Revue UFA 06/2014

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«Metrac H7 SX» en test pratique Page 20 Investir et penser à l’avenir Page 10 Triticale: nouvelles variétés Page 42 Plus de lait, plus de porcelets en forme Page 68 Annonce Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 6 / 2014 De la semence à une récolte réussie. «Mes légumes font confiance aux semences et produits phytosanitaires de Syngenta.» Hans Graf Agriculteur, Oberriet/SG www.syngenta.ch

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Revue UFA 06/2014

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«Metrac H7 SX» entest pratiquePage 20

Investir et penser àl’avenirPage 10

Triticale: nouvellesvariétésPage 42

Plus de lait, plus deporcelets en formePage 68A

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 6 / 2014

De la semence à une récolte réussie.

« Mes légumes font confi ance aux semences et produits phytosanitaires de Syngenta.» Hans Graf Agriculteur, Oberriet/SG www.syngenta.ch

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EDITORIAL

La faucheuse à deux essieux «Metrac H7 SX» de Reform Des atouts compacts dans les prairies en pente 20

Brèves 19Hürlimann «XM 110 T4i»: le grand style au champ 22Nouveautés 24Pöttinger: pour une qualité «top» du fourrage de base 26Steyr «Multi 4115»: un allrounder pour les clients exigeants 30Notre concours avec Weidemann 32

Engraissement des veauxÉconomiser de la paille grâce aux logettes 72

Brèves: rafraîchir les vaches 60Soja du Danube pour les poulets de chair 61UFA actuel: à plein temps sur 13,2ha 63Truies mères: plus de lait, plus de porcelets en pleine forme 68Nettoyage professionnel des silos 70Le marché de la viande de veau en mutation 74Sept conseils pour une bonne santé de la mamelle 76Les pulpes de betteraves sont plus fortement pressés 78Bétail laitier: plus longue durée d'utilisation grâce à la persistance? 80

La qualité gagnanteChoix variétal pour les semis de céréales d'automne 34

Brèves 33Il faut une bonne structure grumeleuse 36Comparer pour un meilleur foin 38Sélection variétale du triticale: on demande de la robustesse 42Mieux exploiter sans fusariose 46Page bio: recommandations culturales 2014/2015 58

Swissness, gage de réussite commercialeInterview de Martin Keller, président de la Direction de fenaco 4

En un mot de Lienhard Marschall 5fenaco 2013: croissance dans tous les secteurs d'affaires 7

Du style sur le terrainLa nouvelle série «XM» d’Hürlimannse présente dans un look rétrorouge-vert tout en affichant sa modernité.

Révision et coupesL'ordonnance sur les paiementsdirects doit être révisée partielle-ment en 2015 et les coupesbudgétaires menacent.

Dangers de la fusarioseLes mycotoxines n'occasionnent passeulement des pertes de récolte:elles causent aussi des problèmes aux animaux.

Nettoyage professionneldes silos Contre la saleté tenace, souventinvisible, il faut de l'eau et choisir le bon produit.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTAION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Contrôle du champ detriticale chez Ge trei -dezüchtung Peter Kunz(GZPK). Contrôle d'un champde triticale: Alors que lamoisson approche, certainspensent déjà aux semis del'automne.Photo: Gaël Monnerat

[email protected]

Pour donner suite à une motionparlementaire, le Conseil fédéral afait évaluer les effets potentielsd'une ouverture du marché entre laSuisse et l'UE et d'une suppressionde tous les droits de douane,contingents douaniers et subven tions à l'exportation pour lesproduits laitiers. Partant del'hypothèse que la protectiondouanière ne parviendra pas àempêcher l'érosion des prix à laproduction, la conclusion del'analyse est dans l'ensemblepositive, comme on pouvait s'yattendre, car on table généralementsur une amélioration de l'accès aumarché de l'UE et un renforcementde la compétitivité.

La baisse de 25 % du prix du lait àla production est banalisée commeun simple «défi», même s'il faudraitla compenser en demandant environ200 millions de francs au contribu-able, soit la somme que l'ouverturepourrait rapporter à la populationsuisse sous forme de gains deprospérité.

Dans toutes les discussions surl'ouverture du marché, on nous faitmiroiter dans une belle euphoriel'accès au marché de centaines demillions d'Européens. Certes,quelques clients attendent nosproduits. Mais tous ces produits nedisposent pas d’un potentiel dedifférencia tion important: c’estnotamment le cas du lait deconsommation. Les produits quitrouveraient un débouché ne sontqu'une goutte d'eau dans la mer. Enrevanche, pour le secteur laitier,dans lequel environ la moitié despaysans suisses sont actifs et quioffre 10 000 emplois dans latransformation, le risque estbeaucoup trop élevé pour êtreacceptable.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Investir, c'est penser à l'avenirLes fromageries créent de la plus-value 10

Brèves 9La nouvelle image «gagnante» de la Revue UFA sur le web 12Remise du domaine: attention aux écueils 14Train d'ordonnances agricoles de l'automne 2014 16

Pour de grosses poignées de dollarsLa production laitière en Nouvelle-Zélande 84

Brèves 81Mélanges de tisanes du jardin 82Chèvres bottées et rencontre d’anciens tracteurs à Villeret 86Les recettes d'Erika Bütler 88Côté jardin avec les chicorées 93Année de l'agriculture familiale: émigrés au Canada 94

FOCUSDes fourrages au lait dès 51 Toutes les assurances à portée de main.

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FENACOACTUALITÉ

UFA Revue: Martin Keller, com-ment jugez-vous le résultat d’activité2013 de fenaco?Martin Keller: Je suis satisfait de

l’évolution générale du chiffre d’affaireset de la croissance réalisée, qui s’estélevée au total à 6.1%. Je le suisd’autant plus que les quatre do-maines d’activité stratégiques ont

contribué à ce bon résultat. Je sur-veille par contre avec attention l’évo-lution de notre marge brute, qui estdésormais inférieure à 20%. Je suispar contre très satisfait que noussoyons parvenus à verser aux agri-culteurs un montant total de CHF120 millions de plus qu’en 2012pour leur bétail de boucherie,leurs œufs, leurs fruits, leurs lé-gumes et leurs pommes deterre.

L’exercice 2013 n’a-t-il pas dé-marré de manière plutôt timide enraison de la météo défavorable?Effectivement, les six premiersmois de l’année ont été marquésnégativement par la météo hu-mide et fraîche. Agrola a ainsi pro-fité des températures plus fraîchesqui ont prévalu au printemps en

réalisant des chiffres d’affaires plus éle-vés avec le mazout de chauffage ou lespellets de bois. D’une manière générale,on constate toutefois que notre chiffred’affaires est soumis aux mêmes fluctua-tions que celui des exploitations de nosmembres, les agriculteurs suisses.

fenaco est aujourd’hui une entreprise trèsdiversifiée. Le domaine d’activité Agrocontinue-t-il tout de même à conserverune grande importance pour vous?Oui, nous restons une entreprise agri-cole organisée sous la forme coopérativeet souhaitons continuer à l’être à l’ave-nir. Actuellement, nous disposons ce-pendant de quatre domaines d’activitéstratégiques de même importance. Noussommes toutefois d’origine paysanne etnotre compétence de base réside indis-cutablement dans l’agriculture.

Quels sont les défis auxquels seraconfronté ce secteur commercial «Agro»?Nous suivons de près les évolutions liéesà «PA 14– 17». L’extensification es-comptée deviendra-t-elle réalité? Leseffectifs animaux vont-ils baisser? Lessurfaces consacrées aux céréales fourra-gères vont-elles diminuer? Une telleévolution serait réellement probléma-

tique: rien ne permet par exemple degarantir que la production carnée indi-gène suffirait à approvisionner le mar-ché, alors que la viande suisse bénéficed’une bonne demande. La pression éle-vée qui pèse sur les prix est due à la lutteacharnée qui prévaut sur le marché ducommerce de détail. Elle constitue undéfi supplémentaire pour notre activitécentrale. Cette lutte se traduit par desmarges brutes en baisse. Elle influencepar ailleurs négativement les revenus desexploitations agricoles. L’agriculture doitencore mieux communiquer auxconsommatrices et aux consommateursles plus-values qui vont de pair avecl’idéal du «Swissness», comme le bien-être animal, la sécurité des denrées ali-mentaires ou la qualité des produits.

Vous avez évoqué le commerce de détail.Dans ce domaine, fenaco rencontre unréel succès à travers LANDI, Volg et Top -

MARTIN KELLER, Président de la Direction de fenaco, analyse dans l’interview quisuit le résultat commercial 2013 et s’exprime sur l’évolution stratégique de chaque domaine d’activité. fenaco est aujourd’hui très diversifiée et restera une entreprise paysanne dotée de la compétence agricole qui va de pair avec cette caractéristique.

«Swissness»: un gage de succès

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FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

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Shop, et ce depuis de nombreuses années.Ces formats de magasins se sont dévelop-pés avec succès. Cette tendance peut-elleperdurer?Je pars du principe que cette tendanceva se poursuivre dans les années à venir.Mais il est évident que la croissance nese perpétue jamais à l’infini. Nous pro-gressons seulement par petites étapes.Mais je reste néanmoins convaincu quenous maîtrisons très bien la conduitedes magasins d’alimentation de petitesurface en zone rurale ainsi que celle desmagasins LANDI. Si nous poursuivonsnotre stratégie de manière ciblée au seinde cette niche commerciale, je penseque nous avons toutes les chances decontinuer à nous développer.

Percevez-vous des embûches sur la voie àsuivre?Oui, c’est effectivement le cas, sachantqu’au sein du commerce de détail, la luttepour les parts de marché et les marges estparticulièrement vive. Entretemps, d’au-tres concurrents ont également décou-vert la niche commerciale que représentele magasin de village sympathique et deproximité. Il faut par conséquent s’atten-dre à ce que la concurrence devienne en-core plus vive dans ce secteur au coursdes années à venir.

La prise en charge des matières premièresagricoles et leur transformation en den-rées alimentaires fait partie de la straté-gie d’entreprise de fenaco. Dans ce do-maine d’activité, la pression sur les prixest également un état de fait récurrent.Comment faites-vous pour maîtriser cettesituation?Nous avons un objectif clair, à savoiraméliorer continuellement l’efficacité etla structure des coûts de nos entreprisesde denrées alimentaires. C’est égale-ment la principale raison pour laquellenous avons beaucoup investi, ces der-nières années, dans la rénovation de cesentreprises. Grâce à cela, elles sont dé -sormais à la pointe de la technologie. Auvu du niveau élevé des salaires suisses,j’estime que pour subsister à long termesur le marché, il n’existe qu’une solu-tion: proposer des prestations efficaceset accroître notre degré d’automatisa-tion. Notre stratégie est claire: verseraux agriculteurs des prix aussi rémuné-rateurs que possible pour leurs produits.Dans un contexte où les marchés sontde plus en plus flexibles, nous avonstoutefois également besoin d’une cer-taine marge de manoeuvre.

La libéralisation du marché est une épéede Damoclès qui pèse constamment sur

Conférence de presse de fenaco sur le résultat annuel 2013

Lienhard Marschall, Président de fenaco, salue les participants lors de la conférence de presse annuelle de fenaco qui s’est déroulée le 21 mai 2014 chez LANDI Suisse SA

à Dotzingen. Elle a attiré un nombreux parterre de journalistes dans la centrale de distribution moderne

des magasins LANDI.

Au service de l’agriculturefenaco soutient, en collaboration avecles LANDI, les agriculteurs dans le déve -loppement économique de leurs exploi -tations. Cet objectif figure aussi biendans le plan directeur de fenaco quedans la stratégie d’entreprise du groupefenaco-LANDI. En amont des exploitati-ons agricoles, nous proposons les agentsde production agricoles de base indis -pen sables à la production végétale, telsque les semences et les plants ainsi queles engrais et les produits de protectiondes plantes. A cela s’ajoutent un conseilprofessionnel, des essais variétaux ainsique de nombreuses autres prestations. Aeux seuls, les agents de production agri -coles ne permettent pas aux producteursde réaliser les rendements escomptés.Pour y parvenir, les agriculteurs doiventtout d’abord cultiver leurs champs. Dansce domaine également, fenaco est parfai -te ment en mesure de soutenir les agri -cul teurs, en leur proposant des tracteursperformants, des machines agricoles mo -dernes ainsi que toute une gamme decarburants nécessaires au fonctionne-ment de ces derniers.

Nous sommes également solidementimplantés dans le secteur de la produc -tion animale. Je pense ici, pour ne citerque quelques exemples parmi d’autres,au programme d’élevage «UFA 2000», ànotre implica tion dans le domaine de laproduction d’aliments composés, auxcom pétences dont nous disposons dansle domaine technique ainsi qu’au rôled’Anicom dans le commerce de bétail.Dans les domaines où cela se révèle né -cessaire et judicieux, nous sommes éga -le ment en mesure d’épauler les agricul -teurs pour le financement de bâtiments,via la caisse de cautionnement UFA.

Les entreprises dont nous disposons dansles secteurs situés en aval des exploita -tions agricoles sont tout aussi importan-tes que celles situées en amont que jeviens d’évoquer plus haut. Ellescontribuent en effet à ce que les produitsagricoles suisses puissent être transfor-més et commercialisés avec succès. Dansce domaine également, à travers ses sec -teurs et ses sociétés-filles, fenaco est unpartenaire solide et fiable pour l’agricul -ture. Ces dernières années, nous avonsinvesti des sommes considérables pourrénover nos infrastructures, tant au ni -veau de la prise en charge, du condi -

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FENACOACTUALITÉ

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Interview Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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tionnement, de la transformation que dela logistique. Dans le Département Pro -duits du sol (fruits, légumes, pommes deterre) en particulier, nous avons mis enplace, au cours des cinq dernières années,des infrastructures très performantes. Lesproducteurs et les acheteurs en bénéfi-cient dans la même mesure.

En ce qui concerne les céréales et les oléa -gi neux, le système de commercialisa tioncoo pératif est un succès, que ce soit pourles producteurs, pour les distributeurs oupour les clients. Dans le domaine de lapro duction animale, Anicom joue un rôlecharnière entre les producteurs et lesabat toirs. Les entreprises de transforma -tion carnée dont nous disposons à traversErnst Sutter SA revêtent également uneim portance centrale pour le secteur ani -mal: elles abattent, désossent et mettenten valeur près de 14% de la productioncarnée suisse.

Le groupe fenaco-LANDI est la seule en -tre prise qui soit en mesure de documenterde façon aussi précise la traçabilité de sesproduits, depuis le semis jusqu’au produitprêt à consommer, que ce soit dans sespro pres entreprises commerciales ou ausein de ses unités de production, de trans -formation et de vente. fenaco exerce sonactivité commerciale via ses points deven te Volg, TopShop et LANDI. En tantqu’entreprise propriété des agriculteurssuisses, fenaco peut ainsi se féliciter d’êtreprésente avec son propre «étal» dans lesrégions rurales, à l’intersection entre leproducteur et le consommateur.

Au cours de ses 21 ans d’existence, les ré -sul tats de fenaco ont constamment pro -gressé. Ce succès est le fruit d’une adap ta -tion permanente des structures et d’unes prit d’innovation marqué. Je suis toute -fois conscient que ce renouvellement desstruc tures implique de disposer de colla -bo ra trices et de collaborateurs moti vés,com me c’est le cas pour le groupe fenaco-LANDI.

J’aimerais également profiter de l’occasionqui m’est offerte ici pour remercier lesagricultrices et les agriculteurs ainsi queles LANDI membres pour leur fidélité.

Lienhard MarschallPrésident du Conseil d’administration

l’industrie indigène des denrées alimen-taires. fenaco est-elle prête à «affronter»un contexte où les frontières pourraientbientôt être totalemement ouvertes?Je suis convaincu que les investissementsévoqués plus haut sont un pas dans labonne direction. Ils ont pour but de ren-dre nos entreprises plus efficaces et degarantir une assurance qualité ainsiqu’une traçabilité de très haut niveau.Ceci indépendamment de la vitesse à la-quelle se déroulera le processus de libé-ralisation. Je pars d’ailleurs du principeque ce processus interviendra tôt ou tard.

Observons de plus près le domaine d’ac-tivité «Energie». En zone rurale, fenacoest le plus important fournisseur de cha-leur et de mobilité. Oui, c’est exact. Je suis satisfait de l’évo-lution de ce secteur d’activité ces der-nières années, tant pour le mazout dechauffage que les carburants, où nousavons pu gagner des parts de marché.C’est cependant au niveau des pellets debois que nous avons enregistré la crois-sance la plus forte. Nous considéronsqu’il s’agit là d’un marché d’avenir, quenous souhaitons continuer à travailleravec la marque «Agrola». Chacun sait queles énergies fossibles ne seront pas dis-ponibles éternellement. Notre objectifconsiste par conséquent à être prêt àcommercialiser des supports énergé-tiques renouvelables, en fonction de lademande du marché.

Quel est selon vous le potentiel énergé-tique des énergies renouvelables pour fe-naco, les LANDI et les agriculteurs?A court et moyen terme, c’est certaine-ment l’activité commerciale liée auxcombustibles et aux carburants tradi-tionnels qui va dominer. Sur le longterme, je considère toutefois que lespellets de bois ainsi que la photovol-taïque auront une grande importancestratégique. La photovoltaïque pourraitdevenir une branche d’exploitation in-téressante pour les agriculteurs et les ex-ploitations bien situées dont ils dispo-sent. Il est envisageable que ce courantpuisse être commercialisé moyennantun certain bénéfice. Ces réflexions seconcrétisent continuellement. En tantque coopérative, nous nous efforçonsde soutenir les agriculteurs dans l’achat

de leurs agents de production, en re-groupant la demande. Pour ce qui estdes installations photovoltaïques, nousallons donc essayer d’acquérir des pro-duits standardisés, afin de réduire lesprix de revient.

fenaco et «ZG Raiffeisen» ont récemmentinformé les médias à propos du projet«Startklahr». Ce projet marque-t-il le lan-cement d’une focalisation accrue sur lesmarchés internationaux?Chez nous, ce projet se déroule sous laréférence «compétence internationalefenaco». Il s’agit d’une de nos trois ini-tiatives stratégiques, outre «l’innova-tion» et le «développement durable». Leprojet «Startklahr» peut tout à fait êtreconsidéré comme une première étapedans la perspective d’une présence surdes marchés internationaux. Nous pou-vons profiter de l’achat de produits encommun pour nos magasins LANDI etde la logistique commune avec les coo-pératives européennes.

«Startklahr» est un «projet pour les ac-quisitions». La vente dans de nouvellesrégions commerciales est-elle une optionenvisagée par fenaco?Si nous constatons que des opportuni-tés s’offrent à nous dans certains do-maines et que nos compétences sontcommercialisables à l’étranger, noussommes ouverts à cette perspective. Ilest donc parfaitement imaginable quenous soyons actifs dans de nouvelles ré-gions commerciales, comme cela a d’ail-leurs été stipulé dans notre stratégied’entreprise. Actuellement, nous profi-tons déjà de quelques opportunitésponctuelles, par exemple avec l’épan-dage de sphères de trichogrammes dansle Sud de l’Allemagne. Malgré l’initia-tive «Compétence Internationale» quenous avons lancé il y a quelque temps,nous restons une coopérative aux mainsdes agriculteurs et axée sur le marchésuisse. �

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FENACOACTUALITÉ

Pour fenaco, qui est active dans lessecteurs agricole et alimentaire,l’exercice 2013 a été marqué par untemps maussade au premier semes-

tre et par un contexte de marché diffi-cile. L’entreprise coopérative aux mainsdes agriculteurs suisses est malgré toutparvenue à augmenter sensiblementson chiffre d’affaires total et à accroîtreses parts de marché dans trois de sesquatre domaines d’activité principaux.

120 mio. de francs de plus pourles agriculteurs Le chiffre d’affairesdu groupe d’entreprises s’est élevé à CHF6.029 milliards, soit une hausse de 6.1%par rapport à l’exercice précédent. Cetteaugmentation de près de CHF 350 mio.s’explique à hauteur de CHF 30 mio. pardes effets de consolidation et à raison deCHF 120 mio. par les prix des matièrespremières plus élevés que fenaco a versésà ses membres, les agriculteurs suisses,

sous la forme de prix d’achat supérieurspour les fruits, les légumes et les pommesde terre ainsi que pour le bétail de bou-cherie et les œufs. En tenant compte deces effets, la croissance réelle par rapportà l’exercice précédent s’est élevée à prèsde CHF 200 mio., soit 3.5%.

Taux de capital propre en hausseà 42.1% Alors que le chiffre d’affairesde fenaco a augmenté sensiblement, sonbénéfice brut n’a progressé que de 1.8%pour atteindre CHF 1.199 milliard. Le ré-sultat d’exploitation avant intérêts,amortissements et impôts (EBITDA) s’estaccru de 1%, à CHF 242.7 mio. Les me-sures d’amélioration de l’efficacité et lagestion ciblée des coûts ont permisd’augmenter le résultat d’exploitationde 8.9%, à CHF 103.2 mio. (contre CHF94.8 mio. l’année précédente). Suite àune hausse des corrections de valeur, lerésultat d’entreprise s’est élevé à CHF51.0 mio. et a été inférieur à celui del’exercice précédent (CHF 60.6 mio.).Avec des fonds propres de CHF 1.241milliard représentant 42.1% de lasomme au bilan (année précédente41.9%), fenaco société coopérativecontinue de disposer d’une assise solide.

Plus de 900 apprentis en forma-tion En 2013, l’augmentation sensi-ble du chiffre d’affaires a une fois encoreété le fruit d’un accroissement desquantités écoulées et des prestations entravail. Les charges liées au personnelont par conséquent augmenté de CHF13 mio. ou de 2.1% par rapport à l’an-née précédente, malgré les mesures demodernisation et de rationalisationprises au sein de plusieurs entreprises detransformation. C’est la raison pour la-

EXERCICE 2013 Malgré la météo précaire qui a marqué le premier semestre, fenacosociété coopérative a poursuivi sa progression en 2013. Le chiffre d’affaires a augmentédans les quatre domaines d’activité stratégiques et a progressé de 6.1% pour atteindreun total de CHF 6.029 milliards de francs. Le bénéfice brut en légère hausse s’est élevéà CHF 1.199 milliard (+1.8%), dans le sillage des bons résultats de ces dernières années.

Croissance dans tous les domaines

Industrie alimentaire1327 (22.0 %)

En 2013, le domaine d’activité stratégique (DAS) «Agro» qui regroupe la vente d’agents deproduction agricole, de céréales, d’oléagineux, d’aliments fourragers ainsi que le commercede bétail et la technique agricole, a représenté 29.7%, soit CHF 1.792 milliard du chiffred’affaires total consolidé de fenaco. CHF 1.327 milliard (22.0%) a été généré dans le DAS«Industrie alimentaire » dans le cadre de la reprise, de la transformation et de la commer-cialisation des produits agricoles. Le DAS «Commerce de détail» a réalisé un chiffre d’affairesde CHF 1.738 milliard (28.9%), issu des ventes réalisées par les magasins LANDI et Volgainsi que les TopShop et des livraisons aux magasins principalement gérés par les LANDImembres et des tiers (Visavis, frisch-nah-günstig, Mini-Marché). CHF 1.142 milliard(18.9%) a été généré par AGROLA, via la vente de divers supports énergétiques alors queCHF 31 millions (0.5%) ont été réalisés dans le segment «Divers».

Commerce de détail1738 (28.9 %)

Agro1792 (29.7 %)

Divers31 (0.5 %)

Energie1142 (18.9 %)

Tableau: Evolution du chiffre d’affaires et des résultats au coursdes cinq dernières années (en millions de CHF)

2013 2012 2011 2010 2009Chiffre d’affaires total 6029.0 5680.6 5551.0 5449.2 5402.4Résultat d’exploitation avant intérêts, amortissements et impôts (EBITDA) 242.7 240.4 255.4 248.7 246.3Résultat d‘exploitation 103.2 94.8 109.3 109.1 104.8Résultat d‘entreprise 51.0 60.6 61.4 61.8 56.3

Graphique: Chiffre d’affaires 2013 réparti en fonction des domaines d’activité stratégiques (DAS)

(en millions de CHF)

FENACOACTUALITÉ

Une entreprise des agriculteurs suissesfenaco est une entreprise organisée sous forme de coopérative. Elle estissue de la fusion, en 1993, de six fédérations de coopératives agricoles,dont la tradition est plus que centenaire. L’objectif principal de fenacoconsiste à soutenir les agriculteurs dans le développement économiquede leurs entreprises. Avec ses LANDI membres (coopératives agricoles),fenaco forme un groupe corporatif d’entreprises qui fournit auxagriculteurs tous les agents de production dont ils ont besoin. En plusde cela, fenaco prend en charge les produits des agriculteurs tels lescéréales, les oléagineux, les pommes de terre, le bétail de boucherie,les œufs, le maïs, les légumes, les fruits, les baies et les raisins. Sur lessites industriels dont elle dispose, fenaco met en valeur ces produits,pour en faire des denrées alimentaires et des boissons suisses de hautequalité. Elle les commercialise auprès des hôtels, restaurants et, engrande partie, à travers les chaînes de vente de détail connues ainsi quepar ses propres réseaux de vente LANDI, Volg, frisch-nah-günstig,TopShop, Visavis et Mini-Marché. Le chiffre d’affaires de fenaco sociétécoopérative dépasse les 6 milliards de francs suisses.

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DAS «Industrie alimentaire» a lui aussiaugmenté de 3.3% à CHF 1.327 milliard. Au sein du DAS «Commerce de dé-

tail», les magasins LANDI et Volg ainsique les shops de stations-service ont ànouveau été en mesure d’accroître leurchiffre d’affaires (+4.9 %, soit CHF 1.738milliard) et leur résultat dans leurs sec-teurs de niche.Avec les stations-service AGROLA, les

ventes de combustibles et les pellets debois, le DAS «Energie» a enregistré en2013 une progression supérieure à celledu marché, en augmentant son chiffred’affaires de 4.1 %, à CHF 1.142 milliard.

Rémunération de 6 % des partssociales Au vu du bon résultat 2013,le Conseil d’administration de fenacopropose de continuer à rémunérer lesparts sociales des LANDI membres à hau-teur de 6%. Au 31 décembre 2013, 240coopératives-membres (LANDI) regrou-pant 44515 membres (agriculteurs) fai-saient partie de fenaco. �

Centre d’information fenacoHans Peter Kurzen,Erlachstrasse 5, CH-3001 Berne

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quelle fenaco a compté, sur l’ensemblede l’année 2013, 196 collaborateurs deplus qu’au cours de l’exercice précé-dent. Avec quelque 9130 collabora-teurs, dont 487 apprenants, l’entreprisecoopérative est un des principaux em-ployeurs de Suisse en zone rurale.

Progression dans tous les do-maines d’activité fenaco est uneentreprise très diversifiée, active dans lesquatre domaines d’activité stratégiques(DAS) «Agro», «Industrie alimentaire»,«Commerce de détail» et «Energie». Cesderniers ont tous connu une hausse im-portante du chiffre d’affaires en 2013. LeDAS «Agro» a enregistré une croissancede chiffre d’affaires de 11.2 %, à CHF1.792 milliard, surtout due aux bons ré-sultats enregistrés par les branches «Cé-réales, oléagineux et matières pre-mières» et «Commerce de bétail».A cause de la forte concurrence qui

prévaut dans le commerce de détail, lesprix plus élevés des matières premièresn’ont été que partiellement répercutéssur les clients. C’est la raison pour la-quelle les marges ont continué à dimi-nuer dans le DAS «Industrie alimentaire»,surtout pour les fruits, légumes etpommes de terre ainsi que pour la viandeet les produits surgelés. Malgré cecontexte difficile, le chiffre d’affaires du

tuellement plus de 25000 assurés.La somme des cotisations a franchipour la première fois la barre des100 millions de francs (103,3). Leconseil de fondation a décidé qu'àl'avenir, le droit à une rente partielleserait fondé à partir d'un degré d'in-validité de 25%. Outre cette amé-lioration des services, il devrait éga-lement être possible à l'avenir delibérer du service des primes pour laprévoyance professionnelle les per-sonnes atteintes d'invalidité. Agri-sano Prevos n'est pas seulement unesolution d'assurance taillée sur me-sure pour les besoins des famillespaysannes, mais elle offre aussi untrès bon rapport prix-prestations.

Christian Kohli, Agrisano Prevos

Bon exercice pour AgrisanoAgrisano a bouclé l’exercice 2013avec un résultat positif de 3.9 mio.de francs. L’ancrage toujours crois-sant auprès des familles paysanneset la bonne santé financière de l’as-surance sont particulièrement ré-jouissants. La fondation d’entrepriseAgrisano, propriétaire d’Agrisanocaisse maladie SA et d’Agrisano as-surances SA, a donc tout lieu d’êtresatisfaite de l’année 2013.

ganisations, les services de vulgari-sation et les institutions profession-nelles. Dans le cadre du projet, plu-sieurs mesures sont en cours depréparation:1. Communication et sensibilisation;travail de relations publiques poursensibiliser les exploitants avec flyer,publications dans la presse profes-sionnelle, série de portraits, sémi-naires et conférences2. Autocontrôle: Présentation de lasituation de l’exploitation (autobi-lan) au moyen d’un nouvel outil enligne; maintien du calculateur decoûts sur le site www.swissmilk.ch3. Cours pour exploitants: Offre decours des services cantonaux de vul-

GESTIONBRÈVES

Production laitière prospère

Le projet «Production laitière pros-père» (PLP) a pour objectif de sensi-biliser, guider et aider les exploitantslaitiers à déceler les possibilités dedéveloppement et de réduction descoûts et à les concrétiser en accordavec les objectifs et les besoins despersonnes travaillant sur l'exploita-tion. Mari et femme doivent être in-tégrés à égalité dans ce projet, quidoit aborder les aspects écono-miques (optimisation des coûts,perspectives financières) et lesthèmes sociaux (notions de valeur,objectifs et rôles des membres de lafamille). Les mesures de soutien doi-vent être mises en œuvre au sein duréseau relationnel formé par les or-

Un paysan qui possédait trois par-celles de terrain agricole en copro-priété, pour moitié chacun, avec uncollègue retraité a demandé jusqu'auTribunal fédéral (TF) qu'elles luisoient attribuées en pleine propriété,et ce au double de la valeur de ren-dement. Alors qu'il avait obtenu gainde cause devant les instances canto-nales, le recourant a été débouté parle TF. Le problème était que, de l'avisdes autorités, les deux paysans, in-dépendamment de leurs parts de co-propriété respectives, sont proprié-taires d'une entreprise agricole. Lademande d'attribution, à laquellel'instance cantonale précédenteavait donné suite en raison des capa-cités visiblement meilleures du re-courant, contrevenait donc au prin-cipe d'interdiction du partagematériel des entreprises agricoles.Le TF a par ailleurs fait observer

que dans cette situation, par analo-gie avec le droit successoral paysan,le recourant n'avait pas droit à l'at-tribution au double de la valeur derendement. Il s'ensuit qu'il n'y avaitpas lieu d'appliquer le droit foncierrural, mais les règles de partage or-dinaires de la copropriété définies àl'article 651 du Code des obligations(sur la base de la valeur vénale).Le TF a en outre rejeté l'argument

du recourant, qui faisait valoir quel'exploitation de la partie adverseavait déjà plus ou moins perdu saqualité d'entreprise agricole parcequ'elle avait été mise en fermagedurant de longues années. La cour amotivé sa décision en invoquant lefait que le recourant n'avait pas at-taqué la décision du service del'agriculture établissant ce statutd'entreprise agricole. Le TF a doncrejeté définitivement la demandede partage, notamment pour desraisons formelles.

Peter Bürki, Agriéxpert, Brougg, � 056 462 51 11

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Dissolution de lacopropriété

Par ailleurs, le couple cité en exem-ple a encore besoin de son revenuagricole puisqu’il ne touche qu'unerente AVS simple. La thématiqueque vous abordez est de toute autrenature, puisqu'elle concerne les exi-gences à remplir en matière de for-mation professionnelle pour toucherles paiements directs (art. 4, OPD).Un simple cours de gestion, commevous l'évoquez, ne suffit plus. Parailleurs, le besoin de main-d’œuvredoit atteindre un minimum de 0,25UMOS (art. 5 OPD), et la moitié aumoins du travail doit être fourni parla main-d’œuvre de l'exploitation(art. 6 OPD). Enfin, en vertu de l'art.2 de l'ordonnance sur la terminolo-gie agricole, l'exploitant doit gérerson exploitation pour son compte, àses risques et périls, et en assumerainsi le risque commercial. Je pensepour ma part que le système despaiements directs favorise l'exploi-tation extensive d'une entrepriseagricole, dans la mesure où il permetune activité accessoire à l'extérieur,activité la plupart du temps indis-pensable entre nous soit dit.

Hans Aeschlimann, InforamaSeeland, Anet

Assurer la prévoyance Agrisano Prevos a enregistré aucours de l'exercice écoulé une crois-sance de près de 4% et compte ac-

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garisation pour les exploitants; moti-vation et soutien de cercles de travailen production laitière; poursuite desanalyses de coûts complets. Ungroupe de travail mené par Agrideas’occupe de donner une formeconcrète à ces mesures qui serontmises en œuvre à partir de la fin del'automne 2014. Le projet dure 2 ans.

Réaction d'un lecteur suiteà la Revue UFA 5/2014J'ai lu avec intérêt votre article et jeme permets de vous demander votreavis sur la reprise de l'exploitationpar des descendants exerçant uneactivité à plein temps hors de l'agri-culture. Ces situations semblentprendre une certaine ampleur par lefait qu'il suffit simplement de suivreun cours de gestion. Ces situationsn'ont plus d’intérêt pour l'agricultu-re, mais simplement un intérêt fi-nancier. Il s'agit là de fonds prélevéssur le compte «paiements directs».De plus, ces terres échappent à desjeunes agriculteurs formés qui pour-raient agrandir l'exploitation commeon le leur demande. Je vous deman-de votre avis sur ce problème et deme fournir la base légale permettantd’aborder ces situations.

Gaston Pichonnat, Lovatens

L'article considéré évoque la situa-tion des épouses qui travaillent àplein temps sur l'exploitation depuisdes décennies et qui ont donc ellesaussi droit aux paiements directs.

Kurt Zgraggen, Ing. Agr. EPF,

Dr. sc. techn., estresponsable, en tant

que membre de laDirection de l’Aidesuisse aux monta-

gnards, du départe-ment «Projets et

partenariats».

manière optimale les avantages comparatifsdont disposent les régions de montagne etd’améliorer les bases écono mi ques de lapopulation de montagne. A nos yeux, il estessentiel que les entrepreneurs investissentleurs moyens personnels tout en supportantle risque entrepreneurial lié à leur activité.Nous attachons aussi beaucoup d’importan-ce à la supportabilité à long terme desinvestissements. Les fromageries qui ont unavenir produisent certes en zone demontagne mais doivent également parvenirà vendre leurs produits au-delà, comme le

GESTION

UFA-Revue: Combien de fromageriessont-elles soutenues annuellement parl’Aide Suisse aux Montagnards (ASM), enmoyenne?Kurt Zgraggen: Ces dernières années,nous avons soutenu six projets de fro ma -gerie par année, en moyenne. Certainsont une certaine ampleur. Il s’agitnotamment de fusions entre plu sieursfromageries ou sociétés de froma geriequi s’unissent pour donner nais sance àdes structures plus grandes, plusmodernes et plus efficaces. Des projetsplus petits peuvent également bénéficierd’un soutien, par exemple lorsqu’unefromagerie souhaite agrandir ses caves.

Hans Aschwanden considère que lesfromageries sont un incubateur dudéveloppement rural. Quelle est votreopinion?

Je considère également que les fromageriesrevêtent une importance centrale et capi -ta le pour la création de valeur ajoutée enzone de montagne. Les agriculteurs en bé -né ficient à travers des prix du lait plus éle -vés alors que la présence d’une fromageriepermet de créer des places de travail, voiremême souvent des places d’apprentissage.Concrètement, en moyenne, les six projetsque nous soutenons annuellement ont unimpact sur 40 employés et quelque 300four nisseurs de lait.

Pour qu’une fromagerie soit soutenue parl’ASM, faut-il nécessairement qu’ellebénéficie d’une aide des pouvoirs publics?Pour tous les projets que nous soutenons,nous nous attendons à ce que les soutiensémanant des pouvoirs publics soient épui -sés. Il ne s’agit toutefois pas d’une con di -tion sine qua non. Il faut toujours utili ser de

Conserver la valeur ajoutée en zone de montagne

Aujourd’hui, un fromager qui a dusuccès doit disposer d’une formati-on solide, d’un grand savoir-fairetechnologique et être passionné par

ce qu’il fait. En plus de cela, le fromagerest un trait d’union entre les agriculteurset les clients. Il doit donc être un boncommunicateur, bien gérer son exploi-tation, être innovant et avoir une visionentrepreneuriale. C’est précisémentconcernant ce dernier point que le fro-mager Hans Aschwanden appréciebeaucoup les prestations offertes parl’Aide Suisse aux Montagnards. Selonlui, les marges réalisées sur les produitsélaborés par les fromageries ne sont pasparticulièrement élevées. HansAschwanden ajoute également que denombreux fromagers et sociétés de fro-magerie n’ont souvent pas assez de

fonds propres pour agrandir leur fro-magerie et en a lui-même fait l’expéri-ence. Hans Aschwanden n’aime pas dé-pendre de bailleurs de fonds externesmais se dit tout de même très satisfaitque l’Aide Suisse aux Montagnards aitsoutenu son projet, à savoir la recon-struction de sa maison d’habitation en1999 et la rénovation de sa fromagerieen 2004.

