MAG AJL AVRIL 2016

58
AJL ITALIE SPK USA AJL TARN HIROO ONODA AJL SAO PAULO MUSEE HARAGEI SENSEII LEVINET

description

Magazine d'Arts Martiaux, de Self Défense, de Combat et de Police Training de l'Académie Internationale Jacques Levinet - Numéro 7 - Avril 2016

Transcript of MAG AJL AVRIL 2016

Page 2: MAG AJL AVRIL 2016

Dans les années 1970, la France fut particulièrement privilégiée puisqu’elle hébergea de nombreux experts de karaté : Maitres ARADA, Oshima MOCHIZUKI, Taïji KASE.

C’est ainsi que la France a pu prendre une avance certaine en Europe, concrétisée à chaque rencontre internationale sur tous les tatamis européens et mondiaux.

Le Karaté a été importé du Japon à Montpellier par Monsieur CAUDRELIER, en 1957. L’un des premiers élèves fut Bernard MICHEL, un élève brillant qui, à 17 ans, remportait le titre de champion du Languedoc, un titre déjà précurseur de ce futur international de Karaté.

En Province, le développement fut plus lent, et pendant des années, le Karaté Montpelliérain fut le seul à faire échec aux Parisiens : de 1960 à 1965, Bernard MICHEL disputait trois finales individuelles et restait longtemps le seul représentant de la province de l’équipe de France de Karaté.

Le KCM, dont le professeur Louis MICHEL a assuré la présidence, a été fondé en 1967 par MM. TIXIER, FIGUIERE et LAPASSET. En deux ans, il a remporté deux titres de champion de France, les titres individuels et par équipes du championnat de la Ligue du Bas-Languedoc Roussillon, ainsi que toutes les coupes mises en compétition dans la région. Le KCM, à cette époque, compte plus de 200 pratiquants et demeure la figure montante et emblématique du karaté français.

Les karatékas montpelliérains, qui ont obtenus les lauriers nationaux, avait à leur tête, comme capitaine, Bernard MICHEL, licencié ès Lettres, pharmacien et médecin. Il était le fils de Mme Paulette MICHEL, assistante à la Faculté des Lettres et de M. Louis MICHEL, titulaire de la chaire de linguistique à cette même faculté.

Bernard MICHEL a un palmarès prestigieux de karatéka : Trois fois international et trois fois finaliste individuel des championnats de France.

ABONNEMENT GRATUIT

Déjà près de 10.000 lecteurs

Le club mythiqueKCM

Karaté Club Montpelliérain

EDITOAVRIL 2016

Bernard MICHEL

Rédacteur en ChefCapitaine Jacques Levinet

Page 5: MAG AJL AVRIL 2016
Page 6: MAG AJL AVRIL 2016

Dojo au 10, rue Adolphe Mion – Montpellier

Présidents : MM. Louis MICHEL, professeur Faculté des Lettres ; Charles SENEGAS, Chef comptable

Quatorze ceintures noires, dont un 3e dan et trois 2edan.Champion du Languedoc-Roussillon (LR) individuel depuis douze ans.

Champion du LR par équipesChampion de France 1967 et 1969

Invaincu dans toutes les compétitions organisées dans le Sud-EstTechnique: Maitres, KASE, 7e Dan; Hiroo MOCHIZUKI, 5e Dan.

Page 7: MAG AJL AVRIL 2016

LE KARATE CLUB MONTPELIERAIN K.C.M

DANS LES ANNEES 70

En 1967, quatre membres du Karaté Club Montpelliérain ou KCM, MICHEL, DECOURT, LABATTUT et PIEYRE détrônaient, pour la première fois, les Parisiens en s’adjugeant le titre de champion de France par équipes en battant la formation de l’A.F.A.M, composée de quatre internationaux, dont le champion d’Europe et le champion de France. L’année d’après, finaliste, le KCM reprenait son titre en 1969, en battant l’équipe de l’Est, avec Bernard MICHEL, LAUTERNIER, LABATTUT, GARCIA, ABBAL et Jacques LEVINET.

L équipe du KCM a réédité son exploit de 1967 en remportant, au stade Coubertin à Paris, le championnat de France de Karaté. Elle bâtit successivement le Judo Club Parisien, l’équipe de l’Est, le Jiu-Jitsu-Club de Marseille et, en finale, le club de Briey en Lorraine. Elle obtint une très nette victoire sur le score de 3 à 1.

Page 9: MAG AJL AVRIL 2016

Les karatékas montpelliérains, qui ont obtenus les lauriers nationaux, avait à leur tête, comme capitaine, Bernard MICHEL, licencié ès Lettres, pharmacien et médecin. Il est le fils de Mme Paulette MICHEL, assistante à la Faculté des Lettres et de M. Louis MICHEL, titulaire de la chaire de linguistique à cette même faculté. Bernard MICHEL a un palmarès prestigieux de karatéka : Trois fois international et trois fois finaliste individuel des championnats de France.

Le karaté se développe à pas de géant alors, tout le monde trouvant profit à sa pratique : vertus éducatrices et éducation physique de base pour les enfants, sport de compétition pour les sportifs qui aiment le combat, détente et gymnastique pour les hommes même avancés dans l’äge.

La médecine moderne, prône le karaté comme exutoire au complexe d’agressivité, développé par la vie moderne et comme outil merveilleux de rééducation fonctionnelle.

L’entrainement développe en effet avant tout souplesse et coordination motrice et, après quelques mois de pratique, tout karatéka est capable de lever le pied pour atteindre son adversaire.

Une part de l’entrainement est réservée à l’endurcissement des poings, du tranchant de la main, des pieds pour accroitre l’efficacité des ripostes. Cette recherche se traduit par les tests de frappe ou «shiwari», bris de planches, tuiles, galets…bien connus du public et qui sont en fait des exercices de concentration psychique et de courage.

