Revue UFA 02/2014

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La technique agri- cole et les femmes Page 22 Attention à l’endettement Page 14 Une protection des plantes propre Page 46 NG: nouveaux para- mètres UFA W-FOS Page 68 «Je mise sur NK Cooler, la variété de maïs au feuillage sain, pour le grain et l’ensilage.» Beat Kilchenmann Agriculteur et agro-entrepreneur, Grossaffoltern/BE www.syngenta.ch De la semence à une récolte réussie. Annonce Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 2 / 2014

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Revue UFA 02/2014

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La technique agri-cole et les femmesPage 22

Attention à l’endettement Page 14

Une protection desplantes propre Page 46

NG: nouveaux para-mètres UFA W-FOSPage 68

«Je mise sur NK Cooler, la variété de maïs au feuillage sain, pour le grain et l’ensilage.» Beat Kilchenmann Agriculteur et agro-entrepreneur, Grossaffoltern/BE www.syngenta.ch

De la semence à une récolte réussie.Ann

once

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 2 / 2014

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EDITORIAL

Qu’attendent les clients de leur revendeur de machines?Résultats d’un sondage auprès des agro-entrepreneurs allemands 24

Brèves 20Modes d’emploi techniques à l’attention des femmes 22Nouveautés 26Concours avec Stähler 28

Lutte contre les ravageurs dans les silos d’alimentsLutte contre les ravageurs dans les silos d’aliments 64

Brèves 48UFA actuel: les pages de l’éleveur 49Elevage des porcelets à l’aide d’un concept adapté 54L’exploitation d’élevage nucléus Ruckstuhl 56UFA 2000: les performances biologiques continuent de s’améliorer 58Photoreportage sur les séminaires UFA 2000 60A quoi faut-il veiller lors de l’installation des porcs à l’engrais? 62Programme de ressources: il est encore temps d’en profiter! 66Petits ruminants: alimentation et teneurs du lait 67Nutriments glycogéniques: nouveaux paramètres dans UFA W-FOS 68Elevage du bétail laitier: les belles vaches vivent plus longtemps 70Taxation et rentabilité dans l’engraissement des veaux 73

Signalisation adaptée – bonne protectionSignalisation uniforme des dangers pour une meilleure protection 42

Brèves 29Des récoltes de qualité élevée 30La rentabilité des variétés de maïs 40Une protection des plantes consciencieuse 46

Centre de compétences de Semences UFASur le chemin de la croissance grâce au progrès et à l’innovation 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot de Werner Kuert 6

Modes d’emploi clairsLes femmes utilisent elles aussi desproduits techniques. Les modesd’emploi y relatifs sont-ils adaptés à leurs besoins?

Bases d’estimation 2014Avec PA 14–17, les vaches mèresvaudront une unité gros bétail. Maisla valeur de rendement ne change pas.

Fumure foliaire efficace Grâce à la fumure foliaire, lescultures sont approvisionnées demanière optimale, mais il faut respecter certains points.

Un bon concept d’élevageUn aliment starter appétible incite lesporcelets à manger. Des composantssélectionnés renforcent leur système immunitaire.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

En productionporcine, les perfor-mances s’améliorentau fil des ans. Leszootechniciens UFA2000 contribuentdans une large mesureà ce progrèsPhoto: Matthias Roggli

[email protected]

La Politique agricole 14–17 estentrée en vigueur en janvier. Lanouvelle ordonnance sur lespaiements directs en est la piècemaîtresse. L’avenir nous dira si lesagriculteurs suisses tendront àoptimiser leurs paiements directs ous’ils continueront à privilégier laproduction effective de denréesalimentaires.

Ces derniers jours, les résultatsd’une étude de l’EPF Zurich ont étéprésentés, avec le résumé suivant:«Les paiements directs ont réduit lafluctuation des revenus des exploi -tations agricoles». Ce constat n’arien d’étonnant vu que cet instru-ment de paiement a été introduit àl’époque pour compenser le reculdes prix des produits agricoles, dontles montants sont principalementinfluencés par les récoltes et,partant, soumis à des variationsnaturelles.

Cette étude a en outre mis en évi -dence que par rapport à ce qui estle cas à l’étranger, les revenusagricoles suisses étaient répartis demanière homo gène entre lesexploitations, même si les inégalitéss’accentuent. Il est égalementintéressant de constater que lesagriculteurs n’associent pasprioritairement les paiementsdirects à un levier servant à lisser lesfluctuations de revenu. La majo ritédes chefs d’exploitation se consa-crent prioritairement à la produc-tion et ne participent qu’auxprogrammes de paiements directssimples à intégrer dans leur conceptd’exploitation.

Cette vision des choses est un gagede succès pour autant que lesagriculteurs se considèrent avanttout comme des producteurs actifset qu’ils tirent la plus grande partiede leur revenu par ce biais.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Bio: entre l’expansion et le rôle de pionnierInterview d’Urs Brändli, président de Bio-Suisse 18

Brèves 8Nouvelles bases d’estimation 2014 10«Agriexpert»: nouveau nom, mais un succès déjà centenaire 12L’endettement et la croissance s’accentuent 14Fournir ses données comptables et profiter des comparaisons 16

Saines, délicates et aromatiquesLes huiles végétales de production suisse 76

Brèves 75Nostalgie: le travail avec les chevaux 79Recette: des saveurs jurassiennes authentiques 80Les artichauts au jardin: un régal pour les yeux et les papilles 85Année 2014 de l’ONU: le défi de la politique agricole 86

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FOCUSActualités dans la culture de la pomme de terre dès 33

VERWALTUNG CONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACOACTUALITÉ

LANDI Seeland SA: nouvelleconstruction à Bellmund (BE)

Le Conseil d’administration defenaco a avalisé un crédit de 13mio. de francs. pour la nouvelleconstruction LANDI prévue àBellmund (BE). Le nouveau site apour objectif de tirer parti du po-tentiel existant dans le com-merce de détail dans la régionBienne / Nidau. Le site voisin deTäuffelen a déjà été fermé etvendu. Le projet de nouvelle

Semences UFA est le centre de com-pétence du groupe fenaco-LANDI enmatière de semences. Sous sa propremarque «Semences UFA», le spécia-

des sélectionneurs, en évitant les inter-médiaires. Au travers de Semences UFA,le groupe fenaco-LANDI soutient donc laproduction suisse de semences. Ainsi,une grande partie des besoins en vulpindes prés, ray-gras anglais très précoce ettrèfle violet longue durée sont couvertspar la production indigène. En plus de lalarge palette de semences de céréales,l’esparcette et la phacélie sont aussi pro-duites en Suisse. De l’achat à la multipli-cation, propre ou réalisée en colla -boration avec des organisations demultiplication, tout est mis en œuvrepour atteindre un résultat optimal et unequalité supérieure. Pour garder une lon-gueur d’avance sur le marché et proposerle meilleur assortiment possible aux agri-culteurs, Semences UFA évalue conti-nuellement de nouvelles obtentions.

Zone d’influence Pendant près de50 ans, Semences UFA n’a cessé de sedévelopper dans différentes branches. Ilest clair que le secteur agricole, avec les

SEMENCES UFA Le groupe fenaco-LANDI et son secteur Semences UFA ont à nouveau de nombreux projets en cours cette année. Des investissements réguliers et larecherche permanente de nouvelles compétences dynamisent ce secteur bouillonnant.

Le progrès et l’innovation commemoteur de croissance

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liste des semences gère un assortimentcomplet et très étendu. Toujours à la re-cherche de l’excellence, Semences UFAcollabore avec des sélectionneurs dumonde entier pour ne retenir que lesmeilleures obtentions. Le choix se tournetoujours sur les variétés de première qua-lité! De plus, Semences UFA s’engage for-tement dans la recherche suisse et sou-tient des instituts de recherche commeAgroscope dont elle encourage les pro-grammes de sélection des légumineusesfourragères, du maïs et du soja. Cet en-gagement vise à couvrir 40 à 45% des be-soins en semences de légumineuses àpartir des sélections suisses. Ces variétéssont ensuite multipliées en Nouvelle-Zé-lande et en Oregon (USA). Afin d’obtenirla meilleure efficacité et les semences lesplus avantageuses possible, SemencesUFA s’approvisionne directement auprès

construction comprend un magasinLANDI avec TopShop-Agrola et une sta-tion-service ainsi qu’une installation delavage des voitures à portique. Le chiffred’affaires est estimé à env. 13 mio. defrancs. Le début des travaux est prévupour le mois d’août 2014 et l’inaugura-tion en mars 2015.

Développement durable fenacoLe projet «Rapport sur le développe-ment durable fenaco» a franchi une nou-velle étape: prochainement, env. 300 fa-

milles paysannes recevront par poste unquestionnaire pour récolter leur avis etleurs attentes en matière de développe-ment durable. Les résultats du sondageseront présentés dans le rapport dont laparution est prévue en mai 2014. Ce fai-sant, fenaco affiche avec transparenceses prestations en faveur du développe-ment durable dans les domaines del’économie, de l’écologie et de la so-ciété – conformément à la Global Re-porting Initiative, la norme la mieux re-connue au niveau international.

Semences UFA se développe pour êtreun centre de compétence commercialeet de conseil innovant.

TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

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semences fourragères, les engrais verts,les maïs et les céréales, occupe uneplace dominante dans ses activités. Cesderniers temps, le secteur des fleurs sau-vages, placé sous la direction de Jo-hannes Burri, s’est particulièrement dé-veloppé. Semences UFA dispose desemences de plus de 400 espèces indi-

gènes et propose des mélanges adaptésà différents types d’espaces écologiqueset d’utilisations. Depuis 1996, Se-mences UFA ne commercialise que dessemences indigènes de fleurs sauvages.Ces semences sont multipliées le plusprès possible de leur site d’origine. Denombreux mélanges de prairies maigreset de jachères spécialement adaptéspour la création de compensations éco-logiques agricoles, des surfaces quiprennent une importance croissanteavec la PA 14– 17, sont disponibles.

Dans le segment des gazons et es-paces verts, Semences UFA a lancé lamarque «Profi Grün» («Espaces verts») ily a maintenant quinze ans. Ce secteurdirigé par Bernhard Schenk détient au-jourd’hui une part de marché de plus de40%, grâce à un travail professionnel etciblé. En raison des besoins importantsdes espaces verts tels que terrains degolf et parcs (produits phytosanitaires et

Dans la société actuelle,presque tout est orienté enfonction du marché. Maisqu’entend-on par marché?Il s’agit d’une combinaison

de différents facteurs qui influencel’ensemble de la chaîne de valeur: lesnouveaux modes de consommation, lesévolutions politiques et législatives, lesnouveaux procédés techniques, lesprogrès scientifiques. Tous ces facteursfont que le marché est en perpétuelmouvement. Dans cet environnement, lemot d’ordre des acteurs du marché est de«rester au contact». fenaco et Semences UFA évoluent aussidans cet environnement. En plus dedisposer de compétences en productionvégétale et d’un assortiment de produitset de services reconnus, il est importantde toujours garder un œil sur l’évolutiondu marché afin de reconnaître suffisam-ment tôt les nouvelles tendances qui s’endégagent.Cela fait bientôt cinquante ans queSemence UFA influence activementl’évolution du marché. Des produitsinnovants et de nouveaux secteursd’activité sont ainsi continuellementdéveloppés. Afin de mener à bien cesactivités, il est indispensable de pouvoircompter sur du personnel compétent, despartenaires LANDI bien organisés et dedisposer d’infrastructures efficaces et bienréfléchies.Grâce aux investissements réalisés dansles installations de prise en charge desproduits, de conditionnement, demélanges, d’empaquetage et delogistique, les infrastructures deSemences UFA restent techniquement àjour pour rester un partenaire fiable desagriculteurs. La PA 14– 17 prend la direction del’intensification écologique. Dans cedomaine, Semences UFA peut compterd’une part sur sa longue expérience,notamment dans le secteur des fleurssauvages et des auxiliaires, et d’autre partsur le développement d’innovations.Parmi les derniers projets innovants misen route, on retrouve le projet «Api-Ser-vice» qui traitera de la problématique desabeilles.L’évolution se poursuit. Elle exige de tousles acteurs de faire constamment preuved’innovation, de professionnalisme et decréativité. Semences UFA se réjouit derelever ces défis et de rester un partenaireperformant et tourné vers l’avenir desagriculteurs suisses.

Werner KuertMembre de la direction de fenacoChef département fenaco production végétale

Assemblées régionales du groupefenaco-LANDI1er mai 2014: Suisse centrale6 mai 2014: Plateau central7 mai 2014: Suisse romande etSuisse orientale

Conférence de presse de fenaco: 21.05.2014

Assemblée des délégués de fenaco25.06.2014

Suite à la page 6

Conférence des directions régionales de fenacoLe groupe fenaco-LANDI est actif dans toute la Suisse et fonctionne

selon le principe «aussi décentralisé que possible, aussi centralisé que nécessaire». La coordinationdes activités entre fenaco et ses membres LANDI, ainsi qu’entre les quatre sièges régionaux, est

essentielle. Cet échange intervient notamment lors des conférences des directions régionales qui sontorganisées régulièrement avec les membres de la Direction, les collaborateurs de LANDI Fiduciaire et les départements de la formation et de la communication. Les principaux jalons du concept deformation pour les LANDI ont été posés lors de la dernière conférence des directions régionales à

Berne (photo).

Les cinq sites de Semences UFA

Sursee

Le catalogue de SemencesUFA et l’info-prix pro -fessionnels: de précieusessources d’informations. Le maintien du leadership de Se-

mences UFA sur le marché passe pardes investissements ciblés dans larénovation des installations.

travail de l’agriculteur. Le GPS permetmême d’améliorer la précision de l’ap-plication. Semences UFA Auxiliaires in-vestit dans ce système innovant de luttecontre les ravageurs en développant unemachine pour la production des cap-sules et pour l’équipement de trois àquatre multicoptères supplémentaires.Les agriculteurs intéressés par l’épan-dage des trichogrammes par multicop-tères peuvent d’ores et déjà s’annoncerauprès de leur LANDI.

Des investissements durablesSemences UFA s’efforce de rester à lapointe en investissant de manière réflé-chie dans des installations et des cen-trales de distribution. À Moudon, CHF9 mio. ont été investis dans une nou-velle centrale de distribution dans la-quelle est actuellement mis en place lesystème de gestion des marchandises«WAMAS». Semences UFA espère ainsigagner en rapidité dans la préparationdes commandes de semences et réduireles erreurs de livraisons.

Après 40 ans sans grandes modifica-tions, le site de Lyssach peut se réjouirde la mise en place prochaine de nou-velles installations. La rénovation se dé-roulera en 4 étapes. La première étapese monte à 2.2 Mio Fr. qui sont investispour la réception des céréales et uneinstallation de dépoussiérage. Ces nou-veaux équipements amélioreront les

ACTUALITÉFENACO

culteurs, aux maraîchers, aux silotiers etaux ménages. L’application de tricho-grammes par multicoptère est l’innova-tion la plus récente de ce secteur. Cesdrones équipés de dispositifs d’épan-dage des Optisphères sont capables derépartir 100 capsules par hectare en 4minutes pour lutter contre la pyrale dumaïs. L’année dernière, 300000 Fr. ontété investis dans une nouvelle machineentièrement automatique pour laconfection des Optibox. 2000 oeufs detrichogrammes sont ainsi collés surchaque cadre en carton qui sera ensuitesuspendu manuellement dans leschamps de maïs. Ce conditionnementprotège les oeufs de la pluie etdes prédateurs. La répartitiondes trichogrammes par multi-coptères réduit la charge de

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engrais) et le recours à des semences dehaute qualité produites par les parte-naires de Semences UFA, «Espacesverts» constitue un segment très rému-nérateur au sein de Semences UFA.

Enfin, Semences UFA propose aussides semences de fleurs et de légumes.L’équipe placée sous la direction deSepp Steiger travaille à la fois pour lesamateurs et les professionnels, qu’ilssoient conventionnels ou biologiques.Albert Gysin, chef de Semences UFA, ré-sume ainsi sa philosophie: «Notre objec-tif est d’avoir la plus grande diversitépossible, d’être toujours flexible et derépondre aux attentes du marché en dé-veloppant de nouveaux secteurs d’acti-vité».

Nouvelles compétences au ser-vice des abeilles Actuellement,«Api-Service» est en train de prendre sesmarques sur le site de Niderfeld. «Dansde nombreuses productions, la pollini-sation est un élément important. Il étaitjusqu’à présent naturel et gratuit», ex-plique Kaspar Stiefel, chef du secteurApi-Service. Ce service, qui a pour butd’assurer la pollinisation à long termepour une agriculture suisse productive,repose sur deux piliers. D’une part, ilconstitue un centre de compétence in-terne à fenaco qui complète et élargitl’offre de conseil de Semences UFA.D’autre part, il commercialise desmoyens de production destinés aux api-culteurs. Il est encore prévu d’installerdes ruches sur le toit du site de Se-mences UFA de Niederfeld.

UFA Semences Auxiliaires De-puis 2 ans, le secteur Auxiliaires à Aesch(BL) est rattaché à Semences UFA. Cesecteur d’activité, placé sous la directionde Regina Burger, fournit des produitsbiologiques innovants pour la protec-tion des plantes et des stocks aux agri-

MoudonAesch Lyssach Winterthour

En 2013, l’entrepôtautomatique à palettesde Winterthour a étéentièrement rénové

pour un montant totalde 700000 Fr.

Sur la base de PA 14– 17, qui prévoitune intensification écologique,Semences UFA s’attend à une

augmentation de la demande ensemences de fleurs sauvages.

«Nos objectifssont une

diversificationde nos activités,

une flexibilitémaximale etrépondre auxbesoins du

marché en créantdes secteurs»,

préconise AlbertGysin, chef deSemences UFA.

Au cours de la deuxième étape, le mélangeur de semences seradoté d’un nouveau dispositif de

commande.

capacités de réception du site. Ladeuxième étape concerne la modernisa-tion de la commande de l’installation demélanges des semences fourragèrespour un montant de 120000 Fr. La troi-sième étape s’attaquera à la modernisa-tion de la commande générale de l’ins-tallation. Avec ses 20 ans, le site deWinterthur-Niderfeld a le même âgeque fenaco. En 2013, un stockage depalettes de dernière génération, d’unevaleur de CHF 700 000.-, a été installésur ce site. 2014 verra la mise en serviced’un nouveau système de traitementdes semences par lots d’une capacité de18t/h. Ce nouvel équipement amélio-rera la précision du traitement. Suivantde près l’évolution de la PA 14– 17 et latendance à toujours plus d’écologie, Se-mences UFA estime que la demande ensemences de fleurs sauvages progres-sera ces prochaines années. Dans cetteoptique, un nouveau mélangeur destinéà la fabrication de mélanges de fleurssauvages a été installé à Niderfeld. Pa-rallèlement, une nouvelle chambre cli-matisée a été installée pour le stockagedes semences maraîchères destinées auxprofessionnels.

Innovant et tourné vers le futurOn le voit bien, il se passe toujoursquelque chose chez Semences UFA, quimet tout en oeuvre pour être le parte-naire leader de l’agriculture suisse. Cecentre de profit est innovant et va del’avant. «En 2015, nous allons aussi re-garder en arrière et fêter comme il sedoit nos 50 ans», nous confie Albert Gy-sin non sans une certaine fierté. Pour cejubilé, Semences UFA est en train deproduire une vidéo de présentation del’entreprise. Tous les secteurs y serontprésentés. �

Part des semences indigèneschez Semences UFA • Fleurs sauvages 100%• Oignons à planter 80%• Semences de céréales 95%• Semences de maïs: 30–40%• Légumineuses fourragères: 9%

ACTUALITÉFENACO

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Auteurs Albert Gysin,chef de Semences UFA,Niderfeld Winterthur.Regina Burger,Responsable deSemences UFAAuxiliaires, Aesch.Kaspar Stiefel,Responsable du secteurSemences UFA Api-Service, Winterthur.Hanspeter Hug,Conseiller SemencesUFA pour la Suisseorientale.

www.ufarevue.ch 2 · 14

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BRÈVESGESTION

Lorsqu’une famille est fondée, lacouverture de l’assurance ne suffitsouvent plus, alors qu’en case de sé-paration, la prime d’assurance n’estéventuellement plus à payer. Danstous les cas, l’assurance doit pouvoirêtre employée pour financer les pré-tentions découlant du régime matri-monial. Une résiliation entraîne despénalités financières dans la plupartdes cas. Les agriculteurs qui sont aubénéfice d’un contrat de prévoyanceAgrisano s’en sortent mieux. La rési-liation est possible, chaque année au31 décembre, après une durée d’as-surance de 3 ans.

Stefan Binder, www.agrisano.ch

Talent et assiduité aux Swiss-Skills Les Champion-nats suisses desmétiers se tien-dront pour lapremière fois àBerne du 17 au21 septembre 2014. Pour l’agricul-ture, les candidats seront sélection-nés parmi les apprenants de 3e an-

Stagiaires sur des exploitationsAgrimpuls, un secteur d’activité del’Union suisse des paysans (USP),place dès le mois de mars des sta-giaires pour trois ou quatre mois surdes exploitation agricoles. Les ins-criptions peuvent être envoyées dèsà présent. USP, Agrimpuls, Laurstrasse 10, 5201 Brugg, tél.: 056 462 51 44 www.agrimpuls.ch

Résiliation d’assurance-vieUne police d’assurance-vie conclueavec une longue échéance peut po-ser des problèmes si les situationspersonnelles se modifient.

née de la volée 2013/ 2014. Lechoix se fondera sur les examens defin d’apprentissage, certaines écolesprocédant en plus à une présélec-tion.

Revenus agricoles Les revenus agricoles en Suisse sont,en comparaison internationale, ré-partis de manière plus équilibrée(coefficient de Gini en 2009 –Suisse: 0.38; Allemagne: 0.54; Ir-lande: 0.62; Amérique du Nord:0.64). La répartition inégale des re-venus suisses s’est pourtant accen-tuée de 1990 à 2009. Pour les ex-ploitations présentant de faiblesrevenus agricoles, la disparité s’estpeu modifiée à l’échelle du revenuglobal grâce à des revenus générésen dehors de l’agriculture. En outre,les paiements directs réduisent les fluctuations de revenus. Une ma-jorité d’exploitants se focalisentprincipalement sur la production etparticipent uniquement à des pro-grammes de paiements directs quis’intègrent à leur type d’entreprise.www.blw.admin.ch

Toujours actuelles www.ufarevue.ch

Un agriculteur, légalement divorcé,a saisi le Tribunal fédéral (TF) pourréclamer après coup aux autoritéscantonales une décision en consta-tation. Celle-ci aurait dû lui attester

que les deux exploitations agricoles,séparées suite à la procédure de di-vorce, constituaient ensemble uneseule et même entreprise agricole.Ainsi, l’attribution d’une exploita-tion à son ex-épouse aurait dérogéau principe d’interdiction de par-tage matériel. Le TF a rejeté la re-vendication de l’agriculteur, étantdonné que le jugement du divorceétait entré en force. L’ex-marin’avait donc plus aucun intérêtdigne de protection à solliciter unedécision en constatation (Arrêté duTF 2C_279-2013 du 13.12.2013).Dans un deuxième temps, le TF avérifié s’il existait éventuellementune raison de réviser le jugement dudivorce. Il a également balayé cetteéventualité, vu que le plaignantavait eu pleinement l’opportunité,lors de la procédure de divorce, deprétendre à la propriété de l’entre-prise ou de requérir une décision enconstatation auprès de l’autoritécompétente. Il est donc primordialde respecter les délais dans toutesles procédures juridiques. Les omis-sions, comme celle d’utiliser lesvoies de recours à disposition ou dedéposer des requêtes juridiquestrop tardives, sont irréversibles parla suite, même si l’on aurait eu vrai-semblablement gain de cause.

Peter Bürki, Agriexpert, Brugg �056 462 51 11

Agir à temps estmère des vertus

Contrôles agricoles sur tablettes

Les cantons des Grisons et de Saint-Gall ont procédé, pour la premièrefois en 2013, à des contrôles aumoyen de «tablettes». La tabletteest un ordinateur plat (s’apparen-tant à un écran d’ordinateur tactile)dans lequel sont stockés les don-nées et les formulaires de contrôlede chaque exploitation. Doréna-vant, le canton de Zurich va intro-duire les contrôles PER, SRPA et SSTsans papier. Lukas Keller, du servicede l’agriculture du Canton de ZH,est partisan du «bureau sans pa-pier»: «Avec les contrôles sans pa-pier, l’impression des formulaires decontrôle n’est plus indispensable.De plus, il est possible d’introduireen une seule fois les données, quipeuvent être vérifiées ensuite par untest de plausibilité. Ainsi, des er-reurs peuvent être évitées».Le manuel de contrôle via ta-

blette, aussi connu sous le douxnom de «Mobcontrol», a été déve-

loppé par l’entreprise Labcom à He-risau, en collaboration avec les can-tons, qui ont aussi développé lesprogrammes de saisie de donnéesstructurelles Agriportal et Agricola.Quelque 18000 paysans utilisentAgriportal.Le logiciel de contrôle «Mobcon-

trol» permet de réaliser des check-lists dynamiques, de documenter lescontrôles effectués, de vérifier lesconnées de contrôle et offre uneaide aux contrôleurs à chaque étapedu contrôle. Les données doiventêtre téléchargées depuis le serveurprincipal avec les loginet les autorisa-tions d’accès cor-respondants, afinqu’elles apparaissentsur les tablettes. Diversdocuments PDF de l’ex-ploitation, comme lesplans des parcelles, sonttéléchargeables.

Le contrôleur saisit les points decontrôles seulement une fois, del’endroit où il se trouve (champ, éta-ble, bureau ou cuisine, restaurant).Les résultats des contrôles sont sau-vegardés dans la tablette. Il est par-fois nécessaire de photographier lesrésultats du contrôle, ce que permetégalement Mobcontrol. Après lasauvegarde, les résultats des con -trôles sont transférés au serveur duservice d’agriculture cantonal. dc

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GESTION

MartinGoldenberger

10 2 2014 · REVUE UFA

Tableau 2: Installations de production d’énergie renouvelable

Photovoltaïque

Energie éolienne

Installations de biogaz

Durée de contributionactuelle25

20

20

Nouveau: taux de rétributionct./kW par exemple: installation 1000 kWh, 21.3 ct.Inchangé. Nouveau: bonusd’altitude de 2.5 ct/kWhinchangé

Taux de rétribution ct./kW actuelpar exemple: installation 1000 kWh, 25.1 ct.inchangé

inchangé

Nouvelle durée decontribution20

20

20

Tableau 1: Exemple de calculCHF

800000.–160000.–

640000.–64000.–

192000.–

325000.–

Calcul de la valeurCoût de l’étable en 2010

800000 Fr. moins 160000 Fr. (valeur de rendement)

640 000 Fr. divisé par 10 ansLes années complètes 2011, 2012 et 2013 sont chacune comptéesà hauteur de 1⁄10 de l’augmentation annuelle probable.Valeur de rendement Fr. 160000.– plus augmentation du prixd’imputation Fr. 192000.–

ObjetCoûts de construction d’une étable construite à la fin de l’année 2010Valeur de rendement de l‘étableMontant maximal pouvant être ajouté à la valeurimputableAugmentation annuelle probableAugmentation si la vente de la ferme intervient àcompter du 01.01.2014Prix d’achat composé de la valeur de rendement et de l’augmentation de la valeur imputable

Dans le cadre de la Politique agri-cole 2014– 17, les vaches allaitantesreprésentent le même facteur UGBque les vaches laitières. Agriexpert

(auparavant USP Fiduciaire) reçoit doncde nombreux appels téléphoniques dela part des détenteurs de vaches mèresdemandant si la valeur de leur exploita-tion sera plus élevée, les vaches mèresconstituant désormais 1 UGB au lieu de0.8 auparavant. La réponse à cette question est non:

la modification précitée ne change pasla valeur de rendement agricole. Cela estdû aux directives mentionnées dans leguide pour l’estimation de la valeur derendement agricole du 26 novembre2003, qui indiquent les facteurs UGB àprendre en compte pour les calculs. Iln’est pas fait référence à l’Ordonnancesur la terminologie agricole actuelle sa-chant que le guide d’estimation utilise

le même facteur pour toutes les catégo-ries de vaches. L’adaptation des paiements directs ne

modifie pas non plus la valeur de rende-ment, même si certaines exploitationsbénéficieront de montants inférieurs àce qui était le cas par le passé.

Valeur d’attribution dans le casde remises d’exploitation Dansle cas d’une reprise d’exploitation, la va-leur de rendement ne peut pas toujoursfaire office de valeur d’attribution. Selonl’art. 18 de la LDFR, la valeur d’attribu-tion peut être adaptée de manière ap-propriée lorsque des circonstances par-ticulières le justifient: • Un surendettement de la succession.• Une valeur d’achat élevée lors de l’ac-quisition de l’entreprise (achat à lavaleur vénale par celui qui remet l’ex-ploitation).

• Des investissements importants ontété consentis au cours des dix der-nières années précédant la reprise del’exploitation.

En présence de motifs valables, la valeurd’attribution (valeur de rendement ence qui concerne les immeubles) devraitêtre augmentée conformément à ce queprévoit la LDFR. Les conditions d’exis-tence du repreneur sont un critère pri-mordial. Dans le cas d’un partage suc-cessoral ultérieur ou d’une remise del’exploitation du vivant du cédant, seulsles investissements qui ont été réalisésdix ans avant le décès du testateur respectivement avant la reprise de l’ex-ploitation peuvent justifier une aug-mentation de la valeur d’attribution (ta-bleau1). Dans le but de procéder à uneappréciation équilibrée, une augmenta-tion de la valeur d’attribution est envi-sageable dans les conditions suivantes :

LA VALEUR DE RENDEMENT SUBSISTE En 2014, les valeurs comptables deplusieurs actifs agricoles subiront des modifications qui auront un impact sur le revenuou la fortune. Tout ne va cependant pas changer avec PA 2014– 2017: les principesd’estimation en vigueur doivent être respectés, surtout en cas de reprise d’exploitation.

Bases d’estimation 2014

REVUE UFA · 2 2014 11

GESTION

• Frais d’acquisition (uniquement encas d’investissements importants oud’un nouvel achat).

• Financement possible. • Investissement supportable économi-quement. Le cédant joue un rôle déterminant en

ce qui concerne l’augmentation de la va-leur d’attribution. Lorsqu’il renonce àune augmentation alors que les condi-tions pour ce faire seraient réunies, lesautres cohéritiers peuvent uniquementrecourir contre la donation respective-ment la vente effectuée par le testateuraprès le décès de ce dernier (action enréduction, demande compensatoire).Une plainte n’a toutefois des chances desuccès que si le transfert à des conditionsplus favorables pour le reprenant porteatteinte à la réserve héréditaire (art. 471CC) des cohéritiers. Dans ce contexte, laconstatation suivante s’impose: plus lecapital au moment du décès est impor-tant, plus le risque d’une atteinte à la ré-serve héréditaire est faible. Le conseiller qui suit la remise d’ex-

ploitation doit impérativement informerle cédant et ses héritiers de la manièreselon laquelle la valeur de l’exploitationest déterminée et, en cas de renoncia-tion à une augmentation justifiée dansle cadre de la LDFR, des conséquencesqui peuvent en découler. L’augmenta-tion de la valeur imputable diminue demanière proportionnelle chaque annéesuivant l’investissement.

Installations pour la productiond’énergies renouvelables Lesinstallations photovoltaïques, éoliennesou de biogaz sont généralement esti-mées sur la base du revenu réalisable etnon des coûts d’acquisition. Cette façonde procéder est prescrite par la Loi surle droit foncier rural (art. 10 al. 3 de laLDFR). D’autre part, ces installations nepeuvent que servir à produire de l’éner-gie et ne peuvent donc pas être affec-tées à un autre usage. En ce qui concerne les installations

photovoltaïques, la rétribution à prixcoûtant du courant injecté (RPC) desinstallations bénéficiant de la RPC àcompter de 2014 sera octroyée pourune période de 20 ans contre 25 aupa-ravant. Parallèlement à cela, le taux derétribution a également été revu à la

baisse et il sera encore revu en 2015. En ce qui concerne les installations de

biogaz exploitées par les agriculteurs,rien n’a changé. Les installations éo-liennes qui sont implantées à une alti-tude supérieure à 1700 mètres bénéfi-cient désormais d’un «bonus d’altitude».

Installations photovoltaïquesLorsqu’il s’agit de déterminer quelle estla valeur d’une installation photovol-taïque dans le cadre d’une remise d’ex-ploitation, ce sont les paramètres sui-vants qui s’appliquent:• Durée d’utilisation restante de l’ins-tallation (pendant combien d’annéespeut-elle encore être utilisée?).

• Quel est le prix actuel par kWh et àl’avenir (RPC incluse)?

• Quel est le degré de puissance del’installation en tenant compte de laréduction du degré d’efficacité qui in-tervient chaque année?

• Quels sont les montants des coûtsd’entretien par kWh et par année?

