Revue UFA 09/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 9 / 2013 Largeur de travail performante Page 26 Paiements directs: il faut s’adapter Page 14 Colza: en forme pour l’hiver Page 41 Veaux à l’engrais: limite de 160 jours Page 72

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 9 / 2013

Largeur de travailperformantePage 26

Paiements directs:il faut s’adapterPage 14

Colza: en formepour l’hiver Page 41

Veaux à l’engrais:limite de 160 joursPage 72

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EDITORIAL

L’art de réunir tradition et innovation Reform marque des points avec son «Muli T10 X» 28

Brèves 21Krone «Comprima X-treme»: elle remet la compresse! 24Pöttinger «Hit 10.11 T»: bien plus qu’un hit de l’été 26Autochargeuse distributrice «MX» de Krone à l’essai 30Concours avec Lely 32Nouveaux produits 32

Pour des onglons robustesLa période entourant le vêlage est particulièrement importante 66

Brèves 53UFA actuel: les pages de l’éleveur 55Le coup de fouet décisif pour les chevaux de sport 59Chevaux: peser l’aliment concentré 60Récolte du maïs: matière sèche ou énergie? 62Commander ses produits à base de maïs avant la récolte 64Breuvage de vêlage - vaches reconnaissantes 68Tarissement: antibiotiques, obturateurs ou les deux à la fois? 70La balle dans le camp des exploitations de naissance des veaux 72SRPA pour veaux à l’engrais: questions ouvertes 74L’élevage porcin suisse reconnu grâce aux exportations 76Lutte efficace contre les agressions entre porcs à l’engrais 78Page bio: tirer davantage des pâtures d’automne 80

Une année décisive pour le colza Conséquences de l’interdiction des néonicotinoïdes 34

Brèves 33Fumure soufrée: modifier ses habitudes 38Les ravageurs dans les cultures de colza 41Récolte du maïs: pas de précipitation 44Choix variétal dans les céréales: miser sur la qualité 47Combattre les rumex à la racine 50

Une nouvelle référence dans la transformation des carottesAgrandissement du centre de prestations de Bätterkinden 4

En un mot 5

Plus qu’un hit de l’étéLa pirouette «Hit 10.11 T» dePöttinger force l’admiration avecson système de relevage particulier des toupies.

Il faut s’adapter «PA 2014 – 17» implique de se re-mettre en question en ce qui con-cerne les modalités d’obten-tion des paiements directs.

Remettre en question les vieilles habitudesL’environnement et les cultures sontsoumis à des changements incessants. La fumure aussi.

SRPA pour veaux à l’engraisC’est en investissant maintenant quel’on profitera le plus longtemps desnouveaux suppléments et des contributions fédérales.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

La génétique porcinesuisse fait égalementdes adeptes enAutriche: Peter Muff,éleveur nucléus UFA2000, a pu exporterses premières truiesGPB.Photo: Matthias Roggli

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Les paysannes et les agriculteurssont, dans notre monde actuel, devrais héros. Les paysannes surtout!Elles jonglent en effet magistrale-ment avec deux ou trois engage-ments en s’impliquant au sein de lafamille, de l’exploitation et enexcerçant une activité en dehors del’exploitation. Elles font ainsi leménage, élèvent les enfants,cultivent le jardin, abreuvent lesveaux, conduisent le tracteur ettiennent la comptabilité. En plus decela, elles travaillent de plus en plussouvent à l’extérieur de l’exploita -tion ou vendent des confituresmaison sur les marchés. La RevueUFA dédie un cahier spécial à cespaysannes. Les aspects de laprotection sociale de la paysannesont abordés sous le titre «Lespaysannes ont des droits»,. L’UnionSuisse des Paysannes et des FemmesRurales, Agridea et le Forum la VulgSuisse ont contribué à ce cahier.Bien entendu, un film est consacré àce sujet et peut être visionné sur lesite www.ufarevue.ch. Un webinaireaura également lieu. Un webinaireest un séminaire qui se déroule surle web et auquel les participantespeuvent contribuer depuis lamaison, en utilisant leur ordinateur.La Revue UFA et le journal Agri sesont associés pour organiser ceséminaire et ont engagé AnneChallandes pour animer le webinairedu 20 septembre 2013. Le thèmeest le suivant: Droit matrimonial –Droits et devoirs de la paysanne. Undeuxième webinaire se déroulera le10 octobre. Paul-André Houlmanny traitera de la protection sociale dela paysanne.

Daniela Clemenz

SOMMAIRE

Le paysan dans son rôle d’employeur Établir correctement les décomptes de salaire 18

Brèves 9Les mathématiciens à la rescousse pour les échanges de terrain 10La gestion de l’exploitation est toujours un défi à relever 12Paiements directs: une approche différente et proactive 14

Voyage d’étude en Uruguay et au BrésilVivre et apprécier l’Amérique du Sud 86

Brèves 83L’égalité est-elle soluble dans l’agriculture? 84Invitation au bal des fleurs 93J’aime mon métier d’agriculteur 94

FOCUSLes paysannes ont des droits Encart

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FENACOACTUALITÉ

«C’est grâce à la bonne formation età l’esprit d’entreprise des agricul-teurs qui se sont spécialisés dans lesproductions de pommes de terre,

de carottes et d’oignons, et à nos cen-tres de prestations ultra-modernes quenous pourrons fournir à nos clients du

commerce de détailsuisse des produits sains,gouteux et de premièrequalité dans les délais exi-gés.» C’est ainsi que Mar-tin Keller, directeur de fenaco et chef du dépar-tement Produits du sol, acommencé son messagede bienvenue aux invités

présents à l’inauguration des travauxd’agrandissement de Steffen Ris SA àBätterkinden. Parmi les invités, bonnombre de producteurs de pommes deterre étaient présents, dont Ruedi Fi-scher. Cet agriculteur de Bätterkindenest président de l’Union suisse des pro-ducteurs suisses de pomme de terre ets’est montré très satisfait des investisse-ments consentis par fenaco. «En tantque producteurs, nous sommes heureuxque fenaco investisse dans la transfor-mation de produits indigènes tels queles pommes de terre, les carottes et lesoignons. Cela nous prouve que lesecteur croit en la production suisse. Lesdépôts modernes auront sûrement uneffet positif sur le stockage à long termede nos produits» explique R. Fischer.Pour certains producteurs, l’abandon dusite de Zollikofen s’est assurément tra-duit par de plus grandes distances à par-courir. R. Fischer estime par conséquentqu’il est indispensable que ces pro-ducteurs continuent à bénéficier d’undédommagement correct pour les trans-

ports. Selon lui, les pommes de terredoivent continuer à être cultivées demanière décentralisée et régionale. Dans son allocution de bienvenue, A.

Rickenbach, conseiller d’Etat du cantonde Berne a estimé que le nouveau cen-tre de Bätterkinden symbolisait bien lavitalité d’une entreprise «jeune» de 20ans, ajoutant qu’en sa qualité de coopé-rative, fenaco faisait preuve de dynamis-me et le démontrait dans ses projets deconstruction. «Le nouveau bâtiment estl’expression d’une stratégie qui consisteà aller de l’avant. L’investissement con-senti est une marque de confiance envers le canton de Berne. A ce sujet,nous ne pouvons que constater:«fresh&cool», a expliqué le conseillerd’Etat en faisant référence au nom duprojet. Via le nouveau centre de presta-tions «fresch&cool», fenaco satisfait aux

AVEC L’AGRANDISSEMENT DU CENTRE DE PRESTATION DE BÄTTERKINDEN,Steffen-Ris pose un nouveau jalon dans le conditionnement des pommes de terre, carottes et oignons. Ces nouvelles installations ont été inaugurées le 16 août.

Nouvelle étape dans le conditionnement des carottes

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Le directeur de SteffenRis, Jörg Schär, et leprésident de laDirection de fenaco,Martin Keller.

Suite en page 6

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FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

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Depuis près de 20 ans, la politiqueagricole est soumise à de profondschangements: les instruments de soutiendu marché et les subventions à l’exporta-tion ont été remplacés par des paie-ments directs et des contributions aumarketing pour les produits suisses. Laprotection douanière a été abaissée,mais elle reste aujourd’hui encore uninstrument important pour assurer untaux d’autoapprovisionnement raisonna-ble. Suite à ces changements, lesinterprofessions ont pris une placecentrale dans la chaîne de valeur ajoutée.fenaco s’engage au sein des interprofes-sions qui châpeautent ses secteursd’activité. Elle fournit des informationsconcernant les marchés et joue un rôlede médiateur en encourageant active-ment le dialogue entre les producteurs,l’industrie et le commerce de détail. Cerôle découle du principe directeur dugroupe fenaco-LANDI: soutenir lesagriculteurs dans le développementéconomique de leurs entreprises.Les interprofessions contribuent à latransparence et à la stabilité desmarchés. Parallèlement à cela, ellesdoivent laisser suffisamment de liberté àleurs partenaires pour qu’ils puissent seprofiler encore mieux en innovant, touten restant dans des cadres bien définis.fenaco s’engage en faveur de latransparence, de la stabilité et del’innovation parce qu’elle désire travaillersur des marchés prévisibles et dyna-miques. Elle le fait pour le bien de sesmembres, les agriculteurs, et de leursprincipaux clients que sont le commercede détail suisse et l’industrie alimentaire.Les interprofessions ne peuvent êtreefficaces que si les partenaires du marchéparticipent aux décisions et les respec-tent. Cela implique que les conflitssoient abordés ouvertement à l’intérieurde la branche et qu’une solution soittrouvée en commun avant de communi-quer vers l’extérieur.Consciente que le marché des denréesalimentaires sera soumis à une concur-rence toujours plus vive et que latendance à la libéralisation va perdurer,fenaco continuera de collaboreractivement aux différentes interprofes-sions dont elle fait partie.

Martin KellerPrésident de la Direction

1 · Suite aux travaux d’agran-dissement, le centre de prestationss’étend sur 24500 m2.

2 · L’eau nécessaire aux processus suit un circuit, ce qui permet delimiter la consommation d’eau lors dela douche finale.

3 · Au total, le site de Bätterkinden dispose d’unecapacité de stockage de 24000 t, dont la majeure partie est dévolue au stockagedes pommes de terre.

3

Journée Pommes de terre à BenkenLes pommes de terre sont une culture très importante

pour les agriculteurs et les consommateurs. Plusieurs organisations, à savoir la LANDI Weinland, fenaco, Swisspatat et le Strickhof ont uni leurs forces pour

organiser à la fin août une journée consacrée aux pommes de terre. Au programme: exposéstechniques sur le marché et la production, essais en plein champ et restauration

à l’attention des visiteurs.

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FENACOACTUALITÉ

exigences actuelle en matière de logis-tique et de qualité. Cette inaugurationcon stitue aussi le point final d’un grandprogramme d’investissement sur cinqans entrepris par fenaco et qui visait àrenouveler tous ses centres de condi-tionnement et de stockage.En tant que société fille de fenaco,

Steffen-Ris SA contribue à satisfairel’objectif de cette dernière, à savoir sou-tenir les agriculteurs suisses dans le dé-veloppement économique de leurs en-treprises. Grâce à son départementProduit du sol et à ses 400 collabora-teurs qui stockent, transforment et com-mercialisent chaque année près de250000 tonnes de fruits, légumes et

pommes de terre, fenaco occupe uneplace importante entre les producteurs,l’industrie agroalimentaire et le com-merce de détail. Treize centres de pres-tation sont répartis sur toute la Suisse.Ils ont été modernisés pour assurer leurefficacité afin de maintenir les coûts deproduction aussi bas que possible dansun contexte de forte pression sur lesmarges. Sur les cinq dernières années,fenaco a investi près de 100 Mio defrancs pour l’agrandissement et laconstruction de ses entreprises destockage et de conditionnement. L’inau-guration de l’agrandissement du centrede prestation de Steffen Ris AG à Bätter-kinden constitue le point final de ce pro-

gramme d’investissement au profitd’une agriculture suisse productive.

Moderne, innovant et efficaceLe nouveau stock réfrigéré, d’une capa-cité de 5000 tonnes de pommes de terreet de 3000 tonnes de carottes, et lesnouvelles installations de conditionne-ment ultra-modernes et innovantesconstituent les éléments centraux de cestravaux d’agrandissement. L’exploita-tion du centre de prestation de Bätter-kinden a été maintenue pendant toutela durée des travaux d’agrandissementet de transformation. Les nouveauxstocks frigorifiques fonctionnent parexemple depuis septembre 2012. �

Fresh&Cool en bref:Capacité de stockage:19500t de pommes de terre, 3000t de carottes et 1500t d’oignons

Préparation et conditionnement:Pommes de terre: 35 t /hCarottes: 10 t /hOignons: 5 t /h

Particularité des bâtiments:Structure porteuse en bois (82% de bois suisse)

Sol bétonné, parois de constructionlégère en métal, verre et tôles. Laventilation des parois des frigos permetune économie annuelle de 430000kWh,le chauffage géothermique économise800000kWh.

Début des travaux: décembre 2011

Fin des travaux septembre 2013

Personnel: 80 places à pleins temps

Investissement total: 36 Mio

1 · Le conseiller d’EtatAndreas Rickenbacher.

2 · Ruedi Fischer,Président de l’Unionsuisse des producteursde pommes de terre.

3 · Chaque marchandi-se entrante est peséeet soumise à uncontrôle qualité. Ellebénéficie ensuite d’uneindentification quipermet d’assurer latraçabilité jusqu’auconsommateur.

4 · Les carottes sontrafraîchies rapidementà une températureidéale de 2 à 4 °C àl’aide d’eau glacée etstockées sur desétagères surélevées.

5 · Suite à un proces-sus de nettoyage et depolissage intensif, lescarottes sont net -toyées et sélectionnéesélectroniquement enfonction de leur tailleet de leur qualité.

6 · Les pommes deterres sont calibrées enfonction de leur taille,nettoyées, polies,sélectionnées etfinalement stockéesdans un des 31 bunkers pour lasuite du processus detransformation.

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2 Kunstofftanks, 3000 l, 1 Tank 2000 l, 1 Ersatzspumpe,Leistung 6-12 m3/Std,2-9 Bar und ein Ersatzel. DruckschalterFr. 5800� 071 664 16 56

Dosieranlage Agrar;Heukran Lanker; Heu -verteiler Wild; Heu -belüftung mit Ent -feuchter und Heuroste� 062 776 16 71

Milchwaage Amman,150 kg mit Waagkesselund Auffangwanne;Kreiselpumpe Sawa,160/2 MK; 2 Milchab-saugpumpen Högger � 00423 384 25 79

Druckfassschieber,Hydraulisch 4»; Wasch -trog PVC; Flaschenzug,2 t; Gebläserohrbogen40 Ø, Radius 2.5 m;Stützrollen klein;Mädligetriebe Deutz-Fahr, � 044 788 17 00

Reform Muli 50,8500 h mit Kabine,vorne Breitbereifung,hinten Doppelrad, mitLadewagen, Preis aufAnfrage� 079 240 42 54

Gelenkhalsrahmen,System Kolb Fr. 20/Stk., Raum Bern� 078 832 90 35

2 Pneu 420/70 R28,14.9 R28� 079 245 11 39

Bergladewagen,Tiefgang 24 m3,superZustand� 079 622 45 82

Remorque de camionplateau alu 2 ess, 22 t,13 m, 30 km/h Fr.8’200; 3 ess., 27 t, 8 mfrein hydr. Fr. 6800;2ess., 18 t, basse pneuslarges, frein à airFr. 6600; remorque 2 ess, 18 t porte con -tainer, 35 m3, idéal pourstocker des céréalesFr. 3300; 1 ess. 4 tobasse 5 x 2 m Fr. 800;

2 remorques citerne, 15 et 20 m3 Fr. 3000� 079 250 65 64

Divers essieux 4 à 10 to dès Fr. 250; rouespoids lourd 8,25x 20/9,00 x 20/ 10.00x 20 /11.00x 20/ 295 x70x22.5 dès Fr. 70� 079 250 65 64

Silos à céréales 10-20-30 to ronds, soufflerieet ventilateur, vis àcéréales 10 et 14 cm,4 à 8 m ; vis à céréale16 cm, 7.5 m sur roueFr. 2200� 079 250 65 64

Ladewagen BucherLandsberg, totalrevidiert; HeuschroteGommer; Doppelräder9.5x32, passend 1128und 1228� 062 293 21 29

Milchzentrifuge;Grasbandseilwinde;Kannenmelkbahn für11 Kühe; Stallfenster;Vieputzapparat Hata;Boiler, 30 l; Schweine-tröge� 034 435 11 15

2 Ladewagenpneu13.0/ 75- 16 SL AW; 2 Anhängerpneu 6.50.20: 1 x neu, 1 x neu-wertig� 071 977 17 69

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Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 19

Suite dela page 7

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Page 9: Revue UFA 09/2013

Qui est responsable?Les vaches sont parfois des animauximprévisibles et leur propriétaire ré-pond des dommages qu’elles cau-sent. Souvent, le détenteur d’ani-maux n’a pas d’autre choix que deconclure une assurance responsabi-lité civile. Pour les paysans, la res-ponsabilité du détenteur d’animauxest comprise dans la couverture gé-nérale de l’assurance responsabilitécivile de l’entreprise. Par ailleurs,l’assurance RC privée couvre les pré-tentions émises contre les déten-teurs d’animaux (amateurs). Dansles deux cas, il est important que lacouverture se monte à 5 millions defrancs au minimum. Les risques ex-ceptionnel, comme les chevaux enpension, doivent également être in-tégrés à l’assurance. Stefan Binderwww.sbv-versicherungen.ch

vre la visite guidée bi-lingue de plusieurspostes animés par desspécialistes de Grange-neuve, d’Agroscope, dela Haute école dessciences agronomiques,forestières et alimen-taires de Zollikofen ainsi

que d’autres organisations. L’après-midi, les participantes et partici-pants pourront parcourir librementl’ensemble des postes de la manifes-tation. Le rendez-vous de ces deuxjournées est fixé à 9 heures. Le pro-

GESTIONBRÈVES

agripro – journées thématiques «Produire» à Grangeneuve

Produire du lait, desporcs ou cultiver descéréales, telle est, en-tre autres, la fonctionprincipale de l’agricul-teur. La minimisationdes coûts, l’optimisa-tion de la charge detravail et l’utilisationefficiente des ressources naturellessont des objectifs primordiaux pourtous les agriculteurs. Dans cetteoptique les journées thématiques«agripro» organisées à Grange-neuve mettent en perspective lesnotions de production, tout en in-tégrant les préoccupations écono-miques, environnementales et so-ciales qui sont indissociables detoute activité agricole. Durant ces deux matinées, les vi-

siteurs auront la possibilité de choi-sir un pôle de production et d’y sui-

Dans un arrêt du 27 juin 2013 (ATF4A_12/2013), le Tribunal fédéralétablit qu’une déclaration unilaté-rale ne suffit pas à prouver l’exis-tence d’un prêt. Après la naissancede leur fils commun, un père avaittransféré à la mère d’importantessommes d’argent, en signalant surles ordres de paiement qu’il s’agis-sait de prêts. Les sommes men-suelles s’élevaient à chaque fois à5000 francs, certains versementsétant même nettement plus élevés.En conflit avec la mère, le père avoulu récupérer son argent. Le Tri-bunal fédéral a établi expressémentque quiconque exige un rembour-sement doit faire la preuve de l’exis-tence du prêt. Cette preuve n’estpas suffisante s’il n’existe pas decontrat de prêt ni de critères ty-piques liés à un prêt, comme lepaiement d‘intérêts ou de rembour-sements. Ce qui était gênant danscette affaire, c’est aussi que la régu-larité des versements ne permettaitpas de conclure indubitablement àl’existence d’un prêt.Conclusion: Comme les prêts en-

tre membres d’une famille paysannesont fréquents, le prêteur devraittoujours conclure un contrat avecl’emprunteur avant tout versementd’argent. À l’inverse, celui qui rem-bourse un prêt (par exemple régu-lièrement à la fin de l’année) devraitfaire établir une quittance attestantqu’il s’agit effectivement d’un rem-boursement du prêt considéré. Carsi un contrat de prêt a été conclu, ilfaut pouvoir apporter la preuve duremboursement.

Martin Würsch, Union suisse des paysans, Fiduciaire

et Esti mations, Laurstrasse 10, 5201 Brougg, tél. 056 462 51 11

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Prouver l’existenced’un prêt

Moins de vaches laitières,plus de bioSelon les derniers résultats de l’Of-fice fédéral de la statistique (OFS),la Suisse compte 56575 exploita-tions agricoles en 2012, chiffre endiminution de 1.8% par rapport à2011. Néanmoins, la surface agri-cole utile reste stable avec plus d’unmillion d’hectares. Simultanément,la surface agricole exploitée enmode biologique a franchi la barredes 120000 hectares. Dans le do-maine de l’élevage, les effectifs ontglobalement augmenté: porcs(+4.9%), bovins (+1.3%), caprins(+3.3%) et ovins (+1.2%). Le nom-bre d’exploitations laitières conti-nue de baisser (– 2.2%). En re-vanche, les exploitations d’élevageallaitant sont de plus en plus nom-breuses (+7.1%).

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gramme est identique le mercredi11 et le jeudi 12 septembre 2013.Après les visites guidés du matinvous aurez la possibilité de décou-vrir les stands des entreprises ainsique les trois pôles. A cette occasion,vous pourrez discuter avec diversspécialistes. La visite libre des standsd'information et des entreprises estouverte jusqu'à 17 heures.Une restauration chaude est éga-

lement prévue agripro / journéesthématiques – Produire! Les 11 et12 septembre 2013.

www.grangeneuve.ch

Revue UFA 7-8/2013: un lecteur réagitL’article d’Eveline Dudda intitulé«Les excès en matière de paiementsdirects sont-ils inévitables?» étaitune fois de plus courageux, clair etcompétent. En revanche, le ton pro-fessoral du commentaire de B. Leh-mann m’a irrité. L’article démontreà quel point les paiements directspeuvent nous causer des dommagesconsidérables, à nous autres agricul-teurs. Le directeur de l’OFAG pré-fère nous enfumer mais je pensequ’il se tire une balle dans le pied.De plus en plus de gens remarquenten effet que quelque chose ne vapas. Et cela durera au moins aussilongtemps que nous pourrons liredes messages aussi éclairants danscertaines publications.

Jakob Alt, Oetwil an der Limmat

Trois nouveaux parcs suissesLes organes responsables des pro-jets de parcs du Simplon (VS), duNeckertal (SG) et de Schaffhouse(SH) recevront des aides financièresde la Confédération pour la créationde nouveaux parcs naturels régio-naux.

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GESTION

10 9 2013 · REVUE UFA

Les remaniementsparcellaires sont unesource de conflits, p.

ex. lorsque les agricul-teurs sont insatisfaitsde la qualité du sol de

leurs nouvellessurfaces.

Echange volontaire L’initiative pour l’échange volontaire de terres (seulement dans le cadrede leur utilisation) lancée par le ministère bavarois pour la nutrition,l’agriculture et la forêt doit permettre aux agriculteurs de réduire leurscoûts et de devenir plus compétitifs. Dans le cadre de cet échangevolontaire, les surfaces exploitées sont remembrées, de manière rapideet avantageuse, sur la base de contrats de bail à ferme. Les rapports depropriété restent inchangés. Les intérêts écologiques sont pris enconsidération lors du remembrement. Les agriculteurs ou la communepeuvent requérir un échange volontaire des parcelles auprès du servicede développement rural. Le principe d’échange repose sur un conceptd’exploitation que les agriculteurs et les bailleurs mettent en place avecle soutien du Service pour la nutrition, l’agriculture et la forêt. Ceservice accorde une avance pour les travaux préparatoires. Cette avanceoscille entre € 2000.– et 75% des coûts. Une prime de fermage sous laforme d’un versement unique pouvant atteindre jusqu’à € 200.– par haest par ailleurs prévu lorsqu’un nouveau contrat de bail écrit est conclupour une durée d’au moins 10 ans sur la base du concept d’exploitationapprouvé. Les dépenses des partenaires ayant participé à l’échangedans le domaine de la protection de la nature sont égalementdédommagées à hauteur de 100%.

Un logiciel spécifique, soit un pro-cédé mathématique censé faciliterles remaniements parcellaires enzone rurale, permet de procéder

plus facilement à l’échange volontairede parcelles agricoles, avec un degréd’efficacité et de qualité encore jamaisatteint jusqu’à maintenant. Les diversessurfaces cultivées sont dans un premiertemps colorées et attribuées ainsi àleurs propriétaires actuels. Le logicielest alors en mesure de réattribuer auxagriculteurs des surfaces cultivées en sebasant sur des algorithmes et répartirainsi parfaitement les parcelles. Un sim-ple clic de souris et le logiciel procèdeen quelques secondes à une répartitionoptimale des parcelles. Le tapis de sur-faces colorées se mue alors en uneimage avec répartition des surfaces enfonction des couleurs.

Les calculs tiennent notammentcompte des divers niveaux de qualitédu sol, des subventions de l’UE ou dessouhaits émis par les agriculteurs. Lesremaniements parcellaires présententl’avantage d’améliorer la rentabilité del’exploitation. Les agriculteurs sont enmesure d’exploiter leurs champs demanière plus efficace, de réduire lescoûts des trajets et d’abaisser les émis-sions de CO2.

Le principe des remaniements parcel-laires n’est pas nouveau. Le roi Louis II

avait déjà édicté une loi concernant lesremaniements parcellaires. Contraire-ment au processus classique, la dernièreinitiative en la matière du ministèred’Etat bavarois pour la nutrition, l’agri-culture et la forêt renonce toutefois auxchangements de propriété. Seul le droitd’exploitation fait l’objet d’un échange.Ce qui paraît très simple au premierabord s’avère toutefois extrêmementlourd d’un point de vue mathématique.Ainsi même lorsque seuls 10 agricul-teurs disposant au total de 300 parcelles

LES AMÉLIORATIONS FONCIÈRES et les remaniements parcellaires sont compliqués à réaliser et susceptibles d’attiser les conflits. Un procédé mathématiquecontribue désormais à faciliter les remaniements parcellaires.

Des mathématiciens apportent leuraide lors d’échanges de parcelles

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GESTION

«de dynamique et de sociologie degroupe». Au départ, chaque agriculteurapporte – ce qui est humain – ses moinsbonnes surfaces. Ce faisant, le cadre dis-ponible à d’éventuelles améliorationsdevient plus restreint. C’est la raisonpour laquelle un «outil d’échange» a étédéveloppé, ce dernier permettant auxagriculteurs participants «d’estimer demanière ludique» quelles seraient lesconséquences économiques de leursdécisions, en temps réel et sur ordina-teur. Cela a permis aux agriculteursconcernés d’être plus confiants, ce quiles a incités à amener de plus en plus dechamps au sein du remaniement parcel-laire. Au final, il s’en est suivi une réduc-tion des coûts d’exploitation allantjusqu’à 30%. Cette méthode ne permetpas seulement de calculer l’attributionde parcelles. Dans des projets récents,Dr Borgwardt a utilisé ce procédé avecsuccès dans le cadre de la réattributionde surfaces forestières. �

Dans le Lötschental, unprojet d’arrondissement desexploitations de grandeenvergure tend à remanierles surfaces en propriété eten fermage sans toucher à lapropriété foncière.Photos: Peter Lehner, Kippel, www.loetschentalplus.ch

sation. A cette occasion, les points fortsde l’ensemble des champs des agricul-teurs sont écartés – pour parler de ma-nière imagée – aussi loin que possibleles uns des autres, de manière à ce queles champs d’un agriculteur soient situésaussi près que possible les uns des au-tres et aussi éloignées que possible deschamps des autres agriculteurs.

Dans le cadre de la mise en œuvrepratique, l’échange de parcelles est en-core empreint d’une forte composante

Améliorations foncières en SuisseLa méthode mathématique développée parla Technische Universität München TUMparaît intéressante. Outre les procéduresvolontaires, cette méthode pourraitégalement être appliquée dans le cadre desremembrements conventionnels à titre d’aidepour élaborer un projet de réattribution.Comme dans le cas des procéduresvolontaires, dans le cadre desremembrements, le souhait despropriétaires ou des exploitantsrevêt une grande importance.Apparemment, avec la méthode du TUM, ces souhaits ne peuvent pasêtre exprimés. Ce processus semble par ailleurs être uniquement valablelorsque les conditions sont simples et qu’il n’y pas d’autres conditionsannexes supplémentaires. Pour pouvoir apprécier encore mieux ceprocessus, il faudrait tester un cas concret.

Du point de vue des ressources (travail, capital, ressources naturelles),un remembrement ou, d’une manière générale, un regroupement dessurfaces exploitées tels le regroupement de surfaces affermées disposed’un potentiel important. Le modèle valaisan, où le terrain en propriétéet le terrain affermé sont réattribués dans le cadre d’un regroupementd’exploitation sans pour autant toucher aux rapports de propriété, estintéressant. Dans le canton du Valais, ce regroupement au niveau del’exploitation n’est toutefois pas volontaire et repose sur l’art 703 duCC et la législation cantonale complémentaire. L’assemblée constitutivepour le regroupement d’exploitation du Lötschental doit se tenir cetautomne.

Le regroupement de parcelles sera encore plus fortement soutenu parPA 2014– 2017 via l’augmentation du dédommagement unique enversle bailleur pour le droit accordé à une organisation de terres en fermagede transmettre des terres en fermage (art. 15 al. 1 lett. G OAS).

René Weber, Dipl. Kult. Ing. EPFZ, chef suppléant du service desaméliorations foncières, Office fédéral de l'agriculture (OFAG).

participent à un tel programme, il s’en-suit 10 puissance 300 attributions pos-sibles. En comparaison, le nombred’atomes répertoriés dans l’univers estmodeste, soit de l’ordre de 10 puissance78. Pour maîtriser cet énorme nombrede possibilités et limiter ainsi le tempsde calcul, le procédé choisi pour le logi-ciel évoqué plus haut est basé sur lesconcepts mathématiques poussés de lagéométrie algorithmique et de l’optimi-

Les remaniementsparcellaires permettentd’accroître l’efficacitédans l’exploitation desparcelles. L’état avant(en haut) et après (enbas) est plus queparlant. Graphique: Prof. Dr. P. Gritzmann,

TUM

Auteure DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour.Source: TechnischenUniversität München Leprof. Peter Gritzmannde l’UniversitätMünchen (TUM) adéveloppé en collabo -ration avec le Dr.Steffen Borgwardt et leProf. Andreas Briedende l’Universität derBundeswehr une mét -hode mathématiquedestinée à simplifier lesremaniements parcel -laires en zone rurale.Ces scientifiques ontété récompensé enjuillet à Rome avec le«Euro Excellence inPractice Award» del’Association of Euro -pean OperationalResearch Societies.

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GESTION

BendichtMünger

12 9 2013 · REVUE UFA

L’administration est l’exemplemême du domaine où les responsa-bilités entre la paysanne et l’agricul-teur ne peuvent aujourd’hui plus

être clairement réparties. Ces exigencesse sont d’ailleurs constamment accrueset complexifiées ces dernières années.En venir à bout sans moyens informa-tiques et Internet est devenu pratique-ment impensable, raison pour laquelleles exigences et les connaissances néces-saires ont augmenté. La communication,les signatures et la coordination au ni-veau des délais sont indispensables. Lesfamilles paysannes chez qui ce n’est pasle cas sont confrontées à des situationsdifficiles. La comptabilité est souvent duressort de la paysanne. Bon nombred’entre elles sont formées en consé-quence et s’en occupent volontiers. Laplupart du temps, les agriculteurs sontégalement heureux de pouvoir déléguerleurs travaux administratifs.

Bouclement annuel Le boucle-ment annuel traduit bien la situation del’entreprise. Il est un point de départ in-dispensable pour effectuer des change-ments au niveau de l’exploitation oupour investir. La discussion lors du bou-clement avec le comptable doit permet-tre au couple paysan de s’informer desderniers résultats concernant la gestionet la situation financière de l’exploitai-ton. Il arrive malheureusement réguliè-rement que la discussion du bouclementse déroule en la seule présence de l’agri-culteur. La paysanne en est quasimentexclue, même si c’est pourtant elle quitient les comptes tous les mois. L’agri-culteur, le comptable et le conseiller doi-vent être davantage conscients du faitqu’une exploitation agricole repose sur

les épaules des deux conjoints. Chaquepartenaire doit donc être informé de ma-nière transparente sur toutes les ques-tions économiques et financières, pou-voir participer aux discussions et avoir ledroit de décider. Bien souvent «l’épousequi est arrivée sur l’exploitation» se tientvolontairement à l’écart des discussionsportant sur le bouclement comptablesous prétexte que «l’exploitation ne luiappartient pas». Mais il en va presque demême lorsque c’est l’épouse qui a héritéde l’exploitation et que son mari exerceun métier à l’extérieur: l’époux n’estsouvent pas présent lors du bouclementfinal. A cette occasion, les personnesconcernées oublient souvent que depuisle temps que dure l’union conjugale, lepartenaire «arrivé sur l’exploitation» endétient une part importante du capitalet qu’il est donc primordial que les deuxconjoints soient intégrés aux réflexionsconcernant l’analyse de la comptabilité,la planification des changements et lesstratégies à adopter.

Communautés d’exploitationL’intégration de la paysanne au sein desdiscussions concernant les communau-tés d’exploitation est encore plus com-plexe. Des formes de communautés lesplus diverses voient le jour au sein dusecteur agricole avant d’être dissoutes àun moment donné. La plupart du temps,la collaboration entre exploitations estperçue comme une opportunité écono-mique qui est du seul ressort des agricul-teurs. Mais on oublie qu’une exploita-tion ne se compose pas seulement duchef d’exploitation mais égalementd’une famille et que des traditions et desémotions telles que le lien affectif avecl’exploitation, jouent un rôle important.

Pas de solution miracle Il y a 20ans, les communautés d’exploitationétaient souvent présentées comme une«solution miracle» pour réduire lescoûts, faciliter la vie des chefs d’exploi-tation surchargés et réaliser de gros pro-jets de construction. Les agriculteursétaient attirés par des conditions plusavantageuses en matière de subvention-nement ou de crédit dans le cadre d’unecommunauté. On considérait égale-ment la communauté comme bénéfiquepour la paysanne, qui serait par exempledéchargée du travail d’étable, ou la fa-mille qui pourrait prendre des week-ends et des vacances. Il y a quelques années, les agriculteursqui désiraient créer une communautéd’exploitation étaient soumis à uneénorme pression de la part de leurs col-lègues agriculteurs, mais également deleur famille. La situation a passablementchangé depuis lors. Aujourd’hui, en rai-son de la pression économique qui pèsesur le secteur agricole, l’entourage fami-lial est souvent heureux que quelqu’unreprenne l’exploitation pour créer, sousla forme d’une communauté d’exploita-tion, une structure qui ait des chancesde perdurer à l’avenir.

La création de communautés se tra-duit par une charge administrative sup-plémentaire ainsi que par des coûts degestion plus élevés. Lors de la créationd’une communauté, pour la tenue de lacomptabilité, mais également en cas dedissolution d’une communauté, les agri-culteurs peuvent bénéficier de l’appui deleur fiduciaire. Il arrive malheureusementque des communautés soient créées pardes agriculteurs et approuvées par le Ser-vice de l’agriculture sans que les consé-quences fiscales n’aient été discutées en

UNE RÉPARTITION DES RÔLES EXIGEANTE Autrefois, c’était clair: l’époux travaillait aux champs et à l’étable alors que l’épouse s’occupait du ménage.Aujourd’hui, les tâches administratives sont souvent effectuées en commun. Dans le cadre de la collaboration entre exploitations, on assiste également à de nouvellesformes d’organisation.

Gestion de l’exploitaiton: un défi

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GESTION

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Auteur BendichtMünger dirige le Servicedes comptabilitésagricoles, Institutagricole de l’Etat deFribourg, 1725 Posieux,www.agrofid.ch

détail avec les comptables des exploita-tions initiales ou que les bilans de départn’aient été établis ou épurés. Cela peutprovoquer de nombreux problèmes. Desprojets bien pensés et pour partie déjàbien avancés peuvent ainsi prendre unetournure complètement différente.

Rien n’est immuable Lorsque la si-tuation devient émotionnelle et qu’undes partenaires n’arrive plus à prendresuffisamment de recul pour trouver descompromis ou des alternatives censées,une communauté peut se solder par unfiasco, même à ses débuts.

Comme c’est le cas dans une relationde couple qui fonctionne bien, les par-tenaires d’une communauté d’exploita-tion devraient eux aussi parler régulière-ment de leurs objectifs, intentions etfrustrations, chercher des alternativespour améliorer la situation et se réorien-ter en conséquence. La création d’unecommunauté est souvent précédée d’unprocessus intensif qui se focalise entiè-rement sur les objectifs à réaliser. Les as-sociés réalisent trop tard que la créationd’une communauté offre des perspec-tives entièrement nouvelles, comme depouvoir disposer de plus de temps pour

la relation avec son conjoint ou pours’adonner à ses loisirs. Les communautésd’exploitation entraînent également unchangement de priorités dans la tête deceux qui en font partie ou indirectementpartie. Elles conduisent à un change-ment de mode de pensée et constituentune opportunité pour se réorienter.Comment ces changements peuvent-ilsêtre perçus par l’épouse, la famille et lespartenaires de l’association dans le cadredu stress ambiant? Par hasard? A traversune situation conflictuelle qui va aller enaugmentant? Se peut-il que personne neremarque rien jusqu’à ce qu’il soit troptard et que cette situation ne déclencheque de l’incompréhension chez la partieadverse?