La famille de Hans Aschwanden estdéjà la troisième génération à fabriquerdu fromage à Seelisberg. L’espace dé-volu à la production, soit au chaudron àfromage et aux installations de transfor-mation, était situé dans la cave de l’ha-bitation. Tant l’espace de productionque l’habitation avaient impérative-ment besoin d’être rénovés. Une nou-velle construction s’est avérée être plus

avantageuse qu’une rénovation des ins-tallations existantes. Les efforts consen-tis en ont valu la peine. Aujourd’hui, lafromagerie dispose d’un espace detransformation et de vente moderne.Des panneaux solaires sont installés entoiture et l’habitation correspond par-faitement aux standards actuels. Lacontribution octroyée par l’Aide Suisseaux Montagnards a déchargé Hans As-chwanden financièrement. Un incubateur du développement rural

Hans Aschwanden explique: «jeconsidère les fromageries comme un in-cubateur du développement rural. Nous

LES FROMAGERIES CRÉENT DE LA VALEUR AJOUTÉE Hans Aschwanden estfromager et président de Fromarte. Il fabrique des mutschli à base de lait cru à Seelisberg, dans le canton d’Uri. Il paye à ses producteurs un prix du lait plus élevé,crée des places de travail et propose des attractions touristiques.

En investissant, on pense à l’avenir

10 6 2014 · REVUE UFA

Le fromager uranaisHans Aschwanden estprésident de Fromarte.Cette organisationfaîtière de 500 fromage-ries artisanales a unepart de marché d’envi-ron un tiers dans latransformation du lait,de deux tiers dans laproduction de fromagesuisse et de 80 % pourles exportations defromage.

Comment contrôlez-vous l’utilisation desmoyens financiers?En ce qui concerne les grands projets etles contributions liées à un certain degréd’insécurité, nous demandons à ce qu’unreporting soit fait. Quand nous approu-vons une demande, nous définissons quelssont les documents (rapports annuels,résultats annuels) qui doivent nous êtresoumis. En plus de cela, nous analysonschaque année plusieurs projets de manièreapprofondie. Il s’agit de vérifier si l’effetescompté s’est vraiment traduit dans lesfaits. Par bonheur, les résultats démontrentque les objectifs de projet sont la plupartdu temps atteints. En plus de cela, nousobtenons à cette occasion des informati-ons précieuses qui nous démontrentcomment nous pourrions encore mieuxtravailler, dans le but d’atteindre un degréd’efficacité encore plus élevé, soit pourdynamiser la zone de montagne.

fait Hans Aschwan den. C’est à cette seulecondition que des moyens financierssupplémentaires sont injectés en zone demontagne. Les per sonnes porteuses de telsprojets jouent également un grand rôle.Elles doivent s’impliquer et faire bénéficierles autres acteurs de leurs connaissances etde leur expérience.

Comment les demandes émanant sont-ellesanalysées?Toutes les demandes de soutien sont ana -ly sées sur place par nos 34 expertes et ex -perts bénévoles. Pour les projets pluscomplexes et de plus grande envergure, unsecond ex pert spécialisé dans la thémati-que en ques tion s’ajoute au responsableconcerné. Après consultation des dos sierset un entretien personnel sur place, lesexperts sont en mesure d’esti mer si leprojet d’investissement prévu estsusceptible de déployer l’effet escompté.

Utiliser les canaux de distribu-tion disponibles A travers son fro-mage au lait cru produit à base de laitsans ensilage, Hans Aschwanden misesur la tradition. Par contre, pour ce quiest de la distribution, le fromager uranaismise sur tous les canaux de distributionactuellement disponibles. Les deux tiersde sa production sont écoulés par Volg,Coop et Migros. Une autre partie impor-tante de sa production est livrée à desmagasins régionaux et dans son propremagasin. Hans Aschwanden commercia-lise également 6t de fromage via Inter-net, notamment via Ricardo. �

La fromagerie de Seelisbergproduit de nombreuses spécialitésen plus du Mutschli au lait cru quia reçu plusieurs distinctions de lapart de la DLG.

GESTION

créons de la valeur ajoutée pour les agri-culteurs, proposons des places de travailet d’apprentissage et attirons les tou-ristes ». Sa fromagerie fournit des placesde travail à six collaborateurs et à un ap-prenti. Au magasin, les visiteurs peuventregarder directement par la fenêtrecomme se fabrique le fromage.

Valeur ajoutée pour les agricul-teurs Hans Aschwanden transforme1.2 million de kg de lait qu’il acquiert etqu’il collecte auprès de 17 exploitationsagricoles des environs. Actuellement,ses producteurs bénéficient d’un prix dulait avoisinant 82.5 ct auquel s’ajouteune prime de performance pour les te-neurs élevées en protéine et les faiblesnumérations cellulaires. En plus de celasa fromagerie transforme en été lesquelque 150 000 kg de lait d’alpage pro-duits à la Klewenalp. A l’avenir, le laitproduit sur cet alpage devrait être di-rectement transformé à la Klewenalp,dans une nouvelle fromagerie de dé-monstration disposant de plusieurs cu-ves à fromage et où la fabrication s’ef-fectue plusieurs fois par jour, pour queles visiteurs puissent assister aux diffé-rentes étapes de la fabrication du fro-mage. Hans Aschwanden est très ent-housiaste à l’idée de ce projet et espèreardemment qu’il pourra être réalisé.

Pour produire un fromage de hautequalité, il est nécessaire de disposer

REVUE UFA · 6 2014 11

d’un produit de base de qualité irrépro-chable, soit d’un lait d’excellente quali-té. «J’aime beaucoup travailler avec lesproducteurs locaux et je suis fier d’eux.Ces dernières années, les paysans etl’agriculture de montagne ont énormé-ment évolué» explique-t-il encore avantd’ajouter: «notre objectif consiste àcréer de la valeur ajoutée pour les pay-sans et l’agriculture de montagne».

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Infos Bergkäserei Aschwanden, Heidi et Hans Aschwanden-Herger,Zingelstrasse 3, 6377 Seelisberg,www.bergkaese.ch

Aide Suisse aux Montagnards, Soodstr. 55, 8134 Adliswil, www.berghilfe.ch

www.ufarevue.ch 6 · 14

Auteure Anna Steindl, Revue UFA, 8401 Winterthour

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GESTION

12 6 2014 · REVUE UFA

Nouvelle plateforme vidéo Encomplément à la version papier, plus de100 vidéos sur l'agriculture sont dispo-nibles sous le menu "Film" sur la paged'accueil www.ufarevue.ch. Le film leplus récent est à chaque fois disponibledirectement sur la page d'accueil. Lesautres films sont classés par thème etannée de parution et peuvent être faci-lement sélectionnés à partir du menudéroulant.

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prises en compte dans la remise dudomaine.J'ai exploité les terres du domaine de monfrère comme fermier. Après sa mort, en2010, son exploitation a été attribuée à masœur à la valeur vénale. J'ai beaucouptravaillé dans ma vie, y compris àl'extérieur, ma femme aussi, et nous avonstout mis dans l'exploitation. Nous avonsainsi pu construire une nouvelle grange etnous avons fait partie des premièresfamilles paysannes du pays à acheter unemoissonneuse-batteuse.Mais je me dois de dire quelque chose etje demande aux jeunes paysans de se legraver dans la cervelle: Je n'exploiteraisplus jamais une entreprise agricole qui nem'appartient pas. Sérieusement, ce fut laplus grande erreur de ma vie.

Max Koblet, Eidberg-Winterthur

GESTION

L'agriculture m'a toujours tenu à cœur.J'ai donc investi environ 6 ans de ma viedans la formation d'agriculteur, j'ai suiviles cours d'hivers de l'école d'agricultureà Wüflingen et j'ai passé mon examen decapacité professionnelle en 1960 àl'école d'agriculture de Charlottenfels.J'ai considéré comme particulièrementprécieuses les années durant lesquellesj'ai séjourné en France et en Suède.À la demande de ma mère, je suis revenuà la maison en 1960 afin de reprendrel'exploitation de ses deux petitsdomaines … comme fermier. Ma mèreétait veuve depuis 1948 et mon frère,qui avait étudié, exerçait sur elle uneforte influence. En 1984, l'Union suissedes paysans avait estimé la valeur derendement de l'un des domaines à123000 francs et celle de l'autre à

64500 francs. Ma mère a remis tous lesdroits de propriété à mon frère. Desannées plus tard, en 1994, alors que j'étaisâgé de 55 ans, j'ai reçu en partage un desdeux domaines après 34 ans de fermage.L'autre domaine est allé à mon frère (non-paysan, architecte). L'exploitation que j'aireprise se composait de 447 ares avec unevieille maison et une grange. Sa valeur derendement était estimée à 85000 francs.J'ai pourtant dû la payer à la valeur vénale,soit plus d'un million de francs. Dans lesservices officiels, personne ne m'a aidé.Comme je ne voulais pas de conflits avecmes frères et sœurs, j'ai toujours cédé,mais je me suis senti volé. Aujourd'hui, jesuis bien obligé de dire que ça s'est passécomme dans les romans de Gotthelf. Jetrouve donc important que la qualificationet la formation de paysan soient désormais

Ma plus grande erreur en 60 ans de métier

Dans la plupart des cas, les exploi-tations sont transmises au sein de lafamille à la valeur de rendement.Cette dernière correspond au capital

qui peut être rémunéré par l'exploitationusuelle d'une entreprise ou d'un immeu-ble agricole et se situe en règle généraletrès en-dessous de la valeur vénale. Lavaleur de rendement est déterminée àl'aide du «Guide pour l'estimation de lavaleur de rendement agricole».Par entreprise agricole, on entend

une unité composée d'immeubles, debâtiments et d'installations agricoles quisert de base à la production agricole etqui exige, dans les conditions d'exploi-tation usuelles dans le pays, au moinsune unité de main-d’œuvre standard(art. 7 LDFR). Certains cantons ont dé-fini pour l'ensemble de leur territoire ou

pour certaines zones des valeurs infé-rieures. Désormais, les parcelles prisesen fermage depuis longtemps peuventêtre considérées lorsqu'il s'agit de dé-terminer si l'on est en présence de lapropriété d'une entreprise agricole (p.ex. droit de préemption du fermier).

Remise en vertu de la LDFR Siune entreprise agricole est en mainsd'une succession, chaque héritier peutdemander en vertu de la LDFR qu'ellelui soit attribuée dans le partage succes-soral, pour autant qu'il veuille l'exploi-ter lui-même et en soit capable. Si au-cun héritier ne réclame l'attributionpour exploiter lui-même ou s'il apparaîtque celui qui demande l'attributionn'est pas capable, chaque héritier réser-vataire peut demander à son tour l'at-

tribution de l'entreprise. Mais en pareilcas, il n'y a pas de droit à l'attribution àla valeur de rendement et c'est donc lavaleur vénale qui entre en ligne decompte.S'agissant des immeubles agricoles

(et en règle générale des exploitationsde moins d'un hectare), un héritier peutdemander l'attribution au double de lavaleur de rendement s'il est propriétaired'une entreprise agricole et si l'immeu-ble considéré se situe dans le rayond'exploitation usuel pour l'endroit.Si l'imputation à la valeur de rende-

ment entraîne un excédent du passif dela succession, la valeur d'imputation estaugmentée en proportion, mais aumaximum jusqu'à concurrence de la va-leur vénale (art. 18 LDFR). En outre, lescohéritiers peuvent demander une aug-

REMISE DU DOMAINE Les buts de la loi sur le droit foncier rural (LDFR) sont d'encourager la propriété foncière rurale, de renforcer la position de l'exploitant à titre personnel et de lutter contre les prix surfaits des terrains agricoles.

Éviter les écueils

14 6 2014 · REVUE UFA

ThomasNebiker

• Remise à deux descendants dont unn'est pas capable ou ne veut pas ex-ploiter lui-même (en-dessous de lavaleur vénale).

• Remise en-dessous de la valeur derendement à une personne exploitantelle-même et capable.

• Remise à la valeur de rendement sanstenir compte des investissements ef-fectués au cours des 10 dernières an-nées.

• Remise à la valeur de rendementd'éléments non soumis à la LDFR (p.ex. parcelles de terrain à bâtir, alen-tours inadéquats, entreprise acces-soire).

Pour les immeubles agricoles:• Petite propriété (pas entreprise agri-cole en vertu de la LDFR) en-dessousde la valeur de rendement.

• Parcelles agricoles isolées (pas pro-priétaire d'une entreprise agricole, àl'extérieur du rayon d'exploitation lo-cal usuel).

En principe, les héritiers légaux sont te-nus de rapporter à titre de compensa-tion tout ce que le défunt leur a attribuéde son vivant en imputation de leur partsuccessorale. Une dispense de l'obliga-tion de rapporter doit être consignéeexpressément et en toutes lettres dansle contrat de reprise du domaine. Cettedisposition tient certes compte du mon-tant de la compensation, mais les cohé-ritiers ne peuvent faire valoir que leurpart réservataire. La quotité disponiblerevient au repreneur. La solution la plusefficace pour désamorcer les actions encompensation et en attribution de partsréservataires est l'approbation des héri-tiers potentiels et l'apposition de leur si-gnature au bas du contrat de vente. �

Rétrospetivement,Lotti et Max Kobletferaient les chosesdifféremment s’ilsdevaient reprendrel’exploitation aujourd’hui.

GESTION

mentation appropriée de la valeur d'im-putation si des circonstances spécialesle justifient, comme un prix d'achatélevé de l'entreprise ou des investisse-ments importants que le défunt a effec-tués dans les dix années qui ont précédéson décès.

Remise entre vifs La remise d'uneentreprise agricole à la valeur de rende-ment constitue dans la plupart des casune pratique normale. Mais tant que lepropriétaire est vivant, le repreneur nepeut exiger que l'entreprise agricole luisoit attribuée. Le propriétaire reste dansla plupart des cas maître de sa décision.

Droit à la part réservataire Lapart réservataire (en vertu du CC) est lapart d'une succession qui ne peut pas

REVUE UFA · 6 2014 15

être retirée à un héritier (part successo-rale garantie). Le droit à la part réserva-taire dépend du montant des parts suc-cessorales garanties par la loi. Parexemple, la part réservataire d'un des-cendant s'élève aux trois quarts de sapart successorale garantie par la loi. Lesparts réservataires peuvent être massi-vement amputées par des libéralités en-tre vifs (donations, avances d'hoirie). Enintentant une action en réduction, l'hé-ritier qui n'a pas obtenu sa part réserva-taire demande la reconstitution de cettedernière. Des remises de domaines peuvent entraî-ner une atteinte à la part réservatairedans les cas suivants:• Remise à un héritier qui n'exploitepas lui-même ou n'est pas capable àun prix inférieur à la valeur vénale.

Auteur Thomas Nebiker, LerchTreuhand SA, 4452 Itingen.

www.ufarevue.ch 6 · 14

La remise des cléss’effectue rapidement,Mais une remised’exploitation est unacte qui peut avoir desconséquences durantplusieurs décennies. Photo: Christian Mühlhausen,landpixel.eu

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Audition relative au train d’ordonnanceagricole d’automne 2014 surwww.blw.admin.ch, thème «politiqueagricole», rubrique «train d’ordonnancesAutomne 2014»

www.ufarevue.ch 6 · 14

GESTIONPAIEMENTS DIRECTS PA 14 – 17

16 6 2014 · REVUE UFA

Les dispositions d’exécution con -cernant la politique agricole2014– 2017 sont entrées en vigueurau début de cette année. Les pre-

mières adaptations relatives aux disposi-tions d’ordonnance devraient entrer envigueur pour le 1er janvier 2015. Le projety relatif a été soumis aux milieux intéres-sés pour audition. Le train d’ordon-nances agricoles d’automne 2014 pré-voit de réduire de CHF 34 millions lemontant des contributions à la sécuritéde l’approvisionnement pour les surfacesherbagères. Selon le document relatif àl’audition, les mesures précitées se tra-duiraient par une réduction moyennedes paiements directs de CHF 700.– parexploitation. CHF 3millions doivent éga-lement être prélevés sur l’économie ani-male dans le cadre de l’enveloppe finan-cière «Production et vente». A celas’ajoute une réduction supplémentairedes paiements directs de l’ordre de CHF50 millions pour l’ensemble des exploi-tations agricoles, à travers une réductiongénérale de 1.9% sur le montant globalde l’enveloppe des paiements directs. Ces réductions sont justifiées par la

diminution des recettes consécutive à laréintroduction partielle de la prestationen faveur de la production indigène lorsde la mise en adjudication des parts ducontingent tarifaire de viande ainsi quepar le train d’économie fédéral . L’Union suisse des paysans s’oppose à

ces réductions et reproche à l’Office fé-déral de l’agriculture de rompre sa pro-messe consistant à s’engager en faveurd’une amélioration du revenu des famil-les paysannes, en proposant une réducti-on des paiements directs alloué à l’agri-culture, un an à peine après l’entrée envigueur de la nouvelle politique agricole.

Eléments positifs L’USP voit parcontre d’un œil positif la rétribution desprairies mellifères dans le cadre des sur-faces de promotion de la biodiversité(bande fleurie pour pollinisateurs et au-tres organismes utiles CHF 2500 parha/an) et la simplification des exigencesrelatives à l’exploitation des zones ri-veraines des cours d’eau. Le long desberges, les structures non productivesdonneront droit à des contributions àraison de 20% de la surface concernée.

Pour les années 2015 et 2016, il estd’ailleurs prévu de ne pas procéder àdes réductions au cas où les nouvellesmesures concernant la protection con-tre l’érosion et les programmes SRPApour les veaux de 120 à 160 jours ne se-raient pas appliquées à la lettre. Les adaptations proposées pour dé-

terminer la charge usuelle en ce qui con-cerne l’estivage des vaches mères sontégalement positives. Au niveau du can-ton, la charge usuelle des exploitationsd’estivage abritant des «autres vaches»pourra être adaptée de manière cibléeau cas où l’élévation du facteur UGBpour cette catégorie (qui passe de 0.8 à1.0 UGB) poserait problème. Selon lesdocuments d’audition de l’OFAG, laSuisse compte quelque 2500 exploita-tions gardant «d’autres vaches» qui es-tivent environ 40 000 vaches mères. Se-lon les estimations, près de la moitié desexploitations devraient présenter uneaugmentation de la charge usuelle don-nant droit en principe à des contributi-ons d’estivage plus élevées (env. + 1.5mio. Fr./an au total).

Manquements Le train d’ordonnan-ces agricoles contient aussi des sanctionsen cas de manquements. Les directives

qui s’appliquent actuellement en matièrede réduction des paiements directs se-ront transférées dans l’ordonnance surles paiements directs. En 2012, les in-fractions aux exigences d’exploitationont entraîné une réduction des paie-ments directs de près de 5 millions defrancs au total pour près de 4700 exploi-tations, et ces chiffres devraient resterstables même avec ce transfert. Pour les documents lacunaires, man-

quants, erronés ou inutilisables, les can-tons et organes de contrôles peuventoctroyer aux exploitants et aux exploi-tantes des délais pour compléter, corrigerou soumettre ces documents. Aucun dé-lai supplémentaire ne peut être octroyépour la remise du journal de sortie, pourle carnet des champs/les fiches de cultureet pour les relevés concernant les contri-butions à l’efficience des ressources.Les manquements constatés doivent

être solutionnés sans quoi les réductionsdes contributions peuvent être très éle-vées. En cas de première récidive, la ré-duction est doublée. Dès la seconde réci-dive, la réduction est triplée, par exempleen ce qui concerne les contributions al-louées pour la production extensive, pourla production de lait et de viande baséesur les herbages ou les contributions à l’efficience des ressources. �

TRAIN D’ORDONNANCES AGRICOLES D’AUTOMNE 2014 Le Conseil fédéral vient d’ouvrir une audition sur une série d’ordonnances en relation avec la politique agricole. Il prévoit notamment une réduction des montants des contributions. La branche a réagi négativement.

Premiers réajustements

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CHAUFFAGE À BÛCHES ZYKLOTRONIC VARIO

>> Puissance nominale 20 – 30 kW>> Grille patentée présentant une durée de vie exceptionnelle>> Confort de commande élevé grâce au système de calcul de combustible et à un système de réglage ultra-moderne>> Combustion optimale avec un degré d’efficacité très élevé pour un taux d’émissions restreint >> Système technique idéalement adapté>> Nombreuses possibilités d‘automatisation raffinées en option

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technologie optimisée

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REVUE UFA · 6 2014 17

La nouvelle chaudière «Zyklotronic Vario» de Schmid energy solutions impressionne par sa commande multifonctionnelle et son confort d’utilisation La grille modulable brevetée de la chaudière «Zyklotronic Vario» impressionne par sa longue durée de vie. Son degré d’efficacité estconstant et à un haut niveau. Une option permet de motoriser le net-toyage de l’échangeur de chaleur. Une autre option permet l’allumageentièrement automatique de la «Zyklotronic Vario». De plus, dès 2015,un embout latéral permettra de la relier à une installation de pellets.

Autres innovations• Gestion du combustible

Le réglage comporte une fonction qui évalue la quantité de combustible nécessaire, une indication du prochain allumage et une estimation de la durée de la combustion.

• Commande simpleUn seul bouton permet de commander l‘allumage et l’attisement.Une option permet l’émission d’un signal lorsqu’il est nécessaired’attiser le feu.

• Le confort le plus élevéL’allongement de la phase d’allumage apporte un confort supplé-mentaire, épargne du combustible et préserve l’environnement.

• Régulation optimale de la combustionLa régulation active de la combustion permet de réduire les émissions et d’atteindre les meilleurs rendements

• Solution de chauffage intégréeLa commande est compatible avec les systèmes à sonde extérieure,la production d’eau chaude et les systèmes solaires.

«Zyklotronic Vario» – La nouvelle manière de se chauffer avec des bûches

La chaudière «ZyklotronicVario» et ses nombreusesinnovations

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18 6 2014 · REVUE UFA

Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 28

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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GummiförderbandBlaser Occ., 9 m,fahrbar; Gummiförder-band Gamo, 7 m,fahrbar; Div. Gummi-förderbänder, 2 m und4 m, 14 m und 17 m;Flachförderband,30 m, www.foerderba-ender-top.ch� 033 437 51 54 oder� 079 628 83 80

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Kälbergitter, 7 Plätze� 079 318 93 07

Messerschleif-ApparatRotax Kombi; Div.Elektromotoren,0.5 - 1 PS, 380 und220 Volt� 079 318 93 07

diverse Förderbänder� 079 426 06 35

Heuschrote Lanker,Endeinheit Boumatic,2 Zoll; VacumpumpeBoumatic; Waschauto-mat Boumatic� 079 243 75 25

Traktoren: Simar,Jg. 48, 1-Zylinder; Loki,Jg. 51, 4-Zylinder,Herkules; Ökonom,Fabrikation: BodmerRümikon, ca. Jg. 48, 2-Zylinder, Wisconsin� 079 928 88 07 oder� 052 337 11 68

Sacksilo, 1.5 t,mit Einfüllleitung,Fr. 50, LU� 041 450 17 41

revidierte Güllerühr-werke; Güllemixer;ältere Güllepumpen;div. Gülleschläuche� 079 678 81 49

Gussroste, gebrauchtzu Schwemmkanal,L: 1000 mm,B: 1000 mm, Ø 30 mm,für Anbinde-Haltunggeeignet� 079 636 12 64

Fiat 45-66 DT, Jg. 90,4-Radantrieb, 5500 Be-triebsstunden, nurwenige Betriebsstundenseit letztem Service,guter Zustand,Fr. 18’000, RegionWinterthur� 079 611 17 48

LKW Steyer, 4 x 4,680 GL, 33’000 km,sehr guter Zustand;Heuschrotte S+M;Motorsäge� 033 673 20 01

Traktor Fiat 45-66 DT,Jg. 90, 4-Radantrieb,

5500 Betriebsstunden,wenig Betriebsstundenseit letztem Service,guter Zustand, RegionWinterthur, Preis nachAbsprache� 079 611 17 48

2-Achs LKW Anhän-ger, Meusburger,18 t Gesamgtgewicht,L: 7 m, B: 2.55 m,Luftbremse, Niveauaus-gleich, Lastenregler,Unterfahrschutz,Rollverdeck, sehrschönes Fahrzeug,Fr. 6200� 079 847 95 33

Zwiebelaufnahmege-rät, Anbau SamroOffset, neuwertig,Fr. 1000; Zwiebelsieb-bandroder, Asa-Lift,Typ Serie L, neuwertig,Fr. 3000; Randenkali-briermasch. Bandsys-tem, Fr. 1000;Heugebläse WildRadial, Typ A7, 11 Kw,Fr. 1000; Futterauto-maten Inox, 2 Stk, nachAbsetzen der Ferkel,H. 900, B. 1000 mm,neuwertig, Fr. 200 Stk;Insektenschutznetz,3 Rollen à 5.60 x100 m, randverstärkt,neu, Fr. 500 pro Rolle� 079 230 40 22 oder� 079 658 50 20

Tracteur Deutz 7206,4 x 4, Fr. 8000;Tracteur FendtFarmer 2 S., pour pces � 079 360 61 17

Motormäher Aebi HC55 Hydrostat� 033 744 40 62

Traktor Grammer,Komfortsitz mitLuftfederung� 033 744 40 62

VW Bora KombiDiesel, Verbrauch 4.5 lauf 100 km, Fr. 7200� 033 744 40 62

Saurer, 2 DM, mitErsatzteilen; Zwei-scharpflug Ott;DüngerstreuerAmazone; Frontmäh-werk KM25F; Ballen-sammelwagen, fürWelgerpresse; Fräsma-schine Oerlikon;Ständerbohrmaschine;

Ersatzteile, fürHeywang Kompost-streuer; Pferdegesell-schaftswagen;Dosieranlage Neuero;Ersatzgetriebe, fürMaschio; Pneumati-scher Reihendünger-streuer Nodet; RenaultMegane 2, Diesel,Klimaanlage� 079 729 45 22

Motormäher BucherM 500, mit Bandeingra-ser� 078 765 77 47

Stapler Linde H15 D,5290 h, Jg. 1987,Diesel, Hubhöhe 4.2 m,Nutzlast 1.5 t, Gesamt-gewicht 4.25 t, Fr. 5000� 052 763 26 44

Silohäcksler� 071 799 14 03

Thomas Schilter 432,42 PS, mit Ladegerät,Jg. 1988, 3710 Std.,optional mit Miststreu-er, Güllefass und Kipper� 033 7224653 oder �079 7650425

Thomas Schilter 432,42 PS, Jahrgang 88,3710 Std., mitLadegerät, optional mitMiststreuer, Pumpfassund 3-Seiten-Kipper� 079 765 04 25

Kreiselheuer PöttingerEurohit 80nz, Bj. 04,7.6 m, 6-teilig, hydr.Klappung, vorderesTastrad, zentraleSchrägstell-Einrichtung,sehr guter Zustand,sofort einsatzbereit, mitEinsatz-GarantieFr. 5800� 079 515 12 90 � 052 649 15 25

Hyundai Galloper,4 x 4, Turbo Diesel 2.5TCI, 3-türig, blau-met.,Inverkehrsetzung01.07.2000, mitAnhägerkupplung,Fr. 990 � 079 778 10 87

Klingenrotor Rau, 3 m,mit Packerwalze,Umschaltgetriebe, starkund in gutem Zustand� 079 778 10 87

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Schneeketten Pewag,neu Universal-ED mitVerschleiss, Stegenpassend zu AS undNokian, Reifengrösse380 / 70-24, günstig� 079 415 75 21

EggenkombinationRabe, Typ PK 7,440 cm, überschwereGaareggen undDoppelkrümler� 032 381 11 10

Feldspritze Favaro PP150-F7, 15 m Balken, 7Sektoren, neue Pumpe,Tank 800 l, Spültank� 032 381 11 10

GüllenrührwerkWälchli, Typ TMRW100, bis 3 m tief, 3Räder Fahrgestell, 10PS� 032 381 11 10

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Ladewagen Agrar TL219� 079 829 75 91

Mulchgerät, 3-Punkt,2 m breit, mit hydr.Seitenschub, guterZustand, Fr. 650, Kt. LU� 041 917 16 77

Feldspritze Fischer,600 l, 15 m3 hand-klappbar mit hydrauli-schem Hub undFrischwassertank,Standeimer 25 l� 079 243 75 25

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Krone revoit sa gamme d'andaineurs

Krone a totalement revu sa gammed'andaineurs. Les nouveaux mo-dèles de la gamme «Swadro» sontcaractérisés par des dents coudées,qui soulèvent légèrement le four-rage et réduisent par conséquent le

Lemken dispose déjà d’une longueexpérience en matière de com-mandes de charrue électroniques,mais la norme Isobus n’y avait pasencore été appliquée, contraire-ment aux semoirs et aux pulvérisa-teurs. La commande de charrue«Turncontrol» de la charrue réversi-ble portée «Juwel» à fusée électro-hydraulique et réglage d’inclinaisonhydraulique répond aux conditionsidéales pour appliquer une com-mande Isobus. Grâce au «Turncon-trol Pro», ces fonctions peuventdésormais être contrôlées aisémentsans actionner les commandes, soitvia le terminal «CCI 200», soit via lesystème Isobus du tracteur. L’inter-face utilisateur complet et intuitif àl’écran permet d’effectuer facile-ment tous les réglages de la charrue. La «Juwel 8» équipée du « Turncon-trol Pro » de série permet d’effec-tuer le retournement de la charrueainsi que les réglages d’inclinaison,de largeur de travail et de profon-deur de labour via la roue de jaugehydraulique. Le réglage de la largeurde travail par contrôle GPS est éga-lement intégré. D’autres fonctionstelles que le réglage de la largeur dela première raie, la commande d’unrouleau plombeur ou le réglage dela sécurité de dégagement Hydro-matik sont disponibles en option.Les fonctions du «Turncontrol Pro»peuvent être combinées, enregis-trées et activées sur l’ordinateur debord avec jusqu’à quatre scénariosdifférents, par exemple pour un la-bour en dévers ou un labour à plat.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Charrue avec commande Isobus

REVUE UFA · 6 2014 19

pourcentage d'impuretés qu'ilcontient. Chaque bras est désormaiséquipé de quatre solides paires dedents de 10,5mm de diamètre,montées avec trois spires qui enaugmentent la solidité. Très pra-

tique également, la hauteur maxi-male de transport de 4 m de tous lesnouveaux modèles, rendant inutilele repliage des bras.L'andaineur «Swadro TS 680

Twin» (photo J. Paar) à dépose laté-rale peut travailler sur une largeurde 6.80 à 7 m pour travailler la sur-face en formant soit un andain, soitdeux. L’andaineur «Swadro TC 880»à dépose centrale dispose de mo-teurs électriques permettant de ré-gler la hauteur de travail depuis lacabine du tracteur. Le modèle «Swa-dro TC 760 Plus» dispose en optiond’un rotor supplémentaire (petitephoto) travaillant la surface de dé-pose de l’andain, ce qui assure unmeilleur séchage en particulier pourle fourage vert riche en feuilles oupour le foin.

«Sitera» convainc la DLGLe semoir mécanique combiné «Si-tera 3000 20 DS» de Kuhn s'en estbrillamment sorti lors du Test Fokus«Qualité du travail» de la DLG. Ou-tre des tests dans les conditions delaboratoire, le semoir, monté pourl'occasion sur une herse rotative de3 m «HR 304» du même construc-teur, a aussi subi des test sur le ter-rain pour le semis de colza et de bléd'automne.

120m3 de bûches par jour Marchand de bois de chauffage àSchüpfen (BE), Fritz Wenger misesur la technologie. Son tout nou-veau fendeur coupe-bois SpaltFix K-600 Vario de POSCH peut produirejusqu'à 120m3 de bûches de toutesdimensions par jour. L'installation,qui est actuellement le plus puissantfendeur coupe-bois sur le marché,lui a permis d'augmenter considéra-blement ses capacités de produc-tion.

Nouvelle benne basculanteSpécialiste du matériel de transport,l'entreprise allemande Fliegl équipeses bennes basculantes d'un toutnouveau châssis. Ce dernier est dé -sormais construit de manière à servirde cadre pour le crochet d'arrimage.Avantages: construction plus légèreet notable réduction du poids. Onbénéficie ainsi d'un gain de charge-ment et d'une plus grande stabilitédu véhicule, qui peut charger lesconteneurs et les structures les plusdivers.

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revue.ch

Un des gros atouts du «Metrac H7 SX» est sa puissance de relevage, qui s’élève désormais à 1500 kg, ce qui est également possible avec le relevage arrière optionnel. Dix prises hydrauliques sont disponibles à l’avant et huit à l’arrière.

mécanique, mais les avantages, lapuissance et le confort du «Metrac H7 SX»l’ont vite convaincu. Après une année depratique, Feiss tire un bilan très positif: unecabine confortable offrant une excellentevisibilité, un engin très agréable à conduireet des commandes hydrauliques externesfacilitant la pose des accessoires. «Enpente, je travaille avec un équipement deroues jumelées et apprécie le délestageélectrohydraulique ainsi que le déplace-ment latéral du relevage hydraulique»,ajoute encore Feiss. Dans le chapitre despoints négatifs, Feiss mentionne l’éclairageinsuffisant du tableau de bord et le goulotde remplissage du réservoir à carburant quipourrait être un peu plus large.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Jakob Feiss exploite avec sa famille àUnterwasser (SG) un domaine situé enrégion de montagne 2 et 3. Les prairiesherbagères sont situées entre 900 et1200m d’altitude avec des pentes allantjusqu‘à 35%. Jusqu’à l’année dernière,

Köbi Feiss travaillait son domaine avec un«Metrac 3003 S», qui commençait àressentir le poids des années. Il l’a donclogiquement remplacé par le «Metrac H7SX» qui entame maintenant sa deuxièmesaison. Köbi Feiss utilise son «Metrac» enmoyenne 250 heures par année. Il estutilisé principalement pour les récoltes defourrage avec la faucheuse frontale,l’andaineur à ruban et la faneuse rotative.J. Feiss exécute également le déneigementhivernal pour la commune avec la lame àneige et la fraise à neige. Le choix de lamarque «Reform» a été motivé par laproximité avec l‘agence Huser Landmaschi-nen AG à Alt St. Johann. Au début de sonévaluation, Köbi Feiss avait choisi lemodèle «Metrac G5 X» à transmission

Un écho de la pratique sur la faucheuse à deux essieux Reform «Metrac H7 SX»

La famille Feiss

Les faucheuses à deux essieux detype «Metrac» sont destinées à aug-menter l’efficacité des travaux derécolte dans les terrains en pente.

Une excellente adhérence au terrainavec un centre de gravité très bas sontà la base du cahier des charges des in-génieurs lors du développement detelles machines, car ce sont là les prin-cipaux facteurs de sécurité. La puissancedu moteur et des relevages arrière etfrontal sont également importants pourassurer un travail confortable de hautequalité dans des conditions difficiles.

Moteur Le Reform «Metrac H7 SX»,présenté pour la première fois en au-tomne 2012, dispose d’un moteur Die-sel 4 cylindres VM de 70 CV, refroidi àl’eau et répondant aux nouvelles nor-mes antipollution de la phase 3a. Lecouple maximum est de 250Nm (à

1800Umin) et la puissance à la prise deforce, de 62.6 CV, ce qui correspond àun rendement proche de 90%. La cabine et le Design extérieur sont

ceux du «Metrac H5 X» alors que lechâssis et le moteur correspondent au«Metrac H7 X».

Boîte à vitesses Ce véhicule estdoté d’une transmission hydrostatique.La boîte à vitesses avec groupes à deuxétages est entrainée par un moteur hy-drostatique et une pompe variable(Commande par levier de groupe). Cha-que groupe se commande par une tou-

REFORM «METRAC H7 SX» Avec le lancement en 2012 de la faucheuse à deux essieux «Metrac H7 SX», Reform a mis sur le marché une machinereprenant les avantages du «Metrac H5 X» , mais avec une motorisation et des relevages hydrauliques nettement plus puissants. Des essieux encore plus robustes onten outre permis d’élever le poids total autorisé.

Puissance compacte

20 6 2014 · REVUE UFA

che basculante électrohydraulique surdeux différents rapports, ce qui permetau conducteur de disposer de quatrerapports de vitesse en permanence. Lavitesse de déplacement est réglable encontinu dans la plage choisie au moyendu levier multifonctionnel et/ou la pé-dale des gaz.

Relevages La puissance des releva-ges hydrauliques mérite d’être souli-gnée. La puissance maximale du releva-ge frontal et arrière est remarquable:elle s’élève à 1500kg. Les relevages sontcommandés par le levier principal ou di-rectement par les boutons externes. Ilsdisposent d’un verrouillage de descen-te, d’amortisseurs d’oscillation, ainsique d’un délestage électrohydraulique.Le déplacement latéral de 200mm dechaque côté permet de travailler avecune extrême précision dans les borduresou d’éviter des obstacles. Il sert en outreà améliorer l’adhérence dans les en-droits en pente en déplaçant les outilsvers le haut. La pompe hydrostatiquedispose d’un débit de 24.2 l/min etd’une pression de 195 bar. Le systèmehydraulique est prévu pour un équipe-ment allant jusqu’à maximum dix rac-cordement frontaux et huit raccorde-ments arrière. Les prises de force AV etAR travaillent au régime de 540Umin.Elles disposent d’une commande élect-rohydraulique avec dosage automati-que proportionnel de démarrage.

Le «Metrac H7 SX»dispose désormais d’un volant réglable en hauteur.

www.ufarevue.ch 6 · 14

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA8401 Winterthour

La revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testpratique», descomptes-rendus relatifsà des machinesagricoles. Despersonnes intéressées,respectivementspropriétaires demachines, sont choisiesen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.

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KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Direction Le «Metrac H7 SX» est na-turellement équipé du système de di-rection hydrostatique Reform (sur lesquatre roues, l’essieu avant ou arrière,ainsi que la marche en crabe). Après ledéclenchement, qui peut se faire mêmependant la marche, les roues reprennentautomatiquement leur position synchro-nisée. Les essieux ont été renforcés pouratteindre une charge de 2100kg à l’avantet 2600kg à l’arrière. La charge totale au-torisée atteint désormais 3800kg.

