Revue UFA 02/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 2 / 2013 Focus «La production d'aliments aujourd'hui» Investissements au programme Page 22 Patrimoine culinai- re avec AOC et IGP Page 14 Gérer le rhizoctone brun Page 38 Fertilité et perfor- mances élevées Page 50

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 2 / 2013

Focus «La production d'aliments aujourd'hui»

Inves tis sements auprogrammePage 22

Patrimoine culinai-re avec AOC et IGPPage 14

Gérer le rhizoctonebrunPage 38

Fertilité et perfor-mances élevéesPage 50

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EDITORIAL

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Nous disposons aujourd’hui enSuisse de suffisamment de nourritu-re de haute qualité. Et même pournotre portemonnaie, les dépensesalimentaires ne constituent pas unecharge exagérée. Cela n’a pastoujours été le cas. Jusqu’à la fin du19e siècle, notre pays a régulière-ment connu des périodes de pénuriealimentaire, même en temps depaix, durant lesquelles la disettepouvait progresser.

Comme chacun peut le constater,nous sommes loin d’une tellesituation. Dans les magasins, lesgondoles regorgent de victuailles etnous avons tendance à trop manger,comme le confirme le dernierrapport sur la nutrition en Suisse.Mais il est aussi vrai que notredegré d’autosuffisance alimentairene cesse de diminuer et que laSuisse est, par habitant, de très loinla championne du monde desimportations de produits agricoles.

Tant que les produits alimentairesseront disponibles sur le marchémondial et que nous aurons l’argentpour les acheter, cette situation neposera pas de problème crucial pournotre approvisionnement. Mais celapourrait changer un jour. Du fait dela croissance démographiquemondiale, la surface de terre arablepar habitant ne cesse de diminuer,tout comme la quantité de nourri-ture disponible. Or les profession-nels du commerce eux-mêmes nesont plus du tout certains quemême en conservant un fort pouvoird’achat et en réduisant sa demande,la Suisse puisse continuer à achetertout ce dont elle a besoin.

Logettes en lieu et place de litière profonde pour les veaux à l’engrais 42

Brèves 41UFA actuel: les pages de l’éleveur 43Vaches laitières: automatisation et temps de travail nécessaire 47Des performances laitières doublées en 40 ans 48Bonne fertilité malgré des performances élevées 50Rétrospective des séminaires UFA 2000 52La vaccination contre les clostridies s’impose 54Année porcine 2012: le progrès zootechnique ne suffit pas 56Page bio: quelle est l’efficacité des concentrés? 58

Rhizoctone brun dans les betteraves sucrières Un problème qui concerne de nombreuses régions 38

Brèves 28Pommes de terre: état des stocks et perspectives pour 2013 30Engrais foliaires: bons pour la forme 32

Le conseil au service des agriculteursEfficacité et pragmatisme 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot de Heinz Mollet 5

InvestissementsLa deuxième partie de notre analysedes prévisions d’investissements desagriculteurs suisses en pré-cise l’horizon et le montant.

Evolution des structures Avec la politique agricole de l’UE, les familles paysannes sont confrontées à des bouleversements majeurs.

Un marché intactfenaco croit en l’avenir de laproduction de pommes de terre enSuisse et procède aux inves-tissements nécessaires.

En pleine formeGundel et Gulde ont toutes deuxdépassé les 100000 kg de lait. Leurpropriétaire nous dévoile sastratégie d’affouragement.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUALITÉ

Etudiants ES àGrangeneuve (FR).Photo: Daniela Clemenz

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RomanEngeler

SOMMAIRE

FOCUSLa production d’aliments aujourd’hui dès la page 61

Patrimoine culinaire ou AOC/IPGEtude d’Agridea 12

Brèves 9La formation ES sous la loupe 10Ralentir l’évolution des structures 16De l’utilité économique des caresses 18

Des cheffes d’exploitation motivéesOu comment concilier famille, exploitation et ménage 74

Brèves 73Voyage des lecteurs dans les pays baltes 77Les apéritifs gourmands de Margrit Haldemann 79Des cours pour apprendre à décorer et embellir 80La magie des solanacées 85Série «J’aime mon métier d’agriculteur» avec Dominik Sätteli 86

Etude sur les investissements des agriculteurs suisses La moitié d’entre eux comptent les différer 22

Brèves 21Amazone: 130 ans d’innovation 24Concours avec Pöttinger 25Nouveautés 26

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FENACO

MEDIENBERICHT RAPPORT DES MÉDIAS

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

La Revue UFA a interviewé Thomas Kim à Birrfeld (AG).

Réussite d’une stratégie deniche«Nous allons là où les grands ne veulentpas aller», titrait le quotidien haut-valai-san Walliser Bote 13/2013 dans un re-portage d’une page sur les magasins Volgdans le Haut-Valais. Le huitième magasinVolg de la région a en effet ouvert sesportes à la mi-janvier à Ried-Brigue,après ceux de Bellwald, Reckingen, Ulri-chen, Grächen, Bürchen, Visperterminenet Tourtemagne. Chef des ventes pour laSuisse romande, Bruno Sardella chiffre le

ACTUALITÉ

En quoi consiste votre activité deconseil?Thomas Kim: Les paysans cultiventdes produits commerciaux de haute

qualité, comme les pommes de terre, leslégumes ou les fruits. Ils ont parfois be-soin des services des spécialistes quenous sommes. Nous leur prodiguons unconseil global. En cas d’attaque de mala-die, nous tenons en effet compte de tousles paramètres, à savoir l’emplacement,la rotation, la variété, la fumure, la tech-nique culturale, les PER, la protection deseaux et les conditions météorologiques,pour leur recommander les mesures deprotection des plantes adéquates.

Quels sont les points forts de votre tra-vail?Je me suis spécialisé dans les grandescultures et les légumes destinés à latransformation, comme les haricots, lespetits pois et les épinards. Nous noustrouvons ici dans le canton d’Argovie,qui compte plus de 100ha de cultures

support. Il s’agit pratiquement de solu-tions standards qui sont individualisées.Dès la mi-mars, au départ de la végéta-tion, nous commençons le conseil auchamp. Nous sommes atteignables partéléphone et, durant la saison, en routepratiquement tous les jours.

Quel est l’objectif du conseiller phyto?

EFFICACITE ET PRAGMATISME Les statuts du groupe fenaco-LANDI stipulent que le groupe doit tout mettre en œuvre pour améliorer les conditionséconomiques des agriculteurs. Ce que la fédération de coopératives accomplit en mettant à disposition des services de conseil professionnels. La Revue UFA s’est entretenue à ce propos avec Thomas Kim, conseiller en protection des plantes.

Le conseil technique dans le terrain

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de légumes de transformation. Je donneaussi des conseils pour les cultures frui-tières. De décembre au printemps sui-vant, il s’agit majoritairement de conseilindividuel, durant lequel je me base surles plans de cultures pour définir unestratégie phytosanitaire. À la fin de l’au-tomne, nous avons rédigé des fichestechniques que nous utilisons comme

Maintien du site Umatec à ZollikofenCela fait bientôt 50 ans que le site deZollikofen abrite un centre de compé-

tences pour la techniqueagricole et communale. Ilcontinuera à exister et seprépare à affronter les défisdu marché. En été 2012, ladirection de ce centre a étéconfiée à son chef d’atelierde longue date, Beat Blaser(à gauche sur la photo).

Ce dernier peut compter sur une équi-pe expériementée avec des collabora-teurs bien formés. Il est épaulé parHansueli Steinmann (à droite), aupa-ravant Product Manager chez SercoLandtechnik SA, qui reprend la tête dela distribution. La succursale Umatecdemeure sur le même site à Zolli -kofen. Les clients pourront donc bé-néficier comme à l’accoutumée desservices de cette succursale sise à l’Ei-chenweg 39, en perpétuant ainsi unelongue tradition.

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FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

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Nous aidons les paysans à cultiver desproduits de haute qualité destinés à lacommercialisation. La culture de den-rées agricoles doit être rentable. Quandnous sommes devant un problème phy-tosanitaire, nous recherchons le produitoffrant le meilleur rapport prix/presta-tion. Telle est notre philosophie. Nousdisposons en effet d’une vaste gammede produits émanant de fournisseurs lesplus divers, car nous ne sommes pas liésà une firme phytosanitaire. fenaco estune organisation paysanne et nous vou-lons soutenir les paysans dans leur dé-

veloppement économique. Le conseilphyto neutre fait partie de ce soutien.

La vente de produits phytosanitairesn’est-elle pas un but en soi?Non. Nous nous considérons commedes conseillers neutres, même si notresalaire provient finalement de la vente.Mais nous ne travaillons pas sur la basedu chiffre d’affaires. Nous prenons lescommandes, puis les transmettons à laLANDI locale qui s’occupe de la livrai-son au paysan. Nous ne vendons pasn’importe quoi à n’importe qui, bien aucontraire. Nos relations avec la clientèlesont basées sur le sérieux et la durée.

L’utilisation de produits phytosanitairesest délicate, car il faut aussi respecter à lalettre les dispositions légales, comme lesPER. Quel soutien êtes-vous en mesured’offrir aux paysans en la matière? Tout ce que nous distribuons, chaquefiche technique sur laquelle figure lelogo de fenaco, est légalement conformeet respecte tant les PER que la législationsur la protection des eaux. De nom-breuses exploitations confient au-jourd’hui leurs travaux de traitement àdes entreprises de travaux agricoles, car

Du 28 avril au 1er mai prochains, la Suisse romande accueillera un congrès international consacré au colza, organisé par

l’Agroscope Changins-Wädenswil avec la participation de fenaco. Dans le cadre de leur programme de visites, des spécialistes du colza du monde entier

se rendront notamment sur les parcelles d’essai de fenaco, à Pampigny (VD).

«En proposant le meilleur rapport qualité-prix ainsi qu’un conseil technique de hautniveau toutes méthodes de productionconfondues, nous voulons rester le parte -naire privilégié des agriculteurs sur le longterme et contribuer à leur succès.» C’est ences termes qu’est défini l’objectif dessecteurs et des sociétés filles de la division«Agro» de fenaco. Pour les agriculteurs, ledéfi consistant à ména ger les ressourcestout en veillant au bien-être animal et enproduisant de la manière la plus rentablepossible devient toujours plus marqué.Aujourd’hui, cet objectif ne peut plus êtreuniquement atteint en recourant à desagents de production dont le prix estavantageux. A cela s’ajoutent des conseilstechniques et économiques toujours plusap pro fondis ainsi que de nombreusesprestations taillées sur mesure pour lesbesoins des exploitations indivi duelles. Les besoins de nos clients augmententparallèlement à la spécialisation accrue deleurs exploitations. Plus le degré deprofessionnalisme des agriculteurs estélevé, plus ces derniers sont demandeursd’un appui technique, et plus les exigencesqu’ils ont envers leurs fournisseurs sontélevées. Nos conseillers en productionsvégétale et animale ont l’intention derépondre à cette tendance en se spéciali-sant encore davantage. Pour eux, c’est laseule manière de pouvoir discuter d’égal àégal avec leurs clients et de les épauler.fenaco dispose d’un atout supplémentaire:ses spécialistes ne travaillent pas demanière isolée mais sont intégrés à diverseséquipes. Lorsqu’ils sont confrontés à desquestions qui ne font pas vraiment partiede leur domaine de compétence, cesconseillers ont la possibilité de s’appuyersur les connaissances des collègues qui sontactifs au sein du réseau du groupe fenaco-LANDI. Un tel travail d’équipe est efficaceet accroît tant le niveau de compétenceque la productivité. Le rapport qualité-prixdes produits et des services s’améliore ainsiconstamment et est toujours adapté auxdernières connaissances en la matière. Maisc’est toujours l’agriculteur et sa réussiteéconomique qui occupent une placecentrale dans notre travail.

Heinz MolletMembre de la Direction de fenaco, chef de la Division Agro

Suite à la page 6

potentiel du Haut-Valais entre 15 et 20magasins. L’idée est simple: Volg estprésent là où les grands distributeurs neveulent pas s’établir, soit dans les vil-lages. Comme le confirment les chiffres,Volg a le vent en poupe: en 2012, legroupe a enregistré une hausse de 2.4%de son chiffre d’affaires à 1.359 milliardde francs.

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la technique d’application du produit re-quiert souvent des engins de haute tech-nologie.

Pour vous, est-ce que la PA 2014– 2017va changer quelque chose?Dans les cultures de céréales, ces der-nières années, nous avons déjà constatéune tendance plus marquée à l’extensifi-cation. Les paysans développent diffé-rentes stratégies. Certains continuent àproduire intensivement sur les parcellesparticulièrement appropriées et vouentles parcelles reculées ou mal situées auxprogrammes écologiques. D’autres pay-sans misent tout sur l’extensif avec descéréales Extenso ou des jachères fleuries,des haies, etc. Cette évolution sera pro-mue par la nouvelle politique agricole.Mais dans l’ensemble, les besoins enconseils techniques vont plutôt augmen-ter, en raison d’une spécialisation etd’une professionnalisation toujours pluspoussées en production végétale.

Existe-t-il des variétés Extenso de légumespour l’industrie ou la transformation?Non, il n’y a pas de cultures extensives.La qualité doit être maximale. Pour citer

un exemple, si les épinards ne sont pasrécoltés, on doit les enfouir par labour.Les épinards envahis par les mauvaisesherbes ou touchés par le mildiou ne peu-vent pas être transformés. N’oubliez pasque pour la plupart des exploitationsagricoles, la culture des légumes pourl’industrie est une branche de produc-tion importante. Pour les pommes deterre, il n’y a pas non plus d’extensif. S’ily a des dégâts de ver fil-de-fer, les tuber-cules ne sont plus commercialisables.

J’ai l’impression que la PA 2014– 2017ne vous réjouit pas vraiment. Est-ce peut-être parce que vous allez vendre moins deproduits de traitement des plantes et quevotre chiffre d’affaires va baisser? Comme je vous l’ai déjà expliqué, nousne sommes pas payés au chiffre d’af-faires. Mon scepticisme à l’égard de la PAtient bien davantage à ma position per-sonnelle. Je suis maître-agriculteur deformation. En résumé je ne suis pas de-venu paysan pour récolter les foins du 15juin. Ce n’est pas ma perception de laprofession. En Suisse, nous sommes alléstrès loin dans le domaine de l’écologie etje me demande où est la limite.

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FENACOACTUALITÉ

Thomas Kim (42),maître-agriculteurdiplômé, travaillecomme conseillerphyto chez fenacodepuis 6 ans.

Tableau: Aperçu des différents services techniquesQuiPrestations

Suisse romande

Plateaucentral

Suissecentrale

Suisseorientale

UFAProgrammes de production animale (UFA HerdSupport, UFA Junior Support, UFA 2000, UFAToro), conseils d’affouragement, analyses defourrages, dépouillements des performanceslaitières, d’engraissement et à l’abattage, AWS,calcul du bilan des éléments fertilisants, desapports et des cessions d’engrais de ferme,organisation de séminaires.

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Service technique Anicom, route de la Grosse-Pierre 148,1530 Payerne�� 058 433 79 50�, Fax 058 433 79 80�[email protected]

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Service technique Anicom,Obstfeldstrasse 1,6210 Sursee�� 058 433 78 00, Fax 058 433 78 30�[email protected]

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Un paysan biologique peut-il aussi vousdemander conseil?Bien entendu. Nous avons aussi des pro-duits pour les exploitations biologiquesdans notre assortiment.

Pour la formation continue, vous faitescomment?Je lis d’abord les publications tech-niques et je fréquente les manifestationsorganisées par les firmes phytosani-taires. Nous nous occupons aussi dequelques parcelles d’essais dont nousmettons les résultats en valeur nous-mêmes. Je m’occupe personnellementde parcelles d’essais à Bünzen (AG). EnSuisse romande, il y a des parcelles d’es-sais de colza, de tournesol et de blé àPampigny (VD), que l’on pourra visiterle 27 juin prochain.

Du point de vue phytosanitaire, que varéserver 2013 aux paysans?Nous ne savons pas de quoi 2013 serafait. Ce n’est pas prévisible et l’évolutiondépendra largement des conditions mé-téorologiques. Chaque année diffère dela précédente. En 2012, par exemple, larudesse de l’hiver a endommagé de

nombreuses parcelles de colza et de cé-réales. Ensuite, le printemps a étémouillé. La moisson a été modeste. Du-rant l’automne, il a été difficile de récol-ter les pommes de terre et la betteraveau bon moment alors que les semis descéréales d’automne ont étéperturbés par les solsmouillés dans denombreuses ré-gions.

Peut-on vous ren-contrer lors desvisites de par-celles?Oui. Les LANDI ré-gionales organisentles visites de parcelles.Nous sommes sur place etnous nous occupons de la partiephytosanitaire. Ces visites sont idéalescar elles permettent à chaque foisd’aborder les problèmes les plus fré-quents dans une région à ce moment-là.Certains paysans prennent avec eux desplantes malades ou des mauvaisesherbes, ce qui nous permet de dire im-médiatement comment réagir.

Vous rencontrez beaucoup de paysans.Qu’est-ce qui les préoccupe le plus, ac-tuellement?Les paysans sont vraiment des gensconfiants. Mais ce qui les inquiète, c’estl’évolution des prix, notamment celuidu lait. En ce qui concerne les grandescultures, les prix n’atteignent pas dessommets alors que ceux des légumespour l’industrie ne sont pas à la hausse.Par ailleurs, les coûts de productionaugmentent, ce qui aggrave la situation.

Quelques paysans cherchent à réduire lescoûts grâce aux importations parallèles?Nous conseillons aux agriculteurs d’êtreprudents en ce qui concerne les impor-tations parallèles et de n’importer quedes produits autorisés. La qualité desproduits agricoles suisses est élevée,tout comme la sécurité des denrées ali-mentaires. Cela doit rester le cas à l’ave-nir. Il ne faut pas que cet atout soit misen danger par des importations parallè-les dont la provenance n’est pas établie.Nous assumons aussi nos responsabili-tés et, quand un paysan a des problèmesavec un produit, nous l’aidons à trouverune solution de rechange. Nous distri-buons les fiches techniques que nousproduisons, comme les assortimentsphyto pour les grandes cultures, l’arbo-riculture fruitière, la viticulture et la cul-ture maraîchère. Par ailleurs, nous ga-rantissons la disponibilité des produits,ce qui est très important pour les maraî-chers notamment. �

Interview DanielaClemenz, GaëlMonnerat, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 2 · 13

FENACOACTUALITÉ

Lors des visites de parcelles des différen-tes LANDI, les conseillers en protectiondes plantes sont à l’écoute des agricul-teurs pour résoudre leurs problèmes.

Protection des plantesConseil phytosanitaire,grandes cultures, culturesmaraîchères, arboriculture etviticulture, organisation deséminaires et visites deparcelles.

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Espace réservé aux eaux enterritoire urbanisé Les cantons doivent définir jusqu’àla fin de 2018 les zones réservées lelong des cours d’eau pour assurer laprotection contre les crues et per-mettre l’utilisation des eaux. Dansles zones densément bâties, il estpossible de ne pas respecter les lar-geurs minimales à certaines condi-tions. La notion de «zone densé-ment bâtie» est désormais définiedans la fiche pratique intitulée «L’es-pace réservé aux eaux en territoireurbanisé». Elle est disponible sur lessites de l’Office fédéral du dévelop-pement territorial (ARE), de l’Officefédéral de l’environnement (OFEV)et de la Conférence suisse des direc-teurs cantonaux des travaux publics,de l’aménagement du territoire etde l’environnement (DTAP).

Droit des sociétés 2013Martin Würsch, chef du départe-ment Fiduciaire et Estimations au-près de l’USP a actualisé le guideDroit des sociétés pour l’année2013. Toutes les formes juridiques,qu’il s’agisse de la société simple, SAou Sàrl y sont abordées. Les ques-tions relatives aux fusions ou aux re-structurations y sont également dis-cutées. A télécharger sous

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construction décrit en détail ce quipeut être construit dans chaquezone. Transformation – agrandisse-ment – reconstruction: Dans la zoneconsidérée, on peut construire toutce qui est décrit comme conforme àladite zone. Un bâtiment peut êtreagrandi, transformé ou reconstruit àneuf, moyennant le respect des dis-positions du règlement de construc-tion. Animaux dans la zone à bâtir:Dans une zone destinée à l’habita-tion, seule la détention d’animauxde loisirs est possible. Il faut que lesanimaux soient détenus unique-ment à des fins privées, autrementdit pour occuper le temps libre deleur propriétaire (petits animaux,élevage de lapins, etc.) Par ailleurs,

GESTIONBRÈVES

Bâtiments agricoles en zone villageDe plus en plus souvent, on trouvedans les villages ou les zones d’ha-bitation des bâtiments agricoles quine sont plus affectés à leur destina-tion première. L’entreprise agricolea été abandonnée ou déplacée àl’extérieur du village. Comment uti-liser de tels bâtiments à l’avenir?Règlement des constructions : C’estle règlement des constructions com-munal qui définit ce qui peut êtreconstruit dans la zone de village oula zone d’habitation. Le plan dezones subdivise la commune enzone non-constructible et en di-verses zones constructibles, tellesque la zone de village, la zone d’ha-bitation, la zone artisanale ou lazone industrielle. Le règlement de

Le Dépouillement centralisé desdonnées comptables agricoles de lastation de recherches AgroscopeReckenholz-Tänikon (ART) est res -ponsable du monitorage des reve-nus des exploitations agricoles àl’échelle suisse. Pour améliorer lafiabilité de ses constatations, les es-timations du système actuel doi-vent être plus représentatives etplus exactes. Le nouveau systèmeprévoit donc deux échantillons re-présentatifs basés sur un boucle-ment comptable. L’échantillon Aregroupe des indices simples etcouvre tous les types d’exploita -tions agricoles. L’échantillon B estquant à lui basé sur des données etdes indices détaillés tirés de comp-tabilités analytiques basées sur laméthode des coûts partiels de typesd’exploitations sélectionnés.

À partir de la fin février 2013,l’ART va vérifier la fourniture desdonnées de son système améliorédes échantillons A au moyen d’unéchantillonnage aléatoire. Commece fut le cas l’année dernière, les exploitations tirées au sort serontinformées par écrit. Ensuite, lesnouvelles exploitations et cellesparticipant depuis 2012 seront in-vitées par téléphone à mettre lamain à la pâte par l’institut de son-dage indépendant LINK, qui lessoutiendra par ailleurs dans la four-niture de leurs données. Après dé-pouillement des données, chaqueexploitation participante recevra untableau comparatif de ses donnéescomptables et des valeurs moyen-nes d’un groupe d’exploitations si-milaires. L’ART remercie d’ores etdéjà les exploitations concernéesde leur participation active.

Dunja Dux et Pierrick Jan, ART, Tänikon, 8356 Ettenhausen,

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Monitoring desrevenus agricoles

Calcul des coûts – des margesLe groupe de travail Economie d‘en-treprise de l‘UMS et la CCM ont dé-cidé de remanier entièrement le do-cument «Calcul des coûts deproduction des légumes» et de dé-velopper sous le nom de «ProfiCostLégumes» un nouvel outil permet-tant aux producteurs de calculerleurs coûts de production. 54 cul-tures SGA et 19 cultures biologiquessont actuellement recensées. Prix de vente: abonnement combinéversion papier et CD-ROM pour150 fr. Version papier uniquement,90 fr. et CD-ROM seul 120 fr.

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Tracteurs de carnavalC’est l’Office cantonal de la circula-tion qui délivre des autorisations ex-ceptionnelles pour l’usage de trac-teurs agricoles dans les cortèges decarnaval. Les personnes ne peuventêtre transportées sur les chars quesur des routes fermées à la circula-tion pendant la durée du cortège.Les dispositions réglant l’assuranceminimale à conclure en fonction dunombre de personnes transportéesdoivent également être respectées.

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l’activité doit préserver le but de lazone, à savoir l’habitation dans desconditions saines et agréables.

Conséquences fiscales: Lorsqu’unimmeuble n’est plus utilisé à des finsagricoles et qu’il n’est dès lors plussoumis à la loi sur le droit foncier ru-ral, sa valeur officielle est augmen-tée et il est soumis à une fiscalitéplus lourde. L’utiliser comme dépôtou comme étable pour le petit bétailn’est donc plus rentable. En fonc-tion du plan de zone, il vaudraitdonc mieux le transformer en bâti-ment d’habitation ou en bâtimentartisanal.

Ueli Kunz, Genossenschaft fürleistungsorientiertes Bauen (GLB),

Emmenmatt. www.glb.ch

Croissance en discussionComment concilier croissance del’exploitation et dispositions lé-gales? Telle est la question à laquellel’avocat Jürg Niklaus (photo) s’estattaché à répondre à la mi-janvier, àl’occasion du séminaire du Strickhofconsacré à la production porcine.L’ordonnance sur les effectifs maxi-mums est particulièrement impor-tante pour les producteurs. Lesconditions d’une croissance de l’ex-ploitation sont également influen-cées par la loi sur le droit foncier ru-ral ainsi que par la législation surl’aménagement du territoire et lesconstructions. Selon Jürg Niklaus, laprudence doit par ailleurs être demise lorsqu’il s’agit de faire évaluerses projets d’agrandissement parl’administration (ne pas réveiller unchien qui dort). Lors de la mise enœuvre de stratégies de croissance, ilfaut aussi vérifier l’existence éven-tuelle de droits de tiers (droit depréemption ou droit au gain).

Page 10: Revue UFA 02/2013

Daniel Bischof a suivi une formation

d’agro-commerçant ESet est aujourd’hui à latête de fenaco Suisse

orientale tout en étantresponsable du départe-

ment Energie.

Tableau: Aperçu des formations d’agro-commerçant ES et agro-technicien ESSite Centre de formation Feusi Berne Institut Agricole Grangeneuve (FR) Inforama Rütti Zollikofen (BE) Strickhof Lindau (ZH)Formation Agro-commerçant ES Agro-technicien ES Agro-technicien ES Agro-technicien ES

Agro-commerçant ES Agro-commerçant ES Spécificité Formation en cours d’emploi français, agro-commerçant ES Formation en cours d’emploi Formation en cours d’emploi,

et cours blocs formation en cours d’emploi, agro- Formation à temps complettechnicien ES, form. à temps complet

Durée 3 ans 2 à 3 ans 2 à 3 ans 2 à 3 ansà temps complet: 2 ans

Coûts Environ CHF 6700.– par année 3680 Fr. - 4220 Fr./an 1ère et 2e année: env. 4500 Fr./an 4000 à 7200 Fr.

Journées 18.2., 6.3., 25.3., 29.4. 20.3.2013 18.3.2013d’information 22.5., 3.6., 26.6., 18h00 22.5.2013, 19h30 Délai d’inscription fin-juin 2013 30. 06.2014 30.4.2013 mi-août 2013Début des cours 16.8.2013 29.09.2014 12.8.2013 fin octobre

Patrick Kipfer Eva Flückiger Markus Aerni Claude GerwigFeusi Bildungszentrum IAG Grangeneuve Inforama Rütti Strickhof3014 Bern 1725 Posieux 3052 Zollikofen 8315 Lindau Téléphone 031 537 34 34 Téléphone 026 305 55 50 Téléphone 031 910 51 24 Téléphone 052 354 99 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] www.feusi.ch www.grangeneuve.ch www.inforama.ch www.strickhof.ch

10 2 2013 · REVUE UFA

GESTION

FORMATIONS ES Les cadres agricoles sont très demandés.Le secteur agricole a besoin de professionnels «étroitement liésà la terre», qui soient bien formés et performants. Les agro-commerçants ES et les agro-techniciens ES disposent de toutesles prédispositions nécessaires pour satisfaire à ces critères.

S’orienter dès maintenant

A cette époque de l’année, bonnombre d’écoles proposant descours de formation continue orga-nisent des journées d’information

concernant la formation d’agro-com-merçant ES et d’agro-technicien ES.Pour les agro-technicien ES, la prochai-ne échéance est agendée au 13 février2013 et se déroulera au Plantahof (GR).

Il vaut la peine de participer à ces jour-nées d’information (tableau), de discu-ter avec les responsables et d’opter pourcette carrière professionnelle, après yavoir bien réfléchi. Une formation ES est une option sur

mesure en matière de formation conti-nue pour les jeunes gens motivés etayant l’intention de se focaliser sur lesentreprises commerciales actives dans lesecteur agricole. La formation est axéesur la pratique et permet aux personnesqui suivent cette formation d’obtenir,via des intervenants issus du groupe fe-naco-LANDI notamment, un excellentaperçu des marchés agricoles, des acti-vités de conseil et de vente ainsi que ducommerce et des processus d’activité.«Grâce à une formation commerciale etéconomique ciblée ainsi qu’à une soli-de formation agricole de base, les agro-

commerçants sont particulièrementbien préparés pour affronter les défis àvenir», explique Daniel Bischof qui aachevé sa formation d’agro-commer-çant il y a dix ans. Un parcours profes-sionnel varié a permis à Daniel Bischofde devenir membre de la Direction defenaco, soit d’une entreprise agricolecommerciale active au niveau nationalet générant un chiffre d’affaires de plus5 milliards de francs, à travers quelque8800 collaborateurs. Le groupe fenaco-LANDI s’implique

quotidiennement en faveur de la relève,explique Daniel Bischof. Au sein dugroupe fenaco-LANDI, les diplômés ESdisposent de places de stage ainsi quede sujets de diplôme et d’un encadre-ment pour leurs travaux d’étude. DanielBischof rappelle également que ces for-mations peuvent être suivies parallèle-

Page 11: Revue UFA 02/2013

Suite:LBBZ Schluechthof Cham BZB Rheinhof Salez (SG)*Agro-technicien ES Agro-technicien ES

Formation en cours d’emploi et à temps Formation en cours d’emploi complet

2 à 3 ans 3 ans

5000 Fr. /an 7800 Fr. /an

18.3.2013 Plantahof 13.2., Rheinhof 27.2.2013, 20h00 Arenenberg 6.3.201330.4.2013 15 mai 201319.8.2013 15 août 2013Martin Pfister Koni HöhenerLBBZ Schluechthof Cham BZB Rheinhof6330 Cham 9465 SalezTéléphone 041 227 75 51 Téléphone 058 228 24 [email protected] [email protected] www.bzbrheinhof.ch

REVUE UFA · 2 2013 11

GESTION

re. Les agro-commerçant ES ont égale-ment besoin d’un certificat de capacitéagricole ou d’un CFC dans un métier si-milaire.

Opportunités sur le marché dutravail Après leur diplôme, les di-

ment à une carrière professionnelle. Ladevise «Exiger beaucoup des collabora-teurs tout en leur donnant beaucoup enretour» est primordiale à ses yeux. Laformation para-professionnelle est uneopportunité pour les personnes activesqui ont déjà certaines responsabilités,que ce soit au niveau familial, sur l’ex-ploitation ou au travail. On notera tou-tefois que ce parcours professionnel exi-ge passablement de flexibilité, et passeulement de la part de celui qui effec-tue ce diplôme, mais également de lapart de sa famille et de son employeur. La formation à temps complet, telle

que la propose par exemple l’InstitutFeusi, est une formation ciblée etcondensée en termes de temps. Pour pouvoir suivre une formation

d’agro-technicien ES, il faut disposerd’un certificat de capacité en agricultu-

plômés ES disposent de nombreux dé-bouchés. Ce sont des professionnels trèsrecherchés, et pas seulement par les en-treprises commerciales agricoles maiségalement par les associations agricoles,les fiduciaires agricoles ou les servicescantonaux. La formation d’agro-com-merçant ES existe depuis dix ans. Depuislors, près de 500 professionnels ont sui-vi ce cursus et un tiers d’entre eux ontmême trouvé le métier de leur rêve ausein du groupe fenaco-LANDI. �

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

En tant qu’organisation du monde dutravail, le groupe fenaco-LANDI estpartenaire de cette formation ES. AlexEigenmann, fenaco Berne, en est leresponsable. fenaco est cofondateur dela formation d’agro-commerçant ES àl’Institut Feusi.

www.agrocommercant.ch www.agrotechnicien.ch

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Elèves fréquentant la formation ES d’agro-commerçant et d’agro-technicien à Grangeneuve.

* en collaborationavec le Plantahof

et Arenenberg

Agro-commerçantes ES en formationDanaé Perrin de Thierrens (VD) est fille d’agriculteur etspécialiste en commerce de détail. Justine Demierre deMontet (Glâne FR) est quant à elle horticultrice diplô -mée. Toutes deux désirent devenir agro-commerçanteES et suivent cette formation à Grangeneuve. Elles onteffectué leur stage pratique à la LANDI Moudon-Bercher-Mézières, Danaé travaillant sur le site deBercher et Justine sur celui de Moudon. Justineapprécie son travail au sein du commerce agricole etdésire travailler dans ce secteur. Danaé est plutôtattirée par l’enseignement et le conseil, elle pourraitimaginer que son parcours professionnel passe parexemple par l’Ecole d’agriculture à Moudon.

Page 12: Revue UFA 02/2013

Carine Cornaz Bays

MargueritePaus

12 2 2013 · REVUE UFA

Le Patrimoine culinairesuisse: c’est quoi?Un inventaire répertoriant plus de 400produits alimentaires typiques de laSuisse et de ses régions. Les fichesdescriptives des produits contiennentdes informations sur l’histoire duproduit, son mode de production, saconsommation, son importanceéconomique ainsi que des anecdotes.

Toutes les fiches sont disponibles enligne sous www.patrimoineculinaire.ch.

