Revue UFA 07-08/2014

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Rapport d’essai du nouveau «Lintrac» Page 24 Coûts en production laitière Page 10 Surveiller les rava- geurs du colza Page 48 15 % des vaches laitières boitent Page 73 Annonce Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 7- 8 / 2014 l‘herbicide colza Rodino ® ready En formulation prête à l‘emploi!

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Revue UFA 07-08/2014

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Rapport d’essai dunouveau «Lintrac»Page 24

Coûts en productionlaitière Page 10

Surveiller les rava-geurs du colzaPage 48

15% des vacheslaitières boitentPage 73A

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 7- 8 / 2014

Colza exempt d‘adventices dèsla levée!

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EDITORIAL

Trois concepts réunis en un seul véhiculeCompte-rendu d’essai du «Lintrac 90» 24

Brèves 23Test de la pirouette Krone «KWT 1600» 26La série 5 de Deutz-Fahr s’élargit 28Concentré de puissance compact: le «Metrac H7 SX» en images 29Claas lance son «Arion 400» 30Nouveautés 31Le Fendt «300 Vario» monte en puissance 32

Engraissement des veauxL’apport de fer reste important 76

Brèves: Raccourcir la phase de tarissement? 56UFA actuel: Nouvel aliment mise-bas pour les truies 57Aliments composés: la tendance est à la mouture grossière 61«Les truies taries sont rares» 62Brèves: Régulation du climat dans l’étable à porcelets 65Recommandations pour l’approvisionnement en P des porcelets 66Intercoop en visite en Suisse 68Commandes d’aliments et conseils en ligne 69Chèvres: dimensions des places à la crèche 70Quel est le racleur à fumier le plus efficace? 71Raccourcissement des tendons: une cause génétique? 72Bétail laitier: quelles sont les mesures efficaces pour les onglons? 73Paille: la qualité est prioritaire 78Page bio: «Les pois protéagineux donnent satisfaction» 80

Fumure Intégrer le soufre dans la planification 46

Brèves 35Plongée dans l’univers des légumes 36Informations approfondies sur la production végétale 38La révolution jaune arrive 40Réussir malgré les restrictions 42Garder un œil sur les ravageurs du colza 48L’apiculture et l’agriculture dépendent l’une de l’autre 51Exploitation des prairies artificielles: un mélange adapté 54

Le pouvoir des femmes dans le groupe fenaco-LANDIDialogues avec des femmes qui exercent des responsabilités 4

En un mot de Martin Keller 5fenaco et AgroCleanTech 8

Une machine performanteLancé cette saison, la nouvellepirouette Krone «KWT 1600» est un gage de confort et de puissance.

Retour sur le congrès de l’EDF Les producteurs de lait européensont comparé leurs résultats et appris les uns des autres.

HerbicidesMalgré les restrictions d’utilisationdu glyphosate, des mesures simplespermettent de lutter contreles mauvaises herbes.

Commande en ligne Le nouveau portail UFA simplifie les achats et propose desinformations techniques spécifiques.

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TECHNIQUE AGRICOLE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Les porcelets doiventêtre habitués à laconsommation defourrage solide. Dans ce domaineégalement mieuxvaut un petit peuque rien du tout. Photo: Matthias Roggli

[email protected]

La situation économique desexploitations agricoles suisses neconcerne pas seulement les paysans,car elle est d’intérêt public et asurtout une importance politique. Iln’est donc pas surprenant que lapage que nous avons consacrée enjanvier dernier au quartile inférieurdes exploitations de référence avecle revenu le plus faible ait trouvé auPalais fédéral un lectorat attentif etsuscité des réactions. Parmi celles-ci,on a nous a notamment faitremarquer que si nous décrivions lasituation du quartile le plus mal loti,il serait assurément intéressant desavoir également quelle est lasituation au sommet de l’échelle.

Pour la rédaction, ce fut l’occasionrêvée de procéder à une analyse dela situation avec les chercheurs del’Agroscope. «L’analyse démontreque les exploitations du quartilesupérieur ont nettement augmentéleurs revenus alors que tous lesgroupes qui composent le quartileinférieur ont enregistré uneregression de ces derniers», écritl’auteur de l’article publié en page12 de ce numéro. L’écart entre lesrevenus s’est donc creusé au coursde la dernière décennie. C’est unesituation qui se manifeste aussi dansd’autres branches, mais qui estparticulièrement dramatique pourles exploitations agricoles les moinsbien loties, dont le recul du revenudu travail est de plus en plusmarqué.

La Revue UFA ne va pas lâcherl’affaire et va tenter de découvrir lesraisons effectives de ces différenceset de cette évolution divergente.

Dr RomanEngeler

SOMMAIRE

Des obstacles sur la voie de la rente AI Revenu, santé, prévoyance 16

Brèves 9Préserver la rentabilité malgré la hausse des coûts 10Dépouillement centralisé : les écarts de revenus se creusent 12Des réflexions économiques produisent de la biodiversité 14Ce que recouvrent ou non les contributions de transition 18Pour l’alimentation et le revenu 20

La motivation au service de l’efficienceL’Agro-Forum se déroulera en septembre prochain 84

Brèves 82Les chèvres occupent le devant de la scène 83Salami: le roi de la charcuterie 86Les recettes d’Esther Stauffacher 88Côté jardin avec le thym 93Année internationale de l’agriculture familiale: l’Afrique du Sud 94 Toutes les assurances à portée de main.

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FENACO

Les paysannescontribuent à laqualité de la produc-tion indigène, expli-quent Marie-ThereseLütolf, BernadetteKündig et AnnekäthiSchluep.

Nos LANDI sont aussiune plate-forme utileaux associations defemmes paysannes.

ACTUALITÉ

Bernadette Kündig, Marie-ThereseLütolf et Annekäthi Schluep s’expri-ment au sujet du rôle des femmesdans l’agriculture.

Revue UFA: L’année dernière, fenaco aversé au total quelque CHF 120 millionsde plus aux agriculteurs que l’année pré-cédente, sous forme de prix plus élevéspour leurs produits. Madame Schluep, es-timez-vous que ce montant supplémen-

taire a un impact tangible sur la situationéconomique des exploitations agricoles?Annekäthi Schluep: Oui, absolu-ment. En ce qui concerne le blé ou lecolza, les versements supplémentairessont toujours bienvenus. Le chef d’ex-ploitation constate la différence en find’année, lorsqu’il consulte son relevébancaire. Il peut alors décider s’il estpréférable d’investir ou de procéder àun versement à la caisse de prévoyance.

Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’atten-dre jusqu’en fin d’année. Nous vendonspar exemple nos animaux via Anicom,qui appartient à fenaco. Le jour mêmeoù les animaux sont abattus, le poidsd’abattage nous est communiqué parSMS. 10 à 14 jours plus tard, la sommeen question est versée sur notre comptebancaire. Nous apprécions beaucoupcette façon de faire.

On peut dire que vous avez pratiquementgrandi dans une LANDI. Qu’est-ce quevous éprouvez lorsque vous vous rendezaujourd’hui dans une LANDI?Annekäthi Schluep: Je me rends sou-vent à la LANDI et je suis à chaque foissurprise positivement. D’une manière gé-nérale, le monde coopératif a connu deprofondes mutations. Les LANDI et fe-naco se sont développées. Nous avonsbesoin du commerce. Il faut cependantqu’il s’agisse d’un commerce loyal et quipropose des prix corrects. En tant qu’agri-culteurs, nous devons tout faire pour pro-duire des denrées de haute qualité. Nousne pouvons en effet pas nous permettrede livrer des produits quelconques.Bernadette Kündig: Je ne suis pascontre les denrées alimentaires impor-tées. Mais pour moi, il s’agit de denréesde luxe alors que les produits suisses,dont la diversité est également énorme,sont plutôt des denrées alimentaires.Nos produits agricoles assurent nos be-soins alimentaires car ils sont adaptés ànotre mode de consommation, à notreclimat et à nos conditions de produc-tion. Mais nous avons besoin de pro-duits de haute qualité car ces sont euxqui ont les faveurs des consommateurs. Marie-Therese Lütolf: A ce sujet, ilconvient de rappeler que l’aspect quali-

tatif ne porte pas uniquement sur descritères extérieurs mais bien souventégalement sur la qualité intrinsèque desproduits et la sécurité alimentaire.

N’accorde-t-on pas une importance exa-gérée à la qualité?Marie-Therese Lütholf: En matièrede qualité, il est exact que nous évoluonsà un niveau très élevé. Mais cela répondégalement aux intérêts des producteurset permet aux exploitations suisses deréaliser une valeur ajoutée plus élevée.

Annekäthi Schluep: Nous travaillonsavec la nature et les animaux et il estparfois extrêmement difficile de livrerdes produits qui correspondent auxstandards de qualité désirés. J’ai un peul’impression que le commerce de détailveut tout à la fois, comme le consom-mateur d’ailleurs. Parfois j’aimerais bienpouvoir poser la question suivante: quelprix êtes-vous prêts à payer pour cela?Le commerce devrait peut-être lui aussiargumenter de la même manière. Marie-Therese Lütolf:Nous utilisonsces arguments dans le cadre du rôlecharnière que nous jouons entre les pro-ducteurs et le commerce de détail. Maisnous ne sommes pas le seul acteur. Lemarché est une réalité et la concurrenceest vive. Il s’agit de trouver un équilibre.

LE MONDE COOPÉRATIF et le commerce agricole restent la chasse gardée deshommes. Pourtant, il est indispensable que des femmes engagées et aptes à diriger soient intégrées à tous les niveaux.

Le pouvoir des femmes au sein du groupe fenaco-LANDI

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FENACOBILD DE

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PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

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Notre objectif consiste à soutenir lesproducteurs lors de la commercialisa-tion de leurs produits.

Comment la paysanne influence-t-elle laqualité des produits livrés?Marie-Therese Lütolf: La paysannejoue un rôle important dans ce do-maine. Dans les deux tiers des exploita-tions arboricoles qui nous livrent leursfruits, ce sont les femmes qui occupentle devant de la scène au niveau de l’or-ganisation, de la formation du person-nel, du triage ou du conditionnement fi-nal, soit dans des domaines qui ont unréel impact sur la qualité et la fraîcheur.Les paysannes sont intéressées et sui-vent régulièrement des formationscontinues, lors de nos soirées de pré-ré-colte ou des visites techniques. Annekäthi Schluep: Les paysannesjouent un rôle essentiel dans lesbranches de production gourmandes entravail. Il en va de même pour toutes lesautres branches de production tels lemaraîchage, la production porcine ou laproduction avicole. Bernadette Kündig: Dans les exploi-tations agricoles, les hommes et lesfemmes doivent collaborer. Lorsque cen’est pas le cas, il arrive souvent que la

situation se détériore. A titre d’exemple,bien que les cas soient rares chez nosclients, lorsque des factures restent im-payées, cette situation relève souventd’exploitations où l’épouse n’est pas encharge du paiement des factures. Dansces exploitations, la gestion reste biensouvent le parent pauvre.Marie-Therese Lütolf: Les paysannesdisposent généralement d’une visionplus large. Elles perçoivent également lepoint de vue des consommateurs, ce quiest moins le cas des agriculteurs. Bernadette Kündig: J’ai toutefoisencore une demande à adresser auxpaysannes et à leurs associations. NosLANDI sont une plate-forme dont peu-vent également profiter les associa-tions locales des femmes paysannes.Nous mettons par exemple notre en-trée à la disposition des familles agri-coles. Elles ont la possibilité d’y vendreleurs produits le samedi matin. Cetteopportunité est encore trop peu utili-sée. J’apprécierais aussi que notreLANDI puisse vendre davantage deproduits boulangers confectionnés pardes paysannes. Je suis toutefoisconsciente que ce n’est pas toujoursfacile et que cela demande une grandeorganisation. Au niveau des LANDI,

En comptant les LANDI membres, le groupe fenaco-LANDI occupe plus de 13000 personnes et 900 apprentis. Les places d’apprentissage libres sont

actualisées en permanence dans la bourse des emplois defenaco.

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Les paysannes occupent despostes à responsabilité dansles coopératives agricoles

Au niveau mondial, les exploitationsagricoles familiales se sont imposéescomme étant la forme de productionagricole de base la plus efficace. Cetteperformance s’explique par laresponsabilité entrepreneuriale qui lescaractérise ainsi que par l’aideapportée par les membres de lafamille lors des pointes de travail. Enplus de cela, les consommatrices et lesconsommateurs accordent une grandeconfiance aux exploitations familialeset éprouvent beaucoup de sympathiepour ces dernières.La paysanne est la colonne vertébralede toute exploitation agricolefamiliale. La paysanne joue un rôlecentral dans la gestion de l’exploita-tion et dans le développementpersonnel de la communauté familialeet des membres qui la composent.Bon nombre d’agricultrices sontresponsables de branches d’exploita-tion telles la vente directe, l’engrais-sement de veaux ou les culturesspéciales. Il arrive également qu’ellescontribuent au revenu familial enpratiquant une activité annexe. En raison de leurs multiples activités etde leurs compétences, les paysannessont parfaitement qualifiées pourprendre des responsabilités au sein descoopératives LANDI et influer sur leurévolution. Il est par ailleurs prouvé queles équipes composées d’hommes etde femmes ont plus de succès que lesautres.Je constate avec satisfaction que lesLANDI sont toujours plus nombreusesà accueillir des femmes au sein deleurs instances dirigeantes. J’espèreque cette tendance va perdurer. Celanous permettra, à l’avenir également,de bénéficier de l’expérience et de lacompétence de ces paysannes, que cesoit au sein des organes régionaux ounationaux de fenaco.

Martin KellerPrésident de Direction de fenaco

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FENACOACTUALITÉ

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Les paysannes connaissent les besoinsdes consommateurs.

nous cherchons toutefois à collaborerplus étroitement avec les paysannes. Annekäthi Schluep: J’estime que lacollaboration entre les paysannes et lesLANDI régionales recèle un potentielimportant. Les opportunités sont nom-breuses dans ce domaine. A cet égard,il est primordial qu’une telle collabora-tion soit économiquement rentablepour les paysannes.

L’Union suisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) demande à ce queles paysannes soient mieux représentéesau sein des organisations agricoles. Avez-vous des souhaits en la matière à adresserau groupe fenaco-LANDI?Annekäthi Schluep: Oui, c’est ef-fectivement le cas, car les paysannesdevraient également être mieux repré-sentées au sein de l’entreprise qui estla leur. Les paysannes collaborent in-tensivement aux processus de tra-vail de nombreuses exploitations,comme le démontre une analysedes budgets de travail récemmentprésentée par Ruth Rossier, collabo-

ratrice chez Agroscope. L’engagementdes paysannes sur les exploitations mé-rite d’être mieux reconnu par les orga-nisations agricoles. Notre offensive est

intégrée au projet «Femmes et hommesde la campagne», qui bénéficie du sou-tien de l’Office fédéral de l’agriculture.Le Conseil d’administration de fenacorecrutant ses membres au sein desconseils d’administration des coopéra-tives, il est primordial que les paysanness’impliquent dans les conseils d’admi-nistration de leurs LANDI régionales. Bernadette Kündig: Les femmes sontprésentes dans de nombreux conseilsd’administration de LANDI. Au sein dela LANDI Schwytz, deux femmes siègentégalement au conseil d’administration.C’est nous qui l’avons voulu. Cela nes’est toutefois pas fait tout seul. Maismaintenant que c’est le cas, nous pou-vons nous permettre d’adresser un mes-sage à l’attention de tous les hommesde notre groupe d’entreprises, en leurdemandant d’intégrer les femmes en-core davantage!Annekäthi Schluep: Quand on leurdemande si elles seraient prêtes à accep-ter un poste à responsabilité, les femmesrépondent souvent d’abord par la néga-tive. Elles se demandent dans un pre-mier temps si elles ont suffisamment detemps à disposition ou doutent de leurscapacités. Les femmes approchées pourdes postes à responsabilité pèsent lon-guement le pour et le contre. Pourtantles femmes s’avèrent être aussi capablesque les hommes pour occuper despostes à responsabilités.

Marie-Therese Lütolf: En fait, ondevrait en arriver au point où l’on se ditque ce n’est pas le sexe qui est impor-tant mais bien les capacités. Et il y a au-tant de femmes capables qued’hommes capables. Je souscris pleine-ment à la demande de l’USPF. Finale-ment toutes les parties seraient ga-gnantes. Sur une exploitation, leshommes et les femmes sont des parte-naires qui disposent de droits iden-tiques. Dans les organes dirigeants,cela devrait également être le cas.

La présence des femmes n’est-elle pasune question de secteur d’activité: lesfemmes sont bien représentées dans lessecteurs de la formation, de la culture etdes affaires sociales alors que dans les en-treprises commerciales, où c’est surtout lechiffre d’affaires qui joue un rôle prépon-dérant, on en compte très peu. Cette si-tuation prévaut également dans les sec-teurs non agricoles. Bernadette Kündig: Cet argument estcontredit par toutes les paysannes quiont des responsabilités. Sur leurs exploi-tations, les paysannes sont confrontéesaux acteurs commerciaux, aux consom-mateurs, au chiffre d’affaires, au revenuet aux questions de financement. Je suisd’avis que si notre groupe d’entreprisesdécidait que l’ensemble de nos organesde Direction devait compter au moinsdeux femmes d’ici cinq ans, cette déci-sion pourrait parfaitement être mise enpratique dans le délai évoqué. Marie-Therese Lütolf: Oui, c’est ef-fectivement possible. Il existe suffisam-ment de paysannes engagées et compé-tentes. Le groupe fenaco-LANDIprocède à une planification stricte, rai-son pour laquelle notre demande pour-

Bernadette Kündig-Blättler, gérante

de la LANDI SchwyzLa Suisse compte actuellement quelque

218 LANDI. L’une d’entre elles, la LANDI Schwytz, est dirigée par unefemme. B. Kündig-Blättler a commencé à y travailler en 1985.Aujourd’hui, la LANDI Schwytz compte 30 collaborateurs et est princi -palement axée sur les domaines d’activité stratégiques Agro etCommerce de détail. B. Kündig-Blättler s’est impliquée au niveaupolitique durant de nombreuses années. Actuellement, elle officie entant que présidente de la FFS («Freiwillig für Schwyz»). BernadetteKündig explique qu’elle est atteinte du «virus LANDI». Elle estime quela coopérative est une excellente structure juridique. Elle apprécie sur -tout le principe qui veut que 1 membre égale 1 voix. Au niveau suisse,les gérants de LANDI sont regroupés au sein de la Société des gérants,qui traite divers thèmes dans le cadre de groupes de travail. La sociétédes gérants entretient également des contacts étroits et intenses avecles secteurs de fenaco et les sociétés-filles. Bernadette Kündig dirigequant à elle le groupe de travail «Economie d’entreprise/formation etformation continue». Plus d’informations sur la LANDI Schwyz sous www.landischwyz.ch

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Annekäthi Schluep-Bieri, Union suisse des paysannes et des femmes ruralesOn entend parfois qu’une personne se qualified’enfant de Migros ou de Coop. Ce faisant, lapersonne en question affiche sa fidélité enversl’un ou l’autre des géants oranges, cettefidélité ayant débuté quasiment à l’enfance,en raison du comportement d’achat desparents. En suivant cette logique on peut réellementqualifier Annekäthi Schluep-Bieri d’enfant de LANDI. Ses parents onten effet dirigé pendant près de 40 ans la coopérative agricole deBucheggberg à Hessigkofen. Ses frères Christian et Martin ontégalement officié en tant que gérants de LANDI. Alors que l’un d’entreeux gère aujourd’hui une exploitation agricole, le second est présidentde la Direction de la LANDI Seeland SA. Annekäthi Schluep-Bieriexploite avec son mari un domaine à Schnottwil (SO). La familleSchluep-Bieri pratique les cultures fourragères et céréalières sur 22hade SAU et reconvertit actuellement son exploitation en passant du«Weidebeef» aux vaches-mères. Annekäthi Schluep a été activepolitiquement durant de nombreuses années, tant au niveau communalque cantonal. Elle fait partie du comité de l’Union suisse des paysanneset des femmes rurales où elle dirige la commission «Politique familialeet sociale».

Des informations plus détaillées sont disponibles souswww.landfrauen.ch.

Marie-Therese Lütolf, direct-rice du Centre fruitier SurseeLe Centre fruitier de Sursee est unsecteur de fenaco. Il fait partie dudépartement Produits du sol. Marie-The-rese Lütolf y a débuté sa carrière. Depuislors, le Centre fruitier est presque devenusa deuxième maison, explique Marie-Therese Lütolf. Son activité lui aégalement permis de se créer unenvironnement de travail favorable et unexcellent réseau relationnel, ce quiconsolide encore sa confiance enversl’entreprise et, inversement, celui de sesproducteurs et clients envers le Centrefruitier. Marie-Therese Lütolf a grandi surune exploitation agricole. Son mari a étégérant de LANDI. Marie-Therese Lütolfestime malgré tout qu’il faut savoirélargir son horizon. Les formationscontinues sont un moyen d’y parvenir.Pendant l’été, le Centre fruitier est lethéâtre d’une intense activité. Il y abeaucoup de travail et s’impliquer enfaveur de l’agriculture et des famillespaysannes constitue un privilège à sesyeux. Plus d’informations au sujet duCentre fruitier sous www.obsthalle.ch

Les femmes jouent un rôle prépondérant dans les deux tiers des

exploitations arboricoles.

rait parfaitement être intégrée à la pla-nification sur cinq ans.

Vous proposez de créer un quota pour lesfemmes en quelque sorte. Etes-vous pourautant d’avis qu’un tel quota doit s’ap-pliquer à tous les secteurs?Annekäthi Schluep: En fait, je suiscontre les quotas. Mais nous allons vrai-semblablement devoir opter pour cesderniers. Il serait préférable que, dansles années à venir, les hommes qui quit-teront des postes à responsabilité dansles organes agricoles soient remplacéspar des femmes, de manière ciblée. Legroupe fenaco-LANDI mise sur une agri-culture active et productive et doit en-gager des femmes au sein de ses organesdirigeants. Bernadette Kündig: Les quotas ré-gionaux appliqués au sein du groupe fe-naco-LANDI ne nous posent pas pro-blème. Au sein du groupe, il existeégalement des quotas en ce quiconcerne le type de production, pourque la production laitière soit aussi bienreprésentée que les producteurs porcinsou les céréaliers par exemple. Pourquoiles quotas imposant une proportion de

femmes poseraient-ils dès lors pro-blème?!Annekäthi Schluep: Certaines oppo-santes aux quotas prétendent qu’enprésence d’un tel règlement, elles se-raient seulement nommées en raisondes quotas et de leur sexe. C’est totale-ment absurde: aucun homme neconteste son appartenance au quota ré-gional. L’Union suisse des paysans faitpar ailleurs office de modèle en la ma-tière: alors que pendant de nombreusesannées, une seule femme siégeait au co-mité, ce dernier en compte désormaistrois: une agricultrice jurassienne, notreprésidente ainsi que la vice-présidente. Qu’est-ce qui changerait s’il y avait plusde femmes dans les organes dirigeants?Marie-Therese Lütolf: Les femmesne sont ni plus compétentes ni moinscompétentes que les hommes. Nous nesommes pas non plus les victimes de«surhommes». Les organes de Directionmixtes sont une nécessité. C’est un bienpour notre société et l’agriculture. Bernadette Kündig: La présence defemmes permet à nos organes de Direc-tion d’être plus proches du marché etdes consommateurs. Annekäthi Schluep: Le climat de dis-cussion bénéficie également de la pré-sence des femmes.

Que peut-on faire pour que les femmessoient mieux représentées au sein dugroupe fenaco-LANDI?Bernadette Kündig: Lorsqu’aucunefemme ne siège au conseil d’administra-tion d’une LANDI membre, l’associationlocale des femmes paysannes peut abor-der cette question avec la LANDIconcernée. Les associations peuventégalement proposer des noms de pay-sannes et s’impliquer en leur faveur. Annekäthi Schluep: Ou inversement.Les responsables LANDI peuventcontacter l’association locale desfemmes paysannes ou s’adresser direc-tement à une paysanne, pour l’inciter àse joindre à son équipe. Il est égalementjudicieux que les paysannes participentaux assemblées organisées par les

LANDI et qu’elles manifestent leur in-térêt pour leur LANDI. Marie-Therese Lütolf: Notre Centrefruitier compte quatre chefs de groupe,dont trois sont des femmes. En tant quefemmes, il est important que nousrayonnions de joie et exprimions de lagénérosité et de l’énergie. Pour les au-tres femmes, cela constitue une sourcede motivation supplémentaire.

Merci pour cet entretien.

Interview Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

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En tant que consommateurs d’éner-gie, les agriculteurs disposent éga-lement d’opportunités intéres-santes sur leurs exploitations, par

exemple en recourant à l’énergie solaire,à la biomasse ou à la géothermie, en as-sainissant des bâtiments du point de vuede l’efficience énergétique ou en réali-sant des projets de récupération de lachaleur.

Projets énergétiques pour lesagriculteurs L’un de ces projets estla récupération de la chaleur issue de laréfrigération du lait. Cette chaleur récu-pérée peut en effet être utilisée pourproduire de l’eau chaude. Pour l’agricul-teur, l’investissement peut représenterentre CHF 4000.– et CHF 10000.–.Désormais, ce genre d’installations peutbénéficier de contributions d’encoura-gement. Ce n’est malheureusement pasencore le cas dans toute la Suisse maisune réalité dans les cantons de St-Gall,Argovie et Fribourg. Ces contributionsd’encouragement découlent de l’enga-gement d’Agrocleantech (ACT) dans ce domaine et se montent de CHF1000.- à CHF 2000.–. ACT s’est égale-ment impliqué pour élargir ce projet derécupération de la chaleur issue de la ré-frigération du lait aux cantons de Vaud,Lucerne, Berne et Soleure. Les agricul-

teurs des cantons susmentionnés peu-vent s’annoncer sur le portail électro-nique http://foerderprogramm.agro-cleantech.ch

fenaco est partie prenante De-puis 2012, fenaco est partenaire d’ACTet soutient activement ses projets dansle secteur de l’efficacité énergétique. Entant qu’entreprise des agriculteurssuisses, fenaco se doit d’adhérer auprincipe du développement durable, sa-chant que le succès à long terme passepar le respect de la nature, de l’environ-nement et des ressources. Le secteur«Energie et environnement» de fenacos’investit en faveur de l’efficience éner-gétique, de la réduction des émissionsde CO2 et de l’utilisation économiquedes énergies renouvelables. A traversson engagement au sein d’ACT, ce sec-teur est également actif en dehors dugroupe fenaco, en tissant un réseau avecl’Union suisse des paysans et d’autresorganisations.

Structures efficaces Les organisa-tions agricoles sont très intéressées parACT. Depuis la fondation d’ACT en2011, ses activités n’ont cessé de s’éten-dre et des projets sont en cours dans ledomaine de l’efficience énergétique. Ils’ensuit de nouvelles demandes de par-tenariats. Les institutions actives dans ledomaine de la recherche désirent égale-ment s’impliquer davantage aux côtésd’ACT. Fin juin, ACT a donc adapté sesstructures en passant du statut juridiquede société simple à celui d’une associa-tion et d’une société anonyme (SA).

Plate-forme de transmission deconnaissances L’association ACT

est une plate-forme qui s’adresse à tousles milieux intéressés et qui est activedans la transmission des connaissances,tout en faisant office de bureau d’ac-cueil et d’information. Au sein de cetteassociation, fenaco met à disposition lesconnaissances dont elle dispose dans lesdomaines de l’énergie et du climat.

Une SA orientée vers les projetsLa deuxième structure d’ACT, la sociétéanonyme ACT, a pour objectif de déve-lopper des projets dans les secteurs del’efficience énergétique et de la protec-tion du climat. L’Union suisse des pay-sans, fenaco, Ökostrom Schweiz, Agri-dea ainsi que l’association ACT en sontles actionnaires. Martin Rufer, de l’Union suisse des

paysans, a été élu à la présidence del’association et de la SA.

Résumé fenaco considère sa partici-pation à AgroCleanTech comme unmoyen d’encourager la productiond’énergie renouvelable dans l’agricul-ture, d’y ancrer la notion de «dévelop-pement durable» et de donner des im-pulsions en faveur de la protection duclimat. �

FENACO ET AGROCLEANTECH Le groupe fenaco-LANDI utilisel’énergie efficacement, réduit les émissions de CO2 et encourage l’utilisation ainsi que la propagation des technologies renouvelables. Son engagement au sein du réseau AgroCleanTech atteste de cet engagement.

fenaco s’engageFENACO

ACTUALITÉ

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AnitaSchwegler

Le Comité d’AgroCleanTech avec ArminHartlieb (directeur),Roland Künzler(Agridea), Martin Rufer(USP), Anita Schwegler(fenaco), Sabine Perch-Nielsen (ErnstBasler+Partner) etStefan Mutzner(Oekostrom-Schweiz).

Auteure Anita Schweg-ler, ingénieure enenvironnement, cheffenationale du secteurEnergie et environnementde fenaco, Sursee.

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Exonération des associationsA l'avenir, les personnes physiques oumorales constituées à des fins non lu-cratives ne devraient plus être impo-sées dès lors que leur profit ne dépas-se pas Fr. 20000.–. Le Conseil fédérala adopté un message allant dans cesens. Les profits dépassant le seuil fi-xé seront assujettis indépendammentdu fait que la personne physiquepoursuive un but idéal ou non.

Optimiser la formation Selon la dernière édition de la «Re-cherche Agronomique Suisse» (juin2014), les coûts de production joue-raient un rôle central dans le déve-loppement de l'exploitation. C'estce qui a motivé Agridea, l'USP etl'OFAG à mettre sur pied un groupede travail intitulé «Opticost», dans lebut d'optimiser la formation conti-nue en gestion d'entreprise.

Nouvelle plateforme vidéo Claire et élégante: c’est ainsi que seprésente la nouvelle plateforme vi-déo à découvrir sous www.ufare-vue.ch. Les courts-métrages sontclassés selon les rubriques et selonl'année de parution. Les vidéos lesplus récentes peuvent être consul-tées en cliquant sur la rubrique«nouveaux films» du menu. La pla-teforme vidéo est régulièrement ali-mentée en nouveaux films. De nou-velles machines, des visites d’essai,des essais pratiques ainsi que desnouveaux équipements d’étables ysont présentés. Un coup d'œil à lanouvelle plateforme vidéo en vaut lapeine!

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dant refusée par le tribunal. LorsqueA prit connaissance des mesures pré-ventives prescrites par le vétérinairecantonal, il dénonça une violation dusecret de fonction. Il en avisa parécrit la présidente de commune.Après avoir pris connaissance de laplainte, le Conseiller d'Etat concernéconfirma au vétérinaire cantonal quela procédure envers A avait étéconvenue avec lui. Alors que la pro-cédure pénale était en cours contrelui, le vétérinaire cantonal effectuaun contrôle supplémentaire inopinésur l'exploitation de A. Dans le cadredes deux décisions qui suivirent, Afut contraint, entre autre, de parer lesonglons de toutes ses vaches, et il futégalement décrété à quelle fré-quence le bétail devait avoir accès àune aire d'exercice. A fit recourscontre les deux décisions. Ce faisant,

GESTIONBRÈVES

Sorties en plein air et demande de récusation

Depuis plusieurs années, un servicevétérinaire supposait que l'exploitantA n'octroyait pas assez de sorties enplein air à ses vaches. Le vétérinairecantonal procéda à un contrôle. Acette occasion, diverses carences ontété constatées au niveau de la pro-tection des animaux sans qu’il soitpossible d’établir un lien direct avecun manque éventuel de sortie enplein air. Le vétérinaire cantonal in-forma par écrit la présidente de com-mune de «carences graves en lienavec la protection des animaux» surl'exploitation de A et demanda à ceque des contrôles réguliers soient ef-fectués à ce sujet. En outre, il déposaune requête de surveillance par vi-déo de la ferme, qui fut effective-ment prescrite, mais qui fut cepen-

Le standard de durabilité octroyépar la DLG («Société allemanded'agriculture» en français) permetde réaliser une analyse de durabilitéau niveau de l'exploitation ets’avère être une solution fonction-nelle. L'investissement en tempsn'est pas très élevé, cela pour autantque l'exploitation dispose d'unebonne base de données, par exem-ple une cartographie digitale desparcelles. Pour l'analyse des indica-teurs, on utilise les données de lacartographie des parcelles (écolo-gie), des comptes annuels (écono-mie) ainsi qu'un questionnaire duchef d'exploitation (social). Desseuils de durabilité sont définis pourl'analyse de chaque indicateur. Lechef d'exploitation reçoit un rap-port d'audit avec la mise en valeurdétaillée de l'analyse de durabilitéet, partant, le «statut de durabilité»de son exploitation. Pour une ex-ploitation de 200 ha par exemple,les coûts du certificat-DLG «Agricul-ture durable» oscillent entre Euro1804.– et Euro 2640.– pour une pé-riode de trois ans. Cette analyse dedurabilité indépendante permet auxexploitants de se démarquer sur lemarché, ou tout au moins de resteren lien étroit avec ce dernier. Ils’agit également d’un précieux ins-trument pour les services de vulga-risation: il leur permet d’identifierles forces et faiblesses d’une exploi-tation et de développer, d'ententeavec les paysans, de nouveauxconcepts.

www.nachhaltige-landwirtschaft.info

Toujours actuelles www.ufarevue.ch

La durabilité de l'exploitation

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il exigea que le vétérinaire cantonalet le Conseiller d'Etat concerné se ré-cusent. La question du devoir de ré-cusation est parvenue jusqu'au Tri-bunal fédéral où A n’a pas pu fairevaloir son argument, à savoir que levétérinaire cantonal devait se récusersuite à la plainte déposée contre luipour violation du secret de fonction.Le Tribunal fédéral est parvenu à laconclusion que quand bien même latransmission d'informations à la pré-sidente de commune, respective-ment le recours à une collecte d'in-formations concernant la détentiond'animaux par A avait été illicite, iln’était pas possible de faire valoirune violation grave du devoir defonction. Pour le Conseiller d'Etatégalement, il n'y avait pas de motifde récusation.

jugement 2C_1007/2013, 23.05.2014

Indemnité actuelle pour lesmembres de la famille Les enfants majeurs ayant régulière-ment travaillé sur l'exploitation agri-cole de leurs parents ou grands-pa-rents et vécu en ménage communpeuvent exiger un dédommage-ment (indemnités de salaire) lors dela remise de l'exploitation ou, auplus tard, dans le cadre du partagesuccessoral. Le montant du dédom-magement a baissé en 2012, pas-sant de Fr. 14550.– à Fr. 14310.–pour le travail sur l'exploitation, etde Fr. 12360.– à Fr. 12160.– pour letravail ménager. Cette baisse est dueau fait que les dépenses privées ontaugmenté plus fortement que le revenu du travail. Commande pourla brochure: Agriexpert, Brugg, � 056 462 52 61. Prix: Fr. 20.–.

Andreas Wasserfallen, ing. agr. Dipl. EPFZ, avocat, Berne, www.agrarrecht.ch

DU TRIBUNAL FÉDÉRAL

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GESTION

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Graphique 1: Seuil de rentabilité en comparaison européenne

Changements concrets au niveau des exploitationsJakob (Jack) Frei est membre du réseau EDF depuis 10 ans. En 2014, ila cédé son poste de président d’EDF Suisse à Christoph Stampfli. Dansson exploitation d’Engwilen (TG), Jack Frei a cessé la production laitièreen 2014, pour raison d’âge. Ces dernières années, il a toutefois été unmembre actif du réseau EDF et a régulièrement transmis ses coûts deproduction. Selon lui, décortiquer sa comptabilité et répondre auquestionnaire d’EDF implique 4 à 5 bonnes heures de travail. Lespersonnes qui acceptent de transmettre leurs données et leurs coûts deproduction ont accès au comparatif. «La comparaison des coûts deproduction, les séminaires et l’échange avec des collègues internatio-naux m’ont permis de progresser énormément. Mes coûts de produc-tion ont baissé vers le niveau de coût européen», précise encore Jakob

Frei. Selon lui, les producteurs EDF sont trèsprofessionnels, chacun d’entre eux

suivant une stratégie bien précise. Acela s’ajoute un bon espritd’émulation entre les producteurs.«Je désirais impérativementparticiper activement auxéchanges entre producteurs,raison pour laquelle j’ai suivipendant plusieurs années descours d’anglais en compagnie demon épouse. Souvent, nousavons profité des congrès pourpasser des vacances dans le paysen question», précise Jakob Freiavant d’ajouter: «L’élémentdéclencheur fut la participa-tion à un congrès EDF enFrance qui traitait de laqualité de vie enproduction laitière. J’enai alors réalisé toutel’importance et je mesuis octroyé un après-midi de congé parsemaine», explique-t-il.

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* Pays-Bas Bio

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* Espagne Bio

* Suède Bio

Canada

Suisse

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UE- UE- UE-anciens, Marchésnouveaux anciens Bio hors UE

� Break-Even-Point ll (BEP II): Coûts totaux (sans les coûts des quotas – produits hors production laitière (paiements directs).

� Coûts pour quotas � Prix du lait versé à la production

Moyenne au sein des groupes nationaux EDF (exploitations avec début de la comptabilitéau 2e, 3e ou 4e semestre 2012 ou au 1er semestre 2013).*Bio, moins de 10 exploitations dans le groupe.ECM: energy corrected milk (lait corrigé en fonction de l’énergie).

Source: Steffi Wille-Sonk, comparaison des coûts de production EDF (non représentatif)

EUR ct par kg EC

M

L’Association «European Dairy Far-mers» (EDF) compare les coûts deproduction de plus de 300 exploita-tions laitières situées dans 18 pays.

Cette comparaison ne permet pas de pro-céder à une analyse représentative. L’ob-jectif déclaré du réseau EDF consiste plu-

tôt à disposer d’une base de comparaisonentre les agriculteurs membres du réseauet à apprendre des exploitations qui réa-lisent de bons résultats. Bref, selon EDF, ils’agit seulement de «comparer et d’amé-liorer ce qui peut être mesuré». Les pro-ducteurs de lait qui sont membres d’EDFdétiennent entre 17 et 2355 vaches, l’ef-fectif moyen s’élevant à 252 vaches lai-tières par exploitation. 50% détiennentmoins de 152 vaches laitières par exploi-tation et 25% moins de 81 vaches. Seuls25% traient plus de 298 vaches par ex-ploitation. Les membres d’EDF se consi-dèrent comme des producteurs laitiersprofessionnels et sont fiers de l’être. Le bi-

lan des résultats calculés par EDF estpourtant loin d’être rose. Steffi Willi-Sonk, collaboratrice scientifique, a ainsiexpliqué lors du congrès d’EDF, qui s’estdéroulé en juin 2014 à Winterthour, quela rentabilité des exploitations laitièreseuropéennes évoluait au même niveaudepuis plusieurs années.

Rentabilité limitée Seules quel -ques exploitations membres du réseauEDF sont parvenues à réduire leurs coûtsde production ces dernières années. De-puis 2011, les coûts de production ontainsi continuellement augmenté, passantde 25.8 à 30.5 Eurocent par kg ECM

COMPARAISON DES COÛTS Des producteurs laitiers issus de toute l’Europe comparent leurs coûts de production au sein du réseau «European Dairy Farmers». Seuls 27% d’entre elles ont réalisé (sans les paiements directs) un bénéfice en 2013.

Les coûts augmentent. Il s’agit de rester rentable.

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GESTION

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Auteurs DanielaClemenz, MatthiasRoggli et Cyril de Poret,Revue UFA, 8401 Winterthour.

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Congrès des producteurslaitiers européensLes membres d’EDF Suisse (association)se réunissent dans le cadre d’un groupenational pour analyser leurs résultats. Lecongrès EDF se déroule en général ledernier week-end de juin dans un payseuropéen différent. La langue de congrèsofficielle, par exemple durant lesprésentations, est l’anglais. Le congrès2015 se déroulera en Allemagne duNord. Les coûts des trois jours decongrès sont à la charge de chaqueparticipant (voyage, hébergement, coûtsliés au séminaire, soit environ CHF1000.– par personne). La contributionde membre du réseau EDF s’élève à CHF300.– par personne fournissant sesdonnées (CHF 360.– pour les autres).Lukas Burger (en haut à gauche) deLeutwil officie quant à lui en tant quesecrétaire d’EDF Suisse.

[email protected] . www.dairyfarmer.ch

La présidente du réseau EDF est lafrançaise Katrine Lecornu (en haut à d.)de Nonant (F). www.dairyfarmer.ne

Production laitière tournée vers l’avenirDans les années 90, l’agriculteur Peter Suter et son épouse Helen ontsuivi le cours d’entrepreneur agricole dispensé par la vulgarisation. Surla base de la petite exploitation dont ils disposaient alors, les Suteravaient opté pour la stratégie «croissance par la coopération».Aujourd’hui Peter Suter et son épouse sont membres de la communau-té d’exploitation «SchorenPlus» qui dispose de 50 ha de SAU et quiproduit 1 million de kg de lait avec 120 vaches. Les Suter ont participéà leur premier congrès EDF en 2006 au Danemark. «A l’époque nousn’étions pas encore membres d’EDF et avons seulement assisté aucongrès en tant qu’invités. Nous sommes cependant rapidement arrivésà la conclusion que nous profiterions encore plus de ces congrès enlivrant nos propres coûts de production, ce qui nous permettrait decomparer nos résultats avec ceux de nos collègues européens», racontePeter Suter. Selon lui, la comparaison ne porte d’ailleurs pas que sur lescoûts mais également sur l’affouragement, l’élevage, l’optimisation dutravail et les constructions d’étable. «Nouspouvons voir et comprendre comment lesproducteurs européens produisent. Celamodifie beaucoup notre vision deschoses. Nous planifions différem-ment». Il est d’avis que les partici-pants au réseau EDF sont animéspar la volonté d’identifier assez tôtles opportunités qui se présententet les changements à apporter auniveau de l’exploitation. Pour lui,l’anglais n’a pas vraiment été unproblème car Helen, son épouse, estnée en Australie. Pour lui commepour son épouse, les congrès deformation continue organisés par EDFsont en fait également l’occasionde passer quelques jours devacances supplémentai-res dans unnouveau pays.