• Avec quels coûts périodiques faut-ilcompter pendant la durée d’utilisation(p.ex. remplacement de l’onduleur)?Lors de l’estimation, la production de

courant annuelle (déduction faite descoûts d’entretien) est multipliée avec lenombre d’années d’utilisation résiduelleprévues, en intégrant un taux d’intérêt(p.ex. 3.0%). Le prix du courant, RPC in-cluse, est uniquement pris en considé-ration pour la période durant laquelle laRPC est versée. Au-delà de cette pé-riode, il convient d’utiliser le prix ducourant payé par l’acheteur, ou, en casd’utilisation en propre, le prix qui de-vrait être payé si le courant était acheté.

Droit de superficie La rente an-nuelle que doit payer le bénéficiaire d’undroit de superficie doit impérativementêtre stipulée dans le contrat portant surle droit de superficie. Il faut définir clai-rement selon quels critères déterminantsune adaptation peut être faite. Les prixdoivent être adaptés en fonction de cescritères. Souvent, une valeur de base aété convenue, par exemple un prix duterrain de Fr.100.–/m2. Le bénéficiaired’un droit de superficie s’acquitte d’unerente annuelle (location) indexée surcette valeur de base. Le taux de rente estbasé sur le taux d’intérêt pour une hy-pothèque de premier rang fixé par labanque cantonale en question. Souvent,la valeur de base (p.ex. CHF 100.–/m2)est soumise à un index. Au cours d’unepremière étape, le taux d’intérêtcontractuel est fixé. La rente à verserpour le droit de superficie correspondraà la multiplication de la valeur de baseactualisée par la surface et le taux d’in-térêt contractuel.Selon un arrêt de la commission de

recours DFEP, cette méthode n’est pasvalable si le droit de superficie en ques-tion porte sur une entreprise agricole enfermage, lorsque le fermier a accepté cedroit de superficie dans le but de dé-charger le propriétaire (pas de coûtsd’entretien de bâtiment à la charge dupropriétaire) et que les bâtiments exis-tants ont été achetés. De l’avis de lacommission de recours, à travers, le pro-priétaire est fortement déchargé. Dèslors, le calcul de l’intérêt concernant ledroit de superficie peut uniquements’effectuer dans le cadre de la Loi sur lebail à ferme. �

Auteur MartinGoldenberger esttaxateur immobilierdiplômé et dirigeAgriexpert Estimation et droit (auparavant USP Fiduciaire etestimations). Laurstrasse 10, 5201 Brugg, � 056 462 51 11,www.agriexpert.ch

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La PA 2014– 2017 et samodification dans lerégime des paiementsdirects n’a aucuneinfluence sur la valeurde rendement.Photo: Christian Mühlhausenlandpixel.eu, amw

GESTION

LorenzBüchel

12 2 2014 · REVUE UFA

A l’occasion de son centenaire, USP Fiduciaire et estimations a étérebaptisé Agriexpert.

La demande pour les terres étaitdéjà forte à la fin du 19ème siècle. Lesprix étaient par conséquent élevésvoire surfaits. En 1912, il n’existait

pas de base légale permettant au repre-neur d’une exploitation agricole de l’ac-quérir à la valeur de rendement.Lorsque les héritiers se partageaient undomaine agricole, il n’était donc pasrare que les estimations soient surfaites.Les prix élevés de reprise débouchaientsouvent, à court ou long terme, sur lafaillite du reprenant. Le code civil introduit en 1912

évoque pour la première fois la valeurde rendement dans le cadre de l’attribu-tion d’une entreprise agricole. L’applica-tion de cette législation impliquait tou-tefois des directives uniformes pourestimer les immeubles agricoles. Un ex-trait du «règlement concernant la créa-tion d’un service d’estimation parl’Union suisse des paysans» datant de1913 indique que cette problématiquerevêtait une importance cruciale: «On al’impression qu’une partie des autoritéscompétentes n’affiche aucune compré-hension pour les objectifs du législateurdans ce domaine et qu’en ce quiconcerne la fixation de la valeur de ren-dement, il faut s’attendre non seule-ment à de l’ignorance mais également àbeaucoup de mauvaise volonté».

En tandem Le Service d’estimationde l’USP a débuté ses activités le 1er jan-vier 2014. La première année, le Dr CarlTanner et son assistant, Ernst Aebi, onttraité pas moins de 39 cas. Leur tâcheprincipale consistait à appliquer le droitsuccessoral rural dans la pratique, etplus particulièrement le principe de lavaleur de rendement.

Estimations de la valeur de ren-dement Durant la période 1914 à1939, la surface totale des exploitationsagricoles taxées s’élevait à 32'509 ha,pour une valeur de rendement totale,bâtiments compris, d’environ CHF137.5millions. Le coût de taxation, par le Ser-vice des estimations, d’une exploitationagricole de taille moyenne oscillait entreCHF 120 et 200.– (1924). Au départ, le Service d’estimation

procédait uniquement à l’estimationdes valeurs de rendement. Avec les an-nées, ce service fut de plus en plus sou-vent amené à effectuer des expertisesdans le cadre d’expropriations décou-lant de la construction de routes etd’autres ouvrages, lors de remembre-ments parcellaires ou d’installationspour le courant fort. Des cours ont éga-lement commencé à être organisés àl’attention des agriculteurs, dans le butde les informer sur la valeur réelle duterrain et du sol et de les avertir de toutrisque d’estimation surfaite. Le règlement fédéral en matière d’es-

timation élaboré par le Service d’estima-tion est entré en vigueur en 1953. C’estégalement le Service d’estimation del’USP qui a édicté les règlements d’esti-mation qui ont prévalu au cours des dé-cennies suivantes (1963, 1979, 1986,1996 et 2004). Le service d’estimationjoua également un rôle déterminant en

ce qui concerne la Loi sur le bail à ferme.La première édition des contrats de fer-mage type pour les parcelles et les en-treprises élaborée par le Service d’esti-mation de l’USP date de 1920. Lestravaux du Service d’estimation ontégalment joué un rôle déterminant dansl’introduction du droit foncier rural.

Agriexpert compte 45 collabora-teurs Aujourd’hui, 100 ans après safondation, le Service d’estimation estune entreprise de services moderne quis’appelle Agriexpert. Il emploie quelque

LE SERVICE D’ESTIMATION SE MUE EN AGRIEXPERT L’histoire du Service d’estimation de l’Union suisse des paysans, qui est un succès indéniable, a débuté le 1er janvier 1914 avec une équipe de deux personnes. Aujourd’hui ce service de prestations s’appelle USP Agriexpert et emploie quelque 45 collaborateurs.

Un franc succès depuis 100 ans

REVUE UFA · 2 2014 13

GESTION

Auteurs DanielaClemenz, Revue UFALorenz Büchel, Agriexpert, Laurstrasse10, 5201 Brugg, Tél.: 056 462 51 11, fax 056 462 52 04, www.agriexpert.ch

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«Agriexpert» connaîtles règles des métho-des d’estimationtraditionnelles toutcomme les applicationsfinancières et mathé-matiques modernes.

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45 collaborateurs au sein de deux sec-teurs, à savoir le secteur Estimation etDroit ainsi que le secteur Fiduciaire. Sonchamp d’activité s’est encore élargi. Sescompétences centrales s’étendent auxestimations, au conseil dans le domainedes finances, des impôts et du droit ainsiqu’aux questions de dédommagement,aux travaux fiduciaires, aux transactionsimmobilières, à la planification d’entre-prise ou au soutien en matière deconstruction.

Toujours prêt à renseigner sesinterlocuteurs Les renseignementspar téléphone sont en revanche restésune constante au fil des ans. Chaquejour, un à deux collaborateurs répon-dent aux questions liées aux estima-tions, aux dédommagements, auxcontrats de fermage, aux remises d’ex-ploitation, aux questions de droit fon-cier et de bail à ferme, de droit familial,d’aménagement du territoire ainsi qu’àd’autres questions légales. Appel gratuitpour 15 minutes environ au numéro detéléphone 056 462 52 71, du lundi auvendredi (7h30 à 12h00, 13h30 à17h00). �

100 ans de la fiduciaire et du service d’estimation de l’Union suisse despaysans: hier (en haut) et aujourd’hui (en bas).

GESTION

LukasGautschi

MartinBrugger

EmilSteingruber

Plusieurs indicateurs permettentd’estimer quel est le degré d’endet-tement de l’agriculture suisse. Ils’agit de l’endettement effectif, du

taux de capital étranger ainsi que du fac-teur d’endettement. Le taux de capitalétranger est calculé de la manière sui-vante: capital étranger total/somme dubilan x 100. Il décrit quel est le taux depropriété par rapport à la fortune totalede l’exploitation. Ce chiffre-clé présentel’avantage de ne pas être influencé parl’inflation. Le facteur d’endettement secalcule sur la base du rapport entre l’en-dettement effectif et le cash-flow = (ca-pital étranger – fond de roulement finan-cier) / (amortissements + formation decapital propre). Ce chiffre clé indiquecombien de cash-flows financiers an-nuels sont nécessaires pour amortir lecapital étranger.

Taux de capital étranger Depuis2003, une exploitation agricole suissemoyenne a augmenté son taux de capitalétranger de 1.5 %. En 2011, ce derniers’élevait à près de 44 % en moyenne, soitun chiffre qui place les agriculteurssuisses en tête de peloton au niveau eu-ropéen. Cette évolution s’explique parplusieurs facteurs. En raison des boule-versements structurels auxquels l’agri-culture est confrontée, les exploitationsdeviennent toujours plus grandes et,partant, plus intensives en capital. Laspécialisation croissante entraîne par ail-leurs de gros investissements dans desbâtiments et des machines assurant untravail plus efficace et permettant aux fa-milles paysannes de travailler de manièreplus rentable. La charge hypothécaire et,partant, le risque augmentent en consé-

quence. Une croissance rapide n’estmalheureusement pas toujours durable.D’une manière générale, plus un chefd’exploitation est âgé et plus le taux decapital étranger de l’exploitation est bas.Comme beaucoup d’agriculteurs ont in-vesti leur caisse de pension en tant quecapital lié dans l’exploitation, la propor-tion de capital étranger diminue de ma-nière significative au fur et à mesure quele chef d’exploitation prend de l’âge.

En ce qui concerne le degré de capitalétranger, l’écart entre les exploitationsest particulièrement marqué: certainschefs d’exploitation sont ainsi carrémentexempts de dettes à l’âge de 65 ans alorsque d’autres remettent leur exploitation avec un fort endettement.

Fonds étrangers et revenu Enproduction animale, l’effet de la taille del’exploitation n’a d’incidence positiveque lorsque cette dernière dispose de suf-fisamment de fonds propres. Sur la basedes exploitations participant au dépouil-lement centralisé des données, il ressortque l’endettement total d’une exploita-tion est d’autant plus grand que le nom-bre d’animaux détenus par cette dernièreest élevé. L’endettement par UGB esttoutefois pratiquement identique par-tout. On peut en déduire que les exploi-tations qui ont développé la productionanimale ont financé cette expansion enrecourant majoritairement à du capitalétranger. Les projets de construction deplus petite taille coûtent en général pluscher par UGB. En revanche, les fonds pro-pres investis par UGB dans la constructionsont plus élevés. Pour les raisons évo-quées ci-dessus, l’effet de taille attenduest presque totalement annihilé. Il s’en-

suit que calculée par UGB, la charge liéeaux remboursements et aux intérêts resteà peu près stable, indépendamment de lataille de l’exploitation.

Plus la somme au bilan est élevée etplus le revenu est important. L’analysede la relation entre le degré de finance-ment étranger et le revenu indique quele niveau d’endettement ne permet pasde tirer des conclusions sur le revenud’une exploitation. Il existe cependantune relation entre le revenu et le total dubilan: plus ce total est élevé, plus le re-venu l’est également. Le nombre d’ex-ploitations fortement endettées et déga-geant de bons revenus a augmenté.

Stabilité Plus du quart des exploita-tions vivent de leur substance. Pour pou-voir apprécier la stabilité financière desexploitations, il convient de comparer laformation de capital propre avec le tauxde capital étranger. Les exploitations dis-posant d’un taux de capital étrangerélevé affichent tendanciellement uneformation de capital propre faible voirenégative. Plus du quart des exploitationssuisses «vivent de leur substance». Pour-tant, au moins un huitième d’entre ellesaurait la possibilité de changer cette si-tuation.

Endettement Ces neuf dernièresannées, le facteur d’endettement a aug-menté de 0.8 % pour atteindre 7.4 %.Cette augmentation s’explique par l’ac-croissement de l’endettement effectifdes exploitations dans un contexte où lecash-flow dégagé est stable. Dans l’éco-nomie privée, un facteur d’endettementinférieur à 6 est considéré comme bon.L’expérience démontre qu’une exploita-

UNE TENDANCE DANGEREUSE? Un travail de Bachelor présenté à la Haute écoledes sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) s’est penché sur l’endettement des agriculteurs suisses. Les données issues du «dépouillement centralisédes données comptables» d’Agroscope Reckenholz-Tänikon ont servi de base à ce travail.

Croissance et endettement

14 2 2014 · REVUE UFA

REVUE UFA · 2 2014 15

GESTION

tion est alors en mesure de réagir de ma-nière relativement flexible à l’évolutiondes marchés.

L’agriculture suisse est donc plus en-cline à accepter un prolongement de ladurée d’amortissement. Dans un envi-ronnement qui change toujours plus ra-pidement, il s’agit d’une évolution dan-gereuse. Un facteur d’endettement plusélevé se traduit par un risque plus impor-tant et, partant, par une capacitéd’adaptation plus faible.

Il est également intéressant deconstater qu’il n’y a pas de relation entrele facteur d’endettement et l’âge de l’ex-ploitant. Cela s’explique par le fait queles chefs d’exploitation génèrent uncash-flow plus faible lorsqu’ils devien-nent plus âgés (réduction du potentield’amortissement et consommation pri-vée). Avec l’âge, la charge liée aux dettesdiminue également, car il faut constam-ment amortir le capital étranger.

Stratégie d’expansion Un taux decapital étranger plus important peut ten-danciellement se traduire par uneconsommation plus élevée de capitalpropre. En se basant sur les résultats decette étude, on peut dire, d’une manièregénérale, que la croissance peut en va-loir la peine. Plus les exploitations sontgrandes, que ce soit par rapport à l’ef-fectif bétail ou à la surface, plus l’endet-tement et les intérêts des dettes qui ysont liés peuvent être répartis sur un plusgrand nombre d’animaux ou d’ha deSAU. Pour que les stratégies d’expansionsoient un succès, il est essentiel qu’il enrésulte une formation de capital propresuffisante. C’est à cette seule conditionque l’exploitation sera viable.

La croissance peut se faire aussi bien àl’aide de capital étranger que de capitalpropre. On constate néanmoins que plusle taux de capital étranger est élevé, plusle risque de «consommer» du capital pro-pre est important. Pour les exploitationstrès endettées, une baisse du prix du laitet une augmentation du niveau des inté-rêts suffit à déclencher une telle situation.

Avant de s’endetter encore davantage,une exploitation devrait être parfaite-ment consciente des conséquences quepeuvent avoir les deux scénarios suivants:• Que se passe-t-il si la charge liée auxintérêts double ou si le prix du lait

baisse de 10 à 15 ct? Or, avec des tauxhypothécaires de moins de 2 %, il n’estpas exclu que ces derniers doublenttrès rapidement.

• Par la même occasion, tout chef d’ex-ploitation devrait se demander aucours de quelle tranche de vie il désireinvestir. A ce sujet, la règle suivantes’applique: plus un chef d’exploitationest âgé, plus la productivité et la for-mation de capital propre sont faibles.Planifier l’exploitation et sa carrière surle long terme (famille, enfants, projetde construction, retraite) aide à réaliserles projets d’investissement au bonmoment.

Conclusion En résumé, on constateque l’utilisation de capital étranger favo-rise une croissance rapide. A cette occa-sion, les chefs d’exploitation doiventtoutefois être conscients du risque qu’ilsencourent en se lançant dans un inves-tissement financé par du capital étran-ger. La probabilité d’une future augmen-tation des taux nous incite à leurconseiller d’analyser de manière appro-fondie, avant tout repositionnementstratégique, dans quelle mesure les in-vestissements financiers prévus sontsupportables sur le long terme. A ce su-jet, il est conseillé de se faire aider parun spécialiste externe compétent. �

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Groupes de taux de capital étranger (TCE)

Graphique: Formation de capital propre en fonction du taux de capital étranger, bouclements 2009– 2011, d’après l’analyse de 9631 exploitations

Auteur Lukas Gautschi, de BCsEconomie agraire, est conseiller au BZWallierhof (SO). Martin Brugger estdirecteur suppléant du départementEconomie, formation et affairesinternationales auprès de l’Union suissedes paysans à Brugg. Emil Steingrubergère, parallèlement à son activitéd’enseignant à la Haute école dessciences agronomiques, forestières etalimentaires (HAFL) une entreprise deconseil indépendante à Lyss (BE).www.es-consulting.ch

www.ufarevue.ch 2 · 14

Au cours des dernières années, le tauxde fonds étrangers s’est accru chez

les agriculteurs suisses. Plus lefacteur d’endettement est élevé,

moins l’exploitation peut réagir avecflexibilté à une modification des

conditions cadre.

GESTION

SERIE: «DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ DES COMPTABILITÉS»

HoopDaniel

WeingartRiccardo

16 2 2014 · REVUE UFA

L’objectif de cetteanalyse est de relever

l’évolution économiquedes exploitations.

Les chiffresde compa-

raisonconstituentde précieux

repères.

Série «Dépouillement centra-lisé» AgroscopeLes analyses spécifiques des donnéescomptables du Dépouillement centraliséd’Agroscope sont présentées dans lecadre d’une série d’articles. Dès le moisde février 2014, le Dépouillementcentralisé des comptabilités collecterales données d’exploitations choisiesselon une procédure aléatoire dans lebut d’évaluer de façon fiable la situationdes agriculteurs suisses en matière derevenu. Des lecteurs de la Revue UFAseront peut-être contactés par télépho-ne pour y participer. Agroscope seréjouit de votre participation.

www.einkommenssituation.ch

Pour que les revenus des agricul-teurs suisses puissent être estimésde manière fiable, le dépouillementcentralisé a besoin que beaucoup

d’agriculteurs fournissent leurs résul-tats. Chaque personne ayant été contac-tée par téléphone peut participer.Conformément à la devise «il faut don-ner pour recevoir», les analystes du ser-vice de dépouillement créent une plus-value en faveur des agriculteurs. Lerapport individuel adressé aux agricul-teurs se compose de quatre pages avecdes chiffres et des graphiques et inclutplusieurs éléments comptables fournis-sant un aperçu financier de l’exploita-tion. Outre le bilan et le compte de ré-sultat, ce document inclut égalementune analyse des flux.

Comparer et s’améliorer Cetteprestation a été développée en collabo-ration avec la société AWeber Sàrl, qui

dispose de grandes compétences tech-niques dans le domaine fiduciaire. Leschiffres économiques des exploitationsparticipant au dépouillement centralisésont comparés à ceux d’exploitations si-milaires. Les chiffres de comparaisoncomprennent les résultats suissesmoyens au cours des dernières années.D’autre part, l’exploitation participant àl’analyse est comparée avec d’autres ex-ploitations disposant d’une structureainsi que d’une taille similaire et produi-sant dans des conditions climatiquessemblables. Les chiffres de comparaisoncomprennent trois grandeurs statis-tiques: la moyenne, le quartile dispo-sant du revenu du travail le plus faibleet le quartile avec le meilleur revenu dutravail. Le comparatif doit permettre auchef d’exploitation d’identifier les forceset les faiblesses de son exploitation, cequi constitue une condition importantepour améliorer le revenu.

LE DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ DES COMPTABILITÉS d’Agroscope recherchedes exploitations qui seraient prêtes à participer aux relevés concernant les revenus. Les chefs d’exploitation et leur fiduciaire seront dédommagés pour cette prestation.

Fournir les données comptables et en profiter

Auteur Riccardo Weingart effectue sonservice civil d’une année auprès duDépouillement centralisé des donnéesd’Agroscope. Daniel Hoop est collabora-teur scientifique auprès d’Agroscope.www.agroscope.ch

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Le rapport individuel transmis àchaque agriculteur représente parexemple le degré de financement étran-ger (crédit ou hypothèques par exem-ple) dans le montant total du passif del’exploitation. Si l’exploitation disposed’un endettement supérieur à lamoyenne, ceci est directement visibledans l’analyse figurant dans le rapport.Le chef d’exploitation peut alors discu-ter avec son agent fiduciaire des me-sures à prendre pour enrayer la situa-tion. L’analyse figurant dans le rapportcontient également un comparatif ducompte de résultat et des revenus del’exploitation. Ceci permet, entre au-tres, d’analyser la composition du re-venu total du ménage. �

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Jusqu’où le bio peut-il aller?La forte expansion rencontrée par lesproduits bio et leur intégration dans lesstructures de transformation et decommercialisation conventionnelle auniveau du marché des denrées alimentairesa fortement bouleversé l’agriculturebiologique et engendre le risque qu’elleressemble de plus en plus à l’agricultureconventionnelle, écrit le chercheur agricole autrichien Michael Groierdans une étude. Le risque de conventionnalisation accrue signifie quecertains secteurs de l’agriculture biologique s’éloignent de leursprincipes de base, par exemple du cycle fermé au niveau de l’exploita -tion. Ce phénomène menace les valeurs de base de l’agriculturebiologique et risque de mettre cette dernière sous pression en raison des«offensives d’écologisation» menées par l’agriculture conventionnelle,voir de faire éclater la «bulle bio», a écrit Michael Groier dans son étude.

«Wie weit darf Bio gehen?» (uniquement en allemand) de Michael Groier,Vienne. www.berggebiete.at

bio mais que ce dernier puisse en béné-ficier. Chaque exploitation doit égale-ment valoriser elle-même les 50 % desengrais de ferme qu’elle produit. A celas’ajoutent des restrictions en ce quiconcerne les distances de transport. Il estvrai que pour certains pionniers de l’agri-culture biologique, ces directives vonttrop loin. Mais l’agriculture biologiquedoit pouvoir évoluer de concert avec lasociété. Sans accès à cette dernière, res-pectivement au marché et aux consom-mateurs, l’agriculture se coupe en effetdes fondements de son existence.

Selon l’étude de Michael Groier, c’est l’in-tégration de l’agriculture biologique à lachaîne de valeur et l’accès au commercede détail qui sont responsables de cettedilution.Ces conclusions ne peuvent pas être ba-layées d’un simple revers de main. Maisselon notre concept directeur, nous noussommes fixés pour objectif de faire de laSuisse le pays du bio. Plus la part de sur-face exploitée en bio est importante, plusnous sommes en mesure de couvrir la de-mande avec la production indigène. Nousn’y parviendrons toutefois qu’en collabo-rant avec le commerce de détail. Ce der-nier a des exigences en termes de qualitédes produits et de processus de transfor-mation. On sait que certaines méthodesde transformation réduisent la différenceexistant entre les produits bio et conven-tionnels. Il y a quelques années, l’autori-sation de la pasteurisation du lait (laitUHT) a par exemple fait l’objet de nom-breuses discussions. Les plats préparés ar-borant le bourgeon sont un autreexemple. Avant de délivrer une autorisa-tion, la commission de labellisation«transformation» étudie de manière ap-

PAGE BIO

Revue UFA: La dilution des valeursliées à l’agriculture biologique est-el-le également une réalité en Suisse?Urs Brändli: La «dilution» que vous

évoquez nous préoccupe égalementdans une certaine mesure. En raison desbouleversements structurels auxquelsl’agriculture est confrontée, les exploita-tions deviennent en effet toujours plusgrandes et plus spécialisées. Cela ne si-gnifie toutefois pas que nos exigencessont revues à la baisse. Le bourgeon estune marque forte encadrée par des di-rectives qui distinguent clairement lesexploitations Bio Suisse certifiées des ex-ploitations conventionnelles, non seule-ment au niveau suisse mais également auniveau international. En ce qui concernel’utilisation de concentrés par exemple,notre label est extrêmement strict avecune limite de 10 % contre 40% pour lebio européen. En ce qui concerne le re-

cours aux antibiotiques dans le domainede la production animale, notre positionest également nettement meilleure.Pour toutes ces raisons, la dilution ou la«conventionnalisation» de l’agriculturebiologique est un thème beaucoupmoins actuel en Suisse.

Dans l’UE, il est possible de limiter la pro-duction bio à certaines branches d’exploi-tation. En raison du degré de spécialisa-tion croissant que vous avez évoqué,n’est-il pas devenu plus difficile de prati-quer l’agriculture bio sur l’ensemble del’exploitation et de respecter le principedu cycle fermé?Je suis convaincu qu’en ce qui concernele label Bourgeon, l’application del’agriculture bio à l’ensemble de l’ex-ploitation ne sera jamais remise enquestion. Si le bio fédéral avait autoriséle bio sectoriel, comme le proposait PA14–17 dans sa mouture initiale, la cré-dibilité de l’agriculture biologique dansson ensemble en aurait énormémentsouffert. Nous sommes heureusementparvenus à éviter que cette propositionne devienne réalité, avec l’aide del’Union suisse des paysans. En ce quiconcerne la spécialisation, on constateque certaines exploitations détenantdes poules pondeuses bio sont effecti-vement obligées d’exporter du fumier.Selon nos directives, elles ne peuventtoutefois que le remettre à d’autres ex-ploitations bio.

Il s’agit là d’un critère très restrictif …… oui, et il est possible d’être plus oumoins restrictif en la matière. Ce faisant,nous garantissons également que les nu-triments qui ont été produits dans desexploitations bio ne quittent pas le cycle

Entre succès et rôle de pionnierDILUTION DES VALEURS DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE Dans une étude,le scientifique autrichien Michael Groier a abordé le sujet du succès du bio en Autriche.Il en est ressorti que ce succès se soldait par une dilution des valeurs liées à l’agriculturebiologique. La Revue UFA a interrogé le président de Bio Suisse, Urs Brändli, pour savoirsi c’était également le cas en Suisse.

18 2 2014 · REVUE UFA

Urs Brändli estprésident de Bio-Suisse. Il a uneformation de maître-agriculteur et exploite le domaine de Gibelhof à Goldingen(SG) avec son fils Leon.

bases de vie des générations à venir.

Qu’en est-il de la différenciation entre lesproduits bio et non bio?Nous ne pouvons pas prescrire aux gensce qu’ils ont le droit de manger ou non.Nous devons produire de manière régio-nale, avec des matières premières régio-nales. Les nombreuses spécialités quecomprend notre assortiment ainsi que lafraîcheur de nos produits nous permet-tent de satisfaire une demande exigean-te, ce qui est un gage de durabilité.

Comment l’agriculture biologique va-t-elle évoluer?Nous désirons conserver notre rôle depionnier. Nous ne cherchons pas à pré-server le statut quo mais à démontrerque l’agriculture durable fonctionne.Cela implique moins d’antibiotiques,moins de concentrés et le plus de res-pect possible pour l’être humain, lesanimaux et la nature �

profondie les nouvelles technologies detransformation. La commission de label-lisation «transformation» est conscientedu dilemme posé et du risque de«conventionnalisation» évoqué plus haut.

L’écologisation de l’agriculture conven-tionnelle ne vous dérange-t-elle pas,étant donné qu’elle aboutit également àune dilution des valeurs de l’agriculturebiologique? Non, au contraire. L’agriculture conven-tionnelle doit rattraper son retard et de-venir plus écologique. Notre société estfortement axée sur la consommation etépuise ses sols. Sur le long terme, soit àun horizon plus lointain que 50 ans,nous devons préserver nos réservesd’eau et nos sols. Plus l’agriculture estécologique, meilleures sont les perspec-tives. Dans ce domaine, il n’est pasquestion d’un combat entre agriculturebio et conventionnelle: il s’agit de toutmettre en œuvre pour préserver les

PAGE BIO BRÈVES

Coûts externesUne étude rédigée par le FiBL Suisse et leFiBL autrichien a estimé pour la premièrefois les coûts externes qui sont générés enAutriche dans le cadre de diverses pra-tiques agricoles. Cette étude a permis dedémontrer que l’agriculture biologiquepermettait de réduire plusieurs coûts ex-ternes d’au moins un tiers. Dans le but depromouvoir l’internalisation des effets ex-ternes et de pouvoir mettre à profit le po-tentiel offert par l’agriculture biologiquepour réduire les coûts supportés par la col-lectivité, les auteurs conseillent d’introdui-re un impôt sur l’azote, l’énergie et les pes-ticides. www.fibl.ch

Les femmes dans le bio L’agriculture biologique est durable,respectueuse de l’environnement, socialeet équitable, des qualités plutôt«féminines». Dès lors, combien defemmes incarnent-elles «l’esprit féminin»du bio dans les entreprises et lesassociations? Niklas Wawrzyniak s’estoccupé de cette question. Trenteentreprises sont affiliées à l’associationfédérale allemande «Naturkost Naturwa-ren» et en moyenne, 43 % des collabora-teurs et 33 % des cadres sont desfemmes. Dans la principale associationpour l’agriculture biologique «Bioland»,les femmes représentent un tiers desreprésentants des associations membres.

«Ökologie&Landbau», 1/2014

Réduction de prix pour lesaliments bio UFAGrâce à de meilleures conditionsd’approvisionnement, les prix desaliments composés UFA bio ont pu êtreabaissés de 2.–/100kg en moyenne.

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Interview DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

20 00 2013 · UFA-REVUE

Jürg Minger (à d.), président del’ASMA, prend congé de BenzHauswirt.

De nouvelles roues et rouleaux à picotsLe nouvel assortiment de roues et derouleaux à pointes pour les mo-noaxes de Rapid se compose depneus étroits et larges constituésd’une structure à grille ainsi que derouleaux de 3 et 5 lignes munis depointes en plastique. Ces dernierspeuvent être employés en combinai-son avec les pneus de bases ou entant que dispositif unique.

Dispositif de réglage de la pression des pneusAfin de pouvoir régler la pressiondes pneus de manière optimale, ZFpropose désormais un dispositif deréglage de la pression des pneuspour ses transmissions «Terramatic»et «T-7000» ainsi que ses essieux«Terrasteer».

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Un prototype de l’installation «Win-drail» (rail à vent) a récemment étéinstallé sur le silo à céréales de laLANDI Marthalen. Ce prototypetransforme le vent et les différencesde pression en courant électrique. Al’avenir, ces installations énergé-tiques modulaires devraient égale-ment être dotées de panneaux pho-tovoltaïques et être ainsi capablesde transformer l’énergie solaire enélectricité. En comparaison avec uneéolienne classique, «Windrail» pré-sente des avantages, notamment enmatière de nuisances sonores etd’impact sur le paysage. Ce systèmeoffre par ailleurs des fonctionnalitéssupplémentaires en faisant office deparatonnerre, de rambarde ou deprotection de façade. Il est néces-saire – du moins pour l’instant – dedisposer d’un toit plat. Suivant l’em-placement, «Windrail» peut pro-duire de l’électricité durant env.

90% du temps en utilisant soit lesdifférences de pression, le vent ou lerayonnement solaire.

Le module, qui devrait coûter en-tre 3000 et 5000 francs suivant lataille, a une largeur d’env. 2 m etpeut être monté à l’infini sur le re-bord des toits plats bien exposés. Al’intérieur de cet appareil ressem-blant à une installation d’aérationon trouve un rotor compartimentéqui entraîne un générateur et per-met de produire de l’électricité. Cecourant produit est ensuite injectédans le réseau au moyen d’un ondu-leur. Les coûts de production de-vraient osciller entre 10 et 16 ct. parkWh.

Force éolienne sans hélice

Chauffage à pellet Le chauffage à pellet de Linder &Sommerauer fonctionne de manièreentièrement automatique, de l’ache-minement du combustible à l’éva-

cuation des cendres.Equipé d’un con -voyeur à vis, les pel-lets sont transportésen direction de lachambre de combus-tion de l’installationde chauffage. Le sys-

tème de brûleur comportant un foyerà propulsion inférieure assure unecombustion à plus de 1000 °C. Leséchangeurs de chaleur à tubes de 4ou 6 cylindres ainsi que les moteurséconomiques garantissent un rende-ment élevé. Les nettoyages s’effec-tuent automatiquement. Le systèmede commande moderne permet degérer jusqu’à 16 circuits de chauffage.De plus amples informations concer-nant ce système pourront être obte-nues lors de l’exposition agricole deThun (hall 0/stand 06). Rieben Hei-zanlagen AG, 3753 Oey

Nouvelle variante du «Karat» Le cultivateur intensif Karat à troisrangées de dents de LEMKEN estapprécié pour sa flexibilité. Lesagriculteurs souhaitent disposerd’un gros débit de chantier en pas-sant par une largeur de travail im-portante, mais ne disposent pasforcément d'un tracteur adapté.LEMKEN leur propose désormaisune solution intéressante à traversla version semi-portée simple duKarat. Les éléments de travail sontdonc identiques à ceux des appa-reils portés repliables: l'espace-ment de 70cm entre les rangées dedents est plus étroit que sur les cul-tivateurs semi-portés lourds, où ilest généralement de 100cm. L'es-sieu est situé en dehors de la zonede travail.