Page 10: MAG AJL AVRIL 2016

Developed fifteen years ago by the international expert Jacques Levinet, whose achievements in martial arts and combat sports are well known worldwide, the SELF PRO KRAV or SPK method

is one of the most effective and realistic self-defense systems existing today throughout the world. Two videos and a book support this discipline.

Beyond the simplicity of its acquisition and adaptation to all groups (men, women, children, law enforcement), the SPK strength lies in its annual updating in order to adhere to the ever changing aggression patterns of our days. In Captain Levinet’s opinion, you can’t freeze a martial art or self-de-fense method forever without risking transforming it into something obsolete and useless.

REMINDER OF THE ORIGINS OF SPK

the SELF PRO KRAV sterns from the professio-nal experience as a police captain and knowledge

of fighting techniques of Soke Jacques Levinet. Among the many methods of self-defense that he’s

created. Master Levinet has adapted his police method, the Real Operational System or ROS, with his sound knowledge of self-defense to make it an operational method called SELF PRO KRAV: SELF for Self Defense, PRO for Professionals and KRAV

for Combativeness in Hebrew. However, SPK is not a form of Kravmaga. It differs from it in many speci-

fic technical aspects and has a different approach in the field of personal defense and questioning.

Captain Levinet retained the term Krav without adhering to Kravmaga, only because of the fighting

spirit that prevails in this discipline. The richness of SPK also comes from the numerous seminars,

exchanges, training sessions and experiences that the master has acquired and transmitted to units around the world (Israel, Unites States, Australia, Japan, South America, Canada, Cuba, Russia and

Europe) and his exchanges with many teachers and experts such as Haim Gidon, Gaby Shai, Aaron El-

baze, Jim Wagner, Darren Levine, Vincent Lyn, Taiji Kase, Keinosuke Enoeda, Hiroo Mochizuki, Shirai,

Dominique Valera and many others among the well

known experts.

•Survival Instinct - The will to survive

•Conditioning Training - The means tos survive•Operational Technique - The learning of natural gestures

•Legal Defense - The respect of law •Evolution - The questioning

SELF PRO KRAV EVOLUTION

5 KEY POINTS

Page 11: MAG AJL AVRIL 2016

MASTER JACQUES LEVINET

EXAMPLES OF THE NEW SPK :

• SPK Defenses against multiple attackers.• Defenses SPK is confined and enclosed environment.• Defenses SPK for law enforcement forces.• SPK Defenses against unconventional attacks (weapons and empty hands).• Defenses SPK in low light or darkness.• Defenses SPK with everyday life objects (umbrella, pen, briefcase, purse, keys, credit cards, cell phone, shoes, jacket, vest, magazine, etc.).• Adaptation of the SPK for women and children• Percussion training of fists and feet on moving target complemented by an elbow-knee percussion work on a fixed shield. It doesn’t mean that the SPK becomes a combat sport but it requires a minimum of feet-fists percussion knowledge.

SELF PRO KRAV EVOLUTION :

The evolution of SPK is mandatory to update it against the new ways of

aggression. The evolution of SPK is now essential to keep up with violence.

It also comes from a feedback or perma-nent return of experience that victims deliver to be founder of the discipline.

In other words, where the civilian SPK ends, begins the police SPK with own means of coercion and coercion characteristic of the ROS Real Operational System or method of the law enforcement forces.

the SELF PRO KRAV POLICE module has gained full acceptance since many police units and special units in France (as ERIS) and abroad (such as GAD in Argentina and Spetsnaz in Russia) were trained in SPK Police and ROS by Captain Jacques Levinet.

Page 12: MAG AJL AVRIL 2016

SELF PRO KRAV EVOLUTION :

• Acquisition of ambidextrous defenses to cope with any eventuality (facing a left-handed aggressor, in any position, standing on the floor, sitting, knee-ling, hostage taking).• Just a few weapon disarmament tricks because such techniques are too dangerous against knives, push daggers, razors or other blades. Only percus-sion techniques are privileged in SPK to disarm quickly and safety

• Using real blunt weapons (sticks, bats) to achieve higher grades an put the candidate in a real situa-tion.• Using handguns and shoulder guns with gas, blank guns and balls (with helmet protection) for the upper grades to understand the disarmament procedure.• Firearms threats are made with real neutralized weapons, maintai-ning the finger on the trigger as do the bulls.• Using an aluminum knife to feel the cold and the danger of the blade in threats touching the body or throat.• Acquisition of a thorough lear-ning to avoid any reflex action and complicated technique and keep only the defense reflex.• Learning, from the 2nd Dan level, of ambidextrous defenses to assimilate the SPK against a lefty or a righty, as appropriate. A primary acquisition for instructors who must be able to demonstrate and teach a lefty or righty and take account every type o student.• Acquisition, from the 2nd Dan, of techniques for defending a third

person and bodyguard techniques to train students in protecting their loved ones or a vulnerable person in case of aggression.

• Defenses, from the 5th Dan with everyday com-mon objects, such as umbrellas, sticks, pens, bags, wallets, keys, cell phones, chairs, jackets, glasses, footwear, magazines, etc.). It is important because defending yourself by any means is essential some-times.

SELF PRO KRAV EVOLUTION

Page 13: MAG AJL AVRIL 2016

MASTER JACQUES LEVINET

TRAINING AND AFFILIATION IN SELF PRO KRAV

• Technical Syllabus - With the acquisi-tion of grades from yellow belt to black belt and then SPK Dan (from first to tenth Dan). Despite being sued, the SELF PRO KRAV Dan rank has been recognized. The SPK has become a trademark with the INPI (National Institute of Industrial Property).• Access to higher level requires, in all grades, a technical test (finishing a de-fense with a locking technique to check the knowledge of the candidate) and a combat test (rapid defenses without finishing with a lock to fight in the street).• SPK Dans are delivered with the ut-most seriousness, by an international Grade Com-mission, respecting the time between grades. All exams take place in front of an audience and jury to avoid any complacency. No grades are given easily.

