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Participatif étudiant toulousain GRATUIT 16 été 2013 www.facebook.com/diselomag de concert ! Gagnez vos places Guide de survie Pour ne plus oublier son PQ en festoch L’air du Large Une journée à Cadix, l’Andalouse souriante

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Diselo, le magazine étudiant toulousain !

Transcript of Diselo n16 bat br

Participatif étudiant toulousainGRATUIT

n° 16été 2013

www.facebook.com/diselomagde concert !Gagnez vos places

Guide de surviePour ne plus oublier

son PQ en festoch

L’air du LargeUne journée à Cadix,l’Andalouse souriante

rubrique

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Le soleil est là. Le mercure s’affole. Les jupes et les pantalons s’écourtent. C’est l’été (enfin, il paraît) ! Et qu’est-ce qu’on fait pendant l’été ? On prend le soleil (mais pas trop), on se repose (mais pas trop), on travaille pour quelques euros (mais pas assez) et surtout, on part en voyage ou en festival pour s’évader géogra-phiquement et musicalement. Que faire alors pour ce numéro d’été 2013 ? La même chose pardi !Envie de voyager ? L’un de nos rédacteurs est parti à Cadix. Il sera votre guide si vous décidez de suivre ses pas. Envie de festoyer ? Diselo vous dresse une liste des choses à ne pas oublier en festival. Et puis comme d’hab, avec Diselo dans les mains, vous ferez le plein de bons plans et d’idées de sorties sympas autour et à Toulouse. Grande nouvelle pour terminer : Diselo dé-barque à Garorock. Retrouvez en direct toutes nos interviews, reportages et photos  ! Alors rendez-vous sur «diselotoulouse.wordpress.com».

La rédac

edito

édité par diselo  : 16, rue des Teinturiers 31300 TOULOUSESARL AU CAPITAL de 3000 € - N° SIREN : 535 243 786 RCS Toulousedirecteur de la publication : Cyrille Venaruzzorédacteur en chef : Cyrille Venaruzzo ils ont participé à ce numéro : Matthieu Stricot, Marion Rivette, Charline Marché, Camille André, Mathieu LeMat, Carine Planès, Adrien Raimbault, Cyrille Venaruzzoconception & réalisation : DISELO - impression : COREP

été 2013 - N° 16

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ContaCt : CyrilleTél. 06 61 78 67 39 | [email protected]

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L’air du Large | 4-5Une journée à CadixMatthieu Stricot

A ta santé | 15Le SoleilCyrille Venaruzzo

Le coin du Cinéphile | 14Fear and Desire de Stanley KubrickAdrien Raimbault

Coup de Projo | 17-19

Carte blanche à... | 12-13Carine PlanèsMathieu LeMat

Enquête | 8-9Le service civique : une belle opportunité ? Charline Marché

Insolite | 7Jamais sans la pétanqueMarion Rivette

Guide de survie | 10-11Pour ne plus jamais oublier son PQ en festochCamille André

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rubrique

Comme l’année dernière, Diselo profite des vacances pour vous proposer une destination séduisante. après le Portugal, direc-tion l’Espagne. Et quoi de mieux que d’aller loin vers le sud ? Capitale de la province la plus méridionale d’andalousie, Cadix regorge de charmes. Cette presqu-île s’avançant dans l’atlan-tique combine saveurs ibériques, atmosphère caribéenne et joie de vivre. nous vous proposons de passer une journée à Cadix, « la ville qui sourit ».

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Quelle heure est-il ? Il fait déjà grand soleil ! De toute manière, pas la peine d’espérer dormir plus longtemps. Et puis les vacances, ce n’est pas fait pour se reposer ! Mais c’est ça aussi, l’Andalousie... D’autant plus que la nuit avait commencé dans le joli quartier du Populo. Des bars à tapas à n’en plus finir. Des bières et des mojitos partagés avec des « gadita-nos » (habitants de Cadiz). L’instinct a fait le reste, et nous avons écumé la Punta de San Felipe...

Un petit-déjeuner nous remettra d’aplomb. Direction la plaza San Juán de Dios. Le soleil tape déjà fort sur la façade du bâtiment principal, une tour d’horloge carré avec une coupole arrondie. C’est l’Hôtel de Ville. Des palmiers bordent les deux côtés de la place. Ça sent l’été. Une bonne rai-son de s’asseoir en terrasse. Là, des touristes côtoient les locaux. Autant se la jouer andalous... Tranches de pain au jambon « serrano », le tout assaisonné d’huile d’olive, de tomate et d’ail. Un pur plaisir!

Une journée à Cadix,

l’Andalouse souriante

Sans perdre trop de temps, direction la place de la cathédrale, à deux pas. L’édifice : un mélange de style rococo et de néoclassique, avec un clocher situé de chaque côté. Si l’on y ajoute sa couleur pâle et les pal-miers jalonnant la place, ou pourrait se croire à Cuba… Ce n’est pas un hasard si plusieurs scènes de « James Bond : Meurs un autre jour » ont été tournées dans la ville andalouse. Les ruelles et placettes génèrent une atmosphère très « caraïbe ».

En suivant la Calle Compañia, nous tombons sur la « plaza de la Flores », une place qui porte bien son nom. Les vendeurs de fleurs y ont élu do-micile. De chaque côté, les bâtisses respirent la gaieté grâce aux pétales de toutes les couleurs jalonnant les balcons.