L’adhérence en pente Les «Me-trac», – de nombreux tests le confirment– peuvent travailler dans de bonnesconditions (terrain sec et compact) –jusqu’à 55 à 60% en travers des penteset 60 à 65% dans le sens de la pente.Lorsque le délestage électronique desoutils portés est réglé de manière opti-male, on peut même atteindre 70%dans le sens de la pente (il est évidentque ces chiffres peuvent être influencéspar les capacités du conducteur, le genreet la pression des pneumatiques, ainsique la situation de positionnement desoutils portés).Lorsqu’un arrêt total et rapide s’im-

pose, il suffit d’enfoncer complètementla pédale gauche (Inchpedal): le véhi-cule est alors immédiatement stoppé.Le poste de conduite dispose d’un ca-dre de sécurité posé sur amortisseurs.Il peut être complété par diverses op-tions de cabines avec ou sans climati-

Données techniquesReform «Metrac H7 SX»Moteur: Moteur Diesel Turbo 4cylindres, 2.97 l, phase antipollution 3a,capacité du réservoir de 63 l

Puissance: 51.5kW/70 CV à 2600Umin,couple de 250Nm à 1800Umin (selonEC 97/68).

Transmission: Hydrostatique avec boîte àvitesses mécanique à deux étages.

Transmission sur les quatre roues, essieuavant déclenchable, blocage dedifférentiel avant et arrière.

Prise de force: Enclenchement souscharge avant et arrière (540).

Direction: Direction intégrale avec«Load-Sensing», commutable sur essieuavant, essieu arrière et marche en crabe.

Hydraulique: Pompe de 24.2 l/min,195 bar, maximum 10 raccordementsavant et 8 arrière.

Puissance de relevage: 1500kg à l’avant,en option à l’arrière, 1500kg

Roues: 31x15.0-15 Terra (sur demande425/55 R17 AS)

Dimensions: Empattement: 1995mm,Largeur totale: 2020mm (avec roues31x15.50-15),

Longueur avec relevage arrière: 3580mm,Hauteur: 2100mm, Rayon de braquage:3.55m (avec direction intégrale),

Poids à vide: 2000kg (équipement aveccabine ouverte, sans relevage arrière),Poids total autorisé: 3800kg, charge desessieux: AV 2100kg, AR 2600kg

Prix: Fr. 113500.–(Version de base, incl. TVA).

(Données du constructeur)

REVUE UFA · 6 2014 21

sation. Une colonne de direction avecréglage d’inclinaison est désormaismontée de série. �

TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE

22 6 2014 · REVUE UFA

La série «XM T4i» d’Hürlimann aétéprésentée pour la première fois aupublic il y a un peu plus d’une an-née avec son look rétro vert et

rouge. Cette série comprend quatre mo-dèles disposant d’une transmission mé-canique ou d’un Powershift à trois rap-ports ainsi que de puissances nominalesde 95, 105, 113 et 120 ch. Entre-temps,la transmission continue «V-Drive» estégalement disponible pour cette série.

Moteur L’Hürlimann «XM 110 T4i»est animé par un moteur Deutz à régu-lation électronique. La puissance nomi-nale est de 105ch et la puissance maxi-male à 2000t/min s’élève à 110ch (selonECE R120). Cet agrégat de 3.6l disposed’un turbocompresseur avec intercooler,d’une injection à rampe commune affi-chant une pression de 1600bar et ré-pond aux normes d’échappement de laphase 3b grâce à la recirculation des gazd’échappement refroidis (radiateur) encombinaison avec un catalyseur d’oxyda-tion. Le couple maximal (à 1600t/min)indiqué par le constructeur s’élève à440Nm.

Transmission Comme cela a étéévoqué plus haut, suivant les modèles,les tracteurs de la série «XM T4i» peu-vent être équipés avec plusieurs va-riantes de transmissions. La transmissionmécanique dispose de 10 rapports avantet arrière, alors que la transmission àtrois rapports sous charge en dispose de30. Pour ces deux transmissions, il estpossible de doubler le nombre de rap-ports en optant pour un groupe de vi-tesses rampantes (équipement option-nel), ce qui donne au total 20/20rapports disponibles, respectivement

60/60. Il est possible d’atteindre la vi-tesse maximale de 40 km/h à un régimemoteur réduit. La transmission est dotée d’un inver-

seur hydraulique réglable sur cinq posi-tions. La fonction «Stop&Go» permetpar ailleurs de s’arrêter sans embrayer,ce qui constitue un avantage apprécia-ble, surtout pour les travaux avec lechargeur frontal, le conducteur n’utili-sant plus que la pédale de frein.

Variante à transmission conti-nue La transmission continue «V-Drive» est également désormais dispo-nible pour la série «XM T4i». Cettedernière dispose de deux plages deconduite avec des vitesses de 0– 23 et0– 40km/h. Elle permet en outre lestrois modes de travail «automatique»,«prise de force» (régime constant pour

les travaux avec prise de force) et «ma-nuel» (la pédale de conduite sert de pé-dale des gaz et règle le régime, la vitesseétant définie grâce au levier dans l’ac-coudoir). Une régulation active de l’ar-rêt maintient le tracteur immobile sansdevoir activer le frein de service.

Hydraulique Plusieurs options sontdisponibles au niveau de l’hydraulique.L’équipement standard comprend unepompe simple offrant un débit de60l/min. Une pompe tandem affichantun débit de 90 l/min est également dis-ponible en option. Le nouveau système«60 Eco» est également disponible: ilpermet d’atteindre le débit maximal àun régime de 1600t/min déjà. Un bou-

ton situé dans la cabineactive le système et ladeuxième pompe. Cette

HÜRLIMANN «XM 110 T4I» En février 2013, à l’occasion du Sima à Paris, la présentation de la nouvelle série «XM» d’Hürlimann a suscité un vif intérêt avec sonlook rétro vert et rouge. Le design «Guigiaro» a fortement contribué à ce nouveau look alors que d’autres caractéristiques, sous le capot comme dans la cabine, ont faitrimer tradition avec high-tech.

Un tracteur qui a du style

«Les jantes rouges nepassent pas inaper -

çues: le tracteur n’estici équipé que de

pneumatiques de 30"au lieu des 34"

habituels avec lesroues jumelées».

TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Informations:

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REVUE UFA · 6 2014 23

Les diverses comman-des arborent descouleurs différentes etsont situées à portéede main.

En option, l’essieu avant peut êtreéquipé d’une suspension. Le relevageet la prise hydraulique frontals sontdisponibles de série.

solution est judicieuse pour les travauxnécessitant une puissance hydrauliqueélevée à faible régime moteur déjà,comme c’est par exemple le cas avec unchargeur frontal. Au lieu des distributeurs hydrau-

liques mécaniques de série, le «XM 110T4i» peut être équipé en option dejusqu’à 5 distributeurs double effet

proportionnels à régulation électro-nique permettant de gérer le débit etle temps d’utilisation, sur demandeavec le Power-Beyond. Le relevage arrière électronique af-

fiche une force de levage de 4650kg quipeut être portée, en option, à 6600kggrâce à des vérins supplémentaires. Au niveau de la prise de force, les vi-

tesses 540, 540E, 1000 et 1000E sontdisponibles. Une prise de force propor-tionnelle à l’avancement avec un cardanséparé est possible en option, de mêmequ’une prise force avant à 1000t/min.L’enclenchement des prises de force estpar ailleurs électro-hydraulique, toutcomme celui de la traction intégrale etdu blocage du différentiel.

Confort Sur demande, les nouveauxtracteurs «XM T4i» peuvent être équi-pés d’une pompe Servo «SDD» (direc-tion Servo à rendement doublé). Ce fai-sant, la pompe Servo est dotée d’unedouble unité qu’il est possible d’activerou de désactiver en pressant sur unetouche sur le tableau. Une soupape ma-

gnétique spéciale double ainsi le débit,ce qui permet d’accélérer les manœu-vres avec le chargeur frontal et en four-rière car la direction ne nécessite alorsplus que la moitié du nombre de toursde volants usuels. La nouvelle cabine «E Class» à suspen-

sion mécanique ou pneumatique, quiporte la signature du designer Giugiaro,offre un poste de travail accordant unegrande importance au confort. Les fonc-tions de commande apparaissent claire-ment au premier coup d’œil: chaqueélément de commande ou de réglagedispose de sa propre couleur à l’inté-rieur et est agencé de façon logique. Lacabine offre aussi une bonne vision pa-noramique. Différents systèmes de sus-pension du siège conducteur, un siègepassager rembourré, un toit panora-mique, une climatisation automatisée etjusqu’à 10 phares de travail assurent, enassociation avec la suspension hydrau-lique de l’essieu avant, un confort depremière classe. �

L’Hürlimann «XM 110 T4i» estentraîné par un moteur Deutz 4-cylindres à réglage électronique.

Données techniquesHürlimann «XM 110 T4i»Moteur: 4 cylindres, 3.6 l de Deutz, avecturbocompresseur, intercooler etinjection à rampe commune. Phased’émissions 3b. 105 ch. de puissancenominale (2200 t/min), 110 ch. depuissance maximale (selon ECE R120).Couple max.: 440 Nm (1600 t/min).Réservoir: 165 l

Transmission: 3 rapports sous chargeavec 5 groupes et jusqu’à 4 groupesavec Eco-Speed et gestion proportion-nelle.

Prise de force: à enclenchement électro-hydraulique, 540, 540E, 1000, 1000E.PDF proportionnelle à l’avancement enoption. PDF avant: 1000 t/min (option)

Hydraulique: EHR avec compensation del’oscillation, max. 5 distributeurshydrauliques. Pompe simple ou tandemavec 60 ou 90 l/min de débit. Force delevage: 4650 ou 6600 kg à l’arrière,2160 ou 2800 à l’avant (option).

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(données fournies par le constructeur).

Au niveau des éléments à améliorer,Markus Schneider cite un commutateurun peu difficile à actionner pour changerle régime de prise de force (surtout àl’arrêt). Les nombreuses commandes desécurité nécessitent aussi un certain tempsd’adaptation. «Il faut souvent commencerpar débloquer avant de pouvoir continuerà travailler», précise-t-il. Markus Schneider n’a actuellement pasbesoin d’un nouveau tracteur, mais ilpourrait s’imaginer acquérir un telmodèle. «Le design me plaît. Par contre,il me faudrait l’équiper d’un chargeurfrontal.»

Markus Schneider exploite à Bolligen (BE)un domaine laitier bio en zone demontagne 1. Il pratique égalementl’engraissement de moutons et un peu decéréaliculture. Il a participé au concours«Le nouvel Hürlimann vous plaît-il?» dansl’édition d’avril 2013 de la Revue UFA et aremporté un prix: il a pu essayer durant unmois l’Hürlimann «XM 110 T4i». Durant cemois d’essai, il a utilisé ce tracteur durantune septantaine d’heures, principalementpour les fenaisons (faucheuse frontale2.85m, pirouette et andaineur), lepurinage avec une citerne de 5500 l, unépandeur à fumier de 13m3 et une charruetrisoc. Ayant appris le métier de mécani-

cien sur machines agricoles, MarkusSchneider s’y connaît bien en technique etest ainsi en mesure de bien apprécier lesqualités du «XM 110 T4i». «Au niveau desavantages, j’apprécie la cabine silencieuse,les commandes bien ordonnées et lasuspension (y c. sur l’essieu avant), ce quiconfère au tracteur un confort de conduiteextraordinaire. Le moteur et la transmissi-on (avec un bouton pratique pourl’embrayage sur le levier de vitesses) sontbien coordonnés, et ce tracteur a vraimentde la <pêche>. Pour une utilisation avec lechargeur frontal (d’ailleurs pas disponiblesur les modèles de présérie), les deuxpompes hydrauliques sont un avantage».

Echo de la pratique avec l’Hürlimann «XM 1104Ti»: confort extraordinaire

NOUVEAUTÉKNOW-HOW

24 6 2014 · REVUE UFA

d’usure. La caisse en acier ouvertevers l’arrière est fermée par uneporte hydraulique pendant le char-gement et le transport, ce qui per-met d’empêcher des pertes de char-gement. Le véhicule roule et épanden toute sécurité, même dans lesterrains en pente, grâce à un centrede gravité bas et une voie large.L’épandeur robuste doté d’hérissonsverticaux permet de traiter aussibien les produits secs qu’humides.La propulsion de la matière à épan-dre se fait via la prise de force.

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Fliegl a introduit il y a deux anssur ses épandeuses à fumier un sys-tème à fond poussant éprouvé. Lapalette de machines disponibles aété largement élargie. L’épandeur àfumier à fond poussant (ADS) existedésormais en 5 différentes capaci-tés: 6, 8, 10, 12 tonnes (un essieu)et 20 tonnes (tandem). L’épandeur à fumier ADS de Fliegl

n’a pratiquement rien en communavec les épandeurs usuels. Au lieud’un fond à chaines, il est équipéd’une caisse en acier et du robustesystème à fond poussant original deFliegl, qui peut être utilisé en toutefiabilité dans les conditions les plusdifficiles dans les secteurs agricole,forestier et de la construction. L’ADSest performant, permet un travailprécis, tout en nécessitant peu d’en-tretien et en présentant une longuedurée de vie. Par rapport au fond àchaînes, il n’y a pas de pièces

Porte-outils télécommandé

tionnés hydrauliquement, indépen-damment de la transmission. Leschenilles robustes en caoutchoucempêchent la machine de glisserdans les terrains pentus, tout en as-surant une traction qui préserve aumieux le sol. Des pointes supplé-mentaires peuvent être montées sinécessaire. La télécommande estconstruite avec logique et est facile àutiliser. Les grands radiateurs empê-chent la surchauffe même durant lescanicules. Mais Irus n’est pas qu’unefaucheuse de talus: les divers outilsdisponibles en font une machine po-lyvalente pour chaque exploitation.

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L’Irus «Deltrak 2.0» est un porte-outil télécommandé qui a été déve-loppé pour faucher des terrains etdes berges extrêmement en pente.L’entreprise Irus a été fondée en1865 et s’adonnait à l’origine à la fa-brication de divers moulins à céréa-les. Grâce à ses contacts avec lemonde agricole, l’inspiration pourdévelopper une faucheuse automo-trice jaillit en 1928 déjà. C’est W.Mahler SA d’Obfelden (ZH) qui estimportateur des porte-outils télé-commandés d’Irus en Suisse. Ces machines sont animées par un

moteur turbo-diesel d’une puissancede 35 ch. Ce dernier est monté surune suspension pendulaire, si bienqu’il se trouve toujours en positionverticale assurant une lubrificationpermanente. La machine dispose d’une transmission hydrosta-tique permettant une vitesse maxi-male de 10 km/h. Les outils sont ac-

Epandeur à fumier ADS

chant que le manque de place pourles machines était un problème ré-current jusqu’à maintenant. Il en vade même pour les formations tech-niques qui étaient souvent dispen-sées à l’atelier, dans des conditionspas toujours optimales. Comme lanouvelle halle est située vis-à-vis dubâtiment existant et qu’une ligne detrain les sépare, un pont sera édifiédans le but de relier les deux par-celles. Le pont permettra égalementaux personnes et aux machines decirculer en toute sécurité dans l’en-ceinte de la société, sans devoir uti-liser les voies publiques.

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Le premier coup de pioche pour laconstruction de la nouvelle halled’exposition et des entrepôts com-prenant également une aile de bu-reaux sur deux étages et un centrede formation a été donné. Les tra-vaux devraient durer environ 8 mois.Il s’agit d’une étape importante pourSerco Landtechnik SA. Les travauxprécités permettront à Serco Land-technik SA, en sa qualité de centrede compétences pour les techniquesagricoles au sein du groupe fenaco-LANDI, d’atteindre le développe-ment projeté dans la distribution etle service. Son directeur, WernerBerger, et les collaborateurs sontheureux de pouvoir bientôt prendrepossession des nouveaux locaux, sa-

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porte-dents peuvent ainsi être facile-ment et rapidement remplacés. Il estpossible de régler la came afin d’adapterla machine aux différentes quantités defourrage et conditions de récolte. SelonPöttinger, l’entraînement des rotors est

«Ce dispositif donne réellement satisfactionet la roue de jauge absorbe bien lesinégalités du terrain », se réjouit-il. Outrele relevage individuel des rotors, il aégalement opté pour le réglage hydrauli-que de la largeur de travail. «Je désireconfectionner les andains les plus largespossibles afin que la presse à ballesrectangulaires soit alimentée régulièrementsur toute sa largeur», explique-t-il. Au niveau des inconvénients, GeriWiesmann cite les protections de dentsquelque peu compliquées à manier.«Personne ne va s’amuser à enlever etremettre ces protections car l’opération estbien trop compliquée», fait-il remarquer.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Geri Wiesmann expoite à Oberneunforn enThurgovie un domaine bio de 50 ha avecproduction laitière, grandes cultures etcultures maraîchères de garde. Avecl’andaineur «Top 762 C», il a remplacé un

modèle mono-ro-tor afin de gagneren efficacité.Avant deprocéder à cetteacquisition, ils’est informéauprès de sescollègues. GeriWiesmann étaitdéjà convaincu

d’emblée par la qualité des produits duconstructeur Pöttinger. Il utilise cettemachine depuis ce printemps. Annuelle-ment, il andaine environ 150ha. Il arenoncé à un modèle «serpent» et optépour la dépose centrale car cettetechnique est plus facile à maîtriser. «Surl’exploitation, je travaille avec deuxapprentis, si bien que les machinesdevraient être très simples à manœuvrer età manier», souligne Geri Wiesmann. Sonapprenti, Jannic Hut, le confirme. Vu quece sont principalement des prairiestemporaires qui sont andainées avec cettemachine, c’est le châssis à cinq roues avecroue de jauge Multitast qui a été choisi.

Echo de la pratique avec l’andaineur double Pöttinger «Top 762 C»

L’année dernière, Pöttinger a com-plété son programme avec les nou-veaux andaineurs à dépose centrale«Top 621 C», «Top 702 C» et «Top

762 C». Avec le modèle «Top 762 C», lalargeur de travail peut varier de 6.90mà 7.60m. La machine est attelée au brasinférieur du relevage du tracteur. Un an-gle de braquage maximal de 73° luiconfère une grande maniabilité en asso-ciation avec un cardan de prise de force(540t/mn) central à grand angle. Unsupport pratique de dépose du cardanet des flexibles facilite l'attelage de l'ou-til. La béquille se rabat simplement versle haut. Il suffit d’un distributeur hydraulique

simple effet avec position flottante pourtravailler avec cet andaineur. Si l’onchoisit en option le réglage hydrauliquede la largeur de travail, il faut un distri-buteur hydraulique double effet supplé-mentaire. Une autre option offre la pos-

sibilité de relever et d’abaisser les deuxrotors individuellement. Pour alimenterle boîtier de commande y relatif, il fautque le tracteur – d’une puissance mini-male indiquée de 60ch – soit équipéd’une prise 2 pôles de 12 V.

Rotor «Top-Tech plus» Les unitésd’entraînement des rotors sont situéesà l’abri de la poussière dans un boîtier àgraisse liquide et ne nécessitent aucunentretien. Ces rotors «Top-Tech plus»d’un diamètre de 3.30m avec 13 brasporte-dents offrent une came d’un dia-mètre de 420mm, ce qui assure un gui-dage en souplesse et précis des galets.Cela confère une grande stabilité à lamachine et limite les efforts sur les rou-lements des bras.Il est possible de remplacer les bras

porte-dents en ne dévissant que deuxvis. En cas d’incident en percutant unobstacle, selon le constructeur, les bras

LE PÖTTINGER «TOP 762 C» est un andaineur double à dépose centrale doté d’unchâssis à cinq roues. Cette machine a été mise sur le marché l’année dernière. La rouede jauge supplémentaire «Multitast» permet de limiter la pénétration des dents dans lesol, ce qui réduit les souillures du fourrage et améliore en fin de compte la qualité dufourrage de base.

Un fourrage de base haute qualité

Données techniquesAndaineur double Pöttinger «Top 762 C» à dépose centraleRotors: 2 avec un diamètre de 3.30 m

Bras porte-dents: 13 par rotor, 4 dentspar bras

Largeur de travail: 6.90 – 7.60 m

Dimensions pour le transport: largeur2.54 m, longueur 5.90 m, hauteur 3.99 m(avec bras démontés: 3.50 m)

Poids: Suivant les exécutions, entre 2000et 2255 kg. Charge d’appui 800 – 880 kg.

Puissance nécessaire: 60 ch.

Régime prise de force: 540 t/min

Prix: 27070Fr. (version de base, TVA incl.).

(données fournies par le constructeur)

26 6 2014 · REVUE UFA

Geri Wiesmann et Jannic Hut.

La roue Multitastsituée à l’avantinfluence positivementl’adaptation au sol.

La largeur de travail peut être régléeentre 6.90 et 7.60 m (hydrauliquementsur demande).

Grâce à la tringle de guidage,l’andaineur double suit exactement lavoie du tracteur.

Le «Top 762 C» estaccroché aux brasinférieurs du tracteur,l’angle de braquages’élève à 73°.

La béquille peut être relevée etabaissée avec le pied.

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA8401 Winterthour

La revue UFA publie, enordre dispersé et sous letitre «Test pratique»,des comptes-rendusrelatifs à des machinesagricoles. Les personnesintéressées, respective-ments propriétaires demachines, sont choisiesen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.

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KNOW-HOWTEST PRATIQUE

extrêmement robuste et se trouve dansun boîtier à graisse liquide entièrementfermé.

Hauteur juste inférieure à 4 mMalgré un diamètre des rotors de3.30m, la hauteur de transport (avec lesbras non démontés) reste, avec 3.99,juste inférieure à la hauteur maximalede 4 m prescrite par la législation sur lacirculation routière. La machine pré-sente une largeur de 2.55m. Sur le modèle «Top 762 C», la largeur

de travail peut être réglée de différentesmanières: mécaniquement avec un tirantlong ou avec un tirant court (largeur detravail réglable entre 6.75 et 7.10m), oualors hydrauliquement en option, per-mettant un réglage entre 6.90 et 7.60m.

REVUE UFA · 6 2014 27

Essieux Pöttinger offre égalementplusieurs variantes au niveau des es-sieux, de l’essieu à 3 roues de série (surdemande avec roue de jauge Multitast)à celui à cinq roues (exécution tandem),également avec ou sans roue Multitast.Il est possible de régler l’essieu transver-salement au moyen d’une vis excen-trique. L’andaineur «Top 762 C» permetd’obtenir une excellente qualité defourrage grâce à son adaptation parfaiteau terrain conférée par son articulationcardanique permettant un angle d’oscil-lation de +/– 5° et la roue Multitast.Grâce à son essieu dirigé, l’andaineur

suit précisément les traces du tracteur.La tringle de guidage est sans entretien.L’éclairage et les garde-boue sont mon-tés de série. �

Test DLG «Fokus»La société allemande d’agriculture (DLG)a testé l’andaineur double «Top 762 C»dans son test <Fokus> «Adaptation auterrain et souillures du fourrage dansl’ensilage d’herbe». Les résultats mettenten exergue une moindre souillure dufourrage avec le «Top 762 C», enparticulier grâce à sa roue de jaugeMultitast. «La roue Multitast améliore leguidage et l’adaptation au terrain del’andaineur. Tout particulièrement avecune vitesse de travail élevée, la machinetravaille sans vibrations et empêche lesdents de ‹piquer› dans le sol». Ce test aégalement montré que le profil desandains était régulier. Plus on augmentela vitesse, plus la hauteur des andainsdiminue et plus leur largeur augmente,peut-on lire dans le résumé de ce testDLG.

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jusqu’à 16 groupes d’animaux diffé-rents, et ce avec un nombre prati-quement illimité de composantes.La distribution d’une ration fraîche-ment mélangée peut intervenir pra-tiquement toutes les heures en sebasant sur la consommation effecti-ve de la ration. Le repoussage dufourrage s’effectue aussi automati-quement, ce qui accroît la consom-mation. Au niveau de la techniquede production, le fait de disposerd’un fourrage toujours frais appor-terait une utilité accrue de 10 %.

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Roger Huber apprécie la transmission32x32 sous charge avec quatre rapportsainsi que l’inverseur sous charge actionnéau moyen d’une manette à gauche duvolant ou par un bouton pressoir sur leMulticontroller. «Mon tracteur est trèsmaniable, compact et il fournit unepuissance constante sur une large plage derégime». La visibilité sur l’arrière dutracteur est bonne, de même que la cabineen général, complète Roger Huber. De son point de vue, le seul inconvénientest que son «Multi 4115» ne dispose pasencore de la suspension de la cabine(désormais, cette option est toutefoiségalement disponible).

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Roger Huber exploite à Obfelden (ZH) undomaine sans bétail comprenant principa-lement des grandes cultures et un peud’herbages. Suite à l’abandon de laproduction laitière, il s’est lancé dans lestravaux agricoles à façon (semis du maïs,récolte des fourrages, purinage aux tuyauxet pulvérisation) pour diversifier sonentreprise, si bien qu’il a fait l’acquisitiondu Steyr «Multi 4115» ce printemps à ceteffet. A vrai dire, au début, il avait plutôtl’intention d’acheter un modèle de la série«Kompakt». Mais il s’est avéré que lapuissance aurait été insuffisante, enparticulier pour travailler avec le semoir sixrangs. Lors de l’évaluation du Steyr «Multi

4115», Roger Huber n’a jamais eul’intention d’acheter une autre marque.«Nous avons toujours eu des tracteursSteyr sur l’exploitation et nous en sommestrès satisfaits, tout comme du servicefourni par l’atelier agricole Nicollier àAffoltern am Albis», précise-t-il. Roger Huber a équipé son «Multi 4115»d’un relevage et d’une prise de force avantainsi que de deux distributeurs hydrau-liques mécaniques et un électrique. Pour lesemis du maïs, il utilise des pneus étroits420/85 R38. Jusqu’à maintenant, il aeffectué une soixantaine d’heures detravail avec son tracteur et compte en faire600 annuellement.

Echo de la pratique avec le Steyr «Multi 4115»: maniable et compact

Roger Huber

A travers la série «Multi», Steyr pro-pose un tracteur universel dotéd’un concept innovant. Les troismodèles se situent dans une plage

de puissance oscillant entre 100 à120ch et affichent des similitudes avecles modèles «Profi», bien que ces der-niers soient plus larges et plus lourds.Muni d’un relevage avant intégré, le«Multi 4115» atteint un poids d’environ4800kg.

Moteur Le Steyr «Multi 4115» estanimé par un moteur Commonrail de3.4 l de l’entreprise FPT répondant auxnormes d’échappement de la phase 3bgrâce à la recirculation externe des gazd’échappement refroidis et à un filtre àparticules. Avec une puissance de114ch (selon ECE R120) et un couple de457Nm (à 1500t/min), ce tracteur dis-pose d’une puissance suffisante pourtravailler avec des machines actionnées

par prise de force exigeantes en puis-sance, à l’avant comme à l’arrière.

Transmission Sur cette série, unegrande percée a été réalisée au niveaude la transmission développée en colla-boration avec ZF. Cette dernière com-prend deux plages (champ, route), qua-tre groupes et 4 rapports sous charge (àenclenchement automatique ou ma-nuel), soit 32 vitesses avant et arrière autotal, avec traction intégrale enclencha-ble. La vitesse maximale de 40km/h au-torisée en Suisse peut déjà être atteinteà un régime de 1750t/min. L’inverseursous charge peut être actionné soit aumoyen d’une manette à gauche du vo-lant, soit au moyen de deux touches surle Multicontroller. L’embrayage peutégalement être actionné électriquementau moyen d’un bouton pressoir situé surle Multicontroller. La double manettedes gaz à main a deux fonctions: le le-

STEYR «MULTI 4115» Pour assurer la succession de sa fameuse série «MT», qui aconnu un grand succès sur le marché, Steyr a lancé l’année dernière la série «Multi» quise compose de trois modèles développant des puissances nominales de 99, 107 et 114 ch. Ces modèles ont été développés en Autriche et sont fabriqués sur les chaînes demontage de l’usine de St. Valentin.

Un tracteur polyvalent

Données techniquesSteyr «Multi 4115»Moteur: 3.4 l FPT, Commonrail,turbocompresseur et intercooler. 84 kW(114 ch., selon ECe R120) de 1900 à2300 t/min. Couple maximal: 457 Nm (à1500 t/min). Capacité du réservoir: 150 l.

Transmission: 32x32 avec quatrerapports sous charge et Powershuttle.

Prise de force: 540/540E/1000/1000E,prise de force avant (1000) et propor-tionnelle à l’avancement en option.

Hydraulique: OCLS 60 l/min ou CCLS100 l/min. Maximum 4 distributeurshydrauliques à l’arrière, 2 au milieu.4700kg de force de levage à l’arrière,2250 à l’avant (option).

Dimensions: Poids à vide: 4500 kg. Poidstotal à charge: 7500 kg. Longueur:4372mm. Largeur: 2100 mm. Hauteur:2715. Rayon de braquage: 4.05 m.

Prix: 111 400 Fr. (version de base, TVAincl.).

30 6 2014 · REVUE UFA

La console de commande droiteéquipée du multicontroller et dujoystick est bien aménagée.

tionnelle à l’avancement, utilisable dansles deux sens à l’arrêt, est disponible enoption.

La cabine offre une bonne vision pa-noramique – également sur le relevagearrière grâce à une vitre arrière prolon-gée vers le bas. La console de com-mande à droite est très bien ordonnée.Sur le Multicontroller, on peut actionnerles rapports sous charge, le passage au-tomatique des rapports, le Powershut-tle, l’embrayage, le relevage arrière ainsique jusqu’à deux distributeurs hydrau-liques et deux régimes mémorisables.Un joystick permettant de commanderle relevage avant ou le chargeur frontalest intégré dans l’accoudoir. Les élé-ments de commande pour le chauffage,le ventilateur, l’éclairage et la radio sontquant à eux intégrés dans le montant Bà droite de la cabine. �

Relevage, prise de force et deuxdistributeurs hydrauliques peuventêtre commandés depuis l’extérieur.

Compact, maniable,performant et puissant:le Steyr «Multi 4115»équipé d’une faucheusefrontale pendant lesfenaisons.

Le Steyr «Multi 4115» est animé parun moteur Commonrail de 3.4 l de lamaison FPT.

www.ufarevue.ch 6 · 14

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA8401 Winterthour

La revue UFA publie, enordre dispersé et sous letitre «Test pratique»,des comptes-rendusrelatifs à des machinesagricoles. Despersonnes intéressées,respectivementspropriétaires demachines, sont choisiesen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.

www.case-steyr-center.ch

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

vier de gauche permet de régler le ré-gime comme à l’accoutumée alors quecelui de droite permet de déterminer lepoint d’enclenchement des rapportssous charge en fonction de ses besoinsspécifiques.

Hydraulique Le Steyr Muli estéquipé de série d’une pompe à engre-nages (OCLS) affichant un débit de60l/min. Sur demande, il existe égale-ment un système Load-Sensing avec unepompe à pistons axiaux d’un débit de100l/min. L’hydraulique et la transmis-sion disposent d’un circuit hydrauliqueséparé. A l’arrière, on trouve jusqu’àquatre distributeurs hydrauliques etdeux à double effet dans la zone entreles essieux. La force de levage continueà l’arrière est de 4700kg.

REVUE UFA · 6 2014 31

Le Steyr Multi est également dotéd’une prise de force à quatre vitessesavec régime économique. Ce dernierpermet une bonne puissance d’entraî-nement, tout en étant économe en car-burant, pour l’utilisation de machines àprise de force comme celles de fenai-sons. L’espace de travail avant bénéficie

d’un nouveau design. Le relevage avanten option, avec décharge électroniquedes outils, et la prise de force sont élé-gamment intégrés dans le châssis. Laconstruction étroite du moteur, l’arbred’entraînement central et un angle debraquage de 55° permettent un rayonde braquage de seulement 4.05m. Les 4 vitesses de prise de force (540,

540E, 1000, 1000E) sont disponibles desérie alors qu’une prise de force propor-

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32 6 2014 · REVUE UFA

Le CF était aussi chargé d'exa-miner si un plan d'action visant àréduire les risques liés aux pro-duits phytosanitaires et à favoriserleur utilisation durable pourraitcontribuer à diminuer davantageles émissions indésirables. L'ana-lyse réalisée conclut qu'un tel planoffre l'opportunité de renforcer etde mieux coordonner les effortsdans ce domaine. Concernant la santé des abeil-

les, un grand nombre de mesuressont déjà mises en œuvre. Sur labase des propositions d'un grouped'experts, le CF a élaboré un plande mesures élargi. Certaines me-sures, telles que des exigencessupplémentaires quant aux don-nées à fournir, de nouvelles res-trictions d'utilisation des produitsphytosanitaires ou encore l'aug-mentation de l'offre en nourriturepour les abeilles durant l'été peu-vent être rapidement mises enœuvre. Par contre, la lutte obliga-toire contre le Varroa, requièreune analyse approfondie.

Eaux en zone agricoleD’ici à fin 2018, les cantons doiventdélimiter le long des cours d’eau deszones destinées à protéger ces der-

niers et à favoriser la lutte contre lescrues. Après l’adoption en 2013 dela fiche pratique «Zones densémentbâties», les offices fédéraux de l’en-vironnement (OFEV), de l’agricul-ture (OFAG), et du développementterritorial (ARE), la Conférencesuisse des directeurs des travaux pu-blics, de l’aménagement du terri-toire et de l’environnement et laConférence des directeurs canto-naux de l’agriculture ont élaboré lafiche pratique «Espace réservé auxeaux»

Applications plus efficacesLa technique des droplegs est unprocédé de pulvérisation sous-fo-liaire. Ce système développé par lesspécialistes d’Agroscope est mainte-nant prêt pour la pratique. Il vise àaméliorer l’efficacité de la protec-tion phytosanitaire tout en rédui-

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 6 2014 33

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les plateformes d’essais organiséespar le département Production vé-gétale de fenaco en partenariat avecles LANDI des régions concernées sedérouleront cette année à Bussy(FR) et Bünzen (AR).La plateforme de Bussy comprend

cette année la présentation des

nouvelles variétés de blé, colza etbetterave ainsi qu’une parcelleconsacrée aux engrais vert. Desthèmes d’actualité comme les exi-gences du marché des céréales et lesstratégies de qualité, la lutte contrel’érosion, les interventions phytosa-nitaires et la protection de l’environ-

nement ainsi que les méthodes al-ternative de gestion des adventicesseront abordés par les spécialistesprésents. Les visites commentéescommenceront à 9h et 13h30. La vi-site de la traditionnelle plateformede Bünzen aura lieu les 23 et 24juin. Outre les variétés de blé, les vi-siteurs trouveront des informationssur la stratégie de qualité des blés,un essais de fumure en lien avec lateneur en protéine ainsi que l’essaide Liebegg sur la fumure organique.fenaco Protection des plantes et

les partenaires des plateformes deBussy et Bünzen se réjouissent devous rencontrer nombreux lors deces visites d’essais.

Le Conseil fédéral (CF) a décidé deprendre des mesures pour amélio-rer la santé des abeilles et pourrenforcer les bonnes pratiquesdans le domaine des produits phy-tosanitaires. Il s’est prononcé enfaveur d’un plan d’action visant àréduire les risques liés aux pro-duits phytosanitaires et à favoriserune utilisation durable de ces pro-duits. En matière de protectiondes abeilles, il propose plusieursmesures, parmi lesquelles une of-fre en nourriture plus abondantependant l’été.

Abeilles et produits phytosanitaires

Cultiver le savoir-faire

sant la quantité de produit utilisé.Les «contributions à l’efficience desressources» ont été introduites dansla loi sur l’agriculture comme nouvelinstrument de la Politique agricole2014-2017, pour utiliser de façonplus économe et plus efficace lesressources naturelles et les moyensde production. La technique desdroplegs est ainsi encouragée parune contribution à l’investissement.

Maladies fongiques de la vigneAgroscope et l’AMTRA présententun nouvel ouvrage sur les Maladiesfongiques de la vigne. Ce volume ré-digé par les meilleurs spécialistes etmagnifiquement illustré, rassembleles dernières connaissances de la re-cherche sur ce sujet de grande im-portance agronomique. Il comblerales attentes des scientifiques, forma-teurs, étudiants, vulgarisateurs et dupublic averti par sa ligne claire, sonformat bien pensé et son iconogra-phie exclusive. Cette série d’ou-

vrages consacrés à la vigne com-prendra à terme quatre volumes. leprochain tome traitant des rava-geurs et des auxiliaires de la vigneest prévu pour 2015.

Sclérotiniose du colza?La sclérotiniose du colza, une mala-die due au champignon Sclerotiniasclerotiorum, a causé durant des an-nées des pertes de récolte très im-portantes en Suisse. Toutefois, lesuivi effectué par Agroscope montreque, depuis presque 20 ans, cettemaladie a disparu du territoire na-tional. Selon les récentes analyseseffectuées par Agroscope, ce phé-nomène est sans doute lié aux mo-difications du climat.

Joseph von Rotz

classe 30.2%

classe 213.6%

Bisquit2.1%

classe Top41.3%

classe 142.8%

Graphique: Répartition des classes pour la récolte 2014

année, les teneurs en protéine des lotslivrés par les centres collecteurs auxmoulins seront aussi mesurées. L’analyseNIR systématique des lots au momentde la réception ou la réalisationd’échantillons de cellule renseigne lescentres collecteurs sur leur situation enmatière de protéine. (Consultez à ce su-jet les pages 52 et 53 de notre dernièreédition.) Cette connaissance renseignesur les besoins de corrections au niveaurégional. Les centres collecteurs LANDIet les spécialistes du groupe fenaco-LANDI disposent des compétences né-cessaires pour aider les céréaliers à at-teindre ces objectifs.

Uniquement des corrections ci-blées Au moment des semis 2014, ils’agit de créer des conditions de com-mercialisation optimales pour la récolte2015. Au moment du choix des variétés,les céréaliers doivent tenir compte dedeux aspects:• Pour la classe Top, il s’agit de renfor-cer les variétés avec de bonnes te-

34 6 2014 · REVUE UFA

Ces dernières années, la répartitiondes classes des céréales panifiablesau sein du système «Maxi» a permisde répondre aux mieux aux de-

mandes des moulins. L’introduction denouvelles variétés Top plus productivesainsi que la modification des exigencesqualitatives des transformateurs néces-sitent deux adaptations importantespour les cultures: l’amélioration des te-neurs en protéine des lots de classe Toplivrés aux moulins et une augmentationmodérée de l’offre en blé panifiable declasse 2. Il est nécessaire de répondre àces deux buts de manière ciblée enconcertation avec les centres collecteurs«Maxi». À l’avenir, les centres collec-teurs «Maxi» fixeront des exigencescontractuelles concernant les classes dequalité et les variétés. Pour les blés Top,

une teneur en protéine minimale de-viendra un critère décisif pour la fixationdu prix.

