Diselo N°10

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Participatif étudiant toulousain GRATUIT 10 Novembre 2012 www.facebook.com/diselomag de concert ! Gagnez vos places Dans les coulisses d’une salle de spectacle Diselo s'est rendu à Odyssud pour observer la préparation et les coulisses du spectacle d'Alexandre Astier. Carte blanche à Frédéric Malenfer Dans les concerts et dans les cirques, cet artiste fixe des instantanés sur sa planche à dessin.

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Le magazine participatif étudiant toulousain

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Participatif étudiant toulousainGRATUIT

n° 10Novembre 2012

www.facebook.com/diselomagde concert !Gagnez vos places

Dans les coulissesd’une sallede spectacle

Diselo s'est rendu à Odyssud pour observer la préparation et les coulisses du spectacle d'Alexandre Astier.

Carte blancheà Frédéric Malenfer

Dans les concerts et dans les cirques, cet artiste fixe des instantanés sur sa planche à dessin.

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Quand on ne sait pas commencer un édito, la meilleure solution, enfin... la plus simple, c’est de mettre une citation. Ça fait intelligent, presque intellectuel. Classe quoi ! Comme on avait prévu de rencontrer Alexandre Astier mais qu’on a seulement pu l’observer de loin en coulisses, comme de pâles mortels admi-rant les dieux Olympiens, on avait pensé à une phrase mythique de Kaamelott : «  Qu’est ce qu’ils foutent ces cons de Saxons ? ». Mais bon, tout bien réfléchi, ça semble un peu hors de propos. Du coup voilà ce que à trouver pour ce mois-ci : « Novembre, le onze douzième d’une lassitude ». C’est Ambrose Bierce qui l’a dit. Maintenant vous pourrez crâner en société avec votre belle citation alors que les non-lec-teurs de Diselo resteront dans leur ignorance crasse. Profitez-en !

NB : quand j’écris « on », c’est pour impliquer toute la rédaction de Diselo mais en fait personne ne contrôle quoi que ce soit dans cet édito. C’est juste un procédé d’écriture. Si vous voulez connaître l’envers du décor et participer courageusement à la création de ce men­suel. N’hésitez pas, on vous attend avec joie.

edito

édité par diselo  : 16, rue des Teinturiers 31300 TOULOUSESARL AU CAPITAL de 3000 € - N° SIREN : 535 243 786 RCS Toulousedirecteur de la publication : Cyrille Venaruzzorédacteur en chef : Gael Cérez ils ont participé à ce numéro : Armelle Camelin, Mickaël Rodrigues, Paul Muselet, Adrien Raimbault, Matthieu Stricot, Semelle, Cyrille Venaruzzo. conception & réalisation : DISELO - impression : COREP

Novembre - N° 10

Échos | 4-5Accueillir les étudiants étrangersMatthieu Stricot et Gael Cérez

focus | 14-15Le don / GalileoAdrien Raimbault / Armelle Camelin

Coups de Projo | 17-19

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Carte blanche à... | 12Frédéric Malenfer

Mouille ton maillot | 10-11Armstrong avale sa trompetteSemelle

CoNtaCt : CyrilleTél. 06 61 78 67 39 | [email protected]

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Coup de coeur | 16La BD dans tous ses états à ColomiersGael Cérez

p 8

p 12

Café de l’Actu | 6-7Souvenirs d’intégrationMatthieu Stricot

Dans les coulisses | 8-9du Spectacle d’Alexandre AstierPaul Muselet

p 10

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Échos

Ellen Kjetså, 19 ans et Linn Mjelstad, 20 ans étudient en première année à l’Institut National des Sciences Appliquées (Insa). Arrivées en août dans la ville rose, comme douze autres étudiants norvégiens, elles s’y sont ins-tallées sans problème : « Tout a été pris en charge par le programme Nor-ginsa. Ils sont venus nous récupérer à l’aéroport. Nous avons eu le droit à une visite de la cité de l’espace. Et nous sommes logés dans un apparte-ment tout près de notre école. On dort, on mange et on étudie à l’Insa. »

Bien installées, les deux jeunes filles ne sont pas forcément bien inté-grées, car, revers de la médaille, il est parfois difficile de sortir de ce cocon Insa. « En première année, nous ne sommes qu’entre étrangers. Nous ne côtoyons les Français que pendant les temps de sport, regrettent-elles. Il y a un système de parrainage mais il ne fonctionne pas bien. Les étu-diants qui s’y inscrivent ne s’investissent pas. » Le rythme scolaire, plus in-tense qu’en Norvège, ne facilite pas non plus la découverte des environs. « Au début, nous n’avions que des cours de français donc nous avions le temps de visiter la ville. Maintenant que nous finissons nos journées à 18h, nous sommes trop fatiguées ou nous avons trop de travail pour nous y rendre. »

Le peu de temps libre qu’il leur reste, Ellen et Linn le consacrent à l’Ansa (Association for norvegian students abroad), une association qui orga-nise entre autres des fêtes et des dégustations de vins. « On reste entre nous à parler norvégien, constate Ellen. Mais on est là pour cinq ans, alors nous avons le temps de découvrir Toulouse et sa région. »

Ville universitaire importante, toulouse accueille de nombreux étudiants étrangers. Comment sont-ils accueillis ? S’acclimatent-ils bien à leur nouvelle ville ? C’est ce que nous avons demandé à Ellen et Linn, deux étudiantes norvégiennes.

