Gueoula news n°21 Paracha Le'h Le'ha

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BH Horaires de Chabbat Parachat Le’h Le’ha - Jérusalem Entrée : 16h15 - Sortie : 17h27 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd N°21 - Hebdomadaire Chabbat Le’h Le’ha Edition française [email protected] www.viveleroi770.com Igueroth Kodech Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula [email protected] Solaire Le eTree Des ingénieurs israéliens ont créé un « arbre so- laire » capable de produire de l’élec- tricité et remplir diverses fonctions pratiques. Le eTree est une structure écologique dé- veloppée par une entreprise israélienne spécialisée dans les énergies renouvela- bles (Sologic). D’après le site internet de Sologic, ce eTree permet notamment d’of- frir du WiFi gratuit et peut être utilisé pour recharger les smartphones et autres ap- pareils électroniques. Il sert également de fournisseur d’eau potable. Il dispose par ailleurs d’un écran d’ordinateur permettant l’interaction avec d’autres amis disposant de eTrees. Cet arbre solaire révolutionnaire doit être présenté jeudi pour la première fois, dans les Jardins HaNadiv près de la ville de Zikhron Yaacov, selon le site d’information Ynet. Les inventeurs du eTree cherchent à installer leur invention dans les zones urbaines et résidentielles, ainsi que dans les parcs, les centres culturels, et le long des sentiers de randonnée. Il est destiné à fonctionner automatiquement avec peu voire pas d’entretien et permettrait de fournir de l’électricité jour et nuit. Il est à noter que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h a depuis bien longtemps préconisé l’utilisation des rayons so- laires comme source d’énergie. (GN) Editorial Va et sois toi ! Cette semaine, une leçon de choses nous est donnée par Abraham. Le but du pa- triarche n’est pas seulement de monter en Terre Sainte, mais de s’élever, lui-même vers la dimension de l’Essence de soi, et c’est, en fait cela... le divin. Le Dvar Mal’hout de cette semaine déploie ses ailes vers les hauteurs les plus célestes, vers une volonté d’atteindre le coeur des hommes en lui enseignant l’unité de D.ieu. Et c’est là la profession d’Abraham, l’éducation. Il s’en va redresser tout une génération qui ne vi- vait que d’une idôle à l’autre, sans s’apercevoir qu’elle passait à côté de la vérité la plus ba- sique, celle que le monde a été créé, et conti- nue à être créé par un seul D.ieu. Lorsqu’Abra- ham en termine avec cette partie de son rôle sur terre, Hachem se révèle à lui pour lui de- mander de prendre possession de la Terre des sept peuples, mais aussi celles des trois peu- ples. Le Kini, le Knizi et le Kadmoni. Mais ces trois-là et Abraham le sait, nous serons ac- quises uniquement par l’entremise du roi Ma- chia’h. Pourquoi? Parce qu’elles représentent la perfection de l’intellect humain qui sera at- teinte à ce moment-là, et nous serons capables d’apprendre la nouvelle Torah (qui sortira de Moi). Mais aussi de transmettre un enseigne- ment de cette ‘Hassidout que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h nous demande de répandre autour de nous car c’est bien de la ‘Hassidout qu’il s’agit lorsque l’on parle de cette «nouvelle Torah qui sortira de Moi». Qu’Hachem fasse que la délivrance ait lieu immédiatement afin que nous accèdions enfin à l’enseignement du roi Machia’h, Miyad Mamach ! (GB) Bactéries Nouveaux emballages Des emballages alimentaires innovants qui empêchent la formation de biofilms bactériens ont été développés à l'Université hé- braïque de Jérusalem. Cette innovation a été récompensée par le prix Kaye pour les inventions présentant un fort potentiel commer- cial. Les chercheurs s'attendent à des retombées économiques très impor- tantes pour ce nouveau système d'emballage, qui est le premier à pro- poser une solution efficace pour lutter contre ces biofilms difficiles à éradi- quer... (GN)

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Paracha Le'h Le'ha, Torah sciences et nouvelles technologies, Dvar Mal'hout

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BH

Horaires de Chabbat

Parachat Le’h Le’ha - Jérusalem Entrée : 16h15 - Sortie : 17h27

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou

Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd

N°21 - Hebdomadaire Chabbat Le’h Le’ha Edition française

[email protected]

Igueroth KodechPour consulter les Igueroth Kodechet vivre les miracles de la Guéoula

[email protected]

Solaire

Le eTreeDes ingénieursisraéliens ont créé un « arbre so-laire » capable de produire de l’élec-tricité et remplir diverses fonctionspratiques.