Les 50% et 80% des exploitations médianes setrouvent dans cette plage

moyenne

Heures de travail par 100000kg ECM

Graphique 2: Heures de travail suivant la taille du troupeau et l’AMS

(energy corrected milk), sans tenircompte du facteur de production qu’estle travail. Dans la plupart des pays, le prixdu lait parvient à peine à couvrir les coûtsde production mais pas les coûts du tra-vail (graphique 1). Le revenu dégagé suf-fit cependant aux exploitations pourpoursuivre leur activité et payer les fac-

tures courantes. La taille des troupeauxet la performance laitière ont un impactdécisif sur la productivité. En termes detemps de travail par vache, ce sont les ex-ploitations équipées d’un robot de traitequi réalisent les meilleurs résultats (gra-phique 2), même si elles passent propor-tionnellement plus de temps hors étableque les exploitations avec salle de traite.

Equilibre entre travail et qualitéde vie La charge en travail est le prin-cipal défi auquel sont confrontées lesexploitations laitières qui s’agrandis-sent. Seul un tiers des chefs d’exploita-tions membres d’EDF ont expliqué êtresatisfaits de leur situation en ce quiconcerne l’équilibre entre le travail et laqualité de vie (work-life-balance). 38%des chefs d’exploitations s’offrent plusde deux semaines de vacances par an-née. Mais près de de la moitié d’entreeux ne s’accorde pas un seul jour decongé par année et 6% ont affirmé nepas être satisfaits du tout de leur sort.

Apprendre de la Suisse Les pro-ducteurs de lait suisses disposent d’unelongueur d’avance sur leurs collègues eu-ropéens dans un domaine, à savoir danscelui des concentrés. En Allemagne, auxPays-Bas et en au Danemark, les quanti-tés de concentrés distribuées par les pro-ducteurs laitiers sont trois fois supé-rieures à la moyenne suisse. La faibleconsommation de concentrés résulteraitd’un fourrage de base de bonne qualité.Revers de la médaille, les coûts de récoltedu fourrage de base prétéritent la renta-bilité des exploitations suisses.

Les quotas laitiers seront supprimésdans l’Union européenne dès 2015, cequi crée un sentiment d’insécurité chez

les producteurs laitiers. La stratégie dé-veloppée par la Suisse peut-elle faire of-fice de modèle pour les pays européens?«La suppression du contingentement lai-tier n’a pas été la solution à tout, il s’estjuste agit d’une première étape», a ex-pliqué Rene Schwager, directeur de Nor-dostmilch, dans le cadre de son ’exposéau congrès d’EDF. Selon lui, abroger lecontingentement laitier par étape s’estavéré inutilement compliqué et a plutôtété une source d’inefficacité. Les filetsde sécurité tels que ceux qui existaientdans le cadre des contingentements lai-tiers ne sont pas faciles à abandonner, ced’autant plus lorsqu’aucun scénario desubstitution ne se profile, comme l’a ex-pliqué un autre intervenant. Il est égale-ment ressorti des débats que les prix dulait avaient plus tendance à fluctuer de-puis la suppression des contingents, cequi incite certains acheteurs de lait àconvenir d’un prix du lait fixe pour lestrois à six mois à venir, dans l’optiqued’une meilleure planification. �

AMS

> 250

160– 250

92– 160

< 92

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GESTIONSERIE: «DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ DES DONNÉES COMPTABLES»

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AndreasRoesch

Markus Lips

Agroscope analyse chaque année lasituation économique des exploita-tions agricoles suisses. Dans l’éditionde janvier de la Revue UFA, un arti-

cle a été publié au sujet du quartile desexploitations de référence enregistrantles revenus les plus bas. En complémentà cet article, les lignes qui suivent traitentdes changements qui sont intervenus auniveau du quartile supérieur.

Analyse du revenu du travail surtrois ans Le revenu du travail, quimesure le revenu d’une unité de main-d’œuvre familiale à 100%, sert de basede référence. Pour réduire l’influence desfluctuations annuelles, la période étu-diée n’est pas d’une année, mais de troisans. La comparaison se base sur les reve-nus moyens du travail de deux périodesde trois ans: 2003/05 et 2010/12.

Constitution de groupes partranches de 5% Dans le cadre del’analyse, toutes les données d’exploita-tions récoltées sur trois ans sont prises

en considération. Elles sont classées se-lon les revenus moyens du travail et fi-nalement réparties en 20 groupes de5% de tailles égales. Le groupe inférieurne regroupe ainsi que les 5% des don-nées d’exploitation caractérisées par lesrevenus du travail les plus bas (groupe<5%). Le groupe supérieur se composedes 5% des données d’exploitation ca-ractérisées par les revenus les plus éle-vés (groupe > = 95%). Enfin, une valeurmoyenne a été calculée pour tous lesgroupes. Ensuite, 10 des 20 groupessusmentionnés ont été examinés de fa-çon plus approfondie. Il s’agit des5 groupes du quartile supérieur et des 5groupes du quartile inférieur. Lesmoyennes sont calculées sans pondéra-tion selon la fréquence des exploita-tions. Cet aspect est importantlorsqu’une comparaison croisée de cesgroupes de 5% est réalisée avec les éva-luations annuelles des données compta-bles. Contrairement à cela, lors de l’éva-luation annuelle des donnéescomptables, les exploitations sont pon-dérées selon leur fréquence dans le re-censement des entreprises, car les ex-ploitations de référence diffèrent desexploitations agricoles en général dupoint de vue du type d’exploitation, dela taille et de la région (plaine, collineou montagne). Le tableau contient les moyennes

triennales 2003/05 et 2010/12 des re-venus du travail pour les 5 groupes si-tués dans le quartile inférieur et dans lequartile supérieur. Le revenu du travail,moyen et pondéré, de toutes les exploi-tations est passé de 37400Fr. (2003/05)à 42 100Fr. (2010/12), ce qui repré-sente une augmentation de 4700Fr.,soit plus de 12%.

Taux de croissance plus élevéLes revenus du travail du groupe des 5%les plus élevés sont, pour les deux pé-riodes triennales, plus de trois fois supé-rieurs à la moyenne des revenus de l’en-semble des exploitations de référence.Pour la durée considérée, ces revenusont augmenté de 5700Fr. ce qui repré-sente plus de 4%. Pour tous les autresgroupes du quartile supérieur, les aug-mentations sont nettement plus élevées.Elles oscillent entre 8500Fr. et 16100Fr.Les taux de croissance varient entre14.7% et 19%, ce qui est nettementplus élevé que la croissance relative desrevenus de l’ensemble des exploitations. Dans les 5 groupes analysés au sein

du quartile inférieur, une diminution durevenu a été constatée, la baisse entermes absolus étant encore plus impor-tante dans les groupes inférieurs.

Conclusion L’analyse démontre queles exploitations du quartile supérieursont parvenues à accroître notablementleurs revenus du travail alors que tousles groupes du quartile inférieur ont ac-cusé une réduction. La dispersion desexploitations de référence a par consé-quent clairement augmenté ces 10 der-nières années. Des recherches ulté-rieures devront apporter un éclairagesur les raisons de ces variations et sur lesmotifs de leur évolution différente. �

LE REVENU DU TRAVAIL – UNE RÉPARTITION INÉGALE Agroscope a étudiél’évolution du revenu du travail au cours des 10 dernières années. Alors que le quartile des exploitations affichant les résultats les plus élevés a enregistré de réelles augmentations, le quartile inférieur a assisté à une diminution de ses revenus.

Les écarts de revenus augmentent

Auteurs Andreas Roesch est collabora-teur scientifique du groupe de recherche«bilans écologiques». Markus Lips dirigele groupe de recherche «économied‘entreprise» d’Agroscope.

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Tableau: Revenu du travail en Fr. par unité de main d’œuvre familiale annuelle

Domaine Moyenne triennale Variation(Groupes de 5-%) 2003/2005 2010/2012Toutes les exploitations 37400 42100 + 4700Quartile > = 95% 135800 141500 + 5700supérieur 90–95% 84800 100900 +16100

85–90% 72500 85400 +1290080–85% 64600 74900 +1030075–80% 58000 66500 + 8500

Quartile 20–25% 20500 19600 – 900inférieur 15–20% 17000 15000 – 2000

10–15% 12700 9200 – 35005–10% 6400 1400 – 5000< 5% –17800 –31800 – 14000

Les résultats de l’ensemble des exploitations sont pondérés alors que lesdonnées concernant les groupes de 5% ne sont pas pondérées.

Page 13: Revue UFA 07-08/2014

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GESTION

BernhardKoch

14 7-8 2014 · REVUE UFA

VerenaDoppler

Durant la période qui a précédé l’in-troduction de la nouvelle politiqueagricole, le concept d’une «agricul-ture productrice» a plus que jamais

été utilisé à titre de slogan pour dénigrerles nouveaux programmes écologiqueset le développement des programmesexistants. Cette tentative de scission dumonde agricole en deux camps neconstitue pas une réponse adéquate à laréalité et à la diversité de l’agriculture etdes agriculteurs suisses. Toutes les exploitations agricoles sont

productrices. Les unes livrent leurs pro-duits à des intermédiaires qui se char-gent de les commercialiser alors que lesautres les vendent directement auxconsommateurs. La production est sou-

vent confrontée à un marché saturé.L’agriculteur qui crée de la biodiversitésur son exploitation vend en général di-rectement aux consommateurs et sur unmarché où la demande est forte. La bio-diversité est donc un produit quiconvient bien à ceux qui veulent fairedes affaires. La valeur du produit qu’estla «biodiversité» est déterminée par lespaiements directs ainsi que par les exi-gences de la Confédération et des diffé-rents détenteurs de labels. Les faits évoqués plus haut ne doivent

pas inciter les exploitations à se consa-crer uniquement au produit «biodiver-sité». Cela n’est ni souhaité, ni même ca-ractéristique de la diversité desexploitations agricoles suisses. Lestâches de l’agriculture suisse sont multi-ples. Dans le domaine de la biodiversité,les effets incitatifs des paiements directsplaident en faveur de la qualité et de lamise en réseau des surfaces. La qualitéest un critère auquel les agriculteurs en-treprenants adhèrent, quelles que soientles branches de production auxquelles ilss’adonnent. Et pourquoi n’en serait-ilpas de même pour la biodiversité? Demême qu’un bœuf bien couvert ou unblé affichant un poids à l’hectolitre idéalpeuvent être mieux payés, une prairie dehaute valeur écologique est mieux rému-nérée par le marché.

Les qualités d’un site déter -minent son utilisation Sachantque bon nombre d’exploitations dispo-sent de sols de qualité très inégale, lefait que les blés et les prairies de qualitén’aient pas les mêmes exigences enversle sol s’avère être un avantage. Ainsi, cesdeux cultures ne se concurrencent pourainsi dire pas dans bon nombre d’ex-

ploitations. Cette constatation est aussivalable pour les prairies ou les champsde cultures fourragères. Toutes les par-celles de l’exploitation n’offrent pas desconditions idéales à l’implantationd’une prairie naturelle très intensive ouà celle d’un maïs d’ensilage. Un épan-dage d’engrais économiquement rai-sonnable ne permet pas de transformerun site sec et peu profond en parcelleidéale pour les cultures fourragères. Untel site conviendra en revanche idéale-ment pour implanter une prairie exten-sive affichant une grande diversité.Cette affirmation s’applique égalementaux endroits humides et ombragés. Dans les exploitations où la qualité

des sols est inégale, il vaut la peine d’ac-corder suffisamment d’attention à labranche d’exploitation «biodiversité».Pour les autres exploitations, il est éga-lement intéressant, d’un point de vueéconomique, de mettre en place dessurfaces de promotion de la biodiversitélorsque les conditions de production nesont pas optimales pour les culturesdestinées à la vente ou en présenced’excédents de fourrage. Sur les par-celles où les sols sont de moyenne qua-lité, il n’est économiquement pas inté-ressant de semer du blé, comme ledémontre une analyse de la marge bruteincluant les coûts du travail (voir ta-bleau). Sur de telles parcelles, il est plusrentable de mettre en place des prairiesextensives de haute qualité, dans le ca-dre d’un réseau écologique.

Conclusion Les auteurs du présentarticle n’arrivent pas à la conclusion qu’ilest préférable de mettre en place desprairies extensives plutôt que de cultiverdes denrées alimentaires. Le maintien

ECONOMIE ET ÉCOLOGIE La Confédération accorde beaucoup d’importance à la biodiversité. Beaucoup d’agriculteurs ont saisi cette balle au bond et ont créé unenouvelle branche d’exploitation grâce aux surfaces de promotion de la biodiversité.

La biodiversité sous l’angleéconomique

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GESTION

Auteurs Bernhard Koch (Ing. Agr. ES)et Verena Doppler (biologiste) sontmembres de la Direction d‘Agrofutura,Ackerstrasse 115, 5070 Frick, www.agrofutura.ch

A savoir Les surfaces de promotion dela biodiversité devraient être de grandequalité et combinées avec des projets demise en réseau.

Aide-mémoire Agridea «Pour obtenirdes prairies riches en espèces», àtélécharger à l’adresse www.agridea.ch

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d’un paysage cultivé diversifié et la sécu-rité alimentaire font partie des mandatsde base de l’agriculture. Dans cecontexte, la biodiversité mérite d’être re-connue à part entière en tant quebranche d’exploitation ou branche deproduction et d’être gérée de manièreprofessionnelle. Au vu des faibles inves-tissements qu’elle implique et de l’avenirincertain auquel est confronté le secteuragricole, la biodiversité présente desavantages de taille. Ainsi, les bâtimentsne doivent pas être réaffectés ou transfor-més. De même les machines achetéespeuvent continuer à être utilisées sur l’ex-ploitation. Les revenus générés par les ac-tivités liées à la biodiversité contribuentà la stabilité du résultat économique. Dans un contexte où l’agriculture doit

être toujours plus flexible tout en te-nant davantage compte des coûts, lesbranches d’exploitation peu risquées etnécessitant des moyens financiers res-treints sont particulièrement recher-chées. Gérée de manière profession-nelle, la biodiversité est une tellebranche d’exploitation. �

Tableau: Comparaison de blé, de prairie extensive et de maïs-grain surun site peu productif.

Prairies extensives Blé d’automne Maïs grain(rendement moyen) (rendement moyen)

Rendement Quant. Prix Somme Quant. Prix Somme Quant. Prix Sommedt Fr. Fr. dt Fr. Fr. dt Fr. Fr.

Foin 27 30 810Grain 56 53 2968 80 36.5 2920Paille (au champ) 50 6 300

Paiements directsQualité 1 1500Qualité 2 1500Mise en réseau 1000Contrib. sécurité approvisionn. (base) 450 900 900Supplément surface terres ouvertes 400 400Production de lait et de viande basée sur les herbages 200Produit, y c. paiements directs 5460 4568 4220

Semence 150 230 266Fumure 0 300 194Protection des plantes 30 280 250Séchage, taxe réception, etc. 0 300 862MB comparable, y c. paiements directs 5280 3458 2648

Travaux par des tiers 0 440 654Coûts de mécanisation variables 200 390 413Intérêts capitalisés 3 30 40Marge brute, y c. paiement directs 5077 2598 1541

Main d’oeuvre (en heures) 27 28 756 42 28 1176 39 28 1092Montant à disposition pour couvrirles charges fixes de struct. et bénéfice 4321 1422 449

Source: Deckungsbeitragskatalog, Agridea 2013

Il peut valoir la peine d’inclure la biodiversité, pratiquéeavec professionnalisme, dans la planification stratégiquede l’exploitation.

Page 16: Revue UFA 07-08/2014

GESTION

16 7-8 2014 · REVUE UFA

Que se passe-t-il quand l'épouse devient invalide?Si l'épouse est propriétaire ou copropriétaire de l'exploitation, elle est considérée comme indépendante et son droit à la rente estcalculé comme dans l'exemple ci-dessus.

En revanche, si elle fait partie de la main-d’œuvre familiale, l'AI laconsidère la plupart du temps comme salariée. Ce ne sont pas lacomptabilité de l'entreprise et le revenu qui sont déterminants, mais laDirective salariale pour le personnel extra-familial travaillant dansl'agriculture suisse, y compris l'économie domestique. Dans la plupartdes cas (en cas de revenu bas ou moyen), la situation initiale pourl'octroi d'une rente est plus favorable que la situation de l'épousepropriétaire ou copropriétaire.

Pour l'examen du cas par l'AI et le résultat de cet examen, le fait quel'épouse soit salariée ou non pour le travail qu'elle fournit surl'exploitation n'a aucune espèce d'importance.

Toutefois, d'après Roger Hofer, le versement d'un salaire à l'épousen'est pas seulement intéressant en cas de maternité (prestations del'assurance-maternité), mais également pour ce qui concerne lesconditions du régime matrimonial. En effet, en cas de divorce, leversement antérieur d'un salaire à l'épouse serait compensé dans lecalcul de la participation aux acquêts, si bien que les liquidités del'exploitation ne seraient pas trop mises à mal par la liquidation durégime matrimonial.

En vertu de la législation en vigueur(art. 6 à 8 de loi fédérale sur la par-tie générale des assurances sociales/ LPGA), l'invalidité est une diminu-

tion de la capacité de gain due à une at-teinte à la santé. Ce qui est décisif pour l'octroi d'une

rente AI, c'est le taux d'invalidité, quin'est pas défini par un certificat établipar un médecin, mais par la comparai-son des revenus avant l'apparition del'atteinte à la santé (revenu de valide) etaprès (revenu d'invalide). La différenceentre les deux est exprimée en pourcent; il s'agit donc d'une notion d'inva-lidité économique. Il serait théoriquement possible de ne

pas recevoir une rente AI avec une inca-pacité de travail de 100%. L'incapacité

de travail correspond à l'estimationthéorique, établie par un médecin, de lacapacité d'une personne de travaillerdans son activité habituelle.

Un taux d'invalidité est calculésur la base de l'incapacité de travail. Oncompare le revenu que l'assuré réalisaitsans handicap dans son activité profes-sionnelle habituelle et le revenu qu'ilpourrait réaliser dans une activité rai-sonnablement exigible pour diminuerl'atteinte subie.Un taux d'invalidité inférieur à 40%

ne donne pas droit à une rente, alorsqu'un taux d'invalidité supérieur à 70%donne droit à la rente complète.

Le revenu d'invalide correspondau revenu du travail que l'assuré pourraitobtenir en exerçant l'activité qui peutraisonnablement être exigée de lui aprèsles traitements et les mesures de réadap-tation, sur un marché du travail équili-bré, comme le stipule l'art. 16 LPGA.Pour calculer le revenu d'invalide d'unagriculteur, on tient compte, par exem-ple, des pertes de rendement dues àl'extensification de l'exploitation, desfrais de remplacement (dépanneurs, en-treprises de travaux agricoles) ou de laperte d'un revenu accessoire. Mais cet article 16 implique égale-

ment que l'on peut exiger du paysanqu'il prenne un emploi salarié (activitéprincipale ou accessoire), si cet emploilui permet de réaliser un revenu supé-rieur à celui que générerait son activitéantérieure exercée avec un handicap.Comme les revenus réalisés dans l'agri-culture sont plutôt faibles par rapport àceux fournis par le reste de l'économie,c'est souvent le cas.

Les économies d'impôt sont par-fois coûteuses Dès que l'on a droità une rente AI, son montant est calculéen fonction des années de cotisationprises en compte, du revenu du travailet des éventuelles bonifications pourtâches éducatives ou d'assistance. Lemontant de la rente est fixé dans unefourchette de 1170fr. au minimum à2340fr. au maximum. En l'occurrence, si l'on a amorti au

maximum durant des décennies et op-timisé fiscalement sa comptabilité pourpayer le moins d'impôts et de cotisa-tions AVS et AI possible, le retour de ba-lancier peut être douloureux. L'optimi-sation fiscale et la faiblesse des revenusont pour conséquence une baisse dumontant de la rente et de la base de cal-cul initiale (revenu de valide), a expliquélors du cours Roger Hofer, de l'office AIdu canton de Lucerne (voir encadré).La situation de détresse financière

concrète due aux problèmes de santé nejoue en l'occurrence aucun rôle dans ladécision d'octroi d'une rente AI et lafixation du montant de celle-ci. Et l'ontient également peu compte de la situa-tion familiale du paysan, par exemple dela possibilité de transmettre l'exploita-tion à un successeur dans un futurproche.

Désendettement et moyens au-xiliaires Les assurés qui veulent de-mander les prestations de l'AI doivents'annoncer auprès de l'office AI de leurcanton de domicile. Le formulaire de demande est dispo-

nible auprès des offices AI, des caissesde compensation AVS, des services AVScommunaux ou sur le site www.avs-ai.info. Le droit à la rente naît au plus

LES ACCIDENTS ET LES SIGNES d'usure des épaules et des hanches ne sont pas rares dans l'agriculture. Mais quand on est frappé de ces maux, il est parfois difficiled'obtenir une rente de l'assurance-invalidité.

Des obstacles sur la voie de la rente AI

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REVUE UFA · 7-8 2014 17

GESTION

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

Cet article est basé sur un cours Agridea«Invalidité dans l’agriculture» et plusspécialement sur l’exposé de RogerHofer, de l’AI Lucerne.

Mémento AI sur www.avs.ch

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tôt douze mois après la survenue de l'at-teinte à la santé et six mois après le dé-pôt de la demande. Quand le droit à la rente est établi, les

prestations sont versées avec effet rétro-actif. Il faut souligner que les offices AIne sont pas uniquement là pour déciderde l'octroi ou non d'une rente, maisqu'ils peuvent aussi proposer des me-sures de réinsertion professionnelle, dedésendettement ou veiller à la remise demoyens auxiliaires.

Combler les lacunes de la pré-voyance professionnelle Chris-tian Kohli, gérant d'Agrisano Prevos, a

confirmé la situation difficile des fa-milles paysannes: «En raison de la fai-blesse générale des revenus dans l'agri-culture, il est difficile d'obtenir unerente AI». Raison pour laquelle il est très impor-

tant, à ses yeux, de trouver des solutionsprivées en matière d'assurances et deprévoyance professionnelle, commel'Union suisse des paysans en proposeavec son système global Agrisano, poursurmonter et combler les lacunes en lamatière. Les services agricoles de conseilen assurance, affiliés aux chambres can-tonales d'agriculture, sont une mine derenseignements dans ce domaine. �

Il est judicieux d’économiser des impôts mais cela ne doit pas se faire au détriment des assurances santé etde la prévoyance professionnelle. Dans le cas contraire, un cas d’invalidité peut coûter cher.

Le problème du revenuagricole et de l'AIUn exemple permet d'éclairer lesproblèmes causés par la faiblesse relativedes revenus dans agriculture par rapportaux autres secteurs de l'économie: Lepaysan F.* souffre d'atteintes majeuresaux genoux, aux hanches et au dos. Pourdes raisons de santé, il ne peut passoulever de lourdes charges et ne peutconduire un tracteur que sur de courtesdistances. Pour le calcul de la rente AI,le revenu de la famille paysanne, quis'élève à 50000 francs, est partagé entrele paysan F.* et son épouse (considéréecomme faisant partie de la maind’œuvre familiale) au prorata de leurtravail effectif. Dans le cas concret, laparticipation du mari à la réalisation durevenu est estimée à 60% et celle deson épouse à 40%. Le revenu du mariest donc de 30000 francs. D'après lesconclusions de l'examen du cas par leService médical régional, F.* pourraitexercer une activité légère adaptée à50%. Le revenu d'invalide calculé pourcette activité s'élèverait à 27900 francs.Exprimée en pour cent, la différenceentre 30000 francs et 27900 francsdonne un taux d'invalidité de 7%. F.*n'a donc pas droit à une rente AI.

Si, dans la même situation, le revenu ducouple se montait à 83000 francs, lapart du mari serait d'environ 50000francs. La différence avec le revenu del'activité raisonnablement exigible(travail à 50% payé 27900 francs)établirait un taux d'invalidité de 44% etF.* aurait droit à une rente AI.

D'après le spécialiste Roger Hofer, il fautajouter à cela que les exploitationsagricoles générant des revenus élevéssont mieux équipées en machines queles exploitations générant un faiblerevenu.

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GESTION

Rudolf Streit

PAIEMENTS DIRECTS PA 14 – 17

18 7-8 2014 · REVUE UFA

Auparavant, il étaitencore relativementfacile de savoir quel

serait le montant despaiements directs

auxquels une exploita-tion aurait droit.

Aujourd’hui enrevanche, le montantdes contributions detransition sera connu

en fin d’annéeseulement.

CALCUL DES CONTRIBUTIONS DE TRANSITION Afin d’amortir socialement lechangement de système de paiements directs, une contribution de transition a été prévue. Il s’agit d’une contribution qui doit palier la différence entre les anciens et les nouveaux paiements directs. Le calcul du montant de cette différence suscite encore et toujours des questions.

Les éléments pris en compte

La contribution de transition se cal-cule à l’aide d’une valeur de base etd’un facteur. La valeur de base pourchaque exploitation est fixée défini-

tivement en 2014. Les années suivantes,cette valeur de base est multipliée parun facteur qui sera fixé chaque annéepar l’OFAG. La contribution de transi-tion sera ainsi calculée pour l’année enquestion. La valeur de base fixée en2014 aura donc un impact déterminantsur le montant alloué les années sui-vantes.

1ère étape Pour déterminer les va-leurs de départ, c’est le montant annuelde paiements directs le plus élevé verséentre 2011 et 2013 dans le cadre del’ancien système qui sert de référence.Le moyen le plus simple pour savoirquelle est l’année déterminanteconsiste à comparer les trois décomptesde paiements directs pour les annéessusmentionnées. Ce montant porte surle montant de paiements directs com-plet, sans déduction des montants dé-gressifs pour la SAU ou le nombre d’ani-maux, ni même à cause du revenu et dela fortune. Etaient considérés commepaiements directs généraux dans le ca-dre de l’ancien système la contributionà la surface (paiements supplémentaires

pour les terres ouvertes et les culturespérennes inclus), le montant pour la dé-tention d’animaux consommant desfourrages grossiers, la contribution pourla détention d’animaux dans des condi-tions difficiles et les contributions géné-rales pour les terrains en pente.

2e étape Les données de l’exploita-tion lors de l’année de référence per-mettent de calculer les contributions aupaysage cultivé (CPC) et les contribu-tions à la sécurité de l’approvisionne-ment (CSA) sur la base du montant deces contributions pour 2014. Pour lescontributions au paysage cultivé (CPC),les contributions liées à la surface peu-vent être directement reprises des sur-faces donnant droit aux paiements di-rects dans le cadre de l’anciensystème (par exemple les contribu-tions pour les terrains en pente). La contribution pour les terrainsen pente est calculée sur la

base du pourcentage de terrains enpente par rapport à la SAU. Cette contri-bution n’est calculée qu’à partir d’unpourcentage de 30 %.La contribution d’estivage est déter-

minée sur la base de l’effectif d’animauxestivés l’année précédente. Pour les CSA, la surface agricole utile

ne tient pas compte de la surface consa-crée aux sapins de Noël et aux roseauxde Chine, car ces cultures (à l’exceptionde la contribution pour le

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REVUE UFA · 7-8 2014 19

GESTIONPAIEMENTS DIRECTS PA 14 – 17

Auteur Rudolf Streit,Agriexpert, Union suissedes paysans, Laurstr. 10,Brugg, � 056 462 51 11

Un programme Excelgratuit est disponiblesur le site www.focus-ap-pa.ch et permet decalculer les paiementsdirects 2014 ainsi que lavaleur de référence.

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maintien d’un paysage ouvert octroyéepour les roseaux de Chine) ne bénéfi-cient désormais plus de la CPC et de laCSA. En revanche, les surfaces compre-nant des haies, bosquets et berges, ja-chères et ourlets en grandes culturesdonnent droit aux CPC mais pas auxCSA. Pour fixer le montant de base desCSA, les surfaces en pairies extensives etpeu intensives, les pâturages extensifs etles pâturages boisés sont calculés àl’aide d’un taux de contribution réduit.Le cheptel minimal n’est pas pris enconsidération pour le calcul de la valeurde base.

3e étape La valeur de référence pour lecalcul de la contribution de transition secalcule sur la base du montant annuelmaximal de paiements directs générauxversés dans le cadre de l’ancien systèmeen y soustrayant les contributions aupaysage cultivé et à la sécurité de l’ap-provisionnement obtenues sur la basedes anciennes données de l’exploitation.Cette valeur de référence sera très vrai-semblablement pondérée avec le fac-

teur 0.6 pour fixer les contributions detransition pour 2014. Le facteur de mul-tiplication est calculé chaque automnepar l’OFAG. En ce qui concerne la contri-bution de transition, les limites de re-venu et de fortune en vigueur conti-nuent à s’appliquer.

Ouverture de la valeur de réfé-rence Dans quelques cantons, lemontant individuel de la valeur de réfé-rence de la contribution de transition adéjà été communiqué aux agriculteurs.Lors du décompte final 2014 (au plustard), chaque canton devra avoir com-muniqué la valeur de référence et lesagriculteurs devront avoir la possibilitéde recourir contre d’éventuelles erreursde calcul.

Changements d’exploitation Lacontribution de transition est spécifiqueà chaque exploitation. Lors de la remisede l’exploitation, la valeur de référenceest maintenue pour le repreneur. Les surfaces supplémentaires qui sont

exploitées à partir de 2014 n’augmen-tent pas la contribution à la transition,car cette dernière est calculée sur labase des données des années de réfé-rence 2011 à 2013. Au cas où une ex-ploitation supplémentaire serait reprise(partant du principe que celle-ci est dis-soute en 2014) à partir de 2014, c’est lavaleur de référence la plus élevée quisera retenue.Si une exploitation perd de la surface

au profit d’une autre exploitation, la va-leur de référence n’est pas modifiée(sauf si les unités de main-d’œuvre stan-

dard diminuent d’au moins 50% suite àla réduction de la SAU).Lorsque deux exploitations gérées de

manière indépendante fusionnent(communauté d’exploitations), les va-leurs de référence sont additionnées. Enrevanche, si un membre quitte la com-munauté mais que l’exploitation sescinde en deux entités, la valeur de ré-férence commune ne persiste que si lepartenaire a été associé au minimum 5ans. Dans le cas contraire, la valeur deréférence est diminuée en fonction dunombre de personnes. Lorsqu’une communauté d’exploita-

tions est dissoute et que les exploita-tions respectives sont exploitées de ma-nière indépendante, la valeur deréférence de la communauté est répartieen fonction des surfaces. Si la commu-nauté a été dissoute avant moins de5 ans d’existence, la valeur de référencedes exploitations de base respectives estreprise. Lorsque, dans une exploitation, les

unités de main-d’œuvre standard dimi-nuent de plus de 50% par rapport àl’année de référence, la contribution àla transition est également réduite dansla même proportion. Cela peut être lecas lors de l’abandon de la détentiond’animaux ou lors d’une perte impor-tante de surfaces. Les explications ci-dessus se basent

sur le niveau de connaissance actuel del’application de l’Ordonnance sur lespaiements directs. Des interprétationsdifférentes de la part des autorités encharge de l’application de ladite ordon-nance sont donc possibles. �

Valeur initiale = année 2011, 2012 ou 2013 avec le montant depaiements directs le plus élevé (année de référence)

Année de contribution 2014

Données de l’exploitation, ancien état Données de l’exploitation 2014(Autres paiements directs) (Autres paiements directs)

Paiements directs généraux• Contribution à la surface• Contribution pour les terresouvertes et les cultures pérennes

• Contribution pour les animaux consommant des fourrages grossiers

• Contribution pour la détentiond’animaux en condition difficile

• Contribution pour les terrains en pente

Valeur de basex facteur = Contribution de transition

• Contribution au paysage cultivé, sans contributions d’estivage

• Contribution à la sécurité de l’approvisionnement

• Contribution au paysage cultivé, sans contributions d’estivage

• Contribution à la sécurité de l’approvisionnement

Un programme Excel gratuit est disponible sous www.focus-ap-pa.ch. Il permet de calculer le montant des paiements directs 2014 et la valeur de référence.

Tableau: Méthode de calcul pour les contributions à la transition

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GESTION

20 7-8 2014 · REVUE UFA

Auteure Daniel Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

IYFF-Logo (International Yearof Family Farming IYFF)

Dialogue internationalSwissaid et l’USPF (Unions suisse depaysannes et des femmes rurales)projettent d’organiser une dialogueinternational entre paysannes dans lecadre de l’année internationale del’agriculture familiale. Des paysannesd’Asie, d’Amérique latine, d’Afrique, deNorvège, des Etats-Unis et d’Argentinerendent visite à des paysannes suissessur leurs exploitations. Des manifestati-ons publiques y seront organisées. Pourconclure ces rencontres, il est prévud’organiser une «Journée de lapaysanne» à l’Olma.

Sur environ 30% des surfaces agri-coles disponibles, les exploitationspaysannes familiales produisentprès de 70% des besoins alimen-

taires mondiaux. D’un point de vue éco-nomique et social, elles constituentdonc la colonne vertébrale des espacesruraux, surtout dans les pays où la ma-jorité de la population est active dansl’agriculture. En Suisse aussi, l’agricul-ture se compose presque exclusivementd’exploitations familiales. Ces dernièresgarantissent une qualité élevée et assu-rent la sécurité alimentaire ainsi qu’uneproduction respectueuse des animaux etde l’environnement, écrit l’Union suissedes paysans. Le modèle de réussite desexploitations agricoles familiales esttoutefois soumis à une forte pression. Laglobalisation des marchés et la dissolu-tion des structures familiales tradition-nelles entraînent une accélération deschangements structurels.

Esprit d’entreprise Outre la sécu-rité alimentaire, la rentabilité joue unrôle capital pour toutes les exploitationsfamiliales, et ce dans le monde entier.Lors de la conférence nationale organi-sée à l’occasion de la journée interna-tionale des exploitations agricoles fami-liales à Grangeneuve, Hans Jöhr, Chef dudépartement agriculture chez Nestlé, aexpliqué que ses fournisseurs étaientprincipalement de petites exploitationsagricoles familiales (plus précisément,en 2013, il s’agissait de 686000 exploi-tations). Nestlé soutient selon lui les ex-ploitations agricoles familiales, parexemple au travers de la formation et duconseil apportés dans le cadre de l’ini-tiative agricole SAIN. De grands groupesagroalimentaires comme Nestlé, Unile-

ver, Arla ou Danone sont rattachés àcette plate-forme SAIN qui oeuvre, àl’échelon mondial, en faveur d’une agri-culture durable. Elle compte une cin-quantaine de membres. Hans Jöhr esttoutefois convaincu que pour être capa-ble de s’adapter aux nouvelles condi-tions de marché, la prochaine généra-tion d’exploitations familiales devrafaire preuve d’un «esprit agri-entrepre-neurial» encore plus poussé . Lors de cette conférence, la Zam-

bienne Evelyne Nguleka, qui officie éga-lement en tant que vice-présidente del’Organisation mondiale des agricul-teurs (WFO), a pris la parole. EvelyneNguleka a invité les responsables à nepas cesser de s’intéresser aux exploita-tions agricoles familiales le 31 décembre2014 car ces dernières auront encorebesoin de soutien par la suite, sachantle rôle prioritaire que les exploitationsfamiliales jouent en faveur de la sécuritéalimentaire et de la lutte contre la faimdans le monde. Les exploitations agri-coles familiales doivent aussi être sou-tenues de manière appropriée pour dé-velopper tout leur potentiel, ce quipermettra également de lutter contreles crises alimentaires. �

Le congrès Copa-Coge-ca qui se déroulera du6 au 8 octobre 2014 à

Bruxelles traiteraégalement de l’année

internationale del’agriculture familiale.

Ces organisationsagricoles européennesenglobent plus de 26

millions d’agriculteurset les membres de leur

famille ainsi quequelque 38000

coopératives agricoles.

LES EXPLOITATIONS AGRICOLES FAMILIALES sont à l’honneur en 2014, décrétée année de l’agriculture familiale par l’ONU. Ce sont en effet les exploitationsagricoles familiales qui fournissent la principale contribution en faveur de la sécuritéalimentaire à travers le monde. Lors d’une conférence nationale, des intervenants onttoutefois exigé également davantage d’esprit d’entreprise.

Agriculture familiale

Déclaration pour le renforcement des exploitations familialesLors de la conférence nationale àl’occasion de l’année internationale del’agriculture familiale à Grangeneuve(FR), une déclaration a été adoptée.Cette dernière comprend une reconnais-sance de la souveraineté alimentaire, unrevenu équitable ainsi que desrèglements équitables pour le commerceet l’accès à la terre et à l’eau. Lamultifonctionnalité de l’agriculturedevrait également bénéficier de soutienséconomique, social et écologique, toutcomme la collaboration pour ledéveloppement de modèles respectueuxdes familles paysannes et des droits dela femme ainsi que de la recherche, laformation et le conseil. La déclaration,paraphée par l’Union suisse des paysans,l’Union suisse des paysannes et desfemmes rurales, Helvetas, le SAB etSwissaid, sera transmise au Conseilfédéral le 9 septembre 2014.

Page 21: Revue UFA 07-08/2014

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Hyundai Galloper,4 x 4, Turbo Diesel 2.5TCI, 3-türig, blau-met.,Inverkehrsetzung01.07.2000, mitAnhägerkupplung, PreisFr. 990 � 079 778 10 87

Klingenrotor Rau, 3 m,mit Packerwalze,Umschaltgetriebe, starkund in gutem Zustand� 079 778 10 87

SchüttelzubringerLanker, ca. 3 m lang,mit Motor und Schalter,guter Zustand� 079 778 10 87

Mistzange, neu zuHoflader, 90 cm breit;GebläsesystemStocker, für die Futter -bergung aus dem Silo� 079 778 10 87

Feldspritze Fischer,600 l, 15 m handklapp-bar mit HydraulischemHub und Frischwasser-tank, Standeimer 25 l� 079 243 75 25

Holzbrüggliwagen, mitHolzläden, zum untenöffnen, Teile vonSelbstfanggitter Krieger;MilchsammelstückOrbiter und Boumatic;Vakuumpumpe

Boumatic� 079 243 75 25

Getreidetrocknungs-wagen, fahrbar, mit ca3.5 t Inhalt; Rapssche-re Zürn, mechanisch� 079 243 75 25

Futterverteilwagen,1.5 m3, mit HondaMotor; Garagentor, mitServicetüre, 2.4 m breit,2.12 m hoch; Breag,auch als Dekoration zubenutzen; � 079 634 79 40

Heckstapler Humus, Jg. 1980, HH 1.8 m,1200 kg, Seitenschub,hydr. Oberlenker,Fr. 850, Raum SH� 079 383 50 59

Rundballenanhänger,2.5 x 7.7 m, LKW 4 Rad, Wagen grosse,breite Bereifung,Brückenhöhe 1.2 m,bietet Platz für 22Rundballen mit Ø 1.5 m, 30 km/h,Ausweis vorhanden,auch geeignet fürQuaderballen, Preis abHof Fr. 5800� 079 541 22 14

Ladewagen Menge-le 330, 28 m3, mitSchneidwerk, weniggebraucht; Heuschrot-messer Schmid+Mä-gert, mit Rückzugskabel� 079 888 74 83

Kreiselheuer Deutz-Fahr 5521, Arbeits -breite 5.5 m, hydr. Auf klappung und Rand - streueinstellung,Tandemachse, Nacht -schwadgetriebe,Schwenkbock, 4 Kreiselmit je 7 Armen,Warntafeln, guterZustand, Lieferungmöglich, Fr. 2900� 079 218 62 02

Mistzetter Welger, 4 stehende Walzen, Fr. 1200� 077 464 87 17

Doppelrad Schaad,9.5/36, passend zu14.9/30, Fr. 1500;Umschalthosenstück,

für zweite Silofräse,200 mm, Fr. 500, Kt. BL � 079 615 71 60

Holzspalter, mit Kran,Eigenbau; 3 Spalt -kreuze, hydr. wechsel-bar, Leistungsbedarf ab90 PS� 079 695 52 93

Rundballengabel,hydr., für 3 Punkt undEuro 8 Anbau� 078 812 12 24

KartoffelvollernterNiemeier Sprint,Rollbodenbunker hydr.,hebbar hydr., Rad undDeichsellenkung hydr.Pickup, Preis aufAnfrage� 079 756 25 38

RundballenpresseClaas Rollant, 355 RC,Jg. 2009, 1800 Ballen,40 km/h Version� 078 873 25 24

Mistzetter Agrar 6000,Streuwerk defekt,Fr. 4800� 033 453 17 77

Dosiergerät Witzig, anKleinballenpresse,funktioniert einwand-frei, Antrieb derDosierwalze wurdeKomplet erneuert� 079 465 71 03

Dieselfässer, 200 l, 6 Stk., gebraucht, Fr. 50� 079 759 27 47

Heugebläse Zumstein,15 PS, 6-flüglig, sehrguter Zustand, Fr 1500,Kt. Solothurn� 078 761 39 32

Zubringerband,Neuero, 2.4 m, Tisch -breite 80 cm, Förder-breite 40 cm, guterZustand, weniggebraucht� 079 561 45 42

Same Dorado 66/2004,3216 Std., Bereifung H11.2 R 42 V 250/85 R28 9.5 R 28, Klima;Aebi 40, Mag-MotorBalken 190 cm, mitBandeingraser, Bühl/Aarberg � 032 381 11 10

Doppelräder Müller,16.9 R 38 BIB X, 5 Arme; Pflegeräder,8 Loch, H 11.2 R 48;Radial-KleberV 230x95 R 36 (9.5 R36); ZubringerbandBlaser Typ 35Bühl/Aarberg� 032 381 11 10

KarottenvollernterSimon, Fr. 1300; 2 Krag armgestelle,beidseitig befüllbar,Höhe ca. 4.20 m, 5 u. 6 Rahmen� 079 272 72 88

Viehwaage, fahrbar,verzinkt, Wiegekraft800 kg, guter Zustand� 079 857 80 09

Doppelräder, 9.5-R40,kombinierbar auch alsPflegerad, PatentSchaad� 079 810 43 53

Silohäcksler� 071 799 14 03

Kreiselegge Lely, 3 m;Packer- oder Stab -walze, sehr guterZustand; RototillerRau, 3 m, mit Hitch,Packerwalze, sehr guterZustand� 052 680 11 14 oder� 079/3403270

Motormäher Rapid203, hangtauglich, 2.20 m Balken� 079 292 85 57

Speichertanks Metall,einmal 2355 l, einmal1907 l, einmal 1526 l,für Tränkefass oderWassertank usw.,günstig, Kt. LU� 079 663 81 15

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Page 23: Revue UFA 07-08/2014

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Nouveautés dans la technique de récolte des fourrages chez Claas

Claas présentera pas moins de 40nouvelles machines de fenaisons surle marché la saison prochaine. Lesfaucheuses à disques sont touteséquipées de la nouvelle barre decoupe «Max Cut», lesquelles sonttoutes forgées d’une pièce, ce quigarantit une stabilité maximale.Grâce à un procédé spécial de visse-rie et sans cordon de soudure, lamachine devrait atteindre un niveaude capacité à la charge assez élevé.La combinaison papillon «Disco9200 C Business» équipée d’unconditionneur à dents atteint unelargeur de travail avec la rotativefrontale «Disco 3600 FC» de 9.10met est développée pour les entrepre-neurs agricoles. Un système de mise

Fendt a remanié ses moisson-neuses-batteuses des séries «C» et«L» pour la prochaine saison devente. Ainsi, les modèles de la série«C» sont désormais équipés d’unbroyeur à paille de 6 rangs avecjusqu’à 88 couteaux. Le système in-tégré de suivi des traces «Vario-Guide» sera disponible ainsi que lanouvelle cabine «Skyline» avec à sonbord le logiciel de navigation connu«Variotronic». La palette de barresde coupe est élargie avec l’arrivée,sur la série «S», de la barre de coupe«Powerflow» d’une largeur de tra-vail de 7.70m. La série «L» équipée de la cabine

«Proline» disposera également dusystème de navigation «Variotronic»avec un écran 7 pouces. Ce terminalenglobe de nouvelles fonctions pourla climatisation et l’éclairage. Lamise en place du filtre se fait électri-quement. Pour cela, il existe unelampe témoin. En plus de cela, la vi-tesse de hachage peut être adaptéeà la vitesse d’avancement et la pa-lette des barres de coupe peut êtreélargie autour du modèle «Power-flow» avec des largeurs de travail de6.8m. En ce qui concerne l’automotrice

«Katana», le lancement sur le mar-ché de la phase de 2 est terminé. Larecherche va encore être optimiséedès qu’une automotrice stationnairesera montée, permettant de simulerplusieurs éléments. La mise en placeautomatique de la contre-coupe etun relevé des débits sont une nou-veauté. Avec les modèles «Katana65» et «85», Fendt aimerait faire legrand saut sur l’Atlantique et testercette automotrice en Amérique duNord.

