Magazine No Qulture

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NO QULTURE Magazine Cult/Mag Novembre 2011 Invités Captainweb Patrick Beja Hervé Coiral Gilles Da Costa InTheBlix

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Revue en ligne centrée sur le monde du podcasting avec les interviews de Patrick Beja, CaptainWeb et Splitscreen

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NOQULTURE

Magazine

Cult/MagNovembre2011

Invités

CaptainwebPatrick BejaHervé CoiralGilles Da CostaInTheBlix

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Tristant Paviot | Cover

Patrick Beja | Podcaster

Réseau NoWatch

14CaptainWeb | Podcaster

Freepod

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22Splitscreen | Podcast

+Edito

Liens de nos invités

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QN

No Qulture

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12.11 Edito

Je suis content de vous présenter ce premier projetautour d'un supplément spécial du podcast NoQulture. Ce numéro est dans la lignée de "FocaleAlternative Magazine" en essayant de vousproposer des choses simples et des découvertesdans une atmosphère épurée.Cet opus veut aller plus loin dans la promotion del'univers du podcasting qui est assez hermétique vude l'extérieur. La mission la plus difficile pour tousles podcasts est d'attirer de nouveaux auditeurs quine connaissent pas ce milieu et qui n'est pas faciled'accès pour les personnes ne mettantl'informatique dans leur quotidien.Pour ce numéro, je me suis tourné vers lespodcasteurs que j'écoute au quotidien. Ceux qui mesuivent durant ma vaisselle ou dans ma voiture, cetunivers familial auditif où au fil des émissions, jem'attache aux personnages comme une bonne série.

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No Qulture vous attendP Noqulture.beP http://twitter.com/noqulture

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Ce premier numéro ne peut couvrir l'entièreté despodcasts et ne saurait le faire dans les numéros àvenir. J'ai fait le choix d'aller à la rencontre decertains que j'apprécie pour la qualité de leursémissions.Entre le sérieux de Patrick Beja, le ton décalé duCaptainweb ou la passion cinématographique deInTheBlix, Gilles Da Costa et Hervé Coiral,j'espère pouvoir réussir la mission de donner l'enviede découvrir ces différents podcasts à tous ceux quine connaissent pas le milieu. Car la véritablemission de demain ne sera plus de prêcher auprèsdes convaincus mais bien d'aller à la rencontre detous ceux qui ne goûtent pas à ce nouveau type demédia.Pour terminer, ce magazine est gratuit et provientd'un investissement bénévole. La libre cultureexiste et ce magazine en fait partie. Bonne lecture !PhilippeReale

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PodcasterP comme Beja

La genèse de l'équipe du réseau NoWatch sans John Plissken

De Tristant Paviot

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Patrick Beja | Podcaster

Figure incontournable du podcasting francophone,

Patrick Beja est devenu au fil du temps un moteur

pour la communauté indépendante et une source

d'inspiration pour ses auditeurs.

Son aventure a commencé dans une cuisine avec un

simple micro. Avec les années, celle-ci s 'est construite

pour s'ancrer dans un paysage auditif en pleine

évolution.

Membre fondateur du réseau NoWatch, ce projet a

pour vocation de promouvoir le podcast de qualité

en devenant une chaîne télévisuelle et radiophonique

proposant un ensemble de programme alternatif.

Magazine alternatifNo Qulture

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Philippe Reale : Très investi dans le monde

du podcasting, tu es devenu une sorte de référence

dans le milieu francophone au même titre que

certains grands noms radiophoniques. Et dire que

tout a commencé dans ta cuisine avec Dany, si mes

souvenirs sont corrects. Quelles réflexions te fais-tu

en prenant un peu de recul face à tout ce chemin

parcouru ? Comment et pourquoi avoir choisi le

monde du podcast comme moyen d'expression ?

Patrick Beja : “Une référence au mêmetitre que certains noms radiophoniques” ? Tu estrop gentil.

Je suis forcément très heureux de tout ce quis’est passé ; le jour où j’ai décidé de commencermon petit podcast, je ne me doutais pas que cetteactivité envahirait une si grande partie de ma vie.Mais si elle a pris tant d’importance, c’estévidemment que je suis passionné.

J’ai une personnalité plutôt extravertie, et lepodcast nous permet d'interagir très facilement avecbeaucoup de gens qui choisissent de nous écouter.Ce dernier point est très important : ce sont eux quifont la démarche de télécharger et d’écouter lesémissions, ce qui fait que la communauté est aussipassionnée que nous. On ne retrouve ce typed’ambiance dans aucun autre média.

P.R : Tu as acquis ton expérience en partie

grâce au regretté « Azeroth.fr ». Plusieurs saisons,

une équipe qui grandit et un nom qui s'officialise

dans le monde montant du podcasting français.

J'imagine que tu étais loin de te rendre compte de

cette « renommée » soudaine. Comment as-tu géré

cette communauté grandissante et qu'est-ce que tu

modifierais si un retour en arrière était possible ?

P.B : Je n’y avais jamais pensé avant que tune poses la question, mais en fait je ne changerais

L'équipe du regretté podcast "AFR" / Les débuts de Patrick Beja

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rien. Les trois ans que j’ai passés à rejoindre lesauditeurs chaque mois ont été un vrai bonheur, et jesuis encore aujourd’hui ému quand certains medisent à quel point l’émission leur plaisait... Cestrois années se sont passées encore mieux quej’aurais pu l’espérer.

