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n° 9Octobre 2012

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C’est la rentrée et Diselo est toujours au rendez-

vous. Comme les huit numéros précédents et

comme les 112 qui suivront (ça nous laisse de

la marge), Diselo fait toujours la part belle à la

créativité et l’information. Sujets d’actualité,

sciences, sport, littérature ,histoire, arts, etc... il y

en a pour tous les goûts. Le sommaire de Dise-

lo, c’est vous qui le faites, alors rejoignez nous

pour décider des futures rubriques, des futurs

articles et de la manière dont Diselo évoluera.

La porte est ouverte. Bienvenus chez vous.

edito

édité par diselo  : 16, rue des Teinturiers 31300 TOULOUSESARL AU CAPITAL de 3000 € - N° SIREN : 535 243 786 RCS Toulousedirecteur de la publication : Cyrille Venaruzzoils ont participé à ce numéro : Gael Cérez, Yasmine Taferssiti, Mickael Rodrigues, Thomas du blog Semelle, Cyrille Venaruzzoconception & réalisation : DISELO - impression : COREP

Octobre - N° 9

Échos | 8-10La galère des mutuelles étudiantesGael Cérez

focus | 14-15Les Amap / L’alcoolCyrille Venaruzzo

Reportage | 6-7Sous le palais de justice, l’histoireGael Cérez

Coups de Projo | 17-19

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Carte blanche à... | 12Yasmine Taferssiti

Parlez-moi d’Europe | 4-5Le combat de Catherine Grèze contre la biopiraterie.Diselo

Mouille ton maillot | 11Le football toujours au placardThomas, Semelle

ContaCt : CyrilleTél. 06 61 78 67 39 | diselo.mag@gmail.com www.facebook.com/diselomag

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Coup de coeur | 137e édition de la semaine de l’étudiant

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Marque ta page | 10Les mouches de Nicolas BouvierDiselo

rubrique

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Parlez-moi d’Europe

Qu’est-ce que la biopiraterie ?La bio-piraterie, c’est l’appropriation illégitime, par le biais de brevets, de ressources biologiques et de connaissances traditionnelles associées. Le phénomène ne date pas d’hier mais il s’est même accélérée avec la mondialisation. Les principaux «  pirates  » sont les multinationales de l’agroalimentaire, de la cosmétologie ou encore de la pharmacie. Ils en-voient des collecteurs chez les populations autochtones qui recueillent des informations précieuses sur l’utilisation de plantes aux vertus tradi-tionnellement reconnues. Une fois enfermés dans leurs laboratoires, ils peuvent décortiquer à loisir la composition moléculaire de ces plantes et de breveter les molécules ou leur procédé d’extraction.

L’Europe, on vit dedans mais au final qu’en savons-nous ?

Que font par exemple nos eurodéputé du Sud-

ouest ? Cette question, nous allons tenter d’y

répondre cette année en interrogeant tour à tour ces élus

pour qu’ils nous parlent des dossiers qui les mobilisent. Catherine Grèze, eurodéputée EELV, est la première à répondre à nos questions.

Catherine Grèze aux côtés de Sandrine Bélier et Nicolas Hulot à l’occasion de la conférence organisée le 6 septembre au Parlement européen sur la biopiraterie. Le combat de

Catherine Grèze contre la biopiraterie.

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Parlez-moi d’EuropeC’est la science qui progresse... Quel est le problème ? Là où le bât blesse, c’est que le droit semble jouer contre nous. Les règles qui encadrent l’exploitation des ressources biologiques et génétiques sont mal définies ou contradictoires et nombreuses sont les entreprises à profiter de ce vide juridique. Résultat  : alors que 90% du patrimoine biologique mondial est détenu par les pays en voie de développement, 97% des brevets sont eux détenus par les pays industrialisés. Autre chiffre édifiant : des 70 000 brevets chaque année, 10 500 le sont sur des orga-nismes vivants.

Les conséquences sont-elles graves pour les pays en développe-ment ? En raison de la compétition acharnée entre multinationales sur le dépôt de ces brevets, le vivant est « privatisé » à la vitesse de l’éclair et les consé-quences sont bien réelles dans la vie de millions de personnes.

Ces personnes, en premier lieu des populations indigènes, ont accumulé au fil des siècles des connaissances inégalées sur les bienfaits des plantes. Cette spoliation nie l’antériorité de leurs usages et savoirs traditionnels. La plupart du temps cela se manifeste par la privation des bénéfices financiers liés à la valorisation de leurs ressources mais ils peuvent aussi être contraints à payer des «  royalties » à l’entreprise pirate pour toute exportation de ces ressources  ! C’est par exemple le cas des paysans mexicains cultivant le haricot jaune parce qu’en 1999, Larry Procor, un touriste nord-américain, a déposé un brevet auprès de l’Office des bre-vets américains après un séjour dans le pays.

Les populations du Sud ne sont pas les seules à être lésées. Les agricul-teurs du monde entier, y compris de Midi-Pyrénées, sont concernés. Le brevetage empêche l’échange des semences et donc toute expérimen-tation pour trouver de nouvelles variétés plus adaptées aux territoire ou au changement climatique. Il interdit aussi la pratique traditionnelle des semences de ferme, c’est-à-dire la mise de côté d’une partie des récoltes pour les semences de l’année suivante. En Inde, des milliers de paysans se suicident à cause de leur dépendance coûteuse à Monsanto créée par l’introduction du coton BT (OGM ndlr).

Face à ce problème quels sont vos moyens d’action ? Il est urgent d’informer sur ce phénomène encore largement méconnu. C’est pour cette raison que le 6 septembre dernier, j’ai organisé au Parle-ment européen une conférence sur « Le financement et la biopiraterie : les enjeux du prochain Sommet mondial de la Biodiversité ». Nous de-vons aussi faire appliquer les quelques textes existants. Dans les années 2000, il a fallu dix longues années de procédures à mes prédécesseurs écologistes du Parlement européen pour annuler auprès de l’Office euro-

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péen des Brevets celui attribué à l’huile du margousier baptisé « neem ». Ces victoires sont rares tant les armes sont bien trop inégales entre les deux camps. Je me suis battue pour obtenir un rapport d’initiative sur le sujet au Parlement européen qui l’obligera à se positionner sur le sujet. Ce texte intitulé « les droits de propriété intellectuelle sur les ressources génétiques et leurs conséquences dans les pays en développement  » est actuellement entre les mains des associations et ONG spécialistes du sujet pour qu’elles l’amendent avant sa présentation et son vote en Com-mission développement le 6 décembre prochain.

