Revue UFA 2/2011

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Periodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 2/ 2011 Contrôles d’exploitation Page 13 Installation fixe ou actif mobilier? Page 24 Revenu du travail dans les céréales Page 34 Le taux de mise bas est décisif Page 66 Focus: la fertilité 45

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Periodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 2/ 2011

Contrôles d’exploitationPage 13

Installation fixe ouactif mobilier?Page 24

Revenu du travaildans les céréalesPage 34

Le taux de mise bas est décisifPage 66

Focus: la fertilité 45

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FENDT 207 Vario 70 CV 51 kW

FENDT 208 Vario 80 CV 59 kW

FENDT 209 Vario 90 CV 67 kW

FENDT 210 Vario 100 CV 73 kW

FENDT 211 Vario 110 CV 81 kWPuissance maximale celon ECE R24

FENDT 200 Vario – polyvalent, compact, à transmission continue...

Actuellement, dans le monde entier, plus de 100000 transmissions Vario travaillent en conditions pratiques chez des agriculteurs ou des entrepreneurs en travaux agricoles. La rentabilité, l’efficacité et le confort de conduite des FENDT Vario restent inégalés jusqu’à aujourd’hui. Dans la classe des tracteurs compacts standards, c’est aussi le moment de faire le pas: il est temps de passer au nouveau FENDT 200 Vario. Vivez la technologieimbattable des FENDT Vario dans la classe de puissance de 70 à 110 CV et laissez-vous convaincre par la transmission continue ainsi que par un dispositif de commande d’une simplicité extraordinaire.

…le Vario des Alpes

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Dès à présent, 100 pour cent de Vario chez FENDT.

GVS-Agrar AG, CH-8207 Schaffhausen Tél. 052 631 19 00, Fax 052 631 19 [email protected], www.gvs-agrar.ch

2800 Delémont, Umatec

2854 Bassecourt, GVS Agrar Jura SA

1906 Charrat, Etablissements Chappot SA

1415 Démoret, René Bovay SA

1564 Domdidier, Umatec

1037 Etagnières, Etrama SA

1262 Eysins, F.& J. Dubois Sàrl

1733 Treyvaux, Umatec

1137 Yens, Kufferagri Sàrl

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EDITORIAL

La fertilitédans les troupeaux de vaches laitières dès page 45

FOCUS

Elément d’inventaire ou bien immobilier? Comment estimer les installations d’irrigation en cas de reprise dudomaine? 24

Brèves 19Agencement pour des courettes pauvres en émissions 20Nouveaux produits 26

Les femmes dans la vie publiqueStyle, habillement et présentation 76

Brèves 75Côté jardin: la taille des arbustes 80Menu de carnaval de Theres Halter 85Peter Reinhard aime son métier d’agriculteur 86

AgneauxSevrage à cinq semaines? 72

Brèves 43Page bio: Aliments UFA avec oligoéléments organiques 50UFA actuel: les pages de l’éleveur 57Quel matériau utiliser pour les chemins de pâturage? 61Quel est le secret des exploitations qui ont peu de cellules? 62Porcelets: une complémentation précoce réduit le stress 64UFA 2000: Apprendre des meilleurs 66Elevage porcin: Caractères de production et leur rentabilité 68Vaches mères: Produire de la qualité en zone de montagne III 70

Dégâts d’animaux dans les herbagesComment rénover au mieux les prairies endommagées? 30

Brèves 28Forte propagation de la pyrale du maïs 32Revenu du travail dans la céréaliculture à l’avenir 3435 ans de partenariat entre frigemo et McDonald’s Suisse 38Les analyses de sol fournissent des indications importantes 40Choix variétal pour le tournesol et les légumineuses à graines 42

Fromageries à la fermeTout est axé sur le client 10

Brèves 9Les bonnes et les mauvaises années 12Valable même sans signature 14Le sondage du mois 16

La formation dans le quotidien professionnelOrientée solution, efficace et pratique 4

Décisions du Conseil d’administration de fenaco 4Agenda 5En un mot par Christian Tschudin 5

Contrôles inopinés Les contrôleurs ont le droit d’entrerà la ferme et dans l’étable même enl’absence du chef d’exploitation.

Stabulations libres etémissions Les stabulations libres engendrentune augmentation des émissions d’ammoniac.

Eviter une rupture de la croissanceUn affouragement complémentaireprécoce des porcelets réduit le stress au sevrage.

Céréaliculture suisseComment va évoluer à l’avenir le revenu des céréaliers dans des conditions cadres différentes?

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Alors que pour les vachesmères, le fourrage de basepeut être complémentéuniquement avec desminéraux, les veaux ont quantà eux besoin de concentrés.Photo: Matthias Roggli

[email protected]

Récemment, des personnalités dumonde agricole ont émis l’idée dedéfricher la forêt à l’avenir afin derendre de nouvelles surfacescultivables pour l’agriculture. Cetteidée a été inspirée par la pertecontinuelle de terrain inhérente à lacroissance effrénée de la population.

En Suisse, les surfaces forestièressont protégées. Vu que les sitesimproductifs sont de moins enmoins utilisés par l’agriculture etqu’ils sont envahis par la broussaille– puis par la forêt – on assiste dansnotre pays à une croissance annuellede 0.4% de la surface forestière. Vusous cette angle, cette requête estlégitime si l’agriculture indigèneveut continuer à nourrir au moins50% de la population résidante àl’avenir.

En plus de la surface cultivéenécessaire, il est égalementindispensable que les produitsindigènes puissent disposer d’unepart de marché élevée. Mais en cetteépoque d’ouverture des frontières,cela ne va pas forcément de soi.Dans cette perspective, la collabora-tion entretenue depuis plus de 35ans maintenant entre frigemo etMcDonald’s constitue un bonexemple. Depuis l’inauguration dupremier restaurant McDonald’s enSuisse en 1976, les deux entreprisestravaillent en partenariat. Cettecollaboration, basée sur la confiancemutuelle, n’en reste pas moinssolide et se manifeste par exemplepar le fait que cette année, McDo-nald’s n’a pas simplement importéde l’étranger les quantités depommes de terre de la variété«Innovator» qui lui manquaient,mais a exceptionnellement couvertses besoins avec d’autres variétés.Une collaboration en partenariat quifinalement profite également auxproducteurs suisses de pommes deterre (page 38).

Roman Engeler

SOMMAIRE

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Robot de traite

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VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACOACTUALITÉ

Nouvelle construction LANDI Lors de sa dernière séance, le conseild’administration de fenaco a approuvéun crédit de 9.6 mio. de francs pour leprojet de nouvelle construction de laLANDI Arc Jura SA sur le site de «PréDomont» à Alle (JU). Ce projet vise à sé-parer le commerce agricole et l’ateliermécanique du commerce de détail, ac-tuellement sur le même site. Le nouveaubâtiment s’étendra sur une surface de12 700 m2 et comprendra un magasin

LANDI avec station-service Agrola,TopShop et Car-Wash. Le début des tra-vaux est soumis à l’approbation duchangement de zone qui sera décidé aumois d’août 2011.

Le film fenaco à nouveau priméLe film fenaco «Retour vers le futur», quis’était déjà vu décerner le prix suissepour les films dans le domaine de la pu-blicité, de l’industrie et de l’entreprise,a reçu une nouvelle distinction. Pour la

Le groupe fenaco-LANDI se com-pose de fenaco société coopéra-tive, de ses sociétés filles (parexemple Semences UFA, UFA SA,

Landor et Agrola) ainsi que des LANDImembres régionales. Ses statuts stipu-lent notamment que le groupe fenaco-LANDI a pour mandat de favoriser lesconditions économiques des agricul-teurs. Aujourd’hui, chaque agriculteur

presse spécialisée de tout ce qui toucheaux derniers développements concer-nant l’agriculture. La Revue UFA appar-tient à fenaco et est le périodique agri-cole le plus lu des agriculteurs suisses. Eneffet, 91% des agriculteurs alémaniqueset 87% de leurs collègues romands la li-sent. La Revue UFA fournit des conseilspratiques pour l’ensemble de l’exploita-tion, que ce soit dans le domaine del’économie d’entreprise, du droit, descoûts, en passant par les aspects de technique de production tels que la pla-nification des cultures, la protection vé-gétale, la détention animale, l’affourage-ment ou les conseils en économiefamiliale. Des spécialistes reconnus issusdu monde de la vulgarisation et de la re-cherche publient régulièrement les der-nières connaissances émanant de leurssecteurs respectifs et élaborent des fichestechniques. La Revue UFA est gratuitepour tous les agriculteurs et chaque arti-cle peut être consulté gratuitement àl’adresse www.ufarevue.ch

ORIENTÉE SOLUTION, EFFICACE ET PROCHE DE LA PRATIQUE Diriger uneexploitation agricole est une tâche exigeante. Il faut disposer d’un grand nombre deconnaissances et, pour parvenir à relever tous les défis qui se posent, de connaissancesapprofondies dans des domaines bien spécifiques. Celui qui cherche conseil trouvera ce dont il a besoin, notamment auprès du groupe fenaco-LANDI.

La formation au quotidien

4 2 2011 · REVUE UFA

apprend dès le début de sa formationquelles sont les bases économiques dé-terminantes pour réussir, à savoir le sol,le capital, le travail et le savoir-faire.

Le sol correspond à l’exploitation agri-cole que le père a remise à son fils alorsque le capital est fourni par les banqueset les caisses de crédit agricoles. Cesdeux agents de production dépendentgénéralement de facteurs familiaux ousont donnés par la taille de l’exploita-tion. Quant au travail et au savoir-faire,l’agriculteur dispose d’une certainemarge de manœuvre. Il décide de sontravail, de la production, des branchesd’exploitation, des techniques à utiliseret s’informe sur ces questions (savoir-faire). En association avec les servicescantonaux de vulgarisation agricole etles chambres d’agriculture notamment,le groupe fenaco-LANDI est à même deconseiller et d’informer les agriculteurs.

Presse spécialisée Près des deuxtiers des agriculteurs s’informent via la

première fois à Cannes, le Cannes Cor-porate Media&TV awards a été décerné.Dans la catégorie «Marketing», ce film aainsi été récompensé par un dauphind’argent (2e rang). La compétition por-tait sur 352 films issus de 27 pays diffé-rents.

Urs Steiner, directeurde production, fait

visiter la fabrique UFAde Sursee aux élèves.

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TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

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Internet a également les faveurs desagriculteurs pour accéder aux informa-tions désirées. Internet ne sert toutefoispas seulement à informer: il s’agit éga-lement d’une plate-forme permettantun transfert rationnel des données. Lescommandes peuvent ainsi être passéesrapidement via www.landi.ch et lessites Internet des LANDI membres ré-gionales. De la même façon, Agro-Twin-

Fakturatransfer facilite le travail decomptabilisation.

Services techniques Les conseilsfournis par fenaco et ses sociétés fillessont professionnels et axés sur les résul-tats. «Nous proposons un conseil global»,explique Werner Kuert, chef du départe-ment Production végétale de fenaco,pour résumer la philosophie de fenaco.

UFA, Anicom, Semences UFA et Landor sontprésents à la Tier & Technik 2011 avec un nouveau

stand qui présentera les innovations et les points forts desdifférents assortiments. On peut mentionner en particulier le trio

gagnant d’aliments porcelets UFA, des prestations modernes dans lecommerce d’animaux, les matelas chaux-paille ainsi que les semences

herbagères Highspeed. Le salon Tier & Technik se tient du 24 au 27 févrierà St. Gall et est un rendez-vous très apprécié

des agriculteurs.

Qui n’avance pas reculeLa réussite personnelle passe par laformation continue. Se former signifieacquérir les outils, les capacités et lesvaleurs nécessaires et pouvoir lesmettre en œuvre dans la pratique. Anotre époque où tout va très vite, laformation et la formation continue sontun impératif tant au niveau profession-nel que personnel, que ce soit auniveau du couple, de la famille, de lasociété, de la politique ou des loisirs.Que l’on soit jeune ou vieux, on se doitd’être ouvert, intéressé et toujours prêtà apprendre. Le groupe fenaco-LANDIoffre une large palette de formations etde formations continues, ce qui estfinalement aussi dans l’intérêt de nospropriétaires, les agriculteurs suisses. Atous les niveaux de la production, de latransformation et de la commercialisa-tion, il est indispensable de disposer despécialistes parfaitement formés quisoient en mesure d’appliquer le mandatqui nous est confié. C’est seulementainsi que les conditions économiquesdes agriculteurs pourront être durable-ment favorisées. Depuis plusieurs dizaines d’années, legroupe fenaco-LANDI met en place descours de formation, en collaborationavec des tiers et tout particulièrementles écoles d’agriculture. Ces cours sontconstamment adaptés aux dernièresconnaissances dans le domaine de larecherche et à l’évolution de lapratique. Les résultats émanant de nospropres essais (UFA Bühl, essais enproduction végétale) sont par ailleursrapidement et directement portés à laconnaissance des utilisateurs. Laformation interne de nos cadresdirigeants compétents nous assure unelongueur d’avance sur un marché trèsdisputé. Tous les responsables dugroupe fenaco-LANDI s’engagentpersonnellement et sous les formes lesplus diverses dans le domaine de laformation, selon la devise «la formationest l’affaire du chef».

Christian TschudinMembre de la direction

Journées UFA 2000 Suisse romande23 février 2011 à 10h00 au buffet de la Gare, MoudonUne tombola permettra de remporter une jeune truie Primero du programme UFA 2000

Journées organisées par UFA, Bio Suisse et les vulgarisateurs biosur les «opportunités offertes par la production animale bio».Les services techniques UFA tirent au sort, parmi les inscriptions qui lui parviendront à temps, quatre bons pour de l’aliment d’une valeur de 150 Fr.

Assemblées des délégués fenaco à Lausanne le 22 juin 2011

Suite à la page 6

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FENACOACTUALITÉ

6 2 2011 · REVUE UFA

Pour lui cela signifie que l’assolement, lesite, la variété, la fumure, la protectiondes plantes et la technique de semis sonttoutes globalement intégrées à la ré-flexion. L’objectif premier consiste à aiderl’agriculteur à trouver une solution éco-nomique. Jean-Paul Krattiger, chef de Se-mences UFA Suisse romande estime quec’est le cas. «Nous ne sommes pas axés

sur le profit mais désirons surtout aiderl’agriculteur à trouver les solutions opti-males». Avant d’ajouter: «notre conseiltechnique existe depuis de nombreusesannées et est axé sur la durabilité. Noussommes quotidiennement confrontés àdes problèmes pratiques au niveau de laproduction et développons sur place lessolutions adéquates avec les agriculteursconcernés». Pour lui, le fait de demanderconseil est un gage de professionnalisme.En tant qu’entrepreneur, l’agriculteur dé-cide de manière indépendante s’il veutappliquer ou non ce que son conseiller luipropose.

fenaco joue également un rôle impor-tant en tant que lien entre la pratique etles stations de recherche, ajoute Jean-Paul Krattiger. Le contact avec les écolesd’agriculture est également particulière-ment souhaitable selon lui, surtout dansle domaine de la technique de culture etvariétale.

Les conseillers de Semences UFA, fe-naco protection des végétaux, LandorNutrition des plantes et du service tech-nique UFA transmettent les connais-sances qu’ils acquièrent à l’occasion decours et de séminaires. Ces manifesta-tions et plus particulièrement les visitesde cultures sont organisées en partie parles LANDI membres régionales ainsi queles centres de formation continue. A cetteoccasion, les organisateurs n’hésitent pasà tenir compte de ce qui se fait au-delàdes frontières et à donner la parole à desexperts étrangers.

Partenariat Les écoles d’agricul-ture manifestent de plus en plus d’inté-rêt pour le groupe fenaco-LANDI cesdernières années. Bon nombre d’élèvesont la possibilité, dans le cadre de leurformation, de visiter des sites de trans-formation appartenant au groupe fe-naco-LANDI. Ils peuvent notamment lefaire dans le cadre du cours d’hiver pro-posé par le centre de formation profes-sionnel d’Hohenrain, qui a fait visiter àses élèves le site de fenaco à Sursee.Après avoir visionné ces installations,un futur agriculteur s’est montré en-thousiaste: «j’ai beaucoup apprécié lavisite, nous avons été accueillis à brasouverts et très bien informés. Nousavons passé une matinée intéressantequi est passée très vite et qui nous apermis de constater le parcours suivipar les denrées agricoles, de la récep-tion du produit brut au produit fini». Unautre élève s’est quant à lui montréétonné de la diversité de fenaco alorsqu’un troisième a expliqué que la visitelui avait permis de comprendre que cesusines étaient bel et bien propriété desagriculteurs. Lors de la visite, les élèvesétaient accompagnés d’un responsabledu centre agricole d’Hohenrain (BBZNHohenrain), Markus Höltschi, qui ex-plique que «tous les acteurs sont deplus en plus conscients de la relationpartenariale qui existe entre la vulgari-sation officielle, l’école d’agriculture etle groupe fenaco-LANDI. En tant quevulgarisateurs officiels nous abordonsles questions qui ont trait à l’économie d’entreprise, aux conceptsstratégiques, aux reconversions d’ex-ploitation ainsi qu’aux questions decoopération et de remise d’exploita-tion. Avec ses sociétés filles, fenacofournit des conseils approfondis dans ledomaine de la technique de produc-tion, établit des plans d’affouragementet aide à solutionner différents pro-blèmes dans le domaine de la produc-tion végétale et de la fumure. En ce quime concerne, je me concentre sur lesquestions économiques et notammentla réduction des coûts. A cette occa-sion, je constate que les vulgarisateursofficiels et les collaborateurs du groupefenaco-LANDI poursuivent des objec-tifs similaires: nous cherchons tous àtout mettre en œuvre pour que les agri-culteurs réussissent sur le marché.» �

Apprendre au quotidienDe nombreuses LANDI fêtent aujourd’hui leurs 100 ans, voire mêmeleurs 125 ans d’existence. Dans quelle mesure ont-elles contribué à laformation des agriculteurs? «Les coopératives ont joué un rôle décisifdans la transmission de connaissances en milieu rural», explique PeterMoser, directeur des Archives d’histoire agraire à Berne. «Dans le cadrede la création de coopératives au niveau local, beaucoup d’agriculteursont appris comment créer une organisation, élaborer des statuts etrédiger des protocoles. Cela leur a également permis de réaliser que lesefforts communs avaient un impact direct sur la situation individuellede chacun». Le mouvement coopératif a permis aux agriculteurs departiciper à la vie politique, économique et sociale. Le cours «Coopéra-tives agricoles» a d’ailleurs longtemps fait partie intégrante des coursdispensés à l’Ecole d’agriculture. Après la deuxième guerre mondiale,les LANDI sont également devenues une plate-forme de connaissancesen faveur des agriculteurs pour tout ce qui touche aux produitsphytosanitaires. Les coopératives agricoles ont été l’un des liens les plusimportants entre la société industrielle et l’agriculture paysanne; ellesont notamment dispensé des connaissances scientifiques en ce quiconcerne le fonctionnement du marché dans le milieu agricole et, enretour, permis de faire bénéficier la société de la précieuse expériencedont disposent les agriculteurs. «Nous sommes réellement devenusconscients de ce lien étroit depuis que de nombreuses organisationspaysannes ont informatisé leurs archives», explique Peter Moser avantd’ajouter que de nombreuses informations concernant l’importance dumouvement coopératif restent encore méconnues parce que certainesarchives ne sont pas encore informatisées.

Pour en savoir plus sur les archives d’histoire agraire: www. agrararchiv.ch

Formation continue ausein du groupe fenaco-

LANDI au travers devisites d’entreprises,

de visites de cultures,de résultats d’essais et

de séminaires.

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C’est le temps du changement.

Nouvel Agrofarm TTV.Passez à la vitesse supérieure.

Facilité d’utilisation, confort et très haute capacité de traction :La nouvelle transmission compacte TTV.

Le nouvel Agrofarm TTV conjugue faible consommation et confort de conduite. Il s’agit du premier tracteur compact équipé d’une trans-mission à variation continue. Modernes et éco-nomiques, les moteurs DEUTZ délivrent jusqu’à 109 cv (80 kW), une puissance disponible sur une large plage de régime pour l’exécution de travaux lourds. L’Agrofarm TTV bénéficie égale-ment d’une capacité de traction exceptionnelle grâce à la gamme « travaux lourds » de la trans-mission et au mode automatique qui favorise la sobriété. De plus, il est équipé d’une nouvelle cabine très spacieuse, assurant un maximum d’ergonomie et de confort. Il est temps de passer à la vitesse supérieure. Pour tout rensei-gnement, consultez votre concessionnaire.

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Manifestations en plein airsur des terrains agricolesDes fêtes familiales, des open airs etdes concerts sont organisés en hiver

GESTIONBRÈVES

Les agriculteurs se muent en entrepreneursSix couples d’exploi-tants se sont inscritspour la formation d’en-

trepreneur ARC à l’Inforama Berne.Durant la première journée decours, ils ont été sensibilisés à l’es-prit d’entreprise. A l’aide de l’outild’analyse SWOT, les participants aucours ont appris à utiliser un instru-ment simple pour développer unestratégie adéquate. La seconde jour-née était consacrée à la mise en œu-vre sur les exploitations indivi-duelles.

Lors de cette journée, les partici-pants ont également discuté inten-sivement de la planification à moyenet à long terme. Tous étaient d’ail-leurs d’avis que la planificationjouait un rôle décisif. Comment ac-corder suffisamment d’importance àcette question lorsque l’on est com-

plètement débordé de travail ? Libé-rer du temps pour suivre un cours deformation en entreprise ARC est sû-rement un premier pas dans labonne direction.

L’après-midi, un couple de chefsd’exploitation était invité. Les parti-cipants au cours ont préparé desquestions par groupe de deux et in-terviewé ensuite le couple d’exploi-tants. Après le départ des invités, ladiscussion a fait l’objet d’une ana-lyse, dans le but d’en tirer des en-seignements en matière d’espritd’entreprise.

Dans les années à venir, il faut s’at-tendre à des mesures d’économiedrastiques de la part des pouvoirs pu-bliques, ce qui ne restera pas sansconséquences sur le soutien accordéaux constructions agricoles. Dans lecanton de Berne, des priorités serontfixées et les seuils d’octroi seront re-levés, alors que la rentabilité des pro-jets gagnera encore en importance.C’est ce qui émane du document«Stratégie 2014 en matière d’amélio-rations structurelles», qui est entré envigueur au 1er janvier 2011.

Dans le canton de Berne, de nom-breuses fromageries doivent égale-ment être modernisées. Un soutienefficace est difficile à mettre en place,de nombreuses demandes étant blo-quées par des oppositions. Franz Ho-fer, responsable des constructionsauprès de la Caisse de crédit du can-ton de Berne, le regrette amèrement.Surtout parce que les projets de fro-magerie représentent un soutien ef-ficace pour les producteurs de lait etles zones rurales. Il explique égale-ment que «seuls des projets régio-naux coordonnés bénéficient d’unsoutien à fonds perdus. Ces projetsdoivent s’intégrer de façon logiquedans les structures de fromagerie ré-gionale. L’impact du nouveau projetsur les fromageries environnantesdoit être analysé par le requérant etprésenté dans un businessplan. Dansde tels projets, mieux vaut donc êtreconstructif et chercher la discussionpour éviter des oppositions.»

La Chambre d’agriculture du Can-ton de Berne est consciente de cetteproblématique. Son gérant, DonatSchneider, indique que la clause quiprévoit que les projets régionaux nedoivent pas concurrencer d’autresétablissements similaires est quasi-ment intenable, raison pour laquelleil estime que cette contradictiondoit impérativement être définiedans la loi au niveau national.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Fromage et stratégie 2014

Attention: escrocs en col blancA travers des rendements élevés oudes investissements dans des actions,les investisseurs sont régulièrementincités à effectuer des placements fi-nanciers qui se révèlent finalementêtre des escroqueries. Au cours desdeux années passées, 13000 investis-seurs ont ainsi été victimes d’escrocsqui leur avait promis des rendementshors normes. Les dommages s’élè-vent à Fr. 220 millions. Il faut se mé-fier des conseillers qui incitent leursclients à signer très rapidement. Il

également. A cette occasion, il est im-portant de veiller à protéger les terresagricoles. A l’adresse www.usp-fidu-ciaire.ch/rubrique Downloads, lespersonnes intéressées disposentd’une check-list pour l’organisation etla planification de tels événements.On y trouve également des formu-laires pour la mise à disposition dessurfaces de l’exploitant à l’utilisateurainsi qu’un formulaire pour la restitu-tion du terrain à l’exploitant.

La bonne «fiscale attitude»Tous les ans, les agriculteurs doiventremplir des formulaires d’impôt, so-lutionner des questions spécifiqueset planifier les éventuelles consé-quences fiscales que peuvent avoirleurs décisions. Selon MartinWürsch, chef de USP fiduciaire etestimations, un comportement hau-tin, trop sympathique ou aucontraire trop antipathique n’est pasapproprié pour traiter avec les auto-rités fiscales. Les demandes dérai-sonnables ainsi que les pratiquespeu sérieuses devraient égalementêtre évitées car elles finissent tou-jours par nuire. USP Fiducaire et es-timations peut vous aider à traiterces questions: tél. 056 662 51 11.

vaut toujours la peine de demanderun deuxième avis. Les paysans peu-vent s’adresser aux conseillers en as-surances qui sont engagés auprès deschambres d’agriculture cantonales. www.sbv-versicherungen.ch

15 centimes pour la prime de non ensilageLe Conseil fédéral est revenu sur la ré-duction de 3 ct/kg de la prime verséepour le lait transformé en fromage quidevait entrer en vigueur au 1er janvier2011. La prime pour la transforma-tion en fromage demeure inchangéeà 15ct./kg. Le supplément pour l’af-fouragement de non ensilage resteinchangé à 3ct./kg.

REVUE UFA · 2 2011 9

Société de personnesL’associé d’une société de personnes s’investit de sa per-sonne, collabore personnel -lement à la réalisation de sonbut social et répond personnel-lement des obligations etdettes d’une telle société (so-ciété simple – la société typede collaboration entre entre-prises agricoles –, société ennom collectif ou en comman-dite), ceci en opposition auxrègles d’une corporation (SA,Sàrl ou société coopérative).

Philippe Haymoz, juriste de direction, Institut

agricole de l'État de Fribourg, Grangeneuve

Conclusion du premier jour decours: l’esprit d’entreprise a beau-coup moins affaire avec des recetteset des conseils qu’avec l’ouvertured’esprit. L’objectif d’ARC est de dé-velopper encore cet aspect.

Dietrich Bögli, Inforama Rütti, Zollikofenwww.informa.ch

Nous parlerons ici, sans ordre précis, dela formation d’entrepreneur ARC quis’étale sur dix jours et qui est mise surpieds par l’Inforama en collaborationavec l’Institut agricole de Grangeneuve.

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Irene Bösch

Matteo Aepli

Il n’y a pas que laproduction qui requiertun grand savoir-faire:la phase de maturationdu fromage en caveégalement.

GESTIONLAITERIE À LA FERME

LE SUCCÈS D’UNE LAITERIE A LA FERME ne dépend pas seulement de facteurs économiques, mais également de la répartition du travail à effectuer, de la commercialisation des produits et du respect des prescriptions existantes.

Développer sa propre laiterie à la ferme

L’expérience démontre qu’une lai-terie à la ferme implique une chargeen travail supplémentaire consé-quente pour l’exploitant et sa fa-

mille. Il est important de réfléchir inten-sivement comment ce travail peut êtreréparti afin d’éviter tout stress inutile. Ilest par exemple possible d’effectuer uneestimation et une répartition de lacharge en travail entre tous les acteursdu projet pour la première année deproduction. Les années suivantes, cesvaleurs théoriques pourront alors êtreadaptées à la réalité.

Afin de maintenir la charge en travaildans des proportions raisonnables, dansune première étape, il faudrait limiter ladiversité des produits fabriqués. Enmême temps, il faut garder à l’idée quele client apprécie le fait de pouvoir dis-poser d’un vaste assortiment (voir éga-lement Revue UFA 12/2010, partie 1).On se pose également souvent la ques-

tion de savoir si un soutien extra-familialest nécessaire. Durant la phase initiale,il faudrait essayer d’exploiter la laiteriefermière avec les ressources en person-nel disponibles. C’est seulement lorsquele processus de production fonctionnede manière irréprochable et que les pro-duits se commercialisent bien qu’ils’agira d’envisager d’engager du per-sonnel supplémentaire.

Marketing La relation avec la clien-tèle est un des facteurs de succès lesplus importants pour une laiterie à laferme. Il s’agit toutefois d’un talent quin’est pas donné à tout le monde et quinécessite donc un certain entraînement. Le marketing englobe tous les moyenset toutes les mesures permettant de seprofiler et de promouvoir avec succèsson produit (et ses prestations). Pourcela, il faut appliquer le principe desquatre P:

• Produit: Quel produit souhaite leclient? Quelles doivent être les carac-téristiques de ces produits? Qu’est-ceque je peux et veux proposer?

• Prix: Quel est le prix optimal? Qu’est-ce qui est particulièrement importantpour le client, respectivement pour-quoi est-il prêt à payer plus?

• Promotion: Comment puis-je mefaire connaître et faire connaître mesproduits?

• Place: Où puis-je vendre le produit?Comment vais-je gérer la distribu-tion?

Le tableau 1 comprend plusieurs ques-tions qui peuvent être des éléments deréflexion pour développer son propremarketing. Dans un premier temps,c’est l’acquisition de clients qui est prio-ritaire. Ce processus implique beaucoupde travail (tableau 1) et doit s’inscriredans la durée. Le deuxième processusimportant est la relation avec la clien-

10 2 2011 · REVUE UFA

Tableau 1: MarketingQuestionQuels sont les principaux groupes cibles?

Quels sont les besoins auxquels j’aimeraissatisfaire avec mes produits?

Quels sont les produits que je propose?

Avec quels produits ai-je la possibilité de me différencier des autres laiteriesfermières?Où ai-je l’intention de proposer monproduit? Comment puis-je faire de la publicité?

Comment conserver un lien avec lesclients existants?

Eléments de réponse/exemplesLes familles, les personnes seules, lescouples à double revenu, les personnesmobiles disposant d’une voiture. Produits frais, régionaux, biologiques,spécialités à base de lait de chèvre/brebis,produits pour personnes allergiques. Yoghourt à base de lait de brebis, glace,différents fromages à pâte molle, etc.Qualité, grand assortiment, fraîcheur,conseil, service, contact avec l’exploita -tion et les animaux.Marché régional hebdomadaire, vente à laferme, vente aux intermédiaires, Internet.Internet, Flyer, journées portes ouvertes,marchés, amis et connaissances.Qualité constante, petits cadeaux, visitesd’exploitation, système de rabais,emballages recyclables.

Page 11: Revue UFA  2/2011

L’acquisition de clientspasse par une productionprofessionnelle et unebonne atmos phère à lalaiterie.

GESTIONLAITERIE À LA FERME

REVUE UFA · 2 2011 11

Auteurs Irene Bösch([email protected]) et Matteo Aepli([email protected]) effectuent leursrecherches au sein du groupe Economieagraire, alimentaire et environnementalede l’Ecole polytechnique fédérale deZürich.

Cet article est basé sur un travaild’étude dans le cadre duquel desinterviews ont été organisées avec desexploitants de laiteries fermières et desacheteurs, pour déterminer quels sontles facteurs de succès importants. Dansl’avant-dernière édition de la RevueUFA, les thèmes liés aux acheteurs, à laproduction, à l’assortiment et auxfinances ont été discutés.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

Estimation et répartition de la charge

en travail

Marketing efficace pour l’acquisition et la conservation des

clients

Connaissance et respectdes prescriptions légales,

surtout en matièred’hygiène

Soin apporté à la planification

financière et de laproduction

Orientation vers les clients et leurs besoins

Laiterie à la fermecouronnée de succès

Qualité constammentélevée de la production

Graphique: Aperçu des facteurs de succès d’une laiterie à la ferme

Tableau 2: Prescriptions importantes en matière de vente directe (exemples)Base légaleOrdonnance sur lesdenrées alimentaires etles objets usuels

Responsabilité produitOrdonnance en matièred’hygiène

Ordonnance sur ladéclaration des denréesalimentaires

Loi sur la circulationLégislation cantonale surla fermeture des magasins

Eléments importants• Annonce obligatoire auprès du laboratoire cantonal.• Description de l’exploitation, des responsabilités, des produits fabriqués, des risques et

des mesures.• Respecter les règles d’hygiènes au niveau du personnel et de l’exploitation ainsi que les

directives en matière de stockage des denrées alimentaires.• Respecter les recettes et les normes qualité. Etiqueter correctement les produits.• Assurer la traçabilité.• Peut être intégrée dans la responsabilité civile de l’exploitation.• Prescriptions concernant les bâtiments, les installations et le comportement à adopter

avec les denrées alimentaires en matière d’hygiène. • Les installations, les surfaces de travail et les véhicules de transport doivent être

maintenus propres et être nettoyés régulièrement.• Animaux interdits dans les zones réservées à la transformation, à la vente et au stockage.• Les denrées rapidement périssables doivent être conservées au réfrigérateur et être

contrôlées.• Denrées alimentaires mentionnées avec liste des ingrédients, informations concernant

les quantités, le prix et la date limite.• Désigner les aliments alleregènes tels que noix, céréales contenant du gluten ou oeufs. • Les panneaux ne doivent pas entraver la sécurité de la circulation.• Doivent être respectées en ce qui concerne les magasins de village fixes.

tèle, soit le fait de veiller à ce que lesclients reviennent volontiers et contri-buent ainsi à un bon chiffre d’affaires.Les souhaits et les suggestions desclients sont un élément déterminantpour le succès d’une laiterie à la ferme.Souvent les clients tiennent à pouvoirvoir eux-mêmes ce qui se passe en cou-lisses et par exemple effectuer un tourd’étable, ce qui implique de disposer debâtiments bien entretenus. Outre desproduits de haute qualité, les clientss’attendent aussi à trouver une «am-biance agricole», avec une certaineproximité avec la nature et les animaux.

Prescriptions légales D’une ma-nière générale, en ce qui concerne leslaiteries à la ferme, il y a lieu de veillerà respecter différentes prescriptions lé-gales (tableau 2). Selon la taille de la lai-terie et le volume de production, d’au-tres prescriptions viennent s’ajouter oudeviennent caduques.