Pour la question sur la gestion de lacommunauté, les choses se sont faites trèsnaturellement ; c’est sans doute parce que larelation avec un podcasteur est plus “personnelle”que sur un forum (à cause de la voix ?), mais à detrès rares exceptions près, je n’ai pas eu de soucis.J’ai simplement retrouvé des gens comme moi quise sont réunis autour d’une passion commune, dansune bonne ambiance et une excellente humeur... Làencore, que demander de plus !

P.R : L'univers du podcasting s'agrandit de

jour en jour mais il faut bien reconnaître qu'il reste

encore une certaine niche auditive auprès d'un

certain public, disons connecté. Que faudrait-il faire,

à ton avis, pour que « ma tante Brigitte » puisse

commencer à appréhender le milieu du podcasting

dans son quotidien ?

P.B : Ah ça mon bon monsieur, si je lesavais, je serais en train de le faire !

Plus sérieusement, je pense que noussommes sur la bonne voie avec NoWatch, mais ilne faut pas non plus se tromper de chemin : la force

des podcasts est leur spécificité, le fait qu’on neretrouve pas ces sujets ailleurs.

Nous voulons agrandir notre communauté,mais pas au prix de notre identité. Contrairement àla télé, qui ratisse le plus large possible, lespodcasts restent un média spécifique, de niche et de“connaisseurs”. La clé est donc d’attirer autant depersonnes passionnées que possible (et il y en aencore beaucoup qui ne connaissent pas nosémissions), mais peut­être que ta tante Brigitte nesera pas dans le lot. Du moins pas tout de suite.

F.A : J'aime faire cette comparaison : « Unbon podcast est un podcast que l'on écoute à lamanière d'une bonne série. » N'est-ce pas là, la force

réelle de ce type de média ? Quelle est ta perception

réelle autour de cet outil, quelles en sont les forces et

faiblesses, à ton avis ?

P.B : Les forces : les budgets de productionréduits, une ambiance “entre amis” unique (qu’onne retrouve ni à la télé ni à la radio), et les sujetsciblés qu’on ne retrouve pas dans les autres médiasnon plus.

Les faiblesses : encore un peu tropconfidentiels, encore un peu trop difficile d’accès(s’abonner à un flux RSS n’est pas évident pourtout le monde), et la frilosité des annonceurs. Pource dernier point, nous sommes dans la mêmesituation que les sites webs au début des années

Patrick Beja

de TristantPaviot

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La genèse de l'équipe du réseau NoWatch / de Tristant Paviot

Il manque l'animateur John Plissken sur la photographie

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2000 : il y avait des choses formidables, mais lesannonceurs ne comprenaient pas les opportunitésqu’elles présentaient, et les passionnés avaient dumal à vivre de leur passion. Il y a tellementd’émissions que j’aimerais faire, mais pourlesquelles je n’ai pas assez de temps... Cela viendra!

P.R : Même si le podcast n'est pas encore

écouté dans tous les ménages, je perçois une

augmentation des émissions en tout genre depuis

presque un an. Quels sont tes petits conseils pour

mener à bien cette aventure sur le long terme ?

P.B : Savoir que cela prendra beaucoup plusde temps (et un peu plus d’argent) qu’on nel’imagine au début et commencer petit à petit.

Lancer une émission hebdomadaire du jourau lendemain, c’est aller droit dans le mur : chaqueépisode demande des heures, voir des jours detravail (surtout quand on n’a pas l’habitude), etceux qui essayent comme ça ne tiennentgénéralement pas bien longtemps... Essayer de tropfaire trop vite est suicidaire. On peut toujoursaccélérer la cadence plus tard si cela nous plaît,mais ralentir est beaucoup plus délicat...L’expérience le prouve, essayer de ralentir revientgénéralement à s'arrêter tout court.

P.R : Le monde du podcasting est également

une grande famille. C'est de ce principe qu'est né le

projet « NoWatch ». Que peux-tu me dire sur la

genèse de ce projet et quelles sont vos réelles

ambitions pour les années à venir ?

P.B : Quand j’ai commencé les podcasts,j’étais quasiment seul en France. Mais j’étais aussiassez actif dans la communauté anglophone, quiétait très soudée. Ils allaient tous dans les émissionsdes autres (et moi aussi), c’était une ambiance decamaraderie incroyable. Quand les autres ontcommencé à apparaître chez nous, j’ai tout de suiteaimé ce qu’ils faisaient et je les ai contactés pourqu’on se rencontre.

Nous nous sommes très bien entendus, etnous avons vite décidé de nous associer pour avoirplus de force. “Ensemble, on est moins seul” adéclaré solennellement Jérôme Keinborg, et il abien raison !

Pour le moment tout se passe comme nousl’espérions : NoWatch a une présence bien plus

forte que nous ne l’aurions eu chacun de notre côté,et nous pensons contribuer positivement audéveloppement du podcast en France.

Pour le futur, notre ambition est la mêmeque quand nous avons commencé : développer lepodcast et en vivre, pour pouvoir en faire encoreplus !

P.R : Bien que le milieu du podcast soit

ouvert dans un premier temps, je trouve qu'il reste

assez fermé par la suite. Que cela soit sur Twitter ou

dans les invités des émissions, il me semble que les

animateurs tournent et forment une sorte de cercle

bien fermé. Comment perçois-tu ce mouvement qui,

d'un point de vue communautaire, est une bonne

chose mais qui peut sembler très fermé pour le

novice ou l'auditeur ?

