Diselo N°17

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Participatif étudiant toulousain GRATUIT 17 octobre 2013 www.facebook.com/diselomag de concert ! Gagnez vos places Dans les coulisses du Bikini : Tout savoir sur la programmation de la nouvelle saison Le coin du Cinéphile Le premier film de David Lynch une curiosité décortiquée pour vous

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Le magazine participatif étudiant toulousain !

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Participatif étudiant toulousainGRATUIT

n° 17octobre 2013

www.facebook.com/diselomagde concert !Gagnez vos places

Dans les coulissesdu Bikini :Tout savoir sur la programmation de la nouvelle saison

Le coin du CinéphileLe premier film de David Lynch une curiosité décortiquée pour vous

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rubrique

Retrouvez toute la programmation sur

www.sallenougaro.com

NOVEMBREMer 6 - SaM 9 Cie Grenier de Toulouse (ThéâTre) Jeudi 14 AmpAro sAnChez (musique du monde)

Mercredi 20 BiG dAddy Wilson (Blues)

Vendredi 22 FesTivAl AirChéo Mercredi 27 enzo enzo (ChAnson)

JANVIERMardi 7 rAy lemA quinTeT (JAzz)

Vendredi 10 mAlTed milk (soul/Funk)

Mercredi 15 elinA duni quArTeT (JAzz)

Ven 17 & SaM 18 GAlA de proJeCTions numériques

Jeu 23 ABlAye Cissoko eT volker GoeTze (musique du monde) Jeu 30 - SaM 2 féV Cie Cœur eT JArdin (ThéâTre)

FEVRIERMercredi 5 kellylee evAns (JAzz)

Vendredi 7 zé luis (musique du monde) Mardi 11 nGuyên lê (JAzz-musique du monde) Jeudi 20 omAr sosA quArTeTo AFroCuBAno (JAzz)

SaMedi 22 Alex BeAupAin (ChAnson)

MARSMardi 18 CArlA pires (FAdo) Jeudi 20 pierriCk pedron (JAzz) Mercredi 26 hidden orChesTrA (JAzz)

AVRIL Mardi 1 BAssekou kouyATé (musique du monde) Ven 4 & SaM 5 selliG (humour) Mercredi 9 WAly diA (humour) Vendredi 11 verino (humour) SaMedi 12 oBJeCTiF diAporAmAs Mercredi 16 Ciné-ConCerT « les Trois AGes »

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Les jours raccourcissent, les nuits fraîchissent. Pas de doute, l’automne prend ses quartiers. Pour autant pas question de se laisser aller  ! La vie toulousaine bat son plein, la rentrée est déjà derrière nous (enfin, pour la plupart d’entre nous), et il est grand temps pour nous de vous délivrer ce numéro, le premier de la saison !

Une forte connotation cinéma pour ce coup-ci. En effet, un report d’une séance lors du festi-val Fifigrot, notre traditionnelle rubrique « Coin du Cinéphile  », qui va décortiquer pour vous le premier film de David Lynch. Même la Carte Blanche fait son cinéma avec une illustration qui rend hommage au film Scott Pilgrim !La musique n’est pas en reste puisque nous allons à la découverte des dessous de la pro-grammation du Bikini pour la saison à venir. Du beau monde au programme… Et enfin, découvrez notre nouvelle rubrique pratique concernant nos bons plans du web, pour étu-dier, se cultiver, ou bien… Se divertir !Sur ce, bonne lecture, et retrouvons nous dès le 10 Novembre prochain, pour un nouveau numéro de Diselo ! La rédac

edito

édité par diselo  : 16, rue des Teinturiers 31300 TOULOUSESARL AU CAPITAL de 3000 € - N° SIREN : 535 243 786 RCS Toulousedirecteur de la publication : Cyrille Venaruzzorédacteur en chef : Cyrille Venaruzzo ils ont participé à ce numéro : Marion Rivette, Charline Marché, Paul Sailley, Cyrille Venaruzzo, Adrien Raimbaultconception & réalisation : DISELO - impression : COREP

octobre 2013 - N° 17

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ContaCt : CyrilleTél. 06 61 78 67 39 | [email protected]

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p 14

Mon Stage | 4-5Radio dans une petite ville des Pyrénées espagnolesMarion Rivette

A ta santé | 15GrignotageCyrille Venaruzzo

Le coin du Cinéphile | 13EraserheadAdrien Raimbault

Bons plans Web... | 14Spécial rentrée des classes !Charline Marché

Coup de Projo | 17-19

Carte blanche à... | 12Piti Freedo

Dans les coulisses | 8-9du Bikini Charline Marché

Report | 7C’était Diselo, en direct de Groland... Charline Marché

Coupe de coeur | 11La Reynerie sur l’écran,Ghetto & SentimentsCyrille Venaruzzo p 8

p 7

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rubrique

Suivez les premiers pas d’une étudiante en journalisme en stage d’un mois à Sobrarbe, une radio espagnole, située à Sobrarbe une contrée de la province de Huesca en aragon. Rendez-vous tout de suite en terre méconnue aragonaise pour découvrir une région rurale et pastorale. Récit d’une expé-rience outre-Pyrénéenne.

