Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

16
Parlons Zen PHOTO : LOïc BOUSQUET | photours.fr En direct de Terres du Son NUMÉRO SPÉCIAL ENVIRONNEMENT l’ÉDITO de l’ORGA // LES DESSOUS DU FESTOCH // Les interviews DES ARTISTES LA PROG DU JOUR // LES CONSEILS DE LA REDAC’ // ET PLEIN D’AUTRES SURPRISES ! IMPRIMÉ PAR PHOTOSCAN DES DEUX LIONS A TOURS SUR DU PAPIER 100% RECYCLE SANS PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX #10 - SAMEDI 9 Juillet 2011 - 2EME jour

description

Edition du samedi 9 Juillet du Parlons Zen, le journal du festival Terres du Son www.terresduson.com

Transcript of Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

Page 1: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

Parlons Zen

PHOTO : LOïc BOUSQUET | photours.fr

E n d i r e c t d e T e r r e s d u S o n

NUMÉRO SPÉCIAL ENVIRONNEMENT

l’ÉDITO de l’ORGA // LES DESSOUS DU FESTOCH // Les interviews DES ARTISTESLA PROG DU JOUR // LES CONSEILS DE LA REDAC’ // ET PLEIN D’AUTRES SURPRISES !

IMPRIMÉ PAR PHOTOSCAN DES DEUX LIONS A TOURS SUR DU PAPIER 100% RECYCLE SANS PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX

#10 - SAMEDI 9 Juillet 2011 - 2EME jour

Page 2: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

2Editorga //

Bienvenue pour ce second jour de la 7ème édition dufestival Terres du Son. Une fois de plus, c’est à Candéque nous nous retrouvons. Pour votre bien-être etpour préserver le lieu qui nous accueille, dif férentesactions ont été mises en place. Il s’agit entre autre desgobelets, des cendriers, des toilettes sèches ou dutri sélectif que vous connaissez bien.

Cette année, la nouveauté se situe au niveau de la res-tauration. Les restaurateurs vous proposeront des pro-duits locaux et pour cer tains issue de l’agriculturebiologique. Nous voulions éviter d’avoir des produitsqui avaient fait trop de transpor ts. C’est un point sur le-quel nous avons décidé de mettre l’accent. Le chef durestaurant Les Chandelles Gourmandes est notam-ment présent au festival. Avec lui, vous irez à la décou-ver te des produits du terroir.

Venir à Terres du Son c’est s’amuser, mais le festivalest également un lieu de découvertes et d’informations.Pour vous faire par t de notre projet environnemental etpour vous sensibiliser à notre démarche écologique,une exposition a été mise en place au Village. Depuisla création de la manifestation jusqu’à aujourd’hui,beaucoup de choses ont été instaurées. Cer taines sevoient et sont devenues traditionnelles. D’autres pas-sent inaperçues. Je vous invite donc à en apprendred’avantage en vous y rendant.

En tant que festival éco-citoyen, notre but est de troisordres. Par rapport au lieu, nous voulons montrer qu’onpeut organiser un grand évènement sans forcémentqu’il gâche ou détériore le site dans lequel il est. Ledeuxième point est en rappor t avec la dimension envi-ronnementale au sens large : tout ce qui va permettreque vous soyez moins nombreux à prendre votre voi-ture grâce au co-voiturage, aux navettes de bus gra-tuites et aux billets de train à tarifs réduits. Et puis letroisième axe est la sensibilisation : voir que des ac-tions sont mises en place, les comprendre et pouvoirles répéter à l’extérieur, on travaille pour cela avec lecabinet ATEMIA qui réalise chaque année un audit dé-vellopement durable.

Prof itez de ce magnif ique cadre en famille ou entreamis. Comme chaque année, nous sommes ravis devous compter parmi nous.

Par Franck FumoleauPropos recueillis par Florence Georgeon

LES MINIS TERRES DU SON

Hier, jusqu'à 16h, il y avait les Minis, sur

le village de Terres du Son. On pourrait

vous raconter qu'il y avait de la musique,

avec la vache qui rock, qu'il y avait un ate-

lier de percussions où on pouvait taper

sur des graines géantes, qu'il y avait le

jeu d'échecs grande taille, tout ça pour

les enfants, mais f inalement c'est Priscie

et Ouna qui ont le mieux résumé : « c'était

trop bien ! »

Par Alexandre Bietry

Photo : LOIC BOUSQUET | phOtOurs.fr

Page 3: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

Dernières minutes // 3

Nous interrompons ce journal pour un flash spéciald’une importance capitale

Nous pouvons à présent reprendre le courS normalde notre journal, Bonne journée !

Olivia, rédactrice du Parlons-Zen :D'après notre envoyé spécial à Monts,en Indre et Loire, il se passe quelquechose d'anormal. Alex ? Vous m'enten-dez Alex ? Vous êtes en direct de lagendarmerie de Monts, avez-vous desnouvelles à nous communiquer ?