Conclusion Les laiteries fermièressont une des solutions permettantd’augmenter la valeur ajoutée sur l’ex-ploitation. Cela suppose toutefois unebonne dose de professionnalisme, tantau niveau de la production que de lavente des produits et de la relation avecla clientèle (illustration 1). Certaines ex-ploitations pratiquent avec succès cetteforme de diversification. C’est surtout àproximité des grandes villes et d’uneclientèle aisée qu’il existe un potentielimportant. �

Page 12: Revue UFA  2/2011

AndreasRoesch

Pour les chefs d’exploitation enrégion de montagne ouqui ont des branchesd’exploitation extensives, il est plusdifficile de réaliser unbon revenu.

GESTION

Le dépouillement central des don-nées comptables enregistre les ré-sultats comptables de 3000 exploi-tations. Les résultats de chacun

d’entre elles sont exprimés en revenu dutravail et sont donc basés sur une rétri-bution des unités de travail familial. Lesexploitations sont ensuite classées enfonction du revenu du travail. Le quartileinférieur englobe les exploitations avecles revenus du travail les plus faibles.Alors que les résultats des exploitationspeuvent s’améliorer ou se dégrader,quelles sont les chances que les résultatsdes exploitations s’améliorent après demauvais résultats? Est-ce qu’elles par-viennent à améliorer durablement leurrevenu du travail ou sont-elles plutôt en-traînées dans un cercle vicieux?

Pour répondre à ces questions, les ré-sultats ont été analysés sur cinq ans. Acette fin, les résultats de 416 exploita-tions qui se situaient dans le quartile in-férieur en 2005 et qui ont transmis leurs

résultats comptables au dépouillementcentral des données ont été analysés.

Passage au quartile supérieurLe dépouillement des résultats démontreque près du tiers des exploitations situéesdans le quartile inférieur quittait cette ca-tégorie les années suivantes, une exploi-tation sur dix réussissant même à passerdans le meilleur quartile (supérieur).

Au total près des deux tiers des416 exploitations qui se situaient dansle quartile inférieur en 2005 s’y trou-vaient encore en 2006. Au cours desdeux années suivantes, près de la moitiédes exploitations initiales étaient encoresituées dans le quartile inférieur. A noterque 40 % des exploitations qui se trou-vaient dans le quartile inférieur en 2005ne sont pas parvenues à améliorer leursituation durant la période considérée.

Plus ou moins de réussite Qu’est-ce qui fait que certaines exploitations

sont parvenues à améliorer leur situa-tion et les autres non? Pour analysercette question, les 416 exploitations ontété divisées en deux groupes:• le premier groupe, le groupe A, en-

globe les exploitations qui sont pas-sées au moins une fois dans un meil-leure quartile au cours des années2006 à 2009. Le groupe A comprend252 exploitations.

• le deuxième groupe B, représente lesexploitations qui ont moins de suc-cès, soit celles qui se situent dans lequartile inférieur. Le groupe B com-prend 164 exploitations.Le tableau 1 présente les valeurs

moyennes des deux groupes sur une pé-riode de cinq ans (2005 – 2009) ainsique la moyenne de toutes les exploita-tions de référence de Suisse.

Le groupe A et le groupe B diffèrentde manière importante, tant au niveaude leur structure que de leur situation derevenu. Alors qu’en moyenne les exploi-

LE REVENU DU TRAVAIL MOYEN par unité de main d’œuvre familiale s’élève àprès de Fr. 41 000.– alors qu’un quart des exploitations doit se contenter d’un revenu inférieur à Fr. 19 600.– Le fait que près de la moitié des exploitations présententà nouveau de meilleurs résultats dans les années qui suivent un revenu du travail médiocre est un élément très positif.

Ce n’est pas un cercle vicieux?

12 2 2011 · REVUE UFA

Page 13: Revue UFA  2/2011

GESTION

REVUE UFA · 2 2011 13

tations du groupe B exploitent seule-ment une surface de 15.4 ha et un trou-peau de 18.5 unités gros bétail (UGB),ces valeurs sont de 18 ha respectivementde 26 UGB pour les exploitations dugroupe A.

Les deux groupes diffèrent de manièreencore plus importante au niveau du re-venu. Le revenu agricole des exploita-tions qui ne sont jamais parvenues à pas-ser dans un quartile supérieur était deFr. 15 300.–, soit seulement le tiers du re-venu réalisé par le tiers des exploitationsdu groupe A affichant les meilleurs résul-tats (Fr. 41 500.–, tableau).

Les exploitations du groupe B ontdégagé un revenu du travail négatif parunité de main d’œuvre familiale (- Fr. 880.–), ce qui fait que le travail dela famille n’était donc pas rémunéré,alors que le groupe A réalisait des résul-tats nettement supérieurs avec près deFr. 24 000.–. Ces différences s’expliquentpar le rendement brut nettement plusélevée des exploitations A: le rendementbrut des exploitations A était ainsi supé-rieur de Fr. 70 000.– à celui des exploi-tations B alors que les coûts (chargesréelles) n’étaient que de Fr. 44 000.–plus élevés.

La différence de revenu des exploita-tions B dans le secteur agricole était aumoins partiellement compensée par lerevenu plus élevé provenant d’une ac-tivité non agricole. C’est la raison pourlaquelle le revenu total par unité deconsommation a seulement dépassé deFr. 6000.– celui des exploitations dugroupe B.

Types d’exploitation La chancede parvenir au moins une fois à passerà un quartile supérieur (groupe A) du-rant la période analysée (2005 – 2009)dépend fortement du type d’exploita-tion. Les exploitations extensives (typed’exploitation chevaux / moutons / chè-vres et détention de vaches mères) ontplus de mal à passer à un quartile supé-rieur que les exploitations pratiquantles cultures spéciales et la transforma-tion, qui réalisent globalement un re-venu agricole supérieur à la moyenne.Cette tendance pourrait être influencéepar l’évolution du marché. En 2005,tant les prix des porcs que des légumesétaient inférieurs à la valeur moyennepour la période 2006 à 2009. Commeplus l’altitude augmente plus l’extensi-vité est élevée, il n’est donc pas éton-nant que le risque de faire partie dugroupe qui réussit moins bien soit plus

élevé en région de montagne qu’enzone de plaine ou préalpine des col-lines.

Formation et activité annexeUne meilleure formation du responsabled’exploitation permet de passer plus fa-cilement à un quartile supérieur. Avec unapprentissage, seule une exploitation surtrois est parvenue à franchir cette étapealors que les trois quarts des exploitantsdisposant d’une maîtrise ont réussi à sehisser dans le quartile supérieur.

On constate par ailleurs clairementque les exploitations à temps partielparviennent plus rarement à sortir duquartile inférieur que les exploitationsà temps complet. Cela est dû au fait queles exploitations à temps partiel sontplus petites et qu’elles sont dépen-dantes d’une activité extra agricole sup-plémentaire.

Conclusion Les exploitations qui vé-gètent durant plusieurs années dans lequartile inférieur en raison de leur re-venu du travail ont une structure et unniveau de revenu différent des exploita-tions qui réussissent à passer dans unquartile supérieur. En fonction de l’évo-lution du marché, les grosses exploita-tions ainsi que les exploitations spé-ciales et de transformation sont enmesure d’améliorer plus rapidementleur situation économique.

Une production plutôt extensive ainsiqu’une exploitation essentiellement axéesur des activités extra agricoles augmen-tent la probabilité de faire partie pendantplusieurs années des exploitations si-tuées dans le quartile inférieur. �

Auteur AndreasRoesch est collaborateurscientifique auprès de la Station derecherche AgroscopeReckenholz-TänikonART. La présenteanalyse repose sur ledépouillement centraldes données pour lesannées 2005 à 2009.

Station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART, 8356 Etten hausen

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

Tableau 1: Chiffres-clé structurels et économiques des exploitations qui ont du succès (groupe A) et de celles qui rencontrent plus de difficultés (groupe B)

Groupe A Groupe B Moyenne CH2005– 2009 2005– 2009 2005– 2009

Total exploit.252 exploitations 164 exploitations de référence

Surface agricole utile ha 17.8 15.4 20.3UGB GVE 25.7 18.5 24.2Rendement brut Fr. 222500 152500 241 300Coûts réels Fr. 181000 137200 182 800Revenu d’exploitation Fr. 63400 34000 87 700Revenu agricole Fr. 41500 15300 58 600Revenu du travail Fr./MOh fam. 24020 – 880 39 700Revenu annexe hors agriculture Fr. 25200 39700 23 800Revenu total par unité de consommation (UC) Fr./UC 22300 16200 29 500

Source: Agroscope ART, Exploitations de référence du dépouillement centralisé, 2005–2009

Page 14: Revue UFA  2/2011

Lukas Keller

GESTION

En Allemagne, des vétérinairess’étaient rendus sur une exploita-tion pour y effectuer des contrôles,sans s’annoncer au préalable auprès

de l’agriculteur. Or l’agriculteur était ab-sent et sa mère ainsi que son frère ontrefusé de fournir des renseignements.

L’agriculteur s’était par chance mon-tré prévoyant et avait inscrit, sur son for-mulaire de demande de paiements di-rects, le service de vulgarisation officielà titre de représentant. C’était égale-ment la vulgarisation qui avait aidél’agriculteur à remplir son formulairepour les paiements directs. Les contrô-leurs ne se sont toutefois pas adressé àla vulgarisation et ont quitté l’exploita-tion sans avoir pu faire leur contrôle.L’agriculteur a ensuite été invité à rem-bourser 21 000 Euro de paiements di-rects, l’organisme de contrôle jugeant«qu’il avait refusé le contrôle».

Refus du contrôle L’agriculteurconcerné a alors recouru au tribunal et afinalement obtenu gain de cause. Le tri-bunal responsable a considéré quel’agriculteur devait faire le nécessairepour qu’un contrôle puisse être effectuéen son absence, ce que l’agriculteur avaitfait en nommant son représentant. Surle formulaire pour la demande de paie-ments directs il avait notamment men-tionné le numéro de portable de sonconseiller. Par ailleurs, selon le tribunal,il n’est pas possible de partir du principeque les personnes apparentées au chefd’exploitation soient toujours des colla-borateurs d’exploitation et que l’agricul-teur soit obligatoirement responsable deleur comportement. L’agriculteur a puconserver les 21 000 Euro de payementsdirects qui lui étaient réclamés.

Droit d’accès à l’exploitation età l’étable En Suisse, un tel cas ne de-vrait pas être possible. Les prescriptionsen matière de contrôle sont en effet plusstrictes. Pour un contrôle PER ou uncontrôle relatif à la protection des ani-maux, les autorités ou les organisationsde contrôle disposent en principe d’undroit d’accès illimité à l’exploitation et àl’étable (art. 39, Loi sur la protection desanimaux). L’accès à l’habitation consti-tue une exception. Ces contrôles peu-vent s’effectuer à l’improviste. Ce droitd’accès illimité n’intervient cependantqu’en cas de plainte ou dans les cas oùun contrôle ultérieur est nécessaire. A ti-tre de comparaison, pour pouvoir faireun contrôle à l’improviste, la police à be-soin d’un mandat de perquisition.

La présence de l’exploitant n’est pasindispensable lors d’un contrôle effectuéà l’improviste. Le droit d’accès permet àl’administration de se faire une idée surplace. Les autres personnes présentessur l’exploitation comme l’épouse ou lesemployés par exemple, peuvent fournirdes renseignements utiles.

Les organisations de contrôle respecti-vement l’instance administrative respon-sable constatent les faits. Le chef d’ex-ploitation n’a toutefois pas la possibilitéd’obtenir un droit de regard sur les docu-ments. Dans les cas où le chef d’exploita-tion est absent, les faits sont documentésde manière plus approfondie. L’art. 183de la Loi sur l’agriculture stipule quel’agriculteur a l’obligation de renseigner.

Pour qu’une organisation de contrôleprivée puisse procéder à des contrôles àl’improviste, il est nécessaire que l’Of-fice cantonal qui la mandate le stipuleexpressément dans une convention avecl’organisme de contrôle.

Preuves Dans le cadre des PER,l’agriculteur doit prouver que tout esten ordre. S’il ne peut pas le démontrer,il n’a pas droit aux paiements directs. Enrevanche, pour ce qui est de la protec-tion des animaux, la charge de la preuveincombe aux autorités.

Représentation Le rapport decontrôle peut être signé par l’exploitantou sa partenaire dès lors que tous deuxsont annoncés avec leurs adresses au-près du Service de l’agriculture (ce quiest aujourd’hui généralement le cas). Lepartenaire peut alors représenter le chefd’exploitation et signer à sa place enmentionnant qu’il le fait sur mandat dece dernier.

Il est toutefois erroné de croire que lefait de ne pas signer a pour effet d’inva-lider le contrôle. Dans un tel cas, les faitssont documentés de manière plus ap-profondie. Certains éléments à chargepeuvent par exemple être répertoriés àl’aide de la caméra. Même sans signa-ture, le contrôle conserve sa validité.Bref, ce n’est pas la signature qui est dé-cisive mais les faits constatés. �

LES CONTRÔLEURS PER OU POUR LA PROTECTION DES ANIMAUX ont enprincipe un droit d’accès illimité à l’exploitation et à l’étable, même en l’absence de l’agriculteur. Ce droit d’accès illimité n’est toutefois exercé qu’en cas de plainte oudans les cas où un contrôle ultérieur est nécessaire.

Valable même sans signature

14 2 2011 · REVUE UFA

Auteur Lukas Keller, Dr. sc tech. EPFZest collaborateur scientifique auprès dudépartement Agriculture / paiementsdirects du canton de Zürich. Baudirektion Kanton Zürich, Département agriculture, Walcherplatz 2, 8090 Zürichwww.landwirtschaft.zh.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

Le rapport de contrôle est valable même sans la signature de l’agricul-teur. Seuls les faits comptent.

Page 15: Revue UFA  2/2011

GESTION

REVUE UFA · 2 2011 15

Bases légales:Loi sur la protection des animaux,art. 39, droit d’accès: Les autoritéschargées de l’exécution de la présenteloi ont accès aux locaux, installations,véhicules, objets et animaux; pour cefaire, elles ont qualité d’organes de lapolice judiciaire.

Loi sur l’agriculture, art. 183, obligationde renseigner: Si l’application de laprésente loi, de ses dispositionsd’exécution ou des décisions qui endécoulent le requiert, les personnes,entreprises ou organisations concernéesdoivent notamment fournir aux autoritésles renseignements exigés, leur remettretemporairement pour examen les piècesjustificatives demandées, leur accorderl’accès à leurs locaux commerciaux et àleurs entrepôts, les laisser consulterleurs livres et leur correspondance etaccepter le prélèvement d’échantillons.

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Page 16: Revue UFA  2/2011

100 %0 % 90 %80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXufarevue.ch 2 · 11

Total (base 300)

Suisse alémanique (base 220)

Suisse romande (base 80)

Appréciations positives

Les contrôles se déroulentcorrectement

Les contrôles sontnécessaires

Appréciations négatives

Les contrôles sont tropchers

Les contrôles ne sont pascoordonnés et inefficaces

Les contrôles durent troplongtemps

16 2 2011 · REVUE UFA

Ce sondage a étéeffectué par l’institutd’étude de marchéTransferPlus SA àStansstad en janvier2010 pour la Revue UFA.

Désirez-vous participer à notre sondage?Consultez www.ufarevue.ch. Lesrésultats seront publiésdans la prochaine Revue UFA.

Les contrôles sont nécessaires

SONDAGEGESTION

Dans le cadre d’un sondage repré-sentatif, la Revue UFA a cherché àsavoir ce que les agriculteurs pen-saient des contrôles. Dans leur ma-

jorité, les agriculteurs ont une image po-sitive des contrôles effectués sur leurexploitation. Pour 9 agriculteurs sur 10(92 %) les contrôles se déroulent de fa-çon correcte. Par ailleurs la grande ma-jorité des sondés (83 %) estime que lescontrôles sont nécessaires. Ces apprécia-tions positives ne les empêchent toute-fois pas d’être critiques: plus de la moitié(56 %) des personnes interrogées esti-ment ainsi que les contrôles sont troponéreux alors qu’un bon quart (27%) estd’avis qu’ils ne sont pas suffisammentcoordonnés et sont organisés de ma-nière inefficace. Enfin, 15 % jugent queles contrôles durent trop longtemps.

En comparant les deux régions lin-guistiques, on constate que les agricul-teurs romands jugent les contrôles plusnécessaires que leurs collègues aléma-niques (CH romande 94 %, CH aléma-

que ce dernier pose bien souvent lesmêmes questions que son prédécesseur.Ce manque de coordination est consi-déré comme pénible par les sondés etgénère selon eux des coûts plus élevés.Les contrôles bio ont fréquemment étémentionnés par les agriculteurs interro-gés. Selon certains commentaires, cescontrôles se seraient améliorés. �

nique 80 %). En Suisse romande, lesagriculteurs se plaignent tendancielle-ment moins des coûts des contrôles (CHromande 48 %, CH alémanique 60 %).Globalement, les deux régions linguis-tiques font cependant une appréciationà peu près identique des contrôles.

Les agriculteurs interrogés justifientspontanément la nécessité des contrôlespar le fait qu’ils bénéficient des paie-ments directs et que l’absence decontrôle rendrait leurs efforts peu crédi-bles. La critique la plus fréquemmentévoquée portait sur le fait que chaquelabel mandate son propre contrôleur et

De quelle manière

considérez-vous les

contrôles sur votre

exploitation?

929095

838094

566048

272730

151416

Page 17: Revue UFA  2/2011

REVUE UFA · 2 2011 17

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Page 18: Revue UFA  2/2011

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Page 19: Revue UFA  2/2011

Landtechnik devient Umatec ZollikofenSuite à la fusion de Service CompanySA avec le secteur importation deLandtechnik Zollikofen pour formerla nouvelle entité Serco LandtechnikSA, dont le siège est à Oberbipp, denouveaux chan-gements inter-viennent. Ainsi, Land-technik Zolliko-fen va désor-mais s’appelerUmatec Zollikofen. Cette agenceUmatec officiera en tant que garagespécialisé en technique agricoledans la région, avec le commerce demachines agricoles, les activités dugarage et le stock de pièces de re-change.

A la mi-janvier, Reto Meier a re-pris la direction d’Umatec Zolliko-fen. En plus de ses fonctions de res-ponsable, il sera surtout actif dans ledomaine de la vente de machinesagricoles.

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Actuellement, le marché mondial dela technique agricole affiche à nou-veau une tendance à la hausse, aconstaté Jürg Minder, le présidentde l’ASMA (Association suisse de lamachine agricole) lors de la 71e as-semblée générale. Après les recordsde 2008 et la dégringolade qui asuivi en 2009, le marché de la ma-chine agricole – qui représente en-viron 40 mia. d’Euro dans le mondeentier – a repris un peu de couleurs.Dans son allocution d’ouverture, J.Minder a décrit la technique agri-cole comme étant encore et tou-jours un support d’innovation dansla production agroalimentaire.

Par ailleurs, l’assemblée a prisconnaissance des comptes annuelsqui bouclent avec un excédent dedépenses d’env. Fr. 40000.–conforme au budget. Celui de 2011(sans les produits de l’Agrama 2010)prévoit également un excédent decharges, atteignant même Fr.

80000.–, mais qui peut être qualifiéde raisonnable au vu de la fortunede l’association qui se monte à 1million de francs.

Après 35 ans d’activité en tantque secrétaire, Urs Hofer s’est retiréde ses fonctions et a passé le flam-beau à Pierre-Alain Rom. En outre,Christian Stähli et Franz Schreier sesont retirés du comité. Ils serontremplacés par Daniel Bernhard (Ma-tra) et Thomas Bitterli (GEA FarmTechnologies) dans les mêmes fonc-tions. Le comité a également étéélargi avec l’entrée en son sein dePius Kaufmann (Agromont) qui s’oc-cupera surtout des statistiques.

Comité renouvelé à l’ASMA

«WF trac»: maître des forêts

L’entreprise allemande Wernerconstruit des véhicules spéciauxdepuis de nombreuses années àTrier, notamment le «WF  trac»pour la sylviculture. Dans le cadred’une démonstration dans la pra-tique, l’importateur suisse GVS-Agrar a présenté le nouveau pro-duit dans ce segment, le «WF trac2010». Ce tracteur forestier existeen différentes versions basées surun concept modulaire unitaire. Latransmission continue à couple di-visé en constitue la base, ainsi quela cabine rotative (270 °) certifiéeROPS et FOPS qui est désormaisplus grande et dotée d’un siège

passager. Il est possible de choisirentre un moteur 4 cylindres de204 CV avec une cylindrée de 4.8litres ou un moteur 6 cylindres de238 CV d’une cylindrée de 7.2 li-tres. Ces deux moteurs sont fabri-qués par Mercedes et remplissentles normes EURO 4 pour les gaz

d’échappement grâceà la technique SCR.L’essieu avant estmuni d’une suspen-sion hydro-pneuma-tique et d’une direc-tion. Le véhicule peutêtre équipé soit avecun essieu arrière sim-

ple, soit avec un double (essieuboogie directionnel), ce qui en faitfinalement un véhicule 4x4 ou6x6. Le «WF trac» est en outrecombinable avec une grue avantou arrière, une grue à bois court,une plaque de débardage ainsiqu’un treuil.

REVUE UFA · 2 2011 19

Un nouveau «Twister»«Twister» est une solution pratiquepour râteler le fourrage rapidement,facilement et proprement en bas despentes. La machine est attelée à unemotofaucheuse des marques «Ra-pid» ou «Reform». Le fourrage estramassé avec un pick-up d’une lar-geur de 1.7 m, entraîné mécanique-ment par le mono-axe et nécessitantpeu de force. Ce système préserve lecouvert végétal et il n’est plus né-cessaire de râteler derrière. Vu qu’ilest saisi par un pick-up, le fourragereste très bien aéré. Même en pré-sence de fourrage court avec uneforte proportion d’herbe verte, le«Twister» fournit un travail éton-namment propre. En outre, la ma-chine est facile à conduire et sûre.Deux rouleaux d’entraînement,d’une largeur de 400 mm chacun,ainsi que des roues à disques indé-pendantes permettent de travaillerdans des pentes extrêmes.

Page 20: Revue UFA  2/2011

www.profi-lait.ch

SabineSchrade

Frauke Korth

Margret Keck

Limiter les émissions dans les courettes

Au cours des 20 dernières années,les systèmes de détention pour lesvaches laitières ont connu d’impor-tantes modifications: en 1990 en

Suisse, 97 % des vaches laitières étaientencore détenues à l’attache alors que lesstabulations libres ne représentaientque 3% des bâtiments. En 2010, le rap-port entre stabulations entravées et sta-bulation libres était de 60:40. Les pro-grammes de détention SST et SRPAincitent à la construction de stabula-tions libres et de courettes. Cependant,l’augmentation considérable des sur-faces de courettes souillées impliqueégalement un accroissement des émis-sions d’ammoniac.

Recherche d’ART Dans l’optiquede diminuer les émissions d’ammoniac,la station de recherche Reckenholz-Tä-

nikon ART a voulu répondre aux ques-tions suivantes: Combien de temps lesvaches passent-elles effectivement dansla courette? Quelle utilisation quoti-dienne font-elles de la courette? Com-ment les aires d’exercice sont-ellessouillées? Quelles sont les différencesentre les divers concepts de courettesen ce qui concerne leur fréquentationpar les animaux et la souillure des airesd’exercice par les déjections?

Dans le cadre des mesures d’émis-sions, la fréquentation de la courette etla souillure des aires d’exercice a faitl’objet d’un relevé sur six exploitationslaitières. Les observations se sont éta-lées sur au moins trois jours par exploi-tation et à des périodes différentes (été,entre-saison, hiver). Il s’agissait d’éta-bles à vaches laitières ventilées naturel-lement avec logettes, aires d’exercices

en dur et courette disposée longitudina-lement au bâtiment. La taille des trou-peaux variait entre 20 et 74 animaux.

Parmi les exploitations analysées, ontrouvait deux concepts de courettes. Surtrois exploitations, la courette était sé-parée de l’étable par un mur à mi-hau-teur ou un bardage avec des fenêtres. Lecouloir des logettes et la couretteétaient donc deux secteurs distincts etles animaux étaient obligés de passerune porte pour atteindre la courette.Dans le deuxième concept d’étable, lacourette n’était pas séparée du couloirdes logettes. Cette combinaison cou-loir/courette constituait donc un pas-sage obligé pour les vaches désirant at-teindre les logettes. Une grande partiede la surface de la combinaison cou-loir/courette n’était pas couverte. Pourtoutes les exploitations examinées, lasurface totale dépassait largement les10 m2/animal prescrits dans le cadre duprogramme SRPA (couloir/courette 14m2/animal, courette séparée 11 m2/ani-mal). Dans le concept avec courette sé-parée, la surface souillée de 11 m2/ani-mal était supérieure à celle de la combinaison couloir/courette

EMISSIONS D’AMMONIAC En Suisse, les stabulations libres ont la cote. Mais les améliorations du bien-être des animaux passent par une extension considérable dessurfaces, ce qui a pour corollaire une augmentation des émissions d’ammoniac.

Etable avec couloir et courettecombinés.

20 2 2011 · REVUE UFA

A = Exploitation 1 en été; B = Exploitation 1 phase transitoire; C = Expl. 3 en hiver; D = Expl. 3 phase trans.; E = Expl. 2 en hiver; F = Expl. 2 en été; G = Expl. 5 en hiver; H = Expl. 5 en été; I = Expl. 4 en hiver; K = Expl. 4 en phase trans.; L = Expl. 6 en été; M = Expl. 6 en phase trans.

F G HE

K L MI

B C DA

Couloir/courette combinésCourette séparée longitudinalement

Séjour des animaux sur la courette, resp. le couloir/courette exprimé en UGB [%] durantla journée selon les exploitations et les saisons, représenté en moyenne horaire(représentation des différentes journées de mesure. Début des mesures à 10h00.

Heure

80

40

0

80

40

0

Graphique 1: Séjour des animaux (en % UGB) durant la journée

80

40

0

Fréq

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l UG

B

10:00 22:00 10:00 22:00 10:00 22:00 10:00 22:00

Page 21: Revue UFA  2/2011

PROFILAIT TECHNIQUE AGRICOLE

(8 m2/animal). Dans cette dernière va-riante, l’évacuation des déjections s’ef-fectuait à l’aide d’un racleur stationnairetrois ou quatre fois par jour, à l’instar dunettoyage de l’aire d’alimentation. Lescourettes séparées étaient nettoyéesenviron tous les trois jours, si bien queles déjections restaient exposées pluslongtemps au soleil et au vent.

Fréquentation de la couretteLa production de fèces et d’urine dé-pend principalement de la durée de sé-jour des animaux dans les différentesaires de la stabulation. Le temps passépar les animaux sur la courette, respec-tivement dans le couloir/courette, a étéobservé sur toute la période au moyende caméras vidéo. La courette séparéeconstituait une surface supplémentairesur laquelle les animaux ne passaientque 4 –10% de leur temps. La fréquen-tation moyenne de la combinaison cou-loir/courette était nettement supérieureavec 32– 35% du temps total. Cela s’ex-plique par le fait que dans ce cas-là, ona également pris en compte les animauxse trouvant dans les logettes attenantes.De plus, cet espace couloir/courette estun passage obligé pour se rendre dansles logettes.

Sur les exploitations 1, 3, 5 et 6, on apu observer des cycles journaliers dansla fréquentation de cet espace par lesanimaux (graphique 1). Durant la pé-riode d’affouragement juste après latraite, il ne s’y trouvait que très peud’animaux. Le couloir/courette de l’ex-ploitation 3 servait d’aire d’attente sibien qu’il était très bien fréquenté avantet après la traite. La nuit, seuls quelquesanimaux isolés se trouvaient sur la cou-rette séparée. L’utilisation temporaire-ment élevée de la courette sur l’exploi-tation 1 s’explique par le fait que lesanimaux s’y retranchaient pour éviter leracleur.

Souillure des aires d’exerciceLa souillure des aires d’exercice donnedes indices sur le potentiel d’émissions.La nature, la proportion et la hauteurdes souillures de ces surfaces ont étémesurées plusieurs fois par jour justeavant le nettoyage. Pour ce faire, on aprocédé à un quadrillage. Les portionsont été attribuées à différentes catégo-ries: urine humide, mélange humide

fèces/urine, fèces humides, mélange securine/fèces, fèces sèches, sol humide etsol sec.

Le hauteur moyenne des souilluresavant le passage du racleur variait entre0.1 et 0.7 cm. Sur les exploitations aveccourette séparée, cette dernière étaitnettoyée au moins tous les trois jours, sibien que la hauteur des souillures pré-sentait une très grande variabilité sur lestrois jours de mesure. Malgré une utili-

sation nettement plus faible, la hauteurdes souillures dans la courette était sou-vent plus importante que celle des cou-loirs nettoyés plus souvent dans l’éta-ble. Toutes exploitations confondues,c’est le mélange humide fèces/urine quel’on trouvait le plus fréquemment (gra-phique 2). La souillure des secteurs peufréquentés de la courette séparée étaitplus hétérogène que dans les couloirsplus fréquemment utilisés par les ani-

REVUE UFA · 2 2011 21

Four

ragè

re

Coul

oir d

’aff.

Coul

oir/

cour

ette

Tableau: Aperçu des exploitations examinées selon leur concept d’étable

Courette séparée longitudinalement Couloir/ courette combinée(Exploitations 1, 2 et 4) (Exploitations 1, 2 et 4)

Surface totale 14,1 – 14,5 m2/animal 11,2 – 11,4 m2/animaldont aire d’exercice 10,5 – 11,0 m2/animal 7,8 – 8,2 m2/animaldont courette, resp. couloir/courette 3,5 – 4,9 m2/animal env. 3,6 m2/animalFréquentation de la courette, resp.du couloir/courette par les animaux 4–10% 32–35%Evacuation du fumierétable 4 x par jour; racleur stationnaire 3–4 x par jour; racleur stationnairecourette, resp. couloir/courette env. tous les 3 jours; à la main/mobile 3–4 x par jour; racleur stationnaireSouillure des aires d’exerciceproduction Couloir d’aff., couches >>> courette Couloir d’aff > couches/courettehauteur Couloir d’aff, couches < courette Couloir d’aff > couches/couretteRépartition Couloir d’aff, couches Couloir d’aff. plus homogène que

plus homogène que courette couches/couretteFonctions de la courette, Stimulation par le climat extérieur Stimulation du climat extérieur, pas-resp. du couloir/courette sage obligé pour atteindre les logettes

Four

ragè

re

Coul

oir d

’aff.

Coul

oir

Cour

ette

A = Exploitation 1 en été; B = Expl. 1 en phase transitoire; C = Expl. 3 en hiver; D = Expl. 3en phase trans; E = Expl. 2 en hiver; F = Expl. 2 en été; G = Expl. 5 en hiver; H = Expl. 5 en été; I = Expl. 4 en hiver; K = Expl. 4 en phase trans; L = Expl. 6 en été; M = Expl. 6 en phase transitoire.

= Urée humide= Fèces-urée, humide

F GE

K LI

B CA

Couloir/courette combinésCourette séparée longitudinalement

Type de souillure desaires d’exercice enfonction de la surface(m2/UGB) parexploitation et parsaison en cinqcatégories (urine,humide; mélangefèces/urine, humide;fèces humides;mélange fèces etfèces/urine, sec; solpropre, sec resp.humide), représentépar secteur (FG =fourragère, LG = couloirdes logettes, LG/LH =couloir et courettescombinés, LH =courette séparée sur lecôté, UGB = unité degros bétail).

3210

3210

Graphique 2: Type de souillures des aires d’exercice

Type

de

soui

llure

en

m2 /

UG

B

FG LGLG

/LH LH FG LG

LG/L

H LH FG LGLG

/LH LH FG LG

LG/L

H LH

H

M

D

3210

= Fèces, humide= Fèces, fèces-urée, sec

= Sol propre

Page 22: Revue UFA  2/2011

maux. La proportion supérieure de sur-faces propres dans la courette, respecti-vement le couloir/courette des exploi-tations 1, 5 et 3 durant l’entre-saisonrésultait d’une utilisation plus faible. Enrevanche, dans les secteurs de l’étableutilisés plus fréquemment, la proportionde surfaces propres était plus faible. Du-rant la belle saison, la part plus élevéede surfaces sèches sur les exploitations2, 3, 5 et 6 s’explique par les tempéra-tures et l’ensoleillement plus impor-tants. Les surfaces sèches sont un indiceque les émissions d’ammoniac sont déjàintervenues.

Conclusions Afin de répondre dansune même mesure aux besoins environ-

nementaux et des animaux, il est néces-saire de disposer de systèmes de déten-tion qui soient conformes au bien-êtreanimal et pauvres en émissions. En vuede réduire les émissions d’ammoniac,lors de la planification de l’étable, il fautveiller à ce qu’il n’y ait pas de surfacessouillées inutilement. En plus de la tailledes aires d’exercice, leur agencement,leur exécution, leur attractivité (abreu-voirs, brosses, pierres à lécher, etc.), leurutilisation par les animaux et la propretédes surfaces sont également détermi-nants. Les souillures humides telles quel’urine et le mélange humide fèces/urinesont d’importance en ce qui concerneles émissions. En vue de diminuer lesémissions d’ammoniac, il faut donc viserun écoulement rapide de l’urine sur lesaires d’exercice en dur, en leur donnantde la pente et au moyen de rigoles col-lectrices. Pour évacuer les fèces etl’urine, surtout dans les secteurs bienfréquentés dans l’étable et donc où leurproduction est importante, il est néces-saire de racler souvent. Cela requiert desracleurs résistants à l’usure et offrant

une bonne sécurité de fonctionnement.Ces derniers doivent par ailleurs êtreconformes aux besoins des animaux (fai-ble hauteur, faible vitesse). En outre, ilest important que les animaux dispo-sent d’une possibilité d’évitement. Dessurfaces d’exercice propres et sèches di-minuent non seulement le potentiel deliaison et de libération de l’ammoniac,mais elles favorisent également l’hy-giène d’étable ainsi que la santé des on-glons. �

Etable avecaire de

promenadeséparée.

Auteurs Dr. sc. agr. Sabine Schrade,BSc. Frauke Korth, Dr. sc. agr. MargretKeck, Station de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ART, 8356Ettenhausen.

Forum Différents exposés serontprésentés lors de la «Tier&Technik2011», pour la plupart en allemand.