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Mon Stage

J’ai posé mes valises pour un mois à Ainsa, une ville médiévale espa-gnole de 1700 habitants, à seulement 2 heures de Toulouse et 46 kilo-mètres de la frontière française, mais 46 kilomètres en lacets. Direction le village de Labuerda, à 6 kilomètres de là, où se cache au deuxième étage d’un immeuble, un appartement aménagé en studio d’enregis-trement pour la radio. Bienvenue à la radio Sobrarbe, la radio locale qui diffuse sur la fréquence 99,2 MHz. Via la fenêtre, les feuilles auburn se décrochent petit à petit des branches, les journées se raccourcissent et les couches de vêtements s’épaississent. C’est bien l’automne qui chasse l’été indien, ici aussi.Le versant espagnol des Pyrénées étant orienté vers le sud, la montagne reste abrupte mais plus aride que du côté français.Alba et Mamen se partagent l’antenne du lundi au vendredi. Véritable service public, la radio diffuse ses programmes depuis une vingtaine d’années. Les rendez-vous de l’information proposés par les deux jour-nalistes restent incontournables pour la grande majorité des locaux. Beaucoup d’auditeurs écoutant les programmes, habitent des villages

isolés qui comptent beaucoup sur cette source d’information pour savoir ce qui passe. Dans les bars, les autobus, les fermes, les ateliers de travail, les maisons et tutti quanti, beaucoup se branchent sur un transistor dès 9h00 le matin pour écouter les deux voix féminines et enjouées. Malheureusement, les dégâts de la tempête de la semaine dernière ont privé certains auditeurs des émissions pendant quelques heures. Autant imaginer que l’accent français qui va sortir des enceintes se fera remarquer. A des heures fixes, la Radio Nationale d’Espagne re-prend l’antenne pour des programmes nationaux.

Y Ser periodista de radio en Sobrarbe ? L’écriture journalistique obéit aux mêmes règles qu’ailleurs, des phrases courtes, des reportages rythmés et poser sa voix. En revanche il y a très peu de communication publique (conférence de presse, communiqués, chargés de communication). Il faut donc être curieux, avenant et s’armer parfois de patience. Côté technique, dans cette radio, les reportages sont enregistrés sur des mini-disc, très efficaces. C’est le fameux support d’enregistrement de la marque Sony, balayé par la révolution du MP3. Enfin le montage du reportage c’est à dire le couper-copier-coller se fait sur un lecteur plus grand. Il suffit maintenant de tendre son micro pour l’interview.

dans une petite ville des Pyrénées espagnoles

Radio

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Mon Stage

Reportage de Marion Rivette

DU 8 au 17Novembre

2013itiNéraire

De créatioNs

La Cave PoésieLe Théâtre Le Fil à Plomb

Le Théâtre du Grand RondLe Théâtre Le Hangar

Mix’Art MyrysLe Théâtre du Pavé

Le Théâtre du Pont NeufLe Théâtre Le Vent des Signes

Les LieUx Des maNifestatioNs

Lectures, débats, rencontreset invitations à la gourmandise...

ThéâTrespecTacles

concerTs

DesThéâTresprès De chez vous

Renseignements et réservations : www.destheatrespresdechezvous.org

Une journée en studio9H00  : La radio Sobrarbe va émettre en direct. C'est le moment pour tout le monde de découvrir les prévisions mé-téorologiques de la communauté des communes de Sobrarbe proposée par l'Agence météo. S'ensuit l'agenda des activités et des ateliers de la semaine et les titres des journaux du jour, des flashs d'information et des reportages enre-gistrés. Selon les journées, les deux jour-nalistes animent des débats politiques, des magazines sportifs, culturels et des chroniqueurs. Des chroniqueurs comme Pascual viennent également parler de thèmes particulier, comme la nature.

Concours et loterie permettent aux audi-teurs les plus chanceux de remporter des cadeaux. Enfin une plage horaire permet aux auditeurs de dédicacer une chanson (espagnole ou internationale) à un proche. La matinale se termine à 13h. Les après-midi sont eux consacrés aux reportages terrain.

Budget hebdo de la stagiaire forcément économe : • 50 euros pour la colocation

• 35 euros pour la location de voi-ture (auprès d'un ami)

• 30 euros de nourriture

• 10 euros de crédit pour le portable espagnol

• et les extras tapas, cervezas y tal

Plat traditionnel réservé à l’époque aux bergers qui utiliser le pain ranci

pour en faire un plat consistant.Un œuf sur un lit de mie de pain

accompagné de quelques raisons.

Reportages à venirLe parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu, classé UNESCO depuis 1997 à l’insu de la plupart des habitants. Être jeune berger dans cette région plutôt isolée. Ou encore être une couchsurfeuse à Ainsa. Un berger contraint de fermer son commerce il y a quelques années.

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AssurAnce

Habitation

2011

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Report

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Pour la deuxième édition du festival international du film grolandais de toulouse, nous avons eu l’immense honneur d’assister à une projection de « Ceci est mon Corps », le premier film de Jérôme Soubeyrand, acteur et scénariste.

Par Charline Marché

C’était Diselo, en direct de Groland...

Film construit sous forme de montage parallèle, Ceci est mon Corps se veut en deux dimensions.

L’une, ancrée dans le réel, sous forme de documentaire, montre le réali-sateur dans une recherche sur l’histoire de sa généalogie, et comment finalement la vie de nos ancêtres finit par déteindre sur nous, involontai-rement et inconsciemment. Il ajoute à cela des extraits de conversations avec deux philosophes, Michel Serres et Michel Onfray, avec lesquels ils discutent de la question de la séparation du corps, du charnel et de l’esprit dans le christianisme à travers les propos de Saint Paul.

L’autre dimension, celle-ci, fictive, raconte l’histoire d’un curé de cam-pagne, qui part retrouver sur Paris une actrice rencontrée lors d’un stage de thérapie. Il découvre un monde totalement aux antipodes du sien, au sein d’une collocation réunissant Renato, un banquier homo travesti, Marlène, l’actrice en question, femme libérée et plus que sexuée, et Emi-lie, la «  maîtresse  » de cette dernière, le tout additionné de passages réguliers de l’amant de Marlène, leurs nombreux amis, et les élèves du cours de théâtre dispensé par l’actrice.

