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Revue de presse Vendredi 7 juin 2017 Religions Une conférence pour y voir clair sur l’islam de Mayotte et d’ailleurs Publié le jeudi 6 juillet 2017 à 17:05 Une conférence sur l’islam, mais pour quelle finalité ? Certains s’interrogent, quand pour le président du conseil départemental, c’est une question d’identité et de cohésion sociale. Dans les couloirs du conseil départemental, certains râlent, « ce n’est pas au Département d’organiser une conférence sur l’islam. C’est religieux. Est ce qu’on le ferait pour le judaïsme ?! Il y aurait mieux à faire avec les 50.000 euros que ça va coûter ! » Les élus avaient délibéré pour sa tenue le 24 avril 2017. Pour Soibahadine Ibrahim Ramadani, au contraire, il s’agit de « reconstituer le ciment social » : «L’islam est la religion majoritaire à Mayotte. Or, les difficultés que nous traversons nous incite à réfléchir : actes d’incivilité, violence, délinquance, autant de maux qui invitent à interroger l’islam, consubstantiel à la culture mahoraise. » Une conférence sur l’islam que le président du conseil départemental replace dans un contexte mondial agité : « Nous devons marteler 3 distinctions. D’abord, l’islam de Mayotte n’a rien à voir avec l’Etat Islamique, Daesh, Boko Haram ou Al-Qaïda. Ensuite, notre islam sunnite, suit des rites chaféite, qui s’enrichit de soufisme, comme le montre nos fêtes de fin de semaine Dahira Chadhouli, etc. Enfin, nous avons besoin d’un outil de lutte contre la délinquance et les incivilités pour viser la cohésion sociale. » Traduction du Coran en outil de cohésion sociale A travers cette conférence, le président du Département vise donc une professionnalisation des cadis : « Ils ont besoin d’être appuyés dans leur travail de médiation sociale, tout comme les maîtres coraniques ou les professeurs des madrasas. » A partir des actes rédigés à l’issue du colloque, des groupes de travail seront constitués avec tous ces intervenants, « pour mettre en place des outils pédagogiques et scientifiques. Les cadis seront ainsi mieux armés pour assurer leur rôle de médiation. »` Il s’agit aussi d’accompagner financièrement et intellectuellement la création des édifices d’enseignement pour la formation de ces acteurs. Et pour Bajrafil Mohamed-Soyir, il s’agit aussi de ne pas dépendre d’avis juridique arrivant en droite ligne d’Arabie Saoudite, « nous devons emmagasiner des connaissances. Il est écrit ‘Celui qui rend des avis juridique sur la base de ce qui est rendu dans les livres, est un criminel’, dans le sens où il n’a pas tenu compte de la société à qui il est destiné ». La conférence s’étale sur 2 jours. Ce samedi de 8h à 16h, la 1ère table ronde se tiendra au SMIAM (face à la mairie de Mamoudzou) et portera sur « La singularité de l’islam de Mayotte », avec 3 sous-thèmes : « L’islam et sa pratique à Mayotte, qu’est ce qui pose problème ? », « L’islam et le soufisme comme outil de cohésion sociale : dahira, moulidi, shengué, débaa », et « Le rôle des cadis dans la société mahoraise, hier et aujourd’hui ». « Les limites de l’enseignement traditionnel de l’islam » Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

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  • Revue de presse Vendredi 7 juin 2017

    ReligionsUne conférence pour y voir clair sur l’islam de Mayotte et d’ailleurs

    Publié le jeudi 6 juillet 2017 à 17:05

    Une conférence sur l’islam, mais pour quelle finalité ? Certains s’interrogent, quand pour le président du conseil départemental, c’est une question d’identité et de cohésion sociale.Dans les couloirs du conseil départemental, certains râlent, « ce n’est pas au Département d’organiser une conférence sur l’islam. C’est religieux. Est ce qu’on le ferait pour le judaïsme ?! Il y aurait mieux à faire avec les 50.000 euros que ça va coûter ! » Les élus avaient délibéré pour sa tenue le 24 avril 2017.Pour Soibahadine Ibrahim Ramadani, au contraire, il s’agit de « reconstituer le ciment social » : «L’islam est la religion majoritaire à Mayotte. Or, les difficultés que nous traversons nous incite à réfléchir : actes d’incivilité, violence, délinquance, autant de maux qui invitent à interroger l’islam, consubstantiel à la culture mahoraise. »Une conférence sur l’islam que le président du conseil départemental replace dans un contexte mondial agité : « Nous devons marteler 3 distinctions. D’abord, l’islam de Mayotte n’a rien à voir avec l’Etat Islamique, Daesh, Boko Haram ou Al-Qaïda. Ensuite, notre islam sunnite, suit des rites chaféite, qui s’enrichit de soufisme, comme le montre nos fêtes de fin de semaine Dahira Chadhouli, etc. Enfin, nous avons besoin d’un outil de lutte contre la délinquance et les incivilités pour viser la cohésion sociale. »

