La Libre Immo du 3 mai 2012

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°147 - Semaine du 3 au 9 mai 2012 PP.2-3 PHILIPPE FARCY LES GRAMINÉES SE FONT UNE TOILE Conjoncture Château Annonces Dans ce supplément, 6 pages pour trouver le bien de votre choix. Suivez le guide et découvrez l’Hôpital Notre-Dame à la Rose à Lessines. Page 4 Avec les JO, les propriétaires londoniens flairent la bonne affaire. page 5 D.R. PP. 8>13

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Les Graminées se font une toile

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Supplément à La Libre Belgique - N°147 - Semaine du 3 au 9 mai 2012

PP.2-3

PHILIPPE

FARC

YLESGRAMINÉESSEFONTUNETOILE

Conjoncture Château AnnoncesDans ce supplément,6 pages pour trouverle bien de votre choix.

Suivez le guide et découvrezl’Hôpital Notre-Dame à laRose à Lessines. Page 4

Avec les JO, les propriétaireslondoniens flairent la bonneaffaire. page 5

D.R.

PP. 8>13

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2 Le dossier SEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Murs organiques

De la toile végétalisée, in vention belge !h L’idée de la végétalisation est hyperconnue. On s’en sert partout. Il y a du neuf pourtant,sur toile et c’est du Belge !

L’ARCHITECTE WAVRIENNE MarieProesmans habite dans un site de dixrésidences communes divisées en mai­sonnettes, sur le lieu­dit de Louvrangejuste au sud de Wavre. Sa maison c’estson bureau. Sur sa table de travail setrouvent les plans d’une maison privéede type complexe des années 1920 si­tuée à côté de Gembloux et que desamis lui demandent de transformerpour l’agrandir. Le client est architectede jardin et depuis quelques mois avecd’autres collègues (Christophe Spéharet Thomas Blangille), il a mis au pointun système génial, simple, peu coû­teux, efficace et esthétique, brevetéaussi sec. Il consiste à utiliser une toilecomme on en trouve en usage danscertains chantiers immobiliers ou surdes manifestations publiques.Ces toiles de protection, de tailles di­

verses pouvant être très grandesn’avaient jusque­là d’autres usages quede cacher des travaux ou de diminuerl’emprise du soleil sur des foules agglu­tinées. La firme Esmery Caron bienconnue en France dans le milieu de laconstruction s’en sert pour divers usa­ges. Or, il a, si on peut dire “germé”dans la tête de Vincent Vanderbecken,le client jusque­là non cité, d’utiliserces toiles pour en faire de vraies paroissur des maisons et qui plus est, de s’enservir comme éléments végétalisés.Verticales ou horizontales, les toilesréinventées vont en plus servird’égouttage et de filtre des eaux pas­santes. Le format standard est de 2 x 3mètres. Mais on peut l’augmenter sanspeine. La société Esmery Caron a ac­cepté une sorte de partenariat avec lesinventeurs de cette nouvelle méthode.Lesquels créateurs, tous wallons et desenvirons du Brabant wallon ont missur pieds une société “Monde des Jar­dins” qui avec Caron était présente àParis voici six mois lors du célèbre sa­lon “Batimat 2011”.

Le système de végétalisation nouveaua été logé dans une autre société “Texi­green”. Il se fait que tous les acteurs dumarché de la construction se rendent à“Batimat”. Et notre hôtesse de nousdire que la partie du stand de EsmeryCaron donnée à “Texigreen” connut unsuccès phénoménal car la toile et sonsystème offrent des perspectives degestion non seulement des eaux depluies ou usées, mais aussi des flux detempératures. Les cadres tenant les toi­les sont des profils à gorge en alumi­nium. Les fixations aux façades s’effec­tuent par des platines métalliques endéport fixées par des chevilles chimi­ques. Quant aux toiles, elles sont enpolyester enduit sur les deux faces. Lamise sous tension des toiles a été ren­due possibles par un système unique,breveté lui aussi. Les toiles peuvent ap­paraître en intérieur comme en exté­rieur. L’arrosage peut se décider à dis­tance. Les eaux sont récupérées

comme en un vase clos.A Paris, des Danois sont passés sur le

stand et ont fait part de leur très grandintérêt pour la formule de gestion de latempérature intérieure des habitationsou des bureaux car eux­mêmes sontspécialisés dans les pompes à chaleur.A travers un “delta”, il y aurait en effetmoyen de générer une source de cha­leur qui pourrait dès lors chauffer lesbâtiments.Les idées ne manquent pas dans cette

lutte de plus en plus évidente et néces­saire pour combattre l’enchérissementdes sources minérales telles que le gazet le pétrole dont on sait qu’à terme el­

les ne seront plus disponibles. Ce n’estdonc pas demain que nous auronsfroid dans nos maisons et que nous re­tournerons au temps des grottes. Lesrecherches de notre petit groupe deWallons inventifs et curieux ne fontque commencer. Car on se rendcompte que la toile utilisée est une ma­tière très “malléable”, que l’on peut latransformer sans en altérer sa résis­tance au temps ou aux poids des élé­ments végétaux qui accompagnerontson existence. On peut aussi lui conser­ver toutes ses qualités tout en la ren­dant quasiment transparente. Son in­tégration dans les bâtiments peut alors

devenir optimale. Les produits sontproduits dans une usine à Dreux.