Enfin, le Protocole de Nagoya, négocié au Japon en 2010, peut repré-senter une avancée considérable. Il reconnaît l’apport des populations autochtones dans le maintien de la diversité biologique. Il demande la divulgation de l’origine des ressources biologiques et impose un consen-tement préalable en connaissance de cause des populations qui doivent être informées de l’utilisation des ressources génétiques. Et, il garantit « un partage juste et équitable de ses ressources génétiques ».

Le 8 octobre prochain, le 11ème sommet des Nations Unies consacré à la biodiversité aura lieu en Inde. Nous sommes peut-être à un tournant historique de la lutte contre la biopiraterie !

Propos recueillis via mails par la rédaction Diselo

rubrique

Qui penserait qu’en arpentant les couloirs du palais de justice, on marche à l’emplacement de la porte sud de la cité antique de Palladia Tolosa. C’est en octobre 2005 que les vestiges gallo-romains de cette porte dîte « Narbonnaise  » ont été mis à jour sous l’édifice. Les fouilles n’ont pas permis de savoir si celle-ci ressemblait à celle du nord, sous la place du Capitole, mais si c’était le cas, il s’agirait d’une porte monumentale de près de quatre mètres de large, flanquée de deux tours à talons. Un vrai boulevard qui était sans doute orné d’un arc de triomphe pour épater les visiteurs en provenance de Narbonne et de la capitale de l’empire, Rome.

Des défenses impressionnantesCe que les archéologues savent par contre avec certitude, c’est que les comtes de Toulouse utilisèrent cette construction massive et solide pour en faire leur résidence et place forte. D’après les descriptions des chro-niqueurs de l’époque, Le château Narbonnais était une imposante tour de 40 mètres de côté et de 35 mètres de haut. A partir du 12e siècle, les fortifications se renforcent et la porte est fermée par un nouveau un mur de 2m40 d’épaisseur. Aussi impressionnant qu’il était, ce dispositif n’était pas le principal atout défensif de la ville. Juste devant les murailles, un glacis de 80 m opposait ces fossés et palissades aux assaillants.

Pendant la croisade albigeoise (1208-1229), Toulouse subit victorieuse-ment trois sièges. A son issue, le comté de Toulouse perd son indépen-

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Reportage

Majestueux ou inquiétant, le palais de justice s’élève place du Salins. a moins d’y travailler, mieux vaut en général de pas y avoir à faire. Pourtant, ce grand bâtiment moderne recèle de fabuleux trésors historiques qu’une visite guidée organisée par l’office de tourisme de toulouse permet de découvrir.

Sous le palais de justice,

l’histoire

Le palais de justice de Toulouse.

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dance et le Roi de France exige la destruction des défenses qui rendait la ville presque invulnérable.

Le palais de justice Alors que Toulouse devient cité royale, une nouvelle enceinte de 16 mètres de haut est construite devant les murailles antiques. On peut en voir un vestige dans le grand hall du palais de justice actuel, à la droite de l’entrée.

Année après année, le château est progressivement abandonné. En 1444, Charles VII institue le second parlement de France à Toulouse et l’installe dans l’édifice. Après son passé militaire et politique, le site de-vient une énorme machine judiciaire dont la juridiction s’étend du Rhône à la Garonne et de l’Auvergne aux Pyrénées. Au XVIIIe, trois millions de justiciables seront sous sa juridiction.

Grâce au commerce de la pastel, Toulouse s’enrichit au XVIe et les parle-mentaires décident de se doter d’un nouveau parlement de justice. Le château est rasé mais les guerres de religion stoppent la reconstruction. Au XIXe, un nouveau chantier est ouvert et aujourd’hui, seule la salle d’appel subsiste de cette époque. Le reste date du dernier chantier de rénovation achevé en 2008. Dans le bâtiment actuel, deux éléments imaginés par les architectes rappellent l’ancien château : la grande ver-rière et la tour d’angle située au carrefour. La verrière culmine à près de

35 mètres de haut, soit la hauteur supposée de la forteresse médiévale. La tour d’angle, même si elle ne correspond à aucune construction an-cienne, symbolise le pouvoir militaire, politique et judiciaire qui s’exerce ici depuis 2000 ans.

Un lieu chargé d’histoire et d’expressionsLa visite guidée est aussi l’occasion de mieux comprendre des expres-sions que nous utilisons régulièrement. Le « parquet » qui désigne l’orga-nisation, au niveau du tribunal de grande instance, de l’ensemble des magistrats du ministère public chargés de requérir, vient du fait que la partie de la salle réservée pour les magistrats étaient recouverte de par-quet alors que celle occupée par le public était en carrelage. « L’affaire est dans le sac », autre expression bien connue, s’explique parce que les jugements sur parchemin étaient remisés dans un sac pour les protéger des rats. « Être sur la sellette » qui signifie être menacé a pour origine le petit tabouret, la sellette, sur lequel s’asseyaient les accusés.

Bref, en plus d’en apprendre énormément sur l’histoire de Toulouse et de découvrir un lieu peu fréquenté du grand public, cette visite au palais de justice permet de mieux comprendre encore la langue française. Préci-pitez-y vous.

Texte et photo par Gael Cérez

Reportage

Les fondations de la muraille, mises à jour pendant les fouilles, sont visibles lors de la visite sous le palais de justice.

Les architectes ont conservé l’ancienne muraille dans le nouvel édifice.

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Dossier d’inscription, bail, Caf,... La rentrée des classes s’accompagne souvent d’un nombre de paperasses important à régler. Dans le lot, les mutuelles étudiantes figurent en bonne place. Un rapport de l’UFC-Que choisir vient d’ailleurs d’épingler leurs pratiques.