Témoignages

Accueillirles étudiants étrangers

10 293 étudiants étrangers

161 908 étudiants français

En 2010, Toulouse accueillait 10293 étudiants étrangers, soit 14,3% de l'effectif total (souce Campus France)

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Échos

Tous Erasmus ! L’association ESN ASER, basée à la maison desétudiants de l’UT1 Capitole, souhaite réunir tout le monde, pas seulement des étrangers, comme l’affirme Charlotte Wright, la présidente : «  L’asso-ciation est aussi là pour ceux qui veulent partir et découvrir d’autres cultures  ». Fraîchement arrivée à Toulouse en provenance de Londres, cette étudiante en droit de 19 ans a décidé de prendre en charge l’asso-ciation Erasmus qu’elle anime grâce à l’aide de 15 membres actifs. Leur objectif : intégrer les étudiants étrangers dans la vie toulousaine, à travers des activités diverses et variées : « En septembre, 150 étudiants sont par-tis à Leucate pour un week-end en bord de mer. Le prochain week-end d’intégration aura lieu les 26 et 27 janvier dans les Pyrénées. 120 étu-diants pourront ainsi partir skier », explique-t-elle.

Mais quand on pense Erasmus, on pense forcément soirées. L’ESN ASER en organise à peu près une chaque semaine. « Le 17 octobre, la French Kiss Party a rassemblé 350 personnes  », se félicite la présidente. Des stages de salsa sont aussi organisés par l’association à l’école de danse Harold Paturet. L’objectif premier étant de bien accueillir les étrangers, un système de parrainage est mis en place : en septembre puis en janvier, les étudiants

qui le souhaitent peuvent se porter parrain ou marraine d’un(e) nouvel(le) arrivant(e). Entrer dans l’asso, c’est aussi la possibilité de se rendre aux assemblées nationales et internationales de

l’Erasmus Student Network : « Trois membres partent à Troyes pour l’as-semblée nationale », précise la jeune étudiante. D’autres se rendront à la plateforme Erasmus de l’ouest (WEP), et d’autres encore à l’assemblée mondiale (AGM), qui se déroulera à Maribor en Slovénie au mois de mars. Alors, envie de partir, d’accueillir, de nouer des liens avec l’Europe et le monde ? L’ESN ASER est faite pour vous.

RENSEigNEmENtS ESN ASER Toulouse 1 Capitole.Maison des étudiants du campus de l’Arsenal, 3ème étage.www.toulouse.ixesn.frFacebook : Erasmus Toulouse 1 Capitole Aser officiel.

Erasmusencore et toujours!

Depuis des années, l’ESN aSER (Erasmus Student Network – association des ERasmus) fait son maximum pour accueillir les étudiants en Erasmus à toulouse. Charlotte Wrigh, sa présidente, nous parle de ses activités.

Dossier réalisé par Matthieu Stricot et Gael Cérez

Histoire et mode d’emploiUn greeter est un personne prête à faire découvrir gratuitement sa ville à un visiteur étranger. Balades, expos, activités, sport, tout est possible. Comme le précisent certains sites : « Tous les greeters sont diffé-rents, et chaque accueil se fait sur mesure. Indiquez-nous ce que vous désirez faire et voir, le formulaire a été créé pour cela ». Voilà une façon originale de découvrir une ville hors des sentiers battus du tou-risme ordinaire. Né en 1992 à New-York, le mouvement s’est répandu dans le monde entier. En France, le réseau compte 26 structures associa-tives ou institutionnelles mais, Albi excepté, le Sud-ouest n’est toujours pas représenté. Au printemps prochain, Toulouse devrait combler ce vide.

Cultures urbaines et alternativesPiloté par l’office de tourisme; le projet Toulouse Greeters souhaite se concentrer sur les cultures urbaines et alternatives. « Toulouse fait par-tie des grandes villes européennes mais nous avons du mal à capter les jeunes visiteurs, révèle Hélène Kemplaire, la directrice-adjointe de

l’office de tourisme. Pourtant, Toulouse a une culture urbaine et alternative très riche. Nous avons identifié une centaine d’événements culturels de ce type par semaine. Nous voulons faire découvrir cette culture, pas forcément très visible, en recrutant des greeters qui en seraient issus. »

Une offre complémentaireQuid des activités proposées ? À Nantes par exemple, certains greeters proposent des balades dans la ville. Leurs homologues toulousains devront se montrer

plus imaginatifs pour intégrer le réseau. « L’office de tourisme propose déjà des visites guidées de la ville. Les greeters ne doivent pas marcher sur les plates-bandes des guides professionnels, explique la directrice-adjointe. L’intérêt, c’est d’avoir une offre complémentaire, pas une offre qui en bouscule une autre. ».

RENSEigNEmENtS www.france-greeters.frwww.toulouse-tourisme.com/Vous-etes-plutot/Jeunes/Toulouse-Greeters/Toulouse-Greeters

à ToulouseLes greeters débarquent

Le 23 octobre dernier, toulouse a officiellement lancé le projet « greeters toulousains ». objectif : constituer une équipe de greeters pour faire découvrir la ville aux visiteurs étrangers, étudiants y compris.

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Café de l’Actu

WEi. Soirée d’inté. Des mots qui fleurissent sur les affiches étudiantes de la rentrée. Et pour cause : c’est le moment d’intégrer les nouveaux venus dans les facs et écoles de toulouse. Dans les esprits, ces évènements sont souvent synonymes de bizutage. Un mot souvent utilisé à tort et à travers. Depuis 1998, le bizutage est interdit en France. il est vrai, des abus sont encore recensés chaque année. mais heureusement, ces rites humiliants tendent à diminuer. L’intégration consiste simplement à connaître ses camarades tout en s’amusant, sans forcément se ridiculiser. Comme le révèlent quatre étudiants toulousains, pas besoin de se désintégrer pour rentrer dans le moule.

