Gueoula news n°9

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Neurochirurgie Un crâne en Plexiglas Aux Pays-Bas, un crâne a été réa- lisé sur mesure pour une patiente qui souffrait d’un épaississement de la boîte crânienne. Cette mala- die est encore inconnue et occa- sionne de l’hypertension intracrânienne à l’origine de maux de tête, troubles de la vision et mo- teur. Selon l’évolution à court terme, cette maladie aurait été fa- tale. « Le crâne a été réalisé dans un matériau biocompatible, le polyméthacrylate de méthyle plus connu sous le nom de Plexi- glas – déclare le Dr Bon Verweij, neuro- chirurgien au Centre médical universitaire d’Utrecht – La patiente, âgée de 22 ans, souffre d’une maladie dont la cause gé- nétique n’est pas encore déterminée. La prothèse, conçue pour demeurer de façon permanente, couvre tout le crâne, démarrant juste au-dessus des yeux pour aller jusqu’à la limite du cervelet en ar- rière, et s’étend d’une oreille à l’autre », précise t-il. Opérée il y a trois mois lors d’une inter- vention qui a duré 23 heures, la patiente se porte bien avec un crâne en plastique imprimé en 3D... Elle a même pu repren- dre son travail. GN BH Horaires de Chabbat Parachat Balak - Jérusalem Entrée : 19h13 - Sortie : 20h30 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd N°9 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Balak Déduire de l’expérience Nous sommes au lendemain de la fête de Guimel Tamouz, la fête de la Guéoula, du dévoilement du Rabbi en tant que Méle’h HaMachia’h. Nous attendons la délivrance. Certes cela fait partie de notre ser- vice de D.ieu comme le dit le Ram- bam « J’attendrais sa venue tous les jours ». Mais là, lors de ces der- niers jours, la situation évolue rapi- dement vers l’issue finale et l’enchaînement des événements nous montre clairement que rien ne sera plus comme avant, très rapide- ment. Le Machia’h va se dévoiler d’un instant à l’autre car D.ieu aime Son peuple et veut le sauver, lui ap- porter la Guéoula car Il nous l’a promis et cela nous revient de droit. Israël ! Demande la Guéoula, car elle te revient de droit… GB

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La joie de la Guéoula

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Neurochirurgie

Un crâne en Plexiglas

Aux Pays-Bas, un crâne a été réa-lisé sur mesure pour une patientequi souffrait d’un épaississementde la boîte crânienne. Cette mala-die est encore inconnue et occa-sionne de l’hypertensionintracrânienne à l’origine de mauxde tête, troubles de la vision et mo-teur. Selon l’évolution à courtterme, cette maladie aurait été fa-tale.

« Le crâne a été réalisé dans un matériaubiocompatible, le polyméthacrylate deméthyle plus connu sous le nom de Plexi-glas – déclare le Dr Bon Verweij, neuro-chirurgien au Centre médical universitaired’Utrecht – La patiente, âgée de 22 ans,souffre d’une maladie dont la cause gé-nétique n’est pas encore déterminée. Laprothèse, conçue pour demeurer defaçon permanente, couvre tout le crâne,démarrant juste au-dessus des yeux pouraller jusqu’à la limite du cervelet en ar-rière, et s’étend d’une oreille à l’autre »,précise t-il. Opérée il y a trois mois lors d’une inter-vention qui a duré 23 heures, la patientese porte bien avec un crâne en plastiqueimprimé en 3D... Elle a même pu repren-dre son travail. GN

