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Arbres et haies: distances et hauteursPlusieurs sapins, sur la propriété de mon voisin, sont très hauts et me font ombrage. Je pense que ceux-ci ont été plantés en 1980. Que puis-je faire? (Jacques B., Grand-Saconnex)

LA C H RON IQU E DE CG I CONSE I LSC e t t e s e m a i n e p a r E r i n W O O D B E R G E R E T T O , T i t u l a i r e d u b r e v e t d ’ a v o c a t

L es principes applicables à la distance et la hauteur des plantations figurent dans la Loi d’application du Code civil

et du Code des obligations (LaCC). Le can-ton de Genève a en effet usé de la compé-tence de légiférer en la matière que lui offrait le Code civil.Le principe général est l'interdiction de plan-ter des arbres et haies, soit des plantes à la souche ligneuse, à moins de 50 centimètres de la limite parcellaire. S’il existe une clôture entre deux fonds voisins, cette interdiction n’est toutefois applicable qu’aux plantations dépassant la hauteur de la clôture. Lorsqueles plantations se situent dans les 2 mètres de la limite parcellaire, elles ne doivent pas dépasser 2 mètres de hauteur.Depuis le 27 juillet 2006, les plantations ne doivent pas dépasser 6 mètres de hauteur, entre 2 mètres et 5 mètres de la limite parcellaire, et 12 mètres de hauteur, entre 5 mètres et 10 mètres de cette limite. Lalégislation cantonale ne règle pas la hauteur que les plantations doivent respecter au-delà de 10 mètres de la limite de propriété.La distance se calcule du centre du pied de l’arbre, perpendiculairement à la limite la plus rapprochée. La hauteur légale autorisée des plantations se calcule, elle, depuis le niveau naturel en limite de propriété.Les plantations existantes avant le 27 juillet 2006 dont la hauteur dépassait 8 mètres

entre 2 mètres et 5 mètres de la limite par-cellaire et 16 mètres entre 5 et 10 mètres de cette limite sont régies par l’ancien droit.

Gabarit

Dès le 10 juillet 1999, les plantations qui se trouvent à plus de 2 mètres de la limite parcellaire devaient s’inscrire dans un gabarit tracé à 60°.Aucune hauteur limite n’était imposée aux plantations existantes avant le 10 juillet 1999 et se trouvant à plus de 2 mètres de

la limite parcellaire et qui dépassaient, à cette date, le gabarit tracé à 60°. (Voir graphique)Ces règles s’imposent lorsqu’il n’y a pas de convention entre les voisins concernés. Il est donc possible d’y déro-ger par contrat. Le propriétaire d'un fonds peut exiger la suppression des plan-tations établies sur le fonds voisin en violation des distances susmen-tionnées. Il peut égale-ment exiger l’écimage des plantations qui ne

respectent pas les hauteurs établies. Ces facultés cessent toutefois si le proprié-taire a laissé 30 ans s’écouler depuis l’éta-blissement des plantations.Dans le cas que vous me soumettez, il y a tout d’abord lieu de déterminer la hauteur de ces arbres et leur distance par rapport à la limite de votre parcelle.Selon vos indications, ces arbres ont vrai-semblablement été plantés en 1980, soit à une période où aucune limite de hauteur n’était imposée par la législation, sauf pour les plantations faites dans les 2 mètres de

0.5 m

Limite parcellaire

Dès le 27 juillet 2006 Du 10 juillet 1999au 26 juillet 2006

2 m

6 m

12 m

2 m 5 m 10 m 0.5 m

Limite parcellaire

2 m 60

2 m

o

la limite parcellaire, lesquelles ne devai-ent pas dépasser 2 mètres de hauteur.Ainsi, si la distance à la limite naturelle de votre propriété de l’un ou l’autre de ces arbres est inférieure à 2 mètres, celui-ci viole clairement la loi dans la mesure où sa hauteur excè-de 2 mètres.Vous pourriez donc en exiger la suppres-sion sur la base du droit cantonal.Si, par contre, la dis-tance de plantation est supérieure à 2 mètres, il est vrai-semblable qu’aucune limite de hauteur ne leur soit imposée, s’ils dépassent clairement les hauteurs prévues par les dispositions applicables dès le 27 juillet 2006. Seraitréservé le cas où ces arbres respectaient, entre le 10 juillet 1999 et le 26 juillet 2006, le gabarit tracé à 60°, ce qui, à notre sens, obligerait votre voisin à respecter encore ce gabarit.Cependant, dans un tel cas, le fardeau de la preuve de ce fait vous incomberait et serait possiblement ardu. Il s’agira par ailleurs de se monter particulièrement vigilant par rap-port au délai de déchéance trentenaire.

La question de l’ombre

Vous m’indiquez encore que ces arbres vous gênent par l’ombre qu’ils font sur votre terrain. Selon le droit fédéral, le propriétaire d’un fonds doit s’abstenir, dans l’exercice de son droit de propriété, de tout excès au détriment du voisin. Les immissions excessi-

ves sont donc interdites et le propriétaire du fonds voisin peut exiger que l’atteinte cesse. Ainsi, les plantations qui priveraient une parcelle d’air, de soleil, de lumière, et pour autant qu’il ne s’agisse pas d’espèces pro-tégées, pourraient tomber sous le coup des prescriptions du droit fédéral, même si ces arbres respectent les règles de distance et de hauteur prévues par la législation canto-nale, voire si ces plantations bénéficient de la prescription trentenaire.Les conditions d'applications de ces principes sont cependant extrêmement restrictives, en ce que les plantations en question doivent d'une part vous causer un dommage, et d'autre part doivent excéder les limites de la tolérance que se doivent des voisins, au regard de l’usage local, de la situation et de la nature des immeubles. Pour terminer, il y a toujours lieu, en matière de droit du voisinage, de favoriser l’échange, la discussion, voire la médiation en voisins, avant d’envisager toute action coercitive.

Le Petit Conseil no 6 - Les Plantations, les Clôtures, les Murs et les Constructions; hauteurs et distances (articles 686, 687, 688, et 697 CC, 49 et ss LaCC, 70 et ss LRoutes et 1 et ss LCI) est en vente à l’arcade CGI Conseils (10h00-12h30/14h00-16h00), 12 rue Chantepoulet au prix de CHF 10.- (hors TVA) pour les membres et CHF 15.- (hors TVA) pour les non-membres et présente de façon claire et synthétique les dispositions essentielles applicables à ces thèmes fréquemment abordés entre voisins.

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• Assemblée générale de la SIA Genève

Mark Muller détaille les réformes touchant les mandatairesLa section genevoise de la Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA) a tout récemment tenu son assemblée générale statutaire, en présence du conseiller d’Etat en charge du Département des constructions et des technologies de l’information, Mark Muller, lequel s’est exprimé sur les réformes en cours qui concernent les mandataires.

L a SIA - qui est, on ne le rappelle plus, une association professionnelle regroupant des spécialistes dans les

domaines de l’architecture, de l’ingénierie, et autres professions «qualifiées dans les domaines de l’industrie, des techniques et de l’environnement» - est présente en Suissedepuis maintenant plus de 170 ans, où elle est forte de plus de 15 000 membres (avec 655 membres pour Genève). Son organisation est assez complexe, pour ne pas dire «une nébuleuse» comme le fai-sait remarquer Gérard-André Kohler, lors de l’assemblée générale statutaire de la section genevoise qu’il préside. Elle se compose de commissions, de groupes, de sociétés spécialisées… mais il est à retenir qu’elle est très active et, au-delà de la défense des intérêts de ses membres comme toute association professionnelle, elle participe à l’élaboration et à l’édition d’outils utiles à la profession (comme les normes SIA), œuvre à sa reconnaissance et «encourage la colla-boration entre ses membres, les entreprises de construction, les maîtres d’ouvrage et les autorités», entre autres fonctions. Elle

est aussi garante du respect d’une certaine déontologie de la part de ceux qu’elle repré-sente.Lors de cette assemblée générale, le prési-dent Kohler n’a fait qu’un éclairage ciblé sur les activités des différents groupes de travail et commissions de la section genevoise, car elles sont, justement, relativement denses.• La commission des concours et appels d’offres est mandatée par la Fédération des associations d’architectes et d’ingénieurs (FAI) (qui coordonne les actions de plusieurs associations professionnelles genevoises tel-les que la SIA, mais aussi la Fédération des Architectes suisses (FAS); l’Association genevoise des architectes (AGA), celle des ingénieurs (AGI) et celle des géomètres et géomaticiens (AGG)). Cette commission des concours et appels d’offres constitue une activité importante de la SIA. En 2008, les procédures examinées ont doublé par rapport à 2007. Il est aussi à noter, cette année, le renforcement des analyses, appels d’offres et prestations d’ingénieurs.• Le groupe professionnel génie civil(GPGC). La relance de ses activités se fait essentiellement par le biais de visites, dont le cycle se poursuivra en 2009.• Le groupe professionnel des archi-tectes (GPA) a organisé des visites dans une dizaine de nouveaux bâtiments, qui ont rassemblé à chaque fois entre 50 et 80 personnes. Leur succès va en grandis-sant et témoigne de l’intérêt que le grand public porte à l’architecture. La quinzaine de l’architecture, dans un même esprit, permet

de visiter des réalisations architecturales des membres SIA dans toute la Suisse romande et, pour la première fois, dans le canton de Berne. Cette année, elle s’est déroulée du 18 au 25 avril. La Maison de l’Architecture, qui compte à présent trois ans d’existence et propose deux cycles annuels de confé-rences, recherche un lieu permanent où s’établir, ainsi que des fonds. Jusque-ici, ceux-ci ont été apportés par les différentes associations professionnelles (FAS, AGA, AGI, et AGG) par la FAI, leur association faîtière, ainsi que par la Fondation Braillard.• La commission des relations trans-frontalières, créée il y a 2 ans, a pour but de maintenir les relations avec le groupe Airal (le groupement régional transfrontalier d’architectes et d’ingénieurs des Régions alpines), en rapport avec les thématiques relatives aux projets transfrontaliers dans le contexte du bassin franco-valdo-genevois.• La commission école et formation (sous l’égide de la FAI): le but reste de continuer à resserrer les liens avec les éco-les, notamment pour promouvoir les besoins des milieux professionnels.

