LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

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REPUBLIQUE DU BENIN ********************** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE *************** UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI *************** ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI *************** CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT *************** OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES *************** RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE THEME Réalisé par : MEVODJO Pascaline A. Tutrice : Superviseur : Olivia M. HOUNGBEGNON Prof. Honoré S. BANKOLE Master en Analyses Biomédical Microbiologiste Doctorante EPAC/UAC Professeur Titulaire des Universités EPAC/UAC Année Académique 2016-2017 1 ère Promotion LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

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REPUBLIQUE DU BENIN

**********************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*************** UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*************** ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI

*************** CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

*************** OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

*************** RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTI ON

DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Réalisé par :

MEVODJO Pascaline A.

Tutrice : Superviseur :

Olivia M. HOUNGBEGNON Prof. Honoré S. BANKOLE Master en Analyses Biomédical Microbiologiste Doctorante EPAC/UAC Professeur Titulaire des Universités EPAC/UAC

Année Académique 2016-2017 1ère Promotion

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REPUBLIQUE DU BENIN

**********************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

***************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

***************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI

***************

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

***************

DIRECTEUR : Professeur Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF CAP : Monsieur Christophe AWANTO

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LISTE DES ENSEIGNANTS

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ENSEIGNANTS PERMENANTS

N° Noms et prénoms Matières enseignées

1 AGBANGNAN Pascal Méthodologie de recherche

2 AHOYO Angèle Théodora

Microbiologie médicale et TP Microbiologie Médicale, Santé Publique, Hygiène Hospitalière

3 AKOWANOU Christian D. Physique

4 AKPOVI Casimir

Biologie cellulaire, Physiologie cellulaire, Biochimie métabolique des lipides et enzymologie

5 ALAMOU Eric Biostatistique

6 ALITONOU Guy Chimie organique

7 ANAGO Eugénie Biochimie clinique

8 ATCHADE Pascal Parasitologie médicale et appliquée- appliquée

9 BANKOLE Honoré Bactériologie médicale et TP Bactériologie médicale

10 DOUGNON Victorien Déontologie médicale et méthodologie de la recherche

11 FAH Lauris

Histologie médicale, biochimie métabolique des glucides et immuno-hématologie

12 FANOU Brice Armand TP microbiologie médicale et Assurance Qualité en biologie médicale

13 HOUNSOSSOU Hubert Anatomie générale

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ENSEIGNANTS PERMANENTS (suite)

14 KLOTOE Jean ROBERT

Santé et sécurité au laboratoire, Equipement biomédicaux, cytologie sanguine et hémostase

15 LOKO Frédéric Biochimie analytique

16 LOZES Evelyne Immunologie générale et immunopathologie

17 SEGBO Julien

Biochimie structurale, Biologie moléculaire et Biologie moléculaire appliquée

18 SENOU Maxime Histologie Spéciale et hémopathies

19 TCHOBO Fidèle Paul Chimie générale

20 YADOULETON Anges Entomologie médicale

21 YEHOUETOME Boniface Microbiologie générale

LISTE DES ENSEIGNANTS NON PERMANENTS

NO Noms et prénoms Matières enseignées

1 AGBANNON Tiburce

Gestion des entreprises et gestion hospitalière

2 AGOSSOU Gilles Droit de travail

3 DESSOUASSI Noël Biophysique des solutions

4 HOUNNOU Hyppolite Mathématiques

5 KOUNASSO Gabriel Informatique médicale

6 YOVO Kokou Paulin Toxicologie et pharmacologie

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DEDICACE

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A tous ces scientifiques qui œuvrent sans cesse pour le bien-être de la population mondiale.

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REMERCIEMENTS

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Au père céleste pour ses innombrables grâces.

A mon père MEVODJO Louis, puisse le Seigneur t’accorder longue vie, afin

que tu jouisses des fruits de tes efforts.

A ma mère HOUETO Julienne Pascaline, pour ton soutien maternel. Que Dieu

te bénisse et te protège.

A mes frères et sœurs, merci

A mon époux HONFO Charlemagne, sincère merci.

A mes filles, ce travail est un exemple

Au Professeur BANKOLE Honoré S., qui n’a ménagé aucun effort pour la

réalisation de ce travail, malgré ses multitudes occupations. Puisse l’Eternel

vous accorder longévité et prospérité.

Nous ne dérogerons pas à la règle en manifestant notre reconnaissance à ceux

qui, de près ou de loin, nous ont aidés dans la réalisation de ce travail. Aussi,

nous exprimons notre gratitude et nos sincères remerciements à l'endroit de :

Notre tutrice de stage, Madame HOUNGBEGNON M. Olivia pour votre

attention, soyez bénie.

Au responsable de la section de bactériologie du Laboratoire National, Madame

WHANNOU Germaine, pour vos conseils et les efforts consentis dans la

réalisation de ce travail.

Au Docteur AGBANKPE Jérrold

A tout le personnel du Laboratoire National de Santé, recevez nos sincères

gratitudes.

A mes camarades de promotion pour la convivialité et l’esprit de soutien qui

règnent entre nous depuis le début de notre formation à l’EPAC

Aux autorités et enseignants du CAP et de l’EPAC, recevez ici le témoignage

de notre profonde gratitude.

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HOMMAGES

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A SON EXCELLENCE MADAME LA PRESIDENTE DU JURY

C’est un honneur pour nous que vous acceptiez de présider le jury malgré vos

préoccupations. Veuillez recevoir nos hommages respectueux.

AUX HONORABLES MEMBRES DU JURY

Nous sommes très heureux de vous avoir dans ce jury. Vos critiques et

suggestions sont vivement attendues pour améliorer ce travail. Hommage à

vous.

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LISTE DES ABREVIATIONS

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ECBU : Examen Cytobactériologie Bactériologie des Urines

EMB : Eosine Bleu de Méthylène

CLED : Cystine-Lactose-Electrolyte-Déficience

IU : Infection Urinaire

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LISTE DES TABLEAUX

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TABLEAU I : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la

leucocyturie …………………………………………...30

TABLEAU II : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la

bactériurie

……………………………………………..31

TABLEAU III : Répartition des échantillons d’urines en fonction du

résultat de l’examen microbiologique

…………………32

TABLEAU IV : Différentes espèces bactériennes isolées.

……………33

TABLEAU V : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la

bactériurie et du sexe des patients. …………………...35

TABLEAU VI : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la

bactériurie et de la leucocyturie.

………………………36

TABLEAU VII : Répartition des espèces bactériennes isolées en fonction

du sexe

………………………………………………...37

TABLEAU VIII : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la

leucocyturie et du résultat de l’examen microbiologique

…………………………………………………………38

TABLEAU IX : Répartition des échantillons d’urines des patients en

fonction de la leucocyturie et des bactéries

isolées…….39

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LISTE DES FIGURES

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Figure 1 : Répartition des échantillons d’urines en fonction du sexe des

patients …………………………………………………………29

Figure 2 : Répartition des échantillons d’urines en fonction des intervalles

d’âges des patients……………………………………………...29

Figure 3 : Répartition des échantillons d’urines en fonction des intervalles

d’âges et du sexe des patients…………………………………34

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SOMMAIRE

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INTRODUCTION

I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

1. INFECTION URINAIRE

2. LEUCOCYTURIE

3. EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIE DES URINES

II. CADRE, MATERIEL ET METHODES

1. CADRE

2. MATERIEL

3. METHODES

III. RESULTATS ET COMMENTAIRE

1. RESULTATS

2. COMMENTAIRE

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXES

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RESUME-ABSTRACT

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RESUME

Le présent travail a eu pour objectif général

de contribuer à l’amélioration du diagnostic

des infections urinaires.

Pour ce faire, 48 échantillons

d’urines de patients reçus au Laboratoire

National ont été analysés. La leucocyturie a

été d’abord déterminée lors de l’examen

microscopique à l’état frais et tous les

échantillons d’urines ont ensuite fait l’objet

d’analyse bactériologique. Au terme des

manipulations 17,64% des échantillons

d’urines à leucocyturie non significative ont

présenté une culture positive. A l’inverse,

6,45% des échantillons d’urines à

leucocyturie significative ont montré une

culture négative.