Répartition des classes dans lesystème «Maxi» Les quantités deblé panifiable pris en charge par fenacodevront correspondre aux possibilitésd’écoulement des moulins. Pour la pro-chaine récolte, la répartition des classesprésentée dans le graphique 1 est atten-due. Globalement, le système Maxi viseles buts suivants: 40% de classe Top,40% de classe 1 et 20% de classe 2. Lesblés à biscuits, le seigle panifiable etl’épeautre seront exclusivement pro-duits sous contrat.

Différence selon les centres col-lecteurs La répartition des classesentre les différents centres collecteurspeut varier en fonction de spécificitésrégionales, des expériences acquisesavec certaines variétés et des résultatsfinanciers obtenus par les producteursles années précédentes. Depuis cette

SEMIS DE CÉRÉALES PANIFIABLES Avec le choix d’une variété de la classe Topou 1, on pose les bases pour la qualité de la prochaine récolte. Le dialogue entre lescéréaliers et les centres collecteurs LANDI devra s’intensifier à l’avenir pour créer desconditions de commercialisation optimales.

Gagnant avec la qualitéPRODUCTION VÉGÉTALE

La surface de blé de la classe 2 devrait être étendue.

cccc

Les surfaces bio croissent toujoursLes surfaces exploitées selon le cahier des charges bioaugmente toujours dans les régions de grandes cultures.Cette année, 195 nouvelles exploitations se sont décidées à produire selon les directives de Bio Suisse.

Vous trouverez les recommandations culturales bio 2014/2015 et desinformations sur la journée suisse des grandes cultures bio du 12 juin2014 à Münsingen (BE) en page 58.

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Tableau: Recommandations de production de fenaco pour la récolte 2015Etat au 2 mai 2014, sous réserve d’adaptations.

Information générales pour les semis de l’automne 2014

• Des teneurs élevées en protéines sont demandées pour les classe Top et 1 • Saisir les opportunités du marché en augmentant la classe 2• Se référer aux recommandations des centres collecteurs MAXI• Les répartitions des variétés et des classes peuvent varier à l’échelon régional• Tenir compte de la qualité des livraisons des années précédentes pour le choix des variétés

Classe Top Culture sur les sols et dans les régions adaptés, miser davantage sur les variétés les plus intéressantes qualitativement: Runal, Molinera, CH-Camedo, Nara, Lorenzo

Classe 1 À maintenir, des teneur élevées en gluten humide sont demandées env. 40% Arina, Simano, Suretta

Classe 2 Surfaces à augmenter env. 20% Levis, Ludwig, Rainer

Seigle panifiable A, blé à biscuit et épeautre seulement d’entente avec les centres collecteurs/fenaco

Blé à bisquit Seigle EpeautreCambrena Palazzo, Matador Oberkulmer, Ostro

Production de céréales fourragères / légumineuses à graines

Blé fourrager Triticale Orge Maïs grain Pois protéagineuxfortement augmenter ne pas augmenter augmenter augmenter augmenter cultiver des variétés choisir des variétés avec résistantes à l’ergot un poids à l’hectolitre élevé

Production d’oléagineux

Colza Tournesol Soja– selon les contingents FSPC – d’entente avec LANDI – concentrer les cultures dans – HOLL sous contrat avec supplément – très bonne demande – les régions traditionnelles

neurs en protéine comme p. ex. Ru-nal, Nara, Lorenzo ou Molinera.

• Si des livraisons de blé Top avec defaibles teneurs en protéine sont ànouveau constatées, il est préférablede s’orienter sur des variétés declasse 2.

À l’avenir, la teneur en protéine fera par-tie de la gestion des cultures des centrescollecteurs. Celle-ci se fera par une dif-férenciation de prix en fonction des va-riétés et/ou des teneurs en protéineconstatées lors de la livraison. En fonc-tion des constellations régionale, diffé-rents modèles sont possibles. Cette mo-dification sera soutenue par unecommercialisation orientée sur la qua-lité. La devise est la suivante: la qualitépour réussir. �

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Lorsqu‘il s‘agit de choisir la variété de blé panifi able, adressez-vous à votre LANDI/centre collecteur Maxi. Ils connaissent les besoins du marché et émettent des recommandations culturales adaptées à la région.

Informez-vous auprès de votre LANDI/centre collecteur

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Auteur Joseph von Rotz, Céréalespanifiables et oléagineux (GOF), 8401 Winterthur

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PRODUCTION VÉGÉTALE

36 6 2014 · REVUE UFA

améliorer la structure du sol et son effetassainissant est intéressant pour prévenir lahernie du chou.

Voyez-vous des inconvénients à ce produit?

Le premier qui me vient à l’esprit est lanécessité de porter un masque deprotection lors du remplissage du semoir.Même avec un produit très bien granulé, ily a un certain dégagement de poussière. Lachaux vive est un produit qui réagitfortement en présence d’eau. Le stockagede la chaux vive est un autre pointimportant. Même si elle est conditionnéeen sacs imperméables, il est important dela stocker dans un endroit sec pour éviterles risques de réactions.

Walter Steiner exploite un domaine de40 ha principalement orienté vers lesgrandes cultures sur la communed’Aubonne. Walter Steiner produit dublé (10ha), du maïs grain (6ha), du colza(5ha), du tournesol (2.5ha), de labetterave sucrière (3.3ha) et des poisprotéagineux (1.1 ha). Il détient encoreun troupeau allaitant de la race Anguscomptant 22 têtes et produit des noix etdes châtaignes. Il a repris le domainefamilial en 2009.

Revue UFA: Pourquoi utilisez-vous de la chaux vive?

Walter Steiner: Mes terrains ont despH de l’ordre de 6.8. Je me contente

donc de compenser les exportations decalcium. La chaux vive présente l’avantagede pouvoir être épandue facilement etprécisément avec du matériel présent surmon exploitation.

Pour quelles raisons avez-vous choisid’intervenir avant le colza?

Le colza est une plante impressionnante.Mais c’est aussi une culture difficile quinécessite une surveillance intense. Pourprofiter du potentiel de la culture, il estnécessaire de répondre à toutes sesexigences. La protection phytosanitaire etla fumure sont des points importants, maisle premier paramètre est la date et laqualité du semis. La chaux vive contribue à

Prendre soin de ses sols

Il est toujours judicieux et renta-ble de consulter ses analyses de solavant les moissons et de réfléchir àun éventuel chaulage. En effet,

grâce à ses effets directs et indirects surle sol, la chaux influence fortement laformation du rendement des cultures.Si aucune mesure n’est prise, les sols

s’acidifient. Le pH s’abaisse en relationavec les fertilisants acides, les émissionsde CO2 des organismes du sol et desplantes ainsi que l’exportation de cal-cium par les récoltes. Pour contrer ceseffets, un chaulage de redressement oud’entretien régulier doit être entrepris.

Types de chaulage Le choix entreces deux type de chaulage se fait sur labase des résultats d’analyses du sol. Sile pH est inférieur à 6 dans les prairieset les cultures, un chaulage de redresse-

ment doit être effectué. Si le pH est plusélevé, un chaulage d’entretien régulier,tous les uns à deux ans, suffit.Pour les chaulages nécessitant de

grandes quantités de chaux, la chauxhumide (CaO 48) ou le carbonate dechaux (CaO 54) sont recommandés. Encas de carence en magnésium, la chauxhumide magnésienne (CaO 52) peutêtre utilisée. Ces produits de chaulagesont neutres dans le bilan de fumure, carils ne contiennent pas de phosphore de-vant être pris en considération dans lebilan des éléments fertilisants.Pour les chaulages d’entretien, les

produits granulés comme la dolomie(CaO 55), la chaux granulée (CaO 52) oul’Hasolit Combi (CaO 58) sont utilisa-bles. Une fumure de fond avec des PKcalciques est aussi judicieuse, pratiqueet économique.

Qu’est-ce que la chaux vive?Lors de la calcination, le calcaire estchauffé dans des fours spéciaux à destempératures de 1000 à 1200°C. le cal-caire (CaCO3) garde sa forme, mais perdenviron 44% de son poids par la fuite dudioxyde de carbone (CO2). Cette réac-tion entraine presque un doublement dela teneur en nutriment. À la fin du pro-cessus, on obtient une nouvelle formede calcaire appelée chaux vive (CaO).

Une meilleure structure du solLa chaux vive est la seule forme de cal-caire qui réagit avec l’eau et qui libèreainsi de grandes concentrations d’ionsCa2+ et OH–. Alors que les ions OH–neutralisent les acides néfastes, le Ca2+lie, grâce à sa polarité positive, les par-ticules d’argile et les acides humiquesen gros flocons. Cette réaction est à la

ETAT CALCIQUE DES SOLS L’acidification des sols est un important problème auquel l’agriculteur doit faire face pour maintenir le potentiel de production de ses terres. C’est le moment de consulter ses analyses de terre et, le cas échéant, de choisir le produit le mieux adapté pour les cultures à venir.

Chaulage et fertilité du sol

HervéDecoppet

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PRODUCTION VÉGÉTALE

4.0 4.5 5.0 5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8.0 8.5

Auteur HervéDécoppet, Servicetechnique Landor, 4127 Birsfelden

Téléphone-conseilgratuit: 0800 80 99 60

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Conseilleriez-vous la chaux vive à un collègue?

Elle n’est pas vraiment prévue pourréaliser un chaulage de redressement,mais c’est un produit efficace pour unchaulage d’entretien. En plus, ses effetsstructurants et assainissants du sol sontparticulièrement intéressants avant uncolza. Enfin, la chaux vive est facile àépandre et toujours disponible. En dépitde la nécessité de porter un masque deprotection et du stockage au sec,l’application de chaux vive constitue undes points importants pour offrir lesmeilleures conditions possibles à lacroissance du colza.

Vitesse d’action: * lente ** moyenne *** rapide

Tableau: Produits chaulants

Graphique: pH et disponibilité des éléments fertilisantspH optimal

azote

phosphate

potassemagnésium

soufre

calcium

fer

manganèse

bore

cuivre et zinc

molybdène

acide pH neutre basique

• Dolomie 55/35**, granulé, 55 % CaO, 11 % Mg BigBag 500 kg / sac de 50 kg

• Chaux granulée **, 52 % CaO, 3 % Mg BigBag 500 kg / sac de 50 kg

• Hasolit Combi ** (contient des algues marines) 58 % Cao, 3.8 % Mg BigBag 500 kg / sac de 50 kg

• Chaux humide **, 48 % CaO, en vrac 26 t

• Chaux humide Mg, 43% CaO, 15% MgCO3; vrac 26 t

• Agrokalk *-**, 54 % CaO, Silo /BigBag 500 kg / Sac 40 kg

• Chaux magnésienne vive ***, 95 % CaO, 15 % Mg BigBag 1000 kg / Sac 50 kg

• Chaux vive ***, 95 % CaO. BigBag 1000 kg

Chaulaged’entretien

Chaulage deredressement

Chaulage avant les semis

base de la formation des agrégats et en-gendre une amélioration de l’aérationdes sols.

Réduction de l’érosion Le cal-cium libéré par la chaux vive s’intègredans le complexe argilo-humique du solet apporte une meilleure stabilité de lastructure. Dans les cultures avec un in-terligne important, le risque d’érosion,de battance et de tassement du sol estimportant. Dans un sol compacté, leséchanges gazeux oxygène/gaz carbo-niques entre le sol et l’air sont fortementréduits. Il en résulte une augmentationde la concentration de CO2 dans le solqui influence négativement le dévelop-pement des racines et la croissance dela culture. Ce mauvais milieu est aussiun terrain propice pour certains cham-pignons pathogènes. Dans de telles si-tuations, l’effet bénéfique de la chaux

vive contribue à l’aération du sol ainsiqu’à la prévention de l’apparition decertaines maladies.

Chaux vive avant colza Une ap-plication de chaux vive juste avant lessemis de colza apporte deux effets parti-culièrement intéressants. D’une part, lachaux vive améliore la structure du sol etpermet d’obtenir un lit de semence favo-rable, d’autre part, l’alcalinité de la chauxvive permet de lutter contre plasmodio-phora brassicae, le champignon respon-sable de la hernie du chou. Avec l’aug-mentation constante des surfaces decolza ces dernières années et l’utilisationde mélanges contenant des crucifèrespour les couvertures du sol, il est parfoisdifficile de maintenir une pause de troisà quatre ans entre deux cultures hôtes.L’effet alcalinisant rapide de la chaux viveagit pendant la période de sensibilité du

colza et peut réduire ainsi le risque d’ap-parition de la maladie.

Moins de hernie du chou La her-nie du chou, qui apparaît dans les ro tations chargées en colza et autrescrucifères, entraîne des baisses de ren-dements et de qualité. Ce champignoncolonise les radicelles des jeunes planteset provoque la formation de tumeurs auniveau des racines. L’incorporation dechaux vive dans la couche superficielledu sol augmente le pH pendantquelques semaines, ce qui empêche lagermination des spores de la hernie duchou et protège les cultures sensibles.

Le service technique Landor vouspropose un conseil personnalisé et com-pétent dans ce domaine. �

L’épandage de chaux vive avant les semis de colza améliore la structure du solet contribue à réduire les risques de hernie du chou. Photo: Agrarfoto.com

PRODUCTION VÉGÉTALE

Pierre Aeby

StefanDubach

38 6 2014 · REVUE UFA

Malgré une meilleure mécanisationet de meilleures connaissances, laqualité des foins ne s’est pas amé-liorée durant ces 30 dernières an-

nées, selon la «Dürrfutter-enquête»d’Agridea (graphique 1). Outre cettestagnation dans la qualité des foins, ilfaut également constater que les éle-veurs utilisent de façons très différentesles capacités de leurs foins pour pro-duire du lait: pour une même perfor-mance laitière, les quantités de concen-trés utilisées sont très variables entreexploitations (graphique 2). Il y a encoredes potentiels de progrès.

Comparer pour mieux évaluerLes raisons de ces différences sont mul-tiples, mais certaines paraissent déter-minantes : la qualité botanique des prai-ries est variable, et la tolérance face auxpertes au champ et surtout au stockagen’est pas identique. Selon une publica-tion d’Agroscope, ces pertes austockage peuvent varier entre 1 et 35%de la quantité de fourrage fauché.Les conditions météo jouent un rôle dé-terminant dans ces pertes, mais les dif-férences entre voisins peuvent être éle-vées. La difficulté est qu’on ne s’en rendpas vraiment compte. C’est alors que laconfrontation de ses propres fourragesà un œil extérieur peut être une aideprécieuse.Pour s’améliorer dans cet exercice

d’autocritique, Grangeneuve a organiséun championnat pour les soixante can-didats au brevet des cantons de Fri-bourg, Vaud et Valais. Chaque candidata apporté un bon foin de la saison 2013.Celui-ci était anonymisé, puis soumis àla critique de chacun avec des notesd’appréciation allant de 1=nul à 5=ex-

cellent sur quatre critères: couleur,poussière, terre et présence de feuillesde dicotylédones. Le candidat devaitensuite estimer une valeur NEL, selon lacomposition, le stade et la qualité de laconservation.

Estimation difficile Les candidatsprésentaient des aptitudes très variablesà coller une valeur NEL: pour un mêmeéchantillon, les estimations pouvaientvarier jusqu’à 0.5MJ. Il y a donc besoind’exercices et de comparaisons pour ap-

prendre à juger la valeur énergétiqued’un fourrage. La médiane de l’estima-tion des NEL de tous les échantillonsétait de 5,0MJ par kg de MS, et corres-pondait aux moyennes de l’année. Lavaleur maximale était de 5,7 et mini-male de 3,1; les quartiles se trouvaientrespectivement à 5,3 et 4,8. Il y a eu unecorrélation élevée entre l’estimation desvaleurs NEL et les notes de couleur dufoin; sans analyses chimiques, il est dif-ficile de savoir si cette corrélation estfiable, mais elle semble pertinente.

L’ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DES FOINS est un exercice difficile. Les 60 candidats au brevet agricole des cantons de Vaud, Valais et Fribourg ont participé à un championnat des foins. L’exercice a mis en évidence l’importance de la comparaison et la discussion avec d’autres collègues pour l’objectivité des évaluations qualitatives du foin.

Se comparer pour s’améliorer

REVUE UFA · 6 2014 39

PRODUCTION VÉGÉTALE

Tableau: Les critères qui permettent d’apprécier les fourragesCritère et origineLa couleur du foinC’est un excellent indicateur du niveau des pertes lors de la conservation. Un foin bienconservé et séché rapidement garde sa couleur verte d’origine, même lorsqu’il estfauché tardivement. Un fourrage qui reste humide sur le séchoir ou dans les balles surplus que 3 jours, est un support idéal pour des bactéries, moisissures ou levures. Cesdernières vont consommer notamment les sucres du fourrage et parfois provoquer delégers échauffements. Ces réactions modifient la couleur verte d’origine.Dans les balles, l’évacuation de l’eau est plus difficile, c’est pourquoi la décolorationpeut être assez forte. Les presses à chambre fixe sont préférables, car elles laissent desballes avec une densité plus basse. Ces balles ne devraient pas être empilées tout desuite après pressage, pour assurer une évacuation rapide de l’eau. Des additifs à based’acide propionique tamponné peuvent aider à limiter les risques de développement demicro-organismes, mais seulement pour des fourrages au-dessus de 75% de MS et horsdes zones fromagères AOP.En séchoir, une décoloration même légère peut indiquer que la charge à sécher étaittrop importante, que le fourrage était mal réparti sur le tas, que le fourrage était trophumide, que le séchoir est mal équipé, ou que la technique de ventilation n’est pascorrecte. En conditions météo normales, ce n’est physiquement pas possible pour unventilateur à air froid d’évaporer toute l’eau qui se trouve dans une couche de plus que2 mètres en moins de 4 jours.L’odeurFondamentalement, l’odeur dit la même chose que la couleur, même si c’est un critèreun peu plus subtil et qu’il faut apprendre à maîtriser. C’est pourquoi ce n’était pas uncritère dans le championnat.Le moisi, le renfermé, l’odeur de gazon ou d’urine renseignent assez rapidement sur descaractéristiques de conservation. Mais une odeur agréable peut aussi s’avérer être unproblème: une bonne odeur de caramel est le signe d’un échauffement. Même si lebétail consomme volontiers ce genre de fourrage, cet échauffement provient de lacombustion des sucres du fourrage et représente donc une pure perte: pour augmenterde 1°C la température de 1 litre d’eau, il faut déjà 4180 joules; il ne reste qu’à imaginerla quantité de sucres consumée pour un échauffement toléré de 10°C dans une massede foin d’un séchoir de 100m2, surtout si cela dure sur plus que 1 semaine… Au-delà de60°C de température, s’ajoutent encore une modification de la dégradabilité desprotéines, et une diminution de la digestibilité. Ces fourrages ne servent plus vraiment àproduire, et ils peuvent être à l’origine de diarrhées.La poussièreLa poussière est l’indicateur d’une dégradation plus avancée, due essentiellement auxmoisissures. On la repère en secouant le fourrage à contrejour: elle reste longtemps ensuspension dans l’air. Les risques sont de plusieurs ordres: pertes élevées au stock,développement de mycotoxines, augmentation des risques de mammites, éventuelle-ment problèmes respiratoires. Comme pour la couleur, la solution réside dans unséchage beaucoup plus rapide.La terreIl est utile de distinguer poussière et terre: la première vole, la seconde se retrouve dansles fonds de crèche. Normalement, un foin doit être propre, sans terre sous l’échantillonou sur les doigts: il a alors entre 80 et 110 grammes de cendres par kg MS. Au-dessus dece seuil il y a diminution de l’ingestion: comme règle générale, 1kg de MS en moins par10% de cendres en plus. Il y a également une diminution des teneurs et des risques decontamination du lait avec des spores butyriques. Ne pas distribuer ces fourrages durantla traite. Quelques causes fréquentes:• verse du foin: excès de fumure N sur des prairies fauchées après la mi-mai;• taupinières: herser en sortie d’hiver s’il y a grosse infestation;• réglage trop bas de la faucheuse et/ou inadapté des machines de fenaison: idéalementà 8 cm et plus. Il est plus facile de respecter ce critère dans les prairies avec de bonnesgraminées fourragères que dans des prairies feutrées à pâturin commun;

• surface du sol irrégulière: rouler les prairies en place avec un rouleau lisse très lourd defaçon à égaliser le terrain.

La présence du feuillage des dicotylédonesLa présence de feuilles de trèfles ou pissenlit est un bon indicateur d’un fanage doux etd’une haute qualité nutritive. En outre, ces plantes améliorent l’appétence et contribu-ent à l’approvisionnement en minéraux. Au-dessus de 55– 60% de MS, il devient trèsdifficile de garder ces feuilles attachées à leur tige.L’ADCF a publié une fiche technique d’appréciation des fourrages secs (à commander sous www.adcf.ch).

Pour les critères visuels par contre, lescandidats présentaient de meilleuresprédispositions: les nuances de couleur,de propreté ou de poussière sont bienvisibles lorsque les échantillons sontplacés côte à côte. Aucun échantillonn’a été jugé excellent sur tous les cri-tères à la fois. Les conditions humidesdifficiles du printemps 2013 sont encause. Mais ce facteur «année» n’ex-plique pas tout: certains échantillons at-teignaient tout de même les notes maxi-males sur l’un ou sur l’autre critère. Ilétait donc possible d’atteindre un cer-tain niveau, selon le savoir-faire de l’ex-ploitant.

La qualité des foins n’a pas été in-fluencée par le facteur «altitude», et defaçon surprenante pas non plus par ladate de fauche. Cela signifie qu’en2013, faucher tôt dans des conditionsdifficiles a été aussi pénalisant pour laqualité que faucher tard dans de meil-leures conditions.Les foins séchés en grange présen-

taient une qualité supérieure aux foinsséchés au sol: nettement moins de

poussière, plus colorée et avec des esti-mations NEL plus élevées (graphique 3).Par contre, la différence d’appréciationsur le critère «terre» était faible.

Les candidats devaient retrouver leurpropre foin parmi tous les échantillons.L’objectif était de voir si les agriculteursconnaissent bien leur propre fourrage.

L’appréciation sensitived’échantillons defourrages secs placéscôte à côte permet derepérer plus facilementdes nuances dans lesdéfauts de stockage,défauts que l’on neperçoit ni quand on estseul dans sa grange, niavec la classiqueanalyse chimique deséléments nutritifs.

PRODUCTION VÉGÉTALE

40 6 2014 · REVUE UFA

Auteurs Pierre Aeby, Stefan Dubach,Grangeneuve, Institut agricole de l’Etatde Fribourg, 1725 Posieux

[email protected]

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3.141979 1995 2012

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1.0

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0 500 1000 1750 2250

terre poussière couleur feuilles NEL

kg de concentrés par vache

� foin ventilé� foin au sol

Notes obtenues

Graphique 2: Quantités de concentrés utilisées pour une performance de 8000 kg de lait par vache, dans 34 exploitations fribourgeoises sans ensilage

Graphique 3: Evaluations des échantillons de foins séchés au sol et ventilés

� NEL� PAI/PAIE� PAIN

MJ N

EL/kg MS

g PA

I/kg M

S Un peu moins de la moitié y est parve-nue. D’une façon générale, ils ont sur-estimé la valeur de leur propre échan-tillon – ou ce qu’ils ont cru être le leur –sur tous les critères: ils l’ont trouvé plusvert que ce que les collègues en pen-saient et plus riche en énergie (+0.1 MJ).La comparaison critique semble biennécessaire.

Potentiel d’amélioration Laqualité des fourrages est un des piliersessentiels pour améliorer réellementson revenu dans la production du lait oude la viande, en particulier pour les four-rages conservés. Une seule analyse chi-mique de laboratoire ne suffit pas: sa-voir qu’un fourrage atteint 5,4MJ NELpar exemple ne dit absolument rien surses défauts de conservation, et sur lespoints d’amélioration.S’améliorer signifie augmenter la

quantité de lait ou de viande produite àpartir d’un seul kilogramme de fourrageproduit au champ, sans péjorer lescoûts. En moyenne, la production de1kg de MS d’herbe conservée coûte 45centimes, du champ jusqu’à la crèche.Le premier progrès est de limiter abso-lument ces pertes de conservation: to-lérer 10% de pertes au stockage, c’estaccepter une augmentation des coûtsquasi linéaire de 4 centimes. Le deuxième progrès est d’améliorer

l’efficience de ce fourrage: produire1,2kg de lait pour chaque kg de MSparce qu’il est de bonne qualité et ap-pétent, ou bien 1,1kg de lait parce qu’il

est un peu moins bon, ou encore seule-ment 0,9 parce qu’il est insuffisant, celaa à nouveau une influence basique surles coûts. Enfin, dernier progrès, cettemeilleure valorisation limite l’utilisationdes concentrés, qui représentent plus dela moitié des charges spécifiques de laproduction du lait.

L’art de la conservation Prendreconscience des pertes tout au long de lachaîne de production est un exercicedifficile: même s’il y a des critères quipermettent de situer ses propres four-rages, on ne peut pas le faire bien en res-tant seul. La comparaison entre col-lègues ou avec un conseiller compétentest un moyen efficace pour progresser,qui complète parfaitement une analysechimique. Dans la plupart des cas, dimi-nuer ces pertes ne demande pas desmoyens financiers ou des machines sup-plémentaires: le premier pas est déjà deprendre conscience de ces pertes, et ledeuxième d’analyser chacune des pe-tites étapes successives. La conservationdoit rester un art méticuleux et ma-niaque, où chaque détail compte. �

Graphique 1: Teneurs en éléments nutritifs des foins 1979– 2012 (Source: Dürrfutterenquête Agridea)

Sources: Grangeneuve

Les vainqueurs du championnat 2013 à Grangeneuve: François Charrière deFarvagny, Moritz Dietrich de Guin et Adrian Sahli de Tavel, Fabrice Gendre de

Villarsel-sur-Marly et Adrien Hugi de Granges-près-Marnand.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

42 6 2014 · REVUE UFA

Le triticale est unecéréale rustique qui est

bien adaptée auxconditions extensives

et à l’agriculturebiologique.

Le triticale est une espèce purementartificielle obtenue par croisementde blé et de seigle (Triticum + Secale= Triticale). Les premiers hybrides

stériles de blé et de seigle ont été obte-nus en 1876. Ce n’est que pendant lesannées 20 que la stérilité a pu être levée(grâce à la colchicine) par des sélection-neurs allemands et les premières homo-logations en Suisse datent du début desannées 1980.

Jusqu’en 2011, les travaux de sélec-tions du triticale étaient menés parAgroscope. Ce dernier a été contraint derenoncer à cette activité et les sélectionsen cours ont été reprises par l’entrepriseGetreidezüchtung Peter Kunz, dont lesiège est situé à Hombrechtikon, sur lesbords du lac de Zurich. Peter Kunz sé-lectionne lui-même du triticale à petiteéchelle depuis 30 ans. Une variété deniche provenant de son programme desélection est déjà disponible et une au-tre est actuellement en deuxième annéed’essais. Son entreprise est spécialiséedans la sélection de variétés adaptées àla culture biologique. Le programme desélection du triticale ambitionne toute-fois de proposer des variétés qui soientaussi utilisables en agriculture conven-tionnelle extensive, même si les deuxmodes de production ont des buts desélection parfois différents.

Sélection bio Les sélectionneurs deGZPK recherchent des variétés avec unelevée rapide et une forte concurrencedes adventices. Les tolérances aux ma-ladies et les qualités fourragères et bou-langères du triticale sont aussi des critè-res importants. Parmi les différencesvisibles entre une variété bio et une ob-tention conventionnelle, on remarqueque les plantes bio sont souvent plusgrandes et ont parfois un feuillage plusétalé, alors que les variétés convention-nelles disposent de feuilles plus dres -sées. Une bonne variété bio doit être ca-pable d’apporter des rendementsréguliers avec différents niveau de fu-mure, surtout azotée. Elle doit être ca-pable de transmettre sa forte croissancevégétative dans des grains bien forméset ne doit pas réagir trop fortement aux

variations climatiques. En bio, sansmoyens de protection chimique desfeuilles, les sélectionneurs recherchentdes plantes plus équilibrées avec une ar-chitecture qui favorise l’aération de laculture et évite l’apparition de microcli-mats favorables au développement demaladies fongiques.

Diversifier les utilisations Au-jourd’hui, le triticale est utilisé exclusi-vement pour la production fourragère.Dans ce domaine, il démontre des qua-lités intéressantes, notamment dans lesaliments pour la volaille et les porcs. Legrain de triticale affiche en effet une te-neur en lysine, un acide aminé essentiel,supérieure de 20% à celle du blé fourrager ainsi qu’une meilleure dispo-nibilité du phosphore. Ces deux caracté-ristiques sont particulièrement intéres-santes parce qu’elles réduisent les ajoutsd’additifs dans les fourrages. Le triticaledémontre toutefois une viscosité impor-tante qu’il hérite du seigle. Cette visco-sité élevée peut engendrer une augmen-tation de la consommation d’eau ou desdiarrhées chez les volailles. La viscositéélevée est un obstacle important à l’uti-

SÉLECTION VARIÉTALE Depuis 2012 et l’abandon du programme de sélection dutriticale par Agroscope, cette céréale est travaillée avec intensité par GetreidezüchtungPeter Kunz (GZPK). Cette organisation à financement privé et reconnue d’utilité publi-que ambitionne d’homologuer chaque année de nouvelles variétés bio et convention-nelles extenso, adaptées aux conditions environnementales.

Triticale 2.0

Journée portes ouvertesLe 28 juin 2014, le public pourradécouvrir les nouveaux locaux deGetreidezüchtung Peter Kunz à Feldbachainsi que les jardins de sélection. En plusdes triticales de demain, les visiteurspourront découvrir les travaux delaboratoire permettant d’améliorer lesperformances des cultures. Plusd’informations sur cette manifestationsur le site internet www.gzpk.ch/aktuell

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 6 · 14

lisation du triticale, mais aussi du blé,dans la fabrication d’aliments. Cet attri-but dispose d’une grande variabilité gé-nétique et d’une hérédité qui devraientpermettre l’obtention de variétés avecde plus faible viscosité. Un des buts pri-maires de la sélection triticale chezGZPK est d’obtenir une plus faible vis-cosité au niveau des critères génétiques.

Pain de triticale? Blé et seigle sontpanifiables, pourquoi ne pourrait-on pasfabriquer du pain à partir d’un hybridede blé et de seigle? Le triticale estactuel lement une céréale presque ex-clusivement fourragère. Les sélection-neurs de GZPK ambitionnent toutefoisde parvenir à sélectionner des variétéspanifiables qui pourraient être utiliséespour la fabrication de pain à pâte levée.Pour ce faire, l’entreprise a fixé de nou-veaux critères de sélection tenantcompte des qualités boulangères.

Avenir de la culture Le triticalepropose une alternative intéressante enagriculture biologique et extensive. Parrapport au blé et au seigle qui ont étédomestiqués il y a des siècles, l’appari-tion récente du triticale lui permet deprofiter d’une bonne rusticité. Malgréson origine purement artificielle, onpeut dire que le triticale sort actuelle-ment de sa phase de «domestication».La culture est maintenant connue etmaîtrisée et entame une phase d’opti-misation. Mais le triticale et en quelquesorte «victime de son succès». L’aug-mentation des surfaces de cette cultures’accompagne malheureusement deproblèmes de maladies plus fréquents.Si le triticale a été relativement épargnépar les maladies pendant de longues an-nées, les attaques d’oïdium, de rouillejaune et de fusariose apparaissent tou-jours plus fréquemment dans cette cul-ture. La rouille brune et la septoriose,moins courantes, sont aussi rencon-trées.

En bref Le triticale est une céréaletrès récente reconnue pour sa rusticitéet sa résistance ou tolérance aux mala-

dies. La sélection menée par GZPK am-bitionne de maintenir cette rusticitétout en améliorant les qualités fourragè-res et boulangères de cette céréale. Siles exigences des productions biologi-ques ou conventionnelles divergent encertains points, les obtentions biologi-ques ont des caractéristiques qui pour-raient être intéressantes dans les condi-tions conventionnelles extensives. Lessélectionneurs espèrent ainsi que l’in-tensification écologique de l’agriculture,

telle qu’elle est prévue par l’OFAG, fa-vorise le développement de cette cultu-re et l’utilisation de nouvelles variétésprésentant une large capacité d’adapta-tion. L’amélioration des qualités boulan-gères du triticale contribuerait aussi àsoutenir le développement de cette jeu-ne culture. Pour mener à bien ce projet,GZPK recherche actuellement des par-tenaires actifs dans la multiplication etla distribution de semences convention-nelles. �

L’évaluation au champ est une étapeimportante dans la sélection

des nouvelles variétés de triticale

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Vous aussi vous souhaitez laisser un mi-nimum de paillettes et de reste de paillesur vos parcelles? Après une période demauvais temps, la paille est très cassan-te, ce qui engendre des pertes supplé-mentaires par brisure lors de la moisson.Avec l’augmentation des largeurs de tra-vail des batteuses, l’homogénéité de larépartition des paillettes prend une im-portance toujours plus grande.

Des quantités trop importantes depaillettes pénalisent la levée de la cul-ture suivante. Après les moissons, alorsque les jours redeviennent courts, unverdissement rapide est primordial: onévite donc les pertes de temps. C’estune des raisons qui est à l’origine dusuccès grandissant des semis sans la-bour. Cette méthode est plus respec-tueuse des sols, économiquement avan-tageuse et rapide. Les restes de paillesne sont toutefois plus suffisamment in-corporés, ce qui nuit à la levée des cul-tures comme les nouvelles prairies arti-ficielles, les dérobées, les engrais vertsou le colza.

Amalgerol accélère la décompositiondes résidus de récolte, soutient la for-mation d’humus et d’une structure gru-meleuse du sol. Il favorise ainsi l’aéra-tion et le régime hydrique des sols.

Par souci de rationnalité, il est re-commandé, quand c’est possible, d’in-tégrer Amalgerol dans une interventionphytosanitaire.

Amalgerol accélère ladécomposition desrésidus de récolte.

Métarex-TDS (à gauche) disposed’une protection longue durée contreles moisissures.

Contrôle des limaces dans lespommes de terre

Dans la production de pommes deterre, les exigences liées à la qualitésont très élevées. Les tubercules pré-sentant des morsures de limaces nesont pas commercialisables. C’estpourquoi la lutte contre les limacespendant l’été est une des premièrespriorités.

Métarex TDS: meilleure pro-tection contre les moisissuresLe climat chaud et humide qui règnesous le feuillage des pommes de ter-re offre des conditions particulièresqui peuvent réduire la durée de l’effi-cacité des appâts antilimaces. Méta-rex TDS dispose d’une protectionlongue durée contre les moisissures.De plus, l’optimisation de l’homogé-néité du poids des grains de MétarexTDS permet une répartition idéale desgrains lors de l’épandage. Ce critèreest particulièrement important quandles plantes sont grandes. Il assure unerépartition homogène sur deux lar-geurs de travail.

Recommandations sur pom-mes de terre Deux applicationsde 5 kg/ha espacées de 3 semainesquand les plantes ont terminé leurcroissance (mi-juin, début juillet).

À l’automne, les combinaisons sui-vantes sont possibles:• Entre la récolte et le travail du sol

avec Roundup PowerMax • Sur betteraves sucrières, dans la lutte

contre les maladies du feuillage, avecCapitan, Amistar Xtra ou Opus

• Lors du désherbage du colza avec De-vrinol Top

• Lors du désherbage des céréales avecCarmina

Dosage:• Amalgerol 5 – 10 l/ha et année, 5 l/ha

par application• Compostage en bordure de champs:

mélanger 0.3 l d’Amalgerol dilué dansde l’eau par m3 de compost.

Une répartition homogène des paillettes est unedes conditions pour une levée optimale de laculture suivante.

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Favoriser la dégradation des pailles pour des semis d’automne réussis.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

46 6 2014 · REVUE UFA

Le problème des mycotoxines estconnu de longue date et les me-sures de lutte et de prévention sontconnues: rotations adaptées, en-

fouissement des résidus de paille, choixde variétés résistantes et lutte chimiquesi nécessaires. Pourtant, les problèmesliés aux toxines produites par les fusa-rioses sont toujours plus fréquents etpénalisent tant la production céréalièreque les ateliers de production animale.La tendance à la réduction du travail

du sol et à l’abandon du labour encou-ragés par les programmes fédéraux etcantonaux de protection des sols moti-vent un nombre toujours croissantd’agriculteurs à renoncer à la charrue,voire au travail du sol. Si l’abandon dulabour permet généralement de réduireles coûts de production et les risquesd’érosion, cette nouvelle orientation ades conséquences qui ne doivent pasêtre sous-estimées. L’abandon du travaildu sol laisse à la surface du sol des rési-dus de récoltes souvent colonisés par di-vers champignons pathogènes qui peu-vent ainsi poursuivre leurs cycles dedéveloppement. Le labour présentaitl’avantage d’«isoler» ces maladies dansle sol, de réduire leurs possibilités dedissémination et d’accélérer la décom-position des résidus en favorisant le tra-vail des organismes du sol. L’abandondu travail du sol doit s’accompagner depratique facilitant la dégradation des ré-sidus de récolte ou d’adaptations de larotation pour court-circuiter le cycle dedéveloppement normal des ravageurs etparasites.

Favoriser la dégradation Quandle travail du sol est abandonné ou ré-duit, il convient de tout faire pour faci-

liter et accélérer le processus de décom-position des résidus de récolte. Dans cedomaine, le broyage des chaumesconstitue une première étape nécessaireen cas d’abandon du labour. En aug-mentant la surface de résidus, lebroyage augmente la surface d’attaquepour les décomposeurs. Le mulchingpermet donc une décomposition plusefficace et la disparition plus rapide desrésidus contaminés. De plus, le broyage

La contamination de lapaille par les myco -

toxines produites parles fusarioses peut

avoir des répercussionsur les performances

des ateliers porcins etlaitiers.

