Sémiologie de l’appareil locomoteur - Souvent la tête ...dr-gimbert.fr/formations/Semiologie...

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SSéémiologie miologie de lde l’’appareil appareil locomoteurlocomoteur

SSéémiologie de lmiologie de l’’appareil appareil locomoteurlocomoteur

I) SI) Séémiologie articulairemiologie articulaire

II) SII) Séémiologie osseusemiologie osseuse

III) SIII) Séémiologie miologie tendinomusculairetendinomusculaire

I) SI) Séémiologie articulaire miologie articulaire

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) Examens complC) Examens compléémentairesmentairesD) D) ÉÉtude topographique et cliniquetude topographique et cliniqueE) Entorses et luxationsE) Entorses et luxations

A) ANAMNESEA) ANAMNESE

••Motifs de consultationMotifs de consultation••DouleurDouleur••Autres signes fonctionnelsAutres signes fonctionnels••Autres informationsAutres informations

••Douleur +++Douleur +++••Raideur articulaireRaideur articulaire••ÉÉpanchement panchement ••DDééformationformation••InstabilitInstabilitéé articulaire (darticulaire (déérobement)robement)••Sensation de faiblesse musculaireSensation de faiblesse musculaire••Perte de fonctionPerte de fonction

Motifs de consultationMotifs de consultation

La douleur

� Siége (au n° articulation malade en général) � Uni/bilatérale� Symétrique/asymétrique

� Irradiations (surtout radiculalgies)� Mode de début: progressif ou brutal� Circonstances d’apparition : spontanée/ non

� Type: brûlure, crampe, torsion, broiement � Intensité (EVA:échelle visuelle analogique)� Facteurs aggravants ou calmants

� mobilisation, repos� Médicaments

� Évolution : continue, poussée

La douleur (suite)

� Rythme: mécanique/inflammatoire

La douleur (suite)

Douleur mécanique

� Aggravée par ll’’efforteffort� Maximale en finfin de journée � Améliorée par le reposrepos�� PasPas de douleur nocturne sauf au de douleur nocturne sauf au

changement de positionchangement de position�� PasPas de raideur matinale de raideur matinale

Douleur inflammatoire

�� RRééveilsveils nocturnes surtout en deuxième partie de nuit

� Maximale en ddéébutbut de journée�� DDéérouillagerouillage matinal parfois très prolongé�� AmAméélioration par les mouvementslioration par les mouvements

� Nombre de réveils nocturnes� Nombre d’articulations douloureuses� Durée du dérouillage matinal� Périmètre de marche (durée, distance) � Durée de tolérance de la station debout prolongée ou autres attitudes

� Impotence fonctionnelle

Autres signes fonctionnels

� Impotence fonctionnelle� Résulte de la douleur (signe fonctionnel)� et de la raideur articulaire (signe d’examen)� Porte sur diverses activités: courantes,

professionnelles, de loisirs, sportives, …� Mesurable par des indices d’évaluation

(comme l’indice algo-fonctionnel de Lequesne)

Autres signes fonctionnels

� Age et sexe� ATCD personnels/familiaux� Profession:

� indemnisation/reclassement professionnel� Activité sportive et physique

Autres informations

I) SI) Séémiologie articulaire miologie articulaire

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) Examens complC) Examens compléémentairesmentairesD) D) ÉÉtude topographique et cliniquetude topographique et cliniqueE) Entorses et luxationsE) Entorses et luxations

B) EXAMEN CLINIQUEB) EXAMEN CLINIQUE

••Conditions de son dConditions de son dééroulementroulement••ÉÉtapes de ltapes de l’’examenexamen••Autres signes fonctionnelsAutres signes fonctionnels

� Malade dévêtu� Examen d’abord debout (au garde à vous)� puis assis pour moitié supérieure du corps� puis couché pour moitié inférieure� Examiner l’articulation malade et son homologue controlatérale

