Résumé de l’activité 2011-2012 - cnfm.fr · à 10% pour la formation initiale par rapport au...

16
GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 5 Résumé de l’activité 2011-2012

Transcript of Résumé de l’activité 2011-2012 - cnfm.fr · à 10% pour la formation initiale par rapport au...

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 5

Résumé de l’activité 2011-2012

6 GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012

Les principales activités du GIP-CNFM ont porté principalement sur:

- mise en place d'un régime de croisière dans le cadre du nouveau contrat

quinquennal en tenant compte des nouveaux indicateurs pour le Ministère et plus

particulièrement l'activité sur les projets innovants,

- poursuite de l'ouverture à l'international,

- acceptation et mise en route du projet FINMINA,

- achèvement du projet « Nano-Innov-formation » piloté par le GIP-CNFM,

rédaction des rapports finaux et versement du solde du projet,

- démarrage des formations Eurodots (doctorants européens),

- préparation d'un nouveau projet avec le réseau C'Nano,

- organisation de la conférence bisannuelle JPCNFM'2012 à Saint-Malo,

- consolidation des liens avec le SITELESC : contribution au news, au rapport

d’activité du SITELESC, aux commissions internes etc...

- implication dans la Commission "attractivité des métiers de la FIEEC

Mise en régime de croisière du contrat quinquennal

Le contrat quinquennal a été validé en janvier 2011, mais le régime de croisière du réseau

s'est établi au cours de la deuxième année tout au long de laquelle il a fallu résoudre un certain

nombre de problèmes administratifs.

Au début de l'année 2012, les crédits du GIP-CNFM n'ont pas été versés comme prévu

pour des raisons d'imprécision sur le poste budgétaire à prévoir dans un des articles du contrat

quinquennal. Le résultat de cette modification qui s'est effectuée en trois tentatives et avec le

concours du représentant des services financiers de la DGESIP, a abouti à reporter la

disponibilité des crédits du GIP-CNFM à la fin octobre 2012 après une amputation non

annoncée. Cela a ralenti la dynamique du réseau sachant que le fonctionnement du GIP est

conditionné par des effets leviers. En effet, les objectifs comportent différents aspects, dont

notamment l'engagement d'utiliser le contrat quinquennal comme levier aussi bien technique

que financier pour des actions de formations à tous les niveaux.

Malgré ces tracas administratifs, les objectifs sont malgré tout restés axés sur la poursuite

des activités, cela afin de bien répondre aux indicateurs proposés dans le contrat. Les

démarches ont été heureusement facilitées grâce au démarrage quasi simultané en novembre

2012 du projet FINMINA dans le programme IDEFI (Initiative d'Excellence pour les

Formations Innovantes). Ce programme, accepté par le Ministre en avril 2012 a été appliqué

par anticipation même si les financements ne sont arrivés dans les pôles du GIP-CNFM qu'en

fin d'année civile, dans le meilleur des cas, après établissement des conventions de

reversement.

Ceci explique que le réseau ait réussi à maintenir une activité relativement bonne durant

cette année, comme cela sera développé dans les rubriques suivantes.

Utilisation des moyens communs

Les moyens communs des 12 pôles du CNFM ont été utilisés par près de 10 300 personnes

pour une activité supérieure à 780.000 heures-personnes. Le tableau 1 synthétise la répartition

de l’utilisation des moyens des pôles en fonction de la catégorie d’utilisateurs, à savoir les

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 7

étudiants en formation initiale, les doctorants et chercheurs et les formations continues, de

formateurs et de transfert, le nombre total d'heures utilisateurs et les variations par rapport à

l'année 2011. Si le nombre d'utilisateurs a diminué légèrement, le nombre total d'heures a,

quant à lui, légèrement augmenté.

Tableau I. Tableau récapitulatif de l’utilisation des moyens communs des pôles sur

les années 2011 et 2012

Catégories d'utilisateurs

Nb utilisateurs

2011

Nb utilisateurs

2012

Total h*etud 2011

Total h*etud 2012

Variation Nb

utilisateurs 2011-2012

Variation Nb h*étud 2011-2012

Formation initiale 9 779 8 697 427 812 435 813 -1 082 8 002

Recherche 855 884 326 598 336 665 29 10 067

Formation continue 518 662 14 479 14 709 144 230

Total 11 152 10 243 768 888 787 187 -909 18 299

Figure I : Catégories d’utilisateurs des

pôles en 2012. L’activité globale s’élève à

10.243 personnes. Les étudiants en formation

initiale représentent la population majoritaire des

utilisateurs.