Dans le projet gembloutois de MarieProesmans, il s’agit même de dépasserle cadre du bâti pour que la végétalisa­tion déborde la masse en dur et quel’on oublie le bâti pour ne garder lecontact visuel qu’avec les végétaux quipourront être des graminées, des fou­gères ou d’autres plantes qu’il ne fautpas trop entretenir et qui se renouvel­lent. La toile pourra être épaissie selonles besoins. Elle sera nidifiée commec’est le cas avec d’autres supports. Pource qui est du lagunage, le système est

connu de tous les acteurs de ce marché,mais sur une toile c’est là aussi unepremière expérience. Le succès ren­contré à Paris auprès des Danois le futaussi auprès de certains Français dontles responsables du laboratoire derma­tologique La Roche­Posay pour un deleur Spa à moderniser. Un autre projetpour le même groupe pourrait se con­crétiser en Extrême­Orient, en Birma­nie semble­t­il. Et si cela marche cesera le début d’une belle histoire, néepar hasard sur un chantier et puis éla­borée dans un petit laboratoire deGembloux.Philippe Farcy

Avec de la toile solide et serrée, bien ancrée sur des tubulures, on peut créer des espaces cha-leureux et conviviaux. La végétalisation a trouvé un nouveau support.

Libramont se la jouera végétaleh Le futur grand palais des expositions sera couvert de plantes.

Les travaux de construction du Palais des Exposi­tions à Libramont pour promouvoir la cause agricolewallonne est en voie d’achèvement. Il y a quelquesjours, le président de la Foire de Libramont, le baronBenoît Coppée, se mua en guide pour montrer à unetrentaine de personnes passionnées et ébahies, l’im­mensité du projet. Nous pûmes vérifier la bonnetenue du chantier qui entre dans sa phase finale. Eneffet, il faut livrer le bébé pour la fin du mois dejuillet, donc le temps presse. Quatre­vingt ouvriers ytravaillent, bientôt ils ne seront pas loin de 200.L’une des qualités recherchées sur le bâti neuf c’estson intégration dans le paysage. La chose est délicatecar par ici, sauf un château d’eau, peu de construc­tion monte à plus de 15 mètres. Le nouveau hall desfoires va lui grimper à plus de trente mètres, et foi demontagnard de Hesbaye, le vent souffle fort là­haut.Le responsable des travaux, Christian Spletinckx

nous a éclairé sur la volonté des architectes et del’entrepreneur Franki, pour ce qui concerne la toi­ture du grand hall situé au second niveau. La toituresera végétalisée. C’est moins une contrainte qu’unevolonté de s’intégrer dans le paysage. C’est unemanière également de s’accorder avec un mouve­ment général qui s’impose dans les villes et qui adroit de cité à la campagne. L’idée est de placer entreles arcs de plus de 50 mètres en lamellés­collés descaissons en bois qui formeront la structure de latoiture. Les caissons auront neuf mètres de portée. Ilsreposeront sur les arcs. Deux faces sont en panneauxOSB; les autres éléments de chaque caisson serontdes parties de madrier de 8 x 23 cm. Chaque caissonsera rempli de cellulose, ce qui n’est rien d’autre quedes matériaux naturels en fibres végétales.Entre chaque panneau de caisson il y aura un vide

qui sera rempli de cellulose car c’est un très bonisolant. D’autant qu’ensuite on va serrer les caissonspuis on va couvrir le tout d’un complexe d’étan­chéité composé d’une sous­couche puis d’une cou­che finale qui sera comme le Derbigum. C’est unEPDM, genre d’élastomère resitrix d’une épaisseurinfime de 1,3 à 2,5 mm. Cette membrane est trèsrésistante et en plus c’est un matériau qui se donneun peu; dès lors, il pourra supporter les variationsdes lamellés­collés en fonction des saisons. La toiturereprésente 5 082 mètres carrés de surface. Pour lecouvert végétal, il y aura vingt­huit sortes de plantes.

Elles ont été spécialement étudiées pour le site parl’université de Zurich car Franki collabore avec unesociété helvétique (ZDP pour la nommer), sur cettepartie du projet.Les plantes vont donc se trouver dans leurs caissons,posées sur un substrat (tephra flora) composé dematières minérales utilisées pour une croissanceextensive. Il s’agit en réalité de roches volcaniquespercées de petits trous. Le substrat formera unecouche de 8 cm. C’est là que se trouvera le systèmeinformatisé d’égouttage des plantes qui ne serontdonc pas arrosées manuellement, ni tondues. Onplacera aussi sur le complexe d’étanchéité précité un

nid­d’abeilles. Cette couche va retenir le substrat quilui­même maintiendra les plants, pour éviter quetout cela ne glisse car à un moment donné, la pentedu toit sera très forte. On posera donc une structurealvéolaire antiglisse en polyéthylène soudé. Commeil faut penser à tout, sur la partie inférieure des cais­sons il y aura également un pare vapeur pour s’assu­rer que l’ESB soit bien stable. On terminera en signa­lant les prouesses techniques réalisées par les entre­prises belges et wallonnes. Elles montrent ici leurscapacités dans le domaine de l’ingéniérie.

