux-frcres, cclui qui avail obtenu lc moins de sulTrages, el lu'il' v avail lieu, par suite, de voter iu second lour i)our un candidal plus, soit ciiKi caiidiikils au lici; lc (|uatre. C'esl ce qui fill fail, cl au scru- tin de ballotliige, cin(i nouveiuiN conseillers furent proclami's cliis. •Mais, en agissani ilc la sorle. lc bureau dc vote de Locunok- a coin- mis deux grossicres crrcurs. rout d'abonl cn cc qui conccrnc ([•lection dc M. Kraiu.'ois Daniel. D'apres la loi, I'eleclion de M. Daniel doit elTectivemenl etre annu- Ice : ni;iis cclte anmihition n'est pas ki rcssort du bureau de vote. Celui- ci doil se contenter de conslaler les (i'sultats ; il n'a pas qualite iiour ranchcr les questions de droit elec- toral. Le t)urcau de vote de Locunok' devait done proclamcr M. Daniel In. ct menlionncr sur le proces- erbal lc lien de parenlc' ou d'al- liance qui I'unit a M. Segain. C'csi nsuitc au conseil inlcrdeparlciiicn- :il de Pn-rccture (cl, en cas d'appei. u Consci! d'Klat) de (k'cider rannu- iilio i lie rcleclion ilc M. Daniel. .lusqu'a la (k'cision de cc conseil nlerdepartemental de i)r(!'fecliirc M > .Mk'iiilu i|u'il rc'sulle (les (•non- cialions du proces-verbal sus-visi; (pic le nombre des sulVra.ges expri- ines i'tant de 303, lc chitfre de la ma.|orit(:' absolue est de 182 ; » Que .M. Daniel Fran(,-ois, ayant obtenu 199 voix, devait etre pro- claiiic ('Iu conseilier niunicipul par lc bureau dc vote de Locunol(i ; » .Mills attendu que M. Daniel Francois a tpousc -Mile Segain Marie- .\iine, si'ur dc .M. Segain .lean-Louis, i'lu i'galcincnt conseilier inunicipa) cl (|u'il est, en conscquence, le be:ui-l'rcre de ce dernier ; » Que (les lors, il ne pcut confor- iiR'nienl aux dispositions de Tarticle ;i5 dc la loi du 5 Avril 1884, faire partie, cn iiaMiic temps que .M. Se- lin .lean-Louis, du conseil munici- pal de Locunoli', qui compte plus de 500 habitants ; » (lonsiderant que M. Daniel Fran- cois a recueilli moins dc suffrages que .M. Segain .lean-Louis ; » Deinandons au Conseil <le pn5- feclure interdcparteniental de Hen- nes ; » 1" De proclanier M. Daniel l-"ran(,'ois clu conseilier munreipa! dc Locunok- ; » 2" D'anniilcr cnsuitc a) I'll'Icc- lion (hi nk'iiie candidal, en qualiti dc conscillcr municipal ; » b) Par vole de consi-quence, lc^ operations elcctoralcs auxquclle.s il ;i (••te proc('(le dans cclte comnnru Ic 12 Mai 1935 ». Quimper, le 21 Mai 1935. Si done lc Conseil intcrdi'parte- mental de pri'fecturc fait droit ii la rcqui'tc (ie M. le Pri-fet du Finis- tore, les (.'•Icctcurs de Locunok- sc- ront appek's s(.>us peu ii (!'lire cinc nouveaux conseillers municipaux .1. G. UN CUMUL COUTEUX Sous ce litre, « Le Temps » a rendu compte (I'un discours electo- ral prononc(- a Lyon par Edouard Herriot, au cours duquel celui-ci pour justifier le cumul <lc depute et de niairc de Lyon, s'e\t tlatk- d'avoir fail obtenir ii sa ville pres de cent .nillions dc subventions pour divcr- ses constructions nuniicipales. Si tous les (k'putes et senateurs qui sont maires praliquent conime -M. Herriot, il nc faut pas s'c-tonner du (k'flcil persistant de nos budgets, et nous avons de bonnes raisons de croire que beaui:oup ne s'en privent pas. Mai:; il est un autre cumul qui est a inettre au compte de M. Herriot et qui rajjparcnte au citoyen Leon Blum : on lit en efTet dans VOfficiel du 18 Mai 19:^5, ])age 5331 : « Pensions civiles. Education Xa- ionale Herriot Edouard-Marie, ofcsseur de Lyci-e ii Lyon, 43 ans, mois, 14 jours de services. Pen- ion avec jouissance du 15 Novem- brc 1934 ......... 29.400 francs. » •Xous savons que la loi est ainsi ile ct que .M. Herriol, bien que d(-- utc' depuis 1912 ct n'exercant plus online profcsscur, a droit ii la re- traite qui lui est o<'trov(!'c : ce qui irouve siniplement que la loi est ill faite et qu'il faut la changcr. M. Herriot, minisire de la Repu- b'ique, va cuniuler sa retraite ct son Iraiteinent de (k-put('-ininistrc, alors qu'un pauvre bougre ne ||eut cuniu- sa retraite et un traitement luclconquc de I'Etat ou des departe- nenls. ' S. riieurc on tous les groujiements conomiqucs et de contribuablos lesiKindcnl des economies, on aime- rait voir les deputes, senateurs et iiinistrcs donner I'exeinple et faire ibandon des privileges qu'ils se ont octroy(;s. Mais c'est une autre listoire ! i du de au Daniel rcslail done conscillcr municipal i-ki de Locunolc. ct il n'y vait lieu d'clire (|ue quaire conseil- lers ail second lour. r.t c'esl la scconde crreur com- mise par le bureau de vote de Lo- •unok'. Or cclte secondc crreur doil •ntraincr rannidalion des ()per:iti()n:-: 111 (Icuxienie lour ; ainsi en a ik-cidt- e Conseil d'Elal en maintes circons- tances. «• Si c'esl sculcnicnt an second tour dc scrulin (pie des <-on- seillers ont ([-Ii- ekis cn nombre trop (I'levc", c'esl uniquement cc dernier tour de scrutin ^uii doil etre aiiiuik- (Conseil d'Elal. Hi Mars 1894, i-Iec- tion de Forcalquier ; 0 Aoiil 1897. cicclion (le (lavainlan), lors iiienic (jue le nombre de conseillers ii i-lire 111 second lour se lroiiver;iil exacl en fait oar suite de I'annulalion par le Conseil dc priifccliirc de I'clcclion des (-.andidats ii lorl proclaiiies an premier lour (C()n:icil il'IClal. 13 .lan- vier 1893, (-Icclion de Pradclk-s). on dc la proclanialion pur lui dc can- diilals ekis an Drciiiicr lour cl do il rclcction est posli-riciiremenl inva- Ii(k-c pour line cause (iiielcoiKiiic. » C'est le cas uiii va sc produire ii Locunok'-, apri-.s rannulatlon inevi- tal)le de M. Daniel Fran(,-ois. C.cl article .(!-lail (!-crit lorsqu'oi est vciui nous dire que M. le Prcfe! du Eiiiislere n'avait dcnianik- I'an luilalioi des i-leclions du 12 Mai i l.ociinok', que sur la demande ou i la suile dune ri-claiiiation de M Mcslric. conseilier municipal d< Locunok-. M. .Mestric. que nous avons pr j(Mnilrc, nous a aimablcmenl (!(;- clar(!- : «.I'ai cirectiveiiu-nl adrcssi!- uni » r(!-clamalion ii M. le Profet du Fi » nistcrc ; mais cclte ri-clamation n( » visail -lias les (-lections ilu 5 Mai ;> ni cellcs du 12 Mai, mais scule- » ment rclcction du iiiaire et de sor » j'.djoint, (Section qui a eu li(.'u k » 19 .Mai, ct quV j'esliiiiais ilk-gale » On ne pent ineme pas dire (jui » c'esl il la suile de ma r(!-clainatior » que M. Ie Pri-fet s'est deci(16 i » intervenir aupres du ('onseil in » icrik'parleincntal de pri-fecturc » En etl'd, M. le Pri-fel a ccrit ai C.onscil de i)ri!-fccture le 21 Mai > comme vous avez pu vous ei prendre compte. Or ni:i lettrc ai » Pri-fet n'a i-lc expedii-c que lc T. M;ii il 18 heures et n'a done pi » li;i parvenir que lc 23 Mai ai » iiKitin. Voici d'ailleurs le talon (k » rccommaivdation de ma lettre. (1 » porle ])ien en clTct la date c » riiciire indiqui-es). Ma lettre n i> done ))as pu avoir d'inllucncc sui » une di-cision qui i-tait di-jii pr x> deux jours auiiaravanl ». 11 ne s'agissait done que dc faux bruits. (lue ccrlains ont pcut-etri intercl ii" faire circuler. Kidi-les il noire nMe d'informa k'lirs. nous avons tenu ii les dinien lir. M. le Maire el son adjoint pour ront sans doutc confirmer ce que nous i-crivons, car M. lc Prefet (111 Ics enlretenir dc cclte alTairc lors (k- renlrcviie qu'ils ont cn avec lui it la Prefecture de Quimper .1. ( N. B. - Pour se rclrouver dan Ie (k'dalc (Ics Icxtes li-gislalifs ct dc decisions des tribiinaux administ lifs, nous conscillons i.vivement « (kiide Pratiipie de.s Elections nui nicipales>>, par MM. .L-B. Daure el En vcnie. au prix dc « Bibliolhcquc de ». US, rue .\niper Voici d claniation Icre. <; Nous, valicr do » Vu la » Vn lo aillcnrs le Icxle dc M. Ie Pri-fet dc du la re- Finis- , che pr-fcl du l-'inistere, la Li-iiion d'honneur, loi dii 5 Avril 1884 : proci's-verbal des* opera- tions i-Iecloralcs ruixipicllcs il a i-li- procink'-. lc 5 Mai 1935, dans la comnuinc de Locunolc ; » Atlcndu (pie I'cfl'eclif du C,on sell municipal de eetle comnuinc est dc 12 menibres ; dc Valhairc, 20 francs, ii la Vic Miinicipalc iris 11'. iiiii»i:i:iBiii!ii):!:i!iiiii;!aiiiiB;iii!Bii;iBiHiiDi!!iia;ii!iai!»iiii:iS La tenue des soldats de I'aviation va etre modifiee Le gi-ncral Dcnaiii, minisire de I'.Vir, a (k-eidi- de modifier la tenue des hommes de troupe <lc I'armee de l'.\ir. Les homines dc troupe porte roni, comme coilTure. une casqueltc l)li-u Louise, analogue, comme for me, il celle porti-e par les offlcier ct sous-oflicicrs. L'liiiiformc comi)rendra une v reuse ii col p'al el un paiilalon bleu Louise ren'pl:!canl la <Mik)ttc ct lc bandes mollcticrcs. I'ne chemise bleu niariiK-. avec cravale noire, est l)ri-vue. E'llln, un manleaiv, cgale ment dc conlcur bleu Louise, rem placera la capote. < l ! ! ! ! B l l l l l B l l i l l B I ! l l l B ! ; i l B M l B l l B l l M l l l t l B I I I I » M Le programme des trafaux e ia Semaine Sociale d'Angers Le programme provisoirc de la jcmaine 5)0ciale qui se tiendra, a .\ngers, du 22 au 28 .Juillet prochain, icnt de paraitre. 11 precise, de la nieillcure fa^on, I'attitude qui sera jrise, touchant le i)robl6mc dc I'Or- laiiisalion Corporative. .•\pres la lecon inlrodiictive, qui lessinera les grandes lignes du sujet, une premiere siirie de lefiins placera s auditeurs en face des I'aits qui iccusent, soit Ie di-sordre actuel de lotre economic professionnelle, soit es reactions qui se sont i)ro(luitC3 ins Ie sens d'un retour ii un regime jrdonne. L'i-tude des systemes dits corporatifs» ri-aliscs de loutes pieces ou siniplement csquisses a Etranger, y trouvera place. On ra, en dernier lieu, quels (ik'nients I legislation el les institutions exis- ;int en France ijourraient fournir n vuc d'une organisation i)lus pous- see. II s'agira cnsuitc, dans une scconde S(>rie, de di'linir les principes qui loivent avoir, cn ce doniainc, leur ipplication. Pas d'organisation cor- porative saijs, il la base, urie morale t une autorit(; prok-ssionnelles. .\ulremcnt, c'est I'anarchie. Quelle st cettc morale, quels devoirs en ilccoulcnt •? Quelle est oettc auloriti;, comment <ievra-l-elle s'excrccr '? Ce que nous disent, ii ce propos, les principes chrd-ticns ; fee que nous it la pratique suivie iusqu'ici ! Est-il possible de eoncevoir I'insti- ution publique d'un regime corpo- ratif, sans que soit nicnagee la li- )crli- syndicale, favorisant Ic main- tien, dans ce vaste organisme, d'un rerment moral et d'une fa<>ulte d'ini- iativc absolument niVcssaires. Passant aux applications prati- ques. une troisid'ine si-rie de lemons esquissera une methodc et des xemples de realisations. La m6tho- le indiquera cojnment constituer ct irtiCiller rarmature grace ii laquelle rautoritc corporative rcmplira ses fonctions. Des exemplcs-types d'or- ganisation corporative sc-ront fournis -n ce qui conccrnc r.\griculture, les I'rofcssions libi-rales, Ics Fonction- laircs. EnHn. on cnvisagcra I'agen- ••eiiicnt (ics organcs corporatifs in- •crprofcssionnels et sur le plan international. Cc travail, ii la fois d'enquete ct :rcnorl conslruclif, rcvelira, on le volt, line gi'ande amplciir. II sera conduit par un corps dc iirofesseiirs spi-cialistes empruntes ii rcnscignciucnt ofliciel el librc, aux grandes org;?nisations prtJfeission- nclk-s, ;uix in:itiluts si-icntifiqucs, •iiix spheres industricllcs. Les jeunes compi-lcnces v tigureut en nombre iinposant. Dans Ics ccri'monies roH- gicuses et les asscmblees du soir, on entendra Mgr Rumeau, cveque d'An- gers, Mgr Dubourg. i-vi-que de Mar- seille. M. Georges Bidault, agrege d'histoire. Tous les cours et conferences au- ront lieu dans les locaux dc I'Uni- versiti- (^atholiquc d'.^ngcro. II y aura, pour I'aprts-midi, des visites socialcs et touristiqucs. T,cs grands ri-seaux accordcnt d'anoreciab'cs facilites de naroours. et les condilioji.s de sijiour les plus abord;U)lcs scront faites aux audi- Icurs. Secretariat |)crmancnt : 16, rue du Plat, T-von (2'') ; Secretariat re- gional : 10, rue du VoIIier, Angers.

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Page 1: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

A n n ^ e . — N ' 2 3 . Vendredi 7 Juin 1935.

P a r a i s s . l i t

l e V E N D R I D I • •

L E NUMI&F 0 s

CENTIMI S j i i i i i i i i T i ^ ^ ET MARITmE r wer Organe R^publicain Democratique et R6gionaliste de I'Ouest

Si la vertu etait

honoree comme elle

le merite, peut-§tre

y aurait-il molns de

vices.

ANNONCES ET RECLAMES Reclames (4* page), la l igne. 1 f r . 7 5

— (3" page), — . 2 fr. 2 5 AnnoDces judic. et volonl.. . 2 fr. 7 5

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Flandln s'eii a... Boulsson arrive

et s'eii Ta a son tour

CE QUI S E P A S S E La Normandie »

eat arriv6e h New-York. Le paqiicbot fruncais S'ornwiidic

fst arrive lui idi matin a New-York, oil i l a ete accueilli Irioinplialcnu'ii l. II a fait la traversee ile Soulluiiii|)-ton au bateau-feu <r.\inbriise, eii 4 jours 11 h. 33', soit a la vitesse <lc 2!) na-u<ls 08 .(54 km. !I00 a riieure),

11 a bnttu les records du Wc.v et du Bremen, et s'est adjuj^e le « rubau bleu ».

Les Elections au Conseil 06n6ral

de la Seine La l)anlieue parisiemie nii-ritc plus

que jiiuiuis son nom du banlieue rouge ; sur les 23 sieves qui etaient en ballottage dimanclie dernier, 13 sont alles aux eumnuinisles ; 5 aux S. F. I. O. ; 3 aux repuljlicains <le gauchc; 1 aux radicaux iiidepcn-(lants ct 1 aux pui)istes.

Au total, sur .'>0 sii-^cs a i)ourvoir, les communistes en obticnnent 25 ; les S. F. L O. 7 ; les republicains <le Rauchc 6 ; les radicaux-indepen-<lanls 3 ; les deniocrales populaires 2 ; les pupistes, 2 ; les socialistes independants 1 ; les communistes indepcndants 2, et les socialistes de France 2.

Les Communistes troublent k Rouen

la t6te de Jeanne d'Arc Au cours (le la fete de ,Iea:ine

d'Arc qui se celebrait dinianche dernier a Houen, plusieurs cental nes de coinmunistesj rassembles sur la place du Vieux-.Marche, ont ac eueilli aux accents de Vlnlernalio nale ct |)ar les cris de « hou ! hou ! l'arnH 'e», le 3!t" H. 1., le 34' d'ar t i l lerie, une delegation de rEcole Poljtechnique, les Croix <le Feu et les anciens combattants.

A un moment donne, for(,-ant les barrages de gendarmes, ils voulurent se jeter sur les O o i x de Feu. lis furent rai)idenicnt rejjousses par le service d'ordre.

Est-ce ainsi. que les communist de France ecouteii-t les ordres du camarade Staline '?

La r^ponse autricbienne au discours de Hitler

Le chancelier Schuschnigg, repon dant au discours recent de M. Hitler a declare vigoureusement devant 1 Difete federale que le plebiscite que le Fiihrer reclame a ete fait le 25 Juillet 1934 (assassinat du chance

I.es liopnti 's out re])ris Icur umisenient favor i , le jeu de nuis-K-re niinistiWiol. La somainc (ierniero s'est uu-

ertc uiio eriso mi i i is lcr ie l le . In iu i i l io ine (lei)uis los elections i l u jdes premiers mois (Ic Mai li);{2, el cello seiuai-ne, une autre, la neuviiMue 1

,ti tIcnitiiHir tic plciiis ixnivoirs (In (/oni'crncnicnt I'landin.

Le inard i 2S V'ai, !e f^ouverne-nient deposait un projet de loi lendanl a i) l) lcnir du Par le i i icn l les pleins pouvoirs pour prendre loutes (lis|)<)sltions propres a rea-liser I 'assainissenienl des l inan-es publiques, la reprise de I 'acl i-i le econoniiciue, la derensc du

c r a l i l publ ic el le ni i in t ien de la nTonnaie.

Oovanl la (^hanibrc, M. (ler-niain-.M.ir l in expli(]ue (|ue depnis

13 Mai, l ine vcr i lable pani(iuc est produi le , anienant ( I ' in ipor-uites sorties d'or de la Ban(iue

de I 'raneo. II declare qu ' l l f au l lout pr ix enipecher la devali ia-

li()n el 11 (lemandc a la Chambre accorder an {^ouverneinenl les

pouvoirs speciaux qu ' i l deniande. Le lendeniain, M. F land in expo-

se a la ( loinni ission des I ' inances pourcfuoi 11 csl inie ( |u ' i l faut au {{ouverneinenl de.s pouvoirs s()e-ciaux.

Mais M. F land in ne pouvanl preciser d'une l"a(;on suf l isanle c ( lu ' i l coinple fairc des pouvoirs peciaux ( jui In l seraienl accor es, la Commission repousse, par •) voix eonh'e 15, le pro je l {^ou •rnemenlal.

Lc ilehdt u Id (lluinihrc

' rand debat a lieu i

Her Dolfuss) et place pour le dans I'Autriche

La

qu'il n'v a pas <le national-soc alisinc

nouvelle

nouvelle arm6e allemande

La nouvelle loi mil i taire alleinan de a etc proniulguee le 21 Mai. Elle ne contionl que des geni'raliles et ne fixe pas par exemple la durdo du service mil i taire, ni la duree <lu ser vice du travail.

Le Fiihrer aurait declare que I'ar ni6e active, avec le service d'un an comprendrait desormais 550.000 hommes ; a ce ehiffre 11 conviendra d'ajouter les hommes incorpores dans le service du travail, soit en viron 350.000 hommes, ce qui repre sente un total de flOO.OOO hommes a I'instruction. Mais si^ i)ar exemple la duree du service venait a etre doublee soit dans I'armee, soit <lans les camps de travail, ce nonibre <le 900.000 honniies scrait augmente de reffectif d'une classe, soil .350.000 hommes en moyenne et le Heich an rait ainsi sous les drapeaux i)lus d 1.200.000 hommes

Les conversations navales germano-anglaises

Les conversations navales genua no-anglaises sont commcucees lun<li a Londres, oi'i M. Von l i ibbenlrop etc re(;'U par .Sir .lohn Simon, M. M;iin sa.v .Mac-Donald el le premier lord de rAmiraute.

On .sail que le Heieh reclame un tonnage egal a 35 % de la llotte b tannique ; mais dans les milieux olTiciels anglais, on alVirme que probU'uie du tonnage global ne ser pas discute

La mobilisation se poursuit en Italie

L' l tal ie mobilise dc nouvelle troupes. L'ctrectif de son armee active va etre porte de SOO.OOO 900.000 hommes. L'ltalie veut mon trer par la qu'elle entend agir en toute independance dans son dij le •rend avec I'Abyssinie, tout en ev tant de demunir le territoire metro politnin des troupes necessaires a sa defense.

lend!, un la Chanibre,

.1/. TiUu' reprochc a M. (ler n ia in -Mi i r l i n de n'avoir i)as ])ris pins tot conlre les speculaleurs les mcsnres cncr}^i(|ues cjui s ' im posaicnt.

.V. Fcrnand Lnnrcnt pose Irois [ueslions : I.es pleins pouvoirs,

[)our (|uelle raison ? Pour( iuoi l i r e ? Qne s'esl-i l i)asse ? II l i le-larc qu ' i l ne fau l pas conrondre

les adversaires des [)leins pou-voirs avec les part isans de la

I ' j v a l u a l i o n el i l esl imc que la cr i lable causc du mal c'esl I'ela-

l isme. M. P(inl lidiinnml declare (|u'il

ne vcul il a i icun pr ix de la deva-k ia l ion dans la i)ani(iue. .Mais s' i l

I une i)ani([ue, a ([ii i en est la fai l le ?

II s'; i l l ! i( i i ie ne l len icn l ii M ( le rma in -Mar l in .

— Anjonril'hni, dil-il, Id fxtni (jnc est dccldrrr. Si (jonDcrner c'esl prcvoir, on n'd pas (jonvvrnc. Ld Clvinihrc csl-cllc conpahle !' A t-cllc refuse dd (ionverncmcnt une senle des niesnrcs qu'll lul

dentdudces ? Lc niinislrc <lcs

Findnccs, responsahlc par son UKU-Iidii tie Id cdldslraphc, uicnt lions dcnidnder tie noniwdu les pleins ponooirs en nous (lisiint : La nianiere don l je me suis servi

do i l in'assurer les seconds

K l i l cont inue : — Vtilrc scule clidnre, c'csi tine,

(cllc null, lc minislcrc soil cons-titne iu!cc huis les partis i/ui, hicr, ont volt' Id motion undnlnte tic Id C.oinniission des Findnccs.

M. MtH-h, S. F. 1. ()., reprochc in ^ouvernemcnt de n'avoir r icn I'ait conlre les speculaleurs el i i ippelle (le ses vn-ux un i jouverne-ir.enl decide a ne pas s' incl iner (levant los banques.

.V. Fldndin, on un discours paUu'l iqi ie, defend lo pr inci i io des pleins pouvoirs, absolumonl ne cessaires pour jugu le r les six-cii laleurs, defendro le franc el pour remel l re les finances publ i-ipies a la hau lour . .17. (Icrnidin-Mdrtin demissionne

M. F land in cont inue c l annonce ((uc M. ( i c rn ia in -Mar l i n so ret ire du ( louvorneincnl pour ne i)as emp(!'chcr le vole d 'un pro je l ([u' l l esl imc indispensable a la vie du jiays. M. F land in prend le porle-t'euille des Finances el dofendra son j j ro je l devanf les Chambrcs.

Mais peu avant la s(;'ancc de nui t , i l est pr is d ' l m malaise soudain ol i l charf^c .M. Her r io l de le ropiTsenter devant la Chani-bre. ^

M. Hcrriot expose la f^raviK- dc la s i lua l ion, i l n ion l re los danf^ers dc la (^ 'valuat ion cl se declare part isan de la dd'llalion.

Le Ministcre est rcnncrsc

(| i i ' i ls no par l ic iperon l pas a un Hivernenionl d 'Union Nalionale.

C'esl jc lcr r o x c l i ' s i v e sur ccr lains homnii 's aux(|i iels M. Houisson vent fairo appel.

La j) l i i ] )ar l des ju i l rcs ^r()U])('s se (Icelarenl prf ' ls a co laborer ;ui go i i vcnement ol u ;iccor(ler a .M. J'crnand Houisson les pleins pci ivoirs pour la (KM'ense du i'ranc. pour Juj^uler la s|)iTula-l ion el assurer I ' tMiuil i l in' biid^e-laire el la reprise do la vie t'co-noii i i( iue.

Apr('s (les consul la l ions rai)i-(les. M. I 'cvi ia i id Bouisson a ri.Missi a lormor son ministcre (|iii se Iroi ivo. on pluUM se Ironvai t , aiusi consl i iuc :

nrf! d Minislei-c l''#ivfln(l Houis-i f -d

I>its!ilciicf du Con. (le I'lnh'rieiir, M. SON, (k'pi i t ' (Ici If^dii-Hh., lion ins.

Miiiislre tl'Elal. M. Ili-uiiior, (li-pul(' du Hhi")IU', rad.-soc.

Minisire tl'ICItil. M. Louis M.MUN, (Ic'puti- (le M.-et-Mos., T. H. 0.

Minisire (I'lClal Mareclial I ' lhAiN. ' Afftrires Etrtnuiercs, .M. Pierre L.VVAI..

s(Miatcur lie la Soi:u', iion insc. Jiislice, M. I'cuNor, (li.'pul(!' dii

Doubs, (i. ri'P- et soc. Citcrre, (;('IUM-ID .MAUUIN.

Maiint'^ tic Ciierre. M. I'rii'.u.'ojs PiKTUi, (K-puti- (le la Corse, I'.i-p, de (I.

Mr, CIIMUMML 1)I;N,M\. Commerce, M. Linircnt ICV.NAC. di'pii-

!(;• dc Ilaute-Loire, (1. rad. I'iniiiicen, M. .loseph CAII.I.AUX, .>('•

nalcur fle la Sarthe.iO. di'in. luliiealiiin S'tiliontilc. M; Mario UOL'S-

TAN. stMialeur do I ' l i iTault, (i

(Ic.i

11 1

I toi

Mais ni I'l-lotinonce dc M. F lan-d in n i la fouf^ue do M. Her r io l ne peuvont r ien. Les joux sont fa i ls et il 1 h. 3."), Jeudi mat in , le Minis lere osl ronverse par voix conlre 1202.

Lc Ministcre liouissoii

Des ( |u ' i l a eu eonnaissance de ce vole, le |)r(!si(lent <ie la R('i)u-bli( iuo appelle M. Fornand Houis-son, i)r(!'si(Ienl de la Chambre, c l lu i conllo la charf;e de former lc nouvoau Minis lere.

En sor lan l de rR;iys(5c, M. Houisson (l(!'clare qu ' i l voul fa i re appel i l loutes les nuances ])ol i t i (jues du {{ouvernenient, mais qu ' i l ontend ^ouvornor ii I'aide des pleins ])ouvoirs.

Les radicaux-social isles, reunis dans la nialini-e do vendredi, d(!' c idenl, i i I ' l inanini i lL ' moins 12 voix, do par l ic ipor au f^ouvenie ment. '

Les socialistes, au con l ra i ro declarent qu' i ls sont prols ii col laborer ii un f jouvernomcnt de comluit conlre les violences fas eislcs et contre la crise, mais

rtwail, M. I'r.ossAiu), dep Maule-Sa(")iu', anc. S.iM.O.

Pensions, M. PKHI'KTTI, (K-pute de la 11 au te-Mar nc, Tad .-soc.

Aarlcnllnrc, M . .IACQOIHH, (K-putd- dv Ilautc-Sav(iic, rad.-soc.

olonles, .M. Louis HOI.I.IN, (k'puti' (le la Seine, Centre ri']).

Stmte pi:l>li(iue el Kdiic. pluisitiiic M. Ernest LAI-ONT, (l(!'|)uti' des Hautes-Alpes, soc. ile l''r. rcnxnix Publics. .M. I'AOANON, di' put(!' de I'lsi're. riid.-soc. T. V.. .M. (ieorgfs MANI)I;I., depuU'

(le la Cirondc, in(l('i). iiis-Secrt'ltiirc tl'Iilttl t'l la Presi tlcnce tin Conseil cl ii Vlnterieur M. (;ATIIAI.A, di'puk' (le Seine-et Oise, Cl. rad.

Le nonvean cabinet est renvers^ ^ son tour Le nonvean cabinet s'est prt'

sento mard i dernier 4 . lu in devant I Chambre.

Des avant la seance, une vio lento host i l i le se mani fos la i l

;ins lo couloir conlre le ^{ouver nemonl. Do nombreux d(jput(!'s du centre pr(!'conisaiont rabs len l ion dc nombreux radicaux procla maient (|u' i ls voloraient contre ol au cours d'une iTun ion du

roupe radical, M. .Herr iot no pu (.•oilier SOS amis i i voter la con

lianco, bion qu ' i l cut menace de donnor sa demission de president du par t i . Les socialistes bien en tondu I' laient dej i i contre.

M. Fcrnand Bouisson donno locti iro do sa di 'c larat ion min is l i '

ielle. dans laquelle i l domando les pleins pouvoirs pour « l)risor

Vn nouvel incident en Somalie italienne,

I ' l ie nouvelle agression a ctii com-iiiise par des rebelles abyssins contre (les ressortissants italicns en Somalie.

Les details mancpient a ce sujet, iiiiiis on pent di'plorer ce nouvel incident (pii se prodii i l au moment oil la comniissioii de conciliation ila!o-('thi()pienne va commencer ses travaux ii Milan.

Une tr§ve dans la guerre du Chaco.

I 'nc Irevc de Ireiile jours a I'ti' prop()S(!'e a la Uolivie cl au I'ai'a-guiiy, treve (|ui doit pr('C('(ler les lU'gociatioiis en viie du reglement <lu conllit du Cliaeo. Les deux pays ont iicccpk' eetle Ircve. Les iiu'dialcurs (les miiiistres (les AlVaires Ivlrangi'-es (les ICtats Siid-Anu'ricains) pour-

suivcat leiirs elVorts pour inettre au point tiiie solution salisfaisaiite pour les deux parlies.

Vn violent cyclone au Mexique.

.'iOO marts. I ' l l violent cyclone, accoinpagii'.'

de pkiics torreiitielles, a (k-vask- les regions de Xocliiinilco, de San Pe-dro el d'Aclopan, au Mexicpie.

L'l-glise de San Pedro s'est ('croii-lee pendant le service.

Deux cents personnes out d'tc tu(!'es et de nombreuses initres bless(!'es,

Des rfiiondatioiis ()nt .suivi cettc tenipcte d'une cxireme violence et on i'valiie le nombre total des morts noyi-s ou tui's, ti 50U au minimum

Un terrible tremblement de terre

aux Indes. Vendredi (k'rnicr, la vil lo de

(jiietla, dans les Indes Angliiises a ek- (k'triiite par un violent sd'i.snie Pri's (le 30.000 personnes ont (!'ti: i'crasi-es sous les (k'combres de leurs maisons, briilecs ou noyt-es, le seis nie ayant I'ti' suivi, en certains points', (le nombreux iiicendics, el en d'aulres, (rinondations provoipu'c par la rupture des canalisations d'cau.

Pour I'viter les epidiMiiies, l(;s corps des vicli i i ics son! iiicinen!' en toute bale par piles de 120.

Pariiii les morts se trouvent plus de 250 ronctioniiaires brilaiiniqiK"

Lii ville (le Sliikar|)ur aurait cti' (•galemeiit en partic (k' lni i lc et nombre des victimes y serait Ires (!'lev(!'.

Les grandioses manoeuvres &m6ricaines 1()4 iiavires de guerre ct 451) avions

ont participd aux man<iMivres ai'ro navales anii^ricaines, (pii .se sont (k'roulc'cs dans le Paciflque sur une I'tendiie de 15 mill ions de kilomc Ires carri's, soit 28 fois la suijertlcie (le la Franco.

Des inondations en Am6rique

De graves inondations se sont pro (liiitcs dans les Elats de (iolorailo et dc Nebraska. On compte une soi xantaine de noyi-s. Les ik-gi'its ina li'i'icls se montent it une dizaine mill ions de dollars, ,

(k'ln de la

:\ sp(!'culalion el mel l ro lc f ran i I 'abri de toute at lo intc », pour

r rs laurer et assainir nos finances et noire (•conomio cprouvees, pour i x tab l i r I ' lMjuilibre budi^'Maire ct pour ran imor los divorses bran hes do I 'ac l iv ik ' economi(|ue

i t ; r icu l luro, indusl r io , commerce Les pouvoirs ctendus duc nous

(Icmdndons d voire confidncc, (l it i l , nc scront jdmdis detournes dc cctlc fin. [)cs Id renlree, nous vous en. rcndrons compte. Vous jugerc nos dclcs et lc Pdrlcmcnt souvc rdin dim si nous dvons etc sc idclcs nianddldires cl les hon

scrviteurs du pdijs,

Dos domnndes d ' in torpel la l ions sont (k-posikis |)ar MM. Rametlo Phoroz, Caslon Mar t in et IA-OU B lum, mais M. Bouisson doman do lo renvoi ;i ia suite el pose la

conlianco. Par 3<)() vol t

( luoslion do voix conlre 192, la C.hambrc le renvoi ii la suilo.

Puis I'on enire dans le vi f d(;baL Apres los oxpl ical ions M. (;ai l laux ol du president Bonis son, sur ce qu' i ls comidont fair des pleins jKUivoirs, on |)asso vote.

Lc scrut in donno les ri-sullats snivants : le gouvernement 202 contre, 2()4.

Le cabinet est renvers(!'.

ma in tonan l 9

(jue va- l - i l ad

us

E l veni i

Tour II tour MM. Laval , Boii son ct .Icannencv, appcli-s par President dc la R(3i)nblique ii for nier le nouveau ni inistore, se sont rd'cuses.

A propos des elections de Lioeaiiole

M . l e P r e f e t d u F i n i s t e r e

d e m a i i d e r a n n u l a t l o n

d e s r e s u l t a t s d u b a l l o t t a g e

Le bi'iiil iKUi. Olant iKirvemi (|ue iseciioiis lie l.oeiiiKde allaieni

e anniilce,, nous iimis sbnimcs rcssi's ;i qui de dio i l , el voici

IV(;lls les re-nseiHiH'ineiils (pie nous

l i l l is . ivn eoihilioir.iaat lc:; resiill;ils des eclioivs imiiiicipales pour ctnblir biian provisoirc dcs f;ains et des rtes cnregisiri's p:ir les divers irtis en pr('seiicc. les services dc

pri'fcellire trouve.il parfois (les I'l'.'s procieiisi's.. Les elections iiuinifip:ile:i ei) •;iii('c sont regies par la loi du 5 vri l 1884 ; mais depuis ;-ctU' ('ixi-

que, (lc nombreuses iiioililication.-, islaiives .sont surveiuies el loiilc

iMic ji irisprii i leiu'c s'esl t'lal)lie, (lu'il I permis ii I'c'k'.'knir inoycii de ne IS connaitrc par cieiir. Or done, en vei-iliaiil ic.s resiillals

(.'•leclions de l.oci: lole, les ser-ices (le Ii! Prek'i'Uire onl remnr-

qu(;' (|ue les '.•lectetiis ile cclte com-mune nvaicnl (•ki eonselllers nui-nicipaux, alors (|uc I'dTectif <ki con-

municipal est fixi' par la loi a 2 iiieini)rcs. An premiiT lour, en ll'et. hull candidats avaienl oblenu

Miiijoriti' nbsolue ; et. au .seronii ur. eiiKi aiitres eanilidals i'laieat

proclanu's li-lus conime ayant obteiiu inajorite relative.

Voici ce ipii s'etail passi'. Le 5 Mai, deux lisles se Irou-

lient en |)r(sencc : la lisle sortante ndt'pendaiile et une lisle d'intiTi'ls oninuinaux. .\u premier tour, 5 undidats dc la lisle sortanle obtin-cnt hi majoritc absolue. dont M.

Segain ; dc la .lisle concurrente. 3

undidats obtcnaicnl (I'galenicnt majoritc absolue, donl .M. Francois Diiniel.

.Mais panni ces ekis se Irouvaicnl eux beaux^friM-cs. MM. Segain cl

UK'ois Daniel, ce dernier ayani pousi-'une (lenioisellc Segain.

Se biisant sur la k'gislation, lc bureau de vote de Locunolt- estiiiiii

ue rciection dc M. Daniel devail Ire iiiiniili 'c, M. Daniel I'tant, ik;; eux beaux-frcres, cclui qui avail

obtenu lc moins de sulTrages, el lu'il' v avail lieu, par suite, de voter iu second lour i)our un candidal

plus, soit ciiKi caiidiikils au lici; lc (|uatre.

C'esl ce qui f i l l fail, cl au scru-tin de ballotliige, cin(i nouveiuiN conseillers furent proclami's cliis.

•Mais, en agissani ilc la sorle. lc bureau dc vote de Locunok- a coin-mis deux grossicres crrcurs.

rout d'abonl cn cc qui conccrnc ([•lection dc M. Kraiu.'ois Daniel. D'apres la loi, I'eleclion de M.

Daniel doit elTectivemenl etre annu-Ice : ni;iis cclte anmihition n'est pas ki rcssort du bureau de vote. Celui-

ci doi l se contenter de conslaler les (i'sultats ; i l n'a pas qualite iiour ranchcr les questions de droit elec-

toral. Le t)urcau de vote de Locunok' devait done proclamcr M. Daniel

In. ct menlionncr sur le proces-erbal lc lien de parenlc' ou d'al-

liance qui I'unit a M. Segain. C'csi nsuitc au conseil inlcrdeparlciiicn-:il de Pn-rccture (cl, en cas d'appei. u Consci! d'Klat) de (k'cider rannu-iilio i lie rcleclion ilc M. Daniel.

.lusqu'a la (k'cision de cc conseil nlerdepartemental de i)r(!'fecliirc

M

> .Mk'iiilu i|u'i l rc'sulle (les (•non-cialions du proces-verbal sus-visi; (pic le nombre des sulVra.ges expri-ines i'tant de 303, lc chitfre de la ma.|orit(:' absolue est de 182 ;

» Que .M. Daniel Fran(,-ois, ayant obtenu 199 voix, devait etre pro-claiiic ('Iu conseilier niunicipul par lc bureau dc vote de Locunol(i ;

» .Mills attendu que M. Daniel Francois a tpousc -Mile Segain Marie-.\iine, s i 'u r dc .M. Segain .lean-Louis, i'lu i'galcincnt conseilier inunicipa) cl (|u'il est, en conscquence, le be:ui-l'rcre de ce dernier ;

» Que (les lors, i l ne pcut confor-iiR'nienl aux dispositions de Tarticle ;i5 dc la loi du 5 Avr i l 1884, faire partie, cn iiaMiic temps que .M. Se-

lin .lean-Louis, du conseil munici-pal de Locunoli', qui compte plus de 500 habitants ;

» (lonsiderant que M. Daniel Fran-cois a recueilli moins dc suffrages que .M. Segain .lean-Louis ;

» Deinandons au Conseil <le pn5-feclure interdcparteniental de Hen-nes ;

» 1" De proclanier M. Daniel l-"ran(,'ois clu conseilier munreipa! dc Locunok- ;

» 2" D'anniilcr cnsuitc a) I'll'Icc-lion (hi nk'iiie candidal, en qualit i dc conscillcr municipal ;

» b) Par vole de consi-quence, lc^ operations elcctoralcs auxquclle.s il ;i (••te proc('(le dans cclte comnnru Ic 12 Mai 1935 ».

Quimper, le 21 Mai 1935. Si done lc Conseil intcrdi'parte-

mental de pri'fecturc fait droit ii la rcqui'tc (ie M. le Pri-fet du Finis-tore, les (.'•Icctcurs de Locunok- sc-ront appek's s(.>us peu ii (!'lire cinc nouveaux conseillers municipaux

.1. G.

UN CUMUL COUTEUX Sous ce litre, « Le Temps » a

rendu compte (I'un discours electo-ral prononc(- a Lyon par Edouard Herriot, au cours duquel celui-ci pour justifier le cumul <lc depute et de niairc de Lyon, s'e\t tlatk- d'avoir fai l obtenir ii sa ville pres de cent .nillions dc subventions pour divcr-ses constructions nuniicipales.

Si tous les (k'putes et senateurs qui sont maires praliquent conime -M. Herriot, i l nc faut pas s'c-tonner du (k'flcil persistant de nos budgets, et nous avons de bonnes raisons de croire que beaui:oup ne s'en privent pas.

Mai:; i l est un autre cumul qui est a inettre au compte de M. Herriot et qui rajjparcnte au citoyen Leon Blum : on l i t en efTet dans VOfficiel du 18 Mai 19: 5, ])age 5331 :

« Pensions civiles. Education Xa-ionale — Herriot Edouard-Marie,

ofcsseur de Lyci-e ii Lyon, 43 ans, mois, 14 jours de services. Pen-

ion avec jouissance du 15 Novem-brc 1934 . . . . . . . . . 29.400 francs. »

•Xous savons que la loi est ainsi ile ct que .M. Herr iol , bien que d(--utc' depuis 1912 ct n'exercant plus online profcsscur, a droit ii la re-

traite qui lui est o<'trov(!'c : ce qui irouve siniplement que la loi est

ill faite et qu'il faut la changcr. M. Herriot, minisire de la Repu-

b'ique, va cuniuler sa retraite ct son Iraiteinent de (k-put('-ininistrc, alors qu'un pauvre bougre ne ||eut cuniu-

sa retraite et un traitement luclconquc de I'Etat ou des departe-nenls. '

S. r i ieurc on tous les groujiements conomiqucs et de contribuablos lesiKindcnl des economies, on aime-rait voir les deputes, senateurs et iiinistrcs donner I'exeinple et faire ibandon des privileges qu'ils se ont octroy(;s. Mais c'est une autre listoire ! i

du de

au

Daniel rcslail done conscillcr municipal i-ki de Locunolc. ct i l n'y

vait lieu d'clire (|ue quaire conseil-lers ail second lour.

r.t c'esl la scconde crreur com-mise par le bureau de vote de Lo-•unok'.

Or cclte secondc crreur doil •ntraincr rannidalion des ()per:iti()n:-: 111 (Icuxienie lour ; ainsi en a ik-cidt-e Conseil d'Elal en maintes circons-

tances. «• Si c'esl sculcnicnt an second tour dc scrulin (pie des <-on-seillers ont ([-Ii- ekis cn nombre trop (I'levc", c'esl uniquement cc dernier tour de scrutin ^ui i doi l etre aiiiuik-(Conseil d'Elal. Hi Mars 1894, i-Iec-tion de Forcalquier ; 0 Aoiil 1897. cicclion (le (lavainlan), lors iiienic (jue le nombre de conseillers ii i-lire 111 second lour se lroiiver;ii l exacl en fait oar suite de I'annulalion par le Conseil dc priifccliirc de I'clcclion des (-.andidats ii lorl proclaiiies an premier lour (C()n:icil il'IClal. 13 .lan-vier 1893, (-Icclion de Pradclk-s). on dc la proclanialion pur lui dc can-diilals ekis an Drciiiicr lour cl do i l rclcction est posli-riciiremenl inva-Ii(k-c pour line cause (iiielcoiKiiic. » C'est le cas uiii va sc produire ii Locunok'-, apri-.s rannulatlon inevi-tal)le de M. Daniel Fran(,-ois.

C.cl article .(!-lail (!-crit lorsqu'oi est vciui nous dire que M. le Prcfe! du Eiiiislere n'avait dcnianik- I'an lu i la l io i des i-leclions du 12 Mai i l.ociinok', que sur la demande ou i la suile dune ri-claiiiation de M Mcslric. conseilier municipal d< Locunok-.

M. .Mestric. que nous avons pr j(Mnilrc, nous a aimablcmenl (!(;-clar(!- :

«.I'ai cirectiveiiu-nl adrcssi!- uni » r(!-clamalion ii M. le Profet du Fi » nistcrc ; mais cclte ri-clamation n( » visail -lias les (-lections ilu 5 Mai ;> ni cellcs du 12 Mai, mais scule-» ment rclcction du iiiaire et de sor » j'.djoint, (Section qui a eu li(.'u k » 19 .Mai, ct quV j'esliiiiais ilk-gale » On ne pent ineme pas dire (jui » c'esl il la suile de ma r(!-clainatior » que M. Ie Pri-fet s'est deci(16 i » intervenir aupres du ('onseil in » icrik'parleincntal de pri-fecturc » En etl'd, M. le Pri-fel a ccrit ai

C.onscil de i)ri!-fccture le 21 Mai > comme vous avez pu vous ei prendre compte. Or ni:i lettrc ai » Pri-fet n'a i-lc expedii-c que lc T.

M;ii il 18 heures et n'a done pi » li;i parvenir que lc 23 Mai ai » iiKitin. Voici d'ailleurs le talon (k » rccommaivdation de ma lettre. (1 » porle ])ien en clTct la date c » r i ici ire indiqui-es). Ma lettre n i> done ))as pu avoir d'inllucncc sui » une di-cision qui i-tait di-jii pr x> deux jours auiiaravanl ».

11 ne s'agissait done que dc faux bruits. (lue ccrlains ont pcut-etri intercl ii" faire circuler.

Kidi-les il noire nMe d'informa k'lirs. nous avons tenu ii les dinien l i r . M. le Maire el son adjoint pour ront sans doutc confirmer ce que nous i-crivons, car M. lc Prefet (111 Ics enlretenir dc cclte alTairc lors (k- renlrcviie qu'ils ont cn avec lui it la Prefecture de Quimper

.1. (

N. B. - Pour se rclrouver dan Ie (k'dalc (Ics Icxtes li-gislalifs ct dc decisions des tribiinaux administ lifs, nous conscillons i.vivement « (kiide Pratiipie de.s Elections nui nicipales>>, par MM. .L-B. Daure el

En vcnie. au prix dc « Bibliolhcquc de ». US, rue .\niper

Voici d claniation Icre.

<; Nous, valicr do

» Vu la » Vn lo

aillcnrs le Icxle dc M. Ie Pri-fet

dc du

la re-Finis-

, che pr-fcl du l-'inistere, la Li-iiion d'honneur, loi dii 5 Avri l 1884 : proci's-verbal des* opera-

tions i-Iecloralcs ruixipicllcs i l a i-li-procink'-. lc 5 Mai 1935, dans la comnuinc de Locunolc ;

» Atlcndu (pie I'cfl'eclif du C,on sell municipal de eetle comnuinc est dc 12 menibres ;

dc Valhairc, 20 francs, ii la Vic Miinicipalc

iris 11'.

iiiii»i:i:iBiii!ii):!:i!iiiii;!aiiiiB;iii!Bii;iBiHiiDi!!iia;ii!iai!»iiii:iS

La tenue des soldats de I'aviation va etre modifiee

Le gi-ncral Dcnaiii, minisire de I'.Vir, a (k-eidi- de modifier la tenue des hommes de troupe <lc I'armee de l ' . \ i r . Les homines dc troupe porte roni, comme coilTure. une casqueltc l)li-u Louise, analogue, comme for me, il celle porti-e par les offlcier ct sous-oflicicrs.

L' l i i i i formc comi)rendra une v reuse ii col p'al el un paiilalon bleu Louise ren'pl:!canl la <Mik)ttc ct lc bandes mollcticrcs. I 'ne chemise bleu niariiK-. avec cravale noire, est l)ri-vue. E' l l ln, un manleaiv, cgale ment dc conlcur bleu Louise, rem placera la capote.

< l ! ! ! ! B l l l l l B l l i l l B I ! l l l B ! ; i l B M l B l l B l l M l l l t l B I I I I » M

Le programme des trafaux e ia Semaine Sociale d'Angers Le programme provisoirc de la

jcmaine 5)0ciale qui se tiendra, a .\ngers, du 22 au 28 .Juillet prochain, icnt de paraitre. 11 precise, de la

nieillcure fa^on, I'attitude qui sera jrise, touchant le i)robl6mc dc I'Or-laiiisalion Corporative.

.•\pres la lecon inlrodiictive, qui lessinera les grandes lignes du sujet, une premiere siirie de lefiins placera

s auditeurs en face des I'aits qui iccusent, soit Ie di-sordre actuel de lotre economic professionnelle, soit es reactions qui se sont i)ro(luitC3 ins Ie sens d'un retour ii un regime

jrdonne. L'i-tude des systemes dits corporatifs» ri-aliscs de loutes

pieces ou siniplement csquisses a Etranger, y trouvera place. On

ra, en dernier lieu, quels (ik'nients I legislation el les institutions exis-;int en France ijourraient fournir n vuc d'une organisation i)lus pous-

see. II s'agira cnsuitc, dans une scconde

S(>rie, de di ' l inir les principes qui loivent avoir, cn ce doniainc, leur ipplication. Pas d'organisation cor-porative saijs, il la base, urie morale t une autorit(; prok-ssionnelles.

.\ulremcnt, c'est I'anarchie. Quelle st cettc morale, quels devoirs en

ilccoulcnt •? Quelle est oettc auloriti;, comment <ievra-l-elle s'excrccr '? Ce que nous disent, ii ce propos, les principes chrd-ticns ; fee que nous

it la pratique suivie iusqu'ici ! Est-il possible de eoncevoir I' insti-ution publique d'un regime corpo-ratif, sans que soit nicnagee la l i-)crli- syndicale, favorisant Ic main-tien, dans ce vaste organisme, d'un rerment moral et d'une fa<>ulte d ' in i -iativc absolument niVcssaires.

Passant aux applications prati-ques. une troisid'ine si-rie de lemons esquissera une methodc et des xemples de realisations. La m6tho-le indiquera cojnment constituer ct irtiCiller rarmature grace ii laquelle rautoritc corporative rcmplira ses fonctions. Des exemplcs-types d'or-ganisation corporative sc-ront fournis -n ce qui conccrnc r.\griculture, les I'rofcssions libi-rales, Ics Fonction-laircs. EnHn. on cnvisagcra I'agen-••eiiicnt (ics organcs corporatifs in-•crprofcssionnels et sur le plan international.

Cc travail, ii la fois d'enquete ct :rcnorl conslruclif, rcvelira, on le volt, line gi'ande amplciir.

II sera conduit par un corps dc iirofesseiirs spi-cialistes empruntes ii rcnscignciucnt ofliciel el librc, aux grandes org;?nisations prtJfeission-nclk-s, ;uix in:itiluts si-icntifiqucs, •iiix spheres industricllcs. Les jeunes compi-lcnces v tigureut en nombre iinposant. Dans Ics ccri'monies roH-gicuses et les asscmblees du soir, on entendra Mgr Rumeau, cveque d'An-gers, Mgr Dubourg. i-vi-que de Mar-seille. M. Georges Bidault, agrege d'histoire.

Tous les cours et conferences au-ront lieu dans les locaux dc I'Uni-versiti- (^atholiquc d'.^ngcro. II y aura, pour I 'aprts-midi, des visites socialcs et touristiqucs.

T,cs grands ri-seaux accordcnt d'anoreciab'cs facilites de naroours. et les condilioji.s de sijiour les plus abord;U)lcs scront faites aux audi-Icurs.

Secretariat |)crmancnt : 16, rue du Plat, T-von (2'') ; Secretariat re-gional : 10, rue du VoIIier, Angers.

Page 2: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

Un coin de la France qui va [bien

L E S S A U V E T E U R S D E L A M E R

ce en

La grcmde Presse , d'Informutiuns consacre trap souvent des colonnes et des pages entiires an recit des crimes et des mauvaises actions, si Men que Von serait tente de cvoire que, dans notre societc aetuelte, les voleurs, les assassins, les bandits sent la majorite.

Fort heureuscment il n'en est rien. 11$ sont encore legion les Aon netes gens et les hommes de cveur Et ce dut etre un spectacle bicn confortant que cclni des couraqeux muoeteurs de toules les cotes France, qui defilcrent, le 3U Mai dernier a la Sorbonne, pour reccvoir les recompenses qui leur etuient attribuees par la Societc Centrale de tauvelage des Naufrages. Humbles heros de tous les jours, qui, s(Uis rechercher aucune publicitc, aucunc gloriole, hasardenl leur pruprc vi pour se porter au secours de leurs semblables en danger.

Jetons done un regard sur <jardin des uertus frangaiscs relisant le rapport prcsentc d cette occasion par M. Andre Chaumeix, de I'Academic Fraiifaisc.

...Oui, en vcrilii, j'avais cu cliij. bien des occasions d'etudicr d'cmou vants dossiers oii etuient rapporles les recits les plus touchants, Jes actes les plus meritoires et le temoisna«us de la pitie et de I'alme l^ation. Mais, i lire ces archives sacrees q uc constituent les Aiinales de notre Society et les listes d'ex ploits hero'iques qui ont t'te accom plis, i l me semble que j 'ai rencontr sous sa forme la plus haute et plus noble rimatje meme de la vail lance et de la force n-,oralc. El puis, de tout cosur, reciire, a propos de notre Societi, unc' parole cele brc : « I I y a ic i un coin de France qui va bien

Dans notr^ pays oil tout n'cst pas parfait, ou vjius entendez souvent des plaintes ct des critiques, i l y toujours et mal}>n'' lout une llorai'son maRniflque de Kenerosite, dc devoue meat et de sacrifices. C'est, selon .. po6tique expression d'un vieux livre un jardin beni, qui ne connalt mauvaise saison, ni intemperies C'est le jard in des vertus francjaises On est tente dc lui api)liqucr, en I'arrangeant un peu, le mot du roi Henri IV a son jardinier qui so plai gnait de ce quo les plautes venaieiit mal dans la terre de Kontaincbloau « Sinies-y des Gascons, ils i)oussont par tout* . Les vertus fran(,'aises ellcs aussi, poussent partout, mais jo crois bien qu'll n'v en a nulle part davantafie que sur cos rivasos battus par la mer ou, a Tappol d large, les marins i)artent au secours de leurs fr^res en danger.

Les actes slorit'ux des sauveteurs ne reclament pas un simple elan du cceur, ot ils ne sont pas I'ell'et d'unc improvisation charitable. Ils ont caractere particulier d'oxiger autant <le savoir que de vouloir. Ils seraient impossibles sans cette science d i f l i cile de la mer qui vient de vos ancC'tres ct de vous-mcmes ct qui vous fait accomplir avec exactitude dans les circonstances les plus pe rilleuscs, les manoeuvres les plus efflcaces. lis seraient souvent vains sans la patience, hi continuite persistance de I'efTort qui fai retourner le canot sauvcteur jusqu Irois et t^uatre fois dans la nicmc nuil, la ou est le danger, lis ne sc raient pas conccvahles, s'ils ne sup josaient le sublime esprit do sacri Ice qui vous fail risquer voire vie

pour sauver ccile des aulres. Cx «evoIr-!a vous racfomplissez volon tnirement. Nulle loi ne vous v oljligt si ce n'est cette loi superieure c sacree, cette loi qui n'esl pas ecrite cette loi que connaissent seuls ceux qui eContent (locilcment leur ca-ur L'hommc de cd'ur, i l i l un de nos anciens moralisles, est cehii qu pense a remplir son devoir ; i l nc therche pas a exposer sa vie, mais i l n'est pas delourne par le peril. I mort, pour hil, est un ris(|ui' <!i intt ler, jamais un obstacle : vous eles des hommes (pii honorent riiomme.

Dans cette Sorbonne ou toule une jeunesse vient recevoir la le(,'on de -ses maitres, oil la science, les arts et les lettres sont Tobjet d'un culte n y a une raison de celebrer cette fele du courage. C'est qu'ici on elu die aussi Thistoiro et save/.-vous ce qui compte le plus dans ri i istoire de I'humanite ? Ce ne sont pas les changemenis souvent etonnanls des sociites, cc ne sont pas les pi'ogres merveilleux des sciences, ni les inventions, ni les variations des constitutions, ce sont les volontes droites et les energies, cc qu'on nomniait jadis d'lin beau mot fraii cajs : les caracteres. C'est I'etincelle ( e grandeur et de charite qui pre. dispose h ce desarmeinent des i:is tincts egoistes sans lequel i | n'v ; pas d'entente sociale ni de civili-sation possibles.

A notre epoque Iroubljle, environ-nee dc tourments et d'lncertitudes vous apportez nnc image qui rccon-forte et qui donne Pespt-rance. Un marin a son postc, dans I'equipagc d'un bateau dc sauvetage, <ilors qu'autour de lui se dechainent dc puissances sauvages, mouvanlcs et inflnies, c'est une exacle image de 1 homme dans la societc et de la socieic dans la nature. Sur ce baleati personne qui n'ail appris, a I'impi-toyable ecole de la mer, a servir, :ii personne qui ne doive aux aulres sa part de service, sa juste, exacle et quotidienne part, (lersonne qui ne lache la nece.ssitcdu comniandenieni ct de la discipline, .personne (|ui nc sache que le bien de tons sera Ic resultat des efforls de cliaciin. Vous inaintencz dans notre siecle ce sens do I'ordre el du sacrifice, .sans lequel Jc monde, du point de vue moral, ne serait qu'un desert.

Heunis pour vous rcndre homina-ge nous ne sommes ici (|ue les rcpre-senlants et les porte-parolcs dc la troupe innombrable de ceux qui ne sent pas avec nous. Quel cortO-ge invisil>tc et merveilleux .nous envi-ronne dc toules parts et nous accoin-pagne pour vous faire honneur I II y a ici le souvenir de vos nnciens. de vos pi'res qui vous ont transmis de nobles traditions, des vieux que letir age retient au fover ct (jni. jndis, ont fait coinme vous. I<; souve-nir de tous ceux (|ui ont pi-ri et <jui dorment dans les eaiix profon-fles. et aussi la pensee ferventc el

de ceux que vous avez sauves,

EXPOSITION de 1937 (Communique)

Une reunion des architectcs br tons ^ou patentiis en IJretafjne s'est tenuc au Uuelgoat, le dimanche Mai. A cctte reunion assistaicnt une trentainc d'aiNjhitectes venus des cinq departenients bretons

Cuiq d'entr'cux avaicnt pris part au concours organise par le Commi sariat general dc I'Exposition pour le centre regional

Les arcliitcctos qui avaicnt etc designes pour completer le Jury de I'Exposition en vue d'examiner les projets des concurrenis dc la troi sicme section : Uretagnc : MM. Le fort, Hcmar, Menard et Chabal ctaient egalement ijrcsents

4u nom de ses collegucs, M Lefort a expose par suite dc quellcs c:rconstancc:> aucun projet n'a rcteiui pour la Uretagne.

Lors du concours, rarchitecto classo prcmi.gr par le jury, n'etait i)as ne ni patenle en liretagne ct son projet nc pouvait on conse (luence elrc pris en consideration _Lc Commissariat general ayant e

d'avis que i:iuis(iue le premier classe ne pouvait clrc retenu, mieux valait |)lul6t que de ijreiulre un auti projet, trouver une nouvelle formulc c'est dans le hut de mctlre celle-c au point que sc tienl la reunion du jour.

Apres un long ecliange de vue I'A semblee a pris hi decision sui lanle a runanimile

« Les archilectes soussignes, de legui's du groupe 3 du jury du con coiirs regional Bretagnc. ajjres avoir enlcndu, a Huel"oal, le dimanche I!) Mai, leurs oonfrfrres des groujjos dipl6mes Bretagne ct Nord-Ouest li'cideiil de niainlenir la posi ion i)risc par ciix an jury Ic jour

de rexamen des projets du concour » Ils proposent au (^ommissari

cnei-al que soil conlK-e a I'auleur du projet 30, la direction des travaux dc conslruction representant le roupe Hretiigne, region n° 3. » 11 s'adjoindra coninie collabo

rateurs : 1" L'autcur du projet n" 31 relenu

df's le principc par les quatre de Icgui'S. J

» 'J" .If. Penlhcr, dcsignc'niomen Sanemenl par le President et le vice-president de ce groupemcnt lous deux mcnihres du jury.

-> L'auteiir du projet 31 el M. Pen Uier renresenteronl I'un la Loire Inferieurc. I'autre rensenible des frois dei)arlemenls du Nord-Ouest dans cette parlicij^alion. »

Les Irois architectcs designes par k'urs coiifrores a qui est conflee l ircclion dcs travaux de construc lion rcnresciitant le gi-oupe Bre .»ne SOMI : M. Couosnon, architect

Henncs : M. Lihergc, arcliitectc Nantes ; M. Penlher, archilecte Morlaix.

Lf President du C.omitc dc la Iroisicme scclion « lireta-f/nc : O.-L. . \ i nKHT.

fnformatiom Lc programme

du Congr^s iiationul de I'U. N Les 0, 7 et 8 .luin, matin et soir

seances des commissions, a la ca erne tiuepin, de 9 heures a I I h. 30

et de 14 ;i 18 heures. En outre, eventuellemcnt, le

luin, seances de 21 a 2-1 heures. Les () ct 7 .luin, matin et soil

ic S ,luin matin sciilement, ct .luin I 'apris-midi seulemcnt, visi

les (ic I'arscnal en groupes frac lioiincs.

Lc 7 .luin, matin el soir, et Ic luin, rai)rcs-niidi, visiles du croi scur Lamotlc-Picqiict et, s'il c present en rade, du croiseur Dufiiiaii Trouin. Deux seances de visile par Icmi-journce : de 8 h. 30 a 9 h. 30

de 'J h. -l.-i a 10 h. -15 ; dc. 14 a 1 heures ct de h. 15 a Hi h. 15.

200 i)crsonnes seronl accei)tec )ar visile. La diiree de chacune de

visiles ne pourra exceder trois uiarls d'hciire. Les departs se fcronl u pont (lu.eydon. Le 7 .luin, a 20 h. 30, concert de

la Musique dcs Etjuipages e'le la I-"loltc, a la Salle des Fetes.

Le 8 ,hiin, de 22 a 23 heures, i lhi niiiKilion des balimcnis sur rad (feu d'arliflce au port de commerce)

Le 9 .luin, a 8 h. 30, service rel fieux, I'un au Sladc dc I'Arinori aine. Taulrc an 'renijile prolcstaiit I 9 h. 30, defile du Souvenir, <lu

Stade dc r.\rmoricainc au Monu lent aux Moris, avec le concours

les fanfares de rArmori([ue et des 'upilles (lc III Marine.

A 1) heures, assembK-e pl/'iiii're oiii' (In (|uarticr Fauira

A 13 heures, baiuiiiet dc cl(")lurc II 2" l)(:'p(M (les Kfiuipages de I

Flotle. L'aprcs-niidi, a Ki heures, c(!'ri'

monie au Monunienl aux Marins lorls pour la France, a Sainl-Ma

Ihieii. I,a (K'coralion du Monument sera assiiree r)ar Ics bataillons dc

irl i l leric de ('(Me. Un aviso, porlciii le 100 personncs an iiiaxiniuni, croi era au large pendant la c(:'rem()nic (' (l(''i);i.l (III remorciucur condui ani a I'aviso, aura lieu a 15 h. 30 lonl Ciievdon. Seiiles les personnes

DHinii s dc carlcs DourronI y prendre issagc.

Avis aux S. O. R. de la Region Svanrc dr lir. — Conlrairenienl i • ((iii avail d'ahord elc' annonci'

I si-ance dc l ir pour les S. 0- H e r;irron(l.isscmcnt de Quimpeirh'

canto,-is (le Scaer, Qiiimperh" e il-Avcn) ([ui devail avoir lieu

linianchc dernier 2 .luin, est repor ic au (linianche 10 .luin ct se lien r;i au stand de l i r de la Villeneuve

dc 8 henrcs ;i 11 h. 30. I'rriodcs (Ic rrscrnc. — Les (». n. soni invili's a accomplir des

periodcs de courte diiree.dc 7 jours nil inaxiinum et de 3 jours au mini niiiiii. Ivn aiiciin cas, ces pi'riodes ni! pourroiil dcpasser 21 jours dans

iriiii'c. A nolcr (|ii'en phis des in-cMinili's joiirnalicres, les rcservis-s loiichcroni ii:ic gralillcation qiio-(lienne de 10 francs. I'our Iplus Miplcs renseigiiemenis, les rcssor-ssanls (le I'arrondissenicnt <le

(,)uinipcrle, pourroni s'adresser au IIH-Iiii ill- lii .section <le In gendnr-

nicrie, placc Nalionalc, a Quimperlc.

le de

ceux (|ui vous doivcnl le honheiir vivre avec leurs families. C'est

sons leurs regards et avec leur pro-ction, c'csl accompagne par leur

soiirirc oil i l v a (l(> la Merti' el de gratitude (|ue voiis entrez a voire

tour dans voire heritage de di'voue-menl ct d'honneur.

Vers le Congr^s du Bleun-Brug de Pleyben

Exposition d'art brelon L'Exposilion d'Art Sacrc, organisde

par I'Atelier Breton d'Art Chretien qui se tiendra ii Pleyhen, ii i'occa sion du XXV° Congres des Bleun Brug, a la salle de I'lLMel de Ville, sera^ ouverte pendant toule la duree du Congris, sauf lc mercrcdi 4, c'est ii-diro le 1"', 2 ct 3 Seplembrc pr chain.

Le caractere de cette exposition sera cxclusivcment brelon et reli gieux

Les membrcs direcleurs du groupe « An Drocllenn » sc font un plaisir d'invitcr Ics arlisles de la riSgion de Chrdeaulin.

Les exposanis devroni se soumel tre aux conditions exig(5es, soit

1" Les anivres pr(isent6es, reali si-es dans un style modcrne, devroni clre d'in.spiralion brclonne ou rc l l gieuse (le coniitii d'exposition insislc sur ce point).

2" Les dites oeuvres seront aup ravant soumises ii un jury competent

3° I I sera por^'u un droit d'expo sition.

4" Lc comitc dijclinc toulc respon sabilit(5 quant ti I'exposilion des ceuvres.

Les dd-marches devront eti pour f in Juillet au plus efrectuees

nrd. Pour lous details ct renseigne

rncnts coneernant cette exposition s'adresser ii M. l ionan, Caoussin

An Drocllenn », Pleybcr-Christ (Finislere). — .loindre timbre jjour reponse.

Achat de chcvaux pour rarm^e. Le Conut(i de Guingamp acheter

pendant le niois de .luin 1935 1" Dcs chcvaux hongres et juments

lie 4 a 8 ans, laillc de 1 m. 52 m. 58, de la calegoric : trait lege ait moyen, trail lonrd, fails en

porlcurs el prcsenlant le caractere tr6s accus6 de la race brclonne

2" Des chcvaux de selle hongres juments de 4 a 8 ans : dragons

ir l i l leric tele et troupe, garde-repu hiicainc mobile ct gendarmerie

11 ne sera pas achetc. de chevaux de robe grise-claire on aub6re-clair

Itineraire : Samedi 15 .luin, 11 heures, Scai'.r, sur la place.

Samedi 15 .luin, a 14 heures Courin, sur la place.

Mercrcdi 19 ,Tuin, a 10 heure Hannalcc, sur la place.

Ne peuvcnt etre achcli-s en prin cipe que des animaux nes ou (i'levi-dans la zone d'achat que le Comitc est charge d'cxplorer.

MAIS - FOURRAGE En seniant depuis la nii-Avri i jus

(lu'ii la lln Juin diflercntes varietes de mais, on pent rixoller du four

ige vert, depuis la mi-Juillet jus qu'a la lln Seplembrc. En soignant cette culture, on atteint parfois de cndemenls de 100.000 kgs ii I'hec

tare. Le mais a grain, n'cst i)as une

l)lante exlix'mement cxigeante, tan (iis que le ma'is fourrage Test <1 vantage. I I fmidra done accorder line grande attention a la fumui (jui comprendra lout d'abord une tr6s forlc dose de funiicr de ferine )ouvant aller jusqu'ii 40 tonnes 'hectare. On apjiortcra en outre (jmnic engrais chimiques :

100 il 150 kilos d'engrais azote 150 kilos de phosphate bicalci

que : 150 kilos de Chlorure de potas

Slum ou de Sulfate dc Potasse. Ces cliifl'res devront etre aug

mcnies dans le cas oii Ton ne dispo serait pas d'unc quantite sufflsantc le funiier de fcrnic. Bien entendu icn n'empcche de reinplacer ihlorure ou le Sulfate de Potasse

par de la Sylvinite, en se rappelant que 400 kgs de Sylvinite equivalent

150 kgs de Chlorure ou Sulfate de olasse.

P a u l LOISET

Les Elections au conseii de g^rance « Rennes-Bretagne»

Les (ileclions au Conseii de gi; nice dc « Hennos-Bretagne »

sont di-roulees dimanchc. Deux lisles completes dc 10 noms

11 lisle d'entente entre rA.ssociation des Amis de Hadio-Uenncs et I'As sociation des Hadio-Clubs de I'Oucst t la lisle des candidals designes

par rAssenibl6e giimjrale dcs sans lihsles de Hennes apparlenant a 1 Confederalion giinerale du Travail, la Ligue des Droits de I'Honinie

igue de rEnseignement et .symiia thisants ; une lisle incomplete dc noms: la liste bretonne et 17 can didals Isold's se trouvaient en prij sence.

lusqu'a midi on rei-ut par corres pondance les votes provenant de loutc la rd'gion de rOuesI, et de 8

18 heures, dans la salle dc I (^hanibre de Commerce de Hennes un bureau de vote fonclionna

Sur 13.(i07 c'Icctcurs inscrils, 12.059 oterent. Le (lil'pouillenicnt devail se lernii

uer Ires lard dans la nuit par I: icloLi-e (le la lisle ayant ii .sa til'le

•M. .Nitsch. Les resultals

Inscrils : 13.007 ; volants : 12.059 Lisle d'Kntente enlrc l'.\ssociation

dcs « Amis de Madio-Henncs » et Association dcs Badio-Clubs dc Oucst : MM. Nitsch Georges, 7.259

lu ; Picoux Ci'le.slin, 7.210 v. Collin Charles, 7.319 v., i'lu grand Charles, 7.271 v., clu ;

nit (In Coudrav, 7.198 v. Ifuchel Hent\ 7.388 voix, (•In tin Henri, 7.244 v., elu ; Chalandre

108 v., elu ; .Icudv Bene, 7.288 v. lu : Moinard Pierre, 7.239 v.. I'hi.

Lisle (les candidals designes pai' i.sscmhiee gi-nerale dcs sans-fllis-

I cs 'de Bennes apparlenant ii l;i Confi'dcralion Gi-neralc du Travail

la Ligue dcs Droits de r i lomme giic dc I'lCiiseignement ct sympa-

thisants. — .MM. Chcreaii, ' 3.1)02 oix ; Lc Slrat, 3.599 ; Mine Santnr i, 3.503 ; MM. Tannou. 3.508 ; Le

maire, 3.532 ; Hey, 3.404 ; Martin :!.514 ; Paviol, 3.470 ; Ferri'c, 3.408 Bocra, 3.395.

Lisle Bretonne. — .MM. I'anch Gourvil. 143 voix ; Yann Kerlann, H I ; P.-C. tiervella ; Paul r.admi-ranlt, 100.