Figure II : Nombre d’heures-étudiants par

catégorie d’utilisateurs. Le nombre total atteint

786 688 heures-personnes. Du fait du très grand

nombre d’heures alloué aux doctorants, malgré

leur nombre relativement faible, ceux-ci

représentent 42% des heures x utilisation.

Le nombre d'étudiants en formation initiale a légèrement diminué en raison notamment du

changement de programme pédagogique de certaines formations et de la réduction de leurs

crédits pédagogiques dans leurs établissements de rattachement. En parallèle, le nombre

d'heures a légèrement augmenté grâce à l'accessibilité à des TP sur les nouvelles technologies,

En effet, des formations notamment orientées vers la physique des nanosciences, vers les

nouvelles énergies ou vers la biologie qui correspondent aux domaines d'applications directes

de la micro et nano-électronique, ont permis d'augmenter la présence des étudiants

spécialistes. Par ailleurs, le nombre de lycéens sensibilisés aux nano-technologies ne

représente qu'une faible proportion de l'activité. Avec le démarrage de FINMINA qui

comprend une action intitulée Nano-École et donc ciblée en ce sens, ce nombre devra être

sensiblement plus élevé au cours de l'année suivante.

Nous assistons ainsi, comme annoncé en 2010 à une saturation des formations initiales

mais qui pourra être limitée grâce à l'apport d'un public nouveau au niveau des lycéens mais

également de la formation continue et vraisemblablement des disciplines connexes aux

domaines d'application.

Le critère de progression et d'évolution est donc fondé non plus sur le nombre total, mais

sur l'innovation notamment dans le cadre de l'évolution de la microélectronique vers les

nanotechnologies et vers les disciplines connexes.

8 GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012

Les figures III et IV présentent l'évolution de l'activité de formation au sein du GIP. Les TP

innovants, correspondant aux résultats des projets innovants annuels soutenus par le GIP, sont

mis en place progressivement et permettent d'offrir un menu renouvelé aux usagers. Leur mise

en route suppose à la fois l'obtention de cofinancements, l'acquisition de nouveaux

équipements ou logiciels, mais aussi l'adaptation du corps professoral qui doit dans la plupart

des cas suivre des formations de formateurs. Enfin, les formations utilisatrices doivent inclure

ces nouvelles approches dans leur programme pédagogique. L'ensemble de l'opération peut

exiger plusieurs années en fonction de la complexité du nouveau TP proposé.

Il est clair que l'innovation s'applique majoritairement aux étudiants en formation initiale et

aux formations continues sachant que le nombre d'heures correspondant provient

majoritairement des doctorants et chercheurs qui se situent bien évidemment essentiellement

dans une démarche innovante.

Figure III : Nombre d'étudiants impliqués

dans des TP innovants. La proportion est

relativement plus élevée en comparaison de

l'utilisation globale des pôles pour les

doctorants, ce qui est logique.

Figure IV : Nombre d’heures-étudiants

correspondant à des TP innovants. La part du

lion est prise par les activités liées à la

recherche. Mais la partie formation initiale

s'accroit dans des proportions envisagées.

Pour répondre aux objectifs annoncés dans le contrat quinquennal, le tableau II présente

l'indicateur de l'évolution des formations du GIP-CNFM dans leur caractère innovant : la

progression moyenne annoncée dans le contrat sur 5 ans doit atteindre les 30%, ce qui sous-

entend une évolution annuelle de l'ordre de 5% à 6%, pour la formation initiale. Le tableau II

montre cette évolution au cours de l'année 2012 qui fait apparaître une progression supérieure

à 10% pour la formation initiale par rapport au début du contrat et une croissance voisine de

30% pour l'ensemble de l'activité. Cela montre que les activités ont répondu aux objectifs.

Tableau II. Progression des TP innovants sur l'année 2012 dans les formations

Le tableau III présente les sujets des TP innovants mis en œuvre pour les formations

initiales au cours de l'année 2011-2012. Ces TP couvrent les différents aspects, technologies,

caractérisation, conception et test. Il peut être noté l'ouverture vers les domaines connexes tels

que l'optoélectronique, le photovoltaïque, l'électronique organique ou les biotechnologies.