P.B : Comme aux US, les podcasts sont unpeu “consanguins”, c’est vrai... Mais c’est aussiparce que nous sommes, comme tu le disais, unegrande famille ! On s’aime bien, on discute entrepotes comme le ferait n’importe qui. La seuledifférence étant qu’on le fait devant un micro.

Mais nous invitons aussi des personnes unpeu extérieures à cet univers de temps en temps. Lesoucis est que, plus habitués à la radio où la télé, ilssont parfois un peu décontenancés quand ilsarrivent dans l’ambiance beaucoup plus détendueque nous avons chez nous.

Les choses changent, ça prend juste un peude temps. N’oublions pas que les podcasts ne sont“vraiment” arrivés en France qu’il y a environ deuxans. Les fans de la première heure sont habitués,mais beaucoup ne nous connaissent pas encore.

P.R : Grandissant en terme de sérieux,

NoWatch semble commencer à prendre une certaine

stabilité de croisière : de nouvelles émissions, un

calendrier presque respecté, quelques nouveaux

animateurs, des couvertures d'évènements,...

Pourquoi ne pas intégrer d'autres émissions de

qualité mais qui ont déjà leur renommée au projet

NoWatch ? Avez-vous atteint votre maturité en terme

de nombre ou avez-vous peur d'un refus ? Comment

vois-tu cela avec ton regard impliqué ?

P.B : Je pense que tu te trompes : nous écoutons etregardons de nouvelles émissions tous les mois, etnous en intégrons au groupe régulièrement. Nousavons aussi des projets internes, à divers états

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régulièrement. Nous avons aussi des projetsinternes, à divers états d’avancement. Il est certainque nous avons parcouru un énorme chemin depuisle lancement, mais je ne pense pas que nous soyonsarrivés à maturité. Au contraire, nous sommesencore très jeunes, ce n’est que le début del’aventure.

P.R : J'imagine que pour privilégier une

certaine qualité, il ne faut pas compter sur la

quantité. Quels conseils donnerais-tu à tous ces

podcasters voulant intégrer leur émission dans le

réseau NoWatch ? Qu'attendez-vous dans les

grandes lignes d'un futur podcast NoWatch ? Quels

sont les critères qui vous tiennent à coeur ?

P.B : Il est difficile d’établir des critèresuniversels. Chaque podcast est différent, et ce quifonctionne pour un ne fonctionne pas pour unautre...

Mais les points qui me paraissentimportants sont les suivants : régularité del’émission (si vous dites que vous sortez tous lesmois, sortez tous les mois !), qualité du son (c’estessentiel), ambiance détendue (si on veut uneémission rigide, on écoute la radio), et sujetclairement défini (les gens doivent savoir ce qu’ilsvont aller chercher). J’ai aussi une faiblesse pourles “vrais noms” (ou les prénoms) plutôt que lespseudonymes que je trouve un peu trop farfelus et“forum”­isants, mais ça c’est personnel.

P.R : Si tu as un dernier mot pour la fin, une

réflexion, un point de vue que tu voudrais aborder,

je te propose de te lancer.

P.B : Comme à chaque fois que je fais uneinterview et qu’on me pose cette question, mondernier mot sera un énorme merci. Merci à toute lacommunauté qui fait le choix de nous regarder etnous écouter, et merci à ceux qui prennent le tempsde me suivre dans mes aventures sur Internet.

Je le disais au début, les podcasts ontvraiment changé ma vie et même si tout ças’arrêtait demain, j’en garderais des souvenirsabsolument formidables. Et sans vous tous, celan’aurait pas été possible.

Donc merci, merci, merci et merci encore àvous !

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Patrick Beja / de Tristant Paviot

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PodcasterS comme Captainweb

Kwakos Captainweb / de Tristant Paviot

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Captainweb | Podcaster

Très connu pour son ton décalé qui plaira à de nombreux barbus de

tous poils, L'Apéro du Captainweb, ou l'ADC pour les intimes, est avant

tout un podcast alternatif décalé dans une mouvance pseudo

technologique.

L'image qu'il a construite au fil de 3 saisons est un reflet jeune où

tous les sujets semblent pris à la légère. Mais ne vous fiez pas aux

apparences car les personnages de Manox ou les dossiers de LTP (Lord

Ton Père) sont travaillés, créatifs et variés.

Vous compendrez aisément que cet univers masculin sent la

testostérone récréative et qu'en dépassant les premières minutes, cet

univers vous avalera pour de nombreuses heures d'écoute.

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Philippe Reale : Partant d'un concept qui se

voulait sérieux au départ, on ressent que l'émission

du Captainweb a pris un tout autre chemin. Penses-

tu que cette part d'autodérision était ce qui manquait

le plus dans le paysage du podcasting français à

l'époque de votre arrivée ? Pourquoi avoir choisi cet

angle d'attaque ?

S.Captainweb : Même au tout début, je nepense pas que l’objectif était d’être vraimentsérieux. D’ailleurs le blog, qui existait depuis prèsd’un an au moment de la sortie du premier épisode,a toujours eu un ton décalé et finalement assezproche de notre production audio. Notre plusgrande chance a sans doute été que nous nous

sommes lancés dans l’aventure sans trop avoir deréférence. Parmi l’équipe, j’étais d’ailleurs le seul àécouter des podcasts.

