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Revue de presse Mercredi 12 avril 2017 Justice Dissolution de l’Inter-mono communauté de communes du Nord Publié le mardi 11 avril 2017 à 16:15 Depuis l’élection à elle toute seule de sa Communauté de commune, Koungou est la cible logique de ses trois autres sœurs du nord et du préfet de Mayotte réunis. Son maire vient de perdre son procès au tribunal administratif, ses délibérations portant création de l’intercommunalité Nord, sont annulées. La Communauté de communes du Nord de Mayotte telle que l’avait entériné le préfet Morsy, avec l’accord des intéressés, comprenait Koungou, Acoua, M’tsamboro et Bandraboua, commune où elle doit siéger. Mais rapidement, les mésententes se font jour, du fait notamment du déséquilibre entre les tailles des communes. Les trois dernières communes réunies ont autant de conseillers communautaires, 19, que la première, qui en revendique donc la présidence. Or, les trois maires demandent à Assani Saindou Bamcolo de se concentrer sur le syndicat de collecte et de traitement des déchets qu’il préside, le Sidevam, et de leur laisser gérer l’Intercommunalité. Apportant une grosse partie du budget, celui-ci ne l’entend pas de cette oreille, et se dit que faute d’être seul, il sera au moins bien accompagné s’il réunit à Koungou une Inter-mono communauté de communes. Une décision qui n’est pas si farfelue. Assani Saindou Bamcolo se dit surtout, qu’en lui donnant vie, il empêche toute contestation ultérieure de cette Interco par les 3 autres maires. Une Interco sur mesure pour Koungou Les autres maires, mi-sidérés, mi-amusés, assistent donc à sa tenue le lundi 13 février, puis, faute de quorum, le 17 février. Au cours de cette séance, 4 délibérations sont prises. La première installe le conseil communautaire, la 2ème entérine l’élection d’Assani Saindou Bamcolo à sa tête, les deux autres portent sur l’élection des 5 vice-présidents, tous originaires de Koungou. De leur côté, les trois autres communes n’ont jamais désigné leurs 19 conseillers communautaires, se gardant de donner naissance à cette Intercommunalité dont ils ne veulent pas sous cette forme. Le préfet de Mayotte demande logiquement dans une requête daté du 2 mars 2017 l’annulation des 4 délibérations. Il devra en formuler plusieurs, le maire de Koungou produisant plusieurs mémoires concluant au rejet de sa requête, et demandant la condamnation de l’Etat à lui payer la somme de 5000 euros au titre des frais irrépétibles (honoraires d’avocats). Par un mémoire en intervention enregistré le 16 mars 2017 les communes d’Acoua, Bandraboua et M’Tsamboro, s’associent aux conclusions du préfet et concluent à l’illégalité des délibérations attaquées. Une longue attente jusqu’en décembre Ils avancent l’impossibilité de tenir le premier conseil dans une autre commune que celle désignée pour être le siège social, et l’absence pour le présider du doyen d’âge parmi des conseillers communautaires… qui n’existent pas. Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

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Revue de presse Mercredi 12 avril 2017

Justice

Dissolution de l’Inter-mono communauté de communes du Nord

Publié le mardi 11 avril 2017 à 16:15

Depuis l’élection à elle toute seule de sa Communauté de commune, Koungou est la cible logique

de ses trois autres sœurs du nord et du préfet de Mayotte réunis. Son maire vient de perdre son

procès au tribunal administratif, ses délibérations portant création de l’intercommunalité Nord,

sont annulées.

La Communauté de communes du Nord de Mayotte telle que l’avait entériné le préfet Morsy, avec

l’accord des intéressés, comprenait Koungou, Acoua, M’tsamboro et Bandraboua, commune où

elle doit siéger. Mais rapidement, les mésententes se font jour, du fait notamment du déséquilibre

entre les tailles des communes. Les trois dernières communes réunies ont autant de conseillers

communautaires, 19, que la première, qui en revendique donc la présidence.