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22 2 2011 · REVUE UFA

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REVUE UFA · 2 2011 23

NEUNOUVEAU

avec nouvellesrubriques

Page 24: Revue UFA  2/2011

MartinGoldenberger

Il convient de tenir compte de ces ré-flexions lors de la remise du domaine oudans le cas où les équipements n’ontpas été installés par le propriétaire fon-cier mais par le fermier, par exemple.S’ils sont montés de manière fixe, ceséquipements font partie intégrante del’immeuble (exception: droit de super-ficie inscrit au Registre foncier). Onconsidère comme propriétaire d’équi-pements ou d’installations fixes le pro-priétaire foncier ou le titulaire du droitde superficie figurant comme tel dans leregistre foncier. Ce principe ne s’ap-plique pas aux constructions mobi-lières, dont le propriétaire reste celuiqui les a construites (art. 677 CC).

TECHNIQUE AGRICOLE

Lors de la remise du domaine, lesterres, les bâtiments, les machines etles équipements son remis au suc-cesseur. A cette fin, un prix de vente

est estimé pour tous les éléments de cedomaine, y compris les équipements etinstallations fixes. Cette valeur est éga-lement importante pour le calcul de lacharge maximale en cas de constitutiond’hypothèque ou pour le calcul du loyerdu fermage d’une entreprise agricole.

Les équipements et installations fixesdoivent être considérés soit comme deséléments d’inventaire, soit comme desparties intégrantes d’un bâtiment (ta-bleau1). Leur valeur diffère en fonctionde leur qualification juridique. Les exem-ples (tableaux 2 et 3) montrent que les

éléments estimés à la valeur de rende-ment perdent beaucoup de valeur.

La règle applicable en vertu du Guidepour l’estimation de la valeur de rende-ment agricole (chapitre 5.1) est la sui-vante: les équipements mobiles sontcomptés comme pièces d’inventaire (mo-bilier) en vertu de l’art. 17 de la loi fédé-rale sur le droit foncier rural (LDFR) etsont estimés à la valeur d’usage. Les équi-pements mécaniques fixes sont considé-rés comme partie intégrante du bâtimentet compris dans la valeur de rendement.Qu’en est-il des installations d’arrosage?Elles sont considérées en partie commedes équipements mobiles et en partiecomme des équipements fixes faisantpartie du sol ou du bâtiment (à l’excep-tion des buses d’arrosage mobiles).

Partie intégrante Par principe del’accession, on entend que l’ensembledes constructions, des plantations etdes sources partagent le destin du solen matière de droits réels (art. 667, al. 2et 671, al. 1 CC). Fait partie intégranted’une chose tout ce qui, d’après l’usagelocal, constitue un élément essentiel dela chose et n’en peut être séparé sans ladétruire, la détériorer ou l’altérer (art.642, al. 2 CC). En d’autres termes, lachose (bâtiment) n’est plus (totale-ment) fonctionnelle sans ces parties in-tégrantes. Par ailleurs, enlever les par-ties intégrantes d’une constructioncoûte en général très cher. On peutprendre comme exemple un évacuateurà fumier, un séchoir en grange ou uneinstallation de traite à lactoduc. Le dé-montage de ces éléments les endom-mage la plupart du temps et ils ne peu-vent ainsi pas être réinstallés sans autresdans un autre bâtiment (cf. art. 642 CC).

LES INSTALLATIONS D’ARROSAGE doivent aussi être estimées en cas de remisedu domaine. D’ordinaire, les éléments mobiles sont estimés à la valeur d’usage commepièces d’inventaire. Les conduites enterrées sont considérées comme parties intégrantesde l’immeuble et sont estimées à la valeur de rendement.

Installation fixe ou actif immobilier?

24 2 2011 · REVUE UFA

Tableau 1: Attribution des équipem. et installations fixesImmeuble Partie intégrante AccessoireInstallations Conduites à lisier et Installations d’arrosage sanitaires tuyaux d’arrosage fixes mobilesChauffe-eau Installations fixes de pro- Filets anti-grêleélectrique tection contre le gelTour à foin Distributeur télescopique Doseur déchargementSilo-tour Grue à bras pivotant / Presse à eau

griffe de reprise pour silo-tourSéchoir en grange

Serres Serre en film plastique Tunnel en film plastique

Stabulation Distributeur automatique Chariot mélangeurentravée de concentrés (DAC)

Source: Estimation de la valeur de rendement agricole, rapport détaillé 2003

Tableau 2: Exemple d’estimation d’élément d’inventaireNos prenons pour exemple une installation d’arrosage mobile avec 300 mètres de tuyaux. Quelle est la valeur de cet équipement après 5 ans?Coûts d’acquisition: 38 000 Fr.Durée de vie pour une utilisation annuelle de 200 h: 15 ansNombre de saisons d’utilisation: 5 ansValeur d’usage: 19 892 Fr. (52.35 %)1

1 La valeur d’usage change chaque année, avec un amortissementdégressif. Tableau des valeurs d’usage, Agridea mai 2010

Tableau 3: Exemple d’estimationd’un immeuble

Coûts d’acquisition 38 000 Fr.Durée de vie 30 ansSaisons d’utilisation 10 ansAnalyseValeur de rendement 30% des coûts à l’état de neuf de constructionDurée d’utilisation totale 30 ansDurée d’utilis. résiduelle (DUR) 20 ansFrais d’entretien moyenÉtat en 2001 très bonTaux de capitalisationà l’état neuf 8.8 %État en 2011 bonUtilité 2001: très utile

2011: utileCalcul valeur locative et de rendement:Valeur de rend. à l’état neuf (30 % du coût de construction)11 400 Fr.Valeur locative à l’état neuf(11 400 Fr. x 8,8 %) 1003 Fr.Valeur locative 2011 (facteur adéquat 0,75 x 1003 Fr.) 752 Fr.Taux de capitalisation 2011 (DUR 20 ans, bon état) 10 %Valeur de rendement 2011 7520 Fr.(752Fr. x 10%)

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TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 2 2011 25

Accessoire Contrairement aux par-ties intégrantes, les accessoires peuventêtre séparés du bâtiment sans dom-mage, même s’ils font partie de la choseprincipale et servent à son exploitationdurable (art. 644 CC). L’accessoire estinclus dans l’inventaire et est estimé à lavaleur d’usage et non à la valeur de ren-dement.

Inventaire Pour ce qui est des ma-chines et des appareils, la valeurd’usage du chédail correspond à lasomme des valeurs actuelles de chacunde ses éléments. On calcule la valeurd’un élément à partir de son prixd’achat, dont on déduit un amortisse-ment correspondant à sa durée d’utili-sation (tableau 2). La durée d’utilisationvarie en fonction du type de machine,de l’intensité de son utilisation et deson entretien. Les réparations débou-chant sur une plus-value doivent êtreprises en compte comme il convient.S’il n’est pas possible d’estimer la valeuractuelle faut de prix d’achat, on fixe unprix moyen du marché (commerce desoccasions).

Immeubles Si une installation d’ar-rosage est considérée manifestementcomme une partie intégrante de l’im-meuble, elle doit être estimée à la va-leur de rendement. C’est notamment lecas lorsque les pompes, les tuyaux et lesdistributeurs sont solidement installésau sol. Une installation est manifeste-ment partie intégrante d’une parcellelorsque les conduites sont enterrées.Elles ne peuvent donc être enlevéesqu’à grands frais.

Lors de l’estimation, il arrive fré-quemment que l’on divise l’installationd’arrosage en plusieurs éléments. Leséléments mobiles (distributeurs sur lechamp, éventuellement pompes) sontestimés à la valeur d’usage en tantqu’éléments de l’inventaire. Les tuyauxenterrés sont des parties intégrantes del’immeuble et estimés par conséquent àla valeur de rendement.

Auteur MartinGoldenberger estestimateur immobilieravec diplôme fédéral etdirige la divisionestimations de l’Unionsuisse des paysans,Laurstrasse 10, 5201 Brougg, � 056 462 51 11

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Dispositions du code civil (CC)Art. 667 1 · La propriété du sol emporte celle du dessus et du dessous, danstoute la hauteur et la profondeur utiles à son exercice.

2 · Elle comprend, sous réserve des restrictions légales, les constructi-ons, les plantations et les sources.

Art. 671 1 · Lorsqu’un propriétaire emploie les matériaux d’autrui pourconstruire sur son propre fonds, ou qu’un tiers emploie ses propresmatériaux sur le fonds d’autrui, ces matériaux deviennent partieintégrante de l’immeuble.

Art. 6421 · Le propriétaire d’une chose l’est de tout ce qui en fait partieintégrante.

2 · En fait partie intégrante ce qui, d’après l’usage local, constitue unélément essentiel de la chose et n’en peut être séparé sans la détruire,la détériorer ou l’altérer.

Art. 6441 · Tout acte de disposition relatif à la chose principale s’étend auxaccessoires, si le contraire n’a été réservé.

2 · Sont des accessoires les objets mobiliers qui, d’après l’usage local oula volonté clairement manifestée du propriétaire de la chose principale,sont affectés d’une manière durable à l’exploitation, à la jouissance ouà la garde de celle-ci et qu’il y a joints, adaptés ou rattachés pour leservice de la chose.

3 · Les accessoires ne perdent pas leur qualité lorsqu’ils sont séparéstemporairement de la chose principale.

Art. 677 Constructions mobilières1 · Les constructions légères, telles que chalets, boutiques, baraques,élevées sur le fonds d’autrui sans intention de les y établir à demeure,appartiennent aux propriétaires de ces choses.

2 · Elles ne sont pas inscrites au registre foncier.

Valeur de rendement Le guidepour l’estimation ne contient pas denormes prédéfinies pour les installationsd’arrosage (ou des installations de distri-bution de lisier similaires). Lorsque detelles normes font défaut, il faut estimerla valeur de rendement pour chaque ob-jet (chap. 1.3.2). À la différence de la va-leur d’usage, la valeur de rendement estdéfinie comme le capital dont l’intérêt,calculé au taux moyen applicable aux hy-pothèques de premier rang, correspondau revenu d’une entreprise ou d’un im-meuble agricole exploité selon les usagesdu pays (art. 10 LDFR). Le guide pourl’estimation définit en vue du calcul lerapport entre le rendement et les coûtsd’investissement. Pour les étables lai-tières, il s’agit de 20 % environ. Pour lesbâtiments spéciaux, le pourcentage peutatteindre 40 %. Le calcul type se base sur30 % des coûts de construction. �

Les installations d’arrosage fixessont considérées comme faisantpartie de l’actif immobilier. En revanche, les dispositifs derépartition (en bas) sontconsidérés comme des biensmobiliers figurant à l’inventaire.

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26 2 2011 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLE

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Les Metrac «G4X» et «H4X» rempla-ceront les modèles «G4» et «H4». Ilsse distinguent par une évolutiontechnique et une prise en compte

des besoins du marché tout en reflétantl'image de la gamme «Metrac X».

Nouveaux moteurs Cette évolu-tion commence par les nouveaux mo-teurs qui intègrent naturellement lesnouvelles normes relatives aux gazd'échappement de la phase IIIA, ainsique des adaptations techniques sur les«Metrac G4 X» et «H4 X». Les nouveauxmoteurs bénéficient d'un couple plusélevé et d'une plus grande puissance queleurs prédécesseurs. La cylindrée à éga-lement été augmentée. C'est donc unnouveau moteur Kubota V2403-M avecune cylindrée de 2,4 l qui équipe ces Me-

trac. La cylindrée a été accrue de 10%.Avec 49 CV (EC 97 / 68) et un couple de156 Nm, les caractéristiques d'élasticitéet de puissance ont été fortement amé-liorées. Le couple maximum est atteintau régime de 1425 t /min déjà, soit à basrégime. Ce moteur aura toutes les quali-tés requises pour accomplir les tâches lesplus lourdes qui l'attendent.

Avec réducteurs finaux Toutcomme les autres modèles de la gamme«X», les «Metrac X» sont pourvus d'es-sieux avec réducteurs finaux. Les réduc-teurs finaux ont l’avantage de permettred’éviter les surcharges sur l'ensemble dela transmission, ce qui assure une plusgrande longévité au véhicule. La gammecomplète «Metrac X» dispose dès main-tenant d'essieux avec réducteurs finaux.

En plus de l'apport des réducteurs fi-naux, les essieux ont également été ren-forcés. La charge utile par essieu est dé-sormais de 1800 kg. Le poids totalautorisé est porté à 3000 kg, ce qui aug-mente également la charge utile. Cetteaugmentation est devenue très impor-tante pour permettre le transport d'ou-tils portés de plus grandes dimensions.

Plus gros et plus puissants Lerenforcement des essieux et l'augmenta-

tion de poids total autorisé permettenten outre d'augmenter la puissance

des relevages hydrauliques. Surles «G4 X» et «H4 X», le rele-vage avant fixe disposed'une puissance de levage

de 1300 kg. Avec le relevagearrière (en option), la puissance

de levage est de 1200 kg. Lapuissance de levage est donc aug-

mentée passablement pour permettre

l'utilisation d'accessoires plus perfor-mants au travail et lors du transport.

En plus de ces nombreux développe-ments, les «Metrac G4 X / H4 X» conser-vent naturellement les éléments qui ontfait leurs preuves, tels que: direction in-tégrale Reform, 4 WD enclenchable, blo-cages de différentiels et relevage guidépar l'essieu. �

LA GAMME «METRAC X» Présente sur le marché depuis deux ans, cette gammes'élargit avec deux nouveaux modèles qui viennent compléter la classe inférieure. «G4 X» et «H4 X» sont les nouveaux arrivants de la gamme X. Ils ont fait leur premièreapparition publique tout dernièrement, lors de l’Agrama 2010 à Berne.

Les petits qui ont tout des grands

Reform «Metrac H4 X».

Tableau: Données techniques «Metrac G4 X» et «H4 X»Transmission G4 X:

mécaniqueH4 X: hydrostatique

kW / CV 36 / 49Couple 156 Nm à 1425 U / minCylindrée 2434 ccmRéservoir de carburant 63 lPoids à vide ca. 1850 / 1870 kgPoids total autorisé 3000 kgEmpattement 1950 mmLargeur 2000 mmLongeur 3520

Reform «Metrac G4 X».

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NOUVEAUTÉKNOW-HOW

REVUE UFA · 2 2011 27

Jeantil – l’épandeur de précision

pose de deux chaînes très solides etde barres horizontales solidementvissées. L’entraînement s’effectuehydrauliquement via un dispositifd’entraînement démultiplié large-ment dimensionné.

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Une répartition fine et exacte per-met une bonne valorisation des éléments fertilisants du fumier. Pa-rallèlement à cela, l’épandage doitégalement pouvoir se faire de maniè-re performante et se dérouler sansproblèmes. Les utilisateurs des épan-deurs à fumier Jeantil disposent denombreux atouts. La constructionmonobloc robuste de la benne ga-rantit une grande stabilité. La dispo-sition d’un tuyau massif au sommetde la benne permet par ailleursd’éviter que cette dernière ne soitendommagée par des outils de char-gement. Le tapis d’amenée se com-

Convoyeur Triolet «VLC»

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Mieux se faire entendrePour que les suisses puissent pro-fiter des prestations de la forêtenvers la collectivité, celle-ci doitêtre entretenue par des spécia-listes, ce qui implique des inves-tissements conséquents a déclaréMax Binder, Président de l’asso-ciation Economie forestière Suisse(EFS) lors d’une rencontre avec lapresse dans la forêt de Dälhölzli àBerne. Afin d’attirer l’attentiondes médias en cette année inter-nationale de la forêt, l’EFS mèneradiverses opérations dans le cadrede la campagne de communica-tion «Nos forêts. Une richessepour tous» au cours desquelles lapopulation aura la possibilité dedécouvrir les forêts locales et defaire connaissance avec les profes-sionnels de la forêt.

Encourager la productionfourragèreLe comité directeur de l’Unionsuisse des paysans estime que lerecul de la production fourragèreindigène devient de plus en plusproblématique car les manquesdoivent être compensés par desimportations. Un groupe de travaila ainsi été mandaté afin de trouverdes solutions pour encourager laproduction indigène de céréalesfourragères et protéiques. L’USP es-time que la raison principale de cerecul tient dans la pression persis-tante qui est exercée sur les grandescultures: «la politique agricole deces dernières années incite à l’ex-tensification tout en abaissant laprotection à la frontière». Dans lemême temps, on assiste à une aug-mentation des importations. Afinde diminuer cette dépendance vis àvis des importations, l’USP soutientles mesures de politique agricoled’encouragement à la productionindigène de cultures fourragères.Selon l’Union suisse des paysans,des mesures telles que la mise enplace de taxes sur les aliments four-ragers étrangers ne sont pas appro-priées.

Surfaces écologiques A partir de 2011, quelques nou-veautés ont été introduites en cequi concerne les paiements di-rects pour les surfaces écolo-giques. Ainsi par exemple, la du-rée du fermage doit correspondreavec la durée du contrat «éco». Enoutre, les surfaces conformes setrouvant en zone constructible nedonnent droit à des contributionsque si elles sont exploitées par lepropriétaire lui-même ou s’ilexiste un bail à ferme de mêmedurée. En outre, la surface consi-dérée doit être d’un seul tenant etmesurer au moins 2500 m2. Il estdonc important que des mesurestelles que la conclusion d’un bailà ferme pour ces surfaces soientprises à temps afin de s’éviter desmauvaises surprises telles que desdemandes de remboursementpour des contributions déjà ver-sées, en cas de résiliation antici-pée. USP, Fiduciaire et estimations, & 056 462 51 11

Ces vingt dernières années, l’ab-sence de mise sur le marché d’her-bicides contenant de nouvelles ma-tières actives a renforcé lesphénomènes de résistances. Syn-genta a décidé de réagir à cette évo-lution en proposant sa nouvelle for-mulation «Archipel». En tantqu’herbicide de post-levée à utiliserau printemps, «Archipel» est effi-cace contre les graminées et adven-tices les plus importantes des cé-réales, ceci en un seul passage etsans mélange avec d’autres formu-lations. «Archipel» se base sur lesdeux sulfonylurées Mesosulfon(contre les graminées) et Iodosulfon(contre les adventices dicotylé-dones). Ces deux matières actives

sont fortement liées dans la nou-velle formulation, ce qui permettrade lutter efficacement contre prati-quement toutes les mauvaisesherbes présentes dans le blé, le sei-gle et le triticale. «Archipel» est ab-sorbé aussi bien par les feuilles quepar les racines. Le dosage se monteà 1 l/ha, voire 1,2 l/ha. L’ajout d’uncomposé appelé Safener permet deprotéger la culture contre l’effet desmatières actives.

Autorisé jusqu’à présent en tantqu’insecticide contre les puceronset les mouches blanches dans lesgrandes cultures et les cultures spé-ciales, «Plenum» est désormais éga-lement autorisé en Suisse contre leméligèthe du colza; il peut ainsi être

utilisé à la place de «Karate Zeon».Grâce à son nouveau produit « Cu-profix fluid», Syngenta introduitégalement dans sa gamme une for-mulation liquide de ce produit cu-prique renommé. Son spectre d’ac-tion très large contre une multitudede maladies lui permet d’être utilisédans de nombreuses cultures diffé-rentes. L’obtention de la bouillie estfacilitée par sa formulation liquide.

C’est sous ce titre que la station derecherche Agroscope de Recken-holz-Tänikon organise le 3 mars2011 un séminaire professionnel àReckenholz.

L’agriculture suisse s’interrogesur l’ouverture de plus en plusprononcée des marchés et l’évolu-tion des conditions cadres au ni-veau politique. Les exigences sontcomplexes et concernent égale-ment les acteurs de la filière se-mencière. Le progrès génétiqueainsi qu’un cadre légal protégeantles semences et garantissant queles progrès réalisés soient conser-vés lors du processus de multipli-cation sont des conditions indis-pensables pour garantir unapprovisionnement alimentairesuffisant. L’acheteur a égalementdes exigences élevées vis-à-vis de

la semence car celle-ci représenteun facteur clé pour de bonnes ré-coltes.

Comment les acteurs de la fi-lière semencière peuvent-ils tenirbon face à la pression économiquetout en garantissant la disponibi-lité de semences irréprochables?Des intervenants suisses et étran-gers présenteront les problèmesactuels et à venir de la productionsemencière.

Les différentes contributionspermettront à chacun de parfaireses connaissances, de la sélectionà la protection des variétés. Outredes exposés, les participants au-ront la possibilité d’en savoir unpeu plus sur le travail des spécia-listes des semences.

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28 2 2011 · REVUE UFA

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Le présentateur TV Sven Epiney alancé le nouvel «Archipel» en

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REVUE UFA · 2 2011 29

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HanspeterHug

place menacent de couvrir et concur-rencer le sursemis. C'est donc l'état ducouvert végétal qui est déterminant etnon le rythme d'exploitation usuel. Lemême principe doit être appliqué pourla seconde coupe. Si celle-ci doit êtreensilée ou séchée, c'est un handicappour le sursemis: les passages répétés demachines lourdes ainsi que le grattagedu sol par les machines de récolte (fa-neuse à toupies, andaineur, pick-up) nefont pas de bien aux jeunes pousses. Enrevanche, une récolte en herbe ou unepâture légère ont un effet favorable.

Quelle fumure? Une plantule s'ins-talle plus rapidement si elle dispose desuffisamment d'éléments nutritifs. Maisles restes de la prairie en place peuventaussi être stimulés par la fumure. Parconséquent, il faut bien évaluer préala-

Les espaces lacunaires dans les her-bages sont colonisés par le trèfleblanc, la dent-de-lion, le mourondes oiseaux, la véronique, mais

aussi le rumex, la renoncule, la bourse àpasteur, l'achillée et le plantain, cecisouvent beaucoup plus rapidement quepar les bonnes plantes fourragères quesont le ray-grass, le dactyle, la fétuqueet le vulpin des prés. Ces bouche-trousproduisent peu de matière verte, enpartie de mauvaise qualité fourragère etdifficile à conserver.

Saisir les opportunités Restaurerun gazon endommagé, c'est une tech-nique particulière. La semence épanduesur la prairie doit être mise au contactde la terre pour pouvoir germer et croî-tre. Ceci n'est pas possible s'il y a toutun feutrage ou de la mousse qui cou-vrent les espaces dégradés. Dans les es-paces remués par des animaux, les nou-velles semences épandues peuvent sedévelopper et s'installer de manière op-timale. Protégées par les plantes enplace, les nouvelles pousses croissent,développent des racines et s'installentrapidement. Les restes de la prairie ser-vent en fait de culture protectrice.

Quand et comment semer? Lessursemis peuvent être réalisés plus tôtque les nouveaux semis de prairies tem-poraires, grâce à l'effet des plantes enplace qui assurent une protection contrele vent (la bise), le froid et le dessèche-ment. Ainsi, des sursemis sont tout à faitpossibles en février, pour autant quel'état du sol le permette. Dans les ré-gions à forte pluviométrie où l'on ré-colte des fourrages grossiers, on peutaussi réaliser les sursemis après la ré-

colte des foins. Toutefois, cette tech-nique n'est pas conseillée pour les ga-zons endommagés par des animaux oupar la pourriture des neiges car les es-paces dénudés sont très rapidement oc-cupés par des espèces indésirables, ré-duisant à néant l'avantage des lacunesouvertes. La démarche suivante est re-commandée: • Egaliser la surface de la prairie mal-

menée au moyen d'une ébouseuse ouen plaçant une barre de nivellementdevant la herse-étrille.

• Effectuer un semis à la volée (épan-deur d'engrais centrifuge). L'utilisa-tion d'un semoir en lignes est aussipossible; toutefois, la surface seramoins vite couverte par les plantes.

• Incorporer légèrement la semence aumoyen d'une herse-étrille. Desgraines incorporées lèvent beaucoupplus vite que des graines posées sur lesol (semis au rouleau semeur).

• Rouler, mais seulement si cela nerisque pas de favoriser des plantes in-désirables comme le pâturin com-mun, la mousse, etc., qui risquent derepartir de plus belle.

Utilisation et entretien La réus-site d'un sursemis dépend, pour l'essen-tiel, des mesures d'entretien de la prai-rie et des intervalles entre les coupes.Pour qu'une plantule puisse croître, il luifaut un bon contact avec le sol, de l'eau,de la chaleur et de la lumière. Elle estexposée à la concurrence directe de laflore spontanée ainsi qu'à celle desrestes du gazon en place. On doit doncmettre en œuvre tout ce qui peut favo-riser le nouveau semis. Il est notammentnécessaire de procéder à une premièrecoupe dès que les restes de la prairie en

30 2 2011 · REVUE UFA

Peut-on éviter les dégâtscausés par des animaux?Il n'existe pas de recette miracle contreles souris ni contre les sangliers! Lesnombreux essais avec différentestechniques le confirment. Les souris semultiplient intensivement durant lapériode chaude; un couple de sourispeut générer largement plus de 1000descendants (pour autant que toussurvivent) au cours d'une période devégétation. Le meilleur moyen pourcombattre les souris consiste à placerdes perchoirs pour les rapaces durant lapériode de repos végétatif sanscouverture de neige.

C'est encore la méthode la plus efficaceet la moins coûteuse. La lutte contre lessangliers est en revanche beaucoup plusdifficile; il faut la laisser aux chasseurs.

APRÈS LA FONTE DES NEIGES, d'importants dégâts dus aux souris et ou aux sangliers apparaissent au grand jour. De plus, les risques de pourriture des neiges ne sont pas encore passés, menaçant le ray-grass en particulier. Des trous dans le gazonsont la conséquence de l'une ou l'autre de ces trois causes.

Dégâts de souris et de sangliersPRODUCTION VEGETALE

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blement les avantages et les inconvé-nients d'un apport d'engrais au surse-mis. Une chose est claire: avec un en-grais, les deux premières coupes doiventêtre effectuées plus tôt que sans engrais.En tout cas, il ne faut épandre un engraisque si l'on a la certitude de pouvoir pro-céder à une coupe précoce. L'apport depurin après le semis est déconseillé, enparticulier dans les régions séchardes oùle purin n'est pas entraîné dans le sol parles eaux pluviales et reste à la surface.On a souvent eu l'occasion d'observerdes brûlures sur des plantules qui ont dûpousser à travers une couche de purin.

Choix du mélange Dans une asso-ciation d'espèces végétales, ce sontbien sûr celles qui peuvent profiter desmeilleures conditions de croissance quivont dominer. Par conséquent, ce sontessentiellement les conditions locales etles intentions d'utilisation qui détermi-neront le choix du mélange. Les bonnesgraminées qui subsistent dans les restesde la prairie en place sont un bon indi-cateur. Ces espèces doivent être pré-sentes dans le mélange du sursemis. Lecommerce des semences propose desmélanges spéciaux pour les sursemis;leur composition diffère sensiblementde celle des mélanges classiques. Parrapport aux mélanges pour sursemis, lesmélanges classiques contiennent des es-

pèces qui, pour le nouveau semis, joue-ront le rôle de plante protectrice (par ex.le trèfle violet). Pour les sursemis, lesplantes en place assumeront cette fonc-tion. Certaines espèces s'installent trèsdifficilement en sursemis, notamment lafléole et la fétuque. Aussi, ces espècessont absentes des mélanges pour surse-mis. Choisir un mélange classique ou unmélange spécifique pour sursemis dé-pend essentiellement de l'état de laprairie à rénover: si la surface détruitepar les souris ou les sangliers dépasse50%, un mélange classique est préféra-ble; en-dessous de 50%, un mélangespécifique pour sursemis s'impose, ilsera mieux adapté. �

Dans les espaceslacunaires causés parles sangliers et lestaupes (photo duhaut), les grainespeuvent êre semées demanière optimale(photo du milieu) demanière à ce que lanouvelle prairie puissese développer rapide-ment et solidement(photo du bas).

Auteur HanspeterHug, Semences UFA 8401 Winterthour

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PRODUCTION VEGETALE

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PRODUCTION VEGETALE

Les larves de pyrale pénètrent dansles plantes de maïs et se logent àl’intérieur. Il s’ensuit des pertes derendement importantes en raison

de la rupture des tiges ainsi que despertes de qualité massives en raison desattaques de fusarium inhérentes. L’am-pleur de ces pertes de qualité fait ac-tuellement l’objet d’études scienti-fiques en Allemagne. Les résultatsintermédiaires indiquent que les plantesatteintes, en comparaison avec cellesqui n’ont pas été attaquées, affichentdes teneurs en mycotoxines tendanciel-lement plus élevées dans les épis et uneteneur énergétique totale inférieuredans la plante de maïs – deux désavan-tages notoires pour le producteur.

Les trichogrammes sont les auxi-liaires les plus utilisés au niveau mon-

dial. De nombreuses études ont démon-tré qu’ils détruisaient efficacement lespyrales. Dans l’utilisation des tricho-grammes, le succès est lié à un travailstratégique de la part des stations phy-tosanitaires cantonales et à une bonneutilisation pratique de la part de l’agri-culteur: le début des vols de papillonsdoit être déterminé à l’aide de pièges,ce qui permet de connaître la périodede ponte de la pyrale dans les diffé-rentes régions. Les trichogrammes s’at-taquent aux œufs pondus par la pyrale:ils y pondent leurs propres œufs, ce quidétruit la descendance de la pyrale et lacombat avec succès.

Mais l’agriculteur doit égalementfaire sa part de travail, notamment ensurveillant les auxiliaires qu’il a com-mandés. Ainsi, il faut être attentif à l’ar-rivée de la carte d’avertissement, veillerà ce que le postier ne laisse pas le pa-quet au soleil et le réceptionner sans at-tendre, distribuer les trichogrammes leplus vite possible dans les champs – carles œufs de pyrale sont déjà là – et éviterà tout prix tout épandage ou dérive deproduits phytosanitaires, ce qui pourraitnuire fortement à ces hyménoptèresauxiliaires. Mais tous ces efforts sontpayants. C’est ce que démontrent lesexpériences faites de longue date par lesagriculteurs et la LANDI Reba SA Basel.

Perspectives et pronostics Dansles régions où l’on recourt au travail mi-nimal du sol pour prévenir l’érosion, onassiste actuellement à une forte propa-gation de la pyrale du maïs. Les popu-lations de pyrale qui occupent déjà leterrain et l’augmentation future destempératures suite au changement cli-matique devraient en effet contribuer à

la multiplication massive de ce rava-geur. Il est donc indispensable de re-courir à une lutte biologique et bio-technique continue et à large échellecontre la pyrale: hachage minutieuxdes chaumes de maïs (morceaux infé-rieurs à 3 cm) et utilisation communede trichogrammes, si possible entreplusieurs exploitations. �

Dommages dus à uneforte attaque depyrales du maïs.

LA PYRALE DU MAÏS se propage très fortement dans lesrégions où l’on recourt au travail minimal du sol. Ce ravageur,le plus conséquent dans la culture du maïs, devrait donc êtrecombattu sur toutes les surfaces à l’aide de trichogrammes.

Forte propagation

Quel système utiliser?Utilisation en continu sur toute la surface:travailler avec Trichocap plus (système àsuspendre en une seule fois, économisedu temps)

Emplacement avec fortes attaquesprévisibles: utiliser le système en deuxlâchers

Trichobox: A suspendre après les plantes(protection élevée des trichogrammes).

Trichocap: à épandre au sol (utilisationsimple).

Les trichogrammes contreles mites dans la maisonLes ménages touchés par les mites de lafarine ont désormais de quoi se réjouir.Les larves de mites sont désagréables, cesont des ravageurs coriaces et elless’attaquent aux stocks de denrées sèchesde toutes sortes (céréales, nouilles, fruitssecs, etc.). A présent, des escadres detrichogrammes minuscules (d’une taillede 0.5 mm) viennent à bout de ce fléau.

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Page 34: Revue UFA  2/2011

SimonPeter

PRODUCTION VEGETALE

L’analyse se base sur l’exemple dela culture du blé. On calcule le sa-laire horaire tiré de cette produc-tion en fonction d’une comptabilité

analytique pour trois scénarios de prixdifférents: le premier décrit la situationde 2009 avec un prix indicatif de Fr.48.–/dt (classe 1), le deuxième celle es-timée en 2020 en présence d’un prix dublé élevé de Fr. 56.–/dt et le troisièmese calque sur l’année 2020 après l’éven-tuelle entrée en vigueur d’un accord delibre-échange (ALE) avec un prix de Fr.26.–/dt. Pour les autres paramètrescomptables (p. ex. prix de la paille, paie-ment directs, prix des agents de produc-tion, salaire horaire, etc.), on a reprisl’étude originale de l’EPF (cf. Infobox).Pour mettre en exergue l’influence durendement sur le salaire horaire, on ana-lyse une large fourchette de rendementspossible, alors que la moyenne se situeà 64 kg/a (graphique 1). La partie gauchede la courbe de Gauss dans le graphique1 représente les sites atteignant des ren-dements inférieurs à la moyenne et lapartie gauche ceux où ils sont supé-

rieurs. La hauteur des colonnes corres-pond à la fréquence avec laquelle on setrouve en présence d’une certaine classede rendement. Cela signifie que c’est lecas du rendement moyen de 64 kg/a quisurvient le plus souvent et que des ren-dements inférieurs, respectivement su-périeurs, surviennent de moins enmoins souvent.

Il n’y a pas que le prix qui estdécisif Les résultats du calcul du sa-laire horaire sont représentés graphi-quement ci-dessous tant pour la cultureintensive qu’Extenso de céréales pani-fiables. Vu que l’on admet une courbede Gauss pour la distribution des fré-quences des rendements, il en résulteégalement une telle distribution pour lesalaire horaire calculé (graphique 2). Cegraphique révèle qu’avec un prix du bléde Fr. 48.–/dt en 2009, les salaires ho-raires des productions intensive (In-tenso) et Extenso sont assez proches (In-tenso: Fr. 35.–/h, Extenso: Fr. 39.–/h).Cela signifie qu’avec les conditions deprix actuelles, aucune variante ne se dé-marque. Le choix de la méthode «In-tenso» ou «Extenso» s’appuie pour l’ins-tant bien plus sur les préférences duchef d’exploitation et les conditions lo-cales (p. ex. propriétés du sol, précipi-tations, pression des maladies).