Flâner dans la Cadix authentiqueEnvie d’écouter du « parler » andalou ? En prenant à gauche, nous arri-vons au marché central. Des stands de pastèques et de melons côtoient des sardines et des maquereaux, tandis que des vendeurs de disques et de vêtements nous invitent à admirer leurs collections. Du mal à les comprendre ? Rien de plus normal, les « gaditanos » s’expriment dans un andalou très marqué, mâchant les consonnes. Restons dans la Cadix traditionnelle en prenant la direction du quartier

Playa la Caleta

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Reportage de Matthieu Stricot

de « la Viña ». Ce lieu est célèbre grâce au carnaval. Pendant les dix jours de fête, des buvettes et snacks mobiles parsèment les rues en pleine nuit. Tous déguisés, jeunes et moins jeunes s’y retrouvent pour le plus grand « botellón » de l’année. Mais ce matin, c’est un autre cas de figure. Les ruelles sont paisibles. Des bâtiments roses, jaunes et blancs s’élèvent sur un ou deux étages. Au bout d’une rue bordée de palmiers, la petite église de la Palma aguiche notre appareil photo. Nous décidons de flâ-ner dans les ruelles à la recherche de l’authenticité. Quoi ? Il est déjà midi ? Nous remontons les rues jusqu’à la calle Rosa puis la calle Sacramento pour rejoindre l’un des bâtiments les plus en vue de la ville : la Torre Tavira. Avec ses 45 mètres, il s’agit du plus haut des 126 belvédères de la vieille ville. De là, les vigies surveillaient le trafic portuaire au XVIIIè siècle, âge d’or de Cadix. Un petit creux ? Ça tombe bien, à quelques dizaines de mètres nous attend l’une des meilleures adresses du centre : El Fogón de Mariana. Attablés au comptoir ou assis autour de tonneaux, les convives par-tagent des tapas. Des arômes de friture et de tomate nous parviennent. Normal, la spécialité de la maison, ce sont les « albóndigas », c’est à dire les boulettes de viande hachée cuisinées à la sauce tomate et accompagnées de frites. Pour dépenser ces calories, remontez jusqu’à la plaza San Antonio. Pendant que les adultes prennent leur café sur le pourtour de cette grande place, les en-fants courent et jouent... au foot, comme tout bon Espagnol. Il est 14 h 30. L’heure de la sieste pour les Andalous. Mais il reste des choses à découvrir... Un petit noir à l’ombre des arbres de la Plaza de la Mina nous éveille l’esprit. Nous faisons en-suite le tour de la pointe du centre-ville par le bord de mer. À voir : le « Baluarte de la Candelaria », le parc de Genovés et le célèbre Théâtre Falla..

Plage, mojitos et farniente...Le soleil tape moins fort. On en profite pour aller prendre un bain sur la playa de la Caleta. Un petit coin de paradis. Au-dessus de la plage, de longues galeries blanches semblent embrasser la mer. Au bout de celles-ci, des pavillons en forme de coupoles. C’est l’ancienne station balnéaire du centre, aujourd’hui fermée. Descendez sur le sable et admirez. De petits bateaux de pêche mouillent à l’abri de la digue. Au bout de celle-ci, le château de San Sebastián. On se jette à l’eau pour se rafraîchir. Finalement, l’eau est plus tiède que fraîche... Mais ça n’a rien de désagréable ! Ensuite, bronzette et sieste au soleil. Sans oublier de se désaltérer. Nous

prenons une Cruzcampo (bière andalouse) au bar de la plage. Mais ce n’est pas tout de lézarder. Vers 18 h, on rechausse nos sandales. Quatre kilomètres de marche nous attendent. Nous rattrapons Campo del Sur puis marchons jusqu’à la playa de Santa Maria. Dans l’eau, les sur-feurs côtoient les baigneurs tandis que cyclistes, skateurs et piétons se croisent sur le front de mer. Nous poursuivons notre promenade en longeant la Playa de la Victoria, qui s’étend jusqu’au bout de Cadix. Des

restaurants, bars à tapas et hôtels bordent la plage. Un petit air de vacances qui nous pousse à nous diriger vers un chiringuito : un petit bar en bois à même le sable qui diffuse de la bachata en fond sonore. Nous sirotons un mojito en attendant que le soleil se couche. Ensuite, une nouvelle vie commence. Il paraît que les bars et boîtes de la nouvelle ville valent le coup. La nuit risque d’être encore longue.

Cathédrale de Cadix

Eglise de La Palma

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Insolite

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La Fédération Française de Pétanque compte 700 joueurs professionnels dont 200 femmes. Parmi elles, Jenny Rathberger, la quarantaine fraîchement dépassée, y joue depuis sa plus tendre enfance. Portrait de cette bouliste toulousaine qui partage sa vie entre le boulodrome et un cabinet d’architectes.

Par Marion Rivette

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Jamais sans

la pétanque Il vous arrivera sûrement de croi-ser des joueurs de pétanque cet été. Alors, pour intégrer une par-tie, et faire mouche il vaut mieux connaitre quelques termes.

• Boulodrome : terrain aménagé pour jouer à la pétanque

• Bouliste : joueur de pétanque

• Bouchon, cochonnet, bib... : petite boule en bois, le but

• Tu pointes ou tu tires ? : Ce sont deux stratégies distinctes soit se rapprocher du cochonnet ou chasser une boule de l’adversaire

• Faire le carreau : prendre la place d’une boule visée

Au Toulouse Pétanque Olympique (TPO)“Quand tu auras perdu ces deux parties tu viendras récupérer les clefs de la voiture pour ranger tes boules”. À l’époque, le père de Jenny Rathber-ger n’imaginait sûrement pas que sa fille allait remporter cette première compétition, normalement réservée aux séniors. Du haut de ses 11 ans, c’est sa carrière de bouliste qui débute ce jour-là. Mordue du jeu elle n’a cessé depuis, de pointer et de tirer au plus haut niveau.