    Traduction du Coran en outil de cohésion sociale

    A travers cette conférence, le président du Département vise donc une professionnalisation des cadis : « Ils ont besoin d’être appuyés dans leur travail de médiation sociale, tout comme les maîtres coraniques ou les professeurs des madrasas. » A partir des actes rédigés à l’issue du colloque, des groupes de travail seront constitués avec tous ces intervenants, « pour mettre en place des outils pédagogiques et scientifiques. Les cadis seront ainsi mieux armés pour assurer leurrôle de médiation. »`Il s’agit aussi d’accompagner financièrement et intellectuellement la création des édifices d’enseignement pour la formation de ces acteurs.Et pour Bajrafil Mohamed-Soyir, il s’agit aussi de ne pas dépendre d’avis juridique arrivant en droiteligne d’Arabie Saoudite, « nous devons emmagasiner des connaissances. Il est écrit ‘Celui qui rend des avis juridique sur la base de ce qui est rendu dans les livres, est un criminel’, dans le sens où il n’a pas tenu compte de la société à qui il est destiné ».La conférence s’étale sur 2 jours. Ce samedi de 8h à 16h, la 1ère table ronde se tiendra au SMIAM (face à la mairie de Mamoudzou) et portera sur « La singularité de l’islam de Mayotte », avec 3 sous-thèmes : « L’islam et sa pratique à Mayotte, qu’est ce qui pose problème ? », « L’islam et le soufisme comme outil de cohésion sociale : dahira, moulidi, shengué, débaa », et « Le rôle des cadis dans la société mahoraise, hier et aujourd’hui ».

    « Les limites de l’enseignement traditionnel de l’islam »

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  • Revue de presse Vendredi 7 juin 2017

    La 2ème se tiendra à la mairie de Mamoudzou, et portera sur « La place de l’islam dans la République et à Mayotte », avec 2 sous-thèmes, « Quels financements pour les lieux de culte et d’enseignements (madrasa et mosquées) à Mayotte ?, et « Fait religieux et laïcité à Mayotte : contexte historique et social).Enfin la 3ème se tiendra dans l’hémicycle Younoussa Bamana du conseil départemental, et portera sur « L’éducation : transmission du savoir, l’école coranique », avec 3 sous-thèmes, « L’enseignement des valeurs de l’islam comme alternative à la lutte contre la délinquance », « L’islam en tant que civilisation et son enseignement à Mayotte : les limites de l’enseignement traditionnel », « Les responsabilités éducatives devant les enjeux actuels ».Les 3 ateliers sont présidés respectivement par Issa Issa Abdou, 4ème VP du Département, pour le 1er, par Allaoui Askandari, cadre au CD, pour le 2ème, et Anchya Bamana, maire de Sada, pour le 3ème.

    Les grands conférenciers entrent en piste

    Dimanche, 3 thèmes seront développés au cours d’une conférence donnée dans la salle de cinéma Alpa Joe par les 4 conférenciers invités. « L’islam dans l’archipel des Comores et les défis de la mondialisation », par le docteur Bajrafil Mohamed-Soyir, « L’adaptation de la fatwa », par Larbi Becheri, et « L’imam Al-Gazhali parle aux candidats au martyr », par le docteur Adrien Lietes, et une synthèse du Docteur Ahmed Jaballah.Qui sont-ils ? Il s’agit du docteur Bajrafil Mohamed-Soyir, docteur en Linguistique de l’Université Paris 7, Chercheur Associé au Laboratoire de Linguistique Formelle (Université Paris 7 et CNRS), imam, Secrétaire Général du Conseil Théologique Musulman de France, spécialiste de fiqh shafiite et Usul.De Larbi Becheri, Docteur en islamologie de l’Université Aix-Marseille, Doyen de l’IESH de Château Chinon, spécialiste de fiqh et Usul al-fiqh et Membre du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche, de l’Union Internationale des savants musulmans.De Adrien Liettes, Maître de conférences à l’Université de la Sorbonne, islamologue, spécialiste de la pensée islamique (notamment l’imam al-Ghazali).Conf islam afficheEt de Ahmed Jaballah, Doyen de l’IESH, Paris, Président du Conseil Théologique Musulman de France, Secrétaire Général Adjoint du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche, expert auprès du Conseil Juridique Islamique de Djeddah et docteur en droit canon coranique de la Sorbonne, diplômé de l’Université Zaytouna (en Tunisie) et imam.