L’Inventaire du Patrimoine Culinairesuisse (IPCS) recense et décrit lesproduits alimentaires typiques desdifférentes régions de Suisse. Pour

Pour faire partie de l’Inventaire, les pro-duits doivent faire l’objet d’une tradi-tion d’au moins une génération, ils doi-vent être consommés, produits etdisponibles à l’heure actuelle et avoir unrapport particulier avec la Suisse et lesSuisses (savoir-faire, habitudes alimen-taires, lien identitaire fort). Parmi ces produits, se retrouvent des

incontournables indications géogra-phiques, pour lesquelles les producteursont entrepris les démarches auprès del’OFAG pour les enregistrer et protéger:des grosses pointures comme le GruyèreAOC, le Sbrinz AOC mais également desproduits moins connus comme le Car-don épineux genevois AOC ou le Rhein-

taler Ribelmais AOC. Le patrimoine cu-linaire suisse recèle d’autres spécialitésqui mériteraient protection de leur nomet promotion tout en pouvant prétendreà un enregistrement sous AOC ou IGP.C’est pour identifier ces produits quel’OFAG a mandaté AGRIDEA en 2011pour analyser le potentiel qu’auraientles produits figurant à l’Inventaire duPatrimoine culinaire.

Le Patrimoine culinaire suisse,comme pépinière de poten-tielles AOC et IGP Les objectifs duprojet étaient de réaliser une étude per-mettant d’établir une liste de produitssusceptibles de demander un enregis-trement en AOC ou en IGP et égalementde sensibiliser les acteurs locaux auxprincipes et aux conditions de réussited’une démarche de qualification et de

promotion d’une AOC ou d’une IGP. Surla totalité des produits, une centainepourrait être éligible pour une protec-tion, dont 42 (liste ci-contre) présententthéoriquement un fort potentiel. Néan-moins, les producteurs de ces produitspeuvent avoir un intérêt limité pour uneprotection du fait d’une forte stratégiede marque(s) et d’une filière déjà trèsstructurée (Appenzeller, Bouchon-vau-dois) ou encore de la volonté de garderdes recettes variées (Cuchaule). A l’in-verse, certaines filières auraient intérêtà protéger leur dénomination notam-ment pour lutter contre des copies,conserver un savoir-faire, organiser leurfilière et mener une réflexion sur leurspratiques (Büscion, Totché, AargauerRüeblitorte). Le travail minutieux d’analyse des

fiches de l’Inventaire nous a permis deconstater les spécificités suivantes :

Surtout des produits de boulan-gerie Les produits identifiés avec unfort potentiel appartiennent principale-ment aux catégories produits de bou-langerie et pâtisserie, suivis des produits

Aargauer Sonntags-wurst AssociationPatrimoine culinaire suissePhotos: Inventaire du PatrimoineCulinaire suisse.

AGRIDEA a établi une liste de produits susceptibles de demander un enregistrementen AOC ou en IGP et a sensibilisé les acteurs locaux aux principes et aux conditions deréussite d’une démarche de qualification et de promotion d’une AOC ou d’une IGP.

De l’Inventaire du Patrimoine culi-naire à la protection AOC ou IGP?

GESTION

Suite à la page 15

Page 13: Revue UFA 02/2013

Suite de la page 13

REVUE UFA · 2 2013 15

Cuchaule Produits du terroir du pays deFribourg.

Berner ZungenwurstAssociation Patrimoineculinaire suisse.

L’Inventaire duPatrimoine Culinairesuisse, une pépinièrepour les produits quipourraient bénéficierd’une appellation AOCou IGP.

AOC/AOP et IGPCes signes officiels de qualité protègentles désignations de produits pourpermettre de défendre le consommateurcontre la tromperie et de protéger lesproducteurs contre la concurrencedéloyale. L’objectif est de protéger desnoms géographiques ou traditionnelsqui désignent des produits agricolesdont l’identité et leurs principalescaractéristiques sont déterminées parleur origine (lien au terroir).

Avec l’AOC/AOP (Appellation d'OrigineContrôlée/Protégée), le produit estentièrement élaboré dans sa régiond’origine, depuis la production de samatière première jusqu’à sa réalisationfinale. Avec l’IGP (Indication Géogra-phique Protégée), au moins une étapede production doit se dérouler dans sarégion d’origine. A l’heure actuelle enSuisse, 28 produits sont enregistrés com -me AOC ou IGP. Voir www.aoc-igp.ch

carnés et laitiers (plusieurs fromagessont déjà enregistrés).

Les freins En tenant compte des ex-périences suisses et européennes, nousavons identifié, pour chaque produit, lesfreins à la mise sur pied d’une démarched’enregistrement AOC/IGP. La taille (vo-lumes de production, nombre de pro-ducteurs), sans être un facteur exclusif,est un élément limitant non négligeable(coût de la démarche et de la certifica-

tion). C’est le cas par exemple de la Fa-rina bóna ou du Chaux-d’Abel.

Implication forte du canton etdes producteurs La motivation desporteurs de projet est un élément cen-tral pour la réussite de l’enregistrementd’une AOC/IGP. Il est clair que les pro-fessionnels doivent s’impliquer et queles institutions cantonales doivent jouerle rôle de facilitateurs, voire de moteursdans la préparation des dossiers et lemontage de l’action collective.

Les autres produits? Durantl’analyse, l’intérêt de nombreux produitsde l’Inventaire s’est rapidement avéréévident. Cependant, très souvent descritères de volumes ou de zone ont étédes facteurs d’élimination. Le projet amis en lumière un vide dans le panoramade la protection et la promotion des pro-duits du terroir. Le système des AOC-IGPde part ses exigences n’est accessiblequ’à un nombre restreint de produits.D’autres moyens de promotion (notam-ment les marques régionales de produitsdu terroir) peuvent être utilisés, et lesmarques collectives peuvent égalementoffrir une forme de protection. D’autresoutils seraient envisageables, mais quirestent à développer. �

GESTION

Tableau: Produits IPCS avecAOC/IPG envisageable

Aargauer Sonntagswurst: AGAppenzeller Käse®: AR, AIMutschli: AR, AI, BE, FR, GL, GR, LU,NW, OW, SG, SZ, UR, VSBerner Zungenwurst: BEBerner Honiglebkuchen: BEEmmentaler Bauernbratwurst:BEBasler Brot/Batzelaibli: BL, BSFlûtes: CH (CH Romandie)Enzianschnaps/Eau-de-vie de gentiane:CH (JU, NE, VD)Tilsiter/Tilsit: CH (TG, ZH, SG)Crème double (de la Gruyère)/(Greyerzer) Doppelrahm: FRCroquet: FRCuquettes: FRCuchaule/Freiburger Safranbrot: FRRaisinée, Vin cuit, Cougnarde/Biresaassa: FR, NE, VDMarmite de l’Escalade: GELinthmais-Mehl: GL, SG, SZBündner Rohschinken/Schambun crivdal Grischun: GRSalsiz: GRBündner Alpkäse/Chaschiel d' alp dalGrischun: GRNusstorte/Turta da nuschs: GRBündner Birnbrot/Paun cun paira: GRWillisauer Ringli: LUEaux-de-vie de prunes neuchâteloises: NETaillaule, taillé levé: NE, VDObwaldner Alpkäse: OWSt. Galler Alpkäse: SGSt. Galler Biber: SGSchwyzer: SZViolini di capra e camoscio: TILuganighe: TIAmaretti bianchi: TIPanettone: TIUristier Anisgebäck: URUrner Alpkäse: URBouchon vaudois: VDSel de Bex: VDTaillé aux greubons (salzig und süss)/Griebenkuchen: VD, FR, NEVin du Glacier: VSPommes et poires en Valais: VSWalliser Spargeln: VSTirggel: ZH

Auteures Carine Cornaz Bays etMarguerite Paus, groupe marchés etfilières, Agridea

Rapport de l’étude sur le site d’Agridea.

Agridea organise un cours en allemandle 20 mars 2013 sur cette thématique.www.agridea.ch

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Page 14: Revue UFA 02/2013

REVUE UFA · 2 2013 13

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Page 15: Revue UFA 02/2013

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Page 16: Revue UFA 02/2013

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16 2 2013 · REVUE UFA

Tous les agriculteurs européens quidiscutent avec des collègues suissesles félicitent pour leur politiqueagricole. Pas seulement parce que

les payements directs sont plus élevésdans notre pays mais également parceque la charge administrative pour l’ap-plication des directives et les contrôlesy est nettement plus simple. Dans l’UE,la réforme agricole doit impérativementaboutir à un système plus écologique etplus simple selon le Commissaire del’UE pour l’agriculture, Dacian Ciolos. Sila volonté d’y parvenir est incontesta-ble, la réalité est en revanche bien dif-férente. Entre-temps, les velléités dechangement de la Commission euro-péenne ont donné lieu à plus de 8000demandes de modification concernantle projet de réorientations de la poli-tique agricole commune pour la période2014– 2020. Il est question de réduirele budget agricole de 5 à 10%. La ques-tion d’une mise en oeuvre en 2014 déjàsera probablement décidée lors du som-met européen de janvier 2013.

Réforme agricole UE 2014– 2020Dans l’UE, les paiements directs sontcouplés à des droits de contributions. Ils’agit là de droits de primes dont le mon-tant diffère selon qu’il s’agisse de prairiespermanentes ou de surfaces de grandescultures. Le montant de base avoisine les180 Euro/ha. La valeur d’une «primegrandes cultures» peut s’élever à 280Euro et la «prime herbagère» atteindre175 Euro. Le montant des primes varieselon les régions. Ces primes peuventêtre vendues, comme ce fut le cas enSuisse à l’époque avec les contingentslaitiers. Lorsqu’un terrain change de pro-priétaire, les droits de primes qui y sont

liés doivent également être achetés. Il estprévu que les droits de prime existantsdeviennent caducs à la fin 2013, qu’uncertain nivellement s’opère au sein despays de l’UE et que les nouvelles primesqui résultent de la révision soient réattri-buées en 2014. Dès 2014, la Commis-sion européenne souhaite verser près de70% des paiements directs sous formede primes de base. Les 30% restants se-ront versés dans le cadre du volet écolo-gique obligatoire, appelé «Greening ». Lenon-respect des directives se traduira parune réduction du montant alloué dans lecadre du volet écologique. L’agriculteurqui contreviendra à plusieurs reprises auxdirectives subira par contre une baisse desa prime de base. Les exploitations bio-logiques sont exemptées du «Greening». Les paiements directs seront unique-

ment versés aux «agriculteurs actifs». Ladistinction entre les agriculteurs actifs etles autres n’est pas définie sur la base desbesoins en main-d’œuvre standardcomme en Suisse mais sur la base du re-venu. Un agriculteur qui perçoit moinsde 5000 Euros de paiements directs estautomatiquement considéré comme un«agriculteur actif», indépendamment durevenu qu’il réalise en dehors de l’agri-culture. Les chefs d’exploitation perce-vant des paiements directs supérieurs à5000 Euro sont exclus de la catégorie«agriculteur actif» dès lors que les reve-nus qu’ils réalisent en dehors de l’agri-culture représentent un montant supé-rieur à 95000 Euro. Par ailleurs, à partird’un montant supérieur à 150000 Euro,les paiements directs seront réduits demanière dégressive. Dès lors qu’une ex-ploitation perçoit plus de 300000 Europar an, plus aucun soutien financier sup-plémentaire ne sera accordé. Dans les

cinq années qui suivent la reprise, lesjeunes agriculteurs (moins de 40 ans)obtiennent un supplément obligatoirede 25% sur la prime de base, sur 46 haau maximum. Pour les surfaces exploi-tées dans les régions voisines, les étatsmembres peuvent également verser unsupplément à la prime de base, indépen-damment des paiements directs versés.

Les familles paysannes sont souspression Au vu des changements quiinterviennent au niveau de la politiqueagricole européenne, il est judicieux des’interroger comment les familles ruralesaffrontent ces bouleversements et sur-montent les crises existentielles aux-quelles elles sont confrontées. Le statutd’agriculteur a été marqué pendant dessiècles par un mode de pensée axé sur laproduction. Des réflexions centralesconcernant le mode de vie et la façon desubvenir à ses besoins y sont associées. Ils’ensuit que la légendaire «liberté et in-dépendance paysanne» se retrouventfréquemment en porte-à-faux avec leschangements qui interviennent au ni-veau de la politique agricole. Jusqu’àmaintenant, l’agriculture était marquéepar un degré élevé d’autonomie etd’éthique du travail, raison pour laquellede nombreuses familles rurales ont dumal à accepter les changements profondsaffectant les paiements directs. Bonnombre d’agricultrices et d’agriculteursestiment que le soutien accordé à l’agri-culture a pour objectif d’assurer la sou-veraineté alimentaire de la population etde produire des denrées alimentaires àprix correct. Les pouvoirs politiques ex-pliquent quant à eux qu’à l’avenir, touteprestation étatique sera liée à unecontreprestation. Ainsi celui qui accepte

AFFRONTER LES CHANGEMENTS ET LES CRISES Les responsables de la communauté de travail allemande pour le conseil aux familles rurales et les lignes desoutien téléphoniques sont inquiètes des réformes agricoles envisagées par l’UE. Ilsattirent l’attention sur le fait que les familles paysannes sont confrontées à des processusde changement complexes et qu’elles ont d’autant plus besoin d’être soutenues.

Maîtriser l’évolution des structuresGESTION

Page 17: Revue UFA 02/2013

REVUE UFA · 2 2013 17

Auteur Hartmut Schneider dirige leservice de conseil familial agricole«Famille et exploitation» à Hessen,Schwalmstadt-Treysa et préside lacommunauté de travail fédérale pour leconseil aux familles rurales et les lignesd’entraide téléphoniques. La BAGregroupe les services de conseil familialagricole et les services d’entraidetéléphoniques en Allemagne. www.land-wirtschaftliche-familienberatung.de.

www.ufarevue.ch 2 · 13

Le fait de devoirdocumenter lesdécisions concernantl’entreprise et d’êtrecontraint au devoir depreuve pour justifierl’obtention de primesindispose bon nombred’agricultrices etd’agriculteurs. Photo: Landpixel.de

La vulgarisation peut constituerune aide Chaque année, en Alle-magne, près de 1000 nouvelles famillesrurales en proie à des questions existen-tielles s’annoncent auprès du service deconseil des membres de la communautéde travail fédérale pour le conseil aux fa-milles agricoles ainsi qu’aux lignes desoutien téléphoniques «famille et exploi-tation» (BAG). La demande est constam-ment élevée et en augmentation, quandbien même le nombre d’exploitationsagricoles diminue régulièrement. En tant qu’organisme de défense des

intérêts des familles rurales au niveau al-lemand et européen, la BAG saisit l’oc-casion que constitue la réforme de laPolitique agricole commune (PAC), pourréfléchir à des systèmes de soutiens adé-quats. La BAG est en effet convaincuequ’accompagner les entreprises agri-coles familiales dans le cadre de proces-sus représentant des changements exis-tentiels pour ces dernières contribuefortement à préserver l’espace rural etses nombreuses fonctions. La préven-tion de la pauvreté, la sécurisation desconditions d’existence, le développe-ment des entreprises familiales et la pré-servation d’un espace de vie rural at-trayant et vivant font partie des objectifsde la BAG dans ses activités de conseilet de formation. La BAG s’est fixée pourobjectif d’épauler les familles paysanneset de leur permettre de surmonter lesbouleversements structurels auxquelselles sont confrontées, tant d’un pointde vue économique que du point de vuehumain. A cette occasion, le processusde conseil peut conduire à des stratégiesqui permettront aux personnes activesau sein d’une entreprise agricole de sedévelopper, tant au niveau profession-nel que personnel. �

des aides de la société devra-t-il fournirune contre-prestation en faveur de cettedernière. D’autres propositions émanantde la Commission européenne et consis-tant par exemple en des rotations obli-gatoires, des surfaces de compensationécologiques ainsi que d’autres mesuresdans le cadre du «greening» sont égale-ment considérées par les milieux agri-coles comme une prise de pouvoir, voirecomme une persécution à l’encontre desagriculteurs. La Commission européenne considère

par contre que les contraintes imposéesaux agriculteurs constituent une contre-prestation qui contribue à assurer et à fa-voriser l’acceptation des aides à l’agricul-ture de la part de la population. Si teln’était pas le cas, les «contribuables» neseraient sinon plus prêts, selon eux, àsoutenir l’agriculture. Le fait de devoir documenter les déci-

sions concernant l’entreprise et d’êtrecontraint au devoir de preuve pour justi-

fier l’obtention de primes indispose bonnombre d’agricultrices et d’agriculteurs.Ces derniers considèrent qu’il s’agit d’unedéfiance envers leur travail. Les servicesadministratifs chargés de mettre en placela réforme estiment eux aussi que,contrairement à l’intention première dela commission, la charge administrative etles contrôles découlant des réformes au-ront plutôt tendance à augmenter. Ausein du milieu agricole, l’accomplisse-ment de tâches d’utilité publique tellesque la protection de l’environnement,des espèces, des eaux ou l’entretien dupaysage est considéré comme le sous-produit logique d’une pratique d’exploi-tation appropriée, qu’il convient de ga-rantir sur le long terme en octroyant unprix de marché «réellement» supérieur.Bien que la nécessité des changements nesoit contestée par personne, il arrive queles paiements de transferts étatiquessoient perçus par de nombreux agricul-teurs comme une aumône.

GESTION

Page 18: Revue UFA 02/2013

SophieMeyer-Hamme

18 2 2013 · REVUE UFA

ChristianGazzarin

TanjaKutzer

Tableau 2: Manutention des cochettes Effets bénéfiques nécessaires par truie pour couvrir la charge de travailtravail supplémentaire (pour un revenu équivalent)Porcelets sevrés/portée 10.2 + 0.03Rotations 2.27 + 0.02 Inséminations 6.5 – 0.5Taux de remonte (%) 45 – 3Frais vétérinaires (Fr.) 175 – 6

La mécanisation accrue des proces-sus de travail sur les exploitations,l’accroissement des cheptels ainsique la construction toujours plus

fréquente de stabulations libres modi-fient indéniablement la relation homme-animal. Les occasions de contact entrel’homme et l’animal ont tendance à di-minuer. Les animaux associent souventl’être humain à des situations de stressnégatives (déplacement et chargement,traitements douloureux). Il devient deplus en plus important d’entretenir unbon contact avec les animaux et toutfaire pour que cela reste le cas. Une bonne relation homme-animal

peut, outre d’autres facteurs telles lesconditions de détention et environne-mentales, avoir un impact déterminantsur le bien-être des animaux. Il va de soiqu’un sentiment de bien-être se traduitégalement par un meilleur état de santéet des bonnes performances chez lesanimaux. Diverses études scientifiquesattestent qu’un contact négatif ou un

manque de contact avec l’homme setraduit par des conséquences néfastes(stress excessif, mauvais statut immuni-taire et problèmes sanitaires qui en dé-coulent, état d’apeurement avec risquesde blessures et pertes d’animaux plusélevées). Une plus faible consommationalimentaire, une rétention du lait et unemoins bonne fertilité sont autant deconséquences négatives allant de pairavec des baisses de performance. Parailleurs, il faut également s’attendre àune charge de travail plus élevée pourl’éleveur.

«Distribuer des friandises» im-plique du temps L’importanceéconomique et l’impact sur le revenudes mesures susmentionnées sont sou-vent sous-estimés. Dans le cadre d’unprojet de recherche de l’Office vétéri-naire fédéral et d’Agroscope Recken-holz-Tänikon, cet aspect a été étudié demanière plus approfondie. En se basantsur une exploitation laitière et porcine(truies) moyenne (exploitation de réfé-rence), l’étude a cherché à évaluer quelétait le coût supplémentaire d’une meil-leure relation homme-animal. Danscette optique, des mesures d’accoutu-mance standardisées à diverses situa-tions ont été mises en place durant plu-sieurs mois sur plusieurs exploitationsdans la pratique. Les manutentions liéesaux jeunes animaux (brossage, caresses,distribution de «friandises» aux veaux,bovins, porcelets, cochettes), l’accoutu-mance au box de vêlage/mise bas, l’entraînement à la traite ainsi que le dé-placement des jeunes animaux font par-tie de ces mesures destinées à favoriserune bonne relation homme-animal. Letemps nécessaire à ces mesures a fait

l’objet d’une saisie précise. Dans les cal-culs, le supplément de travail nécessaireaux mesures concernant la relationhomme-animal a été estimé à Fr. 28.-/h. Les coûts de travail qui en découlentainsi que les éventuels coûts deconstruction supplémentaires (box devêlages et de mise-bas supplémentaires)ont ainsi été intégrés aux coûts, dans lecadre d’une analyse économique.

Cela en vaut la peine Sur la basede divers résultats émanant de la litté-rature spécialisée, divers effets positifs(performances plus élevées, coûts infé-rieurs) d’une meilleure relation homme-animal ont été identifiés. L’essai a quantà lui été soumis à des mesures quantita-tives. Il se peut par exemple que la du-rée d’utilisation du bétail augmente ouque le taux de remonte diminue. Cet ef-fet résulte surtout d’une meilleure santéet de plus faibles pertes d’élevage, cequi a pour conséquence directe de ré-duire les frais de remonte. Les frais vétérinaires et de médica-

ments diminuent, ce qui s’explique par lameilleure immunité découlant de la dimi-nution du stress. Associée à une observa-tion plus fréquente des animaux, cetteimmunité supérieure se traduit égale-ment par une meilleure fertilité et, par-tant, des frais d’insémination plus faibles. L’effet positif le plus important, qui

est moins perceptible et donc souventsous-estimé, est l’effet indirect sur lesperformances animales. En productionlaitière, une meilleure santé et de plusfaibles taux de remonte se traduisententre autres par une structure d’âge plusfavorable au sein du troupeau. On saitainsi qu’une vache atteint son niveau deperformance maximal en 4e lactation

UNE BONNE RELATION homme-animal est un élément essentiel d’une bonne gestion d’entreprise. Certains éleveurs n’ont parfois pas conscience qu’un petit supplé-ment d’attentions génère un profit économique élevé.

Les animaux apprécient les caresses

GESTION

Tableau 1: Manutention des veaux et des génisses Effet positif nécessaire par vache et par année pour couvrir la charge detravail supplémentaire (pour un revenu équivalent)Effet positif sur Référence Mod. nécessaire Production laitière (kg) 7500 + 15Taux de remonte (%) 32 – 2Frais vétérinaire (Fr.) 220 – 9Coûts d’insémination (Fr.) 108 – 9

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www.ufarevue.ch 2 · 13

Auteurs Les auteurs Sophie Meyer-Hamme et Christian Gazzarin travaillentauprès de la Station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART,8356 Ettenhausen. Le projet financé parl’OVF sous la direction de Tanja Kutzeranalyse l’influence de la relation homme-animal et les conditions d’élevage sur lacapacité d’adaptation des animauxd’élevage (bovins, porcs). Pour ce faire,l’étude se base sur des analyses de coûtset d’utilité. Personne de contact:[email protected]

seulement. Un prolongement de la du-rée d’utilisation abaisse automatique-ment la proportion de primipares auprofit des vaches affichant quatre lacta-tions et plus, ce qui se traduit globale-ment par une moyenne d’étable plusélevée et par un plus grand progrès gé-nétique. En outre, le fait de disposerd’un taux de remonte inférieur permetd’inséminer plus de vaches avec destaureaux d’engraissement, ce qui aug-mente le produit tiré de la viande. Ils’ensuit également des livraisons de laitplus élevées, en raison de meilleuresperformances de fertilité ou d’unemoindre sensibilité aux mammites. Actuellement, les résultats issus de la

littérature spécialisée se limitent aux re-lations quantitatives. A Tänikon, les tra-vaux de recherche en cours doivent per-mettre de quantifier les effets positifsdécoulant d’une bonne relationhomme-animal. Afin de déterminer lescoûts supplémentaires découlant de cesmesures, les responsables de l’étude ontcherché à savoir à combien les effets po-sitifs devaient s’élever pour que lescoûts susmentionnés soient effective-ment couverts.

Les tableaux 1 et 2 présentent les ré-sultats correspondants en s’appuyantsur la manutention des veaux ou des gé-nisses, respectivement des truies. En ce qui concerne la manutention

des veaux ou des génisses, le temps detravail supplémentaire s’élève à environ40 minutes par vache et par année (pourun troupeau de 30 vaches, cela équivautà plus de 3 minutes par jour) et est étroi-tement lié au taux de remonte. Par rap-port à la variante de référence sans mesures en faveur de la relationhomme-animal, la production laitièrene devrait augmenter que de 15kg parvache et par année pour que la chargede travail supplémentaire puisse êtrecompensée (tableau 1). L’équilibre enmatière de revenu serait atteint dès lorsque le taux de remonte diminuerait de33% à 30% ou que les frais vétérinairesou les coûts d’insémination baisseraientchacun de Fr. 9.- par vache et par année. En ce qui concerne les porcs, le tempslié à la manutention des cochettes etdes porcelets a été estimé à 13 minutespar truie et par année. De le tableau 2,il ressort par exemple que dès 10.23 (aulieu de 10.2) porcelets par portée ou dès

2.29 rotations au lieu de 2.27, les coûtsde travail supplémentaires résultant desmesures de relation homme-animal se-raient couverts. D’une manière générale, force est de

constater que l’impact positif découlantdes mesures favorisant une bonne rela-tion homme-animal est étonnammentélevé. Des effets positifs supplémen-taires et, partant, des améliorations derevenu substantielles sont donc ainsiparfaitement plausibles. On peut enconclure que s’investir de manière plusapprofondie dans la relation homme-animal en vaut assurément la peine. Lesrésultats des travaux de recherche encours permettront de vérifier cette hy-pothèse dans les années à venir.

Conclusion Un contact actif, prévisi-ble pour l’animal et détendu a apparem-ment un grand impact économique. Le temps nécessaire à une bonne re-

lation homme-animal ne doit pas né-cessairement se traduire par des jour-nées de travail plus longues pour lesexploitations concernées. Il est parcontre important d’organiser les pro-cessus de travail différemment. Les ef-fets bénéfiques d’une bonne relationhomme-animal devraient plutôt per-mettre d’économiser du temps dansd’autres domaines en mécanisant ou ensimplifiant certaines étapes de travail(ex. affouragement, évacuation des fu-miers, pâture). Finalement, il ne fautpas oublier qu’il est parfois judicieux defaire une pause lors d’une journée stres-sante. Pourquoi ne pas profiter de l’oc-casion pour distribuer quelques frian-dises aux animaux à l’étable ou aupâturage? �

Un contact avecl’homme actif,décontracté etprévisible pour l’animala manifestement deseffets économiquestrès positifs enproduction animale.

GESTION

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Page 21: Revue UFA 02/2013

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Les tracteurs et les machines mo-dernes peuvent aujourd’hui être re-liés par une interface CAN-Bus quiaffiche à l’écran les données prove-nant de nombreux ordinateurs et au-tres senseurs placés sur le tracteur etles machines. Sur le moniteur placédans la cabine, il est possible decontrôler et d’agir sur ces données.Grâce à la norme 11783, le CAN-Busest devenu le système Isobus. Il per-met de relier tous les tracteurs et lesmachines compatibles Isobus – indé-pendamment de la marque pour au-tant que le constructeur ait adaptéson système à la norme.

Comme différents intervenantsl’ont expliqué lors d’un séminaire del’Union Suisse du Métal (USM), lesnouvelles possibilités offertes dé-bouchent également sur de nom-breux défis. Bien que les fabricantsde machines agricoles se soient misd’accord avec Isobus en matière delangue et de standardisation, les

produits requièrent l’acquisitiond’un certain savoir-faire de la partdes utilisateurs. Pour qui est-il judi-cieux d’investir dans de telles instal-lations qui coûtent plusieurs milliersde francs? De quelle façon les prota-gonistes utilisent-ils les nouvellespossibilités électroniques? Com-ment peut-on augmenter les compé-tences pour tirer profit de cette nou-velle technique? Ce sujet suscite ungrand intérêt qui n’est pas prêt de setarir prochainement et pour l’USM,il s’agit d’un signal pour continuer àdévelopper les offres de formationcontinue dans le secteur du transfertdes données électroniques à l’atten-tion des constructeurs.

Isobus et GPS

«100 ans de performances»

Le début de l’épopée d’un des prin-cipaux fabricants de machines agri-coles au monde remonte à 1913,rappelle-t-on chez Claas lors de l’an-née de son centenaire. Dès le début,ce sont des valeurs comme l’en-thousiasme, la flexibilité et le senspratique qui ont prévalu chez Claas.Tout comme une stratégie d’entre-prise axée sur l’améliorationconstante, donc sur l’innovation.Les participations de Claas aux dif-

férentes foires et salons sont égale-ment imprégnées de ces cent ansd’activité. Des symposiums s’adres-sant aux futurs techniciens agricoles,organisés dans huit universités,viennent compléter le programme.Pour cette année du centenaire,Claas a édité le livre «100 ans deperformances» à l’occasion de la se-maine verte à Berlin. Cet ouvrage re-trace l’histoire de l’entreprise, de safondation jusqu’à aujourd’hui, avec

des projections pour l’avenir. Ce li-vre est truffé d’anecdotes de clientset de collaborateurs qui ont fait deClaas l’entreprise qu’elle est deve-nue aujourd’hui, soit une entreprisefamiliale active dans la techniqueagricole, un domaine où elle connaitun vif succès.

A l’occasion de son centenaire, Claas a créé un site Internet spécial

http://100.claas.com online.

Série complétée chez BKTLa série de pneumatiques «AgrimaxForce» de BKT a été conçue et dé-veloppée avec la technologie IF.Cette dernière permet de travailleravec une pression inférieure dans lespneumatiques à charge égale, sibien que le pneu a un effet moinsagressif sur le terrain. La grande sur-face de sustentation et une réparti-tion homogène de la pression au soloffrent au pneu de bonnes caracté-ristiques de flottaison qui sont im-portantes pour le travail du sol. Lasérie existante est désormais com-plétée avec des dimensions supplé-mentaires.

REVUE UFA · 2 2013 21

Page 22: Revue UFA 02/2013

SONDAGE: PARTIE 2

Un premier article de la Revue UFA(Revue UFA 1/2013) a démontréque 44% des agriculteurs suissesprévoient d’investir dans la tech-

nique agricole dans les trois ans à venir.Les investissements consacrés aux équi-pements intérieurs (constructions et ins-tallations d’étable) sont ceux qui ont étéle plus fréquemment cités (25%). Lesagriculteurs sont nettement moins nom-breux à vouloir investir dans des trac-teurs et des engins de transport (8%),des machines pour la production fourra-gère (7%) ou les grandes cultures (6%).Les Romands sont plus nombreux à avoirl’intention d’investir. Les grandes exploi-tations (plus de 20ha) affichent ellesaussi des besoins plus élevés en matière

d’investissements. Il est également ap-paru que les agriculteurs qui prévoientd’agrandir leur exploitation sont plus en-clins à avoir l’intention d’investir.

Horizon prévu 8% des personnesinterrogées ont affirmé avoir l’intentionde procéder aux investissements envisa-gés dans les six mois à venir, soit cet hi-ver. 12% des agriculteurs comptent lesréaliser dans un horizon de sept mois àtrois ans alors que 3% des agriculteursinterrogés ont affirmé vouloir le fairedans les trois ans à venir.

En ce qui concerne les tracteurs, 2%des sondés comptent procéder à unenouvelle acquisition dans les six pro-chains mois et 5% dans les trois ans à

venir. Concernant les machines (produc-tion fourragère et grandes cultures), 2%des personnes interrogées prévoient uninvestissement au cours des six mois àvenir et 3% dans les trois ans à venir.Concernant les autres domaines d’in-vestissement, le nombre de cas est tropfaible pour pouvoir tirer des conclusionsclaires en ce qui concerne les échéancesd’investissement envisagées.

Volume d’affaires Le sondageavait également pour objectif d’évaluerquel était le montant des investisse-ments envisagés. En ce qui concerne lesbâtiments (au cours des trois prochainesannées), 23% des personnes interro-gées ont expliqué vouloir y consacrer un

Le report des investis-sements concerne

surtout les constructi-ons, la plupart du

temps pour des motifsd’ordre économique.

Photo: agrarfoto.com

ANALYSE DU COMPORTEMENT EN TERMES D’INVESTISSEMENT Le secondvolet de l’analyse concernant les intentions des agriculteurs suisses en termes d’investis-sements fournit des indications plus précises sur leur échéance et leur volume. Il estd’ailleurs intéressant de constater que la moitié des agriculteurs diffèrent des investisse-ments jugés indispensables, pour des motifs économiques ou autres.