Lors de la 74ème assemblée généraledes membres de l’Association suissedes machines agricoles (ASMA) leprésident de l’Agrama, ChristianStähli, a fourni un bref aperçu decette exposition de machines agri-coles qui se déroulera du 27 no-vembre au 1er décembre 2014. Poursatisfaire les souhaits des exposants,la surface d’exposition s’agrandirade 58500m2. Christian Stähli a par ailleurs annoncé que le site électro-nique de l’exposition agrama.ch se-rait conçu de manière à favoriser

l‘échange d’informations électro-nique avec l’organisation du salon.Dans le cadre de sa présentation, leprésident de l‘ASMA, Jürg Minger,a fourni un aperçu de la situationqui prévaut actuellement sur lemarché des machines agricoles eu-ropéen et abordé les conséquencesqui pourraient éventuellement endécouler pour le marché national.Globalement, le commerce des ma-chines agricoles est porteur. L’opti-misme prévaut, a ainsi expliqué JürgMinger, en se basant sur les résul-

tats d’un sondage effectué auprèsde 1000 agents de machines agri-coles. Le président de l’ASMA aégalement rappelé que les usinestournaient à plein régime. Alorsqu’en termes d’unités, le marchédes machines agricoles est plutôt àla baisse en Suisse, le volume et lechiffre d’affaires devraient parcontre augmenter.

Les affaires statutaires n’ont sus-cité aucune discussion. Le succès del’Agrama 2012 a permis de bouclersur un bénéfice de Fr. 75000.–. Lebudget de l’exercice en cours tablesur une perte d’environ Fr. 40000.–.Benz Hauswirth a démissionné ducomité de l’ASMA, après 30 ansd’activité. Le président J. Minger asalué son action en faveur del’ASMA et évoqué le travail impor-tant qu’il a accompli pour lesgrandes cultures, la protection desplantes et les statistiques de vente.

ASMA: plus de surface pour l’Agrama 2014

20 2 2014 · REVUE UFA

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TECHNIQUE AGRICOLE

ValentinaRohrer-Vanzo

22 2 2014 · REVUE UFA

En Autriche, 40 % des exploitationsagricoles et sylvicoles sont dirigéespar des femmes, raison pour la-quelle les femmes, en tant que

«consommatrices» de nombreux pro-duits techniques, jouent un rôle tou-jours plus important dans ce secteur trèstraditionnel. En se basant sur l’exempledu «mode d’emploi pour un produittechnique», un projet de recherchescientifique réalisé par Kompentenzzen-trum Holz GmbH a démontré quellesétaient les conséquences du conseil à laclientèle en ce qui concerne le dévelop-pement de produits.

Besoin de rattrapage Dans l’agri-culture et la sylviculture, le secteur tech-nique est majoritairement dominé parles hommes. Cela explique pourquoi lesmodes d’emploi et les détails tech-niques sont généralement axés sur lesbesoins des clients de sexe masculin.

Pour les femmes et les hommes, lesavantages des produits techniques sontsouvent différents, raison pour laquelleils peuvent être conçus mais égalementsurtout être commercialisés de manièrespécifique en fonction de la clientèle àlaquelle ils sont destinés. Jusqu’à main-tenant, dans l’agriculture et la sylvicul-ture, très peu d’attention a été accordéeaux aspects spécifiques au genre. Lespersonnes travaillant dans ce secteur re-présentent toutefois des concepts de viedivers et variés et se caractérisent pardes besoins, des motifs et des objectifsdifférents. Le concept appelé «Gender-Marke-

ting» est basé sur la réflexion de base quiconsiste à s’adapter de manière cibléeaux spécificités du sexe de la clientèlepour laquelle on travaille. Le «Gender-Marketing» a été introduit dans les an-nées 1990 dans les entreprises améri-caines. Les Européens ont identifié le potentiel du «Gender-Marketing»quelques années plus tard et ont adaptéle marketing et les produits aux exi-gences spécifiques du genre de la clien-tèle à laquelle ils s’adressent.

Déceler les potentiels Mais quese passe-t-il lorsque les détails tech-niques sont uniquement axés en fonc-tion des besoins des hommes? Pour lesavoir, des modes d’emploi représenta-tifs ont été analysés tant d’un point devue théorique qu’à travers deux vastesessais expérimentaux, dans le cadre duprojet de recherche «Fe-Manual». L’ob-jectif consistait à démontrer les poten-tiels concrets d’une meilleure convivia-lité d’utilisation et à tester l’influence demodes d’emploi adaptés au genre del’utilisateur.

Dans le cadre de deux expériences, lespersonnes collaborant à l’essai ont dûconstruire un objet sur la base d’unmode d’emploi (essai 1: jouet Matador,essai 2: un meuble à l’emporter àconstruire soi-même). A cette occasion,l’étude a permis de constater que leshommes et les femmes avaient déjà unefaçon très différente d’aborder un pro-blème technique (tableau): les femmesétaient moins sûres d’elles au momentd’appréhender un problème techniqueet abordaient cette thématique avecune attitude moins positive (indépen-damment du mode d’emploi). Cela lais-serait supposer qu’en raison de l’ap-proche plus négative des femmes et dela plus grande insécurité qui en découle,ces dernières auraient plus de mal àmonter des objets. Dans le cadre de cesdeux expériences, il a toutefois été pos-sible de démontrer qu’hommes etfemmes étaient tout aussi capables deconstruire des objets, pour autant queles modes d’emplois soient adaptés ausexe des personnes concernées.

Moins sûres d’elles Ce n’est quelorsque le mode d’emploi à dispositionétait inadapté au sexe de l’utilisateurque les femmes se sont avérées être pluslentes, qu’elles ont fait plus d’erreurs etqu’elles étaient moins satisfaites etmoins sûres d’elles. A ce sujet, onconstate que les femmes n’ont pas as-socié le fait de moins bien réussir à unmode d’emploi déficient mais à une in-capacité personnelle. Les hommes n’ontpar ailleurs pas été influencés négative-ment par un «mode d’emploi» moinsadapté. Cela démontre que des modes d’em-

ploi adaptés au sexe ne sont pas seule-

DIFFÉRENCES ENTRE HOMMES ET FEMMES Les fabricants d’appareils etd’équipements techniques agricoles et sylvicoles seraient bien inspirés d’accorder plusd’attention au public cible que sont les femmes.

L’importance de disposer d’instructions techniques claires

Tableau: Approche différente vis-à-vis de la technique de la part des hommes et des femmes

Essais pratiques Matador Lab et meubles: «Accès à la technique». Résumé des différences significatives (p<0.05) entre les hommes et lesfemmes.

Essai Mat a- Essaidor Lab meuble

Les femmes avouent avoir moins d’intérêt pour la technique que les hommes � �Les femmes pensent moins bien comprendreles contenus techniques courants que les hommes � �Durant leur enfance, les femmes ont moins jouéavec des jouets techniques que les hommes � �Avant le montage, les femmes ont une moinsbonne image de leur prestation que les hommes � �Les femmes sont moins sûres d’elles que leshommes � �

REVUE UFA · 2 2014 23

TECHNIQUE AGRICOLE

www.ufarevue.ch 2 · 14

Auteure Valentina Rohrer-Vanzotravaille au sein de l’équipe Analyse demarché & recherche en matièred’innovation au sein du «Kompentenz-zentrum Holz GmbH» à Vienne

[email protected]

Le projet «Fe-Manual» s’intéresse auxspécificités liées au genre des utilisateursdans l’utilisation des modes d’emploi.L’objectif est d’améliorer la convivialitépour l’utilisateur et de proposer desmesures concrètes d’optimisation.

www.femanual.at

ment un gage de succès dans certainessituations concrètes, améliorant ainsi lasatisfaction des clients, mais qu’un pro-duit plus adapté au sexe peut égalementconférer un meilleur sentiment desfemmes vis-à-vis de la technique en gé-néral, sans qu’il en découle des consé-quences négatives d’aucune sorte pourles hommes. Outre le potentiel écono-mique des produits plus adaptés au sexedes utilisateurs, ces derniers recèlentégalement un potentiel social plus im-portant.

Conclusion L’intégration active etprécoce des consommatrices et de leursdésirs spécifiques au cours du processusde développement de produits tech-niques est malheureusement encore

trop peu courant, et pas seulement dansl’agriculture et la sylviculture. Lorsquel’impact des modes d’emplois est aussiévident à prouver, on peut en conclureque les conséquences sont identiquespour divers autres produits ou appareilstechniques. Les fabricants de produitstechniques tels les tronçonneuses ou lestracteurs seraient par exemple bien ins-pirés d’analyser plus précisément quelssont les besoins de leur clientèle fémi-nine. Appliqué à l’agriculture et à la syl-viculture, qui ont plutôt une orientationtraditionnelle, le principe du marketingadapté au genre combine le potentielsocial des thèmes liés à l’émancipationet à l’égalité des genres avec un plusgrand potentiel économique pour les fa-bricants de produits et de machines. �

Les femmes utilisentelles aussi la techniqueagricole: pour lesfabricants, il vaut lapeine de tenir comptedes besoins desutilisatrices et deconcevoir, par exemple,les modes d’emploi enfonction de leursbesoins.

TECHNIQUE AGRICOLE

Jens Noordhof

24 2 2014 · REVUE UFA

Oui: 64%

Non: 36%

Les deux critères ont lamême importance: 24%

La marque: 13%

L’agent: 63%

Graphique 2: Au cas où un agent changerait de fournisseur, opteriez-vous pour la nouvelle marque lors d’un achat?

Graphique 1: Qu’est-ce qui est plus important: la marque ou l’agent?Parmi les entrepreneurs agricolesinterrogés (issus de toute l’Alle-magne et de tailles diverses), 64sont actifs dans le domaine du bat-

tage. 54% d’entre eux misent sur uneseule marque alors que 8% travaillentavec deux ou trois marques. Au niveaudes marques, la répartition est la sui-vante: 38% pour Claas, 14% pour NewHolland, 9% pour John Deere, 7% pourDeutz-Fahr et 2% pour Fendt ainsi quepour Case (les personnes interrogéespouvaient donner plusieurs réponses). En ce qui concerne les ensileuses, les ré-sultats étaient pratiquement identiques.Au total, 66% misaient sur cette acti-vité, 11% d’entre eux optant pour deuxmarques différentes. 47% des entrepre-neurs avaient porté leur choix sur Claas,12% sur John Deere, 11% sur Krone,3% sur New Holland et 2% sur Fendt. Concernant les tracteurs, comme on pou-vait s’y attendre, la répartition est un peudifférente. Logiquement, chacun des en-

trepreneurs interrogés dispose égalementd’un tracteur. A ce sujet, il est néanmoinsintéressant de constater que 58% des en-trepreneurs en travaux agricoles ont ré-pondu avoir porté leur choix sur uneseule marque. Même si cette conclusion

ne s’applique pas nécessairement au mar-ché en général, on peut en conclure queles entrepreneurs en travaux agricolessont très étroitement liés à leur marque.Sachant en revanche qu’ils attachent mal-gré tout plus d’importance à leur agentlocal qu’à la marque proprement dite, laconclusion suivante s’impose: les fabri-cants seraient bien inspirés de réfléchiraux conséquences de la restructurationde leurs réseaux de distribution et à l’im-pact de la résiliation des contrats qui leslient avec leurs agents. Il se pourrait eneffet qu’une telle remise en question aitun effet boomerang!29% des entrepreneurs agricoles son-

dés ont expliqué qu’ils utilisaient deuxmarques de tracteurs alors que 13% ontaffirmé opter pour trois ou quatremarques. Les marques de tracteurs ci-tées par les personnes ayant participé ausondage étaient les suivantes: Fendt(57%), suivi de John Deere (30%), Claas

SONDAGE AUPRÈS DES ENTREPRENEURS EN TRAVAUX AGRICOLES Lesstructures de distribution des fabricants de machines agricoles sont en pleine mutation.Comment les entrepreneurs agricoles vivent-ils cette évolution? Comment collaborent-ils avec les agents de machines agricoles et quelles sont leurs priorités en la matière? En Allemagne, 100 entrepreneurs en travaux agricoles ont été interrogés à ce sujet.

L’agent fait la différence

REVUE UFA · 2 2014 25

TECHNIQUE AGRICOLE

Auteur Jens Noordhof est rédacteurauprès du périodique «Lohnunterneh-mer», un mensuel spécialisé qui estégalement l’organe officiel desentrepreneurs en travaux agricolesallemands. L’article original est paru enmai 2013 dans le journal précité.

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0–10 km: 6%

10–20 km: 18%

20–30 km: 35%

30–50 km: 30%

50–100 km: 9%

>100 km: 2%

Moyenne: 37 km

(14%), Case/Steyr et New Holland (cha-cun 11%), Massey Ferguson (6%) etSame-Deutz-Fahr (4%). Au total, six ré-ponses individuelles se sont portées surdiverses autres marques. La répartition des marques au sein

des trois groupes de produits (moisson-neuses-batteuses, ensileuses, tracteurs)précités n’est sûrement pas exactementidentique à leur part de marché réelle.

Agent: quels sont les critèresimportants? Les critères considéréscomme importants en ce qui concernel’agent de machines agricoles (prix etmarque des produits, service de conseil,coûts des pièces de rechange et des ré-parations, prestations et qualité du ser-vice, mise à disposition de machines derechange) permettent de tirer des ensei-gnements intéressants. La réponse àcette question débouche également surun résultat assez clair. En moyenne, au-cun des critères sur lesquels portait le

sondage n’a obtenu une note inférieureà quatre (ici également, les notes al-laient de 1 à 6). Il s’ensuit que les cri-tères cités ne sont pas seulement impor-tants pour les entrepreneurs en travauxagricoles mais que ces derniers estimentégalement qu’ils sont bien servis parleurs agents. Les prestations en matièrede service ainsi que la qualité de ce der-nier sont des critères prioritaires. Lesondage arrive également à la conclu-sion que les entrepreneurs en travauxagricoles attachent la même importanceet attribuent la même note (soit un 5) àtous les autres critères évoqués, à l’ex-ception de celui de la marque. Cettedernière a un impact déterminant sur lechoix de l’agent. La clarté de ce résultata quelque peu surpris les observateurs. Les écarts vers le bas sont par ailleursrestés dans une fourchette raisonnable.La note 3 n’a été attribuée qu’àquelques rares occasions, de même queles notes 1 et 2 (une fois chacune).

Changements au niveau du ré-seau de distribution Plus du tiersdes personnes sondées, soit 34%, s’at-tend à ce que les nombreux change-ments qui interviennent au niveau duréseau commercial affectent leur propreexploitation, respectivement a déjà étéconfronté à ce problème. Il en est sou-vent ressorti que les personnes sondéespréféreraient changer de marque plutôtque d’agent. La distance par rapport àl’atelier de réparation et la rupture desrelations que les clients entretiennentde longue date avec les collaborateursde leur agent local sont autant de fac-teurs supplémentaires justifiant l’impor-tance ce dernier par rapport à lamarque. Indéniablement, certains en-trepreneurs en travaux agricoles sonttrès fidèles à leur marque. Ces entrepre-neurs-là seront beaucoup plus enclins àaccepter des changements importants,même s’ils sont en minorité.

Conclusion En Allemagne, les ré-seaux de distribution sont parfoisconfrontés à des bouleversements trèsimportants, avec toutes les turbulencesqui s’ensuivent au niveau du marché.Cette situation n’offre pas toujours,pour autant, des opportunités à d’autresmarques. Les priorités exprimées par lesentrepreneurs agricoles dans le cadre dusondage constituent un avertissement àl’attention des fabricants et devraientles inciter à ménager les agents qui com-mercialisent et réparent leurs produits.Les priorités évoquées par les personnesinterrogées indiquent également que leréseau commercial de certainesmarques doit encore être étoffé. Lesstructures doivent certes évoluer. Lataille des agences ne constitue toutefoispas, à elle seule, une garantie de succès,pas plus que la focalisation sur une seulemarque. �

L’agent de machinesagricoles est unpartenaire trèsimportant. 63% desagro-entrepreneursallemands interrogéesaffirment être davan -tage fidèles à leuragent qu’à la marque.

Graphique 3: Quelle distance maximale seriez-vous prêt à accepter par rapport à votre agence?

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transport est compacte et sûre. Cesdeux faucheuses sont équipées dulamier «Novacat» avec systèmed’échange rapide des couteaux, unesolution qui s’est imposée dans lapratique depuis de nombreuses an-nées. Les deux modèles «Novacat262» et «302» sont équipés d’usined’une suspension hydraulique. Lerelevage et la suspension sont tota-lement indépendants l’un de l’autre. Les faucheuses portées NOVACATrépondent à toutes les attentes.

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replie hydrauliquement à 115°. Lepoint le plus haut de la faucheuse etle centre de gravité se retrouvent aumilieu du tracteur. Cette position de

Deux nouveaux chargeurs Weidemann

de 1,90m, une largeur de 1,41 m etun rayon de braquage exceptionnelde seulement 595 mm. Il offre unecharge utile de 0,8 t et une hauteurde levage maximale de 4,15 mètresau pivot du godet. En version stan-dard, le modèle «T5522» est équipéd'un moteur Perkins quatre cylindresde 49CV ou, en option, de 61CV. Lacharge utile se monte à 2,2 tonneset la hauteur de levage maximale à5,47 m au pivot du godet. Sa hau-teur de passage est 1,95 m, sa lar-geur de 1,81 m et son rayon de bra-quage de 1.19 m. Les deux nouveaux

télescopiques de Weide-mann sont équipésdu système d'as-

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Bayer s’engage en AfriqueCes prochaines années, BayerCropScience entend développer ses acti-vités sur le continent africain. Legroupe développe notamment dessolutions spécialement adaptéespour les petits producteurs commedes emballages de taille réduite etdes programmes de formation à l’at-tention des agriculteurs. La forma-tion et la mise à disposition demoyen de production moderne en-traineront une augmentation de laproduction agricole qui améliorerala situation alimentaire dans denombreux pays africains.

Toutes variétés confondues, ilmanquait cette année entre 15 et20% de plants suisses pour cou-vrir les besoins. Ce déficit a pu êtrecomblé en grande partie par desimportations. Parmi les variétéslongues comme Charlotte et An-nabelle, la part des petits calibresest nettement supérieure à celled’une année normale, ce qui en-gendrera plus de plantation avecdes petits calibres. Ces conditionsexigeront une certaine flexibilité àtous les niveaux.Fondamentalement, le mix de

variétés dans les segments despommes de terre précoces, à chairferme et farineuse, peut varier,mais les quantités contractuellesdoivent par contre être respec-tées. Pour les variétés à frites et àchips, les disponibilités sont entiè-rement données, ce qui permet derespecter sans problèmes la plani-fication de la production souscontrat.Le département Produits du sol

de fenaco mettra tout en œuvrepour que la campagne de prin-temps se déroule de manière sa-tisfaisante. La réussite de cettecampagne nécessite toutefois lacompréhension, la bienveillanceet le soutien de toutes les per-sonnes concernées

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 2 2014 29

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les nouveaux assortiments phyto«Grandes cultures et cultures four-ragères», «Arboriculture et viticul-ture» et «Cultures maraîchères» sontdisponibles dès maintenant auprès

de votre LANDI. Cette année, l’As-sortiment phyto «Cultures maraî-chères» se présente pour la premièrefois sous une forme imprimée iden-tique à celle des cahiers dédiés aux

Grandes cultures et cultures fourra-gères et à l’Arboriculture et viticul-ture. Ces cahiers contiennent les in-formations sur l’efficacité desproduits, les risques pour l’utilisa-teur, le comportement environne-mental (classification de danger, les-sivage, distance d’éloignement deseaux de surface, restriction d’utilisa-tion, toxicité, restrictions pour lescultures suivantes) et les possibilitésd’application PER.De par l’étendue des produits dé-

crits, les assortiments phyto éditéspar le Service Protection des plantesde fenaco constituent une sourced’informations unique sur les pro-duits de protection des plantes etles stratégies à mettre en place pouratteindre une production de qualité.L’impartialité des informations men-tionnées fait de ces cahiers une aideprécieuse à la prise de décision.

Alors que les ventes d’automne deplants de pommes de terre pour-tant tardives se sont majoritaire-ment déroulées sans problèmes, lasituation ce printemps s’annonceparticulière.

Plants de pommesde terre: situationinhabituelle auprintemps 2014

Les nouveaux assortiments phytos sont là

Nouveau directeur desventes pour la SuisseStefan Odermatt a pris ses nouvellesfonctions de directeur des ventesICS pour la Suisse chez Syngenta. Cedocteur en agronomie a notammenttravaillé auprès de Eric SchweizerSA, Migros, Wolf-Garten et diversesassociations suisses proches del’agriculture. Il aura pour tâche dedévelopper la stratégie commer-ciale, l’agenda stratégique et la di-rection générale des activités com-merciales de Syngenta sur le marchésuisse.

Streptomycine – utilisation limitéeÀ l’avenir, la streptomycine nepourra plus être utilisée pour luttercontre le feu bactérien. Selonl’agence SDA, cette nouvelle régle-mentation a été décrétée parl’OFAG. Les arboriculteurs déplo-rent cette décision. Le nouveau pro-duit LMA, qui vient d’être homolo-gué pour la lutte contre le feubactérien, est en effet moins efficaceque la streptomycine. Eva Reinhard,

vice-directrice de l’OFAG, a expli-qué à l’agence SDA que l’OFAGsouhaite à terme retirer la strepto-mycine du marché en raison durisque d’apparition de résistanceaux antibiotiques.

Un excellent millésime 2013 L’année viticole 2013 a été marquéepar des conditions météorologiquesdéfavorables qui se sont traduitespar la plus petite récolte depuis1980. Alors que la production at-teint normalement 105 Mio de litresde vin en moyenne, elle s’est élevéeà CHF 84 mio. seulement en 2013.Une bonne nouvelle cependant: lesgrappes récoltées étaient de trèsbonne qualité, ce qui laisse présagerun excellent millésime 2013.

PRODUCTION VÉGÉTALE

30 2 2014 · REVUE UFA

Le succès économique résulte toujours de la combinaison de deuxparamètres: des rendements élevéset une qualité irréprochable. La réa-

lisation de ces objectifs exige de couvrirtous les besoins en nutriment desplantes cultivées pour exploiter l’inté-

gralité de leur potentiel de production.Mieux nourris, les produits récoltés sontplus fermes, supportent mieux le trans-port et la conservation. Ces trois fac-teurs sont décisifs puisque ce sont euxqui sont évalués par le consommateurfinal au moment de l’achat.

Complémentaire à la fumure parle sol Les plantes sont conçues pourse nourrir principalement par leurs ra-cines. Il n’est donc pas envisageable derépondre aux besoins des cultures uni-quement par des applications foliaires.Par contre, cette technique qui profited’une absorption plus rapide par laplante développe ses effets plus rapi-dement que la nutrition racinaire. Cettevitesse d’action permet d’intervenirpour résoudre des problèmes ponc-tuels comme des carences liées à desconditions défavorables comme un sol

LES ENGRAIS FOLIAIRES sont rapidement assimilés par les plantes et agissent même quand le sol est froid. Ils sont souvent utilisés de façon standardisée dans lesstratégies de fertilisation des plantes. La diversité des produits et leur miscibilité avecles produits phytosanitaires contribuent à ce que les cultures sensibles puissent êtreactuellement pratiquées avec succès.

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La fertilisation foliairecontribue à garantir

la qualité et le rendement des

cultures.Photo: www.amazone.de

Il est recommandé depréparer la bouillie en

commençant par lesengrais foliaires. Photo: Hardi-Evrard.com

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Gaël Monnerat,Revue UFA, 1510 Moudon

www.ufarevue.ch 2 · 14

REVUE UFA · 2 2014 31

Tableau: Engrais foliaires LandorProduits Cultures/UtilisationsPatastar Plus Pommes de terre/légumes, améliore la tubérisation,

le développement racinaire et la résistance au stockage.Photrel Colza, disponibilité rapide de tous les oligo-éléments nécessaires.Bettastar Betteraves sucrières et fourragères, favorise la levée et un bon

développement, prévient la pourriture du coeur.Fertiplus Engrais complet pour toutes les cultures.Inca Salades, légumes, pommes de terre, nouvelle technologie Ca qui

favorise l’absorption et le transport du calcium.Hasorgan Profi Toutes les cultures, renforce les plantes grâce à sa teneur élevée en

extraits d’algues, améliore l’enracinement et la résistance.Phosfik Toutes les cultures, active les défenses immunitaires des plantes. D’autres formulations sont disponibles sur le site landor.ch/Downloads

trop froid, compacté, imperméable ougorgé d’eau, ainsi qu’en période de sé-cheresse ou de grandes chaleurs.Lorsque le sol n’offre plus les condi-tions idéales, la capacité d’absorptiondes racines est réduite et les plantes neparviennent parfois plus à couvrir leursbesoins. Les applications foliaires sontaussi indiquées lorsque le pH du sol pé-nalise l’absorption par les racines decertains minéraux comme le phos-phore, le manganèse ou le bore ainsique pour rééquilibrer un élément lié àun antagonisme, comme la faible ab-

liaires avec des herbicides est décon-seillé. La miscibilité des différents pro-duits et les quantités de bouillie sontinscrites sur l’étiquette et doivent êtrerespectées. Il est recommandé d’incor-porer les produits séparément dans lacuve du pulvérisateur en commençantpar les engrais foliaires. Il est aussi pré-conisé d’éviter d’associer plusieurs pro-duits phytosanitaires et un engrais fo-liaire dans la même bouillie. L’utilisationde mouillant n’est pas nécessaire. Unefois que les produits sont incorporésdans la cuve du pulvérisateur, veillez àlaisser le système de brassage en marchejusqu’à la fin de l’application. Une foisla bouillie prête, il est recommandé del’appliquer immédiatement.

Dans tous les cas, le site internetwww.tankmix.com apporte les der-nières informations en matière de com-patibilités entre les différents produitsphytosanitaires et nutritifs.

Assurer qualité et rendementLa fertilisation foliaire est une techniquedestinée à l’optimisation de la nutritiondes plantes. En permettant de répondreau mieux aux exigences des cultures,elle contribue à la fois le rendement etla qualité des produits récoltés. Àl’exemple des baies qui sont visiblementplus fermes, se conservent mieux etsouffrent moins du transport, la fertili-sation foliaire participe à la mise sur lemarché de produits d’excellente qualitéqui saura séduire le consommateur. Larapidité d’action des solutions foliairespermet également de réduire l’inci-dence des facteurs de stress tel un prin-temps froid et humide ou en cas de ca-rence avérée.

En bref La fertilisation foliaire per-met de répondre très rapidement et demanière ciblée aux différents besoinsdes cultures. Si elles sont parfois utili-sées comme «roues de secours» en casde carence, les applications foliaires fontaussi partie des stratégies visant à assu-rer un rendement et une qualité opti-male de la récolte. Des stratégies quisont entre autres recommandées dansles cultures à haute valeur économiquecomme les baies, les cultures maraî-chères, arboricoles et viticoles, maisaussi les pommes de terre et les bette-raves sucrières. �

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sorption du magnésium lorsqu’il y a ex-cès de potassium dans le sol. Elles per-mettent aussi d’apporter des oligo-élé-ments qui ne seraient pas disponiblesdans le sol.

Combiner les applications Lesengrais foliaires sont généralement mis-cibles avec la plupart des insecticides etfongicides. Il est ainsi possible de ré-duire les coûts d’applications en inté-grant la fertilisation foliaire dans les pro-grammes de luttes contre les ravageurs.Par contre, le mélange de solutions fo-

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Protection contre l’érosion 34Pommes de terre bio: tendance à la hausse 36Viser l’excellence 38

Février 2014

Production depommes de terre

PRODUCTION VÉGÉTALEPRODUCTION DE POMMES DE TERRE

34 2 2014 · REVUE UFA

La zone présentant un risque élevé d’érosion recouvre une grandepartie du pays.

Les nouvelles règles PER posent desexigences plus strictes en matièrede protection des sols. Ces nou-velles exigences sont détaillées dans

l’annexe 1, ch. 5 de l’Ordonnance sur lespaiements directs (OPD). Selon cetteannexe: «Les terres assolées sur les-quelles aucune mesure appropriée delutte contre l’érosion n’a été prise nedoivent pas présenter d’importantespertes de sol dues à l’exploitation.»L’annexe définit comme importantes lespertes visibles de sols. De plus, lespertes sont dues à l’exploitation quandelles ne découlent pas exclusivementdes conditions naturelles, de l’infra-structure ou d’une combinaison de cesdeux causes. Ces deux conditions lais-sent une certaine place à l’interpréta-tion, mais dans tous les cas, les exploi-tants de parcelles considérées commeprésentant un risque d’érosion doiventprouver qu’ils ont pris les mesures adé-quates pour protéger leurs sols.

Une carte des risques est dispo-nible sur le site internet map.geo.ad-min.ch. Cette carte des risques d’éro-sion de la surface agricole utile dans unegrille de 2x2m pour les régions deplaine et les régions de montagne I et IIindique le risque potentiel d’érosionqualitative en cas d’exploitation perma-nente des terres arables. Trois niveauxde risques (pas de risque, risque avéréet risque élevé) ont été définis. En casde constatation d’érosion sur des par-celles considérées comme présentantun risque avéré (en rouge sur la carte),l’agriculteur doit prouver qu’il a pris desmesures pour réduire le risque. Cettepreuve est apportée grâce à un formu-laire figurant à l’annexe 1 du Moduled’aide à l’exécution pour la protectionde l’environnement dans l’agriculture.Ce formulaire d’évaluation de l’ensem-ble de la rotation comporte deux par-ties. Dans la première, les paramètresliés à la ligne d’écoulement de l’eau de

ruissellement, la rotation et les tech-niques d’exploitation sont évalués. Ladeuxième partie du formulaire traite descaractéristiques du sol (pH et apportsorganiques) et des autres mesures per-mettant de réduire le risque d’érosion.L’exploitation de la parcelle est considé-rée comme conforme au site quanddeux conditions sont remplies: le totalde la partie supérieure (B1) est supérieur

La plantation despommes de terre: uneactivité qui risque dedisparaître des zonesconsidérées comme

présentant un risqued’érosion?

NOUVELLES RÈGLES POUR LA PROTECTION DES SOLS L’entrée en vigueur dela nouvelle politique agricole s’accompagne de règles plus strictes pour la protectiondes sols. Dès l’automne prochain, les premiers signes d’érosion constatés constituerontdéjà une infraction aux PER. Cette nouvelle évaluation a des conséquences importantespour les producteurs de pommes de terre.

Protection contre l’érosion

Préavis défavorables de l’USPPTL’Union suisse des producteurs depommes de terre avait déjà soulevé ceproblème lors de la consultation duprojet de loi. Dans l’intervalle entre laplantation et la fermeture des rangs ainsiqu’entre le défanage et la récolte, il estimpossible, pour des raisons techniqueset de qualité des pommes de terre, demaintenir un enherbement de laparcelle. L’USSPT exige encore que laConfédération et les cantons fassentpreuve de pragmatisme et d’espritpratique lors de la mise en œuvre et descontrôles.

REVUE UFA · 2 2014 35

PRODUCTION VÉGÉTALEPRODUCTION DE POMMES DE TERRE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

www.ufarevue.ch 2 · 14

Tableau: Formulaire d’évaluation pour le relevé au champ de l’érosion des terres assoléesCritères Points obtenusLigne d'écoulementa de l'eau de ruissellementMesurée à partir de la limite inférieure de la parcelles examinée jusqu'à l'endroit en amont où le ruissellement débute (Bande anti-érosive, chemin, forêt)Longueur de la ligne d'écoulement (dans le sens de la pente principale) < 30m 1

50 –100m – 1> 100m – 2

RotationSera évaluée pour une durée de rotation des culturesPart des prairie temporaires >/= 33% 2

20– 32% 10% – 1

Part des cultures avec une distance de plantation/semis >25cm (non compris les pdt) et les légumes en plein champs >33% – 2

18– 33% – 1Rotation comprenant des pommes de terre – 3Blé d'hiver succédant à des pommes de terre ou des betteraves – 2Blé d'hiver succédant à du maïs d'ensilage – 1Au moins une couverture végétale hivernale maintenue jusqu'au 15 février 1Travail du sol, techniques et modes d'exploitationAucune machine de travail du sol actionnée par la prise de force 1Semis direct, bandes fraisées ou mulch au moins une fois au cours de la rotation 1Semis direct, bandes fraisées ou mulch durant toute la rotation 3Exploitation clairement en travers de la pente ou selon les courbes de niveau (pour les pentes de moins de 10%) 1Exploitation clairement dans le sens de la pente – 1

Somme des points B.1 > 0?pH et apports organiquesph H2O (échantillon composé) > 6,5 1Apport d'engrais organiques d'au moins 2 tonnes par hectare et par an 1Autres mesuresLes parcelles adjacentes en amont et en aval de la parcelles examinée ne comportent pas de culture avec un écartement de plantation/semis >25 cm, ni de pommes de terre ou de légumes de plein champs (sauf semis direct ou en bandes fraisées) 1Bandes tampon d'au moins 3m de large le long des chemins bordant des terres ouvertes 1Mesures visant à améliorer l'infiltration (p. ex. passage d'un chisel deux jours après la récolte des pdt) 1En présence d'un thalweg dans la parcelle, mesures prises (p.ex. bandes anti-érosives) 1Réduction du risque érosif dans les passage de roues 1Autres mesures adéquates pour prévenir l'érosion 1

Somme des points B.1 + B.2 >/=4?