Photo: claas.com

LES MYCOTOXINES sont responsables de pertes de rendements dans les cultures decéréales et de maïs. Mais l’incidence économique ne s’arrête pas là. Les grains et lapaille contaminés ont aussi un impact sur les performances des ateliers d’engraissementet de la production laitière. La lutte contre la fusariose est profitable à l’ensemble de laproduction agricole.

Répercussions sur toute la chaine

Résistance aux fusariosesdes principales variétés deblé (classe)• Moyenne à faible: Lorenzo (T), CH Nara (T), CH Camedo (T), Levis (II)et Bockris (F)

• Moyenne: Runal (T), Siala (T), CH Claro (T), Zinal (I), Forel(I), CH Combin (I), Chaumont (I), Suretta (I), Rainer (II), Magno(II),Estivus (II), Mulan (F), Papageno (F),Manhattan (B)

• Moyenne à bonne: Molinera (T), Titlis (T), Simano (I), Ludwig (II),Impression (III) et Cambrena (B)

• Bonne: Arina (I)

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon.

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Dans les cultures encore vertes, les épis attaquées par lafusariose sont particulièrement visibles.Photo: Mary Burrows, Montana State University, Bugwood.org

réduit les risques de bourrage des ma-chines et facilite généralement le pas-sage des semoirs.

Les mycotoxines produites par leschampignons responsables de la fusa-riose se retrouvent non seulement dansles grains, mais aussi dans la paille quipeut être consommée par les animaux,notamment les truies et les vaches en finde gestation. Si les teneurs en DON etzéréalénone des grains utilisés pour lafabrication d’aliments sont contrôlées,la paille utilisée sur les exploitations nel’est pour ainsi dire jamais.

Risques pour les animaux Lesanimaux de rente ont des sensibilitésdifférentes aux mycotoxines produitespar les fusarioses. Si les vaches sont re-

lativement peu sensibles, les perfor-mances des volailles et des truies peu-vent souffrir de contaminations par lesmycotoxines. Les principales pertes deperformances (production laitière, fé-condité, etc.) sont généralement desconséquences la baisse de l’ingestiondes fourrages.

Pertes pour le céréalier Les my-cotoxines ne sont pas seulement né-fastes pour les animaux de rente.L’homme y est lui aussi sensible. Les my-cotoxines sont plus importantes à la sur-face des grains. Les teneurs mesuréesdans les sous-produits céréaliers sontdonc plus importantes que dans les fa-rines. Dans un essai réalisé par Agro-scope, les farines à fortes teneurs en my-cotoxine engendraient des pâtes

gluantes, indiquant une altération del’absorption d’eau ou de la qualité desprotéines. Ces altérations ont une inci-dence sur le façonnage et l’aspect exté-rieur du pain. Les contrôles réalisés dansles centres collecteurs empêchent leslots fortement contaminés d’entrer dansla chaine alimentaire. Les lots incriminéssont soit déclassés, soit détruits. Danscette situation, les pertes pour le pro-ducteur peuvent être très importantes.

Lutte directe En plus de la météopendant la floraison qui entraine desconditions favorables à l’infection, ledéveloppement de la maladie, et doncl’apparition de mycotoxines dans lesgrains, est fortement influencé par letemps qu’il fera jusqu’à la récolte. Unété humide et chaud est favorable auxfusarium et augmente donc le risque deformation de mycotoxines.Les cultures intensives peuvent être

protégées par une application fongicide,p.ex. Proline 0.8 l/ha ou Casac 1 l/ha,pendant la floraison. Les fongicidescontre la fusariose doivent être placésdans les deux jours précédents ou sui-vants les précipitations entre les stades61 à 65 (début à pleine floraison). Surles parcelles à forts risques de fusariose,la lutte contre la fusariose est forcémentsensée. Les lots présentant des teneurstrop élevées en mycotoxines ne sont pascommercialisables et doivent être élimi-nés à grands frais. �

Mesures contre les infestations de fusarioses• Éviter les proportions élevées de maïs et de céréales dans la rotation

• Pas de blé et de triticale après le maïs. Pas de triticale après du blésans incorporer entièrement les résidus de récolte.

• Broyer les résidus de paille, les répartir et les incorporer pour qu’ilspourrissent bien.

• Choisir des variétés peu sensibles. Les sélections indigènes sont plusrésistantes aux fusarioses que les variétés étrangères.

• Veiller déjà lors du battage que les excédents de paille, les balles etles grains échaudés soient éliminés.

• Récolter et livrer séparément les parcelles infestées.

• Choisir des variétés de maïs moins sensibles à la pourriture de la tigesur les parcelles où du blé sera cultivé par la suite.

• Récolter le maïs aussitôt qu’il a atteint le stade de maturité. Éviter lesrécoltes tardives.

• Renoncer aux strobilurines et aux raccourcisseurs de tiges.

• Éviter une fumure azotée excessive.

• Utilisation d’un fongicide contre les fusarioses au début de lafloraison, peu avant ou juste après des précipitations (pas autorisédans la production sous label).

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L’humus est constitué de matièreorganique morte provenant de rési-dus de récolte et d’engrais verts. Ilest en perpétuel processus de for-

mation et de décomposition. Dans lesol, l’humus est le lieu de stockage deséléments nutritifs, de l’eau et de l’oxy-gène. De plus, il empêche l’aggloméra-tion des particules d’argile. Les sols avecdes teneurs en humus élevés sont plusrésistants, se régénèrent mieux, se tra-vaillent plus facilement et sont plus fer-tiles. Les sols riches en humus sont plusrentables!

Les mélanges d’engrais vertssont des réservoirs de nutri-ments Après les récoltes, de grandesquantités de nutriments sont souvent

encore présentes dans les sols. La miseen place d’engrais verts permet de lescapter et de les stocker sous forme or-ganique, empêchant ainsi le lessivage. Sile mélange comporte en plus des légu-mineuses, il permet en plus de fixer del’azote atmosphérique dans les plantes.Voilà pourquoi les mélanges sont préfé-rables aux engrais verts d’espèces pures.

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plus importantes• Plus importante réserve

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Tableau: Le Top 3 des mélanges d’engrais vertsMélanges Compositions Restrictions Densités de

de rotation semisUFA Alpha trèfle d’Alexandrie, neutre 200 g/a

trèfle de Perse, phacélieUFA Lepha trèfle d’Alexandrie, vesce neutre 300 g/a

d’été, phacélie, guizottiaUFA Delta trèfle d’Alexandrie, vesce pas dans les rotations 300 g/a

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Des prairies performantes 52Affouragement à base d’herbe 54Problèmes lors de l’ensilage – Que faire? 56

Juin 2014

Des fourrages au lait

PRODUCTION VÉGÉTALE

Kurt Gugger

DES FOURRAGES AU LAIT

52 6 2014 · REVUE UFA

Seules les meilleures prairies sontcapables de produire les fourragesde base permettant d’atteindre lesmeilleures performances. La cou-

verture des besoins nutritifs de ces prai-ries par la combinaison adéquate desengrais de ferme et minéraux assure laproduction importante d’un fourrage dequalité et contribue donc au succès dela production laitière. La bonne associa-tion des engrais de ferme et minérauxpasse par l’évaluation de critèrescomme l’intensité d’utilisation de laprairie (3 à 6 coupes), la quantité de nu-triments exportés par la récolte, le pHdu sol et le calcium disponible. D’autresparamètres comme les teneurs du lait(matière grasse et protéine), la santé desanimaux, les teneurs en éléments nutri-tifs du lisier, les quantités de lisier épan-dues, les teneurs en minéraux des four-rages (particulièrement P et K), lacomposition botanique de la prairie etson éventuelle amélioration doivent

aussi être pris en considération lorquel’on planifie la fumure d’une prairie.

Haute productivité sur toute laligne Le rendement en matière sèche(MS) n’est pas le seul critère de produc-tivité des prairies. Les plantes puisentdans le sol les minéraux indispensablesà la santé des animaux. De manière gé-nérale, il n’est possible d’atteindre lesteneurs en minéraux et oligo-élémentsnécessaires que si les plantes fourra-gères ont la possibilité de les préleverdans le sol, c’est-à-dire qu’elles trouventelles-mêmes les nutriments dont ellesont besoin pour développer à la foisleurs parties aériennes qui serontconsommées par le bétail et leurs sys-tèmes racinaires qui leur permettent depuiser dans le sol ces précieux minéraux.

Composition botanique idéaleUne prairie naturelle équilibrée se com-pose de 50% de graminées, 20% de lé-

gumineuses et 30% d’autres plantes,une prairie artificielle de 40% de légu-mineuses et 60% de graminées. Le res-pect de ces équilibres contribue à lasanté des animaux. Dans les faits, de nombreuses exploi-

tations laitières et de vaches allaitantesrencontrent des problèmes de carencesen phosphore (teneur en P du sang) quiengendrent des troubles de la santé desanimaux et des baisses des perfor-mances. En plus des aspects écono-miques, le processus de digestion dansla panse des ruminants plaide pour l’uti-lisation de fourrages de qualité. Pour unapprovisionnement suffisant des vachesà haute performance, les fourrages debase devraient atteindre les normes sui-vantes:• Env. 4g P/kg MS dans le foin et l’en-silage d’herbe

• Env. 90 (71)g P dans la ration quoti-dienne pour des productions de 40(30)kg de lait.

Pour produire unfourrage de qualité, lesprairies ont elles aussibesoin d’être nourriescorrectement.

LA FUMURE DES PRAIRIES est un point essentiel de la production des fourrages.Les mélanges de semences utilisés par les agriculteurs suisses sont très performants etproduisent un fourrage de qualité qui répond aux exigences les plus élevées. Toutefois,seule une combinaison équilibrée des engrais de ferme et minéraux et des analyses desols régulières permettent de profiter de ce potentiel.

Prairies performantes

REVUE UFA · 6 2014 53

PRODUCTION VÉGÉTALEDES FOURRAGES AU LAIT

Auteur Kurt Gugger,Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

Téléphone-conseilgratuit: 0800 80 99 60

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www.ufarevue.ch 6 · 14

Les carences en P réduisent l’ap-pétence des fourrages et donc l’inges-tion quotidienne. On observe que lesvaches restent couchées plus long-temps, manquent de vitalité ou présen-tent des démarches inhabituelles. Le pe-lage est hérissé et les animaux ont desdifficultés à se lever et à se coucher. Deplus, les animaux courent un risque plusélevé de blessure lors de glissades. Lescarences en P ont aussi des consé-quences sur le métabolisme, la fertilité,la production laitière et les teneurs dulait. En plus des pertes de rendement in-duites par une fumure pauvre en P, onremarque que la carence de la prairieengendre à son tour des fourrages avecdes teneurs insuffisantes qui nécessitentdes équilibrages pour répondre aux be-soins des vaches à forte productivité.Les carences du sol se reportent donc àtous les échelons, jusqu’à l’animal.

Ne pas sous-estimer le soufreJusqu’à présent, l’attention portée à lafumure soufrée des prairies était très fai-ble. On partait du principe que le soufrecontenu dans les engrais de ferme suffi-sait à couvrir les besoins de la culture.Actuellement, les besoins en soufre desprairies sont évalués à 30kg/ha/an, unequantité qui ne peut être apportée quepar les engrais de ferme et l’utilisationd’engrais soufrés est donc nécessaire. Lemanque de soufre pénalise l’efficacitéde l’utilisation de l’azote par les prairies.Il en découle une baisse des teneurs enprotéines des fourrages. En raison dudécalage entre la minéralisation del’azote et du soufre, ce phénomène serencontre généralement lors de la pre-mière utilisation.

Importance du pH La chauxcontribue au maintien et à l’améliora-tion de la fertilité des sols. Dans les solsacides, l’azote, le phosphore et la po-tasse sont plus fortement liés et doncmoins disponibles pour les plantes. Il endécoule une baisse du rendement et dela valeur fourragère des prairies. Une fai-ble activité biologique du sol engendreaussi une baisse de l’aération et péna-lise le régime hydrique du sol, prétéri-tant le développement racinaire de laprairie. Tous ces éléments engendrent àterme une modification de la composi-tion botanique de la prairie. Une ca-

rence en chaux a donc indirectementdes effets négatifs sur le rendement etla valeur fourragère. Un chaulage per-met de redresser le pH d’une parcelle etrenforce la productivité des prairies.Plusieurs produits sont disponibles: lachaux granulée (Dolomie-Mg, Chauxgranulée, Hasolit combi, Agro-kalk)pour l’application avec le semoir à en-grais ou la chaux humide à appliqueravec les épandeurs adaptés. La qualitéde la chaux doit aussi être observée.Pour les chaux carbonatées, la règle sui-vante est valable: plus la chaux estmoulue fine, plus sa surface de contactest élevée et donc plus son effet est ra-pide. Ce paramètre est souvent oubliélors de l’achat. �

Tableau 1: Fumure des cultures fourragères intensives N P K Mg SNorme pour 135dt/ha Rendement (kg/ha) 160 110 325 40 60

Variante purin de porcs et Nitroplus FévrierKornkali 40%, 250kg/ha 100 9 10Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m340 25 44 6 5Landor Soufre, 80% 16(mélangé), 1 kg/m3

Après la première coupeNitroplus 20.5.8 150 kg/ha 30 7.5 12 3 4.5Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m340 25 44 6 5Après la 2ème coupeNitroplus 20.5.8 150 kg/ha 30 7.5 12 3 4.5Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m340 25 44 6 5Total 180 90 256 33 50

Variante purin de bovins et Nitrophos Février150kg Nitrate magnésien soufré 36 7.5 10.5Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Soufre Landor, 80% 20(mélangé), 1 kg/m3

Après la première coupe150kg Nitrophos 30 15 6 12Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Après la 2ème coupe150kg Nitrophos 30 15 6 12Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Total 178.5 102 300 37.5 57.5

Tableau 2: Engrais Landor pour les cultures fourragèresNitrate d’ammoniaque 27 N +2.5 MgNitrate magnésien soufré 24 N + 5 Mg + 7 SNitrophos Rapide 20.10.0 + 3 Mg + 8 SNitroplus 20.5.8 + 2 Mg + 3 Na + 3 SKieserit 15 Mg + 20 SKorn-Kali 40% + 3.6 Mg + 4 S+3 NaPotasse granulée 60%Dolomie 55% CaO (11 Mg)Chaux granulée 52% CaO (3 Mg)Hasolit combi (algues de mer) 58% CaO (4 Mg)Chaux humide 48% CaOChaux humide Mg 43% CaO (4 Mg)

PRODUCTION VÉGÉTALE

MartinRuchti

DES FOURRAGES AU LAIT

Durant la période de végétation, surde nombreuses exploitations laitiè-res suisses, la pâture est le fourragede base le meilleur marché et con-

stitue environ un tiers de la ration. L’af-fouragement en vert et les procédés deconservation jouent également un rôlemajeur. Suivant la composition botani-que, le type d’utilisation, la saison et lasituation de la parcelle, les prairies affi-chent des teneurs très différentes. Cha-que exploitation doit décider individu-ellement comment elle compte réagirau niveau de l’affouragement d’équili-

brage. L’objectif consiste à assurer lebon fonctionnement des microorganis-mes de la panse et de permettre une mi-se en valeur optimale du fourrage gros-sier dans l’intestin.

Herbe pâturée Au printemps, enprésence de journées ensoleillées et denuits fraîches, l’herbe contient beau-coup de sucre et est riche en NEL et enmatière azotée. En cours d’année, lors-que les températures grimpent, la te-neur en protéine diminue. L’équilibre serompt et la balance penche en faveur del’énergie. L’automne, en raison de lacomposition botanique, l’herbe affichedes teneurs plus faibles en énergie et re-lativement élevées en protéine. Plus lapart de légumineuses est importante,moins il y a de sucre et plus il y a de ma-tière azotée. De manière générale, l’her-be manque d’amidon.

Au stade pâture, la jeune herbe deprintemps et d’automne fournit peu decellulose brute, si bien qu’il est recom-mandé de compléter la ration avec dufourrage sec riche en structure et appé-tible (regain au printemps, foin en au-tomne) ou des produits tels que «UFA256 Fibralor». Du mois de mai à la finaoût, la teneur en fibres de l’herbe pâ-turée est généralement suffisante. Si l’onpropose de l’herbe plus vieille avec uneproportion élevée de cellulose brute, lesvaches mangent moins et le taux de pas-sage dans la panse et plus lent. La baissedes teneurs en énergie et en protéine aufil de la croissance de l’herbe impliqueune complémentation plus élevée.

Fourrages secs En matière d’évolu-tion des teneurs, ce qui est valable pourl’herbe pâturée l’est également pour les

fourrages conservés. La conservation en-traîne toutefois une modification de ladégradabilité du fourrage dans la panse.Le fanage et l’andainage entraînent despertes de feuilles de légumineuses auchamp, alors que ces dernières sont ri-ches en protéine et en azote. Les analysesde fourrage fournissent de précieuses in-dications concernant l’évolution des te-neurs et des paramètres de dégradation.

Avec le foin, il faut tenir compte desteneurs en sucre parfois élevées et de lafaible fermentescibilité de la protéinedans la panse. Pour l’équilibrer, on utilisedes fourrages avec de la protéine et del’azote rapidement fermentescibles dansla panse (ensilage d’herbe, UFA 248-1).En ce qui concerne le regain issu de prai-ries riches en autres plantes, il ne fautpas surestimer l’effet de la structure.

L’ensilage d’herbe dispose d’unepart élevée de protéine rapidement dis-ponible. Le sucre est fermenté et n’a pasla même efficacité que celui du foin. S’ilest fauché avant le stade 4, l’ensilaged’herbe n’a pas une structure suffisanteet doit souvent être complété. Il est important d’avoir une teneur enmatière sèche d’env. 40 % pour disposerd’un bon taux de passage dans la panse. En ce qui concerne les teneurs en NELet PAI, l’ensilage de maïs complète trèsbien l’ensilage d’herbe. Pourtant, dansle cadre de cette combinaison – suivantle stade de l’ensilage d’herbe – il man-que des hydrates de carbone rapide-ment disponibles, de la protéine lente-ment fermentescible et, avec del’ensilage d’herbe récolté jeune, égale-ment de la structure. Le foin/regain oula paille peuvent fournir de la structure.Du point de vue des hydrates de carbo-

POUR ÉQUILIBRER les rations riches en graminées, les solutions les plus adéquates peuvent différer en fonction de la composition botanique donnée et de la production laitière escomptée. Afin de ne pas devoir toujours modifier l’affouragement, il est recommandé de suivre une stratégie basée sur les teneurs estimées du fourrage et de l’affiner en fonction des résultats.

Stratégies d’alimentation herbagères

Digestibilité accrue grâce aux levures vivantesL’herbe pâturée est le fourrage le meilleur marché, et l’ensilage de maïsest le moins cher des fourrages conservés. C’est l’ensilage de maïs quifournit les rendements MS les plus élevés à la surface. Urs Buri, deHasle-Rüegsau bei Burgdorf (BE), combine ces caractéristiques afind’atteindre un rendement maximal en fourrage de base et à la surfacetout en maintenant les coûts à un faible niveau. Une efficacité élevée des nutriments va de pair une bonne santé desvaches, ce qui passe par un bilan énergétique équilibré durant lesphases de transition et de démarrage. Dans ce contexte, Urs Buri utilisel’aliment démarrage «UFA 163» qui contient des levures vivantes. Desessais attestent que les levures vivantes ont un impact favorable sur lapopulation de microorganismes dans la panse et la digestibilité dufourrage. Il en résulte davantage de lait et de matière grasse dans le lait,moins de pertes de substances ainsi qu’une diminution du risqued’acidose (microorganismes empêchant une réduction du pH). «UFA163», grâce à sa proportion élevée en énergie rapidement fermentesci-ble, est bien adapté aux rations à base d’ensilage d’herbe et de maïs.Chez Urs Buri, les vaches multipares reçoiventde l’«UFA 163» à partir d’une productionlaitière journalière de 28 kg et les primiparesà partir de 22 kg déjà car elles mangentmoins et aspirent ainsi à une concentrationplus élevée de la ration en nutriments. Maismême lorsque l’équilibrage de la ration estcalculé selon UFA W-FOS, l’observation desanimaux garde toute son importance.

Urs Buri avec Debonair Florence (cham-pionne de groupe Ch. d’Europe 2013).

54 6 2014 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALEDES FOURRAGES AU LAIT

Auteur Martin Ruchti,spécialiste du bétaillaitier au Servicetechnique UFA, 3052 Zollikofen.www.ufa.ch

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Tableau 2: Risques et équilibrage de rations à base d’herbePériode et pâturage Symptôme, problème Cause Solution UFA à risque – coupe (exemple*)Eté Faibles teneurs en protéine du lait Manque d’énergie, UFA top-form,

et taux d’urée élevés, cétose teneur élevée en fibres UFA 250 SpéciflorEté Faible teneur en matière Jeune herbe, manque Aliment très concentré

grasse dans le lait d’énergie et de structure comme UFA 163 avec des levures vivantes

Automne Résidus non digérés dans les fèces, Ration contenant trop UFA 256 Fibralorchute des performances d’eau (herbe pâturée)

Automne, Fèces liquides, mucus clair et collant Manque de structure UFA 256 Fibralor, printemps autour des naseaux, faibles teneurs m.g. UFA-Alkamix (ready)

dans le lait, acidose de la panseAutomne, Croûtes jaunâtres autour des yeux, Excédent de protéine UFA 245 Mélange céréalesprintemps taux d’urée >30 mg/dl lait et d’azoteAutomne, printemps Tétanie d’herbage, veaux faibles Carence en magnésium Minex 974Printemps Fèces claires, acidose de la panse Excédent de sucre UFA 248-1, UFA 248-2

(sans urée fourragère)Hiver Fèces très épaisses, Foin/regain vieux, UFA 250 Spéciflor,

chute des performances riche en fibres UFA 155/255Hiver Taux d'urée <20 mg/dl de lait Carence en protéine UFA 149* Suivant la ration et la situation, d’autres aliments de l’assortiment UFA peuvent également être appropriés. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à prendre contact avec votre spécialiste UFA pour vaches laitières!

ne, un foin riche en sucre peut être unbon complément à l’ensilage d’herbepour autant que ce dernier n’affiche paségalement des teneurs élevées en sucre.Un mélange de céréales peut égalementfournir des hydrates de carbone rapide-ment fermentescibles dans la ration.Pour compléter la protéine lentementfermentescible, on peut utiliser desfourrages secs ou un concentré protéi-que tel que «UFA 149».

Séchage au sol: faibles teneursen minéraux Selon de nouvellesmesures effectuées par la station de re-cherche Agroscope, l’herbe pâturée enSuisse manque surtout de minéraux etd’oligoéléments présentés dans le ta-bleau 1. Afin de permettre à chaque ani-mal d’en ingérer suffisamment, des mi-néraux devraient être proposés aussibien à l’intérieur (DAC, crèche) qu’àl’extérieur (UFA-Microfeeder, pierres àlécher).

En ce qui concerne le foin/regain, lasituation de carence s’accentue car lateneur en minéraux diminue en raisondes pertes par émiettement et de

conservation. Par rapport à du fourragefrais, selon les mesures d’Agroscope, cespertes sont les suivantes: calcium 20 %,magnésium 10 – 20 %, soufre, cuivre, fer,manganèse et zinc de 5 à 10 %. Lespertes sont plus importantes avec le sé-chage au sol qu’avec du foin ventilé.Contrairement aux fourrages secs, lesteneurs en minéraux dans le fourrageensilé ont tendance à augmenter (da-vantage de terre dans le fourrage).

Dans le système d’affourage-ment «UFA W-FOS» on tientcompte de la dégradabilité du foin/re-gain et de l’ensilage d’herbe dans lacomposition de la ration. L’équilibrageest effectué en fonction des vitesses defermentation des hydrates de carboneet de la matière azotée dans la panse.Les teneurs en structure et en matièresèche sont également prises en comptedans la ration. Il en résulte une meilleure

assimilation du fourrage de base et, par-tant, de meilleures performances à lasurface (lait ou viande par hectare).

Afin de décharger au maximum lemétabolisme des vaches durant les jour-nées chaudes et en regard des nouvellescontributions pour la production de laitet de viande à base d’herbages, il peutêtre judicieux de recourir au concentréénergétique sans soja «UFA top-form»(>13 MJ NEL) ou au concentré pro-téique «UFA 149» (39 % de matière azo-tée). Pour atteindre une efficacité maxi-male, il est préférable d’intégrer lefourrage d’équilibrage dans le mélange,respectivement de le distribuer en denombreuses petites doses.

L’animal a toujours raison Unebonne composition de la ration est im-portante, mais son contrôle l’est toutautant. L’animal a toujours raison. Lesprincipaux problèmes qui peuvent sur-venir en présence de rations axées surl’herbe sont énumérés dans le tableau2. Il vaut la peine de bien observer lesvaches et les performances durant lespériodes à risque ainsi qu’en cas d’af-fouragement d’ensilage d’herbe et defoin/regain. Il est également judicieuxde bien penser et doser la ration d’équi-librage sans modifier la ration dans sonensemble. Car les microorganismes de lapanse ont besoin de deux à trois semai-nes pour s’adapter aux nouvelles com-posantes. �

Pour tirer le meilleurparti de l’herbepâturée, il faut recourirà un affouragementd’équilibrage ciblé.

Tableau 1: Minéraux présentsdans l’herbe pâturée

Stade 3, 1ère pousseg/kg MS Déficit*

Calcium 6 – 10%Phosphore 3.4 – 10%Magnésium 1.8 – 15%Sodium 0.33 – 75%Soufre 1.72 – 15%

mg/kg MSCuivre 8.7 – 15%Zinc 32 – 35%Sélénium 0.03 – 80%* *Concentration nécessaire pour 30 kg delait avec une ingestion MS de 20 kg.Source: Agroscope

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PRODUCTION VÉGÉTALEDES FOURRAGES AU LAIT

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Chacun met tout en œuvre pour ob-tenir des fourrages de la meilleurequalité possible. Mais les capricesde la météo jouent régulièrement

les troubles-fête et sont à l’orgine deperte de qualité parfois importante. Lesfourrages ne présentant pas les condi -tions requises pour une parfaite conser-vation sèche ou en ensilage sont géné-ralement victimes de pertes liées àl’échauffement, la mauvaises fermenta-tion, ou l’écoulement de jus. Les agentsconservateurs ne vont pas transformerces fourrages «limites» en produits depremière qualité. Toutefois, utilisés à bon escient, ils

peuvent contribuer à réduire les risqueset les pertes de qualité. La conservation par l’ensilage repose

sur une acidification rapide du fourragequi empêche le développement debactéries et de champignons. La fer-mentation lactique constitue le meil-leur moyen de conservation des four-rages. Les bactéries lactiques,responsables de ce phénomène, sontnaturellement présentes dans les four-rages. Mais elles ont besoin de condi-tions particulières pour abaisser rapide-ment le pH des ensilages: l’absenced’oxygène, une l’humidité adaptée etla présence de nourriture (du sucre)pour pouvoir se développer. Alors quel’absence d’oxygène dépend principa-lement de la qualité du tassement et dela couverture du silo, l’humidité et la ri-chesse en sucre sont directement liéesau fourrage. Les manques liés à la pro-preté du fourrage ou du silo ainsi qu’àun mauvais tassement et un couvertureperméable ne sont pas souvent pas rat-trapables par l’utilisation d’un agentd’ensilage.

Les capacités d’ensilage desfourrages dépendent principalement dedeux critères, la teneur en matière sèche(MS) et la teneur en cellulose brute (CB)du fourrage. La cellulose est un paramè-tre qui augmente avec la maturité dufourrage. Plus un fourrage contient decellulose brute, plus son stade est avan-cé, plus il est pauvre en sucre. Le four-rage idéal pour l’ensilage contient 35 à45% de MS et moins de 25% de CB. Cetaux de CB correspond environ à uneprairie équilibrée de stade 3. Si un four-rage est pauvre en sucre, les bactérieslactiques n’auront pas à disposition lessucres nécessaires à leur développe-ment. L’ajout de préparations bactérien-nes n’aura donc pas l’effet recherchésans l’adjonction de sucre.Les acides ou sels d’ensilage ont pour

but de favoriser le développement desbactéries lactiques en empêchant celuides autres micro-organismes. Les selsd’ensilages de la liste A sont à utiliser surles fourrages à faible teneur en MS alorsque les produits de la liste B, efficacescontre les post-fermentations, sont àutiliser sur les fourrages avec des te-neurs en MS supérieures à 45%.

Liquides ou solide Les produitsdisponibles sur le marché se présententsoit sous forme liquide, soit sous formesolide. Lors de l’application, il faut rete-nir que les produits n’agissent qu’unefois dissouts dans l’ensilage. Une appli-cation liquide est donc préférable, sur-tout sur les ensilages à forte teneur enMS. La classification en listes A et B estdéfinie par l’action des agents d’ensila-ge. La liste A contient des produits des-tinés à améliorer la fermentation lacti-que et utilisés sur les ensilages d’herbe

ou de dérobées. La liste B prévient lespost-fermentations et concernent avanttous les ensilages de maïs et d’herbe trèspréfanée.

Homo ou hétérofermentairesLes bactéries lactiques contenues dansles agents d’ensilage sont de 2 types.Les bactéries homofermentaires, classé-es dans la listes A, produisent principa-lement de l’acide lactique et sont desti-

FOURRAGES TROP HUMIDES La météo annonçait un temps sec, on a donc fauché. Mais les orages menacent et il est nécessaire de récolter au plus vite, alors que le taux de matière sèche n’est pas idéal. Ensilage trop sec ou foin trop humide:Comment réduire les pertes au minimum et garder un fourrage de qualité?

Réagir en cas d’imprévus

REVUE UFA · 6 2014 57

PRODUCTION VÉGÉTALEDES FOURRAGES AU LAIT

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 6 · 14

nées à faciliter la fermentation des ensi-lages. Les fourrages traitées avec cespréparations présentent une bonnequalité de fermentation mais semblentplus sensibles à la post-fermentation.Pour cette raison, on les retrouve sou -vent en association avec des sels d’en-silage dans des produits combinés. Lesbactéries lactiques hétérofermentairesproduisent de l’acide lactique, mais aus-si de l’acide acétique qui freine le déve-loppement des micro-organismes res -ponsables des post-fermentations.

Applications L’efficacité des agentsd’ensilage dépend avant tout de la qua-lité de la répartition dans le fourrage,quel que soit le but du traitement. Quel-ques agro-entrepreneurs équipent dé-sormais leurs presses, autochargeuses etensileuses de systèmes de dosaged’agents d’ensilage. Cette méthode as-sure une répartition homogène desagents d’ensilage sur tout le volume ré-colté. Ce critère est décisif pour la bon-ne efficacité des produits.

Foin humide Pour une conservationparfaite, une teneur en MS de 85% estnécessaire. Il n’est toutefois pas tou-jours possible d’atteindre ce palier. Unfoin trop humide est sensible auxéchauffements et au développement demoississures. Dans les cas les plus grave,on assiste à l’autocombustion du four-rage ou à l’apparition de moisissurespouvant rendre le fourrage impropre àla consommation. Pour prévenir ces ris-ques, que l’on rencontre surtout dansles stockages en bottes rondes ourectangulaires ou en vrac non ventilé, ilest possible d’ajouter des agentsconserva teurs à base d’acide propioni-que. Il s’agit d’un des produits les plusefficaces pour empêcher le développe-metn de levures, moisissures et bacté-ries. De nombreux entrepreneurs pro-posent ce genre d’application quand ilssont confrontés à des foins avec des te-neur en MS faible. Comme pour les pro-duits d’ensilage, la réussite de ces pro-cédés exige une excellente répartitiondu produit dans l’ensemble du fourrage.

Pour ce faire, les systèmes intégrés surles presses et les autochargeuses obtien-nent les meilleures résultats.

Résumé Les agents d’ensilage seclassent en deux catégories: la liste A fa-vorise la fermentation lactique et la listeB permet de réduire les risques de post-fermentation du fourrage. Ces produitspermettent dans certaines situationsd’améliorer le déroulement de la fer-mentation ou de la conservation, à con-dition de choisir un produit (sels ou pré-paration bactérienne) adapté à lasituation. Les agents conservateurs,même si leurs effet sur la conservationn’est pas contesté ne suffisent pas àtransformer un fourrage inadapté àl’ensilage en ensilage de bonne qualité.Le respect des règles de base pour laproduction fourragère (stade du fourra-ge et MS) reste le meilleur moyen d’ob-tenir un fourrage sec ou ensilé de bonnequalité. �

Quand la météo estcapricieuse, les agentsconservateurs aident àréduire les pertes deconservation.

Ueli Zürcher

AndreasRohner

me un critère éliminatoire car l'année aété spéciale du point de vue de la météo.«Wiwa» a fait sa place dans la culture de

PAGE BIO

Plus de 6300 exploitations agricolessuisses produisent selon les prin-cipes de l'agriculture biologique.Début 2014, la surface cultivée en

bio avait augmenté de plus de 5000ha.

La commercialisation de la ré-colte de céréales de l'année passée estbouclée. fenaco a payé les céréales four-ragères aux centres collecteurs avant fin2013 et au niveau des prix indicatifsBourgeon. L'année passée, les rende-ments des récoltes suisses étaient rela-tivement faibles pour la plupart des cul-tures. Le maïs grain était une denrée rarecomparé à l'année record de 2012. L'in-térêt pour les cultures associées semaintient. La culture associée orge-pois,notamment, fournit une contributionprécieuse à l'augmentation de l'appro-visionnement en protéines indigènes.

Pour les céréales panifiables, fenaco aversé aux centres collecteurs un acomp-te correspondant aux prix indicatifsBourgeon en octobre 2013. Les trans-formateurs s'impliquent pour renforcerla production céréalière indigène bio.Grâce à la bonne collaboration entrete-nue avec ces derniers, un paiement finalintéressant a une fois encore pu être réa-lisé à l'issue de la commercialisation enmars 2014. Il s'est élevé àFr. 2.00/100kg pour le blé panifiable, leseigle et l'épeautre. Pour l'épeautre bioen particulier, le marché n'a pas pu êtresuffisamment approvisionné en raisonde la diminution des surfaces semées etdes faibles rendements.

Dans le projet blé panifiable de re-conversion, près d'un quart des quanti-tés récoltées en 2013 ont malheureuse-ment dû être commercialisées en tantque blé fourrager bio car la qualité

n'était pas suffisante pour la fabricationde farine panifiable. Les teneurs en pro-téines brutes des lots déclassés étaienttoutes inférieures à 11%. Le prix finalversé aux centres collecteurs s’est élevéà CHF 93.50/100kg. Il se situe à CHF9.50/100kg au-dessus du prix indicatifpour le blé fourrager Bourgeon.

Plus d'oléagineux grâce à la re-conversion En 2013, fenaco a puverser, pour la première fois,Fr.165.00/100kg aux centres collec-teurs pour les récoltes de tournesolBourgeon, et Fr. 155.00/100kg pour letournesol Bourgeon en reconversion. Acause du sous-approvisionnement chro-nique du marché et grâce à une collabo-ration intégrant les partenaires de la fi-lière situés en aval, le prix indicatif de larécolte 2014 correspond au niveau deprix atteint en 2013.

Pour le colza bio, qui est une culturetrès exigeante, les centres collecteursont reçu Fr. 220.00/100kg, etFr.165.00/100kg pour le colza de re-conversion.

Céréales panifiables de qualitéLa part de céréales panifiables indigènesse situe environ à un tiers. Le blé devraitêtre semé de préférence dans les régionsfavorables aux cultures, sur des solsriches en éléments nutritifs et en humus.Pour le choix variétal, outre les qualitésagronomiques, les exigences qualita-tives des transformateurs devraient aussiêtre prises en compte.

«CH Claro» dispose d'un bon potentielde rendement mais ne convient pas pourles semis tardifs. Les teneurs en pro-téines de la récolte 2013 ont déçu, maiscela ne devrait pas être considéré com-

Recommandations culturalesDANS LES ROTATIONS, les cultures associées, comme les céréales et les oléagineux, continuent à progresser. Les débouchés pour les cultures sont idéaux pourles exploitations Bourgeon et en reconversion. Toutefois, bien que le marché soit sous-approvisionné, chaque exploitation devrait se concentrer sur ses forces. Car la qualité est un point important dans la communication du Bourgeon.

58 6 2014 · REVUE UFA

Le marché du bio estflorissant pour laproduction végétale.Les opportunités decultures sont doncmultiples.

tiers. fenaco GOF garantit la prise encharge de plusieurs types de céréalesfourragères, y compris des cultures as-sociées. Pour ces dernières, les mé-langes pois protéagineux-orge sont fa-vorisés, car ils donnent les meilleursrésultats en culture.

Le colza, aussi en altitude Ex-cepté pour le colza, la culture d'oléagi-neux a pu être augmentée dans des pro-portions réjouissantes. Malgré cela,l'offre ne peut largement pas être cou-verte. Les régions propices à la culturedu maïs (jusqu'à 550m) sont optimalespour le soja et le tournesol. Le colzapeut être cultivé sans problème aussidans les zones plus élevées; cela peutmême être un avantage par rapport auméligèthe. Il est important de disposerd'un sol profond, avec un bon approvi-sionnement en éléments nutritifs.

Le tournesol, le colza et le soja de re-conversion sont aussi pris en charge, età des prix attractifs!

Contrat La conclusion d'un contratest une obligation pour le blé panifiablebio de reconversion, les oléagineux bioainsi que le lupin bio. De plus amples in-formations sur les variétés, la culture etla commercialisation sont disponiblesauprès des centres collecteurs ou despersonnes de contact de fenaco (voir In-fobox). �

blé bio en Suisse. Cette variété se carac-térise par des rendements moyens, unebonne résistance aux maladies et surtoutde bonnes qualités boulangères. «Loren-zo» est une nouvelle variété Top, qui estégalement multipliée en qualité biolo-gique. Elle est à paille courte et séduitpar son bon tallage. Les listes des varié-tés recommandées du FiBL/Bio Suissepour le semis 2014, disponibles souswww.bioactualites.ch, fournissent da-vantage d'informations sur les variétés.