• Instructor program - For initial and continuing training, Instructor, Chief Instructor and SPK Expert.

The Academy issues these professional training cer-tificates for its registration as a training organization in the Ministry of Labor in France.• The instructor exam tests consist of written tech-

nical tests and teaching tests. The Academy Jacques Levinet takes into account the ability of candidates and refuses to issue certificates of convenience not to tarnish its credibility. Morality is required for SPK instructors, who respect a «gentleman agreement» and a code of ethics.• Affiliation program - Instructors from different self-defense schools, martial arts styles and combat

sports apply constantly to become a member of AJL

• An online training - Recently available in diffferent languages on internet to become instructors and black belt graduation in SELF PRO KRAV or SPK.

Page 14: MAG AJL AVRIL 2016

SELF PRO KRAV EVOLUTION

THE CHIEF POINT

• SPK principles - Captain Jacques Levinet, through his trai-ning and compliance with the law, evidences in his SELF PRO KRAV method, an absolute res-pect for personal defense. It is not just about knowing the law, but knowing also how to apply it when the defense method is used. It is important to provide students with the legal means so that they can justify their actions in defense. Being able to demonstrate a legiti-mate defense is not easy in front of justice.

Some examples, under penalty of jail,

even as a victim:

• Twist a knife against an aggres-

sor, even after having disarmed him.• Respond with the aggressor’s gun, even after having disarmed him.• Leave your fingerprints on the as-sailant’s gun trigger during a bad disarmament (with a disarming technique, for example).• Reply with the aggressor’s bat, even after having disarmed.• Use an aggression gesture, like a head butt.• Respond to a benign aggres-sion, with a defense to the genitals, like a grip.

• Increase the fist or foot per-cussion defenses on an unarmed assailant on the ground, under penalty of cruelty and failing to comply with the law.• Respond in vital areas against a non-vital aggression.

*** In other words, being a victim doesn’t justify the use of any res-ponse. The SELF PRO KRAV war-ns practitioners and gives them the legal means to justify. The end doesn’t justify the means.The SPK adaptation to countries:• The SPK taught incountries, takes into account their laws and respect them. • As a result, certain defenses, banned in France or Europe, for example, are perfectly allowed in some countries.

Page 15: MAG AJL AVRIL 2016

MASTER JACQUES LEVINET

A WELL KNOWN INTERNATIONAL FEDERATION

• Through the International Federation of Perso-nal Defense and the Police Training AJL, SELF PRO KRAV is present in about fifty representatives in France and abroad (Spain, Austria, Bulgaria, Ita-ly, Luxembourg, Brazill, England, Canary Islands , Morocco, USA, Ecuador, Argentina, Chile, Canada, Mauritius, the Caribbean Sea, Russia, Siberia, Austra-lia, New Zealand, China, Sri Lanka, Vietnam, Tunisia, Algeria). The official chart of AJL includes DTN (Na-tional Technical Directors), DTR (Regional Technical Directors) and DTD (Departmental Technical Direc-tors).

• The AJL has a registration number of the Ministry of Sport in France and a registration number

in the Ministry of Labor and much institutional reco-gnition worldwide.

• Real SELF PRO KRAV can be seen through the identical uniforms worn by the practi-tioners in France and the rest of the world. The only difference is the color in the logo of the country and on the belt to emphasize the country’s identity.

• Finally, the curriculum vitae of the founder, Cap-tain Jacques Levinet, calls for a high level of credibi-lity of his AJL federation.

We end this article humbly saying that SELF PRO KRAV doesn’t intend to be the best method of self-defense, but a method of interest.

SELF PRO KRAV POLICE

There may be several ways to effec tively defend yourself irrespective of whether you are a civilian or a cop.

Only purposes change, hence the rea-son for the creation of the SELF POR KRAV POLICE module. Here are some aspects of the SPK POLICE learning:• Use of the equipment weapons for defending oneself in compliance with the law.• Teamwork working and protection.• SPK POLICE handcuffing, alone and in teams, in all places.• Complementarities of empty hand actions and weapon use.• Operational Keys of neutralization, alone and in teams.• Means of operational driving in emergencies.• Basic acquisition of the Police Trai-ning ROS method associated with