Philippe Farcy

TEXIGR

EEN

A Libramont, la Foire agricole aura bientôt un temple à sa disposition. Unemerveille technique.

PH.FY.

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3Le dossierSEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Murs organiques

De la toile végétalisée, in vention belge !comme en un vase clos.

A Paris, des Danois sont passés sur lestand et ont fait part de leur très grandintérêt pour la formule de gestion de latempérature intérieure des habitationsou des bureaux car eux­mêmes sontspécialisés dans les pompes à chaleur.A travers un “delta”, il y aurait en effetmoyen de générer une source de cha­leur qui pourrait dès lors chauffer lesbâtiments.Les idées ne manquent pas dans cette

lutte de plus en plus évidente et néces­saire pour combattre l’enchérissementdes sources minérales telles que le gazet le pétrole dont on sait qu’à terme el­

les ne seront plus disponibles. Ce n’estdonc pas demain que nous auronsfroid dans nos maisons et que nous re­tournerons au temps des grottes. Lesrecherches de notre petit groupe deWallons inventifs et curieux ne fontque commencer. Car on se rendcompte que la toile utilisée est une ma­tière très “malléable”, que l’on peut latransformer sans en altérer sa résis­tance au temps ou aux poids des élé­ments végétaux qui accompagnerontson existence. On peut aussi lui conser­ver toutes ses qualités tout en la ren­dant quasiment transparente. Son in­tégration dans les bâtiments peut alors

devenir optimale. Les produits sontproduits dans une usine à Dreux.

Dans le projet gembloutois de MarieProesmans, il s’agit même de dépasserle cadre du bâti pour que la végétalisa­tion déborde la masse en dur et quel’on oublie le bâti pour ne garder lecontact visuel qu’avec les végétaux quipourront être des graminées, des fou­gères ou d’autres plantes qu’il ne fautpas trop entretenir et qui se renouvel­lent. La toile pourra être épaissie selonles besoins. Elle sera nidifiée commec’est le cas avec d’autres supports. Pource qui est du lagunage, le système est

connu de tous les acteurs de ce marché,mais sur une toile c’est là aussi unepremière expérience. Le succès ren­contré à Paris auprès des Danois le futaussi auprès de certains Français dontles responsables du laboratoire derma­tologique La Roche­Posay pour un deleur Spa à moderniser. Un autre projetpour le même groupe pourrait se con­crétiser en Extrême­Orient, en Birma­nie semble­t­il. Et si cela marche cesera le début d’une belle histoire, néepar hasard sur un chantier et puis éla­borée dans un petit laboratoire deGembloux.Philippe Farcy

Libramont se la jouera végétaleh Le futur grand palais des expositions sera couvert de plantes.

Les travaux de construction du Palais des Exposi­tions à Libramont pour promouvoir la cause agricolewallonne est en voie d’achèvement. Il y a quelquesjours, le président de la Foire de Libramont, le baronBenoît Coppée, se mua en guide pour montrer à unetrentaine de personnes passionnées et ébahies, l’im­mensité du projet. Nous pûmes vérifier la bonnetenue du chantier qui entre dans sa phase finale. Eneffet, il faut livrer le bébé pour la fin du mois dejuillet, donc le temps presse. Quatre­vingt ouvriers ytravaillent, bientôt ils ne seront pas loin de 200.L’une des qualités recherchées sur le bâti neuf c’estson intégration dans le paysage. La chose est délicatecar par ici, sauf un château d’eau, peu de construc­tion monte à plus de 15 mètres. Le nouveau hall desfoires va lui grimper à plus de trente mètres, et foi demontagnard de Hesbaye, le vent souffle fort là­haut.Le responsable des travaux, Christian Spletinckx

nous a éclairé sur la volonté des architectes et del’entrepreneur Franki, pour ce qui concerne la toi­ture du grand hall situé au second niveau. La toituresera végétalisée. C’est moins une contrainte qu’unevolonté de s’intégrer dans le paysage. C’est unemanière également de s’accorder avec un mouve­ment général qui s’impose dans les villes et qui adroit de cité à la campagne. L’idée est de placer entreles arcs de plus de 50 mètres en lamellés­collés descaissons en bois qui formeront la structure de latoiture. Les caissons auront neuf mètres de portée. Ilsreposeront sur les arcs. Deux faces sont en panneauxOSB; les autres éléments de chaque caisson serontdes parties de madrier de 8 x 23 cm. Chaque caissonsera rempli de cellulose, ce qui n’est rien d’autre quedes matériaux naturels en fibres végétales.Entre chaque panneau de caisson il y aura un vide

qui sera rempli de cellulose car c’est un très bonisolant. D’autant qu’ensuite on va serrer les caissonspuis on va couvrir le tout d’un complexe d’étan­chéité composé d’une sous­couche puis d’une cou­che finale qui sera comme le Derbigum. C’est unEPDM, genre d’élastomère resitrix d’une épaisseurinfime de 1,3 à 2,5 mm. Cette membrane est trèsrésistante et en plus c’est un matériau qui se donneun peu; dès lors, il pourra supporter les variationsdes lamellés­collés en fonction des saisons. La toiturereprésente 5 082 mètres carrés de surface. Pour lecouvert végétal, il y aura vingt­huit sortes de plantes.