Blé de reconversion Pour la ré-colte 2014, des quantités limitées de blépanifiable bio de reconversion seront ànouveau prises en charge, avec un sup-plément de prix par rapport au blé four-rager bio d'au moins Fr. 9.00/100kg.Attention! Seules les variétés de la classe«blé panifiable bio Bourgeon CH» sontprises en considération. Seuls certainscentres collecteurs assurent la prise encharge. Un contrat doit obligatoirementêtre conclu avec fenaco ou le centre col-lecteur. Pour les exploitations en recon-version, la culture sciemment mise enplace de blé fourager apporte une ren-tabilité comparable à celle de variétés àfort rendement telles que «Ludwig»oder «Bockris». Le rendement supplé-mentaire comparé aux variétés pani-fiables permet souvent de compenser leprix plus faible et le blé fourrager indi-gène est demandé.

Dans les zones fraîches en altitude, ilest recommandé de semer du seigle oude l'épeautre au lieu du blé. Du côté del'écoulement, ces deux céréales ne ren-contrent pas non plus de difficultés.

Les céréales fourragères sontrecherchées Pour respecter la pen-sée écologique (viande suisse issue defourrages suisses), il faudrait produire leplus possible d'aliments bio à partir decéréales fourragères suisses. La part dematières premières ne s'élève qu'à un

PAGE BIO BRÈVES

3e journée suisse des GrandesCultures Bio

La filière bio se rencontrera le 12 juin2014 à l'occasion de la 3e journée suissedes Grandes Cultures Bio. La manifesta-tion se déroulera au Bioschwand, àMünsingen (BE), conjointement avec latroisième journée bernoise du sol. Ungrand nombre de visites et de nouveau-tés intéressantes pour le praticien sontau programme. De nouvelles machines etdes techniques culturales innovantespour les grandes cultures bio serontprésentées, ainsi qu'un grand nombred'essais variétaux et culturaux decéréales, oléagineux, protéagineux etcultures associées. fenaco GOF tiendraun stand avec d'autres entreprises dugroupe (notamment aliments UFA,semences UFA et Landor) dans le secteurdes exposants. La manifestation débuteraà 8 h 30 et durera jusqu'à 16 h. Durant lajournée, 5 postes différents serontanimés par des spécialistes. Unedémonstration de machines sur le thèmede la régulation des adventices dans lemaïs est prévue à 15 h. Le site de lamanifestation www.grandes-cultures-bio.ch fournit des informations détailléessur la journée.

Lupin – projet pilote boucléDans le cadre d'un projet, fenaco GOFétudie les opportunités pour la culturede lupin doux, une légumineuse à grainesnégligée qui est un excellent précédentcultural. Durant l'année pilote 2013, desessais en bande ont été effectués surtrois sites avec six variétés de lupin àfeuilles étroites (ou lupin bleu) issues desélection allemande. En parallèle,quelques producteurs ont cultivé dulupin sous contrat, sur une surface totaled'environ 15 ha. L'année passée, lessemis purs ont souffert d'un fortenvahissement par les adventices. Celas'est répercuté sur les rendements, quiétaient faibles, et sur la récolte, qui étaitdifficile. Sur la base des connaissancesacquises avec les essais en bandes, il vautmieux cultiver les variétés «Haags Blaue»et «Boruta» dans les régions avec unepluviométrie élevée: leurs rendementssont plus faibles, mais la maturité plushomogène. Pour les zones aux étés secs,les variétés ramifiées «Borlu», «Probor» et«Boregine» conviennent bien et ellesprésentent toutes de bons rendements.

REVUE UFA · 6 2014 59

Auteurs Ulrich Zürcher, fenaco, 3052 Zollikofen et Andreas Rohner,fenaco GOF, 8401 Winterthour

Personnes de contact pour la cultureet la commercialisation: Ulrich Zürcher, � 058 434 06 66, ouAndreas Rohner, � 058 433 64 91.Suisse romande: Didier Kunkler,� 058 433 64 01.

www.fenaco-gof.ch (produits bio)

www.ufarevue.ch 6 · 14

Tableau: Marges brutes (MB) pour les cultures bio 2013/14 (estimations)en Fr./ha Blé panifiable Maïs grain Tournesol SojaVente de la récolte (brut) 4452 5880 3630 4620

(42 dt, 106.00/dt) (70 dt, 84.00/dt) (22 dt, 165.00/dt) (21 dt, 220.00/dt)MB sans contributions 2732 4084 2222 3014MB avec contributions 5632 6584 5626 6514Informations détaillées sur le calcul, ainsi que sur d'autres cultures sous www.fenaco-gof.ch (>Produits bio)

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

60 6 2014 · REVUE UFA

Primipares: une consomma tion inférieure de plus de 10%Les vaches en deuxième lactation etplus affichent une consommationsupérieure d’environ 0.8 kg de MSpar repas (soit au total 3.7 kg de MSde plus par jour) à celle des primi-pares, selon les relevés effectués parle «Lehr- und Versuchszentrum Fut-terkamp» dans le Schleswig-Hol-stein.

Faut-il tondre les tétines?Dans la pratique, les exploitationslaitières rasent souvent les poils destétines. Est-ce que cela a un impactconcret sur la santé de la mamelle?Une récente étude scientifique réa-lisée par la «Washington State Uni-versity» a conclu que le fait de ton-dre les tétines n’influençait ni lateneur en germes du lait ni la charge en germes au niveau de la peau.

Othmar SchwizerOthmar Schwizer, de Walenstadt(SG) est décédé à la mi-mai dessuites d’une longue maladie. En tantqu’éleveur nucléus, cet agriculteurinnovant et entreprenant a produitd’excellents verrats «Premo» et co-chettes «Primera». Othmar Schwizera ainsi fortement contribué au pro-grès de l’élevage porcin et a mêmeexporté avec succès de la génétiquesuisse. Othmar Schwizer s’est égale-ment beaucoup impliqué en faveurde la LANDI Flums Walensee SAdont il était le président du Conseild’administration. Othmar Schwizernous laisse surtout le souvenir d’unepersonne toujours prête à donnerun coup de main. Dans cette péri-ode difficile, nous souhaitons beau-coup de courage à sa famille, Clau-dia, Silvan et Jasmin Schwizer.Service technique UFA

Utiliser le lait affichant desteneurs cellulaires élevées?En raison du risque de formation derésistances, le lait contenant des an-tibiotiques ne devrait pas être distri-bué aux veaux. Le lait affichant desteneurs élevées peut en revancheêtre consommé par les veaux, pourautant que le lait soit pasteurisécomme le démontre un essai de la«Vetsuisse-Fakultät» de Zürich.

Baisser la température

A partir d’une température de 24°C,les vaches laitières sont stressées parla chaleur. Selon une récente étudeeffectuée aux USA, les vaches quisouffrent d’un stress dû à la chaleurdurant la phase de tarissement pro-duisent des veaux plus légers et af-fichent une moins bonne immunité.En plus de cela, la production laitiè-

re et la fertilité baissent au cours dela lactation suivante. Comment pré-venir cette situation ?• Distribuer beaucoup d’eau fraî-che (5l par litre de lait).

• Ombrage, brumisateurs, ventila-teurs.

• Pâture durant la nuit.• Utiliser des fourrages hautement

concentrés tels «UFA top-form»(contient de la graisse protégée)réduit la production de chaleurrésultant de la transformation desnutriments dans le corps.

• Favoriser la consommation endistribuant des fourrages de qua-lité élevée et en repoussant plussouvent le fourrage.

• Affouragement d’aliments com-plémentaires contenant des addi-tifs tels que les levures vivantesou la niacine qui favorisent le mé-tabolisme énergétique (tous lesaliments «Megadigest»).

• Comme les pertes augmententnettement lorsqu’il fait chaud,accroître les quantités de sel mi-néral et sel bétail distribuées de20%.

Concrètement, dans divers essais,la L-carnitine a amélioré le tauxde gestation et réduit les traite-ments médicamenteux résultantde problèmes de fertilité ou detétine. Les résultats de l’exploitation

d’essai d’UFA Bühl, Hendschiken(AG) sont ainsi confirmés. Les ali-ments pour truies «UFA 361 Ex-tra» et «UFA 362 Extra» contien-nent déjà de la L-carnitine depuislongtemps.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

La L-carnitine joue un rôle essen-tiel pour le métabolisme énergé-tique des animaux. La liaison chi-mique est constituée dans le foieet les reins à partir des acidesaminés lysine et méthionine.Dans certaines conditions, la for-mation de L-carnitine dans lecorps peut néanmoins être insuf-fisante:• Gestation• Rations riches en graisse etembonpoint excessif

• InfectionsDe nouvelles publications deHeimendahl et al 2013 confir-ment qu’une adjonction de L-car-nitine influence positivement lafertilité et la santé des truies.

Nouveau pour laL-carnitine

Les infections pulmonairesont des conséquences sur lavie ultérieureUn essai canadien a démontré queles veaux qui ont souffert d’une in-fection pulmonaire au début de laphase d’élevage pesaient 16 kg demoins à la première insémination etfaisaient leur premier veau 12 joursplus tard que leurs congénères quin’étaient pas affectés par des trou-bles pulmonaires.

En tant qu’entreprise propriété descoopératives agricoles, UFA mettout en œuvre pour produire desaliments composés de grande qua-

lité, de manière efficace et avantageuse.

Durabilité Suite aux exigences ac-crues envers la sécurité des denrées ali-mentaires et des objectifs de dévelop-pement durable au sein de l’ensemblede la chaîne de valeur dans la produc-tion des denrées alimentaires, de nou-velles tâches font leur apparition. Les fa-briques d’aliment UFA relèvent cesnouveaux défis et permettent aux pro-duits animaux de l’agriculture suisse detrouver preneur et de conquérir desmarchés en pleine croissance.

Valeur ajoutée Les possibilités deproduire de l’aliment et des animaux demanière durable dépendent en premierlieu des besoins ad hoc sur le front desventes. L’objectif consiste à détecter lesnouvelles tendances et à y réagir assezrapidement. Avec Coop, respectivementBell Suisse SA (cf. encadré), UFA a trouvéun partenaire qui s’engage pour lesœufs et les poulets produits de manièredurable. Depuis la fin 2013, l’alimentUFA destiné à la production d’œufsCoop Naturafarm (CNf) utilise avec suc-cès du soja du Danube. Le recours à dusoja européen crée une valeur ajoutéesupplémentaire en faveur d’une déten-tion respectueuse des animaux et del’absence d’OGM en Suisse.

Les expériences pratiques accu-mulées jusqu’ici avec le fourrage conte-nant du soja du Danube sont très posi-tives. En collaboration avec le GOF(Céréales, oléagineux et matières pre-

mières), la qualité du fourrage est assu-rée de l’acquisition (analyses des Labo-ratoires UFA) jusqu’au contrôle de lastructure (Camsizer). Malgré cette nou-

velle source protéique, les teneurs del’aliment d’engraissement volaille CNfdemeurent inchangées. Les capacités destockage supplémentaires pour le soja

EN COOPÉRATION AVEC COOP UFA élargit l’utilisation du soja du Danube à l’aliment pour les poulets. Cela permet de créer une valeur ajoutée dont bénéficientégalement les aviculteurs.

Engagement en faveur d’un écoulement garanti

REVUE UFA · 6 2014 61

PRODUCTION ANIMALE

JakobWerder

La viande de poulet suisse a beaucoup d’avenir. Photo: agrarfoto.com

PRODUCTION ANIMALE

62 6 2014 · REVUE UFA

«L’alimentation est un sujet récurrent»Les poulets Coop Naturafarm mangent désormais de l’aliment d’engraissement des volailles contenant du soja du Danube. Christoph Schatzmann, Chef des volailles chez Bell Suisse SA, en explique les tenants et les aboutissants.

Revue UFA: Pourquoi Coop mise-t-elle sur le soja du Danube? Christoph Schatzmann: Dans la région du Danube, l’extension des surfaces de soja nese fait pas au détriment des zones à protéger. Cette région offre des conditions idéalespour la culture du soja et mise de manière ciblée sur le soja exempt d’OGM.

Quelle est l’importance de l’alimentation des animaux pour la décision d’achat?Pour les consommateurs, le bien-être des animaux est prioritaire. Mais l’alimentationrevient également régulièrement sur le tapis. Les volailles et les porcs entrent enconcurrence avec l’homme au niveau de l’alimentation. A ce sujet, on oublie fréquem-ment que les aliments composés contiennent une grande part de sous-produitsinappropriés pour l’alimentation humaine. Mais il faut aussi clairement rappeler qu’unealimentation animale conforme aux besoins ne serait pas possible sans certaines matièrespremières. Pour les poulets, le soja en fait partie.

Qui supporte les coûts supplémentaires liés au soja du Danube?Les surcoûts sont répercutés sur la chaîne des fournisseurs. C’est donc en fin de comptele consommateur qui les paie de sa poche.

Quelle est la publicité faite pour la viande produite avec du soja du Danube?Les personnes qui achètent de la viande de volaille doivent être informées des plus-values qu’un produit contient, tout comme de ses propriétés positives. La plus-value doit toutefois être mise en exergue sans pour autant dénigrer la productionrecourant à du soja issu des régions de provenance passées.

Auteur Jakob Werder, Chef des ventes de l’aliment pour volailles UFA,6210 Sursee, www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 6 · 14

du Danube et l’élargissement de l’assor-timent impliquent certes des chargessupplémentaires. Mais vu que le soja deproduction durable correspond à un vé-ritable besoin et que les consomma-trices et consommateurs sont prêts àpayer quelques centimes de plus pourcela, cet engagement en vaut la peine.Avec la production d’aliment à base desoja du Danube, UFA contribue à utiliseret à assurer à long terme le potentielque représente le marché suisse pour laviande de volaille. �

Suite à la page 67

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tème, chacun fait ce qu’il saitfaire de mieux

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… Adrian Joss, spécialiste des porcs

Agriculture à plein temps sur 13.2 ha

Adrian Joss, 3661 Uetendorf

Famille Marié à Christine, père d’Elena (16 mois)

Né le 2 novembre 1982

Formation Agriculteur, agro-commerçant, au servicetechnique UFA depuis 2012

Hobbies agriculture, lutte suisse, ski alpin

Devise «Trouver la bonne solution d’affouragementpour chaque exploitation.»

Ce qui est vrai sur une exploitation nel’est pas forcément dans l’exploitationvoisine. En tant que spécialiste porcin,Adrian Joss est conscient de cette réalitéet tente toujours de trouver la meilleuresolution pour chacun de ses clients. Pource faire, il s’appuie sur des résultats telsqu’ils apparaissent dans UFA 2000pla-ner. En effet, sans relevés ni données, ilest difficile de mesurer l’importanced’un problème.

Grâce aux truies Au-jourd’hui, notre conseiller enalimentation se rend à Kir-chenthurnen (BE) sur l’ex-ploitation herd-book GPBWenger, qui s’adonne éga-lement à la production lai-tière et aux cultures maraî-chères sur ses 13.2ha desurface. «C’est grâce auxtruies que nous pouvonsvivre uniquement del’agriculture», constateMartin Wenger. Par ail-leurs, la diversification im-

plique un grand engagement.

En plus de s’occuper des enfants et duménage, son épouse Gertrud Wengersoutient le chef d’exploitation dans sestâches quotidiennes, en particulier à lamaternité et à la porcherie des gorets.

Condition améliorée Dans toutesses branches de production, MartinWenger recherche l’optimum et non pasle maximum. En ce qui concerne la pro-duction porcine, cela implique d’analy-ser d’un œil critique le rapportprix/prestation des agents de produc-tion qu’il utilise. Ce faisant, les truiessont affouragées avec les deux alimentsphasiques UFA 361-6 Extra (allaite-ment) et UFA 362-6 Extra (tarissement).Durant le tarissement, du foin et du re-gain sont également distribués. «Aupa-ravant, les truies maigrissaient parfoisbeaucoup et nous avons résolu ce pro-blèmes grâce à l’aliment Extra», analysel’éleveur herd-book.

Sevrer sans stress alimentaireDès qu’ils peuvent manger, les porceletsreçoivent de l’UFA 304 piccolo en plusde la terre à fouiller et de l’UFA-Fener-

gie. «Cet aliment sent très bon et il esttrès bien consommé», se réjouissent lesWenger. Tous deux mettent l’excellenteappétibilité de ce fourrage sur le comptede sa structure. Afin de minimiser lestress découlant de la séparation desporcelets de leur mère, le passage pro-gressif à l’aliment d’élevage UFA 312-6n’intervient qu’après le sevrage.

Une longueur d’avance En plusdu programme de vaccination conven-

L’exploitation Wenger est situéeen zone de plaine.

REVUE UFA · 6 2014 65

tionnel, une vaccination contre la law-sonia a été entreprise récemment pourla première fois. «Nous voulons avoirune longueur d’avance sur les mala-dies», explique le chef d’exploitation.Avant le déménagement dans la mater-nité, les truies sont lavées et douchéesavec de l’eau à 30°C afin de protéger lesporcelets des agents pathogènes. «Aprèsla douche, les truies ont parfaitementpropres et l’on peut voir si elles ont desproblèmes aux onglons, ce qui permetd’intervenir si nécessaire». Avant chaquenouvelle arrivée, les boxes restent videstrois jours après le nettoyage afin d’opé-rer une «désinfection» par le séchage. La

maternité et la porcherie des gorets dis-posent d’un chauffage au sol aux pla-quettes de bois, ce qui confère une tem-pérature régulière dans les zoneschauffées.

Anicom Par année, la famille Wengersèvre 27.5 porcelets par truie alors quele nombre de porcelets nés vivants semonte à 30.5. Les gorets d’engraisse-ment sont commercialisés par Anicom.

UFA 243 Durant la période de végé-tation, les vaches pâturent à la demi-journée. A l’étable, elles reçoivent dufoin/regain, de l’ensilage d’herbe et de

• stabilisation de la flore intestinale• décharge de la truie On donne UFA 304 piccolo, à volon-

té, dès la première semaine de vie ouaprès le Prestarter UFA 302, à partir dela mi-lactation. Si on utiliser cet ali-ment démarrage pendant le sevrage,les porcelets peuvent très bien surmon-ter la phase la plus difficile de leur vie,grâce à un aliment auquel ils sont déjàhabitués.

Savoureux et sain Afin de favori-ser l’ingestion d’aliment solide par lesporcelets et de garantir ainsi le dévelop-pement futur des animaux, l’appétibilitéet la qualité de l’aliment starter sont dé-cisives. A ce titre, Martin et GertrudWenger sont épatés par l’excellente ap-pétibilité d’UFA 304 piccolo. UFA a encore amélioré le goût de cet

aliment de démarrage formulé pour lesporcelets. Une nouvelle combinaisond’acides inhibe le développement desgermes gastro-intestinaux nuisibles. Desacides gras à chaîne courte optimisentl’assimilation des nutriments. Voici les atouts d’UFA 304:• excellente appétibilité• haute digestibilité• habituation précoce à l’ingestion d’aliments solides

Un sourire pour la photo…Les truies ont manifestementl’air de se plaire sur l’exploitation Wenger.

Martin et GertrudWenger exploitentensemble ledomaine.

UFA 304 piccolo estproposé dans le nid àporcelets directementsur le sol chauffé.

Profil de l’exploitation

Martin et Gertrud Wenger avec Christa(17), Sarah (15), Alina (11), Marisa (10) etSimona (10), 3128 Kirchenthurnen

SAU: 13.2ha (dont 3.9ha en fermage),zone de plaine

Cheptel: 49 truies (IP-Suisse), 14 placesremontes truies, 14 vaches laitières etélevage

Production végétale: 1.25ha de maïsensilage, 1.04ha d’orge d’automne, 1ha de blé d’automne, 0.7ha de blé de printemps, 0.55ha de choux à chouc -route, prairies artificielles, pâturages etSCE, 72 arbres fruitiers haute-tige

Main d’œuvre: le couple d’exploitants etles parents

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Martin et Gertrud Wenger, Kirchenthurnen (BE)

«UFA 304 est très bien consommé.»

maïs ainsi que de l’UFA 243 en fonctiondes performances.

Flexibilité accrue Pour l’avenir, lafamille Wenger étudie d’autres optionspour gagner en flexibilité. «Nous adop-tons les solutions qui nous semblent ju-dicieuses», explique Martin Wenger,toutefois conscient que la générationsuivante optera peut-être pour des stra-tégies totalement différentes. L’impor-tant est que la production soit adaptéeà l’exploitation elle-même. Par la suite,il s’agit de persévérer et d’améliorer cequi peut l’être – et c’est exactement ceque fait la famille Wenger. �

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

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Urs Buri, Hasle-Rüegsau (BE).

nants UFA 998 et de sel bétail dans unrapport de 2 :1. Les minéraux sont pro-tégés des intempéries et le Mircofee-der, qui ne peut pas être renversé, estfacile à déplacer.

mentation de la ration en structure. Malgré une part importante de pâ-

ture (env. 50%), Urs Buri atteint uneperformance de lactation moyenne de9200kg avec son troupeau. Ce niveaude performance et rendu possible parun équilibre conséquent de la ration,principalement avec de l’ensilage demaïs (16kg) et un peu d’ensilaged’herbe. Il utilise UFA 163 (aliment dedémarrage), UFA 144 (aliment de pro-duction) et Minex 975 comme sel mi-néral équilibré. En dehors des heuresd’affouragement, de la structure estproposée à libre disposition sousforme de foin ou de regain grossier.

tamponnant la ration avec UFA-Alka-mix (100g/vache/jour). «Les animauxont réagi positivement», se souvient-il. Il a ainsi pu éviter les conséquencesclassiques d’une acidose de la pansetelles que la fourbure des onglons oules problèmes de fertilité. Urs Buriajoute Alkamix dans la mélangeusejuste après les pulpes afin de le mélan-ger au mieux. Toutefois, c’est à la pré-vention qu’Urs Buri accorde la priorité.Cela passe par un bon pré-fanage del’ensilage (env. 40% MS), l’affûtage ré-gulier des couteaux de la mélangeuse,des transitions d’alimentation pro-gressives et, naturellement, la complé-

Bien entreposer lapoudre de laitLa poudre de lait maigre et lapoudre de petit-lait sont en -richies en graisse durant leurprocessus de fabrication afind’augmenter les teneurs enéner gie. Pour que la poudre delait se conserve mieux en cas dechaleur, UFA recourt à des lipid -es appropriés durant la saisonestivale. Mais il faut égalementveiller à certains points lors del’entreposage: surveiller la datede péremption, ne pas empilerles palettes et stocker les sacs àl’abri du soleil.

Une visite du Maroc

Début mai, une délégationmarocaine est venue visiter lafabrique de poudre de lait deSursee. L’entreprise Bühlerd’Uzwil, qui propose unetechnique économe en énergiepour les moulins, étaitégalement représentée. Dansles fabriques UFA, Bühler a lapossibilité de tester etd’améliorer les nouveauxproduits. Il en résulte unesituation win-win. Bühler peutexporter avec succès et UFAsoutient l’image positive de laproduction animale suisse grâceà une production d’alimentdernier cri et respectueuse del’environnement.

Succès dans la pratique

Un automate à minéraux pour le pâturageSi tout l’approvisionnement en miné-raux doit se faire au pâturage, les mou-tons et les chèvres n’en absorbent biensouvent pas suffisamment par le biaisdes pierres à lécher. UFA-Microfeederapporte une solution pratique à ceproblème. Cet automate à minérauxpermet de proposer en vrac un mé-lange de sel minéral pour petits rumi-

Quand on a des vaches de pointe dansson étable, comme c’est le cas d’UrsBuri avec Debonair Florence (gagnanteavec le groupe suisse Red Holstein à laConfrontation européenne 2013), onaccorde une attention particulière auconfort digestif de ses animaux. La ra-tion mélangée d’hiver comprend del’ensilage de maïs et d’herbe, despulpes de betteraves et de l’UFA 148.L’année dernière, l’ensilage d’herbeétait relativement humide, pauvre enfibres et n’apportait pas beaucoup destructure dans la ration. Urs Buri a ob-servé une certaine agitation dans letroupeau. Il a tout de suite réagi en

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PRODUCTION ANIMALE

BarbaraEichenberger

L’ALIMENT DU MOIS

Benoît Sahli

Michel Boillat a été producteur de lait jusqu’en 2006 avant de se lancer dans l’élevage porcin.

C’est auprès de leur mère que lesporcelets grandiront le plus rapide-ment. Mais pour qu’elle puisse rem-plir son rôle de mère, la truie doit

produire suffisamment de colostrum etde lait. Et dans ce contexte, l’alimenta-tion doit être appropriée. «La perfor-mance laitière des truies augmente alorsqu’elles maigrissent moins», constate enrésumé Michel Boillat (cf. encadré) de-puis qu’il affourage en complément del’UFA top-pig durant l’allaitement.

Les truies: des animaux hautesperformances Le fait de recourir àune génétique moderne («Primera») surl’exploitation de production de porce-

lets permet déjà de disposer de bonnesbases pour des performances laitièresélevées. En tenant compte du poids cor-porel d’une truie et de ses teneurs dulait, la performance laitière durant l’al-laitement équivaut à celle d’une vachequi produirait plus de 50 kg de lait parjour. Il est important que la truie neperde pas plus de 15 % de son poids to-tal durant l’allaitement. Un amaigrisse-ment supérieur peut avoir des répercus-sions négatives sur le taux de mise baset la durée d’utilisation.

Avant la mise bas Voici commentatteindre une performance laitière éle-vée avec une perte de poids corporel to-lérable: • Affouragement de conditionnementciblé durant la gestation. On doitpouvoir sentir l’os iliaque sans qu’ilne soit visible.

• Rapport calcium/phosphore équilibrédans la ration de tarissement afind’éviter le syndrome MMA (mam-mite, métrite, agalactie).

• Passage de l’aliment truie gestante àl’aliment d’allaitement au moins huitjours avant la mise bas

• Aux alentours de la mise bas, l’acti-vité intestinale est réduite, ce quiaugmente le risque de constipation.

En adaptant la courbe d’affourage-ment durant les cinq derniers joursavant la date de mise bas prévue, letube digestif n’est pas surchargé.

• Recours à un aliment concentré hau-tement digestible comme UFA top-pig dès l’arrivée à la maternité, afind’éviter la constipation et de compen-ser les nutriments nécessaires malgréune moindre ingestion d’aliment.

Après la mise bas• Augmentation modérée de la quan-tité d’aliment durant les 10 premiersjours de lactation. Le potentiel maxi-mal d’ingestion d’aliment est atteintenv. après deux semaines de lactation.

• Durant l’allaitement, distribuer la ra-tion plus de deux fois par jour et encas de temps chaud, affourager sipossible durant les heures les plusfraîches de la journée.

• L’utilisation d’UFA top-pig peut aug-menter la concentration énergétiquede la ration.

• L’aliment liquide ou humecté estmieux consommé que l’aliment sec.

• Il faut de l’eau pour ouvrir l’appétit!Les besoins quotidiens en eau d’unetruie en lactation peuvent atteindre40 litres. Le débit des pipettes doitêtre de 3.5 à 4 l par minute.

UNE POUSSÉE D’ÉNERGIE De nos jours, les truies d’élevage fournissent des performances maximales. Dans ce contexte, un approvisionnement suffisant en énergiesous forme de composants facilement digestibles est primordial. C’est aux alentours dela mise bas que les dépôts nécessaires à une bonne vitalité des porcelets et à un départréussi dans la lactation sont constitués.

«Plus de lait égale meilleure santé»

68 6 2014 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

www.ufarevue.ch 6 · 14

Auteure Dr Barbara Eichenberger,Cheffe du ressort Recherche & essais,UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee

Benoît Sahli, spécialiste porcin au servicetechnique UFA, 1070 Puidoux

www.ufa.ch

MMA: un problème très rareA l’origine, l’exploitation Boillat à St-Blaise (NE) s’adonnait à la production laitière.Depuis 2006, Michel Boillat détient des truies d’élevage et met tout en œuvre pour queces dernières aient suffisamment de lait pour nourrir leurs porcelets allaités.

En tant que spécialiste de la mise bas (32 places) dans un cercle RTPP (répartition dutravail dans la production de porcelets), Michel Boillat travaille à un rythme deproduction sur quatre semaines. Annuellement, près de 270 mises bas se déroulent danssa maternité (8.5 rotations). Les données sont relevées systématiquement et actualiséespar le centre de dépouillement UFA 2000. Au niveau de l’alimentation, les truies sontnourries avec l’aliment d’allaitement «UFA 361 Extra» et un peu de regain pour assurerl’occupation. Le jour de la mise bas, une truie ne reçoit que 1 kg d’«UFA 361» avantd’augmenter progressivement la ration jusqu’à 7 kg la deuxième semaine.

«Chez nous, le MMA est un problème très rare», se réjouit le chef d’exploitation. Ilévoque notamment l’alimentation comme un élément important pour s’en prémunir. Apartir de cinq jours avant la mise bas et durant toute la durée de l’allaitement, ildistribue soir et matin 250 g d’«UFA top-pig» par truie, un concentré énergétiquehautement digestible (17.7 MJ EDP/kg). «Ce faisant, les truies restent dans une bonnecondition, elles mettent leur portée au monde en peu de temps, donnent davantage delait et les porcelets sont en meilleure forme», se félicite l’agriculteur neuchâtelois.

Les effets d’«UFA top-pig» sont également bénéfiques chez les cochettes car chez elles,la consommation plus faible peut être compensée par un aliment hautement concentré.

Afin de favoriser le progrès zootechnique et d’éviter les problèmes, au sein du cercleRTPP, on veille à une remonte régulière des troupeaux. «A partir de la sixième portée, onconstate une nette diminution de la production laitière», observe Michel Boillat.

Avant l’arrivée des nouvelles truies, les boxes de mise bas sont nettoyés à l’eau chaude,désinfectés et une fois secs, ils sont couverts d’une généreuse litière faite de paille et de«K.lit». Les naissances et l’ingestion de colostrum sont surveillées avec attention. Lecanal à lisier de cette porcherie Krieger construite en 2006 est vidé par un racleurquotidiennement afin d’optimiser la qualité de l’air dans la maternité.

A partir de leur deuxième jour de vie, les porcelets reçoivent de la terre à fouiller UFAépandue sur le sol des nids. Le troisième jour, on leur distribue de la pâte de fer UFAavant d’égaliser les portées. L’affouragement avec le starter «UFA 304 piccolo»commence le cinquième jour. Le passage progressif à l’aliment d’élevage «UFA 312-6»(ad libitum) est entamé une semaine après le sevrage.

Gestion Les mesures de gestion sui-vantes contribuent elles aussi à debonnes performances laitières:• Les vers gastro-intestinaux peuventdétériorer sensiblement l’indice deconsommation, d’où l’importance devermifuger les truies deux fois par an.

• Laver les truies avant leur arrivée dansla maternité.

• Mesurer la fièvre quotidiennement auplus tard à partir du 113e jour de ges-tation (à la même heure), ce qui per-met de réagir à temps en cas de MMA.

• Définir un concept d’hygiène pourl’exploitation.

Avantages pour les portées sui-vantes Des truies alimentées de ma-nière appropriée durant l’allaitement af-fichent des symptômes de chaleurs plusmarqués, un meilleur développementdes folicules et une meilleure ovulation,ce qui a un impact positif sur la taille etle poids des portées suivantes. Un flus-hing succinct, avec de l’énergie prove-nant de matières facilement digestibleset tous les additifs importants (p. ex.UFA top-pig), a par ailleurs un effet bé-néfique sur le taux de fertilité. Diversesétudes scientifiques démontrent qu’enproposant davantage de nutriments du-rant le temps vide, on obtient une meil-leure stimulation des ovaires avec, à laclef, des effets positifs sur la taille de laportée.

Résumé Une performance laitièreélevée est un critère décisif pour parve-nir à sevrer avec succès un maximum deporcelets. Bien souvent, avec un alimentd’allaitement normal, la truie n’ingèrepas suffisamment de nutriments car ellene mange pas assez après la mise bas.L’utilisation d’un aliment hautementconcentré tel qu’UFA top-pig est dèslors vivement recommandée. �

L’exploitation Boillatest sise à St-Blaise(NE). La surfaceagricole utile est de 47 ha et en plus desgrandes cultures(céréales, pommes deterre, betteravessucrières, maïs) et dela production porcine,l’exploitation abriteégalement vingtvaches mères.

REVUE UFA · 6 2014 69

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70 6 2014 · REVUE UFA

Cette tête de buseest suspendue dansle silo au moyend’un câble.

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En cas de problèmes de santé ou dediminution des performances chezles animaux de rente, l’hygiène ali-mentaire peut également apparaître

comme une des causes possibles. Pourminimiser les risques, les silos à alimentsdevraient être nettoyés au moins unefois par année.

A surveiller avant l’achat Unnettoyage efficace du silo n’est possibleque si l’on veille à respecter certainspoints à l’achat du silo déjà. Les silosdoivent être étanches (attention au ma-tériel d’occasion) et – suivant la mé-thode de nettoyage – munis d’une ou-verture pour le nettoyage. Les fentes,fissures et arêtes à l’intérieur consti-tuent un risque du point de vue de l’hy-giène. Afin de protéger les silos d’un rayon-

nement solaire important, mieux vautles placer à l’intérieur d’un bâtiment ouà un endroit approprié à l’extérieur.

Le soutien des spécialistes Lenettoyage manuel (p. ex. au balai) nepermet généralement pas d’ôter correc-tement les dépôts et s’avère très péni-ble. En ce qui concerne les salissures co-riaces et souvent invisibles dues à desgraisses, des moisissures ou des spores,il est nécessaire de recourir à de l’eau età des produits de nettoyage. Si l’on optepour le nettoyeur à haute pression, ilfaut veiller aux aspects liés à la sécurité.Les produits de nettoyage peuvent parexemple rendre les échelons deséchelles glissants.

Les exploitations de production ani-male peuvent compter sur le soutiend’entreprises spécialisées dans le net-toyage, comme l’entreprise Bättig (cf.encadré). Ces dernières disposent d’ins-tallations modernes qui facilitent le net-toyage des silos et qui améliorent net-tement l’aspect hygiénique.

Un jour d’attente Avant d’entrerdans le silo, il faut couper l’arrivée ducourant électrique pour les installationsde remplissage et de vidange du silo etbien aérer, afin d’éviter les risques liésaux gaz de fermentation. La plupart dutemps, la saleté ne peut être éliminée àfond qu’en recourant à un produit denettoyage adéquat. La désinfection (p. ex. Stalldes 03) du

silo doit être effectuée au minimum 24heures avant de le remplir à nouveau. Enplus du silo, il est important de nettoyeret de désinfecter également les diversrécipients supplémentaires à l’étable ouà la porcherie.

Bien laisser sécher Il faut attendreque le silo soit bien sec avant de le rem-plir à nouveau. Il ne faut pas que la mar-chandise entreposée soit trop humide.

LES GRAISSES, MOISISSURES ET SPORES n’apparaissent bien souvent pas au premier regard dans les silos à aliments vides. Des résidus et des microorganismesprésents dans le silo peuvent cependant endommager la nouvelle cargaison. Le recours à une technique moderne permet de nettoyer les silos rapidement et de fond en comble.

Nettoyage professionnel des silos

Nettoyage mécanique sans ouverture de serviceBeat Bättig nettoie les silos à l’aide d’une tête de buse spéciale. Leprogramme de nettoyage à l’eau froide se déroule en quatre étapes de10 minutes: 1. Pré-rinçage. 2. Nettoyage avec le produit de nettoyagespécial Halag «CIP 452». 3. Rinçage. 4. Désinfection avec «Halades 01».

Il faut disposer sur place d’un robinet d’eau avec un raccord ¾ et unepression de 2 à 3 bars. La tête de buse reste suspendue à un palanjusqu’à ce que toute la surface intérieure du silo soit nettoyée. Pour unmaximum d’efficacité, tant la tête de buse que les quatre buses indivi -duelles sont rotatives. Les ouvertures ainsi que les tuyaux de reprise, deremplissage et d’aération sont nettoyés manuellement à l’aide d’unappareil spécial. Le silo une fois nettoyé, Beat Bättig ne sèche sciem -ment pas ce dernier à l’air chaud. «Un kilo de gaz produit environ 1.2kgd’eau de condensation», explique ce professionnel du nettoyage.

Avec le système de nettoyage Bättig, il n’y a pas besoin de disposerd’une trappe de service dans le silo. Les ouvertures constituent toujoursun risque du point de vue de l’hygiène.

Outre la technique de nettoyage, le succès de l’élimination des dépôts«dépend surtout du produit de nettoyage que l’on utilise», précise BeatBättig, qui mise sur les produits de Halag Chemie SA dans sonentreprise de nettoyage.

Des dépôts épais seforment souvent surle fond du silo.

REVUE UFA · 6 2014 71

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Peter Amstutz,Conseil et ventes, Halag Chemie AG, 8355 Aadorf, � 058 433 68 68www.halagchemie.ch,[email protected],

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e.ch

Plan d’urgenceSi malgré tout l’alimentou les matières pre -mières s’échauffentdans le silo, il peut êtrejudicieux de transvaserle contenu du silo. Unéchantillon témoin(dans un bocal aveccouvercle) permet sinécessaire une inter -vention à temps:

• Séparer les partiesendommagées et lesparties saines.

• Eliminer la marchan-dise endommagée.N’affourager toutd’abord l’alimentsuspect qu’à un petitnombre d’animaux(mais pas aux truiesd’élevage ni aux por -celets), bien observerces derniers etdécider ensuite del’utilisation de lamarchandise.

• En cas d’importantéchauffement du silo,contacter un spécia -liste bénéficiant d’uncertificat ad hoc pourla lutte contre lesravageurs à l’aide deproduits de gazage.

• Traiter les silos videsqui ont été contami-nés par des ravageursavec un insecticide(avec des vêtementsde protection!).

Jürg Amman, spécialisteporcin au servicetechnique UFA Wil

Afin d’éliminer de tels dépôts defourrage, il faut un système

de nettoyage à haute pression. Lemeilleur ne suffit souvent pas.

La solution denettoyage doit êtreéliminée conformé-ment aux prescripti-ons locales.