En quoi a consisté votre intégration ?Élodie : Nous avons subi un « bizutage » dans les rues de Toulouse un après-midi. Déguisés en sacs poubelles, nous sommes allés quémander des sous aux passants, avant de nous faire entarter de crème chantilly et de peinture. L’argent récolté nous a permis d’organiser un pique-nique à la Daurade le soir-même, et un week-end au bord de la mer, à Figueras, début octobre.

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d’intégrationSouvenirs

Juan,25 ans. master supaéro.

Manue et Elodie, 22 ans. prépa lettres de st-sernin.

Steven, 24 ans. ecole de Journalisme de toulouse.

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Café de l’ActuJuan : Nous avons aussi eu le droit à un week-end à la mer. Nous sommes partis à la dune du Pyla, pour trois nuits en bungalow. Il n’y avait pas beaucoup d’activités : jouer, boire, parler et bronzer, voilà le programme. J’ai tenté d’escalader la dune. En vain, j’étais fatigué au bout de deux mètres. J’ai passé mon temps avec les étudiants que je connaissais déjà.

Steven : Pas le budget pour la mer. L’année dernière, nous avons été intégrés au lac de Sesquières, par des jeux pas très méchants. Pas de bizutage formel, mais j’ai quand même réussi à finir dans l’étang. Le soir même, la soirée se poursuivait dans un bar, où un tampon sur la main donnait le droit à des consommations gratuites. Cette année, en charge du BDE, c’était à mon tour d’organiser. Nous avons organisé l’après-midi de la même manière à Sesquières, le soleil en moins. L’occasion de pour-rir gentillement les petits nouveaux. Le soir, nous avons privatisé un bar. Quelques débordements à signaler, mais rien de méchant. Mais quand on organise, il faut rester lucide. Aux petits de se faire plaisir, à nous de nettoyer...

De drôles de blagues des anciens ?Manue : Tu n’as pas eu un poème à écrire, Elodie ?

Élodie : Non.

Manue : Nous si. Les étudiants de deuxième année nous ont demandé de rédiger un poème pour évaluer notre niveau d’écriture. Ils nous ont annoncé qu’il s’agirait de notre première note. Au final, ce sont eux-mêmes qui ont lu et noté nos textes.

Élodie : Ils nous ont aussi fait croire que nous avions un partiel le lende-main. Nous étions dupes.

Manue : On est vite impressionné quand on rentre dans ce type d’éta-blissement.

Élodie : Je ne suis pas fan de la mousse à raser. Mais les jeux n’étaient pas perfides. Je me suis bien amusée. Et à vrai dire, comme Juan, je suis restée avec des gens que je connaissais déjà.

Steven : D’où l’idée de faire des équipes qui jouent ensemble, ça créé des liens !

Juan  : Pas de mauvaise blague pour moi. J’avais même la chance de connaître les organisateurs, qui ont pu racheter à boire quand la boisson faisait défaut.

Un système de parrainages a-t-il été mis en place ?Élodie  : Nous devions choisir nos parrains, alors que nous nous ne connaissions pas...

Steven : On a mis en place un système de tirage au sort. Les 1ère année tiraient l’image d’un journaliste et devaient trouver le 2ème année cor-respondant. Chacun a eu le droit à un surnom un peu tiré par les cheveux se rapportant au nom de famille.

Des mauvais souvenirs toutefois ?Élodie : Pas du tout, puisque nous y sommes retournés l’année suivante.

Steven  : L’odeur qui m’a suivi toute l’après-midi. Celle de Johnny le poulpe, qui avait passé deux jours dans le coffre d’une voiture. Ce dernier était prévu pour impressionner les petits, en cas de mauvais comporte-ment. C’était sans compter sur les traitres de ma propre promo, qui me l’ont balancé au visage avant d’assaisonner le tout de bière. Le poulpe a retrouvé sa liberté, sans même avoir rencontré ceux de 1ère année.

Élodie  : Cette odeur de fruit de mer me fait penser à notre mascotte, le homard Tini. Il a bien porté son nom, en encaissant de l’alcool toute l’année.

Quelle image retenez-vous de votre intégration ?Élodie : Quand nous chantions au Capitole, sacs poubelles en guise de vêtements et peinture sur le visage.

Manue : Ie pique-nique à la Daurade. C’était ma première nuit au bord de la Garonne.

Juan : À 10 dans un bungalow, c’était « nice ».

Steven : Je retiens les trois promos dansant ensemble le soir, sans vrai-ment se connaître. Quelque fut le niveau de danse et l’état de fatigue de chacun, tous étaient sur la piste.

Photo et texte par Matthieu Stricot

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Dans les coulisses

Dimanche 16h, nous entrons par l’arrière du vaste bâtiment d’Odyssud. La petite porte réservée au personnel mène directement à la scène. 30 mètres de large, 20 mètres de profondeur et plus de 9 mètres de hau-teur, les dimensions du plateau sont impressionnantes. À notre arrivée, l’équipe technique installe déjà les pendrillons : ces grands tissus noirs limitent l’espace entre la scène et les coulisses, tout en créant un plafond virtuel qui permet de masquer les projecteurs. Pour que la magie soit préservée, certains éléments de construction sont systématiquement occultés. C’est tout le paradoxe de la régie, secteur indispensable mais condamné à l’ombre.