Aux quatre coins des boulodromes du monde, cette toulousaine dy-namique défend les valeurs de ce sport. Une discipline rigoureuse qui requiert beaucoup d’adresse et de concentration. Hors compétition, elle ne s’entraîne pas mais « joue » corrige-t-elle, tous les week-ends.

L’apogée de sa carrière a lieu en 1992. C’est l’année où elle est sacrée championne de France. Depuis, elle collectionne les trophées qu’elle entrepose sur une étagère, chez elle. La famille des Rathberger vibre pour ce sport. Elle est d’ abord initiée par son père, il y a quelques an-nées. La tradition se perpétue ensuite de père en fille. La pétanque est un sport intergénérationnel et mixte, contrairement à certaines idées reçues. Jenny serre dans sa main la coupe gagnée la semaine dernière par son fils. Dernière victoire de la famille, son fils Maysson, âgé de 10 ans, est depuis peu champion de Haute-Garonne dans la catégorie ben-jamin.

Par ailleurs, elle fustige certaines dérives imputées aux joueurs irrespec-tueux et parfois trop alcoolisés qui ne respectent pas le déroulé normal des parties et gâchent l’esprit et l’ambiance. Que ce soit en famille, entre amis ou contre l’adversaire, les joueurs doivent respecter les règles du jeu. Elle préfère donner une image plus sérieuse que celle du Ricard-Pétanque. L’avertissement est lancé aux pétanqueurs qui perdent la boule sur les boulodromes.

La pétanque en famille

Glossaire

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Enquête

Une indemnité est directement versée au volontaire par l’État, et l’orga-nisme d’accueil lui verse également une prestation. Au total, les volon-taires en Service Civique perçoivent 573 € par mois. Il leur est aussi tou-jours possible en plus de percevoir le RSA ou une bourse d’étude, si leur situation leur permet d’en bénéficier. De plus, l’aide au logement fournie par la CAF est conservée. Par ailleurs, le Service Civique offre le droit aux personnes volontaires de bénéficier d’une protection sociale intégrale.

L’engagement peut s’étendre sur une durée allant de 6 à 12 mois et le volontaire peut signer un contrat impliquant minimum 24 heures d’engagement par semaine, jusqu’à 35 heures. Lors de cette période, le volontaire exécute une « mission d’intérêt général dans un des neuf domaines d’intervention reconnus prioritaires pour la Nation : culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éduca-tion pour tous, environnement, intervention d’urgence en cas de crise, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport. » (www.service-civique.gouv.fr).

Ce dispositif est ouvert à toutes et à tous, y compris aux Européens et aux non-Européens en séjour régulier depuis un an, ainsi qu’aux jeunes en situation de handicap. Par ailleurs, le Service Civique est ouvert, sans limite d’âge, au-delà de 25 ans, sous la forme du « volontariat de Service Civique ».

Pour s’engager, aucune condition particulière n’est requise, hormis d’être capable de fournir motivation, savoir-être et engagement. Il n’y a donc pas besoin d’avoir de diplôme ou d’expérience professionnelle préalable.

Au terme de la mission, le volontaire obtient une attestation et un réca-pitulatif des activités exercées remit par l’État. Cela peut lui être utile plus tard dans son CV, et aussi lui permettre de valider ses acquis (VAE).

Le service civique : une belle opportunité ?

Le Service Civique, dispositif français créé et entré en vigueur en 2010, est aujourd’hui de plus en plus usité parmi les jeunes de 16 à 25 ans. Il vise à développer l’engagement citoyen par l’insertion de volontaires dans divers organismes d’accueil (associations, collectivités territoriales, établissements publics, etc.). C’est donc un engagement volontaire, et non pas un contrat de travail, ce qui implique que la somme perçue par le volontaire n’est pas un salaire, mais une indemnité non imposable. Le volontaire n’est donc pas considéré (officiellement) comme salarié. Petit tour d’horizon et témoignages.

Le Service Civique est aujourd’hui de plus en plus connu et les jeunes y ont maintenant fréquemment recours.Au-delà des objectifs visés par l’État lors de sa création, il permet aux associations bénéficiant de peu de moyens d’accueillir des jeunes en leur sein afin de développer certains projets, ou bien même de tester un besoin que ressent l’association pour un domaine ou un poste et qui permettrait à cette dernière de se développer. C’est justement ce qu’a expérimenté Pauline durant son Service Civique.

Après des études en relation presse/public et évènementiel, Pauline a cherché du travail pendant plusieurs mois. Elle s’est ensuite tournée vers le Service Civique. Il est clair pour elle, que le Service Civique était d’abord un moyen de payer son loyer avant d’être un engagement ci-vique. A défaut de trouver un travail, beaucoup de jeunes, tout juste diplômés ou non, se rabattent sur le Service Civique qui leur fourni un revenu, une activité et de nouvelles compétences à ajouter à leur CV. Ainsi, au-delà de l’idée de civisme, le Service Civique a pris la place de l’Emploi Jeune.

Pauline a trouvé son Service Civique très rapidement, après seulement deux entretiens, grâce au site internet mis en place par le gouverne-ment. Une mission était déjà proposée mais l’organisme pour lequel elle s’est engagée a décidé de créer une mission pour elle, plus en rapport avec ses études. Finalement, au bout de quelques mois, le poste créé et développé grâce à Pauline fut pérenne. L’organisme en question rendit alors ce poste permanent et embaucha une nouvelle personne. En effet, un Service Civique ne peut remplacer un poste permanent. Pauline fut alors affiliée à une nouvelle mission jusqu’à la fin de son engagement.

Le service Civique effectué par Pauline a donc permit de faire évoluer un domaine dans cet organisme mais aussi de créer un nouveau poste.

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Enquête

Enquête réalisée par Charline Marché

Elle en garde aujourd’hui un bon souvenir et elle considère le Service Civique comme « un bon tremplin » et de très « bon secours ».