Alex, envoyé spécial Parlons-Zen : Enef fet Olivia, je vous entends mal maisje vous entends quand même. Eh biendepuis ce matin, une manifestationsans préavis secoue la ville et les au-torités ne savent plus où donner de latête. Le lieutenant-colonel Ken Babcraint que la manifestation ne vire à larévolution !

Olivia : Une révolution ? Mais de quis'agit-il ? Quelles sont les revendica-tions ?

Alex : Eh bien Olivia, le mouvement aété lancé par le SNCF, Syndicat Natio-nal des Cornets de Frites, qui s'insurgecontre la mise au ban cette année dessachets de frites sur le festival Terres

du Son. Le mouvement a bien tôt étérejoint par l'AMIBE AMicale Internatio-nale des Boîtes et Emballages, et laSCMVKAVCSB, Société de Condition-nement et Mise en Vente des Kebabset Autres Viandes Cuites Sur Broche,et c'est une foule de polystyrènes grasimpossibles à recycler qui se presseaux principaux carrefours du centreville.

Olivia : Alex, je rappelle à nos lecteursque vous êtes actuellement sur place,on vous décernera peut-être le Pullit-zer à titre posthume !

Alex : J'en suis conscient Olivia.

Olivia : Quelle est l'at titude des autori-tés ? Vont-elles donner raison à la co-alition sus-citée ?

Alex : Non Olivia, les autorités Mon-toises, appuyées par l'Organisation deTerres du Son, ont décidé de tenir bon.L'impact écologique du conditionne-ment des frites et des kebabs en boîtes

de polystyrène est trop important pourêtre autorisé sur un festival qui estaussi éco-responsable et éco-sensibi-lisant que celui qui se déroule actuel-lement à quelques centaines demètres d'ici. Selon les chif fres, que jeme contente d'inventer pour étayermon propos, le conditionnement desfrites proposé sur le festival génère unbilan carbone 42 fois moins impor tantque le conditionnement habituel.

Olivia : Ces chif fres sont donc complè-tement faux et inventés de toutepièce ?

Alex : Par faitement Olivia. Je vousrends l'antenne, j'ai des barricades àinstaller.

Olivia : Merci Alex, n'hésitez pas ànous rappeler si de nouvelles informa-tions arrivent. A vous les studios !

Propos rapportés par Alexandre Bietry

PhotO : romain GIBIER

Page 4: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

DU Côté de l’ORGA // 4

Photo : loic bousquet

UN Vert’stivalLes hauts de Monts, son viaduc, son château, sa forêt, saverdure... Tout de même cossu pour un festival, il faut bienl’avouer. Depuis 2008, le Conseil Général a ouver t lespor tes de Candé au festival Terres du Son. Chaque annéedepuis, cette conf iance est renouvelée. Pouvoir accueillirdes millers de festivaliers et laisser un site propre à la f in,c’est un beau déf i. Pour comprendre comment l’organisa-tion est capable d’une telle prouesse, j’ai rencontré FranckFumoleau, l’un des organisateurs de l’évènement et JenniferLoridan, la stagiaire environnement de cette édition 2011.

Être un festival éco-citoyen, c’est aussi savoir trier ses dé-chets et ne pas jeter ses papiers et mégots de cigarettespar terre. Pour cela rien n’est fait au hasard : « Cela faitdeux ans que nous avons mis en place une étude pour ob-tenir un diagnostic sur le festival qui nous permet d'amélio-rer au fur et à mesure les dif férents axes que l'on travaille,nous explique Franck Fumoleau. Nous avons une organi-sation interne du tri sélectif. Nos responsables de commis-sion ont eu une intervention au niveau de la déchetterie aumois de mars pour voir comment tout cela s'organise. »

C’est Tours Plus qui gère la formation des responsablesd’organisation. Le but est de savoir comment les collectivi-

tés gèrent le tri. Cela change selon les dépar tements et lesrégions et ça nécessite une mise à niveau annuelle. Gérerles déchets, c’est un gros travail pendant le festival car lesbénévoles de la commission sont mis à contribution pourvider les poubelles et les mettre dans les bennes. Il y a desbennes pour les matières organiques, le tri, les ordures mé-nagères... Elles sont fournies par la CCVI selon une com-mande précise « Il faut décider de leur implantation,anticiper nos besoins et ne pas les stoquer sur des zonesnaturelles sensibles, nous informe Jennifer. Voilà une partiede notre travail du mois de février au mois de juin. »