Échos

Ils doivent être très débordés. » D’après le rapport de l’UFC-Que choisir, moins d’un appel sur deux (45 %) aboutirait auprès de la LMDE (la princi-pale mutuelle étudiante), contre 88 % pour l’Assurance maladie.

Patienter, c’est le maître mot pour les bénéficiaires des mutuelles étu-diantes. Patienter pour avoir accès aux conseillers. Patienter pour obte-nir sa carte vitale. Patienter encore pour recevoir ses remboursements médicaux. Selon l’étude, un tiers des nouveaux inscrits attend plus de trois mois pour obtenir la fameuse carte verte. Pour certains, le délais est encore plus long. Marouane est en 2e année à l’Enac. Pour ce jeune marocain de 22 ans, la carte vitale n’est pas encore gagnée. « Je l’attend depuis trois ans. La première année, je n’avais pas tout les documents mais depuis deux ans, je suis complètement en règle. Et pourtant...  » Une situation vécue également par Loïse, étudiante en 3eme année de journalisme. « En arrivant à Toulouse, j’ai fait refaire ma carte vitale par la Vittavi. Quand je suis allée la récupérer, ils m’ont dit qu’ils étaient trop débordés pour me la donner. J’y suis retourné deux fois ensuite mais j’ai

11h30, Adrien regarde sa montre : «  ça fait 30 minutes que je suis là. Quand je suis arrivé, il y avait 38 personnes devant moi. Je crois que je peux faire une croix sur mon après-midi de cours. » Comme lui, quatre étudiants font le pied de grue sur le trottoir de la rue Riquet. A l’intérieur des locaux de la LMDE, une trentaine d’étudiants patientent également. Après une année de césure, le jeune étudiant en gestion de transport aérien reprend les chemins de l’université... et donc de la mutuelle étu-diante. « J’ai jamais eu de problème pour avoir ma carte vitale, ni pour me faire rembourser les frais médicaux mais pour prendre contact avec la mutuelle et obtenir des informations, c’est vraiment très compliqué.

La galère des mutuelles étudiantes

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Échos

abandonné devant le monde qu’il y avait. Depuis, je leur envoie mes feuilles de soin mais forcément cela prend plus de temps pour me faire rembourser. »

Basé sur une enquête en ligne réalisée auprès de 837 étudiants, le rap-port de l’UFC-Que Choisir pointe de nombreux problèmes. L’association de consommateurs critique ainsi l’opacité des mutuelles qui mélangent sécurité sociale étudiante obligatoire et activités commerciales faculta-tives comme la complémentaire santé, l’assurance habitation ou auto-mobile. Bien souvent, ce mixe aboutit à une confusion et à une totale méconnaissance de leurs droits par les jeunes. Seuls 39 % des étudiants auraient compris que le rôle des mutuelles est de remplacer la sécurité sociale de leurs parents. Pire, 37 % des nouveaux étudiants ignorent tout simplement que les complémentaires santé proposées ne sont pas obli-gatoires.

Last but not least, les mutuelles ne s’en sortent pas mieux quand on étu-die leurs frais de gestion. L’an dernier, ceux-ci ont représenté 93 millions d’euros soit trois fois plus que l’assurance maladie.

Texte et photo par Gael Cérez

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Un régime dérogatoire : La loi de 1948 prévoit que la gestion et le versement des prestations sont délégués à des sections mutualistes d’étudiants. Les boursiers et les étudiants de moins de 20 ans sont exo-nérés de cotisation.

organisation : Depuis 1971, il existe deux grandes mutuelles étudiantes, la LMDE (ex-MNEF, 920 000 étudiants) et un réseau de dix mutuelles régionales (SMER). Les étudiants doivent choisir l’une d’entre elles au titre de leur sécurité sociale.

Coût : Pour la rentrée universitaire 2012-2013, la cotisation s’élève à 207 euros.

nombre de bénéficiaires : Sur les 2,32 millions d’étudiants de l’ensei-gnement supérieur, 1,75 million sont couverts, au titre de leur sécurité sociale, par une mutuelle étudiante. 570 000 étudiants passent par une mutuelle étudiante pour leur complémentaire santé.

Une spécificité française

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Marque ta page

Les mouches de

Nicolas Bouvier

au détour d’une page, on tombe parfois sur un trésor. Plutôt que de le garder pour soit, mieux vaut alors le partager et en faire profiter le plus grand monde. Ce mois-ci, c’est un extrait de « L’usage du monde » de nicolas Bouvier qui a attiré notre attention.

Les mouches, p 300, « L’usage du monde », nicolas Bouvier, Édition PaYot

La rédaction de Diselo

N’hésitez pas à nous envoyer

vos extraits favoris en nous expliquant

pourquoi ils vous plaisent.

«  J’aurai longtemps vécu sans savoir grand chose de la haine. Au-jourd’hui, j’ai la haine des mouches. Y penser seulement me met les larmes aux yeux. Une vie entièrement consacrée à leur nuire m’appa-raîtrait comme un beau destin. Aux mouches d’Asie s’entend, car qui n’a pas quitté l’Europe n’a pas voix au chapitre. La mouche d’Europe s’en tient aux vitres, aux sirop, à l’ombre des corridors. Parfois même elle s’égare sur une fleur. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, exorcisée, autant dire innocente. Celle d’Asie, gâtée par l’abondance de ce qui meurt et l’abandon de ce qui vit, est d’une impudence sinistre. Endu-rante, acharnée, escarbille d’un affreux matériau, elle se lève matines et le monde est à elle. Le jour venu, plus de sommeil possible. Au moindre instant de repos, elle vous prend pour un cheval crevé, elle attaque ses morceaux favoris : commissures des lèvres, conjonctives, tympan. Vous trouve-t-elle endormi ? Elle s’aventure, s’affole et va finir par exploser d’une manière bien à elle dans les muqueuses les plus sensibles des naseaux, vous jetant sur vos pieds au bord de la nausée. Mais s’il y a plaie, ulcère, boutonnière de chair mal fermée, peut-être pourrez-vous toute de même vous assoupir un peu, car elle ira là, au plus pressé, et il faut voir avec quelle immobilité grisée remplace son odieuse agitation. On peut alors l’observé à son aise : aucune allure évidemment, mal carénée, et mieux vaut passer sous silence son vol rompu, erratique, absurde, bien

fait pour tourmenter les nerfs – le moustique, dont on se passerait volon-tiers, est un artiste en comparaison.