Le silo nettoyé estcomme neuf.

Ne pas oublier lesdépôts d’alimentsitués dans lesouvertures.

Certificat denettoyage autocol-lant délivré parl’entreprise Bättig.

Indicateur/méthoderapide pour lecontrôle de propretédes silos.

La meilleure solution consiste à nettoyerles céréales avant le remplissage du siloafin de minimiser la pression des rava-geurs. Les silos-sacs (Trévira) installés àl’intérieur des bâtiments doivent être si-tués à un endroit où ils restent le plusau sec possible. Une fois vides, ils peu-vent être secoués et, si nécessaire, net-toyés à l’aspirateur. �

Tableau: Plan de nettoyageObject Intervalle Produit nettoyant Utilisation1. Prérinçage / 1x par année A l’eau froide oupré-nettoyage à haute pression froide

Présence de ravageurs Aldecoc CMK 6%2. Nettoyage en 1x par année CIP 452 1.5– 2.5%,circuit fermé froide – 70°C,

15– 20 minutes3. Temps d’action 1x par année Pendant ce temps, 20– 30 minutes

nettoyer les tuyauxd’entrée et de sortie

4. Rinçage 1x par année A l’eau froide et à froideminutieux haute pression

5. Contrôle de 1x par année Faire un test protéine.la propreté Apposer le certificat

de nettoyage sur le silo6. Désinfection En cas de problèmes Aldekol Des 04 1%, froide

ou Halades 01

Nouveau film de la Revue UFA

Le nouveau film de la RevueUFA (www.ufarevue.ch > films) présente en détailla technique de nettoyagede Beat Bättig. Lesdifférents produits Halagdestinés au nettoyage et à la désinfectiondes silos y sontégalementprésentés.

Beat Bättig gère à Burg (AG) avecson épouse Sabine l’entrepriseBättig Hallenreinigungen Sàrl.

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MartinBaumeler

50 ANS DE LAIT UFA POUR LES VEAUX

72 6 2014 · REVUE UFA

Benedikt Schmid a réussi à diversifier

son exploitation grâce à l’engraisse-

ment des veaux.

Tableau: Dimensions d’étables pour veaux< 200 kg, > 200

< 4 mois1 > 4 mois < 300kgLargeur 60 70 80Longueur adossé au mur 150 160 190Longueur opposée 140 150 180Couloir (cm) 1 120 120 1351 Recommandations d‘Agroscope ART, «Dimensions pour des systèmes de stabulation. Bases de décision pour les nouvelles constructions» (2008), www.agroscope.ch

L’exploitation Schmid à Schüpfheimest surtout connue pour l’excel-lence de sa génétique Brown Swiss.Depuis quelque temps, Monika et

Benedikt Schmid se sont lancés dansune nouvelle branche d’exploitation:l’engraissement des veaux. Dans ce do-maine, ils ont pu compter sur le soutiendu service technique UFA.

Bien observer les animaux audépart Les veaux commencent parêtre détenus sur litière profonde (25places) juste en face des vaches. «C’està cet endroit central que nous pouvonsle mieux observer les animaux, car nouspassons beaucoup de temps avec lesvaches», explique Benedikt Schmid. Unnettoyage minutieux est opéré avantchaque nouvelle installation d’animaux. Entre la sixième et la huitième semained’engraissement, les veaux déménagentdans l’étable à logettes sise juste à côté.

De la sciure pour sécher L’an-cienne étable du jeune bétail – l’élevagea été placé sous contrat – est trop bassepour une litière profonde. C’est la raisonpour laquelle 25 logettes présentantune largeur de 80cm et une profondeurde 190cm ont été installées contre laparoi, conformément aux prescriptions

pour la plage de poids entre 200 et300kg. En raison du couloir, il fautcertes davantage de place que pour unelitière profonde (qui offrirait une dizainede places veaux en plus). Par contre, lesbesoins en paille sont nettement plusfaibles. En calculant sur toute la duréed’engraissement, il ne faudrait que troisballes rectangulaires de paille pour les25 veaux dans l’étable à logettes. Pourune couche profonde, il en faudrait aumoins le double. La paille hachée et la chaux carbona-

tée forment un tapis stable dans les lo-gettes. La paille longue épandue par-dessus assure une couche moelleuse.Dans les logettes et les couloirs, de lasciure est également épandue régulière-

ment. Cette dernière offre une grandesurface superficielle et lie l’humiditéainsi que l’ammoniac, ce qui assure unebonne qualité de l’air dans l’étable. L’in-convénient du système avec logettes estle travail accru nécessaire pour le curageet le paillage (deux fois par jour).

Des logettes et des animauxpropres «Pour les veaux, il n’y a au-cun problème de passer de la coucheprofonde aux logettes», constate Bene-dikt Schmid. Les animaux adoptent im-médiatement les logettes et s’y cou-chent correctement. «Les logettes sontétonnamment propres», observe le chefd’exploitation. Il n’y a que les veauxmâles qui urinent de temps à autre sur

BENEDIKT SCHMID détient des veaux à l’engrais dans une stabulation à logettes. Voici comment il est possible d’utiliser à bon escient des étables trop basses pour une couche profonde.

Economie de paille grâce aux logettes

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PRODUCTION ANIMALE50 ANS DE LAIT UFA POUR LES VEAUX

Auteur MartinBaumeler, spécialiste del’engraissement desveaux au servicetechnique UFA, 6210Sursee, www.ufa.ch

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la surface de couche. Les animaux sonttoutefois très propres, comme on peuts’en rendre compte au premier coupd’œil.

Eau-poudre L’affouragement secompose d’eau et de poudre de lait UFA(deux phases). En début d’engraisse-

ment, c’est «UFA top-start» qui assure lacomplémentation en fer et en subs-tances actives. A partir d’une centainede kg PV des veaux, c’est «UFA top-fit»qui prend le relais. L’approvisionnementen fourrages grossiers est assuré au tra-vers d’«UFA 215 Fibrafit» (cf. encadré).

De la lumière UV contre les dar-tres Benedikt Schmid a fait de trèsbonnes expériences avec sa nouvelleméthode de lutte contre les dartres:une lumière UV est installée directe-ment au-dessus du stand de buvée.«Auparavant, nous avions des pro-blèmes avec les dartres, mais ils sontmaintenant résolus», relate le chef d’ex-ploitation avec conviction.Actuellement, Benedikt Schmid pla-

nifie la réalisation d’une courette exté-rieure pour les veaux. «Avec les SRPA,les veaux ont une meilleure vitalité», ar-gumente-t-il. Par ailleurs, un parcoursextérieur offre l’avantage de pouvoirmaintenir temporairement les animauxà l’extérieur pour procéder aux travauxde nettoyage sans être dérangé.

Résumé Une étable à logettes pourles veaux d’engraissement offre lesavantages (+) et les inconvénients (–)suivants: + besoins en paille plus faibles+ possibilité d’utiliser des étables rela-tivement basses pour autant que lerenouvellement de l’air soit assuré

+ animaux plus propres+ avec un curage fréquent, moindrecharge en ammoniac

– davantage de travail pour le curage etle paillage

– nécessite davantage de place �

«UFA 215 Fibralor» estconforme à l’Ordon-nance sur la protectiondes animaux en tantque fourrage grossier.

UFA 215 Fibrafit: «consistance des fèces plusstable»Depuis septembre 2013, tous les veaux à partir de leur troisièmesemaine de vie doivent avoir libre accès à du fourrage grossier. La pailleseule ne suffit plus.

Afin de répondre à ces exigences de la Loi sur la protection desanimaux, Benedikt Schmid utilise l’aliment riche en cellulose brute«UFA 215 Fibrafit». «Avec ce fourrage grossier, la consistance des fècesdes veaux est plus stable», selon les premières expériences réalisées.Dans la stabulation à logettes (finition), Fibrafit est proposé dans unemangeoire à poulains alors que dans la couche profonde (petits veaux),il est proposé à la crèche dotée d’un cornadis.

«UFA 215 Fibrafit» (granulés de 8mm) contient notamment du son deblé, de la luzerne, de la paille, du maïs et des graines de tournesol. Ilest approprié comme aliment complémentaire pour les veaux d’engrais-sement et d’élevage et constitue une alternative aux cubes de maïs oud’herbe déshydratée. En ce qui concerne les avantages d’«UFA 215Fibralor», on peut notamment citer des besoins réduits en place destockage, sa bonne appétibilité, une qualité garantie ainsi qu’unedisponibilité en tout temps.

Profil de l’exploitationBenedikt et Monika Schmid (-Bieri) etleurs enfants Laurin (8 ans), Luana (5) etNevio (2), 6170 Schüpfheim.

SAU: 25 ha (zone de montagne 1–3)

Cheptel: 25–30 vaches laitières BrownSwiss (droits de livraison 220000 kg/an),50 places veaux à l’engrais

Production végétale: 0.5ha de maïs àfaucher en vert, prairies naturelles etpâturages

Main d’œuvre: Benedikt Schmid, MarinaSchrackmann (apprentie), MonikaSchmid (travaux administratifs).

Benedikt Schmid a fait de très bonnesexpériences concernant la propreté des veaux et des logettes.

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Yvan Meuwly

74 6 2014 · REVUE UFA

Chaque année, quelque 250000veaux sont écoulés sur le marchésuisse. Avec une consommation deplus de 3kg par tête d’habitant et

par année, la viande de veau représenteenviron 5% de la consommation deviande totale d’un suisse moyen. Cettepart de 5% de la consommation deviande joue toutefois un rôle décisifpour les éleveurs de bovins indigènes etpour les entreprises situées en aval spé-cialisées dans la viande de veau. Il existedonc suffisamment de raison de s’inves-tir intensivement pour la production etl’écoulement de ce produit.

Des intérêts divergents Les prin-cipaux acteurs indigènes du commercede détail sont en train de revoir ou deredéfinir leur stratégie dans le secteurcarné. Dans cette optique, ils se basentsur plusieurs études respectivement surles conclusions de ces dernières, qui re-posent principalement sur les piliers sui-vants:• Bien-être des animaux• Sécurité des matières premières• Production durable• Physiologie nutritionnelle

Suppléments attrayants pour laSRPA La détention SRPA est encou-ragée activement depuis plus d’une année dans le cadre du programme delabel «IP-Suisse» (IPS) et «Coop Natura -farm » (CNf). L’objectif de ce programmeconsiste à ne commercialiser, à moyenterme, plus que de la viande de veau in-digène issue de détention SRPA. Danscette optique, les prestataires de labelspaient des suppléments de prix at-trayants pour que les investissementsinduits par la détention SRPA restent in-

téressants financièrement pour les en-graisseurs de veaux.

Les labels IPS et CNf offrent desperspectives intéressantes sur un mar-ché au sein duquel les changements re-latifs à l’affouragement et à la déten-tion des veaux soumettent lesengraisseurs à des défis importants. Lasolution de branche définie sous la di-rection de Proviande pour la qualitédes veaux de boucherie, détermination

de la couleur incluse, devrait être via-ble pour tous les acteurs de la branche.Il ne reste plus qu’à espérer que laconsommation de viande de veau sestabilise au niveau actuel ou recom-mence à augmenter au cours des an-nées à venir. Cela suppose que lesconsommateurs soient sensibilisés auxavantages et à la qualité de la viandede veau et que les cartes de restaurantsréservent plus de place à ce produitpremium.

LE CANAL DU COMMERCE DE DÉTAIL vend toujours plus de viande de veau issued’exploitations pratiquant la SRPA. Outre les suppléments octroyés pour les labels, lesexploitations SRPA bénéficient des nouveaux paiements directs éthologiques. Il est parailleurs permis de supposer que les parcours extérieurs contribuent à réduire la pressiondue aux germes, ce qui a un impact positif sur la santé des veaux.

Un marché qui évolue

Coop Natura Farm: possible sans lait entierSimon Lepori de Mamishaus (BE) a décidé de s’adapter au marché et d’opter pour laSRPA. Comme il n’engraisse pas ses veaux au lait entier, il a opté pour le label CoopNaturafarm (CNf). Les exploitations CNf sont contrôlées par la Protection suisses desanimaux (PSA) et doivent se conformer à des directives strictes. En plus du prixProviande (KV), les veaux bénéficient d’un supplément de label de CHF 2.– parkilogramme de poids mort (franco abattoir).

Dans le cadre du label CNf, la planification de la production de l’acheteur au producteuren passant par le commerce d’animaux garantit à l’engraisseur que ses animaux serontcommercialisés dans les délais – durant les phases excédentaires également.

Les veaux Coop Naturafarm – comme ceux de la famille Lepori – bénéficientd’un supplément de label de CHF 2.–/kg de poids mort.

REVUE UFA · 6 2014 75

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Exigences SRPAPour satisfaire aux exigences SRPA, les veaux d’engraissements doivent avoir accès à uneaire de promenade en dur et ce durant toute l’année. Des exceptions à cette règle sontprévues pour l’affouragement, les soins aux animaux et le nettoyage.

La prime IP-Suisse est garantie jusqu’en 2018Bernhard Wilhelm est originaire de Fiderisdans les Grisons. Contrairement à bonnombre de ses collègues, il est engraisseurà l’année. Le lait de vache produit surl’exploitation est entièrement affouragéaux veaux et complémenté avec de lapoudre de lait. La famille Wilhelmexploite son domaine selon les directivesIP-Suisse et pratique la SRPA depuislongtemps. Outre des veaux sains etperformants ainsi que les paiementsdirects versés dans le cadre des pro-grammes éthologiques, les Wilhelm ontainsi bénéficié depuis le début descontributions SRPA. Ces dernières sontactuellement garanties jusqu’en 2018.

Agir Beaucoup d’exploitations sontconfrontées à des problèmes sanitairesliés à l’engraissement des veaux. Cetteproblématique est désormais danstoutes les bouches et préoccupe l’en-semble de la branche. Dans pareilcontexte, il est préférable d’agir que deréagir.

En meilleure santé grâce à laSRPA? Les problèmes de santé sontdus à deux causes principales: la sensibi-lité des veaux durant les premières se-maines de vie d’une part et la forte pres-sion infectieuse résultant de conditionsde détention défavorables d’autre part.La détention en groupe au sein de sta-bulations à espace unique, les aires derepos inadaptées, les contrôles de climatd’étable insuffisants, l’absence de net-

toyage périodique et la désinfection deslots ainsi que le contact avec des ani-maux plus âgés sont responsables de lapression infectieuse élevée. Les engrais-seurs de veau Bernhard Wilhelm et Si-mon Lepor (voir encadré) sont convain-cus que les veaux détenus dans uneétable disposant d’une aire de prome-nade correspondant aux exigences SRPAoffrent de bons résultats d’abattage.

Conclusion Il est actuellementtemps – après avoir analysé les poten-tiels de commercialisation- d’opterpour un label et d’investir dans une sor-tie en plein air. Plus la transition inter-viendra tôt et plus l’exploitation d’en-graissement profitera longtemps dessuppléments et des paiements directsliés à la SRPA. �

Bernhard Wilhelmestime qu’il faut opterdès que possible pourla SRPA.

Bon nombre d’exploitations pratiquant l’engraissement de veaux ont déjà réagi et investi dans une aire de promenade extérieure.

Auteur Yvan Meuwly, chef de secteurBétail bovin, Anicom SA, 9501 Wil,www.anicom.ch

Contact labels et SRPA Voussouhaitez commercialiser vos veauxd’engraissement dans le cadre d’un labelet investir dans une aire de promenade?

Annoncez-vous auprès de la succursaleAnicom de votre région. • Payerne � 058 433 79 50• Zollikofen � 058 433 79 00• Sursee � 058 433 78 00• Wil � 058 433 77 [email protected]

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Tableau: Dimensions SRPAJusqu’à 120 jours Dès 120 jours

Surface minimale par veau 3.5m2 4.5m2

Dont paillé 1.2– 1.5m2 1.2– 1.5m2

Dont non couvert 1m2 1.3m2

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ThomasKaufmann

76 6 2014 · REVUE UFA

Faire le test de SchalmLe Test de Schalm est effectué trèsfréquemment lors d’une induration dansun quartier ou lorsque le lait est modi -fié, mais seules 60% des exploitations lefont toujours lors de l’achat de vaches.Elles ne sont que 34% à le faire endébut de première lactation et 24% endébut de lactation supérieure.

La qualité du lait livré en Suisse est,en comparaison internationale, trèsbonne. Il existe toutefois aussi cheznous des exploitations qui se bat-

tent avec des problèmes de santé de latétine. Dans le cadre d’un projet degrande envergure, soutenu financière-ment par un grand nombre d’institu-tions, trois différentes méthodes desuivi ont été étudiées quant à leur effi-cacité sur l’amélioration de la santé dela tétine.

Nombre de cellules supérieur à200 000 Des exploitations, dont lenombre de cellules théorique dans lelait de mélange se situait entre 200 000et 300 000 par millilitre et qui remplis-saient d’autres conditions supplémen-taires (un minimum de 12 animaux àchaque pesée mensuelle du lait, pas derobot de traite, pas de changement delieu), ont été présélectionnées avecl’aide des fédérations d’élevage. Il a étédemandé à 1000 exploitations si ellessouhaitaient participer à l’étude. Sur les140 ayant accepté, seules 100 ont fina-lement été choisies pour le projet. Ellesont été réparties au hasard en 4 groupesde 25 exploitations. Chaque exploita-tion a reçu 2 fois, à une année d’inter-valle, la visite d’un-e vétérinaire del’équipe de projet pendant les heures detraite. Un diagnostic d’exploitation a étéfait à chacune des visites.

Quatre groupes Le groupe decontrôle négatif n‘a reçu, après la 1ère vi-site d’exploitation, aucune recomman-dation concernant des mesures permet-tant d’améliorer la santé de la tétine. Iln’a pas non plus été encadré durantl’année qu’a duré l’étude de terrain. Ce

groupe a reçu, après la 2ème visite d’ex-ploitation, des recommandations spéci-fiques à chaque exploitation afin d’amé-liorer la santé de la tétine. Le groupe de contrôle positif a reçu,

après la 1ère visite d’exploitation, un rap-port avec des recommandations concer-nant des mesures pour l’amélioration dela santé de la tétine. Aucun autre enca-drement n’a été proposé. Les exploi-tants étaient seuls responsables pour lamise en œuvre.Le groupe «vétérinaire d’exploita-

tion» (BTA) a reçu, après notre 1ère visite,un rapport avec des recommandationspermettant d’améliorer la santé de la té-tine. Pour la mise en œuvre, les exploi-tations de ce groupe ont été encadréespar leur propre vétérinaire d’exploita-tion, dans le cadre d’un suivi de trou-peau vétérinaire, à raison d’une visited’exploitation par mois pendant une an-née. Le-la vétérinaire était soutenu-epar l’équipe de projet. Il-elle recevait,après chaque pesée mensuelle du lait,une liste de tâches contenant toutes lesquestions à traiter et toutes les tâches àeffectuer en rapport avec la santé de latétine. Ce document contenait en plusune interprétation des teneurs du lait enrapport à l’affouragement.Le groupe «groupe de travail“ (AK) a

reçu, après la 1ère visite d’exploitation,un rapport avec des recommandationsconcernant l’amélioration de la santé dela tétine. Les exploitations de ce groupeont ensuite été encadrées pendant uneannée par l’intermédiaire de «groupesde travail». A cette fin, 5–7 agriculteurs-trices se sont réuni-e-s tous les 2 moissous la direction d’une vétérinaire duprojet et d’une modérateur-trice au pro-fit d’une formation agricole supérieure,

afin de discuter ensemble de la mise enoeuvre des propositions pour l’amélio-ration de la santé de la tétine et échan-ger leurs expériences.

Des exploitations spécialisées La surface agricole utile s’échelonnait de12 à 146 ha (Ø = 38), le nombre devaches dont le lait était commercialiséde 16 à 125 (Ø = 38). La majorité desexploitations était située en zone deplaine, 16 en zone de collines et 22 enzone de montagne. Seule une exploita-tion ne retirait pas son revenu principalde l’agriculture. La majorité était spécia-lisée en production laitière. Les vachesétaient détenues en stabulation libre sur57 exploitations, en stabulation entra-vée sur 39 exploitations et des deux fa-çons sur 4 exploitations. Treize exploi-tations ont estivé quelques vaches enlactation en été 2010 et 5 exploitationsétaient certifiées Bio.

7 conseils pour des tétines sainesLE CONTRÔLE DES MAMMITES peut être amélioré sur bon nombre d’exploitations laitières. Appliquer les principes de la «bonne pratique agricole» peutsembler une charge de travail supplémentaire au premier abord. Mais cela en vaut lapeine, vu l’importance économique qu’ont des tétines saines.

REVUE UFA · 6 2014 77

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Dr. méd. vét. Thomas Kaufmann, vétérinaire FVH ruminants,Service sanitaire bovin (SSB), 8315 Lindau, www.rgd.ch

Bases scientifiques Les résultats de la situation de départ décritsdans cet article ont été publiés de manière scientifique dans lapublication «Mastitis-Management in Schweizer Milchviehbetrieben mitEutergesundheitsproblemen» (Kretzschmar L., van den Borne BH,Kaufmann T., Reist M., Strabel D., Harisberger M., Steiner A., BodmerM.) dans la revue Schweizer Archiv für Tierheilkunde du mois d‘août2013. Le Service sanitaire bovin publiera une série d’articles sur la santéde la tétine.

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Renouveler souvent lasolution de trempageLes trayons sont souvent désinfectésaprès la traite (83%). Mais la solutiondans les gobelets de trempage n‘est paschangée assez fréquemment (au plustard après 2 jours).

Préparation à la traiteL’amouillage (tirer les premiers jets) n’estjamais pratiqué dans 21% des exploita-tions et comme première étape dansseulement 51% des exploitations.L’amouillage est en règle générale tropcourt (77% moins de 3 jets) et legobelet pré-trayeur trop peu utilisé. Lenettoyage des trayons est souvent (37%)la première étape de la traite. Seules56% des exploitations changent dematériel de nettoyage après chaquevache. Le nettoyage des trayons estsouvent insuffisant. Sur les exploitationsoù les trayons étaient majoritairementjugés comme «pas propre» avant la traite(82%), seules 47% ont atteint lamention «propre» après le nettoyage.

Vérifier la pompe à videIl a été constaté lors de l’évaluation desinstallations de traite, que la capacité dela pompe à vide était insuffisante parrapport au standard requis (250 l/min + 80 l/min par griffe) dans 21% desexploitations. Dans 18% des exploita-tions, le régulateur de vide était soit malmonté, soit fortement souillé. Lapropreté des manchons-trayeurs a étémajoritairement évaluée comme bonne,mais seulement 15% des exploitationsles changeaient dans les délais requis(caoutchouc après 750, silicone après1500 heures de travail).

Utilisation correcte desmédicamentsIl est vrai qu’en cas de mammite 75%des exploitations nettoient toujourspréalablement les trayons lors del’application d’injecteurs intra-mam-maires, mais seules 52% des exploita-tions les désinfectent systématiquement.

Echantillon de lait avanttraitementA la question de savoir ce qu’elles fontlorsqu’une vache souffre d’une mammiteclinique, les exploitations citent lestraitements courants, mais seules untiers prélèvent de manière systématiqueun échantillon de lait avant le début dutraitement. En cas de mammite sub-clinique, ce pourcentage est encore plusbas (22%) et 19% des exploitations neprélèvent jamais d’échantillons dans cescas-là.

Où est-ce que ça cloche? Cet ar-ticle est consacré à la situation de départdes 100 exploitations, lors de la 1ère vi-site d’exploitation en début d‘étude. Unquestionnaire, rempli par l’exploitantlui-même, ainsi que le rapport du diag-nostic d’exploitation ont servi de base àces données. Dans le domaine de la santé de la té-

tine, aussi bien la formation agricole quela formation vétérinaire mettent l’ac-cent sur un principe reconnu en Suisseet majoritairement aussi à l’étranger: la«bonne pratique agricole». L’étude pré-sentée ici a pu démontrer que les ex-ploitations étudiées ne suivaient pas demanière suffisamment conséquente ceprincipe. Une sélection des erreurs les

plus importantes et les plus fréquentesest présentée dans les encadrés ci-des-sus.

Conclusion Les résultats obtenuspeuvent pointer les thèmes auxquels lesexploitations laitières devraient prêterplus d’attention. La gestion correcte dutarissement, ainsi que l’optimisation desinstallations de traite et du travail lorsde la traite sont des points à mettre en

avant. Une analyse de laboratoire est ju-dicieuse dans la majorité des cas demammite. Elle renseigne sur la caused’un problème de troupeau, le traite-ment peut être adapté lors de mam-mites cliniques et en cas de mammitessub-cliniques, elle sert de base à la dé-cision de savoir s’il faut traiter et si telest le cas, quel médicament choisir. �

Vaches tariesLes vaches n’étaient pas taries de ma -nière abrupte dans 54 exploitations,mais de manière progressive sur plu -sieurs jours et dans un tiers des exploi -tations, les vaches taries ne sont pasdétenues et affouragées séparément desvaches en lactation.

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Alain Morel

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Période de commandeavantageuses et datesd’acquisition• Commande: vente anticipée de finmai à fin-juin 2014 (nouvelle récolte)

• Acquisition: dès le 17 novembre 2014jusqu’à la fin de la campagne

Infoline gratuite 0800 808 850,www.fourrages.ch, www.landi.ch,www.zucker.ch,www.zuckerwirtschaft.de

La pulpe de betterave est un ali-ment simple, issu de la transforma-tion des betteraves en sucre. Celle-ci est proposée soit séchée, en

granulés, moulues, ou soit fraîche, enballe ou en vrac. Une incorporation dela pulpe dans une ration sèche ou hu-mide représente un certain avantageéconomique. De plus la pulpe complètetrès bien les rations riches en protéine,puisqu’elle équilibre le bilan azoté etprotéique dans la panse. L’énergie de lapulpe de betterave provient des hy-drates de carbone de la paroi et descontenus cellulaires, qui se dégradentlentement et de manière constante dansla panse. Avec 18– 20% de cellulosebrute, la pulpe de betterave réduit lesrisques d’acidose dans les rations avecbeaucoup d’amidon de blé et de maïs.

Moins d’eau A partir de la récolte2014, la qualité de la pulpe, au niveaude la matière sèche, va être légèrementadaptée. C’est-à-dire que celle-ci seraplus pressée (MS 27– 29%) ce qui évi-tera de transporter de l’eau inutilement.La production de pulpe de betterave estsoumise à des standards de qualités etde sécurité élevés. Les sucreries mettenttout en œuvre pour garantir cette qua-lité de produit. Les CFF, les transpor-teurs, les entrepreneurs et les exploi -tations qui ensilent, contribuentégalement à cette réussite.

Mélassée Les sucreries proposentde la pulpe pressée mélassée. La mé-lasse peut avoir un effet positif sur l’ap-pétence et la stabilité aérobie puisquel’ensilage se tasse mieux. De plus l’air aplus de mal à pénétrer dans l’ensilagelors de la reprise. La teneur en énergie

de l’ensilage n’augmente pas avecl’ajout de mélasse puisque le sucre sup-plémentaire est transformé pendant lafermentation en acide lactique. L’ajoutd’environ 4% (40kg/t de pulpe pressée)de mélasse fait ses preuves. Une incor-poration plus grande peut mener à unemauvaise fermentation et provoquerdes moisissures.

Disponibilité La pulpe de betteravepressée en vrac est disponible unique-ment pendant la récolte, soit de la finseptembre à la mi-décembre selon lesannées et les conditions climatiques.Celle-ci doit être livrée dans les 1 à 2jours afin de garantir la meilleure qualitépossible pour un ensilage. Un planningde livraison est mis en place entre les su-creries et les clients finaux. Celui-ci estcoordonné par le commerçant (fenacofourrages/LANDI) selon les quantitéshebdomadaires disponibles. Le com-merçant le réadapte ensuite en fonctiondes exigences, des souhaits et des be-soins des clients. Une fois synchronisé,le planning doit être respecté par lesdeux parties (sucreries et clients) afind’éviter les éventuels problèmes à la li-vraison.Les balles d’ensilage quant à elle peu-

vent être disponibles plus longtemps se-lon les années et le stock qui aura pu êtrefait durant la récolte. Elles atteignent unpoids d’environ 1.2t, et se prêtent par-ticulièrement bien à de petits stocks età la réception de petites quantités. Ellessont faciles à stocker et à manipuler. Ladensité de pressage est supérieure (env.1t/m3 selon la MS) aux silos-boudin outranchées, ce qui s’avère être positif surles propriétés de conservation. De plusla pulpe refroidit plus vite en balles. Le

silo-boudin ou tranchée ne peut être af-fouragé qu’ après 6 semaines tandis queles balles peuvent être ouvertes après 2semaines déjà. Certes, le processus estrelativement cher mais cette méthode

LA PULPE DE BETTERAVE est un fourrage de qualité très apprécié qui permet decompléter avantageusement les rations qui manquent d’énergie. Elle est principalementutilisée pour le bétail laitier et l’engraissement bovin, mais on la retrouve aussi pour les vaches allaitantes et les truies gestantes. Afin d’optimiser le transport, la pulpe debetterave sera plus pressée.

Teneur en matière sèche plus élevée

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PRODUCTION ANIMALE

Auteur Alain Morel,responsable pulpe debetterave, fenacofourrages, 3001 Berne

Sous www.fourrages.chvous trouvez toutl’assortiment de fenacofourrages qui estdisponible dans lesLANDI. Infoline gratuite0800 808 850

www.ufarevue.ch 6 · 14

ne subie presque aucune perte, pour au-tant que les balles d’ensilage soient ré-gulièrement contrôlées. Après avoir étédéshydratée et granulée, la pulpe debetterave peut être stockée et transpor-

tée plus facilement. De ce fait elle peutdonc être disponible tout au long del’année, selon les besoins des utilisa-teurs. Les Sucreries d’Aarberg et Frauen-feld nous proposent la pulpe séchée

sous la forme de granulés de 6 ou 8mm(vrac, big bag de 1000kg ou sacs de30kg). On la retrouve également sousforme non-agglomérées (big bag env.500kg).

Affouragement de pulpe auxporcs La pulpe pressée (ou la pulpeséchée moulue) s’utilise aussi chez lesporcs. Ses propriétés mènent à un étatrapide et durable de satiété tout en ap-portant un moindre gain énergétique. Ils’agit d’un fourrage humide bon marchépour les truies gestantes (jusqu’à 5kgpar animal et jour) qui, grâce à une va-leur pH basse, stabilise l’intestin grêle.La pectine (ballast) favorise le transit in-testinal et diminue le risque de consti-pations lors de la mise-bas.Afin de faciliter son ingestion et son

humidification lors de la distribution, onpeut également proposer de la pulpe sé-chée moulue finement (sur demandeuniquement). Celle-ci est disponible audépart de différente plateforme de dis-tribution en sacs de 30kg, big bag de1000kg et en vrac. �

La pulpe de betteravepeut être ensilée, parcouche ou mélangée,avec de l’ensilage demaïs, d’herbe ou avecd’autres composants. Photo: SZU

Commande et distribution de pulpe au départ de la sucrerie d’Aarberg et de Frauenfeld et des plateformes de

distribution de fenaco fourrages

Pulpe de betterave en vrac• Départ de l’usine (prise en charge par ses propres moyens)

• Franco ferme avec doseur ou remorque à fond mouvant (env. 12– 24t)

• Franco ferme silo tranché ou silo-boudin avec véhicule à fondmouvant ou basculant (env. 25– 27t)

• Franco ferme (silo tour env. 7– 8m) avec camion grue (env. 19– 23t)

• Franco ferme silo tranchée ou silo-boudin par camion avec containerACTS (env. 39 t – 3 Container à ca. 13 t)

• Franco wagon/gare, sans déchargement (env. 45 t)

Pulpe de betterave en balles d’ensilage de 1200kg• Départ de l’usine (prise en charge par ses propres moyens, min. 6 pièces)

• Franco ferme par camion à 20 pièces avec plaque élévatrice

• Franco ferme par tracteur/camion (depuis wagon/gare)

• Franco wagon/gare sans déchargement (20 – 23 pièces)

Pulpe de betterave séché non agglomérées*Production seulement dans la sucrerie de Frauenfeld

• En Big Bag de 500 kg, sur palette Euro

Pulpe séchée, granulé*• En vrac

• En Big Bag de 1000kg, sur palette Euro

• En sac de 30kg, sur palette Euro de 900kg

Pulpe séchée, moulue finement*Possible sur demande uniquement.

* Livraisons franco sur demande

Les silos-boudin sont disponiblesavec différents diamètres.

La pulpe de betteraveséchée est disponible

sous forme granulée ounon-granulée.

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

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PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

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Une production laitière équilibréedurant toute la lactation présenteplusieurs avantages. Le déficit éner-gétique après le vêlage rester limité,

ce qui peut influer positivement la fer-tilité et la santé des vaches. Par ailleurs,les vaches qui atteignent une bonneproductivité laitière durant le deuxièmeet le troisième tiers de la lactation pré-sentent un plus faible risque d’embon-point (risques de complication du vê-lage, cétose). Les troupeaux affichantune courbe de lactation plate sont plusfaciles à affourager, car les fluctuationsdes besoins d’un animal à l’autre sontplus faibles.

Le calcul de la valeur d’élevage per-sistance est basé sur un modèle quicompare la productivité laitière à la finde la lactation (production journalièredu 255e au 305e jour de lactation) avecle pic de lactation (moyenne du 50e au70e jour). Le résultat provient de la va-leur d’élevage lait.

Bon à partir de 85% Les vachesqui affichent une valeur d’élevage per-sistance de plus de 110 (échelle) et unepersistance de lactation (autre calcul) deplus de 85% sont considérées commebonnes. Dans la valeur d’élevage glo-bale des taureaux, la persistance inter-vient pour 2% à 10% selon la race.

L‘héritabilité de la persistance sesitue, comme pour la productivité lai-tière, entre 20% et 30%. Toutefois, lacorrélation entre la productivité laitièreet la persistance est plutôt négative. End’autres termes, plus la vache produitde lait, plus sa persistance a tendance àêtre faible. Des productivités laitièresélevées sont en effet plus faciles à at-teindre quand la vache produit beau-coup de lait en début de lactation.Contrairement à ce que l’on pourrait

imaginer, les liens génétiques entre lavaleur d’élevage persistance et la valeurd’élevage durée d’utilisation sont trèsténus. Cela s’explique par la complexité

de la durée d’utilisation, qui repose surun très grand nombre de facteurs géné-tiques complexes.Il n’existe par ailleurs aucun lien entre

la persistance et la valeur laitière (quan-tité de matière grasse et de protéine),même si une hausse tendancielle de lateneur vers la fin de la lactation pourraitsuggérer une telle conclusion.

Quelle solution? Économique-ment parlant, une augmentation de laproductivité via une amélioration de lapersistance accompagnée d’une pro-duction laitière identique durant laphase de démarrage serait bien entenduidéale. «Mais dans la pratique, en raisonde la corrélation négative entre les deuxcritères, il s’avère difficile d’orienter lasélection sur une amélioration de la per-sistance tout en conservant une produc-tivité laitière élevée», explique MartinRust, de Brune Suisse.Pour sa part, Urs Schnyder, de Swiss-

herdbook, doute aussi que l’on puisserésoudre le problème uniquement via lavaleur d’élevage persistance. «La priseen compte directe de la fertilité desvaches et, pour autant qu’ils soient dis-ponibles, des critères de santé, me pa-raît plus prometteuse», ajoute-t-il. �

La persistancebénéficie d’une fortehéritabilité, mais elleest corrélée négative-ment avec la perfor-mance laitière.

ON RECHERCHE UNE BONNE PERSISTANCE afin de pouvoir maîtriser le bilan énergétique au début de la lactation. Toutefois, la durée d’utilisation des vaches ayant une bonne persistance ne semble pas être particulièrement plus élevée.

Persistance et héritabilité

Trois mesures d‘affouragementLorsque l’on parle de persistance, outre la génétique, l’affouragement joue aussi un rôle:

• Après le vêlage, augmenter progressivement la quantité de concentrés, mais aumaximum de 1,5 kg par semaine.

• Modérer les apports protéiques durant les quelques jours précédant et suivant levêlage, mais ne limiter en aucun cas l’apport en énergie.

• Léger excédent de protéines durant la seconde moitié de la lactation.Éviter toutefois l’engraissement en adaptant les apports en énergie.

Les vaches qui vêlent au printemps ont des courbes de lactation plutôtmarquées, alors que la courbe de productivité a tendance à s’équili -brer pour les vaches qui vêlent en automne et au début del’hiver. Les exploitations avec une forte proportion de pacageont tendance à afficher de moins bonnes persistances queles exploitations pratiquant l’affouragement à l’étable.

Martin Perret, est spécialiste des vaches laitières auprès duservice technique UFA, 9501 Wil

La bonne combine de Pia

Smoothie à la fraise et àla menthe

6 fraises4 cubes de glace½ limette 6 feuilles de menthe Miel

Broyer les cubes de glace au mi-xer. Y ajouter les fraises, lavées aupréalable, le jus d'une demi- li-mette, les feuilles de menthe, unpeu de miel puis réduire le touten purée – cette boisson estivaleest prête. Les fraises contiennentplus de vitamine C que les citronsou les oranges. En mangeant150gr. de ce fruit savoureux,vous couvrez déjà vos besoinsjournaliers en vitamine C, tout eningérant moins de 60 kcal.