BH

H o r a i r e s d e C h a b b a tParachat Balak - Jérusalem

Entrée : 19h13 - Sortie : 20h30

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou

Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd

N°9 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Balak

Déduire de l’expérienceNous sommes au lendemain de lafête de Guimel Tamouz, la fête de laGuéoula, du dévoilement du Rabbien tant que Méle’h HaMachia’h.Nous attendons la délivrance. Certes cela fait partie de notre ser-vice de D.ieu comme le dit le Ram-bam « J’attendrais sa venue tousles jours ». Mais là, lors de ces der-niers jours, la situation évolue rapi-dement vers l’issue finale etl’enchaînement des événementsnous montre clairement que rien nesera plus comme avant, très rapide-ment. Le Machia’h va se dévoilerd’un instant à l’autre car D.ieu aimeSon peuple et veut le sauver, lui ap-porter la Guéoula car Il nous l’apromis et cela nous revient dedroit. Israël ! Demande la Guéoula, carelle te revient de droit… GB

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T o r a h d e G u é o u l a

Dva r Ma l ’ h ou tExtraits du discoursDu Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h ChlitaChabbat ‘Houkat 10 Tamouz 5751-1991

Dans le Judaïsme, la notion de date estcomposée de deux éléments : le comptedu jour dans la semaine et le compte dujour dans le mois. Le jour de la semaineest défini par la course du Soleil, commele dit le verset « Ce fut le soir, ce fut lematin ; un jour » (Genèse 1, 6), alors queles jours du mois sont définis par le cyclede la Lune.

Il existe une différence essentielle entre lecompte des jours de la semaine et celui desjours du mois : le compte de la semaine esttotalement indépendant de l’action humaine.Il a été établi par le Créateur lors des sixjours de la Création et se perpétue depuislors selon la marche du Soleil : chacun deses couchers marque l’écoulement d’un jour,jusqu’au jour du Chabbat qui fut aussi fixépar D.ieu lors de la Création. En revanche,les jours du mois dépendent de l’action du tri-bunal rabbinique juif (le Beit Din) qui pro-clame le nouveau mois et détermine ainsi lesdates des fêtes juives. Cette différence ex-plique que la semaine qui représente les septjours de la Genèse existe depuis la Création,alors que le commandement de fixer les moisn’est apparu que lorsque le peuple juif estsorti d’Égypte.

En d’autres termes, les jours de la semainereprésentent l’ordre naturel que D.ieu a im-primé à la Création, alors que les jours dumois représentent la nouveauté (en effet, lemot hébraïque pour « mois », ‘hodech, signi-fie le renouveau de la Lune, la néoménie)que l’homme introduit dans le monde en y ré-vélant le degré du divin qui transcende lemonde, jusqu’à la plénitude de cela lors de ladélivrance messianique.

L’enseignement concretChaque jour, un Juif doit servir D.ieu sur deuxplans : d’une part, révéler la divinité dans lemonde (semaine), d’autre part amener dansce monde une nouveauté en révélant le degrédu divin qui en soi le transcende (mois).Cela est d’ailleurs apparent au tout début dela prière journalière : dans le «Modé ani» quenous disons dès le réveil, nous remercionsd’abord D.ieu de nous avoir «rendu notreâme», c’est-à-dire de perpétuer l’ordre natureldes choses, puis nous disons «grande est Tafidélité», qui fait allusion au dévoilement dudegré du divin qui est plus « grand » que l’or-dre naturel. Cela doit éveiller le Juif à faire de

même, mesure pour mesure, et à sortir des li-mites de ses propres habitudes pour servirD.ieu.Je propose donc que, en plus des étudesquotidiennes que chacun s’est fixées, on ra-joute chaque jour (chacun selon sa capacité)une étude spéciale dans laquelle on étudieraun sujet talmudique et un sujet de ‘Hassidout(au moins approfondir un sujet dans chacunde ces domaines), en particulier un sujet quiunifie le Talmud et la ‘Hassidout, c’est-à-direqui amène l’explication simple du sujet telqu’elle ressort du Talmud avec son explicationprofonde, comme on le trouve en particulierdans les enseignements de nos Rabbis quisont publiés ces derniers temps.Je propose de parfaire sa pratique des Com-mandements (« Idour Mitsva »), en mettantl’accent sur le fait qu’avec le geste concret dela mistva, il y ait toujours l’intention et la fer-