C’est également le branle-bas de combat après ces troisjours, lors du démontage. Le terrain doit être rendu propreen temps et en heure : « Beaucoup de bénévoles qui ne fontpas par tie de la commission environnement viennent enrenfor t pour déblayer le site, souligne Jennifer. Malgré l’im-plantation des poubelles, il reste toujours des déchets.Mais dans l’ensemble ça se passe bien et dans la mesureoù le public est correctement informé, il joue le jeu. »Terres du Son met aussi l’accent sur les transports. af in d’in-citer les gens à ne pas utiliser leur voiture. Fil Ver t, l’un despar tenaires du festival, met en place depuis deux ans desnavettes au dépar t de la gare de Tours. Les horaires sont

Page 5: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

// 5

Photo : Julien Manigot

déf inis avec eux pour les trois jours. Cette année, la nou-veauté est que toutes les détenteurs d’un billet Terres duSon ont la possibilité de bénéf icier gratuitement de ces tra-jets. TER Centre n’est pas en reste. Un par tenariat vise àmettre en place des trains qui par tent de toute la régionCentre et qui arrivent à Tours pour la modique somme de 4€. C’est encore un privilège Terres du Son !

Mais ce n’est pas tout ! Jennifer a aussi pour rôle de démar-cher des entreprises pouvant fournir des voiturettes élec-triques dans le but de facilité l’accès au site aux personnesà mobilité réduite du village à la plaine et vise et versa. « Ilest notamment question de mettre en place, avec Fil Ver t,un système à la demande qui puisse permettre à ces per-sonnes d’être récupérées chez elles, af in qu’elle puissevivre cet évènement festif du mieux possible. »

Terres du Son c’est également ses gobelets, ses cendrierset ses toilet tes sèches rituels. Ce sont des systèmes quifonctionnent bien puisqu’aujourd’hui on trouve des toilettessèches et des gobelets consignés à peu près sur tous lesfestivals. On trouve même des festivaliers adeptes du cen-drier et qui en ont toujours un dans leur poches. Mais il y a

encore tout un tas de petites actions qui passent inaper-çues et qui forgent pour tant l’esprit Terres du Son. «On faitappel aux imprimeurs qui ont un label environnemental parrapport à tous les produits qu'ils utilisent pour l'encre, le pa-pier... Précise Franck. Sur le site ce sont que des cuves àeaux. Il n'y a pas d'eau qui arrivent et qu'on pourrait gaspil-ler. Cette année la nouveauté c’est d’avoir des produits lo-caux sur tout le site et on fonctionne même avec unecoopérative bio. » Pour vous expliquer tout ça, une expo aété mise en place au niveau des toilet tes sèches, car c’estaussi le but du festival de vous sensibiliser et de vous infor-mer. C’est aussi important que vous compreniez tout ce quiest mis en place.

Chaque année les choses évoluent et pour cela notre plusgrand plaisir. Terres du Son n’est pas du genre à se reposersur des acquis. « On prend en compte le bilan ATEMIA surl’environnement, conclu Franck. En fonction de nos moyenshumains, du temps qu’on a et des gens qu’on a pour s’enoccuper, on rajoute des choses. » Être éco-citoyen ça nes’improvise pas.

Par Florence Georgeon

Page 6: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

DU CÔtè des ARTISTES // 6

« Le groupe a démarré en 1995. On répétait chez nous, onfaisait des concerts dans les bars, pour la fête de la Mu-sique. Il n’y avait pas de disques. Le groupe tournait bien,les chansons étaient déjà là. Mais il est vrai que la ren-contre avec Vincent a été déterminante, il est bat teur,contrebassiste et producteur de disques. »

Tel pourrait être le résumé de notre rencontre eux et moi.Toutefois il y eut d’autres questions, des fous rires et uneincroyable énergie à parler d’eux. Voici un résumé de notrerencontre :

Quand est-ce que tout démarre ?Les origines du groupe sont diverses, le groupe existaitavant nous, il a même peut-être commencé, il y a 30 ans aubac à sable. Et puis la rencontre avec Jérôme Deschampset Macha Makeïef f un album a donné la consécration denotre groupe avec le projet d’un premier album en 2007.

Vous êtes programmée depuis 6 ans chaque année àBourges pourtant à TDS, c'est la première fois ? Pourquoia-t-il fallu attendre si longtemps pour vous avoir ici ?On a toujours eu envie de venir, depuis la création du festi-val en 2005, on a toujours eu envie de venir. Aussi parcequ’on a eu de bons échos. Il a fallu se prouver, faire undisque. On est vraiment content d’être là.

Est-ce qu'il y a de grands changements musicalementdans ce nouvel album The Missing Room : plus électrique,plus énervé, plus sombre ? Pourquoi ?C‘est Vincent qui a produit l’album. Vincent arrive à saisirles gens, les instruments au même moment dans unemême pièce. Et puis on s’est dit : «on a qu’à changer», ilnous a collés avec nos instruments, en disant, on va à l’es-sentiel, à la chanson, à saisir sur le moment.