Candidals fsoK's. — MM. Bahon Bault, 107 voix ; Bordelay. 38 ; Boiirgot, 1 ; Charlon. 40 ; Corzic, :t50 ; Chchrou, 290 ; Daniel .fules, 3; Duhamcl, 175 ; Fallais, 41 ; Gi-rard, 14 ; .Iiiderias, 28 ; Gincsles, ' 47 ; Kester, 101 ; Landormv, 20 ; Lardic, 79; Le Corvaisier. 1.50; Lcroy, 7 ; Boll.Tnd, 4 ; Chevalier, 3 ; Humbert, 0 : Rebiire, 8 ; Storcz, 7,

VOIX elu

; Le. Bour (•In ; Mar

Le beau film qui passera sur I'ecran de Saint-Colomban l e s - i ^ , -15 e t -16 J u i n mi

llll!ll!Bllllllllllllli!l!ll!{!lllllliaill[inii;ii;il ii»ii9B:i !iiiai!iiiai!!{iBi:i;«

Q U I M P E U L f i CINE P.-VX. — Nous allirons par

liculienMiient raltcnlion dc tous Ics imateurs dc beaux spectacles sur le programme qui va i;lrc donmi la se maine prochaine ii la salle Saint-Co loiuhan, en sd-ancc de chMure. Ce programme comprend un grand film d'aclualitd' religieuse qui a obtenu il y a deux mois ii i 'aris, le succcs le plus md-rile :

LE r/f.l/ VliiAGE DU VATICAX. Film des plus rd'cents qui com

incnce ii peine ii paraitre en province et qui doit attirer ii Cind'-Pax une foule considerable de spectatcurs de Quimperlc et de la region, et nous sommes persuades que beaucoup de personnes pen hahitud'cs ii frequenter le cincima ne manqueront pas cette occasion qui leur est oll'ertc d'en courager I'a'uvre dMninemment artis tique ct educative entreprise par Cind'-Pax.

Comme complement du Vrai Vi sage du Valican, nous aurons un ma

nilique aper^u des Grandcs Fetes dc Lourdes, qui ont cloture, i l y a

uelques semaines, le .lubile ; Tr i uum eucharislique que le Cardinal

Pacelli, legat du Pape, a honore dc sa priisence, et qui avail pour vceu principal la paix du monde.

Comme nous le voyons, i l ne s'agil pas ici seulemcnt de documcntaires, mais d'anivres d'unc emouvante ac-tualit(j qui interesscra tous les pu-blics.

Nous dcvons ajouter qu'en dehors dc ces lllms qui constituent la dcuxie-me partic du programme, la premid'-•e partic nous ofl'rira, avec les Ac-

lucdites Eclair-Journal, un grand film comique de bonne humeur et de folic gait(j : Une richc affaire, avec B. Le Uoy ; auquel s'ajoutera un dessin anime : licttg fermivre.

Etant donnd' I'lmportancc de ce programme, une premiere sd>ance supplementaire aura lieu lc vcndre-di 14 Jiiin.

A SAINT-COLOMBAN. — Nous avons le ijlaisir d'annoncer qu'avcc ce mois de Juin vont reprendre ii Saint-Colomban, les reunions d u l " vcndredi qui n'ont pas eu lieu depuis plusiours mois.

Ces rd'unions comporteront gene-[denient avec une petite causerie,

le passage ii I'd^cran de vues dc projections sur dcs sujets d'actua-_ite religieuse. Vcndredi 7 Juin, ;i 20 h. 30, 1'" reunion, au program-me : vues (le projections sur Ic Ju-bilc. Cette seance sera une prt-para-lion ;i la GraiKle Seance de Cind'ina de la semaine i)rochaine.

G r E O K G E S l i E J G U K T CHlRUttGIEN-DENTISTE - do la Kaciillo do Paris -

1 8 , R u e S a v e r y (Malson Rival in)

QUIMPERLlg Conaultatiami tous Us jours, sauf le iundi

LE PARDON DES OISEAUX. — Voici lc programme des rd'jouis-sances dcs fetes (|ui se deroulcront les 9 et 10 Juin, a I'occasion des fetes do Toulfoen :

Dimanche 9 Juin. _ Do 10 heures il 11 h. 30 : place Nationale, concert par ia musique Excelsior.

14 h. 30, il la Foret : course cy-cliste internationale (Prix : 150, lo'o, 80, 50 fr.) ; course comnuinale (pr ix: 150, 100, 80, 50 fr.). Depart de La Foret, Kerankcrnal, dollars, Keran-na. La Forcl.

La musique se fera entendre pen-dant les courses. Les 4" i)rix ne se-ronl distribues qu'aulant qu'il y aura 5 partants.

A Toulfoen ; bal champelre et dan-ses aux binious.

17 h. 30 : depart dc la musique pour Quimpcrlc.

20 h. 30 : place Nationale, bal ii grand orchestre. Au Bourgneuf : danses aux binious.

Lumli 10 Juin. — De 10 h. ii 11 h. 30 : place Nationale, concert.

13 h. 30 : depart de la musique pour La Foret.

De 14 h. 30 ii 17 heures : ii Toul-f()en, bal champd'tre et danses aux binious avcc grand concours de cos-tumes bretons (Prix : 100, 70, 50, 30 fr.).

17 h. 30 : depart de la musique pour Quimperlc.

20 h. 30 : place Nationale, bal ii grand orchestre. Au Bourgneuf; dansc.'i aux binious.

20 h. 30, defile i)our la gare : placc Nationale, rue de la Mairie, rue Isole, i)lace Carnot, rue Savary, place Sainl-Michel (arret), rue (le I H(>pilal, boulevard dc la Gare (dis-location).

TRAVAIL Ecrire Parent, >j, n

z .SOI. lie aiinec, sans quit-i. OlVre vraliiienl serieuse. IC du Doct.-Heulin, Paris,

CEHCLES D'lrrUDES. — Lc cer-clc <reludes d'lionimes se reunira ii la salle Sainl-Colomban le mercrcdi 12 Juin. Sujet de la cau.seric : Le programme dcs anciens comballanls, par M. Jczcqucl.

VERS LES GRANDES FfiTES CEf.TlQUES. — C'est ii la lln du mois dc Juillet (|ue se deroulcront les fjrandes fetes celtiques dc Quim-perlc.

Nous rappclons ci-dessous les grandcs ligncs du programme :

Samedi 27 Jui l le t : ii 11 heures, d'ception dcs Congressistcs.

A 13 h. 30, ouvcrture du Congres. Conferences qui coiiimenleroiit et inalyscront les diU'crenls aspects du genie Villcinarqucen, par M.M. Er-

lult, de I'Eslourhcillon, Lebesgue, Waquct, Degoul ct Leon Le Berre.

A 20 h. 30, grand concert de Bar-ii.s-Brciz par le Ccrcle Cclliquc dc

.N'anles el sa chorale. Dimanche 28 Juillel : grande ma-

nifestalion iiopulairc. Office rcli-gieux, deflli', vjsile aux timibcs dc la Villemarqm:!, de son humble ami Matilin an Dall, du docteur Cotonnec

t au monument aux morls de la grande guerre.

Au cours dc I'aprcs-midi : Theatre de verdure.

Lundi 29 Juillet : Lc 'Goivscld Digor, pr(:'sidi:' par Ic grand druide le Bretagne ; grandcs lultcs breton-

ues. Conference sur Quimperlc i)ar •M" Foiirnis.

Mardi .30 Juillet ; Journee md-mo-iile ; grande excursion par Rice

sur-Bclon. Pont-Aven, .Mellac, Guis iff, Arz.'ino.

FI>TES DE TOULFOEN. — lier/le-mvntalion de la circulation. — II est rappelc qu'un arrete municipal fixe les prescriptions suivanles pour les fetes de Toulfoen :

La circulation des voiturcs est interdite sur les lieux ct pendant la duree dcs courses de bicyclettes ;

Des emplacements .seront indiques aux v(5hicules stationnant ii la Fo-ret ;

Pendant la duree des fd'tes, tous les vd'hieules sc rendant ii la Forcl devront ii Taller empriinter rit ine-rtiire siiivant : Boulevard de la (".are, route de Moi'Ian, nouvelle route de la Maison briilee, Poulfranc, Kerbas lard, le retour ayant lieu par la rou to directc Forijl-Quimperlc ;

Pendant les deux jours de fete i l est intcrdit aux piclons de station ner sur les ponls du Bourgneuf et du Moulin de la Ville.

CARNET DE MARIAGE. — Nous ap))renons avec i)laisir le prochain mariage de notre ami, M. Fran(;ois Huon, le synipathique agent d'assu ranees de la rue Savary, avcc Mile Marie Simon, de Pouldavid-sur-Mer.

La b(^nd'diclion nupliale sera don-nee anx jeuncs i-poux, Ic mardi 11 Juin h 11 heures, en rcglise siale (le Ponldavid.

L'Union Agricolc adrcsse aux jeu-nes fiances scs mcilleurs va'ux de bonheur.

LA VENTE D'INSKLNES. s - La ventc d'insigncs pour I'crection du monument conimdMnoralif de I'arri-vee des troupes britanni(|ues ii Bou-lognc-sur-.Mer en 1914, a produit la somnic dc 351 francs.

PUPILLES DE LA N.VriON. — Subventions d'ctmlcs. — Lcs parents et luteurs des pupillcs dc la Nation donx'nt adres.ser avant Ic 12 Juin, dernier delai, aux secretaires can-tonaux, en vue d'oblcnir des subven-tions d'etudes ou les renouvelle-ments de deimindes de subventions, les pid'ccs ci-dessons :

1" Extrait du r(')lc dcs conlribu-lions : 2 " Ccrliflcat d'imposition ou dc non-iniposilion sur le rcvenu ; 3 " Ccrliflcat scolairc dctaille ; 4" Ben-seignemcnts rclalifs a |a situation de famille.

En ce (|ui concerne les i-lcves frd--(liicntanl Ics grandcs ccolcs, les dc-mandcs seront elablics ii parlir du 1" Juillel.

^ CONSEIL MUNICIPAL. — Le Conseii municipal de Quimperld* s'est reuni dimanche matin 2 Juin salle de la mairie, sous la prd'siden ce de M. Le Lou(5dec, maire, assistd' de M.M. Borgne, Pocher ct Barat adjoints. '

Elaient prc.sent.s, 22 conseillers , 23 en exercice.

M. Roussin, secretaire de sd'ance donne lecture du procd-s-verbal de la reunion du 12 Mai, qui-est adopte il runanimile.

Comptes adminislralifs du maire. — M. Le Loud-dec cd'de la prd-sidence au doyen du Conseii, M. Le Noges ct se retire de seance pendant que ce dernier donne connaissance au Conseii des comptes administratifs qui sc soldcnt par un excedent de 414.817 fr. 11.

Ces comptes sont approuvd's ruiianimit(> et le maire reprend la prd-sidence de la sd-ance.

Comptes du Receveur municipal. — Ils se soldent par un exciident total de 1.310.719 fr. 70.

Comptes administratifs de I'llos pice. ~ Excedent total : 308.344 fr 02.

Comptes adminislralifs du Bureau dc Bienfaisance. — Excd-dent totaf 24.871 fr . 55.

L'exc(-dcnt des dd-penses sur les reccttes au cours dc rexercice 1934 est du il la creation do la soupe po pulaire, distributions de bons de )ain, etc..., rendus nd-ccssaires par a crise de chomage.

L'affaire Moreau. — M. Moreau entrepreneur ii Quimperld", demande que la ville lui paic la somme de 27.441 francs qui lui est due depuis un an iiour des travaux efTectues (2° lot), il rE..P. S. des jeuncs filles , en outre reclame la somnic dc 25.000 francs ii l i tre de dommages et intd' rd'ts. Une procd'dure d-tant engagiie il ce sujet, M. le Maire sollicite I'au torisation d'y prendre part et de dd'fendre les intd-rd-ts de la ville.

L'aulorisation lui est accordiie Reception des travaux de I'Ecole

elemenlaire des filles. — En vue dc la rd'ception dd-finitive des travaux de la nouvelle d'cole, le maire avail (leniandi; I'an dernier aux architec tes de lui fournir les md-moires. L; ('ommission des Iravaux a dd-cidd-dc surscoir ii la reception definitive (10 CCS travaux, trouvant troj) d'levi le montant des travaux suppld-men laires.

Des iirecisions ont d-ti; demandd'cs auy. [.rchitectes.

Promenade du Bourgneuf. — Plu sicurs arbres de ralld-c du Bourgneuf ayant d-ti- abatlus par un camion leur remplacemcnt a du etre efl'cc tile. L'assurance dc l'autcur de I'ac cidcnt ofVre une somnic dc 1.500 friuics. ,-\dopld'.

liarois-

G e c g n e j ' a l v a ! ai vu mon cor qui pendant dix

!ins avait resistc ii tous les corici-dcs, jc I'ai vu disDaraitre sous Tac-tion du «Diablc». «I,e Diable» nli-ve Ics cors en six jours pour tou-ours; Mais attention !... cxigez « Le

Diable », 3 fr. 95 toules pharmacies et il Epcrnay, pbarmacic Weininann,

QUIM-TUiiion sa (I er-ic han-

de la .s()cict6 aura lien iiu Poiildu, Ic dimanche

A L'UNION SI'OBTIVI-: PEBLOISE. - - Lc Comitc ,1c Sijorlive Qiiimpcrloise, dans nii-re r(-uiiion a di-cide (|uc quel aiiniie cette amu'-e 10 Juin.

La reunion gend-ralc aura lieu le Iiiiirdi suivaiil, 18 .luin. Tordre du jour : coniptc-rendu moral cl finan-cier ; renonvcllement du bureau ct qiK-slions diverscs.

X o T A I .es m c n i h r e s d c T U . S. Q. (Icsireux dc poser leur candidature comme membrcs dn bureau son^ Dries (le faire une di-claration ecri-le, au iircsidcnt ou au secretaire, avail! le lundi 17 Juin au plus lard. Toutes Ics candidatures rei,-ucs aprd-s cctte date nc seronl pas prises en consideration.

rime ffo outtc de tail. — Un marclid- sera

pass(- avec la maison Pirex pour achat dc bibcrons pour la somme de 1. 820 francii.

Education Phi/sique. — Le minis tr(^ avait accordi- une subvention de 7.700 fr. il TE. P. S. de gargons pour exd'cution de travaux. Les depenses se sont d-levi-s ii 7.799, soit une difl'd-rence de 99 francs. Le Conseii dd-ci-de de payer cette difTerenco.

Subvention d I'V. S. Q. — La so cid-td- sportive localc, U. S. Q., qui vient (Taccd-dcr en division dc pro motion, rocevra une subvention de 4.000 francs, an lieu de 800 franc.s,

Delegues au Conseii de discipline — Apres vole au bulletin secret •MM. Jean Trd-guicr el Alphonse Le Noges, sont designes par i2 et 21 voix, comme delegud-s au Con.-icil de discipline.

Demande de subvention. — Une demande de subvention dc I'.Vd-ro-Clul) d'lllc-el-Vilaine est repoussd-c.

Une somme de 150 francs est vo-ice il l itre d'encouragenient aux niar-chours. Cette somme sera rd-|)artie entre les d-quipes locales i)arlicipant il la Replique dii- Bol d'Or. -

Caissc de chomagc. — Le Conseii dd-cidc la fermclurc de la caissc dc chdmiagc ii i iartir du 5 Juin pro-chain.

Embelli.iscment de lu ville. — On demandera aux proprietaires d'ef-fecluer le i-avalement des fa(,-ades des maisons qui en ont bcsoin.

Bains-douches. — Un va-u sera transmis ii la commission des ho.s-pices, pour demander que les bains-douches soiciu ouverLs le dimanche matin, alin de pcrmeltre aux ou-vricrs d'en user jilus facilement.

Qiiarlier du Beaubois. '— La pcli-liim du qiiarlier du Beaubois cou-rcriKinl Teau, Tcclairagc, clc..., sera |)i'isc en consideration des que M. Goiirier, le conducleur des Iravaux <!c la ville, aura d-tabli le devis neces-saii'c.

Questions diverses. •— Avis favo-iblc est accorde ii la demande (lc

sursis d'incorporalion formuld-c par M. .lean I.iincieii. en vue de poursui-vrc .scs eludes de md-deciuc.

Le Conseii apjmie une demande (lu Con.seil municiiial de Mcllac ten-dant au rd-tabli.ssenicnt <lu train de 7 h. 25 du matin qui s'arrelait en gare de Mellac ct pcrnicltail aux en-f;inls de Mellac de se rcndre jilus facilement ii Td-cole.

AU CINEMA IIONORE. — Cette .se-maine : LE DmON DU SOVS-MA-HIN; — Cricz-le sur le toil, film gai.

EMBELLISSEMENT DE LA VIL-LE. — Le Conseii municipal invite les habitants a proceder au ravale-mcnt des facades de leurs immeu-bles et les engage en meme temps a veiller a Td-tat de proprete des rues et a se dispenser de faire des d6p(")ls sur la voie publique, "en dehors di i passage du service d'en-leyemcnt des boues, ce qui sera particulierement surveilld' et donne-ra lieu ii des proces-verbaux pour les personnes qui ne s'y conforme-r«lent pas.

I I compte sur la bonne volont6 do tous pour contribuer, en amelio-rant les conditions d'hygiene publi-que, il Tembellissement de la vil le ct lui donner, par sa bonne tenue, un aspect engagcant aussi agreable aux habitants qu'aux touristcs qui la visitent.

LE CONSEIL DE REVISION. — Commune de Quimperle. — Ajour-nd-s de la classe 1932Serv ice arnid', 2. Ajournes de la classe 1933 : ser-vice armij, 9 ; bon absent, 1. Classe 1934 (2" contingent) : service arme, 28 ; service auxiliaire, 1 ; engagijs volontaires, 10 ; ajournd-s, 4 ; exemp-te, 1. Classe 1935 d " ' contingent) : service arm(;, 17 ; service auxiliaire, 2 ; engagd's volontaires, 9 ; ajourne, 1 ; exemptd-, nd-ant.

UN CYCLISTE SE JETTE CONTRE UN CAMION. — Lundi dernier 3 Juin, vers 18 h, 30, M. Le GofT, ma-n(x;uvre k Kerjulcs, en Redene, reve-nait de son travail et descendait a bicyclette le boulevard de la Gare, quand, en dd-bouchant sur le quai Brkeux, i l alia se jeter contre Tar-riere d'un camion dc Tusine Guerles-quin, conduit par M. Baccon.

Violemment projeti; sur la chaus-, see, le cycliste fut releve par les' employes dc la maison Jiizequel. Le docteur Denocl, appelii a Ipi donner ses soins, constata des blessurcs a la tele, blcssures qui, csp^rons-le. n'cntraineront pas de compHcation*.

M. Ic Commissaire de police a ou--vc; l une cnquete.

^illlltlillllilllllllllMllllilllllllllllllllliiiiu

1 C I I V S - P A X 1 = Le Cinema Parlant Familial 5 = Salle S -Colomban - QuImperU E

s = Vc-ndrcdi M Juin, — Snnu-di 15 -litin :

soirics a 8 h. 30

Dimiincbc 16 .lu _ mnlim-i- ii 3 h. 43 5 soirre il 8 11. .•»() =

GRtHD GAU DE CLOTURE | I PremiL-re partie ; S'

Actuuliteii-Eclalr-JuarnBl E

E B e t l y , F e r m l 6 r e (dcssIn nnimi) =

U N E R I C H E A F F A I R E = grand film comique BVCC D. Le Roy E

; Dcuxii-mc parlie : S E LES GRANDES FETES JUBILAIRES DE LOURDES 1 vcc In prfscncc du Ciirdinol Pocclli 3

I IE II m DO HTIUli cl on,del dn S.inl;Si;-ge = s de ia cliapellc siiline. =

Le film uniqu avcc lcs cliiL-i

: PRIX PLACES : = : I'rtmicm 7 fr.. Secomlcs 5 fr., Troisiemrs i fr. E • Oemt-larif pour Us cnfanit, Jusqaa /2 ana. S

' iMi i i i i i i i i i iE in i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i f i

UN MANOEUVRE BLESS£ DANS UNE CARRIfiRE. — M. Jean Guily, mano-uvre, rue Cornic Duchd-ne, travaillant dans la carriere de I'usine de Kerisol(;, s'est fait une forte contusion de Thd-mithorax gauche et fracture d'unc c()te gauche par la chute d'un bloc tonibe du soniniet de la carriere.

Incapacild- dc travail dc 20 jours, sauf complications.

TROUVAILLES. — II a eld- trouvd sur la voie publique une pompe de bicyclette et un bracelet en metal jaune avec initiales. Les reclamer HI Commissariat de police.

ABBAYE BLANCHE Bourgneuf- Quimperld

Bibliotheqae Popalaire

LIVRES POUR JULN Vienne la Rouge, S. et J. TharaiKl. I'ne jeune fillc d'aujourd'hui, Mv-

pont. Le silence passionne, Ed. Le Maire. Le rocher de la tune, Arthur Rees. L'armoive normandc, Magali.

PIIARMACIE DE SERVICE. — Dimanche 9 Jtiin, idiarniacie Ha-hrial. 40, place Saint-Michel.

Lundi 10 Juin, lundi de la 1ec(>te, pbarmacic Guibourg, Savary.

Pen-rue

ETAT CIVIL. — Xaissances : Henri-Charles Carriou, rue des Gor-jennes ; Aline-Jeanne-Louise Burel, ct Marie-Augustine-Erancoise Burel, jumellcs, a la Materniti;.

Publications dc nuiriaqc : lYves-Jean-Marie Le Meur, cultivateur a Rosmengiaz, et Marie - Eran?,oise-Louise Alanot, cultivatrioe ii Ker-feunteun, en Mellac ; Krani^ois Huon, iigeiit d'assurances, (i, rue Savarv, et .Marie-Anne-Ainid-e Simon, s. p., il Ponldavid ; Desire-Joseph-Marie Pocher, mana-uvre, rue de Quiniper. et Marie-Loiiise-Josd-i)hine Danid-Iou, fenime de chambre, 20, rue du Coud'-dic ; Joseph-Marie Graignic, ajus-tcur il I'arscnal de Loricnt, et Ma-rie-Olivc Lc Gal, cultivatrice ii Kervavd-on ; Joseph - Pierre - Ange-•N'oiM Qud-rd', chaudroniiier a Kd-ri-•solc, et Alicc-Yvonne-Josisphe Coif-tic, s. p., 9, rue dol lars ; Frani^ois-Eniilc Capitaine, quartier - maitrc mccaiiicicn, route de Moclan, et Marie-Anne-Aline Trolez, s. p., ii Kerez.

Manages : Fran(:ois-Alexan<lrc Je-gat. iiatissicr, 54, rue Vauban, Brest, et Enima-Elise Guillou, steno-dacly-lo, 9. rue des Ecolcs ; Louis-Marie Pavic, employe de bureau, 28, de la Villeneuve, Loricnt, et Marguerite-Jeanne Kerher.ve, employee de bu-reau. 22, boulevard de la Gare ; .lean Po.stcc, nia<;oii, 2-4, rue du Coue-dic, ct Emiliennc-Maric Guillore, ouvriere d'usine, 33, rue du Coud-dic ; .Marcel-Jean-Marie Cheruct, mfcani-cien il Laugan, (I.-et-V.) et Marie-Josephe Durban, comptable, Saint-Nicolas.

Dect-s : Vincent-Marie Even, 60 ans, sabolier. 19. place Saint-Michel ; Laurent Qud-lcnncc, 31 ans, tvpogra-phe, dc Quiinper, 19, place Saint-Michel ; Louis-Marcel Le Carquet, 2 mois, a Saint-David.

Page 3: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

UR EXaME|l_PR£NUPTIAL On ii bL-aucoui) parlt- de rcxanien

pr(-mii)lial. On en parle ent-orc ilc temps a autre.

«Voiis alle/ VDUS niarier, <lisail un iifjent d'assurances, a I'un do ines amis. Savez-vous (pio VOIIT assuran-ce :iur !a vie lie fait pas que prou-ver voli-e provovan.'e. C.e (lul est line qualite pour un futur clief de fiuiii l le. Elle atteste aussi diserete-inent votre bonne sante. Un nialade ne scrait pas adniis par le niedeei/i <ie la Conipaynic.

Vous voye/ 'lue vous avez iiien fait de vous assuror sur la v io».

ARZANO XEGP.OLO(ilE. — Nous iivons ap

pris Mvec roRret lii niorl |>rematur6o de Mmo Mioliel, eommer(.'aule, bello-iiiore do .M" Francois l.e Hee, nolaire d'Arzaiio. Les (vuvrcs do la paroisse et de la coinmuno pcrdcnt on d ie une dovouee bionfaltrice.

.Nous prlon;s touto la lamille d «-Rreor en cctlc I'ruollo ciroonstanco no!t plus slnc6;Ts contlol^nncc.s.

E tAT-ClVIL . — Xnissancvs: Mool lo Piorre, de Kerharnout ; Heuzot Andre, do Korouarn ; Cardiec Maria de Kerhoel; Andnizot Guy, du bourg; Courtet, Brandorien.

I}ecc» : Yluiol .Marie-.Tosophe, de Saint-Duroc, (!! ans ; Yhuol Mario Anno, de Menobero, 71 ans ; I.arvo Julienne, du bourg, ,')() ans.

QUILLIQOMAIIOH HTAT-GIVIL., — Nalsamicea : Jo-

seph (;rugnol, a Saint-Clpat ; Made-"eine Vlojo, a Goniinenauebou ; Leo-ne Nieolas, au bourg ; Gilberto GaU-

n. au bourg ; .\ndre Nieol, a Ker-ran. Mariojics : (iai)riel l.e Gallo ct anno Korbigniet ; Joseph Noslour

t .Mario Quere ; Joan-Marie IMcarda .\nne-Martho Daniel.

Dccvs : .Moven Andre, bourg ; Ma-t luir in (iloux, ii Ty-N'evoz-Korguilloin

Transcription de dicds Marie Yhuol, ii Quimpur.

•EUZEC-OONQ SI UN GONSKlI.l.KI! MUNlGl l 'AI

NOIE AGGinivNTEI.I.KMENT. -L'ouvrier nionuisior I-'olix Dubesy 45 ans. doniicil ie avenue Thiers, en Beuzoe-Conq, et conseilier nuiniei pal do CO quarlier, est tonibe a la iner, en so rondant a bord d'un ba toau ilans I'arriere-port.

Aux oris poussos i)ar raeoidonte quelques marins de commerce se precipit6rent au sceours do I'ouvrie iiienuisior ot rinissirent a lo rame ner sur Ic quai.

Mnlgre lous les soins dos sauvo lours ct du docteur I x Strat. de Gon carneau, niandi, le m.ilheuroux ou vrier n'n pu otre rameno a la vio

OLOHAm-OARNOKT

LA GRANDE KEHMESSE I'AUOIS SIALE. —• Quelques semaines peine nous separent do la graiido kcrmcssc paroissiale traditionnell de Glohars-Garnoi-l (pii, lous les ans obtient un inimenso succes ; d'abord parce qu'ello ne ressonible on rion a toutos les inanifostations do ee genre organiseos dans la region e ensuitc pour la raison qu'ello so deroule dans lo cadrc niagniflque el enchnntour du pare do "eeole do Saint-Jacques.

Nous pouvons di-ja annonccr (luo la kormesse est flxec au diinanche 7 Julllet. Nous aurons I'ooeasion d'on reparlor.

A V I S .\UX DEBrr. \NTS DI nOISSONS. - - Le niaire de Clohars r,arnoot infornie les debitanls do boissons de la commune, que par mesuro exccptionnello, lo prefot du Finist^re les autorise a tenir lours otablit-ienionts ouverts .jusqu'a m null , pendant la saison bahieairo c'est-a-dire du 1"' Juin iiu 1" Octo bre.

NOUVEAU SUCCfeS

A|)res avoir gag^u\ Ic 12 Mai der-nier, le Toui' de Franco Aulomobilos. Perrot, sur Dolahaye, remporte a nouvoau lo (irand "I 'r ix d'ijrleans, grace au Surcarburant Azur et a riui i le Olazur.

I.'huilo Olazur, von<lue 8 fr. Ie| Hire on bidons <lo un et 2 litres, est la moins chore des Huiles do Grande Mnrquo,

| € A R H A 1 X MOHNAIES LA Ff iTB HISTOHIQUE DU 9

JULN. — Los prcparatifs de ia fete du 9 Juin sont poussos t rc j active nient. Los societes sportlves de la ville ont promis lour concoui-s ; des groupes de particulicrs et Je char mantes jounes fllles s'inscrivent tons les jours ; d'autrc part, de trcs

J e a n - I " - - " - " - " - - - - - - - " - - " - - - - - - - - ! " ' ' " ' ' ' ' ' ^ ' " ' ' gTonpi-'s 'Ic mignons bam bins apporteront une note piltores

RIEO-8UR-BELON KERNEVEL

MOBT DU DOYEN DE LA COM MU.NE. — Nous apprenons la niort (In doyen do la coiumunc do Korne-vcl, ^i. Corentin Le Mour, de Loc-Jean, d6c6de a I'llge de 87 ans.

M. Le Mour etait no a Kprnovel, le Mai 1.S48. II fut mobili.so dans la

garde mobile des le debut de la guor re de 1870. Incorpore ensuite dans

,\rmeo de la Loire avoc lo grade de sorgent, i l pr i t part sous les ordros du gonbral Ghanzy aux combats du Mans, do Fretteval et de Sille-lc-Guil laume.

De son mariage avec Marie-Joahne Goliou, decedeo en 1930, i I'ago de 711 ans, nacpiirent treize enfants, dont sept sont encore vivants.

Le defunt fut conseilier municipal durant de longues annios ct i l etail mcmbro du Gonseil de fabrique do la paroisse de Kernt-vel.

Ses obseques ont ete colobrees lundi au milieu d'une nombrouse as sistanco.

Nous prions la famille d'agreor I'oxpression do nos bion vivos con doleancos.

L l i PAHDON DE TUEMOB. — G'est lundi prochain, 10 Juin, lundi do la Pentecote, que se tiendra, autour de la chapolle, le grand pardon si re-nonini6 de Tr6nior. Apros les core-monies religieuses, toujours tres sui-vies, commence la fete profane ; courses cyclistes et pedeslres el con-cours varies ot gais sont toujours Ires suivis.

SAiNT-THURIEN

que el charmante au cortege. M. Augusle Goignat, archilecle do

1 ville do Garhaix, I'un des anima-teurs du comilo, s'occupe activenionl de la construction de la porte mo-nuniontale (placee enlre les niaisons du docteur Andrieux ct de M. Troa-doc, l ibraire), par laquelle du Gucs-( l in fera .son entree trioniphale dans la bonne ville de Garhaix,

Le comite invite los habitants a pavoiser..

Nous rapi)eIons qu'une permancn ce est ouverlu lous les jours chez M. Le Maigre, photographe, de 17 a 19 heures, pour loules les personnes qui ddsirent se documenter pour particlper au cortege.

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Co;ic«/nn(/.,v,.ncI.7Juiii, I I .Le(:iii in(lic Lorient, i i icrcrcdi 12, H o l d lie HroliiKiie,

iiclr. 14, H . du L ion d Ur, edi 15, IW lc l de r E p c c . d i :J0, l iOlul du L io . i d 'Or ;;di 22, Motel de iMaiice.

irnniii.vi lit, inert iperle, ve

•Imix, Siun

FfiTE DU QUARTIEB DU LOGI BLEIZ. — Comme d'habilude, c'est le lundi do la Pentecote qu'aura l ieu la fete de " I ' important quarlier de Loge-Bleiz. I OUTRAGES A GENDARME

Les organisatcurs ont, cetle annee, Lors des courses do Garhaix, les mis sur pied un programme tres | gendarmes Guillenjin et Seveno charge. 11 coniporte notamnient ; course de bicycleltes conimunale

y-I. C Stair, saniedi 22, Uesl i inranl Favenn I'uiU-Scoi ff, mard i 2.'), Holel Lo GolV Loricnl, samedi 2i), Motel de IJrelag

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GRANDE KERMESSE. — La Ker-Imessc dc Tregunc aura lieu cettc annee, le dimancho 9 Juin, au beau

I pare ombrage de Kerambourg, avec (lelVld- des costumes bretons et de la

I garde Iniporiale de Napoleon. Goncours Jo la fanfare de Tecolc

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T H A V A I L S O I G N f : p i u x M0»i5:a£;s L I V H A I S O N I I A I ' I O E

compatrioto Marcel Lo Roux, ago de | 11 ans.

0 7 Aout 1931, .Marcel Le Roux| avait sauve I'un de ses petits cama-

ides dans le chenal du Belon. Go bel acte dc sauvetage lui vaut |

• i)rix Tourvil le 50 frajK-s et une medalllc dc bronze.

•Nos chaleurousos felicitations.

a lundi la mer le quai

CONCARNEAU

I 'N GONGARNOIS SE NOIE A ETI-:L. — Louis Sellin, 17 ans, nui-rin-pecheur, rue Jean-Bart, a C.on-carneau, etait alio a Etel chercher un embarquemont pour la iioche au then.

Dans la mrit do dimancho i l lomba accidentolloment a entre un bateau thonior ct principal.

Son corps a ete retrouvo lo lende-main.

UN PATRON TIIONIER SAUVI SON MOUSSE TOMBK A L'EAU. — Occupe a oU'ectuer <|uel(iuos travaux d'armciiient a bord de son dundoe le iiatron Charles Allot avait deman de I'aide du mousse, qu'i l doit em barquor pour la prochaine saison de pcche.

Celui-ci acquicsj;a aussittM. Quel-ques instants apres, on ne sail do quelle fa(;on, le mousse tondta a la nicr. Le patron Allot, voyant le dan ger que courait I'accidente, tpii mal heureusonienl ne savait pas nager se precipita a la mor tout habille et fut assez heuroux pour ramener lo jeune mousse sain et sauf sur la her }{e. Le patron Gharlos Allot, Age di 46 ans, est I'un dos meillours nageurs de noire port. II n'ost pas a son pro mier acte de sauvetage.

Nos felicitations.

UNE Gl lUTE MALENGONTREU SE. — .Mmo Philomone, ouvr i t re chez .M. Le Doze, negociant pr is de la gare, a Moiqan-sur-.Mor, se ren-(lait a son travail, cos jours dor-iiers.

En hourtant une grosso i)ierro olle tomba lourdemenl sur la chaus-SCO, se brisant une jambe.

Lo docteur Pinel, de Moiflan, tit ransporter la pauvre foninio a son

domicile a Kerglien et lui a ordonno un long ropos.

de la Phot

miw v p ^ r e s ^ c u r l t d

z I t t B p n d o a e s irmocieLENAOUR

Cotnb len de hHrnlenx o n l cto les vie. t i m e s d'un niniiviils linndngR t Vot is pou. v e z ceniiiulnnt v i v r e av(^o vot re l icrnio < t re i l'n!>ri do toi i l nccideii l , ri^proiidrc

vol ro a r t iv i t i j ii la condi-l ion (le porter un nppar^ i l ctabl i spuoiideinent nour v o i r e ens. Kn vous ndrcs-snnt h la I ' lmrinacii! Lc Nnour , vous nurez loU' Jniirs un b a n d a p ; b icn fai t , qu i mnlnt lcnd racxuo-temcnt votre h e m i c , sans

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AU GONSEIL MUNICIPAL. — Le Gonseil municipal, rouni sous la presidenco de .M. (larduner, a pro cedd* aux nominations dos commis sions.

Etaicnt prt-scnts : MM. Garduner Piriou, Lavaux, Rioual, Martin, Drou glazet, Guillou, Gloniarec, Marrec Dagorn, Dizel, Michelet, Salomon Bourhis, Gliiment, Le DouiV, Sanceau Quenlol, Kerangall, Gras, Normand Pelloter, Pi-ru.

.M, Rioual est nomnKi secretaire do seance.

Soul dolegues au syndical inter communal du rouleau comi)resseur ot au syndical interconimunal de I'electriflcalion rurale : MM. Gardu ner et Peru.

M.M. Lavaux, Drouglazet, Bourhis Rioual, Normand, Martin, Quentel Guillou, sont nomuR's mombres de la commission d'assistance.

MM. Pd'ru, Piriou, I.avaux, Kc -ran gall, Le DoeutT, GU-niarec, sonl iiom nu's- menibrcs de la commission des routes et de surveillance des canton niers.

M.M. Peru, Bourhis, Drouglazet Michelet, Gras, Sanceau, Dizot, Mar roc, Eelletor, Lavaux, Dagorn, Salo mon, element, sont noinmes incni brcs de la commission des travaux

UN GYGLISTE BLESSG PAR UNI: AUTO. — M. Yvos Le Gac, chaulleur a la niaison Gannal-Moroau, do Gon carneau, venait d'eirectuor des l ivrai sons a Saint-Philibert, en Tregunc,

Dans un tournanl brusque, a Tin-lersection des routes de Tregunc, de Saint-Philibert el de N6vez, i l aper cut un cyclisto a deux metres devant lui. Voyant le danger, lo cyclislc freina brusquement, et, a la suito d'un derapago, tomba sur la chaus-siie. I l passa sous Ic vi-hlculo el fut s6rleuscniont blcssc.

.\pr6s avoir re^u les soins du doc-tcur .\fl'lchard, de N6vez, mando d'urgencc, le cyclislc, Henri Sellin 18 ans, a etc transport6 a son donil cile, ft Kcri l l is.

avertis d'un nccidehl qui venait de se produire, faisalent circuler les tro]) nombreuses-personnes qu'une telle chose attire toujours. A un mo-ment donne, un homme s'ayan^a vers le gendarme Seveno et lui inti-ma I'ordro de faire un constat. Pa-

[lissant LMiervc et invite a circuler, i l s'adressa au meme gendavme en CCS lermos : « Vous n'ctes qu'un pauvre gosse ct ce n'est pas vous qui me fcrez circuler ! »

A Taudience, GuC'guen reconnait avoir prononce ces paroles, mais i l ne pensait pas qu'elles pouvaient consliluer un outrage, 25 francs d'amcjide.

COUPS REGIPROQUES. — Le sieur Tanguy Jean-Louis, 32 ans, cultivatour a Poullaouen, avail bicn chaud lc jour des elections ; aussi s'cn pr i t - i l a une certaine dame Cloarec avec qui, parail- i l , i l n'est pas toujours on Irop niauvais termes, Ce fut, d'apres le tomoin, une verila-ble bataille aussi bien menee d'un bord quo do I'autre. Pieds, poings crepage dc chignon, tout fut em ploye et tout cela pour se faire con damnor tous les deux a 25 francs d'amende, hisloire de se niellre d'accord.

M A R C H E

laissa ddpasser plusieurs fois par tous ses concurrents.

Godard, de Lavjil, aprfes avoir sur-monto une defaillance de plus de 2 heures, remonta <a unc vitesse folle, (ippittiidi sur tout le psrcours, reus-sissanl pendant les Irois dernieres heures la moyenne de 10 a 12 km. a I'heure.

Manic, dc Quimperic, ful beau-coup plus regulier, et reussit a ga-iner plusieurs lours i lous ses con-

currents. 11 fut peut-elre le meillcur nunxjhcur de ce relais. La palme cei)endant, a noire avis, revienl a Fogel, de Paris, un superbe athlete, dont le style et I'endurance firenl line profonde impression sur loute I'assislance. Parti avec plus d'une heure de retard, i l termina a deux lours seulement du premier.

Nous devons signaler enfln la cou-rageuse performance du jeune Huard, qui, maigre une grave de faillance, tint a terminer ses 8 heu res et ;i la memo allure que la plu part des aulres marcheurs.

Au cours de ce dernier relais, Le Cozannel, de Rennes, et Le Grand de Nantes, abandonnerent ; la tro i sieme equipe quimperloise ne put prendre le depart, par suite de Tab-sence de Boiidec.

Le classement 1. C. M. V i l ry (Dujardin, Godbert

Rochel), 221 kilometres dans les 24 heures.

2. C. Boitard

3. C.

m

Bibliographie

A n d r 6 T A R D I E U

SUR LA RENTE Avec un Histmre

avanl-propos de trois ans

La liepliqiie du Bol d'Ur est uaijnee par le

Clttb de Murche de Vitrij-sur-Seine La grande d-preuve de marchc

ditc Rcpliquc du Bol d'Or, el qui comporlail 24 heures de marchc par relais dc 8 heures, a obtenu un sue cos incsuercj.

Samedi, a 11 h. 30, le comite du Club Quiinperlois ofTrait aux concur rents el aux amis de ce sport 'un vin d'honneur, au cours duquol M. Holle president, i ) r i l la ))arole pour remer cier tous ceux qui avaienl conlr i hue a Torganisation.

Apres un banquet amical servi par M. et Mine Calvez, au restaurant de la Pomme d'Or, ce fut le rassem blenicnt sur la place Saint-Michel iniis le dciflli- au cimetiere. A 15 heu res, le cortege s'ebranla. En tele Butin, du club local, Dortail le fanion du club ; ])uis venaicnt Ma nic, porteur d'une gerbe de lleurs el Dac(iuay, du Club dos Marcheurs du Petit Parislen, ancien combat tant, (I'galcmont porteur d'une gerbe Suivaienl MM. Lc Louedec, maire accompagne do (|uclques conseil lors nuinicipaux, les ni(;mbrcs du club quiniperlois, les concurrents de repreuve ot de nombreux amis de, marcheurs.

Au cimetiferc, apres la minute de silence. M. Hotte, pril'sident, deposa les gerbes au pie(i dii monument aux inorts de la guerre.

Puis le cortege doscendit vers le Bourgneuf el la rue de la Mairie oil M. Le Loud'dec donna le signal du depart pour les 24 heures du Bol d'Or.

M. Rochelais (Trcmaudan, el Auffret), k 2.800 metres, M. Lavallois (R. Sauvage,

Pellizoni et Godard), ft 5.600 metres 4. G. M. Rennais (Brehe, Brassier,

Abraham), a 5.800 metres. C. M. Parisiens (Aubry, Gene-

vain, Fogcl), ft G.OOO metres. 6. G. M. Quimi)er!ois, l " equipe

(Manic), a U.200 metres. 7. G. M. « Petit Parisien » (Vestit

Dacquay, Sarra/.in),'a 8.400 metres 8. G. M. Quiinperlois, 2' liquipe

(Huard), ft 15.800 metres.

Foires et March^ de la r gioD

amenees, 50 1.000 ; genisses

, vendues 40, de

M. I dans •grave,

NEVEZ

in 'AT-CIVIL. — Xaissances : Ro-bert Corn, du bourg ; Albert Tm'-guier, do Kercanik ; .\rinande San-c(!'0, do Pen-Avon ; Pierre Bonhoni mo, du bourg ; Joan Rioual, dc Ki-ranguennou.

Mariai/es : ICmile Drouglazet ot Rose Soilin ; Yves Goalabre et Made Icine Daniel.

Dcres : Josophe Rica, de Kerdruc Yvos Sellin, dc .Moulin-cn-.Mcr ; Fran (,'ois Soilin, de Kerdruc ; .Marguerite Bourhi!), de Pon-Aven ; Yves-Mhrio Guyader, de Kercanik.

PONT-AVEN DANS LES CONTRIBUTIONS IN-

DIREGTES. — .M. Donnart, verillca-eur principal des Contributions

Indirectcs ft Pont-.Xvcn dcpuls de nombreuses annees, est nomm6 con-tr(Mcur urincipal a Fougeres (llle-et-Vilaine).

•Nos nieilleurs vanix I'accomiia-neiit dans sa nouvelle residence.

UN JEUNE HOMME QUI PRO-•MET. — A. I)., Ki ans, boucher a Pont-.\ven, vola, dans la nuit du 7 lu 8 .Mai, une demi-douzaiiie de chemises ot un impermeable dans la voiture de .M. Marc Le Moan, voya-geur do commerce ft Douarneiiez do passage ft Pont-Aven. Lo Tribu-nal. on raison des mauvais rensei-gnomcnts fournis sur lo pr^venu dt'cido do conllor le jouno A. D. ft radminislration penitentiaire jus-(pi'ft sa majorito.

RA.MASSEZ VOS GHIENS. — Jius-(pi'iiu premier Aout prochain, tous I les chioiis ne pourront circuler que [ strii'tomont tcnus en laisse.

QUERRIEN

Li:s REPARTITEURS POUR 1935. — 1.0 Profot du Finistere a nommo pour oxorcor les fonctions de com-missairos repartiteiirs dans la com-mune de Quorrion, pour rannec 1935, .M.M. Le Roiizic .Maurice, Co-tonnec Louis, Rannou (iuillaume, l''oiiot Louis, Conan Pierre (litulai-ros) ; .M.M. Derrien Yves, Postec Fran<,'ois, .Naonr Francois, Allain Joan, Horlodan Isidore (supplcants).

TOURNI-E DU GONTHOLEUR. - -Lo conlriMeur des Contributions di-roctes se trouvora ft la niairic l i samedi 8 Juin, a 7 h. 30 (heure lil'galo), pour proecder a la revision aniitu'lic dos l)ases des contributions fonciores, do la contribution mobi-li^ro, de la conlr ibul ion des patentcs ot dos divcrsos taxes assiniiloes.

LE TREVOUX

'LA FETE DE LA CROIX^LOGAN - A la suite d'un accord cntre les

n;(cinbres du comite des fetes, la Igrande ffitc annucllc du quarlier <lo la Croix-Logan est deflnltivcmont

jllxc-e au dimanchc 23 Juin jirochain .\u programme tlgurenl des cour

[ses p6destres, hippiques el cyclistes ainsi que des concours dc toutos .sortes.

Ohef-'Oomptable, Comptable, Aido-Comptable, Secretaire, St^no-Daotylographe, Calssidre, etc. •ont det SITUATIONS r^mun^pa-trloes que vous pouvoz obtenlr ra-pldement, gr&oe aux LEQONS PRATIQUES de PIGIER, 9, rue des Fontaines, LORIENT.

Autour du Departement BREST

UNE FILLETTE DF. 22 :M()IS TOMBE D'UN DEl.'XIf'ME ETAGl

I ET SE TUE. — Dimancho soir, un imcntable accident s'ost produi l a

Saint-Pierrc-Quilbignon. Une lilletle de 22 mois, ia polite L..., dont les parents tioiinenl commerce rue Joan ' aires, est toiiibeo par la fonelre du 2" otago e est veniio s'i!crasor littd' raloment sur le troltoir, aux pieds nieines de sa maman.

Le docteur Pouli(|uen, appoli'; d'ur gence, ne put (|ue constater sa mort due ft line fracture du crane.

Andre Tardieu renouvclle ce livre, avec unc (imolion I'appel qu' i l a lance, pour la

premiire fois, en Juin 1930, pour une reforme de la France en pro fondeur. L'ipreuve du pouvoir, De vant le pai/s, L'lieure de la decision La ri-forme de I'Etat (itaiont autant de i)uissants avertissements. Voici, avec SUR LA PKNTE, un c r i d'alarmc de lucidit6 fran^aise.

En vorite, le livre entier pourrait s'inlituler « L'Histoiro de trois ans » conime fai l le premier chajjitre hisloire ))olitique, economique et morale. Ge large expose synthotique par lequel s'ouvre le volume, se trouvc onsuito'fortifle par le vivant t(:'moignage des principal'cs inter ycnlions do I'auteur au cours des derniers trente-six mois. Diplomatic arnu-e, agriculture, relations des par tis, moraliti ' publique (c'est la qu'i l faut ranger la foudrovante deposi l ion sur I'airaire Slavisky), tels sonl les sujets Irailos.

lis lc sont par un Francais qui a le sens de la Franco. Tous les defenseurs des us el abus dont notro pays meurt vonl, une fois de plus, crier leur haine ct denoncer I'agression. Silr d'etre dans la veritc-I'auteur — ai)res chaque assaut -se sent en meilleure forme do com bat.

Pour les homines d'action ct pour les journalistes^-quelle mine d'argu nieiits quo ce livre ! On ne le lira pas sans angoisse, car i i ne dissi mule rion. On ne le l ira pourtant pas non plus sans eprouver un re coiifort, car en marquanl la cause irofondo de nos maux i l nous pro

met, ft la seule condition de le vou loir, le relour a la santfi.

Sun i.A PKSTI-; (Flamniarion, (!'(lil I volume : 12 fr.) est le dur bilan

de la France d'aujound'hui, de la France qui dort. Puissc-t-il annonccr son reveil !

Un volume in-18 jcsus. — Prix 12 francs.

Ernest Flaniarion, oditcur, 2(), rue Racine, Paris.

Prennenl le (K'part pour le pre micr relais : Vestit ((^lub du Petit Parisien) ; Dujardin (Club de Vi l ry sur-Seine) ; Aubrv (Club des Mar cheurs Parisiens ; Roporl (Nantes) Brtl'ho (! '" equipe de Bonnes) ; Ga lesne (2" cquii)e do Rennes) ; Tri-niaudan (La Rochelle) ; I^iagon (1 equine do Lorient) ; Bouger (2° oqui pe dc Lorient) ; Robert Sauvage (Laval) ; Jouan, Butin et Tocquec (Quimperli-).

Des le d6buf, Bouger, dc Lorient pnrl li'os vile. maJs i l est clalr qu'i ne pourra maintenir cette allure Bicntot en elTet i l est rejoint par .\ubry et Jouan, que lalonnont de bien pros Vestit et Tr(}maudan. Le bel athlete rochelais Tr6maudan prendra bienb'it la tele et gagnera un tour sur tous ses, concurrent puis i l s'aticrochera ft Vestit. Diijar din ne se |)resse pas. Quand on lui en fail la remarque, i l repond qu'il n'est pas encore niinuit. A U-n mo mcnt donne cepen'dant i l so (k-cide ft comblor son retard, i l double sue ccssivcmcnt Jouan, Ihu'hd", (lalesne puis Aubry, qui a retrograde ; ct i l rejoint Vestit ct Tr6maudan. Celui cI qui a un lour d'aVance, soil 1.500 metres, n'essaiera DHS d'augmenter son avanco, mais i l est tenacc, et mal};r(' lous lours cfTorts, Dujardin et Vestit ne r6ussiront pas ft le Weber.

A la fin du premier relais, Tre iTiaudan a done un tour d'avancc sur Veslil et Dujardin, ouis vicnnent .\ubry, Rreho ct Galcsnc, Butin Ropert, Sauvage, Jouan, Tocquec ct Bougorc. Par suite d'un « clnquage » Diagoii, de Lorient, avait dii aban donncr.

QUIMPERLC, 31 Mai. — Transac lions Ires calmes sans augmentation sensible, sauf en ce qui concerne les porcelets.

Vaches laitieres, vendues 30, de 500 ft et vaches pleines, 60, 700 ft 1.300 francs.

Porcelets, 300, vendus 280, de 230 a 300 fr. la couple ; pores gras el moyens, peu de deniandes et peu de vcrideurs ; on vendait le ki lo 3.50

Veaux, 8U, tous vendus 3.50 le ki lo en moyenne.

Beurre, le ki lo, 8 ; oeufs, la dou zaine, 2 fr. 50.

PONT-.WEN, 1 " Juin. — Marchc assez calme. Transactions peu nom breuses. On cole : beurre doux livre, 3 fr. ; beurre said, la livre 4 fr. ; oeufs, la douzaine, 2 et 2.50 ; poulets jeunes, la livre, 4.50 el 5 fr. : poulels vielix, la l ivre, 4 fr . ; le resle des denrces, sans changement.

ROSPORDEN, 30 Mai. — Veaux de bouchorie, 2.CO ft 3 le kilo ; mou-tons, 4.50 ft 5 le kilo.

Beurre, 4 la livre ; oeufs, 1.75 ft 2 la douzaine ; poulels, 2 ft 2.50 la livre ; lapins, 2 la livre.

QUIMPER, 1 " Juin. — Cereales : apport de 300 sacs. Les 50 kilos : avoine, 30 ft 32 fr . ; seigle, 28 ft 30 francs ; ble noir, 28 ft 30 fr. ; orge, 30 francs.

Veaux, 2.50 ft 3 fr. le ki lo : agneaux, 4.50 le ki lo : brebis, 3 a 3".50 le kilo ; pores, 2.80 ft 3.70 le kilo.

Poulets, 15 ft 18 fr. Ia couple < lapins, 18 a 22 fr. la pi6ce.

Beurre de table, 9 ft 10 fr . le k i lo ; beurre de cuisine, 8 fr. le ki lo ; oeufs, 2.50 ft 3 fr. la douzaine.

Ponimes de lerre : apport dc 300 caisses, vendues de 40 a 50 fr . les 50 kilos.

HENNEBONT, 30 Mai. — Fronienl (ncanl) ; seigle, Ics 100 kilos, de 50 ft 52 fr. ; avoine, de 54 ft 58 fr. ble noir, de 50 a 54 fr.

Poulets (la couple), de 18 ft fr Canirds (la piece), de 10 ft 20 fr. lapins (la pi^ce), do 10 ft 30 fr

Beurre (le kilo), de 7 oeufs (les treize), de 3 ft 4

CONC.\RNEAU (march(; du 3). — Banif, le kilo, 9 fr. ; veau, 10 f r . ; l)orc, 8.50 ; beurre dc table, la l ivre 5 fr. ; beurre de cuisine, la l ivrc 3.75 ft 4 fr . ; a-ufs, la douzaine, 3.50: lait, le Hire, 1.20 ; pommes do terro les 50 kilos, 75 fr . ; lapins domcsli-ques, la piece, 9 ft 10 f r .

' .luin. — Rcurro de 5 ft 5.50 lo ki lo ; a'Ufs douzaine ; poulets, 15 ; canards. 10 ft 12 f r 9 ft 10 fr . piece ; oles

a conservation des oeufs Tandis que la consommalion Ties

ceufs est assez reguliere au cours d'une miime annee, la production est sous la dependance de diff^rents f&c-leurs qui la rendent essentiellement variable. On eslime qu'en France 45 a .50 % de la production anniielle des ceufs est realisee de Mars ft Mai, tandis que celle d'Octobre ft Janvier n'attcint pas 10%.

Aussi, p e u t - i l etre int^ressant d'orlenler I'dlevage vers la produc-tion des oeufs d'hiver, et dfe prof i ler de la periode d'abondance de la pro-duction, pour conserver ses oeufs, et parer ainsi au diificit des mois d'hi-ver. Cette deuxieme methode est pai^ liculierement interessahte pour les petits eleveurs, et pour les nombreux agriculteurs durement atteints par la crise qui doivent aujourd'hui t i rer pari i de toules les ressources de leur exploitation, y compris celles de la basse-cour.

Comment conserver des oeufs en coquille ?

es melhodes en usage sont tres nombreuses, mais elles sont loutes baseos sur la necessity de supprimer les echanges d'air a travers la co-quille et de restreindre le plus pos-sible le dcveloppement des bactMes, en les raaintenant a basse tempera-lure.

Les procedes les plus simples, telle que la conservation dans un mil ieu sec et pulv(5rulent (son, sciure, pl^-tre), permellent de garder des oeufS du mil ieu de I'etii jusqu'ft I'entrde de I'hiver. L'enrolage de la coquille avec du borax, de la gomme laque, ou de la paraffine, ou la conservatioti en mil ieu l iquide (salicylate de soU-de, lait de chaux, conserve-oeuf8)» assurent une plus longue conserva-tion.

Quel que soil le proc6d6 employ^, i l ne faut pas perdre de vue que les moilleurs resullats seront toujours obtenus avec des oeufs recemment recueillis, bien frais, propres, non fecondds, inlacts et sans fdlure.

En suivant ces conseils, on pourra s'assurer pour I 'hiver une provision d'ocufs parfaitenient conserves, soit pour la consommalion familiale, soit pour la vente.

Dans ce dernier cas, les oeufs nfe devront jamais etre vendus comme « oeufs frais Aujourd'hui, plus qu'autrefois, la probitd est en eflfet indispensable dans tous les domai-nes. Etre loyal, c'est etre habile. Pour avoir oublie ce viei l adage, trop de Fran?ais ont comjpromis leur cause et les interets du Pays.

A vendre d'occasion, 1 B i c Y C l e U e homme et 1 Blcyclette

dame, bon ctat. S'adrcsser au journal.

a 9 fr.

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20 fr. piece piece ; lapins. 25 a 30 fr. piece.

TAUL6

U'N PfCRE DE FAMILLE I'iCRASft PAR SA CHARRETTE. — M. Goul ven Creac'h, 55 ans, cultivaleur Kermorvan, en Tauld, revonail du bourg ot rcgaguait son domicile nionto dans sa charrotte.

.\u ijassage du train, le choval line jeune licte, p r i l pour el s'eni-balia.

M. Croac'li jiordit I'equilibre e lomba entre le cheval ot la charrotte

Bless(i ft la tele et ft la colonne vertebrale, i l niourut (lueUpies ins-tants aprds.

M. Crdac'h, veuf depuis 18 mois, laisse C orpholins, dont I'aiiKi a 13 ans et le iilus jeune (i ans.

k Q a l d o n e v i e n d r a a c h e t e r c h e z v o n s • I o n v o n s I g n o r e ?

Vient de paraitre

MAX HERMANT

(DOLES ALLEMANDES Un vol. in-I6 broche. Prix : 15 f r ,

ICditions Bernard Grasset, i l , rue des Saints-Peres, Paris (li")

Dans son nouvoau livrc : Idules Mlenuindes, M. Max Hermant com mence iiar etiidier la pente nalurolle (ill germanisme, createur de rarmce alloniande, de I'lndustrio allcmande oh d'une religion allcmande ct qui •iscpie d'ebranlor les fondomonts de I'univers hunvaln.

II analyse la techniciue do la crea lion dans laquelle les Allemands onl unc foi excessive ot avciigle. « 11 faut ngir ; raction on olle-mime est bonne quel quo soit son rdsultat. » Et rAllomagne agit comme si lo mon do naliircl n'existait pas.

« L'Allomagne ct le Reich », « Le Mcssianisine national sont des chapitrcs d'une armature solidc diayes par une connaissancc appro fondie do rhlstoire.

On lira avec Ic memo intdret les chapitrcs qui suivcnl : d'Ebert a Briining, do Briining ft Hit ler, Le royaumo des idoles, f.e creptiscule

Tous cos chapitrcs sont animes de la force d'iddes justes, infinimcnl raisonnables el le livre s'aclicvo dans une sorte d'hynine ft la gloire do cette mer transparente qui baigne ,\lli6nes el le mondc latin.

Un for i beau l ivre.

A minui l , Boatard succede ft Tre-maudaii, mais ne ri'ussil jias ft con-server son avanco. .^u contrairc, le jeune Godbert, qui prend la place do son beau-pore Dujardin, lermino ses hii it heures, ayant pris 4 ini:iu-Ics d'avancc sur Boatard. Brassiei (k' Rennes, arrive ensuite. prdcil-dont Dacquay, du G. M. du Petit Parisien, aiiquel se sont accroches Perriichon, de Ilennes, et Pelizoni, de Laval. Los Quiniperlois Mostric, Le Bris ot Sovennec .sont loin derriere. ainsi

do Nantes, ct Gonc-des Marcheurs Pari-victinie d'une longue noter que Mestric Quimperl(> qu'ft 11 ai)res 8 hetiros de

il a

GHEMINS DE FER ECONOMIQUES (Roseau Breton)

COURSES DE ROSTRENEN LUNDI 10 JUIN 1935

([ue Lo Grand, vein, du Club siens, (pii a el(!' defaillance. A n'est arrivi ' ft lu'uros (III soir, chomiiv de for, el qu'il a pris le <l(!' part ft minii i t. Quant ft Sc'vennec, maigre une criiello blossiiro, i l a fail une belle iicrformance et tcrinino coiii'ageiisemeiit son relais. La pre-miere d(iuipe lorienlalso a du aban flonnor ft son tour au cours de co second relais.

A 8 heures du malin, le trajot varie el coiiiporle un circuit de 2.800 metres, circuit Saint-Michel

Rochel tie Vi l ry , fait (leux fois ce circuit, pendant (pio sos concurronts font encore le circuit dc la basso ville, puis toui" ft tour on voit grim per la rue Thiers, .\iifTrel, do la Rochelle, a 22 minutes du I'"' ; Sai razin. du Petit-Parisien, ft 29 niinu les ; Abraham, de Rennes, ft 33 nil nntes ; (iodard, de Laval, ct Le Co zannet, de Rennes, ft 3() minutes Manic, de Quiniiierle, ft 54 minutes Le Grand, (le Nantes, ft 58 minutes Fogol, des Marcheurs Parisiens, a 1 h. 4 minutes ; ot Ilnard, de Quini perle, ft 1 h. 15 minutes du premier

Au coins do ce 3" relais, .Sarrazin gagna d'abord pres(iuo un tour I)uis, les pieds coniplitement (jcor chtJs, ril'lrograda i)etit ft petit et se

I'occasion des courses de Ros trencn, les trains suivants seront mis on marche le lundi 10 Juin 1935 enlre Garhaix et Loudi^ac. Ces trains s'arri^-tcront, ft Taller ct au retoni au champ do courses pour le ser vice des Vovageurs.

Garhaix (dtl-p.), 12 h. 45. — Tr(:-brivan, 13 h. 2. — Main-Carhaix 13 h. 15. — La Croix - Madeleine 13 h. 23. — Champ do courses 13 h 32. — Rostrencn (arr.), 13 h. 37.

Rostrenon (dtl-p.), 17 h. 10. -Champ do coursos, 18 heures. — I Croix-Madeloino, 18 h. O." — MaiM Garhaix, 18 h. 17. — Tr(:-brivan 18 h. 28. — Garhaix (arr.), 18 h. 40

Le train r(:"gulier 340 partanl dc

111 et arrivant

, s'arrolera 1() h. 52, pour dos voyagoiir

I.oiuloac ft 13 11. 25 Garhaix ft 17 h. 45 (;hamp de coursos ft y assuror le service sur (Garhaix.

Les vovageurs oil i)rovonancc do la direction dc Garhaix, ft dcstina lion du Champ de courses iiaioront le pr ix d'un billot jusqu'ft Rostro non.

De Hostrencii au Champ dc cour SOS en y classo : trajot simple franc ; alter ct retour, 1 fr. 75.

Qranils Rfiseaax de CMns le Per Franca AVIS. — A Toccasion -dos fetes do

la PonteciMo, les billets d'aller retour ordinairos (K'livr('S ft part ir du Mardi 4 Juin 1935, seront oxcop tionnellcment valables, quelle quo

[soit la distance, jusqu'au lundi 17 ^Jiiin 1935.

H E R N I E M . GLASER En »(lopt»ni. cea

JE SUIS GU£:RI. — C'e!<t l'arnrm«tton de touies les personnes attelnies <le heriiles (jut on' pori4 le nonvel apparell sans ressort de

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Veote Publique de Neubles Materiel et Marchandlses. Lc dimanclie 1(1 Juin 1935, a 2 heu-

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Au comptant, 10% en sus. Le Kotaire chargi de la'vente:

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heurt's, a ri-i-oiioiiiat di- I'llospii'i-. i l sera proctl-dc- |)ul>li(iuiMiii'iil. par M. k' Maire, |)ri'si(lenl tie la C.om-iiii.ssion adinii i islralivo on sun dcli--aiU'. assisU- dc di-ux nK-ndiros do la Cointiiission, dii ri-oi'vour el do ]"i'i'0ii0iiic do rKlablissonicnl, aiix adjudications par somnissions ca-t'lu'li'cs, di's foiiri i i l i iros suivanlos :

1" Pain, viando, i-harlion pour lc Irinicslrc i!);r>.

2" Kpiceric pour lc dcuxicnic sc-iiicstrc 1935.

Lcs cahiers dcs charges el <les inodeles de soiiniissions sent teiuis a la disDosition des fournisseiirs, an bureau de M. rKconome dc I'Mos-•))ice ou les souniissions dcvroni clre <lcposces la veille de rad.judicalion avant 17 heiires.

Fait a Quimperle, le iU Mai 19;i,'). Le Pri\ii(lci>t dc lit Coninii.t-

siQii (uliniiiistrativc dc I'Hospice : A. I.otr.DHC. maire. SlGl)

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Par le iiiinistcre dc M" Mousscl, nolairc a Quinipcric, avec I'assis-laiicc dc .MM"" (iuil lou ct Quef,'uiner, nolaires a Scaei'.

.1 ht Mairic dc SCAICli, LE Ji:ri)l 27 .iriS' iu;)r. a 11 hcures,

d'une ProprlMe Rurale sisc a KHIUiOALKU, el aux depen-dances dc KICIUiOALEU ct KEH.NA-HAT, cii III ciimnumc dc SCAEli, en un lot et sur la

Nise a prix de 70.000 francs II sera aux lieu, jour el heure sus-

indiiiues, proccde )h radjudication iiu plus oU'rant ct dernier encheris-scur des iinmeubles dont la tlesi-^{iialion suit : Dcpartcmeiil du Finistcrc. — Arron-

dis.icmeiil de Qin'/nper (ancicn ill roiidissemcnt dc Quimperle). — Cunlon el Conunune de SCAEli, lieu dii KElUiOALER. U.NK PHOPHircTl'; comprenant :

Ia- inoulin it ciiu dc Ken/oaler el ses depeitdauces, sis aux lieu ct dcpcn-(ianccs (le Kcrfjoalcr et Kernabat, en la coniniunc de .Scaer, comjjrcnant, Iniliincttls tl'hitbUnlinU el' d'exploila-liou el lerres dc ilivcrses nalitres suus pre, labour, cullure, coitr, cour-lil. Ixiis ct laiides, lc tout d'une contcnance d'cnviron 12 iicctares II) ares 22 centiarcs, cadastre sec-lion A, sous lcs numeros 410, 411, (i07. (iiiO, ():}7, 1)38, (i!!!), (ilO, 041, 042, 043, 044, 407, 409, 408 i-, 04.'), 040, 050, 057 ct 012 i-.

Mise a prix fixcc par le Tribunal : 70.000 francs.

I,a prcsenle vente est poursuivie cn cxcculion cl'uii iiif;enicnt rendu oar lc 'i'ribunal civi l dc Quimperle ic 2 Fevricr li);i5, cnrcj-istre, aprcs saisie rccllc <lcs biens sus-desi}'nes, opi'rcc suivanl exploit dc -M" Baron, huissicr a Hannalec, en date du 24 Dccenibrc I'.IIM, cnre},'islru et trans-crit au bureau des h.vpothequcs de Quiinpcr, lc 17 .lanvier 19.3,'), volu iiic 89, n" ir)2, Icdit juKcnicnt or-donnant la conversion dc la dite saislc.

C.v ia^enicnt diinient cnrcf,'i;strc el mcnlionne cn marf,'c de la transcrip-tion de la saisie ci-dessus cnoncec a etc rendu a la requcte de :

1 " .Mile Hose Trivicre, demcurant ;uix (Irands Sables cn la commune <lc Clolinr.s-Carnoin ; 2" .Mile .\nnc Marie I.ivannen. dciiicnraiit a Quim-perle, 28. rue Hreinond d'Ars,

Dcniaiideresses. ayant M" FOUH-Ms pour avoue, avec election (lc domicile cn son etude, sise a Quimperle, 0, (juai lirizeux ; Ivr :

1" M. ICmilc - (icrminal Charlet, arcliilecle, demcurant a Paris, ruc Lalo, n" 14, et actucllement a Neuil-Iv, 21, ruc dc Marche, pris tant cn son nom personnel que pour assis-Icr et autoriser son epouse, Mme .\ngcle-Herlhc-lsabelIe Vcrfjcol, cl cettc dernicrc sous I'assistancc ct I'autorite dc • son niari, demcurant avcc lui.

2" -M. Andrc-.Nieolas-Pieri-c Lam-l)erl i iroprictaire minoticr et Mme 'riicrese Charlet, son cjiouse, dcmcu-ranl en:>eini)le au Moulin dc Kerfjoa-Icr, cn la comnuine de Scaer, le mari afjl'isant tant en son nom per-sonnel (jue pour assislcr cl autoriser son epouse.

3" iM. Louis-.Ican-Alfret I.acroix, propriclairc el minoticr, ct Mme

! Suzanne Lambert, son c|)ousc. de-mcurant ensend)lc au Sloulin dc Kcr^'oaler, en la commune dc Scaer, ie mari afjissant tant en son nom personnel ([uc pour assister cl au-toriser son ei)ousc.

Dcfcndeurs, avant M" KOUN pour avouc. avec election de domicile en son etude,'sise a Quimperle. 11. (|uai Bri-zeux.

I.'adjudicalion des immcubles ci-dcssus <lesi;^ies, aura lieu a la Mairic de Scaer, iiar Ic iflinislcrc dc M" Ilousscl, notairc a Quinnierle, avec I'assistancc dc M'" (Iuillou ct QiicHui-nei', nolaires a Sca.''T, le jeudi 27 Jtrin l!),')'), tt 14 Iieurcx, cn un lot cl sur la mise a prix de 70.000 fi'ancs, fixcc piir le jufjcnic'il sus-cnoncc, aux clauses el condilions <lu cahier des charfics depose en reludc de M" P.oussel, notairc a Quimperle, on

toute pcrsonnc pent cn -prendre communication.

Pur plus amplcs rcnscignemcnts, voir lc cahier des d ia r ies ou s'a-dre.sser aux avoues ou aux nolaires.

L'Auuiie potiratiivanl ; Y.-M. FOUHNIS.

Etuilcs de M" Paul-Loon KOUN, Avoue-Liccncie a Quimperle, quai Hrizcux, n" 11 ; el de M" ETCHE-COPAll, Notairc a Quimperle, rue BrenHmd-d'Ars.

VENTE PAR LICITATION cn relude

et par Ie minislcre dc M" Elcliecoi)ar, notairc a Quimperle,

LE . lEUni 4 . lUILLET 19:55, (I qtuilorze heures,

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lus-indiques proccde a radjudica-tion, au plus oirranl ct dernier cnchcrisseur, dc la propriele dont la designation suit :

nopartcmenl du Finislere. — .\rron-(lisscment de Quimper. — Com-mune de Timm'Ey;.

UNE PETITE PRGPRlElE sise d LA VlLLE\EL'VE-LOC-YVI

en TIUiMI-VEX, (loniprcnant : une miusoii it usiKje

d'Jmbilidion el dc commerce, el tin chump, d i i « Parc-ar-Zaoul », le tout cadastre sous Ie numcro 008 dc la section C, pour une contcnance <le Qualrc-vinHl-trois arcs qualre-vingl-cinq centiarcs. MISE A PBLX. fixcc par lc Tribunal

2"5.000 francs. Celte vente est poursuivie cn

execution d'un juHcment du Tribu-nal c iv i l (le i j rc i i i iere insianco dc Quimperle. en dale ilu l.'J Avr i l 1935, rendu par dcfaut, faule dc constitution <ravouc,

I,A HKQUKTI-; I)H : Premieremenl : .Mine Madeleine

Cadic, e])0usc dc M. Fran(;ois-Louis Zaouter, avec qui d ie demcurc Kcrfcles, en Mcllac.

Deuxiememcnl : ,M. Francois-Louis Zaouter, cpoux dc Mme Madeleine Cadic, af,'issant tant en son nom personnel que pour autoriser et assister la dite dame son epouse, avec qui i l habile a Kcrfcles, cn .Mcllac.

Troisicmcment : .M. .lean Cadic, cpoux dc Mme Marie-.\nne Donnard, charron, demcurant a Trcmevcn, route (hi Faouct.

Qualricmcment : M. Emile Cadic, C(;'libataire majeur, demcurant II Kerfc'Ics, cn Mcllac,

Demandcurs, ayant tous M Paul-Leon KOUN pour avou(5, avec election de domicile en son elude, sise a Quim-perlC', quai Brizeux, n" 11 ;

Ivr : Premieremenl : Mme Anne Cadic,

epouse de M. Louis Lc Xaour, avec qui d ie demcure a La Villencuve-Loc-Yvi, cn Trenicven.

neuxiemcmcnt : M. Louis Lc Naour, pris tant en son nom per-sonnel (lue pour autoriser ct assislcr la dame Anne Cadic, son epouse avec qui 11 demcurc a La Villeneuvc Loc-Yvi, cn Trd'miiven.

Tous deux di'fondcurs defaillanls, faule de constitution d'avoue.

Oulrc les clauses el conditions inscrces au cahier des charges dres-Si!' pour parvenir a la venle et de-P9se en relude de M" Etch(jcopar, notairc a Quimperle, rue Brcmond-d'.Vrs, ou toute i)ersonne jjcut cn prendre comnuinication, la propriil-le sus-indiquil'c sera vendue en relude et par le min^isterc dudi l notairc M" Etcht'copar, notairc a Quimperle rue Bri'mond-d'.\rs, sur la mise prix do 25.0(10 francs fixcc par lc Tribunal, le jeudi 4 Juillel 1935, it 14 heures.

Pour plus amplcs rcnseiHnenients s'adresser a M" Elchccopar, notairc a Quimperli', ou a M" Paul-L(;'on Koun, avouc a Quimperle.

Quimperle, Ic 7 .hun 1935. I^'Avouc poursuiiHinl :

3401 PAUI.-LKON KOUN

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S'adresser au bureau du journal .