    Anne Perzo-Lafond

    Tribune«Monsieur le Procureur, mettez-vous au boulot !»

    Publié le vendredi 7 juillet 2017 à 5:00

    Une citoyenne mahoraise écrit une lettre ouverte à Camille Miansoni, le procureur de la République en poste dans le département. Elle demande que certains errements des collectivités

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  • Revue de presse Vendredi 7 juin 2017

    locales, soulevés par la Chambre régionale des comptes, soient l’objet d’enquêtes.Il n’est pas si courant que des citoyens prennent publiquement à partie les institutions de la République. C’est pourtant ce que vient de faire Zakia Colo qui adresse une lettre ouverte au procureur de la République Camille Mansioni, un courrier transmis aux médias. Et elle n’y va pas par quatre chemins : «Dans l’un des territoires le plus corrompu au monde, vous pensez que votre place est dans les tribunes en tant que spectateur?» lui demande-t-elle.Son courrier porte essentiellement sur la gestion des fonds publics par les collectivités mahoraises.Elle reprend certains avis de la Chambre régionale des comptes (CRC) dont nous nous sommes récemment faits l’écho… «Il faut reconnaître que les communes de Mayotte remportent la palme d’or en mauvaise gestion», relève Zakia Colo.Elle cite ainsi le dernier rapport de la CRC établi sur les budgets de la commune de Ouangani. «Ce rapport fait état de plusieurs manquements : marché public attribué sans publicité, des marchés publics non exécutés mais payés par la mairie de Ouangani, des marchés publics avec des prix exorbitants, (…) un foyer inachevé, avec des fonds consommés sans pouvoir produire les bilans».Elle relève, comme nous l’avions fait à l’époque, que la «rénovation de la bibliothèque de Barakani (…) a couté 7600 euros le mètre carré»… Alors qu’il s’agit bien d’une rénovation!

    Dembéni et le Département dans la ligne de mire

    La commune de Dembéni a également retenue son attention : «Les fonds du marché couvert ont été consommés et cette structure n’a jamais était inaugurée. Il faut croire que ces deux communessont limitrophes même dans le gaspillage des fonds publics».Enfin, le Conseil départemental ne sort pas indemne de ce courrier. Pelle-mêle, elle dénonce «les masses salariales exorbitantes, et des embauches de complaisance», «la délégation de service public, concernant le port de Longoni» et un «ancien conseiller général qui a voté pour l’attributionde cette DSP à MCG» qui est ensuite «venu travailler» dans cette société. «A Mayotte, on nous explique qu’il n’y a pas de conflit d’intérêt, c’est une drôle de façon de concevoir les choses!» s’emporte-t-elle.

    Diminuer « les Mkara-kara »

    Et c’est donc finalement vers le procureur qu’elle se tourne : pour elle, au Département, «le déficit chronique profite à quelques-uns, et personne ne déclenchera l’article 40. Ah si la conseillère départementale de Mamoudzou a osé le faire. Mais pourquoi, monsieur le Procureur, vous n’avez pas donné suite à cette enquête», demande Zakia Colo.«Monsieur le Procureur, dans ce territoire où tout manque ou presque, vous attendez quoi pour lancer des enquêtes préliminaires sur la base des rapports de la chambre régionale des comptes ? Et diminuer ainsi les mkara-kara en tout genre. (…) Je pense (…) que vous devez jouer le rôle qui vous incombe pour le bien des Mahorais. En faisant la lumière sur les différentes affaires qui impliquent les deniers publics sur l’île de Mayotte. Et que vous dégagiez les responsabilités de chacun dans ces affaires.» Une délinquance en col blanc que le procureur a précisément visée en annonçant son intention de s’y attaquer dans son allocution de rentrée.Ce coup de colère se termine sans ambiguïté : «Monsieur le Procureur, vous êtes ici pour travailler, alors mettez-vous au boulot !»

