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VANNES MAG R E V U E M U N I C I P A L E D I N F O R M A T I O N MI-DÉCEMBRE 2009-JANVIER 2010 N°53 www.mairie-vannes.fr Fair play dans le sport Trophée national pour Vannes Franc Jeu Foyers de jeunes travailleurs Des hébergements aux vertus sociales 8 juin 2010 La télévision en Bretagne passera en mode tout numérique LE PÉRIPLE DE L’EAU POTABLE DE LA SOURCE AU ROBINET

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  • VANNESMAGR E V U E M U N I C I P A L E D ’ I N F O R M A T I O N M I - D É C E M B R E 2 0 0 9 - J A N V I E R 2 0 1 0

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    Trophée nationalpour Vannes

    Franc Jeu

    Foyers de jeunestravailleurs

    Des hébergementsaux vertus sociales

    8 juin 2010La télévision en Bretagne

    passera en modetout numérique

    LE PÉRIPLEDE L’EAUPOTABLE

    DE LA SOURCE AU ROBINET

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    L’année 2009 se termine dans uncontexte économique qui reste difficile.La crise financière est probablementderrière nous, mais ses conséquenceséconomiques sont bien présentes,surtout en ce qui concerne l’emploi.Nous gardons un taux de chômagesensiblement plus bas que la moyennenationale, mais nous savons que denombreuses entreprises sont en situationde fragilité. Notre devoir est, bien sûr,de les soutenir en utilisant tous lesmoyens à notre portée, mais aussi decontinuer notre politique visant à attirerdes entreprises sur notre territoire.

    La fin de l’année a aussi été marquée par la réforme des ressources descollectivités locales, avec le remplacement de la taxe professionnelle pard’autres impôts portant sur les entreprises. Sans entrer dans ce vaste débat,je note que des préoccupations nombreuses se sont exprimées. Ce que jepeux dire, ayant suivi de très près le projet à la commission des finances del’Assemblée Nationale, c’est que, ni pour notre commune, ni pour lacommunauté d’agglomération, nous n’aurons de pertes sensibles de recettes.Ceci est heureux car nous avons besoin de ressources pour continuer d’investir.La grande opération de rénovation urbaine de Ménimur - je rappelle quele montant total des travaux dépasse 60 millions d’euros - va commencerdès le début de l’année prochaine. Et bien d’autres chantiers suivront, sinous voulons répondre à vos aspirations et à la nécessité de préparer l’avenirde Vannes.

    En cette période de fin d’année, je veux aussi souhaiter à chacune et àchacun d’entre nous de joyeuses fêtes, avec une pensée particulière pourceux qui souffrent, pour ceux qui sont isolés, et par avance vous exprimertous mes vœux de bonne année 2010.

    Emañ ar blezad 2009 ec’h achuiñ en ur blegenn armerzhel a chom diaesc’hoazh. A-dreñv dimp emañ an enkadenn argant kredabl, mes he heuliadoùarmerzhel a vez santet c’hoazh, evit an implij dreist-holl. Hor feur dilaboura zalc’h da vout un tamm mat izeloc’h evit ar geidenn vroadel, mes gouieta reomp emañ bresk an traoù evit ur yoc’h embregerezhioù. Dle eo dimp oharpiñ en ur feson bennak evel-rezon, ha kenderc’hel ivez gant hor politikerezha glask roiñ c’hoant d’an embregerezhioù d’em staliñ er gumun.

    Fin ar blezad-mañ zo bet merket ivez gant adreizh ar strollegezhioùlec’hel, gant an taos micherel a vo lakaet en e lec’h tailhoù arall evit anembregerezhioù. Hep krogiñ gant an diviz e welan mat eh eus meur a haninec’hañset-bras gant an dra-se. Me a c’hell lâret deoc’h, dre ma’m eus bettro da sellet a-dost doc’h ar raktres e bodad argant ar Vodadenn Vroadel,ne vo tamm koll bras ebet, nag evit hor c’humun, nag evit ar gumuniezhtolpad-kêrioù. Ha gwell a se kar afer hon eus argant evit kenderc’hel ganthor postadurioù. Ar labourioù bras evit neveziñ karter Menemeur a grogaykentizh evel penn-kentañ ar blez-mañ a za. Degas a ran da soñj e sav holladar labourioù da ouzhpenn 60 milion a euroioù. Ha meur a chanter arall avo àr-lerc’h, ma faot dimp gober doc’h ho c’hoantoù ha prientiñ amzer-da-zont Gwened evel m’emañ ret.

    Da-geñver achumant ar blezad e faot din hetiñ gouelioù laouen da bephani ac’hanomp, en ur soñjal dreist-holl er re a c'houzañv, er re a chom o-unan, ha kinnig deoc’h ma gwellañ hetoù a vlezad mat evit 2010.

    François GoulardMaire de Vannes / Maer Gwened

    SportsUn Trophée nationalpour Vannes Franc Jeu

    ACTUALITÉSTunnel de Kérino : les travauxdevraient démarrer en 2012

    Le 8 juin 2010 : la télévisionen Bretagne passera en modetout numérique

    Grippe A H1N1. Où et commentpeut-on se faire vacciner ?

    DOSSIERDe la source au robinet.LE PÉRIPLE DE L’EAU POTABLE

    ENVIRONNEMENTConcours des maisons fleuries2009 : les lauréats

    ServicesFoyers de jeunes travailleurs :hébergements aux vertus sociales

    Ludothèque :une nouvelle aire de jeux

    HISTOIRE1505 : Les vannetais accueillentleur duchesse, Anne de Bretagne

    SortirLes principaux rendez-vousculturels : Théâtre Anne deBretagne, musées, médiathèques,rendez-vous du Patrimoine…

    Lettre au maire

    Courrierdes lecteurs

    Opposition

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    La Ville de Vannes vient d’être primée à Paris pour avoir encouragé,depuis 2005, la valorisation du fair-play dans le sport

    Un Trophée nationalpour Vannes Franc JeuDepuis 2005, la Ville de Vannesencourage le fair-play dans lesport à travers le « ChallengeVannes Franc Jeu ». Cette ac-tion a été remarquée au plushaut niveau, puisqu’elle a étérécompensée, le 9 novembredernier, par un Trophée des col-lectivités. Une distinction dé-cernée, dans la catégorie« Sport, prévention et citoyen-neté », par l’Agence pour l’Édu-cation par le Sport (APELS)*.

    Les comportements qui dérogentau fair-play, sur les terrains desport, présentent des visages di-vers : cela va du manque d’esprit

    sportif à la violence, en passant par lesincivilités. Leurs auteurs peuvent aussibien sévir sur les terrains qu’en dehors.Et ce n’est pas nécessairement lorsqu’il

    y a de gros enjeux que les choses déra-pent. Des parents qui s’énervent aprèsun arbitre lors d’une rencontre opposantde jeunes enfants, ce n’est pas la règledu genre, mais ce n’est pas exceptionnelnon plus. C’est pour lutter contre ce

    genre de débordements que le challengeVannes Franc Jeu a été instauré. Il est lerésultat d’une double volonté : celle dela ville de Vannes et celle de BertrandLayec. Les amateurs de foot auront re-connu le nom de l’arbitre internationalvannetais. C’est en 2005 que leurs effortspartagés ont abouti à la mise en placedu challenge. 2005 fut une année trèsparticulière pour Bertrand Layec. Il avaitreçu des menaces anonymes après avoirarbitré un match du championnat deLigue 1. Quelque temps plus tôt, AnderFrisk, un des arbitres jugés comme undes meilleurs au monde à l’époque, avaitannoncé qu’il remisait définitivementson sifflet. Là encore, des menaces per-sistantes sur sa personne et sa familleétaient en cause. C’est dans ce contexte,général plus que local, qu’était apparuVannes Franc jeu. L’opération ne visepas particulièrement le foot, pas plusque le corps arbitral. En soi, elle peutconcerner tous les sports. Reste que cene sont que des sports collectifs qui sontreprésentés au challenge : basket, rugby,football, volley-ball, handball et plus ré-cemment, football gaélique et footballaméricain.

    71 équipes en lice

    Au total, en 2009, 71 équipes ont ac-cepté que l’on juge leur loyauté et leuresprit sportif. Elles ont été évaluées lorsde parties se jouant à domicile, par lapersonne qui arbitrait la rencontre. Cene sont pas que les joueurs qui sont ob-servés, mais aussi les dirigeants, le pu-blic, l’entraîneur et le capitaine. L’arbitrerend compte de l’ambiance qui a prévaluau cours de ces rencontres et plus par-ticulièrement de l’attitude vis-à-vis desa personne et de l’équipe adverse,avant, pendant et après le match. Cesévaluations portent sur un minimum dequatre matchs et doivent être menées

    Chaque année, Vannes Franc Jeu, récompense, à l’Hôtel de ville, les équipes vannetaises les plus fair-play dela saison. Comme ici, en juin 2008, où François Goulard, vient de remettre le trophée, catégorie adulte, àl’équipe seniors masculine 2 de la VAC basket-ball.

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    par au moins trois arbitres différents.C’est cette entreprise de valorisation del’esprit sportif qui vient d’être été récom-pensée par un Trophée des collectivitéslocales. Le maire François Goulard, Lu-cien Jaffré son adjoint aux sports et Ber-trand Layec sont allés le recevoir, le 9 no-vembre, au Palais du Luxembourg.Rappelons que cette année, c’est l’équipede foot des 18 ans du VOC, qui a rem-porté le quatrième challenge VannesFranc Jeu. L’équipe seniors féminine duVannes volley-ball (N3), quant à elle, afini première de la catégorie « adultes ».

    Trois questions à Bertrand Layec,arbitre et manager des arbitres professionnelsQue pensez-vous de l’attribution de ce Trophée des collecti-vités à la Ville de Vannes ?C’est une satisfaction et un encouragement à poursuivre danscette voie. Le challenge évolue bien d’ailleurs. Il y a de plus enplus d’équipes qui y participent, de plus en plus de rapportsrédigés par les arbitres. Le Trophée des collectivités locales estplus honorifique qu’autre chose, mais c’est néanmoins une re-connaissance. Par ailleurs, on constate que d’autres villes s’em-parent de notre initiative. On peut espérer qu’elles seront deplus en plus nombreuses à dupliquer ce qui se fait à Vannes.

    Est-ce que le challenge a des effets concrets sur ce qui se passesur les terrains ?Les mentalités et les comportements changent. Les clubs disentconstater une meilleure façon d’appréhender la compétitionde la part de leurs équipes, notamment chez les jeunes. Onva dans le bon sens. C’est du concret et c’est ce qui crédibilisele plus l’opération. Cela montre qu’il y a des choses à fairepour améliorer le climat qui entoure les matchs de foot et desautres sports.

