Gueoula news n°1

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BH Les bonnes nouvelles Comme le dit le Rabbi de Louba- vitch Méle’h HaMachia’h Chlita dans de nombreux discours inti- tulés «Dvar Mal’hout», nous sommes déjà entrés dans la pé- riode de la délivrance finale, et donc nous sommes à même, enfin, de nous réjouir, de vivre, comme une fête, l’arrivée du Ma- chia’h et de la Guéoula. C’est ce que nous vivons et donc tous les jours... c’est plus de bonnes nou- velles car plus de miracles et plus d’inventions qui rendent notre vie plus facile et parfois même, plus pimentée ! Nous pouvons très bien nous lever un matin et voir qu’un remède à la vieillesse a été inventé (les re- cherches approchent de leur terme), et que plus personne n’est condamné à subir cette plaie ! C’est pour toutes ces bonnes raisons que nous avons créé ce feuillet, pour nous aider à ouvrir les yeux sur la réelle actualité. GB Horaires de Chabbat Parachat Behar - Jérusalem Entrée : 6h49 - Sortie : 8h05 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd La rivière Zin renaît dans le désert du Néguev Dans la région désertique du Néguev au sud d’Israël s’est produit un drôle de phé- nomène que l’on pourrait presque quali- fier de miraculeux. À sec depuis des années, le lit d’une ancienne rivière a su- bitement été à nouveau rempli par une eau venue directement des montagnes après une saison de pluies diluviennes. Couvrant une superficie de 13.000 km2, le désert de Néguev qui s’étend sur la plus grande partie du district sud d’Israël, est une région particulièrement aride où l’eau se fait souvent rare. Limité à l’ouest par le désert de la péninsule du Sinaï et à l’est par la vallée de l’Ara- vah, ce désert à la végétation quasi inexistante ne voit que très rarement la pluie tomber et ses rivières se remplir totalement. Voilà ce qui explique la sécheresse presque permanente du lit de la rivière Zin qui pourtant revient à la vie de manière épisodique et spectaculaire. Une eau venue des montagnes Depuis les temps bibliques, cette rivière, qui il y a des siècles servait déjà à délimiter la frontière israélienne, s’assèche et se renfloue selon des périodes plus ou moins espacées. Bordé de canyons, le lit de cette rivière voit en effet selon les périodes, l’eau revenir en masse puis s’évaporer à nouveau pour ne laisser place qu’à la terre et à la poussière. Un véritable cycle naturel que les tour-opérateurs sont même par- venus à transformer en business en laissant entendre aux touristes que ceux-ci pourraient avoir la chance d’assister au retour de la rivière lors de leur passage sur le site. Cependant, le retour de l’eau dans le lit de la rivière Zin reste toujours très difficile à anticiper. Pour que le phénomène s’accomplisse, il faut que des pluies abondantes aient lieu bien en amont, au-dessus du Cratère Ramon (Makhtesh Ramon) situé sur le mont Neguev à 85km au sud de la ville de Beersheba. Si l’eau est tombée en quantité abondante durant les mois d’hiver, alors vers le mois d’avril celle-ci se dé- verse naturellement dans le lit asséché de la rivière. Quelques kilomètres plus loin encore, la rivière Zin stoppe finalement sa course qui prend fin sur les rivages de la Mer Morte. (Israel Magazine) Israël : Les prix des produits laitiers “Made In France” vont baisser de 50% Les consommateurs israéliens ne seront plus longtemps les “vaches à lait” bien dociles des prix exorbitants des produits laitiers en Israël. La taxe sur les produits laitiers importés de l’é- tranger, notamment le lait, le beurre, la crème et les yoghourts, va être réduite de 80 % dans les prochains jours. Selon le Times of Israel, le ministère israélien de l’Économie devrait ainsi faire baisser de presque 50 % le prix de nombreux produits laitiers, actuellement taxés à 100 %. En septembre 2012, le ministère des Finances a prévenu la coopération laitière israélienne Tnuva qu’il ouvrirait le marché à la concur- rence en autorisant l’importation de produits laitiers en Israël. Cette mesure correspondait à la volonté ministérielle de formuler une alter- native après l’échec des négociations avec la coopérative laitière. Le plan comprenait une réduction majeure des taxes douanières ainsi qu’une hausse des quotas d’importation, notamment pour le lait en poudre. Une excellente nouvelle qui devrait permettre aux Israéliens de mettre un peu plus “de beurre dans les épinards”, comme on dit en France. À titre d’information, un yoghourt coûte en moyenne un euro en grande surface israé- lienne. Arié Azoulay Faire entrer la Guéoula dans la maison Notre rôle aujourd’hui est de faire pénétrer en nous même et en notre demeure, un esprit de joie, de sainteté et de fraicheur... La Guéoula ! (c’est maintenant). N°1 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Behar