Du coté conception, un gros effort a été mené au niveau de l'électronique embarquée avec

l'amplification du projet innovant intitulé "un étudiant-une carte FPGA". Cette action va dans

Type de formation Nb h*etud Nb h*etud Nb h*etud

Formation initiale 8 697 435 813 1 447 45 267 16,64 10,39

Recherche 884 336 665 468 185 856 52,94 55,21

Formation continue 662 14 709 293 6 190 44,26 42,08

Total 10 243 787 187 2 208 237 313 21,56 30,15

Global Innovant % progression

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 9

le sens des besoins manifestés au niveau des entreprises qui utilisent de plus en plus ces

circuits programmables dans les produits aussi bien spécialisés que de grande consommation.

Le tableau II permet d'apprécier d'une par l'évolution sur l'année mais également l'effet

cumulé sur la durée de contrat.

Tableau III. Sujets des TP innovants sur l'année 2012 soutenus par le GIP dans le

cadre de sa politique incitative.

Nom du TP Innovant (Formation Initiale) Domaine Pôle

Nb

étudiants

concernés

Heures *

étudiants

TP AFM Techno AIME 32 642

Plan d'expérience Techno AIME 43 86

Comparateur / Pixel / ADCpipeline Conception CCMO 17 340

TP VHDL/FPGA : machine à calculer le PPCM de 2 nombres de 8 bits Conception CCMO 128 4 864

TP VHDL/FPGA : Réalisation d'un processeur RISC communiquant avec un PC

via une UARTConception CCMO 24 840

Synthèse d'architecture Conception CCMO 16 64

Fabrication virtuelle d'un circuit CMOS Conception CCMO 64 484

Nano technologie Techno CCMO 15 300

Electronique embarquée (FPGA) Conception CEMIP 158 15 854

TPs: AFM; µscope; profilo; M-lines; spectro; tests sous pointe; nettoyage;

spincoating; nanoparticules; Photolitho; PVD; MEB; wet-etching, ICP, l itho-

ebeamTechno CEMIP 60 1 941

TPs: lif-oft; wet-etching; MEB Techno CEMIP 10 170

Nanolithographie Techno CEMIP 0 0

Conception d'un réseau sur Puce Conception CIME Nanotech 8 64

Conception d'un contrôleur pour porte automatique Conception CIME Nanotech 14 560

Intégration des architectures de SoC Conception CIME Nanotech 13 559

Caractérisation d'antennes en bande X Conception CIME Nanotech 20 1 128

TP Photovoltaïque SB + caractérisation Techno CIME Nanotech 16 384

Caractérisation morphologique et mécanique des cellules

biologiques pour AFMTechno CIME Nanotech 13 104

TP Photovoltaique caractérisation Techno CIME Nanotech 30 504

TP Photovoltaique Techno CIME Nanotech 6 96

Imagerie et manipulation de nanoparticules d'or sur graphite par AFM

& Microscopie magnétique de disques durs d'ordinateurs par MFMTechno CIME Nanotech 11 88

TP Nomade Techno CIME Nanotech 10 120

TP Systèmes tolérants aux fautes sur FPGA Conception MIGREST 13 260

Simulation Hardware in the Loop Conception MIGREST 16 320

Conception de CI mixte Conception MIGREST 14 840

Testabilité de CI mixte Conception MIGREST 0 0

Test industriel à distance Conception MIGREST 56 448

Conception VCSEL UV GaN Conception MIGREST 15 45

10 GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012

nouveau TP 2012

TP innovant 2011 reconduit en 2012

Ces projets innovants, comme déjà mentionné, nécessitent un temps de création, de mise

en place et d'adaptation des formateurs avant leur mise en service avec des formations.

Souvent les enseignants profitent de projets d'étudiants pour lancer les opérations et tester en

vraie grandeur les difficultés potentielles. Tous les pôles sans exception ont entamé cette

démarche depuis plusieurs années. Les fruits de cette stratégie commencent à être cueillis. Le

tableau IV fait apparaître la contribution de chacun des pôles. À noter que le CIMIRLY a été

confronté l'année 2011-2012 a des contraintes administratives et budgétaires bloquantes ce

qui explique qu’ils n’affichent pas de projet innovant.