� ainsi que les articulations sus et sous-jacentes

Déroulement

� Examen des articulations� Inspection� Palpation� Mobilité

� Examen général

Etapes de l’examen

Examen des articulationsInspection

� Examiner la démarche (boiterie, esquive de pas, déhanchement)

� Modification de la coloration des téguments

� Rechercher éventuelles cicatrices

� Asymétrie et gonflement

Examen des articulationsInspection

� Tuméfactionsarticulaires

Examen des articulationsInspection

� Déformationsarticulaires

Examen des articulationsInspection

� Amyotrophie

Examen des articulationsInspection

� Attitudes vicieuses

Examen des articulationsInspection

� Points douloureux en regard des repères anatomiques

� Tuméfaction: consistance� Dure: déformation� Spongieuse: épanchement� Collection adjacente: abcès

Examen des articulationsPalpation

� Sensibilité� Température locale (avec le dos de la

main)

Examen des articulationsPalpation

� A partir de la position neutre (allongé sur le dos, membres sup le long du corps en supination, membres inf joints en extension avec pieds à 90°)

� Limitation des amplitudes articulaires (passives et actives)

� Douleur provoquée� Mouvements anormaux

� Laxité� Tiroir

Examen des articulationsMobilisation

� Poids et taille� Mesure de la température (recherche de

fièvre)� Recherche altération état général

� asthénie� anorexie � amaigrissement

Examen général

� Recherche atteinte d’un autre appareil� Peau et muqueuses� Organes hématopoïétiques� Appareil digestif� Troubles pleuro-pulmonaires, rénaux, vasculaires� Troubles neurologiques

Examen général

I) SI) Séémiologie articulaire miologie articulaire

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) Examens complC) Examens compléémentairesmentairesD) D) ÉÉtude topographique et cliniquetude topographique et cliniqueE) Entorses et luxationsE) Entorses et luxations

C) Examens complémentaires

� Biologie� NFS, � VS, PCR, � Calcium � Vitamine D, parathormone, …

� Électrophorèse des protéines plasmatiques,

Examens complémentaires

� Ponction articulaireTout épanchement articulaire

doit être évacuéRecherche:

� Protides (30g/l)� Cellules et formule (1500/mm3)� Bactériologie: direct et culture� Recherche microcristaux: cristaux

d’urate de sodium ou pyrophosphate de calcium

Examens complémentaires

� Examens radiologiques� Clichés simples de la zone douloureuse� Scanner, arthroscanner� IRM

Examens complémentaires

� Autres examens� Scintigraphie osseuse

Examens complémentaires

� Autres examens� Densitométrie osseuse

I) SI) Séémiologie articulaire miologie articulaire

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) Examens complC) Examens compléémentairesmentairesDD) ) ÉÉtude topographique et cliniquetude topographique et cliniqueE) Entorses et luxationsE) Entorses et luxations

D) Étude topographique et clinique

1°) Membre supérieur

2°) Membre inférieur

3°) Rachis

�Épaule�Coude�Poignet�Main

1°) Membre supérieur

Sémiologie de l’épaule

� Douleur� Siége: antérieur, externe, supérieur, postérieur� Irradiations� Mouvement responsable

� Impotence fonctionnelle: main-nuque, main-dos, coiffer

Mobilité: antéfléxion/ rétropulsion et adduction

Adduction Possible uniquement en présence soit d’une rétropulsion ou d’une antépulsion (muscle gd pectoral, gd dorsal)

Antéfléxion: 0 à 180°Muscle gd pectoral, deltoïdeRétropulsion: 0 à 50°Muscle gd dorsal, gd rond, deltoïde

Mobilité : abduction

AbductionMuscle sus épineux (0 à 30°), deltoïde (30 à 90°)

> 90° rotation de l’omoplate: muscle trapèze

Mobilité : rotation

� Rotation externe : 80° (sous épineux)� Rotation interne: 95° (gd pectoral, gd dorsal,

deltoïde)