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La délivrance vue par le monde

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Page 1: Gueoula news n°1

BH

Les bonnes nouvelles Comme le dit le Rabbi de Louba-vitch Méle’h HaMachia’h Chlitadans de nombreux discours inti-tulés «Dvar Mal’hout», noussommes déjà entrés dans la pé-riode de la délivrance finale, etdonc nous sommes à même,enfin, de nous réjouir, de vivre,comme une fête, l’arrivée du Ma-chia’h et de la Guéoula. C’est ceque nous vivons et donc tous lesjours... c’est plus de bonnes nou-velles car plus de miracles etplus d’inventions qui rendentnotre vie plus facile et parfoismême, plus pimentée ! Nouspouvons très bien nous lever unmatin et voir qu’un remède à lavieillesse a été inventé (les re-cherches approchent de leurterme), et que plus personnen’est condamné à subir cetteplaie ! C’est pour toutes cesbonnes raisons que nous avonscréé ce feuillet, pour nous aider à ouvrir les yeux sur la réelle actualité. GB

H o r a i r e s d e C h a b b a tParachat Behar - JérusalemEntrée : 6h49 - Sortie : 8h05

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou

Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd

La rivière Zin renaît dans le désert du Néguev

Dans la région désertique du Néguev ausud d’Israël s’est produit un drôle de phé-nomène que l’on pourrait presque quali-fier de miraculeux. À sec depuis desannées, le lit d’une ancienne rivière a su-bitement été à nouveau rempli par uneeau venue directement des montagnesaprès une saison de pluies diluviennes.Couvrant une superficie de 13.000 km2,

le désert de Néguev qui s’étend sur la plus grande partie du district sud d’Israël, estune région particulièrement aride où l’eau se fait souvent rare.Limité à l’ouest par le désert de la péninsule du Sinaï et à l’est par la vallée de l’Ara-vah, ce désert à la végétation quasi inexistante ne voit que très rarement la pluietomber et ses rivières se remplir totalement. Voilà ce qui explique la sécheressepresque permanente du lit de la rivière Zin qui pourtant revient à la vie de manièreépisodique et spectaculaire.

Une eau venue des montagnesDepuis les temps bibliques, cette rivière, qui il y a des siècles servait déjà à délimiterla frontière israélienne, s’assèche et se renfloue selon des périodes plus ou moinsespacées. Bordé de canyons, le lit de cette rivière voit en effet selon les périodes,l’eau revenir en masse puis s’évaporer à nouveau pour ne laisser place qu’à la terreet à la poussière. Un véritable cycle naturel que les tour-opérateurs sont même par-venus à transformer en business en laissant entendre aux touristes que ceux-cipourraient avoir la chance d’assister au retour de la rivière lors de leur passage surle site.Cependant, le retour de l’eau dans le lit de la rivière Zin reste toujours très difficile àanticiper. Pour que le phénomène s’accomplisse, il faut que des pluies abondantesaient lieu bien en amont, au-dessus du Cratère Ramon (Makhtesh Ramon) situé surle mont Neguev à 85km au sud de la ville de Beersheba. Si l’eau est tombée enquantité abondante durant les mois d’hiver, alors vers le mois d’avril celle-ci se dé-verse naturellement dans le lit asséché de la rivière. Quelques kilomètres plus loinencore, la rivière Zin stoppe finalement sa course qui prend fin sur les rivages de laMer Morte. (Israel Magazine)