Page 16: MAG AJL AVRIL 2016

CPT Jacques LEVINETDTN AJL

CONSEILLERS TECHNIQUES FÉDÉRAUX

Vincent COUDESELF PRO KRAV

Christine FOULONSELF FÉMININE

Patrice VIGEANTCANNE DEFENSE

Pascal TABAGLIOMIDI PYRENEES

LANGUEDOC ROUSSILLON

Nicolas SOENENSRHONE ALPES

AUVERGNE

Pierre GATEAUPROVENCE ALPES

COTE D’AZUR

Dominique QUENNECALSACE - CHAMPAGNEARDENNE - LORRAINE

JM DU PLANTIERHAUTE GARONNE

31

A. MAGANAALPES MARITIMES

06

N. ME/MBRIVESVAR83

N. BEDRIGNANTSPYRENEES

ORIENTALES - 66

JP GUERINHAUTE SAVOIE

74

DIRECTEURS TECHNIQUES RÉGIONAUX ET DOM-TOM

DIRECTEURS TECHNIQUES DÉPARTEMENTAUX

ORGANIGRAMME FRANCE

Fédération InternationaleArts Martiaux - Self Défense

Police training

JY BOUCHUTTARN & GARONNE

82

Page 17: MAG AJL AVRIL 2016

Thierry LECERFDTN ADJOINT

CONSEILLERS TECHNIQUES FÉDÉRAUX

Michel BOUREPOLICE ROS

Francis HEBLESARTS MARTIAUX

D. Bernard MICHELMEDICAL

Michel Raphaël DAVIDRÉGION

BRETAGNE

Grégory HAEYAERTBASSE ET HAUTE

NORMANDIE

Stéphan POUJOLANTILLES

FRANCAISES

Ghislain SENAUXNORD PAS DE

CALAIS

Manu DEBOUZYAUDE

11

B. CERECEDATARN

81

Said BENAYECHEPUY DE DOME

63

Patrick GASSELINHERAULT

34

P. ROUSSEAUXYVELINES

78

DIRECTEURS TECHNIQUES RÉGIONAUX ET DOM-TOM

DIRECTEURS TECHNIQUES DÉPARTEMENTAUX

Académie Jacques LEVINET

Gildas GELISDORDOGNE

24

Yann HUMBERTBOURGOGNE

FRANCHE COMTE

Page 18: MAG AJL AVRIL 2016

Master J. LEVINETWORLD PRESIDENT

DIRECTORS AJL EUROPE

Gery JACOBYLUXEMBOURG

WORLDWIDE AJL REGIONAL DIRECTORS

WORLDWIDE ORGANIZATION

Fédération Internationale

Arts Martiaux - Self Défense

Police training

Frank WEBERGERMANY

DIRECTORS AJL ASIA AND AJL MIDDLE EAST

Fabrice BROUXSWITZERLAND

Filipe SANTOSPORTUGAL

David BUISANSPAIN

Karim DIZAJQATAR

David IVARSVIETNAM

Thamara NISSANKASRI LANKA

Hussein BILAWALPAKISTAN

Paul ALONSOCHINA

T. GRAZIANONEW YORK

L. LINWOOKNEW JERSEY

S. LEVINSAN FRANCISCO

K. WINZINOWICHCANADA

R. BATISTABRAZIL

D. DEMETRIOSBRAZIL

T. BARROSBRAZIL

F. DE OLIVEIRABRAZIL

M. E. ROMEROARGENTINA

R. ROUSHARIZONA

Page 19: MAG AJL AVRIL 2016

Thierry LECERFVICE PRESIDENT

Académie Jacques LEVINET

Joao D. FERREIRABRAZIL

K. WHELAN ENNSCANADA

Ademir BRASEROARGENTINA

Didier AMEERMAURITIUS ISLAND

Aymen MESSAOUDTUNISIA

DIRECTORS AJL AMERICA

DIRECTORS AJL AFRICA

Rabah HAMDOUCHEALGERIA

N. BOUDLALMOROCCO

R. P. SALMERONSPAIN

J. DIAZSPAIN

K. DJELLOULALGERIA

N. ANDIALGERIA

T. TSYKHTSINSKIRUSSIA

D. FERLANDQUEBEC

P. IDELS CARNACFLORIDA

WORLDWIDE AJL REGIONAL DIRECTORS

M. ZANZARELLAITALY

DIRECTORS AJL EUROPE

Page 20: MAG AJL AVRIL 2016

TENUE ORIGINALE TOP GUN DE LA NAVY US

DE LA GUERRE DU VIETNAM

Page 21: MAG AJL AVRIL 2016

NOUVELLE ACQUISITION DU MUSEE HARAGEI RYU

SPIRIT BUSHIDO

Master Francis DE HEBLES

Page 24: MAG AJL AVRIL 2016

LE KIHON DU KARATE

MASTER JACQUES LEVINET

L

L

L

Ki = énergieHon = de base

Page 25: MAG AJL AVRIL 2016

Karaté, découverte de soi,

corporelle et mentale

L’élève doit se familiariser très vite avec la terminologie japonaise du karaté afin de se déconnecter du monde profane et ainsi entretenir avec le senseï et les autres élèves un code de pratique dont les sym-boles le plonge dans la découverte du karaté do.

Les dachi sont les outils d’ap-prentissage qui permette au pra-tiquant de se tenir debout avec la force tellurique associé à l’énergie du KI grâce au mode respiration spécifique du YIN et du YANG. La recherche de l’équilibre physique des positions se fortifie par l’équi-libre mental de cette respiration. La découverte de tout son être est to-tale du bout des orteils au sommet de la tête. La libération du KI dans la finalité linguistique vient para-chever cette sensation d’unicité et d’osmose avec l’environnement du karaté do.

La terminologie japonaise n’est pas un prosélytisme exotique. Cela permet de laisser interprétations subjectives et sentiments diffus à la porte du dojo. Au rythme des onomatopées japonaises le pra-tiquant délaisse son corps social au profit d’une imprégnation mar-tiale qui l’oblige à se concentrer donc à mieux se connaître. Débu-tants et gradés, adultes et enfants sont soumis aux mêmes règles d’apprentissage du kihon par le langage japonais. Le résultat est positivement surprenant car l’indi-vidu s’adapte très facilement aux enchaînements sans les parasites de la langue courante.

Sans doute est-ce dû à la symbo-lique japonaise des kanji qui en peu de mots signifie beaucoup de choses intraduisibles.

Le karaté joue alors pleinement son rôle de découverte corporelle par la maîtrise du corps à l’aide des positions de pieds joints en Musu-bi dachi et heisoku dachi pour le conditionnement du salut, en Hei-ko dachi et hachiji dachi pour le travail de l’assise et de l’équilibre. La transition au karaté découverte mentale se traduit par l’état de vigi-lance, quel que soit la position, en YOI.

La notion de hara est un exemple de la terminologie réductrice mais au combien significative du kara-té. L’explication de ce terme avec nos mots usuels est à la fois trop longue et réductrice à la fois. Dire qu’il s’agit de la contraction abdo-minale associée à la respiration et à la concentration est bien trop long pour être ressenti.

Une autre découverte corporelle du karaté passe par la fermeture des poings qui consiste, au-delà de l’exercice lui-même, à emprisonner le mental pour mieux le libérer au moment du KI tout en relâchant le bras. Prononcer le mot WAZA SEIKEN amplifie l’explication péda-gogique tout en enlevant les mots inutiles.

Le kihon rectiligne

Le travail habituel des waza sur une ligne droite ponctuée par les temps du professeur permet l’ap-prentissage basique du karaté. Les répétitions des mêmes mou-

vements donnent au senseï une vision plus précise des difficultés rencontrées par chaque élève pris séparément grâce à un champ vi-suel élargi.