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FEUILLETON DE L ' (( UNION AOHIOOLF, » du vendrcdi 7 Juin 1935. (17|

LA ROCHE AUX MOUETTES

Par Jules S A I ^ D E A U

DE L'ACADK.MIK FIIANCAISE

Ainsi que ccia se prali(|uc f{(!'ncra-Icincnt dans le nionde des all'aires depuis (|ue les <leplacemcnts sont devenus si faciles ct si rapides, .M. Henry quittait Paris le soir pour uller rcjoindrc les sicns ; il« se retrouvaient a I'hciuc du <liner, aussi joyeux de se revoir (pie s'ils nc .s'etaient pas vus la veille. No-vembre coupa court a celte vie heu-rcusc. J,a bise etail veiuie. lis rci-trerent dans leurs ([uartiers d'hiver, et force leur fut do reconnaitre quo I'entresol dc la riu- du Bac, cKayi' par lcs feux dc ratrc, avail au.'isi ses bons coles.

Mme Henry parlail (K'ja, cn c(rui-vaillant, de reprcudre sa part du fardcau des all'aires, (juo son mari, depuis loiifjlemps, portail tout cntier a lui seul ; celui-ci nc la laissa pas achcver.

« .Non, chere femme, dil-il, d'au-tres soins to r(''oIamcnt. Tout ce (|uc tu poiivais fairc pour la pr()sp(>rilc et pour riionncur dc noiro niaison, tu I'as fail, et bien fait ; c'csl a loi qu'elle doit sa bonne renommi'c. .le ne ccsserai jamais de m'inspirer do tes conscils ; mais, prends-en ton parti, tu es des a present retir(;'e des afTaires. H ie reste une tachc plus| serieusc a reniplir : tu ai)parliens

(losormais tout entiere a Ion lils. .Marc Hrandil. Queiques annces en-core, et iu)us dcvrons nous sil'ijarer (le lui, il coniniencera la vie do col-loye ; mais il est une I'dncalion pi-c-mierc (pic lcs meres seules sonl aptes a doniicr a lours cnfants. ICIlos soulos ont Ie socrct dc l'a(;onnor cos jou'ics (•(I'urs cl d'v flavor des impre.'.sions incll'avables. Qui mieux (|uo loi sau-I'.iil s"ac(|uittcr do cc devoir '.> Ta douceur, ta paticnoe, la . Icndresse [)orlcronl d'hcuroux fruits. .Noire Ills a dc bons insliii-ts, tu n'auras (pi'a les dV'Vcloppor. Tu lui or.sciHucras sans |)eitu' I'amour du bien cl de I'honnotolo, et il sortira do los mains tout prc'pare a devcnir un hommc. »

l.'hivor fut api-c, mais cijurl. I)('s lcs premiers soloils d'Avi'il, la moi'o ol rcnfani priront lour voh'o, ot aMcrcnl s'abaliro Ions dciix dans I'onclos ou lc t i'and maiiro dos ooro-montcs cham|)('trcs, c'(i;l lo prin-tomps (|uo jo voux dire, los avail dovaiio(''s piiui' r(Mor lour rolour. I\n aucuii lomps, dame do haul li;inano, ncoompaj(nco do mo:isiour son lils. n'a (••to rccuo dans sos domaiiu's avoc plus do pompo ol (I'l' clat. Lour onti-i'-o fut salu(.''o pai- un cluour de fauvoltcs. Deux marronniors for-maioiit au-dossiis do lours lotos uu dais naltirol (pii no maiKjuail pas do panaches. I'n nu'rlo lcs haran^ua.' Tous lcs pinsons, tous lcs ioriols| du voisinayo Icui' souh:iilaio:it on I'oMoorl la liicnvciuio, poiidani (juo los lilas balancaicnl ' au soull'lo do I.I brisc, commc des cnconsoii-r,, lours Hi'a|)pos omiiaiimocs. Lc vortjcr. dans tous SOS atour.i. n'oll'rait au roL ai'd ('•bloui (pio loiU'lios blanchos ol ro-ses, I.OS .Mboillos bourdoMnaioiit sur Ics saiiifoins, los violollos ol los |)riiMovoros fDisou'iaicnl au bord (lcs alli'os : parloid. I'lvrosso do la vie. (k's coteaux de Sevres et de

P.ellevue, dd-sortos durant I'liiver el purilid'S par (|uelques mois dc soli-tude, onl une llcur dc ronouveau (|u'i| I'aul se hater de cueillir avanl ([UC I'invasion des citadins cn ait profane la jiracc virf'inale.

Les jours fortunes n'ont pas d'his-loiro. Les mois suivaient les mois, les saisons succi''(laioul aux saisons -Marc Krandissail sous I'ailo de sa mere. .Ic nc pcnse pas (|u'aucunc education premiere ail jamais coiitc inoins de labour. .Marc etail nc' avoc le scniimcnt dos harmonics cl des beautcis de la nature ; il avail appris sans cll'oi-ts a (!'i)cler Ic nom dc Dicii dans lo livrc dc la crii ation Los cxcinplos (pi'il avail sous les ycux valaicnl tout un c(nirs do mo-rale. L'(!'lroile union do sos parents, rall'eclion, Ic rcspoci (fu'ils li'inoi-.^naionl constaniinont I'un pour I'au-Iro 011 (lisaioni plus (pi'mi traili'- du bonhour ol dos ilovoirs do la famillo. Ilourcux Ics cnfants (|ui sonl i'lov(!'s dans line almosph('re do tondrossc ! La vie lout cnliorc on denieure improHnoo. Marc, a dix ans. nc savail pas Hrand'chose ; mais lc bon Hi'ain I'ruoliliait dcja dans soir c(i'ur, lout promoltail cn lui un esprit droit, une amc sails d('lours. L'csp(''oo do lu^stalfjio (fu'il avail rapporti' o du l'(HiIiHuon s'ctait dissipd'o pen a pcu. Ccpciiilant Ics confuses rumcurs (fui rcmplissaicnt Ics hois a l:i chute du jour, Ics nappes dc verdure soiilovces par un voni d'orafje, la brunu' du soir on du n^atin. amonooli'o a riiorizon, la voile (rune ombaroation ('•clairanl' Ic fond du paysaHc le plon-Hc;ucnt dans une r('vorio otraiifje, comnio s'll out rotrouvi- loiil a coup dans cos bruits cl dans oos aspocls nil ocho, un rollol. une ima.uo do r()c('an. S'll no parlail phis d'.' la liocho aux Moucttcs, iL parlail sou-vent du PouIiHpeii cl de ses habi-

tants. H nourrissait I'cspoir d'y relourncr, c'i'lail la son plus cher (K'sir ; mais en diipit du charmc (jui nous ramcne aux licux oil nous avons soidl'crt, on coniprend que .Mine Henry ne fut jias lenli'c dc revoir cc riva|;c dont le souvenir seul (I'tail une (.'•pouvante. Toutes relations, d'ailleurs, n'avaienl |)as ccsse avec le petit port. Le curi; du l)oiu;;4 de lialz dc temps a autre cn doniiail des nouvellcs. C'est par le bon curci qu'on avail appris la morl de Bibia. i'n matin, le pauvrc idiot avail ( ti!' ramassi- sans vie sur Ie seiiil ni(}nic de la dci'.icurc occiipi'c jadis |)ar .Mine Henry. Lcs person-nes charitablcs (|ui 's'('taienl char-;i'cs du soil! dc i'onsevclir avaionl

Irouvi! sur lui un (loi^;ticr de peau siispcndu a son cou par une licelle ; pauvrc liibia ! pauvrc petit Bibia !

•Marc, a ilix ans, (piittait la maison palcrnollo pour ontrcr a riiistitution do Sainio - Barbc - des - (Champs, (lot ctablisscmeni dc l'"onlouay-aux-Uo-sos, bien antc'ricur a celiii dc Va;i-ves, est commc uii trail d'union, outre la vie du toil doniesli(pie ol lc rof inic du college. L'enfaiit, deux aiinecs plus lard, entrait a Sainlo-liarho (ic Paris. Co nom do Saiiitc-Barbe, cher a taut de families, jo ne juiis, pour ma part, I'c'crire sans emotion, .le'rcvois, cn I'ccrivant, les ('Ires h(ms ct charmanis (pii me Tonl fail aimer, Ic v('nerable el vi-iKjrt! Labrousic, Alexandre Bixio, si acti-vonionl, si passionnc-mciit di-voui- a

I f,'l()ire do rinstituti()n, et cello I'aniille (liu'rard. si hoiirouso alors cl si (lij(nc do I'clre, si cruellenienl c''pr()uv('o depuis. La morl a pris Ics

IS, olio a frappi- Ics autres dans lours airections les plus lendros. N()us conscrvons pri'cicusomcnl la ni('moire dc ceux qui ne sont plus. Les bonl<!'s dc ccux qui survivent nc

s'eiraceront jamais de nos cccurs (ju'ils rcfoivcut ici le ti:'moif;na}>c (le noire lonKuc ct inalk'rable ami-lii-.

11 nc semblo pas que lc jcunc Marc Henry ail jclii a Saintc-Barbc un bien vif (-ciat. .I'ai fcuilleld- le livrc d'or de I'inslitution sans y trouver son nom. On nc se souviciit pas qu'il ail jamais i)(>cho par execs dc travail ;ii qu'il ait (I'te ponr ses iiiaitres et pour ses condisciplcs un sujel d'i'diflcalioii ; mais il est per-niis d'afflrmcr, .sans crainte d'li'trc di 'menti, que, maitres cl coiidisci-Iiles, lout Ie monde Ic chori.ssait. {'•(•nc-roux, tout a tons, n'ayant rien (pii lui apparlint, loujours prct aux Xourmades ili's qu'il s'afjissait de prendre la defen.se des faiblos ot dos opprimi's, il avail rcs|)ril alcrle, le oaraotere ouvorl, lo C(vur ficr cl hardi, .Ie lie (lis rien do sos aplilu-des. Mobello aux laiiKues niortcs, il inclinail pluhM vers Ics sciences cxactos. La f,'eonrapliie I'altirait ; ses lecluros prt -fi-ri-cs claicnt des relations de voyages. Sans doutc, aux heures de rd'cri'alion, il rcHalait ses camarades des r(HMts de la Moolio aux Moucttcs : on parle encore, a Sainlc-Barbo, des ours du SpitzborK ot do I'ilo de Tamboulina.

XXIV

A rexemplo de lous Ics parents, M. et Mme Ilcnry so prooeeupaieni di'ia dc I'l-lat que Marc eiiibrasserait. En ne consultant (pic lour raison el lour ambilion porsonncllo, tous donx aiiraicnt ainu'' a ce (|u'il pril un j(mr la direction de lours all'aires, cl cor-k's, cn cela, ils faisaient preuvo d'un bon sens bien rare. Loin de rcfjar-der lc commerce commc une condi-tion inf('rieure, ils le tenaienl cn {,'rande estime ; ils y vovaicnl un

d('bouch(' aulrcnicnl fil'cond que cclui, par excmple, des I'onclions publi(|ue.i, el nc ponsaiciil pas que le coiii|)toir d'un maf,'asin, oi'i s'as-seyciil riionncur et la probiti!-, I'ut moins di{,'ne de considcralion que le bureau d'un ministero. Quoiqu ils eussenl la-dcssus des idiJcs Ires ncl-Ics et Ires anxlees, ils s'(:'laienl fail d'avanee une loi do laisser leur lils ciilicrcmcnl libre de choisir les occu))alions de sa vie ; mais com-Jiie celui-ci paraissail cnvisa^er <lu mcmc tt'il toutes Ics carrieres et qu'il ne [(imoifinail dc i)r6f(:-rcncc iiiarqui'C pour aucunc, on pouvail croirc (pie, Ic moiiienl vciiu, il se rendrail sans ri-sistanco aux v(vux do .sa famille. Tel etail lo ivvc que -M. el Mine Henry carcssaionl en socrct. L'heure approchail ou lis allaieni se rt-veillcr tous deux en face de la r(:'alit(' : (picl ri'vcil !

.Marc venait d'accomplir sa seizic-: me aiiiu-e. La saison des vacanccs louohait a sa lin : il I'avail passoe a la oampaf,'ne, assez Irislonionl. Co jcunc homiiie n'ctait plus lc iiiomo ; un fjrand chansciiieni s'otail fail cn lui. Bien qu'il aimai ses parents d'une Icndresse passionni\', il se di--robail a leurs caresses cl rochcrchail la .solitude. Le plus sonvoni, on lour pri!-scnce, il se inonlrait silen-cicux et soiifjour. l-:iait-oo dd-ja lcs '>rcmicres brumes qui s'(:'levenl au matin de la vie La nu're I'avait inlcrro^ii- a plusieurs reprises, ct loujours cn vain.

« Qu'as-lu, mon enfant '? disail-cllo ; car tu as (|ucI(iuo chose. On n'osi oas ainsi a ton AKO. QUO s'ost-il passe '! que so passo-l-il " Ouvro-nioi Ion c(rur. ,Ie voux lout savoir. »

II avail (l-ti- vin}<l fois sur lo point (ie parlcr, ct viiif^l fois'il .ivail ren-fonce dans sa poitrine le secret qui voulait sorlir.

Les deux ei)oux s'i'laienl iiromis d'avoir, avanl la lin des vacanccs, un entrction avoc leur lils au sujel (le son avenir. Un soir, apres diner, ils s'i'laienl tous Irois rc'unis au salon. .Vtraiss(;> sur lui-nienie, abinK-dans ses r('ncxions, Jlarc se taisait : sa mere Toiiservail avec inqui(;lude.

« Eh bien, .Mare, dii -tout a coup .M. Henrv, puisque lu juges a pro-pos d'cire sil'rieux avanl le temps, soyons j,'''iivcs, je le veux bien, et parloiis de ohosos si-ricuses. Tu as seize ans ri'voliis. cher fils, c'cst I'ase oil les «outs ol les inclinations so ri'veleiit, ou Tospril s'agite ct chcrohc sa voic, oii commence a jxiiiidre lc prcsscniimcnl dc la car-rii-re que nous enibrasserons plus ti'.rd. Le choix d'un ( 'fal dcvant inllncr sur toute noire existence, il n'est jamais Irop bM pour y penscr. ii convie il de s'v i)r(!'parcr longue-iiicnt. Entrcvois-tu dans ravenir^mc position qui t'attire pluUM (|u^inc autre '.' Quo (k'sire.s-lu fairc apres avoir lormint" tes eludes ? »

(A suivre.)

I.c Gernnt; D. PI.OUZKNNEC.

Quimper, Imprimerie Cornouaillaise.

Ccrtifi(! par le G(!rant soussignf.

Ouimper, le

Vu pour 1.1 li'Kalisation dc la signature ci-contre.

Miiirie de Quimper,

LB MAIRB,

Page 5: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

W A n n ^ . — 9 4 . V e n d r e d i 1 4 Juin 1 9 8 9 . rnmBssBmrnsassBSBssmmmm

Paraiss;i i I leVENDRl DI

e

m m

L E N u M r o :

CENTIMI S

L'Union ET MARITmE

Organe R^publicain D^mocratique et R^gionaliste de I'Ouest

Le8"pleins pouvoirs" ne sonMis pas

la meilleure preuve de I'incapacite ou

de i'incomprehension parlementaire ?

m

ANNONCES ET RECLAMES Reclames (V page), la liRne. 1 Ir. 7 5

- (3' paRe), — . 2 fr. 2 5 Annonces judic. et volont... 2 fr. 7 5

— Chrouique locale.. 3 fr. 5 0

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GOMMui r ioAT io i r i I T u n r o M o i i ft Q t l l M P E R E . ! ; , 1 3 , q a a l B r i z e a x — T€U 1 - 4 9

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Finistfere, C6tes-du-Nord, Morb. 1 2 fr. Autres d^partements et colooies. 1 4 fr, Etranger 3 0 fr j

u n i FfiTES SoiBIL r j j i rNMl l

D> LA UMAIMl Unr CMCt, Mm. Soir

D 16 THINITI-:. 3 48 10 54 2!)4 1517 1 17 S. Horvi-. ;i 4« 19 S4 3 37 15 58 m 18 S. Amnnd. :i48 10 s.') 4 21 in42 m li) S. (icrviiia. :<48 i9r.5 5 06 17 28 j 21) Kitc-Dieu. 348 19 55 5 5'2 18 15 V 21 S. Rnoul. :i 4!) 10 .'.6 fi 30 10 05 1 22 S. Pnuliii. :i 4!) to 51), 7 33 20 01

CE O U I S E P A S S E Les sociallstes

perdent du terrain... Lc (^onf^ri's socinlistc viiMil de si'

tcnir a Mulhoiisi-. M. Paul Kimrf, sc-crelairc xi'iK-'i"'!' <1" I'ai'ti. a <lu fons-

, later line (l ini i iuit ion sensible des clTectifs, diminution qui serail due » la fondation du j iarti ni'o-sueialiste. au succi's des eoniinunistes (|ui ont pris des troupes aux unities, el a la crise ccononnque.

...mais Bont prSts d I'actloD dlrecte

Par 2.(i!)8 niandats contre 1 el 90 abstentions, le C.oiijires a adopU' le rapport de M. Paul Faure sur la toctique a suivre en cas d'insurrec tion fasciste : d'abord faire a^ir les forces proletariennes de Paris et de la banlieue, et si cela ne suflit pas, arreter les trains de rnvitaillenient sur Paris et faire capituler ainsi les forces adverses...

Au Puy, M. Archer remplace

M. Philtbert Besson. " Dimanche a eu lieu, au Puy, une

election pour pourvoir au remplace nient de M. Phil ibert Uesson, dont la Chambre a prononce la deeheanee

M. Archer, federiste ajjraire, ami et representant de F'hilibert Besson, a ete elu par 7.01)7 voix contre ().317 a M. Deshors, af|raire, republicain de fiauchc, et 214 a M. Bennet, coinmu-niste.

M. Ren^ Renault est acquittd.

M. Hcne Henoult, senateur, ancien garde des Sceaux, incuipe de trallc (rinfluence dans PalTaire Stavisky, a comparu devant les Assises de 1; Seine. II a ete acquitte.

L'Angleterre et le oonfllt italo-6thioplen

Le conllit italo-elhioi)ien ji donne lieu a un vif debat a la Chambre des Communes. l,cs travaillistes ont de-inande au gouvernement anj^lais de s'inquieter de Tinfjerenee de Home

Au cours d'une revue de troupes en Sardaigne, M. .Mussolini a pro-nonc6 un discours dans lequel i l re-pond en termes un i)eu vifs aux ora-teurs anglais de la Chambre des Com-munes.

1 Nous avons de vieux el de nou-vcaux comptes a regler, nous les re-glcrons. Nous ne tiendrons aucun coniptc de ce (|ue Ton jjeut dire an (Ida des frontieres, paree ([iie les ju-ges de nos interets garants de noire avcnir, c'cst nous, seulement nous exclusivement nous et i)ersonne d'au tre. Nous imiterons a la leltre ceux qui nous font la leeon. lis nous ont montre que lors(|u'il s'agil de cree un Empire ou de le defendre, ils ne t inrent jamais com])le de I'opinion du monde... »

La guerre du Cbaco est terminde.

Les negociations, <[ue nous annon cions dans notre dernier nuniero ont abouti a un accoril, qui etablit la i)aix entre la Bolivie et le Para-fiuay.

La Fdte des Vins de France i Reims

Un d*fll« original

AUTOUR DES P L E I N S POUVOIRS

L(i crisc ininistrricllc ([ui viriit lie sc di'voitlvr vn I'nincc, n ctii molioiU- par iiiic (lucstion dc poii-iwir.i iwccptioiincls ./I'll .s'it<jis>t(iii (i (tcconlci- ou (lc rciiiscr un (iou-Dcriu'inciit.

[pri's (luclfjurs luois (Vun opti misniv suns nuujfcs, lc (louocrnc-iiu'iit Flinuiin sest upci\-u toiii (I'un coup (fuc noire devise nalio-nulc etuit en bulte u une violenlc offensii'c dc lu purl des specub.-tcnrs inlernulionuu.r.

L(i siluulion dc noire franc, suns clrc dcsespcrcc, elail cepen-dunt (tsscz ulunnuntc pour c.iiijci' une inlcrocnlion imniediute.

El M. Flundin eslimu que povr jnijulcr lu spceululion el dcj'rndn ul'ilcment I'inUhjrile du franc, it fulluil l<tisser lc (lout'crncu'cnl Irunuillcr en pai.v. Kl il dcntandu les pleins pouvoirs.

Ccs pleins pouvoirs lui furcnl refuses, el coninic il uvuil pose lu (jucslion dc confiunce, il dul <ion-ner .iu dihnission.

Lc cuhinel Houisson, nui Int succedu, dcniundu les menu-:: pleins jHiuvoirs, sc hcurlu uu nii!-inc rcfus el dul dnnixsionncr u son tour.

UNE H I S T O I R E D E J U i r S

Pvurquoi done la Chumbrc eluit-cllc cn niujorilc hostile aux pleins pouvoirs ?

.1 cn croire les diverscs e.vplica-[ions dc vole, le cabinet Flundin uuruit clc renverse puree qu'il n'uvuit plus lu confiancc du puys el (uissi puree que le president du Conscil n'uvuit pus expose, usscz elaircmcnt I'usaqe qu'il comptuil faire des pleins pouvoirs qu'il de-mundait.

C'csl uussi pour ce sccond motif que le cubinel Houisson fill mis en demeurc de demissionncr Mais, a notre uvis, il ij u iei une autre raison. On u pu lire en effct dans la prcsse, que « ce fut une slupefuclion ghierale purmi les deputes lorsqu'on unnonqu les re-sullals du .Hcrutin qui mettuit lc cubinel en minorite

Tn jour, un (jroupemcnt dc Juifs uvuient decide d'organiser entre eux un ban<iuct, pour I'orgu-nisution duquel chacun dcvait ipporlcr .ta purl dc vicluuillcs I nc cinquantaine d'entre eux iHuient chnrgiKi dc fournir le vin, et chucun s'cn vint portcur d'un litre. Mais .htcob, un nudin entre tous, ,ve dit: un litre d'cuu dans 411 litres dc vin, cela ne sc rcmar-quera pas. El au lieu de vin, il versu (lc I'euu duns lc buril.

Quund I'heure fut venue de sc mcilrc it tublc, ct qu'il fullut pren-dre lc vin, on eonsluta <{uc le buril nc contenail ([uc... de I'cau pure Les cinijuuntc .luifs (uxiient fuit la mcme reflc.tion que .htcob.

('.'est a pen prcs ce qui nrrivu I'aulre joitr (tu Palais-liottrbon Hon noinbrc dc ritdicaux ont vofc contre M. Houisson puree qtt'ils pcn.sttient Itti voir nbtenir qttanc tnctvc une birqe majoriti. Chacun d'cux cspcrail ainsi fuire accor-der... par les itulrcs des pleins pouvoirs dont ils rcconnaissiticnt tous lu neeessite, mais dont ils re-doutuient I'impopularilc. Le mal-heur est (jti'lls furcnl Irop notn-breux a faire ce petit calcul.

LES MOUCHES DU COCHE OU UNE ( I I F L E M A G I S T R A L E

Enfin il est, croijon.s-notis, un autre motif pour lequel les cubi-nets Flundin et Houisson se sont (k-roul(Ks cotnmc des chtilcaux dc cttrles. Les deputies ont etc vc.res terriblemcnt vext^s par eette de-nutiulc de pleins pottvoirs. Cettx d'entre ctix qui ont des Icltres se sont soiivcntt de eerlitine fubh (lu bon Lu Fonluine,- el ont trouvi (/ite FUtndin et Hottisson les Irui tuient uvec vrtdmcitl hop de de sinvoltitrc, comme dc tutU/uire « tnottehes du eoehe ».

('.'est bicn (tinsi cn effet, et M Houisson, qui a son franc-purler n'a pu.^ chcrchc de circonlocutions pour lettr dire cn face Icurs quatre V('rites.

« C.es pouvoirs, sous forme de » dih:rets-lois, pris cn I'ttbsence du » Purletnenl, c'csl le Parlement » (lui les rutificra, mais nous avons » besoin d'etre t ranqui l les pour » travai l ler. . . »

Quand, cn fatuille, on a u dis cttlcr des uffttirelt sericuscs, on soin dc donner lu liberie au enfitnls, non point parcc qti'il

LE NOUVEAU MINISTERE liVAL

Nous avons brievcnient rendu conij)te, dans notre dernier nu-niero, de la chute du cabinet Klan-(l in, de la fo rmat ion j)uis de la chute du cabinet Bouisson.

Lc mercredi 5 Ju in , ^L Lebrun, President de la Republ ique, char-; ea M. Pierre LAVAI, de cof ist l tuer !c cabinet. ^L Laval accepta, mais i l se heurta au niauvais voulo i r des soeialistes et d'une part ie des radicaux-social istes (|ui declare-rent n'accepter les pleins ])ouvoirs sous aucune forme. Est imant qu ' i l ne pouvai t pas esperer la ma jor i te massive indispensable pour la lut te contre les • speculateurs et pour la defense du franc, i l se rccusa.

M. P i f rnu , appele ai)res lu i , comnicn^a ses consultat ions. Dans un desir de col laborat ion et d'en-tente, 11 envisa^ea une nouvelle fo rmule transact ionnel le de pleins pouvoirs. Mais comme i l nc pou-

vait obtenir le concours de tous les part is dc la Chambre, i l diV-i-da de ne pas ])rolonger davantage sa tentative.

M. Yvon DIVMJOS, appele ensui-te, se recusa a son tour , declarant n'avoir aucune competence- spe-ciale en matiere f inanciere.

M. A lber t Lebrun, completC-ment desorient^, et on le com-)rend, f it appelet de nouveau M. ' ier re LAVAI,. Ce dernier, devant

la gravite dc la si tuat ion, accepta de reprendre ses .pourpar lers, et d'iclara qu ' i l voula i t about i r rapi-dement ])our eviter que se pro-longeat ime s i tuat ion qu i ne pou-vait que nu l re au prcstif^e de la F"rance.

Vendredi mat in , en elfet, a 3 hcures, le cabinet etait forme, les radicaux ayant enl in decide d 'y col laborer, de crainte de pro-voquer un mouvement de repro-bat ion dans le pays.

La composition du IVlinistfere

Presidenee du (Uinseil el Affaires elranj/i-rcs

Mtiuslrc d'F.Uit

Mituslrc (l'F.l(d

Ministre d'FAtd

InU'i-ieur

Viee-prcsidcnce du Canseil el Jii.slice

(titer re

Marine dc (i.'ierrc

Air

Coiiuuerec

Finniices

Marine inarchctnde

Fdtication Xationale

Truimil

Pensions

Colonics

Sanle pttblique et Educ. pliysiijiie..

Travttttx. publics

P. T. T

Agriculture Soiis-Sccretmre d'Elat clwrf/i: des

affturcs d'Alsace ct dc Lorrtdne..

I'ont mcrilec, nuns pour avoir ht pdi.r. duns ki'maison.

M. Hottisson atpssitil cn bon perc de famillc, cn vottlanl cn-voijer (tux chtttnps ccs enfttnls ter-riblcs, ccs pelits lurbttlcnls, (jiii scmblcnl trop sajtvenl vouloir prendre lc PaUtis-Hourbon pour... une cour dc rccriUttion.

« Ntms avons besoin d'etre tran-quilles pour travailler » .' Une telle parole dans la bottehe d'un ministre, est la tjifle lu plus tna-(jislralc qui ait <</(' administri-e au parlcmenlarisme frttnt^uis. Ellc est d'uulant pltts rclcntissante qtt'cllc tombe des levres dc I'homme qui connait peut-Atre lc miettx nos ddputds pour avoir, pendant neuf annces consdcutives, preside it Icurs dcbats, on scrait lentc dc dire : it Icttrs ('•bats.

Dorfjercs, lui-mcmc, n'cst p(ts plus culciioriqite. .1. ( 1 .

.M. Pierre LAVAL, Si'iKilfur lie la Seine, iinii insiril.

M. HKIUUOT, Del'iili^ till /l/iiim'. ni(/.-.voc.

M. Louis MAIUX, Di'imle (lc Meiirlhe-cl-Mi>s., f. II. I).

M. Pierre-F.lienne FLANDIN, Deimle. ile rYiiiiiie, re/i. lie ijitiirhe.

M. PA(i.\NON, Dt'pnlo (lc I'lsct'c, nul.'Soc.

M. Leon Bl'CHABI), Sen. lies H"''-J'!ii-iUiees, I niiin IWp. M. .lean FABHY, '

Deiiiile lie In Seine. Hep. ile ijnnehe. M, Franvois PIHTHL

Di'jmit' (/(• Id C.orsv. Hvp. de fjuitchi', C.eneral DENAIN, .M. (ieorges BON.NET. Deimle lie In Din-ilitijiie. inil.-.tiie. M. Marcel Hft'C.NIEn,

dc rAllicr, (ituiclia tlvmocrat. M. Mario HOl'.STAN,

Sennl. lie I'lIernnU, Ciinehe ileni. M. MAHCOMBES,

DcpuU dn l'ny-de-I)omi\ vud.-soc. M. FHOSSABI),

Dep. lie In ll<'-.Siiiine, nnr. S.I-.I.O. M. MAI'POIL, De/inle lie Sniine-el-l.iiire. rnii.-.iiie. M. Louis BOLLIN, Depnh' ile In Seine, Centre n'/inh. .M. Ernest LAFONT. Depnte ile.s ll"--Mpes, Sue. ile I'e. M. Laurent EYNAC,

Depnie ile In Iliinle-I.Dire, (!. mil. M. Georges MANDEL.

Di'pnie lie In Cinimle. inilepenilnnl. M. CATHALA,

Depnie ile Selne-el-Oise, (!. vnil.

M. BLAISOT, Depnif iln Cnliniiln.i, f. It. I).

La declaration ministerielle

Di's vendredi soir, le f^ouvcrne-ment .se j jrcscntait devanl les Chambres. V o i d le Icxte de la declarat ion minister ie l le (|ui fut lue a la (Chambre par M. Laval, e l au Scnat par M. Leon Borard, },'ardc des Sceaux.

« C'cst pour lutlcr contre la spih-tiliition ct pour di'fcudre le franc que noire (ioiiuerncntent .s'est consliltte. En rcpondanl it I'appel du chef dc I'Etat, nous (tvons accompli notre devoir. 11 nous faiit mainlenant les motjens d'atjir. Le Parlement nous les donncra en volant immedintcment le projel de loi que nous deposons .sur le bureau de la Chantbrc. Les fouvoirs que nous lui dcmandons rcsneetent lc slaliit ort/uniqttc et politi(iiic du patjs. lis assurcnl duns les circonslanccs cxception-nellcs, le suliit dc nos institutions.

Le Parlement connait relic ;,rocedure pour I'avoir liberate-ment consenlic en des temps tnoins troubles. Vous vouicz, comme nous, defendre le palri-moine nutional. L'etat des finan-ces publiqucs est I'uniquc menaci qui pd'ic sur lc frunc. \otre en-caissc d'or, chucun le sail, devraii sttffire (I le rcndrc inalttiquuble. Settle la persistance tl'un Irop lourd deficit budtjiUdre cn eptti-sunt la tresoreric et en inqttielanl I'cpartjne finiruit par I'alteindrt si vous ne traduisicz par un acte immediat voire ferine volontc dc respecter la signuture de I'Etut ei de maintenir I'inteqrite de la monnaic.

Mais il nc sttffira pas de com primer les depcnses et de suppri mer les abus, il faudra nous attacher ensemble uu redressc-menl de Vcconomie nalionale; lit est lc veritulylc but

Les Iruvuilleurs dc c^ pays doivcnt sc scnlir uidtKi et protiujes Assurer uitx populutions rurules, aux commcrcunts cl uttx indus-triels, I'ecoiilement de Icttrs pro dttils, assoiiplir les echanges intcrnationaux, multiplier ct res-serrer les liens qui ttnisscnl la metro pole et son empire d'outre mer, continiier cfficacement la lutte conlrc lc chdmatjc, offrir ii la jettnesse Vemploi de ses dons et de son ucliviti-, en un mot per-mettre it chucun dc Irottver dans line economic ri'novee Vemploi el la juste rcmiini'ration de son lubettr : vaste matiere oil Ui col-laboration dn Parlement el du Goiivernement doit s'uffirmcr

La France u eonnti dc plus riides eprcttvcs. Ellc les fi toujours siirmonti'cs par tin coiiraip' et par line union dont les aneiens com-baltiints ant donnit le mutjiiifique cxemple. Devant lc danqer, il est une tradition de notre putjs a luqucllc vous nc faillirez pas

Le monde en tier a les iicu.r fixes sur nous. Vous ne laisscrcz pas (iltcindrc notre prcstii/e. Notre ])oliti(jue e.vtt'rieiirc dc securile ct dc ptux dont chacun reconnait la eontinuite ct dont vous, vous avez bien vottlu upprouver la sagesse, nc pourruit ctre compromise que si vans paruissicz vous ubundon-ncr. Vous nc lc vottdrcz pas. »

Les pleins pouvoirs A u cours de la seance dc nu i t

M. Fcrnand Houisson est rcelu president dc la (Miambre par 285 voix

Puis Ton discute le pro je l de loi lendani a accorder des i)ou-voirs spcciaux au gouvernemenl

Les socialisles c l les conimunis-les t iennent a dcH'larcr ([u' i ls vote-ron l conlrc

Un certain nonibre de radicaux avec M. .lean Zay, sont adversai-res des pleins pouvoirs : cepen-dant , iioui- ne pas donner aux s|)cculateurs et aux ennemis du rcf?ime la joie d'une nouvelle crise, ils s'abst icndront

D'autres radicaux, au conlra i re avcc M. Yvon Dclbos, vo lcront la confiancc

Apres un bref expose dc M Laval on ])asse au vole. Par 324 voix contre 100, la Chambre vote les pleins pouvoirs

Le nienie vole esl acquis au Senal par 229 voix contre 1")

Puis apres nne coi i r lc seance leiuie samedi apri's - in id i Chambre s 'a journe au 18 Ju in

la

LE CONGRES N A T I O N A L DE L ' U . N . C . ^ Brest

Lc Congres National de I'U. N. C. s'est tenu celte annee a Brest, du eudi () au dimanche 9 .luin. II a ob-enu un succes triomphal, en parti-

culier pendant toute la journee du dimanche.

I'res de 20.000 aneiens combattants jn i assiste dimanche au service re-igieux celebre au stade de l Armo-

iicaine, par Mgr Duparc, assiste de •ilgr Cogneiiu et de MM. les chanoi-iK's Moenner, cure-archipretre de Saint-Louis, et (Gotten, secr61aire '.larticulier de I'Eveche. Puis ce fut e defile tr iomphal a travers les principales rues de Brest, aux ap-)laudissements d'une foule enthou-

siaste. i-e banquet de cloture eut lieu

lans I'une des yastes salles du 2' De-jot des Equipages de la Flotte. Pres 'e 3.000 aneiens combattants y pre-laient part, tandis que leurs cama-ailcs so repartissaient entre les di-crs hotels el restaurants de la vil le Nous n'insislerons pas sur les sean-

cs (le Ir.Tvail ni sur les ditTerentes ereinonics qui se sont deroulees, et lonl les journaux (|uotidiens ont don-!e des comptes rendus detailles,

-Nous nous contenterons de publier .;i-dessous quelques-uns des vceux ou motions qui ont etc adoptes au cours dc ce Congres.

,LES' VCEUX

L'egoismv, ennemi public.

Vtt-u i)resentc par Raymond Sille, Le Congres, Considerant qu' i l est urgent de por-

er reinede a la crise morale gene-.'atrice de tontes les autres crises en luttant contre I'egoisme sous 4outes its formes ;

Demande aux citoyens de toutes croyances un etTort de comprehen-sion mutuelle dans I'interet com-mun ;

Demande a I'Etat de travailler non Ijlus a dissocier ou a combattrc, mais a soutenir et a coordonner ton-es les forces spiriluelles, morales el religieuses qui tendent a refrener 'egoisme, ennemi public ;

L' invite notamnient ii entourer de plus de soin I'education morale dc la jeunesse et a niieux surveiller la formation des futurs educateurs.

.\nlipatriotisnic.

Vani presente iiar M. Houdaert, vice-president de I'U. N. C. :

L'U. N. C. considerant que le nom-bre et la puissance dc rarmement d'une arme'c ne sont rien sans lc moral qui donne a chaque combat-lant la volontc energique d'assurer la victoire a son pays, ful-ce au pr ix (le sa vie ; place au premier rang de ses revendications que le Gouverne-ment mcttc fin sans delai a I'a'uvre infame des m'auvais maitrcs qui trahissent leurs devoirs envers la France cn ruinant le patriotisme dans I'esprit dc leurs eleves.

Les .sacrifices demaiutes aux Aneiens Combattants.

«Le Congres, conscicnl des res-|)onsabilit('s de la genc-ralion du feu .•t tidele a la doctrine de I'U. N. C. : « Scrvir et non se servir », formuli'c des le 15 Octobrc 1933 dans son nia-nifeste de Wagram, se placant sur ;e terrai.n dc rint(?ret gcineral, au-(lessus des int(!'rets i)articnlicrs, des iiueslions de partis et de pcrsonnes, (levant les difflcultes flnancieres re-sultant a la fois (f'une nu'connais-;ance gencrale des vc^ritablcs inl<'-rC'ts du i)ays, des mana'uvres de la jpiiculalinn et de I'opprcssion des puissances (!"conomiques et fiaancie-res,

« Ba|)])elanl les sacrifices jiri-cij-Icmmenl consentis et dont les con-

ditions n'ont pas (?te rcmplics, cons-late la n('cessit(' urgentc de compri-ner les (k'penses publiqucs qui, en dehors du service de la dette. ont plus que doubli!' en valcur riu'lle depuis 1914,

« II r(>clame avcc encrgie et aftir-me sa volonti> d'iiijposer Tcxc'cution des mesures categoriqucs deja envi-sagci'cs, notamnient :

« Une ri'orgaiiisation veritable de radniinistration et de Sexploitation (les cliemins de fer' sur des bases indiistriclles et une modification du ri-gimc (les assurances socialcs.

« La suppression radicale des ^abegies. prebeiides, cunuils ;

« La repression s(!'verc des frau-des flscales et autres el de Ions les iscandales ;

« Une revision (!'nergique, sincere et rapide des iiensions de I'arriere ;

« La rc-alisation des r(!'fornies i)oli-llqiies et adniinislratives deniamlecs uar le conscil d'administration de la Confed(?ratior. Nalionale du 8 Fe-vrier 1934 ct prc^cisiies dans son con-scil national du 2.5 Mai 1934.

« I I (K'clare, au nom de I'U. N. C., qu'ai)r6s verification de.s mesures prises, s'il reste neccssaire et s'il doit ctre efficace que des .sacrifices soient encore imposes aujourd'hui. les aneiens comhaltants sauront alors, mais alors seulement, faire line fois de plus leur' devoir en ap-Dorlanl leur collaborallon' el leur contribution au rcdressemenl finan-cier. »

L'ECOLE ET LA FAMILLE

Les membres du Congres de I'U. N. C.,

Constatant que le grave antago-nisme qui, opposant trop souvent I'ecole et la Patrie constitue en Europe une exception qui met la

a nee dans nn tragique ^tat de division morale et d aitaiblissemeat materiel.

S'engagent a travailler de toutes leurs forces sans delai, individuelle-inent et collectivement a une ceuvre (le comprehension et de reconcilia-tion nalionale basee sur les pr inci-pes suivants :

1° Celui que pave la natjon doit travailler pour la nation.

2° 11 est necessaire de travailler au rapprochement direct des parents et des maltres dans le cadre de cha-que etablissement scolaire.

3° I I est necessaire de reformer conjointenient I'enseignement du 2' deare et renscignement profession-nel, afln d'accroitre le perfectionne-ment intellectuel et technique des ouvriers de qualite ;

Refusent de considerer I'ensemble du corns enseignant comme gagnfe aux idees antinationales : notion accreditee par le retentissement des •laroles et des enseignements antipa-triotiques de certains maitres, d i r i -geants des grounements svndicaux, trop souvent appuyes par TAdmiais-tration et les Pouvoirs publics.

U.VB IMPORTANTE MOTION DU CONGRES

Relations internationales.

Le Congres de I'U. N. C. felicite . ia Fedtl'ration interalliee des Aneiens Combattants et, en particulier, la delegation fran^aise, du travail ac-compli durant 15 anniies ; s'attache plus que jamais au maintien de la solidarite interalliee qui ne peut se renforcer que dans • une -collabora-lion cotifiante, permanente ; souhaite que se resserrent davantage encore les liens qui unissent dans la F. I. I). A. C. les aneiens combattants allies el associes durant la Grande Guerre et que refTort de chacun dans son pays tende i rd-tablir une solidarite plus etroite que jamais entre les, nations ex-alliees elles-me-nies en vue (le la defense et de la onsolidation dc la paix, mais ne

saurait admettre une politique a la reniorque, qui ne serail pas digne de notre pays ;

Adresse aux aneiens combattants Dolonais Texpression (jmue de la part qu'i l prend au deuil de la na-tion polonaise frapi)ee par la mort du mari'chal Pilsudski ; se fd'licite des (•venemenls rcccnts qui ont inar-qu(' le rapprochement des nations italienne ct francaise, et garde un souvenir emu dc I'accueil reservi; a leurs camarades lors de leur rijcente visile a Rome el dans d'autres villes d'ltalie ;

Se declare pret a maintenir, cn iccord avec les autres associations rraii(,-aises et alli(;es, des contacts avec les aneiens combattants ex-ennemis, sous reserve que pour les conversations futures un ordre du iour pri'cis soil arrcf(:> au prealable el que les textes soient prepares ivec soin pour des questions nette-ment definies.

Le Congres de I'U. N. C., mis en face des accords conclus avec rUnion des Republiques Socialisles Sovii-tiques, s'adresse au Gouverne-ment et au Parlement pour qu'au-cunc precii i i tation ne soit apportec a la ratification de ce pacte avec un pays dont ratt i lude passce justifie pleinenicnt •certaine reser-ve. II de-clare que ces accords, sur lesquels il n'a pas a revenir, doivent avoir pour consequence directe de mettre nn terme absolu a Taction des So-viets sur la politique interieure et coloniale francaise ct demande la reconnaissance jiar le Gouvcrnement de rU.R.S.S. des dettes contractees a re),'ard des rentiers francais par I'ancien gouvcrnement tsari.ste.

Affirme que la paix demeurc lc but sujireme des aneiens combat-tants de I'U. X. C. ;

( 'onsidirc que les accords intcr-nationaux nc sauraient ctre cfflcaces ([ue s'ils sont appuyc-s par des garan-lies sol ides ;

Hcclare que tant qu'a la volontc pacifiquc de la France, dont le sys-ienie ihi l i jaire n'est orienti- que vers la defensive, ne repondra pas une (•wale bonne volontt- des autres na-tions prouvd'c par des fails, la ))ro-lection des homines et du terr i toire doit ctre assur(!'e et la securile de la France solidenient garantie ;

Approuve a I'avance toutes mesu-res destinecs A accroilre par la pre-paration nii l i taire el sportive de la ieunesse la valcur de la nation ar-nuV ;

Demande la r('pression tr^s Ener-gique de loutcs atteintes porl6es au credit moral de I'armee el de toute nropagande antimilitari.ste ou d'ob-jcctiori de conscience, narticulifere-ment a I'ecole ct dans I'armee ;

Demande i'galement la repression S(!'vere des eampagnes menees con-Ire la di'fense passive et desire au conlraire nue soit intensifice I'orga-ni.sition de la protection des popu-lations civi les,"le reccnsempnt des

L.

Page 6: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

Dbris, In rcglomcnlation ct la surveil-lance (lu commerce des masques el do leur enlretien.

LA REFORME ELECTORALE

Apr6s un rapport dc M. Jean Uoy, rAssemblee adopte la motion sui-vante :

Action civique, — Le Congrcs, constatant avcc regret que les vceux adoptds U Metz, relatifs a la reforme electorale, la separation effective des pouvoirs et la restauration de l'autoril6 de I'Etat sont restes Icttie raorte, s'elivo contre la non disso-lution de la Chambre au cours de I'annee 1934,

Decide d'in.t.ensiflcr sa propa gande aupr6s de I'opinion publiquc et du Parlement pour obtenir dans les ddlais les plus courts le vote des textes modiflant le mode de scrutin actuel et liberant I'Klat de la tu-telle des forces occultcs ;

Adresse un appel aux autres asso-ciations pour realiser I'unite qui s'impose dans les circonstances pre-sentes et fait conflance a son bureau pour prendre toute initiative que les 4v6nements imposeraicnt.

TROUBLANTES COINCIDENCES Le president Bouisson forme son

Cabinet avec Tassentiment prealable des Groupes importanls de la Cham-bre et avec la promcsse du vole des pleins pouvoirs sans debat. .lusqu'a la seance de mardi 4 Juin, ou i l de-vait capoter, ses amis et ses adver-saires lu i accordaient unc majoritc certaine.

Or la veillc, lundi, un retourne-ment brutal s'etait produit a la Bourse de Paris en faveur des ren-tes et des obligations d' l i lal, et sur les places etrangeres en faveur du franc : les sptSculaleurs h la baissu sur notre monnaie buvaient un se-rieux bouillon. Le mardi apr6s-midi la tendance ttait plus indecise et un redressement s'operait sur certaines valeurs internationales.

Au mdme moment, le F"rerc .:. tias-ton Martin, dignitaire de I'Ordre el collaborateur de Marlhe Hanau a la Gazette du Franc, sortait son boni-ment a la tribiine de la Chambre con-tre les pleins pouvoirs, et annon?ait le lachage d'une parlie du Groupc radical-socialiste. Caiilaux aflh-mail a nouveau que, lui ministre des Fi-nances, le franc sorait intangible.

Feu apres le Cabinet etait mis en minority.

La conclusion s'impose : collu-sion entre la Franc-Ma^onncrie el la finance inlernationale qui avait net-tement joue contre le franc ; mol d'ordre imperatif des Loges enlrai-nant la tranison des radicaux-socia-listes.

Est-il besoin dc rappelcr les vives anlmositis du Directeur d'une gran-de Banque Irop connue contre Caii-laux, dont la presence au Ministere des Finances constiUiail une me-nace pour certains ecumeurs de 1 epargne fran?aise. Si son influen-ce s'est exerc6e, cc ne fut pas en fa-veur du Cabinet Bouisson.

Quelle cuisine nauseabonde ! L . PATRIOI : .

Informations Congris Regional

de la F«d4ratlon des Associations d'officlers de reserve

de la XI* Region. Tous les offlciers dc reserve de la

XI* Region sonl mainlenant en pos-session des documents necessaircs a leur inscription jjour le congr6s re-gional de leur Federation qui se tiendra h Brest, les 15, 16 ct 17 Juin, sous la presidence de . L le general Lefort, commandant la XI ' Hegion el de M. le vice-amira! Laurent.

Le programme dresse a cette occa sion par I'.Xssociation .\niieale des Offlciers de Heservc <le I'arrondis-sement de Brest a inli-resse puistjue les adhesions sont nombreuses : en-core quelques places dans les hotels" mais i l faut se hater.

Brest nous annonec le clou de la manifestation : Ton ne pouvail le faire savoir avant.

Le 10 ou le 17 Juin, quaranle na-vires des deux escadres ari'iveronl a Brest : c'est nn spectacle rare ; la coincidence des dates nous en per-niettra le coup d'a'i l : i l faut nour. en rcjouir.

Des p^plodfs volontaires. pour les sous-offloiers de reserve.

Le ministre dc la Guerre vient d'instiluer des periodes volontaires df courte dur6e pour les sous-ofli-ciers de reserve appartenanl a une unite combattanle ou ii une fornui-tion de la defense airienne du lerri-toire, qui sont candidals au brevel de chef de section ou desirenl se perfeclionner dans I'exercice du commandement ou la pratique de leur sp^cialit£.

Ces periodes d'une duree comprise cntre trois et sept jours pourront etre prolongees ou renouvelees jusciu'a une concurrence d'une duree totale de 21 jours par an. Pendant loulc la duree de ces piriodes, les sous-ofli-ciers k solde journaliere ])ercevront en plus do leur .solde une indcmnite journaliere speciale de dix francs.

Les volontaires pourront s'adres-ser : soil au corps de troupe dc leur arme le plus proche de leur resi-dence, soit a I'ecole dc perfeclion-nement la plus voisine. Les periodes ainsi accomplies ne viendronl pas er ddduction des periodes reglenicn-taires.

Admission dans la Garde R^publlcalne mobile

Le ministre de la Guerre vient d'adopter des dispositions nouvel les permettant aux militaires ren tr6s dans leurs foyers d'etre admis dans la Garde Hepublicaine iMobile en sou-scrivant des enBagements sp^ iaux.

Ce.s engagements contractus au titre d'un Hfgiment d'lnfanterie comporteront en principe les mC-mes avantnges que les rengagements ordinaires.

Aussitot apres I'acceplalion de leur rengagement sjiecial, les inle-rcss6s seront dir igis sur une Ecole de Gendarmerie ou lis recevront le complement d'inslruction neccssaire avant d'Ctre titularises comme gar-des. i

Pour obtenir des renseignements d6taill6s, les candidals pourro.il s'adresser soil h la gendarmerie dc leur residence, soit A un bureau <lc l-ecruteraent ou h un corps de troupe.

E nmmm ou Finist^re

La Chambre d'Agricullurc du Fi-nisl6re s'est r^unie en session ordi-naire le mardi 28 mai a la prefecture de Quimper.

M. le colonel de Boisanger, doyen d'llge, preside assiste de M. Monl-fort.

I l est proccde a la nomination du bureau pour I'anneei 1935. Sont nonimes :

President : M. H. de Guebriant ; Vice-presidcnls : MM. Thomas et

CaiU ; Secretaire : M. Bclbeoc'h ; Secretaire-adjoint : M. Montforl. En prenanl place au fauteuil, M.

le President remercie ses collegues dc la conliance qu'ils viennenl de renouvelcr, pour la neuvieme fois a lui-memc et au bureau. I I saluc JI. le Prefet, M. le Directeur des Ser-vices Veterinaires ct M. le Profes-seur-Adjoint, remplagant M. Per-raull, soutVranl, et auquel rasscmblec adresse ses meilleurs va-ux dc promp" Ic gu6rison.

AprAs avoir briovement rappele I'aclivilu de la Chambre d'Agricul-lurc pendant I'intersession, M. de Guebriant souligne la gravite de la crisc agricole.

I I en appelle I\ I'opinion et aux i'ouvoirs Publics jjour les adjurer de considi'rer conune impossible une amelioralion de la silualion economique generale lanl que le pouvoir d'achal des agriculleurs ne sera pas retabli. II en appelle aussi aux agi'iculleurs eux-memes tiui doi-vent elrc les premiers artisans de leur salul. II les conjure de se grou-per de plus en i)lus etroilemenl uilour de leurs organisations pro-fessionnelles, de pre'Klre ..eonflanee en eux-niemes, de se discipliner, d'anieliorer la qualile el la presenla-lion dc leurs produils. II dematule enlin aux Missoeialions agricoles de coordonner leurs acUviles.

Parmi les questions a I'ordre du iour, signalons plus parlieuliei emeiit un v(ini presenle par .M. L'llaridon sur la neeessile d'enlrelenii- le canal de Nantes a liresi ; un rapport de M. Tiiith'e: sur les en(iueles agri-coles annuelles ; un rapport dc M. (le liodcllec sur la neeessile dc ))ro-leger les bois franvais ; un rapport el un va'u de M. Qitcinnec reclanuinl une diminution des frais de trans-port des aniniaux vivanls, un ex|)ose lie M. HellnUic'h sur la --•ulture des pomnies a eouleau, I'appiii donne a la recpiele formulee par la Federa-tion des Soeietes liippi(|ues hrelon-iies en faveur des soeietes hippiques rurales.

Signalous cncorf la d iseussion d'un rappoi l dc M. Belbeoe'h sur la !oi en discussion au Parlement el avant trai l aux produils lailicrs, la iIiHsiioii lie radniission lemporairc 'les beurres et la mevenlc ties beur-res, les prelevcmenls de lail par le service des fraudes (M. dc lioisan-(fcr). M. dii Unit enlrctint I'asscm-hlee lie la coordination du r j i i l et (le la route el souligna les aspecls agrieoles de eel inii)orlanl proble-nie. M. de Rodellec fit voter un va-u sur les exi)crts agricoles.

Un rapport 'tr6s docuniente ful presenle par M. de lioisanf/cr sur la question des bouilleurs dc cru.

La Chambre traita la question des salalres prefecloraux servant de base a I'octroi des indcnvniles en cas d'accidcnls (M. dii Rnit). 6mil un vneu priscnte par M. Belbcoc'h en faveur des pupilles de la nation ; se prononca sur l.a (lueslion dc I'in-demnite dc plus-value au fermier sortant. des relations avec les Chani-hres dc Commerce, etc.

Nous publions ci-aiires la molio'i volee a I'unanimile des mcnibres Dresents et par laquclle. a la dcman-de de I'Assemblee des Pri'sidenis de Chambres d'Agricullurc la Chnlnbre du Finistere a precisi"! les questions fonilanientales sur lesqiielles il im-imrle auiourd'hui d'all ircr I'altcn-lion de I'opinion et des Pouvoirs Publics ainsi que fles agriculleurs eux-memes.

MOTION' CftNftlt.XLE Invitee par r.\sseinblee des Pre-

sidents a preeiser les (luestions fon-(lainenlales sin- lesipielles elle desire que soil alliree plus parlieuliere-luenl rallenlion : 1" de "oij inion publi(iue ; 2" des I'ouvois Publics ;

lies Agriculleurs eux-memes. 1" Im Chdiiihrc d'Af/ricitllitrc du

I'iiiislire declare (|ue Vopinion pti-hiiqiie doit etre persuadee jjar I'ac-lion concerlec de la Presse et du Ciouvernement, ipi'aueun espoir n'esi perniis ile nicllre fin a la erise ge-nerale eeonomiquc tanl que persis-Icra la crisc agricole.

C'est en redressanl le pouvoir d'achal du paysau qu'on rcndra leur clientele nidurelle a I'lnduslrie et au Commerce. II faut en <'onvain-ere I'opinion urbaine.

2" La Chambre d'Ai/ricultiire du I'iiiislere insiste pour que les Pou-noirx Pal>lics soienl solliclles une fois encore :

/I. ^ D'inskturer tine Innje poli-tiquc nalinnnle economique.

a) .'insurant la proleelion doua-niere de lous les produils agricoles el non de quelcpies uns seulemenl ;

l>) Faeililant les accords entre les prodiieleurs mclropolitains et les producleurs coloniaux ;

c) Cnili.-ml, en nialiere eeonomi-(IMC agricolc I'aelion Irop souveni (liverHcnle des ilivers ileparlenieiils Miiiiisleriels, nolaniinenl des Minis-teres des All'aires eirangeres, de I'Agrieullure, du Coiiunerce el de rinierieur.

II. D'assnrcr la slahililc el Vavenir dc la famiUc ixit/sanne par la revision du regime suecessoral, nolanitiienl en.,exi)neranl de loidi laxe la Iraiisniission dc la proprieli fonciere en ligne ilireetiw

C. I)e donnev, dex I'ccole, a la icuiic.isc rurale, nne oricidutioii el un en.teifinenienl pernujllanl le re crulenienl el le maiiilieii dans les eanipagiu's de I'elile paysapne Irop souveni alliree aujourd'luii par di-verscs professions.

I). — De susciler el d'eucouraticr les inilialiiies par lesquelles ceriai-nes associations agi'ieoles ont rea-lise la reparli l ion de la main-d'a'U-vre exploitanle, excedenlaire en certaines provinces fran(,'aises, dans Ics regions deserlees (|ue les exploi-lan! eirangers onl tendance a peu-pler.

E. •— De decliarffcr I'I'Uil <runc foule de besogiies (|ii'il a imi)rudein-menl assumees, pour les coiiller aux represenlanis qualides des profes-sions inlercss<''cs.

/•'. — D'a.t.sif/ner ce.i representir-tion.i dans I'Etal une place bien d^fi-

IE VRM VISAG

Le beau film qui passera sur I'ecran de Saint-Colomban mill l e s e t - 1 6 J u i n

BIIIHiUIIWII i!iEiiii:iiin!iB!!iiiiiiiiiKini:iiiiii!AiiiiiB!:iaiii lilKBIIIiHIIIII ;iiiiiiiiiiiii9i!i !illB!;!ilBi;im!!IIIBll

Q U I M P E R L C A C I I V I S - P A X

La gravure reproduite dans i'L'nion Agricole a dtija attire I'allen-lion sur rimportance de la seance qui doit etre donniie a la saile Saint-Colomban,. cette scmainc, les 14, 15 el 1(3 Juin.

Cette s6ancc coniprend deux par-lies. La premiere partie nous oil'rira, avec les actualiles Eclair-Journal, un grand film comique de bonne huineur et de folle gait6, Une Riche Allaire, avec B. Le Roy ; puis un ilessin anime : tiettfi fermcidre.

La deuxieme partie commencera par les Grandes Fetes de Lourdcs, qui onl cloture i l y a quelques se-iiiaines le Jubile, avec la presence du cardinal Pacelli, legal du pape.

Knlln le film splendide : Le Vrai Visage do Vatican

C'est un film qu' i l faut voir et entendre. Vous y verrez les merveil-les de Saint-Pierre et rechU des ceremonies, qui attirent a Rome des loules du monde entier. Vous enlen-drcz, sous la ilirection du maestro dom i'erosi, les chceurs de la Clia-i)elle Sixliue, ainsi que les trom|)et-les d'argent dc la garde noble.

Le lllni sera jjresente a I'licran jiar le cardinal Verdier, archeveque de Paris.

Apres la presentation de ee tilm a la salle Paramount, a Paris, le 28 •Mars dernier, Lu Croix a ijublie un long article Ires elogieux, dont nous donnons ci-apres quelques cxtrails.

Unc foule considerable remplis-sail, jeudi matin, le luxueux theatre Paramount, une foule ou se trou-vaienl nicies les represenlanis des oeuvres catholiques et du mondc des cineastes. Dans un silence emu com-mcnpa la projection de ce li lm uni-que, edite par le comite central de r.>Vnnee Sainte el presenle sous le patronage de la Cenlrale calholique du Cinema de la Radio : le Vrai Vi.sar/e du Vatican.

C'est revocation d'une part de cc petit Elal de 44 hectares, si grand par les incomparables ricliesse.i arlistiqucs qu'il renfernie, |)ar ses richesscs spiritucllcs plus prodi-gieuscsr encore el surtout par I'hole qu'i l anrite, la plus haute autorile morale de I'univers. C'est revoca-tion, ({'autre part, dc qucl( ucs-unes des plus grandes felcs du . ubile de la Redemption ct nolamnienl du pc-lerinage que lit le Souverain Pontife au cours dc I'Aniiec sainle a Sainl-I'aul liors les murs, a Sainle-Marie-Majeure el a Saint-Jean de l.alraii ainsi que les ceremonies qui, a Sainl-Pierrc, mar(|uerenl la canoni-sation de saint Jean Hosco.

Speelaele ([uc les programmes qualillent a juste raison d' « uui-ciue ». L'iii(|ue d'abord paree (pie les scenes (|u'il iiri-scnle uc se reprodui-ronl jamais ; uni(|ue, parcc ([ue les scenes sonl d'une grandeur el d'une beauli- sans I'gale, d'aulant ([ue les elucurs dc la Chapclle Sixline leur onl pr'ele un concours prestigieux ; iini(iue parcc qu'on v voit a diver-ses reprises el de fa(,'on saisissanle la pcrsonne veneri'c du P6re coni-nuin, pieux pelerin dc I'Annec jubi-laire, ou maiesiueux Ponlife accom-plissant dans la gloire d'une fete splendide les gesles sacres de sa fonclion sainle.

II y a Ids i)assagcs de ce lllm qui bouleversent le speclaleur d'enu)-lion tanl ils rappcilcnt de manicre saisissanle I'extraordinaire el puis sanle realite. El le public ne s'y est inis Ironipi:, ( ui les a soulignes de . ig"- applaudissements et (jui n'a •iiii'.ais manque, a chacunc de ses apparitions, d'acclamer le Papc. I'jitre lous ces instanis d'eniotion, couimcnl ne signalorions-nous pas (le l"a(.'on sjiecialc I'heure ou, la cc-icMionie lie la eanonisalion ile Don Hoseo ayaiil pris lli i, le Soiiveraiii Ponlife, du hinil d'une dos fenelres de la fai/ade de Salnl-Pierre, donue a la foule incrovablemeiit dense (|ui •s't'erase siii' rininicnse place s.'i l>e-ni'dielioii. Le lllm conlieni; du resle. un eerlain nombre d'ell'els de foule (|ui Ront fori inipressionii.-inls,

II set-all injtisle de ne pas nien-lionner pour les louer I'ailaplalion

i in i int i i i i i i i i i i t i i i i i i i i i i iKi i in i i i iMinici i i i

nie ou ellcs puisscnl collaborer ulilemenl avec lui a la pri-paralion ct a I'application des lois ct regle-nu'nls inleressanl les metiers ([ui les mand;dent.

Art Chambre d'Auricullnre du Finislcre di-clai'e (juc les agriculleurs doivenl eire mis en garde conlrc les mefails de I'iudividualisnu', Irop giMieral dans leur milieu, (pii rclarde le d('veloppenu'Ul de ro.rganisation corpora I i ve ;

Coulre Ics nu-faits aussi du par-licularisme ih; cerl.'ilncs orj'anisa-lions dont I'independancc, parfois anarchi(|ue, conipromct lout cll'ort dc redresscmcnl econonii((ue ;

('onire des prali(iucs incorreclcs dont hi frd'qucnee a d'eprecie le produit fran(,-ais au profit du |)ro-duil Stranger.

musicale qui accompagne le film quand ne se font pas entendre les choeurs de la Chapelle Sixline, oil les trompettes d'argent de la Garde-Noble, el surtout le texlc (jui pric^de, commente, explique les images. Ce texte est Toeuvre de notre distinguii collaborateur, Mgr Fontenelle, qui connait si parfailemcnt Rome, et qui aimc si profondement le Pape. Son esprit ct son occur lui ont inspire des phrases courtes et pleines, tres riches de sens, tout accordiSes au sujct du film.

Celui-ci est dans I'ensemble une Ires bdle reussite auquel on peut )r6dire un cclatant suoc6s non seu-ement aupres des anciens pfelerins

de Rome, non seulement aupres des catholiques qui connaissent et qui venerent le Souverain Pontife, mais aupres du grand public lui-meme qui sail appr(5cier ce qui est grand el beau. I I en a d'ailleurs donn(i la preuvc des hier, lorsque Le Vrai Visacfe du Vatican fut projete I'aprfes-midi et le soir dcvant des assistan-ces moins s(;lectionn6es que celle qui le matin rcmplissait le theatre Paramount, les si)ectatcurs lenioigne-renl de leur satisfaction ct dc leur enlhousiasnie par des applaudisse-ments repi'tes. On peut prij'dire une longue ct belle carrierc a ce film, une carrierc ft'conde aussi car il alleindra non sculenient Ics csprils, raais les Ames.

D'autant qu'il est pri'sente excel-leninient par unc courte allocution de S. Em. le cardinal Verdier, dont la figure Ires aiinee a eU- saluee a son apparition sur I'ecran d'une vC'-ritablc ovation.

Cabinet Dentaire PAUL8-G0IB0UR6

Chlrurgiens- Dentistes — D. F. M. P. — 3 — Place Hervo — 3 Q t l l M P E R L f i - o

A L A H E T R A I T E . — J e u d i d e r -i. -.-, nous avons assistd-, a la Coiii-

nKiiiaulc (le ia Itclrailc, a unc cere-inonie magnitUiue dont nous garde-rons longteiiips le souvenir. Devaiit le di'vcloppement du cuLte dc Sainl Joseph, le petit oraloire qui aUire loute 1 annec des pelerins de plus en plus nomhreux etait dcvenu manil'e.s-lenieiil insuflisanl. C'est pourquoi •Mgr l)ui)arc, evcque de Ouimper, est venu, le 0 Juin, bepir le nouvel oraloire dedie au grand saint. Mal-grc le niauvais temps, une foule noinbreusc de pretres et dc tldelcs se pressaient a cblle occasion dans le nouveau sanctuaire, dont tous onl ailmire la beautc architcclurale.

.^prt's la ccreinonie de la bcni'dic-lioii, la procession s'organisa pour le transport de la pelile statue de saint Joseph ai; nouvel oraloire.

.\u cours de la grand'messe, Mgr Duiwrc )r i l la gr.irole, fit I'hislori-que de a devolion a saint Joseph dans le pays dc yuiniperli!', ct in Vila lous les assistants a se coii-lier cn lui « lie ad Joseph ».

.Nous n'oublierons pas de fcliciler parliculiereiiienl la chorale des- lil-ies lie la Retraile d'Angers el de Quimper, qui inlerpreta a la perfec-lion, au coui's de ia ci;r(;'monie, les eliants de hi grand'messe el plu-sieiu's cartti(|ues en I'honneur de saint .loscpli, dont le culle .,e devc-loppera de jjlus en plus « au bord lie I'ElIc et de I'lsole

JOLHNliE DIvS MAITHISES. Le lunili de la Penlecole, la cliorali de Sainle-Ci-oix s'esi rendue ii Van-lies pour prendre pari ;i l;i granile joiiriiee des niailrises. 45 groupes (•laieiil repix-scntes, reunissani a la calliedrale inie foule dc "l.()()() ehaii-leurs.

Mgr Trehiou |)ri l la parole et l i l res.sorlir les licaules du eliani (Ire-gorien « iiioilele de la pricre, clianl (ie vei'ile ». .\ii cours de I'aprcs-niii l i, line eoiif('renee avec ehanis ful donn('e au cinema de la Garenne par M. I.e (lucnnani, directeur de r i i ts l i l i i l gri-goricn A Paris. Au re-lour, la chorale de Sainlc-Croix se reiidil a .Sainle-Anne d'Auray ou die visita le nionimienl des iiiorls dc la guerre el assisia ii la basill(iue a la cereiiionie du RaHyc/iles Loiive-, leaux dc Rrelagne.

INTl'RNATS DI'S IC.P.S. — Four-nilnres diverscs. II osl demaiide, pour le service des inlernals des

P. S.. I,-I fouriii lure de laine, de crin ct d'un lot dc vaisselle.

Les oU'res, sous pli caeliele. de-vronl (•Ire (k'liosees cn mairie. au I)lus lard le mardi 18 Juin, a l(i heurcs.

Les inliiressd's pourront prendre connaissance a la mairie du <ietail des fournitures dcniandC'os et des conditions de livraison.

LA F£TE DE TOULFOEN Le grand pardon des Oiscaux, qui

se d(Sroulc tous les ans le dimanche de la Penlecole, a force de la ford'l de Carnoet, a obtenu cette anni^e encore, malgre I'inclemencc de la saison, un succcs considerable.

Des dimanche matin, une anima-tion inaccoutumee regnait dans les principales arteres de notre ville, el en particulier sur la place Nationale oil rexcellente musique I'Excelsior de Lorient, sous rhabile direction de M. Guignen, donna un concert, qui fut tres goiite du public.

A 13 h. 30, une foule innombrable se dirige vers la forel de Carrioet, aux accents entrainants de la musi-que ; la-bas la foule s'egaille dans loules les directions, vers les car-rousels et les maneges, vers les sous-bois pitoresques, ou vers la clairicre de la Colonne oil doivenl se d(;rou-ler les cpurses cyclistes.

La course cyclisle inlernationale reunit le chifTre impressionnant de 23 partants, qui se livrerent ii une lulte acharnee surtout dans Ics der-niers kilometres. Les 18 kilometres du trajet furent i)arcourus en 32 mi-nutes par le jcune Kerhulu, du Faouiit, qui gagna le premier prix devant Guillemot, du Faouiil, Hun-sec, de Queven, ct Dolliou, de Beu-zec-Conq.

La course communalc groupa sept parlanls. Elle ful gagnee i)ar .Marc, suivi dc Canevet, Le Bail el Le Mes-Ire.

Pendant ces courses ct jusqu'au soir, un bal chami)etre lilait orga-nise ; et les danscs bretonncs scan-dees par les accents du biniou et dc la bombarde de .MM. Gourmelcn el RoIIand obtinrent un succes licla-lanl.

Puis ce fut le retour vers Quim-perle et de nouveau le concert sur la place Nationale.

La journije du lundi, c'cst la veri-table fete dc nos voisins Lorientais, qui y viennenl chaque annee par inilliers. La pluic ijcrsislanle du matin ne les a pas arnJtes, el I'on peut dire que le Pardon des Oiseaux de 1935 a connu a ))eu dc chose pres la meme airiuencc que les fetes des annees precedenlcs.

<)n a pu s'en rendre comi)te cn assistant au retour de la Foret dans la soirt'e. Une file interminable de voiUires de loules cat(;aories r(Hissis saient a peine a se frayer un i)assage ix travers la foule (fui penilani des hcurcs di?nia enire des h.iies de speelideurs ranges le long dc ia route jusqu'ii la place Nationale.

Nous no nous atlarderons pas a raconli;r celle f('le du lundi. qui s'est deroulee suivanl le nu'inc iiro gramme que les nulres a'lnees. .Nous lenons cependani i\ sign;iler le sue ci's du di'file final de la place Nalio nale a la place Saint-Michel et a la !,'are. Cv ful un speelaele inmiblia lilc ([ue cc corlciie ioyeiix el hruyant dc cinq ou six niille personnes grim pant lil rue Savarv d'un uas allcgre (lerriere la musique, preeeilee elle iiK'nie du corps des sapcurs-pom piers de Quinipcrle porlaiil des llambeaux et des fetix de Bengali il'blouissanls.

Les felcs se so-il deroiilees sans incideni ni aeeidenl iirace au ser vice d'ordre impeccable assuri- par 'la gendarmerie el l:i noliee. sous 1; direelion de M. le lieulenani Ker herve el de M. Eprinchard, commis sairc de police.

La i i M A I S O N D E S E N F A N T S » iTi.nit pmi r la perioilc ilcs viu-i imi 's, pnfatils d i

l.onn« .• . , lnn. l i „ „ . „ o n , > o , - o , < 1 . . I . . „ r , p i i iT i i ls . Sniiis. sin vcill i imH'. Irvs sm-n.v. S iiis^ cr ire avanl le I " .h i i l lc l . S'adr. Vi l l , , K K I i -JOS. r . A I ' - C O Z , |,ar I - . ,n«nant (I-Inisl.'Mc) Pensim, : A> fr. par j,u,r.

LA FETE DES (.U'AHTIERS DE LA FORET. — Voiei le jirogramme de la grandc fcle des (juarliers dc Coal-Dero, Poiiloiiprv el La Forel (pii doil avoir lieu, comme Ions les ans, le dimanehe dc la ' fr i i i i le, c'esl-a-dire le Ui .liiin proehain :

Courses eyclisles inlereomuiuiia-les pour jeunes gens iju-dessous de 18 ans. course nedeslre pour hom-ines, course eii sacs, course de chars, course cyclisle inlernalionale, course a la brouellc Ics veux haiides, ga voile d'honneur, jeunes el vieiix el llol de rubans.

CHSSIO.N DES ANCll-NNES MAI SONS D'OCTROI. - 11 est rappele (pie les aneiennes iiiaisoiis d'oelroi (le Sainl-.Nic(^las el du Poullou, i)our lesquelles la' mise en adjudicalion I)ublique n'a pas donne de resullat I'cstent a eeder par la commune, (pii a ele aiilorisi'c a trailer a I'amialilc.

Les amalcurs soul pries de for muler leurs olfres i-criles a la mairie pour le jeudi 20 Juin ;ui |)lus lard

C ' e s t l a m o r t I I'^li ! oiii, cor impiloviible, qui

cruyais me lorlurer i'leriiellenieul, c'esl la morl : voici « Le D i a b l o . « Le Diable» enlcvc les cors en six jours pour loiijours. .Mais, alien-lion I... cxigez « Le Diable*., 3 fr. 95, loules pharmacies el a Epernay, Pharmacie Weinmann.

OUVERTURE DE LA GOUTTE" DE L.\IT. — Nous apprenons I'ou-verliire prochaine de la Goutle de lait num cipale.