La distribution du salaire horaire pourun prix du blé de Fr. 48.–/dt montre parailleurs qu’il peut s’abaisser à Fr. 10.–/hen cas de mauvais rendement et grim-per jusqu’à Fr. 60.–/h sur les sites favo-rables. Cela met en évidence que lesconditions du site de production(bonne ou mauvaise situation) exercentune influence considérable sur la renta-bilité. Avec les conditions de coûts en

2020 et un prix du blé de Fr. 56.–/dt(graphique du milieu), le salaire horairemoyen dans la production Intenso at-teint environ Fr. 50.–/h. En revanche,avec un faible prix du blé de Fr. 26.–/dt(graphique du bas), il ne se monte plusqu’à Fr. 7.–/h (Intenso). Dans les zonesde culture défavorables, il peut mêmedevenir négatif ce qui signifie qu’il n’estplus possible de rémunérer le travailfourni. Par contre, le salaire horairemoyen en production Extenso – grâce àune prime indépendante du prix du blé– reste largement positif (Fr. 22.–/h)même avec un faible prix du blé. End’autres termes, en cas de chute deprix, la rentabilité de la culture Extensodiminue moins qu’en mode intensif.C’est la raison pour laquelle plus le prixdu blé diminuera, plus il vaudra la peined’envisager de se convertir à la produc-tion Extenso.

LA BAISSE DU PRIX DES CÉRÉALES ces dernières années a entaché la rentabilité de la production céréalière suisse et provoqué un recul des surfaces cultivées. Dans ce contexte, le présent article montre l’évolution possible de la rentabilité des cultures céréalière à l’avenir.

Revenu du travail

34 2 2011 · REVUE UFA

Tableau 2: Influence du calcul des coûts sur le salaire horaire (Intenso, rendement moyen 64 kg/a)

Référence: Cas 1: sans dé- Cas 2: sans coûtsAnnée / variante dommagement du terrain ni coûtsPrix du blé analytique pour le terrain fixes de mécanis.S1 actuel: 48Fr./dt 35Fr./h 53Fr./h (+18Fr.) 68Fr./h (+33Fr.)S2 haut: 56Fr./dt 50Fr./h 70Fr./h (+20Fr.) 89Fr./h (+39Fr.)S3 bas: 26Fr./dt 7Fr./h 24Fr./h (+17Fr.) 40Fr./h (+33Fr.)

Tabelle 1: Scénarios de prixScénario Année Prix du blé Payements directs CoûtsS1 actuel 2009 48 Fr./dt selon selon

«AP2011» catalogue MBS2 élevé 2020 56 Fr./dt dito sans ALES3 bas 2020 26 Fr./dt dito avec ALE

Page 35: Revue UFA  2/2011

intensoextenso

0 20 40 60 80 100

0 20 40 60 80 100

Moyenne = 50Moyenne = 52

Moyenne = 64

Moyenne = 35Moyenne = 39

Moyenne = 7Moyenne = 22

Auteur Simon Peter travaille en tantque collaborateur scientifique à la chaired’économie agraire de l’EPF Zurich,Sonneggstrasse 33, 8092 Zurich.

Etude originale Vous trouverez unetraduction de l’ouvrage original àl’adresse suivante:

Conséquences d’un éventuel accord delibre-échange pour la filière suisse descéréales

www.afee.ethz.ch/people/Staff/sipeter/Projects/Swissgranum-Studie.pdf

Renseignements: [email protected]

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

La culture du blécontinuera à avoirtoutes ses chances àl’avenir dans lesrégions bien adaptéeset permettant desrendements élevésainsi que dans les exploitationsdisposant de structures favorables.

nière ne disparaîtrait pas obligatoire-ment avec une chute des prix à la pro-duction – d’autant plus que les discus-sions actuelles sur l’évolution despaiements directs semblent accorderplus de poids à la culture céréalière. �

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 2 2011 35

Influence de la comptabilité ana-lytique En plus de la comptabilitéanalytique (référence), deux autres cal-culs des coûts ont été pris en comptepour montrer leur influence sur le salairehoraire. Dans le premier cas, le chefd’exploitation renonce à toute rémuné-ration pour le terrain cultivé, par exem-ple s’il exclut toute possibilité d’affer-mage. Le deuxième cas correspond àune exploitation «en roue libre», pourlaquelle on ne compte aucun dédom-magement pour le sol et sans prendreen considération les coûts fixes de mé-canisation (-> exploitation avec un parcmachines amorti). Le tableau fournit lesrésultats de cette analyse pour la cultureintensive. Les valeurs de la situation deréférence correspondent au salaire ho-raire moyen des trois scénarios encomptabilité analytique. Les résultatsdans le premier cas montrent que danstous les scénarios, le salaire horaire aug-mente d’un peu moins de Fr. 20.–/h sil’on renonce à tout dédommagementpour le sol utilisé, soit Fr. 700.–/ha. Sien plus de cela on ne tient pas comptedes coûts fixes de mécanisation (cas 2),par rapport à la référence, le salaire ho-raire augmente même de Fr. 33.– àFr. 39.–/h. Avec cette stratégie «roue li-bre», qui consomme la substance, iln’est pas possible de dégager suffisam-ment de moyens pour procéder tôt outard à des investissements de remplace-ment. On ne peut pas dégager un salairehoraire universel. Les résultats montrent

que dans la culture du blé, il n’est paspossible de fournir un montant valablepour tout le monde car en plus de l’évo-lution du prix, le salaire horaire dépendfortement du site de production (rende-ment), de la forme de production (in-tensive, Extenso) ou du type de calculutilisé. Dans la réalité, les paramètres deproduction et les décisions à prendrepeuvent varier du tout au tout. Le moded’utilisation des ressources de l’exploi-tation (surfaces, mécanisation, travail)comporte également des différencestout aussi importantes. C’est pourquoiil n’est pas possible, en cas de chute desprix des céréales, de déterminer un prixplancher précis au-dessous duquel l’en-semble des cultivateurs renonceraient àla culture du blé. En fait, ce prix minimaldépend principalement des conditionsde chaque exploitation, notamment enmatière de structure des coûts.

Résumé Dans ce contexte, à l’avenir,la culture du blé devrait surtout conti-nuer à rester intéressante • pour les régions de cultures favora-

bles avec un niveau de rendementélevé

• pour les exploitations disposant destructures de coûts avantageuses

• avec des ressources limitées en maind’œuvre ou de bonnes possibilités derevenu annexe (p. ex. agrotourisme).En fin de compte, il serait quand

même possible de maintenir à l’avenir laculture du blé en Suisse et cette der-

S3 bas: (2020): 26 Fr./dt

S2 élevé: (2020): 56 Fr./dt

S1 actuel: (2009): 48 Fr./dt

0 20 40 60 80 100Salaire horaire en Fr./h

Graph 2: Distribution du salaire horaire (blé classe 1)

40 50 60 70 80 90Niveaux de rendement en kg/a

bons emplace-ments

mauvais emplace-ments

inférieur supérieurà la moyenne à la moyenne

Graphique 1: Niveaux de rendement du blé d’automne en culture intensive

Page 36: Revue UFA  2/2011

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En Suisse, ce sont avant tout lesproducteurs de plants qui sontconfrontés au problème de la luttecontre les pucerons dans les pommesde terre. Toutefois, au cours des der-nières années, la pression de ces in-sectes s'est accrue, causant toujoursplus de soucis aussi aux producteursde pommes de terre de consomma-tion. La raison de cette augmentationréside dans la température plus élevéeau printemps, éventuellement les ef-fets des variétés, mais surtout dans lechoix des insecticides pour combattreles doryphores; les pyréthrinoïdes uti-lisés auparavant agissaient aussicontre les pucerons. Les PER ne per-mettent plus d'utiliser ce genre deproduit. L'utilisation d'aphicides étantfortement restreinte, les puceronspeuvent se multiplier sans obstacles.

Pour les agriculteurs, les dégâts despucerons sont difficiles à évaluer; c'estun mal un peu insidieux. Souvent, lesdégâts apparaissent en même tempsqu'une phase de sécheresse et l'onpense qu'elle est l'unique cause del'affaissement des tiges alors que lespucerons augmentent le stress hy-drique en suçant la sève des plantes.

L'Office fédéral de l'agriculture adélivré une autorisation pour le pro-duit Gazelle SG contre les puceronsen cultures de pommes de terre deconsommation, assez tôt pour la sai-son 2011. Il est appliqué à raison de200 g/ha vers fin juin, lorsque le seuild'intervention est atteint. Gazelle SGa l'avantage d'être actif simultané-ment contre les doryphores. Cepen-dant, avec les PER, ce type de traite-ment est soumis à une autorisationspéciale qui doit être demandée auService phytosanitaire cantonal.

C'est durant l'hiver que l'on prépare lesplans d'intervention pour le désherbagedes céréales au printemps. Pour leschamps qui n'ont pas été traités en au-tomne, il faut décider tôt de la stratégieà adopter, en tenant compte des condi-tions locales et de l'expérience acquiseau cours des années. Celui qui connaîtbien ses parcelles n'a pas besoin de voirles mauvaises herbes pour décider del'herbicide à utiliser. L'essentiel, pourl'agriculteur, est d'avoir le produit sousla main pour ne pas perdre de temps. Enplus d'une bonne efficacité sur les mau-vaises herbes, les agriculteurs sont trèsattentifs à la sélectivité du produit àl'égard de la céréale, à sa facilité d'utili-sation et à la dose d'utilisation. Pour desraisons de coût et d'économie de temps,le céréalier dynamique veut pouvoir li-miter le nombre de passages de pulvéri-sateur et, dans toute la mesure du pos-sible, traiter toutes ses céréales en mêmetemps et avec le même produit. ConcertSX, un produit qui a fait ses preuves de-puis plusieurs années, satisfait à ces exi-gences de manière optimale.

La formulation SX améliore la solubi-lité et la miscibilité du produit, ce qui estun avantage lorsqu'on doit préparer degrandes quantités de bouillie. Sa bonneefficacité sur graminées et dicotylédonesannuelles ainsi que son action très sûre

Le désherbage des céréales au printemps 2011

Pommes de terre:lutte anti-pucerons

contre les rumex est encore renforcéepar cette formulation. Concert SX se dis-tingue par sa souplesse d'utilisation, laplage d'intervention possible allant dustade 3 feuilles de la céréale (contre lesgraminées et les dicotylédones annuel-les) jusqu'au stade montaison (contre leschardons et les rumex). De plus, il peutêtre appliqué sans restrictions sur toutesles céréales, qu'elles soient d'automneou de printemps. Si l'on est confronté àdes lacunes dans son spectre d'efficaci-té face aux mauvaises herbes présentes,Concert SX peut être combiné avec pres-que n'importe quel produit.

Un mélange avec Starane 180 contrele gaillet gratteron est généralementune bonne formule contre cette mau-vaise herbe ennuyeuse. La combinaisonConcert SX + Starane 180 reste la plusdemandée au printemps car son effica-cité est reconnue et elle est avantageu-se en termes de coût du désherbage.

Stade optimal pour l'application de Concert SX

Recommandations désherbage 2011

Utilis. en solo danstoutes les céréales

Contre graminées, rumexà feuilles obtuses, etc.

Blé d’automne, épe-autre, triticale, seigle

Contre graminées, rumex,gaillets, etc.

Orge/avoine d’autom-ne, orge de printemps

Contre graminées, rumexà feuilles obtuses, etc.

Le mélange classiquepour les traitementsprécoces

3 feuilles tallage montaisonStade de la céréale 13 25 29 31 32

REVUE UFA · 2 2011 37

Page 38: Revue UFA  2/2011

FritzStucki

McDonald’s a besoindes pommes de terre

de Frigemo transfor mables en

«MacFries».

PRODUCTION VEGETALE

McDonald's; or, les autres variétés sontnettement inférieures à Innovator sur cepoint. Les producteurs, quant à eux, sedemandent si une teneur minimale enamidon ne serait pas la garantie d'unetexture favorable. En effet, moins les tu-bercules contiennent d'amidon, moinsles frites restent croustillantes long-temps.

Revendication entendue McDo-nald's n'a pas importé les Innovator àfrites qui manquaient, ce qui prouveque le partenariat décrit plus haut bé-néficie de bases solides. Une telle im-portation aurait été sans autre possibleen vertu des contingents de l'OMC. Aulieu de cela, après d'intenses discus-sions, des tests de qualité et des dégus-

Dès l'ouverture du premier restau-rant McDonald’s en 1976, à la Ruedu Mont Blanc à Genève, un parte-nariat s'est établi entre Frigemo et

McDonald’s. Cette collaboration reposesur des conventions orales, selon leprincipe de la confiance réciproque. Leleitmotiv «alliés pour la qualité et l'ef-ficacité» tient depuis plus de 35 ans, cequi est une performance par les tempsqui courent.

Fournisseur exclusif A travers sondépartement «pommes de terre» et avecles producteurs, fenaco est fière d'êtrele fournisseur exclusif de McDonald'sen pommes de terre répondant aux exi-gences «Mac Fries» et du climat deconfiance qui règne avec Frigemo. De-puis 35 ans, McDonald's achète ses«MacFries» fines, longues et croquantesainsi que ses «Wedges» (pommes deterre râpées) chez Frigemo. Les pommesde terre qui sont livrées proviennent à100% de la production indigène; ellesbénéficient toutes du label «Suisse Ga-rantie» et du standard de production«SwissGAP». McDonald’s reconnaît de-puis le début les qualités de la produc-

tion suisse et de son cadre. La col-laboration s'est constamment ren-forcée au cours des années et lesdeux partenaires ont beaucoup ap-pris l'un de l'autre (voir aussi l'in-terview avec Rhea Beltrami).

Les rendements à l'hectaredes récoltes 2009 et 2010 ne pou-vaient pas être plus différenciés. Larécolte 2009 laisse un souvenir dés-agréable car, à cause des rendementstrès élevés, quelque 90000 tonnes depommes de terre ont dû être affoura-gées. C'est principalement la variété«Innovator» qui a fait les frais de cettesurproduction; d'importantes quantitésont dû être affourragées malgré labonne qualité de la récolte. On com-prend parfaitement que ceux qui ontproduit cette variété n'aient pas appré-cié cette issue.

En conséquence, beaucoup de pro-ducteurs ont réduit leur surface d'Inno-vator en faveur d'autres variétés. L'au-tomne dernier, on a pu recenser desrendements satisfaisants à bons, globa-lement au-dessus de la moyenne à longterme, cependant nettement inférieursà ceux de 2009. Finalement, en prenanten compte une réduction des surfaces,il s'est avéré que le marché n'a pas puêtre suffisamment approvisionné en In-novator. On pouvait supposer que lesbesoins en pommes de terre à fritespouvaient être couverts sans problèmepar des variétés comme «Markies»,«Agria» ou «Fontane». Mais le «mondedes frites» n'est malheureusement pas sisimple. Les frites faites avec Innovatorsont encore croustillantes sept minutesaprès leur passage en friteuse. C'est uncritère de qualité important pour

FRIGEMO est une filiale de fenaco implantée à Cressier (NE) qui transforme annuellement 55000 t de pommes de terre indigènes en produits prêts pour la consommation, la plus grande partie sous forme de frites.

35 ans de partenariat frigemo-McDonald’s

38 2 2011 · REVUE UFA

En 2010, il manquait 3'500 t d'Innovator. Compte tenu de la demandequi s'est accrue entre-temps, il faudrait que la récolte 2011 en fournisse5000 t de plus. Pour pouvoir atteindre cet objectif, les conditions deprise en charge d'Innovateur ont été adaptées comme suit:

• Réduction de la teneur minimale en amidon de 14.0% à 13.5%.

• Liberté de choix pour la livraison (déduction de Fr. 1.50) ou sansdivision par deux des défauts, comme par le passé.

• En ce qui concerne les conditions de prise en charge générales, desdiscussions sont prévues avec le comité de l’Union suisse desproducteurs de pommes de terre.

Page 39: Revue UFA  2/2011

passage en friture, elles doivent encore êtrefraîches et croustillantes, d'où l'importancede la teneur en amidon et de sa structure.C'est pour ces raisons que McDonald's amisé sur la variété de pomme de terre«Innovator» depuis plusieurs années.

Et que se passe-t-il si l'une ou l'autre de cesvariétés vient à manquer?Les conditions climatiques ont parfois degraves effets sur la qualité et le volume desrécoltes, comme on a pu malheureusementle constater cette année. Dans de tellessituations de pénurie, McDonald's cherche,avec ses partenaires, une solutionpragmatique et constructive. L'objectif deMcDonald's consiste à trouver une solutionsuisse, dans toute la mesure du possible,en priorisant la qualité du produit et lasatisfaction des consommateurs. Actuelle-ment, la variété «Markies» produite enSuisse est la mieux à même de remplacerles quantités d'«Innovator» qui manquent.Il est cependant clair, pour McDonald's,que «Markies» n'est pas une variété desubstitution à longue échéance.

Quels conseils diffusez-vous auprès desproducteurs de pommes de terre de Suisse?McDonald‘s Suisse tient à une politiqued'achat nationale depuis de nombreusesannées et mise sur la variété de pomme deterre «Innovator» qui est la meilleure matièrepremière pour obtenir des «MacFries»fraîches et croustillantes. Comme elle esttrès appréciée par les consommateurs, lesquantités achetées augmentent d'année enannée. D'où le vœu de McDonald's:«Producteurs suisses, cultivez s'il vous plaîtdes Innovator pour Frigemo».

Pour les années à venir, l’objectif estde couvrir les besoinspour la production de «MacFries» à100 % avec la variété«Innovator»

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 2 2011 39

Rhea Beltrami, ing. agr. dipl. EPFZ etmembre de la direction de McDonald’sSuisse, est l'interlocutrice de Frigemo.Elle connaît bien la branche de la pommede terre, aussi par son expérience au seinde l'Union suisse des paysans.

Revue UFA: Depuis 1976, vous achetezvos produits à base de pommes de terrechez Frigemo. Comment cette collabora-tion a-t-elle vu le jour?

Rhea Beltrami: Quelques mois déjà avantl'ouverture du premier restaurant, leresponsable des achats de McDonald'sSuisse avait contacté Frigemo. Depuis lors,McDonald's s'appuie sur une politiqued'achat à l'intérieur des frontières du pays.McDonald’s ne s'est pas contenté dechercher des fournisseurs suisses, mais despersonnes ayant une volonté dedéveloppement en Suisse en collaborationavec l'équipe concernée de McDonald's.Et Frigemo était le partenaire correspon-dant précisément à cette vision. Lacollaboration entre Frigemo et McDo-nald's s'est instaurée rapidement etefficacement, les deux partenaires ayantune philosophie analogue ainsi que lemême niveau de compréhension pour cequi est de la haute qualité. Ce partenariatest scellé par une poignée de main et tientdepuis 35 ans.

Quelles quantités de frites sont-elles venduesannuellement par McDonald's dans sesquelque 150 restaurants de Suisse?En 2009, nous avons acheté près de 18000 tde pommes de terre aux agriculteurs suisses.

Quels critères vous semblent être le pivot dela collaboration avec Frigemo? Est-ce qu'ilsont une influence sur les méthodes de cultureet de transformation des pommes de terre?Pour McDonald's, le partenariat est la basede la collaboration, raison pour laquelledès le départ, aucun contrat formel n'a étéétabli, une poignée de main suffisait.Aujourd'hui encore, la collaboration reposesur la transparence, le dialogue et laconfiance. Le fait que McDonald's etFrigemo collaborent depuis 35 ansprouvent que ça peut tenir.

En ce qui concerne la fabrication des«MacFries», McDonald's a des directivesclaires ainsi que des exigences précises quivont de la culture jusqu'au produit final. Lavariété de pomme de terre a une impor-tance capitale, tout comme sa transforma-tion. Nous recherchons des pommes deterre longues, bien formées, à la chairclaire et avec la bonne teneur en amidon.

Pourquoi est-ce que Mc Donald’s a despréférences pour certaines variétés depommes de terre?Les hôtes de McDonald's s'attendent àrecevoir des produits toujours frais et dequalité constante. Pour eux, la longueur, lafraîcheur et le croustillant des «MacFries»sont au centre de leurs critères de qualité.La plus grande différence entre despommes frites standard et des «MacFries»réside dans le fait que 7 minutes après le

Auteur Fritz Stucki,Chef du secteur«Pommes de terre» defenaco, 3001 Berne

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«Nous poursuivons une politique d’achats nationale»

tations, il a été convenu d'adapter laproduction de frites à la variété «Mar-kies», issue de la production indigène,pour combler les manques. Cetteconcession mérite d'être reconnue!

Mais cette reconnaissance impliqueun engagement concret de la chaîne deproduction qui est en amont, en vue dela production et de la fourniture d'In-novator de la récolte 2011 (voir enca-dré). L'objectif consiste à couvrir à100% les besoins en pommes de terrepour la transformation en «MacFries»avec la production d'Innovator indi-gène. fenaco prendra en charge la tota-lité des quantités produites répondantaux critères de qualité usuels, même siles rendements atteignent ceux de2009. �

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UrsHodel

RolandWalder

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Mesureanalytique

Préparationd’échantillon

Prise d’échantillons de sol

Q2 total = Q2 prise d’écantillon+ G2 préparation d’échantillon + Q2 mesure

(Source: Laboratoire Anet)

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Graphique: Analyses de sol

Les erreurs au niveau de la prise d’échantillon sont le facteur qui a le plusd’influence sur les résultats des analyses de sol.

Un indicateur de fertilité importantPRODUCTION VEGETALE

40 2 2011 · REVUE UFA

Les analyses de terre sont impor-tantes pour définir les besoins enéléments fertilisants et cibler leurutilisation.

Importance croissante des en-grais de ferme La valeur fertilisantedes engrais de ferme a été revue à lahausse dans les DBF 2009 (valables dès2011) alors que les quantités d'engraisà base de déchets augmentent (produc-tion de biogaz). La difficulté consiste àutiliser ces produits de manière ration-nelle et intelligente par rapport aux be-soins des plantes. Une utilisation nonraisonnée des engrais de ferme et desengrais à base de déchets peutconduire, par exemple, à des accumula-tions de potasse dans certains champs,avec le risque de blocage d'oligo-élé-ments.

Les analyses de terre, une aideprécieuse Pour mesurer l'état d'unsol (pH, teneur en matière organique) etson niveau de fertilité (azote, phos-phore, potassium, magnésium), il fautd'abord prélever des échantillons deterre. L'expérience pratique démontre

cependant que, bien souvent, degrosses erreurs se produisent lors de laprise d'échantillons. Ce sont principale-ment des erreurs de répartition et deprofondeur des sondages qui compro-mettent gravement la validité de l'ana-lyse.

Pour une prise d'échantillons cor-recte, il faut veiller aux points suivants: • Propreté de la sonde• 25 à 35 prélèvements par parcelle• Répartir les prélèvements le long d'une

diagonale traversant tout le champ ouau hasard sur toute la parcelle

• Sur les parcelles au sol très chan-geant, prélever des échantillons sépa-rés qui soient représentatifs de cha-cune des zones

• Respecter une profondeur deprélèvement constante (20cm pour les terres assolées,10 cm pour les prairies per-manentes)

• Bien mélanger les prélève-ments qui doivent constituerun échantillon

• Identifier clairement les échan-tillons (nom, adresse, parcelle)

• Remplir le formulaire d'accom-pagnement (précédent cultural,culture principale prévue)

• Expédier les échantillons rapide-ment au laboratoire.

Le prélèvement de terre est un travailexigeant qui, malheureusement, n'estpas toujours accompli avec tout le sé-rieux nécessaire.

Le préleveur de terre de LandorLandor propose une solution originale:un préleveur de terre (tarière) hydrau-lique à atteler à un tracteur ou à une fau-cheuse à deux essieux. Le préleveur est

entraîné par un moteur hydraulique quipeut être commandé à partir du postede conduite. Ce système apporte denombreux avantages. Les prélèvementsde sol peuvent être effectués tout aulong de l'année pour autant que la par-celle soit praticable avec le tracteur: lé-gèrement gelée, recouverte d'une finecouche de neige, humide ou sèche. Lesprélèvements sont collectés directe-ment dans un récipient; il ne reste plusqu'à les mélanger et les mettre dans unsachet.

LES ANALYSES DE TERRE Des prix d'engrais variables, de nouvelles normes defumure (DBF 2009, valables dès 2011) et l'augmentation des quantités d'engrais à base de déchets sont les paramètres contraignants que l'agriculteur doit pouvoir gérerpour assurer la nutrition de ses cultures. Les analyses de terre lui permettent d'évaluerle niveau de fertilité de ses sols et d’établir son bilan de fumure.

Page 41: Revue UFA  2/2011

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Auteur Urs Hodel, Roland Walder, Service technique Landor,4127 Birsfelden

Téléphone gratuit pour desconseils � 0800 80 99 60,www.landor.ch, [email protected]

En son et en imageUne vidéo montre comment lepréleveur d’échantillon de Landorfonctionne. Cette vidéo estdisponible souswww.ufarevue.ch. BernhardLüthi de Kirchberg (BE) yexplique les expériences qu’il aréalisées jusqu’à maintenant avecle préleveur d’échantillons et à quoilui servent les résultats obtenus surson exploitation.

agronomique, un intervalle de 4 à 6ans est plus judicieux.

Conclusion En utilisant le préle-veur de Landor, l'agriculteur peuteffectuer lui-même ses prélève-ments de sol en ménageant ses ef-forts et en en économisant dutemps. Cette technique peut le mo-tiver à faire analyser ses terres plusfréquemment que le minimum pres-crit par les PER, ce qui lui permettrad'optimiser sa fumure de manièrefondée et avantageuse. �

Interview avec Bernhard Lüthi, Kirchberg (BE)Profil d’exploitation: 28 ha SAU,160000kg de droit de production,betteraves, colza, pommes de terre,maïs. Elevage de lapins. Hobby:vélo, sport, musique, sports d’hiver

Effectuez-vous souvent des analysesde sol?

Auparavant tous les 8 ans.Maintenant tous les 4 à 5 ans.

Les analyses de sol sont-ellesimportantes pour vous?

J’accorde beaucoup d’importanceaux analyses de sol. Je me préoccu-pe de plus en plus des questionsliées au sol et aux éléments nutritifs.Les résultats des analyses de sol sontun instrument important pour mieuxconnaître mes sols.

Avez-vous fait de bonnes expériencesavec le préleveur de terre?

Oui, tout à fait. Le préleveur deterre est facile à utiliser et simplifieénormément le travail. Monapprenant prélève désormais plutôttrop d’échantillons de terre que pasassez (rit). Je pense que le prélève-ment est plus juste que lorsqu’onl’effectue manuellement. Leséchantillons peuvent par ailleursêtre prélevés à tout moment, sauflors de conditions humides.

Vous allez donc continuer à utiliser lepréleveur d’échantillon à l’avenir?

Oui tout à fait.

REVUE UFA · 2 2011 41

Le préleveur peut être loué.L'échantillonnage peut égalementêtre effectué sous mandat. Le ser-vice externe de Landor fournittoutes les indications utiles ainsique les prix pratiqués.

Echantillonner les sols tousles 10 ans Pour les exploitationsPER, les sols doivent être analyséstous les 10 ans. Du point de vue

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Page 42: Revue UFA  2/2011

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42 2 2011 · REVUE UFA

Nouveautés pour les semis de printemps 2011

Maïs La Commission techniqueSwissgranum a réactualisé la Liste re-commandée (LR) pour les semis 2011 enfonction des résultats d’essais présentéspar Agroscope Changins et Reckenholz.Pour le maïs ensilage, trois nouvelles va-riétés sont inscrites:• LG 30.222, précoce, haut potentiel

de rendement, très bonne digestibili-té et résitante à l’helminthosporiose

• LG 30.225, excellent en rendement etteneur en amidon, idéal pour l’en-graissement

• Serezia, nouveauté de DSP avec unrendement très intéressant

Pour le maïs grain, ce sont 12 nouvellesvariétés qui font leur entrée dans la LRdont les principales sont:• Laurinio, se distingue spécialement

par son rendement• LG 30.222, excellent rendement avec

une excellente aptitude au battage• Ludixx, bonne résistance à l’helmin-

thosporiose• SL Silvano, dans la moyenne des es-

sais• NK Cooler, très bon rendement et ex-

cellente vigueur au départ• Grosso, la variété à tester dans le

groupe mi-tardif• Delcampo, bonne variété avec une

excellente vigueur au départ

La liste recommandée sera disponibleces prochains jours sur le sitewww.swissgranum.ch

Les résultats des essais et des obser-vations faites par les agriculteurs ont re-levé une nouvelle poussée de l’helmin-thosporiose dans plusieurs régions denotre pays. La seule possibilité d’éviterles risques inhérents à cette maladie estde choisir des variétés résistantes spé-cialement dans les endroits où les symp-tômes ont déjà été observés. D’autrepart, d’une manière générale les semisprécoces ont été plus productifs que lessemis tardifs même avec le froid et le secque l’on a rencontré en mai 2010. La py-rale demeure un souci en particulierpour le maïs grain. Grâce à l’applicationrégulière de trichogrammes, il est pos-sible de contenir voire de diminuer lapression des attaques.Il est aussi utile de rappeler que les va-riétés présentes dans la LR sont testéesdans une quinzaine de lieux et sur deuxans. Ce procédé permet de proposerune gamme de semences adaptée à nosconditions. Il arrive que certaines varié-tés ne soient pas inscrites si un critèreest significativement mauvais quandbien même elles présentent un poten-tiel intéressant. Avec environ 80 varié-

tés, la liste recommandée reste la basede référence pour le choix des variétés.

Tournesol 3 variétés oléiques et 4variétés conventionnelles sont dispo-nibles pour les semis 2011.

Nouveautés: La variété LG 55.25 aété inscrite pour les régions favorables àla culture du tournesol en raison de sonpotentiel de rendement élevé mais avecune précocité légèrement inférieure auxautres variétés. Avec des rendementstrès variables en 2010 en raison desconditions météorologiques peu favo-rables, la culture de tournesol présentenéanmoins une alternative intéressantesur le plan économique grâce notam-ment à sa faible exigence en intrants(engrais et produits phytosanitaires).

Pois protéagineux L’assortimentdes variétés de pois protéagineux n’apas changé pour les semis 2011. Hardyet Mascara restent les variétés princi-pales avec Starter, Gregor et Alvestacomme alternatives.

La baisse du cours de l’EURO a été in-tégralement reportée sur les conditionsde prix. Votre Landi vous propose éga-lement toutes les informations néces-saires pour faire le bon choix variétal etdes conditions avantageuses pour voscommandes anticipées. �

LES CONSEILS DE SEMENCES UFA

Page 43: Revue UFA  2/2011

Morsures de queues à traiterrapidementUne activité plus intense des ani-maux ainsi que des queues pincéesou blessées augmentent la probabi-lité d’apparition de graves pro-blèmes de morsures de queues chezles porcs à l’engrais. C’est ce qu’aconfirmé une étude en Grande-Bre-tagne dans laquelle env. 700 porcsà l’engrais ont été examinés aumoyen de caméras vidéo de leurnaissance à l’abattage. Les scienti-fiques recommandent de prendrerapidement des mesures aussitôtqu’un porc présente des blessuresdues à des morsures à la queue. Cesdernières provoquent une inflam-mation de l’extrémité de la queueet peuvent entraîne la formationd’abcès.

UE: Plus de castration àpartir de 2018L’UE veut renoncer à la castrationdes porcelets à partir du 1er janvier2018. Cet objectif est lié à cinqconditions préalables. L’une d’entreelle est la mise au point dans la pra-tique d’un nez électronique pourdétecter l’odeur de verrat.

Une sélection, une détention etune alimentation ciblées devraientcontribuer à minimiser l’odeur deverrat.

L’ESB se transmet par l’airDes chercheurs de l’Université deZürich ont découvert que le prionde l’ESB se transmettait égalementvia l’air, selon l’agence d’informa-tion agricole AGIR qui cite l’agenced’information SDA. Pour la popula-tion, il n’y a cependant aucunrisque. Dans le cadre de l’essai, lesparticules d’air étaient en effet for-tement contaminées avec le prion.Or un bovin contaminé respireraitnettement moins de prions ESB.

Chèvres: des parois dans lescouches?Les chèvres préfèrent les couches encontact avec une paroi. En disposantdes parois supplémentaires dans lescouches, on améliore donc leurbien-être sans toutefois augmenterle temps durant lequel elles restentcouchées. C’est ce que démontreune nouvelle étude norvégienne.Différentes variantes ont été analy-sées pour essayer de déterminerquelle était la meilleure façon dedisposer ces parois.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 2 2011 43

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Robots de traite: acideperacétique ou vapeur d’eauPour la traite avec des systèmes au-tomatiques, le risque de transmis-sion d’agents de mammites est par-ticulièrement important. Afin deréduire la contamination des gobe-lets trayeurs par les agents patho-gènes, il faudrait effectuer une dés-infection intermédiaire à l’aided’acide peracétique, ou mieux en-core avec de la vapeur d’eau. C’estce que démontre une étude menéesur 23 exploitations à Rheinland-Pfalz (D) avec des installations deLely (15), DeLaval (7) et GM (1).

Une litière trop humide li-mite le temps de reposUne étude réalisée à l’Université deBritish Columbia est arrivée à laconclusion que les vaches laitièresrestaient couchées 13.8 heures parjour lorsque la litière répartie dansles logettes était suffisammentsèche. Au contraire, lorsque la litièreétait trop humide, le temps de reposn’était plus que de 8.8 heures. 50%des vaches ont même évité de secoucher lorsque les logettes étaienttrop humides. Différentes étudesdémontrent que le temps de reposinfluence fortement la productionlaitière. L’entretien des logettes estdonc primordial.

Vérifier la précision du mélange

Pour les vaches prêtes à vêler, unBCS entre 3 et 3.25 – sur uneéchelle de 5 points – est optimal.C’est ce que confirme une nou-velle étude néo-zélandaise. Enprésence d’un BCS élevé au mo-ment du vêlage, la performancelaitière ainsi que la teneur en pro-téine du lait chutent par la suite.Des BCS élevés au vêlage, uneperte de BCS réduite et une prisede poids accrue sont corrélés po-sitivement avec l’arrivée précoced’une gestation menée à terme.Les jeunes vaches avec un faibleBCS et les vaches avec un BCSélevé sont plus sensibles auxmammites. Les cétoses sont plus

BCS optimal auvêlage

fréquentes en cas de BCS élevé,alors que pour la fièvre de lait, desBCS tant élevés que faibles la fa-vorisent. Les vaches avec des vê-lages difficiles ou des veaux mort-nés voient plus fréquemment leurBCS chuter après le vêlage. DesBCS faibles ainsi qu’une chute duBCS semblent être des facteurs derisque pour les métrites.

On discute actuellement desméthodes qui permettraient desaisir et de mettre en valeur auto-matiquement la condition corpo-relle dans les exploitations lai-tières. Au niveau de la gestion dutroupeau, il convient d’accorderune attention toute particulièreaux vaches qui se trouvent en pre-mière lactation.

