Revue UFA 06/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 6 / 2013 Combinaison de semis à l’œuvre Page 28 Interview de Markus Ritter Page 12 Lutte contre les campagnols Page 50 Alimentation des volailles d’agrément Page 78

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Revue UFA 06/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 6 / 2013

Combinaison desemis à l’œuvrePage 28

Interview de Markus RitterPage 12

Lutte contre lescampagnolsPage 50

Alimentation desvolailles d’agrémentPage 78

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EDITORIAL

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Le pays des performances laitières maximalesVoyage de la Revue UFA en Israël, du 5 au 10 octobre 68

Brèves 57UFA actuel: les pages de l’éleveur 59Rationalisation d’une ancienne étable 63Production laitière élevée et santé animale: un dilemme? 64Les pulpes sont riches en énergie et favorisent l’ingestion 66Profiter des prix élevés pour les veaux d’engrais 72Engraissement aux concentrés? 73De quelle dose de vitamines les porcs ont-ils vraiment besoin? 74Lorsque la température monte dans la porcherie 76Affouragement professionnel des poules d’agrément 78Les anciennes races de volailles ont-elles de l’avenir? 80

Lutte conséquente contre les campagnolsAperçu des différentes méthodes 50

Brèves 31Choix variétal calqué sur le marché pour 2014 32Colza: une culture intensive face à de nouveaux défis 34Les cerises suisses: des produits pleins d’émotions! 38Un problème dans la culture des carottes 40Le défi des cultures herbagères sur les terrains séchards 44Stabilité de la flore adventice après la reconversion au bio 46Il faut penser au chaulage dès à présent 48Essais variétaux dans la pratique 54Page bio: recommandations culturales pour la récolte 2014 54

Bon équilibre entre utilité pour les membres et rentabilitéRésultats de l’exercice 2012 de fenaco 4

En un mot de Martin Keller 5De la terre à la table avec «LANDI-Fraîcheur» 8

Un tracteur polyvalent La série «7600» de Massey Fergusoncomporte de nombreuses variantesd’équipement pour un trac-teur de classe moyenne.

Gravières et agriculturePerte de surfaces, remise en culture,entraves à l’exploitation etindemnisations doivent être réglées contractuellement.

Ne pas oublier le chaulageLa chaux a une grande influence surla formation du rendement. Il vautla peine de surveiller l’état d’approvisionnement du sol.

Trop ne sert à rien Les aliments pour porcs affichentdifférentes teneurs en vitamines.Pourquoi et à quoi faut-ilveiller?

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

L’alimentation despoules pondeusesdoit être adaptée aupoids des animaux etaux performances deponte. Photo: agrarfoto.com

[email protected]

Chères lectrices et chers lecteurs,

Je suis rédactrice à la Revue UFAdepuis février dernier. Mon activitéest centrée sur l’information enligne. Je m’occupe donc du site webwww.revueufa.ch, je gère lesactualités publiées en ligne, envoierégulièrement la newsletter etadministre les profils Facebook etTwitter de la Revue.

Il y a peu, j’ai eu la possibilité demettre sur pied les deux toutpremiers webinaires en allemandpour la Revue UFA. Un projetpassionnant qui a suscité denombreuses réactions positives. J’aisuivi des études d’agronomie enproduction végétale aux universitésde Hohenheim (D), Wisconsin-Ma-dison (USA) et Córdoba (E). Depuisquelques années, je m’occupe deplus en plus des nouveaux médiasdans le secteur agricole. En tantque rédactrice et auteur de manuelspour l’enseignement en ligne, j’aidéjà réalisé de nombreux projetspour des éditions agronomiques etdes clients actifs dans le secteur dela protection des plantes et dumachinisme agricole. Un autre despoints saillants de mon parcoursprofessionnel, c’est mon activité dejournaliste et de conférencière.

Je me suis donné pour objectifd’exploiter le potentiel du monde enligne pour la Revue UFA. Ce que jetrouve particulièrement attrayantici, c’est la simplicité des échangeset du transfert de connaissances. Jeme réjouis de vous retrouver bientôtsur nos canaux de communication.N’hésitez pas à aller y jeter un coupd’œil.

AnnaSteindl

SOMMAIRE

Pour davantage de clarté dans la terminologieDroit foncier rural et PA 2014– 2017 14

Brèves 10Markus Ritter: C’est la valeur ajoutée qui compte avant tout 12Clauses contractuelles dans l’exploitation des gravières 16

Nouvelle série: auto-approvisionnement et jargon culinaire L’ABC des gélifiants pour la confection des confitures 84

Brèves 83Les recettes de Barbara Mäder 87Fête suisse de danse populaire à Coire 88Côté jardin: la récolte des légumes n’est de loin pas terminée 93Peter Neuenschwander aime son métier d’agriculteur 94

Simplicité et flexibilité La combinaison de semis Kuhn «Venta LC 3000» à l’essai 28

Brèves 21MF «7618»: un tracteur professionnel de classe moyenne 22Nouveautés 24Concours: une application pour semer avec Kuhn 30

FENACO

1 2 31 · Le centre de prestationsBraeburn à Charrat a étéinauguré en mai 2012 etest à proximité immédiatedes arboriculteurs.

2, 3 · Installation photo-voltaïque inaugurée enseptembre 2012 sur le toitde la centale de distribu -tion Volg à Winterthour.

Les départementscéréales, oléagineux etmatières premièresainsi que nutrition desplantes ont contribué àl’augmentation duchiffre d’affaires.

ACTUALITÉ

Malgré un taux d’inflation négatif etla pression croissante exercée surles prix, fenaco est à nouveau par-venue à augmenter son chiffre d’af-

faires total en 2012 et à accroître sesparts de marché. Le chiffre d’affaires dugroupe d’entreprises s’est élevé à 5.681milliards de francs, soit 2.3% de plusqu’en 2011. Le résultat d’exercice a di-minué de 1.3% pour atteindre 60.6 mil-lions de francs. Il reflète le bon équilibreque fenaco préserve, en raison de sonorganisation coopérative, entre une uti-

sultat d’exploitation avant intérêts,amortissements et impôts (EBITDA)s’est élevé à CHF 240 millions. Ce résul-tat est supérieur aux valeurs budgétéesmais inférieur de 5.9% au résultat del’année précédente. Cette évolution desrésultats s’explique par une baisse desmarges ainsi que par l’amélioration ci-blée des prestations en faveur des mem-bres, pour un montant de plusieurs mil-lions de francs, notamment sous formede conditions d’achat plus avantageuseset de primes de collaboration plus éle-vées. Le bénéfice brut est resté stable àCHF 1.178 milliard et s’inscrit ainsi dansle sillage des bons résultats réalisés lesannées précédentes. Cependant, il a étéune fois de plus nécessaire, en 2012,d’augmenter les volumes écoulés et lesprestations en travail. Les frais de trans-port ont ainsi augmenté de plus de CHF3 millions et les frais de personnel deCHF 13 millions au total (soit de 2.1%),malgré d’importantes mesures de réno-vation et de rationalisation mises enoeuvre dans plusieurs entreprises detransformation. Sur l’année, fenaco ad’ailleurs compté 219 collaborateurs de

EXERCICE 2012 fenaco Société coopérative a connu une nouvelle croissance malgréla pression sur les prix. Le chiffre d’affaires a augmenté de 2.3 % pour s’établir à 5.681 milliards de francs. Au total, 219 nouveaux postes de travail ont pu être créés.

Un équilibre sain entre utilité pourles membres et rentabilité

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lité optimale en faveur des membres etle respect des exigences indispensablesà la rentabilité économique de l’entre-prise. Avec des fonds propres de CHF1.192 milliard de francs représentant41.9% de la somme au bilan (année pré-cédente 41.7%), l’entreprise propriétédes agriculteurs suisses a continué à dis-poser d’une assise solide à l’occasion desa 20ème année d’activité.

Augmentation des volumes com-mercialisés et du travail Le ré-

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINE AGENDA

ACTUALITÉ

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plus que l’année précédente. Avec 8953collaborateurs, dont 480 apprenants,l’entreprise coopérative est restée, en2012 également, un des plus importantsemployeurs de Suisse en zone rurale.

Evolution différenciée Les mar-chés auxquels sont soumis les segmentsAgro, Industrie des denrées alimen-taires, Commerce de détail et Energie defenaco ont évolué de manière différen-ciée au cours de l’année sous rapport.Le chiffre d’affaires du segment straté-gique Agro est resté stable par rapportà l’année précédente à CHF 1.611 mil-liard de francs. Ce sont plus particuliè-

rement les branches céréales, oléagi-neux, matières premières ainsi que lesaliments pour bétail et la nutrition desplantes qui ont enregistré une augmen-tation de chiffre d’affaires. Dans les au-tres branches d’activité, les prix et lesmarges ont par contre dû être diminuésen raison de la situation du marché.

Davantage de denrées alimen-taires transformées La lutte desprix acharnée qui prévaut sur le front devente a continué à peser sur les prix auxproducteurs. Cette situation a eu un im-pact sur le chiffre d’affaires et le résultatdu segment agroalimentaire, qui estcertes parvenu à augmenter légèrementses ventes, mais qui a malgré tout bou-clé l’année 2012 sur un chiffre d’affairesen légère baisse de 0.5% par rapport àl’année précédente, à CHF 1.285 mil-liard. Pour les agriculteurs, l’année 2012s’est soldée par des rendements moyenspour la plupart des produits que fenacotransforme et commercialise en sa qua-lité de partenaire commercial. Suite àcela, l’offre et la demande sont restéeséquilibrées en ce qui concerne les cé-réales, les oléagineux, les pommes de

Croissance malgré des prix soumis àune forte pressionEn 2012, l’environnement économiqueau sein duquel fenaco société coopéra-tive a évolué a été plus stable quel’année précédente. Les marchés finan -ciers ont légèrement progressé alorsqu’une certaine insécurité subsistaitquant à l’évolution de l’économie, tantdans la zone Euro et aux Etats-Unis quesur les places financières à travers lemonde. Le taux plancher entre le francsuisse et l’Euro nous a donné plus desécurité pour planifier nos activités, bienque le tourisme d’achats et la pressionsur les prix qui en découle soient restés àun niveau constamment élevé dans lecommerce de détail suisse.

Phase persistante de prix bas L’inflation annuelle moyenne de – 0.7 %– soit le taux le plus faible enregistrédepuis plus de 50 ans – atteste de laforte concurrence qui prévaut dans lecommerce de détail et la restauration. Lapression exercée sur les prix del’agroalimentaire a conduit à une érosiondes marges dans l’ensemble de la chaînede la valeur et se répercute jusque sur lesagriculteurs et les secteurs situés enamont. Sur le marché porcin parexemple, cette situation, conjuguée àune offre excédentaire, a provoqué unephase de prix bas qui a persisté trèslongtemps. Les prix mon diaux histori-quement élevés du tourteau de soja et,partant, des aliments, ont mis lesproducteurs porcins en situation difficile.

Bons rendements pour la récolte 2012Pour les agriculteurs, l’année 2012 s’estsoldée par de bonnes récoltes sanstoutefois être extraordinaires pour laplupart des produits que nous commer-cialisons en notre qualité de partenairecommercial. L’offre et la demande ontpar conséquent été équilibrées pour lescéréales, les oléagineux, les pommes deterre, les fruits à pépins et les légumes.Globalement, les récoltes ont par ailleurspu être commercialisées rapidement etsans problèmes majeurs.

En tant que partenaire commercial de sesmembres, les agriculteurs suisses, fenacoest active sur l’ensemble de la chaîne dela valeur. Le résultat annuel 2012 reflètedonc les évolutions évoquées plus haut.Le niveau des prix et les marges ontdiminué dans la plupart des domaines

Suite en page 6

Assemblée des délégués defenaco18 juin 2013 à Lucerne

Journée portes ouvertes aucentre de prestations «fresh & cool» 17 août 2013 à Bätterkinden

Conférence de presse de fenacoCette année, la conférence de presse annuelle de fenaco s’est déroulée

au Kursaal à Berne, un endroit hautement symbolique. C’est en effet là que fenaco a été fondée il y a vingt ans . Depuis cette assemblée générale constituante, fenaco a vécu un

développement fulgurant et a également enregistré de bons résultats en 2012, comme lesjournalistes présents ont pu en prendre connaissance.

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FENACOACTUALITÉ

AUF EIN WORTEN UN MOT

terre, les fruits à pépins et les légumes.Ces rendements moyens ont égalementfavorisé le bon déroulement des ré-coltes, qui n’ont pas connu de turbu-lences particulières. L’offre en concen-trés de jus de fruits et en vin fut enrevanche excédentaire – notamment enraison des stocks élevés constitués en2011. Suite à des conditions météorolo-giques défavorables, les récoltes defruits à noyau et de divers produits com-mercialisés en qualité bio ont toutefoisété insuffisantes.

Commerce de détail et énergieLe segment Commerce de détail a enre-gistré une progression de ses résultatséconomiques. Bien que des baisses deprix aient été consenties sur l’assorti-ment Volg et LANDI, le chiffre d’affairesa une fois encore augmenté de 4.1%pour s’établir à CHF 1.670 milliard. Cettehausse s’explique notamment par l’ex-pansion du réseau de magasins. Dans lesegment stratégique Energie, les ventes

et le chiffre d’affaires ont également pro-gressé de manière réjouissante. Via le ré-seau de stations-service très dense dontdispose Agrola, fenaco a commercialisénettement plus de diesel et légèrementmoins d’essence. Le chiffre d’affairesréalisé avec les pellets de bois a lui aussiaugmenté. Les ventes de mazout ontconnu un début d’année 2012 difficileavant d’évoluer positivement en find’année suite à la chute des prix qui estintervenue au niveau mondial. Au final,le segment Energie a réalisé un chiffred’affaires de CHF 1.088 milliard defrancs, en hausse de 7.8% par rapport àl’année précédente, notamment en rai-son des prix de vente plus élevés.

Investissements en faveur dudéveloppement durable Les me-sures importantes qui ont été prises pourréduire les émissions de CO2 ont permisde stabiliser ces dernières pour la troi-sième année consécutive, alors mêmeque le chiffre d’affaires a progressé, que

Ernst Sutter AG a été lapremière entreprise à assurerune traçabilité transparente à

l’aide du Mobile Tagging (Code QR).

Premier coup de pioche pour la plate-forme logistique de Ramseier Suisse.

En Suisse, les coopéra-tives doivent êtresoutenues et renfor-cées. Grâce à leurstructure démocra -tique, elles offrent une alternativedurable, en tant quemoteurs d’innovation,aux formes d’entrepri-ses uniquement axéessur le profit. Telle estla synthèse du premiercongrès national descoopératives qui s’est déroulé le 21 septembre 2012 au KKL à Lucerne.

Le secteur Energie a réussi àaugmenter ses ventes en 2012.

Suite de la page 5

d’activités, si bien qu’en ce qui concernel’EBITDA, nous n’avons pas tout à faitatteint le niveau de l’année précédente,bien que nous ayons dépassé les chiffresbudgétés. Toutefois, le résultat d’entre -pri se est resté stable par rapport àl’année précédente.

Consolider notre position sur le marchéMalgré ce contexte défavorable, noussommes parvenus à augmenter notrechiffre d’affaires et à consolider nospositions sur le marché. Les magasinsLANDI et Volg, les shops de stations-ser-vices, les départements Energie etBoissons, sans oublier UFA SA et lesunités commerciales du secteur Céréales,oléagineux et matières premières ainsique le secteur nutrition des plantes ontlargement contribué à cette évolutionfavorable. A cet égard, j’aimeraisadresser mes plus vifs remerciements àtous les collaborateurs de fenaco pourl’énorme engagement dont ils ont faitpreuve au cours de l’année écoulée.C’est en effet la somme de leurs effortsqui fait le succès de notre coopérative.

Notre réponse à l’évolution négative desmarges porte surtout sur trois points:

1. Nous développons encore notreposition de marché.

2.Nous maîtrisons nos coûts. 3.Nous investissons dans des infrastruc-tures de stockage modernes sur nossites de distribution et de production.

De plus, nous optimisons constammentnos processus, en particulier dans lesdomaines de l’informatique et de lalogistique. Ces investissements ont pourobjectif, à long terme, d’abaisser lescoûts de transformation, sachant qu’ausein du commerce de détail, la pressionexercée sur les prix va perdurer. Dans cecontexte, il convient néanmoinsd’insister sur un point: l’améliorationconstante de l’efficience à tous lesniveaux de la chaîne de la valeur ne doitpas se faire au détriment de la qualité etde la sécurité des denrées alimentairessuisses, qui ont la réputation d’êtresaines. Dans le cas contraire, nousmettrions en jeu la valeur ajoutée quereprésente le «Swissness». Nos consom-matrices et nos consommateursapprécient le fait que les agriculteurstraitent leurs animaux avec égard etqu’ils ménagent l’environnement. Cela aun coût et nous estimons que toutconsommateur conscient de sesresponsabilités sera disposé à en payer leprix sur le long terme.

Dr Martin KellerPrésident de la Direction

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Auteur Hans PeterKurzen, fenaco, 8401 Winterthour

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Une entreprise des agriculteurs suisses fenaco est une entreprise organisée sous la forme coopérative entre lesmains des agriculteurs suisses. Elle est issue de la fusion, en 1993, desix fédérations de coopératives agricoles disposant d’une tradition plusque centenaire. L’objectif principal de fenaco consiste à soutenir lesagriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises.Avec les LANDI-membres (coopératives agricoles), fenaco forme ungroupe corporatif d’entreprises et fournit aux agriculteurs tous lesintrants agricoles dont ils ont besoin, tels les semences, les matièresfourragères, les produits de nutrition des plantes ainsi que de nombreuxautres articles. Parallèlement à cela, fenaco prend en charge les denréesproduites par les agriculteurs telles que les céréales, les oléagineux, lespommes de terre, le bétail de boucherie, les oeufs, le maïs, les légumes,les fruits, les baies et les raisins. Sur les sites industriels dont elledispose, fenaco transforme ces produits en denrées alimentaires etboissons suisses délicieuses et sûres. Elle les commercialise ensuiteauprès des hôtels, des restaurants et, pour la majeure partie, via deschaînes de commerce de détail connues mais également via ses proprescanaux de vente que sont LANDI, Volg, frisch-nah-günstig, TopShop etVisavis. fenaco amène ainsi les produits des agriculteurs suissesdirectement et à l’état frais dans les gondoles des magasins, sans détourinutile – conformément à ce que son logo affirme: «fenaco – natürlichnah, de la terre à la table».

En 21012, UFA arénové et agrandi sonmoulin de Puidoux.

La centrale moderne de distribution desproduits phytosanitairesà Moudon a permis desimplifier la gestion etla logistique desmarchandises.

Investissements dansle centre de presta -tions pour les fruits àPerroy.

les volumes écoulés et les prestations detransport ont augmenté. En plus de cela,de nouvelles installations photovol-taïques sont entrées en fonction. Grâceà ces installations, fenaco est en mesured’atteindre, aujourd’hui déjà, une puis-sance maximale de 949kWp, ce quiéquivaut à près de 950000kWh par an-née, soit la consommation d’électricitémoyenne de 200 maisons familiales en-viron. A l’avenir, ces capacités serontcontinuellement développées.

L’évolution des structures sepoursuit fenaco est une entrepriseentre les mains des agriculteurs et orga-nisée sous la forme coopérative. Le pro-cessus de développement des structuresse poursuit de manière ciblée. Dans lecadre de ce processus, plusieurs coopé-ratives agricoles ont fusionné en 2012et donné naissance à des entreprisesplus grandes et encore plus perfor-mantes. En 2012, le nombre de coopé-ratives agricoles a ainsi diminué de 11

unités. Au 31 décembre 2012, 251 coo-pératives-membres (LANDI) regroupant43553 membres faisaient partie de fe-naco. Il est demandé à l’Assemblée desdélégués qui se déroulera le 18 juin2013 de continuer à rémunérer les partsdes LANDI membres à hauteur de 6%(CHF 7.7 millions). �

Les magasins LANDI nouvellementinaugurés, comme ici à Neftenbach,connaissent le succès. En 2012, lespoints de vente LANDI ont pu augmen-ter leurs chiffres d’affaires de 10 %.

Sur le site de Muttenz de l’entrepriseLandor, active dans le commerce desengrais, les instal lations de réceptionet de transbordement ont étérénovées.

Denrées alimentaires1285 (22.6%)

En 2012, le segment Agro, qui regroupe la vente d’agents de production agricoles, de cé-réales, d’oléagineux, d’aliments fourragers ainsi que le commerce de bétail et la techniqueagricole, a représenté 28.3%, soit CHF 1.611 milliard, du chiffre d’affaires total consolidéde fenaco. CHF 1.285 milliard (22.6%) a été généré dans le segment Denrées alimentairesdans le cadre de la reprise, de la transformation et de la commercialisation des produits agri-coles. Le segment Commerce de détail a réalisé un chiffre d’affaires de CHF 1.670 milliard,respectivement 29.4% du chiffre d’affaires consolidé du groupe. Ce chiffre d’affaires estissu des ventes réalisées par les magasins LANDI et Volg ainsi que les TopShop et les magasinsde commerce de détail (Visavis, frisch-nah-günstig) gérés principalement par les LANDImembres et par des tiers. CHF 1.088 milliard (19.2%) du chiffre d’affaires consolidé de fe-naco a été généré par agrola, via la vente de divers supports énergétiques alors que CHF 27millions (0.5%) ont été réalisés dans le segment «Divers».

Commerce de détail1670 (29.4%)

Agro1611 (28.3%)

Divers27 (0.5%)

Energie1088 (19.2%)

Tableau: Evolution du chiffre d’affaires et des résultats de fenaco au cours des cinq dernières années

(en millions de CHF)2012 2011 2010 2009 2008

Chiffre d’affaires total 5680.6 5551.0 5449.2 5402.4 5787.7Résultat d’exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) 240.4 255.4 248.7 246.3 247.9Résultat d‘entreprise 60.6 61.4 61.8 56.3 62.2

Graphique: Chiffre d’affaires 2012 de fenaco, réparti en fonction des domaines d’activités stratégiques (en millions de CHF)

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FENACOACTUALITÉ

DanielBeutler

PatricGutknecht

Le secteur maraîcher est soumis à degrandes variations de l’offre et desprix, principalement en raison desaléas de la météo.

LA COMMERCIALISATION DES FRUITS ET DES LÉGUMES fait partie des activités principales de fenaco. Via le concept «LANDI-Fraîcheur», fenaco veille, en étroite collaboration avec les producteurs, les fournisseurs et les magasins LANDI, à un approvisionnement constant en légumes frais et sains dans les magasins LANDI, conformément au slogan fenaco «de la terre à la table, natürlich nah».

Le concept «LANDI-Fraîcheur»

Dans les Dans le cadre du projet«LANDI-Fraîcheur», le départementProduits du sol de fenaco fait officede prestataire dans les secteurs de

l’acquisition et du commissionnement.Les magasins peuvent passer leurs com-mandes électroniques 24/24 h et les li-vraisons sont effectuées six fois par se-maine, du lundi au samedi. Un magasinLANDI a la possibilité de commanderprès de 150 fruits et légumes saisonniers.Ces derniers sont commissionnés quoti-diennement au centre de prestationsd’Utzenstorf (BE) et préparés par Volg lo-gistique pour la distribution définitive.Grâce au partenariat étroit entretenuavec LANDI Suisse, les produits du dépar-tement fenaco Produits du sol sont ainsiacheminés dans les magasins LANDI.

Les légumes, un marché exi-geant En Suisse, près de 2000 ex-ploitations maraîchères suisses produi-sent 370 millions de kg de légumes issusde 100 cultures différentes et elles sontbeaucoup plus grandes et spécialiséesque par le passé. La production maraî-chère est également très intensive entermes de coûts. Les serres, la techno-logie d’irrigation, les collaborateurs etles terres en fermage sont en effet deve-nues plus onéreux. Pour réduire lescoûts, une grande partie de la mécani-sation est donc utilisée en commun parplusieurs exploitations. Les légumescomptent parmi les cultures agricolesles plus intensives et les plus exigeantesqui soient. De nombreux processus detravail sont nécessaires: semer, cultiver,transporter et vendre. Plus que pourtoute autre culture, la météo, la tempé-rature, les maladies des plantes et les ra-vageurs décideront du succès ou de

l’échec de la production. Afin d’assurerun début de saison aussi précoce quepossible aux légumes indigènes, les pro-ducteurs s’astreignent à de gros effortsfinanciers et techniques. Des investisse-ments importants ont ainsi été consen-tis ces dernières années dans les serreset les installations sous tunnel. D’autrepart, à travers l’utilisation de «vlies»(non-tissé)/film plastique, les maraî-chers se sont efforcés de palier la lacunequi subsistait entre la production sousserre et la production en plein air.

Arboriculture – planification surle long terme Les fruits à pépins im-pliquent eux aussi des investissementsélevés. En arboriculture, la planificationvariétale s’effectue sur plusieurs annéeset requiert un esprit visionnaire. Pourque les investissements des producteursen vaillent la peine financièrement, unefois que les vergers ont été plantés, il estindispensable de les utiliser pendant 15ans au moins. Le groupe fenaco commer-cialise chaque année 40000t de fruits àpépins. Sur ce tonnage, fenaco en achèteprès de 35000t directement à la ferme,auprès de 300 producteurs. Toutes lespommes et les poires suisses satisfont aulabel Suisse Garantie et répondent auxexigences SwissGAP. Avec une part indi-gène de plus de 90%, fenaco favoriseune agriculture suisse productive.

De la terre à la table Le cheminque les fruits et les légumes doivent par-courir pour parvenir finalement dans l’as-siette des consommateurs est plus longqu’on ne le pense généralement, mêmedans le petit pays qu’est la Suisse. Lethème de la «fraîcheur» joue un rôle cen-tral. Plusieurs processus de travail (pré-

paration, lavage) sont effectués par lesproducteurs eux-mêmes pendant ou di-rectement après la récolte. La tâche descentres de prestations de fenaco consistealors à livrer les fruits et les légumes dansles emballages et les volumes souhaitéspar les clients, en temps voulu.

Frais, performant et flexibleLes légumes et les fruits sont lavés,conditionnés et emballés dans les cen-tres de prestations décentralisés de fe-naco. Outre les canaux de restaurationet de commerce de détail propriété defenaco (p. ex. magasins Volg et LANDI,etc.), d’autres détaillants et gros-sistes sont également approvi-sionnés.

Rôle de fenaco En tant quecoopérative, fenaco appartient auxagriculteurs suisses, via les LANDImembres. Pour fenaco, une collabora-tion loyale et transparente avec les pro-ducteurs et les clients constitue la pre-mière des priorités. Aujourd’hui fenacon’envisage plus son rôle comme étantcelui d’un intermédiaire classique. fe-naco se considère plutôt comme unprestataire de services dans le domaine

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FENACOACTUALITÉ

Auteurs DanielBeutler, LANDI SuisseSA, Dotzingen

Patric Gutknecht, fenaco Produits du sol,3001 Berne

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Au cours des dernièresdécennies, la consomma-

tion de légumes aaugmenté pour s’établir à

85 kg/habitant. Lestomates, les carottes et lasalade Iceberg occupentla tête du classement.L’Office fédéral de la

santé publique recom-mande de consommer lesfruits et les légumes encinq portions par jour.

Les légumes frais sontlavés, conditionnés etemballés dans lescentres de prestationsde fenaco à Anet,Charrat et Sursee.

Le concept «LANDI-Fraîcheur permet unapprovisionnement enfruits et légumes dequalité – et suisses,bien sûr – des magasinsLANDI.

Une politique qualitéconséquente à tous les échelons de la chaînede valeur.

Les entreprises decondi tionnement

doivent faire preuved’une grande flexibilité.

de la reprise, du conditionnement et dela logistique. Son objectif quotidienconsiste à convaincre sa clientèle à tra-vers une capacité de livraison élevéeainsi que des légumes et des fruits d’untrès haut niveau qualitatif.

Consommation par habitant Ledernier rapport alimentaire démontrequ’un Suisse consomme en moyenne85kg de légumes et 80 kg de fruits parannée. Les consommateurs peuventégalement s’approvisionner en légumesfrais et de garde auprès des magasins

LANDI. Ces derniers proposent un vasteassortiment de légumes et de fruitssains. A cette occasion, une grande im-portance est accordée au label SuisseGarantie et à la saisonnalité. Afin de sa-tisfaire au mieux la demande desconsommateurs, l’offre indigène estcomplétée, lorsque c’est nécessaire,avec des produits importés issus despays limitrophes. �

GESTIONGESTION

10 6 2013 · REVUE UFA

tureIs et historiques, avec des par-tenaires touristiques régionaux.Quant au financement des infra-structures alpestres, plusieurs ins-truments d‘aide sont à disposition.Le principal est lié à l’Ordonnancesur les améliorations structurelles.Créé par la Confédération, il permetd‘obtenir des sommes à fonds per-dus, ainsi que des crédits. Les can-tons peuvent également participerau financement de ces infrastruc-tures. Outre les moyens institution-nels, plusieurs fondations, ainsi queles loteries, apportent souvent leuraide. II ne faut cependant pas ou-blier que les projets proposés doi-vent être rentables et qu‘il faut pla-nifier leur amortissement.

Dans le projet collectif «AlpFutur:avenir des pâturages d’estivage»,plusieurs projets de recherche sepenchent sur l’infrastructure ali-pine.

Stefan Lauber et Judith Bü�chel, Montagna 10/2012

Une économie alpestre rentable dé-pend en grande partie de la qualitéde ses infrastructures. Actuelle-ment, un certain nombre d’adapta-tions doivent être introduites pourse conformer à la loi fédérale sur laprotection sur les animaux, ainsiqu’aux prescriptions en matièred‘hygiène. Si les autorisations pourles transformations à buts agricolessont assez facilement délivrées, il enva autrement de celles liées aux ac-tivités para-agricoles (par exempleagrotourisme). II est toutefois pos-sible de contourner cet obstacle, encréant par exemple des chemins di-dactiques dédiés à des aspects cul-

Nouvelles actualitéswww.ufarevue.ch

Infrastructures alpestres

de déstabilisation de la berge le longde la ligne des CFF que pourraientreprésenter les galeries creusées parles castors. Dans l’immédiat, les CFFexcluent tout danger pour les infra-structures ferroviaires.

Fiche technique: Agricultureet dangers naturelsLes dangers naturels sont une me-nace pour l’ê�tre humain, les ani-maux, les ba�timents et les infrastruc-tures. L’agriculture est particulièr-ment concernée car les cultures etles installations agricoles sont par-fois très exposées à ces dangers.

L’agriculture peut largementcontribuer à la protection contre lesdangers naturels, à� faire diminuer lesrisques de dommages corporels etmaté�riels, et à� limiter l’ampleur desdé�gâts.

www.suissemelio.ch

prises disposaient d’un droitd’usage de la marque. La communi-cation et les activité�s de marketingvisent à accroî�tre le degré de noto-riété qui a déjà progressé. La noto-riété du logo est montée à 71%,comme le montrent les dernièresétudes. L'objectif consiste à aug-menter encore ce chiffre. Diffé�rentsscandales alimentaires au niveau in-ternational ont montré� combien lesvaleurs dont se pré�vaut Suisse Ga-rantie sont importantes, à� savoir la

La notorié�té de Suisse Garantie en hausseS'imposer sur le marché� suisse avecdes produits de qualité� en contrantles importations de denré�es alimen-taires et s'implanter sur des marché�sde niche é�trangers avec des spécia-lité�s et des produits transformés:telle est la strate�gie des producteurssuisses de denrées alimentaires.Dans la mise en œuvre de cettestrate�gie, AMS joue un ro�le impor-tant. Plus grand groupement d’or -ganisations de producteurs et d’interprofessions du secteur agro-alimentaire, AMS propose avecSuisse Garantie une marque d’ori-gine utilisable dans diffe�rents seg-ments de marché�. Elle met aussi enplace diverses mesures de promo-tion des ventes de denré�es alimen-taires suisses. Le champ d’applica-tion de Suisse Garantie a pu ê�treétendu. A� fin 2012, 1122 entre-

provenance suisse des matie�res pre-miè�res, la fourniture des prestationsécologiques requises, le non-re-cours au génie génétique ainsi quela certification et le contrôle de l’en-semble de la filiè�re. AMS s’occupeactuellement de la préparation à� laSemaine verte internationale deBerlin et envisage en outre de parti-ciper à� l’exposition universelle deMilan en 2015.

www.agromarketingsuisse.chwww.suissegarantie.ch

Focus PA 2014 – 2017Agridea, avec ses partenaires, pro-pose des informations utiles et inté-ressantes concernant la Politiqueagricole 2014– 2017 sur son site In-ternet, d’ailleurs spécialementconçu à cet effet. Le site contientdes actualités, un calendrier, des do-cuments et outils pratiques commepar exemple les programmes Excelpour le calcul des paiements directsou pour le calcul des contributionsselon le système de production.

www.focus-AP-PA.ch.

Unités de main (UMOS)Une décision quant à savoir si lesfacteurs UMOS seront adaptés et, lecas échéant, dans quelle mesure, nesera prise que lorsque le rapport enréponse au postulat Leo Müller seradisponible. L’OFAG est chargé de fi-naliser d’ici au printemps 2014 lerapport qui évalue le système actuelet qui montrera les alternatives.

Contributions UGBFGAfin de respecter le budget 2013, leConseil fédéral avait décidé fin oc-tobre 2012 de réduire de 50 francsles contributions pour la garded'animaux consommant des four-rages grossiers (contributionsUGBFG) pour les vaches laitières.Lors de la session d'hiver 2012, leParlement a décidé une hausse ducrédit des paiements directs géné-raux de 15 millions de francs. Lescontributions peuvent donc êtreaugmentées à nouveau de 25 francs,pour passer à 425 francs. Dès 2014,les paiements directs décidés dansle cadre de la politique agricole2014– 2017 entreront en vigueur.Les contributions UGBFG serontalors supprimées et remplacées pardes contributions à la sécurité del'approvisionnement pour les sur-faces herbagères.

Régulation des castors L’OFEV rejette la demande du can-ton du Valais concernant la régula-tion de la population de castorsdans le canal du Syndicat entreCharrat et Saxon (VS). La questionporte essentiellement sur l’évalua-tion du risque d’affaiblissement et

Revue UFA: Votre élection a étél’aboutissement d’une campagnepassionnante. Il en a été de même dela campagne pour la vice-présidence.

Quels rapports entretenez-vous au-jourd’hui avec vos concurrents d’hier?Markus Ritter: Nos relations sont ex-

cellentes. Il faut dire quela campagne était em-preinte d’un esprit de col-légialité. À l’Union suissedes paysans, nous avonsune compréhension mar-quée pour l’intégrationdes régions et desbranches de production,mais également pour celledes divers partis bour-

geois. Je compte beaucoup sur mes col-lègues, notamment sur Josef Dissler, quia abandonné la vice-présidence au pro-fit de la parité, pour continuer à travail-ler de manière collégiale et présenter unfront uni.

Avec la PA 2014–2017, vous avez étéconfronté à un gros morceau au momentmême où vous preniez la présidence.Après les coups de gueule du début, àl’USP, les choses se sont un peu tassées.Avez-vous capitulé?Nous n’avons pas capitulé du tout. Nousnous engageons activement pour défen-dre les intérêts de l’agriculture et, du-rant la session de printemps, au cours dela procédure d’élimination des diver-gences entre les deux Chambres, nousavons engrangé d’importants succès,comme l’augmentation de l’enveloppefinancière de 160 millions de francs àplus de 13,8 milliards de francs. Ensuite,le comité et la Chambre d’agriculture del’USP ont pesé les risques et les chances

d’un référendum, avant de décider dene pas le lancer ni de soutenir une ré-colte de signatures.

Si le référendum aboutit, le peuple devrase prononcer. Quelle sera la position del’USP? Les signatures en faveur du référendumseront remises le 13 juillet, on sauraalors si le référendum aura lieu. Le co-mité de l’USP débatterait de cette ques-tion lors de sa session du mois d’août etsoumettrait une motion à la chambred’agriculture suisse, qui définirait la po-sition de l’USP. Ma tâche consiste à fa-voriser un processus décisionnel démo-cratique.

Est-ce que ce référendum va aboutir?C’est difficile à dire. Seules quelques or-ganisations paysannes soutiennent una-nimement le référendum.

Mais on constate que les positions des or-ganisations agricoles sont divergentes:Bio Suisse salue la réforme, alors que laFédération suisse des producteurs de cé-réales la considère comme un affront.Vous qui êtes paysan bio, quelle est votreposition au sein d’une USP dont l’orien-tation est très favorable à l’agriculture deproduction?L’USP affirme clairement qu’une agricul-ture de production assurant en grandepartie la sécurité de l’approvisionne-ment et la sécurité alimentaire, et pro-duisant par ailleurs des aliments sains etrégionaux dans le contexte de la multi-fonctionnalité, est l’agriculture qui doitêtre au centre de nos activités pay-sannes. Je peux personnellement merallier complètement à cette position,car sur mon exploitation biologique

également, nous voulons produire de lanourriture.

Quels sont les principaux points sur les-quels vous allez prendre position durantla procédure d’audition? De nombreux points sont importants ànos yeux. A cet égard j’aimerais men-tionner plus particulièrement la mise enœuvre des contributions à la qualité dupaysage, les contributions à la produc-tion de lait et de viande basée sur l’her-bage ainsi que l’article sur les céréalesfourragères. En fonction de la branchede production et de la situation de l’ex-ploitation, les priorités de la base vontdiverger. Nous avons ainsi proposé troisvariantes pour les contributions à la pro-duction de lait et de viande basée surl’herbage. J’espère que nous parvien-drons à définir une position commune.La Chambre d’agriculture adoptera no-tre réponse à l’Office fédéral de l’agri-culture le 21 juillet.

Contrairement à ce qui était le cas aupa-ravant, la diversification est devenue unethématique importante pour l’USP. Agro-CleanTech va encourager la productiond’énergie par l’agriculture et l’importancedes vacances à la ferme ou de la vente di-recte va augmenter, puisque ces activitésentreront dans le calcul des UMOS. Or,ces mêmes activités constituent souventune zone de frottement avec l’artisanat etpeuvent donc générer des conflits. Quefait l’USP pour améliorer les relationsavec l’artisanat? Aujourd’hui nos exploitations sont in-novantes et évoluent continuellement.Il nous faut des branches d’exploitationqui permettent aux agriculteurs de réa-liser une plus-value optimale, qu’ils dis-

PREMIER BILAN Markus Ritter est président de l’Unionsuisse des paysans depuis environ six mois. La Revue UFA s’estentretenue avec lui.

