Revue UFA 11/2011

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Prévention des accidents en forêt Page 28 Rencontre entre vulgarisateurs Page 14 Favoriser la fertilité du sol Page 40 Identifier les vaches qui mangent mal Page 66 Cahier spécial «Progresser en production animale» Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 11 / 2011

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Revue UFA 11/2011

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Prévention desaccidents en forêtPage 28

Rencontre entrevulgarisateursPage 14

Favoriser la fertilitédu solPage 40

Identifier les vachesqui mangent malPage 66

Cahier spécial «Progresser en production animale»

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 11 / 2011

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EDITORIAL

Sûr et polyvalent Compact, maniable et facile àutiliser: tels sont les attributs du chargeur télescopique Weidemann «T4512 CC35».

Droit de préemption dufermier La loi sur le bail à ferme protège le fermier. Il a ainsides droits en cas de vente.

Drosophile du cerisier Un nouveau ravageur venu d’Asies’attaque aux baies, raisins, cerises,pêches et abricots. Il se propage aussi chez nous.

BrachyspiresL’introduction d’un nouveau statut sanitaire tente de freiner la dysenterie dans les porcheries.

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La traite à vide estl’une des principalescauses de blessuresaux trayons, ce qui favorise lesmammites.Photo: agrarfoto.com

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L’Agritechnica ouvre bientôt sesportes à Hanovre. Cette expositionattire également de nombreuxvisiteurs suisses, que ce soit parsimple intérêt pour la techniqueagricole ou en raison d’un investis-sement concret imminent. Unechose est sûre: la technique agricolefascine les agriculteurs – et passeulement eux. Aussi bien lesmachines d’antan que celles d’au -jourd’hui, bourrées de technologie,ne laissent personne indifférent. Par ailleurs, le progrès ne s’arrêtejamais. Actuellement, on peutdessiner quatre tendances générales:

• Croissance des machines: Lesmachines agricoles deviennenttoujours plus grandes et performan-tes, mais on arrive petit à petit àune limite, surtout en ce quiconcerne le poids (tassement du sol)et les dimensions extérieures(législation routière, dégagement).

• Efficacité et durabilité: Lesmachines agricoles gagnent enefficacité et sont de moins en moinsgourmandes en énergie ou encarburant. Le législateur veut main -tenir la pression dans ce domaine.En effet, on parle déjà d’une phase5 pour les normes d’échappement.

• Gestion des processus etautomatisation: De nombreuxoutils et dispositifs continuent àfaciliter la vie au conducteur. Ce dernier doit se consacrer auxchoses importantes et utiliser son savoir-faire pour mieux rentabi -liser son travail.

• Précision: Les machines agricolesmodernes exécutent des travauxencore plus précis et ciblés dontprofitent aussi bien les exploitationsagricoles que l’environnement.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Prévention des accidents en forêtPour une coupe de bois en toute sécurité 28

Brèves 22Concours avec le Reform «Metrac G3 X» 25Chargeur télescopique sûr et polyvalent au format Hoftrac 26Autochargeuse Lely «Tigo 35 ST»: polyvalence et performance 30Case «Farmall C»: retour d’un nom de légende 32Massey Ferguson «7600»: des tracteurs puissants et propres 34Nouveautés 37

Relations entre frères et sœursDurables, stables, fiables 90

Brèves 80Les agriculteurs divorcés s’expriment 82Relations entre frères et sœurs 84Lectures proposées par la Revue UFA 91Côté jardin: fleurs tropicales 92Les femmes rurales aux fourneaux 93Martin Iseli aime son métier d’agriculteur 94

Robots de traiteCombien de traites par jour? 71

Brèves 58Utilisation ciblée de substances actives 59Valeur d’élevage pour la santé de la mamelle? 60UFA actuel: les pages de l’éleveur 61Blessures aux trayons: souvent à cause des manchons 65Le remplissage de la panse comme instrument de contrôle 66Production laitière: l’optimisme est de mise en Bretagne 68Il faut y penser lorsque le froid arrive 74Elevage des veaux: la performance est programmable 75Le point sur les brachyspires en production porcine 76Pourquoi faut-il des services sanitaires pour les animaux? 78

Favoriser la fertilité du solLa matière organique est garante de la fertilité du sol 40

Brèves 39La ponctualité est payante: Transport des betteraves sucrières sur le rail 42Simplifier la fumure avec des formulations spéciales 44Drosophile du cerisier: un nouveau ravageur fait son apparition 46

Société anonyme ou à responsabilité limitée dans l’agricultureA examiner pour les branches d’exploitation intensives en capital 10

Brèves 9Droit de préemption du fermier 12Rencontre des vulgarisateurs dans le Haut-Valais 14Le sondage du mois: critères d’achat pour les machines 16Le mémento nouveau est arrivé. A commander maintenant! 17Page bio 18

Une stratégie de progressionSerco Landtechnik SA 4

Dominique Romanens à propos de la technique agricole 5Nouvelle direction d’activité dans le domaine de l’énergie 7

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUALITE

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FENACOACTUALITÉ

«fenaco reprend Serco»: il y a deuxans, cette information a étonné jus -qu’aux meilleurs connaisseurs dusecteur du machinisme agricole en

Suisse. La reprise de Serco a permis demener à bien plusieurs projets en mêmetemps. En optant pour une stratégieclaire et résolument tournée vers l’avenir,dans le commerce de machines, fenaco adonné à son département Techniqueagricole/équipements une orientationprometteuse. Parallèlement à cela, la fu-sion avec Serco qui a débouché sur lacréation de Serco Landtechnik SA ainsique le déménagement du siège à Ober-bipp ont permis de solutionner la problé-matique liée au site de l’ex-Landtechnik

plutôt modestes car Serco et LantechnikZollikofen se complétaient judicieuse-ment. Les conditions pour une fusionétaient donc quasi-idéales». Mis à partquelques exceptions, la palette de pro-duits n’a donc pratiquement pas dû êtremodifiée.

«La stratégie de développement déci-dée à l’époque constitue en fait un filconducteur dans notre activité quoti-dienne. On peut parler d’un positionne-ment stratégique réussi», ajoute encoreWerner Berger. Serco Landtechnik est lecentre de compétence de fenaco dans le domaine de la technique agricole.«Notre mandat consiste à fournir à nosclients – les agriculteurs et les agro-en-trepreneurs – une technique agricoleainsi que des pres tations adaptées, encollaboration avec nos partenaires (lesagents) et à des conditions avantageuses.En matière de formation et de finance-ment, nous nous devons également deproposer des prestations supérieures à lamoyenne», précise-t-il encore.

«Claas» en tant que marque ex-clusive «En tant qu’importateur de lamarque Claas, nous disposons d’unemarque exclusive dans notre porte-feuille de vente. Cela nous permet detravailler avec un fabricant de renom-mée mondiale et d’offrir ainsi de bonnesperspectives à nos agents», souligneWerner Berger. A travers les autres pro-duits dont elle dispose – machines pourle travail du sol de Vogel&Noot, se-moirs à engrais d’Agrex, machines spé-ciales de Ploeger-Oxbo, Agrifac ou Gö-weil, technique de transport etmachines portées de Fliegl, techniqued’affouragement de Trioliet, épandagedes engrais de ferme de Gilibert et Lo-

SERCO LANDTECHNIK SA Le rachat de Service Company SA à Oberbipp, il y a deux

ans, n’a pas seulement permis à fenaco de lancer une stratégie de développement dans

le secteur de la technique agricole. La fusion qui a conduit à la création de Serco

Lantechnik SA a également permis de solutionner la problématique liée au site de

Zollikofen. La stratégie initiée à l’époque a pu ensuite être mise en place avec succès.

Une stratégie appliquée avec succès

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à Zollikofen. La fusion a également per-mis à Service Company de prévoir sa suc-cession et de garantir ainsi la continuitéde l’entreprise. La reprise de Serco a éga-lement aidé le fabricant CLAAS à conso-lider ses parts de marché en Suisse.

Un positionnement stratégiqueréussi Pour le département Tech-nique agricole/équipements, ce projet aimpliqué de multiples travaux de détail.Werner Berger, directeur de Serco Land-technik et responsable du secteur Tech-nique agricole/Equipements de fenaco,est tout de même parvenu à mettre enœuvre la stratégie prévue: «vu de l’ex-térieur, les changements ont semblé

Avec son équipe,Werner Berger a puappliquer avec succèsla stratégie tournéevers l’avenir mise enplace par fenaco dansle secteur de latechnique agricole.

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FENACO

AUF EIN WORTEN UN MOT

BILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

Lors de la planification de la campagne pommes de terre 2011, on s’est basé sur la grande récolte de 2009 et celle, moyenne,

de 2010. Des rendements énormes comme en 2009 sont normalement rares et ne survien-nent en moyenne que tous les 10 ans. Mais la nature a remis ça pour 2011. Cette année, sur

une surface cultivée qui a augmenté pour la première fois depuis des années, la récoltedépasse de 80 000 t celle de 2010. En revanche, de leur côté, les débouchés n’ont pratique-

ment pas évolué. fenaco et Steffen-Ris SA ont pris en charge l’ensemble des volumes souscontrats. Les surplus – c’est-à-dire des pommes de terre de bonne qualité qui doivent être

affouragées au bétail – font mal au cœur, mais il n’est pas possible d’y échapper. Il seraimpératif de réduire les surfaces.

ACTUALITÉ

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Ma ainsi que machines développées enpropre comme les remorques d’ensilage«Jumbolino» et «Mammut» (désormaisfabriquées sous licence par des entre-prises externes) – Serco Landtechnik dis-pose d’un assortiment particulièrementvaste et complet.

Structure de distribution Pourla technique destinée aux machines derécolte (ensileuses, moissonneuses-bat-teuses, presses à balles rondes et fau-cheuses automotrices), Serco collaboreavec cinq centres de compétence régio-naux Claas. La distribution des tracteurset du reste de la technique agricole s’ef-fectue via sept ateliers Umatec apparte-nant à fenaco et 100 agents privés. «Cesont nos partenaires et nous désironsréussir ensemble sur le marché», affirmeWerner Berger. Les ateliers Umatec appliquent – à uneexception près – la stratégie exclusiveClaas. «Nous désirons également attein-dre cet objectif avec nos agents privés:certains sont déjà devenus des

partenaires Claas exclusifs ou prennentcette direction. Les agents ont en effetcompris les avantages de cette stratégie,à savoir les économies d’échelle, les be-soins en investissements plus faibles, lesavoir-faire supplémentaire à dispo -sition ainsi que la plus grande utilitépour les clients», explique le directeurde Landtechnik Zollikofen. A cet égard,il rappelle qu’en combinant les tracteurset les machines Claas, un agent est enmesure de proposer une excellente pa-lette de produits à ses clients.

Réseau d’agents Toute organisa-tion de distribution se pose obligatoire-ment la question de savoir «quelle doit,quelle peut ou quelle devrait être lataille de son réseau d’agents». Il en vade même pour Serco Landtechnik. A cesujet, Werner Berger estime que les ate-liers mécaniques connaîtront une évo-lution structurelle similaire à celle queconnaît l’agriculture. Selon lui, un agent

Durant les dernières années, la branchede la technique agricole a été notam-ment marquée par la concentration desprincipales marques sur quelquesconstructeurs mondiaux qui poursui-vent chacun le but de fournir, enexclusivité, une gamme complète demachines agricoles. Cette concurrenceaccrue au niveau des fabricants,l’arrivée de machines toujours plussophistiquées techniquement et lesattentes élevées des clients en matièrede service soumettent les importateurset les agents à des exigences supé-rieures en matière d’infrastructures, demarketing et de formation continue. Lebut recherché est d’assurer un serviceprofessionnel aux clients sur un marchésuisse dont le volume reste constant.Pour l’agriculteur et l’agro-entrepre-neur, l’achat d’un bien d’investisse-ments comme un tracteur, une mois -son neuse-batteuse ou une autremachine agricole représente une dé -cision importante avec des impli cationssignificatives sur les plans financier etéconomique ainsi qu’en matière deproductivité et de fiabilité du serviceaprès-vente. De plus, il ne faut passous-estimer les aspects émotionnelsqui accompagnent un tel achat. Or, la mission de fenaco consiste àsoutenir les agri culteurs dans ledéveloppement de leurs entreprises.fenaco Technique agricole participepleinement à la réalisation de cetobjectif en fournissant une techniquede pointe pour la production agricole.Ainsi, Serco Landtechnik SA remplit lafonction d’importateur exclusif duPremium Long-Liner Claas ainsi qued’autres machines spécialisées, alorsqu’un réseau performant d’agentsprivés et nos ateliers régionaux Umatecen assurent avec compétence ladistribution et le service après-vente.

Dominique RomanensChef du département Technique agricole/équipementsSuite à la page 6

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FENACO

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthur

est également obligé de développer sonentreprise, de procéder à des investisse-ments dans ses ateliers, dans ses instal-lations ainsi que dans son savoir-faire et de croître en conséquence. Werner Berger précise toutefois qu’il est impos-sible de dire «quel doit être le nombre»d’agents. «Ce dont nous avons surtoutbesoin, ce sont des agents qui obtien-nent de bons résultats. De ce point devue, la taille de la zone d’activité d’unagent peut varier selon les régions».

«Globalement, nous sommes bienservis avec les agents dont nous dispo-sons actuellement», souligne le direc-teur de Landtechnik SA. Les zones nondesservies doivent l’être progressive-ment. «En premier lieu, nous désironstoutefois renforcer les partenaires dontnous disposons déjà et surtout garantirl’exclusivité de la gamme qu’ils propo-sent».

Conclusion Serco Landtechnik dis-pose d’une vaste palette de produits.«Nous avons la force et la compétencede commercialiser avec toute l’énergieet l’efficacité nécessaires cet assorti-ment complet», souligne Werner Berger.«Nous sommes une entreprise spéciali-sée dans la technique agricole et dési-rons proposer à nos clients une tech-nique et des prestations adaptées». Enmettant sur pied un service 24h sur 24durant la période de végétation (d’avrilà novembre), Serco Landtechnik prouvequ’il ne s’agit pas de paroles en l’air.

S’il estime qu’il existe un certain po-tentiel de croissance, Werner Bergerprécise toutefois: «nous désirons resteractifs dans la technique agricole et nousconcentrer sur cette activité». �

ACTUALITÉ

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fenaco Technique agricole/EquipementsSerco Landtechnik SA: importation et distribution des tracteurs et des machines desmarques Claas, Fliegl, Vogel&Noot, Trioliet, Gilibert, Ploeger-Oxbo, Agrex et Lo-Ma. Le siège de l’entreprise se situe à Oberbipp (BE). Près de 50 collaborateurs travaillent ausein de l’entreprise. www.sercolandtechnik.ch

Umatec: réseau de 7 sites de vente et de service régionaux pour les tracteurs et lesmachines agricoles à Alle (JU), Delémont (JU), Domdidier (FR), Estavayer-le-lac (FR),Herzogenbuchsee (BE), Treyvaux (FR) et Zollikofen (BE). Les sites UMATEC occupent prèsde 80 collaborateurs. www.umatec.ch.

fenaco Equipements: planification et construction d’installations pour la réception, le conditionnement et le stockage des céréales dans les centres collecteurs suisses. Siège à Domdidier (FR). 5 collaborateurs. www.fenacoanlagenbau.ch

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FENACO

La stratégie énergétique de fenaco 1. Photovoltaïque: pour le groupe fenaco-LANDI cette nouvelle forme d’énergie crée de

nouveaux secteurs d'activité qui, du conseil à la commercialisation, peuvent êtreexploités en association avec les agriculteurs.

2. Achat et commercialisation de courant électrique: optimiser les achats et la commer-cialisation de courant pour le groupe fenaco-LANDI et l'agriculture.

3. Bois, biomasse et chauffage à distance: L'énergie du bois ou de la biomasse présenteun potentiel dans la mesure.

LA STRATÉGIE CLIMAT POUR L'AGRICULTURE DE FENACO Grâce à son

savoir-faire, ses structures décentralisées et une situation économique saine, le groupe

fenaco-LANDI est prédestiné pour développer, en partenariat avec les agriculteurs,

de nouveaux secteurs d'activité et créer de la valeur ajoutée régionale dans le domaine

de l'énergie.

Nouvel axe de développement

ACTUALITÉ

Energies renouvelables Grâce àson savoir-faire, ses structures décentra-lisées et une situation économiquesaine, le groupe fenaco-LANDI est pré-destiné pour développer de nouveauxsecteurs d'activité et créer de la valeurajoutée régionale dans le domaine del'énergie. Il investit chaque année envi-ron 250 Mio. Fr. pour le remplacementou la mise en place de nouvelles instal-lations servant à la transformation deproduits agricoles. Dans chaque planifi-cation de projet, il est tenu compte deconsidérations relatives à la durée de vieet aux coûts énergétiques. De par son engagement auprès de l'ins-tallation de biogaz SwissFarmer PowerInwil SA, fenaco contribue à la mise envaleur énergétique d'une partie des sur-plus de lisier en Suisse centrale. Sociétéaffiliée à fenaco, l'entreprise Steffen-Risà Bätterkinden met également en fer-mentation les déchets de préparation etle lisier, à des fins énergétiques.

Agrola est impliquée dans la commer-cialisation des agrocarburants et pro-pose, par l'entremise de 34 stations-ser-vice, du carburant E85 (mélange de85% de bioéthanol et 15% de benzine).

baril de pétrole a des conséquences di-rectes sur les produits bruts agricoles.Ceci se vérifie au niveau des fluctuationsde prix sur les marchés à terme interna-tionaux où les courbes du pétrole évo-luent souvent en parallèle avec celles descéréales ou du colza. Eu égard à sa res-ponsabilité à l'encontre des agriculteurs,fenaco se doit de renforcer son activitédans le domaine de l'énergie.

Les besoins totaux en énergie ne ces-sent d'augmenter. Cependant, depuis1975, la proportion des carburants etcombustibles liquides d'origine fossiledans la consommation finale d'énergie areculé de 78% à 54%. On estime qu'en2030, cette part représentera encore en-viron 45%. La part du courant électriqueet du gaz a, dans le même temps, aug-menté. Dans l’optique d’une ère «post-pétrolière», le groupe fenaco-LANDIsouhaite non seulement se positionnerdans ce secteur comme «utilisateurd'énergie» mais également comme four-nisseur d'énergie (Agrola, pellets debois). Des mesures d'économie d'énergiesont régulièrement introduites au sein del’entreprise. En outre, l'utilisation d'éner-gie renouvelable sera encouragée.

L'agriculture et l'énergie sont étroi-tement liées. De nos jours, dans ledomaine des énergies renouvelables,un agriculteur peut également être

un «énergiculteur» et produire du courantélectrique à partir de biogaz, du photo-voltaïque ou de l'éolien. Mais simultané-ment, l’agriculture est extrêmement dé-pendante de l'énergie, notamment sousforme de carburants et combustibles fos-siles. Aujourd'hui, aucun agriculteur nepeut récolter ses céréales sans moisso-neuse-batteuse alors que produire du laitsans courant électrique est pratiquementimpossible. fenaco soutient activementles agriculteurs dans leur rôle de produc-teurs de denrées agricoles – un objectifclairement défini dans ses principes di-recteurs. C'est la raison pour laquelle legroupe fenaco-LANDI souhaite égale-ment se consacrer au thème de l'énergie.

Pas d'engrais sans énergie Lesbesoins en énergie sont également trèsimportants en amont de l'agriculture.L'énergie et les dérivés petroliers sont in-dispensables pour la production des en-grais et des agents de production agri-coles. Toute augmentation du prix du

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FENACO

AUF EIN WORTEN UN MOT

La réduction des émissions de CO2 ausein de fenaco et de ses filiales peut paraître peu spectaculaire mais n’en jouepas moins un rôle important. Le rapporténergétique annuel remis à la directionconstitue un instrument pour contrôlerles effets de son action et décider desmesures supplémentaires à prendre.

Axe de développement Le sec-teur énergétique est à la croisée des che-mins et va beaucoup se diversifier. Denouveaux domaines d'activité, denouvel les formes de société et de parte-nariats vont voir le jour et, dans le mêmetemps, des structures existantes vontperdre en importance. D'entente avecses propriétaires, à savoir les agriculteurs

et les membres des LANDI, legroupe fenaco-LANDI entendrelèver ce défi par l'entremisedu projet Energie PLUS.

Ainsi, les domaines du bois etde la biomasse recèlent de réellesopportunités. La forêt est dansune large mesure en mains pay-sannes. La biomasse (p. ex. lisier,fumier, restes de repas, drêches decéréales) sont appropriées pourproduire de l'énergie. Le groupe fe-naco-LANDI souhaite élaborer, ac-compagner et réaliser des projets ju-dicieux et adaptés au contexte local. Certains secteurs d'activité de fe-naco, des LANDI et des exploitationspeuvent également être reliés au pho-tovoltaïque. A ce jour, des cellules so-laires produisant annuellement envi-ron 350MWh (consommation d’unecentaine d’habitations individuelles)ont été installés sur le centre de trans-formation de viande fraîche de Bazen-heid, auprès de Halag Chemie à Aadorfainsi qu'à la LANDI Reba à Aesch. Desinstallations photovoltaïques supplé-mentaires sont prévues. La statique desnouvelles constructions doit être prévueen conséquence, ceci afin que des instal-lations photovoltaïques puissent y êtremontées ultérieurement. Lors du dépôtd'une demande de permis de construire,il convient de solliciter l'autorisation fu-ture d'installer des panneaux solaires. La promotion des énergies renouvela-bles doit se faire selon des critères éco-nomiques. Ce principe s'applique no-tamment également aux installationsphotovoltaïques. Il en résulte ainsi dessolutions efficientes, économiques etdurables. �

ACTUALITÉ

Auteur Hansruedi Henggeler, Chef Energie et environnement defenaco, 8401 Winterthur

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

Dans ses principes directeurs, fenacos'engage en faveur d'une agriculturesuisse productive, pro spère etdurable. L'Office fédéral de l'agricul-ture (OFAG) a récemment présentésa stratégie climatique en faveur del'agriculture à l'occasion d’unecampagne de lancement. Lesobjectifs de cette stratégie climatiquesont en parfaite adéquation avec lacharte et les valeurs de fenaco.fenaco plaide non seulement enfaveur d'une agriculture et d'une in -dustrie alimentaire durables maistransforme aussi ses paroles en actes.En 2005, fenaco a introduit un sys -tème de contrôle énergétique pourune gestion ciblée des ressourcesénergétiques et a signé en 2008 16 conventions d'objectifs pour laréduction des émissions de CO2.Aujourd'hui, nous pouvons d'ores etdéjà affirmer que les objectifs définispour 2012 seront atteints, grâce auxefforts des différents secteurs d'acti -vité et des sociétés affiliées. A travers le projet Energie PLUS,fenaco souhaite définir les options et les possibilités d’action concrètes qui s’offrent aux agriculteurs et à fenaco, dans le but d’évaluer lesrisques et les opportunités querecèlent ces nouveaux domainesd'activité potentiels. A cetteoccasion, le groupe fenaco-LANDIdevra concentrer ses forces et lesutiliser au bon moment, ceci dansl'intérêt de ses propriétaires, lesagriculteurs, pour maximiser la valeurajoutée.

Josef SommerMembre de la direction de fenaco

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GESTIONBRÈVES

Encourager les petites entreprises artisanales

Depuis janvier 2008, il est possibled’encourager la transformation desmatières premières agricoles en ré-gion de montagne, quand bien mê-me l’initiateur est un artisan indépendant. Auparavant, l’encou-ragement était limité aux mesurescollectives des agriculteurs. La sta-tistique montre que peu de projetsartisanaux ont été mis en œuvre du-rant les trois premières années etqu’il s’agit principalement de pro-jets de fromageries. Dix projets depetites entreprises artisanales ontainsi été soutenus dans la région demontagne. Neuf concernaient desfromageries et un seul une entrepri-se de transformation de la viande.Au total, ces 10 entreprises ont in-vesti 15millions de francs et ont étésoutenues par 1,5million de francs

de contributions et 2,2millions defrancs de crédits d’investissementremboursables sans intérêts.

Pour obtenir un soutien, l’entre-prise doit prouver qu’elle transformedes produits agricoles de la région.Les contributions à fonds perdu sontlimitées à 300000francs par entre-prise. Quant aux crédits d’investisse-ments, ils sont limités à 1,5million defrancs par projet.

Dans l’UE aussi, les entreprises detransformation de produits agricolespeuvent être soutenues en vertu dela Directive sur le développementde l’espace rural. Ce soutien peutatteindre au maximum 40% pour lesentreprises employant moins de 250personnes et réalisant jusqu’à50millions d’euros de chiffre d’affai-res. Un soutien limité à 20% au ma-

En Suisse allemande, le projet de po-teaux informateurs a fait ses preuves.Cette année aussi, les familles pay-sannes sont invitées à planter surleur domaine des poteaux d’infor-mation touchant trois à huit sujetsdifférents. Planter ces poteaux de-mande peu de travail, mais produitdes résultats importants.

Hauts de deux mètres, d’un blanclumineux, les poteaux carrés sontplantés par groupes de trois ou sixau bord des chemins de cam-pagne.Ils comportent des mots-clés qui in-terpellent le passant sur 33 sujetsdifférents. On peut les trouver sur lesite web www.lockpfosten.ch.

Si la famille paysanne veut attirerl’attention sur sa ferme, elle peutplanter aussi planter des poteaux ad hoc qui peuvent accueillir unpanneau de bienvenue et un des-criptif du domaine. Leur prix est de 250francs.

Les inscriptions sont ouvertesjusqu’au 15 décembre 2011 via lesite www.lockpfosten.ch ou parcourriel, par téléphone ou courrierpostal également.

Ingrid Flückiger, Landwirtschaft -licher Informationsdienst LID, 3005 Bern, � 031 359 59 77,[email protected]

Matthias Diener, Neuweg 9, 6003 Luzern, � 041 210 39 68,[email protected]

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Poteaux informateurs

résoudre les conflits de voisinage etde réduire le potentiel de conflit. Il enrésulte une simplification des opéra-tions et une baisse des recours, ce quipermet d’économiser de l’argent. Cetravail de diplôme (en allemand) peutêtre consulté sur www.suissemelio.ch

Vignette vélo suppriméeLa vignette vélo sera supprimée àpartir de 2012, tout comme la vi-gnette pour les motofaucheuses etles monoaxes. À l’avenir, les dom-mages causés par ces engins serontcouverts par l’assurance responsabi-lité civile privée ou celle de l’exploi-tation. Renseignements auprès desservices de conseil en assurance deschambres cantonales d’agriculture.

www.sbv-versicherungen.ch

IncorrigibleCelui qui continue à conduire mal-gré un retrait de permis doit s’atten-dre désormais à ce que son véhiculesoit saisi. Telle est la décision prisepar le Tribunal fédéral dans une affaire concernant un paysan. Lesdeux tracteurs de ce «délinquantroutier chronique» ont été confis-qués. Il faut dire qu’il était coupablede conduite sans permis, sous l’em-prise de l’alcool et d’avoir provoquéun accident de gravité moyenne.

sont attribués à la production laitière et 12,5% à la production de viande bovine. La valeur de laproduction alimentaire et de pro-duits d’agrément en aval de l’agri-culture atteint quant à elle environ35,9milliards de francs et donc letriple de celle de la production agri-cole.

Statistique laitière suisse

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ximum pour les entreprises employ-ant de 251 à 750 personnes. Cha-que État membre est libre de définirles mesures qu’il met en oeuvre etses priorités régionales.

Franziska Wirz, OFAG, secteur bâtiments ruraux et aidesaux exploitations

Promotion de la qualité L’assurance-qualité des services deses membres est un but importantde l’Association suisses des agro- fiduciaires (ASAF). D’ici fin 2011, 28 de ses 34 membres seront cer -tifiés ISO ou auront opté pour la solution moins chère proposée parl’association.

Création de valeurL’agriculture suisse a produit en2010 des biens et des services com-merciaux d’une valeur d’environ10milliards de francs, dont 21,2%

Médiation et développement ruralLe chef du service du développementrural d’Ebenrain (BL) a étudié le recours à la médiation dans une pro-cédure d’amélioration foncière. La médiation est une procédure deconciliation extrajudiciaire. Elle per-met de dégager des synergies et d’ob-tenir une meilleure qualité et unemeilleure efficacité d’un projet. Ellepermet également de réduire et d’ac-célérer les procédures judiciaires, de

(© Swissmilk)

Vacances judiciairesDurant les vacances judiciaires(féries) les délais légaux, p.ex.applicables au dépôt d’une ac-tion, et les délais fixés judiciai-rement ne courent pas. Cettesuspension intervient 7 joursavant et après Pâques, du 15juillet au 15 août et du 18 dé-cembre au 2 janvier (dernierjour étant inclus) sauf excep-tions (pour affaires urgentes,notamment pour les procé-dures de conciliation et som-maire). Philippe Haymoz, juriste, Institut agricole,

1725 Grangeneuve

Page 10: Revue UFA 11/2011

Martin Bill

AGRO-FIDUCIAIREGESTION

Les principales raisons qui plaidenten faveur du choix de la raison in-dividuelle résident dans le fait quele monde politique et la société se

sont prononcés en faveur d’une poli-tique agricole basée sur les exploita-tions familiales. La raison individuellepeut être créée sans complications, ellene demande pas de capital minimal etmet toutes les compétences dans lesmains du paysan. Le désavantage decette forme de société, c’est la respon-sabilité personnelle illimitée pour lesdettes de l’entreprise. C’est cette raisonqui pousse à la création d’une personnemorale qui ne répond qu’à hauteur deson patrimoine commercial.

Dans les branches de productiongourmandes en capital, comme la cul-ture maraîchère sous serres, l’entreprisede travaux agricoles, la production debiogaz ou d’électricité photovoltaïque,il est conseillé d’évaluer la forme juri-dique la plus appropriée. L’exemple dela société anonyme (SA) utilisé ci-aprèsmet en lumière les aspects principauxde la forme juridique de l’entreprise.Les conclusions valent en substanceégalement pour la Sàrl.

Responsabilité et capital La li-mitation de la responsabilité au mon-tant du capital social est un des princi-paux aspects qui militent en faveur dela SA. Mais pour le créditeur, cette limi-tation de la responsabilité n’est pas unavantage car, souvent, les immeublesne sont pas inclus dans la SA. Raisonpour laquelle les banques exigent engarantie de leurs prêts l’intégration desimmeubles dans la responsabilité. L’ins-cription des immeubles comme gageimmobilier est également exigée, par

exemple, par la Fondation bernoise decrédit agricole (CAB). De cette manière,la limitation de la responsabilité de laSA n’est plus applicable et la protectiondu patrimoine privé envisagée au dé-part n’existe plus.

Fiscalité Contrairement à la raisonindividuelle, la société anonyme est unepersonne juridique indépendante (per-sonne morale) soumise aux impôts surle capital et sur le bénéfice. Le salairedes actionnaires, comme celui des au-tres salariés, est comptabilisé commecharge de personnel de la SA et consti-tue pour les actionnaires un revenud’une activité lucrative dépendante.L’impôt sur le bénéfice restant est ac-quitté par la SA.

Jusqu’à l’entrée en vigueur du 2e vo-let de l’imposition des entreprises, en

2009, les petites sociétés anonymesprivées ne versaient que rarement desdividendes, car le bénéfice était imposéune fois auprès de la SA et une secondefois, lors de la répartition du bénéfice,auprès de l’actionnaire au titre du gainen capital.

La réforme de l’imposition des entre-prises II a, sur ce point, apporté unadoucissement considérable de la dou-ble imposition. Les dividendes profitentactuellement d’une imposition privilé-giée. Comparativement au salaire, quiest en plus grevé des charges sociales,le dividende est désormais plus at-trayant en raison de son imposition plusfaible. Comme il existe une certainemarge de manœuvre dans le choix duversement en salaire ou sous forme dedividendes, on peut aboutir au bout ducompte à une réduction de la charge fis-

DANS LES BRANCHES DE PRODUCTION GOURMANDES en capital, comme

l’entreprise de travaux agricoles, il vaut la peine d’évaluer l’opportunité de créer

une société anonyme ou une société à responsabilité limitée. Dans les cas normaux, il

est facile de savoir quelle est la forme juridique la plus adaptée à l’agriculture: c’est la

raison individuelle.

La SA et la Sàrl dans l’agriculture

10 11 2011 · REVUE UFA

Les entrepreneurs en travaux agricoles vérifient souvent s’il estintéressant pour eux de créer une société anonyme.

Page 11: Revue UFA 11/2011

Auteur Martin Bill,Agro-Treuhand Seeland AG, 3232 Ins

Les fiduciaires agricolesvous aident volontiers àcréer une sociétéanonyme ou une Sàrl.

Adresses souswww.satv-asaf.ch.

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AGRO-FIDUCIAIRE

Raison individuelle

GESTION

REVUE UFA · 11 2011 11

cale. Si la SA réalise de faibles béné-fices, cet effet ne joue pas, car il ne fau-drait pas descendre en-dessous d’un sa-laire minimal pour garantir le versementdes cotisations aux assurances socialeset parce que le bénéfice restant est sou-vent trop faible pour pouvoir verser undividende.

Protection sociale Les indépen-dants (entrepreneurs en raison indivi-duelle) paient actuellement des cotisa-tions AVS/AI/APG au taux de 9.7%. Untaux inférieur est appliqué pour les re-venus inférieurs à 55700 francs (situa-tion 2011). Ils peuvent en outre s’affi-lier librement à une caisse de pensionou assurer leur prévoyance via le pilier3a, dans lequel le versement maximalannuel est de 20% du revenu du travail,mais au plus de 33408 francs.

Les salariés versent actuellement descotisations AVS/AI/APG de 10,3% etune cotisation à l’assurance-chômagede 2,2%, la moitié étant payée parl’employeur. Les administrateurs d’uneSA avec une participation déterminantene toucheront toutefois pas de presta-tions en cas de chômage.

De plus, à partir d’un salaire de plusde 20880 francs, les employés doiventêtre affiliés obligatoirement à une caissede pension. Ils peuvent en outre placerannuellement au maximum 6682 francs(situation 2011) dans le pilier 3a au titrede la prévoyance complémentaire.

Les indépendants et les employésont diverses possibilités d’assurer leurprotection sociale, qui doit être adap-

tée aux besoins de la personne concer-née.

Aspects juridiques Dans la SA,l’organisation et les compétences sontclairement définies. Celui qui détient lamajorité des actions a le dernier mot !L’assemblée générale est l’organe su-prême de la SA. Elle dispose des droitsintransmissibles suivants: adopter etmodifier les statuts; nommer les mem-bres du conseil d’administration et del’organe de révision; approuver le rap-port annuel et les comptes; approuverles comptes annuels et donner dé-charge aux membres du conseil d’admi-nistration. Dans les petites SA, commecelles ne reposant que sur une per-sonne, l’actionnaire principal et leconseil d’administration sont iden-tiques. Il n’en demeure pas moins queles dispositions légales et statutairesdoivent être respectées.

Le conseil d’administration estchargé de la gestion de la société et as-sume la responsabilité des comptes. Enmatière de comptabilité, les disposi-tions du droit de la SA sont beaucoupplus détaillées que pour la raison indi-viduelle. Outre le bilan et le compte derésultat, les comptes annuels doiventcomprendre un rapport de gestion don-nant aux actionnaires des informationssupplémentaires leur permettant de ju-ger la situation financière de la société.Le conseil d’administration soumetchaque année à l’assemblée généraleune proposition d’utilisation du béné-fice réalisé. Il existe une obligation de

Société anonyme

constituer des réserves, qui se traduitpar le versement à ces dernières de 5 %au minimum du bénéfice. D’autres at-tributions aux réserves sont prévues ence qui concerne le versement des divi-dendes. Le troisième organe de la SAest l’organe de révision. Il est élu parl’assemblée générale et vérifie si lescomptes annuels et la proposition d’uti-lisation du bénéfice du bilan sontconformes à la loi et aux statuts. Il estpossible de renoncer à l’organe de révi-

sion si la société emploie moins de10 personnes en moyenne an-

nuelle et si l’ensemble des action-naires donne son accord.

Paiements directs Une SA n’a pasdroit aux paiements directs. En re-vanche, ont droit aux paiements directsles personnes physiques ou les sociétésde personnes (communautés d’exploi-tation) qui gèrent l’exploitation appar-tenant à une SA, pour autant qu’ellespossèdent dans cette dernière une par-ticipation en actions nominatives de66,66% au moins (dans une Sàrl, 75%).En outre, ces personnes doivent exploi-ter l’entreprise personnellement, assu-mer leur fonction d’exploitant et y tra-vailler régulièrement. Dans le cas dessociétés de personnes, le risque du ca-pital investi par les sociétaires doit êtreassumé à parts égales et en communpar tous les sociétaires. Enfin, la valeurcomptable du capital fermier et – si laSA est propriétaire – la valeur compta-ble de l’entreprise ou des entreprises,représentent au moins deux tiers desactifs de la SA.