    On ne peut pas éviter de vous demander ce que vous pensezde la main de Thierry Henry, lors du match contre l’Irlande ?Au risque de choquer, je pense que c’est un fait de jeu. Un faitde jeu condamnable sportivement, mais des gestes commecelui qu’a fait Thierry Henry, on en voit tous les week-ends surles terrains de foot. En championnat, l’arbitre a la possibilitéde dresser un rapport si un joueur a commis un acte de tricheriemanifeste. Des sanctions lourdes sont à la clé. Il serait souhai-table que les autres pays adoptent ce système et qu’il soit aussiappliqué lors des matchs internationaux.

    C’est l’équipe 1 seniors féminines du Vannes Volley-ball (Nationale 3, l’an dernier, Nationale 2 cetteannée) qui a remporté le Challenge Vannes Franc Jeu (2008-2009), dans la catégorie Adultes. Elle a devancél’équipe seniors féminines de la VAC handball (championnat honneur départemental) et l’équipe seniorsmasculins du Handball Pays de Vannes (championnat régional honneur).Dans la catégorie Jeunes, le Challenge a été remporté par l’équipe de football des 18 ans Garçons duVannes Olympique Club (championnat régional de Division Honneur). L’équipe Cadets Garçons 1 de la VACBasket-ball (championnat départemental) a remporté la 2e place. La 3e place a été attribuée à l’équipe 18 ansA Garçons de l’As Ménimur football (championnat de Division Régionale Honneur).

    Le Challenge Vannes Franc Jeu a été créé en 2005 à l’initiative de la Ville deVannes et de l’arbitre international de football, Bertrand Layec.

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    * Créée en 1996, l’Agence pour l’Éducationpar le Sport, association loi 1901 à but non lu-cratif, a pour objet de « contribuer à l’éducationet à l’insertion sociale et professionnelle des per-sonnes, par la pratique physique et sportive. »Chaque année, l’APELS organise l’appel à pro-jets « Trophées des collectivités » qui permetde valoriser les meilleures initiatives nationalesd’éducation par le sport.

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    L’adjointe au maire chargée de la sécurité pu-blique, Anne-Marie Duro, a reçu l’insigne de Che-valier de la Légion d’honneur, le 21 novembredernier à l’Hôtel de ville. La médaille lui a été re-mise, pour ses « 33 ans d’exercices professionnels,de service civil et d’engagement électif », par l’ancienpréfet du Morbihan, Laurent Cayrel (promu, de-puis, Inspecteur général de l’administration). Déjàdécorée, en 1999, de la croix de Chevalier dansl’Ordre national du Mérite, Anne-Marie Duro abeaucoup œuvré, au cours de sa carrière, dansl’action solidaire. Que ce soit dans le domaine as-sociatif ou dans le cadre de ses mandats électifs.Devant le maire, François Goulard, et les très nom-breux invités qui remplissaient ce jour-là la grandesalle des fêtes de l’Hôtel de ville, elle a longuementremercié celles et ceux qui, des services de l’Étataux élus locaux et des services municipaux auxacteurs bénévoles de la vie associative, l’ont ac-compagnée au cours de ces 33 années d’engage-ment au service des autres et, plus particulièrement, des plusdémunis. Bénévole à La Croix-Rouge dans ses jeunes annéeslycéennes, ancienne présidente de la Jeune chambre écono-mique, Anne-Marie Duro exerce aujourd’hui son troisième man-dat d’adjointe au maire. Très investie, pendant ses treize premièresannées de fonctions électives, dans la vie des quartiers et la vieassociative, elle a conduit, tout au long de cette période, sousl’autorité de Pierre Pavec, puis de François Goulard, la politiquede développement social urbain de la Ville de Vannes, dans lecadre du Contrat de ville, puis du Contrat urbain de cohésion

    Le Conseil municipal jeunedécouvre l’Assemblée nationale

    Anne-Marie Duro,décorée de la Légion d’honneur

    Dans le cadre de leur formation citoyenne,qui a pour but de leur faire découvrir lesinstitutions françaises et européennes,les élus du Conseil municipal jeunes dela Ville de Vannes se sont rendus à l’As-semblée Nationale le 26 octobre dernier.Accompagnés par Christine Penhouët,maire adjointe chargée de la jeunesse, etdeux animatrices, les jeunes ont ainsi pudécouvrir ce haut lieu de la vie politiquefrançaise. Avec les explications d’une guidede l’Assemblée, et de François Goulard,qui les a accompagnés tout au long de lavisite, les jeunes élus ont découvert l’hé-micycle, la salle des pas perdus et les nom-breuses autres pièces qui composent lePalais Bourbon. Ils ont aussi découvertl’hôtel de Lassay, actuelle résidence duprésident de l’Assemblée nationale.©

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    sociale. Depuis 2008, elle est en charge de la sécurité publique.Dans son allocution, Anne-Marie Duro a déclaré d’emblée qu’ellerecevait la Légion d’honneur avec « beaucoup de modestie », es-timant, a-t-elle dit que « l’on ne réalise pas grand-chose toutseul ». Avant de saluer celles et ceux qui l’ont accompagnée etsoutenue au cours de sa carrière, elle a déclaré avoir « d’abordune pensée pleine de respect » pour les « cinq soldats du 3e Rimamorts pour la France » en Afghanistan et « pour leurs familles ».Cinq jeunes militaires qui, comme elle, ont été « décorés de laLégion d’Honneur » et dont elle a tenu à saluer « la mémoire ».

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    MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010 • VANNES MAG - N° 53 7

    CONSEIL MUNICIPAL DU 16 OCTOBRE

    Secteur piétonnier de l’intra-muros :des bornes rétractables vont remplacer les chaînes

    Les chaînes amovibles qui ceinturent les entrées du secteur piétonnier de l’intra-muros seront remplacées àpartir de 2010 par des bornes rétractables, comme celle qui a été mise en place devant la porte Saint-Vincent.

    Depuis le 28 juillet 2008, le secteur pié-tonnier de l’intra-muros* est ceinturé enjournée par des chaînes amovibles. Ceschaînes ont pour but d’empêcher les vé-hicules d’entrer dans ce secteur où la cir-culation est interdite, sauf aux riverainset sous certaines conditions. Lors de samise en place, le maire, François Goulard,avait justifié l’installation de ce dispositifen expliquant aux riverains que « l’absenced’obstacle physique aux entrées du secteurpiétonnier engendre un certain nombred’infractions et d’abus en matière de cir-culation et de stationnement ». Ces com-portements, leur avait-il dit, sont « préju-diciables à la sécurité des piétons, à l’imagede notre ville et à la tranquillité publique ».Après un peu plus d’un an de fonction-nement, ce dispositif, mis en place à titreexpérimental, ne s’avère pas suffisammentpratique et efficace.Son principal intérêt a été « de rappelerclairement à tout un chacun l’obligationde respecter la réglementation en vigueurdans le secteur piétonnier », explique Pierrele Bodo, adjoint au maire chargé des tra-vaux et des déplacements. Mais au-delàde ce réveil des consciences, force est deconstater que le système mis en œuvredoit être amélioré. Dans une lettre adres-sée aux riverains, juste avant l’été, le maire

    le reconnaît volontiers : « le système actueldes chaînes présente plusieurs inconvé-nients. Il est jugé par certains comme étantlourd et salissant, voire dangereux. Parailleurs, il n’est pas parfaitement respecté ».Résultat, les chaînes vont être remplacéespar des bornes rétractables « comparablesà celles que nous avons installées près de

    la porte Saint-Vincent, sur les rives du portainsi qu’à Conleau, et dont le fonctionne-ment nous donne satisfaction malgré sescontraintes », précise Pierre Le Bodo.Ces bornes seront installées à sept pointsd’accès au secteur piétonnier de l’intra-muros. A savoir, rue de Closmadeuc (côtérue Thiers), rue Noé (côté rue Léhélec),rue Bienheureux Pierre-René Rogues (côtéplace des Lices), rue de la Monnaie (côtéplace Lucien Laroche), rue des Vierges etrue Saint Guenhaël (côté place Brûlée) etplace Henri IV. Le dispositif sera mis enplace à partir de 2010, pour un coût globalestimé à 550 000 € TTC. Le Conseil générala été sollicité pour soutenir financière-ment cette opération.

    * Le secteur piétonnier de l’intra-muros estconstitué par les rues de Closmadeuc, Saint-Salomon, des Halles, Noé, René Rogues, desOrfèvres, de la Monnaie, des Vierges, de la Bien-faisance, Saint-Guenhaël et par les places Va-lencia, Henri IV et Saint-Pierre. Si toutes cesrues sont réservées aux piétons, « c’est pour sou-tenir et maintenir la vitalité et l’attractivité denotre cœur de ville, explique Pierre Le Bodo.Cette mesure favorise une cohabitation harmo-nieuse entre résidents, visiteurs, commerçantset services. Elle contribue aussi à la mise envaleur de notre richesse patrimoniale ».

    Les bornes permettront d’appliquerla réglementation en vigueurLorsque les bornes rétractables seront installées aux entrées du secteur piétonnierde l’intra-muros, la réglementation en vigueur dans ce secteur pourra dès lorss’appliquer pleinement. Les principales dispositions de cette réglementationmunicipale sont les suivantes : circulation et stationnement interdits en per-manence pour tous les véhicules extérieurs à ce secteur ; circulation autoriséepour les résidents disposant d’un stationnement à l’intérieur du secteur sauve-gardé, circulation autorisée entre 11 h 30 et 18 h 30 pour les résidents ne disposantpas de stationnement ; circulation et stationnement autorisés de 6 h à 10 h 30pour les livraisons des commerces. Sachez aussi que, dans ce secteur piétonnier,le stationnement “résident” sur la voie publique, est « toléré » pendant un quartd’heure en matinée et en début de soirée. Les personnes concernées doiventutiliser pour cela le disque “1/4 gratuit” fourni par la Ville et doivent égalementapposer leur macaron “résident” sur la plage avant de leur véhicule. Par ailleurs,il va de soi que les véhicules de sécurité, de secours et de services peuvent, encas de besoin, accéder sans entraves au secteur piétonnier.

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    CONSEIL MUNICIPAL DU 16 OCTOBRE

    Tunnel de Kérino :les travaux devraient démarrer en 2012

    Le dossier du futur passage inférieur de Kérino, appelé à sesubstituer au pont tournant, vient de franchir une étape décisiveavec l’achèvement des procédures administratives. Il reste main-tenant à attribuer les marchés de travaux aux entreprises et àfinaliser les études techniques. La mise en chantier de cet ouvragedevrait être lancée courant 2012.