Ce n’est pas la taille qui compte,mais la plus-value

GESTION

12 6 2013 · REVUE UFA

Markus Ritter (46) gèreavec sa famille uneexploitation biologiquede 30ha à Altstätten(SG). Il a été éluconseiller nationaldans les rangs du PDCen 2011 et porté à laprésidence de l’Unionsuisse des paysans ennovembre 2012.

posent d’une petite ou d’une grande ex-ploitation, ou en complément avec uneactivité accessoire. L’objectif n’est pas lacroissance par la taille, mais la créationde valeur par heure de travail effectué.C’est ainsi que l’on obtient un revenuliée à une certaine qualité de vie.Chaque exploitation doit définir sa pro-pre stratégie. Il est donc important quel’USP élargisse aujourd’hui ses théma-tiques à AgroCleanTech ou au tourismerural. Là où il y a des frictions avec l’ar-tisanat, il faut que chacun puisse se bat-tre à armes égales. En retour, signalonsque l’agriculture donne beaucoup detravail aux artisans. Dans le bâtiment,les artisans tirent un profit direct del’agriculture. L’USP soigne ses relationsavec l’Union suisse des arts et métiers.L’entente est bonne. Nous partageonsd’ailleurs des revendications politiquesidentiques ou semblables, que nous dé-fendons de concert.

Un producteur de lait doit consacrer en-viron 20% de son temps de travail à destâches administratives. L’USP a-t-elle despropositions concrètes pour réduire cetteinflation?Dans les auditions relatives à l‘exécutionde la PA 2014– 2017 et dans nos discus-sions avec l’Office fédéral de l’agricul-ture, nous attirons en permanence l’at-tention de nos interlocuteurs sur lanécessité de faire cesser l’inflation bu-reaucratique qui touche les exploita-tions, mais aussi les cantons. Les famillespaysannes ne doivent pas être encoreplus sollicitées par des projects, statis-tiques, des recensements, etc. La ma-chine administrative de la Confédéra-tion produit sans cesse de nouvellesprescriptions et de nouvelles exigences

liées à des méthodes de calcul com-plexes. Or, dans l’agriculture, nousavons besoin de règles faciles à maîtri-ser. Nous ne pouvons pas nous payer unspécialiste pour répondre à chaquequestion.

La politique agricole n’est qu’un de voschevaux de bataille. S’agissant par exem-ple de la taxe sur la valeur ajoutée ou dela loi sur l’alcool, vous vous battez contreun affaiblissement de la position des pay-sans. Qu’avez-vous atteint dans ces do-maines?En ce qui concerne la valeur ajouté la si-tuation est assez satisfaisante. Il sembleque le modèle des trois taux, avec untaux réduit à 2,5% va subsister. Pournous paysans, c’est la meilleure solu-tion. Le modèle à deux taux proposé au-rait coûté dans le pire des cas 170 mil-lions de francs supplémentaires àl’agriculture. C’est inacceptable. Nousnous sommes également opposés à laloi sur l’imposition des spiritueux et lut-tons toujours pour l’exonération fiscalede la distillation de spiritueux destinésà l’usage interne. De plus, les stocks nedevraient pas être imposés a posteriori.Toutefois, nous ne défendons pas seu-lement le statu quo. Nous voulons aussiencourager la production d’eaux-de-vieindigènes par une imposition à taux ré-duit basée sur le rendement. Dans cedomaine, nous soutenons la solutionproposée par le Conseil des États.

Comment analysez-vous l’impact d’unaccord de libre-échange avec la Chine surl’agriculture suisse?Nous pouvons vivre avec ce que nousavons entendu jusqu’ici. Le Conseil fé-déral a en effet assuré que les conces-sions faites dans le contexte du Cycled’Uruguay de l’OMC ne seraient pas dé-passées. Les droits de douane serontmaintenus et il ne sera pas accordé decontingent hors tarifs douaniers supplé-mentaires. Nous n’avons toutefois pasencore pu analyser les détails de cet ac-cord et allons le faire en profondeur. Parailleurs, lors de sa visite en Suisse, le 24mai, le premier ministre chinois s’esttout d’abord rendu sur une exploitationagricole du canton de Zurich. Sur place,les dirigeants de l’Union suisse des pay-sans accompagnaient la délégation duConseil fédéral. La délégation chinoise a

été très impressionnée par l’agriculturesuisse. La qualité élevée de nos pro-duits, la sécurité des denrées alimen-taires, le système de formation agricoleet les prestations fournies par nos fa-milles paysannes ont été appréciés po-sitivement.

L’Union suisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) vient de lancer sacampagne «Femmes et hommes de lacampagne – des clés pour vivre en harmo-nie», soutenue également par l’USP. Maissur une exploitation, il n’y a pas que lecouple qui cohabite. Souvent, les parentsparticipent au déroulement de la vie quo-tidienne. Or, la cohésion entre lesconjoints et entre les générations n’estplus aussi forte qu’auparavant.Nous trouvons que cette campagne estbonne et nous travaillons en étroite col-laboration avec l’USPF. Nous savonsaussi l’énorme contribution des pay-sannes en faveur de nos familles paysannes et de nos exploitations. Lapaysanne est le centre, le cœur et l’âmede l’exploitation. Chez moi, c’est exac-tement pareil. La position de la pay-sanne sera reflétée dans un rapport duConseil fédéral. Aujourd’hui, au mo-ment de la remise de l’exploitation, lesparents sont souvent encore en âge detravailler. Pour les uns, la vie dans deuxappartements de la même maison oucôte à côte dans la maison et le stöckliest harmonieuse. Mais d’autres préfè-rent une autre solution: les parents dé-ménagent au village et la jeune généra-tion reste à la ferme. Chaque famille doittrouver le modèle qui lui convient. C’estcomme cela que nous avons fait. Nousnous sommes retrouvés sur les mêmesobjectifs, mais avons pris des cheminsdifférents. Ce système a fait ses preuvesau quotidien. Le fait que toutes les par-ties aient suffisamment de marge demanoeuvre est très motivant. Laconfiance réciproque et les commen-taires encourageants font le reste.

Nous vous remercions de cet entretien.

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Aucun autre secteurn’est aussi diversifiéque l’agriculture.Markus Ritter défendla profession sur unelarge échelle.

Interview Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

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Pius Koller

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Franz A. Wolf

Ces modifications de la LDFR ontété approuvées par le Parlement le22 mars dernier dans le contexte duvote sur le train de réformes débou-

chant sur la Politique agricole2014– 2017. Le message du Conseil fé-déral ne prévoyait pas de révision de laLDFR. Les modifications ont été intro-duites au cours du processus législatif.Deux dispositions de la loi ont donc étémodifiées et deux nouvelles créées. Sontconcernés le champ d’application pourles immeubles de peu d’étendue, la ré-serve en faveur du droit cantonal pourl’entreprise agricole et la prise encompte des immeubles pris à ferme pourune certaine durée lorsqu’il s’agit de cal-culer la limite définissant l’entrepriseagricole. Le délai référendaire courantjusqu’au 13 juillet prochain, il ne fautpas s’attendre à une application de cesmodifications avant le 1er janvier 2014.

Immeubles de peu d’étendueDans sa version actuellement en vigueur,la LDFR exclut de son champ d’applica-tion les immeubles de moins de 15 arespour les vignes, ou de moins de 25 arespour les autres terrains, qui ne font paspartie d’une entreprise agricole (art. 2, al.3 LDFR). S’agissant de ces immeubles depeu d’étendue, le législateur a, d’unepart, étendu le champ d’application dela loi, tout en le restreignant d’autre part.

Désormais, les immeubles de peud’étendue seront totalement soumis à laLDFR pour une durée limitée, s’ils sontsitués dans le périmètre d’un remanie-ment parcellaire (champ d’applicationgénéral, art. 2, al. 4 LDFR). Cette nou-velle disposition est liée à la loi sur le bailà ferme agricole (LBFA), qui stipule quesi des immeubles affermés sont compris

dans une réunion parcellaire ou dans unremaniement parcellaire de terres agri-coles et que le mode d’exploitation subitde ce fait une modification notable, cha-cune des parties a le droit de résilier lebail par écrit sans que cela donne droit àdes indemnités (art. 20, al. 1 et 2 LBFA).Le Conseil fédéral a proposé au Parle-ment d’user de la possibilité de résilierégalement le contrat de bail à ferme paranticipation en cas d’amélioration de li-mites (arrondissement de parcelles) mo-difiant uniquement les relations contrac-tuelles entre bailleur et fermier, sanstoucher aux rapports de propriété.Conformément à l’un des objectifs de laPA 2014– 2017, cette disposition estcensée faciliter les remaniements parcel-laires. Le Parlement a donc suivi l’avis duGouvernement (art. 20, al. 1 LBFA).

Lors de l’entrée en vigueur de laLDFR, le législateur avait certes vouluexclure de son champ d’application gé-néral les immeubles de peu d’étendue(art. 2, al. 3 LDFR), mais il avait tenu àles soumettre aux dispositions relativesà la prévention du surendettement (art.73 à 79 LDFR), en les incluant dans lechamp d’application spécial de la loi(art. 3, al. 4 LDFR). Une des idées pré-valant à l’époque était que la non-limi-tation de la charge hypothécaire de cesimmeubles de peu d’étendue pourraitcompliquer une réunion parcellaire.Dans les faits, l’intégration de ces im-meubles de peu d’étendue dans lechamp d’application de la loi a eu pourconséquence d’augmenter inutilementle travail administratif lors de la consti-tution de droits de gage immobilier surdes immeubles à usage mixte (art. 2, al.2, let. d LDFR). Avec la modification dela loi, les immeubles de peu d’étendue

ne faisant pas partie d’une entrepriseagricole ne seront plus soumis aux dis-positions relatives à la prévention du su-rendettement. Comme la limite decharge en vertu de l’art. 73, al. 1 LDFRne leur sera plus applicable, il deviendrapossible de constituer des droits degage immobilier sans tenir compte deslimitations imposées par le droit public.

Limites définissant l’entrepriseagricole En vertu du droit en vigueur,les cantons peuvent déjà déroger à l’art.7, al. 1 LDFR en soumettant à la loi lesentreprises agricoles dont le besoin demain-d’œuvre s’élève à 0,75 UMOS (art.5, let. a LDFR). Désormais, cette limiteinférieure à disposition des cantons serafixée à 0,60 UMOS. Il faut comprendrecette modification en la reliant à l’aug-mentation des facteurs de calcul desUMOS (art. 2a OTerm). Si un canton faitusage de cette compétence, l’augmenta-tion des facteurs de calcul se trouveraquelque peu compensée par la baisse de

DROIT FONCIER RURAL Dans le contexte du train de réformes de la Politique agricole 2014–2017, le Parlement a décidé de modifier deux dispositions de la loi fédérale sur le droit foncier rural (LDFR) et d’en créer deux nouvelles.

Meilleure clarté dans la terminologie

Le message du Conseilfédéral n’avait pas

prévu la révision de laLDFR. Les modifica -

tions désormaisadoptées n’ont été

introduites que durantle processus législatif.

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GESTION

Auteurs Pius Koller(avocat et agro-ingé-nieur HES) et Franz A.Wolf (avocat, agro-ingé-nieur HS et ExecutiveMaster NDS FH engestion d’entreprise)travaillent au sein del’étude d’avocats etnotaires Studer, àMöhlin (AG).

www.studer-law.com

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la limite des UMOS donnant droit à la re-connaissance comme entreprise agricole.

Immeubles pris à ferme pourune certaine durée Le cœur de larévision du 22 mars 2013 est le nouvelalinéa 4bis de l’art. 7 LDFR, dont lesconséquences seront importantes:Art. 7 al. 4bis LDFR (nouveau): Pour apprécier s’il y a propriété d’une en-treprise agricole au sens des art. 21, 36.al. 2, 42 al. 2, 47, al 2, et 49, al. 2, onprendra également en considération lesimmeubles visés à l’al. 4, let. c. Le législateur a ainsi voulu établir clai-rement que les immeubles pris à fermepour une certaine durée doivent êtrepris en compte dans le calcul de la limitedéfinissant l’entreprise agricole, dans lescas cités dans la nouvelle disposition.Jusqu'ici, le Tribunal fédéral l’avait re-fusé, ce qui avait suscité des critiquesdans la doctrine. À l‘avenir, on devradonc tenir compte des immeubles pris àferme pour une certaine durée dans lescas suivants: droit à l’attribution d’unimmeuble agricole lors d’un partagesuccessoral (art. 21 LDFR); droit à l‘at-tribution d’un immeuble du coproprié-taire (art. 36, al. 2 LDFR); exercice dudroit de préemption des héritiers (art.42, al. 2 LDFR); exercice du droit depréemption du fermier (art. 47, al. 2LDFR) et exercice du droit de préemp -tion sur les parts de copropriété (art. 49,al. 2 LDFR). Dans tous les cas précités,le prétendant devra être propriétaired’une entreprise agricole.

Comme le calcul de la limite définis-sant l’entreprise agricole devra désor-mais tenir compte également des im-meubles pris à ferme pour une certaine

durée, un nombre supérieur d’exploita-tions seront concernées par le droit d’at-tribution ou le droit de préemption. Vula forte proportion de terres afferméesexistant dans l’ensemble de la Suisse,cette modification de loi touchera toutesles exploitations qui ont loué des im-meubles et les soumettra le cas échéantau droit de préemption du fermier prévupar la loi (art. 47, al. 2 LDFR). Toutefois,en raison du relèvement des facteurs decalcul des UMOS pour la définition dustatut d’entreprise agricole, une partiede ces exploitations se retrouveront defacto exclues du droit à l’attribution etdu droit de préemption.

Si l’on considère les cas énumérés àl’art. 7, al. 4bis LDFR, on peut se deman-der si la liste est complète. Et notam-ment si le droit à l’attribution d’un im-meuble en cas de partage successoral envertu de l’art. 11, al. 1 LDFR est égale-ment concerné. De l’avis des auteurs duprésent article, c’est indubitablement lecas. Si cette disposition n’a pas été inté-grée dans la liste du nouvel art. 7, al. 4bisLDFR, c’est parce que dans ses arrêts, leTribunal fédéral n’a jamais remis enquestion – pour ce que l’on sache – laprise en compte des immeubles pris àferme pour une certaine durée lors del’exercice du droit d’attribution d’uneentreprise agricole par partage successo-ral en vertu de l’art. 11, al. 1 LDFR. Parailleurs, dans la doctrine, cette prise encompte est incontestée. Le législateur adonc considéré qu’il n’était pas néces-saire d’agir à ce propos. L’interprétationde cette nouvelle disposition doit ainsidonner la priorité à l’histoire. Par consé-quent, pour savoir si une successioncomprend une entreprise agricole dont

un des héritiers pourrait exiger l’attribu-tion en vertu de l’art. 11, al. 1 LDFR, oncontinuera à tenir compte des immeu-bles pris à ferme pour une certaine duréeen vertu de l’art. 7, al. 4, let c LDFR.

A contrario, on peut dire que le calculde la limite définissant l’entreprise agri-cole sous l’empire du droit révisé devratenir compte dans tous les cas des im-meubles pris à ferme pour une certainedurée, pour autant que lesdits immeublessoient englobés dans le champ d’applica-tion de la LDFR (art. 7, al. 3, art. 7, al. 4,let. c et art. 7, al. 4bis). S’agissant de tousles cas touchés par la prise en compte desimmeubles pris à ferme, il existe désor-mais une définition uniforme de l’entre-prise agricole. Il n’est en principe pas ima-ginable de se trouver dans une situationoù le calcul de la limite définissant l’en-treprise agricole soit effectué sans lesterres affermées. On exclura les disposi-tions de la LBFA relatives au fermaged’entreprises agricoles, qui ne tiennentpas compte de chaque immeuble pris àferme (art. 1, al. 1, let. b LBFA). �

Droit transitoireContrairement à ce qu’il avait fait lors des révisions précédentes de laLDFR, le législateur n’a pas édicté cette fois-ci de dispositionstransitoires. S’agissant de la disposition transitoire de l’art. 95 LDFR, leTribunal fédéral a considéré que cette disposition ne contenait pas deprincipe général en termes de droit transitoire, applicable à une révisionultérieure de la LDFR. En cas d’absence de disposition transitoire, ilconvient de s’en référer au Code civil (CC). Il s’ensuit, et c’est l’avis desauteurs, que faute de norme transitoire claire, le droit transitoireapplicable de la LDFRF ne s’applique pas aux modifications du 22 mars2013. Il y a donc lieu d’appliquer les articles 1 à 4 du titre final du CC(Code civil, titre final, non-rétroactivité des lois) et l’art.15 dudit titrefinal (succession), qui établit que c’est le droit en vigueur au momentdu décès qui est applicable. Il s’ensuit que le nouveau droit ne seraapplicable que si un cas de droit de préemption se présente en 2014 ouque la succession est ouverte cette année-là.

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Ruedi Streit

16 6 2013 · REVUE UFA

August Köpfli

La valeur du gravier présent dans lesous-sol dépend de divers facteurs.La durée d’extraction varie quant àelle en fonction du volume disponi-

ble, des prévisions d’extraction annuelleet du permis d’exploitation délivré parles autorités. Plusieurs années sont doncde règle. Par ailleurs, même si l’extrac-tion se déroule par étapes et que toutela surface agricole utile n’est passoustraite à l’activité agricole enmême temps, il peut s’ensuivre des in-convénients considérables pour l’ex-ploitation agricole. Il faut donc tenircompte de ces éléments lors de la fixa-tion du montant de l’indemnisation etde l’établissement du contrat.

Frais supplémentaires Les terressoustraites à l’exploitation agricolemanquent en tant que support de pro-duction pour les grandes cultures et lefourrage de base, mais également

comme surfaces donnant droit aux paie-ments directs. S’il doit acheter le four-rage manquant et exporter éventuelle-ment des engrais de fermes, le paysandoit endosser des frais supplémentairesconsidérables. D’autres frais supplé-mentaires peuvent résulter des nou-velles difficultés d’exploitation d’uneparcelle ou d’un nouvel accès nécessi-tant un détour. Par ailleurs, dès le débutde l’exploitation de la gravière, le bruitet la poussière peuvent causer des dé-rangements non négligeables. Il fautaussi se préoccuper du fonctionnementfutur des drainages et de l’utilisation encommun des voies d’accès. Il vaut lapeine d’établir un état des lieux avant ledébut de l’exploitation du gravier, carles négociations ultérieures sur les obli-gations en matière de remise en état etla prise en charge des dommages s’entrouveront facilitées.

Remise en culture Au terme del’exploitation de la gravière, les surfacesconsidérées doivent être rendues àl’agriculture (d’après les conditions dupermis d’exploitation). À condition qu’il

n’en résulte pas de modification du pro-fil paysager, la carrière doit être rem-blayée. Le remblayage avec des maté-riaux extérieurs étant une plus-valuepour l’exploitant de la gravière, le pro-priétaire foncier doit être indemnisé enconséquence. Il faut en outre tenircompte du fait que la remise en culturene s’achève pas au moment du se-mis. Durant les années qui suivent,

il se peut que les possibilités d’exploita-tion soient restreintes. Il faut notam-ment renoncer à tout prix à faire circulerdes véhicules lourds (tonnes à purin,p.ex.), mais également à faire pâturerles bêtes, pour éviter des dégâts dus aucompactage du col. D’après les direc-tives de remise en culture de l’Associa-tion suisse de l’industrie des graviers etdu béton (ASGB), les terres remises enculture sur des gravières remblayées nepeuvent être exploitées comme d’habi-tude qu’au bout de 5 ans pour les sur-faces herbagères et de 9 ans pour lesgrandes cultures. Cela signifie que les in-convénients de l’extraction du gravierne se limitent pas à la période d’exploi-tation et de remblayage, mais peuventdurer plusieurs années après la remiseen état du terrain.Au vu des nombreux désavantages

pour l’exploitation agricole, il faut doncvérifier soigneusement non seulementle montant de l’indemnisation pour legravier prélevé, mais également les rè-gles contractuelles de l’extraction et dela remise en état.

Indemnisation Le montant de l’in-demnisation du propriétaire foncier dé-pend du volume du matériau exploita-ble. Le prix du gravier extrait dépendnon seulement de la qualité et du stock

INDEMNISATION ET ÉLÉMENTS DU CONTRAT Lorsqu’une gravière est exploitée sur des terres agricoles, il convient de régler précisément la question de l’indemnisation entre le paysan et l’exploitant de la gravière. Il faut notamment tenir compte de la perte de surfaces productives, des difficultés d’exploitation supplémentaires et de la remise en culture.

Exploitation d’une gravière

Tableau 1: Conséquences pour l’exploitation agricolePertes et diminutions de rendement, dépenses supplémentaires

Perte de surface • Perte de surfaces cultivées.agricole utile (SAU) • Perte de surfaces fourragères.

• Perte de surfaces de pacage.• Perte de surfaces d’épandage des engrais

de ferme.• Perte de paiements directs.

Entraves à l‘exploitation • Modification de la forme de la parcelle et rallongement des voies d‘accès.

• Bruit et poussière.• Effets négatifs sur les drainages et les

sources.• Effets négatifs sur les routes et chemins

d’accès.Remise en état, remise • Exploitation ultérieure réduite.en culture • Modification de la structure de la surface.

• Mesures de compensation écologique (zone humide, mare, remise de ruisseau à l’air libre, arbres)

REVUE UFA · 6 2013 17

GESTION

En regard des effets sur l’exploitation agricole, en plus de l’indeminisation, il faut également analyser les dispositions contractuelles pour l’abandon de l’exploitationde la gravière et la remise en état du terrain. Photos: KIBAG Baustoffe, www.kibag.ch

Tableau 3: Particularités du contratButs, bases • Description exacte des éléments déterminants.contractuelles • L’exploitant de la gravière tient les documents du projet et

les autorisations à disposition.• Descriptif des voies d’accès et des installations nécessaires (p.ex. route d’accès séparée).

• Modifications et extensions requièrent l’assentiment du propriétaire foncier.

Durée du contrat • Durée du contrat jusqu’à la restitution pour remise en culture plus 5 ans.

• Droit de retrait du propriétaire foncier si aucune autorisation délivrée dans les 2 ans (pas de réservation pour une durée indéterminée).

• Dénonciation anticipée du contrat en cas de retrait de l’auto-risation d’extraction ou d’exploitation. Idem si l’exploitant viole les dispositions contractuelles ou en cas de faillite de ce dernier ou de l’entreprise chargée du remblaiement.

• Droits et obligations du propriétaire foncier et de l’exploitant de la gravière en cas de dénonciation anticipée.

Indemnisation • Montant de l’indemnisation fixe ou variable en Fr. par m³, paiement annuel sur la base du volume de matériau extrait ou de matériau de remblaiement.

• Indemnité supplémentaire éventuelle pour les pertes de rendement et les frais supplémentaires, voire la location de terres de remplacement durant l’exploitation de la gravière.

• Le volume est établi annuellement par un géomètre.• Indexation du montant de l’indemnisation.• Création éventuelle d’un fonds de garantie ou de remise en culture (garantie).

Procédure • Information du propriétaire foncier suffisamment tôt avant la mise en exploitation du terrain.

• Couverture avec terre végétale et couche intermédiaire conforme aux normes. Pas d’élimination de la terre végétale. La couche superficielle demeure propriété du propriétaire foncier.

• Extraction de gravier et remblaiement selon autorisation. Exploitation par étapes, dans le but de découvrir le moins de surface possible.

• Suivi de l’extraction du gravier, du remblaiement et de la remise en culture par des spécialistes (p.ex. inspectorat ASGB, pédologue).

Exploitation • Avant le début de l’extraction, état des lieux de la qualité des sols, des drainages et des voies d’accès.

• Devoir de diligence de l’exploitant de la gravière: exploita -tion conforme aux normes et contrôle par des spécialistes.

• Responsabilité de l’exploitant de la gravière et exonération de la responsabilité du propriétaire foncier jusqu’à la remise en culture des terres plus cinq ans.

Fin de l‘exploitation • Renonciation au remblaiement et à la démolition des voies d’accès et des installations possible seulement avec l’accord du propriétaire foncier.

• Remblaiement et remise en culture dans le but de rétablir la productivité et le mode d’exploitation d’origine. État des lieux avant restitution des terres pour remise en culture (après semis) et restitution finale au terme de la restriction de l’exploitation ultérieure.

• Les défauts doivent être réparés. Indemnisation uniquement avec accord du propriétaire foncier.

• Détermination de la procédure en cas de litige sur les mesures de remise en état et de remise en culture.

Tableau 2: Composition de l‘indemnisationExtraction du gravier • 4 à 6 Fr. par m³ de matériau extrait.

• Indexation.• Détermination du volume d’extraction

par le géomètre.• Paiement annuel.

Remblayage • 2 à 3 Fr. par m³ de remblai, évent. en pour cent de la taxe de décharge.

• Indexation.• Détermination du volume par le

géomètre.Perte de rendement • Pertes de surfaces de grandes cultures durant l’extraction et et de surfaces fourragères.le remblayage • Perte de paiements directs.Frais supplémentaires • Exportation d’engrais de ferme. durant l’extraction et • Entraves à l’exploitation (modification de le remblayage la forme de la parcelle, parcours

supplémentaire, déclivité).Rétribution • Moins-value due aux entraves à

l‘exploitation.

disponible de ce dernier, mais égale-ment de la hauteur du front d’attaque(hauteur exploitable), de la proportionde matériau de couverture non-exploi-table, de la distance entre la gravière etle site d’utilisation principal et desconditions de transport. Dans la majo-rité des cas, sur le Plateau, les montantsd’indemnisation convenus oscillent en-

tre 4 et 6 francs par m³ de matériau ex-ploitable. Comme l’exploitation dureplusieurs années, il est recommandé deprévoir un paiement annuel et une in-dexation du montant de l’indemnité.Seul l’exploitant de la gravière est enmesure de fournir les chiffres relatifs aumatériau exploitable. Si l’indemnité doitêtre fondée sur des données indépen-

dantes, on peut utiliser comme base levolume effectif de gravier prélevé, cal-culé par un bureau de géomètre. Pource faire, il est nécessaire de convertir levolume du prélèvement en volume dematériau exploitable. Si la gravière doitêtre remblayée, il faut par ailleursconvenir d’une indemnité pour les rem-blais déchargés sur place (2 à 3 fr. par

GESTION

18 6 2013 · REVUE UFA

Auteurs Ruedi Streit et August Köpflisont collaborateurs spécialisés auprès dela division Fiduciaire & Estimations del’Union suisse des paysans, à Brougg.

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www.ufarevue.ch 6 · 13

m³, éventuellement un pourcentage dela taxe de décharge). Outre l’indemni-sation du prélèvement et du rem-blayage, il faut également prévoir un dé-dommagement pour la perte derendement agricole (p.ex. 40 à 50 fr. parare et par année). En l’occurrence, il fauttenir compte des effets de la gravière surles paiements directs. Il est éventuelle-ment possible de proposer une surfacede remplacement au propriétaire fon-cier. Si l’exploitation de la gravière pro-voque d’autres pertes de rendement oudes dépenses supplémentaires, une in-demnisation s’impose également. Et sila surface agricole utile ne peut être ren-due à son exploitation d’origine (me-sures de compensation écologique, aug-mentation de la déclivité du terrain), ladiminution de valeur de la parcelleconsidérée doit être compensée finan-cièrement.

Éléments du contrat Une autori-sation cantonale est requise pour l’ex-ploitation d’une gravière. C’est au futurexploitant de la gravière de faire procé-der aux études et d’élaborer les rapportsnécessaires à la délivrance de l’autorisa-tion. L’autorisation d’exploiter est sou-vent soumise à des conditions. L’auto-rité peut par exemple exiger la mise enplace de mesures de compensation éco-

logique sur les surfaces considérées, unefois l’exploitation et le remblayage ter-minés. Le propriétaire foncier devraitdonc se tenir informé des documentsdéposés à l’appui du projet et des exi-gences liées à ce dernier. Même si lesmodifications apportées ultérieurementau projet par l’exploitant de la gravièresont soumises à l’autorisation des ser-vices cantonaux, elles ne peuvent êtreconcrétisées qu’avec l’assentiment dupropriétaire foncier.Au terme de l’utilisation de la surface

agricole utile aux fins d’extraction dugravier, celle-là devrait être remise enculture pour un usage agricole. Pour lepropriétaire foncier, il vaut mieux que

l’exploitant de la gravière s’engage aupréalable à respecter les normes en lamatière et à faire accompagner le pro-cessus de remblayage et de remise enculture par des spécialistes des sols.Après remise en culture sous contrôledes spécialistes, il faut procéder à unétat des lieux de fin des travaux, aucours duquel on conviendra de la

suite de l’exploitation. Si des défautssont constatés, leur élimination doitêtre prioritaire, et non pas une éven-tuelle indemnisation. C’est seulementau terme du retour en exploitation quel‘on procèdera à la rétrocession défini-tive des terres à leur propriétaire. Rétro-cession suite à laquelle les terres con -sidérées pourront être rendues àl’exploitation agricole usuelle sur le do-maine. �

Tableau 4: Remise en culture

Contrôles

Culture / utilisation

Fumure

Pacage

Source : ASGB (Association suisse de l’industrie des graviers et du béton), Directives pour une attitude correcte à l'égard des sols, 2001

Année 0 (semis)• Procès-verbal d’état des lieux.

• Convention sur l’uti-lisation ultérieure.

• Remise à l‘exploitant.

Semis d’un mélangespécial (p. ex. mélangelongue duréeluzerne/graminées.

Non.

Non.

Année 1 après semis

Prairie: foin.

Non.

Non.

Année 2 après semis

Prairie: foin.

½ de la norme defumure ou fumier. Pas de purin.

Non.

Année 3 après semis

• Prairie: foin.• Culture: éventuelle-ment labour enautomne et semiscéréales d‘automne.

• D’après norme de fumure.

• Purin réduit.

Non.

Année 4 après semis• Procès-verbal d’étatdes lieux avantrestitution définitive.

• Prairie : éventuelrenouvellement del’herbage et mesuresd’orientation de lapopulation deplantes.

• Culture: semiscéréales d’automne.

• D’après norme de fumure.

Oui (veiller à laréduction de laportance du sol).

Année 5– 9 après semis

• Prairie: exploitationusuelle (veiller à laréduction de laportance du sol).

• Culture : rotationbasée sur les céréales(ni maïs, ni légumi-neuses, ni légumes).

• D’après norme de fumure.

Oui (veiller à laréduction de laportance du sol).

REVUE UFA · 6 2013 19

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Le système «Gangl Docking» désormais disponible en Suisse

Le Gangl Docking System (GDS)permet d’atteler une machine autracteur automatiquement et sansdescendre du véhicule. Il suffit dequelques secondes pour connecterou séparer la mécanique, l'hydrau-lique et la prise de force. C’est Ber-ger Agrartech, à Büren (SO), qui im-porte en Suisse ce GDS, inventé etdéveloppé durant dix ans par unpaysan autrichien de Styrie, JohannGangl.Depuis la normalisation de l’atte-

lage trois points, le système n’avaitguère évolué. Mais le renforcementdes normes de sécurité a fait ducouplage et du découplage d’arbresde transmission particulièrementlourds une véritable épreuve deforce. Par ailleurs il existe des outilsattelés si près du tracteur qu’il de-vient pratiquement impossibled’accoupler l’arbre à la prise deforce et de brancher l’hydraulique. Comme le célèbre triangle d’atte-

lage rapide Weiste, le GDS est com-

Markus et Ruth Schneider, de Bolli-gen (BE), pourront essayer le nou-veau tracteur Hürlimann de la série«XM» durant un mois. Karl Tanner,directeur des ventes de SameDeutz-Fahr (Suisse), leur a en effetremis le prix du concours figurantdans le numéro 4/2013 de la RevueUFA sous forme de bon. La familleSchneider aura donc la possibilitéde travailler avec le Hürlimann«XM» sur son exploitation laitièrebio au meilleur moment, c'est-à-dire durant la moisson. «Ce nouvelHürlimann a un beau design et il estparticulièrement bien adapté à no-tre exploitation située en zone demontagne 3», fait remarquer Mar-kus Schneider. D’après les résultats

de l’enquête du concours, ce nou-veau tracteur plaît totalement auxlecteurs de la Revue UFA, qui sontplus de 94% à apprécier son petitair rétro.Nous sommes impatients de

connaître les expériences que ferontMarkus et Ruth Schneider avec cetengin rutilant. La Revue UFA y re-viendra donc en exclusivité cet au-tomne et fera un compte-rendu dé-taillé des aspects techniques duHürlimann «XM».

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Le gagnant du Hürlimann «XM» àl’essai est connu

REVUE UFA · 6 2013 21

posé de deux éléments. Le moduled'attelage possède une forme trian-gulaire. Il est basé sur un système àtrois points et monté sur le tracteur.Cela permet d'atteler même en ter-rain accidenté. Contrairement auxautres systèmes, qui ne permettentd’accoupler que les éléments hy-drauliques, toutes les connexionsimportantes entre le tracteur et l'at-telage sont possibles. Selon la ver-sion choisie, la jonction comprendles éléments mécaniques, l'hydrau-lique et la prise de force. Le modèle«GD3» permet ainsi d’accouplertous ces éléments sans devoir des-

cendre de son tracteur. Ilsuffit que le conducteurdu tracteur conduise endirection de l'attelage.Ce faisant, il relèvel'unité de base et lesconnexions hydrauliquessont établies. Ensuite,une simple pression de

bouton suffit pour activer le crochetde verrouillage ou enclencher laprise de force. Le verrouillage du ca-dre triangulaire peut s’effectuer soitmécaniquement, soit automatique-ment.Selon l'utilisation visée, les

clients peuvent choisir entre diffé-rentes versions. Si au début le choixse porte vers le module de base, ilest toujours possible d'ajouter ulté-rieurement d'autres fonctionnalitéscomme la connexion de la prise deforce. L'ensemble du processus ne dure

même pas 10 secondes, ce qui per-met de gagner un temps précieux.

Meilleur conducteur detracteur recherché La «Geotrac Supercup» organisée de-puis de nombreuses années par leconstructeur de tracteurs Lindner estdevenue un classique. Le but de cettemanifestation annuelle est de trouverle meilleur conducteur de tracteur etd’encourager ainsi la sécurité et laprécision des manœuvres avec lesmachines agricoles. Cette compéti-tion se déroulera pour la premièrefois en Suisse le 6 juillet, lors de la fêtede lutte et des jeux alpestres deSuisse centrale. La «Geotrac Super-cup» comprend des épreuves commeune piste d’obstacles avec une balleronde, le parquage d’un attelage enarrière ou tenir 5 secondes en équili-bre sur une rampe à bascule.

Nouveau chargeur télescopiqueSchäfer lance un nouveau chargeurdans l’importante classe 6-t. Le«8090 T» est le chargeur idéal pourles paysans désirant allier les avan-tages d’un chargeur télescopique etla maniabilité et la bonne vision pé-riphérique d’un chargeur à roues ar-ticulé, affirme le fabricant. Sur cenouveau chargeur télescopique, leconducteur bénéficie d’une bonneergonomie dans la cabine cenrtrale.L’engin est propulsé par un moteurKubota de 86 chevaux. La boîte devitesses est hydrostatique et le dé-veloppement maximal du bras téles-copique de 5,1 m pour une chargede 3 tonnes. Tous les éléments del’hydraulique de travail peuvent êtrecommandés à l’aide du joystick.

Schlang&Reichert repris par Pfanzelt Le fabricant d’équipements fores-tiers Pfanzelt Maschinenbau a reprisle spécialiste bavarois des treuils àcâbles Schlang&Reichart, franchis-sant ainsi une étape stratégiquepour le développement des activitésdes deux sociétés en Allemagne et àl’étranger. Ce rachat est motivé parla recherche d’effets de synergiegrâce à la mise en commun de laproduction et du développement ausein d’une même entité. D’après les indications de Pfan-

zelt, la reprise porte sur toute lagamme de produits, y compris lafourniture de pièces de rechange etle service-clientèle. Le nom de lamarque «Schlang&Reichart» seraconservé.En Suisse, les produits de

Schlang&Reichart sont distribuéspar GVS-Agrar, à Schaffhouse, alorsque l’entreprise Rappo, à Planfayon(FR) s’occupe de l’importation desproduits de Pfanzelt.

Karl Tanner, directeur des ventesde Same Deutz-Fahr (Suisse)remet son prix à MarkusSchneider, provisoirement sousforme de bon.

KNOW-HOW

La version d’équipement «exclusive»dispose du levier de conduite «Multi-pad» et d’un joystick ainsi que dusystème «Datatronic» avec moniteurcouleur de 7 pouces.

22 6 2013 · REVUE UFA

En 2011, Massey Ferguson a lancésa série «7600», équipée de mo-teurs 6 cylindres, qui comprenait 4modèles à l’origine. En 2012, cette

série a été complétée par cinq modèlessupplémentaires pour remplacer les sé-ries «5400», «6400» et «7400». Avecson modèle «7618», un nouvel élémentvient s’ajouter à cette classe de puissan-ce et il se distingue par un poids de seu-lement 6300 kg pour 175 CV de puis-sance maximale.

Moteur Le MF «7618» est équipéd’un moteur 6.6 l d’Agco Sisu Power. Lapuissance nominale est de 165 CV (175CV de puissance maximale, selon ISO).Avec le Powermanagement disponiblesur l’option de transmission «Dyna-6»,il peut avoisiner les 200 CV de puissan-ce.

Afin de respecter les normes d’échappe-ment de niveau 3b, Massey Ferguson arecours au système SCR de deuxièmegénération, si bien que l’on trouve uncatalyseur à oxydation diesel en plus del’injection d’«AdBlue».

Au niveau de la transmission,deux variantes sont à disposition. Laboîte «Dyna-6» offre six rapports souscharge et quatre groupes synchroniséset robotisés. L’embrayage doit encoreêtre activé lors du démarrage du trac-teur et pour l’accouplement d’une ma-chine. Par ailleurs, le changement desrapports peut se faire manuellementaussi bien avec la main droite sur le le-vier de la console de commande qu’avecla main gauche sur le levier de l’inver-seur. La transmission continue «Dyna-VT» est également disponible. Cette

dernière comporte deux plages deconduite. La première offre des vitessesde 0 à 28 km/h pour une utilisation àfaible vitesse et une forte charge, avecun rendement optimisé. Une deuxièmeplage de 0 à 40 km/h est à disposition

MF «7618» La pièce maîtresse de la série de tracteurs «7600» lancée par MF l’année dernière est le moteur Agco-Sisu-Power (6.6 ou 7.4 l) avec un système SCR sansentretien de la deuxième génération. Sur le modèle «7618», on trouve au choix deuxtypes de transmissions et trois variantes d’équipement. Ce tracteur, d’une puissancemaximale de 175 CV, se distingue en outre par son faible poids.

Un professionnel de classe moyenne

TEST PRATIQUE

Guillaume Gilliéron

graisseurs du pont avant ainsi que la placedisponible entre les différents radiateurs.Le filtre à air du moteur, placé à l’avant, estaussi très accessible. Dans ce domaine, seull’emplacement du bouchon pour leremplissage de l’huile paraît un peudifficile d’accès. En cabine, le «MF 7618exclusif» impressionne par sa simplicité. Lamajorité des commandes sont placées surles joysticks «Multipad» et «SMS» et tousles paramètres sont réglables sur l’écran«Datatronic 4».

Une cabine claire et bien agencée, uneexcellente visibilité sur les outils, laprésence de commande sur les ailes desgarde-boue et près de l’attelage frontal:Guillaume Giliéron a apprécié sespremières heures de travail avec sonnouveau MF.

