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REVUE DE PRESSE Mardi 17 Janvier 2017 Météo Une saison cyclonique au point mort: Météo France explique cette «anomalie» Publié le lundi 16 janvier 2017 à 16:35 Face à une sécheresse très marquée à Mayotte et La Réunion, Météo France plonge dans ses archives à la recherche de situations analogues. A la fin des années 1990 déjà, la pluie semblait nous oublier. «Nous arrivons à la mi-janvier et cela fait maintenant plus de trois mois que le bassin du Sud-Ouest de l’océan Indien n’a pas connu la moindre activité cyclonique». Météo France fait, comme nous tous, le constat d’une situation climatique «évidemment très inhabituelle». Mais les prévisionnistes ont voulu aller plus loin et ils ont dépoussiéré leurs archives pour chercher des précédents. Ainsi, ils sont remontés à la fin des années 1990, une période marquée par deux saisons des pluies (1997-1998 et 1998-1999) aux démarrages très tardifs. Elles avaient, elles aussi, débuté après la mi-janvier. Les raisons de cette première partie de saison aussi inactive sont à trouver dans une «puissante anomalie, observée à grande échelle, au niveau de la circulation atmosphérique». Elle concerne toute la zone océan Indien et perdure depuis le début du printemps austral. La partie ouest de l’océan Indien est sous le coup d’une «forte subsidence» et donc un assèchement, quand l’est de l’océan et l’Asie connaissent une «forte ascendance». Conséquence, les pressions sont bien trop élevées dans notre zone, comme en témoigne les relevés effectués à La Réunion : la pression moyenne mensuelle du mois de décembre a été la plus élevée enregistrée depuis 20 ans, surpassant légèrement la valeur relevée en décembre 1998. Sécheresse ici, inondations en Thaïlande Cette situation se traduit par un déficit marqué d’activité nuageuse, et donc pluvieuse, dans notre région, l’inverse de ce qui se passe du côté du sud-est asiatique qui a connu des épisodes de pluies diluviennes, comme la semaine dernière dans le Sud de la Thaïlande. Là-bas, des précipitations ont excédé localement les 600mm, provoquant des inondations meurtrières. Les conséquences de l’environnement sec qui prévaut sur la zone, sont donc la crise de l’eau que nous connaissons à Mayotte et un temps exceptionnellement beau, sec et ensoleillé pour cette période de l’année à La Réunion. Une autre conséquence est l’absence totale de formation de système dépressionnaire tropical, ce que les prévisionnistes appellent la «cyclogenèse». «Ce retard à l’allumage de la saison cyclonique, n’est à ce stade pas encore totalement exceptionnel. Mais il le deviendrait si le statu quo actuel perdurait jusqu’à la fin du mois. Ce qui est une option loin d’être exclue au vu des éléments de prévision actuellement disponibles», note Météo France. Dans l’attente de pluies providentielles Car la deuxième question qui vient fatalement maintenant est: «jusqu’à quand cela peut-il durer?» «Dans l’immédiat, le contexte n’est pas prévu évoluer fondamentalement. Et les prévisions actuelles prévoient même la persistance de la zone d’anomalie sèche du centre-ouest de l’océan Indien Sud tropical pour les premiers mois de 2017, mais en atténuation lente», explique Météo France. A bien des égards, la saison cyclonique actuelle présente donc des similarités avec la saison cyclonique 1998-1999. Cette saison-là avait également été marqué par un déséquilibre flagrant entre les deux extrémités océaniques: notre région n’avait produit aucun système dépressionnaire, et elle était également «étrangement exempte d’activité nuageuse». Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

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REVUE DE PRESSE Mardi 17 Janvier 2017

MétéoUne saison cyclonique au point mort: Météo France explique cette «anomalie»