II V sera fournivdu lait sterilise pour I'alimentation des jeunes en-fants qui ne peuvent etre nourris au sein matcrnel.

Un controle medical sera-a.ssure. avec une consultation hebdomadaire des nourrissons.

Le lait sera fourni ii un larif qui ne sera vraiscmblablement 'p.'is su-lericui ail prix dc vente courant, et il un larif reduit ou meme a litre Liraliiil pour Ics families indigenten ;i(!ini,ses a ce bi'neficc par la com-mission municipalc.

Les conditions de fonctionncmcnl el d'admission seronl .priicisecs tres .'irocliainement.

PROTECTION DU JARDIN PU-ILIC. — Lil imiii icipii l i lt ' dc Quim-

l)erl(;' vient de prendre .un arreli;. ainsi con^-u :

« Le iardin dc Bel-Air est sous 'a surveillance du Dublic. II est de-(•enilu de toucher aux lleurs, de ;ouer aux boulcs dans les alR-cs inte-rieures, de rouler ii bicvclettc, de jctcr des papicrs et d'v laisser les chiens circulci- en libcrti-.

OFFICE MUNICIPAL DE PLACE-MENT. — La mairie de Quinipcrle informe MM. les cultivateurs et lou-tes les personnes qui recherche-raient de la main-d'ojuvre, qu'un certain nombre d'ouvriers sans tra-vail, il qui les allocations de cho-mage sont supprimecs en raison de la fermeture dc la Caissc de chiV iiiage, sont susccptibles d'etre cm-|)lov(;s coniniL' travailleurs agricoles ou il tous travailleurs manuels.

Les personnes qui dil'r.irent recrn-ter (In personnel sont done pri(!'es (le s'iidresser ii- la mairie, oil lous renseignements leur seronl donnes

AVIS AUX RETRAITfiS. — Les rclraitcs civils et militaires affili(;s il « La Quimperloise » ou (K'sireux d'en faire partie sont prit-s -d'adrcs-ser au plus tot leur cotisalion au eamarade Mell, rue du Bourgneuf. (Homines, 4 fr.; dames, 3 fr.)

Ne pas oublier que nous n'avons pas encore obtenu satisfaction.

Le Bureau. ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii:i

1 G I I V E - P A X 1 E L e C i n 6 n i a P a r l a n t F a m i l i a l = = S a l l e S ^ - C o l o m b a n - Q u i t n p e r l d =

Venilmli 14 Juin, .Snmcdi 1.-> .luin : s.iirrcH II H li. 30

Dini.inchc 1G .luin nmlinec ii 3 h. 45 soirie 11 8 h. 30

BRaND G i n DE CLOTURE Premiere p.irtie :

A c t a a l U e i i - E c l a l r - J u u r n n I

r B e t t y , F e r m l 6 r e (do • ime) =

= U N E R I C H E A f ^ F A I R E = grand film comiquc mtc Ii. lyc Roy S Deuxii'mc [wrlie :

I LES GRANDES FTES JUBIIAIRES DE LOURDES1 E nvcc In presence du Ciirdiniil Poiclii

l i E m i m s i D u i m i lilm uniqn

nvec 1M CIKCI ct ofliciel du Saint-Sirge » de In cbapellc niitinc.

S Pni* DBS PLACKS : _ E I'remiim 7 fr., Sceondn 5 fr., Troisiemcs i fr. = S Ptmi-tarif pour les cnfanta. jiisrju'tl ii ans. SS niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniitiki

ASSE.MBLEE G£N£RALE DE L'U S. QUIMPERLOISE. — Les mem-bres honoraires et actifs de I'U. S. quimperloise "sont convoqu(?s en asscmbliie g(;nerale annuelle le mardi 18 Juin proehain, ii 20 h. 30. dans unc des sallcs de la mairie.

Ordre du jour : Appel nominal des membres actifs ; allocution et rapport moral du president ; rap port du tri'sorier ; ouestions diver •ses ; interpellations evenluclles election du comite.

Les membres honoraires sonl pries de se munir de leur carle de soeietaire, qui sera cxigcc en cas de vote.

II est i'galcment rappele aux mem bres honoraires et actifs dc la societe ;iinsi (pi'iiux personnes qui s'inli'ressenl h I'U. S. quimperloise, que Ic banquet annuel aura lieu le 10 Juin, chcz Porlier, au Bas-Pouldu

C.Al'LE QUIMPERLOISE. — La Federation des socii-tes de pcche ii la ligne du Finisl ire se rennira le dimanche IG Juin, I'l Chiilcauncuf-du-Faou.

Les sociiHaires desireux de sc rcnilre a cette ri-union sont invites 11 s'adresser ii I'un des membres du bureau.

PIGEON VOVAGEUR RECUEILLI — M. Sylvestre, chauffeur de laxi, demeuranl rue Geuijral-Cialieni. au Bel-Air, 11 QuiniperK', a rccueilli un pigeon voyagcur ("gare, porlanl ii la patle droite unc baguc aluminium avcc I'inscription : 398 Nurp 32 E V ct il la pattc gauche une gaine eaout chouc avec le n° 741.

ACCIDENT DE TRAVAIL. -Samedi, dans le courant de I'iipres niidi, M. Yhuellou, employe ii la mi nolerie du « Moulin de' la Ville etait occiipi; ii ranger des futs en iolc rcmplis dc carburanl, lorsque lout A coup I'un des lonneaux glissa el roula malenconlreusenient sur sa main. Les extremiles de Irois doigls onl ("Ic arrachccs.

I:N PIIVRON IV.ST BLESSI-; PAR UNli AUTO. — Samedi 8 Juin, sur la i)lacc Carnol, raulomobile de .M, Le .Moing, conduile par .son chauf-feur, esl entree en collision avcc une autre voilurc auloniobile qui prcnait la direction dc Lorient, et cell! pour cviler un i)ieton, ,M. Gcor gcs IIonor(S <pii, malgre lout, ful Ires li'gt'rcmeni blessi" au pie<l.

UM: AUTOMOBILE HEURTE um VOITURE HIPPO.MOBILE. — Une collision s'est jjroduite diiiianche, Ires lard daiis la soiree, sur la route (pii iiicMic il la Forel de Carnoet M. Le Noges, dc Quinipcrle, recou-(luisiiit il Kerri's I'un de ses amis lors(iu'au premier tournant de Que-blen, sa voilurc iiuloniobile derapa el apres avoir heiirle le vi'liiculc hipponiobile de .M. Jean Tallec, bnus •seur, qui regagnait Quinipcrle, vint sc jelcr violemnient contre le talus bordiinl la route.

Par un heureux hasard, i l n'y a pas eu il iK'plorer d'aecident de jier soiiiies ; mais, par contre, les <legiils niiiU'riels occasionnes ii raulomobile sonl Iri-s iniporlanls.

La voilurc hipponiobile a etc tres legeremcnt cndommagee.

M" Quiiri;, huissier, a proccdi; au constat d'usage.

PENStON OE FAMILLE " KER-JO$ " Playc (hi CAP-COZ, en Fouesnant.(F!nislertJ.

P e n s i o n d p a r t l r de 2 6 f r a n c s .

MOTO CONTRE AUTO. — Mardi, vers 15 heures, M. Cateliot, demeu-ranl 2, rue de Lamofte«Piquet, k Rennes, rcvenait de Pont-Aven k motocyclette et se diri^ieait vers Lorient, lorsque, apres avoir depas-se le pont de Baye, au carrefour t r is dangereux du boulevard de la Gare et de la rue de Pont-Aven, i l entra en collision avec un camion automo-bile dc .Mme veuve Limbourg, pro-prietaire d'une minoterie a Pont-.\v:en.

Dans le choc, M. Cateliot fut pro-ict(' il lerrc et blcssii a la figure et au bras, mais, par un heureux hiisard, ses blessures sont peu gra-ves. Son compagnon de voyage, qui se trouvait sur le siege arriere, en il i'td' quitte pour une petite emotion.

AUTOMOTRICE CONTRE AUTO-•MOBILE. — Mardi aprcs-midi, une violente colli,sion s'e.st produite au passage a niveau situe aupres de la 'are <ie la Forel.

M. Bourhis, boulangcr au bourg de Clohars-C.arnoet, rcvenait en au-tomobile de la direction de Baye et s'appretait ii suivre le chemin de traverse qui conduit de la gare de La Forel ,au bourg de Clohars-Car-noet, lorsque soudain i l se trouva en presence de I'automotrice des chemins de fer departementaux parlant de Quimperle a 16 h. 25.

La voilurc automobile, se trouvant d(-ja engagee sur la voie fut prise en ccharpe par I'avanl dc I'automo-trice, et apres. avoir (['le trainee sur une dizaine de metres, se retourna dans la direction de Quimperle.

La voilurc automobile a subi des degats Ires importants.

L'automobiliste pretend n'avoir pas entendu le signal avertisseur de I'automotrice.

M* Tamic, huissier i finimperle, et M. Troalen, ingenicur des Fonts ct Chaussecs, se sont rcndus siir les iieux aux fins d'enquete.

INOND.VnON... DE CIDBE. — -Mercredi, vers 18 h. 45, M. Delliou, cultivatcu.- a Faudelias, en Quim-perle. l ivrait du cidre dans la rue du Cimeliere. Tout ii coup, le cheval de tele p r i l peur, s'emballa ct au galop d'jvala la penle pour emprun- ' l_er/^nsuile I'avenue du Bourgneuf. .•Ai)rcs avoir accroche la voiture hipponiobile de .M. Niger, rattelage s'arreta enfin cn face du cafe de Tavcnue. La voilurc se renvcrsa, unc harrique dc cidre glissa sur les paves et dans la chute fut comple-Icmcnl (Icfonciie ; le cheval de tete fut legcremenl ble.sse ct panse aus-sit(>t par M. Lancien, veterinaire.

LES VOLEURS OPERENT A NOU-VE.VU. — Nous avons eu Toccasion de relater les exploits d'une bande de jeunes gamins qui faisaient main basse sur tout ce qu'ils trouvaient. Le chef de bande age a peine de 16 ajis. a ele surpris encore vendredi, alors qu'il sublilisait le porte-mon-naie d'un brave cultivateur sur la place du marchc. La police munici-palc avisee, n'eut aucune peine a procc'der a I'arrestation du jeune ecervele. tfui fut conduit immedia-lement devant M. le Comniissaire de police.

TROUVAILLE. — Un trousseau de clefs a ile trouve dans la rue CIo-hars. I-c proprietaire pourra le re-clamcr chcz >1. Courtin, le gerant de TEconomie Brelonne, 13, rue Clo-hars.

! Alexandre GUZIAT C H I R U i ^ G I E N - D E N T I S T E de • FacuIU de Midecine de P u u

8, Rue Lebas, - QUIMPERLf

Ooniuttitloni tout In lOun t Qulmptrlt nitl It m*rer§dt t Bannilto

ETAT CIVIL. — Naissances : Louis-Pierre-Marie Pendu, a la Ma-lernile ; — Gisele-Pierrette Le Guya-der, chemin des Gorrets ; — Claude-Annelle Guilbaud, 23, rue Savary ; — Jeannine-Leonie-Henriette Herve, 0, rue de Quimper ; — Michelle-Paule Jehanno, 2, rue Isole ; —- Gil-bert (ionic, 11 la .Malcrnile ; — Elisa Sauzer. ;i la Marternite ; — Marie-Josijphe Nigen, ii la Matcrniti; ; — Guy-Jcan-Guillaume Boulic, a la Ma-ternili;.

Publications de marioffes : Joseph-.\lbert li'ouello, lapissier, 10, rue du Bourgneuf, et Lca-Germaine Bes-nier, couturiert\ 31, rue Savary ; — Yves Simon, cultivateur ii Faude-lias ct Julienne-Alice-Marie Cornou, cullivatrice i'l Kerioualen.

Mariage : Jos(jph-Yves Guillemot, menuiiiier, place Hervo, et Marie-Laurence Le Bourc'his, 5, rue Saint-Yves.

Deeds : Chrislophe Le Goapper, 70 ans, de Kcrn(;vel, 19, place Saint-Michel ; — Marie-Louise Miniou, veuve Boulben, 09 ans, 11, rue du Couifdic ; — Renee Mao, veuve La-gadcc. 77 ans, de Bannalec, 19, place Saint-Michel; — Marie-Jeanne Le Qnere, veuve Postic, 74 ans, de Scaer, 19, place Saint-Michcl ; — Pierre Lancien, 74 ans, de Nizon, 19, i)lacc Saint-Michcl ; — Picrre-Joseph-Maric Le Delliou, 3() ans, cultivateur. i'l Faud(^lias.

Tran.icription : Pierre-Marie Le Pcnrii. 30 ans. cniplove dc chemins de fer. deeede le 8 Avri l, 25, rue Pierre-Curie, ii Saint-Nazaire.

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Page 7: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

LA M'SERE SCUR DE L'HESITATION !

Bicn (Ifs FrariQais, doiit le carac tfcrt est naliiri'lli'Mient portu a Tin souciaiu'i', i l lustrcnt, di; fii<;on conti-ni i f l lc, le vicil adafie : « a dfinaii i Ics airai i fs sericuscs ». Et, pour avoii trop husite, lanltTiie, attfrmoyc, pour avoir ri-iiiis, chaquc jour, an lende main, la plus st-ricusu dfs afVaires le niallu'ur s'abal sur cux, brutalu-meiil, au nioincnt oil ils s'y atlendenl le nioins.

Cost ainsi que, chaquc annuo, des mil l icrs dc fauiilles, qui vivaienl dans I'aisance et la quietude, eonnaissenl brusquenieni la uiisere et son cor-tege de deeheanees... du fait que, <le son vivant, le chef dc faniille a trop hesite ft s'assurer sur la vie.

Sans ntfcndrc, cctte fois, oonsuHez done un agent d'assuranecs... II n'en manque pas, dans la region, qui connaissent leur n i i t ic r sur le bout des (loigts... et qui vous etabliront la ))oliee la plus lil)erale que vous puis-sie/ (lesirer. N'attendez plus, qui sail si « plus tard » ne serait pas, « trop tard

ARZANO HfiUNION DU CONSEIL. — Le

conscil municipal so reunira a la mairic le 14 courant, a 14 heures avec coninie objet : vote du budget communal pour 193(i.

MEMBHE DU ,1UHY. — M. Josei)li Ciuyonvarch. de Bodve, en Arzano a i'le nonunA menibre du jury pour la session des Assises de .luillet 1935

A LA JUSTICE DE PAIX. — Les audiences de la ,Iustice de Paix qui avaient lieu tous les seconds lundis du mois, sc tiendront dorenavant les premiers niardis du niois.

BANNALVO UNE AUTO SE RENVEHSE DANS

UN FOSSE. — Samedi, au lieu <lil Creizobet, en Hannalec, situe a Tin lersection des routes nationale 1G3 et vicinale con<luisant au bourg du Trevoux, la voiturc automobile de M. Le Goaziou, l ibraire ft Lorient conduite par son proprietaire, s'est renversee dans le fosse apr6s avoir double une petite automobile. I conducteur et son flls ont ete tr ts legferement blesses par des eclats dc vitre. Le vehicule a i-te trcs endonv magei

TES PfiRE ET MKRE HONOHE H.\S. — M. Lucas Alain, (iO ans (ournalier a Bannalec. a port6 plainte i i la gendarmerie contre son flls Rcn6, 2(5 ans, Ivrogne invetir6, qui le maltraitc ft chaque instant et sans motif.

PARDON DE SAINT-JACQUES. — Le pardon annutl de I'important quartier de Saint-Jacques est flxe cettc annee, au dinuinche 30 Juin

Au programme : courses cyclistes cl pedestrcs ; rejouissances divcrses

ET.Vr CIVIL DU MOIS DE MAI — Salssances; Denis Landrein bourg ; Bertrand (iuernalec. Saint Jacques ; Marie Berthou, Loretta Pau ette Tanguv, Kerzudal; Pierre Gouiffes, Verger ; X. Le Gall, Keren tiec.

Deceit: Jean Lc Beuz, 61 ans, Ker goalabre ; Charles Fourmentin ans, bourg ; Joseph-Louis Gamier 59 ans, Kerlou ; Pierre Ficho, 85 ans, bourg ; Marie-Josephine Gar nier, Kcrlgu ; Louis Jossic, 33 ans Kercar ic ; Marie-Franpoise Briand 52 ans, Tremeur ; Jacob Le Meur €5 ans, Kervinic ; Sebastien Le Bras 77 ans, Petit Saint-Lucas.

Mariaf/e : Francois-Jean-Marie Le Naour et Marie-Franpoise Raoul

BCUZEO-OONQ

UN IVROGNE BLESSE TROIS JEUNES GENS A COUPS DE COU TEAU. — Dimanche soir, trois jeu lies ncns <lc Bciizc-c-CoiU| roKiiKnaic leur domicile apres avoir ete a un bal a Kerose, en Lanriec.

En cours de route, ils furcnt re]oints par ua nuirin-pficheur <lu Passage-Lanriec, Yves Maurice, 31 ans, qui elait pris de l)oisso:i.

Les jcunes gens ne voulurent pas I'admetlrc dans leur compagnie. Furieux, Maurice tira son couteau et frappa violemment.

Raymond Richard, 19 ans, elec-Ir lcien, avenue Thiers, et Leon Guen-gard, 20 ans, forgeron, furent tous <leux serieusemcnt blesses au bras gauche, et furent admis a I'hopital-hospice dc la rue Vauban.

Le troisi ime, Albert- .Salomon, blesse dans la region lonibaire a pu. aprc'i pansements, rejoindro son do-mici le. ^ ,

Yves Maurice a C't6 arrete.

ETAT-GIVIL. — Nabsancex : Elia-ne Bernard, au Poteau-Vert ; Marie Le Goarant, au Potcau-Vert ; Mary-vonne Joe, avenue Thiers, 29.

Publications tie marlafies : Res-toMX Yves, menuisier a Concarncau. »t Marie Le Bloc'h, ouvriere d'usine; Emmanuel Quelennec, menuisier a Concarneau, et Louise Le Guirinec, ouvriere d'usine ; Charles Quelfeter, employe, et .Marie Furic, a Paris ; Yves Le Floc'h, electricien, et Marie Toquet, ii (Concarneau ; .lerome Le Meur, mecanicien, et Menriette Tal-gorn, u Tregunc ; Andre Gouruielen, cultivateur, et Marie Cadiou, a l.a Forel-Fouesnant.

])ecex : Janine Deroul, 25 jours, rue de I'Abatloir ; Jules Petilhenry, commer^anl, avenue Thiers, 22 ; ICu-genic Duquoc, 53 ans, epouse <le Francois Guiilemol, avenue de la Gare, 17 ; .Marie Le (Crane, 72 iins, vi'uve de Jean Salomon, a Keristin ; Marie Lc Meur, 52 ans, veuve dc Jean Le Bris, avenue Thiers, 7 ; Joseph Loussouarn, ()() ans, mana-uvre, ave-nue dc la Gare, 81 ; Annette Jaouen, (58 ans, epouse de Charles Le Guis-quct, ft Kercoulouz ; F t l i x Dubessy, 45 ans, menuisier, avenue Thiers, 22,

OLOHARS-OAIINOKT FETE DU QUARTIER DE LAN-

GLAZrC. — La fete du quarlier de Langlazic est dellnitivement llxee au dimanche 30 Juin.

Divcrses attractions sont prevues au programme.

BLESSrc EN TOMBA.NT DTNK ECHELLE. — Lundi matin, M. Le Goir, domestique de fernie chez M. Grevellec, cultivateur au village de Keriker, en Clohars-(]arnoel, est tombe d'une echelle sur laquelle i l itnit mont^ pour son travail.

Traosporte iramidiatement ft I'ho

pital de Quimpcrld, i l y re?ut les soins (In docteur Le StunlF, qui cons-tuta une fracture du bas de la jambc,

cessitant plusicurs semaines de pos.

DEUX AUTOS SE RENCON-ME.NT. — Saniedi apres-midi, les oitures automobiles de M. Daniel,

irehand de poissons a Quimpcrle, de M. Maout, de Kergarlou, en

lohnrs-Carnoet, se sont rencontrees carrefour de Landglazic en Clo

hars-Carnoet. Degftts niateriels assez importants r.onstatjes par M* Tumic, luiissier, et (lueUiues contusions le-gdres a I'un des occupants des vehi-cules.

ET.Vr CIVIL. — Naisaanoei : Ker-guelen Georgette a Lanmeur ; Cal-

iir Jeannine a Langlazic ; Le T o l lec Anne, a Kcrluron ; Jacob Rene

Langlazic ; Audren Michel, au bourg ; Loarer Germaine, ft Kerquil

en ; Kermagoret Joseph, au bourg Ihuello Roger, a Stanguennou.

Deeds : Boutet Anne, CO ans, ft Queon ; I^e Lu Alexandrine, 12 ans

' Doelan ; Le GofT Joseph, 75 anS; Keranquernat ; Tanguy Jean, 51

ans, a Kersul6 ; Eon Yves, 79 ans Cotonard ; Kermagoret Joseph, au

bourg ; Le Roux Mathurine, 83 ans Kerharo. Publication de mariage; Arhan

Joseph ))ensionne, ft Doelan, et Le Bris Marguerite, sans profession, ',an-Kerguippe, on Moelan-sur-Mer

O L A Z U R D E S M A R A I S F R I M S

MOELAN-SUR-MEfl

ETAT CIVIL. — Naissances Deslree Le Floch, a Chef-du-Bois

CONCARNEAU PERMIS DE CONDUIRE LES

MOTEURS Un oxnmen pour I'ob tontion du perniis de conduire les motours a bord des navires de jiecho aura lieu a Concarneau, le samedi 15 Juin.

Les oandidats devront faire par onir leur domande a I ' lnscript ion

maritime, pour lo 14 Juin au plus tard.

Les inscrits ci-ai)res sont convo ques a cct examen :

Lc Gall Yves, do Tregunc ; Mace Christophe, de (Concarneau ; Ri chard Phil ibert, do Nevez ; Paubert Yves, de Fouosnant ; Colin Fi'an<;ois de Doelan ; Le Bris Joseph, de Clo hars-Carnoet ; Lo Delliou Pierre, dc

lohars-(Carnoet ; Pengalou Rene, du assage-Lanriec.

OORAY

ET.Vr CIVIL DE .MAI. — Naissctn ces : Jeannine Hily, route de la Gare au bourg ; Yves Petillon, a Hcrrou ,lean Ciueguen, a Lannurion.

Publii^ion de mariaqe : Francois Jollu, cultivateur ft r.Mlec dos Pin et Marie-Anne Pennoc, cultivatrice a Ty-ar-(ianet (Leuhan).

Maviaije : Joseph Michelot, l ivreur 123, rue de S6vres, a Paris (0") Marie Bleuzen, cultivatrice ft Ker niinguy,

Dvces : Louis Mahe, cultivateur 03 ans, a Lanvil iou ; Marie Poui)on epouse de Yves P6rennec, men gore, 42 aiisv ft Tachen-Morc (bourg) ; Marie-Joanne Le Du, epou se de Pierre Troussard, menag^re 52 ans, au bourg ; Joseph Goaper, 5 ans, a Taclien-Morc'h, bourg.

PARENTS, qui oherohez une SITUATION poup votre flls ou vo-ire jeune fliie, adressez-vous PIGIER, 9, rue des Fontaines, it LORIENT. On y apprend Oompta blllM, SUno-Daotylo, Langues, oto..., et le placement des Olives 9st assure.

KERNCVEL UNE (FILLETTE EST MORDUE

PAR UN CHIEN. — Ces jours dcr niers, la petite Louise Le Flao, Agee de douzc ans, de Kerlouan, rentrait de Tecole du bourg de Kernevel et venait diner chez sos parents. Elie aper^ul soudain, sur un talus, le chien de .M. Pustoch Christophe, de Kerangucii ; I'animal semblait dor

m .

Vers 23 heures, alors que tous se I else les attributions du garde-cham-trouvaient passablement gris, i l les petre au point de vue frequentation quitta pour rentrer chez lui et des- scolairo, et a I'obscrvalion des regies cendit en titubant la rue du Pont- di ivgiene par les habitants, etc... M.

.Sauvetout, puis la rue de la Bou- Feunteun suggere de prendre a ce M M W k t a f cherie. C'est alors qu'i l rencontra un sujct un arret reglementant le depot l # / # f C W r autre ivrogne Jean Le Borgne — des ordures menageres.

\ J -P qu' i l nc connaissait pas — lequel se Droits de place. — Cemlroits vap-' ' portent acUielicment 17.200 francs

^ • "ouve l l . hull. d . '•^.'•'S'' T^T " " c tape par an. La lerme en est adjugee dc-

/S

rqu*, pour autoi, da vigoureuse au visage qui envoya i^e puis 5 ans a M. Trassard et le mar Blii i flaranti.,v.ndu. Borgne rou or sur le pav6. Puis_ i l che arrive a expiration au mois

• ^ C_ continua ft le frapper dans sa colore ^'Aout prochain •'^J'-"'?' M. Gestin prof

I force d ailleurs bion inferieure, f l t l dg droits, (i

U b i d o n de 2 IIIrM propose la mise en regie

,, . , , — Is. Ce nouveau mode de

ffiiac- f s Si comment ni pourquoi ; mais je ne compte tenu des frais de perception voulais pas le tuer Quand j.ai c t e U commune trouverait la une aug-lasse, je ai laisse la et je suis rcn- mentation de recettc annuellc variant tre directement chcz moi. » . ,5 , 20 000 f r incs

l e Floc'h a i t i S f a u Parquet " " ^ P"'" ^^te d 'o^ i i c u l ^ do couDS et ble^ '^^'pendant que lc tarif exis-en° attemiant fe r S a t ' d e l ' a X p : p - " t en n.airie ne prevoit que 0 fr.,75 sie de Le Borgne, i l a ,ete conduit , Pour resoudre la question, le Con-

Coi^enUn B'erthou'ft Ke"r eT "rs^bel'lJ |ft la niaison d'arret et ecroue. ^''f' <''=cide la nomination d'une com-U t o a z ? ; ft iCerdk^^^^^^ Ajputons. que l o Floc'h est ^ h ' S r ^ u ^ ' S ^ n r . S ^ ^ ^ Courant, ft Kergroes ; Francois Tan- repns de nistice bien connu dc 'a [ S ^ ^ i ^ i . ^ ^ ^ o ^ guy, ft kerscoazec ; Jean Tanguy, « ^ ^ , , Imon, Gcstin composeront cettc com Kerscoazec ; Simone Tanguy, ft ACCIDENT DE LA ROUTE. — mission Saint-Thamec ; Joseph Riouai, au Samedi 8 Juin, au cours de I'apres- m. Postic donne lecture d'une let bourg; Marcel Le Garrec, a Lech- n „d i , un accident s est "ur de M. Drezen, instituteur, deman Moderne. I la route qui relic Querrien a Lan-I,|,,nt in rplf'voincnt -i 1 'iiiii fr'inns Ht.

Publications de mariaues : Pierre venegen ' - « . anguy, marin de I'Etat, a Kerouant, j M. Jc et Josephine Favennee, s. p., a Vro- de transport ft Quimperle, se rendait I r o n " nec; Jean-Louis Lancion, boucherU Lanvenegen, lorsque, par suite au bourg, et Corentinc Bernard, do- d'une brusque riu)turc de la direc- ^ ^ ^ ^^ mestique. au ,bourg ; Benjamin €0- tion, sa voiture fut projet6e tres v i o - ^ I'installation a nan, marin-pecheur ft Brigneau, et lemment contre le talus bordant le L \ L i r i e ri'un cabfnet^ Antoinette Le Doze, couturi6re, a chemin. Dans le choc, le vehicule se Brigneau; Francois Balan, sergent, renvcrsa et M. Mathurin Guillou, T a Kergoulouet, et Marie Guerer, cul-1 employe de M. Cadiou, fut blesse ETAT-CIVIL DE MAI — Naissaji tivntrice a Kertanguy ; Joseph au bras par des 6clats de vitres. Le ces ; Louis Buscail, rue de I'Etang , Orhan, retrait6, a I)oelim, en Uo- docteur Jui a prodigue les soins ne- Ujergc Le Coz, rue dc Reims ; Therese hars-Carnoet, et Philoniene Le Bris.lcessaires. Les degats matenels sont h e Gall rue de Reims - Louis Ni-o-s. p., ft Lan-Korguip, en Moelan-sur- assez importants. Ijas rue Docteur-Herland

Lvn lJ " i T r l l V ' ^ n''""',' APRfiS LA FfiTE DE LA CROIX- lou', Coat-Culoden U ' ' ' M ROUGE. - Voici les resultats des Publications de manages : Coren-Ainhnnsp l e D e l l i o u «Prcuves disputdes ft la fSte du t in Gotten, tailleur, rue Nationale, el

T Gcrmainc Herledan, Kcrboden, en f ^n i (bourse cucliste de quartier. - 1. Tregunc; Denis Guillemot, mareciial

r ' ^ T - l ' ^ ' i t , ' ' • H B o m i n ; 2. Le Cren ; 3. Narvor ; 4. fernint, rue Le Bas, et Marie Le loulamporz. I p Deciis : Marie-Jeanne Kernoa, 78 'r„i,rie cucliite reaionale - 1

[ours, ft Kerscojizec ; Anne-Mane lol i f f , 2 mois, ft Kerquiminer ; Marie Calvez, G9 ans (transcrii)tion) ; Si mone Le Doze, 19 jours, a Kernon A rmor ; Maurice Cai)itaine, 10 jours,, /•.„,,„,„,_.. ,,,, i,„„„„p.. ,r„ I ' """ ' ,•„" " i V : " " " ' ft Kerglouanou; Jean Kermagoret, « celibataire, repasseuse 46 a n l a Kergoaler ; Oenevievo ^ - J X i T r

liemplissafie de bouteilles. — 1.1 SCAER Gallic ; 2. Rouzic ; 3. Flecher. in^'i-i.- n i - i i m - p im.- . ^ GRANDL I ' l i l L DL H A L l DL L.V

REDENE I RUE. — C'est le dimanche 10 Juin I comme nous I'avons dejii annonce

ELECTRICITE. — Le Maire de Ja qu'aura l ieu cette grande fete de commune de R6ddn6 a I'hon- quartier, avec le concours de ia

,neur d'informer sos administres que ""usiquo municipale. Nous donnons la Soci6t6 Lebon et Cie met en appli- ci-dessous le programme officiel de

UN MARIN-PECHEUR SE NOIE cation des tarifs sp6ciaux pour I'elec- l a /e te = ^^ . . , , AU PASSAGE. — Mardi matin, vers tricitd comportant des pr ix r6duits. A 14 h. 30 : arrivee de la musique 4 h. 45, pres du quai du Passage- aotamment : niunicii)ale. Lanriec, aux environs de Concar- Tarif ft compteur unique pom A l a . heures: grande course neau le patron pecheur Yves Moalic, iclairage et applications d o m e s t i - cycliste In ternat iona le . Pr ix 1" une en se rendant a bord de son canot ques ; Pa""^ l boyaux ; 2" un boyau ; A'

une poinpe ; 0°

Jean Guil

Kergoaliir Noblet, 82 ans, a Kervardel ; Jose-phine Morvan, 85 ans, au bourg Philoniene Cornet, 18 ans, au bourg; Francois Lhyver, 6 ans, a Kergous-tanco ; Jean-Marie Tanguy, 64 ans, ft Merrien; Philom&ne Fraval, 68 ans, a. Brigneau.

NEVEZ

2. Even ; 3. Rouzic; 4. Hel-

Course a pied. — Hommes : 1, ICosnare ; 2. Le Bihan ; 3. Le Bihan 4. Simon.

Beuze, a Melgven ; Jean Le Reste galochier, a Rosporden, et Marie Guerot, Renanguipe, en Kernevel Yves Daheron, chaull'eur, rue de la Sabliere, et Marie Peron, ft Bossulan

I en Nizon Deeds : Francois Le Dceull', 76 ans

I Saint-Eloi ; Anne Tanguy, 60 ans, ce libataire, rue de Reims ; Yves Daou

1 dal, 4 ans, Pen-ar-Pont ; Marie Pe

€ A R H A I X

Tarif pour appareils utilisan^ une enveloppe ; 4° I ' dne rg ie exciusivement de nuit. l un timbre.

'le peche pour appareiller, aper^ut sur la grevo, ft maree basse, le corps __ . . . , d'un homme allong6, la tfite dans Pourront bfra6flcier des avantages A lo h. 30: course communale I'eau. Je ces tarlfs les c o n s o m m a t e u r s Pnx : un boyau, une onveloppe, une

M. Moalic, aidd de quelques pe- dont I'abonnement aura dtabli chambre a air, une pompe, un tun chi'uis, opera sur I'homme les trac- en consequence. lurC' tions d'usage, mais tout fut inutile. Pour tous renseignements, s'adres- 10 heures : course cycliste pour A I'arrivde du docteur Le Strat, de he r A la SociMi^ Lebon et C". enfants de moms de lo ans. Prix Concarneau, mand6 d'urgence, la r u ^ x n r n ^ r n r w i u p r m enveloppe, une ciiaiubre a air mort avail b i t son ceuvre I ( ' "AND CON(.OURb DE FIR. — | u u timbre, un timbre

DUGUESCLIN A CARHAIX. — Un grand defile historique a eu lieu dimanche a Carhaix. Les organisa-teurs ont fait revivre une episode de notre histoire locale : la prise de possession de la vil le de Carhaix par Bertrand Duguesclin, en 1364.

Une foule considerable assistait a cette fete, qui, on doit le dire, fut, en tous points, reussie.

A 14 h. 30, le Uonnetable (M. Ca-bot) et son escorte, composee de seigneurs, de hferauts d'armes et de cavaliers, se presenta dans la rue de Callac. Mile Anne Cloarec, noble dame en ses beaux atours offr i t aux Ijreux les clefs de la ville. Les echevins, dignement penetres de lours hautes fonctions le recurent offlciellement et la foule I'acclama,

Ce fut alors le cortege a travers les rues de la vil le oil i l nous fut donne d'admirer de jolis groupes et chars de I'epoque.

Tour a tour defilerent Bertrand Duguesclin et son escorte^ les trom-pottos et tamJjours de la Lyre d'Ahes, un groupe de fauconnicrs, un groupe de manants, des hommes d'armes pied, lc char de la corporation des boulangers, noble dame de Prevoi-sie et sa suite, un groupe de buche roiis, Don Quichotte et Sancho, un groupie d'archers, le char des fileu ses, e'tc...

En ville, les rues avaient revetu lour parure de fete : guirlandes et (Irapeaux flottaient au vent. Les lu.isons etaient ornees avec gout

Le Comite des Fetes a trouve sa recompense dans le succes complel de son cntrepriso. Nos felicitations

ETAT-CIVIL. — Naissances : Fa vennec Andre, avenue de la Gare Lavanant Yves, rue Henriet ; Le Gall Yvette, rue de I'Eglise ; Fevrier Joseph, Hopital ; Poder Yvon, ave-nue de la Gare ; Le Bihan Jean, Ho pital ; Le Coz Joiil, Champ de Foire Le Bris Jean, avenue de la Gare DineufT Charles, avenue de la Gare Boudehent Joiil, rue du Chateau d'Eau ; Boudouin Jean, Abattoir.

Deces : Bodenan Yves, platrier, Hopital ; Riou Marc, cultivateur, Ho pital ; Corvellec Andre, charron, rue General-Lambert ; Bescond Marcel boucher, 35 ans, rue General-Lam be r t ; Julien Yves, typographe, 22 ans, Hopital ; Huiban Marie, route de Brest ; Le Moal Catherine, mena gere, Hopital ; Le Borgne Yves, ma ?on, 52 ans, Hopital ; Lannuzei Francois, charretier, Tour du Cha teau ; Parlier Celine, menagere. Ho pital.

Mariage : Le Dain GuiHaume, me nuisier, et Marvon Marie, repasseuse

LANDELEAU ETAT-CIVIL DE MAI. — Naissan

ces : Le Bon Jean, a Korderrieii ; Le Jinq Yvonne, ft Creoualc'h ; Rochard "ves, au Rest ; Barrailr, a Lerrant KordalTret Christiane, a Moulin-GolT Derrien Emilie, a Restinez.

Publications de niariages : Le Mes tre Hubert, de Spezet, et Marie Les coat ; JalTrennou, charron a Plouye et Le Borgne Louise.

30 : course d'enfants de

1.11 nilelle. (lui avnit toiijours peur do ce chien, crut iiouvoir passe sans ' attirer son attention, mais Paiiimal veillait et bondit sur elle au moment ou elle arrivait a sa hau leur. La filletlo ful renversee et moi due en plusicurs endroits. KClle reussit a sc degager et s'enfuit. mais le chien la poursuivit et s'acharna encore sur elle.

Aux cris ijousscs par Tenfanl, le nis do M. Pustoch vint voir ce qui se passait et chassa le chien.

La petite Le Flao avait ses habits en lambeaux et de nuiltiplos plaies ur lout lo <-orps. Elle rc(;ut les soins

du docteur Lo Strat, do Rosporden, qui conseilla son transport a I'lns-titut Pasteur, a Paris.

Le chien fut abaitu par son pro-prietaire, {pielques instants aprfes la scdne que nous venons dc relaler.

A la suite de ce cas de suspicion de rage. M. le Prefet a i)ris un arrete reglementant la circulation des chiens A Kernevel et dans les com-muncs limilrophes : Rosi)orden, Mel-ven, Bannalec el Scaer.

MELGVEN

UNE RICYCLETTE DISPARAIT. — L'autre jour, M. Trolez, conduc-teur d'auto, au bourg de Melgven, jivait place sur son car une bicy-cletle appartenant a Mile Iquol, 6ga-lement lie Melgven.

Arrive a Concarneau, .M. Trolez deposa le vi'lo auprts do la petite „ re, uuiis lorsque .Mile hpiel voulut en prendre possession, la maeliine avail disparii.

Plainte avant ete deposec, les gen-darmes de Concarneau ont ouvert une enquete.

ETAT-C.IVIL. \(dssanrcs ; An-dre Yves, a Staiig-Guerveur ; Jaouen Grnird, a Kerven ; Guengard Aliettc a Parc-.Nogan ; l lucl lou Germaine, a Parc-Ambraire ; Rannou Aline, au Grand-Bois ; Carduner Yvette, au Poteau-Vert ; Le Gac, ft Pcnnerch Hue! ; Le Roux Aimt, au Grand-Bois Le Dez Yvonne, a Korampaou-Creis Lc Crane Alexandre, a Kerl ian ; Le Gallic.

Publications de niariages : Guille-mot Denis, inart-chal-ferranl, ft Ros-porden, rue Hipjiolyte-Lobas, et Le Beux .Marie, a Parc-Voil ; Herledant Jean, menuisier a Penhoal-Cadol, et Riviere Josephine, couturiere, Kers-couarnec ; Lc Goll' Yves, charron ft Kerligoar, et Goapper Anne ; Scor dia Jean, galochier, au Poteau-Vert el Lagadec Jeanne, ft Kerantriic : IlerliMlau Jean-Mario, cultivateur a Kerboden, Tregunc, et Iquel .Marie, ft Kerligoar.

Dices : Rouat Yves, 23 ans, culti valeur, ft Minuellou.

I du nnri i i-nechcur Jean- '-a societe de t i r de Redone organise A 16 li. 15 : course cycliste reser M'lrlo nrniK'l'iyet 'i' ans marie " " concours de t ir a la cara- vee aux cycles d'Avor. Nombreux

dc d e u ^ nfanfs domiciU a« k " e <Iot6 do nombreux et jolis p r i - prix. vlllniBo do Benavon en Nevez concours se disputera les di- A 16 h _ .. _

Le malheureux matelol etait vcnu '"-'"ches 23 et 30 Juin, dans la cour moins do dix ans. Nombreux prix la veille au Passage pour proceder' lc'ccole. A 1 / heures : course d honimo.s • I ' a r n i ^ i P n t do so iMia teau tl ^^^ sortie -annuclle des mcmhres N o m b r e u x p r i x .

I a ISruier^^^^^^ A 17 h. 30 : course tie vieux cuc-tc "a conc u i V u ^ mo t pu 'c- h ^ 'U. Cabellou, Nombreux pr ix Ipmi'm ridpntnn.. P'' '-'* Concamoau. A 18 heures : mat de cocagnc mint accKlcnteiit. Gavotte d'honneur pour enfants

I^ I20N RIEC-SUR-BELON Dis t r ibut ion de bonbons,

CORNET ROSE. — Nous avons L'ASSEMBLfiE GEN2RALE DES AU COMITJE DES FfiTES. — Les appris I'heureuse naissance de la GREFFIERS DU FINISTKRE. — Les niembres du comite des fetes so sont petite Helene, le dixii'ine enfant do grefllers des diverses juridictions reunis joudi soir, saile de la inairie, Mnic et de M. Amet Peron, le s.yni- du departement ont tenu leur a.s- sous la presidonce de .M. Joseph uathiaue conseiller municipal dc semblee generale annuelle sous la I Croissant president local. Sui- sa LandMeo. presidonce de M. Clavier, le sym- proposition et apres divers echanges

Nos sincfcrcs felicitations. pathique greffler de paix du 2" can- do vucs, le comite a decide d'orga-ton de Brest, d imanche dern ie r , a niser dans le courant de Juil lot une

P O N T - A V E N Riec-sur-Belon. " rande fete en remi i lacemcnt des I Aprfes les comptes rcndus et en l re - luttes qui , genera lement , avaient

C O N S L I L M U N I L I P A l . . - - ' -e professionnels, une table b ien lieu ft cette epoquo. mais qui cette Consei l m u n i c i p a l (le 1 " " l - A v e n . , t t j , „ , j ia i t chez Mcl4; i ie apnee ont etc reportees au lund i du s'est reun i en son hou habi tue l dc |j, co i t ion bleu. I P a r d o n de Scaer, c'est-a-dire le 2C s e a n c e s sous la presidence de.M. lc j .,uxiliaires dc la justice selAout. docteur Le Louet, maire. lous separes ft regret, apres avoi r l Le 14 .luillet tonibant un diman conseillers etaient presents. pass6 ensemble une agreable jour-1 die, cctte date a ete retenue et

Extension du reseau clectrique.—\n6e, et onl ensuite visit6 des niou- 'I't le programme complet de Le Conseil d6cidu apres discussion lins et quelques coins pittoresques. cette fete sera public, mais que deia le renvoi ft la commission do I'etude | j j ^ g REPARTITFURS '•diennc cettc date

ETAT CIVIL DU MOIS DE MAI ? r ; a n n o r .vcc a r^partiteurs _ Naissances: Joan Manchcc, d(

" ^PP®" ' ^ " " ' ^ 'Mpour Tannic 1935 : |cou ldry ; Eliane Tudal, do Logre interessee. ,, , „ . , „ i I Titulaires : MM. Jean Rouat, a prince ; Marie Lc Rouzic, de Cas Cession dun ten un AJexis Guyvarcli, a cadec ; Miclicl H6mery, de Keran

— .M. Robert Le (.louanni-t, rue . pmn^ois Lozachmeur, au qucre ; Jean Solliec, de Kerdiouzet baint-Guenolc, uemande a acneter j Kerherve, a Kermoe:i ; Marguerite Daeron, de Restambern une portion de terrain 1 interessant pij.,.,.^. ,}is,,i,.,v, a Quiliourac. Jean Pendu, de Kcrgaouen ; Cathe et qui appar lent a la comiuune. L.c supplcanls : MM. Joseph Peron, a rine Guillou. des Sallcs ; Francis Le Conseil est d avis de souniettre cctte p^.^^em . uoiou^ au Boudou ; Gall, de Cremenct ; Giselo Le Dez question a la commission de la Vol- yyy^riquen bourg; Jean Jegou, de Pont rie, ain.si qua M. I Ingenieur du ser- i,ourg ; Jean-Marie Meur ; Yvette Poulhallec, do Troi vice vicinal, , , , Portal, ft Landejulien. dalou ; Louis Larvor. du bourg

Lisle electorate de La Lhambre\ e^^T CIVIL DE MAL - ^harlcs de Coadry ; Marie il Croix-<le- Hu.'.l'"'.'' Kcrzenars. ' " ' ',e Gri l l et Mane

du Moulin des

d'agricullure. — M. Gil les est desi-" ' " Y ."T-" ,,„„ . Hiinn •i In rrni\-<lp- """'an, ue i\erzenai gne a unanimite pour la r e v i s i o n ' •'"cis iiuon, a i.i v.roix-^it A/„rjm«'s'• I oiiis 1

aiufanul^s -m^reu- k s i ^ b!;!rgtKe„ri ses. — Lc taux de I'allocation aux «ai ret, ^ u oissan ivei iton , ner ic i ^ Montfort, de T families nombreuses est 11x6 (lesof- r ' "^""" ' ^ m-irin ! mais a la sonui.c dc 270 francs P"- ... m T nu hours er-^l'^ r ^ ^ ; Mathurin Li-an, pour la pcriode q.ni'>qucmu.!e ^ - ' ' j Marie-Jeanne Treguier, de com,nen<;anl le 1" . anvier 1936. h.;, P;;,/'.'^^V;:?,,; '[.r ' josclplil "e Gui l -bcavern ; Jean-Marie (Conan et .Marie

Conseil de discipline des L,,,, journ-diore •! 1 andomeur • Yves '''J""'"* ' ' ' ' 'kernevel; I ' leiie J.i t,es communal,X. — MM. SanccJUi el cuHivatcu'r ft Coat-Bazouin, et ef Ernestine Perez, de Kerven Philippe sont desigucs pour faire L „ „ „ ' Tallcc, cultivatrice a Keri- 'J'>U ; Pierre Jegou el Anna 1 anguy partie du (.onseil de disciphue dcs L„j. i .Ki.pi,a,K-; Louis Poslec. mariu 'Ic^m^ , , ,, , cinp oyes comnuinaux, le premier ,1,, K,.i-iii)i, .MarL'uc- /.»('(•(.•.<.•,lean-,loscpii i.e hoc, i .i comme titulaire et le secon.l conime .'j',..'-V do Bodilin ; Jean Le Duigou. TI a suppleant. ' '^iuillou "pouse Bou- fpoux de .Marie-Louise Deiu zct.

- - Les mem- lider, 68 ans, an bourg; Marie . - f , ^

Yves Le Gales et Felicie Toulgoat "ymoter

Marie-Jeanne

de Sebastien Hascocl Germain Chanot, 31

ins Ills du : )S

dc ins bros du Conseil di ' i ' ideii l ft I'unani- Hobin, 1 an, ft Bec-Landerise ; Marie '"'•""''e

mite r interdict ion absolue de tout (invader, 35 ans, cull ivalrice ft Va<'cn , , deballage par les camions-magasins Pemprat ; Joseph Laurent, 81 an.s, epoux de Marie-Louisc Coiol lci , de .sur loute I'etenduo du lerritoire de Car-i^o : A'lno Sinquin. 19 an.s, c, -la commu'ie .< i-," • libataire, du bourg; Lsabelle Iluet,

lU-lectidn 'de lu niairie. ~ La pro- ROSPORDEN 76 ans, veuve do Yve.s Lijour, du luoiiiioM .lo I., r/.fr.ntiiiii .ri.> I., miii I I ' 'ourg ; Maric-Louisc llllllOU, /O ans l-H. .s? . r c f l n l l ^ I^^ CONSlvIL MUNICIPAL. - Lo Con- veuve dc Jean Arscoet. dc Cremo travmiv e a ^ h ^ municipal s'est rCuni dimanche, ,ion ; Jeanne HcMias, 83 ans, veuve t ia\aux est chaigtc dt l.i quistion, Lous la presidonce do M. Postic, mai- dc Francois (Cleron, de Minc-Gucr

n i i r R R i r M •'e. Tous les conseillers (itaient pre- vcur ; Mario-Louise l lcnion. 70 ans y u K u n i K i i senis, ft I'oxception de M. Le Gall veuve de Henri Robin, de Keran

A N.\NTES, DEUX IVRl)GNES .SE Andre, excuse gucn. BATTAIENT A COUPS DE SABOTS. Vo'ci "n bref apercju des questions ^ TREVOUX — L'mi d'eux est tue. — La gcndar- qui fui'cnt traitdcs dnns une exccl-merie de Nantes a arr(St(S un nomine lento atmosphere. I j p^s FETES DE QUARTIER. -Jcan-.Maric Le Floc'h, 21 ans, ma- Pour rcmplaccr au sein du comitch^a fete du quartier dc Kerdute qui noeuvre, demcurant chaussiie de la du Syndicat elcclnque de Quimper ,|.,„j. ^^ poi,j pitiorcsquc do Madeleine, ft Nantes, et originalre -MM. Qu6m6re, Guillou Noel et Lo „onibrci ix visiteurs est flxee de Querrien. Naour Francois, M. Postic propose dimanche 16 Juin.

Jeudl soir, Jenn-Marie Le Floc'h MM. Le Breton, Le Gall et Cotton. Le o n g du quartier dc la Croix dc avait consomnid'dans plusicurs cafes I Conseil adopte. I Logan, memo commune aura lieu du Marchix et de la place Bretagnc, I M. Postic fait observer qu'i l serait 123 du niemc mois. cn compagnie dc trois camaraacs,' utile de determiner d'une la^on pri5-l Courses el attractions div verses.

olres et Harch^s de la r^on QUIMPERLE, 7 Juin. — Marchfi

Ires calme. Cours stationnaires & part les porcelets qui accusent une tres legere augmentation.

Vaches laitieres amendes 40, ven-dues 30, de 500 a 900 ; genisses et vaches pleines 50, vendues 40, de 600 a 1.200.

Pores, 30, tous vendus, gros et moyens, le ki lo, 3.70 ; parcelets, 250,

endus 200, de 220 a 300 la couple ; veaux, 120, tous vendus, 3.50 le k i lo.

Volailles vendues de 20 k 30 f r . la couple.

Froment, 72 ; seigle, 52 ; orge, 60 ; sarrasin, 60 ; avoine, 55 ; pommes de terre, 38 f r . les 100 kilos.

Paille, 150 fr . les 500 kilos ; son, 50 fr . les 100 kilos ; farine, 138 f r . les 100 kilos.

Beurre, suivanl gros et detail, 7 a f r . lc ki lo ; oeufs, la douzaine, 2.50. ROSPORDEN, 6 Juin. — La pluie beaucoup contrarie le marche. Les

bouchers etant nombreux, les veaux de boucherie ont subi une legere hausse sur le march6 de jeudi der-nier. Quelques veaux d'elevage ont ele vendus au pr ix des veaux de boucherie. Baisse sur le beurre.

Veaux de boucherie, 3 ft 3.50 le k i l o ; moutons, 4 ft 4.50 le k i l o ; beurre, 3 a 3.50 la l ivre ; oeufs, 1.70 a 2 f r . la douzaine ; poulets, 2 a 2.50 la l ivre.

HENNEBONT, 6 Juin. — Les tran-saction ont ete fortement contrari6es par la pluie qui n'a cesse de tomber. toute la journee,

Seigle (les 100 kilos), de 50 ft 52 ; avoine, de 54 a 56 ; ble noir, de 50 a 54.

Pommes de terre vieilles (le k i lo), de 0.30 a 0.50 ; nouvelles, de 0.80 k 1.25.

Poulets, la couple, de 18 a 35 ; ca-nards, la piece, de 10 a 20 ; lapins, la piece, de 10 a 30.

Beurre, le ki lo, de 7 ft 8 ; oeufs, les treize, 3.50 a 4 ; lait, le l i t re, 1 fr .

QUIMPER, 8 Juin. — Beurre de table, 4.25 a 4.50 la l ivre ; beurre de cuisine, 4 ft 4.25 ; oeufs, 3.50 la dou-zaine.

Poulets, 28 a 32 fr . la couple ; jeu-nes, 18 a 25 ; lapins, 12 ft 22.

Le ki lo : veau, 2.50 a 3 f r . ; agneau, 5.50 ft 6 f r , ; mouton, 5.

Pommes de terre nouvelles, la caisse de 50 kilos, 35 fr .

Cereales, 150 sacs : ble noir, 29 a 31 ; seigle, 30 a 32 les 50 kilos.

CONCARNEAU, 11 Juin. — Pas de variation dans les cours des den-rdes principales depuis quelques semaines.

On cote les beurres de table, 5-5.50 ; les beurres de cuisine. 4-4.75 la l ivre ; les oeufs, 2.50-3 fr . la dou-zaine.

Legere baisse sur le poulet col6 10-17 fr . la p iwe ; le lapin vaut 12-18.

Calme sur le marche des cidrcs cotes 110-135 la barrique de 225 l i -tres. logee, droits a la charge de "acheteur.

SPEZET UNE SEPTUAGENAIRE TOMBE

DANS UN PUITS ET S'Y NOIE. — Fran^oise Le Bail, 70 ans, puisait dc I'eau, jeudi matin, quand, sans doute arise d'un etourdissenient, elle toiii' ja dans le puits.

M. Loheac, maire, aide de quelques braves gens, retira la malheureuse mais les efforts furent vains pour L raninicr. Le doctcur Lo Gall, appele n hate, n'a pu que constater le de

COS. Le permis d'inhumor a ete de livre.

Dans le Departement PLOUVIEN

UN CARRIER EST TUE PAR UN KBOULEMENT. — M. Louis Le r.iinn, 52 uns, dor.iicilie au Bou Blanc, i'tait occuiie a extraire des jierres dans la carriere de son :)eau-frere, M. Di'niel Jean-Marie, a Kerglicn, en Plouvicn. Vers 6 heu-res du soir, un enorme eboulemenl se produisit. M. Lc Lann fut jiris sous I r t materiaux eboules. Trans-porte dans la maison de son beau-frerc, i l exoira jircsquo aussitot. Le (lecos a ete constate par M. le doc-teur Le Joliff,

M. Lc Lann laisse unc veuve et trois enfants en bas iigc.

POULDAVID UN JEUNE ENFANT EST BROYfi

PAR LA ROUE D'UN MOULIN. — Vcndredi, vers 10 h. 30, apres la

classc. le jeune Louis Moellic, age de 15 ans, s'amusait avec un cama-rade au jeu do cache-cache.

A un moment donne I'enfant en-imba le petit niur bordant le mou-

lin situe au fond dc I'ansc de Poul-david, oil se jctte le cours d'eau de Pouldergat. Lorsque son camarade ie rejoignit, Louis Mcrllic, etait coin-ce entre la roue du moulin et le petit nuir.

L'alarme fut aussitot donniH> et piusiours persbnncs sc jink-ipittM-cnt pour rol irer I'enfant de sa malheu-reuse position.

La roue du moulin s'etait arrele ef i l fallut la faire tourner en ar-riere pour pouvoir degager le pauvre petit.

Un docleur de Douarnenez, appele d'urgence. no put que constater lc diW-es. L'enfant avail la poitrine defoncee et la mort avait du ctre nslantanee.

QUIMPER I N DHAME DANS UN CAFK. -

Samedi apres-midi, au cafe Rosi)art route dc Ponl-l'.Vbbe, Jeanne l-'ro-niciil, 20 ans, de la rue Olivier-Pcr-r in, a blesse, d'un coup de revolvei '1 la poitrine, le .jcunc Yves Bernard 23 ans, mecanicicn a I'lisine Chan-cerellc, puis s'esi siiiciilce en se t iranl une hallo dans la bouchc

Bibliographie Maison di la Bonne Presse,

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C. c. 1668 Paris

Les nouveautes de la «Nouvelle Bibliotheque pour tous» et de la « Collection Bijou » :

T O U T S E P A Y E par Pierre L'EUIUTE-

En ces trois mots se resume le nouveau livre de Pierre I'Ermile..., l ivre de bel amour, sans doute, mais surtout l ivre de force intransigeaate au mil ieu de la dworaposit ion ncrale.

11 fera peut-etre reflechir, au seuil de •certaines fautos, ceux qui les affronteraient pour eux-menies, mais qui reculeront a la penscc <iue la note sera payee, interet el pr incipal, par lours pctits enfants innocents...

Si nous ajoutons que ce l ivre est tri's arlistcmcnt ilhistre par Dam-blans, vous penserez qu' i l v a la une belle et saine chose ft mcltre cn votre bibliotheque. El, par les temps presents, c'est un luxe qu'on ne peut pas s'oft'rir lous les jours...

Tout se page..., par Pierre L'ER-MITE. — Beaii volume 26x18, 128 pages. 43 gravures ct unc belle cou-verture illustree en coulenrs de Damblaus. Prix : 5 francs ; port, 0 fr. 65. Relic. 0 francs ; port, 1 f r . 05. — Bonne Presse, 5, rue Bauard, Paris (8"). C. c. 1668.

GUIDEL. L'AFFAIRK MICHEL HENRIOT

— L'atrairo Michel Henriot sera evoquce a la deuxienie session des Assises du Morbihan, qui s'ouvrira le lundi 24 courant.

Elle sera vraisemblenienl appelee le jeudi 27 et durera trois jours.

Unc quaranlaine de temoijis deii Icront ft la barre.

Les debats seront presides par M lc conseiller Papin-Bcaufond.

Le requisitoire sera prononcc par •M. I'avocat general Gonicon, de la Cour de Renncs.

R E M E R C I E M E N T S

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B I B L I O O R A P H I B

Claudius GHILLKT Profcssi'ur a la Fai-ullo Catlioliquc

(Ics Letln's (le Lyon.

Le Diable dans la Litterature au XIX* Steele

(In-I«. 221 paKus : 12 fraiu-s) (EUKCHO Ki«uion>, i-dilcur, ICiO, li'

Montpariiassf, Paris, 14'.) I-e diable? Mais oui. II oicupi

dans Ifs lettros, au xix' sicH-lc. uni place di' choix. Lf « Priiico lUv tiMicbiTs » roniplit do sa piTsiMuu Ic « sifccic dcs lumicrc's Kl c'i\st raccufuMiance scule qui nous i'ni|)i' C1H> dc renuirqucr cette ouinipresen-ce, conunc les arbres nous cnipc-chcnt de voir la foret.

M. Grillcl met I'aceenl sur ee dia-bolisnic litti-raire. I I nous niontre les fortunes ct les metamorphoses divcrses de Satan ronuintique, qui est tour a tour, ou tout i\ la fois, celui du eateehisme, cclui des li'-Rcndcs medievales, et celui. tout synibolique, des philosophes : llj-urc composite que bien des artistes out marquee de lours traits. Le Lucifer de Chateaubriand, le Satan de Laniennais, le diable d'Hotrniann el <le Nodier, Je sombre .\rchan>?e <le Visny, Ic MeixliistophckVs de ("uvthe, Ic Belzebuth de (iautier, autant d'cs-|)6ces diflTerentes du (ji'inis iliaboli I -ans byron

)arlor du salani(|ue don .luan . en : dragon, nuiis' drafjon de

Villars, si h.ibitue aux feux do hi ranipc ou'il nous fait oubllor le dra-gon habitue a rampor dans le feu.

Satan est, en ouire, au xix' sieclo, Ic heros d'une vasto epopee syiubo-lique qui s'ouvre avec Khid. de Vigny, pour se clore avoc La Fin de Satan, do Victor Hugo. Lc ronuin-tismo rovolutionnaire ne pouvait so dosinteressor du grand Hevolle. Ceux qui s'em))loicnt par aillours a rohabilitor Ics insignes crimlnels el. commo dit plaisaiiiment M. ("irlllct. a retiror les larrons du feu. i)ron-nent on main la cause du grand Mal-faiteiir. De cette campagne prosala-nienne sent sorties dcs a'uvrcs ma-gniflqucs. M. ("irillel consacro toulc line |)artic do son livre - - ct la plus

^ neuve peut-etre — a ce grandiose cycle epiquo du Satan sauvo.

On compto pou d'ecrivains — du nioins d'ecrivains qui com|)tent — qui n'aicnt subi la seduction du Soducteur. L'indcx alphabctique groupe 308 nom i)roi)res ou litres d'oeuvres.

« Lc moins que Ton puisso dire, conclut M. Cirillct. c'est que .Satan f u t iin hcros ] )our Ics r o m a n t i q u c s . Son pcrsonnasjc i-tail a Icurs veux si richc de significations divcrses (reli-

giouses, plttoresques, syniboliques), et SI reprosontatif de tout ce qu'ils aimaiont ; et il fut tout cela avec uno Idle constance que Ton pour rait lucme dire (|u'il fut le heros romantique. »

Faul-il parlcr du style du livre M. (irillel, qui est I'autcur d'un excellent petit Traite dc Sli/le tres rcpandu dans nos colleges, applique sans cll'ort sos propres prcccptes

Happel \ I'liccasion du cinciuanlcnairc d

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Une Exposition des chefs-d'oeuvre itailens anclens et modernes

au Petit Palais

L'Kxposition d ' i^ t italien qui s'est ouverte au I'etit I'alais, Ic 15 Mai ol qui fermcra lln Juillet, cons titucra le clou artistiquo do la tiran de Saison de Paris.

Tous les nnisoes <rKurope ct des Elals-Unis scront cgalcmont repre sentes ct jamais autant dc chcfs d'u-uvrc de cctlc importance ne se scront trouvos reunis.

Cinq cents pcinluros, cent sculp lures, deux cents dcssius environ se trouveronl rasscmbles au 'Petit Palais.

L'llalic a rc|)ondu avoc uno gone rositc sur laquclle on no saurait trop insistcr a I'appol de la France. Avec les dcssius, les gravures ct les objcts d'arl ('trcllo a fail parvonir, I'ltalic no coniptora pas moins do six conts iiumcros au catalogue.

Pour pernu'llrc a tous les vrais iniatcurs d'art dc conlcmplcr ces chcfs d'wuvro parmi Icsquels i l faut citcr ;

l.a Mailonc dc (limabuc, Ic Cru cillx dc (iiotio, Ic .Marlvrc de Saint I'aul. lc Saint Scbastien dc Haphael, la Ccne du Tinlorot, la Vicrgc a la Chaise dc HaphaiU, iWnnonciation Ic l'"ra .\ngclico. lc Tombcau do

Michcl-.\ngc, etc.... Ics Chemins dc fer (lc I'Elat rappellcnt qu'a I'occa-sion dc cette Kxposition i l ser accordo les facilites suivantcs :

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Au compti int , 1(17' en sus.

Le Xolaire cluinjc de la venle M" R O L L A N l ) .

TRIBUNAL 1)K CO.MMERC.E DE (.)ULMI'ERL1-

.•\vis. — Par jugemenl du Trilni nal de premiere inslancc do Quim icrle, faisant fonclions dc Tribunal lc Commerce, on dale du 8 ,Iuin I'Jo."), .M. Edouard Moiiiiier. eiitropre nour de transports, dcmeurant a Quimperlc, place Sainl-Michcl, a cIc (Icclaro en clat de liquidation judi-iairc. La date do cessation orovisoii-e

dcs ])aionienls a etc fixce au 8 .luin

lu^'o comniisi.iirc : M. Le DeulT. II,'je resident.

Li<iuidateur provisoire : M. Rav-mond Le Bisol, cxpcrl-coniptablc "a Quimperlc, rue Audran.

Le (ireffi^er en chef : 347.-) Cii. LOUIS.

» e ' ' C h a t e a u de Berluhec" Avis. — La reunion pour le con-

cordat dans la faillilc « Le Chateau le Berluhec sle^e a Berluhec, en

Rcdeno, aura lieu au Tribunal de Quimperle, le mercrcdi 24 .luillct 1935, a 10 heures.

Le Greffier en chef : 3470 Cn. LOUIS.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE QUIMI'ERLE:

Liquidation J u t t i r e CONTESSE Avis. — La reunion des creanciers

)our la reddition des comptes par M. Moll, liquidatcur judiciairc de M. Ceorfjes Contesse, huilos et essences, a Quimperlc, boulevard de la Care, aura lieu au Tribunal dc Quimperlc, Ic mercrcdi 3 Juillet 193, ), a 13 h. 1/2.

Le Greffier en chef : 477 Ch. I.GUIS.

Faillite ALLANIC-ORYOEN ;\vis. — La reunion dcs crcan-

ciors i)our la reddition des comptes lar M. Lc Tallcc, syndic dc la fail-lite Allanic-Orvoen, comincr^-anls a Ponl-Aven, aura lieu au Tribunal de Quimperlc, lo mercrcdi 21 ,luillct 193'), a 10 heures 30.

Le Greffier en chef . 347'S CII. LOUIS.

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I

FEUILLETON DE L ' « UNION ACHICOLE » du vendredi 14 Juin 1935. (18

LA ROCHE AUX MOUETTES

Par Jules SANDEAU DK L'ACAD£M1B FaANr.AtSK

I I partit de la pour passer cn revue les dilTcrents elats (|ui se prc-sentent a renh-ee de la vie .socialo, radministration, les pouts et chaus-sees, la maKistrature, le barrcau, toutes Ics professions liberalos, et a chaque question qu'il adressait a Marc, Marc repondait invariable-ment :

« Non, pere, ce n'est pas la cc qui m'attirc.

— Ainsi, toute.s Ics carriercs to sont eKaleinent inditli'rcntes, tu ne to .sens entraino vers aucune ? De toutes les voles ouvertes a rintelli-gcnce et a I'activitc de rhomnio, le commerce n'est pas, lant s'cn faut, cclle que i'cslimc le nioins. Tc do-plairait-il d'v entror ? Kproiiverais-tu de la ropuKnance a prendre un iour la direction de nos alFaires, lo jjouverncinent do noire maison ?

— Non, certos, repondit .\Iarc, el je croirais m'honoror cn suivant le chqinin oil mon pi-re a marclu'. C'cst cehii que je choisirais... si jc n'etais fatoloment poussc vers d'au-trcs destinecs, » ajouta-t-il d'une yolx dcfaillanto.

A cette revelation inatlcnduc, Mme Henry frissonna conimc si die cut i!'te mordue au ca-ur par lo pres-

.senliment de la veritc ; toutes les anijoisscs, toutes les terreurs du passe, ainsi que les spectres mena-(,-anls, venaient de se dresser devant olle.

1)0 .son cot'c, M. llonrv n'otait pus modiocremeiit etonne.

« .le ne le com|>rends pas, <llt-il. Si tu as une vocation, pourquoi nous cn avoir fiiit un mystere V D'oii vient (juc tu hesites a nous en con-ller le secret ? Notre tendresse I'est bien coniiue pourtant ; olle ne date pas d'hier, elJe a seize ans, juste ton fiKc. »

•Marc rcfiarda tour a lour son pf-rc el sa mi'i-c, puis i l prit sa tele cntro scs mains, ct on entendit qu'il plcu-rail.

Mine l lcnry etail devcnue blan-che comme une morte.

« Ah ! malheureux enfant, tu veux eire marin.

- .Marin, rcpeta le pere avec slu-peur.

— Oui, i l vout nous quitter. Voila son ambition !

— Tu veux nous (luitler. Marc? Tu veux nous quitter, mon ami 1 Parini taut de carriercs qui pou-vaient assurer ton bonlioiir ct le noire, hi choisis cclle qui doit to scparer de nous 1 Tu t'cnnuics done dans la faniille ? Nous n'avons done pas sii nous faire aimer de toi ? Dis, conimoni fallait-il .s'y prendre ? Tu elais tout pour nous, nous n'avions que loi seul au UKUido, et lu vas nous laisscr vioil l ir dans la trislcsse ct dans I'abandon ! »

Ce ne fut pendant quelques ins-tants qu'iin bruit de larmcs ct de san«lots. Hnlln Marc se leva. II altira dans SOS bras son pere et sa mere, el les prcssanl tous deux sur .sa poi-Irmo :

N'c pleure pas, maman, ne

pleure pas, mon pere : jo ne vous quitterai jamais. Ma verilable voca-tion, je le sens a cclle houro, est de vivre pros de vous en vous che-rissanl. »

Col incident, qui seniblait lernii-!if', devait laisscr dcs traces profon-des. .Marc avail repris Ic cours de ses etudes ; mais i l .s'en fallail beau-coup que le menace ei'it rolrouvo lo calme ol la sorcnile. Dans lo trou-ble de lour conscience, M. el .Mine Henry s'inlorroHeaicnt avoc anxicto. Si la vocation de Marc ctail sorieuse, avaicnt-ils le droit d'en acceptor Ic •sacrifice ? Kn I'acceptanl, n'avalenl-ils pas cede a un mouveinent do ten-dresse ejioiste el coupable V Klaienl-ils surs do n'avoir pas consullc lour bonhciir plulol quo le sien ? Ktaienl-lis bien stirs de n'avoir pas abuse d'un moment de surprise el d'allen-(Irissoment pour dolourner, pour absorber a lour profit la dosllnoe do ce jcuiic homme'? lis .se dcman-daienl s'il clait du devoir ab.solu des enfanis dc s'immoler a la faniil-le, ou si, au conlrairo, ce n'elail pas le role dcs parents de s'immoler a lours enfanis. Mine Henry surloul, qui avail vii nailro la vocation <le son tils, el qui, a presciil qu'ollc s'cn rendail coniple, savail par (piel-les racines cello vocation lui lenail au ca-tir. Mine Henrv vivail cn prole aux perploxilos les plus cruolles. •Marc, les jours de sortie, apportail chez lui un visage hcureux ol sou-riant ; mais la mere ne s'v trompalt pas, el, sous ccs apparences de rcsi-Kualion facile, elle devinait la con-Irainte el I'cirorl. Elle ne se las.sall p.is de I'observer avec unc inquiiMc solliciludc, et, a chaque sortie nou-vcllc, elle lui Iroiivail Ics youx plus Iiatlus, lo front plus pale, les joucs plus juiiai}{rio.s.

Les choses en etaient la, lorsqu'un soir de Novenibre, a la vcillee, ils rc(,-urent la visile du prefet. des etu-des do Sainle-Barbe. Des rapi)orls d'inlimite existaient entre eux, aussi cello visile n'avait-clle rien qui diit les elonner ; mais apres une cor-diale polKuee de main echanHoe de I)art et d'autre :

« Mes bons amis, dit M. (;uerar<l, j'accoinplis un devoir en venant vous Irouvor. II s'aKil de votre lils .le ne dois pas vous cacher plus lonKlcnips qu'il nous donne a tous dc .graves inquioludes. II s'attrisle de plus en plus, .sa .santo s'allere, ses eludes en soiiirrenl. La cause de cc chanHenioiil, vous la connaissez uissi bien que nioi. II est temps, je crois, de prendre un parli. Voila bien des annces que je vis au milieu de la jeunesse ; -rien de ce qui la louche ne in'est c'tranKcr. .I'ai vu se dcveloppcr aulour dc moi beaucoup dc vocatidiis, j'cn ai diriKt; quclquos-unes, je n'en ai pas rencontre de plus iniperieuse quo cello do la nier. II y a la un charnic, une fascination, un enlrainoment fatal, conire loquel loulcs les resistances vienncnl so briser. .lo sais qiw- Marc, dans un elan do loiidrosse tpii ne mo siir-prciid pas, vous n sacrille Kt'iH'i'i'ii-.scmcnt scs «oiils el .ses instincis ; niai.s, (pioltpic loyal ct sinci'ro, lc sacrifice n'en a pas ele moins ter-rible, el il en Karde au cauir une blcssure qui pourrail bien ne jamais so Kucrir. .Sonscz-y, la chose cn vaul la peine. Cost assumer unc lourde responsabilile que de s'oppo-scr a la vocation d'un jcune homme, quand cclle vocation, honorable railleurs, so manlfeslo par des

syniptomes aussi violents que ceux lout nous somnies lenioins. N'csl-il )as a craindre (lu'cnibrassani uno

carriore conire son sre, i l n'y reus-sissc point, ct, le cas echoani, n'au-riez-vous pas a vous reprochcr ses faulcs ou ses malhcurs ? .le ne me di.ssiniule pas ce qu'il peul y avoir (lo douloureux pour des parcnis l)ons ct afl'ecliieux comnio vous Teles a voir lour unique enfant choisir un etal qui le condanine a vivre constamment loin de sa fa-niille ; mais, convenons-cn, les pa-rents qui se llatlcnl de vicill ir enlou-res de leurs enfanis se foul cn fteno-ral de donees illusions. Sans doute, en codanl aux desirs dc Marc, vous vous proparez dans I'avenir bien des cha^'rins, mais aussi bien dcs joics. II y aura les doparls, il y aura aussi Ics rclours. Vos chagrins scront des (lechirements, mais vos joics scront des ivrc.sses. II n'osl rien en co monde qui n'ail ses porfoclions rabsence, le plus «ran(l des inaux. a les sieniic.s. Celle vie d'emolions •sans ccsse renouvclces cchappc aux froissonients journaliers, aux allii:'-di.ssomonls inovilablos ; olle elar^'il les horizons de I'amc luiniainc cl 11 on decouvio quo los grands colos ; elle porniel aux alVcclions do <-on-sorvcr cctlc vivacile, cctlc savour, CO duvet prinlaiiicr (pii rosisloni Irop rarcmenl a une loiifjuo habi-liide dti loil doniosliquo. .I'ai cons-lalc qu'il n'v a pas do Ills plus Icn-dros, plus aimiiblos iliio nos jeunes marins. Quanl a la carriere en ello-mcme, je n'en vols point qui ail plus de grandeur : c'osl dcja I'indice certain d'une nature jiou coniniuno quo do se sentir eniporte vers elle. Voila mes bons amis, ce que jc lenais a vous dire. Hellechi.s.seZy con-sullez-voiis. II in'a semblc que I'ave-nir do voire Ills clait cn ))oril ; j'ai fail mon devoir cn votis averlis-sanl. »

Le memo soir, cn presence do M. ^(lUerard, rinimolalion fut consoni-mce dans un Iransjiort d'aniour ct do doulctir. Dos lc lendciiini)i, sans (puller S:;inle-Harbe, Marc ciilrait a I'll'cole piTparaloirc pour la mariiu' II ne se rondit qu'apris un Ions (lobal, cl, a la resislaneo qu'il oiijiosa (1 abord, on aurail pu voir en lui une viclinie que dcs parcnis obsli IK'S .sacritionl a lour interet per.son-nol. Marc toiichail prcsquc a la limile da^'o, c - n'avail plus mcmc uno aiiju'c onlioro jiour so iireparcr aux cxaniens qui devaient lui ouvrir ou lui former r(:-cole navale : il al'ail acconiplir cn quelques mois des prodifjos (rinlolliKcncc. de.lravail cl de volonle.