Echo de la pratique concernant le MF «7618 Dyna-VT»

Guillaume Giliéron exploite un domaine de62ha dévoués exclusivement aux grandescultures. La surface agricole utile comporte25ha de blé, 12ha de colza, 10ha debetteraves sucrières, 2ha de pommes deterre primeurs, 1ha d’Amandine et 3ha desoja. Le solde est occupé par des prairiesextensives. Le jeune agriculteur réaliseencore des travaux pour tiers, notammentle travail du sol, du labour au semis ainsique des traitements.

Le MF «7618» est arrivée en remplacementd’un autre MF, un «8240». Sur le domainequ’il a repris de son oncle, la fidélité à lamarque aux trois triangles est une vraietradition. Guillaume Giliéron compte surdeux autres modèles de la marque pourréaliser les travaux de son domaine: un MF«6480» (150 CV) et un MF «6455» (100CV).

Lors de l’achat de son nouveau MF «7618exclusif», Guillaume Giliéron avoue s’êtrefait plaisir. «J’ai été séduit par la transmis-sion ‹Dyna-VT› lors d’une journée d’essaisen 2012». Le confort de la cabine et lafacilité d’utilisation figurent parmi lescritères importants de la décision d’achat.Ce tracteur est surtout destiné aux travauxlourds du sol comme les labours et ledécompactage. De plus, le transport desbetteraves vers la rampe de chargementd’Eysin, à une quinzaine de kilomètres del’exploitation, nécessite aussi un tracteurperformant. «Avec le ‹7618›, j’ai lapuissance du ‹8240› avec un tracteur pluscompact et plus agréable à conduire».

L’entretien du tracteur est un paramètreimportant pour sa longévité. GuillaumeGiliéron apprécie la bonne visibilité desniveaux d’huile, la centralisation des

KNOW-HOW

www.ufarevue.ch 6 · 13

Le relevage disposed’une force de levagede 8.6t. 4 distributeurssont disponibles.

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des com -ptes-rendus relatifs àdes machines agricoles.Des personnes inté -ressées, respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

www.gvs-agrar.chLe capot d’une seule pièce se relèvecomplètement, ce qui facilite l’accèsau moteur.

REVUE UFA · 6 2013 23

Données techniques

Massey Ferguson «7618»Moteur: 6.6 l Turbo de Agco Sisu Poweravec 6 cylindres, intercooler, turbocom-presseur et injection à rampe commune,165CV (121 kW de puis sance nominaleà 2100 t/min, 175 CV (129 kW) depuissance maximale à 1950 t/min (selonISO). Couple maxi mal: 830 Nm.Réservoir: Diesel 310 l, 30 l AdBlue.

Transmission: transmission continue«Dyna-VT» ou entièrement automatique«Dyna-6» avec six gammes et quatrerapports sous charge (24x24), rampantesou super-rampantes en option.

Prise de force: électrohydraulique,vitesses 540/540E/1000/1000E.

Hydraulique: EHR avec compensation del’oscillation. Suivant la varianted’équipement, distributeurs hydrauli-ques à commande mécanique et/ouélec trique (4 derrière, 2 devant). Pompe:110 l/min à 200 bars. Force de levage:8.1 t ou 8.6 t à l’arrière, 3.2 ou 4 t àl’avant (option).

Dimensions: Poids à vide: 6300 kg, poidstotal à charge: 11500 kg. Empattement:2.88 m. Hauteur: 2.86 m

(Données fournies par le constructeur)

pour les travaux à plus grande vitesseavec une charge élevée ou pour les vi-tesses plus faibles avec moins de charge. Plus le conducteur appuie ou tire fort

sur le levier «Dyna-VT», plus l’accéléra-tion ou la décélération est importante.Dès que la vitesse désirée a été atteinte,le conducteur relâche le levier et latransmission reste dans le même rap-port. Il est possible de changer de modepar simple pression sur un bouton et uti-liser la pédale de conduite en lieu et pla-ce du joystick.

Flexibilité dans l’équipementAvec sa série «7600», Massey Fergusona introduit des nouvelles variantesd’équipement qui se distinguent surtoutau niveau des leviers de commande. Laversion Standard («essential»), équipéede la transmission «Dyna-6», disposed’un levier en «T». Cette version, conçuepour les conducteurs qui apprécient latechnique simple, est intégrée dans l’ac-coudoir standard et est équipée de dis-tributeurs hydrauliques mécaniques. Dans la version «efficient», d’autresfonctions automatiques sont proposées.

L’utilisareur a le choix entre des distri-buteurs hydrauliques à commande élec-trique ou mécanique. Par ailleurs, unecommande joystick optionnelle permetde commander les deux premiers.La variante «exclusive» s’adresse aux

conducteurs qui apprécient le confort etla technique la plus économique, avecle levier «Multipad» qui permet de com-mander la vitesse, la direction d’avance-ment, la prise de force, le relevage, lesdistributeurs hydrauliques ainsi qued’autres fonctions. Ce levier peut enoutre être combiné avec le joystick«SMS» permettant de régler d’autres

fonctions et d’autres éléments de com-mande.

Hydraulique Le relevage arrièredoté d’une nouvelle commande électro-nique dispose d’une force de levage de8.1 t (8.6 en option) et du système CCLSdoté d’une pompe de 110 l/min à unepression maximale de 200 bar. Au ni-veau des distributeurs hydrauliques,l’acheteur a le choix entre les versionsmécanique ou hydraulique. De série, le nombre de distributeurs

est de quatre à l’arrière et de deux àl’avant. La force de levage du relevageavant est de 3.2 t (en option 4 t).

Cabine Les vitres de la cabine sontincurvées. Pour la suspension de cabi-ne, il est possible d’opter soit pour laversion mécanique soit pour la suspen-sion dynamique «Optiride Plus». L’inté-rieur a été réaménagé et quatre élé-ments ont été hérités de la série«8600», comme l’affichage «DatatronicControl Centre Display» - un système degestion des tournières et des machinesà l’aide d’un moniteur ad hoc. �

TEST PRATIQUE

Avec un poids à vide de6300kg pour unepuissance maximale de175 CV, le MF «7618»présente un excellentrapport poids-puissance.

KNOW-HOWNOUVEAUTÉS

24 6 2013 · REVUE UFA

«Red Dot Design» AwardREFORM MULI T10 X, est déjà un best-seller avant le début de laproduction. Spirit Design a été chargé du design et de la communicationdu produit. La présentation de la première machine de série s’est faite à l’ASTRAD, le plus grand salon professionnel autrichien des collectivités locales.

Avec le Reform Muli T10 X, la so-ciété Reform-Werke Bauer & Co.GmbH, spécialiste européen del’agriculture de montagne et des

techniques communales depuis plus de100 ans, réussit une fois de plus à allierinnovation et tradition. Avant même samise en production en avril 2013, sonnouveau modèle enregistre déjà des re-cords de ventes. À l’occasion de la céré-monie du prestigieux Red Dot DesignAward, la qualité de conception et lelangage formel caractéristique du Re-form Muli T10 X se sont imposés parmiquelque 4 662 concurrents de 54 pays.REFORM a donc été décoré de ce pres-tigieux label qualité, conjointementavec la société Spirit Design – Innova-tion and Brand GmbH. Cette entreprisede design stratégique, ayant son siège àVienne, est responsable de la concep-tion du design mais aussi du développe-ment de la marque et de la mise enscène du transporteur, par le biais demesures de communication novatrices.Stefan Augl, directeur des ventes

pour l’Autriche, l’Italie et la Slovénie, seréjouit de ce succès: «La mise sur le mar-ché par étapes du Muli T10 X nous apermis de réaliser, grâce à des visualisa-tions en 3D et à un film de communica-tion, des chiffres de vente exception-nels. Avant même que la production necommence, nous avons déjà enregistrépas moins de 40 commandes en prove-nance d’Autriche, de Suisse, d’Italie,d’Allemagne et de France. La présenta-tion de la première machine de série vapouvoir confirmer ce succès.» Cette pré-sentation a eu lieu à l’occasion de l’AS-TRAD, le salon des techniques commu-nales qui se tient tous les deux ans àWels.

Histoire d’un succès De l’idée ini-tiale à la livraison, la conception du nou-veau fleuron de la fameuse série detransporteurs Muli aura nécessité 3 ans.Un projet rapide et rondement menédont Reform est plutôt fier, à juste titre:en effet, les fonctionnalités prévues àl’origine dans le cadre du remaniementde ce best-seller ont été largement dé-passées. La conception intérieure et ex-térieure, élaborée par Spirit Design enétroite collaboration avec son client, aété réalisée par Reform dans ses propresusines avec un grand soin apporté auxmoindres détails. Le directeur des ventes Reform StefanAugl résume les choses ainsi: «Pournous, le Muli T10 X était dès le départvoué à la réussite. Le prestigieux RedDot Product Design Award, qui vientcouronner notre collaboration avec Spi-rit Design, témoigne du caractère révo-lutionnaire de notre concept, qui serviradésormais de base aux prochaines géné-rations de nos véhicules.»

Un design global, gage de réus-site Les travaux de développementse sont concentrés en premier lieu surl’utilisateur, sur son efficacité et sa sécu-rité. Daniel Huber, Managing PartnerStrategic Design de Spirit Design, ex-plique: «Les avantages de ce produitsont traduits d’emblée par l’impressionvisuelle et le langage formel de ce nou-veau Muli T10 X. Son design minima-liste renonce aux effets de style et sou-ligne les propriétés fonctionnelles ainsique la robustesse dynamique de cetransporteur.»L’accent a particulièrement été mis

sur l’intuitivité et la convivialité duconcept de commande, sur la multipli-cité de ses fonctions et sur la simplicitéd’entretien. Les avantages éprouvés desversions précédentes, tels que le faiblepoids propre ou l’importante garde ausol, ont bien entendu été conservés. Enplus d’une augmentation conséquentedes performances, tous les outils portésou montés existants de la gamme Mulipeuvent s’utiliser sans problème.L’avant du Reform Muli T10 X reflète

ses excellentes performances. Saconstruction modulaire ainsi que lesquatre zones de montage d’outils per-mettent une utilisation tout en sou-plesse tout au long de l’année, et préci-sément ciblée en fonction des besoins.Le châssis du REFORM Muli T10 X intè-gre une articulation spécifique qui,combinée à une importante garde ausol, lui confère une grande aptitude auxpentes et aux terrains accidentés.

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KNOW-HOW

• En option transmission avec en-trée de sens de rotation indépen-dant et roue libre double

Le MasterCut MU2 est égalementdisponible dans les largeurs de travailde 250 et 280 cm. Les couteaux uni-versels ou les marteaux sont fixés surun rotor de Ø 153mm (Ø 193mmpour la largeur de travail de 280 cm).Le rouleau d’appui avec décrotteurest réglable.

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Ce broyeur universel est le succes-seur du Mastercut MU. Il est utilisa-ble soit à l’arrière soit à l’avant enmodifiant la tête à retourner. Avecl’option tête d’attelage-double lebroyeur peut-être utilisé aussi bienà l’avant qu’à l’arrière. Le nombrede tours/mn de la prise de force estfacilement sélectionnable entre540t/mn et 1000t/Mn en chan-geant simplement la poulie. L’appareil idéal pout tous les

tracteurs jusqu’à 90 CV car il per-met de choisir entre diverses trans-missions:• pour les tracteurs à entrainementavant-arrière classique, transmis-sion avec transmission de force etroue libre de série

• pour les tracteurs avec équipe-ment de marche arrière ou siègepivotant – en option transmissionavec modification du sens de ro-tation et roue libre double

Une autochargeuse de pointe

tion vissée. L’adaptation au sol mé-nage la couche végétale grâce à sonpick-up pendulaire avec un mouve-ment de 200mm et un fort déles-tage, ce qui permet une pression ausol diminuée et un ramassage soi-gné. Spécialement sur les «Euro-boss» Pöttinger: le dispositif decoupe est escamotable hydraulique-ment avec pivotement sur le côtéEasy Move pour un changementaisé des couteaux et un entretien fa-cilité. Commande à grand confort –exclusivement chez Pöttinger. Com-mande hydraulique de cabine en sé-rie ou une commande électroniqueconfortable peut équiper cette séried’autochargeuse selon les vœux duclient.

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Avec l’EUROBOSS, Pöttinger, le nu-méro 1 mondial des autochargeusespropose un produit attractif pour lespetites et moyennes exploitations.Sur cette autochargeuse l’attentiona été porté sur une meilleure qualitéde travail et un maniement confor-table. Tous les modèles de la ligne«EuroBoss» sont disponibles en ver-sion surbaissée ou surélevée. Sur lesversions surbaissée, le centre de gra-vité est bas ce qui garantit unebonne tenue en pente : les auto-chargeuses Pöttinger à coupe courtede 25 à 37 m² «collent» en bonneet due forme à la pente. Le châssisde l’autochargeuse est en construc-

Maîtrisez l’herbage avec les broyeurs

La tête de distribution est située surla trémie et reste accessible lorsquecette dernière est pleine.

«Seedfex» se compose de deuxrangées décalées de disques doublesdistant de 35 cm.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

son de semis depuis peu de temps, elle l’aparticulièrement impressionné dans lesterrains lourds et difficiles. «Mon objectifpour cette année est de semer plus de 250ha et de travailler env. 300 ha avec la herserotative», nous confie-t-il. Car il utiliseégalement la herse rotative en solo. «Lemontage et le démontage du semoir est unjeu d’enfant et ne prend que quelquesinstants», assure-t-il.Les mécanismes de réglage de la machinesemblent peut-être assez complexes aupremier coup d’œil, comme pour toutesnouvelles machines en général, «Mais sion se donne un peu de peine, on s’en sorttrès bien», ajoute-t-il. Au niveau des pointsà améliorer, Joël Bossy mentionne lacomplexité réglage de profondeur. Il existedes systèmes plus simples sur le marché,mais cependant moins précis.

Joël Bossy exploite à Franex-Murist (FR) undomaine agricole avec engraissement depoulets (6000 animaux). Sur ses 65 ha, ilcultive des céréales et des oléagineux.Parallèlement, il dirige une entreprise detravaux agricoles dénommée «Bossybat» eteffectue des travaux de battage, depressage balles rondes et carrées,enrubannage, épandage de fumier,préparation du sol et semis en tout genre.Ce passionné de mécanique agricole aacquis ce printemps un semoir pneuma-tique «Venta LC 3000 Seedflex» encombinaison avec une herse rotative «HR3004» équipée d'un rouleau de type«Packliner» (noyau en acier avec anneauxen matière synthétique élastique). Il a ainsiremplacé un ancien modèle de semoirpneumatique d’un autre constructeur. «Al’époque, j’ai été un des premiers dans ma

région à disposer d’un semoir pneuma-tique», se souvient Joël Bossy. A son avis,le constructeur concurrent de KUHN n'apas la même évolution technologique. «Jevoulais acheter quelque chose de nouveauafin de conserver mes clients actuels etd'en acquérir d’autres», explique-t-il avantd’ajouter qu’un certain nombre d’agro-en-trepreneurs disposent actuellement d’unsemoir pneumatique dans sa région. JoëlBossy a été particulièrement convaincu parle système «Seedflex» sur le semoir «VentaLC 3000». Avec cette machine, il sèmeprincipalement des céréales, du colza, del’herbe, des engrais verts, des pois et destournesols. J. Bossy utilise un tracteur de200 CV avec sa combinaison de semis,même si 150 CV seraient suffisants. Lavitesse d’avancement au champ atteint 8 à10 km/h. Bien qu’il utilise cette combinai-

Echo de la pratique concernant la «Combiliner Venta LC 3000»

Joël Bossy

Les semoirs pneumatiques sont gé-néralement un peu plus chers queles mécaniques, mais ils se caracté-risent généralement par une grande

précision et une germination plus rapide(petites graines). Par ailleurs, à partird’une certaine largeur de travail, ils of-frent certains avantages au niveau de laconstruction car il est possible de posi-tionner la trémie de manière à obtenirune répartition optimale du poids. Sur le modèle porté «Venta LC 3000»,les constructeurs de KUHN ont trouvéun bon compromis: la trémie offre unvolume respectable de 1200 l sans ap-porter trop de poids sur l’essieu arrièredu tracteur.Le couvercle de la trémie, parfaitementétanche s’ouvre à angle droit, ce qui fa-cilite le remplissage et la vidange. Latête de distribution est située sur le cou-vercle de la trémie ce qui la protège des

chocs et reste ainsi bien accessible et vi-sible en tout temps, même quand la tré-mie est pleine.

Dosage L’entraînement de la turbineest indépendant du régime de la prisede force et du moteur car il s’effectue autravers du système hydraulique du trac-teur. Ce dernier doit disposer d’un débitd’environ 40 l/min avec une pression

d’huile de 70 bars. Depuis de la trémie,la semence est acheminée directementvers le doseur central volumétrique àentraînement électrique. Celui-ci,équipé de cannelures est en mesure desemer entre 1 et 400 kg/ha sans devoirchanger aucunes pièces (réglage effec-tué en un minimum de temps) ce quipermet un semis précis, constant et pro-portionnel sans insensibilité aux pentes

KUHN «COMBILINER VENTA LC 3000 SEEDFLEX» En combinaison avec uneherse rotative, la turbine du semoir VENTA est entraînée directement par l'hydrauliquedu tracteur, ce qui constitue une solution professionnelle pour le semis des parcellestravaillées conventionnellement ou sans labour. Grâce à ses éléments de semis montéssur parallélogramme, cette machine se distingue tout particulièrement sur sols battants.

Simple et flexible

28 6 2013 · REVUE UFA

Ce semoir pneumatique entraîné par prise de force et combiné à une herse rotative constitue unesolution professionnelle pour les semis sans labour et conventionnels.

gramme se trouve les roues de terrageet de contrôle de profondeur (diam32cm permettant une grande capacitéde rotation, ainsi qu'un excellent net-toyage). L'ensemble de la barre de se-mis Seedflex est guidée par le rouleau.L’entretien des éléments semeurs se li-mite à un minimum. Il n’y a aucun grais-seur sur les articulations, les roulementssont sans entretien et les nettoyeurs desdisques disposent d’une couche en car-bure.

Herse rotative Kuhn Associé àune herse rotative (ici version «HR3004»), le semoir «Venta LC 3000 Seed-flex» forme une combinaison de semisdénommée «Combiliner». Le résultat dela herse rotative attendu est de laisserde petites mottes en surface, l'obten-tion d'une structure fine autours de lagraine ainsi que le rappuyage et le ni-

et devers. La densité de semis est géréede manière précise depuis la cabine dutracteur au moyen de la console «Quan-tron S». Cette console permet en outred’anticiper l'arrêt et la mise en route dusystème de dosage, de mémoriser plu-sieurs dizaines de semences ainsi que decompter environ 200 parcelles. L’interligne peut être modifié soit en

changeant le couvercle diviseur, soit enfermant les sorties désirées au moyen debouchons. En option, l’enclenchementpar demi-coupure (au moyen d’un vérinélectrique) sans avoir a touché la se-mence, sans démontage de composantde la machine est également disponible.

Barre de semis «Seedflex» Lesemoir «Venta» est équipé d'élémentssemeurs «Seedflex». Ces derniers secomposent de deux doubles disquesfortement décalés (écart: 35 cm) indis-pensable pour semer dans les débris vé-gétaux, sans limiter la vitesse d'avance-ment ou engendrer des bourrages. Lesdisques (diam. 35 cm.) sont montés surparallélogramme, ce qui leur confèreune large plage d’oscillation verticalepermettant aux socs de s’adapter rapi-dement aux inégalités du terrain. A l'ar-rière des disques, fixés sur le parallélo-

La gestion des travauxde semis s’effectue viala console de com-mande «Quantron S».

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

velé du sol. Kuhn équipe ses herses ro-tatives de dents avec une forme spé-ciale, vrillée, en biseau et fuyante. Parailleurs, en option, des dents dotéesd’une couche de carbure de tungstènesont disponibles en différentes lon-gueurs. Le système de changement ra-pide «Fast-Fit» est proposé de série etpermet de changer tout le jeu de dentsen quelques minutes. Les tôles latérales constituent une

nouveauté sur la série «HR 3004». Ellesassurent une meilleure jonction vers lerouleau, pas de risques de billon entredeux passages. �

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre disperséet sous le titre «Tests pratiques» descom ptes-rendus relatifs à des machinesagricoles. Des personnes inté ressées,respectivement propriétaires de ma -chines, sont choisies en collaborationavec les constructeurs ou les importa-teurs.

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Données techniques

Semoir Kuhn «Venta LC 3000»Dimensions: Largeur de travail: 3m.Hauteur hors-tout: 2.05m. Largeur de la trémie: 2.10m. Contenance de latrémie: 1200 lNombre de rangs: 20 ou 24 avec uninterligne de 15 ou 12.5cm.Dosage: 1 à 430kg/ha.Turbine: entraînement depuis l’hydrauli-que du tracteur.Eléments semeurs: doubles disques«Seedflex», décalés de 35 mm avecnettoyeurs en carbure

Herse rotative Kuhn «HR 3004»Largeur de travail: 3m (largeur hors-tout3.08m).Régime prise de force: 1000/750/540t/min. Relais de transmission de sérieEntraînement: Duplex.Besoin de puissance à la prise de force:80CV (max. 250CV).(Données fournies par le constructeur)

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mildiou grâce à la nouvelle WebAppPhytoPRE via Smartphone. Cetteapplication permet d’obtenir unecarte des foyers, les principales pé-riodes critiques d’infection (PCIs), lerisque régional d’infection ainsi quedifférents bulletins phytosanitaires.Le système d’information et de pro-nostic PhytoPRE a commencé à êtredéveloppé en 1988. Depuis lors, il aconnu de nombreuses améliora-tions. Pour célébrer les 25 ans dusystème, Agroscope offre cette sai-son le service gratuit sur Smart-phone.

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Le mildiou sur SmartphoneEn Suisse, les producteurs depommes de terre ont accès à des in-formations sur le développement de

Nouvelle usine BayerBayer CropScience prévoit la con s -truction d’une usine pour la fabrica-tion de glufosinate d’ammonium,un herbicide total qui apporte unealternative en cas de résistance auglyphosate. Cette usine, située enAlabama (USA) sera mise mise enservice à la fin 2015. Elle contri-buera atteindre à l’objectif queBayer s’est fixé, à savoir doubler laproduction mondiale de glufosinated’ammonium.

Accord entre Syngenta et DuPont

Syngenta a obtenu de DuPont unelicence mondiale pour le dévelop-pement de produits contenant lefongicide oxathiapiproline de Du-Pont. Cette nouvelle classe de fon-gicides sera utilisée sur pommes deterre, raisins, potagères et sur d’au-tres cultures spécialisées. Syngentaacquiert les droits exclusifs pourl’application foliaire et au sol pourtoutes les cultures en Amérique duNord, et pour les utilisations pourgazons et les jardins à l’échelle mon-diale. Elle s’assure en outre les droitspour le traitement des semencespour certaines cultures à l’échellemondiale, et pour le développe-ment de produits pour applicationfoliaire et au sol pour certaines cul-tures en dehors de l’Amérique duNord. DuPont obtient un accès ex-

sur des parcelles semées à 1'200m d'altitude montrent que la fé-tuque rouge est évitée par lescampagnols.Agroscope a lancé un projet de

recherche qui vise à évaluer les ef-fets de la sécheresse sur les prai-ries et les pâturages. Un premieressai d'irrigation au bord du Lé-man, à 400 m d'altitude, a permisd'examiner le comportement d'unmélange de graminées et de trè-fles. Après trois ans, la fétuquerouge était deux fois plus abon-dante dans les variantes qui ontsouffert d'un manque d'eau. Dansun deuxième essai conduit sur unpâturage permanent à La Frêtaz, à1200 m d'altitude, la sécheresseétait simulée par une couverturetemporaire avec des tunnels ma-raîchers. Là encore, la fétuquerouge a démontré qu'elle résistaitmieux que d'autres espèces au dé-ficit hydrique ainsi créé.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 6 2013 31

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le choix des meilleures variétés re-pose sur les résultats agronomiquesobtenus dans les essais officielsd’Agroscope (extenso), ainsi que,pour le blé et l’orge d’automne, surles essais culturaux de swiss granum(PER). Pour certaines espèces, lechoix repose également sur les ré-sultats de tests de qualité. Les listesrecommandées de swiss granumpermettent ainsi de proposer desvariétés adaptées à nos conditionsclimatiques satisfaisant à la fois lesexigences des producteurs, destransformateurs et des utilisateurs.La nouvelle liste recommandée

(LR) des blés d’automne comprend24 variétés de blé d’automne, dontles deux nouvelles variétés suissesde classe TOP, Molinera et Lorenzo.Les variétés Orzival (I), inscrite pro-visoirement en 2012, et Scaletta (II)

ont été retirées de la liste recom-mandée. Tapidor (blé fourrager) y fi-gure pour la dernière année.Deux nouvelles variétés de blé de

printemps ont été inscrites : Chasse-ral (TOP) et Altare (I). La liste recom-mandée compte ainsi 5 variétés,toutes issues de la sélection suisse.Les variétés Prosa (TOP) et Sertori (I)ont été retirées de la liste recom-mandée.La LR des orges d’automne com-

prend 11 variétés, dont 3 nouvelles

variétés à 6 rangs (Henriette, Hobbit(hybride) et Escadre) et une variétéà deux rangs (Casanova). Les varié-tés à 6 rangs Fridericus et Fanziskaainsi que la variété à 2 rangs Cantarefigurent pour la dernière fois sur laliste recommandée.Borowik est un nouvel inscrit sur

la LR des triticales d’automne. La va-riété Bedretto y figure pour la der-nière année. Villars rejoint Trado surla LR des triticales de printemps quicompte désormais deux variétés. LaLR des avoines de printemps com-porte quatre nouvelles variétés: Ca-nyon, Typhon, Husky et Zorro. Lesanciennes variétés Triton, President,Expander et Gaillette figurent pourla dernière fois sur la liste recom-mandée. Les LR seigle, épeautre et orges

de printemps sont inchangées.

La fétuque rouge est peu concur-rentielle envers les autres plantes.Elle peut toutefois se révéler do-minante dans certaines condi-tions.Les essais de pâture qu'Agro-

scope effectue dans le Jura mon-trent qu'avec une faible charge enbétail, la fétuque rouge devienttrès abondante dans les zones derefus. Le couvert dense et le feu-trage qu'elle forme empêchent ledéveloppement des autres plan-tes, notamment des broussailles.Bien que sa valeur fourragère soitfaible, les bovins la consommentvolontiers. Des observations faites

Plante antistresspour les pâturages

14 nouvelles variétés recommandées

Joseph von Rotz

Les cultures de colza «HOLL» et detournesol «HO» peuvent encore êtreaugmentées.

pour contribuer à la réussite de la com-mercialisation. Le groupe fenaco LANDIperçoit cet engagement comme unecontribution à la stratégie de qualitésuisse.

Qualité Top demandée La surfacedes variétés Top ne doit pas diminuer.La production de blés panifiables de

32 6 2013 · REVUE UFA

Quel segment de marché? Priorité à une haute qualité boulangère(Classes Top et 1)Expérience dans la production etatteinte des valeurs de qualité lesannées précédentes sont des facteursdécisifs. Choisir les variétés en privilé-giant celles dont les valeurs de protéinescorrespondent aux attentes destransformateurs.

Priorité au rendement pour les blésstandard (Classes 2 et 3)Alternative pour les régions où la ClasseTop a des valeurs en protéine basses. Ladifférence de prix favorise le transfert del’offre vers plus de blé standard, depréférence de Classe 2.

Priorité à la production de céréalesfourragèresOn manque surtout de blé fourrager enSuisse. Les orges avec des poids àl’hectolitre élevés sont demandées. Demanière générale, donner la préférenceaux variétés avec une bonne résistance àla fusariose.

Il convient de tenir compte des recom -mandations de culture individuelles etrégionales des centres collecteurs. Ellesfont partie du système de gestion del’offre nationale «Maxi» (tableau).

En raison des petites récoltes del’année dernière en Suisse commechez nos voisins, la nouvelle cam-pagne s’ouvre sous de bons aus-

pices. L’importante demande du secteurfourrager est perceptible en raison desfaibles disponibilités des blés standards.Les prévisions pour les récoltes mon-diales à venir changeront encore en

fonction de l’évolution de la végétationet des conditions météo. La cotation Eu-ronext va-t-elle passer sous la barre des200 Euro/t ou prendra-t-elle l’ascen-seur? Elle influencera les éventuelles va-riations des taxes douanières du débutjuillet ainsi que les négociations pour lafixation des prix indicatifs du 26 juin2013.

Gestion de la protéine Le grouped’activité «Céréales, Oléagineux, Ma-tières premières» de fenaco (GOF)continuera de se préoccuper, avec lescentres collecteurs intéressés, de la pro-blématique des teneurs en protéinesdes céréales panifiables et de communi-quer de manière détaillée sur ce sujet.Cette stratégie apporte des connais-sances sur les valeurs protéines de lamarchandise réceptionnée et fournitdes informations supplémentaires pourles choix des variétés pour les prochainssemis. De plus, les centres collecteursdoivent préparer les cellules de stockage

CÉRÉALES PANIFIABLES ET OLÉAGINEUX L’aptitude à la commercialisation desblés panifiables de la classe Top s’oriente plus fortement vers des teneurs en protéineminimales. Il manque des blés standards et fourragers. Les transformateurs exigent desorges avec des poids à l’hectolitre élevés. Les surfaces de colza «HOLL» et de tournesol«HO» peuvent être augmentées.

Choisir en fonction du marché PRODUCTION VÉGÉTALE

Bien que la qualité Topsoit demandée, il ne

faudrait pas augmenterles cultures de blé de

classe Top. Photo: agrarfoto.com

www.ufarevue.ch 6 · 13

6462605856545250484644424038

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13

CHF/10

0 kg

Top

Graphique: Prix du blé panifiable depuis 2001

Suppression desbarrières douanières

de 2005– 2009: moinsFr. 10.–/100 kg

Classe 1

Biscuit

Classe 2

Seigle

REVUE UFA · 6 2013 33

Auteur Joseph vonRotz, Céréalespanifiables et oléagi-neux (GOF), 8401 Winterthour

Tableau: Recommandations culturales de fenaco pour la récolte 2014Etat au 24 mai 2013, sous réserve d’adaptations.

Informations générales pour les semis d’automne 2013

• Pour les classes Top et 1, viser des teneurs élevées en protéine et gluten humide • Saisir les opportunités du marché en augmentant la classe 2• Se référer aux recommandations des centres collecteurs MAXI• Tenir compte de la qualité des livraisons des années précédentes pour le choix des variétés• Variétés d’orges fourragères avec un poids à l’hectolitre élevé pour une commercialisation réussie.

Classe Top Les transformateurs veulent des teneurs en protéine de plus de 13% env. 40% Runal, Molinera, CH-Camedo, Nara, Lorenzo, Siala, Claro

Classe 1 Se concentrer sur la culture des variétés demandées env. 40% Suretta, Arina, Simano, Forel, Zinal

Classe 2 Augmenter les emblavures env. 20% Levis, Ludwig, Rainer

Seigle panifiable A, blé à biscuits et épeautre seulement d’entente avec les centres collecteurs/fenaco

Blé à biscuits Seigle EpeautreCambrena Palazzo, Matador Oberkulmer, Ostro

Cultures de céréales fourragères / légumineuses à graines

Blé fourrager Triticale Orge Maïs grain Pois protéagineuxDoubler les surfaces ne pas augmenter augmenter augmenter augmenter cultiver des variétés choisir des variétés avec résistantes à l’ergot un poids à l’hectolitre élevé

Cultures d’oléagineux

Colza Tournesol Soja– selon les contingents FSPC – d’entente avec LANDI – concentrer les cultures dans– HOLL sous contrat avec supplément – compétitif au niveau des MB les régions traditionnelles

première qualité doit tenir compte deleurs caractéristiques boulangères res-pectives. Ceci dans le but d’influcencerde manière décisive sur le résultat de lacommercialisation et la différence deprix avec la Classe 1. Grâce à l’analysedes teneurs en protéines dans les cen-tres collecteurs, les producteurs sontrenseignés sur la qualité réelle obtenueavec les variétés cultivées. Lors des li-vraisons, les transformateurs attendentune teneur en protéine minimale de13%. Les surfaces des variétés de Classe1 peuvent être légèrement réduites.«Suretta», «Arina» et «Forel» remplissentde manière idéale ces exigences quali-tatives.

Plus de blé standard Le manquede blé standard devrait être comblé parl’augmentation des surfaces de Classe 2.La production de blé de trois catégoriesde prix nécessite l’accord du centre col-lecteur. Lors du choix variétal, ilconvient de tenir compte de l’évolutiondes résultats de la commercialisationdes dernières années (graphique).

Des poids à l’hectolitre élevéssont décisifs pour la réussite de la com-mercialisation des orges fourragères. Ilconvient donc de tenir compte prioritai-rement de ce critère de qualité lors duchoix variétal. La surface de triticale nedoit pas augmenter. Le seigle panifiableexcédentaire termine dans le canal four-rager. Il manque en Suisse de grandes

quantités de blé fourrager. L’introduc-tion d’une contribution à la surface spé-cifique à cette culture dans le cadre dela nouvelle politique agricole 2014– 17est d’une importance cruciale pour aug-menter la part des céréales indigènes.

Spécialité seulement avec uncontrat Blé biscuitier A, seigle pani-fiable A et épeautre panifiable A ne se-ront cultivés qu’après conclusion decontrats de livraison avec les centrescollecteurs. Ces quantités sont définiespar les nécessités du marché et s’orien-tent sur les prix cibles. Les surplus ainsique les lots sans contrat de productionseront dirigés vers le secteur fourrageret rétribués en conséquence. Ce prin-cipe garantit une différenciation clairepar rapport aux lots sous contrat.

Colza «HOLL» et tournesol «HO»Dans le but de respecter les possibilitésd’écoulement de ces deux oléagineuxintéressants, les surfaces peuvent êtreaugmentées. fenaco s’oriente vers uneproduction de 20000t de colza «HOLL»

sous contrat par une collaboration plusintense avec les centres collecteurs par-ticipants. Le supplément de prix de10Fr/100kg contribue à équilibrer ladifférence agronomique de rendement.En revanche, les ventes d’huile alimen-taire de colza conventionnel stagnent.Pour des raisons de capacité, la produc-tion de colza «High Oleic» ou conven-tionnel doit être planifiée d’ententeavec les centres collecteurs. �

PRODUCTION VÉGÉTALE

Plus de bourgeon en plaineAu 1.1.2013, 245 exploitations se sontdécidées à passer en conversion pourproduire selon les critères de Bio Suisse.Une tendance qui dure depuis quelquesannées. L’augmentation des surfacesbiologiques en plaine et aussi en Suisseromande est réjouissante. Elle contribueà améliorer la part des céréales etoléagineux bio indigènes.

Plus d’information sur la journéegrandes cultures bio 2013/2014 qui sedéroulera à Moudon (VD) le 12 juin2013 voir à la page 52.

Lukas Aebi

La réussite d’une culture de colzapasse obligatoirement par uneobservation attentive desmaladies et ravageurs.

La demande en huile qui a favorisél’augmentation des contrats-cadresde ces dernières années entre LaFSPC et les huileries ainsi que l’in-

troduction du colza HOLL ont contri-bué à augmenter la surface de colza cul-tivée en Suisse. Les exploitationsatteignent souvent le maximum de lasole possible en colza dans leur rota-tion, ce qui a pour effet de revenir tousles quatre ans avec du colza sur lamême parcelle. Si en plus, l’hygiène auxchamps est négligée les maladies tellesque la hernie du chou ont tendance àse développer. Le suivi des parcellescommence par une maîtrise méticu-

leuse des repousses de colza. Après larécolte, il est nécessaire de faire plu-sieurs passages d’outils pour favoriserles repousses puis de les détruire soitmécaniquement ou chimiquement.Dans plusieurs études européennes, lesrepousses de colza ont été cibléescomme la principale cause de maintienet de transmission de la hernie du chou.Bien entendu, une attention toute par-ticulière sera donnée aux plantes hôtesde cette maladie (toutes les crucifères).Il faudra alors absolument éviter des es-pèces de cette famille comme engraisvert, mais aussi maîtriser les hôtes natu-rels comme la capselle bourse-à-pas-teur.

Variétés pour les semis 2013 Laliste recommandée de swiss granumcontient les variétés les mieux adaptéesà nos conditions. Les critères de rende-ment, de précocité et de résistance auxmaladies ont été testés dans le réseaud’essais d’ACW Changins-Wädenswil.Pour pouvoir mieux cibler les variétés enfonction de leur emplacement, le ren-dement est exprimé en nombre degrains/m² et en poids de mille grains(voir graphique). Le nombre degrains/m² est déterminé depuis la crois-sance automnale jusqu’après la florai-son. Le rendement optimal (nombre degrains élevé) sera tributaire des condi-

COLZA Ce printemps, il n’a été constaté que très peu de dégâts d’hivernage sur lesparcelles de colza. Après des conditions de mise en place plutôt optimales, l’automne2012 a par contre été pluvieux. Ces conditions climatiques ont été favorables au développement de la hernie du chou. Dans bon nombre de parcelles, on a pu observerles ronds symptomatiques de cette maladie.

Une culture intensive à suivre

34 6 2013 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

Colza «HOLL», une culture intéressante et unequalité demandée par le marchéLa surface suisse de colza «HOLL» (High Oleic - Low Linolenic) s’estdéveloppée de manière réjouissante ces 10 dernières années et lademande des huileries se maintient. C’est surtout grâce à cettedemande que la surface de colza a pu augmenter d’environ 9000 ha cesdernières années. L’huile obtenue à partir du colza «HOLL» est stable àla chaleur et ne dégage pas d’acides gras trans mauvais pour la santé.Elle convient donc pour le rôtissage et la friture. La plus-value de Fr. 10.00/100kg par rapport au colza conventionnel compense le plusfaible rendement des variétés «HOLL». La production et la transforma -tion de cette qualité demandée renforcent la chaîne de valeur suisse,tiennent compte de l’évolution de l’alimentation et réduisent lesimportations de produits plus ou moins finis. Le potentiel d’écoulementdu colza «HOLL» est actuellement d’au moins 20‘000 t/année.

La culture se fait exclusivement sous contrat de production passé avecles centres collecteurs LANDI participant au système «Maxi». Pour lessemis 2013, les producteurs intéressés peuvent encore s’annoncer. Pourplus d’informations, contactez votre LANDI ou le 058 433 64 01.

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36 6 2013 · REVUE UFA

Nombre de grains produits/m² (x 1000)

Rendement moyen (dt/ha) de variétés de colza d’automne de la listerecommandée de swiss granum testées de 2010 à 2012. Le rendementde chaque variété est exprimé en fonction de ses composantes (poidsde mille grains et nombre de grains/m2). Les lignes d’iso-rendementsont indiquées par un traitillé. Deux variétés proches d’une mêmeligne d’iso-rendement ont un rendement équivalent.Source: Liste Recommandée swiss granum

tions durant la végétation (disponibilitéen eau, azote, rayonnement, tempéra-ture). Il est à relever que les variétés àpoids de mille grains élevé présententune sensibilité au stress en fin de cycles

(sécheresse, maladies) limitant le rem-plissage du grain. On classera alors lesvariétés en trois catégories: rendementpar PMG élevé (V280OL), rendementpar une combinaison équilibrée entrePMG et nombre de grains/m² (Visby,Sensation, Hybrirock) et par un nombrede grains/m² élevé (Avatar, NK Petrol).Des essais en pleins champs effectuéspar les divers secteurs du départementProduction végétale de fenaco permet-tent de se faire une idée des variétésdans des conditions pratiques.