Publié le lundi 16 janvier 2017 à 16:35

Face à une sécheresse très marquée à Mayotte et La Réunion, Météo France plonge dans ses archives à la recherche de situations analogues. A la fin des années 1990 déjà, la pluie semblait nous oublier.«Nous arrivons à la mi-janvier et cela fait maintenant plus de trois mois que le bassin du Sud-Ouest de l’océan Indien n’a pas connu la moindre activité cyclonique». Météo France fait, comme nous tous, le constat d’une situation climatique «évidemment très inhabituelle». Mais les prévisionnistes ont voulu aller plus loin et ils ont dépoussiéré leurs archives pour chercher des précédents. Ainsi, ils sont remontés à la fin des années 1990, une période marquée par deux saisons des pluies (1997-1998 et 1998-1999) aux démarrages très tardifs. Elles avaient, elles aussi, débuté après la mi-janvier.Les raisons de cette première partie de saison aussi inactive sont à trouver dans une «puissante anomalie, observée à grande échelle, au niveau de la circulation atmosphérique». Elle concerne toute la zone océan Indien et perdure depuis le début du printemps austral.La partie ouest de l’océan Indien est sous le coup d’une «forte subsidence» et donc un assèchement, quand l’est de l’océan et l’Asie connaissent une «forte ascendance». Conséquence, les pressions sont bien trop élevées dans notre zone, comme en témoigne les relevés effectués à La Réunion : la pression moyenne mensuelle du mois de décembre a été la plus élevée enregistrée depuis 20 ans, surpassant légèrement la valeur relevée en décembre 1998.

Sécheresse ici, inondations en Thaïlande

Cette situation se traduit par un déficit marqué d’activité nuageuse, et donc pluvieuse, dans notre région, l’inverse de ce qui se passe du côté du sud-est asiatique qui a connu des épisodes de pluies diluviennes, comme la semaine dernière dans le Sud de la Thaïlande. Là-bas, des précipitations ont excédé localement les 600mm, provoquant des inondations meurtrières.Les conséquences de l’environnement sec qui prévaut sur la zone, sont donc la crise de l’eau que nous connaissons à Mayotte et un temps exceptionnellement beau, sec et ensoleillé pour cette période de l’année à La Réunion.Une autre conséquence est l’absence totale de formation de système dépressionnaire tropical, ce que les prévisionnistes appellent la «cyclogenèse». «Ce retard à l’allumage de la saison cyclonique, n’est à ce stade pas encore totalement exceptionnel. Mais il le deviendrait si le statu quo actuel perdurait jusqu’à la fin du mois. Ce qui est une option loin d’être exclue au vu des éléments de prévision actuellement disponibles», note Météo France.

Dans l’attente de pluies providentielles

Car la deuxième question qui vient fatalement maintenant est: «jusqu’à quand cela peut-il durer?»«Dans l’immédiat, le contexte n’est pas prévu évoluer fondamentalement. Et les prévisions actuelles prévoient même la persistance de la zone d’anomalie sèche du centre-ouest de l’océan Indien Sud tropical pour les premiers mois de 2017, mais en atténuation lente», explique Météo France.A bien des égards, la saison cyclonique actuelle présente donc des similarités avec la saison cyclonique 1998-1999. Cette saison-là avait également été marqué par un déséquilibre flagrant entre les deux extrémités océaniques: notre région n’avait produit aucun système dépressionnaire, et elle était également «étrangement exempte d’activité nuageuse».

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Il avait fallu attendre la tempête tropicale Chikita, début février, et surtout du cyclone Davina (en mars) sur Maurice et La Réunion pour que des pluies providentielles arrosent enfin les Mascareignes. La sécheresse était alors la pire enregistrée depuis 1904.La suite de notre saison atypique est donc à suivre avec attention.

RR

EnvironnementAgence française pour la biodiversité: le Parc naturel marin de Mayotte représenté au conseil