En cas d’incertitude concernant lespaiements directs, il est conseillé defaire procéder à une analyse de la situa-tion par le service de l’agriculture com-pétent avant la fondation de la SA.

Conclusion La création d’une SA n’apas beaucoup de sens si la responsabi-lité du débiteur est étendue à son pa-trimoine personnel. Il existe toutefoisdes cas dans lesquels la création d’unepersonne morale est avantageuse.S’agissant des branches de productiongourmandes en capital ou des activésaccessoires avec un fort lien avec laclientèle et une présence sur la marché,l’évaluation de la forme juridique adé-quate est recommandée. �

Page 12: Revue UFA 11/2011

Hans Imhof

AGRO-FIDUCIAIRE

Prix d’achatUn prix d’achat n’est pas surfait s’il nedépasse pas de plus de 5% les prix devente moyens de parcelles identiquesenregistrés dans la région au cours descinq dernières années (art. 66 LDFR). Lescantons peuvent porter ce pourcentage à15% au maximum, ce qu’a fait le can tonde Zurich. Selon la région et la qua lité duterrain, les prix fluctuent dans une four -chette de 2 à 10 francs le mètre carré.

GESTION

Jacques Bizet* est paysan. Il est fer-mier de l’hoirie Bertrand* depuis le1er janvier 1996, date à laquelle il arepris son exploitation. Les trois

frères Bertrand ont hérité de leurs pa-rents, il y a vingt ans, les quatre hectaresqu’ils louent à Jacques Bizet. Ils désirentmaintenant s’en séparer et ont informéleur fermier de leur intention de vendreces terres au plus offrant.

Jacques Bizet réfléchit à la manière des’assurer l’exploitation de ces quatrehectares. Les ventes d’immeubles agri-coles hors de la famille sont en effet sou-mises à autorisation. Cette dernière estdélivrée si l’acheteur est exploitant à ti-tre personnel et si le prix convenu n’estpas surfait. C’est l’autorité cantonale quila délivre.

Le privilège du fermier PourJacques Bizet, cela signifie que le cercledes acquéreurs potentiels du terrainqu’il a pris en fermage est limité aux autres paysans. C’est déjà une concur-rence suffisante. Mais il possède sur eux,en tant que fermier de ces 4 hectares,l’avantage de pouvoir faire valoir sondroit de préemption à certaines condi-tions (art. 47 al. 2 LDFR). Ces conditionssont les suivantes:• le bail conclu avec les héritiers Ber-

trand a atteint la durée minimale pré-vue par la loi fédérale sur le bail àferme agricole, soit au moins 6 ans.

• Jacques Bizet est propriétaire d’uneentreprise agricole ou dispose écono-miquement d’une telle entreprise etl’immeuble affermé est situé dans lerayon d’exploitation de cette entre-prise, usuel dans la localité.

La première condition est facile à véri-fier. Dans le cas de Jacques Bizet, fer-

mier depuis 15 ans, elle est clairementremplie. La seconde condition est cons -tituée de trois éléments d’importanceégale:1. Entreprise agricole: La condition la

plus importante est que le besoin demain-d’œuvre de l’entreprise doit at-teindre au moins une unité de main-d’œuvre standard (UMOS). Les can-tons ont la faculté de réduire la limitedonnant droit à la reconnaissance dustatut d’entreprise agricole à 0,75UMOS. Dans le canton de Berne, lalimite applicable aux zones des col-lines et de montagne est fixée à 0,8UMOS. Pour juger si l’on est en pré-sence d’une entreprise agricole, ilfaut encore vérifier le respect d’au-tres conditions. Dans un arrêt de2003, le Tribunal fédéral a en effetjugé que l’on ne doit pas tenircompte du terrain pris en fermagedans le calcul de la limite de recon-naissance du statut d’entreprise agri-cole. Mais sans la surface louée etcompte tenu de la correction de l’ef-fectif de ses animaux, l’exploitationde Jacques Bizet dépasse 1 UMOS.

2. Jacques Bizet est seul propriétaire deson entreprise et remplit ainsi la se-conde exigence. Il ne pourrait tou-tefois pas remplir la condition de la«disposition économique» s’il étaitfermier de son exploitation princi-pale. Sous certaines conditions, enrevanche, ce critère pourrait êtrerempli en cas de propriété com-mune.

3. Le rayon d’exploitation usuel faitl’objet d’interprétations différentesselon les cantons. Dans le cas deJacques Bizet, les 4 hectares de terresen fermage sont contigus à son do-

maine. Ils sont par conséquent clai-rement situés dans le rayon d’exploi-tation usuel dans la localité.

Jacques Bizet remplit donc les condi-tions lui permettant d’exercer son droitde préemption. Pour autant qu’il dis-pose d’un solide compte en banque etqu’il soit décidé à mettre le prix pour cesterres, il peut considérer les intentionsde vendre de l’hoirie Bertrand avec une certaine décontraction. En effet,contrairement aux descendants et auxparents, le droit de préemption du fer-mier ne permet pas à ce dernier de bé-néficier de conditions préférentielles enmatière de prix. Il devra payer le prixqu’un autre acheteur est prêt à mettre.Et pour 4 hectares, cela peut représenterune belle somme. En revanche, sondroit de préemption met le fermier àl’abri d’éventuels arrangements finan-ciers illégaux convenus hors contrat. S’ilconclut un contrat avec un tiers, c’est leprix contractuel convenu qui sera déter-minant.

Transparence Que se passerait-il siJacques Bizet ne savait rien des inten-tions de ses propriétaires et se trouvait

LE DROIT DE PRÉEMPTION DU FERMIER En Suisse, 40 pour cent environ des

surfaces des exploitations sont prises en fermage. Les dispositions de la loi sur le

bail à ferme agricole protègent certes relativement bien le fermier, mais pas contre une

vente éventuelle. En pareil cas, quels sont donc les droits du fermier?

Sauvegarder des terres en fermage

12 11 2011 · REVUE UFA

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AGRO-FIDUCIAIREGESTION

REVUE UFA · 11 2011 13

soudainement mis devant le fait accom-pli? En vertu de la loi, le vendeur deterres affermées est tenu d’informer lesbénéficiaires d’un droit de préemption(art. 681a, al. 1 CC). Jacques Bizet dis-pose donc pour réagir (lire l’encadré)d’un délai de trois mois après qu’il a prisconnaissance de la conclusion et ducontenu d’un contrat conclu avec untiers.

Renonciation Si Jacques Bizet saitqu’il ne peut ni ne veut financer le mon-tant auquel la parcelle sera vraisembla-blement vendue, il peut soumettre àl’hoirie Bertraned une offre qu’il jugeraisonnable. Mais sans garantie de suc-cès. S’il ne le fait pas, l’hoirie lui deman-dera vraisemblablement de renoncerd’avance à son droit de préemption.Une telle renonciation peut se faire de-vant un officier public (notaire) et en

toute connaissance des éléments essen-tiels (prix de vente) du contrat avec untiers. La renonciation ne reste valableque si la vente à un tiers est réaliséedans les six mois. Une renonciation audroit de préemption convenue déjà lorsde la signature du bail à ferme serait en-tachée de nullité.

Lorsque Jacques Bizet a renoncé àson droit de préemption, quels droitslui reste-t-il? Le principe voulant que«la vente ne rompt pas le bail» reste va-

cas, la situation du fermier est relative-ment défavorable. Le bail s’achève le 31décembre 2013 et l’acheteur des qua-tre hectares peut le résilier au plus tôtpour le printemps 2013. Les deux par-ties pourraient s’entendre sur une rési-liation au 31 décembre 2013, si bienque Jacques Bizet n’aurait droit à au-cune indemnité. �

*Identités fictives

lable. L’acheteur de la parcelle doitdonc reprendre le bail à ferme concluentre Jacques Bizet et l’hoirie Bertrand.Mais si l’acheteur est lui-même exploi-tant à titre personnel, il peut résilier lebail par anticipation moyennant l’octroid’un délai d’un an au minimum.Jacques Bizet a droit à des dommages-intérêts (indemnisation de la perte derevenu) pour la période courant jusqu’àla fin ordinaire du contrat, qu’il doit de-mander à l’hoirie Bertrand. Dans notre

Le fermier peut fairevaloir un droit depréemption auprès du bailleur, mais pas à un prix préférentiel.Photo: Mühlhausen/landpixel.de

Reprise En cas de reprise du do -maine, le reprenant doitrégler la poursuite del’exploitation des terresaffermées. Lors de la re -prise d’un contrat debail existant, la duréeef fectuée par le prédé -cesseur est comptée. Encas de conclusion d’unnouveau contrat de bailà ferme, le reprenant nepourra faire valoir sondroit de préemptionqu’au bout de six ans.

Auteur Hans Imhof est responsable dusecteur conseil aux exploitations chezAgro Treuhand Rütti SA, Molkereistr. 23, 3052 Zollikofen,[email protected] � 031 910 51 29

En cas de vente de terrain affermé ou derésiliation du contrat de bail, lesagrofiduciaires sont à disposition pourtout renseignement.www.satv-asaf.ch.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

Page 14: Revue UFA 11/2011

Moritz Schwery (49)Titre

Directeur du Centre agricole,Talstrasse 3, 3930 Visp (VS)www.lz-visp.ch

FamilleMarié, 4 enfants

LoisirsFootball, vélo, promenade, lecture

Devise personnelleLa formation ne consiste pas à faire dubourrage de crâne mais à éveillerl’enthousiasme.

SpécialisationCentre de compétence pour les petitsruminants et les vaches mères

Offre de formation• Ecole d’orientation

• Ecole professionnelle agricole• Seconde formation en agriculture• Ecole de chef d’exploitation

Offre de cours

• Cours d’alpagiste• Fabrication de fromage de chèvre et de

mouton• Cours de formation continue donnant

accès aux paiements directs• Formation de berger• Autres cours, consulter le site Internet

Conseil • Innovation et aides à la décision• Comment s’aider soi-même• Conseil individuel sur l’exploitation ou

au centre de formation • Renseignements téléphoniques

Point fort en matière de formationcontinueTout sur le mouton: un boucher et ungastronome présentent tous les modesde préparation de la viande de mouton,de la découpe de la viande à lapréparation. L’objectif consiste àoptimiser la mise en valeur descarcasses.

GESTION

Suite à un séminaire internationalde plusieurs semaines à l’attentiondes conseillers agricoles, un cerclede travail réunissant près de 20 vul-

garisateurs et vulgarisatrices a vu le jouril y a 18 ans et permet à ces derniersd’échanger leurs expériences. La ren-contre 2011 s’est déroulée dans le Haut-Valais et était placée sous la devise«L’agriculture en zone de montagne: en-tre production et folklore».

Les conseillers ont été accueillis parMoritz Schwery, directeur du centreagricole de Visp, qui est devenu un cen-tre de compétence pour les petits rumi-nants. Au programme, visite de plu-sieurs exploitations, soit un domaineagricole pratiquant la détention devaches mères (Florian Hallenbarter àObergestlen), la fromagerie de mon-tagne bio de Gluringen, l’exploitationviticole et la cave de Jean-Pierre Ruff,l’alpage de Moosalp en compagnie duconseiller Norbert Agten et le domainede Felicitas et Lothar Fasel, qui viennentde construire une nouvelle étable pourtroupeau laitier. Les participants au sé-

minaire ont également eu l’occasion defaire plus ample connaissance avec lesdeux races locales que sont le Nez-Noirvalaisan (Ryffelalp) ainsi que les vachesd’Hérens (fête de lutte de Raron).

Malgré une forte proportion d’agricul-teurs à temps partiel, les exploitations duHaut-Valais vont de l’avant et se lancentdans de nouvelles stratégies visant unemeilleure harmonie entre économie etécologie, explique Moritz Schwery. Lescours proposés par le centre d’agriculturede Visp rencontrent un écho favorableauprès des producteurs et plus particu-lièrement des exploitations à tempscomplet. Parfois, il est toutefois difficilede motiver les agriculteurs à temps par-tiel à suivre une formation continue, a es-timé Moritz Schwery. Lothar Kolb, direc-teur du centre de formation et devulgarisation de Fritzlar dans le Land deHessen (Allemagne) ne s’en étonne pas.A ce titre, la thématique de la profession-nalisation de l’agriculture à temps partielest un sujet qui lui est familier. Le dia-logue instauré entre les directeurs desdeux institutions susmentionnées s’estavéré très positif. Jusqu’à maintenant,Lothar Kolb ignorait tout du boom queconnaît l’élevage de vaches d’Hérens enValais, où les combats de reines suscitentun engouement croissant. Les éleveursde moutons sont par ailleurs de plus enplus nombreux à opter pour les vachesd’Hérens en raison de la problématiquedu loup. Il s’ensuit une forte pression surles terres agricoles et une utilisation ac-crue des zones en pente. Les éleveurs devaches d’Hérens sont à la recherche d’an-ciennes étables ou construisent de nou-velles étables. Ce faisant, ils sont enconcurrence avec les exploitations lai-tières, non seulement pour ce qui est des

SE CÔTOYER POUR ÉLARGIR SON HORIZON Les participants à la rencontre

internationale entre vulgarisateurs agricoles organisée dans le Haut-Valais ont

eu l’occasion d’échanger leurs expériences et de développer des idées pour de

nouveaux projets.

Rencontre entre vulgarisateurs

14 11 2011 · REVUE UFA

Les visites d’exploitations ont été un point fort de la rencontre.

Page 15: Revue UFA 11/2011

Lothar Koch (54)TitreDirecteur du centre de formation et devulgarisationSchladenweg 3934560 Fritzlarwww.llh-hessen.de

FamilleMarié, 3 enfants

LoisirsJogging, vélo, ski alpin

Devise personnelleMieux vaut discuter ensemble que surles autres.Celui qui veut quelque chose trouve dessolutions, celui qui ne veut rien trouvedes raisons.

SpécialisationCentre de formation et de conseil dansle domaine du bétail bovin, des porcs,de la volaille ainsi que de la productionvégétale, des cultures fourragères et desherbages.

Offre de formation• Ecole prof. d’économie agraire (2 ans)• Séminaire pour agriculteurs à temps

partiel (obtention du certificat profes-sionnel d’agriculteur, en 2e formation

• Séminaire de préparation à la maîtrise

Offre de cours• Cercles de travail à l’attention des

détenteurs de bétail bovin, desengraisseurs de porcs, des éleveurs detruies, des détenteurs de volaille

• Séminaires d’information et visitesd’essais

• Cycle de séminaires de spécialiste enadministration pour les paysannes

Conseil• Innovation et aides à la décision• Comment s’aider soi-même• Conseil individuel sur l’exploitation• Renseignements téléphoniques• Conseil de groupe à l’attention de

divers groupes cibles spécifiques.

GESTION

Moritz Schwery et Lothar Koch ont

pris le temps dediscuter de manière

très approfondie.

REVUE UFA · 11 2011 15

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

L’académie internationale des conseillerset des conseillères en agriculture (IALB)est un réseau de conseillers issus deplusieurs pays d’Europe de l’Ouest et del’Est. Des spécialistes provenant de 17 nations différentes y sont représen-tés. L’IALB a pour objectif prioritaire depromouvoir le conseil et la formationagricoles en organisant des séminaires,en favorisant l’échange d’expériences et en travaillant sur des projets.www.ialb.org

terres agricoles et des capacités à l’établemais également pour l’irrigation où la si-tuation a été particulièrement précairecette année, en raison de la sécheresse.

Le service de vulgarisation de Visp apour objectif de maintenir et de soute-nir l’agriculture en tenant compte desréalités de la pratique et des spécificitésrégionales. Moritz Schwery souligneégalement que l’économie alpestre joueun rôle important. Dans son écoled’agriculture, Lothar Koch s’efforce éga-

lement d’aider les agriculteurs à pro-duire dans le respect de l’environne-ment tout en favorisant la rentabilitédes exploitations. L. Koch le résumeainsi: «nous aidons nos élèves à dirigerleurs exploitations comme des entre-prises agricoles modernes ou à occuperdes postes décisionnels dans les secteurssitués en amont et en aval de l’agricul-ture. Nous travaillons de ma-nière pratique en faveurde la pratique». �

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

L’assainissement des Alpes valaisannes, à l’exemple du Moosalp,est une thématique importante pour la vulgarisation du canton.

Les vulgarisateurs visitent unenouvelle étable à Bürchen (VS).

Page 16: Revue UFA 11/2011

0 % 70 % 80 % 90 % 100 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %

Ce sondage télépho-nique représentatif a étéréalisé par l’institut derecherche sur lesmarchés TransferPlus àStansstad sur mandat de la Revue UFA. 300agriculteurs suisses (220 alémaniques et 80 romands) ont été questionnés dans le courant du moisd’octobre 2011.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

fiabilité de la machine

disponibilité rapide de pièces de rechange

rentabilité de la machine

service à la clientèle

proximité de l’agent

conseil qualifié

technique progressiste

valeur de revente

offre complète et variée

nom de la marque

important

peu important

pas du toutimportant

16 11 2011 · REVUE UFA

Critères d’achat des machines

SONDAGEGESTION

Dans le cadre de son sondage dumois d’octobre, la Revue UFA vou-lait savoir quels étaient les critèresimportants pour les agriculteurs lors

de l’achat d’une machines agricole. Lesparticipants au sondage téléphoniquese sont vu proposer dix critères qu’ilsdevaient qualifier d’«importants», de«peu importants» ou de «pas du tout im-portants».

Pour tous les agriculteurs (100%), lafiabilité d’une machine est lecritère le plus important lorsde l’achat. Pour la quasi-to-talité des personnes interro-gées, la disponibilité despièces de rechange (95%),les aspects économiquesde la machine (93%) etle service à la clientèle(92%) sont des cri-tères d’une grandeimportance. Pour prèsdes trois quarts des son-dés, la proximité de l’agence(78%) ainsi que la qualité du conseilsont importantes. Environ les deux tiersdes participants attachent de l’impor-tance au progrès technologique. La va-leur de reprise ainsi que la diversité del’offre sont qualifiées d’importantes pardeux cinquièmes (45%, respectivement41%) des personnes interrogées. Le

niques, les critères « offre complète di-versifiée» (+20%) et «rentabilité» (+7%)ont été classés « importants » plus sou-vent qu’en Suisse romande. Par contre,les Romands considèrent que la marqueest un critère « important » plus souventque les Alémaniques. �

nom de la marque est le critère le moinscité comme important (21%). Pour untiers des agriculteurs (33%), il est mêmequalifié de «pas du tout important».

Les deux régions linguistiques se dé-marquent sur les deux points suivants.Pour les agriculteurs suisses aléma-

Quels critères sont parti-

culièrement importants lors de l’achat

d’une machine agricole?

100

95 5

93 6 1

92 8

78 17 5

71 24 5

68 29 3

45 35 20

41 48 11

21 46 33

Page 17: Revue UFA 11/2011

REVUE UFA · 11 2011 17

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• Ensilage: qualité, teneurs, liste desagents de conservation disponibles

• Viticulture: fumure, planification devendanges, teneurs du raisin, frais deproduction, cépages

• Arboriculture: normes de plantation,fumure

• Compensation écologique: conditionsd'octroi des primes, exigences et uti-lisation d'herbicides

• Agriculture biologique: cahier descharges, reconversion, résultats éco-nomiques

Production animale• Bovins et porcs: biologie et santé, va-

leur des aliments, besoins alimentaires• Ovins, caprins, volaille et chevaux:

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Gestion d'exploitation• Contributions fédérales,

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revu et actualisé. C’est surtout au niveau des normes et des prix que les modifications

sont les plus importantes car elles influencent directement sur le revenu et donc les

décisions du chef d’entreprise.

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Page 18: Revue UFA 11/2011

Otto Schmid

PAGE BIO

Durant la phase qui a vu l’avène-ment des pionniers de l’agriculturebiologique avec une commercialisa-tion directe auprès des consomma-

teurs, il n’était pas nécessaire de dispo-ser de directives détaillées et desystèmes de contrôle et de certi ficationcompliqués. C’est seulement à partir dumoment où la distance entre l’exploita-tion de production et le con sommateura commencé à augmenter et que le mar-ché est devenu moins personnel, pluscentralisé et également plus global, queces mesures sont devenues nécessaires,protégeant les clients des contrefaçonset les producteurs d’une concurrencedéloyale. Par la suite, il est devenu né-cessaire, pour des raisons politiques, dedéfinir ce qu’est l’agriculture biologique,en vue d’un encouragement financier.

Au fil du temps, les directives bio ontbeaucoup évolué. Alors qu’au départ, lesdiscussions y relatives permettaient auxagriculteurs de se réunir pour en débattre,avec le temps, ce sont de plus en plus sou-vent les instances étatiques qui ont fixéles règles. Actuellement l’agriculture bio-logique fait face à un double dilemme:• De plus en plus fréquemment, ce sont

les instances officielles qui prescriventles règlements et non plus les agricul-teurs bio eux-mêmes, comme par lepassé. Alors qu’auparavant l’agriculturebiologique demandait à être reconnuepar l’Etat, aujourd’hui, cette relationest considérée d’un oeil nettement pluscritique. Les agriculteurs sont ainsi deplus en plus nombreux à exiger desconcepts leur permettant de réveillerl’esprit d’initiative.

• Alors que la société est prête à rému-nérer l’agriculture pour les prestationsd’intérêt général qu’elle accomplit, ces

Directives pour l’avenirL’AGRICULTURE BIOLOGIQUE devrait à nouveau faire preuve de courage dans les

thèmes qu’elle aborde et les mettre en pratique, a l’instar des pionniers du bio jusque

dans les années 80. Au lieu du corset étroit imposé par les prescriptions et les directives,

il serait plus judicieux d’investir de façon créative dans le développement de l’agriculture

biologique et de laisser plus de place à la responsabilité individuelle et à l’autocontrôle.

dernières ne sont pas toutes immédia-tement identifiables et mesurables auniveau des directives biologiques elles-mêmes. L’agriculture biologique doit-elle pour autant passer du contrôle desprocessus à celui des résultats ou exis-te-t-il d’autres alternatives permettantd’éviter des directives supplémen-taires?Les discussions engagées avec de

nombreux agriculteurs et agricultricesont démontré qu’outre les thèmes quesont la santé, l’écologie, le naturel, l’au-thenticité et la loyauté, ce sont surtoutl’indépendance et l’auto-responsabilitéqui incitent les producteurs à pratiquerl’agriculture biologique.

Bon nombre d’agriculteurs ainsi quede nombreux transformateurs ne com-prennent aujourd’hui plus quel est le sensde ces innombrables règlements dé-taillés, parce qu’ils n’ont plus participé

d’aucune façon à leur élaboration. Ilsn’ont plus qu’à vivre un quotidien de plusen plus marqué par d’innombrables pres-criptions changeant const amment, descontrôles toujours plus onéreux et unebureaucratie de plus en plus tentaculaire.

Une évolution s’impose L’agri-culture biologique doit et va évoluer. Cet-te évolution sera notamment marquéepar une optimisation des ressour ces uti-lisées, grâce à de meilleures connais-sances, par un renforcement des initia-tives régionales mais aussi par des modesd’alimentation plus judicieux. Il en res-sortira de nouvelles formes de collabora-tion, non seulement entre les exploita-tions mais également avec le reste dusecteur alimentaire. A ce titre, le respectmutuel doit par ailleurs oc-cuper une place pré-pondérante.

18 11 2011 · REVUE UFA

Phares

Indicateurs (Options en charte,codes pratiques)

Filets de sécurité pouréviter les chutes

Miroirs pour voir àl’extérieur et se corriger

Chemins

Garde-fous avec ouvertures (impulsions des autres, p. ex. consommateurs,protection de la nature, neutralité du climat, etc.)Délimitation claire par rapport au non-bio avec des normes (contrôle)

Visions

Concepts

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

Auteur Otto Schmidest collaborateur àl’Institut de recherchepour l’agriculturebiologique (FiBL),Ackerstrasse, 5070 Frick,www.fibl.org

Une version détaillée de cet article est parue dans le journal«Ökologie undLandbau», 2/2009.

Les directives édictées pour l’agricul-ture biologique ne doivent pas faire of-fice de corset mais lui fournir un cadrejudicieux, de manière à ce que l’indé-pendance et l’auto-responsabilité desfamilles paysannes et des acteurs puis-sent être renforcées. Pour gagner en au-thenticité, il est également nécessaired’accorder plus de poids aux spécificitésrégionales et à la diversité. L’agriculturebiologique continuera à jouer un rôle deréférence à l’avenir si tous les acteursqui y souscrivent collaborent pourmettre en œuvre les principes les plusimportants ainsi que les concepts vision-naires qui en découlent et qu’ils par-viennent à les communiquer clairement:1. Mieux tenir compte des aspects

idéaux et éthiques de l’agriculture bio. 2. Viser plus d’auto-responsabilité en

matière de directives en misant sur lesprincipes et les critères judicieux. Pri-vilégier les nouvelles formes commeles chartes, les codes de bonne pra-tique ou l’autocontrôle volontaire.

3. La réelle application du principe fon-dateur de l’agriculture biologique(l’organisme de l’exploitation = forcesd’auto-régulation, cycles).

4. Présenter les exploitations bio en tantque fenêtres de vie sur la nature etcentre de culture (Agri-culture).

5. Intégrer étroitement les consomma-teurs, les écoles et le public.

6. Appliquer les concepts de régionsbio, d’utilisation des ressources et deplus-value régionale ainsi que demeilleure qualité de vie.

7. Viser des formes obligatoires de par-tenariat et de collaboration entre lesacteurs ainsi que la transparence.

8. La communication joue un rôle clé,non seulement au niveau du marke-ting mais également dans le cadre desprocessus participatifs.

9. Elaboré biologiquement, commercia-lisé selon des critères sociaux et soli-daires fait partie d’un tout.

Indicateurs, miroirs et pharesUne image permet de mieux décrire lesdéfis auxquels l’agriculture biologiquesera confrontée à l’avenir (graphique).L’objectif défini peut être atteint en em-pruntant des chemins complètementdifférents. Pour cela il faut disposer deconcepts directeurs, de principes de ba-

REVUE UFA · 11 2011 19

PAGE BIO BRÈVES

L’agriculture biologiquea le vent en poupeEn 2010, 5521 exploitations produi-saient selon les directives de Bio Suisse.Depuis le 1er janvier 2011, le nombred’agriculteurs affiliés à Bio Suisse a aug-menté pour la première fois depuis2004. Cette année, le nombre de recon-versions dépasse en effet celui des démissions du bourgeon. Avec 173 nou-velles inscriptions, le nombre de recon-versions a doublé par rapport à l’annéedernière. En tenant compte des quelque400 exploitations qui produisent selonles directives bio fédérales, près de 11%des exploitations suisses pratiquentl’agriculture biologique.

www.bio-suisse.ch

Places d’apprentissage bioLes personnes à la recherche d’une exploitation d’apprentissage bio peu-vent consulter le site www.bioaktuell.ch.Les exploitations mentionnées dans labourse aux places d’apprentissage bioprennent des apprenants.

Bourse aux directivesUne nouvelle plateforme Internet alle-mande mentionne les différents stan-dards de certification écologiques etbiologiques en vigueur au niveau inter-national et permet une recherche con -fortable et gratuite.

www.organic-standards.info

Calendrier de cours 2012 du FiBLLe programme de formation continuedu FiBL propose 32 cours. Ces derniersse dérouleront entre novembre 2011 etoctobre 2012.

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se, de panneaux indicateurs et de mi-roirs. Et parfois également de phares. 1. Concepts directeurs: l’agriculture

biologique du futur a besoin de con cepts directeurs convaincants etpermettant une agriculture, une ali-mentation et un aménagement del’espace durables et authentiques.

2. Des principes de base jouant un rôle porteur: les quatre principes su-périeurs de l’IFOAM (santé, écologieglobale, respect et soin) sont desprincipes reposant sur un fondementéthique. Ce sont les colonnes quisupportent le toit commun.

3. Indicateurs: ils présentent les op-tions et les choix possibles. Exemples:chartes sociales ou «code des bonnespratiques».

4. Miroir: les check-lists, matrices d’ap-préciation ou systèmes à points sontcomme des miroirs. Ils permettent auxexploitations d’apprécier elles-mêmeset de faire apprécier par des tiers leursforces et leurs faiblesses. Cela permetaux personnes concernées de savoirquels sont les risques et les potentiels.

5. Phares: Au niveau de l’agriculturebiologique, les pionniers ont atteintdes objectifs élevés parce qu’ils mon-traient l’exemple. Aujourd’hui, detelles exploitations devraient être dis-tingués, récompensés et incitées àtransmettre leurs connaissancescontre dédommagement.

6. Filets de protection: pour que l’agri-culture biologique ne dévie pas de savoie et de ses principes fondateurs, ilest nécessaire d’installer des filets deprotection à certains niveaux. Les mé-canismes et les systèmes d’avertisse-ment précoces doivent être dévelop-pés. Pour que les risques soientperceptibles, il est nécessaire de dispo-ser du point de vue de la population etdes organisations environnementales.

7. Garde-fous: il s’agit là d’exigences clas-siques en matière de directives. L’ob-jectif consiste à se différencier par rap-port à l’agriculture conventionnelle oula production intégrée. Ces directivesdevraient se limiter au minimum néces-saire, être faciles à communiquer et àcomprendre, tout en étant aisémentcontrôlables. Les contrôles doiventpouvoir se dérouler dans une ambianceconstructive et de confiance. �

D_Bio_1111 ok_2011 25.10.11 18:25 Seite 19

Page 20: Revue UFA 11/2011

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Page 21: Revue UFA 11/2011

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Page 22: Revue UFA 11/2011

TECHNIQUE AGRICOLE

BRÈVES

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Le système de pesage FWS de Flieglfonctionne différemment des sys-tème conventionnels: il est en effetcapable de mesurer avec exactitudele poids d’une remorque dans leschamps et les terrains vallonnéssans avoir à recalibrer constam-ment. Les cellules de pesages sontdéjà calibrées et ne nécessitent plusd’étalonnage supplémentaire alorsque la partie électronique sensiblese trouve dans un boîtier soudé aulaser. En outre, un senseur d’incli-naison intégré procède aux correc-tions nécessaires sur les terrainsinégaux.

Comme cela a été mentionné lorsde la présentation de cette nou-veauté, ce système pourrait égale-ment être étendu en faisant calibrerl’ensileuse automotrice dans unechaîne d’ensilage par le système depesage. Un logiciel spécifique per-mettrait de saisir avec précision lepoids des remorques de récolte encon tinu, même si ces dernières nesont pas équipées de cellules de pe-sage. Chez Fliegl, on estime que cesystème permet un gain de temps –il n’est plus nécessaire d’aller peser– ainsi qu’une saisie fiable des don-nées de chargement permettant demesurer la performance et le rende-ment. Pour l’instant, selon Fliegl, cesystème n’est utilisable sous cetteforme qu’avec l’affichage Isobus deJohn Deere ainsi que l’ensileuse au-tomotrice du même cons tructeur.

Nouveau systèmede pesage de Fliegl

Médailles d’or de l’Agritechnica

Fendt a reçu une médaille d’or pourson système «Guide Connect» –deux tracteurs, mais un seul chauf-feur. L’exigence envers des largeursde travail toujours plus grandes in-cite à explorer de nouvelles voiesque Fendt désire emprunter avec cesystème, mais sans devoir subir desinconvénients comme les pro-blèmes avec la lé gislation routière.Deux tracteurs sont ainsi reliés entreeux tout en for mant une même «en-tité». Le tracteur sans conducteur,télé com mandé, suit celui avecchauffeur dans le même pro -

cessus de travail, dans les manœu-vres en tournière et dans le contour-nement des obstacles.

La deuxième médaille d’or est at-tribuée à Krone pour la premièrecombinaison presse-enrubanneuseentièrement automatique travaillant

en continu, dénommée «Ultima»,avec laquelle il est possi-

ble de continuer detravailler même pen-dant le processus deliage et de déchar-

gement des balles. Cette prouesseest rendue possible par une longuepré-chambre qui accumule le four-rage durant le liage et qui la trans-met par la suite sous forme pré-compressée à la chambre depressage au moyen d’un tapis rou-lant. Grâce à l’interaction de lachambre de pré-compression, de lachambre de compression semi-va-riable et de la gestion des outils parle tracteur, il est possible de réaliserun travail ininterrompu.

Ensileuses «Jaguar»Claas a optimisé le concept de mo-torisation (nouveaux moteurs MAN)des ensileuses automotrices «Jaguar980» et «970» tout en continuant àabaisser la consommation en carbu-rant. Cela est possible grâce à lanouvelle gestion de la puissance dumoteur «Dynamic Power». Cettedernière adapte la puissance du mo-teur automatiquement aux condi-tions d’utilisation instantanées et nedemande au moteur que la force quiest effectivement nécessaire. Toutcela économise de l’énergie et ducarburant. S’appuyant sur la spec-troscopie proche infrarouge (NIRS),un nouvel outil permet égalementde mesurer, en plus de la teneur MS,des substances comme l’amidon, la

matière azotée, la cellulose brute etles cendres brutes.

Un tracteur au méthane chez SteyrDeux ans après la première présen-tation d’un tracteur au biogaz, Steyr

lance une nouvelle offensive avec untracteur fonctionnant au méthane.Steyr a utilisé comme base un mo-dèle «Profi 6125» doté d’un moteurspécial «Mono-Fuel NGV» (3 l avec126CV) de Fiat Power Train (FPT).Fiat utilise ce moteur sur des véhi-cules de transport avec fonctionne-ment monovalent au CNG (Com-pressed Natural Gas). Pour la duréed’utilisation nécessaire en fonction-nant au gaz, il est doté de neuf ré-

servoirs à gaz de 300 litres intégrésdans la carrosserie.

Presse «Tornado»Lely a présenté la combinaisonpresse-enrubanneuse «Welger RPC445 Tornado» il y a deux ans. Lelyprésente aujourd’hui la «WelgerRPC 245 Tornado» en variante àchambre fixe. La presse est placéeplus haut que d’habitude afin queles balles puissent être transportéesrapidement jusqu’à la table d’enru-bannage. L’anneau d’enrubannageet le porte-film sont identiques maisils ne varient pas dans la hauteurd’enrubannage car les balles onttoujours la même taille. En plus d’untransport plus rapide des balles,cette machine a l’avantage de dé-marrer l’anneau d’enrubannage plusrapidement – même avant que laporte arrière ne soit refermée.

22 11 2011 · REVUE UFA

Page 23: Revue UFA 11/2011

Concours tracteurs

Schmid (Massey Ferguson) ontainsi remis aux gagnants leurs tra-teurs respectifs. Le Valtra «A83HighTech» a été remporté par Ed-win et Andrea Hottinger de Wä-denswil, le Fendt «209 Vario» parWerner et Esther Steinmann deReiden et le Massey Ferguson«5420» par Ulrich et Susanne Gy-gax de Heinrichswil.

A l’occasion des 100 ans de GVSet des 75 ans de GVS-Agrar, GVS-Agrar a tiré au sort trois tracteursmis à disposition par le fabricantAgco. Les gagnants ont pu pren-dre possession de leurs prix lors del’exposition que GVS-Agrar orga-nisait sur son site. Les directeursdes ventes Markus Angst (Valtra),Werner Müller (Fendt) et Beat

Case avec un nouveau «Maxxum»La nouvelle série «Maxxum EP»comprend six nouveaux modèlesdans une plage de puissance de143– 176CV, à quatre ou six cylin-dres. La console de commande«Multicontroller» permet de com-mander toutes les fonctions dutracteur à partir de l’accoudoirdroit. A partir de 2012, un nou-veau système ABS équipera en ou-tre tous les modèles «Puma» de170–230 CV.

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Dix ans de transmission continue

Cela fait dix ans que Deutz-Fahr aprésenté son premier tracteur àtrans mission continue. L’élargisse-ment de la palette de produits coïn-cide avec cet anniversaire. D’unepart, la classe des 200 – 300CV com-porte trois nouveaux modèles avecles «Agrotron 7210 TTV» (223CV),«Agrotron 7230 TTV» (240CV) et«Agrotron 7250 TTV» (263CV). Si-multanément, une nouvelle dési-gnation des tracteurs est introduite,indiquant la série et la puissance. Lesmoteurs sont équipés de la recircu-lation des gaz d’échappement SCR.Dans la nouvelle cabine «S-Class»,on trouve désormais un «i-monitor»de plus grande dimension avec unnouvel accoudoir multifonctions dis-posant du levier plus ergonomique«PowerCom-V». Dans le segment su-

périeur, Deutz-Fahr lance égalementl’«Agrotron L 730», un tracteur de220CV avec une nouvelle transmis-sion entièrement sous charge dispo-sant de trois plages de conduite etjusqu’à 12 rapports sous charge(également avec la nouvelle cabine

Lors de l’Agritechnica, Amazoneprésente un véritable flot d’innova-tions avec pas moins d’une tren-taine de nouveautés. Dans le do-maine de la fumure, le constructeurlance sur le marché le distributeurd’engrais «ZA-M 1001 Special Pro-fis» d’une capacité de 1000 l dotéd’une technique de pesage précisejusqu’alors réservée à la classe deprix supérieure. A l’aide de cellulesde pesage, ce systèe communiquedurant l’épandage les différentespropriétés de l’engrais avec unegrande précision de mesure.