Marc passa scs oxanicns. fut adinis au liorda. cn sorlil deux anni'os apri's, sans qu'un felu dc paillc eul onlravc' la marche des choscs : OH eul (111 quo loul cola s'(;'lail fail cn un jour, par cnchanlcmenl.

Kl mainlcnanl qu'il est parli. maiiil('ii;iiil (pi'il navi;,'uc a Iravcrf les oci-ans loinlains. Ics deux ••lulrcs coniDlcnl los scniiiine,;. alk'iicloni les courriors, cl sc iircparcnl a vioil lir ail coin de Icur feu solilalrc C'csl lini dcs ioics do la maison. P n'osl plus la, 11 s'en esl alio, cclui qui par sa .seule pri'sonco citavail la lablo ol peuplail le fover ! Ms acccp-lonl lour .sort cl Ic supiiorlcnt sans •sc plaindrc. II esl surloul uno pcn-soc (lui les rclcvo el los snulionl i Is aimcnl a sc dire. iVs sc disoni

avoc or«uci| que Icur Ills a pril'fero aux jouissanocs d'une vie facile la «loirc ct les Iravaux (I'une carriorc avenlurcusc. ou'il scrl doja son pavs qu'il est apncle a le servir un jour avoc honnour, ol qircnfln, quollos quo .soient los rencontres que Ini menaso la fortune, il no sera jamais lc dernier an devoir cl au ilovnue-

menl. l-:i, dans leurs priires, ils (Icinandonl au Dicu tout-puissant qui I'a dcja sauvo dcs Hots, de laisscr sa main il-lcndue sur lui ct de le Icnir on .sa saintc Rardc.

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Vu pour la lettallsation de la siRnaturc cl-contre.

Mairie de Quimper,

LB Maiub,

Page 9: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

Ann^e. — N» 95 . Vendredi V Juin i 9 8 S ,

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CE GUI S E P A S S E Mort aublte de Af. Marcom-

bea, miniatre de I'Educa-tion Nationale. Pen (li- inimiti's av;int Ic C.onsril

(Ics Minislres, (|iii devail sc tenir jcudi matin, M. Marcomhi's, uiinis-tre (Ic rEducatioii nalionak'. a i-ti' siibilcmcnt pris d'nn inaiaiso. Mal-firi les soins do |)lusieur.s docti'urs. M. Marcoiiibcs a succoinbij a uiu' crisu cardiaque.

A}{c de 57 ans, M. Marcoinlics i'lait depute du Piiv-de-Donie depuis 1!)1!3. II etait inscril an fjroupe radical-so-cialiste.

Remaniement minist6riel A la suite de la mort de M. Mar-

combes, M. Mario Houstan est nom-ine ministre de rEducatioii Natlo-nale, et M. William Bertrand succedc a M. Mario Roustan comme ministre de la Marine marchande.

Lea 6conomiea de M. Laval. Le Ministere I.aval met au point

un premier projet d'economies qui attcindrait 4 milliards et demi, par la suppression de euniuls, d'indem-nites, de sinecures, la revision des pensions de fiuerre, la supression de certaines lignes de ehemin de fer, lignes purenient « electorales » et qui sonl loujours defieitaires.

Le rail et la route. A la suite d'un expose de M. l.au-

rent-Eynac, le conseil des ministres a decide de realiser avant la lln de I'annee la coordination du rail et de la route.

Lea dettea de guerre Toutes les nations debitrices des

Elats-Unis au litre des dettes de guerre, a I'cxception de. la Finlande, ont informe NVashinston qu'elles etaient dans I'incapacite de payer recheance du 15 Juin, mais qu'elles etaient disposees a rechercher, des que possible, un regiement accepta-ble. I.e gouvernement americain a repondu qu'il recommanderait vo-lonliers a rexamen bienveillant du Congres toutes sugge.stions des debi teurs.

Le retoiir triomphal de i(La Normandie ».

Le grand paquebot francais la A'or mandie est renin- au Havre, reve-nant de New-York. II etait orne du fameux ruban bleu, decernc au de-tcnteur du record de la traversee clc TAllantique. Au cours de son voyage relour, la Xormundic a battu un" nouveau record, en elVectuant la traversee en 4 jours 3 heures 128 mi nutcs, ii une vitesse moyenne de 34 noeuds 31.

Vers la aemaine de quarante beures

La Conference du Travail a adop te une motion favorable a la semai ne de quarante heures.

Une affaire d'eapionnage k Toulon.

Le second-maitre aviateur Paul Holland, 27 ans, du centre d'llyeres, vient d'etre arrete pour avoir com-munique ii une femme mysti'-rieuse, qu'on croit etre une espionne, des documents i)hotographiques interes-;ant la defense nationale. Un quai'-

lier-maltre .serait egalement compro-mis.

Une formidable exploaioB dans une uaine allemande de munitions

.leudl, vers 15 heures, une formi-dable explosion s'est produite dans une fabrique d'explosifs de Hheins dorir, pros de Wittenberg (Allenui gne).

La force de I'explosion etait telle qu'a plusieurs kilometres a la ronde les vitres des niaisons ont tte bri-sees. Des debris de pierre et de metal ont ete projetes en I'air a une grande distance. La ville de liheinsdorlT esl completement detruite; celle de Wit-tenberg, distante de 10 km. presente I'aspect d'une ville (jui vient de sii-bir un bombardement.

On annonce ofliciellement 52 niijrts ; mais i l v eut sans doute plus de 100, et les blesses se comptent par milliers. La police surveille etroite--nent I'usine.

Deux accidents de ehemin de fer

en Orande Bretagne. A une trentaine de kiloniMres de

Londres, un train de voyageurs a telescope dimanche un train en sta-tionnement. On compte 14 morts el 30 blesses, dont plusieurs sont dans un dtat desespere.

— Le menie jour, pri-s de Cilas-gow, un train a violcmnient heurte les butoirs. 22 blesses dont trois grifcvement.

La Franc-MaQonnerie denoncte

II y a incompatibility absolue entre la noble mission de rofficier et I'inscription de celui-ci dans une loge

liiiiniiiiiiiiiiitiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiii

Nous ;ivi)»s ou a dilTcrenles re-prises I'Dccasion do sigiii i ler I ' i i i-Ihiciu-e nol'iisto de la Franc-Ma-Vdiinorie ol do inoii tror la uocessilc do sa supi)rossion si Ton veut elovor le niveau moral do la so-

clolo ol mcttro l in i\ la ciise de conscience qui ost a la base de la criso ocononii(|ue (|ui sevit actuel-lonu-nt dans lo niondo.

(".orlains pays I'ont coinpris coniinc r i t a l i o ' o l lo Porluf^al. La Franco lo coniprondra i)Oiit-otrc uissi tui jo i i r . Nous no devoiis pas

copondant nous attonilrc a co que r in i l ia t ivo de la suppression de la Franc-Maconneric vionnc de la Chanibro ou du Sonat, car lis sonl la niajor i lo les oarlenionlaires qui sont insori ls a la logo ou (|ui sont alTilios a ces tiers-ordres de la Maconnerie (|ui s'appellent la L i -giio dos Droits de rHoninie, la L i -gue do riCnseignoinonl, los Conii-les (le Di'fense La'i(|uo, etc.

Non I r in i l ia t ivo, si elle est prise i in jour , viendra du peuple, enfin (i'claircN de I'lHecteur

Les scandales Slavisky, dans les(|ucls onl vU' conipro'niis un grand nonihre de vcMU-rablos de toutes los logos, onl ouvorl les yonx au peuple de France qui est resK' ronciorenienl bon et hon-n('te el lu i ont fa i l toucher du (loigt la nialfaisance de la secle

Doju dans certains mil ieux, I 'of-fensive est (k'clonchi'e contre celle « hideuse congrt-galion » qui honlo ou |)eur de se montrer au grand jour .

Chez les Officiers de Marine d'abord parni i les olTieiers

de marine. Nous tenons a souli-gner les vauix (|ui ont (;te adopt(!'s a la derniere assemblt'e gtMK-rale (le r.-Vssocialion Centrale des Oll'i-ciers de r('servc de r. \ rn i ( 'c de mer (.A.C.O.ll.A.M.)

toujours un jieu geni's), suivi d'un triple ban, vient conlirnier celte ap-probation.

« Les deux v(vux seronl di>nc i)rc--sentes a la suite des autres dit le prd'sident.

('.'est ici (|ue l.'histoire se corse. Le -.Ministre (le la .Marine inter-

vint aui)res du commandant (luibaud pour lui denuuider de retirer sa mo-tion comme ayant un caractere poli-tique. Le commandant • s'y refusa, alli'guant I'opportunitd- (Vattaquer une secte secrete dont Taction est nefaste, arguant d'ailleurs que celle motion, adopt(!'e par acclamations par TAssembU'e {^(ini-rale, I'lait dt--sormais la propri('t(" de cellc-ci^ On faillit (lenuinder a I'Association de convoquer une assemblile g(;'nerale extraordinaire pour faire retirer la motion dangereuse, mais on recula (levant les consequences qu'aurail j)u avoir un nouveau vote, ainsi pro pos(- aux Marins. \ force de sollici-tations, on obtint seulement que la motion ne fut pas ins(!'r(;e au Bulle-tin de I'Association.

Chez les ((Decores au peril de leur vie»

Apros les olTiciers de marine r . \ssocial ion des D('cor('s au |)oril de leur vie a (!'mis un voeu analo-gue, ainsi concu :

« L'ussociation des incmhrcs dc la Legion d'honnciir d('cor(Ks <iii peril de leur vie, desireuse de g(tr-der dans les rapnorts entre ses nssocies les egaras et le respect diis a toute opinion l ihremont el ouverlement exprim(je, decide que ceux d'entre eux qui appartien-draient a une societe secrete fas-sent connaitre en toute bonne foi leur qualite de /•".•. Mr. au.v nieni-bres (le I'Association

« Dans CCS conditions, — a pre-cise IWssociation en comntuni-quant ce vwu a la presse, — notrc sentiment de I'honncur nous [or-cerait a conclure que si I'un de

All banquet qui proceda l A s - ) „ „ , rades ain.si prevenu ne sfmbleo el auquel j i r i rent part le fi^clarc franc-nuu^on dopulo Dosiry Ferry et plusieurs rexonnu comme •i imraux et «i;ncnuiX; 1 assistance il'aurait trompe notre

ho. con-

fiance, forfait a I'honncur et se serait mis dans le cas d'etre tra-duit devanl notre Conseil dc disci-pline en vue d'exchision. »

Chez les Officiers de Reserve F^^nlin, le commandant Mabille

du Chosne signale le v«' i i adople le 19 Mai 1935. par I'Asseinbk'e g(.'nerale de I 'Union Nationale des OlTiciers dc rtjserve, sur la propo-sit ion dc la section de Nantes

applaudit los vunix d'ordre classi-([ue ([ui etaient atlendus de tons. Puis un l ioinnie se leva <|ui al lait jolor un certain (-moi i)armi les convives, M. Guibaud, capitaine dc corvelte dc r(!'serve.

( lonstalanl ([ue rArmc-e et la Marino n'oiit pas (i'cha^ijx; a la criso g('nerale des consciences, le commandant ( luibaud en recher-cha la cause jx jur pouvolr y j jor-ter remcde.

(•.olio cause, i l la voit dans I'ae-l ion do la F"ranc-Ma(;onncrie.

I , . K • \ I • .I!1 il <.n ^ni.a.in,.,. « Conformcment aux termes de pour JiiniS^Wsil;;;; b l ^ n t n n i e r ' d c VarticlJ statuts, dispo-ne pas tenir compte de la disci i) l ine;^"". ' 7."^ ' " f ' / f ' esjicntiel dc lA.y hi(;'rarchi(|ue, mais d'obi'ir aveugli;-nient aux ordres de ses chefs secrets, (".ette mentalitc est incompatible avec Pexislence d'une Marine et' d'uiu' .\rnu'e (ideles au Drapeau. Le remede parait etre dans le retour a ce simple bon sens (|ui ne peut ,s'ex-primer (pie par la voix de I'opinion publi(|ue. Or, I'opinion publi(iue, ce soir, c'est noiis. II convient done que nous fassioiis un niodeste, mais vi-goiireux ell'ort pour saiiver le Pays.

/•-'« conseijuence, le comman-dant (luibaud emit son double ixvu anli-mai^onnique :

Le premier Uemandait que les officiers de I'actioe fr(mcs-magons soient innites a abandonner leurs Uxjcs ou CI quitter la Marine.

'Le second, que I'A .C.O.Ii.A.M. expulse dc son sein les membres francs-masons.

(la n'alla pas tout seul. Void comment le commandant (1. Ma-bille (III Ctu-sne raconte la clwsc dans « Le Nounellisle » .•

Acciieil enthousiaste de I'assistan-ce. Ap )lau(lisscments tr(!'pi(lants aux-(|uels es « oll'iciers d, un peu em-barrass(:'s, ne prennent pas j)ivrti. I.e president dit alors : « L'Assembl(ie a (li-ja adoptij plusieurs voeux ; notre camaradc Ciuibaiid nous en piTsente deux nouvcaux (|iii n'd-taient i)as jrt^'vu ail programme ; je demande a 'assistance si elle (l(!'sire que ces

deux vn'ux aiissi soient sounds aux jjouvoirs publics. »

« Oui, certainement I » clanie I'as-sembli'e, et un vote iinanimc a mains levees (moins celles des « olTiciers »,

socialion est la defense des iwc rits moraux de ses membres ;

(U>nsiderant que I'intcret moral par excellence des officiers de re-serve est le rclevcmcnt de I'er.pvit national si gravement compro'nis par des campagnes crimineHes ;

Considerant qu'au tout preminr rang de ces campagnes doit se pla-cer Id concours apporle par les Loges ma{'onniques en France aux objecleurs dc conscience I'aclion dc la Ligue des droits de I'Homme contre (es indispensables mesures de securite prc.scrites par le gouvernement, les encourage-ments donniis par la Ligue de I'En-seigncment aux votes inlohh-ables ntiis dans les Congres d'institu-teurs anlipatriote.i;

Les membres de I'Union Natio-nale. des Officiers de reserve s'en-gagent sur I'honncur a ne faire ptirlie d'<nicune organisation anli-patriotique, en premier lieu de la 'Franc-Ma{-onnerie et des lignes .s'lj rattachant ou .s'en inspirant, telles que la Ligue des Droits de I'Hom-me et I'a Ligue dc I'Enseigne mcnt. »

X Devant los dc-sordres de toutes

sorles qui s'(;'talent sous nos yeux nos gouvernants, depuis qiiehjuo temps surtout, ont montrc- et rap-pele la ni3cessilo de faire revivre les forces spirituelles

Or ces forces spirituelles ne re-f leuriront veritablement que lors-

f 'V • .

If . I a ,

LA MISE EN CROIX Une des plus belles kecnes du <f Vraij Mistere de la Passion », devant Notre-Dame.

Y a - t - i l d e s q u e r r e s cc f u s t e s » ?

Sons tisans dans notre ranfrere. Id vaillanle .leiinesse Ouvriere, /'«;•-tide snimnil :

On trouve clu-z les clireliens I'ex-iression « guerre juste » ; pourlant e C.hrist a dit : « .\liiiez-vous les uiis

les autres », et les Papes toutes ces ilernieres aniu'es, ont (;nergi(iuenienl (lenonce la guerre comme « un homi-cide monstriieux, un combat fratri-cide, rex(!'crahle fruit de la discor-de... » Alors (iii'csl-ce que cela signi-lie ?

Qu'i:sr-(;K yu i ; LA PAIX '?

L'idi-al Chretien qii^il ne faut ces-ser de poursuivre; c'est bien la paix entre les nations comnw entre les in-dividus.

Mais (pi'est-ce (pie la paix I^st-ce la rt'signation a ce qui ar-

rive, memo si c'est une injustice criante ?

Est-ce rimmobilit(} et I'lndilTi-ren-ce devant les crimes les plus mons-triieux

Noii, la paix, c'est « la tranqiiilliti; de I 'ordre^.

Tant (jue I'ordre ne regno pas, que la justice est manifestement violt-e, il ne saurait y avoir la vraie paix.

.\imer la' vraie paix, c'est recher-cher (•nergiquement un ordrc meil-leur inti-rieur el exti-rieur.

LA l.KC.ITl.MK DEl'KNSK

Pourrait-on alors designer jnir le mot « jiaix » le fait d'une nation coii-I)able (|ui envaliit un pays voisin dans I'inlention de ravir aux habi-tants la libertd", les biens ou la vie V

Mi'iiie ceux des communistes fran-(.•ais (jui crient « la r(^'volution )lu-t()t (jiie hi guerre» n'admettra ent pas (|iie r r . H. S. S. fut, sans i)rovo-cation de sa i)arl, envahie et di-pouil-I(5e et i l faudrait tout faire, disent-ils, jjoiir la defendre.

On ne rejette done pas I'idi'o de rei)ousser une injii.ste agression i)ar tons les moyens — y. coinpris la vio-lence lors(|iie les autres ont fait dii-faut.

Et c'est compriihensible, car si on adiiiettait (|ue les nations s'in-

clinent devant I'injustice, i l ne res-terait biciitot i)lus dans le monde que les peui)les les plus aiidacieux et les plus violenls.

Oil serait le regne chretien de la justice ol de la charite '?

C-e serait ri'server une scandaleuse mpunilt^ aux coiipables et briser la

soli(larit(j naturelle de toute la gran-de communaut(j humaine.

Au contraire notre amour pour ceux de nos freres (|ui se troiivent injusteiiieht attaipii's se manifeste jus(iu'aii (Ion de notre vie.

Si nous i'tions entraini's ])ar mal-heur iliins un conllit violent, aurions-noiis |)our cela de la haine, nous jo-cistes, contre les jeiines travailleiirs (pii sont aussi nos freres el qui nous seraient opposes ?

Leur seul tort ne serait-il pas d'etre, membres d'une coilectiyite na-tionale dont les chefs aiiraient dt'-clenclu- la guerre, non souvent sans pretendre mensongerement q u e c'd'talt eux les victimes d'une agre.s-sion

Dans line guerre les combattants epousent la cause de la collectiviti-dont ils sonl membres, (piel que soit leur senliment personnel.

.SK 1)KI-I:M)HK N'KST I>AS SH VUXCKII

(lette situation rei iiiert I'accom-Ijlissement d ' n n do i i h e devoir.

Actueilement un litat, victime d'une agression violente et injuste,

(|ui a recours a la ii'gitiine defense mi-Mie par la violence, ri'pond a ur premier devoir, celiii de conservei son existense. vu i'impiiissance tem-poraire d'une aiitoriti- internatio-nale supi'rii i ire a ri'lablir la justice

I.e gardien qui surveille un ' i ) r i sonnier ou le bourreau qui (Me la vi' a un condamiu' en exi'cution de h juste sentence d'un tribunal publi( ont-ils (le la haine pour ceux qui ex l)ient leur ])eine ? (".ertainement pas

A la guerre ce n'est done pas l< soldat qui viole le pr(;cepte : « Tu n( tueras pas», car, d'autre part, i n'agit pa.s en son noni, mais cens(i ment comme (k'fenseur do la jus tice viol('e et en vue de retablir I'or (Ire injustement attaqud' ; s'il ne h faisait i)as il serait coupable d'avoii dt'sert(; son devoir. D'autre part, c'es loujours le gouvernement (jui est res jjonsable des decisions prises et di sang versii,- le soldat ne pout fair( autrement quo de frapper sans h(jsi tation ni remords sur I'ordre de se; chefs.

Mais la nation pas plus que les ci-toyens qui luttent pour elle, n'ont l i droit de punir eux-mi'nies ni de s( venger, et les arnu'es ne peuvent S( livrer a des actes de cruaul(:',inutile comme d'achever les blessi's, de vio lenter ou de tuer les prisonniers on les civils ou de di-trulre sans gravi necessitt! militaire les biens du pay? reputC' agresseur.

HHTAHMH I . 'ouDiu : I-AU LA I'AIX

Kt vo id le second devoir. .Si chaque combatlant ne saurai!

etre rendu inJlividuellement respon sable des coups (j ir i l jjorte, la guerre en soi, reste une atroce accuimila-

on de crimes, dont est folleinen; coiiDable le gouvernement (pii I'a (li'clanch('e

Les autres nations (pii subissent h' guerre ont I'absolii devoir do la fair( cesser des (pi'iine possibiliti; s'()ll'r( de defendre ou de restaurer la Iran-(piillit(:' (le I'ordre par un autre moyen.

« .Si la guerre esl un crime, I'ac ccpter comme le moyen normal dt ri'soudre les conllits internalionaux serait une folic... »

LA I'OHCK MOHAI.I-: DU DROIT

Et inainlenaiit si un pays, sans alter jusqu'a commencer la' guerre vi()laii ses engagements les i)lus sa-crvs et se moquait des lois et coutu mes internationales les plus claires et les ijlus certaines ?...

On ne peiil (l-videmment tout i)r(;'-volr, mais il ne seiuhle i)as (|ue le.'-motifs les plus graves de ri-tablir le

•r a |) ' ve d'l

n'existe pas, a notre i!'poi|ue, de IK-au comparable a la guerre et.. •i une guerre cesse d'etre « juste » quand le dommage causi' (K'passe k lorl (lu'il s'agissail de reparer, (|uan(l relendue du IU?au allelnt les autres nations... jusqu'a entrainer une im mense catastro])he. »

— Alors c'est rimpuniti!' assur(!'e '1 — .Non. car il appartiendra i'vi

(lemment a la coiiimiinauti:' interna tionale, (pii esl assez forte jiiridiipie-iiient et inoralemeni pour cela, (U juger les transgressions et de clier-cher les sanctions non sanglantes a imi)oser au transgresseur

Qu'aiiisi pen a peu se realise k vu'u (III Pape Benoit XV, (|ui deman dait, le 1" Aoiit I!)17, en pleine guerre, aux Helligi-rants...

« Qu'a la force mat(!-rielle des ar mes soit substituee la force morale du droit. »

droit puisse k'gitiiiier a i)resent i)our ancun Etal I'initiativc d'une guerre

que la F"ranc-Ma^'onnerie aura eti5 jugukV', musok^e.

Parce (juo la Ma(;onnorie, em-ployant a la fois raudace ol la ruse, a envali i tons les rangs de la l i i i ' rarchie sociale, et (|uc celle secle 1)0 recomiait (|u'une morale indt'iHMidante, une morale l ibre (|ui l l i !chi l sons lo soulTle des pas-sions ct fa i l iromptement dopi-rir la probit i ; et r in tcgr i t i ; des moeurs.

La liberation de la ciasse maintenue sous les drapeaux

All cours (ki conseil des ministres de niardi matin, le gouvernement (!('ei(l(.' de liberer le (i .liiillet pro-chain la ciasse qui avail liti' main tenuc sous les dr.'ipeaiix, apres le mois d'.\vril, date normale de sa liberation.

Apr^s le Congres de I'U. N. C. !ii:iiii:ii:iiiiii:iiii:i:xii:i:itii:iNiiiii:uiiii[iii:!ii::iiii:iiii:iixiiii:ii!iiiin

Le discours de M. Georges LE6EGQ

LE PROGRAMME DE L'U. N. C.

Nous dunnons ci-dessons le dis-ours prunonce pur M. Georf/cs

Lebecij, an banquet de ctotnre dn j Comjrcs milionul de I'V. N. C., a Brest. Le president de I'V. N. C. a' tenn, dans ce discours, a tracer les f/randes lignes de faction des An-

iens Combattants.

Messieurs, Mes chers Camarades,

Tout Congres serait inutile si, apres avoir discute des problemes qui nous preoccupent nous ne nous elforcions pas, une fois rentriis dans nos sections, de r(;aliser I'oeuvre dont ies plans viennent d'etre ("labo-res.

l-e r(jle de voire ijr^sident est, a i'issue des (k-bats, de faire le point ivec vous et de tracer les grande.s ignes de voire action dc domain. 11

le fera brievenient. La devise d'un des derniers gou-

verncmenls t-tait : « Plus de paroles, (les actes. •» Nous lu faisons n()tre, d'autant plus volontiers que notre formation de guerre nous predispose lUx act(.'s energiques. Les camara-des de I'L". N. C. ont d'ailleurs jjrou-vi- qu'ils savaient i)asscr aux actes du moment que les ordres leur etaient clairement donnes et qu'ils emanaient de chefs dans lesquels ils ivaient confiance.

Dans quel sens agirez-vous done ^ Ce sera d'abord pour la defense

;le vp_s (IfQjts.. Non pas que vous n'admettiez pas de consentir de nou-veaux sacrifices, vous savez trop que les vicloires ne s'achetent qu'au prix (k- sacrifices (la victoire du franc est de celles-la) ; toutefois vous de-fendrez vos droits pied a pied aussi longtenqis que vous vous rendrez compte de I'inutilit^ de vos sacrifi ces ; car vous n'eutendez pas que ce soient les anciens combattanti lui payent une fois de plus les fau-t(?s des memos politiciens qui n'onl rien retenu des lemons du pass('.

Des abandons, vous saurez en C(jnsentir, vous qui risquiez voire vie pour cinq sous par jour, mais vous n'entendez pas que certains vous donnent des le(,-ons do palrio-tisme et d'abnd'gation. Nous recon-naissons qu'il faut realiser des eco-nomies, diminuer le train de mai-son, assainir les finances ; mais nous disons aux gouvernants : « Eailet preuve d'abord d'autoritc' et d'liner-gie en exterminant les parasites, en falsant rendro gorge aux prt'bend(!'s. en chassant les cunuilards. » Tous !es ijarlementaires connaissent une oil plusieurs de ces sangsues du ri:-f,inie ; qu'ils aienl done lo couragt ( e les supprimer avanl de nous .itteindre.

Les d(:'puli's ne versent-ils pas qu un cai)ital infimo par rapport a la rente-retraite qui leur est allouet lorsqu'ils sont lac'lu's par leurs elec-teurs. Nous ne perniettrons i)as qu'on (liminue ou qu'on supi)rime nos pensions de Mutik-s et do- Combat-tants k'galement acquises, aussi long-emps que Ton laissera survivre la

ii'iajoration de la retraite accordee dk'galement aux parlementaires et jayi'o avec I'argent des contribua-jles.

Nous disons qu'il faut remetlre dc I'ordre partout et riJaliser des eco-.loniies tout d'abord la oi'i i l y a scandale et abus. Sur co point nous exigeons des actes.

L'l:. N. C. a, d'ailleurs, le droit de p.'irler haut et ferine en celte ma-tiere. .\'a-t-elle pas i-td' la premiere a vouloir qu'on mi l de I'ordre dans les pensions de guerre, et n'a-t-elle |)as obtenu la revision des i)ensions scandaleuses et abusivomont consen-ties •>

Ne dis-je pas egalement, i l y a qiiekpie temps, a mes camarades de Paris : « .N'oxigez du Pays quo ce a quoi vous avez droit ; ne solli-citez jamais de ])asse-droits, d'ail-leurs cela vous ainoindrirait. Ne rd'clamez pas de pension et surtout ne niettez ))as davantage (rai)ret(;' a I'exiger que vous avez moins de droits a robtenir. Ne souhaitez pas de siiu'cures ou'de cumuls largenient retribues, mais faites violence pour qu'on vous donne du travail menie pi-nible, lU'cessaire a la vie de voire foyer. » Les aneiens comhaltaiits <le I ' l l . N. ne sont pas des pilleurs de budget, ils veulent la justice chez eux, en memo temps que de la i)ro-l)it(' partout. (Vest pourquoi ils ne peuvent admettre d'abandonner quoi que ce soit, avant (pie toutes les me-sui'cs do compression et d'assainis-sement aienl ete prises ailleurs.

Vous .ni'excuserez, mes chers ca-marades, do vous avoir entretenu de la (k'fense de vos int(!'rets niati-riels alors que la crise dont nous subis-sons les elTels a son origine dans ran'aiblissement moral du Pays, mais i l i'lait ni-cessaire (le vous exposer nettement notre noint de vue, et, par la presse, de le faire connaitre tous.

L'U. N. C. a si bien com pris que lo desequilibre politiipie. ^•conomi-que et social, n'etait du cju'au dese-

quilibre moral, qu'elle s'est efforcce, dans ses Congres dc'ijartenientaux comme dans son Congres national, de trouver les moyens de redresse-ment qu'elle pourrait mettre en oeuvre.

L'U. N. C. est une grande force morale entierenient libre et indepen-dante, niise au service de la France,' et c'est pour cette raison qu'elle est combattue avec tant d'acharnement et de passion par ceux qui vou-draient I'asservir ou la detruire.

Soyez fiers, mes chers camarades, comme je le suis nioi-meme, des atta-qucs dont voire association est I'ob-jet soit en elle-meme, soit dans la personne de ses chefs. On n'essaie d'abattrc que ceux que Ton redoute, et si vous ni(?ritez d'avoir contre vous la coalition, de toutes les Inter-nationales, cela prouve que votre association est capable d'entraver leur oeuvre de destruction et d'edi-fler la citadelle inexpugnable dans laquelle I'anie et la pensee franeaises se ressaisiront, se Y.ivifleront avant de reprendre leur essor pour s'epanouir a nouveau chez nous et a travers le monde.

Mes chers camarades, quelle su-perbe mission peut etre la votre. Vous I'avez bien compris lorsque vous avez prepare le programme de votre Congres el lorsque vous avez elucide toutes les formes possibles de voire actioii de demain ; car, j'en ai la certitude, vous voulez agir, vOus voulez travailler a la renova-tion fran^aise.

Notre camarade Andre Tardieu vient de lancer au Pays un emou-vant appel. Apres avoir marque les etapes sur la pente deseendue, i l conclut : « C'est I'heure de proteger les valeurs spirituelles et i l ajou-te : « Les idees, comme les peuples, ont besoin, pour vaincre, qu'on se batte pour elles. »

Au menie moment, nos camarades Humbert Isaac et Delore, exprimant la pensee de.l'U. N. C., ecrivaient la brochure que vous avez tous entre les mains, la Route de Salut, pour reinonter la pente de la decadence vers la renovation.

Tous les homnies de la generation du feu, quelles que soient leurs con-ceptions philosophiques, s'ils pen-sent franeais, se rencontrent aujour-d'hui a la croisM des chemins, sur la ponle qui file au precipice. Pour enrayer la chute, ils sonnent le ral-licment et ils font appel aux forcos spirituelles, aux forces morales, seu-'es capables d'arrolor la course a Tablme.

« Unissons nos volontes, (•crivent nos camarades, ct dans un conimun cfTorl. reprenant courage ct cons-cienct; de noire force, la tele haute, Ic regard tourni? vers le sommct ou I'air est plus pur, oil Ton pourrait mieux vivre, suivons avec cOnflance la route qui gravit les pontes oft nous pourrons bsMir sur le roc des realites dans une France sure de son ileslin. une cite plus proche d'ideal. »

Voila, mes chers camarades, la politique de I'U. N. C.

Que ce soit sur le terrain de Tac-tion economiquc, de Taction" sociale ou de Taction civique, nous voulons remonter la pente, oil les partis ont fait glisser notre pays.

Notre but, comme celui des Jeu-nes do TU. N. C., esl de travailler i la renovation morale et au redres-sement national. Nous soninies de-cides a combattre et a abattre les forces anlifrancaises, au'ellcs soient occultes ou qu'elles s'etalent cyni-quement.

TU. N. C., nous praliquons le culte de la Patrio ; nous avons con-fiance dans SOS destinijes. Nous sonimes pri-ts au sacrifice total pour due la France vivo.

L'accord naval anglo-allemand.

Les negociations navales anglo-allemandes ont abouti a un accord. L'.\ngleterro a concede a TAllenia-gne Ip droit A 35% du tonnage glo-bal brilannique.

Le Heich reclame maintenant la faciliti' de reporter ce pourccntage d'une categoric a Tautrc.

Et Londres veut maintenant se concerter avec TItalie et la F-rance pour prijuarer les voies a une en-tente gijnerale. C'est par la que T.\n-gleterre aurait di i commencer.

Elle aurait ete plus prudente en n'acceptant pas de trailer si'pare-iiicnt avec TAlIemagne.

Le cbol6ra cbez lea Italiena en Etbiopie.

Une cpid<>niie dc cholera So serait dil'clari-o parmi les troupes ilalicnncs conccnlrees dans la Sonialie. Celles-ci soutTriraicnl en outre du manque d'cau et dc la difficulle de s'adapter an cliniat deprimant de cette partie ' de TAfrique.

Page 10: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

Pour 6quilibrer le budget Le Conseil des minislres s'est

r ^un i vendredi, a 10 heures. Nous lisons dans le eommuni-

qut' ofl iciel en ce qui concerne la s i tuat ion l lnanei i re :

M. Rignier, ministre des Finan-ces, a fait un expose tres com pie t (le lu situation financiere. .1 la suite de cet exposi, le President du Conseil a indiqai' la mellwdc de travail et de discipline qui s'im-posait a chaque ministre respon-sable : la suppression des abus, qu'ils resultent on non de I'appli-cation des lois, et les nwsures ne-cessaires d'iconomie qui I'accom-pagneront devant aboutir, dans le

J lus brcf delai, a I'equilibre du udgct.

A u i i f u t u r g u l l l o t l i i e

Sous tisous sous cc litre, daus notre confriire La Nation, un billet du dimanche dedie rt .U. Leon Hluni.

Nous avons dcja cousacrc un Bil-let du Dimanche, Monsieur IJluni, pour vos |)ropb6lies toujours denieu-ties par les eviMieuienIs : sur le franc, sur la social-deniocratie alle-mande, sur Hitler, etc., etc...

Celle fois, pour un coup, vous ac vous etes pas tronipe. C'est lorsque, dc cette voix de aiirl iton fausse qui fait se panier les snobinettes ilu bol-clievisnie, vous ave/. fait cet aveu :

« Un jour, lorsipie nous aurons fait notre revohilion, i)cut-ctre nous dechirerons-nous les uns les autres. Peul-etre nous fusillerons-nous ou nous proscrirons-nous coninie Tont fait dans le passi- et dans le present les honunes de toutes les revolu-tions. Mais pour arriver au sein de Taction revolulionnaire, i l nous faut d'abord denieurer unis. »

La salle qui vous ecoutait vous trouva, dit le Poijulaire. « patheti-que » et trepigna d'entliousiasnie a la seule pensee qu'au grand soir dc la revolution victorieuse, les pas-sions et les rancunes pourraient enfln librenienl se dechainer. On ivoquait la Terreur, lli 'bert, Saint Just, Hobesi)ierre. On evoquait les scenes de la Hevolution russe. Deja certains voyaient pa.sser sous le cou-peret votre cou de dandy precieux. ou celui du beau Paul Faure, on ceux des epoux Zyronisky, tous deux si bien rentes par la iU'publi-que qu'ils veulent (ijjniolir, ou e:i-core ce pauvre Vincent Auriol. ou ces ri-negats de Marquet, Frossard, Lafont... La lugubrc machine dres-sue, sans doule, place de la C.on-corde, fonclionnera sans arret. « Les tetes tombaient conune des ardoi-scs dit Fouquier-Tinville.

Vous avez tort, d'ailleurs. Mon-sieur Blum, de considercr ces tue-ries comme le corollaire inevitable des revolutions. De votre revolution, peut-etre. car, deja profondejiient desuni dans la conquele du pouvolr, sur Ics points les plits graves de la politique, comme en ce qui con-cerne la defense nationale, Tc|)ar-gne, la petite propriete privee, la famille, votre parti ne larderait pas il se decomposer au contact du pou-voir et it se diviser en clans farou-chement rivaux.

Quand des criminels s'associent )our commetlre un nuuivais coup, e chaliment commence di's Tins-

tant du partage ; unis i)our piller. ils s'entretuent pour se tailler le plu.s gros niorceau.

Vous avez, dans un instant de clairvoyance, entrevu le sort qui vous attend el vous n'avez pu le dis-.simuler. Voire apnel ii Tunion, di-s lors, devenait inutile. Comment pou-vcz-vous espi-rer unir des gons dont vous prevoyez (|ue le destin sera, demain, de se fusilier ? Kt quelle frenesie vous pousse a les envoyer il i'abattoir ?

_ Quand nous faisons appel a I'nnion, nous, c'est pour une reno-vation nationale, une revolution dans I'ordre, pour (pie la France soit plus forte devant les perils exterieurs on financiers, c'est |)our (lu'elle vive et non pour en faire un ch.'irnier. Car le sang francais est sacre et si la defense du Pays exige (pTil soit verse un jour, i l n'v a (pie vous. Monsieur Blum, qui puissiez consi-derer d'un a;i| sec qu'il doive coa-ler dnns des lultes fratricides.

Un peu de pudeur camarades Les communistes onl etc genes pa

leur reconciliation avec les « social traitres » qu'ils vouaient, depuis tant d'annees, au mepris public, et par le rapprochement des .Soviets avec la France des marchands de canons Les socialistes sont souvent embar rasses d'avoir ii voter le budget, com me en 193.3, ou ii sauver .M. Flandin comme en 193,'). Car ce n'est pas ce qu'ils avaienl promis ii leurs ilec leurs.

Pour couvrir ces opirations, une ressource : denoncer le fascisme, le bellicisme, Tatrairisme. Au siiriiliis cela n'engage ii rien. La campagne contre le fascisme n'empeclie pas di rC'clamcr les vacances de la legalite, La campagne contre le bellicisme n'interdit ni les provocations coiitri les Etats'etrangers, ni le recours a la guerre civile. La campagne coiilrc Tatrairisme n'a pas defendu aux journaux revoliilioiinaires de tou-cher soit les che(|ues de publici l i des grands magasins et-des elablis--sements de credit, soit les versemenis ilus directs des agents de change, d( il Banque Benard ou de .M. Ilavmond

Palendtrc. Les communistes " de la Banque Ouvriere et I'avs.inne se sont mis .sous le coup des lois correction-nellcii, qui s'appliquent aux lliiaii-ciers marrons. Kt Ton .sail que quand .M. I.eon Blum soiihaita le dou-bleinenl conlldentiel des appointe-inents de son Ills dans une grande flrme capilaliste, c'est au banipiiei Oustric, arreti- (piehpie temps apres par lo gouvernement, qu'il s'adre.ssa pour Tobtenir.

T e Ministere dc lift ii" S eptBlslfcgue

/.(• Cabinet Lcuxd est le i)i)" mi nistcre de la Troisiemc liepiibli que, ce qui fait bien pris dc deux ministires par an, Mais depuis la guerre les crises ministiirielles si siiccddent a une cadence acc^U-ree. II siiffit, pour .I'en convain ere, de considerer le petit tableau ci-dcssous : t'lcsidi'iico Loiil)cl. cn 7 ims, 4 iniiu-sliMi's. I'riisuleiici! I'liillii'iTs, eii 7 ims, il niiiiislc'ie: PrivsidiMUT Poiiu'iiri^ I'li 7 mis, 12 iiiiiiisliSrcs Pri'sidonce DOUUUTJ'IU'.CMI 7 aiis, 17 niiiiisU i t'lTsidoiicc I.ehnin, iM> .'I iins, 10 iiiiiiisti'rc

.1 CC regime, combien dc temps riKsistera... le Regime ?

Informations Assurances Soclales

II est rappele aux assures soclaux qui auront, au 1"' .luillet 193,5, au moins de (iU ans d'iige el .'i ans de ver seiueiits, ipTils peuvent dcmander des u present, la liciuidation de leu pension. Ceux qui, reniplissant ce conditions, ne formuleraient pa leur demande avant le 1"' ,luillet 193.1, seraient reputes ne pas vou loll- deinandcr la liquidation ii comp ter du I'" .luillet 193ri.

Les assures anciens comljaltiint litulaires de la carte, peuvent de inander une litiuidation anticiiiee partir de .l,') ans d'iige et .') ans de versemenis. Kn ce cas, la pension est ri'duite d'aulant plus que Passu r6 esl plus i'loignc de Tiige de (id ans.

Les assures iii's avant Ic l " .lullk' liST"). ou anciens C(inil>alt(ads nc iiuant le 1" .liiillcl l.SSO.-sont invite j s'adresser a la mairle de leur do niicile, ou bien ii leur ealsse d'assu ranee maladie, oil leur sera donnee la formule speciale de demande et Tindicntioii des pieces ii fournir en oluupie cas. I.a (leiiiaiule accoinpa ni'e des pi&ces sera adressee. en

fi-aiu-hise i)i)stale, au service depai 'enicMtal des assurances sociales. 33 :-ue (les lU-guaires ii Quimi)er

Les demandes (|ui ne pourraient Das etre immediatenient appuyees de lollies les pieces neccssaires devroni i'tre adressees ni-anmolns au servici depiirtemental avant le 1" .hiillet 193/). Klles nc seront examinees, tou lefois. qu'apri's avoir eti- coinpletees

Concours pour le surnum^rariat des postes

Un foncours pour le recruleineni lie suriuiiiieraires du sexe masculiii est onvert au chef-lieu de chaque departe'iient les 29, 30 et 31 .luillet

La lisle d'iiiscription des candl datures sera close le 1" .luillet.

Les candidats devront etre iigi dc 17 ans au moins Ic dernier jour du concours et de 27 ans le jour de celui-ci.

Les licencies es-lettres et les agrc; ges dc gramiiiaires sont admis ii poiT tuler Teiiiploi dc surnnmeraire .sans avoir il siibir les epreuves de ce con cours. Les interesses ])ourront, i condition d'etre ages de 2,") ans au 29 .luillet 193.'). adresser leur deman <lc. formulee s'ur timbre, au .Ministi're des P. T. T., direction du personnel 2- Bureau, jusqu'au 31 Deceinbre 193 .lernier delai.

Le nombre d'admission \ compris les candidats susvises est fixe ;i 700 I.es licencies es-lettres et agreges ;i!-ammaire accedent directement I emploi dans l;i proportion maxi mum dc des places ollertes

premie

I V o n I S a n s B l a g u e :

Bien sur, c'est « Le Diable » qu'on le noniuie, et (pie je veux pour de-truire nion cor. « I.e Diable » eiiliive les cors en six jours pour touioiirs. Mais attention !... exigez « Le Dia-ble®, 3 fr. 95, toutes pharmacies et ^ Epern.iy, pharniacic 'NVeinniann.

Notarlat L'examen des candidats notaires

du departeiiient du Finistere aura lieu il Quimper, au siege dc la Cham bre des Notaires de cet arrondi.sse ment, rue des Reguaires n" 25, le jeudi 11 Julllvt 1935, a neuf heures (In matin.

Les candidats devront faire par venir leur dossier ii M. le President de la Cliambre des Notaires de Tar rondi.sement de Quimper, le dinian che 7 .luillet 1935, au plus lard.

Les refus et retraits de cartes du Combattants

Noinbreux sonl les anciens com haltants on mobilises dans des for Illations de Tavant, auxquels la carte est refiisee ou retiree lors de sa de iiiande ou de son renouvellement, qu peuvent cependaiit y pretendre, en raison des modilicatioiis apportees dans .ses conditions d'altribution.

Nous leur rappelons que ces refus ou retraits ne sonl pas dellnitifs. lis (loivent faire une nouvelle demande soit en vertu des articles 2 ou 4 (sui vaiit le cas) du decret du 1" .luillet 193(1, soit par vole de recours gra cieux, pour etre reinlegres dans leurs droits.

11 en est de iiu'me 'de ceux qui n'ont |)as encore sollicitc la carle par crainte de refus ou par negli geiice. Pour ne pas t-lre leses et r is (pier de se trouver forclos, i ls, ont avantage ii la reelamer d'urgence

La llste du Jurv d'Assises M.M. .Mahe Ignace, l.anmeur ; Mar

tin Yves, Landeleau ; I'errot Yves -Marie, Brest, 15, rue .lean-.laures (luirriec .lean-Louis, au Bourg-Blanc Boeniiet Alain, ii l.octudy ; Goli •lean, ii I'ouldreiizic ; Postollec .lean il Ploiiguer ; .Migiion Corentin, Plouiieour-Trez ; .Maze-Launay Xa vier, il Landivisiiiu ; liiiret Charles il Nizon ; Cloatre .lean-Fraiu'ois, ii Ploiimoguer ; .Mevel .Marcel, ii I.; Uoclie-.Maiirice ; Koriier Marie-Yves il 'rreboiil ; Poiipon, ii Siiint-Coazec : Kernevez Corentin, ii Krgue-Armel ; Duranl ,lean-.Mi:rie, ii Le Trevoux ; Duriiiit-Abherve Fi'lix, ii Ploiidaniel ; Bernard Paul, ii Chi'iteauneiif ; Bou-lic .lean-l'"r!in(;<)ls, ii tiiiipaviis ; (ion-zien .Michel, ii Plozevet ; Canivet leim-l.oiii.s, ji .Spezet ; Pirlou lOtieniie, il Brest ; Kllego(i| .lean, ii Plabe-i-nec ; Drenou .loseph, ii Biec-sur-Belon ; (iuyonvarcli .loseph, ii Arzii-iio ; Seite .loseph, ii Plouescat ; Kcr-vellii FraiH'ois, ii Plongastel-Daoulas; Lichon ,Iean-Friinvois, it piondaniel ; .N'oach .lean-Marie, i'l Ni-vez ; Le Oueaii .lean, i'l (luengiit ; Larher Ivugi'iie, il Brest, rue Aiiiiral-Linois ; Daeron Yves, ii Chi'ileauneiif ; Ke-roiicdan Corentin, ii Plovan ; Merrien (luillaiime, ii Kernilis ; Colliou .lean,

Brest, rue Miirengo ; ("iiiillcrm l-"ran(,'ois, ii Poiil-TAhbe.

.lures suriiileants ; MM. Petition Ciiiilliiiime, il Quimper, 13. rue de Brest ; Droval .lean, ii Quimper, avenue de |;i dare ; I.e Qiiere .lac-qiies, il Quimper, rue Saint-.Ma-thieii ; Bevcrchon .loseph, i'l Quim-per, place Saint-Corentin.

q u i h p e r l e

des 27, 28, 29 et 80 Julllet

La Cornouaillc et le Vannetais sonl 'les deux regions de Bretagne oil costumes et diinscs se sont con-serves ; aussi le centre de Quimper-16, il la li inilc des deux piiys, verra-t-il -se derouler en lln .luillet une des griindioses iiiiinifestiitioiis de hi vie nationale bretonne dont le «(ior-sedd » est devenu le cenire depuis un certain temps,

Autour de la glorilicalioii de lii Villemarqiie et du Biirziiz Breiz (pii, i l y a cent ans, elonnerent le monde par la divulgation de la richesse folklorique et niusicale de la vieille Armor, se grelTeron.t des manifes-tations speetaeulaires, dont une seule sufllrait habituellenieni i\ com-poser un Drotramme. Bappelons le concert de gala du Ccrcle Celtique de Nantes, avec la chorale mixte de Irente executants dirigee par la bardesse Cait Le Bihan Pentiuiiroz (111 Con-servatoire de Musi(pi j ; le di'flle des diSlegnlLons costuniios des cantons de Co^nouaille vers les tonibes de la Villemarqud, dp Malil-lin an Dnli et de Cotonnoc, le di-manche matin 28 Juillel. L'npres-111 idi le concours colossal de danses bretonnes sur.un thiiltre de quinzo metres carrds au pare de K6risole et que les archives intcrnationnbs de danses ont dof6 ; le riSpertolre en n ete, comme pour les lutles, rovu et reglcmenti par les Cercles Chor6-graphiques des Bretons de Paris, par les groupes amateurs mis en ve-dette, par les fetes des Beines de Cornouaille et plus r^eemment par les Cercles Celtlque.s. Actueilement les danses bretonnes aux binious ou de cornemuses d'EcosSe jiresentent un ensemble artistique des plus har-iiionieux, ^dont les exi-culants sont maitres de leur art. La ciiri-monie bardique du luiTdi 29 .luillet dans le site boisi' qui lui est rdservd-, sera presidee pour la premiere fois ))ar les deux grands druides de Bretagne et de (iiinlc, affirmant par lii, la pure doctrine dc Tunion fraternelle des Bretons et des Francais, (pii reven-diquent leur communaule de riice ct se reconnaissent les uns vis ii vis des aulres des droits et des devoirs. Taldir en Bretagne et Phileas Le-besque, le cil-lebre «Iriptilene s> du Beauvaisis ct du iiays de Brav, par-leront Tun et TauIre la vieille langue des ancetres.

L'investiture sera conferee solen-iicllement ii un griind nonihre d'ad-lii-renls nouveaux.

Apri's le tournoi de lutles qui aui-ii lieu au stadc dans Tapres-midi, hardes et hiltcurs sc rendroiit en cortege rue de Bremond d'Ars, oii sera inauguri' Ic Mii'daillon cn bronze du docteur Cotonnec, le ri'novatenr du sport rural, (cuvre du sculpteur harde d'honneur, ,I.-C. I.e Bozee, execute ii Taide d'une souscription de la Falsab.

Le niardi 30, les congrcssistes se rendroiit ii Arzano au nionunient Brizeux, ii Ponl-.\ven au monuineiit Botrel. il GuiscrifT au tombeau du chanoine Pierre Martin, le chantre des lutteurs, et ils seront accueillis par un concert oircrt par la faineuse chorale bretonne dc cette commune, laureate des Bleun Brug. que dirige Mile .leanne Lo Bee. Une visile ii la tombc de Tabhi:' Henri, i'l Mellac - -il fut le «corrceteur» de la Villc-inarque — et le Corsedd dc 1935 sc lertninci-a par un banquet nionstre sous les hnlles Saint-Michel.

Une reunion communiste Samedi soir, le camarade Gueguin,

iiiaire comnuinistc de Conciiriicau, conviail les oiivriers (piimperlois ;'i une piTtendue reunion corporalive, qui lourna ra))i(leinent ii une ri;u-nion de pro|)agan(le commiiniste.

Apriis un expose du camarade Marzin, dc la F(id(5ration des Pav-siins Travailleurs et de M. Tril'guic'r, de la Fi'ik'ration des Agriculleurs, le ciuiiiiriide (iiieguin prit lii piirole ])our faire le paiKJgyriipm du com-inunisme, la seule doclriife qui, ii son iivis, soil capable d'assurer ii Touvrier le droit ii la vie.

Piirlant de hi procliiitne saison des petits pois, i l invila paysans et ou-yriers ii former des coniites pour iniposer aux industriels des |)rix nii-niiiiii pour la foiiri i i l i ire des jiois el pour Theure de travail des ouvriers et des ouvrii'res.

Puis i l lit appel ii la lutle des classes, les ouvriers deviint considi; rer les patrons comme des « adver suires el meme des ennemis »,

L'usine Savary et Riviere ayant 6t(S mise en cause, M. Louis Riviere monle ii la tribune et montre que conlrairenient aux assertions de M Gu6gqin, paysans, ouvriers, cominer (^anls et industriels sont solidaires les uns des aulres; si le paysan vend SOS produils, 11 achete chez le coni raervant et chez Tindustriel, si Tin dustriel vend, 11 fabriquera et Tou vrier aura du t ravai l ; mais si Tin dustriel n'a pas de commandes, i l no fabriquera pas et Touvrier n'aurii pas de trava I. Collaboration des cla.sscs et non lutle des classes.

M. Gueguin rdplique par une vio lente diatribe conlre les ^bourgeois

M. Riviere remonle a la'tr ibune En tHudiant la crise acluelle, dit-il, on constate que les cultivateurs ont (ill haisser leurs prix dc 50%, que les ouvriers ont vu leurs salaires ri -dulls de 33 % ; mais les fonclion-naires n'ont subi que 5% de reduc-tion ; ce sont eux les bourgeois d'au-jourd'luii, ce sont eux qui i)rofilent de la crise.

Apres une nouvelle ri'pUque de M. (iueguin, qui .se fiiche, la sd-ance est levee. L'assistance s'l^'coule et discute encore par petits groupes.

La < i M A I 8 0 N DES E N F A N T S » ri(,-oil pour lii p.M-lodc! dfs vat-iiiiccs, .•nfiuils d(

liomii! oduculioii, non acc-oinpiiKiU'S- do leur: |>iuciils. Solus, surveill.incu, Irn siTiriix. S'iiis crire avaul Ic 1" ,i„iii,,,. s'adr. Villa KICK-. O.S, CAT-COZ, par l-oucsnanl (Finislure) I'ciwon : ir, fr. par jour.

TAPI.SSERIE SOMMIERS - MATELAS FAUTI]U1I.S - DlVAiN.S .

L o u i s I V I G E I V Rue du Cimeti^re.QUIMPERL^:

TUAVAIL SOIGNfi PHI.\ .MODliHfis LIVMAISON HAPIDE

LK PABDON DE LOTIIl'iA. — Chaque anni-e, le dimanche de la 'riniti ', se fait le pardon de Lolhea,

pelite chapellc silut'c ii Toree de la foret de Carn()et.

Dimanche dernier, profilant d'une des riires belles journees de ce prin-teinps tardif, une foule de families quimperloises se sont rendues ii ce pieux peleriuiige. Ici, coinnie au sanctuairc voisin de Saint-.Maurice de Cariioi't, les baraques I'oriiines ne viennent piis encore iivec tout leui bruyanl tintamarrc. Ici on pourrai chanter avec le poete Bleinior :

O dousder an oferen ebarz ear rluipelifi,

» Eur chapeliif didronz e meaziou Breiz-lzet. »

Les messes de la matinee furcnt iiiivies par les families du quartie .'apres-niidi ce fut une vi-ritable

foule (pii .se pressa dans la vieille chapellc et dans le charniant phi cilre (nii Tenloiire. Les vepres fiirenl presidees par M. Tabbi' Kersali (TArgol. Puis ce fut lii procession aux accents du eaiill(iue dc l.othei 11 Tissue dc liiqiiclle le clerge proci ila i'l la beni'diclioii Iradilionncllc des petits enfants.

(KUVltK MUNICIPALl' DK I GOl 'TTK DK LAIT. — La Goiille de

it (i'taiil sur le point d'enlrer en r ( ) i i c l i o n n e i i i e n t , les personnes (pii ilesirent en beneflcicr sont prices de I'.-iiic- line (leniiinde (rii.liiiissioii a hi iiiiiirie.

II est rappele cpie le service dc hi (loiille de Lail a pour objcl e.ssenliel la fourniture de lait iiastciirisi:' (c'csL ii-dire rendu exempt de lout gernie d'impiirele oiir hi slerllisiition) poui les jeiines enfiints (pii ne peuvent i^tre allaites par leurs meres.

A cc service esl joinie une con sullation de luuirrissons. oliligiiloire jioiir les benellciaires de la Goulte de Lail.

Le lail est fourni en hiberons. pour une provision de 24 heures, siiiviinl le ilosagc prescrit par le iiii'decin.

La fourniture pent eire falli. il lilr(| oni-reiix pour Ics personnes (pii di'sirenl s'y iipprovisionner, ou i'l tiirif rediiil ou graliiilemeiit pour les demandeurs admis i'l ce bijnelice par la commission nuinicipale.

AVIS AUX COM.MERC-ANTS. — M.M. les conimer(,-ants de Quimperle sont invites ii se rd-unir ii la mairie

]ce .soir vendredi, ii 20 heures, pour exiiminer une demande faite par les

'« Grands magasins (•cononiiques >: Le maire : L i ; LOUEDKC.

LA TOMBOLA DU.CLUB DES .MARCHEURS. — Le Comite du Club

;des -Marchcurs fait connaitre que le ilirage de la tombola qu'il a organi-see il ['occasion de la grande (jpreuve de marche « Replique du Bol d 'Ori . , aura lieu le dimanche 30 .luin, salle

;Quentcl, i)lace .Saint-.Michel, ii Quim iperli'. 11 rappelle que le premier lot . de cette tombola a une valeur de HOO friincs et qu'elle est dotd'c dc noinbreux i.ulres lots.

Lcs billels n'etant pas tous ecou les, on |)cut encore s'en procurer chez .M, Daniel, di-posilaire de jour iiiiiix et chez M. Le Berre, trC'sorier rue Savary, jus(|u'au 28 couranl.

LK BANQl.ET DE L'U. S. QUIM-PEBLOISK. — L'Union Sportive Qiiiin|)erloise orgiinisiiit, dimanche dernier son banquet annuel ii ThiMcl Porlier, iiii Biis-Poiildu Une centiiine de convives environ y prenaient part. Le banquet (I'lait 'prt'side par M. Le Loui'dec, maire de Qiilniperlii et M. Le Boch, president de TU. S. Q

A Theure des toasts, .M. Le Roch reiiiercia toutes les personnes pri; sentcs el rappela la brillante sai.son de TU. S. Q., qui a enleve le chain |)ionnal de premiere sil'rie et le championnat de TOuest.

M. Le Louedec assure la sociele de la synipathie et de Taidc du Conseil municipal de Quimperle.

•M. Le Boch procede ensuite ii la distribution des incdailles de cliiim pionnat aux membres de la premien. i'lpiipe, i)uis la parole est donnii'c aux chanteiirs et aux chanteuses.

A Tissue du banquet, des courses el des jeux divers sonl orgiinisi-s sur la plage des Grands-Siibles.

La joiirni'c se termiiie, salle Ivven, rue de la Mairie ii Quimperli;, oil .M! (iuibourg li i deliler sur Ti-cran quel-(pies phases des principaux malches de footbiill (le la saison.

G E O R G E S L . B G U B T CHIIiURGlEN-DENTISTH - dc la Fttculto do Paris -

1 8 , Rue Savary (Malson Rivaliii)

QUIMPERLE Consullatinns tous Im jours, sauf If Itmdi

CONCOrilS DK TIB. — tin con-cours de l i r eliiil organist; dinianche, chez -M, Buello, au Gorr(;(pier.

Dc noinbreux tireurs y prirenl part.

Void les rfjsultals de ce concours : 1. Piverl Hubert, 89 points sur 90 ; 2. Le.scoal Hip|)olvle, 89 p. ; 3. Pivert Arthur, 88 p. ; 4 Dillon ; 5. llollecou ; (i, Lescoiit Ph.

A U C I N K M A IlO.NOBlv. — Celle se-maine, au cinema Honore : LA VIE DE LA JllSGLE, el LE VOYAGE DE .1/. Pimucuos.

CAMBBIOL.VGKS. - - Dims la nuit de lundi ii niardi, KICS visitenrs indi!'-sirahles ont peiietre chez Mine veuve Lancien, bonclu're place Siiint-.Mi-chel el se sonl empares d'uiie soni-nie de 200 francs environ.

Dans lii meme nuil, le cafi; de 'Industrie, tenn par Mine Esvan,

rue dc la .Mairie, a el( li'galcnicnt ciiiiibriole. Les volciirs ont pi'iietri!;

mis lii miiison par le couloir don-Miinl sur Tiirriere-eiiisine. onl fouille le liroir-eaisse el onl emporle une soninie de 145 francs environ.

Mmc Lancien et Mine Esvan out portd' plainte a la police.

A R R E S t A T 1 0 N. — Vendredi apres-midi, hi gendarmerie de (,)uini-perli- i'liiit avisiic piir .M. Jean Picard, culliviite iir iui village de Keriiioriiil, qu'ime de ses beles ii cornes, se trouviint an pi'durage aviiit disparu. Elle dirigea son enipiete .sur le vil-lage (le Kerrcjant-.Nevez, en Moi'-liin-sur-.Mer, oii Ton trouva .lean-Louis Horel, (lui avoua avoir enleve la bete il cornes ii son ancien patron. Motif ; i l ne vouliiil |)as lui rt'gler son Sii-laire, chose (pie le coiipahle n'a pu (lu res'.e prouver. Morel .Iciin-Louis, plusieiiis fois condiiiiiiu'' et i i i lcrdi! de .si'joi: -, a I'k' mis en ('liil i'iirres-talioii et Ininsfere ii (Juiniper.

ACCIDENT DK LA HUE. _ Lun-di 17 iipri's-midi, an ciirrefour du poni (le Ponl-.\veii, hi voilure iiiito-iiiobile- dc M. .Massiiycau, deiiieuranl ini Bciiiibois, esl enirec ,en collision avec la iiiotocyclelte de :\1. L'llel-gouach, employe ii I'iiris el deiiieu-rant au Fiiouiit. Les degi'its sont imrenicnt matiiriels. Constat de M" Tamic, luiis^ier. '

A l e x a n d r e G U Z I A T CHIRL.tGlEN-OENTlSTE de a Fnculte d<- M dccinc di- Parii

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UffnijIUlloni lou nuf It w.

IKI lowt I Qu/mpac/t ortdi I dr.^nilM) '

UN MOTOCYCLISTE GlilfCVI MHN f BLESSr: PAH UNE AUTO. — .Mardi derniei- 18 .liiiii. vers 19 h. 30, un griivc iiccideiil s'est produit au Ciirrefour diuigereiix Ju Pont-de •Moeliui.

.M.M. Mignon, second-maitre arnui rier et Liirgenton. niiiitre-armurier tous deux (III (l('p(")l de Lorieiit, se reniliiieni ii Quimperli;', iiiontes snr la meme motocyclelle. Tout ii coup iui carrefoiir du Pont-de-Moelan, j ls se trouverent en pr(!'sence d'une au tomohilc qui s'apprelail ii |)rendrc la rue Clohars et (pii (I'tait conduitc Kill- .M. Tlu'od', horlieiilteiir, rue .Mel lac.

Une violenle collision se produisit •M. Largenlon, (|ui se troiivait sur

le sieae iirrii 're de in inolocyclette flit violemnient projetd- sur le capot dc Taulo et retomba lourdement sur le sol.

.M. Thi'oir s'arr("t;i aussitiit et fit iiiiinder le docteur DenoiM, qui de vanl la gravite des hlessiires ordon na Ic transferl de .M. Liirgenton ii Th(")piliil.

Le docleur .Michaud iui donna les lireniiers soins puis avisii Th()pital maritime de LorienI, qui depil-cha sur les lieux In voiture-amhuliince

L'litat du blesse est juge tres grave. On criiint une fracture du ci-i'ine ct une friicliire de la colonne vert<!'brale.

M. Liirgenton, originiiire de Brest est iige de 38 ans et nere de 4 en fan Is.

Les constats onl ('le fiiits piir MM" Tiimic et Le QIKM ', liuissiers. La gendarmerie a ouverl une eiKpicU pour (i'tablir les responsabililil's.

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ACCIDENT DE LA RUE. — Same di 14 .luin, vers 9 h. 30, deux vol lures automobiles. Tune iipparteniinl il M. Le G..., de QiiiiiiperK', et Tiiutre i'l .M. B..., de Bi'deiu', se sont bruta lenient hcurti'es, par suite de dt'ra page sur la place .Nalionale. Les (legi'its mat(!'ricls sonl assez impor tants de part et d'autre. II n'y a ])as il di'plorer d'accident de i)crsonne

TROUVAILLE. — Mile Helias a Irouvi- une belle fonrrurc qui ii i'U' dei)os(;c chez Mine Toulliou, au Pa villon, oil lii propriil'laire pourra la riiclamer.

Plusieurs objets ont eli!" dept)s(:'s au bureau du comniissariiit, ])ri(;re (le les y r6clamcr.

PHABMACIE DE SEBVICE. -Dinianche 23 Juin, pharniacic Tamic rue Brt'inond d'Ars.

ETAT CIVIL. - Saissanres .• .Mo nique Pocher, (i, rue de Quimper — Liliiine - Jacipieline Cadic, au Beanhois.

PubHcutions dc mm-iaqes ; Jo .seph-Einile-Lanrcnt Hasco'et, tapis sier au Beanhois et .Marie-Jeanne Anna Le D(cull', s. p., ii Tri'ineur, cn Bannalec ; — Jean-Louis Alanol serrurier, 21, rue de Pont-Aven et Simonc-Bernadette-Miiriu Le C.al, s. I)., au Pctil-Leziirdcau ; - Beni}-Fran(,-ois Caillihol, iiiustcur, 34. rue du Gorri-quer, et .Marie-Louise Ber-thelol, s, p., il hi .Maison-Bouge.

Mariai/e : Vves-Marie Cotlel, pri!'-parateur en phamiiicre, 5. rue Bri;-mond-d'Ars el Margucrile-Francine-Carolinc Vincent, employi^e des i)os-tes, 5, rue BrtMiiond-d'.V'rs.

Deei's : Louis Clavel, 81 ans, s. p., 19, place Saint-Michel ; — Marie-Yvonne-Hiilcne iKervagoret. epouse Le Dalour, 31 ans, s. p., 9, rue Bel-levue.

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BANNALEO EI.KCTBICITE. — Le Maire de la

comiiuine de Bannalec a Thon-neur (I'uiforiner ses adiiiinislres que la Society Lebon et Cie met en appli-cylion des larils speciaux pour Telec-trlcite comporlant des prix reduits, ao'.amnieni :

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Pour tous renseig.ienients, s'adres •cr ii la Sociptp I.pl.on ef C".

FI-.TE DU QUABTIEB DE SAINT-JACQUE.S. — La f(:te annuelle du (piarlier de Siiint-.lacipies, situe ii quekpies kilomelres de hi ville de Bannalec, ii la liniite de la commune (le Scii'lW-, a el(- fixi'c dd'finitivement iiu dinianche 30 Juin. .\u program-me : courses cycli-'ites et i)edestres, concours divers el jeux varies.

UN OUVRIER, TOMBANT D'UN TOIT, SE BLESSE GBIfiVEMENT. — M. Alfred Goyat, iige de 46 ans, demeurant ii Nantes, i dait occuj)!:' Tautre jour, ii poser les haubans (Tune cheniinee surplonibant le toil de l'usine de conserves du I'our, lorsque tout ii coup le toil en flbro-cinient' s'alTaissa. D'une hiiuteur de six metres, le mallienreux ouvrier, apres avoir traversii la toiture, fut violemnient ijrojctc- sur le sol.

II fut trouve inanimd" par le per-sonnel accouru, et releve immedia-teinent. Le docteur Chapel, de Scaer, mande d'urgence, ordonna le trans-port du blcssd- a Quim|)er.

On crainl une fracture du bassin. L'accidcntc? jjorte cn outre de nom-hreuses hiessures sur tout le corps.

La gendarmerie a i)rocede a Ten-quete d'usage.

UNE AUTOMOBILE SE RENVER-SE. — .M. Georges, repri'sentant de commerce dans la r(jgion Quiniper-loise, circulait en automobile sur la route (|ui relic Bannalec ii Pont-.\ven, lorsque soudain, ])ar suile d'un brusque derapiige, en face du vil-lage de Kernivaignc, le vi-hicule se retourna et vint se jeter contre le talus et se renversa. Par une chance extraordinaire M. Georges s'en est lire avec (juelques il'gralignures ii la fiice. L'autoniobile a subi des dom-niages assez importants.

BAYE PARDON DE SAINT-ELOI. — Le

grand jjardon de Saint-Eloi aura lieu lundi ijrochain 24 Juin. ,

.Messes ii 7, 8 et 10 heures. A 9 heures, benii'diclion des chevaux.

A 2 heures, vepres, i)rocession el bcMK'diction (lu Saint-Sacrcment.

CLOHARS-CARNOET LA KEBMESSE PABOISSIALE. —

("online les anni'cs priici-dentes, une graiule kcrniesse paroissiale aura lieu il Clohars-Carnoet, le dimanche 7 Juillel. Le cadre enchanleur dc Saint-Jacques, oil elle doit avoir lieu attirera ce jour-lii une immense foule de visitcurs et de touristes.

La nouvelle musique de Quimperli' |)relera son concours.

CORAY

CERTIFICAT D'KTUDES. — Sur 73 candidats, 17 on echoue : 14 gar-(•ons et 3 fllles.

A Coray uu^nle, sur 5 gar(;ons pr(jsentes, un seul a d-le recu ; les 0 fllles presentijes ont (;t(> rcfues.

GUILLiaOMARCH VL\NDE NON EST.\MPILLl-E. —

M. Liincien, v(;'t(!'rinaire-inpecleur du scctcur de Quimperle, recevait ces ioiirs derniers une leltre anonymc (l(}non(,-ant la mise en vente par ("leux cultivateurs de Guilligoniarc'h, M.M. Bourglan et Hello, dc deux bi -tc-s ii c(>rncs abatlues par les soins de M. Pezennec, boucher ii Locunole. f.a gendarmerie, mise au courant. a pro C(5de il une enquete. Les deux delin (piiinls onl avou(!' ct ont i'ti' gratiliii-s (le proces-verbaux.

LOCUNOLE FETE DE PONT-DE-LAN. — On

lions communique : La fete du quiirtier de Pont-de-

Lan est flxiie au dinianche 7 Juillel. Au programme figurcnt un grand concours de boules par quadrettes, concours qui sera dot(^ de nombreux prix.

Avis aux amateurs de la roulante. Le Comite des Fetes.

MELGVEN CONSEIL MUNICIPAL. _ Priisi-

dence de M. Jertunc Cotten, maire. Presents : M.M. Houat, Sansi-au ct

Le Gall, adjoints ; Le Beux, Cariou, Beiui Cotten, Le (ioarant, Pierre Uuillou, Jean Le Guillou, Jeannes, Landrein, Li jour, Le Meur, Baccon, Le Bihan, .Manchec, Nerzic, Yvon-iiou, Guengard el Guiban.

Sccril'taire, .M. Le Gall. Kxamen du compte d'adniinistra-

lioa presente par .M. le Maire pour Texercice 1934, vote favorable sur ce compte apres vi-rillcation des pieces produites el fi-licitations au maire' i)our la bonne gestion dc la comnuijjc.

Kxamen du compte dc gestion pri--senti:' par M. le Beccveur municipal pour Texercice 1934, delrberation conforme aux rcsultats dc ce comp-te, apres viiritication des pieces pro-duites.

Discu-ssion et vote des cliaiiitres additionnels au budget de 1935.

Fixation des recettes suppliMiien-laires ii la .somnie dc 88.474 fr. 17 ; llxation des depen.ses suppU-mcntai-res il la soninie de 88.474 fr. 17.

Diseusslon el vole <lu hiidKol nri-mitif (le 1935 ;

Fixation des receltes, tant ordi-naires qu'extriiordinaires, ii la soni-nie dc 181.480 fr. 50, et les di-iienscs, liinl ordinaires (pTextraordinaircs, ii l:i .soinnie de 181.480 fr. 50.

Vote Talienation de (i ni2 dc ter-ain en bordure du ehemin de G.

C. n" 22, en regard de la parccllc n" 49, seclion F. niovennant le i)rix Ic :|5 fr. Ic ni2, ii .M. Guillaunie

Poulichcl, comnier(^anl au bourg. Le produil de la vciile sera airecli- ii Tentretien du ehemin pixcile.