d’administration

Publié le mardi 17 janvier 2017 à 6:27

Bichara Bouhari Payet, la présidente du Parc naturel marin de Mayotte et conseillère départementale de Dembéni, a été désignée pour faire partie du conseil d’administration de l’Agence française pour la biodiversité (AFB). La première réunion aura lieu vendredi 19 janvier et elle y sera la représentante des parcs naturels marins dans le collège des associations environnementales et des gestionnaires d’espaces naturels.Elle y portera à la fois la voix des aires marines protégées et celle de l’Outre-mer. En effet, Mme Bichara Bouhari Payet fait partie des six personnalités représentant l’Outre-mer dans le conseil d’administration de l’AFB.Seule représentante des 8 parcs naturels marins français dans le collège des gestionnaires d’espaces naturels, elle pourra également compter sur l’appui de Gilles Simeoni, président du Parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate et président du comité de bassin de Corse, qui siègera en tant que personnalité qualifiée au conseil d’administration de l’Agence française pour la biodiversité.Créée au 1er janvier 2017, en application de la loi de reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, l’Agence française pour la biodiversité reprend les anciennes missions de l’Agence des aires marines protégées. Elle assure ainsi la gestion du Parc naturel marin de Mayotte et assure la création, la gestion et l’appui des autres aires marines protégées en métropole et outre-mer.Opérateur central et référence institutionnelle au service de la préservation et de la restauration de l’environnement, l’Agence française pour la biodiversité est un établissement public sous la tutelle du ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer.

EconomieLe panier de la ménagère redescend sous les 25 euros au mois de décembre

Publié le mardi 17 janvier 2017 à 5:29

Le prix du «kanga» de la ménagère établi par la DAAF est redescendu, au mois de décembre, sous la barre des 25€. Le mouvement est lié à une baisse de 15% du prix des bananes vertes, des brèdes, des concombreset des fruits en général.A l’inverse, aubergine, manioc, papaye verte, salade et tomate ont augmenté d’environ 10%. La DAAF note que les quelques pluies couplées à certaines importations de bananes vertes ont permis de soulager le marché.Pour mémoire, voici la constitution du kanga de la ménagère (10 kg) de la DAAF :Fruits (2 kg) • Ananas = 400 g • Banane = 400 g • Cocos = 400 g • Papaye = 400 g • Orange = 400 g

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Légumes (7 kg) • Aubergine = 400 g • Banane verte = 1,5 kg • Mafanes = 1 kg • Morelles = 1 kg • Concombre = 300 g • Manioc = 1,5 kg • Papaye verte = 200 g • Salade = 500 g • Tomate = 600 gCondiments (1 kg) • Ail = 100 g • Oignon = 200 g • Piment = 200 g • Purée de piment = 200 g • Achards = 200 g • Jus de citron = 100 g

EnvironnementLESELAM : un vaste projet d’étude de l’érosion des sols à Mayotte

Publié le mardi 17 janvier 2017 à 5:00

L'érosion des sols, à l'origine de l'envasement du lagon, est un problème majeur sur notre île. Il y a deux ans, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a décidé de réagir en organisant une vaste étude nommée LESELAM. Elle se poursuit et un site internet vient de lui être dédié.Voilà déjà deux ans que LESELAM, projet d’étude sur l’érosion des sols à Mayotte, a été lancé. Mis en place par le BRGM et ses partenaires (le CIRAD, l’IRSTEA, les Naturalistes et la CAPAM), les avancées de ce projet sont désormais accessibles via un site internet (www.leselam.com). Ses promoteurs espèrent ainsi faire prendre conscience des enjeux de ce problème environnemental à la population de l’île.

Mettre en place des outils de lutte contre l’érosion

LESELAM s’inscrit dans le cadre de la « Feuille de Route Erosion », initiée par la DEAL en 2012. Celle-ci a pour objectif la compréhension et la quantification des phénomènes d’érosion, l’évolution des habitudes dela population pour ne pas aggraver le phénomène et la correction des zones à risques pour tenter d’inverserla tendance et restaurer de bonnes conditions.LESELAM a donc été créé pour engager les acteurs dans une démarche collective. Celle-ci vise à définir et mettre en oeuvre un ensemble de pratiques techniques et organisationnelles de lutte contre l’érosion des sols. Le but final est d’arriver à une adéquation durable entre le développement de l’agriculture et de l’habitat rural, d’une part, et la qualité du milieu lagonaire, d’autre part.Ce projet est financé par l’Europe (FEADER), l’état et la collectivité (CPER) et la dotation de service public du BRGM, du CIRAD et de l’IRSTEA.