Le risque d’érosion estparticulièrement élevé avantla fermeture des rangs etaprès la destruction des fanes.

à 0 et la somme des deux parties du ta-bleau est supérieure ou égale à 4. Si cesdeux conditions ne sont pas remplies,l’exploitation de la parcelle peut êtreconsidérée comme inadaptée.

Des déductions importantesCes conditions sont particulièrementdifficiles à atteindre pour les produc-teurs de pommes de terre. La simpleprésence de pomme de terre dans la ro-tation engendre de fait une perte de 3points. Si c’est un blé qui suit lespommes de terre – comme c’est souventle cas dans nos rotations – la parcelleprésente déjà une perte de 5 pointsdans sa partie supérieure. Ce déficit nepeut être comblé que par une part deprairie temporaire >33% (+2), le main-tien d’une couverture hivernalejusqu’au 15 février (+1), le recours ausemis direct, bandes fraisées ou mulchau moins une fois dans la rotation (+1)et une exploitation clairement en tra-vers de la pente ou selon les courbes deniveau (+1). Ces 4 mesures permettent de com-

penser les pertes découlant automati-quement de la production de pommesde terre, pour autant que la longueur dela ligne d’écoulement soit inférieure à50 mètres et n’engendre donc pas dedéduction supplémentaire et que les au-tres cultures avec un écart de semis su-périeur à 25cm (maïs, betteraves, tabac,tournesol, colza en semis monograine,etc.) ne représentent pas plus de 18%des cultures. Il est par ailleurs nécessaired’obtenir au minimum 4 points (sur unmaximum 8) dans la partie B.2 du for-mulaire pour atteindre le total cumuléobligatoire de 4 points.

Des conséquences pour l’appro-visionnement La production depommes de terre est, en soi, particuliè-rement exigeante. Ces dernières années,elle est devenue une affaire de spécia-listes qui maîtrisent les techniques deproduction permettant de répondre auxexigences des consommateurs et indus-triels. Les producteurs de pommes deterre ont toujours été conscients que laqualité du sol est un paramètre de pre-mière importance pour produire dura-blement des tubercules de qualité. Dansun contexte économique déjà difficile,l’introduction de nouvelles règles parti-culièrement pénalisantes pour cetteproduction pourrait réduire dramati-quement l’intérêt des agriculteurs pourune production qui exige un réel savoir-faire. �

En résumé• Dès l’automne 2014, aucune traced’érosion ne devra être visible sur lesparcelles considérées commeprésentant un risque d’érosion élevé

• L’agriculteur devra prouver au moyend’un formulaire que l’exploitation dela parcelle est conforme (total B.1 > 0et total B.1 + B.2 >/= 4)

• La présence de pommes de terre dansla rotation engendre de fait une pertede 3 points dans la partie B.1

• La culture de blé après pomme deterre fait perdre 2 points supplémen-taires

PRODUCTION VÉGÉTALEPRODUCTION DE POMMES DE TERRE

36 2 2014 · REVUE UFA

UlrichZürcher

Ces dernières années, les pommesde terre bio suisses n’ont permis decouvrir qu’une partie des besoinsdu marché. Ceci est notamment lié

à l’augmentation des ventes. Les fluc-tuations de la production de pommesde terre biologiques ne doivent toute-fois pas être sous-estimées. En produc-tion conventionnelle, la différence deproduction entre une bonne et unemauvaise année peut être de 25 à 30%.Pour la production biologique, cet écartpeut facilement atteindre 50%!

Lutte contre le mildiou 4kg decuivre pur peuvent être utilisés pourprotéger un hectare de pommes de terrecontre le mildiou. Contrairement à denombreux fongicides chimiques de syn-thèse, le cuivre ne dispose que d’un ef-fet de contact, il est donc important quela protection soit déjà engagée à l’appa-rition du premier risque d’attaque. Mesures préventives:

• Planter les pommes de terre tôt• Choisir des variétés peu sensibles• Orienter les buttes dans le sens duvent (meilleur séchage des plantes)

• De grosses buttes préviennent l’infec-tion des tubercules

Le ver fil de fer, les limaces et le Dry Corepeuvent réduire la qualité des tuber-cules. Il n’existe aucun moyen de lutterdirectement contre ces ravageurs, resp.champignon (Dry Core). D’une manièregénérale, on peut dire que la mise enculture de pommes de terre le plus long-temps possible après une prairie plu-riannuelle constitue une mesure pré-ventive contre ces trois ravageurs.Malgré ces risques, la culture des

pommes de terre bio présente aussi denombreux avantages:• Une période de végétation courte• Une mécanisation personnelle n’estpas forcément nécessaire (entrepre-neurs disponibles)

• Une marge brute élevée par rapportaux autres cultures

• Un changement bienvenu dans la ro-tation (sarclée)

• Marché sain

Pour les pommes de terre bio, fenacodispose de canaux de distribution dansl’ensemble du pays. Ce réseau permetde réduire les distances de transport. Enoutre, le conseil est assuré, de la plani-fication de la culture jusqu’à la commer-cialisation.

Produits bio – naturellement dé-licieux Frigemo transforme despommes de terre et des légumes bio endélicieux produits surgelés depuis prèsde 20 ans. Elle est ainsi l’une des pion-niers de ce secteur dans notre pays. Lafabrication de ces produits, comme leurculture, est liée à des investissementssupplémentaires: Dès le début, lespommes de terre doivent être livrées,

L’indutrie est à la recherche d’agri-

culteurs bio intéresséspar la production

d’Agria et d’Hermès.

LES VENTES DE POMMES DE TERRE BIO suisses augmentent de manière continue, notamment dans le secteur des produits finis. L’évolution des habitudes deconsommation de la société actuelle et le développement continu de nouveaux produits finis bio dynamisent les ventes. Des producteurs d’Agria et d’Hermes sont encore recherchés pour la récolte 2014.

Succès des pommes de terre bio

Sélection pour la production bioL’année dernière, le FiBL, en partenariat avec fenaco, biogroupe etRathgeb Biolog, a conduit pour la première fois de grands essais surquatre exploitations biologiques. Les variétés testées étaient celles quisont spécialement adaptées à la production biologique. Ces essaismettaient un accent particulier sur la résistance au mildiou et sur unéventuel abandon du cuivre. En accord avec Agroscope, le choix s’estporté sur «Campina» et «Toluca», deux variétés qui s’étaient biencomportées dans des essais précédents. Les plus importantes variétésbio allemandes «Prinzess» et autrichienne «Anuschka» ont aussi étéretenues pour ces essais. Charlotte a été choisie à titre de variété deréférence pour ces essais. À l’exception de la variété «Toluca», lesrendements et les qualités étaient bons. Cette variété n’avait pas unebelle peau, présentait de nombreuses taches de gale ainsi qu’uneteneur en amidon élevée. Cette année, les variétés «Campina» et«Prinzess» feront l’objet d’une nouvelle évaluation, tout comme lesnouvelles variétés «Vitabella» et «Allians». Le nombre de sites seraaugmenté à 6 pour améliorer la sécurité des résultats dès l’année 2014.

Les pommes de terre traversent ce couteau à frites à lavitesse de 90km/h.

En raison des risquesplus importants liés austockage, les pommesde terre bio sonttransformées le plusrapidement possibleaprès la récolte.

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PRODUCTION VÉGÉTALEPRODUCTION DE POMMES DE TERRE

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Source: Bio Suisse

frigemo est une entreprise pionnière au niveau Suisse. Elle tranformedes pommes de terre et des légumes bio depuis une vingtaine d’années.

Afin de respecter les directives bio, la production bio n’a lieuque le lundi sur des lignes spécialement nettoyées.

Auteurs HansueliDierauer, FiBL, SimonHofer, frigemo et UlrichZürcher, GB Pommes de terre, Zollikofen � 058 434 06 [email protected]

Graphique 1: Production suisse de pommes de terre bio

� Récolte (t) Surface (ha)

inspectées et déchargées séparément.Elles sont également stockées dans descellules qui leur sont réservées. En rai-son de leur faible aptitude à la conser-vation et de qualités parfois réduitespour la transformation, ces pommes deterre doivent être travaillées sans délai.Des procédés respectueux et un énormesavoir-faire permettent de les transfor-

mer en une grande diversité de produitstraditionnels à base de pommes deterre. Pour respecter les exigences trèsstrictes de Bio-Suisse, les pommes deterre bio ne sont travaillées que les lun-dis, sur des lignes de production spécia-lement nettoyées. Ces mesures sonttoutefois insuffisantes. Les exigencesliées à la nature des produits imposentdes réglages de ligne spécifiques, ce quiimplique des défis et des risques supplé-mentaires. frigemo est certifié par Bio-Suisse et

remplit tous les critères relatifs au trai-tement et à la transformation des ma-tières premières biologiques. Ces pro-duits répondent aux exigences desconsommateurs qui désirent des ali-ments savoureux et typiques, élaborésdans le cadre de procédés respectueuxdes matières premières. Qu’il s’agisse deröstis, de pommes frites ou de purée, lesproduits bio sont naturellement savou-reux et toujours plus demandés. �

PRODUCTION VÉGÉTALEPRODUCTION DE POMMES DE TERRE

38 2 2014 · REVUE UFA

Roland Bellon

La fertilisation despommes de terre doit

tenir compte desspécificités des

différentes variétés.

Des plants sains et vigoureux promettent une récolte de qualité…

La qualité du sol et l’équilibre de lafumure sont décisifs en productionde pommes de terre. L’azote favo-rise le développement foliaire et la

croissance des tubercules. Le phosphorefavorise la tubérisation, réduit la sensi-bilité aux chocs et influence la qualité et la forme des tubercules. Lepotassium est essentiel pour la teneuren amidon et le bon déroulement de laconservation. De par leur action, il est évident que

les apports des différents éléments nu-tritifs majeurs (NPK) doivent être adap-

tés en fonction du type de pommes deterre produit: les exigences ne sont eneffet pas les mêmes pour une pomme deterre de garde que pour une primeur.

Choisir la bonne forme de ferti-lisant La fertilisation des plantes doitmettre les éléments à disposition de laculture quand cette dernière en a be-soin. Avec la spécialisation de la pro-duction de pommes de terre, il est de-venu primordial de maîtriser l’influencedes différents éléments et les interac-tions que des excès ou des carences in-duisent. Les excès de N, P et K agissentnéga tivement sur l’assimilation d’autres éléments nécessaires au bon dévelop-

pement de la plante comme le magné-sium, le fer, le manganèse, le zinc ou le calcium.

Les primeurs visent la productionde nombreux tubercules de petit calibre. Dans cette stratégie, il est parti-culièrement important de maîtriser la fer-tilisation phosphorée des pommes de ter-re. Cet élément favorise la tubérisa tion,ce qui augmente le nombre de tuber -cules. Par ailleurs, il accélère la maturitédes tubercules. Les apports de la planta-tion doivent être complétés par une ap-

LA FERTILISATION DES POMMES DE TERRE affecte directement les qualités destubercules récoltés. Les pommes de terre primeur, d’industrie ou de consommation sont jugées selon des critères de qualité différents. Tout le savoir-faire du producteurréside dans la gestion minutieuse des fertilisants qui influencent les paramètres les plus importants.

Viser l’excellence

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www.ufarevue.ch 2 · 14

PRODUCTION VÉGÉTALEPRODUCTION DE POMMES DE TERRE

une maîtrise des sucres réducteurs quipénalisent la friture. La potasse augmen-te le calibre des tubercules et améliorel’homogénéité de la production. En op-timisant la maturation, elle réduit aussiles dommages mécaniques à la récolte.Au moment du choix des engrais potas-siques, il convient de porter une atten-tion particulière à la forme sous laquellecet élément est proposé. Les dernièresétudes ont démontré le lien entre la fer-tilisation chlorée et l’apparition de la ga-le sur les tubercules. Il est donc recom-mandé de favoriser les formes sulfatées(KS) plutôt que les formes chlorées (KCl).

En bref La fertilisation des pommesde terre a des répercussions importantessur la qualité et la quantité de la récolte.Les objectifs des différents types depommes de terre variant suivant l’utili-sation finale des tubercules, il est impor-tant de mettre en place une stratégie visant à répondre au mieux aux exi-gences des acheteurs. La production de

pommes de terre de qualité exige unsavoir-faire et une excellente connais-sance de ses sols. Ces dernières années,les exigences envers la production sesont accrues. Il est plus que jamais né-cessaire d’utiliser les outils permettantde répondre à ces exigences et d’adap-ter les méthodes de production en con-séquence. �

Auteur Roland Bellon,Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

Tél conseil gratuit: 0800 80 99 60

[email protected]

plication foliaire de Patastar lors de l’ini-tiation des tubercules. On profite ainsi duP contenu dans le produit pour augmen-ter la tubérisation. L’application de Pata-star doit intervenir suffisamment tôt. Mê-me si les plants ne couvrent pas le terrain,les feuilles vont déjà prélever une partiedes éléments apportés. La part d’engraisfoliaires qui se retrouve sur le sol pourratoujours être assimilée par les racines.L’attente d’une masse foliaire importantepour les applications foliaires conduitsouvent à des interventions trop tardiveset à la réduction de l’effet recherché.

Pommes de terre de garde Lesaptitudes à la conservation des pommesde terre sont notamment déterminéespar la qualité et la quantité de la potassedont elles disposaient pendant la pé -riode de végétation. Cet élément in -fluence aussi la synthèse des glucides etleur conversion en amidon. Cet effet est particulièrement recherché pour les va-riétés d’industries puisqu’il engendre

La chaux magnésienne vive améliore la structureLa production de pommes de terre en sols lourds (> 35% d’argile) est par-ticulièrement difficile. Dans de tels sols, un épandage de chaux magné-sienne vive juste avant la plantation est envisageable. La pomme de terreétant de nature acidophile, il paraît donc insensé d’effectuer un chaulageavant cette culture. Ces applications de chaux magnésienne vive ne sontpas destinées à agir sur le pH du sol, mais plutôt sur sa structure. De nom-breux producteurs ont déjà constaté que la chaux magnésienne vive en-gendre une structure plus fine et plus légère du sol. Une qualité qui facilitela plantation et la récolte tout en améliorant l’aération des buttes, ce quioffre des conditions de croissance plus favorables pour les tubercules.

À retenir• Réfléchir la fertilisation en fonction du type de production

• Le phosphore favorise la tubérisation

• La potasse améliore les aptitudes à la conservation et la résistance aux chocs

• Dans les terres lourdes, la chaux magné sienne vive contribue à améliorer la structure du sol

• Les applications foliaires doivent intervenir suffisamment tôt, même si le rang n’est pas fermé

Tabelle: Normes de fumure des pdt. selon DBF-GCH en kg/haCulture Rdmt/dt N P2O5 K2O MgConsommation + industrie 450 120 85 450 25Semences (Plants) 250 100 60 320 20Primeurs 300 110 70 350 25

PRODUCTION VÉGÉTALE

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| Valeurs cibles pour la nutrition animale| Indexx (mi-tardif)

| Valeurs cibles pour la nutrition animale| P8057 (précoce)

| Valeurs cibles pour la nutrition animale| LG 30.223 (mi-précoce)

Teneueren amidonen g/kgMS

Teneueren amidonen g/kgMS

Teneueren amidonen g/kgMS

MODen g/kg

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MODen g/kg

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MODen g/kg

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Rende-ment en NEV/ha

Rende-ment en NEV/ha

Rende-ment en NEV/ha

Fibres (NDF)en g/kg MS

Fibres (NDF)en g/kg MS

Fibres (NDF)en g/kg MS

Digestibilité du non amidon (dMOna)

[%]

Digestibilité du non amidon (dMOna)

[%]

Digestibilité du non amidon (dMOna)

[%]

Régime à base d’ensilage de maïs planteentière et d’épis: une variété à forteconcentration en amidon n’est passouhaitée dans cette situation. Cepen-dant, les fibres (NDF) et leur digestibilitédoivent être les plus élevées possible.

Régime PowerP8057, LG 30.218, RGT Indexx

Régime uniquement à base d’ensilage demaïs plante entière: La variété doit êtresuffisamment fibreuse pour favoriser larumination des animaux. Les fibresdoivent également être très digestes afind’améliorer l’efficience de la ration.

Régime standardP8057, RGT Index, NK Silotop

Régime à base d’ensilage de maïs etd’herbe: l’ensilage de maïs plante entièredoit apporter l’énergie avec une grandepart d’amidon alors que l’ensilage d’herbeapporte les fibres nécessaires aux animaux

Régime diluéP8057, LG 30.218, RGT Indexx

En résuméLe choix d’une variétéde maïs doit tenircompte des paramètresnutritifs des différentesvariétés et des parti -cularités des différentstypes de ration.

Les analyses de four -rage restent des outilsnécessaires pour lecalcul des rations

Avec les ensilages demaïs cornés, la stabilitéde l’amidon dans lapanse est plus élevée.

La spécialisation grandissante de laproduction animale n’est pas sansconséquence sur les choix de laproduction végétale. Alors que le

choix d’une variété de maïs était géné-ralement basé sur des critères agrono-miques et culturaux comme l’indice deprécocité, le rendement ou la résistan-ce aux maladies, il est désormais cou-rant de tenir compte de l’utilisation fi-nale du maïs. Cette évolution découlede la part croissante du maïs dans lesrations. Cette tendance est confirméepar l’augmentation régulière des surfa-ces d’ensilage au détriment de la pro-duction de grain.

L’ensilage de maïs occupe une placetoujours plus importante dans les rati-ons, il est donc normal de mieux tenircompte de ses qualités nutritionnelles.

Aujourd’hui, la teneur en amidon nesuffit plus pour évaluer la qualité four-ragère d’un maïs. Les vaches laitières etles ateliers d’engraissement n’ont pasles mêmes attentes et les qualités nutri-tives attendues d’un ensilage de maïsdépendent du type de ration dans la-quelle il intervient. Plutôt que d’évaluerun rendement en kilos de matière sècherécoltés, il est préférable de savoir quel-

le quantité de viande ou de lait pourraêtre produite à partir d’une parcelle demaïs. Un maïs avec un rendement moy-en, mais disposant d’une excellente di-gestibilité sera plus profitable qu’unmaïs à haut rendement indigeste.

6 régimes différents – 6 exi-gences différentes Semences UFAet UFA Aliments ont développé un sys-

LES CRITÈRES NUTRITIONNELS DES DIFFÉRENTS MAÏS doivent correspondreau type de ration qui sera préparé avec l’ensilage. Les services techniques de Semences UFAet d’UFA Aliments ont collaboré pour développer un outil d’aide à la décision destinéaux producteurs de maïs. Si le choix d’une variété adaptée à l’utilisation finale est déjàun bon point pour l’exploitation, il ne remplace pas les analyses de fourrages.

La rentabilité des variétés de maïs

Approvisionnement en semences de maïs en 2014L’année 2013 a été particulièrement difficile pour les producteurs de maïs et lesproducteurs de semences ne font pas exception. La production globale de maïs a étéinférieure à la normale et les récoltes ont été retardées par les mau vaises conditionsclimatiques du printemps et de l’automne. Ces condi tions particulières pourraient avoirdes répercussions sur la campagne 2014 et notamment sur la disponibilité de certainesvariétés. UFA Semences invite donc les agriculteurs à réserver leurs semences rapide-ment et à faire preuve de compréhension si certaines variétés ne devaient pas êtredisponibles en quantité suffisante.

Tableau 1: Variétés de maïs présentant des profils adaptés aux rations d’engraissement

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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Teneueren amidonen g/kgMS

Teneueren amidonen g/kgMS

Teneueren amidonen g/kgMS

MODen g/kg

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MODen g/kg

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Rende-ment en NEV/ha

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Fibres (NDF)en g/kg MS

Digestibilité du non amidon (dMOna)

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Digestibilité du non amidon (dMOna)

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Digestibilité du non amidon (dMOna)

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| Valeurs cibles pour la nutrition animale| LG 30.218 (mi-précoce)

| Valeurs cibles pour la nutrition animale| Millesim (mi-précoce)

| Valeurs cibles pour la nutrition animale| LG 30.224 (mi-précoce)

Le bon fonctionnement de la panse néces -site une teneur en fibre suffisante et unefaible concentration en amidon. Avec unepart aussi élevée de maïs dans la ration, ladigestibilité des fibres (dMOna) de lavariété devient le critère déterminant

LG 30.223, LG 30.224, RGT Geoxx,

Avec une plus grande part de maïs dans laration, la concentration en amidon estmoins importante, par contre la part defibre (NDF) devient un critère essentiel.

LG30.222, KWS Millesim, LG30.224, RGT Geoxx

Dans les rations avec un faible pourcenta-ge de maïs, l’amidon reste le critèredécisif.

P8057, LG30.218, KWS Millesim, KWS Ricardinio, RGT Indexx

Tableau 2: Variétés de maïs présentant des profils adaptés aux rations de production laitière

tème graphique qui permet d’évaluerles relations entre les caractéristiquesdes différentes variétés de maïs et lesexigences des différents types de rationsrencontrés dans les étables suisses. Lesrations caractéristiques de l’engraisse-ment sont le régime dilué, composéd’ensilage de maïs et d’ensilage d’her-be, le régime standard, qui comprend100% d’ensilage de maïs et le régimepower qui ne comporte que de l’ensila-ge de maïs plante entière et d’épi. Lestrois rations laitières sont caractériséespar leur teneur en ensilage de maïs plan-te entière – <1⁄3,50% et >2⁄3 – dans la ra-tion. L’aptitude des maïs pour les diffé-rentes rations est évaluée en fonction deleur teneur en fibres (NDF), en amidon,en matière organique digestible, de ladigestibilité du non amidon et du ren-dement en NEL/ha.

Grains dentés ou cornés? Lesgrains cornés disposent d’un endosper-me vitreux dur qui recouvre tout legrain, ce qui n’est pas le cas du graindenté. Les grains cornés sont donc pro-tégés plus longtemps des processus dedégradabilité. Il est donc recommandéde conserver les ensilages de maïs cornéplus longtemps que ceux de maïs denté.Dans la pratique, il convient donc decommencer le remplissage des silos tour

à désilage par le haut avec les parcellesde maïs corné et de finir par le maïs den-té. Pour les tours à reprise par le bas,c’est l’inverse.

En bref Traditionnellement, le choixdes variétés de maïs doit tenir comptedes critères de rendements, de précoci-té ou de résistance aux maladies. Désor-mais, il est primordial de considérerquelle sera l’affectation finale du maïs.Même si le rendement en matière sèchereste important pour l’évaluation d’uneparcelle de maïs, la qualité d’un fourra-

ge se définit par la quantité de lait ou deviande qu’il permet de produire. Lechoix d’une variété productive répon-dant aux attentes de la production ani-male constitue donc une optimisationglobale de l’exploitation.

Les évaluations graphiques présen-tées dans les deux tableaux fournissentdes indications sur les qualités des va-riétés choisies. Si elles aident à la prisede décision, ces résultats ne rempla-cent pas les analyses de fourrages pourla réalisation des plans d’affourage-ment. �

L’utilisation finale d’un maïs devrait êtreprise en compte aumoment du choix desvariétés.Photo: Kverneland

PRODUCTION VÉGÉTALE

42 2 2014 · REVUE UFA

Méconnaître les dangers que pré-sente un produit chimique em-pêche de se protéger correctement.Il est donc impératif que ces dan-

gers soient signalés. Les produits chi-miques sont, depuis de longues annéesdéjà, soumis à des prescriptions en ma-tière d’étiquetage. Jusqu’à mi-2005, laSuisse a appliqué le système de classesde toxicité mis au point dans les années1960, avant que la loi sur les produitschimiques ne remplace la loi sur lestoxiques, signant par là même la dispa-rition du système d’étiquetage et l’in-troduction des nouveaux symboles dedanger: les symboles sur fond orange

sont également valables dans l’UE. Ce-pendant, sept ans plus tard, l’heure està nouveau au changement: de nouveauxsymboles – noirs sur fond blanc à bor-dure rouge – voient le jour, dans le butd’harmoniser l’étiquetage à l’échelle in-ternationale. Les fabricants et les com-merçants bénéficient toutefois d’un dé-lai de transition jusqu’en 2017. Ce délaiest nécessaire à la préparation et à lamise en oeuvre du système.

Précieuses étiquettes L’étique-tage des dangers relatifs aux produitschimiques donne une première indica-tion des dangers liés au produit. Il ren-seigne sur la manipulation permettantd’éviter les erreurs graves. Ces sym-boles doivent donc être compréhensi-bles et parfaitement visibles sur les em-ballages des produits chimiques. Il esten outre important que les utilisateursen connaissent le sens afin de pouvoiradapter leur comportement. L’ONU a

proposé d’étiqueter les dangers liés auxproduits chimiques selon un systèmemondial composé de symboles iden-tiques et réalisé sur une base d’évalua-tion commune. Le SGH permet d’éva-luer les dangers et les risques liés auxproduits chimiques susceptibles denuire à l’homme ou à l’environnement.Il a pour objectif d’harmoniser la com-munication des dangers au niveaumondial.

Un stockage adapté est égale-ment un élément qui améliore directe-ment la sécurité de l’utilisateur et del’environnement. Les produits chi-miques doivent être stockés dans desinstallations adaptées (local, containersou armoires spécifiques). Le lieu de

Une visualisation claire des dangersliés à l’utilisation des produits

chimiques permet de prendre lesmesures de protection

appropriées.

NOUVEAUX SYMBOLES DE DANGER Le Système Général Harmonisé (SGH) est lenouveau modèle d’étiquetage international des dangers proposé par l’ONU pour lesproduits chimiques. Ces nouveaux symboles sont obligatoires sur les produits chimiquesdepuis décembre 2012 et le seront dès juin 2015 sur les mélanges. Il est temps de sefamiliariser avec les nouveaux symboles!

Bien étiqueter pour bien protéger

À suivre en page 44

REVUE UFA · 2 2014

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REVUE UFA · 2 2014 44

PRODUCTION VÉGÉTALE

www.ufarevue.ch 2 · 14

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

Toutes les informations sur les nouvellesétiquettes et la campagne d’information«Infochim» sont disponibles sur le site www.infochim.ch

Suite de la page 42

Symboles Mesures spécifiques à prendreEviter le contact avec la peau.N’utiliser que la quantité absolumentnécessaire. Refermer soigneusementaprès usage.Tenir à l’abri des sources d’inflamma-tion. Avoir un moyen d’extinctionadapté à portée de main. Conserver leproduit à la bonne température.Refermer soigneusement après usage.Toujours stocker à l’écart dematériaux inflammables. Avoir unagent extincteur à portée de main.Refermer soigneusement après usage.A utiliser uniquement par des expertsou du personnel spécialisé. Tenircompte de la température ambiantelors du stockage et de l’utilisation.Refermer soigneusement après usage.Stocker à l’abri des rayons du soleil,dans un endroit bien ventilé (pas à lacave). Refermer soigneusement aprèsusage.

Respecter les dangers mentionnés etles conseils de prudence figurant surl’étiquette et suivre le mode d’emploiet les indications de dosage. Rappor -ter les produits entamés ou inutilisésau point de vente ou dans un centrede collecte pour déchets spéciaux.Toujours porter des gants et deslunettes de protection pour utiliser leproduit. Refermer soigneusementaprès usage.Ne jamais ingérer, éviter tout contactinutile, penser aux effets nocifs à longterme. Refermer soigneusement aprèsusage.

Manipuler avec la plus grandeprudence. Porter des protections telsque gants et masque lors del’utilisation. Eviter toute mise endanger d’autrui. Refermer soigneuse-ment après usage.

SignificationsAttention dangereux: Peut causer des irritations cutanées,des allergies, des eczémas ou une somnolence. Intoxicationpossible dès le premier contact avec le produit. Peutendommager la couche d’ozone.Extrêmement inflammable: Peut prendre feu au contactd’une flamme ou d’une étincelle, en cas de choc ou defrottements, sous l’effet de la chaleur, au contact de l’air oude l’eau. Susceptible de s’enflammer spontanément s’il n’estpas stocké correctement.Comburant: Peut provoquer un incendie ou attiser un feu.Libère de l’oxygène lorsqu’il brûle, il requiert donc un moyend’extinction du feu adapté. Il est impossible d’étouffer le feu.

Explosif: Peut exploser au contact d’une flamme ou d’uneétincelle, en cas de choc ou de frottements, ou sous l’effetde la chaleur. Susceptible d’exploser spontanément s’il n’estpas stocké correctement.

Gaz sous pression: Contient des gaz comprimés, liquéfiés oudissous. Les gaz inodores ou invisibles peuvent se dispersersans que personne ne s’en aperçoive. Les récipientscontenant des gaz comprimés peuvent exploser sous l’effetde la chaleur ou s’ils sont déformés.Dangereux pour le milieu aquatique: Peut nuire, en faiblesquantités déjà, aux organismes aquatiques (poissons, insecteset plantes), immédiatement ou à long terme.

Corrosif: Peut provoquer de graves brûlures en cas decontact avec la peau ou les yeux. Susceptible d’endommagercertains matériaux (p.ex. textiles). Nocif pour les animaux, lesplantes et les matériaux organiques de toute sorte.Dangereux pour la santé: Peut endommager certainsorganes. Susceptible de porter gravement atteinte à la santé,immédiatement ou à long terme, de provoquer un cancer,d’endommager le patrimoine génétique ou d’affecter lafertilité ou le développement. Peut être mortel en cas depénétration dans les voies respiratoires.Très toxique: Même en petites quantités, peut provoquer degraves intoxications ou entraîner la mort.

Tableau 1: Aperçu des différents symboles SGH et de leurs significations

stockage doit être résistant au feu(portes, fenêtre, murs et parois), dispo-ser d’un sol étanche et protéger du gel.Il doit disposer d’un système d’aérationadapté et d’un éclairage sûr avec inter-rupteur situé à l’extérieur. Des produitsabsorbants et d’extinction doivent aussiêtre présents à l’extérieur. Enfin, ces ins-tallations doivent être clairement iden-tifiées et fermées à clef. Les équipe-ments de protection personnelle(combinaison, tablier, masques, lu-nettes, bottes, etc.) ne doivent pas êtrerangés dans le local de stockage.

• Disposer de matière absorbante (sa-ble, sciure, etc.)

• Afficher les numéros d’urgence et dis-poser d’un état des stocks à jour

En bref Les symboles de danger sonten cours d’harmonisation au niveaumondial et les nouveaux symboles rem-placeront progressivement les an-ciennes icônes sur tous les emballagesde produits chimiques pendant unephase de transition qui s’étend jusqu’àl’été 2017. Facilement compréhensi-bles, ces nouveaux étiquetages amélio-reront la sécurité. Le stockage des pro-duits dans des installations adaptées etsécurisées ainsi que la formation des uti-lisateurs contribuent aussi à réduire lenombre d’accidents. Si un accident de-vait malgré tout se produire, il est pri-mordial de réagir rapidement et decontacter le Centre suisse d’informationtoxicologique au 145. Les étiquettes ouemballages sont de précieuses sourcesd’information pour les secouristes. Il estdonc primordial de ne pas les jeterlorsqu’un accident survient. �

Un rangement organisé Le ran-gement des produits sur des étagèresfixes et imperméables est régi parquelques règles simples qui contribuentdirectement à la sécurité de l’utilisateuret évitent les confusions:• Conserver les produits dans leurs em-ballages d’origine

• Isoler les produits du sol (caillebotis)• Toujours placer les liquides en des-sous des poudres

• Ne pas placer les produits dangereuxà plus de 1.6 m au-dessus du sol

• Ranger les produits par famille

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Résistant au lessivage après 1 heure Grâce à denouveaux adjuvants, Roundup PowerMax est déjà efficaceaprès 1 heure (6 h auparavant).Ceci améliore la sécurité des applications en période de météoincertaine, resp. avant la pluie.

6 heures d’attente avant le travail du sol Le délaid’attente pour les graminées et mauvaises herbes annuelles àfeuilles larges n’est que de 6 heures (auparavant 14 jours).Ceci améliore la flexibilité entre la récolte et le semis de la cul-ture suivante.

4 jours d’attente pour les vivaces à feuilles largesRoundup PowerMax dispose d’une action très rapide, aussicontre les mauvaises herbes vivaces à feuilles larges (aupara-vant 14 jours). C’est un avantage pour la destruction de prai-rie (rumex, dent-de-lion) et dans la lutte contre les chardonset liserons.

On remarque ceci particulièrement auprintemps, quand la croissance est ra-lentie par les mauvaises conditionsclimatiques.