Or, les trois maires demandent à Assani Saindou Bamcolo de se concentrer sur le syndicat de

collecte et de traitement des déchets qu’il préside, le Sidevam, et de leur laisser gérer

l’Intercommunalité. Apportant une grosse partie du budget, celui-ci ne l’entend pas de cette

oreille, et se dit que faute d’être seul, il sera au moins bien accompagné s’il réunit à Koungou une

Inter-mono communauté de communes.

Une décision qui n’est pas si farfelue. Assani Saindou Bamcolo se dit surtout, qu’en lui donnant vie,

il empêche toute contestation ultérieure de cette Interco par les 3 autres maires.

Une Interco sur mesure pour Koungou

Les autres maires, mi-sidérés, mi-amusés, assistent donc à sa tenue le lundi 13 février, puis, faute

de quorum, le 17 février. Au cours de cette séance, 4 délibérations sont prises. La première installe

le conseil communautaire, la 2ème entérine l’élection d’Assani Saindou Bamcolo à sa tête, les deux

autres portent sur l’élection des 5 vice-présidents, tous originaires de Koungou. De leur côté, les

trois autres communes n’ont jamais désigné leurs 19 conseillers communautaires, se gardant de

donner naissance à cette Intercommunalité dont ils ne veulent pas sous cette forme.

Le préfet de Mayotte demande logiquement dans une requête daté du 2 mars 2017 l’annulation

des 4 délibérations. Il devra en formuler plusieurs, le maire de Koungou produisant plusieurs

mémoires concluant au rejet de sa requête, et demandant la condamnation de l’Etat à lui payer la

somme de 5000 euros au titre des frais irrépétibles (honoraires d’avocats).

Par un mémoire en intervention enregistré le 16 mars 2017 les communes d’Acoua, Bandraboua et

M’Tsamboro, s’associent aux conclusions du préfet et concluent à l’illégalité des délibérations

attaquées.

Une longue attente jusqu’en décembre

Ils avancent l’impossibilité de tenir le premier conseil dans une autre commune que celle désignée

pour être le siège social, et l’absence pour le présider du doyen d’âge parmi des conseillers

communautaires… qui n’existent pas.

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Rendu ce 11 avril, le délibéré de l’audience qui s’est tenue le 29 mars, conclut sur une annulation

des 4 délibérations prises le 17 février.

Le jugement va être doublement intéressant pour les trois communes du Nord, puisque, outre le

fait qu’il tue dans l’œuf l’Inter-mono communauté, il entérine par écrit l’absence de désignation

des conseillers intercommunaux du Nord. Or, c’est une des conditions pour la dissolution de droit

d’une intercommunalité, « elle ne doit pas avoir fonctionné pendant deux ans », indique la loi

NOTRe. Ce qui nous ramène à décembre 2017.

Bien que satisfaits du jugement, les maires des trois communes du nord commencent à trouver le

temps long, comme l’exprime le maire de Mtsamboro, Harouna Colo : « Cet épisode nous conforte

dans l’idée de ne pas nous associer à Koungou. Mais nous sommes toujours bloqués alors que

nous sommes déterminé à travailler tous les trois ensemble ! »

Quant à Koungou, difficile d’imaginer son sort, qui aurait pu être de rejoindre Mamoudzou, si elle

ne s’était déjà alliée à Dembéni.

Anne Perzo-Lafond

Education

Le SNES formule à son tour des critiques et des propositions face à la crise du système éducatif

Publié le mardi 11 avril 2017 à 12:00

Après les problèmes dans le 1er degré avec la prise de position d’une partie des inspecteurs de

l’Education nationale, c’est au tour du 2nd degré de faire l’objet d’un constat sévère de la part d’un

syndicat. Le SNES-FSU critique et fait une série de propositions pour le court et le long termes.