Pour l’élève, l’apprentissage sé-paré puis associé des unsoku et des waza met en exergue les diffi-cultés éventuelles de dissociation des membres supérieurs et infé-rieurs, les lacunes de coordination et l’importance du hara en guise de maillage entre le haut et le bas du corps.

La découverte mentale de cette forme de kihon est mise en évi-dence par l’imagination que l’élève se forge dans le travail dans le vide, interprétant tour à tour le rôle de tori ou d’uke ponctué par la libéra-tion épisodique du kiai.

Le kihon rectiligne revêt égale-ment un intérêt d’ambiance par le tempo régulier du senseï et par l’émulation du kiai commun avec les autres partenaires travaillant côte à côte. Le karaté pour soi au travers d’autrui en quelque sorte.

Kihon analytique et global

Le kihon rectiligne n’étant que la succession des techniques sta-tiques apprises, la dynamique du mouvement est plus aisée à saisir. La pédagogie analytique découpe le kihon par tranches de façon à détailler la technique photo par photo puis à les jointer, dans le ki-hon global, sans temps mort dans l’ensemble du mouvement à effec-tuer (unsoku et waza).

Page 27: MAG AJL AVRIL 2016

L’avantage de cette bi pédagogie permet de retrou-ver dans le temps intermédiaire de l’unsoku, non seulement la phase statique du waza, mais également les temps inspiratoires et expiratoires avec la finalité de l’unité corps – esprit.

La découverte de cette dimension est exacerbée par cette dissociation d’apprentissage. La réalisation d’une technique dans un seul temps de déplacement et de respiration appréhende l’unité de l’être.

Le Kihon en croix

Par son travail spécifique des waza en uke, tsuki, uchi, geri associé aux unsoku, il permet le travail de l’équilibre et de la latéralisation tant chez les adultes que chez les enfants. Il s’agit d’exécuter les techniques selon les quatre points cardinaux ce qui oblige, au-delà de la concentration, l’élève à main-tenir son hara en éveil pour compenser la perte de point de repère du kihon rectiligne.

Cet exercice peut être réalisé de plusieurs façons différentes selon une infini de techniques multidi-rectionnelles qui sollicitent la rotation de hanche et l’armé du coup de pied entre autres.

1.Exemple :

Heiko dachi – hidari zen kutsu gedan baraï – ayumi ashi oï tsuki – migi mawate à 90° et hidari zen kut-su gedan baraï – ayumi ashi oï tsuki – idem sur les autres points cardinaux pour revenir à la position initiale de départ – hanteï gamae et même chose

en démarrant en migi.

L’exercice peut évidemment être compliqué à sou-hait selon le niveau des élèves, avec des dachi, des unsoku, des uke, des tsuki, des uchi waza et des geri waza.

2.Exemple :

Heiko dachi – migi zen kutsu (soto uke) – idem mawate hidari à 90°- idem mawate à 180° -

idem ushiro mawate à 90°.

L’intérêt réside ici également dans la nécessité du double armé du bras avec l’importance du bras direc-tionnel pour maintenir l’équilibre.

3.Exemple :

Heiko dachi – hidari zen kutsu gedan baraï – shudan gamae – mae geri – pose jambe arrière à 90° vers

migi – idem sur les quatre points cardinaux – hanteï gamae et même chose vers hidari.

On peut rajouter à loisir à la pose du pied des uke ou tsuhi waza et de même ne donner qu’un temps pour la réalisation de l’ensemble des techniques sur les points cardinaux.

4.Exemple:

Heiko dachi – Hidari zen kutsu gedan baraï – shudan gamae – mae geri pose avant – migi yokogeri même

jambe pose arrière en direction 180° vers hidari – hanteï gamae et idem avec migi zen kutsu

sur les quatre points cardinaux.

Le travail consiste à maîtriser les trajectoires et les pivots de pied d’appui.

Page 28: MAG AJL AVRIL 2016

Photos du reportage - Édith LEVINET

LE KIHON DU KARATE

MASTER JACQUES LEVINET

Page 29: MAG AJL AVRIL 2016

Le Kihon enchaîné

L’étude des UNSOKU rectiligne ne doit pas être conditionnée à des déplacements permanents vers l’avant ponctués seulement par des mawate en bout de longueur. Le kihon symétrique restitue les waza, sur un seul temps donné par le professeur dans les deux positions hidari et migi, en avançant, en recu-lant, en tournant, en changeant de garde.Cette forme de kihon, dans lequel l’élève ne peut s’ap-puyer par mimétisme sur le partenaire, suit toujours le même schéma et les mêmes techniques au début, pour ne pas perturber l’élève, mais peut être compli-qué à volonté selon son niveau.

1.Exemple détaillé

Heïko dachi - Hidari ZKD – Ayumi ashi oi tsuki – hiki oï tsuki – mawate ZK gedan barai – hantei gamae ZK

Gedan Barai – Ayumi ashi oi tsuki – hiki oi tsuki – mawate ZK gedan barai – hantei gamae ZK GB. Si l’exercice est bien restitué l’élève se retrouve

en position initiale de départ.

Le bénéfice de cette forme de kihon pour l’enseignant est de ne donner qu’un seul temps de rythme (d’où une meilleure attention portée sur les défauts) et pour l’élève l’obligation d’une concentration maximale de tous les instants, sans mimétisme, pour maintenir le zanchin nécessaire à la réalisation de ses techniques dans l’ordre programmé.

2.Exemple énoncé

Afin de responsabiliser encore plus l’élève et libérer le professeur de sa parole stéréotypé dans l’explica-tion des enchaînements, l’énoncé est simplifié et ré-duit aux unsoku à partir du moment où les techiques sont toutes similaires à savoir « Heiko dachi – ayumi ashi + technique déterminée –

hiki ashi – mawate – hanteï gamae – ayumi ashi – hiki ashi – mawate – hantei gamae ».