Transparent et responsable Lespartenaires de l’association doivent êtreconscients dès le début que toute asso-ciation arrive un jour à son terme etqu’elle peut même être dissoute de ma-nière anticipée. Cela n’a rien d’honteuxet c’est même dans la nature des choses.Il est également primordial que tous lesdocuments relatifs à la gestion de l’ex-ploitation et à la comptabilité puissentêtre consultés en détail et en tout temps,

et ce pas seulement par l’associé qui tientles comptes. Il s’ensuit un climat deconfiance qui contribue à ce que toutesles parties prennent leurs responsabilités.Les résultats économiques doivent éga-lement être communiqués au conjoint,même si celui-ci ne fait partie de l’asso-ciation. Il faut en effet éviter qu’un cland’hommes se crée face aux épouses quine font pas partie de l’association.

Maintenir la discussion Au moinsune fois par an, les partenaires de l’as-sociation devraient pouvoir échangersans parler de questions liées à la renta-bilité de l’exploitation ou aux impôts.Les épouses ou les partenaires de vie de-vraient également y assister de manièreà être constamment au courant de cequi se passe au sein de l’association.Idéalement, cet échange devrait être di-rigé par un coach neutre qui structurerala discussion et qui consignera les déci-sions par écrit. Ce processus est indis-pensable, quand bien même l’interven-tion du coach coûte quelque chose.Tout conseiller et comptable qui planifieet suit une communauté, mais égale-ment les familles paysannes qui pensentcréer une association ou qui en font déjàpartie, doivent être conscients que lescommunautés déclenchent beaucoupplus de changements imprévisibles etémotionnels pour les associés et leurentourage que dans les exploitations in-dividuelles. La responsabilité de toutesles parties est donc d’autant plusgrande.

Conclusion L’agriculture, ce n’est passeulement traire et cultiver, mais l’agri-culture a également un côté émotion-nel. Du point de vue sentimental, les fa-milles agricoles sont parties prenantesde toutes les décisions qui sont prisessur l’exploitation. Il ne sert à rien de réa-liser quelque chose de purement ration-nel au niveau de la gestion de l’exploi-tation si tout s’y oppose d’un point devue affectif chez l’agriculteur. Il est im-portant d’en être conscient et de trou-ver les mots pour le dire à son conjointet à ses associés. Dans chaque exploita-tion, il faut maintenir un équilibre sainentre le cœur et l’esprit, entre hommeet femme, entre l’exploitation indivi-duelle et le partenaire engagé dans lacollaboration. �

Les communautésengendrent unchangement despriorités dans la têtedes personnesimpliquées. Il estimportant d’en parlerau sein des famillespaysannes.Photo: Christian Mühlhausen,landpixel.eu

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GESTION

Peter Weber

14 9 2013 · REVUE UFA

Graph.1: Paiements directs 1999 Graph. 2: Paiements directs 2014-2017

Dans le cadre de PA 2002, le revenudes familles agricoles et la rémuné-ration qu’elles retirent de la produc-tion sont deux éléments distincts.

Les paiements directs étaient verséspour des prestations d’intérêt public etconstituaient une part importante durevenu agricole.

Au départ, près des 4⁄5 du montant to-tal des paiements directs générauxétaient versés sous forme de contribu-tions à la surface et de contributionsanimales. Le reste, soit 20% des contri-butions, a servi à rémunérer diversesprestations écologiques, un mode d’ex-ploitation respectueux de l’environne-ment ainsi que des modes de détentionrespectueux des animaux (graphique 1).Aujourd’hui encore, l’agriculture suissebénéficie d’un excellent soutient auprèsde la population. La production animaleatteint des objectifs ambitieux et lesdenrées alimentaires indigènes sont trèsprisées. Mais il y a un mais : la popula-tion veut savoir quelles prestations ellerémunère à travers ses impôts. Avec PA2014– 2017, la Confédération poursuitun objectif ambitieux, à savoir parvenir

à une meilleure transparence. Lescontributions ne doivent plus seule-ment rémunérer des «prestations d’in-térêt général» via des «paiements directsgénéraux». Au contraire, les paiementsdirects doivent être implicitement liésaux objectifs prévus par l’art. 104 de laConstitution fédérale. A l’avenir, lescontributions seront versées pour la sé-curité d’approvisionnement, les pay-sages cultivés, la biodiversité, la qualitédu paysage et les systèmes de produc-tion (graphique 2). Les intentions duConseil fédéral et du parlement doiventêtre comprises de la manière suivante:changer de paradigme signifie faire ledeuil du système PA 2002 et prendre encharge des mandats ciblés rémunéréspar des contributions.

Participation active Pour adoucirle passage au nouveau système et favo-riser une transition ordonnée, descontributions de transition sont pré-vues. Au cours des quatre à huit annéesà venir, les familles agricoles pourrontadapter leur mode d’exploitation à leurspossibilités et à leurs besoins.

A l’avenir, il faudra faire preuve d’ini-tiative. Chaque exploitant et chaque ex-ploitante devra réfléchir comment utili-ser au mieux les conditions-cadresoffertes par PA 2014– 2017. Les condi-tions naturelles et les facteurs person-nels (savoir-faire p.ex.) auront une inci-dence lorsqu’il s’agira de définir lesopportunités à saisir dans le cadre dunouveau système de paiements directs.

Participer activement peut aussi si-gnifier réaliser un objectif au niveau ré-gional en collaboration avec des col-lègues animés par les mêmes intentions:mettre en réseau des surfaces écolo-giques, favoriser la qualité écologique etévaluer les potentiels pour la qualité dupaysage. Les projets qui vont dans cettedirection peuvent être soutenus par lavulgarisation. Le succès de tels projetsdépendra beaucoup de l’esprit d’initia-tive et de la participation des agricul-teurs au niveau régional. La Confédéra-tion fixe les conditions-cadres(directives pour les contributions pourla qualité du paysage, version février2013). La réalisation peut et doit cepen-dant s’effectuer au niveau régional, encollaboration avec les agriculteurs.

Calcul des paiements directsChanger de paradigme signifie connaîtreles nouvelles conditions-cadres et véri-fier les conditions qui y sont associées.Un site Internet a récemment été créé:www.focus-ap-pa.ch. Il s’agit d’un sited’Agridea traitant de PA 2014– 2017.Sous la rubrique «Tools», les utilisateurstrouveront deux fichiers Excel, dont l’unsert à calculer le montant des contribu-tions pour sa propre exploitation et l’au-tre à calculer le bilan fourrager pour leprogramme «production carnée et lai-

LA POLITIQUE AGRICOLE 2014 – 2017 ne rémunérera plus des «prestations d’intérêt public» par des «paiements directs généraux». Les paiements directs devrontau contraire avoir un lien implicite avec l’article 104 de la Constitution fédérale. Pourles agriculteurs, cela signifie la fin du système PA 2002 et l’adoption ciblée de mesuresrémunérées par des contributions.

Participer aux changements

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REVUE UFA · 9 2013 15

Prairies temporaires, pasd’exigences envers un effectif

animal minimal

SPB herbagères: prairiesextensives et autres surfacesde biodiversité en zoneherbagère

Surface herb. permanentes:Prairies naturelles utilisées demanière intensive et pâturages

Résultats provenant desfiches Contributions au

paysage cultivé etSécurité de l’approvi -

sionnement

Montant maximal des contribu -tions pour les paiements directspour les années 2011, 2012 et

2013 (art. 84, projet OPD)

Graphique 4: Calcul de la contribution de base

Graphique 3: Contributions à la sécurité d’approvisionnement (art. 47 à 51 et annexe 7 OPD)

tière basée sur les herbages». Dans leslignes qui suivent, les utilisateurs pour-ront passer en revue toutes les contri-butions, en huit fiches. Les fiches Paysage cultivé, Qualité du paysage,Système de production, Efficacité éner-gétique et Limites peuvent être complé-tées sans grandes explications supplé-mentaires. Les fiches Sécuritéd’approvisionnement, Biodiversité etTransition nécessitent quant à elles unsupplément d’information.

Explications concernant les di-verses fiches:• Paysage cultivé: Les contributions

pour le paysage cultivé demeurent ré-servées aux zones des collines et de

montagne. Il existe néanmoins uneexception: dès 2015, la zone de plainepourra également bénéficier decontributions à la pente.

• Sécurité d’approvisionnement: Il existedes contributions à la sécurité d’appro-visionnement pour les terres ouvertes,les cultures pérennes et les surfacesherbagères. En ce qui concerne lesprairies permanentes, la contributionest liée à un effectif animal minimal.Pour ces contributions, il s’agit de ré-partir les surfaces herbagères en prai-ries artificielles, surfaces de biodiver-sité sur prairies, prairies faisant partiede la surface fourragère de l’exploita-tion (SFE) et prairies permanentes horsSFE, prairies naturelles utilisées inten-

sivement et pâturages. Une telle répar-tition a été effectuée dans le graphique3. Pour qu’il soit possible de contrôlersi l’exploitation satisfait aux conditionspermettant de bénéficier des contribu-tions à la sécurité d’approvisionne-ment pour les prairies permanentes, ilest nécessaire d’introduire, dans la par-tie inférieure du tableau, le nombred’animaux de rente consommant desfourrages grossiers. La même fiche cal-cule la contribution pour les terres ou-vertes et les cultures pérennes, ainsique les contributions selon l’ordon-nance sur les contributions pour lescultures pures, contributions pour lesoléagineux, légumineuses graines oubetteraves.

Les centres deformation agricole,comme celui de la

Liebegg à Gränichenproposent des cours

pour calculer lespaiements directs.

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GESTION

16 9 2013 · REVUE UFA

En octobre 2013, leConseil fédéral définiradéfinitivement lesOrdonnances quiseront adoptées dansle cadre de PA2014–2017. Il vaut lapeine de se préparer etde se tenir au courant.

• Biodiversité: Les contributions actuel-lement versées pour les compensa-tions écologiques s’appellent désor-mais contributions à la biodiversité.Une différenciation s’opère en fonc-tion des différentes zones et du degréde mise en réseau. Les objets attei-gnant un niveau de qualité plus élevéque le niveau 1 ont droit à des contri-butions supplémentaires pour autantqu’ils atteignent le niveau de qualitérequis. L’ordonnance actuelle sur laqualité écologique est supprimée etintégrée à l’Ordonnance sur les paie-ments directs.

• Qualité du paysage: La qualité du pay-sage sera introduite au cours des an-nées à venir. Actuellement, les infor-mations relative à cette mesure sontencore insuffisantes.

• Système de production: Les systèmesde production englobent les contri-butions pour l’agriculture biologique,l’extenso, les contributions pour lebien-être animal et, désormais, laproduction de lait et de viande à based’herbages. Un outil spécifique dis-

ponible sous www.focus-ap-pa.chpermet de calculer si les conditionspermettant de bénéficier de contri-butions pour la production de lait etde viande basée sur les alpages sontsatisfaites.

• Efficacité des ressources: L’efficacitédes ressources continuera à être pra-tiquée comme actuellement. Cettemesure regroupe les procédésd’épandage à émissions réduites ainsique les mesures d’exploitation ména-geant le so comme les semis directs.

• Transition: Cette fiche permet de cal-culer le montant des contributions detransition pour l’exploitation. Lemontant de base est tout d’abord cal-culé comme suit:Les nouvelles contributions pour lasécurité d’approvisionnement et lespaysages cultivés sont déduites dumontant total (moyenne des troisdernières années) des paiements di-rects généraux (contribution à la sur-face, contribution pour les animauxconsommant des fourrages grossierset contributions pour conditions de

production difficiles). Le résultat cor-respond à la contribution de base(graphique 4: calcul de la contributionde base). La multiplication de cette contribu-tion de base par un facteur, probable-ment 0.7, aboutit à la contribution detransition. Ce facteur variera, ce quipermettra d’allouer des sommes sup-plémentaires aux nouveaux pro-grammes qui seront lancés au coursdes années à venir. La contribution detransition mentionnée en exempledans le graphique 4 s’élève à CHF12454.– (70% de CHF 17792).

Avant et après La fiche «Transition»fournit en plus un aperçu de tous lesnouveaux paiements directs, en fonctiondes critères susmentionnés. Une compa-raison avec les paiements directs actuelsest possible. Des changements impor-tants surviendront au fil des ans, lorsqueles contributions de transition baisserontou disparaîtront totalement.

Limites La fiche «limites» donne desinformations sur les UMOS d’une ex-ploitation ainsi que sur les limites de re-venu et de fortune. Les limites de re-venu et de fortune sont utilisées pour lescontributions de transition.

Conseil Lors du calcul de nouveauxpaiements directs pour une exploitation,il faudrait calculer des variantes aveccontributions SFE supplémentaires ausein de la classe de qualité 2 ou d’un ré-seau. L’agriculteur a ainsi la possibilité devoir où il pourrait accomplir des presta-tions supplémentaires sur son exploita-tion. Les opportunités liées au pro-gramme «production de lait et de viandebasée sur les herbages» devraient égale-ment être étudiées de plus près. Tenez-vous constamment au courant. �

Auteur Peter Weber est conseilleragricole au Centre agricole Liebegg,Gränichen. www.liebegg.ch

www.ufarevue.ch 9 · 13

Page 17: Revue UFA 09/2013

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Page 18: Revue UFA 09/2013

GESTION

MonikaSchatzmann

9 2013 · REVUE UFA

Auteure Monika Schatzmann dirige ladivision Agroimpuls de l’Union suissedes paysans, 5201 Brougg. www.agroimpuls.ch

www.ufarevue.ch 9 · 13

Le Code des obligations (art.319 à362) contient toutes les disposi-tions fondamentales en matière dedroit du travail.

Paiement du salaire Si des délaisplus courts ou d'autres termes de paie-ment ne sont pas prévus par accord oune sont pas usuels et sauf clausecontraire d'un contrat-type de travail oud'une convention collective, le salaireest payé au travailleur à la fin de chaquemois (323 CO).

Durée du travail, vacances,congés La durée du travail, les va-cances et les congés sont réglés par lecontrat-type de travail. Ce dernier défi-nit notamment les délais dans lesquelsles heures supplémentaires sont com-pensées ou si elles sont payées, ainsique le moment auquel les jours decongé doivent être pris. En vertu du CO,les vacances ne peuvent être compen-sées en argent, mais doivent être priseseffectivement (repos du travailleur). Ex-

ception: en cas de durée d’engagementtrès courte ou irrégulière.

Décompte de salaire• Assurances: Les déductions pour les

cotisations d’assurance doivent tou-jours être calculées sur le salaire brutsoumis à l’AVS (salaire, y compris in-demnisation des heures supplémen-taires, des jours de congé et des va-cances, etc. )

• Impôt à la source: En Suisse, tous lestravailleurs étrangers (à l’exceptiondes permis C), sont imposés à lasource. Les tarifs diffèrent selon lescantons et le montant de l’impôt va-rie en fonction de la situation fami-liale, du nombre d’enfants, etc.

• Indemnisation des frais de pension:Le montant AVS pour le logis et le

couvert se monte à 990 fr. par mois.Si ce salaire en nature n’est pas versé,il doit être payé à l’employé.

• Allocations pour enfants: Elles ne doi-vent pas être prises en compte dansles déductions pour les assurancesmais pour l‘impôt à la source. �

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Page 19: Revue UFA 09/2013

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Page 21: Revue UFA 09/2013

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Charrues Amazone et autres nouveautés

Sur son site de production de Leip-zig, Amazone a présenté ses nou-veautés pour l’Agritechnica, notam-ment sa charrue réversible portée«Cayron 200V».La charrue «Cayron 200 V» se dé-

clinera en versions 5 ou 6 corps etest destinée à des tracteurs jusqu’àune puissance de 240 CV. L’inter-valle de 100 cm entre les corps, unehauteur de châssis de 83 cm et lasurface lisse de l’âge rectangulaireassurent un dégagement maximal.La largeur de travail par corps est ré-glable en continu de 30 à 55 cm, as-

Après la mise sur le marché des mo-dèles «MF 5608» (85 CV), «MF5609» (95 CV) et «MF 5610» (105CV) à trois cylindres, MF élargie lasérie avec les trois modèles à quatrecylindres «MF 5611» (110 CV), «MF5612» (120 CV) et «MF 5613» (130CV) qui seront présentés à l’Agri-technica 2013. Ces nouveaux tracteurs complè-

tent la palette entre les modèles à 3cylindres et ceux de la série «MF6600». En plus de la transmission«Dyna-4», les nouveaux modèlespeuvent aussi être équipés de latransmission entièrement automa-tique «Dyna-6».

Les moteurs d’Agco Power ré-pondent aux normes d’échappe-ment de niveau 3b. Les modèles 4cylindres offrent une nouvelle sus-pension de l’essieu avant construitepar Massey Ferguson entièrementintégrée dans le châssis monobloc,ce qui permet d’améliorer la gardeau sol, l’angle de braquage, l’angled’ouverture de l’essieu avant ainsique le confort de conduite. La cabine est restée fidèle à sa

philosophie et offre un confort detravail et de commandes de pre-mière classe pour ces tracteurs dusegment de puissance inférieur. Dupoint de vue de l’équipement, l’in-térieur est comparable à celui debase des séries réputées «MF 7600»et «MF 6600».

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MF élargit la sériede tracteurs «5600»

REVUE UFA · 9 2013 21

surant une flexibilité maximale pourtous les domaines d’utilisation. Le«V» dans la dénomination est syno-nyme de «variable» dans le réglagede la largeur de travail alors qu’àl’avenir, une charrue à réglage éche-lonné est également prévue. La rouede soutien et de transport constitueune particularité. Située latérale-ment, elle permet de labourerjusqu’aux limites de la parcelle ainsique passer confortablement de laposition champ à la position route.De série, la «Cayron 200 V» disposed’une double sécurité à boulon de

cisaillement ainsi que du réglage hy-draulique de la largeur de travail etde la position du premier soc. Ledispositif de retournement estconstitué par un tube d’un diamètrede 130 mm et muni de deux roule-ments à billes étanches à la pous-sière et dotés d’un graisseur afin degarantir une sécurité d’utilisationélevée. Par ailleurs, Amazone agrandit

son cultivateur à mulching «CeniusTX» avec une quatrième rangée dedents et des largeurs de travail de 6et 7 m, lance une nouvelle généra-tion de semoirs universels «Cirrus03» avec des largeurs de travail de 3à 6 m ainsi que son nouveau pneu-matique matriciel. Le constructeurmet également sur le marché unchariot à engrais avec interface inté-grée pour son rail de semis «Citan»ainsi que le semoir monograine«EDX». A cela s’ajoute unedeuxième et nouvelle générationmotorisée du pulvérisateur automo-teur «Pantera 4502» équipé d’unecuve de 4800 l.

393 nouvelles inscriptionsCette année, pour l’Agritechnica àHanovre, la DLG a reçu 393 inscrip-tions, ce qui constitue un nouveaurecord. Au total, 203 exposants enprovenance de 25 pays différents onannoncé des nouveautés à l’organi-sateur, la DLG.

Fendt optimise sa technique de récolteFendt s’offre une cure de jouvencepour la saison 2014 avec une opti-misation des commandes et de l’en-tretien sur les presse à balles carréesdes six modèles «870», «990»,«1270», «1290», «1290 XD» et«12130», des nouveautés sur l’ensi-leuse automotrice «Katana 65» (etbientôt un nouveau modèle) ainsiqu’une nouvelle motorisation et descommandes élargies pour les sériesde moissonneuses-batteuses des séries «X» (hybride) et «P» (8 se-coueurs).

Nouvelles presses CaseLa nouvelle série «RB» comprenddeux modèles capables de presserdes balles de 1.20x0.90-1.50 m(«RB455») ou 1.20x0.90-1.80 m(«RB465»). Le design ne passe pasinaperçu avec des portes papillonsur les deux côtés. Le principe defonctionnement recourt à la combi-naison de bandes flexibles et de rou-leaux de compression. Les rouleauxassurent une forme stable du noyaude la balle. Ces modèles sont dispo-nibles avec des pick-up suspendusd’une largeur de 2 ou 2.30 m «HighCapacity».

«FeedMaster» de LemmerDans le but d’optimiser la distribu-tion du fourrage, Lemmer-Fullwoodlance le «FeedMaster» qui permetnon seulement de repousser auto-matiquement le fourrage mais éga-lement de compléter la ration ou dedistribuer des fourrages non com-pacts. Le «FeedMaster» s’appuie surle «FeedRover», un poussoir à four-rage muni d’un accumulateur. Il of-fre un dosage innovant des concen-

trés grâce àune trémie eninox disposéedirectementsur l’appareil,pe rmet tan tainsi de distri-buer les com-pléments deration.

Page 22: Revue UFA 09/2013

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22 9 2013 · REVUE UFA

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

Avec les séries «500 Vario» et «700Vario» – toutes deux avec le pare-brise incurvé dans le toit de la cabine –, Fendt lance les nouveauxchargeurs frontaux «Cargo Profi». Lestracteurs des séries Fendt «500 Va-rio» et «700 Vario» sont taillés surmesure pour effectuer de multiplestravaux avec le chargeur frontal«Cargo Profi», selon le constructeur.A relever que la cabine «Visio Plus»incurvée jusque dans le toit offre unevision panoramique parfaite, mêmelorsque le chargeur frontal est levéau maximum. Grâce à ce confort,cette cabine est idéale avec le char-geur frontal. Ce dernier se com-mande facilement à l’aide d’un joys-tick en croix. Le système de pesage intégré per-

met non seulement de connaître lepoids de chaque chargement depelle mais également de contrôlercelui du chargement total. A l’aidede la fonction mémo, il est possiblede mettre en mémoire le poids exactdes bras et des outils. Ce faisant, lesprocessus fréquents sont mémorisésavec précision et s’en trouvent sim-plifiés. La délimitation des secteursde travail pour les bras et les outilsfacilite les travaux tout en augmen-tant la sécurité. A titre d’exemple, onpeut citer la délimitation de la hau-teur de levage pour les travaux dechargement dans des bâtiments defaible hauteur. Une autre fonction utile est le se-

couage qui permet de décharger lesmatériaux formant un bloc. L’amor-tissement peut être activé automati-quement en fonction de la vitesse.

Nouveau chargeurfrontal

La presse à balles rectangulaires«Quadrant 2200», qui confectionnedes balles de 120x70 cm, et les ver-sions avec rotor de coupe («Roto-Cut»), ameneur et rotor d’amenée(«Foto-Feed») ou hacheur à l’avant(«Special-Cut») sont produites de-puis 1998. Claas lance désormais surle marché le modèle «Quadrant2200 Avantage» disposant de fonc-tions et d’équipements caractéris-tiques jusqu’à présent réservés à lasérie «3200». Ce faisant, la «Qua-drant 2200 Advantage» hérite no-tamment du pick-up «XXL» d’unelargeur de 2.35 m et de roues dejauge pendulaires. Il est ainsi possi-ble de presser des andains d’herbeet de paille plus larges, à une vitessesupérieure et avec un ramassage trèspropre. Pour augmenter encore lesperformances, le pick-up peut êtreéquipé en option du système «Po-wer-Feeding» recourant à un coli-maçon transversal. Par ailleurs, lerotor de coupe dispose d’une nou-velle forme et d’une nouvelle sécu-rité améliorant le flux de fourragedans la machine. L’essieu tandem

suiveur et le nettoyage des noueurssont également une nouveauté. En outre, la longueur des balles

peut être réglée directement depuisla cabine au moyen du déclenche-ment électrique des noueurs en op-tion. Pour la saison 2014, Claas proposeraégalement le pick-up «XXL» de 2.35m pour les presses à balles rondes àchambre variable «Variant 360»,«365», «380» et «385», avec tensionautomatique de la chaîne. Un réser-voir d’huile plus grand (6.3 l au lieude 3l) avec filtre intégré et graissagedes chaînes en continu sont garantsd’un entretien réduit au minimum.

La performance hydraulique despresses a été augmentée, ce qui per-met de déposer les balles en moinsde 6 secondes. On trouve aussi uncapteur d’humidité en option. Le système de coupe «Roto-Cut»

sera désormais également disponi-ble sur la presse à chambre fixe «Rol-lant 340». Ce système de coupe estgage de balles rondes d’une densitéélevée et d’une bonne qualité decoupe. Il travaille avec plus 7000coupes par minute. Quatre rangéesde dents poussent le fourrage à tra-vers les 14 couteaux à sécurité indi-viduelle et situés à une distance de70 mm.

Claas: nouveautés sur les presses

Nouveau tracteur chez MFDans le secteur de puissance supé-rieur, Massey Ferguson lance sanouvelle série de tracteurs «8700»,dont le modèle phare «8737» offreune puissance de 400 CV grâce auPower-Management (EPM) pourles transports et les travaux à laprise de force. La nouvelle série apour modèle la «8600» qui fut enson temps la première à proposer lesystème de purification des gazd’échappement sélective-cataly-tique (SCR). Cette technique est également

utilisée sous une forme plus évo-luée sur la nouvelle série «8700»dont les cinq modèles répondentaux normes d’échappement de ni-veau 4. Ces tracteurs sont dotésd’un moteur 6 cylindres d’une cy-lindrée de 8.4 l, d’un turbocom-presseur à deux niveaux de AgcoPower et bénéficient de la techno-logie SCR de 3e génération.

Nouveaux socs «CX II»Le nouveau soc «CX.II» de Kverne-land opère un travail régulier et as-sure un dépose exacte de la se-mence. L’angle d’attaque réduit dudisque en acier est gage de faiblebesoin en puissance pour atteindreune profondeur de semis constantejusqu’à 6 cm. La combinaison dedisques en acier d’un diamètre de325 mm et de disques synthétiquesflexibles permet de faire l’économied’un racleur. Un ressort à pré-ten-sion permet d’atteindre une pres-sion de 35 kg sur le soc.

Nouveaux tracteurs CaseCase IH renouvelle ses gros tracteursdes séries «Steiger» et «Quadtrac»(photo) et commercialise trois nou-veaux modèles pour chacune d’en-tre elles. Doté d’une puissancemaximale de 692 CV, le modèle«620» devient le tracteur articulé àroues («Steiger») ou à chenilles(«Quadtrac») produit en série le pluspuissant du monde. Ces nouveauxmodèles sont animés par un moteurFPT d’une cylindrée de 12.9 l, avecsix cylindres et deux intercoolers.

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TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT D’ESSAI

24 9 2013 · REVUE UFA

«X-treme» dans lavariante de

la combinaison presse-enrubanneuse

«Comprima CV 150 XC»...

De nombreux modulesd’entraînement ont étérenforcés.

Les combinaisonspresses-enrubanneusesde la série «Comprima X-treme» sontcapables de peser lesballes, grâce à 4capteurs placés sous latable d’enrubannage.

Tableau: Vue d’ensemble des modèles «Ultima X-treme» de KronePrincipe de chambre

semi-Modèle fixe variable variable Diamètre«Comprima F 125 XC X-treme» � 1.25– 1.35m«Comprima F 155 XC X-treme» � 1.25– 1.50m«Comprima V 150 XC X-treme» � 1.00 –1.50m«Comprima CF 155 XC X-treme» � 1.25– 1.50m«Comprima CV 150 XC X-treme» � 1.00 –1.50m

Nouveau: mesureoptimale de l’humiditéavec affichage surécran dans la cabine.

Krone a présenté une nouvelle gé-nération de presses à balles rondesà l’occasion de l’Agritechnica en2007 avec la gamme «Comprima».

Avec ces nouvelles machines, Krone vi-sait une densité de pressage élevée, unhaut débit et une rotation silencieuse.La caractéristique centrale de ces

presses est le système de presse «Nova-grip», une combinaison de sangles tis-sées et de barrettes transversales à rota-tion continue ayant l’avantage decombiner de manière optimale les tech-niques à chaînes et à courroies. Ce sys-tème peut être employé tant pour lespresses à chambre fixe que pour celles àchambre variable. Pour la rotation duconvoyeur, des sangles en caoutchouc

tissées sont insérées à gauche et à droitede la chambre de pressage. En ce quiconcerne les presses à chambre fixe, cesystème présente aussi l’avantage depermettre de comprimer des balles dediamètres variables, raison pour laquelleKrone désigne ces machines comme despresses semi-variables.

Plus qu’une mise à jour Les mo-dèles «X-treme» sont plus qu’une simplemise à jour de la gamme «Comprima». Il

s’agit d’une nouvelle génération depresses à balles rondes, précise Krone.La conception de cette dernière reprendtout de même les principales caractéris-tiques de la construction de l’anciennegamme. Les nouvelles presses «X-treme» présentent des qualités supé-rieures (tableau). Elles disposent denombreuses caractéristiques qui sontsoit comprises dans la machine de série,soit disponibles sous forme d’optionssupplémentaires.

«COMPRIMA X-TREME» À l’Agritechnica en 2007, Krone a présenté la sangle «Novagrip» dans la nouvelle gamme de presses à balles rondes à chambre semi-variable«Comprima». Ces presses réunissent les avantages des systèmes à chaînes et barettes etdes systèmes à courroie. Krone commercialise désormais une presse encore plus robusteavec la nouvelle série «X-treme».

Compression extrême

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TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT D’ESSAI

...et le modèle de la presse en solo «Comprima F 155 XC».

Une nouvelle remorque de transport «TX»En réponse à la demande des clients, Krone lance deux modèles deremorques de récolte avec 46 et 56 mètres cubes de capacité decontenance, un châssistandem ou tridemhydraulique ainsi qu’untimon hydraulique. Lesprincipales propriétés sontune paroi avant et arrièreinclinée ainsi qu’unpoussoir incliné. Il s’ensuitun volume de chargementsupplémentaire de deuxmètres cube, pour un centre de gravité plus bas. En option, il estpossible d’opter pour une paroi grillagée qui pousse la récolte enarrière par tension hydraulique. En plus de cela, l’agriculteur peutcommander des options telles qu’un système de freinage électronique,deux rouleaux doseurs arrière, un essieu directionnel électronique, uncouvercle pour le compartiment de charge et des phares LED.

Pour des conditions extrêmesLes nouveaux modèles «Comprima» ontété construits pour travailler dans desconditions extrêmes. Les ingénieursavaient notamment pour but que lepick-up (avec des roues de jauge pen-dulaires), le rotor de coupe (avec 17 ou26 couteaux et une commande centrale)et maintenant la sangle améliorée «No-vogrip» tournent plus vite, afin d’aug-menter le rendement du pressage. Cetteprestation supérieure n’est possible quesi les composants d’entraînemementsont renforcés en conséquence. A cette fin, des chaînes ainsi que des

pignons dentés plus grands et plus mas-sifs sont utilisés au niveau des entraîne-ments. Les tendeurs de la sangle «No-vogrip», qui est actuellement plus large,ont été renforcées et la lubrification aété améliorée avec un réservoir d’huileplus volumineux, mieux adapté en cequi concerne les quantités d’huile né-cessaires pour les nouvelles pièces deconstruction. Les sécurités de surchargefonctionnent avec un embrayage plutôtque des boulons de sécurité. La possibilité d’opter pour le liage à

l’aide de ficelles ou de filets est une au-tre nouveauté. Le liage par filet se tra-duit par un processus plus rapide etdonc une production de balles plus éle-vée à l’heure. La mesure du taux d’hu-midité ainsi qu’un essieu tandem sontd’autres options supplémentaires pro-posées par Krone sur les modèles «X-trêmes». Les machines sont devenuesplus lourdes à cause de leurs construc-

tions plus robustes, soit environ 200kgpour les presses solo et environ 400kgpour les combinaisons de presses-enru-banneuses.

Sur les modèles semi-variablescomme la «Comprima F155 XC X-treme» il est désormais possible de ré-gler hydrauliquement le diamètre desballes. Ce réglage s’effectue depuis lacabine du tracteur par le terminal decommande. L’agriculteur a le choix en-tre la commande «Beta», «Date» oul’Isobus terminal «CCI» (selon le type demachine).

Combinaisons presses-enruban-neuses Parmi les combinaisonspresses-enrubanneuses de la série«Comprima X-treme», Krone offre lapossibilité de peser les balles. Quatrecapteurs placées sous la table d’enru-bannage transmettent les informationsau terminal qui les affiche et les enregis-tre. Pour ces combinaisons, les fabri-cants ont incliné la chambre de com-pression de 10° en avant vers l’axe dupick-up. Le rouleau de démarrage se posi-

tionne ainsi au-dessus de la table d’en-rubannage. Il s’ensuit une constructionplus proche et plus compacte de lachambre de compression, grâce à quoile passage par gravité s’effectue plus ra-pidement. Le volet se ferme ensuiteavant que la table d’enrubannage bas-cule en arrière. Tout cela contribue à ré-duire les heures d’immobilisation. �

Deux nouveaux modèles d’ensileusesVia ses deux nouveaux modèles d’ensileuses «Big X 480» et «Big X 580»,Krone désire non seulement remplacer le modèle «Big X 580» quirencontre un succès modéré en raison de son poids, mais également

renouveler le marché dansle segment important desensileuses de moins de 600CV qui représente presque50% des ventes. Lesingénieurs ont pris ladécision d’équiper lesnouveaux modèles avec untambour hacheur plus étroitde 630mm (au lieu des

800mm habituels chez Krone).Le diamètre du tambour, garni de 20, 28ou 40 couteaux, est pourtant resté le même avec ses 660mm. Lemoteur est un agrégat de MTU-Mercedes. Ce moteur 6 cylindres estinstallé transversalement. Sur la «Big X 480» il présente une cylindrée de12.8 litres et 489 CV, respectivement de 15.6 litres de cylindrée et 585chevaux sur la «Big X 589». Avec le catalyseur SCR, la norme des gazd’échappement atteint le niveau 4. La transmission est assurée par desmoteurs sur les roues permettant de régler la vitesse en continu de 0 à40km/h. Les roues arrières, en mode traction ou non, disposent d’unesuspension individuelle, ce qui permet un braquage maximal sur desterrains irréguliers. En tournière, il est ainsi possible, avec un agrégat dehuit rangs, de reprendre la trace sans devoir manoeuvrer. En ce quiconcerne les roues avant, les moteurs de roues sont placés de manièreexcentriques, pour que le flux de fourrage ne change pas en hauteurselon la taille des pneumatiques choisies. Le système d’antipatinageintégré peut être modifié en 3 étapes. Parallèlement aux nouveauxmodèles d’ensileuses, Krone lance aussi de nouveaux becs de type«Easycollect» sans rangs en deux parties avec 4.5, 6 et 7.5m de largeurde travail ainsi qu’en trois parties avec 6, 7.5 et 9m de largeur de travail.Les mécanismes d’accouplement et le chassis pendulaire ont étéactualisés et simplifiés à l’aide de deux rouleaux installés en dessus duconvoyeur d’admission et d’un tuyau coudé à l’oscillation.

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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passage, le foin serait projeté plutôt enarrière que sur le côté. Les manœuvres enbout de champ nécessitent par contre unpetit moment d’adaptation. De par leurstructure, les toupies sont placées loin del’essieu arrière du tracteur. «On a besoin deplus de place que ce que l’on pense». Lesexpériences réalisées jusqu’à maintenantavec la «Hit 10.11 T» sont positives. «En conduisant précisément, je peuxdéfaire avec cette pirouette jusqu’à 4andains de faucheuse». Staffelbach estimeque le centre de gravité est bas. Du faitque les bras se rabattent vers l’avant enposition de transport, la machine atteintjuste 2.7m de haut et reste, avec 2.9m delargeur, très compacte.

Les nouvelles assiettes pressées destoupies «Dynatec», avec les brasinclinées vers l’arrière, constituent lapièce maîtresse de cette imposantepirouette.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Josef Staffelbach, sa femme et un apprentiexploitent à Knutwi (LU) une imposanteexploitation axée sur la production laitière,porcine et de grandes cultures. Leprogramme de travail sur cette exploitationest serré, les temps d’arrêt sont clairementindésirables et la qualité prend une placeprimordiale lors d’achat de machines.L’acquisition de la pirouette traînée «Hit10.11 T» cette saison a permis à JosephStaffelbach de remplacer une machined’une dizaine d’années, un peu plus petite,d’un autre constructeur. L’agriculteurn’apprécie pas seulement la nouvellearticulation de basculement de la «Hit10.11 T», grâce au «Liftmatic plus», maisaussi le maniement aisé de la machine. «Leréglage de la hauteur centralisé à travers

une manivelle me plaît beaucoup»,explique Joseph Staffelbach. Il utilise la pirouette sur une surface totaled’environ 150ha par année. Pour lescoupes d’ensilage, en principe, il pirouetteune fois, sinon deux ou trois fois. JosephStaffelbach utilise un tracteur de 65chevaux, ce qui est inférieur aux recom-mandations du constructeur. «Sur lessurfaces planes, 55 CV suffiraient», affirme-t-il. Le poids du tracteur est beaucoup pluslimitant si l’on veut que la machine traînéepuisse aussi être tenue en cas de fortedéclivité. J. Staffelbach n’a pas opté pour ledispositif de fanage en bordure. Ce n’estpas vraiment un sujet sur son exploitationet il était convaincu qu’après un deuxième

Expérience pratique de la pirouette «Hit 10.11 T» de Pöttinger

Josef Staffelbach

La pirouette «Hit 10.11 T» peut êtreattelée avec un timon universel enhaut ou en bas au crochet du trac-teur. Depuis peu, il est aussi possi-

ble de l’accoupler aux bras de relevage.Pour ce faire, Pöttinger livre les ma-chines avec une tête d’attelage pivo-tante, ce qui permet à la pirouette depasser dans les mêmes traces que letracteur et de prendre des virages serrés.La transmission est assurée par une prisede force 540 tours. La commande detoutes les fonctions intervient par undistributeur simple effet et un doubleeffet. Pöttinger mentionne une puis-sance nécessaire pour la traction de 75chevaux. Pour le transport, les toupies exté-

rieures se ferment immédiatement, en-suite les deux bras se déplacent versl’avant et s’inclinent légèrement. Laprotection latérale se croche automati-

quement et de ce fait, le transport estsécurisé. Une fois le mode de transportverrouillé, la commande double effetn’est plus fonctionnelle. Ceci a pour butde ne pas pouvoir passer au mode tra-vail lors du transport. La faneuse «Hit10.11 T», avec son pied d’appui, peutêtre découplée en toute sécurité en po-sition de travail ou de fanage.