Aux premières images, une incertitude sur les tenants et les aboutissants prend place face au parallélisme entre réalité et fiction qui semblent n’avoir comme point commun que le thème de la religion. Très rapide-ment, un lien plus important (quoique latent jusqu’à la quasi fin du film) se crée entre ces deux univers, bien au-delà de la question du sexe et du christianisme.

Le propos réel qui s’en dégage, est avant tout une interrogation. Sur le lien entre la mémoire familiale, sociétale, et les carcans qu’elle nous impose, sur notre esprit et surtout sur notre corps. De quelle manière la religion, mais la pensée aussi, nous a enfermé dans des idées pré-conçues et des cloisons que nous nous imposons à nous-même ainsi qu’aux autres.

La pétanque en famille

Jérôme Soubeyrand passe par un retour vers ses origines sans tomber dans l’auto-centrisme et s’appuie sur cette fiction montée en parallèle, l’histoire de ce curé. Le personnage religieux sert finalement de faire-valoir à l’exemple démontré par le réalisateur et acteur principal. Il est une page vierge, un individu totalement malléable car naïf et encore doué d’étonnement.

Ceci est mon Corps n’est pas une invitation à réfléchir sur un énième sujet de société ou de psychologie. Il nous expose une vérité, à coup d’exemples comiques, d’acteurs impressionnants, voguant parfois sur un jeu surréaliste, quasi absurde, et d’autres fois totalement naturel (au passage un grand bravo aux acteurs jouant les trois colocataires). Le film nous offre cette vérité petit à petit, elle n’en est finalement qu’évidence, sans nous imposer un devoir de masturbation intellectuel.

Au passage, elle tacle les idées préconçues sur les femmes, leur sexua-lité, leur désir et les fausses (non moins sympathiques) affirmations freudienne quant au métabolisme sexuel féminin. Pas revendicateur, juste là, un fait évident, et pourtant souvent passé sous silence, ou bien « répété, déformé, amplifié » et ce bien trop souvent.

C’est par une danse sur une tombe que se termine Ceci est mon Corps. Jérôme Soubeyrand danse, parce que quand il n’y a plus rien à trou-ver dans le passé pour expliquer le présent, le champ des possibles est ouvert, plus de carcan, c’est un nouveau départ, où l’on fait fi du passé. Danser, à cet instant, devient la seule chose qu’il lui reste à faire.

En Savoir PluS : www.fifigrot.com

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Dans les coulisses

Une saison de plus pour le Bikini ! Des nouveautés prévues pour le public toulousain cette année ?Quelques nouveautés, mais on essaie surtout de continuer à réaliser ce que l’on sait faire ! Présenter une programmation variée, être à l’écoute du public pour répondre au mieux à leurs attentes. Essayer d’être en phase avec la scène locale en maintenant un lien constant avec les asso-ciations toulousaines. En nouveauté, on a présenté une après-midi un peu particulière fin septembre. Une Silent Pool Party autour de la pis-cine, où le public écoute de la musique jouée en live au casque. Deux Djs mixaient en simultané. Les gens pouvaient choisir leur style de mu-sique en choisissant leur canal dans deux ambiances différentes. C’est le genre de concept qui peut nous intéresser. Après… la programmation

du BikiniHabitant toulouse, tout bon amateur de musiques actuelles est en droit de se poser cette question : à quoi ressemblera la nouvelle saison du Bikini ? Pour ce premier numéro de l’année, Diselo va droit au but : interrogeons simplement antoine Fantuz, le jeune programmateur de la salle.

restera dans le même esprit : du rock, de l’électro, de la pop, du hip-hop, du métal, du reggae…

Vers quelle direction vont s’orienter les soirées que le Bikini pro-gramme?En proportion, la moitié de nos concerts sont organisés en collaboration avec une structure extérieure. Pour le reste, nous sommes plutôt axés sur les têtes d’affiche avec les productions Bleu Citron. On produit aussi les Curiosités, c’est un projet qui nous tient vraiment à cœur, avec le festival du Week-end des Curiosités au mois de mai. Nous présentons d’ailleurs deux soirées d’automne en novembre et en décembre. D’abord, il y aura un beau plateau avec Skip & Die, toujours très rythmé, avec une somme d’influences allant de M.I.A à la cumbia ! Le même soir il y aura Murkage, un excellent groupe de hip-hop anglais. Nous accueillerons aussi le duo toulousain Guachafita. Dans l’esprit, la suivante sera davantage orientée pop, nous l’annoncerons prochainement… Tout comme la cinquième In Bikini dura Electro, programmée le 1er novembre. On collabore avec beaucoup d’associations orientées musiques électroniques, mais on avait envie de faire nos propres soirées électro !

Comment avez-vous découvert le groupe Murkage ?Samuel des productions Bleu Citron a assisté à un live du groupe au festival Marsatac. Le groupe avait aussi fait quelques premières parties d’1995. Il a pris une grosse claque. La formation n’est pas encore très connue en France, et nous avions vraiment envie de la présenter aux Curiosités ! On espère que le public sera au rendez-vous pour découvrir son univers… Cette année, la salle du Connexion présente également ses « Curiosi-tés du Connexion »…Il n’y a aucun lien entre les deux projets. Nous le menons depuis de nombreuses années. À la base, l’idée n’est pas des plus originales  : il

O�re Valable du 15 octobre au 15 novembre sur présentation de ce numéro

Antoine Fantuz

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Propos recueillis et photos par Paul Sailley

s’agit de présenter au public des groupes de découverte. Une autre salle à Toulouse a choisi de faire le même concept, ça les regarde, et cela ne nous pose pas de problème !