Variétés classiques Sammy estl’unique variété lignée disponible. Elle aune bonne productivité et se démarquepar une floraison très précoce, ce quipeut être intéressant dans les régions oùla pression des méligèthes est élevée.Sammy est aussi disponible en qualitéBio. Visby figure toujours parmi les va-riétés les plus productives et convaincdans la pratique par sa régularité au longdes années. Avatar est la variété avec leplus d’atouts à faire valoir. Elle est ex-cellente en rendement, précoce à la flo-raison et mi-précoce à maturité. Très ré-sistante à la verse, elle a une bonnerésistance au phoma. Sensation a égale-ment un bon potentiel de rendement.Elle a une excellente résistance à la verseet au phoma tout en étant mi-précoce àmaturité. Hybrirock se caractérise pardes rendements très élevés. CommeVisby et Sensation, elle produit son ren-dement par une combinaison équilibréeentre le poids de mille grains et le nom-bre de grains par m². NK Petrol a un ren-dement comparable à Visby. Caractéri-sée par un poids de mille grainsrelativement bas, cette variété doit pro-duire un nombre de grains élevé pouratteindre des rendements supérieurs.Mendel est actuellement l’unique va-riété disponible résistant à certains pa-thotypes de la hernie du chou. Elle doitêtre exclusivement réservée aux par-celles où la hernie du chou a déjà étéobservée.

Variété HOLL Cette année, la va-riété V280OL est l’unique variété HOLLà disposition pour les semis. Cette pro-duction nécessite un contrat spécifiqueavec votre LANDI. Pour garantir unehuile de haute qualité avec des teneursélevées en acide oléique et inférieures à

Graphique: Rendement des variétés de colza 3% d’acide linolénique, il faut respecterles points suivants:• Une distance d’isolement de 50mentre un colza classique et HOLL

• Éviter les repousses de colzaclassique

• Assurer une séparation des flux dusemis à la livraison entre colzasclassiques et HOLL

La variété V280OL produit les meilleursrendements quand la fin de cycle se dé-roule dans de bonnes conditions.

Implantation Elle se fera du 25 aoûtau 10 septembre en plaine. À partir de600m, la date butoir devrait être avan-cée au 5 septembre. L’objectif est d’at-teindre une plante bien développée àl’entrée de l’hiver. Le collet aura atteintun diamètre supérieur à 8mm et le pivotune longueur de 15 à 25cm. La densitéde semis sera de 50 à 60 grains pour lesvariétés hybrides et de 55 à 65 grainspour les variétés lignées dans les condi-tions optimales. Dans les situations dif-ficiles ou de semis tardifs, on augmen-tera sensiblement la densité de semis.Lors de semis au semoir monograins, onveillera à ne pas dépasser 20 plantes parmètre linéaire, sinon le risque d’élonga-tion automnale augmente et le risque deverse sera plus accru.Pour les semis au semoir à céréales,

il faut absolument tenir compte duPMG indiqué sur l’emballage ou l’éti-quette de certification pour un réglageprécis de la densité. Le PMG peut varierde 3 à 10g et en conséquence le poidsd’une dose de 750000 grains fluctue de3 à 9kg.

Traitement des semences Selonles informations dont nous disposons aumoment de la rédaction de cet article,l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG)envisage de reprendre la décision del’UE d’interdire les néonicotinoïdes dèsle mois de décembre 2013. Des infor-mations définitives sur ce sujet de-vraient suivre. �

Auteur Lukas Aebi, Semences UFA, 1510 Moudon

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REVUE UFA · 6 2013 37

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PRODUCTION VÉGÉTALE

MarkusHämmerli

38 6 2013 · REVUE UFA

Avec les investissements dans lesvergers de cerisiers équipés de pro-tections contre la grêle et la pluie,les producteurs ont posé les bases

pour le bon développement de la pro-duction de cerises. L’assurance de ren-dement et de qualité est prioritaire pourle producteur. Toujours à la recherchede variétés encore plus savoureuses, lesproducteurs de cerises de fenaco appor-tent toute l’attention nécessaire à laproduction de ces fruits délicieux.

Technique de tri et conditionne-ment moderne Le groupe fenaco-LANDI organise la commercialisationnationale des cerises sous mandat desproducteurs. Pour accomplir cettetâche, le département Produits du solpeut compter sur les infrastructures lesplus modernes du pays. La nouvelle ins-tallation de tri et de conditionnementdes cerises d’Utzenstorf joue un rôlecentral dans ce dispositif. Aujourd’hui,plus de 50% des cerises ne sont plustriées à la ferme en raison des besoinsen temps et en main-d’oeuvre trop éle-vés. Dans les centres de prestations, lescerises fraîchement cueillies sont triées

en lots homogènes en fonction de leurtaille, de leur couleur et de leur qualitéextérieure. Pour la première fois en Eu-rope, un trieur optique est utilisé dansce but. Chaque cerise est photographiéedes douzaines de fois et triée en fonc-tion des particularités de sa peau. Dansun futur proche, il sera aussi possible dedétecter des défauts internes commedes morsures d’insecte. L’augmentationde la sensibilité des consommateurs en-vers la sécurité alimentaire influenceaussi les exigences de présentation de lamarchandise conditionnée. Pour répon-dre à ces exigences, fenaco a investidans une installation de conditionne-ment à grande vitesse pour des bar-quettes de 500 g à 1.5 kg avec un débitde 60 unités par minute.

Commerce de détail motivé etclients convaincus Les meilleursproduits n’ont aucune valeur s’ils nesont pas au bon endroit et au bon mo-ment pour la vente. Alors qu’au-jourd’hui de nombreux produits sontdisponibles presque 365 jours par an,les produits fortement liés à la saisonconnaissent un réel engouement. Les

cerises, avec leur présence limitée surles étals des magasins et leur belleimage, sont très demandées, tant par lesdétaillants que par les consommateurs.La collaboration avec les grossistes per-met d’améliorer continuellement la po-sition de ces fruits sur les étals des ma-gasins et de développer l’offre. Lesdécisions d’achat sont souvent émo-tionnelles. Nous essayerons donc tou-jours de susciter des émotions auprèsdes clients. pour continuer à faire pro-gresser la consommation de cerise.

Conditions de reprise attrac-tives et grande offre de service

Installation decalibrage et de triqualitatif optique descerises d’une capacitéde 3000 kg/h installéeau centre de prestationd’Utzenstorf.

LES CERISES SUISSES du groupe fenaco-LANDI sont unexemple exceptionnel de la création de valeur qu’une étroitecollaboration entre producteurs et commerçants peut engendrer. Une structure professionnelle sur toute la longueurde la chaîne de valeur constitue la base de cette réussite.

Un produit émotionnel

CM Fruit à noyaux de fenacoLe CM Fruit à noyaux de fenacoconstitue une structure de distributionnationale pour les activités des groupesde produits Cerise/Prunes/Mirabelle. Les6 centres de prestations régionaux re -prennent les fruits de plus de 400 pro -ducteurs. Ces centres commercialisentjusqu’à 3000t de fruits auprès desdétaillants, grossistes et industrielspartenaires.

REVUE UFA · 6 2013 39

PRODUCTION VÉGÉTALE

und anhängevorr. anTraktor, Fr. 550;Förderband 6 m mitElektromotor Fr. 700� 071 951 45 94

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New Holland TN 75D,Jahrgang 2001 FH,FZW, hydr. Entlastung,MFK 9.1.13, 2010Stunden, Pneu 40 %,Preis Fr. 35‘800; Fiat88-94 DT, Jahrgang 95,1700 Stunden, FL AlöEuro 8, Klima,Drehlicht, Luftsitz, hydr.Oberlenker, absoluttop, Fr. 42‘800� 079 407 61 60

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Mahl und Mischanlagemit Nachtautomat,Getreidereiniger,Durchlauf-Waagen,Getreidebunker1800 kg, Mischer2000 kg, verschiedeneFörderschnecken, kannin Betrieb besichtigtwerden� 079 625 82 92

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lenantrieb u. Fahrgestellmit Rädern� 079 646 33 58

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Wiesenegge, MarkeFässler CH, Arbbr6.80 m, hydr. Aufzug,Jg. 03/2003, guterZustand, Fr. 999� 062 844 34 50

Feldspritze Fischer,1000 l, gezogen, guterZustand, 12 m Balken,mechanisch, OrdomatFr. 2500� 079 215 74 32

KleinballenpresseClaas Markant 65, Jg.1999, sehr guterZustand; BallenwerferBvL mit Sammelwagenfür ca. 80 Ballen;Kleinballenförderband5 m bis 3 m Höhe;KleinballenförderbandGruse, 9 m bis 7 mHöhe� 076 367 7782

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Tandemkipper Marolf,3-Seitenkipper, 12 t,14 m³, 30 km/h,Bremsen wurden 2011erneuert und geprüft,sehr gepflegter Zustand;Einachsanhänger mitGetreideaufsätzen,4,5 x 2.2 m, 30 km/h,hydr. Bremsen, guterZustand; Zweiachsan-hänger mit Getreide-aufsätzen, 4 x 2 m,30 km/h, hydr.Bremsen, günstig� 076 367 7782

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TeleskopverteilerZumstein, vollautomati-

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TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Auteur Markus Hämmerli, CMFruits à noyaux, fenaco Produits dusol, 3001 Berne

www.ufarevue.ch 6 · 13

fenaco Fuits à noyaux: uneunité nationale avec des centresde prestations régionaux.

Chaque année, la floraison descerisiers est un enchantement.

Photo: Agrarfoto.com

En collaboration avec les LANDI, ledépartement Produits du sol ex-ploite des centres de prestation dé-centralisés dans toutes les zones deproduction (voir carte). Ces centressoutiennent les producteurs et orga-nisent la reprise des récoltes. Dansce domaine, les producteurs peu-vent compter sur une longue expé-rience et des conseillers compé-tents. L’orientation nationale de lacommercialisation sous l’appella-tion «Frunoba» et le renforcementde la marque «Swisskisses» a permisla création des nouvelles conditionsde prise en charge. Un groupe detravail constitué de représentant desproducteurs des différentes régionsa introduit les «Conditions de re-prise des fruits à noyau fenaco» pourla récolte 2011. Le but de ce docu-ment est de créer des conditions at-tractives pour toutes les structures

de production. En plus du nouveausystème de fixation des prix, unetransparence totale et un droit deregard des producteurs resteront lesbases élémentaires de la collabora-tion entre la production et les com-merçants.

Utiliser le potentiel disponi-ble Malgré l’augmentation conti-nue de la surface de production, ilexiste toujours un potentiel pour denouvelles cultures. La productionindigène ne parvient pas à répondreà la demande du milieu de l’année.Ici, l’attention se porte surtout surles variétés précoces et mi-précocesqui sont récoltées avant la cueillettedes variétés principale que sont Kor-dia et Regina. Grâce aux progrès dela sélection, on dispose aujourd’huid’un large choix de variétés qui per-mettent de répondre aux attentesdes premières semaines de cueil-lette. Nous avons suscité votre cu-riosité? Votre partenaire régionaleest à votre disposition pour tousrenseignements. �

PRODUCTION VÉGÉTALE

Markus von Gunten

40 6 2013 · REVUE UFA

Dégâts de lamouche de la

carotte sur descarottes.

Photo: J.Rüegg, Agroscope

La mouche de la carotte engendretrois générations par année. Le volde la première génération commen-ce fin avril et peut durer jusqu’à la

mi-juin. Elles éclosent de pupes qui pas-sent l’hiver dans le sol jusqu’à des pro-fondeurs pouvant atteindre 30cm. Leslarves peuvent aussi survivre à l’hiver.Après l’éclosion, les mouches recher-chent un environnement humide oùl’accouplement aura lieu. La ponte desœufs blancs et ovales a toujours lieul’après-midi, dans le sol, à proximité descarottes. Les larves éclosent après quel-ques jours et se dirigent vers les racinesdes carottes. Les deux premiers stadeslarvaires n’engendrent en général pas dedégâts aux carottes. Le plus souvent,c’est le troisième et dernier stade larvai-re qui est responsable des galeries brun-rouille constatées sur les carottes.Cinq à six semaines après l’éclosion,

les larves de mouche de la carotte quit-tent les racines et se nymphosent dansle sol. Deux à trois semaines plus tard,les adultes de la deuxièmes générationsortent des pupes et le cycle recom-mence. La deuxième génération appa-raît de juillet à août. Dans la plupart descas, elle est responable des plus impor-tants dégâts. Souvent, une troisième gé-nération, dont le vol a lieu de la mi-sep-tembre à octobre est observée. Sonapparition est toutefois dépendante dela température du sol pendant le déve-loppement de la deuxième génération.Une attaque a toujours une influence

sur la résistance au stockage des ca-rottes. Les blessures sont des portesd’entrée idéales pour les champignonsresponsables des moisissures qui peu-vent se développer fortement pendantle stockage.

Piégeage Pour éviter les mauvaisessurprises lors de la récolte, le vol de lamouche de la carotte doit être observésur chaque parcelle. Ceci est par exem-ple possible grâce à des pièges collants«Rebell orange» de l’entreprise Ander-matt Biocontrol. Le piège doit être ins-tallé dans les champs de carottes avantle premier vol (fin avril). Au minimumdeux pièges doivent être posés danschaque parcelle. Il faut veiller à ce qu’ilssoient placés verticalement au-dessusdu feuillage des carottes et leur hauteurdoit être adaptée suivant la croissance

du feuillage. La notice d’utilisation in-dique d’installer les pièges entre 5 et10m à l’intérieur des parcelles et selonles possibilités, à proximité d’une haie,d’une lisière de forêt ou d’une cultureplus haute (p.ex. maïs). Pour détecter àtemps le début du vol et en déterminerl’intensité, les pièges collants doiventêtre changés toutes les semaines. Leseuil d’intervention se situe à unemouche par piège et par semaine.

Réduire le risque Les larves et lespupes hivernent dans les champs sur

LA MOUCHE DE LA CAROTTE (PSILA ROSAE) est le plus important ravageur descultures de carottes. Elle peut aussi engendrer d’importantes pertes économiques dansd’autres cultures de légumes comme le céleri, le persil ou le fenouil. Cette mouche,d’une taille de 4 – 5 mm, a une tête jaune avec des yeux rouges. Le thorax et l’abdomensont de couleur noire et les ailes sont translucides (à l’exception des nervures).

Problème pour les carottes

REVUE UFA · 6 2013 41

PRODUCTION VÉGÉTALE

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29.10.20

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Auteur Markus vonGunten, conseillerphytosanitaire, 3421 Lyssach

www.ufarevue.ch 6 · 13

Le déroulement des vols est bien visible pour les deux premières générations.

La troisième génération est plus limitée. Source: M. Keller (Beratungsring Gemüse)

attaque forteattaque moyenneattaque inexistante à faibleMouches par parcelle

Nom

bre de

mou

ches par parcelle

Nom

bre de

cha

mps

con

trôlés

Graphique : Apparitions de la mouche de la carotte dans le Seeland en 2012lesquels des plantes avec des fleurs àombelle étaient présentes l’année pré-cédente. Les mouches ne peuvent passe déplacer sur de longues distances. Lemaintien d’une certaine distance avecles parcelles de l’année précédente peutdonc s’avérer utile. Une bonne exposi-tion aux vents est une autre mesure pré-ventive contre les fortes attaques. Lamouche de la carotte préfère les en-droits abrités du vent et ombragés. Detels sites sont donc à éviter ou alors unesurveillance régulière doit être assurée.Les contrôles effectués par le cercle deconseil maraîcher renseigne directe-ment les producteurs sur la situation deleurs parcelles. La culture doit encoreêtre planifiée pour qu’entre le semis etla récolte, la culture ne soit touchée quepar une seule génération de mouches dela carotte.

Lutte difficile Bienque leur mode de viesoit connu, il n’estsouvent pas possi-ble d’exclure toutrisque d’invasion.La meilleure effi-cacité est obtenueavec les filets deprotection des cul-tures. Ceux-ci sontaussi en partie utilisés

avec succès dans lapratique. Un gros incon-

vénient de ces filets estl’important besoin en main

d’œuvre lors de la pose et leursimportants coûts d’acquisition. En cul-ture biologique, le désherbage méca-nique est aussi utilisé pour perturber ledéveloppement de la mouche de la ca-rotte. Un buttage régulier des carottesdevrait aussi prévenir les importants dé-gâts. Selon le FiBL, cette méthode n’estpas statistiquement prouvée, mais elledevrait avoir un effet positif.

En production intégrée, la luttepasse par l’utilisation de produits chi-miques. Ceux-ci doivent être appliquéspendant le vol des mouches de la ca-

rotte en raison de son action limitée auxadultes. Les vols n’ont lieu qu’en soirée,entre 17h et 21h. Actuellement, seulsles produits du groupe des pyréthri-noïdes (p. ex. Cypermétrine, KarateZeon) peuvent être utilisés. Ces pro-duits n’ont toutefois pas une efficacitécomplète contre la mouche de la ca-rotte. Agroscope l’évalue à 50 à 70%.Les produits Marshal, Diazinon (par ar-rosage) et Diazinon granulé ne sont plusautorisés depuis le 15 mai 2013. Pourles pyréthrinoïdes autorisées, en plusdu moment d’application (17h à 21h),il faut aussi tenir compte de la tempé-rature ainsi que de l’humidité de l’air etdu sol. Les pyréthrinoïdes perdent leurefficacité lorsque les températures dé-passent 23 °C. En cas d’hygrométriebasse et de sol sec, la perte d’efficacitéest double et il faut donc s’attendre àun effet insuffisant. C’est pourquoi,avec les autorisations actuelles, il fautcompter avec deux applications par se-maine. La lutte contre la mouche de lacarotte doit s’interrompre environ troissemaines avant la date de récolte pré-vue. Pendant cette période, les mor-sures des vers se limitent aux racines la-térales et les carottes ne sont en généralpas attaquées. �

Mouche de la carotteadulte sur un piègecollant orange.Photo: E. Städler, Agroscope

42 6 2013 · REVUE UFA

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Opus 0.75 l/ha

Capitan 0.8 l/ha

Amistar Xtra 1.0 l/ha

Goëmar Multi 3.0 l/ha

Feuillage sain: prévenir etgarder sain!

Mois juillet août septembreSemaines 3 4 1 2 3 4 1 2

Lutte contre les maladies foliaires de la betterave

Le printemps et le début de l’été ontété humides. On ne pouvait que sou-haiter de meilleures conditions pourles cultures. Il est donc d’autant plusimportant d’apporter les meilleurssoins aux cultures développées.

Ceci est particulièrement valablepour la récolte de pommes de terre àvenir: des produits de première qua-lité sont demandés! L’humidité quirègne sous le feuillage des pommesde terre offre des conditions idéales

Vous avez aussi certainement été dansla situation où, malgré l’application defongicides, il n’est plus possible de ré-duire la pression de l’infection. Connais-sez-vous la raison de ce phénomène?Quelles sont les possibilités de mieuxprévenir la cercosporiose? En plus duchoix variétal, de nombreux autres cri-tères peuvent favoriser le déroulementde la maladie:• Les anciens feuillages présents sur

les parcelles de l’année passée sontles sources de la nouvelle infection.Les ascospores présentes sur les an-ciennes feuilles volent déjà en avril-mai et infectent les nouvelles cul-tures. L’infection n’est pas visible etreste calme jusqu’aux grandes cha-leurs de juillet. Quand les premièrestaches sont visibles, une importantesurface foliaire est déjà perdue.

• Sols mouillés: Les nombreuses pluiesde ce printemps ont provoqué d’im-portantes rosées matinales et causédes conditions idéales à l’infection in-visible par la cercosporiose

• Différences régionales: C’est princi-palement les bas-fonds (protectiondu vent et feuilles mouillées sur unelongue durée) qui favorisent l’infec-tion. Les betteraves semées sur desparcelles climatiquement plus favo-rables sont attaquées en général plustard et moins fortement grâce au sé-chage plus rapide des feuilles.

Cercosporiose –Prévenir ou guérir?

Pommes de terre –limaces maîtrisées?

• Rémanence des fongicides: L’inter-valle entre 2 application ne devraitpas dépasser 3 semaines. L’efficacitédes deux applications doit se chevau-cher pour éviter le démarrage de tou-te nouvelle infection.

• Hygrométrie: Juillet et août sont sou-vent très chauds et l’humidité de l’airest basse. La plante est passive et lesstomates sont fermés, ce qui com-plique la pénétration des matières ac-tives et réduit donc l’efficacité desfongicides.

Recommandations: En cas de fortepression de cercosporiose, resp. d’effi-cacité insuffisante des fongicides, pre-nez les mesures suivantes:• Avancez la première application fon-

gicide d’une semaine.• Choisissez des variétés plus tolé-

rantes.• Ne traitez que quand l’hygrométrie

est importante (tôt le matin ou tardle soir).

• Respectez des intervalles de traite-ment courts (max 3 semaines).

Metarex TDS:La meilleurequalité pourune récolteréussie.

REVUE UFA · 6 2013 43

Activateurvégétal avec du bore

pour la multiplication des limaces.Dès que les plants vieillissent, les li-maces cherchent de la nourriture plussavoureuse. Elles s’attaquent donc auxtubercules. Les dégâts de limaces doi-vent être évités par tous les moyens.Une marchandise de qualité imposeune tolérance nulle.Recommandation: Sur les par-

celles menacées, intervenez avant lafermeture des rangs de pommes deterre pour être certain que les antili-maces tombent bien sur le sol et nerestent pas collés au feuillage. La der-nière campagne nous a démontré unefois encore que Metarex TDS 5kg/haétait la référence en matière de luttecontre les limaces dans ce microclimathumide. Des applications répétées deproduits de mauvaise qualité n’ontpas rencontré le succès lors de la der-nière saison.

PRODUCTION VÉGÉTALE

HanspeterHug

44 6 2013 · REVUE UFA

StefanLüthy

Les mélanges à base de luzerne et de graminées sontmoins sensibles aux périodes desécheresse.

Les années pauvres en pluies, lesprairies situées sur des parcellesavec des sols superficiels et dispo-sant d’une faible capacité de réten-

tion de l’eau, dans des endroits exposésau soleil, sont moins productives quecelles situées sur des sols qui bénéficientgénéralement d’un bon régime hydri-que.

Plantes adaptées à la parcelleLa sélection naturelle des espèces est in-fluencée par le climat, le site et l’exploi-tation. C’est ainsi que les familles deplantes les mieux adaptées s’établissentsur tous les sites. Dans les prairies natu-relles, ce sont principalement les grami-nées qui peuvent s’imposer sur le longterme en fonction des conditions loca-les. En production fourragère (na-turelle), les graminées constituent unegrande partie du rendement. Au niveaudes types d’espèces, il faut distinguer lesgraminées dressées comme le dactyle, lafétuque des prés, la fétuque élevée, leray-grass italien, l’avoine jaunâtre et lesgraminées tapissantes comme les pâtu-rins, le ray-grass anglais ou le vulpin des

prés. Toutes les espèces résistantes à lasécheresse sont riches en structure, ontdes formes dressées hautes, alors queles espèces fines et tapissantes préfèrentles zones plus humides.

Cas spécial: Ray-grass! Toutes lesespèces à port dressé ne sont pas tolé-rantes à la sécheresse. Le ray-grass ita-lien est un exemple typique de grami-née dressée. Il ne réussit toutefois pas àse maintenir sur les sites secs. Toutes lesgraminées ont des exigences élevées ence qui concerne les températures, lesprécipitations et le type de sol (adapta-tion aux ray-grass). Le ray-grass n’appré-cie pas les sécheresses prolongées ou lessites exposés au soleil. C’est pour cetteraison que les prairies naturelles de cessites n’en comportent pas.

Et le trèfle? Dans les prairies natu-relles situées sur des sites séchards, lapart de trèfle est souvent faible, soit del’ordre de 5 à 10%. La luzerne est unelégumineuse de rotation tolérante à lasécheresse, mais qui ne dure pas. En rai-son d’une mauvaise levée lorsqu’elle esten concurrence avec d’autres espèces,un éventuel ressemis naturel ou un sur-semis ne sont pas efficaces pour péren-niser une composition botanique. Pourle trèfle violet, la situation est identique.Pourtant, il existe dans certaines prairiesnaturelles des écotypes de trèfles violetsqui parviennent à se maintenir en petitequantité. Ces écotypes sont utilisés parles sélectionneurs. Le dernier succèsdans ce domaine et le trèfle violet pourla pâture Pastor. L’avenir nous dira si cetrèfle violet pourra s’établir à long termedans les prairies. Il est certain que celane sera possible qu’avec un ressemis na-

turel estival. Ces sites sont générale-ment trop secs pour que le trèfle blancpuisse s’établir durablement avec sonsystème racinaire superficiel.

Exploitation des sites secs Lesgraminées, légumineuses et autres plan-tes résistantes à la sécheresse sont desespèces avec des racines profondes,capables s’aller chercher l’eau profondé-ment dans le sol. Elles possèdent un trèsfort pouvoir de régénération après leslongues périodes de sécheresse. Elles ti-rent cette force de leur racine pivotante(légumineuses et autres plantes) et deleurs tiges (graminées). Les espèces à ra-cines pivotantes ou à port élevé sont sen-sibles à la fréquence des coupes. Trois àmaximum quatre coupes sont possibles.Si l’intensité d’utilisation augmente, elles

LA CHALEUR ET SURTOUT L’EAU sont nécessaires en culture fourragère. Sur lesparcelles exposées dotées de sols superficiels ainsi que sur les sols disposant de maigresréserves hydriques, les sécheresses se répercutent encore plus fortement sur le rendement.

Prairie: le défi de la sécheresse!

REVUE UFA · 6 2013 45

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteurs HanspeterHug et Stefan Lüthy,Service techniqueSemences UFA, 8408Winterthur

www.ufarevue.ch 6 · 13

En production fourragère, le manqued’eau a un impactdirect très importantsur le rendement.

1250 l/m2

+0.2dt MS/ha et jour

1000 l/m2

+/–750 l/m2

– 0.2dt MS/ha et jour

La production fourragère nécessite 700 litres d’eau/m2 sur les 200 joursde croissance pour produire un rendement de 100 à 110 dt MS/ha

Source: Agroscope Reckenholz-Tänikon

Graphique: Variation de croissance en fonction des quantités de précipitations

Tableau 1: Aperçu des principaux mélanges fourragers et utilisation pour les sites très secsMélanges Compositions Dens. semis Durées UtilisationsUFA 300 trèfle violet, ray-grass hybride, 300g/a 3 Fauche, ensilage,

dactyle, fléole, fétuque des prés fourrage vertUFA Queen luzerne, trèfle violet, trèfle blanc, 330g/a 3 Fauche-pâture (pâture GOLD ray-grass anglais, dactyle, d’automne), fauche,

fétuque des prés, fléole ensilage, fourrage vertUFA 323 luzerne, trèfle violet, dactyle, 380g/a 3 Fauche ensilage, GOLD fléole, fétuque des prés fourrage vertUFA 431 AR trèfle violet, trèfle blanc, ray-grass 400g/a À partir de 2, Fauche-pâture, fenaison, Highspeed anglais, dactyle, avoine jaunâtre, pour convertir ensilage, fourrage vert

fléole, fétuque des prés, en prairiefétuque rouge, pâturin des prés naturelle

UFA Prémium trèfle violet pour la pâture, trèfle 380g/a À partir de 2, Pâture avec une fauchePastor blanc, ray-grass anglais, fétuque pour convertir pour fenaisonHighspeed élevée, fétuque rouge, pâturin des en prairie

près, crételle des prés naturelle

ne parviennent pas à reconstituer leursréserves et disparaissent tôt ou tard. Pourse maintenir, les graminées à port dresséont aussi besoin de se ressemer réguliè-rement. En cas de fauche, la hauteur decoupe doit être de 7cm pour que les ti-ges contiennent encore suffisamment deréserves pour repousser.

Pâture en conditions sèchesPour la pâture, on recherche des espè-ces de graminée tapissantes qui formentun gazon dense, ce que ne parviennentpas à faire les graminées à port dressé.C’est la raison pour laquelle il n’est ja-mais possible d’obtenir un gazon denseavec des espèces tolérantes à la séche-resse. Le plateau de tallage des grami-nées à port dressé n’est pas protégé. El-les sont donc généralement plussensibles au piétinement et donc in-adaptées à la pâture permanente inten-sive ou à la pâture sur gazon court. Leseul mode d’exploitation adapté sur lesparcelles séchardes est la fauche-pâture,où chaque pâture est suivie d’une fau-che. C’est la seule méthode permettantaux graminées à port dressé de récupé-rer après le stress de la pâture. Les nou-velles obtentions de fétuque élevéepeuvent apporter une réelle améliorati-on aux pâturages en zone sèche. Elle estcapable de s’établir entre les graminéesà port dressé. Elle est de plus riche ensucre, possède un bon rendement et est

bien pâturée par le bétail, tant qu’ellen’est pas trop âgée. Les prairies conte-nant les nouvelles variétés de fétuquesélevées sont plus denses et supportentmieux la pâture.

En bref Seule une prairie adaptéeaux conditions du milieu permet d’att-eindre le succès en zone sèche. Plus ladurée d’utilisation est longue, plus ceparamètre est important. La luzerne etle trèfle violet sont des légumineusescultivées dont la durée d’utilisation nedépasse pas trois ans. Les mélangeslongue durée résistants à la sécheressedoivent contenir des graminées à portdressé. Ces dernières ne doivent toute-fois pas être surexploitées. Avec «Pas-tor», le trèfle violet pour la pâture, et les

nouvelles variétés de fétuques élevées,le spécialiste des cultures fourragèresdispose désormais de deux nouvellesvariétés particulièrement prometteusespour les exploitations pratiquant la pâ-ture. �

Effet des précipitations sur le rendement des prairiesPrécipitations annuelles en litre par m2

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46 6 2013 · REVUE UFA

HoneggerAdrian

WittwerRaphaël

Situation des adventices en mai sur deux parcelles biologiques depuis unelongue période (photos prises fin-mai à début juin 2011). Au début juin 2011,les adventices couvraient 9% du sol de la parcelle 1 et 73% de la parcelle 2. Photo: D. Hegglin

Tableau 2: Rendement moyen du maïs d’ensilage et du blé d’automne dans les quatre groupes

Maïs d’ensilage 2011 Blé d’automne 2012Matière sèche Relatif Matière sèche Relatif

Groupe Rdmt (dt/ha) (PER=100%) Rdmt (dt/ha) (PER =100%)PER 209 100% 75 100%Conversion 207 99% 59 78%«jeune» bio 201 96% 59 78%«vieux» bio 208 100% 62 82%

Tableau 1: Groupement des exploitations étudiées selon la durée de l’exploitaiton biologique

Groupe Description Durée de l’ex- Date de la ploitation bio conversionau 12.2012 au bio

PER Groupe de contrôle – –Conversion Expl. en conversion

depuis peu de temps 2– 4 ans 2009– 2011«jeunes» Expl. bio depuis bio moins de 15 ans 10– 14 ans 1999– 2003«vieux» Expl. bio depuisbio plus de 15 ans 16– 33 ans 1980– 1997

Selon un sondage récent, les chefsd’exploitation de grandes culturesPER craignent une augmentationdes problèmes liés aux adventices

en cas de conversion à l’agriculture bio-logique. Une pression accrue des mau-vaises herbes et une charge en travailplus élevée sont donc les principauxfreins à la reconversion. Mais commentévoluent effectivement la pression desadventices et les rendements après la re-conversion? Et la pression des adven-tices s’accroît-elle avec l’augmentationde la durée de l’exploitation biologique?Pour répondre à ces questions, Agro-scope a réalisé une étude sur des par-celles d’exploitation de grandes cultures(voir encadré).

La pression des adventices surles parcelles PER est généralement trèsfaible, du fait de l’utilisation d’herbi-cides. Peu de temps après le passage àl’agriculture biologique, la pression desadventices augmente fortement et lesmauvaises herbes problématiques re-présentent en moyenne 30 à 50% de lacouverture adventive totale. La couver-ture du sol est la même sur les parcellesen reconversion que sur les «jeunes» ou les «vieilles» parcelles biologiques (gra-

phique 1). Cela signifie que la pressiondes adventices n’augmente pas avec la

durée de l’exploitation biologique. Demanière générale, la pression adventiveest très variable sur les parcelles biolo-

LA CRAINTE DE PROBLÈMES DE DÉSHERBAGE empêche de nombreuses exploitations de se lancer dans une conversion au bio. Une étude d’Agroscope démontre pourtant que si la pression des adventices augmente après la conversion, elle reste toutefois stable sur la durée de l’exploitation biologique.

Situation stable après la conversion

REVUE UFA · 6 2013 47

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Auteurs AdrianHonegger, RaphaëlWittwer, DjangoHegglin, Urs Zihlmann,Marcel van der Heijden,Station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART, 8046 Zürich,www.agroscope.ch

Les auteurs remercientles chefs d’exploitationpour leur participation àcette essai pratique dedeux ans.

16

12

8

4

0Nbre d’espèces d’ad

ventices

Graphique 2: Nombre total d’espèces d’adventices Sur les deux années de l’étude

PER Conversion «jeune» Bio «vieux» Bio

Blé d’automne

giques. C’est ainsi que dans les parcellesde maïs d’ensilage, la couverture desadventices varie entre 9 et 73%. Il existedonc quelques parcelles bio pour les-quelles les mauvaises herbes et grami-nées problématiques posent de réelsproblèmes. Certaines exploitations sontau contraire en bio depuis plus de 15ans et parviennent à maintenir les ad-ventices sous contrôle. Pour y parvenir,des conditions du milieu adaptées (typede sol, intensité des précipitations, po-tentiel semencier des adventices) ainsique la mise en oeuvre correcte des me-sures d’exploitation et une stratégie degestion des adventices adaptées (p.ex.diverses régulations préventives, her-sages/sarclages multiples, éviter les se-mis trop précoces des céréales d’au-tomne, nettoyer les machines) sontindispensables.

La «tolérance des chefs d’exploi-tation vis-à-vis des adventices»semble augmenter avec la durée de l’ex-ploitation biologique. L’évaluation de lasituation des adventices dans les blésd’automne par les responsables d’ex-ploitations correspond pourtant trèsbien aux rapports réels (couverture dusol par les mauvaises herbes à pro-blème) sur les parcelles. La perceptionde la flore adventive varie toutefoisd’une exploitation à l’autre. Les respon-sables des exploitations en cours deconversion ont tendance à évaluer uneflore adventive limitée comme «plutôtforte» alors que des producteurs bio

plus expérimentés évaluent des floresadventives relativement importantescomme «plutôt faibles».

Régulation des adventices Mal-gré des désherbages mécaniques plusefficaces, le désherbage manuel est in-dispensable sur les parcelles biolo-giques– surtout pour les adventices pro-blématiques comme le rumex et lechardon. C’est pourquoi la majorité desparcelles de blé d’automne biologiquesont encore désherbées à la main. Cetravail demande en moyenne deuxheures par hectare. Cette charge de tra-vail augmente toutefois rapidement si lapression est importante et peut danscertains cas atteindre cinq heures parhectare. Il est donc important de pren-dre toutes les mesures préventives quipermettent de réduire fortement cettepression. Ces mesures préventives sontsouvent appliquées. La plus fréquentese déroule avant le semis. Elle est le plussouvent appliquée, dans des rotationsdiversifiées et flexibles (avec des prairiesartificielles pluriannuelles). Le déchau-mage et les cultures intercalaires sontaussi très répandus. Par contre, les sous-semis sont moins utiles.

Les rendements, tant en maïsd’ensilage qu’en blé d’automne, bais-sent avec la durée de l’exploitation bio-logique. Pour l’ensilage de maïs, la pres-sion adventive n’influence pas lerendement. Les rendements des maïsensilage bio sont élevés et comparablesà ceux des exploitations PER (tableau 2).Les rendements des blés d’automne biosont par contre en moyenne 20% infé-rieurs à ces des blés PER. Pourtant, laproduction céréalière biologique est in-téressante, grâce aux prix de vente etaux paiements directs plus élevés. Lebénéfice peut même être plus importantqu’en PER. En ce qui concerne les blésbio, les rendements sont toujours diffi-ciles à estimer, sachant que onze varié-tés différentes sont cultivées. Il apparaîtmalgré tout qu’en plus de la fumureazotée et de la date de semis, la pressionadventive est un facteur important pourla formation du rendement.

«Flore accompagnatrice» de va-leur L’étude pratique démontre quedans les cultures bio, la pression des ad-

ventices peut être maintenue souscontrôle à long terme et n’augmentepas dans tous les cas. La flore adventivea certes une influence directe sur le ren-dement, mais elle n’est qu’un des com-posants de la formation du rendementparmi d’autres. Elle peut même ne pasinfluencer les rendements en maïs ensi-lage. Une pression adventive inférieureau seuil de tolérance peut donc être to-lérée. Le nombre d’espèces adventivesprésentes sur les parcelles biologiquesest notablement plus élevé que sur lesparcelles PER (Graphique 2). Il en résulteune augmentation rapide de la biodiver-sité après la conversion. Toutefois, cettetendance se stabilise avec la durée del’exploitation biologique. �

Pour empêcher le ressemis, lesadventices problématiques comme lerumex et le chardon des champsdoivent être arrachées manuellementavant la récolte. Photo: P. Weber

Concept de l’étude:Pendant deux ans, Agroscope a effectué des études sur la pressionadventive et les rendements sur 34 exploitations biologiques dans lescantons d’Argovie, de Zurich et de Thurgovie. L’étude a porté danschaque exploitation sur une parcelle de maïs d’ensilage en 2011 suiviede blé d’automne en 2012. Les exploitations étudiées sont passées enen bio à des époques différentes et ont été classées en quatre groupesen fonction de la durée de l’exploitation biologique: Exploitations PER(groupe de contrôle), fraîchement converties aux bio (depuis 2 à 4 ans),«jeunes» exploitations bio (10 à 14 ans) et «vieilles» exploitations bio(plus de 15 ans) (Tableau 1).

50

40

30

20

10

0

%

Graphique 1: Couverture du sol par les adventices En maïs d’ensilage (estimation début juillet 2011) et en blé d’automne (estimation fin juin 2012)

PER Conversion «jeune» Bio «vieux» Bio

Maïs ens.

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RenéSimon

48 6 2013 · REVUE UFA

Plus de Ca dans le sol apporte• une meilleure liaison des particulesd’argile, ce qui améliore la structuredu sol et réduit l’envasement etl’érosion,

• un allongement de la période devégétation grâce à une meilleureaération du sol et une meilleuredisponibilité des nutriments,

• une amélioration de la portance etune réduction des besoins depuissance pour les travaux du solgrâce à la meilleure structure du sol,

• Ca est essentiel pour les plantes.