«WindControl» est le nom d’unsystème qui corrige l’influence duvent sur le distributeur d’engrais.

Cet outil, tout d’abord disponiblesur le distributeur pour grandes sur-faces «ZG-TS», comprend une sta-tion météo qui mesure les condi-tions de vent instantanées dans larégion du compartiment d’épan-dage et règle le mécanisme de dis-tribution en conséquence.

Le module logiciel «HeadlandControl» permet un épandage d’en-grais parfait en bordure de parcelle.Ce nouveau procédé se composed’un dispositif d’épandage automa-tique intégré dans le disque (Auto-TS) et d’un logiciel qui tient comptedes propriétés tridimensionnellesdu compartiment d’épandage pourune adaptation de la répartition enbordure de parcelle.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Nouveautés d’Amazone

REVUE UFA · 11 2011 23

«S-Class», photo). Pour terminer, lenouveau modèle «Agrotron 6190»(193CV) vient compléter la classemoyenne et est proposé sur le mar-ché avec une transmission quadru-ple sous charge ou en version trans-mission continue TTV.

«Direct Drive» de John DeereAvec «Direct Drive», John Deerecomplète son offre en transmissionspour les tracteurs «6R». Elle com-bine le confort d’utilisation d’une

transmission continue avec le ren-dement d’une transmission pure-ment mécanique et est adaptéepour les travaux qui exigent un fluxde force continu. Cette technologieà double embrayage est déjà connuedans le secteur automobile et estutilisée à présent pour la premièrefois sur des tracteurs. La trans -mission dispose de trois groupescomprenant chacun huit rapportsentièrement sous charge et est en-clenchable en continu manuelle-ment ou automatiquement.

Page 24: Revue UFA 11/2011

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Page 25: Revue UFA 11/2011

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Le concours 2011 de la Revue UFA est rendu possible grâce à: Agromont SA, Hünenberg; Bucher Landtechnik SA, Niederweningen; New Holland Center, Niederweningen; Case Steyr

Center, Niederweningen; GVS-Agrar SA, Schaffhausen; Serco Landtechnik SA, Oberbipp; Althaus SA, Ersigen; Pöttinger SA, Birmenstorf; Lely Center, Hägendorf; Lely Schweiz, Düdingen.

Une compacité inégalée pour l’entrée dans la série «X» Répondez aux questions

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REVUE UFA · 11 2011 25

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Le nouveau «Metrac G3 X» de Reform est doté d’un moteur diesel 4 cylindres avec refroidissement à eau d’une puissance de44 CV. Chaque modèle de la série «X» se caractérise par des en-grenages planétaires, qui sont aussi intégrés au nouveau «G3 X»de série. Les engrenages planétaires présentent le grand avanta-ge de soutenir et de préserver toute la transmission. Cela per-met de réduire l’usure et d’augmenter la durée de vie du véhi-cule. Toutes les propriétés nécessaires telles que l’autoblocagede l’essieu avant, le différentiel manuel sur l’essieu arrière et latransmission enclenchable sur les quatre roues restent possibles,tout comme les quatre types de direction (essieu avant, essieuarrière, direction intégrale et marche en crabe). En plus des en-grenages planétaires, le nouveau «G3 X» présente également uneparticularité essentielle: la cabine fermée en option avec chauf-fage. Cette dernière permet d’utiliser confortablement le véhi-cule en hiver et de protéger le conducteur de toutes les intem-péries. Par ailleurs, d’une manière générale, le poste duconducteur bénéficie de davantage de place.

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2 Nom de l’entreprise qui importe le constructeur Reform en Suisse.

3 Sur le «Metrac G3 X», il dispose d’une puissance de 44 CV.

4 La particularité de la série «X» est les engrenages…

5 L’essieu … est autoblocant.

6 Les quatre types de direction comprennent également la marche en…

7 Les engrenages planétaires la soutiennent et la préservent.

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Page 26: Revue UFA 11/2011

26 11 2011 · REVUE UFA

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Weidemann désignait le chargeurtélescopique «T4512 CC35» de pe-tite boule de muscles lors de sa pré-sentation. Celui-ci est équipé d'un

moteur Yanmar de 31 CV refroidi à eau,d'un entraînement hydrostatique etd'une direction intégrale hydrostatiquepermanente assurant un rayon de bra-quage extérieur de 5.2m.

Dimensions compactes Grâce àses dimensions compactes (longueur:3.88m, largeur: 1.56m, hauteur: 1.94m),le «T4512 CC35» se rapproche d'unchargeur de ferme, mais le supplantelargement quant à sa hauteur de levagede 4.3m à la charge maximale. Sa forcede levage constante de 1200kg avec la

flèche déployée n'est pas négligeablenon plus.

Contrairement au chargeur de fermearticulé, le chargeur télescopique à di-rection intégrale ne subit aucun dépla-cement du centre de gravité. Le «TT4512 CC35» garantit donc une stabilitéde premier ordre.

Commande La faible hauteur deconstruction du véhicule permet un ac-cès confortable à l'intérieur de la cabinequi offre une place généreuse, mêmeaux personnes de grande taille. La fenê-tre latérale gauche peut s'ouvrir. La vuesur l'arrière, souvent problématique surce genre de véhicule, est largement sa-tisfaisante dans ce cas et permet d’avoir

tout sous les yeux. Le siège confort per-met différents réglages et peut s'adapteren fonction du poids du conducteur.

La gestion de l'entraînement est «au-tomotive». Une pression sur la pédaledes gaz et l’engin se met en mouvement(jusqu'à 20km/h). En cas de résistance,le système de gestion réduit automati-quement la vitesse au profit d’un couplesupérieur.

Toutes les fonctions de conduite et dechargement sont commandées par unjoystick multifonctions. La commandedu verrouillage hydraulique des ou-tils, disponible en option, se faitau moyen d'un dispositif sé-paré (qui peut également seplacer sur le joystick).

WEIDEMANN «T4512 CC35» Compact, maniable et bien conçu, comme un

chargeur de ferme, mais stable, performant et utilisable universellement,

comme un chargeur télescopique. Il s’agit là d’adjectifs qui décrivent bien le

chargeur télescopique Hoftrac «T4512 CC35» de Weidemann.

Sûr et polyvalent

Le chargeur télescopique Weidemann «T4512 CC35» dans la pratiqueJean-Pierre Castella et Nicolas Dumas ont constitué une communauté d'exploita-tion en 2007 et exploitent aujourd'hui àSommentier (FR) une surface agricole utilede 50ha. Ces deux agriculteurs se sontspécialisés dans la production laitière etl'élevage de jeune bétail.Ils utilisent le chargeur télescopiqueWeide mann «T4512 CC3» depuis le prin -temps 2011 et cette machine compte déjàlargement plus de 200 heures de travail.«Nous avons remplacé un petit chargeur à guidage de type Panzer», précisent-ils en ajoutant: «Nous nous sommes alorsdéci dés pour un chargeur télescopiqueWeidemann, car il correspondait exacte -ment à nos attentes en ce qui concerne la manutention et la hauteur de levage».Bien que tourner sur place ne soit plus possible comme auparavant, tous les deux apprécient le confort généralaccru.

Le «T4512 CC35» est utilisé dans l'exploi -tation pour l'affouragement, le netto yagede l'étable et, plus généralement, pour ledéplacement de marchandises. Les agri - culteurs apprécient avant tout la sécuritéofferte par ce véhicule. «L'on entendsouvent parler du renversement de char -geurs articulés. Nous ne voulons en aucuncas prendre un tel risque, d'autant moinsque nous formons des apprentis.»Jean-Pierre Castella et Nicolas Dumas ont fait équiper leur chargeur télescopique de fourches à palettes, d'une pelle etd'une pince crocodile. D'une manièregénérale, les deux agriculteurs se déclarenttrès satisfaits de leur investissement,même s'ils souhaiteraient ça et là davan -tage de puissance et la possibilité de se déplacer en crabe. Le «T4512 CC35» se distingue nettement de son prédéces-seur et se révèle bien meilleur sur les plans sécurité, confort et polyvalence.

Jean-Pierre Castella et Nicolas Dumas

Page 27: Revue UFA 11/2011

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

1

2

3

Comparable à un chargeur de fermeen matière de maniabilité, maishauteur de levage plus élevée.Rayon de braquage (1), verrouillagehydraulique des ustensiles (2) etcabine sont d’autres avantages.

REVUE UFA · 11 2011 27

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Entretien Le capot moteur amo-vible permet une excellente acces-sibilité au moteur, ainsi qu'aux sys-tèmes hydrauliques et électriques.Les travaux d'entretien et decontrôle standard se réalisent ainsirapidement. Grâce à sa constructioncompacte et son poids réduit de2.5t, le «T4512 CC 35» peut êtretransporté jusqu'à son lieu de travailsans grandes difficultés sur une re-morque conventionnelle.

RésuméLa combinaison entre hauteur de le-vage, largeur etpuissance s'avèreparfaitement

réussie sur le Weidemann«T4512 CC35». La concentra-

tion sur l'essentiel a permisl'obtention d'une machine très

polyvalente qui, grâce à un dispo-sitif d'attelage et à un relevage ar-rière disponible en option et munid'une prise de force hydraulique,permet encore bien d'autres utilisa-tions. �

Auteurs Dr. Roman Engeler, UFA-Revue, 8401 Winterthur, Gaël Monnerat, UFA-Revue, 1701 Puidoux.

La Revue UFA publie, en ordredispersé et sous le titre «Testspratiques» des comptes-rendusrelatifs à des machines agricoles.Des personnes intéressées,respectivement propriétaires demachines, sont choisies encollaboration avec les constructeursou les importateurs.

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Page 28: Revue UFA 11/2011

RuediBurgherr

TECHNIQUE AGRICOLE

28 11 2011 · REVUE UFA

PRÉVENTION DES ACCIDENTS EN FORÊT De nombreux agriculteurs vont

prochainement commencer la récolte du bois. Afin que cette activité ne tourne pas

au cauchemar, elle doit être bien préparée et planifiée. L’abattage des arbres est le

travail le plus dangereux en agriculture. Il s’agit d’être particulièrement prudent avec

le bois mort.

Abattre du bois en toute sécurité

Dans les travaux de bûcheronnage,il faut impérativement respecter lesprescriptions de sécurité. En pré-sence de bois mort, il est particuliè-

rement important d’apprécier la situa-tion avec exactitude et d’évaluer lesdangers. Tant que le risque du bois mortn’est pas écarté, il ne faut pas commen-cer l’abattage.

La plupart des accidents mortels sur-viennent à l’abattage. Les principalescauses d’accidents sont: • branches qui tombent• distances de sécurité insuffisantes• déviations dues au terrain ou • éclatement des feuillus.

Une attention particulière aubois mort Les travaux forestierscomptent parmi les plus dangereux.L’abattage de bois mort n’est pas la

norme et est donc particulièrementdangereux. Lorsqu’on commence unecoupe de bois, on doit bien faire atten-tion aux arbres secs et les abattre si né-cessaire, c’est-à-dire les arracher afinqu’ils ne soient plus dangereux.

Il faut bien apprécier les environs del’arbre à abattre. Le bois mort est impré-visible car il peut tomber à la moindresecousse. Reconnaître ce bois mort etl’arracher si nécessaire fait partie del’appréciation des lieux, avant de com-mencer la coupe de bois. L’utilisationd’un treuil est indispensable.

Faire tomber tout de suite lesarbres encroués La direction dechute de l’arbre n’est pas toujours celleque l’on a prévue et des arbres peuventrester accrochés dans d’autres. Les ar-bres qui ont des branches sèches sontbeaucoup plus encombrants et ne peu-vent donc pas tomber aussi facilement.Lorsqu’un arbre reste encroué, il faut lefaire chuter immédiatement. Les me-sures suivantes sont interdites:• abattre un deuxième arbre sur

un arbre encroué• abattre l’arbre

dans lequel il est resté encroué• débiter un arbre encroué par mètre• travailler sous un arbre encroué.

Suivant la situation, on peut fairetomber un arbre encroué à l’aide d’untourne-bois, d’une sapie ou d’un tire-fort. Mais le moyen le plus approprié estun tracteur équipé d’un treuil. Le SPAArecommande d’utiliser un treuil pourtous les arbres dont la direction dechute prévue n’est pas absolument cer-taine. En utilisant un treuil, le tronçon-neur peut quitter sans précipitation lazone de chute. Il n’est pas non plus né-cessaire de procéder à une entaille tropprofonde car le recours pénible à descoins d’abattage est inutile. Il faut veillerà respecter les distances de sécurité et àaccrocher le câble à une hauteur suffi-sante. Le tracteur doit être situé à unedistance d’au moins deux fois la hauteurde l’arbre à abattre, faute de quoi il fautdévier le câble. Tous les outils tels quechaîne de débardage, câbles, treuils,roulettes de déviation et sangles doi-vent être dans un état irréprochable etconçus pour les charges prévues.

Les branches sèches constituent ungrand danger car elles peuvent tomberau moindre mouvement. Vu qu’il y a

Les vêtementsforestiers modernessont agréables àporter, légers,robustes, voyants,fonctionnels,éliminent l’eau etprotègent desblessures. Ils sontégalement plusagréables en été.

Le plus sûr est d’utiliser un treuil avectélécommande car cela permet detravailler avec précision et de sepositionner à un endroit sûr.

Page 29: Revue UFA 11/2011

TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 11 2011 29

Arbres encroués3

Branches tombées2

Divers2

Débardage 2

Arbres renversés 4

13 accidents mortels

Graphique: Accidents mortels dans les forêts privés(personnes de plus de 60 ans, 2004–2008)

toujours plus de bois mort dans les fo-rêts, ce danger augmente également. Ilne faut pas seulement observer l’arbre àabattre mais également ceux des envi-rons. Les arbres qui sont déjà morts de-puis un certain temps peuvent tomberou perdre des branches à la moindre se-cousse. La meilleure solution consiste àles tirer au treuil. Ils ne devraient pasêtre tronçonnés à la base ou abattus aucoin.

Equipement de protection indi-viduelle Le port de l’équipement de

protection individuelle en forêt ne dé-pend pas de la météo. Qu’il fasse froidou chaud, qu’il fasse beau ou qu’ilpleuve, il faut toujours porter son équi-pement de protection individuelle. Cedernier comprend: • casque forestier avec protège-ouïe et

visière de sécurité, év. protège-nuque• veste forestière ou tee-shirt voyant• pantalons de sécurité anti-coupures• chaussures ou bottes forestières• gants et• de préférence sous-vêtements fonc-

tionnels.Ces dernières années, de grands progrèset améliorations ont été réalisés dans leconfort des vêtements forestiers.

Le confort des pantalons de sécuritédépend du textile, de la coupe, despoches et de la protection anti-coupure.Sur les nouveaux vêtements forestiers,on utilise des matériaux high-tech et lestextiles extérieurs ont été nettementaméliorés. Afin de résister à des chargesélevées, l’avant des jambes est en Kevlarou en Cordura. Ces matériaux résistantssont également utilisés dans les vête-ments pour les sportifs et les motards.Pour les parties moins sollicitées commele dos, les fesses ou les manches, on re-

court à des matériaux élastiques et per-mettant une respiration active. Pour lespantalons et les vestes forestiers de lanouvelle génération, les matériaux sontcombinés exactement en fonction desbesoins des professionnels, par exempleen matière de résistance, de confort, decouleurs, de fonctionnalité et de besoinsen poches. Depuis peu, des pantalons desécurité pour l’été sont proposés. Ils sontplus légers et permettent une respirationplus active tout en continuant d’offrirune bonne protection. Ils peuvent êtrenaturellement portés toute l’année.

La veste forestière peut être rempla-cée par des tee-shirts ou des chemisesappropriés, à manches courtes oulongues et de couleur orange ou jaune,possédant les mêmes propriétés.

En cas de temps normal, les chaus-sures forestières sont nettement plusconfortables que les bottes. Ces der-nières ne sont judicieuses que par mau-vais temps.

Le casque ne peut être remplacé pardes protège-ouïe avec une visière de sé-curité que lorsque aucun objet(branche) ne peut tomber.

Formation et compétences Ilvaut toujours la peine de travailler ensécurité. Pour travailler en forêt, il fautdisposer de l’expérience nécessaire ainsique de la formation requise. Avantchaque travail, il faut se poser les ques-tions suivantes:• Suis-je capable d’effectuer ce travail

en toute sécurité, est-ce que je dis-pose de l’équipement nécessaire?

• Puis-je acquérir les connaissances né-cessaires?

• Dois-je donner ce travail à faire à unentrepreneur qui l’accomplira d’unemanière professionnelle et sûre?

Ceux qui doutent de leurs compétencesdoivent opter pour la deuxième ou latroisième solution. Il est également pos-sible de mandater des collègues qui dis-posent de l’expérience et du matérielnécessaire. Il est inutile de prendre desrisques. Par ailleurs, les entrepreneursforestiers sont souvent en mesured’acheter le bois.

Transport du bois Nombreux sontles agriculteurs qui transportent du boisavec des véhicules inadaptés ou quisous-estiment les charges. Un mètrecube de hêtre frais peut peser plus d’unetonne et un stère de bois fendu plus de800 kg. Il y a déjà eu passablement d’ac-cidents mortels suite à des freins défi-cients ou à une mauvaise connaissancedu véhicule. �

L’abattage d’arbresmorts passe par unexamen minutieuxde la situation entenant compte detous les facteursperturbateurspotentiels.

Auteur Ruedi Burgherr, directeur duService de prévention des accidents dansl’agriculture (SPAA), 5040 Schöftland

Il ne vaut jamais la peine de travaillersans sécurité car personne ne peut sepermettre un accident. L’adresse Internetwww.coursbucherons.ch fournit denombreuses informations et indiquel’offre en cours de bûcheronnage poureffectuer un travail en toute sécuritédans les forêts privées.

Pour de plus amples informations et unéquipement approprié: www.bul.ch,SPAA, 1510 Moudon, � 021 557 99 18,[email protected]

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Le transport du bois à l’aide d’uneremorque-grue est sûr et efficace carun seul véhicule est utilisé et laremorque est spécialement conçuepour ce travail.

Page 30: Revue UFA 11/2011

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

L'entrée de Lely dans le secteur desautochargeuses date de 2009,lorsqu'une alliance stratégique a étéconclue avec l'entreprise Mengele

Agrartechnik. Pour Lely, cette étape aconstitué un complément bienvenu auprogramme de récolte de fourrage exis-tant, car les autochargeuses proposéeset produites par Mengele jouissaientd’une excellente renommée. Environ unan plus tard, Lely a repris Mengele. Suiteà cette reprise, les autochargeuses arbo-rent les couleurs rouges de Lely et sontcommercialisées sous le nom de «Tigo».Dès 2011, Lely propose ces ma-chines en Suisse également, parmielles la «Tigo 35 ST».

Dispositif de chargement Lecœur de cette autochargeuse est l'agré-gat de chargement entraîné par pi-gnons. Trois convoyeurs, voire cinq enoption, avec possibilité de graissagecentral, veillent à un transfert régulier etdoux de la récolte. Des double-dentsguidées poussent le fourrage vers lehaut dans le canal d'alimentation

jusqu'aux couteaux disposés en biais etse retirent juste avant l'entrée dans levolume de chargement.

Pick-up sans chemin de cameGrâce à la nouvelle forme des garants dupickup, le guidage des cinq rangées dedents, système sensible à l'usure, n'estplus nécessaire. Ainsi, le pickup galva-

AUTOCHARGEUSE LELY «TIGO 35 ST» La récolte du fourrage à l'autochargeuse

constitue bel et bien la méthode la plus économique. La série «Tiga S» de Lely, avec son

dispositif de chargement à pignons et son système de hachage comprenant jusqu'à 33

couteaux, est adaptée pour tous les types de fourrage. La «Tigo 35 ST» est également

disponible en version surbaissée.

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30 11 2011 · REVUE UFA

permet de ramasser parfaitement lesandains disposés en courbe.«L'adaptation au sol est également trèsconvaincante, avec la fixation oscillante dupickup». Grâce aux cinq convoyeurs, lefourrage est ramassé tout en douceur. A.Wälchli apprécieé également le dispositifd'attache pour les tuyaux hydrauliques.«L'utilisation de la machine dans sonensemble est très agréable», souligneencore A. Wälchli. Il considère égalementqu'une puissance du tracteur de 45 CVs'avère suffisante. Le seul inconvénient estlié à la béquille, respectivement à sonpositionnement. «Les ingénieurs devraientréfléchir à quelque-chose de plusintelligent», indique A. Wälchli.

L'autochargeuse Lely «Tigo 35 ST» dans la pratique

Andreas Wälchli gère à Buchackern (TG)une exploitation laitière avec engraisse-ment de veaux et arboriculture. Lorsqu'il aacheté, en avril de cette année, sa nouvelleautochargeuse, il était le premier à larecevoir dans sa livrée rouge. «Après avoirassuré ma relève avec mon fils Christoph,j'ai décidé de remplacer une ancienne

autochargeuse nécessitant des répara-tions par une nouvelle autochargeuse‹Tigo 35 ST› de Lely». Le choix de Lely

est d'abord dû au fait que l’agent demachines agricoles Martin Schenkdistribue cette marque et qu'il s'agitde machines Mengele à latechnique et la robustesse bien

connues.

«Nous utilisons l'autochargeuse pour aller àl’herbe, soit avec la faucheuse frontale, soitavec la motofaucheuse, ainsi que pour larécolte du foin sur notre exploitation de 25ha», indique A. Wälchli. Comme nousrécoltons aussi du fourrage dans notreverger, une autochargeuse surbaissée, sansessieu tandem mais avec roues larges, étaitnécessaire. De plus, les rehausses devaientpouvoir se rabattre rapidement.«Avec la Lely ‹Tigo 35 ST›, nos vœux ontété comblés et la machine travaille jusqu'àprésent à notre entière satisfaction»,constate A. Wälchli. Il apprécie particuliè-rement le pickup galvanisé et protégécontre la rouille, d'une largeur de 1.80 m,le plus large dans cette catégorie. Celui-ci

La Lely «Tigo 35 ST» enversion surbaissée.

Christoph et Andreas Wälchli.

Page 31: Revue UFA 11/2011

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

REVUE UFA · 11 2011 31

nisé sans chemin de came ne nécessitenon seulement aucun entretien, maisfonctionne de manière très silencieuse.

Deux niveaux de couteaux La«Tigo 35 ST» peut être équipée de 33couteaux. Le dispositif de coupe, avecdeux niveaux de couteaux (17 en haut,16 en bas), permet une longueur decoupe théorique atteignant 38mm.Chaque couteau est protégé contre les

corps étrangers et peut être remplacésans outil. Grâce à un levier de com-mande, le nombre de couteaux

(0/5/17/21/33) peut être rapidement etaisément présélectionné. Pour affûterles couteaux sous la machine, le dispo-sitif de coupe se bascule simplement enarrière ou, pour des entretiens plus ap-profondis, celui-ci peut être placé surdes roues.

Utilisation Les fonctions principalesde la «Tigo 35 ST» sont contrôlées hy-drauliquement et peuvent se sélection-ner depuis la cabine du tracteur aumoyen des distributeurs hydrauliquesou d'une commande électromagnétiquedirecte. Parmi ces fonctions se trouventle fond mouvant, le pickup et la paroiarrière relevable, ainsi que les rehaussespour fourrage sec (superstructure amo-vible), le timon articulé et le dispositifde coupe.

Les roues de jauge directionnelles dupickup, la tôle déflectrice avec roulettesde maintien, l’indicateur acoustique deremplissage ou le limiteur de chargesont autant d’options qui permettent derécolter le fourrage court en toute sécu-rité. �

Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthur

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des comp -tes-rendus relatifs à desmachines agricoles. Desperson nes intéressées,respectivement pro -priétaires de machines,sont choisies en col la -boration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

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Les couteaux sontprotégés contre lescorps étrangers etpeuvent être changéssans outils.

Simple mais pratique,le dispositif pourretenir les tuyauxhydrauliques.

Données techniquesAutochargeuse «Tigo 35 ST»

Volume: 22m3 (DIN), avec compression moyenne 34m3.

Poids: 2230kg (à vide), poids totalautorisé: 6200kg.

Dispositif de chargement: 5 convoyeurs.Longueur de coupe minimum: 38mmavec 33 couteaux.

Largeur pickup: 1.80m.

Dimensions: Largeur: 2.40m, longueur:8.05m, hauteur: 3m (rabattu 2m).

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Page 32: Revue UFA 11/2011

RAPPORT DE CONDUITE

32 11 2011 · REVUE UFA

Tableau: Aperçu de la série Case «Farmall C»Modèle 55C 65C 75CMoteur 4 cyl., moteur FPT 3.2 l turbocompresseur Puissance nominale (CV) 55 65 75Couple maximal (Nm) 221 260 310

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

La série «Farmall C» est entièrementnouvelle, spécialement conçue pourune utilisation en tant que tracteurde ferme ou dans les cultures maraî-

chères ainsi que les cultures spéciales.Les modèles de 55, 65 et 75 CV sont dis-ponibles avec une cabine ou en versionplate-forme avec des arceaux de sécurité.

Moteur Ces tracteurs sont dotésd’un moteur 4 cylindres avec turbocom-presseur de Fiat-Power-Train d’une cy-lindrée de 3.2 litres. Le moteur répondà la phase 3a pour les gaz d’échappe-ment et est très économique: il n’a eneffet besoin que de 8.5 litres d’huilemoteur ainsi qu’un intervalle de 500 hentre les vidanges. Le volume du réser-voir est de 90 litres et peut être égale-ment rempli à 100% avec du biodiesel.

Transmission On trouve sur cesmodèles une boîte 12x12 avec inverseurou une transmission 12x12 avec Power-shuttle. Sur demande, ces deux va-riantes peuvent être dotées en optiond’une transmission 20x20 avec ram-pantes. La prise de force offre les deuxvitesses 540 et 540 E. La traction sur lesquatre roues peut être enclenchée souscharge. Les roues avant présentent unangle de braquage de 55° pour un rayonde braquage extérieur de 7.60m.

Hydraulique L’hydraulique méca-nique arrière (49 l/min) dispose d’uneforce de levage de 2200kg et est dotéede série du système d’accouplement ra-pide. En version standard, on trouvedeux distributeurs hydrauliques avec ré-servoir et un de plus en option. Deuxd’entre eux peuvent par ailleurs êtreéquipés d’un diverteur, une vanne élec-trique deux voies. Un nouveau joystickpour la commande des distributeurs estmonté au centre et permet de manierconfortablement un chargeur frontalmonté après-coup.

Cabine Au niveau du design, le«Farmall C» se caractérise par son ca-pot plongeant et une nouvelle cabine

confort complète avec vitresavant, latérales et arrière ou-vrables. Lors du développe-ment, l’accent a été mis surun confort de conduiteélevé et l’ergonomie. Ainsi,le «Farmall C» est le pre-mier tracteur de cette caté-gorie à disposer d’un plan-cher plat. Le toit de lacabine est doté de séried’une vitre panoramique

offrant une visibilité optimale sur l’es-pace de travail avec le chargeur frontal.Toutes les indications importantes sontintégrées dans l’armature et la consolelatérale. La climatisation en option n’estpas montée dans le toit mais ailleursdans le système de la cabine, ce qui li-mite la hauteur du tracteur à 2.42 m. Ontrouve également un grand siègeconfort, orientable de 15° en option. Unsiège passager avec ceinture fait égale-ment partie de l’équipement de série.

Résumé Avec le «Farmall C», Case estparvenu à réaliser une machine extrême-ment polyvalente dans le segment depuissance inférieur à transmission méca-nique. Chez Steyr, ce tracteur existe sousla dénomination «Kompakt S» avec 55 et65 CV, mais uniquement avec cabine. Apartir de 2012, les modèles de 85 et 95CV (chez Case IH) ainsi que de 75, 85 et95 CV (chez Steyr) complèteront la pa-lette de produits. �

«FARMALL C» Le nom de «Farmall» est étroitement lié à l’histoire de Case IH. Cette

marque de tracteurs existe en effet depuis 1923. Avec plus de 5 millions d’unités

vendues, elle fait partie des plus grandes succès mondiaux en matière de tracteurs. Ce

nom refait désormais surface dans la série polyvalente «Farmall C» avec, dans

un premier temps, trois modèles couvrant une plage de puissance de 55 à 75 CV.

Retour d’un nom de légende

Des vitres amovibles, un sol plat et un vrai siège passager sont leséquipements phares de cette cabine.

TECHNIQUE AGRICOLE

Page 33: Revue UFA 11/2011

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Page 34: Revue UFA 11/2011

34 11 2011 · REVUE UFA

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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Tableau: Les nouveaux modèles de la série «MF 7600»Modèles MF 7619 MF 7620 MF 7622 MF 7642Transmission Dyna-VT Dyna-6 Dyna-VT Dyna-6 Dyna-VT Dyna-6 Dyna-VT Dyna-6Puissance (CV selon ISO) 185 185 200 200 215 215 235 235Avec Power-Management 210 220 240 260(CV selon ISO)Moteur Agco Sisu Power SCRCylindrée (l) 6.6 7.4

RAPPORT DE CONDUITETECHNIQUE AGRICOLE

Massey Ferguson met sur le marchéla nouvelle série «7600», en rempla-cement des «6400» et «7400». Cesnouveaux tracteurs sont disponibles

soit avec une transmission sous chargeentièrement automatique «Dyna-6» ouune transmission continue «Dyna-VT»conçue par Fendt. La série comprendquatre modèles six cylindres de 6.6 l decylindrée ainsi que quatre autres de 7.4 l,avec des moteurs construits par Sisu. Lespuissances maximales varient entre 185et 235CV (selon ISO), alors que le «Po-wer-Management» des modèles Dyna-6 offre encore 25CV supplémentaires.Avec sa consommation de 192 g/kWh,le moteur 7.4 l fait partie des plus éco-nomes sur le marché. Les tracteurs ontun empattement de 3m et un poids àvide de 8 tonnes, ce qui correspond àun rapport poids/puissance de 34kg/CVsur le plus grand modèle de 235CV.

Hydraulique Le relevage arrièredisposant d’une nouvelle commandeélectronique présente une force de le-vage de 9.3 tonnes. L’hydraulique clo-sed-centre est dotée d’une pomped’un débit de 110 l/min, alors qu’unevariante à 150 l/min est proposée enoption. Les distributeurs hydrauliquesexistent en versions mécanique et élec-trique. De série, leur nombre est dequatre à l’arrière et deux à l’avant, ou

un seul avec une possibilité Power-beyond. Le relevage avant offre uneforce de levage de 4000kg.

Une cabine connue Pour la cabine,qui dispose notamment de vitrages ar-rondis, d’une suspension au choix mé-canique ou dynamique «Optiride Plus»ainsi que d’un nouvel intérieur, quatreéléments ont été repris de la série«8600». Le «Datatronic Control CentreDisplay» en est également issu: il s’agitd’un système complet de gestion desoutils et des tournières sur moniteur.

Nouveau levier de commandeMassey Ferguson propose un nouveaulevier de commande sur la série «7600».La variante standard, avec une transmis-sion Dyna-6, propose un levier «T». Maison trouve également en option un nou-veau levier Multipad permettant de

commander la vitesse, la directiond’avancement, la prise de force, le rele-vage, les distributeurs hydrauliques ainsique d’autres fonctions. Ces deux levierspeuvent également être combinés avecle joystick multifonctions permettant decommander des fonctions supplémen-taires ainsi que les machines accouplées.

Nouveau système SCR Avec la sé-rie «7600», Massey Ferguson lance lenouveau système SCR pour le traite-ment des gaz d’échappement, que leconstructeur qualifie de la «deuxièmegénération». Grâce au remaniementcomplet de l’injection Common-Rail etau montage d’un catalyseur d’oxydationdiesel sans entretien avant le véritablecatalyseur SCR, le rendement total a puêtre augmenté avec une moindreconsommation de carburant et d’Ad-blue. Avec le réservoir à carburant de300l, extensible de 135 l, et celui de 40l pour l’Adblue, ce tracteur disposed’une autonomie respectable. �

Nouvelle console decommande avecdifférents joysticks auchoix. Ici un modèleavec multipad encombinaison avec lejoystick multifonction.

MASSEY FERGUSON «7600» Avec la série «7600» et quatre nouveaux modèles

d’une puissance maximale jusqu’à 260 CV, Massey Ferguson met sur le marché des

tracteurs au bénéfice de la technologie la plus récente pour le traitement des gaz

d’échappement. Ces modèles, disponibles dès l’année prochaine, seront commercialisés

en trois classes d’équipement.

Une solution forte et propre

En 2012, Massey Ferguson commercialisera quatre nouveaux modèles (185 – 235 CV) équipés de la technologie SCR la plus récente.

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La série REFORM Muli SLes nouveaux modèles de la série S viennent compléter la gamme Muli de REFORM-Werke. Les modèles T8 et T9 se voient remplacés res-pectivement par les modèles T8 S et T9 S. Largement éprouvés, les modèles T5, T6 et T7 restent bien sûr dispo-nibles ; la gamme s'élargit

à la fois le conducteur et le châssis et garantit une adhé-rence optimale en côte. La boîte de vitesses mécanique des deux modèles Muli est pourvue d'une lubrifi cation par circulation forcée, tandis que l'accélérateur électro-nique est doté du mode PDF. Ce mode « prise de force » est une possibilité de réglage

IE3, 74 kW/101 CV/340 Nm) est doté du refroidissement de l'air de suralimentation et de l'injection directe. Le T7 S et le T8 S atteignent le couple de démarrage dès le ralenti. Le T7 S est disponible au choix avec une suspension mécanique sur l'essieu avant, qui assure une conduite tout en confort sur route, préserve

donc vers le haut à partir du nouveau modèle T7 S.

Muli T7 S et T8 SCes deux modèles se dé-marquent par une nouvelle motorisation encore plus puissante. Leur moteur turbo diesel Common Rail à injec-tion électronique (moteur 4 temps 4 cylindres, VM-R754

Une motorisation plus puissante, une garde au sol plus

importante, une puissance de freinage accrue et de nombreuses

autres améliorations techniques. Voici une vue d'ensemble des

principaux points forts des nouveaux.

VUE D'ENSEMBLE DE LA NOUVELLE SÉRIE MULI S

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La nouvelle série S convaint entre autres par la motorisation plus puissante, la plus grande garde au sol et la puissance de freinage accrue

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Un service de l‘Union Suisse des Paysans en colla-boration avec les chambres cantonales d‘agriculture.

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mercredi

KNOW-HOW

Tracteurs Steyr – des professionnels pour l’hiverLes tracteurs Steyr provenant deSt. Valentin sont depuis longtempsconnus pour leur emploi universel.Cette tradition est respectée et lagamme est élargie pour les servicescommunaux. Dans cette optique,Steyr a développé des solutionscomplètes dans les classes de puis-sance entre 56 et 230 CV pourl’utilisation durant toute l’année.Qu’il s’agisse de l’entretien desroutes ou du service hivernal, lagamme communale Steyr convientparfaitement pour de multiplestravaux. Les tracteurs sont, en coo-pération intensive avec les produc-teurs d’outils et d’accessoires,continuellement améliorés. Lechâssis beaucoup plus stable ré-

pond bien aux contraintes élevéesdu service hivernal et offre unemeilleure sécurité d’utilisation. Lesnouveaux moteurs Steyr «ecotech»sont encore plus économiques etrépondent aux prescriptions depollution actuelles. Des tests prou-vent que les tracteurs CVTconsomment sensiblement moinsde carburant et offrent en mêmetemps un rendement moteur plusélevé. La technique Steyr ecotechSCR réduit la consommation decarburant de 10% et augmente enmême temps le rendement de14%.

Mis à part la gamme Steyr CVTecotech, réalisant le «maximum»du possible, Steyr offre également

pour les autres gammes – du Kom-pakt jusqu’au Profi – des solutionssur mesure économiques pour uneutilisation communale pendanttoute l’année. De nombreusescommunes de Suisse fontconfiance à Steyr.

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75 ans d’«Agrar» – la success story continueAvec déjà plus de 500 machinesvendues durant la saison 2011,«Agrar» fait aujourd’hui partie desprincipaux constructeurs de ma-chines agricoles en Suisse. Les rai-sons de ce succès sont évidentes:les machines produites à Flawilsont taillées sur mesure pour ré-pondre aux besoins de l’agriculturesuisse. La production est rapide etflexible, selon les désirs des clients,grâce à un système modulaire raf-

finé. Le développement des ma-chines «Agrar» de qualité s’ef-fectue en fonction des désirs desagriculteurs suisses. Une grandepalette d’autochargeuses, de citer-nes à lisier, d’épandeurs à fumier,

de conditionneurs et de machinespour les balles est disponible poureffecteur des démonstrations. Lais-sez-vous conseiller et profitezmaintenant d’intéressantes condi-tions d’avant-saison.