Exemples de pathologies de l’épaule

�� ÉÉpaule douloureuse simplepaule douloureuse simple� Tendinite de la coiffe (long biceps, sus et sous

épineux)� Mobilité active ↓, passive normale

�� ÉÉpaule douloureuse aigupaule douloureuse aiguëë: hyperalgique: hyperalgique� Impotence fonctionnelle absolue� Arthrite� Poussée inflammatoire d’une tendinite calcifiante avec calcification sous acromio-deltoïdienne

�� ÉÉpaule bloqupaule bloquéée ou gele ou geléée = e = capsulitecapsulite rréétractiletractile� Limitation des mobilités active

et passive� Rétraction capsule

�� ÉÉpaule pseudopaule pseudo--paralytiqueparalytique� Rupture de la coiffe� Perte complète de l’abduction

active mais pas passive

Exemples de pathologies de l’épaule

Pathologie de l’épaule: conflit sous acromial

Le conflit sous acromial correspond à des lésions dégénératives de la coiffe des rotateurs ayant pour origine un conflit répété des tendons de la coiffe avec le bec antéro-inférieur de l’acromion et le ligament acromio-coracoïdien

Pathologie de l’épaule: conflit sous acromial

� Test de NEER Le signe de NEER consiste àeffectuer une élévation antérieure passive de l’épaule main en pronation, tout en bloquant la rotation de l’omoplate. Il est positif si la douleur apparaît entre 60 et 120° d’élévation antérieure. Elle disparaît main en supination

Pathologie de l’épaule: conflit sous acromial

� Test de YOCUM Le signe de YOCUM se recherche la main du patient posée sur l’épaule opposée, bras à 90 ° d’élévation antérieure. On demande au patient de lever le coude au ciel contre résistance. Le signe est positif si le patient ressent une douleur

Pathologie de l’épaule: conflit sous acromial

� Test de HAWKINS Il se recherche bras à 90°d’élévation antérieure, coude fléchit à 90°, en imprimant un mouvement de rotation interne. Le signe est positif si le patient ressent une douleur

Pathologie de l’épaule: pathologie de la coiffe

� Test de JOBE Le signe de JOBE se recherche bras dans le plan de l’omoplate (30° vers l’avant) à 90° d’abduction, pouce vers le bas, en demandant au patient de résister à une pression descendante de l’examinateur. Il est positif en cas de diminution de la force.

Explore le sus-épineux

Pathologie de l’épaule: pathologie de la coiffe

� Test de PATTE L’examinateur se place derrière le patient, et demande à celui-ci d’effectuer une rotation externe contrariée en partant de la position bras à 90°d’abduction) Il apprécie la force musculaire

Explore l’infra-épineux et le petit rond

Pathologie de l’épaule: pathologie de la coiffe

� Test de GERBER teste le sous scapulaire

� Le test de PALM UPChef long du muscle

biceps brachial

o o

Pathologie de l’épaule: instabilité de l’épaule

Examen clinique:� Regarder le patient se déshabiller� Attitude antalgique � Examen de face, de profil et postérieur

Examen clinique:inspection et palpation

� Les reliefs musculaires� Deltoïde et le sillon

delto-pectoral� Trapèze supérieur� Supra et infra

épineux� Les reliefs articulaires

� Articulation acromio-claviculaire

� Articulation sterno-claviculaire

� Scapula

Sémiologie du coude

� Douleur� Siége:

� superficiel: épicondylienne, épitrochléenne

� Profonde: pli du coude� Irradiation� Impotence fonctionnelle

� Déficit de flexion� Déficit d’extension

Examen clinique� Palpation (épicondyle, épitrochlée)� Mobilité

� Active /passive� Extension /flexion 135°� Pronation/supination: 180°� Active contrariée: tendinopathie