L’acidification des sols a deux ori-gines: l’eau de pluie, dont le pHmoyen est de 5.6, et la respirationdes organisme du sol et des racines

des plantes. Ces deux phénomènes ap-portent continuellement des acides quisont transportés vers le sous-sol avec lapercolation de l’eau. Si le sol ne contientpas suffisamment de calcium pour neu-traliser ces acides, le pH baisse et le sols’acidifie. D’autres facteurs comme lesexportations de calcium avec les ré-coltes ou l’utilisation d’engrais acidifiantcontribuent aussi à l’abaissement dupH. La perte moyenne annuelle dechaux par hectare se situe entre 100 et600kg CaO.

Contrer les pertes en chaux Unchaulage de redressement ou d’entre-tien doit être régulièrement effectuépour contrer cette situation. Les résul-tats des analyses de sol indiquent si unchaulage d’entretien ou de redresse-ment est nécessaire. On parle de chau-lage de redressement dès que le pH estinférieur à 6 en cultures fourragères, res-pectivement 6.5 en grandes cultures. Siles valeurs du pH sont supérieures, onparle alors de chaulages d’entretien.Ceux-ci devraient être pratiqués chaqueannée, ou tous les deux ans.

Avec ou sans magnésium Pourles chaulages nécessitant d’importantesquantités de chaux, il est recommandéd’utiliser de la Chaux humide (CaO 48)ou de l’Agrokalk (CaO 54). En présenced’une carence en magnésium, le choixdevrait se porter sur de la Chaux humideMg (CaO 52). Ces chaux sont neutrespour le bilan de fumure, cela signifiequ’elles ne contiennent pas de phos-

phore qui sera pris en compte dans lebilan de fumure de l’exploitation. Pourles chaulages d’entretien qui nécessi-tent des quantités de chaux plus faibles,des produits granulés comme de la Do-lomie 55/35 (55 CaO), de la Chaux gra-nulée 80/10 (52 CaO) ou de l’HasolitCombi (algues marines, 58 CaO) sontutilisables.

Chauler après les moissons Enfait, il n’y a pas de moment défini pourle chaulage. Le paramètre qui doit êtreabsolument observé est la praticabilitédu sol. Pour autant que les sols soientsecs ou gelés, l’épandage de chaux peutavoir lieu en toute saison. En été, aprèsles moissons, les sols sont généralementsecs et donc très praticables. La chauxépandue est incorporée dans le sol lorsdu déchaumage et rapidement dissoutepar les acides contenus dans la solutiondu sol mettant le calcium à dispositionde la culture suivante.

Chaux vive avant colza et orgeLe chaulage avant semis est une opéra-tion particulière. Il consiste à épandrede la chaux vive avant les semis de cul-tures exigeantes en calcium comme lecolza, les betteraves sucrières, leschoux, le maïs ou l’orge. La chaux viveest appliquée juste avant le semis et im-médiatement incorporée dans le sol.Elle n’apporte pas seulement la chauxnécessaire. La réaction très rapide avec l’humi-

dité du sol améliore aussi la structure etl’aération du sol. En raison de son effetsur la structure du sol, la chaux vive estaussi souvent appliquée avant la planta-tion des pommes de terre et les semisde carottes. Cette intervention facilite larécolte par l’amélioration de la structuredu sol.

Meilleure disponibilité des nu-triments Les nutriments ont une so-lubilité optimale quand le pH est com-

AVEC UNE ACIDITÉ COMPRISE ENTRE 6 ET 7, le sol dispose de conditions idéales pour supporter tant les périodes de sécheresse que l’humidité. Ce niveau de pHassure en outre une meilleure disponibilité des principaux nutriments. Il faut donc s’intéresser dès maintenant aux analyses de sol des différentes parcelles et réfléchir à unéventuel chaulage.

Pensez dès maintenant au chaulage!

Un pH optimal apporte• une meilleure disponibilité desnutriments,

• une réduction des frais de fertilisationavec des rendements et des qualitéssupérieurs,

• de bonnes conditions de vie pour lesorganismes du sol comme les vers deterre et les microorganismes,

• une meilleure dégradation des résidusde récolte et la formation d’humus,

• la réduction des dégâts liés à l’acidité.

REVUE UFA · 6 2013 49

PRODUCTION VÉGÉTALE

www.ufarevue.ch 6 · 13

Auteur René SimonService techniqueLandor, 4127 Birsfelden

Téléphone conseilgratuit:0800 80 99 60

www.landor.ch,[email protected]

Points importants lors duchaulage:• Planifier le chaulage dans la rotationet tenir compte des préférences descultures.

• La vitesse d’action dépend de lagranulométrie (plus grande surface decontact). Plus la chaux est fine, plusson action est rapide.

• L’effet chaulant peut être comparé aumoyen des teneurs en CaO.

• En cas de carences en magnésium,utilisez de la chaux Mg.

• Les chaux de qualité LANDOR ont desteneurs garanties!

• Possibilité de chaulage avant semisavec de la chaux vive pour lesbetteraves, le colza, les pommes deterre, les carottes, l’orge, etc.

• Astuce: chaulage d’entretien par lesengrais de ferme > les mélanges chauxpaille sont une alternative pour leslitières des animaux.

pris entre 5.5 et 7. Comme les plantesabsorbent les nutriments sous leurforme soluble, une baisse du pH réduitfortement leur disponibilité. La disponi-bilité des phosphates est particulière-ment réduite quand le pH est bas. Sa so-lubilité est la meilleure quand le pH sesitue entre 6 et 7.

Structure du sol stable Outre lemaintien de la valeur pH dans un inter-vale adapté, le chaulage agit égalementsur les processus physiques importantsdu sol. Les ions de calcium forment desponts entre les particules fines du solcomme l’argile et le silt et contribuentau flaconnage des minéraux argileux. Le

«calcium libre» stabilise la structure gru-meleuse du sol et améliore la stabilitédes agrégats du sol. Il assure ainsi unebonne absorption de l’eau de pluie ainsiqu’une bonne réserve hydrique en pé-riode de sécheresse.

En bref Il est toujours judicieux etrentable de consulter ses analyses de solavant les moissons et de réfléchir à unéventuel chaulage. Grâce à ses effets di-rects et indirects sur le sol, la chaux in-fluence fortement la formation du ren-dement des cultures. Le servicetechnique Landor vous propose unconseil personnalisé et compétent dansce domaine. �

C’est après les moissons que l’on rencontre les meilleuresconditions pour réaliser un chaulage: Grâce au concept Landor chaux humide, le chaulage peut être effectué de manièrerationnelle.

DanielGünter

50 6 2013 · REVUE UFA

Vallée de la Brévine,avril 2013: si les

dégâts des campagnolsaux prairies sont très

impressionnants danscertaines régions du

pays, les grandescultures et les vergers

sont aussi concernéspar les pullulations de

rongeurs.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Ces dernières années, une augmenta-tion continue des populations de cam-pagnol a été observée. Ce phénomèneengendre des dégâts toujours plus im-portants aux vergers, aux grandes cultu-res, aux prairies et aux autres produc -tions. Les variations des populationssont connues et leur développement estnormal. Pourtant, de nombreux agricul-teurs se demandent si cette augmenta-tion de la pression n’aurait pas d’autresorigines. On suppose souvent qu’il exis-te un lien entre ce phénomène et l’«éco-logisation» de la production.

Surfaces écologiques en cause?Les buts de la politique agricole et sesmoyens d’application encouragent lamise en place de surfaces de compensa-tion écologique sur la surface agricoleutile. Dans ce contexte, les bandes her-beuses offrent clairement une protec -tion quasi idéale pour les campagnolsqui en profitent pour se développertranquillement. Il serait toutefois faux

d’imputer le développement des popu-lations de campagnol à cette seule évo-lution puisque chaque prestation écolo-gique de l’agriculture favorise aussil’habitat des auxiliaires. Ainsi, il semb-lerait que les populations de rapace etde renard soient aussi en augmentation.Dans certaines régions, on constate mê-me à nouveau la présence de belettesou d’hermines. Ces petits prédateursprofitent précisément de la mise en ré-seau des surfaces écologiques.

La diminution des mesures de lutteappliquée est une des raisons expli-quant la prolifération des campagnols.L’installation de perchoirs pour les rapa-ces est un exemple de mesure efficace.Les perchoirs doivent mesurer au moins2.5m et disposer d’un perchoir horizon-tal de 25 à 30cm de long. 2 à 3 per-choirs par hectare, sur des surfaces dé-gagées, contribuent fortement à la luttecontre les campagnols. De plus, dans lesrégions à risque, les prairies doivent êtremaintenues courtes à la fin de la période

de végétation. Une pâture tardive peutégalemenet contribuer à la régulationdes campagnols. Dans les grandes cul-tures, les colzas et les orges d’automnesont aussi semés plus tôt que par le pas-sé, ceci pour optimiser le rendement.Ces peuplements bien développés of-frent aussi une protection idéale auxcampagnols. Les rongeurs affamés po-sent de gros problèmes dans les vergersoù ils s’attaquent aux racines et à l’écor-ce des arbres. L’activité des prédateursest ici empêchée, ou du moins pertur-bée, par l’installation de filets de pro-tection contre la grêle et de clôtures.

Attraper et piéger Autrefois, pra-tiquement chaque commune encoura-geait la chasse aux «souris» en rémuné-rant chaque queue de rongeurrapportée. Aujourd’hui, cette mesure aété abandonnée et de nombreux retrai-tés et écoliers ont ainsi perdu une pos-sibilité de gagner quelques sous. Toute-fois, le piégeage reste une méthode de

LUTTE CONTRE LES CAMPAGNOLS L’inaction n’est pas une solution pour prévenirles dégâts des campagnols. L’adoption de mesures préventives, comme le piégeage, lesmesures favorables aux prédateurs ou la lutte chimique contribuent réellement à réduirela fréquence de ces phénomènes dévastateurs tant dans les cultures fourragères quedans les vergers ou les grandes cultures.

Efforts de tous les instants

Tableau: Préparations gazeusesMat. active

Phosphurede calciumPhosphured’aluminiumNitr. de po-tasse + soufre

AppâtsBrodifacum

Bromadiolone

Produits

PolytanolPolytanol granulésKobra Wühlmaus PelletsMauskiller U2Cartouche fumigène

0.005%

0.020%

0.015%

Classe dedangerT+T+T+T+libre

Xn.

libre

libre

Firme

OmyaOmyaSintagroSchneiterHauri

Maag

Stähler

Omya

Utilisation

à l’air libre, 3 à 5 pastilles par colonie, posée en 3 à 7 endroits dans les galeries

à l’air libre, 1 à 5 cartouches de gaz par colonie

à l’air libre, 10 grains posés à 5 à 7 placesà l’air libre, 6 granulés, à 6 endroits par colonieà l’air libre,15-25 g/colonie

Indications

En présence d’humidité, il produit un gaz qui sent l’ail. Ce gaz est plus lourd que l’air et se répand dans les galeries.

Introduire dans les galeries et allumer. Empêcher que le gazne s’échappe. Agit sur les systèmes respiratoires et nerveux

Au printemps, avant la multiplication de masse. Une seuleingestion suffit à tuer les rongeursAppâts granulés prêts à l’emploi pour la lutte contre les campagnolsAdapté pour une application à la main

Emballage

500g– 1kg750g1kg600g10 pce

250g

500g– 5kg

500g

REVUE UFA · 6 2013 51

lutte efficace qui permet, si elle est pré-coce, de réduire le risque de dégâts im-portants.

En cultures spéciales, l’installation declôtures contre les souris a fait ses preu-ves. Ces clôtures sont constituées de finsgrillages enterrés jusqu’à une profon-deur d’environ 30cm et qui dépassentdu sol d’une hauteur équivalente. Cesdispositifs empêchent l’entrée de nou-veaux rongeurs dans la parcelle. Despièges qui permettent la capture desrongeurs sont aussi parfois posés. Cessystèmes disposent d’un couverclequ’un prédateur comme le renard estcapable d’ouvrir pour attraper les cam-pagnols piégés.

Utilisation de rodenticidesQuelques produits chimiques de luttecontre les souris sont disponibles sur lemarché (voir tableau). Leur efficacité, encas d’utilisation correcte, peut être trèsbonne. Les prescriptions d’utilisationdoivent être scrupuleusement re-spectées pour protéger l’utilisateur, lesprédateurs et l’environnement. Le Poly-tanol, qui contient du phosphure de cal-

PRODUCTION VÉGÉTALE

cium, est un produit largement répan-du. Le produit est déposé dans les gale-ries qui doivent être rapidement rebou-chées. Le contact avec l’eau déclencheune réaction chimique qui dégage de laphosphine (PH3), un gaz hautement to-xique. La phosphine agit sur le systèmerespiratoire et tue les campagnols pré-sents dans la galerie. Les produits KobraWühlmaus Pellets et Mauskiller U2, quicontiennent du phosphure d’alumini-um, possèdent le même mode d’action.Lors de l’utilisation de ces produits, ilconvient de respecter strictement les in-dications figurantes sur l’emballage etd’éviter de respirer les gaz dégagés. Cesgaz ont une odeur proche de celle del’ail. Après la réaction chimique, il nereste que du calcium anorganique, resp.des sels d’aluminium et du phosphatequi ne présentent plus aucun danger. Iln’y a également aucun risque de résidusdans les plantes cultivées.

Lors de l’utilisation d’appâts prêts àl’emploi, il est important de les placerdans les galeries auxquelles les organis-mes non ciblés n’ont pas accès. L’utili-sation de ces produits est moins dange-

reuse que celles des préparations déga-geant des gaz. Il est malheureusementpossible que les prédateurs qui se nour-rissent de campagnols ainsi tués soientempoisonnés par l’accumulation desubstances.

Le respect scrupuleux des prescrip -tions d’utilisation des rodenticides estun principe de base à respecter pourmaintenir les risques pour l’utilisateur etles organismes non ciblés aussi bas quepossible.

En bref L’augmentation, parfoismassive, des populations de campagnolest liée à plusieurs facteurs. La lutte doitdonc aussi reposer sur des mesures di-versifiées. La prévention conséquente etla lutte directe contre ces rongeurs in-désirables sont liées à des charges detravail importantes. Pour autant quecette tâche soit accomplie de ma-nière conséquente sur toute l’ex-ploitation, respectivement danstoute la région, une régulation despopulations est bien possible. �

Auteur Daniel Günter,Service techniqueproduction végétale,3421 Lyssach

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PRODUCTION VÉGÉTALE

52 6 2013 · REVUE UFA

En production végétale, le choix desvariétés et des méthodes culturalesest crucial pour la réussite d’uneproduction. Les producteurs ont

toujours eu pour habitude de discuterentre eux des expériences vécues. Lesobservations partagées sont toutefoisdifficilement comparables en raison dunombre important de paramètres va-riant d’une parcelle à l’autre, d’un asso-lement à l’autre et d’un itinéraire cultu-ral à l’autre. Les plates-formes d’essaisde fenaco Production végétale ont pourbut de réduire l’influence de ces facteursen installant sur la même parcelle denombreuses variétés en bandes sou-

mises aux mêmes conditions pédocli-matiques et au même itinéraire cultural.Il est ainsi possible de comparer plus fa-cilement les différentes variétés.

Les essais officiels, dont les résul-tats sont statistiquement analysés, ap-portent des comparaisons «standardi-sées» et objectives des différentesvariétés. La fiabilité de ces résultats dé-pend du nombre de répétitions des es-sais. Ils nécessitent donc un nombre im-portant de microparcelles réunies sur unmême site. Cette configuration rendquasi impossible la visite à des groupesimportants. Les plates-formes d’essais

organisées chaque année par le secteurProduction végétale de fenaco sont jus-tement faites pour favoriser l’échange etla discussion entre agriculteurs et spé-cialistes en grandes cultures.

Itinéraire technique Le but detoute plate-forme d’essais variétaux estde pouvoir comparer des variétés. Ellescomportent donc des variantes inten-sives et extenso, des essais de régula-teurs de croissance, de désherbage oude fumure. Toutes ces variations sontréalisées avec la collaboration des diffé-rents partenaires de la manifestationcomme les institutions officielles ou les

Les visites desplates-formes

d’essais fenaco sontune source d’infor-mation importante

pour tous lesagriculteurs.

LES PLATES-FORMES D’ESSAIS ET VISITES ET PARCELLES organisées par ledépartement Production végétale de fenaco n’ont pas la prétention de comparer scien-tifiquement les variétés des différentes cultures. Elles sont par contre des occasionsuniques permettant de comparer ces variétés conduites dans des conditions pratiquesréelles et surtout d’en parler avec les spécialistes et collègues.

Vitrines du savoir-faire

REVUE UFA · 6 2013 53

PRODUCTION VÉGÉTALE

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différentes firmes actives dans le secteurde la production végétale (nutrition etprotection des plantes). Les interven-tions étant généralement réalisées avecle matériel de l’exploitant, chaque va-riante dispose d’une surface permettantune bonne visualisation des différentsprocédés.

Convivialité Les plates-formes d’es-sais constituent certes une vitrine du sa-voir-faire et des relations qui caractéri-sent le département Production végé-tale de fenaco, mais elles ont avant toutpour but de permettre la discussion etl’échange entre les producteurs et lesdifférents acteurs du secteur. La diver-sité des variétés et des itinéraires tech-niques et les nombreux partenaires im-pliqués font des plates-formes d’essaisdes sources d’information importantessur les évolutions techniques et les dé-veloppements des marchés. Elles sontaussi et surtout un lieu de rencontre en-tre producteurs, techniciens, chercheurset spécialistes du marché.

Formation continue Qu’il s’agissede visites de culture ou de plateformede démonstration, LANDI et fenacoProduction végétale s’investissent acti-

vement, et sur tout le territoire nationalpour permettre aux agriculteurs de setenir parfaitement informés des nou-veautés techniques. Les expériences ré-coltées lors de l’organisation de ces ma-nifestations enrichissent les connaissan-ces des différents services techniques etdu personnel des LANDI. Une doublecontribution à l’amélioration de la qua-lité et de la réussite des grandes cul-tures.

En bref La visite des plates-formes seveut un moment de formation et deconvivialité. Outre la possibilité de dé-couvrir ou de comparer les variétés, leséchanges d’expériences entre col-lègues et les discussions avec les spé-cialistes présents constituent des pos-sibilités uniques de confronter sesidées et de prendre connaissance desévolutions de la recherche. C’est aussila vitrine du savoir-faire du groupe fe-naco-LANDI et l’illustration des nom-breux contacts noués tant avec l’indus-trie que la recherche agronomique. Lesrésultats de tous les essais organiséspar fenaco Production végétale serontdisponibles sur le site internetwww.productionvegetale.ch dans lecourant de l’automne. �

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

Tous les résultats des essais variétauxfenaco sont disponibles sur le siteinternet www.productionvegetale.ch

Journée Production fourragère Wichtrach (BE)Cette journée consacrée à la culture fourragère se déroulera surl’expoitation de Christoph Baumann et Hans Maurer. En plus de la visitede la nouvelle stabulation libre, les visiteurs découvriront les diversmélanges fourragers et variétés de maïs. Différentes statégies defertilisation seront présentées par les spécialistes. L’exploitation serviraencore de cadre à la présentation de l’influence de la qualité desfourrages de base sur la rentabilité de la production laitière. La luttecontre les campagnols sera aussi un des thèmes abordés En cas de beautemps, une démonstration de machines de l’entreprise Serco estprévue.

Date 14 août 2013 Heure dès 9h00 Lieu Exploitation Christoph Baumann

à Wichtrach, accès indiqué

Visite d’essais Pampigny (VD)Les visites commentées du matin et de l’après-midi permettront decomparer les différentes variétés de blé, colza et tournesol. Lesparticipants trouveront tous les renseignements sur la commercialisa -tion et les exigences des divers marchés. La fumure du blé, les modesde production intensif et extenso, les nouveautés phytosanitaires etvariétales, les techniques d’application et les possibilités de désherbagedu tournesol en postlevée seront abordées par les spécialistes etpartenaires présents. Des visites commentées se dérouleront le matin etl’après-midi. Restauration possible sur place.

Date 27 juin 2013 Heure 9h00 et 13h30 Lieu Accès indiqué depuis Pampigny

Visite d’essais Bünzen (AR)En plus des traditionnelles présentation des variétés de blé, le site deBünzen accueille cette année encore un essais de fumure organiques àbase d’engrais de ferme ou de mise en valeur de divers effluents issusdu recyclage. Les agriculteurs seront informés de la situation desfusarioses dans le secteur du centre collecteur de Villmergen et desmesures possibles pour améliorer la situation. Le Centre betteravierinterviendra pour faire le point sur les techniques de production desbetteraves sucrières. Enfin, un entrepreneur spécialisé présentera latechnique de semis précoce de maïs sous plastique.

Dates 13 et 14 juin 2013, (jeudi et mercredi) Heure 19h15 Lieu Accès indiqué depuis BünzenLa présentation des essais de blé et de désherbage de la betteraved’Humlikon (ZH) ont eu lieu les 6 et 7 juin 2013.

La présentation des essais de colza, tournesol et soja de Hochfelden etWindlach se déroulait les 30 et 31 mai.

UlrichZürcher

AndreasRohner

fenaco testel’aptitude de laculture du lupin.

Le lupin doux – le miracle protéagineux bleu?Cette année, fenaco a lancé un projet sur plusieurs annéesavec du lupin doux, un protéagineux, soutenu par le fondsgrandes cultures de Bio Suisse. Dans le cadre d’un essai enbandes sur trois stations, six variétés allemandes courantessont testées quant à leur aptitude dans nos conditionshelvétiques. Parallèlement, certains agriculteurs se sont déjàlancés dans des cultures sous contrat expérimentales afind’étudier simultanément la valeur fourragère de la récoltesuisse. Les résultats seront publiés après le bouclement de larécolte. Pour l’année prochaine , fenaco recherche à présentdéjà des producteurs bio (Bourgeon ou reconversion) quidésirent tester au moins un hectare de lupin doux et quipourront, si tout va bien, déjà profiter des premiers résultatsdes essais en bandes de cette année. Les personnes intéres-sées peuvent s’annoncer au � 058 433 64 01 (Suisseromande). L’objectif de prix se monte à Fr. 120.00/100 kg.

PAGE BIO

La commercialisation de la récoltede céréales de l’année dernière estbouclée. Avant la fin 2012, fenacoa payé aux centres collecteurs les

céréales fourragères bio à hauteur duprix indicatif Bourgeon. Pour les centrescollecteurs suisses, la dernière cam-pagne a vu une prise en charge recordde maïs bio de 3200 tonnes au total. Ona également assisté à une forte progres-sion des cultures associées – principale-ment orge/pois protéagineux – avec en-viron 700 tonnes au niveau suisse.

Pour les céréales panifiables, fenaco aversé en octobre 2012 aux centres col-lecteurs un acompte correspondant auprix indicatif Bourgeon. La bonne colla-boration avec les transformateurs, quis’engagent pour le renforcement descultures céréalières bio indigènes, a per-mis un versement ultérieur de Fr. 2.50/100 kg en mars de cette annéepour le blé panifiable, le seigle etl’épeautre. Malgré la faible importancede la germination sur pied en 2012, lemarché manque actuellement cruelle-ment de céréales bio, surtout de seigle.

fenaco a versé aux centres collecteursFr. 155.00/100kg pour le tournesolBourgeon de la récolte 2012. Les pers-pectives pour la prochaine campagnes’avèrent très prometteuses grâce à unecollaboration intégrative avec la filièredes transformateurs: fenaco vise un prixversé d’au moins Fr. 165.00/100kg.

Céréales panifiables Les teneursen protéine du blé jouent un rôle impor-tant dans la production industrielle dupain. Une série d’essais étalés sur troisans de l’Institut de recherche de l’agri-culture biologique (FiBL) a notammentporté sur une comparaison du rende-

ment ainsi que des teneurs en protéineet en gluten humide de différentes va-riétés de blé en fonction de la station,de la fumure et de la période de semis.Des résultats positifs ont été enregistrésprincipalement pour les cultures de blébio dans des sols profonds avec un bonapprovisionnement en fertilisants (N).Vu que, malheureusement, il n’y a pasque de tels sols en Suisse et que la mé-téo joue un grand rôle dans l’approvi-sionnement des végétaux en fertilisants,le choix variétal permet d’atteindre par-tiellement les résultats désirés:

Claro: pour les stations intensives,bon rendement, bonne résistance à laverse, précoce. Bonne résistance aux fu-sarioses. Non approprié pour les semistardifs. Siala: Rendement moyen à bon,bonne résistance à la verse, appropriépour les semis tardifs. Bonne résistanceà l’oïdium. Wiwa: Rendement moyen àbon, culture également possible dans lesrégions marginales, bonne résistancegénérale aux maladies et bonnes pro-priétés boulangères. Ludwig: Utilisation

54 6 2013 · REVUE UFA

Recommandations culturales 2014LE NOMBRE D’EXPLOITATIONS BIO a de nouveau connu une légère hausse en2013. L’augmentation des surfaces bio en plaine est réjouissante car cela entraîne unaccroissement de la part indigène des céréales et oléagineux bio. Toutefois, il convientde trouver la rotation optimale sur chaque exploitation, et ce déjà durant la reconver sion.Il vaut également la peine de comparer les marges brutes.

Soja venant de lever à la mi-mai à Wäldi

dans le canton deThurgovie.

fourragères et des légumineuses àgraines! La priorité est au blé, au maïs,à l’orge et au triticale, respectivementaux pois protéagineux et à la féverole.

Les cultures associées bio sont très ju-dicieuses d’un point de vue agrono-mique. fenaco préfère en premier lieules mélanges orge/pois protéagineux.Pour les charges supplémentaires rela-tives à ces cultures (surtout séchage, sé-paration et logistique), le producteurdoit toutefois assumer des déductionssupplémentaires d’env. Fr. 4.00/100kg(suivant le centre collecteur).

Oléagineux et soja Au cours desdernières années, les emblavures detournesol bio ont légèrement augmen-té. fenaco recherche encore d’autresproducteurs sous contrat, en reconver-sion également. En comparaison avec letournesol, la culture du colza bio estnettement plus exigeante et risquée. Surle marché, le colza bio pour le pressageà froid est extrêmement recherché, cequi engendre un prix attractif à la pro-duction de Fr. 220.00/100kg (récolte2012). Le colza bio et reconversion estpris en charge. L’essort pour les produitsalimentaires à base de soja bio suisse sepoursuit et les nouveaux producteurssont les bienvenus.

fenaco conclut volontiers des contratspour toutes les cultures courantes. �

seulement comme blé fourrager! Bonrendement, résistance aux maladiesmoyenne à bonne. Approprié pour lesexploitations en reconversion.

fenaco ne prend en charge qu’unequantité restreinte de blé panifiable re-conversion de la récolte 2013. Ces quan-tités sont soumises à l’obligation d’uncontrat de culture, la palette de variétésest restreinte et seuls certains centrescollecteurs sont agréés pour la prise encharge. Les besoins en seigle et enépeautre bio continuent à augmenter.

Cultures fourragères Dans la limitede vos possibilités, cultivez des céréales

REVUE UFA · 6 2013 55

PAGE BIO BRÈVES

Journée nationale des grandes cultures bioLe programme de la deuxième Journéesuisse des grandes cultures bio, qui sedéroulera le 12 juin 2013 à Moudon(VD), s’annonce très intéressant et pleinde nouveautés pour les praticiens. Maisles agriculteurs PER peuvent égalementen profiter! En effet, cette journée seranotamment consacrée aux derniers essaisvariétaux d’orge, auxoléagineux, au maïs, auxcultures associées et l’onpourra également y voirdes démonstrations demachines.

Après la première éditionqui avait rencontré unfranc succès l’année passée avec plus de500 participants au Strickhof à Lindau(ZH), les professionnels des grandescultures bio se rencontreront cette fois le12 juin 2013 au centre de formationagricole Agrilogie à Grange-Verney (VD).

La manifestation débutera à 9 h et seterminera vers 16 h. Les démonstrationsde machines (désherbage dans le maïs etincorporation des engrais verts) aurontlieu à 11 h ainsi qu’à 14h30. Les postesen plein champ seront animés par desexperts issus des cercles de la vulgarisati-on et de la recherche. Les thèmesabordés seront les prairies temporaires,les engrais verts, le colza, les céréales, lemaïs, les cultures associées ainsi que lesessais PER d’orge. Informations détailléesà l’adresse www.bio-ackerbautag.ch.

Journée «Sécurité du rendement en agriculturebiologique»Le 13 juin 2013 de 9h à 13h30, lesagriculteurs bio pourront profiter deprécieux conseils en vue de réduire lesvariations de rendement, en se rendantsur l’exploitation de Peter Andrey,Selgiswil 21, 1714 Heitenried. Lesthèmes abordés seront: Lutte contre lescampagnols avec «Top-Cat» et «Standby»(Alex Meier, Andermatt Biocontrol AG);Ressemis, sursemis ou exploitationdifférente? (Thomas Habegger, SemencesUFA); Quel est le facteur limitant dansmes sols? (Urs Hodel, Landor/MonikaKeller, Labor Ins); Microorganismeseffectifs (Ueli Rothenbühler, EM SchweizAG); Pour davantage de Suisse dans lesaliments bio (Ueli Zürcher, fenacoGOF/Daniel Schmied, UFA). Après lapartie professionnelle, les participantssont invités à une collation de midi priseen commun.

Tableau: Marges brutes (MB) des cultures bio 2012/2013en Fr./ha Blé panifiable Maïs grain Tournesol Pois protéagineux

Bourgeon Bourgeon/reconversion Bourgeon Bourgeon/reconversionProduit 4452 6048 3630 3232

(42dt/ha, 106 Fr./dt) (72dt/ha, 84 Fr./dt) (22dt/ha, 165 Fr./dt) (32dt/ha, 101 Fr./dt)Semence bio – 386 – 400 – 196 – 564

(2 dt/ha) (2 dt/ha) (1 dt/ha) (1.3 dt/ha)Engrais organiques – 50 – 200 – 50Assurance grêle – 102 | 2.3% – 212 | 3.5% – 167 | 4.6% – 113 | 3.5%Travaux de tiers/location machines – 450 – 650 – 611 – 450Coûts variables de mécanisation – 670 – 700 – 600 – 370Coûts label – 43 – 43 – 43 – 43MB agriculteur 2751 3843 1963 1692Prise en charge/triage – 190 – 350 – 135 – 157Séchage – 95 – 393 – 120 – 57 | 15%MB sans contributions 2466 3100 1708 1478Paiements directs* 2610 2610 2610 2610Contribution à la culture 1000 1000Contribution Extenso 400MB y compris contributions 5476 5710 5318 5088* PER 1020 Fr., terres ouvertes 640 Fr., grandes cultures bio 950 Fr.Calcul d’après le catalogue MB d’Agridea, édition novembre 2012Les chiffres indiqués sont des valeurs moyennes, les MB de chaque exploitation peuvent varier dans une fourchette de 10 %.Dès 2014, il y aura aussi une contribution Extenso pour le tournesol, les pois protéagineux et la féverole de Fr. 400.-/ha.

Auteurs UlrichZürcher, fenaco, 3052 Zollikofen etAndreas Rohner,fenaco GOF, 8401 Winterthour.

Pour de plus amplesinformations Prenezcontact directementavec Didier Kunkler (� 058 433 64 01)pour la Suisse romande,respectivement Ulrich Zürcher (� 058 434 06 66) ouBernhard Graf (� 058 433 64 92)pour la Suisse aléma -nique. Vous trouverezune documentationdétaillée concernant lescultures et leur renta -bilité à l’adresse www.fenaco-gof.ch (matièrespremières bio).

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avec du trèfle d’Alexandrie et du Rai-gras Westerwold comme couverture= plus de rendement en premièrecoupe.

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• UFA 330 M Ici, le trèfle violet est delongue durée. Il en découle un mé-lange qui s’éloigne du mélange clas-sique ray-grass-trèfle blancs pour de-venir un mélange ray-grass-trèfleblancs-trèfle violet.

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UFA 330, le polyvalent en variations

56 6 2013 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

ment (264 g de gain moyen quoti-dien GMQ, 8.8 kg de poids au se-vrage) et l’élevage (490 g GMQ)lorsqu’ils avaient été élevés par unenourrice naturelle (10 porcelets souschaque truie nourrice).

Pointage BCSChez les truies maigres présentantun Body condition scoring (BCS) de1 à 2, le solde entre le produit de lavente des porcelets et les postes decoût que sont l’élevage, l’aliment, letravail et l’infrastructure s’élève à Fr.195.- Chez les animaux disposantd’un BCS optimal de 3 à 4, ce soldese monte à Fr. +862. Les truies tropgrasses (BCS 5 à 6) affichent un dé-ficit (Fr. - 644.) comme le démontre

une étude de Peter Stoll, Agro-scope, sur la base des prix 2010.

Quelle durée de jeûne?Afin de limiter le contenu intestinalexcrété et d’économiser du four-

transfert d’embryon chez les vachestrès prometteuses: Alain Passeraub,vétérinaire chez Swissgenetics, enest convaincu. A l’étranger, danscertaines régions, il est déjà courantde déterminer la valeur d’élevagegénomique sur la base des em-bryons.

Une filière très importanteEn comptant toutes les entreprisesactives dans le domaine de l’agricul-ture, de la fabrication des nutri-ments et des fourrages, de l’ensem-ble du commerce de détail ainsi quele personnel employé dans la restau-ration, en Suisse, environ 16 % despostes de travail dépendent directe-ment ou indirectement de la chaînede valeur dans la filière carnée. En2012, la valeur de la production deviande à l’échelle de l’agriculture re-présentait 24.1 % de la valeur totalede la production agricole.

Les nourrices naturellessont les meilleuresDans un essai comparatif mené auLandwirtschaftszentrum Boxberg(D), les porcelets ont obtenu lesmeilleurs résultats durant l’allaite-

Besoins en lait accrus – performance plus élevée

Une vache mère donne exacte-ment la quantité de lait qu’un veaupeut boire, ce qui représente envi-ron 3500 à 4000kg sur 300 joursd’allaitement. Les races à viande etles vaches sous-alimentées produi-sent nettement moins de lait. Lesvaches mères qui ont des jumeauxou les vaches nourrices donnentplus de 4000 kg, comme le montreune étude réalisée sur quatre anspar le Lehr- und Forschungszentrum(LFZ) en Autriche. Les tétées fré-quentes stimulent les hormones in-tervenant dans la synthèse du lait etune pression plus faible à l’intérieurde la mamelle favorise sa sécrétion.Alors que dans l’essai, une vacheavec un seul veau n’a atteint qu’une

production laitière de 2782kg et2917kg sur 270 jours d’allaitement,après la naissance de jumeaux, saproduction a passé à 3883kg dansdes conditions restées pratiquementinchangées, ce qui représente uneaugmentation de 40%. Les apports recommandés varient

en fonction de la production laitiè-re, afin d’éviter un embonpoint ou

un amaigrissement excessif et toutesles conséquences qui s’ensuivent.Entre le 50e et env. le 200e jour d’al-laitement, une vache mère a besoind’aliments facilement digestibles etriches en énergie, car c’est durantcette période que les veaux boiventle plus.

Hans Häusler, LFZ Raumberg-Gumpenstein

lité n’est pas assurée. Voici troispropositions d’optimisation:• De grandes différences appa-raissent dans les données rela-tives aux performances et à lagestion. Cela est notamment dûau taux de remonte, à l’âge aupremier agnelage et au nombred’agneaux nés par brebis. Lescoûts de production diminuentnettement lorsque la taille dutroupeau augmente.

• La commercialisation est déci-sive pour les revenus de laviande. Ils peuvent pratique-ment doubler en cas de ventedirecte.

• Vu que les paiements directssont supérieurs aux revenus desventes dans la production deviande ovine, il s’agit d’optimi-ser les contributions étatiquesdans le cadre de PA 2014/17.

Lorenz Büchel, USP

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Des analyses d’exploitations ty-piques de montagne détenant desovins à viande démontrent que lescoûts totaux ne peuvent pas êtrecouverts par les revenus de laviande et les paiements directs. Lerevenu du travail calculé à Fr. 28.-/h n’est pas atteint. Pourtant, àcourt terme (cash-flow = rende-ment brut – coûts réels influençantle revenu) et moyen terme (cash-flow – amortissement = revenu),toutes les exploitations analyséestravaillent de manière rentable. Along terme (cash-flow – amortisse-ments – coûts calculés), la rentabi-

Optimiser la détention des ovins à viande

REVUE UFA · 6 2013 57

rage, les porcs de boucherie ne sontplus affouragés avant le dernierchargement. Mais si le jeûne duretrop longtemps, les réserves énergé-tiques dans les muscles se dissol-vent, ce qui peut entraîner une aci-dification de la viande ou même uneperte de poids. Des essais menés à l’institut fran-

çais Romillé démontrent que la so-lution idéale, dans le cadre d’un af-fouragement rationné, consiste àcesser d’alimenter les porcs environsept heures avant le chargement.

Valeur génomique et transfert d’embryonAvec la sélection génomique, il estencore plus attractif d’opérer un

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REVUE UFA · 6 2013 59

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offre une double possibilité d’op-timisation, car:• il permet d’écouler les céréales

fourragères à un prix plus élevé(jusqu’à 10 % de plus);

• les coûts de production dimi-nuent parce que la charge detravail est moindre (pas de séchage, de mélange, destockage, de répartition etc.), lerisque est moins élevé, et lesanimaux sont nourris avec desaliments UFA d’une haute effi-cacité nutritionnelle (UFA W-FOS), minéralisés et vitaminisésselon les besoins, issus d’uneproduction ultramoderne.

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Guido Wanner suit le ring 47 déjà de-puis 2002. En 2005, la famille Schmitza rejoint ce ring qui compte quatre por-cheries de mises bas. Entre-temps, ellea agrandi son cheptel et repris la por-cherie de saillies/d’attente du ring, cé-dée par le précédent propriétairecontraint de s’arrêter pour raisons de

santé.

Travailler efficacement A laquestion de savoir à quoi ressem-blera l’exploitation Schmitz dansdix ans, Peter répond: «d’abordon optimise, ensuite on agrandit!Cette chronologie est certes trèslogique et raisonnable, mais ellen’est pas appliquée par toutesles exploitations en expan-sion». En conséquence, leconcept global de l’exploita-tion Schmitz repose sur la ra-

tionalisation. «Quand nousavons décidé de passer aux vêlagessaisonniers, notre employé s’est

d’abord montré très scep-tique», se souvient PeterSchmitz. «Aujourd’huinous sommes tous en-chantés et cette reconver-

sion a été la meilleure déci-

…Guido Wanner, spécialiste RTPP

60 6 2013 · REVUE UFA

sion. Les changements sont toujours dif-ficiles».

La spécialisation: un atout L’undes plus grands changements a donccommencé en 2005, avec la construc-tion de la porcherie de mises bas: lesSchmitz, producteurs de lait, se sontcréé une nouvelle ressource sous laforme de 150 places d’engraissementaménagées dans l’ancienne bâtisse pay-sanne. La spécialisation et l’intégrationdans un circuit RTPP leur permis de sefamiliariser peu à peu avec les processusmis en oeuvre dans la détention destruies reproductrices. Ils ont effectuéeux-mêmes une grande partie des tra-vaux d’aménagement de la porcherie,d’abord prévue pour deux groupes de15, avec une aile réservée à l’élevagedes gorets.