Un élément central est la per te ? C'est nécessaire un f ilconducteur sur un album ?Il y a comme un fantôme sanscesse qui rôde autour de vos chansons : Lilly, Jimmy etthe Missing Room ? D'où tirez-vous votre inspiration ?Il manque quelque chose, c’est la per te. L’album parle defantômes de la mor t, de gens disparus, de cauchemars, dehantises. Par contre, il n’y a pas de f il conducteur. Dans lacréation, il n’y a pas de conceptions avant, on se retrouve.C’est à dire, on se réunit pas avant, en se disant « tiens, l’al-bum, il va être plus électrique, plus rock et on va prendre telf il conducteur pour faire ça.» Notre inspiration, ça vient destournées, des rencontres, Rose s’approprie les histoires,les textes pour interpréter les chansons, les personnagesréels ou inventés. Cer taines chansons sont autobiogra-phiques mais fausses et d’autres sont inventées maisvraies. On est un peu comme les sept nains, avec chacunson pouvoir spécial et Rosemary, c’est la Belle au Bois Dor-mant.

Qu'est-ce que vous souhaitez pour la suite ?Au fondement du groupe, c’est de faire de la musique en-semble etc’est ça qui est agréable. On aime jouer dans despetites salles en acoustique. En fait, il manque des f illesdans le groupe, vous pouvez passer une petite annoncedans le Parlons Zen, Rosemary s’ennuie un peu toute seule.[Rosemary n’étant pas présente, nous n’avons pas pu vé-rif ier les dires des f ils Moriar ty.]

Un dernier message aux lecteurs de TDS?Les festivaliers, on leur souhaite qu’ils procréent, qu’ils fas-sent l’amour aux arbres parce que là il y a des arbres. Qu’ilspassent un bon moment tout simplement.

Où serez-vous ensuite ?On par t sur les bords du lac Clément, à Thonon.

Par Olivia Lenfant

PHOTO : K_pture | phOtOurs.fr

EN ROUTE AVEC MORIARTY HIER @ 20h15 // LA SCèNE DU RUISSEAU

Page 7: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

// 7

Coup de cœur cette année, Rytmétixa eu le privilège d'ouvrir ce vendredil'édition 2011 de Terres du Son. Sur lascène du ruisseau, les tourangeauxont empor té le public dès les pre-mières notes. Mike, tromboniste etPhilippe, guitariste, nous parlent del'essence du groupe : l'afro-beat.

Votre album est sor ti en 2011 alorsque votre rencontre s'est faite bienavant. Pourquoi avoir attendu si long-temps?

Au dépar t nous étions six, le groupes'est formé en 2002 puis s'est étof féd'année en année pour arriver à unecomposition de onze musiciens. Nousjouons plutôt du reggae et du funk.Avec le temps, on a trouvé notre style,l'afrobeat.

Et pourquoi ce changement de style?

On se cherchait un peu , nous étionsjeunes, tous les membres écoutaientun style plus ou moins dif férent. Ducoup, nous avons essayé de créer unstyle avec de nouvelles compositions.

Mais sur scène, le style afrobeat a prisle dessus. Désormais on se concentrelà-dessus. Quelle est la marque de fabrique del'afrobeat ?

Avec l'afrobeat, il faut beaucoup d'ins-truments. Il est conseillé d'avoir deuxguitares et plusieurs percussionnistes.Les Nigérians ont inventé le style afro-beat. Là-bas les orchestres représen-tent quinze personnes minimum. Nous,nous sommes onze, c'est déjà pasmal. Nous métissons notre musique.D'ailleurs, notre chanteur qui rappe surnos compos est un British pur souche!

Quel message cherchez-vous à trans-mettre dans vos chansons ?

Toujours bouger et danser.

Rendez-vous le 6 août à Saint-Aver tin(à côté de Tours) à la Guingette pourun concer t gratuit.

Par Olivia Lenfantet Coralie L'Enfant

Rytmétix éPICéHIER @ 18h00 // LA SCèNE DU RUISSEAU

PHOTO : PIXELMANIAC | photours.fr

Page 8: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

Prog DU JOUR // 8

PHILIPPE KATERINE@ 20H30 // LA SCÈNE DU RUISSEAU

Entre slam, punk et hip hop, Sam Tach’ vient aux Terresdu Son et jet te un pavé dans la mare. Venez écouter sadiatribe rafraîchissante por tée par une composition mu-sicale vivif iante. Grâce à son franc-parler, il pointe dudoigt les absurdités du monde qui nous entourent et çafait du bien là où ça passe. Sam Tach’ est un ar tiste qui ades choses à vous raconter, et pas de panique, il y enaura pour tout le monde.