Le Conseil propose cn non-valeurs sur Ics builgels dc Texercice 1934 hi sonime de 3(1 fr. sur preslations dudit exercicc.

Decide (Tiippliqucr en 1930 trois ournees de prestations par eli-mcnts mposables, homines, animaux el

vchicules, pour Tentretien des che-

mins vicinaux ordinaires, et deman-de qu'une i)art soit prelevee pour Tentretien des chemiiis ruraux re-connus et dans la mesure qui ne saurait nuire au bon entretien des chemins vicinaux.

M.M. Rouat et Sansd'au, adjoints, sont (K'signC's comnic delegu(;s pour faire partie du comite eleclrique intercommunal de Bannalec pour la dnree du mandat du Conseil.

M. Collen, maire, est nommd' de l i ' gu(; l i lulaire et M. Rouat, adjoint dt'legue .suppleant, pour faire partie du Conseil de discipline chargii (je donner son avis sur les sanctions disciplinaires ii infliger au person-nel communal.

Le Conseil, slatuant en application des dispositions du reglement du Service depnrtemental de Tassis-tancc aux families nombreuses, fixe pour unc pd-riode quinquennalle qui commenccra Ic l " ! Janvier 19.%, le taux de Tiijlocation seryi aux beni;-flciaires ii 300 francs par .an.

Statuant ensuite en coniitC' secret, Tassemhiee municipale i-met un avis favorable aux demandes d'allocation militaire, ainsi qu'aux huit deman-des (l'assistance aux vieillards, a 10 demandes d'assistance aux femnies en couches, propose le rejet de la 11' Dt (K'cide I'inscription des six postu-lants sur la liste d'assistance md-di-rale gratuite.

Eniet ("galemcnt un avis tres favo-rab'c il la demande de sursis d'in-corporation presentee par un cons-crit de IH ciasse 1934.

PENSION DE FtMILLE " KER-JOS " Pluge du CAP-COX, en Fouesnant (Fimalire).

Pension i part ir de 2 6 franca.

FETE COMMUNALE. — Voici le programme de la fete communale de Melgven qui aura lieu a Melgven, les dimanche 30 Juin et lundi J " Juillet 1935.

Dimanche 30 Juin 1935 A 14 iieures. — Course de bicy-

clettes (communale). Prix ; 125, lUi), 50 el 25 fr. Entrees, 2 fr. reservces au 0'. Itineraire : route Ue Cadol, La Boissiere, .Melgven, Cadol, Poteau-Vert, La Trinite et le bourg.

A 1() heures. — Course de bicy-cieiles avec un ceuf dans une cuil-lere. Prix : 20, 15, 10 et 5 francs.

A 17 heures. — Course d'hommes. Prix : 50, 30, 20 et 10 francs. Itine-raire : route de Cadol jusqu'a Ke-rempirit et retour.

A 17 h. 30. — Course d'enfants de moins de 13 ans. Prix : 20, 15, 10, 5 et 2 francs. Itineraire : route de Kerangoarant et rue Vallordy, 3 tours.

A 18 heures. — Course de vieil-lards de plus de 60 ans. Prix : 30, 20, 10 et 5 fr. Itini!'raire : de la place il la niaison Liiour aller et retour.

Lundi 1 " JuilM. A 11 heures. — Course cycjo-pe-

deslre (regionale). Prix : 75, 50, 25 et 10 fr. Itineraire : Kerlean, Ker-halld', Clun-Cani, Coat-Meq, Pont-Stival, Croistoul, Cleidern, Drogan et le bourg.

A 12 heures. — Banquet. A 15 heures. — Course de bicv-

clcltes (ri-gionale). Prix : 200, 150, 100, 50 et 25 fr. Deux primes de passage au bourg, au U' et au 3* tour. 10 fr. au 1 " ct 5 fr. au 2'. It i-nijraire : 4 fois le circuit de Croix-Kerfrances, Kerampaou, La Trinite el le beurg.

A 16 heures. — Course de che-vaux. Trot allele (communale). Pr ix : 100, 75, 50 et 25 francs. Itineraire : route" de Concarncau.

\ 18 heures. —Gavotte d'honneur. Prix : Flot de rubans.

18 heures. — Distribution des prix il la mairie.

Danse iiux"binious toute la jour-ni-e du lundi.

Les salles de danse de la Com-mune ne pourront s'ouvrir qu'apres la, deuxieme gavotte d'honneur.

La municipalite nc rcpond pas des accidents qui iiourraient surve-nir pendant la fete.

mELLAO UN- ACCIDENT D'AUTOMOBILE.

— .leudi s oir, vers 20 heures, M. SoutTen Joseph, rcpri^sentant d; commerce a Hennebont (Mdrbihan), revenait en automobile de la direc-tion de Bannalec, oil i l avail elTectu^ -sa tourni-e habituelle de prospection, orsque, ii la hauteur du quartier de Bel-Air, en Mellac, sur la route natio-nale n" 165, qui conduit a Quim-pcrl(j, le jeune Francis Le Bourhis, agi; de 6 ans, flls de M. Francois Le Bourhis, garde particulier au chateau dc Ivcrno, s'avisa de traverser la chaussi-e. Voyant le danger que cou-rait Tenfant, Tautomobiliste donna un brusque coup dc volant et rijussit par son sang-froid a (jviter Tacci-ilent.

Le vi-hicule, de ee fait, rencontra brutalemcnt un petit mur bordant le champ de M. Kcrbigncl et fut legerenicnl endomniag(i ii Tavant.

Les degiits ont (jti!' constati-s par •M' laniic, huissicr it Quimperle.

MOELAN-SUR-MEII LA GRANDE KEBMESSE DE

SAINT-PHILIBERT. — Une grande kcrniesse aura lieu le dimanche . Juillel, dans le cadre cnchantcur de .Saint-Philibert au profit de Ti-cole libre des gallons. 11 v aura dc noin-breux comptoirs et attractions di-verses. Une trouiie dc Fakirs prclc-ra son concours et obtiendra ccrtai-nenient un griind succes.

CONTRIBUTIONS DIBECTES. — Le controleur des Conlributions di-rectes se rendra ii la Mairie de .Moelan-sur-Mcr les 9. 10 et 11 Juil-lel 1935. pour la ri-vision annuelle des conlributions fonciere. niobilid-•e, palentcs ct di verses taxes.

LES BI-G.VTES DE BBIGNEAU. — Un Comite c-oiiipose <Ie M. Bricc, presidcnl ; .M. Serrcc, vicc-presid(r}it' M. Le Got!' Eniilc, tri'sorier ; .MM. Garniel ct Laurent, secretaires, vient de mettre sur pied un iirogramme de ri'galcs, ii Brigneau. le 28 Juillet prochain. ••

NIZON

UN PICTON EST GRIf-VEMENT BLKSSK PAR UNE AUTOMOBILE. — Diniiinche 16 Juin, entre 23 et 24 heures, un accident s'est produil au carrefour du Crois.sant Kergos, en Nizon, sur la route qui conduit dc QuimpcrK- ii Concarncau.

.M. Em lie Naour, 33 ans. journnlier nil t)ourg dc Nizon, devisait cn coiu-Piignie de son camarade 'Toupin, lorsque soudain surgit de la direc-tion de Pont-Aven, une caniionnette appartenant a M. Hernandez, mar-

Page 11: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

chand de iirltnenrs i\ Concnrncau,| SOAER conduitc par son ncvcu, Eniil io. M Emile Naour hnppc par Tavant lUi AU CONSEIL MUN'ICIPAL. — Lc VL'hiciile, ful violeinincnt projelii surjCoiisei l municipal sVst rcuni lc j(. sol. .Iiiin, a 13 heurcs, sous In presi

L'autcur Involontairc dc raccidenl I dcnct' dc M, H. Croissant, conseiller s'arrcta aussitf)! ct 111 diligence pour general, niaire niander lc doctcur Morvi-zen, de Ponl-Aven, qui ordonna le trausfert inimediat du blcssc i\ Thopital de Quiniperle. ,

La Kcndannerie de Tont-Avcn s est rendue sur les iieux aux fins d'en-quele. Mal«ro les blessures assez] Ijrofondes, on ne erainl i)as iusqu'a present de complication.

PONT-AVEN

RESl'ECTi:/. LA PnOlMUCTf D'AUTlU' l . Depuis quelques jours dejii, M. .losepli Limbour, demeurant a I'ont-Aven, s'apercevait qu'on lui substilisait, dans son champ silue pres du cimctii^re. des legumes de toulos sortes. Ayant des soup<,-ons sur un personnaHC- de sa connais-sance, il s'avisa, ces jours derniers accompafjne d'un temoin bi^nevole de se dissimuler derriere un talus Ses soupvons ne tarderent pas re covoir confirmation ct les deux po liciers d'occasion surprirent le sieur C..., age de 79 ans, ex-nienuisier. qui tri-s delicatement se rendait compte si les i)elits pois ctaient assez murs pour i-tre cueillis. La gendarmerie procede a Tenquete d'usagc.

AUX CONTHinrAHLES. — Le controleur des contributions direc tes se trouvera a la mairic les 24 25 ct 20 .luin. i\ 8 heures. pour pro eder i* la revision annuellc des bases de contributions foncicres, de la con tr ibution des patentes et des diver ses taxes assiniilees.

D E I X ACCIDENTS IVAI TO. M. Publier, demeurant rue Maltiias revcnait en auto de Kerdruc, en Ne vez, quand sur la route de Moulin sur-Mer i l dut faire une violcnte em bardi'C pour eviter un chcvat (|ul errait sur la route

L'auto se jeta dans le fosse et subit des degats iinportants.

— Dans la mi-me journee, un com mervant dc Quimperle regagnait son domicile quand, au carrefour dan gereux des routes de Hannalee et du Trevoux, i l alia se jeter contre un pylone en ciment armc.

"La voiture a subi des dcHats con siderables.

auamoiMiiuyNssm

I 'arnii les questions importantes iiyant donne lieu a des votes publics oil secrets, citons :

1" Credits si)eciaux pour fournitu-es gratuites aux eleves indigents des

ccoles libres. Vote secret demande par M. Monfort Louis et donnant les rcsultats suivants : contre, 17 ; pour, 5 ; un bulletin blanc.

" A la suite d'une demande for-mulee i)ar M, Monfort Louis, tendant a faire beneficier de la soupe cbaude (le midi les eleves indigents des ccoles libres, on procede ii un vote public. Ont vote pour : MM. Monfort Louis, Ilelezen, Hec Francis, ,Iambou ("luillou, .Solliee, Le Hec Christopfic Le Hec I ' ierrc.

Ont vote contre : MM. Croissant Carer, Ollivier .Vlain, Nicolas, Dae ron, 'roui)in, Uourbis, Boedec, Le Fur, Oll ivicr Francois, Monfort Pier y, Monfort Francois, Uourhis Jo

sepb, Derrlen. S'est abstcnu : M. Saluun Alain. S " A I'occasion du trailement du

secretaire de Mairie, une discussion s'engage et s'etend tri-s rapideraent ;i rensenible des employes coninui-naux.

Devant le desir dc la majorite du (>)nseil de reduire ces traite-ments, le Maire cssaic do faire I'ac-cord sur le taux de 5 % en vue de limiter celte reduction. Lc vote se-cret est demande ct donne les rcsul-tats suivants :

7 pour la reiluction dc fi % ; 1 pour la reduction de 4 r; ; 1.') pour la re-duction de ui .

routcfois, le trailement de M. Le C.oll", canlonnier, et de M. .louanjan ne sont pas reduit.s ; le premier par-cc (|u'ayanl un trailement inferieur et le deuxii-me parce que Tie conser-vant (pie son traiteinent de chef de nnisi(|ue, la iierception des droits de place |)assant, en etVet, i\ M. Hulois Frani,-ois, blesse griLnenient i l y a ipicl(|ues mois. Ce service, d'ailleurs, sera ell':'clue dans les luemes condi-lions i|ue precedeinnient,

Le Conseil, sans passer aii vote niais ai)Ves discussion, accorde aux eleves des etoles libres I'acces gra tuit aux bains - douches, le jeudi a iri 's-midi. imnuWIiatcment apres les c eves des ccoles publiques. 11 accor-de egalement la |)iMmc tic .') francs indistinctement a tous les cloves des ccoles de la commune rc^us au certi-llcat d'etudcs.

Sait-on jamais ce qui peut arriver ?

Comme tous les parents, vous aveis au i)lus haut point le souci de I'ave-nir de vos enfttnl-s. Quelle education leur donner 1 Quel diplome leur faire « d6crocher». Vers quelle pro-fession les orienter ? .Lc problemo est des plus complexes, des phis difflciles et des plus ingruls, car i l ne ri'soud en realite ricn. Chacun sait (lu'a notrp cpoque on pent niou-r i r de I'aim avec sa peau d'Ane en poche.

C'est d'ailleurs ce qui a poussc plus il 'un papa ou plus d'une maman a vouloir < dolor.» leurs enfants d'un capital a toucher a lour majo-rite. Bel exemple dc pn^-oyance et de perseverante abnegation, mais qu'helas I un destin adverse contra-rie trop souvent.

Car tout ce beau revc, i l sufflt de la mort preniaturce du chef de fumille pour du' i l se dissipe. On ne saura jamais combicn de fanulles ont etc meurtries de la sorte. Mais pourquoi aussi attondaient-elles de la simple 6pargnc le miracle que seule pouvait leur apporter I'Assu-rnnce-Vie, cette autre methode — perfectionnee cello-la — d'cpargner

Allez-donc voir des aujourd'hui voire agent d'Assurances. Exposez lui netteincnt vos desirs, dites-lui quelle sommc annuellc vous i)our riez — au besoln — distraire de yotr*? budget pour doter ii coup sur vos enfants.

Si c'est vous, Madame, qui allez consultcr, indiquez a rassureur I'age dc votre mari, cehii de vos enfants Avec dc tels (.MiVmcnts d'inforroation i l lui sera certainenicnt possible d'e tablir une proposition d'assurance sur laquelle les mauvais coups du sort viendront se briser.

Illllllllllllllllll

€ ARHAixiLe Girorii ei arfierii-siiii CEBTIFICAT D'KTUDES. — Sur

110 eleves du canton presentees all certiflcat d'^tudes (irimalres des fllles, 73 ont etc reyues.

LE 2* GRAND PBIX DE LA TOUH D'AUVEHONE. — C'est le jeudi 27 Juin, quo sera couru le (ieuxieme (irand, Circuit de la Tour d'Auver-gne, ouvert aux licencies toutes categories. Parcours : 'JU kilometres

nviron, 1.000 francs de prix ct primes en plus.

Engagements contre la somme de fr., chcz M. Pierre Solu, corres-

pondant de I'U. V. F. quartier de la Saletle, Carhaix, ou cliez M. Pierre Postollec, 14, rue Aniiral-Emeriau.

Le numcro 1 est reserve au ga-gnant dc I'an dernier : Saliou.

Cloture des engagements le 24 ,Iuin.

llllllHIMBI|iHi!lii!

TREIWEVEN

Ftr rE DU QUABTIEH DE S TANG LAMABHE. — La fete de I'iinpor tant quartier do Stang-Lamarre, en Tr6nieven, est dcflnitivement fixee

23 Juin prochain. Au programme

concours de prix. Entree

lUI dimanche

13 h. 3(1, grand boules, 150 francs de

2 francs par joueur 17 heures, course cycliste com

inunalc et communes limitrophes 145 francs de pr ix. Entree: 2 francs

A 18 heures, courses jjedeslres (homines ct enfants). Courses et con cours divers. T i r a la carabine toute

journie.

LE TREVOUX

j a i ^ tou jou i rs

e J e n o u r r i d e

DiJit «no void grnii »ouhaltmcs mni»r»M, »f tm pitic. vont sc rc«»lcr de n-.a cUnir fine ct blanche. nz f»lt Ian bonnas volalllcs. UtilU lea brt«uro» do rlx molanKecs Bu bid, .S ravol'io, nu ninls. etc... oe preference nproii lo« avoir fnit o ou trempcr <irtn» Tonu bouilln

Ecr.r, DUREAV DV RtZ ^ 62, Rut </e nichtlitu - FA!'.!'

jlWKIiftgtl'lllWllliiM iWli i W • ! ili ll»»'lt

QUERRIEN

CONCOUBS DE BOULES. — Le concours organisd par le Comity des fetes du quartier de la Belle-Fontaine a obtenu un jo l i succes ; dix-huil equipes v participerent.

Ce fut' I'equiiie dc M. Guilchet qui reniporta la victoire devant les equ' pes de MM. Kervranguen et Boulic classecs rcspectivenient seconde et troisieme.

Un vin d'honneur tennina cette journee.

LE C.BAND CONCOUBS DE TIB, — Le bureau de la Societc de ti^ de la Croix-Bouge, en Querrien, aviso les nombreux et fins guidons de la region que la tinale du grand eon cours qui a lieu en ce moment au stand <le la societe est delinitive nient flxeo au dimanche 23 Juin Avis aux fins guidons dc la region

RKDENE

A LA SOCFF/rii DE TIB. — Le concours annuel de t ir organise par la societe « La Bedenoise » est deli nitivement lixe aux dimanchcs 23 et 30 Juin. La sortie-promenade tra ditionnelle aura lieu le 14 Juillct prochain, a Cabellou, pres de Con carneau.

MALVAIS VOISINAGi;. Mine Collobert propri6taire d'un debit au bourg dc Beden6 se trouvant de pas-sage pres de la Maison Bolland, a ete violeniinent frapjiee par M . Bourchis F'ranfois, auquel elle n'avait pas adresse la parole. La victime de •'agression, niunie d'un certillcat medical, a porlti plainte a la gen-darmerie d'Arzano. L'enquetc conti-nue.

TlUv 1U35.

Pr ix:

5, 3

RIEO-8UR-BELON FETE DU gUABTlEB DE

BELLEC, le dimanche 23 Juin — Programme :

14 heures, courses d'eiifants 8, (), 5, 4, et 2 francs.

Jeux comi(iues. IJi ix ; 15, 10 et 2 francs.

(;oiirse de velos (cominunale). Prix 40, 30, 20, 1 envelop|)e, 5 francs

Marche. Prix : 40, 30, 15 et 5 fr Jeu du boulet. Prix : un beau prix

en nature, 20, 10, 5 francs Jeu de force. Prix : 25, 20, 10, 5 fr Courses de chars. Prix : 00, 40, 30

ct 20 francs. • Apri'S les ditFerents jeux et cour

ses, gavottes d'honneur ; Hots de ru bans. ' Nola. — Le premiere course com

niencera a 14 heures, el les autres se feronl successivemcnt.

SAINT-THURIEN

C.BAND CONCOUBS BfiC.lONAI DE BOULES. — Les bouliste.s de Saint-Thurien organisent, dimanclu 23 Juin, un grand concours regional dote de 400 francs (le prix.

Dc nombrcuses ('(piipes se sont dc'ia fait inscrire. On nous annonce inenie 5 equiiies d'une meme com inune.

Le roup d'cnvoi sera 13 h. 30.

Les equipes devront au |)Jus lard la veille du Chez MM. Salaun Eniile tou is . .

.\insi done M. ('roissant ct 10 de ses conseillers ont refusi- les fourni-tures gratuites aux enfants indigents des c'coles libres ;

M. Croissant et 13 de ses conseil-lers ont refusd- d'accorder une soui)e chaude aux enfants indigents des (•coles libres.

Notons (pi'il ne s'agissait pas de subventlonner les ccoles libres, inais de venir ;iu secours de eertaines fa niilles (lc Scaer, chose expressement iiutorisi'c |)ar la ioi.

Notons aussi qu'i l s'agit d'enfants Or chcz nous, Tenfance est sacree surtout I'enfancc pauvre et inalheu reuse. II est vrai qu'on ne pent pas demander au C(jlibataire endurci qu'est Henri Croissant d'avoir des entrailles de pere. Dans ce grand corps lout en longueur, tout est 6tri-que, le ca'ur comme I'esprit.

I ' j i M. Croissant, niaire de Scaer il y a le polit lcicn et I'administra teur. Laissant de c()ti' le polit icien nous (lemanderons a radministratciu' il combicn se niontent les (Economies (|ue les (-coles libres de Scailr font faire a la commune.

Si du Jour au lendemain, les (jcole; libres ferniaient leurs portes, com bien faudrait-il batir de nouvelles classes ? Combicn faudrait-il payer ct loger d'inslituteurs ct d' insl i tutr i ces suppU'-mentaires Et (|uelle se rai l la jiart dc la commune dans les frais ainsi occasionn('s ?

.\e serait-ce qu'cn reconnaissance (les services rendus a la communauti par les ( 'coles libres, M. Croissant iiurait (111 voter des deux mains les foiirnitiircs ^ji-atuitcs et la souijc chaii de |)our les enfants indigents qui fr(i(iuentent ces (icoles. D'autant plus encore une fois, (|u'il ne s'agit pas ici (le subvention, meme (leguisi^'c, en faveur de ces (jcoles, mais d'une tt'uvrc de solidaritti et de charit(!' envers de petits nialheureux qui comme les autres, ont droit a Tins truction et qui peuvent avoir froid hclas ! comme les autres.

UNE FILLLETTE EST C.BlfCVl MENT BLESSr:E PAB UNE AUTO MOBILIC. — .M. Augusle Baron, con ducteur a la Maison Le Breton et Cie, a Bosporden, rentrait en auto mobile A son domicile, lors(pie tout a coup a la sortie de Scaer, a proxi mit(' du i)assage .'i niveau de .Stang Audren, une llllctte, quittant sa com pagne de jeu, traversa la chaussfie

Odette Gloanec, Ag6e do cinq ans fut violemment lieurtiic par le mar chcpied droit de la voiture.

,'autcur involontairc dc ce mat heureux accident, s'arrcta aussit(')t et aidt; d'un ouvrier papetier, M. Is tin, (|ui se trouvait de passage, lit d ligence pour transporter la lilletle chcz M. le docteur (Chapel, dc Scaer

Le praticien constala iiiu; frac lure de la jambc el de multiples con lusions sur tout lc corps, ct ordonna lc trausfert de la blessi!'e a I'luipital de Quim|)er.

La gendarmerie de Scaiir a i)ro ciide a I'enqucte d'usage.

TREQUNO

LA FETE DE LA CBOIX-LOGAN — Le Coniiti- des Fil'tes dc Timpor tant quartier de la Croix-Logan, en Le Tr(!'voux, nous prie d'aviser les intiiresses qu'au cours de la ri-union qui s'est tenue ces jour.s derniers, la fete annuellc a (!'te rix(!'e au diman ehe 23 Juin Prochain, Au program me, flgurent des courses cyclistes pi'destres, des concours divers, et ;)our terminer, selon la vicil le cou ume bretpnne, le grand feu de la

Saint-Jean.

FP.TE DU QUABTIEB DE KEB Dl 'TE. — Programme :

13 heures, (:'i)reuvc de marche Prix : 25, 15, 10 et 5 francs.

A 14 heures, course d'enfants. Prix 0, 5, 4 et 2 francs.

\ 14 h. 30, course do chevaux Pr ix : 50, 30, 20 francs.

A 15 heurcs, lancenient du poids Prix : 15, 10, 5 et un paquct de la bac.

A 13 h, 30, course dc velos pour inciens combattants (a la valise) Prix : 40, 25, 15 ct 10 francs.

iV 1() heures, concours dc cidr Prix : 20, 15 et 10 francs.

A 10 h. 30, luttc il la conic. Divers prix.

A 17 heures, concours de chants bretons. Prix : 10, 8 el 5 francs,

A 18 heures, llols dc rubans. Distribution de crei)es au lait du

rant la fete. Le soir, feu d'artil icc. Toutes ces courses sont r('servees

lour Le Tr(5voux ct le quartier de Saint-Ciilles.

Le coniitd' no rt'poiid^)as des acci

donne a

s'inscrire concours,

ou Murzin

VOLS. — La gendarinerie de Con carneau a ct6 appelee a ouvrir une ciupii'te sur un vol d'argent qui a eti; commis au pri-judice de M. Yve Perron, boucher au bourg. Dans le courani de la nul l du 15 au 10 Juin un ou pliisieurs nialfaiteurs ont pe netri:' au rez-de-chauss(!^e du magasin ct ont (KM'OIH' dans le liroir-calsse une somnie (je 150 fr. environ com pos 'c dc menue monnaie. M. Perron s'est encore aper^'u cpi'il man(|uait dans son magasin illtrcrents objet notamment un saucisson d'Arles un porte-billets contcnant un cha pelet, une iihotographie et dans sa cave t)hisieurs bouteillcs de cidre

Le voisin de M. Perron, M. Bi chard Yves, cullivateur, a constat(!' la disparition, dans le courant de la meme niiit, de deux superbes lapins

Les gendarmes mtncnt renqufitc 'avec activity.

dents Celte fete aura lieu sous la presi

dence d'honneur de M. llui'oller. maire du Tr(h-oux, ct de M. Pcllin Beiu', maire du (piartier.

Les repi'iuages de belterave;}, ru-laba{ias ct choux sont tr6s ayances, dc nienic que les semis de mais. Mais i l y a des zones en Bretagne ou ces oi)eralioi)s se poursuivent en Juillct el ))arfois inSnie en Aout. C'esl pourquoi la consonimatlon des en-gruis re.sle relalivement tr6s active, el la que.slion peut se poser dc savoir s'il e.st possible d'utili.ser de la S.yl-vinile actuellement,

Cela dtpend essenliellement de la date A laquelle vous conij)tez etl'ec-tuer vos seniailles ou vos plantations. Si vous disposer, d'un intervalle d'un mois, i l n'y a aucun inconviinient a cmplovcr maintenant de la Sylvinite en lefres dc consislance l(Sgere ou moyenne. Mais si vous semez ou l?la'ntez sous une quinzaine, n'hfesitez

ivoir rccoiirs au Chlorure de

CheiniDs de Fer deTEtat

pas au lieu de Sylvinite, En fnul toujours pr6f(irer le

Folres et Marches de la region QUIMPEBLE (14 Juin). — Par sui-

te d'une pluie persistante, lc niarchi du vendredi 14 Juin a cle a peu pres

ul. Peu de transaction et cours sta-tionnaires ii par i une R'gere aug-mentation sur les ujuls et sur les pores.

Vachcs laitieres, de 500 a 900 f r . ; gcnisses et vachcs jjleines, 000 a 1.150| a-dire Irancs; pores gros ct nioyens, le ki lo, " 3.70. Porcelels amcnes 200, vendus ISO, de 210 a 280 fr . la couple.

Volailles, 20 a 30 fr. la couple. Veaux amenes 120, vendus UO ; le

kilo, 3 francs. Fromenl, 72 fr. ; seigle, 52 fr. ;

orge, 00 fr. ; sarrasin, 00 fr . ; avoine, 55 fr. ; pommcs de terre, 30 fr . les 100 kilos.

Beurre doux el sale, le kilo, G el 7,50 ; tt'ufs, la douzaine, 3,50.

Foin, 250 fr . ; paille, 150 fr. les 500 kilos.

Son, les 100 kilos, suivanl gros et detail, 42 a 50 fr. ; farine, 138 f r .

Potassium sol lourd Chlorure,

En fin, si vous n'avez pas du tout l)r(ivi) de potasser les plantes prdci-t(!'es, et qu'au dernier moment vous vous ravisiez, nous vous signalons unp fois dc plus, qu'i l v a un cngrais potassique id6al, qui peut t'Ire ap-porU- a n'importe quel moment de la culture, memo a celui de semail-Ics ou plantations, c'est le Sulfate de Polassc, encore trop peu r6pandu dans )a r6gion de TOuest, mais que les meilleurs cullivateurs auraient incontcstablcment intiJret a con-nailre. 11 s'emploie a la meme dose (juc le (Chlorure de Potassium, c'cst-

•i raison de 200 a 300 kilo.C'i a I'hertare. 5).(2.us recommandons parlicuIi6rcmenl~son essai pour le sarrasin.

Paul LOISET

B I B L i O G j R A P B I B

Le Foyer (An Oaled)

BOSPOBDEN (13 Juin). — March(i favorisi? par un beau temps el assez bien approvisionne.

Les veaux de boucherie ont (5t6 ven-dus a peu pres au meme pr ix que eudi uernier. Un veau d'elevage a

(it(i pay(j 3,50 le kilo. Nouvclle baisse sur le beurre qui csl vraimcnl ii un pri.x trop has.

Veaux de boucherie, 3 a 3,30 le kilo ; agneaux, 5,30 ii 5,80 le kilo.

Beurre 2,50 a 3 la livrc ; oeufs, 2 la douzaine.

HENNEBONT (14 Juin). — Beurre, 3..50 a 4 fr. la livrc ; a'ufs, 3 3,50 les Ireize ; poulets, 18 a 25 fr. la cou-ple ; lapin, 10 a 30 fr. la piece ; pi-

eon, 5 a 0 fr. la piece ; canard, 10 a 20 fr . la piece.

Veau, 7,50 ii 10,50 le kilo chcz le di-taillanl ; moulons, 12 a 20 fr. le kilo ; pore, 8 a 10 f r le ki lo ; boeuf, 0 a 10 fr. le kilo.

I ^ e s J S p o r t s

' t

Le 29' Tour de France cycliste Nous donnons ci-dessous la Mste

complete des 21 ( 'tapes de cette grande (I'prouve :

ieudi 4 Juillct : Paris-Lille, 202 knis, (k'part a 9 heures.

Vendredi 5 Juillct : Lille-Charle-ville, 192 kms, <t(;parl a 11 h. 30.

Samedi 0 Juillel : Charleville-Melz, 101 kilometres, df'parl a 12 h. 30.

Dimanche 7 Juillct : Metz-Belfort, 220 kms., diipart a 9 h. 30.

Lui idi 8 Juillct : Belforl-Evian, 293 kms., diipart a 4 h. 30.

Mardi 9 Juillel : repos a Evian. Miircrcdi ;10 Ju i l l e l : Evian-Aix-

les-Bains, 207 kms., dd-parl a 10 h. 30.

Jeudi 11 Ju i l le l : Aix-les-Bains-C.rcnoble, 229 kms., dii-part h 8 h. 30. Vendredi 12 Juillel : Grenoble-Gap, 102 kilometres, dil'parl a 13 h, 45.

Samedi 13 Juil lel : Gap-Digiie, 227 kins., (l(ipart a 7 h. 45. ,

Dimanche 14 Juil lel : Digne-Nice, 150 kms., dtjpart a 12 heures.

Lundi 15 Juil lel : repos a Nice. Mardi 10 Juillct : Nice-Canijes,

120 kms., depart a 13 h. 30. .Mercredi 17 Juil lel ; Cunne.s-Mar-

seille, 195 fcms., di-parl a 10 heures, Jeudi 18 Juillel : Mar.seille.Mont-

pellier. 172 kms., dd'part a 10 h. 30, Vendredi 19 Juillct : Montpellier-

Perpignan, 177 kms.,depart a 10 h Samedi 20 Juillel : Perpignan-Lu-

chon, 325 kms., depart a 5 heures Dimanche 21 Juil lel : rciios a Lu

clion. Lundi 22 Juillel : Luchon-Pau, 200

kms., depart a 8 heures, Mardi 23 Juillel : repos i Pau. Mercrcdl 24 Juillel : Pau-Bor

(Icaux, 215 kms., depart a 9 heures Jeudi 25 Juil lel : Bordeaux-F-a-Bo

chellc, 183 kms., (K'part ii !) heures Vendredi 20 Juil lel : La BoclicJIe

Nante.s, dC-part a 10 h, 30. Samedi 27 Juillct : Nante.s-Caen

275 kms,, (K'part ii 0 heures. Diinnnehe 28 Jiiil let : Caen-Paris

221 kms., d(?part i 9 heurcs.

MAEL-CABUAIX (13 Juin). — J3es-tiaux : b(vufs, 2,50 a 2,H0 le kilo ; taureaux, 2 a 2,50 le kilo ; vaehes, 000 a 1.000 piece ; giinisses, 2 a 2,80 le kilo ; veaux, 1,50 a 1,75 la l ivrc ; moulons, 2,50 a 4 ; pores gras, 3,10 a 3,50; pores niaigres, vendus, 3 a 3,30 ; une centaine de pores de lait auKUK-s (dc 0 il 8 semaines), pesant de 15 h 18 kgs, vendus 90 ii 100 fr. piece, el 8 el 10 semaines, pesanl 30 kilos environ, vendus de 125 a 140 piece.

Cours slationnaires pour les bes-tiaux, mais Id-gere baisse sur les pores niaigres el dc lii sur les pores de lait.

Ueurres de table, en gros, 5 i 0 le kil. ; au (l(:'tail, 0 ii 7 le ki l . ; a;ufs, 2 a 2,25 la douzaine.

Volailles : belle aflluence de pro-duits. Poulets, 4 a 4,50 la l ivrc ; ca-nards, 2,50 a 2,75 ; lapins, 1,50 a 1,75 la livre ; pigeons, 5 a 0 fr. la couple.

(jUiMPEB, le 15 Juin. — Beurre de table, 4,50 la livre ; dc cuisine, 3,50.

Poulets. de 15 a 20 fr. la coui)le ; lapins, 15 fr. piece,

Lo k i lo : veau, 2,50 a 5,50 ; laurt^u, 2 pore, 3 a 3,00.

\ ppo r l dc c('r(:'ales, dus, les 50 kilos : blu avoine et orge, n(iHnt _

Pommos de tprre n(juveUes les 50 kilos.

PONT-AVEN, 14 Juin. — Tran-sactions Ires calmcs. Peu de varia-tions dflrjB les divers cours, a noter une Ires l i g i r u augmentation en ce qui concernc les oeufs. Lp beurre resle stationnnire et peu d'apport sur le marchd'.

Beurre doux de cuisine, le 1) fr. ; beurre salii dc tabic, le 8 fr. ; anifs, la douzaine^ 3 fr,

Poulets jcunes, la livrc, (le r>0 ; poulets vieux, la livre,

el 3 fr. 25 ; lapins, la l ivre, 2 fr. 50.

Voici le sommaire de la revue bi-lingue du Bci'ionalisme en Bretagne n" du 1" Juil lel, eomprenant 115 pa ges de lexte (la plus volumineuse de I'Ouest).

Benseignements sur le Gorscdd de Quiniperl^. — Eur Breizad oe'h ad kuvout Breiz, par F, Mell. — Frouez an aluzen, par T. Lc Garrcc. — Breu riez Studierien breton Baozon en 1000, par Jafjrcnnoii (TitUlir). — Poemcs dc : Yves Tillenon, Loci-, (iourlcl, J.-U.-F, Jacob (vannetais),. liene Pcrennas (chansonnier coini-que). — Etudes sur la Vie el les CEu-vres de La Villemarquii, par Jajfren-nou et Lion Le lierrc. — Le Pays Basque el su langue, par Taldir. — La famille de Keratry, par Le Mer-rier d'lirm, — Hisloire de la langue bretonne (suite), par Yves Levol-Uicol. — La Bretagne rc'publicaine, par Charles-Marie Laurent. — Le Scoulisme et la Bretagne, par Cliar-les-Arnuind Picquenard. — La Lultc bretonne el la Lulte grecque. — Bic-graphie de qualre Bretons disparus, le D' Cotonnec, Yann Sohier, Jean-Marie Kermarrec, le chanoine Mnr-tfn- — Bevue de la Vie bretonne, a Gourin, Guerlesquin, Saint-.\ubin-(lu-(.;ormier, Pleyben, Scrignac, Lan-nion, Bennes, Paris, Alger, etc. - -Les Kernevel et le lira Goz chez Mus-solini. — Questions et reponses des furcteurs. — Bibliographic : ouvra ges de MM. Frantisek Pospisil (Tche que) ; LC'on PiJrutz (Autrichien) abbe Clisson ; Le Mercier d'Erm Ben(^ Barbin, etc. — Expos(; dc; vceux (les Assembk'cs iMues en faveur du breton an 1" Juin. et r(:'i)onsc de M. le Minislrc de TE. N.

A PBOPOS DE L'EBUDITION DE M. GOUBVII

Lc n" abondamnienl illustri;, con vcrture deux couleurs avec composi tion de C. C^orciill' : 8 francs franco Abonneinent : 28 francs. — JaU'ren nou, dir., Cli. Post. 100 95, Bennes

Ejcposition Universelle de Bruxelles

A I'occasion de TExposition Uni-verselle dc Bruxelles, les Kiiseaux des Cheniins de for francais et bei-ges ont deeidd d'accorder les reduc-tions ci-apres pendant la pdriode du 2(5 Avr i l au 1 " Novembre 1935.

1" Vouageurs isoles. Di'livrance de bill(tls sp('ciaux

d'aller et retour valabies dans les trains du service et coniportant une rd'duction de 25 % en toutes classes, sur le pr ix dcs billets simples de chacun des trajets d'aller et de relour, parcours beiges conijjris, ii condition que le coupon de retour soil l imbr(j dans renceinle do I'Ex position.

Ces billets ont une valeur de 12 jours, non comjiris les dimanchcs ct fetes en France el en Belgique (14 £t 21 Juillet, Assomption el la Tous saint).

Les enf.anls au-dessous de 4 ans seront transporti^s graluitenicnt.

De 4 a 10 ans, ils b('n(:'ficieront sur les parcours fran(;ais, d'une r('-duction de 50 % des pr ix applica bles aux adultes. Sur les jjarcours beiges, la r(2duction de 50 % ne sera ;iccord(;c que sur les pr ix normaux des billets simi)lcs a plein tarif.

Les families nombrcuses el les rii formes de guerre pourront oblenir sur prijsenfation de leurs cartes des billets spcciaux pour Bruxelles qu seront taxds sur les parcours fran eais >vec les r(!duction auxcjuelles ils ont droit, el avec celle de 25 % sur les parcours beiges.

2° Votjar/eurs en (/roupes. Des billets pour voyages en grou

pes i jourronl elre delivr('s a condi l ion que les voyages soient organi s(-s par des SOCK'K'S ou dcs groupe ments accr6dit6s el que le voyage aller s'efTectue par groupes d'au nioins 15 personncs. f.cs groupes pourront elre composes de voya geurs de classes de voitures difTd" rentes.

Les r(;'(lucIions accordiea sont va riables selon I'importance dcs .grou pes el la dur(!'e du voyage.

Des rd'ductions intdressantes se ront 6galement accorddcs pour des voyages efTectuds iw r trains sp6 ciaux coniportant unc garantie de 400 voyagcurs de 3" <'Iasse.

Pour tous renscignenients complc nicntairps, priere <Ic s'adresser aux bureaux de renseignements ou de delivrance des billets des gares du n(Jseau.

Reductions accordees sur les ligne du Roseau de I'Etataux voYsgeurs francais venant & Paris k Toecn sion de I'Exposition d'Art Italien & des F6tes de Paris 1985 .

Maison de la lionne Presse 5, rue Biiijard, Paris 8".

niouton. 4,50 boeuf, 2,40 ;

, 150 noir, 29

seigle

sacs, ven-a 31 ; 31 fr. 35 fr.

kilo, kilo,

5 a I

3 fr,

BANNALEC. — Vachcs, 500 a 900 ; gcnisses, 700 a 1.200 : veaux, 2,10 a 3 ; pores gras, 3,50 le kilo ; porcelels, 190 :i 200 ou 220 la cou-j p ie ; a-ufs, 3 a 3,50 la douzaine; beurre, 0 a 7 fr. le kilo ; |)oulcts, 25 a 30 la couple ; lapins, 2 a 2,50 le kilo.

CONCABNEAU, 18 Juin. — Les denrces principales ne varient pas lepuis qiiehpicu semaines. On cole

les beurres de table, 5-0 ; les beurres de cuisine, 4-4,50 la l ivre ; les <tufs, 2,50-3 la douzaine.

Poulets, la piece, 12-18 ; lapins, 11-20.

Les cidrcs de bonne qiialitd coulent toujours au cours de 110-130 la l)arri(|ue de 225 litres, logiic, droits a la charge de Tacheleur.

PLOUAY, 17 Juin. — Avoine, 54-50 ; seigle, 52-54 ; sarrasin, 54-50.

On cote a la barrlque : cidre or-dinaire, 70-80 ; cidre premiere (pia-lil(:', 80-95 francs.

Vachcs Iaili6res ou amouillantes amentjcs 15, de 500 a 750 francs la piece ; vachcs grasses ainences 10. vendues 400 a 000 fr. la piece ; «('•-nisscs aineni-es 25, veiKjues de 400 a 550 fr. l.'i piece ; veaux de lait amenc's 130 environ, de 2,70 a 3 fr. le kilo suivanl la qualit(' ; pores niaigres, les beaux moyens dc 100 kilos environ, de 3,00 a 3,80 le kilo ; pores gras et grosses truies, do 3 a 3,40 le kilo.

On cote a la piece : poulets, de 15 II 17 ; ponies, de 15 a 18 ; lapins, de 13 a 15 francs.

On cote : beurre, 7,50 le ki lo ; oeufs, la douzaine, 2,75,

L E D l i M O N M U E T l)ar Y , SAINT-C6U6,

Ou le manque de franchise peul | i l conduirc un honnele hommc'?

On le saura par celle dramatique hisloire : un innocent la et(i con

|damn(}, mais le remords el le inal heur ameneront I'aveu sur les levre du coupable.

Un inariage consacrera le bon heui- des uns ; les autres trouveronl leur consolation dans le repentir el le rachal d'une faute.

Le demon muet, par Y. Saint Cer(!'. — Bonian «B i jou», 18x10

I 238 , pages, couverture illuslri?e e couleurs. Prix : 3 francs ; port 0 fr. 45. Beliii, 5 fr. 50 ; port, 0,05

lionne Presse, 5, rue Dai/ard \ Paris (8"). C. c. 1008.

L U C I L E L E S I L E N C E D E L ' A M O U B

par Jean DK BELC.WUE e l ANOHI.-FI.OUV.

Sous la Bestauration, dans cadre st^duisanl du P('rigor<l el du Bordelais, le lecteur assistera a (li'claration de itleux amours donl les heros sont aussi s(>(iuisanls que .sympathiques ; le jiremier ne i)cul C'tre que ri'vocation de doux souve nirs, le second se lieurte chanccti'^ d'une famille (pii trctcnir mi jeiine homnie deuil inconsolable d'une perdue.

Lncile ou le silence de I'anwur par Jean de Bclcayre et Angel-Flory — Iioman •* Bijou » 18x 10, 250 i)a ges, couverture illuslrt'c en couleurs Prix : 3 francs ; port, 0 fr. 45. Be 5 fr. 50 ; port, 0 fr. 05. — lionne Presse, 5, rue liai/ard, Paris (8' C. c. 1008.

Les Chemins de fer do I'Elat ont I'honneur de faire connarlre au pu blic qu'il I'occasion do ces mani-festations, i l sera accordi les facil i-tes suivantes :

1" Pendant la periode du 15 Mai [HI 15 Juil lel, dcs billets aller el re-tour individucLs comportant une rii-duclion de 30% sur le prix double du billet sin)i)le seront d(!'livr('s dans toutes les gares du Biiseau sur Paris Ils auront une validilt ' de 10 jours (dimanches et fetes conipris). Le pr ix de rentr(!'e aux deux expositions

. \ r l italien (art ancien et moderne) soil 12 francs, sera incori)ore dans le pr ix dc chaque billet ;

2" Pendant la pir iode du 31 Mai au 30 Juin, i i sera cr(i(', au dd'parl de eertaines gares dcs grandcs l i gnes situd'cs au-delii de 250 kms de Paris, des billets de fin de seinainc comporlanl une rd'duction de 407c sur le pr ix du billet simple. Le prix d'cnlriic aux Expositions de I'Art italien, soil 12 francs, sera incorporii dans le pr ix du billet.

En ce qui concernc les ligncs dc Bretagne les gares dc'sign(;es sont les suivantes :

Pontorson, Dol, Dinan, Brest, Lan-derncau, Landivisiau, Morlaix, Lan-nion, Guingainp, Saint-Brieuc, Bon-nes, Saint-Malo, Dinard, Vitre, Fou-eres, Maye.nce, Chateaulin, Quimper

Hosporden, QuimperK-, Lorient, An-ray, Vannes, l^cdoh, Messac.

Les voyagcurs partant des gares non dd'siynd'cs pourront biMKl'licier

OU

il la me vcul en da:is 1 lianci'

LA VENGEANCE DE MABLSE par A. ('HVHAC.

Un roman tH-rlLavcc une exquise (U'licatesse de senlimeiils : une jeun Anu'rieaine. adoptee par des parents

|fran(,'ais, est jalons6e par ses coiisi lies, mais la geiilillcsse el lp courage (le rorpheline, lors d'un (. Vfrnement dramatique, lui gagneroni tous le ctt'urs.

L,'i joune ndoplce devient la bien faitrice du f()yer qui I'a recueillie

La reconnaissance, voilii la nicil leure vengeance de Marise.

lAt vengeance dc Mttrisc, par (Icvrac. Boman « Bijou » 18x10 208 pages, couverture illustrd'c

[couleurs. P r i x : 3 francs; jiort iO fr. 45. Belit-. 5 fr. 50 ; port, 0 fr 05. — lionne Presse, 5, rue Hai/ard,

'Paris (8"). C. c. 1608.

— Je pense que, comme d'habitu-de, vous allez faire du chou fourra-ger celle ann(;e.

— Bien sur. Monsieur Loiset, j 'en absolument besoin pour nourr i r

mes betes I'hiver prochain. — Et vous avez bien raison ; c'est

une planle precieuse. — Aussi, n'ai-je r icn neglige pour

la reussir. L'automne dernier, j 'a i dd'jii enfoui par un labour profond unc bonne dose de fumier, puis, parce que le sol (itait d6ja acide, j 'a i rdpandu de la chaux en hiver, 2.000 kilos il rbectare. Enfin, avant de planter, je vais bien ameublir ma crre en surface.

— Tout cela est parfait, mais i l vous manque encore quelque chose, car le chou fourrager est tres exi-geanl, i l faul encore ajouter des engrais chimiques.

— Et pourquoi ? En travail lant comme je le fais, j 'arr ive facilement

produire 40.000 kgs de cboux par hectare. J'ai bien entendu parler de rendenicnt depassant 80,000 kgs, Mais sauf peut-etre dans le cas de torres beaucoup plus riches que le$ miennes, j 'a i toujours pense que c'etaient des vantardises de cultiva'-leurs, qui veulent se faire passer pour plus maiins que les autres.

- D(itrompez-vous, de tels rende-nients, les seuls vraiment reniunera-Icurs, sont parfaitement rdalisables et c'est en completanl le fumier par des engrais chimiques qu'on les ob-tient. Profilez de vos derniers la-bours pour enfouir 150 a 200 kgs d 'un engrais azote min(jral, 200 kgs de phosphate bicalcique ou bien 500 k (iOO kgs de superphosphate, et sur-tout n'oubliez pas 800 kgs de sylvinite richc, que vous pourrez remplacer par 300 kgs de chlorure de potas-sium ou de sulfate de potasse et I 'h i -ver prochain, vous ni'en direz des nouvelles.

Paul LOISET.

Etude de M° TAMIC, a Quimperle.

Huissier

VENTE MOBILIERE par Autorite Aciministrative

Le dimanche 23 Juin 1935, d 13 heures, d KERSEL, en MOELAN-SUIi-MEH, au domicile de M. Fior i -na Evaristo, M* Taraic procedera a la vente aux enchercs publiques de :

Tables, bureau, cuisiniere email-l(!'e el meubles divers.

Une machine a grand travail Noel (rabotcuse el -degauchisscuse), une scie il ruban, scics circulaires, mo-tcurs (ileclriquos, 1 moule a briques, bois, briques, luiles, buses et lavoir en ciment, etc...

de la rd'duction de 30 (Ire, par r i t ineraire le p les gares (Id'signiics.

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compli mentaires, oriere de s'adresser aux bureaux de renseignements ou de delivrance des billets dcs gares du rijseau.

VOICI LES VACANCi:S... 1)1 Cll.-VBGEZ-VOUS DU SOUCI 1)1: VOS BAGAGES. - Faites op(:-rei leur enlevement, leur enrcgistreinent el leur livraison a domicile, ])ar les services spi-ciaux des Chemins de fer de I'Elat.

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PURGE D'HYPOTHEQUE LEGALE Par acte passd devant M" Le Bee,

uotaire a Arzano, le premier Mai 1935, M. Jean-Marie Le Gall et Mme Marie-Josephe Le Gall, son epouse, cullivateurs it Poulbet, commune de Guill igomarc'h,-ont acquis do Mme Marie-Noelle Le Gleut, veuve de M. Bene Bourclouan, proprietaire a Keriel, commune de Guilligoniarc'h, une proi)ri(;'t(', sise a Keriel, com-mune de Guilligoniarc'h, comijrenant maison d'habilation, batiments d ' e v ploilation et tcrres de difl^rentes natures, figurant au plan cadastral de la commune de Guilligoniarc'h, section A, sous les n"" 1, 3, 5, 7, 8, 11, 12, 14, 17 P, 19, 21, 22 p, 24, 25, 27, 30, 39, 44, 54, 314, 577, 579, 580, 552, 002, 004 et pour la pro-priiite batie section n" 24, pour une contenance dc 9 hectares 62 ares, 91 centiares, inoycnnant le p r ix principal de 50.000 francs, en sus des charges.

La copie collalionnee de cot acte de vente certifn-e et sign('e par M* Le Bee, iiotaire ii Arzano, a d(;'pos(!'c le 7 Juin 1935 au Greffe du Tribunal c iv i l de QuiniperU' et I'ex-IH'dition de Facte de depiM dclivre par le GretTier a etc signifld' ii la "equete dcs dits epoux Le Gall, ii : 1° M. Jean-Josei)h Bour^jlouan, a Kerfany. commune de (juimperle, suI)i:ogi!-tutcur des niineurs Bour-gluuan ; 2° a M. Albert-Einile Bour-glouaii, domicilii!' ii Kciriel, en Guill i-gom.iirc'h. par exploit du ministere (le M' Tamic. huissier ;i Quimperle, on date du 14 Juin 1935, enregistr(», ct 3° il M. le Procureur dc la Rijpu-bliquc. pres le Tribunal c i v i l de Quimper, par exploit du ministere de M" Kcrloc'h, huissier ii Quimper, en date du 15 Juin 1935. enrcgistrd'.

L'extrait de Taclc dc vente prccit6 a (I'ti; (jgalenient affichc le 7 Juin 1935. dans rauditoire du Tribunal civi l de iiremiere instance de Quini-perl(?. oil i l restera expos(- i icndant 2 mois.

T.a ))r(!\sonte insertion est faite en conformite de la Ioi, dans je but de purger rinimeuble vcndu de toute hviiotheque K'galc inconnue.

Pour insertion.

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Le Reseaii des Chcinins <lc fcr tie I'Elat a decide d'accorder aux visi-teurs se rcndant a la Koire-Exposl-t ion de Brest. Ics 2:<, 27. 30 Juin et 1 " Juil lel. line reduction de 50 '/c calcqlce confornienient aux disposi-tions du tarif special V (i — lOG — Chapilre IV siir le |)rix double des billets simples, en T el en 3" elasse, au depart des gares siUiees sur ies sections de li^nes ci-apres :

Saint-Brieuc a Brest ; (iuinKaiup a Paimpol ; Plouaret a Lannion ; Mor-laix a BoscolV ; Saint-Hrieuc a Aiiray ; (iuinjjanip a Bosporden ; Jlorlaix a Carliaix ; Loinleac a (Uiii-teaulin ; ('hateaulin a C.ainarel et au Fret ; Brest a Vannes ; Quimper a Douarnenez; 6uinii)er a Pont-IAbbe; Auray a Quiberon ; Bosi)ordcn a Concarneau.

Lcs billets speciaux ainsi delivres seront valables le jour de I'lMnission et iitilisables dans les trains du ser-vice suivant les conditions ordinai-res d'admission.

Pour toils renseifjnenients coniple-mcntaires. p r i i re de s'adresser aux bureaux de rensoiKnements ou de delivrance des billets des Rares dii Rescau.

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Falllite Bourglan AVIS

La premier i ; reun ion des erean-ciers de la fa i l l i te Bourglan Malhu-r i n . coninier(,-ant a C.lohars-Carnoot pour la ver i f ica t ion el ra f i l rn ia t ior . de leurs creances aura l ieu le veii (Iredi 5 Jiiillct 1935, it 14 hciirc.i. ai T r i b u n a l de Quin iper le .

Le Creffivr vn clicf 3486 CM. I.OUIS.

THIBUXAL DE COMMEBCE DE QUlMPEBI.ft

AVIS .La premiere reunion des crean

ciers de la liquidation judiciaire Sebastianis Pierre, entrepreneur Quiniperle. boulevard de la La'ita pour la veciflcation et rafflrniation de leurs creances aura lieu le veri dredi 5 Juillet 1035. it 14 hcttres 30 au Tribunal de Quiniperle.

Lv Greffier cn chcf 3487 Cii. LOUIS.

TRIBUNAL DE CO.MMEBCE DE QUIMPERLl^

iaioD jQdiGiaire M U i i m m t Transports h Quimperl^

La reunion des creanciers pour le maintien du liquidateur ou son rem placement aura lieu au Tribunal de Quiniperle, le mercredi 20 Juin 1935, M 14 hetires.

Le Greffier en chef 3488 Ch. LOUIS.

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Etude de M* Raymond DELAPORTE, Docteur en Droit, Avoue a Cha-teaulin, et de M' Henri CROIS-SANT, Docteur en Droit, Avoue a Chateaulin.

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Le mercredi dix-scpt Juillet mil nciif rent trenle-cinq, ii tine heiirc et dcmic de I'dpres-midi, ii I'au-dience dcs criees du Tribunal c iv i l

premiere insl.Tnce de Chateaulin, Palais de .lustice, en la ville de

haleaulin, II sera procede a Tadjudication

des Immciibles i-ai rc3 desisne". a-jpartenant ii M.

Albert Guepratte. en prive el ii Mnie Mar{;uerite Le N'ost. son epouse, de-incurant a Cai|-haix, au Champ de

oire, en un lot comme suit et sur iiiise ii prix suivante :

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Le mercredi 17 Juillel 1935. it 13 Iteures 30 de iaprcs-midi, a I'au-(licMicc lies cric'cs dy T r i b u n a l c iv i l (le premiere instandf'de Chateaulin, lu Palais de Justice, en la ville de Chateaulin.

11 sera procede a radjudication D E S

I M M E U B L E S ci-apres (iesif,'nes, ai)parlcna!it a M oseijh Lc Foil, carricr, en prive et

Mnie Marie-Josephe TnnKuv. son eiiouse. denieuranl a l.oche-ar-Merdy, i n Sainl-IIernin. e)i un lot. comme suit et sur la mise a prix suivanle

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cantun de Carhaix, arrondissemenl de ClidleauUn [Fimsl(;re) :

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en hordure de la viei l ie route de Carha ix a ( iour in , composee d 'u: i rez-de-chaussee en le r re -p le in et «re pier . — Pclil jardiiiel de r r ie re la maison, c loture avec des b r a n c h a j^es. — Pet i t emplacement de maison

i)iHnoii Sucl ( If la ninisoii. Le tout (lonnant de I'Ouest sur la

vieilie route de Carhaix a Courin et de l Est sur le champ a M. Loriant lie Lescleden, cn MotrefT.

Ces imnieubles sont loues verbale ment a M. Louis Troadec, journalier demcurant a Loche-ar-.Merily. en Sainl-Hernin, moyennant un loyer annuel de 2.')l) francs payable d'avan ce, le 29 Septembre de chaque annee.

lis •fi';urent au cadastre de commune tie Saint-Hernin, pour Tannee 1935. jiour un revenu de 1 franc, ainsi qu'il r'.'sulle de la copie du role lie la matrice dont la teneur suit :

F ' K . O P R . i a i T f f l S B A X I H i S

LE POLL Jean-Josepli, carrier, Loche-ar-Merdy. en Saint-Hernin.

Folio Section N" Lieu dit Nature Contenance Classe Revenu

009 179 !• Lcintudec

Parc-Goaran Tcrrc 90 ccntiarc.s

MISE A PRIX lixec par lc poursuivant Qiialrc mille frcincs, c i . . . . 4.000 FR

(x'tte. vente est poursuivie a la requete de Mlie Marie-Anne Le ("lech, nienagere, demcurant a Car-haix, creaneiere saisissante, ayant pour avoue iires le Tribunal civi l de premiere instance de Chateaulin, M" Raymond Delaporte. demcurant sur Lii Plaine, a Chi'iteaulin,

CONTIU! : M. .loseph Le Foil, carrier, ))ris

tant cn prive qu'cn autorite et Mme Marie-.Iosephe Tanf,'uy, son eiioiise, dc hii assistee et autorisce, demcu-rant a Loche-ar-Merdy. en Saint-Uernin, parties saisies defaillantes,

LIS VEHTU : 1" D'uu ijroces-verbal de saisie-

immobiliere du ministere de M" Le Poupon. huissier a Carhaix, en date du 19 Mars 1935. denonce aux parties saisies par exploit du nienie huissier du 25 Mars 1935 et transcrit avec 'exploit de denonciation au Bureau

des Hvpolheques de Chateaulin 4 Avr i i 1935, volume 50. n" 38 ;

2" D'un jusement dudit Tribunal de Chateaulin. en dale du 29 Mii 1935, flxant le jour de radjudication

11 est declare que ceux du chef desquels i l pourrait etre pris des inscriptions pour ralson d'hypothe que lejialc sur les imnieubles saisis devront requi'rir celte inscription avant la transcription du iu,s.'einent d'adjudicalion.

L'adjuil ication aura lieu aux clan ses et conditions ilu cahier des char Hes dresse par ledit M" DI-I.APOUTE avoue poursuivant. ' et depose Grell'e du Tribunal de Chateauli ou toute personne pent en prendre connaissance.

Chateaulin. le 'iS ,luin 1935. M" DELAPORTE

A none, Doclcitr cn Droit

. A « « e 4 0 0 0 i c J e u f i e s a f n e t i v e s

MODEI>R4IIOIJE l a l b l f d l e l a M a i s o n

E n l m t s

HI

dudit, arrondissemenl de Chateaulin, Finistere, rue Bazeilles :

Une Petite Propri6t6^ Comprenant : UNE MAISON a

usage d'habitation, ayant rez-de-chaussee de deux pieces et grenier, ayant sa facjade sur .e chemin reliant le chami) de foire a la rue Bazeilles; un corps dc batiments divise cn deux parties, a usage d'ecuries ; une piece de lerre sous verger con-tigue aux batiments.

Ces batiments figurent au cadas-tre de la commune de Carhaix, sec-tion A, numcros 09 et 70, pour une contenance de 21 ares 79 centiares.

Ces imnieubles sont libres de lo-cation et SOJU diMimites au Sud par le chemin, au Nord par la propriete Rivoal, a I'Ouest par Ja rue IJazeil-les et a I'Est par la propriete des onfants Guepratte. et sont imposes au role de la contribution foncifere de Carhaix, pour I'annee 1935, pour un revenu de 476,36, ainsi qu' i l re-sulte de la r;atrice cadastrale dont la teneur suit":

P R . O F > R . i a T A e XTOisr BA .T IS :S

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Total. 476 fr. 36 c.

MISE A PRIX fixOc par le poursuivant Qtiinze milic frui,cs, c i . . . 15.000 FR.

Celle vK.Mile est i)oursuivic a la requete de M. Auguste Holland, pro-prietaire, cDoux de Mme Marie-Louise-Pauline Le Moigne, -demeu-ranl a (Carhaix, quarlier dc la SalclU-, cri-nncier saisissant,

Ayant pour avoue iires le Tri-bunal civi l de premiere ins-tance de Chateaulin, M" Ray-mond DKLAPOHTE, demcurant sur La Plaine, a Chateaulin. CoxTUH : •

M. Albert Guepratte, ancien nego-ciant, en prive et en autorite, et Mme Marguerite Le Nost, son epouse, de lui assistee et autorisee, demcu-rant ensemble a Carhaix, rue du Champ de Foire, parties saisies,

Ayant pour avoue M' Henri CnoissANT, demcurant aussi il Chateaulin, E x VEHTU :

1° D'un i)roces-verbal de saisie-ininiobiliere en date du 18 Mars 1935, du ministere de M' Le Pounon, huissier a Carhaix, denonce aux par-

lies sai;ies par Cixploit du mcnie huissier du 25 Mari 1935 et transcrit ivec I'exploit de''denonciation au bureau des Hypotheques de Cha-teaulin,, le 4 Avr i l 1935, volume 50, n" 3G ;

2" D'un ju^ement dudit Tribunal de Cnateaulin, cn date du 29 Mai 1935, onregistre, fixant le jour de radjudication.

I I est declare que ceux du chef .'lesquels i l ^^ourrait etre i j r is des inscriptions pour ralson d'hypothe-que legale sur les immeubles saisis devront requerir cette inscription avant la transcription du jugement d'adjudicalion.

L'adjudication aura lieu aux clau-ses et conditions du cahier des char-ges dresse par ledit M* DELAPORTE, avoue "oursuivant et depose au Greffe du Tribunal de Chateaulin. ou toute nersonne peut en prendre connaissance.

Chateaulin, le 8 Juin 1935. M- DELAPORTE,

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FEUILLETON DE L ' ( ( UNION AGUICOLE H du vendrcdi 21 Juin 1935. 11]

LE PETIT BONHOMME MISTIGRIS

// // atmil une fois. dans un village a quel(|ues lieiies de Ploeriiiel, un boiihomme <|ue Ton uonimiill Misli-^ris. II etait de petite taille, malln el ruse ; (|uelques-uns pretendeni qu' i l etait bossu, mais on n'esl pas d'accord sur ce fait, et ce (|ui aura <Ionne lieu a "cette eroyancc. c'esi qu'i l avail plus d'espril qu'il n'etail gros.

Avoir de I'esprit ce n'esl pas lou-jours une raison pour faire fortune, e'en est quelquefois une pour ne la pas f.'iire, surtoiit lorsqu'avec de I'es-pr i t on a de la drollure el de la bonne foi. Or, le petit bonhomme Mistigris avajt de tout cela.

II s'et.'iit marie par incii i iation a une petite femme. (jiii outre les rap-ports d'hunieur et de caractere, Jiviiit avec noire petit homnie celui de la taille. el i l est possible (pie cetle analogic cut decide leur incli-nation miituelle : i l y a des gens (pii n'ainient a etre domines d'aucune nianiere.

Le petit homnie el sa prtile femme eurent deux petits enfants. Toute la petite faniille vivail dans une petite cabane entouree d'un petit jardin qu'elle cultivnit avec soln. mangeant

et avant pour luxe vache noire, dont

la consominalion du

la petite recolte line jolie netite le lait servait a pelit manage.

L'exiguite de leurs formes, I'obs-curite (fe leur position, ne les mireni

pas a I'abri de rinfortune ; le mal-iieur frappe partout, el etend sa main sur les chauniieres comme sur les chateaux. Le mallieiir esl comme. les receveurs d'inipols : 11 en fa i l ' liayc i' aux riches comme aux pau-j vri's, aux ixiiis coiiiine aux mechanls.

II faiil (pic dans ce niDnde cliacun l -availlf el se rende utile. Oi', pen-ihinl (pic lc papa cult ivail ie ja id in. (•! (|iie |;i niaman s'occiipail (!',• la cuisine, des Iravaux de raiguil lc et lies (Irlails inli'i'ieurs ; on ciivoyait lc frere cl la s(ctn- conduire liobine. c'elail le nom de la vache. pour la faire pailrc sur Ics bonis du clieiMin, (HI dans les terrains vagucs appar-lenant a la commune.

Les cnfanis ''.irdaieiil la vache .'ivec soln ; mais ilc temps en temps lis oiililiaient la vache pour songer a jouer, el la vache se voyant ou-bl l ic (| i i i l lail riierbc i-are "el fan(!'c (III commuii pour alier savourer I'herlie longiie el fralclie de la prai-rie voisiiie. (;elle prairie a'iparlenail a .M. dc Kergoiislin, rii i l ie geiil i l-lioirime. seigneur du village ; celui-ci. tres severe sur ses droits, ne per-Micllail lias i|u'()n y fit la moindre iii.fractioij, el plusieurs fois i l avail iijciiacc le lionhomme Mistigris (le liicr sa vache d'un coup de fusil, si d ie venait encore manger dans sa i irairic. Les enfants avaicnl eti!- gron-di'S, tanc('s, el nieme fouetti's, car on fouctlait encore dans ce temps-la ; lis avaicnl de la iiu'inoire tant (pie lcs cinglons de la verge se fai-saieiil seiilir sur leur peau ; mais bienliM lis oubliaieni la ))unilion cl les injonclions paleriiclles pour aller cileil l ir des bleiicls cl altrapci' des papilloMs, el hi vache (pii n'allenilait (pie cela ret(nirnait a rahondarilc oaliire de la prairie du gcnlilhommc Kergoiislin.

Cetle vastc prairie elait iieuph'e

de nonibreux Iroupeaux de bd'ufs, (le vaches el de nioutons, (|ui v pais-saienl largeinent, el qui pouvaient sans se privcr d'un coup de dent permettre a la vache du iiauvre de i)r(niler (|uel(|ues loull'cs d'licrhe. C.cs bonnes betes ne lui avaieni jamais fail iiiaiivaise r('cei)tion ; mais le niailre ('tail inlraitable : i l aper(;ut un jour la paiivre Mobine saulani le fosse (pii enUnirail sa propriete ; afors saisissant son fusil, i l sortit pour eUccluer sa menace. II fallail, pour aller a son champ, (pi'il pas-sal devaiil la chauniiere, de Misti-gris ; celui-ci le vit venir ile loin avec son fusil, el hit sur sa pliysio-nomie meiia(;ante I'arrel de mort de Uobine. II le vi l enlrer dans le sen-tier (jiii coiiduisait a sa cabane. et se doulanl (jii ' l l allail avoir sa visile. i| cliercha siir-le-cliainp une ruse pour (llsli'alrc le genlilhomme de ses idi-es de vengeance.

I'eiiimc, (l i l- i l, I'teins vile le feu. Pour hit, i l relira la inarmite

bouillaiitc. la posa au milieu de la chiimbre, cl saisissant un fouet il se mi l a la fouetter a lour de bras.

Kergoiislin se , pix'sentant devani la cabane, le surpri l dans celle sin-guliere occupation.

II est bon (le vous dire que le gentilhonime n'etail pas un gi!'nie, (pi'il i!'tail vain. Her, sot et ignorant, comme rd'taicnt a celte epoiiiic beau-coup lie gentillatres canipagnards, el nous avoiis dcja (lit (iii'iiu con-Iraire .Mistigris (''tail un ruse com-pere.

- - F,li ! (pie fais-lu done la, bon-homnie ilemanda Kergoiislin elon-m''. ~ Pardon, inonseigneiir. repon-dil Mistigris sans cesser de fouettei sa marmite. je fais bouil l i r moii pol-au-feii.

- Tu le nioqiies de moi.

— Je lie me le pernietlrais pas, monseigneur.

— Coninient, tu fais bouil l ir la marmite a coups dc fo.uet ?

— Ah ! dame, monseigneur, nous somines pauvrcs, nous n'avoiis pas le moyen j rache ler du hois, el nous n'avous pas comnu' vous des forets pour aller le couper (|uand nous en avons besoiii. — Tu ne me feras pa.i croire un conic parcil. — Vous poii-viv. vous convaincre par vous-nu-mc. (lil .Mistigris en decouvranl la mar-mite. L'incri'dule genlilhomme y mil le doigl el se hriila jusipi'aux os. — Corbleu ! s'ecria-l-il, voila ( ui est singulier. .le vals employer ( ori'ua-vant tous les fouels de mon (•curie jjour economiser mon hois. — Oh ! reprit Mistigris, nion fouet n'est pas i n foiiel comme un autre ; 11 a une vc ' lu particuliere. Si monseigneur av.iil le temps de m'(!'couter, je lui conterais par due] hasard i l esl veiui en ma possession.

— Conle-nioi cela, dit Kergoustin ; i'aurai toiijoiirs bien .le temps de tuer til vache ajires. — Tucr ma vache. monseigneur ! et que vous ii-t-elle fai l ? — Tu le sais bien ; die entre dans mon piv. mange mon lierhe. el cela ne me convicnl pas. Eh ! inonseigneiir, (piand iiia pauvre bete recevrait rauiiK'uie des vi'ilres I — (lonte-moi ton histoirc.

•M. (lc Kergoiisliu s'assit sur nil cscabeaii et Mistigris comnien(;a en ces lermes.

L;i niiit coniinencail a loniber ; la soiree iivait i-ti' froide : je venais de rcii lrer avec un petil fagot dc hois iiiorl (pie j'avais ramasse dans la forel, el nia bonne femme pr('pnrail le pelit soUDcr de fami'le. loi-s(pie nous enlcndinies frapper a la jiorte de noire cabane.

— Qui pent frapper si lard '? dit ma femme. Va voir, Jean. — Je n'ose

pas, mere. — Ni moi non plus, dit Jeaniiclle. — De qiioi done avcz-vous peur, enfants

On frappa une sccoiide fois. — Comment, dis-je aux enfants, vous n'ouvrcz pas ia porte des la pre-miere fois qu'on fra|)pe ! Kt je ine levai cn disaiit : Pousscz le clanchet. i l n'y a point de scrrure chez nous.

La |)orte s'ouvril alors, et je vis sur le sciiij un bon vieux ermite ipii nous donna toiil d'abord sa bi^niidic-tio:i, cl (pil nous (lit : — ISonnes gens, j'ai faim. j'ai soif. je suis fali-gue ; au nom du bon Dieu, je vous demande rhospitalit i ' .

• - Entrez, mon pere, lui dis-je ; noire rcpas esl frugal, noire cabane est pauvre. mais vous partagcrez ce que nous avons. Du pain, du lard, et une bonne botle de paille fraichc pour dormir, c'cst tout ce que nous poiivons vous oll'rir.

— Je vous en reniercie, mes bon-nes gens, ( l i l rcrmite, el j'accepte avec reconnaissance. (k-Iui ijui a pen et qui partage est vraimenl gi'iiereiix. Vous etes plus charilables (pie les riches, car lanlot j'ai frapix- a la porte d'un beau chateau, cl Ton a refusi' de in'y recevoir. J'ai deman-de a manger a la cuisine avec lcs domesliqiies, on m'a di i qu'ils n'avaient que leur portion bien juste. J'ai demande une petite place dans I'i'curie, on m'a dit oii ' i l n'y en avail pas trop pour les betes.

Je ne pense pas. ilit le bonhomme en regardant ni.'ilignemeni .M. de Kergoustin. que ce chateau fiit le vi'itre.

— Continuez voire histoirc. reprit le genlilhomme.

— .Mors, conlinua Mistigris. nous nous serrames pour que le bon ermite cut place aupres du feu ; i l soupa comme nous, el (piand i l cut dit ses graces, i l se mil a genoiix

avec nous pour faire la priere, cl puis i l f i l l se coucher sur sa bolte de paille que je lui avais elendue bien I propremenl dans un coin de noire ' cabane.

Le Icndeniain, des q i ie ' Ie solcil parul, rerniite se leva, secoua sa robe et l ira les brins dc paille qui s'l-taient attaches a sa barbe. iiuis i l me dit : — 15onhoninic, lu as bien de l.i iieine a avoir du hois pour cuire la nourriture : liens, voila un pre-sent (pie jc te fais i)our recompenser Ion hospitalile. 1| lha un fouet de (lessons sa robe. — Ceci dit- i l . te tiendra lieu de biichcs el de fagots. Fouette la marniite avec. et elle te fera de belle cl bonne soupe.

Dame, je lis comme vous, je ne vouliis pas le croire ; cependanl je ne pouvais pas penser que ce vieil-lard respectable voulut se inoquer de moi. Je le remerciai, et i l partit en nous donnant encore sa bi-ncdic-lion. Je n'cus rien de plus pressi-que de faire I'essai de son present ; nous n'avions pas de hois, jc mis un morceau de lard dans I'eau. et je fouellai a tour dc bras. Ma femme el mes cnfanis fouelterenl a leur lour, et cet exercice nous echaulVa pas.sablenient. Mais (uielle ful noire surprise quand au bout d'un petit (pi-art-d'heure nous vimes la mar-mile bouil l i r , et que ma femme tirant du pot le lard el les choux. nous fit une soujie... a se lil'cher les doigts : tenez, comnie cellc-ci !

En cITet, la bonne femme Misti-gris. pendant que son mari parlait. avail pri'iiare le repas de faniille. et la soupe aux choux exhalait une odeur faite pour exciter Tappetit.