Des réformes «pour gagner en efficacité»

Gérard-André Kohler évoqua ensuite deux questions justement abordées par Mark Muller: la simplification des procédures liées à l’acte de construire, sur laquelle s’était concentrée en 2008 l’activité de la FAI, et la fonction d’architecte cantonal.Sur ce dernier sujet, les sensibilités diver-gent entre l’Exécutif politique et le monde des mandataires. Mark Muller souligne que la configuration actuelle de l’administra-tion et la multiplicité des instances font, qu’aujourd’hui, une telle personne ne pour-rait pas vraiment faire la différence «que les mandataires souhaiteraient qu’elle fasse». Tandis que ces derniers sont convaincus du contraire: «Cette instance pourrait être le lien à l’intérieur de l’administration, être le catalyseur ou l’animateur du débat sur l’architecture, être le contradicteur positif du pouvoir politique…». «La volonté du Conseil

Journée culturelle SIA, le 11 septembre 2009Pour sa troisième édition, la Journée culturelle de la SIA se déroulera à Lausanne (et sur trois jours!), avec pour thème le mouvement.

Une série d’événements: conférences, représen-tations de théâtre, spectacles de danse, films et vidéos, concerts, «afters», visites… vont se succé-der du 10 septembre en soirée jusque tard dans la nuit du 11 septembre, dans différents points de la ville, avec comme fil rouge, la nouvelle ligne de métro M2, qui relie entre eux les différents lieux d’activités de la journée culturelle.

Dans le cadre du Beau-Rivage Palace, sur les rives du Lac, le bal SIA servira de coup d’envoi à la manifestation, le 10 au soir.

Pour s’informer et s’inscrire: www.siajourneeculturelle09.ch

GROS PLAN

Le conseiller d'Etat Mark Muller.


d’Etat est de supprimer purement le poste, tandis que dans le canton de Vaud, on y pourvoit», ajouta-t-on.Au sujet de la volonté de simplifier et accé-lérer les procédures administratives des autorisations de construire, politiques et professionnels vont, en revanche, dans un même sens en vue de satisfaire des requé-rants, propriétaires et maîtres d’ouvrage, quelque peu mécontents. «Unissons nos efforts», indiquait en substance le chef du DCTI, en précisant encore: «Avec la FAI, à cet égard, nous avons mis en place des groupes de travail Administration-mandataires pour apporter des solutions à un certain nombre de questions techniques: les points à amé-liorer, les pièces indispensables à fournir, les séquencements du traitement du dossier, etc.». Ces réflexions ont fait l’objet d’un rap-port de synthèse, promis pour ces toutes prochaines semaines, et seront mises en pratique, en ayant valeur de test.

Mandataires responsables

Mark Muller rappelait également les réfor-mes en cours, notamment celle désignée sous le nom de «responsabilisation des mandataires».«Il n’est pas normal que tout ce que vous faites fasse l’objet d’une validation de l’Ad-ministration. L’idée est de considérer que vous connaissez votre métier, les lois, les

règlements, les pratiques, les obligations qui doivent être respectés dans le cadre de l’acte de construire, et de vous faire confiance. Enconcertation avec vos représentants, nous avons déposé un projet de loi devant le Grand Conseil, qui propose d’appliquer ce raisonnement au permis d’habiter. On com-mence par la fin de la procédure, partant du principe que vous avez, au préalable, respecté l’autorisation de construire».S’inscrivent en corollaire, d’une part, l’ac-croissement de la responsabilité des man-dataires, qui s’engagent par leur signature à avoir bien observé les lois et règlements et, d’autre part, des contrôles, avec en cas d’in-fraction une augmentation des sanctions.Ce nouveau mode de fonctionnement sera testé, et s’il est concluant, un deuxième projet de loi suivant le même principe d’une plus grande responsabilisation des manda-

taires sera déposé, cette fois, sur une partie de la procédure d’autorisation de construire. L’Etat continuera à vérifier un certain nombre d’éléments comme la conformité à la zone ou le respect des distances; en revanche, dans la bonne observation des normes tech-niques, il n’interviendra pas.L’informatisation des procédures est aussi à l’étude, avec à terme, la mise en place «d’une vraie administration en ligne». «Ces réformes induisent des changements sur la façon d’appréhender la profession, mais cela est inévitable pour gagner en efficacité», concéda en conclusion Mark Muller.Le directeur de l’Office fédéral de topographie Swisstopo, Jean-Philippe Amstein, expliqua ensuite aux professionnels présents l’utilisa-tion des géodonnées de Swisstopo.

Martine Vineturine

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Comment optimiserle financement d'un bien immobilier?Présentée par Me Laurent Kyd, avocat de l'Etude Borel & Barbey,spécialisé en droit fiscal suisse et international.

le jeudi 14 mai 2009 de 12h00 à 14h00aux Salons - Rue Bartholoni 6 - 1204 Genève

A cette occasion, M. Fabien Rei, chef des agences du secteur Estde la BCGE, donnera un bref aperçu sur les diverses formes definancement hypothécaire proposé par la banque.

La conférence sera suivie d'un cocktail-déjeuner.

Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront enregistrées dansleur ordre d’arrivée jusqu’au lundi 6 mai 2009.

Pour vous inscrire: 022 809 22 25 ou www.bcge.ch/inscription

Gérard-André Kohler, président de la SIA.

DROIT IMMOBILIER 9

et l’instauration de nouveaux droits à bâtir: le détenteur du bien immobilier ou celui du terrain? Nous espérons que cette 8e Journée du droit de la propriété permettra d’avancer sur ce point, avec une brochette d’experts en la matière. Le projet PAV représente quel-que 60% ou 70% de parcelles en droit de superficie!

- Peut-on imaginer un système de leasing pour l’accession à la propriété aux fins de logement, concernant des privés?- Malheureusement Il y a plusieurs obstacles, notamment fiscaux, parce que le proprié-taire privé ne peut déduire les charges d'un leasing, alors qu’une entreprise dont l’im-meuble est un outil de production le peut. Un des thèmes de la Journée du 8 mai, le leasing immobilier s'adresse donc plus parti-culièrement aux entreprises.

- Un propriétaire octroyant un droit de superficie est-il obligatoirement une collectivité publique?- Souvent, mais pas toujours. Cela dit, les experts réunis le 8 mai auront notamment l’occasion de passer en revue les contrats de la Ville de Genève et de l’Etat. Rappelons que nous évoquons certes un sujet de droit fédé-ral, mais que les «modulations» contractuel-les induisent des différences. De nombreux participants vaudois se sont inscrits à notre Journée, en raison des projets de développe-ment en cours dans l’Ouest lausannois, entre autres. Le droit de superficie date peut-être de Mathusalem, mais il est d’une actualité brû-lante pour l’aménagement de tous les grands périmètres de Suisse romande.

Propos recueillis par Thierry Oppikofer

Huitième Journée du droit de la propriété, vendredi 8 mai 2009, de 9 h. à 17 h., Uni-Bastions.Renseignements: CGI Conseils, tél. 022 715 02 10 ou www.cgionline.ch.

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JOURNEE DU DROIT DE LA PROPRIETE

«Droits de superficie»

Vendredi 8 mai 20099h - 17h

Un propriétaire du terrain, un autre de l'immeuble.

Retrait ou nantissement LPPPour accéder à la propriété, il faut, dans la plupart des cas, obtenir un prêt hypothécaire. Généralement, les organismes de financement exigent un minimum de 20 % de fonds propres. Ces derniers peuvent provenir de votre épargne, de vos titres, de votre avoir du 2e pilier et/ou du 3e pilier, d'un prêt d'une tierce personne, de l'augmentation de la dette hypothécaire d'un proche, d'un terrain à bâtir ou de travaux personnels.

S uite aux fluctuations boursières de ces dernières années, l'idée préconçue, de tout un chacun, est de retirer la

prestation de libre passage de son 2e pilier, dans l'hypothèse où la caisse de pension ne pourrait honorer ses prestations. Afin de dissiper tout doute, pour qu'une caisse de pension ne puisse restituer les avoirs minimums réglementaires de ses assurés, deux conditions doivent être réu-nies. Premièrement, le taux de couverture devrait être inférieur à 100% et deuxième-ment, tous les assurés devraient retirer leurs avoirs simultanément. Il est évident que c'est improbable, de ce fait, votre capital ne peut être réduit. Même en cas de faillite de la caisse, vos avoirs minimums légaux sont couverts par le fond de garantie de l'institu-tion supplétive.Les taux d'intérêt garantis par les placements sont souvent inférieurs à 2.00% (taux mini-mum LPP net d'impôt dès le 1er janvier 2009, 2.75% pour 2008 et 2.50% pour 2007). Vous tirez donc avantage à utiliser votre épargne pour financer vos fonds pro-pres. Un autre avantage: le taux rémunéra-teur de la caisse de pension peut rapporter plus que ce que coûte le prêt hypothécaire, ceci dépendant notamment du taux margi-nal d'imposition.

Explication

Un taux marginal d'imposition de 30% signifie qu'avec un revenu imposa-ble supplémentaire de CHF 1000.-, CHF 300.- devront être versés aux autorités fiscales. Inversement, si vous bénéficiez d'une déduction sur le revenu imposable (rachat de 2e pilier, cotisations au 3e pilier, intérêts débiteurs, travaux de rénovations, etc.) de CHF 1000.-, vous réaliserez une économie de CHF 300.-. Autrement dit, réduire le revenu imposable grâce à une déduction fiscale permet le calcul de l'éco-nomie d'impôt au moyen du taux marginal d'imposition. Plus le taux marginal d'imposi-

tion est élevé, plus l'économie d'impôt est importante.