Les 10 toupies permettent une lar-geur de travail de presque 11m(10,60m exactement). Chaque toupie«Dynatec» a un diamètre de 1.42 m etest munie de 6 bras zingués. Ces brassont légèrement arqués vers l’arrière etménagent de ce fait le fourrage. Le dis-positif anti-perte des dents équipe éga-lement ce modèle. L’angle d’attaque desdents peut être réglé sous trois posi-tions, suivant la masse de fourrage à tra-vailler, au moyen de la plaque de fixa-

tion réversible. Une configuration detrous sous la cloche des toupies permetde régler l’inclinaison de la faneuse,dans trois positions également. Le ré-glage de la hauteur de travail quant à luis’effectue par le biais d’une manivellecentrale située le long du châssis.

LA PIROUETTE PÖTTINGER «HIT 10.11 T» traînée est arrivée sur le marché en2012. Les particularités de cette machine sont l’articulation de basculement «Liftmaticplus» qui permet à la pirouette de passer du mode transport au mode fanage ou fourrière en évitant tout frottement des dents au sol. A cela s’ajoute en option un dispositif de fanage de bordure et les nouvelles toupies «Dynatec».

Plus qu’un hit de l’été

26 9 2013 · REVUE UFA

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La Pöttinger «Hit 10.11 T» est unemachine performantesans nécessiterbeaucoup de puissance.

«Liftmatic plus»: un double vérinplace tout d’abord les toupies enposition horizontale au moyen d’unecoulisse avant de les relever.

www.ufarevue.ch 9 · 13

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des com -ptes-rendus relatifs àdes machines agricoles.Des personnes inté -ressées, respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

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Compacité en position de transport:la protection latérale se met en placeautomatiquement aussitôt que lesdeux bras sont positionnés en avant.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Châssis Lors de travail au champ, lechâssis reste toujours au sol. Ainsi, lechâssis et le chariot ne pèsent pas sur les

Données techniquesPirouette «Hit 10.11 T»Nombre de toupies: 10.

Nombre de bras par toupies: 6.

Diamètre de toupie: 1.42m.

Largeur de travail: 10.60m.

Longueur de transport: 5.60m.

Hauteur de transport: 2.70m.

Largeur de transport: 2.90m.

Poids: 2150kg (essieu: 1550kg, chargesur le timon: 600kg).

Pneumatique toupie: 16x6.5-8.

Pneumatique châssis: 260/70-15.3 ou340/55-16.

Puissance nécessaire: 75CV.

(Données du constructeur)

REVUE UFA · 9 2013 27

toupies. Les dents qui se trouvent à unedistance d’environ 50 cm des roues, in-clinées vers l’avant et qui font office dejauge, constituent un autre avantage decette machine. Ceci garantit une adap-tation au sol idéale et la hauteur desdents reste toujours constante. Pöttin-ger propose 2 variantes de pneuma-tiques du châssis, 260/70-15.3 ou340/55-16.

Un déplacement unique: «Lift-matic plus» Avec le «Liftmaticplus», le pliage de la pirouette en four-rière s’en trouve amélioré. Grâce à cettefonction, la pirouette est d’abord rele-vée en position horizontale grâce à undouble cylindre et une longue coulisse.Ce n’est que dans un deuxième tempsque les toupies sont rabattues. Deux cylindres supplémentaires relè-

vent les parties extérieures

et empêchent un fléchissement desbras. Cette opération se déroule dans lesens opposé et évite tout frottement desdents sur le sol. Cette opération en deuxphases, avec un mouvement montant etun mouvement descendant, n’est prati-quement pas perceptible car elle s’effec-tue rapidement.

Un mode de fanage de bordurede parcelle l’hydraulique estproposé en option par Pöttinger sur la«Hit 10.11 T». Pour dégager de l’espaceen bordure de champ, sur le côté droit,les 2 toupies extérieures sont position-nées en arrière avec un angle de 15°.Cela garantit que le fourrage ramassésoit projeté vers le milieu du champ. Lespraticiens confirment après les pre-mières utilisations que même avec lesgrosses pirouettes, un dispositif de fa-nage en bordure est indispensable. Eneffet, le prix d’acquisition d’une telle fa-neuse est suffisamment élevé pour n’ac-cepter aucun compromis à ce sujet. La commande du dispositif de fanage

en bordure de champ s’effectue par lebiais du distibuteur double effet affectéau repliage des toupies, au moyen d’unevanne trois voies. Il n’y a douc pas be-soin d’un distributeur hydraulique sup-plémentaire pour ce faire. Le position-nement en configuration fanage enbordure peut être actionné en positionde travail, indépendamment du fait quela machine fonctionne ou non. �

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véhicule exécutera environ 350 heures detravail par an sur son domaine. Lesexpériences qu'il a pu faire depuis la miseen route se son nouveau Transporter sontnettement positives et remplissent tout àfait ses attentes. Certaines manoeuvres,comme p.ex. le freinage par le systèmeRetarder ont nécessité une certaine adap -tation, mais il a immédiatement apprécié leconfort, la place et l'isolation phonique dela cabine ainsi que la suspension ou lagarde au sol qui, selon lui, sont meilleursque la concurrence. Michael Gwerder – iltravaille toujours avec les roues jumeléesdans les pentes – trouve que le «Muli T10X» malgré ses 300 kg de plus que l'ancienmodèle est encore plus sûr en pente. «Cequi serait vraiment super, serait un systèmede Multicoupleur, pour simplifier encorel'interchangeabilité des structures», nousdit Gwerder en conclusion.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Michael Gwerder exploite, avec l'aide deson épouse Pia, un domaine classique deproduction laitière sur tois niveaux, àMuotathal (SZ). Pendant les mois d'été, lamajeure partie de la production laitière esttransformée en fromage. L'exploitationcom prend également un alpage et unrestaurant de montagne sur le col duPragel. Il en va évidemment de la naturede ces diverses activités qu'une large partiedu travail consiste en déplacements ettransport. Tout cela doit se faire rationnel-lement, efficacement et avec un maximumde sécurité. C'est certainement dans cetteoptique que Michael Gwerder a décidé deremplacer son «Muli T8» âgé de cinq ans,par le nouveau et puissant «Muli T10 X».Le passage des structures autoportées,telles que l'autochargeuse, l'épandeuse àfumier, la citerne à pression, le pont bascu -lant sur trois côtés et même la bétaillère de

l'ancien modèle sur le nouveau véhicules'est effectué sans problème. Avant deconclure définitivement son achat, MichaelGwerder a naturellement fait certainescomparaisons et estimations de produitsconcurrents, «mais tant que mon agent deservice exécute son travail consciencieuse-ment et à ma satisfaction, je ne vois pas deraison de changer de marque». En plus del'offre avantageuse de reprise et unavantage de 29 CV pour la puissance,Michael Gwerder apprécie particulière-ment l'espace et le confort de la cabineavec climatisation. Et il évoque spontané-ment l'efficacité de freinage du systèmeRetarder qui fonctionne sans usure, «Celame procure une grande sécurité, particuliè-rement lors des longues descentes enpleine charge.»Michael Gwerder utilise son «Muli T10 X»depuis le début de cet été. Il estime que ce

Un écho de la pratique du Transporter Reform «Muli T10 X»

Michael Gwerder

Le Reform «Muli T10 X» puise sonénergie du moteur quatre cylindresVM refroidi à l'eau avec une cylin-drée de 3 litres à chargeur Turbo et

injection Commonrail. Ce moteur quirépond aux normes sur les gaz d'échap-pements de la phase 3b, développe109CV (au régime de 2600tmin, selon97/68/EG). Le couple maximum avoi-sine 360Nm (au régime de 1400tmin).Cette machine peut être équipée, enoption, du moteur Euro-5-; dans cetteversion il développe 98CV et le couplemaximum se situe à 340Nm.

La boîte à vitesses est la mêmeque sur tous les modèles de la gamme«S»: une transmission avec inverseursynchronisé à enclenchement direct. Les

groupes route et terrain sont comman-dés par un dispositif de présélectionSplitting (avec bouton-basculant sur lelevier des vitesses). La version standardest de 16 vitesses avant et 8 vitesses ar-rière. Il existe une option avec vitessesrampantes qui porte le nombre des vi-tesses avant à 32. Dans la plage princi-pale des travaux, située entre 4 et12km/h (transmission avec rampantes)douze vitesses sont à disposition.

Prises de force La transmission surles outils portés ou traînés à l'arrière estassurée par une prise de force avec en-clenchement sous charge et un régimede 540t/min. Une prise de force fron-tale est disponible en option avec un ré-gime de 1000t/min et rotation àgauche.

Hydraulique L'équipement hydrau-lique standard comprend une pompeavec un débit de 42 l/min et une pres-sion de 195bar. Sur demande, on peutobtenir une pompe plus puissante(73 l/min) avec raccordement Load-sen-sing (p.ex. pour travailler avec unegrue). Il est également possible de dis-poser de jusqu'à trois distributeurs àcommande proportionnelle. La capacitémaximale est de six distributeurs hy-drauliques.

Suspension Reform propose natu-rellement une version du système desuspension hydropneumatique HCS surle «Muli T10 X». Ce dispositif permet de

LE «MULI T10 X» Avec son moteur de 109 CV et ses capacités de charge sur les essieux pour un poids total de 8.5 t, le Muli T 10 X prend nettement la tête de la palette des Transporters Reform. Le nouvel aspect que lui confère son design moderne et un service convivial grâce à la cabine basculante sont autant de bons points à son avantage.

Traditionnel et malgré tout innovant

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Le «Muli T10 X» de Reform disposed’une charge utileélevée pour un poids àvide raisonable.

Pour les travaux d’entretien, l’ensemble de la cabine peut êtrebasculée hydrauliquement.

Le système de freinage «Retarder»disponible en option est montélatéralement.

Le tableau d’informa -tion central se situedésormais au milieu duvéhicule. Les distancesde commande au seinde la cabine sontcourtes.

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Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des com -ptes-rendus relatifs àdes machines agricoles.Des personnes inté -ressées, respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

www.agromont.ch

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

maintenir un niveau neutre de la sus-pension, indépendamment du charge-ment. Il est monté de série sur l'essieuavant et disponible en option sur l'es-sieu arrière. Sur demande, un dispositifde verrouillage permet égalementd'abaisser ou de bloquer la suspensionindépendamment sur l'essieu avantet/ou arrière. Il est ainsi possibled'abaisser en tout temps le centre degravité ou d'obtenir davantage de gardeau sol.

Les freins sont pour un Transporter,dont l'activité courante est de travaillerdans les pentes et les terrains difficilesde montagne, l'équivalent d'une assu-rance-vie. Comme c'est déjà le cas sur lasérie «S», Reform propose en option surle «Muli T10 X» le dispositif de freinagedénommé «Retarder». Il dispose d'unecommande électromagnétique avectrois positions située à proximité du vo-lant de direction. Le dispositif Retarderest positionné latéralement sur le tubecentral, il absorbe près de 90% de la to-talité du freinage et fonctionne sansusure. Le danger que les freins standard

Données techniquesTransporter Reform «Muli T10 X»Moteur: VM, 4 cylindres, 2.97 litres decylindrée, 109CV (80kW) avec injectiondirecte Commonrail et chargeur Turbo.Contenance du réservoir 120 litres.

Boîte à vitesses: Inverseur synchronisé acommandes directes, présélection duSplitting par touche basculante, 16 vi -tes ses avant et 8 vitesses arrière, Groupede vitesses rampantes en option (32x8).

Hydraulique: 42 l/min et 195bar,73 l/min. en option, max.6 distributeurshydrauliques.

Transmission sur les essieux: permanentesur les quatre roues par différentiellongitudinal avec verrouillage électro-hydraulique par présélection.

Roues: 15.0/55-17 AS (Standard).

Direction: Hydrostatique avec Load-Sensing et vérin de synchronisationparallèle.

Dimensions: hauteur: 2355mm, largeur:2076mm (avec roues standard),empattement: 2752 ou 3128mm. Poids à vide: 2950kg. Poids total admis:8500kg.

(Données du fabricant)

REVUE UFA · 9 2013 29

perdent leur efficacité dans les cas ex-trêmes et qu’il y ait de problèmes desurchauffe est ainsi écarté.Lors de l’arrêt du moteur, l'accumula-teur du frein de stationnement s'activeautomatiquement et les trois blocagesde différentiels sont verrouillés. Un bou-ton bascule permet de déverrouiller lefrein de stationnement.

La cabine arbore un nouvel aspectintérieur. L'extérieur du «Muli T10 X»est également moderne et plaisant. Enplus de la couleur d'origine rouge, deslisières noires apportent une touche defraîcheur. La conception des phares etdes lampes a également été modifiée.Tout cela n'a pas échappé au jury inter-national du renommé «Red Dot DesignAward» qui a remis le prix de qualité2013 au «Muli T10 X». En plus des dif-férents points positifs de Design, le jurya également tenu compte de l'aspectfonctionnel du véhicule, comme p.ex. lavitre frontale de grande dimension, l'es-pace intérieur de la cabine avec sesgroupes de commandes et de contrôleergonomiques ou encore le nouveau In-

formations-Board central et orientablepour l'affichage des paramètres decontrôle importants. La rampe des in-terrupteurs à bascule avec rétro-éclai-rage est une parfaite réussite. La fonction de basculement de la ca-

bine qui repose sur des Hydrogommesest une nouveauté. Son but est de faci-liter les travaux de maintenance et deservice. Un simple levier – analogue àcelui du cric d'une voiture – permet debasculer la cabine latéralement. Laconsole avec les coulisses de com-mandes reste en place lors du bascule-ment. �

Page 30: Revue UFA 09/2013

adaptations au niveau de l’électronique, ceque le service clientèle de GVS-Agrar aeffectué sans problème. La machine estdotée d’un essieu tandem suiveur aveccompensation hydraulique. Elle est utiliséeaussi bien comme autochargeuse quecomme remorque d’ensilage. Les com-mandes s’opèrent par le biais du terminalIsobus du tracteur. Mais Oskar Schenkutilise égale ment un terminal à l’arrière dela machine pour la commander depuisl’extérieur. Oskar Schenk considèretoutefois le besoin en puissance de 120 CVindiqué par le constructeur comme tropfaible. «Nous avons un tracteur de 200 CV,ce qui nous laisse de la marge et lamachine avale insatiablement tout cequ’on lui donne». Jusqu’à présent, Oskar

L’autochargeuse est compatibleIsobus et peut être commandée via leterminal du tracteur ou le terminalfourni par Krone.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Oskar Schenk est agro-entrepreneur àSchwarzenburg (BE). Il utilise l’autochar-geuse-distributrice «MX 320 GD» de Kronedepuis 2012. Après l’avoir tout d’abordlouée, il en est désormais propriétaire. Lamachine est équipée de trois rouleauxdoseurs, d’un frein à pression d’air et d’unagrégat tandem avec essieu suiveur etcompensation hydraulique. Oskar Schenket ses clients attachent beaucoupd’importance à la préservation du sol,raison pour laquelle l’entreprise aégalement opté pour une installation deréglage de la pression des pneus.«Nous avons constaté que, par rapport àune ensileuse, l’autochargeuse étaitmeilleur marché dans l’ensilage d’herbe etqu’elle présentait d’autres avantages», se

souvient Oskar Schenk. Avec uneautochargeuse, le travail se déroule plustranquillement: il ne faut qu’un seulchauffeur et un seul tracteur. «Avec uneensileuse, il y a toujours des tempsd’attente et les chauffeurs ne sont payésque quand ils roulent effectivement»,poursuit-il. «Ainsi, j’ai changé d’opinionpar rapport à l’autochargeuse».La taille de la machine est adéquate, elleest très performante et permet de travaillerdans des endroits relativement confinés.Après avoir acheté sa «MX 320 GD», OskarSchenk l’a encore équipée d’un tapislatéral afin de pouvoir alimenter sansproblème un souffleur. Lorsqu’il n’est pasutilisé, ce tapis se replie sous la machine.Pour ce faire, il a fallu procéder à quelques

Echo de la pratique concernant la Krone «MX 320 GD»

Oskar Schenk

Jusqu’à maintenant, pour la ré-colte de l’ensilage d’herbe, l’auto-chargeuse équipée d’un rotor decoupe s’est imposée comme étant

la meilleure forme de mécanisationpour les exploitations individuelles.Mais même dans le cadre d’une utili-sation en commun, ce procédé pré-sente des avantages en matière decoûts par rapport à une ensileuse au-tomotrice, surtout en cas de faiblesdistances de transport et sur des par-celles de petite taille. Pour un agro-en-trepreneur, il est par ailleurs avanta-geux de proposer les deux systèmes,en sachant que l’autochargeuse peutégalement être utilisée comme re-morque avec une ensileuse. La «MX 320 GD» peut être accouplée

au tracteur par le haut ou par le bas. Elleest en effet équipée de série d’un timonhydraulique offrant une course de le-

vage de 75 cm. La suspension est en re-vanche en option.

Pick-up Comme pour tous les mo-dèles de Krone, la «MX 320 GD» est do-tée d’un pick-up «Easyflow» sans camesde guidage, d’une largeur de 1.90 m. Cedernier a été retravaillé après le lance-ment de cette série, ce qui améliore leflux du fourrage humide. Grâce à laforme onduleuse des racleurs, les cinqporte-dents n’ont pas besoin d’être gui-dés par une came: ils sont vissés de ma-nière fixe et peuvent ainsi tourner plusrapidement. L’entraînement du pick-upse fait par des chaînes à tension auto-matique, la sécurité étant assurée par unlimiteur à cames en étoile. Un égalisateur à rouleaux est disponi-

ble de série. Ainsi le fourrage n’est paspoussé lorsque les andains sont inégaux.Afin de s’adapter de manière optimale

au terrain – aussi transversalement parrapport au sens d’avancement – le pick-up est fixé de façon pendulaire latérale-ment et muni de roues de jauge sui-veuses sur les côtés. En option, desroues d’appui sont disponibles à l’ar-rière du pick-up. Elles permettent de ra-masser le fourrage proprement, mêmedans les sols mous.

L’AUTOCHARGEUSE DISTRIBUTRICE KRONE «MX 320 GD» offre une force de frappe élevée pour un faible besoin en puissance avec une contenance de 31m3

(selon DIN 11741), des rouleaux doseurs et un tapis abaissé à l’avant. Grâce à une construction entièrement en acier, sans brides ni câbles, cette autochargeuse peutégalement très bien être utilisée dans une chaîne d’ensilage.

Une gloutonne insatiable

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Page 31: Revue UFA 09/2013

L’autochargeuse «MX 320 GD» est entièrement métallique. Elle peut être équipée de jusqu’à trois rouleaux doseurs et être affectée à de nombreux usages.

Schenk a environ 250 chargements àson actif avec cette machine. Cetteder nière lui a permis d’acquérir denou veaux clients. L’agro-entrepreneurapprécie particulièrement le pick-up«Easyflow» sans cames de guidage.«Grâce aux roulettes d’appui supplé-mentaire, la machine ramasse trèsproprement», nous confirme-t-il.Equipée d’un essieu tandem et depneumatiques appropriés, la «MX 320GD» ménage davantage le sol qu’unemachine plus légère de sa catégorie. Oskar Schenk a dû procéder à unepetite amélioration sur sa machine. «Lapotence des conduites hydrauliquesétait un peu trop faible pour nosconduites LS», explique-t-il.

Les roues de jauge optionnellesfavorisent un meilleur suivi du sol etune reprise propre du fourragelorsque le terrain est mou.

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Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des com -ptes-rendus relatifs àdes machines agricoles.Des personnes inté -ressées, respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

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Le tapis est abaissé àl’avant. Cela augmentele volume disponible etraccourcit la distanceavec le rotor.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Le rotor a un diamètre de 880mmet une largeur de 1.64m. Ses huit ran-gées de dents disposées en spirale et lescontre-dents sont fabriquées en acierHardox très résistant. L’entraînement nenécessite aucun entretien et est assurépar un réducteur à engrenages droitsfermé à bain d’huile. Il est possible d’utiliser jusqu’à 41

couteaux assurés individuellement parun ressort. Une commande centrale per-met d’engager tous les couteaux, 21, 20ou aucun. La longueur de coupe théo-rique (avec tous les couteaux) est de37mm. En cas de bourrage éventuel durotor, la barre de coupe peut être pivo-

Données techniquesAutochargeuse distributrice Krone«MX 320 GD»Capacité: 31m3 (selon DIN 11714),50m3 avec du foin moyennementcompressé.

Dimensions: Longueur: 9.65m, largeur:2.55m, hauteur: 3.65m.

Pick-up: 1.90m, 5 rangées de dents

Rotor: diamètre 880mm, largeur 1.64m,8 rangées de dents disposées en spirale,41 couteaux avec enclenchement pargroupe (0, 20, 21, 41).

Rouleaux doseurs: 2 ou 3.

Chassis: essieu tandem en différentesexécutions et variantes de pneumati-ques.

Besoin en puissance: dès 120 CV

(Données du constructeur)

UFA-REVUE · 9 2013 31

tée hydrauliquement depuis la cabine etreplacée dans la position initiale aprèsla résolution du problème. Si les cou-teaux doivent être changés, la barre decoupe peut être largement rabattue versle bas, depuis le tracteur ou au moyend’une touche sur la machine, et pivotéefacilement vers l’extérieur.

Tapis Avec le lancement de la série«MX», Krone a introduit à l’époque unenouveauté intéressante: à l’avant, lefond de la remorque est légèrement in-cliné. Cette position oblique du tapispermet de raccourcir la distance d’ache-minement du rotor de coupe. Ce faisant,le fourrage parvient encore plus rapide-ment et avec davantage de ménage-ment sur le pont, tout en nécessitantmoins de puissance. Par ailleurs, l’incli-naison du tapis vers l’avant permet demieux charger la remorque car la pre-mière portion de fourrage ne peut pasretomber en arrière.Pour remplir encore mieux la «MX»,

l’autochargeuse peut être équipée enoption d’un automatisme de chargeavec des capteurs de pré-compressionet une identification du niveau de rem-plissage. Le tapis, entraîné hydraulique-ment et dont la vitesse est réglable encontinu, ne part vers l’arrière quelorsque les deux capteurs sont activés.

Le châssis est constitué d’un agré-gat tandem, disponible en différentesversions. La variante tandem avec essieusuiveur et compensation hydrauliquerépond à toutes les attentes. Si le terrainprésente des inégalités, l’huile est en-voyée sous pression d’un essieu à l’au-tre. Vu que le circuit d’huile est fermé,l’ensemble du châssis est extrêmementstable et reste toujours parallèle au solsur toute sa largeur. �

Page 32: Revue UFA 09/2013

KNOWHOW

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vail, guidé par des roues de jau-ge pivotantes. Ce pick-up«XXL» permet de traiter des an-dains de paille et d'herbe enco-re plus larges, et ce avec unepropreté extrême, même à vi-tesse élevée. Pour augmenterencore le débit, le pick-up peutêtre équipé en option du systè-me «PFS» (Power Feeding Sys-tem) à vis sans fin. A compterde la campagne 2014, la presse«Quadrant RF Advantage2200» adopte un rotor de nou-velle géométrie issue de la

La presse «Quadrant Advan-tage 2200» bénéficie de nou-velles fonctions et de nouveauxéquipements qui la rendentplus conviviale et polyvalenteque jamais. La «Quadrant Ad-vantage 2200» adopte un pick-up de 2,35m de largeur de tra-

Un pick-up et des pneus plus larges «Quadrant 3200», alliant per-formances et préservation dufourrage.Côté confort, la «Qua-drant Advantage 2200» com-porte une nouveauté de taille.La longueur de balle peut dé-sormais être réglée directe-ment en cabine (option) sur laconsole de commande Claas«Medium Terminal».

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d’une nouvelle cabine offrantbeaucoup de place. Les nouve-aux «T4» avec 85, 95 et 105 CVainsi que les nouveaux «T5»avec 95, 105 et 115 CV sontdisponibles pour une coursed’essai. Sur la série «T5», enplus de la transmission Power-Shuttle bien connue, une nou-velle transmission Electro-Shiftest disponible sur demande.Cette dernière permet dechanger les vitesses pour tousles travaux sur simple pressiond’un bouton. Par ailleurs, les

Au printemps 2011, New Hol-land a mis sur le marché la série«T7» équipée de la transmis sioncontinue «AutoCommand» etd’un catalyseur SCR. L’annéedernière, la série «T6» lui a em-boîté le pas avec les mêmes at-tributs. Les nouveaux modèlesrestent fidèles aux valeurs quiont fait le succès de New Hol-land. En plus de cela cestracteurs sont équipés de mo-teurs à rampe commune avecfiltre à particules gages d’unepuissance accrue ainsi que

Une avancée marquante

modèles «T5» peuvent être do-tés d’une cabine sur suspensionet de pneumatiques de 38”.Agroscope les a déjà testés etles résultats sont disponibles.

New Holland Traktoren Center Schweiz8166 Niederweningen� 044 857 26 00www.new-holland-traktoren-center-schweiz.ch

trois paliers logés dans un boî-tier spécifique et reliés au boî-tier principal par le célèbre sys-tème de fixation des brasporte-dents «Profix». L'andai-neur «Liner 550 T» est équipéd'un châssis tandem de grandesdimensions. Il est doté d’unedouble roue de jauge pour suiv-re parfaitement le profil du ter-

Claas étend une nouvelle fois sagamme d’andaineurs simplesvers le haut avec le nouveaumodèle «Liner 550 T». Dotéd'une largeur de travail de5,20m, c'est le plus grand an-daineur monorotor actuelle-ment disponible sur le marché.Les 14 bras porte-dents sontdotés respectivement de cinqdoubles dents afin de garantirune excellente qualité de ratis-sage avec un diamètre de rotorde 4,20m et ce, même à vitesseélevée. Les bras reposent sur

Le plus gros monorotor du marchérain. Pour pouvoir égalementpasser au-dessus d'andains detaille respectable, l'andaineurpeut être relevé de plus de50cm en fourrière. Pour un ma-ximum de sécurité lors des dé-placements sur route, les brasporte-dents du nouveau «Li-ner» peuvent être retirés et dé-posés directement sur le rotor.

Serco Landtechnik SA4538 Oberbipp� 058 434 07 07www.sercolandtechnik.ch

Page 33: Revue UFA 09/2013

Dans le cadre des prestations écolo-giques requises (PER), les sols doi-vent être régulièrement analysés.Ces analyses doivent être effectuéespar un laboratoire agréé par l'Officefédéral de l'agriculture (OFAG). Lesanalyses comparatives nécessairessont réalisées chaque année parAgroscope à Zurich, Reckenholz.Tous les laboratoires participant autest 2013 ont rempli les exigencesde qualité posées. La liste des labo-ratoires reconnus est disponible surle site www.agroscope.admin.ch

Laboratoires reconnus PER

nouveau site comprend des bu-reaux, des laboratoires, des par-celles et des serres d’essais. 300 per-sonnes seront actives sur cenouveau site.

KWS investit dans la pomme de terreLe spécialiste des semences inaugu-rera officiellement son nouveaucentre de recherche sur les pommesde terre lors de la manifestation Po-tatoEurope qui se déroulera les 11et 12 septembre à Emmeloord, auxPays-Bas. Cette nouvelle stations’étend sur une superficie de 96 ha.Le site comprend notamment desserres, des bureaux et des installa-tions de stockage modernes et deslaboratoires. Cette station contri-buera à accélérer les processus dedéveloppement de nouveaux pro-duits de KWS. Le site sera intégrédans un réseau international de re-cherches.

Agripro 2013L’institut agricole de l’État de Fri-bourg organise les journées Agriproles 11 et 12 septembre 2013 à Gran-geneuve. Le pôle grandes culturestraitera des semences et variétés, dustrip-till. 15 couverts végétaux se-ront aussi comparés. En protectiondes plantes, des ateliers traitant dela cercosporiose de la betterave etde la gale argentée des pommes deterre seront animés. Les productionslaitières et porcines seront aussiabordées. Les visites guidées débu-teront à 9h30. Possibilité de visite li-bre de 11h 30 à 17h 30. Plus d’in-formations: www.beratung-fr.ch

Bayer: nouveau centre de rechercheBayer déplace ses activités de re-cherche et développement dans ledomaine des semences de légumeset des produits de protection biolo-giques des plantes de Californie. Le

connus. Le bon d’achat Landor deCHF 1500.– a été remporté parBlaise Cherbuins de Corcelles-Payerne. Samuel Iseli de Grafen-ried a gagné un bon d’achat Lan-dor d’une valeur de CHF 1000.–.Enfin, Jacques Zulauf de Châteaud’Oex a remporté un bon d’achatde CHF 500.–.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le département Production végé-tale de fenaco organise chaque an-née de nombreux essais variétaux endivers endroits de Suisse. Ces essaissont le fruit de la collaboration desservices techniques de protectiondes plantes, de Semences UFA, deLandor et des LANDI des régionsconcernées. Les plates-formes deBünzen et Pampigny ont accueilliprès de 500 agriculteurs lors des vi-sites officielles. Chacun peut main-tenant consulter les résultats desdifférents essais qui confirmeront –ou contrediront – les impressions re-cueillies sur le terrain.Bien que ne possédant pas de ré-

pétition permettant de confirmer lesrésultats des différentes variétés, cesessais, réalisés dans des conditions

proches de celles de la pratique, ap-portent des indications sur le com-portement des différentes variétésdans diverses régions de Suisse. Ilsconstituent aussi une occasionunique de pouvoir comparer les per-

formances des différentes variétés.Tous les résultats des essais réaliséspar le groupe fenaco-LANDI sontdisponibles sur internet sur les siteswww.productionvegetale.chwww.ufasemences.ch

Pour fêter ses 30 ans d’existences,Landor a organisé divers concourset manifestations en 2012 et2013. Les LANDI ainsi que les dif-férentes entreprises avec les-quelles Landor collabore ont étéconviées à deux soirées de fête,l’une à Birsfelden, l’autre à Col-lombier-sur-Morges.Les participants à la soirée orga-

nisée à Birsfelden ont eu l’occa-sion de visiter le site de Auhafen,siège de Landor, et les installationsportuaires de Bâle. Lors de la soi-rée qui se déroulait à Colombier-sur-Morges, sur le site de la Can-tonale 2013 de la Fédérationvaudoise des jeunesses campa-gnardes, les invités ont assisté auspectacle de l’humoriste YannLambiel.Dans le cadre de ses 30 ans,

Landor a organisé plusieursconcours lors des différentes cam-pagnes de vente d’engrais. Les ga-gnants du concours de la cam-pagne PK sont maintenant

30 ans au servicede l’agriculture

Les résultats des essais sont connus

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PRODUCTION VÉGÉTALE

34 9 2013 · REVUE UFA

Les néonicotinoïdes sont des insec-ticides qui agissent sur le systèmenerveux des insectes. Comme sonnom l’indique, cette famille de ma-

tières actives est proche de la nicotine,un produit hautement toxique déjà re-commandé au XVIIe siècle comme in-secticide pour la protection des poiriers.Contrairement à la nicotine, ces nou-velles matières actives apparues vers1980 ont la particularité d’être moinstoxiques pour les mammifères. Ces pro-

duits ont connu un grand succès et sontparmi les matières actives les plus utili-sées dans le monde, soit en pulvérisa-tion, soit pour l’enrobage des semences.Cette technique qui profite de la systé-mie et des faibles dosages par hectare apermis de fortement réduire les quanti-tés d’insecticides utilisées. Pour la France, le traitement des se-

mences de betteraves sucrières avec lesnéonicotinoïdes a réduit les quantitéstotales d’insecticide utilisées sur cetteculture de l’ordre de 70% entre 1985 et2000.

Produits miracles? Les néonicoti-noïdes ont longtemps fait figure de pro-duits idéaux: efficaces à faible dose,risque de dissémination réduit grâce autraitement des semences et peutoxiques pour les mammifères. Mais de-puis quelques années, des voix s’élèventcontre ces insecticides qui contribue-raient à la surmortalité des abeilles.C’est une forte mortalité des abeillesconstatée dans le sud de l’Allemagne en2008 qui met véritablement le feu auxpoudres. Ce printemps-là, des pous-sières d’abrasion de semences de maïs

traitées avec une néonicotinoïde sontdispersées par les turbines des semoirsmonograine à dépression et décimentdes essaims d’abeilles. De ce triste épi-sode ont découlé l’obligation d’équipertous les semoirs monograine à dépres-sion de déflecteurs ainsi que de nou-velles normes plus strictes concernantles quantités de poussières d’abrasiondégagées par les semences.En Suisse, les premières homologa-

tions des néonicotinoïdes pour le traite-ment des semences de betteraves, col-zas, maïs, céréales, oignons, choux,poireaux et salades remontent à 1997.En 2010, la part des semences de maïstraitées avec des néonicotinoïdes attei-gnait 4% (2’500ha), 95% pour la bet-terave (19’450ha), 70% pour le colza(15’500ha) et moins de 10% dans lescéréales. En mai 2013, l’Office fédéralde l’Agriculture (OFAG) a décidé de sui-vre l’avis de l’Union Européenne et desuspendre l’autorisation d’utilisation del’Imidaclopride (Gaucho), de la Clothia-nidine (Poncho, Elado, Modesto) et dela Thiamétoxame (Cruiser) dès le moisde décembre sur les colzas et maïs pourune durée de 2 ans.

L’INTERDICTION DES NÉONICOTINOÏDES pour une durée minimale de 2 anspour le traitement des semences de colza et de maïs entrera en vigueur au 1er décembre.Les semences traitées avec des produits contenant de l’Imidaclopride, du Thiamétoxameou de la Clothianidine qui n’auront pas été semées à cette date ne seront plus utilisables.

Une année charnière pour le colza

Télégramme• Cultures concernées par la suspension de l’autorisation: colza, maïs

• Produits «stars» dont l’autorisation est suspendue: Gaucho, Cruiser, Poncho ainsi queles mélanges contenant de la Clothianidine, de l’Imidaclopride ou du Thiamétoxame(p. ex: Elado, Modesto, Chinook, etc.).

• Le traitement des semences de maïs avec des répulsifs contre les corneilles (Mesurol)reste autorisé.

• Les semences de betteraves ne sont pas concernées par cette interdiction. Il est donctoujours possible de traiter les semences de betteraves avec des néonicotinoïdes.

• La pulvérisation d’insecticides contenant des néonicotinoïdes ne sera autoriséequ’après la floraison des cultures et si elle est appliquée par des professionnels.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

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Quels risques?Au moment de la rédaction de cet article, aucune décision concernantles sanctions encourues par les utilisateurs de semences «néonicotinoï-dées» en 2014 n’est officiellement prise. Seules certitudes, l’utilisationde ces semences sera interdite dès le 1er décembre 2013 pour unedurée de 2 ans, des tests foliaires seront effectués et des sanctionsseront vraissemblablement prises à l’encontre des contrevenants.Après le printemps catastrophique de cette année, de nombreuxagriculteurs ont opté pour des variétés plus précoces que cellesinitialement prévues et commandées. Les stocks de semences traitéesavec des néonicotinoïdes sont donc importants, tant dans les exploi -tations que dans le commerce. Il semblerait de plus que l’approvision-nement en semence de maïs soit difficile en raison de la faiblesse de laproduction. Dans ce contexte, la FSPC et les institutions actives dans lasélection et le commerce des semences ont déposé une demandeauprès de l’OFAG pour un assouplissement de l’application del’interdiction pour éviter la destruction de semences traitées achetéesavant la décision de suspension de l’autorisation d’utilisation.

Concrètement, cette décision in-terdit l’utilisation des semences de colzaet de maïs traitées à l’Imidaclopride, laClothianidine, et le Thiamétoxameaprès le 1er décembre. Les semis decolza de cet automne ne sont donc pasconcernés par cette interdiction. Maisles restes de semences traitées qui n’au-ront pas été semées d’ici au 1er décem-bre ne pourront plus être utilisés tantque la suspension d’utilisation seramaintenue, soit une durée minimale de2 ans. Ces semences devront donc êtrestockées dans l’attente d’une éventuellelevée de l’interdiction au terme des 2ans, ou détruites. Cette interdiction neconcerne toutefois pas les semences debetteraves et de salades qui sont en ef-fet récoltées avant la floraison. Les se-mences de céréales traitées au Smaragdpour lutter contre le ver fil de fer ou lespucerons vecteurs de la jaunisse nanis-sante de l’orge ne sont pas non plusconcernées par cette interdiction etpourront encore être utilisées.