    Le conseil municipal s’est pro-noncé, le 16 octobre dernier, surle dossier du futur tunnel de Ké-rino. Un ouvrage particulièrement

    important en terme de déplacements ur-bains, mais aussi sur le plan financier,puisque son coût global est estimé à en-viron 33 M€ TTC. Il faudra 18 mois de

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    ÉTAT ACTUELÉTAT FUTUR

    travaux pour réaliser cet ouvrage. Comptetenu des délais nécessaires à l’attributiondes marchés publics et à la finalisationdes études techniques, l’ouverture dechantier pourrait se faire au plus tôt, cou-rant 2012, pour une mise en service del’ouvrage en 2013-2014.

    La réalisation de cette voie de circula-tion souterraine, qui passera sous le che-nal, parachèvera le grand programmepublic de réaménagement du site por-tuaire. L’une des principales raisons ayantconduit la Ville de Vannes à envisager laconstruction de cet équipement est, eneffet, de contribuer au désengorgementdes rives du port et de la place Gambetta,

    en facilitant l’écoulement du trafic urbainest-ouest à Kérino. Le tunnel permettraaussi d’assurer la continuité des pistescyclables sur l’axe Maréchal Juin-Kerviler.Il permettra également aux piétons detraverser le chenal à tout moment et amé-liorera les conditions de circulation desbus du service TPV.

    Après avoir complètement réaménagéles deux rives du port, où les voitures enstationnement n’ont quasiment plus droitde cité, la municipalité souhaite mainte-nant privilégier les déplacements doux(piétons et cycles) sur la place Gambetta.Le seul moyen d’y parvenir est de subs-tituer au pont mobile de Kérino, une liai-

    son routière permanente entre les deuxrives. Elle permettra d’assurer une conti-nuité du trafic routier, délestant du mêmecoup les rives du port, et par conséquentla place Gambetta, d’une part importantede leurs flux de circulation.

    Deux chaussées, une pistecyclable et un trottoir

    Ce passage inférieur, comme on lenomme en mairie, fera à peu près 15 mde large sur 4,5 m de haut dans sa partiela plus élevée (les deux voies de circula-tion des véhicules) afin qu’il puisse être

    La réalisation d’un passage inférieur à Kérino, pour franchir le chenal, permettra d’assurer, en permanence, la continuité du trafic urbain dans la partie sud de la ville.Ce futur trait d’union entre les deux rives, que les cyclistes et les piétons pourront également emprunter, contribuera à réduire le trafic de transit sur la place Gambetta.

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    A C T U A L I T É S

    emprunté sans problème par les bus etles camions. Il sera composé de deuxchaussées de 3,25 m de large chacune(séparées par un ouvrage central de 1,6 mde large), d’une piste cyclable bidirec-tionnelle de 2,5 m de large et d’un trottoirde 2 m de large. La trémie d’accès et desortie du passage inférieur, côté Parc duGolfe, nécessitera le transfert, un peuplus au sud, du quai du port de com-merce et du bâtiment du Transport ma-ritime côtier.

    La mise en service de cet ouvrage s’ac-compagnera, à terme, de la suppressiondu pont mobile de Kérino. Il est prévu dele remplacer, le moment venu, par unepasserelle métallique de 4 m de large quisera exclusivement réservée aux dépla-cements doux. Les piétons et les cyclespourront donc franchir le chenal du porten permanence, car lorsque la passerelles’ouvrira pour laisser passer les bateauxentrant ou sortant du port, ils pourronttoujours emprunter le trottoir et la pistecyclable du passage inférieur.

    Ce grand projet de passage inférieur àKérino a fait l’objet en mai-juin dernierde quatre enquêtes publiques. Il s’agissaitdes dernières procédures administrativesde ce dossier. Deux enquêtes concer-

    Le futur passage inférieur de Kérino fera à peu près 15 m de large sur 4,5 m de haut dans sa partie la plusélevée (les deux voies de circulation des véhicules) afin qu’il puisse être emprunté sans problème par les bus etles camions. Il sera composé de deux chaussées de 3,25 m de large chacune (séparées par un ouvrage centralde 1,6 m de large), d’une piste cyclable bidirectionnelle de 2,5 m de large et d’un trottoir de 2 m de large.

    naient directement la Ville de Vannes :la déclaration d’intérêt général du projetet les modifications à apporter au planlocal d’urbanisme (PLU) pour permettresa réalisation. Les deux autres enquêtes(relatives à la loi sur l’eau et au domainepublic maritime) relevaient de la com-pétence du Préfet. Le commissaire en-quêteur a émis « un avis favorable sansréserve » sur la mise en compatibilité duPLU avec le projet. Il a également re-connu l’intérêt général de ce projet, touten assortissant son avis favorable « d’une

    réserve » portant sur la nécessité d’effec-tuer des « mesures de bruit avant travauxet dans les semaines qui suivront la miseen service de l’ouvrage ».

    Le Conseil municipal, qui a approuvé,le 16 octobre, la déclaration d’intérêt gé-néral du projet, s’est engagé à faire réa-liser ces mesures de bruit et à poursuivre,pour un montant estimé à 0,3 M€, toutesles études techniques, juridiques et fi-nancières qui vont permettre de finaliserce grand projet d’équipement.

    Contrat urbain de cohésion sociale :le programme complémentaire

    CONSEIL MUNICIPAL DU 16 OCTOBRE

    Chaque année, au mois de février ou de mars, lorsque le conseilmunicipal est appelé à approuver le programme annuel duContrat urbain de cohésion sociale (CUCS), il manque toujoursquelques actions dans la présentation globale du dispositif. Cesquelques actions manquantes, bien que déjà budgétées, sontencore insuffisamment structurées pour être convenablementprésentées. Elles font donc l’objet d’une programmation com-plémentaire, généralement examinée et validée après les vacancesd’été. Cette année, ce programme complémentaire, voté le 16 oc-tobre dernier par le conseil municipal, comprenait quatre actions,budgétées pour un montant total de 16 400 € et financées pourl’essentiel (14 000 €) par la Ville de Vannes. En voici le contenu.

    f Une action d’insertion à Ménimur. Il s’agit de la poursuitedu chantier d’aménagement d’un cheminement piétonnierréalisé au printemps dernier en bordure du Parc de Kérizac, lelong de la voie express. Cette fois, il s’agit de réaménager, del’autre coté de l’A82, côté rue de Kerhuella, les abords de lapasserelle qui enjambe la voie rapide. Ce chantier, qui doit êtreterminé avant la fin de l’année, est en voie d’achèvement. Lestravaux sont réalisés, sous la conduite du Syndicat intercom-munal d’aménagement du Golfe (SIAGM), par des demandeursd’emploi en parcours d’insertion professionnelle.

    f Une action de prévention des violences relationnellesentre garçons et filles. Cette action, menée par le Centred’information sur le droit des femmes et des familles, est encours de préparation. Elle va se décliner sous deux aspects :des animations en petits groupes et du théâtre forum. Elle as-socie les centres sociaux de Ménimur et de Kercado et consisteà sensibiliser les adolescents (10-15 ans), garçons et filles, aurespect mutuel des sexes.

    f Ateliers théâtre pour enfants à Ménimur. L’action, quia démarré, consiste à mettre en place un atelier de théâtre heb-domadaire mobilisant prioritairement des enfants du secteurde Ménimur. Cet atelier est animé par la Compagnie Alter Ego.

    f Un travail, à Ménimur, sur la mémoire du quartier.Ce projet, qui démarre en cette fin d’année, associe l’ensembledes établissements scolaires du quartier. Il a pour but de pré-senter l’histoire du quartier de Ménimur et de ses habitantspar le biais d’un film, de représentations théâtrales et autresanimations (on évoque notamment la réalisation d’un grandjeu de l’oie). L’opération est conduite par la Ville de Vannesdans le cadre du grand projet de rénovation urbaine du quartierde Ménimur.

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    A C T U A L I T É S

    VANNES MAG - N° 53 • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010

    La rénovation urbainede Ménimur va démarrerau second trimestre 2010

    Le programme de rénovation ur-

    baine de Ménimur, dont les orien-tations générales et le plan de fi-nancement ont été approuvés le

    16 octobre dernier par le conseil municipal,a été présenté et débattu, le 13 novembre,lors d’une nouvelle réunion publique aucentre socioculturel Henri Matisse. En-tre-temps, le programme a fait l’objetd’un conventionnement, le 20 octobre àl’Hôtel de ville, entre tous les partenairesdu dispositif (*). Cette convention permetdésormais la mise en œuvre très concrètedu programme et assure à la Ville uneparticipation financière de l’ANRU quis’élève à 12 M€, soit environ 18,6 % ducoût total de l’opération, estimé à 64,38 M€.Lors de la réunion publique au centreMatisse, le maire, François Goulard, sonpremier adjoint, Georges André et l’ar-chitecte Xavier Fraud (cabinet Arcau,chargé de la maîtrise d’œuvre urbainedu projet), ont présenté au public l’évo-lution du projet de requalification ducœur de quartier et les différentes opé-rations de réhabilitation de logementscollectifs qui seront réalisées sur Ménimurnord et sud. Voici ce que l’on peut retenirdes objectifs et de la très prochaine miseen œuvre de ce grand programme de ré-novation urbaine, qui s’inscrit dans unplan d’actions national portant sur l’amé-lioration durable de plus de 500 quartiersclassés en zone urbaine sensible.

    Les principaux objectifsLe programme de rénovation urbaine deMénimur, lancé en février 2006 par leconseil municipal, vise trois objectifsprincipaux.1 L’amélioration de la qualité des loge-ments sociaux et des espaces qui les en-tourent (cours d’immeubles et abordsimmédiats).2 La redynamisation du cœur de quar-tier, de ses commerces, de ses serviceset de ses espaces publics.3 Le réaménagement de certaines voi-ries afin de renforcer la sécurité de tousles usagers, faciliter les déplacements

    L’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) a validé, le10 septembre dernier, et conventionné, le 20 octobre, le projetde rénovation urbaine du quartier de Ménimur, présenté par laVille de Vannes. Concrètement, cela signifie que la Ville va bé-néficier d’importantes subventions de l’État (12 M€ de l’ANRU)pour mener à bien cette grande opération de rénovation duquartier, dont le coût global est estimé à 64,38 M€. La premièrephase de réhabilitation de logements sociaux collectifs (parcde Vannes Golfe Habitat) débutera au second trimestre 2010.

    des piétons et des cycles et améliorer lesliaisons entre les différents secteurs duquartier.Toutes ces opérations seront conduitesdans une logique de développement du-rable (avec, notamment, un souciconstant d’économie d’énergie lors destravaux de réhabilitation et de construc-tions de logements sociaux). L’insertionsociale sera également l’un des objectifsprioritaire de ce programme qui favori-sera le retour à l’emploi des personnesen difficulté d’insertion professionnelle,grâce aux critères d’insertion intégrésaux marchés de travaux.