veur (« kavana ») correspondantes, à la per-fection (chacun selon sa capacité).Je propose de dépasser la stricte obligationdans l’accomplissement des mitsvot.Dans le don de Tséddaka, par exemple, bienqu’en soi l’intention ne change rien au résul-tat, tant que le pauvre reçoit, on sait néan-moins que cette mistva est correctementréalisée lorsque le don est accompagné d’unvisage souriant, etc. De même, il existe uneTséddaka dans la parole, comme lorsque l’onprodigue de bons conseils, ou que l’on dit dubien de quelqu’un, ainsi qu’une Tséddakadans la pensée, lorsque l’on pense du bien dequelqu’un.Dans tout ce qui précède, il ne faut pas secontenter de le faire soi-même, mais aussi«aimer son prochain comme soi-même» enl’influençant de sorte qu’il accomplisse lesmêmes choses que « soi-même ».

Soleil-lune : Semaines et mois

Le point de Guéoula

Une multiplicité de miracles

En préparation de la fête dela délivrance du 12 et 13 Ta-mouz, il faut organiser desFarbrengen ‘hassidiques danslesquels chacun aidera sonprochain à rajouter dans laTorah et les Mitsvot, ainsi quedans la diffusion des sourcesde la ‘Hassidout. Et que D.ieuveuille qu’avant même les 12et 13 Tamouz il y ait la Déli-vrancemessianique de sorte que les« trois semaines » qui débu-tent par le 17 Tamouz setransforment « en joie et enallégresse et en fêtes solen-nelles ». Il y aura alors lavenue du Machia’h et la révé-lation du Machia’h, « un Roide la lignée de David, éruditdans la Loi, adonné aux com-mandements comme Davidson aïeul (…) qui amène toutIsraël à suivre les chemins dela Torah et à en fortifier lespositions, et qui mène lesguerres de D.ieu» et qui réus-sira, construira le Temple en

son endroit et rassemblera lesexilés d’Israël, comme l’a sta-tué le Rambam (Lois des rois,chap. 11, § 4).Et ceci se fera de la façon ex-primée par le verset dont lenom « RaMBaM » est

l’acrostiche : « Rabot MoftaïBeerets Mistraïm – MultiplierMes prodiges en terred’Égypte », de sorte qu’enétant encore dans les limites(metsarim, comme Mistraïm,l’Égypte) de l’exil, il y auradéjà une multiplication deprodiges.Et cette multiplication deprodiges se fera de sorte quelorsque l’on demandera à unJuif « Quel est le dernier pro-

dige que tu as vu ? », il répon-dra « comment ça le dernier?!Il y a et il y aura encore “unemultiplication de mes pro-diges” ! » Et « multiplication» dans la Torah signifie en-core et encore, jusqu’à dépas-ser toute limite.Jusqu’à ce qu’immédiatementil y ait la Délivrance, lorsque«comme à l’époque de ta sor-tie d’Égypte, Je te ferai voirdes prodiges» (Michée 7, 15),qui seront prodigieux compa-rativement à ceux d’Égypte,aussi bien qualitativementque quantitativement.Et alors « se lèveront et chan-teront ceux qui gisent dans lapoussière » (Isaïe 26, 19), etmon beau-père, le Rabbi seraparmi eux et à leur tête, avectous les Enfants d’Israël – desâmes saines dans des corpssains – et avec nos jeunes etnos vieux, avec nos fils et nosfilles, nous volerons sur lesnuages du ciel vers la terresainte, vers Jérusalem la villesainte, vers la montagnesainte, vers le troisième tem-ple, «le sanctuaire que Tu as,ô Eternel, édifié de Tesmains» (Exode 15, 17).