La moitié des projets différés

22 2 2013 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLE

Page 23: Revue UFA 02/2013

0% 20% 40% 60% 80% 100%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

0% 10% 20% 30% 40% 60%

0% 20% 30% 40% 50% 60%

50%

10%

dans les 6 prochains moisdans les 3 prochaines années

dans plus de 3 ansaucune indication

Constructions et installations

Tracteurs et véhicules de transport

Machines de fenaison

Machines de grandes cultures

Technique de récolte

Manutention des engrais de ferme

Technique de traite

Autres investissements entechnique agricole

Autres investissements

Investissements différés dans ledomaine de la technique agricole

Pas d’investissements différésen technique agricole

zu k

lein

e Ba

sis

base

tro

p re

stre

inte

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Une première analyse approfondie dusondage a été présentée dans la RevueUFA 1/2013. Il ressortait de cetteanalyse que près de la moitié desagriculteurs prévoient des investisse-ments conséquents mais qu’un nombreégal d’exploitations avait égalementl’intention de différer des investisse-ments pour des motifs économiques ouautres, quand bien même ces investisse-ments seraient nécessaires.

www.ufarevue.ch 2 · 13

SONDAGE: PARTIE 2

Graphique 2: Horizon temporel des investissementsprévus (base investisseurs)

Graphique 1: Montants des investissements prévus (base investisseurs)

Graphique 3: Montants des investissements prévus (somme globale)

Graphique 4: Investissements différés malgré les besoins

Constructions et installations

Tracteurs et véhicules de transport

Machines de fenaison

Machines de grandes cultures

Technique de récolte

Manutention des engrais de ferme

Technique de traite

Autres investissements en

technique agricole

Constructions et installations

Tracteurs et véhicules de transport

Machines de fenaison

Machines de grandes cultures

Technique de récolte

Manutention des engrais de ferme

Technique de traite

Autres investissements en

technique agricole

montant important(plus de Fr. 100000.–)

montant moyen(Fr. 50001– 100000.–)

montant faible(bis Fr. 50000.–)

petits investisssements

REVUE UFA · 2 2013 23

montant supérieur à Fr. 500000.–, 19%entre Fr. 200000.– et Fr. 500000.–,13% entre Fr. 100000.– et Fr. 200000.–et 40% un montant inférieur à Fr. 100000.–

Parmi les 8% des agriculteurs désireuxd’acheter un nouveau tracteur ou unenouvelle machine de transport, 21%prévoient un montant entre Fr. 100000.–et Fr. 200000.– et les autres moins de Fr. 100000.-. On peut en conclure queconcernant les tracteurs, les agriculteursont l’intention d’investir dans le segmentsupérieur (selon les statistiques d’imma-triculation, plus de la moitié des nou -veaux tracteurs se situent en effet dans laplage de puissance allant de 81 à 120CV). On constate par ailleurs que la ten-dance aux puissances plus élevées sepoursuit.

Concernant les machines de fenaison,88% des personnes interrogées ont pré-vu d’investir plus de Fr. 10000.– alorsque pour les machines de grandes cul-tures, cette proportion est de 78%.

Investissements différés Lamoitié des exploitations agricoles suissesa indiqué vouloir différer des investisse-ments considérés comme nécessairesdans le domaine de la technique agri-cole, que ce soit pour des motifs écono-miques ou pour d’autres raisons. Celaconcerne surtout les projets de construc-tion (21%), suivi des tracteurs et des en-gins de transport (11%), de la techniquede récolte des fourrages (9%), des ma-chines pour les grandes cultures (6%)ainsi que la technique de traite (5%).

Les exploitations qui auront plutôttendance à s’agrandir, ou qui pensentque ce sera le cas, ont plutôt tendance àdifférer leurs achats en matière de tech-nique de récolte. Celles dont l’avenir estincertain sont plutôt prudentes en ce quiconcerne les bâtiments, la technique detraite et les machines de grandes cul-tures. Ce sont souvent des plans d’inves-tissement concrets qui empêchent d’in-vestir, temporairement du moins, dansd’autres objets pourtant nécessaires.

Il est intéressant de constater que30% des exploitations interrogées ontaffirmé ne prévoir aucun investissementconcret ou à différer. Leur situation estparticulière: soit elles sont à la pointe duprogrès en ce qui concerne la techniqueagricole, soit elles estiment ne pas dis-

Profil de l’étudeA travers cette étude, la Revue UFA acherché à savoir quel était le comporte-ment des agriculteurs suisses en matièred’investissements, dans le secteuragricole. Les résultats présentés dansl’étude sont issus d’un sondage télé -phonique effectué auprès de 510 chefsd’exploitation – dont 355 en Suissealémanique et 155 en Suisse romande.315 chefs d’exploitation disposaientd’une surface agricole utile inférieure à20 ha. 363 exploitations pratiquaient laproduction laitière, 262 les grandescultures, 114 l’élevage/l’engraissementporcin et 117 les cultures spéciales.Parmi les sondés, 435 personnes ontaffirmé gérer leur exploitation à tempscomplet alors que 157 ont expliquéeffectuer également des travaux pourdes tiers.

Ce sondage a été effectué entre le 17 octobre et le 2 novembre 2012. Cetteétude a été effectuée en colla borationavec l’Institut Transferplus à Stansstad.

poser de suffisamment d’atouts poursubsister sur le long terme.

Conclusion Les agriculteurs suissessemblent continuer à vouloir investirdans la technique agricole (bâtiments etmachines) et par conséquent croire enl’avenir de leur métier et de leur secteur,quand bien même le contexte est diffi-cile. Les résultats du présent sondages’inscrivent donc dans une certaine lo-gique avec ce qui se fait dans les paysvoisins, où l’on assiste, au moins rétros-pectivement, à une augmentation desventes de matériel agricole. Il est prévude renouveler ce sondage au cours desannées à venir, dans le but de disposerde la base de comparaison pluriannuellequi fait actuellement défaut. �

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24 2 2013 · REVUE UFA

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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Amazone célèbre ses 130 ans etprésente l’épandeur porté ZA-TS.Cet épandeur a été primé dans lecadre du concours de l’innovation

du SIMA. D’une capacité de 4500 l pourune largeur de travail de 54m, il autorisedes débits de chantier pouvant attein-dre 50ha/h. Il dispose du nouveau sys-tème d’épandage en bordure AutoTS,du Soft Ballastic System pro qui amé-liore l’écoulement des engrais sur lesdisques et d’un nouveau système de pe-sée plus précis dans les pentes.

Amatron 3 est un nouveau terminalassociant gestion de la machine et fonc-tion GPS. Disponible dans le courant del’année, ce terminal dispose des fonc-tions GPS Switch qui gère automatique-

ment les tronçons de pulvérisation etd’épandage des engrais, la barre de gui-dage GPS Track et du logiciel. Ces 3fonctions sont disponibles en test pourune durée de 50h au terme de laquellel’utilisateur décide quelles fonctionnali-tés lui conviennent et peut alors s’ac-quitter des frais de licence. L’Amapad,un hybride entre les terminaux isobusclassiques et les tablettes informatiquesdéjà présenté à l’Agritechnica 2011, dis-pose de nouvelles fonctionnalitéscomme WorkToZero et SmartRefill quipermettent d’optimiser les remplissagesdes semoirs, épandeurs et pulvérisa-teurs de la marque.

AmaSelect pro Le système dechangement automatique des buses depulvérisation AmaSelect pro a été ré-compensé par le jury du prix de l’inno-vation du Sima 2013. Cette fonctionna-lité permet de changer individuellementles buses en cours de travail. Elle permetpar exemple d’avoir recours à des busesà limitation de la dérive sur la partie de

la rampe qui travaille en bordure de par-celle pendant que le reste continued’utiliser des buses standard. AmaSelectpro devra encore subir quelques tests vi-sant à garantir la qualité et la sécurité dela pulvérisation avant sa mise sur le mar-ché officiel. L’automoteur de pulvérisa-tion Pantera 4001 se voit ajouter denombreuses fonctions qui améliorent laprécision et le confort de travail.

Déchaumeur Cenius 4002-2 T Cedéchaumeur existe désormais en ver-sion semis-portée. Le semoir à socCayena peut être équipé d’une nouvellerangée de disques coupe-débris placédevant les socs de semis et destiné àaméliorer l’implantation dans les solsmoyens à lourd.

Amadrill+ est le nouveau terminalde commande des semoirs qui possèdede nouvelles fonctions facilitant la ges-tion des passages, le démarrage par an-ticipation dans les coins de parcelles etla fonction arrêt de dosage. Les semoirsmonograine du type EDX disposerontmaintenant de la coupure de tronçonindividuelle et automatique. De plus,devant le nombre toujours croissant desemis de colza réalisés par les semoirsmonograine, l’EDX a été adapté pour lamise en place de cette culture exigeanteet peut être équipé d’un distributeur demicrogranulé avec positionnement dansou sur la ligne de semis. �

Le nouvel épandeur«ZA-TS» dispose du

système d’épandage enbordure géré électri-

quement à partirtracteur.

LE CONSTRUCTEUR ALLEMAND présente de nombreuses nouveautés. Le ZA-TS,un nouvel épandeur grande largeur, et le Cenius 4002-2 T, un déchaumeur semi-porté d’une largeur de travail de 4m, font leur apparition dans le catalogue. Les pulvérisateurs automoteurs Pantera 4002, les semoirs à socs Cayena et les semoirs monograines EDX font l’objet de nombreuses améliorations.

Amazone: 130 d’innovationTECHNIQUE AGRICOLE

Page 25: Revue UFA 02/2013

REVUE UFA · 2 2013 25

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Page 26: Revue UFA 02/2013

KNOW-HOW

d’une prise de force à quatre vi-tesses avec 1900 t/min et d’un ré-gime économique à 1600 t/min,idéal pour économiser du carburantdans le cadre de l’utilisation de ma-chines actionnées par prise de force,comme les machines de fenaisonpar exemple.

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de chargement et assure une excel-lente répartition du poids ainsiqu’une amélioration de son com-portement sur route. C’est surtoutlors du transport du maïs fraîche-ment fauché que cet effet est parti-culièrement évident. Plusieursexemplaires de la «Tigo XR» serontcommercialisés sur le marché euro-péen en 2013.

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besoins en puissance et les excel-lentes performances des machinestestées. Le pick-up sans came afonctionné sans problème et a ra-massé le fourrage proprement. Les45 couteaux ont assuré une coupetrès précise.La nouvelle paroi avant réglable

hydrauliquement permet à la «TigoXR» de mesurer 1 mètre de moinsque les modèles comparables de laconcurrence. Il s’ensuit des avan-tages indéniables en termes de ma-niabilité. La charge sur le timon ré-sulte d’une bonne utilisation del’espace situé au-dessus de l’agrégat

Premières expériences avec la «Tigo XR»conditions pratiques. L’objectifconsistait à observer comment secomportait cette remorque à paroifrontale réglable lors de la récolte de

l’ensilage d’herbe et dumaïs. Lely a mis deuxmachines à disposition.Les agro-entrepreneursont tout de suite appré-cié le fait qu’il ne soitpas nécessaire de trans-former la «Tigo XR» pourchanger de matériel derécolte. Les agro-entre-preneurs ont été impres-sionnés par les faibles

En Hollande, Lely a confié sa nou-velle remorque combinée «Tigo XR»à des agro-entrepreneurs pour queces derniers la testent dans des

vantes pour cette catégorie de trac-teurs. Ainsi, on trouve pour la pre-mière fois une boîte Eco 32x32 avec

quatre rapports souscharge. Il est égalementpossible d’atteindre lavitesse maximale de 40km/h avec le mode éco-nomique à un régimenettement plus faible(1750 t/min), ce quipermet de grandes éco-nomies de carburant.Par ailleurs, le «FarmallU pro» dispose en série

«Farmall U Pro» – le tracteur polyvalent de Case

et 115 CV. La transmission est lefruit d’une collaboration avec ZF etdispose de caractéristiques inno-

Avec son «Farmall U Pro», Case pré-sente un tracteur polyvalent, déve-loppé conséquemment dès le dé-part pour les tâches aussi diversesque le transport, les soins culturauxou les travaux du sol et de récolte.Sa motorisation fait appel à unetechnologie dernier cri. Son moteurde 3.4 l Common Rail avec EGR etDPF est à la fois puissant et éco-nome, tout en remplissant lesnormes actuelles pour les gazd’échappement. Dans un premiertemps, trois modèles sont disponi-bles avec des puissances de 95, 105

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50cm avec un interligne de 200 cm.Les asperges peuvent atteindre unehauteur de 160 cm. Grâce au système simple de mon-

tage et démontage des buses sur larampe normale, le pulvérisateurpeut être utilisé aussi bien pour destraitements phytosanitaires sur as-perges (largeur de travail 24m) quepour d’autres cultures (largeur detravail 30 m). Ce système permet depasser de la position de transport àcelle de travail avec des commandesdepuis la cabine. L’utilisation duGPS est possible.

26 2 2013 · REVUE UFA

NOUVEAUTÉS

Agrifac «Condor VertiPlus» – idéal dans la culture des asperges

«Condor» aux cultures d’asperges.Des plantes particulières nécessi-tent des solutions spéciales: le

«VertiPlus» peut êtremonté sans problèmesur la rampe standarddes pulvérisateurs«Condor» et permetune pulvérisation opti-male des plantes entreles rangs d’asperges.Ces dernières sont cul-tivées sur une buted’une hauteur de 40cm et d’une largeur de

Avec son système de buses «Verti-Plus», Agrifac étend les possibilitésd’utilisation des pulvérisateurs

Page 27: Revue UFA 02/2013

Bourse aux bonnes affaires

REVUE UFA · 2 2013 27

TECHNIQUE AGRICOLEà vendre

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Page 28: Revue UFA 02/2013

Moins de pommes et de poires en 2012La production suisse de pommes abaissé de 9% par rapport à 2011,celle de poires de 24%. Selon laFruit Union Suisse, les stocks depoires devraient être épuisés à la finmars. Si la surface arboricole suisseest globalement stable, les pommesenregistrent une baisse de 50ha etles poires de 7ha. Les cerisiers aug-mentent de 32ha (530ha) et lesabricotiers progressent de 3% pourateindre 694ha.

Nouveaux accords sur le sojaLa Suisse a rejoint à la Bosnie Her-zegovine, la Croatie, l’Autriche, laSerbie, la Slovénie et la Hongriedans un programme de développe-ment de la culture du soja le longdu Danube. Dans les cinq années àvenir, la surface occupée par le sojadans cette région devrait passer de1 à 5 Mio d’ha.

Prophyta GmbH passe àBayer CropScienceBayer CropScience annonce la fina-lisation de l’aquisition de ProphytaGmbH, une entreprise de pointedans les produits biologiques de protection des plantes. Pour BayerCropScience, cette acquisitionconstitue une nouvelle étape dansle développement d’une plateformeaxée sur la biotechnologie. ProphytaGmbH emploie environ 30 per-sonnes à plein temps.

18 projets de rechercheCette année, Monsanto annonce unnombre record de projets dans di-vers secteurs de recherche allant dela sélection aux biotechnologies. Lestravaux de recherche portent no-tamment sur l’amélioration de la résistances des espèces cultivéesaux insectes, au nématodes et à lasécheresse. Le géant américaincherche également à développerdes variétés présentant des résis-tances à plusieurs herbicides. Le blé,le maïs, le coton, la cane à sucre etle broccoli sont concernés par cesprojets.

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Meilleur accès aux ressources

Syngenta inaugure une plate-formeélectronique pour le partage d'inno-vations botaniques. Le nouveau siteinternet permettra aux organisa -tions universitaires et à but non lu-cratif d’avoir un accès libre aux ca-ractères natifs de ces variétéscommerciales de légumes. Cetteplate-forme offre un accès à destechnologies habilitantes brevetéesqui aident les sélectionneurs deplantes au niveau de l'expressiongénétique, de la transformation desplantes et du ciblage des protéinesau cours du processus de dévelop-pement de variétés.

OGM: autorisations gelées La Commission européenne a dé-cidé de geler le processus d’autori-sation de mise en culture des OGMdans l’Union Européenne jusqu’à lafin de son mandat en 2014 et dechercher un réglement négocié avecles Etat membres.

Avec le nouveau trèfle violet Pastor,l’agriculteur dispose d’un nouveautype de trèfle violet! Il y a longtempsqu’un trèfle violet adapté à la pâtureétait recherché. Agroscope ART aété le premier sélectionneur aumonde à obtenir un trèfle violetadapté à la pâture et qui remplitaussi les exigences pour figurer dansla liste des variétés recommandées.Par rapport aux trèfles violets usuels,sa croissance est moins haute, satige est plus fine, il est plus riche enfeuilles et forme plus de tiges secon-daires. Ce sont les qualités d’un trè-fle violet adapté à la pâture. Sa du-rée d’utilisation varie entre 2 et 4

ans en fonction de l’intensité d’uti-lisation. L’alternance entre la faucheet la pâture constitue l’utilisationidéale de ce nouveau trèfle violet.Comme Pastor est une nouvelle va-riété, des essais pratiques de longuedurée s’étendant sur plusieurs an-nées d’utilisation n’ont pas encorepu être conduits, Semences UFAmène des essais pratiques avec Pas-tor depuis deux ans. Les expériencesainsi acquises sont à la base de lacréation de deux nouveaux mé-langes pour la pâture contenant Pas-tor: UFA 440 AR Pastor Highspeedet UFA Prémium Pastor High -speed.

Nouveautés dans les mé-langes UFA 330 Les couver-tures protègent la levée des semis.Les jeunes plantes sont ainsi préser-vées du soleil et la levée des adven-tices est contenue. La couverturedoit être appétente, ensilable etaméliorer le rendement de la pre-mière coupe. En même temps, ellesne doivent pas étouffer la jeuneprairie. Le trèfle d’Alexandrie Taboret le ray-grass Westerwold Lirasandsont les couvertures les mieux adap-tées. Pour le développement desjeunes semis, il est important que lapremière coupe soit réalisée suffi-samment tôt.

Sur le Plateau et dans le Jura, maisaussi dans les zones alpines debasse altitude ainsi qu’en bordureSud des Alpes, les surfaces decompensation écologique ont be-soin d’être revalorisées. Telle est laconclusion qui ressort de l’étudedu bureau UNA, du Centre suisse

de cartographie dela faune (CSCF),d’Info Flora etd’Agroscope sur laconcrétisation des

objectifs environnementaux pourl’agriculture dans le domaine de labiodiversité, étude réalisée à lademande de l’Office fédéral del’environnement (OFEV) et del’Office fédéral de l’agriculture(OFAG). Les auteurs de l’études’accordent pour dire que «pouratteindre la qualité souhaitée, degros efforts doivent être faits dansles surfaces de la région de plaineà la zone de montagne II. Pourpréserver les quelque 1700 es-pèces cibles et caractéristiquesdans le cadre des objectifs envi-ronnementaux pour l’agriculture,comme le crapaud calamite, lapulsatille commune ou encore lecuivré de la bistorte, il faut dessurfaces appropriées situées àl’endroit approprié et disposantde la qualité appropriée». L’étudepropose plusieurs points fortspour revaloriser les milieux natu-rels. Il s’agit par exemple d’encou-rager les petites structures commeles bandes de prairie non fau-chées, les tas d’épierrage et debranches ou encore les haies, leszones humides et les prairiessèches. Les zones de haute alti-tude dans les Alpes, les zonesd’estivage et les zones de basse al-titude du Valais présentent quantà elles encore suffisamment desurfaces de qualité pour garantir ladiversité des espèces et des mi-lieux naturels.

Qualité des SCE à améliorer

Deux nouveaux mélanges avec Pastor, le trèfleviolet pour la pâture, chez Semences UFA

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

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Fritz Stucki

Jörg Schär

ChristophKohli

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«Défauts à la qualité despommes de terres de trans-formation»Andreas Anliker de Frigemo a réalisé un dossier illustré sur larécolte 2012 intitulé «Défauts desmatières premières et leur consé-quences sur la qualité du produitfini». Ce dossier est disponibleauprès de Ulrich Herren,fenaco Bern, � 058 434 06 04, [email protected]

Perspectives pour la récolte 2013 En fonction de ces prémices, fenaco a pris les mesures suivantes:

• Les responsables agricoles des LANDI ont reçu, l’automne passé déjà, lesquantités contractuelles et les variétés correspondantes à un budget de venteréaliste.

• En principe, ces quantités sont réparties par les LANDI et les producteurs sontavertis individuellement. Le producteur est responsable d’estimer la surface surlaquelle il va produire ces quantités. La spéculation n’a pas sa place. Selon lesaccords de la branche, une confirmation de culture écrite est nécessaire pourtoucher les contributions de transformation des surplus produits.

• Contrairement à ce qui était encore le cas l’année passée, même si ces quantitésétaient très limitées, aucune réserve n’a été prévue. Pour les deux variétésprincipales Agria (frites) et Lady Claire (chips) du segment de la transformation,des réserves de 15% destinées à assurer l’approvisionnement ont été décidéesau niveau de fenaco. La production de ces quantités est facultative.

• Globalement, une baisse des surfaces de 500ha à 10500ha serait souhaitable.La mise en valeur des deux grosses récoltes de 2009 et 2011 a été éprouvantepour tous les acteurs du marché. De nombreux producteurs ont été contraintsde retirer des pommes de terre d’excellente qualité des canaux de consomma-tion fraîche ou de transformation pour les affourrager en frais ou les livrer à desinstallations de biogaz. Pour chacune de ces années, c’est 80000t de pommesde terre de bonne qualité qui ont été retirées du marché. Ces déclassements ontété financés par des retenues solidaires prélevées auprès de tous les producteurset sur l’ensemble des pommes de terre de consommation et de transformationcommercialisables. Une offre en pommes de terre de consommation et detransformation commercialisable supérieure à 100% n’apporte rien. Lesquantités commercialisables ne changent pas.

Les clients de fenaco pour lespommes de terre de consommationet l’industrie de transformation exi-gent des pommes de terre de qua-

lité et de structure variétale conformesau marché pour couvrir leurs besoins.Dans cette situation, les importations nesont là que pour répondre aux attentesdu marché lorsque la production indi-gène est insuffisante. Ces dernières an-nées, l’industrie de transformation a vo-lontairement renoncé aux importationsautorisées par les accords de l’OMC.

Marché de la consommationfraîche Les estimations de récolteseffectuées par Swisspatat à l’automne2012 laissaient déjà présager d’une si-tuation équilibrée entre l’offre et la de-mande pour les pommes de terrefraîches. Le niveau des stocks depommes de terre fraîches au 31.12.12confirme ces prévisions bien que cesstocks soient supérieur de 4096t (env.7%) à la moyenne des 5 dernières an-nées. Selon les évaluations de Swisspa-

tat, la réduction des stocks de 12080tréalisée en décembre 2012 constitue unnouveau record. Ceci confirme la viva-cité du marché et une consommationréjouissante de pommes de terrefraîches. Grâce à cette situation sainesur le marché, le marché gris (quanti-tés non déclarées) est nettementmoins actif et la diminution desstocks réguliers est plus importanteet mieux prévisible.

Structure des variétés adaptéeGrâce à l’encouragement cons tant desvariétés fermes à la cuisson présentant

une meilleure aptitude au stockage,l’approvisionnement du marché par lesvariétés Ditta et surtout Gourmandineest garanti jusqu’à l’arrivée de la pro-chaine récolte. L’optimisation de lastructure des variétés permet de prolon-ger la campagne de stockage des varié-tés fermes à la cuisson, ce qui devraitaussi réduire les importations supplé-mentaires. Pendant ce temps, les be-soins en spécialités et les concepts deproduction et de commercialisation(p.ex. Amandine, Celtiane) sont égale-ment bien couverts par des produitssuisses. En raison de la production indi-

POMMES DE TERRE FRAÎCHES ET D’INDUSTRIE La coopérative fenaco croit fermement à l’avenir de la production de pomme de terre en Suisse et a investi des sommes considérables dans les nouvelles techniques de conditionnement et de stockage. Ces investissements permettent de réduire les risques liés au stockage et améliorent la sécurité de l’approvisionnement des clients.

Stocks et perspectives 2013 PRODUCTION VÉGÉTALE

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travail réalisé tout au long de la chaînede valeur.

Pdt de transformation: approvi-sionnement assuré à 100% Se-lon les estimations de Swisspatat, le ni-veau total des stocks suisses de pommesde terre pour l’industrie s’élevait, à findécembre 2012, à 90000t, soit seule-ment 2% de moins que le record del’année précédente et plus de 12000tde plus que la moyenne des 5 dernièresannées. Comme c’était déjà le cas l’an-née dernière, l’approvisionnement del’industrie en pommes de terre indi-

jusqu’ici été contenus, les problèmessont visibles partout et les risques la-tents sont bien présents. La décisiond’achat des pommes de terre, commepour la majorité des produits frais, esten relation directe avec l’aspect visuel etla fraîcheur de la marchandise au pointde vente.

Nouveau modèle de prise encharge Le nouveau modèle «Priseen charge définitive sous réserve» a étémis en place pour la première fois à l’au-tomne 2012 et a déclenché différentesréactions. Malgré de nombreuses re-

* EstimationRendementsSurfaces

* Estimation

Prod

uctio

n en

tonn

es

Auteurs Fritz Stucki,CM pdt de transforma-tion, Jörg Schär, CM pdtde consommation etChristoph Kohli CMplants de pdt

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gène moyenne, le marché bio est mar-qué par un net sous-approvisionnementqui engendre des importations complé-mentaires.

La qualité: l’épée de DamoclèsLes prévisions positives sont à prendreavec précautions. Elles ne sont valablesque si la qualité des produits stockés semaintient et qu’aucune dégradation im-prévue ne survient. Même si les défautsoptiques (coloration de la peau) dus à lagale argentée et à Colletrotrichum ont

marques positives, des avis critiques ontaussi été émis et le retour à l’ancienneméthode a été parfois souhaité. Lemaintien ou le développement du nou-veau type de prise en charge sera dis-cuté lors d’une analyse commune avecles responsables de l’Union suisse desproducteurs de pommes de terre(USPPT). Il est réjouissant que parmi leslots déjà triés et pris en considération,les réserves aient pu être, presque sansexceptions, entièrement payées, ce quitémoigne de l’excellente qualité et du

gènes est donc garanti jusqu’à la fin dela campagne. Suivant l’évolution dumarché, certaines variétés pourraientprésenter des stocks excédentaires.Si cette situation est réjouissante, elle

met toutefois en lumière les dangersd’un surplus structurel. Lors des discus-sions avec les responsables agricoles desLANDI, fenaco a constaté que les pro-ducteurs souhaitaient plus de quantitéscontractuelles en 2013, ce qui s’ex-plique par les raisons suivantes:• Pour les producteurs professionnels,les pommes de terre sont une culturefinancièrement intéressante.

• Les nouvelles méthodes de produc-tion, la mécanisation plus efficace etl’augmentation des surfaces irriguéesassurent de meilleurs rendements etréduisent les risques liés à la culture.

• La charge de travail s’est générale-ment réduite ces dernières années. Lasurface de pommes de terre par ex-ploitation augmente. Le nombre deproducteurs baisse.

• Cela signifie aussi qu’avec une surfacede pommes de terre stable depuiscinq ans, le risque de surproductionstructurelle augmente. �

Tubercules de lavariété à chair fermeGourmandine justeavant la récolte. Lesstocks de plants sontépuisés.

PRODUCTION VÉGÉTALE

ProductionProducteurs

Graphique 1: Nombre de producteurs et récolte totale en tonnes Source: Swisspatat

Nom

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Graphique 2: Surfaces cultivées et rendements en tonnes Source: Swisspatat

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Heinz Mathys

Jakob Roth

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Tableau 1: Engrais foliaires Landor pour des apports idéaux (en g)Produit N P K Mg Ca B Mn Fe Zn Mo SPhotrel 69 13 103 50 70 4Patastar 440 75 40 10 10 5Vitistar 100 18 10 35Bettastar 40 40 45 10Frutrel 69 240 60 200 20 40Seniphos 310 42Azos 150 340Bortrac 150Mantrac 500Ferleaf 100Safe N 300Hydromag 300

Fondamentalement, les plantes senourrissent par les racines. Les nu-triments sont transportés par lesflux de sève, avec l’eau, vers les tis-

sus de la plante. Dans ces derniers, ilssont liés avec le gaz carbonique, la lu-mière et l’eau pour former du glucosedans le cadre d’une réaction chimique.Cette réaction dépand de nombreuxfacteurs comme la luminosité, la cha-leur, l’approvisionnement en eau, lestade de développement de la plante etenfin la disponibilité des différents nu-triments dans le sol. Plusieurs de ces fac-teurs ne peuvent pas être influencés parl’homme. L’utilisation de machines tou-jours plus lourdes et plus grandes en-gendre un tassement du sol qui compro-met le développement optimal desracines. Un pH trop haut ou trop bas,une teneur en argile élevée, des condi-tions climatiques extrêmes et des ap-ports d’engrais importants et déséquili-brés engendrent des effets antagonistes.Tous ces facteurs peuvent débouche surdes carences en oligo-éléments.

Stades exigeants en oligo-élé-ments C’est précisément pendant lafloraison, la période de division cellu-laire ou la formation des fruits que lesplantes se trouvent généralement en si-tuation de carences latentes (sans symp-tômes visibles, voir graph. 2). Dans cecas, les engrais foliaires sont utilisés pré-ventivement. Les engrais foliaires sontégalement efficaces en cas de carencesaiguës (dégâts visibles). Les besoins annuels en N, P, K sont si

élevés que la fertilisation foliaire ne lescouvre que dans une mesure relative-ment restreinte. La fertilisation foliaireest en revanche efficace pour prévenir

ou lutter contre les carences en oligo-éléments.

Quatre catégories d’engrais fo-liaires Les sels purs sont fortementconcentrés et avantageux, mais plus dé-licats en ce qui concerne le stade d’ap-plication et la miscibilité. En période decarences, les parties vertes des plantes,qui souffrent déjà, sont particulièrementsensibles aux sels. La taille des pores desstomates se mesure en nanomètres (1millième de mm). Ces endroits sont en-dommagés par des toxiques et les dé-gâts ne sont pas visibles à l’œil nu. Deplus, les sels supportent mal la pluie.Les chélates sont des combinaisons decations, par ex. du fer, avec des molé-cules organiques qui empêchent la fixa-tion des métaux (Fe, Mn, Mg, Zn, Cu)dans le sol. Les chélates sont aussi utili-sables pour la fertilisation foliaire en rai-son du risque de brûlure plus faiblequ’ils présentent par rapport aux sels.L’inconvénient de ces produits provientde leurs coûts et de leurs faibles concen-trations. En plus de cela, certains pro-duits sont dégradés par les UV du rayon-

nement solaire. Les chélates ont une va-leur particulière en tant qu’engrais raci-naires.Les engrais foliaires formulés sont

améliorés par l’adjonction de produitsmouillants, adhérents et absorbants.Ces adjuvants améliorent la couverture,la résistance à la pluie et la pénétrationdu produit dans la plante. Les produits

Les carences latentesn’engendrent pas desymptômes visibles,

mais elles influencenttout de même laproductivité des

plantes et la qualité dela récolte.

LES ENGRAIS FOLIAIRES ont gagné en importance ces dernières années. Généralement, la fertilisation foliaire est appliquée quand une complémentation àcourt terme et à un stade précis de la culture est nécessaire ou alors pour assurer l’approvisionnement en minéraux quand une carence est attendue.

Bons pour la formePRODUCTION VÉGÉTALE

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Auteurs HeinzMathys, Jakob Roth,Beratungsdienst Landor,4127 Birsfelden

Téléphone conseilgratuit� 0800 80 99 [email protected]

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sait que certaines plantes sont résis-tantes aux ravageurs. Certains rosierssont par exemple résistants à l’oïdiumalors que des cépages sont résistantsaux pucerons. Il s’agit soit de succès desélection, soit de qualités acquises etdevenues permanentes. Les plantespeuvent aussi être stimulées de l’exté-rieur pour mettre en place des méca-nismes de défense. Cela fait plus de100ans que l’on sait que les plantespeuvent se défendre contre les rava-geurs. L’expression de résistance héritéeou induite remonte aux années 1930.Grâce aux techniques modernes (tech-niques moléculaires), les réactions desplantes face aux ravageurs et les méca-nismes internes sont toujours mieuxétudiés. Ceci est aussi valable pour lesblocages de croissance ou les réactionsau stress abiotique (conditions clima-tiques extrêmes). Ces réactions de dé-fense sont particulièrement complexes.Parmi toutes ces réactions moléculaires,

Carencelatente

Masse des plantes, ren

demen

t

Carenc

e

«Surconsommation»

Teneur en nutriments

Les plantes peuvent se trouver en état de carence latente, dans lequelaucun symptôme n’est visible mais où des pertes de rendements sont àenvisager.

Limite detoxicité

Limite derendement

Limite dessymptômes

Graph. 2: Relations entre teneurs en nutriments et croissance de la plante

Graph. 1: L’activation de la pompe à calcium par lesauxines renforce l’absorption de calcium.

formulés sont donc mieux supportés parles plantes et leur miscibilité avec lesproduits phytopharmaceutiques estmeilleure. En raison de leur prix élevé,ils sont réservés aux situations critiques.Par rapport aux chélates, ces produitssont un peu plus concentrés. De plus, enrègle générale, ce qui arrive sur lesfeuilles est entièrement absorbé.

Fortifiants végétaux pour unsystème immunitaire fort On

une seule est décrite ici. En cas de bles-sure d’une membrane de la plante parun agresseur, la plante déclenche immé-diatement une forte oxydation, parexemple la libération de peroxyde d’hy-drogène. Celui-ci agit immédiatementsur l’agresseur, mais cette réaction en-gendre aussi la mort de parties de laplante pour éviter la propagation duchampignon. La connaissance de cesmécanismes a permis la mise au pointde produits auxiliaires adaptés. Toute-fois, ces produits ne permettent qu’unepréparation de la plante à l’attaque d’unravageur. Ils doivent donc être appliquéspréventivement.