Israël : Les prix des produits laitiers “Made In France” vont baisser de 50%Les consommateurs israéliens ne seront pluslongtemps les “vaches à lait” bien dociles desprix exorbitants des produits laitiers en Israël.La taxe sur les produits laitiers importés de l’é-tranger, notamment le lait, le beurre, la crèmeet les yoghourts, va être réduite de 80 % dansles prochains jours.Selon le Times of Israel, le ministère israéliende l’Économie devrait ainsi faire baisser depresque 50 % le prix de nombreux produitslaitiers, actuellement taxés à 100 %.En septembre 2012, le ministère des Financesa prévenu la coopération laitière israélienneTnuva qu’il ouvrirait le marché à la concur-rence en autorisant l’importation de produitslaitiers en Israël. Cette mesure correspondaità la volonté ministérielle de formuler une alter-native après l’échec des négociations avec lacoopérative laitière.Le plan comprenait une réduction majeure destaxes douanières ainsi qu’une hausse desquotas d’importation, notamment pour le laiten poudre. Une excellente nouvelle qui devraitpermettre aux Israéliens de mettre un peuplus “de beurre dans les épinards”, comme ondit en France.À titre d’information, un yoghourt coûte enmoyenne un euro en grande surface israé-lienne. Arié Azoulay

Faire entrer la Guéoula dans la maison

Notre rôle aujourd’hui est de faire pénétrer en nous même et ennotre demeure, un esprit de joie, de sainteté et de fraicheur... La Guéoula ! (c’est maintenant).

N°1 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Behar

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T o r a h d e G u é o u l a

Une Torah pour tousLe sujet de Roch Hodech Sivan est ex-pliqué dans l’Ecriture : « Pendant le troi-sième mois… en ce jour (de RochHodech), ils sont arrivés dans le désertdu Sinaï ».

Or, le désert du Sinaï est relié au don de laTorah : « Moché a reçu la Torah du Sinaï »,et « le désert (du Sinaï) », comme l’expli-quent nos Sages : « Elle a été donnéedans le désert… dans un endroit où la pro-priété n’existe pas, quiconque désire la re-cevoir, qu’il vienne et la reçoive ».Il nous faut alors expliquer ce que signifiel’endroit au monde dans lequel fut donnéela Torah (sur le mont Sinaï, dans le désertdu Sinaï). Car a priori, puisque la Torahagit sur le monde entier, quelle est l’impor-tance de l’endroit dans lequel la Torah futdonnée ? Car on peut penser que le choixd’un endroit précis dans le monde, capabled’accueillir le don de la Torah, a été prédé-terminé et symbolise l’action de la Torahdans le monde.

Dix paroles ou une seule ?Pour ceci, nous devons expliquer les motsde la Michna : « Le monde a été créé pardix paroles, et se pose la question, n’au-rait-il pas pu être créé en une parole ? LaMichna répond : pour punir les méchantsqui détruisent le monde qui a été créé pardix paroles, et pour donner une récom-pense aux Tsaddikim (les justes) qui fontvivre le monde qui a été créé par dix pa-roles ».Se pose alors la célèbre question :«Puisqu’il aurait pu être créé en une seuleparole», pourquoi la punition et la récom-pense interviendraient dans le monde qui aété créé en dix paroles, alors qu’il peut êtrecréé en une seule parole, en un mot, « s’Ila voulu multiplier les paroles, pourquoifaire dépendre cela du méchant et dujuste? ».

Les deux niveaux En fait, on doit expliquer que dans la créa-tion du monde, il y a deux aspects : « Enune parole », et « en dix paroles ».« En une parole », est apparue la créationdu néant à l’existant, ce que l’on appelle :«La matière première», qui est équivalente

en toute créature existante au monde. Et«en dix paroles », a été créée et s’est dé-voilée la formation des différents détailsque l’on trouve en chaque créature sépa-rée l’une de l’autre grâce aux dix paroles, ycompris « les unions et inversement deslettres que l’on retrouve dans les 231portes face et dos, comme il est écrit dansle Sefer HaYétsira », car par cela, ont étécréés tous les détails des créatures dans lemonde.