Elles ont été spécialement étudiées pour le site parl’université de Zurich car Franki collabore avec unesociété helvétique (ZDP pour la nommer), sur cettepartie du projet.Les plantes vont donc se trouver dans leurs caissons,posées sur un substrat (tephra flora) composé dematières minérales utilisées pour une croissanceextensive. Il s’agit en réalité de roches volcaniquespercées de petits trous. Le substrat formera unecouche de 8 cm. C’est là que se trouvera le systèmeinformatisé d’égouttage des plantes qui ne serontdonc pas arrosées manuellement, ni tondues. Onplacera aussi sur le complexe d’étanchéité précité un

nid­d’abeilles. Cette couche va retenir le substrat quilui­même maintiendra les plants, pour éviter quetout cela ne glisse car à un moment donné, la pentedu toit sera très forte. On posera donc une structurealvéolaire antiglisse en polyéthylène soudé. Commeil faut penser à tout, sur la partie inférieure des cais­sons il y aura également un pare vapeur pour s’assu­rer que l’ESB soit bien stable. On terminera en signa­lant les prouesses techniques réalisées par les entre­prises belges et wallonnes. Elles montrent ici leurscapacités dans le domaine de l’ingéniérie.

Philippe Farcy

A Libramont, la Foire agricole aura bientôt un temple à sa disposition. Unemerveille technique.

PH.FY.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Vie de château SEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 623

Ceci n’est pas un château !h L’Hôpital Notre­Dame à la Rose à Lessines c’est un palais,fin gothique, renaissant, baroque, c’est une merveille dont lestravaux viennent de s’achever. A découvrir absolument.

Ô RAGE, Ô DÉSESPOIR, DE NE PASVOIR une maison d’un si bel âge, aux fa­çades dignes des plus délicats ivoires,profiter de louanges sur des miliers depages alors que de la Wallonie, elle estun si beau miroir. Lessines au nom de laRose et peut­être au nom de la Madone,s’est battue depuis plus de vingt anspour sortir de la brume cet édifice su­prême.

Posé sur la Dendre, le domaine restédans sa texture médiévale aura vécu unefin de millénaire peu tendre. Depuis queles religieuses augustines s’en allèrentvers d’autres cieux en 1980, à force d’envoir partir tellement vers Dieu, il fut dé­cidé d’abandonner les lieux. Vu de lacommunauté, c’était pour un mieux.Tout était trop vieux. Mais les mursépais hérités du passés firent de la résis­tance. Délaissés, abandonnés, ils ne vou­lurent pas aux démolisseurs servir depitance. Emmenés par Raphaël De­bruyn, quelques habitants aux regardsblêmes leur prêtèrent assistance. Et lesédiles devant tant d’instance prirentleur part de conscience.

Voilà vingt ans que les dossiers furentconstitués puis ficelés. Avec l’aide del’Europe, la Région, la Province et lacommune transformèrent les prières enréalité. On restaura les toitures, comblales fissures, enleva les pourritures. Desmilliers d’heures de travail furent con­sentis. Et à la fin toute récente de cechantier, que de joies ressenties. Près de25 millions d’euros ont été dépensés.Pour les Lessinois que de fierté.

L’Hôpital Notre­Dame à la Rose est unevraie merveille. L’ensemble architectu­ral s’affirme comme le centre captif d’untourisme de qualité dans cette partie duHainaut où grouillent les châteaux.“L’ancien Hôpital Notre­Dame à la Rose estun témoin exceptionnel de l’évolution del’architecture hospitalière, de l’histoire dessoins de santé, de l’histoire de la vie con­ventuelle, desmentalités et des idées”, nousdisait le conservateur, Raphaël De­bruyn, conservateur de ces lieux, quiécrivit cela dans plusieurs notes publi­ques. L’histoire de l’hôpital remonte auXIIIe siècle quand en 1242, Alix de Ro­soit, épouse et veuve d’Arnould IV

d’Audenaerde décida d’ouvrir un lieupour assister les pauvres. L’hôpital ne futpas un fief, mais chaque malade regardécomme une personnification de Dieu,devint de ces murs l’un des nombreuxseigneurs.