� Interrogatoire� Douleurs: MCP, IPP, IPD,

poignet� Dysesthésies

� Raideur� Impotence fonctionnelle

Main et poignet

Examen

� Déformation et Tuméfaction� Amyotrophie� Force musculaire � Test de la sensibilité

Mobilité

Mobilité

Pronation 90°Supination 90°

Syndrome du canal carpien

� Femme, âge moyen� Grossesse, hypothyroïdie, amylose� Paresthésies territoire médian: 3 premiers

doigts, la nuit = acroparesthésies nocturnes� Reproduites par la percussion du médian au

poignet= signe de Tinel� Hypoesthésie de 3 premiers doigts et de la

moitié externe du 4 ème� Atteinte motrice de l’opposition du pouce et

de l’abduction

Syndrome du canal carpien

Syndrome du canal carpien

Syndrome du canal carpien

1. Trio ulnaire de gauche àdroite : tendon fléchisseur ulnaire du carpe, nerf ulnaire et artère ulnaire2. Tendons des fléchisseurs superficiels et profonds ; 3. Tendon du long palmaire 4. Nerf médian 5. Trio radial de gauche àdroite : tendon du long fléchisseur du pouce, tendon fléchisseur radial du carpe et artère radiale ; 6. Rétinaculum ; 7. Os du carpe

D) Étude topographique et clinique

1°) Membre supérieur

2°) Membre inférieur

3°) Rachis

2°) Membre inférieur

�Hanche�Genou�Cheville�Pied

Sémiologie de la hanche

� Douleur� Siége

� Antérieur Pli inguinal irradiant genou� Externe� Postérieur

� Horaire mécanique/inflammatoire� Marche, boiterie, Circonstances déclenchantes:

marche, monter escalier, chaussettes, voiture� Retentissement fctionnel: périmètre de marche++

Examen clinique: inspection

� Marche,� appui monopodal � Boiterie ou esquive du pas à la marche� Raccourcissement

� Attitudes vicieuses (rotation, flessum, raccourcissement)

� Inclinaison du bassin� Amyotrophie

Examen clinique: palpation

� Points douloureux: grand trochanter, insertion tendineuse

� Amplitudes articulaires et mouvements contrariés� Mesure des membres

Abduction: 45 à 50° Adduction: 20 à 30°

Examen clinique: mobilité

Extension : 30°

Flexion: 135°

Examen clinique: mobilité

Sémiologie du Genou

FFéémoromoro--tibialetibiale� Siége:

� Face latérale du genou� Interne ou externe� Postérieure poplitée� Diffuse

� Facteurs aggravants: Marche sur le plat

FFéémoromoro--patellairepatellaire� Siége: Face antérieure� Facteurs aggravants

� Marche sur terrain accidentée

� Monté et descente des escaliers

� Position assise prolongée� Accroupissement

� Impotence fonctionnelle� Gène à la marche� Instabilité

�Douleur

Examen clinique: Inspection� Tuméfaction,

rougeur� Déformation:

valgum, varum, flexum, récurvatum

� Amyotrophie du quadriceps

kyste de l’articulation péronéotibiale sup Kyste du ménisque externe

Examen clinique: Palpation� Chaleur locale� Choc rotulien +++� Points douloureux: ligaments, ménisques� Palpation du creux poplité� Signe du rabot� Dynamique articulaire

Examen clinique: Mobilité

� Flexion: 140°

� Extension: 0°

Mouvements de latéralité

Laxité interne et externe

Mouvements de tiroirs =ligaments croisés

Tiroir antérieur

Tiroir postérieur

Syndrome méniscal

Après traumatisme direct ou indirect, rupture ménisque

Blocages du genou suivis d’hydarthrose

Tests:

• grinding test

• Signe de Mac Murray

Gonarthrose

� Hydarthrose avec choc rotulien � Palpation rotule douloureuse� Signe du rabot� Radio arthrose rotulienne,

subluxation externe rotule

Examen clinique� Blocage� Arrêt brutal et inopiné du mouvement

genou en flexion� Dérobement: insuffisance musculaire� Instabilité: lésions ligamentaires