Alors qu’on approche de la fin de l’année scolaire, les syndicats des personnels de l’Education

nationale se font entendre sur les enjeux de la prochaine rentrée. C’est en particulier le nombre de

contractuels qui devrait dépasser celui des titulaires dans le 2nd degré qui suscite des prises de

position. Ce mardi matin, le SNES-FSU dénonce à son tour la «politique de l’autruche du vice-

rectorat (qui) nous amène à entendre des discours lénifiants dans les instances», comme

«l’académie reste attractive mais pas suffisamment…»

«Les faits sont têtus», rappelle le syndicat. Il martèle que, «le manque d’attractivité conduit à

l’augmentation exponentielle du nombre de contractuels». A la rentrée prochaine, alors que 176

postes sont créés, le nombre de titulaires arrivants dépassera à peine celui des sortants. «Le

système éducatif de Mayotte pourtant classé en REP, parfois en REP + n’est pas en mesure de

fournir les personnels nécessaires aux allégements d’effectifs de classe indispensables et à la mise

en place de dispositifs type lycée de la seconde chance pour lutter contre le décrochage scolaire»

dans 2nd degré», indique le SNES.

Face à cette «crise de recrutement que ne connaît aucune autre académie à un tel niveau», le

syndicat rejoint les critiques formulées par des inspecteurs envers la politique du vice-rectorat. Ce

sont d’abord sur les moyens alloués à la formation des contractuels qui sont visés, «insuffisants

alors que leur nombre va croissant». Pour le SNES, «le recrutement et la gestion des contractuels

relève de l’improvisation voire du bricolage», comme le prouve «la mise en place pour eux d’une

indemnité d’installation qui n’a aucun fondement réglementaire et dont on ne connait pas les

effets alors que des néo-titulaires postulant pour Mayotte n’ont pas droit à la prise en charge de

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leur billet d’avion et déménagement».

Dans son communiqué, le syndicat dénonce aussi le manque de «constance et de cohérence» et

«l’affichage et l’effet d’annonce (qui) ne peut tenir lieu de politique éducative».

Incitations et indexation

Le syndicat du 2nd degré formule trois propositions «qui doivent s’inscrire à la fois dans le long

terme et dans l’immédiat».

Il demande d’abord «une action d’urgence» pour restaurer l’attractivité et «permettre notamment

à de jeunes néo-titulaires de venir à Mayotte». Cela passe par des incitations financières comme la

prise en charge des frais de changement de résidence, des dégrèvements fiscaux ou encore une

accélération de carrière. Le syndicat renouvelle également sa revendication d’augmentation de

l’indexation «pour stabiliser les personnels à Mayotte» alors que «la vie à Mayotte est largement

aussi chère voire plus qu’à La Réunion». Pour mémoire, l’indexation est de 40% dans notre

département contre 53% à La Réunion.

Le SNES propose ensuite «une action de formation des non-titulaires qui leur permette de passer

les concours», assurée par le vice-rectorat.

Enfin, le syndicat veut que de jeunes cadres mahorais soient formés en transposant au ministère

de l’Education nationale le dispositif «de bon sens» de l’article 48 de la loi «Egalité réelle».

Il s’agit d’un soutien à la formation en mobilité, destiné aux personnes résidant à Mayotte et qui

doivent partir pour suivre des études supérieures dans l’hexagone ou à La Réunion.

Passeport mobilité étudesLorsqu’un étudiant bénéficie de ce dispositif, le «passeport pour la

mobilité des études» participe au financement des frais d’installation et permet l’attribution d’une

indemnité mensuelle pendant une durée maximale de cinq ans, sous condition de ressources. En

contrepartie de cette aide, les bénéficiaires doivent s’engager, à l’issue de leur formation, à réaliser

à Mayotte une partie de leur parcours professionnel.

La loi précise que le conseil départemental de Mayotte et toute personne morale de droit public

ou privé peuvent s’associer par convention à ce dispositif. Le MEN pourrait donc effectivement y

prendre part. Pour le SNES, ce dispositif transposé à l’Education «permettrait aussi de donner des

perspectives à la jeunesse mahoraise souhaitant travailler dans le système éducatif».

Des équipes stables

Pour le syndicat, «il n’échappera donc à personne que la clé du développement de Mayotte et de

la mise en place de l’égalité réelle transcrite dans la loi par le gouvernement actuel passe par

l’éducation. Mais elle ne se fera pas sans les agents.»

Le syndicat conclut que «les systèmes pour lutter contre le décrochage (taux de décrochage à

Mayotte deux fois supérieur à celui de la métropole) exigent des équipes stables qui ne soient pas

contraintes par des heures supplémentaires et qui puissent donc se consacrer au maximum aux

élèves décrocheurs dont une des caractéristiques est qu’ils nécessitent beaucoup plus de temps et

de moyens que les élèves ‘normaux’».