Quel bilan pour le Week-end des Curiosités en mai dernier ?Un très bon bilan malgré le mauvais temps ! En plus nous avons du faire face à beaucoup d’annulations de dernière minute, comme Keny Ar-kana ou Rodriguez. C’était assez improbable, cela ne nous était encore jamais arrivé ! Le public a quand même répondu présent. Il y a de plus en plus de monde chaque année. Je pense que le festival trouve peu à peu sa place à Toulouse. Ça plait au public, c’est assez rare de trouver des grands concerts de musiques actuelles en plein air ici.

Comment t’y prends-tu pour programmer des groupes  ? Y-a-t-il une méthode ?Il y a deux types de programmation. Au niveau des têtes d’affiche, nous sommes en relation avec des tourneurs qui veulent trouver des dates pour leurs artistes. Ils nous appellent régulièrement pour nous tenir au courant des périodes de tournée, et voir nos disponibilités. À ce niveau, c’est du remplissage de planning. C’est moins «  beau  » que ce qu’on pourrait imaginer. Après, c’est sûr, il y a le côté plus fouillé de la program-mation, notamment dans le cadre des Curiosités, où nous allons cher-cher des artistes en particulier. Cela passe par une relation approfondie avec les tourneurs, une consultation régulière des blogs musicaux… C’est important d’écouter un maximum de disques. Se déplacer dans les festivals aussi ! C’est toujours très intéressant d’aller aux Transmusicales de Rennes, au Printemps de Bourges... Mais il n’y a pas que la musique. Au Bikini, nous avons un impératif de remplissage important. Il faut faire la part des choses, en essayant de ne pas être trop subjectif pour avoir du public. Nous avons une identité que nous souhaitons garder, mais tout ce que nous programmons ne nous plait pas forcément.

Tu es plutôt jeune pour pratiquer ce métier dans une telle salle. Comment es-tu devenu programmateur ?Je ne fais pas que ça. Je m’occupe surtout de la communication de la salle. C’est venu de fil en aiguille, en faisant des stages. J’ai commencé à Bleu Citron, puis j’en ai fait un autre ici. Nous sommes une petite équipe. Il y a peut-être des domaines où les gens du Bikini étaient moins infor-més, comme les groupes de découverte en musiques électroniques par exemple. Or, ce sont des esthétiques qui m’ont toujours intéressé. C’est quelque chose que j’ai pu amener, en nouant des contacts avec des tourneurs de la nouvelle génération. Mais le plus gros de mon boulot, c’est la com’ !

Le concert les plus incroyables que tu ai vu ici ?Au tout premier Week-end des Curiosités ! On avait invité beaucoup de groupes, dont Monotonix, un groupe israélien de garage-psyché  ! Ils ont joué dans le public, en commençant au milieu de la salle, puis sur la mezzanine… et ils ont fini dans la piscine. Quand ils se déplaçaient, le public suivait en portant leurs instruments, c’était complètement dingue !

Le groupe que tu rêverais de voir jouer au Bikini ?C’est très personnel, mais je dirais Rage Against The Machine  ! Amon Tobin, c’est déjà plus probable… ce serait génial.

En Savoir PluS : www.lebikini.com

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Entrée 3 € / Gratuit pour les moins de 18 ans, les étudiants et les porteurs de la carte Tisséo.

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Coupe de coeur

Propos recueillis par Cyrille Venaruzzo

L’idée du film est née lors des différentes réunions d’organisation du festival toucouleurs, et notamment son escale initialement prévue à la Reynerie pour juillet 2013.

Dans le cadre des réunions d’organisation, des habitants membres du comité ont proposé de réaliser un film retraçant l’histoire du quartier depuis les années 80 jusqu’à nos jours à travers les pratiques artistiques. Le but de ce film était de retracer l’histoire de la Reynerie par le biais de la mémoire de ses artistes. L’association Dell’Arte a alors sollicité la Trame pour accom-pagner ce projet titanesque à la vue des dé-lais… Au total 28 séances en atelier d’écriture, avec un groupe à géométrie variable encadré par Boris Claret (auteur réalisateur - La Trame) et Mourad Hezzi (Médiateur culturel - Dell’Arte), ont conduit le projet à glisser du documentaire

La Reynerie sur l’écran,

Ghetto & Sentiments

Le synopsis :Au cœur d’un quartier populaire de la banlieue Toulousaine, animé par des diffi-cultés sociales et le métissage des cultures, Lila et Wael, deux jeunes, se fréquentent. Elle, passionnée de musique, souhaite s’en sortir. A l’inverse, Wael manque cruel-lement d’ambition. Lui est d’origine liba-naise, elle, est algérienne et pourtant tout les rapproche. Sauront-ils se surpasser pour surmonter leurs différences...

vers la fiction sans rien lâcher des intentions initiales, tout au contraire. Un tournage de 12 jours, centré sur la Reynerie, s’est étalé sur les trois dernières semaines de juin. Au total, plus de cent personnes ont participé à la réalisation de ce film.

L’association dell’Arte remercie la fondation Inpact, la Fondation France Télévision et l’Acsé National, sans qui ils n’auraient jamais pu mener à terme un projet d’une telle envergure !

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Carte blanche à...

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Piti Freedo«Scott Pilgrim VS the World» est le film le plus barré, le plus déjanté que j’ai eu l’occasion de voir durant l’année 2010. Scott Pilgrim est à l’origine une bande dessinée réalisée par Bryan Lee O’Malley entre 2004 et 2010 à raison d’un volume par an.

La série décrit la vie de Scott Pilgrim, un canadien de 23 ans habitant à Toronto au Canada. Il est serveur dans un café et joue de la basse (RHAAAAAAA !!!! Trop bien !) dans le groupe Sex Bob-omb. Il tombe amoureux

d’une livreuse américaine, Ramona Victoria Flowers, mais doit combattre ses sept ex-petits amis pour pouvoir sortir avec elle.