Les nutriments secondaires sou-tiennent la formation des dé-fenses Les fortifiants végétauxcomme Phosfik, Loker ou Fylloton (Ta-bleau 2) sont des engrais foliaires qui ac-tivent les forces de défense, resp. le sys-tème immunitaire des plantes. Dans lecas des fortifiants, ce n’est pas leur te-neur en éléments déclarés comme N, P,K, Mg, etc. qui est décisive, mais leurcomposition en acides aminés animauxou végétaux et en extraits de plantes(bactéries, champignons, algues). Lesmicronutriments sont particulièrementimpliqués dans la construction d’un sys-tème immunitaire sain. Ils sont utiliséspar la plante pour la fabrication de ma-cromolécules ou sont à la base de réac-tions enzymatiques essentielles. Les mi-cronutriments sont les vitamines, lesminéraux, les oligo-éléments et les com-posés végétaux secondaires qui serventà la fabrication des phytoalexines. Lesphytoalexines sont des liaisons chi-miques qui appartiennent à une multi-tude de classes de produits. Les phytoa-lexines sont produites juste après uneinfection par des microorganismescomme les champignons ou les bacté-ries, par les cellules de la zone concer-née par l’attaque. Elles réduisent l’infec-tiosité du pathogène en limitant saprolifération, sa croissance et sa multi-plication, le tuent ou l’inactivent.Le produit InCa fait aussi partie de la

catégorie des fortifiants, bien que sontmécanisme découle de l’approvisionne-ment en calcium. Grâce à des subs-tances actives, la teneur en auxine (unehormone de croissance) de la plante estartificiellement élevée. Grâce à l’auxine,

la pompe à calcium de la plante prélèveplus de calcium par ses racines, ce quistimule le métabolisme de la plante etsa croissance (Gaph. 1) Ce mécanismepermet de réduire les stress liés auxconditions climatiques ou à la concen-tration d’herbicide autour des racines.Ce phénomène est bien visible sur lessalades et est déjà utilisé par les produc-teurs. Il n’y a pas que la croissance quiest améliorée: des effets bénéfiques ontaussi été constatés sur les carottes, lesfruits et les pommes de terre. �

PRODUCTION VÉGÉTALE

Tableau 2: Produits pour un renforcement du systèmeimmunitaire végétal

Phosfik Engrais spécial connu pour l’amélioration de la vitalité et de la santé

Loker Engrais spécial contenant des extraits de plantes pour le renforcement des résistances

Fylloton Engrais spécial contenant des acides aminés pour le renforcement des plantes pour l’agriculture bio

Inca Nouveau produit riche en calcium disposant d’une action très efficace grâce à l’activation de l’absorption du Ca par la plante.

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des gouttelettes grâce aux additifsmodernes.

• Délais d’attente plus courts: contreles adventices annuelles 6h, resp.résistant à la pluie après 1h; doncmoins dépendant de la météo.

• Indépendant des températures: Ap-plication sans problème dès la re-prise de la végétation (PER: dès le15 février).

• Roundup PowerMax est miscibleavec les solutions fertilisantes etdiv. herbicides résiduaires.

Dosage: 2.25 – 3.0 l/ha contre les an-nuelles et graminées

Repos hivernal dans les parcelles d’essais deStähler Suisse SA

Apparition3 feuilles Tallage 1 nœud 2 nœuds dernière feuille13 20 31 32 37

Foxtrot contre les graminées (vulpin des champs, agrostide jouet-du-vent et folle avoine) ou en mélangesConcert SX contre les dicotylédones annuelles ou vivaces (incl. Rumex)Ariane C contre div. dicotylédones comme le gaillet, la matricaire camomille, le coquelicot, le bleuet et en particulier le liseron et le chardon. Nombreuses possibilités de mélanges ou seul en rattrapage.

Herbicides indépendants des températures au printemps

Le travail simplifié, resp. sans labour,a plusieurs avantages comme la ré-duction de la charge de travail et desfrais de mécanisation, la préservationde la structure du sol, etc. Après unautomne très humide, la préparationdes lits de semences sera une épreu-ve pour les nerfs. Dans cette situation,le non-labour et la préparation su-perficielle du lit de semence appor-tent des avantages, mais exigent le re-cours à un herbicide total.

Oui, le désherbage de printemps ne de-vrait pas être retardé! Avec les mois dedécembre et de janvier chauds, les cé-réales semées tôt sont déjà bien déve-loppées; en conséquence, les adven-tices et graminées aussi. L’automne trèshumide a empêché la régulation des ad-ventices en de nombreux endroits. Ceprintemps, nous aurons donc à faire àdes parcelles de céréales fortement en-vahies. Une application herbicide pré-coce est donc obligatoire! Les critèressuivants doivent être pris en compte lorsdu choix de l’herbicide:• Températures: L’application précoce

en mars exige des matières actives in-sensibles à la température. Les pre-mières mesures interviennent idéale-ment en même temps que les semisde betteraves (les sols sont ressuyéset praticables).

• Taille des adventices: les semis d’au-tomne précoces ont une flore adven-tive fortement développée qui nepeut être contrôlée que par des her-bicides foliaires.

• Les vivaces (rumex, chardons et lise-rons) démarrent tardivement et nesont à combattre qu’à partir d’avril,quand la masse foliaire est suffisante.

Désherbage des céréales d’automne:Intervenir tôt – ou attendre?

Betteraves sans labour – une mode?

• Dégâts d’humidité: En de nombreuxendroits, les céréales sont fortementéclaircies par l’humidité: la réussitedu désherbage est donc encore plusimportante.

• Foxtrot contre les graminées, ConcertSX et Ariane C contre les dicotylé-dones sont des herbicides foliaires in-dépendants de la température et quiremplissent donc les conditions citéesprécédemment pour un désherbageen mars.

Résumé Vous connaissez vos par-celles, resp. leur flore adventice. Plani-fiez donc la lutte contre les mauvaisesherbes suffisamment tôt, pendant lesmois d’hiver et profitez des beaux joursde mars pour réussir vos travaux deschamps!

Le semis de betterave sans labourexige l’application de RoundupPowerMax avant le travail du sol.

UFA-REVUE · 2 2013 35

Page 36: Revue UFA 02/2013

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Page 37: Revue UFA 02/2013

gions karstiques, mélanger Elumis, à rai-son d’1,3 l/ha, avec Dual Gold, à raisond’1–1,25 l/ha. Pour ce qui est de la tolé-rance des différentes variétés de maïs,Syngenta a réalisé ses propres tests élar-gis. Bilan: Elumis ne présente aucunrisque pour l’ensemble des variétés demaïs modernes.

Maïs grain et maïs ensilage pourchaque besoin Les variétés de maïsSyngenta sont proposées en Suisse pourtoutes les zones situées au nord desAlpes. Parmi les variétés précoces, ontrouve Delitop et NK Gitago. Mêmeaprès de nombreuses années, Delitopdemeure un maïs grain et un maïs ensi-lage très apprécié, car il fournit un ren-dement sûr, dans les endroits les plus di-vers, aussi dans des conditions difficiles.La variété semi-précoce NK Coolermontre, elle aussi, de très bons résultatsdans les lieux les plus divers et bénéficiedonc d’un plébiscite en constante aug-mentation. De plus, NK Cooler possèdecomme atouts un très bon départ deculture, une récolte très rentable et sûre

REVUE UFA · 2 2013 37

Elumis, l’herbicide pour le maïs –une formule moderne aux avan-tages de poids Pour la premièrefois, il a été possible de combiner dansune seule et même formule une tricé-tone (la mésotrione) hautement perfor-mante avec une sulfonylurée (le nicosul-furon). La mésotrione garantit un effetuniversel et sûr sur toutes les mauvaisesherbes habituelles des champs de maïsainsi que sur les pieds-de-coq et les sé-taires. Le nicosulfuron entre égalementdans la composition d’Elumis. De parson effet ciblé sur les herbes, il constituele complément idéal de la mésotrione,dont il complète le puissant spectred’action sur les mauvaises herbes et lesgraminées. Grâce à sa formule moderneet unique, Elumis se distingue par uneefficacité dont l’étendue n’a jamais étéatteinte jusque-là et qui lui permetd’éliminer à coup sûr les principales ad-ventices, autant que les graminées. Saformule huileuse se diffuse plus vitedans les feuilles que les composants dumélange à l’état pur, entraînant aussiplus rapidement une persistance duproduit sous la pluie. Mais son principalatout réside dans la simplicité de sonutilisation, car il n’est plus nécessaired’ajouter un agent supplémentaire aumélange pour les graminées.

Utilisation Elumis peut être utiliséen post-levée jusqu’au stade 6 feuillesdu maïs. Afin d’éviter une sélection troprestreinte des adventices et pour obte-nir une efficacité de très longue durée,nous recommandons de mélanger Elu-mis, à raison d’1,3 l/ha, avec GardoGold, à raison de 4 l/ha. Dans des ré-

et une bonne résistance à l’Helminthos-porium. La pratique atteste que NKCooler est adapté aussi bien à la produc-tion de grains quà l’ensilage. Le portefeuille maïs de Syngenta ren-ferme enfin les variétés d’ensilage semi-tardives NK Silotop et NK Sigmund.NK Silotop arrive parmi les toutes pre-mières dans les tests officiels. Cette va-riété présente une très forte teneur enénergie, une digestibilité exceptionnelleet un rendement élevé. NK Sigmund estparfait pour ceux qui privilégient desplants massifs et de grande taille.

DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES, Syngenta est un interlocuteur privilégié lorsqu’ilest question d’herbicides modernes et particulièrement performants s’appliquant à la culturedu maïs. Avec Elumis, le désherbage est monté d’un cran – la lutte contre les adventicesgagne en facilité et commodité grâce à Elumis. En termes de semences de maïs, Syngentarépond à toutes les attentes des cultivateurs au nord des Alpes, son point fort étant repré-senté par deux variétés qui ont fait leurs preuves: NK Cooler et NK Silotop.

Le nouvel herbicide Elumis pour le maïs etles variétés de maïs éprouvées de Syngenta

La largeur du spectre d’action d’Elumis et ses bons résultats sur les graminéesse révèlent impressionnants lors de ce test – un champ impeccable

Publireportage

Pour la saison du maïs 2013, on parle souvent de pénurie de semences. Concernant les variétés ci-dessus, il a été possible deréserver la quantité de semences nécessaire pour la Suisse. Syngenta souhaite à tous les agriculteurs une saison du maïs2013 couronnée de succès!

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38 2 2013 · REVUE UFA

L’observation pendant l’automne etl’archivage des zones

concerné par lerhizoctone constitue

la première étape de la lutte contre le

champignon.Photo: Agrafoto.com

Prévention contre le rhizoctone:Adapter la rotation: éviter les précédents maïs, prairies et graminées en cultures intercalaires, maintenir un intervalle de 4 à 5 ans entre 2 cultures de betteraves.

Contrôler le pH du sol: pratiquer un chaulage régulier pour maintenir le pH à un niveau supérieur à 6.5.

Drainer les zones humides: éviter le mauvais ressuyage et la stagnationd’eau sur la parcelle.

Eviter le tassement du sol: notamment lors des travaux de récolte et de préparation du sol en automne.

Prévention chimique: appliquer 0.8 l/ha d’Amistar Xtra au stade 4 à 8 feuilles des betteraves.

Le champignon Rhizoctonia solani,responsable des symptômes du rhi-zoctone brun dans les cultures debetteraves, engendre aussi d’impor-

tants dégâts dans des cultures comme lapomme de terre et les carottes. Cechampignon infecte de nombreusesplantes, tant cultivées qu’adventives ouligneuses. Le nom de rhizoctonia, qui si-gnifie «tueur de racines», résume parfai-tement le caractère nuisible de ce cham-pignon. En tant que champignontellurique, son développement estétroitement lié aux conditions qui rè-gnent dans le sol. Il apprécie particuliè-rement les sols compactés, humides oudont la couche superficielle affiche unpH bas. Sur la betterave, le rhizoctonebrun provoque une pourriture des ra-cines qui se développe généralementlentement dès le printemps pour attein-dre, dans certains cas, une pourrituretotale des racines à l’automne. C’estjuste avant la récolte que les dégâts sontles plus visibles. Bien qu’il soit alors troptard pour intervenir, une visite attentivedes parcelles permet de déterminer leszones concernées et d’envisager les me-

sures à prendre pour éviter la réappari-tion de la maladie lors du retour de labetterave sur cette parcelle.

L’apparition de la maladie estfavorisée par les mauvais traitements in-fligés au sol. Ainsi, le compactage, lesmauvais drainages et l’acidité sont desconditions que le champignon apprécie.Comme tous les ravageurs, le rhizoctonebrun a besoin de plantes-hôtes poursurvivre. Pour les maladies et ravageursdépendants d’une seule plante-hôte,l’allongement de la rotation constituesouvent un moyen efficace pour réduirela pression. Dans le cas d’un champi-gnon aussi polyvalent que le rhizoctone,l’allongement de la rotation n’est effi-cace que si la lutte contre les plantes-hôtes est menée consciencieusementsur toute la durée de la rotation.

La lutte préventive est absolu-ment nécessaire. L’adaptation de la ro-tation et la lutte contre les adventices etles repousses de plantes-hôtes ne suffi-sent pas toujours. Comme il est prati-quement impossible de supprimer tousles hôtes de rhizoctonia solani, il fautencore éviter que les conditions envi-ronnementales favorables à son déve-loppement ne soient présentes. Le rhi-zoctone brun apprécie les sols tassés,mal drainés et dont le pH de la couchesuperficielle est bas. Toutes les mesurescontribuant à empêcher ces conditionssont donc utiles.

Lutte chimique Une fois le cham-pignon présent dans les parcelles, il esttrès difficile de s’en défaire. Les condi-tions météorologiques du printemps, unfacteur décisif dans le développement

de la maladie, ne peuvent être prédies.Il est donc judicieux d’archiver les zonesconcernées par des attaques de rhizoc-tone dans le passé et de mettre en placeune lutte chimique préventive lors de laculture de betteraves suivante. L’appli-cation de 0.8 l/ha d’Amistar Xtra sur lesparcelles concernées par le rhizoctonebrun au stade 4 à 8 feuilles des bette-raves apporte un effet préventif appré-ciable dans les situations critiques.

LA POURRITURE DES RACINES DE BETTERAVES est un problème en augmentation dans de nombreuses régions de production. Les pourritures se développent généralement lentement et sont favorisées par les sols compactés et les conditions humides. L’identification de la maladie passe par un contrôle des parcelles à l’automne et l’enregistrement des zones concernées.

Gérer le rhizoctone brunPRODUCTION VÉGÉTALE

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REVUE UFA · 2 2013 39

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,Rte de Siviriez 3, 1510 Moudon

www.ufarevue.ch 2 · 13

Symptômes• Maladie se déclarant à la fin de l’étéou au début de l’automne, sous formede foyers de petite taille quigrandissent progressivement

• Flétrissement du feuillage qui évoluevers un dépérissement des feuilles

• Les feuilles restent attachées au colletet forment une rosette brune

• De nouvelles feuilles apparaissentdans cette rosette

• Une pourriture sèche brune à noirâtreapparaît sur le collet et les racines, etsurface et/ou en profondeur

Conséquences• Pertes du rendement en racine• Baisse de la richesse en sucre• Augmentation de la tare terre• Mauvaise qualité industrielle• Stockage difficile

Les betteraves tolérantes ontété sélectionnées par les obtenteurs etdes solutions existent pour contrer lerhizoctone brun. Pour la Suisse, le Cen-tre betteravier préconise la variété Syn-cro. Toutefois, le choix d’une telle va-riété n’est pas sans conséquence sur lerendement financier de la culture. Si elleprésente des avantages certains par rap-port aux variétés non tolérantes dans lesparcelles contaminées, leur rendementfinancier en absence de rhizoctone estde 15% inférieur à celui des autres va-riétés. En cas de doutes ou de foyers trèslocalisés de la maladie, l’applicationd’une protection chimique par AmistarXtra engendre donc des coûts nette-ment inférieurs à la perte de rendementfinancier découlant du choix de cettevariété tolérante.

L’adaptation de la rotation estun élément qui permet de réduire signi-ficativement la pression de la maladie. Ilest notamment recommandé de renon-cer aux précédents maïs, prairies ou cul-

tures intercalaires de graminées. Le maïset les graminées semblent favoriser l’ap-parition de la maladie et la récolte deces précédents génère souvent des tas-sements qui sont favorables au dévelop-pement du rhizoctone. Des dégâts im-portants sont notamment constatésaprès des automnes humides. Si les pas-sages de machines lourdes lors des en-silages ou du battage du maïs sont im-médiatement pointés du doigt quandon parle de tassement du sol, la pâtureen conditions humides engendre aussiun compactage favorable au champi-gnon.

Résumé Rhizoctonia solani, lechampignon responsable du rhizoctonebrun est un champignon du sol qui ap-précie les sols mal drainés et compactés.Il parasite de nombreuses espèces deplantes, ce qui complique la lutte. Les

mesures agronomiques liées à la rota-tion et au travail respectueux du sol sontparmi les plus efficaces pour limiter lerisque d’apparition de la pourriture. Unretour fréquent de plantes-hôtes dans larotation, le tassement du sol et le travailen conditions humides sont clairementdes facteurs aggravants. Le développe-ment du champignon semble favorisépar des précédents comme le maïs etcertaines graminées. Ainsi, les récoltesd’automne en conditions humides et lapâture des dérobées engendrent un tas-sement important du sol qui prétérite laculture de betteraves à venir. Dans lessituations où le risque est connu, uneapplication de 0.8 l/ha d’Amistar Xtra austade 4 à 8 feuilles des betteraves per-met de limiter les dégâts. En raison deleur rendement financier inférieur à ce-lui des autres variétés en conditionsexemptes de maladie, les variétés résis-tantes telles que Syncro sont à privilé-gier dans les cas ou la pression du cham-pignon est très forte. �

En prenant soin de ses sols, on crée desconditions moinsfavorables au déve-loppement de Rhizoctonia solani.Photo: Agrarfoto.com

PRODUCTION VÉGÉTALE

Page 40: Revue UFA 02/2013

40 2 2013 · REVUE UFA

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Page 41: Revue UFA 02/2013

Performance – aussi sansodeur de verratLa méthode d’élevage contrel’odeur de verrat est désormaismûre pour la pratique. Ce critère nefait certes pas encore partie des butsd’élevage, mais la saisie routinièredes performances est déjà intro-duite dans la lignée de verrats pro-duits terminaux «Premo». Les mo-dèles statistiques-génétiques pourl’estimation de la valeur d’élevagesont définis. Ce faisant, de jeunesverrats «Premo» adéquats peuventêtre sélectionnés en particulier pourl’exportation. L’étude des rapports génétiques

entre les composantes de l’odeur deverrat par rapport aux autres carac-tères de performance importants in-dique des relations d’élevage favo-rables. Lorsque l’indice d’odeur de verrat

est de 25%, il serait par exemplepossible de diviser par deux la te-neur moyenne en androsténonedans la population d’élevage Premod’ici les six années à venir.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

au lait, ne devraient si possible pasêtre réinstallés dans une étableabritant également des animaux enbonne santé.Deux études espagnoles l’ont

confirmé, comme on peut le liredans «Elite». Il s’est également avéréque les maladies des voies respira-toires avaient un impact très négatifsur les accroissements des veaux.Plus un animal tombe souvent ma-lade, moins ses performances sontbonnes.

TransmissionLes veaux détenus en igloos affectésde maladies des voies respiratoiresà l’âge où ils sont encore abreuvés

Temps d’affouragement réduit grâce à Feedcar

«Depuis que nous avons installé‹Feedcar›, nous économisons près de30 minutes chaque jour et avons ga-gné en flexibilité», résume René Ei-genmann. Ses vaches produisentprès de 10000kg par lactation. Leurration fourragère se compose defoin/regain à la crèche ainsi que d’unmélange maison, UFA-Spéciflor, UFA173 F (démarrage) et UFA-Ketonex(démarrage) dans le «Feedcar». Pouratteindre une productivité élevéedans l’étable existante, la quantitéde concentrés distribuée est plutôtélevée. Le «Feedcar» distribue l’ali-ment composé en neuf portions parjour. «Ainsi, il n’y a pas de problèmesd’acidose», constate René Eigen-mann. Cela stimule en outre l’appé-tit des vaches et elles mangent da-

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le concours européen des racesHolstein et Red Holstein se dérou-lera entre le 1er et le 2 mars 2013à Forum Fribourg. UFA est le«sponsor d’or» de cet événement.Pas moins de 17 délégations vonty présenter leurs animaux d’élite –une participation record! L’intérêtinternational est manifeste. Desdélégations importantes deFrance, Allemagne, Républiquetchèque, Pologne, Malte et duQuébec se sont inscrites pour desvisites d’exploitations. Voici leprogramme:

Mardi 26 février• Dès 8h00, arrivée des animaux

Vendredi 1er mars• 8h00–16h00 Visites d’exploitations

• 16h00–17h30 Showmanship des jeuneséleveurs, concours final

• 18h30–20h00 Cérémonie d’ouverture

• Dès 20h30 Swiss European Sale

Samedi 2 mars• 9h30–11h30 ConfrontationRed Holstein «individuel»/«groupes nationaux»

• 13h00–16h00 ConfrontationHolstein «individuel»

• 16h00–18h00 ConfrontationHolstein «groupes nationaux»

• 18h00–19h00 Remise des prix• Dès 20h00 Soirée des éleveursavec fondue

Dimanche 3 mars• Dès 8h00 Départ des animaux

• 8h00 – 16h00 Visites d’exploitations

Le mercredi 27 février se tiendraun Open Dairy Show à Bulle, ex-position de vaches laitières quipermettra de montrer les vachesannoncées pour la Confrontationeuropéenne mais qui n’auront pasété retenues.

UFA est sponsord’or

REVUE UFA · 2 2013 41

tectent quand l’appareil est plein.Les coûts pour un «Feedcar» d’occa-sion (année 1998), l’électronique,les vis d’amenée, 3 silos sacs de 6 tavec châssis en bois et montage, semontent à environ 28000Fr, selonRené Eigenmann. (Valeur à neuf de toute l’installation: plus de60000Fr.). Un séminaire UFA est

organisé le jeudi14.2.2013 de 9h30 à12h chez la famille Ei-genmann, Frankrüti 78,9305 Berg avec visitede l’exploitation. Desexposés seront présen-tés par Dr AndreasTschuor (grippe bovine)et Ignaz Hutter (actua-lités UFA).

vantage de foin. «Les aliments sousforme de granulés correspondentaux besoins de nos animaux et grâceau Feedcar, ils n’occasionnent pas detravail pour nous». Trois vis d’ali-mentation sortent l’aliment des silosdans le Feedcar. Le remplissage estactivé par un commutateur manueldeux fois par jour. Des senseurs dé-

Quand faut-il contrôlerla gestation?Un examen de gestation précoce rac-courcit l’intervalle de temps néces-saire à la réinsémmination de l’animalnon gestant et n’est judicieux que siles pertes d’embryons entre les datesd’examens précoces et habituellessont faibles, selon une étude alle-mande. L’ampleur des pertes d’em-bryons durant cette période peut ce-pendant varier fortement. Dans cetteétude, elles ont évolué entre 1.4 et9% entre la 2e– 3e semaine et la 4e– 5e

semaine après l’insémination. Il n’apas été possible de déterminer lacause précise de ces pertes.

Les vaches efficaces vêlent tôtPour augmenter la rentabilité desvaches laitières, il est préférabled’abaisser l’âge au premier vêlage etd’augmenter la production laitière.C’est ce que recommandent desscientifiques allemands, sur la based’une nouvelle étude portant sur40000 génisses Holstein. Dans cetteétude, l’augmentation de la duréed’utilisation s’est également avéréepositive, mais avec l’effet le plus fai-ble sur la marge brute. Les vaches quiaffichent une production supérieureà 15kg par jour de vie vêlent parconséquent à l’âge de 25.5–26 mois.

Page 42: Revue UFA 02/2013

NinaKeil

www.ufarevue.ch 2 · 13

42 2 2013 · REVUE UFA

Lorsque les veaux à l’engrais sontdétenus dans des logettes, lesdimensions de ces dernières doiventen tout temps correspondre à l’âgedes animaux.

Tableau: Dimensions d’étables pour les veaux> 200 kg, > 200

Logettes (cm) Jusqu’à 4 mois 1 < 4 mois < 300kgLargeur 60 70 80Longueur adossée au mur 150 160 190Longueur opposée 140 150 180Couloir (cm) 1 120 120 1351 Recommandation d’Agroscope ART, «Dimensions pour les systèmes destabulation. Bases de décision pour les nouvelles constructions» (2008),www.agroscope.ch

Auteur Dr Nina Keil, Centre spécialisédans la détention convenable desanimaux: Ruminants et porcs, AgroscopeReckenholz-Tänikon ART, 8356Ettenhausen, www.agroscope.ch

Pour de plus amples informationswww.agroscope.ch • Stabulation libre à logettes pour taureaux à l’engrais (2006)• Constructions, investissements et agencement (Rapport FAT 649)

La législation sur la protection desanimaux contient des prescriptionsspécifiques pour les dimensions deslogettes destinées aux animaux âgés

de plus de 4 mois (tableau).

Recommandations pour les pe-tits veaux Pour les veaux âgés demoins de quatre mois, les mesures peu-

vent être diminuées raisonnablement.Les recommandations figurant dans latabelle d’Agroscope Reckenholz-Täni-kon (ART) donnent de précieux rensei-gnements. Pour que les animaux puis-sent circuler sans problème derrière leslogettes, le couloir doit être assez large.Agroscope ART fournit également desrecommandations pour ce dernier. En cequi concerne le nombre de places à lacrèche et les largeurs minimales pour lesveaux et les jeunes animaux, la législa-tion sur la protection des animaux nementionne aucune dimension spéci-fique. Il doit toutefois y avoir suffisam-ment de fourrage à disposition et decrèches pour les animaux. Dès le 1er oc-tobre 2013, tous les veaux devront parailleurs avoir libre accès à l’eau.

Litière prescrite Indépendam-ment de la catégorie d’animaux et dutype de logettes, ces dernières doiventdisposer d’une litière. Dans les logettesprofondes, le matelas de paille doit êtreépais. Dans les logettes surélevées, unecouche relativement mince – de paillede préférence – suffit pour absorberl’humidité présente et fournir un effetanti-glisse.

Danger de souillure Dans la pra-tique, peu d’expériences ont été réali-sées avec les logettes pour veaux à l’en-grais. En règle générale, les animauxs’habituent cependant bien à ce sys-tème de détention. Le problème, c’estque les animaux grandissent vite. Ainsi,il faut soit adapter les dimensions deslogettes durant la période d’engraisse-ment, soit changer les animaux d’étableune fois que ces derniers changent decatégorie. Une alternative consiste à

planifier le box pour la catégorie la plusgrande. Cependant, cette façon de faireaccroît le risque que les animaux se cou-chent de travers ou à l’envers dans leslogettes et qu’ils se salissent. �Les veaux

s’adaptent facilement

aux logettes.

LES VEAUX À L’ENGRAIS sont habituellement détenus sur litière profonde. Pour des questions de temps de travail et de coûts de la litière, les étables à logettes constituent également une alternative possible. Dans le cadre de ce système de détention, il convient toutefois de veiller à certains points.

Logettes pour les veaux à l’engraisPRODUCTION ANIMALETECHNIQUE ET CONSTRUCTION D’ÉTABLES

Page 43: Revue UFA 02/2013

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Page 44: Revue UFA 02/2013

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Martin Ruchti est un fervent éleveur debétail. C'est toujours avec le même en-thousiasme qu'il s'engage pour l'éle-vage et qu'il s'occupe de l'affourage-ment des vaches laitières, pour sesclients. Son champ d'action, divisé endeux parties comprend la région ouestde Berne (Laupen, Neuenegg, Thöri-shaus, Wohlen et Uettligen) et la portede l'Emmental, avec Wynigen, Ber-thoud, Hasle et Oberburg.

Aujourd'hui, nous nous rendonsdans sa ferme d'apprentissage, ex-ploitée par la famille Hirsbrunner, àHäusernmooss. Martin me racontecomment le domaine s'estconstamment développé en sespécialisant, ces douze dernièresannées. Actuellement, son trou-peau de vaches a doublé.

Un objectif zootechnique ambi-tieux Les Hirsbrunner ne recherchentpas l'extrême. Leur objectif zootech-

…Martin Ruchti, spécialiste des bovins laitiers

44 2 2013 · REVUE UFA

nique vise une vache performante, degrand format mais moderne, dotée d'unbon pis. L'essentiel est que leurs vachespuissent se vendre. En général, ellessont cédées en deuxième ou en troi-sième lactation, soit en vente directe,soit dans des enchères. «Seules lesvaches qui correspondent aux critèreszootechniques actuels se vendent», sou-ligne Thomas Hirsbrunner. Aujourd'hui,le choix des taureaux tient davantagecompte de la valeur d'élevage lait car ondoit augmenter la production laitière,alors que les taux du lait sont stables.L'objectif zootechnique est aussi visibleau premier coup d'œil jeté dans l'étable.Les vaches sont en excellente conditionet présentent des caractères de confor-mation supérieurs à la moyenne.

L'élevage est une passion Toutela famille a les yeux qui brillent dès quel'on aborde le sujet de l'élevage. Tho-mas Hirsbrunner confirme que tout lemonde participe aux expositions et tireà la même corde. Certes, les expositionssont considérées comme un hobby maisles titres font naturellement toujoursplaisir et motivent pour l'avenir. Il estaussi essentiel de pouvoir comparer sesvaches à d'autres et, surtout de faire dela publicité pour les vendre. Les Hirs-

brunner remportent souvent de jolissuccès aux expositions régionales. Maisils sont aussi présents dans les grandsévènements nationaux. C'est ainsi queKite Inola s'est classée troisième de sacatégorie à Expo Bulle 2011.

Détention en groupes Tous lesveaux femelles sont élevés sur l'exploi-tation. Juste après leur naissance, on les

Martin Ruchti, 3132 Riggisberg

Né le 15 mars 1984

Etat civil célibataire

Carrière formation agricole, ensuite service militaire etécole d'officiers, dépanneur agricole sur plusieursexploitations. Formation d'agrotechnicien ES.Séjour de 3 mois dans une ferme d'élevagecanadienne. Spécialiste de l'affouragement auService technique UFA, depuis le 1er juin 2010

Hobbies élevage du bétail et expositions, hockey sur glace,sport en général

Devise «La satisfaction des clients est ma premièrepriorité.»

Profil de l'exploitation

Hirsbrunner Thomas et Maria, avecSarah (22), Adrian (20) et Christoph (19)3463 Häusernmoos, communed'Affoltern

Surface utile: 25ha (3ha (pommes deterre de consommation, 2ha blé four -rager, 2ha maïs ensilage, 10ha prairiestemporaires, reste prairies permanentes)

Cheptel: 42 vaches laitières (RH+HO) etremonte, total env. 100 têtes

Ration d'hiver: ration mixte (50% en -silages maïs et herbe, 1.5kg MS pommesde terre, 0.5kg paille, env. 1.5kg d'UFA 159, composé minéral TMR 1117et sel bétail) + une ration de regain lesoir, par vache/jour. Aliment UFA 263 àla crèche, selon la production

Production laitière: 9100 kg par lactation(30% de primipares), 4.06% MG et3.35% P

Main-d'œuvre: le couple d'exploitants,Adrian (actuellement) et un apprenti

Un premier vêlage précoce, malgré l’estivage

Page 45: Revue UFA 02/2013

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

la famille Hirsbrunner, à Häusernmoos

«Nous avons fait de très bonnes expériences

avec UFA 263.»

REVUE UFA · 2 2013 45

place dans des igloos individuels où ilsséjournent pendant deux à trois mois.La détention en igloo a permis de ré-duire considérablement l'incidence desmaladies et notamment les affectionspulmonaires. Les veaux reçoivent unmélange fabriqué expressément à leurintention (UFA-Mash). Ce mélangequ'ils consomment en grandes quanti-tés dès les premières semaines, stimuleleur développement. Une fois sevrés,soit à l'âge d'environ trois mois, on lesdétient en groupe, tout en continuantde leur donner de l'UFA-Mash complétépar du foin. Un autre groupe réunit dessujets âgés de 6 à 12 mois. Ceux-ci in-gèrent surtout du foin de séchoir auquelon ajoute un peu de pulpe de betteravesséchées. Lorsque les génisses ont un peuplus d'une année, on leur donne un mé-lange séparé d'ensilages. Les Hirsbrun-ner accordent beaucoup d'attention auxbesoins de leurs animaux, selon lesphases de croissance.

Exploitation d'estivage Alorsque les génisses de moins d'un an ne

quittent pas l'exploitation, les plusâgées estivent. L'exploitation d'estivagede la famille Hirsbrunner se trouve àZollbrügg, au Mörisegg. Gérée en com-mun, avec le frère de Thomas, elle abriteune quarantaine de têtes de jeune bé-tail, pendant le semestre d'été. Malgrél'estivage, les génisses vêlent enmoyenne à l'âge de 26 mois. Sans doutegrâce aux six premiers mois d'élevageintensif, selon l'exploitant.

Les vaches taries déménagentDepuis quelques années, les vaches ta-ries déménagent. On les affourage doncséparément. Leur ration comprend dufoin éco complété par du Cake Bloc Va-cances, offert ad libitum. «Le déplace-ment des vaches sur une autre exploita-tion est plus que payant car elles neprennent plus trop de poids», préciseThomas. Une dizaine de jours avant levêlage, on les habitue à leur future ra-tion et on les prépare à mettre bas. C'estainsi que la fièvre de lait n'est plus qu'unmauvais souvenir ici.

Collaboration avec le voisin Sil'exploitation s'est bien développée, cesdernières années, c'est aussi grâce à sacollaboration avec son voisin. Les Hirs-brunner achètent ainsi quelque 7 ha demaïs et d'herbe par an, directement duchamp. Le système garantit l'assole-ment des cultures et permet même demoduler la quantité de fourrages. Encontrepartie, le voisin utilise de l'engraisde ferme, via un contrat de prise encharge du lisier.

Grâce à un élevage intensif aucours des six premiers mois, lesprimipares vêlent déjà à 26 mois,malgré l’estivage.

Magnifiquement située: la fermeHirsbrunner, à Häusernmoos.

L’objectif zootechnique est visible aupremier coup d’oeil jeté dans l’étable.Les vaches présentent des caractèresde conformation supérieurs à lamoyenne.