En parallèle, il arrive aussi que des jeunes encore étudiants décident de s’engager. Ce fut le cas de Pénélope (ndlr : le prénom a été changé à la demande de la personne interrogée). Cette dernière avait besoin d’effectuer un stage de fin d’étude pour valider son master. Grâce à son réseau, elle a été amenée à rencontrer la présidente d’une association qui l’intéressait particulièrement par son action sociale. Cette dernière souhaitait recruter trois services civiques pour une période de six mois reconductibles. Pénélope a donc dû négocier avec le bureau des stages de son université pour qu’ils acceptent qu’elle exécute un Service Ci-vique en guise de stage de fin d’étude. Il est vrai que l’association en question aurait pu la prendre en stage mais avec peu de moyens, cela revient beaucoup plus cher de prendre un stagiaire qu’un volontaire.

Sur place, les trois services Civiques, ont été pris en charge par les trois salariés de l’association. Rapidement, ils se sont greffés sur des mis-sions déjà mises en place. Pour elle, l’intégration a été facile et rapide. Le champ d’action très large lui permet d’agir sur le terrain par le biais d’interventions, afin de sensibiliser le public à des questions sociales importantes. Elle dit avoir conscience que ce contrat est « précaire » et

qu’il tient le rôle de « pansement », mais qu’il est malgré tout évident qu’il apporte une expérience salutaire et un bon moyen de subvenir un temps à ses besoins.

Quelque part ailleurs à Toulouse, Xavier est tuteur de Services Civiques dans une association qui promeut l’éducation pour tous. Il accueille et accompagne plusieurs volontaires qui lui sont confiés. Après leur avoir fourni une formation de huit jours, il les « insère » dans des missions pré-existantes ou bien voit avec eux quels projets ils aimeraient créer. Pour lui, le Service Civique est utile pour l’association car il « étoffe l’équipe et apporte un regard nouveau sur la structure (de l’association), qu’il est agréable de pouvoir faire évoluer ». C’est avant tout une « tentative de travail d’équipe ».

Xavier est justement passé il y a quelques années par le Service Civil Volontaire, et il ne dénote pas de grosses différences entre ce dernier et son remplaçant, hormis l’indemnité et le fait que le SCV n’offrait pas de couverture sociale contrairement au Service Civique.

Pour Xavier, le Service Civique peut correspondre à certains, peut sen-sibiliser des jeunes et créer du réseau, mais encore une fois, « la dérive, c’est que la motivation première n’est pas le service public mais le fait d’être payé ». Le problème également posé est que le Service Civique n’est finalement qu’ «  un dispositif de l’Etat qui permet de mettre les jeunes sous le seuil de pauvreté ».

Aujourd’hui, il semblerait que les Services Civiques soient raccourcis à six mois, afin que plus de jeunes puissent y accéder. Malheureusement, pour nombre d’associations, ce laps de temps est beaucoup trop court pour mettre en place ou même suivre un projet.

Ce type de poste est en définitive particulièrement intéressant pour un jeune diplôme en difficulté face au marché du travail. Il lui permet de rester actif, tout en ayant un revenu, en acquérant de nouvelles compé-tences et en se créant un réseau. Cependant, bien que la faiblesse des indemnités versées s’explique par le fait que ce soit du volontariat, elle reste choquante pour un contrat pouvant s’élever jusqu’à 35 heures de travail par semaine, voir même, de manière exceptionnelle, jusqu’à 48h sur 6 jours et pour des jeunes qui, bien qu’officiellement volontaires, effectuent souvent la même somme de travail qu’un salarié, selon les organismes dans lesquels ils sont recrutés.

Comment postuler à une mission de Service Civique ?Pour postuler à un service civique vous pouvez faire vos recherches auprès des organismes proposant des missions de Service Civique à partir de leur site internet ou bien sur le site officiel du service civique www.service-civique.gouv.fr

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Garorock, c’est pour bientôt ! a l’heure qu’il est, les festivaliers avisés commencent à remplir leur sac à dos. Seulement voilà, festivalier rime bien plus souvent avec arraché qu’avec avisé ! Diselo a donc décidé d’établir une liste des choses à ne pas oublier pour passer un bon festival.

Guide de survie

05 62 21 51 78 - www.theatredupontneuf.frTHÉÂTRE DU PONT NEUF - ESPACE DE CRÉATION

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03 > 05 JUILLET - 21H00LA MAISON DE BERNARDA ALBAThéâtre

10 > 12 JUILLET - 21H00UN PEU DE SEXE ?MERCI JUSTE POUR VOUS ÊTRE AGRÉABLE !Théâtre

JU I L L E T

Pour ne plus jamais oublier

son PQ en festoch

uLes laissez-passer Autant le dire tout de suite, sans eux, votre chouette weekend en festival risque de tourner court. C’est la base de la base, et pour-tant chaque année des étourdis se font avoir dès cette tragique première épreuve : la présentation des billets d’entrée au festival. Ne se séparer sous aucun prétexte des fameux tickets! Pour ceux qui viennent en tortillard n’oubliez pas non plus les billets de train, et l’éventuelle carte de réduction SNCF. Emmenez aussi votre carte d’identité, ça peut toujours être utile.

vCamping mon amour A la fin des concerts, certains festi-valiers ont parfois l’idée saugrenue de dormir. Si vous êtes un de ces hurluberlus, n’oubliez pas : un sac de couchage, et un oreiller (pas si inutile que ça au bout de 3 nuits). Pour les matelas gonflables, évitez de laisser le gonfleur à la maison ( certains ont essayé, ils ont eu des problèmes ). Quant au mys-tère des tentes volantes ou inin-tentionnellement déplacées, le meilleur remède, c’est encore de planter les sardines. Enfin, pour la vie quotidienne au camping, certains objets s’avèrent assez vite indispensables  : sacs poubelle, essuie-tout, lampe de poche, siège pliant…

La tente, les packs de bière, les feuilles à rou-ler, pas la peine de s’y attarder. C’est sûr, vous les aurez  ! Cette liste concerne plutôt ces pe-tits riens qu’on oublie irrémédiablement. Ces lampes de poche, rouleaux de PQ et autres tire-bouchons dont l’absence engendre parfois un profond sentiment de solitude. Suivez le guide et détendez-vous : cette année Diselo prépare votre valise à votre place.