En conclusion, si d’une manière

générale une relation peut être établie entre

leucocyturie significative et présence

d’agent pathogène dans les urines, il n’en

demeure pas moins qu’une leucocyturie non

significative puisse caractériser un

échantillon d’urine pathologique

Mots clés : Leucocyturie, infection urinaire

ABSTRACT

The present work has had for general

objective to contribute to the improvement

of the diagnosis of urinary tract infections.

To do this, 48 samples of urine of patients

received at the National Laboratory were

analyzed. The leucocyturie was first

determined during the microscopic

examination to the State fee and all the

urine samples were then the subject of

bacteriological analysis. At the end of

manipulations 17.64% of samples of urine

to leucocyturie insignificant have presented

a positive culture. Conversely, 6.45% of the

samples of urine to significant leucocyturie

showed a negative culture.

In conclusion, if in a general way a

relationship can be established between

significant leucocyturie and presence of

pathogen in the urine, it remains no less

than a leucocyturie not significant can

characterize a urine sample pathological

condition

Key words: Leucocyturie, urinary tract

infection

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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INTRODUCTION

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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Les infections urinaires constituent un motif fréquent de consultation et

de prescription en médecine. Elles représentent la deuxième infection

bactérienne après les infections pulmonaires [1]. De nombreuses études

montrent que les infections urinaires touchent environ 40 % à 50 % des femmes

dans le décours de leur vie et qu'un tiers des femmes fera une infection urinaire

avant 24 ans [2]. Au Bénin, en 2012, le nombre de cas d’infections urinaires a

été évalué à 14583 et à 3724 nombre de cas respectivement chez les femmes et

chez les hommes [3].

Souvent considérées comme banales et bénignes, les infections urinaires

peuvent avoir des conséquences pathologiques sévères d’ordre général pouvant

aboutir à la stérilité et à l’insuffisance rénale chez les deux sexes [9, 17,18]. Il

convient alors de prendre en charge correctement ces infections. Cette prise en

charge passe par un bon diagnostic de laboratoire.

Le diagnostic biologique repose sur l’examen cytobactériologique des

urines qui impose des conditions rigoureuses de prélèvement, de conservation et

de réalisation [4]. L’examen cytobactériologique des urines comporte plusieurs

étapes, dont chacune présente une importance capitale. Au nombre de ces

étapes, on note la cytologie ; elle consiste à étudier les différents types de

cellules retrouvées dans les urines (hématies, leucocytes, cellules épithéliales et

la présence possible de cristaux et de bactéries) [5].En effet un échantillon

d’urines est qualifié de pathologique quand il contient au moins 104 leucocytes

par mililitre d’urines [6].

Une telle assertion, n’écarte- t-elle pas, des cas avérés d’infections

urinaires ?

C’est la problématique que pose le présent travail dont l’objet général est

de contribuer à l’amélioration du diagnostic des infections urinaires.

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Spécifiquement il s’agit de :

- Evaluer la leucocyturie dans les échantillons d’urines de patients

suspectés d’infection urinaire.

- Réaliser l’examen bactériologique des échantillons d’urines de tous ces

patients suspectés d’infection urinaire.

- Comparer les résultats de la leucocyturie à ceux de l’examen

bactériologique.

Le présent document a été rédigé, en dehors de l’introduction et de la

conclusion, en trois chapitres essentiels .Le premier a abordé les généralités sur

les infections urinaires et la leucocyturie. Dans le deuxième chapitre, le matériel

et les méthodes ont été décrits. Enfin les résultats et le commentaire ont été

présentés dans le dernier chapitre.

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I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

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1. INFECTIONS URINAIRES

Les infections urinaires sont des affections qui se caractérisent par la

présence des bactéries en concentration anormale dans les voies urinaires [6]

.Elle est fréquente chez le nourrisson, le jeune enfant, la femme enceinte et

l’homme. Elle regroupe un ensemble de pathologies symptomatiques ou non,

caractérisées par l’infection du tractus urinaire ou de ses annexes [7].

1.1. Différents types d’infections urinaires

Elles sont généralement classées en deux catégories à savoir les infections

urinaires simples et les infections urinaires compliquées [8].

1.1.1. Infections urinaires simples

Ce sont des infections survenant chez des patients sans facteurs de risques

de complications [19].Les infections urinaires de la femme n’ayant aucun terrain

particulier, aucune maladie associée et aucune anomalie organique ou

fonctionnelle de l’arbre urinaire peuvent être qualifiées d’infection urinaire

simple [8].

1.1.2. Infections urinaires compliquées

C’est une infection survenant chez une personne ayant au moins un

facteur de risque pouvant rendre l’infection plus grave et le traitement plus

compliqué [8].

1.2. Physiopathologie

L’urine est physiologiquement stérile mais constitue un bon milieu de

culture des bactéries après sa colonisation.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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1.2.1. Différentes sortes de mode de contamination

Il existe trois modes de contamination des urines : Rétrograde,

hématogène et iatrogène [7].

1.2.1.1. Mode de contamination rétrograde

Il est le plus fréquent. Il est lié à la colonisation de l’urètre par des

bactéries normalement présentes dans le colon, le périnée ou sillon balano-

prénuptial. Classifiquement les germes sont dans ce cas des bacilles à Gram

négatif. Chez la femme, les IU sont plus fréquentes en raison de la brièveté de

l’urètre. La vidange vésicale est loin des principaux mécanismes de défense

contre l’infection urinaire. Elle peut être rendue inefficace par une diurèse

insuffisante ou par des mictions trop espacées ou une vidange incomplète

qu’elle soit d’origine organique ou fonctionnelle. La contamination la plus

fréquente du rein, se fait par voie urinaire rétrograde. Dans ce groupe on

distingue les urétrites, les cystites et les pyélonéphrites aiguës [7,9].

� Cystites

Ces infections sont localisées dans la vessie et sont souvent d’origine

bactérienne. Elles sont toujours ascendantes.

� Urétrites

Ce sont des infections touchant uniquement les urètres, canal de sortie de

la vessie, ayant une fonction excrétrice au niveau des deux sexes et de plus chez

l’homme une fonction reproductrice .Il s’agit essentiellement d’une infection

transmissible chez l’homme et que la femme peut aussi en souffrir.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 7

� Pyélonéphrites aigues

Ce sont des infections urinaires bactériennes présumées ascendantes, avec

atteinte du parenchyme rénal. Elles sont potentiellement graves et peuvent être

la cause des lésions rénales et de diffusion systématique.

1.2.1.2. Mode de contamination hématogène

Il est beaucoup plus rare. Il est susceptible de survenir lors des

bactériémies à Staphylocoque, de candidoses généralisées ou dans le cadre de la

tuberculose.

1.2.1.3. Mode de contamination iatrogène

Il est lié à toute manœuvre urologique susceptible d’introduire des

germes dans les urines. Ces germes sont souvent rencontrés dans les centres

hospitaliers.

1.3. Facteurs favorisants

On distingue des facteurs hygiéno-diététiques, des facteurs généraux et

des facteurs locaux.

1.3.1. Facteurs hygiéno-diététiques

Ils sont représentés par une diurèse insuffisante, une constipation, et chez

la femme, le rapport sexuel qui provoque une ouverture transitoire de l’urètre.

1.3.2. Facteurs généraux

Ils sont liés à la diminution des défenses immunitaires ou dans le cadre

d’une hémopathie ou chez le sujet dénutri, comme chez la femme enceinte ou

ménopausée.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 8

1.3.3. Facteurs locaux

Ils comprennent les obstacles organiques ou fonctionnels sur les voies

excrétrices, les anomalies de l’anatomie périnéale, les pathologies génitales, les

uropathies obstructives, les reflux vésico- urétéraux et les malformations.

Chez les nouveaux nés, la stase urinaire est le principal facteur favorisant

les IU.