Conception Finaliste SHA-3 : SKEIN Conception PACA 9 1 080

NFC java CARD ANDROID + TP interpolytech Conception PACA 34 2 448

Réseau de capteurs Conception PACA 14 9

Développement de pilotes périphériques Conception PACA 16 9

TP OFET Techno PCB 24 216

TP OLED Techno PCB 60 540

TP VHDL Conception PCB 50 2 500

TP/Projet VHDL Conception PCB 39 2 081

TP Cadence Analogique et Numérique Conception PCM 15 75

TP Cadence PCB Analogique et Numérique Conception PCM 57 66

Impression des antennes par jet d'encre Techno PLFM 11 88

Nano-caractérisation AFM-STM Techno PLFM 16 144

Nanolithographie Techno PLFM 16 72

Caractérisation basse température/faible courant Techno PLFM 16 72

Matériaux ferro et piezzoélectriques Techno PLFM 16 144

Impression de composants sur substrats flexibles Techno PLFM 6 300

Réalisation et caractérisation de cellules photovoltaïques Techno PLFM 30 360

Caractérisation de RFID Conception PLFM 11 110

Matériaux artificiels micro-structurés Conception PLFM 18 180

Mesures du rayonnement électromagnétique Conception PLFM 10 8

TP Etude Technique Materiaux Techno PLM 10 100

TP étude technique couches minces Techno PLM 34 170

Conception nanoélectronique Conception PLM 3 150

AFM Techno PMIPS 102 946

AFM, spectroIR Techno PMIPS 55 1 760

Conception de circuits hyperfréquences Conception PMIPS 38 152

TOTAL 1 532 44 885

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 11

Tableau IV. Contributions respectives des pôles au développement des projets

innovants et à leur mise en place.

En formation initiale, les activités de technologie continuent à avoir leur importance, ne

serait-ce que dans un but de sensibilisation. Tolut concepteur doit avoir un minimum de

connaissance de la technologie. La population concernée n'est malheureusement plus au

même niveau que les années antérieures, de nombreux programmes pédagogiques ayant

sacrifié la partie technologique. Il reste cependant près de 5.000 étudiants, parmi lesquels tous

les spécialistes, qui bénéficient de cette compétences acquise en cours de leur formation

initiale.

Toutefois, il est clair que la grande majorité des heures de formation reste du domaine de la

conception, comme le montre la figure V ; c'est ce domaine qui ouvre le plus de possibilités

d'embauche aux diplômés, masters et ingénieurs et c'est l'activité de haute technicité qui reste

la moins coûteuse aux formations et institutions. Comme l'indique la figure VI,

complémentaire de la figure V, autour de 85% de l'activité de formation en heures x étudiants

est consacrée de façon générique à la conception qui inclut aussi bien la conception de circuits

intégrés que la conception de circuits programmables.

Figure V : Nombre d'étudiants impliqués de

façon relative en technologie (et caractérisation)

ou conception (et test) en 2012.

Figure VI : Nombre d’heures-étudiants

effectuées de façon relative en technologie (et

caractérisation) ou conception (et test) en 2012.

Pôle CNFM Etudiants Heures*Etud

Pôle AIME 75 728

Pôle CCMO 264 6 892

Pôle CEMIP 228 17 965

Pôle CIME 141 3 607

Pôle CIMIRLY 0 0

Pôle MIGREST 114 1 913

Pôle PACA 73 3 546

Pôle PCB 173 5 337

Pôle PCM 72 141

Pôle PLFM 150 1 478

Pôle PLM 47 420

Pôle PMIPS 195 2 858

TOTAL 1 532 44 885

12 GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012

La figure VII fait apparaître la répartition de l'activité par pôle, toute action confondue. Le

pôle qui apparaît le plus productif est Paris-Centre (CEMIP) en raison du très grand nombre

de doctorants dans le domaine de la conception rattachés aux établissements du pôle parisien.

Figure VII : Activité globale incluant les chercheurs. C'est le CEMIP qui apparaît le plus productif sur cette

répartition. Toutefois, en prenant en compte essentiellement la formation initiale incluant les activités en

technologie, les pôles de Grenoble (CIME) et Toulouse (AIME) restent les plus importants et confirment leur

vocation nationale. Les pôles de Paris-Sud (PMIPS) et Ouest (CCMO) viennent ensuite dans cette même approche.

C'est le pôle de Montpellier (PCM) qui pilote les services nationaux et la plateforme nationale de test.

Sur le plan de l'activité d'encadrement des pôles en formation initiale incluant la

technologie, ce sont les pôles à vocation nationale de Grenoble et Toulouse qui sont les plus

actifs. Viennent ensuite les pôles de Paris-Sud et de l'Ouest dans cette même finalité.

La figure VIII montre l'activité des pôles en formation initiale, incluant les deux volets,

conception et technologie. Les pôles qui forment le plus d'étudiants et qui ont un bilan

d'heures le plus élevé, sont ceux pour lesquels l'activité en conception est prédominante.