Exemple théorique et non adapté aux taux actuels

Si CHF 100 000.- sont laissés dans la caisse de pension plutôt que de les inves-tir en fonds propres, nous allons (pour compenser le non-investis-sement de CHF 100 000.- de fonds propres) créer un prêt hypothécaire de CHF100 000.- avec un taux fixe à 10 ans à 3.60%. Si le taux marginal d'imposition est de 40% (revenu imposable d'environ CHF 150 000.-) et étant donné que les inté-rêts du prêt hypothécaire sont déductibles du revenu imposable, vous réaliserez une économie fiscale de 40% sur le taux du prêt hypothécaire. Le taux d'inté-rêt hypothécaire net sera de 3.60% - (3.60% x 40 %) = 2.16%. La caisse de pension vous offrant, pour exemple, 2.75%, vous gagnez 0.59% (net d'impôt) sur votre capi-tal de CHF 100'000.-.

Ce n'est pas tout

Les intérêts du prêt hypo-thécaire sont linéaires, vous payerez 2.16% (économie fiscale entendue) sur CHF100'000.- pendant 10 ans, soit CHF 21'600.-. A contra-rio, les intérêts rémunéra-teurs de la caisse de pen-sion sont composés. Votre compte de caisse de pen-sion affichera en fin de pre-mière année CHF 100'000.-

+ (100'000.- x 2.75%) = CHF 102'750.-. L'année suivante, les 2.75% seront compta-bilisé sur CHF 102'750.-, soit après 10 ans un total de CHF 131'165.-.Afin d'optimiser votre fiscalité, vous devriez même investir dans votre caisse de pension. En effet, certains établissements financiers permettent l'augmentation de la dette hypo-thécaire à 90% voire 100% de la valeur

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du bien immobilier ou du prix d'achat, sous réserve de certaines garanties. Dans cette hypothèse, le cash destiné aux fonds pro-pres servira à racheter des années de cotisa-tions manquantes du 2e pilier, sous réserve de l'acceptation de la caisse de pension.

En privilégiant, un nantissement de votre caisse de pension, vous obtien-drez les avantages suivants:

• Les intérêts supplémentaires de la dette sont tout ou partie couverts par le rende-ment obligatoire de la caisse de pension.

• Les prestations de retraite, de couverture invalidité et de décès augmentent (selon règlement de la caisse).

• La totalité de ce rachat, ainsi que les intérêts supplémentaires de la dette, sont déductibles de votre revenu imposable.

• La totalité de la dette (90% à 100%) est en 1er rang.

• Après quelques années, vous pouvez retirer la prestation de libre passage, afin de diminuer votre dette. Evidemment, un impôt sera perçu, un calcul de rentabilité s'impose, mais en principe l'impôt sur le retrait est moins important que l'écono-mie fiscale réalisée grâce au rachat.

Certaines règles non citées sont à respecter afin de pouvoir bénéficier totalement de cette stratégie. N'hésitez pas à nous consul-ter.

Quelques règles, en cas de retrait de la prestation de libre passage

• Le consentement du conjoint est obliga-toire.

• Le retrait minimum est de CHF 20 000.-,

et ce avec un délai obligatoire de 5 ans entre chaque retrait. Si votre avoir est inférieur à CHF 20'000.-, il est possible, dans certaines caisses de pension, de verser la différence afin de retirer le montant minimum.•Une mention est inscrite au Registre Foncier (restriction du droit d'alié-ner).•Un impôt est prélevé, entre 3% et 15%, proportionnellement au mon-tant et en relation avec le taux d'im-pôt du canton et de la commune. Dans le canton de Vaud, si deux époux retirent la même année cha-cun leur prestation de libre passage, le taux d'imposition sera déterminé en additionnant les deux montants. Si les prestations de libre passage étaient retirées sur deux années fiscales différentes, l'imposition serait réduite.• En général, les prestations d'as-surance (rente invalidité, conjoint survivant, orphelin) et de retraite se trouvent diminuées.

• Si vous vendez votre bien, le versement anticipé doit être remboursé. L'impôt est restitué si la demande est déposée dans un délai de 3 ans.

• Les assurés âgés de plus de 50 ans peu-vent obtenir au maximum la prestation de libre passage à laquelle ils avaient droit à l'âge de 50 ans ou la moitié de la prestation de libre passage accumulée à laquelle ils ont droit au moment du ver-sement.

Quelques règles, en cas de nantissement

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Le capital LPP: un outil à ne pas négliger.

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• Assemblée générale de la BCGE

Bons résultats, petits dividendesLes 460 actionnaires présents, représentant 85% des droits de vote, ont approuvé, à une quasi-unanimité, les comptes et le versement d’un dividende de 6 franc par action au porteur lors de la 15e assemblée générale de la Banque cantonale de Genève. L’exercice à venir sera encore difficile, mais David Hiler, président du Conseil d’Etat, a affirmé ne pas vouloir se satisfaire d’un dividende aussi faible, à moyen terme. Clôturant l’assemblée, la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, à la tête du Département fédéral des affaires étrangères, a défendu l’action du Conseil fédéral en matière de secret bancaire.

«S aine, productive, souple et bien organisée», telle est la BCGEselon Michel Mattacchini, pré-

sident du Conseil d’administration de la banque. Saine, parce que depuis 2000, la banque a poursuivi une stratégie de prudence (laquelle lui a d’ailleurs valu une amélioration de sa notation S&P mi-décem-bre 2008) et qu’elle s’est concentrée «sur des affaires porteuses de rendements qua-litatifs et à long terme». Pas de Madoff, pas de subprime, pas de produits structurés Lehman, aucun client qui ne l’ait traînée en justice pour ce type d’affaires! Saine, c’est aussi parce la dissolution de la Fondation de

valorisation des actifs de la BCGE «enterre un témoin douloureux du passé de la ban-que». Comme l’a souligné David Hiler, ce plan, dont Micheline Calmy-Rey avait été a l’origine, ressemble, au niveau de notre canton, à ceux qui ont été lancés par divers gouvernements à l’échelle de leur pays. Il a en tout cas bien fonctionné.

La patience étatique

Reconnaissant l’influence d’un marché immo-bilier favorable, Michel Mattacchini précisait que ce plan avait «permis de se défaire de la majorité des objects à des prix nettement

supérieurs aux estimations originelles. Letaux de pertes global, initialement prévu en dessus de 50%, est passé au-dessous de 40%, ce qui représente quelque 700 millions de francs de pertes évitées». Cependant la patience de l’Etat a un temps, et David Hiler, tout en saluant le travail de la banque, lui a demandé de se montrer plus généreuse avec ses actionnaires à l’avenir (1). Productive, cette qualité de la BCGE se reflète, entre autres, par une vaste refonte de son informatique qui «contribue à assurer la compétitivité de l’établissement pour 12 à 15 ans», et ce même si la migration vers le nouveau système ne s’est pas faite sans

Rétablie et fière, l'«héroïque résistante».HOSTETTLER

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quelques hic, comme l’a rappelé durant l’assemblée un actionnaire qui attendait tou-jours son relevé fiscal correct! Côté résultats, Blaise Goetschin, président de la direction générale, n’a pas hésité à parler de «résistance héroïque» de la BCGE.Avec un rendement des fonds propres de 7,5% contre une moyenne de 7% pour les autres banques cantonales, la BCGE a su faire preuve d’une bonne tenue. Durant l’exercice écoulé, prêts et créances sont en hausse, tout comme les produits de gestion, qu’il s’agisse de clientèle privée ou institu-tionnelle. Au total, les entrées d’argent frais se sont élevées à 1,2 milliard, atteignant «un record absolu depuis la fondation de la ban-que en 1816». Et depuis le début 2009, la tendance à l’ouverture de nouveaux comp-tes reste supérieure à la moyenne. Enfin,au contraire de nombre de ses consœurs, même la caisse de pension de la banque était bien capitalisée à fin 2008.

Conseil psychique à la clientèle

Pour ce qui est du futur, Blaise Goetschin a insisté sur «la volonté d’investir à long terme, même en phase de récession». Cela signifie donc continuer à investir en infrastructure, mais aussi travailler sur l’image et le mar-keting – à Genève, la banque est no 1 en notoriété spontanée. Cela signifie renforcer son offre, par exemple au travers de nou-velles activités comme celle capital-transmis-sion (financement du haut du bilan lors de transmission d’entreprises), lancée en 2008 et dont la première transaction vient d’être réalisée. C’est enfin perfectionner «le volet le plus essentiel, celui des collaborateurs», lesquels ont eu à fournir «un gros travail de conseil psychique» à la clientèle du fait de la crise. Pour l’exercice à venir, il ne faut pas s’attendre à une amélioration substantielle des bénéfices, mais l’essentiel est préservé. Les afflux de nouveaux clients, privés, insti-tutionnels et entreprises, sont réjouissants; les prises de provisions sont destinées, non

pas aux risques hypothécaires, mais à couvrir des crédits aux entreprises qui pourraient être mises en difficulté compte tenu des conditions économiques actuelles. Dans ce contexte, après une baisse marquée, l’ac-tion de la BCGE présente un potentiel de rattrapage qui devrait se concrétiser dès que la confiance dans le secteur bancaire sera rétablie.«En 2009, vous allez être secoués», concluait David Hiler qui, tout en appelant à la plus extrême prudence, ne voyait cependant pas de défaillance structurelle, car l’entrée dans la crise s’était faite à partir de positions de grande force. Le ton était également relati-

vement optimiste chez Micheline Calmy-Rey. Selon elle, le Conseil fédéral est aujourd’hui en position de négocier, non pas seul mais aux côtés des autres Etats touchés par la révision du secret bancaire. Et, contrairement à ce qu’en disent les critiques, il sait se mon-trer proactif.