1.3.4. Facteurs mécaniques

Ces facteurs sont les compressions par l’utérus gravide et le reflux vésico-

urétral favorisé par l’étirement des urètres.

� Progestérone

Elle inhibe le péristaltisme des voies urinaires et diminue le tonus

sphinctérien urétro-vésical.

� Œstrogènes

Elles induisent l’hyperhémie du trigone qui favorise l’adhérence des

germes sur l’urothélium.

1.3.5. Facteurs chimiques

L’alcalinisation des urines gravidiques et la glycosurie physiologique en

sont les principaux.

1.3.6. Autres facteurs locaux

Il s’agit entre autre de l’augmentation de la pullulation microbienne

vulvo-périnéale gravidique et des facteurs non spécifiques : brièveté de l’urètre,

malformation des voies urinaires, diabète maternel, antécédents d’infection

urinaire, infections cervico-vaginales et la drépanocytose [7,10]

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 9

1.4. Symptômes.

Les symptômes des IU sont souvent non spécifiques, en particulier chez le

nouveau-né et le nourrisson.

Le diagnostic doit être systématiquement évoqué devant toute fièvre sans

foyer infectieux partent [9]. Parfois, elles n’entrainent aucun symptôme en

particulier chez les personnes âgées. Typiquement, l’infection de la vessie se

manifeste par des brûlures pendant les mictions et des besoins fréquents

d’uriner. Les urines sont parfois troubles, hémorragiques et ou malodorantes. Il

existe souvent une douleur ou une pesanteur dans le petit bassin. L’infection de

l’urètre se manifeste de la même façon que la cystite. L’infection du rein est

responsable des signes généraux tels que : les fièvres élevées, les frissons et

l’altération de l’état général. Parfois sont également présentent les signes de la

cystite. L’infection de la prostate se traduit par des brûlures à la miction, des

besoins fréquents et des faibles volumes d’urines [7].

1.5. Evolution des Infections Urinaires

Les IU font courir de nombreux risques. Si elles sont basses, elles peuvent

en cas de retard thérapeutique évolué vers une infection urinaire hôte. Toute IU

avec fièvre peut se compliquer de septicémie, avec risque de choc septique qui

nécessite une prise en charge en réanimation [3].

1.6. Bactériologie

Les germes uropathogènes, les plus fréquemment observés dans les

infections de villes sont les entérobactéries. Certains germes uropathogènes ne

font pas partie de la flore habituelle.

D’autres germes parfois identifiés dans les échantillons d’urines ne sont

pas uropathogènes. Il s’agit de lactobacille, du streptocoque alpha-hémolytique

et des anaérobies.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 10

Les fréquences d’isolement des germes uropathogènes les plus courants

sont E. coli 60 à 80%, Proteus mirabilis 5 à 10 % et Staphylococcus

saprophiticus 5 à 7 %, Klebsiella spp 1 à 5 %.

Il existe des germes pouvant être plus rarement responsables d’infections

urinaires. Il s’agit du bacille de Koch, qui nécessite une recherche spécifique, de

Chlamydia et du Mycoplasme qui sont généralement associés aux urétrites

[7,11].

2. LEUCOCYTURIE

Encore appelée pyurie, la leucocyturie est la présence de leucocytes dans

les urines. La présence de globules blancs est considérée comme normale

jusqu’à 104 leucocytes par mililitre d’urines. Une valeur supérieure sera

considérée comme un signe d’infection urinaire. Elle peut être détectée par une

bandelette ou un examen cytobactériologique des urines [12].

2.1. Leucocyturie aseptique

On parle de leucocyturie aseptique lorsque la valeur de leucocytes dépasse

104 leucocytes par ml d’urines sans souche bactérienne observable après mise en

culture. La cause la plus fréquente est une infection en voie de guérison, soit

une infection par mycobactéries peut être à l’élévation de leucocytes sans être

révélée par l’ECBU [12].

2.2. Leucocyturie isolée

La leucocyturie est dit isolée si elle ne s’accompagne d’aucun signe

d’infection urinaire, ni d’aucune autre valeur au sein de l’urine notamment le

nombre d’hématies, le niveau de nitrites, etc. Si elle est isolée, elle peut être

témoin d’une infection urinaire dite « décapitée » par un traitement antibiotique

[12].

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 11

3. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

L’ECBU est un examen biologique qui permet faire la cytologie (la

numération des leucocytes, hématies, des cellules épithéliales, la présence de

cristaux ou non) et des bactéries. Il est fréquemment demandé par le clinicien

lors d’une suspicion d’infection urinaire ou pour contrôler l’efficacité d’un

traitement antibiotique.

Cet examen se déroule en 3 phases : la phase pré- analytique, la phase

analytique et la phase post-analytique [13].

3.1. Phase pré-analytique

Cette phase constitue l’ensemble des procédures que le technicien adopte

depuis l’accueil du patient jusqu’à l’obtention des urines et de son

acheminement vers le laboratoire. Elle nécessite beaucoup de précautions car la

qualité du résultat en dépend.

3.1.1. Prélèvement et conservation des urines

L’objectif est de recueillir l’urine vésicale, normalement stérile, en évitant

sa contamination lors de la miction par la flore commensale qui colonise l’urètre

et la région périnéale .Chez l’enfant, obtenir un échantillon d’urines de qualité

est plus difficile encore que chez l’adulte [4].

� Chez l’adulte

L’échantillon doit être prélevé sur les urines du milieu du jet afin d’éviter

les souillures. Le contact de l’urine avec la muqueuse est minimisé en écartant

les grandes lèvres chez la femme.

Le recueil doit être précédé d’une toilette périnéale soigneuse et d’un

séchage. Toute trace d’antiseptique ou de savon doit être éliminée car

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 12

l’antiseptique entrainé dans l’urine peut diminuer artificiellement le nombre de

germes.

L’urine doit être prélevée le matin au réveil, le patient élimine le premier

jet des urines et recueille les urines du milieu du jet environ 25 ml dans un pot

stérile reçu au laboratoire. Le prélèvement doit être acheminé au laboratoire

dans les heures qui suivent.

NB : l’urine ayant séjourné au moins 4 h dans la vessie [7].

� Chez l’enfant

Les difficultés de recueil urinaire chez l’enfant sont liées au jeune âge et

l’absence d’acquisition de la propreté. Le cas le plus difficile est celui du

nouveau-né chez qui le recueil se fait par l’application de l’urinocol collé autour

des organes génitaux externes après une désinfection soigneuse. Chez la petite

fille, la proximité anatomique entre l’orifice externe de l’urètre et l’anus peut

compromettre la qualité du recueil et entrainer de nombreux cas de faux positifs.

La poche doit être changée toutes les 30 minutes s’il n’y a pas d’urines. Dans

tous les cas, et quel que soit le sexe, la ponction sous-pubienne reste le moyen le

plus sûr d’obtenir un échantillon d’urines interprétable [7].

Dans l’idéal, les urines recueillies doivent être ensemencées dans les

20minutes. Elles ne doivent jamais être conservées plus de 2heures à

température ambiante, ou à défaut, conservées à + 4°C pour une durée maximale

de 24heures [4].

3.2. Phase analytique

Elle se déroule au laboratoire par l’identification du prélèvement et du

processus analytique proprement dit qui comprend : l’examen macroscopique,

l’examen microscopique, l’isolement et l’identification de la bactérie en cause

ainsi que son antibiogramme en vue d’un traitement adéquat.

Page 34: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 13

3.2.1. Examen macroscopique

Il consiste à décrire l’aspect des urines selon la couleur, l’odeur, la

turbidité et la consistance du culot de centrifugation.

3.2.2. Examen microscopique

C’est l’ensemble des observations microscopiques faites à l’état frais et à

l’état coloré (coloration de Gram) à partir du culot de centrifugation réalisé à

3000 tours / minute pendant 10 minutes.