    Réhabilitations de logements :démarrage au 2e trimestre 2010Le programme d’amélioration des loge-ments sociaux et de leur environnementimmédiat va se traduire, à Ménimur, parla réhabilitation de 1 034 logements, larésidentialisation de 1 154 logements(amélioration des cours d’immeubles enréorganisant le stationnement de proximité)et la démolition de 138 logements. Cesdémolitions, qui ont pour but de désen-claver certaines cours d’immeubles etd’améliorer ainsi les espaces de proximitéau sein du quartier, seront compenséespar la reconstruction d’un nombre équi-

    Le programme de rénovation urbaine de Ménimur, désormais conventionné par l’ANRU (Agence nationalepour la rénovation urbaine) a fait l’objet d’une réunion publique, animée par le maire, François Goulard, le13 novembre dernier au centre socioculturel Henri Matisse.

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    A C T U A L I T É S

    Prochaines réunions publiques de quartier

    valent de logements sur Ménimur (87) etdans d’autres quartiers de Vannes (51).Un chargé de mission, Albin Gougeon (**),a été recruté par Vannes Golfe Habitatpour accompagner le relogement des per-sonnes concernées par des démolitionsde logements. Toutes ces personnes sontprioritaires sur l’ensemble du parc HLMde Vannes (communal et départemental).Leurs souhaits, demandes et besoins sontexaminés au cas par cas, avec garantie derelogement sur le quartier pour les per-sonnes qui le souhaitent ou bien dansd’autres quartiers de la ville.La première phase de travaux sur les lo-gements de Vannes Golfe Habitat à Mé-nimur débutera au second trimestre 2010.Ces travaux, qui dureront jusqu’à fin 2011,porteront sur la réhabilitation de 542 lo-gements (rues Monet et Renoir et alléesdes Lilas et Pivoines à Ménimur nord ;rues Boudin et Signac et allée des Bégoniasà Ménimur sud), la démolition de 48 lo-gements (allée des Pivoines : 40 et rueSignac : 8) et la construction de 16 loge-ments. La seconde phase de travaux, quenous évoquerons le moment venu, dé-butera au second trimestre 2011 et s’achè-vera fin 2012.

    La redynamisationdu cœur de quartierSuite à la précédente réunion d’infor-mation et de concertation (en octobre 2008)et aux nombreuses remarques et sugges-tions formulées, depuis, par le public,au bureau de rénovation urbaine de Mé-nimur, le projet de restructuration ducœur de quartier a continué d’évoluer.Trois points essentiels ont été réétudiés :le stationnement à proximité des com-merces, la visibilité des commerces depuisles principales rues du quartier et la ré-duction des constructions autour de l’es-pace vert central.Comme le montre le schéma ci-dessus,le cœur de quartier s’organisera autourd’un grand parc public offrant un peuplus d’un hectare de verdure. Les deuxensembles immobiliers donnant sur l’ave-nue Cézanne accueilleront, en rez-de-chaussée, le supermarché, les commerceset services et les équipements publics(notamment, la médiathèque, dont lasurface sera deux fois plus importantequ’actuellement). Les ensembles immo-biliers, au pied desquels s’installeront lescommerces, services et équipements pu-blics, seront limités à 3 ou 4 étages maxi-mum. L’offre de stationnement regroupéeautour des commerces et services et lelong des rues adjacentes sera de l’ordre

    de 150 à 170 places. Elle sera complétée,pour les besoins spécifiques des résidents,par du stationnement en rez-de-chausséeet au sous-sol des résidences (180 à200 places). L’un des grands objectifs derénovation urbaine de ce cœur de quartierest de renforcer la mixité des formes etdes statuts d’habitat. Pour ce faire, 150 à200 logements en accession à la propriétéou en locatif libre y seront construits parla Foncière Logement.

    Le financement du programmeLa rénovation urbaine du quartier de Mé-nimur a fait l’objet d’une double convention(nationale pour Ménimur nord, localepour Ménimur sud). Au total, le coût duprogramme (les deux conventions réunies)

    est estimé, comme on l’a dit, à 64,38 M€.La répartition du financement est la sui-vante : Ville (11,91 M€), État (Anru etautres crédits, 13,01 M€), Vannes GolfeHabitat (28,99 M€), Vannes Agglo (1,54 M€),Conseil Général (2,89 M€), Conseil Régional(3,77 M€), Caisse des dépôts (0,30 M€),autres financements (1,97 M€).

    Schéma représentant une vue d’ensemble du projet de requalification du cœur de quartier (ensemble forméactuellement par le centre commercial Les Vénètes et l’esplanade des droits de l’homme).

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    * La convention ANRU pour la rénovation duquartier de Ménimur a été signée par la Ville deVannes, la Préfecture du Morbihan, l’Agence na-tionale pour la rénovation urbaine (ANRU), leConseil régional, le Conseil général, la Communautéd’agglomération du Pays de Vannes, Vannes GolfeHabitat et la Caisse des dépôts et consignations.

    ** Albin Gougeon tient une permanence au Bureaud’information du programme de rénovation urbainede Ménimur, Centre commercial “Les Vénètes”.

    Le maire de Vannes, François Goulard, et ses adjoints, tiennent depuis le 30 octobredernier une série de six réunions publiques dans les quartiers de Vannes. Trois ontdéjà eu lieu (à Kercado, au Bondon et à Tohannic). Les trois autres sont programméespour janvier et février 2010. Ces réunions permettent de s’entretenir avec FrançoisGoulard et son équipe sur l’actualité des grands dossiers gérés par la ville et sur toutesles questions relatives à la vie quotidienne à Vannes ou plus particulièrement dans lequartier où se tient la réunion. Notez bien, car c’est une nouveauté, que ces trois der-nières réunions auront lieu à 18 h et non à 20 h 30 comme d’habitude.

    fRéunion publique du secteur Centre. Vendredi 15 janvier 2010 à 18 h. Palaisdes Arts (Petit Théâtre), place de Bretagne.

    f Réunion publique du secteur Sud-Ouest. Vendredi 5 février 2010 à 18 h.Maison de quartier de Conleau, 9 allée du Lavoir (près du square du Morbihan).

    f Réunion publique du secteur Nord. Vendredi 19 février 2010 à 18 h. Espacesocioculturel Henri Matisse (Ménimur), 13 rue Émile Jourdan.

  • C T U A L I T É SA

    VANNES MAG - N° 53 • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 201012

    La télévisionen Bretagne

    8 JUIN 2010

    PASSERA EN MODE TOUT NUMÉRIQUELe 8 juin 2010, en Bretagne, un signal va chasser l’autre sur nosécrans de télévision. Ce jour-là, l’analogique fera ses adieux au PAF(paysage audiovisuel français) et passera définitivement le relaisau numérique, ou si vous préférez, à la TNT (télévision numériqueterrestre). Pour ceux qui profitent déjà de la TNT et de ses 18 chaînesgratuites par voie hertzienne, cette transition ne nécessitera quequelques réglages de canaux. Les autres, ceux qui ne disposentpour l’heure que du service minimum analogique (6 chaînes), vontdevoir adapter leur installation à un mode de réception numérique.Si votre télé dispose d’une prise péritel, la solution la moins coûteuseest l’achat d’un adaptateur TNT. Explications.

    Le passage au tout numérique sur

    l’ensemble du réseau national dela télévision hertzienne est la mu-tation technologique la plus impor-

    tante de l’histoire de la télévision française,depuis l’arrivée de la télévision couleur àla fin des années 1960. Elle ne concernepas que la France. C’est une décision in-ternationale qui implique plus de cent paysdans le monde entier. En Europe, plusieursnations ont déjà franchi le cap du tout nu-mérique : l’Allemagne, La Finlande, lesPays-Bas et la Suède. La France vient des’y mettre. Après plusieurs opérations test,menées de novembre 2008 à fin mai 2009à Coulommiers (Seine-et-Marne) puis àKaysersberg (Haut-Rhin), le passage définitifau tout numérique est désormais en ordrede marche. Il va se faire progressivement,région par région, jusqu’au 30 novembre2011. Le Nord-Cotentin a été le premierservi (de juin à novembre dernier). Ensuite,ce sera au tour de L’Alsace (2 février 2010),

    de la Basse-Normandie (9 mars 2010), desPays de la Loire (18 mai 2010) et de la Bre-tagne (le 8 juin 2010).

    Depuis le lancement de la TNT enmars2005, tout a été mis en place pour quela télévision numérique terrestre (que l’oncapte, comme l’analogique, avec l’antenne

    râteau fixée sur le toit de la maison ou avecune antenne intérieure) puisse progressi-vement couvrir la quasi-totalité de la Franceet se substituer à terme à la télévision ana-logique. Le 30 novembre 2011, lorsque laTNT aura totalement remplacé la télé ana-logique, il restera toutefois quelques zonesdu territoire national où le signal ne passerapas (en montagne et dans les zones fron-talières principalement). Dans ces zones,l’accès à la télévision numérique se ferapar satellite.

    En Bretagne, comme partout en France,la transition va se faire en douceur. Laplupart des téléviseurs passeront techni-quement le cap du tout numérique. Seuls,les plus anciens, ceux datant d’avant 1981,ne pourront pas capter la TNT. Certainespersonnes auront sans doute besoin éga-lement d’un réglage d’antenne, voir d’unremplacement si cette dernière est vraimenttrop obsolète. Les personnes exonérées dela redevance TV et qui ne reçoivent queles six chaînes analogiques pourront bé-néficier (sous conditions de ressources)d’aides de l’État pour financer l’adaptationde leur installation au tout numérique*.

    * En zone de couverture TNT : 25 € maximumpour adapter son installation et 120 € maximumpour adapter son antenne. En zone de non-couverture : 250 € maximum pour l’installationd’une réception satellite.

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    La TNT permet au plus grand nombre d’accéder à une offre télévisuelle gratuite beaucoup plus large : les 18chaînes ci-dessus, contre seulement les 6 premières en analogique.

  • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010 • VANNES MAG - N° 53 13

    A C T U A L I T É S

    Que va-t-il se passer en Bretagne le 8 juin 2010 ?Ce jour-là, les émetteurs analogiques seront éteints et passerontdéfinitivement le relais aux émetteurs numériques. Si vous dis-posez déjà d’un adaptateur externe qui vous permet de recevoirla TNT ou si vous disposez d’un téléviseur récent équipé d’unadaptateur TNT intégré (c’est le cas de tous les téléviseurs neufsdepuis mars 2008), le passage à la TNT ne nécessitera qu’unenouvelle recherche de canaux le jour J. Ce jour-là, en effet, cer-taines chaînes TNT vont profiter de la suppression de l’analogiquepour changer de canal afin d’améliorer leur couverture.