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Guide de survie

Par Camille André

wÀ boire !C’est bien connu  : les festivaliers n’ont pas en-core lancé leur « tente 2 secondes » qu’ils ont déjà une bière à la main. La composition du mi-nibar, ça reste votre affaire. Mais pour le bon dé-roulement des beuveries post-concert, mieux vaut prévoir  : un décapsuleur, un tire-bou-chon et des verres en plastique. Pour le bon déroulement des gueules de bois post-beu-verie, mieux vaut avoir plusieurs packs d’eau (utile également pour éviter l’interminable file d’attente des douches, ou pour diluer le pastis). Enfin pour éviter les PV post-festival, mieux vaut emmener quelques alcootests.

xÀ la soupe !Manger 5 fruits et légumes par jour en festival, c’est compliqué. Manger pas cher l’est aussi. Pour toutes ces raisons, mieux vaut apporter sa propre nourriture. Là encore, chacun est libre de constituer son menu, mais les boites de conserve, les barres énergétiques et le café restent incontournables. Une invention géniale doit absolument vous accompagner en festival : La glacière (et les pains de glace). Non seulement, elle permet de conserver des aliments, mais en plus elle garde les bières au frais, et une fois refermée, elle peut servir de siège d’appoint. En revanche, méfiez-vous des réchauds qui, comme les feux de camps, sont souvent interdits en festival !

yGare aux fringues !En festoch’, la mode est à l’utile. Pensez à em-mener un k-way, des bottes, (aussi pratiques en temps de pluie que dans les pogos), et un gros pull pour les fins de soirées (Mesdemoi-selles, arrêtez de vous imaginer que Messieurs vous prêteront les-leurs si vous claquez des dents  : vous repartirez généralement avec un rhume). Si le soleil doit être de la partie, pensez aussi à emmener une casquette, des lunettes de soleil et des tongs (plus utiles dans les douches que dans les concerts).

zHygièneLes douches, justement  : en festival, c’est bien d’en profiter, mais on a rarement envie d’en abuser. La parade aux longues files d’attente et aux bacs crasseux, elle existe. Bassine, gel hy-droalcoolique, lingettes pour bébé  : autant de solutions qui retardent le bain fatidique tout en gardant une relative impression de fraîcheur. Mais pour les inconditionnels de la douche, il ne faut pas oublier sa serviette, son savon et éventuellement son shampoing. Le combo brosse à dents/dentifrice, c’est à vous de voir, mais pour garder des potes, c’est mieux. Reste enfin les incontournables rouleaux de papier toilette, sauf bien sûr si vous comptez vous retenir pendant trois jours…

{À ta santéUn festival sans coup de soleil, ampoules aux pieds ou boutons de moustiques, ce n’est pas vraiment un festival. La trousse de secours n’est donc pas si superflue  ! Elles contiendra  : des bouchons d’oreille (utiles aussi pour dormir, parce djembéman se produira dans le camping de 2h à 10h tous les matins), un antiseptique, du doliprane®, des pansements, de la crème solaire, et une bombe anti-moustique. Et pour profiter sans regret de toutes les ren-contres magiques de ce festival, pensez tou-jours aux préservatifs ainsi qu’à l’éventuelle plaquette de pilules.

|Ce qu’on n’a pas pu caser dans les sept premières rubriquesEn festoch se procurer un programme et un plan constitue une preuve irréfutable d’intelli-gence. Ca permet de ne pas louper les concerts et de retrouver facilement des amis sur le site. Pour contacter ces mêmes amis, avoir l’heure et l’alarme de sa pilule, c’est bien de charger son téléphone à fond, histoire qu’il tienne pendant 3 jours. Dernier conseil pour la route, retirez de l’argent liquide (un peu mais pas trop), avant de venir sur le site  : ça évite la queue aux dis-tributeurs. Maintenant que votre sac à dos est prêt et que vous avez trouvé l’astuce pour le fermer, tâchez de ne pas l’oublier sur le quai de gare, notre papier ne vous serait plus d’aucune utilité.

Carte blanche à...

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Carine Planès est née en France en 1978 et actuellement étudiante en optique à Toulouse. Passionnée de photographie, en particulier de portraits, elle profite de ses voyages pour capturer l’image des peuples qu’elle rencontre.

La photo que j’ai choisie (ci-contre) a été prise en Avril 2010, lors d’un de ses voyages au Népal, au cours d’un programme d’aide à la construction d’écoles.

Cette photo représente un orphelin de Pokhara, une des plus grandes villes du Népal. Cette région est un lieu de passage pour les réfugiés politiques tibétains. Certains s’installent sur place. D’autres continuent leur exil jusqu’à Dharamsala, dans l’Himalaya indien où se trouve le Dalaï-Lama. En chemin, quelques enfants échouent dans les orphelinats.