Le eTree est une structure écologique dé-veloppée par une entreprise israéliennespécialisée dans les énergies renouvela-bles (Sologic). D’après le site internet deSologic, ce eTree permet notamment d’of-frir du WiFi gratuit et peut être utilisé pourrecharger les smartphones et autres ap-pareils électroniques. Il sert également defournisseur d’eau potable. Il dispose parailleurs d’un écran d’ordinateur permettantl’interaction avec d’autres amis disposantde eTrees. Cet arbre solaire révolutionnaire doit êtreprésenté jeudi pour la première fois, dansles Jardins HaNadiv près de la ville deZikhron Yaacov, selon le sited’information Ynet.Les inventeurs du eTree cherchent àinstaller leur invention dans les zonesurbaines et résidentielles, ainsi que dansles parcs, les centres culturels, et le longdes sentiers de randonnée. Il est destinéà fonctionner automatiquement avecpeu voire pas d’entretien et permettraitde fournir de l’électricité jour et nuit. Ilest à noter que le Rabbi Chlita Méle’hHaMachia’h a depuis bien longtempspréconisé l’utilisation des rayons so-laires comme source d’énergie. (GN)

Editorial

Va et sois toi !Cette semaine, une leçon de choses nousest donnée par Abraham. Le but du pa-triarche n’est pas seulement de monter enTerre Sainte, mais de s’élever, lui-mêmevers la dimension de l’Essence de soi, etc’est, en fait cela... le divin.

Le Dvar Mal’hout de cette semaine déploieses ailes vers les hauteurs les plus célestes,vers une volonté d’atteindre le coeur deshommes en lui enseignant l’unité de D.ieu. Etc’est là la profession d’Abraham, l’éducation. Ils’en va redresser tout une génération qui ne vi-vait que d’une idôle à l’autre, sans s’apercevoirqu’elle passait à côté de la vérité la plus ba-sique, celle que le monde a été créé, et conti-

nue à être créé par un seul D.ieu. Lorsqu’Abra-ham en termine avec cette partie de son rôlesur terre, Hachem se révèle à lui pour lui de-mander de prendre possession de la Terre dessept peuples, mais aussi celles des trois peu-ples. Le Kini, le Knizi et le Kadmoni. Mais cestrois-là et Abraham le sait, nous serons ac-quises uniquement par l’entremise du roi Ma-chia’h. Pourquoi? Parce qu’elles représententla perfection de l’intellect humain qui sera at-teinte à ce moment-là, et nous serons capablesd’apprendre la nouvelle Torah (qui sortira deMoi). Mais aussi de transmettre un enseigne-ment de cette ‘Hassidout que le Rabbi ChlitaMéle’h HaMachia’h nous demande de répandreautour de nous car c’est bien de la ‘Hassidoutqu’il s’agit lorsque l’on parle de cette «nouvelleTorah qui sortira de Moi». Qu’Hachem fasseque la délivrance ait lieu immédiatement afinque nous accèdions enfin à l’enseignement duroi Machia’h, Miyad Mamach ! (GB)

Bactéries

NouveauxemballagesDes emballagesalimentaires innovants qui empêchentla formation de biofilms bactériens ontété développés à l'Université hé-braïque de Jérusalem. Cette innovation a été récompenséepar le prix Kaye pour les inventionsprésentant un fort potentiel commer-cial. Les chercheurs s'attendent à desretombées économiques très impor-tantes pour ce nouveau systèmed'emballage, qui est le premier à pro-poser une solution efficace pour luttercontre ces biofilms difficiles à éradi-quer... (GN)

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T o r a h d e G u é o u l a

Dva r Ma l ’ h ou tExtraits du discoursDu Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h ChlitaParachat Le’h Le’ha 5752-1991

Dévoiler lesforces cachées

Avec la Paracha « Le’h Le’ha, va pour toi »commence la période d’Avraham notre père, lepremier Juif. La promesse que fait Hachem àAvraham est celle de lui donner en héritage laTerre d’Israël. Dans la suite de la Paracha, vient« l’alliance d’entre les morceaux » où est réité-rée la promesse de donner la terre à la descen-dance d’Avraham. Puis vient la Brit Mila qui estl’alliance suprême entre Hachem et la descen-dance d’Avraham, alliance éternelle. C’est doncpar ces deux principes que commence le travaild’Avraham et qui sont la pierre angulaire detoute la Torah et du Judaïsme.