(terrain accidenté)� Craquement détérioration du cartilage

ou corps étranger � épanchement articulaire

Sémiologie du pied et cheville

� Douleur :� Cheville� Méta tarsalgies � Talalgies plantaires� Tendinite (tendon

d’Achille)� Irradiation

Cheville:Flexion 60°Extension 30°

Examen clinique

� Déformation� Hallux valgus� Pied plat, pied creux

� Pied nu déchaussé� Marche� Podoscope

� Pied nu en décharge� Pied chaussé (+ examen chaussure)

D) Étude topographique et clinique

1°) Membre supérieur

2°) Membre inférieur

3°) Rachis

3°) Rachis

�Anamnèse�Examen clinique�Étude topographique et clinique

Anamnèse� Douleur

� Horaire� Début brutal/progressif� Siége et irradiation� Circonstances déclenchantes� Facteurs modifiant la douleur

� Impotence � Raideur

Examen clinique: Inspection

� Statique� Attitude antalgique: déplacement

latéral du tronc /bassin� Anomalie des courbures

Examen clinique: Inspection

� Dynamique� Se pencher en avant : déformation,

raideur� Distance doigts/sol� Indice de Schöber

� Se relever:latéroflexion

Examen clinique: palpation

� Recherche de points douloureux (épineuses, interépineux, gouttières paravertébrales)

� Syndrome rachidien, contracture, radiculalgie

� Examen général et neurologique

Rachis cervical: Anamnèse

� Début brutal (torticolis) /progressif ou lent� Circonstances déclenchantes: post- traumatique,

fièvre� Siége et Irradiations

� Occipitales� Dorsales� Membre supérieur � Postérieures

� Facteurs modifiant la douleur: mouvements de tête

Rachis cervical: Examen clinique

� Inspection : attitude antalgique «guindée», exagération ou perte de la lordose

Rachis cervical: Examen clinique

� Mobilisation: flexion/extension, rotation, inflexion latérale

� Syndrome rachidien� Examen épaule et neurologique

La névralgie cervicobrachiale

� Cervicalgie� Irradiation radiculaire de topographie variable� Signe de Lasègue (ABD + RE épaule avec EXT bras)

C5

La névralgie cervicobrachiale

C7

C6

La névralgie cervicobrachiale

D1

C8

Sémiologie du rachis dorsalInterrogatoire

� Douleur inflammatoire/mécanique� Irradiation: hémi ceinture ou ceinture� Signes extra rachidien: digestifs,

cutanés, osseux, musculaires, cardio-vasculaires, pulmonaires

Sémiologie du rachis dorsalexamen clinique

� Inspection: statique rachidienne: cyphose/scoliose

� Mobilisation difficile� Palpation et percussion: point douloureux� Ampliation thoracique: diminution de

l’ampliation; mobilisation difficile� Examen général

Rachis lombo-sacré:anamnèse

�� DouleurDouleur�� Mode de dMode de déébutbut brutal: lumbago ou progressif � Facteur ddééclenchantclenchant: effort de soulèvement�� LocalisationLocalisation: barre, charnière , paravertébrale�� Irradiation Irradiation +++

� L5, S1: sciatique� L2,L3, L4: cruralgie

�� GGèène fonctionnellene fonctionnelle ( familiale, professionnelle)

Rachis lombaire:inspection

hyperlordoseLordose normale

Scoliose

Mesure de la flèche latérale

Double scoliose

Douleur rachidienne

A: attitude antalgique gauche B: lors d’une inclinaison gauche courbure harmonieuse C lors d’une inclinaison droite la douleur bloque le mouvement : cassure du rachis

Examen clinique: palpation

� Recherche de points douloureux� Épineuses, paravertébral� Signe de la sonnette: para épineux L4-L5,