Le film a été écrit et réalisé par Edgar Wright, auteur des déjà célèbres Hot Fuzz (2007) et Shaun of the dead (2005). Pour endosser le rôle de Scott, le choix s’est porté sur le talentueux Michael Cera déjà vu dans des films comme Juno, L’an 1 : des débuts difficiles (avec Jake Blake), Supergrave.

Ici, le travail de post-production est absolument

génial afin de respecter les onomatopées et les «délires sonores» de la bande dessinée.

Enfin, comment ne pas rester indifférent à l’écoute de la bande son très, très «rock nerd» à l’image (ou à l’écoute, c’est comme vous voulez !). Je ne serais que trop vous conseiller ce film que l’on peut largement qualifié «d’ovni cinématographique».

Scott Pilgrim VS the World

Par Piti Freedomediocritassum.wordpress.com

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Le coin du Cinéphile

EraserheadGorgés de soleil et d’alcool, nous reprenons notre petite vie étudiante si belle. Et comme la vie est bien faite, Diselo pense à vous, et vous prépare le terrain pour vos futures soirées films, calés bien au chaud au coin de votre clic-clac. Pour ce numéro de rentrée, on commence fort avec un réalisateur qui me tient particulièrement à cœur. Lynch, et son premier long métrage, Eraserhead.Un film en noir et blanc, sorti en salle en 1977, qui a demandé plus de 5 années de préparation avant d’être finalisé. Pour devenir bien vite un film fantastique culte à nos jours.

Eraserhad, un film bizarre. Voilà le premier ad-jectif qui nous vient en tête lorsqu’il s’agit d’en parler lorsque nous l’avons visionné. Effective-ment c’est un film très biscornu, hypnotique, voire même dérangeant.

Son atmosphère expérimentale s’insinue en nous, jusqu’à nous emporter. À partir de là, on entre dans un trou béant, une crasse monstre faite de toute la misère humaine. Un homme à l’allure étrange, à l’image de sa coupe de cheveux. Maniaque et paranoïaque, il a peur de tout. Vivant dans un appartement minable, ses seules rares occupations sont de fixer le radiateur avec des yeux perdus. Celui-ci émet un sifflement digne d’une locomotive en pleine action. Grâce à cet état de transe il arrive à rêver de ses aspirations et ses désirs. Eraserhead mène une petite vie minable mais qui lui convient.

Seulement voilà. Il a eu la mauvaise idée d’engrosser une pauvre fille naïve, qui lui sort un chiffon du placard. Malheureusement la machinerie n’a pas fait le travail escompté, le bébé naît malformé à l’image de la société qui l’accueille. L’enfant, si on peut parler d’enfant, est atroce. On dirait un ver géant dégoulinant de bave. Sans jambes, sans bras, juste un long cou malingre, le reste du corps enveloppé dans des bandages, une vermine, purement et

simplement hideuse. La mère fuit vite l’appar-tement de son ancien amant, terrorisée par ce monstre et l’existence que cet homme peut lui offrir. C’est alors qu’il commence à s’en occuper tout seul.

Cette saleté n’arrête pas de pleurer, encore et encore. À la moindre tentative d’évasion de son appartement, la chose lui somme de res-ter s’occuper d’elle par des hurlements plaintifs. Eraserhead n’a qu’une chose en tête, profiter de la vie comme il le peut, enterré dans le petit clapier à lapins qui lui sert d’appartement. Il vit depuis toujours dans un espace confiné, bruyant, sale et malodorant. On peut y voir là la métaphore de Lynch sur la société indus-trielle. Un environnement qui ne permettra jamais à l’homme de s’épanouir sereinement. La nature a déserté les lieux, il ne reste plus que la moiteur noire de la misère, l’absence totale de toute gaîté, le sifflement atroce du radiateur.La seule liberté pour Eraserhead réside dans des rêves qui ne pourront jamais être accom-plis. Des rêves eux-mêmes triturés et engloutis par l’insondable tristesse de cet homme.

Lynch nous brosse un portrait sombre et édi-fiant de l’échec. L’échec d’un homme à vivre. Malgré toutes les précautions paranoïaques qu’il a prises pour tenter de rester sur le fil de la vie, son animalité naturelle a refait surface,

explosant tout sur son passage. Comment pourrait-il amener un enfant à être accepté par le monde alors que lui-même n’a jamais réussi à l’accepter.

La cerise sur le gâteau reste incontestable-ment les dérives expérimentales de Lynch sur des plans vagues et planants qui resteront sa marque de fabrique. Ces moments vides de tout sens logique, mais remplis de tension af-fective plongent dans un profond désarroi. Que faut-il comprendre ? Que veut montrer Lynch ? Quelle morale faut-il en tirer ? C’est justement là la force de cette mise en scène. Finalement les évènements du film arrivent, passent et disparaissent. Aucune réelle explication n’est à rechercher, Lynch laisse agir l’homme simple sans le juger, tout en offrant un point du vue très esthétique au spectateur sur sa descente dans l’oubli, point de chute incontournable de toutes ces âmes simples et pures que nous sommes.

Eraserhead (titre français : Labyrinth Man), réalisé par David Lynch, avec Jack Nance, Charlotte Stewart, Allen Joseph... Sorti en salle en 1977.

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Bons plans Web...Spécial rentrée des

classes !I’m looking for...