Partout où la vie cède, reflue, la voilà qui s’affaire en orbes mesquines, prêchant le moins – finissons-en... renonçons à ces palpitations déri-soires, laissons faire le gros soleil – avec son dévouement d’infirmière et ses maudites toilettes de pattes.

L’homme est trop exigeant : il rêve d’une mort élue, achevée, person-nelle, profil complémentaire du profil de sa vie. Il y travaille et parfois il l’obtient. La mouche d’Asie n’entre pas dans ces distinctions-là. Pour cette salope, mort ou vivant c’est bien pareil et il suffit de voir le som-meil des enfants du bazar (sommeil massacrés sous les essaims noirs et tranquilles) pour comprendre qu’elle confond tout à plaisir, en parfaite servante de l’informe.

Les anciens, qui y voyaient clair, l’ont toujours considérée comme engen-drée par le Malin. Elle en a tous les attributs : la trompeuse insignifiance, l’ubiquité, la prolifération foudroyante, et plus de fidélité qu’un dogue (beaucoup vous auront lâché qu’elle sera encore là).

Les mouches avaient leurs dieux : Baal-Zeboud (Belzébuth) en Syrie, Melkart en Phénicie, Zeuz Apomyios d’Elide, auxquels on sacrifiait en les priant fort d’aller paître plus loin leurs infects troupeaux. Le Moyen Age les croyait nées de la crotte, ressuscitées de la cendre, et les voyait sortir de la bouche du pécheur. Du haut de sa chère, saint Bernard de Clairvaux les foudroyait par grappes avant de célébrer l’office. Luther lui-même assure, dans une de ces lettres, que le Diable lui envoie ses mouches qui « conchient son papier ».

Aux plus grandes époques de l’Empire chinois, on a légiféré contre les mouches, et je suis bien certains que tous les Etats vigoureux se sont, d’une manière ou de l’autre, occupés de cet ennemi. On se moque à bon droit – et aussi parce que c’est la mode – de l’hygiène maladive des Amé-ricains. N’empêche que, le jour où avec une escadrille lestée de bombes

DDT ils ont occis d’un seul coup les mouches de la ville d’Athènes, leurs avions naviguaient exactement dans le sillage de saint Georges. »

www.francoisbrunner.com

C’est un dessin réalisé sur photoshop.

Mouille ton maillot

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Etre un sportif homosexuel n’est pas chose facile. Réputé macho et sexiste, le football n’échappe pas à la règle. C’est une situation que déplo-rait il y a quelques jours un footballeur de Bundesliga, regrettant le fait qu’il lui était impossible de faire son coming out sans susciter l’étonne-ment des médias comme de ses coéquipiers.

«  Le prix à payer pour vivre mon rêve de Bundesliga est élevé. Tous les jours, je joue la comédie, je me renie. Au début, je prenais ça comme un jeu et cela ne me posait pas de problème, mais avec le temps, cela me pèse beaucoup. Je ne sais pas si je pourrai supporter cette pression jusqu’à la fin de ma carrière. »

A l’inverse d’Amélie Mauresmo, la tenniswomen, ou du rugbyman Gareth Thomas qui ont tous les deux révélé leur homosexualité, les footballeurs sont peu nombreux à faire la même démarche. Pourtant, l’exemple des sportifs ayant fait leur coming out pourrait les y encourager. La nouvelle a toujours été plutôt bien accueillie dans l’univers du sport.

Face à l’étonnement suscité par les révélations de ce footballeur alle-mand, la chancelière allemande Angela Merkel a décidé de répondre. Lors d’un débat organisé la semaine dernière par la fédération alle-mande de football, celle-ci a envoyé un message clair aux sportifs homosexuels : « N’ayez aucune crainte [...]. Ceux qui possèdent la force et le courage doivent savoir qu’ils vivent dans un pays où ils n’ont rien à craindre »

Un appel auquel ont répondu les dirigeant du Bayern Munich et notam-ment son président Uli Hoeness qui a demandé que les médias fassent preuve de plus de retenue, oubliant certainement que la réaction des coéquipiers jouait pour beaucoup dans le silence des sportifs homo-sexuels. Eternel optimiste face à l’ouverture d’esprit de ses supporters, l’ancien joueur de la Mannschaft déclarait : « Je ne peux pas m’imaginer qu’un de nos joueurs aurait des problèmes avec nos fans. Le FC Bayern est prêt ».

Il y a quelques années, c’est l’ancien président de la fédération allemande

de football, Theo Zwanziger qui voulait inciter les footballeurs homo-sexuels à le faire savoir pour briser enfin le tabou. Aujourd’hui, son suc-cesseur Wolfgang Niersbach reprend ses revendications : « Si un joueur, peu importe qu’il évolue en Bundesliga ou dans les ligues inférieures, souhaite révéler publiquement son homosexualité et qu’il désire le sou-tien de la Fédération, nous lui apporterons toute notre aide ».

Si certains joueurs comme Mario Gomez, l’attaquant du Bayern, estiment que faire leur coming out permettrait aux joueurs de se libérer, d’autres estiment que le football n’est pas encore prêt. C’est le cas du capitaine de l’équipe d’Allemagne Philippe Lahm : « Un joueur ouvertement gay s’exposerait à des insultes homophobes. Pour celui qui le fait, cela de-viendrait très difficile. En ce sens, le prix que vous devez payer pour vivre le rêve de jouer en Bundesliga est immense ». Même son de cloche pour le gardien Tim Wiese: « Le football reste un sport de macho… »

Thomas, Blog Semelle.