Lc I'entiilioinme. dont I'avarice n'etail comparable qu'a sa credulitc, ful (;nierveill(' dc cette histoirc. et voyant dans la iiossesison du fouet une grandc (•conomie pour sa cui-

sine, i l proposa a Mistigris de le lui acheler. Celui-ci fit mille difficultes qui ne servirent qu'a i r r i ter le d(;sir que Kergoustin avail de oosscder le louet merveilleux. Apres bien des (k'bats sur le prix, Mistigris flnit par eeder, en prote'slanl que c'elail par coiisi(li!'ralion i)our monseigneur a qui i l ne pouvait I'ien refuser. Le touet ful estime vingt-cinq louis, et le gentilhonime I'emporla en (ichange de sa bourse, ne songeant plus a luer la vache de Mistigris. Pre(asc-nient i | avail grand inonde a diner ce jour-la :yrive en toute hate a son chateau, fait t'leindre le feu de la cheniim-e et dcs fourneaux, et (lit a sa cuisiniere i'tonnec, de ne s'inquii'ter de rien. — Mais mon-sieur. dit celle-ci, les viandes ne seront pas cuites. — Mettez-les dans les brochcs. placez les ragouts dans les casseroles, et quand i l cn sera temps je vous dirai ce qu'i l faudra faire. En etfet, la cuisiniere se croise les bras, la soci<!'le arrive, on met le convert, et c'cst seulement un quart-d'heure avant le diner que M. de Kergoustin ehire dans la cuisine, le fouet a la main, el ordonne i la cuisiniere de fouetter pots, broches el casseroles. (.4 mivre.)

Lc Girant; D . PLOUZENNEC.

Quimper, Imprimcrie Cornouaillalse.

Ccrtifl^ par le Girant soussignf.

Quimper, le

Vu pour la legalisation de la signature ci-contre.

le

ilairie de Quimper,

LB MiiRB,

Page 13: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

W Ann^e. — N ' 2 6 . Vendredi 2 8 Juin 1 9 S 8 .

Paraiss<ii t leVENDRl HI • •

LE NuMifi: 0: 2 5

CENTIMI S ET MARITIIIE Organe R(5publicain Democratique et R^glonaliste de rQiiept

La Ligue des Droits de i Homme est une nofficine de politique

HUIMOT.

ANNONCES ET RECLAMES | Riclomes (4'» page), la ligne. 1 (r 75

- (3« piiRP.), • •. . 2 fr. 25 Annoiicea judic, et volont... 2 ir, 75

— Chrouique locale,, 3 fr 50

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D 30 S. Miirlial. 10 56 3 05 15 27 1 1 S. Thierry. 3 52 19 5(i 3 48 16 07 m 2 V. (le In Vierge. 3 53 19 56 4 27 16 46 m a S. Anatole. 3 53 19 .IS 505 17 22 j 4 Sto lierlhc. S.M 19 55 5 40 17 .'i6 V 5 Slo y.oe. 3 55 19 .IS 615 18 32 * n Sto Angt^e, 3 55 1954 6:i0 19 09

CE O U I S E P A S S E Elections legislatives.

.1 Toulon, election pour remi)l;ieer M. Uenaiulel, sociiiliste de France, deceili-.

Onl obtcnu : M. Ginielly (rep. do cauclu'), 2.00!);

Barlolini (coni.), 3.2o7 ; Montatsne '(soc. de France), 2,903 ; Toe.sea (see. unide), 2.257.

11 V a ballottajje. .4 Fonlaineblcati, M. Baudry, niairc

<le Montereau, repiiblicaiii i'lidepen-danf de defense ccononiique el a^ri-cole, est elu par 10.291 voix, con-Ire 8.481 a M. Allehaut, rep. soc.

lis s'agissail de remplacer M. .I.-L. Duniesnil, inde))endant de «auche, elu senateur.

Le S^nat adopte la revision des baux ruraux

Dans sa seance de vendredi, le Senat a vote la revision de tons ies baux ruraux. nieme ceux qui onl dejh ete revises, sauf ties baux en nature non transforniables en ardent.

Pour que la loi s'applique aux baux deJA revises, il faul que la revision flit etc conclue avanl le 1 Janvier 1934. La cbambre ajourne le d6bat snr la dissolution des ligues

Le 20 Juin, le <lebat sur la dissolu-tion des ligues a ete ajourne par 3.35 voix contre 250. Get ajourneaient etait <lemande par M. Iviival, qui avail menace de lire le dwrel de cloture, si la Chambre ne I'avait pas suivi.

La Chambre en faveur de la R. P

Par 320 voix contre 23!), la Cham-bre s'est prononcee, mardi, pour la discussion immediate du projel ins-tiluant la Representation Proporlion-nelle.

Le debat est llxe a jeudi. La Cbambre

et le prix des loyers La Chambre dans sa reunion de

vendredi, a accepte en principe qu'il n'y ait plus de iiiajoration pour le prix des loyers.

II n'y aura i)as d'augmentation jusqu'en 1939, pour ceux qui suppor-tent deja une majoration de 180 7o sur le loyer d'avant-guerre.

Lcs locataires en etat de chomage et dans I'impossibilite de payer leuis loyers ne jxourront etre poursuivis

La liberie des bonillenrs de cru.

Le Conseil des ministres a decide d'accorder la liberie lotnle aux bouilleurs de cru, et a fixe les condi-tions auxquelles sera applicpie le nouveau regime qui pourra entrer en vigueur le 1" Juillet.

Des economies snr les Assurances Sociales

Conseil des ministres, reuni vendredi matin, a decide <le realiser a partir du 1" Juillet, une economic <le 400 millions sur la contribution imnuelle versee par I'Elat aux Assu-rances sociales.

D'autrc part, le 1" Oclobre pro chain les depcnses adniinistrativcs du service des Assurances sociales seront reduites de 20 %.

Le Marecbal Franchet d'Esp6rey

sous la Coupole Le marechal I'ranchet d'Es|)('rey

a 6tc solennellcMient re^u jeudi a I'Acadeniie Fran^aise.

II a rendu un vibrant honimage a son prd'decesseur, le marechal Lyau tey, heros colonial, (|ui crea Maroc.

Puis .M. Abel Honnard souhailn la bienvenue au nouvel academicicn

Af. Cbiappe, president du Conseil Municipa

de Paris Le Conseil municipal de Paris

procede lundi au renouvellenicnt de son bureau. M. Jean C,hiapi)e, ancien prd-fet de police, a ete elu president par 55 voix sur 90 volants. M. Hay mond Laurent, non candidal, a ob tenu 29 voix. PourVAllemagne, la France

est toujours I'ennemie Dans .son cours d'instruction poli

tique qu'il faisait, le 1" Juin, r6cole Polytechnique de Herlin, le lioutenant-colonel von Arniin, hom me de conflance du Fiihrer, disail que « le but ))rincipal (de I'Allema gne) est de separer I'Anglelerre de la France, en un mot d'isoler la France ». « !,a France, continua-l-est notre plus terrible ennemie el J'Allemagne ne i)OUPra faire des pro

Sets que le jour ou cette France se

)attuc et detruite. >

I.cs conviM'salioiis (l iploii ial i-(|i!cs (iiii oi i l eu lieu ii Loiidres

i i lro Nl. (le RiblR-nlrop, dele^ue

flPH£S L'aCCOHD NftVAL flWeiO-flLLEWaND

VERS LA COURSE AUX ARMEMENTS

N AVA LS

i l letniuul, ol lo {^ouvcrnciiient hri-lanni<i;K', onl ubouii Ic 1(> Juin

un accord, (pie nous soninies enlcs dc (lualilior de di'sastrenx.

ConfornuMnciil a eel accard, .Alleniaf^no est aulcrisce a avoir

une tlolle dont le toniiaf^e attein-drait 35 % du total des forces navales an^laises et une llottc sous-marine (^'(luivalanl a 45 % du lonntif^e des sous-niarins an-glais.

Kn outre, ct ccci est grave, rAlleniagne aura la facultc' si les circonstanccs rexigent, de <U'pas-ser ce pourccnlafjc, en en infor-

lanl. au i)ri'alal)lc, le gouverne-menl anglais.

Tout b^n^flce pour I'Allemagne

L'Anglctcrrc seniblc avoir com-niis une grave erreur en signant eel accord. A-l-elle cru (jue la llolle francaise pouvait encore elre un danger nour son heg(!Mno-iiie marit ime, el a-l-elle voulu lu i opposer line nouvelle llotte alle-niande ? Cc serait dans la ligne Iraditionnelle de sa diplomatic ([ui peut se rivsumer dans cetle formulc : diviser pour regner Mais dans ce cas elle >ie serait grossieremenl trompc'e. « La France a donntj Irop de gages (le son di-sir ardent de paix, I)our qu'on puisse craindre une ittaciue de sa part.

Et d'aulre par i rAllemagne a donni; Irop dc preuves de sa du-plicil(j pour (ju'on ])uisse encore ul accorder quelciue conflance

Pourftint I'accord de Londres est tout en faveur de rAllemagne, in d(;;lriment de la France et me-nie de rAngleterre elle-meine.

A la fni (le 1934, I'Angleterrc possi'dait un tonnage global de l.UOO.OOO tonnes environ. Mais si de ce chil lre on defaUiue 200.000 tonnes de navires hors d'Age et 475.000 tonnes de navires dc ligne vieill is, i l ne reste ((ue ()25.()0() tonnes de navires vrai-menl modernes, aupres desquels les 425.000 tonnes cine I'Allenia-jjne est autorisije a construire feront Ires honorable et Ires res-pectable figure.

Si, d'autre part, on compare la future llotte allemande et la l lol le franc-aise on doit conslaler que par les accords de Londres, I 'Ami-raulc; Hritanni(iue accorde plus a I'Allemagne vaincue qu'elle n'en olTrait en 1922, a la France viclo-rieuse.

IVautanl plus ((ue nous avons un certain nombre dc vieiix na-vires qu' i l est temi)s .de mellre a la rctraile, tandis (|ue la llolle allemande ne coniprendra ((ue des bateaux des plus rtH-eiils mo-deles. Nous avons hien deux « Dunkerque » en construction ; mais rAllemagne a deux « Deuts-chland » eii srrnicc el deux en (iclu'iicnirnt.

...Pour des besoins molndres

Knfin i l est une (lueslioii (|ui a une importance considerable et (|ui semble ne pas avoir (!"l(! prise en considc'iralion lors des conver-sations navales de Londres, C'est celle des besoins auxquels doi-venl faire face la lli)lte friin(;aise et la llolle allemande. L'Allema-gne a beaucoup moins de c(Mes ((ue la France. A pen pres inex-pugnable dans la Mer du Nord, elle peut assurer en outre sa sca-urile dans la mer Halti(iue, en s'cmparanl du c(lnlr(Me des d(j-Iroils danois, SUagerrak, Catlc'gal el Sund.

La France au conlraire est oblig('e (le r(}partir ses escadres dans la Mer du Nord et la Manche, dans I'Atlantique, dans la Medi-lerranee, de mainlenir le contact avec ses colonics lointaines et de surveiller ses convois de troupes ou de niiirchandises.

Nous ne devons pas oublier en elTet ([ue la France est un vaste empire de 100 mill ions d'habitanis rtipartis dans les cin(| parlies du monde,

Le gouvernenient I'a bien com-

pris, et le lendemain meme de I'accord gcrmano-anglais, i l adres-sail au gouvernemenl britannique une note di-clarant (|ue la I""rance ne iieul plus se conlenler des stipulations du trail(' de Washing-ton el (ju'elle reprend sa liberie!' (faction afln de pourvoir aux ni'cessites de sa defense c(")tiere et d'assurer la liaison entre la iropole et les colonies.

Faute diplomatique L'accord de Londres a i'tii con-

si(i(;r(; a Herlin comme un suc-ces de la diplonialie du Fiihrer.

Kl e'en est un en eHel. Non peul-elre en raison du ton-

nage obtenu ; car (luelles que fussenl les rd'sultats des pourpar-lers de Londres, le chancelier Hitler (jtait d(5cid(3 a donner une marine a rAllenmgne. 11 li'tait parfaitement dd'cide a prendre cc qu'on lui aurait refuse. Les ac-cords germano-anglais ne chan-gent done rien.

Mais c'est un succes du F'uhrer en cc sens qu' i l a amcni!' I'Angle-lerre a trai ler s(!'par(;Mnenl avec rAllemagne.

« Notre but principal, disail, i l y a peu de temps, le lieutenant-colonel von Arn i in , honime de confiance du Fuhrer, notre but principal est de s(5parcr I'Angle-terre et la I'rance, en un mot d'isoler la F^rance. »

Et i l faut conslaler {[u'ils y arrivent.

Le F(!'vrier, I'Anglelerre et la I'rance dt-cidaienl de se consuller et de se mellre d'accord avaiii de s'engager dans les problenies in-lernationaux. Le 17 Avr i l suivant, ce pacte (Hail confirnK" et renfor-ci', i l Stresa, par I'adheision de I'ltalie. '

H('las ! Deux inois ii peine apres Stresa, TAngleterre oubliai l ses engagements et trai tai t s(!'pa-rcment avec I'Allemagne, et dans de telles conditions (|ue la I'rance se trouvait dans I'obligalion de d(!'noncer elle-mi^me le Iraile de Washington.

Ce succes encouragera rAl le-magne a faire une tentative du nic'nie genre aupres de I' ltalie, d'aulant ([ue cette derui('re a de graves soucis du c(')te de I 'Elhio-pie.

Le Reich aura atteint son but I'isolement de la F'rance ; et tout I'cn'orl enlrepris ces derniers mois pour grouper les nations pacili-((ues de I'Europe sera ii recom-inencer.

Et ceci nous anuMie a conclure (|u'avanl de compter sur les au-tres, i l faut d'abord pouvoir comi)-ler sur soi-nienie.

J. G.

aiiiiiiiiiiiaigiiiiiiiHiiiniiiiaiiiiiBiiiiiiiiiiiKiiiiiiiHiiiiiwiiii

Conversation Franco-Britannique

a::ii:aiiii:iiiiii,Bi;!!!iqi;!iiaiiiiiiiiiiiHiiiiiaiiiin!iii]i!iiiiiiiii:Bii;i!

MM. Eden ct Laval aprcs Itiir enfrelien

iiiiiiiiiiiiiii!»i;iiiaiiiiiiniiiBii!iiDi:i!iBiiiiiniiiiii:iiHiiiiiBii:i!i

L'entrevue Eden-Mussolini M. Eden, ininistre anglais, s'est

rendu a Home, ou il a eu un enire lien avec M. Mussolini, au sujet de I'accord germano-anglais.

linlrelien cordiid, dil un coiiinui ni(|ue, iiiais la presse ilalienne t'nu' des doules sur le re'sulliil, en raiso du conllit italo-iilhioiiii'ii, dans le quel I'Anglelerre voudrait intervenir

LE FESTIVAL DES MUSIQUES MILITAIRES

Passaga de la mualque anglaUe, place de l 'Op6ra.

La Ligue des Droits de rHomme olficine de politique passionn^e** C'est ain.si que la qualifie M,

F.douard Herriot, chef du jiarti radi-cal-socialislc, <|ui doit s'y connaitre.

M. Herriot ayant (-((i menace une fois de phis d'etre exclii dc la Ligue des Droits de I'Honime, a adress(' au secretaire gen('ral de ce grou])emenl 11 lellrc suivante, qui ne man(iuera

pas d'inli'resser nojf lecteurs :

« Monsieur, r. I'lir line lellrc, en dale du 17

hiin, iious m'inforinez que le Con-(/ri's Sational de hi Lit/ue a confirinc I'annuUilion de re.reliision deja pro-iioncee eonire mui pur voire section; nuiis que vous reprenez suns detui wire procedure, en viie d'unc e.vclu-

sion nouvelle. En nienie lenips, vous nie coniniuniqnez le resume des i/riefs invoques contre mot; il ij en a neuf.

'est pen ! <: Vous nie reprochez en particu-

lier de n'avoir enlrepris nucuiie ac-tion contre les puissances d'urqent ; d avoir parlicipc a quidre ijouverne-ments de treve ; de n'avoir pratique aucune politique de de.snrnievient. Vous ni'accusez dc m'etre as.mcie a ccrtaines inesures d'urdre militaire.

« (U's citations suffisent a demon-trer que vous cntcndez fonder nwii exclusion sur des motifs d'ordre uni-quemenl politique. .Ic pourrais vous repondre que ces uriefs .s'adres.<ent non pas a ma personne, mais d un parti dont je n'ai etc, en des heure.i (/raves, que le mandataire. .Mais j'ai plus a dire.

« Lorsque dans des temps diffici-les, nous avons cree la Licjue des Droits dc I'llomme el du Ciloijen. nous I'avons fondee pour assure/ le respect dc la declaration el en parti-culier de son article 10 qui dil :

Xul ne doit elre inquicle pour ses opinions, mcmes relidieuses, pourvn que leur manifestation ne trouble pas I'ordrc public ctabli par la loi. »

« i:n vcrtu de ce principe, nous avons lutte pour obtcnir par des voles de juslicc, la rihiision d'lin cc-Ichre proccs. Nous sommes interve-nus pour faire assurer a des officiers callioliques le droit de priiliquer Icur culle : j'ai vu un luimmc lei que Fer-dinand Hoiiisson iifiir pour que Ion-ics les ressiiurces 'du droit fussenl niises d la ilisposilion il'un des pires adversnircs du rc;iimc. Pour moi, la Linuc c'csl ccla ; la llcpubliqae, c'est celu !

« Vous prctendez m'inlcrroiier au-joard'liui, an noni d'un dofime poli-tique que je n'ai ni d subir, ni nienie d connaitre., de mes actes politiques. Je dots compie d mon parli el I'rnies elccteurs ; d vous, non ; jc vous invite d en prendre actc.

« ,te pourrais vous cnvoijer ma de-mission. .Ic ne le fais pas, voulaiil vous amener d monlrer aii.r repiibli-cains, sous voire rcsponsabilile, ce que vous avcz fail d'line noble insli-lution, deslinn! d protcf/er le droit individuel, Iransformce aujtnird'bui par ccrlidns, en une officiue dc po-litique passiiinnec.

1 Veulllez reccvoir, Monsieur, I'cx-prcssion des sentiments que je vous dots. »

Signe : F.. IIHHIUOT.

.ses ; perseciilions conlre les calholi qiies en lUissie, au Mexi(|ue, en Kspa-gne, etc., etc.,. La Ligue des Droits de rHomme n'a pas renui(i le peti^ (loigt.

All conlraire, elle se fait un devoii (rintervenir en faveur des objec-U'urs dc conscience.

Dans sa seance du 2 Juin 1932, k coniitii central apjjrouvait une pro-|)osilion de loi tendant a accordei ilcs pensions ou des secours aux veuves, ori)helins et ascendants de militaires et marins fusilles pendani la guerre.

I.a Ligue a demande raninisti( pour les traitres eondamni's pom intelligences avec I'ennemi (10 F(;-vricr 1933).

La Ligue refuse le droit d'asili .aux religieuses el aux religieux fran-(;ais, mais elle a t-levd- « la protesta-tion la plus veluMiicnte » contre I'ex-IHilsion de Trotsky, le bourreau dr la lUissie et le fomenlateur de guerre civile.

Ivlle encense Frol, le fusilleur de.s ancicns conibatlants et organise une manifestation en son honncur a Jtontargis.

C'est cette derniere manifestation (|ui lui a valu un di-saveu plus cate gori(iue jjeul-etre encore que celui (|ue vient de lui inlliger Al. Herriot le (it'saveu de M. Jean Trarieux, fils du i)r(;sidcnt-fon(lateur de la Ligue qui ecrivait, le « Mars 1934, a M. ViC' tor liasch, la leltre suivante :

Monsieur le President, Dcpuis Ion;,temps deja, men frere

el moi - mcme avons donne noire demission motivce de membres de la l.iijue des Droits de I'Homme, tres vile orienlcc, apres la morl de notre pcrc, vers une politique nuK^onni que et de j/auche n'ai/ant plus rien d voir avcc I'idee (lenereusc qui avail preside d sa fondalion.

Toutcfois, da fait memc que l.udovic Traricu.r, pourtiml animi par un .simple esprit dc justice, ait ctc Ic fondatear ct le premier pri sident de la Lii/uc des Droits de I'llomme, je sens bien qu'au.r ucvx de beaucouv dc (/ens an certain lien dcmciire enIre cetle Lifiuc et notre nom.

("est piiuniiKd, apres la Iwnlensc nuinlfcslalion dc dimanchc dernier, d Monlargis, en I'honneur {quel hon-ncur .') ilu niinistre Frol, manifcstur lion dont la IJque des Droits dc I'llomme a pris Vinitiative. j'cprouvc le besoin de libcrer publiquemeni el dcfinitivement le nom des Tra rieu.r d'un iiroupemcnl ou les droits till citoycn ne sont plus que cciix d'un parli\

Ludovic Truricux avail fondc lo I.iffuc pour venir au secours de, innocents. Ouclle nc .•icrait pas aujourd'hui son inditfnalion de voir ses miserables successeiirs tenter I'impossihle sauvelane d'un liouime qui a fait tirer sur ies ancicns c'lri ballants !

Kecevez, Monsieur le PrtKsiilcr, I'e.vpre.fsion de mes senlinients at Irishes.

•Jean THAIIIKUX

« Noble instilulion Iransfornuic au-jourd'hui en une oll'icine de politi-(|ue passionnd-e. »

Si en elfet la Ligue des Droits dc I'llomme est iiilervenue autrefois pour faire assurer a des olfieiers calholi(|ues le droit de prati(|uer leur culle, on pent dire que dcpuis long-leinps, c'esl-n-dire dcpuis (pi'clle est aux ordres de la l-'ranc-Mnconnerie, on n'a pas |)ii noler beaucoup d'in-lervenlions de ce genre. Les occa-sions ne lui onl cependant pas man-(pii' : lois d'exceiilion (|ui frappent en France les congrC-gations religieu-

Parnii les autres dd-missions re tentissantcs, signalons celle de M Pierre Co'lomb, di'|)utd' de la Vienne (lui ne veut plus faire partie d'unc ligue qui est « cnvahie peu a peu par des ('lemenls exiremistes » ; et celle dc M. Richard, (K-puti- radical socialiste du Hlione, qui estinie que 1 la ligue doit etre au-dessus de tous lcs Darlis el nc iloit pas servir luie lenda;icc poliliipic ».

Nous pourrioiis ciler il'aulres ti' moigMages ; ccux-ci suffK-ienl ample menl.

« Comment en un plonib vil, I'or inir s'cst-il change ? »

Le Pvt i Socialiste vient de proclainer

son impulssaoce k risoudre les problitnes actaels

Le parti socialiste est dccidement en grand desarroi. I I sullit, pour

en convaincre, de lire, dans les co-lonnes du « Populaire »,'le comple-endu des debais du Congris que la

S. f . I. O. vient de tenir a Mulhouse. aniais les pretendus « unifies », a la •echerche de la solution des probl6-mes essentials de la monnaie et de la paix, n'ont fait preuve, jusqu'a ce jour, d'une indigence intellectuelle au-isi totale.

En ce qui conccrne la question inon(5taire, M. Leon Blum a du re-connaitre, la mort dans I'ame, que e groupe parlenientaire dont i l est

le president t est actuellement sans lirective et sans man(lat». c Quel st, d I'heure presente, a declare M,

IJlum (Populaire du mardi I I Juin, page, 5' colonne), I'orqanisme du

parti capable d'etudier une telle iliieslion et de fournir une solution '/ Nous avons pose la question au groupe ; nous nous sommes trouves (levant des opinions si divergentes que nous n'avons pu trouver une olution collective. Mais avez-vous

une solution sur ce pointSi vous avez une opinion, si vous ctes capa-bles de choisir entre les inconve lients des deux solutions, si vous v'ouicz fixer la conduite du groupe, h bien, le groupe parlementaire, ui, vous en aura la plus grande gra-ilitde- »

Placi;, comme I'ane de Buridan, a gale distance entre le seau d'eau de a devaluation, et le picotin d'avoine lu franc niaintenu a sa parite-or e ))arti socialiste, incapable de fai-e un choix, reste flge dans sa posi'

lion d'attente, devant les .militants lesorientes.

A-t-il au iuoins une attitude plus lette quand i l s'agit de la paix 1 M. Blum nous renseigne, a ce sujet ans ambiguiti'. « L'attitude du jiar i, a-t-il (lit il Mulhouse, est conformc "i celle de I'Internationale Socialislf ?t de I'Internationale Syndicaliste S'ous sommes tout disposes ii tout aire pour (['viter la guerre. Mais cette dtilude de prevention desesperec 'ontre la qiierre ne suffit plus (/uand fl guerre est un fait. Elle ne suffit neme plus quand la guerre, sans '•Ire un fait, pi'se sur le monde com ne une menace. Dans ce cas, le •)arli ne peut pas se borncr a dire X tout pour cmpecher la guerre

M. Blum a bien sa forniule. Elle •onsiste a ne point nier la coexis ence du (levoir national et du devoir nternational, «lorsqu'il v a agres->ion llagrante et invasion du terri-oire nationals. Mais on ne saurait iffirmer que la forniule de M. Blum ipprouvi-c sewlement par le groupe )arlenientaire, est celle du parti out entier.

La doctrine du parli socialiste I'est pas niieux deflnie, au point de ;ue des nioyens a employer pour •onquerir le pouvoir. Elle ne pre •ise pas davantage les conditions tans lesquelles la S. F. I, O. entend mellre un ternie a la crise economi ,|ue. Dans les innombrables discours ail ces siyets d'importance fureiit ibordi-s, aucun programme positif i'a ete esquissi;.

La motion de M. Lebas, adoptee ')ar le Congres, et qui reniplit pres le trois colonnes du Populaire, est elle aussi, d'une lamentable indigen

Elle se borne a proposer la nationalisation des «monopoles dc "ait a demander au "roupe jiarle nentaire de combattre « i r rHuc t i blement » la politique de deflation

envisager la 'lutte •contre le fascis me et a examiner le problenie dc «I'unite (faction » et de «I'unitt' 3rganique ».

Sur la proposition de M. Vincent \uriol, i l a et(> decide de rcclamer a dissolution de la (Chambre el il'elaborer un programme, base sur 'es plans etablis par le ("ongres de Toulouse et par la 0. T.

La montagne a accouche d'une souris.

Tant de pauvreti!- d'idi'cs et tani (I'impri'voyance, cxpliquent claire ment les raiscfns pour lesquelles M r.eon Blum s'est toujours si soicneu icnient aiiplique a ecarter son iiarti (les reKponsabilil(!'s du pouvoir. C'e.st 'e meilleur service qu'il pouvait lui renilre, car le fiasco auqucl vient •raboutir I'assembli'c de Mulhouse (st la di^-monstration la plus (I'clatantc de I'impuissancc de la S. F. I. 0

L e c o n f l l t • I t a l o - a b y s s l i i ;

e t I ' E u r o p e L(.' recent accord ilalo-abyssin k

Geneve, la treve conclue, le recours accepte a I'arbitrage n'ont pas mis un terme au conllit. On avail observe que la detente correspondait avec la saison des pluies ; i l est hiJIas vraisembiable que, des la fin du mois •'Aout, le beau temps sera propice aux aveux. L'ltalie continue sa pr6-jaration ; on peut meme dire qu'elle a pr6cipite. Le Negus essaye de ral-lier ses partisans. Les discours du Duce envisagent, de toute Evidence, une guerre defensiv.e dont Addis-Abeda, situee a queiques six cents kilometres de I'Erythee a les plus serieuses raisons de 'craindre le developpement.

Nous n'avons pas ici a appr^cier la legitimite "des pretentions italien-nes. Elles sont un produit de I'unite tardive de la grande nation voisine aussi bien que de I'imperialisme fas-ciste. 11 se prepare contre I'Abyssi-nie un de ces denouements histori-5ues qui ne nous preoccuperait pas i ' i l ne risquait de troubler la situa-tion europeenne.

Mais nous ne pouvons consid^rer sans crainte I'engagement des forces italiennes dans un .pays assez vaste, de penetration difficile. On connait ',e courage militaire des Abyssins, leur cruaute guerriere ; on sait aussi que le Negus ne sera pas privd de con cours europeens pour I'equipe-:uent et la direction de ses troupes. II est done a redouter que ce conflit ' ifricain ne devienne un coaflit d'Europeens en Afrique.

Nous ne pouvons oublier d'autre oart que I'Abyssinie est membre de !a Societe des Nations et que la France ayant a choisir entre I'esprit le Genfeve et celui dc Stresa peut-se trouver devant un dilemme deli-cat.

Enfln, i l est assez vraisembiable lue I'Anglelerre, si intransigeante •>nvers tout ce qui approche son Empire, aura une sollicitude toute iarticuliere pour I'independance ibyssine. L'AlIeniagne, attentive a niettre en difficulte la cooperation ecente des anciens allies, se servira laturellement des incidents sur les Yontieres de I'Erythee ; • elle les ?nvenimera s'il le faut oour opposer ^ome a Londres, embarrasser Paris, )our affaiblir la position de I'ltalie iur ses frontieres europeennes.

Au moment ou I'on pouvait espc--er une certaine stabilite de I'echi-nuier europeen, voici done une oc-casion d'inquietude.

Notre opinion publique se sou-vient des accords franco-italiens signi!'s en Janvier dernier et des poncessions faites entre autres par a F'rance a I'ltalie, sur le chcmin ie fer de Djibouti. Nous avons cede lOVc de ce chemin de fer a nos amis taliens. La jonction de cette ligne ivec celle d'Addis-Abeda va-t-elle miener le Duce a solliciter notre toK'rance ? La cession d'une partie de la propriete de notre voie ferree n'est pas une hypotheque sur notre ^ouver.-iinete territoriale. Mais i l 'aut compter avec le Duce, habile I intimider, attentif a profiler.

Notre diplomatie, adroitement •onduite par M. Pierre Laval, aura fans les temps prochains une partie fifflcile a jouer pour niaintenir la bonne atmosphere franco-italienne >;ans avoir ii s'immiscer dans Ies affaires d'Abyssinie.

M. Raynaldi en correctionnelle

Raynaldi, ancien garde des sceaux, coniparait devant la 11 Chambre correctionnelle, avcc le banquier syrien Sacazan.

Le jugenient sera renflu la semaine prochaine.

« La Croix-du Sud » bat le record de distance

pour bydravions. L'hydravion Croix-du-Sud s'est en

vole (le C.lierbourg et a vole d'un seul coup d'aile jusqu'a Ziguinchor, aux conlins du Si-iU'gal et de la riuin(!'e soil environ 4.3'25 km,

L'ancien record, detenu par les Italiens, etait de 4.132 km.

Cela VOUS dit quelque chose ? Certains de nos instituteurs de-

clarent superflue toute mesure de de-fense nationale supplcmentaire. Dans leur for interieur, ils preferent k la s ; u e r r e la colonisation de .la France par I'hitlerisme.

z Qu'ils liscnt done cc reglement, le I'on public et qui parait bien au-cntique, du camp dc Lichteniburg,

oil sont enfermes les suspects politi-pics en Allemagne :

« Seront pendus ceux qui auront 'ait de la politique dans les bara-quements, cuisines, w.c. et preaux, forme une association, reuni de la iocumentatioh sur de pseudo-a/ro-cites commises dans le camp ou qui en auront fait part d des visiteurs.

> Seront fusilles sur place ceux (/ui auront attaque un homme de farde, refuse le travail, decide des camarades a le faire, quitte la co-'onne de marche, crie, ri, chante pendant la marche ou le travail.

» Seront pendus ceux qui .se se-ront laisse alter a un acte de sabo-tage pnjmi'diti!', laissi couler Veau d'un robinet, laisse fondre un plomb de siiretd electrique, bouchi let ca-binets, laissf d^border les ricipients de la cuisine, etc.

» Seront fusillis par le poste de ', aprii fa re garde ceux qui. opr . ^

montreront aux fenitres'de's bara-quements.

» Les prisonniers condamn^s d la prison concheront sur la planche sans couverture, seront au pain sec et a Veau et astreints aux travaux el corvees degradants, it Vexercice supplcmentaire, seront lies aux po-teaux pendant certaines heures, rece-vront la bastonnade et seront privi-s de courrier.»

Cela vous dit quelque chose ? . .

raite, se

Page 14: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

Aprds la catastrophe de Reinsdorf

La calastrophc de lU'insdorf atti-de nil

I 'opinion mondialc sur les prepara-re, une fois de plus, rattei i t ion dc

tUs de guerre de rAllemagiie. Le troisl^me Reich sort rapldement du sUde « de la capucite de dufensive » pOur entrer dans le slado « de la capaclle d'olTensive».

De 1918 a 1933, lU-insdorf travail-lalt pour la Reichswehr qu'elle pour-voyait dc niunitiuns ; elle s'occupail surtout de la tabrieallon de cartou-ches de fusils et de revolvers. Au-cune explosion importaule ne s'esl iroduite a I'usine de 1918 a 1933.

On est en droit d'admeltre que. ces temps derniers, I'usine qui travail-lait nuit el jour, fabriciuait des ex-plosiLs destines au chargcnient dos bombes de lu j;rosse llotte aerienne. C'est une hypothese. Si une catas-trophe seniblable se produisait en France, toute la prcsse niondiale inontrerai l noire pays eii pleins preparalifs de giicVre. (".liclu-s, 4onuees slatistiques, etc., rempli-Xaient les journaux. l l ien dc cela idans les journaux alleniands ! La police, operant avec une celeritc extraordinaire, a cerne les abords, non seuloment du l ieu de la catas-iropbe, mais des localites envirou-,nanteii 1 Une iiunicnse ciuison 6tan-iche a subitcment separ6 Hcinsdorf <lu nioadu enticr. En Krani e, on au-rai t deposi une douzaine dc dcnuin-<les d'interpolations. Les profession-nels de I'eloqucnce s'agiteraient. Ici, jle mystere plane sur les niorls ; le •silence le plus complot est observe. Hier, les journaux qui parlaient de Ja catastrophe donnaient d'abon-idanls details sur la l'ai,'on doul les obseques seraienl celebrees. On enu-nierait les personnaliles qui devaienl y assister. On donnail ce detail : 500 horlensias l leuriraieul les lombes fenuees, on n'en parlerait plus I On ne nous di l , en sonime, rien, rien. Si ccpendant. En ell'et, on souligne que des lelegraiumes de eondolean-ces ont ele adressees a Hit ler par a)lusieurs monarqucs. Cent blesses lutlent avec la mort dans les hopi-taux. Personne ne parJe d'eux. Us luourront ? On les considere coniine <les soldats lombes au champ d'hon-ncur. Ne travaillaienl-ils pas pour la prochaine guerre ? Le D' Ley, chel <iu t ront <lu Travail, a ordonnc hior que les drapeaux seraienl mis en ber-ne au-dessus des portes d'e.-tree de toules les usines du Heich. Apres les obseques, on renlrera les drapeaux cl I'Allemagne hitlerienne conti-nuera a se laire aulour de ses inquie-tanls preparalifs de cuerre. Reins-dorf est un symbole.

Ltquifoque Radicale-Sociaiiste Les crises politiques succedenl aux

crises politiques el elles sonl de plus cn plus graves. L'origine en est lou-jours la meme : rat l i tude contradie-toire du part i radical-sociulisle.

Au moment des elections, le parti radical se penche avec lendressc vers les sociulistes et, au noni de la « discipline republicaine » s'ailie avec eux et avec les coinmunisUs, pour fairc echec a ce qu'i l appelle « la react ions. Mais lorsque vient I'heure <le gouverner ensemble, les desaslres ne sonl pas longs a s'ac-cumuler, et le parl i radical-socialiste est bientot oblige de se relourner vers ceux qui, la veille, i l traitai l de «fascistes» et de s'associer avec eux dans les conseils du gouvernc-ment.

C'est de cette all i tude changeante et contradictoire que vient lout le mal. Les parlemenlaires radicaux sonl eux-ni6mes divises, selon que I'interet electoral I'eniporle, ou qu au contraire les interels supd-rieurs du pays priment en eux. Comment faire disparailre cette contradiction inter-ne du part i radical ?

Leon Blum, chef du parl i Socialis-te croit h une cassure prochaine ; «la catalyse s'opere enlre les deux radicalismes, et elle apporlerait dans la vie politique du pays un com-mencement de clarte el de sante», ecrit-i l , dans le Popnlairc du 7 Juin.

Personnellement, nous ne croyons pas a cette cassure, le par l i radical a des racines Irop profondcs dans noire pays (« I ' infanlerie de la He-publ ique» selon I'expression d'E-douard Herr iol) , i l a des comites trop puissants et represente des interels parliculiers trop importants, pour se laisser jamais diviser. Et cependanl, noire vie politique aurail besoin de clarte el de sante, comme Je dit Leon Blum.

La solution de cette contradiction n'est pas dans une division du parti radical, mais dans sa liberation, et celle liberation s'operera par la re-forme eleclorale. I I faul supprimer le « second tour cause de lout le mal. On pent pr i ferer le scrulin d'ar-rondi-ssement a un seul lour, ou le scrulin de lisle par deparlement, on peul disculer sur les meriles de telle pu telle rdforme, mais lout vaudra mieux que je nefaste regime actuel.

Le jour ou le « second lour » sera supprimd', le parl i radical redevien-<lra lui-meme. II pourra aller seul ii la balaille, avec son programme, a

jarlis ; i l n'aura l ier avec les uns

rt'gal des autres plus besoin de s'a ou les autres. Ce jour-la une Icrrible equivoque n'einpoisonnera plus la vie politique de noire pays, el Ton n'entendra plus le chef du piirt i ra-dical, .M. Herriol, s'ecrier, exaspt-re, devant son groupe parleiiienlaire : « Qui de vous propose la constitu-tion d'un (iouvernenient de Front Commun ? II faul le dire. Apres cela CO .sera plus clair. » Car c'est bien de cela qu' i l s'agissail : quand on a fa i l la courte echelle au Front Coiii-nuin aux elections, i l parait lout na-turel de continuer au (Iouvernenient. Et c'esl de cela que la France se nicurt.

M a r c e l DEMON.

E i O t e r l e I V a t i o a n l e TIHAGE DE LA T THANdE

Sonl rembourses par : 100 fr . les n"" se lerniinanl par 1

1.000 fr. _ _ 29 10.000 fr. — — 900 25.000 fr. _ _ 5.407 .50.000 fr. — _ 7.311

100.000 fr. — _ 7.371 500.000 francs, les billels portant

les n " : 792.522, 585.751, 195.812, 559.230, 299.235, 831.945.

Un mil l ion, les billels portant les numeros : 709.876, 6()5.079. 11G.019, 521.959, 1.037.477, 371.088.

Le billet portant le n" 928.80(5 jagne 3 mill ions.

Chronique de la vie Agricole

Yerii 11 GorptioD AgM 11 n'est pas Irop tard, scmble-t-il,

pour parier uu Congr6s tenu a Ver-sailles les i " el 2 .luin par 1 Union •Natiouale iles Syndicals agricoles. l i ieii lies (lUL'slions y out eic abor-ilees. .Mais elk's ne 1 onl ele, si Ton peut due, i|u eii loiicUon a une qiies-l ioi i ceiui'ale : celle tie 1 organisa-tion de la prolessiun agricole sur un plan corpoial i f . Le pioblenie esl (I'iiiiporlance. On i loi l se leliciler qu i l ai l ele Iraile avec conscience el objeclivile.

(Jue Ton assisle dc par le inonde a uiio I'oi'le poussce de corpoi'atisiiu', 11 esl impossible dc Ic nier. 1.'Italic, le I 'ortugal, r .Vulr iche s'en reclainenl ofl iciel lcment, el meme consluul ioi^ uellenieiil. D'autres pays sonl pr i fs il s engager dans la meme voic. .Mais lieri'iere le « mol » il faul encore voir la reaiite. L'etranger nous otl're-t-il des exemples de regimes veri tablemenl corporatil's V

' rheoriquement, les corporations ilaliennes disposeiil dc pouvoirs cco-noiniqucs el sociaux etenilus. I.a loi ilu i) Fevrier 1931 priH'ise ([u'ellcs seront appelees a « discipl iner I'ac-tivilti economique ii i-laborcr les normes pour le reglenient collecli l ties rapports ecouomiques, enlln a etablir les tariLs s'aj jpl iquanl aux prestations et aux services IH-OIIO-niitiucs ». .Mais I 'E la l se conlenle-l-ii pour cela tl urtMe passif tie « con-Iroleur » ? I I s'en faul du lout.

Non seulenient, c'est Ic .Minislre des corporalioi is, en fa i l .M. Musso-l ini lui-meme, qui prcsitle les Con-seils des ( lorporal lons, mais la com-position tie ce Conscil est t lelenii i -IR'C par tlecrct. E l la corporat ion ii'exerce son pouvoir qu'avec le con-sentcnienl tki chef du Couverne-ment.

En reali le, la corporat ion i lal ienne a tons les caractercs tl'tin vii-ritable louage public. Hien ne sc passe dans I'ortlre social et i-cononilque sans la i)ermissit)n tie TElnt, mai l re el meme but supri^-ine iiuisque i'itU'al fasciste ril'side tians la constitution tl'un « Etal lo la l i la i re

On ne pent qne doiiner raison a .M. .Salleron lorsqu'il tl i 'clarail, I'an dernier , au Congres tin Cinquanle-naire tin Syndicalisme agricole : « Force nous est d'observer que les regimes corporal i fs que nous olTre Ti'lranger nous paraissenl jusqu'ici rentire surtout homnuige au mol. lis nc sonl. si Ton peut dire, que les formes a pr ior i , de sensibilitcs dic-tatoriaies. Discernerait-on chcz eux I'l^'bauchc ties corporations si, subs-t i tuanl une t?pilhcle a une autre, ils se fusscnt ai)pelc's ri-gimcs sovit!'ll-(pics de synilicalisles ou il'tatlsles. Deux traits pr incipaux les caraclt!'-riscnt, V.v sonl ties ri'gimes aulori-taires. Ce sonl ties regimes i'laliscs. »

Mais diis lors, se pose une {|ues-l ion essenlielle ; celle tie savoir si IC corporatisnie n' implit |ue pas ntj-cessairemen'l un regime dictatorial , «;ui I'll subortlonnanl I'tl-conomique lui polit ique, le social au national, cl linalement la corporat ion a I 'Ela l , ne le prive pas tin nienie coup tie ses caractercs essenliels. Ceux qui ap-pcllenl le corporatisnie (I'conomiqiie intt!'gral ne poursulvent-ils pas un mylhe '?

A premi6rc vuc, on serait lenti' lie le croiro. Esl-ce cepentlanl bien exact '? Que la corporat ion exige un l . la l fort , r t ^ ' i i i i n e n l Prt!'sitlenl tie I L'nion NnUonalc, M. Roger t'lraiui, I'a dt-clanl- sans cmbagcs. Et I'oii doit approuver ses paroles. .Mais Ic corporatisiue coincit le- l - i l fatale-li ienl avec la diclature el I'i'talisme'?

Ce qui a rcntlu celle coincitlcnce fatale, tIans le cas tie I ' l la l ie , c'esl que .M. .Mussolini, brulant les tl'lapes, II voiilu forger tie tpules pieces un ri!'ginie corporat i f . Une i!-volution plus lente, plus conforme a la vie t'llc-mcinc, n'cntrainerait pas nc-ces-.i;airemenl les mcnies constl'tpuvices.

Qu'on le veuille ou non, le phi'no-Uieiie collectif tloniine I't-volulion ticliielle (lu monde. Pour en lenir conipte. il ne s'agil ni tie revenir en arr i^re ni d'alii^ner nos liberti^'s les plus chercs. C'est en nu-nage.Tnt les transitions, en laissiint subsister dans la plus large niesiire I ' ini t iat ive int l ividuel le, levicr pnissant tie loute lictiviti:' luimaine, que la transnosi-l ion sur le plan des mlisses tl'une civilisatit)n fondt'c sur le plan de I ' indiv i t lu se fera natiirelleinenl. En s'orientanl dans cette voie. le syndi-calisme agrici>le, tl-bauche tie la cor-poration, tievientira la ct)rporation vtl'ri table.

M. FOUCHKT,

nirccteiir de la Sccicic (Ic.i Afiriculleiirs de France.

LA GLORIFICATION DES DANSES BRETONNES

Les Archives Internationales de la Daiise remercienl Ires vivemenl les iiombreuses personnes qui onl bien voiihi leur eavoyer une tlocumenla-l ion sur les tianses brelonnes.

-M. Tugal, conservateur ties Archi-ves, qui a fait en Hrelagne un rapidc si-jour, est revenu convaincu qu'il sul'llsail tie dciiiandcr aux Hrclons, pour Itnil oblenir des tiu'il s'agissail d'exalter l ' . \rnior.

(;epentlant, malgri.' rempressement geiK'ral, ties renseigncnients man-(|i!eiil enct)re.

(jue mil n'iR'site a nous ticrire. i.e plus petit iK'tail sur les danses bre-lonnes nt)iis intiTcsse : les airs tie daiise, le sens t^'tyniolt)gii|ue des mots par lesqiiels on tlt'signe clia(|iie daiise, les Iratlilions...

I I parait que lout le montle peut dessiner, i l est au mtjins certain que tinit Ic nioiitle pent nous envoyer tie petits st lii'inas represenliint les pas et les attitudes ties tianseiirs.

l i i i l ln, nous ctjjiti iuioiis dc faire appcl aux tM iitl i ls : le binitni est-il un instrument celle V Ct)nnaisse/.-voiis line repri'sciitation tlu biniou antcriciirc au xi i i " siccic ou mie allu-sion au biniou ? Y a-t-il eu des dan-ses bretoiiiies seiilemeiit cliantccs Y a-t-il eu ties danses corporalives etc...

On voil bien ce (|iic iit)iis vtiiilons; iiccMinuler ties tlociinicnts pour les historielis, les chtiremaphes, les cthnologiies, accomplir noire laclie d'Archivisles tie In Danse.

La Direction ties Archives Inler-nationales de la Dnnse esperc done qu'on voiidra bien I'aitler encore el elle ne sail comment remercier

Coneeil de Prefecture interdepartementai de Rennes SAiM'-THuuiiiN. — A rautliciice

du 20 Juin, le Conscil tie prt-feclure a exainint- la protestation I'levee conlre r61ection tlu M.M. Pustoeh et Gorvan.

M" Le Bail, avocat au barreau de Quimpcr, a concUi i"! I' lnvalidalion.

.M" .latlt', avocat au niciiic barreau, a soutenu les inltlMa-ls ties tieux can-tlidals elus.

M. le Conimissairc tin (iouverne-nient a conclu a la valitlation tie MM. Pustoch et Corvuii.

L'alfaire a t!'ti!' mise en tlt-libti-re. NIZON. — Le Conscil tie iiri'fec-

ture a exaniim:', le 20 .luin, la proles-lation de M. .los. Even conlre I'i;'lec-tioii dc M. Danii^lou, proclanni con-seiller municipal.

L'all'aire a elt; niise en tlt'libil'rt' apr6s plaitloiries de .M" Connon, avocat a la Cour tie Renncs, pour •M. Danit^lou, tic .M" .lean .hitlti, du barreau tic Quimper, jiour M. Even, el tic .M. Ic Conscillcr du Gouverne-nient qui a conclu a raii i iulation <lc relection de M. Danj(!'lou.

P o u r l a d e f e n s e d n m a r c h e d a b l e

liecensement des blcs exisltint uii 1" JuHlel

en vtie de leur prise en c/wrr/c par le Guiivernenient.

La I'rifcclnrc du Finisterc com-munique :

Le Gouvernemcnl, aux lermcs de la lo i du 24 Dicenibre 1934, s'esl engagii i\ prendre en charge tous les slocks de ble exislanl au 1 " Jii i l lel 1935 et le Ministere tie rAgricul lure vient de prendre a ce sujet Jes dis-positions niicessaires a la conduile tie cette imuorlanle opiiration.

Notons tout d'abord que cette prise en charge obligatoire pour I'Etat est facultative pour les inltj-rcssd's qui peuvcnt ou non, dans les (li'lais prescrits, remplir les formu-Ics tie demandcs sp6cialenient tl'la-hlies a cet ell'et.

Ceux qui peuvcnt presenter des demandes a) tons les agricultcurs, (|u'ils exploitent tlirccfcmenl ou non iciii's propriii'les ; I)) les groiipi'inents (le stockage el de report ; c) les n i -gociants en grains et les artisans ruraux ; d) les houlangers ; e) les meuniers.

Pour les auriculteurs-exploilants, seals toulefois peuvenl benefieier de cetlte mesure, ceux qui ont souscrit i;u mois dc Mars dernier les dcelarn-lions d'emhltituires et de recoltes pretnies par le decret du 17 Mars 1935.

Htahlissement des demandcs. — Le reccnsement ties stocks apparle-iiaiit aux tli-lcnteurs conipris tIans les qnatre tlcriiicres cati!'gories esl etrectue par Ic Service <les ('.ontri-butions Intlirectes. Les grouDcments agricoles onl recu d'rectcment les impriii it 's lU'cessaires a leurs tlecla-rations. Les interessil's ties cateyo-ries c, tl et c les Irouveronl a la inairie de leur ri'sitlence.

Les cullivaleurs el les proprielai-les tlonl les tloniaines sonl exploiti's par autrui doivent adresser leurs denianries a la mairie de la com-mune dans laquelle se Irouvenl les bit's a jirentire cn charge.

Des iniDrimtis speciaux (niodcle n" 1) sonl .'i leur tlisijosition dans loulcs les mairics du departememt.

II V a lieu de ilistingucr parmi les cullivaleurs : a) ceux qui n'oni effectue ni report ni slockitqe : ils n'ont a rt'iiontlre qu'aux questions n°" 2, 4 et 0.

b) Ceux qui ont participe aux operations dc report ou dc slockaqe: ils doivent rcpondre a Ionics Ics questions, mais sans s'inquii!'ter ties quantili:'s tie blti stockti's dans les magasins tic la cooptl'ralive a laquelle lis apparlienncnl.

Toules les deniantles devront ctre prtisenltifs avant le 25 Juin.

lilies nientionncront non les quan--tit(!'s de ble dtilenues au 25 Juin, mais celles que possederonl ell'ecti-venient Ics inlcress(!'s a la dale du 1" Juillet.

Groupenient des cultiiiateu.-s qui uuront prescntc des demttiuU'; de prise en charge. •— H serait evitlciu-mcnl impossible d'exercer aupres tie cliaque agriculleur la surveillance el le conlrtMe nticessaires a I't-coule-menl rtigiilier des bltls pris en charge.

Dans CCS contlilions, Ions les cul-tivateurs tlevronl etre ratlaclu's ii une association agricole chargce tie les reprt'senlcr vis-a-vis de I'Elal.

(^eux qui sonl affllics a un grou-penient de stockage ou de report y resleronl obligaloirement relitl's. Les autres auronl a choisir sur une lisle afflchi'c tlans toules les mairics, i'iissocialion a laquelle ils dcsirenl C'trc rattachtl's.

Chaque declarant aura tlonc a por-ter sur sa tlenian<le I'une ties tleux indicalions ci-dessiis.

Commissions communalcs. — Dans cluuiue commune, Ics demandes prti-sentees par les cullivaleurs seronl exainiiK'cs par iine commission spti-ciale (|ui s'assiirera tie leur aulhen-tici l i ' .

Ivlle vtiriflcra sur place si les ((uantili's porlt-es existent bien rt'cl-kinent et si les bles detenus sonl de qualilt'! sainc, Itjyale et marchantle.

Nous ne connaissons pas encore Ics conditions dans lesqnclles s'cll'ec-tiieronl la prise en charge et I't'coule-iiient tics bles exislanl an I''' Juillet. Nous savons seulenient (|ue Ics bit's accepti's tlevronl ctre ct)iiservt's par les iletentciirs cl n'cire ventlus que suivanl un ('clu'ltjnnemenl tpii sera dt'lermint' dans la suite.

(;e tpic nous savt)ns, c'esl (jue I'FMal s'eiigage a assurer eel ecoule-iiienl a un prix (|ui sera la moyenne tics cours pratiques pentlani les six premiers mois tie 1935 sur Ic mar-clit' libre de Paris.

Cette garantie n'est pas ncgligea-ble. Anssi croyons-notis iililenienl ct)nseillcr Ics ciiltivateiirs cn leiir rectmiiiiandanl dc pri!'scnlcr dans les tlclais vtnilus el scion les indications qui viennent tl'iMre tlonnt'es, la tlc-mande de prise en charge pVtivue par la loi tlu 24 Di'cenibre 1934.

mieux Ions les liretons tiu'en !ijou-lant a ces (lueltiiies lignes un :

Vive la Hrelagne ! le plus sonore et le plus sincere ((u'on puissc ouir.

Guy Li; Fi.ocii. Priere tl'atlresser loute correspon-

tlancc a (1. Le Floch, aux Archives Inlernalionales de la Danse, G, rue Vital, Paris, xvi'.

Q U I H P E I U L E LA PROCESSION DU SAINT-

SACREMENT. — La procession Ira-dil ionnelle de la Fcle-Dicu s'esl dt--roult-c diiiianche tiernicr par un temps superbe. Un urand ntynbrc tie lltleles • iircnaient part ainsi que ties tlc>li!'g;ilit)ns ties t''ci)les librcs. La fanfare tie r.\vant-(iar(le et la musi-que du Patronage prelaient leur concours.

Parlic dc Teglise Sainle-Croix, la procession passa par le Pont tin Mtnilin de la Vilic, la rue Savary, i't^'glise Notrc-Daine, hi rue ties Eeo-le-s, la rue Mellac, la rue Thiers cl la rue Isole.

Dimaiu'hc prochain, In iirocession de .N'olre-Danie se jointlra encore a celle tie Sainle-Croix. pour se ren-tire, apri's veprcs, au Htiurgneuf, iiar la rue Ellt', la rue Tcrrc-de-Vannes el la rue tie I'.Mialtoir.

.\u retour, la procession viendra ilirccleineiil a Sainle-Croix iiar hi rue de la Mairie.

N. n. — Les auleurs du lapis de vertlure du reposoir de la rue des (lhainbriers, pour couper court a certains bruits lendancieux el pour rassurcr quelqiies esprits chagrins et tres lieu ticlairtis, nous prient de don-ner la composition du motif central tlu tapis : Une croix de Malle sur fontl iricolore, avec comme symbole un calice surmontti d'une hostie.

Nous le faisons bien volonliers, en cspt^ranl que celle petite explication aura raiueni le calme dans ces Ames tourmentees.

DANS LE CLERGE. — M. rabbt!' Le Roux, vicaire ft Notre-Damc de rAssoniplion, est nonimti aumt'inier a Keranna, cn Quimper. Depuis 13 ;ins tlans noire ville, M. I'abbti Le Houx avait rapldement conquis res-time gtiiR-rnJe de la population. j

Sous sa direction, le patronage 1 ties Jongleurs de Notre-Dame connul i i;ne belle prosp6ritc, et sans nul doute son tit'parl laissera bien des regrets au sein tie ce patronage, comme d'aillcurs tlans toule la paroissc.

Nos meilleurs voeux accompa-gnent M. Le Roux dans sa noiivelle residence.

PI-:LERINA(;E A ROME. — AU mois de Septembre prochain sc licn-(Ira, a Rome, le (Uini/rcs inlernalio-nid dc la Paix, auquel sonl invites ii parliciper les anciens conibaltants el les Ills de comballanls. (>e peleri-nage est organist' par la P.A.C.. tlonl Ic president est M. I'abbtS Bergey, an-cien ilepute. La tlurc'c tlu voyage esl tie 8 jours, avec 4 jours pleins ii Rome les G, 7, 8 el 9 Septembre, un jour ])lein sur la Riviera ilalienne, et un st-jour tl'une deini-journt'e tlans (Icux villes (I'llalie.

Prix du voyage pour la Brelagne, au tk'parft lc Rennes : tlciixicme clas-se : 830 fr. ; troisieme classe, G75 fr. Ce prix s'enlentl tous frais compris (voyage, rcpas pentlani le voyage, ex-i Cursions, visiles, stl'jour, boissons,! taxes el pourboires). j

Pour tie plus ainples renscignc-nients, s'atlresser a M. I'abbe .Mtilan-son, qui doi l prendre part au pele-' rinage. j

UNE RKUNION DES COMMER-^ANTS. — Vcndretii soir s'esl lenue u la mairie une reunion de com-mcr^anls quiniperlois. M. A. Le LoiR'tlec, niaire, les avail convoqutis pour leur cxptjser el souniettre a leur apprti'cialion une (leniantle des v! Magasins E^'Oiioniit|ues » (pii solli-citaicMl rautorisalion tie faire sejour-ncr leurs caniions-nuigasiiis un jour par mois a QuiiniK-rlt:'.

Une soixantaine dc coninicrt^anls assistaicnl a la reunion, lis I'urenl iinaninics a tlemantler au niaire d'intcrtl ire aux caniions-magasins tie vciiir tlt'^baJler a (,)uin)pcrle.

Le niaire proini l tic leur donner satisfaction.

Ensuile, les comniert.'anls decidc-renl tie former iiiiiiK't'iialcnienl un ctunili:' tie tk'fensc des inli-rcts coin-inerciaux et indiislricls. I.c bureau a I'te foriiu' coniiiic suit :

Pril'sidenl : .M. (a-not ; vice-pivsi-denls : MM. Corbierre cl Holte ; Irt;-sorier : M. Rivalin-15ourc'his ; secrti-taire : M. Ri^rou.

A LA FRDfiRATION DES CULTI-VATEURS. — Vcntlredi apres-mitli s'esl lenue, salle Pi'ron, Htilel du (Commerce, une rtl'union tie tltifense paysanne. M. Jean Tr(!'guier. tie Querrien, exposa la gravite de la crise agricole .et inonira la nc'ccssilt; tie I'union enlre les cultivalcurs s'ils veulcnl faire aboutir leurs rcvendi-cations. - Un bureau ft-dcral est ainsi cons-tiUii:' ;

Prti'sidenl, M. Henri Croissant, de Scaer ; vice-i)rc'sidcnl. M. Rt-rou, de •Mellac ; secretaire ilii'lt'gui:', M. Jean Trtl'gnier, tic Querrien.

La i)rochainc asscnibli'e genti'rale a (I'te fixi:'e au tlinianchc 30 Juin pro-chain cl aura lieu sous Ics hallcs Saint-.Michel.

Les marchands dc S A B L E S de Quimperlt; prtivicnnent le public qu'en raison de rarrett" tin Prtifel (lu Finisl6re inlcrdisant I'exlraction des galels a la bennc dans la baic tlu Pouldu, ils se voicnl dans I'obli-galion d'applitiuer tltisorinais les la-rifs suivants :

GALETS, le metre cube, 25 fr . ; SABLES (nier et r iv l t re) , le metre

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A SAINT-COLOMBAN. — Nous avons eu le plaisir d'applautlir pour la clt")ture de la saison de cinema a Saint-Colomban un l i lm magniliiiue: Le vrai vismjc du Vatican, — Et voici commenctie la saison d'lile: football, eintinia, jeux d'intt 'rieur vonl laisser hi ])lacc a tie nouvelles acliviltis. Des iiiaintenanl I'Avant-Gartle se prt-pare aux grands concours tie gyiunasti-(|ue, spccialcmcnt a celui de Saint-Rrieuc, tjui doi l avoir lieu le 4 .\oul prochain. l i t puis cc sera la grande kerniesse d'Aulomne qui, comme on le sail, doi l avoir lieu dans les lo-caux de Saint-tloloniban. Quelques rt'unions ijriiparatoires onl eu lieu. Nous savons (pie Ic Comile d'organi-Kation a tl(jja en vuc plusieurs diver-iisseinents iiKjdits pour celle fete. Nous y reviendrons.

AVIS AUX PRODUCTEURS DE PETITS POIS. — On nous prie d'in-serer :

Les cullivaleurs protlucleurs de |)ctils pois de I'arrondissement de Quim])erl(j el des cantons l imitro-phes sonl cxpresscmenl inviltis a la inanifeslation de i)rolcslation des cours ties petits pois, le dirnanche 30 Juin, st)us les hallcs Saint-Michel, a Q.uiniperit', a 10 heures du matin.

Nous insislons particii l iercmcnl sur celle iiiii)ortanle question el nous voulons esi)(}rer ([lie tous les culliva-leurs vraiiiient ctmscicnls dc leurs intiirets voudront bien ne pas fairc (Iti'faul, car seulc la priisencc d'unc iiiiportante quantite de cullivaleurs fera iTllt 'chir les intlustriels sur hi ni!'ccssiti!' tie rtimunt'rer de leur Ira-vail Ics protlucleurs tie celle tleiirtl'c.

Le but dc celle rtiunion esl tl'obte-nir i)ar tous Ics'moyens It-gaux mis a noire disposition une aiiic;lioralion (les cours des pelits pois.

Au cours dc cette rtluinion, la pa-role sera accord6c a loute personne t(ui le (liisircra. Le concours de tlif-fcrents orateurs dc la cause paysan-ne esl tK'ja assurtl'.

•MM. Cadorel, dt'putt!', et Tanguy, st'iialeur, y ont t-lti convid's.

AVIS AUX Rl';STAUHATIi:UliS. — Les reslanrateurs tl(jsiranl souinis-sionncr ])t)ur Ic granti banf|uet ipii aura lieu a Qiiimperlti, a I'occasion (les Fetes celt (pjcs, le inardi 30 Juil-lel, sonl priiis de bien voiiloir rciiict-Irc sous pli cachelt', Ic menu i:'labli par cnx, la pcrinaiu'iice tlu Syntli-cal t r in i l ia l ivc , a la mairie de (j i i i i i i-licrlti.

Le pr ix tlu banquet ne devra pas deuasser 15 francs, lout conii)ris.

Les souniissions tlevronl clrc dti-posees avant le 14 Juillet, dernier delai.

A L'HOPITAL. — .M. Pierre Gasne. iulernc a rn_i)i)ilal Bon-Sccours, a Paris, vient d'etre nomiiid', apres con-cours, chirurgicn a rH(')pita -Hospice do (^Ifuimpeiit-. II commcnccra ses fonclions tlans le courant dc Juillet.

Nos meilleurs souhails de bienve-nue.

ASSEMBLfiE GfiNfiRALE DE L'U. S. Q. •—•. L'assenibU'c gt!'ncralc an-nuelle de I'U. S. Q. s'esl lenue le 18 Juin, a 20 h. 30, dans I'une des sal-les de In M.Tirie.

M. Le Roch, prtisiilent, donne lec-ture tlu rapport moral, felicite les joucurs pour leur belle saison, re-mercie Ions ceux qui souliennent la socielc sportive el en particulier le conscil municipal qui a dticide de porter a 4.000 francs la subvention annuelle qui ti'lail prcct-demnienl de 800 francs.

Lc rapport financier lu par M. Euzt-nal, el qui accuse un exctidenl sur les exercices prcci!'dents. est adoplt!' a runaniniitc'. Le capital dti-passe 11.000 francs.

Puis Ton passe au renouvellemcnl du bureau, qui se trouve ainsi cons-litut!' :

Prtisidenl, M. Josei)h Le Roch ; vicc-orijsidents, MM. Yves Treguier el .Maurice Coatmeur ; secrt^'laire, M. Le (".unIT ; triJsorier, i l . Paul Euze-nal ; tr(!'Soricr-atl]oint, M. Lagadec.

.\U CLUB DES MARCHEURS QUIMPERLOIS. — Le tirnge de la loiubola organist-e a I'occasion de la grande epreuve de marchc tlile « Rt-pliquc du Bol tl'Or », aura lieu le tlinianchc 30 Juin, salle Qucntel, place Saint-Michel, a Quiniperlc.

Les billets n'tl'lanl pas tous ecou-K's, Ton pent encore s'en ])rocurer chcz M. Daniel, dt'posilairc tie iournaUx, rue Savary, cl chez M. Le lierre, Irtisorier, rue Savary, jusqu'au 28 courant, tlernier dclai.

Alexandre CUZIAT CHIRUAOIEN-DENTISTE de • Faculti de Midecinc de Poria

9, Rue Lebas, - QUIMPERL]§;

Oontuilillont tout l*t louri i fulmatrld leii' If m^romdi t Sfi'tltj

COURS PROFESSIONNELS. — Les distributions ties prix aux ineil leurs (ileves frijquentanl ces cours pour I'anntic scolaire l!)34-li)35 aura lieu le sametli 2'.) Juin, a I I heures, a la mairie, salle ties mariages.

Le maire, prtisidenl tie la commis-sion, demande aux chefs tl't-lablis-sements dc laisser a leurs apprentis le temps et la libertii nd'cessaires pour assister a celle tl islribution.

Les chefs d'tilablissemcnls donl les apprentis figurent sur la lisle des laurtials sonl cordialcmenl inviltis a cette petile ctiriiinonie.

AU CINEMA HONOR]';. — Au CiiR'-Honort-, aux jours cl aux heu-res ordinaircs : Herbert bot/, malfire li:i, et Voire sourirc. Actuiilitil's, do-cumentaire, etc...

AU TRIBUNAL. — La prochaine iiiitlience correclionncHc au Tribu-nal de premidre instance dc Quiin-perk; est flx6e ii samedi prochain 29 Juin, le matin, a 9 h. 30 ; reprise tie I'audiencc, a 13 h. 30.

DOUBLE ARRESTATION. — Le ;i l .Mai 1934, les jeunes Louis Palcl-lec, 21 ans, el Yves Pascot, 23 ans, ctjinparaissaienl tlevanl le Tribunal forrecl ionnci de Quimperlt!', sous I' inculpation de pechc avec engins prohibt's.

lis f i i rei i l coiitlamiu's a tics anien-ilcs tlonl le monlanl atteignail, pour Tun el pour Taulre, la soninie tie 711 fr. 93. La conlrainte par corps (I'lail llxtie a 15 jtnirs. '

Les jcuiies pticheiirs ont prcft-ri' t!tre nourris el logt's graluiteiiicnt (pie (le verser la soninic qu'ils (levaienl.

C'est pourqiioi, accompagiu's tie tleux gendarmes, ils onl pris la tlireclion de la maison d'arret de Mesgloaguen, a Quimper,

ADJUDICATION DES FOURNITU-RES CLASSIQUES AUX ECOLES COM.MUNALFS. - L'ail judication publitpie (Ics fournitures classiques et livres dc classe aux ticoles pri-maircs et priniaires superieures est fixtie au vendredi 12 Juillet 1935, a 10 heures.

PHARMACIE DE SERVICE. — Dirnanche 30 Juin, pharinacic Ha-brial, 40, place Saint-Michel.

ETAT CIVIL. — Naissanccs : Jacqueline-.Marie-GabricIlc Canevel, 4, boulevard de la Gare ; — Michel-Eugene Sagcl, 33, rue du Gorrequer ; — Jean-lidmond-Bapliste Pcron, 33, rue (hi Couedic.

Publication de mariaf/e : Jean-Philippe-Pierre-Etlouard Liol , doc-teur en nnl-tlccine, 20, rue Brtimond-tl'Ars, el Marie-Antoinclle-Enu'rance Le Lay, s. p., place Carnot.

Mariaqes ; Dt-sirt; - Joseph - Marie I'ocher, nian<cuvre, 9, rue dc Quim-per, et Maric-Louisc-Jost-phine Da-nii'lou. femnie de chanibre, 26, rue (III Coucdic; — Pierre-Marie-Yves-niond-d'Ars, el Helene-Josephine Albert Fortun, boulanger, 3, rue Br(;-Bonlbard, couturicrc, 15, rue du Boprgneuf.

Deces : Hervc-Alain Gouzien, 43 ans, mana'uvre, 21 bis, rue Clohars; — Alain Prima, 08 ans, s. p., 19, idace Saint-Michel ; — Josil'phinc Bochard, veuve Provost, 67 ans, de Scaiir, 19, place Saint-Michel.

ARZANO GRlfiVEMENT BLESSE PAR UNE

RUADE. — Mardi apris-midi, vers 16 heures, M. Joseph Cardiec, culti-vateur, agt; dc 51 ans, demcurant au vilage de Kernorot, en .\rzano, ap-prStait I'un de ses chevaux dans i ' tcurie, lorsque soudain la bele, d'ordinaire Ires calme, lanya une made qui alleignil le fermier nu bas-venlre.

Le docteur JIartin, de Quimperlt;, mandd' d'urgence, arriva pen apres sur les lieux et, vu I'tjlal alarmani du blessi', Ic fit transporter sur rh()pilal tic QuimperR". M. Fichoux qui se trouvail au bourg, transporla le blesst; dans son automobile a rh(>pi.tal oil, des son arrivi'C, les chirurgicns ordonnerent son Irajis-f6rement dans iine clinique de Lo-rienl.

Une pd'rilonile s'(['lant declaree, I'ctat du blcssc est jugti Ires grave.

RfiSULTATS DES CONCOURS DE TIR. — Voici les rd'sullals des con-cours dc t i r organises en Mai el Juin, par la socitilt; « La Jeanne d'.^rcs » : Premier pr ix , M. H(['mon. 50 fr., avec 47 points sur 48 ; 2' Saint-Pol, 30 fr., 46 p. ; 3° Lescoat. 46 p. ; 4" Le Bee, 45 p. ; 5" Jaffro, 43 p. ; ()° DilTon ; 7" Courlel Pierre ; 8" Yhiiel ; 9" M. Naour ; 10" Courtel Gabriel.

BANNALEC FETE DU QUARTIER DE SAINT-

JACQUES. — Celle fete aura lieu le dimanche 30 Juin.

Au i)rograninie : A 14 h. 15 : course d'enfants de

11 il 13 ans. — A 14 h. 30 : course d'homnies a la valise. — A 15 h. 15, course cyclisle (rtJservtic aux di'bu-tants). — A 16 h. 45 : course d'hom-nies a pied. — 17 h. 15 : course cyclisle .rtigionale. — .V 18 heures : course en sacs. — k 18 h. 30 : ga-votte d'honneur ; Hot tie rubans.

Nota. — Le Comili; ne repond pas des accidents qui pourraienl surve-nir a I'ocasion ou du fai l des cour-

• BAYE

UN MOIS DE PRISON POUR UNE VACHE VOLEE. — Nous avons re-lal(i les circonslances dans lesquel-les Jean-Louis Horel, 48 ans, de Moelan, journaiicr agricole, dtiroba une vache a son ancien natron, M. Picard, dc Kerniorial, en BaVe.

Horel a comparu devant le Tribu-nal correclionnel de Quimper.

I I dd'clara a raudiencc qu'i l avail pris celle vache parcc que son pa-tron ne voulail pas le payer.

Se basant sur le principe qu'on ne peut pas se rendre justice ii soi-nitiine, le Tribunal a condanuu' Ho-l d a un mois de prison.

LA FETE PATHONALE. — La grande fiite annuelle s'cst d(jrouI('e tlinianchc c l lundi.

Une foule considc-rable assisla ii la procession el ii la btintl'diclion Iraditionnellc des chevaux.

Les diverses courses, les concours el les allraclions de toutes sorles oblinrent leur succes habiluel.

En voici Ics rt-sullals : Course pedeslre (enfanls): Pichon,

Aull'ret, Tocquec, Bil'chu et Pichon Jean.

Epreuve de marche : Seviinec, -Manic, Tocquec, Jouan, .Mougel, Bocdcc.

(bourse cyclisle inlernati-onale : Doiliou, Beuzec-Conq ; Le l.an, Lo-rient ; Guillemot, Le Faouet ; Gui;-gan, Lorient.

Course de chars : Dare-Dare, a M. Corven, du Faoiicl ; Divyl, ii M. Fti-l ix Guillou, de Moclan-sur-.Mcr ; Etoiie-Illanche, ii M. Guilchel, Lan-vtintigen.

Course ii la brouellc : Qutiri' cl Riconard (ex-icquo) ; Janibon, Ker-goal et Sanser (ex-ivquo).

(;ourse cyclisle comiiuinale : Ri-couard jcuiie, Tocquec, Le DoculV, l-c Roux.

C(mrse cyclisle inlernalionale (au-(lessous (le 15 ans) : Riconard jcune, tic Bave ; Labbi', tie Bannalec ; Da-niel, tie Baye ; Polhicr cl Jatl'rc (ex-a'(iuo).