Le contexte est particulier dans ces pays de l’Himalaya. La culture tibétaine est menacée en Chine. Certains parlent de génocide culturel. À terme, dans deux générations, la langue tibétaine pourrait disparaître. D’un autre coté, les Tibétains réfugiés au Népal ou en Inde apportent leurs traditions et établissent des monastères. Ils transforment le paysage culturel des pays qui les abritent. Ces aménagements attirent les touristes occidentaux, amateurs de philosophie bouddhiste. Ces régions, pourtant reculées, sont donc également soumises à l’influence de l’occident et du modernisme.

Le mélange de ces cultures se fait t-il au détriment de la diversité? L’uniformisation n’est-elle pas une forme de disparition? L’avenir nous le dira. Dans

Les enfants de L’Himalaya

Un orphelin de Pokhara«Les enfants de l’Himalaya» photo n° 613Avril 2010, Pokhara, Népal. © Carine Planès.

Carine Planès

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Les enfants de L’Himalaya

O�re Valable du 26 juin au 13 juillet sur présentation de ce numéro

vingt ans, il y a fort à parier qu’une partie de ce que ce petit garçon connaît aujourd’hui aura disparu. Les danses traditionnelles, les langues, les métiers... Toutes ces choses disparaissent, changent, se mixent, se transforment, se déplacent.

Cet enfant est au carrefour des cultures et des époques. Ses racines s’affichent en rouge sur son front pendant que son T-shirt annonce comme une promesse «THE FUTURE IS MINE» (l’avenir est à moi). Il fera de ce futur ce qu’il voudra, ou ce qu’il pourra. Mais en héritant de la mémoire des générations disparues, de leurs erreurs et de leurs victoires, il hérite aussi du devoir de transmettre à son tour ces richesses qui font de l’humain ce qu’il est.

Propos recueilli par Mathieu LeMat

Photos de Carine Planès

Toutes les photos sont réalisées par Carine Planès La série de photos «les enfants de l’Himalaya» réalisée en Avril 2010. Elle est consultable dans son intégralité sur le blog photo de Carine Planès ; www.flickr.com/photos/ ladybub32/

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Le coin du Cinéphile

Fear and Desire de Stanley Kubrick

au menu dans cette rubrique : Une aventure périlleuse jusqu’aux premiers films de tous vos réalisateurs connus, qui, chacun à leur manière, amorcent le génie qui s’en suivra.

sion de Kubrick de tout contrôler).La guerre représentée à travers le sang et les armes n’est qu’une image, Kubrick nous montre qu’elle consiste dans le combat de chaque homme pour se faire accepter et respecter par la société. Comme le dit la voix off à l’ouverture du film, «  la seule patrie de ces hommes, c’est leur esprit. »

Par Adrien Raimbault

Kubrick, un nom que tout le monde connaît. Pourtant, son premier film reste anonyme, Fear and Desire (1954), tourné en noir et blanc 9mm avec un petit budget. Après deux courts-métrages réalisés en 1951, Kubrick décide de passer au grand format et tourne ce film qu’il qualifiera plus tard de « dessin d’enfant sur une porte de frigo ». L’histoire consiste en une guerre abstraite où une petite troupe de soldats perdus en territoire inconnu tentent de retourner à leurs lignes alliées. Comme il le fera plus tard dans le célèbre Full Metal Jacket, Kubrick déve-loppe le thème de la guerre et de son absurdité qui détruit des hommes qui ne peuvent y être préparés. Comme le montre l’exemple du puceau cédant frénétiquement à ses pulsions sexuelles sur une prisonnière du groupe. Il atteindra par cette voie ultime la folie qui fera de lui une bête, un homme sans visage aux yeux de l’humanité. La critique est négative. Pourtant, même si le film se découvre hasardeux, il n’en reste pas moins très bien réalisé sur le plan théorique, avec l’apparition de concepts chers à Kubrick, comme la guerre, la folie, et plus généralement une sérieuse réflexion philosophique sur la nature humaine.La photographie est également ma-gnifique avec des plans expérimentaux très audacieux, et les person-nages contiennent tous à leur manière une profonde dimension psy-chologique. En fin de compte, l’intrigue ne consiste qu’en une métaphore permettant de cadrer le film sur le fonctionnement des personnages, terriblement réalistes dans leur façon d’être et de réagir aux crises auxquelles ils sont confrontés. D’ailleurs, les hommes qui s’en sortent le mieux dans la petite troupe sont les plus cyniques, les plus manipulateurs et les plus distants. Les autres, fragiles ou passionnés, réellement humains, en tirent les tristes conséquences. Ce film n’est certainement pas le plus abouti de son réalisateur, mais on peut sentir la patte Kubrick jaillir pleine de rage et de lucidité dans ce tableau de la comédie humaine, qui reflète une dimension approfondie à travers un travail d’ensemble méticuleux (grâce notamment à l’obses-

Fear and Desire, réalisé en 1954 par Stanley Kubrick.Avec Franck Silvera, Paul Mazursky, kenneth Harp…Le film, répudié par son réalisateur quelques temps après sa sortie, fut introuvable pendant de longues années, la rumeur allant même jusqu’à dire que Kubrick lui-même aurait racheté toutes les copies existantes pour les détruire. Une copie pirate circule toujours sur le web, en très mauvaise qualité. Mais depuis 2012, le film a été restauré grâce à une ancienne copie archivée par Kodak pour être présenté au public. Il est dorénavant disponible en Dvd et BluRay.

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en partenariat avec la MGEN FILIA / EFFICIENCE SANTE

Un rayon de soleil et tout va mieux… oubliées les angoisses des concours, apaisé le stress du quotidien ! Le soleil joue un rôle important sur notre mental et notre physique. Il nous aide à rester en bonne forme et de bonne humeur. Quelques minutes de soleil quotidien suffisent à fabriquer la vitamine D, essentielle pour nos os, notre santé… et notre moral ! attention cependant à ne pas en abuser.