Par Florence Georgeon

SAM TACH’@ 1h00 // LA SCÈNE DU VILLAGE

I am a British festival-goer and I am terribly shockedabout what I have been hearing. The Queen of En-gland is a wonder ful person who loves her subjectsand it is more than cer tain that Buckingham Palacewill be dispatching the Royal Guard to deal with this– individual – this Philippe Katerine. I have only onemore thing to say about the matter and that's Godsave the Queen – We love you ma'am !

Par Blake

THE BELLRAYS @ 21h30 // LA SCÈNE DE L’ETANG

L'électro(n)-rock explosif de South Central va enf lammerle public de Terres du Son. Première par tie de Pendulumet The Prodigy, leur Dj Set ravageur laisse des traces surson passage. Avec une liste de remixes longue commeleur bras, Keith et Rob enchaînent les titres plus vite queleur ombre ! L'expérience South Central mérite d'êtrevécue.

Par Coralie L’Enfant

SOUTH CENTRAL@ 1h00 // LA SCÈNE ELECTRO

Vétéran du rock américain, les Bellrays déf ient la mu-sique. Ces artistes ont le live dans le sang ! C'est sim-ple, tous les dieux du rock se sont réincarnés en LisaKekaula. Chanteuse du groupe, sa voix à la Tina Tur-ner fait des ravages ! Avec le sex-appeal en plus.Quelle fougue ! Au f inal ... Wouuah, un groupe desoul-punk-rock ! Wouuah une chanteuse avec unegrosse voix ! Wouuah, génial ! Tu f iniras sur le cul etsourd. Mais c'est ça qui est bon !

Par Coralie L’Enfant

Page 9: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

COUPS DES COEURS // 9

PHILIPPE KATERINE@ 20h30 // LA SCÈNE DU RUISSEAU

Mon coup de coeur, c'est Philippe Katerine, parcequ'il est vraiment unique. Pas de recherche dans lestextes, un profond foutage de gueule, il est commeça : il en a r ien à foutre ! Pour tant il chante hyperjuste, il a le sens du rythme et blablabla et blablablaet blablabla... Bref, moi je l'adore ! En plus, il me faitpenser à Alex dans Orange Mécanique et RichardGotainer, snif snif c'est nostalgique. Bref, musicaldans ses rythmes, bizarre dans ses attitudes, décalédans ses textes, avant-gardiste tout simplement !

Par Olivia Lenfant

LES CAMELEONS@22h00 // LA SCÈNE CHAPIT’Ô

Avez-vous comme moi ce souvenir impérissable de Lili,cette chanson d’AaRon qui est à elle seule un océan delarmes que rien ne saurait assécher. Alors oui, le premieralbum était tendre, romantique, extrêmement doux,comme un souf f le chaud sur la joue, une caresse le longdu corps. Le deuxième album est plus péchu, dynamique,électro. Alors, venez ce soir devant la scène pour les voiret aussi parce que seule la musique peut percer pour at-teindre le coeur et vous faire naître une sensibilité àl’épreuve du temps : immortelle !

Par Olivia Lenfant

Quand je dis «Caméléons» vous pensez à quoi ? Desêtres capables de passer inaperçus en prenant n’importequelle apparence ? Cer tainement pas ! Avec une ry th-mique ska-rock teintée de sonorités latino, Les Camé-léons fêtent cette année leur 20 ans. 20 ans de scène, desouvenirs et de bonheur, ça se voit. Toujours aussi dyna-mique et convivial, le groupe viendra souf f ler ses bougiesavec vous avant de continuer sa tournée d’anniversaire.Depuis 1991, ils en ont fait pogoter plus d’un et vous neserez pas le dernier.

Par Florence Georgeon

AaRon@ 21h45 // LA SCÈNE DE L’ETANG

BEATAUCUE@ 2h00 // LA SCÈNE ELECTRO

Bon alors je ne connais pas les Beataucue, ils sontsur la scène électro alors je suppose qu’ils font del’électro, mais je ne les ai jamais vus, jamais enten-dus, je ne sais pas qui c’est. En revanche, on me dit«A 2H du mat’ y a les Bites au Cul sous le chapiteau»je peux vous dire que je me pose pas la questiondeux fois et que je vais y jeter un coup d’oeil direct !

Par Alexandre Bietry

A voir, à revoir, à revoir encore. Bref, ne dites pas, jeconnais, je l’ai déjà vu et alors... C’est un mec extra, gentil,sympa, cool. Ouais et la musique dans tout ça ? Maislaisse-moi f inir, il chante bien mais sur tout il fait de superarrangements musicaux, c’est un musicien avant d’êtreun chanteur donc il va y avaoir de la surprise dans l’airdes reprises, des chansonnettes, de l’impro. C’est un ar-tiste, un vrai de vrai !