Le football

Homosexualité reste encore synonyme de tabou dans le monde du sport. En septembre dernier, un footballeur allemand a jeté un pavé dans la mare en s’exprimant anonymement dans les colonnes du magazine en ligne Fluter. Impossible selon lui de révéler publiquement son homosexualité.

www.semelle-web.fr

Sur Facebook et twitter @Semelle1

toujours au placardLe rugbyman gallois Gareth Thomas.

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Carte blanche à...Yasmine Taferssiti

Mon intérêt pour la photographie est relativement récent. Avant, depuis mon plus jeune âge, c’était surtout la peinture qui me permettait de m’exprimer. Je faisais des tableaux et j’utilisais le plus souvent de la pein-ture à l’huile. Aujourd’hui, je peins toujours, et je fais tout mon possible pour consacrer un peu plus de temps pour achever mes tableaux. Cela me demande : deux ans, trois ans,… voire plus.

Aussi, la découverte de la photographie m’a permis de disposer de cette rapidité, ou cette vitesse, de voir mon œuvre terminée très rapidement.

Pour prendre des photos, le premier contact avec le site est très impor-tant pour moi. Commencer par ressentir le lieu  : une nouvelle ville, un espace naturel… Puis photographier tout ce qui est statique. Je n’aime pas photographier les gens, violer leur intimité. De plus, souvent ils ne veulent pas être le sujet d’une photo, même quand ils sont photogé-niques. J’aime beaucoup les scènes de rue, figer les mouvements. 

J’aime aussi faire bouger ce qui est stable. Démultiplier un sujet. C’est la raison pour laquelle je m’amuse à faire des expositions multiples (voir ci-dessous). Parfois directement avec mon Nikon D80 et, parfois, en utilisant photoshop, quand je sors avec ma Canon 1000d. Je sais que pour les spécialistes de la photographie ce sont des appareils pour amateurs. Ce ne sont ni les plus « in », ni le dernier cri technologique et professionnel. Mais, pour le moment, je ne ressens pas encore le besoin de disposer d’un appareil plus sophistiqué ou professionnel. Je continue à enrichir ma collection de photographies en mouvement. Paradoxal ! N’est-ce pas ?

Par Yasmine Taferssiti

Facebook:  http://www.facebook.com/pages/Yasmine-taferssiti-Photography/217398441610556Site: (pas encore términé): www.yasminetaferssiti.com

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L'APOPLEXIE MÉRIDIENNE

LA FAUSSE SUIVANTEOU LE FOURBE PUNI

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Coup de coeur

Du 18 au 27 octobre, la semaine de l’étudiant propose de nombreux événements aux étudiants. Plus de 50, rien qu’à toulouse. L’an dernier, 10 000 étudiants y ont participé. Ils devraient être plus nombreux cette année puisque les villes de Cahors et Foix se joignent aux festivités avec toulouse, albi, auch, Castres, Figeac, Rodez, Montauban et tarbes.

la semaine de l’étudiant7e édition de

Prendre ses marques dans une ville et rencontrer d’autres étudiants, voici le crédo de la semaine de l’étudiant. Concerts, théâtre, expos, visites et rencontres, à travers les nombreux rendez-vous proposés, l’objectif est de donner un aperçu des activités culturelles disponibles dans chaque ville.

A Toulouse plus de 50 événements sont prévus. Parmi eux, quatre constituent des temps forts à ne pas louper. Le 18 octobre, l’Orchestre National du Capitole de Tou-louse offre un concert aux étudiants. L’occasion de découvrir les Noces et la Sympho-nie des Psaumes de Stravinsky, sous la direction de Tugan Sokhiev. Le 20 octobre, le forum associatif s’installe place du Capitole. Plus de 40 associations étudiantes se présenteront au grand public. Solidarité, culture, échanges linguistiques, santé, musique, arts…, il y aura de tout, pour tous, et pour toutes les envies d’engagement. Le 22 octobre, la soirée internationale réunira étudiants français et étrangers à l’hôtel de Région histoire de fêter les 25 ans du programmes Erasmus. L’année dernière pas moins de 60 nationalités y étaient représentées. Au programme, buffet régional et 3 concerts : les toulousains So Groovy, la musique brésilienne de Rita Macedo et Loco Flamenco, duo d’expérimentations sonores rock et électro. Si le costume n’est pas obligatoire pour entrer, les étudiants sont invités à se coiffer d’un chapeau de leur région d’origine. Il va y avoir des surprises... Danse, musique, cirque, film, le 25 octobre enfin, la soirée de la création étudiante met à l’honneur leur inventivité. Cette année, la soirée création étudiante est aussi la Nuit des étudiants du monde. Dans une dizaine de villes universitaires françaises, un message de bienvenue sera lancé à tous les étudiants étrangers venus étudier dans l’Hexagone.

Du 18 au 27 octobre, retrouvez toute la programmation de la Semaine de l’étudiant sur http://semaineetudiant.univ-toulouse.fr

Le forum associatif est un des moment fort de la semaine de l’étudiant.

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focus

Qu’est-ce qu’une amap  (association pour le Maintien de l’agriculture Paysanne)?L’Amap est une stratégie innovante, pleine de ressources, qui relie un fermier local avec des consommateurs locaux, permettant ainsi de déve-lopper des réseaux d’approvisionnements régionaux, représentant une solide économie locale. En clair : l’agriculteur vend ses paniers directe-ment au consommateur, sans passer par les intermédiaires classiques (grandes surfaces, etc.).

Que trouve-t-on dans les paniers ?Un panier est généralement constitué pour subvenir aux besoins d’une famille de 4 personnes. Fleurs, fruits, viandes, œufs, et produits laitiers, on trouve de tout dans les paniers. Les membres du groupe s’inscrivent et achètent leurs paniers, soit en totalité avant le démarrage de la saison soit selon d’autres modalités. Les coûts de productions sont ainsi garan-tis et le fermier commence à percevoir un revenu dès que son travail commence.