La simplification de l’énoncé pourra être ensuite ré-duite à un seul temps donné pour tout l’enchaînement à partir du moment où les élèves ont déjà travaillé l’en-chaînement demandé, à savoir

« Ichi – Ni- San- Shi – Go – Roku – Shichi – Hachi – ku – ju ».

La longueur de l’exercice dans la similitude des tech-niques développe une concentration maximale et une latéralisation sans lacune. La durée permet aussi au professeur de peaufiner les rectificatifs à apporter.

L’intérêt pédagogique du kihon symétrique est la fa-culté à la fois d’innover dans un cadre bien défini car on peut indéfiniment ajouter, alterner, modifier, com-pléter n’importe quel UNSOKU, UKE WAZA, TSUKI WAZA, UCHI WAZA, GERI WAZA.

Autre avantage, qui se présente au départ comme in-convénient pour l’élève, est la perte des repères ac-quis lors du kihon rectiligne. L’élève est résolu à tra-vailler pour lui bien que porté par la présence de ses partenaires. Le pratiquant n’a plus le choix de la pen-sée extérieure au dojo et doit se résoudre au karaté martial dans tous les sens du terme de la découverte.

Côté pratique, le kihon symétrique s’inscrit dans un karaté d’éducation sociale en offrant l’avantage d’être démonstratif et ludique notamment chez les enfants lors de manifestations qui les mettent au-devant de la scène. Les spectateurs sont alors ravis et stupéfaits à la fois de voir un tel enchaînement de gestuelle bien ordonnancé en un seul temps.

Page 30: MAG AJL AVRIL 2016

ACADEMIE JACQUES LEVINET

SAO PAULO - BRESIL

BRIEF HISTORYMaster Thiago William Barros

Born in 1985 in São José dos Campos Thiago William Barros that the passing of years passes to experience and know the Kung Fu Fei Hok Phai with his father and Master Benedito de Barros

Son and his mother Dona Angela. At 05 years of age Thiago begins to participate in championships internal of the Association, but only the seven years that the athlete began to attend events state and national sport. Despite her young age, the boy was already standing out among other children with their performance of «Tao Lu» Dagger and Spear both ends. In 1996 it became range.

Black Kung Fu by the Association of Kung Fu Southern Shaolin 11 years old. It also started to represent the Brazilian national kung fu wushu at the event held in Argentina, becoming the first time Pan American

champion.

Page 31: MAG AJL AVRIL 2016

MASTER

THIAGO WILLIAM BARROS

Page 32: MAG AJL AVRIL 2016

ACADEMIE JACQUES LEVINET

SAO PAULO - BRESIL

OTHER PROFESSIONAL ACTIVITIES :

CAREER MAIN HEADLINGS :

Page 33: MAG AJL AVRIL 2016

MASTER

THIAGO WILLIAM BARROS

Thiago is creator and founder of the martial action project, which aims to provide lessons.

Free martial arts in social and municipalities projects. Currently the project is carried out in six city of São Paulo - Brazil and in the state of Maranhão - MA - Brazil.

Page 35: MAG AJL AVRIL 2016

Clinique Jardins de Sophia

Trophée National 2015Coup de cœur

de la Fédération Hospitalisation Privée

Centre National de FormationDiplôme de qualification professionnelle

Instructeur Canne Défense Thérapeu-

Médecin DirecteurDocteur Bernard MICHEL

Canne Défense Thérapeutique

Page 36: MAG AJL AVRIL 2016

MUSEE HARAGEI

Un musée unique à ne pas manquer pour les amateurs du Bushido

SPIRITBUSHIDO

Page 37: MAG AJL AVRIL 2016

PHOTOS ANNEE 1930

Contact pour la visite Maître Francis de Hebles

HARAGEI RYU

Page 38: MAG AJL AVRIL 2016

«Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelli-gentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements» Charles Darwin.

Charles DARWIN, dans sa citation concernant l’évolution des espèces, nous montre toute l’importance de s’adapter au monde dans lequel nous vivons pour survivre.

Il serait à mon sens, normal d’en faire de même lors d’une agression physique, où notre survie est en jeu.

ACADEMIE JACQUES LEVINET

TARN - Pascal TABAGLIO

Appliquons les fondamentaux du SELF PRO KRAV

Instint de survie - Réflexe Conditionnés - Techniques Opérationnnelles -

Légitime Défense - Evolution

Page 39: MAG AJL AVRIL 2016

LA CLEF DE LA SURVIE

L' ADAPTATIONLa Self défense n’est pas un sport

Même si on peut reconnaître les performances techniques et athlétiques, les résistances physiques et mentales des combattants, il n’en reste pas moins que de nos jours, dans les sports de combats et les arts martiaux, la notion de danger, telle qu’elle apparaît lors d’une agression de la rue, n’existe pas.

AJL St SULPICE _ MIDI PYRENEES

Notre devise : Patere aut Abstine (Endures ou t’abstiens)

Dans le combat sportif contrairement à une agression réelle physique, l’idée de gagner remplace celle de survie.

Dès lors, les compétiteurs préparent leur condition physique, répètent encore et encore les techniques avec un sparring partenaire, afin d’être le plus efficace pour gagner le combat sur un ring, dans une cage ou sur un tatami.

Pendant une compétition, les deux adversaires échangent des coups ou des techniques avec les mêmes règles de combat, et s’il y a un risque pour l’intégrité physique de l’un ou de l’autre, alors le combat est arrêté par l’arbitre, le juge, le médecin ou l’entraîneur.

On comprend alors pourquoi dans les compétitions, mise à part l’argent, les catégories ont été créées.

On imagine mal aujourd’hui avec les mêmes règles d’affrontement pour les deux antagonistes, comment

un poids plume pourrait remporter le titre ou le championnat contre un poids lourd, mais surtout quels dommages corporels il risquerait dans un tel combat, et ce, malgré les équipements de protections (gants, bandes, tatami etc...) qui sont obligatoirement utilisés pour les différentes disciplines sportives.