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  • Revue de presse Vendredi 7 juin 2017

    RapportUn foncier «sous tension» : le Sénat publie un rapport sur les «conflits d’usage» dans les Outre-

    mer

    Publié le vendredi 7 juillet 2017 à 5:30

    Mayotte figure en bonne place dans les 10 recommandations émises par le Sénat dans son rapportsur les problématiques foncières dans les DOM, rédigé par le sénateur Thani Mohamed Soilihi et publié ce jeudi 6 juillet. Chez nous, les sénateurs parlent d’une situation «d’urgence foncière».La délégation sénatoriale aux Outre-mer dévoile le 3e et dernier volet de son enquête sur le foncier dans les DOM. Après la publication d’un premier tome sur la gestion des domaines public et privé de l’État en juin 2015 et d’un 2e sur la sécurisation des titres de propriété en juin 2016, ce nouveau rapport* aborde les «conflits d’usage» qui place un foncier déjà rare «sous tension».Les sénateurs ont auditionné plus de 70 personnes, grâce à une méthode (qu’il convient de saluer) basée sur des visioconférences. Acteurs locaux, responsables politiques, administratifs et économiques, de Guyane, La Réunion, Guadeloupe et Mayotte ont ainsi fait valoir leur point de vue pour permettre à la Délégation de se faire le sien.Le rapport explique ainsi que dans les Outre-mer, «le foncier est le point de convergence de toutes les rivalités». Il se trouve en effet à «la croisée des politiques d’aménagement, du logement, de développement de l’agriculture et d’implantation des entreprises ou des activités industrielles et minières», le tout «dans un contexte d’exiguïté de la superficie disponible». Pourtant, pas de doute: «l’optimisation de la mise en valeur des terres et la maîtrise des prix du foncier sont des enjeux déterminants du développement».

    Le fonctionnement des marchés foncier et immobilier

    Le travail effectué permet à la Délégation de formuler 10 recommandations «qui complètent les mesures préconisées par les deux précédents rapports, notamment pour préserver les espaces agricoles de l’urbanisation rampante et pour faire face à deux situations d’urgence foncière, en Guyane et à Mayotte.»Les deux premières propositions concernent l’ensemble des Outre-mer. Elles visent à «améliorer la connaissance du fonctionnement des marchés foncier et immobilier dans les outre-mer en mettanten place des dispositifs locaux de collecte et d’agrégation des données». Cette mesure préconise aussi «une véritable coordination au niveau central entre le ministère des Outre-mer et la directionde l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP).» L’objectif est de trouver des solutions pour une viabilité financière des opérations de construction de logements sociaux, ou encore pour faciliter l’implantation des entreprises.

    Une loi inapplicable

    Les sénateurs proposent également de réviser les conditions dans lesquelles des personnes peuvent perdre leur logement informel en cas de péril.

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  • Revue de presse Vendredi 7 juin 2017

    Actuellement, lorsqu’une opération d’aménagement est motivée par une situation de menace grave pour la vie humaine, la «loi Letchimy» permet d’allouer une aide financière aux occupants irréguliers du terrain. Elle est versée par le fonds de prévention des risques naturels majeurs, pour compenser la perte de domicile résultant de l’opération d’aménagement. Le dispositif existe, mais il n’a jamais été mis en œuvre : les occupants sont en effet dans l’incapacité de justifier d’une antériorité de dix années de présence sur place et de constituer le dossier administratif. Les sénateurs veulent donc simplifier les démarches pour que la loi soit applicable.

    Développer le fermage à Mayotte

    Trois mesures visent La Réunion et la Martinique et deux propositions sont spécifiquement à destination de Mayotte. Chez nous, la Délégation voudrait que soit instituée «une commission consultative des baux ruraux» et que l’on procède «à l’installation effective du tribunal paritaire des baux ruraux.»A Mayotte, le fermage est peu pratiqué car sa réglementation est largement méconnue. Pourtant, les sénateurs estiment que «son développement permettrait aux jeunes agriculteurs porteurs de projets de louer la terre à défaut de pouvoir l’acheter. Mettre en place une «commission consultative des baux ruraux», permettrait de développer la pratique car cette instance est compétente pour établir des baux types et rendre des avis sur la fixation des prix du fermage.

    Ne pas laisser l’indivision bloquer les terres

    Le rapport veut aussi créer des groupements fonciers agricoles (GFA) à Mayotte, sur le modèle de ce qui s’est pratiqué aux Antilles, pour éviter de laisser en friche les parcelles grevées d’indivision. Avec ces groupements, le foncier resterait indivis «tout en permettant son exploitation sur la base d’une gouvernance collective». Les sénateurs notent que «cette formule, proche des pratiques coutumières d’exploitation de la terre, pourrait être comprise et rencontrer le succès».Avec les différents textes produits sur la question foncière dans les Outre-mer, il semble aujourd’hui que les autorités disposent de très nombreux éléments de réflexions et d’études pour aborder la mise en œuvre des nombreuses bonnes idées présentées. Pour passer du rapport à la règle.

    RR

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  • Revue de presse Vendredi 7 juin 2017

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