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H i s t o i r e s d e G u é o u l aUne histoire de Providence Divine

David Glaser habite à Kiryat Mala’hieet il nous raconte : « Mon parcourshabituel lors de mes Mivtsaïm (posede Téfilines etc.) passe par le sud dela zone industrielle à Beer Touvia. Etlors de ma « tournée », j’entre, àchaque fois, dans un magasin danslequel il y a un Juif à qui je mets lesTéfilines et il en éprouve toujours unegrande joie. Les autres, grâce à D.ieu,les posent seuls. Et c’est donc seule-ment pour lui que je me rends là-bas.

Il y a de cela près d’un mois,lorsque je suis arrivé sur place, onm’a annoncé qu’il était souffrant etqu’il ne viendrait pas travailler au-jourd’hui. Et comme tout se passepar « Achga’ha Pratite, par DivineProvidence », je cherchais donc laraison de ma venue. Le magasinattenant est un réparateur depneus automobile et j’y aperçus unpetit groupe de Juifs assis et discu-tant. Je m’approchai en leur lançantjoyeusement : « les amis, venezmettre les Téfilines ! ». Le silencefut rompu par l’un d’eux : « Et bienje voulais justement les mettre ».Pendant qu’il lisait le « Chéma Is-raël », je leur distribuai les prospec-tus de la fête de Chavouot quiapprochait.L’un d’eux, un certain Naty, distin-gua dans mes affaires une cartequi comportait les bénédictions quel’on doit prononcer à la vue du RoiMachia’h. Apparemment le titrel’avait intrigué, il prit une carte etdemanda : « Cela veut dire que l’ondoit prononcer ces bénédictionslorsque l’on voit le Machia’h ? ».Lorsque je lui répondis positive-ment, Naty ajouta : « Et à quoi ilressemble ? », je lui dis : « Re-tourne la carte et tu verras ! ». Del’autre côté, on pouvait voir la photodu Rabbi Roi Machia’h Chlita avecla mention « Machia’h ».Naty sourit et demanda s’il pouvaitraconter brièvement une histoire àpropos du Rabbi Roi Machia’hChlita. Je lui souris en retour et dis :« et même une longue histoire si tuveux ! ». Puis, Naty relata : « J’aiun ami dont le travail consistait àêtre le garde du corps de person-nages publiques, de célébrités.Tout son corps est constitué demuscles, taillé dans le roc, 240kilos, en bref un géant. Un jour, lorsd’une chaude journée d’été, alorsque nous étions installés à la ter-rasse d’un café, mon ami entrouvritsa chemise pour s’aérer un peu. Jefus stupéfait d’observer sur sa poi-trine des cicatrices d’un taille peucommune. Celui-ci vit mon étonne-

ment et me montra le même genrede plaies aux bras et aux jambes.« Tu veux savoir comment celam’est arrivé ? » me demanda t-il. Etsans attendre ma réponse, il pour-suivit : « Il y a quinze ans, j’habitaisen Floride et là, je travaillaiscomme maître-nageur sur l’une desplages. J’étais, alors, complète-ment déconnecté de tout Ju-daïsme. La seule ambition quej’avais dans ce domaine, était derencontrer le Rabbi de Loubavitch.Un jour, alors que j’étais en moto,roulant à 250km/heure, j’eus unecollision frontale avec un camion.La moto fut littéralement désinté-grée, et mon corps complètementdisloqué… Mes bras et mesjambes se sont tout simplement sé-parés de mon corps et ont été pro-jetés à une bonne distance du lieude l’accident. A ma grande stupé-faction j’observais toute la scèned’en-haut. Soudain, un véhiculestoppa juste derrière les lieux.Deux ‘hassidim de ‘Habad en des-cendirent immédiatement pour prê-ter assistance, virent ma chaîneavec une grande étoile de David etcontactèrent les autorités et ser-vices d’urgence. D’un coup, monâme fut comme aspirée vers lehaut et je me retrouvais devant letribunal d’en-haut, là, tout étaitsombre et terrifiant. Je rencontraisdes membres de ma famille quiavaient déjà quitté ce monde-ci.Les membres du tribunal avaientl’aspect de Rabbanim, vêtus denoir. Ils m’appelèrent d’une manièresérieuse et commencèrent à énu-mérer mes fautes. C’est alors queje me mis à fondre en larmes sanspouvoir en maîtriser le flot. Soudai-nement, je distinguais sur le côtéune porte qui s’ouvrit, puis je pusvoir, face à moi, le Rabbi Méle’hMachia’h Chlita qui se dirigea versle tribunal. Il s’installa à la tête duBeit Din et s’adressa à moi : « Est-ilvrai que vous étiez maître-nageur ? », c’est à peine si j’arrivaisà confirmer par un mouvement detête. Il poursuivit et me demanda :