Des idées américaines PeterSchmitz a acquis de précieuses expé-riences en production laitière et en éle-vage bovin lors d’un séjour de plusieursmois dans le Wisconsin, aux USA. En2006, sa maîtrise d’agriculteur et lacréation d’une communauté de généra-tion avec son père, ont posé de nou-veaux jalons dans l’évolution du do-

maine. Le brusque décès du père, en2010, a porté un coup sévère à cettejeune famille. «Il manque simplementquelqu’un à qui poser des questions»,dit Peter pour dépeindre ces momentsoù il voudrait s’appuyer sur l’expériencede son père. «Les choses vont parfois sivite qu’on ne peut pas planifier», pour-suit-il. «Quand la porcherie de saillies /d‘attente a été mise en vente, nousn’avons pas eu beaucoup de temps pourréfléchir».

Guido Wanner, Dorfstrasse 41, 6211 Buchs

Né le 24 juillet 1962

Famille marié à Priska, 1 fille, Myriam, 23 ans

Parcours Maître-agriculteur, agriculteur à plein tempsjusqu’en 2000; de 2000 à 2002: à 50% auService externe de la LANDI Nottwil-Buttisholz;2011: diplôme fédéral de chef de vente; depuis2002 chez UFA SA, en qualité de responsableRTPP et conseiller

Hobbies Famille, agriculture, randonnée, fitness, vélo

Devise «Créer de bonnes conditions pour rentabiliser la production porcine via une planificationprévoyante.»

Exploitation

Peter et Doris Schmitz, avec Arline etLevin, 4916 Untersteckholz

Histoire: 1997, construction de l’étable àstabulation libre à logettes; 2005,construction de la porcherie de misesbas, 2006, communauté père-fils; 2009,chauffage aux plaquettes de bois; 2012,rachat de la porcherie de saillies/d’at-tente de l‘ancien partenaire

Surface: 41.2ha SAU, 8.3ha forêt

Animaux: 30 vaches (pâture intégrale etvêlages saisonniers), 25 têtes de jeunebétail (1⁄3 pour autres), 380 truies(porcherie de saillies/d‘attente) plus 40 truies mères (porcherie de misesbas), 147 porcs a l’engrais

Cultures: 14ha champs, 18.9ha herbages

Main-d’œuvre: Peter et Doris, employés (1 x 100%, 1 x 60%), 1x AeH(agriculture et handicap), Mme Schmitz,mère

«D’abord on optimise, ensuite on agrandit»

La ferme principale, àUntersteckholz.

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Levin, Peter, Arline et Doris Schmitz, Untersteckholz (BE)

«Nous apprécions le fait que Guido Wannerassure le fonctionnement du circuit RTPP. Et qu’Anicom vient toujours chercher nos

porcs dans les délais.»

REVUE UFA · 6 2013 61

Mieux vaut faire les choses cor-rectement Doris et Peter Schmitzprennent leurs décisions sur l’avenir deleur exploitation selon une philosophiebien à eux: «mieux vaut construire cor-rectement d’emblée que rajouter plustard». Les Schmitz parlent d’expérience.La porcherie de mises bas n’a été agran-die de deux fois 20 places qu’en 2012.La prochaine étape prévue par PeterSchmitz est une porcherie d’élevage ap-propriée. Il y a encore beaucoup à faire.Peter Schmitz a donc toujours plusieursprojets en tête.

L’affouragement et l’alimenta-tion sont simples L‘affouragementdes laitières est organisé de manière ra-tionnelle, via la pâture intégrale. Et pourles porcs, la famille Schmitz mise sur lesaliments complets. En sa qualité de nais-seur, Peter connaît l’importance des ap-ports nutritionnels déjà pendant la ges-tation, dans l’aire d’attente. Il est vrai

qu’à Sandacherhof, on utilise des ali-ments produits sur place. Mais l’alimentpour truies de la ligne Extra (UFA 362-6) est mélangé au petit-lait. Les condi-tions permettant de bonnes perfor-mances biologiques sont données: avecactuellement 2.3 rotations, le ring réa-lise au moins 25,6 porcelets sevrés partruie et par an, conformément au plani-ficateur UFA2000. Il reste encore un po-tentiel d’améliorations au niveau despertes de porcelets et des retours d’œs-trus. Pour les porcelets, Peter Schmitzutilise du Fresta Gel, de l’aliment UFA302 Prestarter et de l‘UFA 304 piccolo.Il réalise ainsi de très bons poids au se-vrage, de 9 à 9.5kg.

Une bonne organisation Uneparticularité de l’exploitation Schmitzest la gestion du travail: les notes sontenregistrées et synchronisées électroni-quement. Ainsi, la liste des courses pourla LANDI est enregistrée sur tous les té-léphones. Il en va de même de la listedes tâches, du calendrier et du trafic desanimaux. L’organisation générale est op-timisée. «Ainsi tout le monde sait ce quise passe» . D’un commun accord, em-ployés et patron alternent leur travail,matin et soir. «Nous avons simplementeu de la chance avec le personnel», ex-plique Peter à propos de la bonne am-biance qui règne ici, malgré la com-plexité et la difficulté des tâches. On a

quand même l’impression que plus de80% de la réussite de la gestion sont im-putables à l’exploitant lui-même! «Uninconvénient de notre exploitation estla dissémination des espaces», re-marque Peter, depuis l’acquisition de laporcherie de saillies/d’attente, sise à St.Urban, en 2011. Le fait est que la surfacedu domaine est répartie sur trois can-tons, ce qui ne simplifie pas du tout letravail administratif. Contrairement à ceque l’on pourrait croire, aucune agita-tion ne règne dans cette exploitation oùl’on travaille pourtant beaucoup. Unsouvenir, pendu dans le cuisine, le rap-pelle en anglais: «Il est toujours 5 heurespartout», donc l’heure du thé. �

Aliments extra, une base solide Les aliments UFA Ex-tra 362/462 pour truies gestantes et UFA 361/461 pour truiesallaitantes contiennent un complexe de minéraux, de subs-tances actives et d’additifs adapté à la phase en question:• un rapport Ca : P équilibré, pour des os solides, sans entraver

la disponibilité des autres composants• les oligoéléments organiquement liés, sous forme de glyci-

nates et de protéinates, assurent une bonne constitution dela kératine et des cellules cornées

• les vitamines A, D et E, essentielles pour l’organisme• la biotine pour une corne de bonne qualité• la L-carnitine, pour une mise en valeur optimale de l’énergie

et une production laitière élevée• tous les acides aminés nécessaires à la couverture des be-

soins, et plus spécialement la méthionine et la cystine (on-glons)

Guido Wanner et PeterSchmitz discutent desdonnées des truies, fourniespar le planificateur UFA 2000.

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

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rie, qui attribue ce fait à une minima-lisation conséquente de la pressionpathogène, via entre autres, un net-toyage quotidien des clapiers et l’uti-

lisation d’un aliment appro-prié. UFA 855 COMBI, unaliment énergétique com-posé de granulés et de

Pour tempérer le stress du change-ment de porcherie et à la suite dequelques problèmes articulaires, GuidoMeier utilise maintenant de l’UFA 395,en mini blend (10g/kg d’aliment), surles conseils de Hansueli Baumgartner,spécialiste des porcs UFA. «Grâce à cecomposé minéral pour porcs, les pro-blèmes sanitaires ont beaucoup dimi-nué», constate Guido Meier après deuxans d’expérience.

trée en porcherie, Guido Meier achètetous ses gorets chez un producteur deporcelets (Jakob Mäder, à Boswil).L’alimentation suit exactement le plan:pendant les dix premiers jours, les ani-maux reçoivent de l’aliment UFA 313-6 (automate à aliments secs), ensuitede l‘UFA 331-5 (liquide). Un apportd’air frais, venant directement de la fo-rêt via un canal de sol, assure un climatstable et agréable.

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Petits camélidés:comment les nourrir?L’aliment combi UFA 765 com -plète la ration de fourrage debase des lamas et des alpagas.Deux mois avant de mettre bas,la future parturiente reçoit 200à 300g d’UFA 765. On conseille300 à 500 g aux mères suitéesd’un petit. UFA 765 s’est révéléefficace pour un rapide déve -loppement des jeunes, à raisonde 200 à 300g par 100kg et parjour, au cours du deuxièmesemestre de vie.

Problèmes articulaires éradiqués

Santé et forme grâce à UFA 855 COMBIClaudia Anderhub, à Eschenbach (LU)vend quelque 70 à 80 lapereaux paran. Elle nourrit ses dix femelles nainesavec de l’UFA 855. «Nos animaux sonten bonne santé»,constate cette ven-deuse en animale-

La génétique porcine moderne est trèsperformante. Avec ses truies d’en-graissement AQ, Guido Meier obtientdes gains de poids moyens allantjusqu’à 930g, pour un indice deconsommation de 2.45kg. Quatre ro-tations de seulement 86 jours sontpossibles par an.

De telles performances impliquentune gestion optimisée. Pour minimali-ser le risque de maladie lors de l’en-

62 6 2013 · REVUE UFA

PREMIUMQUALITE UFA

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ÉTABLE

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

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REVUE UFA · 6 2013 63

LA CONSTRUCTION D’UNE ÉTABLE implique de nombreuses décisions de grandeampleur. En collaboration avec ses fils Thomas et Stefan, Josef Wigger a réfléchi intensément à la manière d’améliorer la productivité du travail et le confort des vacheslaitières. Deux ans après l’entrée en fonction de la nouvelle stabulation, le bilan est positif.

Rationalisation de l’ancienne étable

Profil d’exploitationFamille Josef et Brigitte Wigger avecAndrea (25 ans), Monika (23 ans),Thomas (22 ans) et Stefan (20 ans),6034 Inwil

Surface agricole utile: 31.5 ha (regroupésautour du bâtiment d’exploitation)

Animaux: 50 vaches Brune Suisse (env.8000 kg de lait par lactation), 330 porcsd’engraissement (Coop Naturafarm)

Grandes cultures: 2ha de blé d’automne,2ha d’orge d’automne, 1.5ha de maïsgrain, 1ha de maïs ensilage

Main d’œuvre: couple d’exploitant,Thomas et Stefan

1 · Le racleur estactionné six fois par

jour.

2 · La salle de traiteavec les agrégats

Aktiv Puls.

3 · Au centre, la fermelucernoise typique.

Stefan, Josef etThomas Wigger avec

le technicien enaffouragement

Michael Fankhauser.(de gauche à droite).

1

2

3

La famille Wigger est satisfaite de sanouvelle stabulation, intégrée endessous de la grange existante. Latraite se fait de manière plus confor-

table et les vaches produisent plus delait. Grâce à des logettes profondes plusmolles, les inflammations des onglonssont devenues plus rares. Depuis quel’aliment de production est distribué viaun DAC, les problèmes de sur-acidifica-tion de la panse n’existent plus, se féli-citent Josef, Thomas et Stefan Wigger.

Normes et rationalisation Lestransformations effectuées en 2011 ontété précédées par de nombreuses visitesd’exploitation. Le projet avait été rendunécessaire par l’entrée en vigueur, au 1er

septembre 2013, des nouvelles normesen matière de protection des animaux.Il s’agissait également de rationaliserl’exploitation, de faciliter le travail cor-porel et d’améliorer le bien-être des ani-maux. La nouvelle stabulation englobeun secteur pour les vaches en lactation,un autre pour les vaches taries ainsi quedeux boxes de vêlage. La remonte estabritée de l’autre côté de la fourragère.

La salle de traite est équipéed’une traite Happel en épi 2x4 construi-te à l’extérieur du bâtiment existant,pour gagner de la place et éviter les cou-rants vagabonds. Elle dispose d’un sys-tème de reconnaissance automatiquedes animaux, de compteurs à lait et d’unprogramme de gestion du troupeau.

Lorsque le niveau de performanced’une vache est inférieur de 10% à laproduction attendue, une signal d’alerteclignote. Le système de traite est égale-ment relié au système d’affouragement,de manière à pouvoir distribuer l’ali-

ment de production de manière cibléevia la station d’affouragement. Les don-nées concernant la fertilité peuvent ellesaussi être introduites, de manière à im-primer des listes des animaux à insémi-ner ou à contrôler quant à la gestation.

Le système «Aktiv Puls» a pour objec-tif de favoriser une traite qui ménage lestrayons. Une buse spécifique apposéesur le manchon de traite est censée fa-voriser une diminution naturelle du videdurant la phase de massage et, partant,une meilleure santé de la mamelle etune meilleure finition de traite.

Des matelas en caoutchouc re-couvrent l’aire d’affouragement et lescouloirs entre les logettes, de manière àce que les animaux puissent se déplacerde manière sûre. Le sol en béton situédans les couloirs transversaux ainsi quedans la courette, qui existait déjà avantles travaux de transformation, contribueà une bonne usure des onglons.

Logettes profondes et suréle-vées Les logettes profondes de l’éta-ble des vaches sont paillées (paille ha-chée) et recouvertes quotidiennementde 12 à 14kg de chaux. Afin d’obtenirun matelas solide, le fond des logettesest recouvert avec un peu de fumier deveau. Les génisses sont couchées sur deslogettes surélevées. «Les génisses sontmoins lourdes. Le danger d’inflamma -tion des articulations est donc plus fai-ble», précise Josef Wigger. �

PRODUCTION ANIMALE

Martin Kaske

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Avec l’augmentation du niveau deproduction laitière, le risque de diverstroubles de santé liés à la production s’estnettement accru au niveau de la popula tionbovine. Une bonne gestion du troupeaupermet cependant de garantir la compatibi-lité entre performances élevées, bonnesanté animale, fertilité satisfaisante etlongue durée d’utilisation.

6 7 8 9 10 11 12Production laitière (x 1000kg)

Mammite

Maladie desonglons

Kyste

Métrite

Rétentionplacentaire

Fièvre du lait

Probabilité en %

Graphique 2: Risques de troubles de santé liés à la production

Un taux d’élimination forcée très élevé s’explique surtout par lafréquence plus élevée de troubles de santé liés à la production.

Taux d’élimination

forcée

Taux d’élimination

Taux de réformeMaladies de la mamelle,

troubles de la fécondité,maladies des onglons,métabolisme, caillette,infections, accident,

autres causes

Productivité insuffisante,aptitude à la traite,

âge

En Suisse, les performances lai-tières des vaches Holstein et RedHolstein ont progressé de façonquasi linéaire d’env. 2% par an. Entre

1960 et 2006, les performances laitièresont ainsi pratiquement doublé. Du pointde vue des éleveurs, une augmentationsupplémentaire de la performance laitièrereste envisageable à l’avenir: le plafondde production autorisé par la génétiquen’a en effet pas encore été atteint.

Augmenter encore les perfor-mances? Si cet accroissement de laproduction laitière ne s’accompagne pasd’une réflexion critique, il est toutefoispermis de douter qu’une augmentationsupplémentaire de la production soit unobjectif souhaitable. La performance àvie moyenne des vaches laitières resteactuellement encore proche du niveauatteint au cours des années 1980. Deplus en plus de voix critiques se font en-tendre et affirment que l’accroissementirréfléchi de la performance laitière fi-nira par dépasser les capacités physiolo-giques des vaches.

Des taux de réforme élevés Leniveau insatisfaisant de la performance àvie s’explique par des taux de réformeélevés oscillant actuellement entre 30 et50% dans les exploitations laitières. Untaux de réforme élevé n’est toutefois pasnécessairement l’expression d’un mau-vais statut sanitaire du troupeau. Cer-taines exploitations affichant d’excel-lents résultats vendent en effet beaucoupde bétail d’élevage ou procèdent à unesélection extrêmement rigoureuse desgénisses. Mais un taux d’élimination for-cée élevé (graphique 1) est difficilementcompatible avec une production laitièrerentable et respectueuse des animaux.Une telle situation s’explique en généralpar l’accumulation de troubles de santéliés à la production. Il s’agit là de mala-dies dont la fréquence est directementou indirectement corrélée au niveau deproduction laitière. Selon de nombreusesétudes, cela concerne certaines maladiesnon infectieuses telles que la cétose, ledéplacement de caillette, l’hypocalcémieau vêlage («fièvre du lait»), mais égale-ment diverses maladies infectieusestelles que les mammites, métrites (in-flammation de la matrice) et certainesmaladies des onglons.

Période autour du vêlage Lestroubles de santé liés à la productionsurviennent surtout au moment du vê-lage et durant les deux premiers mois dela lactation. L’accumulation des cas du-rant cette période s’explique par la pres-sion très élevée auquel est soumis lemétabolisme des animaux, suite aux be-soins énergétiques élevés qu’implique lasynthèse du lait en début de lactation.Alors que les besoins d’entretien d’unevache de 600kg s’élèvent à seulement

36 MJ NEL par jour, la synthèse de 30kgde lait implique une augmentation desbesoins de 93 MJ NEL par jour. La phase de transition (soit les trois se-

maines précédant et suivant le vêlage)constitue un défi métabolique particuliè-rement important pour une vache lai-tière. Cela s’explique par l’augmentationrapide de la production laitière après levêlage, alors que l’ingestion maximale dematière sèche n’est atteinte que quatre àdouze semaines après le pic de lactation.Au cours des premières semaines de lac-tation, il en résulte un bilan énergétiquenégatif (BEN). Ce dernier est compensépar la mobilisation de réserves corpo-

AU COURS DES DÉCENNIES PASSÉES les performances laitières des vaches suisses ont fortement augmenté. Pour tirer le meilleur parti du potentiel génétique, unaffouragement ciblé durant la période entourant le vêlage est indispensable.

Production laitière élevée et bonnesanté – une contradiction?

Graphique 1: Elimination – mais pourquoi?

Bétail d’élevage

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PRODUCTION ANIMALE

Auteur Martin Kaske, Apl.-Prof. Dr.méd. vét., vétérinaire spécialisé enphysiologie et en production bovines,Service sanitaire bovin, Agridea, 8315Lindau. [email protected]

Suite dans un prochain numéroDes chiffres clés concernant la santéanimale permettent d’identifier desproblèmes spécifiques sur l’exploitation.Ils feront l’objet d’un article dans laprochaine Revue UFA du mois de juillet.

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relles (surtout de la graisse, mais égale-ment des tissus musculaires). Alorsqu’une mobilisation modérée des ré-serves corporelles doit être considéréecomme judicieuse d’un point de vue phy-siologique, une mobilisation excessive degraisse après le vêlage se traduit par destroubles métaboliques, tels que la forma-tion de dépôts de graisse dans le foie etla cétose. De plus, la capacité de l’orga-nisme à se défendre contre les agents in-fectieux est réduite pendant la phase detransition. Les maladies infectieuses,telles que les mammites et les métrites,surviennent donc plus fréquemment etsont souvent la conséquence indirected’un bilan énergétique négatif.

Le degré d’adaptation varie Iln’existe d’autre part pas de lien directentre le niveau de performance laitière,le niveau du BEN et la santé animale.Malgré un BEN souvent élevé, de nom-breuses vaches à haute productivité netombent pas malades suite à leur niveaude production, raison pour laquelle lestroubles de santé liés à la productionsont actuellement considérés commeune capacité d’adaptation individuelleinsuffisante à un BEN. Cette capacitéd’adaptation varie énormément d’unanimal à l’autre. Dans ce contexte, la ca-pacité d’ingestion de fourrage durant lapériode entourant le vêlage joue un rôledécisif. A ce sujet, il convient de releverque chaque mesure favorisant uneconsommation de fourrage plus élevéeaprès le vêlage constitue une mesurepréventive contre les troubles de santélié à la production. C’est pourquoichaque gramme supplémentaire de

fourrage ingéré, chaque mouvement demâchoire en plus, chaque visite supplé-mentaire à la crèche représente un avan-tage indéniable (voir encadré). D’une manière générale, des perfor-

mances de troupeau élevées ne peuventêtre atteintes que lorsque les troublesde santé liés à la production sont rares.Il n’existe pas de contradiction mani-feste entre un niveau de productionélevé et un bon état de santé. En re-vanche, il est indéniable que les troublesde santé liés à la production entraînentune baisse de la production laitière etexcluent de ce fait une performance éle-vée au niveau du troupeau.

Conclusion L’objectif de tout pro-ducteur laitier qui réussit, consiste àmaintenir une bonne santé animale etune bonne fertilité, même à un niveau deperformance élevé. De nombreux trou-peaux à haute productivité ont un niveaude fertilité satisfaisant et une durée d’uti-lisation supérieure à la moyenne. Ils at-

testent clairement que performance éle-vée et bon niveau sanitaire ne sont pasantinomiques, pour autant que la gestionde l’affouragement et des conditions dedétention soit optimisée. Par consé-quent, une gestion sub-optimale etdonc, le facteur humain, est toujours lacause primaire de tout trouble de santélié à la production. La réussite passe doncbel et bien par la compétence et l’expé-rience du chef d’exploitation. �

La clé permettant decombiner des niveauxde production élevésavec une bonne santé,une fertilité élevée etdes performances à vieimportantes est àchercher dans l’alimen-tation.

Favoriser l’ingestion est la clé de la réussite Dans le cadre d’une optimisation de la gestion de la phase de transition, de nombreuseschoses peuvent être faites pour maximiser l’ingestion de fourrage autour du vêlage etfaciliter ainsi, pour les animaux, le passage de la fin de la gestation au début de lalactation. Durant la période de tarissement, les principaux objectifs de la gestion dutroupeau sont les suivants:• Eviter un embonpoint excessif (BCS > 4) des femelles gestantes grâce à un approvi-sionnement énergétique conforme à leurs besoins pendant le dernier tiers de lalactation et le tarissement

• Adaptation de la flore de la panse à la ration riche en concentrés d’après vêlage, grâceà une augmentation progressive de la part de concentrés au cours des deux à troisdernières semaines de gestation («adaptation alimentaire progressive»)

• Prévention ciblée de la fièvre du lait (parésie hypocalcémique au vêlage) chez toutesles vaches multipares en adoptant des mesures appropriées, en accord avec levétérinaire d’exploitation et le spécialiste en alimentation

• Utilisation d’un box de vêlage propre et vaste et mise en place d’une surveillance duvêlage, respectivement d’une aide au vêlage appropriée («ligne de vêlage exempte destress»).

Après le vêlage, les mesures proposées ci-dessous permettent de parvenir à uneabsorption maximale de fourrage: • Proposer, immédiatement après le vêlage, de l’eau contenant un additif énergétique• Distribution d’une ration contenant des aliments de grande qualité, appétents etriches en énergie, avec une part suffisamment élevée de structure

• Gestion de l’affouragement permettant à chaque vache du troupeau d’accéder sansentrave et de manière permanente au fourrage

• Mise à disposition permanente d’eau propre et fraîche• Absence de stress social grâce à une fluctuation minimale au sein du troupeau• Rapport places à la crèche / nombre de logettes plus grand ou égal à 1:1 • Maximisation du «confort» des vaches par rapport à l’aménagement d’étable, aurevêtement du sol, aux logettes, au curage du fumier et aux soins aux onglons

• Détention des vaches fraîches vêlées au sein d’un groupe spécifique• Saisie quotidienne et routinière du statut sanitaire (impression générale, températurerectale, remplissage de la panse, écoulement vaginal, lait) au cours des deux premièressemaines après vêlage, ainsi que détection et traitement rapides d’éventuellesmaladies par le vétérinaire d’exploitations.

PRODUCTION ANIMALE

Alain Morel

66 6 2013 · REVUE UFA

La pulpe de betterave est un alimentsimple, issu de la transformation desbetteraves en sucre. Après avoir étélavées, les betteraves sont achemi-

nées vers un broyeur qui les découpe enlamelles. Cela permet d’obtenir une plusgrande surface pour la prochaine étapede fabrication: l’extraction du sucre sefait à l’aide d’eau chaude (env. 70°C).L’eau sucrée et la pulpe sont ensuite sé-parées dans une tour d’extraction. Àcôté du jus brut, on obtient donc unepulpe humide avec 25% de matièresèche (MS). Après le pressage, la pulpechaude de 55 à 60°C est acheminée versla zone de chargement. Les fabriques or-ganisent la logistique (voie ferrée, route)et garantissent ainsi un transport directde la pulpe jusqu’aux clients finaux.

Teneurs en matière sèche etqualité Pour l’ensilage, on retient lespulpes mélassées avec un taux d’environ25% de MS. La marchandise avec plusde 25% de MS sera mélassée et séchéedans les sucreries d’Aarberg et Frauen-

feld (SAF). La pulpe séchée est disponi-ble sous forme non granulée (pulpe sé-chée non aggloméré) ou granulée. La production de pulpe de betterave

est soumise à des standards de qualitéet de sécurité élevés. Les sucreries met-tent tout en œuvre pour garantir cettequalité de produit. Les CFF, les transpor-teurs, les entrepreneurs et les exploita-tions qui ensilent, contribuent égale-ment à cette réussite.

Fermentation chaude L’ensilageavec une fermentation lactique en condi-tions anaérobies est l’une des manièresles plus importantes pour la conservationdu fourrage. Contrairement à l’ensilagede maïs ou d’herbe où la fermentation

est froide et se déroule à moins de 30°C,l’ensilage de pulpe s’effectue grâce à unefermentation chaude. La pulpe de bette-rave quitte les presses alors qu’elle estchaude et atteint au moment du charge-ment des températures de plus de 50°C.Le refroidissement par le transport ou unstockage intermédiaire, jusqu’à 24heures, est relativement faible. Afind’éviter de perdre des valeurs nutritivespar l’activité microbienne dans la pulpechaude, on doit, si possible, l’ensiler im-médiatement.

En vrac• Départ de l’usine (prise en charge par

ses propres moyens)• Franco ferme avec doseur ou

remorque à fond mouvant (env.12– 24t)

• Franco ferme silo tranchée ou silo-boudin avec véhicule à fond mouvantou basculant (env. 25– 27t)

• Franco ferme (silo tour env. 7– 8m)avec camion grue (env. 19– 23t)

• Franco ferme silo tranchée ou silo-boudin par camion avec containerACTS (env. 39 t–3 containers à env.13t)

• Franco wagon/gare, sans déchargement(env. 45 t)

En balles d’ensilage de 1200kg• Départ de l’usine (prise en charge par

ses propres moyens)• Franco ferme par camion à 16 pièces

avec plaque élévatrice ou grue• Franco ferme par camion à 20 pièces

avec plaque élévatrice• Franco ferme par tracteur/camion

(depuis wagon/gare)• Franco wagon/gare sans déchargement

(20– 23 pièces)

Séchée non agglomérée*Seulement dans la sucrerie de Frauenfeld

• En Big Bag de 500kg, sur palette Euro • En vrac (sur demande)

Séchée, granulée*• En vrac• En Big Bag de 1000kg, sur palette Euro• En sacs de 30kg, sur palette Euro de

900kg* Livraison franco sur demande

Période de commande avantageuse• Commande: vente anticipée de fin mai à

fin juin 2013 (nouvelle récolte)• Acquisition: dès le 15.11.13 jusqu’à la fin

de la campagne

Infos: Infoline gratuite 0800 808 850www.landi.ch, www.fourrages.ch

LA PULPE PRESSÉE peut compléter avec succès la rationdes ruminants et des porcs de manière raisonnable. Pourobtenir un ensilage de pulpe pressée de bonne qualité, il est important que tous les acteurs du processus travaillentsoigneusement.

Un aliment riche en énergie

Commande et distribution de pulpe au départ de la sucrerie d’Aarberg et de Frauenfeld

La pulpe de betterave séchée estdisponible sous forme granulée ounon granulée

Les silos-boudin sont disponiblesavec différents diamètre.

REVUE UFA · 6 2013 67

PRODUCTION ANIMALE

Ensilage mixte La pulpe pressée sedistingue par sa capacité à absorber degrandes quantités d’eau, ce qui diminuela formation de jus d’ensilage et de cefait minimise les pertes. Les ensilagesmixtes avec de l’herbe ou du maïsconviennent bien. Les proportions descomposantes doivent être en relationavec la ration.

Silo-boudin et balles d’ensilageIl est possible de presser la pulpe en silo-boudin. Les avantages sont:• Diminution des pertes d’énergie et deMS grâce à une étanchéité immédiateet un tassement homogène.

• Diminution des postfermentationspar une plus petite surface de reprise

• Flexibilité relative au lieu de stockage Le diamètre du silo-boudin est déter-

minant pour la vitesse d’avancementlors de la reprise: A 1.9m on stocke en-viron 2.0t/m, et à 3m environ 5t.L’ensilage de pulpe pressée en balles

rondes est aussi possible. Les balles at-teignent un poids d’environ 1.2t et seprêtent particulièrement bien à de pe-tits stocks et à la réception de petitesquantités. Elles sont faciles à stocker età manipuler. La densité de pressage estsupérieure (env. 1 t/m³ selon la MS) auxsilos-boudin ou tranchées, ce quis’avère être positif sur les propriétés deconservation. De plus la pulpe refroiditplus vite en balles. Le silo-boudin ou tranchée ne peut

être affouragé qu’après 6 semaines tan-dis que les balles peuvent être ouvertesaprès 2 semaines déjà. Certes, le proces-sus est relativement cher mais cette mé-thode ne subit presque aucune perte,pour autant que les balles d’ensilagesoient régulièrement controlées contreles dommages.

Adjonction de mélasse Les sucre-ries proposent de la pulpe pressée mé-lassée. La mélasse a un effet positif surla stabilité aérobie puisque l’ensilage setasse mieux. De plus l’air a plus de malà pénétrer dans l’ensilage lors de la re-prise. La teneur en énergie de l’ensilagen’augmente pas avec l’ajout de mélassepuisque le sucre supplémentaire esttransformé pendant la fermentation enacide lactique. L’ajout de maximum 5%(30 à 50kg/t de pulpe pressée) de mé-lasse fait ses preuves.

Fourrage humide La pulpe presséefait partie des fourrages humides richesen énergie et complète bien un ensilaged’herbe riche en protéine, puisqu’elleéquilibre le bilan azoté et protéiquedans la panse. L’ensilage de pulpe ne sedifférencie pas fondamentalement danssa composition par rapport à de la pulpefraîche, non ensilée. La teneur en sucreest réduite par la formation d’acide lac-tique lors de la fermentation. L’énergiede la pulpe pressée provient des hy-drates de carbone de la paroi et descontenus cellulaires, qui se dégradentlentement et de manière constante dansla panse. Avec 18% de cellulose brute,la pulpe pressée réduit les risques d’aci-dose dans les rations avec beaucoupd’amidon de blé et de maïs. Etant unecomposante humide, elle influence po-sitivement l’ingestion totale de fourrageet s’intègre bien dans les rations mélan-gés (jusqu’à 15kg par vache et par jour).Il est important de:• Calculer soigneusement la ration• Faire une transition alimentaire pro-gressive

• Être attentif à l’équilibre minéral• Ne jamais mettre de la pulpe dansune auge vide.

Affouragement de pulpe auxporcs La pulpe pressée (ou la pulpeséchée moulue) s’utilise aussi chez lesporcs. Ses propriétés mènent à un étatrapide et durable de satiété tout en ap-portant un moindre gain énergétique. Ils’agit d’un fourrage humide bon marchépour les truies gestantes (jusqu’à5kg/animal/jour), qui réduit les dangersdes mycotoxines et qui, grâce à un pHbas, stabilise l’intestin grêle. La pectine(ballast) favorise le transit intestinal etdiminue le risque de constipations lorsde la mise bas. �

La pulpe de betteravepeut être ensilée, parcouche ou mélangée,avec de l’ensilage demaïs, d’herbe ou avecd’autres composants.Photos: Sucreries Aarberg et Frauenfeld

Check-list pour l’ensilage de pulpe presséePour un ensilage de pulpe de betteravepressée de haute qualité, les pointssuivants sont nécessaires:

• Grandeur du silo (reprise journalière,avance) et un emplacement bienréfléchi (conception, propreté,orientation de front d’ouvertureprotégé du vent).

• Ensiler rapidement la pulpe presséelorsqu’elle est encore chaude

• Eviter la saleté et, partant, les agentspathogènes. Lorsqu’un stockageprovisoire est nécessaire, les surfacesen contact doivent être nettoyées etdésinfectées.

• Bien tasser, couvrir soigneusement etprotéger le silo avec des filets ougrillages contre les oiseaux.

• Dans les silos tranchées, la hauteur dutas doit être au maximum de 2m(pour garantir un refroidissementrégulier et suffisant). L’infiltrationd’eau par les côtés peut être évitéepar l’utilisation d’un film plastiquesous le tas. De bons résultats sontaussi obtenus par l’emploi d’un filmfin placé sous un autre film étanche,résistant aux UV. Pour lester, le sable,la terre ou les sacs de sables sont bienadaptés. Les pneus ne suffisent pas.

• Contrôler régulièrement le silo et leréparer si nécessaire.

• Les silos ne doivent pas être ouvertsavant 6 semaines, afin d’assurer unrefroidissement suffisant et égal à latempérature extérieure.

• S’il reste des incertitudes concernantle refroidissement réel, une prise detempérature par sonde devrait êtreenvisagée.

• Si la durée de fermentation minimalen’est pas respectée, on peut utiliserdes agents d’ensilage chimiques pouraméliorer la stabilité en conditionaérobie.

• Surface de reprise lisse et verticale (nepas desserrer le tas)

• Elimination des restes de fourrage

• Garantir une vitesse de repriseconstante (0.2m/jour en hiver et0.4m/jour en été).

Auteur Alain Morel, responsable pulpede betterave, fenaco fourrages, 3001 Bern

Sous www.fourrages.ch vous trouveztout l’assortiment de fenaco fourragesqui est disponible dans les LANDI.Infoline gratuite 0800 808 850

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68 6 2013 · REVUE UFA✁

PRODUCTION ANIMALEVOYAGE DE LA REVUE UFA

en Israël, du 5 au 10 octobre 2013

Avec à peine 30000 km², Israël estun peu plus petit que la Suisse. Mal-gré des conditions climatiques tout

sauf optimales, le pays appartient à laclasse des champions du monde de la pro-duction laitière. Un des facteurs de sonsuccès est le suivi vétérinaire du troupeau.D’autres particularités du système israé-lien sont la distribution de rations totalesmélangées via des centrales fourragères etle paillage des étables avec du fumiercomposté. Par ailleurs, Israël est aussiconnu pour avoir développé des techni-ques de gestion bien connues, comme ledétecteur de rumination.Tous ces aspects sont à découvrir lors denotre voyage du 5 au 10 octobre 2013,qui sera en outre agrémenté de visites etd’attractions sur fond historique.

Le programmeSamedi, 5.10.: Le matin, vol avecSwiss au départ de Zurich pour Tel Aviv(9h45–14h35). Rencontre avec lesguides locaux et départ pour une mai-son d’hôtes au kibboutz Degania, aubord du lac de Génésareth. Visite de lacité historique de Césarée

Dimanche, 6.10.: Le programmecomprend notamment la visite d’une

grande exploitation laitière (820 vacheslaitières), d’une station d’insémination etd’un moshav (communauté agricole coo-pérative). Nuitée au kibboutz Degania.

Lundi, 7.10.: Départ pour le Golan etvisite de deux fermes avec détention surfumier composté. Puis descente de lavallée de Hula jusqu’au lac de Génésa-reth. Visite d’une ferme mettant enœuvre des techniques de traite et degestion ultramodernes. Nuitée au kib-boutz Nahsholim, au bord de la Médi-terranée. Soirée avec le Dr Doron Bar,inventeur du détecteur de rumination.

Mardi, 8.10.: Visite à l’Israelian Cattle-breeders Association (ICBA). Puis visitede Hochaklait, la coopérative vétérinai-re d’Israël et d’une exploitation laitièreà Ji’fat, près de Nazareth. Nuitée au kib-boutz Nahsholim.

Mercredi, 9.10.: Visite d’une exploita-tion laitière entre Netanya et Tel Aviv.Nuitée au kibboutz Ramat Rachel, prèsde Jérusalem.

Jeudi, 10.10.: Départ pour Jérusalem etvisite de la vieille ville. Vol retour avecSwiss et arrivée à Zurich dans la soirée.

Des modifications de programme de-meurent réservées, notamment dans ledomaine des visites professionnelles.

Informations importantes En rai-son du nombre de participants limité, ilest recommandé de s’inscrire suffisam-ment tôt. Les inscriptions seront enre-gistrées dans leur ordre d’arrivée. Aprèsle dernier délai (5.7.2013), les inscripti-ons ne seront plus possibles que par té-léphone. Le nombre minimal de partici-pants est fixé à 20 personnes. En cas dedésinscription après l’envoi de la factureou de la confirmation, il sera perçu unetaxe de traitement de 60 Fr. par person-ne (max. 120 Fr.) et le montant des fraisd’annulation (jusqu’au prix du voyagecomplet), si bien qu’il est recommandéde souscrire une assurance annulation(voir bulletin d’inscription). Pour cevoyage, les citoyens suisses ont besoind’un passeport valables encore au moinssix mois après la date du voyage.

Prix forfaitaire par personne:• Dès 25 personnes au minimum: CHF 2580 (chambre double)

• Dès 30 personnes: CHF 2490 (chambre double)

• Dès 35 personnes: CHF 2400 (chambre double)

• Supplément pour chambre individu-elle: CHF 410/personne

Les prix indiqués ci-dessus comprennent:

vol; hébergement; accompagnement par la Revue UFA;guide local;quatre petits-déjeuners ainsi que tous les repasde midi et du soir; excursions; entrées; documentation devoyage; forfait pour mandat.

Sous réserve de modifications mineures du programme.

Voyage production laitière

Le détecteur derumination a étédéveloppé en Israël. Photo: P. Zieger, Homberg-Ohm

Bulletin d’inscription pour l’excursion laitière en IsraëlDélai d’inscription 5 juillet: Agrar Reisen, Rohrerstrasse 100, 5001 Aarau(Prière de joindre une copie de la carte d’identité ou du passeport!)

Je m’inscris / Nous nous inscrivons au voyage en Israël du 5 au 10 octobre 2013:

Prénom Nom

Nationalité Date de naissance

Rue/ferme NPA/lieu

� Téléphone fixe � Mobile

E-mail

Hébergement � en chambre double � Je suis disposé(e) à partager une chambre double avec

souhaité: � en chambre individuelle (Zuschlag 410 Fr.)

Réserves: � Difficultés de déplacement � Régime alimentaire (allergies)

Assurance frais d’annulation � Assurance annuelle pour CHF 105/personne

et assistance: � Assurance annuelle pour CHF 179/famille � Je suis / Nous sommes déjà assuré(s) auprès de

Date Signature

Organisation Agrar Reisen, Rohrerstrasse 100, 5001 Aarau, � 062 834 71 51, [email protected], www. agrar-reisen.ch

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Peter Zieger

GÉNÉTIQUE

REVUE UFA · 6 2013 69

L’aire de repos n’est paspaillée mais se compose

exclusivement de compostséché. En Israël, la paille

est une denrée rare.

Israël étant trop isolé pour pouvoirêtre approvisionné par voie terres-tre, la production indigène est for-tement axée sur une production

maximale. Les importations de denréesne peuvent se faire que par voie aé-rienne ou maritime, ce qui fait naturel-lement exploser les coûts. Au début desannées 1920, des exploitations laitièresont été créées pour la première fois enIsraël, dans le but d’approvisionner lapopulation indigène. Ces exploitationslaitières sont rapidement devenues lecoeur des kibbutzim, des coopérativesfonctionnant sur un modèle stalinien etcensées assurer l’existence des membresde ces communautés de vie et de travail.Par la même occasion, les kibbutzim de-vaient également contribuer à renforcerle sentiment d’appartenance à la nationisraélienne. Dans le cadre de la coloni-sation, les fermes laitières privées, lesmoshavs, ont toutefois elles aussi étéfortement soutenues par l’Etat.