Je crois que c’est cette particularité et le faitque nous soyons tous de vieux amis qui a défini cequ’allait être le ton du podcast. Nous aurions pumettre un micro au milieu de la table de notre barpréféré que le résultat n’aurait peut­être pas été sidifférent que cela. Quand à l’autodérision, elle étaitdéjà présente dans de nombreuses émissions, nousavons juste poussé le concept un peu plus loin.

P.R : Bien que lié à plusieurs podcasts de

Manox, Kwakos et Captainweb au Golden Globe 2010 / de GentleGeek

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manière informelle comme « Agence Tous Geeks »

(nouvelle formule du Quadratour) ou à plusieurs

podcasters comme Pascal Mabille, l'équipe du

Captainweb est avant tout une sorte d'électron libre

sans attache apparente. Cela semble être payant sur

le long terme. Je dirais même que cela est une sacrée

force. Que penses-tu de cela ? Avez-vous une autre

conception de la chose ? Pensez-vous qu'un

regroupement plus officiel avec l'équipe de David

(Bragelonne) est envisagée dans un avenir ?

S.C : Et bien justement, pas plus tard quelundi dernier, nous avons lancé Freepod, uneassociation de podcasteur dans laquelle on retrouvedéjà une dizaine d’émission. Parmi celles­ci,

l’Agence Tous Geek de David est bien entenduprésente, mais également de nombreux copains,tous rencontrés grâce à notre passion commune.

L’objectif de Freepod est de mutualiser nosressources et notre communication, tout en laissantchaque podcast totalement indépendant, aussi bienau niveau du contenu que du ton. Et pour en revenirà ta question, le regroupement au sein d’une mêmestructure ne veut pas forcément dire que l’on y perdnotre indépendance, c’est en tout cas l’un desgrands principes de notre projet.

P.R : « Captainweb » c'est un blog mais

également un podcast. A l'aube d'une troisième

saison qui débute, cela fait un sacré chemin parcouru

avec une émission hebdomadaire. Quelle est la

genèse de votre projet ? Quelles impressions as-tu

ressenties et quels souvenirs gardes-tu de votre

première émission ?

S.C : Mardi prochain, nous enregistrons lepodcast #89. Cela fait donc effectivement un sacrébout de chemin parcouru, d’autant plus que nosémissions sont connues pour durer longtemps (unpeu plus de 2 heures normalement, mais il nousarrive souvent de faire des épisodes de 3 heures,voir même plus).

J’ai eu l’idée originale en écoutant despodcasts technologiques comme celui de PatrickBeja. Le blog tournait bien et j’avais envie de testeren audio quelque chose qui ressemblerait au blog.J’ai tout naturellement pensé à mes meilleurs potespour co­animer ce projet. A partir de là, tout s’estfait en quelques semaines le temps de réunir lematériel, de faire les jingles et de préparer(sommairement) les rubriques.

Plus de deux ans après, je me souviensencore du grand plaisir que cela a été d’enregistrerle pilote (jamais diffusé) puis le premier numéro.On était bien loin de ce qu’est devenu l’ADCaujourd’hui, mais l’ambiance était déjà là. Le plusgrand souvenir que je garde de cet épisode est lefameux auditeur mystère qui nous a suivi duranttout le live. On n’a jamais su de qui il s’agissait,mais on le remercie d’avoir été notre premiersoutien.

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Captainweb / de Tristant Paviot

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P.R : Même si l'émission semble être une

sorte de cacophonie amusante, il y a une part de

préparation non négligeable : les invités de Manox, le

dossier de LTP,... Construisez-vous vos rubriques

ensemble ? Quel est votre fonctionnement de

travail ? Penses-tu être arrivé à une organisation

bien rôdée ? Quelle évolution a pris la préparation

de ce podcast ?

S.C : La préparation n’a pas véritablementévolué depuis le tout début. Nous préparons chacunde notre côté et selon les rubriques du soir nousconfrontons éventuellement nos notes 20 minutesavant le lancement du live. C’est surtout le casentre LTP et moi­même car depuis le début de lasaison 2, nous nous partageons la rubrique actualitéet il peut arriver que nous ayons des doublons dansles news traitées. Quand c’est le cas, on se file desbaffes pour savoir qui va avoir le droit de prendre lesujet.

Kwakos et Manox travaillent leur rubriqueen solo et il est rare que nous intervenions dans lapréparation de celles­ci. Et oui, on peut le dire,l’organisation est bien rôdée !

P.R : Quatre animateurs sont là chaque

semaine depuis bientôt 3 ans. Les formules et les

nouveautés changent chaque année. Avez-vous pensé

à intégrer une cinquième personne au sein de votre

émission ? Penses-tu que cela apporterait une

nouvelle fraîcheur à votre univers déjà bien

implanté ?

S.C : On y a déjà pensé à de nombreusesreprises. D’ailleurs nous avons des chroniqueursqui reviennent régulièrement et que nousconsidérons comme des membres de l’équipe à partentière (Antistress, Behemoth, Yeti, Mister D,…).

Le principal problème d’avoir unecinquième personne en permanence serait celui dutemps. On passerait à un format de trois heures etcela deviendrait beaucoup trop long. D’expérience,on perd le rythme qui fait le sel de l’émission quandcelle­ci est trop longue. C’est dommage car celaserait effectivement une bonne chose pour lepodcast en terme de nouveauté.

P.R : Se lancer dans le monde du podcasting

n'est pas bien compliqué. Par contre, tenir sur la

longueur n'est pas chose aisée. Comment avez-vous

réussi le pari de tenir trois saisons ?