Véronique Bühlmann

(1) Le Canton de Genève détient 49.8% du capital-actions (53.3% des droits de vote) de la banque; la Ville de Genève et les communes du canton, 28.3%. Le rendement du dividende au 31.01.2008 était de 2.7%, soit un niveau proche du rendement des obli-gations de la Confédération à 10 ans.

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Bénéfice net du groupe Dividendes

BCGE Total BCRevenus -1.0% -5.7%Bénéfice net -9.7% -14.3%Bénéfice net -11.6% -27.6%Bilan +9.5% +8.9%ROE 7.5% 7%

En CHF mios

Mieux que les banques cantonales.

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Cours de l'action BCGEIndice SPIIndice des titres bancaires SIX

L'action BCGE surperforme.


LE PROJET DE LA SEMAINE14

• «Les Hauts de Vessy»

Trois villas Minergie au charme britanniqueEst-ce parce qu'elles ont de charmantes courettes anglaises agrémentant leur vaste sous-sol, idéal pour une salle de jeu ou un espace «ado»? Les trois villas que Engel & Völkers/Régie Schmid commercialisent actuellement sur plans (livraison au dernier trimestre 2010) à Vessy-Veyrier ont quelque chose de «british».

I l n’est plus besoin de dresser le portrait des avantages offerts par la commune (et bientôt la Ville) de Veyrier. Avec pres-

que 10 000 habitants, ses quelque 30% de champs et de vignes, ses villas élégantes et ses équipements publics de qualité, ce coin de pays genevois sur lequel veille l’altière silhouette du Salève concilie l’authenticité villageoise et l’art de vivre urbain. Les bourgs de Vessy et de Pinchat, le village préservé de Veyrier, l’îlot artistocratique de Sierne et, juste à côté, le «frère séparé» du Pas-de-l’Echelle,resté du côté savoyard de la frontière après les remaniements territoriaux du Traité de Vienne: cet ensemble forme un cadre de vie idéal et place la commune dans le peloton de tête des emplacements cotés du canton de Genève. Frédérik Herreras, directeur d'Engel & Völkers Genève, agence immobilière leader inter-nationale, spécialisée dans le courtage de biens de première qualité, ne s’étonne pas qu’une des trois futures maisons du projet

Un petit air britannique.

LE PROJET DE LA SEMAINE 15


«Les Hauts de Vessy», au chemin du Soujet,soit déjà réservée, alors que la commerciali-sation débute à peine. «Ces villas semi-indi-viduelles – elles sont reliées par le couvert à voiture – offrent quelque 140 mètres carrés de plancher, avec trois chambres à l’étage, des montants confortables pour les aména-gements et équipements de standing prévus – et modifiables au gré du preneur, ainsi qu’un beau jardin, une terrasse et le fameux couvert à voiture. Le standard Minergie est la garantie d’un confort et d’une économie d’énergie optimaux».

Prix raisonnables

L’architecte Fabrice Strobino (Analyses et développements immobiliers SA) a prévu une façade sobre et une généreuse lumi-nosité grâce à de grandes fenêtres sur le jardin. Les adolescents apprécieront la salle

du sous-sol (quelque 25 m2) qui deviendra vite leur territoire, surtout avec son accès indépendant. La courette anglaise apporte, à deux pièces de ce sous-sol, une source de lumière naturelle très appréciable. Au rez, le grand séjour, le hall d’entrée et la cuisine offrent des volumes harmonieux. Engel & Völkers/Régie Schmid lancent là une promotion à des prix tout à fait conformes au marché pour des réalisations de qualité, alternative intelligente à des appartements PPE en tissu urbain, nettement plus onéreux. Les villas se vendent entre 1,475 million et 1,640 million. Le financement est assuré par un partenaire bancaire de premier plan, et le dossier de vente très complet comprend un plan financier détaillé. «Le marché hypothécaire s’avère particulière-ment porteur, et une construction de qualité dans une commune prisée est sans doute le meilleur placement que l’on puisse faire

en ce moment», note la courtière Béatrice Imfeld. Placées en retrait de la route, sur un petit chemin privé, les trois villas seront à la fois au calme et à deux pas tant du village que de la ville (par Champel) ou de Carouge. L’entreprise générale partenaire, AG Constructions SA, bénéficie du savoir-faire de son fondateur, Thomas Andenmatten, bien connu dans le secteur du bâtiment. Rappelons enfin que le régime fiscal veyrite reste modéré en comparaison intercom-munale, avec 39 centimes additionnels par franc d’impôt cantonal, soit presque 6 cen-times de moins que la Ville de Genève, par exemple.

Vincent Naville

Renseignements: Régie Schmid,tél. 022 860 89 89, Engels & Völkers, tél. 022 716 22 66. E-mail: [email protected] ou [email protected].

informe ses membres que l’Assemblée générale du 7 mai 2009 se tiendra à UNI MAIL salle M S150 à 18h30

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ASSOCIATION GENEVOISE POUR LA DÉFENSE DES CONTRIBUABLES

A proximité de la ville, mais dans un écrin vert.

E n présence de nombreux officiels, de représentants du PDC (dont le président Fabiano Forte a rappelé,

au détour de la cérémonie, que son parti avait toujours soutenu le projet), du MCG (Thierry Cerutti en tête), de l’UDC (Yves Nidegger), des radicaux et des libéraux, drapeaux suédois flottant au vent, fanfare de Vernier jouant et hôtesses anglophones vire-voltant, Mark Muller a salué l’aboutissement des efforts de conciliation qui avient permis de lever les oppositions. Vite couverts de poussière, les participants ont néanmoins pu apprécier la présence des anciens conseillers d’Etat chargés des Travaux publics Jaques Vernet et Philippe Joye (Laurent Moutinot

étant sans doute occupé à faire régner l’or-dre et la sécurité dans la République) et de nombreux anciens opposants, visiblement convertis.Le maire de Vernier, Yvan Rochat, a souligné que le projet – un investissement de 100 millions d’euros – avait fait l’objet d’une intense concertation. Christer Granstrand et son directeur immobilier Hans Kaufmann ont expliqué que tout client arrivant en trans-ports publics bénéficierait de 50% de rabais sur la livraison à domicile de ses achats. Les livraisons pas trop volumineuses seront assurées par des cyclistes, tandis que des véhicules de location Mobility fonctionnant au gaz naturel seront proposés.

Une connexion à la voie ferrée, l’excel-lente desserte en bus TPG et la proximité d’imposants bassins de clientèle devraient assurer à Ikea Vernier un succès commer-cial encore supérieur à celui d’Aubonne. «Vernier ressemblera plutôt au centre Ikea de Spreintenbach, près de Zurich, c’est-à-dire qu’il sera plus amical, plus frais que notre magasin d’Aubonne, lequel fera naturelle-ment l’objet de rénovations par la suite», a expliqué Christer Granstrand, qui assure que Vernier «donnera davantage de place à la mise en scène d’idées originales». Au stan-dard Minergie, le bâtiment comprendra entre autres un restaurant de 450 couverts et une garderie. Sur le toit, 5000 mètres carrés de

• Cérémonie suédoise à Vernier

Ikea ouvre son chantier à la RenfileTrente-et-un mille mètres carrés, soit bien plus que l’implantation d’Aubonne/VD: telle est la surface du magasin Ikea de Vernier, qui devrait ouvrir ses portes l’an prochain déjà, à en croire Christer Granstrand, directeur général d’Ikea Suisse. Le chantier a été ouvert vendredi, dans une ambiance festive et officielle, par les autorités verniolanes, le conseiller d’Etat Mark Muller et les patrons du géant suédois. Plus d’une décennie de combat, de recours, de tracasseries et de retard: rien n’a pu troubler le flegme nordique.


IMMOBILIER COMMERCIAL16

De gauche a droite : Thierry Apothéloz, conseiller administratif de Vernier, Christer Granstrand, directeur général d'Ikea Suisse, Yvan Rochat, maire de Vernier, Mark Muller, conseiller d'Etat en charge du Département des constructions et des technologies de l'information, et Hans Kaufmann, directeur des activités immobilières d'Ikea Suisse, donnent le premier coup de pelle du nouveau magasin Ikea, sur le site de la Renflile à Vernier.

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IMMOBILIER COMMERCIAL


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bureaux (à déduire du total de 31 000 m2)seront loués à d’autres entreprises. HansKaufmann assure qu’il s’agira d’un «modèle Ikea d’agencement architectural».

Emplois et places d’apprentissage

Les gens d’Ikea envisagent la création de 200 emplois et 20 places d’apprentissage. La population verniolane en sera la première bénéficiaire, et Yvan Rochat a souligné la collaboration entre l’institution «Jeunesse

et emploi» de la commune et la direction d’Ikea. Rappelant qu’Ikea, avec ses 8 implan-tations en Suisse dont la première date de 36 ans (et fut le premier pas du groupe hors de Scandinavie), était aussi le plus gros investisseur Minergie (340 000 m2 confor-mes au standard) du pays, Hans Kaufmann a souligné l’engagement d’Ikea pour le déve-loppement durable et relevé que bon nom-bre de trajets vers Aubonne seraient bientôt épargnés aux Genevois. Quant à Christer Granstrand, il a lâché sans plus de détails un

chiffre: Ikea a réalisé une hausse de 15% de son chiffre d’affaires en 2008.Mark Muller, qui a confié à l’assistance qu’il se rendrait le samedi chez Ikea, a peut-être cru un instant – comme la plupart des personnes présentes – qu’on allait lui offrir un cadeau difficile à accepter. «Nous vous avons ramené quelque chose de Suède…Ces charmantes jeunes filles…», a en effet déclaré Hans Kaufmann, avant de complé-ter: «...vont vous remettre quelques produits typiques».