L’érosion nuit à l’île dans de nombreux domaines

Si un projet d’étude aussi vaste a été mise en place par les spécialistes, c’est que l’érosion des sols est une catastrophe dont la majeure partie de la population ne mesure pas l’ampleur. Au niveau agricole, elle génère une stérilisation des sols et donc une baisse de la production. En milieu urbain, elle provoque une déstabilisation du bâti et des coulées de boue, ce qui a pour conséquence l’augmentation du coût d’entretien des infrastructures, mais également une détérioration des réseaux routiers, d’eau et d’assainissement.Enfin, la pire peut-être de ses conséquences est l’envasement du lagon. Celle-ci a déjà commencé et pourrait mener, à terme, à une destruction des écosystèmes coralliens. Les scientifiques sont à l’heure actuelle en train de mesurer son état d’avancement qui n’a pas été encore clairement établi et fait toujours l’objet d’études. Outre les conséquences environnementales et agricoles, ce phénomène menace également le développement touristique, et donc économique de Mayotte.

Plusieurs avancées en 2016

Fin 2016, les deux observatoires de référence des bassins de Mtsamboro et de Dzoumogné sont installés et

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un troisième a été mis en place sur le bassin versant de Salim Bé, à Hajangoua. Ces observatoires permettent de quantifier l’érosion des zones de départ, qu’il s’agissent de padzas, de forêts, de zones cultivées ou de zones urbaines. Cette quantification se fait par le biais d’installations appelées ruissellomètres.Des seuils de jaugeage permettant de mesurer le débit des cours d’eau, mais également la quantité de sédiments qui y transitent, ont également été installés sur les bassins versant. Ces derniers sont d’ailleurs équipés de plusieurs stations météorologiques pour mesurer la pluie, le vent, l’ensoleillement ainsi que l’évaporation.Outre ce volet technique, le projet LESELAM mène de nombreuses actions de sensibilisation auprès de la population, afin qu’elle modifie certaines de ses habitudes de vie. Des ateliers avec des agriculteurs ont notamment été mis en place pour les sensibiliser aux enjeux de l’érosion. Le but est également de les persuader de l’intérêt de mettre en place d’autres pratiques, à la fois respecteuses de l’environnement et favorables à la productivité. L’érosion générant un appauvrissement des terrains, les agriculteurs mahorais ont en effet tout intérêt à modifier leurs techniques de production s’ils souhaitent voir augmenter, ou même seulement perdurer, leurs rendements.

NG

Océan IndienSouveraineté sur Tromelin: l’Assemblée nationale examine un accord de «cogestion» avec Maurice

Publié le mardi 17 janvier 2017 à 5:30

L'Assemblée s’apprête à examiner un accord de cogestion de Tromelin entre la France et Maurice. De quoi soulever de nouvelles inquiétudes au sujet de la souveraineté française sur cet îlot… et sur d’autres.L’intitulé du texte a de quoi détourner l’attention. Et pourtant. Ce projet de loi «autorisant l’approbation de l’accord-cadre entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République de Maurice sur la cogestion économique, scientifique et environnementale relative à l’île de Tromelin et à ses espaces maritimes environnants» pourrait représenter une brèche dans la souveraineté de la France sur cette petite île.Tromelin, c’est un tout petit bout de terre de 1 km2, à 535km au nord de la Réunion et à 450km à l’est de Madagascar. Découvert par un navigateur français en 1722, il est actuellement géré par l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) depuis Saint-Pierre, à La Réunion.L’île n’est pas tout à fait inoccupée puisque quatre salariés de Météo France se relaient à l’année, permettant à la France de se prévaloir d’une présence humaine continue. On connaît surtout d’elle, le drame qui s’y est déroulé en 1761, une page sombre de l’Histoire de France.Aujourd’hui, au-delà de la terre émergée, l’îlot couvre une zone de pêche gigantesque avec des eaux riches en thons: on parle ici d’un domaine maritime de 280.000 km carrés. Pour mémoire, la France hexagonale plus la Corse couvre une zone maritime de 345.000 km²… de quoi susciter des convoitises et des contestations de souveraineté.