Quels sont les avantages de l’amap ?En échange de leur investissement, les membres des Amap reçoivent un panier chaque semaine de produits sains, fraîchement cueillis, loca-lement produits, pendant six mois. Les membres préfèrent une grande variété de légumes et d’herbes, encourageant l’agriculture traditionnelle et bio diversifiée. Cette diversification aide à réduire les facteurs à risques et enrichit le sol. Les récoltes en rotation permettent de fournir en conti-nuité chaque semaine la quantité de légumes et fruits nécessaires à la distribution. Les types de récoltes changeant à chaque saisons, les pa-niers peuvent varier en taille et produits, reflétant toujours les conditions de production locale et la saison.

Les Amap sont très variées puisqu’elles dépendent d’un agriculteur, de certaines pratiques agricoles et des besoins spécifiques d’une ferme et de celui d’un groupe avec ses motivations propres. L’adhésion est ouverte à tous, elle est connue pour accueillir tous types de personnes, incluant les familles à revenus modestes et faibles, les sans abris, les retraités et autres.

Parmi les avantages, dans le système AMAP, sont à noter, le minimum de pertes et de gaspillages des produits cultivés, le minimum d’emballages. Il n’y a plus de gaspillage car même les fruits et légumes imparfaits sont distribués, les surplus étant reversés à des œuvres caritatives.

Pour trouver une Amap proche de chez vous, il vous suffit de taper le nom de votre ville et le terme Amap. Vous trouverez rapidement les coor-données des fournisseurs proches de chez vous !

Textes par Cyrille Venaruzzo

Focus I

focusEnvironnement

Les Amap,une agriculture saine pour

un corps sain

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Focus II

focusSanté

en partenariat avec la MGEN FILIA / EFFICIENCE SANTE

Soirées bien arrosées, apéros géants, petites « cuites » entre amis… Les occasions de boire ne font que se multiplier ces dernières années. Selon une étude de la mutuelle LMDE, 62 % des étudiants déclarent consommer des alcools forts. Et parmi eux, 58 % des garçons et 52 % des filles reconnaissent avoir le sentiment d’avoir trop bu au cours des derniers mois. Une prise de conscience bienvenue ?

L’excès de consommation d’alcool a non seulement des répercussions aux niveaux social, mental, affectif, mais il est aussi la cause de patholo-gies graves et de décès par milliers (23 000 morts/an). De plus, difficile de se concentrer, d’apprendre, de réviser quand on a bu « un coup de trop ». L’attention est altérée, les paupières sont lourdes, quant à la diction, n’en parlons pas…

Attention à la dépendance !

On est considéré dépendant lorsque sa consommation d’alcool devient prépondérante et prioritaire sur d’autres comportements, jusqu’alors prédominants. Cette dépendance entraîne un certain nombre de pro-blèmes, d’ordre relationnel entre autres. Mais rassurez-vous, on ne de-vient pas alcoolique comme ça, du jour au lendemain ! Il existe diffé-rentes étapes à « passer » : de la non consommation à la consommation sociale, de l’usage « à risque » à l’usage nocif (entraînant des dommages en termes de santé physique ou mentale), pour arriver à la dépendance.

Comment se traduit cette dépendance ?• Impossibilité de résister au besoin de boire.• Accroissement d’une tension interne, d’une certaine anxiété avant de

consommer.• Sentiment de soulagement et/ou de perte de contrôle de soi pendant

l’absorption.• Apparition de malaises physiques (sueurs, tremblements, crampes,

perte d’appétit, insomnies) et psychiques (anxiété, irritabilité, angoisse, déprime) en cas de privation.

Quelques conseils pratiques :Que celui qui ne boit jamais lève le doigt ! Même si on peut passer de très bonnes soirées un verre de jus de fruit à la main, inutile de se voiler la face, l’alcool reste le premier invité des « pots », apéros, sorties en boîte ou fêtes entre amis. Vous trouverez ci-après quelques petits conseils pour boire raisonnablement.

Evitez les alcools forts du type anisé (Ricard, Pastis…), les whisky, vodka, etc. Car ils sont riches en calories. Préférez des alcools moins caloriques comme la bière, le vin blanc mousseux, le kir, le champagne. Préférez les bières brunes aux blondes plus faible en calorie et en sucres. Buvez des cocktails de fruits sans alcool (jus de fruits, jus de tomates, smoothies…) peu caloriques et riches en éléments essentiels (vitamines C, minéraux, et fibres). Vous pouvez aussi consommer des sodas light.

Un ou deux verres d’alcool, accompagnés de cacahuètes et de chips suffisent pour faire exploser votre taux de calories ! En une demi-heure d’apéro vous risquez d’atteindre votre quota limite calorique quotidien ! En effet, La consommation d’alcool stimule la formation des graisses et en freine l’utilisation. Comment ? L’organisme brûle en premier lieu les calories de l’alcool, et ne s’occupe qu’après de la digestion des aliments. En attendant, il stocke graisses et sucres...

Pour conclure quelques idées fausses : L’alcool ne désaltère pas mais déshydrate notamment en faisant plus uri-ner. La « gueule de bois » est la conséquence de cette déshydratation.

L’alcool provoque juste une sensation d’euphorie mais ne décuple pas les forces ! On s’épuise au contraire très vite.

L’alcool réchauffe ? Au contraire, la température du corps s’abaisse d’1/2° par fraction de 50 g d’alcool ingéré. La sensation de chaleur est due à la dilatation des vaisseaux sanguins. Ceci peut donc être problématique notamment par temps froid.

L’alcool dilué dans l’eau n’en est pas moins toxique. La quantité d’alcool ingérée reste la même.