Vincent Naville

Plus de menaceS’agissant du dernier recours encore ouvert, l’effet suspensif revendiqué par l’Association des Intérêts de Vernier Village (AIVV) n’a absolument aucun fondement, selon les autorités présentes et les avocats d’Ikea. L’effet suspensif n’avait pas été accordé au recours de l’AIVV, mais uniquement à Agora, ancien occupant du site avec le Centre Social protestant. Or, comme Agora a retiré ses recours en septembre 2008, l’effet suspensif est tombé. Il faut également rappeler que le Département des constructions et des technologies de l’information a délivré les autorisations de construire. «Plus rien n’empêche donc le début des travaux de construc-tion», a confirmé Hans Kaufmann.

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No 72 • 27 avril 2009 Supplément de Tout l’Immobilier No 495

C'est un gros ouvrage de plus de 300 pages, au titre explicite. Dans «Le guide créatif du jardin», un

ouvrage collectif, sous la direction de Didier Willery, paru aux éditions Ulmer, des spé-cialistes expliquent que «quelque chose a changé dans le monde du jardin». Un changement radical et subtil, qui a modifié en profondeur la perception et les attentes liées à cet espace vert si particulier.

L’utilité d’abord et avant tout!Autrefois, remarquent les auteurs, le jar-din avait un rôle clairement déterminé et strictement fonctionnel: il devait être utile d’une manière ou d’une autre, soit en don-nant des fruits et des légumes, soit en étant tout simplement agréable à la vue! «Il était avant tout consacré aux récoltes, qu’on s’évertuait à rendre les plus abondantes possible, coûte que coûte. Puis il est devenu un tableau, une image colorée que l’on sou-haitait garder intacte, comme pour mieux maîtriser le temps et la nature».

L’imagination au pouvoir Autant dire que le jardin s’est affranchi aujourd’hui de ces fonctions traditionnelles,

qui le corsetaient d’ailleurs complètement sur tous les plans, esthétique, relationnel, festif. Ce qui caractérise désormais le jar-din, c’est qu’il exprime une formidable envie de créativité. Composer son jardin, ce n’est plus se conformer à un plan répé-titif et quasiment immuable – toujours les mêmes plantes, toujours les mêmes couleurs, toujours les mêmes harmonies… – c’est au contraire laisser libre cours à son imagination et à ses envies. La plus

grande conquête du nouveau jardinier, c’est qu’il ose se faire créateur ! Il crée un espace qui lui ressemble et qui lui parle, il revendique la liberté de concevoir le jardin de ses rêves.«Aujourd’hui il n’y a plus de règles, relèvent les auteurs, nous disons oui au mélange des plantes et des espèces, des couleurs et des senteurs, car au jardin s’épanouissent non seulement les plantes, mais aussi les jardi-niers».

Le jardin en liberté!Résultat immédiat: le nouveau jardin ne ressemble plus vraiment à l’ancien, comme chacun peut d’ailleurs s’en rendre compte en se baladant à la campagne. Il est moins formaté et moins stéréotypé, beaucoup plus libre et plus original. Les contraintes de la nature restent toujours les mêmes – le soleil, la pluie, la sécheresse, le vent… – mais elles sont vécues avec plus ou moins de distance, plus ou moins de sérénité. «Interdiction de marcher sur la pelouse», proclamaient jadis, il n’y a pas si longtemps, des écriteaux dis-posés dans tous les parcs de Genève. Dans les jardins privés, c’est aussi l’heure de la libération et d’un rapport au jardin fondé sur son bon plaisir!

Marc Luvret

Le nouveau jardin est arrivé!Il n’est plus ce qu’il était, c’est-à-dire un lieu un peu répétitif et immobile où il ne se passait pas grand’chose. Mais il est enfin devenu ce qu’il est vraiment, un lieu foisonnant et vivant, imprévisible et authentique. Comme l’explique un ouvrage collectif rassemblant des jardiniers et des paysagistes, le jardin s’est profondément renouvelé et il incarne, désormais, de puissantes aspirations, tant individuelles que collectives, à la création et à la liberté.

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Le feng shui joue sur les flux d’énergie, les équilibres mystérieux, les correspon-dances invisibles, les jeux d’apparences

les plus improbables. Il crée des sensations inconscientes, des états de grâce ou de bien-être, des atmosphères subtiles pour le corps et l’esprit. Global, le feng shui s’applique à tout, aussi bien à l’architecture et à l’urba-nisme qu’à la décoration d’intérieur ou à l’aménagement d’un espace vert, qu’il s’agis-se d’un vaste jardin en pleine campagne ou d’un balcon, aux dimensions forcément plus modestes, planté au centre-ville!

Un balcon pour faire écran

Comme le remarquent deux spécialistes, Hélène Weber et Marie Anne Garcia Bour, dans un livre récent, «Feng shui dans votre

jardin» (Guy Trédaniel Editeur), «en ville, tout le monde rêve de posséder une terrasse ou même un bout de balcon: il s’agit en fait d’un besoin de se protéger en créant un espace neutre devant sa fenêtre».Véritable sas à ciel ouvert, le balcon sépare, d’une part, les énergies fortes et stimulan-tes, mais stressantes, de la ville et, d’autre part, les énergies profondes et apaisantes de son appartement. Comment équilibrer ces énergies contraires? Comment minimi-ser les énergies négatives et maximiser les énergies positives?

Des plantes pour restaurer la paix intérieure

La première chose à faire, pour les auteurs, consiste à disposer un écran contre ce

qu’elles appellent «les flèches secrètes» de l’environnement, c’est-à-dire les diverses agressions (bruit, pollution, chantier du tram, laideur…) qui en proviennent. Les plantes, en l’occurrence, forment encore et toujours la meilleure protection, d’autant que la plupart s’adaptent facilement dans un espace exigu. Rempart visuel contre l’extérieur, elles deviennent aussi source de beauté et de ressourcement. «Joignez l’utile à l’agréable, suggèrent les auteurs, protégez-vous d’une grue de quar-tier qui vous gêne depuis quelques semai-nes en faisant pousser sur votre balcon un jasmin à fleurs blanches, ou bien un chèvrefeuille».Selon la disposition de l’appartement, son orientation, sa hauteur, le balcon risque aussi de donner sur une route encombrée, sur des files de voitures, sur toute cette fébrilité et toute cette violence sourde de la ville. Autant dire que même si l’on est chez soi, on est rattrapé émotionnellement par l’ambiance de la rue! Des plantes, là encore, représentent la solution la plus simple et la plus efficace, la plus plaisante également. Comme le notent les auteurs, on peut en mettre beaucoup, de manière dense et rapprochée, en variant les formes et les couleurs. En neutralisant ces nœuds d’énergie négative venus de l’extérieur, les plantes restaurent l’appartement comme un lieu d’autonomie et de paix intérieure. Elles permettent aussi de s’installer, sereinement, sur son balcon!

Jaques Rasmoulado

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E lle manifeste sa volonté de s’inscrire à l’Université de Genève pour y préparer un certificat de formation continue

en contrôle de gestion. Cette formation doit durer une année. L’Office régional de placement accorde la prise en charge de ce cours.En septembre, Béatrice déménage en Valais et signe de ce fait, à Genève, une «demande d’annulation des prestations de chômage». Elle déclare ainsi renoncer aux prestations de sa caisse de chômage et confirmer l’an-nulation de son dossier auprès de l’Office régional de placement. Lors d’un entretien de contrôle à l’Office régional de placement de Martigny, elle informe de cette formation. L’office valaisan en refuse toutefois la prise en charge. Afin de favoriser l’intégration professionnelle des assurés dont le placement est difficile pour des raisons inhérentes au marché de l’emploi, la loi sur le chômage prévoit des mesures de formation, notamment des cours individuels ou collectifs de reconversion, de perfectionnement ou d’intégration, la partici-pation à des entreprises d’entraînement et des stages de formation. Ces mesures ont notamment pour but d’améliorer l’aptitude au placement des assurés, de manière à permettre leur réinsertion rapide et durable, de promouvoir les qualifications profession-nelles des assurés en fonction des besoins du marché du travail, de diminuer le risque de chômage de longue durée et de permet-tre aux assurés d’acquérir une expérience professionnelle. La formation de base et la promotion générale du perfectionnement professionnel, elles, n’incombent pas à l’as-

surance chômage. Ainsi, le droit à la prise en charge d’une formation est lié à la situation du marché du travail.

Quand la recherche d’un emploi ne paraît pas compromise

Béatrice bénéficie d’une grande expérience professionnelle. Son parcours a touché des domaines divers, et la formation continue suivie à l’Université représente ainsi un complément utile et de nature à améliorer son aptitude au placement. Dans le cas de Béatrice, elle ne constitue toutefois pas une mesure nécessaire à sa réinsertion dans

le marché du travail. En effet, le tribunal a considéré que Béatrice disposait d’une formation et d’une expérience profession-nelle suffisantes pour retrouver un emploi indépendamment de la formation dont elle demandait la prise en charge. Les services valaisans n’ont donc pas à payer les frais de formation en cause.Dans la mesure où Béatrice avait reçu la pro-messe de principe de la prise en charge par un Office régional de placement à Genève, elle a de bonne foi pu penser qu’elle n’aurait pas à supporter ces coûts elle-même. Il res-sort toutefois du dossier que l’engagement ne devenait effectif que sur la base d’une proposition écrite de l’Université. Selon le juge, Béatrice n’aurait donc pas dû com-prendre que la mesure était allouée, mais considérer la réponse comme un simple préavis favorable. Par ailleurs, en quittant Genève, Béatrice a signé un document inti-tulé «demande d’annulation des prestations de chômage». Elle a ainsi renoncé aux pres-tations de la caisse de chômage et confirmé l’annulation de son dossier. Elle aurait dès lors dû s’interroger, à Martigny, sur le sort d’éventuelles promesses qu’on lui aurait faites à Genève.