Toujours actuelles www.ufarevue.ch

Fendt remanie satechnique de récolte

REVUE UFA · 7-8 2014 23

en andain ou une version «Duo»avec travail en poste inversé existentpour cette combinaison de fauche.Comme modèle de départ, la com-binaison de fauche «Disco 8500Trend» avec une rotative frontale«Disco 3200 F» permet d’atteindreune largeur de coupe de 8.10m. Le concept du passage du four-

rage «Max Spread» se rencontre surseulement 4 modèles de pirouettes.Ce concept se singularise par un ac-crochage tangentiel des dents.Après la «Volto 1320T», la nouvelle«Volto 1300 T» dotée de 10 toupieset d’une largeur de travail de 13marrive sur le marché. Actuellement,il s’agit de la plus grande pirouettedu fabricant Claas. Sur les modèles

«Volto» «80» et «60», le système«Max Spread» équipe pour la pre-mière fois les modèles dotés de dia-mètres de toupies plus petits. Pourla mise en andain, Claas proposetrois nouveaux modèles. L’andai-neur 4 toupies «liner 3600», succes-seur du «Liner 3500», atteint en po-sition de transport une hauteur demoins de 4 mètres sans enlever debras. Les andaineurs doubles à dé-pose latéral «Liner 750» et «Liner650» ont été remplacés par les nou-veaux modèles «liner 800», respec-tivement «Liner 700». Les modèlecompacts n’ont pas de châssis prin-cipal. La nouvelle série d’autochar-geuses «Cargo 8000» comprend lestrois modèles «8500», «8400» et«8300» disposant de volumes dechargement de respectivement 41,35.5 et 30m3. Le pick-up est pour lapremière fois entraîné hydraulique-ment et amorti en option hydro-pneumatiquement.

MF avec la «Global Series»Après 6 ans de recherche et de dé-veloppement et grâce à un volumed’investissement de plus de 350mio de dollars US, Massey Fergusoncommence sa mise sur le marchéd’une génération complètementnouvelle de tracteurs de 60 à130CV. Conçus pour le marchémondial, ces nouveaux tracteurssont montés sur différents sites deproduction du groupe AGCO et sontvendus dans le monde entier.

Rencontre DeutzLa prochaine rencontre «Deutz»aura lieu le dimanche 7 septembre2014 à partir de 9h00 dans la courde la ferme de la famille Rodel,Reutmatthof à Fahrwangen (l’en-droit sera signalé). La participation àla rencontre des tracteurs Deutz estrécompensée par un repas de midi,sponsorisé par Strebel Traktoren SAà Buttwil. Chaque tracteur est décritsuivant sa puissance, le nombre decylindres , le refroidissement et l’an-née de fabrication, afin que les visi-teurs puissent être informés sur lesdifférents modèles.

Week- end avec de la puissancePour la 5e fois, une course de trac-teur pulling a lieu à Knutwil du 8 au10 août. Le vendredi soir déjà, ungrand événement se produit avec lepulling des lutteurs. Sept grands lut-teurs se mesurent, une fois n’est pascoutume, non pas dans les ronds desciure mais sur un tracteur. Onpourra notamment y voir la reine dela lutte Sonia Kälin, Martin Grab etChristoph Bieri. Le samedi, des trac-teurs délivrant jusqu’à 2500CV se-ront au départ et les courses sepoursuivront le dimanche.

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Essieu arrière dirigea -ble: en option, le«Lintrac 90» peut êtrecommandé avec unessieu arrière dirigea -ble dans un angle de20°. Photo: Johannes Paar.

Le bouton rotatif «L-Drive» regroupetoutes les fonctions importantestelles que le choix du mode deconduite, l’enclenchement de latransmission permanente et dublocage de différentiel, entre autres.

RAPPORT DE CONDUITETECHNIQUE AGRICOLE

Le «Lintrac 90» a été conçu princi-palement pour l’agriculture demontagne et les travaux commu-naux. Par rapport aux séries «Geo-

trac», la cabine est située plus versl’avant, ce qui améliore le centre de gra-vité grâce à un positionnement plus bas.

Essieu arrière directionnel Pourle «Lintrac 90», on trouve en option unessieu arrière à direction active permet-tant d’améliorer sensiblement la mania-bilité avec un angle de braquage jusqu’à20°. Avec cette option, le diamètre debraquage passe en dessous de 7m. Maisle «Lintrac 90» a encore beaucoup plusà offrir du point de vue de la direction.

Un terminal de commande à boutons si-tué sur le montant B permet de sélec-tionner quatre différents types de direc-tion. En plus des directions à l’avant etintégrale, une variante permet d’action-ner la fonction directionnelle de l’essieuarrière à partir d’un angle de 15° surl’essieu avant. Pour la marche en crabe,une option permet de régler manuelle-ment l’angle de l’essieu arrière.

Quatre stratégies de conduitesont proposées sur le «Lintrac 90». Ontrouve la stratégie de base «Drive», lastratégie «Eco» économe en carburantet la «Power», qui propose la puissancemaximale. En mode «Pro», le conduc-teur peut définir lui-même les paramè-tres pour la vitesse maximale, l’accélé-ration, la chute de régime moteurautorisée ainsi que les régimes maxi-mum et minimum. La pièce maîtresse est la transmission

continue «TMT09» à puissance parta-gée, que Lindner a développée en col-laboration avec ZF tout spécialementpour des puissances à la prise de forcede 90 ch. En mode avec gaz à la pédale,le régime du moteur se définit directe-ment à l’aide de cette dernière, la vi-tesse étant réglée alors au moyen du ré-gulateur «L-Drive». En mode prise deforce, le régime prise de force peut êtrecouplé au régime moteur, indépendam-ment de la vitesse d’avancement choi-sie. En mode rampante, il est possible de

régler l’amplitude de la pédale de gazpour une plage de vitesse déterminée, cequi permet des manœuvres particulière-ment fines. En avant, on trouve deuxplages de conduite jusqu’à une vitessemaximale de 43km/h alors que celle enarrière ne va que jusqu’à 20km/h. La molette «L-Drive» réunit toutes les

fonctions importantes comme le choixdu mode de conduite, l’enclenchementde la direction intégrale et du blocagedu différentiel, la modulation de la vi-tesse d’avancement, l’accélération et lachute du régime moteur autorisée. Auniveau de l’affichage, l’élément centralest le moniteur «IPC», bien connu de-puis le «Geotrac», dont les fonctions ontdésormais été complétées par une télé-commande intégrée dans l’accoudoirdroit. Le «Lintrac 90» est animé par un mo-

teur quatre cylindres de Perkins avecune cylindrée de 3.4 l, injection à rampecommune, technique quatre soupapeset turbocompresseur. La puissance no-minale se situe à 102ch. (selon ISO14396), alors que le couple maximal estindiqué à 420 Nm à 1400t/min. Lanorme d’échappement de niveau 3b estatteinte grâce à des filtres à oxydationdiesel et à particules.

Prise de force à quatre vitesseA l’arrière, la prise de force offre les qua-tre vitesses de 430, 540, 750 et1000t/min. Une prise de force propor-tionnelle à l’avancement est disponibleen option. La pompe à pistons axiauxfournit un débit de 88 l/min à une pres-sion de 200 bar. Jusqu’à cinq distribu-teurs hydrauliques EHS proportionnelset temporisés sont disponibles. La forcedu relevage arrière se monte à 3500kg,

«LINTRAC 90» Lindner a lancé l’automne dernier son dernier bijou, le «Lintrac 90»,sous la devise «trois concepts pour un seul tracteur». Ce tracteur rassemble les principaux éléments d’une faucheuse à deux essieux, d’un chargeur compact et d’untracteur standard au sein d’une seule machine. Les premiers modèles de présérie sontactuellement testés.

Trois concepts réunis

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Der starke TirolerTRAKTORENWERK LINDNER GMBH [email protected], lindner-traktoren.at

IHRE LINDNER-PARTNER IN DER NÄHEHess Durs GmbH 3400 Burgdorf 034 423 19 69Mühlethaler Landmaschinen 3614 Unterlangenegg 033 453 22 10Ziörjen Walter Landmaschinen 3775 Lenk 033 733 15 85Saanenlandtechnik AG 3792 Saanen 033 748 30 40Johann Schmidhalter AG 3902 Glis 027 923 95 78S.Flückiger AG 4944 Auswil 062 957 52 52Lüscher H. AG Landtechnik 5040 Schöftland 062 739 55 60Unternährer Urs, Landmaschinen 6166 Hasle 041 480 15 76Sebastian Müller AG 6221 Rickenbach 041 932 03 21Amstad Service GmbH 6386 Wolfenschiessen 041 629 00 66Karl Schuler Landmaschinen 6418 Rothenthurm 041 838 00 41

KRAFT EINER NEUEN GENERATION

Wyrsch R. Landmaschinen GmbH 6460 Altdorf 041 870 45 40JP Aebli Landmaschinen 7214 Seewis 081 325 10 70Battaglia Landmaschinen AG 7430 Thusis 081 651 20 70Blöchlinger Fahrzeugtechnik GmbH 8638 Goldingen 055 284 14 76Lüönd&Co AG 8842 Unteriberg 055 414 60 40Schatt Fahrzeugtechnik GmbH 8834 Schindellegi 044 784 88 83Landmaschinen Pfeiffer AG 8867 Niederunen 055 610 15 81Rapid Technic AG 8956 Killwangen 044 743 11 11Martin Grob Landmaschinen 9114 Hoffeld 079 227 24 81Lenggenhager Mechanik AG 9230 Flawil 071 393 22 65Ammann + Huser GmbH 9657 Unterwasser 071 999 31 50

alors qu’elle n’est que de 2800kg avecl’essieu arrière directionnel. A l’avant,un relevage monté sur le châssis ou surl’essieu et une prise de force sont dispo-nibles en option. Avec une largeur hors tout de 2.015m

(1.676m est même possible), le «Lintrac www.ufarevue.ch 7-8 · 14

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE

90», avec des pneumatiques de 420/85R28, est très étroit (sans essieu arrièredirectionnel). Sa hauteur est de 2.428malors que le poids à vide est indiqué à3750kg. Avec un poids total admissiblede 5800kg, il en résulte une charge utilerelativement modeste de 2050 kg et

pour des utilisations spéciales, le «Lin-trac 90» doit être homologué avec unpoids total de 6400kg. Son prix est trèsattractif: sur le marché suisse, le «Lintrac90» est disponible à partir de 96667Fr.(TVA exclue, sans essieu arrière direc-tionnel). �

Descriptif«Lintrac 90»Moteur: 4 cylindres, 102CV/75kW (selonISO 14396), 420Nm à 1400 t/min.Niveau d’émission 3b avec filtre àparticules. Réservoir de 80l.

Transmission: continue, transmission«TMT09» de ZF.

Prise de force: enclenchable sous charge,430, 540, 750, 1000. Option: prise deforce stationnaire spécifique.

Hydraulique: pompe à pistons axiauxBosch-Rexroth, 88 l/min. 2 distributeursdouble effet (en option jusqu’à 5) avecposition flottante.

Relevage: 3500kg (avec direction surl’essieu arrière: 2800kg). En option:EHR.

Pneumatiques: 375/70 R20 devant, 420/85 R30 derrière.

Dimensions: Longueur: 3.442m; largeur:2.015m; hauteur: 2.428m; empatte-ment: 2.264m; poids à vide: 3.750kg;charge totale autorisée: 5800kg (6400kg).

Prix: 96667Fr. (sans TVA). Direction surl’essieu arrière: 7290Fr. (sans TVA).(chif-fres fournis par le constructeur)

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Réglage Le diamètre des toupies estdans la moyenne du marché. Actuelle-ment, on cherche à savoir si des diamè-tres de toupie grands ou petits amélio-rent la reprise et l’épandage dufourrage. Le réglage de la hauteur detravail (à l’aide d’une manivelle sur lecôté) et de l’angle de travail revêtenttoutefois beaucoup plus d’importanceque cette question de diamètre. Sur la«KWT 1600», l’angle de travail peut êtreréglé entre 13° et 19° par simple clipage,sans recourir à des outils. L’angle le plusprononcé sert à «défaire» le fourragefauché alors que l’angle le plus «plat»sert à le retourner. L’angle prononcés’avère utile en présence de fourrage

La «KWT 1600» est utilisée avec untracteur de 85 CV («cette puissance suffitaussi en présence de grandes quantitésd’herbe fraîche»), à une vitesse oscillantentre 7 et 8 km/h. «Même avec une grandequantité de fourrage, il est possibled’atteindre des rendements de 10ha/h»lancent en cœur les Gerber. Avec ses machines de présérie, Kronesouhaite récolter un maximum d’expéri-ences en les essayant dans des conditionspratiques. L’utilisation de la «KWT 1600»sur l’exploitation des Gerber a ainsi permisà Krone d’apporter des modifications à laconduite complexe de la machine. Hermann Gerber en est convaincu: «cettemachine dispose d’un grand potentiel-également dans les conditions suisses: elleest maniable, simple à utiliser et surtouttrès performante». Et Thomas Gerber deconclure: «le rapport prix/rendement decette machine est très correct».

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Hermann et Thomas Gerber exploitent undomaine de 60ha en production animale etpolyculture à Vuarrens (VD) au sud du lacde Neuchâtel. La production fourragères’étend sur environ 50ha, ce qui corres-pond à une surface de travail d’environ200ha par an. La pirouette Krone «KWT1600» est aussi utilisée pour la paille. Sur cette exploitation, la faneuse Krone«KWT 1600» a remplacé une faneuse demême marque disposant d’une largeur detravail de 9m. «Nous recherchions unemachine qui nous permettait un fanageefficace et puissant tout en garantissantune usure minimale des pneumatiques lorsdu transport», explique Hermann Gerber.«Nous avons vu la «KWT 1600» sur lestand Krone de l’Agritechnica et avonsréservé un exemplaire de la première sériede production.»Aujourd’hui, la machine a passé avecsuccès sa phase d’essai. La maniabilité

exemplaire et la conduite intelligentepermet d’atteindre facilement les moindresrecoins de parcelle. «J’estime que lesmachines Krone présentent des avantagesindéniables: il n’y a pas de tas, larépartition et l’épandage sont réguliers»,précise Hermann Gerber. L’adaptation auxirrégularités du terrain est bonneégalement, «meilleure qu’avec desmachines de plus petite taille». Lapirouette «KWT1600» se distingue par sagrande solidité de construction. «Kroneutilise peut-être plus de fer et d’acier qued’autres fabricants. Cela se traduit par unemeilleure stabilité lors du travail dans lesterrains en pente», précise HermannGerber. Etonnamment, les Gerber ontconstaté une économie de carburant parrapport à l’ancien modèle. HermannGerber ne peut en revanche pas seprononcer sur les andains de nuit car il nedispose pas encore du boîtier réducteur.

Échos de la pratique de la faneuse Krone «KWT 1600»: «efficace et maniable»

Hermann et Thomas Gerber.

Krone, le spécialiste allemand de latechnique de récolte, propose unlarge programme de faneuses por-tées ou traînées. Cette année, la pa-

lette des faneuses Krone a encore étéélargie, avec le modèle «KW 11.22»d’une part (largeur de travail de10.95 mètres, ce qui en fait la plusgrande faneuse portée du marché) et lafaneuse semi-portée «KWT 1600» (lar-geur de travail de 15,25 mètres avecchâssis de transport séparé) d’autre part.

Longueur des dents différenteLa faneuse «KWT 1600» retourne lefourrage sur 15.25 mètres de largeur, viases 14 toupies. Le diamètre des toupies

s’élève à 1.53 mètre. Chaque toupie estconstituée de 6 bras coudés au boutdesquels sont montées des dents enacier de différentes longueurs. Un bou-lon 6 pans permet de positionner lesdents sur trois positions différentes, sui-vant l’intensité de travail recherché. Lesdents intérieures étant plus courtes queles dents extérieures, il ne devrait y avoiraucun contact avec le sol, ce qui réduitle risque de souillure du fourrage etaméliore la qualité du fourrage. Autrepetit détail: les dents sont de couleurdifférente suivant le sens de rotation, àsavoir vertes ou jaunes. Cette couleurdifférente constitue une aide précieuselorsqu’il s’agit de commander des dents.

FANEUSE KRONE «KWT 1600» La nouvelle faneuse portée «KWT 1600», lancéecette saison par le constructeur Krone, allie confort et rendement. Cette machine dispose d’une largeur de travail de 15,25 mètres et d’un châssis de transport séparé quiprotège la couche herbeuse grâce à son inclinaison «intelligente».

Un machine au fort potentiel

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En position transport, le châssis suitla voie du tracteur.

Huit doigts interpénétrants entraî-nent individuellement chaque toupie,et ce dans toutes les positions.

Détails bien réfléchis Un ressortinstallé au niveau de la fixation aux troispoints empêche des secousses trop im-portantes sur le tracteur lors des ma-nœuvres d’ouverture et garantit unebonne douceur de fonctionnement. En option, il est possible de monter

un boîtier réducteur. Ce boîtier permetde réduire le nombre de tours de ma-nière à ce que la «KWT 1600» puisseégalement confectionner des andainsde nuit. �

Suivant le sens de rotation, les dentssont de couleur verte ou jaune, ce quifacilite la commande des pièces.

La faneuse Krone«KWT 1600», avec salargeur de travail de15.25m, a aussi dupotentiel en Suisse.

Lors du relevage des toupies, leressort à prétension de compensationde la charge pousse le timon vers lebas.

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «testpratique», des comptesrendus relatifs à desmachines agricoles. Despersonnes intéresséesrespectivement despropriétaires demachines sont choisisen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.

www.gvs-agrar.ch

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

long et mouillé. L’angle plat convientpour le fourrage court et plus sec.

Conduite intelligente La «KWT1600» se différencie également par saconduite intelligente. Lorsque la ma-chine se trouve en position de transportet en position pré-fanage (toupies enl’air), la faneuse suit exactement lesvoies du tracteur. En position de travail,le mode de transport se déclenche au-tomatiquement, les roues des toupiesdirigeant alors la pirouette. Les roues detransport et de travail suivent ainsi lamême voie, ce qui empêche l’effetd’aplatissement et, partant, les dégâts àla couche herbeuse. Le poids sur lesroues des toupies diminue. Le change-ment de mode de conduite s’effectue

hydrauliquement.

Fiche techniqueFaneuse Krone «KWT 1600»Nombre de toupies: 14

Bras par toupies: 6

Diamètre d’une toupie:1.53m

Largeur de travail:15.25m

Longueur de transport:6.50 m

Hauteur de transport:2.8m

Largeur de transport:2.98m

Poids: 3490kg

Pneumatiques destoupies: 18/8.50x8(milieu), 16/6.5x8

Pneumatiques châssis detransport: 19.0/45-17ou 500/50-17

Besoin en puissance: àpartir de 80 ch.

Hydraulique: 2 soupapes double effet

Prix: 59800 Fr (versionde base, sans TVA)

(données du fabricant)

REVUE UFA · 7-8 2014 27

Enclenchement séquentielle au-tomatique L’ouverture et la ferme-ture de la machine se déroulent auto-matiquement. En position ouverte, lestoupies sont relevées, les segments ducadre se déplacent parallèlement vers lehaut. La distance par rapport au sol lorsdes manœuvres d’ouverture est suffi-sante. Au cours d’une seconde phase,les toupies surélevées basculent de 90°vers l’avant suite à quoi les deux seg-ments de cadre extérieurs se crochent àl’intérieur. Finalement, les deux flèchesde la machine se tournent vers le milieuet se posent sur le cadre. Le support desfeux et de protection se place automa-tiquement en position de transport. L’ouverture de la machine implique

de disposer de 2 raccords hydrauliquesdouble effet.

Page 28: Revue UFA 07-08/2014

TECHNIQUE AGRIGOLERAPPORT DE CONDUITE

Auteur Dr. Roman Engeler, RevueUFA, 8401 Winterthour

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28 7-8 2014 · REVUE UFA

Série «5D»Chez Deutz-Fahr, lanouvelle série «5D»vient remplacer lesséries «Agroplus» et«Agroplus Ecoline». Al’avenir, il y aura lesquatre modèles«5080D» (75 ch.,moteur 3 cylindres),«5090D» (88 ch.,moteur 3 cylindres),«5090.4D» (88 ch.moteur 4 cylindres) et«5100.4D» avec 102 ch.et un moteur «Farmoti-on» 4 cylindres.

Pour succéder à la série «Agrofarm»,Deutz-Fahr met sur le marché la sé-rie «5G». Cette dernière comprendonze modèles au total, avec les va-

riantes d’équipement «HD», «MD» et«LD». Ces tracteurs sont assemblés à Tre-viglio en Italie.

Nouveau moteur La pièce maî-tresse de ces nouveaux tracteurs deDeutz-Fahr est le nouveau moteur turbo«Farmotion», développé et assemblé àl’interne par Same Deutz-Fahr. Il existeen version 3 et 4 cylindres avec turbo-compresseur Wastegate, intercooler etinjection à rampe commune gérée élec-troniquement. Ces moteurs répondentaux normes d’échappement de la phase3b grâce à la recirculation externe desgaz d’échappement refroidis en associa-tion avec un catalyseur d’oxydation die-sel, ce qui permet de renoncer à l’«Ad-Blue» et au filtre à particules. La gammede puissance de la série «5G» varie entre75 et 109 ch.

Cabine à quatre montants Unautre élément central de la série «5G»

est la nouvelle cabine à quatre montantsau «design Giugiaro». Elle permetd’équiper encore mieux le tracteur, enfonction des désirs des clients: frein àmain mécanique ou frein d’arrêt hy-draulique, inverseur mécanique ou Po-wershuttle hydraulique.Le levier de commande est conçu de

manière à intégrer dans le pommeautoutes les fonctions importantes avecl’embrayage confort et les rapports souscharge. Les autres éléments de com-mande affichent les couleurs habi-tuelles: le bleu pour l’hydraulique ar-rière, le vert pour le relevage, le jaunepour la prise de force et l’orange pour latransmission. Dans le plafond, on trouve la ventila-

tion, le chauffage et la climatisation. Untoit vitré ainsi que le pare-brise et la vi-tre arrière réglables sont disponibles enoption. La cabine permet de monter despneumatiques d’un diamètre de 30, 34ou 38 pouces.

Diverses variantes de transmis-sion La palette de transmissions va dela version mécanique à 4 ou 5 groupes,

avec vitesses rampantes et super-ram-pantes, au Powershift à 5 groupes ettrois rapports sous charge en passantpar une transmission à deux rapportssous charge. Au niveau de la prise deforce, la série «5G» offre les quatre ré-gimes 540, 540E, 1000 et 1000E. La fonction «Stop&Go» et la direction

rapide «SDD», qui facilitent surtout lesmanœuvres avec le chargeur frontal, ontété maintenues. Avec un débit de pompe de

55 l/min, il est possible d’alimenterjusqu’à 4 distributeurs hydrauliques.Le relevage arrière, mécanique de sérieet électrique en option, affiche uneforce de levage oscillant entre 3500 et4800kg. Le poids total admissible at-teint, suivant les variantes d’équipe-ment, 5500, 6200 ou 7400kg. �

DEUTZ-FAHR a déjà présenté les séries «5P», «5C» et «5TTV» l’année dernière. Ellessont désormais complétées par les modèles «5G» et «5D». L’élément central en est le nouveau moteur de Same Deutz-Fahr à conception modulaire qui répond auxnormes d’émissions de la phase 3b, tant en version à 3 que 4 cylindres.

Elargissement de la série «5»

Same Deutz-Fahr a doté sa nouvellesérie «5G» de onze modèles. Au total,la série «5» englobe 54 modèlesdifférents. En photo, on aperçoit lemodèle 4 cylindres «5115.4G».

Tableau: Aperçu des modèles de la série «5G» Modèle 5080G 5090G 5100G 5105D 5115GExécution LD LD/MD/HD LD/MD MD/HD MD/HDCylindres 3 3/4 3 4 4Puissance (ch.) 75 88 97 102 109Poids max. 7000 6200 7000 7400

Page 29: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 29

TECHNIQUE AGRICOLEREPORTAGE PHOTO

Auteur Agromont SA,Reform Suisse,6331 Hünenberg

www.agromont.ch

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Avec son moteur 4 cylindres de70CV, le Reform «Metrac H7 SX»vient à bout des plus durs travauxdans les pentes abruptes, avec une

extrême maîtrise et une grande sécuritétout en ménageant le sol et la végétation.La transmission hydrostatique en continutravaille en version automatique ou ma-nuelle. La boîte à vitesses à double étageainsi que le système de commande élec-trohydraulique sur deux plages offre enpermanence quatre différents rapportsparfaits pour l’exécution de tous les tra-

vaux. Les essieux moteurs directeurs àtransmission finale contribuent à uneparfaite distribution des charges en mé-nageant les organes mécaniques. Le sys-tème de direction intégrale Reform per-met en plus au «Metrac H7 SX»d’accomplir ses tâches avec un maximumde précision et d’agilité. Avec ses fonc-tions de direction sur les quatre roues,l’essieu avant, l’essieu arrière, ou encorela marche en crabe, le conducteur peutchoisir en tous temps le mode de direc-tion le plus approprié et le plus sûr au vu

de la pente et de l’état du terrain. Le re-levage hydraulique articulé frontal avecdélestage électrohydraulique des outilset amortisseur d’oscillations ainsi que ledéplacement gauche et droite intégré,développe, comme le relevage arrière,une force de relevage de 1500kg pour letravail avec des outils de travail profes-sionnels et performants. Avec une chargetotale maximale de 3800kg ainsi que2100kg sur l’essieu avant et 2600kg surl’essieu arrière, le «H7 SX» se hisse enpremière position de sa catégorie. �

REFORM METRAC «H7 SX» Agile, léger, puissant: tels sont les principaux attributsqui permettent au «Metrac H7 SX» d’occuper le devant de la classe supérieure. En ou-tre, il est extrêmement stable dans les pentes tout en ménageant le sol et la végétation.Grâce à ses puissants relevages et aux grandes capacités de charge sur les essieux, le«H7 SX» est un outil polyvalent pour tous les travaux en pente, et bien davantage!

Un Hercule sous forme compacte

www.ufa

revue.ch

Page 30: Revue UFA 07-08/2014

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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TECHNIQUE AGRICOLE

30 7-8 2014 · UFA-REVUE

Tableau: Aperçu des modèles «Arion 400»Modèle Arion 460 Arion 450 Arion 440 Arion 430 Arion 420 Arion 410Puissance max. (ch.)* 140 130 120 110 100 90Couple (Nm) 570 550 520 480 435 405* selon ECE R120

Le nouvel «Arion 400», doté dunouveau moteur de FPT, offre dé -sormais six motorisations diffé-rentes disposant de puissances

maximales comprises entre 90 et 140ch. Cet agrégat d’une cylindrée de 4.5 lavec injection Commonrail à 1600 bar,turbocompresseur et intercooler, est lepremier de sa catégorie à répondre auxnormes d’échappement de la phase 4.L’épuration des gaz d’échappement sefait en deux étapes par un catalyseurd’oxydation diesel combiné avec un ca-talyseur SCR. Ce système d’épurationdes gaz d’échappement se passe de re-circulation externe des gaz d’échappe-ment et de filtre à particules diesel.

Transmission traditionnelle Al’instar de leurs prédécesseurs, les nou-veaux modèles ont recours à la trans-mission 16x16 «Quadrishift»: la quadru-ple commutation de charge, combinéeavec les quatre groupes à commandeélectro-hydraulique, permet de passerles 16 vitesses sans pédale d’embrayage.

Innovations pour l’hydrauliquePour tous les modèles, il y a trois circuitshydrauliques possibles: un circuit hy-draulique ouvert pour les «utilisationsstandard» avec 60 l/min et un circuit hy-draulique ouvert avec 98 l/min pour lesutilisations requérant un débit élevé. Ici,deux pompes sont combinées avec res-pectivement 57 l/min pour les distribu-

teurs et 41 l/min pour le relevage ar-rière. En cas de besoin élevé au niveaudes distributeurs, les deux pompes peu-vent être activées ensemble par pressionsur un bouton. Avec le nouvel ARION400, Claas offre, pour la première foisdans cette classe de puissance, un cir-cuit hydraulique Load Sensing de 110L/min, comme équipement haut degamme, avec Power Beyond en option.

Vision panoramiqueSur la nouvelle série, l’utilisateur peutchoisir entre quatre structures de cabineet quatre versions de toits. La cabine estdisponible avec un pare-brise d’uneseule pièce, avec un pare-brise réglable,en version cinq montants sans porte àdroite ou, pour les plus exigeants, enexécution «Panoramic» avec le pare-brise imbriqué dans la vitre du toit. Lanouvelle vitre panoramique de 2,41 m²donne au conducteur une toute nou-velle sensation d’espace. Le pare-briseet la vitre du toit en polycarbonate sontreliés sans barre transversale, et leconducteur dispose donc d’un champde vision sur le chargeur frontal parfai-tement dégagé à 90º. Toutes les va-riantes de cabine de la nouvelle sérieont en commun une ergonomie et unconcept de commande améliorés. Lanouvelle poignée multifonction ergono-mique de série en fait partie. Elle com-bine le contrôle total du chargeur fron-tal, de la transmission, du relevage

arrière, du régime moteur et, en option,de deux distributeurs électroniques. Lapoignée multifonction tient parfaite-ment dans la main et permet de contrô-ler toutes les fonctionnalités de la trans-mission au moyen du commutateur àbascule.

Suspension de l’essieu avantLes nouveaux modèles «Arion 400» pro-mettent un regain de confort: en effet,Claas offre la suspension tant sur l’essieuavant qu’au niveau de la cabine. Claasva continuer à étoffer la palette de mo-dèles 4 cylindres. La présentation d’uneautre série, issue d’une collaborationavec Same Deutz-Fahr, est prévue pourle mois de novembre. �

CLAAS Le constructeur allemand débute sa deuxième décennie de production detracteurs avec une offensive sur les modèles à quatre cylindres. En plus du nouvel «Elios 200», c’est avec le nouvel «Arion 400», dont la série comprend six modèles dansune plage de puissance de 90 à 140 ch., que Claas part à la conquête du marché.

Offensive sur les 4 cylindres

Nouvelle série«Elios»La série «Elios 200»,avec le centre de gra -vité bas, la faible hau -teur de construction(moins de 2.40 m) et labonne maniabilité(rayon de braquage de3.73 m) qui la carac -térisent, sera égalementrenouvelée et seracomplétée par unquatrième modèle«Elios 240». Les puis -sances maximalesoscillent entre 75 et103 ch. (couple maxi -mal entre 309 et 406Nm) grâce à un moteur4 cylindres FPT d’unecylindrée de 3.4 l.Grâce à un filtre à parti -cules auto-régénérant,ces tracteurs répondentaux normes d’échappe-ment de la phase 3b.

La nouvelle série «Arion 400» proposediverses versions de cabine. La cabine«Panoramic» en est le modèle phare:sur ce dernier, le pare-brise seprolonge dans le toit.

Page 31: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 31

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Kipper, Masse 2.7/ 1.8,Gesamtgewicht 6000kg, eigene Hydraulikan-lage, Kippsäule verlierteinwenig Öl, Fr 900� 076 453 42 00

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Behandlungsstand,Supperaktion, Fr. 5800,geliefert inkl. Mwst. derMeistverkaufte; Eco-Raster, 50 mm, abFr. 17 pro m², AktuelleRolltore; AktionSattelschränke, 2-teilig, Fr. 700; AktionZaunpfähle/Zaunband� 079 514 69 87

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starkes Modell; 4 Zapfenwellen, ver -schiedene Längen; 4 Mostfässer, aus Holz,200– 400 l Inhalt; 6 Plastikfässer, blau, à100 l Inhalt, Preis nachAbsprache� 071 393 23 85

Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 33

Suite de la page 22

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Horsch: Un cultivateur efficace

corpore tous les résidus végétaux demanière homogène. Par rapport auxmodèles à deux rangées de dents, le«Terrano FX» tient mieux dans le solet la forme particulière de ses dentsassure un excellent effet de mélange.Un nivelage régulier et un rappuyageen profondeur complètent la qualitédu travail de la machine. Le testDLG-Fokus attestait déjà en 2003 lefaible besoin en puissance du «Ter-

Le Horsch «Terrano FX» est un culti-vateur compact à trois rangées dedents possédant un énorme spectred’utilisation. Que ce soit pour un dé-chaumage superficiel ou un mélangeintensif du sol, le polyvalent «Ter-rano FX» opère parfaitement àtoutes les profondeurs entre 5 et30cm. Grâce à un bâti d’une hauteurde 85 cm et un intervalle entre lesdents de 30 cm, le «Terrano FX» in-

GVS Agrar SA, 8207 Schaffhouse� 052 631 19 [email protected]

rano FX». Pour une qualité de travailoptimale, ce cultivateur nécessitait20% de diesel en moins par rapportà la consommation moyenne avecles autres machines testées. Les mo-dèles Horsch «Terrano FX» sont dis-ponibles avec des largeurs de travailde 3, 4 et 6m. Deux variantes avecdes largeurs de travail de 4 et 5 mdotées de chariot de transport sontégalement proposées.

Pöttinger: Le nouvel andaineur à dépose latérale «Top 662»

Cet andaineur est équipé des nou-veaux rotors TopTech Plus de3,07m de diamètre et munis de 12bras portes-dents chacun. La came

Avec ce nouveau modèle «Top662», Pöttinger complète sa gammede doubles andaineurs à dépose la-térale. Cet andaineur à dépose laté-rale bénéficie d’une largeur de tra-vail de 6,55m. La largeur detransport est de 2,55m ou 2,90met la hauteur de transport reste in-férieure à 4m sans démontage debras. Le «Top 662» bénéficie d’untrès grand dégagement en fourrière.

le «Top 662», la toile d’andainage serègle hydrauliquement en stan-dard. Pour finir efficacement lesparcelles, le «Top 662» peut êtreéquipé en option du relevage indi-viduel des rotors.

Pöttinger SA, 5413 Birmenstorf� 056 201 41 [email protected]

de grand diamètre assure une com-mande en douceur des bras. Le ren-voi d’angle est surdimensionné etlubrifié par de la graisse fluide. Pöt-tinger propose une large palette decombinaison d’essieux, pour uneadaptation à toutes les conditionsd’utilisation. Confirmé par le TestFocus de la DLG, le Multitast per-met de réduire l’incorporation deterre dans le fourrage de 25%. Sur

Kuhn: Nouveaux atours pour le «Metris»

• direction sur le timon ou sur lesfusées de l’essieu

• avec ou sans capot (carénage)

Il est également possible d’équiperun pulvérisateur porté de Kuhn avecune cuve de 3200 l avec les compo-santes high-tech suivantes: • flux continu• portions de rampe gérées par GPS• set électronique avec nettoyage

Kuhn ne cesse d’étoffer son offre enpulvérisateurs et commercialise lemodèle «Metris» avec une nouvellecuve de 3200l. Ce pulvérisateur étaitjusqu’à maintenant disponible avecune cuve de 4100l et une barre depulvérisation en aluminium de 18 à36m. L’utilisateur peut configurer laversion de 3200 l comme suit:• avec ou sans suspension de l’es-sieu

timent complet de pulvérisateursportés à l’arrière d’une capacité de200 à 2000 l, des solutions aveccuve frontale de 1000 ou 1500 lainsi que le programme complet depulvérisateurs traînés de 2400 à7700l.Kuhn Center Schweiz,8166 Niederweningen� 044 857 28 00 www.kuhncenterschweiz.ch

complet automatique de la ma-chine.

Dans le domaine de la protectiondes plantes, Kuhn propose un assor-

Page 32: Revue UFA 07-08/2014

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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TECHNIQUE AGRICOLE

32 7-8 2014 · REVUE UFA

Tableau: Aperçu des modèles Fendt «300 Vario» Modèle 310 311 312 313Moteur 4 cylindres, 4.4 l, Agco Power (Sisu)Puissance nom. (à 2100 Umin en CV, ECE R24) 93 107 116 126Puissance maximlae (CV, ECE R24) 110 119 129 138 Couple maximal (Nm) 485 524 559 596

La nouvelle série Fendt «300 Vario»existe en version «Power» et «Profi».Elle comprend encore quatre mo-dèles (le «309 Vario» disparaît) dont

la puissance a été légèrement augmen-tée. Pour répondre aux normes d’émis-sions de niveau 4 (grâce à un catalyseurà oxydation diesel, le recyclage externedes gaz d’échappement et la techniqueSCR), les moteurs Deutz ont été rempla-cés par des agrégats quatre cylindresAgco-Power propres au groupe avecune cylindrée de 4.4 l, injection à rampecommune et turbocompresseur Waste-gate à pilotage électrique. La réserve decouple se monte à 42–55%. Ce nouveau moteur a également per-

mis la construction d’un demi-châssisde taille réduite avec un relevage frontalintégré (3130kg), ce qui accroît l’anglede braquage. L’empattement a été pro-longé de 7 cm à 2.42m bien que les vé-hicules soient devenus plus légers, cequi qui permet de disposer d’une chargeutile supérieure pour un poids total ad-missible inchangé de 8.5t.

Nouvelle console de commandeDans la cabine – tirée des séries supé-

rieures et arborant un pare-brise incurvétypique remontant jusqu’au toit – ontrouve sur la console latérale une ma-nette multifonction sous la forme d’unlevier en croix. En plus de l’accélérationet de la décélération, elle commandeégalement l’inverseur et permet d’acti-ver le tempomat. Dans la versiond’équipement «Profi», le joystick abrited’autres fonctions: troisième et qua-trième distributeurs hydrauliques avecposition flottante, quatre séquences defourrière ainsi qu’une touche pour le ré-gime moteur et deux positions de tem-pomat. En série, un terminal «Vario» de7 pouces est doté de commandes àtouches et à molettes. Une commandedes outils Isobus est par ailleurs dispo-nible en option.

Hydraulique L’augmentation auto-matique du débit d’huile hydraulique nenécessite aucune intervention duconducteur et assure ainsi une meilleure

efficacité. Une pompe à engrenageconstante est montée de série sur le «300Vario Power» et offre un débit de 83l/min. Une pompe à pistons axiaux avecun débit jusqu’à 110 l/min est disponibleen option et est montée de série sur laversion «Profi». Cet important débitd’huile permet de travailler avec un ré-gime moteur plus faible, ce qui est béné-fique pour la consommation de carbu-rant. Par ailleurs, une commande externepermet d’actionner un distributeur hy-draulique. La nouvelle suspension depont avant à mouvement longitudinal estdotée d’un capteur d’angle de braquagepour le blocage du différentiel et de latraction intégrale.

LA NOUVELLE SÉRIE FENDT «300 VARIO» comprend encore quatre modèlesdans la plage de puissance de 110 à 130ch, animés par des moteurs 4 cylindres Agco-Power d’une cylindrée de 4.4 l répondant aux normes d’échappement de niveau 4. Un semi-châssis taille de guêpe assure une meilleure maniabilité, même avecdes pneumatiques de grande taille. La cabine est reprise des plus grands modèles.

Nouvelle motorisation

Autres nouveautésFendt a également modifié la série «700» qui répond désormais auxnormes d’échappement de niveau 4. Ses six modèles, avec une puis -sance de 145 à 240ch., sont animés par des moteurs Deutz six cylindreset dotés d’une prise de force arrière à quatre vitesses. Une nouvelleconstruction de l’essieu arrière permet l’intégration d’un système de

freinage pneumatique. Avec ses 14 t depoids à vide, sa hauteur de 3.60 m et sapuissance maximale de 500 CV, le «Vario1000» constitue une nouvelle classe depuissance dans les tracteurs standard. Sousson capot, on trouvera un moteur MANsix cylindres avec une cylindrée de 12.4 l.