20 ans de négociations

Si les îles éparses françaises du Canal du Mozambique (Les Glorieuses au nord de Mayotte ; Bassas da India, Europa et Juan de Nova, au sud du Canal) sont revendiquées par Madagascar, c’est l’Île Maurice qui vise Tromelin, et avec une grande constance. Ses premières revendications officielles datent en effet de 1976.Depuis, la question de la souveraineté de l’île n’a cessé d’empoisonner les relations entre les deux pays. Pas moins de 20 années de négociations ont été nécessaires pour qu’un accord soit signé le 7 juin 2010,

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prévoyant cette «cogestion» économique, scientifique et environnementale de l’île.Le texte a été ratifié par Maurice mais pas encore par la France. L’accord est tout de même passé devant le Sénat où il a été adopté en 2012. L’accord «ne marque en aucun cas un changement de la position française en ce qui concerne la souveraineté ou les compétences territoriales et maritimes sur l’île de Tromelin», avait à l’époque affirmé le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, qui s’était même rendu sur l’ilot.

Traité «inique»

Mais depuis, le projet de loi était opportunément bloqué dans le processus parlementaire. Ajourné en juin 2013, il n’avait jamais été réinscrit à l’agenda… jusqu’à ce mercredi 18 janvier, date à laquelle il va faire son retour à l’Assemblée nationale pour être débattu.Le député du Tarn (UDI) Philippe Folliot et l’écrivain Irène Frain (auteur d’un roman sur l’ilot) ont fait part dans une tribune commune dans le Figaro de leur inquiétude: «La France s’apprête à céder de fait, et sans contrepartie, une part de notre territoire national», affirment-ils. Ils dénoncent un «traité inique» de cogestion et leur militantisme est allé jusqu’à lancé une pétition «l’île de Tromelin doit rester française» sur la plateforme change.org. Elle s’apprête à dépasser les 10.000 signatures.

Des craintes sur le domaine maritime

Dans un communiqué publié la semaine dernière, la présidente du Front national Marine Le Pen a également dénoncé «un projet qui amputera le territoire national», «une étape avant que la France abandonne toute souveraineté sur Tromelin et sa ZEE».Mais le député Philippe Folliot voit plus loin et craint pour de nombreux autres territoires français. «S’il était, par malheur, ratifié, ce traité servira de fondement pour justifier, légitimer et accroître les revendications de Madagascar sur les îles Eparses, du Mexique sur la Passion-Clipperton voire, à terme, de l’Afrique du Sud ou de l’Australie sur les Terres Australes…» s’inquiète-t-il. «L’adoption de ce traité marquerait le début du démantèlement de notre domaine maritime, le deuxième au monde avec 11 millions de km², et la fin de la singularité française qui, si elle se croit continentale et européenne est en réalité maritime et mondiale».L’Assemblée nationale devrait donc trancher.

RR

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Coupeurs de route, entre impuissance et impunité Par Chamsudine Ali

Les coupeurs de routes sont de retour et le sentiment d'impuissance s'est installé dans la population qui ne croit plus ni à la volonté ni au pouvoir des autorités à proteger les témoins. Il est 23 heures ce samedi et ils viennent de faire des nouvelles victimes sur la route de VahibéC’est un sentiment d’incompréhension qui prévaut en ce moment dans ce quartier malfamé de la commune de Mamoudzou. Depuis des mois, une bande de malfrats sème la terreur sur les routes de Mayotte. Les fameux coupeurs de routes. Des hommes et des