Troisième à Expo Bulle2011: Kite Imola.

Un aliment de production in-téressant Sur l'exploitationHirsbrunner, on utilise uniquementde l'aliment de production UFA263. «J'ai fait de très bonnes expé-riences avec cet aliment», raconteThomas Hirsbrunner. «Il faut bien serendre compte qu'à partir d'unecertaine production, les exigencesposées à l'affouragement augmen-tent», ajoute-t-il. UFA 263 contientles additifs indispensables pour queles vaches commencent bien leurlactation et pour créer les condi-tions nécessaires à une future ges-tation réussie. Les levures vivantes stabilisent lepH ruménal et préviennent une aci-dification excessive. Elles stimulentla fermentation, ce qui induit uneaugmentation plus rapide de l'in-gestion alimentaire après le vêlage.On peut ainsi réduire le déficit éner-gétique et ses conséquences. Deplus, UFA 263 renferme de la nia-cine qui améliore la métabolisationénergétique. La choline et la mé-thionine jouent un rôle importantdans le métabolisme et diminuentla teneur de graisse du foie.

Grâce à notre action «10 ans Qualité UFA», UFA 263 coûteactuellement Fr. 65.–/100kg, àl'achat de 2t en vrac ou 2 palettes.

Page 46: Revue UFA 02/2013

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseiller UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

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ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

Urs Zeder, Leuggern (AG).

Jusqu'au 9.3.2013, les aliments UFApour moutons et chèvres sont vendusavec un rabais de Fr. 2.–/100kg!

nants et très savoureux; ne formentpas de poussière. UFA 772 et 763COMBI contiennent du ProRumin (le-vures vivantes, mélanges de plantesUFA, substances tampons).

• Lactation: 500 à 1000 g d'alimentéquilibrant, selon le nombre d'a-gneaux et la qualité du fourrage debase.

• Dès le 5e mois de gestation: 200 à500 g d'aliment équilibrant.

• Période de lutte: un affouragementriche en énergie (flushing), avec 200à 400 g d'UFA 765, 2 à 4 semainesavant et pendant 1 à 2 semainesaprès la période de lutte, sécurise lasaillie.

L’assortiment UFA pour mou-tons et chèvres comprend desproduits adaptés à chaque ration; l i -bèrent continûment de l'énergie dansle rumen; sont bien adaptés aux rumi-

domaine situé à Leuggern (AG), com-prenant une porcherie RTPP de 60places de mise bas, des grandes cul-tures et une cerisaie.

Vitamines et sélénium L'impor-tant est de bien observer les porceletset, si nécessaire, de redistribuer unpeu de fer. Cette pâte de fer contientaussi de précieuses vitamines (A, E) etdu sélénium.

marque tout de suite la différence. Lesporcelets carencés en fer sont blêmes,faibles, sujets aux maladies et leursgains de poids sont insuffisants.

Urs Zeder mise sur la pâte de ferUFA parce que le risque de transmis-sion de maladies d'un porcelet à l'au-tre est minime, comparé à celui desautres méthodes. «Le mieux est de ladonner juste après le repas de latruie», précise l'exploitant qui gère un

Des chiffres clés pourprogresserLes résultats de l’engraissementporcin UFA recèlent un énormepotentiel. Les porcheries quiconnaissent leurs donnéespeuvent optimiser la qualité descarcasses et les performancesd’engraissement grâce à descorrections ciblées. Ellesréalisent ainsi des marges brutessupérieures à la moyenne.

Nouvelle carte àpointsLes nouvelles cartes à pointssont là. UFA et les LANDIsoutiennent la détention deslapins d’agrément. Votre fidéliténous permet de sponsoriser uneassociation ornithologique.Vous recevrez toujours un sacd’aliment UFA pour lapins parcarte pleine convertie, et unmontant de Fr. 5.– sera versé àvotre association ornithologi-que.

Guide techniqueconsacré aux volaillesLe guide technique «Réussir enaviculture – autoconsommationet agrément» a été actualisé etréimprimé. Informez-vous desdernières nouveautés del'alimentation des volailles etprocurez-vous ce nouveau guidetechnique dans votre LANDI.

Pâte de fer UFA: «un bon rapport qualité/prix»

Augmenter la digestibilité de la rationLes ovins digèrent moins bien leurnourriture que les bovins. Mais le laitde brebis présente des teneurs remar-quablement élevées, soit 7.5% de ma-tières grasses et 4.7% de protéines.Les composants très digestibles valo-risent les rations très structurées desovins. Le fait d'équilibrer les bilansénergétique ou protéique négatifspermet une absorption plus complètedes nutriments présents dans le four-rage grossier. Les performances et lasanté des animaux y trouvent égale-ment leur compte. Car une carence enénergie pendant la phase de mise bas,par exemple, peut induire une toxico-se de gestation. Rations conseilléespar animal et par jour:

Les porcelets qui «prennent un trèsbon départ» dès les premiers jours de-viennent aussi plus performants etplus résistants. C'est pourquoi Urs Ze-der s'efforce d'optimiser l'alimenta-tion de ses nouveau-nés qui, dès leurdeuxième jour de vie, reçoivent unedose de pâte de fer UFA.

«Le rapport qualité/prix de ce pro-duit est très bon» précise l'exploitant.Si un porcelet n'en reçoit pas, on re-

46 2 2013 · REVUE UFA

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

Page 47: Revue UFA 02/2013

ChristophHerzog

REVUE UFA · 2 2013 47

Auteur ChristophHerzog, Station derecherche AgroscopeReckenholz-Tänikon(ART), 8356 Ettenhau-sen, www.agroscope.ch

www.ufarevue.ch 2 · 13

Les agriculteurs expliquent que lesprincipaux motifs qui les incitent àopter pour des systèmes automa-tiques de traite, d’affouragement,

de distribution de litière ou d’évacuationdes déjections réside dans la réductiondu temps de travail et, plus encore, dansla flexibilité accrue qui en découle. Aprèsla traite, qui représente 33% du tempsde travail sur une exploitation laitière,l’affouragement arrive en seconde posi-tion avec 27%. C’est donc dans ces deuxdomaines que le potentiel d’économiede temps est le plus important. Les fa-bricants de technique agricole propo-sent en outre diverses solutions permet-tant d’automatiser l’évacuation desdéjections et la répartition de la litière.

Exploitation modèle de 60vaches Un essai réalisée à la Stationde recherche Agroscope Reckenholz-Tä-nikon (ART) en collaboration avec KTBL(Allemagne) avait pour objectif d’éva-luer les besoins en temps de travail pourles procédés automatiques en produc-tion laitière. A cette occasion, diversprocédés automatiques pour la traite,l’affouragement, le nettoyage des lo-gettes et la distribution de la litière ontété analysés de manière plus approfon-die dans douze exploitations, en Suisseet en Allemagne. Voici les résultats pourune exploitation modèle de 60 vaches.

Traite Pour le processus de travail«traite» à l’aide d’un système automa-tique, le temps de travail journalier paranimal mesuré s’est élevé à 2.1 minutesd’unités de main-d’oevre (MOmin).Pour les calculs, l’étude est partie duprincipe que trois vaches par jour de-vaient être amenées au robot et quedeux vaches devaient être surveilléesdurant la traite. Plus de la moitié dutemps de travail nécessaire (environ54%) est consacré aux travaux decontrôle. Le travail de traite en soi repré-sente encore environ 10% des besoinstotaux en travail et dépend étroitementdu nombre de vaches à surveiller en rai-son de la configuration de leur mamelleet de leur comportement.

Affouragement Pour l’affourage-ment via un système automatique, letemps de travail quotidien s’élève à 0.91MOmin par jour et par animal. Ce qui

prend le plus de temps est le remplissagede la mélangeuse. Un remplissage directà partir du silo tour ou la combinaisonavec des pousse-fourrage automatiquespermet d’économiser du temps supplé-mentaire. Les contrôles servant à assurerle bon fonctionnement des installationsjouent ici aussi un rôle prépondérant etreprésentent la seconde source de travailla plus importante.

Paillage En combi-naison avec les instal-lations d’affourage-ment automatiques ouen tant que solutionindividuelle, les fabri-cants proposent dé -sormais des dispositifsde répartition auto-matique de la litièrequi ne nécessitent que0.1 MOmin par animalet par jour (exploita-tion de 60 vaches).

Evacuation des déjections En cequi concerne l’évacuation des déjec-tions, l’analyse s’est focalisée sur les ra-cleurs sur sols en dur ainsi que sur les ra-cleurs automatiques pour caillebotis.Ces installations impliquent un tempsde travail d’environ 0.4 UMOmin paranimal et par jour. La sensibilité au gelet les réparations nécessaires ont une in-fluence négative sur les besoins entemps de travail. Les essais ont démontré qu’un

contrôle quotidien et approfondi étaitnécessaire pour assurer un fonctionne-ment irréprochable des dispositifs auto-matisés et pour permettre d’économiserdu temps. �

Plus on automatise, plus le tempsconsacré aux contrôles augmente. Photo: agrarfoto.com

L’AUTOMATISATION DES PROCESSUS prend de l’ampleur dans les exploitations laitières suisses. On en sait désormais plus sur le temps que ces systèmes permettent d’économiser.

Il est impossible de toutautomatiser

PRODUCTION ANIMALE

Graph.: Temps de travail totalavec un robot de traite

Besoin total en temps de travail: 2.1 MOminpar animal et par jour. 60 vaches, 5% àamener au robot, vaches en libre circulation.

contrôletravaux exceptionnelsnettoyagetraitepréparatifsstockage du lait

Page 48: Revue UFA 02/2013

48 2 2013 · REVUE UFA

Décalage au niveau des effectifsComme le démontre le tableau, en ce qui concerne la Race brune, onconstate une tendance accrue en faveur de la Race brune originale.Entre 2002 et 2007 surtout, on a assisté à une diminution des effectifsSimmental et Tachetée rouge en faveur des races Red Holstein etHolstein. «Au sein de Swissherdbook, les exploitations choisissent leurrace en fonction du niveau de performance souhaité», explique legénéticien Andreas Bigler. C’est également ce qui explique pourquoil’augmentation de la production laitière est moins marquée pour lesraces Simmental et Tachetée rouge (20 à 40 kg par année) que pour lesraces Red Holstein et Holstein (70 à 100 kg par année).

Tableau: Nombre de lactations standard bouclées 2012 Diff. avec 2002

Simmental 15531 – 1617Swiss Fleckvieh 36760 – 41902Red Holstein 89695 + 29622Holstein (Fédération d’élevage Holstein) 48230 + 13565Holstein (swissherdbook) 18372 + 13119Montbéliarde 4903 + 1706Brune y c. Brune originale 132845 – 16322dont Brune originale 5581 + 1407

Ces dix dernières années, la per-formance laitière moyenne de l’en-semble des races laitières a augmen-té, avec certaines différences entre

les races (graphique 1). Les races Brune,Red Holstein (+ 1.1% chacune) et surtoutHolstein (+ 1.3%) ont accru leurs niveauxde production laitières, déjà élevés au-paravant. En se basant sur les résultatsde 2002, l’augmentation annuelle s’élè-ve à environ 49.75, respectivement 85kg de lait par vache et par année. Pour ce qui est des teneurs en protéi-

nes, on constate que la race Red Hol-stein (RH) se situe désormais au mêmeniveau que la Tachetée rouge (TR) etque c’est elle qui a d’ailleurs le plus pro-gressé en la matière. (graphique 2). Ce-pendant, les vaches RH bénéficient enmoyenne d’un meilleur fourrage que lesSimmental ou les TR.

Y a-t-il des limites?La Revue UFA a cherché àsavoir si les performancesallaient continuer à pro-gresser au même rythme àl’avenir. Pour cela, elle ainterviewé des experts is-sus des trois grandes fédé-rations d’élevage : AndreasBigler, Swissherdbook,Pascal Monteleone, Fédé-ration Holstein et MartinRust, Race brune suisse.

Revue UFA: Pendant com-bien de temps les perfor-mances laitières vont-elles encore conti-nuer à augmenter?Andreas Bigler (AB): Les chiffres qui

nous viennent d’Amérique du Nord dé-montrent que même avec une moyenne

de 10000 kg, les perfor-mances laitières peuventcontinuer à augmenter aumême rythme que jusqu’àmaintenant. L’importationdes nutriments nécessairesest le principal facteur limi-tant. Les quantités de con-centrés et la concentrationdes nutriments doiventaugmenter dans la mêmeproportion.Pascal Monteleone

(PM): Au vu de la produc -tion laitière de la race Hol-stein au niveau mondial

ainsi que de la sélection et du progrèsgénétique, on peut partir du principeque la performance laitière par vache vacontinuer à progresser. Au cours des 40dernières années, elle a doublé; dans les

Incroyable, le potentiel laitier des vaches d’aujourd’hui! Photo: agrarfoto.com

LES PERFORMANCES LAITIÈRES des vaches Holstein ont doublé en 40 ans. Les autres races laitières deviennent elles aussi toujours plus productives. Cetteaugmenta tion des performances se traduit par une efficacité accrue au niveau de la production laitière mais implique également des exigences supérieures en matière de gestion, d’affouragement et de détention.

La production laitière a doubléPRODUCTION ANIMALE

GENETIQUE

«Le mur du son quereprésentent20000kg enlactation standard adéjà été franchi àdeux reprises chez larace Brune suisse.»Martin Rust, race Brune suisse

Page 49: Revue UFA 02/2013

Interviews MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.Des résultats détailléssont disponibles surInternet à l’adressewww.swissherdbook.ch,www.holstein.ch,www.braunvieh.ch

www.ufarevue.ch 2 · 13

3.4

3.35

3.3

3.25

3.2

3.15

3.1

3.05

%

9000

6000

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0

2010– 20122000– 2002

2010– 20122000– 2002

REVUE UFA · 2 2013 49

consiste à améliorer les critères de santéet à consolider les résultats déjà acquispour les performances et l’extérieur. Pourqu’un potentiel génétique élevé n’ait pasde dégâts collatéraux, il est absolumentimpératif que les vaches soient détenuesdans des conditions optimales. Pour les

éleveurs, l’autre défi consisteà utiliser à bon escient lestechniques d’affouragementet les mesures de préventiondes troubles métaboliques, àaméliorer le confort animalet à assurer un contrôle sys-tématique tout en étant at-tentif à tous les signaux d’unproblème éventuel. MR: L’amélioration géné-

tique des potentiels de pro-duction ne fait sens qu’à laseule condition que la gesti-on du troupeau dans son en-semble progresse au mêmerythme. Dans le domaine del’élevage, les critères telsque la fertilité et la santé dela mamelle gagneront en im-portance à l’avenir. �

kg/vache et année

Holstein Red Swiss Simmen- Mont- BruneHolstein Fleck- tal béliarde y c.

vieh BO

Graphique 1: Evolution des performances laitières

Holstein Red Swiss Simmen- Mont- BruneHolstein Fleck- tal béliarde y c.

vieh BO

40 années à venir, il nefaut cependant pas s’at-tendre à une telle pro-gression. Les facteurs li-mitant seront plutôt liésau milieu que par le po-tentiel génétique. Martin Rust (MR):

Nous sommes vraisem-blablement encore trèsloin du seuil de perfor-mance biologique maxi-mal. Le «mur du son» quereprésentent 20000 kgpar lactation standard aainsi déjà été franchi àdeux reprises en ce qui concerne la Racebrune suisse. Mais c’est finalement auxexploitations laitières de décider quelest le niveau de performance le plus ren-table pour elles. Atteindre cette perfor-mance laitière optimale constitue undéfi non négligeable.

A quels facteurs attribuez-vous ces aug-mentations de performance?AB: Le progrès génétique annuel os-

cille entre 20 et 50 kg. Avec la sélectiongénomique, il tend à s’accentuer encoredavantage. L’accroissement de la pro-duction dépend fortement de l’intensitéd’affouragement. Dans le cadre de pro-ductions laitières plus élevées, lesfacteurs tels que le climat d’étable, leconfort des couches et la santé animalejouent un rôle de plus en plus important.

PM: L’accroissement de laperformance laitière indivi-duelle s’explique principale-ment par la sélection généti-que stricte et systématiquepour ce critère pour lequell’héritabilité est assez élevée.Jusque dans les années 80, lasélection s’est même focali-sée exclusivement sur ce cri-tère de production. Parall-èlement, les connaissancesen matière d’affouragementet de détention animale sesont affinées et sont désor-mais très pointues.

MR: L’augmentation des perfor-mances suppose toujours deux condi -tions, à savoir l’amélioration de la géné-tique de la vache et celles du milieu. Cesdix dernières années, bon nombre d’ex-ploitation ont nettement amélioré l’af-fouragement, le confort d’étable et lagestion du troupeau. Certaines exploi-tations recherchent cependant des va-ches moins performantes et posantmoins de problèmes – comme le dé-montre l’engouement toujours plusmarqué pour la Race brune originale.

Quels sont les défis les plus importants?AB: De notre point de vue, la rentabi-

lité de la production laitière est un défimajeur. Le faible niveau du prix du laitcontraint les producteurs à faire des éco-nomies, ce qui a souvent des conséquen-ces négatives sur la gestion du troupeau,la détention des animauxet l’affouragement. La con-trainte d’une réduction descoûts doit donc faire l’objetd’une réflexion approfon-die afin d’éviter des consé-quences négatives sur lesproduits réalisés. En ce quiconcerne l’élevage, le déficonsiste à définir un butd’élevage et à axer ensuitela sélection de manièreconséquente en fonctionde cet objectif. Le butd’élevage doit être en adé-quation avec les conditi-ons-cadres qui prévalentsur l’exploitation et au ni-veau régional. PM: En matière d’éleva-

ge, le défi le plus important

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

Graphique 2: Evolution des teneurs en protéines

«L’augmentation deproduction laitières’explique principa-lement par unesélection génétiquestricte.»Pascal Monteleone,Fédération suisse de larace Holstein

«L’apport ennutriments néces-saires est un facteurlimitant. Laconcentration ennutriments doit êtreaugmentée.»Andreas Bigler,Swissherdbook

Page 50: Revue UFA 02/2013

Stephan Roth

PREMIUM

Urs Spescha

La CE Kipfer-Kunz à Ruswil exploite 44.8 ha avec un cheptel de 42 vaches, 3500 poulets à l’engrais et des grandes cultures.

PRODUCTION ANIMALE

50 2 2013 · REVUE UFA

UFA top-formCela fait bientôt 25 ans qu’UFA SApropose UFA top-form. Ce concentréhautes performances a été spécialementconçu pour les vaches en phase dedémarrage. En n’en consommant qu’unkilo par jour, la vache absorbe presqueautant d’énergie qu’avec 2 kg d’alimentconcentré standard. UFA top-form secompose d’une enveloppe et d’unnoyau. L’enveloppe contient des levureset des herbes aromatiques qui doiventêtre à disposition de la vache dans lapanse pour avoir l’effet souhaité (effettampon, stimulation sélective desmicroorganismes). Dans le noyau, ontrouve des protéines, des acides aminéset des substances actives protégées avecde la graisse solide.

Comme pour tous les produits spéciaux,il est nécessaire d’habituer les animauxde façon ciblée. UFA top-form DAC estune variante spéciale qui ne colle pasaux distributeurs et qui est facilementdosable.

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10 ANSQUALITEBIBLIS

Durant la phase de démarrage, lemétabolisme des vaches laitières est«stressé» par plusieurs facteurs.Après la naissance, le métabolisme

doit se consacrer à la production lai-tière. De nombreux nutriments et subs-tances actives sont puisés dans l’orga-nisme pour synthétiser le lait. Or, endébut de lactation, l’ingestion de four-rage est généralement réduite. A celas’ajoute le fait que lorsque l’énergie in-gérée est inférieure aux besoins, la dé-gradation de la graisse corporelle dé-bouche sur la formation de corpscétoniques. La vache mange encoremoins et développe une cétose qui s’ac-compagne d’une série de problèmescomme une baisse des performances etde la fertilité, pouvant même conduireà l’élimination de l’animal en question.

Une alternative pour augmenter letaux d’approvisionnement de la vachedurant la phase de démarrage consisteà utiliser des nutriments protégés dansla panse (by-pass). Ces derniers ne sur-chargent que faiblement le métabolismeet sont directement disponibles pour lesbesoins d’entretien ainsi que pour laproduction laitière.

Graisse protégée Les graisses pro-tégées dans la panse sont transforméesen une phase micellaire sous l’influenced’enzymes et d’acide gallique. L’absorp-tion des micelles intervient via une dif-fusion passive dans la muqueuse intes-tinale, où commence une resynthèsedes lipides. Par la suite, sous l’effetconjoint des phospholipides (choline),de la cholestérine et de différentes pro-téines, des lipoprotéines sont consti-tuées. Ces dernières arrivent dans la cir-culation sanguine par les voieslymphatiques, en évitant le foie (dé-

DES CONCENTRÉS VACHES LAITIÈRES PARFAITEMENT CONÇUS améliorentnettement l’approvisionnement en nutriments et ne concurrencent pratiquement pas lefourrage grossier.

Bonne fertilité même dans le cadrede performances élevées

Page 51: Revue UFA 02/2013

PREMIUM

www.ufarevue.ch 2 · 13

fluencent positivement la fertilité. La vi-tamine E et le sélénium captent les ra-dicaux libres et les rendent inoffensifspour l’organisme. Une teneur élevée envitamine D3 favorise par ailleurs le mé-tabolisme du calcium et du phosphate.

Protéines protégées Durant laphase de démarrage, en plus desgraisses protégées, il vaut aussi la peinede mettre à disposition des vaches unecertaine proportion de protéines proté-gées dans la panse. Sans oublier la mé-thionine, qui est le premier acide aminélimitant chez la vache en ce quiconcerne les performances. Une com-plémentation durant la phase de démar-rage et la phase de production princi-pale est très judicieuse. Le fait d’opterpour des aliments simples appropriés etriches en protéine tout en complétant laration en méthionine, permet à l’orga-nisme de disposer d’une bonne paletted’acides aminés qui ne sont pas dégra-dés et transformés par les microbes dela panse. Cela permet de minimiser lespertes et, partant, d’améliorer la pro-duction laitière et la synthèse de pro-téine lactique. �

REVUE UFA · 2 2013 51

charge). Ce faisant, il y a peu de perteset l’énergie est à disposition, suivant lesbesoins, pour la synthèse de la matièregrasse du lait ou d’autres fonctions.Contrairement aux graisses non proté-gées, il ne s’ensuit pas de conséquencesnégatives sur les bactéries de la panse.

Choline, niacine et biotine pro-tégées La choline est un élémentconstituant de la lécithine (ou phospha-tidylcholine) qui est impérativement né-cessaire au transport des lipides et quiest une constituante des membranesbiologiques. Sous une forme non proté-gée, la choline subit une modificationdans la panse et perd ainsi de son effi-cacité.Dans l’organisme, la niacine participe

à d’importants processus d’oxydoréduc-tion intracellulaire sous la forme de deuxco-enzymes. Il faut que la niacine soitprésente en quantité suffisante pourque l’ensemble des nutriments puisseêtre mis en valeur. Des essais ont démontré que la bio-

tine améliorait non seulement la qualitéde la corne des onglons, mais qu’elleavait également un effet positif sur laproduction laitière. C’est pour cette rai-son qu’UFA top-form contient 20mg debiotine par kilo, à parts égales sous lesformes protégée et non protégée.

Vitamines protégées et oligo-éléments Pour que l’approvisionne-ment en vitamines et oligoéléments soitsuffisant, ces éléments doivent égale-ment être administrés sous une formeprotégée. La vitamine A et le zinc in-

Annalina et Sarah Kunzavec Gundel (à g.) etGulde qui ont toutesdeux dépassé laproduction à vie de100000 kg.

Auteure StephanRoth, Chef du ressortRecherche et dévelop-pement, UFA SA, 3360Herzogenbuchsee. UrsSpescha, Chef duressort Bovins au servicetechnique UFA, 6210Sursee. www.ufa.ch

«Plus grande consommation de fourrage grossier»La rentabilité d’une vache est fortement influencée par sa performancepar jour de vie. Chez la CE Kipfer-Kunz, cette dernière atteint 13.2kg(moyenne de la race = 10.87kg). Gundel produit plus de 22.89kg etGulde dépasse les 24.02 kg. Au total, ces deux vaches ont déjà produitplus de 100000 kg de lait. L’approvisionnement en nutriments durantla période qui entoure le vêlage compte parmi les principaux facteursde succès dans la perspective d’une production laitière élevée, d’unebonne fertilité et d’une bonne longévité. Hansruedi Kunz, le chefd’exploitation, en est convaincu. Par vache et par jour, H. Kunz recourtà un mélange composé de 5kg de foin/regain, 20kg d’ensilage d’herbe,18 kg d’en silage de maïs, 100g de dextrose (ou de pommes de terre),0.5 – 1kg de concentré protéique UFA 159, 80 g de sel minéral TMR1115 et 50g de sel bétail. L’aliment de production UFA 243 estdistribué au DAC. Durant la phase de démarrage, les vaches reçoiventjusqu’à 1 kg d’UFA top-form DAC ainsi que 100 g de sel minéral UFA197 biotine. «Depuis que je distribue de l’UFA top-form DAC durant laphase de démarrage, les vaches perdent moins de poids», observeHansruedi Kunz. Avec 1.3 – 1.6 insémination par gestation, sontroupeau bénéficie d’une bonne fertilité. Les teneurs en protéines endébut de lactation ont pu être stabilisées et«les vaches consomment davantage defourrage grossier». Cela s’explique par laconcentration nutritive élevée d’UFA top-form. Contrairement aux autres alimentsconcentrés, il faut en utiliser une plus faiblequantité pour atteindre le même effet. Cefaisant, UFA top-form concurrence moins lefourrage grossier. Par ailleurs, une vacheapprovisionnée correctement reste enprincipe en meilleure santé et a plusd’appétit qu’un animal affichant un bilan

énergétique négatif. Hansruedi etVreni Kunz.

Page 52: Revue UFA 02/2013

1

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5 6

52 2 2013 · REVUE UFA

Dans notre pays, la production ani-male utilise du soja, comme cela aété souligné lors des séminairesUFA-2000 à Kirchberg (SG et BE) et

Schenkon (LU). Ces besoins représen-tent environ 1 pour mille de la consom-mation mondiale de soja. Depuis 1999,les importations de cette légumineusesont en augmentation en Suisse, notam-ment en raison de la disparition de160000t de céréales fourragères – cequi représente 50000t de matière azo-tée à remplacer – et de l’augmentationde la production de volaille.

Un sous-produit Le soja est princi-palement cultivé pour la productiond’huile et on en trouve environ dans unproduit alimentaire sur quatre. Au ni-veau mondial, la production de soja dé-passe 250 mio. de tonnes par année(env. 50 mio. de t en 1980). En plus del’alimentation humaine, l’huile de sojaest également utilisée comme carbu-rant. Le tourteau de soja quant à lui estun sous-produit des huileries.

Les produits à base de soja sont bienconsommés, ont une compositionidéale en acides aminés et peuvent êtreutilisés de manière très polyvalente. Ilfaut nettement plus de tourteau de

1 · Paul Steiner (àgauche), membre de ladirection d’Anicom, enpleine discussion.

2 · Le vétérinaire DolfKümmerlen durant son exposé à Kirchberg(SG).

3 · Rolf Steffen, chefdes ventes chez UFA àSursee (au centre).

4 · «En Suisse, nousdevons tout faire pourconserver notre statutlibre de PRRS»,souligne Stefan Hutter,vétérinaire à Kirchberg.

5/6 · Les séminairesUFA 2000 constituentune plate-forme idéalepour l’échange decompétences entreprofessionnels.

7 · Roland Lienhard,chef de la succursaleAnicom de Suisseorientale, donne des informations sur l’abonnementcochettes.

8 · Christian Probst,chef de la succursaleAnicom de Zollikofenl’assure: «Anicom est réputée pour payerrapidement lesanimaux».

LORS DES SÉMINAIRES UFA-2000 en plus des performances biologiques et économiques de l’année 2012, les détenteurs de porcs ont été informés sur la problématique du soja et du PRRS. Dans les deux cas, la durabilité joue un rôledécisif dans les stratégies d’UFA et d’Anicom.

La Suisse, un gage de sécuritéPRODUCTION ANIMALE

colza, de pois protéagineux ou de lu-zerne pour arriver à la même quantitéde matière azotée par kilo de matièresèche, ce qui s’avère plus coûteux.

Page 53: Revue UFA 02/2013

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Soja durable Il est toujours plus dif-ficile d’importer du soja sans organismesgénétiquement modifiés (OGM). Alorsque les Etats-Unis et l’Argentine recou-rent pratiquement à 100% au soja OGM,ce dernier se répand au Brésil où il at-teint une proportion d’environ 70%.Dans le cadre d’un réseau visant à enco-rager la production durable de soja, fe-naco et UFA s’engagent activementpour éviter les conséquences négativesde la culture du soja.

Génétique porcine sans PRRSEn production porcine, la gestion de lasanté des animaux est tout aussi impor-tante que l’alimentation. En ce quiconcerne le PRRS, la Suisse est parvenueà limiter les dégâts. Cette maladie ne

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s’est pas propagée d’avantage aprèsl’apparition de quelques cas.

Anicom s’engage en faveur d’unebonne santé animale et de la création devaleur ajoutée en Suisse, ont soulignéles responsables des filiales. L’offre ex-clusive de génétique suisse exempte dePRRS a fait ses preuves. Pour Anicom, lacollaboration avec le Service sanitaireporcin (SSP) est également importante.Les détenteurs de porcs préviennent lapropagation des germes pathogènes envérifiant l’état de santé de leurs animauxavant de les livrer et en informant lesacheteurs en conséquence.

Incorporation avec des ventila-tions séparées «L’avantage d’unabonnement cochettes réside dans lefait que les animaux ne proviennent qued’une seule exploitation», ont expliquéles conférenciers vétérinaires. L’intru-sion de germes pathogènes est limitéesi l’on place les nouveaux arrivants dansune porcherie séparée. Cela permetégalement aux jeunes truies de mieux seremettre du stress du déménagement.Les exploitations qui achètent desjeunes truies et qui sont confrontées àdes diarrhées à coli peuvent opter pour

des truies résistantes Coli F 18. La por-cherie d’incorporation devrait disposerd’une ventilation séparée et être net-toyée/désinfectée de fond en combleentre chaque série. Le respect des direc-tives d’hygiène (changement des vête-ments, lavage des mains) ainsi que leprogramme de vaccination ciblé sontégalement payants.

Pourquoi changer de porcherie?Après le 15e jour passé dans la porcheried’incorporation, le contact avec la florebactérienne de l’exploitation peut sefaire progressivement. Dès la cinquièmesemaine, il est indiqué de déplacer lesanimaux dans la porcherie de monte. Lasaillie ne doit pas être effectué avantque les animaux aient atteint le poids de130kg ou l’âge de 210 jours avec uneépaisseur de lard dorsal de 16mm. Lestissus adipeux produisent en effet de laleptine, qui a une influence positive surle succès de la fécondation. Il faudraitégalement disposer d’au moins 14heures de lumière par jour. L’incorpora-tion des cochettes dans le groupe destruies taries ne devrait pas être effectuéeavant 21 jours après la saillie ou, mieuxencore, avant la première mise bas.

Fixer des objectifs Les différencesentre les résultats biologiques et écono-miques des exploitations des quartilesinférieurs et supérieurs sont frappantes.«Fixez-vous des objectifs avec votreconseiller UFA et évaluez la situationaprès un certain temps», a conseillé RalfBley, chef d’UFA 2000. Les spécialistesporcins UFA et la génétique Anicomconstituent une aide bienvenue dans cecontexte. �

9 · Ralf Bley, Chefd’UFA 2000: «Parrapport aux autres, les exploitations duquartile supérieurutilisent 60% d’aliment en moins.»

10 · Urs Berweger, Chef des ventes chezUFA à Wil, a fourni desinformations concer-nant la fabrique Biblis.

11 · «UFA mise sur le soja durable»,souligne Paul Stucki,chef des ventes UFA à Zollikofen.

12 · Le vétérinaireWalter Weibel lors de son exposé à Schenkon (LU).

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs MatthiasRoggli, Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour.

En Suisse romande,le séminaire UFA 2000se déroule le 5.3.2013 à Moudon.

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BarbaraZehnder

54 2 2013 · REVUE UFA

Les clostridies sont des bactériesgram positives et qui forment desspores. On les trouve aussi biendans le tube digestif des hommes et

des animaux que dans l’environnement,et elles sont en mesure de produire dif-férentes toxines dans l’intestin. Ce sontces toxines-là qui endommagent les cel-lules intestinales et qui déclenchent ladiarrhée. L’infection des porcelets inter-vient déjà immédiatement après la nais-sance et les fèces de la mère en sont levecteur. Ce sont principalement lestruies adultes qui constituent un réser-voir de cet agent pathogène. Lessouches qui posent actuellement le plusde problèmes sont Clostridium perfrin-gens (Cl. perf.) de type A et de type C.

Clostridium perfringens type ALes infections par Cl. perf. type A chezles porcelets à la mamelle ont égale-ment gagné en importance en Suisse aucours de ces dernières années. Lesgermes font partie de la flore bacté-rienne normale dans l’intestin, mais cer-taines souches peuvent provoquer desdiarrhées en produisant conjointementdes toxines Alpha et Bêta2. Dans ce cas,il s’agit d’une maladie factorielle.