Page 33: Revue UFA 07-08/2014

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REVUE UFA · 7-8 2014

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Suite àla page 34

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Milchtank, stationär,540 l, top Zustand,Fr. 500; EinscharpflugLüthi� 079 938 12 60

Suzuki, SJ410, 30-Chip� 079 355 88 23

Dosiergerät GassnerFördermatt, 30 m³, Jg.1987, 6 m Zuführbodenstufenlos einstellbar, 2 Geschwindigkeiten,Dosierrechen stufenloseinstellbar, mitQuerförderband,revidiert, Fr. 8500� 041 931 08 52 oder� 079 482 98 31

Hochsiloverteiler,S.Gras, S.Mais,neuwertig, Fr. 1200� 079 668 03 04

Tränkefass, 1000 l;Lampen, für altenTraktor, Posch; Rad -nabendeckel Chevro-let, Jg. ca. 1940;Traktorenpneu, mitaltem Profil, 11.25 x 24 Zoll; TraktorHürlimann, E 100 L, Jg.69; DüngerstreuerAmazone, ZA-F;Futterverteilwagen,1.2 m³, mit Hondamo-tor; Ausleger undMähbalken, zu Rapid505; Garagetor, mitServicetür, 2.4 m breit,2.15 m hoch� 079 634 79 40

Gebläse Wild, Typ 55,20 PS, wenig ge-braucht, Fr. 350� 041 450 17 41

Stand-Kutter,Stephan, Typ UMK 22,ca. 20 - 30 l, älteresModell, 300 V,revidiert, die Gelegen-heit für Hobby-Metz-ger, Fr. 100� 052 376 11 52

Trittbrett, zu Bührerund Habegger, 20 mSeil, 1500 kg Zugkraft,Fr. 200; Kettenaufzug,250 kg Tragkraft, 2 mHubhöhe, Fr. 40� 052 376 11 52

Mostfässer Faserplast,200 l à Fr. 100, 150 l àFr. 75, 2 x 60 l à Fr. 40;4 Ballonflaschen,gratis oder alles zuFr. 200� 052 376 11 52

Kleinviehanhänger, fürTraktorzug; Pneuwa-gen, mit Holzbrücke, 4 Radbremse� 079 334 58 83

Speed Rake SR230,sehr guter Zustand,Schwaden und Ladenin einem Arbeitsgang� 079 621 64 27

Kreiselheuer Niemey-er, HR 401-D, 4.4 mArb., verstärkteAchsen, neue Pneu u. 8 Ersatzzinken, Fr. 900;Viehhüter Lanker, AKOSupernetz S 6 L, Fr. 50� 079 333 78 40

Transporter Schilter3500, 50 PS, Jg. 86,guter Zustand, neueBremsen, Hinterachserevidiert� 079 656 42 78

Aufzug, elektronisch,200 kg, Fr. 150; Druck -mosttank, Fr. 140;Lavabo, 50 x 70 cm,neu, Fr. 160; Drucker-höhungspumpe, neu,Fr. 260� 079 648 12 02

Ladewagen HamsterSenior, Fr. 400; Stern -radrechen Vicon, 3-Punkt, Fr. 200; Heu -gebläse Bucher, 15 PS;Handseilverteiler; vieleRohre, Fr. 800 � 061 841 10 28

Lunapumpe Lanz, mitSaugrohr F60, ohneMotor, Fr. 150; Rüben -schnetzler, alt, ohneMotor, Fr. 100;Wasch trog, Kunstoff,weiss, Fr. 50; Palett-Rolli, schwereAusführung, Fr. 130;Flaschenzug, mitUmlenkrolle, mecha-nisch, 1000 kg, Fr. 70;Elektromotor, 7.5 kw,400 V, Fr. 200; Mühle,alt, zum Getreidequet-schen, ohne Motor,Fr. 130; 2 Eichenfäs-ser, alt, Höhe: 1.45 m,Ø 1.3 m, Höhe: 1.70 m,Ø 1.5 m; Achse, 3 t,Pneu 7.00-16, Fr. 90;Achse, 3 t, Pneu 6.00-16, Fr. 90� 079 785 98 53

Traktor MF 135, Jg.1967, ca. 47 PS, ca.4500 h, gepflegt, gut,gebraucht, funktionsfä-hig, frisch ab Service,inkl. DoppelräderHinten, System Kock,inkl. Verdeck Jakob,Ausweis vorhanden,Fr. 4500, bei Interessesende ich Ihnen gernemehr Infos und Fotos,Raum Winterthur/Frauenfeld� 079 459 83 06

KartoffelvollernterSamro, mit Rollboden-bunker SCRB; Heckstapler, mitEinrichtung für Silo -ballen zange, kleineHolzspaltmaschine� 062 963 23 29

Mistkran Krüger, 3 Punkt Anbau mitDrehkopf, guterZustand, Fr. 4800 � 076 365 16 02

Federzahnegge, mitKrümler� 041 921 16 35

3 Ventilatoren,neuwertig, zurBelüftung oderEntlüftung � 077 492 51 10

Maishackgerät;Rübenscharhackgerät� 077 472 26 18

Vierradkipper Reisch,12 t, 13 m³ Inhalt, topZustand, Jg. 1992,hydraulische Bremse,Fr. 10’500� 079 642 25 31

Spülgerät Alfa undLaval, mit Vakuumlei-tungen und Ventilen� 034 431 27 61

Klauenstand Hedo,occ., mit Füssen, 2 Vorderfusswinden,Fr. 1400� 052 384 16 00 oder� 079 693 27 04

Pferdestall-Wand, mitFenster und Schiebe -türe, 3 m x 2.25 m,neuwertig, Fr. 500� 079 382 73 60

Klingenrotor Maschio,3 m, mit Hitch,Fr. 4000� 079 382 73 60

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34 7-8 2014 · REVUE UFA

Druckfass Kaiser,3600 l, kein Rost, guterZustand� 071 866 11 27

Pumpdruckfass, mitWeitwurfdüse, 7 Kubik,sehr guter Zustand,Fr. 11’000; SilohäckslerBotsch� 079 320 37 52

Notstromaggregat,23 kVA, 190 Betriebs-stunden, mit Deutz 4 Zylindermotor,steckfertig, wie neu� 079 530 26 85

Hackbürste Bärtschi� 077 472 26 18

4 Autopneu undFelgen, 205 70 R14,Previa Nexen, 80 %Profil� 052 657 27 74 oder� 079 470 26 57

Frontladerschaufel,wenig gebraucht, starkeVersion, 240 cm breit� 079 470 26 57

Gebläsewagen, mitSchleuse für Korn,Mehl, Kraftf., LBH6.4 x 2.2 x 1.2 m, Alu,lachsig, Nl. 9 t, kippbarmit Schiebeblache,Fr. 4800� 078 817 60 22

2-Scharpflug Lemken090, Streifenschär undStützrad; Kombi -gebläse Wild, GB 55,mit Rohren; HeubombeZemp, 7.5 PS; Vielfach-gerät Müller Bättwil;Kälberfanggitter, für 4 Kälber� 052 317 27 17

2- und 3-Scharpflug;Stapler, 1.5 t und 3 t;Kipper, 5-10 t; Palett -rolli, Kramer, Deutzund Meili; Brennholz-fräse, Spalter 220 V� 079 306 17 94

Milchtank Griesser,840 l, mit Kühlaggre-gat, Fr. 600; MelkstandU3 Alfa Laval, komplettausgerüstet, Preis nachAbsprache� 079 705 38 16

Laubbläser Stihl BR600, sehr guterZustand; LaubbläserHusqvarna 380 BTS, Jg.2011, ab Service� 055 440 34 64

Vierradtöff QuadKawasaki Lakoto 300,1350 km, top Zustand� 078 835 33 68

Motorsense Stihl FS130, neuwertig,Neupreis Fr. 825,1.9 PS, 5.9 kg, Fr. 400� 055 440 34 64

2 Hinterräder, zuDeutz 9.5 / R36, mitKupplungsring, passendzu 420/70 R28,Fr. 1500� 052 336 12 65

Planierschild verstell-bar, Breite 2.25 cm,Höhe 50 cm, Bühl/Aarberg� 032 381 11 10

Same Dorado 66, 3220Std, Bereifung, H 11.2 R42 AS Radial V 250/85 R 28 9.5 R 28Bühl/Aarberg� 032 381 11 10

Feldspritzen Fischer,500 l, 10 m, 600 l,12 m, 800 l, 12 m,800 l 15 m, mitFrischwassertank, Testund Garantie � 078 647 57 76

Pflugschar zu OttPermanit Nonstop;Frontpacker Dal-BO1.5 m Durchmesser800, gesteuert � 078 647 57 76

Förderband Blaser,Länge 9 m, Breite0.5 m, fahrbar,höhenverstellbar, topZustand � 079 426 06 35

Wasserentkeimungs-anlage � 079 810 43 53

RübenscharhackgerätHaruwy� 079 810 43 53

Transporteur Reform50, 1600 h, avecautochargeuse, pont etwaehine à fumier� 079 486 75 15

Claas Arés 567 ATZ,110 PS, 2005, 1900 h,alle Optionen, Vorder -achs- u. Kabinenfede-rung, Fronthydr.,Elektron-Hubwerk TCE25, Hexashift, Klima,Radar, 4 x Doppelwir-kend davon 2 Elektro-hydr. an Armlehne, 1 xdoppelwirkend vorne,4 x hinten, 480/65/28neu 600/65/38, 60 %,Fr. 44’000� 079 250 65 64

Claas Arés 567 ATZ,110 ch, 2005, 1900 h,toute options, suspen -sion ess. avant etcabine, Hexashift,relevage avant, relevageélectronique TCE 25,climat., radar, 4 doubleseffet dont 2 électro-hy-draulique dans accou -doir, 2 prises devant et8 prises derrière,480/65/28 neufs600/65/38, 60 5,Fr. 44’000� 079 250 65 64

2 ess., 7.20 m, 18 t,basse, bâchée, pneuslarges, toute alu, frein àair, Fr. 6600; 2 ess.,18 t, porte container,35 m³, idéal pourstocker des céréales,Fr. 3300; 1 ess., 4 t,basse 5 x 2 m, Fr. 600;Divers essieux, 4 à 10 tdès, Fr. 250; rouespoids lourd, 8.25 x 20/ 9 x 20 / 10 x 20 / 11 x20 / 295 x 70 x 22.5 /385 x 22.5 dès, Fr. 70� 079 250 65 64

Silos à céréales, 10-20-30 t ronds, soufflerie etventilateur, vis àcéréales 10 et 16 cm,4 à 8 m; vis à céréale16 cm, long 10.5 m surroue, Fr. 2200� 079 250 65 64

Semis remorque basc.benne alu, 18 m³,2 ess, Fr. 7500; dollyun ess., 12 t, frein à airexpertisable, Fr. 8000� 079 250 65 64

Sämaschine Odett,2.5 m, mit Schleppscharund Fahrgassenschal-tung, Fr. 950� 079 323 23 40 oder� 031 755 89 89

Förderband BlaserKS40, 8.5 m, Fr. 1300� 031 755 89 89

Tränkefass, 1000 l;Eisenbahnschwellen� 076 564 42 83

Doppelräder Schaad,mit Schnellverschluss,11.2 x 32, Pneu wieneu, � 031 751 10 52

Motormäher AebiAM10; Kuhstall-Einrichtung mit Spreiz -kette� 079 748 30 57

Tieranhänger, 2.30 m x7.30 m, Rampe hintenund vorne rechts, sehrgeeignet für Schweine� 079 741 61 01

Gussroste, für Ferkel,80 cm; Stallfensterund Türe, Kunststoff;diverses von Schweine-stall� 079 612 34 78

Regendach, für Beeren,System Brühwiler,5 x 20 m, demontiert,top Zustand� 079 394 04 21

Samro Master SC RB,gut erhalten, ab Platz,Fr. 5000� 079 798 51 28

Motormäher Aebi,AM40A, mit Gabelein-grasung, Fr. 1250;Dreipunkt Stapler, ca. 1200 kg Hubkraft,Fr. 850� 044 935 19 70

Säüberwachung, 4 Reihen, zu MonosemMais, ErntewagenDeutz-Fahr 6.37� 052 741 21 90

Doppelräder Schaad,20.8 x 38, passend zu20.8 x 38� 079 230 32 02

FederzahneggeKongskilde, 2.9 m breit,mit Planierschild undDoppelkrümmler,einsatzbereit� 079 230 32 02

Traktor John Deere4020, Jg. 1970, mitHydraulik und 2 DWSteuergeräten, in sehrgutem Zustand� 079 230 32 02

Traktor John Deere,Typ A, läuft sehr gut� 079 230 32 02

Traktor Farmall, Typ H,in sehr gutem Zustand� 079 230 32 02

Traktor Farmall Cub,mit Mähbalken, in sehrgutem Zustand� 079 230 32 02

John Deere, Typ D, insehr gutem Zustand� 079 230 32 02

Traktor John Deere,Typ B, läuft sehr gut� 079 230 32 02

Rasentraktor JohnDeere, Typ 110, läuftsehr gut� 079 230 32 02

Traktor John Deere,Typ 720, mit Hydraulikund 1 DW, läuft sehrgut, � 079 230 32 02

Traktor John Deere,Typ LA und M, beidelaufen perfekt� 079 230 32 02

Motormäher AEBI AM8, mit Doppelräder undGitterräder, Mähbalken1.6 m, in sehr gutemZustand� 079 230 32 02

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Motormäher Rapid507, mit BE, hydrosta -tischer Antrieb, guterZustand, ab Service, mitSchneepflug 160 cm,schwenkbar mitVulkanschiene, neu -wertige Ketten sowieein Mulchgerät zumanbauen, komplettFr. 6500, oder einzelnnach Vereinbarung;Rapid 505, mit 1.9 mBalken, Fr. 1250� 062 299 04 36

Futterrüben-VollernterBVL, mit Bunker,Jg. 1988, Rübenbröck-ler BVL, mit Reinigung� 078 720 52 10

3 Liegeboxenbügel,gebraucht, für Jungvieh,ca. 190 cm lang� 079 613 60 10

ViehtransporterMarolf, Aluaufbau, 2

GVE, 2500 kg Gesamt-gewicht, Jg. 1982,Auto- und Traktorzugab Platz. ohne Mfk,guter Zustand, Fr. 2300,Raum Basel� 079 435 71 59

Heugebläse ZumsteinAS27, 4-flüglig, 7.5 PS,mit Flachriemen, kannauf Keilriemenumgerüstet werden,inkl. Rohre undAnsaugtrichter fürHochstellung, Fr. 800� 078 761 39 32

Traktoren, zumRestaurieren, Vevey584 + 583, HürlimannD80, Holzpflug antik� 041 711 17 94

HeurüstmaschineLanker, Kranmodell,komplett, sehr guterZustand, Fr. 4500;Holz-ElektroherdSpiess, Glascheramikauf Holzherd wurde niegefeuert, Holzherd-rechts elektro, linksRauchabzug hinten,chromst. Abdeckung,Fr. 850� 079 445 61 28

Notstromgruppe, 20KVA, Diesel 1500u/min, 3 Zyl. SlanziMot. Stamford Gen., 72 Betriebsstunden, ca. 450 kg, komplett,mit Schützen undSteckdosen, sehr guterZustand, Fr. 5700� 079 445 61 28

Getreidemühle Cormall/ Griesser, 10 PSElektromotor, mit 13 mKabel, I 25, dazu 200 lFaser-Plast Behälter,Region TG, Verwen-dung Futtergetreidegemahlen, guterZustand� 079 641 60 80

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Page 35: Revue UFA 07-08/2014

Contributions adaptéesL’OFAG précise le niveau des contri-butions pour le travail simplifié dusol dans la PA14-17 pour les 3 caté-gories suivantes: semis sous mulch(250Fr./ha), bandes fraisées/Strip-till (200Fr./ha) et semis direct(150Fr./ha). La contribution pourrenoncement aux herbicides semonte à 400 Fr. pour toutes les ca-tégories

Bientôt des betteravestolérantesAprès une collaboration intense, lesvariétés de betteraves tolérantes auxinhibiteurs d’ALS (herbicides) sélec-tionnées par KWS et Bayer CropS-cience (BSC) entrent dans leur der-nière phase de développement avecles premiers essais officiels. La tech-nologie développée conjointementpar KWS et BCS facilitera la luttecontre les adventices dans les bette-raves sucrières. La culture deviendraainsi plus durable.

Quatrième année record pour les fraises

Les 3 dernières années ont été consé-cutivement des années record pour larécolte de fraises. Cette année ne faitpas exception à cette série avec unenouvelle augmentation des volumesrécoltés: jusqu’à la fin juin, on avaitrécolté pas moins de 6957 t de fraisesen Suisse. Ceci s’explique par l’aug-mentation des surfaces cultivées etcelle de la productivité. Malgré unedifférence de prix importante entreles fraises suisses et importées, la pro-duction de fraises suisses remporteun franc succès dans le commerce dedétail.

Cultures d’OGM en SuisseL’OFEV et l’OFAG ont discuté avec lesmilieux concernés des options envi-sageables dès la fin du moratoire surles cultures d’OGM en décembre2017. Les options allaient de l’inter-diction à l’établissement de zonesOGM ou l’établissement d’un bureaude surveillance des cultures d’OGM.

Nouveau pain au triticaleLors de la cérémonie du 30e anniver-saire du sélectionneur bio-dyna-mique Peter Kunz (GZPK), un painau triticale a été présenté en pre-mière. Ce pain au triticale a été dé-veloppé conjointement par GZPK etFranz Dolderer de la «Maison duPain» à Winterthour à partir de tri-ticale panifiable. Il sera disponibledès la fin septembre sur les marchéshebdomadaires de Winterthour etZurich Oerlikon. GZPK va poursui-vre la sélection de variétés appro-priées pour la confection de pâte àpain au levain malgré la faible te-neur en gluten. www.gzpk.ch

pour blé biscuit s’élève à Fr.49.–/dt, celui pour le seigle à Fr.40.–/dt et pour l’épeautre à Fr.56.–/dt. Les attentes des produc-teurs et des transformateurs quantaux prix ont donc pu être harmo-nisées pour la première fois aprèsune période de deux ans. Ces prixindicatifs sont valables au moinsjusqu’au 30.09.2014. Si aucunedemande de négociation des prixindicatifs «après-récolte» n’est dé-posée, ils restent valables jusqu’àla récolte prochaine. Ces prix for-ment, avec les conditions de priseen charge de swiss granum, la basepour la commercialisation de la ré-colte 2014. Les prix indicatifs pourles céréales fourragères et les pro-téagineux ont déjà été déterminésen mars.Lors du choix de la culture, les

exigences qualitatives de l’ache-teur doivent être prises en compteet intégrées dans le dialogue avecles centres collecteurs, dans le butd’adapter au mieux la production.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 7-8 2014 35

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Lors des Agroline Feldtage qui sesont déroulés à Kölliken (AG) du 4au 6 juin 2014, les visiteurs pou-

vaient mettre leurs connaissances àl’épreuve en participant au concoursorganisé par Agro-Kalk.

Les heureux gagnants sont désor-mais connus. Ce sont Robert Nie-derhauser et Susanne Baud deWichtrach qui ont gagné le premierprix – un séjour gastronomique etwellness de trois jours en Forêtnoire. Ce prix leur a été remis àWichtrach le 1er juillet par HubertLöffler de l’entreprise Heidelberg-Cement et Adrian Moser de fenacoProtection des plantes.Le deuxième prix, 40 kg de se-

mences UFA «430 Highspeed» a étéremporté par Reto Wyrsch deBuochs.C’est Erwin Corrodi de Marthalen

qui a gagné le troisième prix, 500kgde «Suplesan».

La commission «Marché-QualitéCéréales» de swiss granum aconvenu des prix indicatifs «ré-colte» des céréales panifiables2014. Après une analyse du mar-ché, les prix indicatifs «récolte»ont été fixés comme suit: pour leblé panifiable de la classe TOP Fr.52.–, pour la classe I Fr. 50.–/dt,pour la classe II Fr. 49.–/ dt et pourle blé panifiable de la classe III Fr.45.–/dt. Le prix indicatif «récolte»

Prix indicatifs «ré-colte» des céréalespanifiables

Gagnants du concours Agro-Kalk

Page 36: Revue UFA 07-08/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

36 7-8 2014 · REVUE UFA

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

Programme de la Gmüsefest 2014Vendredi 5 septembre 201409h30 – 15h30: Journée intercantonalede l’oignon (sur inscription)

dès 16h:• Ouverture, accueil des invités• Expositions, jardins de démonstration;• Restauration/animations/bar/tombola• Soirée des VIP et des sponsors• Discours du Conseiller fédéral UeliMaurer

• Animation musicale avec ComBox etSarah-Jane, entrée libre

Samedi 6 septembre 2014Dès 9h:• Visites• Marché, expositions• Maraîcher: ton métier• Tours en hélicoptère, vol en mont -golfières

• Restauration/animations/bars/tombola

• Soirée animée par les Stromstoss-Örgeler, entrée libre

Dimanche 7 septembre 2014De 9h à 17h:• Visites• Cérémonie des 75 de la GVBF• Visites• Animations, jeux pour les enfants,tombola

• Concert de la fanfare de Chiètre

Retrouvez tous les détails duprogramme sur le site internetwww.gmuesfescht.ch

Le marais du Seeland est une impor-tante zone de production maraî-chère du pays. Elle concentre la pro-duction, mais aussi les distributeurs

et les transformateurs qui animent lachaine de valeur des légumes suisses. Al’occasion de ses 75 ans, l’Associationdes maraîchers des cantons de Berne etde Fribourg (FVBF) réunit tous les ac-teurs du secteur maraîcher pour présen-ter la production maraîchère moderne àla population. Depuis la précédente édi-tion de Gmüsefest en 1989, les tech-niques mises en œuvre par les différentsacteurs du secteur ont évolué, toutcomme les attentes des consommateurset les exigences des différents labels deproduction. Alors que les serres de pro-duction étaient encore presque ab-sentes de cette région lors de la dernièreGmüsefest, les techniques de produc-tion hors-sol modernes ont remplacé les

exploitations traditionnelles en pleinchamp, même si ces dernières sont en-core très utilisées par les différentsmoyens marketing.

La Gmüesfescht 2014 commen-cera le 5 septembre par la journée inter-cantonale sur la production d’oignons.Cette journée sur inscription est dédiéeaux producteurs et spécialistes des oi-gnons. Elle précède l’ouverture officiellede la manifestation à laquelle partici-pera le Conseiller fédéral Ueli Maurer.

Découvrir le monde des légumesLes journées du samedi et du dimancheauront pour but de présenter à la popu-lation la face cachée des légumes. Lesvisiteurs pourront ainsi découvrir l’en-semble de la chaine de valeur des lé-gumes, de la production de semencesà la transformation et au conditionne-ment des produits finis tels qu’ils lesrencontrent dans le commerce au tra-vers de diverses visites et expositions.Les nombreuses animations de la ma-nifestation réjouiront les petits et lesgrands. Des châteaux gonflables auxvols en hélicoptère, en passant par lessoirées festives animées par diversgroupes de musique, la FVBF a toutprévu pour faire de la Gmüesfescht2014 un rendez-vous apprécié par tousles consommateurs de légumes, duplus petit au plus grand. �

Début septembre, lafête des légumes

présentera la diversitéet la modernité de la

production maraîchèresuisse.

GMÜESFESCHT KERZERS 2014, la grande fête des légumes suisses se dérouleradu 5 au 7 septembre à Chiètre (BE). Au programme, découverte de la production suisse, des semences à la table. Toutes les étapes de la production maraîchère serontprésentées. 20000 visiteurs sont attendus dans le plus grand jardin du pays.

Découverte de l’univers maraîcher

Page 37: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 37

FederzahneggeHARUWY, mit Doppel -krümmler, 3 m breit� 041 910 12 30

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Suite àla page 45

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des maladies et les conditions clima-tiques. Ils ont aussi présenté commentles différents procédés culturaux pou-vaient influencer positivement des para-mètres qualitatifs comme la teneur enprotéine.

38 7-8 2014 · REVUE UFA

Le département Production végé-tale dans son ensemble s’est engagépour présenter les essais de cé-réales, de maïs, de colza, et de bet-

teraves sucrières lors des visites des pla-teformes de Bünzen (AG) et Bussy (FR).Les agriculteurs ont ainsi pu découvrirun programme diversifié. Bien qu’in-fluencées par une politique agricoletoujours plus orientée vers l’écologie etla durabilité, les présentations ont aussimis l’accent sur les besoins du marchéen termes de qualité et de quantités.Tous ces aspects étaient abordés dansdes recommandations variétales et lorsdes choix des modes de production, quiinfluencent la production du semis à larécolte.

Qualité des protéines Pour les cé-réales panifiables, en plus du choix desvariétés et d’une optimisation de la ré-partition des classes (maintenir lesclasses «Top» et «1» et augmenter laclasse «2», voir aussi la Revue UFA6/2014), le paiement selon la teneur enprotéines était au centre des intérêts. Lesspécialistes de fenaco GOF (Céréales,oléagineux et matières premières) ontdémontré dans leurs présentations l’im-portance grandissante de la protéinepour la commercialisation des céréales.Le modèle de paiement à la qualitéprévu par swiss granum pour l’annéeprochaine a aussi été présenté. Les cher-cheurs d’Agroscope ont de plus mis enévidence la corrélation entre la pression

1 · Werner Widmer,chef de fenacoProduction végétale deSuisse orientale, lorsde la visite des essais àBünzen.

2 · La houe rotativepeut être utilisée pour le désherbagemécanique du maïs.

3 · Un des postesthématiques à la visitede Bussy.

4 · Une caméra spécialedonne un aperçu de lavie du sol dans larhizosphère.

5 · Jean-Paul Krattiger,de Semences UFAMoudon, a guidé lesvisiteurs à travers lesparcelles d’engraisverts.

6 · «Landor sur place»:la fumure appropriéepour chaque culture.

7 · Geneviève Gass-mann, directrice del’Institut agricole deGrangeneuve, endiscussion avec WernerKuert, chef du dépar -tement Produc tionvégétale de fenaco.

8 · Les parcelles d’essaiont donné de précieu-ses impulsions auxagriculteurs pour lesuivi de leurs cultures.

PLATEFORME D’ESSAIS 2014 Cette année, les parcelles de démonstration de fenaco Production végétale de Bünzen (AG) et Bussy (FR) présentaient, en plus destradi tionnelles variétés de blé, les nouveautés en matière de maïs, colzas, betteravessucrières et engrais verts. De plus, des thèmes comme la production de qualité, l’utilisation de nouvelles techniques innovantes et la durabilité ont aussi été abordés.

Immersion en production végétalePRODUCTION VÉGÉTALE

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Interdiction des néonicotinoïdesSur les parcelles de colza, l’intérêt s’estporté sur les possibles effets de l’inter-diction des néonicotinoïdes. Il était no-tamment rappelé de contrôler réguliè-rement les nouvelles cultures et, sibesoin, de demander les autorisationsnécessaires et d’intervenir avec un in-secticide.Le colza «HOLL» est une culture qui

a toujours du potentiel. La rechercheest maintenant parvenue à trouverquelques solutions aux problèmescomme l’hybridation et les acides grastrans. Le projet de colza «HOVLL»(high-oleic, very-low-linolenic) sepoursuit. Son but est d’abaisser la te-neur en acide linolénique (< 2%) pourrépondre encore mieux aux besoins del’industrie.

REVUE UFA · 7-8 2014 39

Désherbage mécanique Diffé-rentes méthodes de nutrition et de pro-tection des plantes étaient présentéessur une parcelle comptant six variétésdifférentes de betteraves sucrières. Lesvisiteurs ont ainsi pu constater les effetsdes ces différentes interventions surl’aspect visuel de la culture même si larécolte est encore loin. L’efficacité de différents appareils de

désherbage mécanique était démontréedans les parcelles de maïs. Dans cetteculture, le thème le plus important restela prévention de l’érosion.

Etudier en profondeur A Bussy,un profil du sol de près de deux mètresde profondeur était creusé en bordurede la parcelle de maïs et donnait unaperçu des caractéristiques du sol. Pour

la culture de la betterave sucrière, l’ac-cent était mis sur les mesures de luttecontre les maladies et les ravageurs. Unecaméra d’un nouveau type permettaitde suivre la fascinante évolution des or-ganismes vivants au niveau des racinesdes plantes.

Engrais verts Une partie de la pla-teforme était encore consacrée aux en-grais verts. Les visiteurs étaient rensei-gnés sur les avantages et inconvénientsdes différentes espèces et mélanges.L’accent reposait notamment sur l’effi-cacité de ces cultures pour améliorer lateneur en matière organique du sol. �

9 · Bien qu’elle n’aitpas encore été àl’œuvre, la moisson-neuse-batteuse Claas«Lexion 670» a montréles possibilitéstechniques dans lesmoissons.

10 · Serge Zbinden(Landor), Dario Fossati,Cécile Brabant (tousdeux d’AgroscopeChangins) et l’organi-sateur Olivier Delay(fenaco, de g. à d.) ontdonné des pistes pouraméliorer la teneur enprotéine dans le blépanifiable.

11 · Dans les céréalespanifiables, en plus duchoix variétal et d’unerépartition de laproduction conformeaux besoins du marché,le thème du paiementà la protéine a suscitéun grand intérêt.

12 · La présentation aégalement porté surles besoins du marchéen termes de quantitéset de qualité, malgrél’orientation étreignan-te de la politiqueagricole vers l’écologieet la durabilité.

13 · Georges Collaudde «Sol Conseil»montre le profilpédologique d’unchamp de maïs.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteurs Dr RomanEngeler et GaëlMonnerat, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Lukas Aebi

40 7-8 2014 · REVUE UFA

Les prix de vente des cultures sontdéfinis par le marché et l’agriculteurne peut que très faiblement les in-fluencer. Pour optimiser la marge

brute par culture, il ne reste au final quela possibilité de diminuer les charges oud’augmenter le rendement de la culture.La culture du colza en soi est majoritai-rement maîtrisée par la pratique. Lesrendements par hectare ne cessentd’augmenter ces dernières années. Parcontre, du côté des charges un point àne pas sous-estimer est les coûts de mé-canisation et de mains-d’œuvre. Pour lecolza, ces charges ont sensiblementaugmenté ces dernières années du faitque la récolte se fait de plus en plus sou-vent en même temps que les blés.

Causes Plusieurs causes peuvent êtreà l’origine de cette problématique. A sa-voir: • Le colza est une culture intéressantefinancièrement et est pratiqué dans laplupart des cas de façon intensive.L’application de fongicide et le pro-

grès de sélection en terme de résis-tance contre le phoma et la scléroti-niose ont pour conséquence d’avoirdes plantes saines jusqu’en fin de cy-cle ce qui retarde leur maturité.

• La résistance à l’égrenage, même sidifficilement mesurable, s’est nette-ment améliorée. Les siliques ne lâ-chent pas les graines au moindre coupde vent ou de forte pluie.

• Le blé a perdu de son attractivité fi-nancière. Il est cultivé de façon exten-sive, ce qui avance sa maturité.

• La sélection variétale indigène de bléa travaillé intensivement ces der-nières années pour obtenir des variétés plus précoces. Ceci afin de di-minuer l’influence de risques météo-rologiques tels que des orages esti-vaux ou des sécheresses printanières.

• Les connaissances pratiques des agri-culteurs sont de plus en plus affinées.On sait maintenant que le 2/3 du ren-dement du colza se fait sur les siliquesdu bas et qu’il faut patienter pour at-teindre leur pleine maturité.

Ces différentes causes ont pour consé-quence une récolte de plus en plus si-multanée du colza et du blé.

Solutions possibles Choisir desvariétés de blés à maturité plus tardiven’est actuellement pas envisageable. Lastratégie de qualité et la spécificité desvariétés de blés sélectionnés en suissene peuvent être remplacées par des va-riétés de blé sélectionnées à l’étranger.Par contre, des variétés de colza à ma-turité plus tardive pourraient être unesolution envisageable. Pour réellementdésamorcer ce pic de travail lors de larécolte, les variétés de colza devraientavoir une maturité plus tardive de 10jours. Actuellement, les variétés dispo-nibles sont principalement à maturitéprécoce. Peut-être que dans le futur,l’une ou l’autre variété à maturité tar-dive pourrait apporter une alternative.Il va de soi que dans les régions en alti-tude les variétés précoces seront tou-jours les plus recommandées.

Variétés pour les semis 2014Variétés classiques Pour cette cam-pagne, 2 nouvelles variétés seront dis-ponibles: «RGT Bonanzacet «SY Carlo».«NK Petrol» et «RGT Sensation» ont étéretirés. «RGT Bonanza» est la variété laplus productive actuellement disponi-ble. Avec une très bonne résistance auphoma et à la verse et riche en huile, elleest mi-tardive à maturité et pourrait,dans certains cas, être battue après lesblés. Elle remplace la variété «RGT Sen-sation». «SY Carlo« est la deuxième nou-veauté de l’année. Elle a un potentiel derendement intéressant. Sa floraison pré-coce peut être un avantage dans les ré-gions à forte pression de méligèthes.

Un colza idéal àl’automne: 8 à 10 feuilles, un

diamètre de collet deminimum 8mm et

une longueur de pivotde 15 à 20 cm.

ECHELONNEMENT DES RÉCOLTES Ces dernières années, la récolte de blé et decolza a souvent eu lieu en même temps. Ceci pose des problèmes de logistique et dedisponibilité pour les centres collecteurs, les entreprises de battage, les agriculteurs etimplique des coûts supplémentaires. Des variétés de colzas plus tardives, récoltées aprèsles blés pourraient-elles atténuer ce phénomène?

Colza: Une révolution en marche?

Page 41: Revue UFA 07-08/2014

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«Visby» figure toujours parmi les variétésles plus productives et convainc dans lapratique par sa régularité au long des an-nées, surtout dans les terrains difficiles,superficiels et caillouteux. «Avatar» estla variété la plus complète des variétésactuellement disponibles. Elle est excel-lente en rendement, précoce à la florai-son et mi-précoce à maturité. Très résis-tante à la verse, elle a une bonnerésistance au phoma. Elle exprime toutson potentiel sur les meilleures terres àcolza. Dans la pratique, elle est appré-ciée par les batteurs pour sa facilité aubattage. «Hybrirock» convainc par unpotentiel de rendement très élevé. Mal-heureusement, elle est moins régulièreque «Visby» et «Avatar». «Sammy» estl’unique variété lignée disponible. Elle aune bonne productivité et se démarquepar une floraison très précoce. Elle estaussi disponible en qualité bio.

Variétés «Holl» Cette année, deuxvariétés de colza «Holl» sont à disposi-tion pour les semis: «V 280 OL» et «V

316 OL». Ce type de variété nécessiteun contrat spécifique avec votre Landi.Pour garantir une huile de haute qualitéavec des teneurs élevées en acideoléique et inférieur à 3% d’acide linolé-nique, il faut respecter les points sui-vants:• Une distance d’isolement de 50m en-tre un colza classique et «Holl».

• Eviter les repousses de colza classique• Assurer une séparation systématiquedes flux du semis à la livraison entrecolzas classiques et «Holl».

La variété «V 280 OL» produit les meil-leurs rendements quand la fin de cyclese déroule dans de bonnes conditions.«V 316 OL» se caractérise par un trèsbon état sanitaire général. Sa résistanceà la verse est remarquable.

Pour finir Cette année, toutes les se-mences seront exemptes de traitementsinsecticides de la famille des néonicoti-noïdes. La protection des plantes à la le-vée contre l’altise ne sera alors plus ga-rantie. Il est recommandé de faire des

Infos de saisonObjectifs à l’automne: Une plante avec 8 à 10 feuilles, un diamètre decollet de minimum 8mm et une longueur de pivot de 15 à 20cm.

Date de semis: 25 août au 10 septembre

Densité de semis en conditions optimales: Variétés hybrides: 50– 60 grains/m2, variétés lignées: 55– 65 grains/m2.

Densité de semis en conditions difficiles: Variété hybride: 65– 75 grains/m2, variétés lignées: 70– 80 grains/m2.

Fumure azotée en automne: En principe pas nécessaire. Si pailleenfouie ou faible minéralisation, un apport de 30kg/ha d’azote estbénéfique.

Fongicide: Une application au stade 4 à 6 feuilles a beaucoup d’effetsbénéfiques. Renforcement du pivot, masse racinaire plus grande,diminution de l’élongation automnale et renforcement de la résistanceà l’hivernage.

Limaces: Porter une attention toute particulière sur les parcelles avec beaucoup de résidus de récolte ou sur les parcelles avec un travailréduit du sol.

contrôles réguliers des parcelles dès lalevée jusqu’au stade 4 à 5 vraies feuilles.En cas de fortes attaques et en respec-tant les seuils d’intervention, un traite-ment de surface peut s’avérer néces-saire. �

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PRODUCTION VÉGÉTALE

DanielGünter

42 7-8 2014 · REVUE UFA

Avec l’introduction de la PA 14-17,chaque exploitant doit réfléchir sursa stratégie d’exploitation. Cette né-cessité peut être perçue comme une

contrainte, elle devrait toutefois êtreconsidérée comme une chance. Lescontributions à l’efficience des res-sources (CER) permettent en effet dechoisir les procédés de travail du sol, res-pectivement de semis en fonction descaractéristiques des parcelles, de la cul-ture et de la météo. Le choix d’un pro-cédé de travail respectueux du sol per-met d’obtenir des contributions pour lessurfaces concernées (voir tableau).1.5kg de glyphosate/ha Le glypho-

sate, la matière active la plus courantedes herbicides totaux est toujours plussouvent sous le feu de la critique. Il estparfois fait mention de surutilisation duglyphosate. Ces dernières années, desfacteurs comme le faible coût des pro-duits, la sécurité d’efficacité et un staded’application pas optimal ont certaine-ment favorisé une utilisation un peu ex-cessive du glyphosate.Cette tendance devrait s’inverser sous

l’influence des nouvelles CER. En effet,sur les surfaces qui participent au pro-gramme de préservation des sols desCER, la quantité annuelle de glyphosateautorisée est limitée à 1.5kg/ha. Cettequantité de 1.5kg/ha concerne la ma-tière active pure. Ce qui signifie que pourun produit contenant 360g de glypho-sate par litre, la limite est fixée à 4.1 litrede produit par hectare. Le tableau 1donne un aperçu des produits contenantdu glyphosate les plus courants sur lemarché et leurs teneurs en glyphosate.Cette quantité maximale de matière

active concerne la culture. Cela signifieque le glyphosate n’est plus utilisable

dans l’intervalle entre la récolte du cou-vert végétal précédent et celle de la cul-ture principale.

Le défi de la réussite Une lutteréussie contre les adventices pour l’ob-tention d’un lit de semence propre avecune quantité d’herbicide de 4.1 l/ha pa-raît particulièrement difficile à obteniret peu sûre. Le succès dépend de nom-breux facteurs dont il convient mainte-nant de tenir compte encore encoreplus sérieusement

Les points suivants sont impor-tants:• Ne pas traiter quand la températureest supérieure à 20°C (pertes par éva-poration)

• Traiter le matin quand la rosée se lève(meilleure absorption par les feuilles)

• Réduire la quantité d’eau à maximum200l/ha

• Acidifier l’eau dure avant d’incorpo-rer l’herbicide (en fonction de la qua-lité du produit)

• Les plantes à éliminer doivent avoirune masse foliaire suffisante

• Moins de réussite en période de cha-leur et de sécheresse

Si tous ces points sont respectés, une

application de glyphosate même réduitepeut être réussie. Les mono- et dicoty-lédones annuelles sont ainsi certaine-ment éliminées. Si la parcelle présenteune population de vivaces comme les li-serons, les chardons et de vieux rumex,les chances de réussite sont plus faibles.Il en est de même pour les graminées(chiendent) ou les graminées fourra-gères (raygrass ou dactyle aggloméré). Ilconvient d’utiliser un mélange de ma-tières active pour détruire les liserons,chardons et rumex. L’ajout de Dicamba(Banvel 4S, Effendi, Lunar) ou de 2,4-Dau glyphosate assure la réussite du trai-tement. Ces mélanges ont déjà été uti-lisés les années précédentes. L’expé-rience permet de parler d’une trèsbonne efficacité. Après application dece mélange, il faut respecter un délai de5 à 6 semaines avant le semis de la cul-ture suivante pour éviter les dégâts surla levée de la culture. L’ajout des pro-duits cités précédemment pour luttercontre les graminées n’est d’aucune uti-lité. Dans ce cas, le facteur décisif est laprésence d’une masse foliaire suffisante.

Le temps comme facteur deréussite Quand on parle d’herbicidetotaux, on parle aussi souvent d’inter-

LE GLYPHOSATE se trouve depuis quelques années sous les feux de la critique aprèsavoir fait quelques gros titres. Pour que les agriculteurs puissent encore profiter de l’efficacité de cet herbicide total à l’avenir, ce dernier devrait être utilisé avec bon senset parcimonie. Dans ce contexte, il faudrait toujours tenir compte du stade des végétaux,des conditions météorologiques et de la population d’adventices.

Réussir malgré les limitations

Tableau: Quantité autorisée selon les produitsProduits Fabricants Teneurs Quantité autorisée

g/l en l/ha en CERRoundup Power Max Stähler 480 3.13Roundup Profi Leu + Gygax 480 3.13Roundup Turbo Leu + Gygax 450 3.33Glifonex Leu + Gygax 360 4.17Glyfos Bayer 360 4.17Toxer Total Omya 360 4.17Touchdown System 4 Syngenta 360 4.17Glyphosate divers 360 4.17

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REVUE UFA · 7-8 2014 43

PRODUCTION VÉGÉTALE

Autor Daniel Günter,fenaco Protection desplantes, 3421 Lyssach

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

valle avant le travail du sol. Il faut icidistinguer deux phases différentes: l’ab-sorption et la répartition. L’absorptionest le temps nécessaire au produit pourpénétrer dans la plante après l’applica-tion. Cette durée peut fortement varieren fonction des espèces de plantes etdes conditions météo. La formulationdu produit influence aussi fortement lavitesse d’absorption de la matière ac-tive. Cette qualité est connue et sou-vent vantée par les fabricants. Il estainsi possible de travailler le sol (p.ex.semis sous mulch) après la phase d’ab-sorption et les adventices annuelles se-ront éliminées. La phase 2 concerne larépartition dans la plante, c’est-à-direle temps que met la matière active àpénétrer dans le flux de sève pour en-suite être répartie dans toute la plante.Dans la lutte contre les liserons, chien-dent et chardon, il est particulièrementimportant que la matière active at-teigne toutes les extrémités des ra-cines. Ce n’est pas le cas, des repoussessont possibles. Il y a deux principes debase à respecter:• Quand le temps est poussant, le fluxde sève circule mieux, ce qui accélèrela répartition de la matière activedans la plante.

• Les jeunes plantes ont une circulationde la sève plus faible en direction desracine, c’est pourquoi il est particuliè-rement important de laisser 4 à 5 se-maines de croissance aux vivaces

avant le traitement. À ce moment-là,le flux de sève en direction des racinesest plus important.

Si l’on ne laisse pas le temps au glypho-sate de bien se répartir dans toute laplante, effet peut ne pas être satisfai-sant. Comme les vivaces poussent géné-ralement en colonie, il est au moins nécessaire d’appliquer une lutte consé-quente à ces endroits-là. Le reste de laparcelle peut malgré tout remplir lesexigences PER et une dérobée peut êtremise en place assez tôt.