L5-S1

� Recherche d’un lasègue +++� Lasègue vrai ou lombaire (sciatique)� Signe de Léri (cruralgie)

Signe de Laségue

Signe de Léri

Recherche de déficits

� Déficit moteur: cotation de 0 à 5� L4: quadriceps� L5: déficit du releveur du pied et des

péroniers� S1: triceps sural

� Sensibilité� ROT

� Rotulien: L5� Achilléen: S1

Cruralgie L4

Douleur Sensibilité Motricité Réflexe rotulien

o

oSciatique L5

MotricitéDéficit du releveur du GO

Réflexe ischio-jambier

Douleur

Sensibilité

o

o

o

o

Sciatique S1 Déficit Triceps et éversion

Réflexe achilléen

Douleurs sensibilité

I) SI) Séémiologie articulaire miologie articulaire

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) Examens complC) Examens compléémentairesmentairesD) D) ÉÉtude topographique et cliniquetude topographique et cliniqueE) Entorses et luxationsE) Entorses et luxations

E) Entorses et luxations

� Les entorses

� Les luxations

Les entorses: Les entorses: DDééfinitionfinition

� Lésion ligamentaire traumatique survenant lors d’un effort important

� Deux catégories d’entorses:� Bénignes: étirement ligamentaire� Graves: rupture du ligament (mouvement

anormaux de l’articulation)� Examen clinique comparatif

� Mécanisme (interrogatoire, craquement, hématome, intervalle libre)

� Œdème, déformation� Impotence fonctionnelle� Douleur trajet ligamentaire � Laxité à l’examen� Recherche lésions associées

Les entorses: Les entorses: DiagnosticDiagnostic

� Perte permanente et totale des rapports articulaires

� Atteinte plus sévère des ligaments� Parfois complications locales (compressions)� Nécessite une aide extérieure pour rétablir

la congruence� Puis cicatrisation par immobilisation� Peut laisser des séquelles

Les luxations: dLes luxations: dééfinitionfinition

� Impotence fonctionnelle majeure� Déformation articulaire� Recherche de complication locale et

régionale� Attention: subluxation perte partielle des

rapports articulaires

Les luxations: diagnosticLes luxations: diagnostic

SSéémiologie de lmiologie de l’’appareil appareil locomoteurlocomoteur

I) SI) Séémiologie articulairemiologie articulaire

II) SII) Séémiologie osseusemiologie osseuse

III) SIII) Séémiologie miologie tendinomusculairetendinomusculaire

II) SII) Séémiologie osseuse miologie osseuse

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) OstC) OstééoporoseoporoseD) GD) Géénnééralitralitéés sur les fracturess sur les fractures

ANAMNESE

� Douleur

� Impotence fonctionnelle

Douleur

• Fonction anatomie os et topographie atteinte• Localisée en regard de la lésion • Intensité variable de simple gêne à douleur intense si fracture (apparition brutale) ou affection maligne (progressive). • Préciser circonstances déclenchantes, ancienneté et évolution• Imite parfois douleur articulaire

Impotence fonctionnelle

• Variable comme douleur • de simple gêne fonctionnelle à impotence totale dans pathologie traumatique (entorses, luxations fractures)

II) SII) Séémiologie osseuse miologie osseuse

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) OstC) OstééoporoseoporoseD) GD) Géénnééralitralitéés sur les fracturess sur les fractures

Examen clinique

� Inspection

� Palpation

Inspection

• En général normale• Parfois constatation d’une déformationosseuse

Paget

Myélome

multiple

Palpation• Parfois très douloureuse:doit se faire prudemment. • S’il est recouvert de muscles épais, l’os est difficilement accessible (fémur, bassin). • En cas d’os superficiel (os de la jambe, petits os de la main ou du pied), une tumeur peut être détectée. Osseuse, elle est dure, fixée à l’os sous-jacent, non dépressible. Noter sa taille et sa topographie exacte.