S.C : Tout simplement en y prenant toujoursautant de plaisir qu’au début. C’est le secret de

notre extraordinaire longévité (l’alcool frelaté aideaussi).

P.R : Pour moi, l'une des forces du

« Captainweb » est sa communauté ainsi que

l'échange que vous essayez d'entretenir avec elle.

Que penses-tu de ce lien que tu as réussi à tisser et à

surtout entretenir avec tes auditeurs ?

S.C : C’est un lien essentiel ! Sanscommunauté derrière nous pour nous soutenir etnous faire aller dans la bonne direction, nousn’aurions sans doute pas été aussi loin.

Beaucoup d’auditeurs nous disent qu’ils ontl’impression de faire partie d’une bande de potesquand ils nous écoutent et c’est sans doute ce quifait que nous sommes autant suivis et que lacommunauté est aussi soudée. De plus, échangeravec ceux qui nous écoutent est aussi un immenseplaisir et c’est donc un lien auquel nous essayonsde faire particulièrement attention.

P.R : Si tu devais citer une force et une

faiblesse pour chaque membre de l'équipe du

« Captainweb » quelles seraient-elles ?

S.C : Question piège à laquelle je serais bienincapable de répondre. Je n’ai vraiment pas assezde recul pour juger nos points faibles ! Chaquemembre de l’équipe a ses particularités et rend lepodcast unique. C’est une question qu’il faut poserà nos auditeurs.

P.R : Si tu as un dernier mot pour la fin, une

réflexion, un point de vue que tu voudrais aborder, je

te propose de te lancer.

S.C : Je finirai juste en vous conseillant defouiller les rubriques d’iTunes ! Il y a des centainesde podcasts francophones de qualité et encore plussi vous maîtrisez l’anglais. Et si vous avez un projetd’émission, n’hésitez pas à vous lancer, vousdécouvrirez que de l’autre côté du miroir, ons’amuse tout autant, si ce n’est plus.

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Le site du Captainweb

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PodcastIGH comme Splitscreen

L'équipe de Splitscreen | Cinéma

Le site de Spliscreen

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L'équipe de Splitscreen | Cinéma

La venue récente de Splitscreen dans le monde du podcast a été une

véritable bombe auditive pour les amoureux de cinéma. Consistant,

documenté et expliqué avec des mots simples, cette jeune émission a

tout d'une grande en terme de qualité.

Présenté par trois passionnés dont InTheBlix, Hervé Coiral et Gilles Da

Costa, le podcast Splitscreen mérite une attention accrue à ceux et

celles qui désirent enrichir leur culture audiovisuelle. Il est devenu enquelques mois une référence et passer à côté de celui­ci me semble une grave erreur.Essayant d'être proche de leur communauté, nos trois compères

entretiennent avec leurs auditeurs une relation conviviale qui

transforme l'écoute de Splitscreen en une réunion où nos trois

animateurs s'invitent dans nos oreilles de la même manière qu'une

bonne soirée entre amis.

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Page 24: Magazine No Qulture

Philippe Reale : Le podcast Splitscreen est

encore à ses débuts et pourtant une communauté

commence à se greffer rapidement autour votre

projet. Reconnus déjà par vos pairs (autres

podcasters), le public commence à vous suivre avec

enthousiasme. Que pensez-vous de tout cela ? Vous

attendiez-vous à un tel engouement ?

InTheBlix : Evidemment, cela faiténormément plaisir d’être suivi et cela flatte monégo déjà énôôôrme !Sans plaisanterie, je pense que cette reconnaissancepermet d’ajouter une motivation à l’élaboration desémissions. On sait que la passion et l’attrait de lanouveauté pour l’élaboration d’un podcast durentenviron 6 mois/un an.Pour durer, il faut d’autresmotivations et une communauté d’auditeursappréciant notre travail en est une.

Gilles Da Costa : Toutes les réactions quenous avons eues sur les différents épisodes deSplitscreen nous ont énormément enthousiasmés etpoussés à travailler encore plus dur. Il est clair quenous ne nous attendions pas à tant de réactivité. Ala base, je pense que ce podcast est vraiment conçucomme un jouet ayant pour but d’assouvir notrepassion, mais le fait de partager ça avec d’autrespassionnés est vraiment un plus non négligeable. Atitre personnel je suis vraiment content de larelation que nous avons avec les auditeurs. Grâce àTwitter, Facebook et par le biais de notre site, j’ail’impression que nous arrivons de mieux en mieuxà communiquer avec eux et c’est quelque chose quime fait très plaisir.

Hervé Coiral : Je ne m'attendais pas à autantd'enthousiasme si rapidement, je pensais qu'unpodcast comme le nôtre, aurait prit plus de tempspour s'installer, particulièrement lorsque le nombrede podcasts dédiés au cinéma, est si nombreux surle net. Je suis très content que notre podcast soitapprécié, et dans une certaine mesure, reconnu. Letravail que nous fournissons est important et tousles retours que nous recevons des auditeurs deSplitscreen, sont autant de motivations pourcontinuer.

P.R : Centré sur le cinéma, vous n'avez pas

attendu le lancement de Splitscreen pour vous lancer.

En effet, vous êtes chacun liés d'une façon ou d'une

autre au sujet principal de votre podcast, qui est le

cinéma. Pouvez-vous nous en dire plus et en quoi cela

donne-t-il une plus-value à votre émission ?

InTheBlix : Mon background cinéma ?

