RP 8 septembre 2017 - MAYOTTE
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Revue de presse Vendredi 8 septembre 2017
Social
Que faire des millions des PMI et de l’ASE ?
Publié le vendredi 8 septembre 2017 à 5:30
Les millions tombent en cascade sur l’action sociale du Département. Après 61 millions d’euros
pour l’Aide Sociale à l’Enfance* (ASE), et l’obtention de 120 millions pour les structures de
Protection Maternelle et Infantile* (PMI), Issa Issa Abdou, 4ème vice-président chargé de l’action
sociale et de la santé, est un homme heureux. Mais c’est surtout censé être le jackpot pour la
jeunesse de Mayotte.
Issa Issa Abdou n’a pas obtenu ces sommes par hasard. C’est une stratégie qui a payé que de
solliciter l’Inspection Générale des Affaires Sociales, l’IGAS, qui a mis l’Etat devant ses
responsabilités en chiffrant en 2013 les compensations dont aurait dû bénéficier le Département
depuis le transfert de ces compétences en 2006. Le gouvernement précédent a reconnu les
manquements en allouant 61 millions d’euros au titre de l’ASE, et l’actuel a suivi avec 120 millions
d’euros pour les PMI, plus 15 millions d’euros par an.
Le protocole a été cosigné par Annick Girardin, le président du Département et le préfet, mais il
faut maintenant signer la convention pour le déblocage des fonds. « Pour cela, nos équipes doivent
fournir un budget analytique de nos besoins annuels pour les PMI. Par exemple, les 15 millions
vont-ils être alloués à l’achat de véhicules pour nos agents du secteur médico-social, ou au
recrutement de nouveaux médecins ? ».
Il faut avant tout « toiletter » le Schéma médico-social, « en tenant compte de la compensation ».
Pour la première fois, le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) va épauler le conseil départemental
dans ses PMI, « avec la bénédiction de l’ARS ». Cette structure qui prend en charge les femmes
enceintes est en effet « le premier maillon de la chaîne », avant que ces 9.500** parturientes
n’accouchent au CHM. « Concrètement, ce sera une mise à disposition de personnel, infirmier et
sages-femmes », sans exclure les médecins.
Noyés sous les millions
Pour éviter toute tentative dépensière et s’assurer que la somme va bien aux populations en
souffrance, le conseil départemental et l’Etat s’étaient mis d’accord sur la création d’un budget
annexe pour l’ASE. Il est possible qu’il intègre aussi les 120 millions d’euros des PMI. A la nuance
prés que la dernière PMI en projet a vu sa première pierre posée avec la ministre à Vahibé, et que
le budget de l’ASE a été sollicité pour cela.
« Nous avons concrétisé les projets des 10 PMI et du Centre médico-social prévus au PPI, le Plan
pluriannuel d’investissement et au Contrat de Plan Etat-Région, le CPER. » Il reste trois Centres
médico-sociaux à faire sortir de terre, en Petite Terre, au nord et au sud, « soit 20 millions d’euros
environ ». Il reste donc 100 millions à utiliser. Les élus ont proposé la création d’une commission
cogérée par la préfecture et le Département, pour définir les besoins du territoire.
Une Cité administrative avait été évoquée, mais en dehors de booster le secteur du BTP, elle ne
sera pas levier de croissance pour le territoire. L’utilisation des sommes comme fonds d’amorçage
de projets cofinancés, nationaux ou européens, paraît plus judicieux.
1ère année de médecine à Dembéni ?
Issa Abdou qui est aussi en charge de la santé, ne semble pas fermé à la mise en place
d’organismes de formation de professionnels de santé à l’image de l’IFSI, l’école d’infirmiers,
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toujours en cofinancement. L’étude STATISS de l’ARS a montré les urgences. « Une première année
de médecine à Dembéni ne serait pas un luxe. Cela pourrait infléchir le numerus clausus de la
région qui ne bénéficie qu’à La Réunion ». « J’ai demandé à mes équipes de réfléchir pour abonder
le PPI et le CPER », indique-t-il.
Une question qui ne se pose plus pour l’Aide sociale à l’enfance, qui doit relever le défi des enfants
errants voire isolés sur le territoire. « Nous sommes comme les directeurs d’école, nous devons
prendre en charge tout le monde, quelque soit la situation de ces enfants. En plus, enlever un
gamin de la rue, c’est infléchir une délinquance qui pourrit la vie de tout le monde », assène Issa
Abdou, un tantinet agacé par les esprits chagrins. D’autant qu’il faut aussi épauler les parents à
Mayotte dans les problèmes liés à la parentalité. D’autre part, ces millions de l’Etat, c’est autant
que le conseil départemental va économiser pour réaliser d’autres investissements.
