Revue UFA 03/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 3 / 2013 Pneus: l’importance d’un bon montage Page 22 Changement d’af- fectation des étables Page 12 Sursemis: comment procéder? Page 36 Producteurs d’œufs bio recherchés Page 72

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Revue UFA 03/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 3 / 2013

Pneus: l’importanced’un bon montagePage 22

Changement d’af-fectation des établesPage 12

Sursemis: commentprocéder?Page 36

Producteurs d’œufsbio recherchésPage 72

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EDITORIAL

Le high-tech sans les agriculteurs Comment les nouvelles technologies sont-elles acceptées dans pratique? 24

Brèves 19Le nouvel «Axion 800» de Claas arrive 21L’importance d’un montage correct des pneus 22Nouveautés 27Concours 28

Conditionnement des cochettes Le lard dorsal garant de performances élevées 66

Brèves 47UFA actuel: les pages de l’éleveur 49Vaches laitières: influence des variations de quantités d’aliments 54Bonne demande pour la race Brune originale 56Hygiène sur les alpages 58Forum Revue UFA: la capacité de la mamelle est déterminée tôt 60Les veaux dans l’étable des vaches laitières? 61Objectifs à atteindre pour les engraisseurs au lait entier 62Cas pratique: gestion de la santé de la mamelle, de la vache au veau 64Parvovirose: vaut-il la peine d’économiser sur le vaccin? 68Porcs d’alpage 71Page bio: Augmenter la valeur ajoutée avec les poules pondeuses 72

Fumure foliaire en viticultureUne meilleure qualité de vin grâce aux soins 42

Brèves 29Une nouveauté exigeante 30Réussir son sursemis 36Agriculture durable et OGM 40

Chaîne de valeur ajoutée pour les fruits à pépins Frais, sains et de proximité 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot de Martin Keller 5Willy Gehriger est l’Agro-Star Suisse 2013 8

Culture de tournesolsLa variété «Express-Sun» révolutionnela culture du tournesol. Elle vientd’être admise dans la liste officielle des variétés.

L’importance du montageLes pneus jouent un rôle essentieldans l’agriculture car ils sont une interface entre la machine et le sol.

T3 et mieuxLes veaux de bonne qualitégénèrent des suppléments de prixplus élevés que jamais. Il faut adapter l’affouragement.

L’agriculture en filmsLes Archives de l’histoire ruraleabritent des films sur l’agricultureremontant jusqu’au début du 20e siècle.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUALITÉ

Il faut commencer tôt pour devenir un engraisseurprofessionnel deveaux.Photo: agrarfoto.com

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RomanEngeler

SOMMAIRE

Changement d’affectation des bâtiments agricoles En dehors de la zone à bâtir 12

Brèves 11Scénarios pour l’avenir de l’agriculture à l’horizon 2030 14Rentabilité de la production d’ovins à viande 16Newsletter de la Revue UFA: abonnez-vous maintenant 18

Fédération nationale des costumes suissesGéographie folklorique suisse 80

Brèves 75Archivage cinématographique 76Derrière les coulisses d’une exposition agricole 78La recette paysanne de Margrith Keller 79Côté jardin: semis des zinnias 85Christoph Moser aime son métier d’agriculteur 86

C’est avec une régularité constanteque la collectivité publique estconfrontée aux scandales alimen-taires. Ces derniers se déroulentsouvent selon le même schéma.Dans une première phase, on cons -tate une anomalie dans un étalagequelconque. Les médias abordent cesujets par de gros titres tonitruants.Les milieux con cernés essaient delimiter tout de suite les dégâts etd’expliquer qu’il s’agit-là d’un casisolé. Et comme des po taches, toutle monde crie à l’inno cence ou –pire encore – rejette la responsabi-lité sur les autres acteurs de lachaîne de valeur ajoutée.

En fin de compte, avant que toutcela ne retombe dans l’oubli, onpeut se poser quelques questions:

• est-ce que l’on va demander descomptes aux responsables?

• quels sont les enseignements quel’on peut en tirer?

• les mentalités vont-elles changer?

Des contrôles plus stricts et descontraintes supplémentaires pour -ront çà et là apporter quelquesaméliorations. Mais aussi longtempsque la pression sur les prix desdenrées alimentaires subsistera, lescircuits commerciaux seront tou -jours plus longs et plus opaques, sibien qu’à l’avenir, on entendraforcément reparler de ce scandaleou d’un autre.

Ceux qui désirent réellement lasécurité misent sur des déclarationsclaires comme «Suisse Garantie» etce faisant, ils ne font pas que sou -tenir la production indigène: ilsassurent aussi l’existence de tous lestransformateurs indigènes.

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VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

4 3 2013 · REVUE UFA

Les consommateursdésirent pouvoir

manger des pommescroquantes durant

toute l’année. Pour cefaire, toute la chaînede la valeur ajoutée

répond à des prescriptions et à des directives

qualitatives de hautniveau.

ACTUALITÉ

Fournir des pommes suisses durant12 mois par an – tel est l’objectif dugroupe fenaco-LANDI. Pour quecela soit le cas, outre une infrastruc-

ture ultra-moderne, une collaboration

clientèle, pour les cultures perma-nentes, la planification des variétés im-plique un degré d’anticipation élevé.Pour que l’investissement en vaille lapeine pour les producteurs, il est néces-

CHAÎNE DE VALEUR POUR LES FRUITS À PÉPINS La commercialisation depommes suisses saines et fraîches fait partie des mandats du département Produitsdu sol de fenaco. En étroite collaboration avec les producteurs et les acheteurs, fenaco Fruits à pépins favorise une production respectueuse de l’environnement,axée sur le marché et sur les besoins des consommateurs.

Frais, sains et de proximité

étroite entre la production et la com-mercialisation est indispensable. Alorsqu’en ce qui concerne les cultures an-nuelles, les surfaces cultivées sont adap-tées chaque année aux besoins de la

Nouvelle station d’épurationchez frigemo Comme la stationd’épuration des eaux actuelle de fri-gemo date de 40 ans et qu’elle a at-teint ses limites de capacité, le Conseild’administration de fenaco a décidéd’investir 14 millions de francs dans laconstruction d’une nouvelle station àCrissier (NE). frigemo épure dans sapropre station les eaux usées chargéesde terre, d’amidon, de graisse et dedétergents issues de la fabrication etles rejette dans le canal de la Thielle.

La fabrication 24h/24 produit quoti-diennement environ 1500m3 d’eauxusées, dont la charge biologique équi-vaut à celle de la ville de Neuchâtel. Lastation, basée sur le principe des deuxlignes, contiendra notamment une ins-tallation de traitement de l’amidon, undigesteur, un fermentateur à biogaz etune capacité de réserve correspon-dante. Les plans prévoient le démar-rage des travaux en août 2013 et leurfin vers le milieu de 2015, avec la dé-molition de l’ancienne station.

MarkusHämmerli

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINE AGENDA

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ACTUALITÉ

saire qu’une fois plantés, les vergerspuissent être utilisés durant 15 ans aumoins.

Choix des variétés Actuellement,fenaco Fruits à pépin se focalise sur denombreuses variétés premium qui sontcommercialisées en tant que marquesindépendantes par des partenaires sé-lectionnés. En font notamment partie

des variétés renommées telles que Jazz,Pink Lady, Tentation, Greenstar ouKanzi. fenaco a la chance de disposer detoutes les variétés importantes et depouvoir permettre à ses producteurs debénéficier d’un assortiment prometteurpour leurs vergers.

Qualité Pour que les consomma-teurs puissent également savourer enhiver et au printemps des pommes etdes poires suisses croquantes, de grosefforts doivent être consentis tout aulong de la chaîne de la valeur ajoutée.Seuls les fruits d’une qualité irréprocha-ble sont pris en charge. La qualité extérieure est déterminée

par le calibre, la couleur et la structurede la peau des pommes. L’appréciationdes valeurs intrinsèques telles que la te-neur en sucre et la fermeté, qui influen-cent de manière déterminante l’arômeet le goût perçus joue un rôle important.Jusqu’à maintenant, les mesures néces-saires à cet effet ont uniquement pu êtreeffectuées sur la base d’un processusdestructif impliquant l’utilisation desfruits. La technologie «Near-Infrared»

Séminaire stratégique de fenacoDébut mars, les membres du Conseil d’administration

de fenaco et les membres de la Direction du groupe se réunissent pour un séminaire. Divers thèmes concernant les secteurs d’activité y sont discutés en profondeur et des décisions engageant l’avenir y sont prises. Le Conseil d’administration est composé

majoritairement d’agriculteurs actifs et les quatre régions du pays y sont représentées paritairement. Il nomme la Direction et définit la stratégie de fenaco. A l’image, de gauche à droite,

Walter Monhart, membre du Conseil d’administration et agriculteur à Schlatt, Andreas Bernhard,agriculteur à Alchenflüeh et Leo Müller, de Ruswil, conseiller national)

Les arboriculteurs fruitiers suissess’adaptent avec une vitesse remar -quable à la modification perma-nente des attentes de leur clientèle.Les variétés Club sont de plus enplus demandées, les préférences enmatière d’acidité-sucrosité évoluentet l’apparence visuelle des pommeset des poires est toujours plusimportante, de même que leurprésentation sur les étals.S’il y a une chose qui ne change pas,en revanche, ce sont les exigencesélevées des Suissesses et des Suissesen matière de qualité et de sécuritédes aliments produits par «leurspaysans».Le consommateur helvétique estintéressé par la fraîcheur, la prove-nance régionale, la proximité et lecaractère écologique de la produc-tion. Certains clients seraient vrai -ment étonnés de constater le niveaude connaissances techniques, detechnologie et d’automatisationdéployé entre la plantation d’unnouveau verger et la présentationdes fruits dans le magasin.Vu la pression actuellement exercéesur les prix et les marges, l’augmen-tation de l’efficience en matière decoûts dans nos installations de priseen charge est la seule voie promet-teuse. C’est la raison pour laquellel’infrastructure du département«produits du sol» de fenaco a étépratiquement entièrement refaite àneuf. La phase des grands projets vas’achever en août prochain avecl’inauguration de l’agrandissementdu centre de services «fresh&cool»pour les pommes de terre, lescarottes et les oignons à Bätterkin-den (BE).Malgré la pression sur les prix, il y atoutefois un point sur lequel nousne voulons ni ne pouvons lâcherprise: la force d’innovation et laposition de leader en termes dequalité de nos merveilleux produitsfrais suisses.

Martin KellerPrésident de la Direction de fenaco

Suite à la page 6

Assemblées régionales• Suisse centrale: 3 mai 2013 • Plateau: 6 mai 2013• Suisse romande: 7 mai 2013• Suisse orientale: 7 mai 2013

Conférence de presse annuellede fenaco 22 mai 2013

Assemblée des délégués defenaco18 juin 2013

optique. Au sein de ce processus entiè-rement optimisé, chaque pomme estphotographiée 50 fois, de manière à ceque toute la surface de la peau puissefaire l’objet d’une appréciation. En plusde cela, la couleur et le calibre sont ré-partis en des entités homogènes, de ma-nière à être bien présentables pour lesclients. Durant le processus de condi-tionnement, les fruits transitent conti-nuellement à travers un bain d’eau,pour éviter des dégâts. Après le triage,les fruits «disparaissent» dans les éta-gères surélevées, ce qui permet unstockage intermédiaire au froid, et cejusqu’au processus d’emballage. Lesfruits ne sont emballés définitivementque le jour de leur livraison. A cette oc-casion, chaque pomme est une nouvellefois contrôlée manuellement par un col-laborateur.

Collaboration La nouvelle structuredu Category Management Fruits à pé-pins fenaco (CM Fruits à pépins) a per-mis de constituer un «centre produitFruits à pépins fenaco» regroupant desreprésentants de producteurs issus detoutes les régions de production. Cenouvel organe élabore en commun lesconditions-cadre nationales et ancre lacollaboration et la commercialisation ausein du groupe fenaco. Outre les condi-tions de prise en charge, l’établissementdu programme de stockage et l’élabora-tion de la stratégie en termes de sur-faces et de variétés font notammentpartie des tâches du centre produit. Cestâches bénéficient du soutien de plu-sieurs organisations de producteurs ré-gionales, qui nomment leurs représen-tants nationaux au sein du centre deproduction.

permet une appréciation de la qualitésystématique et ne suscitant aucundommage aux fruits.

Stockage Dans le cadre de la com-mercialisation, une des activités princi-pales consiste à stocker les fruits de ma-nière optimale et en fonction descritères spécifiques aux diverses varié-tés. Durant l’été et l’automne, lestockage s’effectue dans des pièces fri-gorifiques à des températures oscillantentre 1 et 3°C. Pour le stockage à longterme, il est nécessaire de disposer dedépôts spéciaux où l’air ambiant estcontrôlé et géré (dépôts CA). Les fruitspassent une partie de leur période destockage dans une sorte de sommeil hi-vernal. A cette occasion, la température,l’humidité de l’air, la teneur en oxygèneet en dioxyde de carbone est régulée demanière à ce que le processus de respi-ration des poires et des pommes soit ra-lenti et que les fruits conservent leurqualité pendant plusieurs mois.

Trier et emballer La technique detriage et d’emballage a subi une vérita-ble révolution technologique ces der-nières années. Les pommes achetéesaux producteurs sont réparties en di-verses qualités sur la base d’un triage

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FENACOACTUALITÉ

fenaco Fruits à pépins en bref Le groupe fenaco commercialise chaque année quelque 40000 t de fruits à pépins – cequi équivaut à une part de marché de 33%. fenaco en achète 35000 t auprès de plus de300 producteurs, directement à partir de la ferme. Toutes les pommes et les poiressatisfont au label Suisse Garantie et répondent aux exigences SwissGap. Avec uneproportion indigène de plus 90%, le CM Fruits à pépins soutient une agriculture suisseproductive. Les fruits sont stockés au sein des quatre centres de prestations fenaco etconditionnés en fonction des exigences spécifiques des clients. Outre les clients internesà fenaco, les grands distributeurs Coop et Migros ainsi qu’un grand nombre de grossistesindigènes et étrangers font partie des acheteurs.

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FENACOACTUALITÉ

Graphique: fenaco Fruits à pépin: entité nationale avec des centres de prestations régionaux

Auteur Markus Hämmerli, ing. agr.ETS, est Category Manager Fruits à pépinau département Produits du sol defenaco. www.fenaco-landesprodukte.ch

www.ufarevue.ch 3 · 13

LANDI Fraîcheur En tant que pres-tataire, le département Produits du solest actif dans les domaines des acquisi-tions et du commissionage. Les maga-sins LANDI ont la possibilité de com-mander près de 150 articles saisonniersdurant six jours sur sept (du lundi au sa-medi). Ces articles sont commissionnésquotidiennement au centre de presta-tion d’Utzenstorf (BE) et préparés pourune distribution au détail par Volg Lo-gistique. Grâce à la collaboration parte-nariale avec LANDI Suisse, les produitsdu CM Fruits à pépin sont commerciali-sés dans les magasins LANDI – et cedans l’ensemble de la Suisse. �

fenaco investit régulièrement dans les centres de presta tions pour les fruits à pépins de Charrat, Perroy,Utzenstorf et Sursee. Toutes les pommes et poires suisses transformées satisfont au label «Suisse Garantie» et répondent aux exigences SwissGAP. Photos: Centre de prestations de Perroy

CP Utzenstorf

CP Perroy

CP Charrat

CP Sursee

Dans son éloge de Willy Gehriger, leprésident du jury, Christian Belz,professeur en marketing à l’Univer-sité de St-Gall, a décrit quatre

étapes importantes de la vie de WillyGehriger, «Agro-Star Suisse 2013»:

• Le jeune homme, qui a grandi sur ledomaine géré par ses parents àPayerne et qui y a tissé des liensétroits avec l’agriculture.

• Le chercheur, qui a rédigé un travailde doctorat dans le domaine desgrandes cultures après avoir effectuédes études d’agronomie à l’EPF deZürich, avant de diriger à la Station derecherche de Changins (aujourd’huiACW) le secteur «Pommes de terre etnouvelles cultures», prouvant à cetteoccasion que le soja pouvait aussipousser au Nord des Alpes.

• Le Manager, qui est ensuite passé àl’Union des Coopératives AgricolesRomandes (UCAR) à Lausanne, dontil est devenu Directeur avant de jouerun rôle essentiel dans le processus quia conduit à la création de fenaco.

• Le retraité, qui, fidèle à la devise « res-ter Directeur trop longtemps peutaussi devenir un handicap pour l’en-treprise», a transmis au bon momentla Direction de fenaco à une personneplus jeune et qui s’est ainsi aménagédu temps pour exercer les nom-breuses activités auxquelles il seconsacre actuellement: Présidence deDelley Semences et plantes SA, mem-bre du comité des Archives de l’his-toire rurale, de la coopérative Uva-vins, du Centre Patronal ou membredu conseil de fondation de l’Aidesuisse aux Montagnards.

Christian Belz a présenté Willy Gehri-ger comme étant une personnalité ac-cessible, sympathique, claire, loyale ettoujours axée sur la recherche de solu-tions. C. Belz a en outre rappelé quel’ancien Directeur de fenaco est ungrand connaisseur de l’agriculture, quiconnaît non seulement les marchés etleur dynamique mais qui sait égalementparfaitement les expliquer. Selon C.Belz, Willy Gehriger peut, à juste titre,être particulièrement fier d’avoir réussià créer une culture d’entreprise baséesur la confiance au sein de fenaco. Cetteculture permet à chaque collaborateurde réaliser ses idées et de disposer ainside la longueur d’avance qui fait la diffé-rence par rapport à la concurrence. �

ACTION POSITIVE Willy Gehriger, président de la Direction de fenaco de 2002 à 2012, a reçu le prix «Agro-Star Suisse 201» à l’occasion du salon «Tier&Technik» à St-Gall. En octroyant ce prix à Willy Gehriger, le jury honore une personnalité hors du commun, qui a œuvré en faveur de l’agriculture et qui a marqué le secteur agricolede son empreinte.

Willy Gehriger – «Agro-Star Suisse»

8 3 2013 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

Agro-Star SuisseLa distinction «Agro-Star Suisse», crééeen 2006 à l’initiative du salon «Tier&Technik», est également soutenue par lejournal «Schweizer Bauer» et sponsori-sée par l’assurance «La Mobilière». Cettedistinction récompense chaque annéeune personnalité pour son action enfaveur de l’agriculture suisse. Le prix estgénéralement octroyé à une personnephysique et, dans des cas bienparticuliers, à un groupe de personnesou à une institution. La personne enquestion ne doit pas nécessairementêtre de nationalité suisse ni obligatoire-ment exercer une activité au sein dusecteur agricole.

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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Lors de son allocution, WillyGehriger a souligné que le prixqu’il avait remporté n’était pasdestiné à sa seule personne, maisqu’il l’avait accepté au nom desquelque 8000 collaborateurs defenaco.

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Revue UFA 2/2013: rectificationContrairement à ce que nous avonsindiqué dans le tableau relatif à l’ar-ticle sur la formation ES, les coûtsd’écolage au Strickhof se montent à7200 francs pour l’ensemble de laformation.

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(LP) qui prévoit que tous les actesjuridiques passés par le débiteur aucours de l’année précédant la saisieet pour lesquels il a reçu une contre-prestation disproportionnée parrapport à ses propres prestations,peuvent être attaqués en justice.Une telle disproportion était exis-tante au vu de la valeur vénale dudomaine, estimée à 3,2 millions defrancs. Le fils aurait certes pu fairevaloir son droit de préemption encas de vente forcée, mais il aurait étélié en l’occurrence au prix le plusélevé proposé et n’aurait pas pu in-voquer le principe de la valeur derendement.

Devant le Tribunal fédéral, X a faitvaloir qu’en tant que descendantexploitant à son propre compte, envertu de la loi fédérale sur le droitfoncier rural (LDFR), il pouvait re-prendre le domaine à la valeur de

GESTIONBRÈVES

Domaine vendu peu avant la saisieLe paysan Z était très endetté. Fin2008, il a vendu son entreprise agri-cole à son fils X pour environ 2,1millions de francs. En imputation surle prix de vente, il a constitué undroit d’habitation à vie pour lui etson épouse. En 2009, l’office despoursuites a voulu exécuter une sai-sie au profit des créanciers de Z.Mais en raison du manque de bienssaisissables, il en est résulté desactes de défauts de bien pour un to-tal de plus d’un million de francs.

En 2010, certains des créanciersont intenté une action contre X. Ilsdemandaient que X supporte la sai-sie et la réalisation forcée de l’entre-prise agricole sans le droit d’habita-tion. Le tribunal de district et letribunal cantonal leur ont donné rai-son. Ils basaient leur jugement surune disposition de la loi fédérale surla poursuite pour dettes et la faillite

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Jalons posés il y a 40 ans

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rendement ou pour un prix corres-pondant au montant des dettes hy-pothécaires, dans le cas présent en-viron 1,8 million de francs. À cepropos, le Tribunal fédéral lui adonné raison, arguant que l’exerciced’un droit préférentiel prévu par laLDFR ne saurait être assimilé à unacte disproportionné. Il a admis lerecours de X et renvoyé l’affaire autribunal cantonal pour nouveau ju-gement. À la demande du TF, le tri-bunal cantonal doit vérifier s’ilexiste un autre état de fait attaqua-ble en vertu de la LP. Est notammentattaquable un acte juridique réalisépar le débiteur dans l’intention dedéfavoriser ses créanciers ou de fa-voriser certains créanciers au détri-ment des autres. (ATF 5A_391/2012du 19.12.2012).Andreas Wasserfallen, agronome etavocat, Berne, � 031 300 37 00

Pas de petit oiseau dans le nichoir!Un arrêt du Tribunal fédéral de dé-cembre 2012 a porté en premier lieusur des points de procédure judi-ciaire. Mais l’état de fait qui a pro-voqué la mise en route de toute laprocédure est intéressant. Un pay-san avait appelé la police car il avaitdécouvert dans sa grange un nichoirà oiseaux dans lequel était camoufléun appareil photo numérique. Ilavait donc apporté le nichoir et l’ap-pareil au poste. Le visionnement desphotos avait permis de découvrir unnombre impressionnant de prises devue de l’arrière de la ferme. Il y avaittoute raison de croire qu’un protec-

teur des animaux voulait ainsi prou-ver que le paysan n’avait pas res-pecté son obligation légale de sortirses vaches en plein air. (ATF1C_500/2012 du 07.12.2012).

Andreas Wasserfallen, Bern

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À l’occasion de ses 75 sans, l’Unionsuisse des paysans (USP) avait dé-cidé d’accomplir un acte particuliè-rement précieux pour les famillespaysannes. C’est ainsi qu’est née, le29 janvier 1973, la Fondation deprévoyance de l’agriculture suisse(FPAS). La constitution de cette fon-dation a marqué le début d’un en-gagement fort de l’Union suisse despaysans en faveur de l’améliorationde la couverture d’assurance socialeet privée des familles paysannes et de l’engagement optimal desmoyens financiers disponibles.

La fondation a connu depuis un développement impressionnant:elle compte actuellement plus de20000 destinataires, encaisse an-nuellement un volume de primes dequelque 100 millions de francs etgère en collaboration avec SwissLife une fortune de plus de 700 mil-lions de francs. Les autres sociétésd’assurance de l’USP, à savoir laFondation de la caisse de pensionde l’agriculture suisse (CPAS) et USPAssurances, sont nées de l’activitéde la FPAS et affichent un volume deprimes de plus de 500 millions defrancs et un capital-épargne de plusd’un milliard de francs. Le service deconseil en assurances, mis en placeen collaboration avec les sectionscantonales de l’USP, est égalementd’une grande importance. L’objectifde ce conseil neutre est de fournirune couverture d’assurances opti-male aux familles et aux exploita-tions au prix le plus avantageux pos-sible.

À l’occasion de son 75e anniver-saire, l’USP était parvenue à concré-tiser une idée d’une grande utilitépour les familles paysannes. Quetous ceux qui ont contribué à cetteréussite soient chaleureusement re-mercié.

Fritz Schober, Gérant FPAS,ww.vstl.ch

GESTION

Ueli Kunz

12 3 2013 · REVUE UFA

Les plans de zone subdivisent le ter-ritoire communal en zone à bâtir eten zone agricole. Cette dernière esten principe une zone d’interdiction

de construire. Seuls les bâtiments ser-vant à l’exploitation agricole ou à l’hor-ticulture de production sont conformesà la zone. Tous les autres projets deconstruction ont besoin d’une autorisa-tion exceptionnelle en vertu de l’article24 de la loi sur l’aménagement du ter-ritoire (LAT).Dans une entreprise agricole, sont

considérés comme conformes à la zonele logement du chef d’exploitation, unepartie réservée à la génération précé-dente et une partie réservée à la géné-ration suivante, pour autant qu’unchangement de génération soit prévisi-ble et que la génération suivante soit aubénéfice d’une formation agricole.

Logements non conformes à lazone (art. 24c LAT) Une autorisa-tion exceptionnelle peut être délivréepour les bâtiments construits avant1972, soit sous l’empire de l’ancien

droit. Cela vaut pour les logements agri-coles et d’autres locaux nécessaires àl’exploitation. Ces bâtiments peuventêtre rénovés, partiellement transformés,agrandis de façon mesurée ou recons-truits.Les bâtiments peuvent être assainis et

rénovés s’ils peuvent encore être utilisésau sens des dispositions légales (les

ruines ne bénéficient pas de la protec-tion de la situation acquise).L’expression «agrandissement mesuré»

a toujours été sujette à controverses :• Agrandissement autorisé dans les li-mites du volume existant: La surfacebrute de plancher imputable peutêtre agrandie au maximum de 60%.Le solde des surfaces du bâtimentpeuvent être prévues pour des affec-tations accessoires non-conformes àla zone, comme des débarras, des lo-caux de chauffage, des buanderies etautres locaux similaires.

• Agrandissement autorisé hors du vo-lume existant: La surface brute deplancher imputable et la surface des-tinée à des affectations accessoirespeuvent être augmentées chacune de30% mais au maximum de 100m2 autotal. Les agrandissements supplé-mentaires dans les limites du volumebâti existant ne sont en l’occurrenceimputés qu’à 50%.

Territoires à habitat tradition-nellement dispersé (art. 39 OAT)

HORS DE LA ZONE À BÂTIR À cause de la restructuration de l’agriculture, il y a deplus en plus de bâtiments vides. La question qui se pose est donc la suivante: Commentutiliser ces volumes construits ou changer leur affectation?

Changement d’affectation de bâtiments agricoles

Assainissement d’une fermeà OberburgLa ferme traditionnelle est formée d’unlogement et d’une partie réservée àl’exploitation, avec étables et locauxd’entreposage. Il n’y a plus d’exploita-tion agricole sur place. Les terres sontexploitées par le propriétaire depuis sonexploitation de domicile. Le logement va donc être assaini et on créera unlogement supplémentaire sous les toits.

Dans la partie servant autrefois à l’ex -ploitation, on a réalisé un logementsupplémentaire et un studio, ainsi quedes locaux techniques et des débarras.

Le changement d’affectation de la fermeest ainsi optimal. Le bâtiment a étépréservé et on a pu lui attribuer unenouvelle affectation appropriée. Lesaccès étaient existants et il n’y a pas eubesoin d’utiliser du terrain pourconstruire de nouvelles infrastructures.

GESTION

Auteur Ueli Kunz est responsable de la planification de projets chez GLB,à Emmenmatt. www.glb.ch, www.glb-line.ch

www.ufarevue.ch 3 · 13

REVUE UFA · 3 2013 13

Identité du bâtiment L’enveloppeextérieure du bâtiment, la structure bâ-tie d’origine et l’identité du bâtimentdoivent être préservées dans tous lescas. On peut certes voir que le bâtimentest utilisé à d’autres fins qu’à l’origine,mais son caractère typique, par exemplesa structure en trois parties (habitation,fourragère, étable), doit être conservé.Le toit doit dans la mesure du possiblene pas être modifié. Par structure archi-tecturale de base qui doit être conser-vée, on entend les éléments essentielsde la structure porteuse et les construc-tions telles que les fondations, les murs,les parois, les couverts et les toits. Parailleurs, l’accès à l’immeuble doit existeret peut au plus être très légèrement mo-difié. La construction ne peut pas avoirpour conséquence la création de bâti-ments de remplacement, comme des lo-caux d’entreposage.

La demande préalable Construiredans la zone agricole n’est pas une siné-cure. Souvent, on ne saisit pas dès le dé-part le pourquoi et le comment du pro-jet. Pour évaluer la capacité d’un projetà recevoir un permis de construire, ilexiste un instrument qui rend de grandsservices: la demande préalable. Onadresse à l’administration communaleune esquisse générale, un plan de situa-tion, une description du projet deconstruction et les données de l’exploi-tation. La commune se charge alors detransmettre les documents à tous les ser-vices qui auront à se prononcer. On sauraainsi rapidement quelles sont les difficul-tés et les points sur lesquels le projet doitêtre modifié. Une réponse positive à lademande préalable facilite par ailleurs lasuite de l’établissement des plans. Onconnaît en effet la direction à prendre etles points auxquels il faut faire attention.Il vaut la peine d’investir du temps dansune demande préalable, car elle permet-tra de déposer une demande de permisde construire qui traversera la procéduresans grands problèmes. �

Les territoires à habitat traditionnelle-ment dispersé constituent un cas spécialen matière de constructions non-conformes à la zone. Les plans direc-teurs cantonaux peuvent désigner detels territoires. Dans le canton de Berne,par exemple, de grandes parties del’Emmental, de la région de Schwarzen-burg, de l’Oberland bernois et du Jurabernois sont définies comme territoiresà habitat traditionnellement dispersé.L’intention du législateur, c’est que le

volume bâti qui n’est plus utilisé à desfins agricoles puisse être assaini et utiliséautrement. Il s’agit notamment de luttercontre le dépeuplement des régions re-culées, de façon à ce que les territoiresà habitat traditionnellement dispersécontinuent d’être habités et soientconservées comme précieux paysages.Les dispositions qui s’appliquent auxprojets de construction dans les terri-toires à habitat traditionnellement dis-persés sont particulièrement limitatives:• Des augmentations de volume nesont en principe pas autorisées. Ils’agit en effet d’utiliser judicieuse-ment le volume existant. Les niveauxdu bâtiment existants peuvent êtreutilisés, mais il n’est pas question decréer des niveaux supplémentaires.

• L’éclairage doit en principe être as-suré par les ouvertures existantes. Onpeut installer au maximum trois fenê-tres en toiture par pan de toit princi-pal. En revanche, il est possible de vi-trer généreusement les parois à clairevoie des anciennes granges à foin, lesportails de fourragère, les portes desétables et la porte principale de lagrange à pont, considérés comme desouvertures existantes.

• Seuls peuvent être transformés les bâ-timents qui servaient déjà à l’habita-tion. Les logements doivent en outreêtre occupés à l’année (pas de loge-ments de vacances). Les bâtimentsdoivent par ailleurs être en bon étatet convenir à une transformation.Dans ce contexte, les ruines ne béné-ficient pas non plus de la garantie dela situation acquise.

Dans les territoires à habitat tradi-tionnellement dispersé, on peut doncutiliser le volume existant des fermes. Ilest d’ailleurs judicieux de transformer lasubstance existante et de ne pas utiliseravec de nouvelles constructions des ré-serves de terrain limitées.

Constructions pour l’agriculturede loisirs On parle d’agriculture deloisirs quand l’exploitation n’est pasorientée sur le gain et le rendement. Lesanimaux sont gardés uniquement pourl’approvisionnement du ménage et au-cun produit agricole n’est proposé à lavente.S’agissant des bâtiments affectés à

des activités non agricoles mais étroite-ment liées à l’agriculture (chambresd’hôtes, nuits dans la paille), on peututiliser le volume existant et, si néces-saire, procéder à un agrandissementmesuré. Si le lien avec l’agriculturen’existe pas, de telles activités acces-soires (entreprise de travaux agricoles,menuiserie) ne sont possibles que pourassurer la survie de l’exploitation. Sinon,elles doivent trouver place dans la zoneartisanale. Par ailleurs, de tellesconstructions ne sont autorisées quedans les limites du volume existant.