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«MasterDrill pro» – confortable, flexible et performantLe semoir pneumatique «Master-Drill pro», en tant qu’engin en com -binaison avec les herses rotativeset les déchaumeurs rotatifs, ré-pond parfaitement aux besoinsprofessionnels. Le contenu dunouveau et volumineux tank est de1400 litres. Grâce à la grande lar-geur du tank de près de 2 mètres,il est possible de le remplir facile-ment avec un chargeur frontal. Lecouvercle du tank est étanche à

l’eau et à la poussière. La con-struction du cadre est stable etprésente un grand angle d’ouver-ture pour le remplissage avec lesBigBags. Le «MasterDrill pro» estconstruit comme semoir porté, ce-lui-ci peut être combiné aussi bienavec des herses rotatives et desdéchaumeurs rotatifs de la maisonVogel&Noot qu’avec des enginsd’autres marques. Le «MasterDrillpro» est équipé desérie pour les professionnels, com-me par ex: entraînement de lasoufflerie hydraulique (si besoinégalement adapté LoadSensing),traceurs électroniques et le systè-me de jalonnage, avec Müller-Drillmat, escalier optimisé avec

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REVUE UFA · 11 2011

main courante, herses de recouv-rement en dents S stables et à rég-lages multiples, etc. Un dispositifde relevage hydraulique de la barrede semis est également fournit desérie. Il permet un rehaussementnon négligeable de la hauteur sousles socs et facilite également uneutilisation passagère de l’appareildu travail au sol sans fonction desemoir. Les modèles MasterDrillpro «A 300», «A 400» et «A 450»sont livrables dans les largeurs detravail de 3,00, 4,00 et 4,50m.

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Page 39: Revue UFA 11/2011

Syngenta accroît son chiffred’affaire de 21%.Syngenta annonce un chiffre d’af-faire total de 2.7 mia de $ pour le3ième trimestre 2011. Les quantitésécoulées s’accroissent de 13%. EnAmérique Latine, la saison a biencommencée (+60% ventes) et dansl’hémisphère Nord, une bonne dy-namique est aussi constatée. Au ni-veau des produits de pro tection desplantes, les ventes augmentent de23% alors que les se mences pro-

gressent de 13%. Sur les 9 pre-

miers mois, le chif-fre d’affaire total,nouveaux produitsinclus, a augmenté

de 39%, soit 484 mio de dollars US.

Les fruits d'été battent tous les recordsLa Fruit-Union Suisse (FUS) indiqueque les récoltes de fruits de cet étébattent tous les records, avec un to-tal de 32 897 t, soit 35 % de plusque la moyenne de ces 4 dernièresannées. Dans le détail: 6419 to defraises; 3118 to (+60%) de cerises

me de sélection ACW. Ceci dé-montre qu'il est possible, par lasélection, d'aug menter à la fois lerendement et la qualité boulan-gère des blés de printemps suisses.

L'amélioration du rendementn'est pas directement comparableà celle de 1dt/ha/an publié par Ar-valis et l'Inra en France. Contraire-ment aux analyses d'ACW, ces ins-tituts prennent en compte lesrésultats de la performance de va-riétés élites uniquement et nondes valeurs moyennes de lignéesexpérimentales non-encore sélec-tionnées pour le rendement. Deplus, ces variétés françaises étu-diées étaient de qualité très hété-rogène, allant de la qualité BAU(blé fourrager) à la qualité BPS(équivalente à la classe 2 enSuisse).

PRODUCTION VEGETALEBRÈVES

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les exploitations de grandes cul-tures suisses, en plus d’une produc-tion des denrées alimentaires dehaute qualité, doivent être concur-rentielles, socialement supportableset utiliser les ressources naturellesde manière efficiente. S’agit-il uni-quement d’un slogan rempli decontradictions ou d’une chance àsaisir pour l’avenir? Quels sont lespotentiels des collaborations inter-entreprises et des assolements encommun pour l’avenir des grandescultures en Suisse? Les résultatsd’une étude portant sur des exploi-tations pilotes fournissent des ré-ponses à ces questions. L’élémentcentral de cette journée est la plani-fication et la mise en œuvre de com-munautés d’assolement.

Mercredi 16 novembre 2011, de 9h00 à 16h00, Inforama Rütti, Zollikofen BE

Les présentations se feront enfrançais et en allemand, avec unetraduction simultanée. Cette jour-née s’adresse en premier lieu auxagricultrices et agriculteurs souhai-tant renforcer les collaborations engrandes cultures, ainsi qu’aux autrespersonnes de la filière intéresséespar ce thème. Frais de participation,y compris le repas de midi: Fr. 80.–.

La Fédération Suisse des Produc-teurs de Céréales (FSPC), l’Ecole

Polytechnique Fédérale de Zurich(EPFZ), l’Union Suisse des produc-teurs de pommes de terre (USPPT),la Haute Ecole Suisse d’Agrono miede Zollikofen (HESA) et le pro-gramme de recherche d’AgroscopeProfiCrops sont partenaires del’étude et de l’organisation de lajournée.

Toutes les informations sur le site:www.agroscope.admin.ch rubrique«Manifestation».

La station de recherche AgroscopeChangins-Wädenswil ACW sélec-tionne des blés de printemps detrès bonne qualité boulangère, ré-sistants aux maladies et produc-tifs. L’évo lution, au cours de cesdernières décennies, de la qualitéboulangère et du rendement deslignées de blés de printemps dessélections ACW a été analysée.

L’étude montre un progrès an nuel de 0.2ml/an pour l'indicede Zeleny, de 0.5dt/ha/an pour lerendement et de 0.03% de pro-téine/an pour le taux de protéine.Ces résultats nr sont pas surpre-nant pui s qu'avec la résistance auxmaladies, la qualité boulangère estl'objectif prioritaire du program -

Progrès des variétéssuisses de blé de printemps

Collaboration inter-exploitation et grandes cultures en Suisses

de table; 5306 to (+ 25 %) d’abri-cots; 3715 t (+22%) de pruneaux et1054 t (+ 12 %) de framboises. Lescultures de fruits ont été marquéespar une précocité de 2 à 3 semainesdue à un printemps à la fois doux ettrès sec. La météo a ensuite été fa-vorable dans l’ensemble aux ré-coltes jusqu’en automne.

Stockage des betteravesPour éviter les pertes liées austockage, le Centre betteravier re-commande de stocker les bette-raves sur la parcelle et de laisser letas se refroidir avant de poser lesbâches. Les dégâts ne surviennentque par temps pluvieux et lorsquela température descend en dessousde –3 °C. Les engrais verts semés surles parcelles de betteraves 2012 nedevraient pas être broyés, pour ac-célérer le réchauffement du sol auprintemps. Seules exceptions, les

moutardes jaunes et les radis four-ragers qui risquent de fleurir.

Locations de terres possibleshors des frontièresLa Cour de justice de l'Union Euro-péenne estime que les paysanssuisses n'enfreignent aucun droitlorsqu'ils cultivent des terres situéesen Allemagne. Le Landratsamt deWaldshut avait refusé de ratifier lecontrat de bail d’un agriculteursuisse parce que des agriculteurs al-lemands qui ne pouvaient s’alignersur le fermage offert, souhaitaientexploiter ces terrains. La Cour dejustice de l’Union Européenne estarrivée à la conclusion que la loca-tion ou la propriété de terres agri-coles allemandes par des agricul-teurs suisses n’étaient contraires àaucune loi.

Toute l’actualité sur:www.productionvegetale.ch

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Les épandeurs à table,en raison de la régu -larité et de la finessede l’épandage, sontparticulièrementindiqués pour l’épan-dage des amendementsorganiques solides.

40 11 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL est un composant central pour la fertilité et la

santé des sols. «L’écologisation» de la production énergétique ainsi que le tri des

déchets organiques participent à l’apparition de nouveaux éléments pour l’amendement

organique et la fertilisation des sols.

Améliorer la fertilité du sol

Les résidus issus des processus deméthanisation de la matière orga-nique et les composts sont épandusavec les mêmes matériels que les

engrais de ferme traditionnels que sontle lisier et le fumier. Toutefois, leurs ca-ractéristiques ainsi que les objectifs liésà leur utilisation sont différents. Ces dif-férences sont dues à la dégradation desdéchets organiques par les bactéries descentrales de méthanisation. Par rapportà un lisier brut, un lisier méthanisé estcaractérisé par un dégagement d’odeurmoins important et une viscosité plusfaible. Le lisier méthanisé n’est pastoxique pour les vers de terre et stimulel’activité biologique du sol. Le digestatcomplet peut subir encore une sépara-tion pour obtenir un digestat solide etde l’eau de pressage.

Digestat liquide Les buts visés parl’utilisation de digestat liquide engrandes cultures et herbages sont la fer-tilisation des sols et la nutrition desplantes. De par la dégradation des subs-tances odorantes (acides gras volatils,

phénols et dérivés phénoliques), lesémissions d’odeurs à l’épandage sontréduites. Les digestats liquides sont unesource importante d’azote immédiate-ment assimilable par les plantes, deplus, sa faible viscosité facilite l’infiltra-tion dans le sol. Par rapport à un lisierbrut, la méthanisation réduit la capacitégerminative des graines contenues ainsique la teneur en acides organiques cor-rosifs. Les épandages de digestat ne sontautorisés que sur les exploitations qui necouvrent pas leurs besoins de fertilisantsavec les engrais de ferme. Dans tous lescas, les bilans de fumure doivent êtreéquilibrés et les apports conformes auxbesoins des plantes. Les épandages dedigestat liquide sont limités à 200m3/hasur 3 ans. Les quantités épandues ne de-vraient pas dépasser les 30m3/ha parapplication. En raison du risque impor-tant de perte par évaporation, l’utilisa-tion de pendillards, d’injecteurs ou desocs enfouisseurs sont expressément re-commandés. L’adjonction d’eau permetaussi de réduire les pertes d’ammo-niaque.

Digestats solides L’effet des di-gestats solides, issus du pressage ou duséchage des digestats complets, sur lafertilité du sol est proche de celui d’unfumier composté ou d’un fumier au tas.L’épandage de digestat solide con tribueà améliorer le bilan humique d’un sol,mais sa capacité de remplacement del’humus n’est pas aussi bonne que celled’un compost. Les buts d’un épandagede digestat solide sont la formationd’humus stable, l’amélioration de lastructure du sol, la régulation de l’équi-libre hydrique, la protection contre

Le compostest issu de la transformation aérobie derestes organiques (déchets). Il est richeen matière organique stabilisée. Plus le compost est mûr, plus cette stabilitéaugmente. L’effet fertilisant à courtterme est faible, mais la matière orga -nique stable qu’il comporte apporte deseffets importants à moyen et long termesur la fertilité du sol. Il est utilisé tant en agriculture, qu’en horticulture et en culture maraîchère.

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PRODUCTION VEGETALE

l’érosion et la stimulation de l’activitémicrobienne. Les épandages sur prairieset pâtures sont à réaliser à l’automne ouau printemps. La finesse du digestat doitpermettre à l’eau de pluie d’entraînerles fibres dans le sol pour éviter la souil-lure du fourrage. En grandes cultures,les épandages ont lieu soit après la ré-colte ou avant le semis, sur sol portant.L’épandage maximal autorisé est de 25tMS/ha sur 3 ans, ce qui correspond à 80–100m3 de digestat. L’utilisationd’épandeurs à assiette est préconisée.Seules ces machines permettent unépandage de qualité satisfaisante, sur-tout lorsque les quantités par hectaressont faibles. Les digestats solides sont àincorporer en surface, là où se trouventles micro-organismes responsables de ladégradation; le labour ne convient pasà l’incorporation.

Le digestat solide contient de la ma-tière organique jeune. Son utilisationentraîne donc un risque de mobilisationde l’azote pour sa dégradation, ce quiréduit les quantités disponibles pour laculture. Une attention particulière doitdonc être portée lors de son utilisationsur des cultures sensibles comme lespommes de terre et les betteraves su-crières.

Le compost L’épandage de com-post a pour but principal l’améliorationdu bilan humique d’une parcelle ainsique de la fertilité du sol. La formationd’humus stable, l’amélioration de lastructure du sol, la régulation du régimehydrique, la protection contre l’érosionainsi que l’amélioration de l’équilibremicrobien du sol sont les principauxavantages fournis par le compost. En

fonction des buts recherchés, le type decompost varie. Un compost riche enbois aura un meilleur effet structurant,alors qu’un compost pauvre en bois secaractérise plutôt par son meilleur effetfertilisant. Comme pour les digestats so-lides, les épandeurs à assiettes sont re-commandés et l’incorporation de sur-face est préférable. En sols légers etséchards, un enfouissement plus pro-fond (15 à 20cm) est à envisager pouréviter le dessèchement du compost.

Le blocage de l’azote au prin-temps par les composts peu mûrs etriches en bois peut être néfaste pour lescultures exigeantes en azote. Lors desépandages de printemps, la teneur enazote minéral du sol doit être suivie et

dans certains cas, des épandages de 10unités d’azote sont nécessaires pourcontrecarrer ce blocage. En été et en au-tomne, les restes d’azote présents dansle sol ainsi que l’activité biologique plusintense du sol réduisent ce risque. Uncompost qui aurait déjà commencé sanitrification (contenant des nitrates)peut être considéré comme présentantun faible risque de blocage de l’azote.L’apport de matière organique jeune,par exemple un compost peu mûr, aug-mente le risque de gale poudreuse despommes de terre. L’épandage de com-post n’est donc pas sans risque dans lesexploitations cultivant la pomme deterre.

Conséquences Les amendementsorganiques présentent des effets spéci-fiques sur la fertilité des sols ainsi que deseffets fertilisants différents suivant le typed’amendement. Comme lors du choixd’un engrais minéral, le choix d’un en-grais organique doit se faire en fonctiondes effets recherchés. Un digestat liquiden’aura que peu d’influence sur la teneuren humus du sol et un compost n’aurapas d’effet fertilisant rapide. Les épan-dages doivent être soigneusement plani-fiés pour ne pas déséquilibrer le bilan defumure des exploitations. Les quantitésd’azote disponible les 1ières et 2èmes annéeset les teneurs en phosphore varient d’unengrais organique à l’autre. �

Le semis direct et lechoix d’engrais vertsadaptés permettentd’améliorer la teneuren matière organiquedu sol.

Fertilisation à courtterme ou augmen tationde la matière organiquedu sol? Cette décisioninfluence le choix del’amendement orga -nique et du travail dusol.

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

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Le digestatest le produit obtenu lors de la métha -nisation de restes organiques (déchets).Le digestat est riche en éléments ferti -lisants rapidement assimilables par lesplantes et sa matière organique estencore peu stabilisée. Par rapport à unlisier, les digestats sont moins agressifspour les plantes et le sol, mais présen-tent un risque de pertes ammon iacalesplus élevé. Ses effets fertilisants sontprincipalement à court terme, il doitdonc être épandu lorsque les plantes enont besoin. Ses effets à long terme sur lafertilité du sol sont mode stes à moyens.Les digestats sont princi pale ment utilisésen agriculture.

Tableau 1: Teneur moyenne en éléments nutritifs (kg/m3) des différents produitsEléments nutritifs Digestat liquide Digestat solide CompostAzote total N total 4 (2 – 8) 3.5 (2.3 – 4.1) 4 (2.6 – 6.5)Azote soluble N soluble 2 (0.75 – 5) 0.7 (0.2 – 0.7) 0.1 (0 – 0.4)Azote pour bilan N 2 (0.75 – 5) 0.35 (0.2 – 0.4) * 0.4 (0.3 – 0.6)Phosphore P2O5 1.5 (0.95 – 3) 1.7 (1.2 – 2.4) 1.7 (1.1 – 2.9)Potassium K2O 4.1 (2 – 8.3) 2.8 (1.9 – 3.5) 3.6 (2 – 6.2)Magnésium Mg 0.9 (0.6 – 1.6) 1.5 (1 – 1.9) 2.1 (1.4 – 3.9)Calcium Ca 5.4 (2.4 – 7.8) 25.5 (10 – 37) 22.8 (11 – 25)Soufre S 0.3 (0.1 – 0.5) 0.4 (0.2 – 0.5) 0.5 (0.3 – 0.7)Matière organique MO 50 (44 – 56) 133 (106 – 210) 133 (86 – 224)

*Pour le digestat solide issu des installations de méthanisation de déchets solides, on prend en compote 10% del’azote total, comme pour les composts. Les installations de co-digestion agricole traitent surtout des engrais deferme. Pour le digestat solide issu de ce processus et comprenant plus de 20% de co-substrats, il convient, de prendreen compte 20% de la teneur en azote total dans le bilan, conformément au guide Suisse-Bilanz, module 8.Source: Directive suisse 2010 de la branche sur la qualité du compost et du digestat.

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42 11 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

En Suisse, le rail transporte une partimportante des céréales et des bet-teraves. En effet, les betteraves pro-duites à plus de 30km des sucreries

sont acheminées par le rail. Ce mode detransport qui permet de limiter le traficroutier et contribue à l’image d’uneagri culture respectant son environne-ment, impose ses conditions particu-lières à tous les acteurs de la productiondu sucre. Pour CFF Cargo, la campagnebetterave constitue une période critiquedans l’année. En raison du tonnagetransporté et de la durée limitée de lacampagne, le transport des betteravesexige une planification soignée. Unefois, la campagne lancée, une attentionparticulière est nécessaire. En effet, l’im-possibilité de stocker les betteravesdans des silos et l’obligation d’approvi-sionner régulièrement les sucreries im-posent de trouver rapidement des solu-tions lorsqu’un problème survient dansla chaîne de la logistique.

Planification minutieuse PourCFF Cargo, la planification de la cam-pagne commence donc dès le mois defévrier. Celle-ci se fait en contact étroitavec les sucreries d’Aargberg et Frauen-feld (SAF) et les groupements régionauxde chargements. Le but est de livrer auxsucreries environ 300 wagons de bette-raves par jour sur toute la durée de lacampagne. Une excellente préparationest donc nécessaire pour réussir à fairepasser quelques 40 trains de betteravespar jour sur un réseau ferré déjà très en-combré. Malgré l’important travail réa-lisé avant la campagne, une équipe restemobilisée pour palier aux problèmes quine manquent pas de survenir. Un acci-dent dans une gare, des voies imprati-cables ou des récoltes rendues impossi-bles en raison de la pluie sont lesprincipales difficultés auxquelles doi-vent faire face le personnel de CFFCargo. Toute modification du plan dechargement nécessite des adaptations

de toute la chaîne de la logistique. Pourque la campagne se déroule de la meil-leure manière possible, il est donc pri-mordial que chaque acteur tienne sesengagements.

La réduction dunombre de gares dechargement de 300 à 75 a fortementcontribué à améliorerl’efficacité du transport par le rail.

LE TRANSPORT DES BETTERAVES PAR LE RAIL est une des particularités de la

production du sucre suisse. Alors que nos voisins misent sur la route pour transporter

la majorité des betteraves, CFF Cargo transporte plus de 800 000 tonnes de betteraves

à destination des sucreries d’Aarberg et de Frauenfeld.

Tenir l’horaire, ne pas rater le train !

Pulpes de betteravesLes pulpes de betteraves en vrac trans portées par CFF Cargo peuventutiliser les mêmes wagons que lesbetteraves. Mais les lieux de destinationdes pulpes ne correspondent querarement aux lieux de production debetterave, les syner gies entre les deuxmarchandises sont donc rares. Toutcomme les bette raviers doivent réussir àremplir les wagons mis à leur disposition,il est nécessaire que les pulpes soient dé -char gées dans les délais prévus. Àl’échelon indi viduel, l’immobilisationd’un wagon ne semble pas prêter àconséquence, mais à l’échelon national,ces immobilisations représententrapidement des centaines de tonnes decapacité de transports manquantes.

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PRODUCTION VEGETALE

Engagement limité En temps nor-mal, la campagne betterave s’étend de la mi-septembre à Noël et mobilisequelque 800 wagons. La durée limitéede la campagne empêche l’utilisationexclusive des wagons pour le transportdes betteraves. Ils sont donc utilisés lereste de l’année notamment pour letransport de bois ou de ferraille. Ces wa-gons doivent être propres et en parfaitétat pour la campagne de betterave,leur maintenance est donc effectuéependant l’été. Pendant la campagne, lestrains de betteraves doivent se glisserdans les espaces libres entre les trainsvoyageurs et le trafic de fret régulier. Enplus de la mobilisation du matériel rou-lant, la campagne betteraves a aussi des incidences sur le personnel de CFFCargo qui doit absorber cette charge detravail supplémentaire.

Moins de gares Les pressions surles prix du sucre ont rendu nécessai-rel’optimisation de la logistique des bet-teraves. Pour gagner en efficacité, lestransports ont dû être rationnalisés. Laconséquence la plus visible pour les bet-teraviers a été la réduction très impor-tante du nombre de gares de charge-ment: d’environ 300, ce chiffre a étéramené à 75. Le choix des sites de char-gement est principalement fait pouraméliorer la logistique. Les gares doi-vent disposer de longueurs de voie et deplaces suffisantes pour les installationsde transbordement fixes ou mobiles.«Nous ne pouvons plus déplacer une lo-comotive et le personnel de manœuvre

dans une gare pour aller chercher 1 ou2 wagons» nous explique Pierre Valte-riot, Key Account Manager (KAM) chezCFF Cargo. La réduction du nombre depoints de chargement a été l’une desmesures permettant de réduire les fraisde transports.

Organisation de chargementL’arrivée des chargeuses de type «souris»et les regroupements régionaux de bet-teraviers pour le transport des bet -teraves ont aussi permis de simplifier lalogistique. Le débit important des chan-tiers permet le chargement d’un grandnombre de wagons sur un même site.Cette technologie apporte non seule-ment une grande simplification de la lo-gistique ferroviaire, mais permet aussiaux agriculteurs de gagner un tempsprécieux. «De moins en moins de garessont pourvues d’installations fixes dechargement, elles sont rem placées par

des chargeuses mobiles qui nous appor-tent une souplesse supplémentaire dansle choix des gares de chargement», nousconfie Pierre Valterio.

Résumé La production de sucre estun véritable défit logistique, l’achemine-ment de la production du champ à la su-crerie nécessite une organisation minu-tieuse et des capacités de transportimportantes. Le mot de la fin revient àKarin Grundboeck, du département com-munication de CFF Cargo: «On n’imaginepas le défi logistique qui se cache derrièreun petit sachet de sucre!» �

De droite à gauche:Christoph Zumsteg,spécialiste – Planifi -cation de l’offre et Pierre Valterio, Key Account Manager.

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

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L’apparition des chargeuses mobiles offre une souplesse supplémentairedans l’organisation de la logistique.

Logistique betteraves CFF Cargo en chiffres• 75 gares de chargement

• 800000 t de betteraves et 140000tde pulpes de betteraves à transporter

• Plus de 180 gares de livraison pour les pulpes

• 800 wagons mobilisés

• 40 trains par jours à insérer sur le réseau suisse

• 6 à 7 mois de préparation

• Une équipe de 3 personnes à Aarbergpour coordonner le trafic et résoudreles problèmes pendant la campagne

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44 11 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

Les engrais complets spécifiques of-frent à l’agriculteur la possibilité deréduire sa charge de travail. Maisleurs avantages ne se limitent pas là.

En combinant les différents élémentsnécessaires à chaque culture, ils permet-tent d’apporter les nutriments néces-saires dans des teneurs et sous desformes idéales. En plus des avantagesagronomiques, la combinaison NPK etoligo-éléments permet de réduire lenombre de passages requis pour unefertilisation idéale, un avantage particu-lièrement intéressant en période de grostravaux que sont les semis.

Mélange d’engrais ou engraiscomplet? D’un point de vue pure-ment financier, l’achat d’engrais simples,à haute concentration N, P ou K peuts’avèrer plus avantageux par unité ferti-lisante. Pour limiter encore les dépenses,certains sont ensuite tentés de mélangereux-mêmes ces différents engrais pourréduire le nombre de passages. Cettepratique, qui permet d’obtenir un en-grais mélangé «maison», n’est pas aussisimple qu’il y paraît. Elle implique, dans un premier temps, de pouvoir mélangerles différents engrais de manière homo-gène. Ensuite, les différences de ganu -

lométrie et de densité des différents en-grais combinées avec les vibrations dutransport engendrent une séparation du mélange pendant le déplacement, cer-tains grains ayant tendance à descendreplus rapidement dans le semoir. Et en-fin, le défaut le plus important des mé-langes d’engrais, la qualité et la régula-rité de l’épandage ne sont plus assurées.En effet, la forme et la densité des dif-férents engrais mélangés engendrentune répartition inégale du mélange surla parcelle, une tendance qui s’amplifieencore avec l’accroissement des largeursde travail.

Distribution homogène Chaquegrain d’engrais complet contient tousles éléments nutritifs nécessaires dansles rapports idéaux. L’homogénéité del’engrais contribue à une répartitionéqu i librée et régulière sur toute la lar-geur de travail. De plus, chaque graincontenant tous les éléments, les plantesse trouvent toujours à proximité immé-diate des éléments nécessaires à leurdéveloppement.

Les engrais complets spécifiquescomme le Landor «Pommes de terre»contiennent, en plus des éléments NPK,

les oligo-éléments nécessaires à la culture et généralement absents des engrais simples. Les engrais spécifiquespermettent ainsi à l’agriculteur de sim-plifier la logistique, la gestion de sesstocks ainsi que l’application de sa fu-mure. Bien que plus coûteux par unitéfertilisante, les engrais complets per-mettent de réaliser de véritables écono-mies de travail en réduisant le nombrede passages nécessaires et donc la con sommation de carburant tout enaméliorant l’efficacité des engrais, autant d’éléments qui se répercutentpositivement sur le résultat de l’ex -ploitation.

La teneur en oligo-éléments estl’une des grandes qualités des engraisspécifiques. La présence de manganèse,de bore, de soufre ou de magnésium aune influence directe sur le rendement.En effet, de nombreuses cultures souf-frent de carences, sans pour autant pré-senter de symptômes. Pour les culturessensibles comme le colza, la betteraveou la pomme de terre, la présence de ces éléments dans la fumure de baseest primordiale pour la formation durendement. De plus, la disponibilité desoligo-éléments est un élément impor-tant pour permettre l’utilisation de toutle potentiel génétique des nouvelles va-riétés. La situation de chaque exploita-tion doit être analysée lors du choixd’un engrais complet. Dans certaines si-tuations, comme par exemple des solsavec un pH élevé, le bore et le manga-nèse y sont fortement liés et sont doncindisponibles pour les plantes.

Une fertilisation foliaire est doncnéces saire, malgré l’épandage d’un en -grais spécifique contenant ces éléments.

FORMULATIONS SPÉCIALEMENT ADAPTÉES, rapport idéal entre les différents

composants et réduction du nombre de passages nécessaires à la fertilisation: les engrais

complets ne manquent pas d’attrait. Le choix du bon engrais permet une simplification

importante du travail qui se répercute directement sur la rentabilité des cultures.

Simplifier la fumure

Tableau 1: Teneurs des différents engrais complets adaptés aux différentes cultures.Culture Kg/ ha N P K Mg S Oligo-élémentsBetteraves à sucre et fourragères Engrais betteraves 500– 1000 5 9 27 4 6 Bore, ManganèsePommes de terre Engrais pommes de terre 500– 1000 5 9 30 2 8 Bore, ManganèsePommes de terre, légumes Landor Special 700– 1200 6 8 24 2 15 Bore, sans ChloreColza Engrais Landor NPK 400– 600 5 12 24 2 5 BoreMaïs Polyvalent 600– 800 5 10 28 2 6 Bore Prairie Nitroplus par coupe ~130 20 5 8 2 3 SodiumCéréales de printemps Polyvalent 300– 500 5 10 28 2 6 BoreCéréales d’automne Geldor 400– 600 8 12 20 1.8 8Légumes, cultures spéciales Terbona 600– 1000 12 6 18 2 Bore, Sans Chlore

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PRODUCTION VEGETALE

Disponibilité Les nutriments desengrais complets sont présents sousforme soluble. Cette particularité estdécisive pour les cultures de printemps.Elles ont en effet besoin de ces élé -ments pour avoir un développement juvénile rapide, alors que la fraîcheurdes sols et l’activité organique réduiteralentissent la minéralisation. L’utili -sation d’engrais solubles est donc parti-

culièrement importante sur les culturesde printemps qui doivent tirer partid’une période de végétation pluscourte.

Résumé Les engrais complets spéci-fiques ont des avantages agrono -£miques indéniables et permettent de réduire le nombre de passages né -cessaires à la fumure de la culture. Leur

utilisation doit toutefois être étudiée au cas par cas pour optimiser la fumureen fonc -tion des conditions de l’ex -ploitation. L’idée de mélanger diffé -rents engrais pour obtenir un mélan -ge «maison» n’est jamais bonne. Les différences de gra nulométrie et de den sité des différents engrais condui-sent à des qualités d’épandage insuffi-santes. �

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

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La fumure de fond et les besoins en oligo-éléments couverts en un seul passage:les engrais complet réduisent la charge de travail. Source: Kverneland

Une fumure équilibrée est un facteur clé pour l’obtention d’une récolte de qualité. Source: KWS Saat AG

Samuel Liniger.

Simplifier le travailSamuel et Geneviève Liniger exploitent un domaine mixte avec 45vaches-mères de race limousine dont les veaux sont engraissés selon lesrègles du label SwissPrimBeef. L’exploitation située à Grange des Bois,dans la Broye fribourgeoise permet la culture de 12ha de pommes de terre d’industrie, 10.5 ha de betteraves sucrières, 10ha de blé,2.5ha de blé et 2ha de maïs d’ensilage.

Revue UFA: Sur quelles cultures utilisez-vous des engrais completsspécifiques?Samuel Liniger: Les engrais complets spécifiques sont utilisés surpommes de terre et betteraves. Ces cultures sont très exigeantes et lescarences engendrent ici rapidement des pertes de rendements, et donc financières, importantes. Malgré leur prix d’achat plus élevé, lesengrais complets trouvent leur place sur ces cultures sensibles.

Quand épandez-vous vos engrais complets?Pour les betteraves et les pommes de terre, l’épandage se fait sur leslabours, juste avant la préparation du lit de semence. De cette manière,l’engrais est incorporé et idéalement réparti dans le sol. Sur mesprairies, j’épands 150kg de Nitroplus après chaque coupe, ce qui mepermet de nourrir mes prairies sans risquer de souiller le fourrage.

Quels avantages ces engrais vous apportent-ils?Ces engrais apportent l’assurance d’une fumure adaptée. En plus, la composition des engrais complets facilite le travail puisqu’un seulpassage permet généralement de couvrir les besoins en fumure defonds et en oligo-éléments des cultures. Par rapport à un mélange

d’engrais, on gagne en qualité d’épandage et enprécision.

A conseiller?Oui, malgré un prix d’achat plus importantque celui des engrais simples, les engrais

completsw apportent une réelle simplifica-tion du travail. En plus, les formula-

tions spéciales assurent la couverture des besoins des

différentes cultures. Lescultures sensibles quesont les pommes de

terre et les betteravesoccupent 40%

de mes surfaces, je nepeux donc pas me

permettre de prendre lemoindre risque avec la

fumure. Dans ma situation, lesconseils des techniciens Landor

sont très précieux. Ils m’aident àtrouver la solution la mieux adaptéeà mon exploitation.

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CatherineBaroffio

Serge Fischer

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PRODUCTION VEGETALE

Ce ravageur originaire d’Asie occa-sionne des dégâts sur baies, cerises,raisins, pêches et prunes. Depuis sadécouverte dans les années 30 au

Japon, la drosophile du cerisier n’a pascessé de s’étendre. Contrairement auxdrosophiles communes sous nos lati-tude, la drosopile du cerisier est capabled’engendrer des dégâts sur des fruitssains. Son arrivée dans notre pays faitdonc peser un risque important sur laproduction de fruits et de baies.

Historique La drosophile du cerisierest un nouveau ravageur, trouvé pour lapremière fois en Suisse en juillet 2011.Les premiers dégâts constatés de cettepetite mouche l’ont été dans les années30 au Japon. Par la suite, cette droso-phile s’est propagée dans les pays voi-sins. Elle est arrivée à Hawaï en 1980puis est apparue simultanément en Ca-lifornie et en Espagne en 2008. Sa dis-sémination se fait par le vent ainsi quepar le transport et la commercialisation

de fruits infestés. A la fin septembre2011, elle était présente au Tessin, auxGrisons, en Valais ainsi que dans les can-tons de Vaud, Genève et Fribourg. Lescultures suivantes étaient concernées:myrtilles, fraises et framboises remon-tantes, mûres, prunes, raisin, figues.

Cultures concernées Cette droso-phile attaque les fruits sains d’un grandnombre de cultures: les baies et parti -culièrement fraises, framboises, mûreset myrtilles, les fruits à noyaux, dont ce-rises, pêches et abricots. D’autres cul-tures ont une importance secondaire:raisins, pommes, figues, kakis, kiwis etpoires ainsi que les fruits sauvages àchair tendre. Une surveillance des cul-tures, vergers et jardins familiaux aumoyen de pièges attractifs est fortementrecommandée.

Stades dangereux Les femellesadultes causent des blessures de surfaceen introduisant les œufs à l’intérieur du

fruit. Les larves infestent la pulpe, indui-sant parfois des saveurs acétiques. Lesfruits perdent leur consistance et s’af-faissent (blettissement). Par la suite, lesfruits touchés peuvent être colonisés pardes agents fongiques ou d’autres rava-geurs. En outre, ils sont généralementaussi occupés par des larves d’espècesindigènes de mouches du vinaigre, par-fois en quantités nettement plus im -portantes que celles de D. suzukii elle-même, accentuant ainsi directementl’impact de cette dernière.

Biologie Les œufs sont de couleurblanche avec deux fins stigmates respi-ratoires en forme de filaments émer-

La drosophile ducerisier mâle se

reconnaît facilementaux 2 taches foncées

situées vers le bout de ses ailes.

Photo: T. Castellazzi, OFAG

LA DROSOPHILE DU CERISIER ou drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii)

a été trouvée pour la première fois en Suisse en juillet 2011 sur myrtilles au Tessin

et framboises aux Grisons. Ce ravageur menace particulièrement les baies, les cerises,

les pêches et les abricots.

Nouvelle menace sur les vergers

Que faire en cas d’attaque?Revue UFA: Une procédure d'annonceaux stations arboricoles ou phytosani-taires cantonales est-elle requise si desdrosophiles du cerisier sont découvertesdans un verger?

C. Baroffio: Cette drosophile n’est pastouchée par une mesure de quarantainecar elle est déjà partout. Par contre jepense que c’est essentiel que les can -tons soient informés. Les jardins fami -liaux sont autant de réservoirs potentielsainsi que les halles de fruits importés,bref, elle peut se propager partout et lescantons auront fort à faire pour limiterles dégâts. Dans les pays voisins (Italie etFrance) les dégâts sont immenses,jusqu’à 100% de dégâts dans certainsverger de cerises par exemple.

On ne connaît encore pas toute la bio -logie de l’insecte, s’il va hivernerfacilement chez nous, etc. Ce qui est sûr,c’est que les fruits contaminés doiventêtre soigneusement éliminés, congelés(ou ébouillantés) par exemple pour lesprivés et enterrés dans le sol ou mis dansla fosse à purin pour les professionnels.

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REVUE UFA · 11 2011 47

PRODUCTION VEGETALE

geant à la surface de l’épiderme du fruit.Les larves qui en sortent peuvent mesu-rer jusqu’à 5–6mm au 3ème et dernierstade, et sont de couleur blanc-crème.Elles sont pourvues de 2 stigmates res-piratoires en forme de cornes à l’extré-mité de l’abdomen. La pupe est deforme cylindrique et de couleur brun-rougeâtre, pour une longueur de 2– 3mm. Elle montre les même stigmatesrespiratoires terminaux que la larve.L'adulte mesure 2– 3mm de long, avecdes yeux rouges et un corps de couleurbrun-jaunâtre. Les mâles possèdent une

petite tache noirâtre bien visible versl’extrémité des ailes, caractéristique ab-sente parmi les espèces indigènes deDrosophilidae, dont certaines montrenttout au plus une zone alaire grisée.

La durée d’une génération estd’environ 30 jours en avril et d’environ18 jours en juillet. Les générations de-vraient se succéder, en se chevauchant,d’avril à novembre. La durée de vie d’unadulte est de 3 à 9 semaines selon latempérature. Une femelle pond en moy -enne près de 400 œufs au cours de savie. Actuellement, on ne sait pas si cettedrosophile hiverne en Suisse, mais l’ana-lyse de risques phytosanitaires élaboréepar L. Schaub (Agroscope ACW) montreque les conditions climatiques de la plu-part des régions de production fruitièrede notre pays conviennent au ravageur.Toutefois de très basses températuresdevraient lui être fatales.