• Le plus attractif possible: Les li-maces doivent être détournées desplantes, particulièrement en cas desemis monograine en place. Des ap-pâts efficaces sont les conditions debase pour une lutte efficace contreles limaces.

• Appâts longue résistance:Au prin-temps, quand le temps est frais ethumide, nous avons besoin d’uneefficacité durable. Une bonne résis-tance à la pluie et un granulé dequalité permettent de réduire lenombre d’applications nécessaires.

• Meilleur épandage: Seuls des gra-nulés de taille régulière permettentd’obtenir une répartition homogè-ne des appâts sur toute la largeur detravail (pas de brisures et un mini-mum de poussière). Dans ces condi-tions, 30 granulés/m2 suffisent.

• Utilisation: 5kg/ha

Connaissez-vous le numéro de télépho-ne 1– 6– 4? Vous y obtenez les derniersrésultats sportifs. En protection desplantes, en composant le 1 – 6– 4, vousobtenez un véritable gain en choisissantRoundup PowerMax.

Roundup avec le délai d’attentele plus courtAu printemps, lors de la réalisation desemis sous mulch et de semis direct,tout doit aller très vite!

Tout d’abord, il faut être patient pourattendre que les parcelles soient à nou-veau praticables. Ensuite, on doit appli-

1– 6 – 4, la formule sportive qui agit plus vite

Metarex TDS garantitun contrôle des lima-ces en toute sécurité

quer rapidement un roundup. Enfin, il estencore nécessaire de laisser le sol sécheravant de le travailler ou de semer. Réali-ser toutes ces opérations dans les pé-riodes souvent courtes de beau temps représente un réel défi. Il est donc im-portant de travailler avec des produitsdisposant d’avantages décisifs pour votreutilisation.

Les additifs modernes de RoundupPowerMax apportent une meilleure répartition sur la feuille et une pénétra-tion plus rapide de la matière activedans la plante. Il en résulte des avan-tages concrets pour l’utilisateur:

Limace dans un champ.

REVUE UFA · 2 2014 45

Roundup PowerMax (480 g/l glyphosate formulé en sel de potasse)Utilisation: 2.25 l/ha contre les dicotylédones annuelles

3.0 l/ha contre toutes les graminées, chiendent inclus4.0– 7.5 l/ha contre les dicotylédones vivaces

PRODUCTION VÉGÉTALE

46 2 2014 · REVUE UFA

La présence de produits phytosani-taires dans les eaux des surfaces estrégulièrement relevée dans les mé-dias. Les contaminations directes

liées à un écoulement de produits dansles cours d’eau sont pourtant rarissimes.Les matières actives retrouvées dans leseaux de surfaces ont des origines di-verses et variées et l’utilisation agricoledes produits n’est pas la seule en cause.Si l’agriculture est la principale utilisa-trice de produits phytosanitaires, il estsou-vent oublié que ces matières activespeuvent être aussi utilisées pour l’entre-tien des routes, la protection des maté-riaux, l’usage industriel, les jardins fami-liaux, les espaces publics, etc.

La contamination des eaux de sur-faces par les produits utilisés dans l’agri-culture la plus visible survient lors dedébordements de la bouillie au momentdu remplissage du pulvérisateur et dunettoyage du matériel de pulvérisation.Si ces sources de pollution sont bienconnues, la contamination des eaux dessurfaces par des matières actives correc-tement appliquées sur les parcelles estaussi relevée. Cette pollution survientnotamment en cas de fortes pluies: l’eauqui s’écoule se charge en matière activeet emporte avec elle des particules deterre contenant la molécule. Ces ma-tières actives se retrouvent ainsi soit di-rectement dans les cours d’eau, ou ellesles rejoignent en transitant par les diffé-rents drainages installés sur les parcelleset les routes.

Éviter les pollutions nécessiteparfois de revoir les habitudes de travail.Il est ainsi recommandé, quand c’estpossible, de remplacer les produits pro-blématiques, particulièrement les herbi-

cides racinaires, par des produits decontact ou des méthodes de désherbagemécaniques. De plus, l’installation obli-gatoire de réservoirs d’eau claire sur lespulvérisateurs a permis de réduire consi-dérablement le risque de contaminationdes eaux lors du nettoyage du matériel.L’installation de places de lavage cou-vertes disposant d’un sol imperméableet équipées d’installation de traitementdes effluents de type phytobac consti-tue une avancée remarquable dans cedomaine. Attention, une place de la-

vage équipée d’un déshuileur ne per-met, comme son nom l’indique, que deséparer l’eau et l’huile. Les produitsphytosanitaires ne sont pas récupéréspar ces installations. Les eaux qui ruis-sellent lors du remplissage ou du net-toyage des machines utilisées pour lesapplications phytosanitaires (pulvérisa-teurs, atomiseurs, tracteurs et autres) nedoivent pas s’écouler vers les canalisa-tions d’évacuation des eaux usées ou dedrainage. Elles doivent être soit retrai-tées dans des systèmes de filtration bio-

LES RÉSIDUS DE MATIÈRES ACTIVES retrouvés dans les eaux de surfaces ne sontpas tous d’origine agricole. Il est toutefois impossible de déterminer si le glyphosateretrouvé dans les cours d’eau a une origine agricole ou ménagère. Étant donnée la sensibilité de la population à ce sujet, il est important de prendre toutes les mesuresnécessaires pour réduire les risques de pollution de l’eau.

Rester attentif jusqu’au bout

REVUE UFA · 2 2014 47

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

www.ufarevue.ch 2 · 14

logique, des installations d’incinérationou récupérées dans la fosse à lisier. Dansce dernier cas de figure, les produitsphytosanitaires ne sont pas dégradés,mais simplement dilués.

La prévention des pollutions dif-fuses passe par une stratégie clairequi consiste à favoriser l’infiltration del’eau dans le sol pour éviter les phéno-mènes de ruissellement et d’érosion.Parmi les mesures permettant d’attein-dre ces objectifs, on retrouve les semisperpendiculaires à la pente, la mise enplace de bandes herbeuses ainsi quel’abandon des passages de traitementdans les céréales. Les produits de pro-tection des plantes sont particulière-ment concentrés, leur potentiel de pol-lution des eaux est donc important. Uneseule goutte de bouillie de pulvérisation(env. 33mg) suffit à rendre impropres àla consommation 50 litres d’eau. Lamême quantité de produits purs suffitpour contaminer 50000 litres d’eau.

Le traitement biologique desfonds de cuves et des eaux de lavage uti-

lise des microorganismes présents dansle sol pour dégrader les matières actives.Ces installations, aussi appelées Biobacou Biobed, sont constituées d’une cuvede récupération de l’eau contaminée etd’une fosse étanche remplie d’un mé-lange de paille (20%) et de terre (80%).Cette fosse est protégée de la pluie et lemélange terre-paille est régulièrementarrosé par l’eau récupérée lors de la vi-dange et du nettoyage du matériel. Les

résidus de matières actives sont dégra-dés par les microorganismes et l’eaus’évapore. De telles installations sontbien connues en France et quelques-unes fonctionnent actuellement enSuisse. L’entreprise CCD SA de Charrats’est même vue décerner le prix de l’in-novation lors du salon Agrovina de2012 pour son Biobed.

En réduisant l’impact des ravageurs etdes adventices, les produits de protec-tion des plantes contribuent directe-ment à la stabilité de la production et àla réussite économique des exploita-tions. L’utilisation de ces produits a aussides conséquences directes sur l’imagede l’agriculture et sur sa perception parle reste de la société. Les problèmes liésà la présence de matière active ou d’en-grais sur les aliments et dans les eauxsont largement relayés par les médias etdétériorent l’image de l’agriculture engénéral. Cette présence médiatique et leressentiment de la population influen-cent aussi la politique suisse avec desconséquences plus ou moins directessur la politique agricole, le renforcementdes restrictions d’utilisation, voire le re-trait d’homologation. L’année dernière,les homologations de trois néonicoti-noïdes ont ainsi été suspendues sous lapression populaire.

Personne ne déverse intentionnelle-ment des produits de protection desplantes dans les eaux. Les pollutionsponctuelles découlent dans leur grandemajorité d’accidents. Elles peuvent êtreévitées en évitant la banalisation desprocessus de traitement des cultures.Les pollutions diffuses sont par contreplus difficiles à éliminer totalement enraison de la diversité des sources decontamination (érosion, ruissellementdepuis les parcelles et places de remplis-sage et de lavage, etc.). La prise deconscience que le remplissage et le la-vage du matériel sont aussi des opéra-tions à risques engendrera la mise enplace de mesures simples qui sécurise-ront ces processus. Ces mesures contri-bueront à réduire la quantité de ma-tières actives retrouvées dans les eauxde surfaces. Les efforts consentis dans cedomaine ne seront pas seulement béné-fiques pour l’environnement: ils contri-bueront aussi directement à améliorerl’image de notre agriculture auprès dureste de la société. �

Les applicationsphytosanitaires sontsouvent mal perçuespar le reste de lasociété. Pour améliorerce sentiment, il estimportant de prendretoutes les mesurespour éviter lespollutions.Photo: www.kuhn.com

Les filtres biologiques de type Biobedou Biobac permettent de traitercorrectement les restes de bouillies etles eaux de lavage du matériel.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

48 2 2014 · REVUE UFA

Confier la remonte à des tiersest meilleur marchéPour la plupart des exploitations lai-tières, élever sa propre remonte estla forme d’élevage la plus onéreusecomme le démontre une comparai-son de coûts effectuée à l’Inforamaet basée sur six exploitations typesdu Nord-Ouest de la Suisse. Pour lesexploitations où la production lai-tière moyenne par vache est faible,acheter des vaches laitières est laforme de remonte la plus avanta-geuse. Dans les exploitations déte-nant des vaches à productivitémoyenne à élevée, l’élevage souscontrat constitue par contre l’alter-native la plus intéressante.

Des haplotypes qui entravent la fertilitéLa génomique fournit une nouvelleinformation. Il s’agit des «haplo-types entravant la fertilité» ou des«HH». Qu’est-ce que cela impliquepour le choix des taureaux? Il ne fautpas inséminer les filles de taureauxprésentant un HH avec un taureauporteur du même HH. En Suisse, lagénotypisation fournit uniquementl’information relative au HH1. Dansun proche avenir, il sera toutefoispossible de déterminer les haplo-types HH2 et HH5.

Les diarrhées ont des conséquences tardivesLes veaux affectés par des pro-blèmes de diarrhées au cours destrois premiers mois de vie produi-sent moins de lait en première lac-tation. Une grande étude portantsur 2000 vaches est arrivée à laconclusion que ces dernières pro-duisent en réalité 344kg de lait demoins par lactation. Les scienti-fiques ont justifié ce plus faible ni-veau de production par le fait que laformation des tissus mammairesétait entravée par l’état de santé dé-ficient. Cette étude est arrivée à uneautre conclusion intéressante : enprésence d’accroissements plus éle-vés entre le sevrage et la premièreinsémination, les performances lai-tières ultérieures étaient plus éle-vées, pour autant toutefois que leBCS (Body condition scoring) ne dé-passe pas 2.9 au moment de l’insé-mination.

Sols en caoutchouc pour les truiesLe fait de recouvrir les caillebotis del’étable d’attente avec un matelasen caoutchouc contribue à réduireles problèmes de boiteries chez lestruies, selon les conclusions d’uneétude irlandaise. Cette dernière por-tait sur 164 jeunes truies durant lagestation. Alors qu’en présence decaillebotis en béton, 28% des truiesayant atteint 60 jours de lactationboîtaient, dans les étables équipéesde caillebotis recouverts de matelascaoutchouc 18% des truies étaientaffectées par ce problème. Si lesproblèmes de boiterie étaient moinsnombreux sur les sols caoutchouc,les dégâts aux onglons y étaient enrevanche plus fréquents.

PathoPig: autopsie subventionnée

Lorsque des problèmes sanitaires af-fectent l’exploitation, les détenteursde porcs ont la possibilité, dans lecadre du projet « PathoPig », de faireestimer quelles sont les causes pos-sibles des problèmes rencontrés auniveau des effectifs et d’optimiser lemanagement d’exploitation. Il s’en-suit une utilisation réduite d’anti-

biotiques, de plus faibles coûts deproduction et, finalement, des den-rées alimentaires de haute qualité. Les exploitations présentant aumoins un des critères suivants peu-vent participer au projet «PathoPig»et bénéficier d’une autopsie sub-ventionnée:• Problèmes récurrents de résis-tance aux thérapies, sans causeidentifiable

• Taux de maladie et/ou d’élimina-tion élevé

• Symptômes exceptionnels• Utilisation plus élevée d’antibio-tiques

Tant les exploitations SSP que cellesqui n’en font pas partie ont la pos-

sibilité de participer à ce projet. Levétérinaire SSP concerné décide oùles carcasses respectivement les ani-maux encore vivants peuvent êtreenvoyés à des fins d’analyse et quellaboratoire sera chargé de l’analyse.Les résultats cliniques et les pre-miers résultats de l’autopsie déter-minent quelles analyses plus appro-fondies se justifient pour déterminerla cause du problème. L'OSAV (auparavant OVET) prend

en charge jusqu’à Fr. 500.– descoûts de diagnostic. Les coûts de vi-site vétérinaire sont exclusivement àla charge du détenteur.

Daniela Hadorn Schneider, directrice Identification précoce

auprès de l’OSAV

pensés par un bénéfice financiercorrespondant. Pour obtenir uneconclusion définitive à ce sujet, ilest toutefois important de procé-der à une observation sur uneplus longue période, relativisentles scientifiques. Les analyses sta-tistiques ont été effectuées sur labase des données de 99 exploita-tions. Ces dernières détenaienten moyenne 28 vaches en lacta-tion. 23.33% des vaches affi-chaient des numérations cellu-laires supérieures à 200000cellules par ml.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

En Suisse, les coûts des mam-mites s’élèvent à près de 130 mil-lions de francs, selon une estima-tion de Vetsuisse Berne et duService sanitaire bovin (SSB).Cette analyse est basée sur l’ana-lyse de nombreux résultats. Lescoûts moyens de santé de la ma-melle s’élèvent par conséquent àenviron Fr. 210.– vache et par an-née. Dans les exploitations où letroupeau est suivi par le vétéri-naire, l’étude effectuée par Vet-suisse est arrivée à la conclusionque les coûts supplémentaires(prophylaxie, diagnostic, traite-ment, travail supplémentaire, laitjeté) ne pouvaient pas être com-

Les mammitescoûtent 129.4millions de francs

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

ALIMENT DU MOISFUTTER DES MONATS

ACTIONAliments UFA pour vacheslaitièresAssortiment principal et complé-ments de régime UFA 250, 256 etUFA 280 BioRabais Fr. 3.–/ 100kg

jusqu’au 01.03.2014

ACTIONAliments UFA moutons et chèvresRabais Fr. 3.–/ 100kg

jusqu’au 01.03.2014

ALIMENT DU MOIS UFA 304 piccoloAliment démarrage pour porcelets,encore plus savoureuxRabais Fr. 10.–/ 100kg

jusqu’au 23.02.2014

ACTIONHypona 899 MashRabais 10%

jusqu’au 28.02.2014

Les fans de football attendent lacoupe du Monde avec impa-tience. Comme dans le football,égaliser ne signifie pas vraimentgagner dans l’affouragement. Sivous voulez jouer gagnant, misezsur le fourrage de base, oui! Mais«égalisez» et complétez la rationvia le concept UFA W-FOS. Vousciblerez mieux les apports nutri-tionnels en phase de démarrage et

vous obtiendrez une meilleurepersistance:• Conventionel

UFA 241, UFA 242,UFA 243, UFA 244-8,UFA 245, UFA 248/249,UFA 263

• BioUFA 172F/272, UFA 278, UFA 279, UFA 175F/275, UFA 277, UFA 174F/274

OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 2 2014 49

Egaliser, compléter et gagner

UFA 304 piccolo est désormaisplus appétible que jamais. Nousavons encore amélioré le goût decet aliment de démarrage formulépour les porcelets. Une nouvellecombinaison d’acides inhibe ledéveloppement des germes gas-tro-intestinaux nuisibles. Desacides gras à chaîne courte optimi-

sent l’assimilation des nutriments.Voici les atouts d’UFA 304:• habituation précoce à l’inges-

tion d’aliments solides• excellente appétibilité• haute digestibilité• stabilisation de la flore

intestinale• décharge de la truie

UFA 304-2 contient par ailleursdes immunoglobulines spécifiquesqui sécurisent la santé de l’intestinet activent le développement dusystème immunitaire.

Utilisation: dès la première se-maine de vie ou après UFA 302jusqu’après le sevrage.

UFA 304 piccolo – savoureux et sain

Action sur l’assortiment principald’aliments UFA pour vaches laitières: Rabais Fr. 3.–/100 kg

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

50 2 2014 · REVUE UFA

«UFA 304 piccolo me permet

de sevrer sans antibiotiques.»

Peter Hengartner, Waldkirch SG

…Hanspeter Hohl, spécialiste des porcs, Suisse orientale

Le secret de la réussite d’une porcheriesituée dans le 1er quart

Hanspeter Hohl, maître-agriculteur, tra-vaille au Service technique UFA Will de-puis 2011. Très engagé, ce spécialiste dela production porcine suit aussi bien deséleveurs que des engraisseurs. Ceux-ci

bénéficient de ses conseils en ma-tière d’alimentation et de ges-tion mais aussi de certainesprestations telles que lescontrôles de gestation.Hanspeter est égalementtrès impliqué dans le co-mité d’organisation del’exposition de bétaild’Eggersriet, sa communed’origine. Car il lui tient àcœur de tisser des liens en-tre l’agriculture et la popula-tion en général, et de mainte-nir les traditions.

Dans le coup dès le début Au-jourd’hui, l’exploitation de Peter Hen-gartner dispose de plusieurs sources derevenus. La production laitière est encours de cessation; le cheptel de 20têtes se réduit peu à peu. Les quelque40 truies reproductrices sont gérées àl’aide du planificateur UFA2000. Mon-sieur Hengartner senior raconte qu’il aété l’un des participants de la premièreheure, dès la création du programmezootechnique UFA2000. Les perfor-mances du troupeau de truies sont ex-cellentes: les Hengartner parviennent àsevrer 26 porcelets par truie et par an,en 2.3 rotations. Soit 11.4 porcelets se-vrés par portée! Leur porcherie se situedans le premier quart des analysesUFA2000. Mais comment font-ils?

Un sevrage sans antibiotiquesCes performances ne peuvent être at-

teintes que si les bases essentiellesconcordent. Peter Hengartner mise surl’alimentation en phases, qu’il s’agissedes truies ou des porcelets sevrés. Il arenoncé depuis longtemps à toute pro-phylaxie antibiotique. Encore allaitéspar leur mère, les porcelets reçoivent del’UFA 304, grâce auquel ils apprennentrapidement à manger de la nourrituresolide. L’emploi de la terre à fouir sti-mule la curiosité des porcelets et favo-rise l’ingestion précoce d’aliments. Lesgorets sevrés sont donc déjà habituésaux aliments, en maternité. Leur tractusgastro-intestinal est mieux préparé et ilsreconnaissent le Starter UFA 304 àl’odeur et au goût. Pour les habituer, ondistribue d’abord l’aliment sur le sol,puis dans des bacs. Les porcelets ap-prennent ainsi à manger comme leurmère.

Une transition en douceur Aprèsla première semaine d’élevage, PeterHengartner coupe le premier alimentavec de l’UFA 313, aliment de la phase

Hans-Peter Hohl, 9034 Eggersriet

Né le 19 mars 1965

Famille marié à Annemarie, 4 enfants: Marcel, Michael,Andrea et Corina

Formation maître-agriculteur, au Service technique UFA Wil,depuis 2011

Hobbies agriculture, ski, natation, Guggenmusik

Devise «Des clients satisfaits qui obtiennent des résultatséconomiques optimaux.»

Le planificateur UFA 2000: unoutil indispensable Les éle-veurs de porcs qui réussissent, telsque Peter Hengartner, ont en com-mun le fait qu’ils analysent leurs don-nées et utilisent leurs résultats pouroptimiser continûment leur produc-tion. Le planificateur UFA 2000 faci-lite le relevé des données et l’analyse

Le fait de cesser laproduction laitière

permet aux Hengartner de se

concentrer davantage sur

l’élevage porcin.

des chiffres clés. Les éleveurs qui souhai-tent enregistrer leurs données à la main,envoient chaque mois la liste des saillies– dans laquelle sont notées toutes lesdéclarations de saillies et de pertes – aubureau des mises en valeur UFA 2000(SMV). Ils reçoivent ensuite une liste desportées incluant une analyse de produc-tion et les chiffres clés utiles.

REVUE UFA · 2 2014 51

Les éleveurs qui louent le planifica-teur UFA 2000 saisissent leurs don-nées en continu, dans leur ordina-teur ou directement sur un terminalmobile, dans la porcherie. Désor-mais, le logiciel mobile fonctionneégalement sur «Psion WorkaboutPro» équipé d’un transpondeur etd’un scanner code-barre.

Exploitation

Peter Hengartner, 9205 Waldkirch

Surface utile: 17.5ha, 0.5ha forêt

Production végétale: 1ha maïs (granulésplante entière), 16ha herbages, 80 pommiers et poiriers haute tige

Production animale: 40 truies reproduc -trices, 20 vaches laitières, 15 broutards(engraissement au pâturage), 10 brebis.

Main-d’œuvre: l’exploitant et son père

Hanspeter Hohlfournit de nom-breuses prestations:des conseils enmatière d‘alimen-tation…

… et des contrôlesde gestation.

UFA 2000planerfacilite grandementla planification de laproduction.

Ils respirent la santé: les porcelets de la porcherie Hengartner.

suivante. Les gorets s’habituent pro-gressivement à leur nouvel aliment.Tous les produits sont commandés envrac. Les silos nécessaires sont vite ren-tabilisés, ne serait-ce que par l’allége-ment du travail qu’ils permettent et parles rabais obtenus sur les achats en vrac.En outre, les rongeurs nuisibles sontainsi mieux contrôlés, en comparaisonaux produits ensachés.

La génétique «Schwizer» A partd’autres facteurs tels que la gestion etl’alimentation, la génétique joue aussiun rôle décisif. Peter Hengartner achète

ses cochettes de manière conséquente,depuis 20 ans. La génétique Primera, del’élevage nucléus de Claudia et OthmarSchwizer permet de sevrer en moyenneplus d’un porcelet en plus, par rapportaux truies de race pure. L’homogénéitéet la taille des portées sont impression-nantes. Ainsi, le troupeau enregistre ac-tuellement plus de 30 porcelets nés vi-vants par truie et par an. Pour soutenirla très bonne fertilité de ses truies, Peterdonne depuis environ six mois de l‘UFA996 Cyclo Extra, pendant dix jours lorsdes saillies. Les Hengartner ont en ma-jeure partie (95%) recours à l’insémina-

tion artificielle. Mais ils détiennentquand même un verrat Premo, au centredes saillies, pour stimuler les truies.Ainsi, les quelques produits éventuelle-ment issus de la monte naturelle dispo-sent de la même génétique uniforme. Letaux de retours d’œstrus se chiffre à 5%.

Se faire bien conseiller est im-portant En conclusion, voici ce quePeter Hengartner dit de son conseiller,Hanspeter Hohl: «C’est un très bonconseiller» et «quand il partira à la re-traite, il faudra voir à engager un rem-plaçant qui sera aussi bon!»

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseiller UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

Christoph Baumann, Wichtrach (BE).

l’UFA 259 et de l’UFA 242, selon laproduction, ainsi que de l‘UFA 269fertil plus en phase de démarrage. Lesvaches sont habituées progressive-ment au fertil plus, avec l‘UFA 242,une semaine avant la date présuméedu vêlage.

L’élevage Baumann dispose actuel-lement d’un taureau de la station d’at-tente IA et d’une vache en accouple-ment dirigé.

lactation (4.3 % MG, 3.5 % P). Avec1.4 insémination par gestation et untemps de repos de 70 à 80 jours, la fer-tilité est bonne. «Depuis que j’emploieUFA 269, la fertilité s’est encore amé-liorée», constate l’exploitant.

La ration mélangée partielle des 38vaches se compose de foin/regain,d’ensilages d’herbe et de maïs, d’UFA159, de composé minéral TMR 1113et de sel bétail. Le DAC distribue de

Une fertilité encore meilleure«Il doivent être simples», dit ChristophBaumann, à propos de ses objectifszootechniques pour son troupeau delaitières. Il importe que tout fonc-tionne parfaitement à l’étable, sur cedomaine bien diversifié où l’on pro-duit aussi des pommes de terre (3.5ha), des céréales (6 ha) et du maïs en-silage (3.5 ha). Actuellement, les Sim-mental de Christoph Baumann don-nent 7000 à 8000 kg de lait par

l’heure, relativement basses dans denombreux endroits, il convientd’adapter l’affouragement complé-mentaire. L’assortiment ci-contre vouspermet de faire les bons choix.

Tableau: Aliments UFA moutons et chèvresTeneurs par kg MJ NEL g PAIUFA 772 ProRumin Phase de démarrage 6.9 85UFA 766 Aliment de production 7 110UFA 765 Riche en énergie 7 85UFA 767 Riche en protéines 7 125UFA 763 ProRumin Pour l’élevage/engraissement 7 110UFA 864 Bio Pour les exploitations bio 7 103

Rabais de Fr. 3.— par 100kgd’aliments UFA pour moutons et

chèvres – jusqu’au 01.03.2014.

à environ 6.4 MJ NEL. Durant le cin-quième mois de gestation, ils augmen-tent jusqu’à 9, au cours du premiermois d’allaitement (deux agneaux) ilspassent à plus de 15MJ NEL. Les be-soins protéiques se développent demanière similaire.

Les teneurs du fourrage grossierétant assez fluctuantes et, pour

Nouveau:UFA-PropyPlus Selon la législation sur lesaliments pour animaux, on peutdésormais vendre du propylèneglycol pur. Raison pour laquelleUFA propose un nouveaumélange à base de propylèneglycol, de glycérol et d’arôme,qui remplace le propylèneglycol 50. Les quantités àutiliser étant plus faibles, cenouveau produit est bien moinscher que l’ancien propylèneglycol 50.

Pour le bien-être duchevalHypona 899 Mash (graines delin, flocons, herbes et sel)contribue au bien-êtredu cheval. On leprépare avec del’eau chaude(l’avoine, l’orgeet les graines de linforment des substancesmucilagineuses) et on ledistribue encore tiède, 1 à 2 foispar semaine. Hypona Mash esten promotion jusqu’au 28.2.14.

UFA à AgrimesseUFA présentera plusieursnouveautés à Agrimesse, quiaura lieu du 27 février au 2mars à Thoune. En particulierson concept d’affouragementUFA W-FOS, qui tient aussicompte des nutrimentsglycogéniques.

Visez bien!Il en va de l’affouragement un peucomme du football. Le défi consiste àatteindre la cible en visant une frappedirecte, c’est-à-dire en affourageantles animaux de manière à répondre àleurs besoins spécifiques, au bénéficede leur santé.

Les besoins énergétiques quotidiensd’une brebis gestante (70kg) s’élèvent

52 2 2014 · REVUE UFA

REVUE UFA · 2 2014 53

Tractospeed OF18,Bührer � 079 669 61 54

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kV 2B, très bon état� 079 658 13 62

Kreiselheuer PöttingerHit 540, Tastrad undDämpfung, Fr. 3500;Ladewagen AgrarTL209, hydr.Bremse,guter Zustand,Fr. 4500, Kt. TG� 079 511 65 62

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PRODUCTION ANIMALE

BarbaraEichenberger

L’ALIMENT DU MOIS

54 2 2014 · REVUE UFA

HeinzSeelhofer

Hans-Peter Müller et sonemployé passent beaucoup

de temps à la porcherie afin de minimiser

les pertes en porcelets.

Bien que les pertes en porceletssoient très faibles, Hans-Peter Mül-ler est constamment en train d’op-timiser son exploitation d’élevage

porcin (cf. encadré). L’introduction del’aliment starter UFA 304 piccolo aconstitué la dernière mesure en ce sens.Contrairement au produit précédem-ment utilisé, «cet aliment est toujoursconsommé sans restes jusqu’au remplis-sage suivant de l’auge le lendemain»,constate-t-il. Mais UFA 304 piccolo pré-sente également d’autres avantagescomme une bonne structure, uneconsistance correcte des fèces chez lesanimaux et «les premiers résultats indi-quent que nous sommes en passe de ré-

duire encore l’utilisation de médica-ments», déclare l’éleveur.

Pourquoi commencer tôt à ingé-rer de l’aliment? Les porceletsdoivent apprendre le plus tôt possible àingérer de l’aliment sec. Pour ce faire, ilfaut faire appel à leur curiosité innée etleur esprit joueur. Une fois qu’ils ont in-géré du colostrum, on peut déjà leurproposer de la terre à fouiller durant lespremiers jours de vie, directement sur lesol ou dans des coupelles. En y ajoutantde l’UFA-Fenergie (sucre de fer), l’ap-provisionnement ferrique, en complé-ment à l’administration de pâte de ferou à une injection, est assuré de ma-nière optimale. A partir de la première semaine de vie

déjà, les porcelets doivent avoir accès àun aliment préstarter ou starter. Plus ilsentrent tôt en contact avec de l’alimentsec, plus ils synthétisent rapidement lesdiverses enzymes digestives. Au début,le porcelet peut digérer naturellementle sucre de lait (grâce à la lactase), lagraisse (lipase) et la protéine (trypsine).Ce n’est qu’après trois semaines que lesenzymes permettant de digérer l’ami-don et les autres hydrates de carbone(amylase, maltase) ainsi que les pro-téines (pepsine) deviennent actives. Dèslors, si le porcelet consomme de l’ali-ment sec contenant de l’amidon avantces trois semaines, la sécrétion de cesenzymes est stimulée plus tôt. Simulta-nément, les animaux apprennent à boirede l’eau et s’habituent au goût de l’ali-ment.

La phase la plus difficile dans lavie d’un porc Le sevrage est laphase la plus difficile dans la vie d’unporc. En plus d’un changement abruptdu milieu avec, la plupart du temps, denouveaux «camarades» de box, l’ali-mentation liquide habituelle (lait mater-nel) fait soudain défaut. Ces facteursconduisent à ce que les porcelets ingè-rent moins d’aliment (et d’eau) durantcette période. Il faut donc veiller à cequ’ils se remettent rapidement à man-ger et que leur consommation d’eau re-monte. Une forte diminution de laconsommation d’aliment a pour consé-quence une atrophie des villosités intes-tinales, avec à la clef une réduction del’assimilation des nutriments. Ces der-niers se retrouvent ainsi dans les der-nières portions de l’intestin où ils servent de nourriture aux germes (indé-sirables). C’est pourquoi il est conseilléde proposer aux porcelets le même ali-ment que durant l’allaitement jusqu’àdeux semaines après le sevrage.

Un bon aliment starter Pour quele porcelet puisse commencer rapide-ment à ingérer suffisamment d’aliment,celui-ci doit être adapté au stade de dé-veloppement des animaux et appétible.L’aliment UFA pré-starter et startercontient une proportion élevée de pro-duits laitiers et de protéines d’excel-lente qualité (p.ex. protéine de pommesde terre). Grâce à un traitement ther-mique de l’aliment (expansion ou flo-connage), l’amidon des céréales est par-tiellement décomposé et donc plus

UN ALIMENT STARTER APPÉTIBLE est une condition préalable à ce que les porcelets apprennent à manger précocement et beaucoup. L’adjonction de certainsacides gras vise en outre à stabiliser le niveau sanitaire des animaux et à accroître lesgains journaliers. L’article qui suit explique l’impact des aliments starter et présente unexemple issu de la pratique.

«Il n’y a pas de restes»

REVUE UFA · 2 2014 55

PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

www.ufarevue.ch 2 · 14

Auteurs Dr. Barbara Eichenberger,Service technique, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee. HeinzSeelhofer, Chef du ressort alimentationporcine au service technique UFA, 6210 Sursee. www.ufa.ch

UFA 304 piccolo est disponiblejusqu’au 23.02.2014 avec un rabais deFr. 10.-/100kg. Plus d’infos dans l’UFAActuel de la présente Revue UFA!

Pertes minimales en porcelets, qualité convaincante des goretsPour l’exploitation Müller à Kottwil (LU), l’entraînement des porcelets à consommer del’aliment solide fait partie des principaux facteurs de succès. L’aliment starter UFA 304piccolo est acheté en vrac à raison de 2 t par commande. A partir du cinquième jour devie des porcelets, Hans-Peter Müller épand cet aliment sur la terre à fouiller. A partir dela troisième semaine, UFA 304 piccolo est distribué à l’auge. Après le sevrage, on passeprogressivement à UFA 313-6 basico. Au total, env. 1.5 kg d’UFA 304 piccolo estaffouragé par porcelet. Hans-Peter résume ainsi ses expériences:

• meilleure appétibilité

• bonne structure de l’aliment

• rapport prix/performance attractif

• consistance idéale des fèces (pas de résidus d’aliment)

• santé des porcelets tendanciellement meilleure.