L’aspect extérieur, lastructure de base etpar conséquentl’identité du bâtimentdoivent être conservés.Au niveau de l’amé -nagement intérieur, lemaître d’oeuvre peuttoutefois faire ce qu’ilveut.

GESTION

ClaudeQuartier

14 3 2013 · REVUE UFA

Quatre scénarios pour le futur

Le futur est fait de hasard et de néces-sité. Il est aussi pétri de rêves et d'an-goisses. Les quatre scénarios ci-dessoustiennent compte de ces diverses com-posantes pour décrire l'agriculture en2030. Ils sont très contrastés, sansnuance, ce qui permet de prendre clai-rement position pour l'un ou pour l'au-tre. Alors quel scénario voulez-vouspour l'agriculture en 2030? Quel est leplus probable? le moins enviable?

Scénario 1. Evolution sans révo-lution La politique agricole actuellepoursuit sur sa lancée. Tous les quatreans, elle réajuste ses objectifs sans opé-rer de virage à 180 degrés. Un peu plus

d'écologie, un peu moins de contribu-tions; un peu plus d'ouverture mais unpeu plus de protection par les AOC etles labels. Les exploitations agricoles di-minuent tout en s’agrandissant. Les as-sociations entre paysans se multiplientet l'agriculture à temps partiel se géné-ralise. Les contraintes écologiques et lesprix à la baisse conduisent à des culturesplus extensives et au reboisements despâturages d'altitude. Apparemment rien ne change, mais

en profondeur l'agriculture se fond deplus en plus dans une société souple etpolyvalente où le vieux mythe du «pay-san nourricier, gardien des traditions etde l'authenticité suisse» a disparu.

Scénario 2. Ouverture à l'Europeet au monde par l'OMC L'agricul-ture en fait les frais. Seules subsistent lesplus grandes exploitations qui cultiventles meilleures terres où les mieux pla-cées pour répondre à des besoins lo-caux: production bio ou AOC, protec-tion du paysage, vente directe pourl’agriculture péri urbaine. De grands domaines agricoles cô-

toient des exploitations moins bien lo-ties qui offrent des services dans le do-maine du tourisme et des loisirs. Le taux d'auto approvisionnement di-

minue. La zone agricole régresse, lesgolfs sont plus nombreux et de vasteszones d'alpages se transforment en ré-

C'est avec la question «Quelle agri-culture voulez-vous?» que NellyNiwa, jeune architecte, cheffe duprojet, est partie à la rencontre des

gens des villes et des campagnes. Le dé-bat a été soigneusement préparé. En ou-verture, un rappel historique permet decomprendre l'évolution de la politiqueagricole. Puis des témoignages filmésmontrent la pluralité des situations etdes opinions. Enfin quatre scénarios so-lidement charpentés esquissent des hy-pothèses pour le futur. Sur cette base, lepublic discute, exprime ses rêves, prendacte de la réalité et fait son choix. C'estune très riche démarche dont on trou-vera le détail sur www.vaud2030.ch

Le rêve pour beaucoup c'est la sociétéapaisée représentée par le scénario 3.Paysans et citadins vivent en harmonieautour d’une nourriture saine, produitetout près de chez soi et selon le rythmeimmuable des saisons. La campagne estaccueillante, les alpages restent ce qu'ilssont et on ne se ruine pas pour payerson pain quotidien.

Entre désir et réalité La réalitéd'aujourd'hui est différente et rien n'in-dique qu'elle évolue positivement.Dans les villes frontalières, le chiffred'affaire du tourisme alimentaire secompte par centaines de millions. Lesmarchés, la vente directe, les paniers de

la ferme, c'est beau mais cela représenteun tout petit chiffre d'affaire. Avec 10%des parts de marché, le bio est déjà unsuper succès, mais contre 90% deconventionnel, c'est peu. Au Parlement,le rêve n'est pas invité. La réalité c'estdes paiements directs amputés, une ou-verture vers nos pays clients au détri-ment de nos produits agricoles. Dans lesparlements cantonaux, jusqu'où ira lesoutien à l'agriculture quand il faut descrèches et assurer une facture socialequi ne cesse de grimper? Rudeconcurrence!

«QUELLE AGRICULTURE VOULEZ-VOUS?» L’Université de Lausanne a eu la bonneinitiative de lancer un vaste débat d'idées sur ce thème, dans le cadre d'un projet intitulé «vivre dans l'incertain». Pour l'agriculture cela tombe pile, car quoi de plus incertain! Entre l'ouverture aux marchés étrangers et le hérisson Wahlen, il y a toutes lesnuances possibles. Alors: «quelle agriculture voulez-vous?»

Le rêve, la réalité et la cohérence

REVUE UFA · 3 2013 15

GESTION

Auteur Ancienrédacteur du journalagricole Suisse romandAgri, Claude Quartier,ing. agr. dipl. EPFZhabite à Boudry (NE). Ilest auteur de plusieursouvrages. Son livre«Cloches et sonnailles»a paru en 2011 auxéditions Favre (enfrançais).

www.ufarevue.ch 3 · 13

Foto: landp

ixel.eu

serves naturelles. Les paysans qui res-tent sont euro compatibles, dynamiqueset bien formés.

Scénario 3. Agriculture de proxi-mité Tout est fait pour créer des lienssolides entre la population locale et sonagriculture, entre le producteur et leconsommateur. La production de proxi-mité est encouragée par tous lesmoyens. Même la grande distribution joue le

jeu. La production de proximité amé-liore la traçabilité, la fraîcheur et la qua-lité des produits. La production bio s’accroît. Pour at-

teindre ces objectifs, les cantons jouent

un plus grand rôle dans la politique agri-cole. Ils soutiennent activement leuragriculture régionale tout en respectantles conditions cadres fixées par la Confé-dération. Quant aux consommateurs, ils

acceptent de consacrer une part un peuplus importante de leur budget à l'alimentation. Finalement, c'est le statut de toute l'agriculture qui est re-valorisé.

Scénario 4. Retour au plan Wah-len! La crise sévit partout. En 2030,l'énergie est chère, la population mon-diale augmente. Il faut produire à tousprix de la nourriture et de l'énergie pour

tout le monde et les changements cli-matiques n'arrangent pas les choses. Onressort des cartons le plan Wahlen remisau goût du jour: protection à la frontièreet augmentation de la production indi-gène. On cherche à améliorer l'efficacité

énergétique de l’agriculture. On favo-rise la production d’énergie renouvela-ble sur les exploitations. Plus question de golfs ou de Disney-

lands agricoles, le territoire est tournévers la production. Quant au prix du pa-nier de la ménagère, il double pratique-ment par rapport à aujourd'hui. �

Même choc entre le rêve et la réalité ausein du monde agricole. Oui à des rela-tions plus sereines entre producteurs etconsommateurs. Mais si le consomma-teur cache aussi un écolo, ce qui est sou-vent le cas, ou un paysagiste, ce qui estencore pire, alors attention! : «Pas decontraintes supplémentaires, pas d'exi-gences nouvelles; on est déjà les cham-pions du monde en Suisse de l'agricul-ture verte, etc, etc…». Les compromisne sont pas faciles à trouver.

L’ouverture des marchés, uncauchemar Pour le scénario 2,«l'ouverture», c'est presque le cauche-mar pour chacun. Les paysans le refu-

sent à la quasi unanimité, les citadins nele soutiennent que rarement. Vivre chezsoi, entre nous: ça c'est le rêve. Quantà la réalité, elle va implacablement versplus d'ouverture. Nous voyageons tousà l'étranger. Nous consommons tous lesvins du monde. Nous sommes chaquejour sur Facebook et Internet. Il n'y a ja-mais eu autant d'étrangers dans nosrues et dans nos entreprises. Pour l’agri-culture, les engrais, de nombreuses se-mences, le soja, les machines, le pé-trole, la main-d’œuvre: tout vient del'étranger. Difficile de fermer la portedans ces conditions!Reste le plan Wahlen qui est le rêve

morose des pessimistes, de ceux qui di-

sent: «Ils verront bien quand ils crè-veront de faim!» Ici le rêve et lecauchemar ne font plus qu'un, carqui peut espérer faire son bon-heur sur la détresse de toute unesociété?

«Quelle agriculture voulez-vous?» Cette bonne question poséepar l'Université de Lausanne a le méritede mettre à nu toutes les contradictionset les tensions qu'il faut assumer pourélaborer une politique cohérente qui, sipossible, fasse une part équitable aurêve et à la réalité. C'est le scénario nu-méro 1. Problème: personne ne l'aimeet ne l'apprécie. �

www.vaud2030.ch

GESTION

LorenzBüchel

16 3 2013 · REVUE UFA

Les exploitations quicommercialisent leurviande en vente directeréalisent des recettesenviron deux fois plusélevées par kg deviande d’agneau. Photo: Forum

S’il est vrai que le marché suisse dela viande d’agneau est protégé desimportations par des droits dedouane, les contingents douaniers

autorisent toutefois d’importer desbeaux morceaux comme le filet ou le gi-got à des tarifs douaniers préférentiels.Ajouté à un recul de la consommationde la viande d’agneau, cela a conduit àune baisse des prix au producteur cesdernières années. En outre, la produc-tion de viande d’agneau est sujette à defortes fluctuations saisonnières.

Calcul des coûts Un travail de mas-ter de l’EPF de Zurich s’est penché surla rentabilité de la garde de moutons deboucherie en région de montagnesuisse. Il s’est servi pour cela des coûtscomplets de neuf exploitations de mon-tagne (Berne, Valais, Uri et Grisons). Lecalcul a considéré l’intégralité des coûtsde la garde de moutons, temps de tra-vail compris. Pour le temps de travailpersonnel, l’étude s’est basée sur unmontant de 28 francs par heure. Les exploitations étudiées gardent entre 54et 250 brebis et exploitent entre 15 et

49ha de surface agricole utile. La gardede moutons constitue leur principalebranche d’exploitation. Quatre exploi-tations sont gérées selon les directivesde l’agriculture biologique, les autres sa-tisfont les prestations écologiques re-quises (PER).

Avantage pour les grandes ex-ploitations L’évaluation a montréque les coûts totaux de la production deviande d’agneau baissent avec l’accrois-sement de la taille du troupeau. Ainsi,les coûts de production des quatre ex-ploitations les plus petites (74 brebis re-productives en moyenne) s’élevaient à3414 francs par 100kg poids vif (PV) deviande d’agneau. Les trois exploitationsles plus grandes, qui gardent enmoyenne 250 brebis reproductives, af-fichaient pour leur part des coûts deproduction de seulement 1619 francspar 100kg de viande d’agneau. Pourcelles-ci, les coûts de production de100kg de viande d’agneau étaient infé-rieurs de plus de la moitié à ceux desplus petites exploitations. Dans lesgrandes exploitations, les coûts structu-

rels sont nettement plus bas que dansles petites exploitations. Les coûts demachines et de bâtiments y sont en effetrépartis sur une quantité de productionplus élevée. D’autre part le travail né-cessaire par mouton diminue avec l’aug-mentation de la taille du troupeau. Lesdeux facteurs entraînent une baisse descoûts de production (par kilogramme deviande d’agneau). L’augmentation de lataille des troupeaux se traduit égale-ment par une baisse des coûts directspar mouton. Ceux-ci ne constituent ce-pendant qu’environ 15% du total, aussibien dans les petites exploitations quedans les grandes.

Commercialisation décisive Lahauteur des recettes provenant de lavente de la viande dépend beaucoupplus du type de commercialisation de laviande que de la taille de l’exploitation.Parmi les exploitations étudiées, troisd’entre elles commercialisent plus de50% de leur viande en vente directe.Elles réalisent un prix de vente (par kgde viande d’agneau) près de deux foissupérieur à celui des exploitations sanscommercialisation directe. Les recettesmoyennes de la viande des exploitationssans commercialisation directe se mon-taient à 4.26 francs par kg PV de vianded’agneau, alors que celles avec commer-cialisation directe en retiraient 7.26francs par kg PV.

Il n’a toutefois pas été possible de re-lever des différences entre les exploita-tions bio et les exploitations non biopour ce qui est des recettes tirées de laviande. Cependant, aucune des grandesexploitations ne commercialisait saviande en vente directe. Pour lesgrandes exploitations, il est probable

LA BAISSE DE LA DEMANDE du côté des consommateurs et l’importation de viande comparativement bon marché et de qualité élevée accroît la pression sur lesproducteurs suisses de viande d’agneau et de mouton. Pour agir concrètement sur leur rentabilité, les éleveurs de moutons doivent réduire les coûts de production et augmenter les performances.

Garde de moutons de boucherie

REVUE UFA · 3 2013 17

GESTION

Auteur Lorenz Büchel, Ing. Agr. ETH.Dans le cadre de son travail de master, L.Büchel a traité le sujet «Rentabilité de lagarde de moutons à viande en région demontagne suisse». L. Büchel travailleauprès de l’Union Suisse des paysans,Fiduciaire et estimations, Brugg.

Une version détaillée de cet article estparue dans le «Forum Petits ruminants»Forum Petits ruminants, Industrie-strasse 9, 3362 Niederönz, � 062 956 68 74, www.caprovis.ch

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Revenu des exploitations modèles B_Ø (moyenne) et B_+ (très grande)dans le contexte du système actuel de paiements directs et dans le DPDpar 100 kg de viande d‘agneau poids vif (Souce: interne)

Graphique: Influence des paiements directs

DPD avec CTBØ | B+

DPD sans CTBØ | B+

que les ressources en personnel supplé-mentaires nécessaires font tout simple-ment défaut.

Aucun exploitant ne couvre lescoûts Dans aucune des exploitationsconsidérées les recettes provenant de lavente de viande d’agneau et des paie-ments directs ne permettaient de cou-vrir les coûts. Cependant, le revenu agri-cole était positif dans toutes lesexploitations et oscillait entre CHF 1300et 65000. Cela signifie que l’exploitantne doit pas «y mettre de sa poche», maisqu’il réalise parfois un salaire horaire in-férieur à CHF28. En dépit du fait que lestrois plus grandes exploitations affi-chaient des coûts en moyenne nette-ment inférieurs, leur revenu agricoleainsi que leurs salaires horaires n’étaientqu’à peine plus élevés à ceux des petitesexploitations. Celles-ci réalisaient en ef-fet des recettes moyennes par kg deviande d’agneau nettement plus éle-vées, permettant pratiquement de com-penser les coûts de matériel et de struc-tures supplémentaires.

Contributions de transition Leniveau des paiements directs a une in-cidence sur le revenu des éleveurs. Afind’étudier cette influence, nous avonsconstitué deux exploitations modèles.Pour cela, nous avons simulé une ex-ploitation moyenne de 54 brebis avec10 ha SAU ainsi qu’une très grande ex-ploitation de 276 brebis avec 37 haSAU. Nous avons calculé le revenu dansle système de paiements directs actuelainsi que selon les prévisions du DPD(Graphique). En comparant le revenusous le système actuel des paiements di-rects avec celui du DPD, les deux exploi-tations atteignent un revenu de 3% su-périeur grâce aux contributions detransition. Sans celles-ci, il chute de29% dans la grande exploitation.Compte tenu d’une densité d’occupa-tion considérablement plus élevée, laperte de revenu est nettement plus im-portante dans la grande exploitationque dans l’exploitation moyenne(– 12%).

Conclusion Les coûts de productionde la viande d’agneau baissent avec l’ac-croissement de la taille des troupeaux.Cependant, seule une minorité d’ex-ploitations est en mesure d’accroître lataille de ses troupeaux à volonté. Pources exploitations, la collaboration entreexploitations représente une possibilitéde réduire les coûts. Pour ce qui est dudéveloppement du système de paie-ments directs, ce sont en premier lieules contributions transitoires qui vontintéresser l’éleveur de moutons, car cescontributions ont une influence sur lerevenu à venir. L’argent qui sera libérépar l’abandon progressif de ces contri-

butions transitoires sera redistribué viades versements plus élevés au niveaudes prestations écologiques. L’élevagede moutons de boucherie est bien ap-proprié à une garde en plein air et à unentretien extensif des surfaces exposées.Si ces «prestations» sont mieux indem-nisées, cela devrait se traduire positive-ment sur le revenu des agriculteurs. �

Les coûts totaux de la production de viande d’agneau baissent avec l’accroissement de la taille dutroupeau. Photo: BGK/SSPR

Statu quoBØ | B+

RevenuBénéfice d’entreprise

CHF par 1

00 kg PV

agneau

GESTION

AnnaSteindl

18 3 2013 · REVUE UFA

Auteure Anna Steindl, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 3 · 13

Dans l’agriculture, il se passe tou-jours quelque chose. Qu’il s’agissede nouveaux développements tech-nologiques, de découvertes scienti-

fiques ou de modifications de loi, aucunautre secteur n’est soumis à des chan-gements aussi importants. C’est une desraisons pour laquelle il n’est pas tou-jours évident d’être bien informé. Enplus de cela, les agriculteurs n’ont sou-vent pas assez de temps pour consulterles journaux.

Régulièrement informés C’est cequi a incité la Revue UFA à proposer, dèsle début janvier 2013, une newsletterqu’elle publie sur son site Internet. Lespersonnes abonnées à la newsletter re-

fois que vous vous êtes enregistrés, vousrecevrez une confirmation par courriel.Vous pouvez bien entendu résilier votreabonnement à la Newsletter et ce à toutmoment. Si cette offre vous convient,vous avez également la possibilté de larecommander à d’autres personnes. �

C’est un jeu d’enfant des’abonner à la nouvellenewsletter de la Revue UFA.

CONSTAMMENT ACTUALISÉE La newsletter de la Revue UFA a été lancée. Cette Newsletter informe régulièrement les nouveaux abonnés des thèmes récents concernant l’agriculture. Les personnes intéressées peuvent s’enregistrer à tout moment à l’adresse www.ufarevue.ch.

La newsletter a été lancée

Le vainqueur est connuParmi toutes les personnes qui se sontinscrites pour recevoir la newsletter, unepersonne a été tirée au sort et a rem -porté à cette occasion un bon d’achatde Fr. 500.– L’heureux gagnant estBernhard Roffler de Jenaz. Le team de laRevue UFA félicite chaleureusementMonsieur Roffler du prix qu’il a remporté.

çoivent chaque vendredi, par e-mail,des informations actualisées ayant traità des sujets aussi variés que la gestion,la technique agricole, la production végétale, la production animale, legroupe fenaco-LANDI ainsi que d’autresthèmes.

Vous désirez en savoir plus?S’inscrire pour recevoir notre newsletterest un jeu d’enfant: la page de démar-rage du site Internet www.ufarevue.chcomprend la rubrique «s’incrire pour laNewsletter». Cliquez sur cette rubriqueet saisissez ensuite votre profil. Souscette rubrique, vous pouvez égalementdécider quelles sont les catégories desujets qui vous intéressent le plus. Une

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Nouveautés de Pöttinger au Sima

Pöttinger a retravaillé son déchau-meur à disques compacts «Terradisc», un outil polyvalent de travaildu sol, et a présenté au Sima à Parisla série «1001» qui comprend desmachines attelées et traînées. Lanouvelle génération de ces déchau-meurs à disques compacts est désor-mais disponible sans restriction avecdes largeurs de travail de 3– 6 m. Unegrande nouveauté réside dans le sys-tème Twin-Arm. Ce nouveau dispo-sitif comprend deux bras porte-dis-ques par bride de fixation large avecdes disques incurvés et dentés. Cetteconstruction garantit une grande sta-bilité. L’angle d’attaque des disquesreste constant et ces derniers ne peu-

Les tracteurs électriques ne sontplus de la musique d’avenir: ils ontdéjà trouvé de nombreux domainesd’application dans l’agriculture. Lecons tructeur de tracteurs suisseSepp Knüsel a ainsi développé encollaboration avec l’université deDresde en Allemagne un tracteurhybride diesel-électrique dont lesroues sont animées électriquementet individuellement (photo). Un entraînement électrique per-

met un réglage plus précis et unecommande individuelle des diffé-rents composants. Cela présente desavan tages par rapport aux systèmesmécaniques ou hydrauliques en ma-tière d’efficacité, de précision etd’environnement. Par ailleurs, lesmachines entraînées électriquement(e-machines) permettent d’écono-miser du diesel, des semences, des

engrais et des produits phytos. Unautre de leurs avantages est de pou-voir être commandées et réglées enligne en un tournemain. Pour ce fai-re, il faut toutefois que l’approvi -sionnement électrique soit disponi-ble avec le parc de véhicules existant.C’est pourquoi les entreprises ZF ouGKN Walterscheid ont développédes systèmes de générateurs à prisede force. D’autres projets sont d’ail-leurs en cours, notamment avec lepositionnement de générateurs di-rectement sur les machines. Afin deréguler les processus et couvrir lescharges de pointe, des fabricants tra-vaillent également sur l’utilisation decondensateurs ou de moteurs élect-riques à charge multiple.

Toujours actuelleswww.revueufa.ch

Branché

REVUE-UFA · 3 2013 19

vent ainsi plus se dérégler, même enterres lourdes. L’épaisseur des dis-ques a été augmenté, tout commeleur diamètre (+13%, 580mm), cequi devrait permettre d’augmenter lalongévité de la machine de 45 % se-lon le cons tructeur. Le réglage de laprofondeur s’effectue au moyen duboîtier hydraulique sur le tracteur. Laprésélection de la profondeur se faithydrauliquement à l’aide de vérins,facilement accessibles à l’avant. Lespaliers de disques sont totalementsans entretien. Les axes de disquessont boulonnées sur les bras et mon-tés sur roulements à double rangéede billes à contact oblique avec jointsà cassettes (avec 6 joints). Un cache

supplémentaire protège le joint con-tre les enroulements de ficelle ou devégétation.Sur les machines traînées, le châssis de route se replie en position de

travail vers l’avant, par-dessus l’élé-ment suiveur. Le centre de gravité sesitue ainsi à l’avant de l’élément sui-veur, ce qui leste encore davantagel’agrégat comprenant les disques.Cet avantage se remarque d’ailleursau niveau de l’utilisation. Grâce audéplacement du châssis, la machinetravaille d’une manière beaucoupplus stable dans les conditions d’uti-lisations les plus diverses. La machine«absorbe» ainsi toutes les inégalitésdu sol. En tournière, c’est l’élémentsuiveur qui fait office de châssis. Au centre du stand de Pöttinger,

c’est la production d’autochar-geuses qui était présentée dans lecadre de son 50e anniversaire. Au-jourd’hui, la palette d’autochar-geuses s’étend des petites autochar-geuses à foin de 17m3 jusqu’auxremorques d’ensilage de grand vo-lume avec des capacités pouvant at-teindre 100m3.

Fella s’agranditAu début février, les usines Fella ontacquis 2.6 ha de terrain à bâtir àFeucht à côté de Nuremberg en Al-lemagne afin d’agrandir l’unité deproduction. Les autorités ont pré -alablement donné leur accord pourun agrandissement conséquent desinstallations, en vue d’assurer la pé-rennité de ce site. Les travaux pré-voient en effet tout un train de me-sures d’agrandissement de cesusines, aujourd’hui propriété dugroupe Agco.

Goodyear se retire dusecteur agricoleLe fabricant de pneumatiquesGoodyear a l’intention de se retirerdu marché des pneus agricoles et dese concentrer sur ses compétencesde base que représentent les pneusde voitures. La mise en oeuvre de ceprojet est toutefois soumise à l’ap-probation du conseil d’exploitationglobal européen ainsi qu’à celle desdifférentes entités situés dans lespays européens concernés, selon uncommuniqué de l’entreprise améri-caine. Goodyear s’était déjà séparé de

son secteur agricole en Amérique duNord en 2005 et en avait fait demême en Amérique du Sud six ansplus tard en 2011. La région Asie-Pacifique n’est pas concernée parcette réorientation. En effet, Goo-dyear continuera à fabriquer despneus et à occuper le marché danscette région du globe.

Reprise par JoskinLe groupe belge Joskin a repris leconstructeur français de remorquesbasculantes et d’épandeurs à fumierLeBoulch. A l’avenir, LeBoulch con-tinuera à être représenté sous cettedénomination de marque au sein dugroupe Joskin. Par le passé, Joskinavait déjà à maintes reprise manifes-té son intérêt pour le constructeurfrançais, afin d’être présent sur cer-tains marchés à travers un deuxièmeréseau de distribution et une mar-que forte. La marque «Hauswirt» appartient

également à LeBoulch avec des ma-chines telles que les remorques àballes, les porte-outils, les bétail-lères et les herses à prairies. Selon Joskin, LeBoulch dispose-

rait déjà de structures et de capaci-tés considérables. Toutefois, laconstruction d’une nouvelle halled’assemblage devrait encore débu-ter cette année.

Toujours actuelleswww.revueufa.ch

20 3 2013 · REVUE UFA

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

Lors du Sima à Paris, New Holland aprésenté la variante à variation con-tinue de la série «T6». Cette dernière,équipée de la cabine «Horizon» re-modelée avec l’accoudoir «SideWin-der», est commercialisée avec desmodèles 4 cylindres de 110 à 131 CVde puissance nominale. Les trois nou-veaux modèles «T6» à transmissioncontinue arborent les dénominations«T6.140», «T6.150» et «T6.160». Cestracteurs bénéficient d’une con-struction compacte et répondent auxnormes d’émissions de la phase 3bgrâce à la technologie SCR. La trans-mission continue dont ils sont équi-pés est une transmission «Auto Com-mand» de dernière génération queNew Holland fabrique elle-mêmedans son usine d’Anvers (B) et s’ap-puie sur celle déjà utilisée sur la sériede tracteurs «T7». Le conducteurpeut faire varier la vitesse par paliersde 0.01 km/h à partir d’une vitesseminimale de 0.020 km/h. La cabine«Horizon» est équipée de l’accoudoir«Sidewinder» que l’on trouve égale-ment dans les tracteurs des séries«T7», «T8» et «T9». Il fait appel à unecommande intuitive du tracteur grâ-ce au levier «Command-Grip».

New Holland et son«T6»

Sur les cinq modèles de la série«6600», qui disposent de puissancescomprises entre 120 et 160 CV,Massey Ferguson reprend le con-cept de la série «7600» sur une nou-velle génération de tracteurs à qua-tre cylindres. Le modèle haut degamme est le «6616» qui fournit185 CV et qui constitue le tracteur4 cylindres le plus puissant du mar-ché. La nouvelle série «MF 6600»comprend des tracteurs polyvalents,aux multiples possibilités d’utilisati-on (transport, travail du sol ou tra-vaux avec chargeur frontal). Equipé

de la dernière génération de mo-teurs Agco-Power, de la technologieSCR, d’un filtre à oxydation DOC etd’un système de gestion de la puis-sance, le modèle phare «MF 6616Dyna-6» offre une puissance maxi-male de 185 CV avec un couple de790 Nm. A l’instar de leurs grandsfrères de la série «MF 7600», cestracteurs peuvent être équipés dedifférentes transmissions (Dyna-4,Dyna-6 et Dyna-VT) et sont dispo-nibles en diverses versions d’équi-pement (Essential, Efficient et Exclu-sive) qui se différencient par leur

degré de fonctions automatiques etde caractéristiques de confort. Laconstruction de la cabine est la mê-me que celle de la nouvelle cabineconfort panoramique de la série«7600».

Nouveaux tracteurs MF de la série «6600»

Nouveau look pour Hürlimann

Au Sima à Paris, la nouvelle série«XM» d’Hürlimann arbore un toutnouveau look: la peinture conserveles couleurs historiques rouge car-min et vert, mais le capot a été re-modelé et modernisé. Du point devue du moteur et du choix de latransmission, la série est identiqueaux modèles «Virtus» de Same oude la série «5» de Deutz-Fahr. Tou-tefois, contrairement à Same, Hür-limann devrait proposer une varian-te avec une transmission continue.Dans un premier temps, la nouvellesérie «XM» sera proposée avec desvariantes de transmission 10x10,30x30 et 60x60.

DéveloppementEvolution du pulvérisateur Altis,l’Altis 2002 dispose d’une capacitéde cuve de 2000 litres. Il bénéficietoujours du châssis en L et du systè-me OPTILIFT ce qui en fait une ma-chine compacte et légère pouvantêtre attelée à un tracteur portantd’autres pulvérisateurs de 1600 ou1800 litres. Il est disponible en cuvede 2000L et/ou couplé au nouveaupulvérisateur frontal PF disponibleen 1000 ou 1500L.

Moteur JCB et phase 3bJCB a fait savoir que le moteur «Eco-max» pouvait répondre à la norme3b pour les gaz d’échappementsans SCR ni filtre à particules. Cemoteur a été testé sur env. 70 ma-chines totalisant plus de 100000heures de travail et est désormaismonté de série sur les machinesJCB. Il fournit des puissances de110, 125 et 145 CV.

Première pour le «Maxxum CVX»Case complète la série «MaxxumEP» avec trois nouveaux modèleséquipés d’une transmission conti-nue. Ce faisant, Case élargit l’assor-timent «CVX» à ses tracteurs à qua-tre cylindres. La transmissions’appuie sur la technologie doubleembrayage que l’on trouve déjà surles modèles «Puma». Ces tracteurssont équipés de moteurs de 4.5 l decylindrée avec injection électroni-que à rampe commune. Ces mo-teurs fournissent un véritable«Power-Boost» de 10% à un régimeréduit de 1900 t/min, ce qui per-met d’abaisser la consommation decarburant.

Tabl.: Puissances duNew Holland «T6 Autocommand»

T6.140 puissance nominale 110CVpuissance maximale 143CVcouple maximal 590Nm

T6.150 puissance nominale 121CVpuissance maximale 154CVcouple maximal 634Nm

T6.160 puissance nominale 131CVpuissance maximale 163CVcouple maximal 676Nm

Tableau: Tracteurs MF de la série «6600»Modèle 6612 6613 6614 6615 6616Transmission Dyna-4 Dyna-4 Dyna-6 Dyna-6 Dyna-VT Dyna-4 Dyna-6 Dyna-VT Dyna-6 Dyna-VTPuiss. nominale 110 CV 115 CV 120 CV 130 CV 130 CV 135 CV 140 CV 140 CV 150 CV 150 CVPuiss. maximale 120 CV 125 CV 130 CV 140 CV 140 CV 145 CV 150 CV 150 CV 160 CV 160 CV

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Le nouvel «Axion 800», qui sera missur le marché dès 2014, n’a plusgrand-chose en commun avec sesprédécesseurs du même nom. A

l’image de leur grand frère «Axion 900»,les quatre modèles de 200 à 270CVpossèdent un empattement long ainsiqu’une répartition du poids à hauteurde 50% à l’avant et 50% à l’arrière. Afind’offrir une maniabilité parfaite à cetracteur, son châssis avant a conservéune taille de guêpe. Ainsi, le système derefroidissement se situe sur la partie laplus large du support de l’essieu avant,alors que le moteur est placé sur le car-ter d’huile structurel qui est extrême-ment étroit. Cela permet des angles debraquage élevés et par conséquent unrayon de braquage réduit. Sa constitu-tion robuste permet d’exploiter sansproblème des forces de levage de res-pectivement 3,5 et 5,6 tonnes sans ren-fort supplémentaire.

Confort de conduite La cabine lu-mineuse à 4 montants est montée sur 4 points de suspension mécanique. Lacompensation de l’oscillation du rele-vage arrière et la suspension de l’essieuavant sont également reprises del’«Axion 900». C’est pourquoi ces deux

séries ont un design très ressemblant. Lacabine est positionnée relativement loinen avant. Grâce à un pare-brise d’uneseule pièce, l’absence de traverses etune vitre arrière arrondie, le conducteurdispose d’une vue dégagée à l’avant età l’arrière sur les machines accouplées. Les tracteurs peuvent être comman-

dés au choix avec le «Cis» (équipementmécanique de base) ou le module «Ce-bis» (en option, électronique) avec le le-vier multi-fonctions «C-Motion».