Nicole de Cerjat, juriste, responsable du service juridique

au secrétariat romand de la SEC Suisse, Neuchâtel.

Société Suisse des Employés de commerce(SEC Suisse) – Case postale 30722001 Neuchâtel – Tel. 0848 810 910 (membres)Tél. 0901 555 717 (non-membres: Fr. 2.50 / min)

27 avril 2009 – No 406

Hebdomadaire distribué gracieusement à tous les ménages du Canton de Genève, de l’agglomération de Nyon et de toutes les autres communes de la Zone économique 11 (Triangle Genève-Gland-Saint Cergue). 192 748 exemplaires certifiés REMP/FRP.

Edité par Plurality Presse S.A. Paraît le lundi Directeur-Rédacteur en chef: Thierry Oppikofer Coordination, Publicité, Gestion des annonces: Patrick GravanteMaquette: Imagic Sàrl Carouge, Daniel Hostettler, Sophie Hostettler Flashage et impression:Courvoisier-Attinger Arts Graphiques SADistribution: Epsilon SA © Plurality Presse S.A., 2009

Rédaction, Administration, Service de publicité: 8, rue Jacques-Grosselin • 1227 Carouge Tél. 022/307 02 27• Fax 022/307 02 22 CCP 17-394483-5 E-mail: [email protected]

© Plurality Presse S.A., 2009

w w w . t o u t e m p l o i . c h

T O U T L ’ E M P L O I • N O 4 0 6 • 2 7 A V R I L 2 0 0 9

Quelle formation durant le chômage?Béatrice a 50 ans. Elle est titulaire d’une licence en sciences économiques. En juillet, elle est licenciée de son poste d’analyste comptable et se présente au chômage à Genève.

Une formation durant le chômage n'est pas toujours simple à financer.

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- Tout l’Immobilier: Pouvez-vous nous parler de cette nouvelle structuration des études au sein de votre école?- Depuis cette rentrée 2008-2009, les étu-diants préparent en trois ans leur Bachelor. C’est une formation supérieure qu’ils pour-suivent après une maturité, un baccalauréat ou un CFC. Nous nous sommes ainsi «alignés» sur le système adopté lors des Accords de Bologne, afin de faciliter les échanges d’étu-diants par des passerelles internationales, au niveau européen. L’évaluation s’effectue au moyen d’un sys-tème de crédits obtenus par année ou par modules. Trois années d’étude correspon-dent à 180 crédits, ce qui représente envi-ron 4800 heures de travail que les jeunes doivent fournir pendant les cours ou durant le temps de travail personnel. Les contrôles continus hebdomadaires ont toujours lieu au sein de notre école, comme les examens semestriels ou de fin d’année, ainsi que les stages en entreprises.

- Il convient de satisfaire à tous ces contrôles et heures de travail requi-ses, notamment pour le passage à l’année supérieure, mais y a-t-il tout de même un examen final, au terme des trois années d’études, qui sanc-tionne l’obtention du diplôme?- Il y a un examen à la fin des trois ans, qui compte dans la partie des crédits à obtenir. Il convient de tout réussir. Et si par exemple, un étudiant a raté un cours en première année, il devra le rattraper l’année suivante, toujours par rapport à l’acquisition de ce nombre de crédits nécessaire…Après le Bachelor, l’étudiant peut poursui-vre ses études en Master. En fait, le Master en architecture d’intérieur n’est encore qu’en «rodage», et pour notre part, nous devrions pouvoir le proposer à nos étu-diants en 2010. Ces deux années d’études supplémentaires seront basées sur un sys-tème tripartite: école, étudiant, entreprise. L’étudiant, présentera un énoncé de projet Master sous mandat d’une entreprise. S’il s’agit, par exemple, d’un projet de design, il pourrait travailler avec un fabricant sur un

matériau spécifique, et s’il s’agit d’un projet d’architecture d’intérieur, avec un client réel ou un bureau faisant l’intermédiaire avec le client, pour aboutir à un projet réel.Pendant ces deux années, il y aurait égale-ment, autres que les cours techniques, des cours liés au management, à l’éco-design, à l’événement, et de grands projets menés dans des programmes en dual, en entrepri-ses et en stages. L’étudiant serait ainsi plus autonome, plus détaché de l’école.

- Pour en revenir au Bachelor, pour sa mise en place, le contenu des forma-tions a-t-il été revu?- Oui, il a été optimisé. L’ensemble des cours, des projets a été remodelé. On a établi des programmes incluant plus de contenus. L’apprentissage est devenu plus concentré avec davantage de travail personnel et un nombre d’heures plus conséquent.

Précisons toutefois que l’école a gardé sa patte, sa philosophie. Elle reste toujours très ouverte sur le monde professionnel et axée sur la pratique en demandant aux étudiants des travaux de recherche, la constitution d’un book, la réalisation de pro-jets, de stages en entreprises… car au-delà du diplôme, ce qui prime dans le milieu professionnel, dans nos métiers, c’est le savoir-faire.Enfin, pour terminer, il faut également souligner que nous proposons une autre nouveauté: des modules de cours pour des professionnels, liés à un besoin bien spécifique dans le cadre de l’exercice de leur métier.

Propos recueillis par Martine Vineturine

Contact: Atelier Hermès114 B, rue de Lyon – 1203 GenèveTél. 022 344 99 83 – [email protected]

L’Atelier Hermès prépare désormais au BachelorL’Atelier Hermès qui forme les étudiants aux métiers d’architecte d’intérieur, de décorateur, de designer et de designer naval, propose des formations d’une durée toujours équivalente à trois années d’études, mais désormais sanctionnées par un Bachelor. L’idée consiste en une harmonisation européenne, un niveau commun de diplômes de l’enseignement supérieur pour, notamment, «faciliter la mobilité des étudiants et leur insertion sur le marché du travail au niveau de l’UE».Firas Balboul, co-directeur, avec Guy Melcher, de l’Atelier Hermès, nous explique ce que ce changement implique au sein de l’école.

Une formation théorique et pratique de qualité.

I l est toujours fascinant de voir comment naît une structure dynamique telle que Coup d'Pouce. «J’étais étudiant à l’Uni-

versité de Genève et pour me faire un peu d’argent de poche, je donnais des cours», explique Sébastien Ramseyer, directeur. Et de poursuivre: «De plus en plus d’élèves se bousculaient à la porte de ma cuisine, qui devenait trop exiguë pour pouvoir pour-suivre cette activité. J’ai dû louer des salles dans un lycée privé. Par la suite, j’ai trouvé les locaux que nous occupons actuelle-ment. Pas à pas, l’entreprise s’est créée. Ainsi est né, en 2005, Coup d’Pouce». Que de chemin parcouru pour cette structure qui compte 300 élèves à présent et qui a su répondre à une demande réelle: celle de parents soucieux de la scolarité de leurs enfants. Pas étonnant alors pour cette entre-prise qui a su imprimer sa patte à Genève, d’être représentée par un petit chat bleu, aux yeux jaunes, un brin malicieux!

Pour qui ?

Coup d’Pouce s’adresse aux enfants dès la 4e primaire et concerne tous les âges, quel-le que soit la matière. L’entreprise vient, tout d’abord, en aide aux élèves en difficulté. Ces derniers arrivent souvent in extremis! Les parents ne s’alarment pas tout de suite. Quand le premier carnet de notes arrive, l’enfant assure qu’il va se rattraper. Puis, à la vue du deuxième carnet, «les parents viennent en urgence!», explique Sébatien Ramseyer. Coup d’Pouce vient également à la res-cousse des parents trop occupés pour être attentifs aux devoirs de leurs progénitu-res. C’est le cas notamment des familles monoparentales. Il y a aussi ceux qui ne veulent pas entrer en conflit avec leurs enfants. «Nous avons même des enfants de professeurs qui viennent ici, car il y a trop de tensions à la maison», ajoute Sébastien Ramseyer. Enfin, Coup d’pouce accompagne également des élèves tout le long de l’année scolaire, assurant ainsi un travail régulier.

La voie de l’autonomie

Pour encourager chacun à l’autonomie, deux types de coaching existent: le coa-ching Silver et le coaching Gold. Le pre-

mier part du principe que l’élève est plus ou moins autonome. Il rencontre le plus souvent quelques problèmes dans une matière en particulier. Coup d’Pouce donne à l’élève les explications nécessaires. Ce dernier repart satisfait et gère lui-même son travail. «Cette formule s’adresse davantage aux collégiens qui ont déjà une certaine autonomie et une méthode de travail», pré-cise Sébastien Ramseyer. Le coaching Gold permet un travail plus en profondeur, avec la révision systéma-tique des matières sur lesquelles l’enfant bute. Les lacunes sont comblées petit à petit. «Nous suivons le carnet de devoirs et leçons. S’il le faut, nous appelons le professeur pour avoir un contact, voir les solutions préconisées et quelles sont les échéances à venir. Cette démarche permet de décharger le parent et l’élève. Il est clair qu’à terme, les participants doivent acqué-rir l’autonomie. C’est notre but. Nous leur montrons simplement le chemin», affirme Sébastien Ramseyer. Tout ceci s’effectue avec une certaine rigueur, lors des cours, même si ce n’est pas tout-à-fait comme à l’école. Les enfants se sentent plus à l’aise. Les cours se déroulent à plusieurs, mais le suivi est individuel. L’élève a la possibilité, durant l’heure, de se faire aider dans toutes les matières. Il a, à sa portée, un large choix

d’enseignants. «Petit à petit, nous donnons à ceux qui viennent ici un cadre qu’ils adop-tent et qu’ils suivront par la suite, je l’es-père. Cela porte ses fruits, ne serait-ce que dans le suivi et la régularité du travail. Cela fait toute la différence», conclut Sébastien Ramseyer.