II) SII) Séémiologie osseuse miologie osseuse

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) OstC) OstééoporoseoporoseD) GD) Géénnééralitralitéés sur les fracturess sur les fractures

Ostéoporose

� Définition� Facteurs favorisants� Diagnostic� Prévention� Traitement

Définition

• L'ostéoporose est une maladie diffuse du squelette, caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une altération de la micro-architecture du tissu osseux, responsable d'une fragilisation des os et d'une augmentation du risque de fracture. • Elle peut atteindre tous les os mais reste asymptomatique en l'absence de fracture.

Mécanisme

Déséquilibre du remodelage osseux:résorption osseuse > formation osseuse

� réduction de la masse osseuse.

�Fractures quasi spontanées

Facteurs favorisants

• Age > 50 ans; femmes, blanches ou asiatiques• Certains médicaments à dose importante pendant au moins trois mois (corticoides, anticonvulsivants, héparine, anticancéreux,…)• Affection endocrinienne (hyperthyroïdie,…)• Ménopause avant 40 ans• IMC < 19• Antécédent de fracture du col fémoral sans traumatisme majeur chez le père ou la mère.

Facteurs favorisants

• Inactivité physique ou immobilisationprolongée• Carence en vitamine D (notamment par manque d'ensoleillement en hiver)• Carence en calcium par apport insuffisant ou régime inapproprié (riche en sel, en protéines et/ou en café), => fuite urinaire de calcium•Tabagisme• Abus d’alcool

Diagnostic• Interrogatoire ++(facteur favorisant)• Pas de symptomatologie (hors complication)• Si fracture tassement�

intérêt ++ de suivre la taillepar mesures régulières

• Si autre fracture � tableau clinique

Diagnostic• Confirmation par la densitométrie osseuse ou ostéodensitométrie au niveau de deux sites(rachis lombaire et extrémité supérieure du fémur).

Diagnostic

Permet de mesurer la densité minéraleosseuse en la comparant à celle d'un adulte jeune (T-score)Si < -1,5 ostéomalacieSi < -2,5 ostéoporose confirmée

PréventionL’apport calcique Ca: 900 à 1200 mg/j

L’ensoleillement vitamine D: 5 à 10 µg/j

L’apport de protéines 0,80 g/kg.j à 1g/kg/j chez les personnes âgées

Activité physique et bains de soleil

Traitement

• Calcium et vitamine D

• Traitements hormonaux de la ménopause

• Médicaments anti-ostéoporotiques Plusieurs catégories:

• ceux qui favorisent la formation osseuse• ceux qui diminuent la destruction osseuse• les médicaments d'action combinée

II) SII) Séémiologie osseuse miologie osseuse

A) AnamnA) AnamnèèseseB) Examen cliniqueB) Examen cliniqueC) OstC) OstééoporoseoporoseD) GD) Géénnééralitralitéés sur les fracturess sur les fractures

Généralités sur les fractures

�Mécanisme� Types de fractures� Signes de gravité� Traitement

� Par traumatisme direct� Fractures transversales� Fractures en ailes de papillon� Fractures comminutives

� Par traumatisme indirect� Fractures spiroïdes� Fractures engrenées� Fractures de contrainte

Mécanisme des fractures

Les types de fractures

• Fractures transversales

Déplacement :

• Angulation

• Rotation

• Translation

• Chevauchement

• Fractures en ailes de papillon

Les types de fractures

• Fractures comminutives

Chocs directs

Lésions cutanées

Lésions des parties molles :

• muscles

• vaisseaux

• nerfs

Les types de fractures

• Fractures spiroïdes par torsion

Les types de fractures

• Fractures engrenées

Les types de fractures

• Fractures de contrainte (de fatigue)

Fractures de fatigue typiques des 3

métatarsiens moyens (ici le cal est déjà bien

développé)