Norme Euro 4 Pour la première foischez CLAAS, le nouvel AXION 800 dis-pose d’un moteur qui satisfait à la normeTIER IV (stage 4) grâce à un catalyseurd’oxydation diesel (DOC) combiné à uncatalyseur SCR. Les tracteurs sont animéspar des moteurs FPT à six cylindres avecune cylindrée de 6,7l et une plage depuissance constante allant jusqu’à500t/min. Ce qui est également nouveauavec l’AXION 800, c’est que la puissancemaximale du moteur est disponible àtout moment et pour tous les travaux.

Débrayage breveté Dans un pre-mier temps, le nouvel AXION 800 seratout d’abord muni du système de trans-mission «Hexaschift», suivi quelque

CLAAS «AXION 800» Il y a deux ans de cela, Claas avait présenté, avec son Axion900, une philosophie de développement et de construction tout à fait innovante dans le domaine des tracteurs de grande puissance. Claas dévoile à présent les quatremodèles de la série «Axion 800», conçue et construite selon les mêmes principes éprouvés et les mêmes technologies.

Une nouvelle série innovanteTECHNIQUE AGRICOLE

Volant automatique De nos jours, les systèmes de guidagecommandés par GPS, qu’ils soientmanuels ou automatisés, sont monnaiecourante en agriculture. Jusqu’à au jour -d’hui, le programme d’aide au guidagecommandé par GPS de Claas proposaittrois systèmes manuels et trois systèmesautomatisés. Désormais, Claas proposele «GPS Pilot Flex» spécialement pour lesystème de guidage automatique «GPSPilot S3». Ce système de guidage peutêtre utilisé sans problème sur n’importequelle machine, quel que soit le fabricant.

L’installation et l’échange sont simpleset rapides: il n’y a qu’à installer levolant, pas besoin d’installer de piston.Le calculateur de navigation envoie sesordres de guidage au moteur électriquedu volant. Les informations de guidagesont transmises directement à la barrede direction du véhicule et il est ainsipossible de se passer du kit hydrauliquenécessaire jusque-là.

Sur le nouvel «Axion800» de Claas denombreux éléments,dont la cabine parexemple, provienentdu «Axion 900».

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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temps après par le système de transmis-sion à variation continue «C-Matic». Deplus, pour la prise de force avant, Claasa inventé un nouveau système d’em-brayage breveté: si, à certaines saisons,la prise de force n’est pas utilisée, c’estl’ensemble de la transmission qui peutêtre désaccouplée du moteur. Ce sys-tème permettrait d’économiser 0.4 l demazout par heure car il évite aux or-ganes de la prise de force d’être entraî-nés en permanence par le moteur. �

TECHNIQUE AGRICOLE

22 3 2013 · REVUE UFA

Cela fait près de 30 ans qu’Edi Leuest actif sur le marché avec sa«Pneuhaus» (maison du pneu) àHochdorf (LU). Alors qu’il a com-

mencé à travailler comme représentantpour des pièces de machines agricoles,il s’est spécialisé par la suite dans lecommerce et le montage de pneus agri-coles. Avec ses quatre véhicules demontage, la maison du pneu Leucompte des clients – principalement desexploitations agricoles – dans toute laSuisse.Grâce à son stock de pneus le plus im-

portant de Suisse, avec toutes les di-mensions pour toutes les marques cou-rantes, Edi Leu est devenu un maître enmatière de disponibilité. Son savoir-faireaccumulé au cours des décennies luipermet aussi de conseiller au mieux lesagriculteurs. «En plus de notre serviceen général, les clients apprécient notreponctualité et notre fiabilité», analyse-t-il. Il est aussi convaincu que son entre-prise est à même d’offrir un excellentrapport prix/prestation.

Connaissances de base Edi Leujuge les connaissances des agriculteursen matière de pneumatiques, de type etde pression comme étant très dispa-rates. Il y a certes des paysans, surtoutdes jeunes, qui s’y connaissent très bienau sujet de ces matières complexes.«Mais chez d’autres, cette thématiquen’est de loin pas une priorité, bien queles pneus soient une interface décisiveentre le sol et la machine en vue d’uneexploitation durable», souligne Edi Leu.«Il est par exemple important d’avoir

des connaissances sur la portance d’unpneu», poursuit-t-il. Edi Leu constatepar ailleurs que la charge maximale parpneu fait de plus en plus souvent l’objetde contrôles routiers. La portance est in-diquée sous la forme d’un indice quidonne des indications sur la chargemaximale supportable par un pneu àune certaine vitesse et à une pressiondonnée.

«Monter un pneu comme il fautest un travail exigeant», nous dit EdiLeu. Il a équipé ses véhicules de mon-tage avec des outils de sa propre factureet dont il rechigne à divulguer le modede fonctionnement. En plus du montage à proprement

parler, un nouveau pneu doit tenir leplus longtemps possible et surtout tourner rond. Ce critère n’influence passeulement le confort de conduite, il pro-tège également les machines des vibra-tions et d’autres dommages aux partiessensibles comme l’électronique parexemple. Lors d’un remplacement, poursuit Edi

Leu, il est essentiel que la taille despneumatiques avant et arrière soit adé-quate, ceci afin que l’essieu avant se

comporte bien. «Si tel n’est pas le cas,cela peut entraîner des déformations dupneu ou une usure excessive».

Entretien des pneus Un pneu nenécessite aucun entretien particulier.Par contre, lorsqu’il est bien entretenu,un pneu vieillit normalement, sans sedégrader prématurément. Lorsque lestracteurs ou les autres véhicules ne sontpas utilisés, Edi Leu conseille de les re-miser au sec et si possible sous un toitafin de ne pas exposer inutilement les

L’entreprise de pneumatiques Edi Leu circule avec ces véhiculesde montage pour monter les pneus directement à la ferme.

LES PNEUMATIQUES ont une grande importance en agriculture. En effet, ils constituent une interface entre la machine et le sol, qui est le facteur de production leplus important. En plus du choix du pneu et de la bonne pression, un montage approprié est également décisif pour une exploitation durable.

L’importance d’un montage approprié

Données techniquesLa maison du pneu («Pneuhaus») Edi Leua été fondée en 1985 et est situéedepuis 1990 à la Hohenrainstrasse àHochdorf (LU).

Avec ses quatre véhicules de montage,l’entreprise se déplace chez ses clientsdans toute la Suisse. Gérée par Edi et son épouse Frieda, elle emploie autotal neuf personnes. Mais la relève est déjà là, notamment avec Samuel etPirmin Leu.

Edi Leu procède également au montagede pneus spéciaux sur les véhiculesneufs. A l’échelon régional, l’entrepriseest également active dans le commercede pneus pour voitures et d’essieux pour des utilisations particulièrementcontraignantes.

www.pneuhausleu.ch

TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 3 2013 23

Moins d’une heure pour lemontage de nouveaux pneus.

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 3 · 13

Edi Leu: «la clientèleapprécie notre

ponctualité et notrefiabilité».

Un vaste stock depneus s’avère êtredécisif pour bienapprovisionner lesagriculteurs.

Types de constructionPour les pneus diagonaux, la carcasse est disposée en oblique (endiagonale) d’un côté à l’autre du talon. Le flanc et la bande de roule mentconstituent une seule unité car ils sont construits de la même manière.

Pour les pneus radiaux, la structure de la carcasse est disposée à 90°par rapport à la direction d’avancement (rayon => radial) d’un côté àl’autre du talon. Un cordage supplémentaire sur la bande de roulement(ceinture) permet différentes possibilités d’utilisation pour ces pneus,indépendamment de la carcasse.

pneus à la lumière du soleil. «Le soleildégrade la composante élastique despneus, si bien qu’avec le temps, ils dur-cissent et se fendillent». En outre, horssaison, les pneus des véhicules qui res-tent garés devraient conserver une pres-sion normale. �

Types de pneusLes pneus standard sont utilisés sur les tracteurs de petite etmoyenne taille. La série «85» offre un bon confort de conduite et unebonne traction. Si l’on passe d’un pneu dont la taille est indiquée enpouces à un pneu défini en millimètres, il est impératif de calculer lescirconférences respectives afin d’éviter tout dégât subséquent.

Les pneus larges ont un volume d’air de 12 à 19% plus élevé que lespneus standards. Ils présentent donc une portance nettement meilleureet une surface de sustentation plus importante. Le poids de la machineest réparti régulièrement sur une plus grande surface. Pour des vitessesjusqu’à 65km/h, les pneus larges offrent une bonne stabilité et un bonconfort de conduite, tant sur route que dans les champs.

Les pneus grand volume répartissent la charge des machinesrégulièrement sur une grande surface grâce à leur largeur très impor-tante, si bien que la zone racinaire des plantes est en grande partiepréservée. Grâce à leur portance élevée et leur volume d’air important,les pneus grand volume sont spécialement conçus pour les tracteurshautes performances et les machines de récolte.

Les pneus de culture (étroits) des séries «90» et «95» sont surtoututilisés dans les cultures en lignes. Avec leur bande de roulementétroite, les pneus de culture peuvent supporter de grandes charges.Leur forme spéciale arrondie évite d’endommager les plantes et lescultures. On utilise également les pneus étroits pour les roues jumeléesafin de réduire la pression au sol.

Les pneus forestiers possèdent, contrairement aux pneus detracteurs conventionnels, une ceinture d’acier résistant au percementqui évite les blessures et les dégâts extérieurs à la carcasse. Enchoisissant un pneu forestier adéquat, il est possible d’économiser descoûts, du travail et du temps en évitant les pannes.

TECHNIQUE AGRICOLE

AnnaSteindl

24 3 2013 · UFA-REVUE

L’échange d’infor -mations entre lesoutils et les machinesfavorise une précisiontrès élevée.

L’agriculture vit actuellement deschangements techniques qui s’en-chaînent à une vitesse effrénée.Pour relever les défis globaux tels

que le changement climatique ou l’ex-plosion démographique, on recourt deplus en plus à des technologies inno-vantes. La technologie de l’informationbasée sur le GPS et les machines com-patibles Isobus permettent aux agricul-teurs d’atteindre une grande précisionpour les opérations telles que l’épan-dage des engrais, la récolte ou la protec-tion des plantes. Ce «Precision Farming»permet de suivre les traces des passagesavec exactitude ou de relever avec pré-cision les attaques par les ravageurs, lescaractéristiques du sol ainsi que l’état dela culture. Ces données mesurées sontdirectement transmises à la cartothèquedes parcelles et des rendements de l’ex-ploitation, si bien qu’il est ainsi possiblede visualiser en tout temps les condi-tions dans lesquelles les plantes sontcultivées. L’objectif de l’agriculturehigh-tech est d’abaisser les coûts etd’augmenter simultanément l’efficacitéet la productivité. Alors qu’un agricul-teur nourrit aujourd’hui environ 140

personnes, ce nombre pourrait doublerd’ici 2050.

Peu d’engouement Alors quel’échange de données entre les ma-chines est intense, la communicationentre l’homme et la machine est à latraîne. Même les agriculteurs modernesne font pas aveuglément confiance à latechnique dernier cri et se sentent rapi-dement dépassés. Le fort potentiel de latechnique agricole moderne est certesreconnu, mais le savoir-faire en matièrede technique de l’information fait défaut, tout comme la convivialité deces systèmes. L’agriculteur, qui se sentcomme aculé, préfère recourir à unetechnique conventionnelle au lieu de sefamiliariser avec les innombrables bou-tons et fonctions d’un terminal Isobus.Malgré le fait que certaines entreprisesactives dans le machinisme agricole pro-posent des formations complètes en

s’appuyant sur des films vidéo ou desanimations virtuelles, bon nombred’agriculteurs se sentent «largués» parcette technique hautement sophisti-quée et regrettent le manque deconseils proposés. Les coûts d’acquisi-tion et de réparation élevés de cettetechnique en rebutent également plus

Les paramètressouhaités sont régléssur le système de bord.

LA TECHNIQUE AGRICOLE DIGITALE fait son apparition dans les champs. Cessystèmes high-tech complexes, déjà utilisés dans le «Precision Farming», promettentaugmentation de l’efficacité et abaissement des coûts. Les constructeurs n’ont toutefoispas toujours inclus les agriculteurs dans leurs développements.

High-tech sans les agriculteurs?

Les craintes suscitées par lehigh-tech dans l’agriculture• prix d’acquisition élevé

• complexité excessive en cas dechangement fréquent de conducteur

• dépendance croissante envers lesconstructeurs de machines agricoles

• augmentation des frais de réparation

• manque d’offres de formation

• beaucoup de temps nécessaire à lamise en route

• manque de conseils de la part desconstructeurs.

UFA-REVUE · 3 2013 25

TECHNIQUE AGRICOLE

Auteur Anna Steindl, Revue UFA,8401 Winterthour

Cet article a été réalisé sur la based’un sondage effectué par Max-Eyth-Gesellschaft Agrartechnik, ungroupe spécialisé au sein de l’asso -ciation des ingénieurs allemands(VDI). Des extraits de ce sondageont déjà été publiés dans les «VDI-Nachrichten» du 16 novembre2012.

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Des passages parfaits grâce au GPS et au guidage

automatique.

Une technique bien acceptée par les agriculteurs suisses«Globalement, les agriculteurs suisses acceptent bien l’informa -tisation de la technique agricole» estime Toni Schmid, leresponsable du secteur «Precision Farming» chez GVS-Agrar. Des différences existent néanmoins entre les différents secteursde production. «Alors que dans les exploitations mixtes, l’intérêt pour la technologie est plutôt limité en raison despossibilités d’utilisation restreintes, les exploitations pratiquantla production végétale se montrent nettement plus enthou-siastes» précise encore Toni Schmid. Les entrepreneurs en travaux agricoles et les entreprises qui intègrent la technologie dans leur planification peuventdevenir encore plus efficaces. Les exploitations biologiques recourent ellesaussi de plus en plus souvent à des équipements tels que le GPS. «Les pro -fessionnels sont désormais conscients que le ‹Precision Farming› permet deménager aussi bien le sol que le porte-monnaie» explique encore Toni Schmid.

En Suisse, la densité du réseau d’agents et de conseillers garantit aux utilisa-teurs de systèmes GPS et d’autres éléments Hightech de pouvoir toujoursdisposer d’une solution appropriée. Le commerce de machines est axé sur lapratique et sur les besoins des utilisateurs, ce qui évite aux agriculteurs dedévelopper un sentiment de crainte et d’incertitude par rapport à ces outilscomplexes, estime Toni Schmid. «Certaines appréhensions subsistent encore ence qui concerne l’utilisation ultérieure des données saisies, la cartographie des champs, respectivement la mise en place d’une mémoire digitale du sol».Globalement les agriculteurs suisses sont bien formés et conscients dupotentiel que recèle la technique agricole d’aujourd’hui, considérant qu’ellecontribue à faciliter leur quotidien professionnel.

d’un. Les expériences réalisées parle secteur agricole démontrent tou-tefois que les techniques agricolesinnovantes sont rapidement amor-ties grâce aux économies de tempset d’agents de production qu’ellespermettent.

Résumé La tendance à la tech-nique agricole digitale va se pour-suivre, comme s’accordent à le diretous les experts actifs dans le do-maine de la recherche et du com-

merce. Pour subsister, les agricul-teurs devront donc s’habituer àcette thématique du high-tech. Du côté des constructeurs, le déficonsiste à rendre cette techniquecomplexe plus intelligible et, partant, plus attrayante. �

26 3 2013 · REVUE UFA

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daineurs doubles à dépose latérale.Il répond parfaitement au niveaud’exigence très élevé de la pratiqueen matière de qualité du ratissage,de suivi du terrain et de propreté dufourrage. Avec une largeur de travailde 6,80m, le «Top 722» représenteune alternative idéale dans la chaînede récolte. Le diamètre des rotorsde 3,30m ainsi que les 13 brasporte-dents par rotor assurent unratissage optimal. Malgré ce diamè-tre important, la hauteur de trans-

Andaineurs monorotor plus larges offrantune adaptation au sol inégalée

REVUE UFA · 3 2013 27

NOUVEAUTÉS

Contrairement aux autres systèmesde pulvérisation, le système de cir-culation continue de KUHN assureune homogénéité à 100% du pro-duit de pulvérisation sur chaquesection de la rampe. La connexionen boucle des conduites entre lapompe et le réservoir principal as-sure le mélange permanent du pro-duit de pulvérisation. L’alimentation en air comprimé

peut se faire par le compresseur dutracteur ou par un compresseur 12Vque l’on positionne directement surle pulvérisateur. Toutes lesconduites pneumatiques et les sou-papes de buses sont intégrées d’ori-gine dans les rampes et protégéesde manière optimale.

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Dès maintenant, Kuhn offre, surl'ensemble des modèles de pulvéri-sation avec rampes en aluminium,un système de circulation avec com-mande pneumatique de fermetureet d'ouverture des soupapes debuses. Le produit de traitement cir-cule dans les conduites largementdimensionnées en acier inoxydable.L'enclenchement et le déclenche-ment des sections se fait par impul-sion sur les soupapes pneuma-tiques, positionnées sur les buses.Chaque section est pourvue d'unesoupape pneumatique individuelle.

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port reste inférieure à 4m, sans dé-montage des bras. La largeur detransport se limite à 2,52m et resteainsi conforme aux réglementationsen vigueur. Le «Top 722» dépose l’andain à

droite. La fixation cardanique desrotors permet un suivi des inégalitésdu terrain jusqu’à +/– 5°. Pour le tra-vail en conditions très accidentées,il est possible de compléter l’outilpar la dorénavant très célèbre rouede jauge Multitast. Le rotor «Top-tech Plus», déjà présent sur les an-daineurs de la gamme C-S Line, apoursuivi son évolution. Le démontage rapide et facile des

bras porte-dents et des arbres estune nouveauté.

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Pöttinger présente avec le «Top722» une nouvelle génération d’an-

Nouveaux éléments sur les pulvérisateurs Kuhn

neur peut être équipé en optiond’un châssis six roues afin d’optimi-ser le suivi du sol et, partant, la qua-lité du fourrage. Sur le «Liner 500 T»,l’adaptation optimale au profil dusol est assurée par une roue dejauge supplémentaire disponible enoption. Pour recentrer la machineaprès un virage et éviter le glisse-ment latéral de l’andaineur dans lespentes, le «Liner 500» est doté dudispositif «CKL» éprouvé.Les nouveaux modèles héritent

également d’autres composantsayant fait leurs preuves, comme parexemple le boîtier étanche graissé àvie du rotor. Les bras porte-dentssont en outre pourvus de 20 canne-lures. Les positions hautes du troi-sième point permettent des hau-teurs de relevage élevées enfourrière.

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le premier andaineur monorotorporté dont le rotor est monté surune articulation cardanique. Celle-ci lui permet de s’adapter aux iné-galités du sol, indépendamment desmouvements du tracteur. L’andai-

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3 2013 · REVUE UFA

Assortiment bioL’assortiment bio de protection desplantes 2013 est arrivé. Ce docu-ment complet concentre toutes lesinformations liées à l’utilisation desproduits homologués pour la pro-tection des plantes en agriculturebiologique. Il est disponible sur de-mande auprès des LANDI.

Augmentation de la production d’alcoolEn 2012, les producteurs de spiri-tueux suisses ont distillé 19'889hectolitres d’alcool pur. Une pro-duction qui dépasse de 12% lamoyenne de la décennie. Les excel-lentes récoltes de cerises et deprunes y ont contribué. Les expor-tations de spiritueux helvétiquesont aussi légèrement progressé,

s'inscrivant enhausse de 11% à3103 hectolitresd'alcool pur. Cetteaugmentation estliée notammentau bond des ex-portations d'ab-sinthe (+103% à209 hectolitres).

pansion croissante a poussé Agro-scope à lancer en 2011 un projetpour étudier son potentiel de pro-lifération et les moyens de luttepossibles. Les premiers résultatssont surprenants et préoccupants.Le pouvoir germinatif des grainesest décrit comme faible, mais lesanalyses des graines de Puerariadémontrent un taux de 51%. Lapuéraire hirsute peut donc se dé-velopper à partir de son site initial,mais aussi être propagée de ma-nière passive.Les herbicides se sont montrés

efficaces sur les parties vertes dela puéraire hirsute et les résultatssur les parties ligneuses sont at-tendus pour ce printemps. Dansles prairies, le traitement est com-pliqué - et totalement exclu dansles zones boisées ou proches descours d'eau.

Mario BertossaAgroscope

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 3 2013 29

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

L’entreprise de recherche sur lesmarchés Organic Monitor estime lechiffre d’affaires des produits bio àprès de 45 milliards d’euros. Avec21 milliards d’euros, le marchéNord-Américain est le plus impor-tant. Le marché européen se monte

à 21.5 milliards d’euros dont 6.6sont réalisés en Allemagne et 3.8 enFrance. Les consommateurs suisseset danois sont ceux qui dépensent leplus pour les produits bio avec plusde 160 euros par année. Environ80% des 1.8 Mio de producteurs

bio certifiés vivent dans des pays endéveloppement. Avec 547'591 pro-ducteurs bio, l’Inde est le pays quicompte le plus de producteurs bio,suivi du Mexique et de la Tanzanie.À la fin 2011, 37.2 mio d’ha étaientcultivés selon les principes de l’agri-culture bio. C’est l’Asie qui enregis-tre la plus grande progression avec0.9 mio d’ha supplémentaires (3.7mio d’ha au total). La surface euro-péenne se monte à 10.6 mio d’ha(+0.6 Mio ha).Un tiers des surfaces biologiques

mondiales se trouve en Océanie,29% en Europe et 18% en Amé-rique latine. Les pays avec la part desurface bio la plus importante sontles Îles Malouines (36%), le Liech-tenstein (29%) et l’Autriche (20%).Dix pays affichent des parts supé-rieures à 10%.

L'aspect le plus spectaculaire decette légumineuse est certaine-ment sa croissance fulgurante (27cm par jour). Dans les années 30et 40, ce potentiel de croissanceexceptionnel a été utilisé aux USAcomme protection contre l'éro-sion. Depuis, le préjudice écono-mique est estimé à plus de 0.5milliard de dollars par an.L'installation de la puéraire hir-

sute au Tessin reste mystérieuse.La situation de la plupart desfoyers d'infestation suggère qu'ilpourrait s'agir d'une plante culti-vée dans des jardins privés et re-tournée à l'état sauvage. Son ex-

Surprenante: la puéraire hirsute

Progression des cultures bio

Russie: interdiction d’importation

La Russie avait déjà annoncé une in-terdiction d’importation de plantsde pommes de terre pour le 1er avril.Aujourd’hui, l’interdiction est éten-due aux plantes en pot. Cette déci-sion est justifiée par le manque d’in-formation sur les zones de cultureexemptes de ravageurs exigeant desmesures de quarantaine.

Propriété intellectuelle des OGMUn agriculteur de l'Indiana est pour-suivi depuis 2007 par Monsantopour avoir replanté, cultivé et com-mercialisé des graines de soja issuesde semences achetées à l'origine augroupe agrochimique. Monsanto af-firme que ces graines sont protégéespar des brevets et ne doivent pasêtre replantées sans s'acquitter dedroits de propriété intellectuelle àchaque cycle de semis. La défensede Monsanto insiste sur le fait que

ce litige est déterminant, non seule-ment « pour l'agriculture, mais aussidans d'autres domaines s'appuyantsur des investissements importantsde recherche et développementcomme la médecine, les biotechno-logies, l'informatique et les sciencesde l'environnement» Verdict at-tendu en juin!

Nouveau fongicideInitium, un fongicide à haute sélec-tivité pour la vigne, les légumes etles pommes de terre développé parBASF, a reçu l’homologation euro-péenne. Cette décision devrait accé-lérer l’homologation dans les diffé-rents états membres. Initium estcaractérisé par sa bonne adhérencesur les surfaces en croissance et lesnouvelles feuilles ainsi que par sa ré-sistance à la pluie. En novembre2012, Initium avait obtenu le prixAgrow Award du meilleur produitde protection des plantes.

PRODUCTION VÉGÉTALE

30 3 2013 · REVUE UFA

Recommandations• Ne pas appliquer Express SX sur les autres variétés de tournesol

• Appliquez 30g/ha d’Express SX et d’un agent mouillant au stade 4 feuilles du tournesol

• Répétez le traitement 10 à 14 jours plus tard

• Express SX est miscible avec les graminicides.

• Respecter les règles usuelles d’utilisation des produits phytosanitaireset d’élimination des restes de bouillie et des emballages vides.

• Nettoyer le matériel de pulvérisation.

• Dans tous les cas, respecter les indications figurant sur l’emballage.

Introduit dans les années 80, letournesol a pris sa place grâce no-tamment à l’utilisation de variétésprécoces. Peu nécessiteuse en en-

grais et excellente pour la rotation, cetteculture assure aussi un bon rendementéconomique. Pour 2013, le contrat avecles huileries s’élève à 18000 tonnes detournesol, dont au maximum 12000

tonnes de tournesol oléique. Un contratde production doit être fixé avec votreLANDI pour les variétés oléiques.Dans la rotation, un intervalle de 3

ans entre deux cultures de tournesol surla même parcelle est recommandé pouréviter l’apparition de maladies commele mildiou, le phomopsis ou le phoma.Une rotation trop courte contribue àl’enrichissement du sol en résiduscontaminés ou en organes de conserva-tion des champignons comme les sclé-rotes de sclérotina. De plus, dans le ca-dre des Prestations écologiques requises(PER), la part des terres assolées occu-pées par le colza et le tournesol ne doitpas dépasser 25%.

La réussite d’une culture de tournesolest fortement conditionnée par labonne gestion du départ de la culture.Ainsi, le choix de la variété, les caracté-ristiques du sol, la régularité de la levéeet la gestion des adventices requièrentune attention particulière. Si la préco-cité de la variété influence la date de ré-colte, la régularité de la culture assurel’homogénéité de la maturité.

Le désherbage classique dutournesol passe par différentes mé-thodes qui peuvent être combinées en-tre elles. Elles vont de la réalisation defaux lit de semence au sarclage en pas-sant par l’application d’herbicide enprélevée. En matière de régulation chi-mique, une fois la culture levée, seuleune application graminicide est possi-ble. Cette absence de matière active à lafois efficace contre les dicotylédones ettolérée par le tournesol engendre par-fois des problèmes sur les parcelles pré-sentant des foyers d’adventices pé-rennes. Ces plantes problématiques

doivent être combattues pendant les in-tercultures, par exemple par l’applica-tion de glyphosates.

PR64H42 ExpressSun est une va-riété obtenue par mutagenèse chimiquedans le cadre d’un programme communà Pionner et DuPont. Contrairement auxvariétés de type «Roundup Ready», ellen’a pas été obtenue par introduction vo-lontaire d’un nouveau gène dans l’ADNde la plante, mais par la sélection de

RÉVOLUTION DANS LA CULTURE DU TOURNESOL Jusqu’à présent, la régulationchimique des adventices dicotylédones dans le tournesol n’était possible qu’en prélevée. L’inscription provisoire de la variété PR64H42 ExpressSun, tolérante à l’herbicide «Express SX», dans la liste des variétés recommandées ouvre de nouvellespossibilités, mais demande certains éclairages.

Un départ exigeant

OGM?Par définition, un OGM est un orga -nisme obtenu par transgénèse, unprocédé différent de la mutagénèse.

La mutagenèse est une approche de lagénétique visant à comprendre la fonc -tion des différents gènes. Elle consiste àprovoquer des mutations dans l’ADNd'un orga nisme en l’exposant à un agentchi mique (par exemple un agentalkylant), à un agent physique (parexemple des rayons X), à un virusintégratif ou à un élément transposable,ou par utilisation d’une technique debiologie moléculaire.

La transgénèse correspond à l’insertiond’une nouvelle séquence d’ADN, issued’une autre variété ou espèce, dans lepatrimoine génétique d’un organisme.Au sens strict, la mutagenèse correspondà la modification de l’information auniveau d’un gène, et n’implique doncpas l’insertion d’une nouvelle séquenced’ADN au niveau du génome.

Selon ces critères, les nouvelles variétésobtenues par mutagenèse aléatoire nepeuvent pas, en l’état, être considéréescomme des OGM ni même des «OGMcachés».

Suite à la page 33

REVUE UFA · 3 2013 31

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REVUE UFA · 3 2013 33

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

En cas de questionconcernant la culture de tournesols tolérantsaux herbicides,n’hésitez pas à contactervotre service techniqueen production végétale.

www.ufarevue.ch 3 · 13

plantes spontanément résistantes à cetherbicide. PR64H42 est inscrite provisoi-rement dans la liste recommandée 2013de swissgranum. Cette nouvelle variétéhomozygote est tolérante au tribenuron-méthyle (matière active d’Express SX), cequi autorise le recours à une sulfonyluréeà large spectre en post-levée. La luttechimique directe contre les adventicesdifficiles comme le chardon, le liseron oule rumex est ainsi possible. PR64H42 to-lère aussi les méthodes usuelles de régu-lation des adventices appliquées sur lesautres variétés de tournesol comme la

lutte en prélevée ou le sarclage. Dans cecas, le producteur se réserve la possibilitéd’intervenir avec Express SX en rattra-page. Il faut encore noter que l’efficacitéd’«Express SX» contre l’ambroisie dansles parcelles de tournesol contribue à li-miter la propagation de cette plante hau-tement allergène.

Gestion des repousses Si cettenouvelle variété apporte des avantagesclairs dans la régulation des adventices,elle pose des questions concernant no-tamment la gestion de ses repoussesdans la rotation et la possible transmis-sion de sa tolérance aux tournesols sau-vages. Le tribenuron-méthyle étant unesulfonylurée, les repousses de PR64H42sont aussi moins sensibles, voire insen-sibles, à certaines matières actives de cegroupe. Comme Express SX est aussi ho-mologué pour la régulation des adven-tices dans les céréales, la destructiondes repousses dans la céréale suivantepasse donc obligatoirement par le choixd’un herbicide d’un autre groupe de ré-sistances. Les tolérances aux sulfonylu-rées sont souvent liées à des méca-nismes très simples. Ce qui augmente lerisque d’apparition ou de transmissionde la tolérance vers des individus sau-vages, voire vers d’autres espèces. Encas de problèmes liés à la repousse detournesols tolérants, veuillez consultervotre conseiller phytosanitaire.

En bref L’inscription du tournesolPR64H42 dans la liste des variétés re-commandées de swissgranum apporteune nouvelle solution pour la culture detournesol dans les parcelles caractéri-sées par des foyers d’adventices pé-rennes comme les chardons, rumex, li-serons.

Le splitting d’Express SX permet d’in-tervenir en post-levée pour luttercontre les nouvelles levées de dicotylé-dones ou les foyers d’adventices pé-rennes. Les méthodes de luttes en pré-levée habituelle dans cette culture sonttoujours applicables sur PR64H42. Parcontre, seul PR64H42 est tolérant à Ex-press SX, une application directe ou ladérive de cette matière active sur uneautre variété de tournesol détruira lesplantes touchées.

Avant toute application, et surtoutlors de travaux réalisés pour des tiers,assurez-vous que la variété à traiter estbien résistante à cette matière active etque le risque de dérive vers les parcellesvoisines est nul. Comme toutes les sul-fonylurées, d’infimes résidus de matièreactive peuvent avoir des effets dévasta-teurs sur les plantes sensibles. Un la-vage rigoureux du matériel de pulvéri-sation et l’utilisation d’un détergentadapté sont préconisés. En cas de re-pousses de tournesols tolérants aux sul-fonylurées, contactez votre conseiltechnique. �

Le tournesol, uneculture agronomique-ment et économique-ment intéressante enconstante évolution.

Huile de tournesol «High oléique»?L’huile de tournesol High oléique estcaractérisée par une forte teneur (plusde 80%) en acide oléique (acide grasmono-insaturé) et une faible teneur enacide linolénique (acide gras polyinsatu-ré). Cette huile peut être chauffée àhaute température et convient doncparticulièrement bien pour la friture. Augoût, l’huile de tournesol High oléiquene se distingue pas de l’huile de tourne -sol normale.

Une distance minimale de 200m entreles parcelles de tournesols convention-nels et oléiques est nécessaire pouréviter la contamination par le pollennormal et la baisse de la teneur en acideoléique.

Suite de la page 30

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Régulation des adventices

Hans Kübler, de Siblingen SH: «Avec Iodus 40 – obtenir les meilleurs

rendements et la meilleure qualitépossible.»