« Est-il vrai qu’il vous est arrivé desauvé la vie d’un Juif ? », là aussije répondis faiblement par l’affirma-tive. Le Rabbi répliqua, alors :« Chaque personne qui fait vivre unmembre du Peuple Juif, est consi-déré comme s’il avait fait exister unmonde dans son ensemble : vousresterez en vie ! ».

En une fraction de seconde, jem’éveillais dans un lit d’hôpital alorsque les médecins avait déjà déses-péré de mon sort. Mon rétablissement ne fut pas sisimple, mais, grâce à D.ieu, j’aireçu ma vie en cadeau »…

Traduit de la Si’hat HaGuéoula

La ville de la GuéoulaL’amphithéâtre de Bat Yam,sur la pelouse, face à la mer.Les ‘hassidim de ‘Habad ac-compagnés de leurs émules,ont envahi tout le site et alen-tour. La joie grandissait de mi-nute en minute chacunretrouvait un ami perdu devue, la musique et le rythmefaisait danser tout ce quartierde Bat Yam, ville de laGuéoula !

Tout d’abord nous avons été té-moins de discours qui évo-quaient bien évidemment nostrois Tsaddikim : Yaakov Naftali,Guilad Mi’haël et Eyal (que D.ieuvenge leur sang) et le Maire deBat Yam et son adjoint ont évo-qué l’urgence du dévoilement dela délivrance immédiate. Nous

avons même entendu le discoursenflammé d’un député druse quia été chaudement applaudit. Ildéclarait lui-même l’importancede l’arrivée du Peuple Juif sur saterre et qu’il ne doit rien donnerde la Terre Sainte aux non-Juifs,D.ieu préserve, et bien aucontraire la garder, la préserveret l’étendre sans avoir peur depersonne car D.ieu est avecnous. A la fin de son discours de-vant un auditoire ébahi, il a dé-claré de sa voix la plus forte :« Yé’hi Adoneinou… » en arabe !Le Rav Zimroni Tsik, directeur duBeit ‘Habad de Bat Yam et édi-teur de la Si’hat Haguéoula a dé-claré du fond du cœur quel’imminence de la délivrancen’est plus en jeu, elle doit toutsimplement venir immédiatementsans conditions c’est là la dettedivine envers Son peuple !

Guimel Tamouz

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L ’ è r e d e l a G u é o u l a

L E C A R N E TPour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès,Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Me-nou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Tou-val, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Moché Ben Fifine,‘Haya Ayala Bat Zahava Jacqueline et Morde’haï Tsvi Ben Ra’helLeilouï Nichmat de :Norbert Avraham Ben Pnina, Yossef Ben So-lika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Yossef Abitbol Ben Clara,Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Julia Bat Elie, Rachel Bat Elie, Ra’ha-mim Ben Raphaël, Yaakov Naftali Ben Rachel Dvora, Guilad Mi’haëlBen Bat-Galim et Eyal Ben Iris Tchoura. Le carnet : 058-4770055