AvecAvraham commencent les « deux millé-naires de la Torah » (1), Avraham a engagé lespréparatifs en prévision du don de la Torah.C’est donc à partir de ce «Le’h Le’ha» que l’onprend son élan pour s’élever vers un niveau su-périeur à ce qui préexistait auparavant dans ledomaine de l’étude de la Torah.La question est : Que peut-on rajouter actuelle-ment, alors que la Torah a déjà été donnée etque nous arrivons au terme de la perfection del’accomplissement du don de la Torah ?C’est donc pour cette raison que le Le’h Le’haest en soi la préparation a un accomplissementqui nous élève à un niveau plus élevé dans ledomaine du don de la Torah. Or, l’avancéed’Avraham n’est possible que si elle est dirigéevers le pays d’Israël, (la réception de la Torah neprend toute sa dimension que si elle est accom-plie sur la Terre Sainte). La terre d’Israël est composée de deux niveaux.L’un est la terre des 7 nations (le ‘Hitti, le Emorietc, réparation des 7 mauvaises vertus) et l’autreest « les trois terres (le Kini, Knizi et Kadmoni, ré-paration des 3 facultés intellectuelles) », maisconcrètement nous n’avons jamais possédé cestrois terres. C’est pour cela que ces trois terres ontété promises à Avraham pour les temps futurs.

Vers la Terre des dix nationsEn ce qui concerne notre génération, la dernièrede la Galout et la première de la Guéoula, leRabbi Rayats a dit que nous avons terminénotre travail, les dates de la délivrance sonttoutes dépassées. C’est donc aujourd’hui quenous devons nous préparer à ce grand « Le’hLe’ha » vers la « Terre que Je te montrerai », im-médiatement et concrètement, et nous obtien-drons la terre des dix nations qui est l’héritageéternel des enfants d’Israël. Mais la nouveautéimmédiate est que nous recevions la terre destrois nations dans la paix et la sérénité, car lorsde la période du Machia’h il n’y aura pas deguerre et les nations vont nous remettre les clésdu pays avec la meilleure volonté.

La Torah du futurLorsque le pays sera entier, nous assisteronsalors, à la perfection de la Torah « Une nouvelleTorah sortira de Moi ». C’est pour cela que ceLe’h Le’ha doit être une préparation non paspour recevoir la Torah telle qu’elle a été connuependant plus de 3300 ans, mais telle qu’ellesera dans le futur, c’est à dire une Torah nou-velle sans aucune commune mesure avec celleque nous pratiquons actuellement. Et le but dela Torah étant de réunir les mondes supérieurs(le spirituel) avec les mondes inférieurs (le maté-riel), grâce au fait que nous accomplissons laTorah au moyen d’objets matériels. Et en arriverà faire pour D.ieu une demeure dans ce monde-ci, concrètement.Tout ceci par le fait qu’Avraham a accompli l’or-dre de D.ieu, Le’h Le’ha, il s’est dégagé et estsorti de toutes mesures et limites, et de toutesses habitudes dans son service jusqu’alors. Demême pour celles qui concernent la sainteté ense dirigeant « vers la terre que Je te montrerai »,« Je te montrerai et dévoilerai ton essence » (2),« Ton essence et ton existence ».

Une connexion entre les mondesLe travail de Le’h Le’ha a permis à Avraham defaire un bond en avant dans son service deD.ieu (et lui a fait faire une percée dans la bar-rière séparant les mondes supérieurs des infé-rieurs, chose qui ne sera possible que lorsque laTorah sera donnée) jusqu’à ce qu’il obtienne uneconnexion entre les mondes supérieurs et infé-rieurs en préparation au don de la Torah.Tout ceci grâce à la Brit Mila qui est la seuleMitsva qui permet d’introduire la Saintetédans un membre du corps de manière éter-nelle,même du temps où la Torah n’avait pasencore été donnée, car il est reconnaissabledans le corps-même du Juif qu’il est relié à D.ieude manière éternelle. C’est à la suite de cetteMitsva que D.ieu change le nom d’Avraham enlui ajoutant un Hé. De Avram (Av Aram, il était lepère d’Aram) il passe à Avraham (Av HamonGoyim, père d’une multitude de peuples). LaMitsva de la Mila permet donc d’agir sur lesnations du monde matériellement et spirituel-lement dans les niveaux les plus inférieurs oùl’on percevra alors la force divine danschaque créature jusqu’à la plénitude de ce tra-vail lorsqu’ « à D.ieu appartiendra la Royauté »lors de la délivrance véritable et complète.