Apparition de la3 feuilles Tallage 1 noeud 2 noeuds dernière feuille

Iodus 40: Application au printemps sur blé et orge

Même après un hiver humide, le prin-temps reviendra. Alors que les semisde betteraves commencent, les cha-rançons de la tige volent déjà et lespremiers méligèthes viennent d’ap-paraître (tout peut aller très vite, sur-tout lors d’un printemps tardif)! Dans la lutte contre les ravageurs ducolza, les questions sont toujours lesmêmes: le produit agit-il ou les in-sectes sont-ils résistants? Sont-ils éli-minés rapidement ou l’action est-elleplus lente?

Douter n’aide en rien! Dans la lut-te contre les ravageurs du colza, lespoints suivants sont à respecter:• Activité: les coléoptères doivent

être actifs.• Plantes sèches: l’eau dilue le

brouillard de pulvérisation et em-pêche les mouvements des in-sectes.

• Mouillage: il s’agit d’atteindre aumieux les insectes. Profitez de tousles avantages et optimisez votrepulvérisation avec des additifs.

Sticker (agent mouillant et decontact)• Augmente le mouillage de la surfa-

ce des feuilles et des insectes.• Réduit les rebonds, resp. les cou-

lures des gouttes de bouillie.

Utilisation contre les charançons de latige: Talstar 0.2 l/ha + Sticker 0.2 l/ha

Utilisation contre les méligèthes:1er traitement:

Pyrinex 1.0 l/ha + Sticker 0.2 l/ha2ème traitement:

Gazelle 150 g/ha + Sticker 0.2 l/ha

Dans les zones de culture sèches, la pro-duction extensive de céréales gagne enimportance. La quantité des précipita-tions limite le potentiel de rendementet pose la question de la rentabilitéd’une production céréalière intensive(régulateurs de croissance, fongicides etinsecticides). Les régions les plus tou-chées sont situées au pied du Jura (deGenève à Schaffhouse).

En même temps, la demande pour lescéréales produites selon le cahier descharges IP-Suisse est bonne. Il est donctrès important de fournir à ce marchédes céréales de la meilleure qualité pos-sible (poids à l’hectolitre).

En production céréalière extensive,les facteurs de production suivants peu-vent être influencés:• Approvisionnement en nutriments:

Pour une assimilation optimale, laplante a besoin d’un réseau racinairele plus développé possible. Ceci n’estatteint qu’avec une structure et uneactivité du sol optimales: une exigen-ce difficile à atteindre avec les condi-tions de récolte et de semis de l’au-tomne dernier. Les semis d’automnesont marqués par les extrêmes, soit ilssont très développés – ont dans cer-tains cas déjà tallé en raison de ladouceur de l’automne – ou ont étéconfrontés à l’humidité. Les plantesendommagées par l’humidité ne peu-vent pas être sauvées par des apportsimportants d’azote. Il est doncconseillé d’adapter le premier apport

Production de céréales IP-Suisse –des optimisations encore possibles?

Ravageurs du colza – améliorer le mouillage!

de N en fonction du développementdes plantes, resp. de ne pas surap-provisionner les peuplements vigou-reux. Les cultures extensives ne doi-vent pas être trop épaisses et doiventabsolument rester debout!

• Maladies: La douceur de l’automnea aussi favorisé les infections par lesmaladies (septoriose, oïdum et ryn-chosporiose). Les peuplements pastrop denses sont mieux aérés et sè-chent donc plus rapidement, ce quiréduit la pression des maladies.

Optimiser la qualité avec IODUS40 en profitant de …• l’activation des défenses immuni-

taires de la plante par la laminaria ex-traite naturellement d’algues brunes.Effets secondaires (40 jours) contrediverses maladies, en particulier sep-toriose, rynchosporiose et oïdium.

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34 3 2013 · REVUE UFA

REVUE UFA · 3 2013 35

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Ces fi lms de trois minutes appro-fondissent un sujet traité par la Revue UFA, évaluent les solutions proposées et expliquent les liens existants avec la pratique agricole. A cette occasion, des scientifi ques, des conseillers techniques ainsi que les utilisateurs témoignent.

Pour la réalisation de ces fi lms, nous avons pu nous assurer, en la personne de Markus Gehrig, les services d’un professionnel de la camera qui dispose en outre d’une expérience agricole. Les fi lms peuvent être visionnés à l’adresse www.ufarevue.ch (rubrique «fi lm online»).

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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36 3 2013 · REVUE UFA

Seule une composition botaniqueadaptée aux condition de la parcelleapporte de hauts rendements. Ellese compose à 70% de graminées

fourragères, 25% de légumineuses et5% d’autres plantes de bonne qualitéfourragère. Le peuplement doit êtredense, mais pas feutré. Au printemps,on devrait distinguer encore un peu desols nus autour de chaque plante. Plusles trous ou le feutrage sont importants,plus le rendement baisse. Quand unquart de la surface du sol est nue, feu-trée ou occupée par d’autres plantes, laperte de rendement en MS peut attein-dre 20%.Suivant les structures de l’exploitation,

ces baisses de rendement peuvent être

encore aggravées en raison des mau-vaises valeurs nutritives de ces fourrages.Si le but est de produire le plus de lait etde viande possible à partir des fourragesgrossiers, cet objectif ne sera pas atteinten présence de prairies fleuries ou feu-trées. En production laitière, le lait issudes fourrages de base n’est le plus éco-nomique que si les fourrages remplissentles exigences liées à leurs compositions,leurs structures et leurs teneurs.

Adapter à la parcelle Alors que lacomposition botanique des prairies ar-tificielles intégrées à la rotation peutêtre choisie au moment du semis, ceciest impossible dans les prairies (natu-relles) de longue durée. Plus la durée

d’utilisation de la prairie est longue,plus la composition botanique doit êtreadaptée à la parcelle. Seules les plantesfourragères adaptées aux conditions dela parcelle sont capables de produire lesmeilleurs rendements. C’est ainsi queles prairies à dactyle ou à vulpin sont,dans les conditions qui leur sont favora-bles, plus productives qu’un ray-grass.L’exploitant qui connaît ce principe peutainsi adapter son utilisation en fonctionde la composition botanique de sesprairies.

Connaître les causes Plus lesfermes sont grandes, plus l’exploitationdes surfaces doit être rationnelle. Danscette situation, il est difficile de tenir

Une prairies couvertede dent-de-lion en

fleur n’apporte pas lerendement qui l’on est

en droit d’attendrepour une productionfourragère efficace.

RÉUSSIR UN SURSEMIS Ce qui est beau pour les yeux – des prairies où fleurissentdes dents-de-lion, des renoncules, des anthrisques, des cardamines ou des lamiers pour-pres – apporte trop peu de rendement pour la production fourragère. Le fleurissementdes prairies est le signe que la composition botanique n’est plus optimale. Le printempsest idéal pour les assainir et les améliorer durablement.

Agir de manière ciblée

PRODUCTION VÉGÉTALE

REVUE UFA · 3 2013 37

compte des exigences liées aux diffé-rentes compositions botaniques. Lesprairies sont donc souvent sur- ou sous-exploitées. Elles souffrent en silence etquand un stress supplémentaire commela sécheresse, l’humidité, le gel, la cou-verture neigeuse, les souris, les san-

gliers, les vers blancs, la fauche tropbasse, la pâture d’automne, la mauvaisefertilisation ou le passage de machinestrop lourdes survient, elles se dégradenttrès rapidement. La part des graminéesrecule et les bouche-trous de moindrevaleur s’installent dans les espaces lais-

sés libres et se multiplient. Ceci ne sepasse pas du jour au lendemain. Si lechef d’exploitation constate rapidementce phénomène et réagit en consé-quence, les pertes de rendement serontcontenues. Il est donc opportun de vé-rifier et d’évaluer régulièrement l’étatde toutes les prairies. Chaque composi-tion botanique a son histoire. Les es-pèces qui s’installent sont toujourscelles pour qui les conditions de crois-sance sont les plus favorables.

Assainissement Suivant le peuple-ment présent, différentes mesures s’im-posent. Un sursemis est-il nécessaire ouune utilisation mieux adaptée permet-elle d’obtenir un effet aussi important?Il est clair que chaque type de prairiedemande des soins et une préparationde semis adaptés. Qu’il s’agisse de sur-semis ou de ressemis naturel, une se-mence a besoin pour grandir de• contact avec le sol,• chaleur,• lumière et• eauLa semence fraîchement semée est enconcurrence avec la prairie établie. Ilfaut donc tout mettre en oeuvre pourqu’elle puisse se développer et devenirune plante fourragère productive. Leterrain doit être préparé pour que lagraine trouve un sol ouvert et travaillésuperficiellement. Une jeune pousse sedéveloppe plus vite après un travail su-perficiel du sol. Souvent, le semis doitêtre précédé d’un émoussage ou d’unarrachage du feutrage qui doivent par-fois être évacués pour laisser le sol nu.Les semis dans une prairie feutrée sontvoués à l’échec, même si le semis estréalisé à la bonne profondeur par un se-moir pour semis direct ou un semoir àdisques: le feutrage est toujours plus ra-pide que la nouvelle semence. Les sur-semis réalisés uniquement avec un pas-sage de rouleau ne sont pas non plusoptimaux. Bien que les semences soientplaquées contre le sol, celles qui se trou-vent sur des feuilles n’ont aucunechance. Plus la prairie est feutrée, plusle sursemis est difficile. Par contre, lesprairies lacunaires et riches en autresplantes se prêtent bien au sursemis.

Utilisation La gestion des premièrescoupes après le semis est aussi impor-

La compositionbotanique d’une prairie équilibrée etproductive comporte70% de graminées,25% de légumineuseset 5% d’autres plantes.

Mélanges Compositions Particularités / UtilisationsUFA U-240 AR Trèfle blanc, Ray-grass, ital. Ray-grass Bonne résistance à la concurrence,

hybride, Ray-grass anglais, concurrentiel dans les prairies feutrées, Pâturin des prés pour les régions adaptées au ray-grass italien.

Fauche et pâtureUFA U-440 AR Highspeed Trèfle blanc, Ray-grass anglais, Mélange principale pour les parcelles à ray-

Pâturin des prés. grass, idéal pour la pâture, utilisation pour les pâturages. Fauche-pâture.

UFA U-Swiss Highspeed Trèfle blanc, Ray-grass anglais, Très bon rendement, durable et avec une Pâturin des prés, Dactyle précoce, bonne capacité d’adaptation. Pour les endroitsVulpin des prés frais à secs et les zones non adaptées au ray-

grass. Fauche avec une pâture d’automne.UFA U-431 AR Trèfle blanc, Ray-grass anglais, Fétuque Mélange à base de dactyle pour les parcelles

rouge, Dactyle précoce, Pâturin des prés avec sols superficiels et séchards. FaucheUFA U-Prémium Trèfle blanc, Ray-grass anglais, Pour les parcelles sèches, avec les nouvelles

Fétuque élevée, Pâturin des prés variétés de fétuques élevées. Fauche-pâtureUFA U-Ray-grass Ray-grass anglais, Ray-grass hybride, Mélange de ray-grass pur, levée

Ray-grass italien vigoureuse. Fauche-pâture

Choisir un mélange de sursemisCes mélanges sont conçus de manière analogue aux mélanges fourragers normaux. Mais ils ne contiennent pas lesespèces de couverture et celles qui ne peuvent pas se développer sous la concurrence. Ceci permet, avec une densitéde semis de 200g/a, d’obtenir les mêmes effets qu’avec un mélange standard semé à la densité de 350– 400g/a. Ilexiste toutefois des exceptions. Si la part des bonnes graminées fourragères après arrachage du feutrage est inférieure à25%, il est recommandé de choisir un mélange fourrager normal.

Semences UFA offre de nombreux mélanges adaptés pour le sursemis, aussi pour les exploitations bio (catalogueSemences UFA pages 12– 13 ou www.semencesufa.ch). Les principaux mélanges sont:

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38 3 2013 · REVUE UFA

Auteur Hanspeter Hug, SemencesUFA, 8401 Winterthour

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tante que la précision du semis. Les prai-ries fraîchement sursemées doivent êtreutilisées suffisamment tôt. Au plus tardquand l’ancien peuplement menaced’étouffer les jeunes plantes. Si l’on at-tend trop longtemps, les jeunes plantesne recevront plus assez de lumière. Lesmêmes recommandations sont valablespour la deuxième utilisation après lesursemis. La conservation en sec aprèsun sursemis n’est donc pas idéale, lespériodes de mauvais temps empêchantsouvent une utilisation précoce et lefourrage grandit vite. Il convient ausside rouler le moins possible sur les prai-ries fraîchement sursemées. Des pâturesprécoces, de courte durée, l’affourrage-ment en vert ou l’ensilage sont à privi-liégier.

Quand sursemer? Les périodes desemis idéales sont le printemps et l’au-tomne. Ces deux périodes ont leursavantages et leurs inconvénients. Alorsqu’au printemps les trous sont plusnombreux et le sol plus tendre, les prai-ries sont plus feutrées à l’automne et lesol est plus dur. La mise en place cibléede la semence est plus facile au prin-temps. Par contre, la première poussedu printemps est plus rapide et le risqued’étouffement des jeunes plantes estplus grand. De plus, les jeunes plantessouffrent plus rapidement de la séche-resse et de la chaleur de l’été. Pour l’au-tomne, c’est l’inverse. Les semis réalisésentre la mi-août et la fin septembre pro-fitent de conditions idéales qu’appor-tent les nuits toujours plus longues et lesrosées importantes. De plus, la prairiegrandit moins vite et ne concurrenceplus les jeunes semis pour la lumière.

En bref Les prairies dégradées n’ap-portent que des rendements qualitatifset quantitatifs de moindre importance.Une composition botanique adaptée àla parcelle est plus productive. Si dessursemis doivent être réalisés, ilconvient de porter une attention parti-culière au contact des graines avec le solet l’accès à l’eau, à la lumière et la cha-leur nécessaires à leur développement.Les prairies à sursemer doivent être pré-parées pour que ces conditions soientremplies. C’est le seul moyen d’obtenirle succès dans la régénération d’uneprairie. En production fourragère, l’ob-

jectif doit être de produire un fourrageadapté aux ruminants avec les meilleursrendements possible. �

Semences dans le solHans Rüedi d’Ortschwaben (BE) exploite une pension pourchevaux (maison de retraite) et détient ses pensionnaires 365jours par an sur des pâturages. Des prairies intactes sontdonc une nécessité absolue pour lui et son exploitation. C’estpourquoi il pratique le sursemis au moins une fois par annéesur ses surfaces. «En fait, l’appellation ‹sursemis› est fausseparce que je ne cherche pas à mettre la semence sur le sol,mais dedans, là où elle trouvera plus tard les conditionsidéales pour germer et croître», explique Hans Rüedi. Il préfère donc utiliser le terme de«sous-semis». Il utilise depuis plusieurs années déjà la technique de semis développéepar l’entreprise hollandaise Vredo qui dépose la semence dans le sol grâce à un systèmede doubles disques qui maintient le gazon en place. «Le pâturage est toujours praticable,les chevaux peuvent pâturer avant, pendant et après le semis», explique Hans Rüedi,convaincu des avantages de ce système.

Pour la saison à venir, alors qu’auparavant il avait recours à des entrepreneurs ou à lalocation de machine pour réaliser ce travail, il utilisera l’ «Agri Twin 5.8» le nouveausemoir qu’il vient d’acheter. L’appareil se compose de deux unités repliables hydrauli-quement de 2.90m. Avec une largeur de travail de 5.80m et une vitesse de travail de10km/h, le rendement de la machine est important. La trémie à semences a unecapacité de 425 l et le dosage est pneumatique. L’écartement entre les socs est de7.5cm. «Le sous-semis est effectué au printemps, en mars ou en avril en fonction de laparcelle et de la météo», ajoute Hans Rüedi. Un deuxième sous-semis en automne estsouvent encore nécessaire. Pour Hans Rüedi, un nouveau semis des prairies et pâturagesserait clairement plus coûteux, en raison de l’impossibilité d’utiliser les parcelles pour lapâture quotidienne et la production de fourrage. Roman Engeler

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PRODUCTION VÉGÉTALE

40 3 2013 · REVUE UFA

Les manipulations génétiques desplantes cultivées constituent unenouvelle approche de la sélectiondes plantes. Plutôt que de sélecti-

onner année après année des plantesqui présentent des particularités préci-ses dans le but d’améliorer le rende-ment, la résistance aux ravageurs ou laqualité des produits récoltés, les mani-pulations génétiques cherchent, dansdes organismes (animaux ou végétaux)possédant déjà ces caractéristiques, lesgènes responsables de ces caractères ettentent de les introduire dans l’ADN desplantes cultivées. Il en résulte des cultu-res aux caractéristiques différentes desvariétés traditionnelles qui, dans le ca-dre des résistances aux herbicides ou auravageurs, apportent de nouvelles solu-tions dans les stratégies de luttes con-tres les adventices et ravageurs.

Gestion des résistances La cultu-re d’OGM est comparable à l’introducti-on dans la rotation d’une nouvelle ma-tière active dans l’éventail despossibilités offertes à l’agriculteur pourprotéger ces cultures. Les bonnes prati-ques agricoles recommandent l’alter-nance des groupes de matières activespour lutter contre l’apparition de résis-tances. Si cette règle de base est valablepour toutes les méthodes de lutte,qu’elles soient chimiques, biologiquesou mécaniques, elle l’est aussi pour lesOGM.Les OGM les plus médiatisés sont les

variétés «Round up Ready» et «BT». Uti-lisées en compléments des variétés «tra-ditionnelles», ces variétés apportent denouvelles solutions dans les program-mes de lutte contre les ravageurs et lesadventices. Toutefois, la généralisation

de leur utilisation, et à plus forte raisonsi les mêmes mécanismes de résistancesse retrouvent dans plusieurs cultures dela rotation, engendre inévitablementune sélection rapide des adventices ouravageurs résistants et donc la perte desavantages apportés par cette technolo-gie. C’est pourquoi les plantes résistan-tes aux insectes sont toujours plus nom-breuses à contenir plusieurs modesd’action contre le même ravageur.

Stratégie pertinente? Ces cultu-res s’inscrivent souvent dans des logi-

Les OGM ouvrent de nouvelles

perspectives, notamment pour

la gestion des résistances. Mais les exigences dumarché doivent

rester prioritaires dans le choix des

variétés.Photo: Lemken

LES ORGANISMES GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS sont à nouveau sur le devant de la scène. Si les manipulations visant à obtenir des résistances aux herbicides ou laproduction de toxines insecticides sont très souvent critiquées dans les médias, les manipulations génétiques visant à rendre les plantes cultivées plus résistantes aux aléasclimatiques ouvrent de nouvelles perspectives.

OGM et agriculture durable?

OGM en EuropeLa polémique sur les OGM dure mainte -nant depuis plus de 15 ans. Dans l’inter -valle, la surface occupée par les plantesgénétiquement modifiées n’a cesséd’augmenter pour atteindre 160 Miod’ha en 2010, soit 10% de la surfaceassolée mondiale. En Europe, seuls150000 ha de maïs OGM et 17ha depommes de terre ayant une teneur enamidon optimisée pour une utilisationindustrielle étaient cultivés. En 2011,l’Espagne cultivait 97326ha de maïs BT,le Portugal 7724ha, la Tchéquie5091ha, la Pologne 3000ha, laSolvaquie 761ha et la Roumanie 588ha.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 3 · 13

ques de simplification et de monocultu-re qui ne correspondent pas aux stan-dards de l’agriculture durable qui re-cherche la productivité tout enrépondant à des attentes sociales etécologiques. Pourtant, cultivées con-jointement avec des variétés tradition-nelles, les variétés BT ou Roundup Rea-

dy pourraient contribuer à la réductionde l’utilisation des produits phytophar-maceutiques. Sans revenir sur l’innocui-té ou les dangers des substances produi-tes par ces plantes sur les consomma-teurs, il est indéniable qu’elles appor-tent une nouvelle possibilité dans la lut-te contre les résistances en permettantde recourir à un herbicide total. Toute-fois, pour que la stratégie soit vraimentpertinente, il est nécessaire que les ma-tières actives auxquelles les plantesOGM sont résistantes ne soient pas déjàutilisées à large échelle dans les rotati-ons, comme c’est déjà le cas du glypho-sate.

Le consommateur-roi Si, d’unpoint de vue agronomique, les OGMapportent de nouvelles opportunitésnotamment dans la gestion des résistan-ces et de réduction des pulvérisations,les OGM posent de nombreuses questi-ons: Peut-on introduire du patrimoinegénétique d’une autre espèce dans unorganisme? Comment réagir à la trans-mission de ces gènes dans les organis-mes sauvages? Est-il envisageable debreveter le vivant? Les nouvelles molé-

cules produites par les OGM sont-ellesinoffensives pour le consommateur fi-nal? Malgré toutes les études réaliséesdans ces domaines, il ne faut pas oublierqu’au final, c’est le consommateur quidécide. À savoir si oui ou non il achè-tera ces produits.On a trop longtemps reproché à notreagriculture d’être déconnectée du mar-ché pour ne pas en tenir compte dansle choix des variétés cultivées. Les va-riétés ne doivent pas être choisies pourfaire plaisir à un fournisseur, mais parcequ’elle répond aux attentes des trans-formateurs et des consommateurs.

Stratégie conséquente On de-mande à notre agriculture une producti-on haut de gamme qui répond aux exi-gences écologiques parmi les plusélevées du monde pour justifier, entreautres, les différences de prix par rap-port à nos voisins. L’introduction deplantes génétiquement modifiées dansnos rotations ne devra se faire qu’en te-nant compte des attentes de nos clients.Rien ne sert de produire, si personnen’est disposé à acheter nos produits. Laproduction suisse jouit d’une excellenteréputation, c’est un patrimoine à pré-server autant que nos terres. �

Cultures d’OGM: consultation sur le régime decoexistenceSi les variétés d’organismes génétiquement modifiés (OGM) actuellesne présentent pas de gros avantages pour l’agriculture suisse au-jourd’hui, la possibilité de les utiliser ne doit pas être exclue à l’avenir.Le Conseil fédéral estime donc que la prolongation du moratoirejusqu’à fin 2017, doit être utilisée pour donner le temps aux Chambresde légiférer dans ce domaine. C’est pourquoi il initie le processus deréflexion en ouvrant la consultation sur un ensemble de modificationslégislatives visant à permettre une coexistence entre cultures conven-tionnelles et cultures d'OGM à l'échéance du moratoire. Les culturesconventionnelles doivent être protégées des mélanges indésirables et laliberté de choix des consommateurs doit être préservée. Les dissémina-tions non contrôlées d'OGM dans l'environnement doivent aussicontinuer à être évitées.

Le régime de coexistence définit les mesures à prendre pour préserverles cultures conventionnelles et l'environnement de mélanges indési -rables avec des OGM. Elle ne règle pas les aspects liés à la sécurité desOGM par rapport à la santé et à l'environnement. Ces aspects sontexaminés lors de la procédure d'autorisation de mise en circulation àlaquelle est soumise chaque variété d'OGM. Cette procédure,appliquée depuis 2003, vérifie que l'OGM ne met pas en danger lasanté et la sécurité humaine et animale et qu'il ne porte pas atteinte àl'environnement, par exemple en se disséminant de façon incontrôlée,en se croisant avec des plantes cultivées et sauvages ou en causant desdommages à des organismes non ciblés. Le futur régime de coexistencene s'appliquera ainsi qu'aux OGM qui auront été jugés suffisammentsûrs pour être mis en circulation.

Les travaux sur ce filament d’ADN,dont les constituants sont les mêmespour tous les organismes vivants,engendrent les craintes et les espoirsles plus fous. Photo: Bayer CropScience

Jean-ClaudeJaquet

HervéDécoppet

Pierre Monachon enest convaincu,

l’élaboration d’unbon vin passe

inévitablement parla bonne conduite

de la vigne et laqualité du raisin

vendangé.

plication doit survenir à la véraison. À cestade, l’azote n’agit pas sur le dévelop-pement de la plante qui concentre sesefforts sur la formation du raison. Cemécanisme engendre une augmenta-tion de la teneur en composés azotés duraison et influence donc le déroulementde la fermentation et les qualités orga-noleptiques du vin.

En bref La vitalité du feuillage est lepremier effet visible de la fertilisation fo-liaire azotée à la véraison. Mais c’estdans les cuves que les composés azotésdéveloppent leur effet sur la qualité duvin. L’application d’azote foliaire à la vé-raison influence le caractère fruité et

cessaires au bon déroulement de la fer-mentation. Différents essais réalisés tanten Suisse qu’à l’étranger démontrent lelien entre la teneur en composés azotésdes moûts et la qualité organoleptiquedes vins. Dans les essais, les vins de par-celles faiblement pourvues en azote etprésentant donc des indices de formolbas ont présenté de l’astringence et destanins secs. Leur qualité a donc été ju-gée moins intéressante.

Agir sur le raisin la fertilisation fo-liaire azotée utilise la rapidité d’absorp-tion des engrais foliaire pour augmenternaturellement la teneur en composésazotés du raisin. Pour être efficace, l’ap-

La fertilisation foliaire est souventutilisée pour lutter rapidementcontre les symptômes de carences,ce qui se répercute sur la vitalité de

la plante et donc sur sa productivité. Enviticulture, l’application foliaire d’azoten’a pas pour objectif direct l’améliora-tion de la productivité, mais vise l’aug-mentation de la teneur en composésazotés des raisins mesuré avec l’indicede formol dans les moûts.

L’indice de formol est corrélé avecla teneur en azote ammonical et enacides aminés. Ces éléments sont assi-milés par les levures lors de la fermen-tation alcoolique des moûts et donc né-

LA FERTILISATION AZOTÉE DE LA VIGNE a une influence directe sur la qualitédes vins. Les moûts avec des indices de formol bas produisent des vins astringents avec des tanins secs et dont la qualité est jugée moins intéressante. L’application foliairede solution azotée permet d’améliorer ce paramètre et donc d’influencer la qualité finale d’un vin.

Soigner la vigne, améliorer le vinPRODUCTION VÉGÉTALE

calme après la période principaled’épandage. Ce qui est un avantage, ellene constitue pas une charge de travailsupplémentaire en période déjà bienremplie. La configuration de mon vignobleen terrasse rend toute mécanisation trèsdifficile, voire impossible. Si la moitié demes vignes peu vent être traitées au turbo,pour le reste, c’est à l’atomiseur, ligneaprès ligne.

Vous n’appliquez donc pas ce traitement àtout votre vignoble?Non, je n’ai fait cette application que surles parcelles qui présentent habituellementles stress hydriques les plus importants.Sans eau, l’azote du sol n’est pas dispo-nible, l’idée était donc de prévenir les ca-rences azotées en intervenant directementsur les feuilles.

Comment procédez-vous?J’ai fait deux passages avec 10 l/ha de SafeN 300 à la véraison. Même si le risque de

Pierre Monachon exploite et vinifie 3ha devignes en terrasse sur les appellations St-Saphorin et Dézalay à Rivaz. Son vignobleest planté de Chasselas, Pinot noir, Mara,Merlot et Plant du Rhin (Johan nisberg). Il aappliqué Safe N 300 en 2010 et 2012 surune partie de son domaine.

Revue UFA: Quelles ont été vos motivati-ons pour l’application de l’azote foliaire SafeN300?Pierre Monachon: Avec des amis travail -lant à la station cantonale et l’œnologuecantonal, nous avons beaucoup parlé del’influence du taux de formol sur la qualitéorganoleptique du vin et sur les possibilitésd’améliorer cet indice dans la conduite dela vigne. Je cherchais donc un produit richeen azote pour améliorer les teneurs encomposés azotés de mes moùts

Pourquoi choisir une application foliaire?L’application du Safe N300 intervient aumoment de la véraison, une période plus

Convaincu par la fertilisation foliaire

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Pourquoi parle-t-onaujourd’hui de plus enplus d’azote dans lesmoûts?Le moût est relativement riche enconstituants azotés. La teneur duraisin en azote, quant à elle, varieénormément selon le cépage, leporte-greffe et les conditions deculture. La tendance actuelle va versune meilleure gestion des rende-ments, et donc vers une maîtrise dela vigueur de la vigne. Cette maîtrisede la vigueur passe par une fertili -sation raisonnée, et quelquefois parl’implantation d’un enherbement.Ces pratiques, parfois nécessairesdans une optique qualitative, peu -vent contribuer à appauvrir lesmoûts en azote qui peuvent rapi de -ment se trouver carencés. Les te neurs en azote dans les moûtsdimi nuent égale ment dans le cas desur maturation, et dans les situationsde séche resse. Le réchauffementclimatique actuel est un autre phé -no mène qui contribue à la diminu -tion de l’azote dans les moûts.

Source: fiches pratiques de l’Institutfrançais de la vigne et du vin (IVF)

amylique du vin. Elle prévient aussiles carences azotées qui pourraientsurvenir dans les vignes enherbéesou en cas de stress hydrique. Landordipsose de 2 produits qui répondentà ces exigences. Safe N 300, permetun apport d’azote rapide et soutenu.Vitistar est une fomule spécifiquequi en plus d’oligo-éléments indis-pensables pour la vigne, contientaussi de l’azote. �

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C’est en hiver, une fois les

fermentationsterminées que

l’on constate lesavantages

apportés par lafertilisation

foliaire azotée surles qualités

organoleptiquesdu vin.

brûlure est très faible, j’ai travaillé lematin, lorsque l’hygrométrie estsupérieure à 50%, et aussi parce que latempérature est plus supportable pourtravailler.

Quelles ont été vos observations?Dans un premier temps, il était évidentque le feuillage des vignes traitées étaitplus vert et avait plus de vitalité quecelui des témoins non traités. Par lasuite, les analyses réalisées sur les moûtsont présenté des indices de formol de12, alors que les autres moûts n’attei-gnaient qu’un indice de 10. Je doisreconnaître qu’avoir parcouru mesvignes deux fois avec un atomiseur dansle dos pour gagner 2 points d’indice deformol, ça paraît peu par rapport auxefforts consentis. Mais la vignedemande de la patience. Il faut attendrela fin de la vinification pour obtenir sarécompense. Là, pour moi, le gain sur laqualité du vin est clair.

Quels inconvénients avez-vousconstatés lors de ces essais?Le principal problème, c’est lemanque de motivation. S’équiperpour la pulvérisation et arpenter sesvignes alors les collègues ont déjàrangé leur matériel, cela demande unréel effort. Si mon domaine étaitprati cable en tracteur, je n’hésiteraispas: c’est plus facile de s’asseoir dansune cabine climatisée que de porterl’atomiseur.

Conseilleriez-vous la fertilisation azotéefoliaire à vos collègues?Pour moi, les avantages de cettetechnique sont clairs. En tant quevigneron-encaveur, la qualité de monvin est particulièrement impor tante,c’est elle qui me fait vivre. D’ici deuxans, mon fils reprendra le domaine etil le gèrera comme il l’entendra, maisj’espère que la fumure azotée foliairefera partie ses méthode de culture.

REVUE UFA · 3 2013

44 3 2013 · REVUE UFA

Publireportage

entre l’apparition de la feuille étalée etjusqu’à son plein développement, onutilisera le DuoPack-Céréales avec1.5 l/ha de chaque produit (Tolara etBravo 500). Comme alternative, StereoEco peut être remplacé par le mélangeAmistar Xtra 1 l/ha et Unix 0.8 kg/ha. Dans l’orge, Amistar Xtra 1 l/ha assureune première protection contre les

Le DuoPack-Céréales est un pack com-posé des deux fongicides Tolara et Bravo500. Tolara réunit deux matières activesdifférentes du groupe des azoles et descarboxamides. Utilisé avec Bravo 500, il permet de toucher le métabolisme micellaire en trois endroits différents.Cette combinaison minimise une forma-tion potentielle de résistance et offredans le même temps un large spectred’action. Le DuoPack-Céréales peut êtreemployé dans le blé et l’orge.