Pour prendre en charge sa jeunesse, le Département a lancé sur le budget ASE un appel à projets
d’activités éducatives en milieu ouvert, « pour permettre aux associations outillées de gérer ces
enfants ». Une prise en charge qu’il évalue à un millier d’enfants. Le marché public pour accroitre
les moyens matériels a également été lancé, et une clarification est en cours avec l’administration
générale pour accélérer le recrutement de professionnels formés.
Des millions qui ouvrent donc de nouvelles perspectives pour la nombreuse jeunesse du
département le plus déshérité de France.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
*Qu’est ce que l’ASE ? Qu’est ce que la PMI ?
L’Aide sociale à l’Enfance (ASE) mène des actions de prévention et de soutien en direction des
enfants et des familles en difficultés psycho-sociales, et des actions de prise en charge d’enfants
qui, pour des raisons diverses, ne peuvent demeurer dans leur famille.
Le service de protection maternelle et infantile (PMI) placé sous l’autorité du président du conseil
départemental et chargé d’assurer la protection sanitaire de la mère et de l’enfant. Il organise des
consultations et des actions de prévention médico-sociale en faveur des femmes enceintes et des
enfants de moins de 6 ans. Il joue également un rôle essentiel en matière d’accueil des jeunes
enfants : instruction des demandes d’agrément des assistantes maternelles, réalisation d’actions
de formation ; surveillance et contrôle des assistantes maternelles ainsi que des établissements et
services d’accueil des enfants de moins de 6 ans.
** Chiffre 2016 INSEE
Scolaire
Les rythmes scolaires bousculés à Ouangani
Publié le jeudi 7 septembre 2017 à 16:45
A la commune de Ouangani, dont une école vient de passer momentanément en rotation, le vice-
rectorat a proposé un entre-deux en matière rythmes scolaires. Le maire s’interroge sur la
pérennité d’une mesure à l’heure d’un arrêt programmé des contrats aidés.
Les habitants du sud ont beaucoup de mal à circuler ces jours ci. Après les barrages à Chiconi, ce
sont les parents de la commune de Ouangani qui ont décidé ce matin de protester en mettant en
place des barrages filtrants, ne laissant passer que les véhicules de secours et le transport scolaire.
En cause, toujours les rythmes scolaires. Car pour Ouangani, s’ils étaient en place l’année dernière
et depuis 3 ans, cette année, ils sont perturbés par la réfection d’une école.
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Ouangani 1 est vétuste, et le maire a reçu une subvention de l’Etat pour bâtir une nouvelle école,
ainsi qu’un réfectoire. L’ensemble des élèves des 8 classes a donc basculé sur Ouangani 2, dotée
également de 8 salles de classes. Engendrant automatiquement une organisation en rotation, deux
classes se partageant une même salle, comme beaucoup d’écoles encore à Mayotte.
Une situation qui laisse le champ libre aux maires, de mettre ou non en place les rythmes scolaires,
avait indiqué le vice-rectorat. Pour Ouangani, le maire semble dépassé. Ali Ahmed Combo a
pourtant été reçu par le vice-rectorat et la préfecture ces derniers jours.
Des rythmes par demi-journées
Adrien Giraud, Directeur académique adjoint du vice-rectorat, détaille le rythme qui lui a été
proposé : « En attendant la reconstruction de l’école Ouangani 1, nous avons mis en place un
emploi du temps par demi-journée de 2h et demi de cours, puis de 45 mn de pause, comme l’était
la pause méridienne, puis à nouveau 2h et demi de cours. Pareil pour la classe qui vient en après-
midi. Ça a été négocié par le maire. »
Constatant les accès au village bloqués ce jeudi matin, ainsi que la portion de route entre Barakani
et Coconi Ali Ahmed Combo était quelque peu agacé, « ce n’est pas à moi à débloquer la situation,
nous explique-t-il, si le maire est bien en charge des constructions scolaires, c’est le vice-rectorat
qui gère les horaires. »
Mais les horaires proposés ne conviennent pas aux parents d’élèves. Nous avons interrogé Adrien
Giraud sur l’opportunité de revenir sur les anciens rythmes le temps des rénovations scolaires,
c’est à dire 7h-midi, coupé par deux récréations. Il n’est pas particulièrement enthousiaste : « Nous
avions remarqué que seules deux matières étaient enseignées alors, le français et les maths,
privant les enfants d’autres apports ». Le français et les maths correctement maîtrisés, c’est déjà
pas si mal, et même les profs de métropole en redemande.
Gonflement de la masse salariale en vue
L’avancée la plus précieuse qu’auront permis les rythmes scolaires à Mayotte, c’est la scolarisation
en journée d’enfants qui étaient en déficit d’école par rapport à leurs petits copains de métropole.
Le vice-rectorat a en tout cas versé à Ouangani la somme de 514.440 euros sur 3 ans pour mettre
en place les rythmes scolaires.