L’alcool, on ne s’en méfie jamais assez

OCTOBRE

Mardi 9 Frères Brothers (Chanson & Humour)

Mardi 16 Co-plateau Chloé Lacan / Barcella (Chanson)

Jeudi 18 Lo’Jo (Musique du monde)

Mer 24 - sam 27 Grenier de Toulouse (Théâtre)

NOVEMBRE

Vendredi 9 The Touré Raichel Collective (Musique du monde)

Mardi 13 Co-plateau Jeanne Garraud / Liz Cherhal (Chanson)

Mercredi 14 Chano Dominguez (Jazz)

Vendredi 16 Bombino (Musique du monde)

Mercredi 28 Keith B. Brown (Blues)

DECEMBRE

Sam 1er - dim 9 Nuit Blanche de Blanc-Mouton (Jeune Public)

Sam 15 - dim 16 The Wackids (Jeune Public)

JANVIER

Mardi 15 Flavia Coelho (Musique du monde)

Ven 18 & sam19 Gala de projections numériques (Divers)

Jeudi 24 David Linx Quartet (Jazz)

Jeu 31 - sam 2 fév Cœur et Jardin (Théâtre)

FEVRIER

Mercredi 13 Portico Quartet (Jazz)

Vendredi 15 Duo Mieko Miyazaki / Guo Gan (Musique du monde)

Mercredi 20 Fatoumata Diawara (Musique du monde)

MARS

Mardi 12 Rémi Panossian Trio (Jazz)

Mercredi 20 Amsterdam Klezmer Band (Musique du monde)

Vendredi 22 Robin McKelle & The Flytones (Jazz)

Mardi 26 Les doigts de l’homme (Jazz)

Vendredi 29 Arthur H (Chanson)

AVRIL

Jeudi 4 Eric Bibb & Habib Koité (Blues)

Samedi 6 Objectif diaporamas (Divers)

Mardi 9 Baptiste Lecaplain (Humour)

Mer 10 - jeu 11 Kev Adams (Humour)

Vendredi 12 Shirley Souagnon (Humour)

Ven 19 - lun 22 Blblblb (Jeune Public)

MAI

Mardi 14 The Bad Plus (Jazz)

Jeu 23 - sam 25 Festival Aérofolies’ (Divers)

Jeu 30 - sam 1er juin Le grand manège des petits riens (Jeune Public)

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Salle Nougarosallenougaro.com

2012 J 2013

JAZZ / MUSIQUE DU MONDE /

CHANSON / HUMOUR / JEUNE PUBLIC /

THÉÂTRE

Coup de Projo

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Extra Muros

7ème foire du bio du Grand ToulouseLa foire bio du Grand Toulouse est organisée par les agriculteurs bio de Haute-Garonne. Elle propose aux citoyens des pistes pour consommer autrement en les sensibilisant aux problématiques liées à la santé et à la préservation de l’environnement.

Le 21 octobre de 9h30 à 18h à la base de loisirs de La Ramé. Entrée gratuite. http://www.erables31.org

Tournefeuille

Festival OccitaniaLe festival Occitània « l’Entre duas Mars » propose à Toulouse et dans 23 communes de la région, 87 évé-nements dont 59 gratuits, pour découvrir la création occitane d’aujourd’hui et les liens qu’elle partage avec les autres cultures. Poésie, cinéma, conte, danse, théâtre, exposition, conférence, concert, débat, balèti, Mercat d’Occitània et Grand Passa-Carrièra de géants et d’ani-maux totémiques; chacun y trouvera son compte.

Du 3 au 27 octobre, retrouvez la programmation sur http://www.festivaloccitania.com

Thomas Dutronc en concert au Bikini.Avant son 1er album, Thomas Dutronc était pour beaucoup un bon guitariste nourri au biberon swing, on sait maintenant qu’il manie avec dextérité la plume ! Sans clinquant ni tape-à-l’oeil, insouciant et adulte, « Silence On Tourne, On Tourne En Rond » marque un tournant dans sa carrière.

Le 19 octobre à 20h30 au Bikini. Tarif: 28,5/30/31 euros. http://www.lebikini.com. Ramonville

Jazz sur son 31Dans le cadre du festival Jazz sur son 31, Ballake Sis-soko et Vincent Segal propose une musique issue de leurs deux instruments à cordes, le kora et le violoncelle. Empreints de traditions séculaires, ils expriment avec sensibilité une essence musicale pure, par-delà les genres et les origines. En émane à l’unisson une mélopée apaisée, quasi sage, qui est un repos de l’âme.

Le 24 octobre à 21h à l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Balma. Tarif: 20 euros. http://www.jazz31.com

Balma

Haute-Garonne

Coup de Projo

18 | diselo

Vie étudiante

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L’Orchestre National de Tou-louse joue pour les étudiants !Un concert gratuit pour les étudiants, ça n’arrive pas tout les jours. Et là, c’est l’inter-prétation de l’œuvre d’Igor Stravinski qui vous est proposé à la Halle aux Grains. Les invitations sont à retirer soit au stand de l’espace culturel les 24 et 25 septembre pendant le forum culturel du campus, soit au bureau de l’espace culturel (AF63 - mai-son des étudiants) à partir du 26 septembre. Attention : Une unique place sera accordée par personne sur présentation de la carte d’étudiant.

Le jeudi 18 octobre – Halle aux Grains

Un lieu unique au Mirail pour prendre soin de sa santéAfin d’assurer un meilleur suivi médical, l’UTM et le Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé de Toulouse (SIMPPS) ont consacré un lieu unique pour la santé sur le campus du Mirail. Une visite médicale est obligatoire pour tous les étudiants en 1ère inscription dans l’ensei-gnement supérieur, sur convocation envoyée à l’adresse e-mail attribuée par l’université lors de l’inscription ou à la demande de l’étudiant (en cas d’empê-chement majeur, appelez le 05.61.50. 41.41).

Du lundi au jeudi, sans interruption de 8h15 à 17h (le vendredi de 8h15 à 16h30) - Situé Galerie de la Mémoire, bât. 4 (à côté de la Formation continue, face au Département de Sociologie)

Conférence exceptionnelle de Jean-Louis Etienne : «l’exploration polaire»Jean-Louis Etienne nous parlera de ses expéditions et de son futur projet, le POLAR POD, une dérive autour de l’Antarctique dans les cinquantièmes hur-lants pour un inventaire de la faune polaire et l’étude de ces eaux glaciales qui jouent un rôle essentiel dans la circulation océanique mondiale et l’avenir du climat de la Terre. Cette conférence est coorga-nisée par l’Observatoire Midi-Pyrénées et le Service Culture de l’université Toulouse III - Paul Sabatier.