Modes d’action Tolara agit de façon préventive, interruptive et systé-mique. Bravo 500 interrompt les dégâtsen agissant par contact. Dans le blé, legrand avantage du DuoPack-Céréales sesitue dans sa très bonne efficacité contrela septoriose et la rouille brune. Lestâches des feuilles (DTR), l’oïdium, larouille jaune et les grillures sont éga-lement combattus par le DuoPack-Céréales. Dans l’orge, le DuoPack-Céréales mon-tre une très forte efficacité sur les gril-lures. Il agit également très bien surl’helminthosporiose, la rhynchosporioseet la rouille brune.

Utilisation Le DuoPack-Céréalesdoit être appréhendé comme l’un descomposants d’une lutte intégrée contreles maladies fongiques. Dans le blé, encas de soupçon de forte attaque de sep-toriose, on procèdera à un traitementavec Stereo Eco (2.5 l/ha) entre le stade1er nœud et le stade 2e nœud. Ensuite,

maladies fongiques du stade 1er nœudau stade 2e nœud. Ensuite, l’applicationdu DuoPack-Céréales (1.5 l/ha dechaque produit) jusqu’à l’ouverture dela gaine foliaire assurera le rendement.L’illustration vous montre une vue d’en-semble des différentes stratégies delutte contre les maladies fongiques dansles céréales.

LA DERNIÈRE SAISON DES CÉRÉALES a été marquée par de fortes attaques de maladies fongiques. La septoriose, la fusariose et les grillures notamment ont été fortement

répandues. Pour le choix des fongicides, il faut de ce fait accorder de plus en plus

d’importance à une gestion optimale des résistances. C’est pour cette raison que cette année,

Syngenta complète ses stratégies de traitement avec le DuoPack-Céréales. En modulant

les traitements fongicides pour les céréales existant actuellement et de qualité éprouvée, on

peut ainsi mieux adapter la protection contre les maladies aux situations spécifiques.

Des céréales saines avec le DuoPack-Céréales de Syngenta

Attaque avancée de septoriose sur une feuille de blé – les pertespeuvent dépasser 30%.

Le DuoPack-Céréales fournit uneprotection maximale contre la septo-riose, pour un blé en pleine santé.

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œuvre pour s’améliorer encore. En2013, la station Suisag-MLP s’estdotée de l’InfrAlyzer, avec le NIR-Flex N-500, un appareil de dernièregénération. Ce dernier permet dedéterminer l’IMF avec encore plusde précision, notamment en cas defaibles teneurs, et de mesurer l’in-dice de graisse. A la MLP, une méthode a en outre

été développée pour analyser laqualité de la graisse de chaque ani-mal testé. Il devrait ainsi être possi-ble de déterminer si la qualité de lagraisse de porc pourrait être amélio-rée par la sélection à l’aide de cetteméthode.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

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Performance et place Du point de vue de la performancelaitière et de la santé des animaux,il vaut la peine d’offrir aux vachesqui viennent de vêler un peu plus deplace que d’habitude. Dans uneétude menée à l’institut William H.Miner, les primipares tout commeles multipares ont produit davan-tage de lait lorsque la densité d’ani-maux était plus faible.

Energie de transitUne concentration énergétique cor-recte dans la ration de transition desvaches permet d’augmenter le poidsà la naissance des veaux et en amé-liore l’immunité, comme le confir-ment des études asiatiques. Troisvariantes ont été examinées avecdes concentrations de 5.29, 5.93 et6.33MJ NEL par kg de matièresèche. Avec la concentration maxi-male, la hauteur et la longueur ducorps ainsi que le tour de poitrinedes veaux étaient plus importants.

Erratum Au cours des 15 der-nières années, la surface de céréalesfourragères en Suisse a diminué de 40% et celle des céréales panifiables de16 %. Dans la Revue UFA de février,

on pouvait lire en page 64 que la sur-face de céréales panifiables avait aug-menté, ce qui est une erreur.

BVD: rester vigilant!En 2013, l’examen virologique généralisé des veaux nouveaux-nés a été supprimé. La surveillance des exploitations exemptes de BVDs’effectue désormais via le lait com-mercialisé et/ou par prise de sangchez les bovins. Si la BVD refait sonapparition sur une exploitation, l’ori-gine doit en être déterminée en col-laboration avec le vétérinaire. Desavortements plus fréquents peuventêtre un symptôme de cette maladie.

Giubiespo 2013La société d’agriculture MagadinoEbene organise le dimanche 7 avril2013 une présentation de bétail in-terrégionale à Giubiasco avec unconcours de bovins de race bruneainsi qu’une exposition agricole.

Améliorer la graisse par la sélection?L’élevage porcin suisse tient le hautdu pavé et pourtant il met tout en

Suppléments de prix plus élevés pour la charnure

Suite à l’adaptation de la tabelle CH-TAX pour les veaux d’étal par Pro-viande l’été dernier, les abattoirs ontégalement modifié leurs conditionsde paiement. Selon les prescriptionsde Proviande, les suppléments deprix ont augmenté à 50ct. pour lesveaux T+, 1 Fr. pour les H et 1.50 Fr.

pour les C. Une nouvelle adaptationdes tabelles de paiement sera tou-tefois bientôt nécessaire. Dès septembre 2013, les veaux à

l’engrais devront avoir libre accèsaux fourrages grossiers tels le foin oule maïs. Leur chair va donc devenirrose à rougeâtre. Actuellement, des

analyses sont en cours pour définirles valeurs limites relatives à diverscritères de qualité (délimitation avecla viande de bœuf, âge) et les dé-ductions de prix à venir. Ce sera lacommission Marché et pratiquescommerciales de Proviande quiprendra ces décisions en mai 2013.Il est prévu d’introduire une limited’âge de 160 jours. La couleur de laviande de veau sera mesurée à l’ave-nir par un appareil colorimétriqueMinolta CR 410. Ces mesures serontfaites sur une base de droit privésous la surveillance de Proviande.La viande de veau est tendre et

contient de précieuses substancesnutritives, minéraux, oligoélémentset vitamines. Le standard élevé dece produit de qualité doit être main-tenu.

le haylage est décompacté, aéré,puis à nouveau compacté en por-tions de 18kg. L’emballage final secompose d’un sac robuste et her-métique préservant la qualité dufourrage et convenant de manièreidéale pour le stockage. Le déli-cieux Swiss Deluxe Haylage peutêtre utilisé comme fourrage debase ou en tant que complément,et vous n’aurez pas de restes.Swiss Deluxe Haylage est produitet mis en sacs par Marschall Feed,une exploitation agricole familialesituée à Neuenegg (BE). Swiss De-luxe Haylage est commercialisédans les LANDI.

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Chevaux poussifs

48 3 2013 · REVUE UFA

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Depuis 2012, produire des veauxd'étal présentant une bonne char-nure et une couverture de graisseuniformément légère est encoreplus intéressant. Les majorationspour veaux T+, H- et C- ont aug-menté. Les veaux de qualité insuf-fisante sont maintenant pénaliséspar de plus importantes déduc-tions. Compléter le lait entier avecUFA 200 (0 – 25 % de lait entier),UFA 201 (25 – 50 %), UFA 202 (75– 100 %), UFA 203 (75 – 100 %) ouUFA 204 et UFA 213 (les deux

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REVUE UFA · 3 2013 49

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Lors de la première saillie, les co-chettes doivent présenter unecouche de lard dorsal de 14 à 17mm d'épaisseur. Elles ont ainsiassez de réserves pour la phasede l'allaitement et la saillie sui-vante. Nos cochettes actuellespossèdent une haute capacitégénétique de stocker les pro-téines. Mais elles ne peuvent pasformer une couche de lard dorsalsuffisante avec les aliments d'al-laitement ou de tarissement.Grâce à son rapport lysine/EDPvraiment idéal, UFA 367 condi-tion est ici très utile. Cet alimentde conditionnement contientdes minéraux sélectionnés quisécurisent la croissance osseuse.

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Depuis treize ans, Gaby Stamm met sescompétences au service des produc-teurs de porcs, autrefois comme conseil-lère d’élevage, aujourd’hui comme spé-cialiste de l’alimentation UFA, dans lecanton d’Argovie. Cette maître agricul-trice diplômée qui a grandi et fait sespremières armes dans une ferme schaff-housoise connaît parfaitement les défis

de la production animale.

Faible utilisation de médica-ments Gaby Stamm se rend régu-lièrement au domaine Freudenberg,exploité depuis vingt ans par Peteret Ursula Junker. La porcherie destruies construite en 1987 a étésuccessivement adaptée aux nou-velles normes; aujourd’hui, ellesert à engraisser des porcs IP-Suisse issus de l’élevage même dePeter Junker. Ici, on utilise peu demédicaments. Grâce au «système

fermé» mais aussi à une alimenta-tion appropriée et à des mesures de ges-tion bien pensées, telles l’intégrationsystématique des cochettes et la luttecontre les mouches. Les Junker ontsciemment renoncé aux traitementspréventifs des groupes entiers. «Le sys-tème immunitaire des animaux ne peut

…avec Gaby Stamm, spécialiste des porcs

50 3 2013 · REVUE UFA

se renforcer que s’il est mis à contribu-tion», relève l’exploitant.

L’alimentation est une affaire dechef Une nutrition (énergie, pro-téines, acides aminés, minéraux, oligo-éléments et vitamines) bien adaptée austade de croissance et aux performancesdes animaux est déterminante pour ren-forcer l’immunité. A Freudenberg, l’ali-mentation est donc l’affaire de PeterJunker qui en profite par ailleurs, pourobserver soigneusement ses animauxet, le cas échéant, intervenir rapide-ment.

Pendant l’allaitement, les truies reçoi-vent de l’UFA 361-6 Extra qui contienttoutes les protéines importantes pour lalactation et présente une haute teneurénergétique. Il renferme également dela L-carnitine (meilleur indice deconsommation), de la biotine et des oli-goéléments organiques (santé des on-glons). Dès le sevrage, on distribue aussi50g d’UFA 996 Cyclo Extra par truie etpar jour, pour favoriser le déclenche-ment des chaleurs en temps voulu etune saillie fécondante. UFA 996 est en-richi en bêtacarotène, vitamine de lafertilité. Il a prouvé son efficacité – au ti-tre de «sécurité supplémentaire», selonl’exploitant – dans la gestion du cycle dereproduction.

Après une abondante ingestion decolostrum, les porcelets apprennent ra-pidement à manger de l’UFA 309-6pour surmonter leur sevrage si possiblesans dépression de croissance. Pendantle pré-engraissement, la ration se com-pose d’UFA 321-4. En phase de finition,on utilise UFA 331-4. Ce régime basésur les différentes phases tient comptede l’important développement muscu-laire, via une hausse des apports de pro-téines et d’acides aminés essentiels, audébut de l’engraissement. Les bonsgains de poids et résultats d’abattageconfirment le bien-fondé de cette stra-tégie alimentaire.

Une intégration bien penséeLes remontes sont intégrées progressi-vement. Jusqu’à leur première insémi-nation, les cochettes reçoivent 3 à3.5kg d’UFA 367 condition (quantitéselon la condition) dont le rapport ly-sine-EDP est idéal pour cette phase cru-ciale du développement. Après cettepériode d’intégration, les nouvelles ve-nues sont transférées dans le local desinséminations puis dans la halle destruies gravides où – grâce à un dispositifd’accès bien conçu – elles disposent en-core de leur propre box équipé d’unDAC. Ainsi leur organisme a le temps deconstituer des défenses contre les

Gaby Stamm, 8217 Wilchingen

Née le 15 septembre 1976

Etat civil en couple

Parcours formation de maître agricultrice diplômée,conseillère en élevage porcin, au Servicetechnique UFA Lenzbourg, resp. aujourd’huiSeon, depuis 2000

Hobbies ski, vélo

Devise «Montrer à l’exploitant où se trouve encore un potentiel inutilisé pour mieux rentabilisersa production.»

Le domaine Freudenberg seconcentre sur la production

laitière et la production porcine.

Il faut soutenir le système immunitaire

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Peter Junker, Mettmenstetten (ZH)

«Ce que j’apprécie toutparticulièrement

chez UFA, ce sont lesconseils compétents.»

REVUE UFA · 3 2013 51

Profil de l’exploitation

Peter et Ursula Junker, avec Nik (20 ans), Lena (16) et Tanja (13),domaine Freudenberg, 8932 Mettmenstetten

Surface utile: 41ha

Cheptel: 60 truies, 200 places engraisse-ment, 75 vaches laitières, 50 animauxd’élevage

Production végétale: 6ha maïs ensilage,5-6ha orge d‘automne, prairiestemporaires, permanentes et écologi-ques

Main-d’œuvre: le couple d‘exploitants, 1 collaborateur, 1 apprenti

agents pathogènes «spécifiques» de laporcherie.

Les truies sont soigneusement vermi-fugées après le sevrage. La vermifugationdes gorets a lieu dès qu’ils «mangentbien», dans la porcherie d’engraisse-ment.

La chimie agit mieux maintenantLa lutte contre les mouches est essen-tielle car elle permet d’enrayer la dissé-mination des agents pathogènes. PeterJunker utilise les hyménoptères pourcombattre les mouches du fumier et lesmouches du lisier pour les canaux à li-sier, deux produits vendus à la LANDI.Si ces traitements ne donnent pas les ré-sultats escomptés, il a recours à un pro-duit chimique. Selon l’exploitant, «lesagents chimiques utilisés après les in-sectes agissent mieux car l’action des in-sectes entrave l’apparition de généra-tions résistantes».

Chauffer comme le soleil PeterJunker attache beaucoup d’importanceà la gestion du climat. Il faut au moins30°C dans le nid des porcelets au se-vrage, pour que l’énergie fournie parl‘alimentation puisse assurer la thermo-régulation et le maintien des fonctionscorporelles. A la naissance, les nouveau-nés ont même besoin de plus de 38°Calors que pour la mère, la températuredevrait être inférieure à 16°C.

Pour les porcelets et les gorets, on uti-lise le chauffage radiant ATX quirayonne depuis la plaque qui recouvrele nid, sans chauffer l’air. Ce chauffagene soulève pas de poussière, contraire-ment au chauffage au sol. Un thermos-tat permet de régler facilement l’humi-dité de l’air et la température.

Les nids bien isolés(plaque ATX, paroisisolées et doublesrideaux) permettentde conserver unebasse températuredans la porcherie.

La porcherie des truiesgravides a été con-struite en 2001. Elleest très confortable.

Aliment de pré-engraisse-ment ou aliment universel?Si les conditions le permettent,l’utilisation d’un aliment de pré-en-graissement tel qu’UFA 321-4, estintéressante parce qu’il présente unrapport lysine-EDP plus élevé quifavorise de meilleurs gains deviande, par rapport à un alimentuniversel. UFA 321-4 est un alimentAPr (azote/phosphore réduit). Ilconvient donc aussi pour les exploi-tations qui doivent tenir à l’œil leurbilan des éléments fertilisants. Si lesaliments APr n’entraînent pas debaisses des performances, c’estparce que, pour les animaux, c’estla teneur en acides aminés essen-tiels qui est déterminante et nonpas la teneur en protéines brutes.La phytase ajoutée optimise la dis-ponibilité du phosphore.

L’aliment de pré-engraissementUFA 321-3 contient de l’acide ben-zoïque («VevoVitall»), connu pourles propriétés suivantes:• renforce la barrière antimicro-

bienne dans l‘intestin• stabilise la digestion• augmente et stabilise les perfor-

mancesLes mises en valeur démontrent quel’on peut aussi engraisser des porcsde bonne qualité avec un seul ali-ment (UFA 331-4). Mais il imported’adapter la courbe alimentairependant le pré-engraissement pourcompenser la baisse de l’ingestionalimentaire en phase de finition.Cela dit, les animaux ne doivent enaucun cas être suralimentés car lachute de l’ingestion qui s’ensuivrane pourra plus être compensée. Lesanimaux charnus doivent être nour-ris plus intensivement.

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PRODUCTION ANIMALE

Martin Pries

54 3 2013 · REVUE UFA

En production laitière, l’améliorationde la rentabilité constitue un défipermanent pour les producteurs. Lescoûts des fourrages jouent un rôle

important au niveau de la rentabilité.Pour les troupeaux affichant des perfor-mances de lactation élevée, les alimentsconcentrés peuvent être un facteur decoût important. Les besoins énergétiquesne peuvent toutefois pas être couvertspar la seule ration de base, le potentielde consommation de fourrage n’aug-mentant pas dans la même proportionque les besoins énergétiques. C’est pour-quoi il est primordial d’utiliser les ali-ments concentrés de manière optimale.

Matériel et méthodes L’impactde diverses quantités d’aliments sur le ni-veau de performance des vaches laitièresa été analysé dans le cadre d’un essai d’af-fouragement effectué au centre agricoleHaus Riswick. Cet essai portait sur 48vaches et primipares de race Holstein (al-lemande), avec une répartition en plu-sieurs groupes de 16 animaux, en fonc-tion des performances au cours de lalactation précédente pour les vaches mul-tipares et en fonction de la performancede la mère pour les primipares, ainsi queselon le poids après vêlage. Le numéro delactation a également été pris en compte.Les données ont été relevées sur plusd’une année.

Tous les animaux ont reçu la même ra-tion mélangée améliorée pour une per-formance de 20kg de lait corrigé parl’énergie (ECM) et pour des besoins d’en-tretien (650kg de poids vif) selon les re-commandations de la DLG (2006). La ma-tière sèche de la ration contenait 51.5%d’ensilage d’herbe, 34.4% d’ensilage demaïs, 5.6% d’extrait de tourteau de soja,

5.4% d’ensilage de pulpes de betterave,2.6% de paille et 0.5% de sel minéral.Pour les rations supérieures à 20kg ECM,un aliment de production était distribuévia le DAC. L’approvisionnement au coursdes 28 premiers jours de la lactation était

conforme aux recommandations de laDLG pour l’ensemble des animaux(2006). Par la suite, les animaux dugroupe 1 ont continué à recevoir des ali-ments selon les recommandations de laDLG alors que ceux des groupes 2 et 3 ont

UN ESSAI D’AFFOURAGEMENT était censé déterminer quel régime en alimentconcentré était à même d’assurer un approvisionnement optimal des vaches laitières, en«concurrençant» le moins possible le fourrage de base.

Influence de différentes quantités d’aliments

REVUE UFA · 3 2013 55

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Martin Pries, Chambred’agriculture Nordrhein-Westfalen,48147 Münster, Allemagne, www.lan

www.ufarevue.ch 3 · 13

eu la possibilité de consommer de plusgrandes quantités de ration mélangéesuite à une réduction de 2 respectivementde 4kg des aliments concentrés distri-bués. Chez les primipares, un écart de po-tentiel de production laitière supposé de3kg sur la base de la ration améliorée s’esttraduit par une adaptation des quantitésd’aliment de production distribuées.

La consommation de fourragemoyenne des trois groupes est mention-née dans le tableau. Force est de consta-ter que les quantités de ration mélangéeet d’aliment production laitière distri-buées évoluent différemment. Plus lesquantités d’aliment production laitièredistribué ont diminué, plus la consom-mation de ration mélangée améliorée aaugmenté. Globalement, la consomma-tion de matière sèche (MS) a néanmoins

Tableau: Résultats d’essai (valeurs moyennes)Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3

Consommation de matière sèche Ration mélangée (kg) 13.6 13.8 14.2Aliment performance (kg) 6.8 5.1 3.7Total (kg/jour) 20.4 18.9 17.9Quantité de lait et teneursQuantité de lait (kg/jour) 30.3 29.4 28.0Prod. lait corr. selon l’énergie (kg/jour) 30.6 28.0 27.1Matière grasse (%) 4.1 3.72 3.78Protéine (%) 3.36 3.15 3.22Groupe 1: distribution d’aliment selon la norme DLG

Groupe 2: dès le 28ème jour de lactation, réduction progressive à 2kgd’aliment de performance par jour par rapport à la norme DLG

Groupe 3: dès le 28ème jour de lactation, réduction progressive à 4kgd’aliment de performance par jour par rapport à la norme DLG

augmenté lorsque la composition de la ration a été conforme aux recommanda-tions. C’est le groupe 1 qui a affiché laconsommation de matière sèche la plusélevée. La différence entre le 1er et le 3e

groupe s’est élevée à 2.5kg de MS, cequi correspond à environ 0.64 à 0.40kgd’aliment de production par kg MS.

Les quantités et les teneurs dulait moyennes des trois groupessont également présentées dans le ta-bleau. Le groupe 1 a produit une quantitéde lait moyenne de 30.3kg par jour ets’est ainsi distingué par une performancesupérieure de 0.9kg respectivement de2.3kg (p <0.05) par rapport aux groupes2 resp. 3. Si l’on considère la perfor-mance laitière corrigée par l’énergie, onconstate que les écarts fluctuent entre lesgroupes. Le groupe 1 s’est distingué par

une production moyenne ECM de30.6kg par jour contre 2.6kg respective-ment 3.5kg de moins au sein desgroupes d’essai (également significatif).

L’évolution du poids vif a dé-montré que la masse corporelle mobili-sée était plus importante dans le casd’une distribution restreinte d’aliment.Les animaux qui ont reçu le moins d’ali-ment sont également ceux qui affi-chaient la masse corporelle moyenne laplus faible (611kg). Au sein des groupes1 et 2, le poids moyen était de 639kgrespectivement de 616kg. D’un pointde vue statistique, les valeurs moyennesindiquées n’étaient pas significatives.

Conclusion Une distribution d’ali-ment production laitière restreinte parrapport aux recommandations se traduitpar une consommation légèrement su-périeure de ration mélangée mais glo-balement par une consommation nette-ment réduite pour ce qui est de la MStotale. Il s’ensuit une réduction notablede la performance laitière. Pour quel’état de santé des animaux soit préservéet au vu des aspects économiques, il pa-raît donc judicieux de distribuer l’ali-ment de performance en fonction desbesoins des vaches et de ne procéder àaucune réduction à ce niveau. �

L’aliment performancepeut augmenter laconsommation defourrage de base.Photo: agrarfoto.com

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

56 3 2013 · REVUE UFA

Eva et Beat Liver avec Bilz Bianca,une vache de 13 ans qui a fini

deuxième à la Joba 2006, devant lacolline de Beverin.

Inter-vêlage plus court avec la monte naturelleChez les vaches laitières, l’inter-vêlage peut être réduit en pratiquant lamonte naturelle, comme le confirme une analyse du service techniqueOekologischer Landbau Schwäbisch Hall e.V. En raison d’une meilleurefertilité, les frais vétérinaires diminuent alors que la performance detroupeau augmente. Selon la qualité d’abattage réalisée, les coûtsd’élevage peuvent être couverts par la vente du taureau à l’âge de deuxans. Lorsque c’est le taureau qui insémine les vaches, l’éleveur doitconsacrer moins de temps à l’observation des chaleurs. Les vaches enquestion ne doivent pas être tenues au licol ni attachées à la logette.Utiliser ses propres taureaux permet également d’imprégner un touchepersonnelle à la génétique du troupeau. Un désavantage souvent évoqué est le risque d’accident. Ce risque peuttoutefois être évité à l’aide des mesures suivantes:• Habituer le veau à être conduit au licol et à l’anneau et entretenir uncontact avec l’animal jusqu’à son âge adulte.

• Ne pas avoir peur de l’animal, mais montrer du respect• Ne jamais se placer entre le taureau et une vache en chaleurs• Faire aller la vache dans le box du taureau. • Construire des barrières qui soient aussi sûres que possible• En cas de contact, toujours avoir un bâton sur soi. • Faire attention avec des visiteurs externes à l’exploitation • Vérifier régulièrement quel est le contact avec le taureau• Vendre le taureau dès qu’il commence à présenter un risque Source: Fiche technique «Elevage de taureau pour la remonte dans uneexploitation bio»; FiBL Demeter; 2007

«Si nous ne disposions pas de notrepropre élevage de taureaux, il n’yaurait peut-être plus de race Bruneoriginale», explique Beat Liver. Le

président de l’Association des déten-teurs de taureaux de race brune et vice-président de la Fédération d’élevage dela Race brune originale est particulière-ment heureux que cette race suisse soittoujours plus appréciée. Le nombre delactations standards au sein du contrôlelaitier a augmenté de plus de 1400 uni-tés au cours des dix dernières années.

Aussi pour l’engraissement «LaBrune originale est une race à deux fins

affichant un bon niveau de productionlaitière et de bonnes teneurs », résumeBeat Liver. Par ailleurs, les veaux d’en-grais issus de cette race réalisent des prixplus élevés que les veaux de type laitier.La race Brune originale convient égale-ment très bien pour la production devaches mères en raison de son caractèrefacile, de son instinct maternel déve-loppé et de sa qualité de viande. A une certaine époque, l’offre en tau-

reaux de race Brune originale était res-treinte et la pression pour des croise-ments de substitution était élevée. C’estla raison pour laquelle l’Association de larace Brune originale fut créée à l’époque.

Des taureaux performants BeatLiver remonte son troupeau laitier prin-cipalement avec sa propre remonte et

insémine ses vaches, pour autant que ledegré de consanguinité le permette,avec son propre taureau. B. Liver estparticulièrement heureux lorsqu’un deses taureaux obtient de bons résultats etplus encore lorsqu’il intègre le cataloguede Swissgenetics. C’est ce qui est arrivéavec le taureau Milton Monti (Mister

L’EFFECTIF DES ANIMAUX DE LA RACE BRUNE ORIGINALE s’est accru aucours de la décennie passée alors que le nombre de vaches laitières total a en revanchediminué. La génétique race Brune originale est très demandée en Suisse et à l’étranger.Il fut un temps où la tendance était complètement différente.

«L’élevage bovin est extrême»

Profil de l’exploitationBeat et Eva Liver, 7426 Flerden

SAU: 27ha, ZM 3, 1180m d’altitude

Production végétale: 25ha de prairie defauche, 2ha de pâturage

Production animale: 20 vaches laitières,1 taureau d’élevage, 20 taureauxd’élevage (5 génisses sont placées encontrat d’élevage)

Performances: 6800 kg de lait par lacta -tion (max. 9500 kg par lactation), 4% dem. g., 3.5% de protéine, 25000kg deperformance de vie

Main-d’œuvre: couple d’exploitants, JürgLiver, le fils

Le taureau Alex (père Verol Mingo xHold Havanna) affiche une valeur lait

de 140 et de bonnes teneurs.L’extérieur présente également de

bons résultats.

REVUE UFA · 3 2013 57

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

Le fourrage acheté doit être de qualité irréprochableSur l’exploitation Liver, les prairies de fauche et les pâturages représentent la majeurepartie de la ration. En hiver, la ration laitière se compose majoritairement de foin ventilé,d’ensilage d’herbe et maïs, de flocons céréales et de l’aliment de production UFA 173 F(selon le potentiel de performance). Organisés en tant qu’exploitation de transhumance,les Livers utilisent durant la période de végétation les parcelles qu’ils louent à Thusis(700m) ainsi que trois mayens situés entre 1500 et 1800 mètres d’altitude. La pâture estcomplétée par du foin, des mélanges céréales, des cubes de maïs et de l’UFA 173 F. «Apartir du moment où elles doivent produire beaucoup, les vaches Brune originalesapprécient également le fait de pouvoir disposer d’un fourrage de qualité», précise BeatLiver. «Lorsque je dois acheter du fourrage, il faut également que ce dernier satisfasseaux exigences les plus élevées». UFA 173 F est très apprécié du bétail. Dans la pratique,on constate également que les fèces des vaches sont plus consistantes lorsque l’herbejeune est complémentée avec de l’UFA 173 F. Cela s’explique par la dégradabilitérelativement lente des aliments floconnés, ce qui contribue à décharger la panse, ainsique par la ration bien équilibrée, ce qui se traduit par une fermenta-tion homogène. Au cours des premières semaines, les veaux d’élevage reçoivent prèsde 8l de lait par jour au lieu de la quantité recommandée de 6lseulement. Leur potentiel de croissance est ainsi pleinement utilisé.De nouveaux essais démontrent également qu’un approvision-nement en lait plus intensif en début de vie contribue àaugmenter les performances ultérieures des vaches laitières. Eugen Signer, Service technique UFA, 9501 Wil

valeurs d’élevage de la descendance enplus des prévisions génomiques. «Je neveux pas seulement pouvoir vérifier laqualité génétique de mes animaux sur lepapier mais également dans la pratique»,souligne cet ancien juge d’exposition.

Vaches recherchées Beat Liverdisposant d’un troupeau de laitièreséquilibré, il élève pratiquement toutesses vachettes. Trois à quatre bêtes sontvendues chaque année en tant que pri-mipare ou génisse. Les succès remportésà l’occasion des expositions nationales(Joba, Bruna) et la situation générale dumarché se traduisent par une bonne de-mande, tant pour le bétail laitier quepour les vaches mères. Des animauxsont même vendus en Allemagne et auTyrol. «Cela suppose toutefois unecharge administrative relativement éle-vée», constate Beat Liver. La bonne de-mande entraîne des prix supérieurs à Fr. 3500 par vache. L’exportation de se-

Jürg Liver avecMilton Maloja.

Robin Rosetta affichedes teneurs de 4.15%de graisse et de 3.61%de protéine du lait.Cette vache a terminédeuxième à la Joba2011 et troisième auconcours du pis.

80% de monte naturellePrès de 80% des sujets de race brune originale présentés lors de ladernière Bruna et du concours européen de St. Gall étaient des descen -dants issus de monte naturelle. Le programme de taureaux d’élevage2012/13 comprend deux taureaux Brown-Swiss et deux taureaux derace Brune originale. Ce programme permet aux éleveurs de taureauprivés d’utiliser leur génétique à large échelle et de conserver des lignessanguines rares. L’offre de taureaux actuelle est disponible souswww.top-braun.ch. Le site internet sert également de plateforme decommercialisation pour le commerce de bétail.

ZM Zug, 2009). Verol Mingo ET, dont B.Liver commercialise la semence à titreprivé, s’avère également être un taureaude grande qualité. Vento Vicarbo etHecker Hugo sont utilisés pour la re-monte naturelle. Robin, qui avait atteintune valeur lait de 132, fait partie destaureaux qui ne sont plus actifs.

Pour la moyenne «L’élevage laitierest toujours extrême, alors que tout cequi est trop extrême est rarement bien»,précise Beat Liver. Autrefois, tout tour-nait autour de l’augmentation de la pro-duction laitière alors qu’aujourd’huibon nombre de producteurs recher-chent à nouveau des vaches robustes etaffichant une bonne longévité. Beat Liver estime que la sélection gé-

nomique est une grande opportunité,surtout en ce qui concerne l’élevage detaureaux, les propriétés génétiques pou-vant être appréciées chez le veau déjà. Làaussi il est important d’éviter les ex-trêmes. A son avis les fédérations d’éle-vage ont raison de continuer à évaluer les

mence de Brune originale a tendance àaugmenter et s’est élevée à près de15000 doses en 2011/2012, comme l’aexpliqué Ulrich Moser de Swissgenetics.

Fromagerie fermière Une bonnegénétique ne suffit pas à assurer la ren-tabilité de la production laitière. Un prixdu lait permettant de couvrir les coûtsest tout aussi important. Beat et Eva Li-ver commercialisent eux-mêmes prèsd’un tiers de leur lait riche en teneurssous forme de fromage d’alpage, soit en«Hirtenkäse», «Beverin» et «Soldadis».La vente du fromage s’effectue via lemarché hebdomadaire de Coire (de maià octobre), à travers quatre revendeursainsi qu’un magasin à la ferme comptantde nombreux clients fidèles. En été, desyaourts, du quark et du sérac sont éga-lement produits. «Les produits frais sontceux qui permettent de réaliser la valeurajoutée la plus élevée», explique BeatLiver. �

Verol Mingo ET,actuellement utilisé vial’Association desdétenteurs de taureaux(SHV), a remporté deuxprix de catégorie auconcours de Zug.

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee, www.ufa.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Erich Thoma

58 3 2013 · REVUE UFA

Les animaux qui vont en alpage pro-viennent de diverses exploitationsde plaine et de différents milieuxdifférents en termes de germes. Il

s’ensuit un risque accru de numérationscellulaires et d’infections de la mamelle.