Olivia Lenfant

aaron@ 21h45 // LA SCÈNE DE L’ETANG

Ceci, est un petit test pour savoir si vous connaissezréellement le groupe Aaron ou pour accroître vosconnaissances :1) Aaron, c'est comme des oiseaux dans la tempête,c'est une réunion des lumières, des atmosphères. 2) Aaron, ce sont des graines d'or parsemées sur lafoule en délire.3 )Aaron, c'est un demi-tour (lili) vers la musique al-ternative et, Aaron, whaaaawww, je vais m’arrêter sinon je vaisme faire taper sur les doigts pour « répétit ion deAaron». Vvous m'avez compris, si je ne vous vois pasà 21H45 sur la plaine, vous descendrez très bas dansmon estime !

Solutions :1) birds in the storm = oiseaux dans la tempête (der-nier album en date)2) seeds of gold = graines d'or (un des titres pharesdu groupe)3) U-turn lili = demi-tour lili (idem)

Par Bastian Bouchardon

BOOGERS@ 18h30 // LA SCÈNE CHAPIT’Ô

Page 10: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

LE grand interview // 10

Si d’occasion, vous tombez sur un extraterrestre mélo-mane qui vous demande qui est Boogers, vous lui répon-drez…

Boogers, c’est Stéphane Charasse, dit Chacha pour sespotes. Son nom de scène veut dire crotte de nez en anglaiset oui ça s’invente pas. Il vient de Tours, il a 35 ans, il a étélongtemps animateur à l’antenne de Radio Béton à Tours. Ila sor ti son premier album «In The Step» en janvier 2007 etson deuxième album «As Clean» est prévu pour mars 2010,avec une tournée en France sur tout et aussi un peu àl’étranger.

Comme il aura l’impression [l'extraterrestre, pas Boogers]que vous avez pas mal l’air de vous y connaître en la ma-tière [de Boogers, pas d'extraterrestre], vous continue-rez…

Ça fait plus de 20 qu’il fait de la musique. D’abord en grat-touillant à la maison à 12-13 ans sur des poubelles en fer etdes cagettes. Puis vient la batterie. Pas de solfège, d’abord

la musique et ensuite les paroles. Animateur sur RadioBéton à Tours, il fait beaucoup de découver tes musicalescomme le Dub et le Ska. S’imprégnant de tous les sons en-vironnants, Boogers pense, Boogers conçoit, Boogerscrée.

Sur votre lancée plus rien ne vous arrêtera, même pas lefait que rien ne prouve l’existence des extraterrestres etque vous êtes sûrement en train de dormir en parlant deBoogers à votre oreiller, qui d’ailleurs ne vous écoutemême pas…

Boogers est un fan de Nostalgie, la radio. Il aime NOFX etGreen Day. Du coup son nouvel album est pop et forcémentaux multiples inf luences. Les arrangements riches et va-riés, les mélodies accrocheuses. En écoutant Nostalgie, ildéveloppe forcément une culture 70′s qui s’entremêle auxtendances du 21ème siècle.

Par Olivia Lenfant et Loïc Bousquet

L’extra-terrestre BOOGERSAUJOURD’HUI @ 18h30 // la scene du CHAPIT’ô

PHOTOS : ANTHONY OBLIN | PhOtOurs.fr

Page 11: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

// 11

CA VA BOOGER !!!

PHOTOS : ANTHONY OBLIN | PhOtOurs.fr

Qu’est ce qui a changé en dix ans de carrière ?

Boogers : Rien. Sauf que maintenant j’existe vraiment.Maintenant on me donne des sous pour enregistrer dansdes studios. J’ai un label parisien : Atome. C’est devenu unvrai boulot.

Te considères-tu comme un ovni musical ?

Boogers : Non. J’écoute de la musique, je regarde des f ilmset je digère. Par exemple, quand je regarde Dexter, il y aplein de morceaux de musiques qui me tannent à l’oreille.J’ai beaucoup d’inf luences.

Justement, quels sont tes inf luences ?

Boogers : Je mélange un peu tout. Mais si je fais de la mu-sique, c’est à cause de Téléphone. Il y a des trucs qui m’onttoujours causé. Mais je me fais dépouillé par mes potes,quand je dis que j’aime Téléphone. Quand je suis allé voirJean-Louis Aubert au Zénith à Paris, j’ai chialé pendant toutle concer t. J’aime le côté Loulou de banlieue.

Tu es souvent torse nu dans tes concerts. Est-ce une ma-nière te mettre à nu sur scène ?

Boogers : En fait, je n’ai r ien à cacher. Une fois à unconcer t, j’ai dit que je sor tais d’un casting sur la secondeguerre mondiale, ça a créé un gros blanc dans la salle. Avecmes potes, je culpabilise tout le temps. Dès qu’il y a unblanc, je suis mal à l’aise. Du genre, je me dis que j’ai du direune connerie.

Comment vois-tu la suite ?

Boogers : Je sors un album en septembre et je vais faireune tournée en octobre. Après on verra bien.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?