RR

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Violences collégiennes : les enseignants exercent leur droit de retrait à Mtsangamouji

Publié le mercredi 12 avril 2017 à 6:20

Drapeau snes fsuLes scènes décrites le syndicat du second degré SNES dépasse l’imagination : ces

deux derniers jours, au collège de Mtsangamouji, les scolaires se sont affrontés, armes blanches en

main. IL rapporte les faits :

« Depuis la fin de la semaine dernière, le collège de Mtsangamouji connaît une vague de violence

intolérable sur un lieu de travail et qui devrait être de sérénité. Le climat est très tendu et des

bagarres ont éclaté dans l’établissement.

Lundi à la pause méridienne juste avant la remise des bulletins du 2nd trimestre aux parents, une

grosse bagarre a été déclenchée avec couteaux et armes blanches, parfois déposés préalablement

dans des cachettes à l’intérieur de l’établissement.

La violence a été telle que la gendarmerie a dû intervenir dans l’établissement pour protéger

personnels et usagers et procéder à l’arrestation de 4 élèves menottés devant les autres élèves et

parents.

Aujourd’hui, mardi 11 avril une nouvelle bagarre s’est produite pendant la pause méridienne. Un

élève en a agressé un autre avec un chombo. Heureusement le chombo mal maitrisé n’a

occasionné que quelques blessures. L’élève a été évacué aux urgences de Dzoumogné. Le même

jour, à 15h, des élèves ont jeté des cailloux et des parpaings sur un bus en direction d’Acoua. »

Une insécurité qui n’est plus vivable, exprime le SNES, qui liste les raisons d’une demande de mise

en œuvre du droit de retrait : Risques de blessures graves dues à l’introduction et l’utilisation

d’armes blanches pouvant entraîner la mort, risque d’intrusion de bandes armées dans l’enceinte

du collège mettant en cause l’intégrité physique de toute la communauté éducative, possibilité

d’une vengeance qui traduit une escalade aux conséquences imprévisibles (agressions physiques,

caillassage etc…)

Mais le SNES, afin d’éviter trop de perturbations, a préalablement décidé de demander au chef

d’établissement de fermer le collège ce 12 avril, ce qu’il a accepté tout en maintenant les deux

premières heures de cours, le reste étant consacré à une réunion sur la violence avec armes puis à

une table ronde avec des représentants de la gendarmerie, des autorités locales et du Vice-

Rectorat. Nous avons des informations selon lesquelles les élèves entendent bloquer

l’établissement dès la première heure afin de protester contre des violences qui les traumatisent à

juste titre.

« Le SNES considère que la sécurité doit être rétablie dans cet établissement et attend de la

réunion qu’elle produise des mesures concrètes (plus de surveillants par exemple) afin que

stoppent ces violences. Il ne tolérera pas qu’elles se reproduisent et prendra si c’était le cas les

mesures de retrait qui s’imposent afin de protéger les personnels et les usagers. »

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Social

Possible perturbations des services en cas de poursuite de la grève à la Sécurité sociale

Publié le mercredi 12 avril 2017 à 4:30

D’un côté, les salariés grévistes demandent une application des retraites complémentaires avec

rétroactivité depuis 1994 qu’elles sont appliquées aux sécurités sociales nationales. De l’autre,

l’Ucanss, qui propose l’extension sans antériorité. Les agents attendent une date de rendez-vous.

La grève pourrait perturber la continuité de service public, avertit la direction.

Depuis plus d’une semaine, des salariés de la Caisse de Sécurité sociale de Mayotte (CSSM) sont en

grève illimitée à l’appel des syndicats FO, CGT Ma et CFE CGC. Ils revendiquent l’application du

protocole d’accord de fin de conflit de 2012. Il entérinait notamment la généralisation des retraites

complémentaires aux salariés de la caisse de Mayotte, à partir d’un accord national portant sur les

caisses de sécurité sociale daté de 1994.