Le Sudoc, ou Système Universitaire de Documentation, est LE catalogue collectif français réalisé par les biblio-thèques et centres de documentation, de l’enseigne-ment supérieur et de la recherche.En gros, vous y trouverez plus de 10 millions de notices

bibliographiques qui décrivent tous les types de documents (livres, thèses, revues, ressources électroniques, documents audiovisuels, micro-formes, cartes, partitions, manuscrits et livres anciens...). En plus de ça, le Sudoc s’est donné pour mission de recenser l’ensemble des thèses pro-duites en France !Grâce à lui, vous pourrez obtenir la description bibliographique d’un do-cument, constituer une bibliographie par le téléchargement ou l’export de notices, sauvegarder des enregistrements afin de les télécharger. Vous pourrez aussi accéder au texte intégral des documents accessibles en ligne et localiser ces documents dans une des bibliothèques du réseau Sudoc afin de pouvoir les consulter, en demander le prêt ou la repro-duction.Bref, c’est magique ! L’outil parfait pour toutes vos recherches.

www.sudoc.abes.fr

Au nom des sciences !

L’archive ouverte HAL-SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), est destinée au dépôt et à la diffusion d’articles scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des éta-blissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, dans toutes les disciplines des sciences hu-maines et de la société.Selon certaines conditions, vous pourrez déposer vos propres recherches ou bien en consulter faites par d’autres.

halshs.archives-ouvertes.fr

Et Shakespeare disait...

Vous trouverez ici de nom-breux livres numériques gratuits et libres de droits, référencé de la façon la plus simple, autrement dit par noms classés par ordre alphabétique. La démarche est elle aussi hyper simple : «tu cliques, tu cliques, et voilà !». Tous les classiques dont vous avez besoin, pour vos lectures personnelles ou bien pour les cours, et cela gratuitement. Vous pourrez les avoir en format epub ou pdf, ils peuvent donc être lus sur PC, Mac, tablettes, smart-phones et liseuses. Vous n’aurez plus aucune excuse pour vous cultiver !

www.bouquineux.com

Laughing out loud

Et voici un tumblr de plus en plus connu dans la ville rose. Vous ne pou-vez pas passer à côté. Des mises à jours régulières et hilarantes. Ça sent le vécu !

bonsoir-toulouse.tumblr.com

Par Charline Marché

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en partenariat avec la MGEN FILIA / EFFICIENCE SANTE

Le grignotage reflète souvent un déséquilibre alimentaire global. De plus en plus fréquent dans nos sociétés « développées », il traduit une façon de vivre déstructurée dans laquelle les 3 principaux repas ne jouent plus leur rôle habituel. Soit ils ne sont pas assez copieux, d’où une sensation de faim entre les repas, soit ils sont trop riches en sucres simples, d’où une hypoglycémie réactionnelle et une fringale.

Aujourd’hui, le grignotage fait partie de nos vies. Tout nous y encou-rage : la facilité à se procurer des produits prêts à consommer, les horaires déstructurés, l’effacement des repères habituels (3 repas par jour…). Le grignotage s’immisce dans notre quotidien, insidieusement… Une barre chocolatée par ci, une viennoiserie par-là, des chips, un soda, quelques cacahuètes avalées en dehors des repas histoire de combler un « petit creux »… Nous sommes tous des grignoteurs ! Soumis à un rythme de travail soutenu, à des horaires élastiques, nous avons tendance à dés-tructurer notre alimentation. Et comme de son côté l’offre alimentaire se multiplie et se diversifie, les occasions de grignoter ne manquent pas !

Trop sucrés, trop riches en graisses « cachées », les produits de grigno-tage grignotent insidieusement notre capital santé. Constituant un ap-port conséquent en sucres et lipides, ils remettent en cause notre équi-libre alimentaire.

Il doit bien exister des solutions pour ne plus céder à la tentation et cra-quer sur le premier snack venu ? Et bien oui : elles sont simples de bons sens et accessibles… Il suffit d’en prendre conscience !

• Veillez à prendre des repas complets et équilibrés (en particulier le petit déjeuner),

• Trompez l’envie de manger avec un grand verre d’eau,

• Programmez un petit en-cas régulier dans l’après-midi à heure fixe (lai-tage, fruit) pour éviter de craquer sur n’importe quel aliment,

• Retrouvez petit à petit un rythme de prises alimentaires régulier.

Bref, soyez vigilant en période d’examens, et soignez votre alimentation !

Par Cyrille Venaruzzo

GrignotageÀ ta santé

la petite faiblesse qui vous perdra ?

Un paquet de biscuits apéritif = 6 à 7 cuillères à soupe d’huile ! alors pour vos apéritifs, choisissez de préférence :

• des légumes à croquer (40 kcal) plutôt que des chips ou des cacahuètes (180 kcal),• un verre de jus de tomate (60 kcal) plutôt qu’un jus de fruit sucré (120 kcal),• un alcool doux moins calorique qu’un alcool fort.

Ennemi n°1 : l’apéritif entre amis

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LES SPECTACLES COMPAGNIE LUISAJeudi 17 octobre à l’Espace JOB à 21h 105, route de Blagnac 31200 Toulouse22/19 € - réservations 06 22 47 45 35

FRAN ESPINOSAVendredi 18 octobre à l’Espace JOB à 21h 105, route de Blagnac 31200 Toulouse22/19 € - réservations 06 22 47 45 35

ANTONIA JIMENEZ & MERCEDES CORTÉSSamedi 19 octobre au 111 Lunares à 21h 111 route de Blagnac 31200 Toulouse20/17 € - réservations 06 22 47 45 35

LA LUPIVendredi 25 octobre à l’Auditorium Saint Pierre des Cuisines à 21h 12 Place Saint Pierre 31000 Toulouse30/27 € - billetterie Box Officewww.boxoffice.fr - 05 34 31 10 00

plus d’infos sur www.lunares.fr

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Coup de Projo

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Le Cirque Farouche joue l’intercours !L’idée pas tout à fait sage d’un musicien, d’un circassien et d’un danseur du Cirque Farouche de montrer quelques jolies prouesses sur des airs de Rock ! Un mât chinois, des accessoires, des acrobates,... un spectacle de cirque !Ce rendez-vous s’inscrit dans le cadre de la Semaine de l’étudiant.