Boogers : De la tune ! Non, non, je rigole mais de quoi payermon loyer. Ce qui m’énerve sur tout, c’est qu’on dise que jesuis un ar tiste en développement comme les pays en voiede développement.

Par Olivia Lenfant

Page 12: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

Festival de photos // 12

PHOTOs : Fabrice GARATE DELGADO | photours.fr

Page 13: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

// 13

PHOTOs : Loïc Bousquet | photours.fr

Page 14: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

ET MISE À PART LA MUSIQUE // 14

Les toilettes séches, également appelées toilettesà compost ou toilettes à litière voient leur (ré)appa-rition à la f in du XXème siècle. Bien ancrée dansdes manifestions tels que les festivals, elles fonttrop souvent défaut dans les lieux publics à forte fré-quentation. Grâce à elles pour tant, f ini de tirer aucoeur devant une propreté douteuse et bannies lesodeurs méphitiques laissées par nos congénères.

Pratiques et hygièniques, elles ne nécessitent pasd’eau et évitent par conséquent le gaspillage. C’estun atout majeur sur des manifestations comme Terresdu Son qui accueillent des milliers de personnes. Lasciure remplace l’eau et fait toute la dif férence encapturant l’humidité et les odeurs.

En lieu et place du vase immaculé (autant que fairece peut) sous la lunette des toilet tes, vous trouverezune poubelle. Une fois la poubelle remplie, les béné-voles se chargeront de la vider dans la benne adé-quate. Mais où ira cet te benne une fois le festivalterminé ? « C’est la CCVI qui se charge de récupérerles déchets, nous explique Jennifer Loridan, la sta-giare environnement de cette édition 2011. Soit pour

l’épendre ou pour le CH3 que ça dégage et qui peutservir à fabriquer de l’énergie. On peut également lereprendre en compost et faire du terreau ou de l’en-grais. »

Dans le fond, rien interdit de remettre au goût du jourla cabane au fond du jardin et de fabriquer des toi-let tes séches (et du même coup son propre engrais)chez soi, si ce n’est un blocage culturel. On peut pas-ser du petit trou entouré de caillou à la planche per-cée sans rougir. D’avantage préconisées dans lesmilieux rurales, les toilet tes séches sont plus hygié-niques, pratiques, économiques et non polluante. Onen trouve de toutes sor tes et par fois même des trèsstylées. Des cabines téléphoniques anglaises au cha-lets alpins, on peut les camouf ler de toutes les fa-çons.

En attendant et en cas de besoin, au Caca World Cupou au Barbapopo on est là pour vous accueillir. Vousn’aurez aucun mal à adhérer au concept.

Par Florence Georgeon

LES SèCHES TOILETTES

PHOTO : ROMAIN GIBIER

Page 15: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

// 15

Le festival Terres du Son vient d'ouvrir ses por tes.Et vous, gentils festivaliers, vous arrivez comme desfleurs sur le terrain si agréable du château de Candé,sans avoir idée de ce qui est à l’œuvre ici depuis le1er juillet. Parlons Zen vous dévoile les secrets de lafabrication d'un festival.

Car Terres du Son est un festival créé de toutespièces. Imaginez un terrain de x hectares sur une col-line avec un château. Non, f inalement oubliez le châ-teau. Début juillet, il n'y a r ien sur ce site classéespace naturel sensible (ENS) depuis 2010. ENS çaveut dire qu'on ne peut pas y faire n'importe quoi, c'estaux organisateurs de s'adapter au terrain pentu etmarécageux qui a vite fait de se transformer en bainde boue les jours de pluie. Terres du Son peut accueil-lir au maximum 12 000 festivaliers auxquels s'ajoutentbénévoles, techniciens et ar tistes. En tout, 13 000personnes sur trois jours à qui il faut fournir eau, élec-tricité et matériel en tout genre.

Au château de Candé, propriété mise à dispositionpar le Conseil Génral, il n'y a ni eau, ni électricité enassez grande quantité pour un festival. L'eau est ame-

née par tuyaux, depuis deux points dans le jardin duchâteau jusqu'à la plaine, pour alimenter les cuisines,le bar et les toilet tes ... et rafraîchir le public. Quandvient la nuit, le parc n'est pas éclairé (il paraît mêmeque c’est f lippant). Or, c'est bien connu, les festivaliersont peur du noir, il faut tout éclairer dès que vous ar-rivez. Vous ne serez pas sans remarquer les groupesélectrogènes sur le site. Rassurez-vous, ils ont étéchoisis parce qu'ils suivent des normes écologiquesstrictes et polluent très peu. Pour ce qui est du maté-riel, les communes environnantes mettent à la dispo-sition du festival une centaine de stands. Lestoilet tes, les bars, la cuisine sont fabriqués par desbénévoles, sous le regard attentif de Guy et Claude(alias Black&Decker), chapeautés par Anne-Marie.