Le but de Le’h Le’haLe fait qu’Hachem ait transmis la terre d’Israël àAvraham et sa descendance donne la possibilitéde transformer le monde en demeure pourD.ieu, en « Erets Israël ». Néanmoins, tout le

temps que nous nous trouvons avant laGuéoula, l’ordre de D.ieu tient toujours, Le’hLe’ha, et la prise de possession de la terre d’Is-raël au complet est la préparation à la plénitudede l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot« Une Torah nouvelle sortira de Moi (3) », Ildonne la Torah, au présent ce qui signifie quecet ordre, Le’h Le’ha, sera maintenu lors de ladélivrance véritable et complète. A notre époque,c’est la période ou notre travail est d’agir princi-palement sur les Midoth, les sentiments, les 7Midoth qui sont représentés par les 7 peupladesqui sont sur la terre Sainte et les 3 Mo’hin (Intel-lect) qui sont représentés par les 3 peuples (Kini,Knizi et Kadmoni) sont principalement utiliséspour neutraliser les mauvais sentiments. Maislorsque la Guéoula, la délivrance interviendra, ilsserviront uniquement à saisir la divinité.Que doit-on tirer comme manière d’agir grâce àcette Paracha ? L’obligation de « Le’h, va » estde donner la force de progresser dans l’étude dela Torah et surtout d’innover dans l’enseigne-ment de la Torah. Le fait d’innover dans la Torahpermet de nous dévoiler à nous-mêmes pour serendre compte de ses capacités et de ses forcesprofondes. Et avant d’éditer ces nouveautés, ilfaut les soumettre à une personne objective quipourra aider et vérifier qu’il n’y a pas d’erreur.De plus nous nous rassemblerons le Chabbatpour étudier en public. Et veillerons à ce que lesjeunes Bar et Bat Mitsva se joignent à ces cours.Nous étudierons particulièrement les sujets deGuéoula et Machia’h car c’est le principal actuel-lement, ainsi que dans la Hassidout.

Notes : 1/ Talmud Avoda Zara 9a - 2/ Torah Or - 3/Vayikra Rabba 13

Machia’h & Guéoula

Le monde d’Atsilout se dévoileEt que soit la volonté de D.ieu que grâce à ce ra-jout considérable de Le’h Le’ha, nous soyons tousréunis sur la Terre Sainte, avec en complément,la terre des trois peuples, ce qui nous accorderaune harmonie supplémentaire dans l’intellect etles sentiments. On recevra alors la nouvelleTorah qui sortira de Moi. Et tous ne s’occuperontplus que de connaître Hachem, même les nationset toute la création (minéral, végétal et animal).Et dans tous les mondes se dévoilera lemonde d’Atsilout qui est proche de Son Es-sence béni soit-Il. Et de cela on en viendra à« Hachem se dévoila à lui », « tes yeux verrontton Maître », âmes vêtues de corps enpleine santé et dans la plus grande plénitude.Et de plus, et c’est le principal, que cela se passeimmédiatement, tout de suite concrètement.(Dvar Mal’hout)

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Cette activité prend de plus en plusd’ampleur et suite à la multiplicationde ces festivals, les activités du RavMichaël se font de plus en plusdenses. Lorsqu’il se présente, avecson équipe, il a pour but de monterune ou deux énormes tentes danslesquels auront lieu les trois prièrespar jour, un centre de contact et decorrespondance par les IguerothKodech, les célèbres repas deChabbat, mais surtout les grands« Farbrengen » qui attirent énormé-ment de public parmi les jeunes.« L’un des festivals les plus impor-tants dans lesquels nous noussommes inscrits est le « FestivalBombamella », un immense happe-ning dont la célébrité attire chaqueannée des dizaines de milliers dejeunes », nous explique Rav Mi-chaël.« Nous appuyant sur la parole denos Sages de mémoire bénie « Toutce que le Saint béni soit-Il a créé, Ilne l’a créé que pour Son honneur »,nous savons que ce festival a pourbut, en fait, d’aider les nombreuxjeunes à se connecter à la lumièredu Judaïsme…L’année dernière, il fut décidé detransférer le site du festival à Eilat,et ce, afin d’attirer plus de monde,au vu de la baisse dans la quantitédes participants. Et lorsque la dateen fut fixée, nous nous empres-sâmes de réserver une place pourle stand ‘Habad. Or, après seule-ment quelques jours, l’une des di-rectrices me contacta partéléphone : « Ecoutez, après exa-men de la situation, et puisque nousavons dû réserver un périmètre plusrestreint, cette année, je suis déso-lée de vous annoncer que nousn’aurons pas de place pour votrestand. Nous devrons nous en pas-ser cette année pour le moins… ».Je ne me laissais pas décourager.Immédiatement je décrivais la situa-tion dans une lettre adressée auRabbi que j’introduisis dans l’un desvolumes des Igueroth Kodech. Laréponse était emplie de bénédic-tions et à la fin de la lettre se trou-vait la citation de la promesse bienconnue et qui vient du ciel, quegrâce au don de soi dont fitpreuve l’Admour Hazaken, danstous les sujets concernant laTorah et la crainte de D.ieu, « les‘hassidim auront la main haute ».Je contactai immédiatement l’undes responsables du festival qui sechargea de régler le problème, mais