Les types de fractures

Signes de gravité

La gravité dépend:• du côté atteint• du ou des os fracturés• du niveau et de la forme du trait• du nombre de fragments • des déplacements• de l'ouverture ou non de la peau• des lésions des parties molles (muscles, nerfs,

vaisseaux)

Traitement des fractures

� L’immobilisation

� La traction

� La chirurgie

• réduction

• ostéosynthèse

� Les complications du traitement

Les fractures des membres

Confection d’une attelle plâtrée pour un avant-bras

Confection d’un plâtre circulaire

d’avant-bras

Traitement orthopédique des fractures déplacées

Traction au lit sur attelle, par étrier et broche calcanéenne

Traitement d’attente (contre-indication temporaire àl’opération)

Rarement traitement définitif

Traction verticale (au zénith) pour fracture de la diaphyse du fémur Traction collée (utilisée chez le jeune enfant)

Déplacement sous plâtre et ostéosynth èse

Complications du traitement

� Circulatoires• Phlébite

• Embolie graisseuse

� Cutanées• Escarres

• Phlyctènes

� Nerveuses

Déformation avérée� Flexion du poignet � Hyperextension des MP� Flexion des IPP

Prévenir le syndrome de Volkman

Phlyctènes sous plâtre

Un plâtre qui se mouille doit imposer la vérification de la peau (phlyctènes, plaies)

SSéémiologie de lmiologie de l’’appareil appareil locomoteurlocomoteur

I) SI) Séémiologie articulairemiologie articulaire

II) SII) Séémiologie osseusemiologie osseuse

III) SIII) Séémiologie miologie tendinomusculairetendinomusculaire

III) SIII) Séémiologie miologie tendinomusculairetendinomusculaire

A) TendinitesA) TendinitesB) LB) Léésions musculairessions musculaires

A) TendinitesA) Tendinites

•• DDééfinitionfinition•• Selon siSelon sièège atteintege atteinte•• ÉÉvolutionvolution•• PhysiopathologiePhysiopathologie•• TraitementTraitement

DDééfinitionfinition

� c’est l’inflammation plus ou moins étendue d’un tendon

selon le siselon le sièège de lge de l’’atteinteatteinte

� lésion située à l’insertion du tendon sur le périoste: ténopériostite, enthésite, tendinite d’insertion

� lésion du corps du tendon: véritable tendinite

� lésion à la jonction du muscle et du tendon: myotendinite ou ténomyosite

selon le siselon le sièège de lge de l’’atteinteatteinte

� atteinte de la gaine du tendon avec parfois épanchement liquidien: ténosynovite

� inflammation d’une bourseséreuse annexe: ténobursite

ÉÉvolutionvolution

� en cas de cicatrisation avec régénérescence au niveau des microruptures: tendinite nodulaire

� en cas de calcification du tendon: tendinite calcifiante

� à longue échéance: la tendinite peut entraîner une rupture tendineuse partielle ou même totale

PrPrééventionvention

� correction des troubles statiques des membres inférieurs

� correction des erreurs techniques� bon échauffement (massages, exercices,

étirements doux)� bon choix du matériel (raquette, chaussures

absorbantes, chocs, vibrations)� préférence au terrain souple

TraitementTraitement

� repos absolu du tendon: si besoin immobilisation en position de raccourcissement (par orthèse)

� arrêt du sport responsable (15 jours au moins)

� anti-inflammatoires� Kinésithérapie et physiothérapie

B) LB) Léésions musculairessions musculaires

••ContusionContusion

••ÉÉlongationlongation

••DDééchirure ou claquagechirure ou claquage

••DDéésinsertionsinsertion

L’échographie

L’I.R.M.

Le traitement

� repos absolu du muscle� Cryothérapie initialement� anti-inflammatoires� Kinésithérapie et physiothérapie� Chirurgie en cas de désinsertion