« Nous avons pu nous entretenir lundi sur ce point avec le directeur délégué de l’UCANS*, qui nous

propose deux solutions qui ne nous conviennent pas », explique El-Anis Saïdi, délégué CGT Ma. La

première permettrait de signer un accord propre à la caisse de Mayotte qui lui étendrait le

bénéfice des retraites complémentaires, la seconde propose d’attendre leur mise en place

générale sur le territoire, qui doit toujours être débattue entre les partenaires sociaux. « Dans les

deux cas, nous perdons toute l’antériorité qui nous est due depuis 1994. »

Aucune avancée non plus sur les deux autres points qui concernent des revendications locales,

comme la prime de transport, « les 3 tranches de 20€, 30€ et 60€ sont en dessous de la réalité

quand on sait qu’un salarié qui habite Kani Keli dépense 340€ de taxi par mois », ou la majoration

d’interprétariat, « que la direction veut réserver à 50 agents, et en excluant les cadres qui peuvent

être amenés à effectuer des traductions. »

Manifestation en Petite Terre

Les salariés grévistes ont décidé de barger à 10h ce matin pour se rendre au centre névralgique de

la CSSM en Petite Terre qui centralise courrier et appels téléphonique. « Il n’y avait personne dans

les bureaux, seul un véhicule de gendarmerie posté devant. Nous sommes tranquillement repartis

à midi », rapporte El-Anis Saidi.

Même si la mobilisation n’est pas générale, la direction de la CSSM met en garde sur une

détérioration de service. Ymane Alihamidi Chanfi, qui assure l’intérim de la direction, indique avoir

fait tout son possible « pour trouver des réponses aux principales revendications du personnel de

la CSSM », en proposant « des réponses négociées préalablement avec les quatre caisses

nationales de Sécurité Sociale (CNAMTS, CNAV, CNAF, ACOSS) dans les limites budgétaires et

juridiques qui s’imposent au Directeur d’un organisme local. »

Avant les élections présidentielles

Elle évoque la proposition de l’Ucanss d’une réunion « avant le 30 avril », en présence de «

l’Ucanss, des organisations représentatives de la branche professionnelle et des représentants

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syndicaux de la CSSM. »

Mais l’intersyndicale ne veut pas d’une réunion entre les deux tours de la présidentielle, et

propose qu’elle se tienne avant le 21 avril, et demande surtout une date fixe de rendez-vous.

La direction de la CSSM informe que l’ensemble des paiements de masse, allocations familiales,

retraites, remboursements d’assurance maladie, etc., ont pu être assurés jusqu’à ce jour, mais que,

« en fonction de l’évolution de la situation, la Direction pourrait ne plus être en capacité d’assurer

la continuité du service public de sécurité sociale de Mayotte. »

L’intersyndicale annonce de nouvelles actions pour demain en espérant mobiliser davantage, «

pour faire pression sur l’Ucanss »

Anne Perzo-Lafond

Economie

Aquaculture : on repart de zéro

Publié le mercredi 12 avril 2017 à 5:00

Secteur dont le développement était quasiment exclusivement porté par les subventions,

l’aquaculture mahoraise a sombré dès que les fonds européens s’y sont substitués. L’Etat s’apprête

à lancer une mise en concurrence, qui implique de redéfinir l’ensemble de la filière.

Une réunion s’est tenue le 31 mars au conseil départemental pour faire le point sur une filière dans

l’impasse. Les élus avaient auparavant délégué à Régis Masséaux notamment, vice-président du

Parc Naturel Marin, la tâche de proposer un plan d’avenir sur la filière, mais ce dernier nous avait

expliqué réviser à la baisse ses ambitions vers une aquaculture artisanale.