V A R I C E S ErTyiCE^ESVARIQUEUX

Los personnes soulTrant de varices, ncllcs dont les Janibes stiiit loiirdos ou enflees, ou parse-nu'os de lachfis blcudtres, doivent ptirler un bas ou une bande siiivrwit le cas. Elles evitcront .Tiiisi le plus s.ouvent I'ulcere Vai'iqueux ou Is. plilijbite. Nous avons toutes les sorles de bas: jumbier, cuissard, mollctiere, (tenouilliire, fabritpit-s dans dea

tissus de tiaiile quntitij, elasti-ques d nisistants. Nous avons egalement les bandes conve-nanl ti eliaque cas.

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CLOHARS-OARNOET

LA KERMESSE PAROISSIALE. — Nous rai)pelons que c'esl le diman-che 7 Juillet que doit se derouler, dans le pare de Saint-Jacques, la kermessc paroissiale.

A 13 heures, grand defile du bourg il Sainl-Jacques, avec le concours de la fanfare de la « Jeune Garde » de Quimperlt.

A 14 heures, a Saint-Jacques, attractions diverses.

A 20 h. 30, salle du patronage, grande seance cinematographique.

UN SAUVETAGE MOUVEMENTfi AU KEROU. — Profitant d'une ma-gnifique journtie d'6te, de nombreux promencurs prcnaient leurs ebats, dimanche, sur la plage du Kdrou.

A un moment donne, les deux enfanls de M. Le Naour, pharma-cien a Quimperle, s'aventurerent un pen Irop loin, et furent pris 'dans un fort courant.

Voyant le danger, M. Le Naour appela ii I'aide et se porta au secours de ses enfanls. Des Lorien-lais qui se trouvaient sur les lieux se prt-cipilerenl aussitot a I'eau et ' furent assez heureux pour ramener la filletle saine et sauvc sur la plage.

De son ctilt;, M* Koun, avoue ii Quim|)erl(;, s'ctait porle au secours du petit Le Naour. A m i s de lonss elTtjrts, i l reussit a I'atteindre, alors qu' i l (2tait dangereuscment entraln6 par le courant, et a le ramener i ses parents, avec I'aide de M. Jean Au-drcn, de Quimperle, qui arriva fort a propQs pour lu i preter main-forte, car M" Koun litait lui-meme a bout de forces.

Nous adressons nos chaleureuses fd'llcitations aux courageux sauve-teurs.

FETE DU QUARTIER DE LAN-GLAZIC. — Voici le programme des diverses rejouissances qui se derou-leront lors de la f^te du (|uartier de Langlazic, le dimanche 30- Juin.

A 9 heure^y: grand concours de bculcs. tlole tie nombreux et super-bes prix. part ir de 13 heures, con-cours de t i r ii la carabine. A 13 heu-res, courses de bicycletles commu-nalcs. A 14 heures, course a pied pour enfants, suivie de diverses attractions cl courses gaies, tels que concours tie buveurs de citlre, man-geurs de ficelles, etc. A 15 heures. cour.se ii pied pour enfants. A 18 heures, gavottes d'honneur, jeunes et vieux, llols de rubans.

Nota: Le comile se reserve le drol l de modifier le proj^amme et ne ri 'pond pas des accidents qui pourraient subvenir pendant la fete.

COLLISION D'AUTOS. — Samedi 22 Juin, vers 19 heures, a I'entree du bourg de Clohars, pr^s de la mai-son Coisine, I'auto-poste de M. Olli-vier, revenant de Quimperle, est entrd'c en collision avec il'auto gou-dronntiuse venant de la route de Saint-Maurice et s'appretant a em-prunter la direction de Moelan-sur-Mer. Degiils maleriels constates par •M" Tamic, huissier a Quimperle.

CONSEIL MUNICIPAL. — Le Conscil municipal sest reuni le 13 Juin 1935, sous la presidence de M. Le Mao, niaire.

M. le Receveur municipal rend compte au ConseLI municipal de la situation financiere de la commune qui est excellente.

Du conipte administratif de 1934 et ties trois premiers mois de I'an-nee 1935, i l ressort que le montant des recettes fut de 444.172 fr . 29 ; les d^penses s'elevant a la somme de 430.089 fr. 60, i l resulte un excedent de recettes de 14.082 fr . 69 ; I'exce-dent des recettes pour I'annee 1933 iHant de 116.646 fr. 26, le resultat definitif de I'exercice se •chifTre par la sonime de 130.728 fr. 89 en exce-dent de recettes.

F:iection au Conseil de discipline. — M. Goesin Alexandre, adjoint au niaire. est nomme d(?leguc titulaire, et M. Portier Alexandre deU'gue sup-pU'ant au Conseil dtjparlemenlal de discipline des secrtitaires de mairie et employes communaux.

Allocation aux families nombreu-scs. — Le Conseil lixe a 270 francs le taux de I'allocalion aux families nombrcuses pour la ixjriode quin-qucnnale conimenfant le 1 " Janvier 1936.

Pont du Pouldu. — Le Conseil, appcK* il donner son avis sur k pro-position de construction d'un pont au Pouldu, par rentreprise Fas(>la el C", de Lorient, decide d'ajourner sa d(!'cision en vue d'eludicr le pro-jct et les conditions de construction de ce pont.

Chemin du Phare. — Le Conseil adople le i jrojel de classemenl d'une prolongation du chemin vicinal n" 10 dit du Phare, et la construction d'un inur de soulenement cn face tie I'usine Bijziers, ii Dotrlan.

Chemins vicinaax. — Sur la p r o -position de M. Portier Alexandre, le Conseil decide de demander le clas-semenl d'un chemin de servitude parlant du Bas-Pouldu, passant k Saint-Julien et Kersellec, pour abou-t ir il la route des Grantls-Sables.

Chemins ruraux. — Plusieurs pe-titions demandant la reconnaissance de chemins ruraux sont pris en consitk'ralion. Mais leur construc-tion immediate est ajonrnt-e.

Taxc vicinale. — Le maire donne lecture d'une circulaire prcfectorale qui autorise le remplacenient de la laxc des prestations par la taxe vici-nale.

.\prcs dtilibi-ralion, le Conseil de-cide d'user de la faculld qui lui est accordt'c pour le remplacenient des dites journt-cs de prestations par la taxc vicinale dans la proportion d'un tiers, soil une journi'c par ele-ment iniposablc.

Sendee de repunjation. — Com-me suite il la lellre de rinspcclcur tlu service d'hygiene, Ic Conseil approuve la proposition du maire de faire procd'dcr ii renlcvcment des ordures uK'nagires trois fois par se-niainc pendant la saison balncaire.

Demande de subvention. — Le (Conscil vote une subvention de 200 francs ii la sociil'U' sportive locale el 1.500 francs au Comilti des fetes till Poultlii.

Lettre de Mile dc Montille. — Le maire tlonne lecture d'une lettre de Mile de Monti lU, propriC'laire i i Saint-Jniicn, ri;clamant ^ la com-mune la somme dc 989 francs qu'elle aurail tli-pcnstl'c pour la reconstruc-tion d'un inur dd-lruit i)ar les vagues.

Considt-ranl qu' i l appartient aux riverains dc se dt-fendre conlre Taction de la mer, la commune n'l-tant nullcmcnt responsable des dC'giils causes, le Conseil refuse de prendre en consideration la deman-de dc Mile de Montille.

Page 15: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

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FETE PATHONALE DE I.A SAINT PIEIt l tE. — l,a felc patron.ile aura lieu diinanchc 30 Juin et lundi 1"" JuiHet.

Dimanche 30 Juin. — A IC heure.s course de bicycletles (r6sionule) 40 kilonifclres dc parcours. Primes aux passages. Prix : 150, 100, 50 cl 20 francs.

A 18 heures : courses de chevaux au trof. Prix : 100, CO, 40 ct 20 fr

Lundi 1" Juillet. — Concours de boules toule la journee, par equipes dc 4. Droit d'enlree : 1 franc par joueur. 100 fr. dc pr ix.

N. B. — Le eomit6 des f6tcs a d6 cid6 de reporter les rejouissances du lund i ft une dale ullerieure, tres probablcmcnt apres la moisson. De puis plusieurs annees, le pardon n 'a l l i ra i l que Ires pen de gens, la majeure partie de la population claii l occupce par les foins ct la re colle des petits pois.

KERNEVEL

ELECTHICITE. — U Maire de la commune de Kernevcl a I'hon-neur d' informcr ses adminislres qu< l:i Societd Lebon ct Cie met en appli-cation des tarifs sp6ciaux pour I'dlec-tr ici t6 comportant des pr ix reduits notamment:

Tar l f k conipteur unique pom iclalrage et applications domesti ques ;

Tari f pour appareih utllisan' I'energie exclusivement de nuit.

Pourront benefieier des avantage^ de ces tarifs les consommateurs dont I'abonnement aura 6t6 ^tabli cn c o n s ^ e n c e .

Pour tous renseiftnements, s'adres-ser k In Socl6l6 Lebon et C" .

Cabinet Dentaire PA0LS-GUIB0UR6

Chlrucglena- Dentlste*

— D. F. M. P. —

3 — Place Hervo — 3

Q V I M F E R L t i

LOOUNOLI FETE DE PONT-DE-LAN. —

Nous rappelons que la fete du quar tier de Pont-de-Lan est flx6e au dimanche 7 Juillet.

Nous notons au progra^nme un grand concours de boules par qua (Irettes, concours dole de nombreux pr ix, des courses cyclisles cl des courses pedestrcs.

CONCOUHS DE BOULES. — Le dimanche 14 Juillel, a 1 heure, aura lieu, au bourg de Locunol6, un f^'antl concours do boirlcs orKiniisi-par le comile des fcles : 1 " pr ix 200 fr. ; 150. 100, 50. 25 el 25 francs,

Epreuve de marche pour enfanls course cvclisle communale ; gavotte d'honneiir pour jeunes el vieux.

UNE VOITUHE DANS LE FOSSE — La voilure automobile de M Salaiin, conimcrcanl, a 616, par suite d'un brusque derapage, projelcc vio lemmenl conlre un talus, a proxi mite de .Ninez, route de Quimperle a Locunole. Degals matcriels asse/. importants. Pas d'accidenl dc i)cr Sonne.

MELQVEN

FETE COMMUNALE. — Voici le programme de la fete connnunale de Melgven qui aura lieu A .Melgven, les dimanche 30 Juin el lundi 1°' Juil let 1035.

Dimanche 30 Juin 1935 A 14 heures. — Course de bicy

cletles (communale). Prix : 125, 100 50 et 25 fr. Entrees, 2 fr. rescrvees au 0'. l l ineraire : route de Cadol, La Boissi6re, Melgven, Cadol, Poleau Vert, La Tr in i t i ' et le bourg.

A 16 heures. — Course dc bicy clettes avec un ceuf dans une cuil l i re . Prix : 20, 15, 10 el 5 francs,

A 17 heures. — Course d'honunes Pr ix : 50, 30, 20 el 10 francs. Il ine raire : route de Cadol jusqu'a Ke rcmpir l t et retour.

A 17 h. 30. — Course d'enfants dc moins dc 13 ans. Prix : 20, 15. 10 5 et 2 francs. l l ineraire : route dc Kerangoarant el rue Vallordy, tours.

A 18 heures. — Course de viei l lards de plus de 60 ans. Prix : 30 20, 10 et 5 fr. l l ineraire : de la place h la maison Li jour, allcr el retour.

Lundi 1 " JuilleL A 11 heures. — (bourse cyclo-pe

desire (rcgionale). Prix : 75, 50, 2; et 10 fr. l l ineraire : Kerlean, Ker hallc, Clun-Cam, Coal-.Meq, Pont Slivid, Croisloul, (;ieidern, Drogan el le bourg.

A 12 heures. — Banquet. A 15 heures. — Course de bicy

clettes (rcgionale). I ' r ix : 200, 150 100, 50 el 25 fr. Deux primes de passage au bourg, au 1" el au 3' tour, 10 fr. au P" el 5 fr. au 2". Iti neraire : 4 fois le circuit dc C.roix Kerfrancts, Kerampat.u, La Trini le et le bourg.

A 16 heures. — Course de d ie vaux. Trot allele (coinniiinale). Prix 100, 7.5, 50 tT 25 francs. l l ineraire route de (Joncarneau.

A 18 heures.— (iavotte d'lionneui Pr ix : Flol de rubans.

A 18 heures. — Distribution des pr ix a la mairie.

Danse aux binious toule la jour nee du lundi.

Les salles de danse de la com niune ne pourront s'ouvrir (lu'apres la deuxieme gavotte d'honneur.

La municii)alitc ne repond pas des accidents qui pourraient surve p i r pendant la f&te.

mOELAN-SUR-MER LA GBANDE KEBMESSE DE

SAINT-PHII.IBERT. — Une grande kermessc aura lieu le dimanche 7 Juillel, dans le cadre enchanteur de Sainl-Philiberl, au profit de I'ecolo "bre des garpons. II y aura de nom-breux comptoirs et attractions di-verses. Une IrouiJC de Fakirs prele-

11 son concours et obtiendra cerlai-nenient un grand succis.

OBSEQUES. — Mardi, '• 14 heures, nvaient lieu, h MoClan-sur-Mer, les obseques solcnneiles de Mine Joseph Le Doze, ravic ii I'alTection des sicns ipres une Ires longue maladie, ii Hoslrcnen (Cotes- (lu - Nord). Une nombreusc assistance avait tenu, en celle cruelle circonslance, a t6moi-gner la plus vive sympathie a la famillc.

Nos sincferes condoliiances.

UN JEUNE CULTIVATEUR EST BLESSfi. - L'aulre jour, .M. Fran-("ois Lc Doze, de Kerloict, cn Moe-lan, occui)!- en son chanii), condui-sait deux chevaux alleles a la char-rue, lorsque soudain I'une des betes, nouvellement arr iv te ii la ferme, se cabra, prise de peur. Le conducteur fut a.ss.e? serieusement atteint a la jambe par une made.

M. le docteur Pinel, appcle, pro digua les soins nccessaires au blcssc, pour lequel on ne cralnt rien de grave.

AVIS AUX CONTRIBUABLES. -Le ConlnMeur des Contributions di rectes se trouvera ii la mairie, les 9 10 et 11 Juillet 1935, des 7 h. 30 pour recuelll ir les •declarations de mutation.^ foncieres mobil i i res el palenles,

COUPS ET BLESSURES. — M S..., de Douelan, el .M. D..., de Moc nn-sur-Mer, nc s'arrangenl guere

depuis d6ja longtenips. L'autre jour, S.... vint au bourg

de Moelan, et v rcnconlra M. Lo zachmeur, donieslique de D...

Le donieslique, pensa-l-il, paiera pour le patron, el les coui)s de poing de pleuvoir sur r infor lune M. Lozachnicur.

Celui-ci a porle plainle pour coups el blessurcs.

PER'l'ES ET TROUVAILLES. Lc jcune Fran(;ois .Saux, donl les parents exploitent une ferine a Tri' nogoat, cn cette coimnunc, a Irouvij une importante somme d'argenl sur line des rues du bourg, ct s'cst cm presst- de la remettrc h la mairie.

Le nit'iiK^ jour, lc jeune Romain Quenlel, de Kernou-l'.Vrmor, a remis egalemenl a la mairie une certaine soinnic trouv(;e par lu i pres le i)onl de Brigiieau.

Nous Ics fi' l lcilons de leur pro bill-.

RIZON

CONSEIL MUNICIPAL. — Le Conseil muiiici i ial de Nizon s'esl ri 'uni jeudi dernier, sous la nri-si (lence de M. Jean-Marie Furic, maire Apres la lecture du iiroccs-vcrbal de la dcrnidre seance, qui est adoptc sans observations. Ton i)assc ft la discussion des questions inscriles a I'ordre du jour :

.U.iistancc.i diuerses. — Trois de mandes sonl favorablcmenl accueil lies pour des fcnimes en couches Sur trois demandes d'assislancc |)our vlcillards, une seulc est retc nue. Le conseil ne veul pas cri-er <le pri'cc'dent (le.s enfanls doivent secou r i r leurs i)arenls).

Pour la pcriode quinquennale du 1" Janvier 1936 an 31 Decembre 1940, lc laux d'assislancc pour fa niilles nombrcuses esl fixe a 300 fr, En cc qui concerne I'assistance me (licale graluile, cinq nouvelles ad missions en deuxieme catei/orie el deux en premiere cali-gorie sonl acccpt6es.

Prestations. — Li- mode habiluel (i'imposilions cn cc qui concerne les prestations est maintenu. La qua irienie journfe, vu la crise agricole nc sera pas mlse cn vigucur.

Les commissions. — Sonl d6si gn(!'s pour faire parlic des connnis sions ci-dessous : Iravaux publics •M.M. .N(:dt>lcc, Le .Naour cl Danielou ii islruclion publlquc, MM. Furic Fran(,-ois, Ridou, .Naour, Qu('r6 et Bnrel ; adduction d'eau, .MM. Lc l-'uric Fran(:ois cl Ridou ; Agricul lure, MM. Le Naour Pierre el Peuvcn Jean-Marie ; conseil de discipline (employi'S communaux), M.M. le Mai re el Bnrel ('hristophe ; syndicat (lelcctriflcalion, MM. Ridou," Furic Francois, Cariou, Danielou, Pcron et Qut-ri; ; chemins : M.M. ("ariou .Naour, Peuvcn, Dani61ou, Keram beuz, Danielou, Kercaudan, P(jron (lanC'vet el de la ViHeniarque ; dWe gues aux signatures : MM. de la Vi l Ic-niar(iu6, Ridou, Furic Fran(;ois, (^Tncvel, Carriou et (luillou.

Le Conseil vole des cr(;dils sup plemcnlaires pour le balayage des classes par une fcmmc dc scrvice pour la location d'apparcHs S.I.C.L.I el pour le materiel des ecoles, el une in(lemnit(i de 200 francs a la chef-fesse de (,'are.

La parole esl donn6e ensuile an pcrcepleur pour I'elaboration des bdugets dc 1930.

Du compte administratif de 1934 11 r('sulle un exci;denl de recettes de 19.145 fr. 95. Des f(;licitalions sont adrcssi-es au niaire.

Des compressions imporlantes sont priivues sur le budget or imi t i f de 1936 (principalemenl sur les cha pitres 4 assistances a domicile » e service vicinal).

On ne fait rien sans risque II I.!!' I'audace dans la vie. On

le (lit : c -.'.l vrai. Mais (lue scrail I'audacc . 'ins la prtJvoyance.

« .Mon pere ii'i-tail pas richc, me dit un soir un notaire de nics amis, Une loute pelile aisancc. Juste dc quoi vivre, i l v a (luarante ans. Ce serait moins (pie rien aujourd'hui Mais i l avait eu Pesprit de conlrac ter une assurance sur la vie a In suite d'un herilage. Celle somme qui lui ('tail il'chuc el (pi'il n'atlendait pas, au lieu d'en disposer pour aug nienler son bien-elre, i l Tavait pla C(!'C ii sa facon, san rien changer u Si. vie.

Bon placement ! C'esl l 'origine de ma fortune. Aussi, jamais je nc sau rais mieux fairc que de consciller ii tous les gens auxqucls je in'intc rcsse dc s'assurcr sur la vie, pour sauvegiu-der Ics int(!'rels de leur f.imillc. Rien n'est plus facilc, i l suf 111 de sc rcnscigner aupr6s d'un iigenl d'assurances local pour signer en toute connaissance dc cause, la police la plus avantageuse.

PONT-AVEN UN VOL IMPORTANT DANS UN

BUREAU DE TABACS. — Dans !a nul l de samedi a tlinianchc, des voleurs onl p(jn(;lr6 dans le bureau de labac situe route de Concarneau, en face du Pont, chcz Mme veuve Gourveilec.

Ce n'est que dimanche matin, a I'ouverture du magasin, vers 6 heu-res, qu'elle s'cst iiper?.ue du vol. La portc du cflwioir donnanl dirccle-ment sur le magasin, etail ouverle. Deux l i roirs avaient -disoaru avec lout ce qu'ils contenaient: argenl liquide, environ 1.500 francs ; tim-bres, papier timbri ', etc... Mine Gour-veilec evalue ses pertes a environ 5.000 francs,

Elle porta plainle aussit(')t li la gendarmerie (le Pont-.^ven, qui a ouvert une enqucle.

Un des t iroirs, complilcment vide, a i'te rclrouv(> a quelques mitres <lu magasin, dans les waters-closets, pres (In pont. On a relrouvc i-galc-menl dans un champ ii proximil6 de I 'endroi l (lit Ics « Qualre-Venls

1 kilomfetre de Pont-Aven, un autre l i ro i r vide.

Mme veuve (lourvellec, avec son d6bit de tabacs, t ienl un dep(M des Docks oil I'on vend vins, conserves :illmcntaires, etc...

L'enqucte se poursuit.

I:NE NOMADE EST ARRETISK POUR VOL. — La fenimc Sauzer, 23 ans, nomade, inculpd'c de vol dans la region dc Pont-Aven, a et6 arre-td'c et incarcer6e a la prison de Mes-cloaguen.

QUERRIEN

CONCOURS DE BOULES. — Le concours de boules dispute ii la Croix-Rouge, a donni' les r(!'sultals suivants : 1'" equiiie, Cotonnec fre-res, au Comboul ; 2" Lc Gall-Benol, Saint-Thurien ; 3- Jtjgou-Trolez, La Croix-Rouge; 4" Guvadcr-Penvcrn. Poncoulou ; 5° Hollocou - Ropers, bourg.

REDENE

A LA SOCIETE DE TIR. — Le Concours annuel de la Sociiile de t i r , commence dimanche dernier, oblienl un gros succ6s. Jus(iu'ii pri'sent, pcu de bons cartons. Mais la lulle s'an-nonce sevfcre enlre les tins guidons des environs. Nous rappelons que de nombreux et importants pr ix sont mis en competition.

Dimanche prochain, ouverture du t i r il 9 heures et cloture ii 18 heures prd'cises.

RIEC-8UR-BEU0N

AI TOMOTRICE CONTHE CAMION. — 11 y a quelques jours, nous rela-tions une collision qui s'ljtail pro-duile enlre une auloniolrice cl une automobile, au passage ft niveau dc la garc dc la Forct.

Lundi apre.s-niidi, un accident du meme genre s'cst prodult sur la rafi-me lignc, aU passa^ ii niveau situe pres de la gare de Riec-sur-Belon.

I'nc camionnctte de hi "Maison Guerlesquin, conserves it Quimperle a eti;' haijpt-e par rauloniotrice.

Degiils maleriels importants, cons lald'S par M' Tamic, huissier ii Quim perld".

•WIS. — M. le Controleur des Contributions dircctes se trouvera i) la mairie les 1"', 2 el 3 Juillel pro chain.

u m i i Huile pour auto*

VINOUl BIDON PUDU p.««o

FETE LOCALE La grande fete annuelle esl flxee au dimanche 7 e au lundi 8 Juillel. .-\u programme course.', cvclislos, Iiippiquos el pe desires ; concours, elc.

RESULTATS DE L'EPREUVE DE MARCHE. — 1. Le Bris ; 2. l luard 3. Poirier ; 4. Le Garfl'.

R08P0RDEN UN ENFANT EST GRlftVEMEN'l

BLESSE PAR UNE AUTO. — Mer-credi, vers 12 h. 45, un groupi d'enfants du Ponl-Biais se rcndail ii I'ccole. l is s'arrSlerenl sur le ponl de la ligne du chemin de fer ft regarder passer une locomotive qui faisait la nian<cuvro. Lorsque ia machine fut disparue, les enfanls se precipilerenl de l'aulre cote du ponl afln ae la revoir. A ce moment une auto venant de Rosporden passait sur le pont, et Tun d'eux, Jean Le Meur, iigd' de 7 ans, alia se jeter sur elle. L'automobiliste, M. Andr i Ri chard, domiciH6, 17, rue Alfred-de Mu-sset, ft Nantes, ne -put I'cviler ct la poignee de la porliere arriere gauche de I'aulo lui .p(!'nelra dans le crAne. La poigndc fut complitemenl torduc.

M. Richard s'cmprcxsa auprJs de I'enfant qui perdait son sang en abondance el aide de personnes accourues, i l le transporla au domi-cile de ses parents.

M. le docteur Dagorn, appeU? par Iclil'phone, conduisit le pelit Le Mem il la clinique Bodolcc, a Quimper oil i l fut op(;r(!' aus^iitot. L'(!'lat du petit blesse resle tr6& grave.

tA INT-THURIEN

CONSEIL MUNICIPAL. — Le Conscil municipail s'esl reuni ii In mairie, le dimanche 16 courant sous la priisidcnce de M. Le Gall maire, et u d(5cid(; ce qui su i t :

DeUqnes au (Umseil de discipline des employes communaux. — Sonl (iesignd's : dcleguii t itulaire, M. Ber-thelot Yves ; dcJi'guc .suppU'ant, M. Le Gall Jean-.Miirle.

DHth/it('s au Bureau de bienfai-sance. — M.M. .lambon Jean el Pus-loc'h Franpois sont dcsignds pour faire part ie de cette Commission.

Taxc des prestations et taxe vici-nale. — H est decid6 de maintenir le regime actuel. Le nonibre do jour-nees de prestations pour chemins vicinaux a inrposor pour 1936 resle done llxc a trois. 11 ne sera pas fait recours ft la taxe vicinale ni ii la quatrieme journt'o pour cheiuins ru-mins ruraux.

Inspection medicate des icoles. — Lc Conseil reconniii l son utilild', mais devant I'insufflsance des sub-ventions alloudes, celle organisation entralnant une nouvclle charge pour lc budget communal, di'ci-de d'ajour-ner la question el demande Ic vole par le Gouvcrnemcnf du projet <le loi instituant un service g(?ii6ralis6, projet actuellement cn instance au S6naL

Assistance aux families nombreu-ses. — Le taux de I'allocation d'as-

slstance ft servir aux families nom-brcuses beneflciaires de la lo i du 14 Juillet 1913 pour la pcriode quin-quennale 193()-1940 esl nx(; 4 SOO fr.

Chemins ruraux. — Le canton-nier communal Le ThtolT.est charg(' de la surveillance des travaux neufs ou d'entretien sur ces chemi.ns.

Aliination de terrain communal. Le Conseil decide ra l i tnat ion, au

profit de M. Pichon Rene, d'une par-tie d'un passage sltuii entrc sa mai-son et celle de M. Bcrthelot. Le ])rix du metre CBrri; <le ce terrain est iixd' ft 12 francs.

Demandes d'assistance. — T o u l e s les demandcs pr6sent6es rc^oivent un avis favorable.

LA FETE COMMUNALE. — La grande fete communale annuelle dc Saint-Thurien est flxee (K'llnilivc-nient au dimanche 14 Juillet et au lundi suivant 15 Juillet. Le program-me comporlera de guperbes courses cyclistes et hippiques.

RESULTAT DU CONCOURS DE P.OULES. — Dimanche s'cst dispute a Saint-Thurien un concours de bou les qui a oblcnu un grand succcs. 30 etiuipes prcnaient part aux (Jlimi-natoircs. Les (5preuves linales furenl aprement dispul(Ses.

Voici les rd'sultats : 1. pr ix , dquipc Le Gall', de Saint-Thurien ; 2., Bcr-thelot, de Saint-Thurien ; 3., P(jron pere, de Saint-Thurien ; 4., Coton-nec, d(y Querrien.

La llnale dc rep6chage mettait aux prises les (iquipes Pd-ron Ills, de Saint-Thurien, cl Bd'uot, de Querrien. L'e(iuipc locale a du s'incliner.

SCAER

PRISE EN CHARGE PAR L'ETAT DES BLES STOGKES. — Le maire de Scaiir i)orlc ft la conniiissancc des cultivateurs d6sirant faire prendre en charge par I'Elat les quanlild's dc ble qu'ils deliendronl eirectivenient au 1' ' JuMlet prochain, qu'ils doi-vent adresser, avant le 25 Juin, a la mairie de leur rd'sidence, la dd'cla-ralion prdvue ii cet effel.

Les imprimcs nccessaires onl 6le d6poses ft la maiiUe ou tous rensei-gnements pourront ctre fournis aux int6rcsses.

TRACfi DU CHEMIN DE COMMU-NIC.VnON N" 6. — Le niaire dc hi commune de ScaSr donne avis jiu public que, pendant un delai de quinze jours, du lundi 24 Juin au lundi 8 .luillet 1935, dc 8 a 17 heu-res, toute personne pourra prendre comniunicalion, sans dd'placemenl ii la mairie de Scaiir, des din'(ircnlcs pi6ces relatives au projet de fixation du tract' du chcmin de grande com-munication n° 6 aux iibords dc Ponl-Ld-dan, en Scal'r.

A I 'expiration de ce dd-lai, M. Croissant Joseph, negociant ii Scaiir, conimissairc cnqud'leur, dd-signe par arrcte prefecloral du 19 Juin 1935 recevra ft la mairie, pendant trois ours consdcutifs, Ics 9, 10, 11 Juil ct 1935, 'les ddclaralions des inle

ressd's sur ru l i l i l i ; dudit projet.

TREMEVEN FETE PATRONALE. — Ci-dcssous

le programme de la fete ])alronale ([ui aura lieu le dimanche 7 Juillel.

13 heures. Course d'enfants, Prix : 30 francs.

13 h. 30, (bourse d'hommcs. Prix i 30, 20, 10 ct 5 francs.

14 h. 30, Epreuve dc marchc (9 ki-lonu'lres environ). Prix : 50, 30, 20, 10 et 5 francs.

15 heures, Course de broueltes Prix : 16, 12, 8, 6 et 4 francs.

15 h. 3(1, Course dc bicycletles (non licencitis). Prix : 60, 45, 30, 10 et 5 francs.

16 heures, Concours dc fumcurs. Prix : 80 francs.

16 h. 30, Remplissage de bouteillcs. Prix : 8, 6, 4 et 2 francs.

17 hc'urcs. Course dc bicyclel lcs (interiialionalc). Itind'rairc : bourg (depart), Bellevue, Moulin d'.-Vrgent, Kcrguen, bourg (2 tours), Bellevue, Le Gorrequer, La Chapelle, Bel-Air, bourg (arrivd'c). Distance : 25 km, environ. Prix : 200, 130, 80, 50 el 20 francs.

18 heures, Jen du pot. Prix : 70 fr 18 h. 30, Gavotte d'honneur. Flols

de rubans. 19 heures, Distribution des

ft la Mairie.

UN DOMESTIQUE AGRICOLI TOMBE D'UN GRENIER. — Son etat est f/rctve. — Samedi, vers 20 heures, M. Jean Corn, 50 ans, domes tique chez M. Carfic, ft Loguivy, en Trdnn-ven, (itait occupd ft monter du foin au grenier de la -ferme, quand le plancher ceda .sous son poids, ct le malhcureux domeslique toniba d'une hauteur de trois metres.

Les tdmoins se portd-rent ininu' (liafcment ft son sccours. Transi)orle a I'h()pitiil de Quimperld, i l recut les soins du docteur Michaud, qui dia gnostiqua une fracture de la cuisse et de nombreuses contusions.

LE TREVOUX

RESULTATS DE L'EPREUVE D l MARCHE. —1. Sevennec ; 2. Le Garir ; 3. Huard ; 4. Le Bris

CARHAIX L'ASSEMBLEE GENERALE DE LA

FEDERATION DE CHASSE DU FI-NISTERE., — L'asscmbliie gdncrale de la Fd'deration dd-parteinenlale du Finislere s'cst tcnuc a Carhaix, di-manche 23 Juin, en l'h(")lel dc ville.

Le president, M. Roulland, a tout d'abord expos(i les progrds incessants de la FddiSration qui ne complail cn 1930 que 24 soci('l(5s et en groupe acluellcmcnl 110. La cr(!ation du bud-get special de la chasse en France engendrc pour les Federations des facilitds pecuniaircs leur pcrmel taut dc poiirsuivrc plus eflicacemenl leur act on. ("est ainsi que la Fedc ration du Finislere sera en mesure dc porter sans retard de 3 a 6 le nombre dc ses gardes r(jpartis sur les sccleurs de (juimper, Quimpcr-l(i, Carhaix el .Morlaix.

Les aflllid'S a la Fiidd'ration jusli-llant de la creation de «rd'serves» sur leurs lerri loires sont en outre ii meme de recevoir du ministere dc I'A-gricullure, el par I' inlermi-diaire de la Fd'd('ralion, du gibicr de repeu plement dans des conditions par l i culidrcment favorables.

M. Leduc, Ird'sorier, fournit en suite ft I'asscmblije le compte rendu dc la situation pecuniaire, floris sanle puisqu'au 1" Janvier 1935 I'ex ct'iienl des recettes se chifFrc par la um.ne de 13.924 f r . 30.

Un certain nonibre de voeux sonl ensuile soumis a I'asscmbld'e et adop tiis par celle-ci. Le prdsident adresse un appel aux del(5gues de la Fdddra l ion dans les divers secleurs aux flns I ' inciler les socicld's locales ou com

nuinalcs a adhdrer dans la plus grande proportion possible ft celle-ci.

Le principe que «I 'union fait la force» ne pent Irouvcr une plus usle application qu'en I'espdce ; i l

ne faut oublicr que si I'Etat s'impose (Ics sacrifices pour la regeneration de la chasse fran(;aise, Ics Fdddra lions doivent, dc leur c()le, conlr i buer en parl ic, par leurs propres moyens, aux dcpenses qui leur in-combent : dies nc peuvcnt l i rer leurs ressources que du produi l des adhesions de ses membres ; elle ne peut d'tre forte el disposer dc moyens efficaces que si ces derniers sonl nombreux el unis ])ar la volonle d'al-teindre un but commun, la sauvc-garde et la regeniiration de la chasse fran^aise.

pr ix

Ohez PIGIER, 8, rue deo Fon-taines, LORIENT, r^tude du com-mspoe «st essentlellement pratique et raplde, cette 6tude dtant falte avec Ifls DOCUMENTS REELS enn-ployds dans le Commerce, I'lndus-trta et la Banque.

Plaaement assur6 des Eldves.

Autour du D^partement GUIDEL

JEAN-I.OUIS LE CARQUET FERA TROIS ANS DE PRISON. — Lundi dernier comparaissaicnl devant Ics Assises Jean Lc Carquel, 22 ans, de Guidel, el son jeune frdrc, age de 15 an.s. Lc 15 Aoiit 1934, ii la suile d'une discussion avec son pere qui lui reprochail de s'enivrer, I'aint' des frercs se prd-cipitii sur lui et le renversa, puis le frappa i i coups de picds et de biilon. Lc jcune frd'rc inlervint pour prelcr main-forle : I'aiiid. Le pi're Le Carquel fut dd-pose dans une ecuric, o(i i l passi la null.

Cc n'csl que quelques jours plus l i ird (|ue le nid'dccin fut apiieli' et III transporter la victimc ft I'h(")pilal de Quimperld, oil d ie mourut le Sei)tcmbrc suivant.

Jean Lc Carquel a etc co-ndamnd a trois ans dc iir ison et son frd'rc acqulttd comme ayant agi sans dis cemement.

I L i O s & - p o i * t s

CYGLISME

LE 29 CLI.STE.

TOUR DE FRANCE CV-— Nous soinmes mainte-

nant en etat de donner au complet la lisle inldwale des as engagds dans le Tour de France. La voici :

LES ,iS Ilqaipe beige. — Jean Aerts, Dan-

neds, dc Caluwd, Gamier, Hardi-quest, R. Maes, Moerenhout, F. Ver-vaccke.

Equipe italiennc. — Bergamaschi, Mariano, Bcrloni, Di Paco, Camusso, Cipriani, Vignoli, Giaccobe.

Equipe espagnole. — Ezquerra, Ca-nardo, Vincenle Trueba, F i rmin True-ba, Antonio Prior, Emil io Alvarez, Cardona, Cyprien.

Equipe allemande. •— Stoepel, Thicrbach, Kutschbach, Umbenhauer, Weckerlin, Hodey, Kijewski, Heide.

Equipe francaise. — Archambaud, Debenne, Leducq, Le Greves, Anto-nin Magne, Merviel, Speichcr, Vietto.

Voici aussi la liste complete des individuels par nation :

LES INDIVIDUELS Beiges. — S. Maes, Dignef, Lowie

Neuhard. Espagnols. — Demetrio, Cepeda

Bachero, Figucras. .iUemands. — Iskes, Haendel

Stach, Roth. Frangais. — Ch. Pdllssier, Lape-

bie, Moineau, Fontenay. Italicrts. — .Morelli, Rimoldi, Ges-

I r i , Reani. Suisses. — Ainbcrg, Harlmann

A. Biila, Stetller.

M A R C H E

Dans le Departement OHATEAULIN

TRAGIQUE BAIGNADE. — Same-di soir, vers 21 heures, M. Jean Bourveau Ills, de Kerld'brel, 19 ans, s'en fut en conipagnic de trois cama-rades, prendre un bain dans I'Aulne,

la cale de Roiidaven. Au niomenl oil i l voulail traverser

la rivid>re, i l coula a pic, a quelques nidlres a peine dc la berge.

Son corps a eld decouvert le len-demain matin.

LESNEVEN

MORT DE M. PERROT, PRESI-DENT DU CONSEIL D'ARRONDLS-SE.MENT DE BREST. — M. Joseph Perrot, president du Conseil d'ar rondisseinenl de Brest, menibre dc la (/hanibre d'.^gricullure, conseiller municipal dc Lesncven, oflicier dii Merile .-Xgricole, est decd'de diman-che soir, a I'iige de 69 ans.

Le dd'funt, tres connu dans Ics mi-lieux agricoles du dd'parlemenl, jouissait dc I'eslime gd-nerale.

MORLAIX I'.N PIFITON TL II p . \ u I;N .\I:TO-

CAR. — Dimanche, vers 22 heures, un autocar de la (^onipiignic S.-\TOS. pilole par .M. Le Ruz Jean, doniicil ie ii la Fouasserie, en Plouigneau, arr i vait de Brest, lorsque, au lieu d i l Traon-ar-Velin, a Tentrde de noire ville, i l vint heurter, sur la gauche, Mile Josephine Coic, 26 ans, laveuse a Roc'h-ar-Blciz, en Saint-.Martin-dcs Champs, qui fut blcssdc ft la main et a I'avant-bras, puis M. Coat Francois 50 ans, dbt'niste ft Traon-ar-Velin.

(x' dernier, happc par une ailc, eu! la jiimbe giiuchc brisee el la boite criinieniie defoncee ct fut projelc dans la douve. Le nialheureux sue coinba sur le coup et son cadavre ful Iransportc ii rh(jpital.

Avis aux comites des fetes

Les -prdsidcnts des comites de fdtes sont avisds qu'aucun marcheur licencie n'a le droit de prendre part a des dpreuves qii i n'ont pas lieu sous le controle de I'Union Fran (jais de Marche.

H I P P I S M E

COURSES DE CHEVAUX Resultats du 23 Juin

PRIX ERNEST-BERNARD (ga lop . — 1. Jouteur (Laisis) 2. Jacobite (Brousseau) 3. Joconde (Chancclier)

parlanls) 67 1/2 ; 69 1/2 ; 60 kilos.

Non places. — Junevtlle et Juve nile.

.Muluel : gagn. 6 ; pi. 5.50, 11. PRIX HENRI-MARCHAIS ( t r o t m o n Id

7 parlanls). — 1. Idee Fixe, 2.525 mdlres ; 2. Ino (Monclin), 2.525 m .3. Hubilan (Dejean), 2.550 m . ; 4 Indien, 2.525.

Non places. — Ivaii-Wilkes, Jupi ter, Halifax.

Mutuel : gagn. 13.50 ; pL 7.50 10.50.

STEEPLE-CHASE CROSS-COUNTRY (5 partants). — 1. Chapeau-Rond (Ba ker), 75 ; 2. Hasted-Bion (Herve) 76 ; 3. Duguesclin (Le Moing), 74 4. Sweet-Harleck, 70.

Non place. — Ilalifax-II. .Mutud : gagn. 39.50 ; pi. 10, 7. TROT MONTE (9 p a r l a n l s ) . — 1

Ino (Monclin), 2.825 in. ; 2. Hecla (Laisis), 2.825 ni. ; 3. Florence (Lar vor), 2.850 m. ; 4. Ficelle (Kerldau) 2.800 m.

Non jjlaces. — Hagard-D, Hubilan Indien. Flavacourt. ' Gladiateiir.

Mutud : gagn. 36 ; pi. 7, 6.50 14.50.

COURSE PLATE (3 p a r t a n t s ) . — 1 Kazi-Sur (Herve). 62 ; 2. Kerael

UNE HEUREU8E WITHTIVE ,

UNE VOUVELLE EDITION DE

L ' E R E B R E T O N N E o h connait surtout, de Frederic

Le Guyader, La Chanson, du cidre, ce «t-ecueil de ddlicieux podmes, sans egal dans noU-e littdrature bre-tonne, oil petille, dans un flot dor6 de rimes sonorcs, la gaietd robust® el drue de I'ame cornouail laise», scion les expressions de Louis Le Guenncc. Mais I'ceuvre du grand poele possede une autre face ; elle est dpique dans ce second chef-d'oeu-vre : L'Ere Brctonne.

I Puissantes fresques antiques, images chevaleresques, paysages dvo-caleurs» voila ce que nous ofTre cette vraie «Idgende des siecles» brelons. Nous y retrouvons la savcur, I)resque la truculence, et la vie ddbordante de La Chanson du cidre. Mais le podte y fait preuve d'un autre souffle, et ses qualitds d'am-pleur et de relief atteignent ic i un degre qui I'egale aux plus grands. Une seconde fois, Le Guyader a for-gd une -oeuvre unique dans la littdra-ture de chez nous. Seul parmi nos )oetes, i l a osd nous donner, de Hisloire, autre chose que des ta-

bleautins ou des dbaiiches sans l ien enlre elles !...

Cette oeuvre de vaillance et d'en-train, qui a re^u un accueil enthou-siaste de la part des lettrds, va, enfln, connaitrc la popularitd dont elle est digne. De grandes fetes bre-lonnes il lustreront cet dtd, ft Quim-per et a Quimperle, ses pr incipaux dpisodes historiques, unissant plus dlroitement que jamais la gloire de " i Brelagne ft celle du poete qui I'a SI noblement chantde.

Et, remddiant ft un dtat de choses que de nombreuses personnes, cu-ricuses d'une oeuvre trds vantee, eurent I'occasion de regretter, I ' lm-primerie Cornouaillaise de Quimper, va nous donner trds prochainement une nouvclle ddition de L'Ere Bre-tonne.

Le l ivre devenait en effet introu-vable. la dernidre ddition dtant depuis longtemps dpuisde.

Aux pr ix alteints par les rares volumes qu'on pouvait encore se procurer, va se substituer un autre fort abordable. Dans cette edition destinee a populariser r<mvre, — Dcnt-d'tre le chef-d'oeuvre — du grand podte breton et Quimpdrois. la mai-son a mis tgus ses soins. Eldgance de I' i l lustration, impression nette et soignee, form.it agrdable, tout en fait un cadre digne des beaux pod-nies de I'Ere Bretonne. I I ne reste plus qu'a lu i souhaiter ce qu'elle merile : le plus franc succds.

I I SERA TIRE DE CET OUVRAOB : Une premiere seric sur Bouffant

— edition populaire — d 12 francs. Une sMe de 100 exemplaires

numerotes de 1 a 100 sur verge gothique Prioux a 25 francs.

Une serie de 100 exemplcdret nu-merates de 1 (i 100 sur Lafuma Xa-varre, a 35 francs-

(Rivoallan), 64 (Brousveau), 62.

STEEPLE-CHASE Illico (Laisis), (Marquel), 73 ; 3.

Mutud : gagn.

3. Korrigane-Il

(3 parlanls). — 1 64 ; 2. Enjoleuse Bardi (Chancclier) 7.

K i A P U B L . I C I T ^ m dans votre journal, est ponr votre maison nne r£f<>rence permanente, I

foires et Marches de la r^ion QUIMPERLE, le 21 Juin. — Tran-

sactions pcu nombreuses par suile du beau temi)s relenant chez eux les cullivaleurs pour les foins et la rc-colle des i)elils pois. Les cours sont sensiblemenl les mcmes ii i)art ce qui concerne les veaux et les pores qui subissenl une Idgdre baisse.

Vaches laitieres, de 500 a 800, amences 45, vendues 40, genisses et vaches pleines, 500 ft 1.000, amendes 45, vendues 35 ; vciiux ainenes 130, vendus 110, 2.60 le ki lo cn moyenne.

Pores, lc ki lo, 2.60 les gros comme les moyens ; porcelets, amends 300. vendus 200, de 230 a 250 la couple ; cours mainlcnus.

Fromenl, 72, sciglc, 52, orge, 60, sarrasin, 60, avoinc, 55.

Beurre, suiviinl gros el detail, le ki lo 6 cl 7.50 ; ceufs, la douzainc, 2.50.

ROSPORDEN, 20 JUIN. — La foirc d'hier .s'cst deroulce par un temps maussade cl a etc pcu api)ro-visionnce dans rensenible. 'I'rcs pcu de chevaux el de bd'ufs. Les vaches el les genisses etaienl nombreuses Les veaux onl subi une forlc baisse depuis le niardid de jeudi dernier,

Taureaiix, 2 a 2.20 le kilo ; b(cufs, 2.25 a 2.60 le kilo ; gdnisses preles 500 a 800 piece ; vaches laitieres ou iimouilliintes, 50(t ii 900 jiiece ; va dies usees, 100 a 500 piece ; pores de lail, 200 ii 260 la couple ; veaux de bouchcrie, 2.40 a 2.60 lc ki lo nioutons, 4 ii 4.50 le kilo ; agncaux 5 il 5.50 le kilo.

QUIMPER, 22 Juin. - - Beurre de labie. de 4 a 4.50 ; beurre de cuisine, de 3.75 a 4 ; a;ufs, la douzaine, 3.75

Poulels, 20 a 25 fr. la couple ; lapins, 13 la piece.

.Vu ki lo : veau, 2.50 ; agneau. 5.50 Cereales. — 40 sacs, (lout 30 de

ble noir, les 50 kilos, 30 ii 32 ; 10 sacs dc scigle. les 50 kilos, 30 a 32

Apport de 500 caisses de pommes de terre nouvelles vendues 32 francs les 50 kilos.

CONCARNEAU, 24 Juin. — Le marche esl assez bien approvisionne ce matin, lundi, aux hiillcs.

Les bcurres sonl cdiles pour la table, 4.75-5.50 et pour la cuisine 4-4.50 la livre. Les oeufs en hausse valent 4-4.50 la douzainc.

Poulels, la piece, 11-18 ; vieilles ponies, 19-25 ; lapins, 13-20.

PONT-.WEN, 24 Juin. — Les tran-sactions dlaienl calmcs. Pcu d'ani-mation.

Beurre doux, 2 fr. ; beurre sale, 4 f r . la l ivrc ; ojufs, la douzaine, 3 a 3.50 ; poulels vieux, 3 fr. ; poulels jeunes, 4.50 la livre.

Veaux, 2.60 ; pores, 2.60 le kilo. Vaches et gdnisses, de 400 a 650

francs pidce. PLOUAY, 24 Juin. — Bocufs gras

amends 4, vendus de 950 ii 1.100 la )iece ; vaches laitieres ou amouil-anles amendes 50, vendues dc 400 ii

650 fr. piece (les meillcurcs vonl jus-qu'a 800 fr.) ; vaches griisscs ame-ndes 10, de 450 il 600 fr. piece ; ge-nisses auienecs 20, de 400 a 550 fr . piece ; veaux de lait amends 140 en-viron, vendus 2.10 a 2.20 le ki lo ; moulons amends 20, de 5 ft 6 fr. le ki lo ; pores niaigres el movens de 100 kilos environ, dc 3.70 ft' 3.80 le kilo ; pores gras et grosses truies, 3.20 il 3.50 Ic ki lo ; baisse sur les veaux de lait.

On cole a la pidce : poulels, 13 a 15 ; pouh's, 14 ii 16 ; liipins, 10 a 15.

On cole au kilo : beurre ordinaire ou sale, 3 ; beurre (in, 3 ii 3.50 ; (I'ufs, la douznine, 3.50. Baisse sur lc beurre ; hausse sur les (Kufs.

IIENNEBONT, 20 Juin. ~ On cote ii la piece : poulels, 18 ft 35 ; ca-nards, 10 a 20 ; lapins, 10 a 30.

Beurre ordinaire, le ki lo, 6.50 a 8 ; u'ufs, les Ireize, 3 ii 4.

HENNEBONT, 22 Juin. — Beurre, 3.50 ft 4 francs la l ivre ; oeufs, 3.50 a 4 francs les treize.

Poulels, de 18 a 35 fr. la couple canards, de 10 a 20 francs la pidce lapin, de 10 ft 30 francs la pidce pigeon, de 5 ft 6 francs la pidce.

Lfl LflBYE DU HftNNETON Cette larve vulgaircment connue

sous lc nom de ver blanc, v i t trois ans loujours sous terre, creusant d ' ic i et de 1ft des galeries ft la maniere des laupcs ct vivant de racines.

Tout lui est bon : racines des her-bes el des arbres, des cdreales et des fourrages, des plantes potagdres et les vcgctaux d'ornement. L'hiver, d ie s'enfonce profondement en ter-re, s'engourdit, et au printemps d ie remonle dans les couches supdrieu-rcs, s'inslalle aux racines et passe d'unc planle ft l 'aulre a mesure que le mal est fai l . Vous avcz dans le jardin un beau carre de laitues; sans motif apparent, un jour, tout se fld-t r i l ; vous tirez a vous: le plant fand vient sans racinc, lc ver blanc I'a touchde. Vous avez une pdpinidre d'arbustcs que vous choyez comme vos ycux ; I'affreux ver a passd par la: la pepinidre n'est plus bonne qu'ft faire ( es fagots. Vous avez senid quel-ques hectares de froment ou de col-za ; vous avcz ddpense en engrais et en labour des sommes considerables; mais la recolte proniet d'etre belle et dc vous dddommager largcment : les liges se dessdchenl sur place, elles n'ont plus de racines.

Quand ce terrible ver envahit un pays. la famine serait certaine si la facil i lc des communicalions ne pcr-mellait I'arrivee des vivrcs d'aulres conlrecs, Aujourd'hui, on nc mcurt pas de faim, comme autrefois, dans une province quand le ver blanc a ravage les champs ; mais que de mi-seres anicne la dcvorante larve !

De « La Rubrique Horticolc-i.

On demande Ecrire Talhouct, Guidel (Morbihan).

Etude de M» ROLL.\ND, Notaire k Quimperld, 3, rue Brouzic.

A L O U E B pour le 29 Septembre prochain,

U N E de 14 hectares environ,

sise A PEMlI.iRS, en CLOH.iliS-CARyOET.

S'adresser au Notaire. 3496

Etude dc M" LE QUERE, Huissier ft Quinii)erle, 14, rue de Quimpcr.

V E I V T E aux Encheres publiques

LE DIM.\NCHE 30 JUIN 1935, d quator:e heures, M' Le Qucre, huis-sier a Quimperle, procddera ft la vcnte aux encheres publiques, au lieu dil « Kervignac cn la commune de Moelan - sur - Mer, au domicile des epoux Lozachnicur, des objets ci-apres :

Cuisiniere, bulTets, table, chaises, vaissdlc. verrcs, hcrse, charrctte, manege, bascule avec poids, tarare, broyeur d'ajoncs, charnier, arnioire, grande cuvc, une vache 5 ans, un cheval 10 ans, harnachenient pour chiirrelte, charrue, barriques vides, banc cotlre, moulin ft pommes, pres-soir.

Et quantite d'aulres objets. Au complant 10 % en sus.

3!'.!7 LE QL^Rfi .

Page 16: LE NUMI& s F 0 y aurait-il molns de CENTIMI S ET MARITmE r^wermnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 'rand deba at lieu i Her Dolfuss et ) place pou le r dans I'Autriche

GRAIVUKS P£l>llVli:RES UE IVA VTES Fondees en 1780

Charles C AILLt, Ain6 105. Rue du C^n^ral Buat, NANTES - 161.121-59

Tout I hiver, LOT CONSIDKHARLK de I'OMMIERS A ClUHE, POIRIEHS FOUMKS. - ^00 variel^s FRAISIEHS HE.MONTANTS ^ gros fruits ct pelits fruits. — VlGiNES UE TABLE.

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80 m e r v e i l l e u x c o H s - r e c l a m e ii des prix iucroyybles, franco do port ct d'cinballage.

POTASSE et SARRASIN Nous avons cntt-ndu des sons de

cloches trf!s difTerenls au sujet des resultats obtenus avec In funiure polassique sur sarrasin. Aussi se-rions-nous tres reconnnissant ii iios ]ecteurs de voulolr bien nous faire part de leurs observations ce sujet.

Nous avons I'impression Ires nolle que la Sylvinite ou le Chlorure de potassium, employes trop lardive-jnent ont une action nefasle sur celle )lante extremement dC'licale qu'cst c ble noir. I I faut remarguer en

outre que les semis ont lieu a unc ^poquc de I'annd-e oil les pluies sont fidneralemcnt rares. II faudrail done redoubler de precautions cl ulHiser de trfes bonne heure le Chlorure, et a plus forte raison la Sylvinite. Nous sommes meme d'avis, (ju'il vaudrait mieux potasser plus copieusenient la culture qui prec6de le sarrasin.

Pourtant cette planto doit etre tr6s sensible a la funiure polassique si nous en jugeons i)ar uno expe-rience, realisee par un cullivaleur <le MotrefT, qui aurait obtenu un excedcnt de recoltc de plus de 50% •par remploi aux semailles de sulfate <fe potasse (en plus de super) par rapport a une parcclle qui n'livail recu que du super. M est vrai (|uc le Sulfate de pota.sse est un ensrais idd'al, auquel on peul avoir recours i\ n'importe quel moment.

En resume si vous vouicz experi-menter la potasse sur ble noir. ne choisissez la Sylvinite que si vous pouvez I'incorporer an sol lr6s lona-temps avanl les semailles. Mieux vau.t en apporler unc plus forte dose h la plante qui precede. Vous pou-vez faire des essais de Chlorurf trois scmaines avant le semis. Au dernier moment, vous avez A voire •disposition le Sulfate de Potasse.

Paul LOISET.

B I B L I O G R A P H I E Vicnt de paraitre :

Jean-Marie CARRE

PromeDade dans trois Continents Un vol. in-S" carre, broch6. Prix :

18 f r . ; sur Lafuma, 35 fr. ; sur Hol-lande, 50 francs. Editions du Coiirricr Politique. Lit-

teraire et Social. 28, rue du Four. Paris (6'). — Littrc lC-74 ct 32-93. Professeur de litteratures moder-

nes comparees a I'Univcrsile de Lyon, Jean-Marie Carre s'csl fait connaitrc du grand public par ses biographies de Rimbaud, de G<rthe et de R.-L. Stevenson, mais c'est la premiere fois qu'il lui ofFre un vo-lume d'impressions personnelles.

Des Etats-Unis oil i l a enscigne, a trois reprises, 11 est alle, sans transi-tion, au Caire ou i l a ecril celle his-toire des « Ecrivains Fran^ais en Egypte » qui lui valul, en 1933, le Grand Prix Goberl. Mais i l a profile de son sejour aux bords du Nil pour pousser une poinle en Afrique el en Asle, ct c'est le recit de ses vovages qu'i l nous donne aujourd'hui.'

Ces souvenirs sont un choix. lis ont leur place loute designee dans la collection du Temps present donl Ireize volumes sur Irente-qualre sont consacres a des enciuetes hors de France. Les relations de vovage du general Denvignes, de Max 'Dorian, Max Lamberl, Robert de Reauplan, Ernest Pezet. Corlieu-Fieschi, Ro-bert Chauvelot, .Madeleine Poulaine, James Donnadieu, J. Ricbard-Grein, Marcel Lucain, Mony Sabin ct Paul Dollin, comptenl parini les meilleurs de la litlerature conlemporaine.

Le livre de Jean-Marie Carre, c porte le numero 35, ne parle ni ( studios de Los Angeles ou de I'expe-rience Roosevelt. Pas un mot sur le Sphinx ou le lonibeau de Tout-Ankh-Amon. A Ceylan, les mines boud-dhiques rintd-ressenl plus que les coniploirs de the. Son livre n'esl pas

un reportage. A I'aclualile, i l semble preferer secrelenient le passe, ii la sociele, la nature ; a tout ce qui change les aspects pernianenls du paysage el du pays. Visions de I'Ame-rique du Nord : le Canada, le Nia-gara, la Floride, le grand Canyon du Colorado, la Californie ; visions du Nil et du Soudan ; visions d'Asie, nier Rouge, Aden, Ceylan.

Du pays des gralle-ciel, i l nous entraine aux pays des Pyrainides et des « dagobas de la « Porte d'Or » de San-Francisco a la « Porte de rinde » dc Ronibay. Mais eel ama-teur d'hisloire et de nature n'est pas aussi delache du present qu'il le croil. Plus d'unc fois, i l se pcnche sur la vie des peuples d'aujourd'hui, ses renious, ses inquietudes ; i l sail voir el noler, d'une plume alerte, pit-loresciue el souvenl poelique ; el par (lela ses grandes images, a I'arriere-plan (le ses decors exoliquc's, passe la caravane luiniaine.

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Iransporle a I'epoque des Croisades. Toules les peripelies i)ouvaul

iilleindre un valeureux Croise llan-que de son j ongleur sont contees dans ce livre avec autant de pillo-lesque que de charnie.

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(Euvre de la Naison du Poiiu ii Geneve

La Maison du Poilu, 39, rue d'Ams-lerdani, a Paris, qui assuma la sous-cription que I'Amicale des .Uiciens Comballanls Franfais de Geneve avail organisee, pour realiser celle belle (leuvre, reniercie les nonibreux •souscripteurs et, a nouveau, les invite a collaborer a une autre oeuvre aussi genereuse el liuniaine.

L'Associalion gencrale des Muti-Ics de la Guerre, au profit du Sana-loriuin de Puylaun (Haules-Pyre-nees), qui organise une lolerie (iont le lirage aura lieu le 19 Juiliel 1935, au siege de I'Associalion, a Paris. • Celle grande lolerie, aulorisee pai

iirrele iiiinisteriel du 3 Septenibre 1934, doiine droit a une distribution de pres de un milliard de francs represeiiU's par un triple avanlage :

1" Possibilile de gagner un gros lot paniii : 20 automobiles, 20 mobi-Iiers, 200 posies de,T. S. F., 200 bicycletles, 100 machines ii coudre, ctc...

2" Participer ii la Lolerie Nalio-nale (po.ssibilite de gagner a nou-veau 25.000 francs, 10.000 francs, etc...)

3° Participer aux liragcs d'obliga-tions lots (Credit National, Credit Fonder, Ville de Paris, etc...) Gros lot de 1 million, 500.000, 200.000, 100.000, 50.000, etc..., pendant 10 ans, represenlant 480 lirages d'un total d'environ un milliard dc francs !

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de billets seront servics dans I'ordre des demandes, le nombre clant stric-lement limitc. EHes devront etre adressces, acconipagnees de leur niontant, au delegue general, Maison du Poilu, 39, rue d'Amsterdani, a Paris (8"). C. C. Postal 1572.21, Paris, ou liar niandat-posle ordinaire. Pas d'envoi contre reniboursement.

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FEUILLETON DE L ' ( ( UNION AGIUCOLE » du vcndrcdi 28 Juin 1935. [2]

LE PETIT BONHOMME MSTISRIS

Celle-ci croit que son niai-tre est devenu fou ; cependanl d ie se met en devoir d'obeir, el Ton con?oit aisenient qu'elle .se lasse avanl que rien paraisse .seulcme:il s'echauirer. Elle appelle a .son secours le domeslique, el bienlol celui-ci fail veiiir le cocher el le palefrenier qui font jouer le fouel en gens de nielior, sans que le pol-au-feu ecume, ou que le roll prenne couleur. .M. de Kergouslin di l que Ion serve, mais on lui repond (jue nen n'esl cult. II se faehe : Vous eles des .sols, dil-il, vous n'avez pas su foueller comme il faul. !| saisil le fouel el s'en serl de loules ses forces, i l .se met en nage el (Me son habit pour foueller plus a .son aisc.

Cependant les convives s'impa-tientent ; madaine de Kergouslin. prevenue par les domesliques, vient voir avec eux le singulier spectacle d'un gcnlilhoniine en chemi.se, en-toure de toute une ballerie de cui-•sinc qu'il traite comme dans le hon temps les mailres d'ecoles Irailaicnl les mechanls ecoliers.

— Au noni du del, monsieur, s eerie niadnme de Kergouslin, veuil-lez nous expliquer celle singuliere plaisanterie.

— Ce n'en est point une, inadame, et J ai vu inoi-menie le bonlioniiiie Misligris faire I'epreuve de ce fouel.

telles enseignes que je I'ai pave I vingt-cinq louis, el (|ue je me sills

cruellemenl brule les doigls dans le ' pol-au-feu.

— Vous eles dupe d'une niystifl-calion, el vous auriez du voiis en douler, car loul le monde coiinalt •Misligris pour uii ruse compere ; i l s'est iiio(|ne de vous.

— Par la corbleu ! d i l le genlil-hoiiime en colere ; i l me le paiera. II saisil .son fusil, .sorlit a grands pas, se (lirigea vers son champ donl la pauvre vaclie venail de francliir la liinile, el I'ajuslaul lout au beau milieu de la leie, il I'elendil iiiorle d'un seul coup.

II faudrail la |)lunie de Cerv«,nles pour decrire la douleur de Misli-gris ; ses lamenlalions sur sa pauvre Robine ne le cederenl en rien a eel-les du bon Sanclio pleuranl son ane. •Mais comme les larmes ne sont bon-nes a rien, il rellechil ((u'il fallail lirer de son mallieur le meilleur pnrii po.ssible, car i l elail pliiloso-plie le bonlioimne ! U depeca la pau-vre bele, e:i mil les niorceaux au saloir p(uir sa provision d'hiver, el so mil en route pour aller.en vendre la peau au iiiarclie le plus voisin, qui elail a quelques lieues de la.

.Mallieureuseinenl pour .Misligris, il y avail eu ce jour-la au marche un lei nombre de peaux (pie les inarcliands el les corroveurs ne vou-lurenl pas de la sienne, et qu'il ful obligi- de s'en relourner bien fati-gue de son voyage, el bien afdigd- de ne pas rapporler d'argenl.

Au lieu de s'arreler a I'iiuberge oil il aurail fallu faire de la dil-pense, il .se di'cida A marcher loule la nuil., cl il se remil en roule a travers Ics champs el Ics clieniins de traverse qu'il falliiil pa.sser pour s'en revenir a son village. II avail di'ja fail une bonne lieue au clair de lime, qiiand le froid le .saisil. Comme il etail honime d'expi'dienl.s, i l s'avisa qu'au

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licu di' sc «(.-lcr, i l fci-iiit mieux dc •sf sorvir de la peau de sa vache cotnine d'uti inanleau ; i l la mil (lone sur ses (ipaules, la tele lui ser-

jvit (le capuehon, el a le voir chemi-ner ainsi poilu el coriiu, on Taurait pris pour le varou, ou pour le (lia-ble.

Or, il arriva (jue d'aulres (pie lui avaient ('le a la foire, et se Irou-vaienl sur sa roule. C'tilaienl des vo-leurs, (|ui deptiis longlemps faisaietil ce miMier au(iuel ils sYlaieul prodi-«icusemenl enricliis. Ces voleurs, ne votdanl plus conlinuer leur profes-sion, ou, par un motif qui notis esl restfj inconnu, voulant rompre letir a.ssocialion, avaient choisi celle niiil-la pour faire leur partake, lis (-laieril assis au bord dtt hois, sous tin },'ros .chene, el avaienl elak- letir Irt-sor sur unc fjrande napoe blanelie. oti lis faisaieni leurs las bien (•K;ilemenl, et ave(! loule la probile d'honneles volettrs, ineapabies tie se voler I'un I'atilre.

II ne faul pas croire (|ue les fri-pons soienl des esprils forts, et qut.-les sctjitirals ne croient ni a Dieti ni il diable. L'un des voleurs veunil preeisemeni de faire la r('llexi()n que pour letir (l-parj^ner la polencc; le (liable pourrail bien leur lordre le coil. Le diable ! dit l'un d'enlrc eux ; ou dit ijrtjcisiimenl qu'il nlde souvenl du c(')l(' de ce dolmen, cl nous avons petit-elrc eu lorl de nous arreler ici. Comme il disail ces inols, il vil arriver de loin une singuliere figure, marchani sur deux pieds ct nyanl des comes a la lele. C'tilail Mistif,'ris : i l grclollail el il faisai! entendre un Hi-oKnemenl sotird el un cliquelis de dents qui au milieu dc la nuil prodtiisiiieni un siuKulier eircl.

Nos voleurs, Ic voyanl arriver droit a eux, el surpris d'unc telle appari-tion en parcil licu ct a parcillc heu-re, se levcrcnl lout eirray(;s, et sans sonKcr a airlre chose (pi' t leur siilut, ils se si^ncrenl et .se sauverenl i'l toules jainbcs dans le fond du bois

.Mislifjris, vo.vanl fuir ces sens, et apercevant quelque chose dc blanc jiar lerrc sur le gazon, cut la curio-sit(i (le savoir ce que c'd-lail : quel f i l l son (jlojincmcnl lorsqti'au claii de la Itinc i l vit briller des i)iles d'or 1 D'abord i l n'osa pas y tou-cher, craignanl qti'elles n'api)arlins-sent aux kcrions ou nains tpii gar-dent des irtjsors ct font pt-rir cenx Mui les leur (K-roiienl. Cependanl i l lit la r(!'llexion que Ton s'l^'lail enftii a son approche ; i l cn conclut qu'on avail eu peur de lui, el i l se dceida pr()nii)lemenl it jirolller de riieureux hasard (|ui le favorisail. II releva (lone les (|iiatre coins de la nappe cl cniporia sans compter loul ee iprdle contenail. Le bonhomme eii avail sa charfic, el i l etil votilti (trcllc flit encore plus forlc : cnlin i che-mina toute la nuil, ct arriva chez lui au point du jour, bien falif-tie, mais bien eontcnl de son avenlurc. II ca-cha son or dans sa cave el passa la jotiriK-c a songer a ce (pi'il en fcrail, sans ])otivoir s'arreler a ati-ctine idi'c, car deux passions ger-niaient diija dans son c(ctir ; c'd'laient I'ambilion et la vengeanec.

II voiilail punir le mc'chanl Kcnlil-homme qui avail Ind sa vache. el cependanl c'(;!lail a eel accidenl (pt'il dcvail .sa fortune ; mais Ic j'enlil-homme I'avail continuellemcnl per-st-ctile pendani piusleurs aniu'cs ; il lui avail fait payer des rcdevanccs; i l lui avail fai l"faire des corvti'cs : Misligris avail lout cela sur le c(cur.

Quiind la nuil ful venue, i l dc.sccn-

(lit dans sa cave et se mil a comi)ler son or : i l Irotiva tpialre milic louis! Alors i l lit vcnir sa femmc et ses en-fants, et les consiilla sur renii)loi qu'il devail faire de son tr(!'sor.

Madame .Misligris, .lean cl .lean-netle furcnl d'abord lellcnicnl i'bloui (Ic voir tanl d'or (|u'ils inanquercnl de loinbcr a la renversc. lis se re-niircnl pourlani, el niadame Misli-gris parlanl la preiiiierc, (lit qu'il fal-lail lui acheler unc belle jupe neuve el une cape de beau draj) pour aller le dimanche a la mcsse ; le ijcli l .lean dcnianda qu'on lui achelal un lambour a la foirc dc IMoermel, lan-(lis que .Icannclle voultil unc jolie lioupi-e.

Le pelil bonhomme Misligris leur proinis loul cela cl bien autre cho-se. 1! songea (itie s'il paraissait riche dans son pays, il se I'erail des ja-loux et (les eniiemis de Ions ses an-eiens camarades. II s'en alia done a Plocrmel, el demanda au nolaire s'il n'y aurail pas a vendre (juelque belle propritl'ld'. II y avail juslemeni la un lu'ri l icr (pii venail dc perdrc son onele. seigneur d'un chateau voisin, et (|ui, ayani (h'ja le sien, ne se souciail pas d'tm second ehaleati. lis llrent marche, el moycnnanl deux mille louis Ic petit boniiomme .Misli-gris se Irotiva pro|)rielaire du cha-teau cl de lout ee (pii se Irouvail de-dans ; meuhles, linge, habits, carro.s-se.s, chcvaux, rien n'y manquail : il paya coniplani, courul chercher sa femmes et ses cnfanls, cl leur III voir sa nouvcllle ])roi)ri(!'t(;.

.Ic vous laisse a |)enser la joie dc la pauvi-e faniille (pii se voyail loul a coup enriehie. La lete nia'nqua de leur lotirner a Ions ; ils regardaieni, admiraieni el ne potivaienl en croi-re leurs yeux. Misligris lit venir un

lailleur et se III habiller de pied en cap, dc (irap rouge galonn(:" sur toules les eoultires ; i l aehela une gramit' pcrruque neuve ; .sa femine el ses en-fcnts ftu-enl habilli-s -i Tavenanl, c! quand tout ful prt!'!. Misligris lit inellre les chcvaux a son carrosse. et ordonna a son cocher dc le con-duire au chateau dc M. dc Kergous-lin.

Cclui-ci (i'tail en ee moment a la feneire de sa chambre, cl il sc re-jouissail de la vengeance cpi'il avail cxercee conlre Misligris. .Ic I'ai rui-lU', se (lisail-il en Itii-nieinc, car sa vache le nourrissait. i l eu vendait la crcnie et les fromages ; il satira cc que I'on nr(')le ma robe de ehcmbrc. hominc: Dans ee moment, il vit ve-nir un carrosse qui enlrail dans I'avenue de son chateau.

— L'nc visile ! un carrosse ! je n'attcnds i)ersonne. Mh ! vite, vile, <pie 'on in'tMc ma robe de chambre. (pie I'on me donne inon habil. ma belle pcrruque ; el il eourl a son salon oil c'lail dtl-ja niadamc de Ker-gouslin, car un c.'iriusse el une vi-sile sont choses rarcs e! imporlan-les dans les chaleatix de la Basse-Bretagne.

Le carrosse s'arrele au jjcrron ; I'on cn voil dcscendre tin petit mon-sieur loul galonne, au.ssi. large que haul, tine petite femmc de quatre picds, surmonU'c d'un pouf donl les plumes doublaieni .sa taille, el deux pelits cnfanls rabougris, perdus dans des jaquctles de soie hnxK-e, qui fai-saieni encore plus rcssorlir leurs mains .sales cl leur ligure barbouii-Id-c.

Les deux ballanis du salon sont ouverls, monsieur et madamc dc Ker-gouslin voni au-devant des person-nes qui leur font honneur de venir Ics visiter, el ils reculenl d'un pas.

(piand le donicsli([uc annoncc mon-sieur cl niadamc de Misligris cl Icnrs cnfanls.

La surprise de Kergouslin ne peul sc comparer (ju'a sa colcre ; i l au-rail volonliers batlu M. de Misligris; mais on nc frappc pas un homni(; (pii a un carrosse ct un habit galon-ne. comme (;n frappc un mananl cn vcsle ou cn blouse, cl Ic gentilhom-me. laisanl conlre fortune bon ca>ur, re?ut Ires gracieuscmcnl ses h()lcs, non sans li'moigncr unc Ires grande curiositi- de savoir coinmcnt ils avaicnl faii une forlune si subitc. — l"e.sl a vous (pic jc la dois, dil Mis-ligris. e! jc vicns vous remercicr (lavoir Ini- nia vache — Sc pcul-il '.> — Vous r.vez cru me faire bien du mai. ct voiis m'avcz enrichi pour loute ma vie. .I'ai achcli- un chateau cl avce le resic de ma forlune jc vais acheier dc la noblesse.

— Mais comment sc fail-il '?... — Tcnez. dil Misligri. je n'ai pas

dc rancune, je vais vous dire mon hisloire. dussicz-vous cn profitcr pour ccnluplcr voire fortune.

(.4 sinvre.)

Le Gcrnnt ; D . PI.OUZENNEC.

Quimper, Imprimeric Cornouaillaise.

Ccrtin(! par le GiSrant soussigni.

Quimper, le

Vu pour la li>KaIisation de la siRnature ci-contre.

U

Uairie dc Quimper,

LB MAIRB,