Figure VIII : Nombre d'étudiants en formation initiale utilisateurs des plateformes des pôles incluant les deux

parties technologie et conception. PMIPS, CIME et Ouest-CCMO apparaissent comme les plus actifs sur ce registre.

AIME; 736; 10%

CEMIP; 613; 8%

CIME; 933; 12%

CIMIRLY; 702; 9%

Lille; 628; 8%

Limoges; 337; 5%

MIGREST; 458; 6%

Montpellier; 398; 5%

Ouest-CCMO; 836; 11%

PACA; 457; 6%

PCB; 449; 6% PMIPS;

1091; 14%

Formation Initiale

AIME

CEMIP

CIME

CIMIRLY

Lille

Limoges

MIGREST

Montpellier

Ouest-CCMO

PACA

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 13

Bilan simplifié de l’activité

- en formation initiale : le flux moyen des spécialistes diplômés s’est établi à

environ 750 ingénieurs ou Masters provenant de 89 filières de formation

différentes,

- en formation continue : ce secteur représente toujours une part faible de l’activité

totale avec des variations relatives importantes d'une année sur l'autre.

- en recherche : ce secteur représente une part importante (43%) de l’activité

globale, mais concerne essentiellement la conception. La contribution aux actions

de recherche des pôles du GIP a concerné en 2012 plus de 884 chercheurs et

doctorants appartenant à 74 laboratoires français. Cette évolution correspond en

parallèle à un besoin de mutualisation des plateformes impliquant simultanément

formation et recherche ce qui permet d'optimiser et mutualiser les coûts de

maintenance de celles-ci.

Ressources du GIP-CNFM en 2012

Les ressources en 2012 ont été adaptées au nouveau contrat quinquennal, à savoir en

prenant en compte le financement annuel de 1M€ auxquels s'ajoutent la contribution des

membres et les ressources complémentaires sur projet.

Le tableau V, en page suivante, présente le budget simplifié en recettes du GIP.

Les recettes se déclinent en :

- financement du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche via le

contrat quinquennal,

- contribution des membres du GIP,

- produits financiers,

- subvention d'autres organismes ou programmes.

Les ressources de 2012 comprenaient les reliquats du programme Nano-Innov qui n'ont pas

été versés en 2011 comme prévu. Un montant de 64.744€ est ainsi venu en complément de

financement (10% restant) du programme Nano- Innov. De plus, le budget en provenance du

Ministère qui devait s'élever à 1 million d'Euros a été diminué d'une contribution au

redressement des comptes publics et à la constitution d'un fond de réserve prélevé par la

DGESIP d'un montant total de 22.050 € sur le dernier versement effectué en novembre 2012.

L'arrivée en parallèle du projet FINMINA a apporté une nouvelle ressource importante.

L'ensemble de ces modifications de ressources a entrainé l'établissement d'un budget

rectificatif. Le tableau V présente ce nouveau budget. Une Assemblée Générale a validé ce

nouveau budget le 02 novembre 2012. Le montant du budget final avoisine les 1,52 million

d'Euros.

Il peut être noté que, comme en 2011, le budget 2012 a dû inclure le soutien à

l'organisation des Journées nationales des Doctorants en Micro et nanoélectronique (JNRDM)

compte tenu de la disparition du programme pluri-formation (PPF) pluriannuel en 2010.

Il peut être également noté que vu l'arrivée tardive des financements du Ministère et de

FINMINA certaines opérations financières ont été reportées de-facto sur 2013.

Au niveau des dépenses, comme indiqué ci-dessus, celles-ci ont été validées par

l'Assemblée Générale du GIP du 6 juin 2012. Les conventions associées étaient toutes

préparées bien avant que le GIP ne soit informé de la diminution des recettes. En décembre

2012, l'A.G. a validé le fait que la différence pouvait être prise sur le fonds de roulement.

14 GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012

Tableau V. Recettes directes du GIP-CNFM en 2012 après décision budgétaire

modificative. On observe une augmentation significative grâce au démarrage du projet

FINMINA malgré la diminution du financement apporté par la DGESIP.

Tableau VI. Dépenses du GIP-CNFM en 2012. Ce budget n'inclut pas la diminution

par la DGESIP du financent annuel contractuel, et ne prend pas en compte les 364k€ de

FINMINA.