� Etat frais

L’état frais renseigne sur la cytologie (cellules épithéliales, hématies et

leucocytes), la présence ou non des cristaux, de mucus des œufs et larves des

parasites [13].

� Etat coloré

Il permet d’apprécier la forme (Cocci ou bacilles), le type de Gram (Gram

négatif ou Gram positif) et la disposition des bactéries.

3.2.3. Isolement et identification

L’examen microscopique à l’état coloré oriente le technicien dans le

choix des milieux de culture afin d’isoler la bactérie dans le but de son

identification par la réalisation des tests biochimiques.

L’isolement est une technique qui vise à favoriser la multiplication des

bactéries sur des milieux nutritifs comme la gélose Chapman, la gélose Eosine

Bleu de Méthylène (EMB) et le Bouillon Cœur-Cervelle (BCC) lorsqu’elles

proviennent d’un milieu à faible concentration et la gélose Cystine Lactose

Electrolyte Déficient (CLED) qui permet de faire la numération des bactéries

[13].

Page 35: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 14

L’identification de la bactérie est essentielle pour confirmer l’infection

bactérienne et orienter le choix d’un traitement. Elle est basée sur la réalisation

des différents tests biochimiques.

3.3. Phase post analytique

C’est la phase de l’interprétation des résultats obtenus, leur transcription

sur le bulletin d’analyse du patient, dans le registre du laboratoire et le rendu des

résultats [13, 14,15].

Page 36: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 15

2. CADRE, MATERIEL ET

METHODES

Page 37: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 16

1. CADRE

1.1. Cadre institutionnel

L’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi, constitue notre cadre

institutionnel. Elle comporte plusieurs départements dont le département de

Génie de Biologie Humaine ou nous avons suivi notre formation en Analyses

Biomédicales(ABM) pendant trois ans.

1.2. Cadre technique

Notre stage s’est déroulé au laboratoire national de santé de Cotonou,

situé dans l’enceinte du Ministère de la santé.

1.2.1. Attributions

Le laboratoire national de santé est chargé de :

- Pratiquer et développer les méthodes d’analyses biologiques dans le but

de diagnostic et de recherche ;

- Organiser et mettre en œuvre les enquêtes de surveillance

épidémiologique des maladies en général et des maladies transmissibles en

particulier ;

- Pratiquer toutes les analyses de sante publiques en collaboration avec les

structures concernées ;

- Assurer l’organisation des stages pratiques des étudiants en provenance

des structures agréées de formation ainsi que le recyclage et la formation en

cours d’emploi des techniciens de laboratoire d’analyses biomédicales ;

- Organiser et participer aux analyses de santé publique et aux

investigations toxicologiques diverses ;

- Etudier et faire appliquer la réglementation sur les conditions

d’ouverture et de fonctionnement des laboratoires d’analyses biomédicales

publics et privés.

Page 38: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 17

La figure N°1 ci-dessous indique l’organigramme du laboratoire national

de santé.

Figure N°1: Organigramme du laboratoire national de santé.

Service National des Laboratoires de Santé Secrétariat

Division : Laboratoire Central

Division : Accueil Comptabilité

Division : Assurance, qualité, Coordination, Contrôle technique et Formation continue

Division : Evaluation, Statistique et Approvisionnement

Section : Caisse

Section : Matériels et

consommables

Section: Bactériologie

Section : Hématologie

Section : Biochimie

Section : Sérologie

Section : Parasitologie

Section : Hygiène, Eaux et Aliments

Page 39: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 18

1.2.2. Différentes sections

Le laboratoire National de santé de Cotonou comprend les sections

suivantes : la Parasitologie, l’Hématologie, la Biochimie la Sérologie et la

Bactériologie.

� Section de la bactériologie

Elle a pour rôle d’assurer le contrôle et la surveillance des maladies à

potentiel épidémiologique. Les examens suivants y sont réalisés.

• examen cytobactériologique des sécrétions cervico- vaginales

et ATB

• examen cytobactériologique des urines et ATB

• examen cytobactériologique des sécrétions urétrales et ATB

• examen bactériologique des pus et sérosités

• spermogramme

• spermoculture et ATB

• coproculture et ATB

� Section de la parasitologie

Les examens suivants y sont pratiqués :

• Coprologie parasitaire complète

• Recherche d’amibes, kystes, œufs et parasites

• Goutte épaisse et densité parasitaire

• Recherche des œufs de bilharzie vésicale

• Recherche des filaires

Page 40: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 19

� Section de sérologie

Elle s’occupe du contrôle et de la surveillance des maladies à potentiel

épidémique comme la bactériologie et certains examens y sont réalisés comme :

• Sérodiagnostic de Widal

• Sérodiagnostic de syphilis

• Sérodiagnostic de rubéole

• Sérodiagnostic de chlamydia

• Sérodiagnostic de la toxoplasmose

• Dosage de l’anticorps antistreptolysine O

• Recherche de l’antigène du virus de l’hépatite B

• Recherche de l’anticorps du virus de l’hépatite C

� Section de la biochimie

Les paramètres suivants y sont dosés

• Glycémie

• Urémie

• Créatininémie

• Uricémie

• Calcémie

• Magnésémie

• Triglycérides

• Gamma-GT

• Les transaminases

• Les cholestérols

• Bilirubines : totale et conjuguée

• Phosphatase alcaline

• Alpha amylase

• Protidémie

Page 41: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 20

• Ionogramme

• Electrophorèse de l’hémoglobine

� Section d’hématologie

• Numération formule sanguine et plaquettes

• Vitesse de sédimentation

• Numération des réticulocytes

• Temps de saignement

• Temps de coagulation

• Groupage sanguin ABO et facteur Rhésus

• Test d’Emmel

2. MATERIEL

2.1 Matériel biologique

Il a été composé de 48 échantillons d’urines des patients, sans critère

d’âge ni de sexe, fréquentant le laboratoire national de santé pour recherche

d’étiologie d’une infection urinaire.

2.2. Milieux de culture

- Gélose Chapman;

- Gélose EMB;

- Gélose CLED;

- Bouillon cœur- cervelle ;

- Galerie rapide de Leminor.

2.3. Réactifs et colorants

- Eau oxygénée ;

- Réactif de Kovac’s ;

- Solution d’acide chlorhydrique dilué au 1/10e ;

Page 42: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 21

- Violet de Gentiane ;

- Alcool à 90°C ;

- Lugol ;

- Fuchsine de Ziehl diluée au 1/10ème.

2.4. Equipements et consommables

- Etuve ;

- Microscope électrique ;

- Réfrigérateurs ;

- Autoclave ;

- Balance de précision ;

- Bec bunsen et gaz ;

- Flacon d’urines stérile de 50ml ;

- Anse de platine calibrée ;

- Tubes secs stériles ;

- Pipettes Pasteur ;

- Lames et lamelles ;

- Coton cardé et hydrophile ;

- Eprouvette graduée.

3. METHODES

3.1 Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude prospective qui a porté sur des échantillons d’urines

de patients suspectés d’infection urinaire. Elle a été réalisée sur une période de

trois mois allant de Juin à Septembre 2017.

Page 43: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 22

3.2 Préparation des milieux de culture

Les milieux de culture utilisés dans le cadre de ce travail ont été préparés

selon les indications des fabricants(Annexe3).

3.3 Prélèvement

Le prélèvement a été fait dans les conditions qui évitent la contamination

accidentelle du prélèvement. Ainsi, après avoir donné les consignes adéquates,

un flacon stérile de 50 ml a été remis à chaque patient la veille, pour le recueil

d’urines matinales ou ayant séjourné 4 heures au moins le lendemain dans la

vessie.

3.3.1. Technique de prélèvement

� Chez l’homme

- Laver correctement les mains ;

- Faire la toilette locale avec du savon et rétraction du prépuce ;

- Laver le pénis et la région du méat urinaire au savon ;

- Rincer à l’eau courante et essuyer avec un papier à usage unique ;

- Eliminer le premier jet d’urines dans les toilettes ;

- Recueillir au moins 25ml d’urines du milieu du jet dans le flacon stérile

après ouverture soigneuse ;

- Refermer automatiquement sans toucher le bord du flacon après le

recueil ;

- et acheminer au laboratoire dans les deux heures qui suivent le recueil.