Hygiène de la mamelle et desanimaux Pour favoriser une bonnesanté de la mamelle ainsi qu’une bonnequalité du lait d’industrie et de fromagedurant la période d’alpage, il ne faudraitprendre en estivage que des animauxdont le test de Schalm est négatif et af-fichant des numérations cellulaires infé-rieures à 150000/ml. La teneur en cel-lules du lait d’une vache dont lamamelle est saine ne varie que faible-ment jusqu’à son retour en plaine. Leschangements de fourrage et de climat,le stress engendré par les combats hié-rarchiques ainsi que les animaux et lesétables sales font partie des facteurs fa-vorisant les mammites. Une surveillancefréquente de la santé de la mamelle à

l’aide de tests de Schalm en vaut lapeine. Il convient de traire tout d’abordles vaches saines, puis les suspectes etfinalement les malades. La désinfectiondes gobelets de traite contribue effica-cement à prévenir la transmission d’in-fections (barrière anti-mammite) entreles vaches pendant la traite (tableau 1).Le trempage des trayons protège la ma-melle des agents pathogènes présentsdans l’étable.

Installation de traite Concernantl’installation de traite, les mesures sui-vantes s’avèrent judicieuses:• Assurer le bon fonctionnement méca-nique de l’installation de traite et

veiller à ce que les manchons de traitesoient dans un état irréprochable.

• Laver l’installation de traite tout desuite après la traite avec de l’eautiède. Procéder à un lavage externe àl’aide d’une brosse. Procéder à unnettoyage principal à une tempéra-ture d’au moins 50°C dans le cadred’un circuit durant au moins 10 mi-nutes. Rincer toutes conduites trans-portant du lait avec de l’eau du réseau(tableau 2).

• Respecter la concentration de pro-duits de nettoyage conseillée par lefabriquant (0.5–1%), alterner lesproduits de nettoyage (alcalin le ma-tin, acide le soir ou l’inverse).

• Lors du rinçage final, de l’eau souilléepeut éventuellement contaminerl’installation de traite avec des bacté-ries. C’est la raison pour laquelle il estnécessaire de nettoyer les réservoirsd’eau avant la saison d’alpage.

• Stocker les ustensiles servant à latransformation du lait dans un endroitsec contribue à entraver la proliféra-tion des germes pathogènes.

Des animaux propres,une condition

importante pour une production

laitière d’une hygièneirréprochable.

DANS LES ALPAGES QUI FABRIQUENT DU FROMAGE la santé de la mamelle ainsi que la qualité du lait et du fromage constituent des défis très importants.Une bonne hygiène des animaux et des installations de traite est décisive. Lors de lafabrication du fromage, il convient également de veiller à une série de critères en matièred’hygiène.

L’hygiène est absolument prioritaire

Tableau 1: Concept d’hygiène lors de la traiteMesure Agent de nettoyage UtilisationNettoyage des mains Haladerm (savon éliminant les germes) Plusieurs fois par jourNettoyage des trayons Halanol/lingettes pour trayons Agraro (solution Utiliser une nouvelle lingette avant la traite à usage unique pour l’hygiène de la mamelle) pour chaque mamelleTrempage des trayons Loralsol/Solution de trempage Tremper ou pulvériser après la traite pour trayons Agraro les trayonsDésinfection intermédiaire des Halades 01 (sur la liste du FiBL), Plonger les gobelets de traite gobelets de traite concentration = 0,5% dans l’eau froide ou vaporiser les surfaces qui (barrière anti-mammite) sont en contact avec le lait

Des installations et des étables propres: bien assécher les surfacesfait office de barrière contre la prolifération des germes.

REVUE UFA · 3 2013 59

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Erich Thoma,chef du servicetechnique, HalagChemie SA, 8355 Aadorf, www.halagchemie.ch

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Tableau 2: Concept de nettoyage pour les intalllations de traiteObjet Produit nettoyant Conc. Temp. Durée Auxiliaire/remarques

% °C minutesVariante A Le matin après la traite 0.5 50 10 On peut aussi alterner: (nettoyage alcalin: – le matin acide, le soir alcalinalterné) Halapur M ou 70

Halapur MPLe soir après la traite 0.5 50 10 Halacid Altag, Halacid P, Halacid S, acide: – Halacid flüssig TSHalacid ... 70 Bioacid, Halacid ultra

ou variante B Après la traite 0.5 50 10 Bien rincer tout de suite (idéalementalcalin: – eau tiède). Température finale dans lesHalapur M 70 traites directe et les salles de traitesou Halapur MP pas inférieure à 50°CAcide au moins une fois 1.0 50 10 Halacid Altag, Halacid P, Halacid S, par semaine: – Halacid flüssig TS,Halacid ... 70 Bioacid, Halacid ultra

Contre la pierre D’abord acide avec 2.0 50 20 Halacid Altag, Halacid P, Halacid S, de lait Halacid ... – Halacid flüssig TS

70 Bioacid, Halacid ultraPuis alcalin: 0.5 50 20Halapur M –oui Halapur MP 70

Contre les dépôts Alcalin avec 3 50 30protéiques Halapur MP – –(traitement de choc) 5 70

• Le nettoyage des lactoducs doit s’ef-fectuer selon le même principe quepour les traites directes (tableau 3).

Les moules à fromage et lesbains de pressage devraient êtrenettoyés avec un produit de nettoyageacide monophase tel que «RV 546 PF»ou «Halacid ultra». Dans le cadre des pro-cessus de nettoyage automatiques, aprèsun pré-nettoyage intensif à l’eau chaude,une solution de nettoyage affichant uneconcentration de 2 % et une températured’au moins 65 à 70°C circule durant en-viron 30 minutes au sein du bain de pres-sage. Le processus de circulation peut sefaire à l’aide d’air comprimé. Les compo-sants spécifiques contenus dans les pro-duits de nettoyage mono-phase permet-tent de détacher facilement les dépôts degraisse et de protéine. Dans le cadre d’un nettoyage manuel,

les moules à fromage ainsi que lesplaques d’égouttage sont nettoyés àl’eau immédiatement après utilisationet trempés dans un bain contenant unesolution à base de «RV 546 PF» ou «Ha-lacid ultra» par exemple:• Concentratrion d’utilisation: 2% = 2 lpour 100 l d’eau

• Température d’utilisation: 65 à 70°C• Concentration d’utilisation dans lecadre d’une utilisation à froid: 3%

• Durée d’action: 30 minutesEt finalement, nettoyer les moules à

fromage et la plaque d’égouttage avecune brosse. Procéder à un rinçage àl’eau froide. Les produits tels que «Ni-roputz» conviennent particulièrementbien pour nettoyer et donner de l’éclataux cuves en cuivre. Les produits alcalins combinés (p.ex.

«Halapur MP» ou «Halapur M») ne peu-vent pas être stockés, la composante

servant à la désinfection, le chlore actif,ayant tendance à se dégrader.

Planches à fromage Les planches àfromage doivent être nettoyées dans un

endroit séparé. Leur désinfection se faità l’aide de produits tels que Halades 01sans rinçage ultérieur. Puis il faut placerles planches à fromage à sécher à l’air li-bre. �

Tabelle 3: Prescriptions de nettoyage pour les lactoducs à laitQuoi? Quand? Processus/produits Conc. Temp. Temps

% °C Minutes1. Refroidir le lait en laissant Avant d’utiliser la conduite couler l’eau courante pour l’évacuation du lait2. Rincer à l’eau Lorsqu’il n’y a pas de lait 3. Envoyer une boule éponge Après avoir laissé transiter à travers la conduite le lait (séparation lait – eau)4. Nettoyage et désinfection Après avoir laissé Rincer la conduite de la conduite à lait transiter le lait à lait à l’eau

Après avoir laissé Halapur M, 5 transiter le lait boules éponges 1.0 80 53 x semaine Halacid ultra 1.0 80 51 x semaine Halades PE 0.5 froid

5. Rincer à l’eau potable Après le nettoyage 6. Presser à plusieurs reprises Après utilisation Halapur M 0.5 45 30les boules éponges

Des installations propres: le fait dedésinfecter les agrégats de traiteaprès chaque animal permet d’éviterla transmission d’agents pathogènesde la mammite.

Propreté dans la transformation: du chaudron jusque dans l’assiette de fromage.

Auteur Markus Sax, AgroscopeReckenholz-Tänikon (ART), 8356Ettenhausen, www.agroscope.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Markus Sax

CONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ETABLE

60 3 2013 · REVUE UFA

Le climat d’étable est influencé parplusieurs paramètres tels que latempérature de l’air, l’humidité re-lative, la circulation de l’air, la

concentration en gaz toxiques, l’éclai-rage, etc. Alors que les veaux suppor-

tent bien les températures froides, desconcentrations trop élevées en gaztoxiques ainsi qu’une humidité relativede l’air supérieure à 80% sont plus pro-blématiques. Une température de l’airélevée réduit le pouvoir isolant despoils. Les animaux perdent alors davan-tage de chaleur corporelle et devien-nent plus sensibles aux courants d’air.De la condensation se forme égalementsur les zones du corps qui restent plusfroides, ce qui peut se traduire par la for-mation de champignons vecteurs demoisissures, par la prolifération degermes ainsi que par des dégâts aux bâ-timents. Les veaux aiment se couchercontre les parois. A cette occasion, ilsperdent beaucoup de chaleur corporellelorsqu’ils sont en contact direct avec deséléments de construction massifs tels lebéton et les murs de briques. Il est doncconseillé de recouvrir les parois de pan-neaux résistants à l’humidité.

Taux de renouvellement de l’airLes taux d’humidité appropriés (apportd’air frais) sont fonction du poids desanimaux et sont affichés dans le tableau.Là où l’air pénètre, il est judicieux d’ins-taller des dispositifs adéquats (p.ex. vo-lets permettant de diriger l’air), de ma-nière à ce que les animaux ne soient pasexposés à l’air froid en hiver. Idéale-ment, lorsque l’air ne pénètre que parun seul côté, il convient de procéder àune répartition homogène dans toutel’étable, via un canal d’aération perforépar exemple. Dans le cas d’une aérationnaturelle, il faut prévoir des ouverturessuffisamment grandes pour l’arrivée etl’évacuation de l’air, le renouvellementde l’air dépendant très fortement dutemps qu’il fait à l’extérieur. Il est

conseillé de protéger les entrées d’airpar des filets brise-vent pour que l’ex-position des animaux aux courants d’airdiminue dans les endroits exposés auvent. Lorsque le taux de renouvellementd’air minimal ne peut pas être atteint vial’aération naturelle, il faut installer uneaération mécanique (ventilateur). Quelque soit le système d’aération choisi, ilfaut veiller à ce que l’air frais aspiré nepasse pas au-dessus du tas de fumier oude la fosse à purin, sans quoi cet air se-rait déjà enrichi en gaz toxiques et engermes avant de parvenir dans l’étable.

Eclairage Dans la zone de repos desanimaux, selon les prescriptions de l’Or-donnance sur la protection des ani-maux, il convient de respecter un éclai-rage minimal de 15 Lux.

Hygiène Des gaz toxiques émanentde la couche profonde. Par ailleurs, enraison de l’évaporation, l’humidité rela-tive au sein de l’étable augmente. Lesintervalles entre le curage du fumier nedevraient donc pas être trop grands.Avant d’installer des animaux à l’étable,il convient de nettoyer et de désinfectertrès bien cette dernière. �

Veaux dans une établetransformée.

LES SURFACES INOCCUPÉES À L’ÉTABLE ou dans les anciens bâtiments sontsouvent utilisées pour élever des veaux d’engraissement. A cette occasion, on oublieparfois de veiller à ce que les conditions d’étable soient conformes aux besoins des animaux. Pour que la production de veaux de boucherie soit un succès, il faut toutefois tenir compte de plusieurs facteurs influençant le climat d’étable.

Conditions climatiques pour veaux

Tableau: Recommandations pour une bonne aération Poids du veau Toit isolant de la chaleur Toit non isolant

(kg) (U < 1W/m2 K) 1 de la chaleurTaux de renouvellement de l’air minimal en m3/h par veau50 70 15075 80 180100 90 220150 105 260200 120 300

Taux de renouvellement maximal de l’air en été (m3/h par kg PV)1 2

1 Pour limiter l’humidité relative au sein de l’étable, un taux derenouvellement de l’air plus élevé peut être nécessaire.

Source: rapport ART 667

REPORTAGE PHOTO

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Les automates à buvée Förstersont loués, mis en leasing ou commer-cialisés par le service technique UFA. En plus de cela, le service d’entretien estassuré 365 jours sur 365 par le serviced’entretien et de réparation.

www.ufarevue.ch 3 · 13

Roman Engeler, rédacteur en chef dela Revue UFA, était le modérateur.

«Plein gaz les six premiersmois», selon H. Rüegsegger.

Nina Keil effectue des essaisà Tänikon.

Seul le meilleur fourrage estassez bon pour les jeunes veaux.

Le savoir-faire est payant dansl’engraissement des veaux.

Veaux forts, vaches fortes – telle estla quintessence du forum.

«Les automates nourrissent les veaux comme cela se fait dans lanature», explique Friederike Stöfen, de Förster-Technik.

Etes-vous intéressé(e) par le «UFAJunior Support»?

La capacité de la mamelle se décide tôtLORS DU FORUM DE LA REVUE UFA à la «Tier & Technik» de St. Gall on a souvententendu que la production laitière d’une vache se décidait dès ses premiers jours de vie. La recette: cesser l’affouragement rationné pour un approvisionnement ad libitum.

Les premiers jours de vie sont déci-sifs pour le développement de lamamelle de la vache et le niveau deproduction ultérieur de la vache

comme l’a expliqué Hansueli Rüegseg-ger de l’entreprise UFA, lors du forumde la Revue UFA qui s’est déroulé le 22février. Un programme d’affouragementet de prestation à l’attention du bétaild’élevage laitier a été lancé sous la dé-nomination «UFA Junior Support». Ceprogramme axe l’approvisionnement ennutriments sur une bonne santé ani-male, des accroissements élevés, un âgeau premier vêlage précoce ainsi qu’uneproduction laitière élevée.

Affouragement ad libitum con -trôlé Un affouragement ad libitumcontrôlé est désormais recommandé aucours des premiers jours de vie. Frede-rike Stöfen a présenté le plan d’affoura-gement «40FIT Plan» conçu à cet effetpar Förster-Technik. Le sevrage progres-sif dès le 35ème jour de vie permettraitd’éviter les dépressions liées au stress età la croissance et entraînerait un déve-loppement des pré-estomacs identiqueà ce qui serait le cas dans le cadre d’unaffouragement restrictif. Le nouveau«CalfRail», un robot d’affouragement

pour les veaux détenus en igloos, per-met d’économiser 2.2 jours de travailpar année pour un effectif de 10veaux. Les automates de buvée facili-tent le dosage exact des composantesainsi que le contrôle des animaux.Grâce à une consommation plus fré-quente et à une température adé-quate, les automates de buvée amé-liorent la mise en valeur du fourrageainsi que les accroissements de poids.

La distribution individuelledu lait et des aliments permet demeilleurs accroissements, abaissel’âge au sevrage et réduit la succionmutuelle comme l’a expliqué NinaKeil au moment de commenter les ré-sultats d’essais de la Station de re-cherche Agroscope Reckenholz-Täni-kon. La consommation de fourragesolide constituerait un précieux in-dice de santé. �

REVUE UFA · 3 2013 61

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION ANIMALE

Alfred Erni

62 3 2013 · REVUE UFA

En Suisse, sur les quelque 260000veaux de boucherie abattus en 2011,les spécialistes du marché estimentque 190000 veaux environ ont été

engraissés au lait entier (graphique 1).Dans le cadre de ce type d’engraisse-ment, la ration est en partie complétéepar du lait maigre, du petit-lait de froma-gerie ainsi que d’autres sous-produits dulait. L’approvisionnement en protéine eten énergie est adapté à la ration de basevia la poudre de lait. Les oligo-éléments,les vitamines et le fer complètent de ma-nière optimale la ration distribuée auxveaux d’engraissement.

Chiffres techniques Les diversesvariantes de résultats d’engraissementet de calculs modélisés fournissent desrésultats en partie différents. Toute ex-ploitation pratiquant l’engraissement deveaux devrait néanmoins connaître di-vers chiffres clés. Depuis plusieurs an-nées, UFA SA calcule des résultats mo-délisés pour des exploitations en Suisse.Les chiffres sont constamment compa-rés avec les décomptes perçus dans la

pratique et adaptés en conséquence. Les chiffres-clés d’un décompte d’en-

graissement simple englobent:

Données animales• Veaux arrivés à l’étable (poids vif, prixpar kilo)

• Veaux de boucherie sortis d’étable(poids à l’abattage, prix au kilo aprèsdéductions)

• Divers: transports, taxes et autres

Quantités affouragées et prix des fourra-ges (par kg)• Lait entier (calcul du prix par kilo delait entier)

• Sous-produits du lait• Poudre de lait• Spécialités fourragères• Divers fourrages

Coûts divers• Paille, litière• Electricité, eau (prix par veau arrivantà l’étable)

• Coûts vétérinaires• Automate de distribution du lait• Coûts divers

Ce que cela apporte concrète-ment Les producteurs qui connais-sent et analysent leurs résultats d’en-graissement et d’abattage progressent.Les résultats d’engraissement mention-nent également souvent les résultatsmoyens d’autres exploitations analy-sées, ainsi que ceux des quartiles supé-rieurs et inférieurs. Pour le conseil tech-nique, l’analyse des résultatsd’engraissement fournit également desindications utiles.

Qu’est-ce qu’un bon résultat?La question consistant à définir à partir

LES CALCULS MODÉLISÉS fournissent aux engraisseurs des chiffres clés importants.Ces derniers leur permettent de se comparer avec les autres exploitations et d’évaluer lepotentiel d’optimisation qui subsiste. Selon ce que démontre les nombreux chiffres clésdont UFA dispose, il est financièrement très intéressant d’engraisser ses propres veauxd’engrais au lait entier avec le lait excédentaire produit par l’exploitation.

Engraissement au lait entier

Tableau: Calcul modéliséRecettes respective- Revenu par l de

Bases ments coûts (Fr.) lait entier (Fr.)Prix à l’abattage déductions 9 veaux de boucherie à 124kg PM, T3, et transport inclus 13.6Fr./kg, 1 perte 15177.60– Prix des veaux d‘engrais 10 animaux à 670 kg PV, 5.80 Fr./kg 3886.00– Coûts de la poudre de lait 650 kg 2470.00– Coûts pour les spécialités 25 kg 155.00= Marge brute Utilisation de poudre de lait 14230 kg 8666.60 0.60– Paille 2000 kg 920.00– Technique d‘automate 450.00– Vétérinaire 450.00– Taxes, électricité, eau 200= Marge brute comparable Utilisation de poudre de lait 14230 kg 6646.60 0.46

Source: données de base UFA

REVUE UFA · 3 2013 63

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Alfred Erni,Responsable du secteurveaux, UFA SA, 9501Wil, www.ufa.ch

Rabais sur lescompléments au laitentier UFA 10 Fr./100 kg, jusqu’au 16.03.2013dans votre LANDI

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16.00

12.00

8.00

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0.002007 2008 2009 2010 2011 2012

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2007 2008 2009 2010 2011 2012

est mis à valeur à moindre frais sur l’ex-ploitation et fournit une qualité d’abat-tage extraordinaire. Il est particulière-ment intéressant de mettre en valeur dulait excédentaire ou du lait C via l’en-graissement de veaux.

Faible utilisation d’antibio-tiques Engraisser les veaux d’engraisqui ne sont pas utilisés pour la remonteest par ailleurs respectueux des ani-maux. Il n’est pratiquement pas néces-saire de recourir à des produits médica-

• Moins de 110 jours d’engraissement(selon le poids des veaux d’engrais àleur arrivée à l’étable)

• Consommation de fourrage par kilod’accroissement inférieure à 1.85 kg

Niveau de rentabilité stableCes dernières années, le lait entier s’estimposé dans l’engraissement de veaux.Cette méthode permet en effet aux en-graisseurs de réaliser des revenus relati-vement stables. Le graphique 2 démon-tre que les prix des veaux d’engrais et de

■ Lait entier AQ ■ Lait entier IPS

Prix des veaux d’engrais

Veau de boucherie AQ VS

Veau de boucherie IPS

SFR

autres types de production

de quand un résultat peut être qualifiéde bon dépend de nombreux facteurs.La génétique utilisée pour les veauxd’engrais joue par exemple un rôle im-portant. Le genre de relevé de donnéespeut lui aussi varier. D’une manière gé-nérale, on vise les objectifs suivants:• Plus de 1.30kg d’accroissement jour-nalier

• Plus de 70% des veaux en T3 oumieux

• Moins de 3% de pertes

boucherie sont restés relativement sta-bles ces dernières années. Le revenu es-compté par kilo de lait entier utilisépeut être calculé avec un degré de sécu-rité élevé (graphique 3).

Intéressant D’un point de vue éco-logique, il est également judicieux d’uti-liser le lait entier produit sur sa propreexploitation puisque cela ne donne lieuà aucun transport ni à aucun stockage.Le lait entier produit sur l’exploitation

menteux car les veaux de l’exploitationsont immunisés par leur mère (collos-trum) contre les agents pathogènes setrouvant sur l’exploitation, ce qui leurpermet de disposer d’une défense im-munitaire stable. Chaque exploitationdispose d’un milieu spécifique entermes de germes. Les veaux déplacésdoivent adapter et élargir leur défenseimmunitaire au nouveau site sur lequelils se trouvent. Jusqu’à ce que ce pro-cessus soit achevé, la sensibilité aux ma-ladies est élevée. �

L’amélioration de la qualitéd’abattage augmente demanière décisive larentabilité de l’engraisse-ment de veaux.

Graphique 1: Base fourragère dans l’engraissement de veaux en Suisse

Part de lait de vache Sous-produits laitiers

Graphique 2: Prix des veaux d’engrais et de boucherie

Graphique 3: Revenu par litre de lait entierSF

R

PRODUCTION ANIMALE

MichelDromard

EXEMPLE PRATIQUE

64 3 2013 · REVUE UFA

Pour l’anecdote:

Une vachette de 15 kilos asurvécu«Une petite génisse prématurée à 7,5mois est née en septembre 2012, ellefaisait 15 kg, les enfants étaientémerveillés, elle n’a pas voulu boire lecolostrum, nous l’avons mise directe-ment à la poudre de lait UFA 207 pluset UFA top-punch. Elle a survécu avecune incroyable pêche». Nous l’avonsélevée, c’est un peu la mascotte de lafamille!

UFA top-punch oui, mais pour quel résultat!Avec le recul de 2 années complètes, nous pouvons dire aujourd’hui «leTop punch nous a convaincus, il apporte une excellente solution pour lesevrage, nous le recommandons autour de nous:

• Le UFA top-punch a permis de supprimer l’antibiothérapie qui étaitrendue systématique. «Tout avait été fait, les seringues de stimulants,les antibiotiques divers et variés, pour la diarrhée: moitié lait … eaude riz, poudres réhydratantes…».

• Nous constatons: «des veaux avec de la vigueur, les veaux ont del’énergie, plus d’appétit, ils finissent les bidons et prennent plus vitele concentré»

• La défense immunitaire est meilleure: «depuis l’an passé les veaux nesont même plus piqués au sélénium-vit. E»

• Sur l’aspect extérieur: «nos veaux ont un très bon poil, les autresannées à l’alpage les veaux avaient des dartres durant l’été, sanschanger la pratique nous n’avons observé aucune maladie de peaucette année».

La collaboration entre Gervais etOlivier a débuté fortuitement en1999, «suite à une annonce dans lapresse agricole, je cherchais un re-

froidisseur à lait pour l’alpage et j’aiabouti chez Olivier».

Complémentarité Pendant 10 ans,de 1999 à 2008, les vaches du troupeaude Gervais ont fait la navette, entre l’étéà l’alpage de 1300 à 1800 mètres sur leshauts de Montreux, et l’hiver chez Oli-vier à Châtillon, permettant ainsi unesynergie plaine-montagne. Depuis 2008,

l’alpage de Montreux a été abandonnésuite à la maladie et au décès de MarcGillabert (père de Gervais), ce qui a mo-difié l’organisation. Actuellement, mises-à-part quelques vaches à l’estive, les lai-tières sont à l’année à Châtillon, laconfiance et complémentarité entre lesdeux éleveurs est donc totale. Seule unedouzaine de laitières en fin de lactation(appartenant indifféremment à Olivierou Gervais) sont alpées sur les coteauxdu Val d’Illiez jusqu’à 2000 m d’altitude.Le lait y est transformé en raclette d’al-page durant 100 à 120 jours d’estive.

Objectifs de sélection, viser lesexcellentes Gervais est un pas-sionné de génétique, fin observateur desconcours suisses et internationaux, iln’est pas rare de le croiser autour desrings, tant à Lausanne, Bulle qu’à To-ronto, dans le but de valider les mon-tages génétiques. Les accouplementssont de son ressort avec pour objectifd’essayer d’obtenir des vaches capablesd’être classées excellentes, qui transfor-ment sans être trop difficiles d’entretien.Il affectionne les belles vaches avec de lalongévité et de la production, sans l’am-bition de les présenter en expositions.Les montages génétiques de l’exploita-tion sont basés sur des familles réputéespour leur longévité. Par exemple, la fa-mille américaine Débutante Rae (les tau-reaux: Destry, Deuce, Dusk, Demello, Di-ploma, Déthox, Bangaro), la famillecanadienne des Jodies (Jet), la familleaméricaine d’Altitude (Big-apple, Abso-lute, Armani).

Viser l’efficacité technico-éco-nomique avec ICL Olivier a la fibredu producteur laitier, il considère la pro-

duction laitière comme la finalité de sesproductions végétales. Le choix des va-riétés de maïs ensilage, aussi bien quedes mélanges prairies, n’est pas le fruitd’un hasard, la composante du rende-ment étant associée à des notions de di-gestibilité par les vaches laitières, afin deconstruire une ration de base de qualité. Le régime alimentaire est ainsi composéde : ensilage de maïs, ensilage d’herbe,regain, luzerne, paille de colza, pro-téique UFA 148-9, minéraux UFA 1015RTM, le tout distribué en ration mélan-gée à l’année et complété en été parquelques heures au pâturage. Au DAC,2 aliments sont distribués aux meil-leures productrices (UFA 244-8 et 249).

700 g MS par litre de lait La me-sure de l’efficacité alimentaire du ré-gime est un critère préférentiel pour Oli-vier. L’ICL est ainsi régulièrementmesuré, afin de viser les 700 g de ma-tière sèche consommée pour produireun kg de lait.

Dans le contexte de prix du lait indus-triel, la rentabilité est sous surveillance.Comme nombreux producteurs, la du-rabilité de la production reste liée au

ENTRE 3 ET 6 SEMAINES DE VIE le déficit immunitaire des veaux est à un niveau critique. Les mouvements d’animaux, changements de logement durant cette période, aggravent encore la situation! Gervais Gillabert et Olivier Pochon ontdésormais la situation bien en main, grâce à des mesures efficaces.

Stimuler l’immunité des veaux!

Le sevrage à la poudre est motivé par • Raisons digestives, les diarrhées sur les veaux sont devenues rares.

• Raisons de régularité journalière de la buvée et dans le temps, entreChâtillon et Val d’Illier.

• Raisons de commodité, les veaux sont abreuvés, le soir avant la traiteet le matin pendant la traite (les laits de vaches en traitementantibiotique sont jetés et en aucun cas distribués aux veaux, il en estde même du lait des vaches fraîches non commercialisable).

• Raisons économiques, le prix du lait reconstitué reste encoreconcurrentiel avec le prix industriel.

REVUE UFA · 3 2013 65

PRODUCTION ANIMALEEXEMPLE PRATIQUE

Auteur MichelDromard, chef deressort bovin Servicetechnique UFA Puidoux,www.ufa.ch

UFA top-punchspécialité pour lesveaux. Il s’agit d’unanti-carentiel, composéde vita mines, oligoélé-ments et macroélé-ments, enrichi d’extraitsde plantes et d’huilesessentielles à intégrerdans la buvée durant 30jours con sécutifs. UFAtop-punch se distribue à40g par jour pour desanimaux de moins de100kg de poids vif, puis40g par tranche de100kg supplémentaires.

UFA top-punch et top-start sont disponiblesjusqu’au 16.03.2013avec un rabais de 10%.

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prix du lait. Une étude récente établitune moyenne des pays européens à0.42 CHF par kg; la Suisse, avec un coûtdu foncier, du bâti et des fourrages trèsonéreux, se trouve dans une situationdélicate avec un prix du lait avoisinantseulement les 0.50 CHF. Des niveauxd’efficacité alimentaire insatisfaisantssont donc d’autant moins supportables.

Sortir les veaux des bâtimentsmal ventilés Les problèmes récur-rents sur l’exploitation étaient d’ordrepulmonaires et digestifs, en 2007, lechoix a été fait de sortir les veaux à l’ex-térieur des bâtiments beaucoup tropchargés en ammoniac. La situation de-puis s’était améliorée, cependant, letransfert des vachettes pour le sevrage àVal d’Illier restait très compliqué, bienque la maman de Gervais, Lucienne aittoujours l’œil aguerri sur les veaux:«Quand les veaux arrivaient à Val d’Illier,c’était la misère, j’appréhendais d’allerles chercher. Les veaux péclotaient, ilétait très difficile de les remettre enforme, les nouveaux venus perturbaienten plus ceux qui étaient arrivés 3 ou 4semaines avant».

Chez Olivier également, le sevrageétait laborieux «les veaux n’avaient pasd’appétit, avec de la diarrhée, des symp-tômes pulmonaires».

Conduite d’élevage actuelle Encas de problèmes récurrents au niveaude la santé, c’est l’ensemble du systèmequi est à analyser dans le but de trouverune solution durable. La gestion des ani-maux durant la période qui entoure levêlage joue notamment un rôle décisif.Les mises-bas ont lieu systématique-ment sur la ferme de Châtillon, afin derationaliser la gestion du tarissement etdes vêlages. Les taries reçoivent la rationdes génisses le premier mois (EH, foinde compensation écologique et miné-raux UFA 993), puis un régime transi-toire durant 3– 4 semaines avant vêlageavec réintroduction de l’ensilage demaïs en rationné, du complément pro-téique et UFA 260. Les principaux ob-jectifs de cette phase portent sur lasanté des animaux: prévention des fiè-vres de lait, de la cétose, tout en stimu-lant les défenses immunitaires (qualitédu colostrum, nettoyage utérin, santédu pis).

Alimentation des veaux Dès lanaissance, les veaux sont placés enniches individuelles à l’extérieur, la pre-mière buvée de colostrum est effectuéesi possible dans les 2 premières heuresde vie, au biberon ou en tétée volon-taire. Seuls les trois premiers repas sonteffectués au colostrum maternel, en-suite, les veaux sont alimentés unique-ment avec UFA 207 plus, et ce, jusqu’ausevrage. Aliment de sevrage UFA 117 etUFA 219 à volonté puis rationné à2– 2,5kg /jour, jusqu’à 4 – 6 mois, avecdu foin de graminées et de la luzerne.Ensuite, ils reçoivent le mélange desvaches, complété de foin, ou passent àl’herbe d’alpage avec UFA 256-1 (Fibra-lor veau). Choix d’élevage à la poudreavec des concentrations variables: • Pour les mâles, la concentration est

de 130g de poudre par litre de buvéepour atteindre un maximum de 5 li-tres /repas, à l’âge de 15 jours pourles croisés Holstein*race à viande, età l’âge de 30 jours pour les mâles Hol-stein et RH.

• Les vachettes restent sur une concen-tration de 100g /litre de buvée avecun maximum de 6 litres /jour en 2 re-pas, jusqu’au sevrage à 100– 120jours selon développement.

L’anti-carentiel UFA top-punch,une expérience concluanteNous avons adopté la méthodologiepréconisée, les veaux sont tondus sur ledos à l’arrivée à Val d’illier et pulvériséscontre les poux et acariens. Les veauxsont logés en box de 4 à 5 dans unevieille étable aménagée en stabulation.