Lag BaomerTout ceci se retrouve a petite échelle lorsde Lag Baomer, Hod Chebé Hod, la splen-deur dans la splendeur et cette sphère estle total et la perfection, le plus central dessentiments, et par cela passe l’influence del’intérieur vers l’extérieur. Et ainsi, la lu-mière suprême brille, celle qui est au-des-sus de la division entre les sentimentsgrâce à la supériorité de l’annulation quiest du niveau de Hodaa, remerciement, ceque l’on appelle, Hod Chebé Hod, la splen-deur, dans la splendeur. Par cela, se dé-voile l’intériorité de la Torah.

La bénédiction de la GuéoulaL’interruption entre les malédictions de laParacha Be’houkotaï et Chavouot est souli-gnée par la réalité (les dix paroles). Et lebesoin de cette interruption se fait parceque la Torah est à l’origine de toutes lesbénédictions, comme la lettre Beth dudébut de la Torah fait allusion aux Bra’hot,les bénédictions, à commencer par la bé-nédiction la plus importante que l’on peutremarquer dans la forme de la lettre Bethqui est « fermée de chaque côté et ouverted’un côté ». Car le monde qui a été créépar le Saint béni soit-Il est environnée partrois vents et non par le vent du Nord. Cecidans l’optique que l’homme, par son tra-vail, complète et capture le vent du Nordcar tel est le rôle de l’homme, qui, grâce àlui, permet au monde d’être entouré par lesquatre vents. De même, le dessin du MemSofith (fermé) dans « LéMarbé Hamissra,son rôle est d’agrandir l’empire » (un Memfinal au milieu d’un mot), qui fait allusion àla délivrance, la Guéoula, qui arrive par letravail de l’homme qui insère et dévoile leAlef (Aloufo Chel Olam) au milieu de«Gola, l’exil» pour en faire « la Guéoula, ladélivrance ».

Traduire tout ceci dans la réalitéOn se doit de relier tout ceci à notre travailactuel. 1/ De réunir des assembléeschaque Chabbat dans les synagogues etmaisons d’étude afin qu’il y ait des courspublics car le Chabbat bénit toute la se-maine et aussi à plus forte raison, le «Temps du don de notre Torah ». 2/ Et deréveiller chez chacun la volonté d’allerécouter les dix Commandements lors du «temps du don de notre Torah », afin quesoient tous les enfants Juifs dans les syna-gogues (même les plus petits et même lesbébés) car ils sont les garant du don de laTorah « Nos fils sont nos garants ».

La délivranceEt que soit Sa volonté, et c’est le principal,que s’éveille la volonté des Juifs de s’unirpour se préparer à la réception de la Torah.Et ceci précipitera et activera l’annulationde la Galout, l’exil, et ainsi apparaîtra laGuéoula, la délivrance véritable et com-plète par notre juste le Machia’h, car ainsiaura lieu la perfection du don de la Torah :« une nouvelle Torah sortira de Moi ».Puis nous arrivons vers le temps du don denotre Torah, dans la perfection, sur notreTerre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, surla montagne Sainte, dans le Beit HaMik-dach et dans le Saint des saints, « unenouvelle Torah sortira de Moi », la Torahque le Machia’h enseignera à tout le peu-ple, jusqu’à ce que l’on apprenne du Saintbéni soit-Il, lui-même (de Moi Mamach, vé-ritablement), comme il est écrit : « Unhomme n’apprendra plus de son pro-chain… car tous Me connaîtront » et « tonMaître ne se voilera plus et tes yeux ver-ront ton Maître », de la manière la plus im-médiate et concrète.

Dva r Ma l ’ h ou t

Résumé du discoursDu Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat BeharBe’houkotaï 5751-1991

Le royaume des Cohanim Guedolim

Tous les enfants d’Israël sont appelés « Un royaume de

Cohanim, de Prêtres », « de Grands Prêtres » de

manière dévoilée et dans laperfection, lors de la déli-

vrance véritable et complète. Dvar Mal’hout Kedochim

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H i s t o i r e s d e G u é o u l a