BUDGET 2012 : Dépenses après DBM n°2

Type Montant

Fonctionnement pôles

Fonctionnement salle blanche 418 000,00 € 418 000,00 €

Fonctionnement général pôles 152 000,00 €

393 000,00 € Fonctionnement général du GIP (partiel)

46 000,00 €

Service nationaux 195 000,00 €

Projets 2012 280 000,00 € 280 000,00 €

Sous-total 1 091 000,00 €

Projet Nano-Innov reliquats

Reversement complémentaire 2011 vers pôles

62 744,00 €

64 744,00 € Reversement complémentaire 2011 vers GIP

2 000,00 €

Sous-total 64 744,00 €

Total général 1 155 744,00 €

2012 DBM N° 1

chapitres OBJECTIFS FORMATION PILOTAGE chapitres RESSOURCES

63-64 personnels (vacations de gestion) 10 100 741 subvention des ministères 977 950

masse salariale subvention autre organisme FINMINA 495 000

61 étude de stratégie 748 contribution du SITELESC 30 000

62communication, groupes de travail,

journées nationales, inscriptions

congrés

37 900 contribution des membres 60 000

67contribution au fonctionnement et aux

projets des pôles1 045 000 76 produits financiers 1 000

Reversement aux pôles reliquat nano-

Innov62 744 nano-Innov reliquats 64 744

reliquat JNRDM 2012 1 000

fonctionnement 1 107 744 48 000 fonctionnement 1 629 694

TOTAL 1 629 694

insuffisance d'autofinancement capacité d'autofinancement 0

215-218 acquisitions 0 0 13 subventions 0

investissement investissement 0

22 050AUGMENTATION DU FONDS DE ROULEMENT DIMINUTION DU FONDS DE ROULEMENT

0

DEFICIT PREVISIONNEL

TABLEAU N°1: DBM N° 1 2012 GIP C.N.F.M.

2012 DBM N° 1

1 155 744 TOTAL

EXCEDENT PREVISIONNEL

POUR INFORMATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 15

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Mo

nta

nt e

n k

Année

Cofinancements pôles

Cofinancements projets

Budget GIP

Le tableau VI donne la répartition des dépenses qui ont été adaptées au niveau des recettes

de FINMINA. En revanche, le prélèvement non prévu lors de la répartition des crédits par

pôle et validé par les conventions, n'a pas pu être inclus dans le montant des conventions. Cela

a induit un prélèvement sur le fond de roulement de la somme manquante, à savoir les

22.150 €.

La figure IX montre le budget global de 2012 comparé aux précédents. Le montant global

de financement direct prévu a atteint les 1.518 k€ grâce notamment au complément de

financement (10% restant) du programme Nano-INNOV et du début du projet FINMINA. Il

peut être noté que vu l'arrivée tardive des financements du Ministère et de FINMINA des

opérations financières ont été reportées de-facto sur 2013.

Figure IX : Évolution du budget annuel du GIP. L’année 2012 a bénéficié de la fin de l’action Nano-INNOV et

du démarrage du projet FINMINA.

La figure X trace l'évolution des financements depuis la création du GIP en 2002. Elle met

ainsi en évidence l'effet levier qui rentre dans les indicateurs du Ministère. Par apport au 1M€

approximatif apporté par la convention quinquennale du GIP, le montant global de l'activité

des pôles correspond aux environs de 5M€, ce qui représente un facteur 5 pour cet indicateur.

Figure X : Financements et cofinancements assurés par les pôles. L'effet levier est évident. Un rapport

d'environ 4 permet aux pôles d'assumer leurs missions en assurant le financement global des plateformes et outils.

Il est intéressant de noter que grâce au fort investissement des collègues dirigeant les pôles,

cet effet levier n'a cessé de croître, ce qui est logique si on analyse l'augmentation de l'activité

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Mo

nta

nt e

n k

Année

Direction de la recherche et ANR

Divers

Partenaires fondateurs

SITELESC

DGESIP

16 GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012

et l'augmentation des coûts dans le domaine des hautes technologies. Il est clair que la

présence de fluctuations est liée aux programmes et soutiens obtenus. Depuis 2009, année de

la crise mondiale financière affectant également les hautes technologies, la croissance des

ressources annuelles des pôles a été soutenue. Cela est dû en partie par l'implication des

activités de recherche dans les plateformes, qui récupèrent des ressources supplémentaires

grâce à cette mutualisation d'équipements mi-lourds en général.