Ce secteur hyper subventionné, ne bénéficie plus d’aucune manne depuis le passage aux fonds

européens. A la suite de notre article du 28 mars dernier, Jean-Jacques Robin, directeur d’Aqua

Mater (ex Mayotte Aquaculture) qui proposait un projet ambitieux de 2.000 tonnes par an, nous

avait contactés depuis Monaco où il réside : « Contrairement à ce que dit Régis Masséaux, nous

sommes encore bien présent sur le marché. Mais nous n’avons pas touché un seul euro depuis

2014. Or, l’Europe ne rembourse qu’après investissement. A La Réunion, c’est la Banque Publique

d’Investissement qui a avancé les fonds pendant les deux ans de gestation d’un alevin, ici, son

avance de 70.000 euros est conditionnée à l’accord du Parc Naturel Marin. »

Trouver le juste rendement

Or, ce dernier se refuse à accepter une aquaculture intensive, c’est pourquoi Régis Masséeaux qui

a la double casquette de vice-président et de force de proposition de l’avenir de l’aquaculture,

évoque une aquaculture à faible rendement.

Jean-Jacques Robin, qui avec Jean-Claude Pastorelli, est sur le coup depuis 2011, en ayant usé tous

les préfets qui se plaignaient de flou dans leur dossier, ne lâche pas le morceau : « IFREMER valide

une production pouvant aller jusqu’à 20.000 tonnes par an. Mais le Parc Naturel Marin bloque

tout. » Aqua Mater n’a pas non plus obtenu le renouvellement de son Autorisation d’occupation du

territoire (AOT), condition pour exploiter et d’obtenir des prêts bancaires.

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Retaper l’écloserie et créer une nurserie

Les Affaires maritimes ont repris le dossier et travaillent sur un projet d’arrêté de consultation

publique pour une culture marine. Il faut réorganiser toute la filière. Il n’y a plus d’écloserie,

Aquamay de Dominique Marot à Koungou ayant fait l’objet d’une mise en liquidation judiciaire. Le

conseil départemental qui en avait racheté les bâtiments, les a mis en vente. Le nouvel exploitant

devra les racheter et les remettre aux normes.

Il faut également en urgence monter une nurserie, et Jean-Jacques Robin se dit dans les starting-

blocks, pour élever les alevins qui seront achetés à Hydro Réunion.

En dehors du syndicat des aquaculteurs, ce n’est donc pas la franche entente entre les

professionnels, la mise en concurrence de la concession par l’Etat devrait assainir le secteur.

Anne Perzo-Lafond

Justice

Placements des mineurs: Le tribunal administratif oblige l’ASE à appliquer les décisions de justice

Publié le mercredi 12 avril 2017 à 5:30

La décision du tribunal administratif de Mayotte rendue ce mardi va faire date. Elle rappelle à l’Aide

sociale à l’enfance, un service du département, l’obligation de placer des enfants quand la justice le

décide.

Ce sont de bonnes intentions souvent entendues à Mayotte: il faut s’occuper des mineurs à la

dérive. Mais au-delà des mots, les actions sont souvent prises en défaut. Si l’aide sociale à

l’enfance (ASE) est évidemment en première ligne sur ce sujet, elle est très souvent critiquée pour

son manque d’empressement sur certains dossiers et en particuliers sur ceux qui concernent les

mineurs sous le coup d’une décision de justice.

«On sait pourtant qu’éloigner des mineurs isolés des lieux où ils vivent, dès les premiers

comportements répréhensibles, c’est quelque chose d’essentiel. Les placer dans une famille ou un

foyer, c’est un des moyens pour qu’ils ne basculent pas dans la délinquance», explique Me Marjane

Ghaem.

Malgré ce raisonnement de bon sens, ils sont nombreux à constater ce qui peut être considéré

comme un véritable tri des enfants par l’ASE. Problème: cette sélection des dossiers traités

concerne également les enfants pour lesquels la justice ordonne une mesure de placement. C’est

tellement vrai que selon l’avocate, «on entend régulièrement dire dans les audiences que si le

tribunal prend une ordonnance de placement provisoire (OPP), l’ASE ne l’exécutera pas».

Le rappel à l’ordre du tribunal administratif

C’est précisément ce qui arrivait à un adolescent âgé d’une quinzaine d’années depuis dimanche.

Le garçon est clairement à la dérive, seul, vivant dans un squat et déscolarisé. Le juge pour enfants

l’a mis en examen et, dans l’attente de son jugement, a décidé de mesures provisoires (éducatives)

et d’un éloignement de Mtsamboro, la ville où il a commis les faits pour lesquels il était jugé. La

question de son placement se pose alors. Une solution est trouvée via la PJJ pour cinq jours. Mais

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ensuite?