Constitution et fitness Actuelle-ment, l’Etat d’Israël compte quelque1000 fermes laitières. Deux tiers desvaches sont détenues par des privés, lesolde étant élevé dans des kibbutzim.Au total, les exploitations israéliennesdétiennent 1.2 million de vaches pourune production moyenne de 11667kgpar vache et par année. Au vu desconditions difficiles qui prévalent dans

la région, ce niveau de performance pa-raît à peine croyable, même si les te-neurs du lait sont en revanche relative-ment basses (graphique 1).Le vieux dogme selon lequel des per-

formances élevées nuisent à la fertilitéest contredit par les élevages israéliens.Avec un intervêlage de 420 jours, lesélevages israéliens ne sont pas très éloi-gnés du niveau des exploitations alle-mandes, alors que ces dernières affi-chent des performances nettementinférieures. Sachant que la quasi-totalité

des exploitations sont affiliées aucontrôle laitier, ces chiffres peuvent êtreconsidérés comme fiables. Outre l’affouragement, le mode de

détention et le travail d’équipe entre levétérinaire et l’éleveur ainsi que la sé-lection contribuent fortement aux bonsrésultats évoqués plus haut. Contraire-ment aux pays pratiquant l’élevage Hol-stein-Friesan haute productivité, les Is-raéliens ont commencé très tôt à baserl’élevage sur un grand nombre de cri-tères, en misant de manière beaucoup

ISRAËL fait quasi quotidiennement la une des journaux. Pourtant seuls très peu degens savent que les Israéliens sont les leaders incontestés de la production laitière, avecune production moyenne de 12000 l de lait par vache et par année.

Les champions du monde de l’élevage haute production

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

70 6 2013 · REVUE UFA

Auteur Dr Peter Zieger, 35315 Homberg-Ohm, Allemagne

L’«Innovationsteam Milch Hessen» (www.agrinet.de/i-team) a organisédes voyages de groupe en Israël en 2011/12 dans le but d’en savoirplus sur les motifs du succès de la production laitière israélienne.

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plus ciblée, outre la production laitière,sur des caractères de constitution et desanté (graphique 2). La race damas-quine, une race laitière locale présen-tant une excellente résistance à la cha-leur et, pour des raisons génétiques, unefaible sensibilité vis-à-vis des maladiesindigènes, a servi de base génétique auxtroupeaux israéliens. Cette race a en-suite été croisée avec des taureaux Hol-stein Friesian importés d’Amérique duNord et des Pays-Bas. Les sujets F1 ontété croisés, durant quelques générationsseulement, avec des taureaux Holsteinimportés. Avec l’avènement de l’insémi-nation artificielle dans les années 40,l’élevage a été soumis à un processusdynamique. Très rapidement, les Israé-liens ont commencé à utiliser des tau-reaux issus de leur propre remonte pourinséminer leurs troupeaux, en conser-vant ainsi la tolérance aux climats arides.Dans sa forme actuelle, la race Holsteinisraélienne est issue d’une sélection ci-blée et contrôlée qui s’est établie surplusieurs décennies.

Organisation stricte L’élevagestrict pratiqué en Israël repose sur unestructure organisationnelle intéressante:l’organisme d’élevage actuel, l’ICBA (Is-raelian Cattle Breeders Association), aété fondé en 1926 et s’appelait toutd’abord «Dairymen’s Union». Trois ansplus tard, les premiers contrôles laitiersétaient organisés sur un effectif de 336vaches. Avec l’avènement de l’insémination

artificielle, plusieurs organismes d’insé-mination ont vu le jour en Israël avantde fusionner en deux entités, «On» dansle Nord du pays et «Hasherut» dans leSud. En 2001, ces deux organisationsont fusionné sous l’égide de l’ICBA,pour donner naissance à l’organisationd’élevage actuelle «Sion A.I».

Programme d’accouplementdans le planificateur de trou-peau Le lien étroit qui unit les nom-breuses organisations actives dans lesecteur laitier et leur bonne collabora-tion contribuent également au succèsde l’élevage laitier en Israël. Outre lesdonnées issues du contrôle laitier,l’ICBA collecte et analyse de manièreapprofondie les données liées à la phy-siologie et à l’appareil reproducteur

fournies par l’association des vétéri-naires «Hachaklait», les données d’ana-lyse concernant la santé de la mamelleémanant du «Service national pour lasanté de la mamelle et le lait» ainsi queles informations concernant les car-casses fournies par les abattoirs. La créa-tion d’un centre de calcul par l’ICAB il ya dix ans a permis de mettre en réseaules données mentionnées plus haut. Enplus de cela, plusieurs programmes infor-matiques ont également été créés, dontle programme de gestion de troupeauglobal NOA qui est utilisé par 50% desexploitations laitières israéliennes. Outrele contrôle usuel du troupeau, le pro-gramme NOA doit également permettrede connecter plusieurs organisationsavec une exploitation individuelle, via untransfert et une mise en valeur automa-tique des données. En outre, NOA inclutun programme d’accouplement auquelle technicien d’insémination de «SionA.I» a accès.

Sélection sur la base de critèresde rentabilité L’indice de sélectionPD01 utilisé pour l’appréciation desvaches et des taureaux a été développésur la base de critères économiques. Cetindex a pour objectif de maximiser lebénéfice d’entreprise. Outre les coûtsd’affouragement, les frais de transportdu lait ainsi que les coûts fixes ont étépris en considération. En plus de la pro-duction laitière, les kg de matière grasseet de protéines produits ainsi que letaux cellulaire et la fertilité de la vachesont également pris en considération.

65% de concentrés Dans une ra-tion haute performance typique, la partdes concentrés avoisine 65% de la ma-tière sèche alors que les 35% restants secomposent de deux tiers d’ensilage deblé et d’un tiers d’ensilage de maïs. Unetelle ration couvre l’énorme besoin enénergie et en nutriments de la vache lai-tière sans pour autant provoquer undéséquilibre de la panse. En Israël, lesvaches affichant une faible conditioncorporelle en raison d’un bilan énergé-tique négatif au cours du premier tiersde la lactation ne constituent pas unproblème. Cette stratégie High-Input/High-Output fait sens, les coûtsdu fourrage de base étant nettementplus élevés qu’en Europe centrale. �

Graphique 1: Evolution des performances en Israël

lait graisse protéine

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

Production laitière annuelle (kg/vache)

12000

11750

11500

11250

11000

10750

10500

10250

10000

Graisse et protéine (%)

3.70

3.60

3.50

3.40

3.30

3.20

3.10

3.00

2.90

Graphique 2: Pondération des critères au sein de l’index d’élevage israélien

graisse (kg), 15% longévité, 8%protéine (kg), 41% persistance, 4%nbre cellules, 13% déroulement vêlage des filles, 3%fertilité des filles, 16%

Source: Sion A.I.

REVUE UFA · 6 2013 71

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PRODUCTION ANIMALE

Fritz Zahnd

GÉNÉTIQUE

72 6 2013 · REVUE UFA

Auteur Fritz Zahnd, chef du ressortbovins, Anicom SA, 3052 Zollikofen.www.anicom.ch

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Tableau: Valeurs d’élevage (VE) actuellesAngus Simmental

Taureau Dox Rejan Homer ElliottVE animaux d’étatAccroissement net 121 113 102 105Charnure 115 121 120 109VE veauxAccroissement net 118 104 103 104Charnure 116 114 123 113

A partir du mois de mai, les prix desveaux d’engrais peuvent parfoispratiquement doubler en raison del’offre limitée. Dès septembre, ils

chutent à nouveau. Le prix des veauxdestinés à l’engraissement de taureauxévolue selon une courbe similaire, bienque l’augmentation soit un peu moinsprononcée et qu’elle se limite à environ30%.

Veaux d’engrais AA En été et endébut d’automne, les veaux d’engraisAA sont particulièrement recherchés carde nombreux engraisseurs sélectionnentdes animaux de qualité, à l’installationdéjà. Pour produire des veaux de qua-lité, il est indispensable de recourir àune génétique appropriée.

Tendance Les producteurs de laitpeuvent bénéficier de bons prix pour lesveaux d’engrais s’ils inséminent d’avan-tage leurs vaches avec des races à viandeet s’ils vendent leurs veaux de juin àseptembre. Durant l’été 2012, chezSwissgenetics, la proportion d’insémi-nations avec des races à viande a forte-ment augmenté pour dépasser les 37 %.Outre la situation difficile sur les mar-chés laitiers, ce chiffre est également dûà l’utilisation accrue de semences sexée.

A quoi faut-il veiller? Par le passé,le déroulement du vêlage jouait un rôleimportant dans le choix d’un taureau derace à viande. Alors que cette préoccu-pation s’avère judicieuse pour les gé-nisses, en ce qui concerne les vaches ilfaudrait utiliser des taureaux dont lesdescendants affichent d’excellentes per-formances génétiques d’engraissementet à l’abattage. L’éleveur qui utilise destaureaux de race à viande de qualité bé-néficie d’un supplément de prix à laqualité versé en plus du prix des veauxd’engrais.

Vaste offre de Limousin La Limou-sine reste la race à viande la plus utilisée.Avec les taureaux Elin, Elitas et Titanus,l’éleveur dispose d’une offre génétiquequi convainc aussi bien par les accrois-sements que par la charnure. Daniel etSuc Au May affichent les valeurs les plusélevées pour la charnure avec un bondéroulement des vêlages.

Angus et Simmental recherchésBien que les races Angus et Simmental-M (engraissement) permettent de pro-duire d’excellents veaux et animauxd’étal, ces deux races ont perdu un peude terrain. Il faudrait à nouveau y recou-rir davantage. Le taureau Angus Dox enparticulier est idéal et se démarque parde bonnes propriétés pour l’engraisse-ment et les carcasses. Chez la race Sim-mental-M, Homer se distingue lui aussipar une charnure homogène et il se dé-fend bien pour ce qui est du déroule-ment du vêlage. �

Accouplé avec les vaches laitières,Dox laisse d’excellents veaux.

EN ÉTÉ ET EN AUTOMNE les prix des veaux d’engrais sont élevés. Il est dès lorsd’autant plus intéressant de vendre en cette saison des veaux d’engrais de bonne qualité. Mais les taureaux de race à viande ne couvrent pas tous dans la même mesureles besoins des engraisseurs et des transformateurs.

Inséminer avec des races à viande

Tableau: Résultats de l’essaiChiffres clés Essai TémoinØ Accroissement journ. (75kg jusqu. abattage)1491 1291Ø Nombre de jours d’engraissement 261 354Part d’animaux C ou H 64% 45%Part d’animaux classe de couverture 3 100% 82%

Produit (Fr./animal) 2458 2587Coûts fourrage de base (Fr./animal) 171 752Coûts aliment de complémentation (Fr./animal) 846 376Marge brute (Fr./animal) 438 384Magre brute (Fr./place et animal) 613 396

L’engraissement de taureaux auxconcentrés est surtout répandu enAllemagne, pour des raisons écono-miques. Vu que les contributions

pour les animaux consommant des four-rages grossiers seront supprimées dès2014, on recherche également en Suissedes possibilités d’augmenter les perfor-mances dans la production de viande debœuf et/ou d’abaisser les coûts.

Un essai effectué au Strickhof acomparé deux groupes de 12 animauxchacun affouragés ad libitum. Le groupetémoin a reçu la ration usuelle du Strick-hof comportant 41% d’ensilage de maïs(Fr. 11.80/dt de matière fraîche MF),24% d’ensilage d’herbe (Fr. 11.90/dtMF), 21% de pulpes de betteraves (Fr.12.85/dt MF) et 14% de concentrés (Fr.

PRODUCTION ANIMALE

Engraissement aux concentrés?AVEC LA POLITIQUE AGRICOLE 2014/17 les producteurs de viande bovine sont contraints de continuer à optimiser leurs exploitations. Afin d’examiner la rentabilité d’un engraissement aux concentrés dans les conditions helvétiques, unessai a été mené à la Haute école spécialisée du Strickhof.

66.45). Les calculs sont sciemment ba-sés sur les prix du marché : l’essai est eneffet partie de l’hypothèse selon la-quelle l’engraissement aux concentrésconstituait une alternative en cas demanque de fourrage et qu’il fallait detoute façon acheter du fourrage. La ra-tion du groupe expérimental étaitconstituée de 20% de foin/regain et de80% de concentrés (UFA 133-6 pré-en-graissement, respectivement UFA 133-7 finition). Pour les concentrés, l’étudedu Strickhof s’est basée sur le prix brutdéduction faite du rabais obtenu pourdes commandes de 22t. Si une exploi-tation veut réellement passer à l’en-graissement aux concentrés, pour at-teindre une bonne rentabilité, il estprimordial d’acheter les concentrés àbon compte et de disposer de capacités

de stockage de 22t. Les animaux de l’es-sai ont été commercialisés dans le canalSwiss Quality Beef (SQB) et ont été parconséquent abattus trois mois plus tôtque des taureaux conventionnels.

Marges brutes plus élevées Dupoint de vue économique et de la tech-nique de production, c’est le groupe ex-périmental qui a réalisé les meilleurs ré-sultats. L’accroissement journalier de1491g était de 200g plus élevé que ce-lui du groupe témoin. Avec Fr. 613.- parplace et par année, la marge brute étaitégalement supérieure (cf. tableau): lacombinaison de SQB et de l’engraisse-ment aux concentrés permet en effetd’atteindre 1.4 rotation par année.

Intéressant en cas de manque desurface et de fourrage En consé-quence, l’engraissement aux concentrésest une variante à prendre en comptelorsqu’une exploitation ne peut pas cul-tiver de sarclées (maïs) et qu’elle désirenéanmoins pratiquer l’engraissement detaureaux. Important: la ration doit com-porter une proportion suffisante de cel-lulose brute. �

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Pour opérer unecomparaison exhaustive de la ration, il faudrait aussi notammentprendre en compte les coûts de distri-bution du fourrage.

Auteurs MichaelBurkard et StefanRüttner suivent leurformation à l’écoletechnique du Strickhof,8315 Lindau, et dans lecadre de leur travail desemestre, ils se sontpenchés sur l’engraisse-ment des taureaux. Leurtravail a été suivi par DrRoger Bolt.

www.strickhof.ch.

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PRODUCTION ANIMALE

KathrinBühler

74 6 2013 · REVUE UFA

A l’origine, les vitamines ont été dé-finies comme des liaisons orga-niques dont le corps a besoin entrès petites quantités pour le main-

tien des fonctions métaboliques nor-males, mais que l’organisme ne peut passynthétiser lui-même. On sait cepen-dant aujourd’hui que certaines «vita-mines» ou précurseurs (provitamines)peuvent en partie du moins être pro-duites par l’organisme. On peut parexemple citer la vitamine D (rayonne-ment UV), la vitamine K (microbes in-testinaux) et également, chez de nom-breux animaux y compris le porc, lavitamine C.

Stockable? On peut répartir les vi-tamines en deux groupes: celles qui sontsolubles dans les graisses (liposolubles)ou dans l’eau (hydrosolubles). Les vita-mines A, D, E et K sont liposolubles etpeuvent s’accumuler dans la graisse cor-porelle. Par contre, toutes les vitaminesB ainsi que la vitamine C sont hydroso-lubles et ne peuvent donc pas êtrestockées dans l’organisme. Le tableau 1donne un aperçu de l’efficacité de cer-taines vitamines sélectionnées jouantun rôle dans l’alimentation des porcs.

Des besoins, mais lesquels exac-tement? En matière d’approvision-nement en vitamines, il faut faire la dis-tinction entre les besoins minimaux, lesbesoins optimaux et les apports recom-mandés (cf. encadré). Alors que les be-soins minimaux sont relativement facilesà estimer, la détermination des besoinsoptimaux et des recommandations quien découlent est plus difficile à opérer.En règle générale, on les définit selon unrapport dose/efficacité. Cela signifie que

l’on choisit différents dosages d’une vi-tamine et que l’on mesure l’effet sur di-vers paramètres comme par exemplel’apparition de symptômes de carence,les performances, la reproduction, etc.Suivant les paramètres analysés et leursfonctions, il est ainsi possible que desétudes distinctes portant sur la mêmevitamine débouchent sur des recom-mandations différentes.

Le livre jaune De nos jours, en cequi concerne les apports alimentaires

recommandés pour les porcs, les indica-tions ne portent généralement plus surles besoins totaux par animal mais surles teneurs en vitamines nécessairespour chaque aliment. Les apports re-commandés de vitamines dans les ali-ments fourragers sont regroupés dans le«livre jaune» d’ALP et tiennent comptedes teneurs en vitamines déjà conte-nues dans les aliments, contrairement àla plupart des recommandations pu-bliées, qui se réfèrent quant à elles auxbesoins totaux et qui ne tiennent pas

APPROVISIONNEMENT DES PORCS EN VITAMINES En comparant les alimentspour porcelets, porcs à l’engrais ou truies de différents fournisseurs, on constate qu’ilsaffichent des teneurs similaires en nutriments et en énergie mais qu’ils peuvent différerfortement quant à celles en vitamines.

La juste mesure

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NUTZTIERE

Auteure Dr. KathrinBühler, Servicetechnique UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee.www.ufa.ch

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Tableau 3: Limites supérieures selon l’ordonnance (Teneur maximale par kg d’aliment complet avec 88% de MS)

PorcsVitamine Porcelets à l’engrais ElevageVitamine A pas de limite 13500 pas de limite

supérieure définie supériure définieVitamine D3 1) 10000 2000 20001) La vitamine D est fréquemment ajoutée sous cette forme.

Tableau 2: Suppléments recommandés par kg d’aliment(88% de matière sèche)

Porc Truie d’élevage, Vitamine Porcelet à l’engrais verrat de monteVitamine A (IE 1)) 8000 4000 8000Vitamine D (IE) 1000 400 800Vitamine E (mg) 2) 25 12 40Biotine (µg) 100 50 1001) IE = unité internationale. Quantifie l’activité biologique et non pas

la quantité. 2) En plus par g d’acide polyénique 2.6mg de vitamine E par kg d’aliment

et pour 1% de graisse ajoutée 4.4mg de vitamine E par kg d’aliment.Source: Livre jaune, 2004

compte des teneurs des aliments four-ragers.

Le cas particulier du stress Lesvaleurs mentionnées dans le tableau 2s’appliquent aux animaux en bonnesanté détenus dans des conditionsusuelles pour la Suisse et bénéficiantd’un affouragement normal. Cepen-dant, en cas de stress ou de maladie, lesbesoins en vitamines des animaux aug-mentent fortement. Ainsi, l’assimilationdes vitamines dans l’intestin est forte-ment réduite en cas de diarrhée, à l’ins-tar de ce qui est le cas avec d’autres nu-triments. Si, en plus, l’ingestiond’aliment est réduite, l’écart entre l’in-gestion quotidienne de vitamines et lesbesoins optimaux pour les animauxconcernés ne fait que s’agrandir. Dansde tels cas, il est donc recommandé decompléter la ration avec des vitamines,afin de combler le déficit qui s’instaure.

Cela peut par exemple se faire en toutesimplicité et de manière ciblée par lebiais d’une spécialité (p. ex. UFA Solvi).

Supplément de sécuritéLes apports recommandés par ALP com-prennent déjà un supplément de sécu-rité. Ce faisant, on s’assure que les te-neurs en vitamines dans l’aliment neconstituent pas un facteur limitant pourles performances et la santé des porcs.Même si des performances élevées peu-vent entraîner des besoins accrus en vi-tamines, il faudrait éviter les excès. Encas de dosage trop important, les ani-maux réagissent par une moins bonneassimilation des vitamines. D’autre part,il y a un risque d’antagonisme entre lesvitamines. Ainsi, une teneur trop élevéeen vitamine A dans l’aliment peut aug-menter les besoins en vitamine E et,dans les cas extrêmes, provoquer unecarence en vitamine E. D’autres effetssecondaires d’une absorption excessivede vitamines peuvent se manifester parune accumulation indésirable dans lestissus corporels (p. ex. vitamine A dansle foie). Par ailleurs, dans le cadre des

complémentations, il faut veiller à ceque les limites supérieures pour les te-neurs en vitamines A et D, définies juri-diquement pour les aliments fourragers,soient respectées.

Résumé Les aliments UFA standardspour porcs suffisent pour couvrir les be-soins en vitamines des animaux enbonne santé. Leur composition est issuedes expériences accumulées sur denombreuses années et garantit un ap-provisionnement vitaminé optimal etéquilibré à tous les échelons d’âge et deproduction. Pour les périodes durantlesquelles les besoins sont plus élevés,des spécialités telles qu’UFA 395 ouUFA Solvi ont fait leurs preuves et per-mettent de répondre à cet accroisse-ment des besoins. �

Les besoins en vitamines sontparticulièrement élevés chez les porcelets et les truies d’élevage. Photo: agrarfoto.com

Besoins et recommandations• Besoins minimaux: Quantité devitamines nécessaire pour éviterl’apparition de symptômes de carence.

• Besoins optimaux: Quantité devitamines permettant à l’animald’utiliser son potentiel de production.Ils sont plus élevés que les besoinsminimaux.

• Apports recommandés: Ils contiennentun supplément de sécurité etreprésentent la quantité de vitaminesqui couvre les besoins journaliers dansles conditions de la pratique.

Tableau 1: Effets de quelques vitaminesNom Action Symptômes de carence SurapprovisionnementVitamine A Favorise la croissance, Détérioration des accroissements, Perturbation de la croissance

effet positiv sur la perturbations dans la croissance des des os, fractures, diminution descroissance des os os, diarrhée chez les animaux en performances, ingestion réduite

Vitamine D Influence le métabolisme Mauvaise minéralisation des os Dépôts calciques dans les artères, du phosphore (rachitisme), crampes les articulations, les reins et d’autres et du calcium organes

Vitamine E Antioxydant, action Troubles de la fertilité, lésions au Très rare car accroissement du tauxsynergique avec le muscle cardiaque (microangiopathie), d’excrétion en cas d’augmentationsélénium, stimulation du maladie du muscle blanc, altérations des apportssystème immunitaire du foie, maladie de la graisse jaune

Biotine (B7)1) Amélioration de la Altérations de la peau et du pelage Pas connu car la biotinequalité de la corne des excédentaire es eliminée avec onglons l’urine.

1) La biotine est également synthétisée dans l’intestin par les microorganismes. Source: selon Jeroch et al. 2008

PRODUCTION ANIMALE

ThomasBarmettler

76 6 2013 · REVUE UFA

Durant l’engraissement, pendant labelle saison, les températures dé-passent souvent la plage optimale(tableau 1). Cela a des consé-

quences négatives, aussi bien directesqu’indirectes (cf. encadré).

Atteinte au système immuni-taire Le stress de la chaleur porte at-teinte au système immunitaire, avectoutes les conséquences négatives quecela peut entraîner. Les porcs recher-chent des endroits frais et humides pourse coucher. Si de telles possibilités fontdéfaut dans la porcherie, les porcs pren-nent leurs quartiers dans l’aire de déjec-tion. C’est surtout pour les truies dansla maternité que la chaleur peut s’avérerproblématique. Les mises bas sont pluspénibles, durent plus longtemps et lestruies peuvent même souffrir de pro-blèmes circulatoires. L’allongement de

la durée de mise bas accroît le nombrede mort-nés. L’intervalle entre le se-vrage et la saillie fécondante chez lestruies âgées s’accentue.

Une grande portion pour le petitdéjeuner Les porcs mangent moinsafin de limiter la production de chaleurmétabolique. Car toutes les activitésmétaboliques comme la digestion, laproduction laitière ou le mouvementproduisent de la chaleur. Chez les porcsà l’engrais, les gains journaliers dimi-nuent et l’indice de consommation sedétériorent. Les truies allaitantes man-gent jusqu’à 170g d’aliment en moinspar degré de température en plus. Dufait de la production laitière, ces truiesont néanmoins des besoins énergé-tiques accrus et maigrissent plus vite

lorsqu’elles ne peuvent plus manger suf-fisamment. Cela a une fois de plus deseffets négatifs sur le cycle suivant et latruie revient en chaleurs plus tard. Du-rant les mois d’été, il faudrait donc af-fourrager davantage le matin et le soiret profiter de distribuer de grandes por-tions dans la fraîcheur du matin. Un re-pas intermédiaire peut être utile afind’améliorer l’ingestion d’aliment. Les verrats quant à eux voient la qua-

lité de leur sperme diminuer, ce qui pro-voque une réduction du nombre de por-celets et un accroissement des retoursde chaleurs.

L’Ordonnance sur la protectiondes animaux, en vigueur depuis le 1er

septembre 2008, inclut une prescriptionconcernant la protection contre la cha-

Courette pour porcelets sevrés avec

filets d‘ombrage.Photos: SSP

LES PORCS ont un optimum de température ambiante très étroit. Il n’y a que danscette plage de température qu’ils se sentent bien et qu’ils fournissent les meilleuresperformances du point de vue de la fertilité et de l’engraissement.

Problèmes et solutions par fortes chaleurs

Pourquoi la chaleur est-elle un problème?Une température trop élevée à laporcherie peut avoir les effets suivantssur les porcs:

• diminution de l’ingestion d’aliment etdes performances

• respiration accélérée, recherche defraîcheur (souille), souillure des couches

• mal-être, morsures à la queue,cannibalisme

• insolation/décompensation circulatoi-re si température corporelle > 42°C

• troubles de la fertilité (fin d‘été!),troubles saisonniers de la fertilité(dépression estivale)

• système immunitaire affaibli,sensibilité aux maladies

�Source: Adaptation de l’aide-mémoireSSP climat et température des locaux

REVUE UFA · 6 2013 77

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Dr. ThomasBarmettler, vétérinaireconseil au Servicesanitaire porcin (SSP),Berne – Suisseromande, 3001 Berne.www.suisag.ch

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Tableau 2: Mesures en cas de températures trop élevéesCauses A vérifier Mesures Température trop D’où l’air frais Apport d’air depuis un côté élevée de l’air vient-il? ombragé du bâtimentd‘entrée Isolation thermique Isolation du toit Isoler ou arroser le toitinsuffisante Arrivée de chaleur Contrôler le Ombragepar les fenêtres rayonnement solaire Taux de renouvelle- Ventilateurs/ Augmenter le régime ou la ment de l’air résistance puissance du ventilateur, insuffisant réduire la résistanceTempératures Possibilités de Nébulisation/douches/ré-extérieures très se rafraîchir duction de la température élevées par le sous-sol

Source: L. Van Caenegem, ART

Tableau 1: Températures optimales dans les couches Catégories d’âge Température porcherie (°C)Maternité (truie) 18Porcelets sous la mère jusqu’à 1ère semaine 32Porcelets sous la mère de la 2e à la 4e semaine 28Porcelets sevrés jusqu’à la 4e semaine 27Porcelets sevrés jusqu’à la 8e semaine 22Porcherie pré-engraissement 20Porcherie d’engraissement 18Porcs d’élevage 18

Source: Aide-mémoire Climat et température des locaux, SSP

Canaux de ventilation en sous-solavec vaporisation d‘eau.

leur pour les nouvelles porcheries. Selonle manuel relatif à l’ordonnance, cetteexigence est remplie lorsque: • un climat adapté aux animaux règnedans les locaux et les parcs intérieurs

• si les températures dépassent 25°C,une possibilité de se rafraîchir est of-ferte aux porcs de plus de 25kg déte-nus en groupe et aux verrats.

Dans les boxes des porcelets d’élevage,les boxes de mise bas et le centre de sail-lie, il doit donc y avoir des possibilitésde se rafraîchir. Ces dernières peuventconsister en un échangeur de chaleursouterrain, le refroidissement de l’aird’entrée, le refroidissement du sol, desinstallations de nébulisation et des ins-tallations permettant aux animaux d’en-trer en contact avec de l’eau comme lesdouches ou les souilles. Le comporte-ment des animaux doit être pris encompte dans l’appréciation de la situa-tion.

Refroidissement de l’air d’en-trée Pour les nouvelles construc-tions, lorsque c’est possible, il faudraittoujours installer un refroidisseur de l’aird’entrée. Il existe différentes solutions.Les plus courantes sont les aérations parle sous-sol. L’air est aspiré dans une ca-vité sous la porcherie, où il se refroidit.Les échangeurs de chaleur souterrainssont encore plus efficaces: ils peuventabaisser la température de l’air d’entréede jusqu’à 6°C. Ils sont cependant liés àdes frais d’investissement élevés. Cesdeux systèmes présentent l’avantage depermettre de réchauffer l’air en hiver. Il est également possible de refroidir

l’air d’entrée à l’aide d’installationsd’humidification à haute pression quienvoient de l’eau dans le canal centrald’amenée de l’air, ou d’un cartonnageperforé, respectivement des parois enbriques creuses, arrosés avec de l’eau

(PAD-Cooling, Rieselbox, Coolbox). Laméthode d’humidification de l’air d’en-trée avec une installation haute pressiona toutefois ses limites car elle ne fonc-tionne que lorsque l’humidité relativeest inférieure à 80%.

Douches De manière similaire àl’humidification de l’air d’entrée, il estpossible d’humidifier l’air ambiant de laporcherie. Pour ce faire il est possibled’utiliser des systèmes à haute ou àbasse pression. Plus les gouttelettessont petites (haute pression), meilleurest l’effet refroidissant. Les douches constituent une possibi-

lité de rafraîchissement très efficace.Elles peuvent être facilement installéesdans les systèmes à plusieurs aires oudans les porcheries disposant d’unecourette extérieure. Les dispositifs denébulisation à basse pression avec ges-tion de la température sont optimaux. Ilest également possible d’installer soi-même des tuyaux d’arrosage ou, pourles groupes importants, des buses d’ar-rosage pour le gazon. Normalement, onfait fonctionner les douches en intermit-tence. Lorsque les températures ne sontpas trop élevées, deux minutes de né-bulisation toutes les 90 minutes suffi-sent alors qu’en cas de canicule, il estconseillé de les faire fonctionner une àdeux minutes toutes les demi-heures.

Le renouvellement de l’air dansla porcherie doit également être suffi-sant. En hiver, la vitesse de l’air dans lescouches ne doit pas dépasser 0.2m/salors qu’en été, elle peut atteindre 1 à4m/s au maximum chez les truies. L’étédernier, suite à des problèmes d’hygiènedans les boxes de truies allaitantes dé-tenues en groupe, un agriculteur a ins-tallé un ventilateur. Les truies se sontalors immédiatement couchées dans le

courant d’air et ont utilisé les couches àbon escient et non plus pour y faire leursdéjections. Avec les systèmes d’aérationpassifs, l’échange d’air est important.Lorsque les températures intérieures etextérieures sont identiques et qu’il n’y aplus aucun échange d’air, l’utilisationd’un ventilateur de grande taille peutêtre judicieuse.

Mesures de soutien Les mesuressupplémentaires suivantes peuventaméliorer la situation:• les courettes extérieures devraientêtre dotées d’un ombrage, ce qui ré-duit le rayonnement direct de chaleur

• lors de nouvelle construction ou derénovation de porcheries, il faut veil-ler à ce que les toitures soient isoléeset que l’air soit aspiré du côté nord ouest, à un endroit ombragé

• en cas de fort réchauffement de la toi-ture, il est possible d’installer un sys-tème d’arrosage sur la surface du toit(refroidissement de la toiture).

Résumé Le plus efficace est d’obser-ver les animaux et de combiner diffé-rentes mesures. Le tableau 2 propose les«premiers secours» en cas de pro-blèmes. Il est souvent judicieux de sefaire conseiller par une personne com-pétente afin d’investir à bon escient.�

Construction d’un échangeur dechaleur souterrain avec des tuyauxperforés.

JacquesEmmenegger

PREMIUM

MartinHerrmann

formation du plumage, occupent uneposition importante. La lysine soutientla formation de la masse corporelle et dela protéine musculaire. Par ailleurs, ilfaut ajouter à cette liste la thréonine. La ration doit également comprendre

3 à 5% de cellulose brute qui favorise lapéristaltique intestinale et prévient lecannibalisme.

L’exploitationdiversifiée

des Andehub àEschenbach (LU)

nourrit ses poulesavec de l’UFA 505.

PRODUCTION ANIMALE

78 6 2013 · REVUE UFA

UFA 505UFA 505 est l’aliment complémentaireaux grains pour les poules pondeuses! Il contient une concentration élevée detous les nutriments et vitaminesessentiels. UFA 505 est proposé en libreservice. Quantités recommandées: 80 à90g par animal et par jour, soit les deuxtiers de la ration. Afin de garantir unealimentation conforme aux besoins, ilfaudrait ajouter quotidiennement 35 à40g de mélange de grains UFA 506.

Rabais Premium de Fr. 10.–/100kg surUFA 505 complément aux grains,valable jusqu’au 24.8.2013 dans votreLANDI.

10 ANSQUALITÉBIBLIS

Les poules ont une vue et un tou-cher très développés. C’est pour-quoi la structure de l’aliment revêtune importance particulière chez

ces animaux. L’absence de dents estcompensée par un estomac musclé etles petits cailloux ou le grit ingurgités.L’intestin est court, le fourrage y transiterapidement et la digestion est limitéedans le temps. Pour ces raisons, les fi-bres ne sont guère digestibles. Lespoules ont besoin de composantes ali-mentaires de haute valeur et présentantune digestibilité élevée!

Estimation des besoins énergé-tiques La quantité d’aliment ingéréepar une poule dépend de ses besoins.Les principaux facteurs pour l’apprécia-tion des besoins en énergie sont les be-soins d’entretien (poids corporel), lesperformances (production journalièrede masse d’œuf), la température am-biante (graphique), le système de dé-tention (pour la détention en plein air,compter des besoins de 15% supé-rieurs) et la croissance (jusqu’à la 32ème

semaine de ponte). Il y a d’autres fac-teurs qui peuvent accroître encore lesbesoins énergétiques: troubles digestifs,parasites, densité d’occupation, stresset plumage! Les besoins en protéine

sont plus faciles à calculer car ils ne dé-pendent que de l’entretien, de la per-formance et de la croissance.

Graisses et huiles Les hydrates decarbone et les lipides font partie dessupports énergétiques dans l’alimentpour pondeuses. En ce qui concerne leshydrates de carbone, ce sont surtout lesmonosaccharides, les oligosaccharideset l’amidon qui sont importants. Dans l’alimentation des poules pon-

deuses, les graisses et les huiles jouentun rôle primordial car elles•permettent une augmentation notoirede la concentration énergétique•ont un pouvoir d’absorption élevé•sont des supports importants de vita-mines liposolubles, pigments etarômes, acides gras essentiels (acide li-noléique et acides gras oméga-3) et •permettent, d’un point de vue tech-nique, de lier les particules fines, ce quiaméliore l’hygiène.

Acides aminés et fibres limitantsLes teneurs en matière azotée(160– 190g/kg) ainsi qu’en acides ami-nés limitants sont déterminantes pour lamise en valeur des sources protéiques.La méthionine et la cystéine, qui sontdes éléments soufrés limitants pour la

UNE ALIMENTATION ADAPTÉE des poules pondeuses tient compte des particularités du tube digestif et du comportement des animaux. L’affouragement doitêtre coordonné avec la consommation et la courbe de ponte, et ce à tous les niveaux: énergie, protéine, minéraux et vitamines.

Combien d’aliment faut-il?

www.ufarevue.ch 6 · 13

140

120

100

801.6kg 1.8kg 2.0kg

15°C

5°C

25°C

g aliment/jour

miettes complétées par un mé-lange de grains. D’une part, celagarantit l’apport indispensable decellulose brute et, d’autre part, uneoccupation suffisante des animaux(moins de temps pour des mauvaiscomportements comme le pi-quage). Par commodité, on peutdistribuer aux poules les grains enmélange avec les compléments auxgrains. �

REVUE UFA · 6 2013 79

Minéraux et vitamines Les miné-raux et les vitamines jouent un rôle es-sentiel dans l’alimentation des poulespondeuses. L’élément le plus importantest évidemment le calcium (Ca). En plusde son effet dans la transmission des sti-muli (système nerveux et contractionmusculaire), le calcium est la principaleconstituante de la coquille. Pour la for-mation d’environ 2g de coquille, il fautenviron 4g de Ca dans l’aliment. Durantla phase de ponte, la ration devrait affi-cher environ 4% de calcium. Il faut tou-tefois veiller à ne pas exagérer. Des ap-ports de Ca dépassant 50g/kg d’alimentsont contre-productifs car ils provo-quent un «rachitisme secondaire» et di-minuent l’ingestion. A cela s’ajoute lefait que la diminution de la qualité descoquilles due à l’âge ne peut être quetrès partiellement compensée par un ac-croissement des apports de Ca. En plusd’apports corrects en Ca dans la ration,il est recommandé de mettre à la dispo-sition des poules du Ca supplémentairesous la forme de grit calcaire. Le phosphore est très important pour

la constitution des os ainsi que la miseen valeur de l’énergie et il est courantde nos jours de recourir à des enzymesspécifiques (phytases) pour en améliorerl’assimilation. Les recommandationssont de 5.5 à 6g/kg d’aliment.

Grains En plus de teneurs correctes,l’alimentation des poules doit respecterau maximum la physiologie des ani-maux. Une ration pour pondeuses doitêtre composée de deux tiers de farine àstructure grossière, expansée ou de

Auteurs JacquesEmmenegger, Servicetechnique UFA SA,3360 Herzogenbuchsee.Martin Herrmann,commerce Agro/serviceexterne, LANDIOberseetal, 6280Hochdorf. www.ufa.ch

Le meilleur de la ferme

«Cela fait plaisir de voir le plaisir qu’éprouvent les gens au contact denotre multitude d’animaux», raconte Claudia Anderhub, pleined’enthousiasme. En plus de la production laitière (17 vaches, 10 têtesde jeune bétail), du verger (100 fruitiers haute-tige), d’un peu degrandes cultures (1.5 ha de maïs, 1ha de colza, 0.5ha de blé d’autom-ne), des travaux pour tiers et des transports, l’exploitation desAnderhub comprend également la commercialisation directe etl’organisation d’événements dans leur propre halle des fêtes. La fermeoffre des possibilités idéales pour des randonnées ou des excursions caron y trouve également huit chevaux en pension, 21 daims, 50 poulesnègre-soie, 20 poules pondeuses, 20 lapins, 16 colonies d’abeilles, deschiens Mops, de jeunes chats persans, des souris, des poissons ainsiqu’un étang idyllique et des places de vacances pour d’autres animaux.Les fils Sebi (24 ans), Christian (23) et Michael (18) s’occupent de laconstruction de cabanes pour petits animaux.