Figure XI : Origine des financements du GIP et leur évolution depuis 2002. Les variations sont dues à des

programmes spécifiques en provenance de la direction de la technologie, de l’industrie, de la recherche ou plus

récemment des grands investissements.

Il peut être noté que le budget global des pôles est en quasi continuelle augmentation

depuis 2003 et que le soutien de la DGESIP ne représente qu’environ un quart du total,

malgré l'augmentation obtenue dans le cadre du nouveau contrat quinquennal.

Actions d’animation de la communauté universitaire des micro et nanoélectroniciens

Action nationale en CAO

Le Centre national de ressources en CAO du CNFM ou CRCC a consolidé ses actions

de mise à disposition de logiciels industriels et de formation des formateurs sur ces outils.

Le Centre de Ressource de Test du CNFM (CRTC) propose un programme de formation

complet et présente une activité en augmentation significative sur le testeur national Verigy

V93K mis en service en 2009.

Soutien aux projets de TP innovants

Le CNFM a conforté sa politique de projets innovants cofinancés. En 2012, les projets

retenus par le GIP ont été les suivants :

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 17

Tableau VII. Projets innovants pour l'année 2012 soutenus par le GIP CNFM. Des

projets complémentaires ont été soutenus dans le cadre du programme FINMINA, en fin

d'année.

En 2009, le GIP-CNFM a été retenu pour coordonner la formation dans le programme

Nano-Innov ayant pour objet l’intégration des nanotechnologies. L’action a réellement

débuté en 2010 ; compte tenu du retard de lancement et de l’arrivée tardive des financements,

cette opération s'est terminée en juillet 2011. En pratique, les rapports technique et financier

finaux n'ont été validés qu'en début 2012 et les financements finaux (correspondant à 10% du

montant global, n'ont été restitués au GIP qu'à la mi-2012.

Comme chaque année, le CNFM a organisé son Conseil d'orientation à la fin novembre.

Cette année, correspondant à l'organisation des Journées Pédagogiques, les JPCNFM'2012, le

Conseil d'Orientation s'est ainsi déroulé à Saint-Malo du 28 au 30 novembre 2012.

Le GIP-CNFM est fortement impliqué dans les JNRDM (Journées nationales du réseau

doctoral en micro- nanoélectronique) ; l’édition 2012 s’est déroulée à Marseille. Le GIP a

attribué comme les années précédentes deux prix aux meilleures présentations de ces

journées.

L’animation passe aussi par la dissémination et la communication : 2 numéros de la Puce à

l'Oreille (n° 36 et 37) sont sortis en 2012. Le site web (www.cnfm.fr) a été mis à jour

régulièrement.

Par ailleurs, le GIP-CNFM est intervenu au SITELESC, a publié des articles dans la lettre

du SITELESC (n°5 à 8) et présenté des travaux dans plusieurs conférences et salons

internationaux (CIEN'2012, ITHET 2012, CETSIS 2012).

Dimension internationale

Le GIP-CNFM continue son développement de collaborations internationales

principalement avec les usagers des pôles (Espagne, Portugal, Italie, Suisse, Brésil, Chine).

L'action lancée dans le programme Européen EURODOTS, partie formation du programme

Pôles Titre projet Montant projet Financement

demandé

Financement

proposé

AIME

MEB-FEG & lithographie électronique. Conception,

réalisation et test d’un circuit électrique réalisant une

fonction numérique

450,00k€ 40,00k€ 40,00k€

CCMO Fabrication et caractérisation de capteurs de gaz à base

de de nanostructures de Si70,00k€ 30,00k€ 30,00k€

CEMIP Projet de calibrage pour mesures sur tranches sous

pointes en RF 43,00k€ 22,00k€ 15,00k€

CIME

Nouveaux TP d'élaboration et de caractérisation de plots

magnétiques en mode MFM ; ouverture vers le

nanomagnétisme et la spintronic (projet sur 2 ans)

930,00k€ 120,00k€ 60,00k€

CIMIRLY Pas de projet 0,00k€ 0,00k€ 0,00k€

MIGREST Introduction aux problématiques de la biologie synthétique 101,50k€ 10,50k€ 10,00k€

PACA Wireless Sensor network 50,00k€ 24,00k€ 20,00k€

PCB Détermination de la mobilité des charges dans les

semiconducteurs organiques60,00k€ 20,00k€ 15,00k€

PCM Pas de projet 0,00k€ 0,00k€ 0,00k€

PLFMÉquipement de caractérisation et de test : analyseur de

réseau vectoriel 0,00k€ 0,00k€ 0,00k€

Microscope optique 0,00k€ 0,00k€ 0,00k€

PLM Instrumentation laser et électron. à très large bande 48,00k€ 26,00k€ 20,00k€