Premier film au cinéma : StarWars, j’avais 5­6 ans.Première caméra Super 8 à 10 ans (sans pellicule,j’ai virtuellement réalisé des centaines de films).Faisant partie de la génération VHS et lecteurassidu de Starfix (Excellente revue cinéma desannées 80), Mad Movies et l’Ecran Fantastique, j’aivisionné des kilomètres de bandes ! (et pas que dubon).

En parallèle, avec des amis collégiens, nousréalisions des courts métrages fantastiques/horreursavec caméra VHS (à l’époque où la caméra étaitreliée au magnétoscope que l’on portait enbandouillère). Ma passion cinéphilique a connu unefaiblesse à la fin des années 90 jusqu’à 2008environ (Fin de mes études, paternité, etc), puisgrâce à l’ADSL, la carte UGC, les podcasts et unefemme très tolérante, j’ai pu m’y remettre vraiment.

La plus­value apportée au podcast ? Chacuna sa spécialité , je suis le « spectateur averti »,Gilles « le puit de sciences » et Hervé, le boss, « lefin connaisseur technique ».

Gilles Da Costa : J’imagine que ce qui nouslie au cinéma c’est avant tout cette passion, encoreune fois. Nous avons tous les trois eu la chance degrandir dans les années 80 pendant l’époque béniede la VHS et des video­clubs. A ce titre je suisconvaincu que le fait de découvrir le cinéma aumoment où sortent en salle Star Wars, BladeRunner, The Thing ou Evil Dead a également euune portée énorme sur notre « cinéphilie ».

Nous sommes des traumatisés, en quelquesorte. Cette période est le déclencheur de ma

Visuel de l'épisode consacré au film Black Swan

Page 25: Magazine No Qulture

passion. De plus, je connais Hervé depuis que jesuis en âge de parler et il m’a véritablement inoculésa passion. Bref, nous nous sommes penchésattentivement sur le sujet depuis un bon bout detemps et peut­être que cela s’entend. J’imagine quec’est notre plus­value.

Hervé Coiral : Je ne suis pas unprofessionnel du cinéma et je ne suis pas non plusun journaliste spécialiste du domaine. Je ne suisqu'un passionné, comme d'autres. Néanmoins, sansvouloir transmettre mon curriculum vitae aucomplet, j'ai un parcours professionnel varié etatypique qui m'a permis d'approcher de près ou deloin, plusieurs métiers du cinéma. Parmi ceux­ci, ladirection artistique est celui qui me tient le plus àcoeur puisque je l'exerce depuis de nombreusesannées. De ce fait, j'ai un regard très critique sur letraitement artistique et la création d'une productioncinématographique. J'ai toujours été très attiré parles artistes cachés derrière la création d'un univers,de l'artiste conceptuel au directeur photo quifinalise la vision globale d'une oeuvre.

J'ai toujours beaucoup de mal à donner dumérite uniquement à un réalisateur lorsque l'on saitque hiérarchiquement, le Directeur Photo, lescénariste et le « Production designer » sont aumême niveau pour le cinéma américain parexemple. Lors de la création de Splitscreen, c'étaitcette vérité qu'il m'apportait de révéler pour fairecomprendre que la réussite ou l'échec d'un filmn'était pas dû à une seule personne mais bien à unemultitude de talents parfaitement exploités ou pas.

P.R : Quelles sont les forces et les

faiblesses de Splitscreen à votre avis ? Que

voulez-vous absolument changer dans un avenir

plus ou moins proche ? Que comptez-vous

garder car vous pensez y avoir atteint une

certaine maturité ?

InTheBlix : L’avantage du podcast est detransformer certaines faiblesses en force : Nous nesommes pas journalistes et ça s’entend. Cependantcela crée une empathie avec nos auditeurs, il mesemble. La Force de SplitScreen est d’avoir pris leparti de se concentrer sur des dossiers, de laproduction ciné plutôt que sur la critique de films.En cela ,Hervé et Gilles, les créateurs du podcastont visé juste.

La formule actuelle semble être la bonne etnous n’allons pas changer, à ma connaissance.

Gilles Da Costa : Notre force c’est que noussommes des monomaniaques amoureux du détail etque nous aimons partager ce que nous découvrons.Notre deuxième grosse force c’est sans aucun douteHervé, qui gère à lui seul le côté technique web etle montage son de l’émission. C’est un travailénorme et un réel investissement de sa part. Nousne pourrons jamais assez le remercier pour cela.

L’émission est jeune et elle a certainementencore beaucoup de faiblesses. Si je devais enisoler une en me basant sur les retours desauditeurs, je dirais que nous manquons derégularité. Nous travaillons là­dessus mais il estévident que ce n’est pas notre point fort. Avec laformule que nous avons choisie, il n’est pas évidentde maintenir un rythme soutenu. Les recherchessont plus ou moins longues et les agendas plus oumoins chargés. De plus, nous sommes vieux, ce quin’aide pas.

Sans parler de maturité, je pense que nousallons continuer à travailler l’aspect documenté dupodcast. Nous aimons beaucoup ce petit rituel depréparation et ce qu’il sous­entend de découverteset de surprises. Ayant suivi des études de cinéma, ily a presque dix ans maintenant, je considèreSplitscreen comme la suite logique de cetapprentissage. En toute humilité, c’est notre écolede cinéma maison.

Hervé Coiral : Les forces de Splitscreensont dans son concept, son angle rédactionnel etson traitement des sujets. Je voulais que noustraitions du cinéma d'un point de vue intérieur afinde raconter la genèse et le développement d'uneproduction cinématographique. Un film, c'est unehistoire de 2 heures en moyenne, sa productionvarie entre 2 à 5 ans, sinon plus, ce qui nous donnedes années d'histoire.