Un travail d’équipeComment travaillent ces professionnels sans qui le spectacle ne pourrait avoir lieu ? « Le montage n’est que l’aboutissement d’un long travail de

Les 22 et 23 octobre dernier, alexandre astier – le créateur de « Kaamelot » - rendait hommage à

Bach lors d’un one-man-show déjanté à odyssud, à Blagnac. Poussé par notre curiosité, nous

souhaitions vivre ce moment différemment en assistant à l’assemblage scénique du spectacle,

étape fermée au public. La veille de la première, nous nous sommes rendus sur place pour assister au montage. Le jour suivant, nous avons observé

le spectacle depuis les coulisses. Balade dans l’envers du décor.

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du Spectacled’Alexandre Astier

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préparation, explique Guillaume Arnaud, le régisseur principal. Suite au feu vert de la direction artistique d’Odyssud, la régie technique mène une étude de faisabilité et se penche sur la fiche technique, qui regroupe les demandes de matériel nécessaire au déroulement du spectacle ». Cette collaboration avec ses homologues-régisseurs est déterminante : « Il faut vraiment être précis. On fait le même métier, mais on a des impéra-tifs différents. Ici, nous devons nous adapter aux spécificités du spectacle. De leur côté, ils doivent prendre en compte les capacités d’accueil de la salle et le matériel qu’on a à disposition ». Les artistes, eux, ne sont quasi-ment jamais en lien avec la technique, même si cela peut arriver « dans de très rares cas ». Au fur et à mesure de la préparation, les demandes s’affinent jusqu’à la formation des équipes de monteurs, où les plannings sont déterminés en fonction des délais. Pendant le montage, les régis-seurs se rencontrent et procèdent ensemble au réglage de l’installation comme ce dimanche à la veille du spectacle.

Perchés dans des nacelles électriques, les techniciens lumière règlent les projecteurs sur le plateau à plus de 8 mètres de hauteur. « Plus que 70 projecteurs à faire  !, glisse l’un d’eux. « Après les effets de lumière sont enregistrés. La mise en scène est très précise pour le théâtre. C’est très dif-férent du concert, où le réglage est davantage manuel ». Au sol, l’équipe d’Alexandre Astier dirige la manœuvre pour que le fil conducteur du spectacle soit scrupuleusement respecté. Au fond de la scène, on aper-çoit le clavecin utilisé par l’artiste. Il sera accordé au dernier moment, le jour du spectacle.

Lumière !Le lendemain soir, nous accédons aux coulisses. Le silence est tel qu’on ose à peine fouler les planches de la grande scène. Il est 20h. Seul face au clavier dans une salle encore vide, l’humoriste répète une dernière fois ses gammes de Bach. Derrière le rideau, Michael, le régisseur plateau d’Odyssud prévient tous les membres du staff technique  : le spectacle sera décalé de cinq minutes pour cause d’embouteillage sur la rocade. Toute l’équipe est reliée par micros interposés. À chaque signal des régis-seurs de la compagnie, Michael lance les effets de décor voulus : « Quand ils me donnent le top, j’actionne les porteuses qui guident les change-ments de portillon. Là c’est un one-man-show, je dois surtout veiller à l’ouverture et à la fermeture des rideaux, et à des petits effets de plateau. Nous avons un autre rôle : on dit que nous sommes en baby-sitting de la régie. Comme nous connaissons bien la salle, nous savons comment réagir en cas de problème. L’imprévu fait partie du métier, c’est le spec-tacle vivant ! ». Entre-temps, la salle s’est remplie. Le spectacle peut commencer. Pen-dant plus d’une heure et demie, Alexandre Astier surprend un public épaté par son double talent de comédien et de musicien. La commu-nion simultanée des deux disciplines relève de la performance. Côté coulisses, un des régisseurs de la compagnie s’occupe des accessoires en naviguant entre les rideaux. Alors que le spectacle touche à sa fin, l’habil-leuse entre en action. Avec dextérité, elle procède à un rapide change-ment de costume, un « précipité », pour la dernière scène. Le salut final déclenche un tonnerre d’applaudissements. Dix minutes plus tard, la salle est à nouveau vide, et le silence reprend le dessus. La soirée n’est pas terminée pour les techniciens… qui se lancent déjà dans la préparation du spectacle du lendemain.

Photos et textes par Paul Muselet

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Mouille ton maillot

avale sa trompetteArmstrong

Des podiums à la chute, la carrière sportive de Lance armstrong est d’ores et déjà entrée dans l’histoire. Retour sur deux mois d’enfer pour le texan, qui l’auront vu perdre sa réputation, son palmarès et peut-être une partie de sa fortune.

Du cancer au maillot jaune, des podiums à la déchéance. L’histoire de Lance Armstrong ressemble à tout sauf un long fleuve tranquille. Après des années de soupçons, le voile s’est enfin levé sur la carrière du Texan, désormais ex-septuple vainqueur du Tour. Rappelez-vous pourtant, il y a six mois. Pas l’ombre d’un nuage ne flottait au dessus de l’empire Arms-trong. Ce n’est en effet qu’à la fin du mois d’août, que la publication d’un rapport de l’USADA (l’agence antidopage américaine) jette le trouble

2, 950 millions d’euros

C’est la somme des primes gagnées sur le Tour de France

que le coureur devraégalement devoir rembourser, selon Christian Prudhomme, le patron de la Grande Boucle.

Le chiffre

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www.francoisbrunner.com

C’est un dessin réalisé sur photoshop.