Pia Amstutz-Grädelwww.inforama.ch

Photo: www.dutchoven.ch

la diversité de ses productions, tellesles céréales, le coton, le tournesol,les fruits, les agrumes, la productionlaitière et l'élevage. Le descriptif détaillé du voyage in-

cluant les prix et prestations (à partirde Fr. 2875.–/personne en chambredouble), les informations impor-tantes ainsi que le formulaire d'ins-cription se trouvent sur le sitewww.ufarevue.ch onglet «servicedes lecteurs» ou sur www.agrar-reisen.ch/Landwirtschaftsreisen . Commandez, sans engagement, ladocumentation auprès du voyagiste:

Agrar Reisen, Schwimmbadstr. 1,5210 Windisch, � 062 834 71 51,

[email protected]élai d'inscription: 21 juillet 2014

Anniversairedes Vigneron-nes de LavauxBrunch vigneron àla Tour de Gourzedès 10h30 le 6juillet. Adultes

CHF 37.– Enfants jusqu’ à 4 ans gra-tuit, de 5 à 16 ans CHF 1.50 multi-plié par l’âge. Inscriptions:

� 021 946 17 [email protected]

Photos de femmes en milieurural Les clichés gagnants duconcours photo de l'Union Suissedes Paysannes et des Femmes Ru-rales sont disponibles, sous forme decarte individuelle (Fr. 2,50 avec en-veloppe) ou également sous formede jeu de 10 cartes (Fr. 20.–):

Cornelia Reusser, � 056 441 12 63,[email protected]

(mentionner le numéro de la carte).

BRÉVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

De l'Atlantique à la Méditerranée - Sud du Portugal/Andalousie

On a toujoursbesoin d'un styloà bille – mais qu'enest-il d'un stylet ? Avecun stylet vous pouvez uti-liser votre Smartphone ouvotre tablette de manière sim-ple et précise sans laisser d'em-preintes digitales. Le stylet est pra-tique même pour travailler avec desgants, écrire rapidement un SMS ouconsulter quelque chose sur inter-net, par exemple des solutionsavantageuses dans le domaine desassurances agricoles d'Agrisano (as-surance chose et de personnes), quise focalisent sur les besoins des pay-sannes, des paysans et des membresde leur famille (www.agrisano.ch).Si vous ne souhaitez plus tapoter

avec vos doigts, participez à notre ti-rage au sort et gagnez deux stylets(avec stylo à bille intégré) offerts parAgrisano. Envoyez un SMS au 880 (90 cts.)

avec la mention KFL AgrisanoPen,votre nom et adresse. Délai d'envoi:3 juillet 2014

Gagnant 5/2014Karl Liem d'Ennetmoos a gagné lepulvérisateur dorsal Birchmeier «RPD15» d'une valeur de Fr. 159.–. Il peutse réjouir de recevoir ce pulvérisateurdorsal intelligent et sophistiqué. Depar son ergonomie, ce pulvérisateurdorsal Birchmeier soulage égalementle dos. Vous trouverezde plus amples d'infor-mations à ce sujet ainsique sur les autres pro-duits de la firme Birch-meier, sise à Stetten enArgovie, sur le site

www.birchmeier.com

Cuisine en plein-air (Outdoor-Cooking)Comment attirer de nouveaux va-canciers à la ferme et fidéliser desclients en offrant une palette d'acti-vités attrayante? Un séminaire orga-nisé par la Société Allemande de So-ciologie Agraire (www.asg-goe.de)de Göttingen sur le thème de la cui-sine en plein-air (Outdoor-Cooking)apporte quelques éléments de ré-ponse. Pour les clients, l'offre tradi-tionnelle permettant de griller descervelas ou de cuire à la baguettedoit être élargie, par exemple avecun four hollandais, soit un récipienten fonte équipé de trois supports,connu avant tout aux Etats-Unis eten Australie. Depuis quelques an-nées, le four hollandais est égale-ment très apprécié par les amateursde grillades.

Tirage au sort

Le stylet AgrisanoLe Portugal enchante ses visiteurs parla diversité remarquable de ses villesanimées, ses magnifiques édifices,ses régions aux paysages variés ainsique certaines particularités sympa-thiques. L'agriculture méditerranéeest intéressante en raison de sa diver-sité: grandes cultures, plantations depins, d'eucalyptus et de chênes-

lièges, bétail laitier et d'engraisse-ment, chevaux et viticulture.L'Andalousie est riche de son his-

toire, de ses traditions et sites touris-tiques. Les traces de son importantpassé arabe et médiéval se perçoi-vent encore partout. Un paysage im-pressionnant révèle des villes célè-bres aux bâtiments remarquables,

des ruelles sinueuses,des animations typi-quement méditerra-néennes ainsi que dessaveurs de la table etde la cave. L'agricul-ture moderne revêtune grande impor-tance économique etelle impressionne par

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Voyage des lecteurs de la Revue UFA du dimanche 21 au 28 septembre 2014: il reste encore de la place.

RuthBossardt

82 6 2014 · REVUE UFA

20 et 40 degrés. Le grenier est généra-lement un endroit approprié. Lesplantes sèchent en trois à quatre jours.Pour les mucilages (mauve) qui absor-bent volontiers l’humidité de l’air oupour certaines fleurs telles le souci ou lamolène le séchage dure plus long. Lesplantes devraient cependant être entiè-rement sèches après une dizaine dejours sinon la substance active perd deson efficacité. Il est important de sécherles feuilles entières. En procédant de lasorte, on ne perd que 5% de leurs effetsau cours de l’année. Dans le cadre d’unecueillette mécanique on perd 40% dessubstances actives en une année. Voilàune bonne raison de cueillir son thédans son propre jardin. Il est possible de tendre un drap sur

un cadre en bois ou sur un étendoir àlinge pour y sécher les herbes. Une ar-moire de séchage n’est judicieuse que sil’on sèche vraiment beaucoup d’herbes,pour la vente directe par exemple. Nesécher les herbes au four ou sur un dés-hydrateur que si l’on parvient vraimentà maintenir la température en-dessousdes 40 degrés. Les herbes odorantes de-vraient d’ailleurs être séchées séparé-ment. Les plantes ne sont vraimentsèches que si elles crépitent légèrementau toucher.

Conservation Idéalement, il fau-drait conserver les herbes séchées dansdes boîtes en verre (brun) et dans unepièce sombre affichant une températureambiante d’environ 16 degrés. Noter lenom et la date de cueillette des herbes.Le souci ne se conserve qu’une année.Les autres herbes perdent égalementsuccessivement leur teneur en subs-tances actives.

Au jardin, on trouve de multiplesplantes qui se prêtent parfaitementà la préparation d’infusions. Il n’estpas judicieux d’utiliser des plantes

médicinales pour le thé que l’on désiresavourer tous les jours. La menthe et lacitronnelle sont idéales pour ce genre dethé. Il existe de nombreuses variétés dementhe. La menthe pomme ne sent pastrop la menthe alors que la Menthaprosperina affiche la teneur en mentholla plus élevée. Grâce à leur tanin, lesfeuilles de fraisiers, de framboisiers, demûriers ou d’orties sont très appréciées.

L’hysope anisée (Agastache foeniculum)est également conseillée. La sarriettedes montagnes (Satureja montana) augoût poivré ou l’origan (Origanum vul-gare) peuvent s’utiliser pour des mé-langes corsés.La monarde donne de la couleur. Les

bleuets, les pétales de roses de Damas,les fleurs de soucis ou la lavande se prê-tent bien à la préparation d’infusions defleurs. La mauve, le romarin, l’hibiscus,le thym ou la verveine citronnelle confè-rent également un doux parfum au thé. La verveine citronnelle, dont on peut

ajouter quelques feuilles au thé noir,peut être cultivée en pots et doit êtreprotégée du gel. Le millepertuis (Hyper-icum perforatum) stocke l‘énergie dusoleil. L‘hysope (Hyssopus officinalis)convient très bien pour pallier les pro-blèmes de refroidissements. Elle déve-loppe un arôme corsé et agréable. Ajou-ter des fleurs de sureau ou de tilleulpour compléter le tout. Quant auxGrecs, ils ajoutent les feuilles grises demalotira (sideritis) à leur thé.

Meilleur temps pour la récolteNormalement, c’est le matin que lesplantes contiennent le plus d’huiles es-sentielles (entre 10h et 12h). Il s’agitd’éviter un temps froid et humide.Après la pluie il est conseillé d’attendreun à deux jours. La tradition veut quecertaines plantes soient cueillies à la fêtede la Saint-Jean, soit aux alentours dujour le plus long en juin.

Séchage Lors du séchage, les herbesdevraient être protégées de l’irradiationsolaire directe. La pièce devrait êtreexempte de poussière, bien aérée et af-ficher une température oscillant entre

MÉLANGES DE THÉ Un délicieux mélange de thé préparé avec des herbes, des fleurs et des feuilles cueillies soi-même fait doublement plaisir –à ceux qui les ont récoltées et à ceux qui les savourent. Tout au long de la saison, le jardin offre un potentiel insoupçonné de plantes pour lesmélanges de thé.

Un délice d’infusions du jardin VIE QUOTIDIENNE

AUTO-APPROVISIONNEMENT

Exemple de mélanges

• Menthe marocaine, menthe frisée, thym citron, souci, bleuet, fleursde tilleul, tournesol, molène

• Feuilles de framboisier et de mûrier, origan, fleurs de sureau,primevère, pâquerette, fleurs de molène

• Alchémille, plantain étroit, sarriette, fleurs de sureau, camomille,fleurs de mauve, bleuet

• Feuilles de monarde, fleurs de bleuet, verveine citronnelle, thym,feuille de framboisier

• Agastache mexicana, verveine citronnelle, fleurs de rose

• Verveine citronnelle, thym citron, fleurs de souci

• Millepertuis, rose trémière, fleurs de tilleul, menthe pomme, fleurs desureau, molène

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5 minutes dans une théière fermée, en-lever ensuite les herbes. Les huiles es-sentielles dégoulinent sur le couvercle.Le thé contenant des huiles essentiellesdevrait être bu immédiatement après sapréparation. Les infusions aux herbespeuvent être bues sans y ajouter de su-cre. Il s’agit soit de réduire progressive-ment l’adjonction de sucre, soit d’utili-ser du miel ou d’autres édulcorants.Selon la variété de thé, il est égalementpossible d’ajouter du jus de pomme. �

celles-ci puissent développer tout leurarôme. Compter une cuillère à caféd’herbes sèches par tasse ou une cuillèreà soupe d’herbes fraîches. Utiliser del’eau chaude qui n’a tout juste pas at-teint le point d’ébullition. Laisser tirer

Mélanges Un mélange de thé secompose de plantes de base et de rem-plissage, ainsi que de plantes aroma-tiques et décoratives. La plante de baseest celle qui définit le goût du thé. Unmélange ne devrait pas contenir plus deune à deux plantes de base. Celles-ci de-vraient représenter environ 50% du mé-lange. La plante de remplissage donnedu volume et favorise l’effet de la plantede base. Ajouter ici aussi une à deuxplantes. Normalement la plante aroma-tique contient des huiles essentielles.Les plantes décoratives sont des fleursqui donnent de la couleur au thé. En gé-néral un bon mélange de thé necontient pas plus de cinq ou six plantes.Il s’agit également de prendre en consi-dération l’effet apaisant ou stimulant decertaines herbes. La citronnelle se prêtedonc bien en tant que plante de rem-plissage pour un thé du soir.

Préparation et dosage correctsdu thé Réduire les herbes à la mainavant de les arroser d’eau afin que

Auteure Ruth Bossardt, maraîchère,journaliste et formatrice pour adultes àAdliswil.

www.ufarevue.ch 6 · 14

VIE QUOTIDIENNEAUTO-APPROVISIONNEMENT

Période de cueillette optimale

• lavande: en pleine floraison, quand lespremières fleurs se fanent déjà

• mélisse: quand les premiers petitsbourgeons s’ouvrent

• menthe: en début de la floraison, lateneur en menthol est alors la plushaute

• feuilles de framboisier: toute la saison

• racines: en automne, à partir deseptembre

Une installation de séchage aérée etdécorative.

VIE QUOTIDIENNE

EvelineDudda

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Comment va évoluer la productionlaitière en Nouvelle-Zélande aucours de ces prochaines années?Pour Paul Share, propriétaire de

deux exploitations laitières regroupant400 vaches sur l’île du Nord, la réponseest claire: «L’avenir est aux cultures etaux robots». Paul Share mise actuelle-ment déjà sur les grandes cultures. Seulsles robots, tels les robots de traite, man-quent encore sur son exploitation. Pourl’instant, il doit donc se rabattre sur des employés philippins. P. Share estconvaincu qu’il devra intensifier encoresa production laitière: «Existe-t-il une al-ternative pour satisfaire l’augmentationcroissante de la demande émanant desmarchés mondiaux»?

La Nouvelle-Zélande est le plus im-portant exportateur de lait au niveaumondial: sur les quelque 20 millions det. de lait qui sont produites annuelle-ment dans ce pays insulaire, 90% sont

exportés, en majeure partie à destina-tion de la Chine et de l’Asie. La demandeétant en constante augmentation, lesprix ont eux aussi pris l’ascenseur cesdernières années. Ils sont si élevés quele business du lait commence à attirerdes universitaires totalement étrangers àl’agriculture. La plupart d’entre eux nepratiquent cette branche d’activité quele temps de gagner suffisamment d’ar-gent pour réaliser le rêve de leur vie. Unpatron qui dispose de bons collabora-teurs a toutes les chances de s’enrichirrapidement. Trouver des collaborateurscompétents s’avère toutefois difficile, lamain d’œuvre locale ne se bousculantpas au portillon pour exercer un métierpratique. Rien d’étonnant donc à ce queP. Share rêve de robots de traite. Sur lesquelque 10500 agriculteurs que comptela Nouvelle-Zélande, seuls 15 sont ac-tuellement équipés d’installations detraite robotisées.

Consommation de concentrés enhausse La Nouvelle-Zélande a tou-jours été LE pays de la pâture. Cela rested’ailleurs le cas: la production laitière estessentiellement basée sur les herbages.En moyenne, les pâturages à base de ray-grass-trèfle blanc sont ressemés tous lesdix ans, afin de maintenir les rendementsquantitatifs à un niveau élevé. Le maïs, lecolza, les navettes, la chicorée et les four-rages importés tels les extraits de grainesde palmier complètent l’affouragement.C’est d’autant plus le cas lorsque le prixdu lait est élevé. P. Share doit par contrerenoncer au maïs. Dans la région monta-gneuse de Atiamuri où sont situées sesfermes, les sols ne sont pas d’assez bonnequalité, car ils ont été défrichées il y a toutjuste cinq ans pour créer des pâturages.La couche d’humus étant plutôt mince, P.Share doit utiliser beaucoup d’engraispour accélérer la croissance de l’herbe.Lorsque les prix du lait sont élevés et

1 · Sans irrigation, il n’y a pas grand-chose qui pousse sur la côte Est.

2 · La Zouvelle-Zélandeest le pays de la pâturepar excellence – maiscela pourrait bienchanger.

3 · Les bovins de PaulShare, le manager de400 fermes laitières,aiment aussi lesnavettes.

EN NOUVELLE-ZÉLANDE, la production laitière est devenue une activité très lucrative depuis quelques années. Cette situation a également des répercutions surla production de lait à base d’herbages, comme un séjour sur place l’a démontré.

Un business de plusieurs millions de dollars

VIE QUOTIDIENNE

Auteure EvelineDudda, journalisteagricole à Hinterforst(SG) s’est rendue enNouvelle-Zélandedurant la saisonhivernale.

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9876543210

2000 2006 2012

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Source New Zealand Dairy Statistics 2013

Prix versé corrigé des effets de change

Prix payé par kilo de matière solide du lait

Dollar N

Z/ kg matière solide

que la qualité du fourrage n’est pas opti-male, P. Share distribue des concentrés.Ses vaches en reçoivent jusqu’à 4kg parjour en salle de traite (carrousel).

Les exploitations agricoles que P.Share possède sur l’île du Nord sont si-tuées en plein dans le bassin laitier tra-ditionnel. Sur l’île du Sud, à proximité deChristchurch, la production laitière estrelativement nouvelle. Elle se propagepar contre à une vitesse incroyable: dansla région de Canterbury, le nombre devaches laitières a été multiplié par troisau cours des dix dernières années. Lataille moyenne d’une exploitation s’yélève à 800 vaches. A Waikato, là oùsont situées les exploitations laitières deP. Share, la taille moyenne des troupeauxavoisine 300 vaches. La densité en bétails’élève à 2.7 vaches par ha au Nord,contre 3.5 à l’ha dans le Sud. La pâtureest d’autant plus intensive: outre le pu-rin produit sur l’exploitation, les produc-teurs recourent à des engrais du com-merce et en font un usage plutôt élevé.

Irrigation indispensable Il y a en-core quelques années, dans la région de

Canterbury, les terresn’étaient pas irriguées.En été, l’herbe sècheétait juste assezbonne pour nourrirles moutons. Laproduction ovine

n’est toutefoisplus assez lu-crative et les

prix de la viande de mouton ont chuté.Ces dix dernières années, les troupeauxde mouton ont fortement diminué pourpasser de 40 millions de têtes à 30 mil-lions (contre 70 millions il y a 30 ans).Actuellement plus personne ne se lancedans la production ovine. Les agricul-teurs ou les investisseurs préfèrentconstruire une salle de traite et installerun dispositif d’irrigation. En circulant deChristchurch en direction du Sud, onaperçoit, sur des kilomètres, un nombreimpressionnant d’installations d’irriga-tion. L’eau ne manque pas mais elle n’estpas répartie de manière uniforme: sur lacôte Ouest de l’île du Sud, les précipita-tions s’élèvent à environ 8000mm paran, soit environ cinq fois plus qu’enSuisse. Sur la côte Est de l’île, la pluvio-métrie est en revanche plutôt faible.Dans cette région, il est indispensabled’irriguer. L’eau étant gratuite, les coûtsse limitent au pompage et à l’achat desinstallations techniques. Au vu des prixdu lait actuels, cela en vaut la peine.

Robot de traite et détention enstabulation Lese Sinclair travailledans la région de Canterbury en tantqu’expert laitier. Son meilleur client estun Hollandais: en collaboration avec sonépouse Wilman, Ard van Leeuwen s’estcréé un véritable «empire laitier». La«Van Leeuwen Dairy Group» possède ac-tuellement onze fermes détenant au to-tal 11000 vaches. En plus de cela, Ardvan Leeuwen est également actionnaired’une usine de lait en construction et qui

fournira le marché chinois. Afin de pou-voir approvisionner ses clients chinois enproduits laitiers frais pendant la saisond’hiver, A. van Leeuwen détient deux deses troupeaux en stabulation libre toutel’année. Une troisième stabulation estd’ailleurs en cours de construction.Chaque troupeau compte 500 vaches quisont traites à l’aide de huit robots distri-buant jusqu’à 8 kg de concentrés parjour, en plus de la ration totale mélangéequi est repoussée à intervalles réguliers àla crèche. La forme d’élevage pratiquéepar A. van Leeuwen ne correspond pasvraiment aux standards néo-zélandais.Elle fait toutefois actuellement l’objetd’un projet de recherche. Ce dernier doitpermettre de déterminer si la détentionà l’étable est plus efficace que la pâture.De l’avis de A. van Leeuwen, c’est la dé-tention en stabulation qui est le mode deproduction le plus efficace: les pertessont minimisées, le purin peut être utiliséde manière plus ciblée alors que lesvaches dépensent moins d’énergie pouraller au pâturage. �

Production laitière en Nouvelle-ZélandeEn 2012, la Nouvelle-Zélande comptait 12000 producteurs de lait, soitenviron deux fois moins qu’en Suisse. Cette année-là, la productionlaitière néo-zélandaise a toutefois atteint 19 milliards de kg, soit six foisla production suisse. En Nouvelle-Zélande, l’année laitière commence le1 juin et s’achève le 31 mai. La production saisonnière atteint son picmaximal en octobre. A ce moment-là, les vaches produisent enmoyenne 23kg de lait. La production laitière annuelle s’élève à 4000kgpar vache, ce qui est nettement inférieur à la moyenne suisse (6600kg).Les teneurs de 4.9% de graisse et de 3.8% de protéine sont toutefoistrès supérieures à la moyenne suisse qui est de 4.1% de graisse et de3.3% de protéine.

Le lait n’est pas payé au kg mais en fonction de ses teneurs. Endécembre 2013, Fonterra a versé 8.30 dollars par kg de matière solide,ce qui correspond à un prix du lait de 58 centimes par kg. Sachant queles coûts de production avoisinent les 30 centimes, les producteurs delait réalisent de juteux bénéfices, une exploitation laitière moyennelivrant en moyenne 1.5 million de kg de lait.

En Nouvelle-Zélande, les producteurs de lait sont plutôt aisés, ce quin’est pas nécessairement le cas du reste de la population.

Graphique: Prix du lait en hausse en Nouvelle-Zélande

Photos: Vincent Barras

VIE QUOTIDIENNEANTIQUITÉS ET NOSTALGIE

86 6 2014 · REVUE UFA

Lors de chacune de ces rencontres, unthème différent est présenté, comme lesfenaisons, les travaux en forêt, etc.

Programme

Samedi 21 juin 2014Dans la matinée, arrivée des véhicules. Dès 10h00, visite de l’exposition d’an-ciens tracteurs, présentation des véhi-cules, gymkhana et démonstrations.Dès 20h00, danse avec l’orchestre tyro-lien de 5 musiciens «QUINTETT 2000».

Dimanche 22 juin 2014 Dès 09h00, visite de l’exposition d’an-ciens tracteurs, présentation des véhi-cules, gymkhana 14h00 Finale du gymkhana15h00 Remise des divers prix

Nicolas Zbinden, Team Oltitrac Villeret

Qu’est-ceque c’est?

P Ciseau à onglons Q Ciseau à moucher les

bougies

Envoyer un SMS au880 (90 ct.) avec lamention KFL P NomAdresse ou KFL QNom Adresse – ouparticipez viawww.ufarevue.chDélai d’envoi, 22 juin 2014.

Un bon LANDI de CHF 50.–sera tiré au sort.

La première rencontre d’ancienstracteurs de Suisse romande a étéorganisée en 1994, alors que cegenre de manifestations existait de-

puis bien plus longtemps outre-Sarine. Suite au succès rencontré avec plus de100 tracteurs exposés et 1500 visiteurs,Michel et Yannick Wyssmüller, les orga-nisateurs, ont décidé de relancer la ma-chine – c’est le cas de le dire – tous lesdeux ans. Lors de la dernière édition en2012, il y avait plus de 400 tracteurs ex-posés, en provenance de toute la Suisseet même d’Allemagne et de France.

La chèvre bottée à l’honneur

La Fête de la chèvre bottée se dé -roulera le samedi 28 juin à Allières(FR). L’Association suisse des éle -veurs de la chèvre bottée (ASCB)s’engage à sauvegarder cette race.Cette belle Sargansoise est l’une desraces caprines les plus menacéesd’extinction. Les éleveurs romandsde chèvre bottée se retrouveront levendredi soir déjà pour une soiréed’information au restaurant «La Croixde Fer». Jacques Frioud, de l’Institutagricole de Grangeneuve, et DidierGirard, du Parc naturel régio nalGruyère Pays-d'Enhaut, présenterontdes exposés sur les pâturages et lesprairies sèches. Les chèvres serontensuite pointées le samedi etprésentées. L’organisateur de cettefête est Gérald Moullet d’Allières,qui est lui-même un éleveur engagéet membre de l’ASCB (photos ci-dessous). www.chevrebottee.ch

ON POURRA ADMIRER de belles pièces de collection lorsde la 10e rencontre d’anciens tracteurs à Villeret (BE) les 21 et 22 juin 2014. Une exposition, une présentation desvéhicules et un gymkhana raviront les visiteurs.

Anciens tracteurs

Frédéric-Auguste Cuche de Villiers (NE)a reconnu notre objet mystérieux: ils’agissait d’une burette à huile. Ilremporte un bon LANDI d’une valeurde 50 Fr.

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Avec son mari Köbi et leurs enfantsDeborah (16), Patrick (14) et Fabian(12), la paysanne Erika Bütler (42)s’occupe d’une exploitation laitièreavec engraissement de porcs àSteinhausen (ZG). A l’origine elle estcuisinière diplômée, aujourd’hui ellepréside l’association des paysannes

de Zoug. Actuellement elle s’engage tout spécialement pour le «ZugerBürinne Apero», fondé récemment, au sein duquel les paysannes deZoug proposent de délicieux amuse-bouche pour l’apéro. Voustrouverez plus d’informations sur www.apero-zug.ch. En plus de cela,Erika Bütler fait appel à son talent créatif à la maison et au jardin afin d’ycréer une ambiance agréable. La paysanne est d’avis qu’il est importantde trouver un équilibre entre le dur travail à la maison, au jardin, àl’étable et aux champs et les relations amicales. Un délicieux strudel auxcerises de Zoug s’y prête à merveille.

Chriesi-Drink

200 g de cerises150 g de séré à la crème

6 dl de lait1 paquet de sucre vanillé 3 c.s. de sucre brut (ou de miel)

Dénoyauter les cerises, en recueillir lejus. Réduire les cerises en purée avec leséré, le lait et le jus. Ajouter le sucre etle sucre vanillé. Bien mélanger et savou-rer froid.

Forêt noire en verres

env. 200 g de gâteau au chocolat (reste) 150 g de mascarpone50 g de crème acidulée70 g de chocolat blanc1 paquet de sucre vanillé 30 g de miel 180 g de crème300 g de cerises, dénoyautées 2 c.s. d’eau 60 g de sucre2 c.s. de kirsch de Zoug

Couper le gâteau en dés. Faire fondre lechocolat blanc dans 30g de crèmechauffée, l’ajouter au mascarpone, mé-langer. Ajouter le sucre vanillé, la crèmeacidulée et le miel, bien mélanger. Bat-tre la crème et l’ajouter délicatement.Cuire les cerises dans le sucre et l’eau.Ajouter le kirsch. Laisser refroidir. Dis-poser en couches successives les dés degâteau, les cerises et la crème dans debeaux verres. Finir par de la crème.

Strudel aux cerises de Zoug

1 pâte à strudel, toute prête ou faite maison (selon croqu’menus)80 g de beurre fondu, pour badigeonner

Farce:80 g de beurre 100 g de pain rassis, moulu50 g de noisettes ou d’amandes moulues 50 g de noix, moulues ou hachées finement1 kg de cerise, dénoyautées 100 g de sucre

Saupoudrer un linge de cuisine de farineet y disposer la pâte à strudel étirée fi-nement. Badigeonner la pâte de beurreliquide (resp. si la pâte est achetée touteprête, badigeonner les feuilles de pâte et

DIVERSITÉ CULINAIRE Le canton de Zoug est connu pour ses cerises. Voilà pourquoi on y trouve beaucoup de recettes qui en contiennent. La paysanne Erika Bütler en propose trois délicieuses.

VIE QUOTIDIENNERECETTE

Les cerises peuventêtre congelées. Aucours de l’année onpeut alors en faire dela confiture parportion, quand lapaysanne a plus detemps.

Les cerises et l‘amitié

les disposer l’une par-dessus l’autre).Pour la farce: faire fondre le beurre dansla casserole, y rôtir le pain puis enleverdu feu. Ajouter les cerises, les noisettes,les noix et le sucre. Bien mélanger. Lais-ser refroidir un peu. Répartir uniformé-ment la farce sur la pâte à strudel, touten laissant le tiers supérieur libre. Badi-geonner de beurre fondu. Replier lesbords par-dessus la farce et enrouler afind’obtenir un strudel. Disposer le strudelaux cerises sur une plaque à gâteau re-couverte d’une feuille de papier sulfuriséet badigeonner de beurre fondu. Cuirele strudel au four préchauffé à 200°Cpendant env. 30 minutes. Le strudel aucerises de Zoug est meilleur servi tièdeet avec de la sauce à la vanille. �

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• Voyage en car de/en Suisse • Croisière dans la catégorie de cabine réservée • Pension complète à bord • Service 24h/24 • Responsable de groupe à bord de langue allemande

Non compris

• Boissons et dépenses personnelles • Excursions facultatives de Croisières Costa • ourboires obligatoires (payable à bord), 8 euros par adulte/par jour • Assurance annulation et SOS Fr. 49.– à Fr. 79.– par personne

Frais de dossier

Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

Lieux de départ

06.00 Bâle CFF, Meret Oppenheimserstrasse 06.00 Kallnach car terminal Marti 06.45 Berne 07.15 Zurich aéroport, terminal car 07.15 Genève aéroport 07.45 Affoltern a. Albis, restoroute 08.15 Lucerne Inseli 08.15 Lausanne, gare 09.15 Martigny, gare 10.30 Bellinzone, restoroute

1er jour: Voyage en car à Savone depuis le point de départ choisi. Embarquement et attribution des cabines. Votre bateau Costa Diadema lève l’ancre en début de soirée.

2e jour: Arrivée au matin au port de Marseille, une des villes portuaires les plus importantes de France. Elle est aussi la seconde plus grande ville de France.

3e jour: Au matin, arrivée à Barcelone. Cette mé-tropole est une maghinfique ville au bord de la Méditerranée et est aussi nommée la capitale se-crète de l’Espagne. Partez à la découverte et laissez s’imprégner en vous le flair de Barcelone.

4e jour: Votre navire accoste au matin le port de Palma de Majorque. Majorque est l’une des ïles Ba-léares, particulièrement appréciée pour des vacan-ces balnéaires. Flânez dans la vieille ville ou le long de la plage, et savourez la journée.

5e jour: Repos en mer.

6e jour: Arrivée au matin dans le port de Naples, la troisième plus grande ville d’Italie. Partez à la dé-couverte de cette ville historique.

7e jour: La Spezia est une ville de la région nord-italienne de la Ligurie. Admirez les magnifiques paysages lors d’une excursion de Costa ou partez à la découverte de la région par vos propres moyens.

8e jour: Votre croisière se termine aujourd’hui à Sa-vone. Déjeuner à bord, puis débarquement et retour en Suisse en car à votre lieu choisi.

Organisateur: Croisières Costa

Croisière de Noël 2014 avec Costa Diadema

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Horaires d´ouverture:lu – ve 10h00 – 18h30

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1023 Crissier/VD* Sortie Lausanne-Crissier Tél. 021 633 44 90

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8600 Dübendorf/ZH Neugutstr. 81 (à côté d’Interio) Tél. 044 802 10 10

6032 Emmen/LU Emmen-Süd (Hasliring) Tél. 041 268 84 84

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VIE QUOTIDIENNECÔTE JARDIN

www.ufarevue.ch 6 · 14

EdithBeckmann

REVUE UFA · 6 2014 93

Bienvenue au prin-temps: la chicoréed’hiver rouge et verteest prête à la récoltedès le mois de février. Photo: Holger Beckmann

Régal pour les yeux et tellementtendre: la chicorée d‘automne«Castelfranco». Photo: wrw/pixelio.de

Salade d’hiver consistanteLES CHICORÉES sont idéales en tant que culture successive, car on les sème de mi-juin à fin juillet. Un carreau ensoleillé et une terre riche et humifère sont idéaux. Astuce: procédez à un semis en ligne parmi les oignons bientôt prêts à la récolte! Seule la chicorée d’hiver résiste à cette saison.

La chicorée sauvage est à l’originede toute une série de délicieuses sa-lades: endive, pain de sucre, cata-logne, chicorée et radicchio. Celui-

ci existe en deux variétés: l’une estrécoltée en automne et l’autre en hiver.

Salade récoltée en automne Lachicorée d’automne est une plante quipousse quand les jours sont courts. Sanssystème de culture élaboré, au jardin,on la sème après le jour le plus long, dela seconde partie de juin jusqu’à fin juil-let. Au stade de croissance précoce, lesfeuilles sont d’abord vertes. Les saladesadoptent leur couleur bordeaux aucours des fraîches nuits d’automne. On peut les semer en terrines ou en

plate-bande. Lors des semis, laissez30x25cm d’espace. La récolte débuteen septembre, lorsque les salades pè-sent env. 200gr.Cette salade ne résiste pas à l‘hiver.

Couvrez la plate-bande avec un voilenon-tissé ou déterrez les salades avec

les racines et plantez-les dans un endroitprotégé. Le Cicorino rosso de type Trévise

forme de longs cônes bordeaux aux dé-licates nervures blanches. L’arôme deses feuilles est très doux. Hormis en sa-lade, elles sont, comme les feuilles del‘endive jaune ou rouge, également trèsappréciées en tant que légumes à trem-per dans la sauce. La chicorée Verona de type Palla

Rossa forme des têtes bordeaux plus oumoins fermes. La chicorée «Castel-franco» aux feuilles mouchetées jaune-rouge est délicieuse.

Pommes en salade de printempsLa chicorée d‘hiver (radicchio d‘hiver)est la seule qui résiste à cette saison. Enl’absence de couche de neige protec-trice, elle doit alors être protégée desfortes gelées par de la paille ou un voilenon-tissé. Dès la fin février, les pommesrouge foncé ou vertes du «Grumoloverde» commencent à pousser.

Petites astuces pour le jardinpotager et d’agrément • Dès la St. Jean (24 juin) la récolte derhubarbe et d’asperge prend fin: lesplantes ont alors besoin d’une pauseet d’un peu de compost.

• Attrapez les mouches de la cerise avecdes plaques jaunes; protégez lescerises des oiseaux avec des filets.

• Couvrez constamment les surfaces desol nues avec du paillis composé degazon bien haché ou de compost.

• Apportez un second apport d’engraisaux rosiers. Pour stimuler la nouvelleformation de bourgeons: coupez lesfleurs fanées situées sous deux feuillesdéveloppées.

• Un sarclage vaut deux arrosages: laterre aérée stocke mieux l‘humidité.

• Semez jusqu’en juin les fleursbisannuelles comme les pensées,ravenelles, myosotis, œillets-de-poète, digitales, roses trémières,molènes et onagres.

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Photo: Joujou/pixelio.de

La période de semis s’étend de mi-juin à août, à la volée ou en lignes avecun espacement de 20cm. En cas decroissance avancée sur la ligne, éclairciravec un intervalle d’env. 10cm. En octobre, coupez les feuilles amères

et dures à 2cm du sol pour ménager lesfeuilles du cœur. Les pommes sont ré-coltées en continu jusqu’à fin avril avecun peu de racines, afin que la couronnede feuilles ne se démantèle pas. �

VIE QUOTIDIENNE2014 ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

Série LID «Annéeinternationale de l’agriculturefamiliale»L’ONU a décrété 2014comme l’année inter -nationale de l’agricultu-re familiale. En colla -boration avec le LID(service d’informationagricole), la Revue UFAprésente chaque moisen résumé une exploi -tation familiale choisiedans le monde. Vouspouvez lire l’articlecomplet sur ces famillesà l’adresse www.lid.ch.

94 6 2014 · REVUE UFA

tu te retrouves face à tant d'opportuni-tés, tu es tellement fasciné que tu n'asplus le temps d'avoir le mal du pays.»

Gisela Bührer et Jonas Ingold

Pendant longtemps, le Canada futconsidéré comme le pays de l'ex-ploitation familiale classique. Ce-

pendant, cette image a pris un coup. En-tre-temps, les exploitations réalisant unchiffre d'affaires de plus d'un million dedollars canadiens font partie de la caté-gorie enregistrant la plus forte crois-sance. Entre 2006 et 2012 leur nombrea augmenté de plus d'un tiers. L'exploi-tation de la famille suisse Grubenmanns’est également agrandie. Emigrée auCanada il y a 20 ans avec CHF 280 000.-provenant de la vente de la maison enSuisse, les Grubenmann ont acquis dansla province de l'Alberta, dans l'ouest duCanada, 64 ha de terres avec de vieillesétables, une maison d'habitation en bonétat et 50 vaches laitières. Il ne leur restafinalement que CHF 1000.– et tous leursespoirs reposaient sur la première paiedu lait. Finalement, tout se passa bien etaujourd'hui, la famille Grubenmann ex-ploite 200 ha de terres en propriété ainsique 200 ha supplémentaires en fermage.Ils possèdent également 100 vaches lai-tières et 150 bovins. Les vieilles établesont été remplacées par deux stabula-tions libres et une salle de traite. Entre-temps, le fils Simon et sa femme Dallasont repris l'exploitation parentale. La

fille des parents Grubenmann exploiteégalement une ferme avec son mari.

Pour émigrer, toute la famille doit êtreconvaincue et vraiment le vouloir. Si-non, comme l'explique Heini Gruben-mann, l'entreprise est vouée à l’échec.En outre, il faut bien savoir ce que l'onveut et ne pas se laisser détourner deson projet. «Autrement, explique-t-il, ilpeut arriver que l'on soit si tenté partout ce que le Canada a à offrir que l'ondépense rapidement tout ce que l’onpossède pour quelque chose que l'on nedésirait pas au départ.»

Son épouse, Jeanette Grubenmann,estime que, financièrement, il convientde veiller à ne pas trop emprunter, au re-gard d'une particularité de l'agriculturecanadienne: «Au Canada, contrairementà la Suisse, beaucoup plus de chosess'achètent par le biais de leasing. C'est àla fois très tentant et dangereux.»

Outre le ménage et son jardin, Jea-nette Grubenmann est responsable de lacomptabilité, des paiements et de la cor-respondance. Elle s'occupe aussi de sondeuxième fils, handicapé, et, lorsquec’est nécessaire, elle nourrit les veaux.Au cours des 20 dernières années, HeiniGrubenmann n’a jamais eu envie de re-venir au pays: «Lorsque, tout d'un coup,

Pas detempsd’avoir le mal

du pays

Le coût des denrées alimentaires au Canada:• 1 litre de lait: 2 francs• 1 œuf: 22 centimes• 1 kilo de pain: 3.50 francs

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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement.

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

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Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 73’921en allemand 61’149en français 12’772(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 75’732

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

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Impressum

REVUE UFA · 6 2014 95

Notre prochaine éditionabordera les thèmes suivants

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Année de l’agri -culture familialeLes familles restent unies,que les temps soient dursou non. Mais commentaméliorer les conditionscadre pour les famillespaysannes?

Lorsque les pattesne suivent pasDes raccourcissements detendons peuvent survenirlorsque les veaux n’ont pasassez de place à dispositiondans le ventre de leurmère.

Lutter contrel’altise du colzaCette année, les semis decolza ne peuvent plus êtretraités aux néonicoti -noïdes. Quelles en sont lesconséquences sur la luttecontre l’altise?

Nouveau «Lintrac»:rapport de conduiteLes premières préséries duLintrac à transmissioncontinue et directionintégrale, présentél’automne dernier, sont enaction dans la pratique.

Production laitièresous tensionLes étapes de développe-ment sur les exploitationslaitières représentent undéfi de taille pour lesagriculteurs, et ce dans denombreux registres.

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