Enf in, vous festivaliers avez un rôle à jouer dans laprotection du site. Les déchets sont triés en deux ca-tégories (ordures ménagères et tr i sélectif), entrepoubelles jaunes et noires. À vous d'être attentif, pourle bien être de tous et du parc.

Par Marion Bérard

UN FESTIVAL MONTé de TOUTE PIèCE

PHOTO : Julien Manigot

Page 16: Parlons Zen - Samedi 9 Juillet

LA DERNIèRE // 16

PARLONS ZEN // EN DIRECT DE TERRES DU SON

La citation de l’ours : « Quand celui qui rit le dernier a f init de rire, personne ne rit plus » Pierre Dac

Rédacteur en chef : Loïc Bousquet / Coordinateur : Alexandre Bietry / Secrétaire de rédaction : Florence Georgeon /Rédacteurs : Olivia Lenfant, Florence Georgeon, Alexandre Bietry, Marion Berard, Coralie L’Enfant / Mise en page :Loïc Bousquet, Véronique Delannoi (par téléphone) / Correction : Florence Georgeon, Olivia Lenfant, Céline Adhu-meau, Alexandre Bietry / Distributeur : Romain Gibier, Bérénice Bietry, Rachel Philibeaux / Impression : Photoscandes Deux Lions à Tours / Remerciements : toutes les bonnes volontés qui par ticipent à l’organisation du festival,celles qui ont permis de faire ce journal, et vous qui le lisez jusqu’au bout à chaque numéro et qui le faites passer àvotre voisin pour ne pas gâcher...

Retrouvez tous les numéros du journal et devenez fan sur : facebook.com/parlonszenPour nous contacter : [email protected]

Et vous, que ferez -vous l’année prochaine ? Rejoignez-nous ?

PERLES DU SON

Florent : C'est pas facile de choisirune anecdote en par ticulier, parcequ'au f inal il y a pas mal de choses àraconter, mais pendant l'édition2009, on avait passé la soirée avecune inconnue dont c'était l'anniver-saire. Deux mois plus tard, on secroise dans la rue, on se reconnaît,et on est allés boire un verre. Et puison est restés en contact, et c'est de-venu une bonne amie. Elle habite unpeu loin, mais je sais que je la revoisau moins une fois par an, à Terres duSon, et ça, c'est bien !

Pauline et Charlotte : L'année der-nière reste gravée dans nos mé-moires. Si nous devons retenir UNconcer t, c'est Izia ! Quelle dyna-misme ! Quelle fougue !

David : J'ai bien aimé l'ambiance aucamping des festivaliers. Chacuncriait 'Apéro' autour des tentes. Jeviens à Terres du Son pour ladeuxième fois et je compte m'éclatercomme l'année précédente.

Propos recueillis par

Alexandre Bietry et Coralie L’Enfant

24 HEURES SUR 24A 3 heures, ce n'est déjà plus vendredi, et tu es gorgé de sons électro.tes yeux réf léchissent la lumière sous le chapit'O. Ta tête est lourde, tespieds durs comme des palourdes. Tu es fatigué, tu ne penses plus qu'àte coucher. Péniblement, il te faut regagner ta voiture, ta tente, ou en-core ta tante. Tu titubes , aurais-tu trop arrosé à force de vouloir jouerau jardinier ? A demain, on le sait que tu n'es pas un saint !

A 11 heures, la faim te prend le ventre. Il faut que tu te concentres. Oùvas-tu pouvoir manger sans trop dépenser ? En ef fet, la boisson a euraison de tes derniers euros, et maintenant, que vais-je faire, de tout cetemps, que sera ma vie ? Dieu merci, il te reste la chanson, poil au men-ton !

13 heures, par bonheur, tu viens de croiser ta sœur, qui te f ile un bif ton,et v'là le sandwich au saucisson ! Pas de bières, sinon, tu f iniras parterre!

14 heures, tu es devant la scène, tu fais la sieste, musiques en zeste !Rien n'a commencé, il va falloir patienter !

17 heures, do you... cup of tea, en regardant band of Gipsies ? HoldingSand, c'est pas la plage mais ça y ressemble !

19 heures, la soirée vient de commencer, tu sens les sensations monter.Ô que d'explosions sur ces Terres du Son !

22 heures, il te faut encore tenir la route, c'est top moumoute ! De lamusique super éclectique ! Tu ne cultives pas la loose, car ici il n'y apas de bouses La Vache qui rock est rentrée au pré et dans la plainepas de mémés !

Mais pense à ta f in de soirée, tu n'as pas envie de passer la nuitée avecla maréchaussée ! Prof ite, équilibre et zen attitude car ton Parlons Zenà Terres du Son est là pour penser ta peine et de bonnes infos t'informersans s'arrêter !

Par Olivia Lenfant