Il y a quelques années encore, le bronzage était roi : s’exposer dès les premiers jours de l’été allait de soi. Aujourd’hui, revers de la médaille, ce sont les effets néfastes du soleil qui font la une des magazines. S’expo-ser imprudemment au soleil a des conséquences que tout le monde connaît, surtout si cette exposition a lieu aux heures les plus dange-reuses pour la peau.

Les effets les plus néfastes sont à ranger en deux catégories. A court terme : éblouissement et problèmes de vue, les traditionnels coups de soleil et réactions allergiques. A long terme : risque de cancer de la peau, risque de cataracte et accélération du vieillissement de la peau. Il faut donc se protéger du soleil à tout âge, ce qui nécessite parfois de chan-ger de comportement. Réviser au soleil, faire une sieste sans chapeau, ou même jouer au volley-ball à l’heure du déjeuner peuvent s’avérer dangereux. Pas d’exposition exagérée, pas de bronzage intensif !

Phototype, vous avez dit phototype ?C’est tout simplement la qualité de votre réponse à l’action des rayons solaires. Il existe six phototypes différents, déterminés en fonction de la carnation, de la couleur des cheveux, de la présence ou non de taches de rousseur, de la capacité à attraper des coups de soleil ou au contraire de bronzer. Sachez que plus votre phototype est faible, plus vous devez utiliser un photoprotecteur élevé.

Et maintenant, à vous de jouer !Il est conseillé de toujours utiliser une protection UVB et UVA que vous appliquerez, dans l’idéal, quelques minutes avant d’arriver sur la plage afin qu’elle ait le temps de bien pénétrer et dont vous renouvellerez l’application toutes les 2 heures, après baignades et/ou jeux de plage.

Le Soleil À ta santé

comment bien en profiter ?

attention ! Le Monoï et la graisse à traire ne sont pas des produits protecteurs. Ils augmentent au contraire les méfaits des rayons de soleil. À oublier !

Info plus

Quels produits choisir ?Au bord de la mer, préférez les produits waterproof, plus pratiques. Pour les lèvres, le nez, les pavillons des oreilles, choisissez si possible des écrans minéraux.

Préférez un produit à indice très élevé (>50) si :

•Vousavezunepeauclaire,quibrûleplusqu’ellenebronze.

•Vousavezunepeau« intermédiaire»,maisquevouspassezvosva-cances en altitude ou sous les tropiques.

•Vousêtesparticulièrementsensibleausoleil.

•Vousavezdesenfantsàprotéger.

Dans les autres cas de figure, vous pouvez vous contenter de produits à indices moins élevés (indice 20) en faisant attention à vous exposer progressivement.

Par Cyrille Venaruzzo

Coup de Projo

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Les p’tits festivals

La Fête du Cognac«  La Fête du Cognac est une grande manifestation autour des délicieux produits viticoles (Cognac, Pineau des Charentes et Vins de Pays Charentais) et culinaires charentais.

  La Fête du Cognac se déroulera du jeudi 25 au samedi 27 juillet 2013 autour du magnifique port de Cognac. 3 jours pendant lesquels vous pourrez découvrir le cognac sous ses formes festives et dîner sur place dans le cadre idyllique du port de plaisance pour apprécier à leur juste mesure les produits culinaires locaux.Pour que saveurs gustatives riment avec plaisir auditif vous pourrez écouter chaque soir 2 concerts à 21h et 23h avec des artistes de très grande renommée. »

25, 26 et 27 juillet 2013 à Cognac (16) / www.lafeteducognac.fr

Rendez-vous à l’ place Wilson, Métro Jean Jaurès

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Le festival de la motteUne édition haute en couleur… Des artistes fantastiques, une scène découverte au mi-lieu de la motte, des spectacles en veux-tu en voilà ! Un bois magique, une atmosphère unique, un rendez-vous qui, chaque année, ne laisse pas indifférent… La Motte donne du rêve… Et parfois… Le rêve peut devenir réalité ! Alors n’hésitez pas, venez… R-Wan, Zenzile, Burning Heads entre autres seront au rendez-vous.

30 et 31 aout 2013 à Siecq (17) / festivaldelamotte.com/

Binic folks blues festival3 nuits pour construire un pont entre Binic et Memphis. 3 jours pour franchir le Rubicon du blues en emprun-tant les chemins de traverse du folk, du rockabilly et du rock ! 3 jours et 3 nuits pour partager l’escale estivale des musiciens voyageurs... Venus du monde entier. Concerts et déambulations à partir de 18h. Vivez au rythme des terrasses du Folk Blues Festival. La musique envahit les quais, les musiciens jouent au ras du pavé, à l’ancienne et en acoustique... pour commencer la soi-rée cool !

2, 3 et 4 août 2013 à Binic (22) / http://www.binic-folks-blues-festival.fr/

Une fois n’est pas coutume,

nous allons faire le tour des festivals

qui sont un peu moins connus du

grand public. Liste non exhaustive

élaborée par la rédac’ de Diselo !

Coup de Projo

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A Toulouse

Et pour le 14 juillet, vous faites quoi ?Les allées Jean Jaurès accueillent l’Orchestre national du Capitole dirigé par le chef Tugan Sokhiev pour un concert gratuit à 20 heures. L’Orchestre sera entouré d’invités : Calogéro, Bernard Lavilliers, Maurane, Passi, Juliette, Yvan Cassar. À 22h45 place au feu d’artifice ! Pluie de stars en perspective !

Le 2ème Festival International du film grolandais de tou-louse - C’est re la fête !