Top punch a été introduit sur l’exploi-tation depuis le tout début, en janvier2011 après les premiers essais de l’au-tomne 2010. «Quand Michel nous aprésenté le produit, nous étions scep-tiques ! Nous avions essayé déjà nom-breuses poudres, à priori miraculeuses,on n’y croyait plus». «Quand nous étionsen pleine série noire en 2007, avec desveaux qui tombaient comme desmouches, c’était lui qui nous avait faitprendre conscience de la nécessité deles sortir dans un appentis à l’extérieur».«Le fait que ce soit Michel qui ait éla-boré la recette du UFA top-punch nousa donné confiance et l’envie de le tes-ter».

Depuis, UFA top-punch est systéma-tiquement distribué dès la naissance surla ferme d’Olivier pour les veaux mâleset femelles «les mâles, jusqu’à la venteà 40g /jour en 2 distributions dans le bi-beron, les femelles en reçoivent mêmejusqu’à 2 mois à la même dose… Quandça fonctionne, je ne suis pas à 10 Fr. surl’élevage d’une vachette». Gervaisprend le relais pour le sevrage de ses va-chettes qui rejoignent le Val d’Illier, «jele distribue au minimum pendant les 30premiers jours quand je les reprends surma ferme». �

Des veaux, bienapprovisionnés ensubstances minérales,boivent mieux.

Tableau: Profil des exploitations

Adresse Olivier & Laurence Pochon Gervais & Aline Gillabert1473 Châtillon (FR) 1863 Val d’Illiez (VS)

Activités principales Eleveur laitier: passionné tant par l’élevage Eleveur- Inséminateur: féru d’élevage que le végétal et de sélection

Main d’oeuvre 1 UMO + apprentis et coup de main 0.3 UMO + coup de main Aline de Laurence et des 4 enfants et Lucienne

SAU 33 ha 12 haProduction végétale 10 ha maïs ensilage, 9 ha prairie (ensilage et Surface totale en prairie naturelle

pâture), 8 ha betterave sucrière, 4 ha blé Hors domaine: alpage Chaupalinde sélection. Hors domaine: 8 ha compensation écologique (fourrage destiné aux génisses et taries)

Cheptel 50 vaches laitières de race Holstein, Red-Holstein,80 génisses de 6 à 30 mois et 25 vachettes

Bâtiments stabulation libre en logettes pour les laitières, aire paillée pour les génisses et taries, niches et box pour les veaux.

Droit de production 430000 en lait industriel, 25000 en lait de transformation à l’alpage, 9000 kg de moyenne /vache /an

BarbaraEichenberger

PREMIUM

AloisGämperli

171615141312111098

155 270 385

Graph: + de graisse avec l’aliment de conditionnement

Intégration

1. inséminationEPP

UFA 361 ExtraUFA 362 Extra

Lard

dos

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Entraînement au condition-nement avec UFA 367UFA 367 condition est utilisé commealiment unique à partir du 160e jour devie jusqu’à la saillie des cochettes. Ses13.2 MJ EDP et sa faible teneur en pro -téines favorisent la création de graissecorporelle. Cet aliment bénéficie desmeilleurs minéraux et permet de remplirles dépôts de graisse. L’adjonction de L-carnitine soutient le métabolisme desgraisses. La biotine et les oligo-élémentsliés organiquement favorisent la forma -tion des onglons et préparent la cochettede manière optimale pour la phase dereproduction. Il est judicieux d’utiliserentre 3 et 3.5kg d’UFA 367 conditionpar animal et par jour.

Avantages• davantage de réserves de graisse déjàdurant le premier allaitement

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Concernant l’élevage de truies, larentabilité est étroitement liée à lafertilité et à la durée d’utilisationdes animaux ainsi qu’au nombre de

porcelets vendus par truie. Un élevagebien géré est une condition indispensa-ble au succès de cette branche de pro-duction. Les mesures suivantes permet-tent aux producteurs professionnels defavoriser les performances de leurstruies: • Achat de cochettes «Primera» en pro-venance d’un éleveur reconnu afinque le producteur de porcelets puissese concentrer exclusivement sur l’op-timisation de ses résultats.

• Dans un troupeau, il est idéal que30% des truies affichent moins detrois portées. Les portées de primi-pares Primera sont déjà relativementnombreuses et plus homogènes quecelles des truies plus âgées, bien quele poids des porcelets soit légèrementinférieur.

• Porcherie d’intégration séparée pourles cochettes, exploitée conséquem-ment avec le procédé en bandeunique.

• Première saillie à l’âge de 220 à 240jours, avec un poids de 125 à 135kget une épaisseur de lard dorsal d’aumoins 15–18mm. Fécondation auxdeuxièmes ou troisièmes chaleurs.

• Maintien d’un bon statut sanitaire del’ensemble du troupeau avec une ges-tion adéquate (p. ex. vermifugationrégulière, concept d’hygiène dans lesdifférents compartiments de la por-cherie).

Croissance des tissus et dusquelette Les problèmes de sque-lette sont les causes d’élimination lesplus fréquentes chez les truies. Destroubles au niveau des membres sont fa-vorisés par une croissance trop rapidedes tissus car le squelette ne suit pas. Ungain quotidien moyen par jour de vied’environ 580g permet de saillir lestruies à un âge et un poids idéaux. Unecroissance trop rapide, des dommagesaux membres et un embonpoint pré-coce peuvent être évités en modérantl’intensité d’affouragement durant laphase d’élevage. Durant cette période ilest particulièrement important d’assurer

LES COCHETTES QUI ONT SUFFISAMMENT DE RÉSERVES mettent au mondedavantage de porcelets. Ces derniers sont également plus lourds et vivent plus long-temps, comme le démontrent plusieurs études. C’est pourquoi il vaut la peine de recou-rir à un aliment de conditionnement entre l’épreuve par la performance propre (EPP) etla première fécondation.

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UFA 367 condition affi-chent un rapport lysine/EDP idéal pour nourrir lescochettes. Des essais à UFA-Bühl confirment que la distri-bution ad libitum d’UFA 367condition durant les 30 premiersjours après l’EPP entraîne une forte aug-mentation de la graisse corporelle.L’épaisseur de graisse mesurée à l’ultra-son a augmenté en moyenne de plus de0.5mm par semaine (graphique). Durantl’affouragement rationné subséquent(32 MJ EDP) jusqu’à la saillie, l’augmen-tation du lard dorsal s’est encore élevéeà plus de 0.2mm par semaine.

L-carnitine L’adjonction de L-carni-tine peut contribuer à favoriser la créa-tion de réserves de graisse. On trouvede la L-carnitine dans pratiquementtoutes les cellules corporelles et elle estune constituante naturelle de l’alimen-tation. Sa structure chimique est sem-blable à celle des vitamines. A UFA-Bühl, les truies qui ont reçu du fourragecontenant de la L-carnitine avant la misebas ont pu sevrer 0.6 porcelet de pluspar portée. Des scientifiques allemandsexpliquent ce phénomène par le fait quela L-carnitine améliore l’approvisionne-ment en nutriments des fœtus. Ce fai-sant, les petits affichent un poids supé-rieur lorsqu’ils viennent au monde, ilsprésentent une meilleure vitalité etgrandissent plus vite. L’adjonction de L-carnitine est également payante chez lescochettes, avec de meilleurs taux degestation et des portées plus grandes àla clef. La L-carnitine favorise la nidationdes ovules dans la muqueuse utérine. �

REVUE UFA · 3 2013 67

un approvisionnement suffisant en mi-néraux et substances actives. L’adjonc-tion d’un sel minéral comme UFA 395remplit les dépôts osseux et entraîneune amélioration manifeste des mem-bres. Le calcium (Ca) et le phosphore (P)ne sont pas les seuls éléments néces-saires: il faut également de la vitamineD car cette dernière contribue à la fixa-tion du Ca et du P au sein du squelette.

Le lard dorsal est important Denombreuses recherches l’attestent: laconstitution ciblée de réserves adi-peuses à partir de l’EPP a un effet positifsur la longévité et permet d’obtenir, lorsdes portées suivantes, des porcelets plusnombreux et plus lourds. Le lard dorsaljoue le rôle suivant: • réserve énergétique pour la crois-sance et la lactation

• isolation thermique• réservoir de vitamines liposolubles• réservoir d’hormones.

Entraînement à la condition àpartir de l’EPP Au cours des der-nières décennies, la sélection de porcscharnus a entraîné une diminutionconstante de la proportion de graissecorporelle. Les truies affichant unebonne longévité ont toutefois besoind’une part minimale de graisse corpo-relle. Il est donc recommandé d’utiliserun aliment riche en énergie et présen-tant une faible teneur en protéine. Lesaliments d’engraissement ou pour truiesallaitantes contiennent trop de protéinealors que l’aliment pour truies taries aune teneur en énergie trop faible. Lesaliments de conditionnement comme

Auteurs Dr BarbaraEichenberger, Servicetechnique, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee.

Alois Gämperli,zootechnicien UFA 2000, 9501 Wil.www.ufa.ch

«Maintenant, mes cochettes viennent mieux en chaleurs»Ernst Rechsteiner sait que dans la production de porcelets, chaque jourcompte. Une arrivée des chaleurs au bon moment et une saillie cou -ronnée de succès sont décisives pour une bonne rentabilité. Plus le tauxde mise bas est élevé, plus le nombre de porcelets par truie et parannée augmente, tout comme l’efficacité alimentaire. C’est pourquoi,sur le domaine de Münsterlingen où Ernst Rechsteiner est responsablede la production porcine, tout est mis en œuvre pour favoriser lafertilité des truies.

Les cochettes sont achetées chez Anicom dans le cadre d’un abonne-ment. Depuis peu, les animaux Primera reçoivent de l’aliment UFA 367condition en complément à la soupe pour truies taries à base d’UFA362-6. «Depuis lors, les truies viennent plus rapidement en chaleur»,constate le chef de production. «Vu qu’il y a huit compartiments parporcherie de mise bas, je fais tout mon possible pour saillir huit truiesen même temps. Et jusqu’à présent, cela a très bien fonctionné avecUFA 367». Auparavant, des essais avaient été faits avec du sucre deraisin pour favoriser la fertilité et la constitution de graisse corporelle.Mais avec la stratégie actuelle, les résultats sont bien meilleurs. «Onvoit presque les truies grossir à l’œil nu»,sourit Ernst Rechsteiner. Les réserves deminéraux supplémentaires apportées parUFA 367 condition ont également uneinfluence positive sur la santé et la fertilité.

Durant le premier allaitement, UFA 361-6est complété avec le concentré UFA top-pigafin de minimiser la perte de condition.«Cette méthode a fait ses preuves», affirmeErnst Rechsteiner avec conviction. Sinon, laration des cochettes performantes n’est toutbonnement pas assez riche. Le bon état desanimaux occupant la porcherie de Münsterlin-gen confirment la pertinence de la stratégiealimentaire actuelle.

Après l’alimentation, le domaine prévoit aussid’optimiser la porcherie des truies taries, où les cochettes sont toutd’abord détenues dans un box séparé. Actuellement, cette porcherieest trop froide. C’est pourquoi le toit doit être rénové et les murs mieuxisolés.

Ernst Rechsteinerdirige le secteur

production porcinedu domaine deMünsterlingen.

PRODUCTION ANIMALE

Jenny Markov

68 3 2013 · REVUE UFA

Un nombre d’avorte-ments ou de naissancesmort-né plus fréquent,mais surtout le plusgrand nombre deporcelets momifiéslaissent suspecter unproblème de paravirose.

La fertilité des truies constitue le ca-pital de l’éleveur porcin. Si une truieest bien soignée et nourrie duranttoute sa gestation et qu’en fin de

compte, elle ne met au monde que peude porcelets vivants, cela représenteune grande perte de travail et d’argent.C’est pourquoi les maladies qui entraî-nent des troubles de la fertilité sont par-ticulièrement redoutables.

Investigations Même si les retoursde chaleurs ne font jamais plaisir, on re-marque au moins qu’une truie ne portepas après trois semaines. Un tel pro-blème n’est pas pour autant à négligeret il faut procéder à des investigationssuffisamment tôt pour en découvrir lescauses. Les avortements constituentdéjà une perte plus importante car lelaps de temps durant lequel une truie aété affouragée en pure perte et sanssignes manifestes s’allonge. Dans la dé-tention en groupe, les avortons sont laplupart du temps dévorés par les autrestruies, si bien que l’on ne se rendcompte de l’avortement qu’une fois quela truie en question revient en chaleurs.Mais ce sont les troubles de la fertilitéentraînant la mort de l’embryon sansavortement qui coûtent le plus cher.Toute la portée est mise au monde, mais

peu de porcelets naissent vivants. Lesautres sont mort-nés, momifiés ou ontdéjà été résorbés à un stade précoce.

Annonce Les quatre symptômes sui-vants peuvent survenir ensemble ou sé-parément sur une exploitation: retoursde chaleurs, avortements, porcelets mo-mifiés ou mort-nés. Pour de nom-breuses maladies, ces symptômes fontleur apparition par étapes, c’est-à-dired’abord des retours de chaleurs et desavortements après la première infectionet des momies ainsi que des mort-néspar la suite. La gestation est un proces-sus compliqué qui peut être troublé parde nombreux facteurs. Mais si les trou-bles se multiplient (valeur indicative dela loi sur les épizooties: obligation d’an-noncer au vétérinaire à partir du 3eavortement), il faut impérativement élu-cider leur cause. D’innombrables mala-dies redoutables peuvent se manifesterde la sorte et doivent être exclues aumoyen d’un examen sanguin: par exem-ple SDRP, peste porcine, maladie d’Au-jeszky, brucellose, leptospires, listé-rias… Mais des infections moins rarescomme le rouget, la grippe ou une in-toxication avec des mycotoxines peu-vent également entraîner des avorte-ments et des momifications.

Sans fièvre ni toux Si, sur une ex-ploitation, on constate que de nom-breux porcelets viennent au monde mo-mifiés sans autres symptômes commede la fièvre, de la toux ou des avorte-ments, alors il y a une forte suspicion deparvovirose. La parvovirose porcine(PVP) affecte l’ensemble de la planète etde nombreux porcs en sont des porteursen bonne santé. Le virus se propage

dans le tube digestif des porcs sans pro-voquer de symptômes. Il peut égale-ment survivre dans l’environnement du-rant de longs mois et est résistant à laplupart des produits désinfectants. Lestruies s’infectent par voie orale en ab-sorbant de fines gouttelettes et rejettentà leur tour le virus une à deux semainesplus tard par les fèces, la salive et les sé-crétions nasales et le sperme. Après 10à 14 jours, l’infection atteint égalementles fœtus dans l’utérus. Le placenta n’estpas concerné si bien qu’il est rare queles truies avortent. La division cellulairerapide dans les embryons offre au virusdes conditions de multiplication idéales.Il migre d’un fœtus à l’autre et provoquede gros dégâts. Quelques embryonsmeurent, certains se momifient, d’au-tres sont mort-nés alors que d’aucunssont chétifs à la naissance. Tout celan’arrive que si l’infection intervientavant le 70e jour de gestation. Si lestruies attrapent la maladie plus tard,elles forment des anticorps actifs et lesfœtus se développent normalement.

LA PARVOVIROSE en Suisse est devenue rare grâce à une vaccination à grandeéchelle. C’est surtout sur les petites exploitations que la vaccination Parvo peut représenter une charge importante. Mais il ne faudrait pas pour autant y renoncer, comme le montre un cas pratique.

Renoncer à la vaccination?

Sydrôme SMEDILes symptômes de la parvovirose sontgénéralement décrits en tant quesyndrome SMEDI:

• Stillbirth (mort-nés) en cas d’infectionpeu avant le terme de la gestation

• Mumification (momification) en casd’infection à différents stades de lagestation

• Embryonic Death (mort embryonnai-re) pour les infections avant le 35ejour et

• Infertility (infertilité) après lesinfections primaires d’un troupeau.

PRODUCTION ANIMALE

REVEU UFA · 3 2013 69

Auteure Dr. med. vet.Jenny Markov, Servicesanitaire porcin (SSP),Bureau Zurich-Suisseorientale, 8057 Zurich,www.suisag.ch

Pour toute questionconcernant les vaccinsdisponibles et leschéma de vaccination,vous pouvez vousadresser à votrevétérinaire ou à unconseiller du SSP. Si destroubles de la fertilitéou des avortementssurviennent malgré lavaccination, il fautégalement consulter levétérinaire.

www.ufarevue.ch 3 · 13

Provoquer la mise bas Le premiersymptôme d’une infection du troupeauest une augmentation de la fréquencedes retours de chaleurs. Extérieurement,les truies ont l’air en bonne santé, n’ontpas de fièvre et ont bon appétit. La plu-part du temps, on ne remarque vraimentl’infection que lorsque les portées necomptant que deux à quatre porceletsnés vivants ou les porcelets momifiés ty-piques se multiplient. Mais le momentde l’infection remonte déjà à 2–3 moisauparavant. Si toute la portée est momi-fiée ou morte à la naissance, la mise basn’est pas déclenchée et il peut y avoir unprolongement de la gestation jusqu’àune semaine. C’est pourquoi, en cas d’in-fection aiguë, il est recommandé de dé-clencher la mise bas des truies de la sériesuivante suffisamment tôt afin d’éviterafin de ne pas faire traîner les choses.Cela augmente les chances de survie desporcelets vivants. Il n’y a pas grand-chosed’autre à faire. Heureusement que l’in-fection ne laisse pas de séquelles dansl’appareil reproducteur et que les truiespeuvent continuer à être utilisées dansl’élevage. Une infection surmontée en-traîne une bonne immunité qui perdureau moins durant une année.

3% des cas d’avortement Jadis,les symptômes de la parvovirose étaientbien connus et fort répandus. C’étaientsurtout les jeunes truies nouvellementarrivées dans le troupeau qui étaient

touchées, faute d’immunité suffisante.Ou alors, après l’achat d’une cochetteou d’un verrat infecté, la maladie écla-tait subitement dans tout le troupeau.C’est ce que décrit par exemple une dis-sertation à l’institut virologique de l’hô-pital des animaux à Zurich en 1984: laprésence de parvovirose avait été détec-tée dans 48 % des cas d’avortement. En1992 déjà, cette affection était nette-ment moins répandue selon une disser-tation portant sur les causes des avorte-ments et de mort-nés chez les porcs,avec à peine 30% de parvovirose. Si l’onconsidère tous les cas d’avortementexaminés à l’institut de pathologie vé-térinaire de Zurich de 1988 à 1999, laparvovirose était présente dans 15%d’entre eux. Une dissertation récentefaite à la clinique porcine de Zurich por-tant sur les cas d’avortement ne diag-nostique plus que 3 % de parvovirose.

Schéma de vaccination en fonc-tion de la taille de l’exploitationCe recul spectaculaire est dû au recoursquasi généralisé à la vaccination contrela parvovirose (enquête de 2010: plusde 93% des exploitations vaccinentcontre la PVP). Il s’agit d’un vaccin dés-activé qui ne représente qu’un faiblerisque infectieux. Les cochettes reçoi-vent déjà une immunisation de baseavant la première saillie au moyen dedeux vaccins administrés à quatre se-maines d’intervalle. Après, un rappel est

effectué chaque fois vers la fin de l’allai-tement afin que la protection soit opti-male lors de la saillie suivante. En prin-cipe, une vaccination contre lesparvovirus tient une année entière. Maisle vaccin est souvent combiné avec celuicontre le rouget, qui n’est efficace quedurant six mois. Pour les exploitationsde petite taille, vu que le vaccin ne segarde pas longtemps, on utilise d’autresschémas de vaccination, par exempleavec une vaccination deux fois par an-née de tout le troupeau, sauf les truiesfraîchement portantes. Ce faisant, ons’assure que toutes les truies ont aumoins été vaccinées une fois par année.

Cas pratique Cela ne veut pas direpour autant que la vaccination a permisd’éradiquer la parvovirose au sein deseffectifs porcins en Suisse. Une petiteporcherie d’élevage en montagne vientd’en faire la cruelle expérience. Le trou-peau compte dix truies détenues surune exploitation à temps partiel. Lesanimaux sont bien soignés, détenusdans de bonnes conditions et sans pro-blèmes apparents. D’entente avec le vé-térinaire d’exploitation, il a été renoncéau vaccin contre la parvovirose depuisquelques années. Il était toujours com-pliqué de trouver le bon moment pourvacciner sans devoir jeter une bonnepartie du vaccin. En effet, sa durée deconservation et son efficacité sont trèslimitées une fois que la bouteille a étéouverte. Ainsi, la parvovirose s’est brus-quement déclarée le printemps dernier,avec des symptômes classiques. Deuxportées comportaient de nombreuxporcelets momifiés et mort-nés, certainsporcelets étaient chétifs alors qu’une re-monte ne voulait carrément pas mettrebas. Une fois qu’elle a tout de mêmecommencé le travail, cela a été telle-ment problématique que la truie a dûêtre abattue durant la parturition. Saportée ne comportait que des momies.

Résumé Dans le cas pratique décritci-dessus, les pertes n’ont concerné«que» deux portées et une cochette,mais proportionnellement au cheptel del’exploitation, cela représente une perteénorme. D’un point de vue financier, lemontant perdu aurait permis de jeterencore une grande quantité de vaccinpendant bien longtemps. �

En cas de parvoviroseaprès le septantièmejour de gestation, lesporcelets se dévelop-pent normalement.

Les truies sontvaccinées contre laparvovirose avant lapremière inséminationdéja et par la suitetoujours en fin depériode d’allaitement.

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REVUE UFA · 3 2013 71

Les porcs d’alpage sont toujours plus faciles à commercialiser. Photo: LSAG

Prix attractifs En ce qui concerneles prix, un seuil minimum est garanti surla base d’un calcul basé sur le prix des go-rets lors de la semaine 16 de l’année encours. Le prix plancher est fixé à ce mo-ment-là. Ce faisant, le producteur béné-ficie de prix attractifs. Les acheteurs vien-nent chercher les porcs dès le 20 aoûtjusqu’à la fin de la saison d’alpage. �

PaulSteiner

POUR METTRE LE PETIT-LAIT EN VALEUR, des porcs sont détenus depuis toujours sur les alpages. Depuis quelque temps, le label «Alpschwein®» (porc d’alpage)permet de réaliser un supplément de prix intéressant.

Supplément de prix pour les porcs d’alpage

Le programme des porcs d’alpageest reconduit en 2013 et sa popula-rité va croissant auprès des consom-mateurs. Il vaut la peine de réfléchir

dès maintenant à cette production. Lelabel comprend deux types de produc-tion qui se différencient légèrement enfonction des conditions de détention(voir tableau).

50kg à l’installation Pour que lesporcs puissent ingérer suffisamment depetit-lait dès le début de l’engraisse-ment, qu’ils supportent bien le climatalpestre assez rude et qu’ils atteignentun poids à l’abattage correct en 80 à 90jours, ils devraient déjà peser environ 50 kilos à leur arrivée dans la porcherie.Pour les porcs d’alpage Pro Montagna,les gorets doivent être nés en région demontagne et y avoir été élevés. Pour desmotifs écologiques, le producteur n’estpas autorisé à détenir plus d’un seul deces porcs d’alpage Pro Montagna parvache.

Cette production s’adresse à tous lesalpages de Suisse et de la principauté duLichtenstein. Il est primordial que dufromage soit fabriqué sur ces alpages,avec une production de petit-lait quipuisse être mise en valeur judicieuse-ment sur place. Il est tout aussi impor-tant qu’un bon accès à l’alpage soit ga-ranti.

Tableau: Types de productionPorc d’alpage (Alp Schwein®) Porc d’alpage Pro-Montagna®

Gorets d’engraissement Gorets AQ de plaine Gorets AQ de la zone de montagne Exigences de base Directives de production Directives de production (SST + SRPA) Alp Schwein® classique Alpschwein® Pro MontagnaExigences Maximum un porc d’alpage par vache Maximum un porc d’alpage par vachespécialesAlimentation Petit-lait avec aliment complémentaire Petit-lait avec aliment complémentaire

autorisé par le label autorisé par le labelExigences pour la place Affouragement dans la courette: Affouragement dans la courette:

au moins 0.6m2, affouragement au moins 0.6m2, affouragement dans le box: au moins 1.0m2 dans le box: au moins 1.0m2

Courette sur sol naturel En supplément à l’ordonnance SRPA En supplément à l’ordonnance SRPAau moins 40m2 de courette au moins 40m2 de courettesur sol naturel en permanence sur sol naturel en permanence

Pourcentage de surface de grilles Maximum 30% Maximum 30%Contrôles Contrôles indépendants par Contrôles indépendants par

le service de contrôle agricole du canton le service de contrôle agricole du cantonSupplément par kg poids mort Fr. 1.00 Fr. 1.20

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PRODUCTION ANIMALE

d’Argovie, trouver des repreneurs pourle fumier excédentaire n’a jamais été unproblème. Le fumier de poules est trèsfacile à transporter.

Quelle est la charge de travail?MS: Les calculs publiés sont justes. Onconstate toutefois qu’il existe degrandes différences entre les poulaillers. AB: 2000 poules pondeuses impliquentenviron 1450 heures de travail par an,autrement dit une personne à mi-temps. C’est au moment où les poulesquittent le poulailler que la charge detravail est la plus importante.

Pouvez-vous nous décrire à quoi ressem-ble une journée normale?MS: La collecte et le marquage des œufs,rentrer et sortir les poules et, surtout, lecontrôle et la surveillance régulière desanimaux, font partie de la routine.AB: En ce qui nous concerne, les fumierssont sortis une fois par semaine. Nous ré-partissons la litière à la main, mais bonnombre d’exploitations ont automatiséce processus. La charge de travail liée àla collecte et au nettoyage des œufs peutvarier sensiblement. Si l’on ne ramassepas les œufs qui ont été pondus sur lesol, les poules commencent à pondren’importe où. Les premiers jours, il estimportant de contrôler que les poulesdorment la nuit sur les perchoirs. Par lasuite, elles s’y mettent d’elles-mêmes.

Comment faites-vous pour maîtriser lespointes de travail?MS: Pour le chargement des poules,nous nous mettons à sept pendant uneheure et demie. Le nettoyage et les ré-parations occupent deux personnes sursept jours. Il est primordial de laisser le

Profil d’exploitationCommunauté père-fils August etAndreas Braun, 8505 Pfyn

Surface agricole utile: 15ha

Animaux: 2000 poules pondeuses, 20vaches laitières (jusqu’au printemps 2013)

Production végétale: maïs, blé, pommesde terre et pâturage

Collaborateurs: les familles d’August et Andreas Braun, auxiliaires durant lespointes de travail

Markus Schütz, 4802 Strengelbach

Surface agricole utile: 16.5ha

Animaux: 3000 poules pondeuses, 10 –15 Bio-Weidebeef

Production végétale: légumes frais et de transformation, céréales, prairiesnaturelles et artificielles

Collaborateurs: couple d’exploitants etparents, 1 collaborateur (env. 20%),aides occasionnelles et 4 saisonniers

PAGE BIO

Le marché suisse des œufs bio pro-gresse. La production annuelle estsupérieure à 100 millions d’œufs bio,ce qui équivaut à environ 14% de la

production d’œufs en Suisse. Actuelle-ment, le marché demande à nouveau da-vantage d’œufs bio. La Revue UFA a de-mandé à deux producteurs quellesétaient jusqu’ici leurs expériences aveccette branche de production.

Revue UFA: Qu’est-ce que vous appré-ciez dans la production de poules pondeu-ses bio?Markus Schütz (MS): C’est une formede production respectueuse des ani-maux. Un agriculteur est heureuxlorsque ses animaux le sont aussi. Andreas Braun (AB): Les consomma-trices et les consommateurs sont prêts àpayer un prix correct pour les œufs bio.La reconnaissance dont bénéficie cetteforme de production respectueuse desanimaux est une source de motivationpour moi. Il est également agréable depouvoir produire pour un marché enpleine croissance.

Comment en êtes-vous arrivé à vous lan-cer dans la production d’œufs bio?

MS: Ma grand-mère élevait 500 pouleset vendait leurs œufs en vente directe. Jeme suis alors posé la question de savoirs’il fallait développer cette branche d’ex-ploitation ou s’il était au contraire plus ju-dicieux de l’abandonner. J’ai ensuite re-marqué qu’il était également possible devendre mes œufs à un acheteur commer-cial tout en couvrant mes coûts et en ga-gnant de l’argent. Après avoir effectué descalculs provisionnels, j’ai finalement optépour une augmentation de la production.

Quelles mesures avez-vous dû prendre ence qui concerne le bilan nutritif?AB:Nous devons vendre près de la moi-tié de notre fumier de poules à des ex-ploitations bio. Heureusement des voi-sins y sont intéressés. MS: Nous utilisons les deux-tiers du fu-mier produit. Chez moi dans le canton

72 3 2013 · REVUE UFA

Une valeur ajoutée intéressanteavec les poules pondeuses bioLA PRODUCTION D’ŒUFS BIO permet d’augmenter la valeur ajoutée de l’exploitation, de produire pour un marché en pleine croissance et de disposer d’unécoulement assuré. Interview avec les producteurs Andreas Braun et Markus Schütz.

«Il faut aimer lesanimaux»: de l’avisd’Andreas Braun, il

s’agit là d’unecondition primordiale

pour celui qui désire selancer dans l’élevagede poules pondeuses.

«Il est égalementpossible de couvrir sescoûts et de dégager un bénéfice en vendantses œufs à desacheteurs commerci-aux» selon les expéri-ences que MarkusSchütz a pu réaliserjusqu’ici.

des œufs. Il faut aller voir de nombreuxpoulaillers et discuter avec des prati-ciens. Le réveil risque sinon d’être brutalen cas de problème. Il faut égalementdisposer de la main d’œuvre nécessairepour surveiller les poules 24h sur 24. Ilest également important de disposerd’une solide assise financière. �

MS: Il serait souhaitable de disposer depoules plus robustes. Nous travaillonssouvent avec des animaux hautes per-formances qui ne sont pas adaptés auxconditions bio.

En combien de temps amortissez-vous unpoulailler?AB: Il faut compter 20 ans pour le pou-lailler et 10 ans pour les installations.Contrairement aux autres branchesd’exploitation, la durée d’amortisse-ment de l’hypothèque est relativementcourte, à condition toutefois que tout sedéroule comme prévu.

Qu’est-ce qui vous a motivé à travailleravec EiCO?AB: Le régionalisme joue un grand rôlepour moi. Comme j’ai été un des pre-miers agriculteurs à produire des œufsbio, je bénéficie d’une relation deconfiance avec EiCO.MS: Pour moi, ce sont les contacts hu-mains qui ont joué un rôle déclencheur.J’ai tout de suite remarqué que j’avaisaffaire à un partenaire professionnel. Jetrouve également positif qu’EiCO ap-provisionne directement les grands dis-tributeurs, d’où moins d’intermédiaires.

Quelles sont les trois conditions principa-les pour qu’une exploitation réussissebien dans les poules pondeuses bio?AB: Il faut aimer les animaux et toute lafamille doit s’identifier à la productionbio. Se convertir au bio uniquementpour les poules pondeuses ne me paraîtpas judicieux. J’estime par ailleurs qu’ilest primordial de disposer de parte-naires adéquats, qu’il s’agisse desacheteurs ou des fournisseurs.

MS: Avant de commencer, il fauttout d’abord bien s’informersur les poules et le marché

Plus de 500 000 œufs par jourEiCO est l’une des plus importantesentre prises de commerce d’œufs deSuisse. En tant qu’entreprise active auniveau national, EiCO dispose de con -trats de reprise avec des producteursissus de toutes les régions de Suisse.Près de 15% de ces agriculteurs pro -duisent selon les directives de l’agri -culture biologique. Au sein des centresde compétence de Berne et Märstetten(TG), plus de 500000 œufs sont con trô -lés quotidiennement quant à leur qualitéavant d’être pesés et emballés. EiCOapprovisionne toutes les entreprises dedétail suisses de renom avec un assorti -ment d’oeufs complet. En tant qu’entre -prise coopérative, EiCO se considèresurtout comme un intermédiaire entreles pro ducteurs d’œufs et le commerce dedétail.