Si les composantes d’une ration mé-langée sont réparties irrégulière-ment, l’ingestion des nutriments parles animaux ne correspond pas auplan d’affouragement et en triant lesconcentrés ou les aliments juteux,ces derniers peuvent souffrir d’uneacidose de la panse. C’est pourquoiil est fortement recommandé de vé-rifier la précision du mélange aprèschaque changement de compo-sante. Cela peut se faire visuelle-ment et/ou avec un crible à pois. Ladétermination du taux de matièresèche constitue également un pré-cieux instrument.

Pour mélanger, il est préférable deprocéder dans l’ordre suivant: ensi-

lage d’herbe, concentrés et miné-raux (idéalement déjà pré-mélan-gés), foin et paille, ensilage de maïs.En principe, les remorques mélan-geuses sans dispositif de charge-ment mélangent mieux que cellesqui en sont dotées. En ce quiconcerne la durée du mélange, 15

suffisent la plupart du temps, pourautant que le fourrage ne doiventpas être haché.

Il est également important de nepas trop remplir la mélangeuse,faute de quoi certaines parties dufourrage restent collées dans lacuve.

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44 2 2011 · REVUE UFA

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Page 45: Revue UFA  2/2011

S O N D E R T H E M AS O N D E R T H E M A FOCUSFOCUSS O N D E R T H E M A FOCUS

Chaleurs cachées et retours de chaleurs 46Favoriser la fertilité avec l’affouragement 48Aliment de démarrage bio 50Les principaux éléments de confort 52La génétique joue un rôle central 54Alerte SMS pour les vaches en chaleurs 56

Février 2011

Fertilité en productionlaitière

Photo: agrarfoto.com

Page 46: Revue UFA  2/2011

ThomasKaufmann

FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

Chez la vache, le centre de contrôlesupérieur de la fertilité se situedans le tronc cérébral. La GnRH(Gonadotropin Releasing Hor-

mone), ou gonadolibérine, est une hor-mone produite dans l’hypothalamus etlibérée de façon contrôlée dans le sang.Elle atteint directement le lobe anté-rieur de l’hypophyse via une circulationsanguine spécifique (système de circu-lation porte). Cette seconde glande pro-duit plusieurs hormones, dont la FSC(hormone folliculo-stimulante) et la LH(hormone lutéinisante = hormone sti-mulant le corps jaune). Leur productionest stimulée par la GnRH, la seconden’étant toutefois libérée qu’en présenced’une forte stimulation. La FSH et la LH,une fois libérées dans le sang, circulentdans tout le corps. Les organes cibles deces deux hormones sont les ovaires (gra-phiques 1 et 2).

L’ovaire de la vache contient desmillions de follicules (petites bulles) mi-nuscules. Huit à douze d’entre eux sont«recrutés» tous les sept à dix jours pourcommencer à croître. En général, und’entre eux devient dominant, inhibantde la sorte la croissance des autres, les-quels se résorbent. Lorsque la concen-tration de FSH (et de LH) est suffisante,le follicule dominant continue sa crois-sance et passe par une phase de matu-ration. Si les concentrations hormonalessont insuffisantes, la maturation ne peutse terminer et le follicule dominant serésorbe également.

La phase de maturation se carac-térise par une production d’oestrogènedans les cellules de la paroi folliculaire.Cette «hormone des chaleurs» est libé-rée dans le sang et stimule la libérationde GnRH (rétroaction positive). Laconcentration élevée de GnRH induitune augmentation très rapide de la LHdans le sang. Ce «pic de LH» dure envi-ron sept heures et donne le signal del’ovulation à peine 24 heures plus tard.

L’ovulation est marquée quant àelle par le fait que le follicule se vide àl’extérieur. L’ovule qu’il contenait estrecueilli par le pavillon de l’oviducte,puis transporté en direction de la ma-trice. Les cellules de la paroi folliculairese transforment alors en corps jaunepour produire, en lieu et place d’estro-gène, de la progestérone (hormone degestation). La concentration de celle-cidans le sang croît petit à petit jusqu’à ceque le mécanisme de rétroaction néga-tive bloque la production de GnRH, sta-bilisant la concentration. Environ 15jours après l’ovulation, la matrice com-

mence à produire de la prostaglandine,qui inhibe la production de progesté-rone par le corps jaune. Le mécanismede rétroaction négatif sur l’hypothala-mus s’en trouve supprimé, accroissantde la sorte la libération de GnRH et, parinduction, de FSH et de LH. Un nouveaucycle peut donc recommencer (gra-phique 3).

La gestation empêche la produc-tion de prostaglandine au niveau de lamatrice. Le corps jaune est ainsi main-tenu et produit la progestérone duranttoute la gestation. Un mécanisme de ré-troaction négatif inhibe également la li-bération de GnRH, empêchant ainsi lamise en route d’un nouveau cycle.

La naissance s’accompagne d’unegrande production de prostaglandinedans la matrice, entraînant la résorptiondu corps jaune. Le mécanisme de rétro-action négatif disparaît, ce qui en prin-cipe devrait permettre de lancer un nou-veau cycle. Pour arriver à l’ovulation,une nouvelle vague de maturation defollicule requiert suffisamment de GnRHet, par induction, de FSH, ainsi qu’unpic de LH. La production de GnRH dé-pend toutefois, outre de la concentra-tion d’oestrogène et de progestérone,d’un certain nombre d’autres hor-mones, de minéraux et, en particulier,de produits du métabolisme énergé-tique.

Une production trop faible deGnRH peut voir le jour lorsque le bi-lan énergétique est insuffisant. S’il estdifficile d’éviter ce cas de figure en dé-but de lactation, on peut influer sur sonampleur et sur sa durée. Un embon-

LES TROUBLES DE LA FERTILITÉ peuvent en principe être subdivisés en troiscatégories distinctes chez le bétail laitier: absence de cycle, chaleurs discrètes et retour de chaleurs. Pour comprendre ces troubles, il est indispensable de connaître le cycle de fertilité «normal», auquel ne participent qu’un nombre restreint d’organes et quelques hormones.

Où donc se situe le problème?

46 2 2011 · REVUE UFA

Graphique 1: Régulation des hormones de la fertilité

Hypothalamus

Hypophyse

GnRH

FSH

Oestrogènes

LH

Progestérone

Ovaires

Utérus, vagin, etc.

Prostaglandine

Page 47: Revue UFA  2/2011

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Ovulation

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FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 2 2011 47

point trop important au vêlage, un mau-vais affouragement préparatoire et unealimentation ne tenant pas compte dela production après le vêlage sont desfacteurs de risques connus. Certainesmaladies du début de lactation commela paralysie, les inflammations de la ma-melle ou de la matrice peuvent aggraverencore le bilan énergétique.

Les kystes ovariens sont uneforme particulière de l’absence de cycle.En l’occurrence, la production de GnRHsuffit pour la formation de FSH, mais paspour celle de LH. Le follicule dominantproduit des estrogènes durant la phasede maturation et, l’ovulation manquanten raison de l’absence de pic de LH, lefollicule continue de produire des oes-trogènes durant de nombreux jours enraison de sa croissance continue.

Les chaleurs discrètes sont unenotion indiquant que les ovaires présen-tent un cycle «normal», mais que leschaleurs n’ont pas été observées parl’agriculteur. Il y a plusieurs cas de fi-gure: soit la vache n’a pas montré dechaleurs ou alors des symptômes trèsdiscrets, soit les signes distincts n’ontsimplement pas été observés. Commepour le problème «pas de cycle», l’axehormonal GnRH – FSH – LH joue ici un

rôle central. Lorsque les concentrationsde ces hormones sont restreintes, lavache montre moins bien les symp-tômes de chaleurs.

Le retour de chaleurs signifie queles vaches viennent régulièrement enchaleurs, mais que l’insémination nemène pas à la fécondation. Les raisonsde ce phénomène peuvent être recher-chées au niveau de l’ovulation. L’ab-sence d’un pic de LH suffisant peut re-tarder celle-ci, voire l’empêcher.

Heures d’observation inadé-quates sont, outre les principauxfacteurs de risques déjà mentionnés, aunombre des facteurs de garde venant s’yajouter. Le manque de temps de la partdu chef d’exploitation est souvent la rai-son primaire de la non-observation desymptômes de chaleurs apparents. Lesvaches sont distraites lors de l’affoura-gement et de la traite et 70 % d’entreelles manifestent les chaleurs entre 18heures et 6 heures.

Les erreurs d’insémination et larésorption sont deux raisons de re-tours en chaleurs. Pour les premières,comment déterminer le moment pro-pice à l’insémination si l’on n’observepratiquement pas de symptômes de

chaleurs? Pour ce qui est de la résorp-tion, l’ovule est certes fécondé et l’em-bryon rejoint la matrice, mais il est ànouveau résorbé au cours des six pre-mières semaines de la gestation. Il existeun grand nombre de causes possibles:stress thermique extrême, légère in-flammation de la matrice, teneurs éle-vées en urée, mauvaise qualité del’ovule et/ou de la semence et défautsgénétiques de l’embryon.

Conclusion Une bonne fertilité dansle troupeau laitier ne va pas toujours desoi. Elle demande un engagement. L’in-vestissement en temps, l’affourage-ment, la garde, la sélection et de nom-breux autres facteurs requièrent uneoptimisation. �

Graphique 3: Concentrations hormonales

Recrutement

Horizon temps

CroissanceSélectionMaturation

OvulationLutéinisation

(formation du corps jaune))

Lutéolyse(Dégradation du corps jaune)

Graphique 2: Fonctions sur l’ovaire

FSH LH

Prostaglandine

Ovulation

Tage

FSH LH Oestrogènes Progestérone

Lorsque l’inséminationartificielle n’offre pas

de bons résultats, ilpeut parfois s’avérer

utile d’avoir recours autaureau.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

Auteur Dr med. vet. ThomasKaufmann est vétérinaire spécialiséauprès du service sanitaire bovin (SSB).Ses activités portent principalement surla médecine de troupeau et l’affourage-ment du bétail laitier. www.rgd.ch

Page 48: Revue UFA  2/2011

HansueliRüegsegger

FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

Tant les retours quel’absence de chaleurs

sont étroitement liés àl’affouragement.

Photo: agrarfoto.com

Tous les troubles de fertilité n’ontpas de loin pas les mêmes causes. Ilest nécessaire d’analyser précisé-ment quels sont les problèmes qui

surviennent sur l’exploitation concer-née. Les différents troubles des chaleurss’expliquent souvent par des problèmeshormonaux. Cela se traduit par un affai-blissement du cycle ou un retard del’ovulation. Si les vaches reviennent ré-gulièrement en chaleurs, les insémina-tions n’aboutissent pas à une gestation.

Bilan énergétique Un bilan énergé-tique fortement négatif est la principalesource d’absence de chaleurs. Lorsque lavache doit mobiliser trop de graisse cor-porelle durant la phase de transition etsurtout durant la phase de démarrage, ils’ensuit un déficit en glucose qui handi-cape le bon fonctionnement des ovaires.Lorsque la mobilisation de graisse cor-porelle est trop importante, le corps pro-duit trop de corps cétoniques. Ces subs-tances nocives sont véhiculées dans lesang et excrétées ensuite à travers le laitet les excréments. Comme les ovairessont fortement irriguées de sang durantla phase des chaleurs, elles sont plus for-tement en contact avec les corps céto-niques, ce qui a un impact négatif surleur fonctionnement. Les taux d’urée nesont pas seulement élevés dans le lait etl’urine mais également dans les mu-queuses de l’utérus. Des concentrationsélevées en urée ont une influence néga-tive sur la nidification de l’ovule fé-condé. Pour que les valeurs d’urée se si-tuent dans l’intervalle cible de 20 à 30mg/dl, la proportion de matière azotéedoit s’élever à environ 15% de la rationglobale. Si la vache a été inséminée avecsuccès, les valeurs d’urée peuvent tou-

tefois être un peu plus élevée sans quecela ait de conséquences négatives.

Choix du sel minéral adaptéLorsqu’une exploitation est confrontée àdes problèmes de retours de chaleurs, lescauses ne sont pas nécessairement lesmêmes qu’en cas d’absence de chaleur.Un approvisionnement insuffisant en mi-néraux et en oligo-éléments est fréquem-ment à la base du problème. A cet égard,ce n’est pas seulement la quantité de mi-néraux distribuée qui a un impact décisifmais aussi et surtout le choix des miné-raux adaptés. Le bilan énergétique néga-tif a également un impact important. Plusla vache mobilise de graisse corporelle aumoment de l’insémination et plus le suc-cès d’insémination est faible.

Mycotoxines Les retours de cha-leurs peuvent également être engendréspar des souillures au niveau de l’utérusou des valeurs d’urée trop élevées. Uneforte présence de mycotoxines dans lefourrage peut également entraîner desproblèmes de fertilité. Il faut donc veillerà ne pas administrer de fourrages char-gés en mycotoxines. En cas de doutequant à la présence de champignons no-cifs, il convient d’utiliser des élémentsliants les mycotoxines, comme c’est no-tamment le cas de l’UFA 71– 700. Ceséléments lient les champignons nocifs etempêchent que la population micro-bienne ne subisse d’altération.

Les deux phases du tarissementLe tarissement doit être divisé en deuxphases. Au cours de la première, l’offre ennutriments est limitée à environ 5 – 5.2MJ NEL/kg MS. Lorsque les vaches pré-sentent un BCS trop faible, il est égale-

ment possible d’opter pour une rationplus riche en énergie. Il est important queles vaches reçoivent un fourrage d’unequalité irréprochable et qu’elle puissentle consommer en permanence. Laconsommation de MS doit en effet êtremaintenue à un niveau aussi élevé quepossible durant la phase de tarissement,pour maintenir le volume de la panse.

Rattraper l’approvisionnementen minéraux Lorsque la concentra-tion en nutriments de la ration est basse,il convient d’accorder une attention par-ticulière à l’approvisionnement en subs-tances actives et en vitamines. Durant lalactation, il est souvent difficile d’assurer

LES PROBLÈMES DE FERTILITÉ représentent une cause de réforme sur quatrechez les vaches laitières. Or l’affouragement a un impact important sur la fertilité. Ainsi,il est particulièrement important que la consommation soit maintenue à un niveau élevédurant la phase de tarissement et que l’approvisionnement en sels minéraux soit adaptéà la phase en question, tout en évitant les changements brusques de ration.

Fertilité et alimentation

48 2 2011 · REVUE UFA

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300

250

200

150

100

50

0Ensilage

d’herbe dequalité

Ensilaged’herbemoyen

Ensilage demaïs

FoinHerbepâturée

FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

Auteur HansueliRüegsegger, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee.

Vous avez des questionsen ce qui concerne lafertilité? Le conseillertechnique UFA enproduction laitière devotre région vousrenseignera volontiers.www.ufa.ch

REVUE UFA · 2 2011 49

l’approvisionnement en substances ac-tives, raison pour laquelle les «batteries»doivent à nouveau être rechargées durantla phase de tarissement, par exempleavec le sel minéral spécialement adapté àla phase de tarissement, le Minex 971.

Bêtacarotène dès la phase detransition On sait que la teneur enbêtacarotène du fourrage de base dimi-nue avec le temps lors du stockage. Celledu foin et surtout du maïs est faible (gra-phique). D’une manière générale ilconvient d’ajouter du bêtacarotène(p.ex. UFA 996 CYCLO EXTRA) à toutesles rations. Dans les rations à base defoin ou en présence de fourrage de basede mauvaise qualité, le bêtacarotènedoit être intégré plus tôt dans la ration.Au cours de la phase de transition, il joueun rôle important. Le développement dufollicule débute 60 à 80 jours avant leschaleurs. Cela signifie que la constitutiondu follicule indispensable aux premièreschaleurs débute déjà lors de la phase detransition. En cas de déficit en bêtacaro-tène au début du processus de matura-tion, les follicules se développent de fa-çon insuffisante. C’est pourquoi ilconvient d’administrer du bêtacarotènedurant la phase d’adaptation à la rationjusqu’à l’insémination fécondante.

Accoutumance progressive à laration Pour autant que la composi-tion de la ration diffère entre le tarisse-ment et la lactation, il est judicieux d’ha-bituer les vaches prêtes à la ration quileur sera distribuée après vêlage. Les mi-crobes de la panse doivent en partie êtreconstitués et adaptés à la nouvelle rationde base. Une ration exclusive de foin du-rant le tarissement est souvent trop pau-vre en amidon. Par contre, le maïs et leconcentrés en contiennent beaucoup.L’absence d’amidon empêche la consti-tution d’une flore ruménale appropriée,ce qui se traduit par un risque plus élevéde bilan énergétique déficitaire, uneovulation plus tardive et un plus faible ni-veau d’insémination première, d’où l’im-portance d’habituer progressivement lesvaches aux concentrés. Durant la phasede transition, il faut continuer à utiliserun sel minéral spécial tarissement pauvreen calcium afin de favoriser la mobilisa-tion du calcium à partir des os, de ma-nière à ce que le métabolisme soit déjàhabitué à ce processus après le vêlage.

Après le vêlage Chez une vache enbonne santé également, la consomma-tion diminue à 8– 9 kg de MS le jour quisuit le vêlage. Plus la consommation deMS est élevée aux alentours du vêlage,

meilleur est le démarrage dans la nou-velle lactation. Les vaches mangerontd’autant plus qu’elles recevront le meil-leur fourrage possible. Chez les vacheshautes performances, il faut tout fairepour limiter la mobilisation de graissecorporelle. L’ancienne méthode quiconsiste à abreuver la vache fraîche vêléeavec de l’eau chaude et les additifs cor-respondants contribue à activer le méta-bolisme. Après le vêlage, le sel minéraldistribué doit être riche en calcium, demanière à couvrir les besoins élevés de lavache durant cette période. Des additifssupplémentaires tels que des levures sou-tiennent efficacement la vache lors de laphase de démarrage et contribuent à ac-tiver le métabolisme. Dès que la vache estgestante, on peut passer à un fourrageplus avantageux exempts de tels additifs.

1.5 kg de plus par semaineMême si la performance laitière de lavache augmente fortement au cours despremiers jours, la quantité de concentrésadministrée ne devrait pas augmentertrop fortement – pour éviter le risqued’une acidose de la panse – mais propor-tionnellement à la consommation defourrage de base, soit d’environ 1.5 kgpar semaine. Moins une vache a de trou-bles métaboliques durant le démarrage,plus les premières chaleurs apparaîtrontrapidement et meilleure sera le taux depremière insémination fécondante.

Conclusion Une bonne fertilité estune condition sine qua non pour le suc-cès de la production laitière et, dans cecontexte, l’affouragement joue un rôledécisif. Durant toute la lactation et le ta-rissement, il doit être adapté aux be-soins des vaches. �

Graphique: Bêtacarotène dans le fourrage de base

mg

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JacquesEmmenegger

Chose rare pour une stabulation libre, les40 vaches de race brune du couple defermiers Nicole et Pascal Scheuber arbo-rent encore des cornes. Les Scheubersont en effet convaincus que les cornesjouent un rôle important pour le bien-être des animaux et estiment qu’il s’agitd’un argument de vente important pourleur lait.

Dimensions généreuses Afin deminimiser le risque de blessures et de ba-garres, l’étable a été largement dimen-sionnée. Les logettes mesurent ainsi1.33m de large alors que les couloirs

s’étalent sur 3 resp. 4.8m de large.Chaque vache dispose en outre de 1m deplace à la crèche. La stabulation a étéconstruite en 2008 après qu’un incendiea ravagé les anciennes installations. L’ins-tallation du taureau à proximité immé-diate de la salle de traite, d’où il joue unrôle actif dans l’identification des cha-leurs, a largement fait ses preuves et setraduit par de bons résultats de fertilité.

Longévité «Nous n’avons pratique-ment aucune vache à l’étable dont lamère n’a pas produit durant au moins dixlactations», explique Pascla Scheuber.

Ses vaches produisent environ 6000kgpar lactation. Les teneurs sont excel-lentes, soit de 4.1% pour la graisse et de3.6% pour la protéine.

Affouragement avec une mélan-geuse L’affouragement d’hiver s’ef-fectue à l’aide d’une mélangeuse. La ra-tion partiellement mélangée contient dufourrage grossier provenant de trois tasdifférents: foin, regain et foin écolo-gique. Le fourrage grossier est humidifiéavec 250 l d’eau avant que des cubes demaïs, des minéraux et de la luzerne ha-chée y soient ajoutés. L’aliment – en

PAGE BIO

Les animaux ont besoin d’oligoélé-ments pour leur métabolisme. Cesderniers sont des constituants d’en-zymes actifs dans une multitude de

processus immunitaires, ayant trait à lafertilité et dans la protection contrel’oxydation. Les animaux ne sont pas enmesure d’ingérer une quantité suffisantede certains oligoéléments à partir dufourrage de base. Une complémentationest donc indispensable.

En cas de carence de séléniumpar exemple, les vaches laitières ont unepropension à la rétention des arrière-faix, à la formation de kystes, à l’avorte-ment, à l’inflammation des articulationsdu jarret et à mettre au monde desveaux avec peu de vitalité. Une carenceen cuivre provoque des chaleurs silen-cieuses, des retours de chaleurs ainsiqu’une diminution des performances.

Maintenant avec desoligoéléments liés organiquementDANS L’ALIMENT DÉMARRAGE BIO D’UFA les oligoéléments comme le séléniumet le cuivre sont maintenant liés sous une forme organique. Ce faisant, ils sont mieux etplus rapidement disponibles que les éléments anorganiques conventionnels.

En fonction du partenaire deliaison Les oligoéléments liés orga-niquement sont associés à des protéinesou des polysaccharides. La disponibilitépour les animaux dépend du partenairede liaison et, dans ce contexte, ce sontles polysaccharides qui offrent la com-binaison de liaison la plus assimilable.

Jusqu’à présent les aliments bione devaient contenir que des oligoélé-ments anorganiques (non vivants). Celaavait pour inconvénient que des interac-tions entre les éléments limitaient l’ab-sorption d’autres minéraux. Parexemple, le molybdène et le soufre issusdu fourrage de base peuvent lier du

50 REVUE UFA · 2 2011

Dix vêlages comme objectif d’élevagePour plus d’informations:

www.ufa.ch

Page 51: Revue UFA  2/2011

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

et de lait provenant d’exploitations biode la région.

Journée du 16 février UFA orga-nisera une journée d’information à la fer-me du cloître de Disentis le 16 février2011 (de 9h30 à 15h). Les nouveaux po-tentiels de production (conseil bio dansle canton des Grisons), les actualités dansle domaine du lait (Bio-Suisse), le marchédes animaux de boucherie (Anicom) etl’affouragement bio (UFA) feront partiedes thèmes abordés. Une visite de l’ex-ploitation sera organisée après le repasde midi. Le service technique UFA Wil (�058 434 13 00, [email protected]) prendranote des inscriptions.

Augmentation de l’apport en minéraux L’exploitation a été con -frontée durant un certain temps auproblème de veaux qui présentait fré-quemment un réflexe de succion. Suiteà cela, Pascal Scheuber a augmenté lesapports minéraux en les faisant passerde 50 à 100g par vache et par jour. De-puis lors, les veaux sont à nouveau enparfaite santé.

Nouvelle fromagerie Une nou-velle fromagerie dotée d’une capacitéde transformation de 2.5 millions de ki-los de lait est opérationnelle depuis lafin 2010. La totalité des produits sontfabriqués à partir de lait de non ensilage

moyenne 580 kg par vache et par lacta-tion – est distribué en fonction de la per-formance individuelle des vaches, avecde l’UFA 278 durant la phase de produc-tion et de l’UFA 279 durant la phase dedémarrage.

Auteur Jacques Emmen egger, Service technique UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee.

UFA 174 et UFA 274UFA 174 (flocons) et UFA 274 (granulés) ont été spécialement conçuspour les 100 premiers jours de la lactation. Ils contiennent tous deuxplus de 7.4 MJ NEL/kg et 220 g de matière azotée. La phase après levêlage est la plus contraignante pour le métabolisme de la vache. Lesoligoéléments liés organiquement dans l’aliment démarrage UFAcontribuent à ce que les vaches laitières passent cette phase avecsuccès, qu’elles restent en bonne santé, qu’elles vivent plus longtempset qu’elles renforcent ainsi la rentabilité de la production laitière. Aussibien UFA 174 que UFA 274 contiennent des levures pour favoriserl’activité ruménale. Après les aliments démarrage, il est conseillé depasser à UFA 278 (7.3 MJ NEL /kg, 220 g/kg matière azotée), qui estadapté aux besoins de la phase de production, notamment en ce quiconcerne les minéraux et les vitamines. UFA 278 a fait ses preuves entant que fourrage «d’appât» dans les salles de traite ou les systèmes detraite automatiques. Jusqu’au 26 février 2011, nous offrons un rabais de Fr. 3.– / 100 kgsur les aliments vaches laitières bio!

REVUE UFA · 2 2011 51

PAGE BIO BRÈVES

Promotion des produits bioLes paysan-ne-s bio qui travaillent auquotidien peuvent convaincre lesconsommateurs avec authenticité desavantages de la qualité bio. C’estpourquoi Bio-Suisse recherche despaysan-ne-s Bourgeon communicatifsprêts à s’engager contre rémunérationdans la promotion des ventes dans lecommerce de détail. Sur le point devente, ils rendent les consommateursattentifs à la diversité des spécialités bio.

Contact: � 061 385 69 28,[email protected]

Le marché du lait se remetJusqu’à fin octobre 2010, 6.9 % de laitbio en plus a été transformé en produitsbio par rapport à l’année précédente. Vuque les quantités produites augmententlégèrement (+2.4 % à fin octobre parrapport à 2009), le marché du lait biodevient de plus en plus équilibré.

On recherche des fruits bioL’offre en fruits bio ne parvient pas àcouvrir la demande. Les surfacescultivées pourraient surtout êtrefortement augmentées en ce quiconcerne les cerises et les pruneaux,mais également les framboises et lesfraises. Même si c’est dans une plusfaible mesure, il y a également unpotentiel pour une augmentation desfruits à pépins. Les bons prix à laproduction rendent les cultures fruitièresbio intéressantes.

cuivre libre dans la panse. UFA vient derecevoir de l’Institut de recherche del’agriculture biologique (FiBL) une auto-risation pour l’utilisation d’oligoélé-ments liés organiquement dans l’alimentbio. Nouvellement, les aliments démar-rage UFA 174 F et 274 (cf. encadré) sontdisponibles avec du cuivre, du manganè-se et du zinc liés à des polysaccharides.On ajoute déjà depuis un certain tempsdu sélénium sous forme de levure.

Les avantages des oligoélémentsliés organiquement sont manifestes chezles bovins, tout comme chez les porcs:• moins d’interactions avec d’autres

oligo- ou macroéléments (Ca, Fe)• meilleurs taux de résorption (perméa-

bilité dans l’intestin grêle)

• régénérescence plus rapide de la ma-trice, début plus rapide des activitéscycliques après le vêlage

• moins d’infections bactériennes• meilleure performance des animaux. La plupart des oligoéléments orga-niques arrivent directement dans l’intes-tin grêle où les molécules sont dégra-dées par les propres enzymes du corpset où se déroule l’absorption. Chez lesvaches, 20 à 25 % des oligoéléments quise trouvent en marge des complexes sui-vent le chemin des microorganismes dela panse.

Bon pour la mamelle, les on-glons et la fertilité Selon desétudes, les oligoéléments liés organi-quement ont une influence positive aus-si bien sur la santé de la mamelle et laqualité des onglons que sur la fertilité.Ainsi, ils augmentent la qualité des on-glons de 21 % comme l’a démontré uneétude de l’université de Zurich. De nom-breux essais attestent en outre que lesminéraux organiques diminuent signifi-cativement le nombre de rétentions desarrière-faix et de métrites, tout en ren-forçant l’immunité.

Les oligoélémentssont nécessaires aubon fonctionnementdu métabolisme etdu système immuni-taire.Photo:: agrarfoto.com

Page 52: Revue UFA  2/2011

Ueli Wolleb

FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

Un environnement d’étable optimalest décisif pour un niveau de perfor-mance élevé en production laitière.Les conditions de vie à l’étable de-

vraient s’approcher au maximum ducomportement naturel. Les vaches sontainsi moins stressées et plus à l’aise. L’im-pact d’un niveau de production élevé estsurtout visible au niveau de la fertilité.Dans la nature, c’est en effet la fertilitéqui diminue en premier lieu lorsque lesconditions ne sont pas optimales.

Lumière Chez certaines espèces ani-males comme les chèvres et les chevaux,le cycle menstruel dépend surtout de lalongueur du jour. Cette gestion natu-relle de la fertilité a pour conséquenceque les jeunes animaux viennent géné-ralement au monde au printemps,lorsque les chances de survie sont lesplus importantes.

Chez les bovins, le cycle menstrueln’est pas influencé par la luminosité.Cette dernière influence toutefois l’acti-vité des vaches. Afin de les motiver àconsommer du fourrage, il faudrait veiller,lors de la construction d’un nouveau bâ-timent, à ce que la zone d’affouragementsoit aussi claire que possible et que l’airede repos soit plutôt sombre. Le type delumière influence cependant la fertilitédes vaches. La lumière naturelle est pré-férable à l’artificielle car cette dernière estexempte de rayons UV. Mais ces dernierssont stoppés par les surfaces vitrées. Ilsn’ont un impact favorable sur les animauxque lorsqu’ils sont au pâturage, sur l’airede promenade ou abrités dans des éta-bles à front ouvert. C’est ce qui expliquenotamment pourquoi la fécondité estsouvent meilleure au printemps qu’en hi-ver dans les stabulations entravées.

Mouvement Le mouvement faitpartie des besoins de base des bovins.Comme il s’agit d’animaux qui vivent en troupeau, le contact social joue également un rôle prépondérant. Cesdeux caractéristiques comportementalespeuvent être mieux vécues dans une sta-bulation libre qu’à l’attache. Grâce à dessymptômes de chaleurs qui se manifes-tent plus clairement, ces types de com-portement ont un impact positif sur lafertilité. L’aire de promenade influenceencore plus positivement la fertilité dutroupeau de par la qualité de l’air et dela lumière qu’elle offre. En raison de lastructure du sol, le pâturage est mieuxadapté aux bovins qu’une aire de prome-nade. Les bovins qui vivent à l’état sau-vage se déplacent dans la mesure du pos-sible à travers les prés et les forêts dontle sol est plus mou et plus sûr. Il s’ensuitque les couloirs et l’aire de promenadedoivent être sûrs et secs pour permettreaux vaches de déambuler librement et dese mouvoir conformément à leurs be-soins (chevaucher leurs congénères encas de chaleur, soins corporels). Le revê-tement du sol doit en même temps assu-rer une bonne santé des onglons, per-mettre un nettoyage facile et êtreavantageux. Toutes ces exigences sontpratiquement impossibles à satisfaire enmême temps. Du point de vue de la fer-tilité, la sûreté du revêtement, la santédes onglons et les possibilités de mouve-ment jouent un rôle décisif. Ces trois fac-teurs sont en effet indispensables pourque les vaches manifestent bien leurschaleurs. Bearden (1956) avait déjàprouvé que les vaches abritées dans desstabulations entravées et qui sortaientune fois par jour en plein air présentaientun taux de non retour supérieur de 5.4%

à celui des vaches qui n’avaient pas lapossibilité de sortir. Des recherches ef-fectuées par Benz (2002) ont démontréque les vaches qui se déplacent sur dessols recouverts de tapis caoutchouc ef-fectuent quatre fois plus de tentatives dechevauchement et glissent moins quelorsqu’elles se trouvent sur un sol en bé-ton. Dans les essais effectués par Kremeret al. (2007), les vaches détenues sur descaillebotis recouverts de tapis caout-chouc présentaient un intervalle vêlage –saillie fécondante inférieur de 39 jours àcelui des vaches sur des caillebotis en bé-ton. Cette constatation s’explique pardeux facteurs:• Les vaches manifestent mieux les cha-

leurs et il est plus facile de décider dumoment d’insémination optimal.

• Après l’installation de tapis caout-chouc, les vaches se déplacent plusfréquemment à la crèche (Miethke,2004) et s’approvisionnent mieux ennutriments, ce qui a un impact positifsur la fertilité.

SYSTÈMES DE DÉTENTION ET CLIMAT Les vaches qui se portent bien se distinguent par une meilleure fertilité. Leur bien-être est fortement favorisé par un niveau de confort élevé. Outre l’affouragement, quatre autres éléments sontimportants: le mouvement, le repos, la lumière et l’air.

Quatre éléments déterminants

52 2 2011 · REVUE UFA

Page 53: Revue UFA  2/2011

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

100

80

60

40

20

0

3 observations/jour4 observations/jour

1 observation /jour2 observations/jour

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 Minutes par observation des chaleurs

Taux

de

déte

ctio

n %

4 x 15 minutesd’observation des

chaleurs par jour sont du temps

bien investi.

Graphique: Taux d’identification des chaleurs

FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

Auteur Ueli Wolleb,Centre agricole deLiebegg,5722 Gränichen.

www.liebegg.ch

REVUE UFA · 2 2011 53

Repos L’aire de repos joue un rôle dé-terminant pour le bien-être de la vache,qui reste couchée entre neuf et douzeheures par jour. Le fait de rester couchécontribue à décharger les articulations etpermet de mieux sécher les onglons. Lesbesoins en énergie sont plus faibles quelorsque la vache est debout et l’activitéruminatoire est plus importante. Tous ceséléments font qu’une vache qui restelongtemps couchée présente un meilleurmétabolisme, une meilleure santé desonglons et, par conséquent, une meil-leure fertilité.

Pour que la vache puisse se coucher etse lever sans problème, il est nécessaireque l’aire de repos dont elle dispose soitassez spacieuse. Une aire de repos souple,déformable, propre, sèche et exempte decourants d’air a par ailleurs une incidencepositive sur le temps de repos de la vache.Les dresses-vaches utilisés dans les stabu-lations entravées ne sont pas appropriéscar un essai allemand (Schopfer et al.,1989) a démontré qu’ils avaient un effetnégatif sur le taux de fertilité des vaches.Il est donc primordial que le dresse-vachesoit bien réglé et qu’il ne soit pas branchéen permanence au réseau électrique.