Splitscreen possède sa structure de base

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définitive depuis quelques numéros et aujourd'hui,il a besoin d'améliorations techniques et dequelques ajustements, mais dans l'ensemble,Splitscreen a besoin de maturité sur tous lesaspects.

P.R : Alors que la mode dans le milieu du

podcasting francophone semble être la venue de

nombreux invités dans les émissions, vous

semblez laisser de côté cette optique pour vous

concentrer sur un contenu richement

documenté. Avez-vous une appréhension à faire

venir d'autres personnes ? Peut-on compter sur

la venue de John Plissken dans une future

émission, par exemple ?

InTheBlix : SplitScreen connaîtra desdéclinaisons, dont le "SplitScreen Talk", lancé il y apeu, où il y a un invité. Nous avons d’autres idéesen tête mais on en parlera lorsque ce sera lancé…

Gilles Da Costa : Nous venons de lancerSplitscreen Talk qui comblera en partie ce manque,si tout se passe bien. Je ne pense pas que nousressentions une appréhension à l’idée de recevoirdes invités dans l’émission. Au contraire c’estquelque chose que nous devions mettre en place dèsle début de Splitscreen que nous imaginions avecdeux animateurs et un invité à chaque épisode.Finalement, notre approche « documentée » nous apoussés à adopter la formation qui est la nôtreaujourd’hui. Il est vrai que c’est principalementdicté par la préparation que demande le podcast. Uninvité se sentirait certainement un peu à l’étroitentre trois personnes qui ne demandent qu’àpartager leurs recherches. Ceci étant dit, il est tout àfait probable que l’auguste John Plissken participeà une édition du Talk dans un futur proche.

Hervé Coiral : Splitscreen est un format quine nous permet pas la venue d'un invité commenous le désirons. En conséquence et parmi lesdifférents projets que nous avons au sein deSplitscreen, nous avons lancé récemment le numéro1 de « Splitscreen Talk ». Nous avions envied'ouvrir Splitscreen, d'offrir un espace de paroles àdes invités pour qu'ils s'expriment sur un sujet deleur choix. Non seulement, ils en sont l'invité maiségalement les rédacteurs. Nous avons demandé àplusieurs personnes s'ils voulaient bien participer àune émission « Talk » et beaucoup nous ontrépondu très positivement. John Plissken y compris.

P.R : Se lancer dans le monde du

podcasting est à la portée de tout le monde.

Tenir sur la longueur semble être une tâche

beaucoup plus ardue. Que mettez-vous en place

au sein de l'organisation de Splitscreen pour lui

permettre une certaine pérennité ?

InTheBlix : Déjà, la règle numéro 1 est : la« vraie vie » avant tout. Hors de question de sebrouiller avec femmes, enfants, employeurs, amis,pour faire le podcast. Pour le reste, on envisage desprojets motivants et on entretient notre passion viades activités connexes (Starfix Generation Club,par exemple).

Gilles Da Costa : Comme je le disais, jeconnais Hervé depuis plus de 25 ans et Olivier n’estpas un co­animateur mais un véritable ami. Jepense que cette complicité est de plus en plusaudible au fur et à mesure des différents épisodes.En fait, nous ne mettons rien en place pour créercette dynamique, nous essayons au contraire d’êtreles plus naturels possible. C’est sans doute cettecohésion naturelle, mêlée à notre amour du cinémaqui fait que nous sommes là pour un bon moment.

Et puis, je crois aussi que nous sommesvraiment à l’aise avec la structure actuelle dupodcast, nous commençons à trouver notre rythmede croisière. Même si j’ai cru comprendre que nousdevrions accélérer un peu le mouvement,apparemment.

Hervé Coiral : Nous ne voulons pas nousmettre la pression. Nous enregistrons Splitscreenpour notre plaisir et celui de nos auditeurs. Enconséquence, rien n'est mis en place consciemmentmais nos expériences individuelles nous aident sansnul doute à appréhender cette aventure.

Le concept de Splitscreen nous permet uneinfinité de choses et de combinaisons, ce qui nousdonne une vision sans fin des dossiers à traiter. Leseul ennemi est le temps, celui qui peut êtreinvesti dans le projet. Je suis manager dans uneagence de communication et je passe beaucoup detemps à mon travail, le moindre temps libre est aubénéfice de Splitscreen et de manière générale, mesnuits sont courtes. C'est un investissement qui nedoit pas être pris à la légère si l'on veut faire dupodcast et si l'on veut offrir du contenu de qualité,par respect envers nos auditeurs et envers nous­même.

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L'épisode pilote de Splitscreen présageait une qualité pour l'avenir.

Visuel de cet épisode

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Visuel de l'épisode 6 sur le thème du "Slasher"

Un numéro qui restera mémorable pour les cinéphiles

P.R : Même si la communauté semble

commencer à vous suivre, il me semble que

l'aspect communautaire n'est pas encore

vraiment mis en place autre que sur le web. A

quand une rencontre IRL avec vos auditeurs ?

Comment verriez-vous ce type de rencontre ?

InTheBlix : On est toujours dispo pour unebière. Si on devait organiser une IRL pour des fansde SplitScreen (Attention vous entrez dans laTwilight Zone !), ce serait une "projo­débat­bière"ou si nos auditeurs se comptaient en milliers (làc’est Twilight Zone au­delà du réel), unfestival….j’imagine.