Vaccination autorisée Une infec-tion par Cl. Perf. type A se caractérisepar l’apparition de diarrhée liquide àvisqueuse avec une évolution relative-ment lente durant les premiers jours devie. Mais en présence d’une forme chro-nique, la diarrhée se précise à partir dudixième jour de vie et les porcelets à lamamelle périclitent. Le taux d’infectionpeut s’avérer élevé, bien que contraire-ment à l’entérite hémorragique nécro-sante (Cl. Perf. type C), la mortalité reste

la plupart du temps faible. Cependant,dans le monde entier, les rapports rela-tant des cas graves s’accumulent. Uneévolution critique de la maladie s’ob-serve fréquemment en relation avecd’autres infections des porcelets (coli,coccidies, rota- et coronavirus). Unethérapie antibiotique est certes plus ef-ficace qu’en présence d’un type C, maiselle reste toutefois souvent insatisfai-sante. Il existe en Allemagne un vaccincommercial contre les clostridies detype A qui peut être importé sans pro-blème par le vétérinaire d’exploitation.Son autorisation en Suisse interviendrasous peu. Jusqu’à présent, la seule pos-sibilité de lutte était une vaccinationspécifique à l’étable.

Aussi dans l’engraissement Cl.perf. type A peut également se déclarerchez les animaux plus âgés, tout parti-culièrement durant l’engraissement. Cesclostridies sont notamment impliquéesdans les torsions intestinales (syndromeintestinal hémorragique) chez les porcsà l’engrais.

Clostridium perfringens type CCl. perf. type C est le déclencheur del’entérite hémorragique nécrosante(EHN) des porcelets, une maladie à l’is-sue fatale. Le premier cas en Suisse a étédécrit en 1983. Les données relevéessystématiquement par le service sani-taire porcin (SSP) lors de l’apparition del’EHN chez les porcelets à la mamelleont montré que le nombre d’exploita-tions concernées en Suisse augmentaitconstamment. Ce sont surtout dans lesrégions avec une forte concentrationporcine que de nombreuses exploita-tions d’élevage ont été touchées par

cette maladie qui occasionne de lourdespertes. La cause principale de cette pro-pagation rapide a été la forte augmen-tation du trafic des animaux et l’instal-lation d’animaux porteurs sains dans lesporcheries.

Toxines dans la voie sanguineLes symptômes de la maladie sont pro-voqués par la toxine bêta1 de Cl. Perf.type C. Cette toxine est détruite par latrypsine, une enzyme digestive, si bienque les animaux plus âgés ne sont géné-ralement pas infectés. Les porcelets s’in-fectent fréquemment déjà durant lamise bas ou peu de temps après en té-tant une mamelle ou des tétines souil-lées par des fèces. Vu que les jeunesporcelets ne synthétisent que peu detrypsine durant les premiers jours de vieet que, de surcroît, le colostrum a un ef-fet inhibiteur sur la trypsine, la toxinebêta agit avec une pleine efficacité chezles nouveaux-nés. Ce faisant, la maladien’apparaît plus après la quatrième semaine de vie. La toxine bêta1 endom-mage les cellules intestinales, provo-quant un détachement et une destruc-tion (nécrose) de la muqueuse, ce quilaisse le champ libre à la toxine pours’immiscer dans le système sanguin.

Cas de mort subite Ce sont le mo-ment de l’infection, sa virulence, le po-tentiel de formation de toxines de lasouche de clostridies et les défenses im-munitaires des porcelets à la mamellequi déterminent l’évolution de la mala-die et le degré de gravité clinique. Dif-férentes formes d’évolution peuventsurvenir. Dans les cas suraigus, les ani-maux meurent déjà quelques heuresaprès la naissance sans manifester de

LES CLOSTRIDIES font aujourd’hui partie des principaux responsables de la diarrhée des porcelets à la mamelle à l’échelle mondiale, aux côtés des bactéries coliet des coccidies. Elles sont responsables de pertes considérables durant l’allaitement.Dans la pratique, la vaccination des truies a fait ses preuves en tant que mesure prophylactique optimale.

La vaccination s’imposePRODUCTION ANIMALE

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Auteure Dr BarbaraZehnder, vétérinaireconseil au Servicesanitaire porcin (SSP)Berne-Suisse romande,www.suisag.ch

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symptômes cliniques. La forme aiguëconcerne surtout les porcelets âgés dedeux à trois jours. Ils présentent unediarrhée typique avec des fèces sangui-nolentes, nauséabondes, partiellementmoussantes et contenant de petitesbulles de gaz. D’autres caractéristiquessont l’apathie, le manque d’appétit etdes poils hérissés. En règle générale,jusqu’à 50% de la portée est infectée.Vu que la mortalité des animaux atteintspeut grimper jusqu’à 100%, les caschroniques sont rares.

Diagnostic difficile Cette évolu-tion typique et grave de la maladie in-dique une infection par des clostridies,mais il est indispensable dans tous lescas d’établir un diagnostic précis. C’estpourquoi il faudrait envoyer les animauxmalades ou morts dans un laboratoireafin de déterminer l’agent pathogène etla toxine produite. En plus des germescoli et des coccidies, les rotavirus peu-vent également provoquer des cas dediarrhée chez les jeunes porcelets.

Thérapie trop tardive Lorsqu’onentame une thérapie, il est bien souventtrop tard et un traitement antibiotiquereste sans effet sur les animaux. Les an-tibiotiques peuvent certes éviter une

nouvelle propagation des clostridiesmais ils sont inefficaces contre lestoxines déjà présentes. En cas de suspi-cion de diarrhée à clostridies, jusqu’à ceque le diagnostic soit clairement posé,il faudrait donc traiter préventivementtous les porcelets nouveaux-nés durantleur deuxième jour de vie avec un anti-biotique efficace contre les clostridies.

Immunisation de base La vacci-nation des mères a fait ses preuves entant que mesure prophylactique. Ilexiste des vaccinations combinées quiagissent aussi bien contre les clostridiesde type C que contre les infections pardes coli chez les porcelets nouveaux-nés. L’immunisation de base s’effectue àdeux reprises avant la mise bas, avec unintervalle de quatre semaines. Cepen-dant, la deuxième vaccination devraitêtre effectuée au plus tard deux se-maines avant la mise bas afin que le co-lostrum présente une teneur suffisanteen anticorps. Par la suite, il faut effec-tuer un rappel deux à trois semainesavant chaque nouvelle mise bas. Suite àla vaccination, la truie produit degrandes quantités d’anticorps contre lesclostridies et E. coli – respectivementcontre les toxines produites par cesagents pathogènes – qui sont transmisesaux porcelets via le lait maternel et quiles protègent d’une infection. Pour cefaire, il faut naturellement que les truies

donnent suffisamment de lait et que lesporcelets ingèrent assez de colostrum. Des recherches effectuées par la cli-nique porcine à Berne ont révélé quel’on retrouve encore des Cl. perf. type Cmême sur les exploitations qui vacci-nent depuis plusieurs années contrel’entérite hémorragique nécrosante.L’expérience montre qu’un abandon dela vaccination peut déboucher tôt outard sur une nouvelle apparition de lamaladie.

Les exploitations avec le statutA-R qui sont affiliées au Service sani-taire porcin (SSP) et qui vaccinentcontre Cl. perf. type C obtiennent lesupplément «vaccination clostridies».Cela permet aux acheteurs d’animauxd’élevage de mettre en place dans leurtroupeau une stratégie conforme avantl’intégration de ces animaux.

Assainissement On ne connaîtpour l’heure encore aucune méthoded’assainissement sûre. Vu que les sporespeuvent survivre durant des annéesdans l’environnement extérieur, l’assai-nissement total est souvent voué àl’échec.

A l’avenir également les clostri-dies vont continuer à poser problèmedans nos exploitations porcines. Ce sontsurtout les infections par Cl. perf. typeA qui ne sont pas bien détectées et diag-nostiquées. Vu que ces bactéries fontpartie de la flore intestinale normale, ilest souvent difficile de déterminer sielles sont la cause unique de la diarrhéedes porcelets à la mamelle sur une ex-ploitation. �

Les toxines forméespar les clostridiesentraînent de fortesinflammations del’intestin (zones rougesfoncées).

PRODUCTION ANIMALE

La vaccination des mères est la seulemesure préventive efficace en cas de présence de clostridies sur uneexploitation.

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Ralf Bley

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Marge brute comparable (Fr.)

Gain moyen quotidien (g)

Auteur Ralf Bley, Chef UFA 2000, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

Etes-vous intéressés par le système dedépouillement UFA? Faites appelaujourd’hui encore à votre spécialisteporcin UFA.

Les résultats record réalisés en 1997et en 2004 ne sont plus qu’un loin-tain souvenir, tant pour les éleveursque les engraisseurs. Avec 1150 Fr.

par truie, la marge brute comparable(MBc) est pourtant bien plus élevéequ’en 2011 (1084). La différence entreles meilleures et les moins bonnes ex-ploitations s’élève à 649Fr. par truie,c’est-à-dire à plus de la moitié de lamarge brute moyenne!

Qu’est-ce qui fait la différence?Les responsables de troupeau du quar-tile supérieur ont 11% de retours dechaleurs en moins. Chez eux, la duréed’allaitement est par ailleurs plus courtede 4.3 jours alors que les pertes de por-celets sont inférieures de 5%. Ces «don-nées brutes» résultent d’un taux de misebas supérieur de 13% pour ces exploi-tations du quartile supérieur. Ces der-nières atteignent 2.3 rotations par truieet par année et sèvrent 7.2 porcelets deplus. Cela correspond tout de même auxdeux tiers d’une portée moyenne(10.7). En d’autres termes, pour vendreautant de porcelets par année qu’uneexploitation du quartile inférieur, la

moyenne des meilleures exploitationsn’a pratiquement besoin que de la moi-tié de son cheptel de truies (42 au lieude 80 avec 26 porcelets sevrés/truie/an). Les performances accrues ontun effet positif sur la performance de vieet la durée d’utilisation. Chez les meil-leures exploitations, le taux de remonteest inférieur de 3%. Le gestionnaire UFA2000planer tient aussi bien compte desaugmentations d’effectifs que des dimi-nutions. Cela n’est possible que si leprogramme de dépouillement tientcompte de chaque jour, c’est-à-dire éga-lement des jours de production à comp-tabiliser comme perdus parce que lestruies restent vides trop longtemps ouqu’elles reviennent déjà en chaleurs austade cochettes.

Dépouillement UFA 2000 Du-rant l’exercice 2012, plus de 280000porcs à l’engrais ont été mis en valeurau sein du système de dépouillementUFA 2000, soit 28000 de plus qu’en2011. La marge brute de Fr. 51.65 parporc engraissé a été juste supportable,mais il s’agit tout de même du troisièmeplus mauvais résultat depuis 1995. Seuls1995 et 2005 (31.35) ont été nettementmoins bons. Pourtant, les performancesse sont améliorées. Les gains moyensquotidiens (GMQ) ont atteint 808 g parjour (+8) alors que la durée d’engraisse-ment a diminué à un peu plus de 100jours. Le quartile supérieur réalise unGMQ de 820g pour un poids à l’abat-tage pratiquement identique (108 kg).Ce faisant, la MB se monte à 63 Fr. parporc à l’engrais, ce qui est encore mieuxqu’en 2011. La règle ne change doncpas: plus l’intensité est élevée, plus larentabilité l’est également. Les exploita-

tions qui ont atteint un GMQ de 750gpar jour ou moins ont réalisé une MB de44.37Fr. par porc. En revanche, les en-graisseurs qui ont obtenu un GMQ de800 à 850g par jour ont vu leur MBgrimper à 58.32Fr.

Résumé Concernant l’année 2012,on constate que les détenteurs de porcsont rempli leur part du contrat et qu’ilsse sont améliorés techniquement. Celan’a pas abouti au succès économiqueescompté, principalement en raison dufaible niveau des prix. Les différences auniveau des performances doivent s’atté-nuer, même s’il y aura toujours des pro-ducteurs qui sortiront du lot. �

Les grandes différencesentre les exploitationsqui ressortent dudépouillement UFA2000 indiquent qu’il existe encore un certain potentiel d’amélioration.Photo: agrarfoto.com

DÉPOUILLEMENT UFA 2000 2012 ne laissera pas aux détenteurs de porcs un souvenir impérissable. Les marges brutes réalisées n’incitent guère à l’euphorie même si elles sont légèrement supérieures à celles de l’année précédente.

Une marge de progression subsiste encore

PRODUCTION ANIMALE

Graph.: Intensité élevée égale rentabilité élevée

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Page 58: Revue UFA 02/2013

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PAGE BIO

L’effet d’un kilo de concentrés sur laproduction laitière a déjà fait l’objetde nombreuses discussions. Les ré-sultats se contredisent parfois et dé-

pendent de la conception de l’essai, del’exploitation où l’essai est fait et des es-timations statistiques. L’avis des scienti-fiques sur la question a également unimpact. Une chose est claire cependant:la quantité de concentrés optimale varieselon les exploitations.

Optimisation de la ration La ra-tion de base joue un rôle essentiel dansla couverture des besoins des animaux,surtout dans les exploitations bio où laquantité maximale de concentrés est li-mitée à 10%. Il est donc primordial quela qualité et la consommation du four-rage de base atteignent un niveau élevé.Il est rare que la ration de base parvien-ne à couvrir l’ensemble des besoins desanimaux. Les teneurs en NEL, PAIE,PAIN ainsi que les valeurs W-FOS (syn-chronisation de la panse) ne sont géné-ralement pas équilibrées. C’est la raisonpour laquelle une ration composée ex-clusivement de fourrage de base ne per-met pas d’atteindre une efficacité opti-male. Compenser la ration en utilisant un

aliment complémentaire correct assureune meilleure valorisation de l’en-semble des composantes et s’avère êtretrès efficace. La distribution de petitesquantités d’aliments complémentairespermet d’accroître nettement le niveaude production. L’aliment de performan-ce joue lui aussi un rôle décisif. Pour êtreoptimale, la quantité d’aliment doit êtrecalculée en fonction du prix du lait, dela génétique de l’exploitation et du four-rage de base. En règle générale, l’effica-

cité d’un aliment de performance estbonne (plus de 2 l de lait par kg d’ali-ment). Dans les exploitations qui distri-buent des quantités d’aliments impor-tantes, il arrive que les concentrésconcurrencent la part de fourrage de ba-se consommée et réduisent ainsi l’effi-cacité de l’affouragement. Dans les ex-ploitations bio, en raison de la règle des10%, l’utilisation de concentrés se situede toute manière à un faible niveau, sibien que la distribution d’un aliment deperformance a généralement une inci-dence positive sur l’efficacité, les perfor-mances et la santé animale.

2.2 kg de lait par kg d’UFA 272Avec ses 2.2 kg de PPL, UFA 272 estl’aliment de performance bio par excel-lence! Avec des teneurs de 17% de pro-téine brute et de 7 MJ NEL issus decomposantes de haute valeur, cet ali-

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Alex Barenco

Karl Mirer

Les concentrés sont-ils efficaces?DANS LA PRATIQUE, il est important d’opter pour des solutions qui soient adaptées et rentables, raison pour laquelle l’efficacité revêt une importance prépondérante. L’efficience des concentrés dépend de l’aliment utilisé, de la quantitédistribuée, de la ration de base et du potentiel génétique des animaux.

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PAGE BIO BRÈVES

Séminaires «Efficacité enagriculture bio»En collaboration avec les conseillers enproduction végétale de fenaco, le servicetechnique UFA organise deux séminairesà l’attention des agriculteurs bio:

➠ 27 février, 13 – 16 heures, restaurantBahnhof, 3513 Bigenthal

➠ 7 mars, 13 – 16 heures, restaurantSchwarzwasserbrücke, 3148 Lanzen-häusern

Les exposés abordent les actualités sur lemarché bio, les semences bio, laprotection des plantes en bio etl’affouragement sur les exploitations bio.Ils répondent tous à la question de savoircomment augmenter l’efficience enagriculture biologique.

Plus 6% de lait bioEn Suisse, durant l’année laitière2011/12, la production de lait bio aaugmenté de 6 %. Cette hausse estnettement plus marquée que pour laproduction de lait conventionnel, malgréune stagnation du pourcentaged’exploitations bio par rapport à l’annéeprécédente. LID

Bio Schwand devient propriétaireAprès de longues tractations, BioSchwand SA a pu acheter au canton deBerne fin 2012 l’ancienne écoled’agriculture à Münsigen. La société BioSchwand SA a été fondée en 2006. Uneécole bio, un magasin bio, un restaurantet une confiserie font déjà partie de cecentre de compétences, alors que denombreux séminaires et cours deformation continue y sont dispensés. BioSchwand SA occupe actuellement 11personnes. Bio actualités

Les sols bio emmagasinentplus de carboneL’agiculture bio lie davantage de carboneissu de l’atmosphère dans la matièreorganique des sols et contribue auralentissement du changement climati-que. C’est à cette conclusion qu’estarrivé un groupe d’experts internationauxen climatologie. Sous la direction del’Institut de recherche de l’agriculturebiologique (FiBL), ce groupe a dépouil-lée pour la première fois des étudescomparatives en provenance du mondeentier. Dans ces études, le carbone liédans l’humus a été mesuré dans les deuxmodes d’exploitation biologique etconventionnel. FiBL

ment de performance équilibré peutêtre utilisé avec succès dans toutes lesexploitations. La synchronisation de lapanse, qui améliore à son tour l’efficien-ce de la ration, est assurée par l’équili-brage des valeurs W-FOS. La part pro-téique inclut plusieurs supportsprotéiques et présente une compositionen acides aminés équilibrée. La parténergétique se compose quant à elle deplusieurs variétés de céréales et garantitégalement diverses vitesses de fermen-tation ainsi qu’une proportion d’énergieby-pass suffisante. �

Léger surplus de protéine endeuxième lactation. Dans les exploitations bio, on constatefréquemment des carences en protéineassociées à des taux d’urée inférieurs à15. L’énergie excédentaire dans la rationn’a pas d’effet sur les performances desanimaux et charge ainsi le bilanécologique de la production.

Guido Bucheli, de Segnas GR, complé-mente la ration de base de ses 25 vacheslaitières avec les aliments de performan-ce UFA 272 et le concentré proté iqueUFA 277. En phase de démarrage, GuidoBucheli utilise UFA 279. Les niveaux deproduction très élevés sont «contenus»par un approvisionnement un peu plusrestreint en protéine. Au cours de laseconde moitié de la lacta tion, la rationaffiche un léger excédent en protéines,dans le but d’assurer une bonnepersistance.

Guido Bucheli est convaincu de larentabilité d’UFA 272.

Il vaut toujours la peined’utiliser un alimentd’équilibrage. En ce quiconcerne l’aliment deproduction, l’optimumdépend du prix du lait,de la génétique et dufourrage de base.

Auteurs Alex Barenco, Marketing UFA,3360 Herzogenbuchsee; Karl Mirer,spécialiste en alimentation au servicetechnique UFA, 9501 Wil, www.ufa.ch

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Tableau: Aliments bio UFA pourvaches laitières

Aliment Structure NEL MA(MJ/kg) (g/kg)

Equilibrage protéiqueUFA 277 granulés 7.0 390Equilibrage protéiqueUFA 175F combi 7.0 115UFA 275 granulés 7.0 115Aliment de productionUFA 172F combi 7.2 180UFA 272 granulés 7.0 170UFA 174F combi 7.4 220UFA 274 granulés 7.4 220UFA 278 granulés 7.3 220UFA 279 granulés 7.3 260MA = matière azotée

Page 60: Revue UFA 02/2013

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Page 61: Revue UFA 02/2013

S O N D E R T H E M AS O N D E R T H E M A FOCUSFOCUSS O N D E R T H E M A FOCUS

L’avenir des aliments composés 62Mesures en faveur de l’environnement 64Le meilleur pour chaque animal 66Premier moulin sans présence humaine 68Régionalisme et efficacité sont-ils compatibles? 69Les aliments n’ont encore jamais été aussi sûrs 70L’évolution se poursuit 72

Février 2013

La productiond'aliments aujourd'hui

Page 62: Revue UFA 02/2013

PRODUCTION ANIMALE

SamuelGeissbühler

WendelinStrebel

Que ce soit au niveau mondial, dansl’UE ou en Suisse, la production deconcentrés a constamment aug-menté ces dix dernières années.

Dans un avenir proche, ce sont surtout lesbesoins mondiaux qui vont prendre l’as-censeur. Sur les marchés des matièrespremières, cela se traduit par des aug-mentations de prix et par une volatilitéélevée, encore renforcée par les varia-tions de récoltes engendrées par des fac-teurs climatiques. Après une hausse deprix en 2012, les experts misent sur desprix élevés en 2013. Sur le long terme,les prix des matières premières devraientcontinuer à augmenter, les sécheresses etles mauvaises récoltes pouvant égale-ment avoir une incidence extrêmementforte sur les prix.

La population suisse augmente égale-ment. Dans un tel contexte, il est impor-tant de se demander si ces besoins accrusdoivent faire l’objet d’importations sup-plémentaires ou s’il est plus judicieux deles couvrir par le biais de la productionindigène. Comment va évoluer la pro-duction animale en Suisse? Et commentpouvons-nous encore améliorer la basefourragère dont disposent nos animaux ?Pour sécuriser l’approvisionnement de lapopulation mondiale, la formule ma-gique consistera en une «intensificationdurable». Dans ce domaine, la Suisse dis-pose d’atouts certains.

La production suisse est durableLes produits suisses sont chers. Cela s’ex-plique par notre niveau de vie et notreenvironnement de coût général, par nosstructures et par les conditions naturellesauxquelles nous sommes confrontés.Pour nos produits animaux, cette«cherté» est encore accentuée par notrepolitique, le franc fort ainsi que notre lé-gislation qui nous impose des contraintesélevées et qui renchérit la production.Selon plusieurs sondages, la protectiondes animaux, les petites structures, l’ab-sence d’OGM et la sécurité «valent» lescoûts supplémentaires qu’elles engen-drent. Le consommateur récompensed’ailleurs dans une grande mesure les ef-forts auxquels nous consentons en op-tant souvent pour des produits labelliséset pour des denrées alimentaires régio-nales. Toutefois, le seuil de tolérance estatteint. Les 3 milliards de francs dépen-sés dans les pays limitrophes par lesSuisses nous rappellent que c’est leconsommateur qui est roi. C’est finale-ment lui qui oriente la production en nonpas les pouvoirs politiques.

Les producteurs suisses ont donc toutintrérêt à communiquer activementleurs arguments et leurs prestations.Nos atouts résident dans la santé ani-male, une détention respectueuse desanimaux, dans la génétique, l’affourage-ment, etc. En un mot, dans notre dura-bilité et notre efficacité.

Qu’est ce que l’efficacité? Uneefficacité accrue signifie une moindreconsommation de terres agricoles, moinsd’eau, moins d’azote, moins de phos-phore ou d’énergie par kilo de viande,par œuf ou par kilo de lait. Un affoura-gement plus économique constitue uneréelle contribution en faveur d’une pro-duction durable de denrées alimentaireset du succès des détenteurs d’animaux. • Du point de vue de la technique d’af-

fouragement: offre en nutrimentséquilibrée (minéraux et vitamines in-clus) avec une structure/forme adap-tée, afin d’obtenir des performancesélevées, une bonne santé des anim-naux et minimiser les pertes.

• Du point de vue économique: descoûts de fourrage et d’affouragementaussi faibles que possible pour uneperformance à la surface maximale etune bonne santé animale.

Une bonne efficience d’affoura-gement a de nombreux avantages:• Performance plus élevée (lait, accrois-

sements, reproduction)• Des animaux sains grâce à un affoura-

gement adapté et équilibré• Des taux de remonte plus bas, moins

de retours de chaleurs• Charge environnementale plus faible

par kilo de lait ou d’accroissement(p.ex méthane, ammoniaque).

Les innovationstechniques de l’usinede Biblis attirent desvisiteurs du monde

entier.

LA POPULATION MONDIALE augmente constamment.Parallèlement à l’augmentation du niveau de vie, la consomma-tion de lait, d’œufs et de viande ne cesse de s’accroître. Laproduction animale mondiale connaît un fort développementet il s’ensuit une augmentation des besoins en concentrés.

Promis à un bel avenir

62 2 2013 · REVUE UFA

LA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Page 63: Revue UFA 02/2013

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 2 · 13

REVUE UFA · 2 2013 63

• Réduction des pertes en nutriments(p.ex. azote, phosphore)

• Bonne utilisation des sous-produitsimpropres à l’alimentation humaine

• Meilleure rentabilité.

Meilleure efficacité grâce auxaliments mélangés Plus nous cou-vrons les besoins de animaux avec préci-sion, plus ces derniers sont en bonnesanté et performants, et plus nous tironsun meilleur profit du fourrage. Le fait decomplémenter la ration de base en fonc-tion des besoins des animaux ainsi que lacomposition et l’élaboration des alimentsrevêtent une importance décisive pourl’animal. Dans ce domaine, des progrèssont constamment réalisés. La valorisa-tion des aliments s’améliore constam-ment, grâce à la génétique et aux progrèsdans le domaine de la nutrition animale.

En ce qui concerne la productiond’aliments composés, l’expansion re-présente un progrès considérable enaugmentant l’appétibilité et la digesti-bilité des aliments.

Une concurrence difficile EnSuisse, l’industrie des aliments compo-sés est soumise à des changements im-portants. La rude concurrence qui sévitaboutit régulièrement à des cessationsd’activité. Selon l’association des fabri-cants d’aliments, la Suisse compte en-core près de 150 producteurs d’alimentsproduisant au total 1.5 million de tonnesde concentrés. Toutefois, seules onze

usines d’aliments produisent un volumesupérieur à 25000t par année. Les struc-tures sont donc extrêmement petites. EnAllemagne, la production annuellemoyenne des 319 usines de fabricationd’aliment que compte le pays avoisineles 70940t, alors que les géants asia-tiques ou américains transforment 15millions de tonnes ou plus par année!

Production fourragère suisse?Dans ce domaine, en Suisse, l’évolutiona été très négative ces 15 dernières an-nées: les surfaces dévolues aux céréalesfourragères y ont en effet diminué de40% alors que celles consacrées aux cé-réales panifiables augmentaient de 16%.La production indigène de céréales four-ragères est ainsi passée de 800000t à450000t. En compensation, la surfaceoccupée par les herbages et la forêt a aug-menté. L’interdiction des protéines ani-males a impliqué des besoins supplémen-taires au niveau des importations. Lapolitique agricole cherchant à favoriserune extensification plus poussée, le sec-teur agricole suisse est ainsi privé d’unesource de valeur ajoutée supplémentaire.Nous sommes convaincus que cette évo-lution défavorable devra un jour ou l’au-tre être corrigée par des augmentationsde prix supplémentaires sur les marchésmondiaux, notre production fourragèrefaisant partie d’une stratégie nutrition-nelle durable et éthiquement défendable.

Durabilité L’industrie des alimentsmélangés apprécie de pouvoir utiliser desmatières premières indigènes. En tantque maillon intermédiaire au sein de lachaîne de production, son impact restetoutefois limité. Pour rester compétitifs,nos détenteurs d’animaux ont besoind’aliments qualitatifs et compétitifs entermes de prix. Dans la mesure de nospossibilités, nous nous efforçons de satis-faire aux exigences suisses en acquérantpar exemple du soja issu de productiondurable et dûment contrôlé ainsi qu’enachetant des matières premières totale-ment exemptes d’OGM.

Afin de satisfaire encore mieux aux cri-tères de durabilité, nous adoptons desprocessus de production assurant une ex-cellente efficacité énergétique. L’entre-prise Bühler Group Uzwil, un des leadersmondiaux en matière de fabricationd’installations de meunerie, est une en-

treprise suisse. Nous avons donc souventla possibilité de procéder à des comparai-sons lorsque nous accueillons des visi-teurs sur notre site. A cette occasion,nous arrivons à la conclusion suivante:bien que nous soyons petits, nous n’enrestons pas moins très performants. Unecomparaison avec le fabricant chinoisNew Hope Group (avec un tonnage an-nuel de 27 millions, il s’agit d’un des plusgrands producteurs d’aliments aumonde) a démontré qu’en matièred’émissions de CO2, celles des usines UFAétaient inférieures de 60%. Grâce auxaméliorations constantes que nous avonsapportées à la consommation énergé-tique et électrique, malgré des processusde mise en valeur plus approfondiscomme l’expansion, la production de pel-lets et le floconnage, nos résultats sontsupérieurs de 20% à ceux de nos concur-rents européens. Ces avantages décou-lent d’innovations constantes au sein duprocessus de production: après une mou-ture en deux étapes avec un moulin à rou-leau et à fléaux, nous effectuons un suivides produits à l’aide d’un système de sur-veillance en ligne, pour évaluer la répar-tition de la taille des grains, la structuregrumeleuse, le frottement et même lesteneurs. Cela nous permet d’agir sur lesprocessus en procédant à des correctionsou à des mesures d’optimisation qui ontpermis à UFA de réduire ses marges de35% au cours des dix dernières annéestout en accroissant dans le même tempsson activité de recherche et de dévelop-pement ainsi que ses prestations. Nousavons ainsi la conviction de contribuer àrenforcer la situation des détenteurssuisses d’animaux à l’avenir. �

Adrian Schwitz (chef de l’équipe deproduction) et Martin Theilkàs (chef d’installation) devant lanouvelle 5e ligne d’expansion à lafabrique d’aliment de Biblis.

Graphique: Combien d’aliment par kilo de lait?

Auteurs SamuelGeissbühler UFA SA,membre de laDirection; WendelinStrebel, président de laDirection, 3360Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

LA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Page 64: Revue UFA 02/2013

Peter Hofer

64 2 2013 · REVUE UFA

La nouvelle ligne de fabricationthermique de la fabrique Biblis àHerzogenbuchsee suscite un vif in-térêt. Outre la production d’ali-

ments de qualité irréprochable et unetraçabilité sans faille à chaque étape dela fabrication, c’est surtout l’efficacitéénergétique de ce nouvel investisse-ment qui est impressionnante. La nou-velle presse à granulés Bühlerconsomme presque un tiers de couranten moins qu’une presse à pellets tradi-tionnelle!

Potentiel thermique UFA passerégulièrement ses différentes fabriqueset installations au peigne fin en matièrede rentabilité et d’efficience. Pour touteproduction de chaleur par combustionde gaz naturel ou de mazout, avec unetempérature de flamme de 2000°C, lepotentiel de production énergétique degrande valeur (électricité) est bien plusélevé que lorsqu’il s’agit de produire dela chaleur à un faible niveau. C’est pourcette raison qu’il faut recourir, dans lamesure du possible, à des installationsde couplage chaleur-force (CCF) quipermettent une valorisation deux foissupérieure des combustibles fossilesque sont le gaz naturel ou le mazout dechauffage. Les températures élevées ser-vent en effet dans un premier temps àproduire du courant alors que la chaleur

résiduelle est utilisée par la suite à desfins de chauffage. Cette utilisation de lachaleur à différents niveaux permetd’améliorer nettement la qualité de laproduction énergétique – que l’on ap-pelle l’«exergie» dans le jargon consacré– lors de l’utilisation des combustibles.

Label CO2 Depuis l’an 2000, laconsommation d’énergie électrique adiminué d’environ 4% par tonne d’ali-ment concentré produite. En ce quiconcerne l’énergie thermique, cette ré-duction a atteint presque 10kWh/t dansle même temps alors que les émissionsde CO2 ont pu être abaissées de 3100 tpar rapport à une évolution linéaire.C’est la raison pour laquelle UFA estexemptée de la taxe CO2 sur les com-bustibles et peut bénéficier du label CO2de l’AEnEC. En matière d’efficienceénergétique et de réduction des émis-sions de CO2, UFA dépasse en effet ré-gulièrement les objectifs fixés dans laconvention d’objectifs passée avec l’Of-fice fédéral de l’environnement (OFEV),qui est examinée chaque année parl’Agence de l’énergie pour l’économie(AEnEC). Ainsi, si l’on prend l’année 2008 à ti-

tre de référence (100%), il ressortqu’UFA a consommé 8% d’unités GEV(graphique) en moins en 2011. La GEV

est une unité de calcul de la Loi sur leCO2. Il s’agit de la consommation effec-tive pondérée d’énergie totale. Le cou-rant électrique, en tant qu’énergie degrande qualité, est pondéré deux foisalors que les énergies fossiles comme lemazout ou le gaz naturel ne le sontqu’une fois.

Produire son propre courant ef-ficacement A la fabrique Biblis à

Moulin à marteauxvertical avec

alimentation dépen-dant de la charge.

MALGRÉ UNE AUGMENTATION DES VENTES DE CONCENTRÉS et une exten-sion des procédés de fabrication, UFA a pu abaisser continuellement sa consommationd’énergie au cours des dernières années. Cela a notamment été possible en générantsimultanément du courant électrique à toutes les étapes de la production qui nécessi-tent de la chaleur.

Efficience énergétique exemplaire

Aspiration d’air plus chaud (+10 °C)depuis le sous-sol inférieur.

«Kubex T», la nouvelle génération despresses à pellets de Bühler.

PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Tableau: Données techniques de la fabrique UFA BiblisProduction maximale par jour 1450–1500tCapacité horaire maximale 60–65tCapacité horaire maximale théorique de la presse Kubex T9 40 tTrafic de marchandises par jour jusqu’à 2500tPlaces palettes de l’entrepôt automatisé 5520 Trafic de palettes par jour jusqu’à 1200 Pourcentage d’aliment en vrac/en sacs en % 70/30

Page 65: Revue UFA 02/2013

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Graph. 2: Comparaison de la consommation d’électricité

76000

72000

68000

64000

60000

560002008 2009 2010 2011

6050403020100

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Herzogenbuchsee, le CCF permet deproduire actuellement au sein de l’en-treprise 25% des besoins en électricité.En plus d’une meilleure utilisation qua-litative des combustibles dans une ins-tallation CCF, les différentes mesuresd’optimisation ont permis de diminuerfortement la consommation d’électri-cité. Comme le montre une comparai-son internationale (cf. graphique 2) en2011, Biblis arrive en deuxième positionavec 20% de besoins en électricité enmoins. Une des principales mesures adop-

tées dans le but de réduire la consom-mation électrique est la mouture par

étapes. Le mélange à moudre est toutd’abord tamisé de sorte que toutes lesparticules qui disposent déjà de labonne taille ne doivent plus être retra-vaillées par la suite. Le mélange passeensuite dans un prébroyeur à rouleaux –nettement moins gourmand en énergiequ’un moulin à marteaux – avant d’êtreà nouveau tamisé. Finalement, seulesles particules de taille encore trop im-portante doivent encore passer dans unmoulin à marteaux vertical. Il va de soiqu’un moulin vertical comme le «Ver-tica» de Bühler consomme nettementmoins de courant qu’un modèle hori-zontal conventionnel.

Presse à pellets sans courroiesni transmission La pièce maîtressede la nouvelle ligne de production de lafabrique UFA à Herzogenbuchsee est lapresse à pellets «Kubex T9» de l’entre-prise Bühler à Uzwil. Il s’agit de la der-nière génération de presses à pelletsavec transmission directe sans courroie.Elle permet de réduire la consommationd’électricité de 15 à 30% par rapportaux presses conventionnelles. Le rende-ment du moteur couple se situe à 98%,soit 3% de mieux que le meilleur mo-teur standard de la classe d’efficacitémaximale actuellement disponible.

Microturbine à gaz à PuidouxPour que l’aliment concentré, après hy-giénisation à la vapeur, puisse être trans-porté dans le silo de stockage sans êtrerecontaminé, les installations de trans-port doivent être séchées et chauffées.En règle générale, l’augmentation de latempérature est atteinte avec de l’airchaud à 80–100°C, produit par un ré-chauffeur d’air à vapeur. Cette utilisa-tion de la chaleur est liée à des pertesénergétiques. D’un point de vue phy-sique, il est beaucoup plus efficace derecourir au procédé consistant en uneutilisation directe des combustibles, unconcept propre à UFA. Le gaz naturel esttout d’abord utilisé dans une microtur-bine à gaz Capstone pour produire ducourant. Les gaz d’échappement trèschauds préchauffent ensuite toutd’abord l’eau stockée dans un accumu-lateur à vapeur avant d’être utilisés pourla production d’eau chaude. La chaleurrésiduelle sert à chauffer et sécher les ta-pis roulants. Ce processus permet un

transport hygiénique de l’aliment finiavec un minimum d’énergie. Grâce à cette installation innovante

qui hygiénise précisément les tapis rou-lants en fonction des besoins effectifs, lerendement global flirte avec les 100 %et permet d’économiser près d’un tiersd’énergie par rapport à la production devapeur traditionnelle.

Mesures bon marché Parfois, desmesures simples permettent d’accroîtrel’efficience. L’amélioration du pilotagedes compresseurs d’air et la diminutionde la pression dans le réseau d’air com-primé permettent ainsi d’économiser500MWh d’électricité chaque année. AHerzogenbuchsee, le remplacement despompes de circulation du chauffage etdes chauffages annexes a permis de réa-liser des économies d’énergie de200MWh par année.

Résumé L’augmentation de l’effi-cience énergétique est un critère impor-tant dans le cadre de nouveaux investis-sements. UFA continue à montrer l’exemple et

s’efforce d’accroître encore l’efficienceénergétique lors de chaque assainisse-ment industriel. Au-delà des réflexionséconomiques, de telles mesures renfor-cent également l’image positive dontjouissent la production animale et l’in-dustrie des machines en Suisse. �

Prébroyeur à rouleauavec alimentation

dépendant de la charge.

Belgique Finlande Autriche UFA-Biblis

KWh

par t

onne

Graph. 1: Consommation tot. d’énergie (GEV) chez UFAUnités GEV (MWh)

Valeur cible, convention avec la ConfédérationGEV UFA SAEvolution des quantités produites par UFA (t)

Auteur Peter Hofer,Membre de la direction d’UFA, 3360Herzogenbuchsee

PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Nouvelle ligne de fabricationthermiqueCela fait 10 ans que Biblis – le moulin leplus grand et le plus moderne de Suisse– a été mise en service. Depuis lors, lemarché des aliments concentrés n’acessé de se développer et Biblisfonctionne à pleine capacité 24/24 h. EnSuisse, la majeure partie des alimentsconcentrés sont utilisés dans l’alimenta-tion des porcs, suivie par celle desbovins et de la volaille. L’avicultureconnaît une évolution réjouissante etoffre des opportunités aux agriculteursdésireux d’investir pour l’avenir.

UFA a investi 5 mio. Fr. dans la fabriquede Biblis et a construit une cinquièmeligne de fabrication thermique. Celaporte la capacité annuelle de productionà 55000t d’aliments concentrés parannée. La nouvelle ligne est entrée enservice en janvier, juste à temps pour ledixième anniversaire de Biblis.

Page 66: Revue UFA 02/2013

Heinz Beutler

Elleen Berger

Graphique: Système de production blend

Moulin normal= organisation linéaire

Matière

premières

DosageMélange

Presse

Expanseur

Silo produitsfinis

Client

Fabrique Biblis= production blend M

atière

premières

DosageMélange

Presse

ExpanseurClient

Silo produits

semi-finis

DosageMélange

Alimentfini

AVEC LA PRODUCTION BLEND, la structure d’un aliment peut être définie avecprécision, pour répondre aux besoins spécifiques de chaque catégorie animale. Les produits semi-finis étant fabriqués à l’avance et disponibles en tout temps dans des silos,le processus de production basé sur les commandes s’en trouve nettement raccourcialors que les grandes quantités produites permettent des économies d’énergie.

Structure adéquate

Il y a dix ans, à l’époque où la pro-duction blend a été réalisée à la fa-brique Biblis, ce projet était uniqueen Europe, du moins dans une telle

envergure. Suite à la mise en serviced’une cinquième ligne de production enjanvier 2013, les avantages sont encoreplus évidents.

Produits semi-finis Dans la pro-duction blend, les lignes de mouture, demélangeage et d’expansion confection-nent dans un premier temps des pro-duits semi-finis (graphique). Le fait detravailler avec de grands lots permetd’économiser du temps et de réduire lescoûts. Par contre, dans les installationsconventionnelles, seules les petitesquantités qui viennent d’être comman-dées, sont produites. Les produits semi-finis fabriqués dans

la production blend sont des expandats,des flocons ou des granulés qui se trou-vent dans des cellules spécialement ré-servées aux mélanges blend. Pour cefaire, ces produits semi-finis sont ame-nés dans un mélangeur au moyen de ba-lances mobiles. A ce stade, il est possi-ble d’ajouter des matières sensibles à la

chaleur, de petits composants, desacides ou de la graisse. Suivant les com-mandes, le mélangeur est rempli avec 2à 4t de matière et achève un cycle demélange en 2½ minutes.

Flexibilité et efficacité Ce sys-tème offre une grande flexibilité. Il per-met de réaliser un assortiment plus largeet de répondre aux désirs spécifiquesdes clients. La structure peut être adap-tée de manière optimale aux exigencesimposées, ce qui a un effet positif sur lesperformances et la santé des animaux. Un autre avantage de la productionblend est une économie d’énergie parrapport aux moulins conventionnels.

Expanseur et «Kubex T9» Dansle cadre du processus blend, ce sontprincipalement l’expanseur et la presseà granulés qui déterminent la structurede l’aliment UFA en fonction des be-soins des différentes espèces animales. L’expansion consiste à soumettre durantcinq secondes l’aliment à une pressiond’une quarantaine de bar et à une tem-pérature de 85 à 120°C. Ce processusaugmente d’une part l’hygiène de l’ali-

ment et, d’autre part, il améliore lastructure et le malaxage des compo-santes tout en améliorant leur assimila-tion par les animaux. La durée du trai-tement thermique est si courte que lesnutriments et les matières actives nesont pas altérés (de manière analogue àl’upérisation des produits laitiers). Lessubstances instables à la chaleur ne sontajoutées que dans le processus blend. Avec la presse à pellets «Kubex T9» in-tégrée dans la cinquième ligne de fabri-cation, il est possible de régler la vitessede formation en continu, ce qui consti-tue une nouvelle amélioration de laqualité des granulés. La performance depressage atteint 40 t par heure. Le de -sign compact de la presse la rend encoremieux accessible pour les travaux denettoyage et assure ainsi une hygiène dehaut niveau.

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PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Nouvelleligne ther -miqueBiblis a été inaugurée il y a 10 ans.Depuis cette date, le marché desaliments s’est constammment développéet l’usine UFA d’Herzogenbuchseefonctionne à plein régime par plages detrois rotations. En Suisse, la majeurepartie des aliments sont affouragés auxporcs. Viennent ensuite les bovins et lavolaille. La production avicole connaîtune évolution réjouissante. Ce secteurrecèle un certain potentiel pour lesproducteurs désirant investir.

L’usine UFA de Biblis a investi Fr. 5millions et installé une cinquième lignede fabrication thermique. Suite à cela, lacapacité de production annuelle a puêtre augmentée de 55000 t. La nouvelleligne est entrée en fonction en janvier2013 à l’occasion des 10 ans de l’usine.

ufarev

ue.ch

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Auteur Heinz Beutler,Chef de production de la fabrique Biblis,UFA SA, 3360Herzogenbuchsee

www.ufa.ch

Le «camsizer» mesure la taille des particules pour chaque livraison de fourrage expansé afinde pouvoir procéder rapidement aux corrections nécessaires en cas d’imprécisions.

nulomètre vidéo) fournit rapidementdes informations sur la taille et la formedes particules. La structure de l’alimentest ainsi mesurée en ligne par le camsi-zer lors de chaque livraison d’alimentexpansé aux clients. Ce processus cor-respond à l’analyse par tamisage manuelqui était de mise par le passé. Tous lesproduits expansés finis sont ainsi analy-sés en continu en ce qui concerne la ré-partition granulométrique et la struc-ture.A l’instar du camsizer pour les pro-

duits expansés, les pellets sont égale-ment analysés en ligne du point de vuede leur qualité. Un examen de la résis-tance à l’abrasion est réalisé de manièreentièrement automatique toutes les dixminutes. Cette surveillance en ligne dela qualité des produits expansés et desgranulés permet d’opérer des correc-tions instantanées des paramètres oudes recettes en cas de différences dequalité. Ces examens constituent uneétape importante du processus en vuede garantir une qualité uniforme.Chaque production dispose ainsi de sonpropre historique en ligne. Cela permetun contrôle de la qualité et une traçabi-lité sans faille. �

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Chaque production saisie sépa-rément Il convient encore de men-tionner que plusieurs outils de mesureen ligne modernes, intégrés à l’ensem-ble des lignes de production, assurentun strict respect des recettes et descontrôles de la structure des fourrages.Via l’imagerie digitale stéréo de 100images par seconde, le «camsizer» (gra-

Expanseur: UFA est sur labonne voieLa conclusion suivante, qui a paru dans unarticle du périodique «Mühle & Mischfut-ter» paru en novembre 2012, démontre leprogrès que représente la productiond’aliment expansé dans les fabriques UFAde Biblis, Sursee et St. Margrethen.

«C’est à l’aune de l’utilisation du fourrage(vétérinaire, système d’affouragement,exigences particulières en matière de diges -tibilité, d’hygiène, etc.) que l’on mesurel’importance d’une bonne qualité desgranulés, sans émiettement. Dans certainscas à définir, il serait concevable de recourirà un expandat ou un aliment granulé prati -quement exempt de poussière, fabriqué demanière rationnelle. Les produits de ce typepourraient conjuguer les nombreusespropriétés positives d’un aliment granulé degrande qualité et pauvre en poussière touten étant moins gourmand en énergie dansleur fabrication qu’un aliment granulépratiquement insensible à l’abrasion. Ilvaudrait la peine de faire un essai à grandeéchelle avec cette technologie».

L’expansion a un effet positif sur:

• assimilation des matières premières parles animaux

• appétibilité du fourrage

• hygiène du fourrage

• performances et santé des animaux

• rentabilité de la production animale.

PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Avantages de la productionblendLe client profite du processus blend à lafabrique Biblis:

• commandes spécifiques pour le client,à brève échéance

• grands lots pour les produits semi-finis

• faibles coûts de production

• bonne planification de la production

• risque atténué de retard

• adjonction de composantes sensiblesà la chaleur

• adjonction de liquides en plusieursétapes (aussi liage de la poussière)

• adjonction d’additifs spécifiques auclient

• méthode de fabrication hygiénique

• économie d’énergie

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Urs Steiner

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PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Le moulin UFA de Sursee, construiten 1965, a été entièrement rénovéau printemps 2009. Le projetconsistait en une rénovation com-

plète des commandes, l’optimisationdes performances de la presse à granulésainsi qu’en l’adoption d’un pilotage au-tomatique durant la nuit, le tout pourun coût d’environ 2 mio. Fr.

Pilotage intelligent La program-mation du pilotage pour un fonctionne-ment sans personnel durant la nuit aconstitué un grand défi. Les directivesd’UFA étaient les suivantes: les lignes demélangeage et de pressage/expansiondevaient fonctionner de manière entiè-rement automatique durant la nuit, avecplusieurs recettes (changement de pro-duit) et un rendement de 16 t/h, sansaucune présence humaine. Durant lanuit, c’est ainsi le pilotage automatiquequi doit prendre les décisions qui sontnormalement du ressort d’un collabora-teur expérimenté. Afin de maintenir la

qualité des produits finis à un niveautrès élevé, un appareil pour l’analyse dela structure a été installé. Ce dernierprend continuellement des échantillonsde produits et les analyse. En cas de va-riation avec les valeurs prédéfinies, le pi-lotage réagit en conséquence et alarmesi nécessaire le service de piquet.

Sécurité La sécurité a bénéficiéd’une attention particulière. Des détec-teurs de mouvements sont en service àtous les étages. Le personnel de piquetappelé en cas d’alarme est surveillé parun système «homme mort» alors qu’unsystème spécial d’information fournitles renseignements nécessaires au ser-vice du feu, au médecin d’urgence et aupersonnel de service. Par ailleurs, l’ins-tallation est dotée de senseurs de vibra-tions et d’une surveillance du régime,du bon fonctionnement des machines,de la température et d’éventuellesfuites. Le moulin à marteaux et la pressesont équipés d’un dispositif de détec-tion d’étincelles et d’extinction des in-cendies. Lorsque des étincelles sont dé-tectées, ce système vaporise de l’eaudans la zone concernée en l’espace dequelques millisecondes.

Intervention depuis le lieu dedomicile Le moulin de Sursee fonc-tionne sans présence humaine la nuitdepuis le mois de mai 2011.

L’opérateur responsable pour la pé-riode nocturne prépare la productiondurant la soirée. A 21h, il quitte l’instal-lation, muni d’un téléphone et d’un or-dinateur portables et assure le servicede piquet durant la nuit jusqu’à l’arrivéedes premiers collaborateurs le lende-main matin à 5 h. En cas d’urgence, le

responsable de nuit est averti sur son té-léphone.

Les expériences réalisées avec le nou-veau système s’avèrent très positives.

Pour l’ensemble des processus, de laréception des matières premières à laconfection de l’aliment fini, le moulinn’emploie aujourd’hui plus que dix col-laborateurs. UFA Sursee forme égale-ment deux apprentis meuniers. La ré-duction des postes de travail intervenuedans le cadre des travaux de transforma-tions s’est faite par le départ à la retraitede collaborateurs de longue date. �

Hans Fleischlinsurveille la productionà l’aide du Camsizer.

LE MOULIN UFA à Sursee est le premier au monde à fonctionner de manière autonome. De 21h à 5h du matin, ce moulin produit sans personnel de service. Durantce temps, il est piloté et surveillé par le système de gestion automatique de Bühler.

Le premier moulin fourrager «autonome» au monde

Alors que son aspect extérieur est plutôt traditionnel, le moulin UFA de Sursee est toutefois truffé d’équipements

technologiques dernier cri.

Le fourrage produit sansprésence humaine est-ild’aussi bonne qualité?La production moderne d’aliments con -centrés pose des exigences très élevéesen matière de recettes, de technologieet envers le personnel opérant. Desprocessus automatisés peuvent standar -diser les étapes du travail et assurer lescontrôles, de même qu’informer lespersonnes responsables en cas d’ur -gence. Vu sous cet angle, les alimentsproduits sans présence humaine neprésentent assurément pas une qualitéinférieure à ceux qui sortent des moulinsplus anciens. Car même dans ces der -niers, les différents processus sont deplus en plus souvent surveillés par dessystèmes automatiques assurant unfonctionnement parfait.

Auteur Urs Steiner, Chef de production du moulin de Sursee, UFA SA, 6210 Sursee, www.ufa.ch

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Auteur Lukas Grüter,Service technique, UFASA, 3360 Herzogen-buchsee, www.ufa.ch

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PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

LANDI et UFA, une équipe soudée.

LukasGrüter

Régionalisme et efficacité nesont pas antinomiquesLA COLLABORATION est un facteur de succès décisif pour l’avenir de la production animale en Suisse. Elle permet de conserver la valeur ajoutée au seinde la région sans pour autant maintenir des structures à l’avenir incertain.

s’appuyer sur le savoir-faire du servicetechnique d’UFA SA. Ce savoir-faire re-pose notamment sur les recettes néces-saires à l’élaboration des aliments UFA,dont la composition s’effectue en fonc-tion des besoins spécifiques des animauxet dans l’optique d’une bonne compéti-tivité. Le soutien technique nécessaire àla collaboration entre les LANDI produi-sant leurs propres aliments et UFA, quiporte notamment sur l’utilisation et ladéclaration correcte des aliments ainsique sur le contrôle qualité, est un autreélément de ce savoir-faire.

Régionalisme L’objectif consiste àutiliser, pour les aliments consomméslocalement, les matières premières pro-duites dans la région. Dans le cadre ducompte marchandise UFA, l’agriculteura la possibilité de déduire ses céréalesdes factures d’aliment et de générerainsi une valeur ajoutée plus élevée.

Swiss Feed Production StandardL’assurance qualité s’effectue dans le ca-dre de la solution de branche Swiss FeedProduction Standard (SFPS). Chaqueétape du processus de production estcontrôlée et documentée. En font no-tamment partie la réception des matièrespremières, qui doivent être contrôléesoptiquement et techniquement, ainsique la surveillance du processus destockage. Le mélange de composantesbrutes et d’additifs est également consi-gné par écrit et garanti via un échantillonde réserve. Des analyses effectuées pé-riodiquement sur les aliments donnentdes indications supplémentaires sur laqualité et la sécurité de la production.UFA SA épaule les LANDI dans le cadrede ce processus via un audit annuel. �

bilan des importations et des exporta-tions et des contrats d’engrais de ferme.Une bonne relation entre la LANDI, avecles connaissances régionales qui sont lessiennes, et le conseiller UFA, qui diposede connaissances spécifiques, est unatout indéniable de cette collaboration.

Changements structurels Ten-danciellement, les quantités d’alimentsproduites par les LANDI diminuent. Lesinvestissements nécessaires et les change-ments structurels qui surviennent au seindes LANDI et chez les producteurs les in-citent souvent à arrêter de produire desaliments. Grâce à la collaboration étroiteentretenue avec UFA SA, la transition auxaliments produits par UFA s’effectue sansproblème et de manière continue.

Les LANDI qui se sont spécialiséesdans la production d’aliments peuvent

Dans de nombreux domaines,LANDI est un interlocuteur de pre-mier plan en ce qui concerne les be-soins variés des agriculteurs. Ses col-

laborateurs sont en mesure de conseillerles producteurs de manière profession-nelle et détaillée. Dans les cas où des in-formations et des connaissances tech-niques approfondies sont nécessaires, leconseiller peut demander à ce que le spé-cialiste technique de fenaco ou d’une deses sociétés-filles se rende sur place. Pourla vente et la production d’aliments, ils’agit des collaborateurs d’UFA SA.

Nouvelles attentes L’évolutiondes structures frappant l’agriculturen’épargne pas les LANDI. Les attentesdes producteurs ont évolué. Outre laplanification détaillée de l’affourage-ment pour toutes les catégories ani-males, les conseillers en affouragementse chargent, en plus du bilan nutritif, du

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DanielWieland

En Suisse, les critères de qualité desaliments pour bétail sont principa-lement définis par les prescriptionslégales. L’application et le respect

de ces derniers sur les sites de produc-tion sont périodiquement contrôlés pardes inspecteurs officiels, de manièreinopinée et neutre. Par ailleurs, les fa-bricants d’aliments concentrés onttoute latitude de fixer des prescriptionsplus sévères ou particulières spécifiquesà leurs produits afin d’augmenter en-core le statut sécuritaire et qualitatif deleurs aliments.

Dans la réflexion qualitatived’UFA SA, la sécurité des alimentsfourragers constitue une étape danscelle des denrées alimentaires. Le pro-duit d’origine animale doit répondreaux exigences qualitatives de la législa-tion sur les denrées alimentaires, en par-ticulier pour ce qui est de son absencede danger pour la santé humaine. Poursatisfaire à ces exigences, les divers pro-cessus doivent être parfaitement maîtri-sés et surveillés à tous les niveaux, del’acquisition des matières premières à la

livraison du produit fini en passant parla transformation.

Spécifications pour les matièrespremières Pour toutes les matièrespremières utilisées par UFA SA, il existedes critères quantifiés et propres auxproduits sous la forme de spécifications.Ces dernières caractérisent la qualitéque l’on attend des matières premièreset leur sécurité. En association avec lesdirectives légales et, le cas échéant, avecdes conventions qualité supplémen-taires, ces spécifications servent de cri-tère de qualité lors de l’acquisition. Lesmatières premières subissent ensuite uncontrôle d’entrée optique et sensoriel(examen organoleptique et comparatifentre échantillons) en fonction de cescaractéristiques. Des analyses chimiquessupplémentaires portant sur les teneurs(nutriments bruts, aspects microbiolo-

giques, etc.) sont effectués par la suitedans le propre laboratoire d’UFA à Her-zogenbuchsee. Cette vérification per-met d’assurer en tout temps que les pa-ramètres convenus dans le contratd’achat soient respectés par les fournis-seurs et que les matières premières ré-pondent aux exigences qualité élevéesd’UFA SA. Ce n’est qu’après toutes cesétapes que les produits sont stockés demanière spécifique et utilisés au sein desdiverses fabriques.

Communication des défauts Leslivraisons de matières premières qui dé-

LA QUALITÉ ET LA COMPOSITION des aliments pour bétail sont décisifs pour la santé et les performances des animaux de rente. Elles constituent ainsi un facteurimportant pour la production de denrées alimentaires de grande qualité.

Une minutie qui profite aux éleveurs

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Tant les matières premières que lesaliments UFA sont contrôlés enlaboratoire.

«I-Punkt» chez UFA Herzogenbuch-see. Aucune marchandise ne peut êtredéchargée sans qu’un contrôlepréalable n’ait été effectué au sein dulaboratoire UFA.

PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

Tableau: Dangers menaçant les aliments pour bétailDangers physiques• Corps étrangers (métal, verre, cailloux, plastique, etc.)Dangers biologiques• Moisissures, levures, etc. • Bactéries (salmonelles, etc.)• RavageursDangers chimiques• Contamination avec dioxine, métaux lourds, etc.• Résidus de produits phytosanitaires ou de protection des stocks, etc.• Produits nettoyants et lubrifiants• Substances naturelles toxiques (mycotoxines, etc.)Ces dangers concernent toutes les espèces animales et peuvent avoirdes conséquences pour la sécurité alimentaires et/ou l’environnement.

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Auteur DanielWieland, Chefassurance qualité etsécurité, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

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passent les seuils autorisés pour les spé-cifications sont interdites de décharge-ment. En pareil cas, il incombe aux spé-cialistes du service technique UFA dedéterminer dans quelle mesure ces mar-chandises sont encore appropriées pourla production d’aliments concentrés etde gérer la suite des opérations. Lesfournisseurs sont avertis ultérieurementpar écrit de la décision qui a été prise,qu’il s’agisse d’une simple informationou du refus de la marchandise. Ces com-munications des défauts sont reprises

pour bétail. Par ailleurs, des spécialistesinternes ont élaboré pour toutes les uni-tés de production UFA des analyses derisque spécifiques pour l’entreprise, quel’on appelle les analyses HACCP (HazardAnalysis and Critical Control Point). Enplus des mesures préventives mention-nées dans le SFPS, ces analyses abordentles risques potentiels pour l’homme,l’animal et l’environnement qui ne peu-vent pas être totalement maîtrisés par lesbonnes pratiques de fabrication. Cetteprocédure constitue une étape supplé-

trouveront ultérieurement sous formede granulés. L’effet «cocotte-minute»obtenu par l’expanseur procure unstructure grumeleuse à l’aliment, l’hy-giénise à une température de 90 à110°C et en améliore la digestibilité. Lecontrôle de la température est ainsi pri-mordial. Au sein d’un dispositif de pilo-tage d’une unité de production, lorsquele seuil d’intervention est dépassé pourun point de contrôle critique, les me-sures de correction à prendre doiventêtre édictées par écrit au sein deconsignes de travail et de processus. Ala détection d’une annomalie, cela ga-rantit la mise en place d’une procédureuniformisée de la part des responsables,même en cas d’exploitation 24/24 h etde changements de personnel. Les an-nonces d’annomalies et les mesuresadoptées sont documentées et ainsi dis-ponibles en tout temps.

La traçabilité est constamment as-surée et ce pour tous les produits UFA.Il est ainsi possible, par exemple, de sui-vre une livraison d’orge avec un poids àl’hl inférieur à 67 kg depuis le centrecollecteur jusqu’à l’exploitation d’éle-vage porcin, en passant par la celluled’entreposage/utilisation et l’alimentporcelets UFA produit. A l’inverse, il estnaturellement aussi possible de remon-ter d’un produit UFA, en passant par leclient et l’unité de stockage, jusqu’au lotde matière première livré. Vu que deséchantillons sont pris et conservés àtous les échelons, de la matière pre-mière au produit fini, la traçabilité per-met de mettre la main, à n’importe quelmoment et rapidement, sur tous les do-cuments nécessaires en cas de de-mandes émanant de la part des autori-tés, des organismes de contrôle ou desclients et, partant, de poursuivre les in-vestigations.

Résumé En recourant aux tech-niques les plus récentes, UFA SA necesse d’améliorer la qualité de ses ali-ments pour bétail. En outre, le systèmed’assurance qualité complet garantitqu’UFA SA travaille avec le soin néces-saire en faveur des producteurs, et celaen tout temps et à tous les niveaux. Lesuccès durable des aliments UFA auprèsde la clientèle ne doit donc rien au ha-sard. �

Analyse optique et sensoriel-le des matières premières.

par le service qualité d’UFA pour l’ap-préciation interne des fournisseurs. Lesmarchandises livrées par les fournisseurssont ainsi régulièrement contrôlées etdocumentées. En cas de nécessité, cesinformations sont disponibles pour desnégociations d’achat ultérieures.

Standard de production ChezUFA, la production d’aliments concen-trés s’appuie sur le guide des bonnes pra-tiques pour la fabrication des alimentscomposés, accrédité par l’OFAG, le«Swiss Feed Production Standard» SFPS.Ce guide, basé sur les fondements desbonnes pratiques de fabrication, définitles mesures préventives et les processusen fonction de la sécurité des aliments

mentaire dans l’assurance qualité systé-matique et préventive des produits UFA.Tous les dangers potentiels (Hazard) quisont du ressort de responsabilité d’UFASA en ce qui concerne la sécurité des ali-ments pour bétail (tableau) sont ainsiétudiés (Analysis).

Points de contrôles principauxCe faisant, au sein de la production, il enressort des points de contrôle centraux(Critical Control Points) qu’il s’agit desurveiller en permanence à l’aide dessystèmes de contrôle adéquats. La tem-pérature de fonctionnement de l’expan-seur en est un exemple. Après la mou-ture, tous les aliments UFA transitentpar l’expanseur, même ceux qui se re-

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BarbaraEichenberger

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Auteure Dr. Barbara Eichenberger,Service technique, UFA SA, 3360Herzogenbuchsee, Stefan Streit, chef deproduction à UFA-Bühl, 5604 Hendschi-ken, www.ufa.ch

UFA est le seul fabricant d’alimentscomposés de Suisse à disposer de sapropre exploitation d’essai. Sur lesite d’UFA Bühl à Hendschiken

(AG), les nouveautés concernant les sec-teurs porcins, avicoles et veaux d’en-graissement sont testés de manière ap-profondie, en étroite collaboration avecla pratique. Les thématiques abordéesactuellement portent entre autres sur:• Effet des différents additifs alimen-taires sur la performance et la santéanimale (réduction des antibiotiques)

• Efficacité en matière d’affouragement(amélioration de l’assimilation)

• Influence des facteurs de détentionsur la qualité finale des produits

• Contrôle de nouvelles sources pro-téiques à titre de complémentationou d’alternative au tourteau de soja

• Comparaison des différentes races ethybrides

• Optimisation des teneurs des four-rages (énergie, protéine/acides ami-nés et minéraux)

• Récolte d’expériences concernant lesnouvelles directives de production(p.ex. fourrage grossier chez les veaux,aliments pondeuses 100 % bio).

Les résultats obtenus à UFA-Bühl sontdirectement intégrés à l’activité deconseil du service technique UFA et auxrecettes d’aliments (voir encadré).

Tout ce qui brille n’est pas d’orLe tableaumentionne comment une en-treprise importante fabriquant des ad-ditifs fourragers évalue les innovations àvenir. Pour progresser, il est primordiald’innover. A UFA-Bühl, la constatationest toutefois toujours la même: dans lesconditions suisses, bon nombre d’addi-tifs ne convainquent pas vraiment,quand bien même ces derniers fontl’objet de nombreux commentaires po-sitifs. Il est donc d’autant plus importantde procéder à des essais locaux.

Question de rentabilité La ques-tion déterminante consiste à savoir sic’est l’éleveur qui bénéficie de ces inno-vations. A UFA-Bühl, les nouveaux pro-duits sont donc constamment analyséssous l’angle de leur rentabilité (margebrute). Afin d’être solides économique-ment, les essais effectués au centre d’es-sai d’UFA Bühl portent sur un nombred’animaux suffisant et sont réalisés dansdes conditions d’étables uniformes. Cesessais font ensuite l’objet d’une évalua-tion statistique (analyse de variance).

L’échange et le transfert de connais-sances avec des entreprises partenairesétrangères sont entre autres favoriséspar les contacts entretenus dans le cadred’Intercoop (Association européennedes coopératives agricoles). C’est égale-ment par ce biais-là que de nombreusesidées et résultats d’essai nous parvien-nent et nous permettent d’acquérir deprécieuses connaissances. �

Photo en haut à droite:Stefan Streit, chefd’UFA-Bühl. UFA est leseul fabricant d’ali-ments composés enSuisse à disposer d’une exploitationexpérimentale.

A UFA-BÜHL les spécialistes de la recherche et du servicetechnique d’UFA SA s’efforcent constamment d’optimiser laproduction des denrées alimentaires.

Le progrès continue

Tableau: Accents mis en matière d’innovationInnovations Innovationsjusqu’ici à venir

Augmentation de la production + –Efficacité de la production + –Santé des animaux – à + +Bien-être des animaux – +Qualité des produits – à + +Protection de l’environnement – +Santé publique – +Diminution des émissions – +Source: Kau, DSM

PRODUCTION ANIMALELA PRODUCTION D'ALIMENTS AUJOURD'HUI

UFA-Bühl a un impact déter-minant sur l’affouragement Les résultats d’essai obtenus à UFA-Bühlpermettent d’optimiser constamment lesaliments et l’activité de conseil, ce dontbénéficient également les producteurs. Des essais portant sur les porcs d’en -graissement ont par exemple confirméque «VevoVitall» (acide benzoïque)contribuait à une meilleure performanced’engraissement. Suite à cela, «VevoVi-tall» a été officiellement autorisé en tantqu’activateur de croissance pour lesporcs d’engraissement et les procelets.UFA 330 Optima a permis d’obtenir desaliments pour porcs d’engraissementpermettant des performances identiques,à des conditions plus avantageuses.Un autre essai portant sur les truies adémontré que la L-Carnitine contribuaità augmenter le nombre de porcelets nésvivants. Tous les éléments de démarrageUFA 302, UFA 305 et UFA 304 (FrestaGel inclus) ont été optimisés à UFA Bühljusqu’à devenir parfaitement adaptéspour une utilisation pratique. Les essais portant sur le niveau d’anémiedes veaux à l’engrais ont également eu unimpact important, en révélant que plus dela moitié des veaux destinés à l’engraisse-ment étaient anémiques. Un apport en feradapté au cours des premiers joursd’engraissement a des conséquencespositives sur les accroissements. L’introduction de l’affouragement 100%bio pour les poules pondeuses bio estentré en vigueur début 2012 et a permisd’intégrer complètement les résultatsd’un essai réalisé à UFA-Bühl. Uneutilisation raisonnée de la chaux apermis d’améliorer la qualité descoquilles et l’efficacité des aliments. Les questions de gestion et d’affourage-ment sont régulièrement discutées avecles intégrateurs pratiquant l’engraisse-ment de volaille (qualité de la litière,comparaison des hybrides, rapportacides aminés: énergie optimal).