Dans toute cette célérité mati-nale, elle ne prit garde au gen-darme américain qui lui faisaitsigne de s’arrêter sur le bas-côté. Lorsqu’elle réagit, il étaitun peu tard. Le visage sévèredu gendarme lui montra qu’enplus d’un retard à son travail,elle sera certainement gratifiéed’une amende de poids.« Vos papiers s’il vous plaît ! »s’exclama t-il d’une forte voix.‘Haya, dépitée, entreprit immé-diatement des recherches dansson sac. Ces papiers… c’estjustement quand on lescherche qu’ils disparaissent al-lègrement. Soudain, les yeuxdu policier rencontrèrent unephoto du Rabbi proche dupare-brise. « Etes-vous des‘hassidim du Rabbi de Louba-vitch ? » demanda t-il, curieux.‘Haya fut vraiment surprise,étonnée d’entendre évoquer leRabbi Chita Roi Machia’h parce gendarme. Elle distingua lestraits de son visage et il n’avaitvraiment pas l’air d’un Juif.Pourtant les surprise de cematin-là étaient loin d’être ter-minées… Elle répondit positive-ment, inquiète de savoir quelletournure allait prendre cetteconversation inhabituelle. « S’ilen est ainsi, je ne vous dresse-rai pas d’amende » dit-il déter-miné et referma son carnet.« Ce Rabbi a accompli pourmoi un grand miracle ! ». ‘Hayaétait interloquée. Elle observait,scrutait de nouveau le gen-darme Goy qui parlait d’un mi-racle du Rabbi. Elle hésita unmoment puis décida qu’elle de-vait en savoir plus. « Je seraistrès heureuse de connaître cemiracle » demanda t-elle. Peut-être que cette histoire compen-sera un tel début de journéeraté…Le gendarme se souvint et sou-rit. Le bruit des voitures

proches qui roulaient se fit en-tendre. Puis il entreprit de rela-ter son histoire. « Ceci sepassa il y a quelques annéesalors que je faisais parti d’ungroupe de policier qui accom-pagnait le Rabbi alors qu’il par-tait pour le tombeau de sonbeau-père, le précédent Rabbide Loubavitch.Ce voyage était une expériencetoute particulière en comparai-son avec d’autre personnalitésqu’il nous était arrivé d’accom-pagner. Le temps d’attentependant que le Rabbi terminede prier, je discutais avec lesgens du Rabbi. Ils m’ont fait dé-couvrir un monde nouveau, desconcepts que je ne connaissaispas.« Une fois, les gens du Rabbiparlaient entre eux avec unémoi visible. J’étais assez àl’aise avec eux et j’ai senti queje pouvais me permettre de leurdemander ce qu’il se passait.Ils me regardèrent douteux,comme s’ils se demandaient siun Goy comme moi compren-drait la réponse… « le Rabbiaccomplit de nombreux mira-cles très particuliers » expliquè-rent-ils « des prodiges quitranscendent les voies de lanature ».J’hésitais un moment, puis jeles observais, me demandant sije devais poser la question.Oui, je la poserais. « Est-ceque le Rabbi fait des miraclespour les non-Juifs ? ». Lesgens du Rabbi me regardèrentavec une évidente curiosité.« Oui, bien sûr ». Puis, l’und’eux baissant le ton me de-manda discrètement : « Vousavez besoin d’un miracle ? ». Ilm’était difficile de les mettredans la confidence, mais je lefis tout de même. Je leur racon-tai que nous étions mariés de-puis neuf ans et il y a une

semaine de cela, les médecinsnous ont fait savoir après desannées de tentatives et de trai-tements, qu’ils ne nous serontd’aucune aide. Nous fûmes bri-sés. Après tant d’années de cli-niques en cliniques, deprofesseurs en professeurs, etnous ne tiendrons jamais notreenfant à nous dans nos bras ?Les gens du Rabbi ne m’ontpas laisser désespérer. « Laprochaine fois que vous ac-compagnerez le convoi duRabbi, vous vous tiendrez àcôté de la portière et vous de-manderez au Rabbi qu’il vousbénisse d’un enfant ». Ils memontraient la voie et je fis selonleurs paroles. Je me tenaisproche du trajet du Rabbi versla voiture et je demandais :« Rabbi, est-ce que vous ac-cordez vos bénédiction auxnon-Juifs aussi ? ». Le Rabbirépondit qu’il s’employait àaider ceux qu’il pouvait. Il m’ademandé d’écrire sur un papiermon prénom, le prénom demon père, le prénom de mamère et celui de son père.Les mains tremblantes je medépêchais de noter tout celasur le papier selon les indica-tions du Rabbi. Sous mes yeuxdéfilaient les années de lutte etde traitements difficiles et lesépreuves que nous passions.Je savais que là était ma der-