Restes de semences Si certainsobtenteurs garantissent la disponibilitédes semences traitées pour les semis decet automne, l’interdiction d’utiliser cessemences après le 1er décembre conduitde nombreux revendeurs à calculer auplus juste leurs achats de semences trai-tées. Le but étant d’éviter d’avoir à dé-truire de la marchandise invendue cetautomne. Cette interdiction de semisconcerne aussi les semences en stockchez les agriculteurs. Les doses ou restesde doses traitées ne pourront plus êtreutilisés l’année prochaine et devrontêtre détruits dans des installations adap-tées. Il est donc possible que ceux quiauront des manques de semences netrouvent plus de doses traitées pour ter-miner leurs semis de colza et que lesfournisseurs ne reprennent pas les dosestraitées excédentaires.

Et après? La suspension de l’autori-sation du traitement des semences decolza et de maïs avec des néonicoti-noïdes découle directement de la déci-sion européenne. Cette suspension àelle seule ne résoudra certainement pasle problème de la mortalité des abeilles,de nombreux spécialistes plaidant pourun problème multifactoriel qui, en plusdes néonicotinoïdes, comprendrait no-

tamment le varroa, les ondes électro-magnétiques et la baisse de la biodiver-sité. Conscient de cette problématique,l’OFAG s’est engagé à mettre à profit ladurée de la suspension pour approfon-dir les connaissances sur les moyenstechniques permettant de réduire lesrisques pour les abeilles. Une analysedes risques et des bénéfices de la tech-nique du traitement des semences parrapport aux alternatives consistant àprotéger les cultures par pulvérisationsera également réalisée. �

La Suisse a suivi la décision de l’UE desuspendre pour une durée de 2 ansl’auto risation d’utilisation des néo -nicotinoïdes pour le traitement dessemences de maïs et de colza. Cettedécision s’accompagne d’étudesvisant à comprendre le phénomène de mortalité des abeilles.

HistoriqueAu printemps 2008, de la poussière dégagée par des semences de maïsdont le traitement était de mauvaise qualité a provoqué la perte denombreux essaims dans le sud de l’Allemagne. Suite à cet incident, lesnormes d’enrobage ont été revues et la décision d’équiper tous lessemoirs pneumatiques monograine de déflecteurs a été prise. De 2008à 2010, la quantité de poussière d’abrasion des semences traitées nedevait pas dépasser 4g/100kg de semences. Cette quantité n’a jamaisété atteinte dans les sondages réalisés par l’OFAG. Depuis janvier 2012,une nouvelle norme est donc entrée en vigueur. La quantité depoussière d’abrasion maximale a été portée à 0.75g/100000 grains,soit 2.5g/100kg de semence de maïs.

Au printemps 2013, l’Union Européenne, suivait les recommandationsde l’Auto rité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui deman-dait une interdiction des néonicotinoïdes pour le traitement dessemences. Peu de temps après, la Suisse suivait la décision de l’UE.

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Page 37: Revue UFA 09/2013

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Forte population de vulpins des champs

Contôle des limacesà la levée des céréales

Semis 1 feuille 3 feuilles Débuttaillage

Désherbage en automne dans l’orge, blé, triticale et épeautre

Un bel été, des céréales et des colzasde bonne qualité ont fait oublier lemanque de soleil du début de l’an-née, et tant mieux ! Avec les semis decolza, nous avons déjà commencé lanouvelle saison. Comment se dérou-leront les premiers stades de déve-loppement et l’hivernage, nous n’ensavons encore rien. Les premiers soinsapportés en septembre doivent pré-parer la plante à passer l’hiver lemieux possible: • Freiner la croissance pendant que

les jours sont encore «longs». • Une météo chaude et poussante fa-

vorise la montée non désirée desplantes, un phénomène dangereuxpour l’hivernage. Une régulation decroissance réussie passe donc parune application en septembre,quand le colza est au stade 4 feuilles. L’utilisation de Fezan 1.0l/ha contre la nécrose ducollet/phoma ralentit la croissanceet améliore significativement l’hi-vernage.

• Une météo chaude en septembrefavorise l’activité et la ponte de lagrosse altise. Les dégâts d’hiverna-ge engendré par les larves de lagrosse altise doivent être évités !Cette année, il faut encore savoir siles semences ont été traitées ou siune surveillance continue est né-cessaire. Une fois les œufs pondus,resp. éclos, il n’est plus possible delutter contre les larves dont les dé-gâts réduisent la résistance à l’hiverde la plante de colza.

Recommandations pour la finseptembre:Fezan 1.0 l/ha contre la nécrose du col-let + Talstar SC 0.2 l/ha contre la gros-se altise (selon les seuils de tolérance).

Ne pas remettre à demain, …… ce que tu peux faire le jour même!Oui, on le dit, et souvent cela contientune part de vérité.

Et pourtant, il n’est pas toujours fa-cile de réguler les adventices à l’au-tomne. Quand les belles journées de-viennent courtes, il est nécessaire defixer des priorités. Il est clair que les ré-coltes, comme l’ensilage des maïs oul’arrachage des pommes de terre et desbetteraves, sont prioritaires. Ensuite, ilfaut encore semer le blé. À l’automne,la pression du travail est telle qu’on sedit: on pourra encore traiter au prin-temps… La dernière saison nous a dé-montré que ce raisonnement n’est pasle bon: un printemps humide a succé-dé à un automne humide. Les champsn’étaient pas praticables et le désher-bage des céréales a été réalisé trop tard.Mais tout ceci est de l’histoire ancien-ne, une nouvelle campagne céréalièrecommence. Pour être économiquementintéressant et bien supporté par la cul-ture, le désherbage des céréales doit in-tervenir au tallage. Pour les semis pré-coces d’orge, de triticale et de blé, cestade est déjà atteint à l’automne. L’ap-plication à la levée, dès que les passagessont visibles, est idéale. Elle permet unebonne action racinaire et les jeunes ad-

Désherbage des céréales d’automne semées précocement

Colza – Fit pour l‘hiver!

ventices sont faciles à combattre. Sil’expérience démontre une forte pres-sion des vulpins des champs, un mé-lange de Carmina et de Lexus est re-commandé.

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REVUE UFA · 9 2013 37

Variante pour les entrepreneurs(combinaison de semis)

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PRODUCTION VÉGÉTALE

SergeZbinden

38 9 2013 · REVUE UFA

rables à un apport massif ponctuel. Lessimilitudes entre le soufre et l’azote nes’arrêtent pas à la sensibilité au lessi-vage. Soufre et azote sont présents dansde nombreuses protéines végétales etles deux éléments sont stockés dans lessols sous des formes organiques qui doi-vent être minéralisées pour être dispo-nibles pour les plantes. Pour le soufre,ce phénomène appelé sulfoxidation estrelativement lent, les quantités de sou-fre organique libérées sont donc faibles.Le soufre contribue aussi au développe-ment des microorganismes du sol, amé-liorant ainsi la minéralisation des élé-ments et de l’azote contenus dans lamatière organique du sol. Un manquede soufre réduit donc la quantitéd’azote libéré à partir de la matière or-ganique du sol. Toutes ces similitudes il-lustrent parfaitement la pertinence de

Tableau 2: Engrais azotés soufrésNitrate magnésien soufré 24 N + 5 Mg + 7 SSulfonitrate 26 N + 0.2 B + 14 SSulfamid 30 N + 3 Mg + 10 SSulfate d’ammoniaque gr. 21 N + 24 S

L’histoire est connue, pour luttercontre les pluies acides, on est par-venu à réduire drastiquement lesdégagements de soufre lors de la

combustion des produits pétroliers. Siles pluies acides avaient des consé-quences dramatiques sur l’environne-ment, les cultures bénéficiaient par cebiais d’apports de soufre réguliers et im-portants sur toute l’année. Les quantitésapportées avec l’eau de pluie appro-chaient les 100kg par hectare, large-ment de quoi couvrir les besoins descultures, même les plus exigeantes.

La situation évolue. L’améliora-tion de potentiel de production desplantes, les exigences toujours plus im-portantes quant à la qualité des produitset la réduction des apports atmosphé-riques exigent une adaptation des pra-tiques dans la nutrition des plantes. Lesoufre participe à de nombreuses étapesdu métabolisme de la plante et une ca-rence peut avoir des conséquences im-

portantes sur la santé de la plante, surses performances et sur la qualité de laproduction. Un manque de soufre à cer-taines étapes-clés de la croissance in-fluence directement la production fi-nale. Si l’importance du soufre dans laformation des siliques du colza n’estplus à démontrer, son implication dansde nombreuses étapes du métabolismedes plantes fait de cet élément un fac-teur important pour la formation durendement de nombreuses cultures. Lesexemples les plus parlants sont sa pré-sence indispensable dans certains acidesaminés, les constituants des protéines,et dans la structure des chloroplastes.

Détecter les carences Les symp-tômes de carence en soufre sont diffi-ciles à déceler. Généralement, il s’agitde chloroses, des pertes de chloro-phylle, qui s’apparentent à celles quisurviennent lors de carence en azote ouen magnésium. Toutefois, à l’inverse deces symptômes bien connus, les chlo-roses liées à une carence en soufre ap-paraissent d’abord sur les jeunesfeuilles de la plante. Pour les colzas parexemple, les feuilles peuvent prendreune teinte rougeâtre au printemps,s’épaissir et prendre la forme de cuil-lère. Si la carence persiste, on assisteencore à un flétrissement des fleurs quideviennent blanchâtres.

Un élément soluble Le sulfate estla meilleure forme de soufre utiliséepour la nutrition des plantes. Comme lenitrate, cette forme soluble est sensibleau lessivage. Les principes de la fertili-sation soufrée sont donc les mêmes quepour la fertilisation azotée : plusieursapports réguliers de sulfates sont préfé-

LES BESOINS DES CULTURES ÉVOLUENT avec l’amélioration des variétés, maisaussi avec les modifications de l’environnement. De 1960 à 1990, les cultures bénéficiaient gratuitement de 100kg de soufre par hectare qui arrivait directement avec l’eau de pluie. Aujourd’hui, cette valeur est passée sous les 10kg/ha, alors que les besoins des cultures ont augmenté.

Des habitudes à adapter

Tableau 1: Besoin en soufre des cultures

Cultures Besoin en soufre (kg S / ha)Prairies 30 à 60 selon

les utilisationsColza 80Choux 72Betteraves sucrières 34Maïs 28Céréales 20 à 25Pommes de terre 20

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REVUE UFA · 9 2013

PRODUCTION VEGETALE

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et de l’évolution de l’environnementest primordiale pour profiter pleine-ment des progrès réalisés. Dans cecontexte, la fertilisation ne peut plusse limiter aux NPK traditionnels. Lesoufre, mais aussi le magnésium, lebore, le manganèse et bien d’autreséléments, joue un rôle toujours plusimportant dans l’expression du po-tentiel de rendement et de qualitédes nouvelles variétés. �

l’utilisation des engrais azotés sou-frés sur les cultures.

Améliorer la qualité des ré-coltes En alimentation animalecomme en meunerie, la teneur enprotéines est un critère importantdans l’appréciation de la qualité desproduits de base (fourrages, tour-teaux, farines). La production végé-tale moderne ne vise plus seulementla production de la quantité maxi-male, mais aussi et surtout, la pro-duction de la meilleure qualité pos-sible. Si la sélection contribuedirectement à l’amélioration desqualités et du potentiel de rende-ment des espèces cultivées, une nu-trition des plantes tenant comptedes besoins de ces nouvelles variétés

En raison des nombreuses similitudes entre l’azote et le soufre dans leur utilisation par les plantes, l’applicationd’engrais azotés soufrés estsouvent pertinente.Photo: www.claas.com

Prévenir les carences à moindres fraisJean-Claude Bapst exploite un domaine de 50ha degrandes cultures et engraissement de veau à Payerne (VD).Son assolement comprend 10ha de pommes deterre, 6ha de betteraves sucrières, 6ha de colza,8ha de maïs grain et 20ha de blé. L’exploita-tion dispose encore de 200 places pour desveaux à l’engrais.

Revue UFA: Pourquoi optez-vous pour les engrais azotés soufrés Landor?Jean-Claude Bapst: Selon les parcelles, mes sols sont mi-lourds à légers et leproblème des carences en souffre, surtout les printemps mouillés, était connudepuis longtemps. Je pratiquais donc déjà la fumure soufrée et après discussionavec mon conseiller Landor, il s’est avéré que le nitrate magnésien soufré deLandor était une formule intéressante pour mon exploitation.

Quels avantages tirez-vous de ces formulations?

Je travaille principalement avec des engrais simples. En plus de l’azote, lenitrate magnésien soufré Landor me permet d’apporter du magnésium et dusoufre sans avoir à utiliser trente-six sortes d’engrais différents, ce qui facilite lagestion des stocks et des achats d’engrais. Cette alternative permet encore defractionner les apports de soufre, ce qui réduit les pertes par lessivage. C’est unparamètre important, surtout dans les parcelles avec un sol léger. En plus, enassurant la couverture des besoins en soufre de mes céréales, je suis sûrd’exploiter tout le potentiel de rendement de mes cultures.

Quels inconvénients avez-vous constatés à l’utilisation des engrais azotés soufrés?

Personnellement, je n’en vois aucun. Toutefois, en appliquant systé -matiquement la fumure soufrée sans attendre l’apparition des signes decarence, il n’est pas impossible que je mette du soufre à disposition de mesplantes alors qu’elles n’en auraient peut-être pas eu besoin. Mais intervenir unefois les carences constatées demande un passage supplémentaire, ce quiengendre des coûts supérieurs. De plus, le stress engendré par la carencepénalise aussi le rendement de la culture. Au final, je suis deux fois perdant sij’attends de constater la carence.

Conseilleriez-vous l’utilisation des engrais azotés soufrés?

Certainement, même si la stratégie de fertilisation doit se réfléchir au niveau del’exploitation. Le manque de soufre est un problème dans de nombreusescultures. Les engrais azotés soufrés permettent de réduire le nombre depassages et les similitudes dans les stratégies d’application du soufre et del’azote rendent la combinaison des deux particulièrement intéressante.

Auteur Serge Zbinden, Servicetechnique Landor, 4127 Birsfelden

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Évaluer le risque et reconnaître les carences

Conditions propices à la carence• Sols acides ou très calcaires

• Sols sableux ou légers (lessivage),sols pauvres en matière organique

• Sols mal aérés, inondés ouasphyxiés

• Rotation avec des cultures exi -geantes (crucifères, légumineuses)

Symptômes de la carence ensoufre • Céréales: croissance et maturitéretardées, jaunissement uniformeet prononcé de la base des jeunesfeuilles, teneurs en protéinesréduites, entre-nœuds courts,tallage faible.

• Colza: les jeunes feuillesdeviennent jaune ou vert pâle, lesfeuilles deviennent cassantes, destaches brunes irrégulièresapparaissent sur le feuillage

Important: Un manque de soufreentrave fortement l’efficacité del’azote et par conséquent lacroissance de la plante. Le soufrefavorise la vie des micro-organismesqui minéralisent et libèrent leséléments nutritifs à partir de lamatière organique.

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REVUE UFA · 9 2013 41

FORTE PRESSION DES RAVAGEURS La météo humide de ce printemps a été particulièrement favorable aux limaces. Les populations sont très importantes dans lesparcelles et les jeunes plantes doivent en être protégées. Les altises et les tenthrèdesmenacent aussi les parcelles dont les semences n’auraient pas été traitées avec des néonicotinoïdes.

Menaces sur les colzasPRODUCTION VÉGÉTALE

Les interventionsd’automne sontprimordiales pourprofiter au maximumdu potentiel derendement du colza.Photo: Vogel&Noot

C’est probablement la dernière foisque l’on met en terre des semencesde colza traitées avec des néonico-tinoïdes (voir article page 34). La

suspension de ces matières actives faitréapparaître un problème parfoisignoré: la menace des altises, des ten-thrèdes de la rave et des charançons dubourgeon terminal sur les jeunes plantsde colza.

La période critiqueÀ la levée, les colzas sont menacés parles limaces et les altises. Si la réalisationd’un lit de semence fin contribue à ré-duire la population de limaces présentedans la parcelle, elle ne dispense pas dela surveillance régulière et attentive dela levée. Celle-ci doit intervenir tôt lematin, quand les limaces sont encoreactives. La réalisation de piège à li-maces, consistant à épandre des appâtsgranulés sur quelques mètres carrés, estdans tous les cas recommandée. Dèsque les premières morsures ou traces demucus sont décelées, l’application d’ap-pâts granulés anti-limace est préconi-

sée. Ces produits épargnent les vers deterre et les auxiliaires comme les carabesou les staphylins. Le surdosage n’ap-porte pas d’amélioration de l’efficacitédu traitement. En cas de météo plu-vieuse, les granulés risquent de se dis-soudre et de perdre de l’efficacité. Dansune telle situation, un deuxième épan-dage peut être nécessaire.

Les altises sont une deuxième me-nace pour les plantules de colza. Ces co-léoptères adultes causent des morsurescaractéristiques sur les feuilles. Si cesmorsures n’engendrent que rarementdes dégâts importants, les galeries oumines creusées par les larves dans lespétioles des feuilles sont néfastes pourla plante parce que de l’eau peut s’y in-filtrer pendant l’hiver. Les larves se dé-plaçant dans les galeries qu’elles ontcreusées, elles ne sont pas atteintes pardes produits de contact comme les py-réthrinoïdes. De fait, l’observation et larégulation de la population des adultesconstituent la seule stratégie possible.Dans cette situation, la découverte de

morsures sur les feuilles et cotylédonsest le signe clair de la présence desadultes dans la parcelle et permet l’éva-luation de la pression du ravageur. L’ap-plication d’insecticide de contact exigeune autorisation en PER. Les seuils detolérance sont atteints quand 50% desplantes présentent des morsures austade cotylédon. Au stade 5 feuilles, leseuil est atteint quand 80% des plantesprésentent des traces de morsures. Letraitement des semences avec les néo-nicotinoïdes permet de réduire de moi-tié le nombre des larves dans les plantsde colza. Avec la suspension de l’auto-risation d’utilisation des néonicoti-noïdes pour le traitement des semencesde colza, la surveillance de ce ravageurdoit être particulièrement intensivedans les parcelles dont les semencesn’auraient déjà plus été traitées.

La tenthrède de la rave peutaussi occasionner des dégâts importantsdans les parcelles de colza. Le vers de latenthrède n’est pas une chenille, mêmes’il y ressemble beaucoup. Il se nourrit

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Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 9 · 13

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du limbe des feuilles et peu occasionnertrès rapidement des dégâts importants.Les attaques surviennent entre lesstades 3 et 6 feuilles et le seuil de tolé-rance sont dépassés lorsqu’une à deuxlarves par plante sont observées. L’ap-plication d’une pyréthrinoïde nécessiteune autorisation en PER.

Le charançon du bourgeon ter-minal occasionne des dégâts ressem-blant à ceux de la grosse altise. Il pondses œufs dans les nervures des feuilles

ou les pétioles entre septembre et mars.Ses larves mesurant 4 à 5mm de longcreusent des galeries dans les pétioles etla tige du colza. Ces larves peuvent s’at-taquer au bourgeon apical qui meurt,obligeant ainsi la plante à développer denouvelles tiges latérales ou engendrantsa mort. Les produits utilisés pour luttercontre les grosses altises ne sont pastous efficaces contre les charançons dubourgeon terminal. Seul Fury 10EWdonne des résultats satisfaisants contrece ravageur. Les attaques importantesne sont toutefois pas la règle. Même sielles peuvent être localement très im-portantes, les principaux dégâts sem-blent se produire dans le Grand Marais(BE, FR), et dans les cantons du Valais etde Genève. La lutte insecticide contre lecharançon du bourgeon terminal en PERexige également une autorisation.

Le phoma cause des pertes de ren-dement de l’ordre de 10 à 20%, maisune forte attaque à l’automne peut en-trainer une perte totale. Il est donc re-commandé de faire attention à sa pré-sence lors du contrôle des parcelles. Siune intervention est nécessaire, il peutêtre opportun de choisir un fongicideagissant aussi comme régulateur decroissance pour améliorer la résistanceà l’hivernage du colza. Comme les pro-duits homologués pour la lutte contre lephoma et comme les régulateurs decroissance ne peuvent être appliquésqu’une seule fois par culture, il est re-commandé aux exploitations qui doi-vent réguler la croissance de leur colzaau printemps de recourir à Caryx. Ils’agit du produit le plus efficace pourune application printanière. Pour lalutte contre le phoma à l’automne, ilconvient par contre d’opter pour un au-tre produit.

En bref Grâce aux progrès de la sé-lection, les rendements moyens des col-zas ont fortement progressé ces vingtdernières années. Mais le potentiel derendement est encore loin d’être at-teint: les sélectionneurs annoncent ré-gulièrement des rendements dépassantles 60 dans leurs meilleures parcellesd’essais depuis plus de dix ans. Parvenirà tirer le meilleur rendement des nou-velles variétés demande un réel savoir-faire et une observation attentive de laculture sur toute la durée de la périodede végétation. Réussir un colza s’appa-rente à courir le 110m haies: un départraté, une foulée trop longue ou une haiemal négociée et les chances de victoires’éloignent. �

1 · La lutte contre le phoma doit tenir

compte de la stratégie de

régulation de lacroissance avant

l’hiver.

2 · Les morsures de la grosse altise

témoignent del’importance de

l’attaque. Les parcelles qui ne

profitent plus de laprotection des

néoni cotinoïdes sont à surveillerattentivement.

Photo : www.agrarfoto.com

Télégramme • Pression importante des limaces cette

année : surveillance attentive requiseet renouveler les épandages d’appâtsanti-limace en cas de météodéfavorable

• Surveillance attentive des altises,particulièrement dans les zones où lessemences n’auraient pas été traitéesavec une néonicotinoïde

• Réfléchir la stratégie de protectionfongicide pour tirer le meilleur partides effets des différents produits sur lacroissance des plantes

Page 43: Revue UFA 09/2013

REVUE UFA · 9 2013 43

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Auteur Auteur: Gaël Monnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

Le maïs est le composant de base denombreuses rations. La productionvise à apporter les nutriments pro-duits sur la parcelle jusqu’à la crè-

che en évitant au maximum les pertes eten conservant une appétence et une di-gestibilité maximale. Les échauffementset le développement de moisissures qui

en découle sont les principaux problè-mes liés à l’affouragement de l’ensilagede maïs. Les post-fermentations des en-silages provoquent d’importantes per-tes d’énergie, l’appétence des fourragesdiminue et les moisissures qui se déve-loppent produisent des substances quipeuvent s’avérer dangereuses pour lesanimaux et influencer négativementleurs performances. Ces trois phénomè-nes engendrent tous des pertes écono-miques qui peuvent s’avérer importan-tes.

Régler la longueur de coupe Lestade du maïs détermine aussi lalongueur de coupe. Au stade optimal,celle-ci devrait être de 6 à 8mm, 7 à 10avec un fond strié. Si le maïs est tropvert, la longueur de coupe idéale estalors de 8 à 10mm sans fond strié. Lors-que le maïs est trop mûr, la longueur decoupe baisse à 5 à 6mm et le fond striéest indiqué. En cas de reprise avec unefraise de désilage, il convient de choisirla longueur supérieure.

Les post-fermentations peuventêtre évitées en prenant les mesures sui-vantes:

• Date de récolte: La teneur en matièresèche de la plante devrait avoisinerles 35%. Celle-ci peut toutefois varieren fonction du type de silo.

• Tassement: Un tassement importantréduit les quantités d’air présent dansl’ensilage ainsi que la pénétration del’air dans l’ensilage lors de la reprise.

• Fermeture étanche du silo: La ferme-ture du silo doit être rapide et étan-che pour que la fermentation lactiquene soit pas perturbée.

• Agents d’ensilage: L’utilisation cibléed’agents d’ensilage permet de réduirela formation des levures et moisissu-res dans le fourrage.

Les produits combinés comme EcocornDoubleaction contiennent des bactérieslactiques et du sorbate de potassium.Les bactéries favorisent le bon déroule-ment de la fermentation et le sorbate depotassium réduit les risques de post-fer-mentations. �

Le bon stade de récolte est un critèreimportant pour laréussite d’un ensilagede qualité. Photo: claas.com

LA RÉCOLTE DU MAÏS doit être déterminée en fonction de la teneur en matièresèche de la plante et non par le calendrier. En cas de récolte trop précoce, le rendement est inférieur et les pertes de conservation peuvent être plus élevées, notamment par les jus d’écoulement. Une récolte trop tardive augmente le risque de post-fermentation et réduit la digestibilité.

Éviter la précipitation

Le sorbate de potassiumIl s’agit d’un sel composé d’acidesorbique et de potassium. C’est aussi unadditif alimentaire également connusous la dénomination E220 que l’onretrouve dans de nombreux aliments telsque les yaourts aux fruits, les sauces etles boissons.

Tableau: Évaluer la teneur en matière sècheMaturité Teneur en Teneuer en MS de Remarques

MS des épis la plante entièreStade laiteux < 35% 20 à 25% Le grain est facile à écraser, son contenu est

blanc laiteux et gicleDébut du stade 35 – 50% 25 – 30% Grain pâteux, encore humide à sa basepâteuxStade pâteux 50 à 60% 30 à 35% Grain pâteux à farineux, le grain s’écrase

difficilement, mais se raye à l’ongleMaturité complète > 60% > 35% Le grain est vitreux, plus rayable à l’ongle. (stade vitreux) Les feuilles et spathes sont sèches

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REVUE UFA · 9 2013 45

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Les avantages de l’orge HyvidoZzoom sont confirmés dans lapratiqueLa pratique est convaincue des avan-tages de l’orge Hyvido Zzoom. En té-moignent les surfaces croissantes se-mées avec cette variété. C’est aussi lavariété d’orge hybride la plus cultivée enSuisse. Elle présente un énorme poten-tiel de rendement et enthousiasme de-puis plusieurs années les agriculteurs, enSuisse comme aussi en Allemagne.

Région Rendement kg/areAmmerzwil 89Bramberg 88Champ de démonstration Möriken 106.8Champ de démonstration Safnern 107.9Chiètres 85.2Fislisbach AG 98Gampelen 94Madiswil 90Möriswil 92.7Münchenbuchsee 102Oftringen 91Safnern 111Selzach 94Servion 86Siglistorf 85Stadel ZH 90.5Süri 109.5Uesslingen 93Wileroltigen 96.2Wohlen AG 100

Les orges Hyvido ont un potentiel derendement stable qui s’explique par lefait qu’ils développent un système raci-naire nettement plus fort que les varié-tés lignées. Ainsi ces variétés prélèventplus efficacement l’eau et les nutrimentsdu sol, spécialement en conditions ad-verses. Cette stabilité et régularité decroissance se manifeste dans la pratiqueparticulièrement sur de grandes sur-faces, car, grâce à leur plus grande vi-gueur, les orges hybrides compensentmieux les irrégularités du terrain que lesvariétés lignées.

Mode de culture optimisé enfonction de la variété d’orgehybride En appliquant un mode de cultureadapté aux orges hybrides Hyvido, leurpotentiel de rendement a pu être plei-nement exploité, cette année égale-ment. Un mode de culture optimisécomporte les mesures suivantes: unedensité de semis réduite d’un tiers etune fumure adaptée. Les apportsd’azote doivent être répartis différem-ment que pour les variétés tradition-nelles. Le premier apport a lieu au prin-temps durant le tallage. Ce premierapport est le plus faible. Le reste del’azote se répartit, en situations nor-males, du début de la montaison à l’ap-parition de la dernière feuille. Dans lessituations marquées par une sécheresseprintanière, il est recommandé d’effec-tuer un deuxième apport d’azote austade d’un à deux nœuds en appliquantle solde d’azote en une seule fois.

Les cultures d’orges de cette année ont rencontré des conditions de croissances particulièrement difficiles. L’automne ainsi que les printemps ont été très humides etpeu propices aux jeunes semis. Le printemps froid et humide fut suivi d’une longuepériode de sécheresse. C’est pourquoi les rendements des orges de cette année ont été dans l’ensemble inférieurs à ceux de l’année précédente. Dans ces mêmes conditions, les orges hybrides Hyvido se sont distinguées par des rendements globalement très bons et stables, bien qu’elles n’aient pas tout à fait atteint le niveaude rendement de la saison précédente.

Avec l’orge hybride Zoom: rendements élevés et stables

Rendements de l’orge hybride Zzoomdans la pratique en 2013, cultivéeselon les normes PER. Les résultatspeuvent être consultés sur le siteWeb et sont constamment mis à jour.

Disponibilité des variétésLes variétés Hobbit et SY Leoo ne sontpas disponibles cette année pour desraisons de problèmes de production en2013. En revanche, des quantités suffi-santes de la variété Zzoom ont pu êtreréservées pour le marché Suisse, si bienque la demande cette variété très re-cherchée pourra être satisfaite. Nou-veauté: à partir de cette année nousmettons sur le marché des sacs plus pe-tits, contenant 500000 grains, mieuxadaptés au marché Suisse. Pour ense-mencer un hectare de mi-septembre àdébut octobre, il faut seulement 3 à 4sacs de Zzoom. Pour des semis plus tar-difs (jusqu’à mi-octobre) il faut compter5 à 6 sacs. Il reste encore un solde degros sacs sur le marché.

Page 46: Revue UFA 09/2013

46 9 2013 · REVUE UFA

Bourse aux bonnes affaires

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Page 47: Revue UFA 09/2013

REVUE UFA · 9 2013 47

HansWittwer

PRODUCTION VÉGÉTALE

Mike Bauert

Tableau: Recommandations culturales de fenaco pour la récolte 2014Etat au 24 mai 2013, sous réserve d’adaptations.

Informations générales pour les semis d’automne 2013

• Pour les classes Top et 1, viser des teneurs élevées en protéine et gluten humide • Saisir les opportunités du marché en augmentant la classe 2• Se référer aux recommandations des centres collecteurs MAXI• Tenir compte de la qualité des livraisons des années précédentes pour le choix des variétés• Variétés d’orges fourragères avec un poids à l’hectolitre élevé pour une commercialisation réussie.

Classe Top Les transformateurs veulent des teneurs en protéine de plus de 13% env. 40% Runal, Molinera, CH-Camedo, Nara, Lorenzo, Siala, Claro

Classe 1 Se concentrer sur la culture des variétés demandées env. 40% Suretta, Arina, Simano, Forel, Zinal

Classe 2 Augmenter les emblavures env. 20% Levis, Ludwig, Rainer

Seigle panifiable A, blé à biscuits et épeautre seulement d’entente avec les centres collecteurs/fenaco

Blé à biscuits Seigle EpeautreCambrena Palazzo, Matador Oberkulmer, Ostro

Cultures de céréales fourragères / légumineuses à graines

Blé fourrager Triticale Orge Maïs grain Pois protéagineuxDoubler les surfaces ne pas augmenter augmenter augmenter augmenter cultiver des variétés choisir des variétés avec résistantes à l’ergot un poids à l’hectolitre élevé

Cultures d’oléagineux

Colza Tournesol Soja– selon les contingents FSPC – d’entente avec LANDI – concentrer les cultures dans– HOLL sous contrat avec supplément – compétitif au niveau des MB les régions traditionnelles

Les exigences qualitatives envers lafarine de blé se sont encore accruesces derniers temps. Les boulange-ries industrielles posent des exi-

gences toujours plus élevées, notam-ment sur les teneurs en protéine et engluten humide. Cette évolution découledes exigences des consommateurs quiaugmentent et des habitudes deconsommation qui évoluent. Dans denombreux magasins, du pain frais estproposé jusqu’à la fermeture du maga-sin. Pour cela, les magasins reçoivent lespains précuits, la cuisson se terminantsur place.

Viser la qualité Ces dernières an-nées, les teneurs en protéines des blés,surtout de classe Top, ne correspon-daient pas toujours aux exigences desindustriels. La proposition d’un paie-ment du blé en fonction de la teneur enprotéine a donc été lancée. Cette pro-position est actuellement discutée ausein de swiss granum, l’organisation dela branche suisse des céréales, oléagi-neux et protéagineux. Le résultat finalde la discussion n’étant pas encoreconnu, il est important de tout mettreen oeuvre pour que la qualité du blé soitla meilleure possible, que le choix seporte sur des variétés adaptées aux par-celles et que la fertilisation soit optimi-sée en conséquence. Le but doit être deproduire un blé de la meilleure qualitépossible afin de pouvoir concurrencerles blés d’importation. L’ambitionconsiste à atteindre des teneurs en pro-téines supérieures à 13% dans la classeTop.Pour favoriser la meilleure commer-

cialisation possible des céréales panifia-bles suisses, il est nécessaire de suivre

les prescriptions et recommandationsdes centres collecteurs Maxi. Lors duchoix des variétés, il est nécessaire detenir compte des résultats des livraisonsde l’année précédente, pour autantqu’ils soient disponibles.

Choisir les variétés La liste des va-riétés recommandées de blés d’au-tomne pour la récolte 2014 n’a pasbeaucoup évoluée. En classe Top, deuxnouvelles variétés suisses, Molinera etLorenzo, ont été inscrites. La variété

barbue Molinera présente une qualitésupérieure à celle des autres variétés dela classe Top. En raison de son excel-lente qualité boulangère et de sa hauteteneur en gluten humide, elle est parti-culièrement intéressante pour la fabri-cation de pâtisseries. Son rendement estpar contre plutôt faible. Molinera estune variété précoce disposant d’unebonne résistance à la verse. Sa résis-tance aux maladies est qualifiée demoyenne à bonne. La quantité de se-mences de Molinera à disposition est

SEMIS DE CÉRÉALES D’AUTOMNE 2013 La récolte à peine terminée qu’il fautdéjà penser à la prochaine. Avec 14 jours de retard par rapport à une année normale, ilest plus que jamais temps de penser à l’année prochaine. Le choix des variétés pour lesmoissons 2014 se pose une nouvelle fois. Il ne suffit pas de tenir compte du potentielde rendement, la qualité boulangère a aussi son importance.

Miser sur la qualité

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PRODUCTION VÉGÉTALE

48 9 2013 · REVUE UFA

déjà importante, alors que pour Lo-renzo, seule une petite quantité de se-mences bio est disponible. Runal restela variété de référence dans la classeTop. Son potentiel de rendement et sarésistance aux maladies sont moyens.Cette variété devrait être évitée dans lesrégions sensibles à la germination. CHCamedo est une variété mi-précoceavec un bon rendement et une trèsbonne résistance aux maladies. CH Naraest une variété précoce avec un bon ren-dement. Plante courte avec une résis-tance moyenne à bonne aux maladies,CH Nara est une alternative possible àRunal ou Titlis. Siala, une variété pré-coce avec un rendement moyen, pré-sente une bonne résistance à la verse etune résistance moyenne aux maladies.Elle devrait toutefois être évitée dans lessituations sensibles à la germination surpied. CH Claro, une variété précoce sedémarque par un excellent rendementet une très bonne résistance à la verse.Ces dernières années, CH Claro n’a tou-tefois pas toujours rempli les exigencesboulangère. Sa surface devrait donc êtreréduite.

Pour la classe 1, le GOF, le secteurcommercial de fenaco pour les céréales,les oléagineux et les fourrages, recom-mande les variétés Suretta, Arina, Si-mano, Forel et Zinal. Arina est la variétéde référence concernant la qualité.Cette variété confirmée apporte de bonsrendements et une bonne qualité danstoutes les situations. Elle est moyenne-

ment résistante à la verse et est sensibleà la rouille brune. Elle dispose par contred’une bonne résistance à la fusariose.Suretta est une variété précoce avec unebonne résistance à la verse, un rende-ment moyen et une qualité boulangèrecomparable à Arina. Simano est une va-riété très précoce, barbue, avec un bonrendement et une résistance aux mala-dies moyenne à bonne. Forel et Zinalsont d’autres variétés possibles dans laclasse 1.

Augmenter la classe 2 En raisonde la bonne demande, la production deblé de classe 2 peut être augmentée. Lesvariétés Levis, Ludwig et Rainer sontparticulièrement demandées. Levis a debons rendements, mais il est par contresensible à la fusariose. Ludwig offre detrès hauts rendements. En cas de semisprécoce, il a un important tallage. Semétardivement, son tallage est par contreplus faible. Rainer, une variété mi-pré-coce, apporte aussi de très bons rende-ments.Pour la culture de blé à biscuits, la

conclusion de contrat de prise en chargeet nécessaire. Dans cette classe, Cam-brena, un successeur de Manhattan, estrecommandé en raison de ses qualitésconfirmées pour la fabrication de bis-cuits.

Seigle et épeautre La culture deseigle A et d’épeautre doit être discutéeavec votre centre collecteur Maxi. Pourle seigle, la variété Palazzo, un hybride

mi-précoce avec un très bon potentielde rendement, dispose d’une bonne ré-sistance à la verse et à l’ergot. Matadorest une variété lignée également adap-tée pour la fauche en vert.