Le 16 Octobre - Première session à 13 h au Cloître des Chartreux - Entrée libre

Sentez-vous SPORT ! Voici le thème choisi pour l’édition 2013 de la jour-née Nationale Sport Campus. Ce Jeudi 10 octobre, à la pause méridienne, le SUAPS et le SIMPPS vous proposent 2 animations :• un YOGA géant en plein air, RV à 12h45 dans le patio de l’université (séance de 13h à 13h30 avec repli à la MIE en cas de pluie); les participants se singulari-seront par le port d’un tee-shirt à manches longues blanc, qui leur sera offert.• un Parcours Santé avec tests d’efforts de 12h à 14h dans le patio (en face de la librairie de l’université).

du 7 octobre au 12 octobre - Toutes les infos : www.univ-tlse2.fr

Dans ta Fac

Projet1_Mise en page 1 04/10/13 17:18 Page1

Concert Pop Rock à la salle Le CapDans le cadre de la Semaine de l’Étudiant, le Ser-vice Culture et l’Université de Toulouse program-ment ce concert 100 % pop française qui laisse la part belle à la nouvelle génération. L’énergie, la virtuosité et la générosité de The Popopopops en font une expérience scénique rare, au confluent de différents univers faisant l’essence de leur live.

Le jeudi 17 Octobre - Salle Le Cap à partir de 21 h - Gratuit pour les étudiantstoutes les infos : www.univ-tlse3.fr

Tremplin Décroche le son 2014 : les candidatures sont ouvertes ! Décroche le son est un tremplin musical ouvert aux jeunes musiciens amateurs de 16 à 23 ans, quel que soit le style de musique, du rock, pop, métal au reggae... La finale réunira les groupes retenus, et se déroulera dans la nouvelle salle des musiques actuelles de Borde-rouge, qui ouvrira ses portes début 2014. Avis aux jeunes musiciens amateurs !

En savoir plus sur www.culture.toulouse.fr Les candidatures pour le tremplin musical Décroche le son ! 2014 sont ouvertes jusqu’au 30 novembre 2013

LES SPECTACLES COMPAGNIE LUISAJeudi 17 octobre à l’Espace JOB à 21h 105, route de Blagnac 31200 Toulouse22/19 € - réservations 06 22 47 45 35

FRAN ESPINOSAVendredi 18 octobre à l’Espace JOB à 21h 105, route de Blagnac 31200 Toulouse22/19 € - réservations 06 22 47 45 35

ANTONIA JIMENEZ & MERCEDES CORTÉSSamedi 19 octobre au 111 Lunares à 21h 111 route de Blagnac 31200 Toulouse20/17 € - réservations 06 22 47 45 35

LA LUPIVendredi 25 octobre à l’Auditorium Saint Pierre des Cuisines à 21h 12 Place Saint Pierre 31000 Toulouse30/27 € - billetterie Box Officewww.boxoffice.fr - 05 34 31 10 00

plus d’infos sur www.lunares.fr

Université Capitole

Université du Mirail

Université Paul Sabatier

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Coup de Projo

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A Toulouse

Zombie DayCette année encore les Toulousains de Rêves Tem-porels et du Collectif Antistatic organisent une « Zombie Day ». Ça sera le dimanche 20 Octobre et, comme indiquée sur la page Facebook de l’évène-ment, cette journée se déroulera en deux temps (et plein de mouvements). Dans l’après-midi, à partir de 14h, il y aura la fameuse Zombie Walk. Elle déambu-lera dans les artères de la ville Rose, puis, à 19h00, une soirée « Zombie » viendra clore cette joyeuse manifestation. Intitulée Zombie Show, cette soirée musicale devrait, normalement, et à la vue de la programmation, à la fois réveiller les morts et envouter les vivants : Punish Yourself et Rufus Bellefleur sont au pro-gramme ! « Viendez » nombreux !

Dimanche 20 Octobre - à partir de 14 h et 19 h au Bikini - 10 euros 20 cents (prévente) - 12 euros (sur place)

Max Romero au Connexion !Quel amateur de reggae music ne connaît pas Max Romeo ? Des Upsetters à Lee Perry, en passant par les Rolling Stones aux italiens de Tribu Acustica, le chanteur charismatique a multiplié les expériences et les collaborations musicales depuis 1965. Né en 1947 à St Ann, Max Roméo enregistre son premier single au succès international, «Wet Dream», chez Bun-ny Lee en 1969. C’est ensuite chez Lee Perry que vont naître les albums War Inna Babylon (1976) et Reconstruction (1978). Après les succès immense à travers le monde de ses hits «Chase the Devil» et «War Inna Babylon», Max Romeo nous revient en 2004 avec A Little Time For Jah. Enregistrés à Tuff Gong à Kings-ton et bien servis par la solide production de

Clive Hunt, les morceaux bénéficient d’un son clair et percutant, et font de cet album l’un des meilleurs de Max Romeo ces dernières années. Depuis, Max Romeo se produit régulièrement en Europe car, même s’il préfère revenir en Jamaïque cultiver sa terre et s’occuper de sa famille, il ne se lasse pas de la scène pour le plus grand plaisir de tous !