Eviter les applications inutilesRevenons en arrière et souvenons-nousde l’histoire de l’atrazine, une autre ma-tière active bien connue. On s’aperçoitalors que le retrait de cette homologa-tion est en première ligne dû à une uti-lisation trop importante du produit. Ilest clair que son comportement dansl’environnement n’est pas comparable àcelui du glyphosate, mais ce parallèle

peut être fait pour en tirer des enseigne-ments. Un pesticide utilisé à largeéchelle sera aussi plus souvent retrouvédans notre environnement. Ceci en-traîne une augmentation des critiques etde la pression des consommateurs. Lesagriculteurs sont certainement bien in-formé des quantités de produits réelle-ment nécessaire et sur les restrictions dequantité. Où un labour est prévu, le gly-phosate ne doit pas être appliqué.Même en techniques culturales simpli-fiées, les applications de glyphosates nedoivent pas devenir systématiques.

En bref• Même avec des quantités limitées deglyphosate, une application d’herbi-cide total peut être réussie.

• La taille des plantes et les conditionsmétéo ont une influence décisive

Pour lutter contre les liserons, chardonset chiendents, il faut compter deuxmois. �

La lutte contre lesliserons demande 2 mois et une utilisation efficace du glyphosatePhoto: www.agrarfoto.com

Contributions à l’efficiencedes ressources (CER)Les semis qui renoncent à l’utilisation dela charrue peuvent percevoir lescontributions suivantes:

Semis direct: 250.–/ha

Semis en bande fraisée et strip till: 200.–/ha

Semis sous mulch: 150.–/ha

Aucune contribution n’est versée pourles semis de dérobées et d’engrais verts.Les semis de prairie sous mulch ainsique les semis de blé ou de triticale aprèsmaïs (risque de fusariose) n’engendrentaucune contribution.

Contrairement à certains programmescantonaux de préservation desressources, le programme nationaln’impose pas de renoncer au labour surtoute l’exploitation. Il permet ainsi unebonne adaptation des pratiques.

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www.ufarevue.ch 7-8 · 14

teneur en MS la plus élevée. Ne pas ou-blier les mélanges avoine-vesce-pois,qui poussent le plus rapidement et four-nissent le rendement le plus élevé enune seule coupe. Ils conviennent en re-vanche moins à l’ensilage. �

Le top 8 des mélanges pour dérobées fourragèresMélanges Quantités Compositions Résistances hivernales Remarques

de semence (très variable en fonctionkg/ha du climat hivernal)

Non-hivernant

UFA Siloball 40 Ray-grass de Westerwold, faible Rendement en matière trèfle d’Alexandrie, trèfle de Perse fraîche très élevé, très

bonne aptitude à l’ensilage

UFA Weluz 35 Ray-grass de Westerwold, luzerne moyenne Rendement en MS très élevé,très bonne aptitude de l’ens.

UFA Mélange- 200 (175) Avoine à faucher vert, vesce d’été, gélif Bon rendement en vert, avoine-vesce- (pois fourragers) forte concurrence contre les(pois) adventices

Hivernant

UFA 200/Tetra 35 Ray-grass italien, trèfle violet hivernant Rendements élevés réguliersautomne/printemps

UFA 210/CH 30 Ray-grass italien et de Westerwold, hivernant Rendement principal trèfle violet, trèfle d’Alexandrie en automne

UFA Regina Gold 33 Ray-grass italien et de Westerwold, hivernant Rendement et teneur en MSluzerne très élevés grâce à la luzerne

UFA Lolinca 30 Ray-grass italien et de Westerwold, hivernant Très bon rapport prix/trèfle violet, trèfle incarnat prestation, pour ensiler

UFA Tardisem 30– 40 Ray-grass italien, de Westerwold hivernant Pour semis tardif et hybride jusqu’à la mi-octobre

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Pour ce qui concerne les dérobéesfourragères non hivernantes, il fautchoisir comme graminée le ray-grassde Westerwold. Il s’agit de la gra-

minée à la croissance la plus rapide,mais elle dure peu longtemps et est peu

résistante aux conditions hivernales.Pour constituer le mélange, on peutajouter de la luzerne, du trèfle d’Alexan-drie ou du trèfle de Perse, le second pos-sédant la croissance la plus rapide. Enrevanche, c’est la luzerne qui affiche la

PLUS LA PERFORMANCE LAITIÈRE DE LA VACHE EST ÉLEVÉE, plus les exigences auxquelles doit satisfaire le fourrage de base sont élevées. C’est un élément dont il faut particulièrement tenir compte avec les dérobées fourragères. Une base de ray-grass italien avec de la luzerne et du trèfle violet en partenariat constituent un mélange idéal pour les dérobées fourragères hivernantes.

Du lait avec des dérobées fourragères

44 7-8 2014 · REVUE UFA

Page 45: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 45

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Suite àla page 50

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Système racinaire très développé: haute efficience de l’azoteLes variétés d’orge Hyvido développent un sys-tème racinaire spécialement efficace dans la capture de l’azote. En comparaison des variétés lignées, les orges hydrides produisent un système capillaire plus volumineux ainsi qu’un énorme tallage. Il en résulte une absorption plus efficiente de l’eau et des éléments nutritifs. Dans la plupart des situations, les orges hybrides permettent des semis plus tardifs sans pertes importantes de rendement.

Des rendements au top avec les variétés HyvidoDes trois variétés Hyvido actuellement proposées en Suisse (Hobbit, Zzoom et Wootan), c’est surtout Hobbit qui a le mieux répondu aux attentes des agriculteurs. Avec Hobbit, on obtient des poids à l’hectolitre aussi élevés qu’avec les orges à deux rangs – tout en produisant de hauts rendements. Ces résultats exceptionnellement bons d’Hobbit

2014, la multiplication des semences d’Hobbit se fait en grande partie en Suisse. Et les rendements en 2014? Apprenez plus dans un prochain numéro.

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Page 46: Revue UFA 07-08/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

RenéVogel

46 7-8 2014 · REVUE UFA

Waltervon Flüe

Une nutrition des plantes efficace etbien planifiée est une des bases

requises pour profiter du potentielproductif et qualitatif des variétés

modernes.

Les mesures introduites depuis lesannées 1980 pour améliorer la qua-lité de l’air ont conduit à une baissecontinue des apports de soufre par

l’atmosphère. En moyenne, ce ne sontplus qu’environ 6kg de soufre par hec-tare qui sont fournis par l’air. Cette ten-dance est certes bonne pour l’homme,les animaux et l’environnement, maisles plantes perdent un précieux élémentnutritif.

Soufre au printemps La matièreorganique du sol et les engrais de fermesont les plus importantes sources natu-relles de soufre. Dès la fin mai, quand lesol se réchauffe, ce soufre encore sous

forme organique se minéralise en sulfatepour être disponible pour la plante. Pourles cultures précoces comme le colza, leblé d’automne ou l’orge d’automne,l’approvisionnement naturel en soufreest donc trop tardif. Cette libération tar-dive est à l’origine des difficultés d’ap-provisionnement des cultures et de lanécessité de compléter la fumure par dusoufre. En été, les cultures de betteravessucrières ou de maïs, sous des conditionsnormales, profitent mieux de la libéra-tion de soufre du sol.

Similitude avec l’azote Dans lesol, la dynamique du soufre présente degrandes similitudes avec celle de l’azote.

LE SOUFRE La matière organique du sol et les engrais de ferme ne suffisent pas toujours à couvrir les besoins en soufre de la plante. Les manques de soufre surviennentprincipalement au printemps. Il est donc absolument nécessaire de prendre en compteles besoins en soufre dans la planification de la fumure des plantes.

Réussir la fumure soufrée

Carences en soufreCes conditions influencent négativementl’approvisionnement en soufre:

• Sols légers, pauvres en humus etsuperficiels

• Sol compacté (place limitée pour lesracines)

• Grandes quantités de pluie pendantl’hiver

• Sécheresse printanière

• Températures basses

• Longue exploitation sans bétail et sansapport d’engrais organiques

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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Combiner azote et soufreL’absorption du soufre par la plantepermet une meilleure valorisationde l’azote. C’est la raison pour la-quelle la combinaison des apportsd’azote et de soufre s’avère opti-male. Cette stratégie permet en ou-tre d’assurer l’approvisionnementen soufre jusqu’au début de la mi-néralisation du soufre dans le sol,qui intervient en mai-juin.

Meilleure qualité Toutes lescultures ont besoin de soufre, mais

pas dans les mêmes quantités (voirtableau). Le soufre est un composantdes acides aminés essentiels (cys-téine, cystine, et méthionine). Il estdonc responsable de la teneur enprotéine et de la qualité des récoltes.Une carence aigüe en soufre engen-dre une baisse de la densité de lachlorophylle qui rend les plantesplus claires. Comme la plante nepeut pas stocker cet élément, la dé-coloration est observable sur lesjeunes feuilles. Dans la pratique, lescarences de soufre latentes sont plusfréquentes que les carences aigües.Ces carences latentes n’engendrentpas de symptômes visibles, mais desrendements moins importants et demoins bonne qualité, malgré unebonne couverture des besoins enautres éléments. Ainsi, les blés pani-fiables carencés en soufre peuventpar exemple présenter des teneursen protéines plus faibles et des qua-lités boulangère inférieures. Pour lecolza et les crucifères, le soufre estresponsable des teneurs en «élé-ments secondaires» qui agissent no-tamment sur le goût, mais aussi surles défenses contre les organismesravageurs.

Le soufre et les prairiesAprès le colza, ce sont les prairiesqui affichent les plus importants be-soins en soufre. Les prairies inten-sives fauchées fréquemment ont lesbesoins les plus élevés. Les engraisde ferme utilisés sur prairiescontiennent du soufre, mais ce der-nier est présent sous forme orga-nique et doit donc être minéralisépour être disponible pour lesplantes. Ce processus est lent auprintemps. Au printemps, il estdonc opportun de compléter les ap-ports organiques par des engrais mi-néraux soufrés.

Soufre foliaire Lorsqu’il s’agituniquement de couvrir des pics debesoins en soufre ou de prévenir descarences latentes, une fertilisationfoliaire est conseillée, avec YaraVitaAzos par exemple. Avec cette stra-tégie, les engrais foliaires sont im-médiatement assimilables par lesplantes. En plus de cela, ces appli-cations peuvent être combinéesavec des mesures de protection desplantes. �

Tableau: Besoins en soufre des différentes cultures

Cultures Besoins (kg S/ha)Colza, choux 70– 80 Prairies 30– 60

(selon l’intensité d’utilisation)Betteraves sucrières, maïs 30– 40Céréales, pommes de terre 20– 25

Auteurs René Vogel, Walter von Flüe, Service technique Landor,4127 Birsfelden

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Page 48: Revue UFA 07-08/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

48 7-8 2014 · REVUE UFA

Avec le traitement des semences, laplante contenait l’insecticide qui laprotégeait contre les ravageursd’automne. La lutte était ainsi sys-

tématique. Sans revenir sur la polé-mique liée à l’utilisation des insecti-cides systémiques et au phénomène dedisparition des colonies d’abeilles, il estévident que l’entrée en vigueur du mo-ratoire imposera des contrôles plus ri-goureux des cultures de colza.

La petite et la grosse altise Lesaltises sont des coléoptères qui causentdes dégâts dans de nombreuses cul-tures. Les attaques d’altise adultes se ca-ractérisent par des petits trous rondsdans les feuilles. Deux espèces d’altisess’attaquent aux colzas: la grosse altise(Psylliodes chrysocephala) et la petitealtise (Phyllotreta spp.). C’est la grossealtise qui engendre le plus de dégâtsdans les parcelles de colza. Petites etgrosses altises consomment les feuilleset cotylédons du colza, mais les dégâtssont rarement importants. Par contre,les galeries que les larves de la grosse al-tise creusent dans les tiges et les pé-tioles sont à l’origine de pertes de ren-dement parfois importantes. Cesgaleries affaiblissent la plante et pertur-bent la circulation de la sève, mais ellessont surtout des points d’entrée pourl’eau qui peut ensuite faire éclater la tigequand elle gèle. Contrairement à lagrosse altise, la larve de la petite altiseeffectue son cycle l’été sur les culturesde choux et ne présente aucun dangerpour les cultures de colza.

Prévention Le traitement des se-mences permettait de réduire le nom-bre de larves d’environ 50% et suffisait

à contenir la pression du ravageur. Avecl’entrée en vigueur du moratoire, cetteprotection disparaît. A partir de 2014,la prévention et les contrôles sont doncà nouveau d’actualité. La grosse altisemigre vers les parcelles de colza dans lecourant du mois de septembre. C’estaussi à cette période que la ponte inter-vient. L’altise pond ses œufs dans le sol,au voisinage immédiat du collet des

plantes. Les larves pénètrent dans laplante par la face supérieure du pétioled’une des feuilles les plus âgées. Ellesen rongent la moelle en se dirigeantvers le collet et remontent dans la tige.Dans certains cas, elles peuvent remon-ter jusqu’au bourgeon terminal. Lesplantes attaquées par les larves de lagrosse altise présentent un aspect buis-sonnant et un retard de montaison par

Les semis de colza2014 ne bénéficierontplus de la protection

des néonicotinoïdes, lasurveillance de l’altise

est donc nécessaire dèsla levée de la culture.

Photo: www.kuhn.com

LUTTE CONTRE LES ALTISES Les semis de colza de cet automne seront les premiersdepuis l’introduction du moratoire sur l’utilisation des néonicotinoïdes pour le traite-ment des semences de colza. Cette décision signe la fin de la protection systémique des cultures contre les ravageurs d’automne. Un contrôle régulier des cultures seranécessaire pour décider d’une éventuelle intervention.

Nouvelle ère pour les colzas

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REVUE UFA · 7-8 2014 49

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

Les attaques impor -tantes de la grosse

altise au stadecotylédon peuvent

détruire une culture de colza.

Photo: www.gembloux.ulg.ac.be

rapport aux pieds sains. Les attaques delarves de grosses altises engendrent desmaturités irrégulières et des baisses derendement. Dans ses premiers stadesde développement, le colza est particu-lièrement sensible aux morsures desadultes qui peuvent détruire totale-ment une culture. La première mesurepréventive réside dans un semis pré-coce, avant le début septembre. Un dé-marrage rapide de la culture permet aucolza d’atteindre un stade plus avancéau moment du vol des altises, ce qui ré-duit l’impact des morsures. Attentiontoutefois à ne pas semer trop tôt. Lescolzas ne devraient pas entrer en mon-taison à l’automne. La date de semis estun compromis entre résistance face auxaltises et à l’hivernage.

Lutte directe Actuellement, aucunproduit n’est homologué pour la luttedirecte contre les larves de la grosse al-tise. La stratégie consiste donc à inter-venir sur la population d’adultes pré-

sents dans les parcelles. Au stade 10(cotylédons totalement étalés), le seuild’intervention est atteint quand 50%des plantes présentent des morsures.Au stade 15 (5 feuilles étalées), 80%des plantes doivent présenter des mor-sures pour justifier une intervention. EnPER, l’intervention chimique contre lagrosse altise nécessite une autorisationde la station cantonale.

Restes de semences Le moratoiresur les néonicotinoïdes interdit l’utilisa-tion de semences traitées avec de l’imi-daclopride (gaucho, etc.), de la clothia-nidine (Poncho, Smaragd, etc.) ou duthiamethoxame (Actara, Cruiser, Flags-hip etc.). Les restes de semences de l’an-née dernière dont l’enrobage contien-drait ces produits ne peuvent plus êtreutilisés et doivent être détruits. Il a déjàété annoncé que des contrôles allaientêtre menés pour attester du respect dece moratoire à fort caractère émotionnelauprès de la population.

En bref Le moratoire sur l’utilisationdes néonicotinoïdes prive les colzas dela protection systémique contre les at-taques des altises. Les mesures préven-tives comme le semis précoce et unebonne croissance de la culture sont ansinécessaires. Un contrôle régulier descultures est aussi préconisé pour inter-venir à temps en cas d’attaque du rava-geur. Les seuils d’intervention sont at-teints quand 50% des plantes présen-tent des morsures au stade 10 (cotylé-dons totalement étalés) et que 80% desplantes affichent des morsures au stade15 (5 feuilles étalées). En PER, les ap-plications d’insecticides exigent une au-torisation de la station phytosanitairecantonale. Il est interdit d’utiliser lesrestes de semences traitées des annéesprécédentes. Ceux-ci doivent être dé-truits ou stockés en attendant uneéventuelle levée du moratoire dansdeux ans. �

Page 50: Revue UFA 07-08/2014

50 7-8 2014 · REVUE UFA

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Repousse de céréales

Altise – réduction de la pontePER*: 80% des plantes avec des morsures

Nécrose du collet/Phoma

Grosse altise: lescontrôles des attaquesdoivent se faire dès la levée des jeunesplantes de colza.

Stade StadeMesures Semis Levée Cotylédons 4 feuilles 6 – 8 feuilles

* Suivre les règlements cantonaux en matière d’autorisations spéciales

Mesures de protection des plantes à l’automne

Les repousses de céréales dans lescolzas constituent un sujet qui gagneen importance. Les nouveaux sys-tèmes culturaux (procédés à court ter-me et sans labour) favorisent la levéede céréales dans les cultures sui-vantes. Pour des raisons d’hygiène(piétin-verse), les repousses de cé-réales ne devraient pas survivre à l’hi-ver pour que le blé puisse démarrersans maladie du pied l’automne sui-vant. Un déchaumage répété après lesmoissons demande du temps et nesuffit généralement pas à faire germertous les grains perdus avant le semisdu colza. Il est donc souvent néces-saire d’appliquer un herbicide avecune action antigraminée (Select0.5– 1.0 l/ha + Gondor 0.5 l/ ha). Il estrecommandé de réaliser cette inter-vention tôt et de la combiner avecune autre application comme la luttecontre les altises (Talstar SC 2 dl/ha)ou un fongicide préventif contre lanécrose du collet (Fezan 1.0 l/ha).

Pour les semis de colza à venir, les se-mences ne seront plus traitées contrel’altise. Nous nous trouvons devant unnouveau défi et les questions suivantesdoivent encore trouver des réponses:• Comment va se dérouler la levée des

nouveaux colzas sans protectioncontre les altises?

• Y a-t-il toujours des attaques d’altiseset quand?

Nous ne connaissons plus les dégâts del’altise sur les jeunes plantes de colza.Jusqu’ici, c’était facile: le colza était se-mé et l’effet insecticide de l’enrobagedurait plus ou moins longtemps, maisau moins jusqu’au stade 4 feuilles. Uneéventuelle lutte contre les altises n’in-tervenait pas avant la fin septembre,soit juste avant la ponte, pour minimi-ser les dégâts causés par les larves pen-dant l’hiver.

Aujourd’hui, les semis de colza sansprotection contre les altises exigent denouvelles mesures. Le colza qui lèvepeut déjà être la cible d’attaques d’al-tises, comme les betteraves non traitées.En cas de sécheresse, la croissance ducolza est ralentie, ce qui augmente lerisque d’attaque. L’absence de «diver-sion» (adventices) engendrée par l’appli-

Altise: comment procéder?Repousses de céréales dans les colzas: situation sous contrôle?

cation d’herbicide en prélevée, commeelle est pratiquée habituellement, con-centre les altises sur les jeunes poussesde colza. Les betteraviers savent que lesaltises affectionnent particulièrement lescrucifères; ils profitent d’ailleurs de cesplantes pour détourner l’altise des bet-teraves.

La nouvelle situation découlant del’absence de traitement des semencesexige une attention particulière: les pre-miers contrôles des attaques d’altisesdoivent se faire dès les premiers joursqui suivent les semis, lors de la levée ducolza. En cas de hautes températureset/ou de bise, l’activité des altises peutêtre importante et causer de sérieux dé-gâts aux jeunes plantes. Il est ici essen-tiel de pouvoir faire la différence entreles attaques d’altises et de limaces. �

REVUE UFA · 7-8 2014 51

Désherbage

Les repousses de céréales dans les cultures de colza doivent êtredétruites à l’automne.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

52 7-8 2014 · REVUE UFA

Un tiers de la production alimen-taire mondiale dépend de la polli-nisation par les abeilles ou pard’autres insectes. Que se passerait-

il s’il n’y avait plus d’abeilles? Sans leurpollinisation, il n’y aurait plus de fruitsni de légumes, plus d’herbes ni debaies, et bien sûr, plus de miel. Inverse-ment, les abeilles ont également besoinde l’agriculture. Les différentes culturesagricoles leur offrent d’importantessources de miellée.

L’apiculture en danger En Suisse,la disparition des abeilles n’est pourl’instant pas un problème aussi graveque dans d’autres régions d’Europe ouaux USA. Les essaims bénéficient ici demiellées variées (sources de nourriture),l’agriculture étant pratiquée dans le ca-dre de structures plus petites. Les règlesgérant la rotation des cultures, les sur-faces de compensation écologiques, lesjachères, les haies et les vergers haute-tige ont également un impact favorable.En plus de cela, les abeilles ont à leur

disposition de grandes surfaces de forêt. Pour l’agriculture suisse, la valeur fi-

nancière de la pollinisation par lesabeilles s’élève à plus de CHF 300 mil-lions par an, une prestation qui, jusqu’àce jour, ne coûte rien aux agriculteurs.Sans parler de leur contribution à la bio-diversité, les abeilles sont, d’un point devue économique, le troisième animal derente le plus important du secteur agri-cole suisse, après les bovins et les porcs.Actuellement la Suisse compte

quelque 17000 apiculteurs et près de160000 colonies d’abeilles. La produc-tion de miel avoisine les 2500 tonnespar an, pour une valeur atteignant 50millions de francs. La situation pourraitcependant changer à l’avenir: la mortdes abeilles et le miel contaminé (strep-tomycine contre le feu bactérien) n’en-couragent pas les apiculteurs à s’adon-ner à cette passion très importante pourl’agriculture et la société, mais quis’avère être à peine rentable.

Protéger facilement les abeilles!L’agriculture moderne est également unfacteur qui peut nuire aux abeilles et quivient s’ajouter aux problématiques devarroa et de loque. Le fauchage et l’ap-plication de produits phytosanitairesont un impact négatif sur l’habitat et lesressources alimentaires des insectes. Enrespectant quelques règles, particulière-ment lors du fauchage, les agriculteurscontribueront de fait à la protection desabeilles et à la conservation de la polli-nisation qu’elles opèrent (voir encadré). Les abeilles et les autres insectes bu-

tineurs ont besoin de surfaces fleuriespour vivre. En semant des prairies mel-lifères, des jachères florales ou des ja-chères tournantes, les agriculteurs met-

tent à disposition des insectes degrandes quantité de nutriments de base,pendant la période où il n’y a pas demiellée. La Haute école des sciencesagronomiques, forestières et alimen-taires (HAFL) a collaboré avec les apicul-teurs, les organisations agricoles et fe-naco pour développer un mélange desemences de prairie mellifère très pro-metteur. Divers essais ont démontréqu’une prairie mellifère abritait environ5 fois plus d’abeilles qu’une jachère flo-rale. Ce mélange de semences, ainsi qued’autres, également adéquats, sont dé-crits en détail dans l’assortiment choisi2014 de Semences UFA.

Création d’un centre de compé-tences apicoles En créant un cen-tre de compétences apicoles, le groupefenaco-Landi contribue à favoriser lapollinisation. «Dans de nombreuses cultures, la

pollinisation est un important facteur deproduction qui, jusqu’à maintenant,était gratuit», affirme Kaspar Stiefel, di-

Etiquette des sachetsde semences quicontiennent desplantes attirantes pourles abeilles.

LES ABEILLES sont des animaux de rente importants à cause de leur travail de pollinisation. Cependant, depuis quelques années, elles rencontrent divers problèmes.Par des mesures simples, l’agriculture peut contribuer à leur protection.

L’apiculture et l’agriculture ontbesoin l’une de l’autre

Fauchage préservant les abeilles• Si aucune abeille ne se trouve dans lechamp, on peut faucher sansproblème.

• S’il y a plus de 0.5 abeille /m², il fautéviter de faucher avec des faucheuses-conditionneuses ou des broyeuses.

• S’il y a plus de 2 abeilles /m², il fautrenoncer à employer une faucheuserotative.

• Si possible, utiliser des faucheusessans conditionneur.

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REVUE UFA · 7-8 2014 53

PRODUCTION VÉGÉTALE

recteur de ce centre de compétence ausite de Semences UFA à Winterthur(ZH). Deux entités spécifiques ont étécréées pour garantir la pollinisation surle long terme et en faire bénéficier ainsil’agriculture suisse. Il s’agit d’une partdu centre de compétence «Pollinisa-tion», à titre de complément à l’offre deconseil de Semences UFA, et d’autrepart, d’une gamme de produits à l’at-tention des apiculteurs, et plus particu-lièrement, des apiculteurs qui utilisentdes ruches modernes.

Perspectives L’agriculture et l’api-culture ont besoin l’une de l’autre etsont étroitement liées. A l’avenir, le déficonsistera à stimuler les relations entreles apiculteurs et les agriculteurs. Dansce contexte, les agriculteurs doivent êtreconscients du fait que la production vé-gétale tire un grand bénéfice du travailde pollinisation effectué par les abeilles.C’est la raison pour laquelle les traite-ments phytosanitaires et les travaux defauchage doivent être effectués de lamanière la plus judicieuse possible, et defaçon favorable aux abeilles. Les apicul-teurs doivent quant à eux faire preuve decompréhension envers l’agriculture mo-derne et productive: elle permet de pro-duire le pain et le beurre que l’on trouvesous le délicieux miel suisse! �

Kaspar Stiefel,directeur du centre decompétence apicole,

vérifie les ruches.

Arboriculture sans abeilles? Impossible. A gauche: Les pommes complètement pollinisées sont grosses et régulières. A droite: Cette pomme, mal pollinisée, est plus petite et asymétrique.

Auteure Anna Steindl, Revue UFA,8401 Winterthour

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PRODUCTION VÉGÉTALE

HanspeterHug

54 7-8 2014 · REVUE UFA

Contrairement à toutes les autrescultures, les prairies artificielles sontcomposées de plusieurs espèces.Plus la pairie devra durer dans le

temps (durée d’exploitation), plus sacomposition devient un facteur impor-tant puisque seules les espèces qui ren-contreront les conditions de croissancequi leur conviennent s’établiront dura-blement. Une prairie performante peutatteindre des rendements importantsmême dans les situations moins favora-bles, pour autant qu’elle soit composéed’espèces adaptées. En production four-ragère, un ray-grass riche en sucre, di-geste et productif est particulièrementimportant, et c’est précisément ces ray-grass qui posent les exigences les plusélevées quant au site et à l’exploitation.• Climat: un climat humide, une expo-sition ensoleillée, sans longue couver-ture neigeuse. Alors que le ray-grassitalien a besoin d’une températureannuelle moyenne minimale de 8 à

9°C, les exigences du ray-grass an-glais, selon la variété et la précocité,varient entre 6.5 et 9°C. Les exposi-tions extrêmes (vignobles) sont aussiinadaptées au ray-grass que les en-droits ombragés ou les versants norddes montagnes.

• Régime hydrique: 900 à 1200mm depluie bien répartie sont idéaux pourle ray-grass. Les sites avec une eaustagnante ou un sol superficiel neconviennent pas au ray-grass. Il estaussi sensible à la sécheresse estivale.

• Type de sol: les sols bruns mi-lourdset grumeleux sont idéaux. Attention:le ray-grass ne tolère aucun tassementdu sol qui pourrait avoir pour originela culture précédente, le travail du solpour le semis ou les passages des ma-chines lors des travaux de récolte oude fertilisation.

• Eléments nutritifs: le ray-grass a be-soin d’un approvisionnement riche etéquilibré en azote, phosphore et po-

tasse. L’azote devrait être disponiblependant toute l’année. Le ray-grassmet très bien en valeur les engrais deferme.

• Utilisation: Le ray-grass italien ne de-vrait être fauché qu’au maximum 5fois, il est aussi important de le laissers’égrainer tous les deux ans pendantl’été pour pérenniser la culture. Leray-grass anglais, grâce à son impor-tant tallage, forme des gazons trèsdenses qui conviennent très bien à lapâture. Il est possible de le faucher oude le pâturer à intervalle régulier.

• Altitude: Dans les endroits doux, leray-gras pousse jusqu’à une altitudede 1000m, alors que dans les sitesplus rigoureux, ombragés avec unecouverture neigeuse importante, il nedépasse pas 700m.

Choix en fonction du moment derécolte Les exploitations grandissentrégulièrement et les troupeaux sont tou-

LE SEMIS ET L’EXPLOITATION DES PRAIRIES ARTIFICIELLES exigent un certain savoir-faire de la part des agriculteurs. Il est important de tenir compte de facteurscomme le type de sol, le moment de fauche, l’utilisation ou la forme d’exploitation. Une attention particulière doit être portée au choix d’un mélange adapté à la parcelleafin d’atteindre des rendements importants et une bonne qualité de la récolte.

L’importance du mélange

Tableau: Espèces sélectionnées pour la production fourragèreEspèce Type Pérennité Valeur fourragère Caractéristiques et utilisationPâturin des prés gazonnante bonne bonne Pâture sur les parcelles humides ou sèchesCrételle des prés gazonnante bonne moyenne à bonne Pâture aussi en altitudeFétuque rouge gazonnante bonne moyenne à bonne En cas de forte présence, elle indique un manque

(seul. var. sélect.) de nutrimentsDactyle port érigé bonne bonne Doit être fauché souvent, très haut rendementFléole port érigé bonne moyenne Important rendement au printemps,

croissance plus faible en étéFétuque des prés port érigé moyenne bonne Faible concurrence, partenaire idéal dans les mélangesFétuque élevée port érigé bonne bonne Nouvelle variétés avantageuses,

(seul. var. sélect.) très résitante à la sécheresseVulpin des prés gazonnante bonne bonne Graminée de fauche très précoce

En été, riche en feuilles, rendement très importantAvoine jaunâtre port érigé bonne bonne Pour le foin sur les sites séchardsTrèfle blanc gazonnante bonne très bonne A besoin d’eau , faible rendement,

très appétantTrèfle violet racine pivotante faible bonne Rendements élevés, peu adapté au fanageLuzerne racine pivotante faible bonne Très résistant à la sécheresse, très haut rendements,

exigences élevées quant au sol et à l’exploitation

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REVUE UFA · 7-8 2014 55

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur HanspeterHug, Semences UFA, 8401 Winterthour,www.ufasamen.ch

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jours plus importants, la part des four-rages verts récoltés quotidiennementpour l’affourragement baisse et les prai-ries artificielles sont de plus en plus sou-vent ensilées. Alors que les silos-toursdisposent d’une certaine flexibilitéquant au moment de la récolte, les silostranchée demandent, dans la mesure dupossible, de récolter toute la surfacefourragère d’un coup. Une récolte éche-lonnée engendre en effet des travaux decouverture trop importants pour être ré-pétés. Il est donc nécessaire de faire descompromis quant à la date de fauche.Des mélanges fauchés trop tôt ou troptard n’apportent pas de rendements op-timaux. Des fauches mal positionnéesoccasionnent des sur- ou sous-utilisa-tion de certaines espèces: des trous, quiseront par la suite colonisés par desbouche-trous de faible valeur fourra-gère, se forment. Il en résulte des pertesde rendement et de qualité. Les mé-langes à croissance rapide à base de ray-grass italien (200) ont une date defauche un peu plus précoce que les mé-langes plus durables (300 et 400). Il estdonc conseillé d’adapter la précocité dela prairie artificielle en fonction de laparcelle afin de pouvoir ensiler toute lasurface en même temps et au bon stade.Le principe est de semer les mélangesles plus tardifs sur les parcelles les mieuxexposées et des mélanges précoces surles parcelles moins bien exposées.

Choix du mélange selon la par-celle Chaque espèce a ses exigencespropres quant au site. Seules les espècesles mieux adaptées donnent les rende-ments les plus importants. Plus la par-celle est ensoleillée et sécharde, plus lesplantes fourragères doivent avoir des ra-cines profondes et résister à la séche-resse. Pour de telles parcelles, les es-pèces à port érigé, luzerne, trèfle violet(voir tableau), sont préférables. À l’in-verse, dans les parcelles humides et om-bragées, les espèces à enracinement su-perficiel apportent de bons rendements.Le vulpin des prés est la graminée jokerabsolue. Il ne se plaît pas que dans lesstations humides et ombragées, maisaussi sur les parcelles ensoleillées etsèches, pour autant que le sol soit pro-fond et riche en argile. Le ray-grass at-teint ses limites beaucoup plus rapide-ment. Lors du choix d’un mélange à

base de ray-grass, la compatibilité de laparcelle et de cette graminée doit êtreétudiée attentivement.

Choix du mélange en fonction del’utilisation L’ensilage ou le fanagede la prairie est un critère importantdans le choix du mélange. Mais un desparamètres les plus importants est de sa-voir si la prairie sera pâturée. Des grami-nées destinées à être pâturées doiventprésenter une bonne résistance à l’enso-leillement et à la sécheresse, mais aussià l’ombre et à l’humidité. Des compro-mis sont donc nécessaires. Si une par-celle humide doit être pâturée, il ne fautpas opter pour le vulpin des prés. Pourles parcelles séchardes, de bonnes expé-riences ont été faites avec la fétuque éle-vée. Avec ces deux espèces, il fadrait en-visager une fauche-pâture de la prairieavec une à deux coupes par année. Cetteutilisation est la seule qui permette detirer le meilleur profit des bonnes condi-tions de la parcelle.

Mélanges Bio? En production four-ragère, le type d’exploitation (bio, PER)n’a aucune importance. En bio, le choixdu mélange joue un rôle encore plus dé-

terminant. Il n’est en effet pas possiblede mettre en œuvre des mesures correc-trices à court terme (engrais minéraux àaction rapide) si la prairie évolue de ma-nière défavorable. Plus la fertilisationazotée est faible, plus la part de trèfledoit être importante. Il ne fait aucunsens de vouloir modifier la compositiondes mélanges pour maintenir une partimportante de graminées qui exige plusd’azote, alors que cet élément est sou-vent limitant sur les exploitations bio. Siun gazon dense est recherché en pro-duction bio, la fertilisation doit aussi êtreadaptée pour répondre à ces exigences.

En bref Plus le choix du mélange estadapté à la parcelle et au type d’exploi-tation, plus les rendements et la qualitésont importants. Le choix d’un mélangeen fonction des potentiels de rende-ment théoriques des différentes espècesapporte moins de rendement. Le ray-grass a les exigences les plus élevéesquant au site et à l’exploitation. Uneévaluation précise de l’aptitude au ray-grass de la parcelle et de ses propriétésa permis à de nombreux agriculteursd’améliorer les rendements de leursprairies. �

Plus la compositiond’un mélange estvariée, plus la capacitéd’adaptation de laprairie est importante.A titre d’exemple, lemélange «UFA QueenGold (photo).

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Identifier suffisamment tôtles problèmes de nombrilPrès de 5% des veaux nouveaux néssont affectés par des infections dunombril. Pour éviter que l’infectionse propage au niveau du ventre, ilest important de procéder à descontrôles réguliers et de réagir vite.Habituellement, le cordon ombilicalsèche après quatre jours environ ettombe après 14 jours. Les infectionsdu nombril se traduisent par un poilterne, une faible consommation defourrage, une température corpo-relle supérieure à 39.5°C ainsi qu’unnombril gonflé et chaud ainsi quedes écoulements purulents. Lesveaux plus âgés (plus de 3-4 se-maines) sont plutôt victimes d’ab-cès. L’hygiène et la propreté au mo-ment de la naissance ainsi qu’auniveau du box de vêlage (ne pas uti-liser de sciure) font partie des prin-cipales mesures de prévention. Lesveaux affectés par ce problème nedoivent pas être élevés.

Distribution plus fréquente?Un essai canadien a montré que lefractionnement de la ration fourra-gère en trois distributions journaliè-res n'a pas augmenté la productivitélaitière des vaches par rapport à unedistribution unique. Contre touteattente, la consommation de matiè-re sèche est restée identique. Parforte chaleur il est toutefois judi-cieux de distribuer deux rations parjour.

Parcours en plein airEn juin, IP-Suisse a informé ses pro-ducteurs qu’à compter du 1er janvier2015, les veaux d’engraissement IP-Suisse devraient bénéficier d’un par-cours extérieur conforme aux pres-criptions SRPA. Actuellement, leslabels accordent un supplément deprix de CHF 0.90/kg PM (T+ et plus)pour les veaux bénéficiant d’une ai-re de sortie extérieure ainsi qu’unsupplément d’environ CHF 0.60 parkg PM dans le cadre des contributi-ons SRPA (soit un total de CHF 1.50par kg de PM).

ne puissent pas être mangés parles chiens de ferme ou d'autresvaches (risque de contaminationet de dissémination)

• Dans la mesure du possible, tenirles chiens éloignés des prairies etdu fourrage

• Protéger le fourrage des rongeurs,car ces derniers peuvent éven-tuellement être aussi des vecteursde la néosporose.

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Des essais récents réalisés àl’étranger proposent de raccourcirla phase de tarissement des vacheshautes performances, dans le butde maintenir la consommation desvaches à un niveau élevé et de mi-nimiser le risque d’un bilan éner-gétique négatif après le vêlage.«Pour un bonne santé de la ma-melle, je considère que raccourcirla période de tarissement est irréa-liste. Ces propositions émanentd’ailleurs de pays où la duréed’utilisation du bétail laitier estnettement plus courte qu’en Suis-se, ce qui n’est pas souhaitable àmes yeux», explique Michèle Bod-mer de la Clinique pour les rumi-nants de l’Université de Berne,dans le cadre de la Newsletter pu-bliée par le Service sanitaire bovin.Actuellement, dans l’élevage bo-

vin, la phase de transition (soit lestrois semaines qui précèdent levêlage jusqu’à environ 30 joursaprès le vêlage) représente unepériode clé. Il convient de veilleraux points suivants: • Eviter l’embonpoint en fin de

lactation. Ne plus tenter de cor-riger la condition durant le ta-rissement.

• Si les composantes de la rationdes vaches taries different decelle des autres animaux, enta-mer un affouragement prepara-toire progressif deux semainesavant le velage (mais et concen-tres).

• Un fourrage appetible (foin ven-tile, etc.) favorise la consomma-tion en debut de lactation. Uti-lisation ciblee d’un additifchoisi.

Tarissement réussipète, il vaut la pleine de faire procé-der, en accord avec le vétérinaire, àdes analyses complémentaires auxanalyses prescrites par la loi (IBR,maladie de Bang et ricket tsio se/coxiellose). Pour ce faire, il faut en-voyer le fœtus, l'arrière-faix et lesang de la vache concernée au labo-ratoire.

En Suisse, si l'on en croit l'Uni-versité de Zurich, le parasite Neos-pora caninum est responsable de25% à 30% des avortements. Envi-ron 90% des animaux testés positifsaux néospores ont été contaminésin utero. Il est possible de prévenirune contamination par les néos-pores de la manière suivante:• Éliminer les arrière-faix et les fœ-

tus avortés de manière à ce qu'ils

Besoins en énergie Les besoins énergétiques des vacheslaitières sont supérieurs à ce quel’on pensait jusqu’ici. Dans le cadred’un essai, l’Institut en sciences ani-males d’Agroscope est arrivé à laconclusion que les vaches qui pâtu-rent ont des besoins énergétiquessupérieurs de 20% à celles qui sontaffouragées à l’étable.

Selon plusieurs études réaliséesà l’étranger, les vaches affouragéesà l’étable ainsi que les vaches quine sont pas en phase de lactationdevraient également bénéficierd’un affouragement plus riche enénergie. Les vaches qui n’ont passuffisamment d’énergie à disposi-tion prélèvent sur leurs réservescorporelles, ce qui peut se traduirepar des problèmes de cétose ainsique par d’autres troubles métabo-liques.

Accidents mortels causéspar des animauxEn Suisse, les animaux causent 26accidents par année. Alors qu’un ac-cident sur 10000 conduit à la mortou à l’invalidité et que dix sur10000 se traduisent par des bles-sures graves, deux à trois personnessuccombent chaque année à des ac-cidents causés par des animaux.

Rechercher les raisons des avortementsPRODUCTION ANIMALE

BRÈVES

Dans une étable laitière, quand plusde 10 % des gestations se terminentpar un avortement, c'est que l'onest en présence d'un problème detroupeau.

Les facteurs suivants peuvent parexemple provoquer un avortement:• Contaminations virales (BVD),

bactériennes (streptocoques, E.Coli, salmonelles, clostridies, etc.)ou dues à d'autres agents patho-gènes (néospores, champignons)

• Carence en sélénium• Malformation• Mycotoxines (produites par les

champignons)• Métaux lourdsUn avortement après plus de troismois de gestation doit être signaléau vétérinaire. Si le problème se ré-

56 7-8 2014 · REVUE UFA

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UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

ALIMENT DU MOISFUTTER DES MONATS

Les essais pratiques ont montré d’excellents résultats

avec UFA 462-3.

UFA 462-3 est un nouvel alimentde préparation à la mise bas, quiraccourcit la durée de mise bas etfavorise ainsi le nombre de porce-lets nés vivants.

Grâce à sa teneur élevée en fi-bres hautement digestibles, UFA462-3 est bien ingéré et maintientle transit intestinal de la truie enfonction. Ainsi, on évite la consti-

pation en fin de gestation et onprévient une prolifération exces-sive de bactéries coliformes, pou-vant déclencher la fièvre de lait.

L’effet positif d’UFA 462-3 sur ladurée et le déroulement de la misebas a été confirmé par les éleveurs.Cet aliment complémentaire richeen fibres remplace 50% de la rationtotale dès le 108ème jour de gesta-tion.

Nouveau: aliment de préparation à la mise bas pour truies

ALIMENT DU MOISUFA 302Aliment pour porcelets – PrestarterRabais Fr. 20.–/100 kg

UFA 305Aliment pour porcelets – NurseryRabais Fr. 15.–/100 kg

UFA 455 BioAliment pour porcelets – BioRabais Fr. 7.–/100 kg

jusqu’au 30.08.2014

ACTIONGratuit un couteau de cavalier HyponaÀ l’achat d’aliments Hypona d’unevaleur minimale de Fr. 300.–

du 28.07. au 27.09.2014

ACTUELCompte marchandise UFACéréales mieux valorisées,jusqu’à 10% de plus que le marché

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OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 7-8 2014 57

Donné dès le 4ème jour de vie, UFA302 Prestarter, améliore la condi-tion des truies et augmente l’in-gestion chez les porcelets. UFA302 contient des nutriments trèsdigestibles et très appétibles, spé-cialement adaptés aux besoins desporcelets sous la mère. La transi-tion vers UFA 304 piccolo com-mence dix jours avant le sevrage.On distribue UFA 304 jusqu’à dixjours après le sevrage.