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Le journal «Guéoula News» est édité par l’association «Vive Le Roi Machia’h». Directrice de la publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Graphisme : Gabriel BeckoucheSecrétariat : Léa Bensimon - Correspondant à Paris : ‘Haïm Benchoam 0177121044 - Site : www.viveleroi770.com -Email : [email protected] - Tél. 058-4770055

Sciences

Une montagne d’ignorance

Lors des 350 dernières années, ontété publiés près de cinquante mil-lions d’articles sur la rechercheainsi qu’une incalculable somme delivres sur les sciences naturelles etles mathématiques. La percée del’Internet a donné libre accès à l’in-formation. Mais justement, un bonnombre de scientifiques pensentque la science s’est transformée enune montagne infranchissable depreuves et de faits. Une pile géanted’information qu’il est impossiblede contrôler…

L’une des voies qui permet de se mesurerà cette « Montagne », est la création desecteurs spécialisés qui s’approfondissenttoujours plus sur eux-mêmes. Certes, cemouvement a rencontré un certain succèsmais les experts en un seul sujet rencon-trent pourtant des difficultés à comprendredes textes provenant d’autres domaines. Iln’y a plus de gens comme auparavant quiconnaissent tout sur tout. Paradoxalement, nous avons d’un côtéune augmentation singulière de la sommed’informations et d’autre part, une aug-mentation de l’ignorance scientifique. Pourchaque découverte, chaque nouvelle in-vention, nous voyons naître dix points d’in-terrogation pour chacune de cesdécouvertes…Selon ces considérations, la montagne del’ignorance sera toujours plus grande que

la montagne du savoir. La science créeelle-même en permanence de nouveauxtypes d’ignorances, actualisés. Il ne s’agitpas d’une ignorance qui vient de la non-culture ou de la non-curiosité, mais bienau contraire, il s’agit d’une ignorance dequalité, une ignorance honorable ! Ce regard sur les choses ramène lascience à sa juste valeur, plus humble etplus conviviale que celle d’antan, et elleest liée à ce que nos Sages ont déclaré ily a quelques centaines d’années : « Lebut du savoir est que l’on ne Te connaissepas ». C’est à dire, que la science hu-maine, à son apogée, est la conscience dufait qu’il y a des choses que la compréhen-sion humaine, l’entendement ne peutaborder, ni contenir.Cependant tout ceci est vrai lors de la pé-riode dénommée : « ce monde-ci », uni-quement. Il est vrai qu’aujourd’hui, noussommes à l’orée d’une ère nouvelle qui sepersonnalisera par un savoir objectif etparfait. Il est bien clair que cela ne serapossible que lorsque disparaîtront cer-taines frontières, celles-là même qui en-chaînèrent Adam, le premier homme aprèssa faute. La faute et sa punition ont as-sombri sa conscience objective de la divi-

nité et ont entraîné chez lui et sa descen-dance une déficience cognitive et en fin decompte mentale. Depuis lors, nous voyonstout objet comme un reflet de notre exis-tence et nous avons perdu le pouvoir deregarder et de comprendre les choses entant que tels, la réalité en soi.Mais pour notre plus grand bonheur, pournotre joie à tous, tout ceci va prendre fintrès bientôt. En profondeur, la délivrancevéritable et complète, la Guéoula, repré-sente le dévoilement véritable et completde l’unique vérité, absolue, commune àtout. La réalité divine se dévoilera en tantque véritable existence divine de toutecréature. Ce sera une expérience d’intel-lect pur, de sentiments forts et d’émotionsimportantes, nous ne pouvons aborder,même par l’imaginaire, une telle chose.Le prophète Isaïe nous offre en quelquesmots un avant-goût de ce qu’il va se pas-ser : « La terre sera emplie de la connais-sance de D.ieu, comme l’eau recouvre lesmers ». L’empirisme de base par lequelchacun se perçoit lui-même se changeraen une sensation d’annulation de l’égo ettout sera recouvert et s’unira dans « lamer », l’existence divine créatrice qui vivi-fie tout. (Traduit de Haguéoula)