Céréales fourragères deman-dées La surface de blé fourrager peutêtre plus que doublée. Pour atteindrecet objectif, une prime de cultureunique pour les céréales fourragères se-rait nécessaire. L’orge, le maïs grain etles pois protéagineux pourraient aussiêtre écoulés en quantités nettementplus importantes. Pour l’orge, ilconvient de choisir les variétés avec unpoids à l’hectolitre important. Les varié-tés deux rangs Caravan, Cantare, KWSCassia et Casanova sont les meilleurespour ce critère. Parmi les variétés hy-brides, seule Zzoom est disponible cetteannée. Dans les situations précairescomme lors des semis tardifs, elle peutavoir un avantage. La surface de triticalene devrait par contre pas augmenter. �

Auteurs Mike Bauert et Hans Wittwer,Semences UFA, 3421 Lyssach

Le service technique Production végétalede fenaco a à nouveau mené des essaisde blés, panifiables et fourragers ainsique d’orges d’automne dans différentesrégions, en collaboration avec les agri -culteurs. Les résultats de ces essais sont disponibles en détail à l’adressewww.semencesufa.ch et www.productionvegetale.ch

www.ufarevue.ch 9 · 13

Le choix des variétésdoit tenir compte de lademande du marché.Votre centre collecteurrépondra à toutes vosquestions dans cedomaine.

Page 49: Revue UFA 09/2013

REVUE UFA · 9 2013 49

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TECHNIQUE AGRICOLEà vendre

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Page 50: Revue UFA 09/2013

La «tarière à rumex»peut être fixée àpresque tous lestypes de petitsvéhicules. Cesderniers devraientde préférence êtreéquipés d’unentraînementhydrostatique.

La «tarière à rumex»patentée de l’entre -prise Odermatt SAest un extracteurmécanique. La commandes’effectue électro-hydrauliquement àl’aide d’un joystick.

limaçon s’enfonce dans le rumex et lesracines sont extraites jusqu’à une pro-fondeur de 12cm, récoltées et éva-cuées. La terre autour du trou est ensui-te battue. La meilleure solution consisteà travailler à deux: une personne action-ne le véhicule et le «Blackenzwirbel»pendant que l’autre rassemble les ra-cines. Selon les indications de la firme,le taux de réussite avoisine les 75%.

2.Traitement à l’eau chaudeavec une buse haute pressionAvec ce procédé, on injecte de l’eaubouillante à haute pression au moyend’une buse directement dans le rumex.Conjointement avec l’entreprise Kär-cher SA à Dällikon, partenaire du projet,Agroscope a développé un appareil adhoc conjointement avec l’entrepriseKärcher SA à Dällikon. L’entreprise HansBachmann, Hochdruckanlagen AG àBütschwil propose également un appa-reil. Ce dispositif attelé reste sur placeavec le tracteur et au moyen d’un tuyau

PAGE BIO

Les rumex sont des adventices àproblème dans les prairies et lespâturages. Ils concurrencent lesplantes fourragères, tant pour la

place que pour les éléments nutritifs.En raison des substances amèresqu’ils contiennent, ils sont boudéspar le bétail. Sur les exploitations biologiques, au-

cun moyen de lutte chimique contre lesrumex n’est autorisé et la plupart desagriculteurs n’ont pas d’autre choix quede creuser les racines à la main, à l’aided’une fourche à rumex, à une profon-deur d’au moins 10 cm (les restes de ra-cines dans les couches plus profondesne font plus de pousses). Cette méthodeest très astreignante, surtout lorsque lesrumex infestent de grandes surfaces. Se-lon Hansueli Dierauer, conseiller au Fi-BL, les exploita-tions herbagèrespassent en moyen-ne 6 heures parhectare pour lutter

contre les rumex (catalogue de margesbrutes). Il rend attentif au fait qu’il vautmieux assainir les rumex avant de seconvertir à l’agriculture bio.

Lors d’une journée organisée à l’ARTTänikon, deux nouveaux procédés ontété présentés afin de combattre méca-niquement ce fléau des herbages.

1. «Blackenzwirbel» Le systèmebreveté par l’entreprise Odermatt Land-maschinen AG à Hunzenswil travailleavec une sorte de tarière rotative en for-me de tire-bouchon. Le «Blackenzwir-bel» est un appareil qui peut être accou-plé à pratiquement tous les petitsvéhicules, de préférence à ceux qui dis-posent d’un entraînement hydrosta-tique. Il est entraîné par l’installation hy-draulique du véhicule porteur alors que

les commandes sefont au moyen d’unjoystick. Les rumexdoivent être entre-pris un à un. Le co-

50 9 2013 · REVUE UFA

Combattre les rumex à la racineUNE JOURNÉE D’INFORMATION À AGROSCOPE TÄNIKON avait pour thème la lutte contre les rumex en agriculture biologique. Par un temps radieux, deux procédés mécaniques ont été présentés: la lutte au moyen de l’eau chaude et le «Blackenzwirbel» (sorte de tarière à rumex) de la firme Odermatt.

Page 51: Revue UFA 09/2013

«L’installation bio servant à détruireles rumex» a été développée par Hans

Bachmann. Elle permet de luttercontre les rumex à l’aide d’eau à

90 °C, une pression de 150 bar et unefraise en métal durci spécial.

types d’appareils, l’agriculteur disposede procédés testés dans la pratique pourla lutte mécanique contre les rumex etqui facilitent le travail, surtout sur degrandes surfaces. Leurs désavantages ré-sident dans les immissions telles que lebruit, les gaz d’échappement et laconsommation d’énergie.

Lepidoptères Thomas Anken placeégalement de grands espoirs dans la lut-te biologique contre les rumex, mais onne sait pas encore si cette technique estmûre pour la pratique. Dans la pratique,la lutte au moyen de la sésie de l’oseille(un lépidoptère) n’en est encore qu’àses balbutiements et fait l’objet d’uneétude de la part d’Agroscope Recken-holz en collaboration avec AndermattBiocontroll. La sésie de l’oseille (Pyrop-teron chrysidiforme) est un lépidoptèreindigène spécialisé dans les rumex. Leslarves mangent les racines de rumex etpeuvent entraîner sa mort. Certains suc-cès ont été réalisés avec des espèces pa-rentes en Australie. �

Lutte systématique contre les rumexL’agriculteur bio Gerold Gloor de Leutwil (AG) exploite un domaine de 18 ha et luttesystèmatiquement contre les rumex. Selon lui il faut observer deux principes:1. Empêcher l’ensemencement: couper la hampe florale et l’évacuer. 2. Supprimer de façon conséquente les jeunes rumex: dans une jeune prairie fraîchement

semée c’est particulièrement facile à réaliser, les jeunes pousses pouvant être coupéesau coûteau.

Pour avoir du succès dans la lutte contre les rumex, la stratégie de lutte devrait débuter làoù la densité de rumex au m2 est faible. En procédant ainsi, l’agriculteur voit «son travail»et peut se fixer de nouveaux objectifs. Cette méthode de lutte est décrite dans ledocument du Fibl «régulation des rumex». Gerold Glood essaye une nouvelle méthode enrecourant à un nettoyeur haute pression accouplé à un réservoir d’eau. Il recourt ainsi àun procédé similaire au traitement haute pression à l’eau chaude décrit ci-dessous pourlutter contre les rumex. Gerold Gloor précise: «d’après mes observations, les rumexprolifèrent particulièrement bien lorsque le sol est anaérobe. Le sol devient anaérobelorsque le fumier est enfoui dans le sol et que du purin non-dilué est épandu. Il est doncpréférable d’utiliser du fumier bien composté et le laisser en surface. Idéalement le purindevrait être fortement dilué et épandu avec des tuyaux».

d’une vingtaine de mètres, d’une lanceet d’une rotabuse, les rumex sont traitésdans le rayon permis par le tuyau.Chaque rumex traité laisse derrière luiun trou boueux. L’entartrage de l’orificede la buse s’avère problématique. SelonART, les produits nettoyants autorisésen agriculture biologique comme l’acideformique, acétique ou citrique n’ont pasle droit d’être appliqués en plein champ.C’est pourquoi ART recommande d’uti-liser de l’eau de pluie pauvre en calcaire.Avec l’appareil développé par ART, pourchauffer l’eau, il faut compter environun litre de mazout pour traiter 50 à 60plantes.

Résumé Avec l’appareil développépar ART, le rendement horaire pour letraitement à chaud des racines oscilleentre 120 et 180 rumex. Selon ART, avecune fourche à rumex, le rendement ho-raire avoisine 60 rumex si bien qu’encomptant un salaire horaire de Fr. 28.–(tarif ART), le nouveau procédé est ren-table à partir d’env. 110 rumex par heure. Pour les deux procédés, il est recom-mandé de répandre une poignée de se-mence après l’opération afin que le cou-vert végétal repousse aussi vite et bienque possible, comme l’a suggéré unconseiller bio présent lors de la présen-tation de ces appareils.

Le «Blackenzwirbel» coûte environ10000 Fr., l’appareil haute pression àeau chaude de Bachmann également. Lemodèle de Kärcher est un peu plusavantageux. «Les investissements res-tent raisonnables», explique ThomasAnken, chercheur à ART. Avec ces deux

REVUE UFA · 9 2013 51

PAGE BIO BRÈVES

Créer sa brochure d’exploitationLes producteurs Bourgeon peuvent créereux-mêmes leur brochure d’exploitation.Un modèle de brochure de Bio Suisse estdisponible au format A6 en français, alle -mand et italien. Le logiciel est mis à dis -po sition sur Internet. Les producteurs BioSuisse se connectent avec leur numérod’exploitation et leur mot de passe. L’utili sation de Web2Print est gratuitepour les producteurs Bourgeon. Les coûtsd’im pres sion apparaissent lors de lacommande. www.biosuisse.ch/Web2Print

Les jeunes achètent bio Selon une étude mandatée par le minis -tère allemand des consommateurs, latendance pour le bio est marquée chez lesjeunes alors qu’elle s’étiole chez les aînés.Selon le sondage, les produits biologiquesles plus souvent achetés sont désormaisles fruits et les légumes, suivis par les œufset les pommes de terre. En ce qui con -cerne la viande et les produits carnés, latendance bio est à la baisse. Proplanta

Pas si viteLors du déchaumage, pour économiser del’énergie, mieux vaut augmenter la largeurde travail que la vitesse d’avancement,comme on peut le lire dans «Ackerbau-In-fofax» de l’organisa tion allemandeBioland. Cela permettrait de diminuer lesbesoins en énergie tout comme l’usuredes machines. www.bio-austria.at

Tourteaux de ricin interditsL’Office fédéral de l’agriculture a interditsans délai l’utilisation de tourteau de ricincomme engrais. Il motive cette déci sionpar sa dangerosité pour le bétail. L’inter -diction sera scellée dans l’ordonnance surles engrais au 1er janvier 2014.

Le Bhoutan mise sur le bioLe Bhoutan veut être le premier pays aumonde à se convertir à l’agriculture éco lo -gique. Cela fait six ans que le conceptcadre pour l’agriculture bio a été rendupublic, mais aucune période n’a été fixéepour ce faire. Cela pourrait être faisabled’ici 2020.

Les risques de l'utilisation desmachines d'autruiAfin d’éviter les accidents, les spécialistesde Bio Suisse et du FiBL ont rédigé la fichetechnique «Les risques de l’utilisation desmachines d’autrui». La fiche techniquepeut être téléchargée gratuitement encliquant sur www.fibl.org, ou êtrecommandée au FiBL.

Auteure DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Informations ART Bericht 764, Bio-Blackenbekämpfung –Heisswasser öffnetPerspektiven, Juni 2013.

Vidéos en ligne: luttecontre les rumex à l’eauchaude sous pression et«Blackenzwirbel»www.blacke.ch

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Dress-vache AKO S7KL’article 35 de l’ordonnance sur la protection des animaux prescrit que les appareils d’alimentation électrique à partir du 1er septembre 2013 appropriés qui ont été autorisés par la Confédération conformément à l‘article 7, alinéa 2 LPA pourront désormais être utilisés comme dresse-vaches au-dessus des couches existantes. Le Garde-betail AKO S7K répond à cette exigence. 24710

Mangeoire pour 20450 / 01524(pour igloo)L’article 37 de l‘ordonnance sur la protection des animaux prescrit que les veaux détenus à l’étable ou dans une hutte (igloo) doivent avoir accès à de l’eau en permanence à partir du 1er septembre 2013. Alimentation combinée, foin et aliments concentrés. Protège le contenu de la pluie. Dim. (h x l x p): 480 x 300 x 250 mm.21217

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Page 53: Revue UFA 09/2013

L’acide benzoïque améliorela valorisation du fourrageUne récente étude allemande aconfirmé l’effet positif de l’acide ben-zoïque sur les performances des porcsà l’engrais. Par kilo de gain, les porcsdu groupe d’essai ont consommémoins d’aliment quand celui-cicontenait de l’acide benzoïque.Dans leur rapport, les scienti-

fiques du LLFG (station fédéralepour l’agriculture, la sylviculture etl’horticulture de Saxe-Anhalt) expli-quent ce phénomène de la manièresuivante: l’acide benzoïque ménagele système immunitaire dans la me-sure où il fait baisser le pH du tractusgastro-intestinal et empêche l’ac-tion de microorganismes domma-geables. Cette baisse du pH induitpar ailleurs une diminution desémissions d’ammoniac dans l’air.À la LANDI, les aliments complets

contenant de l’acide benzoïque sontUFA 331-3 pour porcs à l’engrais etUFA 321-3 pour gorets.

Bonne demande pour SQBDans le cadre de la nouvelle poli-tique agricole, bon nombre d’éle-veurs doivent faire un choix. Arrêter,grandir ou se réorienter? La produc-tion de Swiss Quality Beef (SQB)constitue une opportunité. Les tau-reaux SQB sont abattus à un poids de240–280kg PM et permettent deréaliser des suppléments de plus de

48 ct./kg PM. Suiteà l’abattage plusprécoce, le nombrede rotations et lescoûts d’affourage-

ment diminuent. Vous êtes intéres-sés? Annoncez-vous auprès de votreservice technique UFA régional.

On recherche des aviculteursLe marché suisse de la viande de vo-laille et des œufs se développe demanière très satisfaisante et l’onmanque de producteurs. Il existeégalement un important potentielen production bio, soit dans l'en-graissement, soit dans la productiond'œufs. Intéressés? Prenez contactavec le Service technique UFA!

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

Fièvre du lait latente

De nouvelles analyses en provenancedes USA ont permis d’établir desliens intéressants en ce qui concernela fièvre du lait, un des troubles lesplus fréquents chez les vaches lai-tières. Selon une étude portant sur462 vaches, la fièvre du lait survientplus fréquemment sous la forme la-tente que sous la forme aiguë, qui setraduit par la parésie. La fièvre du laitsubclinique peut uniquement êtrediagnostiquée via des analyses desang. Les vaches concernées man-quent d’appétit et produisent moins.Comme la défense immunitairebaisse avec l’âge, les vaches en 5e lac-tation ont été deux fois plus tou-chées que celles en 1ère lactation. Lesanimaux affectés par des problèmesde mammites ont même été touchésquatre fois plus fréquemment. L’uti-lisation d’un sel minéral spéciale-ment adapté à la phase de tarisse-ment offre un bon effet préventif.

Source: Miner Institute

Davantage de porcs d’alpage

Le petit lait provenant des fromage-ries d’alpage peut être mis en valeurde manière judicieuse via l’engrais-sement de porcs. La production deporcs d’alpage sous label suscite ac-tuellement un regain d’intérêt et bé-néficie d’une demande en hausse,constate Franz Schwarzentruberd’Anicom. Sur l’alpage de Branggis(1560m d’altitude), l’alpagiste, ToniRupp, et le président du syndicat,Aaldo Calvori, s’impliquent en fa-veur de la production de porcs d’al-page («Alp Schweine®»). Les porcsqui arrivent à l’alpage pour y êtreengraissés proviennent de la zonede plaine. Ils sont vermifugés et ontété pré-engraissés à 45-60kg. «Cesanimaux sont robustes et les pro-blèmes sanitaires sont plutôt rares»,

constate le chef d’exploitation, SamSchaufelberger. Le petit-lait estpompé depuis la fromagerie en di-rection d’un tank. A l’aide d’un pland’affouragement informatisé, le pe-tit-lait et UFA 329-5 sont mélangésdans les proportions adéquates. Ladistribution dans les mangeoiress’effectue manuellement, à l’aided’un tuyau. Les porcs d’alpage sontcommercialisés en trois groupes viaAnicom, dès la semaine 35. Le poids

maximum sans déduction est fixé à102kg. Aucune déduction n’estopérée en ce qui concerne la douvedu foie. Outre le label «AlpSchwein®» (supplément de 1Fr./kgPM), il existe également un secondlabel, «Pro Montana Alpschweine®»(supplément de Fr. 1.20/Kg PM).Dans le cadre de ce label, les porce-lets doivent toutefois être issus de lazone de montagne. Ces deux labelsgarantissent un prix minimal.

vaches. Une surface de couche de8m2 par vache contribue à ce queles animaux se sentent bien. Grâceà une aération latérale sur les deuxcôtés au moyen de filets brise-vent (de type «Vario Star», sys-tème Wolf), il est possible d’ouvrirtotalement les parois latérales encas de fortes chaleurs et de les re-fermer par temps froid. Les Hegglin organisent une

journée portes ouvertes à l’atten-tion des personnes intéressées lesamedi 14 septembre 2013 dès 10h (avec animation musicale le soir)et le dimanche 15 septembre2013 de 10h à 18h. L’exploitationest située sur la route de Frauen-feld en direction de Steckborn(suivre les panneaux). Il y auraaussi des animations pour les en-fants.

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La famille Hegglin à Steckborn(TG) a été l’une des premières ex-ploitations en Suisse à recourir aucompostage de la litière dansl’étable des vaches laitières. Lecompost des couches se réaliseainsi: pour la litière, on utilise dela sciure, à raison d’env. 10m3 parvache et par année. La sciure semélange aux fèces et à l’urine.Tous les six mois environ, le com-post ainsi formé doit être épandusur les champs. La litière est ameu-blie et mélangée deux fois par jourau moyen d’une herse à dents.L’opération ne prend pas plus dedix minutes par passage. La famille Hegglin a construit sa

nouvelle stabulation pour 50

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Page 54: Revue UFA 09/2013

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rise de bons résultats CH-TAXet de bons indices de graissedans l’engraissement desveaux; il est donc plus impor-tant que jamais, au vu des nou-velles conditions du marché. En

outre, le fait de pouvoir sortir lesveaux un peu plus tôt est aussi in-téressant au regard de l’efficacitéalimentaire et de l’utilisation del’étable (les veaux de > de 4 moisprennent plus de place).Les poudres de lait UFA présen-

tent un rapport qualité-prix opti-mal. Avec les plans d’allaitementUFA, les spécialités UFA et un au-tomate parfaitement réglé (UFAoffre un service 365 jours par an),toutes les conditions d’un démar-rage réussi sont réunies.

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Page 56: Revue UFA 09/2013

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Les fermes situées dans la région de Dü-dingen (FR) sont très diversifiées. Mi-carna, à Courtepin, et la CoopérativeSaatzucht, à Düdingen se trouvent toutprès. La région dispose aussi de bonnesterres arables. Les productions possiblessont donc variées, comme le prouve lacommunauté d'exploitation partielleAdrian Bertschy. Les exploitants livrenteux-mêmes leurs porcs prêts pour laboucherie, à Courtepin. Leurs prai-ries temporaires et leurs champsde maïs (ensilage) fournissent lemeilleur fourrage de base pour lesvaches laitières. C'est ici queBernhard Uhlmann entre enscène, avec un savoir-faire ac-quis au cours de huit annéesd'activités spécialisées dans lesbovins laitiers. Fort de son ex-périence, il épaule les agricul-teurs, leur dresse des plansd'affouragement ou leur donne

des conseils en vue d'optimiser laproduction d'ensilage d'herbe. Dans

la région dont il s'occupe, il est indis-pensable de parler deux langues. CarBernhard Uhlmann suit non seulementle Pays de Schwarzenburg mais aussiplusieurs clients Fribourgeois franco-phones.

… Bernhard Uhlmann, spécialiste des bovins laitiers

56 9 2013 · REVUE UFA

Veaux faibles L'été dernier, laferme Bertschy a dû faire face à des pro-blèmes liés à une carence en sélénium.«Les génisses, surtout, mettaient aumonde des veaux faibles, voire morts.Depuis que j'utilise le composé minéralUFA 195, à la biotine et au sélénium(40mg/kg), je n'ai plus constaté desymptômes de carence», dit AdrianBertschy.

Base: une RMP Ici, en été, lesvaches passent toutes leurs nuits au pâ-turage sur gazon court. Mais ce prin-temps, les avantages du gazon court quifournit constamment de l'herbe jeuneaux teneurs élevées, se sont faits moinsvisibles. A la fin mai, Adrian Bertschy amême dû garder ses vaches à l'établependant deux semaines. «Le froid frei-nait tellement la croissance de l'herbe,qu'on ne pouvait pas continuer à laisserpaître sans risquer d'endommager le ta-pis végétal», précise-t-il. Les vaches re-çoivent une ration mélangée partielle(RMP) tout au long de l'année. L'ali-ment de production utilisé est l'UFA243 (potentiel de production laitière de2.4kg selon MJ NEL, de 2.6kg selonPAIE), distribué au DAC. UFA 173Fcomplète également le régime pendant

les 100 premiers jours. «Cet aliment dedémarrage a bien prouvé son efficacité,en ce qui concerne la production et lasanté de mes vaches», indique l'exploi-tant.

Un éleveur qui réussit AdrianBertschy est un éleveur passionné. «Jeprésente régulièrement des vaches àExpo-Bulle et à Swissexpo, à Lausanne.Nous avons ramené une Miss de la der-nière exposition régionale. J'attachebeaucoup d'importance à la conforma-tion et au pis», explique l'éleveur qui enest déjà à sa cinquième vache 100000l.Une partie des vaches élevées est ven-due.

Une fraîcheur appréciée Lorsquele soleil devient de plomb, les Bertschyprennent des mesures ciblées pour ac-croître le bien-être de leurs vaches et

Bernhard Uhlmann, 3661 Uetendorf

Né le 14 décembre 1980

Etat civil En couple avec Corinne

Parcours Agriculteur et agro-technicien ES, au Service technique UFA Zollikofendepuis 2005

Hobbies Propre exploitation agricole,organisée en communauté d'exploitation, voyages

Devise «Nos décisions dictent l'organisationde notre vie»

Une carence en sélénium corrigée

La ferme Bertschy, àGuschelmuth.

Un asperseur d'eau installé par les exploitants rafraîchit l'atmosphère dès 20 °C.

Page 57: Revue UFA 09/2013

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Nous apprécions lesavis compétents

que Bernhard Uhlmannnous donne

par téléphone. Il nous conseille

utilement concernantles plans

d'affouragement.»

REVUE UFA · 9 2013 57

Exploitation

Adrian et Eveline Bertschy, ainsi que Lea (5 ans), Vanessa (3.5 ans) et Alya (9 mois),1792 Guschelmuth

Années clés: 1994 création d'une commu-nauté d'exploitation avec Hans Bertschy, le père; 2008 reprise d'une partie del'exploitation par Adrian Bertschy; 2009construction d'une étable de stabulation àlogettes, avec salle de traite.

Surface: 80ha

Animaux: 85 vaches laitières, 70 génissesd'élevage, halle de 5000 poulets de chair,470 places engraissement

Production laitière moyenne: 9500l

Ration vaches laitières: ration mélangéepartielle composée d'ensilages de maïs etd'herbe, de foin/regain, parfois de blé oud'ensilage de maïs grain, et de concentréprotéique. En hiver: aussi des pulpes debetteraves. Aliment de production UFA 243et UFA 173F au DAC.

Cultures: 4ha triticale, 16ha blé d'automne(cultures de semences), 20ha pommes deterre, 10ha maïs ensilage, 15ha prairiestemporaires, 15ha prairies permanentes.

Main-d'œuvre: les deux exploitants, deuxemployés 100%, le père Hans Bertschy(surtout dans les étables)

stabiliser une ingestion régulière de laration mélangée. Père et fils ont installéeux-mêmes un asperseur d'eau dansl'aire d'attente avant la traite. Un cap-teur détecte les 20°C à partir desquelsle dispositif se met en route. Un légerbrouillard de fines gouttelettes se ré-pand alors sur les vaches, chaque mi-nute, pendant dix secondes. «Les vachesaiment ça!», conclut Hans Bertschy.«Elles arrivent plus calmes en salle detraite, ruent moins et ne sont pas stres-sées par les mouches. Les traire est de-venu plus agréable», résume Bertschysenior. Autre élément rafraîchissant: leventilateur axial installé au fenil. Dotéd'une capacité de 40000m³/h, il activela circulation de l'air dans l'étable. Les vaches apprécient également la

brosse à gratter. «Après le vêlage, ellesfont carrément la queue pour se fairemasser agréablement», raconte encoreHans Bertschy.

La santé des animaux est pri-mordiale La santé est un facteur es-sentiel dans l'engraissement des porcs

et des volailles selon les normes IP-Suisse. Adrian Bertschy en est trèsconscient: il veille constamment à lapropreté des locaux et des litières. «J'es-saie de ne pas traiter mes porcslorsqu'ils arrivent», précise-t-il, avecconviction. «Si je décèle des anomales,le matin ou le soir, je sépare immédia-tement les animaux concernés. Je n'airecours aux antibiotiques que si la vie de

l'animal est en jeu». L'utilisation bienpensée des antibiotiques, eu égard auxrésistances possibles, constitue l'unedes préoccupations majeures de ce pèrede trois filles. S'agissant des volailles, leprocédé d'engraissement est entière-ment régi par Optigal. Si les poulets pré-sentent des problèmes de santé, unconseiller vient examiner le troupeau etdécide du traitement. �

«Maintenant, les veaux se développent mieux»Depuis qu'Adrian Bertschy donne à ses veaux d'élevage nonseulement du lait de vache mais aussi de l'UFA 207 instant, «ilssont plus vifs et se développent mieux», dit-il. Car 6 l de lait en-tier ne permettent pas d'exploiter entièrement le potentiel decroissance des veaux actuels. Le fait de compléter le lait entierpar un lait en poudre approprié, dès les premières semaines devie, favorise non seulement des gains de poids quotidiens plusélevés pendant la phase d'élevage mais encore de meilleureslactations à l'âge adulte.Alors que UFA 207 instant complète le lait entier, UFA 207 plusest formulé pour le régime poudre eau. On observe actuelle-ment une tendance accrue au régime poudre-eau car• les prix du lait livré ont augmenté• les teneurs de la poudre sont garanties. • la charge de travail est moindre (nettoyage etc.).

Cinq vaches du domaine Bertschy ont déjà dépassé la barredes 100000kg de lait.

Laits UFA pour veaux: avec un rabais de Fr. 10.– / 100kg, jusqu'au 21.9.2013!

Familie Bertschy, à Guschelmuth

Page 58: Revue UFA 09/2013

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseillers UFA

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1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

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ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

Michel Bonjean, Vouvry (VS).

Tableau: Plan d’allaitement eau-poudrePar agneau d’élevage Par agneau d’engraissementJours buvée (l/ UFA 861 Jours buvée (l/ UFA 861

animal et jour) (g/l) animal et jour) (g/l)1. 1.5 Colostrum 1. 1.5 Colostrum2. – 7. 1.6 130 2.– 7. 1.6 1308.– 14. 1.7 130 8.– 14. 1.7 14015.– 42. 1.8 130 15.– 21. 1.8 15043.– 49. 1 130 dès 22. 2 15050.– 60. 0.5 130Entre 2 et 3 buvées par jour. Engraissement: allaitement ad libitum à l’automate.Augmenter graduellement les quantités. Dès la deuxième semaine de vie: foin/regain,eau, et pour les animaux d’élevage, de l’aliment UFA 763/864 Bio, à volonté.

Utilisation: dissoudre la poudre dansde l'eau chaude (au moins 60°C) enagitant vigoureusement de manière àéliminer tous les grumeaux. La tempé-rature de la buvée doit être d'au moins41°C (contrôler au thermomètre!).

UFA top-punch est une spécialitéhydrosoluble anticarentielle, compo-sée d’un complexe de vitamines, demacroéléments et d'oligoéléments,ainsi que d’extraits de plantes. Onl’utilise en cure de 28 jours, à hauteurde 40g par veau et par jour, jusqu’à100kg de poids vif (dès 100kg:40g/100kg PV/jour). Actuellement, UFA top-punch et

UFA top-fit bénéficient d’un rabaisde 10%.

de son technicien, Michel a testé avecsuccès la cure systématique d’UFAtop-punch à l’entrée des veaux en boxcommun. Aux dires de ce profession-nel convaincu, «sans UFA top-punch,les veaux boivent moins». L’utilisationd’UFA top-punch a éradiqué les pro-blèmes d’infections pulmonaires quiretardaient l’accroissement des ani-maux. De plus, l’odeur agréable etbien présente du produit augmentenettement l’appétit des veaux.

Economiser plus deFr.1200.–Les laits pour veaux, lescomposés minéraux et lesspécialités vous donnent droit àun rabais combiné très attractif.Le rabais de quantité atteint enfonction du nombre de palettesd'origine s'applique à toute lalivraison. Si vous achetez, parexemple, trois palettes d'UFA200 et deux palettes de MINEXet une palette d'UFA-Ketonex,vous économisez plus deFr.1200.– grâce au rabaispromotionnel actuel sur les laitsUFA pour veaux. Sans compterle rabais combiné sur MINEX etKetonex, de chaque foisFr.24.–/100kg!

Fourrage grossier pourveaux à l’engraisTous les veaux doivent avoirlibre accès au fourrage et à l’eaudès la 3ème semaine de vie.Pour remplir les exigences de laloi, UFA a développé UFA 215FIBRAFIT, qui comme son noml’indique, est riche en fibres.Avantages: alternative auxcubes de maïs ou au foin, gainde temps, stockagefacile, bonneappétibilité,pas de mé-téorisation,soutient ladigestion,bonnedisponibilité.

UFA top-punch, «un super produit»

Tous veulent de l'UFA 861«C'est bientôt à moi?», semblent ‹dire›les agneaux sur cette photo. Tous at-tendent impatiemment leur tour desavourer le lait UFA 861 qu'on leurdonne dès le premier jour de vie. Celait est expressément formulé pourl'élevage artificiel et pour compléter lelait de brebis en cas de portées multi-ples. Les avantages d'UFA 861:• Haute appétibilité.• Correspond aux besoins des agneaux(meilleur que le lait de vache).

• Teneurs garanties.• Minéralisé et vitaminisé.• Parfaitement soluble dans l'eauchaude.

• Efficacité largement éprouvée sur leterrain.

Cela fait plus de 25 ans que MichelBonjean a opté pour un allaitement deses veaux avec la poudre de lait UFA207+ (49cts/litre à 120g MS), le laitentier pouvant facilement être valoriséà l’extérieur de l’exploitation. Cetteméthode d’allaitement permet de ga-rantir la qualité et la stabilité de la bu-vée, dont le dosage peut être ajusté àtout moment. Si les diarrhées sontinexistantes sur la ferme, les pneumo-nies étaient un réel souci. Sur conseil

58 9 2013 · REVUE UFA

UFA 861, disponible dès maintenantavec un rabais de Fr. 10.–/100kg!

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

Page 59: Revue UFA 09/2013

UFA-REVUE · 9 2013 59

MarkusBoll

PRODUCTION ANIMALEPREMIUM

Alex Barenco

L’écurie de Wissrüti a été construiteen 1971. En 1981, le père de l’ac-tuel exploitant a pris en fermage cesbâtiments qui sont utilisés depuis

lors pour les chevaux de selle et en pen-sion. En 2005, Stefan Meierhans et sonépouse Franziska en sont devenus fer-miers.

Centre équestre régional Afinde pouvoir continuer à offrir aux ani-maux et cavaliers des prestations dehaut niveau et adapter l’écurie aux nou-velles normes en matière de protectiondes animaux, des travaux de transforma-tion ont été entrepris au printemps2012. Aujourd’hui, l’infrastructure offreun confort maximal à tous les chevaux.L’exploitation est spécialisée dans la dé-tention et la formation des chevaux etde cavaliers de sport (à partir du niveaurégional). Sur la base des infrastructuresexistantes, des cours sont également or-ganisés par des associations au Wissrüti.

Des objectifs clairs Quand on luipose la question, le chef d’exploitation

ne doit pas réfléchir longtemps pournous exposer ses objectifs: «L’objectifprincipal est d’atteindre un bon degréd’occupation de l’écurie et de travaillerau sein d’une bonne équipe en vue degarantir les meilleurs soins pour les che-vaux», explique Stefan Meierhans. «Acela s’ajoutent naturellement la décou-verte et la formation de jeunes chevauxtalentueux ainsi que l’obtention de bonsclassement dans les concours», com-plète-t-il.

Gestion des chevaux Les chevauxde l’exploitation peuvent pâturerquelques heures le matin. Puis ils sontdéplacés au moins à deux reprises du-rant la journée: une fois pour le travailet une fois dans le carrousel. Les che-vaux sont également montés occasion-nellement par des apprentis. La forma-tion est dispensée selon des principesclassiques, en s’appuyant sur des soinset un travail excellents. L’affouragementse compose de trois repas par jour.Chaque animal est affouragé en fonctionde ses performances. Le foin de qualité

irréprochable est acheté auprès d’uneexploitation voisine. La complémenta-tion est assurée avec de l’Hypona 788-2 (sans avoine) et – suivant le tempéra-ment – avec de l’avoine en alimentsimple. Les pensionnaires ont droit aumême traitement, mais ils sont montésla plupart du temps par leurs proprié-taires.

Collaboration avec Hypona Il y aquelque temps encore, pour l’affoura-gement complémentaire, on ne recou-rait qu’à des aliments simples. En raisondes exigences élevées des chevaux desport, l’exploitant désirait utiliser un ali-ment composé de grande valeur. «Hy-pona 788-2 fonctionne très bien cheznous et j’en suis pleinement satisfait»,se réjouit Stefan Meierhans tout en van-tant le rapport prix/prestation attrayantet les conseils avisés du service tech-nique Hypona. �

TANT EN MATIÈRE D’AFFOURAGEMENT que de confort, les chevaux de sportont des exigences accrues. Stefan et Franziska Meierhans exploitent à Uster une pépinière à jeunes talents pour les chevaux de concours et proposent des places en pension. En tant qu’éleveurs expérimentés, ils savent parfaitement ce qui est bon pour leurs protégés.

Les sportifs ont des besoins accrus

Stefan Meier-hans avecl’étalonfrançais de septans Sun Boy duChâtelet, songrand espoirpour l’avenir.

Auteurs Markus Boll,spécialiste chevalinHypona, 9501 Wil.Sellier de formation etpère de deux enfantsadultes, il habite avecson épouse à Trüllikondans le ZürcherWeinland et consacreégalement ses loisirsaux sports hippiques. Sadevise: «Il fautégalement donner unechance aux chevauxdifficiles».

Alex Barenco, marketing UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee.

www.ufarevue.ch 9 · 13

Profil de l’exploitationEcurie de selle et de pension Wissrüti(Membre OdA), 8610 Uster

Famille d’exploitants: Stefan et FranziskaMeierhans avec leur fille Katja (11 ans).Stefan et Franziska disposent tous deuxd’un diplôme fédéral de professeurd’équitation et connaissent le succès ausaut d’obstacles jusqu’à 145cm.

Cheptel: 37 chevaux, dont 12 en propreet 25 pensionnaires.

Infrastructures: 37 boxes à chevaux,manège (20x44m), carré de sable (25x55m), cercle de longe et carrouselen plein air, 1.5 ha de pâturages.

Collaborateurs: Stefan et FranziskaMeierhans avec une écuyère diplôméeet cinq apprentis.

Page 60: Revue UFA 09/2013

Alex Barenco

PREMIUM

Hans Huber

Plus les animaux ont demouvement, plus lesbesoins en nutrimentsaugmentent.

PRODUCTION ANIMALE

60 9 2013 · REVUE UFA

Hypona 788 OptimalHypona 788 est l’aliment adapté pourchaque cheval! Il peut être utilisé pourtoutes les catégories d’animaux, desjeunes remontes aux chevaux d’élite.Son succès s’appuie sur des teneursoptimales et de précieux additifs, telsque tournesol et huiles végétales, quiassurent le bien-être des animaux et unpelage luisant. Par ailleurs, Hypona 788affiche un rapport prix/performanceimbattable. Hypona 788 est égalementdisponible en variante sans avoine (– 2).

Teneurs par kilo: 70 g de protéinedigestibles, 11.5 MJ d’énergie digestible,100g de cellulose brute.

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PREMIUMQUALITÉUFA

A l’origine, les chevaux sont desanimaux des steppes. Ils recher-chaient leur maigre nourriture enparcourant de longues distances

pendant jusqu’à 18 h par jour. Le tubedigestif du cheval est adapté à cesconditions: il possède un petit estomacet de gros et longs intestins capables demettre en valeur le fourrage riche en fi-bres. En fonction de ces particularitéscomportementales et digestives, l’ali-mentation des chevaux ne doit pas secantonner à un approvisionnement suf-fisant en nutriments, il s’agit égalementd’assurer l’occupation des animaux etde maintenir l’appareil digestif enbonne santé. Dès lors, il est importantde connaître et de respecter les règlesde base en la matière.