Le nouvel aliment UFA 305 Nur-sery – en lieu et place d’UFA 302 –

La tendance est toujours auxgrandes portées. Des mesures pra-tiques doivent être mises en place,pour sevrer et vendre un maximumde porcelets.

permet de sevrer précocementtoute la portée. Les porcheries biodisposent de l’aliment UFA 455Bio, qui a largement fait sespreuves.

Adaptation à l’alimentation solide avec UFA 302

UFA 302 Prestarter, UFA 305 Nursery et UFA 455 Bio sont en action dans votre LANDI,jusqu’au 30.08.2014.

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

58 7-8 2014 · REVUE UFA

2

1

…Pascal Rusch, spécialiste de l'aviculture

Investir et optimiser sans relâche

Pascal Rusch, 9242 Oberuzwil

Famille célibataire (fiancé)

Né le 29 janvier 1985

Formation cuisinier, éleveur de volailles avecdiplôme de maîtrise, au Servicetechnique UFA depuis janvier 2013

Hobbies football, marathon, natation, cuisine

Devise «Un service conseil optimal pour une réussite durable.»

Pascal Rusch connaît les multiples fa-cettes de l'aviculture: comment pro-duire des œufs et de la viande, et – ensa qualité de cuisinier qualifié – com-ment les préparer au mieux. Il a travailléplusieurs années comme employé dansune exploitation de ponte. Cette activitél'a tellement fasciné qu'il a décidé d'en-tamer une formation d'éleveur de vo-lailles. Ensuite, il a obtenu son diplômede maîtrise. Puis il a complété son ba-gage dans une exploitation de multipli-

cation. En janvier 2013, il est entréau Service technique UFA Wil,en qualité de spécialiste del'aviculture. Actuellement, ilsuit différents parcs avicolessitués dans les cantons deSt-Gall, Appenzell (Rhodesintérieures et extérieures),Glaris et dans certaines ré-

gions de Schwyz.

Critère principal: le sa-laire horaire Les Eigenmann

font partie des clients de Pascal.Leur exploitation située dans un ca-

dre magnifique, au-dessus d'Arbon,s'est bien développée, en 35 ans. Le dé-but de la production avicole et l'exten-sion du magasin de la ferme, en 2005,comptent parmi les étapes majeures decette évolution.

René Eigenmann a repris le domaineen 2012 et conservé le rythme de sesparents, Bruno et Edith. Ici, on investitet on optimise chaque année. Aux yeuxde l'exploitant, le salaire horaire consti-tue le premier critère d'appréciation desa rentabilité. Il tire ses principaux revenus de la ponte et de la commercia-lisation directe, étroitement liée à lafruiticulture, du maraîchage et de l'en-graissement des veaux.

Une performance de ponte éle-vée René Eigenmann est le premierproducteur de pondeuses Coop Natura-farm à avoir acheté des aliments UFA ausoja du Danube (voir encadré): il utilisede l'UFA 521 pendant les 14 premiersjours, de l'UFA 544 jusqu'à l'âge de 35semaines et ensuite de l'UFA 545. Pourdes motifs d'ordre écologique, René Ei-

genmann est très heureux de pouvoirdisposer d'aliments au soja du Danube.Il n'a constaté aucun changement chezses animaux après sa reconversion(d'Alpstein à UFA). «Financièrement, ils'agit d'un ‹score nul› puisque la haussedes coûts alimentaire à généré une aug-mentation du prix des œufs», expliquel'exploitant. Grâce à une génétique mo-derne, un bon suivi des animaux (4–5contrôles par jour) et une halle optimi-sée, les performances de ponte sont éle-vées. Il n'est pas rare qu'elles se situentencore à plus de 90% lors du change-ment de série.

Un jardin d'hiver étagé Un modede détention approprié et un bon climatsont tout aussi importants qu'une ali-mentation bien adaptée aux besoins desanimaux. Bien que les manuels pédago-giques n'en fassent pas mention, l'éta-gement du jardin d'hiver a permis de ré-duire considérablement le picage: «Lespoules ont davantage de possibilités defuir l'agressivité de leurs semblables etde se protéger», précise René. L'incon-

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Famille Eigenmann, Berg (SG)

«Nous avons de bonnesexpériences avec

l'assortiment de soja duDanube d'UFA»

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REVUE UFA · 7-8 2014 59

4

3

5

6

vénient de ce modèle est que son net-toyage représente beaucoup de travail.

Une nébulisation à haute pres-sion Les volailles ne transpirent pas.En cas de forte chaleur, elles respirent parle bec. Mais si cette respiration bec ou-vert dure trop longtemps, le CO2 s'accu-mule dans leur organisme et peut rapide-ment entraîner leur mort. Pour réguler latempérature sous le toit, lorsqu'il fait trèschaud, la famille Eigenmann a installéune nébulisation à haute pression. Bienque ce dispositif ne soit nécessaire quecertains jours, l'exploitant est heureuxd'avoir sous la main cette possibilité derefroidissement si facile à monter. Qui apar ailleurs un effet secondaire bien utilepuisque les gouttelettes d'eau captent lapoussière: les œufs restent plus propres.Cela dit, si l'air est déjà saturé d'humi-dité, on ne doit pas encore nébuliser de

l'eau. «Sinon, la litière devient trop hu-mide», remarque René Eigenmann.

Epandeur à compost De la litièreau fumier: l'exploitation Eigenmannvient d'acheter un épandeur à compostqui lui permet de répartir encore plus finement et plus largement (20m) le fu-mier de volaille sur ses prairies. «Je suisenchanté du résultat», déclare Eigen-mann qui épand chaque fois 3 à 4t defientes par hectare. Lorsque les tempé-ratures grimpent, il est important de ré-pandre le fumier le plus vite possibleaprès la fauche pour éviter les brûlures.Selon René Eigenmann, il suffit d'unpeu de pluie après l'épandage pour qu'ilsoit à nouveau possible de pâturer aprèsseulement deux semaines.

«Feedcar» La production de lait(pour le fromage d'Appenzell) est une

Premier producteur utilisant dusoja du Danube René Eigenmann aété le premier producteur d'œufs CoopNaturafarm (CNf) à nourrir ses pon-deuses avec l'assortiment UFA à base desoja du Danube. D'autres l'ont suivi, de-puis. Leurs expériences sont très posi-tives. Depuis l'été 2014, Coop utiliseaussi du soja du Danube dans l'engrais-sement des volailles CNf.

Pour ses clients, UFA veille aussi bienà la rentabilité (qualité, prix, conseils, li-vraisons etc.) qu'aux aspects écolo-

giques (bilan énergé-tique, optimisation dela logistique etc.). UFAsoutient les objectifs du

Réseau suisse pour le soja issu d'uneproduction responsable, en utilisantdes produits de soja selon les normesdéfinies par ce réseau. Depuis fin2013 et d'entente avec UFA/fenaco,Coop promeut la culture d'un soja dequalité, exempt d'OGM, dans la ré-gion du Danube – soja destiné à laproduction d'aliments fourragers deprovenance identifiée. Là aussi, nousfournissons une importante contribu-tion à l'initiative européenne en fa-veur d'une meilleure sécurité d'ap-provisionnement en protéines.

1 · Famille Eigen-mann, Berg (SG).

2 · Les étagesprévus dans lejardin d'hiverservent de voies defuite; ils permettentde réduire le picage.

3 · Deux employés à plein tempstravaillent aumagasin.

4 · Même lesétables à stabula-tion entravéepeuvent êtreconfortables – ici,grâce au matelaschaux-paille.

5 · Le «feedcar» apermis de réduire letemps de travail deune heure par jour.

Profil de l’exploitation

René et Sandra Eigenmann, avec Anja (5 ans), Sabrina (3) et Fabian (1),9305 Berg

Surface utile: 14ha, zone de plaine,450m d'altitude

Cheptels: 25 vaches Holstein, 5000 pondeuses

Cultures: 1.5ha vergers, 20a légumes,prairies et pâtures

Particularités: vente directe et localévènements

Main-d'œuvre: le couple d'exploitants,les parents Bruno et Edith Eigenmann, 2 employés à plein temps au magasin,1 stagiaire, 1–2 apprentis, 1 vendeuse à temps partiel pour le stand dumarché paysan

grande source de satisfactions pour l'ex-ploitant. Mais pour des motifs d'ordreéconomique, il tient à minimaliser lacharge de travail que cette activité re-présente. En 2012, il a modernisé l'éta-ble (stabulation entravée) construite en1984. On a démantelé beaucoup de feret aménagé un matelas chaux-paillepour augmenter la liberté de mouve-ment et le confort des vaches. La distri-bution du concentré est désormais au-tomatisée; elle a lieu neuf fois par jourgrâce à un «feedcar». Deux fois par jour,un interrupteur manuel déclenche leremplissage (trois vis sans fin) du conte-neur du «feedcar». «Nos expériencessont très bonnes», apprécie René Eigen-mann. La production laitière se chiffre àquelque 10200kg par vache. Avec le«feedcar», la famille Eigenmann écono-mise environ une heure de travail quo-tidien, par rapport à avant. La ration secompose d'herbe et de foin/regain,complétés par un mélange «maison», del'UFA-Speciflor, de l'UFA 173 F (démar-rage) et de l'UFA-Ketonex (démarrage),donnés au «feedcar». �

6 · L'exploitationEigenmannparticipe, à titre desite de référence, àl'année internatio-nale de l'agriculturefamiliale décrétéepar l'ONU.

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SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseillers UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

60 7-8 2014 · REVUE UFA

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

Famille Hunziker,Monts-de-Pully (VD).

Hypona, doté d'un cure-pied. Ce produit de qua-lité suisse, signé Victori-nox, est en acier inoxydable; sespoignées solides sont en poly-propylène. Fiabilité et longévitégaranties!

manque d’appétit. «L’affouragementglobal des parturientes avec des tran-sitions alimentaires adéquates resteprimordial, mais UFA Kuh-kick appor-te une impulsion supplémentaire audémarrage et remplace nettement lesapports compliqués de propylène gly-col», conclut Fabien.

A côté des travaux de la ferme, Mé-lanie accueille sur l’exploitation deuxjours par semaine les élèves des écolesprimaires de la ville de Lausanne pourune expérience inoubliable.

de 600000 kilos de lait fournis à Pro-lait.

La production animale est sacréedans la famille Hunziker, et par consé-quent le confort et à la santé des va-ches sont primordiaux. «Le lancementdu nouveau produit UFA Kuh-kick,m’a fortement interpellé et je l’ai testéd’entente avec mon technicien» expli-que Fabien, qui a adopté un apportsystématique d’une demi cartouched’UFA Kuh-kick au vêlage et d’un se-cond apport facultatif lorsque la vache

Nouveau guide techniqueLe nouveau guide techniqueUFA contient toutes lesdonnées essentielles pouroptimiser l'affouragement desvaches allaitantes. Les intéressésy trouveront aussi un voletparticulièrement détaillé, con -sacré à l'alimentation des veaux.L'assortiment d'aliments UFAexempts de soja y est présentéde manière claire.

Les meuniers nedorment pas!Une nouvelle vidéo nous pré -sente la profession captivantede meunier ou meunière tellequ'on l'exerce chez UFA, àl'aide d'une technologie ultra -moderne: www.meunier.ch(Müller Tiernahrung). Le film aété tourné à l'usine Biblis UFA,par l'association Schweizeri-scher Verein Arbeitswelt Müller.

Votre photo pour le calendrier HyponaAdressez votre meilleure photode chevaux à [email protected], d'ici fin juillet! Avec unpeu de chance, elle paraîtradans le calendrier Hypona2015. Critères: formathorizontal, au moins 3000pixels. La préférence seradonnée aux chevaux en travail(montés, attelés) ou auxjuments suitées. Indiquez votreadresse postale.

Une expérience réussie avec UFA Kuh-kick

Gratuit: un couteau de cavalier L'assortiment Hypona se caractérisepar ses formules éprouvées, conçuespour toutes les situations, sa saveur etses structures qui favorisent unebonne ingestion. Nous l'avons récem-ment complété par l'aliment Hypona791-5 Sensitive (photo) sans gluten nimélasse.

A l'achat d'aliments Hypona d'unevaleur de Fr. 300.– et sur présentationd'un bon, votre LANDI vous remettragratuitement un couteau de cavalier

La famille Hunziker exploite un do-maine d’environ 90ha sur la com-mune des Monts-de-Pully dans lecanton de Vaud. A côté des 30 hec-tares destinés à la production de cé-réales; soit blé panifiable, orge, triti-cale, colza et pois protéagineux;Ernest Hunziker et son fils Fabienconsacrent le reste de leur surface à laproduction de fourrages pour le bétaillaitier. Une nouvelle stabulation libreaccueille 70 vaches laitières de la raceHolstein pour un droit de production

Gratuit: un couteau de cavalier Hypona, à l'achat d'aliments Hypona

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Hypona

Page 61: Revue UFA 07-08/2014

La pâture mixte réduitnettement la pression liéeaux versLe fait d’alterner la pâture des chè-vres et des bovins contribue forte-ment à réduire la pression liée auxparasites comme l’a confirmé un es-sai effectué par la faculté Vetsuissede Berne. Cet essai s’est déroulé en-tre mai et octobre 2013 sur un pâ-turage d’estivage (à 1240m d’alti-tude), au-dessus de Visp (VS). Legroupe «Solo» était exclusivementcomposé de chèvres, le groupe«Mix» étant quant à lui composé dechèvres et de vaches d’Hérens.D’une manière générale, les chèvresdu groupe «Solo» étaient soumises àune pression trois fois plus élevée ence qui concerne les œufs de vers in-testinaux. Chez les chèvres, les versrouges intestinaux, soit l’espèce devers la plus dangereuse, étaient net-tement plus rares au niveau dugroupe «Mix» (18%) qu’au niveaudu groupe «Solo» (44%).

Analyse de l'haptoglobinebientôt sur le marché La condition physique, le temps derepos et le statut sanitaire desvaches laitières peuvent êtreanalysés grâce à trois méthodesmodernes qui permettent d'évaluerleurs aptitudes zootechniques.L'indice de condition physique desvaches (BCS) peut être enregistréautomatiquement par des tech-niques d'imagerie. Par ailleurs, lesanalyses actuelles de la progesté-rone du lait donnent des indica-tions fiables sur le temps de reposbiologique et le succès de l'insémi-nation. Enfin, une nouvelleméthode devrait bientôt faire sonapparition sur le marché: l'analysede l'haptoglobine du lait quidevrait donner des indications surl'état de santé des vaches.

Au frais avant l'inséminationLes vaches ne doivent pas avoir tropchaud, notamment durant la pé-riode précédant l'insémination. Uneétude de l'Université libre de Berlina montré que des vaches soumises àun stress thermique 21 jours avantl'insémination présentaient un tauxde gestation inférieur de 61 % à ce-lui de vaches gardées à des tempé-ratures normales.

Baisse de la consommationd'eau avant les chaleursUne étude de l'Université de Gies-sen (Allemagne) a montré que lesvaches boivent nettement moinsjuste avant de tomber en chaleur. Lamesure électronique de la consom-mation d'eau a permis de trouver unnouvel indicateur utile à la gestionde la santé et de la fertilité.

Vaccin contre la métriteUn vaccin contre la métrite (inflam-mation aiguë de l'utérus) affectantles vaches a été testé avec succèsdans une étude réalisée à la CornellUniversity (New York). Le risque demétrite a été réduit de 83% parl’utilisation d’un vaccin obtenu àpartir de bactéries tuées. La vaccina-tion s’est avérée payante grâce à uneamélioration de la fertilité (vachesportant plus rapidement).

Nouvelles mesures contres la bactérie Campylobacter

En cas de diarrhée due à la bactérieCampylobacter, la principale sourcede contamination est la viande cruede volaille. Selon une nouvelleétude, c’est surtout la consomma-tion de fondue à la viande (p. ex. fon-due chinoise) qui accentue le risque.

Des mesures simples d'hygiènepermettent de réduire le risque d'in-fection. Pour faire une fondue à laviande, on peut par exemple utiliseruniquement de la viande congeléeet prévoir une assiette à part pour laviande crue, ce qui limite le risquede contamination. D'une manièregénérale, il faudrait respecter desbonnes conditions d'hygiène lors dela préparation de poulet frais et évi-ter tout contact entre la viande crueet les plats prêts à consommer (ac-

compagnements, salade, etc.). Lesautorités fédérales ont inscrit, aveceffet au 1er janvier 2014, diversesmesures dans la législation sur lesdenrées alimentaires. Une mentionrelative à l'hygiène, destinée auxconsommateurs, doit obligatoire-ment être apposée sur les embal-

lages de volaille fraîche. Les foies devolailles provenant d'un cheptelcontaminé peuvent être vendus uni-quement sous forme congelée. Deplus, la prochaine révision de la lé-gislation prévoit des mesures d'hy-giène supplémentaires dans lesabattoirs. Source: OSAV

En collaboration avec la Commu-nauté de travail des éleveurs bo-vins suisses (CTEBS), la cliniquedes ruminants de la faculté Vet-suisse de Berne, l'AssociationSuisse pour la Santé des Rumi-nants (ASSR) et le Service SanitaireBovin (SSB), l'Office fédéral de lasécurité alimentaire et des affairesvétérinaires (OSAV) a lancé unprojet pilote consistant à mettreen réseau les données sanitairesrelatives au bétail laitier et à ex-clure les risques de doublons lorsde la saisie.

Dans ce contexte, la prioritédoit être donnée au respect de laprotection des données. Le projetpilote doit également permettred'évaluer la plus-value que cettemise en réseau peut offrir aux dé-tenteurs d'animaux, aux vétéri-naires et aux autres parties concer-nées.

Il s'agit dans un premier tempsde rechercher des vétérinairessouhaitant participer à ce projet etsuivre des exploitations affiliées auherd-book (pour plus d'informa-tions, veuillez écrire à [email protected]).

source: OSAV

Projet pilote «Réseau – santédes bovins»

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 7-8 2014 61

Page 62: Revue UFA 07-08/2014

PRODUCTION ANIMALE

BarbaraEichenberger

L’ALIMENT DU MOIS

62 7-8 2014 · REVUE UFA

GerhardAffolter

Pour Hansjörg Kunz, l’appétibilité de l’aliment pré-starter est primordiale.

Hansjörg Kunz propose déjà de l’ali-ment pré-starter UFA 302 à partirdu septième jour de vie. Ce faisant,cela décharge les truies: «Chez

nous, il est rare que nous ayons destruies qui n’ont pas assez de lait»,constate avec satisfaction le producteurde porcelets de Graffenried (cf. encadré).

Entraînement à l’aliment solideAu début, de par leur nature, les porce-lets sont surtout en mesure de digérerle sucre de lait (avec la lactase), la graisse(avec la lipase) et la protéine (avec latrypsine). Ce n’est qu’après environ troissemaines que les enzymes permettant ladigestion de l’amidon et des autres !hydrates de carbone (amylase, maltase)et d’autres protéines (pepsine) entrenten action. Toutefois, si le porcelet

consomme déjà préalablement un ali-ment sec riche en amidon, la sécrétionde ces enzymes est stimulée plus rapi-dement.

Qu’est-ce qu’un bon alimentpré-starter? Pour stimuler effecti-vement cet entraînement aux enzymes,les aliments pré-starter doivent remplircertaines conditions. Ils doivent êtrehautement digestibles (forte proportionde produits laitiers), riches en énergie(16.5 MJ) et appétibles. Chez les jeunesanimaux, des aliments moins bien di-gestibles comme les céréales ou le sojapeuvent provoquer une multiplicationde bactéries indésirables dans le tubedigestif. Vu que les céréales constituentla principale source énergétique dans lasuite de l’élevage, les aliments pré-star-ter contiennent cependant déjà unequantité minimale de maïs ou de blé ex-trudé.

Un goût similaire Parallèlement àl’ingestion d’aliment solide, les porce-lets apprennent à boire de l’eau et s’ha-bituent au goût de l’aliment. C’est pour-quoi il est judicieux d’opter pour unaliment de suite (starter) – à introduireprogressivement une dizaine de joursavant le sevrage – ayant un goût simi-laire à celui du pré-starter. Le mêmeprincipe est valable pour l’aliment d’éle-

vage subséquent, à introduire si possibleseulement une dizaine de jours après lesevrage, afin de réduire le stress lié auchangement de porcherie et d’éviterune chute de la croissance.

Mieux vaut peu que rien du toutDans un essai de la station agronomiqueallemande de Saxe-Anhalt à Iden, on aanalysé la consommation journalièred’un aliment pré-starter à partir de ladeuxième semaine d’allaitement. Le dé-pouillement des résultats de 25 portéesa révélé une ingestion journalièremoyenne de fourrage de 2.9g durant la

ALIMENTATION DES PORCELETS SOUS LA MÈRE Les succédanés de lait ou lesaliments pré-starter fournissent aux porcelets sous la mère de précieux nutriments car ils sont fabriqués à partir des meilleures matières premières. Afin de préparer la digestion des animaux aux aliments solides, il est nécessaire de les «entraîner».

«Les truies ont assez de lait»

UFA 305 pour la nurserieUFA 305 est l’aliment adéquat pour lesporcelets sevrés très tôt. Grâce à sastructure farineuse, cet aliment nurserieest aussi «fluide» que de la poudre de lait. UFA 305 est distribué dans desautomates spécifiques. Voici sespropriétés:

• distribué en complément à UFA 304 piccolo

• permet un sevrage précoce desporcelets bien développés et deportées entières

• alimentation complémentaire desporcelets chétifs au sevrage

• se délaie bien dans l’eau.

Les exploitations bio peuvent utiliser del’UFA 455, qui répond aux directivesbio.

Page 63: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 63

PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

L’aliment pré-starterUFA 302, grâce à sanouvelle structure, esttrès bien consommé. Ilest fabriqué avecménagement sous laforme de granulés de2mm.

consommation individuelle variait trèsfortement (jusqu’à +/– 21.6g). Même sil’ingestion est faible, il est recommandé

deuxième semaine d’allaitement, de12.6g durant la troisième et de 31.6gdurant la quatrième. Toutefois, la

de distribuer un aliment pré-starter,peut-on lire dans un commentaire deMsc. Jelena Kecmann et de Prof. DrMartin Wähner de la haute école d’An-halt à Bernburg. Car grâce à l’alimentpré-starter, les animaux apprennent àmanger, ce qui favorise le développe-ment de leur système digestif. Il en ré-sulte des gains journaliers importantsdurant l’élevage.

L’accoutumance précoce à l’alimenta-tion solide est également judicieuse caren fin de compte, un bon succédané delait ou un nombre de truies plus élevépour nourrir suffisamment tous les por-celets coûtent plus cher.

Différences entre les portéesL’alimentation complémentaire des por-celets a pour objectif de soutenir lesperformances d’élevage des truies.Cette alimentation additionnelle estsurtout importante pour les première etdeuxième portées ainsi qu’à partir de lasixième car à ce moment-là, les truies nedonnent plus assez de lait pour attein-dre le gain journalier visé d’env. 200gau cours de la première semaine d’allai-tement chez les porcelets.

Résumé Vu que les porcelets sous lamère, en raison de leur faible consom-mation, ne peuvent couvrir qu’une par-tie de leurs besoins énergétiques, ilconvient d’accorder la priorité absolueà une alimentation conséquente de lamère (cf. Revue UFA 6/14). Mais une ali-mentation additionnelle précoce desporcelets est également judicieuse. Ils’agit en effet d’habituer le tube digestifdes porcelets à l’aliment solide, de mi-nimiser le risque d’une chute de la crois-sance au sevrage en réduisant le stresset de décharger la truie. �

UFA 302 pré-starter: «une structure idéale»Depuis début mai, le label «Coop Naturafarm» interdit de retirer précocement desporcelets individuels de leur mère et de les élever en nurserie. Hansjörg Kunz gère uneporcherie de 80 truies, 23 places maternité et 280 places d’élevage dans la communautéd’exploitation (CE) Regiofarm, est également concerné par cette mesure. C’est pourquoi,en remplacement de l’aliment de nurserie UFA 305, il utilise désormais l’aliment pré-starter UFA 302. Pour lui, le premier critère de choix est l’appétibilité. Car toutparticulièrement après la troisième jusqu’à la cinquième portée, certaines truies donnenttant de lait que les porcelets ne sont guère tentés de manger de l’aliment additionnel.Par conséquent, ils sont peu enclins à apprendre à manger de l’aliment solide. Leursystème enzymatique ne s’accoutume donc que tardivement à l’aliment solide, ce quipeut entraîner un stress au sevrage et une chute de la croissance.

Pour Hansjörg Kunz, il est primordial que les porcelets ingèrent leur dose de colostrumaprès la naissance. Dans ce contexte, les animaux les plus faibles sont assistés. Durant lapremière semaine de vie déjà, le chef d’exploitation distribue également de la terre àfouiller et du Fresta-Gel (dans des coupelles). A partir du septième jour de vie environ,l’UFA 302 est mélangé avec la terre à fouiller. «La nouvelle structure de cet aliment pré-starter est idéale», commente l’éleveur à propos de cet aliment d’acclimatation en petitsgranulés. Selon lui, il est très rare que les truies n’aient pas assez de lait. Afin depermettre une transition en douceur, les aliments phasiques sont distribués conjointe-ment en suivant les recommandations. En outre, une grande attention est accordée àconserver le même goût et au maintien d’un système immunitaire efficace. Après UFA302 Prestarter, le chef d’exploitation passe donc à l’aliment starter UFA 304 piccolo puisà UFA 313-6 (qui contiennent tous des matières actives «intelligentes»). Hansjörg Kunzinvestit en faveur de la qualité de ses gorets d’engraissement. Ce faisant, la porcheriedes gorets a entièrement été rénovée. «Ce sont les gorets vendus, et non pas les goretssevrés qui sont décisifs», explique-t-il. Les parois de cette porcherie ont été isolées et lesystème d’aération a été amélioré afin d’obtenir un meilleur taux de renouvellement del’air. Cela a permis d’augmenter massivement les performances des gorets alors que lespertes ont nettement diminué. La vaccination contre les lawsonias a également eu uneffet positif, même si aucun symptôme manifeste ne s’était déclaré. Les cochettes sontachetées à un âge de 160 à 180 jours et sont nourries depuis quelque temps avecl’aliment de conditionnement UFA 467. «Depuis lors, les cochettes se développentnettement mieux; la fertilité et la longévité ont connu une amélioration sensible»,constate Hansjörg Kunz avec satisfaction.

La porcherie des gorets a été transformée ainsi (à gauche = avant, à droite = après).

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

Auteurs Dr Barbara Eichenberger,Cheffe du ressort Recherche & Essais,UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee

Gerhard Affolter, Spécialiste de porcs auservice technique UFA, 3052 Zollikofenwww.ufa.ch

Rabais UFA 302 Prestarter, UFA 305 et UFA 455 Bio sont disponibles avec un rabais jusqu’au 30 août 2014. Plusd’infos dans «UFA Actuel».

Page 64: Revue UFA 07-08/2014

64 7-8 2014 · REVUE UFA

Waage, digital,Wiegebereich min. 1 t,Plattform oderWiegebalken� 078 832 95 30

Glockentreichel;Klauenstand� 079 740 36 69

Tandemkipper oderEinachs-3-Seitenkip-per, occ., kein LKW� 079 278 45 31

Hackbürste Bärtschi� 079 530 26 85

Tandem-3-Seiten -kipper oder Einachs-3-Seitenkipper� 079 278 45 31

Kartoffelsetzkörper,mit oder ohneGrundrahmen� 077 492 51 10

Busatis Mähwerk zuAebi Terratrac� 079 748 30 57

Klauenstand; Milch-kannen; Dünger -streuer; Motorgarette� 079 710 36 69

Bandeingraser, zuRapid 507� 076 476 62 26

Occ. Reifen für IHC633, 16.9 x 28, oderFelgen 30� 055 210 10 07 oder� 079 613 56 19

Zubringerband Gummi,3 m, mit Motor� 062 723 23 04

Kreiselegge Toronado,2.5 m� 078 801 94 53

Tandemkipper� 044 935 19 70

Spülbecken, Chrom-stahl, gross � 078 867 60 78

FutteraufbereiterKnicker, im Heck 3-Punkt, in gutemZustand� 079 204 66 82

Obstwagen Dechenrei-ter, in gutem Zustand� 071 393 26 79

Futtersilo Email, zumDemontieren, vorzugs-weise ohne Fräse,Inhalt ab 350 m³� 079 376 76 85

Einhänge-Frontge-wichte, passend zuFendt, 32 kg pro Stk.,Region ZH-Weinland� 079 516 14 92

Aebi AM 70, mit oderohne Ausleger undBalken� 079 340 06 65

Stachelketten, fürNokia 600/50-22.5,guter Zustand� 062 391 41 46

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Motormäher Rapid505, mit Band -eingraser, kann auchdefekt sein, oder auchEinzelteile� 077 423 03 28

Doppelräder Schaad,11.2 x 48 � 078 639 54 55

Pneu, 480 / 70 x 24,ca. 30-50 % Profil� 079 720 11 20

Düngerstreuer, occ.,für 3-Punkt, Kt. BE undangrenzend� 079 612 34 78

Gülleverteiler,mechanisch, mitPrallteller und Weit-wurfdüse, ev. Hadorn� 079 790 91 41

Traktor Bührer,Tractospeed 465, 475� 052 763 38 97

Töffli, für 14 jährigerBaurenbub, Zustandund Marke egal, mitoder ohne Ausweis� 079 673 58 66

Deckel mit Loch fürHubersilo, 3 m Ø� 078 600 70 20 oder� 041 787 13 39

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Bourse aux bonnes affairesSuite dela page 50

TECHNIQUEAGRICOLErecherche

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Page 65: Revue UFA 07-08/2014

Pertes de porcelets«Le progrès d’élevage réalisé dans lecadre de l’élevage de noyau bénéfi-cie à la production de porceletsd’engraissement» explique AndreasHofer (Suisag), sur la base d’uneanalyse détaillée. La taille des por-tées à la naissance n’augmente plusbeaucoup. Les pertes de porceletsallaités ont par contre tendance àbaisser. Les truies F1 (Primera) «pro-duisent» plus et plus longtemps queles truies Grand porc blanc.

BEA 2014: concours UFALors du concours UFA organisé cetteannée dans le cadre de la BEA àBerne, les dix premiers prix ont étédécernés à: 1. Patrick Allemann,Welchsenrohr (bons Reka de CHF400.–) ; 2. Ruth Hegg, St.Ursen (bond’aliment de CHF 200.–); 3. RudolfBerchtold, Alchenstorf (bon d’affou-ragement de CHF 100.–); 4 . RolandGerber, Signau (set de coupe de CHF30.–); 5. Corinne Tüscher, Richigen(idem); 6. Franz Braun, Lützelflüh(couteau de poche); 7. MathyasKehrli, Innertkirchen (idem); 8. Mé-line Schwab, Lignières (6 tassesd’une valeur de CHF 20.–); 9. Mo-nika Mühlethaler, Bollodingen(idem); 10. Tamara Marschall, Neue-negg (idem). Sincères félicitations!

Chauffer moins durant la nuit?Un essai réalisé aux États-Unis a per-mis d'économiser 30% de combus-tible et 20% d'électricité dans l'éle-vage des porcelets en réduisant latempérature de la porcherie de 6°Cdurant la nuit (19 h à 7 h). Cette me-sure n'a eu aucune influence néga-tive sur la santé et les performancesdes porcelets, indiquent les scienti-fiques.Les porcelets réagissant fortement

aux variations de température, lesadaptations utiles devraient être ap-portées de façon prudente.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

Plaques chauffantes Les plaques chauffantes électriquesà infrarouge offrent une alternativedigne d'être prise en considérationpar les exploitations de productionde porcelets pour lesquelles investir

dans une système dechauffage à eau nevaut plus la peine ouqui produisent elles-mêmes du courantphotovoltaïque. Desplaques chauffantes àinfrarouge sont utili-sées depuis quatre anspar le Landwirtschafts-

zentrum Haus Düsse (Rhénanie-Westphalie, Allemagne). Des me-sures ont permis d'établir que cesplaques consomment jusqu'à 75%d’énergie en moins que les plaqueschauffées avec de l'eau chaude,dont la rentabilité dépend du prix del'électricité ou du gaz. Les plaques àinfrarouge sont par ailleurs faciles àrégler. Un travail de doctorat del'Université vétérinaire de Hanovre amontré que l'utilisation de plaqueschauffantes à infrarouge (Vesuw, Fi-lip Tech) a eu pour conséquence uneaugmentation des poids au sevragedes portées de 4 % et le sevrage desix porcelets supplémentaires par lotde dix truies.

Régulation du climat dans les porcheries de mise-bas

Dans les porcheries, il existe encoreun potentiel important au niveau dela régulation du climat. Dans les por-cheries de mise bas, le climat contri-bue à améliorer notablement le tauxde survie des porcelets et a un im-pact positif sur la portée à venir. Lesporcelets régulent surtout leur tem-pérature corporelle en gérant la pro-duction de chaleur. Dès que latempérature extérieure est su-périeure à 20°C, les truiesconsomment moins. Elles pré-lèvent sur leurs réserves corpo-relles, ce qui peut avoir un im-pact négatif sur leur fertilité.La température idéale oscilleentre 15 et 18°C pour 60 à80% d’humidité de l’air. Leséleveurs de porcelets s’effor-

cent de réguler le climat de leur por-cherie de manière à ce que les ani-maux utilisent l’énergie ingéréepour leur croissance et non pouraugmenter leur chaleur corporelle.En hiver, en présence de stress dû aufroid, les porcelets sont plus sensi-bles aux infections. Lorsque les por-

celets se maintiennent dans les nidsà porcelets en dehors des périodesde buvée, le danger d’écrasementdiminue. Les nids à porcelets de-vraient afficher une température de30°C au moins pour une humiditéde l’air de 40 à 60%. Plus la tempé-rature ambiante est basse, plus il estimportant de bien sécher les porce-lets à la naissance. Il est égale-ment primordial d’éviter les va riations de température, cesdernières favorisant les maladies.Les étables et les nids à porceletsbien isolés permettent de réglerla température de manière ciblée.En l’absence de ventilation ensous-sol, il est préférable d’aspi-rer l’air sur la façade exposée auNord, à l’ombre.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Dans la production de porcelets,celui qui passe bien l'été a déjàpris les mesures préventives pouraffronter la véritables période cri-tique. Le problème du prétendu«creux estival» commence certesau cœur de l'été, mais il déploiesérieusement ses effets seulementdurant l'automne.Quand la température de la

porcherie de mise-bas excède lavaleur critique de 20 °C, les truiessouffrent d'un déficit énergétiquedue à la baisse de l'appétit.Lestruies sortant de lactation vont en-trer dans la gestation suivanteavec un déficit nutritionnel si ellestombent en chaleur et sont détec-tées durant la période de contrôleréduit durant l'été. Les truies por-tantes vont ensuite recevoir uneration pour truies taries alors queles températures baissent de nou-veau et que leurs besoins d'entre-

tien augmentent. Si la quantité defourrage n'est pas adaptée, cestruies vont souffrir d'un déficit nu-tritionnel et puiser dans leurs ré-serves de graisse. Arrivées aupoint critique, variant selon les in-dividus, leurs corps jaunes déjàformés vont également régresser.Et si les embryons sont encore suf-fisamment petits, l'organisme dela mère va les résorber facilement.Un avortement précoce au débutde la gestation sera par ailleurs dif-ficile à détecter puisque les truiessont alors détenues en groupe.

Prévenir le creuxautomnal

REVUE UFA · 7-8 2014 65

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PRODUCTION ANIMALE

PatrickSchlegel

66 7-8 2014 · REVUE UFA

AndreasGutzwiller

4000

14000

2500

6000

250030000

30000

4500

3000

3500

10500

8000 dont6000 au

phosphate

32

1

123

Import de P par industrie, ménageImport de P par l’agriculturePertes via boues d’épouration, ordures, déchets animaux,… (Décharges, incinération)

Import: 16500t P | Pertes: 11000t P, dont 4000t exportés

Source: OFEV,schéma simplifié

L’indice du prix des phosphates aconnu un sommet en automne2008, mais son évolution augmenteconstamment depuis une quinzaine

d’années. Tout indique que l’inversiond’une tendance des prix n’est pas à l’or-dre du jour et les réserves minièresconnues de bonne qualité (pauvre enmétaux lourds) se raréfient. Chaque an-née, la Suisse introduit 16500t de phos-phore (P) dans son cycle et en sort11000t via les carcasses et les bouesd’épuration (graphique 1). Vu que l’ani-mal stocke la majorité du P dans l’os, lesfarines animales en sont riches. Lesboues d’épurations contiennent égale-ment des niveaux de P intéressants etles possibilités de son extraction sontactuellement étudiées. La réintroduc-tion de ces deux sources de P dans le cy-cle réduirait notre dépendance auxphosphates et permettrait une amélio-ration considérable de son utilisationdurable. Le cycle du P nous rappelle quele rejet en P de nos animaux de renten’est pas une pollution en soi, mais sonutilisation inadéquate envers les besoinsen production végétale l’est bel et bien.Dans ce contexte, quelles solutions ali-mentaires peuvent être mises à disposi-tion pour maximiser l’efficacité de l’uti-lisation du P en production porcine?

Un apport excessif réduit la per-formance de croissance Le be-soin quotidien en P digestible pourporcs (PDP) est la somme du besoind’entretien (0.011g/kg poids vif (PV)) etdu besoin de production (5.3g/kg gain).Ainsi, la concentration en PDP alimen-taire nécessaire s’élève à environ 3.0g/kg vers 10kg PV et 3.5g/kg vers 20kgPV (14 MJ EDP /kg). Les apports recom-

mandés peuvent contenir des marges desécurité plus ou moins importantes etc’est bien ces dernières qu’il s’agit devérifier en priorité lorsqu’on désire amé-liorer l’efficacité d’utilisation du nutri-ment.

Deux expériences de dose-réponsephosphocalcique ont été conduites surdes porcelets. Les aliments étaient sup-plémentés en phytase et le rapportCa:PDP était constant. Les résultats in-diquent qu’au moins 3.5g PDP/kg sontnécessaires pour une minéralisation os-seuse optimale, tandis qu’une teneursupérieure à 4.5g PDP/kg a réduit lesperformances zootechniques (Figure 2).L’apport minimal de 2.5g PDP/kg a dé-térioré la minéralisation osseuse. Ainsi,un apport de 3.5g PDP/kg d’aliment(14MJ EDP/kg) était suffisant pour unindice de consommation de 1.59 sur

l’ensemble de la période de post-se-vrage.

La sensibilité à l’apport calciqueaugmente La capacité d’utilisationdu P par le porc est intimement liée àcelle du Ca. En effet, 75% du P et 95%du Ca corporel se trouvent dans le sque-lette. Avec un aliment riche en PDP, lasensibilité à des variations d’apport enCa est relativement faible. Par contre,avec une marge de sécurité en PDP ré-duite, la sensibilité à un apport de Cainadéquat augmente. • Pas assez de Ca alimentaire? Le porc

ne peut pas suffisamment utiliser le Pabsorbé pour la minéralisation os-seuse par manque de Ca et se voitobligé d’en rejeter via l’urine: effica-cité d’utilisation du P réduite.

• Trop de Ca alimentaire? Le forte pré-

L’ÉVOLUTION CROISSANTE du prix des phosphates, notre dépendance à cetteressource et les dispositions légales des prestations écologiques requises nous motiventà utiliser ce minéral le plus efficacement et durablement possible. Dans ce contexte, l’objectif de cet article est de présenter les résultats de quatre expériences menées parAgroscope sur des porcelets.

Maximiser l’utilisation du phosphore

Graphique 1: Cycle nutritif du phosphore en Suisse Tonnes du phosphore (P) par an

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REVUE UFA · 7-8 2014 67

PRODUCTION ANIMALE

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110%

105%

100%

95%

90%

85%

80%2.5 3.5 4.5 5.5 6.5

5.0

4.0

3.0

2.0

1.0

0.03.0 4.0 5.0 6.0 7.0 8.0 9.0 10.0

Auteurs Dr. PatrickSchlegel et Dr. AndreasGutzwiller, Agroscope,Institut des sciences enproduction animale,1725 Posieux,www.agroscope.ch

Ca urinaire [mol/mol créatinine]P uninaire [mol/mol créatinine]

Ca sérique [mmol/l]P sérique [mmol/l]

Graphique 3: Effets de l’apport calcique croissant chez le porcelet

Ca alimentaire [g Ca/kg]

� Gain de poids � Cendres de l’os

Relatif

à 4

.5g PD

P/kg

Graphique 2: Effets de l’apport phosphocalcique croissant chez le porcelet

sence de Ca dans le tube digestif selierait aux phosphates et limiteraitleur absorption: efficacité d’utilisa-tion du P réduite. De plus, certainessources en Ca, comme le carbonate,ont un pouvoir tampon élevé et peu-vent augmenter le pH stomacal, peudésiré chez le porcelet.

Deux expériences de dose-réponseen calcium (Ca) ont été conduites surporcelets. Les aliments étaient supplé-mentés en phytase et contenait 3.0gPDP/kg. Avec l’apport croissant en Ca,le gain de poids et l’indice de consom-mation se détérioraient ; les teneurs enCa sanguin et urinaires augmentaient,mais celles du P diminuaient à un pointtel que les porcelets nourris avec 10gCa/kg d’aliment étaient considéréscomme carencé en P, car leur taux san-guin s’approchait de la limite de2.5mmol P/l (Figure 3). La teneur encendres et la résistance à la rupture del’os augmentaient avec l’apport calciquepour atteindre un maximum vers 6.5gCa/kg d’aliment, puis la teneur en cen-dres se stabilisait, mais la résistance à larupture s’affaiblissait. Ainsi, lorsque leporcelet est nourri avec un aliment sansmarge de sécurité en matière de teneuren PDP, un apport de 6.0 à 7.0g Ca/kgd’aliment (rapport Ca:PDP de 2.1:1 –2.4:1) permettait d’optimiser l’utilisa-tion du P alimentaire. Dans ce typed’aliment pour porcelet, un rapportCa:PDP inférieur à 1.5:1 mène vers unecarence en Ca, tandis qu’un rapport su-périeur à 2.8:1 mène vers une carenceen P.

Le ratio Ca:PDP recommandé chez leporcelet était jusqu’à présent de 2.8:1.Avec des faibles marges de sécurité etl’ajout de phytase microbienne, les ré-sultats indiquent que ce rapport doit

être revu à la baisse. Sans aucun doute,la phytase microbienne y joue un rôle,car cette dernière améliore non seule-ment la digestibilité alimentaire du Pd’origine végétale, mais aussi celle duCa d’origine végétale. �

Les recommandationsd’apport en calcium etphosphore serontrevues.