� Chez la femme

- Laver correctement les mains ;

- Laver les grandes lèvres et les petites à l’eau et au savon ;

- Ecarter les jambes et éliminer le premier jet d’urines dans les toilettes ;

Page 44: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 23

- Recueillir au moins25ml d’urines du jet milieu dans le flacon stérile après

ouverture soigneuse ;

- Refermer automatiquement sans toucher le bord du flacon sans et

acheminer au laboratoire dans les deux heures qui suivent le recueil.

3.4. Manipulations au laboratoire

3.4.1 Traitement des échantillons

Chacun des échantillons a été reparti dans deux tubes à hémolyse stériles

à raison de 10ml par tube. Les tubes ont été numérotés 1 et 2.

Les tubes numérotés 1 ont servi à l’ensemencement de la gélose CLED et

du bouillon nutritif ou Bile cœur cervelle. Les tubes numérotés 2, quant à eux,

ont servi à faire l’état frais et à ensemencer les géloses EMB et Chapman.

� Première journée

Il a été consacré aux examens macroscopique, microscopique et à la

culture des échantillons d’urines.

3.4.2 Examen macroscopique

Il a consisté à apprécier l’aspect des urines notamment la couleur, la

turbidité et le culot après centrifugation à 3500 tours par minute pendant 10

minutes.

3.4.3 Examen microscopique

Il regroupe l’état frais et l’examen après coloration de Gram.

� Etat frais

Une goutte du culot urinaire de centrifugation a été déposée entre lame et

lamelle et observée au microscope à l’objectif x 40. Il a permis de rechercher la

présence de bactéries ainsi que leur mobilité et la présence de leucocytes.

Page 45: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 24

La numération des leucocytes a été faite à l’état frais selon les normes

suivantes :

0 à 5 leucocytes =rares leucocytes (Normal)

5 à10 leucocytes=Quelques leucocytes

10 à 20 = Nombreux leucocytes [17].

� Etat coloré

Pour chaque échantillon, un frottis a été réalisé à partir du culot urinaire et

a été coloré par la méthode de Gram (Annexe 1). L’observation à l’objectif x

100 a permis d’apprécier la morphologie des bactéries ainsi que leur Gram et

leur regroupement.

3.4.4. Isolement et identification

Les milieux de culture ont été choisis selon les résultats de l’examen

microscopique après la coloration de Gram.

L’urine totale a été ensemencée dans le bouillon nutritif BCC et sur la

gélose CLED à l’aide de l’anse de platine. Par ailleurs les géloses EMB et

Chapman ont été ensemencées à partir du culot de centrifugation. Les milieux

ainsi ensemencés ont été incubés à 37°C à l’étuve pendant 24heures.

� Deuxième jour

Il a été consacré à la lecture des différents milieux ensemencés et à

l’identification des bactéries présentes sur ces milieux.

Page 46: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 25

3.4.5. Lecture des milieux de culture

La bactériurie a été réalisée sur le milieu CLED en comparant la densité

des colonies avec une série de reproduction étalons correspondant à 103, 104,

105, 106 et 107bactéries par millilitre d’urines(Annexe).

La gélose CLED convient à la multiplication des principales bactéries

responsables d’infection urinaire. La bactériurie a été évaluée par la technique

de l’anse calibrée. Une anse de 10µl d’urines totale est diluée dans 1ml d’eau

stérile. Une anse de cette dilution est étalée sur la gélose. Une colonie

correspond à 104 bactéries par ml [16].

3.4.6 Gram contrôle

Un Gram contrôle a été réalisé à partir des colonies observées sur les

géloses EMB et Chapman dans le but de confirmer le résultat de Gram obtenu

le premier jour.

3.4.7 Identification

L’identification des bactéries a été faite en utilisant la galerie de LEMINOR

pour les bacilles gram négatif et la recherche des caractères biochimiques pour

les cocci gram positif

� Technique

- sélectionner une colonie bien isolée de la souche à tester ;

- émulsionner une partie de cette colonie dans le milieu urée-indole

Page 47: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 26

- ensemencer à partir de ce milieu les géloses Kliger Hajna, Mannitol-Mobilité,

et l’eau peptonnée ;

- ensemencer la gélose Citrate de Simmons à l’aide de la partie restante de la

colonie ;

- incuber à l’étuve à 37°C pendant 24 heures

3.4.8 Tests biochimiques

Pour les cocci Gram positif, une série de tests biochimiques a été réalisée,

notamment la recherche de la catalase, la recherche de l’oxydase, la recherche

de la staphylocoagulase et de la production de la Dnase

� Recherche de catalase

� Technique

- Déposer une goutte d’eau oxygénée sur une lame de verre porte- objet

- Prélever et déposer une colonie isolée à l’aide d’une anse de platine stérile.

- Emulsionner.

� Lecture

Le dégagement de bulles gazeuses signe la présence de catalase.

� Recherche de Dnase

� Technique

- Sécher la gélose Dnase à l’étuve à 37°C

- Ensemencer la souche de staphylocoque sélectionnée, en faisant une strie

d’environ 3cm de longueur.

- Incuber à 37°C pendant 24h

- Déposer une goutte d’acide chlorhydrique à 10% sur les colonies.

� Lecture

Lorsque la souche est Dnase positive, une zone claire plus ou moins importante

est observée autour des colonies.

� Recherche de l’oxydase

Page 48: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 27

� Technique

-Poser le disque d’oxydase sur une lame porte objet ;

-Ajouter une goutte d’eau distillée sur le disque pour l’humidifier ;

-Prélever, avec l’effilure d’une pipette Pasteur une colonie de la bactérie à

étudier et l’écraser sur le disque mouillé.

� Lecture

L’apparition d’une coloration violacée signe la présence d’une oxydase.

Page 49: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 28

III. RESULTATS ET COMMENTAIRES

Page 50: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 29

1. RESULTATS

1.1. Résultats globaux

Plus de la moitié des échantillons d’urines (64,58%) provenait des femmes.

Figure 1 : Répartition des échantillons d’urines en fonction du sexe des

patients.

La tranche d’âges la plus représentée (37,50 %) est celle de 20 à 30 ans.

Figure 2 : Répartition des échantillons d’urines en fonction des intervalles

d’âges des patients.

64,58 %

35,42%

Féminin

Masculin

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

[0; 10[ [10; 20[ [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[ [50; 60[ [60; 70[ [70; 80[

37,50%

Effe

ctis

Intervalles d'âges (année)

Page 51: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 30

Tableau I : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la leucocyturie.

Nombre de leucocytes

par champ

Effectifs

Fréquence (%)

• Leucocytes non

significatifs

Rares

(0 à5)

17

17

35,42

35,42

• Leucocytes significatifs

Quelques

(5 à10)

31

20

64,58

41,66

Nombreux

(>10)

11 22,92

Total 48 100

Les échantillons d’urines avec une leucocyturie significative ont été évalués à

64,58%.

Page 52: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 31

Tableau II : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la bactériurie.

Bactériurie (/ml)

Effectifs

Fréquence (%)

< 104

17

35.42%

≥104

31

64.58%

Total

48

100%

Plus de la moitié (64.58%) des échantillons d’urines ont présenté une bactériurie

significative.

Tableau III : Répartition des échantillons d’urines en fonction du résultat de

l’examen microbiologique.

Résultats

Effectifs

Fréquence %

Positif

31

64,58

Négatif 17 35,42

Total 48 100

Au nombre des échantillons d’urines analysés, 64,58 (31 /48) ont donné une

culture positive.

Tableau IV : Différentes espèces bactériennes isolées.