Sans discontinuer, le service médicalrendu à la population fut assuré pendantplus de 700 ans. C’est exceptionnel dansle nord de l’Europe et même en Europedans son immensité. Lessines ce n’estplus seulement la ville de René Magritte.C’est aussi cet ensemble unique dansune ville de notre pays qui vaut presqueen importance historique les Hospicesde Beaune, ceux de Bruges, le Maagden­huis (Sainte­Elisabeth) à Anvers, l’Hos­pice Comtesse à Lille. On notera quetous ces lieux d’assistance sociale et mé­dicale se trouvèrent sous la même cou­ronne des ducs de Bourgogne. Un livreexiste qui retrace toute l’histoire du site.Ce n’est donc pas qu’une beauté archi­tecturale. C’est aussi un musée vivantdes beaux­arts tant les espaces intéri­eurs sont tapissés d’œuvres des XVIe,XVIIe et XVIIIe siècles, essentiellementflamandes d’ailleurs, ce qui était et restehistoriquement logique. L’Hôpital c’estaussi un conservatoire scientifique oùl’on garde des centaines d’objets médi­caux et pharmacologiques. Raphaël De­bruyn veille sur 15000 objets et deuxmilles livres. Il a en charge une église et

une chapelle dont les travaux sont pres­que terminés , plusieurs bâtiments con­ventuels, une ferme, un superbe potagerque l’on voit sur la photo aérienne ci­contre, des archives qui retracent l’his­toire de la ville et de la région. Le conser­vateur nous signalait que de nombreu­ses personnalités passèrent par ici.“Durant les guerres de Louis XIV, l’hôpi­

tal va héberger toute la noblesse de passagedans la région : en 1678, lemarquis deHu­mière, maréchal de France y réside. Aprèsla Paix de Nimègue, par lettres patentes du20 décembre 1678, Louis XIV affranchit lacommunauté de la confiscation d’une par­tie de ses biens et des contributions deguerre qui lui avaient été imposées, en re­merciement des soins apportés par les reli­gieuses à la garnison française fixée àAth.L’un des hôtes le plus illustre arrive en1699 : François Salignac de la Mothe­Fé­nelon, archevêque de Cambrai, fait le tourde son archidiocèse. S’arrêtant à Lessines, illoge dans le quartier épiscopal de l’hôpitalet laisse, en cadeau aux chanoinesses, unereproduction de Notre­Dame de Cambrai.En 1745, après la bataille de Fontenoy quise déroula sous les tours du château d’An­toing, les trois principaux belligérants vontloger, à quelques jours d’intervalle, dans lamême chambre. Le premier fut le duc deCumberland, du 16mai au 30 juin, puis leprince de Waldecq le remplaça jusqu’au3 juillet tandis que le maréchal Maurice deSaxe arriva le 5 juillet. Tous ces personna­ges illustres furent hébergés dans les ap­partements d’apparat c’est­à­dire lachambre de Monseigneur”.

On imagine que Saxe devait préférerloger à Chambord, mais bon, quand onguerroie, on s’accoutume de tout.

Notons encore que l’hôpital fait partiedes biens exceptionnels de Wallonie. Ilest classé comme monument avec sesannexes, ferme et dépendances, sansoublier l’ancien cimetière des religieu­ses avec ses monuments funéraires. Letout par arrêté du 14/03/1940, puis unclassement comme patrimoine excep­tionnel par arrêté du 27/05/1993.

Pour plus d’infos : http://www.notre­damealarose.com/Philippe Farcy

L’Hôpital à la Rose de Lessines est un lieu extraor-dinaire. Il vaut les Hospices de Beaune, ceux deBruges, le Maagdenhuis à Anvers, l’Hospice Com-tesse à Lille, de rares autres encore, mais il resteméconnu. Tous ont un point commun : la Cour deBourgogne.RA

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Question time

Le loyercommercial etses fluctuations

Lorsqu’un commerçant décide de louerun bien pour y installer son activité, l’undes critères qui retiendra certainementson attention, est celui du loyer. Les par­ties sont libres de négocier le loyer et defixer le montant qu’elles souhaitent. Maisdurant la location, les choses peuventchanger. Tant en faveur du bailleur qu’enfaveur du preneur. C’est pourquoi la loiprévoit la possibilité de réviser le loyer.Cette modalité exige toutefois une cer­taine rigueur de la part des deux parties.La révision ne peut être demandée quedans les trois mois avant la fin d’un trien­nat (soit une période de trois ans). Le dé­but de cette période est calculé à partir dudébut de l’exécution du bail (laquelle estsouvent différente de la date de signaturedu contrat). Toute demande de révisionréclamée hors délai ne serait pas valable.Ainsi, si le bail a pris cours le 1er janvier2010, la demande de révision doit être in­troduite devant le juge de paix entre le 1er

octobre et le 31 décembre 2012. L’éven­tuelle révision prendra effet au 1er janvier2013. Au­delà de cette condition, le de­mandeur devra démontrer que la valeurlocative du bien a augmenté (ou diminué)d’au moins 15% en raison de circonstan­ces nouvelles. Telles que par exemple, lavariation du coût de la vie, la hausse géné­rale des loyers des biens avoisinants,l’augmentation sensible de la populationd’un quartier, l’abandon d’importantsimmeubles de bureaux occupés par desfonctionnaires européens ou encore destravaux de voirie. e