nière chance.Neuf mois plus tard ma femmeaccouchait d’un garçon ! Lesmédecins étaient sans voix.Nous avons été voir tous lesmédecins que nous avionsconsulté, notre fils dans lesbras. Ils se sont tous gratté latête, ont écarté les bras, labouche ouverte : « It is a mira-cle ! C’est un miracle ! ». Ils sesont réjouis avec nous, il n’yavait aucune explication médi-cale à un tel miracle ! ».‘Haya fut émue devant une tellehistoire. « Merci » dit-elle aupolicier, « cette histoire est unbien plus grand bénéfice quel’amende que vous avezannulé » sourit-elle.« Attendez – rajouta le poli-cier – vous serez étonnée deconnaître la cerise sur le gâ-teau : nous avons prénomménotre enfant « Mendel » aunom du Rabbi. Au début mafemme et la famille n’étaientpas d’accord « pourquoi ne luidonnerait-on pas un nom bienaméricain afin que le petit sesente bien en société ? ». Etmoi, je me suis entêté. Le petitsaura qu’il porte le nom d’unRabbi Juif et il saura qu’il estné par le mérite de la bénédic-tion d’un Rabbi Juif et ainsi ilsaura se comporter gentimentavec les Juifs.(Traduit de «Guéoula»)

Son nom est « Mendel »‘Haya, habitante du quartier de Brooklyn à New-York,se dépêchait comme chaque matin. Les enfantsétaient accompagnés par les autobus jaunes vers lesdifférentes écoles et elle, se pressait de ne pas être enretard pour son travail. Un regard sur sa montre luiexpliqua en langage clair que le doute concernant sonretard s’était mué en une réalité sonnante et trébu-chante.

LE CARNETPour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Mi-chaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Me-nou’ha Ra’hel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, GaryChlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Sarah Bat Fifine et OmetsMorde’haï Tsvi Ben Ra’helLeilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, YossefBen Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol BenClara, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Julia Bat Elie et Rachel Bat Elie

Si vous désirez paraître dans notre carnet contactez le : 058-4770055

Page 4: Gueoula news n°1

L ’ è r e d e l a G u é o u l a

Tout savoirDr Ayelet Erez a subi une double for-mation : que ce soit en tant que pé-diatre ou en tant que chercheurscientifique dans le domaine de lagénétique. Pendant la période deson doctorat, arriva à l’hôpital unenfant qui souffrait d’une maladiegénétique rarissime due à une ca-rence en enzymes responsables à laformation d’une matière biologiquevitale. L’enfant était dans une situa-tion grave alors que sa tension étaitbien trop élevée et ne réagissait àaucun traitement médical.