Volumes et nutriments Dansl’alimentation des chevaux, il faut faire

la distinction entre volumes de fourrageet besoins en nutriments. Le volume defourrage est la quantité d’aliment néces-saire pour atteindre la sensation de sa-tiété. Ce dernier est indépendant de laperformance et doit être impérative-ment satisfait (1.5 à 2kg de fourragegrossier par 100kg de pois vif par jour).Les besoins en nutriments se composentdes besoins d’entretien et des besoinsde performance; ils doivent être cou-verts par des apports suffisants. Les be-soins d’entretien dépendent du poidscorporel. Les besoins de performancedoivent couvrir en plus le travail muscu-laire, la croissance ou la production lai-tière de la jument. Le tableau indiqueles besoins en nutriments d’un chevalde 600kg avec différents degrés de sol-licitation.

Le fourrage grossier doit pou-voir être mastiqué Les chevauxont besoin de suffisamment de fibres

LES CHEVAUX sont aujourd’hui principalement utilisés comme animaux de sport etde loisirs. Le temps à disposition pour l’affouragement est restreint. Dès lors, il est d’autant plus important de respecter les principales règles afin d’affourager les chevauxen fonction des sollicitations et sainement. Les apports de concentrés mal mesurés constituent une erreur fréquente.

Peser l’aliment concentré

Page 61: Revue UFA 09/2013

PREMIUM

www.ufarevue.ch 9 · 13

portants, une partie parvientjusqu’au gros intestin où elleest digérée par les microorga-nismes. C’est pourquoi des quan-tités fortement accrues d’hydrates decarbone peuvent provoquer des trou-bles de la fermentation et des coliques.Ce faisant, pour chaque apport deconcentré, il ne faudrait pas dépasser0.5kg par 100kg de poids corporel. Onrecommande dès lors de peser minu-tieusement les bonnes quantités, sur-tout au début. Une contenance d’un li-tre ne correspond qu’à 450 à 600g deconcentrés, ce qui conduit fréquem-ment à des erreurs dans l’alimentation.

Traitement thermique En prin-cipe, les chevaux peuvent aussi être af-fouragés avec des aliments simples. Ce-pendant, grâce au traitement thermiquequ’ils subissent, les aliments concentréssont mieux digestibles. Alors que l’orgeentière n’est digestible qu’à 22%, la di-gestibilité de l’orge moulue atteint 76%et celle de l’orge floconnée grimpejusqu’à 96%. Pour l’avoine, l’effet estun peu moins marqué (82% pourl’avoine entière et 98% pour l’avoinefloconnée). Par ailleurs, les alimentsconcentrés contiennent suffisammentde vitamines et de minéraux. �

REVUE UFA · 9 2013 61

sous forme d’herbe pâturée, de foin oude paille. Approximativement, oncompte au moins 500g de cellulosebrute par 100kg de poids vif par chevalet par jour. Le foin des chevaux devraitêtre le plus grossier et le moins coupépossible. Le fourrage comprenant delongues fibres protège le tube digestifdes chevaux et constitue la meilleureprévention des problèmes digestifs.Lorsqu’on utilise de la paille, il faut sim-plement veiller à ce qu’elle ne soit pascoupée trop court. De grandes quanti-tés de fibres d’une longueur inférieure à2cm accentuent en réalité le risque deconstipation. L’accès au pâturage estprécieux pour la santé du cheval. De parl’ingestion continue de fourrage, la di-gestion est moins surchargée. Parcontre, la pâture implique des teneursnutritives variant fortement dans lesherbages. Par ailleurs, les pâturagesd’aujourd’hui sont en principe plusriches que les prairies à chevaux origi-nelles, ce qui peut entraîner un embon-point chez les chevaux peu sollicités quibroutent toute la journée.

Prévenir les coliques Les four-rages concentrés permettent d’adapterla ration en fonction des besoins. Cesont principalement les hydrates de car-bone et les lipides qui en constituent lafraction énergétique. Les concentréssont en partie dégradés par les enzymesde l’intestin grêle. En cas d’apports im-

Au centre équestre régionalde Wissrüti (voir page 59),l’affouragement est adapté àchaque animal.

Auteurs Alex Barenco,UFA SA, 3360Herzogen buchsee.Hans Huber, spécialistedes chevaux au servicetechnique Hypona,6210 Sursee.

www.hypona.ch

Les 10 préceptes de base de l’alimentationIngestion de fourrage continue: Le tube digestif du cheval est conçupour des portions de fourrage fréquentes mais peu importantes. Ilfaudrait au moins répartir la ration en trois apports par jour.

Suffisamment de cellulose brute: Les longs et gros intestins du chevalont besoin d’au moins 0.5kg de cellulose brute par 100kg de poidscorporel par animal et par jour.

Affourager en fonction des performances: Les apports en nutrimentschez le cheval doivent correspondre aux besoins d’entretien et deperformance.

Volume de fourrage suffisant: Il faut que le cheval ingère un volumede fourrage suffisant afin d’arriver à la sensation de satiété. Les valeursindicatives se situent entre 1.5 à 2kg de fourrage grossier par 100kg depoids corporel par jour.

Eviter les excédents protéiques: Le rapport énergie:protéine devraitêtre de 1:5. Les aliments tels que jeune herbe pâturée, trèfle ouensilage d’herbe contiennent beaucoup de protéine. Des crottins mousdégageant une forte odeur sont un symptôme évocateur d’apportsexcessifs en protéine.

Veiller à l’hygiène du fourrage: Il ne faut en aucun cas donner auxchevaux du fourrage gelé, fortement souillé ou moisi. Sinon, le risquede colique est important.

Veiller à la qualité de l’eau: Les chevaux doivent avoir un accèspermanent à de l’eau propre et fraîche. En présence d’abreuvoirs, il fautvérifier chaque jour leur fonctionnement et leur propreté.

Entreposer le fourrage au frais et au sec: Desdurées d’entreposage extrêmement longuespeuvent entraîner une diminution de laqualité. Le lieu d’entreposage devrait êtrefrais et sec, à l’abri de la vermine et desrongeurs.

Ne pas oublier le vermifugeage et lessoins dentaires: Un vermifugeage régulier selonles recommandations du vétérinaire et un contrôle annuel ou bisannueldes dents sont des passages obligés.

Observer les chevaux lors de l’affouragement: Bien souvent,l’observation des chevaux pendant qu’ils mangent apporte desrenseignements précieux sur le bien-être des animaux, les maladieséventuelles et les problèmes d’affouragement.

Tableau: Besoins journaliers pour un cheval de 600 kgSollicitation faible Sollicitation moyenne Sollicitation élevée

Protéine digestible 365–455g 455–545g 545–725gEnergie digestible 73–91 MJ 91–109 MJ 109–145 MJCalzium 31g 32g 34gPhosphore 18g 18g 19gChlorure de sodium (sel) 27g 43g 85g

Source: Meyer, 2002

Page 62: Revue UFA 09/2013

PRODUCTION ANIMALE

Yves Arrigo

62 9 2013 · REVUE UFA

Deux techniques offrent la possibi-lité de concentrer la teneur énergé-tique (NEL énergie nette lait ouNEV énergie nette viande) de l’en-

silage de maïs. La première, plutôt réservée aux entreprises de travaux agricoles, requiert des machines spécia-lisées capables de ne récolter que lesépis de certains rangs, laissant au sol lesolde de la plante plus ou moins broyépour en faire de l’humus. La deuxièmetechnique consiste à élever la hauteurde coupe et laisser au champ les basesdes tiges peu digestibles. Si l’ensilageoffert aux animaux est plus énergétiqueen abandonnant une partie de la récolteau champ, à quoi renonce-t-on effecti-vement? Cette question a été étudiée àl’Agroscope de Posieux.

La constitution de la plante demaïs varie Les proportions en tiges,feuilles et épis composant les ensilagesont été déterminées avec des échan-tillons de 20 plantes récoltées à 20cmdu sol et découpées en 4 zones (de 20à 70cm, 70 à 120cm, 120 à 220cm etplus de 220cm). Les organes ont étéquantifiés par zone pour être analysés.La température, l’apport en eau et le solinfluencent le développement desplantes, de fait, les teneurs peuvent sen-siblement se différencier d’une année àl’autre. Les valeurs nutritives des ensi-lages ont été reconstituées à partir desteneurs du maïs vert à la récolte. Le maïsplante entière (PE) est comparé à laplante entière récoltée à 70cm du sol(PE-70), à la récolte de 2 rangs en PE et1 rang d’épis (2PE+1épis) et à la récoltede 2 rangs en PE et deux rangs d’épis(2PE+2épis).

Augmentation énergétique Laméthode sélective 2PE+2épis offre laplus grande concentration en énergie(+8,2% NEL et +10,6% NEV). La tech-nique 2PE+1épis augmente la teneur enNEL de 5,1% et en NEV de 6,7%. En op-tant pour une élévation de la hauteur decoupe PE-70cm, la teneur de l’ensilages’accroit de 3,1% en NEL et de 3,9% enNEV (tableau 1).

Jusqu’à 4t/ha restent au champLes techniques d’enrichissement lais-sent une partie du matériel végétal auchamp. C’est le régime le plus concentré2PE+2épis qui abandonne la plusgrande quantité avec plus de 4t de ma-tière sèche (MS) à l’hectare. La concen-tration par la hauteur de coupe (PE-70)laisse 2.3 t MS. L’équivalence en pro-

duits animaux du matériel abandonnéest estimée au tableau 2.

Économie en concentrés Dansles trois cas de figure, les potentiels enlait et viande à l’ha sont réduits par rap-port à une récolte intégrale. De ce fait,la concentration à la récolte se justifie sile potentiel de la biomasse laissé sur lechamp peut être compensé par des éco-nomies en concentrés, en transports ouen infrastructures de stockage.Afin de juger les économies en

concentrés, trois rations pour vaches lai-tières et pour bovins à l’engrais ont étécomparées. Les valeurs suivantes ontété prises en compte pour les calculs:• 90000 plantes/ha• Prix du lait à 0,50 Frs./litre• Prix de la viande à 4,30 Frs./kg PV

Il est préférable derécolter le maïs en

plante entière.

ENSILAGE DE MAÏS En ne récoltant pas l’intégralité des plantes il est possibled’augmenter la teneur énergétique de l’ensilage de maïs. Mais que vaut ce gain énergétique aux dépens de la matière sèche et des nutriments? L’article ci-dessous répond à diverses questions concernant le maïs.

Energie ou matière sèche?

Page 63: Revue UFA 09/2013

REVUE UFA · 9 2013 63

PRODUCTION ANIMALE

1500

5000

– 500

– 1500

– 2500

– 3500

4000300020001000

0– 1000– 2000– 3000

Conclusions La concentration dufourrage récolté pour disposer d’une ra-tion plus énergétique induit un fourragemoins riche en fibres, éléments indis-pensables à une bonne rumination.L’abandon d’une partie des plantes au

champ pour concentrer la récolte n’estpas compensé par l’économie en ali-ments concentrés, ce bilan négatif se re-trouvant en production laitière et deviande. La concentr ation de l’ensilagede maïs ne se justifie que lorsqu’il y asurplus de production sans possibilitésd’écoulement ou lors de carences enconcentrés impliquant des prix exorbi-tants. �

économie en concentrés �lait non produit �

bilan �

2PE + 2épisPE-70

en F

RS./ha

Graphique 1: Résultats pour la production laitière

économie en concentrés �viande non produite �

bilan �

2PE + 2épis

Auteur Yves Arrigo,Agroscope Liebefeld-Posieux ALP-Haras,1725 Posieux,www.agroscope.ch

www.ufarevue.ch 9 · 13

Tableau 2: Biomasse abandonnée au champpâteux – mou PE récoltée à 2 rangs PE 2 rangs PE

70cm (PE-70) + 1 rang d’épis + 2 rangs d’épis (2PE+1épis) (2PE+2épis)

Matière MS, kg/ha 2320 2890 4336NEL, MJ/ha laissés au champ 11166 12620 18930NEV, MJ/ha laissés au champ 10545 11046 16569lait, kg (3,14 NEL/kg lait) 3556 4019 6029viande, kg (20,6 MJ NEV/kg de croît*) 513 537 806*NEV/kg de croît est considéré pour la part d’ensilage de maïs PE pour engraisser un taureau de 150 à 550kg.

• Prix du concentré protéique en vrac4t à 77,95 Frs./q

• Prix du concentré énergétique en vrac4t à 57,15 Frs./q

• Prix de l’orge à 43,50 Frs./q• Prix du tourteau de soja à 65,90 Frs./q

• Plan alimentation avec Logiciel Fu-plan Agridea

Incidence sur la production lai-tière L’économie en concentrés chezdes vaches laitières se base sur le besoinannuel de vaches de 650kg poids vif(PV) produisant 8630kg de lait, les ra-tions ont été calculées avec 40% d’en-silage de maïs, 46% d’ensilage d’herbeet 14% de foin. La ration avec l’ensilagede maïs PE requiert 1281kg de concen-trés, celle avec PE-70: 1178kg et celleavec 2PE+2épis 969kg, soit des écono-mies de 8 et 24% de concentrés. Ra-mené à un potentiel de 8 et 7 vaches/habasé sur l’apport en MS/ha, ces écono-mies se chiffrent à 427 et 1185 Frs., cequi ne couvre pas l’équivalent en laitlaissé au champ de 1778 et 3015 Frs. (fi-gure 1).

Incidence sur la production deviande Pour des taureaux de 150 à550kg, trois rations à base d’ensilage de

maïs ont été calculées (PE, PE-70 ou2PE+2épis) complétées au besoind’orge et de tourteau de soja. Les résul-tats présentés à la figure 2montrent unesimilitude à ceux de la production lai-tière. Cette comparaison ne tient pascompte d’éventuels risques d’acidosepouvant survenir par manque de struc-ture dans la ration ni de différences dequalité de la viande.

Tableau 1: Valeurs nutritivespâteux – mou Plante entière PE récoltée à 70cm 2 rangs PE 2 rangs PE

(PE) (PE-70) + 1 rang d’épis + 2 rangs d’épis(2PE+1épis) (2PE+2épis)

NEL (MJ/kg MS) 6.3 6.5 6.6 6.9NEV (MJ/kg MS) 6.5 6.7 6.9 7.2PAIE (g/kg MS) 64 65 69 72PAIN (g/kg MS) 44 47 46 48

PE-70

en F

RS./ha

Graphique 2: Résultats pour l’engraissement

Page 64: Revue UFA 09/2013

PRODUCTION ANIMALE

Jürg Burren

64 9 2013 · REVUE UFA

Le début de la culture de maïs 2013n’a pas été facile: en raison du froidet des précipitations en mai, les se-mis ont été retardés dans de nom-

breuses régions. Les faibles tempéra-tures printanières ont empêché ladisponibilité de l’azote et ont retardé ledéveloppement juvénile du maïs là où iln’a pas été possible d’effectuer des ap-ports d’engrais rapidement disponibles.

Commander en avance Pour quela campagne de maïs se déroule avecsuccès, cela ne depend pas que de la ré-colte; pour les éleveurs l'utilisation desdifférents produits du maïs jouent égla-ment un rôle.Mais pour tous ces produits, une rè-

gle prévaut: au niveau du prix toutcomme du choix, il est plus avantageuxd’acheter directement depuis la récolte(ensilage de maïs) ou depuis la produc-tion (maïs sec, granulés). Cela signifiequ’il vaut mieux passer commande de-puis la fin août jusqu’à la mi-septembre.

Un grand choix Suivant la variété,la date de récolte, le système de récolteet la conservation, les teneurs et les ca-ractéristiques de digestibilité du maïspeuvent varier passablement. En plusdes teneurs en NEL et en structure, laplanification de l’affouragement tientactuellement compte de la rapidité defermentescibilité des différentes frac-tions dans la panse des ruminants.

Conseil Il vaut la peine de travailleren commun avec un spécialiste en ali-mentation compétent qui, à côté de laplanification de l'alimentation, fera

aussi un contrôle des performances lai-tières et des teneurs. Il aidera égale-ment à choisir le produit de maïs le plusadapté à l'exploitation.

LES PRODUITS À BASE DE MAÏS DE LA RÉCOLTE 2013 sont plus avantageuxs’ils sont commandés auprès de la LANDI jusqu’à la mi-septembre pendant la venteanticipée. Les produits tels que les pellets de maïs «Oberkirch Plus», dont la teneurénergétique est équilibrée grâce au mélange avec d’autres sous-produits agroalimentai-res, ont le vent en poupe.

Directement de la production

Les pellets de maïs«Oberkirch Plus» sont

de plus en plusappréciés.

Tableau: Comparaison des teneursPellets de maïs environ 5.7 MJ NEL/kg matière fraîchePellets «Oberkirch Plus» environ 6.2 MJ NEL/kg matière fraîche

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REVUE UFA · 9 2013 65

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 9 · 13

Les épis de maïs contiennent del’énergie de valeur sous formed’amidon.

Auteur Jürg Burren,Responsable du secteurcommercial fourrages,fenaco fourrages, 3001Berne

A l’adresse www.fourra-ges.ch, vous trouvereztout l’assortiment defenaco fourragesproposé dans lesLANDI. Infoline gratuite0800 808 850

Pellets de maïs «Oberkirch Plus»En plus des traditionnels pellets de maïsplante entière, on trouve aujourd'huisur le marché divers autres produits àbase de maïs, comme les pellets «Ober-kirch Plus» qui se composent de 85% demaïs plante entière et de 15% de sous-produits agroalimentaires (revalorisés).Dans le secteur boulanger, ces dernierssont composés de céréales affichant debonnes teneurs. Dans l’industrie de laconfiserie, il s’agit de pelures de cacao,de chocolat et de sucre. Un mélangeadéquat de ces sous-produits avec dumaïs plante entière permet d’atteindreun spectre énergétique plus large etd’augmenter les teneurs de 8 %. La pro-portion de sucre et de chocolat améliorel'appétence et, de ce fait, l’ingestion dela matière sèche.

Différentes teneurs On connaîtbien les pellets de maïs plante entière,le CCM (Corn Cob Mix), le maïs-épi etle Powermaïs, qui diffèrent par leurs te-neurs en énergie et en cellulose brute.En raison de l'augmentation des perfor-mances animales et de la préférencepour des produits plus concentrés, leCCM, le maïs-épi et le Powermaïs ontgagné en importance étant donné leursteneurs énergétique plus élevées.

Energie et Amidon Dans l'alimen-tation, le maïs a entre autres les proprié-tés suivantes:• Fourrage de grande valeur énergé-tique avec une teneur élevée en ami-don (maïs-épi)

• Suite à la déshydration, le pourcen-tage d’amidon disponible dans lapanse à partir des grains et des épisde maïs diminue de moitié. Une di-minution de la transformation del'amidon dans la panse signifie uneaugmentation de la transformationdans l'intestin («bypass»). Selon la ra-tion c'est un avantage, car le risqued'acidose diminue. Toutefois la capa-cité de digestion dans l'intestin est ré-

duite. Les excédents sont éliminés.Pour les rations des vaches hautesperformances, il faut par conséquentrecommander de faire analyser la partd'amidon «bypass».

• L'énergie du maïs est dégradée lente-ment dans la panse. Si une ration secompose principalement de jeunefourrage riche en trèfle, la teneur enammoniaque de la panse peut aug-menter massivement. Cela conduit àune teneur en urée dans le lait élevée.Le fait de procéder à une complé-mentation en énergie rapidement dis-ponible (mélange de céréales), per-met de synthétiser de la protéinelactique à partir de l'ammoniaque ex-cédentaire. Cela permet de déchargerle foie et d'optimiser les teneurs dulait.

• Le maïs ne contient que de faibles te-neurs en minéraux, oligo-éléments etvitamines. Lorsqu'il est affouragé engrande quantité, il est nécessaire decompléter avec des sels minéraux.�

Disponibilité des produits à base de maïs déshydraté(dans la limite des stocks disponibles)

• Pellets de maïs plante entière 1)

• Pellets de maïs plante entière 6 mm(pour moutons et chèvres)

• Pellets de maïs «Oberkirch plus»

• Pellets de maïs «Oberkirch plus» 5 mm(pour moutons et chèvres)

• Pellets de Powermaïs

• Pellets de maïs épi

• Corn Cob Mix (en pellets)1) Production Bio-Suisse sur demande

Conditionnement:En vrac, en paloxes, en

Big Bag ou en sacs (en papier de 40 kg).

Disponibilités des produits de maïs humide en balles enrubannées(dans la limite des stocks disponibles)

• Ensilage de maïs plante entière 1)

• Ensilage maïs PE(mélangé avec pulpes de betteraves/pressées 50%/50%)

• Ensilage de Powermaïs

• Ensilage d’épis de maïs

• Corn Cob Mix (ensilage CCM)

• Ensilage de maïs grain humide1) Production Bio-Suisse sur demande

Taille et poids de conditionnementVariable en fonction du système de mécanisation à la récolte!

Périodes de commandes avantageuses• Conditions préférentielles: fin août – mi-septembre(valable pour réception de la marchandise directement à la récolte)

• Directement à la récolte de septembre à octobre

Commandes et informations personnaliséesauprès de votre équipe Agro à la LANDI

Infoline gratuite 0800 808 850, www.landi.ch, www.fourrages.ch

Page 66: Revue UFA 09/2013

PRODUCTION ANIMALE

LukasWillener

66 9 2013 · REVUE UFA

SimonHirsbrunner

403020100

– 10– 20– 30– 40

Mortella

ro

Ulcères de

la sole

Saigne

-men

ts

Fissures

Tableau: Besoins en fonction des performances Par kg matière sèche

<30kg lait 30– 40kg lait >40kg laitCalcium 6g 6.5g 7gPhosphore 3.5g 3.5–4g 4–4.5gMagnésium 2g 2–2.5g 2.5gSodium 1.5–2g 1.7–2g 1.7–2gManganèse 50mg 50mg 50mgZinc 50mg 50mg 50mg

Source: Service technique UFA

Chez les vaches laitières, les pro-blèmes aux membres sont la troi-sième cause d’élimination la plusfréquente. C’est surtout durant la

saison des vêlages que les vaches ont àfaire face à des problèmes d’onglons.Lors du vêlage, on assiste en effet à unchangement hormonal. En plus de cela,l’appétit des vaches fraîchement vêléesdiminue. Lorsque des maladies des on-glons s’ajoutent encore au déficit éner-gétique, cela porte préjudice à la vacheet, partant, à l’éleveur. La préventionpasse donc par un approvisionnementen vitamines et minéraux conforme auxbesoins.

Stress oxydatif Qu’est-ce que lesvitamines ont à voir avec les onglons? Le

bêta-carotène par exemple (précurseurde la vitamine A) ou la vitamine E (avecle sélénium) peut réduire le stress oxy-datif. Ce dernier surgit en raison de dés-équilibres dans le métabolisme acido-basique et favorise les réductions de laconsommation, les mammites, les pro-blèmes de fertilité ainsi que les maladiesdes onglons. En plus d’une carence encertaines vitamines, un stress oxydatifpeut également survenir en raison d’unmanque de structure, d’énergie, dephosphore, de soufre, de zinc, de cuivre,de manganèse ou de sélénium ainsiqu’en présence de fourrage gâté ou demycotoxines.

C’est surtout durant la phase de tran-sition (trois semaines avant jusqu’à troissemaines après le vêlage) que les ap-ports de vitamines déploient leurs effetspositifs sur l’immunité et l’ensemble dela lactation. Au sein du système d’affou-ragement UFA W-FOS et en ce quiconcerne les sels minéraux UFA pour letarissement et la phase de démarrage(cf. encadré), le métabolisme acido-ba-sique est pris en compte.

La biotine renforce la résistance desonglons, comme le démontrent diffé-rentes études (graphique). Cette vita-mine produit le «mastic» intercellulairequi lie les cellules de corne entre elles etconfère à leurs parois la solidité néces-saire. Minex 976 est par exemple unproduit approprié pour la complémen-tation en vitamines et tout particulière-ment celle en biotine. A noter qu’en cequi concerne la biotine, les effets d’unecomplémentation ne sont visibles qu’encas d’une utilisation sur le long terme de10 à 20mg par animal et par jour, durantau moins trois à six mois. La vitamine A

est impliquée directement dans la for-mation de la corne. La vitamine D3 sou-tient le métabolisme du calcium et duphosphore. Tant le phosphore que lecalcium ont une influence décisive sur lasanté des onglons en tant qu’élémentsde construction. Ce faisant, une carenceen phosphore peut par exemple entraî-ner un ramollissement de la corne. Unapprovisionnement suffisant en phos-phore a également un effet positif sur lacroissance de la corne des onglons.

Fermeté et résistance Le zinc etle cuivre (avec des liaisons organiques)jouent également un rôle importantdans la santé des onglons, leur confé-rant dureté et résistance. En présence depourriture des onglons ou de défauts dela sole, il vaut la peine de vérifier l’ap-provisionnement respectif en ces deuxoligoéléments. L’iode a un effet avérécontre les panaris. Le manganèse quantà lui soutient la formation du cartilageet du tissu conjonctif.

Il existe des antagonismes entre dif-férents éléments. Tant des approvision-nements insuffisants qu’excessifs peu-vent avoir un impact négatif sur lesautres éléments.

Sur de bonnes bases L’approvi-sionnement en vitamines et en miné-raux n’est qu’un facteur parmi d’autresinfluençant la santé des onglons. Dansle cadre des maladies infectieuses desonglons, telles que la pourriture des ta-lons ou la maladie de Mortellaro, dessoins réguliers aux onglons (deux foispar année), des températures fraîches àl’étable, une bonne ventilation, des sur-faces propres et sûres sans risque deblessures et une absence de contact

DIFFÉRENTS VITAMINES ET MINÉRAUX soutiennent la santé des onglons enrenforçant d’une part le système immunitaire et, d’autre part, en favorisant la formationet la dureté de la corne. Cependant, pour ce faire, il faut que les apports soient assurésen continu dans le fourrage.

Pour des onglons robustes

Source: T. Hochstetter, dissertation à l’Uni Berlin

avec 20mg Biotine/vache/jour �sans biotine �

Erosion de

stalons

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Graphique: Effets de la biotine sur les onglons arrière Evolution du pourcentage d’animaux concernés sur une année

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PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 9 · 13

Auteurs LukasWillener a terminé sesétudes à l’Ecoletechnique supérieure àl’Inforama Rütti et s’estintéressé dans le cadred’un stage chez UFA àl’influence de l’affoura-gement sur la santé desonglons.

Simon Hirsbrunner,spécialiste bétail laitierau service techniqueUFA, 3052 Zollikofen

avec les autres animaux sont tout aussiimportants. En cas de fourbures fré-quentes, les soupçons se portent surl’acidose. Les symptômes de fourbure semanifestent par des vaches qui restentsouvent couchées et des membres –souvent les quatre – ankylosés. En raisond’une mastication et d’une ruminationréduites (la norme étant de 55 à 60 mas-tications par bol alimentaire), la produc-tion de salive diminue. Le milieu de lapanse s’acidifie, provoquant la mort desmicrobes. Cela débouche sur la pré-sence de toxines qui endommagentl’épiderme et provoquent de la four-bure. Dans ce contexte, il convient deveiller aux points suivants:• analyse des nutriments de l’ensemble

de la ration• ration bien structurée, éventuelle-

ment utiliser un tamis-secoueur et vé-rifier le pourcentage de structure

• adapter les aliments d’équilibrage etde production à la ration de base et àla performance

• augmenter les quantités de concen-trés progressivement aux alentoursdu vêlage, au maximum de 1.5 kg parsemaine, et limiter la quantité par ap-port

• respecter l’ordre de distribution desfourrages: commencer par le foin!

• valeurs indicatives: matière grasse > 3.8%, protéine >3.3%, urée 20 à28mg/100ml

• appréciation régulière du BCS dutroupeau. Prévoir l’alimentation detransition avant le vêlage et opérer leschangements progressivement.

Fourrage pourri A l’instar de l’aci-dification de la panse, l’affouragementde fourrage pourri peut entraîner desproblèmes dus à des toxines. Cestoxines endommagent les fins vaisseauxsanguins de l’épiderme. Il faut absolu-ment trier le fourrage pourri ou moisi.Ou mieux encore: une reprise au silotranché de 1m/jour en hiver et de 2 à2.5m/jour en été exclut toute détério-ration. � Avoir des vaches résistantes et productives est un

objectif pour tous les éleveurs.

Affouragement aux alentours du vêlage

Tarissement• Limiter l’approvisionnement en nutriments (5 à 5.3 MJ NEL/kgmatière sèche), éviter l’embonpoint

• Fourrage de qualité irréprochable, affouragement ad libitum(consommation élevée, volume de la panse)

• Les vaches ont besoin de repos et de substances actives (approvision-nement en vitamines et minéraux avec Minex 971)

• Les vaches taries qui se déplacent ont moins de problèmes.

Trois semaines avant le vêlage• Commencer à distribuer les composantes de la ration de démarrageprogressivement (amidon).

• Prophylaxie de la cétose avec UFA-Ketonex

• Continuer l’approvisionnement en minéraux et vitamines avec Minex 971.

Après le vêlage• Breuvage de vêlage avec additif (UFA top-fit)

• Mesures pour augmenter la consommation (fourrage de bonnequalité, rapport places à la crèche/couches 1 :1, affouragement adlibitum, utiliser un aliment de démarrage comme UFA 173 F avec desadditifs favorisant l’ingestion comme MegaDigest et Mepron).

• Prophylaxie contre la cétose avec UFA-Ketonex

• Passage à Starter-Minex 972 ou Minex 976 (avec biotine).

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PRODUCTION ANIMALE

Stephan Roth

68 9 2013 · REVUE UFA

Urs Spescha

Sans eau, les animaux (et les êtreshumains) peuvent survivre deux àtrois jours tout au plus (sauf excep-tions). C’est principalement l’eau

qui permet de «diluer» les denrées ali-mentaires. Elle sert au transport et à lamise en valeur de toutes les substancesdu corps. L’eau est absorbée via la buvéeet les fourrages ingérés. Des pertes in-terviennent via l’urine, les fèces, latranspiration et l’air respiré. La vache nedispose d’aucune capacité de stockage.Un apport régulier est nécessaire.

Jusqu’à 40l de perte de liquidePour produire un kilo de lait, une vachea par exemple besoin de quatre à cinq

litres d’eau. Selon la température del’air, ses besoins en eau peuvent aug-menter. En été, par une température de27°C, une vache produisant 40kg de laita ainsi besoin de 150l d’eau par jour(suivant la ration alimentaire).L’eau consommée après le vêlage joueun rôle particulièrement important.Après le vêlage, les vaches perdent en-tre 30 et 40 l de liquide. En plus de cela,suite à la naissance du veau, une grandepartie du volume de la panse est vide.Dans certains cas, il peut s’ensuivre unretournement de caillette.

Additif à la buvée? Pour la vache,la naissance du veau implique un stress

important. Les vaches se rétablissentplus vite lorsqu’elles boivent aussi rapi-dement et autant que possible après levêlage. Par ailleurs, les réserves corpo-relles en minéraux, oligo-éléments et vi-tamines doivent être reconstituées aussirapidement que possible.

Outre l’eau, il est judicieux de recou-rir à un additif à la buvée. Ces additifspermettent d’apporter à la vache del’énergie rapidement disponible (p.ex.sucre de raisin). Les levures vivantes quiactivent la flore de la panse ou les subs-tances tampons qui diminuent le risqued’acidose tout en compensant les pertesd’électrolytes sont d’autres additifsutiles. Les additifs à la buvée (tels UFA

Werner Frey (à g.) et Peter Glur de

Brittnau (AG). En été,les vaches vêlent surune prairie située à

côté de l’étable.

L’EAU est «l’aliment» le plus important. Après le vêlage, la distribution d’importantesquantités d’eau complétée avec un additif facilite le démarrage dans la lactation. Un début de lactation réussi favorise quant à lui la santé des vaches et contribue à uneperformance laitière élevée par jour de vie.

Enrichir la buvée après le vêlage?

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PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 9 2013 69

Fourrages humides

www.fourrages.ch

Produits fourragersPulpes de betteraves récolte 2012· en vrac · en silo-boyau· en balles d’ensilage· mélangées avec maïs

en balles d’ensilage

Infoline gratuite 0800 808 850

Auteurs Stephan Roth, chef dusecteur Recherche et développe-ment, Service technique UFA SA,3360 Herzogenbuchsee. Urs Spescha, chef de secteur etspécialiste bétail laitier auprès duservice technique UFA, 6210 Sursee.www.ufa.ch

Additif à la buvée gratuit Encommandant 600 kg de Minex/selminéral UFA d’ici au 23.11.2013,vous recevrez un sac UFA-fit gratuitainsi qu’un couteau de poche UFA.

www.ufarevue.ch 9 · 13

start-fit) présentent en outre l’avan-tage d’être très appétibles, ce qui in-cite les vaches à boire plus d’eau. Lavache doit pouvoir boire autantd’eau qu’elle veut.

Plus faible risque de maladieApporter beaucoup d’eau complé-tée d’un additif à la buvée présentede nombreux avantages. L’espacevide au niveau de la panse est rem-

pli, ce qui prévient le risque de re-tournement de caillette. L’activationdes bactéries de la panse stimule laconsommation de fourrage et activel’organisme. L’augmentation de l’ac-tivité favorise l’expulsion de l’enve-loppe placentaire et renforce l’en-semble du système immunitaire. Lerisque d’infection de la matrice et dela mamelle s’en trouve réduit.

Conclusion Après le vêlage, l’ap-provisionnement en eau joue un rôleprimordial pour la santé de la vache.La consommation peut être stimuléepar un additif à la buvée. Parallèle-ment à cela, ces additifs ont un im-pact positif sur approvisionnementen énergie, l’activation de la panseet la compensation des électrolytesperdus. �

«Nos vaches boivent jusqu’à 100 l après le vêlage»Sur l’exploitation communautaire Frey-Glur, la buvée distribuée après le vêlageest enrichie depuis de nombreuses années avec UFA start-fit. « Les précieusessubstances actives contenues dans cet additif permettent aux vaches de serétablir plus vite; les problèmes de retournement de la caillette sont par ailleursmoins fréquents », constate Werner Frey. La perte de liquide qui survient lors duvêlage peut être compensée alors que l’eau consommée étire la panse, ce quipermet à la vache de commencer à manger plus rapidement. «UFA start-fit estun additif très efficace» observe Peter Glur. La consommation d’eau peut attein -dre jusqu’à 100 l par vache. Dans son troupeau quelques animaux n’absorbentl’eau que lorsque cette dernière contient de l’UFA start-fit. En été, les vachesvêlent sur un petit pâturage situé à proximité de l’étable. Elles restent ainsi àproximité du troupeau pendant la nuit, lorsque les autres vaches pâturent. La CE Frey-Glur pratique la production laitière (45 vaches et jeune bétail) ainsique les grandes cultures. Durant la période de végétation, l’affouragement estprincipalement basé sur la pâture. En hiver la ration se compose de maïs, d’ensi -lage d’herbe et de foin. Selon le type de fourrage de base et le niveau de produc -tion laitière, la ration est complémentée avec le concentré protéique UFA 249-4et l’aliment de production UFA 243-4. Pendant la phase de démarrage, les vachesreçoivent en plus de l’UFA top-form, pour optimiser la consommation d’énergieet la fertilité. L’approvisionnement minéral s’effectue au pâturage à l’aide des bacsà lécher UFA 999 et Cake bloc, en hiver via Minex 976 (avec biotine).

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PRODUCTION ANIMALE

70 9 2013 · REVUE UFA

En production animale, le recoursaux antibiotiques est considéré d’unpoint de vue de plus en plus cri-tique. C’est la raison pour laquelle

la Confédération a développé une stra-tégie nationale dans le but de réduirel’utilisation d’antibiotiques. Pour leséleveurs laitiers, une utilisation réduited’antibiotiques peut être intéressantepour des motifs économiques.

Une chose est sûre néanmoins:Lors du tarissement, il est rarement ju-dicieux et possible de renoncer complè-tement aux antibiotiques. Une étudehollandaise effectuée dans 66 exploita-tions bio le confirme. Plus les animauxsont âgés, plus les numérations cellu-laires sont élevées lorsque l’éleveurn’utilise pas de tarisseurs antibiotiquessur les vaches qui ont moins de 100000cellules par mililitre de lait.

Le fait de soigner thérapeutiquementla mamelle durant la phase de tarisse-ment présente les avantages suivants:• Protection contre les infections pou-vant aller jusqu’à sept semaines (se-lon les produits).

• En cas de maladie, la chance de gué-rison est meilleure que dans le casd’un traitement durant la lactation.

• Meilleure régénération de la mamelleet des trayons (hyperkératose, bles-sures).

Pourquoi une infection survient-elle? Pour qu’un tarisseur ait un im-pact positif, il faut qu’il soit utilisé de façon hygiénique (nettoyage, désinfec-tion, trempage). Mais même lorsquetoutes les règles sont respectées, on nepeut pas exclure des problèmes d’infec-tion de la mamelle durant la phase detarissement parce que:

• la durée d’action des tarisseurs est gé-néralement plus courte que le tarisse-ment (voir notice d’emballage),

• prés de 50% des canaux des trayonsne sont pas entièrement fermés aucours du premier mois de tarisse-ment,

• la tétine n’est plus vidée par le pro-cessus de traite

• le nettoyage, respectivement le trem-page des trayons ne se fait plus

• la formation de colostrum avant le vê-lage et la pression interne au sein dela mamelle nourrit de nouveauxagents pathogènes qui affaiblissentles mécanismes immunitaires et peu-vent favoriser l’ouverture des canauxdes trayons.