Le maire se dit également perturbé par la suppression annoncée des Emplois aidés, « ils vont
revenir à la charge des communes. » Sur ce sujet, Adrien Giraud évoque l’investissement d’autres
communes « qui se sont dotées petit à petit de cette main d’œuvre formée, en partie sur un projet
éducatif, et en partie sur l’entretien des locaux, certaines les ont d’ailleurs déjà employés en CDI. »
Prises entre la Chambre régionale des Comptes qui leur demande régulièrement de fermer les
robinets, et des rythmes scolaires qu’on leur a vendus comme un épanouissement pour les
enfants, mais pour lesquels elles vont devoir recruter ces agents « épanouisseurs », les communes
se demandent sur quel rythme danser…
Anne Perzo-Lafond
Société
Sada : Une formation innovante pour « sensibiliser les élus »
Publié le vendredi 8 septembre 2017 à 5:15
A Sada, Anchya Bamana a décidé d'offrir une formation à ses conseillers municipaux. Un peu de
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droit et beaucoup d'administratif, pour les aider à mieux cerner leur rôle.
Des élus bien au fait de leurs droits, devoirs, responsabilités et prérogatives, ça semble évident.
Mais parce que dans la vie, tout s’apprend, la mairie de Sada a décidé de prendre les devants, et
d’offrir à ses conseillers municipaux, une formation en bonne et due forme. Une première depuis
2014.
« Dès 2014, nous avions pour objectif d’offrir une formation à nos élus, relate Anchya Bamana, la
maire de Sada. Maintenant que nos finances sont stabilisées, on peut permettre à nos élus
d’acquérir les fondamentaux en droit pénal et civil. Cela les sensibilise à tous les sujets qui nous
concernent, et aux règles qui régissent la collectivité. C’est indispensable à notre cohésion de
groupe. »
La formation, assurée par un institut parisien, l’ISE (institut supérieur des élus), coûte 5000€ à la
commune. Un prix raisonnable au regard des enjeux. Presque un tiers des conseillers municipaux,
soit 9 sur 33, plus Anchya Bamana elle-même, participent à cette formation.
Moins coûteux qu’une formation en métropole
« Cela nous permet de mieux analyser notre action du quotidien, c’est super intéressant et moins
coûteux que d’envoyer les élus en métropole. On peut ainsi décortiquer nos modes de
fonctionnement, et bien définir le rôle des élus, les délégations du Conseil départemental, et nos
compétences propres. Par exemple en cas de recrutement, il y a un volet de gestion des ressources
humaines qui est une compétence du maire. Après débat bien sur. Autre exemple, des élus
pensent parfois que parce que je leur ai délégué une responsabilité, ils ne doivent plus me rendre
de comptes, ce sont des exemples concrets. »
La formation d’une durée de deux jours doit s’achever ce vendredi après-midi. La première
magistrate de Sada aimerait que cette initiative serve d’exemple aux communes voisines. « Leurs
élus aussi doivent être formés pour mener à bien leurs missions ».
Pour ce qui est de Sada, d’autres interventions pourraient avoir lieu à l’avenir. « En fonction de la
conclusion de la formation et des besoins des élus, on pourra faire revenir l’intervenant. »
Y.D.
Communes
Dembéni espère boucler l’adressage de la commune avant le 31 décembre 2017
Publié le vendredi 8 septembre 2017 à 5:00
Des pancartes de rues fleurissent d’année en année à Mayotte, mais l’évolution est encore lente.
Pourtant, un bon adressage, c’est une condition d’une bonne réception de notre courrier, et ça
vous a un petit côté civilisé pas désagréable.
Quelle est ton adresse ? Une question aux réponses le plus souvent poétique à Mayotte, qui vous
balade de fontaine en foundi, en passant par les stades, les mosquées, les amitiés et les zébus. Des
noms que les communes doivent fixer sur le papier avec pancartes rivées au sol, et numéros
dûment assumés par les habitants. Ça, c’est le rêve de Gaëtan Longeau, le directeur de La Poste
Mayotte, « je souhaite arriver à parfaire l’adressage de l’ensemble du département d’ici 3 ans. »
Cela fait plusieurs années que La Poste propose ses services. Les communes avaient même reçu
des subventions pour réaliser leur adressage, mais elles ont pensé y arriver avec leurs agents de
terrain. La tâche s’avère complexe, et elles sont désormais 4 à avoir eu recours à La Poste pour le
réaliser. Dembéni est la petite dernière après Mamoudzou, Acoua et Mtsamboro, « nous n’étions
arrivés qu’à 25% d’adresses aux normes », explique le maire Ambdi Hamada Jouwaou.