    Mon téléviseur n’est plus tout jeune. Vais-je devoir le remplacer ?f Si votre poste à tube cathodique dispose d’une prise péritel,qu’il vous donne encore satisfaction et que vous n’avez pas l’in-tention ou les moyens d’acheter un téléviseur HD avec adaptateurTNT intégré, il n’y a aucune raison de vous en séparer.Pour capter la télé numérique, il faudra simplement vous équiperd’un adaptateur TNT externe. Il s’agit d’un petit boîtier qui sebranche, d’un côté, à la prise d’antenne TV et, de l’autre, à laprise péritel de son téléviseur. Ces adaptateurs captent et décodentles signaux numériques. Ils sont accessibles, en modèles de base,pour 20 à 50 euros pièce (adaptateurs TNT simple tuner).f Si votre vieux téléviseur ne dispose d’aucune prise péritel(équipement obligatoire sur toutes les télés depuis 1981), vousne pourrez malheureusement pas capter la télévision numérique.Par conséquent, le 8 juin 2010, lorsque vous allumerez votreposte, vous n’aurez plus d’images. L’écran restera définitivementnoir, comme s’il était éteint. Et cela, tout simplement, parce qu’iln’y aura plus de signaux analogiques et que votre poste sera in-capable d’interpréter les signaux numériques.Si vous avez besoin d’un adaptateur TNT, d’un nouveau téléviseurou de conseils sur les différentes offres de services télé en nu-mérique (TNT, réception satellite, box ADSL…), parlez-en sansplus attendre à un revendeur TV spécialisé qui saura vous conseil-ler en matière d’équipement.

    Qu’apporte la TNT par rapport à la télévision analogique ?La télévision analogique est très gourmande en fréquences, cequi n’est pas le cas de la télévision numérique. La suppressiondu signal analogique va donc libérer des fréquences qui pourrontêtre utilisées pour améliorer la réception de la TNT partout enFrance, élargir l’offre de programmes télé et radio en numérique,développer de nouveau services audiovisuels, améliorer les ré-

    ceptions des téléphones portables… La TNT permet aussi auplus grand nombre d’accéder à une offre télévisuelle gratuitebeaucoup plus large (18 chaînes contre 6 en analogique), à unequalité d’image et de son nettement supérieure à l’analogique(en mode haute définition) et à la possibilité de recevoir denombreuses chaînes thématiques payantes. Elle permet aussià la télévision hertzienne d’opter définitivement pour le mêmestandard d’image que le satellite, le câble, la fibre optique etl’Internet à haut débit (Adsl).

    Où et quand pourra-t-on trouver toutes les informations né-cessaires sur le passage à la télé tout numérique, ses consé-quences, les aides aux plus démunis ?Le passage définitif au numérique hertzien va s’accompagnerde nombreuses campagnes d’information à la télévision, à laradio, dans la presse écrite. Dès aujourd’hui, il est possible dese renseigner sur les tenants et les aboutissants de cette mutationen appelant le 0970 818 818. Ce numéro non surtaxé est accessibleau prix d’un appel local, du lundi au samedi de 8 h à 21 h. Il estassuré par France Télé Numérique, l’organisme public créé pouraccompagner les Français vers le passage à la télé tout numérique.Vous pouvez également vous connecter au site Internet de cetorganisme (www.tousaunumerique.fr) où vous trouverez toutesles informations utiles et pratiques sur ce sujet. Notamment lesdifférentes aides financières que l’État s’est engagé à verser auxfoyers exonérés de la redevance (sous conditions de ressources)pour les aider à accéder à la TNT. Des accompagnements tech-niques à domicile sont également prévus pour aider les personnesde plus de 70 ans et les personnes handicapées à plus de 80 % àfranchir le cap du tout numérique. Sachez enfin qu’un « guidedu passage à la télé tout numérique » sera adressé par courrierà tous les foyers vannetais dans le courant du mois de mars 2010.

    PLUS D’INFOS :' 0970 818 818

    (Prix d’un appel local)

    www.tousaunumerique.fr

    Ou sur Internet

    La télévision numérique offre aussi une qualité d’image et de son nettement supérieure à la télévision analogique. Elle permet aussi à la télévision hertzienne d’opterdéfinitivement pour le même standard d’image que le satellite, le câble, la fibre optique et l’Internet à haut débit (Adsl).

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  • C T U A L I T É SA

    VANNES MAG - N° 53 • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 201014

    Grippe A H1N1

    Où et comment peut-onse faire vacciner ?Dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus de la grippe A H1N1, le gouvernement afait le choix d’organiser une campagne nationale de vaccination. Celle du grand public a débutéle 12 novembre. Elle est gratuite pour tous, basée sur le volontariat (chacun reste libre de sefaire vacciner ou pas) et s’adresse à tout le monde, avec toutefois un ordre de priorité*. A Vannes,le centre de vaccination a été installé dans les locaux de l’Établissement du matériel (ancienArsenal), avenue de Verdun. Pour pouvoir se faire vacciner dans ce centre, il faut attendre d’avoirreçu, par La Poste, son bon de vaccination.

    Établissementdu matériel

    (ancien Arsenal)

    Centre de vaccination

    La campagne de vaccination contre

    la grippe A H1NI a débuté le 12 no-vembre dernier pour le grand public.Cette campagne nationale, qui est

    une première, par son ampleur, dans l’his-toire de la France, n’a pas de caractèreobligatoire. Elle repose entièrement surle volontariat. Cela signifie très concrètementque chaque Français est libre de se fairevacciner ou pas. Le gouvernement entendainsi « respecter la liberté de chacun », touten faisant appel «au sens des responsabilitéset à l’altruisme » de tout un chacun. Pourpouvoir vacciner tous ceux qui le désirent,la France a acheté 94 millions de doses devaccins auprès de quatre laboratoiresfrançais et étrangers (GSK, Novartis, Baxteret Sanofi-Pasteur). Dans le Morbihan, cinqcentres de vaccination ont été ouverts àVannes, Lorient, Hennebont, Ploërmel etPontivy. Chaque centre couvre une partiedu département. L’ensemble du dispositifest piloté par la Préfecture du Morbihan.

    Où se trouve le centre de vaccination deVannes ?Il est situé à l’Établissement du matériel -2e Régiment du Matériel de Vannes (ancienArsenal), 195, avenue de Verdun. Ce centreest ouvert, comme les autres centres dudépartement, du lundi au samedi inclusaux heures suivantes : f lundi et vendredi(13h 30 - 16 h 30) ; mardi et jeudi (16 h 30- 19 h 30) ; mercredi et samedi (9 h 30 -12 h 30 et 14 h 30 - 17 h 30). Horaires sus-ceptibles d’évoluer en cours de campagne.

    Peut-on venir se faire vacciner quandon veut ?Non. La campagne de vaccination du grand

    Chaque personne a reçu ou va recevoir par courrier postal un bon de vaccination adressé personnellementpar la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM). Une fois le bon reçu, il est conseillé de se rendre aucentre de vaccination dans un délai de 10 jours.

    Le centre de vaccination de Vannes “Grippe A H1N1” est situé dans les locaux de l’Établissement du matériel- 2e Régiment du Matériel de Vannes (ancien Arsenal), 195, avenue de Verdun.

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  • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010 • VANNES MAG - N° 53 15

    A C T U A L I T É S

    La Communauté d’agglo-mération du Pays deVannes change de nom etd’image au 1er janvier pro-chain. Depuis quelquesannées, la confusion com-mençait à s’installer dansles esprits autour de l’ap-pellation Pays de Vannes,accolée, d’un côté, au nomde l’établissement publicde coopération intercom-munale (la communauté d’agglomération)et, de l’autre, à celui du Groupement d’in-térêt public du Pays de Vannes (GIP). Orces deux structures agissent sur deux ter-ritoires différents, celui de l’agglomérationne formant qu’une partie de celui du GIP.La Communauté d’agglomération ras-semble 24 communes (dont celle de Vannes)et regroupe plus de 130 000 habitants. LeGIP du Pays de Vannes intervient sur unterritoire constitué de sept structures decoopération intercommunales. Ce grandPays de Vannes rassemble 61 communeset quelque 175 000 habitants. Il correspondà peu près à ce que l’Insee (Institut nationalde la statistique et des études économiques)appelle un “bassin de vie”.Afin qu’il n’y ait plus de confusion entreles notions de territoire et de structures,

    La Communauté d’agglo-mération a pris la décisiond’abandonner la référenceau Pays de Vannes. Au1er janvier, elle s’appellera“Vannes Agglo”. Un nomplus facile à retenir, pluspercutant et plus en phaseavec une agglomérationqui « après avoir été crééeet conçue comme une com-munauté de moyens, se veut

    aujourd’hui une communauté de projets ».Ce changement d’appellation s’accom-pagnera d’un changement de logo. L’an-cienne image de marque, un tantinet aus-tère, va laisser place à une identité visuellequi affirme clairement, par le texte etl’image, le rôle moteur de la ville centre(Vannes) et le positionnement maritimede l’agglomération (en bordure du Golfedu Morbihan). Le logo a été réalisé parl’agence vannetaise A l’encre bleue. Songraphisme, explique-t-elle, « symboliseles éléments que sont la terre (orange) etla mer (bleu). Les bulles qui pétillent re-présentent les communes et leur dynamisme.Quant à l'ombre dessinée au centre du logo,elle donne de la perspective et du mouve-ment » pour signifier que « Vannes aggloest une structure qui bouge ! »

    public obéit à des règles bien précises. Unordre de priorité a été fixé par le gouver-nement afin d’assurer, en premier lieu, laprotection des personnes les plus sensibles(femmes enceintes, personnes à risques)ou exposées (personnels de santé). Lamarche à suivre pour se faire vacciner estla suivante. Chaque personne a reçu ouva recevoir par courrier postal un bon devaccination adressé personnellement parla Caisse nationale d’assurance-maladie(CNAM). Ce bon de vaccination préciseles modalités et le lieu de vaccination (pourles Vannetais, il s’agit, comme on l’a dit,du 2e Régiment du matériel, 195 avenuede Verdun). Une fois le bon reçu, il estconseillé de se rendre au centre de vacci-nation dans un délai de 10 jours.

    Quels papiers faut-il présenter le jouroù l’on vient se faire vacciner ?Il faut juste se munir du bon de vaccinationprécité et d’une pièce d’identité (carted’identité ou passeport ou permis deconduire).

    Comment se déroule la vaccination ?Au centre de vaccination, chaque personnedoit préalablement remplir un questionnairemédical destiné à identifier d’éventuellescontre-indications. La vaccination est sys-tématiquement précédée d’un entretienavec un médecin. Des vaccins adaptés sontprescrits aux personnes à risques.