Plus d’informations auprès de:Daniel Meierhans, EiCO, Weyermanns-str. 18, 3008 Berne, � 031 380 88 12, [email protected]

REVUE UFA · 3 2013 73

PAGE BIO

poulailler inoccupé pendant un laps detemps aussi court que possible. Il vautdonc la peine de travailler avec des em-ployés ou des entrepreneurs.

Que faites-vous des poules de réforme?MS: Je fais abattre les poules par unboucher et je commercialise la viandeen vente directe. Chaque année, jevends ainsi 2000 poules pour la soupeou des poitrines ainsi que des cuisses.Ce qui me motive, c’est l’idéal bio et lefait de savoir où partent mes animaux.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus surla valeur ajoutée que l’on peut réaliserdans l’élevage de poules pondeuses bio?MS: Dans ce domaine également, lesestimations des acheteurs et d’Agrideasont assez similaires. Lorsque tout vabien, les marges brutes peuvent cepen-dant être nettement plus élevées. En re-vanche, si les choses se passent mal, lesmarges seront inférieures. La dépendan-ce relativement faible par rapport auxpaiements directs me paraît positive.

Existe-t-il une assurance couvrant les ris-ques d’épidémie?MS: J’ai une assurance contre les épidé-mies. Avec 3000 poules, le risque est sinon trop élevé. AB: Les salmonelles et les maladies vi-rales que l’on ne peut pas soigner avecdes médicaments, comme la grippeaviaire par exemple, font partie desrisques assurés.

Production d’œufs bio:exigences• Aimer les animaux.

• Disposer de capacités de travailsupplémentaires (1450h/an).

• Réserves au niveau du bilan defumure. 50% des nutriments doiventêtre utilisés sur l’exploiation avicole.

• Exploitations bio certifiées (pasd’exploitations de reconversion).

Intéressé? Vous pouvez vous annoncerauprès du service technique UFA:

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Dans une exploitationbio, la productionavicole permet de

réaliser des margesbrutes intéressantes.

Outre les producteursd’œufs bio, le marchédemande égalementdes engraisseurs de

volaille bio. Contact:service technique UFA

(voir encadré).

Interview Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

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74 3 2013 · REVUE UFA

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA.Secteurs

Bolus après-velage

Sebastian Pichelhofer© Frauen am Land 2013

La bonne combine de Carine

Potentiels et perspectivesUn séminaire réunissant quelque180 participants provenant d’Autri-che, d’Allemagne, du Tyrol, de Suis-se et du Japon s’est déroulé au dé-but février 2013. Ce séminairetraitait du potentiel des femmes enrégion rurale. www. wiso. boku.ac.atEsther Thalmann

Les gagnants du tirage Revue UFA 2/2013Katharina Bartholmé-Moser, deMettmenstetten, Martial Fleury, deBerolle, Cédric Gillioz, de Basse-Nendaz, Brigitte Mori, de Rüdtligenet Thomas Zeberli, de Zoug, ont ga-gné une housse pour iPhone swiss-patat d’une valeur de 19 fr. 90. Cettehousse peut être commandée direc-tement chez swisspatat.

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Pâte à tartiner saineHacher finement les extrémi-

tés de pousses de mouron desoiseaux, les mélanger avec unpeu de raifort râpé et assaison-ner avec quelques gouttes de jusde citron. Ajouter ensuite autantd’huile qu’il en faut pour obtenirune pâte tartinable.Le mouron des oiseaux n’est

pas seulement un délice culinai-re, mais c’est LA plante pournourrir les oiseaux. Les paysan-nes constatent une augmenta -tion de la ponte quand leurspoules ont accès à du mouron.

Karin Näfwww.kraeuterkurse.ch

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Meubles en bois naturel: 3600 pulsations cardiaques de moins

Les tabliers de bistro décorésd’edelweiss sont appréciés. Le LIDInformation et communication agri-coles les a donc intégrés à son assor-timent. Ils conviennent aussi bien àmadame qu’à monsieur. Le tablierest bleu foncé avec une bande brodée verticale de ruban edel -weiss traditionnel, complétée sur lesbords par le slogan de la campagned’images «Proches de vous. Les pay-sans suisses.» en français et en alle-mand. Lavables à 60°C, ces tabliersne nécessitent aucun repassage. LaRevue UFA met en jeu 5 tabliers debistro courts d’une valeur de 26 fr.chacun. Écrivez un SMS au 880(90 ct.) avec la mention KFL Edel-weiss, nom et adresse. Dernier dé-lai le 15 mars 2013.

Tirage au sort

Tablier bistro décorés d’edelweiss

Les 15 et 16 mars prochains, digaprésentera sa nouvelle collection demeubles en bois naturel dans le ca-dre de sa traditionnelle foire printa-nière de l’ameublement. Le cœur dehêtre massif et le chêne sont des boisparticulièrement à la mode, présen-tés dans les exécutions les plus di-verses. Une étude de la faculté demédecine de l’université de Graz(Autriche) a montré que le bois peutavoir une action favorable sur lasanté si les meubles sont en massifnon traité. L’expérience: un lit a étédisposé dans deux chambres, l’un enbois 100 pour cent naturel et l’autreen imitation bois artificielle. Despersonnes participant aux tests ontdormi alternativement dans le lit enbois naturel et dans le lit en synthé-tique. Les résultats ont été favora-

bles au bois naturel: 3600 pulsationscardiaques de moins durant la nuit,phases de sommeil profond pluslongues, meilleure perception sub-jective de la qualité du sommeil, renforcement du système nerveuxvégétatif et meilleures facultés deconcentration. Pour résumer, qui vitdans le bois naturel se porte mieux.Chez diga, les amateurs de bois

naturel sont particulièrementchoyés. La nouvelle collection demeubles en bois naturel 2013confirme une fois de plus que l’en-

treprise est bien le spécialiste dubois naturel et de sa mise en valeurgrâce à un design moderne. Commediga ne produit pas seulement enSuisse, mais également dans de pe-tits ateliers de l’espace européen,ses clients profitent par ailleurs de laforce du franc. diga est en effet leseul fournisseur de meubles de qua-lité à garantir des prix bas. Si le clienttrouve ailleurs le même modèlemoins cher, la différence lui est rem-boursée. De plus, tous les meublesportant l’indication «Subito», soitplus de 30% de l’assortiment, sontlivrés et montés dans les 5 jours. Ontrouve actuellement le programmeentièrement monté dans les 10 ex-positions de meubles du groupe, àsavoir Crissier (VD), Granges-Paccot(FR), Dietikon (ZH), Dübendorf (ZH),

75

Anne-Lise Thürler nouvelleprésidente et Mary- Josée Duvoisin,présidente sortante. Photo: AGIR

Projet Qualité du paysageProConseil coordonne les projetsQualité du paysage vaudois et vouspropose la prestation suivante. Lesinscriptions courent jusqu'au 31mars 2013. Les agriculteurs qui sou-haitent participer à ce programmepour prétendre à ces contributionsen 2014 doivent s'inscrire au moyendu formulaire d'inscription aux pro-jets Qualité Paysage. L'engagementdes exploitants est capital, carl'OFAG a fixé un taux de participa-tion minimal équivalent à la moitiédes agriculteurs de chaque périmè-tre pour que leur projet QP soit re-connu. www.prometerre.ch

Meilleure valorisation L’Association romande des pay-sannes professionnelles (ARPP) sereunit en assemblée à Yverdon, Lespaysannes professionnelles ont tiréun bilan positif des activités menéespar l’association. Mary-Josée Duvoi-sin, présidente de l’ARPP, a néan-moins rappelé que la valorisation dutravail des agricultrices suissesn’évoluait pas assez. Après neuf ansau sein du comité, dont trois commeprésidente, Mary-Josée Duvoisin adécidé de passer le flambeau. Anne-Lise Thürler de Porsel (FR) a ainsi étédésignée pour lui succéder. Agricul-trice et mère de deux filles de huit etdix ans, elle a obtenu son brevet depaysanne en 2001. Elle gère avec sonmari une exploitation de 22 vacheslaitières dont la production est des-tinée au Gruyère AOC et une halleaccueillant 4’200 poulets. AGIR

VIE QUOTIDIENNE

ThomasSchibli

76 3 2013 · REVUE UFA

Le fonds des Archives de l’histoirerurale (AHR) comprend de nom-breux films concernant l’agriculture.Les Archives de l’histoire rurale doi-

vent consentir à de gros efforts pourconserver l’aura si particulière et em-prunte d’émotion de ces films. Tous lesfilms doivent être visionnés à l’aided’appareils spécifiques. Visionner signi-fie que chaque film doit être vu dans sonintégralité. Les informations concernantson format, sa durée, les personnesayant participé à la production ainsi quele résumé de ce que l’on peut voir dansle film sont consignés dans un tableau.Les personnes qui s’intéressent au ma-tériel filmographique archivé ont la pos-sibilité de visionner des extraits de cesanciens films via un portail en ligne à l’adresse www.histoirerurale.ch. Le matériel original est stocké au BernerLichtspiel, qui archive d’innombrablesfilms. Le matériel filmographique collecté

par l’Afa est réparti en trois catégoriesde thèmes, soit:1. L’interaction entre la science, les

services administratifs et la pratiqueagricole.

2. La présentation du travail agricole. 3. La visualisation de la vie chachée.

Science, administration et pra-tique Beaucoup de films ayant trait àl’élevage de bétail appartiennent parexemple à la catégorie «Science, admi-nistration et pratique». Outre les orga-nisations liées à la production laitière,les fédérations d’élevage de bétail ontjoué un rôle pionnier dans la productionde films agricoles. Pour ces organisa-tions, les films faisaient déjà office demoyen de propagande dès le début des

années 1920. A l’époque, c’est la com-mission des fédérations suisses d’éle-vage (KSV, aujourd’hui ASR) qui se char-geait de la coordination des productionsfilmographiques. Après le premier «filmsuisse consacré à l’élevage de bétail» da-tant de 1923/24, deux autres filmsconsacrés à ce sujet ont été présentés en1939 lors de l’exposition nationale deZurich et en 1947 à l’occasion de l’ex-position agricole et commerciale ducanton de Zurich. Ces films étaient tousen noir et blanc. A la fin des années1950, les fédérations d’élevage ontvoulu produire un nouveau film en cou-leur sur l’élevage du bétail. Le film enquestion devait également être au ni-veau de la technique filmographique del’époque. Dans cette optique, chacunedes quatre fédérations suisses d’élevageproduisit un film consacré à sa proprerace. Ces films furent achevés pour êtreprésentés dans le cadre de l’expositionnationale de 1964 à Lausanne. Le film commandé par la Fédération

d’élevage de la Tachetée rouge portaitle titre «Glück im Stall» («bonne chanceà l’étable» en français). Ce film présenteles interactions entre les éleveurs indi-viduels et les outils scientifiques à dis-position de l’élevage. Au cours d’uneséquence particulièrement intéressante,un éleveur y passe en revue toutes lesréflexions qui lui viennent à l’esprit aumoment d’inséminer la vache Alpina.Une autre scène présente, à l’exempledu contrôle laitier, comment se faisait lamise en valeur des données à l’époque,soit les premiers pas du herd-book. Lascène où l’on entend un agriculteur dis-cuter avec sa femme est dominée parl’intervention du conseiller représentantl’Etat et la fédération d’élevage. Dans ce

film, le conseiller en question s’impliqueen faveur de l’instauration d’un contrôlelaitier national dans le but d’augmenterles teneurs en matière grasse du lait etde standardiser la qualité de ce dernier.

Travail agricole Les films archivésappartenant à la catégorie «travail pay-san» présentent la relation avec le «vi-vant», soit avec la nature. Ces docu-ments illustrent la diversité des relationsentre parents et enfants, entre hommeset femmes ainsi qu’entre les patrons etles employés agricoles. Dans la hiérarchie des employés agri-

coles, les trayeurs figuraient à la pre-mière place. Comme ce sont eux quis’occupaient du bétail, ils avaient ledroit de s’immiscer dans les discussionsayant trait à l’élevage. C’est égalementeux qui étaient responsables de la qualité du lait. Le film de vulgarisationproduit en 1956/57 et consacré au net-toyage des ustensiles de traite s’adres-sait donc aux trayeurs mais égalementaux paysannes et aux employées de mai-son. Tout au long du 20ème siècle, ce sonten effet généralement les femmes quiétaient responsables du nettoyage cor-rect des ustensiles de traite. Le faitqu’un film qui avait pour objectif d’amé-liorer la qualité du lait par un nettoyagecorrect des ustensiles de traite ait étécommandé et conçu par la «centrale depropagande» de l’agriculture suisse dé-montre que dans le secteur agricole, lapublicité incluait toujours un message àl’attention des consommateurs et unautre à l’attention des producteurs.

Film consacré aux paysannesUne des principales initiatrices duconcept consistant à tourner un film

ARCHIVAGE DE FILMS En ce qui concerne l’agriculture, le travail filmo -graphique a débuté au début du 20ème siècle et a abordé les sujets les plus divers. Fouiner dans le répertoire filmographique des Archives de l’histoire rurale permet d’y faire de précieuses trouvailles.

Films consacrés à l’agriculture

REVUE UFA · 3 2013 77

VIE QUOTIDIENNE

consacré au travail des paysannes dansle cadre de l’exposition sur le travail desfemmes (SAFFA) de 1928 fut la pay-sanne vaudoise Augusta Gillabert-Ran-din. Entre 1893– 1914, cette dernièreexploita en collaboration avec son marile domaine de «La Faye» dans les envi-rons de Moudon. Après le décès de sonmari, Augusta Gillabert-Randin créa en1918 l’Association des productrices deMoudon (APM), qui fut la première or-ganisation de paysannesen Suisse. C’est probablement pré-

cisément la possibilité deprocéder à une présentationconforme à la réalité qui donnaaux paysannes l’impression que lefilm était un média adéquat pour pré-senter leur travail. En effet, alors quedans d’autres domaines où les femmesœuvraient en tant qu’indépendantes,leur image était déjà bien établie, les ac-tivités des paysannes étaient en re-vanche encore très étroitement asso-ciées à celles des agriculteurs. Par lamême occasion, les initiateurs du filmconsacré aux paysannes vaudoises espé-raient également contrebalancer l’im-portance prise par l’industrie et le com-merce à l’occasion de la SAFFA. La production du film fut confiée à

Arthur Adrien Porchet et à Jacques Bé-ranger. Dans un contrat, Augusta Gilla-bert-Randin et ses collègues obtinrentque les réalisateurs conçoivent une bo-bine de 1000 mètres de long sous le ti-tre «la paysanne au travail», ce dernierfilm présentant le travail des paysannesissues de l’ensemble du canton au coursdes saisons. Les coûts furent estimés à4200 francs. Ce film fut un succès nonseulement lors de la SAFFA mais égale-

ment lors des présentations qui furentorganisées par la suite dans les villagesvaudois.

La richesse de la terre Un autrefilm Suisse romand, «Richesse de laterre», fut tourné en 1939 à la demandede l’Office suisse pour l’expansion com-merciale (OSEC), sous la régie de FredSurville. Ce film présente les aspects liésau travail agricole tels la fauche parexemple. Outre la collaboration entrel’homme et l’animal dans le quotidienagricole, la première séquence démon-tre très bien comment la perception dupaysage a évolué suite aux changementsqui ont marqué les travaux agricoles.

Visualisation de la vie cachéeDe la même façon que certains filmsprésentèrent très tôt les processus detravail et les domaines de travail agri-coles, au cours de la première moitié du

20ème siècle, ce média joua un rôle im-portant dans la présentation des proces-sus qui se déroulent certes effective-ment au quotidien mais qui ne sontsouvent guère visibles à l’œil nu: c’estnotamment le cas des bactéries, des virus et des coléoptères. Grâce aux ani-mations et à l’agrandissement microsco-pique, les effets de ces êtres microsco-piques sur le quotidien agricole purentêtre présentés en grande dimension. Lesfilms jouèrent très longtemps un rôleimportant pour limiter, lutter ou tirerprofit de ces «réalités cachées». �

Arrêt sur image du film«Glück im Stall», de1964, avec AugustKern comme régisseur.Photos en haut à gauche

Après visionnement, unfilm rembobiné auformat 16 mm. Photo ci-dessus

Vous trouverez desextraits de filmsagricoles à l’adressewww.agrararchiv.ch.

Auteur L’historien Thomas Schibli estcollaborateur scientifique auprès desArchives de l’histoire rurale, 3007 Berne, www.histoirerurale.ch

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VIE QUOTIDIENNE

BarbaraBuchli-Dönz

78 3 2013 · REVUE UFA

Lors de ces deux journées, lesvisiteurs pourront assister à un grandnombre de présentations animales.

Les foires et expositions agricoleslancent des ponts entre la vie pay-sanne et la population non-pay-sanne. On peut y faire de nom-

breuses expériences et y engranger dessouvenirs positifs. Il en va de même àl’Agrischa, la foire qui rapprochequelque 12000 visiteurs d’une agricul-ture grisonne moderne, proche de la na-ture mais aussi orientée vers l’avenir.

Encore un bon mois jusqu’au butL’organisation de toute la foire reposesur une équipe de 18 représentants dela région invitée cette année, la Sei-gneurie grisonne (5 villages du célèbreHeidiland) et des localités de Plessur etImboden. Dans les cinq secteurs princi-paux, à savoir les animaux, la restaura-

tion de fête, les infrastructures, le spon-soring et la communication, le travail esténorme. Les préparatifs vont bon traindepuis l’été dernier. Un des grands en-jeux à chaque édition : comment finan-cer cette grande manifestation. Sans lessponsors et les donateurs, rien ne seraiten effet possible.

La clé du succès Pour préparercette manifestation de deux jours et of-frir une vitrine à l’agriculture grisonne,l’aide de quelque 650 bénévoles n’estpas de trop. Quelque 450 paysannes etpaysans des sociétés hôtes sont ainsipriés de donner un coup de main durantces deux jours, où ils sont les ambassa-deurs de leur branche de production.L’exposition peut aussi compter surl’aide active des paysannes et femmesrurales, des jeunes éleveurs et de di-verses sociétés régionales.

La bonne personne au bon en-droit Depuis des années maintenant,le canton des Grisons est reconnu au ni-veau national et international commeun pays d’élevage, de la race Brune enparticulier. Les paysans grisons, dontl’enthousiasme et la motivation sont lé-gendaires, sont donc au centre de lajournée du samedi, réservée notam-ment au concours des vaches laitières.Ce n’est donc pas un hasard si les orga-nisateurs en ont confié la responsabilitéà Andi Walser, de Haldenstein. Ce pèrede famille de 40 ans est en effet nonseulement président de Bruna Gri-schuna et expert auprès de BraunviehSchweiz, mais également un éleveur deBrown Swiss qui collectionne les réus-sites. Durant son absence, ce seront sonépouse Myrtha, ses trois enfants, ses pa-

rents et beaux-parents et son apprentiMartin Egli, de St-Antönien, qui s’occu-peront des 70 bovins et 9 chevaux enpension de la ferme.

Une tradition vivante Dans lesecteur du bétail laitier, ce sont cinq pay-sans particulièrement engagés qui sesont partagé les tâches. Le budget, lesplans d’infrastructure, le déroulementde l’exposition et les règlements doiventêtre élaborés et présentés au service vé-térinaire. Le choix des commentateursappropriés, d’experts compétents et decharmantes dames d’honneur est égale-ment décisif pour le succès de la mani-festation, couronnée par l’élection desmiss bovines du week-end.

Du chef au participant Chaqueéleveur peut choisir lui-même les ani-maux qu’il désire faire participer auconcours. Il doit donc les préparer de fa-çon optimale pour les deux grands jours.Il s’agit non seulement d’habituer lesvaches à marcher au licol, mais égale-ment de s’assurer que ces animaux dehaute performance arriveront à l’expo-sition dans le meilleur état sanitaire etdans la meilleure forme possible pours’y présenter sous leur meilleur jour.Membre fondateur de l’association desjeunes éleveurs grisons, qui fête ses 20ans, Andi Walser est en tout cas fier deconstater que la relève participe active-ment à la réussite de l’expo. �

AGRISCHA 2013 La 4eme édition de la foire agricole grisonne Agrischa aura lieu àCoire les 6 et 7 avril prochains. Une exposition de cette taille demande beaucoup detravail et de temps à l’équipe d’organisateurs.

Derrière les coulisses d’une foire agricole

Le programmeSamedi 6 avril 2013• Exposition et concours de bétail laitier

• Les écoliers présentent leurs bricolages de vaches

• Soirée populaire avec le Kapelle Oberalp et l’orchestre Alpenstarkstrom

Dimanche 7 avril 2013• Journée du cheval• Concours des animaux préférés des jeunes éleveurs• Exposition ovine avec coupe interrégionale

Durant les deux jours• Présentations des diverses races dans le ring• Jeux olympiques de familles• Zoo-caresses, château de paille et parcours pour tracteurs à pédales• Exposition de machines agricoles• Marché artisanal et gourmand• La patate fait son show dans la cuisine des paysannes• Restauration de fête pour les cinq sens• Diverses formations musicales sur le site de la fête

www.agrischa.ch

Auteure Barbara Buchli-Dönz estresponsable du secrétariat de l’Union des paysans grisons, à Cazis

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Photo: agrischa

Maïs ribel AOC mouluen qualité grain entierprovenant du Rheintal.

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Porter à ébullition l’eau salée, ajouter lemaïs. Laisser mijoter 10 minutes à petit

RECETTES DE LA VALLÉE DU RHIN Margrith Keller de Grabs cuisine avec beaucoup d’énergie et de finesse. Elle aime essayer de nouveaux plats. Alors qu’au sein du groupe-apéro de Werdenberg Magrith Keller doit obéir à un plan exact, à la maison elle peut se permettre toutes les libertés.

Tradition et innovation

feu puis laisser refroidir. Couper fin leslégumes et le jambon. Etuver et mélan-ger avec le maïs. Ajouter le fromage, lesoeufs, la crème et le lait et bien mélan-ger. Assaisonner et répartir la masse surla pâte. Cuire pendant 30 minutes au four

préchauffé à 200°C. Servir tiède.

Potée Bourgognede Margrith 600g de ragoût de bœuf150g de lard en dés

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Hacher l’oignon en petits morceaux etétuver avec le lard en dés dans une mar-mite. Sortir le tout de la casserole et yrôtir le ragoût à grand feu. Saupoudrerde farine et rôtir jusqu’à ce que la farineprenne des couleurs. Déglacer au vinrouge jusqu’à ce que la viande soit re-couverte. Remettre l’oignon et le lard.Bien assaisonner. Laver une orange et lacouper en deux. Cuire une des deuxmoitiés avec la pelure dans la sauce(la sortir avant de servir). Laisser mi-joter 2–21⁄2 heures à feu moyen (enhiver mettre la marmite dans letuyau du fourneau). Plus le vin estbon, meilleur sera la potée. �

Une paysannedynamiqueMargrith Keller (61) vitavec son mari Hans àGrabs (SG). Elleapprécie beaucoup depasser du temps avecses trois enfants et sespetits-enfants âgés de 4à 21 ans. Tous lespremiers samedis dumois, de juin àdécembre, elle vend sespâtisseries et seslégumes sur le marchéde Werdenberg. LesKeller vont bientôtinaugurer une nouvellebranche d’exploitation,le bed&breakfast.Quand elle n’a riend’autre à faire MargrithKeller fait de lasculpture. Elle réalisede magnifiques petitesfigurines avec des petitsoutils alors qu’elleutilise une tronçonneu-se pour les plus grands.

Margrith Keller est une paysanneengagée qui préside l’associationpaysanne Groupe apéro Werden-

berg. Ce groupe apéro a fêté ses dixans d’existence à la mi février 2013.

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Solution «Qu’est-ce que c’est?»

La Fédération nationale des cos-tumes suisses (FNCS) est une asso-ciation faîtière qui est représentéedans les quatres régions linguis-

tiques et culturelles de Suisse. Commel'article correspondant des statuts le sti-pule, la Fédération a pour but l'étude etla rénovation des costumes populaires,de la musique populaire, de la chansonpopulaire, du théâtre populaire, de ladanse populaire, du dialecte et, en gé-néral, de l'ensemble des traditions po-pulaires. C'est en 1928 qu'a été créée larevue «Costumes et coutumes», dénom-mée au départ «Les costumes suisses» et«Heimatleben» en tant qu'organe de laFédération. Cette dernière paraît quatrefois par année à 23000 exemplaires en

allemand et en français. Au sein des dif-férentes commissions spécialisées(Danse populaire, chanson populaire,costumes, rédaction, finances, re-cherche, enfance et jeunesse), des ex-perts élaborent des projets, conçoiventla formation permanente et le perfec-tionnement et préparent différents dos-siers pour le Comité directeur et le Co-mité central jusqu'à la prise dedécision.La FNCS a son siège à Bubikon.C'est là que sont exécutées l'ensembledes tâches administratives. Les tâchesrelevant de la direction, de la compta-bilité, de la rédaction des procès-ver-baux et de l'accompagnement des col-laborateurs sont confiées à des tiers surmandat. www.trachtenvereinigung.ch

La culture des costumes en Suisse

VIE QUOTIDIENNEANTIQUITES ET NOSTALGIE

GastronomieLe district de la Singine est le seul ducanton de Fribourg où l’on parleexclusivement l’allemand. Tavel est sonchef-lieu. L’entreprise Wier SeislerGastro & Kultur Sàrl occupe le restaurantde la paroisse de St-Martin. Cetteentreprise place le district de la Singineet ses habitants au centre de sespréoccupations. La proximité du muséesinginois et la magnifique place duvillage permettent une collaborationidéale entre la gastronomie et la culture.Les journées du 21 mars, du 5 septem-bre et du 14 novembre seront placéessous le signe de la gastronomie et ceseront les paysannes Monique Lehmann,Rosemary Lötscher et AntoniaSchneuwly qui cuisineront leurs recettespréférées.

www.wierseisler.ch

LA FÉDÉRATION NATIONALE DES COSTUMES SUISSES a été fondée le 6 juin 1926 et rassemble aujourd'hui 18 383 membres,répartis dans 700 groupes qui se sont réunis en 26 associations cantonales.

Dans notre dernière édition, l’objet quenous avons présenté était une listed’achat en tôle. C’est Marion Weibel deSchlatt (TG) qui a remporté le concours.

ANTIQUITES

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plantes dans des petits pots dès qu’il estpossible de les saisir correctement entredeux doigts. Les plantes en fleur peu-vent être plantées dès la fin mai à l’ex-térieur. Elles sont ainsi à l’abri des ra-vages causés par les limaces: celles-cipréfèrent en effet se jeter sur de jeunesplantes semées directement au jardin àfin avril. La terre devant être légèrementacide, une couche de terre de bruyèreou de tourbe est la bienvenue. �

VIE QUOTIDIENNE

Superbes mexicains

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LES ZINNIAS sont de ravissantes fleurs pour balcons, jardins et vases. Ils paradent jusqu’à l’apparition des premiers gels en arborant de splendides couleurs vives et lumineuses. En mars, on les sème dans les bacs. Ces superbes fleurs fleuriront fin mai, peu après la transplantation.

Papillons et abeilles aiment se donner rendez-vous là où fleuris-sent des zinnias. Ils sont eux-aussimystérieusement attirés par la lumi-

nosité de ces fleurs.Les zinnias sont aussi très faciles à cul-

tiver. Ils développent constamment denouvelles fleurs, jusqu’aux premiersgels. Même dans un vase, ils tiennent fa-

cilement deux semaines. Une coupe ré-gulière pour des bouquets en vaut lapeine, car cela incite la plante à formerde nouveaux boutons.

Adorables à imposants La diver-sité offerte par les Zinnias est envoû-tante. Le choix est garanti non seule-ment par les couleurs, mais égalementpar les tailles, les formes et les dimen-sions des fleurs. Les petites variétéstelles celle qui est appelée «profusion»et qui arbore un beau rouge cerise,blanc ou orange restent très compacteset ne dépassent pas les 30 cm. de haut.Elles conviennent ainsi parfaitementpour les pots ou caissettes de balcon,comme celles du groupe Zahara.

Les zinnias à fleurs doubles sont parcontre très impressionnants. Ceux detype «tapis persan», bicolores, trônentsur des tiges de 50cm de haut. Ils sontproposés sous forme de mélanges degraines.

Les zinnias «pepermint stick» auxfleurs joliment tachetées sont un peuplus grands. Pour créer un spectacle flo-ral optez pour des mélanges de zinniasgéants ou de type dahlia atteignant 1m.de haut.

Floraison résistante Les zinniassont résistants aux maladies et très faciles d’entretien. Ils peuvent parfaite-ment renoncer aux engrais et n’aimentpas avoir les pieds dans l’eau; surtout neles arrosez pas trop ! Même si les zinniassont des enfants du soleil, ils sont par-faitement en mesure de braver une mé-téo pluvieuse.

Il vaut la peine de semer les zinniasdans les bacs dès le mois de mars. Repiquez individuellement les petites

Petites astuces pour jardinpotager et d’agrément • Ratissez la couche (paillis) sur les

plates-bandes. Répandez 2 pelles decompost ou d’engrais complet par m2

comme engrais de base et binezlégèrement.

• Nettoyez les parterres de fraisiers,coupez les feuilles sèches et plantezdes oignons entre les plants.

• Quand les parterres de roses bourge -onnent, raccourcissez les branches à15cm de long. Aplanissez la terrebuttée, répandez de l’engrais pourrosiers et binez superficiellement.

• Les arbustes à baies nécessitent aussiun premier apport d’engrais.

• Coupez les plantes vivaces et lesherbes ornementales juste avant lenouveau bourgeonnement à 10cmau-dessus du sol.

• Apportez de l’engrais complet acideaux jardins de bruyère; procédez à unpremier épandage en mars et à unsecond en avril à hauteur d’environ20g. par m2

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

en haut: Fleur en tantqu’oeuvre d’art: quipeut résister aucharme des zinnias?Photo: Cornerstone/pixelio.de

à droite: Trésor de fleursensoleillé: les zinniasrépandent une gaietéinsouciante. Photo: Holger Beckmann

Les zinnias attirent lespapillons: un somptu-eux machaon grignotedu nectar. Photo: Dieter Haugk/pixelio.de

Christoph Moser (35) de Halten (SO)

Moser a réalisée dans le cadre de samaîtrise. Une maîtrise qu’il a faite pourmieux comprendre l’agriculture et pourpouvoir transmettre son savoir à des ap-prentis. Matthias Roggli

«Etre un peu plus âgé au moment de suivreune formation de maître-agriculteur peut

être un avantage. On sait alors parfaitementce que l’on veut.»

Objectif pleintemps

La formation professionnelle de Chris-toph Moser de Halten (SO) est aussiriche que variée : il est mécanicien surmachines agricoles, technico-commer-cial et, maintenant, maître-agriculteur.Comme paysan, il profite des connais-sances acquises, notamment en répa-rant lui-même ses machines et pour lesdifférents travaux de bureau.

C’est au décès de son père, en 2007,qu’il a dû prendre sa décision : conti-nuer dans son métier ou reprendre l’ex-ploitation. Avec sa famille, il a choisil’agriculture et s’est donc formé enconséquence. «Financièrement, j’y ailaissé des plumes, mais cette indépen-dance me plaît.» Christoph Moser, quioccupait un poste de cadre dans une en-treprise artisanale, savait déjà ce quebeaucoup travailler veut dire. «Au-jourd’hui, je vois plus ma famille», se ré-jouit ce père de trois filles.

Une communauté d’exploitation, ap-pelée «Eimatthof», a été créée en 2010avec une exploitation de grandes cul-tures. Cette décision s’est révélée béné-fique. A deux, on réalise plus de chosesque lorsqu’on est seul et on peut seremplacer. Les deux associés Moser etSchnyder ont pour but de pouvoir vivreun jour totalement de l’agriculture.C’est la raison pour laquelle ils travail-lent beaucoup eux-mêmes en effectuantdes prestations propres pour agrandir lastabulation. Ce qui leur a donné le cou-rage de franchir le pas, c’est aussil’étude de l’exploitation que Christoph

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

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