Gilles Da Costa : Je ne pense pas uneseconde que nous ayons une communautéd’auditeurs assez conséquente pour mettre en placeune telle rencontre. Et organiser une irl au nom deSplitscreen me paraîtrait de toute façon totalementdisproportionné à l’heure actuelle. Nous ne sommesencore qu’un tout petit podcast et je me satisfaistout à fait de ce que nous avons aujourd’hui. Il nefaut pas présumer de ses forces.

Hervé Coiral : Nous avons déjà participé àdes IRL via la communauté de Nowatch,net et larencontre avec les auditeurs de Splitscreen est unbonheur. Nous échangeons énormément ce qui esttrès enrichissant autant intellectuellementqu'humainement. L'échange avec d'autrespodcasteurs est également une source de partagetrès bénéfique.

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Quentin Ricateau

P.R : Beaucoup de podcasters semblent

ressortir enrichis de leur expérience. De manière

personnelle, comment voyez-vous votre

enrichissement personnel et qu'est-ce que le

monde du podcasting vous a-t-il apporté ?

InTheBlix : Sans conteste le podcast m’aamené à faire de magnifiques rencontres : despodcasteurs aux auditeurs.

Gilles Da Costa : Splitscreen m’a permisd’approfondir mes connaissances en matière decinéma et m’a servi d’excuse pour me gaver defilms, c’est aussi simple que ça. J’ai vu plus defilms par semaine depuis que je fais cette émissionqu’à aucun autre moment de mon existence. C’estun délice de « devoir » découvrir des films, fairedes recherches approfondies sur telle personne outel genre. Je n’imaginais pas que je prendrais autantde plaisir à préparer les émissions. Même si toutcela demande beaucoup de rigueur, c’est tellementenrichissant que le jeu en vaut largement lachandelle.

Grâce à Splitscreen j’ai également fait laconnaissance d’animateurs de l’écurie Nowatchdont je regardais les podcasts avant de commencerle nôtre. Lors de rencontres organisées parNowatch, nous avons également eu la chance derencontrer des auditeurs qui se montrententhousiastes au sujet de nos émissions et quimotivent énormément notre volonté. Toutes cesréactions, autant orales qu’écrites d’ailleurs, sontvraiment les plus belles choses que nous offre cepodcast.

Hervé Coiral : La création de Splitscreenétait déjà une volonté de s'enrichir personnellementet d'abreuver une soif de connaissances qui étaitplus au moins en latence depuis quelques années.C'était ma première motivation. Au­delà de cettevolonté toute personnelle, Splitscreen m'a permisde rencontrer des cinéphiles émérites et passionnésqui partagent également leur passion du cinéma etla transmettent volontiers, ce que j'essaie de faire àmon niveau.

P.R : Pouvez-vous nous en dire plus sur

vos projets futurs au sein de Splitscreen ?

InTheBlix : Non, je suis superstitieux etorgueilleux, si les projets ne se faisaient pas, je nesupporterais pas que l’on me le rappelle.

Gilles Da Costa : Nous avons donc lancéle premier Splitscreen Talk, notre forum live quinous permettra d’être encore plus en contact avecles auditeurs et nous travaillons sur divers projetsdont certains sont déjà bien avancés. Commed’habitude nous reparlerons de tout ça sur Twitter,Facebook et Cie dans les semaines à venir. Donc,il va falloir nous suivre pour en apprendre plus.Oui, je fais du teasing facile mais il est difficile derentrer dans les détails à l’heure actuelle.

Hervé Coiral : Sans vouloir trop endivulguer, nous avons plusieurs projets en cours,mais le temps reste l'ennemi des projets, reste àvoir si tout est réalisable ou pas mais nous ytravaillons.

P.R : Si vous avez un dernier mot pour

la fin, une réflexion, un point de vue que vous

voudriez aborder, je vous propose de vous

lancer.

InTheBlix : Cinéma ! Cinémaaaaa !Gilles Da Costa : Lancez­vous dans le

podcast ! C’est vraiment très gratifiant et même sil’investissement en temps est important, il esttoujours justement rétribué. Si vous avez unepassion, que vous aimez la partager et que vousêtes ouverts à la critique (oui parce que c’estimportant ça) n’hésitez pas une seconde. Il estévident que l’ère du podcast commence tout justeet que les plus belles émissions sont encore àvenir, alors si vous voulez faire partie du paquet,c’est maintenant.

Tout reste à faire, c’est le Far West, et jesuis vraiment impatient de voir comment vaévoluer le format. Quand on voit ce que fontaujourd’hui des gens comme Pascal Mabille avecInstagraff, c’est vraiment très encourageant pourle futur du format court sur le net.

Hervé Coiral : C'est ma première interviewen tant que podcasteur, je vous remercie duprivilège que vous venez me faire. Merci à vousainsi qu'à toutes celles et ceux qui nous écoutent.

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http://www.nowatch.net/

Patrick Beja

http://www.captainweb.net/

Captainweb

http://www.splitscreenpodcast.com/

Splitscreen(Attention site en changement dès mi­novembre)

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http://www.focale-alternative.be/magazine/

Plateforme Focale Alternative Magazine­ Revue en ligne photographique ­

http://www.noqulture.be/

Podcast

­ No Qulture ­

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No QultureCult/MagNum 1

No Qulture vous attendP Noqulture.beP http://twitter.com/noqulture