Mouille ton maillot

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Les rédacteurs de Semellewww.semelle-web.fr

sur l’ancien maillot jaune. Accusé de dopage, de liens étroits avec les instances dirigeantes du sport, le Texan renonce à toutes poursuites. Des aveux de culpabilité, en somme. Si l’Américain nie toujours en bloc les accusations de dopage, le regard du monde de cyclisme vient de changer radicalement.

La descente aux enfersLongtemps sûr de lui au point de faire douter tous les enquêteurs qui se sont frottés à son cas, Lance Armstrong a finalement cédé. Cependant, sa position est toujours restée claire : « Je sais qui a gagné ces sept Tours de France, mes coéquipiers savent qui a gagné ces sept Tours de France et tous ceux avec qui j’ai couru savent qui a gagné ces sept Tours de France », chante t-il à tue-tête. Les dernières semaines sont pourtant loin d’êtres faciles pour le Texan. Car le mal était déjà fait. En acceptant le rapport de l’USADA - ou plutôt en ne s’y opposant pas - l’Américain s’est condamné à faire le deuil de son palmarès. Ne restait plus qu’à l’UCI (Union Cycliste Internationale) de confirmer le rapport de l’agence anti-dopage. L’instance internationale était en effet la seule apte à retirer les titres de Lance Armstrong. Mais entre temps, le Texan perdait bien plus. Et il risque désormais gros.

Armstrong et Nike : le divorceSponsor de Lance depuis des années, la marque à la virgule a toujours soutenu Armstrong ces derniers temps. Mais face aux déclarations et aux preuves de plus en plus accablantes concernant le coureur, Nike a senti le vent tourner et a viré de bord. Dans un communiqué officiel, le géant américain annonçait la fin du partenariat qui le liait avec le Texan. « En raison des preuves apparemment implacables qui démontrent que Lance Armstrong s’est dopé et a induit Nike en erreur pendant plus de dix ans, c’est avec une grande tristesse que nous mettons un terme à notre contrat avec lui. Nike ne tolère pas l’utilisation de pro-duits dopants. En revanche, Nike continuera de soutenir les actions de la fondation Livestrong ». Une fondation que Lance a quitté quelques heures après le communiqué de Nike. Peut-on voir un geste délibéré de la part du coureur ? Dans son communiqué le septuple vainqueur du Tour déclarait quitter sa fonction de président pour « épargner la fonda-tion de tout effet négatif suite à la polémique sur sa carrière ». Face à de tels événements, le grand perdant de l’histoire restera tout de même la fondation Livestrong qui lutte contre le cancer.

Chute à l’arrière !Le 22 octobre 2012, marque la chute du roi Armstrong. En conférence de presse, l’UCI a annoncé la destitution des sept titres que l’Américain a acquis entre 1999 et 2005, ainsi que sa suspension à vie. « Armstrong n’a 05 62 21 51 78 - www.theatredupontneuf.fr

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pas sa place dans le cyclisme. Je dois dire et admettre, qu’en tant (qu’an-cien) cycliste et étant issue d’une famille de cyclistes, j’ai été écoeuré par ce que j’ai lu dans le rapport de l’Usada », a affirmé l’Irlandais Pat McQuaid président de l’UCI. Mais le pire est encore à venir pour Lance Armstrong. La perte de ses titres n’est que la partie visible de l’iceberg. Depuis le début de l’affaire, l’Américain a perdu la quasi-totalité de ses sponsors et s’expose à de nombreuses sanctions financières. Remon-tons dans le passé, en 2005 lors de son audience devant de les juges du Texas, le coureur avait prêté serment certifiant qu’il n’avait jamais eu recours au dopage au cours de sa carrière, niant tout programme de dopage. Pour avoir menti à des juges, l’athlète risque gros. Son cas pourrait ressembler à celui de la sprinteuse américaine Marion Jones qui avait écopé d’une peine de six mois de prison ferme pour parjure dans une enquête pour dopage. Affaire à suivre...

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Carte blanche à...

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Dans l’obscurité des concerts et des spectacles de cirque, Frédéric Malenfer dessine et peint à l’encre de Chine. Les couleurs vives qu’il utilise, il les découvre après coup, lorsque la lumière révèle son travail d’une soirée : « Avec l’encre de Chine, le mélange se fait sur la feuille. Il y a une part de hasard. Les effets sont inattendus et maîtrisés à la fois. Ça me permet de garder un effet de surprise » Sans filet, sa démarche est presque photographique mais les oeuvres qu’il compose doivent autant à ce qu’il voit, qu’à ce qu’il ressent à l’instant présent.

Dessin à l’encre réalisé pendant un numéro de

la compagnie Libel Lula, lors de la soirée cabaret

Chemins Émergents - Pyrénées de cirque,

à la grainerie, le vendredi

19 octobre 2012.

Frédéric Malenfer

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Qu’est-ce que c’est ?Les sites de don, encore peu connus du grand public, fleurissent un peu partout sur internet. Il s’agit d’objets en tout genre, neufs ou abîmés, que les particuliers offrent à qui le souhaite, lorsqu’ils n’en ont plus besoin ou qui les encombrent. Le tout dans une perspective écologique et sociale de récupération et d’entraide. Selon l’un des sites les plus importants, donnons.org, il s’agit d’objets qui « même abîmés, peuvent encore faire le bonheur d’un grand nombre de personnes : bricoleurs, collectionneurs, ou simplement personnes qui en ont besoin ». Le but est donc bien ici de s’équiper à moindre coût : Une aubaine pour tous les étudiants qui ont souvent un budget serré.