là ne fut pas la fin des aventures dustand ‘Habad. Lorsque que nous ar-rivâmes sur le terrain, il nous fut de-mandé incessamment de ne pasorganiser les repas de Chabbat quiattirent chaque année des milliersde participants…Or, nous décidâmes de ne pas en-freindre notre coutume et de célé-brer le Chabbat par des repas defêtes aussi larges que possible.Mais tout ne fut pas aussi simple…Quelques minutes avant le début durepas, la directrice en question vintnous trouver sur place. Elle se mit àhausser le ton de manière tout à faitinhabituelle, et après toutes les me-naces proférées, elle plaça à l’en-trée de la tente deux gardiens dontle rôle était bien entendu, de ne lais-ser entrer personne au repas…

Comme tout cela se passait pen-dant Chabbat, je décidais d’« écrirepar la pensée ». Je pris dans mamain un volume des Igueroth Ko-dech. Je formulai ma demande parl’esprit et je recherchai une réponseà la page qui s’était ouverte par ladivine providence…La réponse parlait d’elle-même :« J’ai ouïe dire que se lèvent desopposants aux activités », puis leRabbi demanda : « Il faut emprun-ter des voies amicales » enfin, lalettre se terminait par le proverbementionné plus haut : « Les ‘has-sidim auront la main haute » ! Jedécidai tout d’abord de me tournervers les gardiens qui se tenaient àl’entrée en leur expliquant le but denos activités. Malgré leur apparenceextérieur plutôt sévère, lorsqu’ils en-

tendirent qu’il s’agissait d’un Beit‘Habad, ils se radoucirent immédia-tement et permirent l’accès à tousles participants avec amabilité…Après de nombreuses heures,lorsque le repas laissa place augrand Farbrengen, la réunion ‘hassi-dique à laquelle une foule de jeunesparticipaient, j’ouvrais de nouveau levolume des Igueroth Kodech danslequel je vis les mots qui suivent :« Tous ces opposants… seronteffacés de la terre »… « Vous ver-rez bien dis-je aux jeunes amis, cefestival se termine de lui-même. Cesera sa dernière fois ». Et cetteannée, en effet, ce fut la premièrefois que ce festival ne fit plus sonapparition. Ici, personne n’en fut surpris… (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

H i s t o i r e s d e G u é o u l aUn peu de lumière repousse énormément d’obscurité

Le rassemblement des émissaires du Rabbi Chlita Méle’h Hamachia’h qui alieu comme chaque année quelques semaines avant le Guimel Tamouz, s’étaittenu au centre de la « Fédération pour la Délivrance véritable et complète ».Lors de cette soirée, l’un des intervenants fut le Rav Michaël Kadelburg qui di-rige l’institution dénommée « Festival Or ». Le but de ce mouvement est d’agirau sein des nombreux festivals qui sont organisés pour la jeunesse en TerreSainte, et d’y introduire la lumière de la délivrance véritable et complète.

Récit

Le fauteuil rouge du roiIl y a quelques temps de cela, à Paris, je travaillaisdans une entreprise de vente de vêtements engros comme commerciale. J’étais alors, l’un desmeilleurs éléments de la société. Pour me récom-penser du chiffre d’affaire élevé que j’avais réussià atteindre, mon directeur me proposa de m’offrirun voyage en Israël. Mais, moi, je voulais depuislongtemps partir à New York Brooklyn, au SevenSeventy. Je lui soumis mon idée et, grâce à D.ieu ilaccepta de bon cœur, car lui aussi avait entenduparler du Rabbi Roi Machia’h Chlita.