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La bonne combine de Karin

Présentation de livre

D’égal à égalUdo Pollmer, chimiste alimentaire, apris la défense des exploitations pra-tiquant la production animale lorsdu séminaire sur les porcs qui s’estdéroulé au Strickhof à Lindau. Selonlui, les militants des organisations deprotection des animaux et lesadeptes de l’alimentation végéta-rienne se considéreraient commedes êtres humains meilleurs que lesautres alors que les détenteurs d’ani-maux font office de boucs émissairesdans la société. Par contre, l’agricul-ture manque selon lui d’idées et dedynamisme pour contrer efficace-ment les campagnes des protecteursdes animaux, par exemple en recou-rant à Internet et Youtube. Il fautcontrecarrer les images d’Epinal dela ferme car l’abattage n’est nulle- Gagnants Revue UFA 1/13

Les personnes suivantes ont gagnédeux tickets chacune pour SwissExpo, offerts à l’occasion du di xièmeanniversaire de Biblis, la fabriqued’aliments d’UFA SA: Daniel Acher-mann de Zell, Francis Aguet de Poliez-Pittet, Francine Jaunin deFey, Koni Krummenacher de Hasleet Josef Spichtig de Melchtal.

Confiture au laitVerser ½ litre de laitavec une pincée de sel et ½ c.s.de poudre à lever dans unepoêle et laisser mijoter environune heure en remuant de tempsen temps, jusqu’à ce que le laits’épaississe et prenne une bellecouleur caramélisée. En fin decuisson, ajouter 2 c.s. (on peutaussi en ajouter davantage) demiel et ½ bâton de vanille fendu.Continuer à faire mijoter durantune dizaine de minutes, enleverle bâton de vanille et remplir unbocal à chaud. Pour les amateurs, on peut

ajouter à la fin une pincée decannelle moulue. Se garde envi-ron 3 semaines au réfrigérateur.

Karin Näfwww.kraeuterkurse.ch

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Ail, oignons, échalotes – Cuisine et santé

Les amateurs de pommes de terreont la chance de remporter l’unedes cinq housses pour iPhone grâceà l’amusant concours «tubercule».Ces housses d’une valeur de Fr. 19.90 sont offertes par swisspa-tat, l’interprofession suisse de la fi-lière de la pomme de terre. Leshousses de protection s’adaptentaux iPhones 4 et 4S et sont légères.Elles protègent efficacement et ontfière allure. Pour participer au tirageau sort, envoyez un SMS au 880 (90ct) avec la mention KFL swisspatatNom Adresse. Délai d’envoi: 15 fé-vrier 2013.Par ailleurs, vous pouvez téléchar-

ger l’application gratuite Pommesde terre avec des recettes extraordi-naire, une minuterie et le jeu «Pat-man». Et, cerise sur le gâteau, vouspouvez accéder en un seul clic à labanque de données de recettes ainsiqu’à la liste d’achats y relative.

ment une mise à mort bestiale d’ani-maux domestiques. Il faut égale-ment discuter de sujets comme lestransports d’animaux d’égal à égalavec les jeunes, un public qui estégalement convoité par les végéta-riens et les organisations de protec-tion des animaux.

Agro-tourisme sur le net Le 7e séminaire Agrotourisme enSuisse orientale a abordé d’un œilcritique la thématique des «médiassociaux» en montrant, à l’aided’exemples pratiques, les chances etles dangers qu’ils représentent.Martina Bernet, de Swissfarm, y aparticipé en tant que conférencière.Swissfarm est une plate-forme so-ciale pour l’agriculture. Les famillespaysannes peuvent y présenter leurferme. Selon Martina Bernet, il nefaudrait publier que ce qui est pro-pre à chacun, aussi bien en ce quiconcerne le texte que les photos.www.swissfarm.ch

Sécurité pour les enfantsDivers cours AgriTop sur la sécuritédes enfants à la ferme sont proposéspar le SPAA. www.bul.ch.

Tirage au sort

Housses d’iPhonepour les amateurs depommes de terre

«Ce livre a le mérite d’être deconception simple et pratique, enrappelant les nombreuses vertus his-toriques des alliacées. Dans notrepays où ne sévissent pas trop devampires à faire fuir avec de l’ail etoù il n’y a plus de pyramides àconstruire avec des esclaves carbu-rant aux oignons, les trois légumesprésentés sont néanmoins très cou-rants et leurs vertus unanimementreconnues. J’ai apprécié ce livre carles recettes qu’il propose font appelà des ingrédients courants. Pas be-soin de dévaliser les échoppes asia-tiques spécialisées ni de faire la

queue dans les épiceries deluxe pour y dénicher desdenrées que l’on ne serviraplus jamais: les mets propo-sés sont majoritairementsimples à réaliser, sains et ils’agit de cuisine de tous lesjours, qui tient au ventre pour lesgens qui travaillent à la campagne. Les trois alliacées présentées sont

des aliments polyvalents, que l’onpeut utiliser tant comme légumesprincipaux qu’en tant que condimentet ils peuvent également mettre envaleur d’autres denrées. Leurs vertuspour la santé sont reconnues depuisl’Antiquité, et l’auteur est d’ailleursune passionnée d’archéologie. Sonapproche de la cuisine rappelle lesliens entre alimentation et santé, à

notre époque où l’on chercheparfois trop à privilégier la faci-lité d’utilisation des plats pré-cuisinés et le gain de tempsqu’on en attend, au détrimentd’une cuisine plus traditionnelleet saine. Je conseille ce livre à

toutes celles et ceux qui désirent al-lier, comme le suggère le sous-titre dulivre, bonne cuisine et santé.»Le livre «Ail, oignons, échalotes» de

Anne-Marie Labbé-Pinsseau peut êtrecommandé pour le prix de Fr. 20.–(port et TVA inclus) aux Editions Ca-bédita, Route des Montagnes 13,1145 Bière. Tél. 021 809 91 00, fax021 809 91 01, [email protected].

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PaulineMembrez

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EstherThalmann

74 2 2013 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNE

En passant devant la ferme de laBelle Etoile, difficile de dire au pre-mier abord qui en est le chef d’ex-ploitation. On aperçoit tout d’abord

Jean-Marc Droz qui longe la forêt munid’une pelle et qui salue les passants.C’est ensuite Priska Dittrich qui nous re-joint au volant de son tracteur avantd’apercevoir Selina Droz et Marius, sonfils de cinq ans. Sur une exploitationsuisse typique, Selina serait la paysanne,Jean-Marc le paysan et le tracteur seraitconduit par un homme. Mais la BelleEtoile fait partie des 4% d’exploitationsdirigées par une femme. Selina loue eneffet cette exploitation depuis un an. Encollaboration avec Jean-Marc, son mari,et Priska, elle a proposé un concept d’ex-ploitation qui a convaincu le bailleur.

Un concept clair Priska Dittrich etSelina Droz se sont connues dans le ca-dre de leur formation: toutes deux ontgrandi en ville – Selina à Niederdorf (ZH)et Priska à Riehen (BS) – et ont effectuéun apprentissage agricole avant d’étu-dier ensemble l’agronomie à Zollikofen.Quelques années après, leur parcoursprofessionnel les a une nouvelle foisamenées à se croiser auprès de leur em-ployeur de l’époque, bio.inspecta, l’or-ganisme de contrôle et de certificationpour l’agriculture biologique. Priska yofficiait en tant que responsable de lacertification alors que Selina occupait leposte de responsable régionale pour laSuisse romande. Il leur arrivait parfoisd’envisager de gérer leur propre exploi-tation. Un jour, elles apprirent que l’ex-

ploitation de la Belle Etoile était à loueret se dirent qu’il serait peut-être judi-cieux de faire acte de candidature. Dèsle départ, Selina avait clairement ditqu’elle ne se lancerait pas seule dans untel projet. Jean-Marc appuya immédia-tement la décision de son épouse. Priskadésirait quant à elle une solution lui per-mettant de combiner son travail sur l’ex-ploitation avec son poste auprès de l’Of-fice fédéral de l’agriculture. La premièrevisite effectuée sur l’exploitation n’a pasimmédiatement convaincu le trio. Toustrois sont néanmoins rapidement arrivésà la conclusion qu’une telle opportuniténe se représenterait pas de sitôt. Cetteexploitation bio de 30 ha est située à unendroit idyllique. Elle dispose d’un par-cellaire très bien groupé et peut être gé-

DES CHEFFES D’EXPLOITATION QUI COMMENCENT À INTÉGRER LEUR MÉTIER En Suisse, 4% des exploitations agricoles sont gérées par des femmes. SelinaDroz et Priska Dittrich font partie de ces dernières. Les deux agricultrices ont loué uneexploitation dans le Jura et ont raconté à la Revue UFA leur première année en tant quefermières de l’exploitation de la Belle Etoile.

Famille, exploitation et ménage

Esther Thalmann: Quel fut le plus granddéfi auquel vous avez été confrontées aucours de cette première année?Selina Droz: Bon nombre de machinesque nous avons reprises étaient ancienneset avaient besoin d’être réparées. Souventc’est Jean-Marc, mon mari, qui s’est renduà l’atelier mécanique. Etant originaire de larégion, il avait un contact plus facile avecles gens. Je dois reconnaître que j’étaiségalement un peu gênée, en tant quecheffe d’exploitation, de ne pas disposer demeilleures connaissances en ce quiconcerne les machines. Heureusement,nous avons également pu compter surl’aide des voisins. A cette occasion, nousavons constaté que même des agriculteursexpérimentés avaient du mal à utiliser nosmachines. Un autre défi majeur est dedevoir m’occuper à la fois de l’exploitation,des enfants et du ménage.

Priska Dittrich: Mes deux vies différen-tes constituent un défi: j’ai en effet une vieen ville – à Berne, où je travaille à 80% pourl’OFAG, et ma vie ici à la ferme, où je résidetrois jours par semaine. C’est un chocculturel mais il rend ma vie passionnante.

Un moment fort?Selina Droz: Cuisiner sa propre viande etpouvoir la savourer. Je sais précisément ceque mes bêtes ont mangé et commentelles ont été élevées. J’apprécie égalementles remarques positives des clientsconcernant nos produits. Priska Dittrich: J’éprouve exactement lamême chose. En plus de cela, malgré lacharge de travail importante qui prévaut enété, nous avons régulièrement eul’occasion de sympathiser avec les gens etd’apprécier notre nouvelle vie.Etes-vous quelquefois arrivées à vos limites?

Les cheffes d’exploitation s’entretiennent

Priska Dittrich: Le travail physique estastreignant. Avec le temps, on disposecependant de l’entraînement nécessaire.D’un point de vue organisationnel, l’exercices’avère parfois un peu périlleux pour moi.Au bureau, je collabore au sein de projetsimportants et ces derniers occupent bienentendu une place prioritaire. Selina Droz: Nous avons heureusementrapidement constaté que nous devrionsréorganiser les travaux d’étable. Pour desraisons pratiques d’une part : évacuer lesfumiers à la brouette était un travailbeaucoup trop fastidieux. Mais égalementpour une question de vie de famille :j’apprécie de pouvoir passer le temps ainsigagné avec mes enfants et mon mari.

Et vous, Monsieur Droz, comment vivez-vous le fait que ce soit votre épouse qui soitla cheffe de l’exploitation?

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que l’exploitation nécessitent beaucoupde temps et ne laissent aucune marge demanœuvre pour davantage de flexibilité.Je pense que cette double chargeconstitue le principal handicap pour lespersonnes désireuses d’exercer ce métier.Priska Dittrich: Je n’aurais pas voulum’engager à louer une exploitation pour9 ans (durée d’un contrat de bail). PourSelina il était par contre important,surtout au début, de disposer d’unepartenaire de confiance avec laquelle ellepuisse échanger des points de vuetechniques et discuter des défis àmaîtriser. Je bénéficie en outre du faitque mon employeur actuel cherche àpromouvoir le «travail à l’année», ce quime donne une certaine flexibilité pourcollaborer sur l’exploitation, dans lamesure du temps disponible. Le momentétait donc idéal.

Profil de l’exploitationExploitation bio bourgeon de 30 ha en fermage.

Zone de montagne 2, Jura.Pâturages et prairies naturelles. Prairies maigres d’importance nationaleet intégrées à un projet en réseau, environ 33% de surfaces écologi-ques, 60 arbres haute-tige.

Animaux: 16 vaches mères (changement de race prévu, avec passage àla Simmental), 4 chèvres pour lutter contre les broussailles sur les sur -faces écologiques. L’exploitante envisage également d’élever des poules.

Branches d‘exploitation: Vente directe de viande, de saucisses séchées,de jus de pomme et d’autres spécialités de la ferme. Appartement pourles vacances à la ferme

Main-d‘oeuvre: Jean-Marc Droz, père de Louise et Marius, travaille à60% en tant que traducteur. Collaboratrice: Priska Dittrich à hauteur de20%, travaille à 80% en tant que collaboratrice scientifique auprès del’Office fédéral de l‘agriculture.

VIE QUOTIDIENNE

REVUE UFA · 2 2013 75

rée par les trois partenaires dans le cadrede leurs emplois respectifs. Le tracteur fut l’un des premiers inves-

tissements consentis. «Il s’agit d’un trac-teur d’occasion, comme c’est d’ailleursle cas de l’autochargeuse. Ces achatsétaient absolument indispensables, ledegré de mécanisation de l’exploitationétant très faible», explique Selina Droz.Une femme investirait-elle différemmentqu’un de ses collègues masculins? Forceest de constater que l’accent a été miségalement sur une nouvelle cuisine pouréquiper les deux appartements. Par ail-leurs, les nouvelles locataires du do-maine ont procédé à diverses petitestransformations à l’étable, dans le but depouvoir sortir plus facilement les fumiersà l’aide de leur Weidemann, une autremachine achetée d’occasion. Aupara-vant, le propriétaire nettoyait l’étable àla pelle et à la brouette, un procédé queles deux cheffes d’exploitation ont viteabandonné par souci de rationalisation.Selina et Priska décidèrent également deremplacer les tuyaux provisoires et lesbassins par des abreuvoirs alimentés parune pompe de circulation. Ces mesuressimples permirent de diminuer le travailà l’étable de moitié. �

Les deux exploitantes Priska Dittrichet Selina Droz se réjouissent d’avoirpu reprendre un domaine en location à Souboz.

Auteure EstherThalmann, agricultrice,spécialiste en environ-nement, collaboratriceauprès de AgrideaLindau. www.agridea.ch

www.ufarevue.ch 2 · 13

Jean Marc Droz: En tant que non-agri-culteur, c’est quelque chose que j’arrivetrès bien à accepter. C’est elle qui est laspécialiste et qui est responsable de lagestion de l’exploitation. J’exerce le métierde traducteur et dans ce domaine, c’estmoi qui suis le spécialiste. En tant quepartenaire, il est bien entendu primordialque j’appuie pleinement ma partenairedans son choix. J’aide Selina là où j’en suiscapable. L’agriculture n’est pas seulementune profession: c’est également un art devivre pour l’ensemble de la famille.J’apprécie la nature et je considère letravail physique comme ma dose de sportquotidienne.

Pourquoi n’avez-vous pas repris uneexploitation quelques années plus tôt?Selina Droz: Avec des enfants en bas âgecela aurait été impossible. Tant les enfants

Séminaire pour cheffes d’exploitation26 mars 2013 en Suisse romande (région d’Yverdon-les-Bains)

• visite d’une exploitation tenue par une femme cheffe d’exploitation

• échanges et discussion sur la force physique demandée par certainetâches: comment les femmes affrontent-elles les tâches dures etpénibles?

• retours et recommandations de la part du SPAA/BUL et d’uneergonome

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REVUE UFA · 2 2013 77

VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS

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Vous trouverez le descriptif de voyage ainsi que le talon d’inscription àl’adresse www.ufarevue.ch/ ou www.agrar-reisen.ch/Landwirtschafts -reisen. La documentation peut également être commandée sansengagement auprès du bureau de voyage: Agrar Reisen, Rohrerstrasse 100, 5001 Aarau, � 062 834 71 51. Délai d’inscription: 5 avril 2013.

Lituanie – Lettonie – Estonie Les troispetits états baltes que sont la Lituanie, la Let-tonie et l’Estonie sont situés les uns à côtésdes autres au bord de la Mer Baltique et sontsouvent considérés comme formant une seuleentité. Pourtant, chacun de ces trois pays a sapropre identité et ses spécificités. La Lituanie,la Lettonie et l’Estonie ont cependant une ca-ractéristique commune: après des sièclesd’histoire mouvementés, souvent sous le jougd’une puissance étrangère, le besoin d’indé-pendance mais également d’appartenance àl’Union européenne, est très fort. Entre la meret la forêt, les dunes et les fleuves, les parti-cipants au voyage de la Revue UFA aurontl’occasion d’admirer des paysages d’unebeauté époustouflante ainsi qu’une natureparfaitement préservée et aussi variée quel’est le pays lui-même. La convivialité de lapopulation et sa joie de vivre transformerontle voyage des lecteurs dans les pays Baltes enun événement inoubliable. L’agriculture esten train de se remettre de plusieurs événe-ments difficiles, allant de l’écroulement desmarchés russes traditionnels jusqu’à l’entréedans l’UE en 2004, en passant par la dissolu-tion des structures d’exploitation issues de lapériode communiste. D’un point de vue agri-cole, ces trois pays baltes n’en sont d’ailleurspas tous au même stade.

Agriculture et excursions techniquesDes excursions techniques intéressantes etvariées seront organisées dans les trois paysbaltes. Elles porteront sur des exploitationsaxées sur des branches de production bienspécifiques: 140ha de culture de pommesde terre et de céréales, élevage Charolais sur56 ha de sols plutôt pauvres, 150ha degrandes cultures biologiques et moulinprivé, deux exploitations laitières détenant100 respectivement 80 vaches (propretransformation laitière, fromagerie) ainsiqu’une exploitation maraîchère.

Programme cadre attrayant Le pro-gramme compte de multiples momentsforts: les trajets à travers le pays seront uncondensé de paysages, de zones agricoles etde localités magnifiques. Les trois capitalesque sont Vilnius, Riga et Tallinn sont desvilles assez différentes qui regorgent de mo-numents religieux et laïcs. Les vieilles villesde ces trois capitales font partie du patri-moine mondial de l’Unesco. Les trois petitesvilles de Kaunas, Paernu et Jürmala sur legolfe de Riga valent également le détour. Laforteresse gothique de l’ancienne capitaleTrakai ainsi que la «montagne des croix» àSiauilai (deux sites lituaniens) sont aussi re-marquables que le musée en plein air deRocca-al-Mare à Tallinn, qui regroupe 70bâtisses traditionnelles telles que des fermesainsi que des moulins à vent et à eau, illus-trant parfaitement ce que fut autrefois lequotidien de la population estonienne.

Bienvenue dans les pays baltes

Prix et prestationsLe prix forfaitaire de CHF 2320.– par personne (pour un groupe d’aumoins 35 personnes) comprend les prestations suivantes:• Vol Zürich-Riga-Vilnius/Tallinn-Riga-Zürich à bord de Air Baltic enclasse Economy, taxes incluses (état février 2013).

• Hébergement dans de bons hôtels de classe moyenne, base chambredouble (occupation par deux personnes) avec baignoire oudouche/WC, petit déjeuner inclus.

• Tous les repas du soir ainsi que 4 repas de midi (avec eau, café ou thé).• Tous les trajets prévus dans le programme ainsi que les visitestechniques et touristiques non facultatives, entrées incluses.

• Guide local spécialisé durant tout le voyage et dans les trois pays.• Forfait d’exécution.• Accompagnement par la Revue UFA à partir de Zurich.• Documentation de voyage détaillée.Ne sont pas compris dans le prix susmentionné le voyage depuis le lieude domicile à Zurich ainsi que le retour depuis Zurich, toutes lesboissons et deux repas de midi, les dépenses personnelles, lespourboires au guide local et au chauffeur de bus, le supplément pourchambre individuelle, l’assurance voyage ainsi que l’ensemble desprestations qui ne sont pas comprises dans le programme.

Voyage de la Revue UFA du 16 au 23 juin 2013

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78 2 2013 · REVUE UFA

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Page 79: Revue UFA 02/2013

79

VIE QUOTIDIENNERECETTES

Tresse aux légumes300g de farine

40g de beurre200g de lait15g de levure

Préparer une pâte levée avec les ingré-dients et laisser reposer à couvert.

Farce:100g de carottes100g de poireaux100g de céleri50g de chou rouge1 oignon2 c.s. d’huilesel, poivre250g de séré maigreFromage «Belper Knolle» (alternative:Schabziger ou ail)

Râper les carottes et le céleri à l’aide dela râpe à bircher. Couper fin le poireauet le chou rouge. Hacher les oignons.Etuver les légumes dans une poêle avecde l’huile. Assaisonner. Ajouter des

PAS UNIQUEMENT POUR LES HÔTES Margrit et Paul Haldemann gèrent une exploitation de vaches mères et de poules pondeuses dans le Gürbetal. La vente directe et la restauration sont des branches d’exploitation importantes pour eux. Les hôtes apprécient la tresse aux légumes et les dés au mocca.

Apéro savoureux

herbes selon la saison. Mélanger le sérémaigre et les légumes. Affiner avec lefromage spécial diamant de Belp.

Abaisser la pâte levée et y étaler lamasse. Badigeonner les bords avec dublanc d’œuf puis enrouler. Couper lerouleau dans le sens de la longueur eten faire une tresse. Mettre dans unmoule à cake graissé. Laisser monter àcouvert pendant 30 minutes. Cuire aufour préchauffé à 180°C pendant envi-ron 50 minutes. Sortir éventuellementdu moule 10 minutes avant la fin et finirde cuire sur une plaque.

Il est possible de remplacer le «BelperKnolle» par du Schabziger ou de l’ail.Peut être servi comme apéro ou repasdu soir.

Dés au mocca125g d’eau chaude2 c.c. de café en poudre, instantanément soluble125 g de beurre175g de sucre1 paquet de sucre vanillé2 œufs175g de farine2 c.c. de poudre à lever20g de chocolat en poudre

Dissoudre le café en poudre dans l’eauchaude. Mélanger le beurre, le sucre, lesucre vanillé et les œufs. Ajouter le cafédissout. Ajouter la farine, la poudre à le-ver et le chocolat en poudre, mélanger.Verser la masse dans un plat carré ou unmoule en alu graissé. Cuire au four pré-chauffé à 180°C pendant environ 20 à25 minutes.

Glaçage:½ c.c. de café en poudre2 c.s. d’eau chaude100g de sucre glace

Mélanger les ingrédients et glacer latourte. Garnir de grains de café.

Notre paysanne Margrit Haldemann (51)de Gurzelen estcuisinière diplômée, uneactivité qu’elle aparfaitement intégrédans le concept de sonexploitation. Ses pâtesmaison de toutes formeset couleurs sont trèsconvoitées. Lesconfitures ne manquentpas non plus de fan -taisie. Elle vend sesproduits dans sonpropre maga sin(www.guerbmaettli. ch),mais aussi dans lesLANDI et les Volgsenvironnants. Lesproduits dont les ingré -dients sont à 100% dela région portent le label«parc naturel duGantrisch». Elle s’en gagedepuis bien des annéespour ce label au sein dugroupe de tra vail chargéde la com mercialisation.Magrit Haldemannconsidère que l’octroidu label «parc natureldu Gantrisch», l’annéedernière, fut un momentparticulièrement fort.

Margrit Haldemann avec le certificat dulabel «parc naturel du Gantrisch»

Dés au mocca rapides à

confectionner.

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Page 80: Revue UFA 02/2013

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Votre programme de voyage

1er jour: Voyage en car de nuit à Venise depuis le point de départ choisi en Suisse.

2e jour: Arrivée en bus le matin à Venise. Em-barquement et attribution des cabines à partir de midi. Votre bateau Costa Fascinosa lève l’ancre en début de soirée.

3e jour: Vers midi, arrivée dans le port de Bari, le chef-lieu de la région des Pouilles et une ville portuaire importante. Profi tez de l’après-midi pour fl âner dans cette cité italienne.

4e jour: Aujourd’hui, vous avez l’opportunité de visiter la ville antique d’Olympe, le lieu des pre-miers jeux olympiques dans l’Antiquité. Ne man-quez surtout pas de déambuler dans cette ville historique.

5e jour: Arrivée aujourd’hui à Izmir, ville por-tuaire de la Turquie. Izmir est la troisième plus grande ville du pays au bord de la mer Egée. Savourez une journée sur la promenade du port ou réservez une excursion de Costa.

6e jour: Istanbul, le temps fort de votre croi-sière. La capitale est la ville la plus peuplée de la Turquie. Visitez la célèbre mosquée bleue, ainsi que le bazar. Plongez dans l’ambiance turque et laissez-vous charmer.

7e jour: Repos en mer. Aujourd’hui, votre pa-quebot passe le célèbre détroit des Dardanelles.

8e jour: Arrivée à midi à Dubrovnik, l’une des plus belles villes d’Europe. La splendide vieille ville attire chaque année des milliers de touris-tes. Déambulez dans ses ruelles et offrez-vous un rafraîchissement dans l’un des nombreux cafés et restaurants.

9e jour: Votre croisière touche à sa fi n. Le ma-tin, arrivée à Venise. Après le déjeuner, débar-quement et retour en Suisse en car à votre lieu de départ.

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Nos prestations

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Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

Lieux de départ

20.45 Kallnach, terminal car21.30 Berne, terminal car Neufeld21.45 Bâle, Meret Oppenheimerstrasse22.00 Genève aéroport22.20 Nyon, gare23.00 Lausanne, gare23.00 Zurich-aéroport23.20 Affoltern a. Albis, Restoroute23.55 Martigny, gare23.55 Lucerne, Inseli02.00 Bellinzone, Restoroute

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EdithBeckmann

A partir de ces joliesfleurs naissent deslampions abritant despetits fruits exquis. Photo: Kiepenkerl

Dès juillet etjusqu’aux premièresgelées, les cerises deterre mûres roulent sur le sol avec leurcalice en lampion.

Photo: Holger Beckmann

Régal fait maison

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LES SOLANACÉES telles les pommes de terre et les tomatesnous surprennent sans cesse: alors que le coqueret (physalis)compte de nombreux supporters, les cerises de terre et les poires-melons (pepinos) enrichissent également nos jardins. La période de semis a lieu à la fin février déjà.

Les poires-melons marbrées de vio-let font carrière sous le nom de pe-pino. Les fruits de la taille d’unpoing se mangent avec la peau et

leur goût est un délicieux mélange demelon et de poire. C’est la raison pourlaquelle ont les appelle aussi poires-me-lons, en botanique solanum muricatum. En Suisse orientale, les agriculteurs cul-tivent les solanacées avec beaucoup desuccès en tant que plante grimpantesdans les serres. Elles poussent en tantque plantes grimpantes dans les ton-nelles, balcons et terrasses ensoleillés.Au jardin, les fruits ne mûrissent quetrès rarement.

Comme pour le kiwi, il existe désor-mais aussi le «pepino gold» à la pulpedorée. Les pepinos ont besoin chaquesemaine d’engrais liquide et d’eau ensuffisance. Il faut toutefois éviter toutexcès. Aussi, laissez toujours la terres’assécher légèrement. Comme d’autresplantes en pot sensibles au froid, les pe-pinos peuvent hiverner dans une piècelumineuse et fraîche ou au jardin d’hi-ver. Une température de 10°C à 15°Cest idéale.

Délicat coqueret du Pérou Legoût aigre-doux du coqueret du Pérou(physalis peruviana) jaune vif et de lataille d’une cerise est une délicieusemixture de groseille à maquereau avecune once de kiwi et une pointe d’ana-nas. On peut en faire de la marmelade,l’utiliser pour des gâteaux aux fruits oudes compotes. La plupart du temps, ilest consommé directement après avoirété ceuilli sur l’arbre. Les baies sont ré-

coltées fin août, quand les sépales virentau jaune, sèchent et se cassent commedu parchemin.

Exquise cerise de terre La cerisede terre (physalis pruinosa) en revancheest mûre dès juillet. Elle est un peu pluspetite et plus douce que le coqueret duPérou et elle forme également des lam-pions. A l’inverse de celui-ci, la cerise deterre mûre roule sur le sol avec le caliceen lampion qui la protège de la saleté.La récolte se prolonge jusqu’au premiergel.

Les physalis se cultivent comme lestomates. Les cerises de terre n’ont tou-tefois pas forcément besoin d’un tuteur.Contrairement aux tomates, on laisse lespousses secondaires. Car plus il y a debranches, plus le nombre d’aisselles defeuilles donnant naissance à des bour-geons est important. Des baies se for-meront ensuite à partir de ces derniers.Les solanacées sont très gourmandes eneau et en substances nutritives. Une gé-néreuse couche de compost pour recou-vrir le sol et du purin d’ortie stimulentle rendement. �

Petites astuces pour la culture de semis• Utilisez toujours du terreau pour semis et des récipients propres.

• Pour une humidité uniforme, couvrez les caissettes de semis avec unfilm alimentaire ou une vitre, jusqu’à l’apparition des premièrespousses.

• Piquez les plantes dès qu’il est possible de bien les saisir avec lesdeux doigts.

• Placez les plants à l’extérieur s’il fait doux pour les habituer. Mais pasen plein soleil, sinon les petites feuilles brûlentß∑!

• Par précaution, ne transplantez les plantes sensibles au froid qu’aprèsles saints de glace, à la mi-mai.

Attirante plante grimpante et aux fruits délicats: le «pepino gold»

a besoin de beaucoup de soleil et dechaleur. Photo: Easyplant

CÔTÉ JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) et une jardinière passionée qui dispose deracines agricoles.

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VIE QUOTIDIENNEJ’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEUR

«La visite d’Expo Bulle en compagniede mon père alors que j’étais

encore à l’école enfantine fut un élément déclencheur.»

Dominik Sätteli (25), de Mörschwil (SG)

La lignée «H» se perpétue

Saetelli Holstein est un élevage re-nommé. Chez la famille Sätteli, la tradi-tion d’élevage remonte à deux généra-tions, soit aux années 70, où legrand-père Sätteli a acheté «Hollan-daise», une vache Holstein acquise enSuisse romande et qui a donné nais-sance à la tradition d’élevage de la fa-mille. «Chaque vache dont le nom com-mence par H, est issue de cette vache«Hollandaise». Il s’agit de notre lignée«H», explique encore Dominik Sätteli. Al’âge de 25 ans, ce dernier exploite undomaine de 30 ha à Mörschwil (SG), encommunauté père-fils. Dominik Sätteliexplique qu’il n’a jamais envisagéd’exercer un autre métier que celuid’agriculteur et que s’il a la possibilitéde choisir entre traire ou conduire untracteur, c’est toujours pour la traitequ’il opte. L’élevage bovin est plusqu’une passion pour lui et la participa-tion aux expositions de bétail est uneactivité à laquelle il s’adonne depuis saplus tendre enfance. «Le but d’élevageest d’avoir des vaches avec une bonnelongévité», annonce Dominik Sätteli. Lavache «Haida» illustre parfaitement cetexemple avec une performance de viede plus de 101415kg de lait, qui a valuà l’exploitation Sätelli d’être distinguéelors des Holstein Awards 2012. DominikSätteli est également très fier de sa gé-nisse «Hvezda Wonder», qui a été sacréeMiss Junior Switzerland 2012. L’annéedernière fut d’ailleurs bien particulièrepuisqu’il a terminé sa formation de maî-tre-agriculteur. C’est également l’annéedernière qu’a été créée l’association desJeunes éleveurs de Suisse orientale, qu’ilpréside. Dominik Sätteli a participé àSwiss Expo à Lausanne. «C’est un showd’enfer», se souvient-il. Il a surtout étésatisfait par le bon classement de savache en 2e lactation Saetteli SanchezHarriet. La passion et les connaissancesdes Sätteli père et fils sont désormaisconnues loin à la ronde. Bon nombred’éleveurs confient en effet leurs gé-nisses d’élevage à Dominik Sätteli.

Daniela Clemenz

Page 87: Revue UFA 02/2013

Les médias sont utilisés à des fi ns toujours plus variées. Internet et toutes les possibilités qu’il offre ont ouvert de nouvelles perspectives. La Revue UFA veut participer à ce mouvement. Les fi lms Online qui sont pubilés chaque mois sur le site Internet de la Revue UFA sont une nouvelle prestation qui favorise le transfert actuel et moderne de connaissances.

Ces fi lms de trois minutes approfondissent un sujet traité par la Revue UFA, évaluent les solutions proposées et expliquent les liens existants avec la pratique agricole. A cette occasion, des scientifi ques, des conseillers techniques ainsi que les utilisateurs témoignent.

Pour la réalisation de ces fi lms, nous avons pu nous assurer, en la personne de Markus Gehrig, les services d’un professionnel de la camera qui dispose en outre d’une expérience agricole. Les fi lms peuvent être visionnés à l’adresse www.ufarevue.ch (rubrique «fi lm online»).

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parutionMaison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, MartinaBernet, responsable de l’agence

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Impressum

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Les coulisses del’Agrischa Les agriculteurs sont àl’œuvre depuis longtempspour préparer cetteexposition qui sedéroulera les 6 et 7 avrilprochains.

Engraissement deveaux: chiffres-clé Les dépouillements UFAfournissent de précieusesbases de comparaison pourles engraisseurs et mettenten évidence les possibilitésd’amélioration.

Le sursemis: mode d’emploi Pour réussir un sursemisde prairies endommagées,en plus de la semence adhoc, une exploitationcorrecte et le choix du bonmoment sont primordiaux.

Aperçu du marchédes pneus En plus de la recherche etde la production, pourmonter le pneu adéquat, ilfaut également uncommerce spécialisé quifonctionne bien.

Changements d’af -fectation des rurauxIl n’est pas simple dechanger l’affectation degrandes granges qui nesont plus utilisées enproduction animale. Lecadre juridique est étroit.

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