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l Conjoncture

Les JO, une bonne affairepour les propriétaireslondoniens?MAISONNETTE À LOUER, QUAR­TIER recherché de Londres (NottingHill), 700 euros par jour”: Matt Hei­man, heureux propriétaire, espèrelouer son logis cette somme astro­nomique, et pas forcément réaliste,pendant les deux semaines des jeuxOlympiques à Londres cet été. “Audépart, la question était de savoir si onallait rester a Londres pendant les JO.En fait la ville est déjà un tel bazarqu’on s’est dit qu’il valait mieux par­tir”, explique­t­il. “En général, onloue la maison 300 euros par jour,mais quand il y aura les jeux, ça seraplus cher. Autour de 600 ou700 euros,je pense”.Avec une telle perspective de cul­

bute des prix, rien d’étonnant à ceque le marché soit inondé d’offrespour la période des jeux. Les sites delocations, officiels ou non, fleuris­sent sur le net. Dans le quartier deStratford, populaire mais tout pro­che du village olympique, certainsloyers ont été multipliés par 5. Desprix considérés comme peu réalis­tes par les agents immobiliers, quitentent de mettre en garde les pro­priétaires trop gourmands. “Ce quel’on constate, c’est qu’il a des deman­des de la part de locataires pour des lo­cations à court terme, mais ils ont unbudget normal!”, lance ClaudineMorgan, administratrice dans le ré­seau immobilier Winkworth. “Nousavons des demandes de gens qui vonttravailler pour les jeux Olympiques etsont prêts à dépenser un peu plus, en­

viron 55 ou 65 euros par nuit. Maispersonne ne vient en disant “J’ai unbudget de 2500 ou 5000 euros, trou­vez­moi quelque chose”.

Selon les estimations des profes­sionnels, les demandes de locationspour la période des JO n’ont aug­menté que d’environ 20%. Pas dequoi satisfaire toutes les offres pro­posées par les agences et les particu­liers. “J’ai discuté avec un très grandnombre de membres de notre associa­tion qui ont des agences dans le centrede Londres. Et combien d’affaires ont­ils conclues jusqu’à maintenant?Trois!” s’exclame Tim Hyatt, prési­dent d’une association d’agents im­mobiliers, Residential Lettings As­sociation (ARLA).

Pour les propriétaires, libérer un

appartement déjà occupé pour lelouer à prix d’or pendant les jeux estcertes tentant. Mais risqué, selonTim Hyatt: “Est­ce que vous voulezprendre le risque de jeter dehors unbon locataire, qui loue depuis 6 moisou 18mois, pour un gain de très courtterme, et avec la perspective d’avoir àle relouer ensuite, avec les coûts affé­rents? Pas sûr”.D’autant que la capitale britanni­

que ne manque pas de capacitéd’hébergement, avec quelque140000 chambres d’hôtel au total.Pour l’heure, l’offre dépasse la de­mande. Certains espèrent pourtantque la situation va changer au fur età mesure que la date fatidique du 27juillet, ouverture officielle des jeuxOlympiques, se rapproche. (AFP)

LEON

NEAL

/AFP

Le marché est inondé d’offres pour lapériode des Jeux Olympiques.

Repli du marchéhypothécaireLe marché hypothécaire s’estreplié au cours du premier tri­mestre 2012, par rapport autrimestre précédent, à la suitede la suppression de certainsincitants fiscaux, a indiquél’Union professionnelle ducrédit (fédération belge dusecteur financier, Febelfin).Tant les demandes de crédit(­19,39%) que les crédits oc­troyés (­24,10%) ont régresséau cours des trois premiersmois de l’année. Plus de48000 crédits ont été octroyés(hors refinancement), pour unmontant total de 5 milliards

d’euros. “Le nombre de créditshypothécaires octroyés au coursdu premier trimestre de 2012 sesitue à peu près aumême niveauqu’au premier trimestre de2010”, souligne l’UPC.L’UPC constate également quele nombre de crédits de réno­vation (environ 12 600) achuté de près de moitié tandisque le nombre de crédits à laconstruction a baissé d’untiers (environ 5500).

Paris: baissedes prixLes prix des logements anciensà Paris ont de nouveau légère­

ment baissé, à 8300 euros/m2

(8370 euros/m2 auparavant),pour la période comprise en­tre novembre 2011 et février2012, a annoncé la Chambredes notaires Paris­Ile­de­France. Les dernières projec­tions des prix calculées sur lesavant­contrats des ventesd’appartements anciens à Pa­ris “confirment la tendancebaissière, avec un prix devente à Paris projeté à fin juin2012 aux alentours de 8100euros, soit un prix proche decelui atteint en juin 2011”, aprécisé la Chambre des notai­res. Le mouvement à la baissepour les logements anciens estconstaté dans l’ensemble de

l’Ile­de­France avec ­0,4% en­tre novembre et février, le plusimportant repli ayant été en­registré sur Paris (­0,9% entrois mois). (AFP)