Page 53: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 32

Bactéries

Effectifs

Fréquence (%)

• Entérobactéries

16

51,61

Escherichia coli

08

25.81%

Klebsiella pneumoniae

05

16,13%

Klebsiella rhinoscleromatis

03 9,68%

• Cocci à Gram(+) 15 48,39

Staphylococcus aureus

15

48,39 %

Total 31 100%

Les entérobactéries ont été les bactéries les plus isolées (51,61%) des

échantillons d’urines analysés.

Page 54: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 33

1.2. Résultats analytiques

On note un taux élevé d’infection urinaire chez les patients du sexe féminin de la

tranche d’âges de 20 à 30 ans.

Figure 3 : Répartition des échantillons d’urines en fonction des intervalles

d’âges et du sexe des patients.

Tableau V : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la bactériurie et

du sexe des patients.

Bactériurie

(/ml)

Sexe

Effectifs

M

F

< 104

8

(47,06%)

9

(29,03%)

17

(35.42%)

≥104

9

(52,94%)

22

(70.97%)

31

(64.58%)

Les échantillons d’urines provenant des femmes ont présenté les plus forts taux

(70,97%) de bactériurie significative.

0

2

4

6

8

10

12

14

[0; 10[ [10; 20[ [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[ [50; 60[ [60; 70[ [70; 80[

Effe

ctifs

Intervalles d'âges (année)

Féminin

Masculin

Page 55: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 34

Tableau VI : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la bactériurie

et de la leucocyturie.

Leucocyturie

Bactériurie (ml)

Effectifs

< 104

n (17)

≥104

n (31)

• Non significative

Rares

(0 à 5)

14

14 (82,35%)

03

03 (17,65%)

17

17 (35,42%)

• Significative

Quelques

(5à10)

03

02 (10,00%)

28

18 (90,00%)

31

20 (41,66%)

Nombreux

(> 10)

01 (09,09%) 10 (90,91%) 11 (22,92%)

Une bactériurie significative a été observée avec 17,65% d’échantillons d’urines

à leucocyturie non significative.

Page 56: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 35

Tableau VII: Répartition des espèces bactériennes isolées en fonction du sexe.

Espèces bactériennes

Sexe

Effectifs

Masculin

Féminin

• Entérobactéries

04

12

16 (100%)

Escherichia coli 03

05 08

Klebsiella pneumoniae

00

05

05

Klebsiella rhinoscleromatis

01

02

03

• Cocci à Gram(+) 06 09 15 (100%)

Staphylococcus aureus

06

09

15

Total

10

(32,26%)

21

(67,74%)

31

(100%)

Dans la population d’étude, les femmes (67,74%) ont fait plus d’infection

urinaire que les hommes.

Page 57: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 36

Tableau VIII : Répartition des échantillons d’urines en fonction de la

leucocyturie et du résultat de l’examen microbiologique.

Résultat

Leucocyturie (/ml)

Effectifs

<104

n=17

≥104

n=31

Positif

3

(17,65%)

29

(93,55%)

32

(66,67%)

Négatif 14

(82,35)

02

(6,45%)

16

(33,33%)

6,45% des échantillons ont montré une leucocyturie significative et la culture

était négative. A l’inverse la culture a été positive sur17, 65% des échantillons

d’urines à leucocyturie non significative.

Page 58: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 37

Tableau IX : Répartition des échantillons d’urines des patients en fonction de la

leucocyturie et des bactéries isolées.

Leucocyturie (/champ)

Espèces bactériennes Effectifs

<104

n=17

≥104

n=31

• Entérobactéries

03

13

16

(51.62)

Escherichia coli

00

08

08

(25.81%)

Klebsiella. pneumoniae

01

04 05

(16.13%)

Klebsiella rhinoscleromatis

• Cocci Gram +

02

00

01

13

03

(09.68%)

15

(48,38%)

Total 03

(09,68%)

28

90,32%

31

(100%)

La plupart des bactéries (90,32%) ont été isolées lorsque la leucocyturie est

supérieure à 104.

Page 59: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 38

2- COMMENTAIRE

Le présent travail a eu pour objectif général d’analyser la place de la

leucocyturie dans la confirmation biologique d’une infection urinaire.

Sur les 48 échantillons d’urines analysés, 64,58%provenaient des femmes.

Ce taux élevé observé pourrait s’expliquer par le fait que les infections urinaires

sont plus fréquentes chez les femmes compte tenu de l’anatomie de leur appareil

génital. La tranche d’âges la plus représentée de cette population féminine est

celle de 20 à 30 ans (41,93%) ; ceci parait normal. En effet, dans cette tranche

d’âges la femme est sexuellement active et un défaut d’hygiène local peut

favoriser les infections urinaires chez elle.

Le nombre d’échantillons d’urines ayant révélé une leucocyturie

significative est évalué à 64,58% ; ce qui biologiquement signifie que 64,58% de

la population d’étude devraient avoir une infection urinaire et par conséquent

présenter une culture positive. Cela n’a pas été le cas. En effet 6,45% des

patients à leucocyturie significative avait une culture négative. Il pourrait s’agir

d’échantillons d’urines provenant des patients sous antibiothérapie ou sous anti-

inflammatoires. Le même constat pourrait être également fait dans le cas d’une

leucocyturie aseptique notamment une infection par les mycobactéries. De plus,

la même situation pourrait se produire lorsque le recueil des urines est effectué

pendant la phase d’incubation de l’infection. Cela pourrait être aussi dû à la

présence de leucocytes génitaux dans les échantillons d’urines suite à une

contamination lors du prélèvement. [12].

Sur les 31(64,58%) échantillons d’urines dont la culture était positive

3(17,65%) avait une leucocyturie non significative .Il pourrait s’agir d’une

infection débutante ou une infection urinaire chez les femmes enceintes, chez les

sujets âgés ou des immunodéprimés [11]. Nous pourrions avoir faire également

à des cas d’infections urinaires dont les causes d’une leucocyturie non

significative restent inconnues.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 39

En se basant sur la pratique qui consiste à ne prendre en compte pour la

culture que les échantillons d’urines à leucocyturie significative, tous ces

échantillons d’urines auraient été déclarés négatifs. Toutefois, il pourrait s’agir

des échantillons d’urines prélevés dans les conditions non aseptiques. Cette

éventualité pourrait être appuyée par le fait que la majorité de la population

étudiée était constituée de femmes 64,58% et que les bactéries les plus isolées

étaient des entérobactéries 51,62%. Ces entérobactéries, hôtes normaux du tube

digestif de l’homme seraient isolés des échantillons d’urines du fait de la

proximité des orifices anaux et urinaires chez la femme [11]. En effet, ces

bactéries peuvent remonter le long de l’urètre vers la vessie et proliférer dans

l’urine.

Aussi, ces échantillons d’urines prélevés dans les conditions non

aseptiques pourraient-ils provenir des enfants. En effet, chez les enfants, le

prélèvement d’urines est plus contraignant du fait de la nécessité d’une

surveillance rigoureuse des parents lors de la miction [8].

Par ailleurs l’analyse des échantillons d’urines dont la leucocyturie était

significative et que la culture était négative est estimée à 6,45%. Il pourrait

s’agir des patients déjà sous antibiothérapie, chez lesquels le traitement a réussi

ou que les symptômes ressentis par ceux-ci n’avaient aucun rapport avec une

infection urinaire. Cette situation pose le permanent problème de présomption

ou d’automédication.

Les bactéries les plus isolées étaient les entérobactéries 51,61%.Ces

entérobactéries étaient surtout constituées de Escherichia coli (8/16). Ce

résultat était prévisible car cette espèce bactérienne demeure la plus incriminée

(80% des cas) au cours des infections urinaires.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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CONCLUSION ET SUGGESTIONS

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 41

A l’issue de ce travail, il ressort que la plupart des infections urinaires

sont caractérisées par une leucocyturie significative. Cependant une leucocyturie

significative ne signifie pas toujours la présence d’une infection urinaire. De

même, une leucocyturie non significative n’est pas toujours synonyme

d’absence d’infection urinaire. Pour ce faire, un deuxième examen doit être

pratiqué dans les conditions techniques rigoureuses. Cela a pour but de

confirmer les résultats positifs à leucocyturie non significative tout en tenant

compte de la bactériurie et des renseignements cliniques du patient

Pour finir il parait nécessaire de faire quelques suggestions aux

techniciens de laboratoire et à l’endroit du personnel soignant.