Oui mais dans la rue...

Aucune possibilité de choix de la catégorie de l’agresseur, pas de protections, encore moins un juge qui arrêtera le combat.

Que l’individu soit plus grand, plus gros, plus fort, l’adaptation à la situation, sera obligatoire et ainsi trouver la meilleure défense pour arrêter l’agression le plus vite possible.

Cette défense doit être la plus naturelle possible, adaptée à nos capacités mais aussi adaptée au gabarit de l’agresseur.

Riposte difficile en raison de la différence de taille entre l’agresseur et sa victime

Page 40: MAG AJL AVRIL 2016

ACADEMIE JACQUES LEVINET

TARN - Pascal TABAGLIO La self défense doit s’appliquer à

tout le monde

Dans tous les sports, quels qu’ils soient et autres arts martiaux, si nous n’avons pas les capacités physiques nécessaires pour suivre les entraînements, nous ne les pratiqueront pas et nous ferons un autre sport qui nous conviendra mieux

En self défense, une agression dans la rue se moque de nos capacités physiques et l’apprentissage de la self défense doit se faire avec nos aptitudes et surtout avec nos inaptitudes physiques (en effet comment ap-prendre un geste technique, qui nous soit réellement difficile à réaliser dû à nos capacités physiques, qui plus est sera à appliquer sur un individu qui ne se lais-sera pas faire?)

Dans les cours de self défense comme dans les arts martiaux, en général, les techniques apprises doivent être restituées comme le programme des grades les décrit et comme l’entraîneur les démontre et rares sont les instructeurs qui expliquent à leurs élèves, que la discipline doit d’abord être adaptée à chacun en fonc-tion de leurs propres capacités (taille, poids, âge etc.) et qu’apprendre les techniques de façon robotique, donc impersonnelle, est à coup sûr le meilleur moyen d’être inefficace lors d’une réelle agression physique.

Il est bien entendu qu’il faut progresser aussi bien techniquement que physiquement, sinon pourquoi venir aux cours, mais étant tous différents, faut-il pour autant s’entrainer tous aux mêmes rythmes et de la même manière ?

Dans mes entrainements et initiations, j’ai eu et j’ai encore des élèves à mobilité réduite. Doivent-ils apprendre le panel technique comme les autres qui n’ont aucun handicap ? Doivent-ils connaître la forme de la technique même si elle est incompatible avec leurs aptitudes physiques ?

Il est bien évident que non. Le plus important est de leur apprendre à adapter les entrainements à leurs possibilités, et si le modus operandi n’est pas tout à fait académique, et bien tant pis car il lui sera devenu personnel, donc naturel et efficace.

V oici un exemple qui illustrera bien mes propos :Lors d’une initiation de Self Pro Krav aux Ados de la MJC de ma commune, l’animateur m’a demandé si un jeune en fauteuil roulant pouvait suivre le cours, je lui ai répondu qu’il n’y avait aucun problème, et qu’il pou-vait s’entrainer avec les autres, mais différemment.

Tant qu’en travail technique qu’en travail réflexif, je lui ai appris à adapter la technique à son état et la restituer efficacement.

Riposte difficile en raison de la différence de taille entre l’agresseur et sa victime

Page 41: MAG AJL AVRIL 2016

LA CLEF DE LA SURVIE

L' ADAPTATIONEnsuite adapter les techniques en fonction du gabarit de l’individu.

Lors d’un même cours ou un même stage, il est rare de voir les élèves changer d’eux-mêmes de parte-naire, ils préfèrent s’entraîner ensemble car ils sont de même niveau, de même corpulence, du même club etc. et ils s’habituent l’un à l’autre.

Il va se créer entre eux une complicité, une connais-sance des réactions de chacun et ainsi une possibilité à s’entraîner en sécurité.

Ce qui est pour moi un non-sens à l’étude de la self défense.

En effet, lors des entraînements, plus nous change-rons de partenaires d’entraînement (masculins et fé-minins) et plus nous serons obligés de nous adapter et de modifier la technique en fonction de leurs diffé-rents gabarits.

Certains élèves, bien que plus petit de taille que leur partenaire, essayent quand même de riposter au visage.

Pourquoi ? Parce que la technique le stipule ? Cette technique fonctionnerait si l’individu était de même corpulence.

Si dans ce cas de figure, au lieu de répéter la riposte au visage (riposte qui ne leur sert à rien, puisqu’ina-daptée), ils l’exécutent aux jambes, alors ils se sont appropriés la technique et l’ont adapté au gabarit de leur partenaire. De ce fait, ils démontrent avoir bien compris le sens défensif, et sont quasiment sûr de la restituer en combat réflexif et en combat réel.

Changer la forme d’application d’une riposte (Pied bas plutôt que poing visage) mais en garder le fond (circulaire, direct...) pour se l’adapter à ses capacités physiques, est le propre de l’instinct de survie.

Riposte difficile en raison de la différence de taille entre l’agresseur et sa victime

Page 42: MAG AJL AVRIL 2016

ACADÉMIE JACQUES LEVINET ITALIEPremessa

D

N

Altra cosa è la difesa personale rivolta ai soggetti potenzialmente «deboli», «a rischio», primo fra tutti le donne. È un terreno delicato e scivoloso. Credo sia ormai fin troppo evidente che proporre una efficace strategia difensiva in poche lezioni sia roba da imbonitori. L’onestà intel-lettuale ci impone di spiegare insie-me all’utilità, i limiti di questa pro-posta. Occorre evidenziare che solo una pratica continuativa e costante può dare risultati apprezzabili. Deve essere l’occasione per affrontare socialmente il tema della violenza e della prevaricazione, che sia la mo-lestia, lo stalking, il maltrattamento nell’ambito famigliare, l’aggressione

a fini sessuali od estortivi. Sul piano individuale, un buon percorso, nel tempo, può incidere in maniera positiva sull’autos-tima; permettere di riconoscere situa-zioni a rischio e valutarli nella giusta misura; prendere consapevolezza del proprio corpo, limiti e potenzia-lità; decodificare i propri sentimenti di ansia e paura e lavorarci sopra; gestire la propria e l’altrui aggressività sia prevenendo

situazioni di conflitto, che affrontando relazionalmente e fisicamente epi-sodi di oppressione, prevaricazione o aggressione psicologica e fisica.