Nouveau siège pourBNP Paribas FortisBNP Paribas Fortis va procéderà la reconstruction de sonsiège social, Montagne du Parcà Bruxelles, ce qui permettranotamment d’augmenter sen­siblement la capacité de l’im­meuble, a annoncé la banque.“Ce bâtiment est aujourd’hui ob­solète tant sur le plan de l’effica­cité énergétique que dans l’utili­

sation des volumes, et ne répondplus aux normes imposéesaujourd’hui aux nouvelles cons­tructions”, explique la filiale deBNP Paribas dans un commu­niqué. Après reconstruction,le siège de BNP Paribas Fortisoffrira une capacité de 4500postes de travail, environ 70%supérieure à la capacité ac­tuelle, pour une surface bruteinchangée d’environ 95 000m2. Les travaux, devraient dé­buter en 2015 pour se termi­ner en 2020. L’actuel bâtimenta été construit dans les annéesseptante. La banque est pré­sente depuis 1882 sur le sitede la Montagne du Parc.(Belga)

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq(00322 21127 64 - [email protected])

En bref

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5En pratiqueSEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

Question time

Le loyercommercial etses fluctuations

Lorsqu’un commerçant décide de louerun bien pour y installer son activité, l’undes critères qui retiendra certainementson attention, est celui du loyer. Les par­ties sont libres de négocier le loyer et defixer le montant qu’elles souhaitent. Maisdurant la location, les choses peuventchanger. Tant en faveur du bailleur qu’enfaveur du preneur. C’est pourquoi la loiprévoit la possibilité de réviser le loyer.Cette modalité exige toutefois une cer­taine rigueur de la part des deux parties.La révision ne peut être demandée quedans les trois mois avant la fin d’un trien­nat (soit une période de trois ans). Le dé­but de cette période est calculé à partir dudébut de l’exécution du bail (laquelle estsouvent différente de la date de signaturedu contrat). Toute demande de révisionréclamée hors délai ne serait pas valable.Ainsi, si le bail a pris cours le 1er janvier2010, la demande de révision doit être in­troduite devant le juge de paix entre le 1er

octobre et le 31 décembre 2012. L’éven­tuelle révision prendra effet au 1er janvier2013. Au­delà de cette condition, le de­mandeur devra démontrer que la valeurlocative du bien a augmenté (ou diminué)d’au moins 15% en raison de circonstan­ces nouvelles. Telles que par exemple, lavariation du coût de la vie, la hausse géné­rale des loyers des biens avoisinants,l’augmentation sensible de la populationd’un quartier, l’abandon d’importantsimmeubles de bureaux occupés par desfonctionnaires européens ou encore destravaux de voirie. e

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l Conjoncture

Les JO, une bonne affairepour les propriétaireslondoniens?MAISONNETTE À LOUER, QUAR­TIER recherché de Londres (NottingHill), 700 euros par jour”: Matt Hei­man, heureux propriétaire, espèrelouer son logis cette somme astro­nomique, et pas forcément réaliste,pendant les deux semaines des jeuxOlympiques à Londres cet été. “Audépart, la question était de savoir si onallait rester a Londres pendant les JO.En fait la ville est déjà un tel bazarqu’on s’est dit qu’il valait mieux par­tir”, explique­t­il. “En général, onloue la maison 300 euros par jour,mais quand il y aura les jeux, ça seraplus cher. Autour de 600 ou700 euros,je pense”.Avec une telle perspective de cul­

bute des prix, rien d’étonnant à ceque le marché soit inondé d’offrespour la période des jeux. Les sites delocations, officiels ou non, fleuris­sent sur le net. Dans le quartier deStratford, populaire mais tout pro­che du village olympique, certainsloyers ont été multipliés par 5. Desprix considérés comme peu réalis­tes par les agents immobiliers, quitentent de mettre en garde les pro­priétaires trop gourmands. “Ce quel’on constate, c’est qu’il a des deman­des de la part de locataires pour des lo­cations à court terme, mais ils ont unbudget normal!”, lance ClaudineMorgan, administratrice dans le ré­seau immobilier Winkworth. “Nousavons des demandes de gens qui vonttravailler pour les jeux Olympiques etsont prêts à dépenser un peu plus, en­

viron 55 ou 65 euros par nuit. Maispersonne ne vient en disant “J’ai unbudget de 2500 ou 5000 euros, trou­vez­moi quelque chose”.

Selon les estimations des profes­sionnels, les demandes de locationspour la période des JO n’ont aug­menté que d’environ 20%. Pas dequoi satisfaire toutes les offres pro­posées par les agences et les particu­liers. “J’ai discuté avec un très grandnombre de membres de notre associa­tion qui ont des agences dans le centrede Londres. Et combien d’affaires ont­ils conclues jusqu’à maintenant?Trois!” s’exclame Tim Hyatt, prési­dent d’une association d’agents im­mobiliers, Residential Lettings As­sociation (ARLA).

Pour les propriétaires, libérer un

appartement déjà occupé pour lelouer à prix d’or pendant les jeux estcertes tentant. Mais risqué, selonTim Hyatt: “Est­ce que vous voulezprendre le risque de jeter dehors unbon locataire, qui loue depuis 6 moisou 18mois, pour un gain de très courtterme, et avec la perspective d’avoir àle relouer ensuite, avec les coûts affé­rents? Pas sûr”.D’autant que la capitale britanni­

que ne manque pas de capacitéd’hébergement, avec quelque140000 chambres d’hôtel au total.Pour l’heure, l’offre dépasse la de­mande. Certains espèrent pourtantque la situation va changer au fur età mesure que la date fatidique du 27juillet, ouverture officielle des jeuxOlympiques, se rapproche. (AFP)

LEON

NEAL

/AFP

Le marché est inondé d’offres pour lapériode des Jeux Olympiques.