Je n’avais encore jamais voyagé chez le Rabbi. Je meretrouve deux jours plus tard a l’aéroport avec monrêve en poche : « Partir au 770 pour prier chez leRabbi ». Mon mari qui connaissant le 770 m’avait as-surée que j’allais vivre là une expérience extraordi-naire. Lui, resterait donc à Paris pour garder lesenfants. Ainsi, je partis seule du jour au lendemainsans réserver quoi que ce soit pour l’hébergementavec Emouna, une confiance totale.Arrivée à l’aéroport Kennedy je me sentis perdue danscette immensité. Et lorsque je fus au 770 de la rueEastern Parkway à Brooklyn, je me mis à la recherched’un endroit pour dormir et poser mes bagages.Evidemment comme tout le monde la galère commençacar c’est le prix à payer pour tous, je me suis retrouvéedans la synagogue du Rabbi avec ma valise et désem-parée, mais j’étais là, chez le Mele’h, le roi, enfin !Au bout d’un moment, on m’indiqua un endroit avecune famille d’accueil, je pris donc ma valise et déam-bulais dans les rues de New York tard dans la nuit. Ar-rivée dans cette famille, on m’informa que je nepouvais rester qu’une nuit. Bienvenue en Amérique !Mais c’était déjà quelque chose…Le lendemain matin je repris ma valise et errais dans larue jusqu’à ce que l’on me dirige vers la maison deMme Praguer. Mais elle m’informa qu’elle n’avait pasde place pour moi, néanmoins, elle me donna une

adresse chez des gens qui auraient peut être uneplace dans un « basement » c’est à dire une cave, peuimporte, l’essentiel c’est que j’arrive a déposer mes af-faires quelque part, et que j’aille prier au 770, c’étaitmon rêve depuis tant d’années. En bref, ça y est, toutétait en place, Barou’h Hachem !Je cours au « Seven (diminutif du 770) » et là c’est lechoc ! Alors que je m’étais bien installée au premierrang pour commencer ma Tefila (prière) quand unénorme groupe de filles israéliennes débarque et je meretrouve poussée en moins de deux minutes derrièretoute cette vague déferlante qui parlait fort et se sentaittellement à l’aise alors que je n’avais même pas eu letemps de dire ouf ! Là je me retrouvais collée au mur ;je me mis alors à pleurer de déception et de fatigue carje n’avais plus la force de lutter… Quand soudain, unefemme que je ne connaissais même pas s’approchade moi, me prit la main et me dit en français avec ungrand sourire : « tu sais, le Rabbi est content que tusois là ! ». Bien évidement, inutile de vous raconter masurprise et mon émotion.Le lendemain, je compris qu’il fallait tenir sa place avecforce et ne pas lâcher prise, je voulais ne rien rater carle Rabbi savait que j’étais là, alors j’allais tout faire pourapprécier ce moment. Mme Praguer vint s’asseoir àmes côtés, et au bout d’un certain temps, à la fin de laTefila, alors que les chants atteignaient leur pa-roxysme, Mme Praguer me bouscula légèrement etme dit : « tu as vu, le Rabbi est là ! ».Je me dis oui, c’est ça… à force de vivre dans l’espoir,on a parfois des visions… Puis elle me dit avec son ac-cent américain : « Regarde la chaise du Rabbi, yousee ? ». Et là, à ma grande surprise, je vois le RabbiRoi Machia’h Chlita, effectivement sur son fauteuil, entrain d’encourager les chants avec le bras, comme luiseul sait le faire, avec une énergie incroyable, il menaitles chants de cette foule de ‘Hassidim avec un sourireextraordinaire.Oui, je peux dire aujourd’hui : « J’ai vu le Rabbi RoiMachia’h Chlita ! » après le Guimel Tamouz au 770 surson fauteuil rouge, heureux et bien vivant qui rythmaitle chant : « Otsou Etsa VéToufar »… (MB)

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L ’ è r e d e l a G u é o u l a

Petites AnnoncesCours de TorahJérusalemBeit Machia’h du centre ville8, rue Yaavets. 054-5731430BakaChabbat : Minyane ‘Habadà 10h30 suivi de Farbren-

gen et Min’ha. SynagogueTefila LeDavid - 1, rue DanExclusif ! Le livre du DvarMal’hout (discours duRabbi Chlita MHM 1991-1992) en français est enfindisponible... 054-9204694Retrouvez-nous sur Face-book : Guéoula News