Air L’hygiène à l’étable et plus parti-culièrement au niveau de l’aire de reposinfluence fortement la qualité de l’air.Lorsque des émanations de gaz nocifs

tels que l’ammoniac parviennent au ni-veau de l’aire de repos, ces derniers nui-sent à la santé du bétail et les vaches res-tent moins longtemps couchées. Outreune hygiène appropriée, une bonne aé-ration, éventuellement par le biais deventilateurs ou d’une étable à front ou-vert, ainsi qu’une hygrométrie optimalecontribuent à éviter les gaz nocifs.

En ce qui concerne la fertilité, la tem-pérature est le facteur le plus importantau niveau de l’air. A la base, les bovinssont des animaux polaires, raison pourlaquelle la température qui leur convientle mieux oscille entre 0 et 15°C. Lorsqueles températures se situent en dehors decette fourchette, les vaches ont besoinde plus d’énergie. Ce sont surtout lestempératures plus élevées qui sont pro-blématiques: pour éliminer la chaleurexcédentaire, les vaches ont alors besoinde plus d’énergie. C’est la raison pour la-quelle les résultats d’insémination sontnettement moins bons au plus fort de lapériode estivale. Le recours à des venti-lateurs d’étable ou l’octroi de places om-bragées au pâturage respectivement lapâture nocturne peuvent contribuer àréduire quelque peu le problème.

Observation par l’éleveur Tousles efforts consentis au niveau duconfort du bétail ne servent à rien sil’éleveur ne consacre pas assez de tempsà l’observation du bétail ou s’il n’utilisepas à bon escient les outils dont il dis-pose. Les vaches en chaleurs manifes-tent une activité accrue. Le meilleur mo-ment pour déceler les chaleurs consisteà observer les animaux lorsque ces der-

niers sont tranquilles. La meilleure mé-thode est de consacrer quatre fois 15 à20 minutes par jour à l’observation dutroupeau. Il est par ailleurs judicieuxqu’une de ces périodes d’observationintervienne tard dans la soirée. Le faitd’observer attentivement les animauxpermet de déterminer avec précisionquel est le délai d’insémination optimalet d’augmenter ainsi le succès d’insémi-nation (voir graphique 1).

Conclusion Les systèmes de déten-tion et le climat d’étable jouent un rôleimportant pour la fertilité. La plupartdes facteurs influencent toutefois seule-ment indirectement la fertilité, via lemétabolisme et la santé. En observantses animaux avec minutie, l’éleveur joueun rôle encore plus important. L’obser-vation pourrait donc être ajoutée auxquatre facteurs importants pour la ferti-lité que sont la lumière, le mouvement,le repos et l’air. �

Au pâturage, la lumière, le mouvement, le repos et l’air constituent un optimum pour lavache. Les chaleurs peuvent êtreparticulièrement bien identifiéesentre 18 h et 6 heures du matin.

Source: Swissgenetics

Page 54: Revue UFA  2/2011

Jutta Berger

FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

Objet de la rechercheactuelle: quels facteurs

influençant la fertilitésont-ils héréditaires de

la vache au veau?

Les vaches vont-elles finir par ne plusjamais porter? Depuis de nom-breuses années, les organisations res-ponsables de l’insémination et les fé-

dérations d’élevage de races laitièresenregistrent une baisse de la fertilité (graphique). Il s’ensuit une dété-rioration constante de l’index d’insémi-nation, du succès à l’insémination pre-mière, de l’intervêlage et des autrescritères de fertilité. Plusieurs essais ontété effectués dans le but de contrecarrercette tendance. A cette occasion, il a étéconstaté qu’un facteur était récurent:l’augmentation de la performance laitièreet le métabolisme plus délicat qui s’en-suit, avec toutes les conséquences néga-tives que cela peut avoir sur la fertilité.

La stabilité du métabolisme estun facteur individuel Il ressort queles troubles métaboliques apparaissentde plus en plus comme l’ennemi numéro1 de la fertilité. Une dégradation du mé-tabolisme se traduit de plus en plus sou-vent par l’absence de cycle, une ovulationretardée, des kystes ovariens ou la mortprécoce de l’embryon en début de gesta-tion. Ces troubles surviennent lorsque lesvaches qui présentent une productionélevée et «gourmande» en énergie neparviennent pas à couvrir leurs besoinsénergétiques via le fourrage ingéré et doi-vent alors mobiliser leurs réserves degraisse. Les vaches haute performance se trouvent en général plus rapidementdans une situation où leur mamelle«consomme» plus d’énergie qu’elles nesont en mesure d’en absorber.

Les scientifiques sont égalementarrivés à la conclusion ces dernières an-nées qu’il existe un lien toujours plus

évident entre performance laitière, santémétabolique et fertilité. Tous les éle-veurs savent par ailleurs qu’il y a desvaches plus sensibles que d’autres auxtroubles métaboliques. Cela prouve quela stabilité métabolique varie fortementd’individu en individu. Le niveau à partirduquel un métabolisme perturbé engen-dre des troubles de la fertilité chez lavache diffère selon les animaux mais esthéréditaire. C’est la raison pour laquelleil existe par exemple des familles devaches qui réagissent plus rapidement àdes conditions sub-optimales au niveaude l’affouragement et du mode de dé-tention en formant des kystes. L’Univer-sité de Berne essaie actuellement de dé-terminer ces différences individuellesentre les vaches sur la base de leur pa-trimoine génétique et de développer desmarqueurs génétiques permettant de sé-lectionner des animaux résistants pourl’élevage. Les différences constatées auniveau de la stabilité métabolique et

leurs conséquences sur la fertilité dépen-dent également de la race: les vaches is-sues de races originales et de races d’en-graissement sont ainsi plus «stables» queles races hautes performances. Cela setraduit par des meilleurs résultats de fer-tilité pour les races originales dans le ca-dre d’un comparatif inter-races.

Nouveaux principes dans l’esti-mation de la valeur d’élevageL’analyse du patrimoine génétique dansle but d’identifier les animaux qui se dis-tinguent par un métabolisme stable ouinstable en est encore à ses débuts. Sonutilisation dans la pratique nécessiteraencore de nombreux travaux de re-cherche. Dans les pays voisins, les orga-nisations d’élevage se basent sur uneméthode différente: afin d’obtenir desinformations directes sur la résistancedes vaches aux maladies et leur état desanté, l’Autriche, les pays scandinavesou le Sud de l’Allemagne récoltent des

LE RÔLE DE L’ÉLEVAGE Les vaches transmettent leur fertilité et leur bon état desanté de génération en génération. Il vaut la peine d’en tenir compte dans le plan d’accouplement. En plus de la génétique, la technique d’insémination joue également unrôle. Pourquoi le sperme de taureaux de races à viande améliore-t-il le taux de gestation? L’utilisation de semence mélangée apporte-t-elle une amélioration? Petit tour d’horizon.

Fertilité et héritabilité

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

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■ Red Holstein ■ Brown Swiss ■ Holstein

La transmission des caractères de santé d’un taureau peut êtreestimée à l’aide de ses «critères fonctionnels».

Graphique: Comparaison du NRR 75 entre les races

FERTILITÉPRODUCTION ANIMALE

Auteurs Dr med. vet.Jutta Berger, Team reproduction,Swissgenetics, 3052 Zollikofen.

www.swissgenetics.ch

REVUE UFA · 2 2011 55

données concernant la santé des ani-maux et les transforment en valeursd’élevage. Dans le cadre de cette mé-thode très prometteuse, les cas de ma-ladie et les diagnostics établis par les vé-térinaires sont saisis et dépouillés demanière centralisée au sein des organi-sations d’élevage. Cela permet de déter-miner l’héritabilité des troubles métabo-liques, de la mamelle et sanitaires aprèsle vêlage et de calculer les valeurs d’éle-vage pour ces caractéristiques.

La valeur d’élevage fitness gagneen importance Les paramètres énu-mérés dans le cadre de l’estimation de lavaleur d’élevage traditionnelle permet-tent indirectement de tirer des conclu-sions en ce qui concerne l’héritabilité descritères de santé. Les valeurs d’élevage«fitness» et «écologique» reposent prin-cipalement sur les caractéristiques tauxcellulaire, persistance et durée d’utilisa-tion. On constate par ailleurs que ces cri-tères deviennent de plus en plus impor-tants lors du choix des taureaux. Lecritère principal pour la longévité fonc-tionnelle est la valeur d’élevage de la du-rée d’utilisation (indépendante de la per-formance). Ce critère combine en effetautomatiquement tous les caractèresfonctionnels importants pour la longé-vité d’un animal au sein du troupeau. Ledésavantage réside dans le fait que sa fia-bilité n’intervient que tardivement.

Observer l’extérieur! On sait parexpérience que les vaches dotées d’unbon extérieur se distinguent globale-

ment par une durée d’utilisation pluslongue que les animaux qui sont affectésde défauts au niveau de l’extérieur. Laprofondeur de flanc, l’angle du jarret, lesattaches de l’avant-pis et de la mamellesont autant de critères déterminantspour la durée d’utilisation. Les critèresextérieurs influencent également forte-ment la fertilité. Dans le cadre d’un ac-couplement ciblé, la position du bassinest une caractéristique déterminante.

Vaches avec bassin surélevé Untravail de diplôme présenté à la Hauteécole suisse d’agronomie de Zollikofena conclu que les vaches avec un bassinsurélevé présentaient une fertilité forte-ment réduite. Chez de tels animaux l’ap-pareil génital est orienté vers l’avant etvers le bas dans la cavité abdominale, aulieu d’être à l’horizontale dans le bassin.Lorsque ces vaches urinent, l’urines’écoule dans le vagin en direction ducol de l’utérus et peut même y pénétrerpour y causer de fortes irritations. Detelles vaches n’arrivent alors plus à por-ter! La bonne position des membresainsi que des onglons de bonne qualitéjouent un rôle important. Les vaches quisont victimes de douleurs au niveau del’appareil locomoteur ont du mal à veniren chaleurs, ne montrent souvent pasou que de faibles symptômes et portentmoins bien que les autres.

Meilleur taux de fécondationavec des races d’engraissement?Nombre de chefs d’exploitationconcluent parfois un peu rapidementque l’insémination artificielle et lacourse au profit entreprise par les orga-nisations d’insémination sont à la sourcede leurs difficultés. Comment expliquersinon les meilleurs taux de fécondationréalisés en cas d’insémination avec destaureaux de races à viande? La réponseest simple: les taureaux d’engraissementchoisis pour l’insémination artificielleont été et sont toujours sélectionnés demanière ciblée en fonction de leur tauxde fertilité (outre la facilité au vêlage etun bon accroissement). Les taureaux is-sus de races laitières sont en revanchesoumis à de nombreux critères de sélec-tion: les critères de performances lesplus divers sont ainsi rajoutés aux cri-tères fonctionnels. Le taux de féconda-tion n’est ainsi qu’un des très nombreux

éléments qui font une bonne vache lai-tière.

Semence mélangée A travers uncontrôle qualité ciblé, les organisationsd’insémination garantissent cependantque la semence vendue «fonctionne»vraiment. Le taux de fécondité de chaquetaureau est communiqué ouvertementdans le catalogue d’insémination à l’aidedu taux de non-retour 56 et devrait êtrepris en considération par l’éleveur. La se-mence mélangée occupe une place spé-cifique en ce qui concerne le taux de fé-condation. Chaque paillette de semenceéquivaut alors au mélange de sperme deplusieurs taureaux différents (p. ex. Siliande Swissgenetics). Les analyses concer-nant le taux de fécondation de ces pail-lettes mélangées démontrent que le ré-sultat d’insémination est meilleur que sion se limitait à la semence du meilleurtaureau présent dans le mélange. Dans lecas de la semence mélangée, on estimeque la durée durant laquelle le sperme aune capacité fécondante augmente. Cespaillettes mélangées sont donc particu-lièrement conseillées pour les vachessouffrant de problèmes de fertilité. �

Taux

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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10Année

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SamuelKohler

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

Auteur Samuel Kohler, Haute écolesuisse d’agronomie HESA, 3052Zollikofen.

www.shl.bfh.ch

Senseur vaginal

Transmetteur

Station de base

Réseau mobile

Internet

Serveur

Option

Eleveur

Graphique: Système de détection des chaleurs Anemon

AlarmeSMS

Afin de diminuer au maximum oude supprimer le temps consacré àl’observation visuelle des chaleurs,différents prestataires s’efforcent

depuis de nombreuses années de testerdivers systèmes techniques. En ce quiconcerne le taux de progestérone, descoûts relativement élevés et une utilisa-tion compliquée ont constitué un han-

dicap important. Les instruments demesure d’activité à l’aide d’appareilsfixés au pied ou au cou ont connu unsuccès commercial mitigé. Les mesuresde température du lait ont déjà été in-tégrées aux systèmes de traite, alors quela mesure de la température corporelle –très fiable – n’a pas encore pu s’imposeravec le succès escompté.

LA RECONNAISSANCE DES CHALEURS est devenue un problème dans bon nombre d’exploitations laitières. Les vaches produisant de plus en plus de lait, les symptômes de chaleurs sont de plus en plus discrets et la période de chaleurs principale de plus en plus courte. Dans ce contexte, le système de reconnaissance de chaleur Anemon constitue une solution entièrement nouvelle et très simple.

Avertissement de chaleurs par SMS

L’ancien transpondeurà l’essai et le nouveausystème de détectiondes chaleurs optimisé

«Anemon».

A 90% sûr Des chercheurs de laHaute école suisse d’agronomie (HESA)et de la Haute école pour la technique etl’informatique (HTI) ont redoublé d’ef-forts pour développer une méthode sim-ple, fiable et économique pour la recon-naissance automatique des chaleurs. Unegrande partie du travail consacré à ce pro-jet a été investie dans le développementde différents composants du système dereconnaissance de chaleur Anemon: sen-seur vaginal, unité de transmission et ser-veur avec interface Internet (graphique).Aujoud’hui le système développé est par-faitement mûr et fournit d’excellents ré-sultats. Selon les relevés effectués par laHESA, le taux de reconnaissance des cha-leurs s’élève à 90%.

Transmission simple Ces der-nières années, de nombreux systèmesdestinés à la transmission des informa-tions à l’agriculteur ne se sont pas im-posés en raison de leur trop grandecomplexité. C’est la raison pour laquelleAnemon effectue une étape supplémen-taire. Le relevé continu des données estsuivi automatiquement à l’aide d’un lo-giciel informatique spécialement déve-loppé à cet effet. Lorsqu’une chaleur estidentifiée sur la base du modèle de tem-pérature et d’activité, le logiciel infor-matique génère un SMS sur le télé-phone mobile de l’éleveur. �

PRODUCTION ANIMALEFERTILITÉ

56 2 2011 · REVUE UFA

Page 57: Revue UFA  2/2011

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

Le trio de chocBons gains de poids et bonne santé

ACTIONAliments UFA vaches laitièresAssortiment principal et succédanésde fourrage grossierUFA 250 SpeciflorUFA 256 FibralorRabais Fr. 3.–/ 100 kg

jusqu’au 26.02.2011

SPÉCIALITÉ DU MOIS UFA top-formUFA top-form DACRabais Fr. 20.–/ 100 kg

jusqu’au 26.02.2011

ACTIONAliments UFA moutons et chèvresRabais Fr. 3.–/ 100 kg

jusqu’au 26.02.2011

ACTIONLait pour agneaux UFA 861 Rabais Fr. 5.–/ sac 10 kg

jusqu’au 26.02.2011

SPÉCIALITÉ POUR PORCELETSUFA-FenergieRabais Fr. 20.–/ sac 25 kg

jusqu’au 12.02.2011

SPÉCIALITÉ HYPONAH 899 MashRabais Fr. 20.–/ 100 kg

jusqu’au 12.02.2011

ACTUELUFA 996 CYCLO EXTRARabais Fr. 5.–/ sac 10 kg

jusqu’au 12.02.2011

ACTIONUFA 213***Lait pour veaux BIOAvec bon, dans votre LANDIRabais Fr. 30.–/ 100 kg

jusqu’au 12.03.2011

Une fécondité insuffisante est sur-tout imputable à un bilan énergé-tique négatif en phase de démar-rage. UFA top-form, spécialitépour vaches laitières, a été expres-sément formulé pour assurer unbon apport énergétique aux par-turientes, pendant la phase de dé-marrage. Les levures vivantes fa-vorisent la motricité ruménale et

augmentent l’ingestion alimen-taire. 13.2 MJ NEL et un potentielde production laitière de 4.2 kgpar kg d’aliment permettent d’ac-croître l’apport énergétique. Laméthionine stable dans le rumenaméliore l’efficacité protéique etla choline a une action bénéfiquesur le métabolisme lipidique. AvecUFA top-form, vos vaches profi-

tent des toutes dernières décou-vertes concernant l’affouragementen phase de démarrage.

NOUVEAU: UFA top-formDAC la «bombe énergétique» à13.2 MJ NEL, pour le DAC. Grâceà un procédé de fabrication spé-cial, le produit ne colle pas et peutdonc être distribué via le doseurd’additifs, avec l’aliment de pro-duction.

Grosses pertes de porcelets? Dé-pressions de croissance pendant lesevrage du lait maternel? Pro-blèmes de diarrhées? Baisse exces-sive de la condition physique destruies, pendant l’allaitement? Nousvous proposons une méthode – no-tre trio de choc pour porcelets – quipermet d’améliorer notablement lasituation: • UFA 302 Prestarter

dès la première semaine de vie.• UFA 304 Piccolo

dès le milieu de l’allaitement.• UFA 310 Turbo

aliment porcelets standard, dès2 semaines après le sevrage.

Le stress et une faible ingestionalimentaire durant les premièresheures du sevrage sont préjudicia-bles aux gains de poids et à la santédes porcelets. Une distributionprécoce d’aliment réduit le trau-matisme lié au sevrage et soulagela truie. Celle-ci perdant moins depoids pendant l’allaitement, seraen meilleure condition pour la sail-lie suivante et produira une portéeplus nombreuse et plus équilibrée.Ce mode de faire profite égale-ment à l’engraisseur car les croîtsplus élevés, sans dépression au se-vrage, lui permettent de raccourcirla durée de l’engraissement.

OFFRESSPÉCIALES

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Pour un bon démarrage UFA top-form

Rabais Fr. 20.– / 100 kgjusqu’au 26 février 2011dans votre LANDI

Le problème L’ingestion restreinte et la hausse rapide de la production laitière en phase de démarrage induisent un déficit énergétique et une augmenta- tion des besoins en substances actives.

Les symptômes Mobilisation excessive des réserves adipeuses. Trouble de l’équilibre hormonal. Retards de chaleurs ou absence de gestation.

La solution Après le vêlage: 2 x 0.5 kg d’UFA top-form par jour. Pendant 50 jours. Habituer avec 0.5 kg avant le vêlage!

Page 58: Revue UFA  2/2011

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

BeatHorber

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Matthias Löhrer, spécialiste en bovins laitiers UFA

58 2 2011 · REVUE UFA

condition d’utiliser le rural. BernardHorber a donc décidé de transformer cebâtiment en stabulation libre pour sonjeune bétail et d’ajouter une étable destabulation libre pour 40 vaches lai-tières, sur sa propre exploitation. Hor-ber aime s’occuper de son jeune bétailmême si cette tâche lui prend beaucoupde temps.

La vache est au cœur des chosesMême après 13 ans, Horber investitdans le confort de ses animaux car il saitque seules les vaches en parfaite santédonnent beaucoup de lait. Au fil dutemps, les sols en béton ont été lisséspar l’usure, dans les allées. Horber adonc recouvert celles-ci avec des nattesen caoutchouc qui sécurisent la marchede ses vaches. Il s’agit par ailleurs d’un

caoutchouc abrasif qui garantit uneusure suffisante des onglons. Au-jourd’hui, Horber est très satisfait de lasanté des onglons de son troupeau. Unventilateur géant et des douches quipulvérisent de fines gouttelettes d’eauveillent au confort des animaux lors descanicules. L’année prochaine, Horber vaencore probablement installer des ma-telas chaux-paille dans ses boxes. Cesmatelas permettent de faire d’une pierredeux coups. La chaux stabilise et hygié-nise le matelas, les animaux se sententmieux. Ensuite, la chaux éliminée vial’engrais de ferme sert au chaulage d’en-tretien.

Équilibrer la ration mélangéeDepuis sa reconversion aux ensilages, en2004, Horber donne à ses vaches uneration mélangée. La relève à la ferme

Matthias Löhrer, Im Buechwald 15, 9242 Oberuzwil

Né le 22. juillet 1981

Famille Marié à Datjana, deux enfants: Leonie (5) et Larina (3.5)

Formation Employé du commerce de détail agricole.

Hobbies La course à pied, le sport canin et la terrariophilie

Devise «Je vise une baisse des coûts de production par kg de lait, d’ententeavec les exploitants dont je m’occupe.»

Matthias Löhrer a terminé son appren-tissage d’employé du commerce de dé-tail à la LANDI Fürstenland, où il étaitresponsable du secteur agricole. Leconseil à la clientèle lui plaisait beau-coup. Raison pour laquelle, par la suite,

il est entré au Service technique UFAWil. Au début de l’année, Matthias a

fêté ses 5 ans d’activité chez UFASA. Actuellement, il suit un

cours de technicien devente, deux soirs par

semaine.

En sa qualité despécialiste des bovins lai-tiers, il passe ses journées chezdes producteurs de lait installésdans les régions de Mittelthurgau,d’Aachtal et de Fürstenland, parmilesquels Beat Horber, éleveur deBrown Swiss.

Misé sur le laitBeat Horber a repris l’exploitation pa-

ternelle sise à Hugelshofen, dans lecanton de Thurgovie. En 1997, il a eula chance de pouvoir louer des contin-

gents laitiers de plusieurs paysans descommunes voisines. Il a également puaffermer une exploitation de 14 had’herbages, située à 5 minutes de chezlui, sur la commune d'Engelswilen. A

Un bon concept d’élevageChez Beat Horber, les génisses vêlentla première fois à l’âge de 27 mois.Pour atteindre cet objectif, l’exploi-tant a élaboré – d’entente avec Mat-thias Löhrer – un concept d’élevagetaillé sur mesure pour son exploita-tion. Dans les trois heures qui suiventla naissance, tous les veaux reçoiventune première ration de colostrum etune ration de fer sous forme de pâte.

Exploitation

Beat et Astrid HorberSchlatterhof 18565 Hugelshofen

SAU: 29 ha, dont 2 ha de betteravessucrières, 2 ha de blé fourrager, 5 ha de maïs et 1 ha de poires de table

Cheptel: 40 vaches laitières, 30 têtes de jeune bétail

Production laitière: 9133 kg de lait, 4.2 % MG et 3.5 % P

Main-d’œuvre: le couple d’exploitants et un aide

Ils sont détenus en petits groupes sur li-tière profonde avec parcours.

«Au stand UFA, à Tier & Technik, j’apprendschaque année quelque

chose de nouveau.»

Page 59: Revue UFA  2/2011

REVUE UFA · 2 2011 59

Dès la première semaine, on leurdonne de l’eau, du foin et de l’alimentd’élevage UFA 116, à volonté. Dès qu’ilsingèrent plus de 1.5 kg d’aliment d’éle-vage, on commence à réduire le lait de6 l à 2 l /jour. Le sevrage a lieu ainsi,après quelque 10 semaines. A partir delà, au plus tard, on leur distribue de l’en-silage de maïs et on passe progressive-ment à l’aliment UFA 219 pour ladeuxième phase. Âgées de 6 mois, les

génisses s’en vont sur l’exploitation af-fermée. Dès lors, elles reçoivent une ra-tion mélangée composée de restes decrèche, d’ensilage d’herbe, de foin et deminéraux. On complète la ration desplus jeunes avec un peu d’UFA 219.

Élevage intensif – malgré l’esti-vage Durant la deuxième année d’éle-vage, toutes les génisses montent à l’al-page après l’insémination. Ce mode de

faire est tout à fait possible même en éle-vage intensif, avec un âge précoce aupremier vêlage. A condition que le po-tentiel de croissance des animaux soit to-talement utilisé pendant la première an-née! Et pour favoriser un bon démarragede la lactation, il faut intégrer assez tôtles génisses au troupeau des multipares.

Les génisses mangentà une fourragèreinstallée à l’extérieur.

Beat Horber et sa vache d’expositionBig Boy Sara, qui a terminé satroisième lactation avec 9961 kg delait, 4.1 % MG et 3.6 % P.

L’étable des laitières des Horber, à Hugelshofen TG.

n’étant pas réglée, il n’a pas investi dansun silo. L’ensilage d’herbe et une partiede l’ensilage de maïs sont conservés enballes, le maïs destiné à l’affouragementhivernal et les pulpes de betteraves dansun silo boudin. La ration mélangée estvalorisée avec un concentré énergétiqueUFA et équilibrée avec le concentré pro-

Ici, on aime les Brunes Beat Hor-ber est un éleveur passionné de vachesde la race Brune. Il a réussi son plus jolicoup avec Jetvin Colette, vice-cham-pionne de l’exposition IGBS (Commu-nauté d’intérêts des éleveurs de BrownSwiss) en 2002. Puis il a vendu cettevache à un éleveur tessinois, encore àSt-Gall. Tier & Technik est l’une des ex-positions qu’il préfère. Au stand UFA,halle 7, il rencontre chaque année descollègues de toute la Suisse. Et il peuts’informer sur les nouveaux produits etles tendances en matière de gestion desétables. �

téique UFA 157. Le mélange est calculépour 25 kg de lait. Les vaches qui pro-duisent davantage reçoivent de l’ali-ment de production UFA 142 via le DACou de l’UFA 163 en phase de démar-rage. La ration est présentée fraîche,plusieurs fois par jour, pour que lesvaches mangent le plus possible.

Page 60: Revue UFA  2/2011

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

SPECIALITÉS UFAUFA-SPEZIALITÄTEN

Gaudenz Ambühl, Davos Frauenkirch

UFA-BeraterServices techniques

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

en foin / regain ou en maïs. Les trou-peaux qui mangent aussi beaucoup defourrages conservés en été, atteignentplus rapidement le seuil limite à partirduquel une complémentation devientindispensable. Il faut donc leur donnerdu bêtacarotène en sus dès le débutde l’affouragement hivernal.

Ambühl, éleveur de Brunes, à Davos.Une carence en bêtacarotène au

moment du vêlage retarde et inhibe lamaturation folliculaire. Les chaleurs nese déclenchent pas ou apparaissenttardivement. Le bêtacarotène présentdans le fourrage de base ne supportepas la conservation et le stockage: il sedégrade rapidement. Partant, unecomplémentation s’impose dès jan-vier, surtout si les rations sont riches

Un cycle dure 23.3 jours!Au cours d’une récente étude,des chercheurs ont suivi lescycles de plusieurs vaches, viaune échographie quotidienne,pendant 80 jours. Les résultatsmontrent que la longueurmoyenne du cycle des vaches enlactation – soit 23.3 jours – estplus longue que ce qu’affirmentla plupart des données actuellestirées de la littérature. Source: Elite

Bien nourrir les agneauxIl est important de bien nourrirles agneaux dès leur naissance.Le lait UFA 861 pour agneauxest un succédané de lait debrebis, nettement plus appropriéque le lait de vache. Il complèteaussi parfaitement le laitmaternel, en cas de naissancesmultiples. UFA 861 estactuellement en promotion,dans votre LANDI.

Journée TORO 2011Le 1er mars 2011, nousorganisons un petite «excursion»pour les engraisseurs detaureaux, au cours de laquellenous visiterons deux exploitati-ons intéressantes, en Suisseorientale. Inscrivez-vous viaInternet ou auprès du Servicetechnique UFA, no de tél. 058 434 13 00 oder [email protected] an

Gaudenz Ambühl mise surUFA 996 CYCLO EXTRA

UFA 856: un aliment excellent!

Francis Gay, à Sorens (FR), est l’un des20 heureux gagnants du tirage au sort2010 de la carte à points UFA. LaLANDI Gruyère lui a remis un bond’une valeur de Fr. 100.–. Avec toutesles félicitations d’UFA SA!

Dans sa ferme située au bord du lacde la Gruyère, Francis Gay détient unetrentaine de lapins, depuis 20 ans. Àvoir comment ils lui obéissent, oncomprend d’emblée qu’il leur consacrebeaucoup d’attention et de temps. Illui suffit de siffler pour les ramener ins-tantanément du pâturage au clapier.

«Eu égard au vêlage saisonnier lié à l’es-tivage, j’aimerais que toutes mes vachessoient si possible à nouveau gravidestrès rapidement. Depuis que j’ai com-mencé à leur donner de l’UFA 996 CY-CLO EXTRA, déjà 10 jours avant le vê-lage, j’ai observé au moins une fois debonnes chaleurs dans les 6premièressemaines après le vêlage, chaleurs quiont généralement été suivies d’insémi-nations fécondantes» déclare Gaudenz

La santé des lapins revêt une grandeimportance pour Monsieur Gay. «Leslapins sont des animaux sensibles. Ilfaut vraiment bien les soigner et bienles nourrir pour réussir», précise-t-il.C’est pourquoi il utilise déjà depuisplusieurs années l’aliment UFA 856,dont il est très satisfait. Coller despoints sur une carte est très facile ettrès intéressant pour tous les déten-teurs de lapins. A part la participationau tirage final d’un bon LANDI deFr.100.–, on reçoit un sac gratuit d’ali-ment pour lapins par carte pleine!

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Profitez de l’actionjusqu’au 12. 2. 2011. Dans votre LANDI.

Page 61: Revue UFA  2/2011

REVUE UFA · 2 2011 61

PRODUCTION ANIMALEDISCUSSION PRATIQUE

sole. C’est aussi valable pour les che-mins en béton, en goudron et évidem-ment en gravier.

Fredy Sauber: La présence d’asphalterecyclé frais engendre parfois des pro-blèmes d’intoxication par des hydrocar-bures aromatiques polycycliques (HAP).

Melk Staller: A partir de quelle penterecommande-t-on d’utiliser des seuils enbois ou des caillebotis usagés pour formerdes marches?

Ruedi Rathgeber: A partir d’une pen-te de 30%. Avec des seuils en bois, lasurface des marches doit être molle,c’est-à-dire remplie avec des copeauxde bois ou de la terre et avoir une lar-geur d’au moins 50cm. Pour les endroitsmarécageux, on peut recourir à des cail-lebotis usagés, pour autant que la lar-geur des fentes soit encore correcte. �

A son départ un chemin d’accès aupâturage devrait avoir une largeurde 3 à 5 m. Pour les petits troupe-aux, par la suite, cette largeur peut

être réduite à 2 m. A partir d’un trou-peau de 40 vaches, on recommande unelargeur de 3 à 4 m car sinon, la rentréedu troupeau demande beaucoup detemps. Les chemins mous qui ressuientrapidement préservent les onglons etsont très appréciés des vaches. Maischaque système a ses avantages et sesinconvénients, comme le montre la dis-cussion entre Melk Staller, Ruedi Rath-geber et Fredy Sauber.

Melk Staller: Il y a quelques années,j’avais confectionné un chemin de pâtu-rage avec du sable fin compacté pourmes vaches. Mais aujourd’hui, tout estlessivé ou envahi d’herbe. J’examine à

présent des alternati-ves car l’annéepassée, le chemina été totalementemporté par unorage.

Ruedi Rathge-ber: Une géotextile syn-thétique recouvert de sa-ble serait une variante,mais sa longévité est relative. Un revê-tement alvéolaire serait plus stable…

Melk Staller: … mais aussi beaucoupplus cher, notamment parce cela néces-site un coffre ou un non-tissé en sous-couche. Mon voisin a un chemin de pâ-turage avec une couche de 10 cm debois déchiqueté. Mais il a toujours desproblèmes avec la qualité de son lait defromagerie.

Fredy Sauber: Les chemins en boisdéchiqueté, gravier ou sur terrain na-turel ont une mauvaise influence sur laqualité bactériologique du lait car ilsressuient mal ou sont souillés par labourbe ou les déjections.

Ruedi Rathgeber: Les chemins enbois déchiqueté ou en écorces peuventêtre en grande partie réalisés soi-même,mais il faudrait les refaire à neuf tous lesdeux à trois ans. Les caoutchoucs de ta-pis roulants sont faciles à poser, maislorsqu’il pleut, ils deviennent glissants

Melk Staller: Avez-vous déjà entenduparler du goudron recyclé?

Ruedi Rathgeber: Oui. Ce matériaune nécessite pas de coffre et tient plusde dix ans. Il doit avoir été fraisé récem-ment car le bitume perd sa capacité àadhérer avec le temps. Au début,l’asphalte recyclé fait remonter de petitscailloux en surface, qui pénètrent facile-ment dans les défauts de la corne de la

LES CHEMINS D’ACCÈS AU PÂTURAGE ne devraient pas être glissants, être sansrisque de blessure pour les vaches, faciles à nettoyer et avantageux. Il existe un grandchoix au niveau des variantes d’exécution. Tendanciellement, on utilise un revêtementplutôt dur pour les courtes distances et un revêtement plutôt mou pour les distancesplus longues.

Aussi une question de distance

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

L’interview de cetarticle fait appel à despersonnes fictives. Lesrecommandations pourles chemins d’accès aupâturage s’appuient surune recherche de Stefan Dubach, del’Institut agricole deGrangeneuve.

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Idéalement, un chemin de pâturagedessert un maximum de parcelles etpermet en tout temps aux animaux derentrer du pâturage à l’étable.

«Les longs trajets sur des chemins en dur

peuvent provoquer une inflammation

du tissu podophylleux.»

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JakobGroenewold

Pour les profession-nels, le recours aux

gants de traite va desoi. Ces derniers

contribuent à éviter latransmission des

infections d’une vacheà l’autre.

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PRODUCTION ANIMALE

UNE NOUVELLE ÉTUDE confirme que le taux cellulaire du lait de vache est forte-ment influencé, outre la technique de traite et l’hygiène, par le confort à l’étable. Lesanalyses bactériologiques des quartiers malades donnent également de bons résultats.

Quel est le secret des exploitationsavec un faible nombre de cellules?

La santé de la mamelle dépend d’ungrand nombre de facteurs liés à lagestion. Dans une étude effectuéepar la Haute école de Leeuwarden

en Hollande, les données issues de 83exploitations laitières avec des taux cel-lulaires constamment faibles ou très éle-vés sur deux années ont été analysées demanière approfondie (tableau 1).