- Insister sur les conditions de prélèvement afin d’obtenir des échantillons

d’urines de qualité.

- Ensemencer systématiquement les échantillons d’urines dont le Gram

révèle la présence de germes quelle que soit la leucocyturie.

- Confirmer le résultat positif d’un échantillon d’urines à leucocyturie non

significative par un examen de contrôle chez le patient.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 42

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Page 64: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 43

1-ABALIKIKUMWE F. 2004, Investigation sur les bactéries responsable des

Infections Urinaires et leur diagnostic par l’étude comparative ; Mémoire pour

l’obtention de Bachelor Degré en sciences médicales ; 33 pages

2-KENKOUO G. 2008, Etude bactériologique des infections urinaires au centre

Pasteur du Cameroun ; Mémoire pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur

statisticien ; 28 pages

3- WATTARA A. et Donald Hessou- DJOSSOU, 2014, Corrélation

leucocyturie et présence d’agent pathogène dans les échantillons d’urines ;

Rapport de stage pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle ;

EPAC/ UAC ; Bénin ; 67 pages

4-Agence Française de sécurité Sanitaire des Produits de Santé, 2007,

Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes

communautaire du nourrisson et de l’enfant. Février.

http://www.infectiologie.com/site/média/documents/consensus/afssaps-inf-

urinaire-enfant-reco.pdf consulté le 10 Juillet2017

5-http://www doctissimo.fr> Santé> analyses / examen cytobactériologique

des urines

6-Remie, http://bactérioweb.univ /comte.Fr/bibliothèque/Remie/02-ECBU.PDF

consulté le15 juillet 2017

7-Philippe B., Jean- Michel G., Eric L. 2006 Infections urinaires de l’enfant et

de l’adulte. Leucocyturie, Faculté de Médecine de Marseille. Février

http//médiacte .timone.univ-mrs.fr/webcours/Comite

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onimprim.pdf consulté le 20 juillet 2017

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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8-Anonyme

Infections urinaires de l’adulte et de l’enfant. Leucocyturie

http://cuen. Fr/umfv/IMG/PDF/Chapitre 21-PDF consulté le 14 juillet 2013

9-Agence Française de sécurité Sanitaire des Produits de Santé

Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes

communautaire du nourrisson et de l’enfant. Février 2007

http://www.infectiologie.com/site/média/documents/consensus/afssaps-inf-

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10-Anonyme

Infections urinaire au cours de la grossesse.

Faculté de la médecineULPF67000 Strasbourg. Année 2004-2005

http://wwwulpmed.Ustrasbg.fr/M2D2CIN/coursenligne/cours/obstétrique/infecti

ons urinaires grossesse.pdf consulté le15 juillet

11-Boutoille D. IFSI Nantes 2011 Infections urinaires. Maladies Infectieuses et

Tropicales.

http//www.psychaanalyse.com/pdf/Infections urinaires IFSI nantes.pdf.

12- Anonyme consulté Mercredi 27 Novembre 2002

http://www.infection urinaire.org. Leucocyturie consulté le 08 Août 2017

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Médecine et Maladie Infectieuses. Institut Pasteur. Paris

13- WAUTERS G. –DELMEE M. Année Cours pratiques de bactériologie, p

15-16

14-OMS, 2010, Technique de base pour le laboratoire médical.p416

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 45

15- Anonyme, Techniques Elémentaires Pour Médecins Isolés II. P 89-99

16- Moinard D, Examen Cytobactériologique des Urines. In: Carmontelle B.,

Denis F, Marmonier A., Pinon G. And Vargues R. Bactériologique médicale.

Simep. Paris ; 1987. p53-60

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ANNEXES

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ANNEXE 1 : Technique de la coloration de Gram

COMPOSITION DES REACTIFS

Violet de Gentiane

Violet de Gentiane en poudre……………………………………………….1g

Phénol………………………………………………………………………2g

Alcool absolu …………………………………………………………...10mL

Lugol

Iode …………………………………………………………………………1g

Iodure de potassium…………………………………………………………2g

Eau distillée …………………………………………………………....200ml

Fushine

Fushine de Ziehl…………………………………………………………….1g

Phénol………………………………………………………………………5g

Alcool absolu………………………………………………………… …10ml

Eau distillée……………………………………………………………..100ml

Eau physiologique

NaCl………………………………………………………………................9g

Eau distillée……………………................................................................1000mL

Mode opératoire

-Réunir le matériel de coloration

-Fixer l’étalement séché en passant le dos de la lame à la flamme

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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-Recouvrir la lame avec le violet de gentiane et attendre 1 mn

-Rincer à l’eau de robinet

-Recouvrir la lame de Lugol et attendre 1mn

-Rejeter le Lugol et rincer à l’eau de robinet

-Recouvrir la lame avec l’alcool à 90° ou à l’alcool acétone pendant 30s à 60s

-Rincer abondement à l’eau de robinet

-Recouvrir la lame avec la solution de fuchsine phéniquée de Ziehl au 1/ 10 (ou

à la solution de safranine) et laisser agir pendant 20s puis rincer et sécher sur un

portoir

-Observer au microscope à l’objectif (x100)

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ANNEXE 2 : Le réactif de Kovac’s

Il est destiné à la mise en évidence de la production d’indole chez les bactéries

qui possèdent du tryptophane à partir du tryptophane

Lecture

La production de l’indole se caractérise par l’apparition d’un anneau rouge en

surface du milieu.

Test de catalase

Mode opératoire

Déposer sur une lame une goutte H2O2.

Prélever une colonie isolée à parti de la gélose, avec une pipette Pasteur et la

mettre en contact avec la goutte de H2O2.

-Catalase négative : Pas de formation de bulles

- Catalase positif : formation immédiate de bulles gazeuse.

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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ANNEXE 3 : Test de Dnase

Sur le milieu gélose à ADN ensemencer la gélose par une strie de 3cm de

diamètre, à l’aide de l’anse de platine chargée de colonies.

Incuber à 37°C ou à température ambiante pendant 24 à 48 heures en position

retournée.

Lecture

Recouvrir la gélose de l’acide chlorhydrique, ou de bleu de toluidine attendre 5à

10minuites et faire la lecture sur un fond noir

Dnase Positif : Présence d’un halo d’éclaircissement autour de la culture :

Dnase négatif : milieu opaque

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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ANNEXE 4 : COMPOSITION DES MILIEUX DE CULTURE ET LEURS

PREPARATIONS

Bouillon nutritif

Composition

Extrait de viande ……………..………………………………………………10g

Peptone……………………………………………………………………….10g

Chlorure de sodium…………………………………………………………....5g

Eau distillée…….………………………………………………………………1L

pH=7,5

Gélose CLED

Mettre 36,1g de poudre dans un litre d’eau distillée et mélanger soigneusement.

Ensuite chauffer le mélange en remuant jusqu’à dissolution complète et stériliser

à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes ensuite répartir la préparation dans

les boites de pétri stérile

pH=7,3

Gélose Chapman

Mettre en suspension 111g de poudre dans un litre d’eau distillée

Mélanger soigneusement

Chauffer jusqu’à ébullition ;

Répartir dans les flacons et stériliser à l’autoclave à 121oC pendant 15

minutes ensuite répartir dans les boites de pétri en raison de 10 ml par boite

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 7

Gélose Eosine-Bleu de Méthylène

Mettre 37,5 g de poudre en suspension dans 1 litre d’eau distillée ;

Porter à l’ébullition jusqu’à la dissolution complète ;

Répartir la préparation dans des flacons ;

Stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes

ANNEXE : 5 GALERIE RAPIDE DE LEMINOR

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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Kliger Hajnan

Composition

Extrait de viande de ............................................................................................3g

Extrait de levure…..............................................................................................3g

Peptone ……………………………………………………………………….20g

Chlorure de sodium …………………………………………………….……..5g

Citrate ferrique………………………………….………………………….. 0,3g

Thiosulfate de sodium ...……………..………………………………………0,3g

Lactose………………………………………………………………………..10g

Glucose… ……………………………………………………………………..1g

Rouge de phénol……………………………………………………………0,05g

Agar…………………………………………………………………………..12g

Eau distillée……………………………………………………………………1L

pH=7,4

Préparation

Verser 55g de poudre de gélose de Kliger Hajna dans un 1L d’eau distillée

Porter à ébullition jusqu’à dissolution complète de la poudre

Répartir en tube et stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes.