Nouveau dans le quartierd’Arnona. Le mardi soir,cours pour femmes sur lesthèmes de la Paracha selonla ‘Hassidout, Ala’hotesChabbat ainsi que lesAla’hotes courantes. 20h00,au 19, rue Chalom Yéhouda.Annonces et dédicaces058-4770055

L E C A R N E TPour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Mi-chaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Me-nou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille LirazTouval, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : MercedèsBat Fifine, Moché Ben Fifine Leilouï Nichmat de : Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, FifineBat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara et Ayala Bat Méïr, David BenYeochoua et Eliahou Ewald Ben Chraga

Nature

Le loup entre dans la Guéoula

Nous savons tous que les loupssont de magnifiques créatures quirègnent sur la forêt mais ce quenous ne savions pas c’est qu’ilsproduisent plus de vie qu’ils n’enprennent. C’est en effet ce qui res-sort d’une étude scientifique qui ré-vèle également qu’ils ont lacapacité de façonner le paysage,les forêts et les rivières.

L’une des plus fascinantes découvertesscientifiques de ces 50 dernières annéesa été celle des transferts en cascade àgrande échelle. Un processus écologiquequi part du sommet de la chaîne alimen-taire et se répercute tout en bas. Un desexemples les plus représentatifs est cequi s’est produit au parc national de Yel-lowstone (Etats-Unis) quand les loups ontété réintroduits en 1995. Avant le retourdes loups, absents depuis 70 ans, le nom-bre de cerfs ne faisait qu’augmenter dansle parc car ils n’avaient pas de prédateurset ce malgré les efforts deshommes pour les réguler.Ils avaient réussi à réduirela végétation à néant : ilsavaient tout brouté.Mais dès que les loups ar-rivèrent, bien qu’ils furenten petit nombre, ils com-mencèrent à avoir un effetspectaculaire. Bien entendu, ils tuèrentcertains des cerfs mais ce n’était pas l’ef-fet principal. Ils changèrent le comporte-ment des cerfs de manière plus profonde.Les cerfs commencèrent à éviter cer-taines parties du parc, les endroits où ilspouvaient être piégés facilement, en parti-culier les gorges et les vallées. Et immé-diatement, ces lieux ont commencé à serégénérer. Dans certaines zones, la hau-teur des arbres a quintuplé en seulement6 ans. Les pentes dénudées des valléessont rapidement devenues des forêts depeupliers et de saules. C’est alors que lesoiseaux ont commencé à s’y installer. Lenombre d’oiseaux chanteurs et migrateursa augmenté considérablement. Le nom-bre de castors augmenta aussi car ils ai-ment manger les arbres. Ils sont, commeles loups, des ingénieurs de l’écosystème.Ils créent des niches pour d’autres es-pèces. Les barrages qu’ils construisent dans lesrivières peuvent fournir un habitat pourdes loutres, des ragondins, des canards,des poissons, des reptiles et des amphi-

biens. Les loups ont tué quelquescoyotes, ce qui a entraîné l’augmentationdu nombre de lapins, de souris et doncl’apparition de plus de faucons, belettes,renards et blaireaux. Les corbeaux et lespygargues se sont nourris des charogneslaissées par les loups. La populationd’ours a également augmenté grâce auxbaies sur les nouveaux arbustes. Et lesours ont renforcé l’impact des loups entuant quelques faons.Les loups ont surtout changé le comporte-ment des rivières. Elles ont commencé àmoins zigzaguer. Il y avait moins d’éro-sion. Les canaux se sont rétrécis, desmares se sont formées. Tout cela étaitparfait pour un habitat sauvage. Les ri-vières ont changé en réponse aux loups.Et la raison était que la forêt en pleine ré-génération stabilisait les rives qui se dé-gradaient donc moins. Du coup, lesrivières ont adopté un tracé plus figé dansle temps. De la même manière, en re-poussant les cerfs de certaines zones, lesloups ont permis à la végétation de se re-former sur les bords de la vallée, entraî-nant une diminution de l’érosion.Ainsi, les loups, bien que peu nombreux,n’ont pas seulement modifié l’écosystèmedu gigantesque parc naturel de Yellows-

tone mais aussi sa topo-graphie ! Alors que dire duloup qui cohabitera avecl’agneau lors de laGuéoula ? Un phénomènequi, déjà, peut ressemblerà ce travail instinctif quefournit le loup, alors qu’ilréaménage toute une ré-