Principes pour une utilisa -tion efficace du phosphoreAinsi, pour une utilisation efficace duphosphore en alimentation du porc encroissance, les principes suivants sont àconsidérer

• Favoriser l’alimentation multi-phases:Apport en PDP conforme au besoin del’animal

• Eviter les teneurs en PDP comprenantdes marges de sécurité excessives:Rejets en P limités; coûts liés auxphosphates contenus

• Favoriser l’utilisation de matièrespremières avec une digestibilité du Pélevée; généraliser l’ajout de phytasemicrobienne ou, le cas échéant, favo -riser les matières premières dotéesd’une activité phytasique végétaleélevée: Limitation des rejets en P.

• Ratio Ca:PDP optimal: Apport en Casuffisant, sans limiter la biodisponibili-té du P

• Apport en vitamine D suffisant: En casde carence, limite l’absorption de Caet P

• Le coût d’une source de P se base sursa teneur en PDP et non en P total

P digestible alimentaire [g/kg]

Page 68: Revue UFA 07-08/2014

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Intercoop Europe est une associationdes coopératives agricoles européennes.Son but est de défendre les besoinsspécifiques de ses membres au niveauinternational. Des comités d’expertsdans diverses régions ainsi que des groupes de travail soutiennentl’association dans cette tâche.

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PRODUCTION ANIMALE

68 7-8 2014 · REVUE UFA

Le 57e congrès de nutrition animaleIntercoop s’est déroulé entre le 18et le 20 juin à Stein am Rhein. Desexperts en alimentation issus de

onze pays européens ont débattu desnouveaux résultats de la recherche etont échangé les connaissances actuellesen matière de fabrication d’alimentscomposés. C’est UFA/fenaco qui étaitcette année l’organisateur de cette ren-contre.

Une production rationnelle Dansson allocution, Martin Keller, Présidentde la direction de fenaco, a soulignél’importance de la collaboration entreles fabricants d’aliments composés or-ganisés en coopérative. Le savoir-fairejoue un rôle décisif dans l’optique deproposer aux éleveurs un aliment auxmeilleures conditions possible.Peter Hofer, de la Direction d’UFA SA,

a présenté quant à lui les mesures d’éco-nomie d’énergie prises chez UFA. De-puis 2008, les émissions de CO2 partonne d’aliment ont pu être réduites de20%. Le système de couplage chaleur-force et diverses mesures de récupéra-tion de la chaleur ont fourni une impor-tante contribution dans ce sens. Cefaisant, dans la fabrique modernisée depoudre de lait UFA à Sursee, près d’un

tiers de la chaleur perdue est récupérée,ce qui permet d’économiser autant demazout de chauffage. Michael Lierau, de Bühler SA, a dé-

montré que le potentiel n’était pas en-core épuisé dans la production d’ali-ments pour le bétail, même après desétapes aussi marquantes que le fonc-tionnement entièrement automatisé(sans présence humaine) de la fabriqued’aliments composés UFA à Sursee.Bühler à Uzwil (SG), le leader mondialde la construction de moulins, teste denombreuses innovations sur la base dessystèmes informatiques modernes afinde continuer à améliorer l’utilité dessystèmes pour le fabricant et l’éleveur.

Tendances dans la consommationDe nos jours, les consommatrices etconsommateurs veulent des alimentsqui, en plus des aspects tel que le goût,le prix avantageux et la santé, remplis-sent des exigences élevées en matière deproduction et de distribution, comme l’aexpliqué le Dr Mirjam Hauser du GottliebDuttweiler Institut à Rüschlikon (ZH).Toutefois, en rayon, les avantages d’unproduit devraient être communiqués leplus simplement possible. Dans notre pays, les produits issus

d’une production respectueuse des ani-

maux bénéficient d’une bonne de-mande. Les prescriptions suisses de pro-tection des animaux s’appuient sur desrecherches scientifiques et ont été intro-duites avec des délais transitoires ainsique, dans certains cas, avec des indem-nisations pour les investissements né-cessaires via les paiements directs(SRPA, SST), a expliqué Prof. Dr BeatWechsler de l’Office fédéral pour la sé-curité alimentaire et les affaires vétéri-naires (OSAV) dans son exposé.

Résultats d’UFA-Bühl Les actua-lités spécifiques aux secteurs des vo-lailles, des porcs et des bovins ont étéabordées dans le cadre d’ateliers. Lorsdes séminaires Intercoop, les résultatsrecueillis sur l’exploitation d’essais UFA-Bühl ont également suscité beaucoupd’intérêt. �Cette année, des

représentants de onzepays européens ontpris part au séminaireIntercoop.

DES REPRÉSENTANTS des fabricants d’aliments composés organisés en coopérative, issus de onze pays européens, se retrouvent régulièrement pour un échange de connaissances. Les compétences internationales recueillies lors de ces conférences parviennent en Suisse, notamment par le biais d’UFA.

Echange international

Peter Hofer (UFA, àgauche), Hans-Melk

Halter (UFA, 2e depuisla gauche) et MartinKeller (fenaco) sont

satisfait du succès qu’aconnu le congrès.

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REVUE UFA · 7-8 2014 69

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Jürg Lanz,Chef de la techniqued’information, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee.Oskar Waeber, Chef de ressort auservice technique UFA, 3052 Zollikofen.

www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

Jürg Lanz

OskarWaeber

Comment procéder?Le nouveau portail du shop en ligne estdisponible à l’adressehttps://portal.ufa.ch. La page d’accueilcomprend un formulaire d’enregistre-ment.

Les éleveurs UFA sont toujours plusnombreux à passer commande viaInternet.

Les commandes anticipées sontprivilégiées A partir de deux pa-lettes ou de 2 tonnes d’aliments UFA,les clients ont la possibilité de passerleur commande en ligne. L’enregistre-ment et l’inscription s’effectuent via lapage d’accueil du nouveau portailhttps://portal.ufa.ch. Les éleveurs quisont en mesure d’accorder un délai delivraison de trois jours bénéficient d’uneprime de rationalisation.

A tout moment Les commandes enligne peuvent être passées en dehorsdes heures de bureau. Les délais de li-vraison sont plus courts et les com-mandes erronées peuvent être plus fa-

cilement évitées. Grâce au MobileshopUFA et via son smartphone, l’éleveurpeut passer directement ses com-mandes d’aliment au moment même oùil contrôle l’état de ses silos, soushttp://shop.ufa.ch/mobile

Convivialité Pour que les clientssoient en mesure de tirer pleinementparti du nouveau portail de commande,UFA Informatique a doté le shop enligne de multiples fonctions pratiques.

Désormais, le portail https://portal.ufa.ch est encore plus facile à utiliser. Ilest également possible de récupérer descommandes antérieures et de simplifierainsi les achats d’aliments.

Gain d’efficacité Les agriculteursont souvent beaucoup de travail. Cer-tains d’entre eux exercent une activitéannexe et effectuent les travaux (admi-nistratifs) agricoles le soir ou le week-end. Pour faciliter la communication etles prestations en matière de conseil, leservice technique UFA a recours au do-maine protégé https://portal.ufa.ch: lesdocuments spécifiques à l’exploitationtels que dépouillements des résultatsd’engraissement, les résultats ducontrôle laitier ou les plans d’affourage-ment peuvent y être déposés. Il s’ensuitun gain d’efficacité, tant pour UFA quepour les éleveurs. Ces gains d’efficacité

à tous les niveaux ont permis à UFAd’abaisser les prix de ses alimentsau printemps 2014. UFA suit scru-puleusement la stratégie définie,dans le but d’améliorer encore sonrapport prix/prestation. �

SUR LE NOUVEAU PORTAIL UFA, les clients bénéficient d’avantagesinédits qui simplifient beaucoup les commandes d’aliments. Diverses prestations en matière de conseil sont proposées en ligne: elles permettentà UFA et aux éleveurs d’accroître leur efficacité.

Commande et conseil en ligne

Der UFA-Shop ist jetzt noch übe r -sichtlicher gestaltet.

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PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION & TECHNIQUE

70 7-8 2014 · REVUE UFA

Nina Keil

www.ufarevue.ch 7-8 · 14

Auteure Dr. Nina Keil, Centrespécialisé dans la détention convenabledes ruminants et des porcs, AgroscopeTänikon, 8356 Ettenhausen.

Fiche technique de constructionLa fiche technique publiée parAgroscope «Chèvres – aménagement dela place d’affouragement en stabulationlibre» contient des recommandationsconcernant les dimensions à respecterpour divers types de cornadis et placesd’affouragement en dur ainsi que pourles places d’affouragement avec coucheprofonde et pour différentes hauteursd’entrée. Cette fiche technique peutêtre téléchargée gratuitement souswww.agroscope.ch –> Publications (pourla recherche, écrire «Fiche de constructi-on chèvres») ou être commandée contrefacturation sous forme papier.

En production caprine, les normesde construction sont relativementpeu nombreuses et les étables sontsouvent intégrées dans les anciens

bâtiments. Suivant la hauteur au garrotdes animaux, le fait d’adapter la hauteurde crèche/de la table d’affouragementet la distance (allonge) jusqu’à laquelleles chèvres peuvent atteindre la rationqui leur est distribuée permet de respec-ter le bien-être animal et de réduire lacharge en travail (tableau). Les chèvresdoivent pouvoir consommer tout lefourrage qui leur est distribué enconservant une position normale et nedoivent pas être gênées par le cornadis.

Une hauteur minimale doit êtremaintenue entre la table d’affourage-ment et le sol, soit au minimum 10cm,les chèvres n’étant pas en mesured’avancer comme au pâturagelorsqu’elles se nourrissent à la tabled’affouragement. La taille des animaux,qui peut varier considérablement au ni-veau du troupeau selon les races et lescatégories d’âge, n’influence que trèspeu l’allonge des chèvres lors des repasconsommées à la table d’affourage-ment. Au moment d’opter pour une

hauteur respectivement une profondeurde table d’affouragement, il convientd’adapter les dimensions en question enfonction de la taille des animaux les pluspetits, de manière à ce que toutes leschèvres puissent se nourrir de manièreconfortable.

Séparation de crèche Il convientégalement de veiller à la hauteur de laséparation de crèche. Lorsque cette der-nière n’est pas adaptée en fonction desanimaux de plus petite taille, une partiedes chèvres a la tête qui pose sur la sé-paration en mangeant, ce qui peut setraduire par des blessures. Il a étéprouvé qu’une hauteur d’entrée demoins de 20cm n’influençait pas l’al-longe jusqu’à laquelle les chèvres pou-vait se nourrir. Dans la pratique, desseuils de plus de 20 cm sont tout à faitusuels, pour éviter de devoir trop sou-vent vider la couche profonde. En pré-sence de hauteurs de seuil plus élevées,l’allonge devrait avoir tendance à dimi-nuer, sachant que les chèvres doiventalors plus plier le dos. �

Agroscope a émis des recommandations pour l’aménagement des placesd’affouragement mises à ladisposition des chèvres.

LES CHÈVRES passent une grande partie de leur temps à s’alimenter à la crèche.Afin d’assurer une bonne consommation de fourrage, l’aménagement de la place d’affouragement doit répondre à certains critères. Ils’agit de s’adapter au gabarit des animaux les plus petits.

Place d’affouragement

Tableau: Dimensions recommandées (en cm)Chèvres avec Hauteur max Hauteur d’entrée Hauteur deune hauteur de la séparation max. dans crèche/de la tablegarrot de de crèche le cornadis d’affouragement

10 15 20 2560 35 60 20 25 30 3570 45 70 23 28 33 3780 55 80 25 30 35 40Exemple: sur toute la largeur de la place d’affouragement, avec unehauteur de crèche/table d’affouragement de 10cm, une chèvre d’unehauteur au garrot de 60cm atteint une allonge maximale de 20cm pourles repas.

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KNOW-HOWCONSTRUCTION D’ETABLE & TECHNIQUE

REVUE UFA · 7-8 2014 71

Auteurs Jernej Potekoet Dr Sabine Schrade,Agroscope, Institut dessciences en productionanimale IPA, 8356 Ettenhausen,www.agroscope.ch

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Jernej Poteko

SabineSchrade

gard de la consommation en eau et del’augmentation inhérente des besoinsen volume de fosse, il convient de pro-céder à une humidification ciblée. Desessais empiriques ont été menés pourle curage de ce film poisseux à l’aided’un racleur doté d’une bande decaoutchouc dur sur un matelas encaoutchouc avec différentes variantesd’humidification: sans eau; 0.3, 0.6 et0.9 l d’eau par mètre carré de surface.Le fait d’humidifier a fortement amé-lioré l’élimination du film glissant lorsdu curage. Dans la pratique agricole, ilest toutefois encore nécessaire de dé-velopper davantage les procédés tech-niques permettant une humidificationciblée.

Résumé Cette étude sert de baseméthodique aux recherches sur l’opti-misation de la technique de curage enrelation avec la diminution et la quanti-fication des émissions d’ammoniac àl’échelle de la pratique. Les résultats desétudes expérimentales indiquent les po-tentiels disponibles et diverses pistessusceptibles d’améliorer la qualité ducurage. �

DES AIRES D’EXERCICE PROPRES ET SÈCHES ont un effet positif sur la santé des onglons, la propreté des animaux et les émissions d’ammoniac. Agroscope Tänikon a étudié comment améliorer la qualité du curage des surfaces d’exercice en dur.

Dans la pratique, on a recours à dif-férents outils pour le curage desaires d’exercice. Après le processusde curage, il reste des souillures ré-

siduelles. Cette masse de fèces etd’urine mélangées permet d’apprécierla qualité du curage.

Nouvelle méthode Afin de déter-miner avec précision les souillures rési-duelles en tant qu’indicateur de la qua-lité du curage, Agroscope a développéà Tänikon une méthode pilote en colla-boration avec l’université de Ljubljana(Slovénie,) dans le cadre d’un travail demaster. Pour ce faire, une surface d’essaide 1 m2 est délimitée à l’aide d’un cadreaprès le processus de curage. A l’inté-rieur de ce cadre, les souillures rési-duelles sont diluées avec une quantitéd’eau définie avant d’être aspirées puispesées. Cette méthode a fait sespreuves, aussi bien au niveau expéri-mental que lors d’un test sur une exploi-tation laitière.

Réglage du racleur Dans le casdes racleurs stationnaires, l’interactionentre l’outil de curage et la surface dusol joue un rôle décisif pour la qualité

du travail. En vue d’optimiser la tech-nique de curage, des essais systéma-tiques ont été menés pour le réglage duracleur de sol. A l’aide de la méthodenouvellement développée, cinq outilsde raclage (racleur métallique, bandeen caoutchouc dur, bande en caout-chouc mou, brosse, combinaisonbande en caoutchouc dur + brosse) ontété comparés sur deux types de solsdifférents (matelas en caoutchouc, solen béton). Les outils dotés d’une bandeen caoutchouc ou de brosses ont laissémoins de souillures résiduelles qu’unracleur en métal. Avec tous les outils decurage, les souillures résiduelles étaientnettement moins importantes sur lesmatelas en caoutchouc que sur les solsen béton.

Humidification Lorsque le mé-lange de fèces et d’urine sèche, il arrivequ’une couche poisseuse et glissante seforme sur les aires d’exercice. Ce phé-nomène entraîne une détérioration dela qualité du curage car cette couche nese détache souvent pas ou pas complè-tement lors du passage du racleur. Dansla pratique, on humidifie parfois ce filmavec de l’eau pour le ramollir. Au re-

Améliorer le curage

La qualité du nettoya-ge de différents outilsde curage a étéanalysée de manièreexpérimentale maissystématique: (a), (b), (c), (d) 1 · racleur métallique2 · bande en

caoutchouc dur3 · bande en

caoutchouc mou4 · brosse et5 · combinaison bande

en caoutchouc dur + brosse (e).

Page 72: Revue UFA 07-08/2014

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PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

72 7-8 2014 · REVUE UFA

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Les veaux qui souffrent d’unecontracture des tendons marchentavec les membres fléchis car lestendons ou les muscles sont

contractés, ou alors parce que les osont grandi trop rapidement. La plupartdu temps, ce sont les deux membresavant ou les deux arrière qui sontconcernés. Dans les cas les plus graves,les veaux ne peuvent plus se lever etrestent courbés vers l’avant. Dans lescas bénins, ils peuvent encore se tenirsur l’avant des onglons.

Des cas majoritairement bénins«De manière générale en Suisse, nousavons affaire à des cas bénins qui se nor-malisent rapidement avec une physio-thérapie», indique Dr Monika Guélat-Brechbühl de la faculté Vetsuisse,clinique des ruminants à Berne. Lescauses du problème ne sont pas entiè-rement connues mais on suppose qu’ily a une composante génétique. Aussilongtemps que l’héritabilité n’est pasexclue avec certitude, il est conseillé dene pas sélectionner les animaux concer-nés pour l’élevage.

Chez les races à viandes à trèsforte charnure comme le Blanc-Bleu-Belge, selon Monika Guélat, le pro-blème survient plus fréquemment quechez les races laitières. Les veaux se-raient trop grands pour pouvoir étendreleurs pattes dans l’utérus. Selon la litté-rature, lors du croisement de la popula-tion Tachetée rouge x Montbéliarde, ona observé une recrudescence decontractures des tendons. Par ailleurs,les veaux mâles, les jumeaux et les veauxnaissant par l’arrière ont un risque accruenvers cette pathologie.

Les infections virales intervenantà un stade déterminé du développe-ment du fœtus sont également men-tionnées comme une cause possible (vi-rus de Schmallenberg, langue bleue ouBVD). Par ailleurs, en cas d’infection vi-rale, les membres ont tendance à se ri-gidifier et d’autres malformations semanifestent également.

Talonnette Il est important d’agirrapidement en cas de contracture destendons. Monika Guélat recommande:«Dans les cas bénins, il suffit de mettrele veau sur ses pattes et de positionnerles pieds correctement. Dans les cas plussérieux, il faut recourir à une talonnetteou à un bandage». Les talonnettes enbois (60x80mm, 8mm d’épaisseur)doivent être collées sous la sole des on-

glons avec une colle à base de résine demanière à ce qu’elles dépassent de 3 cml’avant des onglons. Auparavant, il fautprécautionneusement enlever les «cous-sinets» fœtaux des onglons. Les talon-nettes doivent être arrondies sur leurface inférieure. L’objectif est d’étendreprogressivement les tendons fléchis-seurs. Après environ deux semaines, lestalonnettes en bois se détachent d’elles-mêmes.

Bandage de soutien Si les ani-maux ne parviennent pas à se tenir de-bout avec des talonnettes, le bandagede soutien constitue une alternative.Une condition toutefois: il doit être pos-sible d’étendre l’articulation à la main.Il faut capitonner de ouate les membresconcernés avant de les entourer d’unebande en matière synthétique, à laisserdurant environ trois semaines. Durantce temps, il faut contrôler le bandageaux point de compression. Il est impor-tant de détenir les veaux bandés sur unrevêtement mou et non glissant.

Sectionnement des tendons?Dans les cas graves avec les quatre mem-bres concernés, un sectionnement destendons superficiels et profonds pourraitêtre effectué. «Bien que cette méthodepuisse donner de bons résultats à courtterme, il faut y renoncer pour des rai-sons relatives à la protection des ani-maux», constate Monika Guélat. �

De manière générale,les contractures

des tendons concernent environ

4 % des veaux. Photo: agrarfoto.com

LES CONTRACTURES DE TENDONS semblent surtout survenir chez lesveaux qui n’ont pas eu suffisamment de place dans l’utérus durant la gestation.Bien souvent, il suffit de mettre les animaux concernés sur leurs pattes ou d’étendre les articulations en appliquant une talonnette sous les onglons.

Aider les veaux à se relever

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REVUE UFA · 7-8 2014 73

PRODUCTION ANIMALEFICHE TECHNIQUE

Un parage régulier est une des mesuresles plus efficacescontre les maladies des onglons.

JohannaBecker

Importance de la santé desonglons pour l’éleveur«Les onglons portent le lait». Une vachedont la santé des onglons n’est pasoptimale reste en dessous de son niveaupotentiel de production. C’est pourquoiil est important de veiller quotidienne-ment à l’apparition de boiteries (surtoutaussi les plus minimes). Une bonnesanté des onglons nécessite un intérêtde la part de l’éleveur et une bonnecoopération entre l’éleveur, le pareur etle vétérinaire.

LES MALADIES DES ONGLONS sont un problème de santé important chez les vaches laitières. Un parage fonctionnel régulier et diverses mesures de gestion permettent toutefois de les prévenir.

Santé des onglons – quelles mesures sont vraiment efficaces?

Quelles sont les mesures les plus ef-ficaces pour améliorer la santé desonglons? Une étude menée par laClinique des ruminants de la Faculté

Vetsuisse de Berne, en collaborationavec l’Association suisse des pareursd’onglons (Aspo), l‘Institut VPHI (Vete-rinary Public Health Institute) de la Fa-culté Vetsuisse de Berne et la Hauteécole des sciences agronomiques, fores-tières et alimentaires (HAFL), donne desindications précieuses. Les problèmesd’onglons de 1449 vaches laitièressuisses réparties sur 78 exploitations ontété répertoriés par les chercheurs surplace pendant le parage routinier. En plusde la propreté des animaux, diverses au-tres données liées à l’exploitation et à lagestion ont été relevées, afin de détermi-ner les facteurs ayant une possible in-fluence sur la santé des onglons.

15% de boiteries Environ 15%des vaches (80% des exploitations)souffraient de boiteries. Le nombre de

vaches atteintes de Mortellaro et lenombre d’exploitations touchées parcette maladie étaient effroyablementélevés (29.1%/73.1%). Durant les 10dernières années, la maladie de Mortel-laro s’est développée pour devenir laplus importante maladie des onglons,avec des conséquences fortement néga-tives sur le bien-être et la rentabilité desvaches laitières suisses. Mais les défautsde la ligne blanche (80.7%/100%), lesmaladies des onglons à effet de signal(65.6%/98.7%), la pourriture du talon(34.2%/88.5%), les saignements im-portants de la sole (27.9%/87.2%) et lesulcères de la sole (ulcères de Rusterholz)(11.5%/74.4%) étaient aussi fréquents.Par contre, la fourbure sub-clinique(5.4%/47.4%), la fourbure chronique(3.3%/25.6%), les fourmilières (4.7%/42.3%), les infections de la pointe del‘onglon (4%/42.3%), les verrues inter-digitées (3.1%/33.3%), la double-sole(2.6%/33.3%), les ulcères de la sole(0.4%/6.4%), les blessures profondes(0.4%/ 6.4%) et les panaris (0.1%/1.3%) étaient moins fréquents.

Causes et prévention Le paragefonctionnel est, pour autant qu’il soitfait de manière correcte et régulière, unoutil important et efficace pour prévenirles maladies des onglons. Bien que 66%des vaches présentaient une lésion desonglons (= maladie des onglons à effetde signal) lors du parage, seulement15% des vaches boitaient. Le paragedes onglons est une bonne solutionpour reconnaître précocement et corri-ger rapidement les problèmes d’on-glons. Nettoyer et désinfecter soigneu-sement les outils est toutefoisimportant, afin d’éviter la transmission

de maladies contagieuses comme laMortellaro. D’autres résultats découlantde l’étude: les fourbures chroniques etles ulcères de Rusterholz étaient plusfréquents sur les exploitations affoura-geant de l’ensilage. Les exploitationsdétenant principalement des vachesHolstein étaient plus touchées par laMortellaro que celles détenant desvaches Fleckvieh ou des brunes. Lesbrunes avaient en plus moins souventde lésions aux onglons que les vachesHolstein. Les éleveurs, pour qui la santédes onglons de leurs vaches était trèsimportante, avaient moins de boiteriessur leur exploitation. L’intérêt, lesconnaissances sur le sujet et l’observa-tion fréquente des animaux à la re-cherche de signes de boiterie, commepar exemple le dos rond lors de dépla-cements, permettent de déjà reconnaî-tre des boiteries légères et de les traiterrapidement, avant que l’inflammationet la douleur ne provoquent une pertede productivité importante. Sur la basedes données connues, il est possible deproposer diverses recommandationspour la pratique (voir encadrés).

Page 74: Revue UFA 07-08/2014

PRODUCTION ANIMALEFICHE TECHNIQUE

Auteure Dr Johanna Becker, Cliniquedes ruminants, Faculté Vetsuisse de l’Université de Berne, 3012 Berne

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74 7-8 2014 · REVUE UFA

PropretéDes couches propres, des passages fré -quents de racleur (min. 6x/jour) et unlavage régulier des membres et desonglons (pédiluve, à la main) sont desaides importantes pour prévenir lesproblèmes d’onglons. Là où le fumierpeut ramollir la corne, la qualité de lacorne et ses défenses diminuent – desanimaux propres avec une corne duresont moins fréquemment atteints deboiterie et de problèmes d’onglons telsla Mortellaro, la pourriture du talon, lesfourmilières et les ulcères.

GénétiqueUne hauteur de talon insuffisante et uneforte production laitière sont souventliés à une plus grande prédispositionenvers les problèmes d‘onglons tels laMortellaro, les ulcères et les fourmiliè-res. Veiller à de bons onglons et à unebonne longévité lors de l’élevage!

Présence d’autres maladies Une vache atteinte de pourriture dutalon sera souvent aussi atteinte deMortellaro. Donc: examiner de manièretrès attentive les onglons atteints depourriture du talon (aussi l’espaceinterdigité !), car une reconnaissance etun traitement rapide des animauxatteints de manière aigue est un despiliers essentiels permettant de main -tenir la propagation à un niveau mini -mum au sein du troupeau. Les ulcères etles autres lésions prédisposent, suite àune atteinte du tissu podophylleux, auxverrues interdigitées – à bien observer!

Fréquence du parage fonction -nel routinier du troupeauUn parage fonctionnel routinier dutroupeau (2x/an, plus souvent selon lemode de détention et la vulnérabilitédes vaches) par un pareur bien formé estessentiel. S’il est bien fait, le paragefonctionnel aide à prévenir les maladiesdes onglons et améliore le bien-être desvaches. Important: afin d’éviter latransmission de la maladie, nettoyer etdésinfecter les outils après chaqueexploitation et après chaque vacheatteinte de Mortellaro!

BCSViser un BCS (Note d’état corporel)optimal! Si le BCS ne correspond pas austade de lactation (vache en lactationmaigre, vache tarie grasse), adapterl’alimentation et parer les onglons demanière préventive.

EnsilageLors de l’affouragement d’ensilage – enparticulier lors de l’affouragement d’uneRTM – veiller à une structure suffisante,un bon degré de mélange et unehygiène optimale!

Programme SRPALe mouvement favorise lacirculation sanguine desonglons et ainsi aussi lacroissance de corne saine.Veiller à une bonne qualitéet à la fonctionnalité du soldes courettes extérieures.

Santé des onglons: facteurs d’influence et mesures à adopter

Page 75: Revue UFA 07-08/2014

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA. Secteurs

REVUE UFA · 7-8 2014 75

www.umatec.ch2942 Alle � 058 434 04 102800 Delémont � 058 434 04 201564 Domdidier � 026 675 21 411470 Estavayer-le-Lac � 026 663 93 703360 Herzogenbuchsee � 058 434 04 501733 Treyvaux � 026 413 17 443052 Zollikofen � 058 434 07 90

BURGMERGeflü�gelzucht AG8570 Weinfelden� 071 622 15 22, www.burgmer-ag.ch

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Page 76: Revue UFA 07-08/2014

PRODUCTION ANIMALE

Stephan Roth

50 ANS DE LAIT UFA POUR VEAUX

76 7-8 2014 · REVUE UFA

SamuelHalter

Depuis septembre 2013, dès leurdeuxième semaine de vie, les veauxdoivent disposer en permanenced’un fourrage grossier approprié (en

plus de la paille). Cela permet à leurpanse de bien se développer et de pré-parer les veaux à devenir des ruminants.Mais comment le fourrage grossier in-fluence-t-il l’approvisionnement en fer?

Renforcement du système im-munitaire Au début de la phased’engraissement, pour maintenir lesveaux en bonne santé, il est primordiald’adapter l’approvisionnement en feraux besoins des ces derniers. Le fercontribue de manière importante à l’hé-

matopoïèse (formation du sang) et aurenforcement du système immunitaire.Une carence en fer se traduit par desmuqueuses de la gueule ou des pau-pières intérieures de couleur pâle ainsique par une sensibilité accrue à diversagents pathogènes.

Qu’en est-il de la consomma-tion? Les nouveaux essais effectués àUFA-Bühl démontrent que le fourragegrossier distribué durant les dix pre-mières semaines d’engraissement n’apas de réel impact sur l’approvisionne-ment en fer. A cet âge là, les animauxn’ont consommé, au maximum, que300g de matière sèche de fourrage

Dans l’engraissementde veaux, les perfor-mances sont influen-

cées de manièredécisive par l’approvi-

sionnement en fer.

LES ESSAIS EFFECTUÉS À UFA-BÜHL sur les veaux d’engraissement confirmentl’importance primordiale d’un approvisionnement en fer conforme aux besoins. L’offre enfourrage grossier n’influence que marginalement l’approvisionnement en fer disponibledurant les premières semaines d’engraissement, qui sont décisives. Une complémentationavec un lait starter enrichi en fer ou un produit additionnel est indispensable.

Le fer conserve son importance

Stratégies d’approvisionne-ment en fer (quantités par veau)

Engraissement de taureaux/veaux• A l’installation: 8–10ml de pâte defer UFA.

• Du 1er au 10e jour de vie: 30g/jourd’UFA top-start ou recours à un laitstarter comme UFA 209 start

• Par la suite, 30g/jour d’UFA top-fit (2 x 7–10 jours) ou 40 g/jour d’UFA top-punch (3–4 semaines)

• A libre disposition: fourrage grossier(p.ex. foin ou UFA 215 Fibrafit) etpierre à lécher UFA pour veaux avecminéraux.

Elevage (au lait entier)

• 1er au 3e jour: colostrum

• 3e et 5e jour de vie: 8–10 ml de pâtede fer UFA

• Dès le 7e jour de vie: foin et pierre àlécher UFA pour veaux avec minérauxà libre disposition

• Du 14e au 24e jour de vie: 30g/jourd’UFA top-start (alternatives en cas destatut d’approvisionnement ferriquestable: 80g/100 kg PV d’UFA top-fitou 40g/jour d’UFA top-punch durant3 à 4 semaines).

Pour définir une variante adaptée àvotre exploitation, prenez contact avec le service technique UFA de votrerégion.

Page 77: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 77

PRODUCTION ANIMALE50 ANS DE LAIT UFA POUR VEAUX

Auteurs StephanRoth, chef du ressortRecherche et dévelop-pement, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee

Samuel Halter,spécialiste de l’engrais-sement des veaux auservice technique UFA,6210 Sursee

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6.0

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4.0

3.0

Hémoglobine (Hb):le 4e jour de viele 14e jour de vie

Témoin Injection de fer Fer par voie orale

Une nécessité également chez les veaux d’élevageComme c’est le cas pour les veaux d’engraissement, l’approvisionne-ment en fer joue également un grand rôle en élevage. A la station deNeumühle (D), les experts ont examiné une cinquantaine de veaux. Aleur quatrième jour de vie, 33% des animaux souffraient d’une sévèrecarence en fer, alors qu’elle était légère chez 25% d’entre eux. Suite àl’administration de fer dans la gueule (groupe A), 92% des veauxétaient suffisamment approvisionnés à leur 14e jour de vie, et 82%après une injection (groupe B). Sur la base de cet essai, les scientifiquesont souligné l’importance d’une complémentation ferrique ciblée dansl’élevage. Outre l’injection de fer, la pâte de fer est apparue comme uneméthode efficace pour améliorer un statut d’approvisionnementdéficitaire à la naissance (graphique).

Administrer de la pâte de fer par voie orale ou des additifs dans le laitne donner lieu à aucun surdosage car le fer excédentaire n’est pasrésorbé. En cas d’injection en revanche, un surdosage peut entraîner unprocessus de suroxydation dans le sang à l’origine d’une attaque pardes streptocoques. De nos jours, on a donc de plus en plus souventrecours à des préparations de fer à administrer par voie orale.

grossier, ce qui ne représente qu’env.10mg de fer par jour. Outre des diffé-rences individuelles au niveau de laconsommation, force est constater quel’assimilation du fer provenant des four-rages grossiers est limitée et que ses te-neurs dans les fourrages secs sont sou-mises à des fluctuations importantes.

Veaux d’engrais souvent sous-approvisionnés Pour apprécier laquantité de fer qui parvient finalementdans l’organisme des veaux, on mesurela teneur en hémoglobine dans le sang.Les mesures effectuées par UFA démon-trent que les valeurs en hémoglobine re-levées avant l’abattage pouvaient forte-ment varier d’un animal à l’autre. Ce phénomène s’explique principale-

ment par les différences au niveau dustatut d’approvisionnement en fer des

veaux d’engrais. Ce faisant, les essaismenés à UFA-Bühl (en 2007) ont permisde constater que 74% des veaux d’en-grais étaient sous-approvisionnés en fer.

Une plage optimale étroite Unecarence en fer se traduit par une dimi-nution de la consommation de lait, defaibles accroissements et une sensibilitéaccrue aux maladies. Un excès de fer sesolde – suivant la source ferrique – pardes charges spécifiques plus élevées. Unexcédent de fer n’a aucun effet positifsur les accroissements, comme l’a dé-montré un autre dépouillement des ré-sultats à UFA-Bühl. L’objectif consiste àatteindre une teneur en hémoglobine de90g par litre de sang. A partir de 120g/l,le risque que la viande soit taxée comme«viande de bœuf rouge» à l’abattoir aug-mente. La fourchette d’approvisionne-ment optimale en fer est donc étroite.

Différentes solutions Les apportsvia les fourrages grossiers et le lait entier(0.5 mg par litre) sont largement insuf-fisants pour couvrir les besoins quoti-diens en fer. Le tableau présente unecomplémentation possible. Suivant lasituation (génétique, fourrage, acheteur,etc.), il peut être préférable d’opterpour une autre stratégie, spécifique àl’exploitation. �

Davantage de fer pour lavache?Un autre essai effectué à l’institut denutrition animale de Hanovre a testéune alternative intéressante: un apportde fer sous forme de chélates d’acidesaminés ferriques aux vaches taries.L’essai en question n’a cependant paspermis d’améliorer le statut ferrique, nichez les vaches, ni chez les veauximpliqués dans l’essai.

Graphique: Effets d’une injection de fer et d’une complémentation par voie orale

Hb

mm

ol/l

Source: Driemer

Page 78: Revue UFA 07-08/2014

PRODUCTION ANIMALE

DanielBeyeler

78 7-8 2014 · REVUE UFA

ChristophMeierhans

Tableau 1: Formats de balles de pailleDescriptif Dimensions L x larg x H 1) Poids 2)

Grosses balles carrées 240 x 120 x 90 cm env. 450kgGrosses balles rondes 150cm env. 200kgPetites bottes compressées 80/100/120 x 40 x 30cm env. 28kg(En cas de besoin, les grosses balles peuvent être pressées en petites bottes. Ces dernièressubissent une compression plus élevée et sont donc plus lourdes; la paille est alors pluscourte. Les petites balles pressées au champ peuvent être offertes sur demande.)Paquets Comme les grosses balles carrées(12–16 balles compressées à partir d’une grande balle peuvent être liées ensemble pour enformer une grande, ce qui permettra de les charger à la machine.)1) Formats les plus fréquents. Autres formats sur demande.2) Les poids des balles peuvent varier selon le taux de compression.

En Allemagne et en France, les prin-cipaux pays d’approvisionnement,la récolte de cette année a com-mencé environ deux semaines plus

tôt que d’habitude. Les premières livrai-sons, au départ du champ, sont déjà ar-rivées chez des clients avec une qualitétrès satisfaisante.

Paille longue... Pour la litière, lapaille de blé est particulièrement appré-ciée en raison de sa forte capacité d’ab-sorption. La paille d’orge est principale-ment utilisée dans l’affouragement oucomme litière chez les bovins. Chez leschevaux et les porcs, les barbes d’orgepeuvent irriter les voies respiratoires.

L’hygiène doit être bonne Moisis-sures, levures, mycotoxines – les exi-gences relatives à l’hygiène ont aug-menté. Avec de la paille sèche et debonne qualité, le risque de contamina-tion est faible. Par ailleurs, la charge engermes peut être réduite par un ha-chage. Pour procéder à une analyse depaille fiable, il faut que l’échantillon-nage soit représentatif, ce qui n’est pastoujours facile dans la pratique.

Contrôle au déchargement Lorsde la livraison, les produits à base depaille devraient être contrôlés avant etpendant le déchargement. Il est impor-tant de considérer l’intégralité de la li-vraison et d’ouvrir au hasard une ou plu-sieurs balles. Voici les points auxquels ilfaut veiller:• Humidité: le mieux est de recourir à

un appareil de mesure; à défaut, sen-tir au moins avec la main.

• Odeur: La marchandise ne doit en au-cun cas sentir le renfermé ou le moisi.

• Propreté: Certains emplacementspeuvent être souillés, il est impératifde les mettre de côté.

• Couleur: Importance souvent suresti-mée. Mieux vaut que la couleur soitun peu plus foncée mais que la paillesoit sèche avec une bonne odeur!

• Poids: Le chauffeur doit remettre desdocuments de livraison corrects avecdes bulletins de pesage sous formeimprimée ou manuscrite. Lorsqueles clients veulent vérifier le poidsdu chargement, le véhicule peut êtrepesé à charge et à vide sur un poids

En 2014, les céréales arrivent plus tôt à maturité que d’habitude. Photo: agrarfoto.com

PAILLE D’IMPORTATION Une paille de bonne qualité est un facteur de succès essentiel en production animale. Les nombreux produits à base de paille disponibles surle marché permettent de diposer d’une bonne solution pour chaque exploitation etchaque catégorie animale. Celui qui contrôle sa paille à la livraison et qui n’utilise quede la marchandise propre et sèche, minimise judicieusement le danger des mycotoxines.

La qualité est au premier plan

Foin et regain dela récolte 2014Pour le foin/regainégale ment, il s’agit deréserver vos comman-des suffisamment tôtchez votre LANDI. Lefoin et le regain sontdispo nibles en petitesbottes, balles carréesou balles rondes pourles ani maux suivants:vaches laitières, tarieset allai tantes, génisses,petit bétail et chevaux.

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Page 79: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 79

PRODUCTION ANIMALE

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Tableau 2: Produits à base de paille et domaines d’utilisation

Paille normale Blé � � � � � �

Orge � � �

Paille hachée Blé � � � �

(au moyen de 12 à 24 couteaux Orge � �installés dans la presse)Paille hachée au champ (hacheuse � � � � �se trouvant à l’avant de la presse)Paille hachée (paille normale hachée � � � � �en brins courts dans une installation industrielle et partiellement dépoussiérée)Cubes de paille (paille broyée et comprimée en cubes) � � �

Agrégats de paille (cubes déstructurés) � � �

Loguettes,

Couche prof.,

Canal

avec grilles

Veaux d’en-

graissement

Porcs

Chevaux

Volaille

Paille pour

l’affouragement

Fraises

Aventure sur

la paille

public officiel. Des pesages ulté-rieurs de quelques balles ou de lotspartiels ne permettent pas de récla-mer des corrections du poids duchargement.

Une fois la paille déchargée, selon lesusages commerciaux, elle est considérée

comme acceptée et seuls les défauts ca-chés peuvent encore faire l’objet de ré-clamations. Il s’agit uniquement des dé-fauts qui n’auraient pas pu être détectésni par un contrôle soigneux de l’exté-rieur, ni par un échantillonnage de l’in-térieur des balles. �

Livraisons de paille et defourrages secsCelui qui commande de la paille ou dufoin chez LANDI/fenaco fourrages, peutêtre livré comme suit:

• Camion avec remorque: env. 20 t

• Remorque: env. 10 t

• Camion sans remorque: env. 10 t

• Les livraisons de balles rondes (plus devolume – moins de poids) sonttoujours stabilisées avec 2–4 grossesballes carrées.

Les possibilités d’accès (y compris auto - risations éventuelles) et de décharge-ment doivent impérativement être assurées sur place (domicile).

Page 80: Revue UFA 07-08/2014

ExploitationAndreas et Ursula Bracher-Gantenbein avec Judith (16 ans) et Michael (14 ans), 3473 Alchenstorf

Surface utile: 19.3ha, zone de plaine

Cultures: 1.3ha pommes de terre d'industrie, 1.8ha plants de pommesde terre, 1.2ha féverole, 1.2ha culture associée pois-orge, 0.3hatopinambour, 1.8ha maïs-grain, 3 ha blé fourrager, 2.2ha orge, 1 ha blépanifiable, 0.5ha amidonnier

Cheptel: 70 truies mères, 20 truies à l'engrais

Autres branches d'exploitation: agritourisme, vente directe

Main d'œuvre: le couple chef d'exploitation, l'apprentie AlexandraJunker, Fritz Gantenbein

La LANDI représente unechanceLa famille Bracher commercialise sescultures auprès de la LANDI. Ledécompte des céréales fouragères et desprotéagineux se fait selon le système ducompte marchandise UFA, ce qui permetau producteur d'obtenir des prixparticulièrement attractifs.

Andreas Bracher considère le systèmedes coopératives agricoles comme unegrande chance: «L'objectif est de s'en -traider pour que tout le monde profite.»La mission de la LANDI est importante:effectuer des achats groupés d'intrants àbon prix et commercialiser les produitsde récolte aux meilleures conditions. LaLANDI investit dans des stratégiesorientées vers l'avenir, qui à leur tourprofitent à l'agriculture, et elle transmetchaque année ses bénéfices à cesmembres, les agriculteurs, sous forme deristournes.

En tant que membre du comité et pré -sident de la LANDI de Koppigen,Andreas Bracher a contribué au déve -loppement de la coopérative et aurenforcement du secteur agricole.

Ursula et Andreas Bracher ont réalisé de très bonnes expéri-

ences avec la féverolle bio.

Par contre, la période de végétationde la féverole est longue (env. 320 jourspour la féverole d'hiver) et ses besoinsen eau élevés.

Les pois protéagineux en cultureassociée Sur les sols superficiels,Andréas Bracher sème donc du pois pro-téagineux. Celui-ci est mis en place auprintemps en culture associée avec de

PAGE BIO

L'exploitation de la famille Bracher«Oberhuus», à Alchenstorf (BE) estexploitée selon les directives biodepuis 2012. L'élevage porcin en

est le principal pilier. Andreas Brachercultive sciemment des céréales fourra-gères et des protéagineux, afin decontribuer à l'approvisionnement de laSuisse en matière premières fourragèresindigènes.