Bénéficiez de 20% de réduction si vous inscrivez votre enfant avant le 1er juin et de 10 % de réduction, avant le 1er juillet!

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Parents, bientôt l’été: alors anticipez!N’attendez pas le dernier moment pour vous préoccuper de la scolarité de vos enfants. Pour un avenir ensoleillé, pensez à les inscrire aux cours d’été prodigués par «Coup d'Pouce». Plus vous vous y prendrez tôt, plus vous bénéficierez de réductions!

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GROS PLAN

Cours intensifs d’été 2009Des cours, organisés en petites classes et selon les matières enseignées, ont lieu durant les vacances solaires d’été, soit les quatre dernières semaines avant la rentrée. Ils ont pour but de remettre l’élève à niveau dans une matière, ou simplement de rafraîchir ses connaissances avant la rentrée scolaire. Il faut compter 10 heures de cours par semaine, réparties à raison de deux heures par jour, du lundi au vendredi. Une attestation est remise en fin de semaine, avec la moyenne des (très bons) résultats obtenus.

Le coaching Gold permet un travail plus en profondeur, avec la révision systématique des matières.

FORMATION 47

P remier volet: un same-di matin début avril à l’Université, table ronde

entre autorités, experts et un «groupe citoyen» pour une «culture religieuse et huma-niste à l’école laïque». Second volet: fin avril, pendant la parade de l’ONU contre le racisme, on a parlé en long, en large… et souvent de tra-vers, de la laïcité étatique comme d'une forme de racis-me… avec même des Juifs socialistes pour le voile isla-mique! La contradiction n’est qu’apparente: et si, de toutes les religions, la plus sectaire était… l’éducation nationale?

L’original ou la copie?

On n’a pas besoin d’aller bien loin pour tester cette hypo-thèse: le 4 avril, des quatre orateurs, celui qui sonnait le plus prêchi-prêcha était Charles Beer, quand il tournait le moulin à prières de «la Genève multiculturelle» ou scandait des litanies sur «la République laïque». Miracle, dès qu’il s’éloignait du catéchisme politique pour ironiser sur «l’idéal européen» cosmopolite «garant de la paix» perpétuelle, il devenait vivant et crédible. A l’inverse, le protestant Shafique Keshafjee – autre orateur du jour - admettait que les esprits les plus religieux étaient souvent des scientifiques... «Nous autres théologiens n’osons plus rien dire de musclé en matière de religion». Lors du débat, une anecdote fut révélatrice: les jeu-nes scientifiques, sûrs de leur science, sont souvent déstabilisés par des étudiants «créa-tionnistes», et doivent maintenant s’entraîner pour répondre à ces objections inattendues. Car les «créationnistes» néo-conservateurs connaissent le darwinisme sur le bout des doigts… on l’a vu il y a bien des années à Genève, au «Congrès mondial des familles». Si le «créationnisme» évangélique retrouve une gloire, ce n’est pas que le public doute des dinosaures bien-aimés, mais des professeurs bien-pensants. Astronomes et théologiens étaient ces jours très présents en divers coins du Salon du Livre: les seconds flottant dans l’habit en tissu calvi-

niste à coupe humaniste qu’on leur a taillé (voir annexe)… et chargeant les premiers d’apporter la lumière parmi les ténèbres… avec le discours canonique du recteur et les vérités révélées des chercheurs. Après quoi on s’étonne que les jeunes ne cherchent plus dans les sciences un parfum d’aven-ture, fût-ce de l’esprit (voir annexe)! C’est sans doute pour n’avoir pas trouvé auprès du «Che» la réponse aux «grandes questions existentielles» que Régis Debray est devenu le prophète de la réforme scolaire projetée. Le philosophe français prétend même que la religion moderne la plus ambiguë est celle... des droits de l’homme! Non que les droits soient superflus aux hommes, mais qu’ils donnent bonne conscience à bon marché.

Mieux vaut une entorse que la mort

Vaste sujet qu’il vaut mieux suivre en direct (voir annexe): cet article veut juste mon-trer deux risques, dont le mieux masqué est une «religion des faits» qui ne veut pas dire son nom. Pour l’autre, le masque est enfantin… on ne parle pas d’enseigner à l’école la religion, mais «le fait religieux»… prix probable à payer par l’Instruction publi-que de la République laïque pour garder

son monopole sur la formation des esprits, qui est au fond la définition de la religion. A l’inverse en un siècle, les établissements confessionnels ont été forcés de douter et de se réformer, du bas en haut de l’échelle. L’Université Catholique de Louvain est deve-nue si bonne dans toutes les sciences qu’elle pense se débarrasser bientôt de son encombrante étiquette. La religion et la science font désormais vieux couple: en taxant de «diffamation» tout ce qui critique leur «vérité», certains clergés exotiques ou certaines sectes nouvelles veulent damer le pion à la science. Heureusement, la «culture religieuse» dont on parle chez nous n’est pas à sens unique, et est compatible avec les professions de foi les plus laïques. Pour les gardiens de la laïcité, «la culture est (notre) réponse à la transmission du sens»; hélas! Le sens se découvre… on transmet soit le sens unique, soit le contresens.

Boris Engelson

La religion est-elle une plante d’intérieur?Ouvrir l’école à la religion… l’idée est plus dans l’air que sous terre: ressortie de la cave, nettoyée au chiffon, la religion n’effraie plus l’école laïque. Elle pourrait regonfler cet «humanisme» qu’on célèbre tant ces jours sans le trouver. Mais l’huma-nisme peut-il survivre sous cloche, même si c’est la Clémence?


POUR EN SAVOIR PLUS

«La patrie des Juifs, c’est… le Parti Communiste»: cette formule rabâchée pendant cent ans montre bien la difficulté de définir le fait religieux.Le débat du 4 avril peut s’écouter sous geneve.ch/dip/fait_reli-gieux/welcome.asp; voir aussi ecolelaique-religions.org, atheisme.org. Un des premiers à avoir soulevé la question depuis longtemps fut le philosophe Jan Marejko, lors d’une table ronde avec Martine Brunschwig-Graf. Le quatre-cent-cinquantième anniversaire de l’Université voit communier «l’humanisme» scolaire et calviniste, mais nos professeurs et nos pasteurs ne savent guère qui est Herbert Lüthy, l’historien critique de la banque protestante (sujet très actuel). Les articles «Mouvement de l’Ecole libre de 1984» et «Première guerre scolaire», sur Wikipedia, sont un rappel pour la France et la Belgique; le catéchisme à l’école a été une formule de compromis helvétique. La Formation continue de l’Université a un cycle «Science et religion, sœurs ennemies?» (unige.ch/for-mcont/religions-conference), et les éditions Cabédita ont mis en livre l’expo sur les religions de deux écoles fribourgeoises, mais l’école la plus audacieuse est Webster University, qui a invité le Président de l’Iran à parler à ses étudiants (rencontre annulée au dernier moment). La conférence du 30 avril à 19h à l’église de la Science Chrétienne (à côté de la Comédie; rien à voir avec la Scientologie) est l’occasion de comprendre ce que cette «science» fait là. On a beaucoup parlé d’éducation aux droits de l’homme, la semaine écoulée au Palais des Nations, mais l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe a même un manuel «on teaching about religions and beliefs in public schools» (osce.org/odihr) pour les contextes mouvementés; pour la France, René Nouailhat et Jean Joncheray ont écrit le livre «Enseigner les religions»; Audrey Baudeau a fait une thèse en 2006 sur la laïcité scolaire dans l’Entre-deux-guerres. Le manque d’intérêt des jeunes pour les sciences est combattu par un valeureux prof de l’Hepia – Nabil Abdennadher - qui organise un congrès mondial ces prochains jours (gpc09.eig.ch sans www).

Le nouveau manuel scolaire?

A 10 minutes à pied de la gare Cornavin, desservie par de nombreu-ses lignes de bus, l’école Bénédict

est située en face du Parc Voltaire; ce qui rend le lieu d’autant plus agréable. Un lieu de vie qui doit son nom à Gaston Bénédict. Ce dernier lançait dans les années 20, à Lausanne, le réseau des Ecoles Bénédict, soit plus de 40 écoles avant la Seconde Guerre mondiale! «Très rapidement, Gaston Bénédict s’est rendu compte qu’il ne pou-vait pas tout gérer. Il a donc fait du fran-chising. Aujourd’hui, il ne reste que le nom!», explique Eric Zurcher, directeur de l’école Bénédict-Genève depuis le 1er jan-vier 1981. Une fonction occupée depuis 30 ans en étroite collaboration avec son épou-se. Anciennement contrôleur de gestion d’entreprises multinationales, Eric Zurcher coulait des jours heureux, en Asie, avec sa compagne. Mais en 1973, la crise (pétroliè-re) pointe le bout de son nez, obligeant le couple à quitter la région: «Avec mon épou-se, nous avons travaillé 8 ans au Japon et Hong Kong. Nous avons dû rentrer à cause de la crise, qui ne date pas d’aujourd’hui! A notre retour, nous cherchions un projet autour duquel nous pourrions travailler ensemble. L’idée d’une école nous séduisait beaucoup: transmettre son savoir, organiser une entreprise... L’occasion s’est présentée et nous ne l’avons pas laissée passer». Un beau projet de vie géré intelligemment. «Il est possible de travailler avec son conjoint à condition que les rôles de chacun soient clairs. Mon épouse assume toute la partie administrative et enseigne le traitement de texte. Pour ma part, outre la direction de l’établissement, j’enseigne une dizaine d’heures par semaine la gestion d’entre-prise. Je ne pourrais pas être directeur sans enseigner et je ne pourrais pas faire que de l’enseignement! Les deux sont compatibles et cela nous permet de connaître les élè-ves», précise M. Zurcher.