Mardi 22 Octobre - 20h au Connexion Live (rue Gabriel Péri)20 € (en prévente)/23 € (sur place)

Ramonville I Love Serge

Après KURT, JIMI, et ELVIS, Progrès-Son et Le Bikini vous invitent à rendre hom-mage à l’homme à tête de chou et à son œuvre. Toute la soirée la scène locale rendra hommage à Mr Serge. Après un apéro en extérieur, suivront une bonne partie de la scène locale, qui, chacun à sa manière, rendra hommage à ce grand artiste (Dadoo, red Woods, Place des Arts, Pauvres Martins, et bien d’autres). Stands, Déco et autres animations se-ront là pour compléter l’événement !

Jeudi 31 Octobre - à partir de 20 h au Bikini - 5 €

Diptyque au Théâtre du Pont NeufHamlet est trahi par une mère responsable du meurtre de son mari. Médée, quant à elle devient coupable d’infanticide, trahie par son époux. Elle est la mère qui répond par le meurtre, il est le fils qui cherche une réponse au crime. Internés ou isolés dans leur désespoir, ils jouent et rejouent le scénario de leur destin tragique, comme pour se laver des meurtres qui entachent leur existence en nous témoignant de l’humanité qui les habite encore. Une double installation scénique place le spectateur au cœur de cette machine théâtrale.

Du 12 Novembre au 16 Novembre - Théâtre du Pont Neuf (Place Arzac) - In-fos : www.theatredupontneuf.fr

En pleine natureUne programmation en lien avec La Novela 2013 et son projet « Passions Gaïa » : ques-tionner la figure de Gaïa – déesse de la Terre, personnage à la fois religieux, poétique et mythologique – en s’interrogeant sur la façon dont les scientifiques et les artistes abordent

les questions liées à la situation de notre planète. Envisager l’homme non plus simplement comme un humain, mais comme un Terrien. Une approche nou-velle du sens de l’histoire de l’humanité et une magnifique occasion de regarder le cinéma sous un autre angle. Celui-ci semble se découvrir, depuis quelques années, une veine écologique, voire écologiste. Il n’en a pas toujours été ainsi, même si le cinéma a toujours entretenu des rapports avec la nature. D’où vient alors son intérêt nouveau pour notre planète : véritable préoccupation socié-tale ou élément dramaturgique comme un autre et pas vraiment si nouveau ?

Du 8 au 30 Octobre - La Cinémathèque (rue du Taur) - Toutes les infos : www.lacinemathequedetoulouse.com

Et ailleurs

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Et ailleurs

Cugnaux Maestria Jazz à Cugnaux

Pour cette nouvelle, et maintenant coutu-mière Semaine Jazz, les musiciens que nous avons souhaité vous présenter sont des « maîtres ». Compositeurs et interprètes, tous sont de ces - trop - rares artistes qui ont doublé le cap de la virtuosité. François Corneloup, saxophoniste d’exception, rompu à tous les répertoires, insufflant fougue et turbulence à un solo d’une intense émotion ; le pianiste Matthew Shipp, somptueux prophète d’un jazz new-yorkais porté vers l’incandescence ; Michel Portal, que l’on ne présente plus, invitant le batteur Hamid Drake à une joute surprenante d’inventivité ; Paul Rogers et son hommage somptueux à Charles Mingus. Tous, sur des registres, des genres, des tempos différents par-tagent cet amour de la création dans l’instant, ce désir de saisir la musique sur le vif, ce goût du risque, en somme, allié au sens de la perfection, qui est l’âme profonde du jazz, son esprit, et sa façon de rester, après 100 ans d’histoire, la plus vivante des musiques.

Du mardi 19 au samedi 23 Novembre - Théâtre Paul Eluard (Cugnaux) - Toutes les infos : www.mairie-cugnaux.fr

Tournefeuille Ska P près de chez vous

Ces six joyeux escogriffes sont la dernière coqueluche de nos scènes hexagonales. Précédés d’une réputation de scène explosive (et il est vrai un peu sulfureuse), les Madrilènes séduisent le public partout où ils passent. Portés par leur musique speed et mâle à coup de guitares et de bat-terie ! Sur une base de ska, les Espagnols mélangent divers styles et militent avec leur ska-punk noyé de rock ou teinté, parfois, de reg-gae. Fièrement anarchistes, politiquement excessifs, les Ska P ont réussi à sauvegarder leur idéologie, refu-sant tout compromis avec les médias et s’engageant sans fard pendant leurs concerts. Leur dernier Cd « Planeta Eskora » est de la même essence que les deux premiers (« El Vals desl Obrero » et « Eurosis »), mélange de ska-punk et de textes revendicateurs. En tout cas, leurs concerts ne peuvent vous laisser de marbre et devraient vous entraîner vers un skank terrible !

Mercredi 23 Octobre - à 21h au Phare (Tournefeuille) - 31 euros

Que ma Joie Demeure

« Ce cours est ouvert à tous, et aucune connaissance musicale n’est requise ». Après la célèbre série télévisée Kaamelott et son premier film avec Isabelle Adjani, Alexandre Astier devient Jean-Sébastien Bach. À travers un cours magistral donné lors de « journées portes ouvertes » ponctué de réflexions intimes, le génie absolu de la musique baroque grogne, pianote et dévoile ses tourments personnels. Astier décortique les chemins de la création musicale comme on ouvre un capot de voiture pour en comprendre sa mécanique. Il nous offre ici une tranche de vie d’une grande justesse. Le texte est d’une rare intelligence et sensibilité, et le jeu d’acteur est d’une précision hallucinante. Ce spectacle, déjà donné à Odyssud en 2012, revient de nouveau car c’est un must absolu !

Du 24 au 26 Octobre - à 20 h 30 à Odyssud (Blagnac) - tarif étudiant 24 €

Blagnac

✆ 05 62 88 91 88125, route de Narbonne - 31400 TOULOUSEFax : 05 62 17 08 43 | [email protected]

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COREP est spécialisé dans l’impression de thèse depuis plus de 35 ans.

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