L'orge libère vite la parcelle Leprix des céréales fourragères bio est plusdu double du conventionnel. Pour2014, les prix indicatifs ont été augmen-tés de Fr. 2.–/100kg pour toutes les es-pèces de céréales fourragères. De plus,les céréales fourragères bio sont payéesau prix bourgeon dès la première annéede reconversion.

Outre des revenus stables et élevés,les céréales fourragères bio offrent d'au-tres avantages. L'orge, notamment, estrécolté rapidement. Il est alors possibled'effectuer deux interventions mécani-ques contre les adventices et de semerensuite un engrais vert. Celui-ci a alorsencore suffisamment de temps pour

pousser et atteindre la taille souhaitéeavant l'hiver.

Le blé fourrager fournit des ren-dements élevés Andreas Bracherfait aussi de bonnes expériences avec leblé fourrager bio. «En conventionnel,l'orge produisait chez nous 5 à 7kg deplus par are que le blé fourrager. Avec lareconversion au bio, cette relation s'estégalisée, mais la variété joue aussi sûre-ment un rôle», remarque-t-il.

Le maïs-grain occupe aussi une placeimportante dans la rotation; il fournitd'ailleurs les meilleures marges brutesen bio dans les zones favorables (selonagridea: 4084Fr./ha sans les contribu-tions).

La féverole amène de l'azoteAprès la récolte du maïs et un labour su-perficiel (prévention des mycotoxines),de la féverole est semée. «La féverole estune culture vraiment plaisante», noteAndreas Bracher. Il a d'ailleurs obtenude très bons rendements ces deux der-nières années.

En tant que légumineuse, la féverolepeut fixer plus de 100kg d'azote dans lesol, ce qui correspond presque aux be-soins annuels d'une prairie mi-intensive.Globalement, la féverole est peu exi-geante envers la fumure.

Andreas Bracher sème la féverole à7 cm de profondeur. Ainsi, les plantess'enracinent bien dans le sol (résistanceà la verse) et supporte mieux la herseétrille. Avant que la culture ne couvrecomplètement le sol, plusieurs passagesde herse étrille et de houe sont effec-tués, afin de maintenir la féverole la pluspropre possible et d'éviter un enherbe-ment tardif.

Convaincu par les cultures fourragèresL'EXPLOITATION BRACHER profite de ses conditions topographiques et climatiques pour produire des cultures bio recherchées. Les cultures fourragères y occupent une part importante, et ce pas seulement à cause des prix.

80 7-8 2014 · REVUE UFA

Page 81: Revue UFA 07-08/2014

Daniel Schmied, spécialiste des porcs et chef de secteur du service

technique UFA, 3052 Zollikofen

Les porcelets qui sont habitués tôt au fourrage sec maîtrisent mieux lapériode qui suit le sevrage.

l'orge, à un interligne de 12cm, aussitôtque les champs sont praticables. Lespois protéagineux se développent vite,couvrent rapidement le sol et fixent del'azote. L'orge de printemps concurren-ce les adventices sur le rang et sert detuteur aux pois.

Le topinambour détoxifie Onpeut observer chaque année un champde topinambour, autour de «Oberhuus».Cette plante, de la même famille que letournesol (Astéracée), se récolte, en au-tomne. Des rendements allant jusqu'à120dt MS /ha sont possibles.

Le topinambour a un effet détoxifiantet est affouragé aux truies taries de l'ex-ploitation Bracher. Important: pour pré-server la santé des porcelets, le topi-nambour doit être supprimé de la rationtrois semaines avant la mise bas. �

PAGE BIO BRÈVES

Visites de culturesL’intégration de la prairie artificielle dansla rotation et l’utilisation des engrais deferme sont indispensables à la bonnestructure du sol pour les culturesmaraîchères et les grandes cultures, asouligné Martin Bucher lors de la visitede cultures organisée sur son exploitationbiologique le 9 juillet dernier à Feren-balm (BE). Durant cette manifestationorganisée conjointement par les LANDISeeland et Bern-West, Walter von Flüe,de Landor, a montré comment valoriserles engrais de ferme (p. ex. avec « Bio-Lit»). La conclusion de l’exposé d’UeliZürcher, de Produits du sol fenaco, a étéque toutes les cultures biologiques sontactuellement demandées. Et les LANDIproposent les semences bio appropriées,a complété Mike Bauert, de SemencesUFA. C’est enfin en quelques mots queMartin Ruchti, spécialiste du bétail laitierchez UFA, a exposé les avantages desaliments de démarrage, comme UFA174F, pour l’efficacité alimentaire et lasanté des vaches.

Contributions à l'efficiencedes ressourcesL'Office fédéral de l'agriculture a adaptéles conditions pour l'obtention descontributions à l'efficience des ressourcespour des techniques culturales ménage-ant le sol. Les agriculteurs qui répondentaux exigences de la contribution pour lesemis sous litière (150Fr./ha) et qui s'ins -crivent en plus à la contribution pour lerenoncement aux herbicides (400Fr./ha)auront, dès 2015, la possibilité d'utiliserla charrue pour le semis sous litière, àcondition qu'ils ne dépassent pas la pro -fondeur maximale de travail de 10 cm.

UE: Production de lait biodans le rougeLa plupart des exploitations laitières bioanalysées dans le cadre de l'EDF(European Dairy Farmers) n'arrivent pas àcouvrir leurs coûts. Des exploitations biod'Espagne, de Hollande, de France et deSuède ont été analysées. Contrairement àla production laitière bio, la productionlaitière conventionnelle dans ces pays estrentable pour près de la moitié desexploitations du réseau EDF analysées(y.c. paiements directs).

REVUE UFA · 7-8 2014 81

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

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Le meilleur pour les porceletsLa génétique utilisée dans l'élevage porcin bio correspond au niveau dela sélection conventionnelle. Cela représente donc un défi pourl'affouragement des porcs bio. Andreas Bracher propose de la terre àfouiller et «EM-Bokashi» (micro-organismes efficaces) à ses porceletsdès le troisième jour de vie. Dès le cinquième jour, il y ajoute une parttoujours plus importante d'aliment pour porcelets «UFA 455». Pendantles six semaines d'allaitement, un porcelet devrait consommer jusqu'à2 kg d'aliment sec, afin d'éviter qu'une carence en éléments nutritifs nevienne s'ajouter au stress du changement de détention et d'alimenta -tion lors du sevrage. En apportant rapidement des aliments auxporcelets, on évite de plus que la truie ne soit trop mise à contributionpar l'allaitement.

UFA 455 est un aliment complet pour porcelets, à proposer en libreservice jusqu'à la douzième semaines de vie. Grâce à sa structure enmiettes, cet aliment de démarrage est très bien con sommé. La qualité

élevée de l'énergie et de la protéine permet, de plus, unecroissance rapide.

La gestion des groupes est également déterminantepour le développement des porcelets. AndreasBracher préfère attendre le sevrage pour trier lesporcelets en fonction de leur taille: «Avecl'allaitement en groupes, les porcelets sestimulent mutuellement pour consommer desaliments solides», argumente-t-il.

Rabais de Fr. 7.– par 100 kg d'UFA 455jusqu'au 30.08.2014

Page 82: Revue UFA 07-08/2014

Copyright: SRF/Merly Knörle

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

puis 1974, soit la dernière fois oùune telle étude a été menée, lenombre d'enfants a également dimi-nué. Selon Ruth Rossier, les résultatsde cette enquête sur le temps detravail montrent clairement que lespaysannes occupent un rôle impor-tant au sein de l'exploitation fami-liale suisse.

agricoles. Les autres activités lucra-tives représentent environ 13% dutemps de travail. Famille et ménageabsorbent la moitié du temps de tra-vail de la paysanne. Comme l'écritRuth Rossier dans le rapport ART,depuis 1974 le temps que les pay-sannes consacrent aux tâches ména-gères et à l'exploitation a diminuéalors que celui consacré à l'éduca-tion et aux activités rémunéréeshors exploitation a par contre aug-menté. Entre-temps, trois fois plusde paysannes disposent d'une for-mation non agricole. En moyenne,les paysannes associées à cetteétude sur l'emploi du temps ont 48ans et leur ménage compte 4.4 per-sonnes (1974: 6.4 personnes). De-

Dans son étude présentée lors ducolloque national sur l'Année inter-nationale de l'agriculture familiale,la chercheuse d'Agroscope RuthRossier a étudié le temps consacrépar les paysannes au ménage, au jar-din, à la famille, l'exploitation, l'ad-ministration, l'agriculture et aux ac-tivités accessoires. Pour ce faire, untotal de 7457 rapports de travail de179 paysannes provenant de toutela Suisse a été mis en valeur. Selonl'enquête sur l'emploi du temps, lacharge de travail des paysannes semonte en moyenne à 65 heures parsemaine. Près d'un tiers de ce tempsest consacré à l'exploitation agricoleà proprement parler ainsi qu'à desactivités administratives et para-

Le travail des paysannes

Beurre aux herbes

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Hacher finement les herbes puisbien mélanger aux autres ingré-dients. Conservation: environ 2 semaines au réfrigérateur; 2– 3mois au congélateur

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ger au beurre 3 gousses d'ail.• Beurre au piment: couper en

deux 2 piments, épépiner, ha-cher finement et incorporer aubeurre.

• Beurre de tomate: hacher fine-ment 6 tomates sèches et in-corporer au beurre.

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82 7-8 2014 · REVUE UFA

Les trucs de Pia

Page 83: Revue UFA 07-08/2014

REVUE UFA · 7-8 2014 83

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Les chèvres ont jadisservi à chasserl’ennemi. Aujourd’huielles attirent lesfoules. Dessin: Daniel Sudan, Epagny

de toutes les races de chèvres présentesen Suisse. Les enfants pourront égale-ment caresser des cabris. Dès 10h, lepublic est invité à se promener et àacheter des produits du terroir au mar-ché artisanal (fromages, savons, laine dechèvre etc.). L’artiste Daniel Sudand’Epagny présentera ses œuvres alorsqu’un fromager fabriquera du vacherinfribourgeois. Dominique Pasquier, ac-compagné du violoniste Mike Perroud,racontera l’ancienne légende. Le coupd’envoi de la parade des chèvres seradonné au château à 22h. En souvenir dela bataille victorieuse, les chèvres serontornées de lumières. �

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Ce fut un combat éprouvant – la ba-taille de Sauthaux s’éternisait et ellen’était pas terminée le soir venu.Les femmes de Gruyères avaient

rassemblé toutes leurs chèvres à l’inté-rieur de la ville. C’est alors qu’unefemme eut l’idée d’attacher des torchesaux cornes des chèvres et de les chasseren direction de l’ennemi. Quand ils lesvirent arriver, les Bernois s’enfuirent ense demandant si une armée du diablevolait au secours des Gruériens. Suite àcela, les chèvres furent fêtées en vérita-bles héros. En souvenir de cette lé-gende, la cité médiévale de Gruyères or-ganise le 1er août 2014 une présentation

Rapid, hier et aujourd’huiEn collaboration avec le Rapid MuseumSchöftland et le Musée des transports,l’exposition spéciale Rapid se déroule du26 juillet au 3 août 2014 à Lucerne.Vous pourrez faire connaissance avecl’histoire de cette entreprise tradition-nelle suisse au travers de présentationset de courses d’essai avec des modèlesd’époque jusqu’à la palette actuelle demono-axes, ainsi qu’avec d’autreséléments de construction high-tech queRapid fabrique pour des clients du rail,de l’aéronautique et de l’industrieautomobile.

Le Musée des transports est accessibleen train en 8 minutes depuis la gare deLucerne ou en 30 minutes en marchantle long des quais.

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LÉGENDES ET FÊTES L’histoire suisse a parfois été belliqueuse et de nombreux mythes et légendes entourent les batailles. La petite ville de Gruyères fait revivre l’un de ces souvenirs à l’occasion du 1er août 2014.

Les chèvres à l’honneur

C’est Sylvain Portmann de Trelex qui areconnu l’objet mystérieux de l’éditionde juin: un ciseau à moucher lesbougies. Il remporte un bon LANDId’une valeur de 50 Fr.

Solution Revue UFA 06/14

Dessin: Daniel Sudan, Epagny

Page 84: Revue UFA 07-08/2014

MatthiasZurflüh

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La motivation: élément-clépour de bonnes performances C'est sous ce thème, et dans le cadre duForum Agro, que s'exprimeront lesorateurs suivants (seulement enallemand): le commentateur télé etentraineur de Hanspeter Latour, NadineGembler (Direction des Ressourceshumaines et de la formation chez CoopSuisse), Annina Scherrer (Institut demédecine du travail), Bernard vonMuralt ainsi qu'Urs Schneider, Directeuradjoint de l'Union Suisse des Paysans. LeForum Agro se tiendra le 12 septembre2014 au centre de formation Feusi àBerne (de 07h30 à 16h30). Un apérovalaisan suivra dès 16h30. Le coût semonte à Fr. 159.– par personne.Inscription sur le site www.swissagroforum.ch ou à l'aide dutalon ci-dessous.

«La motivation: un élément clé pourde bonnes performances» – En tantqu'ancien Président du comité d'or-ganisation de la fête fédérale de lutte

(FFLS) à Frauenfeld, Urs Schneider sait dequoi il parle. Sur le plan professionnel ildirige également plusieurs projets etcampagnes publicitaires (à l'exemple decelle mettant en scène des personnalitésportant une chemise aux motifs edel-weiss), en participant à l’organisation dela présence de la Suisse au Salon interna-tional «Grüne Woche» à Berlin, en orga-nisant de nombreuses campagnes de vo-tation et, dernièrement, en récoltant dessignatures en faveur de «l'initiative sur lasécurité alimentaire». Actuellement, UrsSchneider se consacre aux préparatifs dela participation de l'industrie agroali-mentaire suisse à l'exposition mondiale«Expo Milano 2015».

Matthias Zurflüh: Vous êtes une person-nalité très engagée. Quelle motivationvous permet d'abattre quotidiennementune telle charge de travail?Urs Schneider: Je tire cette motivationdes activités passionnantes actuelles età venir et de la collaboration avec deséquipes exceptionnelles dans le cadrede missions et de projets variés. En s'en-gageant en faveur del'agriculture, ondéfend finalement 60000 familles pay-sannes. Il s’agit d’une activité très valo-risante et satisfaisante.

Si on les interrogeait, comment vos colla-borateurs décriraient-ils votre style de di-rection?Je pense (et espère), que des termes telsque «coopératif», «motivant» et «en-gagé» seraient mentionnés. En outre, jepense que mes collaborateurs ajoute-

raient «parfois enthousiaste» et peut-être encore «militariste», à prendre dansle sens organisationnel du terme.

Qu'est-ce qui vous a motivé à assumer laprésidence du comité d'organisation de laFFLS en 2010 à Frauenfeld?Je me sens proche des valeurs tradition-nelles, je suis un grand fan de sports etj'étais déjà partie prenante dans l'orga-nisation d'une multitude de manifesta-tions de plus ou moins grande impor-tance avant la FFLS de 2010. En outre,cette activité est en lien avec mes acti-vités professionnelles et mes autres en-gagements. La FFLS 2010 fut la plusgrande manifestation sportive se dérou-lant sur un week-end dans notre pays.Organiser cette fête fut à la fois un défiet un honneur. En outre, j’ai eu beau-coup de plaisir à le faire.

Comment avez-vous recruté les quelque3700 bénévoles?Le but était de recruter une grande partiedes bénévoles au travers des associationsafin d'élargir toujours plus le rayon de re-crutement en fonction des inscriptions.Tant les besoins en main d'oeuvre que lestâches à effectuer ont été communiquésaux fédérations sportives thurgoviennesà l’occasion des assemblées des déléguésainsi qu’à travers un contact direct avecles associations et des appels par médiasinterposés ou via Internet. Le concepts’est avéré efficace, 90% des bénévolesayant été recruté par le biais d’associa-tions. La plupart d'entre eux venaient deThurgovie. Nous n’avons pas eu de pro-blèmes à trouver des bénévoles.

Comment avez-vous «dédommagé» cesbénévoles?

La perspective de prendre part à un évè-nement unique en son genre et passion-nant ainsi que le fait de collaborer à unemanifestation de grande ampleurconstituait une grande part de ce «dé-dommagement». Les bénévoles ont étédéfrayé pour leur travail sur la base d’untarif horaire, ce dernier étant en grandepartie reversé directement dans lescaisses de leurs associations respectives.Les bénévoles ont également reçu deshabits spécifiques et bénéficié d’un ra-vitaillement dans la tente qui leur étaitréservée. Les bénévoles ayant accompliplus de cinq heures de travail avaientdroit à une entrée gratuite à la tribunespéciale des bénévoles, dans l'arène delutte. En plus de cela, tous les bénévolesont reçu une invitation à la fête des bé-névoles.

FORUM AGRO 2014 L'Association des agro-commerçants et l'Association des anciens élèves d’Alis organisent le 12 septembre 2014 à Berne un Forum Agro à l’attention des dirigeants de la branche agro-alimentaire. A cette occasion, Urs Schneider, Directeur adjoint de l'Union Suisse des Paysans, donnera une conférence sur le thème de la motivation du personnel, en lien avec la FFLS 2010.

Motivation et efficacitéVIE QUOTIDIENNE

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Auteur De 2005 à 2007, MatthiasZurflüh a suivi la formation d'agro-com-merçant au centre de formation Feusi. Ildirige le secteur «Trafic international etlogistique» chez Swisscofel, Bern. En tantque président des anciens agro-commer-çants, il est également à la tête du ForumAgro. www.agro-vereinigung.ch

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Comment gère-t-on des personnes béné-voles?De la même manière que dans une en-treprise ou une organisation. Les prin-cipes de conduite du personnel restenttoujours les mêmes. Donner des tâcheset des buts clairs est essentiel. Une demes devises est d'ailleurs «Le bénévolatn'empêche pas la qualité».

Lors d'une telle manifestation, commentmotiver les bénévoles à fournir les effortsindispensables?La lutte étant très «tendance» et grâce àune communication efficace, noussommes parvenus à susciter un grandengouement pour la FFLS. Les gens ontdonc été très nombreux à vouloir contri-buer au succès de la manifestation. Duprésident du comité d'organisation aux

chefs de section, des chefs de servicejusqu'aux responsables des stands desaucisses, il est important que chacuns'implique et fasse office de référencedans son domaine.

Par rapport à des employés rémunérés, y-a-t-il une différence dans la manière dediriger des bénévoles? Tout étant nouveau et unique, le per-sonnel doit être davantage informé etguidé. A part cela, j’estime qu’il n’existepas de grandes différences.

Avec le recul, feriez-vous les choses diffé-remment?Il y a bien sûr toujours des choses quel'on peut améliorer. En revanche, au ni-veau du personnel, je ne changerais rien.

Nous vous remercions pour cetentretien.

VIE QUOTIDIENNE

Urs Schneider, directeur suppléant del’Union suisse des paysans, unmodèle en matière de motivation dupersonnel. Photo: SBV, Brugg

Agro-Forum 2014 du 12 septembre 2014 au Feusi Bildungszentrum, Berne.

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HeiniHofmann

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Le salami est la plus connue et laplus appréciée des saucisses à man-ger cru. On entend par là un saucis-son sec conservable sans réfrigéra-

tion et consommable sans devoir êtreréchauffé. Ces produits sont soit fumésà froid puis séchés à posteriori (gen-darmes), soit fumés à froid avec matu-ration interrompue (saucisson), soit sé-chés à l’air sans être fumés (salami). Outre divers types de salami – salami

fin (type Milano), grossier (type Nos-trano), Varzi (avec des morceaux delard), le salami suisse et le salami purporc –, parmi les saucisses à mangercrues séchées à l’air recouvertes de moi-sissures nobles, on compte également leSalsiz, le Salametti et la saucisse à l’ail.

«Sei un salame!» Lorsqu’un Tessi-nois traite ainsi l’un de ses congénères,il s’agit de tout sauf d’un compliment!En politique et dans les états-majors mi-litaires, on connaît la politique du salami(ou du saucissonnage) qui consiste àprogresser à petits pas, comme oncoupe un salami en très fines rondelles,contrairement aux autres saucisses à

cuire ou à réchauffer avec lesquelles onfait des tranches plus épaisses et mêmesouvent obliques, afin qu’elles parais-sent plus grandes à l’œil. D’un point de vue linguistique, en ita-

lien, une seule saucisse se dit «salame»(saucisse salée) alors que «salami» est lepluriel. En français, on a donc pris le plu-riel du nom italien, auquel on ajoute un«s» pour le pluriel. Pour éviter touteconfusion, en italien, «salumi» désignesimplement les saucisses alors que le«salumu» est un salami corse.

Ingrédients et fabrication Mal-gré le progrès technique, de nos jours,les salamis sont encore très empreintsde tradition. Les ingrédients et les pro-cessus de transformation revêtent unegrande importance. Il faut plusieursétapes de fabrication pour un salami: fa-brication de la chair, remplissage desboyaux, séchage et maturation. Les spé-cialistes du centre de formation pourl’économie carnée suisse (ABZ) à Spiezet les fabricants suisses de salami nousen apprennent un peu plus à ce sujet: Suivant les spécialités, on utilise de la

viande pur porc ou un mélange deviande de porc et de bœuf. Les animauxde boucherie doivent être en bonnesanté, avoir un bon degré de finitionsans être trop gras. Pour le salami, onutilise plutôt des animaux d’un certainâge. L’hygiène est importante à l’abat-tage et lors de la fabrication. Les car-casses doivent se refroidir durant aumoins 48 heures mais ne doivent pasrassir durant plus de 4 à 5 jours, sinonelles perdent trop de poids. Les deuxtiers de la viande doivent avoir une tem-pérature d’env. – 2°C à la fabrication etle tiers restant peut être travaillé fraîche-

ment avant d’être mélangé avec laviande légèrement congelée. Le lard coupé en dé doit être bien re-

froidi avant d’être placé au congélateurdurant deux à trois jours. La températurede fabrication doit être d’env. – 6°C. Laviande de porc ou de porc/bœuf conge-lée ainsi que le lard de dos sont hachésconjointement dans le hachoir et le cut-ter, ou avec le hachoir et le pétrin mé-canique, ou alors uniquement placésdans le pétrin mécanique, suivant la spé-cialité de salami désirée et sa granulo-métrie. L’assaisonnement se composede sel, d’épices ou de poivre ainsi qued’ail et de vin pour certaines spécialités.

La chair à saucisse devient sa-lami Alors que jadis, la chair à sau-cisse était mélangée traditionnellementà la main plusieurs fois dans le pétrin(marna) par le charcutier, aujourd’hui,des machines modernes (tumblers) sechargent de mélanger le gras avec laviande plus maigre. Cette chair à sau-cisse est alors placée dans le pétrin mé-canique et malaxée entre trois et cinqfois. Pour que l’oxygène de l’air ne ran-cisse pas le lard, ces processus ont lieusous vide d’air.La chair à saucisse peut ensuite être

placée dans les boyaux, que ces dernierssoient naturels ou artificiels. La tempé-rature de remplissage du salami fin (typeMilano) doit être d’env. – 2°C et d’env.0°C pour le salami grossier (type Nos-trano). Le liage de la ficelle est le dernierprocessus de fabrication. Les variétés desalamis de première qualité sont au-jourd’hui encore attachées à la main pardu personnel qualifié, bien que ce soit àdes fins purement esthétiques qui n’ontrien à voir avec la qualité. Les salamis

SALAMI Il existe différents types de saucisses: celles à chauffer dans l’eau bouillante,celles à cuire ou celles à manger cru. Le salami fait partie de la dernière catégorie: il est séché à l’air, ce qui en fait un saucisson de garde. Jadis, les salamis italiens conte-naient souvent de la viande d’âne et de mulet. De nos jours, les salamis ne contiennentplus que de la viande de porc et de bœuf, ou sont même parfois pur porc.

Le roi des saucissonsVIE QUOTIDIENNE

Les salamis entiersdoivent être conservésau frais et au sec. Pourles salamis entamés,recouvrir la surface decoupe avec du beurre,un film plastique ou unlinge humide etconserver au réfrigéra-teur. Le salami entranches emballé sousvide doit être entrepo-sé au réfrigérateur. Lesalami ouvert entranches doit êtreconsommé sans délai. Photo: Ernst Sutter AG

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Auteur HeiniHofmann, vétérinaire de zoo et journalistescientifique free-lance,Jona

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sans ficelle ne sont donc pas forcémentmoins bons à qualité égale. une foisdans les boyaux et éventuellement fi-celé, le salami doit encore subir un longprocessus délicat de séchage et de ma-turation. Après avoir été suspendus durant la

nuit, les salamis sont accrochés à des bâ-tons que l’on place dans les locaux deséchage, où ils restent cinq jours à unetempérature décroissante et une hygro-métrie montante (de 24°C/95% hum.rel. jusqu’à moins de 14°C/80%). A par-tir du sixième jour, la maturation com-mence dans des chambres à une tempé-rature de 12 à 14°C et à une humiditérelative de 80– 85%. Pour les petits sa-lamis, la maturation dure deux semainesalors qu’elle s’étend à trois mois pourles grands spécimens d’un kilo. Au fil dece lent processus de séchage, suivant sataille, le salami peut perdre jusqu’à untiers de son poids.

Rubéfaction et dégradation dusalpêtre Dans le secteur agroali-mentaire également, tous est basé surdes processus physico-chimiques et bio-logiques qui doivent être parfaitementmaîtrisés. Le pH de la matière première,qui doit rester inférieur à 5.9, doits’abaisser continuellement durant lesdix jours de la maturation de la saucissejusqu’à env. 5.2 et osciller entre 5.5 et5.7 lorsque cette dernière est prête àconsommer. Au fil du séchage, il fautégalement limiter les mouvements d’air.L’humidité relative, elle aussi, doit êtreabaissée durant la phase de transpira-tion (début de la maturation), mais pastrop non plus, faute de quoi la saucisseva sécher excessivement et durcir sur lesbords. Les températures élevées au début

créent des conditions optimales pour lesmicroorganismes: c’est la raison pour la-quelle il faut abaisser régulièrement lepH pour créer de bonnes conditionspour l’exsudation et la rubéfaction. Lesel de cuisine favorise la liaison de lachair à saucisse et a un effet conserva-teur car il inhibe les bactéries indésira-bles. Lors de la dégradation du salpêtre,le nitrate est dégradé en nitrite par desbactéries. Ce dernier se décompose enoxyde d’azote au cours d’un processuschimique, qui se lie à son tour au fer de

la myoglobine, le colorant des muscles.Il en résulte un processus de rubéfactionoxyde d’azote/myoglobine, ce quiforme de la nitrosomyoglobine.Pour terminer, les sucres constituent

une base alimentaire pour les microor-ganismes, qui le dégradent en acide lac-tique. Ce dernier est responsable del’abaissement du pH. Durant le proces-sus de maturation, la chair à saucisse –c’est-à-dire le mélange de viande mus-culaire, de lard et de jus de viande – sesolidifie car l’abaissement du pH gélifiele jus. Pour que la saucisse ou le saucis-son sèche régulièrement, il faut donc unrapport optimal entre le pH, la tempé-rature, l’humidité relative et la circula-tion de l’air.

Cultures starters A l’instar de ceque l’on faisait initialement pour la fa-brication des yogourts, du sérac et dufromage, puis de nos jours pour celle dupain, du vin, des olives, des cornichonsou d’autres produits alimentaires, onutilise également des bactéries et desmoisissures nobles comme cultures star-ters dans la maturation du salami. Cescultures ont une influence positive surl’abaissement du pH, le processus dematuration, la couleur, la consistance etle goût, c’est-à-dire sur tous les élé-ments qui font du salami le roi des sau-cissons. A partir des hydrates de carbone

ajoutés, les bactéries lactiques les trans-forment en acide lactique qui accélèrela maturation. Des microcoques dégra-

dent le nitrate contenu dans les additifsde saumure et, conjointement avec leslevures, ont un effet positif sur la cou-leur et l’arôme du salami. Les moisis-sures nobles quant à elles (les saucissesà manger cru sont plongées dans unbain contenant leurs spores) protègentle salami de l’oxygène et de la lumière,ce qui empêche le rancissement et le sé-chage excessif tout comme la multipli-cation de moisissures indésirables. Cesont également elles qui donne au roides saucissons son aspect si caractéris-tique.

Caves naturelles et chambres cli-matiques La maturation est un cri-tère primordial du salami. Jadis, elle sedéroulait dans des caves naturelles.C’est pourquoi, sous nos latitudes, lessaucisses à manger cru ne pouvaient êtrefabriquées que durant les mois d’hiver.De nos jours, la maturation naturelle enSuisse n’est pratiquée que dans des pe-tites entreprises traditionnelles ou parles agriculteurs tessinois. Il y a long-temps que les grandes entreprises ontpassé aux chambres climatiques permet-tant une production toute l’année.En résumé, un salami est bien plus

qu’un simple boyau rempli de chair àsaucisse. Outre son contenu, il ren-ferme une tradition séculaire, un grandsavoir-faire charcutier et il incarne lafierté et la typicité de la profession. Dèslors, quand on vous traite de «salami» auTessin, c’est une injure finalement flat-teuse que l’on vous fait! �

VIE QUOTIDIENNE

Le salami devraitêtre dégusté àtempératureambiante car, àl’instar du vin et dufromage, c’estseulement ainsiqu’il dégage toutson arôme.

Page 88: Revue UFA 07-08/2014

Avec son mari Melchior, Esther Stauffacher(47) gère une exploitation laitière Bio Suisseavec alpage à Nesslau (SG). En 2009 lafamille a inauguré la buvette «Dergeten».Les paysans de la région tout comme lesrandonneurs venant des quatre coins dumonde se laissent gâter par l’excellentecuisine campagnarde d’Esther Stauffacher.Vous trouverez plus d’informations surwww.buurebeizli-dergeten.ch. EstherStauffacher mise sur des produits naturels,frais, régionaux et, si possible, biologiques.Une fois par année une kermesse estorganisée à la ferme «Dergeten» avec le clubde jodel et la rencontre de véhiculesanciens. Durant ses loisirs, Esther Stauf -facher est très active. La ferme desStauffacher participe également au projet«visitedetables».

Pour la liaison: brouiller au fouet l’œuf,la crème entière, la farine et le sucre.Disposer la pâte sur une plaque à gâteau,bien presser les bords et faire des trousdans le fond à l’aide d’une fourchette.Répartir régulièrement le schlorzi sur lapâte, verser la liaison par-dessus et cuireau four pendant 45 minutes.

Sauce d’été

2–3 tomates1 oignon de taille moyenne1 poignée d’herbes fraîches du jardin2dl d’huile de colza1dl de vinaigre

Hacher grossièrement les tomates, l’oi-gnon et les herbes fraîches puis les met-tre dans une terrine avec le reste des ingrédients et préparer une sauce mer-veilleusement onctueuse à l’aide du mi-xer-plongeur. Assaisonner de sel et depoivre. La sauce se marie parfaitementà la salade verte. �

Knöpfli avec pesto à la ciboulette

200g de ciboulette3 gousses d‘ail50g d’amandes moulues 100g de parmesan râpé1dl d’huile de colza1 prise de sel de mer knöpflis faits maison

Dorer les knöpflis dans une poêle revê-tue. Pour le pesto, mettre tous les au-tres ingrédients dans une terrine et lesréduire en purée à l’aide du mixer-plongeur. Mélanger le pesto à la cibou-lette aux knöpflis ou le servir en accom-pagnement. Servir les knöpflis avec descordons bleus farcis de viande séchéed’Appenzell, de fromage d’alpageSchwägereralp et de fines tranches depommes.

Tarte au schlorzidu Toggenburg

1 pâte à gâteau (ronde)

Schlorzi500g de poires séchéesun peu de sucre brut1 pointe de couteau de poudre de clousde girofle et de cannelle 1–2 c.s. de jus de citron1 c.s. de kirsch

Liaison6cl de crème entière1 grand oeuf1 c.s. de farine2 c.s. de sucre

Pour le schlorzi: laisser tremper les poiresséchées pendant plusieurs heures. Lescouper ensuite en petits morceaux. Mé-langer le reste des ingrédients à la masse.Préchauffer le four à 180°C à air chaud.

APRÈS UNE RANDONNÉE à travers le merveilleux Toggenburg, rien n’est plus délicieux que de se régaler au Buurebeizli Dergeten. Esther Stauffacher, la paysannepropriétaire du petit bistrot, révèle aux lecteurs quelques-unes de ses spécialités.

VIE QUOTIDIENNERECETTE

Esther est unecuisinière très créative.Comme par magie eten un tour de main elleprépare pour sa familleun menu entier enrecourant à desingrédients simples. Lalégère sauce à saladeestivale qui contientde nombreuses herbesfraîches du jardin estparticulièrementraffinée. (photo en bas).

Les mystères corsés de la cuisine paysanne

Auteure Anna Steindl,Revue UFA, 8401Winterthour

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5e – 6e jour: Repos en mer

7e jour: Le matin, arrivée au port de Rio de Janei-ro. La ville du Brésil la plus célèbre attire chaque année des millions de visiteurs. Partez en excursion au Pain de sucre ou flânez sur la célèbre plage de Copacabana.

8e jour: Repos en mer

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11e jour : Au matin, votre bateau accoste le port de Recife, la capitale de l’état brésilien du Pernam-buco.

12e – 17e jour: Traversée de l’Atlantique.

18e jour: Aujourd’hui, votre paquebot s’amarre au port de St. Cruz de Teneriffa. Ténériffe est une ile volcanique faisant partie des Iles Canaries. Descen-dez à terre et partez à la découverte de ses paysa-ges uniques.

19e jour : Repos en mer.

20e jour : Après le dîner, arrivée au port de Malaga. Cette ville est située au sud de l’Espagne et dans tous les cas, vaut la peine d’être visitée. Décou-vrez l’un des plus vieux ports de la Méditerranée.

Un autre monument caractéristique de la ville est son imposante cathédrale.

21e jour: Repos en mer.

22e jour: Au matin, arrivée à Marseille. La cité phocéenne fait partie des villes portuaires fran-çaises les plus importantes et est aussi la seconde ville de France. Faites un tour de ville ou participez à une excursion à Aix-en-Provence.

23e jour: Votre croisière de rêve s’achève aujourd’hui dans le port de Savone. Après votre déjeuner à bord, vous quittez votre cabine. Jusqu’à midi, profitez encore de votre paquebot, puis dé-barquement et retour en car en Suisse, à votre lieu d’arrivée choisi.

Organisateur: Costa Kreuzfahrten

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Page 92: Revue UFA 07-08/2014

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Page 93: Revue UFA 07-08/2014

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EdithBeckmann

1 · Parfum filigrane: le thym fleurit aussidans de douces teintespastel.Photo: Uschi Dreiucker/pixelio.de

2 · Deux qui font lapaire: des pierres quistockent la chaleur et le thym qui lesentoure.Photo: Joujou/pixelio.de

3 · Place de choix: surles hauts d’un mur, lethym se sent bien etdissimule les contours.Photo: Gartenberatung.info

VIE QUOTIDIENNE

Un parfum du Sud

REVUE UFA · 7-8 2014 93

LE THYM était déjà utilisé par les Egyptiens pour les embaumements. Cette magnifique plante aromatique a de touttemps été une plante médicinale et pose majestueusement, que ce soit en pot ou au jardin. Elle remplit les interstices, orneles murs de pierres sèches et se multiplie par marcottage.

En plein été, le thym fleurit en forceet répand l’arôme sublime de sonparfum jusqu’en automne. Sesfleurs labiées, pourtant minuscules,

sont si abondantes qu’elles forment destapis de fleurs colorés. En plates-bandespar exemple, où elle agit même commeanti-limaces, ou parmi les saillies duhaut des murs, qu’elle dissimule aisé-ment, atténuant ainsi la rigidité descontours.

Robuste et facile Le serpolet, quimesure à peine 10cm de haut, ainsi qued’autres variétés naines dessinent desbandes de fleurs ornementales dans leslarges interstices entre les plaques. Sison expansion prend le dessus, la crois-sance peut être maîtrisée avec une ton-deuse réglée à la hauteur maximale. Cesadorables petits arbustes font aussibonne figure en tant que gazon parfuméou de toiture.

Ou alors, en bassine, en compagnied’autres amateurs de soleil, tel que lespourpiers, joubarbes, sédums et autressucculentes. Quelques jolies pierressont indispensables pour embellir le

tout. Le thym ne nécessite aucun en-grais, car il apprécie les sols pauvres etle soleil par-dessus tout. Les cailloux quidégagent la chaleur emmagasinée lejour lors des nuits fraîches sont un com-plément judicieux.

Arômes variés Cette précieuseherbe médicinale, principalement effi-cace contre la toux et les maladies res-piratoires, se pare tout au long de l’an-née de petites feuilles vert foncé. Lesvariétés au motif argenté ou doré sur lefeuillage sont superbes. Le thym citronou orange agrémente le parfum épicéd’une touche rafraîchissante d‘agrume.

Même en hiver il est toujours possibled’aller en récolter quelques branches.Cette herbe se laisse aussi facilement sé-cher ; soit sous forme de petits bouquetssuspendus à des endroits aérés et om-bragés, soit étalée sur du papier vierge.

Rejetons gratuits L’été est unepériode propice pour multiplier le thym.Pour cela, pressez les pousses secon-daires tombantes à plat sur la terre,fixez-les avec une agrafe ou un morceau

Petites astucespour le jardin potager et d’agrément • Vérifiez la présence de chenilles de la

piéride du chou sur les choux et ôtez-les.

• Coupez les branches dénudées duframboisier à ras le sol; attachez lesjeunes pousses, 8 à 10 par mètrelinéaire, et ôtez le surplus.

• Des bandes de 5cm coupées dans devieux collants sont des attaches idéalesau jardin, car elles sont très élastiqueset résistent aux intempéries.

• Lors de la préparation, placezbrièvement la salade dans de l’eausalée, afin que les éventuels puceronssombrent au fond du récipient.

• Pour une seconde floraison enautomne: coupez les fleurs fanées dupied-d’alouette, de la rose trémière,du lupin et de la cataire à 10cm dusol.

• Les bulbes du lys martagon et du lysblanc doivent déjà être planté enaoût.

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

de fil recourbé et buttez 2– 3cm deterre. Si la ramification a formé des ra-cines, détachez-la de la plante et trans-plantez-la. Cette méthode fonctionneaussi pour la lavande, la sauge, la sar-riette des montagnes et le romarin. �

Page 94: Revue UFA 07-08/2014

VIE QUOTIDIENNE2014 ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

Série LID «Annéeinternationale de l’agriculturefamiliale»L’ONU a décrété 2014comme l’année inter -nationale de l’agricultu-re familiale. En colla -boration avec le LID(service d’informationagricole), la Revue UFAprésente chaque moisen résumé une exploi -tation familiale choisiedans le monde. Vouspouvez lire l’articlecomplet sur ces famillesà l’adresse www.lid.ch.

94 7-8 2014 · REVUE UFA

Alex et Kevin Taylor exploitent prèsde 1700ha en propriété ainsi que800ha de terres en location. Ils élè-

vent 1400 bœufs, 150 moutons sud-afri-cains Mérino ainsi que 300 chèvres. Larégion Sud-africaine de KwaZulu-NatalMidland est sèche et peu productive.«Nous avons exploité la ferme ensembledurant près de 13 ans», explique AlexTaylor. «Mais lorsque j’ai eu 70 ans, j’aidécidé de me consacrer exclusivement àla comptabilité. Kevin était suffisam-ment compétent pour diriger la fermeseul». De l’avis d’Alex Taylor, une exploi-tation agricole ne fonctionne de manièreoptimale que si les instructions qui sontdonnées aux collaborateurs relèventd’une seule personne. Depuis que Kevina repris la ferme, c’est seulement lui quidonne les ordres, précise ainsi Alex Tay-lor. En revanche, lorsqu’il s’agit d’ache-ter une machine, les Taylor discutent demanière approfondie des avantages etdes inconvénients, du fait de savoir sil’exploitation peut se le permettre ounon et, surtout, si elle en a réellementbesoin. «Nous prenons toujours des dé-cisions réfléchies et n’agissons jamais demanière précipitée», explique Kevin Tay-lor. En cas de divergence d’opinion, Ke-vin part généralement se promener surl’exploitation, son père s’isolant quant à

lui dans son bureau pour réfléchir. Aprèsréflexion, il est souvent possible de trou-ver un compromis acceptable pourtoutes les parties. Alex Taylor a toujours tout planifié de

manière à ne pas laisser de dettes à sonfils et à sa famille après son décès. Dansla mesure du possible, Alex et Kevin sesont donc efforcés de payer leurs inves-tissements intégralement et au comp-tant. Leur philosophie de paiement estconnue dans la région et leur attire lerespect. Les fonds étrangers sont limitésaux achats de terrains pour l’agrandisse-ment de leur ferme. «Les banquiers nenous apprécient guère, sachant qu’ilsn’ont rien à gagner avec nous», préciseAlex Taylor en riant. Même si Alex maî-trise bien les chiffres, les Taylor ont mal-gré tout dû engager un conseiller fiscal,suite à l’introduction d’un nouveau sys-tème d’imposition. Alex Taylor le dé-plore, même s’il garde le contrôle dessorties et des entrées d’argent au niveaude l’exploitation. Kevin et son épouse Sue ont trois en-

fants. Ces derniers s’intéressent à l’agri-culture et vont sans doute perpétuer latradition familiale. Lloyd Phillips de Mooi River, Afrique du

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Il ne peutpas y avoirdeux chefs

Les prix en Afrique du Sud:• 1 litre de lait: 10 Rand (env.85 ct.)• Poulet congelé, 1kg: 24 Rand(env. Fr. 2.-)

• 2.5kg de farine de maïs: 16.50 Rand (env. Fr. 1.40)

• 1 oeuf: 1.6 Rand (env. 13 ct.)• 400g de pain: 5.90 Rand (50 ct.)

Page 95: Revue UFA 07-08/2014

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement.

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Fabienne Elmer

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 73’921en allemand 61’149en français 12’772(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 75’732

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressAline Gsell, Stephan Rüegg,AMW – Atelier publicitaire groupefenaco-LANDI, Winterthour;

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

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Choisir la bonnevariétéAfin d’assurer de bonsrendements pour lescéréales d’automne, il vautla peine de procéder aubon choix variétal avantles semis.

Voie étroite dansles vignesAvec son «208V Vario»,Fendt a lancé la technolo-gie de la transmissioncontinue également dansle segment des tracteursspéciaux.

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Page 96: Revue UFA 07-08/2014

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