Comment ça marche ?Besoin d’un canapé ? D’un four ? Ou envie d’un livre ? Il suffit de parcourir toutes les offres du site en précisant bien son département et ensuite de prendre contact avec le donateur afin d’aller chercher l’objet à son domicile. La seule contrainte est donc celle d’aller chercher l’objet, ce qui peut être source de rencontres agréables. Pas de fausses espérances, les catalogues ne contiennent que rarement des objets neufs, mais encore une fois, le but est de recycler un objet encore utilisable qui sinon, peut potentiellement polluer l’environnement s’il est jeté sans respecter les règles en vigueur. Une pratique encore trop courante chez la plupart des gens malheureusement.

Que peut-on échanger ? Comme le dit donnons.org : « Rien ne se perd... Rien ne se crée... Tout se recycle ! ». Les sites (environ une dizaine) présentent pour la plupart une offre assez conséquente qui va de dons simples comme les livres ou les produits d’électroménager, à des dons plus importants comme des voi-tures ou scooters. Une autre variante existe aussi avec le don d’animaux tels que chiens et chats mais qui nécessite plus de prudence car même si le droit les considère comme des objets, ils ont une plus grande impor-tance réelle bien heureusement. Pour finir, sachez que le site compte également sur la générosité de ses utilisateurs, si vous aussi, vous avez des objets encombrants, faites-en profiter d’autres qui en auront l’usage. Pourquoi se priver quand c’est gratuit ?!

Texte par Adrien Raimbault

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focusSciences

en partenariat avec la MGEN FILIA / EFFICIENCE SANTE

Quatre satellites galileo sont en orbite autour de la terre. Le 12 octobre, deux engins ont rejoint les deux premiers, en rotation depuis bientôt un an. Leur lancement, par une fusée Soyouz depuis la guyane, a été couronné de succès. Le système européen de navigation va, enfin, pouvoir montrer ce qu’il sait faire.

Ça y est ! Le GPS européen voit le jour. Les quatre premiers satellites tournent autour de la Terre, à quelque 23 222 Km d’altitude. Cette « mini-constellation » est suffisante pour déterminer une position à la surface du globe. Les premières opérations de test devraient commencer vers février 2013. Pour les premières données, il faudra patienter jusqu’au printemps.

En attendant, les techniciens de la salle de contrôle du Cnes de Toulouse, qui travaillent sur le projet depuis 2004, ne vont pas chaumer. Jusqu’à présent, l’équipe de Claude Audouy, le responsable du projet, s’est attelé à « la préparation des opérations et l’organisation des nombreux essais techniques et d’interface » en partenariat avec le Centre européen d’opé-rations spatiales (Esoc) à Darmstadt en Allemagne.

Le 12 octobre dernier, les 160 salariés ont pris « le contrôle des satellites dès leur séparation du lanceur, pour aller les positionner sur une orbite de dérive ». Une opération décrite comme l’une des « plus complexes et passionnantes » par Claude Audouy.

À l’avenir, le Cnes réalisera les futures mises à poste des 26 satellites qui

viendront compléter la constellation. Un nouveau challenge puisque la « cadence de lancement sera soutenue, souligne Claude Audouy. On envi-sage d’effectuer un lancement tous les trois mois à partir d’avril 2013, c’est-à-dire dans 6 mois ! ». Au programme, cinq lancements par paire avec la fusée Soyouz et trois quadruples sur Ariane 5, plus spacieuse. Le tout avant fin 2015. Galileo devrait être pleinement opérationnel en 2018.  

Indépendance vis-à-vis du GPS américain et Glonass russe.La Commission européenne finance à 100% le projet Galileo, qui aura coûté cinq milliards d’euros en 2015. L’agence spatiale européenne est aux manettes. La volonté première est de ne plus être dépendant du GPS américain et du Glonass russe. Tous deux sont sous contrôle militaire alors que Galileo restera civil. Plus précis, sa marge d’erreur sera de seule-ment un mètre, contre 20 pour les systèmes actuels.

Toutefois, même s’il se veut indépendant, Galileo sera compatible avec ses deux grands frères. Ainsi, un utilisateur cherchant à se géolocaliser ne saura pas s’il fait appel à un satellite européen, russe ou américain.

Texte par Armelle Camelin

Galileo,le GPS européen prend forme

Focus

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DU 9 au 18Novembre

2012Voyage aU coeUr De la créatioN

DeSthéâtres

près dechez vous

La Cave Poésie, le Fil à Plomb, le Théâtre du Grand Rond, le Théâtre Le Hangar, Mix’Art Myrys, le Théâtre du Pavé, le Théâtre du Pont Neuf, le Ring, le Théâtre Le Vent des Signes, le Théâtre de la Violette.

les lieux des manifestations

théâtrespectacles concertsLectures, débats, rencontres, portes ouvertes et invitations à la gourmandise...