Détection et identification Pourla détecter et/ou l’identifier, la pose depièges est recommandée. Ceux-ci sont

Lutte chimique Actuellement ladrosophile du cerisier ne fait pas encorepartie de la liste officielle des ravageursreconnus en Suisse. Des produits phyto-sanitaires homologués en Suisse sontcependant expérimentés pour évaluerleur efficacité dans les cultures tou-chées. Les produits testés sont déjà ho-mologués dans certaines cultures debaies contre d’autres ravageurs. Si leurefficacité est validée, le processus d’ho-mologation sera ainsi accéléré. Les trai-tements préventifs sont inutiles car ils-ciblent les adultes présents. l’insectepeut être actif d’avril à novembre, au-travers d’une dizaine de générations. Untraitement non ciblé ne serait qu’un gas-

à suspendre à l’intérieur ou à proximitédes cultures en production ou lieux deconditionnement des fruits. La plaquet -te engluée (jaune ou bleue) se placecomme indiqué sur la photo; elle n’a pasd’influence sur l’attractivité du piège.Verser au fond du cylindre environ 2cmde vinaigre de cidre, ou, à défaut, de vi-naigre de pomme.

Les mâles sont facilement reconnais-sables avec leurs ailes tachetées. Maisd’autres insectes peuvent égalementavoir des points noirs sur les ailes. La dé-termination exacte est importante. 1 Cerise attaquée par

Drosophile Suzukii,les pupes et larvessont visibles dans lachair du fruit. Photo: A. Grassi, Italie

2 Les femelles ont un ovipositeur trèsbien développé etspécialisé pour forerla peau d’un fruitsain, contrairementaux drosophilesindigènes qui n’at -taquent pas desfruits sains.Photo: T. Castellazzi, OFAG

3 Le piégeage permetà la fois de détecterla présence de dro -sophile du cerisier etde limiter la popu -lation des adultes.Photo: C. Parodi, ACW

Auteurs Catherine Baroffio et SergeFischer, Agroscope Changin-WädenswilACW, Centre de Recherche Conthey,CH-1964 Conthey

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pillage de temps et d’argent, et entraî-nerait plus rapidement l’éventuelleperte d’efficacité du produit.

Lutte non chimique La lutte est recommandée seulementlorsque la drosophile du cerisier a étédétectée dans la culture. La lutte com-mence par la surveillance au moyen despièges. Les méthodes ci-dessous sontréalisables pour le jardinier amateur etla production de petite surface: • Piégeage de masse: Placer dans la par-

celle à protéger et à ses alentours de

nombreux pièges, tels que ceux dé-crits ci-dessus. Le but est d’attirer etde détruire le maximum d’adultes.

• Mesures sanitaires: Ramasser et dé-truire les fruits attaqués ou tombés.Ne pas les mettre directement aucompost, mais les ébouillanter ou lescongeler auparavant pour détruire les larves, ou les enfouir dans le sol assez profondément (min. 20cm).

• Basses températures: Conserver lesfruits récoltés infestés à une tempéra-ture de 1,6 °C pendant au moins 96heures afin de tuer les œufs, larves,pupes et adultes. Pour autant que lesfruits supportent les basses tempéra-tures. �

L’information concernant les cultures touchées doit rapidement circuler pour ne pascréer encore plus de dégâts: le transport et la vente de fruits déjà in -fectés en provenance de l’étranger augmente encore le risque de nouvellescontaminations et extensions du ravageur. Chaque cultivateur, chaqueménage, chaque propriétaire de jardin doit être conscient que des fruitsinfestés dispersés dans la nature ou improprement compostés sont dessources importantes de contamination pour les productions de fruits etbaies de nos régions.

Page 48: Revue UFA 11/2011

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Page 49: Revue UFA 11/2011

S O N D E R D R U C KS O N D E R D R U C K FOCUSFOCUSS O N D E R D R U C K FOCUS

Programme de Suisse Tier 2011 50Analyses des teneurs du lait en un tournemain 51Le secret santé des vaches haute productivité 52Les acides oméga-3 au service de la fertilité 53Plan des substances actives pour les veaux 54Porcs: qualité de l’air et performances 55Alternatives dans l’engraissement des bovins 56

Novembre 2011

Progresser enproduction animale

Page 50: Revue UFA 11/2011

SUISSE-TIERPRODUCTION ANIMALE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

La qualité des carcasses pose par-fois problème, surtout chez lesveaux d’engraissement. Une utilisa-tion ciblée de poudre de lait ainsiqu’une gestion professionnelle del’état sanitaire sont autant de gagesde succès. Le recours accru aux in-séminations avec des races d’en-graissement (plus de 30% des inséminations totales) a permisd’améliorer la qualité des carcassesdes veaux et des bovins d’engrais-sement. Le succès économique del’engraisseur dépend fortement de

la qualité des carcasses des ani-maux livrés. Une qualité élevéejoue également un rôle primordialpour un bon écoulement des pro-duits carnés suisses auprès desconsommateurs. Dans cette op-tique, UFA et Anicom ont mis surpied un concours portant sur laqualité à l’abattage. Près de 50 pro-ducteurs y participent. Ce concourstient compte de la part d’animauxsatisfaisant les exigences en matièrede classe de poids et de graisse ainsique de la répartition au sein de l’es-timation CH-TAX.

Les participants au concours seretrouveront lors du salon SuisseTier de Lucerne pour tirer un bilanintermédiaire. La remise des prixs’effectuera lors du salon Tier &Technik 2012 de St. Gall, dans lecadre du forum de la Revue UFA.

Concours d’engraissement

Exposition nationale pour la production animale

L’exposition Suisse Tier sera organi-sée pour la 7e fois sur son site habi-tuel à Lucerne et se déroulera entrele 18 et le 20 novembre 2011. SuisseTier est devenu un centre de compé-tence pour les éleveurs d’animauxen Suisse. Plus de 160 exposants yprésenteront un vaste assortimentde produits à l’attention des exploi-tations agricoles modernes, sur unesurface de 13000 m2. 13 000 visi-

teurs issus de l’ensemble de laSuisse sont par ailleurs attendus. Lesforums techniques aborderont no-tamment les thèmes suivants (uni-quement en langue allemande):

Vendredi, 18 novembre• Elevage de poisson à l’étable:

quelles sont les possibilités (11 h, forum, halle 2)

• Engraissement bovin: adaptationde l’Ordonnance sur le poids àl’abattage, concepts d’étable (14 h, forum bovin, halle 2a)

• Exigences qualité dans ledomaine de la productionporcine (14 h, forum porcin,halle 4)

• Remise de prix dans le cadre du concours d’innovation (16 h, forum, halle 2a)

Samedi, 19 novembre• Séminaire sur le lait (10 h, forum

Suisse Tier, halle 2a)• Avenir prod.de viande bovine

(10h30, forum bovin, halle 2a)• Première du film de Suisag

(10h30, forum porcin, halle 4)• Perspectives de la PA pour la

production d’œufs (11 h, halle 2)• 5e Swiss International Sale (14 h,

forum Suisse Tier, halle 2a)Dimanche, 20 novembre• Signaux émis par les vaches mè-

res (14 h, forum bovin, halle 2a)• Les rongeurs fauteurs de trouble

(14h30, forum porcin, halle 4)• Plus de poisson de production

suisse (15 h, forum, halle 2<9)Stand commun UFA, Anicom et EicoA401, Stand Landor A403, dans lahalle 4. www.suissetier.ch

tiers proviennent de Suisse. 65 col-laborateurs sont engagés au sein dela filiale EiCo de Berne. Dans le ca-dre de l’exposition Suisse Tier, Eicoprésentera sur le stand UFA-Anicom(halle 4) ses activités commercialeset ses prestations en faveur des pro-ducteurs suisses.

Hygiène d’étable et amélio-ration des engrais de fermeDes mesures effectuées par l’écolepour agro-technicien du Strickhofainsi que divers essais pratiques dé-montrent que les mélanges chaux-paille permettent de réduire la pres-sion que les agents pathogènes desmammites exercent dans la litière.Une autre méthode pour garantirune bonne hygiène d’étableconsiste à utiliser la poudre hygié-nique «Landor Desical» (biocompa-tible). Utilisée régulièrement, cettepoudre permet d’élever durable-ment le pH au dessus de 12.

d’un journal de traitement et d’in-ventaires pour les traitements vété-rinaires. Les plans hebdomadairespour l’insémination, la mise-bas, lesevrage, les retours de chaleur ou lesplans de vaccination en sontquelques exemples parmi d’autres.Le chef d’exploitation a la possibilitéde saisir ses données régulièrementsur PC ou directement à partir deson portable, depuis la porcherie.Renseignez-vous sur le stand UFA-Anicom, lors de Suisse Tier 2011!

Plus de 500000 œufs par jour Eico est la plus grande entreprise decommerce d’œufs de Suisse et ap-provisionne les grands distributeursen œufs (crus, cuits ou peints). Plusd’un demi-million d’œufs sont livrésquotidiennement sur les sites deBerne et de Märstteten. Les deux

UFA 2000planer avec journal des traitementsUFA 2000planer évalue le nombrede jours nécessaires pour arriver à lamise bas. L’objectif consiste à main-tenir le nombre de journées perduesà un niveau aussi faible que possi-ble. En effet, les truies qui ne se re-produisent pas consomment dufourrage et nécessitent de la placetout en ne produisant pas. Outre letraitement d’un grand nombre dedonnées, UFA 2000planer épaule lechef d’exploitation dans l’organisa-tion de son travail. Depuis peu, lesutilisateurs de ce logiciel de gestionpour truies disposent également

50 11 2011 · REVUE UFA

Page 51: Revue UFA 11/2011

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REVUE UFA · 11 2011 51

Analyse simple«UHS prima» et «UHS extra» sont des prestations qu’il est possible d’intégrer dans le pland’affouragement UFA W-FOS et qui indiquent les possibilités d’optimisation sur la base desrésultats du contrôle laitier.

• UHS prima compare les performances individuelles des animaux avec les valeursnormales. Dans le rapport d’entretien, le chef d’exploitation remarque les animaux auxrésultats qui s’en écartent ainsi qu’une proposition de correction formulée par lesspécialistes UFA en vaches laitières. En plus des achats de produits UFA, l’utilisateurs’acquitte d’une cotisation annuelle de Fr. 240.– pour ce service.

• UHS extra offre en plus un calcul des concentrés jusqu’à l’échelle de l’animalindividuel, un calcul des coûts d’affouragement par kilo de lait ainsi qu’une formationcontinue ciblée d’un jour au cours de laquelle les résultats des participants sontévalués et comparés. Ce service complet est financé par l’achat d’aliments UFA et unecotisation annuelle de Fr. 365.– par exploitation.

Venez en apprendre davantage sur «UHS prima» et «UHS extra» lors de la Suisse-Tier 2011!

Tableau: Correction de la ration sur la base des teneurs du laitRapport mat. grasse/protéine Amidon by-pass HCVF HCRFElevé à court terme (> 1.5) + +Elevé à long terme (> 1.5) + +Très faible (< 1.1) + -

Protéine (%) Urée (mg/100ml) NEL PAINFaible (<3.10) < 15 + +

15– 30 +> 30 + –

Moyen (3.20–3.60) < 15 +15– 30> 30 –

Elevé (>3.80) < 15 – +15– 30 –> 30 – –

+ = augmenter, – = réduire, HCVF/HCRF = hydr. de carb. vraiment/rapidement fermentescibles

PRODUCTION ANIMALESUISSE-TIER

LES COMPOSANTES DU LAIT donnent très tôt des précisions sur les points faibles

de l’affouragement. Une adaptation ciblée de la ration recèle un important potentiel

d’amélioration de la santé et des performances.

De précieux indicateurs pour la gestion de la santé

Avec l’augmentation dela production chaqueannée, les exigences

envers l’affouragementgrandissent également.

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la gestion et profiter du paquet de presta-

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Auteur Urs Spescha,chef du ressort service technique UFA, 6210 Sursee.

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Les contrôles laitiers doivent êtreanalysés mineutieusement. Ceuxqui optimisent leur ration encontinu sur la base des teneurs du

lait augmentent l’efficacité des alimentsutilisés et maintiennent leur troupeauen bonne santé. Les exploitations nonaffiliées au herd-book peuvent égale-ment faire analyser les teneurs de leurlait auprès du service technique UFA, àprix coûtant.

De faibles teneurs en protéineindiquent un déficit énergétique ou unefaible ingestion. Chez les vaches enphase de démarrage, un bilan énergé-tique négatif induit un risque d’absencede chaleurs ou de kystes. Il est égale-ment possible que les animaux encou-rent une cétose suite à une compensa-tion d’un manque d’énergie par unedégradation excessive des réserves adi-peuses. Des concentrés tels que UFA

top-form, augmentant la concentrationénergétique de la ration, apportent uneaide.

En cas de faibles teneurs en ma-tière grasse (soit moins de 3.6%)on se trouve souvent en présence d’uneacidose due à un manque de structure.Voici quelques remèdes possibles:• commencer par affourager du foin• au maximum 1.5kg de concentrés par

apport• limiter les betteraves et les pommes

de terre à 1kg MS par apport• tamponner la ration (UFA-Alkamix)• compléter la ration avec des fibres di-

gestibles (active la rumination)• éviter les variations de pH grâce à une

bonne technique d’affouragement.

Taux d’urée élevés Les surplus denutriments peuvent également poserproblème. Ainsi, une offre excéden-taire en matière azotée charge le foie,où cette dernière est transformée enurée avant d’être excrétée via l’urine.A long terme, des taux d’urée trop im-portants favorisent les problèmes defertilité. Le remède: remplacer lessources protéiques par de l’énergie (p.ex. UFA 145).

Rapports explicites Les rapportsentre la matière grasse et la protéine oula protéine et l’urée en disent davan-tage (cf. tableau). UFA soutient les pro-ducteurs de lait dans l’interprétationdes résultats du contrôle laitier (cf. en-cadré). Les plans d’affouragement selonUFA W-FOS tiennent compte de la dé-gradabilité des composantes de la ra-tion et en permettent une conceptionéquilibrée. �

Page 52: Revue UFA 11/2011

BenjaminLaville

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52 11 2011 · REVUE UFA

SUISSE-TIERPRODUCTION ANIMALE

Les producteurs de lait qui utili-sent les dernières connaissances enmatière d’affouragement et les op-portunités offertes par la technique

dans ce domaine sont tout à fait à mêmede maîtriser un niveau de productionélevé. La clé du succès réside dans un af-fouragement en énergie et en substancesactives ciblé aux alentours du vêlage.

Déficit énergétique Durantcette période, le bilan énergétiquedes vaches laitières est souvent né-

gatif. La vache produit alors beau-coup de lait mais ne consomme pas

assez de fourrage pour couvrir sesbesoins en énergie et en subs-tances actives, ce qui l’oblige àmobiliser de la graisse corporelle.

Durant la phase transitoire et dedémarrage, une telle mobilisation

se traduit par un déficit en glucosefavorisant l’acétone et limitant l’acti-

vité de l’appareil ovarien. Les vachesmanifestent mal les chaleurs voirene viennent plus tout en chaleur.

Même avec un faible niveau de pro-duction, les besoins énergétiques aug-mentent rapidement après le vêlage.

Fourrages concentrés Plus la pro-duction laitière est élevée durant laphase de démarrage et plus la densitéen nutriments de la ration globale doitêtre élevée. Le plus faible niveau deconsommation peut être compensé pardes aliments hautement concentrés ennutriments, comme UFA top-form,grâce à une teneur élevée en NEL (13.2NEL/kg) et des additifs soigneusementsélectionnés. Un tel aliment permet decorriger le bilan énergétique négatif etde réduire les troubles qui en découlent

CERTAINES VACHES à très haute production affichent une bonne santé et une longé-

vité élevée. Comment est-ce possible? La maîtrise du bilan énergétique négatif durant le

tarissement et la couverture des besoins en substances actives sont primordiales.

Affouragement durant la phase transitoire et de démarrage

tout en favorisant une meilleure effica-cité de l’énergie ingérée.

Stabilité de la panse L’enveloppeexterne qui entoure l’UFA top-form estdégradable dans le rumen alors que l’in-térieur est «protégé dans la panse»: lesnutriments y sont directement à la dis-position de la vache (sans transforma-tion par les microbes), ce qui permet deréduire les pertes en nutriments. En tantque vecteur d’énergie supplémentaire,la graisse stable dans la panse agitcontre les problèmes d’acidose. L’éner-gie n’est pas le seul paramètre impor-tant: il est également nécessaire de dis-poser de protéine stable dans la panse,qui contribue à stabiliser les teneurs enprotéine du lait et à décharger le foie.

Additifs sélectionnés UFA top-form contient également de la niacineet de la choline, qui favorisent le méta-bolisme énergétique, de la méthionineprotégée dans la panse (premier acideaminé ayant un impact limitant), des le-vures vivantes (stabilisent le pH de lapanse) ainsi que de la biotine protégée.Concernant ces substances, l’afflux decomposants protégés dans l’intestinaugmente et avec lui l’absorption.

Désormais avec biotine Au pre-mier vêlage, la vache présente un déficiten biotine. Une telle carence peut êtreévitée en affourageant ce type de vita-mine durant six mois. L’adjonction debiotine rend UFA top-form encore plusintéressant. La biotine contribue à la for-mation de la corne des onglons et à leurbonne santé. Elle a également un effetpositif sur les numérations cellulaires etla santé de la mamelle.

A l’image d’UFA top-form, les cubesde propylène glycol UFA-Ketonex amè-nent beaucoup d’énergie à la vachemais contiennent moins d’additifs. Lesbesoins en énergie de la vache augmen-tant avant le vêlage déjà, UFA top-formet UFA-Ketonex doivent être affouragés10 resp. 7 jours avant le vêlage.

Lorsque le plan d’affouragement, aprèsoptimisation, présente encore un déficitau niveau de la structure disponible, ilconvient d’utiliser des aliments tamponstels UFA-Alkamix ou UFA—Alkamixready (biocompatible). Grâce à son effettriphasé dans la panse, UFA-Alkamix per-met d’y maintenir le pH à un niveauconstant sur une période assez longue.

Conclusion Les concentrés conte-nant des composantes protégées dans lapanse, les additifs spécifiques ainsiqu’un éventuel tamponnage de la rationpermettent de palier au déficit qui suivrala période du vêlage, ce qui aura un im-pact positif sur la santé de la vache. �

UFA top-form etUFA top-form DAC

(pour stationd’affouragement)

affichent unpotentiel de

production laitièrede plus de 4 kg.Informez-vous à

l’occasion de SuisseTier 2011!

Auteur Benjamin Laville, chef desecteur et spécialiste bétail laitier au sein du service technique UFA, 3052 Zollikofen. www.ufa.ch

Page 53: Revue UFA 11/2011

HansueliRüegsegger

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corps jaune. Alors que les oméga-6 ontun effet inflammatoire et réduisent ainsile corps jaune, les oméga-3 ont une ac-tion anti-inflammatoire favorisant lemaintien du corps jaune.

Résumé C’est durant le tarissementet la phase de démarrage que les jalonsd’une bonne fertilité sont posés. Mais ilfaut également veiller à certains pointsdécisifs lors de l’insémination et par lasuite durant la nidation de l’embryon.En cas de problèmes de retours de cha-leurs, le recours à UFA 269 fertil pluspeut avoir un effet très positif. �

REVUE UFA · 11 2011 53

PRODUCTION ANIMALESUISSE-TIER

LES VACHES QUI REVIENNENT CONTINUELLEMENT EN CHALEURS apparemment

sans raison sont un problème récurrent. La distribution d’aliment contenant de

la graine de lin constitue une importante possibilité de prévention. Le «flushing» peut

également apporter une aide.

Retours de chaleurs – que faire?

Acides gras oméga-3 La graine delin contient une proportion élevéed’acides gras oméga-3. C’est en effetdans le lin que le rapport entre les acidesgras oméga-3 et oméga-6 est le meil-leur, dépassant même 4:1. De nombreuxfourrages ne comportent qu’un faiblepourcentage d’oméga-3. Par exemple,la matière grasse du tournesol n’encontient pratiquement pas mais afficheune teneur élevée en oméga-6. Cesdeux types d’acides gras sont insaturésmais ils ont une action différente sur le

Lorsque les vaches ne portent pas malgré des symptômes dechaleurs manifestes et une insémination opérée dans les règlesde l’art, les pertes financières sont importantes.

Auteur HansueliRüegsegger, chef duressort vaches laitières,UFA SA, 3360Herzogenbuchseewww.ufa.ch

ce procédé est également judicieuxchez les vaches. Le «flushing» consisteen une augmentation de l’approvision-nement énergétique avec une stimula-tion de la formation de glucose à la clef.Du début des chaleurs jusqu’à la nida-tion de l’embryon, il est décisif d’avoirun approvisionnement énergétique suf-fisant. Le recours à un aliment riche engraines de lin peut encore renforcer ceteffet positif.

Nouveau: UFA 269 fertil plusUFA 269 est le produit adéquat en casde retours de chaleurs chez les vaches. Ilcontient 50% de graine de lin et,partant, une proportion élevée d’acidesgras oméga-3 qui ont une influencepositive sur la fertilité. En outre, UFAfertil plus contient du bêta-carotène etaffiche une concentration élevée enminéraux et vitamines. UFA fertil plusdoit être utilisé dès le début deschaleurs durant une vingtaine de jours.Ce faisant, on affourage à la vache,durant la période d’insémination jusqu’àla nidation de l’embryon dans lamatrice, un regain d’énergie (flushing).Le dosage idéal est de 1kg par vache etpar jour.

UFA fertil plus est disponible sous formede granulés et peut être distribué sansproblème via un DAC. UFA 269 fertilplus a été testé minutieusement sur desexploitations dans la pratique et adonné des résultats très encourageants.

La graine de lin, une composanteimportante de UFA 269.

Les vaches qui affichent clairementleurs chaleurs sont une source desatisfaction. Malheureusement lesretours de chaleurs sont fréquents.

De nombreux facteurs Commesouvent en matière de fertilité, les pro-blèmes sont multifactoriels. En plusd’un approvisionnement insuffisant enminéraux et oligoéléments, un approvi-sionnement déficitaire en énergie aumoment de l’insémination ou une ma-trice qui n’est pas propre peuvent éga-lement entraîner un retour de chaleurs.

Bien préparer le terrain Les basesd’une bonne fertilité sont posées durantle tarissement et la phase transitoire. Unaffouragement adapté au stade de lacta-tion est gage de bon déroulement du vê-lage. Sans problèmes de mise bas ou demétabolisme, la vache est prête plus tôtpour une gestation réussie.

Quand inséminer? Même lorsquetoutes les conditions préalables sontréunies, les vaches ne devraient pas êtreinséminées trop tôt. C’est sur la base desa condition corporelle et de sa perfor-mance laitière que l’on estime quandune vache doit être inséminée. Les ex-périences ont montré que pour déter-miner le nombre de jours séparant le vê-lage de l’insémination suivante, il nefallait pas descendre en dessous de laproduction laitière multipliée par unfacteur 1.5. Dans la pratique, on utilisemême souvent un facteur 2.

Approvisionnement énergétiquedurant la période d’insémina-tion Le terme de «flushing» est sur-tout connu en production ovine. Mais

Page 54: Revue UFA 11/2011

Stephan Roth

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SamuelHalter

Un approvisionnementsuffisant en substances

actives permet d’économiserdes produits vétérinaires et

prévient la formation derésistances aux antibiotiques.

POUR COMPLÉTER LE LAIT DE VACHE, il existe de nombreux additifs.

Cependant, les veaux ne se développent pas en raison d’un élément particulier mais

suite à une couverture équilibrée de tous leurs besoins, notamment en minéraux,

oligoéléments et vitamines.

L’importance des substances actives

SUISSE-TIERPRODUCTION ANIMALE

Auteurs Stephan Roth, Chef du ressortrecherche et développement, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee. Samuel Halter,spécialiste des veaux au service techniqueUFA, 6210 Sursee. www.ufa.ch

54 11 2011 · REVUE UFA

Le lait de vache necouvre pas tous lesbesoins des veaux. Eneffet, ces derniers ont

besoin de minéraux, d’oli-goéléments et de vitaminessupplémentaires. Les éleveursqui utilisent UFA top-start ou UFAtop-fit constatent que leurs animauxsont plus vifs, qu’ils mangent plus et queleur pelage est plus brillant. Ces veauxtirent pleinement parti de leur potentielcar ils disposent d’un approvisionne-ment suffisant en substances actives.

Telle vache, tel veau Les teneursdu lait en substances actives varient.Ainsi, en plus de l’ingestion de minérauxpar la vache, la teneur en sélénium dulait par exemple dépend également del’offre en fourrages de base. En tant quecomposante de l’enzyme glutathionpe-roxydase et conjointement avec la vita-mine E, le sélénium protège les cellulescorporelles des radicaux. En cas de ca-rence en sélénium, la sensibilité aux in-fections s’accentue, les veaux ont moinsd’appétit et ils manquent de vitalité.

Lorsque, les vaches ne sont pas suffisam-ment approvisionnées en magnésium enraison de faibles teneurs dans l’herbed’automne, de printemps ou les culturesdérobées, cette carence a des répercus-sions sur les veaux lorsque leur rationcomprend une part élevée de lait entier.

Approvisionnement en fer Plusde 50% des veaux manquent déjà de ferà la naissance. Une carence se détectepar la pâleur des muqueuses dans lagueule ou de l’intérieur des paupières.Dans l’engraissement des veaux, l’ap-provisionnement en fer s’apparente à unnuméro d’équilibriste.

Vitamines essentielles Le dépôtde vitamines dans le foie est égalementlimité chez les veaux nouveaux-nés. Denombreuses vitamines ne sont pas syn-thétisées dans le corps, ou alors seul-ment en quantité insuffisante: A, D3, E,B1, B2, B6, B12, C, K3 et acide nicoti-nique. Le colostrum aide à faire le pontdans l’approvisionnement en subs-tances actives. Lorsque la concentrationen anti-corps dans le lait de vaches’abaisse à partir des cinq premiers joursde vie, le veau doit absorber lui-mêmeles vitamines essentielles, faute de quoisa santé et sa croissance en pâtissent.Les bactéries intestinales sont entravées

par les médicaments vétérinaires. Aprèsun traitement, pour les reconstituer, ilvaut la peine d’administrer un concen-tré de substances actives.

Extraits de plantes Des étudesdémontrent qu’ils ont une influence po-sitive sur la consommation et sur la di-gestion. Les extraits de plantes sont éga-lement connus pour leur effet calmantet anti-inflammatoire. Les produits àbase de plantes peuvent être utilisés demanière ciblée. Il est également possi-ble d’utiliser des mélanges de plusieursproduits ayant un impact positif sur l’en-semble de l’organisme du veau, commec’est par exemple le cas pour le com-plexe phytopulm contenu dans UFAtop-punch. Ce dernier renforce le sys-tème immunitaire et favorise l’élimina-tion des substances pathogènes.

Les substances formant l’acidelactique contenues dans UFA top-fitet UFA top-punch modifient l’équilibredans le tube digestif en faveur des mi-croorganismes désirables. Cela profiteau système immunitaire. �

Recette des substances actives pour veaux• dès la 2e semaine de vie: une fois 8 à 10ml de pâte de fer UFA; pierres

à lécher UFA pour veaux à libre disposition

• dès la 4e semaine de vie: UFA top-start (1350mg de fer/kg),30g/100kg de poids vif et par jour; en cas de problèmes respiratoiresfréquents: UFA top-punch (500mg fer), 40g/100kg durant au moinstrois semaines

• dès la 6e semaine de vie: UFA top-fit (500mg fer/kg), 80g/100kg etpar jour.

Tous ces produits sont utilisables aussi bien dans l’élevage du bétaillaitier que dans l’engraissement de veaux ou de taureaux. La pâte de ferUFA peut également être utilisée dans la détention de vaches mères.UFA top-start, top-fit et top-punch peuvent être administrés conforta-blement par le biais du doseur des automates à buvées et mélangésavec le lait.

Page 55: Revue UFA 11/2011

BarbaraEichenberger

WenkeWetzel

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Vous pouvez dès maintenant

visionner le film sur cet article

w w w. u f a r e v u e . c h

Les aliments UFA 321-3 (pré-engraissement) et UFA 331-3 (engraissement et finition) contiennent du VevoVitall.

REVUE UFA · 11 2011 55

PRODUCTION ANIMALESUISSE-TIER

L’EFFET POSITIF DE L’ACIDE BENZOÏQUE dans l’aliment pour porcs à l’engrais

a été confirmé par des essais à UFA-Bühl, mais également par ceux menés à l’EPF Zurich

ainsi que dans d’autres instituts de recherche. Cela s’explique en partie par une

réduction des émissions d’ammoniac.

L’air influence les performances

la limite supérieure acceptable de laconcentration en ammoniac se situe entre 7 et 15 ppm alors que celle de lapoussière avoisine les 10mg/m3.

Résumé Les essais démontrent quel’ammoniac réduit les performancesd’engraissement des porcs et qu’il peutaffecter la santé humaine. La diminutiondes émissions d’ammoniac apportée parVevoVitall s’explique par l’abaissementdu pH de l’urine qu’il provoque. �

«Moins de médicaments»Lorsque les températures sont régulières,Hans Horat de Schwyz renoncesciemment à tout traitement médicamen-teux à l’installation des animaux. Ilexplique la bonne santé de ses 300 porcsà l’engrais par le fait qu’ils proviennentd’un cercle RTPP (moins de germes), unebonne aération, des interventionsimmédiates en cas de troubles ainsiqu’une alimentation adéquate. Ses porcsIP-Suisse sont affouragés avec del’aliment UFA 331-3 qui contient del’acide benzoïque. Cette substance estconnue pour renforcer la barrièreantimicrobienne et la stabilisation de ladigestion, ce qui assure et augmente lesperformances d’engraissement. Toutcomme UFA 331-3 (engraissement etfinition), UFA 321-3 (pré-engraisse-ment) contient également del’acide benzoïque.

Durant le pré-engraisse-ment, Hans Horat a recoursaux minéraux pour porcs deUFA 395. Ses additifs telsque le zinc ou la biotineaccentuent la croissance et ladureté des onglons, ce qui diminue les problèmes de fissures. La vitamine E, le sélénium et le ferrenforcent le système immunitaire.

Auteurs Dr BarabaraEichenberger, cheffe du ressort servicetechnique, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee.Wenke Wetzel,spécialiste des porcs au service techniqueUFA, 6210 Sursee.

www.ufa.ch

2 à 6 kg par rapport aux animaux enbonne santé. Dans les porcheries où leclimat pose problème, on assiste aussi àun regain de cannibalisme et à une dé-gradation de l’indice de consommation.

La poussière joue un rôle La si-tuation est particulièrement probléma-tique lorsque les porcs sont confrontéssur une longue période à des charges engaz nocifs et quand l’air contient simul-tanément beaucoup de poussière. SelonRobertson et al., une diminution de lacharge en poussière de par exemple 10à 5 mg/m3 et de celle de NH3 de 20 à10 ppm permet une réduction de 18 à11% des lésions des tissus pulmonaires.

En Hollande, en présence de chargesmodérées en ammoniac et en poussièredans l’air de la porcherie, on a déjàconstaté des symptômes de troubles desvoies respiratoires sur le personnel du-rant et après le travail. Selon les sources,

L’acide benzoïque, que l’on trouvedans les fruits, est utilisé sous la dé-signation «VevoVitall» dans les ali-ments concentrés (cf. encadré). Dans

différents essais en Suisse et à l’étranger,il en est ressorti qu’il permettait d’amé-liorer le gain moyen quotidien de 2.5 à14% et l’indice de consommation de 2.5à 3%. Cela s’explique par une digestionplus stable: VevoVitall inhibe en effet desgermes tels qu’E. coli ou les levures dansle tube digestif. Il abaisse en outre le pHde l’urine, ce qui limite les émissionsd’ammoniac dans les fèces et l’urine. Ceteffet positif gagne en importance au filde l’engraissement car chez les animauxà l’engrais plus âgés, la quantité d’ali-ment ingérée par jour augmente alorsque l’assimilation de la protéine diminue.

Maladies respiratoires Une ex-position prolongée à l’ammoniac (NH3)n’est pas seulement dommageable pourles porcelets mais elle affecte égalementles voies nasales et respiratoires desporcs à l’engrais. Les porcs à l’engrais at-teints par des maladies respiratoires af-fichent un poids à l’abattage inférieur de

Regardez le filmconcernant l’ex ploitation Horatlors de l’expositionSuisse Tier!

Page 56: Revue UFA 11/2011

Yvan Meuwly

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

Lors de la Suisse Tier à Lucerne, renseignez-

vous auprès desspécialistes Anicom

pour savoir quel canal d’engraissementbovin pourrait cor res -

pondre le mieux àvotre exploitation.

LE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX DÉBOUCHÉS contribue à démarquer les

produits carnés bovins suisses des importations. En plus des suppléments de prix, les

programmes tels que Swiss Quality Beef apportent d’autres avantages, par exemple en

regard des prescriptions plus sévères pour les constructions d’étables à partir de 2013.

Alternatives dans l’engraissement

SUISSE-TIERPRODUCTION ANIMALE

Auteur Yvan Meuwly, Anicom SA, 9501 Wil. www.anicom.ch

56 11 2011 · REVUE UFA

En raison des faibles prix du lait etdes nouvelles prescriptions prévuespar la législation sur la protectiondes animaux dès 2013, certaines ex-

ploitations sont à la recherche d’alter-natives prometteuses.

Face à l’échéance de 2013, quiprévoit une surface minimale de 3 m2

par taureau de plus de 450 kg de poidsvif, le programme Swiss Quality Beef(taureaux SQB) représente une optionintéressante avec des poids à l’abattageplus faibles. Les morceaux de viandeSQB, plus petits, jouissent d’une popu-larité croissante, dans la restauration enparticulier. Depuis son introduction en2004, le canal SQB a multiplié ses partsde marché par huit.

Bons résultats à l’abattage Afind’atteindre une qualité optimale à l’abat-tage malgré une durée d’engraissementplus courte, la production SQB requiertun excellent fourrage de base et unecomplémentation ciblée en concentrés.Les animaux High Quality Beef (HQB)peuvent quant à eux être affouragés plusextensivement. Pour éviter un embon-

point précoce, les quantités de concen-trés durant la finition sont réduites demoitié. C’est ainsi que les génisses HQBatteignent la meilleure qualité à l’abat-tage, comme le montre l’expérience.C’est surtout dans le secteur AQ quel’on demande encore des génisses HQ.

Meilleure valorisation du laitLa viande AGRI NATURA ou Terra-Suisse est très prisée des consomma-teurs. C’est une des raisons pour la-quelle IP-Suisse (IPS) a augmenté lessuppléments pour le gros bétail de 10ct en septembre 2011. Pour les veaux àl’engrais, les suppléments ont aug-menté d’env. 10% au début 2011.

Selon les estimations de l’USP, lamarge brute pour le lait utilisé dansl’engraissement des veaux sembleprendre l’ascenseur. Il vaut donc lapeine de se lancer dans cette produc-tion si l’on dispose de locaux bien aéréset exempts de courants d’air.

Risques Parallèlement à tous les si-gnaux positifs propices à la viandesuisse de qualité produite dans le res-pect des animaux, il y a également des

risques. Le marché est soumis à unepression particulière par les importa-tions de viande assaisonnée. A celas’ajoutent les actions sur la viande deporc, qui sont certes nécessaires pourdécharger le marché mais qui concur-rencent la viande de bœuf.

Bien étudier l’écoulement Avantde se lancer, il faut bien examiner lespossibilités d’écoulement. Anicom etUFA disposent d’un service technique dequalité et offrent des prestations éten-dues. Les producteurs intéressés reçoi-vent les principales informations sur leurNatel alors que d’autres détails sont en-voyés par courriel. A l’adresse www.ani-com.ch, les utilisateurs enregistrés ont àleur disposition les données individuellesd’abattage ainsi qu’une comparaison desperformances sous forme graphique.Grâce à cette transmission immédiatedes données d’abattage, les producteursont la possibilité de réclamer auprès deProviande en cas de problème. �

Tableau: Possibilités d’écoulement et potentielPoids mort Suppléments (Fr./kg) * Avantages Inconvénients

Swiss Quality 200 à 280 0.10– 0.75 Davantage de rotations grâce Recours nécessaire à des Beef (taureaux) à une durée d’engraissement races à viande, au moins

plus courte (env. 1 mois), plus 50% du lot livré en faibles dimensions d’étable, dessous de 280kgnorme AQ

High Quality 220 à 310 0.20– 0.50 Possible d’atteindre une bonne Durée d’engraissement Beef (génisses) qualité à l’abattage, norme AQ plus longueEngraissement Jusqu’à 330 0.65 Détention respectueuse de la Mesures favorisant la de taureaux IPS idéal jusqu’à nature et des animaux, bonne biodiversité et SRPA

300 image auprès des consomma- requises, foin pour les teurs veaux à l’engrais

Eng. de veaux IPS 110– 140 0.90 idem idem, apport de foin

*En plus des suppléments, respectivement des primes, les suppléments CH-TAX sont également versés.