    Y aura-t-il d’autres vaccinations collectivesen dehors des centres ?Certains publics font effectivement l’objetd’une prise en charge par des équipes devaccination dites « mobiles ». C’est le casnotamment des collégiens et des lycéensqui se font vacciner, depuis le 25novembre,dans leur établissement ou à proximité,sous réserve de l’accord des parents. Lespersonnes dépendantes sont égalementvaccinées sur leur lieu de séjour.

    fPour toute information sur cette cam-pagne de vaccination contre la grippe AH1N1, vous pouvez appeler le 0825 302 302(0,15 € / minute depuis un poste fixe,centre d’appels ouvert du lundi au samedide 9 h à 19 h, sauf jours fériés). Vouspouvez aussi consulter le site Internetwww.morbihan.pref.gouv.fr et www.pan-demie-grippale.gouv.fr

    * La plus grosse partie de la population, les 2-18 ans sans facteur de risque et les plus de 18ans sans facteur de risque, sera vaccinée endernier. Ces deux groupes représentent, à l’éche-lon national, 52 millions de personnes.

    Nouvelle appellationet nouveau logopour la Communauté d’agglo

    Hôtel de ville : six mois de travaux au bureaude police municipale à partir du 11 janvierLe service municipal “sécurité et protection” (police municipale et objets trouvés) estprovisoirement accueilli, depuis le 30 novembre, dans les locaux du foyer-restaurantRichemont (foyer de personnes âgées du Centre communal d’action sociale), au 24,rue Richemont (juste à côté du multi-accueil que nous avons présenté dans notre pré-cédente édition). Ce transfert provisoire va se prolonger jusqu’au début du mois dejuin, le temps nécessaire à la réalisation des travaux d’agrandissement et de restructurationdes locaux de la police municipale à l’Hôtel de ville, place Maurice Marchais. Cestravaux, prévus pour une durée de six mois, vont débuter le 11 janvier prochain.fChangement provisoire d’accès à l’Hôtel de ville pour les personnes handicapées.Les travaux de restructuration du bureau de police municipale vont condamner pro-visoirement l’accès habituel à l’Hôtel de ville pour les personnes handicapées (accèspar l’arrière du bâtiment, rue Lesage). Pendant les dix premières semaines du chantier,c’est-à-dire jusqu’à la mi-mars, les personnes handicapées pourront accéder à l’Hôtelde ville par l’aile sud du bâtiment (porte d’entrée de la salle de formation, à côté decelle du COS - Comité des œuvres sociales de la Ville). Cet accès ne sera toutefoispossible que le vendredi après midi et le samedi. L’accès par l’arrière de l’Hôtel de villesera rétabli au terme de cette période de 2 mois et demi. Dernière précision : letéléphone du service “sécurité et protection” (police municipale et objets trouvés) nechange pas pendant son transfert au foyer Richemont. C’est toujours le 02 97 01 61 61.

  • Les eaux souterraines captéesà Meucon et à Grand-Champconstituent les plus anciennessources d’approvisionnement

    de Vannes. Les premiers captages d’eaude source destinés à alimenter les fon-taines de la commune de Vannes ont étéréalisés sur la commune de Meucon. Leplus ancien, celui de Guernevé, remonteà la fin du XVIIe siècle. Les deux autres(Cranuhac et Cadual) datent de la fin duXIXe siècle.Au début du XXe siècle, vers 1920, Vannescomplète ce réseau de prélèvement d’eauxsouterraines en exploitant deux nouveauxcaptages à Grand-Champ (ceux de Coulacet de Ty-Glass). Dépendant uniquementde ces cinq captages d’eau de source, dontle débit est très variable selon les saisonset la pluviométrie, Vannes décide, à la findes années 1930, d’étendre son réseaud’approvisionnement en choisissant depomper l’eau de la rivière de Liziec.Ce double approvisionnement (eaux desources et rivière de Liziec) va s’avérer suf-fisant jusqu’au début des années 1960.Comme d’autres villes, Vannes entre alorsdans une phase de développement sansprécédent (naissance du quartier de Ménimur, implantation en1962 de l’usine Michelin, grande consommatrice d’eau à l’époque).Il faut, dès lors, trouver au plus vite une solution permettant d’ac-croître la production d’eau potable. La solution choisie sera lasuivante : barrer la rivière de Noyalo en amont du Golfe pour

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    DE LA SOURCE AU ROBINET

    Parmi les nombreuses responsabilités qu’exerce la Ville de Vannes, il en est une que l’on ne connaîtpas toujours très bien : la gestion de A à Z du service de production et de distribution de l’eaupotable. Eh oui, quand vous tournez le robinet de votre évier, de votre lavabo ou de votre douche ;quand vous appuyez sur le bouton pressoir de votre WC ; quand vous mettez en marche votre lave-vaisselle ou votre lave-linge, l’eau qui jaillit est celle qui est produite dans les usines de la ville deVannes et qui transite sous nos pieds, dans un réseau de 290 km de canalisations souterraines. D’oùvient cette eau si précieuse, comment est-elle produite, contrôlée et distribuée ? Suivez le guide.

    L’eau de Vannes, cette eau du robinet si précieuse car toujours disponiblepour nos multiples usages, provient pour l’essentiel (environ 94 % desa production) de trois sources d’approvisionnement : les eaux de sourcedes plateaux de Meucon et de Grand-Champ, l’eau de la rivière de Liziecet l’eau de l’étang de Noyalo. L’eau de la Vilaine, prélevée et traitée aubarrage d’Arzal, complète, si besoin, cet approvisionnement.

    créer une vaste retenue d’eau douce. Ce choix va s’avérer payantpuisqu’aujourd’hui encore, après d’importants travaux qui ontpermis à la fin des années 1990 de porter sa capacité de stockageà 2 millions de m3 d’eau, la retenue de Noyalo constitue la plusimportante source d’approvisionnement en eau potable de la

    Le captage de Ty-Glass, à Grand-Champ, est l’un des cinq captages d’eaux de sources que la Ville de Vannesexploite pour sa production d’eau potable. Ces eaux souterraines, d’excellente qualité naturelle ; ne nécessitentqu’un traitement minimal à l’usine de Lesvellec, qui fournit un quart de l’eau du robinet distribuée à Vannes.

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  • L’usine de Lesvellec, àSaint-Avé, reçoit les eaux sou-terraines captées à Meucon età Grand-Champ. Sa capacité

    de production d’eau potable est d’envi-ron 6 000 m3 par jour. Lesvellec fournitprès de 25 % de l’eau du robinet distri-buée à Vannes. L’eau de source qu’elletraite ne nécessite qu’un traitement mi-nimal car cette eau est d’une excellentequalité naturelle. Le traitement qu’elledoit toutefois subir pour répondre auxnormes sanitaires de consommation estune reminéralisation sur filtre ainsiqu’une désinfection aux ultraviolets etau bioxyde de chlore. La première usinede Lesvellec datait de 1958. Une nouvelleusine a été construite en 1996 afin d’aug-menter la capacité de production d’eaupotable d’origine souterraine. La Villede Vannes tient en effet à tirer le meilleurparti possible des eaux de sources trai-tées dans cette usine. Ces eaux, d’unetrès bonne qualité naturelle, ne néces-sitent qu’un faible traitement qui coûtepar conséquent moins cher qu’un trai-tement d’eau de surface.

    L’usine de Liziec, avenue de Verdun,a été construite en 1939. Elle traite leseaux brutes de la rivière du même nom.Sa capacité de production est à peu prèsla même que celle de Lesvellec (6 000 m3

    par jour). Elle contribue également pour25 % à la production de l’eau potabledistribuée à Vannes. Les eaux de surfacetraitées dans cette usine bénéficient d’untraitement plus important que celui réservé aux eaux de source.Elles font l’objet d’une décantation et filtration sur sable. Ellessont ensuite désinfectées à l’ozone et au chlore, puis reminé-ralisées.

    L’usine de Noyalo est la pièce maîtresse du système deproduction d’eau potable à Vannes. 40 % à 50 % de l’eau potabledistribuée sur la commune vient de cette usine qui traite leseaux brutes de la retenue de Noyalo, avec des méthodes com-parables à celle de Liziec. L’usine de Noyalo, construite en1964 et régulièrement modernisée, dispose d’une capacité deproduction de 20 000 m3 par jour. Elle est en mesure d’assurerune production suffisante pour les besoins de la ville en casde défaillance des deux autres usines. Elle peut aussi, grâce àsa forte capacité de production, subvenir, sur demande, aux

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    ville de Vannes. Pour compléter ce réseau triangulaire, qui suffitplus que largement à ses besoins, mais qui peut s’avérer insuffisantdans certaines circonstances, Vannes s’approvisionne aussi, encas de besoin, avec de l’eau de la Vilaine, en provenance del’usine de production de Férel, au barrage d’Arzal. Cette “roue

    de secours” est en quelque sorte l’assurance tous risques de lacommune, qui peut à tout moment faire appel à cette solutionen cas de pénurie liée à une sécheresse perdurable, à une éven-tuelle pollution accidentelle sur une ressource ou à une grosseavarie sur l’une ou l’autre de ses usines de production.

    L’usine de Noyalo est la pièce maîtresse du système de production d’eau potable de la Ville de Vannes. Elle traitel’eau de surface de la retenue du même nom et possède une capacité de production de 20000 m3 par jour. A elleseule, cette usine peut suffire à répondre aux besoins journaliers de la ville (particuliers et industriels confondus).

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    Les eaux brutes des sources de Meucon et de Grand-Champ, de larivière de Liziec et de l’étang de Noyalo, sont bien entendu traitéescomme il se doit et comme l’exige une réglementation de plus en plusstricte, dans trois usines de production municipales. La capacité maxi-male de production de ces usines dépasse les 30 000 m3 par jour. Cequi est largement supérieur à la consommation moyenne des Vannetais(entreprises incluses) qui est de l’ordre de 11 000 m3 par jour.

    besoins des syndicats d’eaux voisins. C’est grâce au potentielde cette usine, ainsi qu’aux efforts consentis à la fin des années1990 pour accroître les capacités de stockage de la retenue deNoyalo, que la Ville de Vannes peut exporter, chaque année,une partie de sa production d’eau potable. Notamment versles communes avoisinantes du littoral dont les besoins en eausont plus importants en période de forte fréquentation tou-ristique (communes des syndicats d’eau de la Presqu’île deRhuys et de Vannes Ouest).

    L’usine de Férel. Comme on l’a dit dans le chapitre précé-dent, Vannes, dispose d’une roue de secours avec l’apport del’eau de l’usine de Férel, au barrage d’Arzal. Cet apport permetde palier tout déficit de production et de répondre à tout mo-ment aux besoins des usagers.