PMIPS TP pour lycées ; nantechnologie et microscopie 21,28k€ 14,90k€ 15,00k€

S.N. "Un étudiant - une carte FPGA" (suite) 0,00k€ 0,00k€ 15,00k€

Montant disponible (total) 240,00k€

Projets des pôles GIP-CNFM 2012

18 GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012

ENIAC s'est confirmée avec l'organisation de plusieurs cours de haut-niveau dans différents

pôles. Ces cours ont été validés par le Conseil Pédagogique du programme EURODOTS dont

le GIP a désormais un représentant. Le GIP-CNFM a ainsi piloté une demande de validation

de 14 de ces cours (niveau doctorat) destinés à des doctorants européens en mobilité. En fin

2012, le programme EURODOTS a été reconduit jusqu'en 2014, ce qui laisse supposer

d'autres propositions dans les prochaines années.

Lien avec les industriels du domaine

La collaboration avec le SITELESC est confirmée avec diverses actions. Le GIP-CNFM

fait régulièrement le point avec le SITELESC en participant aux réunions du Conseil

d'Administration de ce syndicat et en contribuant à des actions promotionnelles telles que le

sommet européen de la microélectronique ou en écrivant des articles ou des brèves dans le

journal du SITELESC. Une réflexion a démarré avec le Président du GIP également Président

du SITELESC sur l'avenir de ce syndicat, son regroupement au sein de FIEEC avec d'autres

syndicats et les conséquences que pourrait avoir cette évolution au niveau du GIP. Ce

regroupement est à prévoir au cours de l'année 2013.

Le GIP a également établi des contacts avec d'autres syndicats de la FIEEC et l'IUMM.

Communication et dissémination

Par la voie de ses responsables et partenaires, le GIP intervient dans des documents publiés

ou dans des conférences et salons. La liste détaillée dans l'annexe 3 montre l'activité de

dissémination du GIP et relate les faits marquants de 2012. Les numéros de "La Puce à

l'Oreille" correspondent en moyenne à une douzaine d'articles rédigés par les membres ou

partenaires du GIP. Il en est de même pour le Conseil d'Orientation annuel. La participation

aux Newsletters du SITELESC confirme les relations étroites existant entre le GIP-CNFM et

les partenaires industriels.

Conclusion et Perspectives

Le programme pluriannuel a permis de relancer une dynamique au sein du GIP. Des

actions d'envergure, principalement dans le cadre du programme des Grands Investissements

et dans le cadre d'actions internationales, ont été soumises. L'année 2012 a ainsi bénéficié de

cette dynamique. Elle a permis d'élargir les thématiques de formation, de former des

spécialistes en micro et nanoélectronique et de poursuivre d'une part l'initiation de jeunes

issus de cursus diversifiés, et d'autre part, de conforter la sensibilisation des lycéens et

collégiens au domaine des hautes technologies. La formation de doctorants a légèrement

augmenté. Cette croissance est liée à l'ouverture des plateformes aux laboratoires de recherche

qui sont aujourd'hui plus nombreux grâce à une politique délibérée d'ouverture des pôles.

Cette évolution va dans le sens de l'engagement pris par le GIP-CNFM dans son contrat avec

la DGSIP.

La mise en route du projet FINMINA qui devrait durer 8 années constitue un moyen de

pérenniser une partie de l'effet levier demandé par le Ministère. La première année ayant

essentiellement consisté au démarrage administratif du projet, les années suivantes devraient

accroître sensiblement les actions innovantes. Des actions de formation continue d'envergure

nationale sont en préparation en particulier dans le cadre de ce projet par la création prévue

d'un guichet national.

GIP-CNFM | Résumé de l’activité 2011-2012 19

L'ensemble des pôles a fait un effort considérable au cours des 2 dernières années d'une

part pour introduire des TP innovants dans les formations et d'autre part pour trouver des

financements complémentaires au fonctionnement de leurs plateformes. Le budget global des

pôles avoisine les 5M€ ce qui confirme l'effet levier souhaité par la DGESIP.

Les relations avec les partenaires industriels se sont accentuées même si les ressources en

provenance de ceux-ci ont conjoncturellement diminué. L'année 2013 verra des modifications

importantes en raison de la restructuration des syndicats du domaine.