Page 57: Revue UFA 11/2011

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REVUE UFA · 11 2011 57

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Page 58: Revue UFA 11/2011

58 11 2011 · REVUE UFA

BRÈVESPRODUCTION ANIMALE

A f f o u ra g e -ment excessifaprès la misebas Durant lalactation, lestruies affichentdes besoins trèsélevés en nutri-

ments. Les truies sont toutefoissouvent sur-affouragées après lanaissance. Le service techniqueUFA conseille d’augmenter pro-gressivement les quantités d’ali-ment en partant de 2kg le jour dela mise bas et en augmentant cettequantité de 0.5kg par jour durantla première semaine, avant de pas-ser de 5.5 kg à 7kg voire 10 kg aumaximum au cours de la secondesemaine. La production laitièreaugmente en effet elle aussi pro-gressivement.

Contact précoce avec le ver-rat Les jeunes truies qui sont déjàentrées en contact avec un verrat àl’âge de 140 jours produisent pluslongtemps que celles qui ne le fontqu’après 170 jours. C’est en tout casce qui ressort d’une étude effectuéeà Raleigh (USA). Selon cette étude,des poids élevés au sevrage auraientégalement un impact positif sur laperformance de vie des truies.

démangeaisons pouvant limiterleurs performances (– 1 à 1.3kg delait produit par vache et par jour). Lorsque plus de 12% des vachescomposant le troupeau sont tou-chées par la gale chorioptique, ilconvient de traiter l’ensemble dutroupeau. Lorsque ce pourcentagen’est pas atteint, il est encore pos-sible de procéder à un traitementindividuel. Les substances activeséprinomectine et moxidectineprésentent de bons effets dans lecadre d’une application Pour-On.Elles présentent l’avantage de nepas nécessiter de délais d’attenteet d’agir contre d’autres pro-blèmes de parasites.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Chez les bovins adultes, la galechorioptique survient surtout du-rant les mois d’hiver. Les animauxqui sont au pâturage peuvent éga-lement être infectés même si lesacariens causant cette maladie sereproduisent moins en été en rai-son du rayonnement solaire. Dansla région du Plateau central, prèsd’un tiers des vaches laitières estaffecté par la gale chorioptique,comme l’a démontré une étude del’Université Ludwig-Maximilian.Les étables isolées présentant unehumidité et une température del’air élevées offrent des conditionsparticulièrement propices pour ledéveloppement de la gale. Lesanimaux affectés sont victimes de

Traiter le troupeau

tuées par la Station de recherche deMecklenburg-Vorpommern (D). Il enest ressorti qu’en l’absence de net-toyage, après une période de septjours, des bactéries coliformes pou-vaient être décelées dans l’eau. Du-rant les mois d’été, les germes nuisi-bles prolifèrent, raison pour laquelleil est conseillé de nettoyer plus sou-vent les bassins durant cette saison.

Mammite à levures: la chauxoffre un effet préventifLorsque les trayons sont en contactdirect avec des levures, une infec-tion n’est pas à exclure. Les levuresprolifèrent plus spécialement dansla sciure ou les copeaux conservéssous plastique. Souvent la contami-nation intervient via des produitsantibiotiques qui ont été conservéstrop longtemps ou en raison d’unmanque d’hygiène lors de l’applica-tion d’antibiotiques. Les mammitesà levure se traduisent souvent pardes durcissements de consistanceviandeuse au niveau de la mamelle.En Suisse, les mammites à levures nereprésentent toutefois qu’entre 1 et2% de l’ensemble des mammites.Répartir de la chaux (Landor Desicalp.ex.) contribue à réduire fortementla prolifération des levures, ces der-nières privilégiant un pH acide.

Boiterie et acétonémie Lesvaches souffrant de problèmes deboiterie sont plus sujettes à l’acéto-némie. C’est la conclusion à laquelleest arrivée une équipe de chercheurstravaillant sous la responsabilité deNigel Cook, de l’Université du Wis-consin. Il est conseillé de séparer dureste du troupeau les vaches fraîchesvêlées affectées par des problèmesde boiteries, de les placer sur uneaire abondamment paillée et demoins les traire pour éviter qu’ellesne mobilisent trop de graisse corpo-relle. L’utilisation de produits à basede propylène glycol tels que UFA-Ketonex (Extra), qui permet de met-tre à la disposition des vaches du su-cre de raisin rapidement disponible,a fait ses preuves.

Abreuvoirs: à quels inter-valles les nettoyer? Durant lasaison froide, il est conseillé de net-toyer les bassins utilisés par les bo-vins au moins une fois par semaine.C’est ce qui découle d’études effec-

Projet fourrage grossier de la clinique pour ruminants de Berne

Dans le cadre d’une étude effectuéepar le D. med. Vet. Rahel Moser (fa-culté Vetsuisse, clinique pour les ru-minants de Berne), de l’ensilage demaïs, un mélange céréales muesliainsi que du foin ont été analysésquant à leur impact sur la santé etl’accroissement des veaux d’engrais-sement. Tant dans le cadre d’un af-fouragement basé sur du lait entierque des sous-produits laitiers, cesont les cubes de maïs plante en-tière qui ont permis d’obtenir lesmeilleurs résultats. Ces derniers ontune incidence positive sur la santéet le développement physiologiquedu veau ainsi que sur la performanced’abattage. Selon les premières ex-périences réalisées dans la pratique,il apparaît toutefois qu’un approvi-

sionnement suffisant en eau joue unrôle important. Chez les veaux, desabreuvoirs bouchés ou défectueuxpeuvent rapidement entraîner unassèchement de la ration ingérée etdonc à une constipation aigue pou-vant entraîner la mort. L’obligationde mettre des fourrages grossiers àla disposition des veaux d’engraisse-

ment (en vigueur à par-tir de 2013) n’impliquepas nécessairement quela viande de veau soitplus rouge. Il convientde relever que les cubesde maïs affichent de fai-bles teneurs en fer. Tou-tefois, pour renforcer lesystème immunitairedes veaux, il est néces-

saire de disposer d’un approvision-nement suffisant en fer. La produc-tion de viande de veau plus riche enfer et donc plus rouge doit être ac-ceptée par le marché. Ce faisant, lesconsommateurs favorisent la santédes veaux et celle des engraisseurs.

Dr. med. vet. Corinne Bähler,responsable de projet

Page 59: Revue UFA 11/2011

Hansueli Rüegsegger

JahreansMINEX

REVUE UFA · 11 2011 59

PRODUCTION ANIMALE

Charger ses batteriesPOUR UN BON DÉMARRAGE DANS LA LACTATION il faut profiter de la phase de

tarissement pour combler les lacunes existant au niveau des minéraux et des éléments

traces. Les vaches taries n’affichent pas les mêmes besoins que les vaches en lactation,

raison pour laquelle il existe des sels minéraux spécialement adaptés à la phase de

tarissement.

ses réserves, ce qui serait pourtant abso-lument nécessaire. Lorsque la vache nemobilise pas assez de Ca, il en résulte desproblèmes de fièvre du lait.

Eléments traces organiques Lesoligo-éléments anorganiques et orga-niques agissent différemment dansl’animal. La forme organique améliore ladisponibilité des éléments et limite lesinteractions avec les autres. Minex 971est composé d’éléments organiquespour ce qui est du sélénium, du zinc, dumanganèse et du cuivre. L’utilisationd’oligo-éléments d’origine exclusive-ment organique est limitée pour des rai-sons de coûts.

Est-ce que cela en vaut la peine?L’utilisation de 120 à 150 g de Minex971 par vache et par jour permet decombler les lacunes existant au niveaude l’approvisionnement en minéraux et

en oligo-éléments. Cela représente uncoût de Fr. 15.– par vache et par phasede tarissement respectivement par lac-tation. Au vu des coûts vétérinaires dé-coulant des carences susmentionnées,un tel investissement en vaut toujours lapeine.

Conclusion C’est durant la phase detarissement que l’on pose les jalonsd’une lactation réussie. Avec une teneurplus faible en Ca mais plus élevée en P,Mg ainsi qu’en oligo-éléments et en vi-tamines, Minex 971 est parfaitementadapté aux besoins liés à la phase de ta-rissement. �

La fertilité du troupeau s’est nettement amélioréeDans la communauté père-fils (CPF) Sven et Othmar Kilchmann à Ettiswil, on accordeune grande importance à l’approvisionnement en minéraux durant le tarissement. LaCPF exploite une surface de 25 ha et en plus de la bonne quarantaine de vachesHolstein, elle comprend également 97 porcs à l’engrais et quelques veaux à l’engrais. Lasurface est occupée principalement par les herbages, du maïs et actuellement un peu deblé. La ration des vaches se compose de 50 % d’ensilage de maïs, 30 % d’ensilaged’herbe, 10 % de foin ainsi que de luzerne, herbe déshydratée, concentré protéique etsel minéral UFA 197 avec biotine et bêta-carotène. Durant la phase de démarrage, enplus de l’aliment de production UFA 243, les Kilchmann ont en outre recours à UFA top-form. Actuellement, la production journalière atteint 32 kg avec 4.6 % mat. grasse et 3.6% protéine. La ration des vaches taries est consituée de 20 % de restes de crèche et 80% de foin écologique avec quotidiennement 130 g de Minex 971. La bonne appétibilitédu sel minéral expansé assure l’approvisionnement des vaches. Vu que les animauxpeuvent recharger leurs batteries en minéraux et vitamines durant le tarissement, lafertilité du troupeau s’est également nettement améliorée. C’est pourquoi, à l’avenir, lafamille Kilchmann ne renoncerait pour rien au monde à Minex 971. Adrian Fankhauser

Les bons rapports entre Sven et Othmar Kilchmann au sein de la communauté père-fils débouchent sur de nombreusesdiscussions et la recherche de bonnes solutions.

Auteur HansueliRuegsegger, responsa-ble du secteur bétaillaitier, UFA SA, 3360 Herzogenbuchseewww.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

Durant la phase de tarissement, lesvaches ont également besoin d’êtreapprovisionnées en minéraux et plusparticulièrement en phosphore (P),

en magnésium (Mg) et en oligo-élé-ments. Pendant cette phase, la vache aen effet besoin de ces substances. Un ap-provisionnement dépassant de 20 à 30%les besoins permet à la vache de palierles carences induites par la lactation.

Phosphore pour les os Dans laperspective du vêlage et du début de lalactation, le P joue un rôle importantpuisqu’il favorise la stabilité des os. Undéficit apparaît souvent après une longuephase de sous-approvisionnement.

Calcium et fièvre du lait Le cal-cium (Ca) requiert une grande prudence.Lorsque l’approvisionnement en Ca esttrop élevé avant le vêlage, durant laphase de démarrage, avec l’augmenta-tion en flèche des besoins, le corps de lavache n’est pas «entraîné» à mobiliser

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Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

Récemment, plusieurs études (p.ex.Philipsson and Linde) ont démontréque la fertilité et la santé avaienttendance à se détériorer lorsque la

sélection est fortement axée sur la pro-duction laitière. Pour éviter cela, la sé-lection doit s’effectuer en tenant comptede la santé de la mamelle.

Valeur d’élevage taux cellulaireLa résistance aux mammites est un fac-teur qui présente une faible héritabilité(entre 2 et 5%). Celle du taux de cellulessomatiques oscille entre 10 et 15% alorsque la corrélation génétique entre tauxcellulaire et mammite varie entre 60 et70%. En Suisse, les fédérations d’élevagecalculent les VE taux cellulaire pour lestaureaux et les vaches en se basant surles contrôles laitiers mensuels des des-cendants et sur les taux cellulaires. La Fédération d’élevage de la race brunea comparé les valeurs d’élevage (VE)pour les taux cellulaires des individusprésentant une bonne héritabilité (VE>115) et une mauvaise héritabilité (VE<85). La proportion d’échantillons de laitavec plus de 150000 cellules par ml a puêtre notablement réduite en recourant àde «bons» taureaux. Concrètement, la di-minution a été de près de 15% pour lesvaches en première lactation et même de20% lors des lactations suivantes.

VE pour l’état de santé? Outre letaux cellulaire, il serait intéressant de te-nir compte d’autres critères et de tousles englober au sein d’une VE que l’onappellerait «VE santé de la mamelle». Enaugmenter la pondération au sein de laVE globale et de la VE génomique per-mettrait d’obtenir des résultats intéres-sants. En Allemagne du Sud et en Au-

triche, la VE santé est publiée (race Ta-chetée rouge). En plus des troubles defertilité, des kystes et de la fièvre du lait,les cas de mammite survenant entre 10et 150 jours après le vêlage sont égale-ment pris en compte. Les vétérinairessaisissent les données nécessaires et lestransmettent aux organisations d’éle-vage.

plutôt orientés à l’intérieur, pas trop longset pas trop gros, s’avèrent être des gagesde bonne santé de la mamelle. En tantque principal indicateur de longévité, laVE durée d’utilisation en dit beaucoupsur la cause d’élimination numéro deux.Il convient toutefois de rappeler que la VEdurée d’utilisation ne peut être appréciéequ’assez tardivement.

Conclusion La performance laitièreet les taux cellulaires étant corrélés né-gativement, le choix du taureau se faitindividuellement, en fonction des carac-téristiques de la vache à inséminer. Ou-tre le taux cellulaire, d’autres critèressont également appropriés pour la sé-lection. �

Teneurs, persistance et aptitudeà la traite Quel est le lien entre lasanté de la mamelle et les autres critères?ZuchtData Sàrl à Vienne a effectué desétudes à ce sujet. Il en est ressorti que lasanté de la mamelle était corrélée néga-tivement avec le niveau de productionlaitière et l’aptitude à la traite. A contra-rio, des teneurs du lait élevées et unebonne persistance diminuent les cas demammite. Pour ce qui est des critères del’extérieur, une tétine placée haut, solide-ment attachée par un ligament centralbien prononcé et des trayons placés et

L’extérieur influence de façon déterminante la santé de la mamelle.

DANS PLUSIEURS PAYS, on tente d’améliorer la santé de la mamelle et la

fertilité des vaches laitières via des valeurs d’élevage spécifiques englobant

différents critères. En Suisse, les résultats disponibles permettent également

d’améliorer la santé de la mamelle via la génétique.

Cap sur la santé de la mamelle

60 11 2011 · REVUE UFA

GENETIQUEPRODUCTION ANIMALE

Page 61: Revue UFA 11/2011

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ACT I O N S P É C I A L I T É S11 spécialités UFA11% de rabais

du 11.11. au 26.11.2011

11 % de rabais• UFA top-form (y c. DAC) Haute énergie pour la phase de démarrage• UFA-Ketonex (y c. EXTRA) Granulés avec 30% de propylène glycol• UFA-Alkamix (y c. ready) Tampons pour réguler le pH• UFA top-start Concen. de substances actives + fer• UFA top-punch Renforce l’immunité pulmonaire• UFA top-fit Soutient le système immunitaire• UFA-Fenergie Sucre de fer pour porcelets• UFA 302 Prestarter Aide au démarrage des porcelets• UFA top-pig Concentré énergétique pour truies• UFA-Antifex Pour une bonne flore intestinale• UFA-Solvi Augmente la résistance

Les besoins en substances nutri-tives et actives varient selon lesanimaux, leurs performances, laphase de production et la base ali-mentaire. Aucun aliment ne peutsatisfaire à toutes les exigences.Les concentrations de nutriments,d’énergie et de substances activesdevraient être si élevées que laplupart des animaux ne pourraient

jamais tout assimiler. C’est ici queles spécialités entrent en jeu. Lesspécialités sont des aliments donton a augmenté certaines teneurset/ou auxquels on a ajouté des ad-ditifs particuliers. Ils sont utilisés

dans des cas déterminés. Du 11 au26 novembre, 11 spécialités topd’UFA pour vaches laitières, veaux,porcs ou volailles seront venduesavec un rabais de 11%.

En raison de la pression qui pèsesur le prix du lait, beaucoup deproducteurs laitiers sont dans unesituation précaire. Dans ce con -texte et avant de tout remettre enquestion, il est nécessaire de savoiroù l'on se situe. C'est précisémentla finalité du nouvel instrument decontrôle, appelé «Indicateur deConversion Laitier» (ICL), créé parle Service technique UFA et validépar une étude menée sur près de6000 vaches en Romandie.

Mesurer la quantité de ma-tière sèche nécessaire Lebut de l’ICL est de mesurer laquantité de matière sèche néces-saire à produire un kilo de lait et,par la suite, de calculer le coût ali-mentaire par kilo produit. Cet outilpermet de contrôler l’efficacité duplan d’affouragement préconisé etde réguler précisément les coûtsalimentaires.

OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 11 2011 61

Action spécialités Dès le 11.11.11 – Rabais sur 11 spécialités

Un ICL élevé indique que letroupeau ne valorise pas bien lesfourrages de base de l'exploita-tion. Le dialogue avec l'éleveurpermet alors de dresser les priori-

tés d'intervention. Aboutissementdu plan d'affouragement (UFA W-FOS), l'ICL est l'instrument quipermet de mesurer le résultat deschoix de complémentation.

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Profitez de notre Action spécialités, du 11 au 26.11.11, dans votre LANDI ou à Suisse-Tier, du 18 au 20.11.11,à Lucerne (avec carte de commande, voir encart UFA)!

En ce moment, l’assortiment principal d’aliments UFA pourvaches laitières bénéficie d’un rabais intéressant.

Page 62: Revue UFA 11/2011

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Les prairies pâturées et occupées avec ménagement conserventdes herbages de bon rendement, aux teneurs élevées. En arrière-plan l’exploitation affermée par Lussi.

On ne peut pas appliquer la même stra-tégie alimentaire partout. Il est impéra-tif de mettre en oeuvre des solutions in-dividualisées en fonction de latechnologie disponible, du fourrage debase, de la génétique et des priorités

des agriculteurs. Rolf Steffen estchef de secteur au Service

technique Sursee. Pourbien comprendre lesmultiples nécessitésdes clients et épaulerses collaborateurs, ils’occupe aussi per-sonnellement d’ en-viron 50 exploita-tions disséminéesdans toute la Suisse

centrale. Aujourd’hui,il rend visite à la fa-mille Lussi, à Oberdorf(NW).

Rolf Steffen, spécialiste des porcs

62 11 2011 · REVUE UFA

Porcs: une alimentation cibléeWerner Lussi loue un domaine de 24haqui appartient à la Coopération Stans.Le bâtiment a été entièrement recons-truit après le passage dévastateur de Lo-thar, en 1999. Actuellement, la porche-rie abrite 114 porcs engraissés selon lesdirectives IP-Suisse et nourris à l’UFA332-4. Dès leur arrivée, les gorets reçoi-vent aussi de l’UFA 382-4, riche en pro-téines, qui favorise leur développementmusculaire. En égard aux prix actuelsdes porcs, il est plus que jamais essentield’éviter – autant que possible – les dé-ductions liées au poids. Werner Lussimise donc sur l’expérience de Rolf Stef-fen pour déterminer le moment propiceà l’abattage de ses animaux.

En cas de stress – par exemple lors dela mise en porcherie ou de fortes fluc-

tuations de températures entre le jouret la nuit – on utilise aussi le composéminéral UFA 395. Les minéraux et lessubstances actives qu’il contient renfor-cent le système immunitaire des porcs.

Une ingestion de 22kg MS Lesvaches laitières de Werner Lussi man-gent 20 à 22kg de matière sèche (MS)par jour. L’exploitant attribue cette in-gestion vraiment élevée au fait qu’il dis-tribue les aliments séparément (pas deration mélangée) et par ordre «d’appé-tibilité croissante». Il donne d’abord dufoin, ensuite de l’ensilage d’herbe, puisun mélange de drêche de malt, d’ensi-lage de maïs et de foin, pour finir par del’UFA 163 et de l’UFA 148/149. «Mêmeles vaches rassasiées ne résistent pas àun dessert aussi savoureux» explique

Rolf Steffen, 4955 Gondiswil

Etat civil Marié à Ursi

Date de 5 juin 1977naissance

Carrière Gymnase, stage en Suisse romande, Haute écoled’agronomie, au Service technique UFA depuis 2003,chef de secteur depuis 2004

Hobbies L’agriculture en général, le rock’n’roll (danse et entraînement)

Devise «Aider les clients à rentabiliser leur production avecles produits et les prestations UFA.»

Les mises en valeur de l’engrais-sement porcin améliorent larentabilité Les données compta-bles renseignent, certes, sur les résultatséconomiques de la production porcine.Mais elles n’expliquent pas la réussiteou l’échec. Les mises en valeur de l’en-graissement porcin UFA fournissent desinformations détaillées, essentielles. Lesexploitants qui – comme Werner Lussi –connaissent leurs données de produc-tion peuvent optimiser leurs résultats et

la qualité de leurs produits en procé-dant à des corrections ciblées. Ce fai-sant, ils réalisent de meilleures margesbrutes. Selon les mises en valeur éta-blies par Rolf Steffen pour les deux der-nières années, Werner Lussi obtient lesrésultats moyens suivants:• gain de poids quotidien: 820g• indice de consommation: 34.6MJ • durée de l’engraissement: 100 jours• poids d’abattage: 86 à 87kg• proportion de viande maigre: 56.8

Page 63: Revue UFA 11/2011

Ici, il faut de laroutine: Rolf Steffenmarque les porcsprêts pour laboucherie.

En deuxièmelactation, Emera adonné 10 250 kg de lait (4.1 % MG, 3.5 % P) pour unepersistance de 93 %.Elle semble pouvoiratteindre 11 000 kgen 3e lactation.

En 2009, Creola a étérécompensée pour saproduction à vie de125 000 kg.

«Le Service technique UFA m’aide à résoudre

certains problèmes particuliers.»

REVUE UFA · 11 2011 63

L’indice de consommation, l’intensitéalimentaire, le coût alimentaire ou letaux de pertes d’animaux montrent oùse trouve un potentiel d’améliorations.Les mises en valeur UFA indiquent éga-lement les poids morts, la PVM, l’in-dice de graisse et les déductions pourconfiscations.

De plus, les engraisseurs enregistréspeuvent consulter la répartition despoids et de la PVM des animaux ven-dus sur www.anicom.ch.

Exploitation

Werner et Ursula Lussi, 6370 Oberdorf

Surface: 24ha prairies permanentesaffermées, 450m d’altitude, zone deplaine

Cheptel: 35– 40 vaches, env. 33 animaux d’élevage, 1 taureau, 3– 4 veaux à l’engrais, 114 placesd’engraissement porcin (IP-Suisse)

Ration d’hiver des laitières: 60% defoin/regain, 20% d’ensilage d’herbe,10% d’ensilage de maïs, drêche demalt, UFA 148 et UFA 163 selon lesbesoins

Ration d’été: 80% d’herbe de prairie,10% de foin/regain, drêche de malt,UFA 149 et UFA 163 selon les besoins

Productions: 8500kg de lait parlactation, 4% MG, 3.5% P, persistanceenviron 85– 90%

Main-d’oeuvre: Le couple d’exploitants,1 apprenti, les enfants occasionnelle-ment

naires n’excèdent pas Fr. 100.– par unitéde gros bétail et par an.

Une remarquable persistance Les persistances du troupeau BrownSwiss Lussi sont remarquables. Avec93% Emera, par exemple, atteint unchiffre excellent. Werner Lussi précise:«il faut aussi tenir compte d’un intervê-lage plus long lorsque des chaleurs ne sedéclenchent pas». Deux tiers des vachessont fécondées par insémination artifi-cielle et le reste par monte naturelleavec le taureau de l’exploitation. Avecune moyenne de 1.6 inséminations pargestation, la gestion de l’affouragementet des inséminations est une réussite.

Des vaches en habits de semaineInterrogé à propos de sa stratégie zoo-technique, Werner Lussi déclare: «jepréfère les vaches en habits de semaineaux vaches en habits du dimanche».L’exploitant vise une vache rentable,fonctionnelle. Mais les nombreux titresglânés dans les expositions montrentbien que beauté et productivité ne sontpas en reste ici. La Fédération d’éle-vage de la race Brune a récemment crééle label «Elite» qui distingue les vachesd’élite de la race Brune. Parmi les 1300vaches d’élite répertoriées dans toutela Suisse, l’exploitation Lussi encompte six. �

Werner Lussi. La complémentation àl’aliment démarrage UFA 163 et auconcentré protéique UFA 148/149 estcalculée selon la production et les résul-tats des analyses de foin/regain et d’en-silage d’herbe que Rolf Steffen fait exé-cuter.

Toujours frais Le foin/regain n’estpas préparé d’avance pour toute la jour-née. Il est disposé frais à chaque distri-bution. «L’air de l’étable est humide etle foin perdrait rapidement de sa fraî-cheur» observe Werner Lussi. Durant l’affouragement, les crèches sont net-toyées à plusieurs reprises.

L’exploitant ainsi présent à l’établepeut observer soigneusement ses ani-maux. Grâce aux interventions précocesen cas de problèmes, les frais vétéri-

Page 64: Revue UFA 11/2011

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

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miner immédiatement la vapeurd’eau

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quotidiennes des quanti-tés dosées

• correction automatique de la valeurd’étalonnage

déficit énergétique qui constitue sou-vent un problème en phase de démar-rage, est ainsi compensé. De pré-cieuses substances actives optimisentl’efficacité énergétique de la ration.Les vaches sont en superforme. UFAtop-form DAC se prête à une distribu-tion via le DAC, avec l’aliment de pro-duction.

Du 11 au 26.11.2011, UFA top-form DAC et dix autres spécialités UFAferont l’objet d’un rabais spécial de11% dans votre LANDI.

grasses et 3.3% de protéines, les pro-ductions des 80 vaches sont satisfai-santes. Dix jours avant le vêlage, oncommence à donner de l’UFA top-form DAC en augmentant lentementla ration à 0.5kg. Après le vêlage etpendant les 60 jours suivants, chaquevache en reçoit 1kg par jour. «On neconnaît pratiquement pas de cétose»,constate Hansueli Pfister. UFA top-form DAC contient 13.2MJ NEL / kg;il accroît donc considérablement ladensité énergétique de la ration. Le

Les aliments UFAdonnent la meilleureviande de poulet Dans le cadre d’une étude deconsommateurs destinée àévaluer des filets de poulet, lesparticipants ont dégusté neufproduits différents. Deuxproduits – dont les pouletsavaient été nourris aux alimentsUFA – se sont clairementdétachés du lot. Dans leursconclusions, les auteurs ontmentionné ceci: «Nous avonspu établir l’hypothèse selonlaquelle les aliments influencentle jugement des consomma-teurs».

Cochettes: favoriser lelard dorsal Entre l’épreuve de productivitéindividuelle (EPI) et la saillie, lescochettes ont des exigencesparticulières concernant leuralimentation. UFA 367 présenteun rapport lysine/EDP optimal.C’est un aliment de condition-nement expressément formulépour cette période. Utilisation:3 à 3.5kg d’UFA 367 parcochette/jour, après l’EPI etjusqu’à la première insémina-tion. Au mieux, les cochettessont inséminées lorsqu’ellespèsent entre 130 et 150kg, àun âge de 220 à 250 jours, aucours de leurs troisièmeschaleurs (chaleurs liées autransport comprises). Leurcouche de lard dorsal devraitalors mesurer de 14 à 17mm.

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Plus de Fr. 1200.– d’accessoires gratuitsCette année, Förster-Technik fête ses40 ans d’existence. Les automates àbuvée de cette entreprise familiale siseà Engen se distinguent par leur effica-cité énergétique, leurs multiples pos-sibilités d’extension et leur longévité.

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«Lorsque nous avons renoncé à l’UFAtop-form, pendant un an, les produc-tions laitières ont baissé de 800 à1000kg par vache et par lactation, etla fécondité était moins bonne», sesouviennent Hansueli et son fils, Sa-muel Pfister. Depuis, UFA top-formDAC fait définitivement partie du plandes rations de la communauté d’ex-ploitation Joray-Pfister, qui exploiteune surface de 102.5ha, à Pleigne, à800m d’altitude. Avec 9000kg de laitpar lactation, pour 4.1% de matières

64 11 2011 · REVUE UFA

Samuel et Hansueli Pfister ainsique Christophe Joray, Pleigne JU.

L’action accessoires pourautomates à buvée court jusqu’au

31 mars 2012.

Page 65: Revue UFA 11/2011

Auteur Matthias Roggli,Revue UFA, 3360Herzogenbuchsee

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

de soin) ainsi que la génétique. Des tem-pératures inférieures à 6°C favorisentune altération de la couche de kératine.

Des investissements importantsont été consentis pour développer desméthodes de traite qui ménagent da-vantage les trayons. Les essais effectuéspar Agroscope ont démontré que l’uti-lisation du dispositif «MultiLactor» per-mettait une répartition plus régulière dela charge au niveau des quartiers (moinsde surtraite). Selon les essais effectués àKöllitsch (D), les manchons innovantsdu dispositif «AktivPlus» de Happel ontégalement fait leurs preuves. �

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Bilder: Landesamt Sachsen

PRODUCTION ANIMALE

Souvent la faute aux manchonsLES TRAYONS sont la barrière la plus efficace contre les agents pathogènes de la

mammite. Pour une bonne santé de la mamelle, il faut des trayons sains. Lorsque des

taches de couleur, des marques circulaires ou des problèmes d’hyperkératose apparais-

sent au niveau de trayons, il est nécessaire d’en rechercher la cause. Une solution

consiste à opter pour de nouvelles méthodes de traite qui ménagent les trayons.

Trop grands, trop petits, trop rugueuxou trop durs – les défauts desmanchons peuvent être multiples.

Tableau: Causes de dégâts aux trayonsManch. de traite Pulsation Vide Traite Prod. trempage AutresType Etat à vide Choix des prod.

Taches colorées Stimulation pas adaptée

Marques circul. Trayons humides endébut de traite

Boursouflure

Hyperkératose

Gerçures Soins lacunaires (prod.trempage), nettoyageinsuffisant des trayonsavant la traite, soleil, froid

Durant la traite, les trayons sont sou-mis à un stress important et s’allon-gent en longueur (env. 30 %) et enlargeur (15– 35 %). Or la forme irré-

gulière des trayons complique le choixd’un manchon de traite adapté. S’ils sontcourts, le niveau de vide en haut du man-chon est trop élevé, ce qui entraîne undurcissement. S’ils sont longs, les phasesde vide sont insuffisantes.

Observation Lorsque plus de 20%des trayons sont endommagés, il estconseillé d’en rechercher les raisons, àl’aide du tableau présentée ci-après. Lesobservations effectuées au niveau destrayons devraient toujours se faire aumême moment, p. ex. après la traite.

Les taches de couleur qui se for-ment au niveau des trayons constituentun premier signal d’alarme. Lorsque lesmanchons montent trop haut sur letrayon en raison de sa forme inadaptéeou de surtraite, des marques circulairesapparaissent. Les vaches commencentalors parfois à donner des coups de pied.Les gerçures causées par le froid et la cha-leur engendrent également des douleurset compliquent la traite. Dans ce cas, ilfaut intensifier les soins aux trayons.

Dommages à la couche de kéra-tine En présence d’une altération dela couche de kératine qui recouvre l’ex-trémité du trayon, on parle d’hyperkéra-tose. Ces dernières années, ce genred’altération a eu tendance à augmenter.Une étude allemande a révélé que cephénomène provenait d’une techniquede traite inadaptée, de surtraite, duchoix du produit de trempage (concen-tration en iode, proportion des agents

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ThomasEngelhard

Note 1 Note 2 Note 3 Note 4

Tableau: Appréciation du remplissage de la panse

Pour prévoir le potentiel d’inges-tion de fourrage, il est possible derecourir à des formules basées surles données de l’animal (perfor-

mance, poids vif, lactation, race) et dela ration (proportion de concentrés,énergie du fourrage de base). Ces for-mules fonctionnent pour calculer l’in-gestion moyenne d’un troupeau, d’ungroupe de vaches ou pour la gestionglobale du troupeau. Des recherchesmenées dans l’étable expérimentale dela station fédérale agricole du land deSaxe-Anhalt à Iden, en Allemagne, met-tent cependant clairement en exerguel’ampleur des variations de l’ingestionindividuelle des vaches au fil de la lac-tation. Ainsi, pour quelques vaches àtrès forte productivité, on a mesuréjusqu’à 30kg de matière sèche (MS) parjour en moyenne hebdomadaire alorsque d’autres n’ingéraient que 15kg.

Particulièrement important audémarrage Il est extrêmement im-portant de détecter ces variations etd’en tenir compte dans la gestion del’affouragement, en particulier durant laphase sensible des premières semainesaprès le vêlage. L’ingestion est alors en-core très restreinte, avec un importantrisque de problèmes métaboliques pour

les vaches qui mangent très peu. Par ail-leurs, une faible ingestion de fourrageest toujours un signal d’alarme indica-teur de maladies à traiter. Il faut doncdéterminer l’ingestion moyenne en dé-but de lactation et trouver simultané-ment les vaches qui mangent mal.

Concentration plus élevée en nu-triments Lorsque la quantité defourrage n’est pas suffisante, il faut accorder une attention particulière à la qualité. Le temps à disposition desvaches pour manger leur ration de dé-marrage ou des concentrés spéciaux etdes additifs doit être adapté aux besoinseffectifs des animaux et rallongé si né-cessaire. Ce temps peut être bien calculépour l’ensemble d’un troupeau, mais ilest important de pouvoir réagir dans lamesure du possible face aux différencesindividuelles au niveau de l’ingestiondes vaches. Il faut repérer celles quimangent mal!

Appréciation du remplissage dela panse Pour ce faire, on peut no-tamment procéder à une appréciationsubjective du remplissage de la panse(tableau). Un schéma d’appréciation està disposition pour noter le remplissagede la fosse paralombaire (creux du

flanc). Cet endroit en donne un aperçureprésentatif. Les notes 1 et 2 (creux duflanc très profond ou profondémentcreusé) indiquent une mauvaise inges-tion de fourrage. La note trois (légère-ment creusé) signifie une bonne inges-tion avec un taux de passage élevé chezles vaches productives. Les notes 4 et 5(plat ou légèrement concave) sont plu-tôt typiques pour des vaches en fin delactation ou taries.

Plus qu’une prise instantanéeLe remplissage de la panse représente

POUR AFFOURAGER LES VACHES LAITIÈRES CORRECTEMENT, il faut savoir

combien elles mangent ou du moins estimer le volume de fourrage qu’elles ingèrent.

Dans ce contexte, l’appréciation du remplissage de la panse est d’un grand secours. Des

essais d’alimentation en Allemagne démontrent qu’il est possible de détecter juste après

le vêlage les vaches qui pourraient poser problème par la suite.

Détecter les vaches qui mangent mal

66 11 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

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24

22

10

18

16

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Semaine de lactation

Note d’appréciation

1 et 23 et 4

Graphique: Remplissage de la panse

REVUE UFA · 11 2011 67

avant tout un instantané de la quantitéde fourrage qu’une vache a dans le ven-tre. Dans le cadre des essais à Iden, ona examiné dans quelle mesure ces notesétaient représentatives de plus longuespériodes en début de lactation. Lesvaches ont été notées un à trois joursaprès le vêlage et ces valeurs ont étécomparées par la suite avec l’ingestionde fourrage en début de lactation. Il enest ressorti que ce contrôle juste aprèsle vêlage permettait de détecter relati-vement bien les animaux qui mangentmal durant les premières semaines aprèsle vêlage et qui posent problème. Legraphique montre les ingestions MS ausein des différentes classes de notationet fait apparaître des valeurs mesuréesnettement plus faibles pour les vachesayant les notes 1 et 2.

Données du métabolisme Lesparamètres du métabolisme que l’on amesurés collent à cette image. Alors queles teneurs en corps cétoniques dans lesang après l’attribution des notes 2 et 1durant la deuxième semaine après le vêlage étaient beaucoup trop hautes(1553 micromole de bêta-hydroxybuty-

rate/l) et indiquaient une cétose, lesvaches disposant des meilleures notes af-fichaient 990micromole/l, ce qui reste endessous de 1000, soit la valeur limite deréférence pour de nombreux vétérinaires.Une telle corrélation a également été éta-blie pour des périodes d’appréciationjusqu’à la cinquième semaine de lactation.