Le nombre plus élevé de vachesdétenues par les exploitations présentantdes taux cellulaires plus élevés implique

selon les responsables de l’essai unepression infectieuse plus importante, àlaquelle s’ajoute un suivi individuel unpeu moins poussé des animaux. Eton-namment, les exploitations ne différentpas entre elles en ce qui concerne la pro-portion de mammite cliniques aiguës.Dans le groupe avec des taux cellulairesplus élevés, les problèmes de mamellesub-cliniques expliquent pour beaucouples mauvais chiffres enregistrés. En ce quiconcerne la quantité de lait quotidiennepar vache, on a constaté des différences

importantes, ce qui indique d’une partun meilleur niveau de gestion dans lesexploitations présentant des taux cellu-laires plus faibles et, d’autre part, un im-pact négatif des mammites subcliniquessur la production laitière.

Epandre une litière s’avèreavantageux Le tableau 2 regroupedes critères relatifs à la pression infec-tieuse, à l’affouragement, à la traite etaux traitements. 86% des exploitationsprésentant de faibles taux cellulaires dis-

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Auteur Dr JakobGroenewold, Chambred’agriculture de Basse-Saxe, Allemagne.www.lwk-niedersachsen.de

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PRODUCTION ANIMALE

posaient de logettes paillées ou recou-vertes de matelas. On a égalementconstaté que ces exploitations net-toyaient plus fréquemment les logettesainsi que les couloirs et les caillebotis. Lesvaches qui se couchent sur les caillebotisindiquent que l’aire de repos n’est pasaménagée de manière optimale. Cesvaches sont bien entendu beaucoup plussujettes à des infections de la mamelle.

Traire avant le vêlage? Il est inté-ressant de constater qu’un tiers des ex-ploitations qui se distinguent par destaux cellulaires bas commencent à traireleurs vaches avant le vêlage, dès que cesdernières commencent à perdre du lait.Dans le groupe témoin, seule une ex-ploitation sur onze pratique de cettemanière. Lorsqu’une vache perd du laitavant le vêlage, le canal du trayon s’ou-vre et elle est davantage susceptible decontracter une mammite. C’est ce quiincite le service sanitaire bovin hollan-dais à conseiller de commencer à trairede tels animaux avant le vêlage déjà.

Par ailleurs, les exploitations qui réus-sissent à maintenir le taux cellulaire dutroupeau à un faible niveau éliminent demanière plus ciblée les vaches qui ontsouvent des mammites ou des taux cel-lulaires élevés.

Affouragement Au niveau de l’af-fouragement, les exploitations se distin-guaient surtout par des différences au ni-veau de l’approvisionnement enminéraux durant la phase de tarissement.Durant la première phase du tarissement,au cours de laquelle aucun concentré mi-néralisé n’est généralement affouragé,l’administration de minéraux est impor-tante. C’est en effet la seule manièred’assurer un approvisionnement suffisanten minéraux et en vitamines importantspour la santé de la mamelle (p.ex. sélé-nium, natrium, vitamine E, B-Carotène).

Gants de traite et utilisationd’une solution de trempage Ence qui concerne les mesures de gestionqui sont prises dans le cadre de la traite,on s’aperçoit que les exploitations quiprésentent une bonne santé de la ma-melle traient beaucoup plus souventavec des gants de traite, ce qui permetd’éviter la propagation de germes patho-gènes via les mains du trayeur. La plupart

du temps, ces exploitations pratiquent letrempage au moyen d’un gobelet. La va-riante qui consiste à sprayer les trayonsoffre l’avantage d’éviter la contaminationde la solution de trempage avec d’éven-tuels germes pathogènes mais impliqueégalement une consommation plus éle-vée de produit. On encourt toutefois ledanger que le sprayage ne soit pas suffi-sant et que le côté des trayons qui est lemoins accessible soit insuffisammentdésinfecté, d’où l’importance d’unsprayage méticuleux.

Eau chaude D’une manière géné-rale, il est conseillé de traire les vachesaffectées par des problèmes de mam-mite en fin de traite, pour éviter la trans-mission d’infections à des vaches saines.Dans de nombreuses exploitations, il estparfois difficile de procéder ainsi, pourdes raisons d’organisation. Il ressorttoutefois de l’étude que dans les exploi-tations à faible taux cellulaire, un tiersdes producteurs trait les vaches sujettesaux mammites à la fin du processus detraite et qu’un sur cinq nettoie sa sallede traite à l’eau chaude (> 85°C).

Traitement bien planifié En ce quiconcerne les mesures de traitement,l’étude a démontré que les exploitationsqui se distinguent par de faibles taux cel-lulaires effectuent beaucoup plus souventles traitements selon un plan solidementétabli et qu’elles analysent nettementplus fréquemment le type de germe pa-thogène qui est à la source de l’infection,dans le but de traiter les vaches de ma-nière plus ciblée. L’utilisation de taris-seurs antibiotiques est en revanche de-venu une routine pour la plupart desexploitations. Dans ce domaine égale-ment, force est de constater que les ex-ploitations qui rencontrent peu de pro-blèmes de mamelle se montrentégalement plus conséquentes au niveaude l’utilisation de tarisseurs. Les obtura-teurs de trayons sont de plus en plus uti-lisés, en particulier par les exploitationsprésentant des taux cellulaires durable-ment bas.

Conclusion Pour stabiliser le laitd’un troupeau à un niveau cellulaire fa-vorable, il faut veiller à ce que le confortd’étable soit maximal et nettoyer régu-lièrement les logettes et les couloirs. Il

est également primordial d’éliminer lesvaches qui souffrent fréquemment deproblèmes de mammites. L’utilisationde gants de traite, le trempage (si pos-sible avec un gobelet de trempage) etla traite des vaches souffrant de mam-mites en fin de processus influencentpositivement la santé de la mamelle. Lefait de traiter les vaches malades selonun plan bien établi ainsi que les ana-lyses bactériologiques servant à déter-miner le type d’agent pathogène au-quel on est confronté semblent avoir uneffet très positif sur le taux cellulaire dulait de mélange. Il en va de même en cequi concerne l’utilisation d’obturateursde trayons durant la phase de tarisse-ment. �

Tableau 1: Chiffres-clé des exploitations analyséesSource: Veeteelt, 2010

Caractéristique Exploitations Exploitations avec numérations avec faiblecellulaires élevées num. cell.

Nombre d’exploitations 35 48Nombre de vaches par exploitation 81 64Quantité de lait par vache et par jour (kg) 23,3 27,2Taux cellulaire dans le lait de mélange 293 228 91 992Vaches souffrant de mammites cliniques (%) 23.9 20.0

Tableau 2: Mesures de gestion appliquées Source: Veeteelt, 2010

Caractéristique Exploitations Exploitations avec numérations avec faiblecellulaires élevées num. cell.

part en % part en %Pression infectieuseTapis caoutchouc dans les logettes 47 10Matelas dans les logettes 32 44Logettes avec matelas de paille 15 42Vaches se couchant dans les couloirs 29 4Traite avant le vêlage, lorsquela vache commence à perdre du lait 9 33Vente des vaches avec mammites fréquentes 86 98Vente de vaches avec numération cell. élevée 66 83AffouragementMinéraux durant la phase de tarissement 77 96TraiteUtilisation de gants de traite 41 57Trempage à l’aide d’un gobelet de trempage 47 80Trempage par sprayage 37 18Traite des vaches à problème à la fin 19 33Nettoyage de la salle de traite avec de l’eau froide/tiède 47 41Nettoyage de la salle de traite avec de l’eau chaude (> 85°C) 9 22TraitementsTraitement des mammites selon un plan établi 34 58Traitement immédiat en cas de mammite clinique 86 96Analyse bactériologique en cas de mamm. clinique 40 67Tarissement avec antibiotique 89 96Utilisation d’un obturateur de trayon lors du tarissement 14 38

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BarbaraEichenberger

DanielSchmied

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LORSQUE LES PORCELETS sont déjà affouragés de manière ciblée sous la truie, ilss’habituent à ingérer des aliments solides, ce qui diminue le stress lors du sevrage. L’uti-lisation d’un aliment pré-starter et starter durant l’allaitement a une incidence positive.

Affouragement complémentaireprécoce

Afin d’assurer uneappétibilité élevée,Daniel Fuhrer distribuede l’aliment pré-starterfrais deux à trois foispar jour.

Les pertes dépassent-elles 13%chez les porcelets allaités et les 3%chez les porcelets sevrés? A cestade, c’est le dernier moment pour

agir.

De nombreux experts porcinssont aujourd’hui d’accord sur le fait quel’affouragement complémentaire desporcelets durant l’allaitement et le ré-gime alimentaire subséquent ont uneinfluence décisive sur le développementdes porcelets. Cela est particulièrementimportant à partir de 25 porcelets sevréspar truie et par année pour que ces der-niers atteignent un poids minimal de7.5kg au sevrage à l’âge de 28 jours. Unaffouragement complémentaire précocecontribue à éviter une diminution de lacroissance après le sevrage.

Adapter l’aliment au stade dedéveloppement Les porcelets âgésde moins de sept jours par exemplecontractent une diarrhée en réactionaux supports protéiques car leur sys-

tème digestif n’est pas encore complè-tement formé. C’est pourquoi le recoursaux céréales ou au maïs, plutôt utiliséspour apprendre aux porcelets à jouer, necouvre pas les besoins. Il est recom-mandé d’affourager un aliment telqu’UFA 302 avec de la protéine lactiqueainsi que des enzymes et des vitaminesspécifiques. Il est possible d’éviter lestroubles digestifs si l’aliment porceletsdispose d’un faible potentiel de liaisondes acides. Ce faisant, les bactéries no-cives dans le tube digestif sont tuées. Aufil du temps, la concentration nécessaireaux porcelets en lysine par gramme dematière azotée et MJ EDP diminue.

Pourquoi aussi tôt? A partir duseptième jour de vie, les porcelets com-mencent à s’intéresser à l’aliment so-lide. L’utilisation d’un aliment pré-star-ter à partir de l’âge d’une semaine estparticulièrement recommandée dans lescas suivants: • porcelets petits• grandes portées

• production laitière trop faible destruies

• maladies chez les truies (MMA, etc.)• sevrage précoce ciblé à trois se-

maines.Le but est d’arriver à ce que les porceletsconsomment environ 1 kg d’aliment (p.ex. UFA 302 et 304) durant l’allaite-ment.

Cela en vaut-il la peine? Les por-celets stressés lors du sevrage (cf. gra-phique) n’atteignent à nouveau leurpoids au sevrage qu’après une semaine.On «perd» ainsi 2 kilos d’accroissement.Un affouragement complémentaire pré-coce des porcelets allaités permet de di-minuer ces chutes de croissance. Mêmeen présence d’un prix historiquementbas pour les porcelets à fin octobre2010, l’utilisation de 0.4 kg de pré-star-ter UFA et de 0.6kg d’aliment starterUFA par animal a permis d’atteindre unproduit supplémentaire de 6% car unaffouragement supplémentaire précocea permis d’éviter cette perte de poids de2 kg.

Important pour l’engraissementL’ingestion d’aliment durant les pre-mières semaines après le sevrage a uneinfluence sur le succès de l’engraisse-ment, comme le montrent des études.Il est ainsi prouvé que des accroisse-ments de 100 g supérieurs après le se-vrage diminuent la durée d’engraisse-ment de cinq à dix jours.

Dans la terre à fouiller L’alimentpré-starter comme UFA 302 est mé-langé à de la terre à fouiller (p. ex. UFA303) et épandu dans le coin des porce-lets. On diminue les pertes d’aliment

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Graphique: Stress au sevrageFaible ingestion d’aliment durant les premières heures du sevrage

Déficit énergétique – 3e/4e jour du sevrage

Aplatissement des villosités intestinales

Carence en enzymes,mise en valeur réduite des nutriments

Affaiblissement de l’immunité

Chute de la croissance (durant 7-14 jours)maladies (E.coli, PMWS etc.)

Source: www.tierklinik.cc

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Une transition sur sixjours a fait ses preuves.Cela signifie que laquantité de fourrageaffouragée avant lesevrage diminue de25% tous les deuxjours alors que celle dufourrage de remplace-ment augmente quantà elle de 25%.

Dans le cadre d’un cercle de répartition du travail dans laproduction de porcelets (RTPP), Daniel Fuhrer exploite uneporcherie avec 40 places mise bas. On est frappé par la santé et lavitalité de ses porcelets. Grâce à la vaccination contre lescircovirus, une gestion ciblée de la température et un affourage-ment complémentaire précoce, ses pertes en porcelets sont très

faibles. A partir du troisième jour de vie, les porcelets reçoivent déjà dela terre à fouiller UFA 303. Dès l’âge d’une semaine, Daniel Fuhrerdistribue en plus deux fois par jour de l’aliment porcelets UFA. Toutd’abord, il épand le mélange terre à fouiller/aliment à proximité de latruie. Aussitôt que les petits ont appris à manger à côté de leur mère, ilen affourage dans les nids à porcelets – avec une proportion plus faibleen terre à fouiller. Alors que les truies primipares avaient du mal àsuivre auparavant, elles sont aujourd’hui soulagées grâce à unaffouragement complémentaire précoce des porcelets et elles peuventmieux approvisionner leurs petits avec le lait qu’elles ont à disposition.Après le regroupement des animaux, sept à dix jours après le sevrage,on passe par étapes de l’aliment starter UFA 404 à l’aliment porceletsstandard UFA 310. «Depuis que j’ai opté il y a une année pour UFA310, mes porcelets sont prêts plus vite pour la vente», explique DanielFuhrer. L’utilisation ciblée d’amidon extrudé dans l’aliment porceletsUFA améliore la digestibilité, augmente l’ingestion, réduit les substratspour les germes coli et minimise ainsi le risque de diarrhée.

Markus Gerig a tourné un film sur l’exploitation de Daniel Fuhrer quinous montre ses porcheries de mise bas et à gorets bien pensées, sagestion de l’affouragement et qui répond à des questions sur le sujet.Voir à l’adresse

www.ufarevue.ch

Auteurs Dr Barbara Eichenberger,directrice du ressort service technique,UFA SA, 3360 HerzogenbuchseeDaniel Schmied, Spécialiste porcin auservice technique UFA, 3052 Zollikofen

A la Tier & Technik du 24 au 27février 2011 à St. Gall, les spécialistesporcins UFA vous renseignerontvolontiers au stand 3.1.15 dans la halle3.1 en vue d’une alimentation optimaledes porcelets. www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

ment starter intervient parallèlement àl’élevage normal sous la mère.

Résumé Les aliments pré-starter etstarter favorisent un bon développe-ment des porcelets, réduisent le stressau sevrage et déchargent la truie. Dansle régime alimentaire, il est importantque l’affouragement soit toujoursadapté aux besoins actuels des porceletset que la transition d’aliment s’opèrepar étapes. �

tout en facilitant le contrôle dela consommation si l’on dispose le mé-lange dans des coupelles.

Transition par étapes Entre ladeuxième et la troisième semaine de viedes porcelets, on passe à l’aliment star-ter (p. ex. UFA 304). Ce dernier est dis-tribué jusqu’à deux semaines après lesevrage. Par la suite, on change pour unaliment porcelets standard (p. ex. UFA310). Il est important de changer lefourrage par étape car l’estomac desporcelets doit tout d’abord s’habituer àla nouvelle alimentation. Si l’on changetrop vite, on encourt une diminution de

la consommation ainsi qu’un risque dediarrhée. Une transition d’aliment sursix jours a fait ses preuves: diminuerl’aliment à remplacer de 25 % tous lesdeux jours et augmenter le nouveaudans la même proportion.

Egalement positif pour la truieSi les porcelets apprennent à mangertôt, la truie en profite aussi. Ce sont sur-tout les truies primipares qui risquent des’épuiser dans la lactation suivante. Ilpeut en résulter le syndrome MMA oude petites portées. Pour décharger latruie, on peut déjà sevrer les deux outrois plus gros porcelets entre le 14e etle 21e jour et les approvisionner avec unaliment starter.

Sevrage prématuré Si certainsporcelets sont approvisionnés par lebiais d’une nourrice artificielle – si lamère a une trop grosse portée par rap-port à sa tétine –, en plus de l’alimenta-tion lactée (p. ex. UFA 301) on utilise unaliment pré-starter. Le passage à un ali-

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L’exploitation de mise basFuhrer en vidéo

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Les journées UFA 2000 ont été or-ganisées à la mi-janvier 2011 enSuisse orientale, en Suisse centraleet dans la région du Plateau. Les in-

tervenants se sont efforcés de démontrercomment réduire les coûts et augmenterles produits en production porcine.

L’évaluation annuelle des don-nées issues du programme de produc-tion porcine UFA 2000 démontre qu’ilexiste de grandes différences entre lesmeilleures et les moins bonnes exploita-tions. En 2010, la marge brute par truieest tombée à Fr. 1194.– en raison du fai-ble niveau de prix des porcelets, soit Fr.400.– de moins qu’en 2009. A noter quele quartile supérieur des exploitationsUFA 2000 a réalisé une marge brute deFr. 1598.–. En moyenne, en 2010, lenombre de porcelets sevrés par truies’est élevé à 21.6, soit 0.6 de plus qu’en2009 (quartile supérieur: 25).

Le pourcentage d’inséminationsfécondantes est un chiffre-clé im-portant pour vérifier le succès écono-mique. En 2010, il s’est élevé à 77%contre à peine 72% en 2009 (quartile su-périeur: 84.7%). Hansueli Christen, res-ponsable d’UFA 2000, a quant à lui cal-culé que dans une exploitation suisseélevant 60 truies, chaque augmentationde 1 % du taux d’inséminations fécon-dantes permettait d’augmenter le revenud’exploitation de Fr. 16 842 par année.

Fournir ses données à temps Lesexploitations qui procèdent au dépouil-lement de leurs données via UFA 2000connaissent leur taux d’inséminations fé-condantes. Pour obtenir ces résultats, leregistre de saillie doit être envoyé au

moins une fois par mois au centre de dé-pouillement UFA à Herzogenbuchsee.Les producteurs qui ne veulent pas at-tendre le dépouillement des données ontégalement la possibilité de louer le logi-ciel de gestion de truies UFA 2000planer.

Les exploitations herd-bookUFA 2000 font partie du peloton detête européen. Les éleveurs nucleus etde multiplication sèvrent 26.37 porce-

lets par truie et par an. Les pertes deporcelets s’élèvent à seulement 11.1%contre 15% en moyenne suisse. «Celuiqui achète des truies via UFA 2000 optepour la bonne solution», conclut Han-sueli Christen.

Les aliments pour truies et por-celets représentent environ 75% descharges spécifiques. La rentabilité d’unaliment se calcule sur la base des coûts

LES JOURNÉES UFA 2000 ont fourni de nombreux sujets de discussion intéressantset démontré le potentiel d’optimisation possible dans le domaine de la production deporcelets. Il s’agit plus particulièrement d’améliorer le pourcentage d’inséminationsfécondantes et d’utiliser une génétique de bonne qualité. L’affouragement d’une rationde haute qualité permet également d’améliorer le succès économique.

Apprendre des meilleurs

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1 · Les conseillers UFAJürg Ammann (g.) etPeter Gantenbein.

2 · Lydia Gremlich,Raperswilen (TG), agagné la truie Primeraavec son mari Albert enSuisse centrale.

3 · Stefan Schwab,directeur de lasuccursale AnicomPlateau central. En2010, Anicom afortement contribué àl’écoulement des porcsde boucherie excéden-taires.

4 · Rolf Eberle (g.) etOthmar Werder.

5 · Hansueli Christen,responsable d’UFA2000, soulignel’importance du tauxd’inséminationsfécondantes.

6 · Marie Gobet (g.), Urs Haslebacher et Annemarie Badertscher.

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par MJ EDP, des effets des additifs ainsique du niveau de performance des ani-maux (18 ou 25 porcelets sevrés partruie?). A travers sa gamme Extra, UFApropose un aliment spécialement conçuen fonction des différentes phases quetraversent les truies hautes perfor-mances. Ils contiennent des additifs telsque la L-carnitine, des oligo-élémentsliés organiquement ainsi que des vita-mines de valeur. Des essais effectués àUFA-Bühl avec des aliments contenantde la L-carnitine ont conclu que l’utili-sation de tels aliments permettait deproduire un porcelet de plus par portée.Dans le cadre d’un autre essai, l’aliment

Auteurs DanielaClemenz et MatthiasRoggli, Revue UFA,8401 Winterthour.

Les pages suivantes dela présente édition de laRevue UFA sontconsacrées à l’exposéprésenté par HenningLuther, chef d’élevageSuisag, à l’occasion desjournées UFA 2000.

A Moudon, la journéeUFA 2000 Romandie sedéroule le 23 février2011.

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7 · Jörg Fuhrimann,Anicom (g.), escompteun rétablissement desprix des porcelets cesdeux prochainesannées.

8 · La tension monteau moment de tirer ausort le gagnant duconcours.

9 · Christian Schüp-bach, Biembach (BE),était le gagnant àKirchberg (BE).

10 · Henning Luther,directeur d’élevagechez Suisag: «Celui quiveut s’améliorer doitconnaître ses perfor-mances et ses coûts.»

11 · Willi Leutwiler,Leimbach (AG),gagnant du concoursen Suisse centrale.

12 · Urs Stacher (g.) etWerner Krebs.

13 · L’année 2010 a étédifficile en raison desprix. Mais la tendanceen matière de perfor-mances est au beaufixe.

14 · Urs Liechti (g.) etOtto Walther.

porcelets UFA plus onéreux, car plusriche en protéine, a permis d’obtenir,grâce à de meilleurs accroissements,une marge brute de près de 20% su-périeure qu’avec l’aliment Fr.17.–/100kg meilleur marché et moinsconcentré.

Grâce à son exploitation de re-cherche UFA est en mesure de véri-fier la qualité des additifs que lui pro-posent ses fournisseurs. Cela en vaut lapeine. Les résultats obtenus à UFA-Bühl démontrent en effet que moins de5% des nouveaux additifs permettentd’obtenir les résultats escomptés.

Les prix commencent à se rétablirAnicom estime que les prix des porceletsvont recommencer à augmenter en 2011et 2012. Le nombre d’animaux qui vontarriver sur le marché devrait en effet sestabiliser en raison du cycle porcin. Ani-com paie 94% des porcelets qui lui sontfacturés dans les neufs jours. Il est impor-tant que les éventuels défauts des porce-lets soient mentionnés au stylo sur le bul-letin de livraison, ce qui évite des travauxde recherche fastidieux par la suite.

Vision? Henning Luther, responsablede l’élevage chez Suisag, a incité les pro-ducteurs à réfléchir à l’évolution de leurexploitation au cours des dix années àvenir. Selon lui, un principe de bases’applique à toutes les exploitations:s’améliorer avant de s’agrandir. En effetgrandir en s’améliorant est moins oné-reux que grandir en construisant des vo-lumes supplémentaires.

Performances biologique et éco-nomique sont étroitement liées dansla production de porcelets. Actuellement,les truies qui présentent la meilleure fé-condité proviennent du Danemark, desPays-Bas et de France (env. 27 porceletssevrés par truie et par an). Pour H. Luther,si la production suisse veut se maintenirdans le peloton de tête, il faut qu’elle pro-gresse encore au niveau des perfor-mances. L’achat ciblé de jeunes truies Pri-mera et l’utilisation de sperme Premo estune solution pour y parvenir. �

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HenningLuther

Les performances biologiques d’uneexploitation d’élevage de porceletsdépendent en premier lieu de lagestion appliquée par le chef d’ex-

ploitation. C’est ce que révèlent lesgrandes différences entre les quartilessupérieur et inférieur des producteurssuisses de porcelets. Le meilleur quartiledes exploitations sèvre actuellementprès de 26 porcelets par truie et par an-née, alors que le quartile inférieur n’ensèvre qu’un peu plus de 21.

Fr. 70.– de plus par porcelet Sil’on part d’un produit d’une centaine defrancs actuellement pour un porcelet de25 kg et si l’on en retranche les coûtsd’affouragement de l’élevage (jusqu’auFr.30.–), chaque porcelet supplémen-taire rapporte environ Fr. 70.– de plus àl’exploitant. En se basant par contre surquatre porcelets de moins par truie etpar année cela représente un manque àgagner d’environ Fr. 14000.– pour uncheptel de 50 truies.

Les avantages de Primera® Lagénétique à laquelle l’exploitation re-court pour les truies peut aider à amé-liorer les performances. Sur la base duRepro-Controlling de Suisag qui re-groupe un peut plus de 700 exploita-tions, une truie Primera sèvre environ0.6 porcelet de plus par année qu’unetruie GPB de race pure. Cela s’expliquesurtout par une diminution des pertesen porcelets ainsi que des intervallesplus courts entre les mises bas.

Se focaliser sur la gestion destruies L’achat de cochettes Primera,en plus de performances supérieures,offre d’autres avantages de taille. La

production moderne de porcelets de-vient de plus en plus exigeante. L’achatde cochettes permet de se concentrerentièrement sur une bonne gestion desinséminations ainsi que des mises bas.Dans ce contexte, c’est le succès écono-mique de l’exploitation qui est en jeu.L’achat de cochettes permet d’éviter unplan d’accouplement ainsi que d’éleveret de sélectionner les propres jeunestruies de l’exploitation. Les jeunes truiesachetées doivent être intégrées métho-diquement dans le troupeau.

Bon pour les engraisseurs Lesengraisseurs qui acquièrent leurs goretsd’engrais auprès d’éleveurs qui recou-rent à l’achat de cochettes ont l’assu-rance que tous les porcelets livrés ontpour père un verrat produit terminal(Premo®, Duroc ou Piétrain). Ces éle-veurs ne sont en effet pas contraintsd’inséminer une partie de leurs truiesavec des verrats de lignée maternelle.

Quel verrat produit terminal?Pour les engraisseurs, la question sepose de savoir quel verrat produit ter-minal produit actuellement les porcsd’engrais les plus économiques. Dans cecontexte, l’épreuve par le produit termi-nal de Suisag fournit de précieuses in-formations (cf. Revue UFA 12/2010). Enrésumé, Duroc et Premo sont à présenten tête. Duroc est légèrement supérieuren ce qui concerne les accroissements,alors que Premo l’emporte en matièred’indice de consommation et de pertespar exsudation! En raison de leurs in-dices de consommation moins bons etleurs accroissements plus faibles, lesporcs de boucherie Piétrain sont nette-ment moins économiques.

Il n’y a pas que les accroisse-ments En ce qui concerne les gainsjournaliers, en réalité, ces derniers ne setraduisent économiquement pour lesengraisseurs que s’ils parviennent à ven-dre rapidement les derniers porcs deboucherie de chaque série. Lorsque cer-tains porcs à problème continuent debloquer toute la porcherie, dans la pra-

MALGRÉ LES PRIX DES PORCELETS que se rétablissent lentement, la situation financière de nombreux producteurs de porcelets est tendue. Les mises envaleur des résultats démontrent que les critères de performances sont importants.

Les critères de performance et leur rentabilité

PRODUCTION ANIMALE

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Page 69: Revue UFA  2/2011

tique, des gains journaliers élevés n’ontqu’une faible utilité.

L’indice de consommation estdécisif De prime abord, la différenceau niveau de l’indice de consommationentre les descendants des différents ver-rats paraît insignifiante (2.35 pourPremo à 2.43 kg/kg pour Piétrain). Ce-pendant, 60 à 80 g d’aliment en moinspar kilo d’accroissement fois 80 kg d’ac-croissement dans la porcherie d’engrais-sement représente environ 5 kg d’ali-ment consommé en moins par porc deboucherie. Avec un prix d’env. Fr.60.–/dt, cela équivaut à une diminutionde Fr. 3.– des coûts d’alimentation pourchaque porc à l’engrais.

Homogénéité de la génétiqueOn sait que les engraisseurs suisses per-dent encore chaque année des millionsde francs parce qu’ils livrent des animauxtrop légers ou trop lourds, ce qui en-

traîne des déductions. Dans ce contexte,les résultats de l’épreuve par le produitterminal démontrent l’importance dedisposer d’une génétique homogènedans la porcherie d’engraissement afinde réduire les écarts entre les porcs. Parexemple, si l’on détient simultanémentdes porcs à l’engrais Duroc et Piétraindans une même série, les Duroc attein-dront le poids d’abattage optimal envi-ron une semaine plus rapidement queles Piétrain. Cela engendrerait encoredavantage de déductions pour surpoidsou poids insuffisant, et il faudrait livrerles porcs en trois à cinq fois au lieu dedeux à trois, ce qui suppose davantagede travail et pourrait entraîner des fraissupplémentaires (petits lots).

Une réception ordonnée des go-rets La production porcine suisse aencore gagné en professionnalisme aucours des dernières années. Les engrais-seurs devraient ainsi pouvoir acquérir

des gorets d’engrais dans un cadre biendéfini (un à trois fournisseurs, génétiquedéfinie et homogène). La collaborationsystématique entre éleveurs et engrais-seurs permet de continuer à optimiserconjointement l’ensemble du proces-sus. En fonction de la situation des ex-ploitations, il est même éventuellementpossible de renoncer à la vaccinationcontre les circovirus, ce qui permetd’économiser 2 à 3 francs par porc.

Résumé De meilleures performancesbiologiques peuvent avoir une influenceconsidérable sur le résultat écono-mique. Les truies Primera et les verratsPremo offrent les meilleures bases géné-tiques, aussi bien pour l’éleveur quepour l’engraisseur. Cependant, pour quel’ensemble de la chaîne de productionpuisse profiter des avantages géné-tiques, il faut fournir les exploitationsd’engraissement de manière ciblée avecdes gorets d’engrais homogènes. �

En présence d’unegénétique hétérogène,il est difficile d’atteindre de bonsrésultats économiques.Photo: sinnart.com

Auteur Dr HenningLuther est responsablezootechnique etcollaborateur scientifi-que auprès de Suisag,6204 Sempach.

Vous retrouverezchaque mois lesderniers résultats del’épreuve par le produitterminal à l’adres-sewww.suisag.ch

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PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 2 2011 69

Page 70: Revue UFA  2/2011

Eugen Signer

Les exploitations qui abandonnentla production laitière au profit de ladétention de vaches mères renon-cent souvent à affourager des ali-

ments concentrés la première année.Mais si les décomptes des animaux deboucherie comportent des déductions,il faut repenser et adapter l’affourage-ment.

Tanja et Daniel Albertin sont desspécialistes des vaches mères: elle entant que vétérinaire et lui en tant quemaître agriculteur. Et ils ne se satisfontpas de la médiocrité. Les exigences desconsommateurs y sont pour quelquechose, mais également et surtout la ren-tabilité de l’exploitation. La famille Albertin – avec les deux fillesPatricia et Rebecca, une apprentie et unapprenti – exploite à Mon (GR) uneferme bio avec des vaches mères sur unesurface de 40 ha en zone de montagneIII. La conversion du troupeau de laBrown Swiss à l’Angus est bientôt ache-vée. La viande est commercialisée engrande partie dans le commerce, lesveaux à l’âge de cinq mois et les NaturaBeef à celui de neuf à dix mois.

Du 20 octobre jusqu’à débutjuin, les animaux reçoivent une ration

hivernale composée de fourrages secsainsi que d’ensilage d’herbe et de maïs.150kg de concentrés sont affouragéspar Natura Beef (tableau). Les sols del’exploitation sont très pauvres en sélé-nium.

C’est pourquoi Daniel Albertin,lorsque les bêtes sont à l’étable, donnedu sel minéral UFA 995, riche en sélé-nium, dans une crèche en libre service.En été, tout le troupeau part à l’alpageoù il se nourrit exclusivement de l’herbepâturée avec, en plus, du sel bétail et dusel minéral en bacs à lécher UFA 999.

Une question de rentabilité Lesbons résultats d’abattage des veauxconfirment que l’affouragement com-plémentaire de concentrés est judi-cieux. Une taxation d’au moins T3+ estla norme. «L’utilisation de concentréspour un montant de Fr. 150.– par Na-tura Beef est économiquement renta-ble», a calculé Daniel Albertin.

La remonte est affouragée avec uneration semblable à celle des NaturaBeef. «Je préfère des vaches qui ont ter-miné leur croissance au moment du vê-lage», explique Daniel Albertin. C’est laraison pour laquelle il affourage la re-monte de manière intensive, afin de ré-duire la durée d’élevage.

Distribution individuelle desconcentrés Dans le cadre de l’ac-tion en cours sur les DAC Itin & Hoch,Daniel Albertin va prochainement fairel’acquisition d’un tel automate afin depouvoir affourager individuellement lesveaux mâles et les veaux femelles. Lesmâles ont besoin de davantage deconcentrés pour atteindre la qualité

d’abattage escomptée. S’ils reçoiventtrop de concentrés, les veaux femellesont tendance à un prendre trop d’em-bonpoint.

Afin d’obtenir une charnure encoremeilleure pour ses veaux, Daniel Alber-tin pense saillir ses vaches Angus avecun taureau Limousin.

La stabulation libre construite en2006 comporte un compartiment deonze places pour les vaches qui vêlenten hiver. Les veaux ont à leur dispositionexclusive une crèche séparée à côté decelle des vaches. L’autre côté de la four-ragère est réservé à 19 autres vaches quivêlent en automne. Un box en litièreprofonde sert d’infirmerie ou de box devêlage.

Du sel sur la courette Lorsqu’ilneige beaucoup, Daniel Albertin dé-neige la courette aussi vite que possible.Car la neige se transforme en glace, avecun risque de blessures accru pour lesanimaux. Afin d’éviter la formation deglace sur les caillebotis, Daniel Albertinépand chaque jour 0.5 à 1 kg de sel. �

PRODUCTION DE NATURA BEEF Sur de nombreuses exploitations détenant des vaches mères, un affouragement complémentaire des veaux permettrait de réaliser un meilleur revenu. Tanja et Daniel Albertin montrent comment il est possible d’atteindre une production de Natura Beef excellente et rentable, même en zone de montagne III.

Qualité d’abattage en ZM III

70 2 2011 · REVUE UFA

Auteur Eugen Signer, Service technique UFA, 9501 Wil.

www.ufa.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Daniel Albertin estconvaincu que les apports

de concentrés aux veaux Natura Beef sont

largement rentables.Tableau: Plan d’affouragement hivernal d’Albertin

Vaches mères Natura BeefFourrage grossier 60% ens. d’herbe, 33% regain

40% fourrage sec 33% ensilage d’herbe33% ensilage de maïs

Minéraux 100g UFA 995 50– 70g UFA 995(par animal et par jour) 080g sel bétail 10– 15g sel bétailConcentrés – jusqu’au 1kg UFA 277 (par animal et par jour) et 278. Rapport 1 :2

(total 150kg par animal)

Page 71: Revue UFA  2/2011

REVUE UFA · 2 2011 71

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Suiteà la page 74

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Page 72: Revue UFA  2/2011

AlfredErni

HubertStadelmann

PRODUCTION ANIMALE

Depuis le découplage des importa-tions de viande d’agneau et desabattages dans le pays, les prix desagneaux ont chuté. L’emploi de laits

pour agneaux et l’achat d’un distribu-teur automatique est une des stratégiesqui s’offrent pour réduire les coûts deproduction.