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    Le réservoir de l’usine de Lesvellec (2 unités semi-enterrées de 1 300 m3 chacune)stocke l’eau produite dans l’usine du même nom. Les deux châteaux d’eau deSaint-Guen (deux fois 1 000 m3) reçoivent les eaux des usines de Lesvellec et deLiziec. Celui de Liziec (800 m3) est alimenté par l’usine du même nom. Les réservoirs

    du Prat et du Pargo (2 000 m3 chacun) servent, quant à eux, à stocker l’eau potable produitepar l’usine de Noyalo (celui du Prat être amené à stocker également de l’eau de l’usine deFérel à Arzal). La carte ci-dessous présente le schéma de distribution de l’eau potable àVannes. Vous pouvez ainsi savoir, selon votre lieu d’habitation, d’où vient l’eau du robinetque vous consommez. Sachez toutefois que dans certains secteurs les provenances peuventêtre multiples. C’est le cas notamment en centre-ville et dans la partie nord de Vannes (eauxde Lesvellec et de Liziec) ; au Pargo, à Saint-Guen et au Prat (eaux de Noyalo et éventuellementd’Arzal), ainsi que dans les quartiers sud de Vannes (eaux de Noyalo et de Lesvellec).

    Pour assurer la distribution permanente de l’eau potable et maintenir unepression constante au robinet, la Ville de Vannes dispose d’un réseau de sixréservoirs et châteaux d’eau. La capacité de stockage globale de ces ouvragesest de 9 400 m3.

    Les deux châteaux d’eau de Saint-Guen.Capacité de stockage : 2 fois 1000 m3.

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    A Vannes, la production et la distribution de l’eau potable, ainsi que le traitement des eaux usées et l’évacuation des eauxpluviales sont entièrement gérés par la commune. Toutes ces missions sont confiées à la Direction de l’eau et de l’assainissementqui regroupe une soixantaine de personnes (ingénieurs, techniciens, personnels administratifs). Ce service public, qui

    fait partie de la Direction des services techniques, assure ainsi, pour l’eau et l’assainissement, une gestion complète qui va del’optimisation des ressources et des usines de production, à la facturation et l’accueil de la clientèle, en passant par les étudesd’ingénierie et de développement, la maintenance, la modernisation et l’extension des réseaux souterrains ainsi que les relevéset remplacements des compteurs d’eau. f La DEA est située au rez-de-chaussée haut du Centre administratif municipal, 7 rueJoseph Le Brix. Service clientèle : 02 97 01 63 63.

    DISTRIBUTION ORIGINE DE L’EAU

    Château d’eau du Pargo Usine de Noyalo (eau brute : étang de Noyalo)

    Château d’eau de St-Guen Usines de Liziec et de Lesvellec(eau brute : rivière de Liziec et sources de Meucon)

    Château d’eau du Prat Usine de Noyalo (eau brute : étang de Noyalo)+ éventuellement eau du barrage d’Arzal

    Château d’eau de Liziec Usine de Liziec (eau brute : rivière de Liziec)

    Usine de Lesvellec Usine de Lesvellec (eau brute : sources de Meucon)

    Châteaux d’eau de St-Guen

    Usine de Lesvellec

    Château d’eau du Pargo

    Château d’eau du Liziec

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    Eau potable

    QUIREÇOITQUOI ?

  • L’eau potable est le produit alimentaire le pluscontrôlé. Normal, car lorsque le consommateur ouvrele robinet pour remplir son verre ou sa carafe, il doitêtre absolument certain que l’eau qu’il s’apprête à

    boire est sans danger pour sa santé et celle de ses enfants. Laqualité sanitaire constante de l’eau du robinet est garantie,d’une part, par son traitement en usine et, de l’autre, par lasurveillance régulière de sa composition. C’est le ministère dela Santé qui est chargé de surveiller régulièrement la qualitéde cette eau au regard des normes européennes et françaises.Il s’appuie pour cela sur les analyses qu’effectuent les servicesde la DDASS (Direction départementale de l’action sanitaireet sociale). Cette dernière a pour mission d’effectuer périodi-quement des analyses complètes sur les eaux brutes des res-sources, sur l’eau traitée dans les usines et sur l’eau du réseaude distribution, autrement dit celle que nous consommons.

    La DDASS effectue chaque mois des analyses sur des échan-tillons prélevés directement au robinet. Ces contrôles sanitaires,réalisés pour le compte du distributeur (en l’occurrence la Villede Vannes), mesurent des paramètres témoins dont les varia-tions peuvent être les indicateurs d’anomalies sur d’autres pa-ramètres chimiques ou bactériologiques. Ces contrôles men-suels passent au crible le PH de l’eau (acidité, alcalinité ouneutralité), les taux de nitrates, de nitrites et d’ammonium,la conductivité et l’oxydabilité de l’eau et enfin la recherched’éventuelles bactéries (coliformes et streptocoques fécaux).

    En plus de ces contrôles mensuels, la DDASS effectue, plusieursfois par an, comme l’impose la loi, des analyses très complètesd’échantillons prélevés sur les eaux brutes des ressources etdans les usines de production. Ces analyses passent en revueprès de 70 paramètres, dans les sept catégories suivantes :

    1 les paramètres organoleptiques (mesures de la saveur, del’odeur, de la couleur et de la transparence de l’eau) ;2 les paramètres physico-chimiques (mesures de la structurenaturelle de l’eau telles que la température, le PH, la conductivité,les chlorures, les sulfates, le calcium, le magnésium…) ;3 les substances indésirables (recherche des taux de concen-tration en nitrates, nitrites, métaux divers… Au-delà de certainsseuils et lorsque l’eau du robinet est abondamment consommée,ces concentrations peuvent présenter des risques pour la santé) ;4 les substances toxiques (recherches d’éventuelles présencesde métaux lourds tels que l’arsenic, le plomb, le nickel, le mer-cure ainsi que de certains hydrocarbures) ;5 les paramètres microbiologiques (l’eau potable ne doitcontenir ni bactéries, ni virus pathogènes pouvant entraînerune contamination microbiologique) ;6 les pesticides (mesures des substances chimiques provenantde l’utilisation de désherbants, produits de traitement et autresinsecticides) ;

    MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010 • VANNES MAG - N° 53 19

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    A la source, en usine et au robinet, la qualité chimique et bactériologique de l’eau fait l’objet d’uneconstante surveillance. Les services sanitaires de l’État veillent au grain. Mais aussi la Ville de Vannes,dont les installations permettent des contrôles automatiques quotidiens, renforcés par la surveillance dechaque instant des agents chargés de la production et de la distribution de l’eau potable. En 2008, tousles contrôles opérés se sont avérés conformes aux normes sanitaires.

    7 Paramètres pour les eaux adoucies (des seuils de dureté etd’alcalinité ont été fixés pour que les eaux adoucies soientconsidérées comme propres à la consommation humaine).

    En plus des contrôles de la DDASS, la Ville de Vannes (Direc-tion de l’eau et de l’assainissement) effectue chaque jour desanalyses chimique sur les eaux brutes de ses ressources etdans ses usines. Cette surveillance permanente se chiffre à en-viron 20 000 analyses par an. Il s’agit de l’auto-contrôle que leproducteur et distributeur se doit d’effectuer pour garantir laqualité de l’eau du robinet.

    f Attention aux fuites, elles peuvent vous coûter cher.Saviez-vous, par exemple, qu’un robinet qui goutte peutperdre jusqu’à 120 litres par jour. Pire encore, quand il s’agitd’une chasse d’eau. Dans ce cas, la perte journalière peutaller jusqu’au mètre cube (1 000 litres par jour !). Si vous n’yprêtez pas attention, l’addition peut être très salée. Votrefacture annuelle peut ainsi augmenter subitement de 200 à500 € et plus. En cas de fuite, faites donc vite réparer. f N’oubliez pas que vous êtes responsable de votre ins-tallation après le compteur d’eau. Si vous constatez unefuite au niveau du compteur ou avant le compteur, prévenezla Ville de Vannes en composant le 02 97 01 63 63 (serviceclientèle de la Direction de l’eau et de l’assainissement).

    Le saviez-vous ?

  • Au cours des dix dernières années (1999-2008), laVille de Vannes est parvenue, grâce à des efforts degestion et d’optimisation de ses outils de production,à contenir l’augmentation du prix de l’eau et du trai-

    tement des eaux usées, dans un contexte pourtant inflationniste.Cette stabilité des prix, dont les ménages ont tous profité, n’apas été conduite en rognant pour autant sur l’effort d’inves-tissement. Tout en maintenant ses prix à l’identique, la Ville acontinué d’investir chaque année entre 3 et 4 millions d’eurospour optimiser ses ressources, moderniser ses usines, renou-

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    VANNES MAG - N° 53 • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010

    La Ville de Vannes investit chaque année, en moyenne, 3 à 4 millions d’euros pour moderniser seséquipements de production d’eau potable et pour renforcer ou renouveler les canalisations de son réseaude distribution. Tout en continuant d’investir, elle parvient à maintenir des prix à la consommation quisont actuellement les moins chers des villes moyennes de l’Ouest.

    Vannesa l’eaudu robinetla moins chèredes villesmoyennesde l’Ouest.Le m3 coûte auconsommateur2,85 € TTC.Pour uneconsommationfamilialemoyennede 120 m3,la dépenseà l’années’élève à342 € TTC.©

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    Prix TTC du m3 d’eau du robinet, en 2009, dans les villes moyennes de l’Ouest

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    2,85 € 2,98 € 3,12 € 3,48 € 3,69 € 3,84 € 4,13 €

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    Coût TTC d’une consommation annuelle de 120 m3 d’eau du robinet (base Insee-Foyer 3-4 pers.)

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    342 € 358 € 374 € 418 € 443 € 461 € 496 €

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    Le saviez-vous ?

    veler et étendre ses réseaux souterrains et remplacer ses comp-teurs d’eau. En 2009, malgré une légère hausse des prix à laconsommation (1), Vannes est la ville moyenne de l’Ouestoù l’eau du robinet est la moins chère. Une récente étudecomparative établie par la Direction de l’eau et de l’assainis-sement le prouve, chiffres à l’appui. Sur la base d’une consom-mation annuelle de 120 m3, (base Insee qui correspond à laconsommation moyenne d’un foyer de 3 à 4 personnes), leprix de l’eau au m3, toutes charges confondues (2), varie commeindiqué ci-dessus.

    (1) Pour les tranches de consommation habituelle des ménages (600 m3 d’eau maximum par an), le prix du m3 d’eau potable est passé cette année à 1,15 € HT,contre 1,12 € HT auparavant. La redevance d’assainissement, indexée sur la consommation d’eau, est passée à 0,74 € HT par m3 d’eau potable consommé,contre 0,72 € HT auparavant. L’abonnement eau et assainissement, en revanche, n’a pas augmenté, et cela depuis 1996. Il s’élève toujours, pour les logementséquipés de compteurs domestiques, à 3,05 € HT par mois (1,59 € HT pour l’eau et 1,46 € HT pour l’assainissement). Pour les logements en collectif disposantd’un compteur individuel, il s’élève aussi, comme les années précédentes, à 1,96 € HT par mois (1,02 € HT pour l’eau et 0,94 € HT pour l’assainissement).