renseignements et réservations

www.destheatrespresdechezvous.org

Pour parler de BD, il ne suffit pas d’exposer des planches pleines de bulles sur les murs. Le festival BD de Colomiers, qui l’a bien compris, propose pas moins de neuf expositions dans toute la ville. Créée il y a cinq ans à l’occasion des 25 ans de France Info, « Le jour où » (rééditée) présente le point de vue de 37 auteurs sur un évé-nement important (chute du mur de Berlin, élections présidentielles, etc...). Avec « Bande détournée : les comics situationnistes », le public découvrira ce mouvement avant-gardiste fondé en 1957 spécialisé dans la réappropriation d’images de BD à des fins subversives. Le festival pense aussi aux plus jeunes avec « Anuki », l’histoire d’un petit indien écrite et dessinée par Stéphane Sénégas et Frédéric Maupomé. Pour faciliter la visite, des médiateurs seront chargés de guider les visiteurs parmi les expositions. Concours, conférences, projections, de nombreux autres rendez-vous sont programmés pendant ces trois jours. En autres, le cinéma Le Central organise un tournoi de jeux vidéo sur grand écran dimanche 18 novembre à partir de 14 h. Enfin, une cluedo géant est prévue dans toute la ville. Pour les apprentis détectives, il s’agira de retrouver le cambrioleur de la rédaction du Colomiers’ Time. À l’issue de l’enquête, les participants devront déposer leur coupon-réponse dans une urne prévue à cet effet. Les gagnants du tirage au sort remporteront des BD dédicacées par les auteurs du festival.

Texte par Gael Cérez

Les 16, 17 et 18 novembre à Colomiers. tarifs: 3€/gratuit pour les moins de 18 ans, les étudiants et les porteurs de la carte Pastel-tisséo. www.bdcolomiers.com

Le forum associatif est un des moment fort de la semaine de l’étudiant.

Coup de coeur

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tous ses états à Colomiers

La BD dans

Rendez-vous incontournable de la bande-dessinée dans la région, le festival de BD de Colomiers invite cette année 40 éditeurs et 100 auteurs du 16 au 18 novembre.

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Coup de Projo

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Extra Muros

Dvorak, Quatuor américain Le Quatuor Américain est l’œuvre la plus célèbre de Dvorak, juste après sa Sym­phonie du Nouveau Monde. Il est marqué par la rencontre de Dvorak avec la musi­que noire qu’on chante dans les églises, et le métissage musical mélangeant la musi­que de sa Bohême natale et celle de la « Soul music ». Programme complet : Félix Mendelssoh, Symphonie pour cordes n°11 ; Edvard Grieg, Suite Holberg, opus 40 ; Antonin Dvorak, Quatuor américain n°12, opus 96.

Les 15 et 16 novembre à 20h30 à l’Es-cale, place de la Mairie. 5/12 euros.

Tournefeuille

Le Nez en l’air - Daniel Chust Peters Des architectures réelles ré­duites comme des jouets, un art praticable qui se dissout dans l’expérience, un atelier d’artiste qui s’offre et une méthode de travail qui vire à ‘obsession, nous voilà plon­gés dans l’univers de Daniel Chust, artiste hispano­brési­lien, résidant à Barcelone.

Jusqu’au 17 décembre à l’espace Paul Éluard, 2 rue du Pré-Vicinal. Entrée gratuite.

Cugnaux

Festival Grenad’in (mu-siques actuelles)Plus de dix ans d’existence et un succès croissant ont suffit à faire de ce festival d’un soir un rendez­vous majeur du grand nord toulousain pour les aficionados de musiques actuelles. Cette année, la pro­grammation 2012 est à la hauteur des ambitions de l’événement  : Inspector Cluzo, Dounshaq, Flox, KSM et Arcane. Comme si cela ne suffisait pas, Grenad’in s’enorgueillit de la présence du Scratch Bandit Crew, collectif français de turnta­blism. Chers toulousains : et si le moment était venu de changer d’environnement le temps d’un soir ?

Le samedi 10 novembre, salles des fêtes de Grenade, 8, 12, 14 €.

Grenade

Toulouse Dub Club #6La soirée Dub de référence dans le Sud­ouest démarre la saison avec une figure incontournable des scènes Dub et Bass Music en Europe, Stand High Patrol, et leur talentueux Mc Pupa Jim. En première partie, nous retrouverons les sélectas toulousains RedLine Sound, et la sono de Legal Shot de Brest !Avec dix années d’expérience et la sortie remarquée de plusieurs maxis et singles, Stand high patrol a acquis une réputation sérieuse sur la scène dub Européenne.

Le 17 novembre à 22h au Bikini, 13/15 euros.

RamonvilleSaint-Agne

Portet-sur-Garonne Métamorphoses / 2012

Les Métamorphoses d’Ovide ont 2000 ans. L’oeuvre de Jean­luc Ramond constituent un pont entre les traces de ce passé et la création contemporaine. Ces photographies dialoguent avec des œuvres archéo­logiques prêtées par le musée Saint­Raymond, mu­sée des Antiques de Toulouse.

Jusqu’au 16 novembre au centre d’Animation Culturelle, 12 place de la République. Entrée gratuite

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Vie étudiante

Les jeunes entrepreneurs à la rencontre des étudiantsEn partenariat avec le MoovJee, le Service Relations Université­Entreprise de l’Université Toulouse 1 organise une matinée sur la création d’entreprises.

De nombreux ateliers pratiques seront proposés aux étudiants pour leur per­mettre de parler de leur envie d’entreprendre. Cela se déroulera à la manufac­ture des tabacs (21, Allées de Brienne). A partir de 9h30, vous pourrez, par le biais d’ateliers, explorer les différentes manières d’entreprendre.

Mardi 4 décembre – Manufacture des Tabacs – inscription obligatoire avant le 23/11/2012 à cette adresse : www.ut-capitole.fr

Conférence : construire la citoyenneté européenneSi la citoyenneté européenne est affirmée et défi­nie par le traité sur l’Union Européenne, sa réalité ne manque pas d’interroger. L’Université a joué un rôle dans l’éveil de cette conscience et des expé­riences d’européens révèlent des projets citoyens mais par quoi, avec quoi et pourquoi construire la citoyenneté européenne ? Dans cette perspective, les équipes de l’IRDEIC

et de FRAMESPA proposent une réflexion sur la notion de citoyenneté elle même par une approche philosophique, politique, sociale et juridique, sur les vecteurs de construction de la citoyenneté européenne et sur les enjeux de cette citoyenneté.