Agneaux d’élevage Cela vaut aussipour les animaux de remonte, où l’onconsidère un âge au premier agnelagede douze mois et avec un poids vif de60 à 70 kg comme étant idéaux.Jusqu’au sevrage, les agneaux d’engrais-sement et ceux d’élevage sont affoura-gés de la même manière.

Colostrum L’ingestion d’au moins0,3 à 0,4 l de colostrum durant la pre-mière heure de vie est absolument pri-mordiale. Il importe donc de placer ré-gulièrement les agneaux à la mamelle.Congeler du colostrum peut servir à pa-rer un manque de lait. En cas de manque

de colostrum, on peut s’adresser au vé-térinaire, qui dispose de préparationscontenant des anticorps similaires.

Automate à partir de 6 agneauxLe tableau 1 résume les coûts des diffé-rentes variantes d’abreuvage paragneau. La durée d’administration dulait est décisive. Dans tous les cas, il estplus rentable de vendre le lait de brebisque de le donner aux agneaux. L’abreu-vage à la main est fastidieux. Dansl’exemple présenté, les coûts avec unautomate à buvée, pour un salaire ho-raire de 18 francs, sont les plus bas déjàà partir de 6 agneaux à abreuver ensem-ble. Pour que le lait ne deviennent pasacide dans l’automate, il faut toutefoisdisposer d’un certain nombred’agneaux.

Lait de vache S’il est vrai que le laitde vache est meilleur marché par kilo-gramme que la poudre de lait de rem-placement, il ne correspond toutefoispas aux besoins des agneaux. Il se carac-térise par un déficit d’énergie d’environ25% (tableau 2), qui entraîne des gainsjournaliers plus réduits et peut, durantles premiers jours après le passage aulait de vache, induire un stress accrupour les agneaux. Tout cela favorise lesdiarrhées. Par ailleurs, les villosités del’intestin endommagées par les troublesdigestifs entraînent souvent des lésionsirréversibles.

Une étude L’Institut d’agricultureécologique en Allemagne a mis en évi-dence des différences significatives en-tre l’élevage au lait de vache et celui aulait de brebis. Le 41ème jour, les agneauxabreuvés au lait de brebis pesaient en

moyenne 2,2 kg de plus que ceux élevésau lait de vache.

Lait de remplacement Les be-soins de poudre de lait pour agneauxsont d’environ 9 kg par animal. La com-position de ces laits est en adéquationparfaite avec les agneaux. Ils sont adap-tés à l’engraissement comme à l’élevagesans la mère ou en complément du laitmaternel lors des naissances multiples.Il convient de prendre en compte lespoints suivants:• Température idéale de buvée: 40 à

42°C (éviter les tuyaux de lait troplongs depuis le distributeur).

• Des quantités trop importantes, desbuvées contenant des grumeaux ouune aspiration d’air accroissent lerisque de ballonnement et de diar-rhée. Il convient donc de peser lapoudre, de mesurer la quantité de li-quide, de dissoudre le lait pouragneaux dans de l’eau chaude entre50 et 60°C et de contrôler la consis-tance de la buvée et les tétines.

• Nettoyer tous les jours les gobelets,les tuyaux et les tétines, désinfecterune fois par semaine et vérifier régu-lièrement la consistance.

Les poudres de lait conçues pour lesagneaux telles que UFA 861 «fonction-nent» idéalement avec de l’eau. Cepen-dant, une combinaison de 50% de laitde vache avec UFA 200 ou «UFA 209start» avec de l’eau peut fournir de bonsrésultats. Dans tous les cas, la part deprotéines végétales dans la poudre doitêtre faible et la part de protéines du laitélevée.

Observer et intervenir rapide-ment Il importe de bien observer les

AGNEAUX Dans la situation économique actuelle, beaucoup de producteurs de laitde brebis étudient comment réduire les dépenses pour les agneaux d’engraissement. La part des travaux manuels ainsi que la stratégie d’affouragement ont une influenceprépondérante sur les coûts totaux de l’élevage de moutons.

Sevrer à cinq semaines?

72 2 2011 · REVUE UFA

Tableau 1: Coûts durant les 35 jours (en Fr.)Options Lait de brebis UFA 861 (9 kg) UFA 861

+ distributeur autom.Lait 137 44 44Travail 84 126 5Distributeur automatique 16Total par agneau 221 170 65Lait: quatre fois par jour. 2.5 fr./kg prix du lait de brebis. 18 fr./h detravail. 30 agneaux par distributeur Förster, 3500 fr. de frais d’acquisiti-on, 974 fr. de coûts annuels. UFA 861 (en action jusqu’au 26.02.2011)

Tableau 2: Composition du laitLait de brebis Lait de vache

Protéine % 5 – 6 3.5Matière grasse % 7 – 7.5 4Hydrates de carbone % 4.4 – 4.8 4.8Minéraux % 0.9 0.7

Page 73: Revue UFA  2/2011

un aliment grossier digeste et de l’eaupropre. Avant le sevrage, un agneau doitconsommer chaque jour environ 500gd’UFA 763. Vers la fin de la période d’al-laitement, la concentration de la buvéepeut être légèrement réduite.

Au pâturage Les agneaux engrais-sés au pâturage ne reçoivent générale-ment pas d’aliment concentré. L’en-graissement dure alors plus longtemps.Si la finition se fait en bergerie, lesagneaux ont besoin d’une certaine pé-riode d’adaptation et affichent un arrêtde croissance à ce moment. Il faut tou-jours les vermifuger lors de la mise enbergerie.

Minéraux L’administration quoti-dienne d’environ 20g de minéraux(p.ex. UFA 998) ou la mise à dispositiond’un bac à lécher (p.ex. UFA 999 ouCake-Bloc Ovina) est nécessaire pour as-surer un approvisionnement suffisant enminéraux, vitamines et oligo-éléments.

350  g de gains journaliers Sitout va bien, le gain de poids est d’en-viron 350  g par jour et le poids del’agneau évolue de la manière suivante:• naissance: 3,5 à 5,5 kg• 30 jours: 13 à 18 kg• trois mois: 3 0 à 40 kg

Conclusion Un sevrage précoce etune réduction cohérente du travaild’abreuvage à la main diminuent lescoûts d’élevage des agneaux. Bien quemeilleur marché, le lait de vachecontient moins de nutriments que le laitde brebis. L’emploi de poudre de laitconstitue une alternative intéressante.Un apport précoce d’aliment concentréet de fourrage grossier réduit le stress ausevrage et prévient ainsi une dépressionde croissance. �

PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 2 2011 73

agneaux. Lorsque certains boivent len-tement ou pas du tout, ou empêchentd’autres de s’abreuver, il faut intervenir.Les agneaux nés au printemps tendentà avoir davantage de problèmes desanté que ceux de l’automne. Une ex-plication à cela pourrait être le climatplus chaud et humide, entraînant unepression infectieuse plus élevée.

Préparations de vitamines Lespréparations telles que Pro 600, UFA

top-start ou UFA top-fit peuvent êtremélangées à la buvée pour prévenir lestroubles. Elles offrent en particulier unsoutien aux nouveau-nés faibles quiprésentent une carence en vitamine E eten sélénium.

Habituer tôt à l’aliment solideDès la deuxième semaine de vie, on pro-pose un aliment de démarrage telqu’UFA 763 à libre disposition dans leparc sélectif à agneaux. À cela s’ajoute

Werner Lötscherdevant le distributeurautomatique qu’il aconstruit lui-même.

Le distributeur automatique réduit la charge de travail et les blessures des trayonsWerner Lötscher, de Schüpfheim (LU), exploite une ferme de 29 ha avec un employé. Ilpossède 200 brebis laitières produisant en moyenne 450 kg de lait par lactation.

Il s’agit d’un élevage Lacaune d’excellente qualité, certaines de ses brebis affichant déjà une production à vie de5000 kg, en ayant mis bas à plus de 10 reprises. Werner Lötscher a conçu lui-même et construit un automate à buvéepour les agneaux nouveau-nés, qu’il chauffe au moyen d’un chauffage à aquarium.

Auparavant, il distribuait le colostrum à la main, ce qui se traduisait souvent par des problèmes de diarrhée. Ill’explique par les quantités élevées de buvée et des caillettes engorgées. En outre, l’abreuvage à la main est trèsfastidieux. Il avait bien pensé laisser les agneaux sous la brebis, «mais cela accroît le risque de blessures des trayons,qui ont pour conséquence des numérations cellulaires élevées et des mammites», nous explique-t-il. Aujourd’hui, lesagneaux boivent environ cinq jours à l’automate «maison», avant de passer à un box plus grand muni d’un distributeurautomatique usuel pour les veaux.

Il leur distribue de l’aliment pour moutons UFA dès la deuxième semaine de vie. Pour s’assurer que les agneauxl’apprécient, il mélange un peu de poudre de lait au départ. Cette stratégie permet, selon lui, un sevrage à 35 jours.

Auparavant, il avait installé des lampes à porcelets dans le parc sélectif à agneaux: «tous les agneaux se pressaient sousla lampe et souillaient cette zone», se rappelle-t-il. Au lieu de lampe, Werner Lötscher a maintenant isolé l’ancienneétable à bovins.

Auteurs Alfred Erni, 9501 Wil. Hubert Stadelmann, 6210 Sursee (lesdeux du service technique UFA).

On peut obtenir non seulement des laitspour agneaux, mais également les distri -buteurs automatiques Förster (y comprisle service) via le service techniquewww.ufa.ch

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Page 74: Revue UFA  2/2011

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Page 75: Revue UFA  2/2011

Sécurité alimentaireL’Union suisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) s’est égale-ment exprimée à propos du scandalede la dioxine. Dans un communiquéde presse, l’USPF déclare que si elles’investit en faveur d’une productionalimentaire indigène à taille hu-maine et contrôlable, ce n’est paspar volonté d’en rester au statu quo!La production indigène est soumiseà des règles claires et à des contrôlesen ce qui concerne le respect desanimaux et de l’environnement, latraçabilité de la provenance et de lacomposition tout au long de lachaîne de la valeur ajoutée. Il est dèslors logique que ces efforts soient ré-compensés. Il en va finalement de lasanté de tous, ce qui mérite certainsefforts.

Blé complet et graisse abdo-minaleQui consomme du blé complet éli-mine plus facilement la graisse ab-dominale excédentaire, selon uneétude américaine. Le blé completpermet de lutter contre le diabète etles troubles circulatoires, selon unrapport paru sur:www.foodaktuell.ch.

Penser global, consommerlocalL’USP organise en collaborationavec le forum des consommateurs etl’EPF Zürich un workshop consacréau thème «Penser de manière glo-bale – consommer de manière lo-cale: la recette à succès pour les pro-ducteurs, les consommateurs et lanature?». Ce workshop se dérouleraà l’occasion du Naturkongress deBâle, qui débute le 11 février 2011. www.natur.ch/Veranstaltungen

Dépôts de demandes pourles parcs suissesLe paysage des parcs suisses seconcrétise. Huit demandes ont en ef-fet été déposées auprès de l’Office fé-déral de l’environnement pour béné-ficier du label de parc national. Avecla demande déposée par le Tessinpour la création du Parco Locarnese,un nouveau parc national est actuel-lement en cours. Parallèlement,toutes les demandes d’aide finan-cière pour les huit parcs suivants sontrenégociées: Binntal (VS), Chasseral(BE/NE), Diemtigtal (BE), Gantrisch(BE/FR), Thunersee-Hohgant (BE), Ela(GR), Gruyère Pays-d’Enhaut (VD/FR)et Jurapark Aargau (AG/SO).

sages faisant la part belle aux îles,fjords, collines et autres paysagesmontagneux. La période estivaleavec ses nuits claires ainsi quel’amabilité et l’hospitalité de la po-pulation norvégienne contribuerontà faire de ce voyage un souvenirinoubliable! Le voyage débutera lemardi 21 juin 2011 avec vol au dé-

Le voyage des lecteurs de la RevueUFA commencera le 19 juin 2011 etentraînera les visiteurs de Stavangerà Bergen Oslo. La tradition desvoyages de la Revue UFA dans lespays scandinvaes se poursuit.

Semblable et pourtant diffé-rent La Norvège et la Suisse dif-fèrent par leur situation et leur taille.La Norvège dispose d’un niveau devie très élevé et d’un des revenuspar tête d’habitant les plus élevés aumonde. Dans le domaine de l’agri-culture et de la politique agricole,les deux pays présentent égalementdes similitudes. La Norvège n’estpar ailleurs pas membre de l’UE.

Le voyage de la Revue UFA per-mettra aux lecteurs d’obtenir unaperçu de l’agriculture norvégienneet les conduira à travers des pay-

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

La Norvège en 7 jours

part Zurich en direction de Stavan-ger. Le retour d’Oslo en direction deZurich se fera le 27 juin 2011.

Une description détaillée duvoyage sera présentée dans l’éditiondu mois de mars de la Revue UFA ouà partir du 14 février à l’adressewww.ufarevue.ch ou www.agrar-reisen.ch.

Ce mois-ci, laRevue UFAtire au sortun recueil LEMENU contenant 50 recettes desoupes froides ou chaudes, dugrand classique au potage vite faitpour tous les jours. Outre des infor-mations générales sur la prépara-tion, vous y trouverez une fouled'idées originales pour le service etsur les accompagnements possibles. Comme toujours, les ingrédientssont frais et de saison. 160 pages.

La Revue UFA tire au sort 10exemplaires du livre «Soupes d'ici etd'ailleurs».

Envoyez un SMS (90 ct.) avec lamention KFL Soupes Nom Adresseau numéro 9292. Délai d’envoi: 18 février 2011.

Gagnants du tirage au sortde la Revue UFA 01/2011 Les trois livres «La Gruyère» de Ro-mano Riedo ont été gagnés par lespersonnes suivantes: Lyne Berguerde Mollens, Séverin Arx de Broc etOdile Pharisa d’Epagny. Ceux quin’ont pas remporté de prix peuventcommander ce livre dans toutes lesbonnes librairies pour le prix de Fr. 48.–.

2011 est l’année internatio-nale de la forêtL’ONU a déclaré 2011 comme étantl’année internationale de la forêt.Elle attire ainsi l’attention sur l’undes plus importants écosystèmes dela planète. Les forêts fournissentd’innombrables prestations: du boisen tant qu’énergie renouvelable, del’eau potable, elles protègent desdangers naturels, offrent un habitatpour les animaux et les plantes etservent de plus en plus d’espace dedétente pour les hommes. EnSuisses, toutes ces prestations sontmajoritairement très bien perçuespar la population. Mais de manièreglobale, la forêt est mise à mal.

L’USP sur facebookDepuis le début de l’année, l’Unionsuisse des paysans (USP) dispose deson propre profil sur facebook. Dèsmaintenant, toutes les publicationset nouvelles seront publiées simulta-nément sur le site Internet de l’USPet sur facebook. La nouvelle page del’USP est accessible tant pour les uti-lisateurs annoncés que pour les per-sonnes externes et peut être consul-tée en cliquant sur:www.facebook.com/bauernverband

A gagner

Soupes d’ici et d’ailleurs

REVUE UFA · 2 2011 75

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BarbaraThörnbladGross

VIE QUOTIDIENNE

76 2 2011 · REVUE UFA

Depuis quelques années déjà, lavulgarisation agricole propose descours de formation agricole organi-sés sur la base de cercles de travail.

L’objectif consiste à discuter des sujetsactuels et à les aborder de manière ou-verte avec une modératrice ou un mo-dérateur. Les membres du groupe peu-

vent beaucoup apprendre de cetéchange d’expériences. Dans le cantonde Berne des cercles de travail ont étémis spécialement sur pied à l’intentiondes paysannes. Un de ces cercles de tra-vail aborde le thème «la femme et saparticipation à des manifestations pu-bliques». Les paysannes participant aucercle de travail ont débuté leur pre-mière rencontre en procédant à un étatdes lieux. A cette occasion, elles se sontprésentées en énumérant notammentles comités où elles exerçaient des res-ponsabilités. Le résultat est impression-nant: les dix participantes sont activesau sein de 60 organisations telles que lescommissions scolaires, les associationsde femmes paysannes, les associationsagricoles, les chœurs, les commissionsculturelles, le travail de relations pu-bliques, les activités au sein de la com-mune, le conseil aux mamans, les soinsà domicile, les projets régionaux ou uneactivité accessoire.

Ces cercles de travail ont abordé desthèmes tels que les principes de com-munication, l’organisation d’exposés,l’organisation de séances, la manière derésoudre les conflits, la confiance en soiet l’organisation d’exploitation. Laquestion «comment m’habiller sansfaute de goût pour participer à des ma-nifestations publiques» faisait égale-ment partie des sujets abordés.

Que porter? Les habits servent à te-nir chaud ou à se protéger de la chaleur.On peut choisir ses vêtementsconsciemment ou inconsciemment. Nosvêtements sont souvent l’expression denotre état psychique. On constate régu-lièrement que les personnes qui viventdes changements importants changentde façon de s’habiller et optent pour descouleurs différentes, ce qui traduit unevolonté de montrer aux autres que l’onévolue intérieurement.

L’habillement peut être porté commeune armure et faire office de protectioncontre le monde extérieur.

Les habits sont quasiment commeune seconde peau et sont le reflet inté-rieur des personnes qui les portent.

Lorsque l’on doit participer à une ma-nifestation publique, les réflexionsconcernant le choix de l’habillement àporter font partie des préparatifs. Il estgénéralement déconseillé de tenter desexpériences en matière de style et decouleurs. Il est également contrepro-

STYLE ET PRÉSENTATION Les paysannes sont des femmes engagées et actives dans la vie publique. Comment s’habiller pour uneassemblée des délégués, un comité ou un voyage associatif?

Les compliments sontdignes de confiance

L’agricultrice Erika Hänni a l’embarras du choix. Photos: Aline Gsell

Look sportif,décontracté ouélégant – lespossibilités decombinaisons sonttrès variées.

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REVUE UFA · 2 2011 77

ductif d’opter pour une taille plus petitedans le but de se forcer à maigrir d’ici ladate de l’événement en question. Cegenre d’intentions est généralementvoué à l’échec et est source de frustra-tions. Les habits dans lesquels on se sentbien, qui mettent en avant les aspectspositifs de la personnalité et pour les-quels on a peut-être déjà reçu des com-pliments aident à avoir confiance en soi.

Pas de deuxième chance pour lapremière impression A travers safaçon de s’habiller, on s’expose aux re-gards critiques de sa famille, de ses voi-sins et de ses amis. En tant que membred’un comité ou responsable de séance,on éveille ainsi l’attention de toutes lesparticipantes. La manière de se vêtirn’échappe à personne, même pas auxregards les plus bienveillants. Il vautdonc la peine de bien réfléchir à ce quel’on porte.

Pour le choix de la tenue à revêtirpour les sorties publiques, il existe une

règle d’or: c’est en n’en faisant pas tropque l’on obtient le meilleur résultat.Cela signifie:• Eviter les couleurs criantes et les mo-

tifs colorés, privilégier plutôt les cou-leurs neutres.

• Eviter les gros bijoux et les foulardstrop voyants

• Ne pas arborer de décolletés tropplongeants ou de bustiers trop fins(même en cas de forte chaleur).Cela permet d’éviter que l’attention

de l’auditoire se focalise sur des critèresextérieurs et non sur les contenus quel’on désire transmettre.

Question de style Chacun doit dé-cider du style qui lui convient le mieux.Il faut s’habiller de manière à ne pas sesentir complètement étranger à sa pro-pre identité. Même les personnes qui nesont pas des passionnés de mode finis-sent par développer leur propre style.Aujourd’hui la mode est d’ailleurs telle-ment variée que chacun peut s’habiller

Ne pas oublier deschaussures assorties.En ce moment, ce sontles bottes qui montentjusqu’au genou qui ontles faveurs de la cote.

Quelle écharpe vaavec cette veste?Le personnel devente donnevolontiers uncoup de main.

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 11

VIE QUOTIDIENNE

Auteur BarbaraThörnblad Gross estresponsable del’Economie familiale àl’Inforama BernerOberland. Depuis 2006,elle anime le cercle detravail «Femmes dans lavie publique».www.inforama.ch

comme bon lui semble. L’époque du«diktat» de la mode appartient au passé.Lorsqu’il s’agit d’assister à un événe-ment où l’on ne se sent pas sûr, il estpréférable d’opter pour des valeurs quiont fait leurs preuves. Porter par exem-ple des habits dont on sait comment ilssont perçus par les autres. S’il s’agit parcontre de participer à une réunionconviviale, il est en revanche plus ima-ginable de tenter quelque chose denouveau. Lorsque l’on reçoit des com-pliments de la part de ses proches, il fautles accepter avec plaisir. Il est totale-ment idiot de dévaloriser un compli-ment par fausse modestie. En matièrede style, on peut accorder du crédit auxcompliments.

Où demander conseil? Le cerclede travail des paysannes bernoises quise consacre au «travail de relations pu-bliques» s’est efforcé de bénéficier desbons conseils en contactant la boutiquede prêt-à-porter Minder à Huttwil (BE).Ce magasin dispose d’une longue tradi-tion et est devenu un acteur incontour-nable de la mode pour femmes. Ces der-nières peuvent y trouver des habits dansles tailles 36 à 54, adaptés à tous lesusages, que ce soit pour se donner une

image détendue, sportive ou extrava-gante. Les collaboratrices de la maisonMinder font une présentation de modeaux groupes qui s’annoncent à l’avance.A cette occasion, une participante est ti-rée au sort et habillée de la tête auxpieds. La gérante du magasin, ErikaMinder, explique que les visiteurs n’ontpas nécessairement l’obligation d’ache-ter. Pour elle, ces présentations «sontdes événements de relations publiques.Nous apprécions les beaux habits etconseillons volontiers nos clients.»

De l’Oberland bernois Pour la Re-vue UFA, Erika Hänni (43 ans), paysanneà Reichenbach, s’est laissé habiller parl’équipe de vente de la boutique deprêt-à-porter Minder à Huttwil (BE).Avec son partenaire Niklaus Hari, ErikaHänni exploite un domaine de 15 havoué à l’élevage de vaches Highland. Enoutre, l’exploitation organise des«Olympiades à la ferme» pour des excur-sions en famille ou des sorties d’entre-prises (www.quh.ch) qui font la partbelle à différents jeux avec d’anciens ou-tils utilisés autrefois dans l’agriculture.Erika Hänni fait également partie del’association paysanne Frutigland quicommercialise des produits régionauxainsi que des paniers cadeaux. E. Hännicommercialise ces produits régionauxlors du marché qui se tient dans la serretropicale de Frutigen. Elle exerce égale-ment le métier de maîtresse en travauxpratiques.

Pas de rose «J’aime bien portertoutes les couleurs à l’exception durose», explique Erika Hänni à la ven-deuse, Elisabeth Schär. Manque dechance, c’est justement le rose ou, pourparler de façon moderne, les «tons fram-boise» associés aux gris qui sont à lamode. Mais même en renonçant aurose, Erika Hänni est habillée de la têteaux pieds. L’aspect visuel ne se limitepas aux seuls habits: les foulards, cein-tures, colliers donnent également un ac-cent particulier. La présentation demode effectuée sur Erika Hänni (photos)illustre les multiples manières de com-biner des habits.

Conclusion Acheter des habits estaujourd’hui moins problématique quejamais. Il est possible de trouver des vê-

tements pour toutes les tailles, couleurs,formes et classes de prix. Les prescrip -tions strictes en matière d’habillementont cédé la place à un mélange de stylesqui laisse de la place pour les goûts per-sonnels. L’entretien des habits a égale-ment beaucoup évolué. Prendre dutemps pour ses responsabilités est im-portant. En consacrant un peu de tempsà choisir ses habits on se sent tout desuite plus sûr de soi. �

78 2 2011 · REVUE UFA

Le magasin de mode Minder à Huttwil organise souvent desdéfilés de mode à l’attention des associations de paysannes. www.mindermode.ch

La gérante Erika Minder (g.),Barbara Thörnblad (m.) et lavendeuse Elisabeth Schär (d.)ont habillé Erika Hänni de pieden cap.

Erika Hänni estagricultrice àReichenbach et faitpartie du cercle detravail «Femmesdans la viepublique».

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REVUE UFA · 2 2011 79

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Page 80: Revue UFA  2/2011

EdithBeckmann

80 2 2011 · REVUE UFA

CÔTÉ JARDINVIE QUOTIDIENNE

Hamamélis, viornes et jasmins d’hi-ver sont très pressés et fleurissenten plein hiver. Ils sont rapidementsuivis par les forsythias, groseilliers

à fleurs ainsi que des types ornementauxde cerisiers, pruniers et pommiers. Hor-mis les quelques branches que l’on peutcouper pour la décoration, il faut laissertous les arbustes fleurissant au prin-temps déployer tranquillement leursbelles fleurs. Les ciseaux sont utilisés, sibesoin est, quand les fleurs auront fané.

Du cran à la coupe Quand il ne gèle pas en février et mars,on taille les arbustes fleurissant en étéet en automne. Tailler résolumenttoutes les branches du buddleia à max.50 cm du sol. Ce procédé est aussiconseillé pour la potentille, quand ellecommence à se dégarnir au point decroissance. Les glycines, kiwis et vignesdomestiques envahissent pergolas et fa-çades lorsqu’elles ne sont pas bien rac-courcies. N’hésitez pas non plus à taillerles rosiers à massifs: seules quelquesbranches, de l'épaisseur d’un doigt et de

max. 10 cm de long, doivent encore sur-gir du sol! Cette cure radicale est récom-pensée par de nouvelles pousses vigou-reuses aux fleurs luxuriantes.

Taille soignée Les bosquets doivent être aérés et légerspour laisser passer le soleil. Pour éclair-cir, couper à ras du sol le vieux bois, re-connaissable à son écorce plus foncée.Raccourcir les pousses secondaires d’unbon tiers, si elles poussent vers l’inté-rieur ou si elles se gênent mutuelle-ment. On taille un peu de biais directe-ment au-dessus d’un oeil (bourgeon aurepos) extérieur, donc dans le sens decroissance de la nouvelle pousse. Cou-per les pousses secondaires en surnom-bre directement à la base, sans blesserle tronc.

Si des arbustes poussent au-dessus devotre tête, il est conseillé de ne raccour-cir chaque année que la moitié desbranches. Veillez à une forme de crois-sance équilibrée. Car la meilleure tailleest celle qu’on ne voit presque pas unefois le travail effectué! �

LA TAILLE d’arbustes d’ornement dépend du type d’arbuste et de la période de floraison. Plus facile à dire qu’à faire ! Certainesrègles générales constituent une aide précieuse. Mais il faut aussi disposer d'un bon oeil. L'objectif consiste à obtenir une bellefloraison ainsi qu'à maintenir la croissance et la vitalité des bosquets.

Taille des arbustes

Petites astuces pour le jardin potager et d‘ornement• Env. tous les 4 ans avant le début du jardinage, il est judicieux d’analyser le sol pour

connaître les besoins en engrais.

• Tamiser le compost à maturité à travers un treillis à grosses mailles, composter ànouveau les restes. Afin que la pluie ne noie pas les substances nutritives, recouvrir lecompost tamisé jusqu’à utilisation.

• Pour une floraison précoce, empoter les bulbes de bégonia, calla, canna, dahlia et lilasavec du terreau.

• Raccourcir les fuchsias et les déposer à la lumière et au chaud. Réduire les branchescoupées à 10 cm et les laisser prendre racine dans un verre d’eau.

• En semant des pois-de-senteur (lathyrus odoratus) parfumés en février, on pourramettre en terre de jeunes pousses vigoureuses dès avril.

Nombreuses fleurs: en hiver raccourcir toutes lespousses secondaires des glycines de 15 à 30 cm. Photo: Holger Beckmann

En février, raccourcirles clématitesfleurissant en étételles que «Ville de Lyon» à 50 cm du sol. Photo: Silke Bahr/pixelio.de

Page 81: Revue UFA  2/2011

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2e jour:Arrivée à midi à Barcelone, une des plus belles villes d’Espagne, où vous prenez plaisir à fl â-ner dans la rue marchande en ce début de printemps.

3e jour:Arrivée le matin à Majorque. Vous avez la pos-sibilité de passer une journée à la plage ou de découvrir l’ile en participant à une excursion facultative au départ du Costa.

4e jour:Repos en mer. Découvrez votre navire et profi -tez de ses agréments à bord.

5e jour:Mouillage au port de Tunis-Hammamet. Nous vous recommandons de réserver une excursi-on facultative au départ du Costa pour partir à la découverte de la Tunisie.

Lieux de départ

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Cabine extérieure avec balcon supérieur 2570.–6e jour: Arrivée le matin en Sicile, dans le port de Pa-lerme. Profi tez d’une journée découverte de la cité.

7e jour:Un point culminant de votre voyage: Rome, la ville éternelle, fascinante, qui accueille chaque année des millions de visiteurs. Une ville impressionnante à ne pas manquer.

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6032 Emmen/Luzern Hasliring Tél. 041 268 84 84

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Page 85: Revue UFA  2/2011

VIE QUOTIDIENNERECETTES DE PAYSANNES

Jambon à la Szegedinbeurre à rôtir

500 g de jambon roulé (non cuit) ou carré de porc1– 2 oignons2 gousses d’ail500 g de choucroute (cuite)2– 3 c. c. de paprika doux11⁄2 dl de bouillon de viandesel, poivre1 gobelet de demi-crème acidulée1 c. c. de paprika

Couper le jambon en tranches et le rôtirdans le beurre. Réduire la chaleur. Ajou-ter les oignons hachés. Presser l’ail etl’ajouter, étuver. Ajouter la choucrouteet le paprika. Mélanger le tout et dégla-cer au bouillon. Laisser mijoter à couvertà petit feu pendant 15 à 20 minutes. As-saisonner. Mélanger la sauce acidulée etle paprika, ajouter à la fin.

Pommes de terredéguisées Peler les pommes de terre cuites lors-qu’elles sont chaudes. Rôtir de la panuredans une poêle avec un peu de beurre.Assaisonner de sel ou de condiment enpoudre. Ajouter les pommes de terre etles faire revenir dans la panure. Couperles pommes de terre plus grandes endeux.

Cuisses de dames àla Schwandbertis 100 g de beurre250 g de sucre3 œufs1 zeste de citron râpé1 prise de sel1 c. s. de kirsch500 g de farine1 pointe de couteau de poudre à lever

Pétrir les ingrédients en une pâte et lamettre au frais pendant deux heures.Former des cuisses de dame et les friredans de l’huile.

MENU DE CARNAVAL Giswil est l’épicentre du carnavald’Obwald, dont le point culminant est le jeudi gras et le cortège du 6 mars 2011. A Giswil, personne ne manque à ce cortège, pas même Theres Halter. Voici sa proposition de menu.

Rustique et nourrissant

Délicieux déjeuner confectionné parTheres Halter: pommes de terredéguisées et jambon à la choucroute.

Les cuisses de dame font partie dela tradition du carnaval. Avec la

recette de Theres Halter, c’esttoujours un succès. La recette

vient de sa mère. A l’époque lescuisses de dames étaient cuites

dans de la graisse de porc.

REVUE UFA · 2 2011 85

Avec son mari Werneret ses quatre enfantsadultes (André, Esther,Stefanie et Patricia),Theres Halter (47) gèreune exploitationlaitière à Giswil (OW).Theres Halter estpolyvalente. Elle estpar exemple active ausein de l’associationdes paysannes, ducomité agricole et dugroupe folklorique. Elleseconde également lesacristain de laparoisse et est lapersonne de contactpour le groupe apéritifdes paysannesd’Obwald. «J’adorecuisiner, surtout biensûr nos propresproduits. J’apprécie dene pas devoir faire descourses et de pouvoiraller chercher lesréserves à la cave»explique T. Halter.

www.aperogruppe.ch

Page 86: Revue UFA  2/2011

«Prendre des res-ponsabilités est unpeu à double tran-

chant. On est ré-compensé pour sessuccès mais on estsouvent seul face à

ses responsabili-tés. »

Peter Reinhard, 28 ans

Disposer de plusieurs options

Nouveau système de paiements directs,négociations concernant un accord delibre-échange avec l’UE et réduction dela protection à la frontière dans le cadrede l’OMC – l’agriculture est confrontéeà un processus d’évolution important.«Rester flexible», telle est la recette dePeter Reinhard dans l’environnementpolitique actuel. P. Reinhard est maîtreagriculteur et gère à Madiswil (BE) uneexploitation laitière. Celle-ci s’étend sur17 ha dont 3ha de céréales, 1 ha de maïset 0.7 ha de betteraves fourragères. P.Reinhard se dit préoccupé du fait queles denrées alimentaires ne soient consi-dérées à leur juste valeur, ce qui ne l’em-pêche malgré tout pas de voir son avenirdans l’agriculture. Il apprécie en effeténormément le travail à l’extérieur, avecles machines et les animaux. Chaque an-née est différente et constitue un défique P. Reinhard est toujours prêt à rele-ver. Les installations d’étable sont mo-dernes (traite directe et dispositif d’éva-cuation du fumier) alors que lesinvestissements dans les bâtiments sontmaintenus à un niveau aussi faible quepossible. P. Reinhard explique en effet«qu’il veut être plus sûr de l’évolutionde la production laitière avant de pro-céder à des investissements plus impor-tants». Après sa formation de maître-agriculteur, P. Reinhard a travaillé àtemps partiel pour un entrepreneur entravaux agricoles. Par la suite, il s’estconstitué sa propre entreprise de tra-vaux agricoles (fauche,récolte des bet-teraves, pressage du foin et travaux fo-restiers). «Les machines me fascinent»avoue Peter Reinhard. C’est la raisonpour laquelle il consacre son temps libreà sa passion, les machines, en s’adon-nant au tractor pulling. Le jeune agricul-teur de Madiswil a repris l’exploitationen 2008, année au cours de laquelle il aégalement passé ses examens de maî-trise. Les connaissances acquises lui per-mettent d’analyser et d’optimiser sapropre exploitation tout en lui ouvrantdes opportunités professionnelles endehors de la production agricole pro-prement dite. mr

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, rédacteurs;Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

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Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Hans PeterKurzen, responsable des éditions.

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PrepressStephan Rüegg, Aline Gsell,AMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

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