Une structure unique

La structure de l’école Bénédict est unique à Genève, puisqu’elle propose une section cycle d’orientation (7e, 8ème, 9e) et, au post-obligatoire, une filière maturité suisse ainsi qu’une filière diplôme de commerce. «L’établissement regroupe au total 153 élè-

ves, cette année», ajoute le directeur. Les classes du cycle comprennent entre 12 et 15 élèves: un petit effectif qui permet de consacrer plus de temps à chacun. Celles inhérentes au post-obligatoire accueillent entre 18 et 20 adolescents.

Perspectives

Au sortir de la 10e, l’élève pourra choisir parmi trois filières: maturité suisse, diplôme supérieur de commerce ou diplôme de secrétariat-assistant(e) de direction. Certains choisissent de partir en apprentissage dans une autre école. Quoi qu’il en soit, l’Ecole Bénédict offre un programme de qualité respectant les exigences des programmes officiels cycle et maturité. «Cela fait trois ans que nous sommes certifiés «Ecole certifiée de Qualité QSC (ISO Educatif)», ajoute M. Zurcher.

Et après?

Que faire avec l’un des trois diplômes en poche? La maturité permet d’entrer dans toutes les facultés de toutes les Universités et Ecoles polytechniques fédérales. Les élèves qui choisissent une voie plus courte entrent dans la vie professionnelle. Ils peuvent aussi continuer des études par le biais des HEG, choisir les écoles hôteliè-res ou emprunter une passerelle pour la maturité professionnelle. L’Ecole Bénédict souhaite mettre en place cette possibilité avec l’Office d’orientation et de formation professionnelle et continue. Le diplôme de commerce, quant à lui, offre de nombreux débouchés, mais ce sont les secteurs de la

banque, assurance, fiduciaire et commerce qui attirent de manière naturelle les jeunes. Certains choisissent le diplôme supérieur de perfectionnement reconnu officielle-ment par le DIP.

Un cursus complet

Située tout près de l’Ecole Bénédict, l’école primaire «Nouvelle Ecole Farny» permet d’ac-cueillir une cinquantaine d’élèves qui vien-dront plus tard rejoindre le cycle de l’Ecole Bénédict. «Nous assurons, en effet, la direc-tion administrative de l’école Farny», explique M. Zurcher. Ainsi, les élèves ont la possibilité de suivre un cursus complet de scolarité obligatoire et post-obligatoire. Pratique pour les parents qui n’ont pas à courir d’une école à l’autre. Tout est à proximité!

Un emploi à la sortie de l’école

L’un des objectifs de l’Ecole Bénédict est d’apprendre un métier à ses élèves, qui leur assure un emploi à la sortie. «Grâce à notre notoriété, les entreprises nous contactent pour engager des élèves titulaires d’un diplôme de l’école. Nous existons depuis 50 ans. Nous sommes connus!» conclut-il. Une réputation (qui n’est plus à prouver), tant sur les plans suisse qu'international.

Ecole Bénédict7-9, rue Mme-de-Staël – 1201 Genève022 344 74 54 – [email protected]

Nouvelle Ecole Farny4, rue Samuel-Constant – 1201 Genève022 344 20 94 – www.ecole-farny.ch


L’Ecole Bénédict prépare vos enfants à la vie de demainC’est le printemps! L’école Bénédict fait peau neuve en éditant une toute nouvelle brochure aux motifs floraux sur fond bleu océan. Un océan de connaissances dont ont profité des milliers d’élèves depuis la création de l’établissement en 1957.

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Eric Zurcher, directeur de l'Ecole Bénédict-Genève, et son épouse.

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F ondée en 1976, la Mutuelle d’Etudes Secondaires (MES) est une asso-ciation à but non lucratif (d’où des

tarifs très raisonnables), reconnue d’utilité publique. Elle est membre de l’Association Genevoise des Ecoles Privées (AGEP) et accréditée par le Baccalauréat International (BI). Monsieur Michel Dubret, professeur de littérature est l’un des 3 membres du conseil de direction, il m’a reçu dans un cadre convivial pour m’expliquer la pédago-gie personnalisée du lieu.

Le bac international: le diplôme le plus reconnu au niveau internationalDepuis ses débuts, la MES présente le bac-calauréat international, un diplôme ouvert sur toutes les Universités européennes et mondiales. Pas moins de 110 pays le reconnaissent, contrairement à la Maturité qui n’est reconnue qu’en Suisse et oblige à passer des équivalences ailleurs. «C’est important de le souligner, car il faut com-prendre que les temps changent», explique M. Dubret. Pas étonnant que les élèves qui s’inscrivent à l’école projettent de faire des études à l’étranger, d’autant plus qu’un certain nombre d’aides intéressantes sont proposées.

Quand pédagogie rime avec autonomieComment préparer les élèves à évoluer dans le monde universitaire? La M.E.S applique une pédagogie construite année après année et très fortement basée sur l’autonomie de l’élève. Car ce n’est pas tout d’obtenir le bac. Encore faut-il être prêt à s’adapter à l’Université. Aussi, à la MES, l’adolescent passe progressivement du sta-tut d’élève à celui d’étudiant. Pour ce faire, l’établissement met en place des cours de méthodologie et de formation (prise de notes, structuration de travail à domicile) et demande dans le cadre du BI, un certain nombre de travaux proches de ceux exigés à l’Université (TD, Mémoire). Cela situe l’école dans une sorte de contexte pré- universitaire où l’autonomie de chacun est favorisée au maximum. «Nombreux sont ceux qui reviennent nous dire à quel point ils se sentent à l’aise à la Faculté; ce qui n’est pas forcément le cas autour d’eux», précise Michel Dubret. D’ailleurs, à la MES, le statut de présence en cours est le même qu’à l’Université. «Nos élèves, âgés de 15 à 22 ans, ont pour la plupart une certaine maturité. Ils trouvent ici un cadre où ils peu-vent s’épanouir. Nous mettons en place un certain nombre d’outils pédagogiques qui leur permettent d’acquérir non seulement des connaissances, mais aussi des compé-

tences. Tel est notre principal objectif». Des entretiens pédagogiques individuels régu-liers avec les professeurs permettent aux élèves un suivi de ses acquisitions et une conscientisation du processus en acte.

Une école à contre-courantAutre spécificité de l’école: la M.E.S privi-légie la littérature, l’art et la philosophie. «Nous pensons que l’école ne peut pas être au service des entre-prises. Elle est un lieu de formation indivi-duelle, un lieu où la personne apprend à avoir un regard criti-que et créatif sur la réalité qui l’entoure. Un adolescent qui a une telle relation au monde construira sa vie de manière harmonieuse, il saura s’adapter et être l’acteur de ses choix professionnels et affectifs. Certaines matières comme l’art, la philosophie ou la littérature, obligent à une réflexion et à une prise en compte du monde intérieur et per-mettent cette harmonie, d’où notre choix».

Prise de conscience citoyenneDans cet état d’esprit, les activités CAS (Créativité Activité Service) font partie du programme du baccalauréat international. Ces dernières représentent 150 heures, réparties sur le cursus. Concrètement, les élèves se mettent au service de la commu-nauté. Chacun est tenu de mettre en place un projet personnel et de le concrétiser. Dans ce cadre, la MES collabore depuis 7 ans avec le Salon du Livre. «Ce sont nos élèves qui construisent les stands du Village Alternatif: une prise de conscience citoyenne et une manière de comprendre ce qu’est une action collective», relève Michel Dubret. Dans le cadre du cours de biologie, les étu-diants de la Mutuelle d’Etudes Secondaires mesurent chaque année la qualité des eaux

du Rhône et de ses rives dans le cadre d’un projet international baptisé «Globe» (global learning and observation to benefit the environment).

Des diplômés dynamiquesAvec une moyenne annuelle de 80% de réussite à l’examen, la MES démontre de manière concrète l’efficacité de sa péda-gogie. Les élèves de l’école, leur diplôme obtenu, optent pour la plupart pour des études sur le plan international (Europe, USA, Canada, Australie, etc) et bien enten-du national.

Voyages d’étudeCerise sur le gâteau: chaque année, l’école organise des voyages culturels permettant de découvrir de grandes expositions et monuments exceptionnels. Au programme de ces deux dernières années: Biennale

d’art contemporain de Venise - Skulptur Projekte de Münster - La documenta 12 de Kassel - Gaudi et Picasso à Barcelone - Victor Hugo et Courbet à Paris - Herculanum et Pompéi à Naples - Kafka et le Cubisme Pragois, parmi les plus notables.Les voyages revêtent une dimension impor-tante, car ils permettent une compréhen-sion de l’histoire de nos sociétés et de leurs interdépendances, ils aident à lutter contre la frilosité et le repli sur soi identitaire.

Journée Portes ouvertes le 6 mai 2009 de 14h à 20h au 7 bis, boulevard Carl-Vogt à Genève,ainsi qu’à la Salle d’Art, 7 bis, rue du Vieux-Billard, à Genève.

Mutuelle d’Etudes SecondairesPréparation au Baccalauréat International7bis, bd Carl-Vogt 1205 GenèveTél. (022) 741.00.01 - Fax (022) 741.21.25Internet : www.ecolemes.chEmail: [email protected]

Mutuelle d'Etudes Secondaires: une école...... où CONSTRUIRE une CONFIANCE en SOI et en l’AVENIR, DEVELOPPER l’ENTRAIDE plutôt que la COMPETITION, INITIER un SENS CRITIQUE de CITOYEN RESPONSABLE.

De la salle de classe à Pompéi, il n'y a qu'un pas pour 35 élèves de la Mutuelle d'Etudes Secondaires.

L’humanisme, le civisme, le déve-loppement créatif de la personne sont les bases d’une éducation qui, pour être «durable», participe à nos «cultures» individuelles et col-lectives, ce qui donne sens à notre relation au monde, à notre recher-che de cohérence, à notre besoin de solidarité.

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