Mannitol-mobilité

a- Composition

Page 75: LEUCOCYTURIE ET INFECTION URINAIRE

LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

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Peptone de viande……………………………………………………………..20g

Agar……………………………………………………………...……………..4g

Mannitol………………………………………………..………………………2g

Rouge phénol1%...............................................................................................4ml

Eau distillée……………………………………………………..………..…….1L

pH=7,6

Préparation

Mettre 28grammes de poudre de gélose mannitol-mobilité dans 1L d’eau

distillée

Mélanger jusqu’à obtention d’une suspension homogène

Chauffer en homogénéisant

Laisser bouillir pendant1minuite

Répartir en tube de façon à obtenir un culot de 6à 7 cm

Stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes

Citrate de Simmons

Composition

Sulfate de magnésium………………………………..………………………0, 2g

Phosphate mono ammoniaque…………………………….……………………1g

Phosphate bi potassique……………………………………………………...…1g

Citrate de sodium……………………………………………….………………2g

Chlorure de sodium…………………………….………………………………5g

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 10

Bleu de bromothymol………………………………………………….……0,08g

Agar…………………………………………………………………….……..15g

Eau distillée……………………………………………………………….…....1L

pH=6,8

Préparation

Verser 23g de poudre de gélose Citrate de Simmons dans 1L d’eau distillée

Mélanger et chauffer en agissant fréquemment

Laisser bouillir pendant1min

Répartir en tubes et stériliser à 121°C pendant 15 minutes

Eau peptonnée

Composition

Peptone trypsique……………………………………………………….....15g

NaCl…………………………………………………………………………5g

PH=7

Préparation

Verser 10g de poudre peptonnée dans 500mL d’eau

Mélanger jusqu’à l’obtention d’une suspension homogène

Répartir en tubes et stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15min

Urée-indole

Composition

L-tryptophane…………………………………………………..…………….0,3g

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Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page 11

KH2PO4……………………………………………………….…………….0, 1g

K2PO4……………………………………………………………….………0, 1g

NaCl…………………………………………………………………….……0,5g

Urée……………………………………………………………………….……2g

Alcool95°C ..........................................................................................…….....1ml

Rouge phénol à1%..........................................................................................25ml

Eau distillée…………………………………………………………..…….….1L

Préparation des plaques de gélose

La préparation de la gélose CHAPMAN de la gélose EMB la gélose CLED et la

gélose de Dnase a été réalisée en dissolvant une certaine masse de poudre de

milieu de culture dans un volume d’eau distillée suivant les indications du

fabriquant. Le mélange obtenu est mise à ébullition jusqu’à dissolution

complète. Après stérilisation à l’autoclave à 121°C pendant 15minuites, les

géloses ont été coulées dans des boites de pétri qui sont ensuite étiquetées par la

date et le nom de la gélose

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page i

TABLE DES MATIERES

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page ii

LISTE DES ENSEIGNANTS PERMANENTS….………………………... i

LISTE DES ENSEIGNANTS NON PERMANENTS.………...………...... ii

DEDICACE………………………………………………………………... iv

REMERCIEMENTS……………………………………………...……….. v

HOMMAGES……………………………………………………………… vii

LISTE DES ABREVIATIONS………………………………….………… xi

LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………. xiii

LISTE DES FIGURES…………………………………………….………. xv

SOMMAIRE………………………………………………………….……. xvii

RESUME-ABSTRACT……………………………………………………. xix

INTRODUCTION…………………………………………………………. 1

I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE………………………… ……….. 4

1-INFECTIONS URINAIRES…………………………………….………. 5

1.1-Différents types d’infections urinaires…………………………..…….. 5

1.1.1- Infections urinaires simples…………………………………………. 5

1.1.2-Infections urinaires compliquées………………………………….… 5

1.2-Physiopathologie………………………………………………………. 5

1.2.1-Différents sortes de mode de contamination … .………………….… 6

1.2.1.1-Mode de contamination rétrograde………………………………... 6

1.2.1.2-Mode de contamination hématogène……………………………… 7

1.2.1.3-Modes de contamination iatrogène…..……………………………. 7

1.3-Facteurs favorisants …………………………………………………… 7

1.3.1-Facteurs hygiéno-diététiques………………………………………… 7

1.3.2-Facteurs généraux…………………………………………………… 7

1.3.3-Facteurs locaux……………………………………………………… 8

1.3.4-Facteurs mécaniques ……………………………………………….. 8

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page iii

1.3.5- Facteurs chimiques…………………………………………………. 8

1.3.6- Autres facteurs locaux……………………………………………... 8

1.4- Symptômes…………………………………………………………… 9

1.5- Evolution des Infections Urinaires…………………………………... 9

1.6- Bactériologie…………………………………………………………. 9

2- LEUCOCYTURIE……………………………………………………… 10

2.1- Leucocyturie aseptique…………………………………………..…… 10

2.2- Leucocyturie isolée…………………………………………………… 10

3- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE ………………………………………... 11

3.1- Phase pré-analytique………………………………………………... 11

3.1.1-Prélèvement et conservation des urines…………………………….. 11

3.2- Phase analytique…………………………………………………..... 12

3.2.1- Examen macroscopique...................................................................... 13

3.2.2-Examen microscopique……………………………………………… 13

3.2.3- Isolement et l’identification……………………………..………….. 13

3.3- Phase post analytique…………………………………………..…… 14

II- CADRE, MATERIEL ET METHODES……… …...…………….. 15

1- CADRE…………………………………………………………………. 16

1.1- Cadre institutionnel…………………………………………………. 16

1.2- Cadre technique……………………………………………………... 16

1.2.1- Attributions…………………………………………………………. 16

1.2.2- Différentes sections…………………………………………………. 18

2- MATERIEL…………………………………………………………….. 20

2.1- Matériel biologique…………………………………………………... 20

2.2- Milieux de culture…………………………………………………… 20

2.3- Réactifs et colorants…………………………………………………. 20

2.4- Equipements et consommables……………………………………….. 21

3- METHODES……………………………………………………………. 21

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LEUCOCYTURIE ET INFECTIONS URINAIRES

Réalisé par Pascaline A. MEVODJO Page iv

3.1- Type et période d’étude……………………………………………... 21

3.2- Préparation des milieux de culture…………………………………. 22

3.3-Prélèvement……………………………………………………………. 22

3 3.1- Technique de prélèvement………………………………………….. 22

3.4- Manipulation au laboratoire…………………………………………... 23

3.4.1- Traitement des échantillons……………………………………........ 23

3.4.2- Examen macroscopique…………………………………………….. 23

3.4.3- Examen microscopique……………………………………………... 23

3.4.5- Isolement et identification…………………………………………... 24

3.4.6- Lecture des milieux de culture……………………………………… 25

3.4.5- Gram contrôle………………………………………………………. 25

3.4.6- Identification……………………………………………….……….. 25

3.4.7- Tests biochimiques………………………………………………….. 26

III -RESULTATS ET COMMENTAIRES ……………………………… 28

1-Résultats…………………………………………………………………. 29

1.1- Résultats globaux…………………………………………………..…

1.2- Résultats analytiques..……………………….………………………..

29

33

2- Commentaire……………………………………………………………. 38

CONCLUSION ET SUGGESTIONS …………………………………….. 39

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ………………………………… 42

ANNEXES