Après l’anniversaire des 20 ans de Groland en septembre 2012, les associations A CÔTÉ et JERKOV organisent cette année le 2ème Festival International du Film Grolandais de Toulouse (FI-FIGROT). Du lundi 16 au dimanche 22 septembre: projections ci-nématographiques, concerts, expositions et autres représenta-tions, animeront la Ville rose et le cœur de tous les Grolandais. Et qui dit festival de cinéma dit compétition. Une dizaine de films qui se tireront la bourre, à savoir QUI remportera les Amphores, le précieux prix récompensant les films les plus Grolandais de l’année. Et qui dit compétition dit jury, ou Grojury plus exacte-

ment. Le festival a l’honneur de recevoir cette année en tant que président l’incommensurable ALBERT DUPONTEL.

Du 16 au 22 septemb’ - Toutes les infos : www.fifigrot.com

Colomiers L’Avenir de Jordi Colomer

Dans le cadre du Festival International d’Art de Toulouse, le Pavillon Blanc | Centre d’art de Colomiers invite un acteur majeur de la scène européenne, Jordi Colomer, à investir son espace d’exposition. Cet artiste espa-gnol est connu pour une œuvre qui explore la ville et les utopies…

Jusqu’au 31 Août - au pavillon Blanc à ColomiersToutes les infos : www.pavillonblanc-colomiers.fr

Friperie Gourmande à la Croix DauradeLa première Friperie Gourmande a vu le jour en 2011 au sein d’un petit groupe d’ami(e)s. Assez spontanément, l’envie de donner une seconde vie à nos vête-ments, accessoires et objets culturels nous a décidé à se donner rendez-vous pour échanger, troquer et rigoler autour de goûters partagés. Après cette édition #1 en toute intimité, dans un lieu familial, en l’occurrence un appar-

tement privé, le succès de l’initiative a fait son chemin, rassemblant de plus en plus d’adeptes et les friperies gourmandes ont pris le large pour s’installer dans un es-pace plus grand et en plein air au cœur du quartier Croix-Daurade à Toulouse.

Du 22 au 26 mai 2013 - Entrée libre - Infos horaires : www.bazacle.edf.com

Europie à Toulouse, carrefour de la jeunesse européenneToulouse accueille pour la première fois le festi-forum Europie réunissant plus de 1000 jeunes venus de 27 pays d’Europe. Interconnexion des alternatives portées par les jeunes, Europie crée un espace de réflexion et d’ac-tion sur 10 thèmes fondamentaux dont la justice sociale, les enjeux de l’eau et du climat, les défis de l’éducation, la démocratie réelle, la transition, l’économie équitable, mais aussi, les nouveaux moyens d’action  : l’artivisme, le hack n’wiki, la reGeneration. Il s’agit d’une manifesta-tion organisée par des jeunes pour les jeunes qui mixera dans la convivialité, de nombreux échanges, débats et des festivités, grâce à un programme de concerts ouvert à tous.

Du 23 au 25 août - zone verte des Argoulets - Camping autogéré / Billetterie en ligne (8€ la soirée, 20€ le pass 3 soirs) - Toutes les infos : www.europie.org

Et ailleurs

Ramonville Rock Suédois à Ramonville

Le groupe de rock suédois The Hives sera en concert le 10 juillet 2013 au Bikini. Le groupe fera une halte dans la salle de Ramonville-ste-Agne, pour présenter son dernier album «  Lex Hives  ». La formation avait déjà joué à la fin de l’année 2012 à Bordeaux, Lyon et Lille, puis à Paris (au Zénith). The Hives, un véritable essaim d’énergie avec son électro-pop un peu garage. Le résultat est décapant et en-diablé à souhait. Délurée, un peu folle et absolument craquante, la pop élec-trique de The Hives nous permet d’oublier la pop mielleuse que l’on entend parfois trop souvent sur les FM.

Le 10 juillet - Au Bikini - 34 € sur place- Infos et résa : www.lebikini.com

Coup de Projo

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Et ailleurs

Tournefeuille LES SEA GIRLS… Fêtent la fin du monde

Complètement déjantées, les quatre filles des Sea Girls n’ont pas changé la recette de leur succès : du déraisonnable et beaucoup de rire. À l’occasion de ce nouveau spectacle, elles se demandent si la fin du Monde est proche et décident ainsi d’en profiter pleinement ! Ces joyeuses meneuses de revue aux éternelles coiffes hirsutes, vêtues de plumes et de paillettes, chantent, dansent et nous surprennent avec leurs tours de magie. Tout dans l’esprit music-hall, un zeste Copacabana, elles s’épluchent, s’échangent ou rétré-cissent. Accompagnées d’un guitariste et d’un percussionniste, les quatre chanteuses interprètent avec brio des tubes inédits.

Le 27 septembre - à Odyssud - Tarifs et résa : www.odyssud.com

Des Nippons au PhareThe GazettE (prononcer Gazetto) est le leader incontesté de la scène Visual Kei japonaise, un mouvement typiquement nippon qui met sur la même égalité musique, style et look. The GazettE est composé d’excellents musiciens avec un style et une personnalité très forte. Formé en 2002, le groupe est vite devenu incontournable au Japon grâce à son omniprésence, à chaque sortie de singles ou d’albums, dans les Oricon Charts (l’équivalent du Top 50) et avec des chansons qui atteignent même la 2ème place des meilleures ventes au Japon. Les concerts du groupe sont également des spectacles grandioses dans des salles de 20 000 places. The GazettE compte plusieurs dizaines de Fan Clubs différents, répartis dans une centaine de pays. Leur tournée mondiale de septembre 2013 est un évènement autant qu’une surprise, car le groupe, qui sort rarement du Japon, avait décidé de ne plus jouer à l’étranger.

Le dimanche 22 septembre - Au Phare à Tournefeuille - 60 €Infos et résa : www.le-phare.org

Blagnac