Le jeudi 4 octobre - Grand Auditorium à 17h30 - l’université Toulouse III - Paul Sabatier - Entrée gratuite

Tout pour réussir sa colocation au CRIJ : les cafés spé-cial coloc’Tu as un budget logement serré ? Tu n’aimes pas vivre seul ? Tu es prêt à parta-ger un appartement avec d’autres jeunes ? Opte pour la colocation : c’est sympa, économique et convivial à condition de trouver la bonne per-sonne ! Le CRIJ pense à toi en or-ganisant des cafés spécial coloc’. C’est l’occasion idéale pour ceux qui veulent se lancer dans l’aventure. Viens rencontrer ceux qui comme toi cherchent ou proposent un hébergement en colocation.

RDV à ne pas manquer tous les jeudis à 14h jusqu’au 11 octobre au Crij, 17 rue de Metz à Toulouse (métro Esquirol).

P’tit Dej gourmand !40 % des étudiants sautent le petit déj et ce n’est bon ni pour la santé ni pour les études !Manque d’argent, manque de temps… C’est pourquoi le CROUS de Toulouse organise un petit déjeuner gourmand au sein du campus de Rangueil. Venez nombreux !

Mardi 2 Octobre – Hall du Tripode A – de 7h30 à 10 h

Coup de Projo

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Intra Muros

AZULENCA Quartet : soirée Flamenco !Dans le cadre du festival «Comme un festival», retrouvez le groupe flamenco AZULENCA Quartet, né à Auch dans le Gers. En son centre la chanteuse Sylvia Morales, auscitaine mais d’origine anda-louse, à la voix puissante et sensible. Pascal Thibaut l’accompagne à la guitare depuis une décennie, sur scène, mais aussi dans des ateliers et des stages de danse flamenca. Après plusieurs années passées en duo, le groupe a grandi et évolué en se dotant récemment d’une formidable section rythmique, avec Max Richard aux percussions et Nicolas Thevenin à la contrebasse.

Ces quatre passionnés de flamenco et de musique latine unissent sur scène leurs âmes, leurs énergies et leurs sensibilités dans un esprit de partage et d’authenticité. Toujours au service d’un répertoire dans lequel se mélangent tradition et modernité, reprises et compositions originales..

Le vendredi 19 octobre - au 111 Lunares à 21h 111, route de Blagnac - 31200 Toulouse - Tarif étudiant 17 €

Faites de la Récup’ !La Faites de la récup’ est un évènement associatif visant à promouvoir la réutili-sation des déchets en croisant des regards et des approches différentes autour des déchets et matériaux en fin de vie. La Faites de la Récup’ est un événement gratuit et ouvert à tous, porté depuis 2005 par l’association la Glanerie, qui vous accueille cette année dans un vaste espace de 3500m². Expositions, ateliers, performances et apéros concerts vous seront proposées !

Les samedi 7 et dimanche 8 octobre - dès 11 h - à la Glanerie (Métro Barrière de Paris + bus n°15 arrêt Glacière)

Guitar MasterLe nom d’Andy Mckee ne vous dit sans doute rien et pourtant dans l’univers de la Guitare il est devenu une référence grâce à ces nombreux clips sur Internet. Accompagné de deux guita-ristes de renommé il viendra nous présenter le concept Guitar Masters le 16 octobre au Bikini. Mais entre-temps excusez-moi du peu, Mon-sieur McKee partagera la scène avec Prince sur sa future tournée en Europe, avec des versions acoustiques des tubes du Love Symbol et sans doute un des morceaux d’Andy.s.  

Le mardi 16 octobre - à 20h30 au Bikini

Tarif unique : 33 €

Tokyo Sex Destruction au Connexion Live ! Tokyo Sex Destruction nous vient tout droit… d’Espagne ! De Villanova plus exactement, bourgade au sud de Barcelone qui vit surtout de sa plage. C’est là que le quatuor se forme au début de ce nouveau siècle, ma-joritairement influencé par MC5. Des chœurs féminins carrément rock n roll old school, de la ner-vosité, des instrus dépoussiérés, des voix trafiquées et même des passages calmes. Tokyo Sex Destruction dif-fuse un rock énergique aux accents 60’s qui se veut terriblement dansant.

Le dimanche 7 octobre - à 20h - Connexion Live - 8€ + FDL (préventes Digi-tick, France Billet, Vicious Circle et Le Laboratoire) / 10€

Le Mandala a besoin de vous !Si vous ne connaissez pas encore ce club de Jazz mythique à Toulouse, il est temps pour vous d’y découvrir une scène éclectique dans une ambiance cha-leureuse. En proie à de sérieuses difficultés financières, le lieu historique, sym-bole de la diversité de l’offre culturelle toulousaine, pourrait bien mettre sous la porte la clé de sol, la clé de fa, et la clé d’ut... L’extinction des feux menace et le silence guette. C’est pourquoi n’hésitez pas à venir aux soirées concert de soutien organisées toutes les semaines du mercredi au samedi !

Toutes les infos et programmation : www.lemandala.com

Le retour du robot danseurLe succès a été tel lors de ses deux représenta-tions de la Novela 2011, que les organisateurs de la Novela ont demandé aux chercheurs et ingénieurs du LAAS/CNRS qui travaillent sur le projet de robotique, « Humanoid Robotics Pro-ject » de donner une permission à HRP2 pour aller danser à la Halle aux Grains.

HRP2 est un robot dont les performances phy-siques complétées par d’étonnantes capacités de calcul et de raisonnement le conduisent à toujours plus d’autonomie et de maîtrise de ses fonctions sensori-motrices. HRP2 dont il n’existe que quatre modèles au monde est le seul robot de ce type en Europe. Le robot dansera encore une fois (la der-nière ?) avec Tayeb Benamara, danseur de hip hop, sur la musique du human juke box d’Ange B (Fabulous Trobadours). Moment féerique en perspective !

Le vendredi 5 Octobre - à 20 h – Halle aux Grains – Gratuit