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femmes sont tombés dans des embuscades tendus sur les routes du sud du département. Les autorités et la population se sont mobilisés ; prières collectives et renforcemenst de patrouilles ont été organisés. Après quelques semaines de répit, les brigands ont repris leur sale besogne. Ce samedi, après-midi, la brigade anti-criminalité et la PAF ont fait une opération à Tanafou, deux hommes ont été interpellés et un scooter volé, retrouvé. Un homme s'est présenté au commissariat pour témoigner sur l'appartenance au groupe des coupeurs de route de l'un des interpellés mais sa dépositionn'a sans doute pas pesé lourd pour l'officier de police en service. L'homme reconnu comme membre actif du groupe qui sème la terreur de Passamainty à Tsoundzou est reparti libre dans son banga ou rejoindre ses complices sous le grand manguier de Tanafou. Le témoin l'a identifié comme un des auteurs de violences sur les mécaniciens qui ont aussi perdu leur véhicule entièrement brûlé. Aujourd'hui, les victimes ne savent plus à quel saint se vouer puisque la bande de Didier continue de semer la terreur en toute impunité. Beaucoup se demandent qui sont ces terroristes? Ils sont une vingtaine. Ilssont en situation irrégulière sur l'île et ils ont réussi à instaurer un climat de terreur.Il s’agit d’informations recueillies par des journalistes auprès de voisins qui ont peur de parler à visage découverts. Des témoignages qui ne valent pas au travail des professionnels officiels des services de police judiciaire, mais qui peuvent être considérées comme de simples faisceaux. Toujours est-il que ce sentiment d’impunité pour ces criminels serait admis. Et les témoins se sentiraient, plus que jamais abandonnés par la justice.Des témoins qui jouiraient du statut de témoins protégés sous d’autres cieux, mais qui ont l’impression de prendre des risques inutiles à Mayotte.Ce n’est pas la première fois que des témoignages pareils sont ramenés à des journalistes, de la part d’hommes et de femmes témoins ou victimes. Des agents de policeet des gendarmes ont eux aussi fait part de leurs désarrois devant ce qu’ils considèrent comme un sentiment d’impunité pour les malfaiteurs.Les conséquences d’un tel phénomène s’exprimeront lors des élections à venir et il ne faudra pas venir se demander pourquoi les programmes des partis de l’extrême droite fontdes scores plus qu’honorables à Mayotte.

Campagne contre les vendeurs à la sauvette Par Chamsudine Ali

Fini le laxisme envers les vendeurs à la sauvette dans Mamoudzou et ses alentours. A quand la chasse à leurs fournisseurs ?Propreté et quiétude retrouvées aux alentours du marché de Mamoudzou et à la descente de la bargePropreté et quiétude retrouvées aux alentours du marché de Mamoudzou et à la descente de la bargeLa lutte contre les vendeurs à la sauvette s’est intensifiée. Ils ont été chassés des abords du grand marché de Mamoudzou, vendredi leurs stocks ont été saisis. Leur point de repli, la mangrove de Kawéni, a lui aussi été déménagé par la police.Une bonne nouvelle pour les commerçants réguliers qui ont été asphyxiés pendant des années aux yeux de la population et des autorités. Leurs associations ce sont souvent

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plaintes et ont mené des opérations de sensibilisation auprès des clients et des autorités. Cette campagne est donc bien accueillie par ces concernés. Un des vendeurs à la sauvette s’est demandé, au micro de Mayotte 1ère, ce qu’il allait devenir ; comment il allait faire maintenant pour faire vivre sa famille ? Une question à poser à ceux qui ont permis, jusqu’à ces jours, cette tolérance coupable de pouvoir «travailler » en toute illégalité au détriment des professionnels qui paient toutes les charges. Avant de répondre, il serait peut-être judicieux de voir ce qui se passe aussi autour du grand marché de Moroni, où le maire mène une véritable chasse des vendeurs à la sauvette.Et pourtant, ici à Mayotte, cette opération de lutte contre les vendeurs à la sauvette soulèvent des questions : non, pas celle de savoir pourquoi avoir attendu si longtemps avant de réagir avec des moyens aussi conséquents; enfin, mais plutôt, celle de la provenance de ces marchandises.La plupart de ces vendeurs sont des personnes en situation irrégulière. Ce ne sont pas elles qui font le voyage jusqu’à Dubaï, Thaïlande ou Chine pour remmener ces produits, souvent de mauvaises qualité d’ailleurs.Une petite enquête rapide auprès de ces mêmes travailleurs au noir et on apprend que ces produits leurs sont confiés par des commerçants qui ont pignon sur rue à Mamoudzouet à Majikavo. En ce qui concerne les produits agricoles, les voitures viennent leurs livrerjusqu’ au parking du marché de Mamoudzou.Et le phénomène des vendeurs à la sauvette n’est pas uniquement localisé dans la zone urbaine et périurbaine de Mamoudzou, Majikavo et Petite-Terre. Les petits commerçants dans les villages ont aussi à composer avec cette concurrence déloyale de marchands mobiles qui transportent leurs marchandises dans des sacs à dos, des brouettes ou quelquefois des voitures.Mais, alors, que répondre à ce père de famille qui reconnait être en situation irrégulière, « obligé » de vendre à la sauvette pour faire vivre sa femme et ses enfants ?

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