Pour près de 50% des mammites aiguëssurvenant durant les 100 jours qui sui-vent le vêlage, la cause d’une infectionréside dans la période de tarissement.

TARISSEMENT La santé de la mamelle est un des principaux critères pour réussir enproduction laitière. La régénération de la mamelle et des trayons est particulièrementbonne durant la phase de tarissement, mais cette dernière est à l’origine de nombreusesinflammations qui surviennent au cours de la phase de démarrage. Tour d’horizon desdangers d’infection et du niveau de protection réel des tarisseurs.

Antibiotique ou obturateur?

Quelle forme d’utilisation s’impose le mieuxdans la pratique?Il convient d’assainir complètement lamamelle durant la phase de tarissement. Sil’on renonce à un tarisseur soigneusementchoisi pour les vaches dont la mamellen’est pas saine, il y a un grand risqued’apparition de problèmes onéreux durantle tarissement ou, au plus tard, après levêlage. Les séquelles de la lactationprécédente doivent se soigner durant letarissement. Il faut simultanément éviterles nouvelles infections. Dans cette optiquec’est la combinaison d’un tarisseurantibiotique et d’un obturateur interne dutrayon qui constitue la solution la plusefficace. Demandez conseil à votrevétérinaire!

Actuellement il existe un seul obturateurde trayon interne sur le marché, «Orbeseal».Andreas Tschuor présente ses avantages.

Revue UFA: Comment un obturateur ducanal du trayon protège-t-il exactement lamamelle?Andreas Tschuor: Il forme une barrièredans la citerne et le canal du trayon, sousla forme d’une liaison caoutchouteuse.Lorsqu’on utilise Orbeseal pour letarissement, il n’y a pas ou beaucoupmoins de germes pathogènes qui peuventpénétrer dans la mamelle durant toute ladurée du tarissement. Le produit Orbesealne contient aucune substance active etpeut par conséquent être utilisé sans délaid’attente.

Le recours à un obturateur internecontribue-t-il à réduire la consommationd’antibiotique?Oui, le nombre d’infections et, partant,l’utilisation d’antibiotiques durant letarissement diminuent. La réduction del’utilisation d’antibiotiques a aussil’avantage, pour l’agriculteur, de réduire laquantité de lait qui en contient et qui doitêtre donné aux veaux ou éliminé. Il y aaussi moins de vaches à traire séparément,ce qui facilite la tâche des producteurs. Parailleurs, les produits de traitement desmammites sont souvent problématiques enmatière de formation des résistance queles matières contenues dans les obtur-ateurs internes.

Antibiotiques: plutôt durant le tarissement qu’au démarrage

Andreas Tschuor est vétérinaire

spécialisé dans lesbovins et directeur

de vente du départe-ment animaux derente auprès de

l’entre prise Zoetis(anciennement Pfizer

santé animale).

Page 71: Revue UFA 09/2013

PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 9 2013 71

diminue les mammites!

Veuillez lire la notice d’emballage. OrbeSeal ad us. vet., Indications: Pour la prévention et la réduction de nouvelles mammites pendant le tarissement chez les vaches qui ne présentent pas de mammite bactérienne. Délais d’attente: tissus destinés à la consommation et lait*: aucun. *Conformément à l’art. 10, al. 1, lettre g de l’OHyPL, la mise sur le marché du lait est interdite au cours des 8 premiers jours p. p. (après le vêlage). Titulaire de l’autorisation: Pfizer AG. 06-2013

Demandez à votre vétérinaire!

Phase de tarissement

périodecritique

vêlage

phase de démarrage, soit environCHF 400.–, il vaut la peine d’accor-der beaucoup d’importance au taris-sement. �

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

www.ufarevue.ch 9 · 13

Les obturateurs de trayon in-ternes permettent de fermer lescanaux des trayons et de protéger lamamelle d’une infection. Le bouchonreste dans le trayon jusqu’à la pre-mière traite. L’obturation des trayonsse justifie par le fait que les agents pa-thogènes de la mammite parviennentsouvent de l’extérieur dans la ma-melle. La seule utilisation d’un obtu-rateur interne du canal du trayon endébut de phase de tarissement n’estprometteuse que si la vache:• a produit en permanence du lait àmoins de 150000 cellules/ml delait durant la lactation précédente

• présente un test de Schalm néga-tif pour tous les quartiers avant letarissement

• ne se trouve pas dans un étableconfrontée à un problème detroupeau (p. ex. staphilocoques).

Comme c’est le cas pour un taris-sement à l’aide d’antibiotiques, unehygiène rigoureuse est indispensa-ble pour qu’aucun germe ne par-vienne dans la mamelle.

Les obturateurs de trayonsexternes ne permettent de ré-duire les streptocoques d’origine en-vironnementale ainsi que les germescoliformes que d’environ 20 à 50%.Les trayons sont trempés dans unesolution qui les protège durant en-viron cinq jours. C’est la raison pourlaquelle ils doivent être utilisés plu-sieurs fois à intervalles d’une se-maine en début et en fin de phasede tarissement, la mamelle étantparticulièrement sensible aux infec-tions durant cette période. En raisonde la charge de travail que ces obtu-rateurs externes impliquent, leur uti-lisation se justifie surtout pour lesgénisses, les soins réguliers de la ma-melle permettant à l’animal de s’ha-bituer à la traite. Les obturateurs destrayons n’impliquent pas de délaisd’attente pour la livraison du lait.

Combinaison Dans la pratique,la combinaison des tarisseurs anti-biotiques et des obturateurs in-ternes des trayons a fait ses preuves.Elle permet de traiter les infectionsde la mamelle présentes et de ré-duire en même temps le risque denouvelles infections d’ici au vêlage:

1 Injection d’un tarisseur antibio-tique dans chaque quarter

2 Masser un antibiotique danschaque quartier

3 Fermer le trayon avec un obtura-teur du canal du trayon interne(CHF 16.–).

4 Désinfection des trayons aumoyen d’un produit de trempage.

Vu les coûts occasionnés par unemammite qui survient en début de

Le bouchon de kératine que les vaches forment au coursde la phase de tarissement ne bouche souvent pas assezle canal du trayon. Photo: agrarfoto.com

Tarir pendant combien detemps?Les vaches qui ne font pas devacances produisent moins. C’est ceque confirme une étude hollandaiseportant sur 342 vaches. En l’absencecomplète de tarissement, les vachesont produit entre 12 et 32% demoins que durant la lactation précé -dente. Il est conseillé de procéder àun tarissement de 60 à 70 jours.Tant une phase de tarissement demoins de 40 jours que de plus de 90jours peut entraîner une diminutionde la performance laitière.

protection par les tarisseurs antibiotiques �risque d’infection �

Protectio

n, re

sp. r

isque

Graphique: Danger d’infection maximal autour du vêlage

Moment du tarissement

Page 72: Revue UFA 09/2013

PRODUCTION ANIMALE

Alex Dumas

Aline Bapst

La nouvelle ordonnance en matièrede protection des animaux est en-trée en vigueur le 1er septembre.Quelles en sont les conséquences

sur l’affouragement?

Eau Tous les veaux détenus à l’étableou dans des igloos doivent avoir un ac-cès permanent à l’eau. Le choix de l’ap-provisionnement (automatique ou seau)est libre. Un point d’eau permanent per-met au veau d’étancher sa soif, de digé-rer les aliments solides ou de se réhydra-ter lors de grosses chaleurs ou demaladies.

Fourrages grossiers Tous lesveaux âgés de plus de deux semainesdoivent pouvoir consommer à volontédes fourrages grossiers, autre que lapaille, afin de couvrir leurs besoins en fi-bres. Le veau peut ainsi ruminer correc-tement et développer sa panse.

Effet sur les performances? Cesnouvelles conditions de détention sontindiscutablement bénéfiques pour lebien-être des veaux. Elles ont en re-vanche un impact non négligeable sur laqualité de la viande à l’abattage. Jusqu’àce jour, la viande des veaux gras livréedans les abattoirs sous les conditions«AQ-Viande suisse» devait être de cou-leur rose clair. L’apport obligatoire defourrages grossiers aux veaux à l’engraisne permettra plus d’atteindre la norme«couleur» actuelle des abattoirs.

Limite d’âge Face à cette situation,l’interprofession de la viande en Suisse(Proviande) a réuni producteurs, trans-formateurs et commerce de détail afinde trouver un compromis entre la nou-velle législation et la norme «couleur dela viande» des abattoirs. La branche pré-voit que les veaux d’engraissement doi-vent désormais être abattus avant 160jours de vie. Passé ce délai, des déduc-tions seront faites. Les carcasses fe-ront par ailleurs l’objet d’uncontrôle de couleur de la viande,au moyen du détecteur «Mi-nolta», qui pourront engen-drer des déductions tari-faires.

La phase de démar-rage est décisiveDes résultats optimaux encharnure et en couverturepeuvent être atteints enmoins de 160 jours, grâceà un affouragement inten-sif et de précieux soins auxveaux dès leur naissance(cf. encadré). Le but consisteà amener le plus rapidement

possible les nouveau-nés à un poids devif de 65 – 75 kilos, afin qu’ils puissentrejoindre promptement l’exploitationd’engraissement.

Facteurs de succès dans l’en-graissement de veaux Dès leurarrivée sur l’exploitation d’engraisse-ment, les veaux doivent recevoir le ré-gime adapté aux besoins de l’acheteur(commerce de détail, Gastronomie), enmatière de qualité de carcasse et decouleur de la viande. Voici les princi-

ENGRAISSEMENT DE VEAUX Suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle législationsur la protection des animaux, l’obtention des performances d’engraissement et d’abattage souhaitées implique un développement intensif durant la phase de démarrage.

L’exploitation de naissance joue un rôle décisif

Check-list pour des veaux en bonne santéLes jalons d’un engraissement de veaux réussi sont posés sur l’exploita-tion d‘origine:

• Désinfection et contrôle du nombril.

• Distribution de colostrum aussi rapidement que possible après la naissance (au moins 2 l).

• Apport de fer et de sélénium durant la première semaine.

• Approvisionnement en minéraux, oligo-éléments et vitaminesconforme aux besoins (UFA top-punch / top-start).

• Température de buvée optimale, soit de 42°C.

• Hygiène stricte au niveau des installations de buvée (seau – automate).

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PRODUCTION ANIMALE

Vue sur l’exploitation de la famille Bonjean.

Michel Bonjeancontrôle le taux de fer à la gencive.

Auteurs Aline Bapstet Alex Dumas, Service technique UFA,1070 Puidoux,www.ufa.ch

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paux facteurs déterminants pour un dé-marrage réussi: • Choix de la poudre approprié au taux(%) de lait entier dans la buvée.

• Distribution d'un lait de démarrage(UFA 209 start) riche en protéineslactiques, pour favoriser l’accroisse-ment.

• Réduire le dosage de la poudre lors-que l'ingestion de liquide diminue, etl'augmenter si l'ingestion de liquideaugmente nettement.

• Les distributeurs automatiques de laitallègent considérablement le travaildes exploitants. De plus, ils favorisentla santé et les performances des ani-maux (nombreuses petites rations delait, température 42°C etc.).

• Renforcer le système immunitaire àl'aide de substances minérales, d'oli-go-éléments et de vitamines (UFAtop-start, top-punch, top-fit).

• Observer une bonne hygiène à l'éta-ble (en cas de besoin procéder à unedésinfection) et des abreuvoirs/DAL.

• Lors de problèmes de santé, deman-der rapidement un avis vétérinaire.

• Faire évaluer les résultats d'engraisse-ment, les analyser et les optimiser. �

Sel minéral spécial taries; fer et sélénium pour les veauxAvec l’entrée en vigueur des nouvelles conditions-cadre concernantl’engraissement de veaux, un bon départ est plus important que jamais.Pour y parvenir, l’exploitation de naissance doit s’en tenir à unmanagement strict. Certains facteurs tels que le poids des animaux ainsique l’approvisionnement en fer et en sélénium influencent décisive-ment les performances d’engraissement et d’abattage ultérieures.

Michel Bonjean exploite un domaine de 40 hectares à Vouvry, dans laplaine du Rhône. Avec son épouse et 1 apprenti, il détient et élève 70vaches laitières Holstein et Red Holstein, ainsi que 40-50 têtes de jeunebétail pour la production de 550000kg de lait industriel, livré à Valait.En été, les vaches reçoivent 50% de ration mélangée (ensilage de maïs,foin, UFA 148-9, minéral et chaux fourragère) et 50% de pâturetournante, comprenant 10 parcs d’un hectare chacun. La ration de baseest complétée selon les besoins via le DAC avec un protéique et unaliment de production. Côté production végétale, Michel cultive 4.5hade betterave sucrière, 4.5 hade blé panifiable, 10ha de maïs ensilage etle reste sous forme de prairies naturelles et artificielles.

Pour garantir un accroissement intensif des jeunes veaux, les Bonjeanmisent sur une conduite stricte du tarissement des vaches et une bonnepréparation au vêlage des vaches et génisses. Les vaches taries etgénisses portantes sont détenues dans une étable spécifique, compre-nant plusieurs boxes avec couche profonde. Elles reçoivent une ration àbase de foin écologique, complétée avec un protéique et 130g deminéral «spécial tarie» Minex 971, qui garantit la couverture minéralede la mère et du veau. En phase de préparation au vêlage, la rationtarie est complétée avec de l’ensilage de maïs et 2kg/jour d’UFA 260-1(aliment préparation vêlage).

Le vêlage présente un important stress pour la vache et le veau; Michelmet une grande importance sur un apport rapide de colostrum,indispensable pour l’immunité du veau. Par la suite, chaque veaureçoit, un apport de fer et de sélénium, avec la pâte de fer UFA (Fr.1.60/veau). Après quelques jours en case individuelle, les veauxrejoignent le box commun, où ils sont séparés selon leur destinée etnourris au DAL avec la poudre de lait UFA 207 plus. Les mâles, devantquitter rapidement l’exploitation, reçoivent 125 à 140g MS/litre selonl’âge et ingèrent jusqu’à 12 litres par jour à 1 mois. Les vachettesd’élevage sont allaitées à 120 g MS/litre et reçoivent à volonté foin,ensilage maïs et UFA 114. Dès l’entrée en box, tous les veaux sonttondus sur la ligne de dos afin d’évacuer la transpiration et reçoivent unapport systématique d’UFA top-punch pendant 28 jours pour unemeilleure vitalité et une protection des voies pulmonaires.

Michel Bonjean contrôle l’accroissement des veaux mâles.

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PRODUCTION ANIMALE

Yvan Meuwly

74 9 2013 · REVUE UFA

Marcel Senn

Tant le commerce de détail que le canal de la restauration semblent

vouloir opter pour les SRPA.

Les consommateurs apprécient laviande issue d’élevages respectueuxdu bien-être des animaux . LaConfédération et la grande distribu-

tion lancent donc de nouveaux pro-grammes afin de tenir compte de cettesituation. Du point de vue des éleveurs,les labels constituent une opportunitépour se différencier d’AQ Viande Suisseet pour bénéficier de prix légèrementsupérieurs. Par ailleurs, les investisse-ments dans le bien-être des animauxdoivent en valoir la peine pour les ex-ploitations agricoles.

Investir maintenant? Dans le sil-lage de Coop (Coop Natura Farm CNf),Migros a désormais également l’inten-tion de favoriser les SRPA (sorties régu-lières en plein air) pour les veaux Terra-Suisse en versant un supplément de

50ct/kg PM (tableau 1). Pour les veauxIP-Suisse de l’Emmental, Reber ErnstSutter SA paie en plus, depuis le moisd’août 2013, un supplément de 10ct/kgPM. On ne sait pas encore avec certi-tude jusqu’à quand les supplémentsSRPA seront versés. Les producteurs quiinvestissent maintenant ont au moins lagarantie que les suppléments vont cou-vrir une bonne partie des investisse-ments consentis.

Questions ouvertes Les contribu-tions SRPA octroyées pour les veaux,qui devraient doubler dans le cadre dela politique agricole 2014, plaident enfaveur d’investissements dans ce do-maine. Actuellement, on ne sait pas en-core si la surface totale de 3.5 m2 parveau (dont 1m2 non couvert) s’appli-quera pour les veaux jusqu’à 160 joursau lieu de 120 jours, comme c’est le casactuellement. Selon Peter Zbinden, del’Office fédéral de l’agriculture, une tellemodification de l’ordonnance sur lebien-être animal est peu vraisemblable.C’est-à-dire que les veaux avant le 121e

jour doivent être changés de box s’ilsn’ont pas à leur disposition des surfacesplus grandes (4.5m2) dès le début del’engraissement. En ce qui concerne les prescriptions

sur les labels (tableau 2), il n’est pas ex-clu que de petites adaptations inter-viennent sur la base de la nouvelle Or-donnance sur la protection des animauxet des changements des conditionsd’achat.

Quelles conséquences ont lesSRPA pour la détention des veaux? Lesspécialistes répondent par les pointssuivants:

+ Le soleil, la pluie, l’air et le mouve-ment peuvent avoir des effets positifssur certains aspects au niveau de lasanté (vitamine D, prévention desdartres, propreté, etc.)

+ Moins forte pression des agents pa-thogènes

+ Les besoins en paille peuvent légère-ment diminuer vu que les veaux dé-fèquent en partie à l’extérieur.

– La gestion du climat d’étable devientplus difficile

– Surfaces plus importantes à nettoyer

DÈS 2015 les directives SRPA devront également être appliquées par les engraisseursde veaux IP-Suisse. Les investissements qui doivent être consentis à cet effet sont soutenus par les suppléments SRPA versés par les acteurs du marché ainsi que par lescontributions SPRA pour les veaux, qui seront deux fois plus élevées qu’aujourd’huidans le cadre de la nouvelle politique agricole.

SRPA pour les veaux à l’engrais

L’accès à la courette doit être abrité du vent«Il est important de visiter de bonnes étables et de se faire conseiller»,lance Josef Schönbächler à ceux qui prévoient de réaliser une courette

pour les veaux à l’engrais. Chez les Schönbächler, lesveaux sortent depuis 15 ans: «Au début, la sortied’accès à la courette était située du côté Est de l’étableet par la suite, nous avons pu la déplacer sur le côtéSud, où il y a moins de vent».

Josef Schönbächler pense que la courette a des effetspositifs sur les animaux. Mais pour améliorer sensible-

ment la santé des animaux, une multitude de facteurs concorder. Uneétable de quarantaine, des veaux sains, une bonne détention, unehygiène et un affouragement corrects permettent à l’exploitationSchönbächler de renoncer aux traitements médicamenteux de groupe.Sur conseil du vétérinaire, les veaux sont traités individuellement etseulement si nécessaire, pour éviter des résistances. Le chef d’exploita-tion n’a de cesse d’améliorer son engraissement: «Même après 30 ansdans cette branche d’exploitation, il y a encore toujours des choses àaméliorer». L’engraisseur IP-Suisse estime que la SRPA permet deréduire la consommation de paille.

Josef Schönbächler exploite à Willerzell (SZ) un domaine avec 30places veaux à l’engrais (IP-Suisse).

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PRODUCTION ANIMALE

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«Un avantage pour la santé,mais…»«Même de nuit ouquand il fait chaud, lesveaux sont tout le tempsdehors», observe JürgHodel. L’air frais seraitun avantage surtout pour la santé despoumons: l’engraisseur Coop Natu ra -farm (CNf) en est convaincu. Mais unealimentation conforme aux besoins estencore plus importante. Sur la commu-nauté d’exploitations Hodel-Horst, lepetit-lait de fromagerie et le «Pu-Mix»sont complétés par de l’UFA 209 start,puis par la suite par de l’UFA 209. Pouroptimiser l’immunité contre lesmaladies, l’automate à buvées estéquipé d’un doseur additionnel quidistribue le concentré de substancesactives UFA top-fit.

En ce qui concerne la présuméediminution des besoins en paille, JürgHode relativise: «Si l’on veille à l’hygièneet au bien-être des animaux, il fautbeaucoup de paille, que l’on opte pourles SRPA ou non». En ce qui concerne laconsommation d’aliments, Jürg Hodeln’a constaté aucun effet lié au change-ment du mode de détention.

Dans le cadre de la communautéd’exploitations Hodel-Horst, JürgHodel engraisse à Bösingen (FR) unequarantaine de veaux pour le labelCoop Naturafarm.

Auteurs Yvan Meuwly,chef du secteur bovins,et Marcel Senn,commerce de bovins,Anicom SA, 9501 Wil.www.anicom.ch

De l’intérêt pour lesSRPA? Annoncez-vousauprès d’Anicom!

Tableau 1: Comparaison des labels (sous réserve de modifications)AQ IP-Suisse CNf Bio

Prime du label (Fr./kg PM) – 0.90 1) 2.– 2.40Part minimale de lait entier – 1000 l 60% TS 2) 1000 lAge minimal à l‘installation – 21 jours 3) 21 jours 3) keinesProcédé en bande unique (ou quarantaine) – dès 15 animaux dès 15 animaux –SRPA – env dès 2015 oui ouiPrime SRPA (Fr./kg SG) – 0.50 intégrée dans intégrée dans

le label le labelNombre maximal de médications – 2 ITB 4) 1Biodiversité – 17 points – Selon catalogue

Bio-Suisse1) Prime de label suivant la qualité, max. 90 ct. Veaux de l’Emmental commercialisés par Reber AG : +10 ct.2) Lait entier ou lait en poudre3) Installation dans les 5 jours resp. installation sans étable intermédiaire4) Suivi vétérinaire du troupeau intégré

Tableau 2: Besoins en surface (sous réserve de modifications)QM IP-Suisse SRPA (Bio, CNf,

aujourd-hui IPS évtl. dès 2015)< 120 < 120 < 120 < 120 < 120 < 120jours jours jours jours jours jours

Surface minimale par veau 1.8m2 2m2 1.8m2 2m2 3.5m2 4.5m2

Dont surface de couche paillée 1.8m2 2m2 1.8m2 2m2 1.2-1.5m2 1.2 – 1.5m2

Dont courette non couverte – – – – 1m2 1.3m2

– Légère augmentation des besoins ennutriment en raison du mouvementaccru.

Aussi dans le canal de la restau-ration Alors que les veaux avec SRPAet issus des programmes labellisés sontprincipalement écoulés dans le com-merce de détail, à l’avenir, les veaux AQde bonne qualité seront commercialisés

dans le canal de la restauration. Certainssignaux laissent supposer que les gros-sistes vont proposer des veaux SRPA.Anicom, en tant qu’organisation de

producteurs, offre à ses clients la meil-leure commercialisation possible pourl’ensemble des formes de production etdes labels. Informez-vous à l’adressewww.anicom.ch ou auprès d’une de nosquatre succursales. �

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PRODUCTION ANIMALE

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En plus des exportations de verratsPremo (Grand porc blanc GPB lignéepaternelle), la vente de 20 truiesGPB de lignée maternelle en Au-

triche est devenue réalité. Henning Lu-ther, directeur du programme d’élevagede Suisag, explique les opportunités.

Revue UFA: Quelle est l’utilité pour lesproducteurs porcins suisses d’exporter dela génétique helvétique?Henning Luther: En premier lieu, ils’agit d’une reconnaissance pour leprogramme d’élevage de Suisag et letravail des exploitations nucléussuisses. Cela prouve tout bonnementque notre génétique jouit d’une bonnedemande, à l’étranger également. Lavente d’animaux d’élevage et de se-mence à l’étranger crée de nouvellespossibilités d’écoulement pour les ex-ploitations d’éle vage indigènes.

A l’aide de quelles mesures les exporta-tions sont-elles favorisées?Cela fait déjà quelques années que Sui-sag travaille à nouveau activement pourl’exportation de la génétique suisse. Laparticipation à deux reprises au salonEuroTier a été un fait marquant dans cecontexte. Mais il faut continuellementsoigner les contacts avec les clients po-tentiels et existants. Les visites degroupes étrangers en Suisse sont de plusen plus fréquentes et importantes.

La collaboration entamée en 2012avec la Bavière dans le secteur GPB aconstitué pour l’instant l’étape la plusimportante en matière d’exportations.Entre-temps, on trouve déjà huit verratsGPB suisses dans les stations IA bava-roises. L’exportation est un travail delongue haleine. Nous nous réjouissons

donc d’autant plus des livraisons récem-ment effectuées en Autriche.

En quoi résident les points forts de la gé-nétique suisse?Les truies suisses sont fertiles, mettentau monde de grandes portées et sonttrès maternelles. Cela signifie qu’ellessont en mesure d’élever elles-mêmesleurs porcelets avec succès jusqu’au se-

vrage. Les visiteurs et les clients étran-gers mentionnent en outre toujours queles truies GPB suisses sont particulière-ment tranquilles et homogènes. Cela neme surprend guère car notre mode dedétention en groupes pour les truiesportantes et la mise bas sans cages sup-posent de telles truies. Or cela fait déjà10– 15 ans que nous sélectionnons desanimaux dans ces conditions. Le tauxd’élevage des porcelets par exemple, entant que reflet de l’esprit maternel, faitpartie du but d’élevage depuis 2004.

Qu’est-ce qui caractérise les membres destruies suisses?En Suisse, les truies peuvent, pratique-ment en tout temps de leur vie, se mou-voir librement. Un tel type de détentionrequiert justement des truies aux mem-bres robustes et stables. Avec l’intro-duction de la description linéaire en2000 et l’estimation de la valeur d’éle-vage pour la tétine et les membres, nousavons réalisé, surtout pour le Grandporc blanc, des progrès sensibles. Maisil est toujours possible de s’améliorer.Pour cette raison, nous travaillons maindans la main avec les éleveurs.

Avec le passage à la détention engroupes des truies portantes dans l’UEdébut 2013, les membres y ont égale-ment gagné en importance. C’est pour-quoi les regards se portent plus souventsur la Suisse car nous bénéficions déjàde plus de 10 ans d’expériences dans cedomaine.

Quel est le rôle des truies GPB dans la py-ramide d’élevage suisse?Les truies GPB sont en principe lesmères des cochettes Primera. Les pèresde ces cochettes sont quant à eux des

LES AVANTAGES DE LA GÉNÉTIQUE PORCINE SUISSE font même des adeptes àl’étranger. A la mi-juillet, pour la première fois, 20 cochettes GPB de lignée maternelleont été exportées en Autriche. Une augmentation des exportations de génétique estdans l’intérêt effectif des producteurs porcins suisses car cela leur permet de réaliser desventes et, partant, des recettes supplémentaires.

Une marque de reconnaissance

«Les truies suisses sont fertiles,mettent au monde de grandesportées et sont maternelles.»

Henning Luther, directeur du programme d’élevage de Suisag à Sempach

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Présentation d‘une technique d‘affourage-ment et de paillage performante

KUHN CENTER SCHWEIZ8166 NiederweningenTéléphone 044 857 28 [email protected]

Dates et lieux Jean-Claude Challet10.9. 1304 Cossonay-Ville, En Pourriaz

Marc Waeber11.9. 1486 Nuvilly, Rte des Fontanys 10

Haussener Frères12.9. 2046 Fontaines, Chemin de la Pépinière 7

Présentation de • Mélangeuses avec 1 et 2 vis

• Technique de paillage

• ainsi que nouveautés pour la saison 2014

Début des présentations dès 19h00

Feedliner Tour 2013

verrats Landrace. Les producteurs deporcelets d’engraissement achètent destruies Primera® et profitent de l’effetd’hétérosis, d’une bonne fertilité, d’unbon potentiel d’élevage et des perfor-mances élevées de ces truies.

Mais il y a aussi divers producteurs deporcelets qui ne jurent que par les truiesGPB de race pure et qui les achètent au-près des exploitations nucléus. De cettemanière, la génétique la plus récente ar-rive également sur l’exploitation. Ce fai-sant, on renonce toutefois sciemment àl’effet d’hétérosis.

Comment les avantages parviennent-ilsjusqu’à l’engraisseur?Lorsqu’on achète des cochettes, onpeut inséminer toutes les truies avec dela semence de verrat produit terminaltel que Premo. Cela est d’ailleurs valableaussi bien en cas d’achat de Primera quede truies GPB race pure.

En revanche, si le producteur de por-celets fait lui-même sa remonte,15– 20% des truies doivent être fécon-dées avec de la semence de lignée ma-ternelle afin de sélectionner parmi cettedescendance les nouvelles cochettes de

l’exploitation. Mais la plupart des por-celets (tous les castrés) de ces portées fi-nissent avec les autres porcelets chez lesengraisseurs. Dans la porcherie d’en-graissement, la génétique est ainsi plusdisparate et il faut s’attendre plus fré-quemment à certains sujets affichantdes PVM extrêmement faibles.

Si, en tant qu’engraisseur, je reçoismes porcelets de producteurs qui achè-tent leurs cochettes, dans ma porcheried’engraissement la génétique est plushomogène et les porcs de boucheriecorrespondent mieux aux critères desacheteurs.

A titre de comparaison: si vous semezdu blé, il ne vous viendrait pas à l’idéede cultiver deux ou même trois variétésdifférentes sur la même parcelle.

Comment peut-on continuer à renforcerl’élevage indépendant en Suisse?Suisag, les éleveurs et les organisationsde commercialisation doivent collabo-rer. Et si par la suite notre génétique estdemandée à l’étranger, c’est tant mieux.Dans ce contexte, les conditions d’utili-sation de notre génétique à l’étrangerdoivent être clairement définies. �

Génétique de pointe UFA 2000«Nous voulons rafraîchir notre génétique avec des truies tranquilles,habituées à des mises bas en liberté», explique Franz Schwert del’association des éleveurs porcins de Basse-Autriche. Pour l’instant, ladétention en cage sur les exploitations conventionnelles est encorelargement répandue en Autriche. Des modifications étant prévues auniveau de la législation, la thématique de la mise bas sans entrave faitl’objet d’intenses discussions. «Nous avons beaucoup à apprendre del’exemple suisse», concède Franz Schwert. Pour profiter de la génétiquesuisse, les obstacles administratifs ont été franchis et 20 truies GPBhelvétiques ont été importées. Ces cochettes ont été élevées surl’exploitation nucléus UFA 2000 des Muff à Hellbühl (LU). Dans leclassement Suisag des exploitations herd-book, Peter Muff fait partiedes meilleurs. «Il vaut la peine de mener une sélection conséquente etsévère», conforte Toni Agner, zootechnicien UFA 2000, pour expliquerce succès. Plus la sélection est sévère, plus le progrès zootechnique estrapide. Les performances de reproduction des truies de Peter Muffatteignent 28.4 porcelets sevrés par truie etpar année (sur toutes les portées). Lesremontes et les animaux de boucherie sontcommercialisés par Anicom.

Les autrichiens Gerhard Winter etFranz Schwert en compagnie de ToniAgner et Peter Muff, UFA 2000.

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

www.ufarevue.ch 9 · 13

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PRODUCTION ANIMALEPORTRAIT

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• approvisionnement correct en acidesaminés et en magnésium

• hygiène irréprochable de l’aliment etde l’affouragement

• proposer suffisamment d’eau fraîche• auge suffisamment longue afin d’évi-ter les querelles dues à la concurrence

• détecter et soigner rapidement lesmaladies

Appréciés par lesporcs: les pellets

«Pig-Rolls».

Profil de l’exploitationMarkus und Cornelia Schmid avec Raphael (20), Fabian (19), Sabrina (17) et Cédric (16), Kottwil (LU)Surface agricole utile: 14.5haProduction végétale: 12ha de pommes de terre, 1.5ha d’orge (assolement communautaire)Cheptel: 480 porcs à l’engrais, 4 boxes de 120 animaux.Main d’œuvre: la famille de l’exploitant

Depuis septembre 2013, selon l’or-donnance sur la protection des ani-maux, les porcs doivent avoir uneoccupation en permanence. Et pas

seulement dans les nouvelles porcheriesmais également dans les bâtiments exis-tants. Ceux qui ne sont pas en règle se-raient bien inspirés de s’y mettre rapi-dement. Suivant la catégorie d’animaux,les râteliers ainsi que les boules à foin ouà paille font l’affaire, de même que lespoutres à ronger ou les rouleaux com-pressés (tableau).

Une vaste palette de mesuresDepuis 2009 déjà, lorsqu’il a mis en ser-vice sa nouvelle porcherie accueillant480 porcs à l’engrais, Markus Schmid àKottwil (LU) a commencé à utiliser les«Pig-Rolls». «Ces rouleaux compressésopèrent un effet sensible contre lescomportement agressifs», constatel’agriculteur. Michael Fankhauser, spé-cialiste porcin au service technique UFAde Sursee et conseiller sur l’exploitationSchmid, complète: «En plus de l’occu-pation, une gestion professionnelle duclimat et de l’alimentation sont néces-saires en vue de minimiser les troublescomportementaux». Concrètement, M.Schmid émet les recommandations sui-vantes:

• assurer un renouvellement continuelde l’air tout en évitant le plus possibleles courants

• minimiser les variations importantesde température ainsi que la chaleur

• former les nouveaux groupes le soir(quand les porcs sont moins actifs) ouréduire l’intensité lumineuse après laformation des nouveaux groupes

UNE OCCUPATION APPROPRIÉE des porcs contribue à prévenir les troubles ducomportement. Une alimentation adéquate et un bon climat de porcherie sont toutaussi importants. Sur l’exploitation Schmid, une large palette de mesures ont été prises,en collaboration avec le service technique UFA. Et le succès est au rendez-vous, commele confirme l’engraisseur.

Efficace contre les agressions

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UFA-REVUE · 9 2013 79

PRODUCTION ANIMALEPORTRAIT

Mais sur son exploitation éga lement, larécolte actuelle laisse à désirer en raisondu printemps humide.

Pas d’obturation des caillebotisDurant la période de récolte despommes de terre, il n’y a guère detemps disponible pour s’occuper desanimaux. C’est pourquoi MarkusSchmid s’efforce de travailler le plus ra-tionnellement possible. Les «Pig-Rolls»n’engendrent pratiquement pas derestes au sol. Contrairement à la paille,ils n’obstruent pas les caillebotis. Leremplissage des distributeurs peut sefaire confortablement depuis le couloirde la porcherie. �

Renoncement aux traitementsmédicaux Sur l’exploitation Schmid,ces facteurs sont vérifiés et appliqués enpermanence. Il est possible de renonceraux traitements médicamenteux, commele confirme la gestion actuelle. Markus Schmid recourt à l’alimenta-

tion liquide au moyen d’une installationSicoTech. Il utilise de l’UFA 329-8 etUFA 331-3. Ces aliments sont combinésdans le cadre d’un affouragement en 3-phases et adaptés de façon ciblée austade de développement. Vu que les go-

rets ne proviennent que d’une seule ex-ploitation de remonte, l’alimentationest intensive afin d’atteindre les parts deviande maigre escomptées. Les porcs deboucherie sont pesés afin d’optimiserles poids à l’abattage.

2013 est une année différenteAvec son épouse Cornelia et ses enfants,Markus Schmid exploite une porcheried’engraissement et s’adonne auxgrandes cultures. Sur sa surface utile de14.5ha, 12 sont consacrés aux pommesde terre et 1.5ha à l’orge. La proportionélevée de terres ouvertes est renduepossible par un assolement communau-taire. En ce qui concerne les pommes de

terre, 2013 se distingue nettement desannées précédentes. «Alors que les au-tres années, je m’efforçais d’écouler mespommes de terre, actuellement lesacheteurs viennent me demander si jene peux pas leur en livrer davantage»,constatait Markus Schmid à la mi-août.

Une solution qui fait gagner du temps Les «Pig-Rolls», produits par la LANDI Nidwalden, sont distribués danstoute la Suisse dans le canal LANDI et sont particulièrement pratiques,aussi pour les porcheries AQ. Avantages:

• bien consommés par les porcs

• pas d’obturation des caillebotis

• remplissage facile des distributeurs

• utilisables pour toutes les catégories d’âge

• destruction des agents pathogènes grâce à un traitement thermiqueà 60– 70°C

• réduction des troubles comportementaux et des agressions

• conforme à la protection des animaux.

Les «Pig-Rolls» (sacs de 20kg, palettes de 500kg, paloxes de 900kg)ainsi que les supports appropriés sont disponibles à la LANDI.

Tableau: Possibilités appropriées pour l’occupation

Maternité � � � �

Sevrage � � � � �

Engraissement et élevage � � � �

Truies taries � � � �

Verrats au centre de monte � � � � �

Truies au centre de monte � � �1) au sol2) dans un râtelier ou un treillis (boule)3) Le bois tendre est uniquement autorisé lorsqu’il est suspendu de

manière flexible, remplacé régulièrement et qu’une ration enrichie en fourrage grossier est affouragée ou que le fourrage est ditribué à volonté.

4) dans un distributeur

Terre à fouiller 1

)

Paille hachée 1)

Foin 2)

Paille long

ue 2)

Poutres à rong

e3)

Pig Ro

lls 4)

«En plus de l’occupation, une gestion professionnelle duclimat et de l’alimentation

est importante pour minimiser lestroubles du comportement».

Michael Fankhauser, spécialiste porcin au service technique

UFA de Sursee.