Le rapport entre la carence en en-zymes vitales et les symptômes dontsouffrait l’enfant étaient du domaine del’inconnu, les médecins avaient baisséles bras. Ce qu’il advint par la suite releva du nouveau pouvoirde l’association, de l’unification entre la recherche scientifique etla médecine… Le Dr Erez réussit à recréer les symptômes de lamaladie sur des souris de laboratoire et découvrit que l’enzymemanquante était mélangée avec d’autres matières qui s’étaientgreffées là. Parmi elles s’était formé de l’oxyde nitrique. Or l’ab-sence de ce produit dans le sang de l’enfant était la cause detous ces symptômes dramatiques.En fin de compte l’enfant dut soigné par de tout simples alimentscontenant ce produit et c’est de cette manière que la tension futtraitée et redescendit rapidement vers la norme. « C’est l’unionde deux matières, entre la clinique et le laboratoire, la médecineet la recherche génétique qui apporta la réussite et me donnaune telle satisfaction personnelle - déclara le Dr Erez – d’unepart en tant que médecin, scientifique et aussi en tant quemère », elle poursuit actuellement ces travaux à l’Institut Weiz-man tout en consultant en tant que pédiatre.La conjonction des sciences est aujourd’hui la règle du jeu. Lesbiologistes s’associent avec des informaticiens et découvrent en-semble la biotechnologie médicale, incontournable aujourd’hui.Les mathématiciens cherchent des algorithmes qui se fondentaux recherches médicales. Les physiciens travaillent sur lescodes génétiques et les ingénieurs en intelligence artificielle dé-duisent des conclusions à partir de recherches en neurologie,tout ceci pour l’évolution de la robotique. Il n’existe presque plusde territoire scientifique « pur » qui ne partage les résultats deses recherche avec d’autres genres d’acquisition du savoir.Chacun sait pertinemment aujourd’hui que pour réussir, il nousfaut tout savoir dans tous les domaines. La science postmoderneprocède à un retour vers le modèle scientifique d’une périodeantique où l’homme de science était un fin mélange entre le mé-decin, l’artisan, le philosophe, l’astronome et le musicien…Ce pas en avant est véritablement surprenant. Il arrive aprèsdeux cent ans de travaux, de recherches et de découvertes quitendent vers l’unité scientifique. En fait, ce développement faisaitsuite à une ouverture qui a son origine dans la Torah et plusexactement dans la ‘Hassidout ‘Habad qui décrit l’extraordinairesavoir infini vers lequel nous tendons tous, et qui va se concréti-ser très prochainement. Un état de conscience dont le titre est« Connais D.ieu » et ceci comprend la connaissance du mondeen entier. D.ieu sait tout car tout est en Lui. Et par la connais-sance de D.ieu, nous en arriverons à la connaissance de tout.Cet état de conscience qui approchera toutes les sciences seraaccompagnée d’un état de paix et de perfection, d’un bonheurinfini. Tout ceci se matérialisera de manière immédiate véritable-ment. (Traduit de «Guéoula»)

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L'homme distinguerait au moins 1000 milliards d'odeurs

L'homme pourrait dis-tinguer au moins1.000 milliardsd'odeurs différentes,soit bien plus que lechiffre de 10.000 jusqu'ici retenu par la science. C'est cequ'affirme une étude américaine publiéejeudi 20 marsdans la revue Science.

Depuis des décennies, les scientifiques estimaient que le nezhumain pouvait détecter quelque 10.000 effluves, rappelleLeslie Vosshall, directrice du laboratoire de neurogénétiquedel'Université Rockefeller à New York, co-auteur de ces tra-vaux. "Mais notre analyse montre que la capacité humaine àfaire la distinction entre les variations d'odeurs est beaucoupplus étendue", souligne la chercheuse.Selon elle, il aurait été surprenant que la capacité olfactive hu-maine puisse être si limitée alors que les autres sens sontbeaucoup plus développés. L'œil peut, avec trois récepteursde la lumière, voir jusqu'à 10 millions de couleurs et notreoreille distingue 340.000 sons. Avec 400 détecteurs olfactifs, lenez ne pourrait sentir que 10.000 odeurs ?Les chercheurs ont soumis 26 personnes à des combinaisonscomplexes de 128 molécules odorantes différentes (évoquantl'herbe, les agrumes ou différents produits chimiques).Les mélanges étaient désagréables et étranges"Nous ne voulions pas que ces odeurs soient facilement re-connaissables ainsi la plupart des mélanges que nous avonscréé étaient très désagréables et étranges", explique la scien-tifique. Les volontaires devaient ensuite réaliser 264 comparai-sons de ces combinaisons avec des odeurs connues.A partir de ces échantillons, les scientifiques ont extrapolépour estimer combien d'odeurs une personne moyenne pou-vait distinguer si on lui soumettait toutes les combinaisonspossibles de ces 128 molécules odorantes, ce qui représenteun nombre astronomique. Ainsi, ils ont déterminé qu'un sujetmoyen était capable de faire la distinction entre au moins1.000 milliards d'odeurs.Selon Andreas Keller, de l'Université Rockefeller et principalauteur de cette recherche, ce nombre serait même sous-es-timé car il y a beaucoup plus dans la réalité d'autres moléculesodorantes qui peuvent se mélanger d’innombrables manières.

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