Animaux individuels ou ensem-ble du troupeau? Les résultatsmontrent qu’en observant et en appré-ciant correctement le creux du flanc, ilétait possible de bien estimer lesgrandes variations d’ingestion de four-rage chez les vaches laitières et de réagiren conséquence dans la gestion de l’af-fouragement. Si un mauvais remplissagede la panse ne concerne que quelquesanimaux isolés, il faut procéder à des in-vestigations plus poussées (mesure de lafièvre, test rapide pour la cétose dans lelait ou l’urine) et les traiter si nécessaire.Si cela concerne trop de vaches et tou-jours plus en début de lactation, il fautalors vérifier la gestion de l’affourage-ment et la composition de la ration et,le cas échéant, les améliorer suivant lespossibilités.

Résumé Dans la gestion du trou-peau, il est particulièrement importantde savoir combien mange une vachejuste après le vêlage et en début de lac-tation. En effet, de nombreux troublesde la santé tirent leur origine de la pé-riode du vêlage. L’appréciation du rem-plissage de la panse permet d’identifierles vaches qui mangent mal et d’éviterdes troubles du métabolisme en distri-buant une ration plus concentrée. �

La composition de la ration doits’adapter àl’ingestion.

PRODUCTION ANIMALE

kg M

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et

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Auteur ThomasEngelhard, Responsableélevage et détentiondes vaches laitières à laStation du land de Saxe-Anhalt, 39606 Iden.

www.sachsen-anhalt.de

Page 68: Revue UFA 11/2011

PRODUCTION ANIMALE

Comme chaque automne, la RevueUFA a organisé une excursion laitièreen septembre dernier. C’est la Bre-tagne qui était au programme avec la

visite du Space de Rennes – une exposi-tion agricole qui attire chaque année plusde 100000 visiteurs – ainsi que de plu-sieurs exploitations laitières de la région.

Pas d’exploitation type Par rap-port aux précédents voyages d’étude dela Revue UFA dans le sud de l’Allemagneet les pays scandinaves, les participants àl’excursion laitière en Bretagne ont étésurpris de la très grande hétérogénéitédes exploitations laitières. On y trouve eneffet toutes les formes de production: ex-ploitations communautaires à plusieursexploitants (Gaec) avec carrousel detraite, exploitations familiales entière-ment robotisées, exploitations bio prati-quant la pâture intégrale, etc. Cette di-versité peut s’expliquer par lestempératures relativement élevées du-rant la période de végétation et la bonnepluviométrie qui se prêtent aussi bien àla culture du maïs qu’à la pâture intégrale.

Système intensif... Comme enSuisse, dans cette région de l’Ouest de laFrance, les systèmes intensifs basés sur lemaïs et les systèmes extensifs reposantsur le pâturage ont leurs adeptes. Mais enBretagne également, difficile de départa-ger les deux systèmes. Lors de la visite dela station de recherche de Le Rheu, unsite appartenant à l’INRA (Institut natio-nal de recherche agricole), le responsablede l’exploitation a par exemple rappeléqu’une forte proportion de maïs ensilagedans la ration permettait de récolter laquasi-totalité du fourrage conservé enune seule journée, contrairement auxprairies qui doivent être fauchées à plu-sieurs reprises. A l’ère où les prix des cé-réales augmentent en Europe et où lessurfaces agricoles peuvent être bien valo-risées en pratiquant la céréaliculture, lesrations basées sur le maïs ensilage présen-tent en outre l’avantage de pouvoir pro-duire un volume de lait important à partird’une surface restreinte. Une des exploi-tations visitées illustre parfaitement cettevolonté d’une utilisation rationnelle dessurfaces: cette dernière n’avait en effet

besoin que de 90 hectares de maïs pourcouvrir 80% des besoins en matièresèche de son troupeau de 200 têtes.

Les exploitants bretons pratiquant unsystème de production intensif ont ce-pendant insisté à plusieurs reprises sur lefait que le renchérissement des céréaleset, par conséquent des aliments, prété-ritait les marges de leurs exploitations.

Contre système extensif...Concernant les systèmes de productionlaitière extensifs basés sur l’herbe – alorsque dans une grande partie de la Bre-tagne, le climat tempéré permettrait delaisser les vaches pâturer de fin février àdébut décembre à l’instar d’un systèmenéo-zélandais ou irlandais – force est deconstater que cette méthode de produc-tion ne s’y est pas encore imposée. Vules prix relativement élevés touchés parles producteurs bretons, une rationalisa-tion du système pâture en pâture inté-grale avec vêlage saisonnier ne sembletout simplement pas être un impératiféconomique. A noter qu’avec un coût deconstruction assez faible oscillant entreCHF 6000.– à 8000.– par UGB, en Bre-tagne, la nécessité de produire unequantité de lait élevée par place UGB nejoue pas un rôle aussi crucial que dansnotre pays. Globalement les producteurspratiquant un système herbager se dé-clarent satisfait de leur choix, estimantqu’il leur permet d’être moins dépen-dants des coûts des intrants, qui fluc-tuent fortement dernières années (en-grais, aliments).

Climat positif Le climat qui règneactuellement au sein de la productionlaitière bretonne semble lui aussi favo-rable. Cet optimisme s’explique dans

Carrousel de traite dudomaine de recherchede l’INRA à Le Rheu.

GRÂCE À SON CLIMAT TEMPÉRÉ et à une bonne pluviométrie, la Bretagne est

une région agricole par excellence, qu’il s’agisse de production porcine, d’engraissement

bovin, de céréaliculture ou de maraîchage. La production laitière occupe également

une place importante au sein de l’agriculture régionale, comme l’excursion laitière

effectuée en Bretagne par la Revue UFA a permis de le démontrer.

Production aux multiples facettes

68 11 2011 · REVUE UFA

Page 69: Revue UFA 11/2011

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Suite de lapage 57

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Suite à la page 73

Bourse aux bonnes affaires

REVUE UFA · 11 2011 69

PRODUCTION ANIMALE

une grande mesure par les bons prix dulait réalisés, soit environ 40 cents (d’euro)/kg pour le lait conventionnel et50 cents/kg pour le lait bio. Sur deuxans, le prix au producteur a ainsi pro-gressé d’environ 12 cents/kg. Sachantque le producteur breton ne ressent pasla baisse de l’Euro par rapport au francsuisse, en se basant sur le niveau de l’Euro de 2009, soit environ CHF 1.40pour 1 Euro, on peut donc estimer quele prix «ressenti» par le producteur delait breton est d’environ 56 ct/kg pourle lait conventionnel, respectivement de

70 ct/kg pour le lait bio. Au vu des coûtsde production très faibles (main d’œu -vre à environ CHF 1500.- par mois (horscharges), coûts de bâtiments d’environCHF 7500.– par UGB, prix du terrain deCHF 12000.–/ha) et des structures im-portantes des exploitations bretonnes,les prix du lait susmentionnés sont qua-lifiés de très corrects par les produc-teurs. Un agriculteur bio disposant d’unquota de 250000kg a indiqué un peuembarrassé qu’il gagnait annuellementenv. 45000 Euros (soit CHF 55000.–). Atitre de comparaison, le revenu mensuel

L’étable de l’exploita -tion Robert Bréan, avec250 vaches, a coûtéenv. 1.7 mio. d’Euros. Ils’agit d’une établecommunautaire de deux familles. L’exploi-tation veut produire 2.4 mio. kg de lait etune fromagerie à laferme a également étéconstruite.

Auteur Cyril de Poret, Revue UFA, 1632 Riaz

La Revue UFA a organisé l’excursionlaitière en Bretagne en collaborationavec Agrar Reisen.

www.agrar-reisen.ch.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

moyen d’un Français en zone rurale estde l’ordre de CHF 2000.–.

Conclusion Etant donné le climatmorose dans lequel évolue le secteurlaitier suisse, l’optimisme des produc-teurs bretons a étonné les participants àl’excursion laitière de la Revue UFA. Deleurs échanges avec leurs collègues bre-tons, ils en ont tiré la conclusion que lademande en lait était bien là au niveaumondial et que si le prix du lait suissen’avait pas augmenté depuis deux anscomme ce fut le cas en Europe, c’étaitprincipalement à cause du cours élevédu franc suisse qui limite notre compé-titivité à l’exportation. �

Page 70: Revue UFA 11/2011

70 11 2011 · REVUE UFA

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Page 71: Revue UFA 11/2011

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REVUE UFA · 11 2011 71

Les producteurs qui optent pour latraite automatisée – également ap-pelés «robots de traite» dans la pra-tique – motivent principalement

leur décision par la plus faible chargecorporelle induite par la suppression dutravail lié à la traite, la répartition plusflexible du travail lié à la traite mais éga-lement le temps économisé.

Les vaches vont se faire traire li-brement Alors que dans le cadre dela traite conventionnelle les vaches sonttraites à intervalles réguliers deux foispar jour, les vaches qui se trouvent dansune stabulation équipée d’un systèmede traite automatique peuvent se fairetraire à toutes les heures de la journée.Les vaches doivent pouvoir fréquenterle robot librement et considérer le pas-sage au robot comme une expériencepositive en relation avec un apport deconcentré. C’est seulement à cettecondition que les vaches se rendrontsouvent au robot.

Différents chiffres clés démontrent siun système de traite automatisé fonc-tionne bien dans la pratique et si sontaux d’utilisation est suffisant. Une ins-tallation mono-box est utilisée à pleinecapacité lorsque le nombre de visitesatteint 165 à 170 traites par jour et 10à 12kg de lait par traite en moy enne surl’ensemble du troupeau. Le nombre detraites par vache et par jour (fréquencede traite) est influencé de manière dé-terminante par la production laitièrejournalière par vache, le débit de traiteminute, le nombre de vaches par box detraite, le nombre et la durée des phasesde nettoyage ainsi que par le nombrede refus au robot (passage au robot sanstraite). En ce qui concerne la fréquence

de traite, la limite inférieure se situe à2.5 traites par jour alors que les exploi-tations robotisées qui obtiennent debons résultats se distinguent par unefréquence de traite de 2.7 traites ouplus. Les vaches affichant une produc-tion laitière élevée fréquentent le robottrois à cinq fois par jour. Il convient derelever qu’un taux d’au moins un refuspar jour est souhaitable car cela démon-tre que le robot de traite est bien fré-quenté par les vaches et donc appréciépar ces dernières. Avec la diminution dela performance de traite et plus particu-lièrement en fin de lactation, le nombrede traites par jour a tendance à dimi-nuer.

Effet d’apprentissage négatif Ilest particulièrement important que letemps consacré à chasser les vaches quidoivent aller au robot et la charge detravail qui y est associée soient mainte-nus à un faible niveau (objectif: moinsde 5 % des animaux à pousser au ro-bot).

Durant la phase d’habituation à lamachine, après la transition au robotpar exemple ou avec les vaches fraîchesvêlées, il faut parfois faire preuve d’unpeu plus de tolérance lorsque certainsanimaux ne fréquentent pas volontai-rement le robot de traite. En ce quiconcerne les vaches qui ont le droit dese faire traire, l’intervalle de traite peuttout à fait atteindre parfois 12 et 14heures pour certains animaux. Lorsqueles vaches qui sont en retard sont sys-tématiquement poussées au robot, lerisque est grand qu’elles s’habituent ra-pidement à être sollicitée pour se ren-dre à la traite et qu’elles ne se rendentplus d’elles-mêmes au robot.

Eviter le stress Dès l’installationdu robot de traite, il est important deveiller à satisfaire plusieurs exigences. Lebox de traite devrait être placé de ma-nière à ce que l’arrivée au robot soitbien visible, facilement accessible etbien éclairée. Les animaux de rang infé-rieur ont ainsi la possibilité de voir si lerobot peut être atteint sans stress etsans devoir lutter contre des vaches do-minantes. Il est également primordialque l’aire d’attente qui se situe devantle robot soit suffisamment grande etqu’elle puisse être séparée en cas de be-soin pour accueillir des vaches en retardpar exemple. La distance entre le robotet la première rangée de logettes devraitêtre d’au moins 5m. Le couloir d’accèsne doit quant à lui pas être glissant etêtre plat. Ces prescriptions valent éga-lement pour les anciens bâtiments où leproducteur a passé à la traite automa-tique.

Dès les travaux de planification, il fautveiller à ce que les zones fonctionnellesqui sont volontiers fréquentées par lesvaches (p.ex. stations d’affouragementsupplémentaires, abreuvoirs/bassins,brosses à gratter) ne soient pas installéesà proximité du robot de traite. Il se peutsinon que les animaux de rang supérieur

PRODUCTION ANIMALE

LES EXPLOITATIONS LAITIÈRES ROBOTISÉES qui tournent bien atteignent une

fréquence de traite de 2.7 traites par jour et par vache. Pour atteindre de tels résul-

tats, il est nécessaire d’opter pour une gestion spécifique qui se différencie complète-

ment de la traite normale.

Combien de traites par jour?

Tableau: Différence en matière d'affouragementTraite conventionnelle Traite robotiséePas de concentrés Il est absolument indispensable de en salle de traite distribuer les concentrés au robotAffouragement d'une ration totale Ration totale mélangéemélangée généralement possible incompatible avec le robotConcentration énergétique élevée Concentration énergétique de la possible dans la ration mélangée ration distribuée à la crèche doit (il est censé de créer deux groupes) être sensiblement réduiteUn DAC constitue une bonne DAC supplémentaire judicieux en solution (distribution ciblée de présence de performances laitières concentré/économie de coûts) élevées (approvisionnement éner-

gétique élevé/lutte contre l'acidose)

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72 11 2011 · REVUE UFA

Auteur Dr. Jakob Groenewold, chargéde cours en élevage et en productionbovine, chambre d’agriculture de Basse-Saxe, 26121 Oldenburg.

Aliment UFA pour les installationsde traite robotiséesLes aliments de production légèrementaxés sur la protéine tels qu’UFA 263pour la phase de démarrage et UFA 243pour le reste de la lactation (tous deuxsous forme de granulés) satisfont lesexigences de la traite robotisée.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 11

s’attardent plus longtemps dans cettezone et bloquent l’accès au robot.

La santé des onglons Les vachesaffectées par des problèmes d’onglonsfréquentent nettement moins souventle robot que les autres. Les mesures pré-ventives permettant de maintenir unebonne santé des onglons sont donc toutà fait prioritaires dans les exploitationspratiquant la traite automatisée. Un pa-rage professionnel des onglons au moins

deux fois par an et pour toutes lesvaches en fait partie. Dès les premierssignes de boiterie, il convient de contrô-ler la santé des onglons et d’adopter les mesures qui s’imposent. Les vachesdoivent également disposer de logettesconfortables et il faut éviter de surchar-ger le bâtiment en bétail.

C’est seulement à ces conditions qu’ilsera possible d’atteindre une durée derepos optimale de 12 à 14 heures parjour et de ne pas trop surcharger les on-glons. Une grande attention doit êtreportée à ce que les couloirs restentconstamment propres et secs, ceci afind’éviter que les onglons ne se salissenttrop et pour réduire le risque de mala-dies des onglons.

Distribution de concentrésContrairement aux installations de traiteconventionnelles où aucun alimentn’est en général affouragé durant latraite, en présence d’une traite roboti-

sée, il est en revanche indispensable dedistribuer des concentrés. Ce n’est eneffet pas nécessairement la pression in-terne au sein de la mamelle qui motiveles animaux à fréquenter le robot maisbien une offre suffisante en aliment ap-pétant. A ce sujet, on considère que0.75kg de concentré par visite est unseuil inférieur, ce qui conduit à uneconsommation de luxe (coûts d’affoura-gement plus élevés) chez les vaches quine produisent plus beaucoup de lait et

Un aliment appétent Au momentde choisir le concentré qui sera distribuéau robot, il est primordial de veiller à uneappétence élevée et à une compositionaussi stable que possible des différentscomposants. Selon les expériences réali-sées dans la pratique, les aliments «bonmarché» ne sont souvent pas idéal, carils ont des conséquences négatives sur lafréquence de traite. La concentrationénergétique du concentré devrait êtred’au moins 7 MJ NEL par kilo de matièresèche, pour que la vache puisse consom-mer plus d’énergie pour une consomma-tion de fourrage identique.

Station d’affouragement sup-plémentaire? Les concentrés distri-bués sous forme de granulés sontconsommés à raison de 300 à 400g parminute seulement, raison pour laquelle2kg de concentrés par visite au robotsont souvent un maximum. Lorsque lesquantités distribuées sont trop impor-tantes, le risque d’acidose de la panseaugmente, ce qui se traduit par une ré-duction de la consommation de four-rage. Selon les expériences réaliséesdans certaines stations de recherche, lesquantités d’aliment distribuées au robotdevraient être limitées à 7 à 8kg. Vus lesquantités de concentrés limitées quisont distribuées au robot, les vacheshautes performances peuvent difficile-ment couvrir leurs besoins en énergie.C’est la raison pour laquelle, dans la pra-tique, il n’est pas rare que des DAC (dis-tributeurs automatiques de concentrés)soient installés et raccordés à la stationd’affouragement du robot de traite,dans le but d’augmenter la quantité deconcentrés distribué aux troupeauxhaute performance. �

qui augmente le risque d’un embon-point excessif en fin de lactation.

La distribution distincte de fourragegrossier et de concentrés n’est assuré-ment pas idéale pour la panse d’unpoint de vue physiologique mais est in-dispensable dans le cadre de la traiteauto matisée. Ce mode de distributiondes concentrés a également des consé-quences sur la composition de la rationadministrée à la crèche, dont la compo-sition énergétique doit être notable-ment réduite. Lorsque la teneur énergé-tique de la ration distribuée à la crècheest trop élevée (comme c’est notam-ment le cas pour les rations totales mé-langées), les animaux sont rassasiés etont donc moins envie de se rendre aurobot. Les rations partiellement mélan-gées et présentant une teneur en éner-gie offrant un potentiel laitier inférieurde 5 à 8 kg par rapport à la productionlaitière moyenne du troupeau ont faitleurs preuves.

Les vaches de ranginférieur doivent

également disposerd’un accès sansstress au robot.

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Page 73: Revue UFA 11/2011

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74 11 2011 · REVUE UFA

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

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PRODUCTION ANIMALE

C’est entre 0 et 20°C que les vachesdépensent le moins d’énergie pourmaintenir leur température corpo-relle. En ce qui concerne les veaux, la

température optimale oscille entre 5° et20°C. Des études scientifiques démon-trent par ailleurs que les veaux en bonnesanté supportent bien des températuresinférieures. Il est également importantque l’environnement soit adapté.

Protection contre les courantset chauffage à air chaud Une hu-midité de l’air élevée combinée à defortes émanations de gaz nocifs rend lesanimaux particulièrement sensibles auxinfections. Il faut donc tout mettre enœuvre pour que l’air se renouvelle bientout en évitant les courants d’air. Dansles étables froides, les faces exposées auvent devraient pouvoir être isolées pardes filets brise-vents ou, mieux encore,des fenêtres relevables. Lorsque lestempératures baissent trop en salle detraite, il est toujours possible d’utiliserun ventilateur à air chaud.

Des bassins résistants au gelL’eau devrait également être disponibleen suffisance. Pour éviter que les bassinsne gèlent, il est possible d’installer un filchauffant sur les conduites d’adductiond’eau ou d’isoler ces dernières. Les sys-tèmes avec une pompe de circulationchauffante ont également fait leurspreuves. Lorsqu’il n’y a pas d’électricité,les bassins à boule constituent unebonne solution jusqu’à – 30°C, mais ilsdoivent être nettoyés régulièrement.

Sel à dégeler Les surfaces vergla-cées augmentent massivement le risquede blessures et de dégâts aux onglons.Les couloirs peuvent être maintenushors gel en procédant à un nettoyage ré-gulier ou en faisant fonctionner les ra-cleurs plus fréquemment. La sciure ou,mieux encore, le sel, permettent d’évi-ter que les couloirs ou les aires de pro-menade ne deviennent trop glissants. Al’extérieur, il s’agit d’évacuer la neige leplus rapidement possible pour éviter laformation de glace.

Protection de la mamelle La peauqui recouvre les trayons n’est pas enmesure de réguler sa température. C’estla raison pour laquelle un entretien ré-gulier des logettes et la répartitiond’une couche de litière suffisante pourpermettre à la vache d’y loger conforta-blement sa mamelle jouent un rôle en-core plus important que durant la saisonestivale. Lorsque la litière présente uneffet isolant insuffisant, la vache secouche moins longtemps, ce qui a unimpact négatif sur la santé et le niveaude la production laitière. Les produits detrempage pour les trayons avec agentssoignants contribuent à éviter la forma-tion de gerçures dues au froid.

Répartir plus souvent la rationAlors que les besoins d’entretien aug-mentent, la consommation diminue dèsque les températures passent en dessousde – 4°C (veilles vaches), resp. – 8°C(jeunes vaches). En dessous de ce seuil,la consommation MS diminue de 1 à1.5kg par palier de10°C. Lorsqu’il faitfroid, les vaches se rendent plus fré-quemment à la crèche. Il faut donc re-pousser le fourrage plus souvent et revoirla concentration de la ration globale. Lesbesoins en énergie des veaux augmententégalement avec le froid. Pour les veauxsous igloos, il peut être judicieux de trans-porter le lait préalablement chauffé dansun tank isolé. Il est ainsi possible de main-tenir la température du lait distribué à latempérature idéale, soit 41°C. �

On parle de courantslorsque la vitesse du

vent dépasse 0.2 m parseconde.

DANS LES STABULATIONS POUR BÉTAIL LAITIER, il est nécessaire de prendre

certaines mesures avant l’arrivée de l’hiver. Il convient notamment de tenir compte du

fait que les vaches, et plus particulièrement les veaux, affichent des besoins d’entretien

plus élevés en présence de faibles températures.

Prévenir les problèmes liés au froid

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PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 11 2011 75

L’affouragement du petit veau détermine la performance laitière de la future vache.Melk Staller et Ruedi Rathgeber parlent de la programmation métabolique.

Aussi petit soit-il, un veau est tou-jours un sujet d’importance.

Ruedi Rathgeber: Ils ont l’air enbonne santé tes veaux!

Melk Staller: En tant producteur delait et éleveur bien informé, je sais queles veaux qui affichent un ac-croissement élevé durant lespremières semaines de vie se dé-veloppent mieux par la suite.

Ruedi Rathgeber: Tu parles de laprogram mation métabolique? Il est toutà fait exact que chez le veau, certainesfonctions métaboliques importantes semettent en place après la naissance.Lorsque l’apport en nutriments est tropfaible, le nombre de cellules qui serontdisponibles ultérieurement pour la pro-duction laitière ainsi que pour l’engrais-sement et la qualité de la viande seraplus faible. Une étude allemande est ar-rivée à la conclusion qu’une intensitéd’affouragement élevée au cours des sixpremiers mois de vie permettait d’abais-ser l’âge au premier vêlage, de réduireles frais d’insémination pour la premièregestation, de diminuer les intervêlagesultérieurs et d’augmenter la perfor-mance laitière.

Melk Staller: Vu le faible niveau ac-tuel du prix du lait, je réfléchis s’il ne serait pas plus judicieux de donner pluslongtemps du lait à mes veaux et de réduire ainsi les achats d’aliment.

Ruedi Rathgeber: C’est une mé-thode qui se pratiquait par le passé àune époque où l’on distribuait encore800 à 1000l de lait par veau d’élevage.On sait aujourd’hui que 250 à 300kgsuffisent, pour autant que les veauxsoient incités à consommer rapidementdes concentrés. Pour atteindre cet ob-

jectif, on limite la quantité de lait à 6kgpar jour au départ avant de la réduire à4kg voire 2kg de lait par jour après lesdeux premiers mois de vie.

Melk Staller: Pourtant, dans la nature,les veaux ont également la possibilité detéter leur mère durant un certain temps.

Ruedi Rathgeber: Produire un MJ NELavec du lait de vache revient près de deuxfois plus cher que produire un MJ NELavec des concentrés pour veaux. Durantles deux premières semaines de vie, il estjudicieux de distribuer les 6l de lait parjour prévu en trois repas au lieu de deux.Le fait de répartir la buvée en trois repaspar jour permet d’augmenter le taux d’ac -croissement des veaux de près de 20%.

Melk Staller: J’ai l’impression qu’aprèstout juste deux mois, seuls quelquesveaux consomment déjà 1.5 à 2kg deconcentrés, ce qui est une condition in-dispensable pour éviter toute chute decroissance au moment du sevrage.

Ruedi Rathgeber: Essaye de distri-buer tes concentrés deux fois par jour,dès la deuxième semaine de vie, de ma-

nière à ce que les veaux d’élevage dis-posent de concentrés à volonté. Celapermet aux villosités de la panse de sedévelopper plus rapidement et au veaude devenir plus rapidement un ruminant.

Melk Staller: Est-il également possi-ble d’affourager un aliment vache lai-tière en lieu et place d’un aliment pourveau d’élevage?

Ruedi Rathgeber: L’aliment doit tou-jours être parfaitement adapté. Il estplus avantageux d’utiliser des protéinesprotégées de manière à disposer de suf-fisamment de protéines dans l’intestin.Les aliments pour veaux se distinguentpar une minéralisation et une vitamina-tion spécifique et contiennent des subs-tances telles que le lin, qui font souventdéfaut dans les aliments pour vaches lai-tières. Les graines de lin contiennent desmucilages (substances visqueuses) favo-risant le fonctionnement des muqueu -ses de l’intestin et permettant de préve-nir le risque de diarrhée. Les veauxprivi légient les fourrages plus grossierstels que les flocons ou les granulés. �

AFFOURAGEMENT DES VEAUX Melk Staller et Ruedi Rathgeber sont d’accord sur

le fait que le développement des veaux durant les premières semaines de vie est déter-

minant pour le déroulement de l’élevage. Mais comment doit s’effectuer ce que l’on

appelle communément la «programmation métabolique» et quel est

son effet sur la performance laitière par la suite?

La performance est programmable

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Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

Le présent article faitintervenir despersonnes fictives dansle cadre d’unediscussion imaginaire.

UFA 114 EXTRAGrâce au calfinate, auxvitamines et auxminéraux qu’il contient,en plus de sonappétibilité, cet alimentest idéal pour favoriser ledéveloppement de lapanse et permet desevrer le veau précocement.

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DISCUSSION PRATIQUE

Page 76: Revue UFA 11/2011

Jenny Markov

76 11 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

fèces sur les animaux malades. Le trai-tement des échantillons est délicat etl’examen ne peut se faire que dans unlaboratoire spécialisé. Afin d’éviter desfrais inutiles dus à des résultats inutili-sables, il importe de toujours contacterle SSP avant de prélever des échan-tillons.

Que fait le SSP? L’hiver dernier, ungroupe de travail de la commission SSP(Service sanitaire porcin) comprenantdes représentants de Suisseporcs, descommercialisateurs, des universités, desproducteurs, de l’Office vétérinaire fé-déral (OVF) et des vétérinaires canto-naux a intensément discuté la suite dela procédure. Un examen de toutes lesexploitations d’élevage A-R a été immé-diatement ordonné par le SSP, qui a permis de déceler une seule exploita-tion infectée. Celle-ci a terminé l’assai-nissement en début d’été et se trouveactuellement dans la phase de surveil-lance. Un programme d’échantillonagerégulier dans les exploitations A-R estprévu pour 2012. Le prélèvementd’échantillons dans les exploitationssans clinique est ce pendant trop oné-reux pour être étendu aux exploitationsd’élevage A. Pour ces dernières, qu’ellesélèvent ou engraissent, le SSP doit êtrecontacté immédiatement en cas de diar-rhée suspecte (glaires, évolution insi-dieuse, éventuellement sang) afin deprélever des échantillons avant de dé-buter un traitement médicamenteux. Lamise en évidence du germe est nette-ment plus aisée et meilleur marché surles animaux présentant des symptômes.

Statut spécial Le 20 avril 2011, lecomité central de Suisseporc a adopté

À l’heure actuelle, 35 exploitationsd’engraissement et 25 d’élevagesont contaminées par le germe enquestion.

Qu’est-ce que la dysenterie? Ladysenterie des porcs est provoquée parle germe Brachyspira hyodysenteriae.Elle se manifeste par une diarrhée pro-noncée, contenant souvent des glaires etdes particules d’aliment non digérées,parfois du sang. Les animaux touchés sesituent généralement dans la tranche de40 à 60kg, mais la maladie peut déjà se

déclarer chez les porcelets sevrés ou seu-lement chez les remontes ou les truies.Dans la plupart des cas, il s’agit d’ani-maux isolés, qui présentent des flancsenfoncés pour un abdomen quelque peugonflé et souffrent de crampes abdomi-nales. Les pertes découlent en partie desgains journaliers réduits et de la mau-vaise mise en valeur de l’aliment, maissurtout des animaux péris et des fraisélevés de médicaments. Maladie multi-factorielle, la dysenterie présente un ta-bleau variable selon les exploitations,parfois aiguë, parfois d’apparition insi-

dieuse. Le premier cas survient lorsd’une situation de stress telle que chan-gement de porcherie, luttes hiérar-chiques, chaleur, froid, etc. Une infec-tion concomitante avec des lawsonia oudes parasites favorise la croissance desbrachyspires, qui provoquent des lésionssupplémentaires de la paroi intestinale.Mais l’hygiène alimentaire et la compo-sition du fourrage ont aussi une in-fluence décisive sur le germe. On n’ar-rive souvent pas à contrôler la maladieau moyen de médicaments pendantl’engraissement, ce qui requiert alorsune seconde médication dans le mêmegroupe. Nous laissons ici volontairementde côté les autres espèces de brachys-pires (p.ex. B. pilosicoli ou B. murdochii).

Dissémination du germe L’infec-tion a lieu par voie orale. L’achat d’ani-maux porteurs latents en est la prin -cipale source. Une fois les animauxrétablis, les brachyspires peuvent séjour-ner jusqu’à six mois dans l’intestin mal-gré l’emploi d’antibiotiques et sont ex-crétées avec les fèces. À cela s’ajouteune capacité de survie dans le lisier de 6à 9 mois, d’où elles peuvent être trans-mises par les mouches et ainsi contami-ner d’autres porcs. Les rongeurs nuisi-bles (souris et rats) peuvent égalements’infecter et excréter le germe durant delongues périodes dans leurs excréments.Une exploitation peut donc potentielle-ment se contaminer sans acheter d’ani-maux infectés, mais uniquement via desvecteurs indirects (p.ex. rongeurs, in-sectes, véhicules de transport etc.)

Qui peut poser le diagnostic?Lorsque l’on suspecte un cas clinique, ilconvient de prélever des écouvillons de

LES AFFECTIONS DIARRHÉIQUES sont un problème fréquent dans la détention

porcine. Chez les porcs sevrés et dans l’engraissement, outre les germes usuels de

diarrhée que sont les E. coli, les lawsonia ou les parasites (vers), on observe de plus en

plus de cas de brachyspires. Le SSP tente donc, par une surveillance spécifique et l’in-

troduction d’un nouveau statut, de freiner la progression de cette dysenterie.

Le point sur les brachyspires

Emploi d’Alzogur®

pour le traitement dureste de lisier dans

la porcherie d’engrais-sement vide.

Page 77: Revue UFA 11/2011

REVUE UFA · 11 2011 77

PRODUCTION ANIMALE

Porcelets d’engraisse-ment avec dysenterieinsidieuse et diarrhéenon sanguinolente.

et par là mis en vigueur la directive SSP3.13 brachyspires – dysenterie. Une ex-ploitation contaminée par Brachyspirahyodysenteriae constituant une menacepour les exploitations porcines en avalou voisines (contamination via les ani-maux, les rongeurs, les véhicules detransport ou autres), les exploitationscontaminées sont identifiées au moyend’un statut spécifique: A B. hyo respec-tivement A-R B. hyo. Les animaux detelles exploitations doivent être livrés àl’abattoir par le chemin le plus court etle chauffeur du véhicule de transportdoit être informé du risque de contami-nation. Les exploitations d’élevage nepeuvent livrer leurs porcelets qu’auxclients qu’ils livraient déjà jusque-là etle vendeur doit informer l’engraisseur durisque encouru. Pour les exploitationsayant le statut A B. hyo, l’assainissementn’est pas obligatoire pour l’instant. Il estcependant vivement recommandé, et laréobtention du statut A requiert l’assai-nissement.

Les exploitations A-R qui ont reçu lestatut A-R B. hyo sont contraintes d’as-sainir et doivent informer avec effet ré-troactif toutes les exploitations livréesau cours des douze derniers mois. Lesnouveaux clients ne peuvent être livrés

qu’après entente avec le SSP et des me-sures supplémentaires doivent être con -venues pour les clients habituels (p.ex.médication des remontes avant la vente).Une fois l’assainissement réalisé, le sta-tut A-R est à nouveau octroyé aprèstrois contrôles à intervalles de deuxmois ayant donné un résultat négatif.

Comment fonctionne l’assainis-sement? Compte tenu de la grandecapacité de survie des bactéries dans lelisier, l’assainissement doit être planifiéindividuellement pour chaque exploita-tion. Chaque assainissement débute ce-pendant avec une lutte professionnellecontre les rongeurs nuisibles et les in-sectes. En outre, il doit toujours se fairedurant la saison chaude (avril à octobre),car les brachyspires sont conservéesavec le froid. Dans les exploitationsd’engraissement, l’assainissement totalcomprend un traitement spécial dureste de lisier (Alzogur®) et une périodeà vide. Selon les possibilités en person-nel et en bâtiments, on peut prévoir un«assainissement roulant» pour les ex-ploitations d’élevage. Il importe de leplanifier de façon minutieuse car il estnettement plus exigeant qu’un assainis-sement partiel PE.

Le SSP met gratuitement à dispositionde ses exploitations une station de dés-infection pour l’emploi d’Alzogur®. Lesexploitations non SSP peuvent bien en-tendu louer l’appareil. L’assainissementdoit toujours être planifié par des spécia-listes (SSP ou clinique porcine des univer-sités), car une tentative individuelle in-fructueuse est onéreuse et requiert ungrand investissement en personnel.

Que peut faire l’éleveur deporcs? Même si le trafic d’animauxdemeure une menace, il reste importantde se prémunir contre les autres voiesd’infection éventuelles. Une lutte pro-fessionnelle contre les rongeurs nuisi-bles est essentielle. Les aide-mémoiredu SSP donnent des informations com-plémentaires à ce sujet. Les animaux li-bres tels que chiens et chats ne doiventpas avoir accès aux porcheries. Il en vade même du chauffeur. À cela s’ajouteun sas d’hygiène effectivement employé(i.e. l’agriculteur n’utilise pas les mêmeschaussures à l’extérieur et à l’intérieur

de la porcherie et le bac de désinfectionest systématiquement utilisé) ainsiqu’une bonne hygiène de visiteurs avecdes bottes d’exploitation et une combi-naison. �

Diarrhée lors dedysenterie: ellecontient typiquementdes glaires, souventsanguinolentes, maispas obligatoirement.

L’Auteure Jenny Markov, Dr med. vet.,Service sanitaire porcin (SSP), bureau deZurich-Suisse orientale, 8057 Zurich. www.suisag.ch

Le statut des exploitations ainsi que lesfiches techniques et les directivesconcernant les brachyspires sontdisponibles à l’adresse www.suisag.ch

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Page 78: Revue UFA 11/2011

Enzo Fuschini

DirkStrabel

AlfredZaugg

78 11 2011 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

«Services sanitaires au servicede l’homme et de l’animal»Jeudi 1er décembre 2011, 09.00 à 16.00heures, Inforama Rütti, Zollikofen. Outreune brève présentation de l’activité des trois services sanitaires dans la luttecontre les zoonoses, des exemplesactuels de telles maladies seront présen -tés par des intervenants expérimentésdes universités.

Le programme détaillé est disponible sur les sites Internet suisag.ch, rgd.ch etbgk.caprovis.ch (sous «Veranstaltun-gen»).

La manifestation est ouverte aux agri cul -teurs et aux consommateurs, maiségalement aux vétérinaires et autres par -ti cipants en amont et en aval de l’agri -culture.

La manifestation intitulée «Tierge-sundheitsdienste für Mensch undTier» (les services sanitaires au ser-vice de l’homme et de l’animal) sera

organisée en commun par les trois ser-vices sanitaires (cf. encadré). Le Serviceconsultatif et sanitaire pour petits rumi-nants (SSPR), le service sanitaire bovin(SSB) et le Service sanitaire porcin (SSP)étant constitués et structurés de ma-nières différentes, ils sont longtempsrestés éloignés les uns des autres. Ce-pendant, depuis trois ans leurs respon-sables respectifs se rencontrent pourparler des intérêts communs. C’est lorsde ces rencontres qu’est née l’idée de présenter au public ce qu’ils ont à offrir.