    (2) Il s’agit du prix global TTC qui comprend, à la fois, le coût de la consommation d’eau, la redevance d’assainissement indexée sur cette consommation,l’abonnement au service eau et assainissement, les redevances diverses de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne (16 % de la facture) et la TVA.

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    f Une douche consomme en moyenne

    entre 60 et 80 litres d’eau, un bain,

    entre 150 et 200 litres. Une machine

    à laver utilise en moyenne 60 litres d’eau

    à chaque lavage ; un lave-vaisselle,

    10 à 15 litres, une vaisselle à la main,

    près de 40 litres, une chasse d’eau à

    l’ancienne, entre 10 et 12 litres,

    une chasse d’eau économe, de 3 à 6 litres.

  • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010 • VANNES MAG - N° 53 21

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    Le saviez-vous ?f L’eau du robinet est 100à 200 fois moins chère quel’eau en bouteille.

    Pour s’en convaincre, c’est simple.Il suffit de ramener au litre, le prixmoyen du m3 d’eau potable àVannes (2,85 €). Cela vous donne0,00285 € le litre. Sur la base d’uneconsommation journalièrepersonnelle de 1,5 litre, boire del’eau du robinet toute l’année nevous coûte au final que 1,56 €par an. Faites la comparaison,en magasin, avec le prix moyendes eaux de sources et des eauxminérales (plates et gazeusesconfondues) et vous verrez quela consommation journalièrede certaines eaux minérales peutvous coûter, à l’année, l’équivalentde la facture annuelle eau etassainissement d’une famille typede quatre personnes (342 €).

    f Une personne qui choisitde boire de l’eau du robinet,plutôt que de l’eau en bouteille,produit 10 à 14 kg de déchetsen moins par an.

    f Le service municipalde l’eau et de l’assainissementcompte à l’heure actuelle quelque32 000 abonnés.

    (85 % de particuliers et 15 %d’entreprises et collectivités).

    f La consommation moyennedes Vannetais en eau du robinetest de 11 000 m3 par jour.

    fProduction, distribution,traitement, facturation, économiesd’eau… Toute l’information sur leservice municipal de l’eau et del’assainissement est sur Internet.

    Connectez-vous au site de la Ville deVannes (www.mairie-vannes.fr). Surla page d’accueil, cliquer sur l’onglet“vie quotidienne” pour accéder auxrubriques consacrées à l’eauet à l’assainissement.

    A Vannes, précise Bernard Perrot, directeur du service municipal de l’eauet de l’assainissement, « la performance de notre réseau de distribution d’eaupotable est de l’ordre de 89,5 % ». Traduisez que pour 10 litres d’eau distribués,9 arrivent aux compteurs des abonnés et 1 se perd en fuite dans les quelque

    290 km de canalisations souterraines. A priori, cela peut paraître étonnant. Mais enréalité, il faut savoir que toutes les villes enregistrent des pertes et que, de ce point devue, Vannes fait partie des meilleurs élèves de la classe France dans la chasse au gaspi.Une récente enquête réalisée par le Journal du Dimanche, auprès des 57 plus grandesvilles de France*, montre en effet que leurs performances en la matière sont loin d’êtreuniformes. Selon la connaissance précise qu’elles ont de leur réseau et des efforts fi-nanciers qu’elles consentent pour lutter contre les fuites souterraines, ces villes pré-sentent (dans leurs rapports annuels eau et assainissement) des écarts de performancetrès importants. Le premier de la classe France, la Ville de Paris, annonce un taux deperte de seulement 3,53 % (dans un réseau facile d’accès, soit-dit en passant, puisqu’ilest visitable). Le dernier de la classe, la Ville de Nîmes, perd, quant à lui, 41 % de sadistribution d’eau dans ses canalisations souterraines.Avec un taux de perte de 10,5 %, Vannes, qui ne figure pas dans ce classement opéréauprès des seules grandes villes, se situe parmi les villes les mieux classées en termede chasse au gaspi. En rapportant le taux de perte annoncé par Vannes au classementétabli par le JDD, on constate en effet que le chef-lieu du Morbihan fait mieux que lasixième grande ville de France dans ce classement qui regroupe 53 des 57 villes sondées.Hormis Paris (3,53 % de pertes annoncées), Rennes (5 %) puis, à égalité, Aulnay-sous-Bois, Reims et Tours (10 %), toutes les autres villes annoncent des taux de pertesupérieurs à celui de Vannes et qui vont de 11,72 % à 41 %.Si le réseau de distribution d’eau potable de Vannes présente un taux de performanceparmi les meilleurs de France, c’est parce que la Ville a régulièrement procédé, depuisune bonne vingtaine d’années, au remplacement progressif de ses anciennes canali-sations souterraines. Elle s’est aussi dotée, depuis 2001, d’équipements qui lui permettentde localiser les points noirs du réseau lorsqu’une fuite importante se produit dans lesous-sol de la ville. Chaque année la Ville de Vannes consacre 1 M€ à 1,2 M€ auxtravaux de renouvellement et de renforcement de ce réseau souterrain. De plus, àchaque grande opération de restructuration de la voirie, les réseaux vieillissants sontsystématiquement remplacés.

    * Enquête disponible sur le site du journal (www.lejdd.fr).

    On reproche souvent à l’eau du robinet son petit goût, voire même son goûttout court, de chlore. C’est, il est vrai, peu agréable au nez et au palais, maisc’est aussi la garantie que cette eau que vous allez consommer ne présentepas de risques de contamination bactériologique. Le chlore et l’ozone sont

    utilisés pour protéger l’eau contre ces risques lors de son transport dans les canalisationssouterraines, jusqu’au robinet. Il est donc normal (et rassurant, soit-dit en passant)que l’odeur et le goût de chlore persistent un peu lorsque le Château-la-Pompe parvientà sa destination finale. Pour corriger cette désagréable sensation, faites comme suit.Verser l’eau du robinet dans une bouteille ou une carafe en verre. Prenez soin deboucher la bouteille ou de couvrir l’extrémité de la carafe avec un film plastique. Placervotre récipient au réfrigérateur (le fait de le boucher évite le contact avec les odeursdes autres aliments). Vous constaterez rapidement que cette action aura pour effet defaire disparaître le goût de chlore. Un conseil pour finir : pensez à laver régulièrementvotre bouteille ou votre carafe pour éviter tout risque de contamination bactériologique.En effectuant régulièrement ces gestes simples, vous aurez toujours à portée demain une eau de très bonne qualité, qui, sachez-le, coûte quand même entre 100 et200 fois moins cher que les eaux en bouteille !

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    24 VANNES MAG - N° 53 • MI-DÉCEMBRE 2009 - JANVIER 2010

    O S S I E R

    La Ville de Vannes (Direction de l’eau et de l’assainissement) a confié récemment à un cabinet spécialisé(FYM Conseil) le soin de réaliser une enquête de satisfaction auprès des Vannetais. Globalement, lesabonnés se déclarent satisfaits* du service rendu et de la qualité de l’eau du robinet et ils sont de plus enplus nombreux à la préférer à l’eau en bouteille.

    Cette enquête, effectuée sur la base du questionnaired’un précédent sondage datant de 2006, a été réaliséepar téléphone auprès de 500 personnes.Dans l’ensemble, la Ville de Vannes ne peut que se

    réjouir des résultats de cette enquête qui lui fait savoir que prèsde 96 % des abonnés se déclarent satisfaits* du service rendu.42 % ne savent pas, pour autant, qui gère précisément ce service.Les 58 % qui déclarent le savoir affirment qu’il s’agit de la Villede Vannes (71 %) ou de la Saur (20 %).82 % des abonnés se déclarent satisfaits* de la qualité de l’eaudu robinet. C’est sa couleur qui emporte la plus large adhésionchez ceux qui apprécie le château-la-pompe made in Vannes(un peu plus de 92 %, soit à peu près le même taux qu’en 2006).Viennent ensuite son odeur (près de 87 %, contre un peu plusde 79 % en 2006) et son goût (près de 75 % contre un peu plus67 % en 2006).En trois ans, le comportement des Vannetais a beaucoup évoluévis-à-vis de la consommation de l’eau du robinet. Ils sont dés-ormais près de 44 % à déclarer qu’ils boivent prioritairementcette eau, alors qu’ils n’étaient qu’un peu plus de 28 % en 2006.Inversement, ceux qui préfèrent l’eau en bouteille sont nettement

    moins nombreux qu’en 2006 (34 %, contre 52 %). Enfin, 22 %déclarent consommer tout autant de l’eau du robinet que del’eau en bouteille (un peu plus de 19 % en 2006).Les Vannetais sont de plus en plus nombreux à boire de l’eaudu robinet mais ils ne connaissent pas son prix (91 %). Et pour-tant, quand on leur demande si, à leur avis, cette eau est chèreou pas, ils répondent que son prix est très cher (3 %), cher (prèsde 29 %), moyennement cher (près de 51 %), peu cher (15 %),voire pas du tout cher (près de 3 %).Concernant les relations entre clients et prestataire, tout semblealler pour le mieux avec des taux de satisfaction* élevés pourles contacts téléphoniques (85 %) les contacts physiques (89 %)et les relations par courrier (près de 86 %).Pour terminer, sachez que les abonnés se disent très satisfaits(96 %) des modes de règlement qu’ils utilisent (chèque, prélè-vement automatique, TIP, mensualisation). Certains (près de25 %) seraient intéressés par l’éventuelle possibilité de réglersa facture via Internet.

    * Quand nous parlons ici de satisfaction, nous englobons, pour la simplicitédu résumé, les pourcentages de « satisfaits » et de « très satisfaits ».

    Globalement, êtes-vous… de la Direction de l’eauet de l’assainissement de la Ville de Vannes ?(base : 500 réponses).

    Très satisfait 20 %

    Satisfait 75,8 %

    Moyennement satisfait 3,6 %

    Peu satisfait 0,4 %

    Pas du tout satisfait 0,2 %

    95,8 %

    Globalement, êtes-vous… de la qualité de l’eaudu robinet à Vannes ? (base : 500 réponses).

    Très satisfait 27,9 %

    Satisfait 53,9 %

    Moyennement satisfait 14,8 %

    Peu satisfait 2,4 %

    Pas du tout satisfait 1 %

    81,8 %

    Connaissez-vous le prixde l’eau du robinet à Vannes ?(base : 500 réponses).

    Oui 8,8 %

    Non 91,2 %

    Diriez-vous que le prix de l’eauau m3 est ?… (base : 493 réponses).

    Très cher 2,8 %

    Cher 28,6 %

    Pas du tout cher 2,6 %

    Peu cher 15,2 %

    Moyennement cher 50,7 %

    Quelle eau buvez-vous principalementdans votre foyer ? (base : 500 réponses).

    Principalementde l’eau du robinet 43,9 %

    28,5 % en 2006

    Principalementde l’eau en bouteille 34,1 %

    52,2 %