gion par sa seule présence. Nous pou-vons imaginer que dans les temps d’unfutur proche, le loup travaillera de concertavec le cerf, l’agneau et toutes les es-pèces qui sont aujourd’hui encore en dan-ger à son voisinage. Ils œuvreront touspour révéler la paix et la divinité, mettreen évidence la parcelle divine qui s’habilleen eux et nous montre à nous, êtres hu-mains, l’importance de chaque créaturedans le monde et l’enseignement enrichis-sant du règne animal dont on parle abon-damment dans le Talmud et dans lesMidrachim. Chaque chose, chaque créa-ture a un rôle dans ce monde, à nous d’enrévéler la divinité qu’elle contient. Tout ceci nous fait entrer dans l’univers dela Guéoula ou tout deviendra clair etcomme l’annonce le Dvar Mal’hout decette semaine, notre compréhensions’étendra au point ou chaque Juif écrirades livres emplis de joyaux de Torah. LeRabbi Chlita Méle’h Hamachia’h nous en-joint dans « Le’h Le’ha » à commencerdès maintenant. Alors, à vos plumes pourde nombreux ‘Hidouchei Torah ! (GN)

BiotechnologieUn patch pour le coeurLe Dr. Tal Dvir et sa doctoranteMichal Shevach des Départementsde Biotechnologie, d’Ingénierie destissus et du Centre de Nanos-cience et Nanotechnologie del’Université de Tel-Aviv, ont réussi à créer en laboratoire unpatch cardiaque révolutionnaire qui ne risque pas d’être re-jeté par l’organisme, en intégrant des matériaux biologiquesprovenant du malade lui-même avec des nanoparticulesd’or. Les cellules du cœur ne sont pas capables de prolifé-rer, et le muscle cardiaque ne contient que quelques cel-lules souches, explique le Dr. Dvir. « Et donc, lors que lecœur est gravement endommagé par une crise cardiaque,le tissu cardiaque ne peut se reconstituer de lui-même ».Aussi, dans son laboratoire, tente-t-il de mettre au point des« patchs » sophistiqués pour les implanter dans le cœur desmalades afin de « raccommoder » ou remplacer les tissuscardiaques endommagés. Le roi est le coeur du peuple etpour renforcer son propre coeur, on doit renforcer son atta-chement au Rabbi Chlita, le roi Machia’h en étudiant le DvarMal’hout dans la plus grande joie, la joie de la Guéoula. (IV)

MédecineSentations naturellesLes progrès de la science necessent d’impressionner etd’améliorer nos conditions devie jour après jour. Pour les personnes ayant perdu l’usaged’un bras ou d’une main, des chercheurs ont mis au pointdes prothèses robotiques capables de reproduire la sensa-tion du toucher. Des chercheurs de la Case Western Re-serve University ont réussi à développer la prothèse qui serapproche sans doute le plus des sensations naturelles. L’équipe menée par Dustin Tyler a en effet développé uneprothèse de main connectée à des électrodes sous la peau,à proximité des nerfs. En effet, ils ont pu saisir des objetscomme des tomates cerises ou des grappes de raisin sansles écraser, ou encore verser du dentifrice sur leur brosse àdents. Chaque pas en avant que fait la médecine nous ex-plique encore la proximité de la Guéoula finale. (DGS)

Art de GuéoulaTag naturel et bioLe street art a beau êtreun art des plus jolis, il uti-lise cependant des pro-duits chimiques… Et si onvous disait que vous pouvez devenir un expert en la matièretout en respectant la planète ? C’est en tout cas ce que cer-tains artistes s’amusent à faire à partir d’une recette trèssimple qui permet de réaliser de splendides œuvres d’artverdoyantes et éco-responsables. Oubliez les aérosols,c’est avec de la mousse que l’on peint désormais ! Voussouhaitez devenir des esthètes du street art, voici le proces-sus à suivre : Environ 400g de mousse, 500g de beurre,500g de yaourt, 470ml d’eau ou de bière, 1/2 cuillère à caféde sucre et un mixeur. Une fois que votre mélange est fait,

munissez-vous d’un pinceau, appliquezla sous-couche collante sur un mur at-tendez que la mousse y pousse d’elle-même ! Même (et peut-être surtout)dans l’art se dévoile la Guéoula... (DGS)

Bon anniversaire pour les 50 ans à David Ben Ruth, qu’Hachem réalise les souhaits de son coeur