Grâce à des temps de présence élevés à la porcherie et une gestion bien rôdée, ce sontactuellement 26.7 porcelets qui sont sevrés annuellement par truie, avec des pertesminimales. Hans-Peter Müller apprécie la collaboration avec Heinz Seelhofer, spécialisteporcin UFA, qui procède au «Body condition scoring» chez les truies et qui examinerégulièrement les résultats des performances afin d’apprécier l’affouragement. Le poids àla naissance des porcelets est également consigné. «Je suis heureux de pouvoir déléguercertaines questions techniques», confie Hans-Peter. «Je suis également satisfait de lacommunication active entre UFA, le vétérinaire et le Service sanitaire porcin en vue detrouver ensemble des solutions», poursuit-il.

L’exploitation Müller fait partie du «Ring 30» (cercle) de la RTPP (répartition du travail dansla production de porcelets) et dispose de plus de 66 places mise bas (rythme sur quatresemaines), 1000 places gorets (dont 700 sont occupées) ainsi que 36 places pré-engraisse-ment et 36 places finition (Coop Naturafarm). L’élevage porcin a été agrandi en plusieursétapes. Avec les bâtiments existants, l’exploitation Müller peut pratiquement conduiretoutes les séries en bande unique. Et le résultat final est probant. On en veut pour preuveles louanges que la qualité de ses gorets suscite de la part des engraisseurs affiliés.

digestible. Simultanément, le nombrede germes, omniprésents, s’en trouveréduit. Grâce à l’adjonction d’enzymesfourragères, les structures des hydratesde carbone dans le tube digestif peu-vent être mieux décomposées. L’utilisa-tion de phytase augmente la disponibi-lité du phosphore lié organiquement.

Recette améliorée pour un in-testin plus fonctionnel Mais iln’y a pas que le choix équilibré de ma-tières premières, digestibles pour lesporcelets et transformés technique-ment, qui soutient l’élaboration d’un in-testin fonctionnel. En effet, l’adjonctionde divers acides organiques permet destabiliser le pH dans le tube digestif. Ausevrage, suite à l’absence de lait mater-

nel et d’acide lactique qui en découle,le pH intestinal augmente. Cela peutpermettre le développement de germesindésirables (p.ex. E. coli) dans le tubedigestif, et déboucher dans le pire descas sur une redoutable diarrhée du se-vrage. Toutefois, la production endo-gène d’acide stomacal n’est entière-ment développée qu’à l’âge de 7–8semaines. C’est pourquoi tous les ali-ments porcelets UFA contiennent del’acide lactique. De récentes études ontmontré que les acides gras constitués dechaînes d’une longueur moyenne (avec6 à 12 atomes de carbone) avaient unefonction de soutien pour l’intestin. Lescomposés à base d’acide laurique (do-décanoïque) en particulier ont des pro-priétés antivirales et antibactériennes.

Grâce à leur action à large spectrecontre certaines bactéries, ils peuventsupplanter des germes indésirables dansle tube digestif. Les bactéries lactiquesajoutées dans l’aliment starter UFA ytrouvent ainsi un milieu idéal. Par ailleurs, des acides gras à chaîne

courte (jusqu’à cinq atomes de carbone)ont été ajoutés à l’UFA 304 piccolo nou-velle formule. On trouve dans ce groupep. ex. l’acide butyrique (C4), qui est pré-sent à l’état naturel dans la matièregrasse du lait. La muqueuse intestinaleutilise l’acide butyrique comme sourceénergétique et la croissance des villosi-tés s’en trouve stimulée. Ce faisant, lesnutriments de l’aliment sont mieux ab-sorbés et les germes intestinaux (indési-rables) se voient privés de nourriture.

Renforcement du système im-munitaire Les porcelets sont toutparticulièrement sensibles aux maladiesinfectieuses entre la 4e et la 6e semainede vie. Durant cette période, l’immunitépassive résultant de l’ingestion d’anti-corps contenus dans le colostrum, s’af-faiblit. Le propre système immunitaire(immunité active) n’est toutefois pas en-core entièrement développé. UFA 304-2 contient de l’immunoglobuline spéci-fique pour le soutien du systèmeimmunitaire. Cette spécialité doit êtreadministrée au moins durant deux se-maines avant la date prévue du sevragejusqu’à la deuxième semaine après. Anoter qu’il faut opter dans ce cas pourun régime de sevrage sans antibio-tiques, faute de quoi la fonction de l’im-munoglobuline est inhibée. Des résul-tats récoltés à UFA-Bühl et dans diversexploitations dans la pratique montrentque l’utilisation d’UFA 304-2 permet deréduire fortement l’utilisation d’antibio-tiques, voire de la supprimer. �

L’exploitation Müller a développé la production porcineprogressivement.

PRODUCTION ANIMALE

56 2 2014 · REVUE UFA

«Celui qui a commencé d’acheter des cochettes

continue à le faire, car les avantages sont nombreux.»

Toni Agner, techniciend’élevage UFA 2000

Profil de l’exploitationRuckstuhl-Genetik, 6264 Pfaffnau

Surface agricole utile: 38.17ha, zone de plaine

Cheptel porcin: 160 truies (dont 30 GPB lignée paternelle et 130 GPB lignée maternelle), 500 porcs d’élevage et à l’engrais, Statut SSP AR

Production végétale: maïs, blé fourrager, orge d’automne, colza, pommiers et herbages

Main d’œuvre: Remo et Bettina Ruckstuhl (comptabilité), Josef Ruckstuhl (70%), un employé

Les porcs à l’engrais suisses attei-gnent aujourd’hui le poids à l’abat-tage désiré une semaine plus tôtqu’il y a dix ans. La qualité de la

viande de porc helvétique présente desavantages quantifiables face à la viandeimportée (PSE, part de graisse intramus-culaire, etc.). Par ailleurs, la génétiqueGPB suisse est également demandée àl’étranger en raison de l’excellent ins-tinct maternel et de la robustesse (mem-bres).

La systématique du succès Maistout ne tombe pas du ciel. Grâce à desadaptations intelligentes du système,les jalons du programme d’élevage por-cin suisse ont été posés: • Dans l’élevage nucléus, on produitdes verrats Premo (grand porc blancde lignée paternelle GPBP) ainsi quedes GPB et Landrace suisse (LS) purs.

• Dans l’élevage de multiplication, onproduit des truies Primera à partir deverrats LS et de truies GPB (effet d’hé-térosis).

• Dans la production de porcelets, lestruies Primera sont couvertes avec lagénétique Premo afin de proposeraux engraisseurs des animaux opti-maux.

La source du progrès C’est dansl’élevage nucléus que le véritable pro-grès zootechnique est élaboré. Il en vade même sur l’exploitation Ruckstuhl àPfaffnau (LU). Parmi les principaux suc-cès enregistrés par Remo et JosephRuckstuhl, on peut notamment citer lecélèbre verrat Premo «Braver». De nom-breux verrats Premo actuels ont du sangde Braver. Les progrès zootechniques ne se réa-

lisent pas en une nuit et requièrent dela patience. Les décisions pour les ac-couplements Elite s’effectuent sur la

base des recommandations de Suisag.Dans ces accouplements Elite, les meil-leures mères du herd-book sont combi-nées de manière optimale avec despères de la station IA. Lors du choix d’animaux d’élevage

appropriés pour les troupeaux de lignée,Suisag émet également des recomman-dations. Grâce à «SuisInfo» (tableau), leséleveurs ont à leur disposition un sys-tème d’information qui les soutientdans leur travail.

Produit terminal en point demire L’épreuve sur le terrain – qui secompose d’une mesure à l’ultrason àtrois emplacements différents et de ladescription linéaire (DL) chez les truieset les verrats entre 80 et 120 kg – fournitune importante partie de ces données.

SUR L’EXPLOITATION NUCLÉUS RUCKSTUHL, l’amélioration de la génétiqueporcine est une motivation quotidienne. Le verrat «Braver» est devenu quasiment unelégende et a fortement contribué au succès du programme d’élevage suisse. La valeurzootechnique élevée de la génétique des Ruckstuhl génère de grands espoirs de produired’autres verrats exceptionnels.

A quand le prochain Braver?

Tableau: Critères de sélection tirés du «SuisInfo»Exploitation herd-book Station de testage Sempach Abattoir Laboratoire

Epreuve sur le terrain Epreuve en station Epreuve par le produit terminalAscendance, Gain, lard dorsal, Description Description Performance d’engrais- Gain, Tests ADNréproduction muscle dorsal (mesures linéaire linéaire sement, caractéris- carnure (Coli, etc.)

à l’ultrason) tiques des caracasses

REVUE UFA · 2 2014 57

PRODUCTION ANIMALE

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

www.ufarevue.ch 2· 14

«La classification des exploitations herd-book de

Suisag récompense leséleveurs qui testent beau-coup à la MLP et qui opè -rent une sélection sévère

dans leur troupeau.»

Remo Ruckstuhl, éleveurnucléus et de multiplication

quand et à quel âge le nombre de co-chettes défini doit être livré.

Robustesse, performance etqualité Il est recommandé de saillirles truies Primera avec un verrat Premo.Ce faisant, les engraisseurs bénéficientde porcelets résistants au stress et quiont des prédispositions idéales en ma-tière de part de viande maigre, de qua-lité de viande et de pertes par exsuda-tion. Les gains par jour de vie desdescendants Premo ont augmenté de25g en l’espace de dix ans. Durant lamême période, les besoins en alimentspar kilo de gain ont diminué de 60g.�

Sur l’exploitation Ruckstuhl, l’épreuvesur le terrain est effectuée par ToniAgner, le zootechnicien d’UFA 2000. Vuque les épaisseurs du lard dorsal et desmuscles sont étroitement corrélées avecla part de morceaux nobles (PMN), il estpossible de tirer un parallèle avec lacharnure. Dans la DL, huit caractères del’extérieur présentant des liens avec laperformance des porcs sont décrits (p.ex. défauts dans les membres, perfor-mance d’accroissement ou évolution dutype et de la charnure).

L’appréciation de l’extérieur estunique Selon Suisag, malgré un ex-cellent rapport prix-prestation, les pro-grammes d’élevage étrangers ne pro -cèdent pas à une appréciation del’extérieur sur le terrain. C’est une desraisons pour lesquelles les éleveurs por-cins étrangers s’intéressent toujoursplus à la génétique suisse. Car de nou-veaux labels et lois en faveur du bien-être des animaux (courette, interdictiondes cages, etc.) dans les pays de l’UErenforcent l’importance des membres etde l’instinct maternel des truies.

Via le classement semestrieldes exploitations nucléus, Suisag inciteà procéder à une élimination consé-quente des «mauvais» animaux et à uneamélioration constante en utilisant lesmeilleurs verrats. La génétique Ruck-stuhl fait partie des meilleures. Le clas-sement s’appuie sur l’intensité du tes-

tage (performance propre et perfor-mance d’engraissement), le niveau gé-nétique des truies qui ont mis au moinsune portée au monde (valeurs d’élevagereproduction, production et perfor-mance propre) ainsi que l’identité géné-tique (degré de parenté par rapport auxautres animaux du Herdbook).

La question du prix «Un niveauzootechnique élevé entraîne égalementdes coûts élevés», constate Josef Ruck-stuhl. Plus la sélection est sévère, moinsil y a d’animaux qui peuvent être com-mercialisés au prix attendu dans le canalde l’élevage. La génétique des exploita-tions du haut du classement méritedonc d’être rémunérée à un prix consé-quent. Naturellement, avec l’augmenta-tion du niveau d’élevage, il y a aussimoins d’animaux qui sortent du lot.

Deux porcelets de plus RemoRuckstuhl est actif dans l’élevage demultiplication avec la production detruies Primera (GPB suisse x Landracesuisse). Les cochettes Primera se distin-guent par leur fertilité, d’excellentes té-tines, des membres robustes et un boninstinct maternel. De nos jours, par rap-port à 2004, une truie Primera met en-viron deux porcelets de plus au mondepar année. Chez les Ruckstuhl, le travail de sélec-

tion porte en outre sur des truies GPBsuisse qui sont également commerciali-sées comme cochettes.

De préférence avec un abonne-ment Les truies sont commercialiséespar Anicom. La conclusion d’un abon-nement permet de bénéficier d’un ra-bais de Fr. 25.–/animal. Un abonnementcochettes présente l’avantage de pou-

voir opérer une planification plus poin-tue. Pour les producteurs de porcelets,un renouvellement continu du troupeauest synonyme de progrès génétique, detaux de mise bas constamment élevés etoffre la possibilité d’avoir toujours desremontes de la même exploitation. Celapermet d’améliorer la situation sanitaireen évitant l’intrusion de germes «incon-nus». La confirmation de commanded’abonnement mentionne clairement

Toni Agner et JosefRuckstuhl en traind’apprécier une truied’élevage GPB.

Combien de cochettes faut-ilcommander?Grâce à l’achat de cochettes, le produc -teur de porcelets peut davantage secon centrer sur la gestion des mises baset assurer la constance des performancesde son troupeau de truies. Le nombre detruies nécessaires peut être calculé à l’aidede la formule suivante tirée de l’analysede la production dans UFA2000planer:

Besoins annuels en cochettes = portéespar truie et par année x truies du cheptel/ portées sur toute la durée de vie.

Contact pour commande de cochettes:

• Anton Agner, UFA Sursee, � 079 209 16 43

• Peter Guggisberg, UFA Zollikofen, � 079 652 26 71

• Alois Gämperli, UFA Wil, � 079 231 14 75

PRODUCTION ANIMALE

Toni Agner

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AloisGämperli

PeterGuggisberg

Les améliorations apportés au ma-nagement ont permis aux éleveursde regagner du terrain. Le gestio-naire de truies UFA 2000planer

confirme une nouvelle fois son effica-cité. Avec 0.6 porcelet sevré de plus partruie et par année, les exploitations ontréalisé une percée décisive dans l’op-tique d’améliorer leur revenu à longterme. Lors d’une bonne année, le pro-grès précité représente un supplémentde 100 CHF par truie (MB). Les mau-vaises années, cela peut constituer unerentrée bienvenue et permettre aux ex-ploitations qui atteignent des perfor-mances supérieures à la moyenne decontinuer à s’en sortir financièrement.

Mais «l’air se raréfie en altitude». Celasignifie que pour les meilleures exploi-tations, la marge de progression s’ame-nuise. Ainsi, les meilleurs ont tout demême pu sevrer en moyenne 0.3 porce-let de plus, alors que l’amélioration étaitcarrément de 0.8 pour le quartile infé-rieur!

Chaque jour compte Combiencoûte un jour vide? Le gestionnaire UFA2000planer se base sur les jours de pro-duction des truies et permet ainsi deconnaître avec précision les jours videsd’une truie au sein de différentes caté-gories. A ce sujet, les jours vides inévi-tables entre le sevrage et la nouvellesaillie, que l’on appelle aussi l’intervallesevrage-saillie, ne comptent pas commejours perdus: ils sont comptabiliséscomme jours de production entre lesportées. Ce faisant, les jours perdus sontles jours improductifs qui découlent deretours de chaleurs, d’avortement oud’attente avant l’abattage. La différenceentre les exploitations du quartile infé-

rieur et les 10 meilleures exploitationsatteint pratiquement 19 jours perdus(graphique 1). A eux seuls, les retours dechaleurs en constituent une grande par-tie avec 14 jours perdus. Mais il ne fautpas oublier non plus les truies qui, aprèsle sevrage, attendent trop longtempsavant de prendre le chemin de l’abattoir(7.4 jours).

Pour une exploitation qui détient 100truies, cela représente un manque deporcelets prêts à vendre et donc unmanque à gagner de 15000CHF/année.Dans un troupeau d’une exploitationfaisant partie du Top 10, les jours perdusévités permettent de vendre environ200 porcelets d’engrais en plus, soit5000kg à 6.10 CHF/kg PV, ce qui repré-sente plus de 30000CHF par an. Onpeut donc estimer qu’un jour perducoûte entre six et neuf francs par truie!

Aide à la gestion Depuis 2008, ledépouillement est réalisé à l’aide d’UFA2000planer. Ces cinq dernières années,ce système s’est imposé en tant qu’outilde gestion. Le calcul selon les jours deproduction permet de définir chaquetruie comme une unité de production.Le seul fait d’introduire la date de nais-sance et la date d’abattage permet dedisposer d’un inventaire temporel pré-cis. Les systèmes qui ne tiennent pascompte des jours de production partentdu principe que toutes les places sonttoujours occupées à 100% ou compta-bilisent, au lieu des truies, uniquementles portées ou les saillies. Elles les rap-portent au nombre de places ou à l’in-ventaire à une date donnée. L’inventaireannuel des animaux au 31 décembren’est qu’une «photographie» instanta-née dans le cadre du va-et-vient inces-

sant qui survient au sein d’un troupeau.Il nous a été rapporté que les irlandaisdéduisaient en moyenne cinq jours d’in-tervalle sevrage-saillie du temps vide.D’une manière générale, un temps videmoyen de 12 jours par truie n’est pas ré-vélateur lorsque le programme ne tientpas compte de l’attribution détaillée desjours perdus. Ainsi, la plupart des logi-ciels de planification des truies ne dé-pouillent que les portées ou les saillieset s’appuient sur un cheptel qui n’estpas connu avec précision. En comparai-son internationale, les 30 porcelets se-vrés mentionnés sont par exemple cal-culés en ne comptabilisant les cochettesdans le troupeau productif qu’à partirde l’âge à la première mise bas. Ce fai-sant, les jours perdus jusque-là n’appa-raissent pas. Une comparaison avec ungestionnaire de truies danois en 2009 afait apparaître de nettes différences. En2013, les exploitations utilisant le ges-

EN 2013 les exploitations UFA 2000 ont pu réaliser une grande avancée en ce qui concerne les performances biologiques. Cette percée est principalement due à l’amélioration du management. Une grande marge de progression subsiste encorepour ce qui est des retours de chaleurs. Acheter de la génétique qui a fait ses preuves est également judicieux.

Combien coûte un jour de perdu?

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25.018.8

JRC = Jours de retours de chaleur | JA = Jours d’avortementJPESV = Jours de perdus entre le sevrage et la venteJPEIV = Jours de perdus entre l’insémination et la vente

JRCJPESVJA

JPEIV

4. ViertelTop 10

< 750g 750– 800g 800– 850gAccroissements journaliers

Marge brute com

parable (Fr.)

Graphique 2: Intensité rime avec efficacité

tionnaire UFA 2000planer ont atteintune moyenne de 23.4 porcelets sevréspar truie et par année, calculés en fonc-tion des jours de production.

Profiter du progrès génétiqueComme on pouvait s’y attendre, les prixsatisfaisants ont entraîné des taux de re-monte élevés. A cet égard, les exploita-tions du quartile inférieur n’ont que 3 %de retard par rapport à celles du quartilesupérieur. Avec une moyenne de 38 %,toutes les exploitations ont atteint untrès bon niveau. Il convient de releverqu’UFA 2000planer tient compte del’augmentation du cheptel pour calculerle taux de remonte. Cela signifie que sile troupeau est plus important à la fin dela période de dépouillement qu’au dé-but, les cochettes utilisées pour l’aug-mentation du cheptel ne sont pascomptabilisées comme remontes! Leschefs d’exploitations sont de plus enplus nombreux à recourir à l’abonne-ment cochettes. Ce dernier permet debénéficier d’une remonte régulièremême lorsque l’offre est faible. Les mul-tiplicateurs sont ainsi assurés de pouvoirlivrer quatre à six fois par année. Lesproducteurs de porcelets bénéficientquant à eux d’un meilleur prix.

Dépouillement des porcs à l’en-grais Les engraisseurs ont eux ausside quoi être satisfaits de l’année écou-lée. En 2013, ils ont en effet réalisé latroisième meilleure marge brute de leurhistoire. Le dépouillement s’appuie sur

5700 porcs à l’engrais de plus que l’an-née précédente. Le nombre de porcs deboucherie par série a légèrement aug-menté. Tant les poids à l’installationqu’à l’abattage étaient en moyenne légèrement plus faibles (– 0.6, resp.– 0.8kg), ce qui n’est guère étonnant auvu de l’offre restreinte qui a prévalu toutau long de l’année. Le gain moyen quo-tidien a augmenté de 2.3 g pour attein-dre 810g par jour, alors que la duréed’engraissement a diminué pour attein-dre 100.3 jours. En raison de l’augmen-tation des prix des matières premières,les coûts par kilo de gain ont toutefoisaugmenté de 4 ct.

Qu’est-ce que les meilleurs fontde mieux? En fait, ils sont meilleurspartout. Comment se fait-il qu’un en-graisseur du quartile supérieur réaliseune MB de CHF 25.– supérieure parporc par rapport à une exploitation duquartile inférieur? Dans l’engraissementégalement, le management contribue àhauteur d’env. 80% à la réussite écono-mique d’une exploitation porcine. Lesanimaux engraissés intensivement réali-sent une meilleure marge brute queceux qui sont engraissés selon unecourbe d’affouragement calculée à 750g par jour. La différence représente déjàen effet 16 CHF par animal (cf. gra-phique 2).

On constate régulièrement que l’ins-tallation d’une balance fixe est écartéedès la planification d’une porcherie.C’est pourtant lorsqu’elles pèsent leursanimaux que les exploitations de pointeréalisent leur meilleur salaire horaire.Les déductions dues aux animaux tropou pas assez lourds restent le plus im-portant facteur de pertes dans l’engrais-sement porcin. Le tableau montre lesdifférences entre les quartiles supérieurset inférieurs. �

Tableau: Différence entre le 1. et le 4. quartile en 2013Critère Unité Différence Poids à l‘installation kg PV – 0.7Poids à l‘abattage kg PV 0.6Gain moyen quotidien g 31.9Durée d‘engraissement jours – 2.4Intensité d‘affouragement kg/jour – 0.22IC 13.5MJ kg/kg gain – 0.38Ingestion d‘énergie MJ/kg gain – 5.1Coûts d‘alimentation Fr./kg gain – 0.29Pertes % – 0.56MBc par pièce Fr. 26.38MBc par kg gain Fr. 0.29Les engraisseurs qui réussissent maîtrisent tous les paramètres.

Graphique 1: Les jours perdus plombent la marge brute

Auteurs Toni Agner (UFA Sursee),Alois Gämperli (UFA Wil) et PeterGuggisberg (UFA Zollikofen), zoo -techniciens UFA 2000, www.ufa.ch

UFA2000planer Faites dépouiller vos données de production! Plus d’infosdans l’«UFA actuel» de la présenteédition.

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Que ce soit dansl’élevage oul’engraissement, la productivité est décisive pour la rentabilité.

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PRODUCTION ANIMALE

Un approvisionnement insuffisant encolostrum est à l’origine d’une partie deces pertes. En plus de l’immunoglobu-line, le colostrum fournit également del’énergie que le porcelet utilise pour ré-chauffer l’organisme. Des mycotoxinespeuvent toutefois également être trans-mises aux porcelets via le colostrum. Se-lon une récente étude, ces mycotoxinesont un impact négatif sur la capacité ul-térieure de la matrice.Avec la méthode du «split-nursing»,

on place les porcelets qui ont déjà

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Les porcelets qui sont trop petits àla naissance ont moins de potentiel,à plusieurs titres. Ils sont moins vi-goureux et ingèrent moins de colos-

trum. La constitution de leurs organess’en trouve inhibée. Que ce soit dansl’engraissement (gains journaliers), entant que cochette (âge à la puberté) oucomme truie mère (taille de la portée,poids des porcelets, longévité) – les pe-tits porcelets ne peuvent pas rivaliseravec leurs congénères plus grands, a ex-pliqué Johannes Kauffold, professeur àl’université de Leipzig, lors des sémi-naires UFA 2000 à Schenkon (LU),Kirchberg (SG) et Münchenbuchsee(BE), en se basant sur plusieurs études.

La capacité de l’utérus peut êtreinfluencée Une faible capacité de lamatrice (utérus) peut être un motif pourun faible poids à la naissance. Cette ca-

pacité peut être favorisée en affoura-geant les porcs d’élevage intensive-ment, mais en évitant tout risque d’em-bonpoint, et en ne les saillissant pas tropvite. Le développement vertigineux dela matrice est intéressant: avant la pu-berté, elle pèse environ 130g alorsqu’elle a un poids de près de 600g lorsdu premier cycle.

Mycotoxines dans le colostrumLa plupart des pertes en porcelets sur-viennent durant les trois premiers jours.

1 · Ralf Bley, chefd’UFA 2000, a préparéles présentations.

2 · Les séminaires UFA2000 servent àéchanger des infor-ma tions techniquesentre collègues.

3 · Paul Stucki, chefdes ventes chez UFAZollikofen, se livre àune rétrospective del’année porcine 2013.

4 · Paul Steiner,membre de la Directiond’Anicom, évoque lesgains supérieurs desporcs de lignéepaternelle (Premo).

5 · Plus de 300éleveurs ont participéaux trois journées deséleveurs UFA2000.

SÉMINAIRES D’ÉLEVAGE UFA 2000 Pour mettre totalement à profit le potentieldes truies, il faut favoriser une capacité élevée de l’utérus. Après la mise bas, il s’agitd’assurer l’approvisionnement en colostrum. Dans ce contexte, le «split-nursing» est uneméthode intéressante.

Faire grandir les porcelets

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consommé du colostrum dans un nidsupplémentaire annexe et chauffé, pourque les porcelets plus faibles puissenteux aussi accéder aux tétines de leurmère.

Maturité sexuelle Le lard dorsalest un paramètre permettant d’appré-cier la maturité sexuelle des truies.L’épaisseur et le développement du larddorsal peuvent toutefois varier considé-rablement d’un animal à l’autre, ce quicomplique l’interprétation, comme lesouligne Johannes Kauffold. Le meilleurmoyen d’apprécier la maturité sexuelleest donc la proportion de graisse corpo-relle par rapport au poids vif.

Contact court mais intense Lastimulation par le contact avec le verratcontribue au succès de la saillie destruies. La solution idéale consiste à pri-vilégier un contact bref, mais intense.Lorsque le verrat reste trop longtempsavec les truies, il arrive fréquemmentque la stimulation escomptée n’inter-vienne pas. Dans le cadre de l’insémina-tion artificielle, il faut éviter de soumet-

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tre les doses de semence à des varia-tions de température car le sperme y estsensible. Une truie qui s’interrompt dans le

processus de mise bas est éventuelle-ment affectée par des contractions in-suffisantes ou des problèmes tels quedes douleurs ou du stress. Il semble parailleurs difficile de définir une durée«normale» en ce qui concerne la misebas, même s’il est avéré qu’une mise basqui se prolonge est synonyme de stress.

Nouvel aliment pour truies ta-ries Le dépouillement 2013 d’UFA2000 confirme l’importance d’unebonne gestion sur une exploitation deproduction de porcelets. Outre le prixdes gorets, les performances de produc-tion ont un impact déterminant sur lesuccès économique de l’élevage, ontsouligné les chefs des ventes UFA lorsdes séminaires UFA 2000 (cf. article«Combien coûte un jour perdu?»).UFA a lancé l’aliment de préparation

à la mise-bas UFA 462-3. Cet alimentcomplémentaire riche en fibres favoriseun fonctionnement optimal des intes-

tins et s’utilise à partir du 108e jour degestation, à raison de 50% dans la ra-tion. Les résultats réalisés par les exploi-tations-test affourageant de l’UFA 462-3 ont été excellents.

Se concentrer sur la meilleuregénétique L’achat de remontes per-met d’assurer le progrès zootechnique.Pour ceux qui élèvent tout de mêmeleur propre remonte, les cochettes de-vraient avoir pour père un verrat IA li-gnée maternelle. La meilleure solutionconsiste à utiliser de nombreux pèresdifférents, testés par la descendance,afin de répartir le risque d’élevage,comme l’ont recommandé les chefs desuccursale Anicom dans leurs exposés.La semence désirée doit être comman-dée avant 7h30 chez Suisag.

Nouveau statut IB Hyo Afin d’as-surer une qualité élevée des gorets, lesécarts par rapport à la norme sont com-muniqués lors de l’annonce auprèsd’Anicom. La vaccination contre les cir-covirus est un élément incontournablede la qualité des gorets. Le nouveau statut B hyo a été intro-

duit en janvier 2014 pour les goretsexempts de brachyspires. Selon la solu-tion de branche, dès le 1er avril, une ré-duction de prix de Fr. 7.– par animal estprévue pour les gorets affectés par lesbrachyspires. �

6 · Un aperçu sur laproduction en Alle-magne, avec l’exposéde J. Kauffold, acaptivé l’auditoire.

7 · Roland Lienhard,chef d’Anicom Suisseorientale: «acheter desremontes permet deprogresser en élevage».

8 · Rolf Steffen, chefdes ventes à UFASursee, présente lesavantages du nouvelaliment pour truiestaries UFA 462-3.

9 · La situationfinancière des éleveurset des engraisseurss’est notablementaméliorée l’annéepassée.

10 · «Quand on estpetit à la naissance, on le reste à vie»,comme le démontrentde nombreux essaisconcernant lesporcelets, expliqueJohannes Kauffold,professeur à l’Uni -versité de Leipzig.»

11 · Que va amenerl’année 2014 pour laproduction porcine?

12 · Urs Berweger, chefdes ventes UFA Wil:«Le nouvel aliment dedémarrage ‹UFA 304piccolo› a désormaisencore meilleur goût».

13 · Un momentinoubliable à Mün-chenbuchsee: lescollaborateurs UFAservant les invités.

Auteurs Dr. RomanEngeler et MatthiasRoggli, Revue UFA,8401 Winterthour

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ThomasBarmettler

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PRODUCTION ANIMALE

Les trois mesures les plus importantesLa phase de pré-engraissement constitue un défi de taille, tant pour lesanimaux que pour leur détenteur. Tous les maillons de la chaîne ontleur part de responsabilité. Le producteur de porcelets d’engraissementfournit un goret en bonne santé. Ce dernier est transporté dans lesmeilleures conditions. Il est pris en charge par l’engraisseur qui luiprodigue des soins adaptés. Qu’est-ce que cela signifie?

• Température et climat corrects dans la porcherie. En hiver, lescouches doivent être préchauffées.

• L’«aliment» le plus important est l’eau. Les porcs apprennent à boireet forment leur hiérarchie sociale lorsqu’ils se rendent au point d’eau.Par conséquent, le nombre et l’agencement des abreuvoirs estprimordial et ces derniers doivent fournir suffisamment d’eau de lameilleure qualité même en cas d’utilisation simultanée.

• Les besoins en nutriments des porcs varient très fortement entre lepoids vif de 25 kg et celui de 60 kg, et tout particulièrement enmatière de minéraux, vitamines et protéines. Durant la phasedélicate, un bon aliment de pré-engraissement/starter est à la based’animaux en bonne santé et de la réussite de l’engraissement.

Un chef d’exploitation lance un ap-pel à l’aide. Au cours du derniermois, quatre porcs ont péri subite-ment alors qu’ils mangeaient bien.

Les porcs sont installés depuis quatresemaines et toutes les pertes sont sur-venues dans le même box. L’exploita-tion comprend quatre boxes d’engrais-sement de 20 animaux chacun. Lespremiers soupçons se portent sur unetorsion intestinale. A cet âge, il peutégalement s’agir d’œdème, de septicé-mie ou de microangiopathie.

En cas de torsion intestinale, lacause est toujours à rechercher dansl’alimentation, y compris l’approvision-nement en eau. Chez les jeunes ani-maux, l’eau joue souvent un rôle décisif.Un rendez-vous a été pris pour une vi-site vétérinaire. L’agriculteur a préala-blement vérifié l’approvisionnement eneau et a recherché d’éventuelles lacunes

manifestes dans l’hygiène de l’affoura-gement. Lorsque je suis arrivé sur l’ex-ploitation, il m’a dit qu’il avait trouvé lacause des problèmes. La pipette de cebox n’avait pas assez de débit et il yavait immédiatement remédié. L’autop-sie partielle du dernier animal mort aconfirmé les soupçons de torsion intes-tinale ou de SHI (syndrome hémorra-gique intestinal). Ce faisant, le problèmeétait résolu.

Pipette débranchée Dans un cassemblable, des animaux ont péri à unpoids d’env. 35kg. L’autopsie menée àla ferme a débouché sur un diagnosticde SHI. L’aliment complet dans le silo etles automates avait une hygiène irrépro-chable. Il était frappant de constaterque les cas mortels ne sont survenusqu’en hiver, après que la pipette supplé-mentaire eut été débranchée en raisondes risques de gel durant la saisonfroide. Dans ce cas-là, l’amélioration del’approvisionnement en eau était égale-ment la solution.

Entaille dans la cuisse Conseil:Durant le pré-engraissement en particu-lier, il est important de bien identifier lesproblèmes. Si des animaux meurent su-bitement alors qu’ils étaient en bonnesanté, une entaille dans la cuisse peutéclaircir la situation. S’il n’y a plus desang dans le muscle entaillé, commedans la carcasse d’un animal de bouche-rie abattu, il s’agit d’une torsion intesti-nale. Aucune autre maladie ne pro-voque une hémorragie suffisammentrapide dans l’intestin pour expliquerl’absence de sang dans la musculature.S’il ne s’agit pas d’un SHI ou que l’ani-mal était déjà malade auparavant, il vaut

la peine de déterminer la cause avec unmaximum de précision.