«Eh bien, ensuite, ça sera à l’ASE de jouer son rôle», se réjouit Me Marjane Ghaem. L’avocate a en

effet obtenu du tribunal administratif (TA) que le garçon soit pris en charge par les services du

département alors qu’«ils ne voulaient pas venir le chercher». La décision du TA est très claire: «Il

est enjoint au président du conseil général de Mayotte de proposer à M. XX, dans un délai de deux

jours à compter de la notification du présent jugement, une solution d’hébergement incluant le

logement et la prise en charge de ses besoins alimentaires quotidiens, sous astreinte de 100 euros

par jour de retard».

Des intentions aux actes

«C’est un très bon signe envoyé au département. Depuis toujours, l’ASE considère qu’elle peut

détourner le regard. Elle considère que les mineurs qui ont affaire avec la justice relèvent de la PJJ,

la protection judiciaire de la jeunesse. Le TA lui rappelle donc très clairement qu’une ordonnance

de placement prise par un juge des enfants doit être exécutée», indique l’avocate.

Avec une telle décision, le parquet qui ne demandait plus systématiquement de tels placements,

sachant leur mise en œuvre très aléatoire, va également pouvoir revenir à un fonctionnement plus

traditionnel. Au moment où le département affiche de grandes et sincères ambitions sur les sujets

sociaux et en particulier pour l’ASE, la justice lui rappelle que le temps est désormais venu de

passer aux actes.

RR

Un petit peu plus grand le panneau électoral, monsieur le maire !

Publié le mercredi 12 avril 2017 à 6:45

Les Insoumis-es de Mayotte, représentants locaux du mouvement de Jean-Luc Mélanchon, ont fait

part de leur désapprobation aux Maires de Mayotte, vis à vis de la mise à disposition des panneaux

d’affichages officiels. Les militants se plaignent qu’ils sont en nombre insuffisants et que les

formats officiels ne sont pas respectés, « Cela ne permet pas de coller sereinement les affiches

officielles », se plaignent-ils, en comptant sur la réactivité des élus « pour que cette pénurie soit

comblée très rapidement, nous avons également informé M le Préfet et le service élections de la

préfecture de cette situation. »

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La complémentaire, pour une retraite digne

Par Chamsudine Ali

Publié le 11/04/2017 à 20:15

« La vieillesse est un naufrage » ; cette phrase prend tout son sens à Mayotte, s’agissant des

retraités.

Il n’est pas rare d’entendre que des hommes et des femmes refusent d’aller à la retraite à Mayotte,

de peur de se retrouver dans la précarité.

Sous d’autres cieux, des retraités reprennent une autre activité salariale pour venir compléter des

indemnités qu’ils jugent insuffisantes. Les entreprises privées ne rechignent pas à puiser dans cette

réserve de personnels qualifiés et expérimentés. On peut poser la question de l’impact de cette

pratique sur le chômage des jeunes ; mais ce n’est pas notre propos aujourd’hui.

Ces jeunes retraités recherchent pour la majorité d’entre eux, des contrats de travail à temps

partiel pour pouvoir, quand même, profiter du coup, d’une retraite partielle.

Mais, cela concerne souvent, des personnes qui ont un certain niveau de qualification. A Mayotte,

pour le moment, une grande partie des retraités, mais pas tous, étaient des fonctionnaires de

catégorie c, anciennement des auxiliaires ou, catégorie 1, 2 et 3. Ils en ressortent épuisés et ne

peuvent prétendre qu’à des métiers peu qualifiés ou bien très exigeant physiquement. On les

retrouve souvent dans le gardiennage ou dans l’agriculture après leurs départs à la retraite.

Et c'est en toute logique l’instauration d’une retraite complémentaire est présentée comme étant

la panacée.

Il se pose des questions techniques que tout le monde n’entend pas forcément. Mais, il y a surtout

la dignité d’anciens salariés, pour la plupart, des fonctions publiques à préserver.

Des hommes et des femmes qui doivent compter sur la solidarité familiale pour survivre. Vous avez

dit naufrage ?

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