A partir de ses 50 poules nègre-soie, Claudia Anderhub commercialisechaque printemps environ 300 poussins et 300 œufs à couver.«L’élevage des poules est un hobby et rapporte un peu d’argent depoche», explique cette vendeuse d’animaux de zoo de formation, quifait également partie de l’association du menu bétail d’Emmen et duclub suisse du lapin nain de couleur. Les poules sont affouragées avecdu complément aux grains UFA 505 (²⁄³ de la ration) à l’automate et desgrains UFA 506 Plus au sol. Les jeunes animaux sont nourris avec del’UFA 513. Après l’âge de 10 semaines, l’alimentation passe progressi-vement à l’aliment pour jeunes pondeuses UFA 515. En plus de cettealimentation conforme aux besoins, Claudia Anderhub administreégalement un vermifuge deux fois par année, ce qui a fait ses preuvespour prévenir les troubles de la santé.

Claudia Anderhub s’occupeprincipalement des petitsanimaux et Sebi des grands.Les parents donnent égalementun coup de main.

Graphique: Ingestion d’aliment estimée

Aliment 10.8 MJ d’énergie assimilable/kg,3g d’accroissement journalier, 48g de masse d’œuf par jour.

poids vif

Exemple: une poule pesant 2kg, à unetempérature ambiante de 25°C, ingèreenviron 112g d’aliment.

Source: Universität Hohenheim, 2010

PRODUCTION ANIMALE

HolgerSchellschmidt

80 6 2013 · REVUE UFA

La Welsumer (�2,75– 3,25kg,�2– 2,5 kg) est recon -nue pour ses 160 oeufsbrun foncé (Ø 65 g).Race à deux fins, sescou leurs la rendentparticulièrementplaisante.

La Faverolles (�3.5 – 4 kg,�2,8 – 3,5 kg) est trèsappréciée pour les fibrescourtes de sa chair etfournit en outre environ150 œufs jaune clair àbrunâtres (Ø 55 g).

La Barbue hollandaise (�2,2 – 2,5 kg, �1,6 –1,8 kg) est une anciennerace néerlan daise mal -heureusement rarepossédant une pe titecrête et une barbe. Ellepond 160 œufs ex clu si -vement blancs (Ø 55 g).

La New Hampshire (�3– 3,5 kg,�2,25– 2,7 kg) est partradition sélectionnéeaussi bien en couleurjaune doré qu’en blanc.Les jaunes dorés bleusne sont élevés quedepuis peu.

La New Hampshirejaune doré (�3– 3,5 kg,�2,25– 2,7 kg) a étésélectionnée aux USAcomme race à deux finset pond environ 220œufs bruns (Ø 55 g) en1ère année (Ø 55 g).

Aux alentours de 1900, un débat in-ternational avait déjà éclaté concer-nant les perspectives de l’avicultureprofessionnelle et l’élevage de

races. Auparavant, ces deux entitéspoursuivaient le même objectif. Outre larentabilité, il s’agissait d’atteindre uneapparence homogène des animaux desdifférentes races. Par ailleurs, l’ambitionindividuelle ou la volonté collectived’apporter de nouvelles caractéristiquesont assuré dès le milieu du 19ème siècleun élargissement remarquable de la pa-lette des races.

Hybrides versus poules à deuxfins Dans l’aviculture professionnelle,le nombre des races utilisées a fondupour ne se limiter qu’à quelques-unes.Par ailleurs, on ne garde que les lignéesd’élevage à même de fournir les hy-brides désirés à l’issue des croisements.A partir des lignées d’élevage hautesperformances, avec 2 kg d’aliment, il estpossible de produire plus d’un kilod’œufs. Les poulets d’engraissement

modernes ont besoin de moins de 1.7kg d’aliment par kg d’accroissement.

Noms de races Les vendeurs de gé-nétique se sont évertués à conserver desnoms populaires comme Leghorn, NewHampshire ou Sussex. Cependant, lesanimaux qui portent ces dénominationsn’ont bien souvent plus rien à voir avecl’optique de la race originelle. Le main-tien des races traditionnelles estpresque exclusivement l’affaire des avi-culteurs amateurs et il est difficile degarder une vue d’ensemble de toutes lesformes et toutes les couleurs au niveauinternational. On est pourtant parvenuà préserver certaines populations rares.Au niveau européen, une liste rouge desraces menacées a été établie; elle esttrès exhaustive et comporte de nom-breuses races provenant principalementdes pays du Sud. La Minorka par exem-ple était jadis réputée pour ses grandsœufs blancs alors que la Dorking et songabarit massif est à l’origine des races àviande actuelles. Il est intéressant de

constater qu’avec l’avénement de l’éle-vage industriel au siècle passé, de nom-breuses races ont été développées etque, malgré leurs bonnes performances,elles ont disparu rapidement faute depopularité durable. Par manque d’inté-rêt économique ou d’élégance, elles sesont éteintes ou ont été absorbées pard’autres races.

Lignées à deux fins Certaines li-gnées se sont établies, chez lesquelles lesexe des animaux ne joue aucun rôle.Ces lignées sont issues à l’origine desraces à deux fins qui ont été principale-ment développées en Amérique duNord et qui sont aujourd’hui encore ap-préciées comme poules de race. LesWyandotte, Plymouth Rocks, Rhode Is-land et New Hampshire sont les plusconnues. De bonnes performances deponte ainsi qu’une carcasse de bonnetaille et homogène figuraient dans lesbuts d’élevage de toutes ces races. La vi-talité et une croissance rapide étaientles critères de sélection les plus impor-

LES ANCIENNES RACES DE POULES ONT-ELLES DE L’AVENIR? Le maintien dela diversité incombe aujourd’hui aux éleveurs amateurs alors que l’élevage professionnelde volailles se limite aux races efficientes.

Aviculture entre tradition et modernité

La Bresse-Gauloise (�2,5 – 3 kg, �2– 2,5 kg)porte un double nomcar seuls les animauxissus de la région deBresse peuvent êtrecommercialisés souscette appellation.

REVUE UFA · 6 2013 81

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Holger Schell -schmidt, HK-Verlag,10713 Berlin, www.gefluegelzeitung.de

www.ufarevue.ch 6 · 13

L’Ancona (�2– 2,7 kg, �1,8 – 2,3 kg) fait partie despoules fermièresitaliennes et a étésélectionnée pour sonplumage, si bien que lesperformances varient(200 à 250 œufs blancsde Ø 50 g).

L’Ardennaise (�1,75– 2,5 kg,�1,5 – 1,75kg) est unepoule légère et très bienadaptée aux régionsrudes. Elle apprécie lesgrands enclos. Elle pondenviron 190 œufsblancs (Ø 60 g).

La Minorka noire (�2,5 – 3,5 kg, �2,25–3kg) d’Espagne étaitjadis très recherchée enraison de ses gros oeufsblancs (Ø 65 g).Aujourd’hui, elle figuresur la liste rouge malgréses 170 œufs durant lapremière année.

La Berg-Schlotter noiredoublonnée blanche (�2– 2,75kg,�1,75– 2,25kg) est unepoule régionale clas -sique et est aujourd’huimalheureusement trèsrare. Elle pond 150œufs blancs (Ø 55 g).

L’Amrocks (�3– 4 kg, �2,5 – 3 kg), typeéconomique de laPlymouth Rocks, n’estreconnue que si elle estrayée. Elle pond 210œufs bruns à brunâtre-jaunâtre (Ø 58 g).

La Wyandotte(�3,4 – 3,8 kg,�2,5 – 3 kg) est unepoule à deux fins trèsrobuste avec une grandevariété de coloris. Enplus de sa croissancerapide, elle pond égale -ment 180 œufs jaunes àbrun foncé (Ø 55 g).

tants. Aux Pays-Bas et en Angleterre, lesœufs brun foncé sont très appréciés, rai-son pour laquelle des races telles que laBarnevelder et la Welsumer y ont étédéveloppées, bien qu’elles comptentégalement parmi les races à deux fins.Seule la Marans française pond des œufsde couleur brun chocolat. Les «poulesaux œufs verts» sont issues de la racesud-américaine Araucana qui pond desœufs turquoise. La Leghorn, qui estmondialement connue et qui pond desœufs blancs, est une poule fermière ori-ginaire d’Italie. A l’instar des races espa-gnoles, ce sont ses gros œufs blancs quiont motivé son élevage.

Les éleveurs amateurs pour laconservation Pour les éleveurs devolaille de race, les œufs pondus et laviande comptent autant que l’appa-

rence des animaux. Dans ce contexte,une variation minime des caractèresconstitue une motivation pour l’élevageet la détention. Les races d’agrément ounaines sont aussi appréciées que lesraces hautes performances à une fin. Lesperformances de ces races dépendentégalement beaucoup du mode de dé-tention et de l’alimentation. Il s’agit deprocéder à des contrôles précis d’ascen-dance et à une sélection ciblée des ca-ractères de beauté, mais il est égale-ment tout aussi facile de sélectionner lesanimaux selon des critères écono-miques. Tout l’art réside dans la combi-naison des deux concepts. Cette straté-gie a prévalu depuis le début del’organisation de l’élevage de la volailleen Europe, qui ne faisait que peu de dis-tinction entre les aspects commerciauxet privés.

Renaissance d’anciens idéauxLa sensibilisation accrue de la collecti-vité publique entraîne des changementsdans les formes de détention. L’interdic-tion des batteries n’a pas uniquementété une percée de la protection des ani-maux, elle a également entraîné uneaugmentation des coûts de production.Les animaux ont été sélectionnés enfonction de la forme de détention et nesont évidemment efficients que dansces conditions-là. Mais l’efficience n’aplus la priorité exclusive dans tous lesdomaines. Pour l’engraissement de pou-lets, les éleveurs recourent volontiersaux races Bresse, Houdan ou Challans,des anciennes races associées à unecroissance lente et particulièrementadaptées à la détention en plein air. Ces

animaux ne sont pas abattus avant 80jours. Pour atteindre cet objectif, il estpossible d’utiliser pratiquement toutesles races à deux fins connues et de lessélectionner de façon ciblée, ce qui offreune alternative aux races pures d’en-graissement.

Beauté et performance Chaquerace de poules, aussi extravagantepuisse-t-elle paraître, peut avoir sonimportance dans sa plage de perfor-mance économique en procédant à unesélection ou des accouplements ciblés.Par rapport aux souches hybrides, lesanciennes races, dont les caractèressont héritables avec une bonneconstance, peuvent être élevées etmultipliées sans problème par tout unchacun. La provenance, le concept desélection et les caractères en disentlong sur les différentes races et leur po-tentiel. Si, pour couronner le tout, leurapparence est agréable à l’œil, cer-taines sélections semblent promise àun très bel avenir. �

Elevage de volailles de raceen SuisseL’Association des volailles de race suissess’engage à conserver la diversité desraces, leurs caractéristiques et leurscouleurs. C’est dans ce but que desexpositions de volailles sont organiséesaux niveaux national et cantonal. A celas’ajoutent des cours et des séancesd’information. Indépendamment del’âge, l’élevage de volailles de race estun hobby intéressant et attrayant enrelation étroite avec la nature.

Renseignements pour toutes vosquestions: Hans et Margrit Zürcher-Hu-ber, 1566 St-Aubin, � 026 677 22 49(de 8h à 12h et de 16h à 19h),[email protected],www.kleintiere-schweiz.ch

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82 6 2013 · REVUE UFA

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Bolus après-velage

Concours suisse des produits du terroir

tre les partenaires de la vulgarisationagricole et des organisations agrico-les, à savoir l’Union suisse des pay-sannes et des femmes rurales(USPF), l’Union suisse des paysans(USP), Forum la Vulg Suisse (FVS) etAgridea, marque le lancement de lacampagne «Femmes et hommesdans l’agriculture, pour un véritablepartenariat». La cohabitation, surune exploitation agricole, des fem-mes et des hommes est primordiale.Les mesures de la campagne doiventdonc être orientées sur le couple àpart entière. Il ne suffit pas que seu-les les femmes en prennent consci-ence. Les nouveaux enjeux pour lesexploitations agricoles (p.ex. cumuldes charges professionnelles exté-rieures à l’exploitation, nouvellesformes de cohabitation, questionsjuridiques et sociales, etc.) sont lesthèmes qui doivent être soulevésdans cette campagne.

Agriculteurs fiablesCe sont les pompiers qui jouissent dela plus grande confiance. Ils sont sui-vis par les infirmières, les pilotes, lespharmaciens et les médecins. La sixiè-me place est occupée par les agricul-teurs. 78 % des personnes intéresséesleur accordent une confiance «trèsélevée» à «assez élevée». La queue duclassement est occupée par les politi-ques, les footballeurs et les vendeursde voitures. Reader’s Digest

Bien vivre ensembleUne brochure au format mini, en ac-cordéon, à glisser dans sa poche lorsde votre prochaine balade, avec desconseils pour les promeneurs et lesagriculteurs. En effet, les déchets etles crottes de chien qui souillent les

prés et les champsont pris une am-pleur considérableces dernières an-nées. Cela n'est pastrès ragoûtant, oc-casionne beaucoup

de travail et met en péril les ani-maux! Comment éviter les attitudesqui fâchent et favoriser une cohabi-tation pacifique entre promeneurset professionnel sde la campagne?Commandes: LID, Weststrasse 10,3000 Berne, � 031 359 59 77.

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Concours suisse des produits du terroir: Inscrivez-vous!

Le 5ème Concours suisse des produitsdu terroir est officiellement lancé.1000 produits de toute la Suisse s'af-

fronteront pour obtenir les médaillesnationales. Le public pourra rencon-trer les producteurs de toutes les ré-gions suisses, lors du Marché desterroirs, qui aura lieu à Delémont-Courtemelon, les 28 et 29 septem-bre 2013. En Suisse, de nombreusesspécialités sont façonnées dans cha-que région. Elles présentent des par-ticularités culturelles, des traditionset sont un lien incomparable entrevilles et campagnes. Le Concourssuisse des produits du terroir donne

l'occasion aux producteurs de les fai-re évaluer et de les vendre sur lemarché des terroirs suisses. Une cen-taine de jurés, composés d'experts,producteurs et consommateurs éva-luera les produits et décernera lesmédailles. En même temps et au mê-me endroit, un grand Marché desterroirs suisses permet aux amateursde saveurs culinaires de découvrir etde déguster des spécialités de toutle pays: produits laitiers, carnés etboulangers, spécialités à base defruits, eaux-de-vie, etc. Pas moins de25000 visiteurs sont attendus.Pour s’inscrire au concours ou réser-ver un stand, une seule adresse:www.concours-terroir.ch.Concours suisse des produits du terroir, Courtemelon,

2852 Courtetelle [email protected]

La bonne combine de Carine Lancement de la campagne La signature, mercredi matin à Ber-ne, de la Déclaration d‘intention en-

Gagnants du 5/2013Les personnes suivantes remportentune pharmacie de poche: Beat Ae-schlimann d' Oberthal, Petra Buchelide Buttisholz, Bernadette Buchli deVersam, Antonia Caminada de Vrin,Markus Dennler de Oberentfelden,Milena Gendotti de Rodi Fiesso,Vreni Murer de Beckenried, RuthSchenk de Altishausen, Irene Schu-ler de Steinen et Andreas Weibel deSchlatt.

Queues de souris Envelopper complètement lesfeuilles du plantain lancéolé en-core tendres dans une omelettesalée et faire dorer dans unepoële avec un peu d'huile. Idéalcomme coupe-faim ou pourl'apéro.

Un goût de champignonFaire revenir dans du beurre lesboutons floraux encore verts duplantain avec un mélange d'aildes ours et d'oignons et/ou d'ail,saler et poivrer. S'accorde à mer-veille avec un risotto! Représen-te également une alternative dé-licieuse parsemé sur une salade.

Karin Näfwww.kraeuterkurse.ch

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Nouvelles actualités www.ufarevue.ch

L'été ainsi que la saison de la bai-gnade sont bientôt là. Les paysanset paysannes suisses seront de lapartie et le montrent, à l'exemple deces serviettes de bain et cabas pourles courses au look edelweiss. La re-vue UFA tire au sort cinq serviettesde bain ainsi que, avec chacune, uncabas robuste pour faire les courses,le tout au look edelweiss. Envoyezun SMS au 880 (90 cts.) avec lamention «Shopping», votre nom etaddresse, ou faites-nous parvenirune carte postale avec la mentionShopping, Revue UFA, Theaters-trasse 15 a, 8401 Winterthur. Der-nier délai d'envoi au 30 juin 2013.

Tirage au sort

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REVUE UFA · 6 2013 83

Olivier Boillat, de la Fondationrurale interjurassienne, estcoordinateur du Concours suissedes produits du terroir et seréjouit de recevoir les inscriptionsdes nombreux agricultrices etagriculteurs désirant y participer.

84 6 2013 · REVUE UFA

Produire de la confiture n’est passorcier. Pour réussir, il suffit d’avoirles connaissances nécessaires. Suf-fit-il de prendre du sucre et des

fruits pour faire de la confiture? C’estpossible mais ce n’est pas toujours lameilleure solution. Il existe différentessortes de gélifiants. Il vaut la peine desavoir lequel est approprié et à quoi ilfaut faire le plus attention en l’utilisant. La décision commence déjà avec le

sucre: est-ce que je veux faire de laconfiture à la mode de grand-mère avec1 kilo de sucre pour 1 kilo de fruits?Ainsi la confiture se conserve bien maisle sucre n’est pas sain. A quel point puis-je réduire la proportion de sucre? Laquantité de sucre dépend du type defruits, des préférences personnelles etdu gélifiant. La teneur en sucre varie se-lon les fruits mais dépend aussi du cli-mat. Elle baisse s’il pleut beaucoup pen-dant la période de cueillette. Leconsommateur moyen est habitué à uneteneur relativement élevée en sucredans la confiture. Pour préserver labonne santé de la famille, il est possible

de réduire graduellement la teneur ensucre: ainsi personne ne remarquerarien. En travaillant proprement et en uti-lisant de l’Unigel, en mettant la confi-ture dans des verres plus petits, il estpossible de réduire la quantité de sucreà presque rien. Une fois ouverte, il fautalors toutefois conserver la confiture aufrigo et la consommer rapidement. Legoût et la consistance peuvent un peuchanger, ce à quoi il faut s’habituer.

Sucre gélifiant, poudre géli-fiantes, gélifiants alternatifs Lapropriété gélifiante varie selon les fruitset les baies. Elle dépend des proportionsd’acide, de pectine et de sucre. Les gro-seilles rouges, les cassis, les groseilles àmaquereaux, les mûres, les pommes etles coings pas trop mûrs se gélifient trèsbien. Les framboises, les abricots et lespruneaux se gélifient également bien.Par contre les fraises, les cerises et le su-reau se gélifient mal. Il est possible demélanger des fruits ou des baies qui nese gélifient pas bien avec des fruitsriches en pectine comme les pommes et

les nèfles par exemple. Il est égalementpossible d’ajouter un gélifiant qui per-mettra de raccourcir le temps de cuis-son. Une autre alternative consiste à ra-jouter trois à quatre cuillères à soupe dejus de citron ou 15g d’acide citrique parkilo de fruits. L’acide extrait la pectinenaturelle des fruits. �

CONSEILS ET COMBINES Voici une nouvelle série consacrée à l’auto-approvisionnement. Nous vous présentons cette fois quelques conseils pour réussir la confection de vos confitures.

L‘ABC de la préparation de confitures avec gélifiants

Conseil littéraire: • Classeur complet «Goûts et saveurs àcomposer soi-même – guide del’auto-approvisionnement» (323pages) y compris CD: transformation,entreposage, conservation et recettesde fruits, légumes, lait et viande.Numéro de référence: EFD-1413,Agridea-Lausanne, Prix Fr. 72.–. Lesdifférents chapitres sont en venteséparément sous forme de brochures.

• Stérilisation (brochure séparée duchapitre 6 et 7 du classeur mentionnéci-dessus), numéro de référence EFD-1413, Agridea-Lausanne, Prix Fr. 15.–.En vente auprès de: Agridea, Av. desJordils 1, 1000 Lausanne 6, Tél. 021 619 44 00, Fax 021 617 02 61, [email protected], www.agridea-lausanne.ch

• Brochure «Konfitüre, Gelee undFruchtaufstrich für den Verkauf abHof» en allemand, Fr. 5.–, en vente aucentre de formation Wallierhof,Höhenstrasse 46, 4533 Riedholz, Tel.032 627 99 11, [email protected]

VIE QUOTIDIENNEAUTO-APPROVISIONNEMENT ET JARGON CULINAIRE

Tableau: Aperçu des gélifiantsSucre gélifiant Sucre cristallisé enrichi de pectine (E 440) et d’acide citrique (E 330). Grande réduction du temps

de cuisson. Poudre gélifiante Contient de la pectine, de l’acide citrique et du fructose, du sucre de raisin ou du lactose.

Attention: les gélifiants pauvres en sucre peuvent contenir des agents conservateurs tels l’acide sorbique. Ceux qui n’aimeraient pas ça, doivent changer de gélifiant. Il faut faire attention à ce qui doit être déclaré, surtout en vente directe

Unigel Gélifiant recommandable fait de pectine et d’acide de vin, sans agents conservateurs. Peut être utilisé même pour les confitures avec une teneur en sucre très réduite. Les gelées ne deviennent pas toujours tout à fait solides. Faire attention au mode d’emploi, car le sucre ne se rajoute qu’à la fin.

Agar-Agar Gélifiant extrait d’algues. Il est important d’observer le dosage correct sinon les confitures et les gelées deviennent dures et caoutchouteuses. Prendre une mesurette – une cuillère à café n’a pas toujours la même taille. Cuire la confiture tout en remuant sans cesse pendant trois à cinq minutes. Il existe différents produits sur le marché et la qualité diffère. Agar-Agar est une alternative végétarienne remplaçant la gélatine et peut également être utilisé pour la panna cotta. Agar-Agar gonfle dans un liquide froid mais ne se dissout que dans de l’eau bouillante.

REVUE UFA · 6 2013 85

Les abricots aigre-douxau gingembre semarient avec la viandefroide et la raclette.

Si la gelée est trop solide, mélangeravec un peu de jus de citron, de jus defruit ou de l’eau chaude avant deconsommer.

Le point de gélification est atteintquand quelques gouttes de confitureou de gelée se figent en peu detemps.

Si les confitures ne se gélifient pas,mélanger du gélifiant à la confiturerefroidie, réchauffer selon lesinstructions.

Confitures de fruitspour env. 3 verres à 5 dl de contenance1 kg de fruits ou de baies 500 – 800g de sucre évtl. du gélifiant ou 3– 4 cs de jus decitron

Laver, préparer, couper et verser les fruitsen petits morceaux dans une grande cas-serole. Ajouter le sucre (évtl. le gélifiantou 3 – 4 cs de jus de citron) et porter àébullition. Laisser réduire en remuant.Lors de l’utilisation de gélifiant suivre lesinstructions sur l’emballage. Au besoinécumer et réduire en purée. Remplir lesbocaux à 1 mm du bord avec la confiturebouillante et fermer immédiatement. Lesconfitures se conservent pendant 1 à 2ans.

Variantes de confitures2⁄3 fraises, ¹⁄³ rhubarbe²⁄³ mûres, ¹⁄³ framboises½ coings, ½ poires (confiture réduite en purée) ¾ apricots, ¼ rhubarbes½ cerises, ½ framboises½ framboises, ½ pommes

Spécialité: confiture de ceriseCompléter la confiture de cerise avec2cs de Kirsch et 2 ombelles de sureau(effeuillées) par kilo de fruits. Les fleursde sureau se gardent 1 à 2 mois au con-gélateur.

Sources: Classeur complet «Goûts et saveurs à composersoi-même – guide de l’auto-approvisionnement», Agridea

Abricots au gingembre1kg abricots0.5 l d’eau, 3 cs de vinaigre de pommes ou de vin blanc 200g de sucre, 1 bulbe de gingembre1 bâton de vanille, 3 morceaux de cardamome

Partager et dénoyauter les abricots. Por-ter à ebullition l’eau, le vinaigre, le sucre,le gingembre coupé en tranches et le bâ-ton de vanille. Ajouter les abricots etlaisser mijoter. Avec l’écumoire, déposerles fruits dans des bocaux à conservechauds, refermer immédiatement. Lais-ser mijoter l’eau de cuisson env. 15 mi-nutes et verser sur les fruits. Fermer her-métiquement.Source: Ruth Bossardt, Anton Gottsponer, Köstliches ausdem Wallis, Rotten Verlag, Visp, 2006

VIE QUOTIDIENNEAUTO-APPROVISIONNEMENT ET JARGON CULINAIRE

www.ufarevue.ch 6 · 13

Auteure RuthBossardt, collaboratricealimentation etagriculture/commer -cialisation directe,Agridea, Eschikon 28,8315 Lindau

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86 6 2013 · REVUE UFA

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Reform Muli 555S, Jg.2008, 530 Std., 68 PS,Kabine, Chassis, Türe,Heizung, ab ServiceFr. 79’000; ReformMetrac 3003S, Jg.1994, 2533 Std., Hydr.Hubwerksentlastung,ab Service Fr. 25’000;Reform Metrac 3004,Jg. 1999, 1810 Std., 40 PS, Grundgerät, abService Fr. 37’000� 079 320 05 40

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Suiteà la page 95

Suite dela page 82

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Barbara Mäder à côtéde l’emblème de saferme à Winterthour.

VIE QUOTIDIENNERECETTES

Paupiettes au four6 tranches de boeuf, minces

500g de chair à saucisse de veau,assaisonnée200g de carottes100g de cornichons6 tranches de lard5dl de bouillon de légumes2dl de vin blanc2 c.s. de sauce liée pour rôti1dl de crème

PLANIFICATION DES MENUS Les paupiettes sont faciles à préparer à l’avance etles petits gugelhopfs au chocolat sont vites faits. Barbara Mäder doit bien planifier lesintenses mois d’été, surtout quand des hôtes s’annoncent au dernier moment.

Hospitalité durant les mois d’été

Hacher les carottes en petits désà l’aide du hachoir à oignons.Couper les cornichons endés. Mélanger les carotteset les cornichons à la chairà saucisse.Etaler les tranches de

viande. Disposer unetranche de lard en diagonalesur chaque tranches deviande, de manière à ce que lelard dépasse de chaque côté. Répartirla chair à saucisse sur les tranches, re-plier le lard et enrouler les tranches deviande. Les fixer avec un cure-dent.Mettre les paupiettes dans un plat à gra-tin et les arroser de bouillon et de vinblanc. Cuire au four à air pulsé pré-chauffé à 180°C pendant 1 ¼ heure. Re-tourner les paupiettes de temps entemps.Après la cuisson, verser le jus de

bouillon et de vin dans une casserole.Ajouter la sauce liée et la crème. Laissermijoter un peu.

Petits gugelhopfsau chocolat250g de beurre250g de sucre5 œufs1 paquet de sucre vanillé1 prise de sel100g de chocolat2 c.s. de chocolat en poudre250g de farine1 paquet de poudre à lever

Battre le beurre en mousse, ajouter lesucre. Ajouter les œufs et battre enmousse. Ajouter le sucre vanillé et uneprise de sel. Couper le chocolat en petitsdés et l’ajouter. Passer le chocolat enpoudre au tamis. Ajouter délicatementla farine et la poudre à lever. Cuire au four à air pulsé préchauffé à

180°C pendant 20 minutes.Variante: utiliser 50 g des raisins secs

ou 50 g des noix au lieu du chocolat etdu chocolat en poudre.

Notre paysanneBarbara Mäder (45)gère une exploitationsous fermage en pleinmilieu de Winterthuravec son mari Benjaminet leurs enfantsRamona, Jonas, Carinaet Tobias. Située dansles hauts de la ville, laferme est unedestination appréciéedes promeneurs maisaussi des élèves. Dansle cadre du projet«l’école à la ferme» lesMäder apprennent auxenfants citadins àmieux comprendrel’agriculture. Le couplemontre aux enfantscomment traire lesvaches, chercher lesœufs chez les poules etétriller les veaux. Lesenfants expérimententla ferme et l’agricultureavec tous leurs sens.Outre ces diversesactivités, B. Mäders’adonne à la photogra-phie et au film.

REVUE UFA · 6 2013 87

VIE QUOTIDIENNEANTIQUITÉS ET NOSTALGIE

88 6 2013 · REVUE UFA

Exposition Reine de l’Alpe

ANTIQUITESà vendre

Wohnwagen mit Schutzdach, Fr. 1800;Reitsattel Hannover (Dressur), Fr. 100;Eichenfässer, div. Grössen, Stk. Fr. 50;Heurüstmaschine Lanker fahrbar, Fr. 50;Silowasserpresse, rechteckig, Silomasse4.35 m x 2.35 m, Kt. ZG� 079 452 56 33

Danse populaire et costumes traditionnels sont un régal pourtous les sens. Photos: www.tanzfestchur.ch

Expositionthématiqueautour de l’undes emblèmesdu canton, lesvaches d’Hé-rens, reines denos alpages.

Jusqu’à la fin octobre, la Médiathèquede Martigny accueille une exposition surl’un des emblèmes du canton du Valais,la vache d’Hérens, reine des alpages. Encomplément, des films et photographiesd’archives tirés des collections de lamédiathèque, des documents officielsdes archives d’Etat ainsi que des objetsdu musée d’histoire racontent le cycletraditionnel de l’élevage, dans lesannées 1900 à 1950. La médiathèque est ouverte tous lesjours de 13 à 18 h. Prix d’entrée: 5 Fr.pour les adultes, 3 Fr. pour les étudiantset apprentis. Gratuit pour les enfants en-dessous de 16 ans. Médiathèque, Av. dela Gare 15, 1920 Martigny, www.media-theque.ch/valais/martigny.htmlMartigny est une ville qui vaut levoyage, puisqu’on y trouve aussi unamphithéâtre romain, la FondationPierre Gianadda et, à quelqueskilomètres, à Bourg-St-Pierre, l’hospicedu Grand-Saint-Bernard, son musée etses célèbres chiens.

Envoyez un SMS aunuméro 880 (90 ct.)avec KFL C Nomadresse ou KFL D nomadresse. Ou envoyez-nous une carte postaleà l’adresse:Revue UFA, Theaterstr.15a, 8401 Winterthour.

Qu’est-ce que c’est?

La Fête suisse de danse populaire alieu tous les trois à cinq ans. Les der-nières éditions ont eu lieu en 2004à Baden et en 2008 à Herisau. C’est

maintenant au tour de la Fédération gri-sonne des costumes de l’accueillir dansla capitale du canton. La grande tentede fête sera montée sur la Quaderwiese.La manifestation permettra d’admirerdes danses d’ensembles et des danses li-bres en plusieurs endroits, ainsi que desprésentations de danse par des porteursde costumes traditionnels de toute laSuisse.

L’accompagnement musical sera as-suré par le Bu�ndner Ländlermix, la Ka-pelle Rätia, les Stelser Buaba, les Davo-ser Ländlerfru�nda, la PanyerHengertmusig, la Chapella Ju�naiver, laLändlerkapelle GrischArt, les Tu�rmli-buebe, l’Oberbaselbieter Ländlerka-pelle et la Schwyzerörgelifrönde Rast-Wiss. Outre ces ensembles qui leurscharmeront les oreilles, les visiteurspourront également admirer la richesseet la diversité des costumes tradition-nels suisses. Et comme une telle fêtedoit s’adresser à tous les sens, les finspalais pourront déguster de délicieusesspécialités grisonnes comme les capunsou les pizokels.

La fête réunira entre 1500 et 2000porteurs de costumes actifs de tous les

cantons, qui se réjouissent déjà de sedérouiller les gambettes à Coire. Enfin,de superbes spectacles de danse atten-dent les visiteurs au Stadttheater et dansla salle Brandi.

www.tanzfestchur.ch

Fête suisse de danse populaireLA FÉDÉRATION GRISONNE DES COSTUMES organise laFête suisse de danse populaire, qui aura lieu à Coire les 15 et 16 juinprochains. Par ailleurs, le samedi 15 juin, auront lieu l’assemblée annuelle des délégués de la Fédération nationale des costumes suisses(FNCS) et la rencontre cantonale des groupes de danse de jeunes.

Vous trouverez un formulaire decontact à l’adresse

www.ufarevue.ch. Vous pouvezaussi simplement nous appeler

(058 433 65 30) ou nous envoyerun fax (058 433 65 35).

Gratuit pour les membres LANDI!

L’objet mystérieux de notre dernièreédition était une dénoyauteuse. Labonne réponse nous a été donnée parSandra Romang de Turbach (BE) quiremporte un bon LANDI de Fr. 20.–.

Qu’est-ce que c’est?C Un collier

de cheval

D Une lunette de WC

Nous tirons au sort un bon LANDI d’une valeur de 20 Fr.Délai d’envoi:22 juin 2013

www.ufarevue.ch 6 · 13

EdithBeckmann

Bariolé: la côte de bettetrouve même sa place parmiles fleurs et se sème encoreen juin. Photo: Holger Beckmann

Plaisir des yeux et du palais: choud’ornement aux somptueusescouleurs en tant que décorationhivernale et repas consistant. Photo: Gabi Schönemann/pixelio.de

en février et fournissent la salade prin-tanière si convoitée. Idem pour le ram-pon semé en août et en septembre entreles tomates et les poireaux.Le pain de sucre supporte des tempéra-tures allant jusqu’à –7°C. On le sèmeaprès le jour le plus long (21 juin) jusquemi-juillet. Optez pour un espacementde 30cm et piquez les plantes sur30cm. �

VIE QUOTIDIENNE

Ravitailler le carré de légumes

UFA-REVUE · 6 2013 93

SEMIS SUCCESSIFS Suite au printemps pluvieux, plus d’un jardin est en retard. Mais pas d‘inquiétude: de nombreuxlégumes et divers types de salades disposent d’une secondechance en début de l’été pour offrir une copieuse récolte jusqu’en fin d’automne.

Novembre est le plus beau moispour les jardiniers amateurs endur-cis: les récoltes sont abondantes eton oublie sarclage, limaces et arro-

sage! Pour profiter de cette expérience,les passionnés de jardin sèment et plan-tent encore en quantité en juin et enjuillet.

Le temps des retardatairesD’ici fin juin, le dernier moment estvenu de semer concombre, chou-navet,betterave rouge, chou rouge, chou-fleurd’été, chou-pomme et brocoli pour ga-rantir la récolte. Après cette période,

certains légumes et salades affectent lesjours plus courts. Le chou chinois en est le représentant

typique: sa floraison – sans formation depomme – est stimulée par des jourslongs ou des températures inférieures à12°C. Il faut donc procéder directementau semis à partir de début juillet jusqu’àfin août et piquer ensuite les plantes sur30x30cm.Le Pak Choi pousse lui aussi rapide-

ment; il convient de le semer de fin juinà début septembre, directement enpleine terre. La récolte commence après8 à 10 semaines déjà.

Ravissant chou d‘ornement Lechou d’ornement décore joliment lesjardins d’hiver, les balcons ou les ter-rasses en les parant de rose vif, bordeauxou blanc crème. Plus les jours sontfroids, plus les couleurs des feuilles (co-mestibles!) s‘intensifient. Le chou d’or-nement résiste jusqu’à – 10°C. En juillet,semez en coupelle. Plantez après 3 se-maines dans de petits pots.

Salade prête au printemps Se-mez jusqu’à fin juillet la chicorée verteet rouge, par ex. entre les oignonspresque mûrs. En octobre, coupez lesfeuilles à 3– 4cm au-dessus du sol. Re-couverts de paille ou de toison en hiver,les premières rosettes apparaissent déjà

Petites astuces pour le jardin potager et d’agré-ment • Eau idéale pour arroser les légumes:mettre des orties dans l’arrosoir,remplir d’eau et laisser reposer 24h.Renouvelez l’eau jusqu’à la décompo-sition des feuilles. Pour qu’ellesrestent dans l’arrosoir, enfoncez de lalaine de bois à l’intérieur du bec.

• Effeuillez les tomates chaque semaine,au besoin attachez-les. Secouez laplante pour stimuler la pollinisation!

• Recouvrez sans arrêt les surfaces desol découvertes avec du paillisd’herbe finement hachée ou decompost.

• Ajoutez une seconde fois de l’engraisaux rosiers en juin. Pour stimuler lanouvelle formation de boutons:coupez les fleurs fanées en-dessous de2 feuilles formées.

• Coupez et replantez des boutures degiroflées jaunes pour les multiplier.

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.Délicieuse spécialité: Radicchio

Castelfranco est une salade d’hiver typique à semer entre le20 juin et le 10 juillet.Photo: wrw/pixelio.de

Photo: Kladu/pixelio.de

Peter Neuenschwander (29 ans)

de ses animaux et à l’entretien deschamps. Quoi qu’il en soit, Peter veilleà ce qu’il lui reste toujours un peu detemps pour faire des grillades avec desamis ou pour rouler en moto.

Anna Steindl, Revue UFA

Le jeune maître agriculteur se focalise toujours sur ses objectifs.

Nature, animaux ettechnique

Quand on demande à Peter Neuen-schwander comment il se définirait lui-même, la réponse fuse: volontaire,consciencieux et doté d’un bon carac-tère. En fait, il ne serait même pas néces-saire de lui poser la question tant le visi-teur constate immédiatement que sonexploitation est parfaitement rangée.Ce jeune maître agriculteur diplômé a

repris l’exploitation de ses parents audébut de l’année 2013. La remise del’exploitation s’est déroulée sans pro-blèmes: les deux générations vivent surla ferme et se répartissent le travail. Laformation de maître-agriculteur s’estavérée très utile dans le cadre de la re-prise. Via une étude d’exploitation, Pe-ter Neuenschwander a eu l’occasiond’analyser plus précisément son exploi-tation, d’en identifier les forces et les fai-blesses et d’optimiser les processus detravail. Il est convaincu qu’il est néces-saire d’améliorer encore son exploitationet de réaliser des résultats d’engraisse-ment de haut niveau. En collaborationavec 6 autres éleveurs porcins, PeterNeuenschwander pratique la répartitiondu travail en production porcine (RTPP).Les quelque 350 places d’engraissementque compte la porcherie construite en2010 imposent une charge de travailnon négligeable pour cet agriculteur àtemps complet. Peter n’éprouve toute-fois aucun problème à travailler plus quela moyenne. Comme il apprécie beau-coup la nature, il trouve normal deconsacrer autant de temps au bien-être

J’AIME MOM MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

94 6 2013 · REVUE UFA

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parutionMaison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’592en allemand 61’642en français 12’950(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’145

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW – Atelier publicitaire groupefenaco-LANDI, Winterthour;

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Notre prochaine éditionabordera les thèmes suivants

Mettre sous videet congeler Les machines à mettresous vide sont aujourd’huid’une très grande utilitédans la cuisine pourconserver les produits dela ferme.

Le cœur à la comparaison Où en est-on en matièrede fertilité du troupeau, detaux d’élimination et deremonte, de performancede vie? Comparer permetde se situer.

Que révèlent lesanalyses de sol? Les analyses de sol consti-tuent un outil précieuxdans la gestion desrécoltes. Mais la fiabilitédes données passe par unbon échantillonnage.

Une décennie detracteurs ClaasClaas est entré dans laconstruction de tracteursen rachetant RenaultAgriculture il y a dix ans.Depuis lors, qu’est-ce qui achangé à l’usine du Mans?

Paiements directscalculésIl est utile de savoircombien de paiementsdirects on va toucher avecla nouvelle PA 2014/17. LaRevue UFA a calculéquelques exemples.

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REVUE UFA · 6 2013 95