Vendredi 23 Novembre – Manufacture des TabacsToutes les infos ici : www.ut-capitole.fr

Festival de théâtre étudiantScènes de rentrée est un festival inter­universitaire qui a pour but la rencontre des étudiants avec le théâtre. Pendant deux se­maines vous êtes conviés à rencontrer autour de leurs spectacles une dou­zaine de troupes univer­sitaires toulousaines, de sensibilités aussi diverses que leurs dénominations (association, compagnie, collectif, atelier), et dont les projets s’offrent comme autant de portes d’entrée possibles vers une pratique qui vous tente, vous inter­roge. Pourquoi ne pas les rejoindre ou, suivant leur exemple, développer à votre tour votre propre projet ? Un stage de pratique de quatre jours vous donne la possibilité de pratiquer à votre tour.

Du 13 au 22 novembre – Salle le CAP (université Paul Sabatier) – Toutes les infos ici : www.univ-toulouse.fr/sdr

Le Point d’Information Droits et Démarches au CRIJLe Point Information Droits et Démarches est un service du CRIJ, avec ou sans rendez­vous, gratuit et anonyme. Chacun peut pré­tendre à différents droits sociaux et civiques en fonction de son statut, de son âge, ou de sa situation : aides pour les étudiants, RSA, complémentaire santé, consultations gratuites d’avocats, d’huissiers, défense des salarié­e­s…

Encore faut­il en prendre connaissance et savoir à qui s’adresser pour les faire valoir. Pour cela, le CRIJ propose un accompagnement personnalisé sur toutes les questions de droits : aides financières, dispositifs, droits des consommateurs, droit du travail... afin que chacun puisse prendre connaissance de ses droits de citoyen et effectuer les démarches nécessaires en France comme en Europe.

CRIJ Toulouse Midi-Pyérénées – 17, rue de Metz – Métro Esquirol Ligne A

Infosup 2012 !Infosup, le salon de l’enseignement supé­rieur le plus important du sud de la France est organisé conjointement par l’académie de Toulouse , la Région Midi­Pyrénées et l’ONISEP Midi­Pyrénées. Ce salon oriente et informe sur les études supérieures  en présentant l’ensemble des formations post­bac proposées en Midi­Pyrénées et dans certaines autres régions. Pour les étudiants, Infosup permet de s’informer sur les opportunités d’une poursuite d’études après un bac+2, un bac+3 ou d’un changement de voie.

Du 21 au 24 novembre - Parc des expos de Toulouse- de 9 h à 17 hentrée gratuite

www.facebook.com/diselomagde concert !Gagnez vos places

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Intra Muros

Le Lido ouvre ses portesTous les mercredis, le Centre des Arts du cirque de Toulouse ouvre ses portes afin de faire découvrir au public les essais et répétitions des spectacles du du cirque. Chaque semaine, élèves en formation et artistes du studio de Toulouse se succè­dent pour présenter et tester le résultats

de leurs formations. Sous l’oeil attentifs des enseignants, les différents inter­venants enchaînent les diverses disciplines circadiennes : fil, acrobatie, aérien, jonglerie et danse, tout en créant une forte dynamique avec le public.

Tous les mercredis à 20h30, au Lido, Métro Argoulets, entrée gratuite.

O’Bohem Tour#9 (Rap-metal, punk)L’association Quali District revient pour la 9e édition du O’Bohem Tour. Cette soirée sera placée sous le signe du rock alternatif toulousain avec trois groupes et trois sur­prises. Premier événement : la découverte de ROB, groupe explosif qui donnera son premier concert. Entre rap fran­çais et métal, la formation ne ressemble à aucune autre. Montre sera aussi de la partie. Le duo, fan des Melvins, vient d’enregistrer un EP et présentera des titres inédits. Enfin, les Blacks Pigeon cracheront leur noirceur punk avec humour pour clôturer ce qui sera la soirée anniversaire de leur bat­teur. Jeudi 29 novembre à 20h à l’O’Bohem, 3€.

Initiation gratuite au Circle-SongVous aimez chanter ? Essayez­vous au Circle­song. Cette pratique du chant en cercle est accessible à tous. Le circle­song commence par l’écoute de motifs so­nores simples, base rythmiques, chant percussif, mélodies et harmonies. Petit à petit, les motifs se superposent et ceux qui le souhaitent peuvent improvi­ser sur les compositions. Vanessa Lefebvre, formée aux Etats­Unis par Bobby McFerrin et les membres du Voice­Orchestra, anime cet atelier.

Atelier gratuit le 14 novembre à 19h30, salle Mithouna, 32 rue du Général Compans, Métro Marengo SNCF.

Boom Balkanika #16Au programme de cette seizième édition ponc­tuée de surprises, concerts, DJs, déco, vidéos, expo, danseuses balkaniques et pleins d’autres surprises déjantées : Nadara Gypsy Band (Rou­manie), Gypsy Hill (UK), La Kumpania Beats (Tou­louse) et Le Tout Petit Klezmer (Paris).

Le samedi 10 novembre à 20h à la salle du Cap, Université Paul Sabatier, 5 euros. www.festival-kumpania.com

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