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Guidage GPS de Mtsamboro à Kani Keli
L’enjeu est de taille : « Il s’agit de pouvoir remplir notre mission de service rendu aux clients en
distribuant le courrier quotidiennement et le plus rapidement possible. Parfois, le rappel de la
facture arrive avant la facture elle-même ! Et nous souhaitons que les collectivités locales puissent
bénéficier de la géolocalisation », explique Gaëtan Longeau. C’est à dire que les rues de Mayotte
n’auront plus de secrets pour votre GPS.
A cet effet, La Poste a recruté 5 facteurs-experts, à l’image d’El-Anziz Lama, qui arrive tout droit de
métropole : « Nous répertorions les adresses sur le terrain, pour ensuite les entrer dans
l’ordinateur, le tout validé par la mairie. »
Des contribuables sans toit
Mais ce n’est pas tout, et la présence de Hamadi Lassoued, Directeur du Pôle gestion fiscale à la
DRFIP, était un indice : un bon adressage c’est aussi de l’argent qui entre dans les caisses de la
commune. Pour l’instant, peu de contribuables paient beaucoup d’impôts, pour tous ceux qui ne
sont pas répertoriés. « Nous avons des adresses de maisons et de bâtiments commerciaux, nous
avons des adresses de contribuables mais ça ne colle pas. Un peu comme si ces contribuables
n’avaient pas d’habitation ! »
Pour y arriver, une communication doit être faite auprès des administrés. C’est La Poste qui va s’en
charger dans le cadre la convention signée ce jeudi avec la commune de Dembéni. Un service qui
lui coutera 25.000 euros environ, mais qui lui permettra d’accroitre considérablement ses recettes
fiscales en retour, « dont la compensation de l’Etat pour tous les contribuables non imposables »,
expliquent les services de la mairie. L’adressage devrait être bouclé au 31 décembre 2017 sur
l’ensemble de la commune s’engage La Poste.
Ce qui permet d’espérer pour les habitants la réalisation d’infrastructures comme des pistes
cyclables, des salles de spectacles, voire une baisse des impôts locaux, pourquoi pas !
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
A Majicavo, des « parents relais » assurent la sécurité des élèves
Publié le jeudi 7 septembre 2017 à 12:00
L'association de parents d'élèves du collège de Majicavo a lancé fin août le dispositif des "parents
relais". Leur but : sécuriser le trajet des élèves vers le collège et leur retour à la maison.
L’idée a germé au cours de la dernière année scolaire. Les caillassages de bus et agressions d’élèves
qui ont défrayé la chronique ont incité les parents d’élèves à se mobiliser pour assurer la sécurité
de leurs enfants. « Le projet est né l’année dernière, on a rencontré les parents d’élèves qui font
déjà un travail similaire au collège, explique Widaad Mouhamad, du réseau de bus Matis. On
voulait avoir des parents relais en plus de nos médiateurs, dans les bus et aux arrêts de bus. Leur
force est d’être à même de repérer les enfants en situation de primodélinquance, et de pouvoir en
parler avec leurs parents. Ils ont l’avantage de la proximité. »
Le projet vient pour la compagnie de car « en complément de notre campagne sur le respect et
contre la violence. C’est donc une continuité dans nos projets, pour améliorer les conditions de
travail des conducteurs, et la sécurité des usagers. »
Les parents d'élèves mobilisés sont aisément identifiables
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Revue de presse Vendredi 8 septembre 2017
Les parents d’élèves mobilisés sont aisément identifiables
Bénévole et moteur de l’initiative, Bouchrane Saindou est président de l’association des parents
d’élèves de Majicavo. Sa priorité est de sécuriser le trajet des élèves vers et depuis le collège. « On
a constaté que la délinquance règne dans les communes. On voulait être auprès des élèves sur le
chemin de l’école, afin de les orienter dans un souci d’équilibre social. Les parents relais peuvent se
tenir aux arrêts de bus pour identifier les enfants qui ont un mauvais comportement, discuter avec
eux et avec leurs parents. Cela complète en effet le travail des médiateurs. Ils sont présents la
matinée, mais aussi en fin d’après-midi. »
« Le président (des parents d’élèves) l’a bien compris, la réponse à la problématique de la violence
et l’insécurité passera en partie par une prise de conscience et de responsabilités des parents,
exprime la société Matis dans un communiqué. »
Pour le moment, la vingtaine de parents relais qui, gilets oranges sur le dos, se partagent les arrêts
de bus autour du collège, mais qui sillonnent aussi les trottoirs alentour pour accompagner les
élèves, n’ont « constaté aucun problème particulier » en deux semaines de dispositif. Signe peut-
être d’un effet préventif et dissuasif de cette présence.
Pour l’instant, le dispositif ne concerne que le collège de Majicavo, mais « s’il fonctionne bien, il
pourrait s’étendre à l’ensemble de l’île » espère Widaad Mouhamad.
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