Davantage de chaleur Pour denombreuses exploitations, les besoinsen chaleur des gorets à l’engrais durantla saison froide constituent un obstaclede taille. Dans un autre exemple, les ef-fets de températures trop froides dansles couches pouvaient être aisémentconstatés à l’aune de la consommationd’antibiotiques et des données sur lesperformances. En hiver, les animaux de-vaient être installés à grand renfort d’an-tibiotiques et la durée d’engraissementse rallongeait d’un mois. Il fallait doncune grande quantité de fourrage auxanimaux pour maintenir leur tempéra-ture corporelle au lieu de réaliser les

LES CONDITIONS PRÉALABLES à réunir pour une installation réussie des goretsd’engrais sont connues. On peut en consulter l’essentiel dans divers tableaux et aide-mémoires. En revanche, la mise en œuvre de ces principes représente souvent un défi. Dans le présent article, vous trouverez certains exemples tirés de la pratiquepropres à susciter la réflexion et à favoriser l’application des mesures.

Lorsque le transit est ralenti

Nouvel aliment de mise en placeLes exploitations d’engraissement porcinsont de plus en plus nombreuses àrenoncer à un traitement antibiotiqueprophylactique grâce à une bonne pré -paration des gorets (affouragement etmanagement) lors qu’ils arrivent surl’exploitation. Le nouvel alimentd’installation UFA 320 offre lesmeilleures conditions préalables pour undépart optimal dans l’engraissement. Al’arrivée en porcherie, les quantitésdistribuées s’élèvent 50% de la rationavant de passer à 100% en l’espace de10 jours. Service technique UFA

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Auteur Dr. méd. vét.Thomas Barmettler,vétérinaire conseil auService sanitaire porcin(SSP) Berne-Suisseromande, 3001 Berne,www.suisag.ch.

PRODUCTION ANIMALE

gains journaliers souhaités. L’exploita-tion en question opte pour le procédéen bande unique et dispose de cou-rettes. Lors d’un agrandissement, unchauffage au sol a été installé dans lescouches. Depuis lors, il n’y a plus besoinde traitement médicamenteux et lesperformances d’engraissement sontnormales.

Dans l’exemple le plus com-plexe, on trouve d’une part des rela-tions évidentes entre certains facteursalors que certains points ne sont pas to-talement élucidés. L’exploitation abriteplus de 200 animaux d’engraissement etpratique le procédé en bandes uniques.L’affouragement se fait au moyen d’uneauge longitudinale à l’intérieur. Il y adeux silos: l’un est d’abord rempli de 5td’aliment porcelets recouvert par 2 td’aliment d’engraissement alors que ledeuxième ne renferme que de l’alimentd’engraissement. Le principal problèmedans le troupeau est des boiteries appa-raissant tout au long de la durée d’en-graissement. La plupart du temps, lesanimaux ont une position assise,comme un chien, et cela concerne dessujets de différents compartiments. Enprincipe, la pénicilline apporte une aide.S’il est procédé à un traitement antibio-tique prophylactique à l’installation, lesboiteries apparaissent simplement unpeu plus tard. En outre, surtout durantle pré-engraissement, des animauxtoussent et il y a des cas de morts su-bites. Lors de la visite de conseil effec-tuée par le vétérinaire du troupeau, cedernier a prélevé des échantillons demucus nasal chez les animaux souffrantde toux et de fièvre, afin d’analyser laprésence de grippe, mais les résultatsétaient négatifs. Chez un animal frappéde mort subite, un SHI a été constaté.

Toutes les ouvertures ferméesEn vue d’analyser ces problèmes cy-cliques, une visite incluant plusieurspartenaires a été organisée. Les deuxdernières séries souffraient de toux. Du-rant l’été, les animaux ont un peu toussémais les performances d’engraissementétaient satisfaisantes, tout comme l’étatde santé des animaux. Dans la série ac-tuelle, la toux a commencé dès le début.Il a aussi déjà fallu traiter des animauxaffaiblis alors que des cas de torsion in-

testinale sont survenus. En entrant dansla porcherie, la médiocre qualité de l’airétait frappante. Durant la saison froide,la ventilation fonctionnait au ralentipour que la température ne chute pastrop fortement à l’intérieur. En raison dela bise, toutes les ouvertures avaient étéfermées, si bien que le taux de renou-vellement de l’air était beaucoup tropfaible, avec à la clef de sérieux pro-blèmes de cannibalisme à la queue danstrois boxes. Les cas de mort subite endébut d’engraissement étaient très cer-tainement dus au SHI. Une appréciationdes cas devrait être possible grâce à uneobservation professionnelle et une en-taille dans la cuisse. Si cela ne donne pasde résultat probant, une autopsie estnécessaire.

Documentation Dans tous les cas,il faut vérifier l’état des pipettes et éven-tuellement augmenter leur nombre. Ilest primordial de documenter les casavec précision. Dans le cas d’une mortsubite, il faut noter: • Date de la mort• Provenance de l’animal• Poids de l’animal• Endroit précis de la mort (p.ex. por-cherie No 2, boxe No 4)

• Météo• Activités sur l’exploitation (p. ex.classe d’école sur l’exploitation, nou-vel aliment deux jours auparavant).

Dans certains cas, c’est la seule solutionde découvrir le facteur déterminant.

Changement contrôlé d’alimentIl faut adapter la ventilation de manièreà assurer un renouvellement minimal del’air même en cas de bise ou de froid. Laboiterie doit être documentée de ma-nière analogue à la mort subite. Il y a

certainement des agents infectieux pré-sents qui réagissent à la pénicilline bienque la cause soit moins patente. Le froidqui prédomine lors de l’installation desanimaux en hiver a aussi une influence,tout comme les variations de tempéra-ture vu que les animaux n’ont pas de mi-croclimat. L’affouragement en début d’engrais-

sement peut également avoir une in-fluence négative car il est difficile d’es-timer les proportions du mélange formépar les deux tonnes d’aliment d’engrais-sement et l’aliment porcelet qui se situeen dessous. Il serait plus judicieux deprendre sept tonnes d’un bon alimentpour l’installation/pré-engraissement etd’opérer une transition à l’aliment d’en-graissement dans les règles de l’art. Onne dispose pas encore de résultatsconcrets quant à la disparition du can-nibalisme suite à l’amélioration de l’air.

Une base pour des articulationssaines Un autre engraisseur s’estplaint de boiteries chez ses animaux deplus de 60kg. Ces derniers marchaientsur la pointe des pieds, avec une dé-marche hésitante et des douleurs. Cefaisant, ils étaient suspectés de souffrird’une faiblesse des membres. A cetégard, l’affouragement en fonction del’âge, dans la phase de 25 à 50kg, estun facteur qui a une grande influence,tout comme une minéralisation suffi-sante. C’est en effet à cet âge-là que lesjalons d’une bonne santé des os et desarticulations sont posés. Les problèmesse manifestent souvent à partir d’unpoids de 60kg, lorsque la charge sur lesarticulations augmente. L’adaptation del’alimentation a déjà permis d’atteindrele succès escompté sur certaines exploi-tations. �

Un contrôle régulierdes abreuvoirs permetde prévenir lesmauvaises surprises.Photo: agrarfoto.com

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Rolf Lösch

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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12Mois

En automne,utiliser lesbracotopscontre leslarves.

Après lespremièrescapturesdans lespièges àphéromones:utiliser destrichogram-mes.

Plusieurs espèces de mites s’atta-quent aux stocks de céréales. Lesprincipales sont la pyrale de la fa-rine, la teigne des aliments et la

teigne des fruits secs. La pyrale de la fa-rine et la teigne des aliments ont uneapparence semblable et sont nettementplus grandes que la teigne des fruitssecs. Ces trois types de mites suivent lesmêmes stades d’évolution, de l’œuf à lachrysalide et à l’imago (papillon) en pas-sant par différents stades larvaires (che-nille). Dans les stocks, la plupart dutemps, on ne remarque que le papillon,les chenilles étant difficiles à voir.

On recense deux pics de voldans l’année, un à la fin du printemps etl’autre en fin d’été. Après la premièrevague, on ne voit principalement quequelques papillons. Si l’on n’aperçoitplus de papillons, cela ne veut pas direpour autant que les problèmes se sontrésolus d’eux-mêmes. Les papillons vo-lants s’accouplent, les femelles pondentdes œufs et le cycle recommence; leschenilles pénètrent dans les réserves ali-mentaires et en ressortent à la fin del’été sous la forme de mites volantes.

Antagoniste biologique Semen -ces UFA Auxiliaires commercialise de-puis plusieurs années des tricho-grammes pour lutter contre les mitesalimentaires dans les ménages privés.Pour une utilisation dans des silos et desentrepôts, on recourt aux EVA-Tricho(Trichogramma evanescens) et aux Bra-cotop (Bracon hebetor) (sous réserved’autorisation de l’OFAG) qui intervien-nent à différents moments dans le dé-veloppement des mites. A l’instar de lalutte contre la pyrale dans le maïs, les

trichogrammes agissent au stade del’œuf du ravageur. Ils pondent leursœufs dans ceux des mites alimentaires,ce qui empêche le développement desœufs des mites parasités, d’où éclosentde nouveaux trichogrammes.

Le trichogramme de la pyrale de la fa-rine (Bracotop) travaille différemment. Ilrecherche les larves de mites dans lesstocks et les paralyse en les piquant, cequi stoppe immédiatement les dégâts.Après avoir piqué la larve, ce minusculehyménoptère pond ses œufs juste à cotéde la larve de mite paralysée, desquelséclosent ses propres larves. Ces der-nières dévorent le cadavre de la miteavant d’entrer en nymphose. Parvenu austade adulte, le trichogramme se met àson tour à la recherche de larves demites, et le cycle recommence.

Ne rien laisser traîner Les auxi-liaires ne sont toutefois pas des «armesmiraculeuses» qui s’occupent en plus dunettoyage et du rangement. Une bonne

hygiène d’exploitation est la principalemesure à adopter pour se protéger desattaques de mites. Tout ce qui ne restepas en plan durant plus de deux se-maines ne peut pas être colonisé parune attaque de ces ravageurs. Un net-toyage régulier est dès lors primordial etdevrait faire l’objet d’un plan défini, ap-pliqué et contrôlé. Ceux qui maîtrisentl’hygiène peuvent passer à l’étape sui-vante et mettre en place un monitoringdes stocks.

Mise en place d’un monitoringIl n’est pas difficile de surveiller les volsde mites dans un entrepôt. Des piègescollants ou à baquets contenant desphéromones attirent les mites mâles.Une fois piégés, les individus peuventêtre comptés. Le positionnement despièges et la consignation des prises demars à novembre permettent de déter-miner la période et la localisation de lapression des mites. Une stratégie delutte peut être élaborée sur cette base,

LUTTE CONTRE LES MITES La protection biologique des plantes à l’aide des trichogrammes est bien établie depuis des décennies. Dans la lutte contre la pyrale dumaïs, ces hyménoptères sont devenus les principaux auxiliaires. Mais un nouveau champ d’activité s’ouvre désormais aux trichogrammes dans la protection des stocks deproduits finis: la lutte contre les mites alimentaires.

Utiliser les auxiliaires

Graphique 1: Utilisation d’auxiliaires

Luttercontre leslarveshivernantesavec desbracotops. Ca

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La teigne des fruitssecs au stade papillonet chenille.

Un bracotop s’attaqueà une chenille deteigne et Trichogrammesur un œuf.

Graphique 2: Les captures diminuent chaque année

� 2011 � 2012 � 2013

Semaine

et son succès est mesurable à l’aide dumonitoring. Le monitoring constitueainsi une condition préalable à une uti-lisation réussie des auxiliaires ainsiqu’un instrument de contrôle.

Délai d’attente après un insecti-cide Les trichogrammes et les bra-cons sont des insectes (hyménoptères).Les insecticides ne peuvent donc êtreutilisés que ponctuellement car ils agis-sent également contre les hyménop-tères. Après toute utilisation d’insecti-cide, il faut respecter un délai d’attenteavant de (re)lâcher des auxiliaires.

Le kieselguhr (roche sédimentaire si-licieuse) a également un effet insecti-cide. Il est possible d’utiliser des auxi-liaires lorsque le kieselguhr a été utilisépour un traitement dans des locauxvides, mais il ne faudrait pas en lâcher sile traitement a été effectué lorsque desmarchandises étaient stockées.

Timing correct Lorsque les condi-tions préalables en matière d’hygiène,de monitoring et d’insecticide ont étéremplies, plus rien ne s’oppose à l’utili-sation d’auxiliaires. Pour éviter toutedéception, il faut chercher à compren-dre la biologie du ravageur et bien pla-nifier l’utilisation des auxiliaires. Dansce contexte, un bon timing passe parl’observation de l’évolution des tempé-ratures et des résultats du monitoring.Au niveau du calendrier, voici commentprocéder:

• A partir de la semaine 15, suspendreles pièges à phéromones dans les lo-caux et les contrôler régulièrement.

• Noter les résultats des relevés et lesreprésenter sous forme de courbe (ta-bleur Excel).

• Au printemps, dès que les tempéra-tures dans l’entrepôt dépassent les15°C, on peut commencer à utiliserles Bracotop contre les larves de mitesqui ont hiverné.

• Le premier vol de papillons de mitesau cours duquel les œufs sont ponduscommence avec l’augmentation destempératures, vers la fin avril. Afind’empêcher que des larves éclosentdes oeufs, il faut utiliser les tricho-grammes à intervalles réguliers. Ilssont répartis sur des supports en car-ton dans les locaux.

• A l’automne, utiliser encore une foisBracon afin de décimer un maximumde larves hivernantes et de n’avoirqu’un nombre restreint de mites àcombattre l’année suivante.

Amélioration d’année en annéeLe graphique 2 indique le nombre cu-mulé d’animaux piégés par semainedans plusieurs stocks, parfois fortementattaqués par les mites. Suivant la météo,le vol des mites commence entre les se-maines 16 et 22. En l’espace de troisans, le nombre de mites piégées d’uneannée à l’autre a pu être au moins divisépar deux. Après trois ans d’utilisationdes auxiliaires, les prises ne portaient

plus que sur un huitième du nombre demites originel. L’objectif d’un recoursaux auxiliaires n’est pas d’exterminer to-talement les mites – un objectif d’ail-leurs inatteignable avec des moyens rai-sonnables.

Résumé Les auxiliaires présententcertains avantages, mais ils ne consti-tuent naturellement pas la solutionidéale pour résoudre tous les problèmesde ravageurs dans les stocks. La luttecontre les mites à l’aide des auxiliairesfonctionne différemment de la lutte chi-mique. Le recours aux produits chi-miques vise la mort immédiate et l’ex-termination à moyen terme desravageurs à l’intérieur des stocks et n’in-tervient que lorsque les attaques ontdépassé un certain seuil. En cas de pres-sion élevée des ravageurs, les consé-quences d’un traitement chimique sontvisibles immédiatement: on aperçoitdes mites mortes un peu partout et lenombre de ravageurs piégés diminue demanière abrupte. En revanche, le recours aux auxiliairesest à privilégier dans un contexte pro-phylactique, avant que les mites n’aientcolonisé massivement les stocks. L’effi-cacité est donc moins spectaculaire quecelle d’un traitement chimique, maiselle apparaît clairement au travers d’unmonitoring correctement effectué. Na-turellement, il est aussi possible d’utili-ser les auxiliaires à titre curatif, mais celanécessite plus de temps qu’avec desproduits chimiques. �

Auteur Rolf Lösch, Semences UFAAuxiliaires, 4147 Aesch, www.nuetzlinge.ch, [email protected]

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Eva Tschumi

CONSTRUCTION & TECHNIQUE

66 2 2014 · REVUE UFA

… les fosses à purin peuvent également être recouvertes decouvertures flottantes.Photo: Arnold & Partner AG

Auteure Eva Tschumi, Office fédéral del’agriculture (OFAG), 3003 Berne,www.ofag.admin.ch

Infos Des projets d’utilisation desressources sont organisés dans denombreux cantons. Les agriculteursintéressés peuvent s’adresser auprès duService de l’agriculture de leur canton.Ce dernier dispose d’informationsdétaillées en ce qui concerne les projetsd’utilisation des ressources existants ouenvisagés.

L’air est pollué par toutes sortes desubstances toxiques. L’ammoniac(NH3) est une substance toxiqueriche en azote qui a un impact né-

gatif sur la qualité de l’air et qui est sur-tout produite par les animaux de renteagricoles. En Suisse, 92% des émissionsd’ammoniac sont générées par l’agricul-ture (état pour l’année 2010). Les émis-sions d’ammoniac dans l’air provien-nent des étables, du stockage desengrais de ferme ainsi que de l’épan-dage du fumier, du purin et des engraisminéraux riches en azote.

L’ammoniac est transporté par l’air eta, au moment où il se dépose, un impactnégatif sur des systèmes écologiquestels que les forêts, les marécages et lesprairies riches en espèces, qui privilé-gient les conditions pauvres en azote.

Programmes de ressources Unepartie de l’azote s’échappe des fosses àpurin sous forme d’ammoniac. Le pro-gramme d’utilisation des ressources art.77a et 77b de la Loi sur l’agriculture per-

met de réduire ces émissions d’ammo-niac. La couverture des fosses à purinexistantes peut être financée dans le ca-dre d’un programme de ressources can-tonal. Le financement de la couvertured’une fosse à purin est par ailleurs lié àcertaines exigences: un tel projet ne bé-néficie d’un soutien que si l’exploitationagricole concernée s’engage à optimiserla gestion des engrais de ferme pourtoute la durée du projet de ressources,soit pour six ans au moins. Par ailleurs,94% de la surface de base de la fosse àpurin doit être couverte alors que lafosse doit être utilisée pendant 10 ansau moins. Lorsque ces conditions sontremplies, il est possible de demander àbénéficier de contributions pour le ma-tériel de couverture, pour les travauxpar tiers ainsi que pour les travaux enpropre effectués par l’agriculteur.

Couverture flottante ou solide Il existe deux solutions pour recouvrirune fosse à purin à ciel ouvert: un filmflottant proposé par plusieurs fabricants

ou une construction en dur. Ces deuxsolutions permettent de réaliser les éco-nomies d’azote souhaitées. Les filmsflottants présentent l’avantage d’êtreplus avantageux en termes de coûts etlaisser l’eau s’écouler dans le purin.Grâce à cela, le purin est plus liquide.L’épandage, qui s’effectue avec un pen-dillard (dont l’utilisation donne égale-ment droit à des contributions) dans lecadre des programmes de ressources,permet d’économiser de l’azote. Lesconstructions en dur sont un peu plusonéreuses que les films flottants maisdurent plus longtemps. Les coûts sontpris en charge à hauteur de 80% par laConfédération, jusqu’à concurrence deCHF 100.– par mètre carré. �Outre les couvertures

fixes…

LA COUVERTURE DE FOSSES À PURIN À CIEL OUVERT est encouragée pourdes raisons écologiques car elle permet de réduire les émissions d’ammoniac. Le purin dont dispose l’agriculteur affiche ainsi une valeur fertilisante plus élevée. Dans le cadre des projets de ressources, la couverture des fosses à purin est encouragée financièrement.

Financée à hauteur de 80%

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Marcel Feller

De nombreuses règlesd’affouragements’appliquent aussi bienaux moutons qu’auxchèvres.

Auteur Marcel Feller,Spécialiste enaffouragement auService technique UFA,3052 Zollikofen,www.ufa.ch

Source Fichetechnique No 4«Composants du lait»du Service consultatif etsanitaire pour petitsruminants (SSPR),disponible à l’adressewww.caprovis.ch

Les teneurs du lait fournissent de précieuses indicationspour contrôler l’affouragement. Photo: agrarfoto.com

Pour l’appréciation des teneurs dulait, on prend en compte les valeursde l’ensemble du troupeau de chè-vres ou de brebis. Le lait de chèvre

normal contient env. 2.8g de protéineet 3.2g de matière graisse, alors que cesteneurs sont de 5.2g resp. 6.3g pour lelait de brebis.

Manque d’énergie La teneur enurée fournit de précieuses indicationssur l’approvisionnement en énergie eten protéine. Un déficit en énergie se tra-duit par une production d’ammoniacexcédentaire dans les pré-estomacs. Lesmicroorganismes n’ayant pas la possibi-lité de mettre en valeur tout l’ammo-niac, les quantités excédentaires se re-trouvent dans le sang, puis dans le lait,où elles sont évacuées sous formed’urée. Par le passé, on considérait destaux d’urée entre 50 et 40mg (brebis),resp. 40mg et 30mg (chèvres) par déci-litre de lait comme normaux. Désor-mais, le Service consultatif et sanitairepour les petits ruminants (SSPR) prévoit

d’adapter les recommandations, pourles chèvres en particulier. «En Suisse,l’approvisionnement énergétique estsouvent restreint. Selon notre estima-tion, les teneurs normales en urée de-vraient être plus élevées», explique Ma-rion Fasel du SSPR.

La cellulose brute assure la ma-tière grasse La teneur en matièregrasse dans le lait peut être mieux in-

fluencée par l’affouragement que celleen protéine. Lors de la décompositionmicrobienne des hydrates de carbonedans les pré-estomacs, des acides grasvolatils sont formés (acides acétique,propionique et butyrique). Ces dernierssont absorbés dans la paroi intestinale.L’acide acétique en particulier entredans la synthèse de la matière grassedans le lait. Les fourrages riches en cel-lulose brute assurent des taux de ma-tière grasse élevée. Dans les rations pau-vres en fibres, les quantités d’acidespropionique et butyrique augmentent,ce qui acidifie le contenu de la panse.Cette acidité perturbe les microorga-nismes qui décomposent la cellulose, cequi a un effet négatif sur la productiond’acide acétique et, partant, sur la te-neur en matière grasse dans le lait. Les règles de base suivantes doivent êtreobservées:• Distribuer les concentrés seulement

après le fourrage grossier, sous uneforme grossière (flocons) et en plu-sieurs apports.

• Compléter la jeune herbe avec beau-coup de foin.

• L’herbe pâturée et l’ensilage d’herbeont un effet négatif sur la teneur enmatière grasse dans le lait.

Des teneurs en matière grasseet en urée très élevées en début de lac-tation peuvent être des signes d’unsous-approvisionnement marqué enénergie. Les animaux concernés puisentexcessivement dans leurs réserves cor-porelles, ce qui doit être évité en recou-rant à une alimentation complémentaireadaptée et en favorisant une consom-mation élevée de fourrage grossier (adlibitum, qualité). �

UN DÉSÉQUILIBRE entre l’approvisionnement énergétique et celui en énergie doitêtre évité chez les ruminants, pour deux raisons: la ration est mal mise en valeur et lepotentiel de production ne peut pas être pleinement utilisé. Les teneurs en urée et enmatière grasse dans le lait sont de précieux paramètres. Chez les chèvres, on préconisedes valeurs cibles pour l’urée plus élevées que par le passé.

Teneurs du lait sous contrôle?

Tableau: Correction de l’affouragement

Faible teneur en uréeManque de protéine (pas assez dematière azotée, PAIN, PAIE)Teneur élevée en uréeExcédent de protéine (trop de matièreazotée, PAIN) ou manque d’énergie(trop peu de NEL, PAIE)Faible teneur en matière grasseManque de cellulose brute, supportsénergétiques trop (rapidement) solubles,trop de graisse dans la rationTeneur très élevée en matière grasseManque d’énergie et de protéine(mobilisation de la graisse corporelle)

PRODUCTION ANIMALE

HansueliRüegsegger

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BenjaminLaville

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Pour les fourrages secs récoltés en 2013, les teneurs en sucre affichent de grandes disparités.Ce faisant, les nutriments glycogéniques (NG) varient en conséquence. Pour connaître avecprécision les NG dans la ration totale, il faut procéder à des analyses des fourrages de base.

Sucr

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Cela fait déjà près de huit ansqu’UFA travaille avec succès avec lesystème d’affouragement W-FOS,acronyme germanophone signifiant

«fermentescibilité effective de la ma-tière organique». En tenant compte desparamètres de la fermentation (quantitéet rapidité) dans la panse, les vaches lai-tières peuvent être affouragées avec da-vantage de précision.

Performance accrue avec moinsd’intrants Le vaste assortiment enaliments fourragers complémentairespermet une complémentation appro-priée du fourrage de base, qui constituele squelette de la planification de la ra-tion. Ce faisant, une moindre quantitéd’aliment complémentaire permet de ti-rer un meilleur parti de la ration de base.Le fourrage grossier est mieux mis en va-leur et la performance laitière augmentesans devoir accroître les quantités d’ali-ment de production.

L’assortiment en aliments de produc-tion d’UFA est également optimisé avecle système W-FOS. Les expériences desdernières années montent que les ani-maux en phase de démarrage sontmieux nourris en fonction de leurs be-soins et qu’ils manifestent moins deproblèmes métaboliques. En deuxièmemoitié de lactation, leur persistance etégalement nettement meilleure.

Schothorst Feed Research Tou-tefois, la nutrition des animaux à hautesperformances constitue un nouveau défiperpétuel. Grâce à une recherche inin-terrompue du Schothorst Feed Researchaux Pays-Bas, qui est à l’origine du sys-tème W-FOS, UFA peut constammentprofiter des nouvelles connaissances.

Cependant, il est primordial que cesdernières puissent déployer tous leursavantages également dans les condi-tions suisses.

Les nutriments glycogéniques,késako? Dans le système W-FOS, laproportion de nutriments glycogé-niques (NG) est un autre paramètre im-portant qui est venu compléter depuisl’automne 2013 les chiffres-clé exis-tants. On sait que la plupart des vachesen phase de démarrage affichent un bi-lan énergétique négatif et qu’elles doi-vent ainsi mobiliser de l’énergie à partirde leurs réserves corporelles. Afin depouvoir utiliser les graisses pour la pro-duction d’énergie et la constitution dela matière grasse du lait, les lipides doi-vent tout d’abord être décomposés. Ceprocessus engendre des métabolitestrès difficiles à utiliser par l’organisme etqui représentent une charge pour celui-ci. Il se forme notamment des corps cé-toniques qui sont considérés commedes toxines. Une concentration exces-

sive des ces toxines surcharge le méta-bolisme, ce qui engendre des consé-quences négatives comme des dom-mages au foie ou des troubles de lafertilité.

Chez les vaches à la productivité éle-vée, les précurseurs entrant dans lasynthèse du lactose constituent la plu-part du temps le premier facteur limi-tant pour la production laitière. Unmanque de ces substances entraîne uneréduction de la production de lactose,ce qui a une influence négative sur laproduction laitière. La teneur en lac-tose du lait ne fluctue généralementque très peu. C’est pourquoi le lait desvaches qui ne sont pas en mesure desynthétiser suffisamment de lactose af-fiche fréquemment des teneurs exces-sives en matière grasse. Les NG sont unparamètre permettant d’estimer la pro-duction de lactose. Les nutriments gly-cogéniques se composent des nutri-ments suivants:1. Acide propionique formé dans la

panse (fermentation ruménale)

NUTRIMENTS GLYCOGÉNIQUES (NG) La prise en compte de nouvelles connaissances nutritionnelles permet d’alimenter les vaches laitières – et surtout les animaux à haute productivité – de manière encore mieux ciblée. En incluant les nutriments glycogéniques dans la planification de la ration, il est possible de réduire les problèmes métaboliques durant la phase de démarrage.

Cibler les nutriments et l’énergie

6.5.2013 14.8.2013 22.11.2013Prise d’échantillon

Graphique: Teneurs en sucre 2013

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PRODUCTION ANIMALE

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Auteurs Hansueli Rüegsegger, Chef bétail laitier chez UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee, BenjaminLaville, Chef du ressort bovins laitiers auService technique UFA, 3052 Zollikofen.www.ufa.ch

2. Acide propionique formé dans le grosintestin (fermentation dans le gros in-testin)

3. Amidon by-pass digestible4. Acides aminés glycogéniquesPour la production de lactose, c’est àpartir de ces sources-là que la vache tireles nutriments nécessaires.

Approvisionnement énergétiqueSur la base de la teneur en nutrimentsglycogéniques, il est possible d’appré-cier la production de lactose et, partant,l’approvisionnement en énergie. Cenouveau paramètre est ainsi surtout im-portant pour la phase de démarrage. Lessystèmes axés sur l’énergie nette,comme le système NEL en Suisse, nefournissent pas assez de résultats ex-pressifs sur le bilan énergétique car ilsne tiennent pas suffisamment comptedes facteurs influençant la fermentationdans la panse. Avec le système W-FOS,UFA dispose déjà de paramètres commeles HCVF (hydrates de carbone vraimentfermentescibles) pour interpréter lesprocessus de fermentation dans lapanse. Avec les NG, une autre valeurvient s’y ajouter, ce qui apporte une aideextrêmement précieuse pour l’apprécia-tion de l’approvisionnement énergé-tique.

NG dans le plan d’affourage-ment W-FOS Dans le plan d’affou-ragement W-FOS, chaque fourrage debase et chaque aliment concentré dis-pose de sa propre valeur NG. Pour lesphases de démarrage et de production,une valeur cible a été définie en vued’optimiser la ration. Il existe aussi unevaleur maximale pour les NG afin d’évi-ter un approvisionnement excessif ennutriments. Dans le cadre de l’analysedu fourrage de base, la valeur NG estégalement déterminée. Il est ainsi pos-

sible de connaître la valeur NG pourchaque ration individuelle.

Premières expériences Les NGont été pris en compte pour la premièrefois dans le calcul des rations hivernalesde cette saison. Les conseillers ont in-clus ce paramètre afin de récolter leurspropres expériences. Les premiers résul-tats ont l’air positifs. Les rations optimi-sées en fonction des NG fonctionnentbien dans la pratique. Dans l’optimisa-tion de la phase de démarrage selon lesNG, l’importance de l’approvisionne-ment énergétique se manifeste danstoute son ampleur.

Utilité pour les producteurs Leplan d’affouragement UFA et les presta-tions proposées par UFA ont toujoursété développés dans le but d’en faireprofiter les clients. Grâce à l’adoption

des NG, l’agriculteur peut nourrir sesvaches conformément à leurs besoins.Durant la phase de démarrage, il estdans l’intérêt du producteur d’atteindrela valeur cible afin d’éviter les pro-blèmes métaboliques. D’une part, cesderniers coûtent cher et d’autre part, ilssont souvent liés à des maladies asso-ciées. Durant la deuxième moitié de lactation, il ne faudrait pas dépasser lavaleur cible afin d’éviter un approvision-nement excessif en nutriments.

Quels sont les fourrages qui ap-portent beaucoup de NG? Au vude la composition des NG, rien d’éton-nant à ce que ce soient les fourragesriches en amidon qui affichent des te-neurs en NG élevées. Dans ce contexte,la qualité des supports protéiques estdécisive. Pour la plupart des compo-santes, la plus grande partie des NG pro-vient de l’acide propionique dans lapanse, respectivement de l’amidon by-pass digestible pour les produits à basede maïs. C’est pourquoi il est plus faciled’atteindre la valeur cible avec des ra-tions riches en maïs. Lorsqu’aucun four-rage à base de maïs n’est ajouté auxfourrages secs affichant une faible te-neur en sucre (et l’on sait que cette der-nière peut fortement varier dans les her-bages conservés), il est souvent difficiled’atteindre cette valeur cible. Dans cecas, il est conseillé de recourir à un ali-ment concentré riche en amidon afind’augmenter la valeur NG.

Résumé L’affouragement des vacheslaitières est soumis à des exigences sanscesse croissantes. Les NG sont un chif-fre-clé important qui permet aux exploi-tations laitières de progresser. Avec l’op-timisation des rations en fonction desNG, les vaches peuvent être nourriesavec davantage de précision, ce qui estbénéfique pour leur santé. �

Grâce aux dernièresconnaissancesscientifiques, lesvaches haute producti-vité peuvent êtrenourries de plus enplus conformément àleurs besoins spécifi-ques durant la phasede démarrage.

Paramètres du système UFAW-FOS• Matière organique vraiment fermen-tescible (MOVF)

• Hydrates de carbone rapidementfermentescibles (HCRF)

• Hydrates de carbone graduellementfermentescibles (HCGF)

• Hydrates de carbone vraimentfermentescibles (HCVF)

• Protéines brutes rapidementfermentescibles (PBRF)

• Protéines brutes graduellementfermentescibles (PBGF)

• Protéines brutes vraiment fermen-tecible (PBVF)

• Protéine vraiment disponible dansl’intestin (PVDI)

• Rapport PBRF/HCRF

• Rapport PBGF/HCGF

• NOUVEAU: nutriments glycogéniques (NG)

PRODUCTION ANIMALE

AlexanderBurren

GENETIQUE

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Auteur Alexander Burren, Haute écoledes sciences agronomiques, forestièreset alimentaires (HAFL), 3052 Zollikofen.