Vue d’ensemble nationale Pour-quoi donc des services sanitaires? Lesservices vétérinaires officiels, cabinetsvétérinaires et autres organismes ne re-prennent-ils pas déjà des tâches impor-

prophylaxie. Il porte une attention par-ticulière à la prévention des zoonoses,soit des maladies transmises de l’animalà l’être humain ou vice-versa. Ce typed’affections met parfois gravement enpéril la vente de lait ou de viande, sibien qu’une prévention intensive estabsolument centrale. Il existe un grandnombre de zoonoses qui occupent ouont occupé les services sanitaires (sal-monellose, paratuberculose, ESB, chla-mydiose et beaucoup d’autres). Cela explique pourquoi les zoonoses et leurcontrôle servent de fil rouge à cette manifestation commune. �

SSPR – SSB – SSP Les services sanitaires proposent une palette de prestations

aux détenteurs d’animaux. Une manifestation commune veut montrer ce que le SSPR,

le SSB ou le SSP ont à offrir à l’homme et à l’animal.

Pourquoi donc des servicessanitaires?

Auteurs Dr Enzo Fuschini, SUISAG –Service sanitaire porcin (SGD), 6204 Sempach; Dr Dirk Strabel, Servicesanitaire bovin (RGD), 8315 Lindau;Alfred Zaugg, Service consultatif etsanitaire pour petits ruminants (SSPR),3360 Herzogenbuchsee.

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tantes dans le domaine de la santé ani-male?

En vertu de leur mandat, les servicesvétérinaires doivent en priorité se con -centrer sur les épizooties, et toutes lesmaladies ne sont de loin pas des épizoo-ties. Les vétérinaires privés fournissentun excellent travail. Leur handicap estqu’ils ne savent que chez leurs clientsquelles maladies sévissent. L’activité desservices sanitaires à l’échelle nationaleoffre une vue d’ensemble de certainsproblèmes sanitaires qui auraient ten-dance à s’étendre. Grâce à leurs réseauxcomprenant les vétérinaires de trou-peaux, les facultés vétérinaires, les ser-vices vétérinaires officiels et d’autrespartenaires dans le secteur de la garded’animaux, le SSPR, le SSB et le SSP peu-vent agir rapidement pour coordonnerles examens nécessaires, en particulierles mesures de protection.

La prophylaxie en point fortL’accent principal des tâches du servicesanitaire se situe dans le domaine de la

La prévention des zoonoses passe par une bonne surveillance des exploitations.

Page 79: Revue UFA 11/2011

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Page 80: Revue UFA 11/2011

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80 11 2011 · REVUE UFA

Les paysannes à la téléTous les vendredis, du 11 novembreau 30 décembre 2011, les pay-sannes en Suisse alémanique s’af-fronteront de nouveau en cuisinesur la 1ère chaîne de la télévision alémanique SF DRS (Landfrauen ko-chen). Après le succès des dernièreséditions, voici les candidates decette année: Sandra Belser, BarbaraGerber, Eveline Bättig, RamonaStulz, Priska Scherrer, Kathrin Spre-cher et Silvia Krebs.

Aliments et nanoparticulesLe Parlement européen veut amélio-rer la transparence et la protectiondes consommateurs: à l’avenir lesaliments contenant des nanoparti-cules devront être déclarés commetels. En Suisse, pas de déclarationobligatoire, mais le Secrétariat d’Étatà l’économie (seco) a élaboré unpremier guide pour la publicationde fiches de sécurité pour les pro-duits chimiques constitués de nano-particules ou en contenant.

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buent à l’amélioration de la qualitéde vie dans les communautés ru-rales. Cette année, parmi les 10 lau-réates, on trouvait la paysanne etécrivaine grisonne Romy Schmidt etla femme de radio sénégalaiseNdeye Seynabou Tall Wade.Romy Schmid a été récompenséepour ses nombreux mérites dans les domaines de la presse et des re lations publiques. La renommée de ses chroniques humoristiquesmensuelles dans le «Bündner Bauer»

a largement dépassé les frontièresdu canton. Par ailleurs, RomySchmid est modératrice sur le sitewww.baeuerinnentreff.ch, le plusactif de la planète.

Ndeye Seynabou Tall Wade estquant à elle présidente de l’Associa-tion Femme-Enfant-Environnement(AFEE), qui pilote de nombreux pro-jets dans les domaines de la sécuritéalimentaire, de la santé et du déve-loppement économique. Elle baseson activité pédagogique sur la ra-dio, un média idéal au Sénégal, paysrural où l’analphabétisme est encoretrès répandu.

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La veillée d'autrefois, c'était bienavant la télévision, la radio etl'électricité. On s'en souvientsouvent avec mélancolie... com-me d'un moment magique, debonheur transmis avec nostalgiepar les anciens à la recherche duparadis de leur enfance. Cet ouvrage de Michel Vernus,d’une valeur de Fr. 39.– paru auxéditions Cabédita vous plongeradans cette véritable institution dupassé qui reste à réinventer à no-tre époque. Il vous suffit d’envoy-er un SMS au 880 (90 ct.) avec lamention KFL VERNUS ainsi quevos noms et adresse. La date limited’envoi est le 15 novembre 2011.

Les gagnants 10/2011Les personnes suivantes ont gag-né le livre «Cuisine des prés et deschamps» de Germaine Cousin-Zermatten, d’une valeur de Fr. 23. –: Carole Dubouis de LaSagne, Marilyse Godel de Gratta-vache, Chantal Faivre de Courte-maîche, Pierre-Alain Sordet deBretonnières, Bernadette Filliezde Médières.

La bonne combine de Karine

Pesto de racinesFaire cuire dans un peu de bouil-lon des racines de dent-de-lion*,de céleri, de panais, de persil etde carotte (100g de chaque) etles réduire en purée. Les mélan-ger avec 100g de Sbrinz râpé et50g de noisettes moulues. Ajou-

ter de l’huile de colzajusqu’à formation

d’une masse tartina-ble. Rectifier l’assai-

sonnement avec un peude sel et de jus de citron.

Le pesto de racines estexcellent tartiné sur

du pain ou en accompagnementde pâtes.

*La racine de dent-de-lion est amère. La cuiretout d’abord dans l’eau et jeter l’eau de cuisson.Cuire à nouveau avec les autres les racines dansle bouillon.

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Il ne reste plus que quelquesplaces disponibles pour le voyaged’étude en Amérique centrale!

Il y a de grandes chances que lesproduits tels que les bananes et lecafé proviennent du Costa Rica.Avec une production annuelle de2.2 mio. de tonnes, ce pays en est ledeuxième producteur d’Amériquelatine après l’Equateur. Sur les hau-teurs de la Cordillière des Andes, quis’étend jusqu’au Costa Rica et auPanama, on peut vivre la plantationdu café à fleur de peau. Le Nicara-gua est un peu moins connu maisses paysages ne manquent pas d’in-térêt. Bien que pauvre, ce pays auxgrandes ressources dispose d’un sol fertile et de la plus grande surfaceagricole utile d’Amérique centrale.Par ailleurs, la pêche y joue un rôleimportant.

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Voyage d’étude en Amérique centrale: dernière places libres!

Le voyage d’étude de la Revue UFAau Costa Rica et au Nicaragua (cf.Revue UFA de septembre et octobre,pages 94 et 95) a connu un tel suc-cès que l’agence de voyage TerraTravel + Consulting SA désire orga-niser un troisième voyage. Pour lesparticipants à ce troisième groupe,les dates prévues sont du 15 au 31janvier 2012.

Le programme est en tout pointpareil à celui décrit dans nos deuxdernières éditions. Le prix forfaitaireen chambre double est fixé à Fr. 5270.– (supplément pourchambre double Fr. 690.–). Il estégalement possible de réserver desvacances balnéaires à la fin du pro-gramme à San Juan del Sur.

Copyright: SRF/Merly Knörle

Page 81: Revue UFA 11/2011

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Page 82: Revue UFA 11/2011

82 11 2011 · REVUE UFA

Marcel* raconte son histoire: «Mafemme m’a quitté il y a six ans. En fait pas seulement moi, maiségalement nos quatre enfants, qui

avaient alors entre 5 et 15 ans. Pendanttrois ans, les enfants n’ont plus eu aucunsigne de vie de la part de leur mère. Toutça à cause d’un autre homme. D’un jourà l’autre, je me suis retrouvé tout seulavec le ménage, la cuisine, la lessive, lesdevoirs, les soirées de parents et la re-cherche de places d’apprentissage.»

Marcel: Tout à coup il a fallutout faire tout seul Marcel pra-tique l’engraissement porcin et lesgrandes cultures dans la région du Pla-teau central. Dans le cadre du divorce, ila dû verser CHF 50000.– à son ex-épouse, alors même qu’il n’a jamais rienreçu de sa part pour la garde des enfants.

Il ajoute toutefois tout de suite: «je medis toujours que l’on trouve toujours unesolution aux problèmes financiers». Pourlui, il est beaucoup plus important derester en bonne santé. Ses journées detravail durent de 15 à 18 heures. Quandil veut recharger ses batteries, il passe dutemps avec ses enfants. Marcel explique:«les enfants ont toujours été très gentilsavec moi». Il veille également à ne pasdire de mal de leur mère car «une mèrereste une mère».

Outre Marcel quatre autres agricul-teurs – Hanspeter, Urs et Guido – témoi-gnent dans les lignes qui suivent de leurdivorce difficile.

Hanspeter: Elle a tout simple-ment décidé de partir Hanspe-ter* possède un petit domaine en Suissecentrale et travaille majoritairement àl’extérieur. Il a encore du mal à compren-

dre comment les choses en sont arrivéeslà. Mariés, selon lui, les époux avaienttoujours bien dialogué, pris les décisionsensemble, leur situation financière étaitsaine et il leur était possible de partir detemps en temps en vacances. Hanspeterdécrit son épouse comme étant très tra-vailleuse, ce qui lui a permis d’augmenterson taux de travail en tant qu’ensei-gnante tout en suivant une formationcontinue. D’un commun accord, le cou-ple décida un jour d’inverser les rôlesdans le ménage, Hanspeter abandonnantson activité à l’ex térieur pour rester à lamaison et s’occuper du ménage et destrois enfants, en plus de l’exploitation.Par ailleurs, il y avait d’importantes réno-vations à faire. Peu à peu des failles sontapparues dans cet arrangement. «J’aicommencé à sentir que mon épouse neme considérait plus vraiment comme un‹homme à part entière› et qu’elle étaitgênée d’être mariée à un agriculteur».Les ressentiments de son épouse à sonégard ont pris de l’ampleur et elle a finipar quitter le domicile familial il y a unan et demi. Deux des trois enfants habi-

Un divorce ne satisfait jamaispersonne, sur le moment il n’y a que des perdants. Mais c’est aussi un nouveau départ.

AGRICULTEURS DIVORCÉS Le téléphone sonne à la rédaction de la Revue UFA.

Au bout du fil, Marcel*. Ce dernier explique qu’il trouve tout à fait judicieux que

la Revue publie des articles traitant de la situation précaire des paysannes divorcées

(Revue UFA 7-8/2011). Marcel tient néanmoins à rappeler que dans certains cas, le

divorce peut aussi s’avérer être très difficile pour l’agriculteur.

Désemparés et abasourdisVIE QUOTIDIENNE

Groupe de discussionUne exploitation agricole est un système comptant plusieursacteurs. Lorsque quelque chose change chez une personne ou

au niveau de l’exploitation, cela a une incidence sur l’en -sem ble du système. La prévention joue un rôle très im -

portant. Lorsque le problème est abordé assez tôt,une thérapie de couple peut permettre de trouverune bonne solution. Les agriculteurs divorcés ép r ou -vent un grand sentiment d’isolement tout en ayantparfois l’impression d’être exposés au regard de tous.Je propose des séances de discussion à l’attention deshommes divorcés. Le fait de discuter les aide àsupporter la charge que cela implique.

Cornel Rimle, agriculteur, conseil aux couples,St.Gall/Häggenschwil

Page 83: Revue UFA 11/2011

REVUE UFA · 11 2011 83

Propos réunis parDaniela Clemenz, RevueUFA, 8401 Winterthour

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tent avec elle alors qu’un fils est restéchez son père. «Auparavant, les enfantspartageaient tous leurs soucis quotidiensavec moi», regrette-t-il.

Hanspeter pratique également l’auto-critique: «Je n’ai peut-être pas assez prisau sérieux certaines critiques formuléespar mon épouse. Je ne me suis pas nonplus attardé sur le fait qu’elle cherchait àfaire de nouvelles connaissances sur In-ternet et via facebook, pensant que si elleaménageait avec moi l’habitation quej’avais rénovée, c’était que tout allaitbien. Or rien n’allait bien et il n’y avaitmême plus rien à faire. J’aurais volontiersconsulté un conseiller conjugal mais monépouse ne voulait pas en entendre parler.Elle m’a juste expliqué qu’elle ne voulaitpas continuer à vivre comme cela jusqu’àla fin de ses jours».

L’avocat conclua que ni l’un ni l’autren’avait les moyens de verser une pensionà son conjoint. «J’ai recommencé à tra-vailler à l’extérieur parce qu’il est toutsimplement impossible de vivre d’unepetite exploitation.»

Urs: Je suis prêt à travailler nuitet jour La situation du couple formépar Urs et Hanna* a été difficile d’em-blée. En tant qu’agriculteur à tempscomplet, Urs exploite un domaine laitierdans le canton de Berne et explique sasituation de la manière suivante:«Quand une femme est issue d’un mi-lieu non-agricole, elle imagine la fermecomme un cliché publicitaire, avec despoules, une belle habitation, des che-vaux, etc. Un beau jour, elle dispose detout cela et se retrouve complètementdébordée». Urs et Hanna ont eu troisenfants à un intervalle très rapproché.Hanna a réagi au fait d’être débordée enfaisant preuve d’agressivité et en ayantdes pulsions violentes. «Mon ex-épousen’arrivait pas à supporter la charge detravail. Qu’il s’agisse des enfants, duménage, de l’exploitation ou des paye-ments – elle a tout écarté d’un revers demain. Elle n’a pas non plus voulu se faireaider», explique Urs. La séparation étaitprogrammée. Hanna a donc décidé dequitter l’exploitation en emportant avecelle les enfants alors âgés de 2, 4 et 6ans. «D’une manière générale, je suistout à fait d’accord pour dire que les en-fants doivent avoir une mère. Mais lamanière dont les choses se déroulentdans notre cas est particulièrement ca-tastrophique. Les enfants ne sont pasentre de bonnes mains chez elle. Je mefais des soucis pour eux. Mon ex-épousesort souvent et les enfants sont confiésà des tiers. Les services officiels disenttoutefois qu’il est impossible d’interve-nir avant qu’il y ait eu un problème». Ursfait tout ce qu’il peut pour obtenir ledroit de garde. Il est tout à fait conscientque la charge en travail serait particuliè-rement conséquente s’il avait les troisenfants à sa charge et qu’il devrait en-gager quelqu’un pour le ménage ainsique pour s’occuper des enfants. Mais ilserait prêt à travailler jour et nuit pourleur bonheur. En résumé, Urs expliquequ’il se demande sur quoi reposait leurrelation: «On en arrive à des situationsoù l’on ne sait plus comment avancer oureculer. Souvent c’est la femme qui estconsidérée comme la victime. Pourtantelle peut quitter l’exploitation. Nous au-tres agriculteurs ne pouvons pas partircomme ça en laissant tout en plan. Letravail sur l’exploitation reste, que l’onsoit en forme ou non.»

Guido: C’est quand on a dutemps libre que c’est le plus durLes enfants de Guido sont adultes et dis-posent d’une bonne formation. Ce sonteux qui lui ont avoué un jour que safemme avait un amant. «J’avais bien re-marqué qu’il n’y avait plus la même har-monie que par le passé. Mais je n’auraisjamais pensé qu’elle puisse avoirquelqu’un d’autre. Nous avons été ma-riés pendant plus de 20 ans et je n’ai ja-mais regardé une autre femme que lamienne», explique-il. Guido est agricul-teur à temps partiel. Il pratique l’élevagede remontes et de moutons en Suisseromande. En plus de cela, Guido tra-vaille en tant que serrurier, une activitéqui l’oblige parfois à partir pour plu-sieurs jours de montage et à dormir àl’extérieur. «J’ai toujours donné à monépouse tout ce qu’elle désirait: elle dis-posait d’une grande voiture et partaitdeux à trois fois par an avec une amie envacances. Quand je partais à l’extérieurpour travailler, c’est elle qui travaillaitsur l’exploitation». Il était probablementtrop tard pour empêcher un divorce, ex-plique Guido, qui a également dû met-tre la main au portemonnaie. Désor-mais, Guido se lève à 4h15 pouraffourager son bétail avant de partir tra-vailler à l’extérieur et s’arrêter aux alen-tours de 22 h. Par bonheur, Guido aimetravailler avec les animaux. Selon lui, cesont les dimanches et les jours fériés quiposent le plus problème. Il expliquequ’il ne sait alors pas quoi faire et quela solitude lui pèse. �

VIE QUOTIDIENNE

Questions financières et juridiquesPour l’agriculteur, un divorce ne correspond pas seulement à une césureau niveau personnel. Un divorce marque également un tournant pour

l’exploitation. C’est particulièrement vrai pour lespetites exploitations qui se retrouvent dans une

situation très précaire: il se peut alors quel’agriculteur doive davantage travailler àl’extérieur ou qu’il doive vendre une partiede la fortune commerciale. Lorsque les

parties essayent de s’entendre, il est souventpossible de trouver une solution pour le volet

finan cier. Pour ce qui est du droit de garde,du droit de visite et de l’autorité parentale,c’est le bien-être de ces derniers qui joueun rôle central. Lorsque les enfants sontdéjà plus âgés, on tient com pte de leursouhait. En cas de doute, une expertiseest effectuée.

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Point de rencontre pour lespaysannes et les paysansParmi les agriculteurs il existe quelques«filous» qui n’accordent pas à leur ex-épouse ou à leur épouse le respect quileur est dû ou qui entretiennent des re -lations avec une nouvelle femme, ren -dant ainsi un divorce incontournable.Mais on constate aussi régulièrementque certains agriculteurs sont exploitéspar leur femme. Le point de rencontre«Offni Tür» dans le canton de St.Gallaide les agriculteurs et les agricultricesen difficulté. Il le fait sans bureaucratie

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Page 84: Revue UFA 11/2011

HansGoldbrunner

Les frères et soeurs se sententresponsables l’un de l’autre, sedisputent et se réconcilient.

VIE QUOTIDIENNE

84 11 2011 · REVUE UFA

Au sein du monde agricole, lesfrères et sœurs ont toujours occupéune place importante. Par le passé,ils constituaient une main d’œuvre

supplémentaire durant les périodes intensives en travail. Aujourd’hui, le rôlequ’ils jouent au sein de la société et plus spécialement dans l’agriculture, estconsidéré comme étant beaucoupmoins important. Cela est certainementdû au fait que les familles sont nette-ment moins grandes que par le passé,même à la campagne. Les données sta-tistiques concernant la taille des famillesméritent toutefois d’être considéréesavec prudence, sachant que plusieursméthodes sont utilisées pour les calcu-ler. Aujourd’hui, il est possible de savoircombien d’enfants ont des frères etsœurs. Au vu des résultats disponibles,on constate qu’en Suisse et en Alle-magne, le pourcentage de familles ayantplusieurs enfants est comparable. Prèsd’un quart des enfants sont fils respec-tivement filles uniques. Alors que lamoitié des enfants ont au moins un frèreou une sœur, un quart des enfants adeux ou plusieurs frères et sœurs. Dansles communes rurales, le nombre d’en-fants par famille est un peu plus impor-tant qu’en ville, même si la différencen’est pas énorme.

Fils aîné A notre époque, le rôle jouépar les frères et sœurs a d’autant plusd’importance. La répartition tradition-nelle des rôles au sein de la famille étaitbasée sur des concepts relativementclairs influencés par la hiérarchie. Dansles familles paysannes, le fils aîné étaitgénéralement prédestiné à reprendrel’exploitation et était préparé dès lanaissance à occuper cette position pri-

vilégiée. Garçons et filles n’exerçaient pas les

mêmes rôles. Cette différence consti-tuait un premier terrain d’exercice pourla répartition des rôles entre les sexesimposée ultérieurement par la société.

Benjamin Les derniers-nés bénéfi-ciaient souvent d’un traitement de fa-veur, ce qui était la cause de fréquentesdisputes avec leurs aînés et les contrai-gnait à apprendre à s’imposer.

Main-d’oeuvre et succession Ausein du monde agricole, les frères etsœurs étaient en plus souvent considé-rés comme une source de main d’œuvrealternative (bon marché). Dans cetteoptique, le mode de succession imposépar la tradition revêtait un rôle impor-tant en ce sens qu’il évitait aux famillesde devoir prendre des décisions lors dela remise de l’exploitation. Ces usagestraditionnels reposaient sur une appré-ciation objective de la situation desfrères et sœurs, au-delà de toute préfé-rence ou aversion émotionnelle.

Une telle répartition des rôles susci-tait naturellement des émotions. Maismême si ces codes bien établis entraî-naient parfois des sentiments comme dela jalousie, un sentiment de supérioritéou au contraire de solidarité, il n’enreste pas moins qu’ils ne pouvaient pasprendre le pas sur les dispositions géné-rales qui régissaient alors les rôles desfrères et sœurs. Depuis cette époque, le rôle des frères etsœurs a été soumis à de profondes mu-tations. Ainsi l’importance accordée àl’exploitation a-t-elle diminué. Au-jourd’hui, il n’est pas rare que celui quireprend l’exploitation éprouve le senti-

ment d’être prétérité par rapport à sesfrères et sœurs dès lors que ces dernierssont parvenus à se créer une vie at-trayante en dehors du monde agricole. Le principal changement réside toutefoisdans l’appréhension moderne des rela-tions personnelles, qui accorde une im-portance centrale à la façon dont la rela-tion est vécue au niveau personnel. Cettevision se reflète très clairement dans lechoix de relations partenariales libres,qui sont associées à un idéal du bonheur.Lorsque la relation partenariale ne satis-fait plus ces attentes personnelles, il estpossible d’y mettre un terme.

DES RELATIONS DURABLES, STABLES ET FIABLES Les frères et sœurs

qui ne vivent plus sur l’exploitation sont bien souvent prêts à aider celui qui l’a reprise,

en cas de difficulté. L’amour entre frères et sœurs équivaut en quelque sorte à une

assurance-vie psychologique. Et cela malgré quelques disputes ponctuelles et autres

rivalités.

Frères et sœurs pour toujours

Page 85: Revue UFA 11/2011

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Les relations entrefrères et soeurs sont durables etfiables.

VIE QUOTIDIENNE

REVUE UFA · 11 2011 85

Communauté de destin Or les re-lations entre frères et sœurs ne cadrentpas avec ce modèle de relations choisieslibrement et limitées dans le temps. Lesfrères et sœurs sont une communautéde destin indissoluble: il est bien sûr im-possible de choisir librement ses frèreset sœurs ou de les échanger en cas dedispute, même si les enfants rêvent par-fois d’échanger un frère ou une sœurdésagréable avec leur meilleur ami. Onreste en effet frère et sœur à vie.

Le fait que ce type de relation soit im-posé par la vie fait également qu’un tellien conserve aujourd’hui encore un ca-ractère objectif et réaliste. Dans ce cadrelà, il est important de relever que lesfrères et sœurs n’apprennent pas seule-ment à s’apprécier mais aussi à se bat-tre, à s’arranger et à s’éviter lorsque lasituation le nécessite. C’est ce qui con -fère un caractère contradictoire et am-bivalent aux relations entre frères etsœurs, en rendant possible un amourprofond et des sentiments négatifs, uneproximité étroite et de la distance.

Rivalité A cette occasion les conflitsentre frères et sœurs jouent un rôle im-portant: ils servent à forger les diffé-rences et à se donner une personnalité.Dans les cas normaux, la rivalité est unesaine forme de délimitation qui apparaîtplus particulièrement lorsque les en-fants ont la certitude d’être aimés deleurs parents. Les tensions surviennentgénéralement lors d’épisodes spéci-fiques, comme après la naissance d’unfrère ou d’une sœur, durant la pubertéet, à l’âge adulte, lorsque les frères etsœurs entretiennent des relations plusétroites parce que l’un d’entre eux estconfronté à une crise existentielle, queles parents ont besoin de soins ou qu’ilsdécèdent.

Le va-et-vient entre proximité et dis-tance, entre solidarité et indépendanceest un avantage souvent sous-estimé,mais qui peut également s’avérer êtreun désavantage. Le récit biblique deCaen et Abel rappelle que les ressenti-ments entre frères et sœurs peuventavoir une issue fatidique. Dans notremémoire, les exemples négatifs deconflits entre frères et sœurs prédomi-nent souvent sur les exemples positifs.Dans la réalité il existe toutefois suffisamment de cas prouvant le

contraire, comme par exemple lors -qu’après une longue séparation,des frères et sœurs se re-trouvent à nouveau àl’âge adulte, consti-tuant une entité fusion-nelle à même de sur-monter tous les coupsdu sort.

S o l i d a r i t éL’existence desexp lo i t a t i on ssemble beau-coup plus mena-cée aujourd’huique par le passé. Lamort des exploita-tions et la transforma-tion d’exploitations àtemps complet en do-maines à temps partiel apris des proportions inquié-tantes au cours des décenniespassées. Même les exploitationsles plus modernes sont victimes decrises imprévisibles. A cette occasion, ilest intéressant de constater que lesfrères et sœurs qui ne vivent plus surl’exploitation sont souvent prêts à inter-venir en cas de difficulté, pour sauverl’exploitation et aider celui qui est restéagriculteur. Un amour fraternel durablereprésente donc un atout économiqueet fait quasiment office d’assurance-viepsychologique. Paradoxalement, c’estd’autant plus vrai lorsque les frères etsœurs ont la possibilité, dès l’enfance,de ne pas seulement supporter les sen-timents contradictoires qui les animentmais également de trouver un cadre quileur permette, outre la colère, la jalousieet les rivalités, d’exprimer des senti-ments positifs tels que l’affection et lasolidarité.

Les parents et les éducateurs scolairesont donc pour mission de laisser aux en-fants suffisamment de liberté pour queles sentiments contradictoires puissents’exprimer. Ils devraient par la même oc-casion faire le deuil de leurs idéauxd’harmonie, qui s’avèrent irréalistes. Enconstatant qu’ils ne font pas l’objet dehaine malgré des disputes parfois vio-lentes, les frères et sœurs seront mûrspour développer un amour fraternel quipourra durer toute une vie et qui s’in-tensifiera même avec l’âge. �

Auteur Hans Goldbrunner estoriginaire de Essen/Allemagne. Il estprofesseur émérite de psychologie etmembre d’honneur de la communautéde travail pour le conseil aux famillespaysannes et de la ligne de téléphone àl’attention des paysans.

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Page 92: Revue UFA 11/2011

EdithBeckmann

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92 11 2011 · REVUE UFA

CÔTÉ JARDINVIE QUOTIDIENNE

Le cactus de Noël (schlumbergera)aime un terreau pour fleurs acide,riche en humus et une place lumi-neuse à semi-ombragée. Il préfère

l’eau (de pluie) pauvre en calcaire et pasen quantité trop restreinte. Pas éton-nant: ce joli cactus à rameaux vient desforêts pluvieuses du Brésil et atteint desdimensions imposantes.

tompé. Il convient toutefois d’indiquerle côté du cactus exposé à la lumièreavec un bâtonnet planté dans la terre.

Après floraison, cet astre des forêtstropicales se repose: il faut alors dimi-nuer l’arrosage, l’apport d’eau se limi-tant à la zone racinaire qui ne doit passe désécher. Augmentez la quantitéd’eau qu’à l’apparition de nouveaux ra-meaux de feuilles au printemps. D’avrilà août, ajoutez 1x par mois ½ dosed’engrais liquide pour plante d’apparte-ment à l’eau d’arrosage. �

Pretty in Pink:cactus de Noël

aux fleurs en tube de 7 cm de long. Photo: Naliha/pixelio.de

En tant que plante d’appartement ap-préciant de passer l’été à l’air libre, lecactus de Noël atteint facilement unmètre de diamètre. Avec le temps, lesrameaux des feuilles s’inclinent gracieu-sement vers le bas.

Magie florale chatoyante Cetteplante bizarre devient donc une plante

Fleurs de forêt tropicaleLES CACTUS DE NOËL siègent tranquillement parmi les branches

d’arbres imposants et arborent de grandes fleurs. Ils sont obstinés

et sortent totalement du lot. En présence d’un sol sablonneux et d’un

ensoleillement direct, il n’est pas nécessaire de les couvrir. Ils

fleurissent durant l’Avent lorsqu’ils bénéficient de soins adaptés.

Auteur  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG), estpassionnée par les jardins et estoriginaire du monde agricole.

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spectaculaire qui attire les regards. Sur-tout de novembre à février quand s’ou-vrent les longues fleurs pouvant attein-dre 7cm. Le tube, d’où se dressent detendres étamines, est entouré graduel-lement de pétales. Elle rayonne avec descouleurs brillantes de blanc perle, jaune,cuivre, rose ou rouge, parfois même bi-colores.

Pour la formation des bourgeons, lecactus de Noël a besoin de tempéra-tures de 18 à 20°C et au max. 9h de lu-mière. En présence d’une luminositéplus forte et de températures inférieuresà 12°C ou supérieures à 23°C, la plantesucculente, donc qui stocke l’eau, fleurità peine.

Prudence avant le bourgeonne-ment De plus il est fidèle à sa place:si l’incidence de lumière change, il sedébarrasse de ses boutons. Grâce à denouvelles cultures, ce caprice s’est es-

Cactus de Noëlbicolore: les pétales sedéploient par couches. Photo: Bärbel Jobst/pixelio.de

1 + 3 Beauté florale qui dure: le cactus à rameaux se drapesomptueusement à l’Avent. Photo: Holger Beckmann

2 Telles un cygne volant: fleurs decactus couleur perle.Photo: Harry Hautumm/pixelio.de

4 Comme venue d’une autre étoile:pointe de fleurs du cactus deNoël. Photo: Badebornerin/pixelio.de

Petites astuces pour lejardin potager et d’agrément • Broyez le feuillage automnal sur le

gazon lors de la tonte: feuilles etherbe sont un mélange idéal pour lecompostage.

• Empilez branches, petit bois etfeuillage comme quartier d’hiver pourles hérissons et autres auxiliaires.

• Déposez les légumes racines pour lestockage dans des caisses ou desseaux remplis de sable humide – oudans des barriques en plastique avecdes couches intercalaires de moussehumide.

• Les fleurs à bulbe fleurissant auprintemps doivent être plantées d’icifin novembre.

• Raccourcissez les roses au maximumd’un tiers; la coupe principale se feraau printemps. Buttez la terre.

• Fermez et videz les conduites d’eauextérieures.

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Miches au lard: savoureux et original.

Pains aux poires: fruités et délicieux.

VIE QUOTIDIENNERECETTES

Salade pommes-légumes4 c.s. de vinaigre balsamique

1 c.c. de moutardesel et poivre2 c.s. de crème acidulée5– 6 c.s. d’huile de colza1 bouquet de persil2 pommes (non pelées mais épépinées) 200g de carottes pelées250g de chou blancnoix et pousses d’oignons

Mélanger le vinaigre balsamique et lamoutarde, assaisonner de sel et de poiv-re. Ajouter la crème acidulée et l’huile decolza. Hacher le persil et le mélanger à lasauce. Râper directement les pommes etle chou dans la sauce avec la râpe à röstisZyliss et les carottes avec la râpe à bir-cher, mélanger. Laisser tirer un instant.Garnir la salade aux pommes et aux lé-gumes de noix.

Miches au lard

800g de farine bise200g de farine blanche ou Graham 1 c.s. de sel6.5dl d‘eau40g de levure200g de lard en dés

Rôtir le lard en dés et laisser refroidir.Préparer une pâte levée et laisser mon-ter pendant une heure. Y pétrir le lard.Cuire à 190°C pendant 20 minutes.

Pains aux poires1kg de farine20g de sel250g de beurre40g de levure4dl d’eau ou de lait

Préparer une pâte brisée levée et laisserreposer au moins 3 heures au réfrigéra-teur (éventuellement durant la nuit).

Farce400g de poires séchées300g de pruneaux séchés200g de pommes séchées100g de sucre2 c.s. pour pain aux poires2–3 c.s de Kirsch

Laisser tremper les fruits secs pendant lanuit puis les hacher fin. Les mélanger aureste des ingrédients le lendemain.Abaisser la pâte en rectangle à 2 ou 3mmd’épaisseur. Découper des rectangles, ytartiner la farce et replier les bords. Poserla pâte deux à trois fois l’une sur l’autre.Badigeonner de jaune d’œuf et faire destrous sur la surface supérieure à l’aided’une fourchette. Cuire au four à 180°Cpendant environ 40 minutes. �

MENU TÉLÉ A partir du 11 novembre 2011, la télévision

émettra de nouveau «SF bi de Lüt – Landfrauenküche». Le

repas du soir pourra exceptionnellement être pris devant le

téléviseur, car personne ne voudrait manquer cette émission. Le menu

télé est présenté par la cuisinière de la série 2007, Käthi Hürzeler.

Les paysannes cuisinent

REVUE UFA · 11 2011 93

La paysanne KäthiHürzeler (44) et sonmari Karl possèdentune exploitation àDänikon (SO). La jar -dinière diplômée aimespécialement l’auto m -ne et les fruits. D’aprèsKäthi ses filles (Cornelia22, Christine 20 etAndrea 19) ont héritédu gène agricole etchoisi leur profes sionen conséquence. Leplus jeune fils, Martin(17) est apprenti me -nuisier. La paysanne estex perte aux exa mensdu module d‘horti -culture et suit uneformation con tinue entant que catéchiste. Illui reste peu de tempspour faire du vélo, sonhobby préféré. Elleconserve un bonsouvenir de saparticipation à la sérietélévisée «SF bi de Lüt– Landfrauen küche».Une fois par année ellese retrouve avec toutesles paysannes qui ontparticipé à l’émissionen 2007.

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«Je suis passionnépar la production

et la techniqueagricoles.»

Martin Iseli de Münsterlingen (TG)

Optimiste pourl’avenir

Martin Iseli (28) a obtenu son diplômede maître-agriculteur en 2011. Selon lui«il existe deux sortes de savoir: le savoirscolaire et le savoir pratique».

Martin Iseli explique que les cours dechef d’exploitation lui ont énormémentappris. Suite à cela, passer les examensde maîtrise relevait d’une décision stra-tégique dans l’optique de la reprise del’exploitation de ses parents. Les Iseliexploitent un domaine en fermage àMünsterlingen dans le canton de Thur-govie. L’exploitation s’étend sur 85 hade SAU, compte 85 vaches laitières, 130truies et 360 places porcs à l’engrais. Ausujet du fermage, Martin Iseli expliqueque l’époque où les propriétaires accep-taient systématiquement que le fils dufermier reprenne l’exploitation appar-tient au passé.

Le savoir pratique se transmet dès lematin au petit déjeuner. C’est en effet àce moment-là que les tâches sont répar-ties entre Hansueli, son père, Hedy, samère, Daniel, son frère, et l’apprenant.Martin Iseli précise que si c’est bien sonpère qui décide, tout le monde a néan-moins droit à la parole. Quoi qu’il ensoit, une fois le déjeuner terminé, cha-cun sait ce qu’il a à faire pour la journée. «Je suis vraiment passionné par la pro-duction et la technique agricole», ex-plique Martin, qui se dit préoccupé parla politique agricole. Selon lui, le grand-écart qu’il convient d’effectuer pour ré-pondre aux critères de rentabilité touten produisant dans le respect de la bio-diversité constitue un vrai défi.

Pour Martin, la formation et la forma-tion continue ne s’achèvent pas avec lesexamens de maîtrise. Il s’efforce aucontraire de perfectionner chaque jourses connaissances en travaillant sur l’ex-ploitation. Avec des collègues, MartinIseli se rend par ailleurs régulièrement àl’Agritechnica de Hannovre. «Avec d’au-tres agriculteurs nous formons ungroupe optimiste pour l’avenir. Nousvoulons développer nos exploitations etmettre le turbo». dc

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

94 11 2011 · REVUE UFA

Page 95: Revue UFA 11/2011

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ProvocationsbienveillantesRolf Brauch plaide enfaveur de familles fortes,de concensus et dedégression de coûts dansl’agriculture, qui estselon lui un secteur clé.

Attention au jeunebétailLa gestion sanitaire et laqualité d’abattage sont dessujets récurents dansl’engraissement des veaux.Quelles techniques se sontimposées?

Precision Farming:un aperçu Traiter et doser avecprécision: deux paramè-tres importants et qui ontune incidence décisive surla qualité des récoltes engrandes cultures.

Tendances lors del’AgritechnicaLors de la plus grandeexposition européenne detechnique agricole, lesconstructeurs ont été enmesure de présenter unefoule de nouveautés.

Achat de terrainpar la communeSeuls les agriculteurs actifsont le droit d’acquérir duterrain agricole. Il existetoutefois des exceptions,notamment pour uneutilisation publique.

Notre prochaine édition abordera les thèmes suivants

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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence; Hans Peter Kurzen, Directeur de publication

TirageAbonnements membres 75’580en allemand 62’307en français 13’273(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’327

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

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