Repli du marchéhypothécaireLe marché hypothécaire s’estreplié au cours du premier tri­mestre 2012, par rapport autrimestre précédent, à la suitede la suppression de certainsincitants fiscaux, a indiquél’Union professionnelle ducrédit (fédération belge dusecteur financier, Febelfin).Tant les demandes de crédit(­19,39%) que les crédits oc­troyés (­24,10%) ont régresséau cours des trois premiersmois de l’année. Plus de48000 crédits ont été octroyés(hors refinancement), pour unmontant total de 5 milliards

d’euros. “Le nombre de créditshypothécaires octroyés au coursdu premier trimestre de 2012 sesitue à peu près aumême niveauqu’au premier trimestre de2010”, souligne l’UPC.L’UPC constate également quele nombre de crédits de réno­vation (environ 12 600) achuté de près de moitié tandisque le nombre de crédits à laconstruction a baissé d’untiers (environ 5500).

Paris: baissedes prixLes prix des logements anciensà Paris ont de nouveau légère­

ment baissé, à 8300 euros/m2

(8370 euros/m2 auparavant),pour la période comprise en­tre novembre 2011 et février2012, a annoncé la Chambredes notaires Paris­Ile­de­France. Les dernières projec­tions des prix calculées sur lesavant­contrats des ventesd’appartements anciens à Pa­ris “confirment la tendancebaissière, avec un prix devente à Paris projeté à fin juin2012 aux alentours de 8100euros, soit un prix proche decelui atteint en juin 2011”, aprécisé la Chambre des notai­res. Le mouvement à la baissepour les logements anciens estconstaté dans l’ensemble de

l’Ile­de­France avec ­0,4% en­tre novembre et février, le plusimportant repli ayant été en­registré sur Paris (­0,9% entrois mois). (AFP)

Nouveau siège pourBNP Paribas FortisBNP Paribas Fortis va procéderà la reconstruction de sonsiège social, Montagne du Parcà Bruxelles, ce qui permettranotamment d’augmenter sen­siblement la capacité de l’im­meuble, a annoncé la banque.“Ce bâtiment est aujourd’hui ob­solète tant sur le plan de l’effica­cité énergétique que dans l’utili­

sation des volumes, et ne répondplus aux normes imposéesaujourd’hui aux nouvelles cons­tructions”, explique la filiale deBNP Paribas dans un commu­niqué. Après reconstruction,le siège de BNP Paribas Fortisoffrira une capacité de 4500postes de travail, environ 70%supérieure à la capacité ac­tuelle, pour une surface bruteinchangée d’environ 95 000m2. Les travaux, devraient dé­buter en 2015 pour se termi­ner en 2020. L’actuel bâtimenta été construit dans les annéesseptante. La banque est pré­sente depuis 1882 sur le sitede la Montagne du Parc.(Belga)

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

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9ImmobilièresAnnoncesSEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

21-98089101-01

21-97447102-02

21-98088901-01

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

21-98089906-06

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

21-98090606-06

21-98036413-13

21-98036406-06

21-98011705-05

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21-98090703-03

21-98089102-02

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21-98089103-03

21-98093508-08

21-98090605-05

21-98090701-01

21-98036416-16

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21-98093505-05

21-98093509-09

21-98090603-03

21-98090607-07

MAISONS À VENDREprix non précisé

21-98090704-04

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12 Annonces immobilières SEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

21-98090705-05

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

21-98036414-14

21-98036404-04

21-98011708-08

21-98089904-04

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

21-98093507-07

21-98036417-17

21-98011702-02

21-98036405-05

21-98093506-06

21-98011710-10

21-98036410-10

21-98011706-06

21-98036418-18

21-98036402-02

21-98089106-06

21-98089107-07

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

21-98011704-04

21-98036411-11

21-98036408-08

21-98011707-07

APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

21-98090707-07

21-98093504-04

21-98090602-02

21-98011703-03

21-98093510-10

21-98036415-15

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21-98011701-01

21-98036401-01

03-03

21-98036407-07

21-980935

21-98090601-01

21-98090708-08

21-98090706-06

LOFTSvente & location

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13immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 3 AU 9 MAI 2012 LIBRE IMMO

VIAGER

21-86748901-01

21-83200403-03

21-67470110-10

MAISONSà louer

21-98036301-01

21-98089903-03

APPARTEMENTSà louer

21-98089905-05

TERRAINSà vendre

21-98090604-04

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-98093502-02

ÉTRANGERà vendre

21-97636702-02

FRANCE

21-97638701-01

SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne ­ 1000 Bruxelles

21-97932301-01

21-97962801-01

21-97999601-01

VENTES PAR NOTAIRESBrabant

21-97939701-01

VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

21-97627501-01

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

21-98039212-12

21-98039213-13

21-98039214-14

21-98039215-15

21-98039216-16

21-98039217-17

21-98039218-18

21-98039219-19

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