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Les vaches laitières qui quittent l’ex-ploitation en raison de problèmesde mamelle et des trayons ou demaladies aux onglons et aux mem-

bres affichent tendanciellement égale-ment de moins bons résultats au niveaude la description linéaire (DLC) que lesanimaux de l’exploitation qui sont élimi-nés pour d’autres motifs. C’est ce quedémontre une analyse effectuée par laHaute école des sciences agronomiques,forestières et alimentaires (HAFL).

Analyse détaillée 13486 vachesde Race brune nées entre 1991 et 2008et ayant été éliminées entre octobre2007 et septembre 2010 ont été analy-sées. Sur la base des notes globalesDLC, les animaux ont été répartis dansles classes «suffisant/faible» (60 à 74points), «bon» (75 à 79 points), «bonplus» (80 à 84 points) et «très bon» (85à 89 points).

La fertilité est la cause de ré-forme la plus fréquente Une fer-tilité insuffisante (29%) est, de loin, lemotif de réforme le plus fréquent. Sui-

vent ensuite les maladies de la mamelleet des trayons (19%) ainsi que les pro-blèmes aux onglons et aux membres(15%). Les vaches réformées à caused’une performance insuffisante suiventjuste après et représentent 11% descauses de réforme (dont 18.2% en pre-mière et 17.2% en deuxième lactation).

Statistiquement significativesEn ce qui concerne les notes d’aplombset de mamelle/trayons, on constate desdifférences statistiquement significa-tives entre les motifs d’élimination et lesnotes DLC. Les animaux éliminés en rai-son de problèmes au vêlage affichentpar ailleurs souvent une largeur de bas-sin insuffisante (23 à 32 cm). �

En ce qui concerne lesaplombs, la mamelle etle bassin, un extérieurapproprié réduitégalement le tauxd’élimination.

IL VAUT LA PEINE D’ÉLEVER des vaches laitières disposant d’un extérieur fonctionnel. Une étude récente démontre qu’il existe une relation entre les motifs d’élimination et les résultats DLC. Les vaches présentant une bonne longévité affichentune performance laitière par jour de vie supérieure et sont donc plus rentables.

Impact sur la longévité

Suffisant/faible Bon Bon plus Très bonDescription et classification linéaire

Graphique 1: Aplombs

Anim

aux

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� Elimination à cause de problèmes d’onglons ou d’aplombs � Autres motifs d’élimination

Graphique 2: Mamelle

Anim

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en %

Suffisant/faible Bon Bon plus Très bonDescription et classification linéaire

� Elimination à cause de problèmes de mamelle ou de trayons� Autres motifs d’élimination

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA. Secteurs

REVUE UFA · 2 2014 71

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Auteur Peter Tschopp,Chef de ressort etspécialiste de l’engrais-sement des veaux auService technique UFA,6210 Sursee

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PeterTschopp

Pour une bonne rentabilité dans lecadre des conditions de paiementactuelles, les veaux doivent êtreaffouragés intensivement en débutd’engraissement.

Suite à l’entrée en vigueur des nou-velles normes en matière de protec-tion des animaux en septembre2013, Proviande a communiqué un

nouveau système de paiement pour lesveaux d’étal. Ce nouveau système tientcompte de l’âge. Depuis 2012 déjà, lesveaux bénéficiant d’une taxation T+ ousupérieure bénéficient de supplémentsplus élevés qu’auparavant. L’ampleur dela différence de prix entre une bonnequalité et une qualité médiocre n’appa-raît qu’au second coup d’oeil.

Fr. 204.– de différence par veauLe tableau indique la différence de ren-tabilité entre un veau taxé T3+ et un T2–.Selon les indications de Proviande, en2009, une meilleure qualité permettaitd’obtenir un produit brut supérieur deFr. 144.–, voire même de Fr. 204.– en2013. Lorsqu’un veau est affecté parune déduction en raison de l’âge(0.10Fr./kg PM dès 160 jours), le pro-duit brut se détériore de Fr. 12.–.

Appareil Minolta Jadis, c’étaientles déductions pour la couleur quiavaient les répercussions financières lesplus importantes. Un veau rouge étaitfrappé d’une déduction jusqu’au Fr.3.–/kg PM (Fr. 360.– pour 120 kg PM).Aujourd’hui, la couleur de la viande estmesurée à l’aide d’un appareil Minolta.La viande de veau affichant une valeurL inférieure à 39 ne débouche sur unedéduction de prix (Fr. 2.–/kg PM, resp.Fr. 240.– à 120 kg PM) que si le veau aplus de 160 jours.

Affouragement calqué sur le sys-tème de paiementCes calculs se réfèrent aux directives deProviande. Les différents acheteurs deveaux d’étal utilisent leur propre grillede paiement s’appuyant sur les direc-tives de Proviande. Il vaut la peined’analyser les nouveaux suppléments etdéductions et d’en tirer les conclusionsqui s’imposent au niveau de l’affourage-ment.

Engraissement poussé Dans tousles cas, pour la rentabilité de l’engrais-sement, il est décisif que les veaux attei-gnent la taxation de T3+ en l’espace de160 jours. Les conseils suivants permet-tent d’y parvenir: • Choisir la poudre de lait en fonctiondu pourcentage de lait entier. Plus ily a d’étoiles sur l’étiquette, plus lapoudre de lait UFA est riche en pro-téines lactiques.

• Recours à un lait starter (p. ex. UFA209 start) riche en protéines lactiquesafin de favoriser la charnure.

• Pour un départ optimal, un approvi-sionnement en fer approprié à l’ins-tallation est primordial.

• Les vitamines et oligoéléments (UFAtop-start, UFA top-punch) apportés àl’issue de la prophylaxie d’installationaugmentent la résistance des veaux etfavorisent leur envie de téter.

• Affouragement selon un plan de bu-vée ou la courbe de consommationd’aliment.

• Augmentation de la proportion depoudre de lait dans l’engraissementcombiné (p.ex. 120kg de poudre aulieu de 60kg par veau à l’engrais > ef-ficacité doublée: meilleures carcasseset, selon l’Union suisse des paysans(USP), marge brute plus élevée parkilo de lait abreuvé. �

LA RENTABILITÉ DE L’ENGRAISSEMENT DE VEAUX dépend encore davantage de la qualité des carcasses. Un calcul basé sur les estimations de Proviande démontre qu’engraisser un veau qui passed’une taxation T– à T+ permet un gain supplémentaire de Fr. 132.–.

Intensité accrue

Tableau: Taxation des carcasses et produit brut2009 2013

Critère Différence Fr. par Différence de Fr. par Différence de de qualité kg PM produit brut/veau kg PM produit brut/veau

(Fr.) (Fr.)Charnure T+ / T– 0.8 96 1.10 132Couvertur 3 / 2 0.4 48 0.6 72Total T+3 / T-2 1.2 144 1.7 204Poids mort: 120kg, suppléments/déductions selon les critères de Proviande.

74 2 2014 · UFA-REVUE

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Etude concernant la nutritionQue mangent et boivent les per-sonnes qui habitent en Suisse ? Lastatistique nationale sur la nutritionsaisit les données concernant les ha-bitudes alimentaires de la popula-tion suisse. Cette étude se déroulede janvier 2014 à février 2015. Prèsde 2000 personnes y participent.www.menuch.ch

Voyage des lecteurs à desti-nation de la Russie La RevueUFA organisera un voyage agricole àdestination de la Russie au mois dejuin 2014. Ce voyage durera du 13au 20 juin 2014. Les destinationssont Anapa, Novorossijsk et Krasno-dar. Des exploitations arboricoles,des champs de riz, une exploitationviticole (avec dégustation) ainsi quedes exploitations d’élevage animalsont au programme. Une place im-portante sera également réservée à

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Tirage au sort

Set SemencesUFA

Au cours des cinquante dernièresannées, dans les pays occidentaux,de plus en plus de personnes ont étéaffectées par des problèmesd’asthme allergique. Durant cettemême période, la façon de se nourrira également beaucoup changé: lesfruits et les légumes se sont faits tou-jours plus rares sur la carte des me-nus, comme le mentionne un com-muniqué de presse du Fondsnational suisse. Or il semblerait queles fibres alimentaires que contien-nent les fruits et les légumes protè-gent de l’asthme. Jusqu’ici, on savaitque la flore microbienne de l’intes-

tin, à travers la digestion et la dégra-dation des fibres, jouait un rôle im-portant dans la prévention du cancerde l’intestin par exemple. «Nous dé-montrons pour la première fois quel’impact des bactéries présentesdans l’intestin ne se limite pas à celaet influence également la santé despoumons», explique Benjamin Mars-land, responsable du projet soutenupar le Fonds national suisse. Les chercheurs de l’Université an-

glaise d’Oxford ont surtout analyséla relation entre la consommation depommes et les taux de cholestérol.Ils ont estimé les conséquences dé-

coulant, chez les personnes de plusde 50 ans, de la consommation depommes ou d’une pastille de Statin,un médicament destiné à abaisser letaux de cholestérol. Les chercheursd’Oxford sont arrivés à la conclusionque le fait de consommer unepomme par jour permettrait de ré-duire le nombre de décès découlantde problèmes cardio-vasculairesdans la même proportion que le Sta-tin. Contrairement à ce médicament,les pommes n’ont en revanche pasd’effets indésirables et aident à gar-der la ligne. C’est ce qu’a permis dedémontrer une étude effectuée auEtats-Unis. Cette étude est arrivée àla conclusion que toutes les per-sonnes consommant une pommepar jour et ayant participé à l’étudeavaient perdu 1.5 kilo en moyenne.

Source: www.snf.ch, Patrik Hasler-Olbrych, Agrisano

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RuthBossardt

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vanille ou la glace au lait de mouton(faite maison, non sucrée) d’un peud’huile de pépins de courge. Il est éga-lement possible d’affiner la soupe à lacourge de quelques gouttes «d’or vert».

Attention à la conservationCertaines huiles ne peuvent pas êtrestockées très longtemps. D’une manièregénérale, les huiles devraient êtreconservées au frais et à l’abri de la lu-

Fromage mou, mariné dans huile de colza

(pour 2 bocaux d‘environ 300 ml)2 poivrons, épépinés, coupés en rondelles 10 ml de vinaigre250 g de fromage mou pas trop mûr 1 oignon, coupé en rondelles 2 c.c. de grains de poivre noir 2 branches de romarin, effeuillées20 à 40 ml d’huile de colzaLaisser cuire les poivrons dans le vinaigre bouillant pendant 10 minutes,les rincer à l’eau froide et les sécher. Couper le fromage en dés, ledisposer dans les bocaux en couches successives avec tous les autresingrédients. Remplir les bocaux d’huile de colza jusqu’à ce que lecontenu soit recouvert. Fermer les bocaux. Se conserve environ unesemaine au frigo.

Ceux qui misent sur des spécialitésrégionales disposent d’un choix pas-sionnant, même en ce qui concerneles huiles alimentaires. L’offre

s’étend bien au-delà de l’huile de colza!Actuellement, les huiles de pavot ou

de pépins de courges vertes ne provien-nent plus seulement d’Autriche. Dansles cantons de Saint-Gall ou de Schaff-house, des producteurs vendent del’huile de pépins de courges. L’huile depavot est produite dans le canton deSaint-Gall ou dans la vallée de Schen-kenberger en Argovie. D’autres produc-teurs fournissent de l’huile de lin ou dechanvre, qui sont réputées très saines,de l’huile de tournesol indigène ou del’huile de cameline, un produit plutôtrare, ou même de l’huile de pépins deraisins extraite des drêches. Certainspropriétaires de noyers commercialisentleur huile à la ferme. Ces délices sontdisponibles sur les marchés régionaux,auprès de fournisseurs spécialisés sur in-ternet ou dans les grandes surfaces dis-posant d’un rayon réservé à cet effet.

Utilisation ciblée Il est conseilléd’utiliser les différentes huiles végétalesde manière ciblée. Certaines sont déli-cates et aromatiques, d’autres ont ungoût prononcé, d’autres encore sontbonnes à tout faire. Beaucoup d’entreelles sont très saines, convainquent parleur teneur élevée en acides gras non sa-turés et le rapport favorable entre lesacides gras oméga 3 et oméga 6.Ces produits sont pressés à froid et en

douceur. Les huiles pressées à froid nese prêtent normalement pas au rôtis-sage, les acides gras oméga 3 et 6 ne ré-sistant pas à la chaleur. On les utilisedonc pour les salades ou pour assaison-ner les légumes après la cuisson.L’huile de noix convient aux légumes-

racines ou pour la doucette. Pour lasanté, il est conseillé d’accompagner lescéréales du matin d’une cuillère à souped’huile de lin et d’un peu de séré. Les acides gras non saturés sont plus fa-ciles à digérer. Vu qu’il ne peut pas lesproduire seul et qu’elles sont essen-tielles, notre corps a tout spécialementbesoin d’acides gras poly-insaturés. Onpeut les ingérer sous forme de poissonmarin ou d’huile végétales spéciales.

Huile de pépins de courgeL’huile de pépins de courge verte esttrès spéciale et accompagne merveilleu-sement la glace vanille. Arroser la glace

SAINES, SAVOUREUSES, AROMATIQUES Les huiles végétales spéciales de production indigène sont un créneaucommercial. Leur diversité enrichit également les plats.

Huiles végétales deproduction suisse

VIE QUOTIDIENNE

Séré à l’huile de lin

500g de séré100ml d’huile de lin1 oignon moyen1 bouquet de ciboulette 1 c.c. de mayonnaisesel, poivre, un peu d’eau chaude

Assaisonner le séré avec l’oignon et laciboulette hachés fin, et du poivre àvolonté. Pour finir ajouter la mayonnai-se. Servir le séré avec des pommes deterre en robes des champs ou commepâte à tartiner.

Source: St. Gallische

Saatzuchtgenossenschaft

Panna cotta à l’huile de noix

2 dl de crème2 c.s. de sucre3 c.s. d’huile de noix (ou de noisettes)½ mesurette d‘agar-agar (ou ½ c.c.)

Bien mélanger la crème, l‘huile de noix,le sucre et l‘agar-agar avec le fouet.Porter à ébullition dans une casserole etlaisser mijoter pendant 5 minutes.Verser dans de petits récipients etmettre au frais. Garnir de noix ou serviravec des poires en conserve.

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0% 20% 40% 60% 80% 100%

Source: www.nährwertdatenbank (base de données suisse des valeurs nutritives) et données particulières de fournisseurs.

Parfois les données diffèrent selon le genre d’huile.

Les personnes désirant utiliser plusieurshuiles spéciales différentes seraient bieninspirées de les acheter en quantités res-treintes pour éviter toute altération deleur qualité. �

Source: www.stgalleroel.ch

� acides gras saturés � acide oléique (oméga 9)� acide linoléique (oméga 6) � acide linolénique (oméga 3)

Huile de lin

Huile de noix

Huile de colza

Huile de pavot

Huile pépins raisins

Huile pépins courge

Huile de tournesol

Huile d’olive

mière. Il est conseillé de mettre leshuiles affichant une teneur en acidesgras non-saturés (spécialement l’huilede lin) au réfrigérateur, cela évitequ’elles ne rancissent trop rapidement.

SantéAcides gras saturés: env. 8– 9%., Acides gras insaturés: env. 91%.Acides gras oméga 3: env. 13%.Rapport oméga 6 / oméga 3:4:1.Acides gras saturés: env. 9– 10%., Acides gras mono-insaturés:env. 10– 12%., Acides gras poly-insaturés: env. 75– 80%.Vitamine E: env. 51mg.Acides gras saturés: env. 10%., Acides gras mono-insaturés: env. 14% avec une compositionspéciale (acide oléique; oméga 9) Acides gras bi-insaturés: env. 52% (acide linoléique; oméga 6).Acides gras tri-insaturés: env. 16% (acide alpha-linoléniqueoméga 3). Acides gras tri-insaturés: env. 3% (acide gamma-lino-lénique oméga 6). Rapport oméga 6 / oméga 3: ~3.4 :1.Acides gras saturés: env. 15%., Acides gras insaturés: env. 85%.Acides gras oméga 3:0%.Acides gras saturés: env. 10%., Acides gras insaturés: env. 90%.Acides gras oméga 3: env. 52%., Substances associées: agents actifs végétaux secondaires telles lacarotène, la chlorophylle, les mucilages.

Acides gras saturés: env. 10 %. Acides gras mono-insaturés: env. 32%. Acides gras poly-insaturés: env. 54 % dont env. 36%oméga 3 et env. 18 % oméga 6. Riche en vitamine E.Acides gras saturés: env. 10%. Acides gras insaturés: env. 90%.Substances associées: beaucoup d’agents actifs végétauxsecondaires (vitamines E et A).

Acides gras saturés: env. 6– 8%. Acides gras insaturés: env. 85%. Acides gras oméga 3: env. 9%. Substances associées:béta-carotène, vitamines E, K, provitamine A.

Acides gras saturés: env. 7%. Acides gras mono-insaturés: env.80%. Acides gras poly-insaturés : env. 8%. Acides gras oméga 3:env. 0.1%. Substances associées: essentiellement vitamine E.Acides gras saturés: env. 9– 11%. Acides gras mono-insaturés:env. 18%. Acides gras poly-insaturés: env. 64– 71%. Substancesassociées: antioxydants, vitamine E.

Description et utilisationExtraite de noix pelées ou non-pelées, rôties ou non. Huile pour salade dontla couleur va du jaune clair à l’ambre. Son arôme s’intensifie si on en arroseles aliments chauds. Se conserve ½ –1 année Extraite du carthame ou safran des teinturiers. Agroscope Reckenholz aessayé de le cultiver. Toutefois, il n’existe actuellement probablement pas deproduction suisse. Huile de couleur jaune-verte ayant une saveur intense, raison pour laquelle ilest conseillé de l’utiliser de manière ciblée. Elle tient le record des acidesgras poly-insaturés. Avec ses 2% d’acide gamma-linolénique on lui associedes vertus curatives lors de neurodermite. Brève durée de conservation! Nepas chauffer! Le chanvre cultivé pour la production d’huile est pauvre en THCet n’enfreint pas les lois sur les stupéfiants. Est également utilisée dans ledomaine de la cosmétique ainsi que pour la peinture et les vernis.Extraite par pression à froid de pépins de courge rôtis. Couleur verte intense.Arôme de noix rôties. Arôme prononcé et couleur dorée, foncée. Se conserve 4 mois. Tenir au fraiset à l’abri de la lumière, sinon l’huile devient amère. Une fois ouverte, àconsommer rapidement. Délicieuse avec les pommes de terre en robes deschamps, avec du séré ou dans le müesli. Une demi-cuillérée à soupe d’huilede lin couvre le besoin quotidien d’un adulte en acides gras oméga 3.Couleur dorée. Idéale pour la cuisine froide. L’huile ne rancit pas trop vite.Dans l’optique d’une alimentation saine, elle constitue une alternative àl’huile de lin. Saveur épicée, arôme fin. Excellente pour les crudités ou les salades amères.Ajouter aux légumes juste avant de servir. L’huile du pavot a une saveurprononcée et se marie bien au fromage de brebis ou de chèvre. L’huile depavot blanc avec sa saveur de noix est plutôt rare.Huile à tout faire, même pour étuver et pour cuire, pour les mayonnaises etles marinades. Saveur intense de noix. Conservable plus d’une année. Parmiles huiles comestibles, l’huile de colza a la plus haute teneur en acides grasinsaturés. Délicate, de couleur jaune dorée. Se conserve plus d’une année. Pour lessalades et la cuisson. Les variétés présentant une teneur élevée en acidesoléiques (HO=high oleic) se prêtent également au rôtissage et à la friture. L’huile est extraite des drêches séchées provenant des raisins pressés. Saveurintense de drêches, associée aux arômes de noix. Idéale pour affiner lessauces à salade et surtout pour rôtir, vu son point de fumée élevé (210degrés). Grâce à sa teneur élevée en antioxydants (procyanidine) qui se lientaux radicaux libres, protégeant ainsi les cellules corporelles, l’huile de pépinsde raisins a un effet anti-cancérogène. Conserver au frais et à l’abri de lalumière. Se conserve 1½ année.

Auteure Ruth Bossardt est maraîchèrediplômée. Elle travaille depuis 30 ans entant que journaliste er formatrice pouradultes dans le domaine du maraîchagebio et de l’[email protected]

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VIE QUOTIDIENNE

Tableau 1: Utilisation de différentes huilesGenre d‘huileHuile de noix

Huile de carthame

Huile de chanvre

Huile de pépins decourgeHuile de lin

Huile de cameline

Huile de pavot

Huile de colza

Huile de tournesol

Huile de pépins deraisins

Graphique: Exemple de composition des huiles

78 2 2014 · REVUE UFA

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Après un voletpratique, la soirée seraconsacrée à la théorie,

(affouragement etdétention des chevaux

de trait), avec visited’écurie et moment

convivial.

Cours de cinq jours• Thèmes: travaux de débardage, tra-

vaux de transport, de récolte desfourrages et dans les grandes cultures.

• Conditions préalables: connaissancessur la détention des chevaux.

• Responsable du cours: Nicole Amrein-Scherrer et CI Chevaux de trait.

• Date: 7 avril au 11 avril 2014• Coûts: Fr. 750.–, repas et héberge-

ment non compris• Lieu: Landwirtschaftliches Zentrum

Liebegg, Liebegg 1, 5722 Gränichen• Annonce: jusqu’au 24 février 2014

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Qu’est-ce que c’est?

En Suisse, la population équine aug-mente fortement. Bien que les che-vaux soient souvent utilisés pour lesloisirs ou à des fins sportives, les tra-

vaux traditionnels avec les chevaux sus-citent eux aussi un fort engouement.Travailler avec des chevaux en pleine na-ture est une occupation judicieuse etune source de satisfaction, tant pour lecheval que pour l’être humain. Autre-fois, la quasi-totalité des exploitationsagricoles travaillaient avec des chevaux.Cette ancienne tradition paysanne seperpétue dans le cadre d’un cours decinq jours organisé par la Liebegg et laCI chevaux de trait.

Travaux agricoles avec les chevaux

Landesmuseum de Zurich

La plupart des musées, surtout dans lesrégions rurales, rouvrent au printempsseulement. En attendant, pourquoi nepas prévoir une visite au Landesmuseumde Zurich? Le Landesmuseum estidéalement situé à proximité de la garede Zurich. Une exposition y estactuellement consacrée à Trudi Gerster,une personnalité réputée en Suissealémanique pour les fables qu’elleracontait. L’exposition permanente«Archéologie. Trésors provenant duMusée national suisse» mérite égale-ment le détour. Cette exposition réunitdes objets trouvés dans l’ensemble de laSuisse et datant de l’Age de pierre auMoyen-âge.

www.landesmuseum.ch

LE CENTRE AGRICOLE Landwirtschaftliches Zentrum Liebegg et la CI Chevaux detravail ont uni leurs efforts pour proposer un cours unique à l’attention des détenteursde chevaux. Entre le 7 et le 11 avril 2014, les personnes intéressées auront la possibilité d’en apprendre plus sur le travail avec les chevaux, qu’il s’agisse de bardage,de transport de marchandises, de travail du sol en grandes cultures, etc.

L’objet présenté était une gouttière.C’est Marie-Therese Steiner de Horriwil(SO) qui a remporté le bon cadeauLANDI de CHF 50.– offert à la personneayant trouvé la bonne réponse.

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Battre les blancs d’œufs en neige. Ajou-ter le sucre peu à peu jusqu’à l’obten-tion d’une masse brillante. Ajouter lesnoisettes et la panure. Mélanger. For-mer des boules avec deux cuillères à ca-fé. Déposer sur une plaque et laisser sé-cher quelques heures. Cuisson: aumilieu du four à 240 °C durant env. 3 à5 minutes.

Doux mélanged’épices20 sachets de sucre vanillé4 c.s. rases de cannelle moulue1⁄2 c.c. de girofle moulu1 pointe de couteau de noix demuscade moulue

LES SPÉCIALITÉS RÉGIONALES sont une véritable passion pour Monique Fleury. Ses truffes à la damassine, sa gelée de vin et ses macarons sont connus loin à la ronde, alors que son magasin à la ferme est un lieu de rencontre apprécié.

Saveurs authentiques

Monique Fleury (50 ans) et son mariDidier gèrent une exploitation agricolede 30 ha à Alle (JU) et ont six enfants.Ils détiennent des vaches mères, desporcs à l’engrais et des brebis. Lesanimaux sont abattus et transforméschez leur fils Daniel, boucher/traiteur àCourtemaîche. Les principales branchesd’exploitation de la famille sont laviticulture, avec un vignoble de 7 ha(www.closdescantons.ch), et l’arboricul-ture, avec un verger haute-tige où l’ontrouve principalement des damassiniers.Monique Fleury commercialise desspécialités locales dans son magasin à laferme, qui est très réputé pour sespaniers garnis. L’année 2013 a été hauteen couleur pour notre paysanne: eneffet, elle figurait parmi les septcandidats de l’émission TV bien connue«Diner à la ferme» de la RTS, au coursde laquelle les participants s’invitent àtour de rôle et se donnent des notespour la qualité de leur cuisine et leuraccueil. www.dineralaferme.ch

Monique Fleury aimeexpérimenter denouvelles recettespour mettre en valeurles produits de laferme.

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Organisateur: TUI Suisse Ltd.

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01.04. – 31.10.2014. chaque jour

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Structure des prix: Nos prix sont des exemples de prix et sont à considérer comme des prix indicatifs qui sont sujets à modification. Prix pour personnes voyageant seules et enfants sur demande. Les prix durant la haute saison peuvent, selon la destination, être plus élevés qu’indiqué.Nuit de prolongation: Le prix indiqué pour la nuit de prolongation est calculé pour la basse saison et peut donc varier.Repas & type de chambre: Selon l’hôtel, vous avez la possibilité de réserver le déjeuner ou la demi-pension en plus. Les repas sont confirmés lors de la réservation. En outre, vous avez la possibilité, selon l’hôtel, de réserver différentes catégories de chambre. Sous réserve de modification de prix.

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Point de mire attractif: les artichautsagrémentent aussi les rosiers.Photo: Peter Meyer/pixelio.de

VIE QUOTIDIENNE

Plaisir des yeux et du palais

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LES ARTICHAUTS sont originaires du bassin méditerranéen.Lorsqu’il dispose d’une place ensoleillée, ce légume médicinalpousse également dans nos jardins. En le semant en février sur les bords de fenêtre, il sera possible de récolter cette annéeencore des fleurs coupées qui dureront longtemps.

Sa culture requiert de la chaleur, uneterre perméable riche en calcaire etsuffisamment de place, car l’arti-chaut est une plante vivace impo-

sante et résistante pouvant atteindre 2 m. de haut. Pour une bonne croissance,il faut de l’eau en abondance et du subs-trat sous forme de compost, de farine depierre ou de chaux. Ce légume embellitégalement les plates-bandes de fleurs.Ses fleurs géantes ne sont pas les seulesà être décoratives: c’est aussi le cas deson important feuillage gris vert. En se-mant tôt, la première récolte a déjà lieuà fin août. La culture est toutefois possi-ble jusqu’en juillet; les têtes ne pourrontalors être récoltées que l’année suivante.

Culture de graines Plantez troisgraines par petit pot dans du terreau desemis humide. Placées à la lumière prèsd‘une fenêtre, elles commencent à ger-

mer après 1 semaine. Piquez les plantsdès qu’ils peuvent facilement être saisisà 2 doigts ou ne cultivez que les plantsvigoureux et coupez ceux qui sont excé-dentaires.

Pour les rendre résistantes, placez lesplantes dès le mois d’avril sous coucheou à l’abri, à l’extérieur lorsqu’il faitdoux, mais pas en plein soleil, sinon lesdélicates feuilles sont victimes d’un coupde soleil ! Lors de la plantation, fin mai,maintenez une distance de 80 x 100 cm.

Saveur exquise Par temps favora-ble, les premiers artichauts peuvent êtrecoupés avec un petit bout de tige enplein été. Cuisez-les dans de l’eau légè-rement salée avec quelques gouttes de jus de citron ou pendant 6 minutes à température d‘ébullition dans une cocotte-minute. Dès que les feuilles sont faciles à tirer, c’est signe que le légume est assez cuit.

On consomme les extrémités tendresdes sépales qui sont situés à la base ainsique le «cœur».

Imposante inflorescence Passéela période de récolte, de somptueusesfleurs d’un rouge violacé vif et de la tailled’un poing s‘ouvrent et accueillent inlas-sablement les visites d‘insectes. En fleurscoupées, elles durent quelques semaineset peuvent même être séchées.

La plante doit être protégée pour hi-verner: buttez de la terre, couvrez laplante de branches de sapin, de feuillageou de paille et retournez un grand pot enplastique par-dessus. Il permet de main-tenir la couverture et protège les arti-chauts de l’humidité. Le rhizome peutaussi être déterré, empoté et passer l’hi-ver à la cave. �

Petites astuces• En février, il est temps de tailler arbres

fruitiers, kiwis, vignes et bosquets!

• Passez le compost mûr à travers untamis à grosses mailles et compostez ànouveau les résidus. Couvrer lecompost tamisé jusqu’à l’utilisation,afin que la pluie n‘en dilue pas lessubstances nutritives.

• Laissez germer les pommes-de-terreprécoces dans un emplacementlumineux, à une températurecomprise entre 10 et 12 °C.

• Empotez les bulbes de bégonias,callas, cannas, dahlias et lys pour unefloraison précoce.

• Taillez les fuchsias et placez-les à lalumière. Elaguez les branches coupéesà 10 cm. et, pour les multiplier,placez-les dans un verre d’eau pourque les racines se forment.

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante de Frauenfeld (TG), etpassionnée de jardinage et a des racinesagricoles.

Photo: Holger Beckmann

Fleur coupée de longue durée: les fleursde la taille d’un poingpeuvent aussi êtreséchées.Photo: Elmar Karl/pixelio.de

VIE QUOTIDIENNE2014 ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

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Laurence Matthews et son épousePaula gèrent une exploitation laitièreen collaboration avec leur trois fils àWotton, dans le comté du Surrey(Sud de l’Angleterre). Cette exploi-

tation est propriété de la famille depuis1935 et Laurence l’a reprise des mains deson père en 1999. La génération de Lau-rence est la troisième à se succéder à latête de l’exploitation. Les quelque 1241ha que compte l’exploitation sont consa-crés aux grandes cultures et à la produc-tion bovine. La taille moyenne des par-celles avoisine les 7 ha. Les champs sontséparés entre eux par des haies. «La politique agricole commune PAC

2014– 2020 est un des plus grands défisauxquels nous sommes confrontés. Lesagriculteurs anglais que nous sommesvont en souffrir», explique Laurence Mat-thews. Dès 2014, 30 % des paiements di-rects actuels seront liés à ce que l’on ap-pelle le «Greening» (qui équivaut en faità une composante écologique obliga-toire). A cela s’ajoute le fait que le gou-vernement anglais «détournera» environ15 % des paiements directs à l’attentionde programmes servant au développe-ment des régions rurales. «Au final, il y amoins d’argent à disposition alors que les

agriculteurs doivent accomplir plus deprestations. La bureaucratie aura aussitendance à augmenter», précise LaurenceMatthews. Les agriculteurs sont préoccu-pés de l’augmentation des prix des en-grais, du diesel et des fourrages. SelonLaurence Matthews, en Europe continen-tale, il y a davantage d’agriculteurs quisont membres de coopératives, ce quileur permet de bénéficier de meilleuresconditions pour l’achat des intrants.Laurence Matthews estime égale-

ment que la volatilité des prix et desrendements représente un risque. Selonlui, se diversifier en réaffectant des bâ-timents agricoles qui ne sont plus utili-sés ou en construisant des installationsde biogaz, est une des pistes pour sta-biliser les revenus. Malgré toutes ces difficultés, Lau-

rence Matthews se dit optimiste en cequi concerne l’avenir de l’agriculture. Along terme, la demande en denrées ali-mentaires devrait globalement augmen-ter. «Mes trois fils sont intéressés parl’agriculture. Et si l’un d’entre eux devaitdécider de reprendre l’exploitation, jel’encouragerais à le faire», conclut Lau-rence Matthews.

John Kennedy, Grande-Bretagne

La politiqueagricole, ladépendance

et la volatilité

constituentun défi.

Série LID «Année internatio-nale de l’agriculture familiale»L’ONU a décrété 2014 comme l’annéeinternationale de l’agriculture familiale.En collaboration avec le LID (serviced’information agricole), la Revue UFAprésente chaque mois en résumé uneexploitation familiale choisie dans lemonde. Vous pouvez lire l’article completsur ces familles à l’adresse www.lid.ch.

Comparaison de prix • En ce qui concerne le lait, le prix payéau producteur s’élève à 33.50 Pencepar litre (50 ct, octobre 2013).

• Au supermarché, le prix du lait oscille entre 60– 110 pence le litre (Fr. 0.90 à 1.50).

• Le kilo de pain coûte environ 160 Pence (Fr. 2.30).

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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement.

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

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