Markus Schmid peut remplirconfortablement les

distributeurs à «Pig-Rolls» depuisle couloir de la porcherie.

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

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Page 80: Revue UFA 09/2013

ChristophGurtner

lécher les parois. Les vaches d’A. Christe-ner arrivent jusqu’à dix ans voire douze.Une de ces vaches est même atteint l’âgede 17 ans. Minex 980 qui est expansé etbiocompatible, affiche un rapport calcium-phosphore de 1 : 1 ainsi que 60g de Mg etcontient également du sélénium et du zinclié organiquement (pour que ces oligo-élé-ments puissent être absorbés plus effica -cement) ainsi que de la mélasse et desherbes aromatiques choisies (pour amé -liorer l’appétence).

Outre une complémentation optimale,Arnold Christeler évoque spontanément lesmesures suivantes pour améliorerl’efficacité des fourrages de base:

Aujourd’hui déjà, et ce sera d’autant plusle cas avec PA 2014, Arnold Christelers’efforce d’utiliser efficacement le fourrageissu de ses prairies naturelles. Dans cetteoptique, les exploitations situées en zonede montagne doivent procéder à une com -plé mentation ciblée. En plus de l’herbed’automne riche en trèfle et en autresgraminées mais pauvre en structure, ArnoldChristeler met à la disposition de sesvaches du foin à volonté (matin et soir),0.5 à 1 kg par vache de mélange céréalesUFA 275 ainsi que du Minex 980. «J’ai déjàessayé de nombreux sels minéraux, maisaucun n’a été aussi apprécié que Minex»constate Arnold Christeler. Grâce à Minex,les vaches ont pratiquement arrêté de

Arnold Christeler,Lenk.

«Minex est imbattable en termes d’appétence»

d’amidon bypass par kilogramme de ma-tière sèche (MS) diminue et partant plusla part d’hydrates de carbone rapidementfermentescible augmente, ce qui permetd’équilibrer l’herbe d’automne que l’onsait riche en protéine. Avec sa part élevée en hydrates de

carbones rapidement fermentescible, lemélange céréales UFA 275 constituepar ailleurs une complémentation ra-tionnelle du point de vue de la chargeen travail.

Avant ou après la pâture? Pourle foin riche en sucre et l’ensilage demaïs ou les mélanges céréales riches enprotéines rapidement fermentescibles,la règle suivante s’applique: lorsque lacomplémentation ne peut pas se fairedans le cadre d’un accès permanent àl’étable ou d’une distribution au râtelierau pâturage, il est plus judicieux de pro-céder à la complémentation avant desortir les animaux au pâturage. La pro-

PAGE BIO

De nombreuses exploitations biofont paître leurs vaches jusqu’en find’automne, afin de profiter aumieux de l’herbe qui est le fourrage

le plus avantageux qui soit. Les éleveursqui souhaitent encore mieux valoriserleur herbe procèdent à une complémen-tation ciblée avec les éléments qui fontdéfaut dans les rations à base d’herbe.

Les teneurs des prairies évo-luent En automne, les teneurs del’herbe s’inversent par rapport à l’étépour ce qui est de la matière azotée etde l’énergie. En raison de la compositionbotanique automnale, les teneurs enénergie baissent alors que les teneurs enmatière azotée rapidement fermentes-cible sont relativement élevées. Les ef-fectifs à forte présence de raygrass auprintemps comptent une proportionélevée de trèfle en automne. En zone demontagne, la part plus élevée d’autresgraminées contribue à accroître les te-

neurs en protéine brute. Comme c’est lecas au printemps, le couvert végétalcroît à nouveau relativement rapide-ment en automne. Le fourrage qui endécoule est relativement pauvre enstructure. De même les plantes absor-bent moins de magnésium.

Foin, maïs ensilage ou mélangecéréales Le foin issu de la premièrecoupe constitue un bon complément àla pâture d’automne. Outre une bonnestructure, ce type de foin présente éga-lement des teneurs plus élevées en sucreet complémente idéalement l’herberiche en matière azotée rapidement fer-mentescible. L’ensilage de maïs issu de la saison pré-

cédente peut constituer, aussi longtempsqu’il en reste en stock, une bonne alter-native au foin. La vitesse de dégradationde l’amidon augmente en effet pendantla période de stockage. Plus cette derniè-re dure longtemps, plus la quantité

80 9 2013 · REVUE UFA

Tirer meilleur parti du pâturageEN AUTOMNE Les rations vaches laitières basées sur la pâture présentent souvent des carences en hydrates de carbone rapidement digestibles, en magnésium, en sélénium ainsi qu’une structure insuffisante. Complémenter d’accord, mais quand et comment procéder?

Page 81: Revue UFA 09/2013

• Dès le 20 avril environ, A. Christelerlaisse pâturer ses 20 vaches sur les3.5 ha situés autour de la ferme. «Lacroissance de l’herbe et la consomma-tion sont ainsi en bonne adéquation»explique-t-il.

• Pour améliorer la qualité des prairies,A. Christeler procède à des sursemis.

également être complémentées enmaïs. Le sel minéral UFA 994 Magné-sium Extra est spécialement adapté auxbesoins des exploitations bio.

Conditions pour un bon apportD’une manière générale, le choix du selminéral s’effectue en fonction de la partde calcium et de phosphore (P):• En complément aux prairies riches en

graminées: riche en Ca (p. ex. UFA 197)• En complément aux prairies équilibrées

en graminées et en trèfle: équilibré(UFA 195/295)

• En complément aux prairies riches enlégumineuses et en autres graminées:riche en P (Minex 980)

• Phase de tarissement: peu de Ca, parcontre beaucoup d’autres minéraux,d’oligo-éléments et de vitamines pourconstituer des réserves (UFA 990).

Important avant le vêlage Enassociation avec la vitamine E, le sélé-nium (Se) protège les cellules d’éven-tuels dégâts. A travers le fourrage de ba-se issu des sols suisses, les animauxparviennent uniquement à couvrir unefaible partie de leurs besoins en Se. Lesouvrages scientifiques à ce sujet évo-quent des besoins oscillant entre 0.1 et0.2mg/kg MS, soit un total de 2 – 4mgSe par vache et par jour pour uneconsommation de MS de 20kg. Selonles teneurs en Se du fourrage de base,ce besoin peut par exemple être couvertcomme suit:• Phase de tarissement: 100g d’UFA990 Vita Extra (contient seulementpeu de Ca) par vache et par jour

• Dès dix jours avant le vêlage: 100g deMinex 980 ou 50 g d’UFA 995 SelenExtra par vache et par jour �

• Manutention peu gourmande en tra-vail.

Pauvre en magnésium pour deuxraisons La première coupe est pauvreen magnésium et riche en potasse.Comme l’herbe de fin d’automne est el-le aussi pauvre en magnésium (Mg) etcomme l’absorption de Mg est limitéeen raison de la part élevée de potassecontenue dans le foin, il recommandéde procéder à une complémentationavec un sel minéral riche en Mg (UFA994 Mg Extra). Les fourrages interca-laires tels que les mélanges avoine-pois-poisette ou le maïs à faucher en vert im-pliquent en outre une complémentationplus élevée en Mg. Comme le corps ne peut pratique-

ment pas stocker de magnésium, cetélément doit être administré aux vachesvia la ration journalière (selon le niveaude performance, à raison de 2 – 2.5g parkg de MS). Une carence en Mg se traduitpar un appétit réduit et des chaleurs si-lencieuses, des animaux plus nerveux,des crampes musculaires et finalementpar une dégénérescence musculaire.Outre l’herbe d’automne et de prin-temps, les rations riches en maïs doivent

Tableau: Cadeaux promo avec les composés minéraux Minex/UFAPropriétés Ca P Mg Se Zn Vit. E

Minex 980 Riche en P, expansé 100 100 60 15 1) 4000 2) 2000UFA 293 BioCholin Riche en P, avec BioCholin 110 110 50 15 3000 1650UFA 195/295 équilibré 140 70 30 15 3000 1650UFA 197 Riche en Ca 170 50 40 15 3000 1650UFA 994 Riche en Mg 90 30 150 15 3000 1650UFA 990 Vitamines et oligo-élements 5 2 40 20 6000 3100UFA 995 Riche en Se, équilibré 100 50 30 40 3000 20001) 50% sous forme organiquement liée2) 25% sous forme organiquement liée1 couteau de poche gratuit à l’achat de 150 kg. Jusqu’au 23.11.2013 dans votreLANDI. Pas d’action actuellement sur les bacs à lécher UFA 999 (2 Ca : 1 P) et les cakebloc de magnésium (riche en Mg).

téine provenant de l’herbe et les hy-drates de carbone issus des fourragescomplémentaires sont ainsi dégradés àla même vitesse dans la panse et valori-sés de manière optimale. Du point de l’offre en structure, il est

judicieux de proposer du foin à l’étableaprès la pâture. Un foin riche en struc-ture permet de ralentir la vitesse avec la-quelle la ration transite à travers la pan-se. Il s’ensuit une meilleure mise envaleur des nutriments. Les granulés àbase de fourrages grossier UFA 280 Bio(dont 51% peuvent être comptabilisésen tant que fourrage grossier) consti-tuent une bonne alternative au foin. Lesavantages d’UFA 280 Bio sont les sui-vants:• Teneurs garanties• Vitamination et minéralisation• Part élevée de parois cellulaires fer-mentescibles (ce qui se traduit parune digestibilité plus élevée de la ra-tion totale)

REVUE UFA · 9 2013 81

PAGE BIO

Auteur ChristophGurtner, spécialisteBétail laitier auprès duservice technique UFA, 3052 Zollikofen,www.ufa.ch

Lukas Willener, étudiantà la Höhere Techniker-schule de l’InforamaRütti , a effectué unstage pratique chez UFAet participé à larédaction du présentarticle.

www.ufarevue.ch 9 · 13

L’écoulement jaunâtrerévèle un déficit enénergie rapidementfermentescible.

Page 82: Revue UFA 09/2013

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82 9 2013 · REVUE UFA

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Page 83: Revue UFA 09/2013

Grande première pour les milieuxagricoles qui éditent une bandedessinée! Avec le slogan Proches devous. Les paysans suisses., la BD‹Champs libres› vient de sortir depresse. Vingt-cinq dessinateurs ro-mands y ont collaboré, dont Derib,Mix et Remix, Poussin, Mibé, Man-dril ... Imprimée en 3000 exemplai-res, cette bande dessinée est éditéepar l'Union suisse des paysans, Ago-ra et Agir et réalisée par AnabelleBourquin et Georges Pop. Une ban-de dessinée qui porte bien son nompuisque toute liberté a été laisséeaux créateurs et qui ne manquerapas de réjouir les lecteurs. Commande 10Fr. Agora, av. desJordils 5, CP 128, 1000 Lausanne 6Fax: 021 614 04 78 ou e-mail: [email protected]

«Qu’est ce que c’est»!

L’objet présenté dans la Revue UFA7-8/2013 était un presse-puréeexposé au musée de Ballenberg.C’est Lotti Baur de Rafz qui a fournila bonne réponse.

Concours suisse des produits du terroir

LauréatesEn Suisse romande, 6 paysannesobtiennent le brevet fédéral cetteannée: 3 lauréates proviennent duJura bernois, 1 lauréate de chacundes cantons de Genève, Jura etVaud. Elle recevront leur brevet encompagnie des lauréates et lauréatsdu brevet et de la maîtrise agricole,lors d’une cérémonie commune quise tiendra le 20 septembre 2013 auChâteau de Lucens. 1 agricultrice et15 agriculteurs obtiennent la maî-trise fédérale : les lauréats provien-nent des cantons de Fribourg (5),Jura bernois (4), Neuchâtel et Vaud(3 chacun) et Jura (1). 6 agricultriceset 69 agriculteurs obtiennent lebrevet fédéral. Ils proviennent descantons de Vaud (33), Fribourg(21), Jura (11), Neuchâtel (7), Valais(2) et Jura bernois (1).

C’est pour bientôt!

Le concours suisse et le marché desproduits du terroir est un haut-lieupour la promotion et la présentationdes produits phares du monde rural.Il se déroule du 28 au 29 septembre2013 sur le site de formation agricolede Courtemelon à Courtételle (JU).Le concours accueille 904 produits,qui sont dégustés et notés par un juryd’experts. Au sein de ce dernier, ontrouve Edith Beutler et Judith Kauf-mann pour les produits laitiers, YvesBeuchat et François Leuenbergerpour les produits boulangers et deconfiserie, Sepp Zahner et Willy Ba-ertscher pour les produits carnés ain-si que Patrizia Piccinali et KatharinaBieri-Steck pour les fruits, les légu-mes, le miel et d’autres produits.

Pour les boissons al-coolisées, ce sontByron Catechis etJulien Ducruet quiofficient en tantqu’experts. Commel’explique LionelGilliotte, coordinateur, ce jury d’ex-perts est complété par des consom-mateurs et des personnalités de lagastronomie. Les meilleurs produitsmédaillés de chaque catégorie reçoi-vent un prix d’excellence. Un prix dumeilleur producteur est égalementdécerné. La remise des médaillesd’or, d’argent et de bronze s’ef-fectuera le 28 septembre 2013 dansle cadre d’une soirée de gala.

Pendant que les membres du jury

examinent les produits, un marchédes terroirs bien achalandé accueille130 stands où les producteurs pré-sentent et vendent leurs spécialités.Des ateliers du goût avec dix chefsrenommés et des paysannes suissesattendent les papilles de ceux qui nesont pas encore rassasiés.

www.concours-terroir.ch

La bonnecombinede Pia

L'agriculture en bande dessinée

Gagnant de la Revue UFA 6/2013Les personnes suivantes ont gagnéchacune les deux casquettes Agrisa-no: Paul Blaser de Herdern, StefanDiethelm d’Altendorf, Frédéric Du-voisin de Giez, Rob Gautschi deWangen a. d. Aare, Thomas Lengwi-ler d’Andwil, Carine Liaudat de Châ-tel St. Denis, Stefan Hanfer de Beri-kon, Josef Niffeler de Mauensee,Schosi Kistler de Reichenburg etBeat Stirnimann d’Oberkirch. Vous trouverez les solutions d’assu-rance d’Agrisano et d’USP Assuran-ces à l’adresse www.agrisano.ch ouauprès des succursales cantonalesaffiliées aux chambres d’agriculture.

Sirop de sureau Egrapper 1000g les baies avecune fourchette et les laver. Re-couvrir avec 1200g d’eau et lais-ser tirer 24 heures au réfrigéra-teur. Mélanger et faire bouilliravec 200g de sucre et le jus dedeux citrons. Peser le jus et lais-ser bouillir avec le même poidsde sucre (env.1600g). Remplir àras bord à chaud dans des bou-teilles ou des bocaux préchaufféset les fermer tout de suite. Re-couvrir avec un linge et laisserrefroidir à température ambian-te. Se conserve environ une an-née, sans garantie.

Diluer à volonté avec du théaux herbes ou utiliser commeboisson rafraîchissante avec del’eau fraîche. Le sirop de baies desureau est délicieux lorsqu’on leverse sur une vanille glacée, dupudding ou de la semoule. Lesbaies de sureau renforcent lesdéfenses immunitaires et cal-ment les névrites.

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Page 84: Revue UFA 09/2013

ValérieMieville-Ott

84 9 2013 · UFA-REVUE

L’agriculture suisse doit s’adapter àun contexte économique, politiqueet social très changeant. Ceci n’estpas nouveau, mais le rythme et

l’ampleur des changements interrogentprofondément le fonctionnement fami-lial de l’exploitation agricole, tant ausein du couple qu’entre les générations.Les modes de fonctionnement évoluentet de nouvelles configurations familialesapparaissent, encore très rares il y a 20ou 30 ans: filles reprenant la ferme deleurs parents, maris travaillant à l’exté-rieur sans responsabilité sur la ferme,maris employés de leur épouse cheffed’exploitation, etc. Que nous disent cesdifférentes configurations familiales entermes d’égalité?

Une complémentarité inégali-taire Même si de nouvelles configu-rations familiales émergent, le fonction-nement le plus courant repose sur lacomplémentarité des rôles entrehommes et femmes et entre généra-tions. D’un côté, le mari est le chef d’ex-ploitation, il gère la ferme de manièreautonome, de l’autre son épouse estresponsable du «département de l’inté-rieur» (ménage,tâches éducatives,soins aux enfantset à d’autres per-sonnes de la fa-mille, tâches ad-ministratives) touten donnant des«coups de main» à l’exploitation. Lesgrandes décisions stratégiques sont gé-néralement prises ensemble. Bien sou-vent, la femme exerce par ailleurs unemploi à l’extérieur à temps partiel,principalement par nécessité écono-

mique, mais aussi par désir d’autonomieou pour «sortir» de la ferme. Et biensouvent le père et la mère sont despièces encore essentielles dans la bonnemarche de l’exploitation.D’un point de vue juridique et éco-

nomique, ce modèle ne peut guère êtreconsidéré comme égalitaire: très sou-vent la femme n’a aucun statut sur l’ex-ploitation, sa couverture sociale est la-cunaire, ses tâches sont invisibles et nonrémunérées, son éventuel salaire d’uneactivité extérieure «disparaît» souventdans les comptes de l’exploitation, etc.Cette situation comporte des risquesimportants pour l’épouse en cas de di-vorce ou de décès précoce du mari. Par ailleurs, la complémentarité est à

géométrie variable, certaines étant net-tement plus complémentaires que d’au-tres! Les coups de main entre les sphèresd’activités ne sont pas symétriques: peude maris aident leur femme dans lasphère domestique et éducative. Cetteinégale complémentarité n’est pas sanseffet sur la charge en travail des femmes. Or, ce modèle de complémentarité

inégalitaire est le plus souvent bienvécu, y compris par les femmes. Deux

éléments nous pa-raissent l’expliquer:la qualité du lienconjugal et la recon-naissance obtenue.Beaucoup de pay-sannes sontconscientes des

risques que comporte ce modèle, maiscomptent sur la pérennité du lien affec-tif pour s’en préserver. Autrement dit«tant qu’on s’aime, il n’y a pas de pro-blème !». La reconnaissance est un autreélément central qui rend l’inégalité de

la complémentarité beaucoup plus viva-ble: «mon mari, il ne fait rien ou prati-quement rien dans le ménage, mais ilest très reconnaissant pour ce que jefais. Il me donne une grande estime…J’ai l’impression qu’il voit ce que je fais».Cette reconnaissance au quotidien estparfois plus importante aux yeux de cer-taines que la reconnaissance officielleliée à un statut ou à une rémunération.

Vers des sphères plus auto-nomes Des configurations conju-gales basées sur une séparation strictedes sphères familiale et professionnellese développent. Chacun et chacune ases propres responsabilités, sur l’exploi-tation ou en dehors. Le partage destâches ménagères est plus effectif. Leménage et l’exploitation sont gérés fi-nancièrement séparément. L’éventuelsalaire extérieur de l’épouse restera plusfacilement sur un compte séparé. L’agri-culture devient un métier comme un au-tre ou presque … Le renoncement audon de soi à l’exploitation de la part desjeunes agriculteurs est à la fois reflet del’évolution des mentalités mais aussiune concession à faire s’ils veulent trou-ver une épouse et surtout la garder!

Être cheffe d’exploitation:l’idéal égalitaire? Être femmecheffe d’exploitation pourrait représen-ter un certain idéal égalitaire. Cela peutêtre le cas, du moins pour les femmescheffes encore célibataires ou sans en-fants. Néanmoins, les femmes cheffesdisent toutes devoir faire davantageleurs preuves pour se faire accepter.Pire, elles ont souvent l’impression que«le voisin, il attend de voir qu’on seplante». Est-ce pour cela qu’elles se sen-

LE PROJET AGRIGENRE, financé par le programme national de recherches «Egalité entre hommes et femmes» (PNR60), analyse les transformations des configurationsfamiliales dans l’agriculture suisse.

L’égalité est-elle soluble dansl’agriculture?

VIE QUOTIDIENNE

Comment concilierégalité, réalisationde soi et pérennitéde l’exploitation?

Page 85: Revue UFA 09/2013

UFA-REVUE · 9 2013 85

tent «obligées» de se sur-former encomparaison avec leurs collègues mas-culins? Par ailleurs, dès la naissance desenfants, la complémentarité tend à re-faire surface. Ainsi, nombre de femmescheffes délèguent une partie des tâcheséducatives et ménagères à leur mère,qui joue en quelque sorte le rôle del’«épouse». On voit aussi des maris quidonnent des coups de mains ponctuelssur l’exploitation de leur épouse sansavoir aucun statut officiel. Plus généralement, une femme cheffe

ne pourra quasiment jamais se consacrer

totalement à l’exploitation, sans avoir àse soucier du ménage et des enfants. Si la mise dans le pot commun de l’ap-port extérieur de la femme est fréquenteet peu discutée dans le modèle complé-mentaire, l’inverse n’est souhaité ni parles femmes, ni par les hommes. Jean-Pierre (prénom d’emprunt), mari d’unefemme cheffe d’exploitation, affirme:«S’il faut une machine et qu’il y a unmanque de liquidités, pour moi il n’y apas de souci [à avancer de l’argent].Mais je ne serais pas d’accord de travail-ler pour faire en sorte qu’elle, elle fasse

de l’agriculture. Parce qu’il y a plein deplaces où c’est comme ça: le mari, ilconstruit une ferme, un machin et c’estla dame qui ...». Son épouse surenchérit:«Je ne serais pas d’accord non plus qu’ilinvestisse son argent sur l’exploitation.Parce que l’exploitation, elle doit tour-ner par elle-même. Si elle ne tourne paspar elle-même, il faut arrêter».

Mieux négociés et encouragésL’égalité formelle du 50– 50 est très dif-ficile à réaliser sur une exploitation agri-cole et peut même être perçue commecontreproductive à la bonne marche del’exploitation. Celle-ci paraît beaucoupplus «facile» avec le modèle de la com-plémentarité tel qu’il a été construit etencouragé socialement. Mais la complé-mentarité prétérite clairement certainsmembres de la famille paysanne, lesépouses en premier lieu, mais aussi lespères qui continuent de donner descoups de main à 80 ans ou les mères quigardent leurs petits-enfants trop sou-vent … Comment concilier égalité, réalisa-

tion de soi et pérennité de l’exploita-tion? La réponse à cette question est àtrouver au sein de chaque famille, dechaque couple, dans le cadre d’une véritable négociation. Trop souvent en-core l’attribution des tâches et des res-ponsabilités se fait «par défaut», repo-sant sur une vision stéréotypée de ceque «doit» être un agriculteur ou unepaysanne. Mais l’objectif d’un équilibre mieux

partagé et mieux négocié n’est pas duseul ressort des familles et des individus.Il doit aussi être encouragé par des me-sures politiques volontaires. Dans cesens, les interventions parlementaires(citons notamment la motion d’AliceGlauser, le postulat de Maya Graf, la mo-tion d’Anita Fetz) de ces dernières an-nées sont des signaux forts et encoura-geants. �

VIE QUOTIDIENNE

Auteur Valérie Miéville-Ott, Agridea,Jordils 1, 1006 Lausanne. Le projetAgrigenre est conduit par Yvan Droz etFenneke Reysoo. IHEID Genève, ART et Agridea en sont partenaires.

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L’égalité est àtrouver au sein dechaque famille.Photo: Christian Mühlhausen,

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Page 86: Revue UFA 09/2013

L’économie uruguayenne repose princi-palement sur l’agriculture, l’élevage debétail revêtant une importance prépon-dérante. La viande, la laine et le cuir font

partie des principaux produits agricoles expor-tés par l’Urugay. Le Brésil est quant à lui lepays de tous les superlatifs. En termes de sur-face et de population, c’est le cinquième plusgrand pays de la terre. Avec 192 millions d’ha-bitants, c’est également l’Etat le plus peupléd’Amérique du Sud. En termes de produit in-térieur brut, le Brésil est la sixième économiemondiale. L’agriculture est axée sur les expor -tations, moderne et efficace.

Le programme

1ère jour: Zurich – Montevideo Le soir, embarquement avec Air France viaParis à destination de Montevideo.

2e jour: MontevideoArrivée à Montevideo aux alentours de midi.Après s’être rafraîchi, le groupe de voyageurseffectuera une tournée dans la ville de Mon-tevideo, la capitale de l’Uruguay. Montevi-deo est située à proximité de Rio de la Plata.Repas du soir dans le port et séjour de troisnuits à l’Hotel située au centre de la ville.

3e jour: Colonia Suiza – Nueva HelveciaVisite de la colonie « Nueva Helvetica », quiest située à 100 km de là. En Urugay, cette

colonie est considérée comme un modèle.Les voyageurs visiteront des petites exploi-tations, des fermes ainsi qu’une fromagerie.

4e jour: Canelones – Punta del este Les visiteurs partiront à destination de FincaBaieca, où des olives sont cultivées dans uneexploitation familiale. Après une dégusta -tion, il s’agira de partir à destination de Puntadel Este. Les participants auront le temps deprendre un bain dans la mer. Le repas du soirsera pris chez la famille Reichert à Balneario.

5e jour: Florida – Cerro Colorado –TrinidadDépart avec les bagages à destination du ha-ras de Tornero. L’après-midi, une présenta -tion sera organisée au haras. L’après-midi, unferme d’élevage de moutons située à proxi-mité ouvrira ses portes aux visiteurs. Deuxnuits sont réservées à Trinidad.

6e jour: Trinidad – Young – Trinidad De nombreux ménonites habitent encoreplus au Nord, dans la région de Young et ypratiquent l’agriculture. Les participants auvoyage auront l’occasion de visiter une fermelaitière ainsi que la fabrique de lait Claldy. Vi-site chez un apiculteur. Repas du soir.

7e jour: Trinidad – Mercedes –Colonia de SacramentoPoursuite du voyage à destination de Merce-des où les participants auront l’occasion devisiter une exploitation d’engraissement(Feedlot) qui engraisse jusqu’à 20000 bovinsen période de pointe. En soirée, poursuite duvoyage jusqu’à Colonia de Sacramento etnuit à l’hôtel Costa Colonia.

8e jour: Colonia – Montevideo –Porto Alegre Durant le trajet de retour vers Montevideo,visite de l’exploitation de bovins de Kiyù suivil’après-midi d’un vol à destination de PortoAlegre (Brésil). Lors du transfert vers l’hôtel,possibilité d’effectuer un bref tour de ville àdestination de la baie et du stade football(Coupe du monde). Hébergement pour unenuit à l’hôtel Swan, y compris un repas bré-silien typique.

9e jour: Porte Alegre – Canoas –Bento Gonçalves Le matin, visite de la fabrique Massey Fergu-son (tracteurs) et du grand marché de fruits,légumes et fleurs à Ceasa. Durant le voyageà destination de Bento Gonçalves, halte in-termédiaire chez Curtume Ritter qui exploiteune tannerie. Hébergement et repas du soirà Bento Gonçalves.

10e jour: Bento Gonçalves – VacariaLa région viticole entourant Bento Gonçalvesa été fondée en 1875 après l’arrivée des im-migrants venant d’Italie. Ici, les participantsau voyage auront l’occasion de visiter la coo-pérative d’Aurora, qui fut la première et laplus grande coopérative viticole du Brésilavec plus de 1000 membres et une produc -tion de 16 millions de litre de vin par année.L’après-midi, poursuite du périple jusqu’àVacaria, une région arboricole typique duSud du Brésil, pour visiter le domaine de lafamille Sozo

11e jour: Vacaria – Florianopolis Après le petit déjeuner, visite d’une exploita-tion pratiquant la culture des baies (fraises ettomates Cherry). L’après-midi, poursuite duvoyage à destination de Florianopolis. Héber-gement pour deux nuits sur la plage de Flo-rianopolis.

12e jour: Florianopolis Journée pour se reposer, nager et se prome-ner.

13e jour: Florianopolis – CuritibaVoyage le long de la côte à destination de Cu-ritiba, un des meilleurs exemples de planifi-cation urbaine réussie. Parcours en ville. Hé-bergement pour deux nuits à l’hôtel Slaverio.

14e jour: CastrolandaDans la région de Castrolanda, les visiteursauront l’occasion de voir une ferme laitièreintéressante et pratiquant les grandes cultu-res (maïs, soja, riz).

15e jour: Curitiba – Rio de Janeiro Après-midi libre. Ensuite vol à destination deRio de Janeiro. Hébergement pour deux nuitsà l’Hotel Royal Rio, situé à proximité de la cé-lèbre plage de Copa Cabana.

16e jour: Rio de Janeiro Tour d’une journée à travers une des plus ex-citantes villes du monde et visite d’un desmonuments phare de Rio, le Corcovado avecson immense statue du Christ. Le soir, repasd’adieu typique agrémenté d’une présenta -tion typique de samba.

17e jour: Rio de Janeiro – ParisMatinée libre. Le soir, transfert à destinationde l’aéroport et vol retour à destination del’Europe.

18e jour: Paris – Zurich Arrivée à Paris, changement d’avion et arri-vée à Zurich en début d’après-midi.

Vivre et apprécier l’Amérique du SudVoyage 1: 9. – 26.1.2014 | Voyage 2: 23.1. – 9.2.2014 | Voyage 3: 30.1. – 16.2.2014

86 9 2013 · REVUE UFA

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Page 87: Revue UFA 09/2013

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• taxes de séjour et environnementales ainsique suppléments pour le kérosène (actu-ellement Fr. 635.–).

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Ne sont pas comprises:• Coûts de l’assurance annulation.• Pourboires ainsi que boissons, éventuellesdépenses personnelles, cadeaux etc.

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Buzios est une des plus belles presqu’îles dupays située à environ 190 km au Nord de Riode Janeiro. La ville est considérée comme leSaint-Tropez du Brésil avec son architecturetypique de villages de pêcheurs, ses nom-breuses possibilités d’achat, ses restaurantsOpenair et ses bars servant des mets brési-liens typiques et internationaux. Hébergement dans un hôtel 3 étoiles 1/2, à5 minutes de la belle plage de sable. L’hôteldispose d’un restaurant, d’un bar et d’unepiscine.

Nombre de participants mininal: 8 personnes par voyage.

Informations générales

ClimatEn raison de la situation géographique, enUrugay et au Brésil, les saisons sont inverséespar rapport à l’Europe, ce qui signifie quel’été dure de la mi-octobre à la mi-mai. Lestempératures moyennes oscillent entre 25 et35°C. Il faut s’attendre à de brèves pluies oc-casionnelles mais abondantes. Les tempéra-tures restent assez constantes.

Formalités Pour effectuer ce voyage, les citoyens suissesdoivent disposer d’un passeport valable aumoins 6 mois après l’échéance du voyage.Un visa n’est pas nécessaire. De même, au-cun vaccin n’est prescrit. En cas de changement de vol, des change-ments de programme demeurent réservés.

VersementAprès réception de l’inscription, les partici-pants recevront une confirmation avec unbulletin de versement devant le permettred’effectuer un acompte de Fr. 800.–

InscriptionInscription à l’aide du talon-réponse annexéjusqu’au 15 octobre 2013. Le nombre departicipants étant limité, les inscriptions se-ront prises en compte selon leur ordre d’ar-rivée.

AnnulationEn cas d’annulation, la participation auxfrais s’élève à 50% du prix forfaitaire dansles deux mois qui précèdent le voyage, à

Talon d’inscription au voyage d’étude de la Revue UFA en Urugay et au Sud du Brésil en 2014, à envoyerd’ici au 15 octobre 2013 au plus tard à : Revue UFA, voyage des lecteurs, case postale 344, 8401 Winterthour

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REVUE UFA · 9 2013

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Page 88: Revue UFA 09/2013

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Page 93: Revue UFA 09/2013

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EdithBeckmann

Attrayant en pot et en parterre:

l’ail d’ornement à feuilles larges.

Photo: IZB

Source de nectarconvoité: l’ail

d’ornement attire lesabeilles en masse.

Photo: Michael Baudy/pixelio.de

Invitation à un bal fleuri

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AVEC L’AIL D‘ORNEMENT (allium) le succès est garanti! Mais seulement au printemps, quand les fleurs comestibles en pot, en parterre ou en vase invitent à un merveilleux bal fleuri. La plantation doit intervenir idéalement entre fin septembre et novembre, tant que le sol n’est pas gelé.

L’ail d’ornement géant (allium gi-ganteum) aux imposantes fleurs dela taille d’un ballon de foot dépassel’imagination. Les fleurs trônent

majestueusement en juin et juillet surleurs tiges et semblent flotter entre cielet terre.L’allium «Globemaster» mesure près

de 1m. Son inflorescence sphériqued’un diamètre de 15 à 20 cm se com-pose d’innombrables petites étoiles vio-let foncé. Elles s’ouvrent pendant des

semaines en juin et juillet. Il est possiblede sécher les fleurs et des les peindre decouleur afin de bien les décorer.

Miniatures pour bacs et jardi-nières La ciboulette, son proche pa-rent, est adorable. Ses fleurs ont la tailled‘une cerise. Parmi elles existe unegamme intéressante qui parade avec desfleurs en forme de boules ou de para-pluie et durant longtemps. La taille destiges varie entre 30 et 75cm. La couleurla plus réputée est un violet rougefoncé, mais il existe aussi des variétésaux fleurs blanches et même bleues. L’ail doré (allium moly) aux rayon-

nantes fleurs étoilées jaunes sort du lot.Il se multiplie de lui-même par semis etpetits bulbes. Sous les bosquets clairse-més il forme un tapis de fleurs doré écla-

tant en mai et juin. Avec max. 30 cm dehaut, l’ail doré brille même en pot.Cela vaut aussi pour l’ail d’ornement

à feuilles larges (allium karataviense). Ildoit son nom aux larges feuilles gris-vertsur lesquelles apparaissent en avril etmai des fleurs blanches avec un peu derose et qui sont de la taille d‘une ballede tennis. Atteignant juste 25cm dehaut, il doit être placé au premier plandans le parterre.

Attrayant dans l’assiette et envase Conseil: pour les espèces d’al-lium, lisez les indications mentionnéessur l’emballage concernant la profon-deur de plantation et l’espacement;tous deux dépendent de la taille dubulbe et de la croissance!Pour les gourmets: les fleurs de l’ail

d’ornement, au doux goût d’oignon,sont, comme celles de la ciboulette, co-mestibles. Bien sûr, seules les fleurs is -sues d’une culture biologique sont con-sommables; en aucun cas celles debouquets achetés! �

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Défeutrez (peignez), apportez de l’engrais et arrosez les surfaces degazon endommagées par la chaleur. Semez à neuf les en droitsfortement abîmés et maintenez humide jusqu’à la germination.

• Semez le rampon pour l’hiver de mi-septembre à mi-octobre. Lesgraines ayant besoin d’un endroit sombre pour germer, recouvrez lessemis de fougères fraîches: elles sèchent jusqu’à l’apparition de lapremière verdure, puis servent de paillis.

• Plantez pensées, giroflées jaunes et pâquerettes (bellis); ajoutez-y les fleurs à bulbe qui fleuriront au printemps.

• Récoltez les noisettes tôt, sinon les écureuils seront plus rapides!!

• Mettez de l’engrais sur les fraisiers, ôtez les rejets et les feuillesmortes. Plantez de l’ail et des oignons dans les espaces.

Splendeur étoilée : des milliers de fleurs se regroupent en boule.

Photo: Christoph Anzenhofer/pixelio.de

CÔTÉ JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est une jardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

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Ruedi von Rotz (36) et sa familleà Kerns, Ct. d’Obwald

apprécie la vie de famille. Au total, 4 gé-nérations habitent sur l’exploitation.«Bien entendu, il arrive parfois que nousrencontrions des problèmes» expliqueRuedi «mais nous faisons preuve de to-lérance les uns envers les autres et nousnous aménageons des espaces de li-berté». Les parents étant en mesure dedonner de bons coups de main sur l’ex-ploitation, Ruedi travaille encore dansune entreprise de jardinage pendantl’été. En hiver, Ruedi ouvre les pistes deski de Melchsee Frutt. Cet agriculteurpolyvalent préférerait pourtant vivre àplein temps de l’agriculture. Ruedi a re-pris l’exploitation il y a cinq ans et a en-gagé ses parents en tant que collabora-teurs. Il consacre le peu de temps libredont il dispose pour répéter une fois parsemaine au club de Jodel «Echo vomMelchtal». Ruedi caresse le rêve deconstruire une stabulation libre pourses vaches dans les années qui viennent.Actuellement, c’est la porcherie qui su-bit des transformations, Ruedi accor-dant beaucoup d’importance au bien-être animal.

Anna Steindl

Ruedi est polyvalent: père de famille, agriculteur,

jardinier et yodleur.

Le calme est synonyme de force

Ruedi (36) travaille lorsque d’autres per-sonnes partent en vacances. Noussommes assis dans le jardin idylliqued’une magnifique ferme suisse typiqueà Kerns (OW), avec vue sur les mon-tagnes de Suisse centrale. Les vaches deRuedi pâturent sur un alpage situé àproximité. En été, ses parents s’occu-pent de l’alpage alors que Ruedi soigneles porcs d’engraissement et prend encharge les travaux des champs. Martina(31 ans), son épouse, donne souvent uncoup de main sur l’exploitation alorsque leurs deux enfants, Joel (5.5) etLena (2.5) s’occupent des lapins. Ruedi

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94 9 2013 · REVUE UFA

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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106. La présenteédition comprend le cahierspécial «Les paysannes ont desdroits».

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

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