Affrontare questa problematica significa avviare un complesso, ma proficuo, percorso di riconoscimento di sé e affermare il sacrosanto diritto alla sicurezza e alla propria libertà. La paura è una forma di intollerabile limitazione della libertà personale. La base contestuale deve essere una battaglia culturale. La lotta alla violenza deve passare attraverso l’insegnamento del rispetto, della tolleranza, dell’uguaglianza come

principi morali di affermazione nella società e quindi lo scopo è quello di creare un movimento socio-culturale al fine di rafforzare la fiducia nelle istituzioni e nelle strutture che opera-no per la nostra ed altrui sicurezza, agevolare il contatto fra i «deboli» e coloro che sono preposti alla loro tutela, gettare le basi per far si che non ci possano più essere scappa-toie legali e burocratiche da parte dei colpevoli, stimolare il tessuto sociale a reagire nei confronti di tali piaghe, comprendere la reale dimensione del problema, dare chiari segnali di svol-ta e costruire una cultura del rispetto e della tolleranza dove la sottomis-sione del debole non sia strumento di affermazione della propria identità ma al contrario la tutela di sé e degli altri, sia un pezzo importante della costruzione di una società civile e responsabile. Siamo nel campo della sperimentazione e la galassia delle esperienze è la più diversificata.

Una delle letture delle arti marziali è ovviamente la difesa personale. Un’Associazione come la nostra se ne deve occupare e dobbiamo farlo senza meschinità e cinismi mercantili o faciloneria.

Page 43: MAG AJL AVRIL 2016

Massimiliano ZANZARELLA

Cosa facciamo nei nostri Corsi

Prendere consapevolezza del proprio corpo, dei suoi movimenti e

delle migliori tecniche per difendersi in caso di aggressione. E’ l’insegna-mento che arriva dalla A.S.D.Fight

Center ACADEMY- Woman De-fense Academy, sodalizio nazionale

di professionisti della sicurezza, bodyguard e difesa personale che

partendo diversi anni addietro da

Torre Santa Susan-na (BR), si è saputo

affermare in oltre dieci regioni italiane formando e metten-

do a disposizione qualificati Operatori

di Sicurezza per eventi sportivi, feste di massa pubbliche e private, convegni, comizi e dovunque

si senta la neces-sità di contenere gli

«eccessivi entu-siasmi» di numerosi

avventori.

Dalle forme di autodifesa istin-tive ed efficaci, all’autodifesa da attacchi multipli fino alle tecniche di protezione con l’ausilio di oggetti di fortuna. «Una formazione attenta alla persona umana in tutte le sue com-ponenti - afferma il Presidente F.C.A. - Woman Defense Academy – non può esimere da una consapevolezza piena del proprio corpo, soprattutto in

un età e in una categoria particolare come quella delle giovani adoles-centi. Attraverso la professionalità dei ragazzi della F.C.A. - Woman Defense Academy permettiamo alle nostre studentesse di imparare le basi di alcune tecniche ed avere più fiducia nelle loro capacità».

Focus della giornata è il «fattore Difesa Donna», una delle applica-zioni più utili e necessarie nella vita quotidiana: «Non insegniamo a lottare o ad essere violenti – quanto piuttosto a prendere consapevolezza di alcuni movimenti che possono risultare de-terminanti nel non avere la peggio in una aggressione in strada». Al corso formativo, che alternerà una sezione teorica ed una pratica, aderiscono anche:

1. A.S.C. Attività Sportive Confederate Ente di Promozione Sportiva riconosciuta dal CONI.2. - Woman Defense Academy e AJL Academie Jacques Levinet Italia

Page 44: MAG AJL AVRIL 2016

ACADÉMIE JACQUES LEVINET ITALIE

STAGE di Self defense Woman in the school

Prosegue senza sosta l’attività sportiva e formativa offerta dal Comitato Provinciale A.S.C. di Brindisi (Attività Sportive Confede-

rate), Ente di Promozione Sportiva riconosciuto dal C.O.N.I.-ITALIA

Si è tenuto giovedì 25 febbraio, presso l’I.T.I.S. Giorgi di Brin-disi, lo stage di “Woman Defense” promosso dal Comitato Pro-vinciale A.S.C.di Brindisi in collaborazione con l’A.S.D. Fitness

Center Academy di Erchie (BR) e l’A.S.D. Security Training Acade-my di San Giorgio Jonico (TA) che hanno messo a disposizioni i

loro preziosi istruttori di Krav Maga.

Questa disciplina punta a una rapida neutralizzazione dell’aggres-sore prima che questi possa diventare una minaccia o, in alternativa

, mira a trovare una via di fuga. Quindi, due modi di concepire “il cor-po a corpo” molto differenti. Tant’è che mentre le arti marziali sono sport a tutti gli effetti e quindi con tanto

di competizioni, nel Krav Maga l’aspetto agonistico non esiste.

Lo stage, dall’altissimo tenore tecnico ed intensità, ha visto impegnati ben 80 alunne dell’I.T.I.S. Giorgi di Brindisi motivati degli istruttori M° Massimiliano Zanzarella e M° Raffaello Peluso che con la loro indiscussa professionalità e competenza hanno mostrando tecniche di difesa personale nonchè effettuato, con i discen-ti, esercizi propedeutici all’acquisizione della «dinamicità» propria dell’esecuzione delle azioni di autodifesa.

Page 45: MAG AJL AVRIL 2016

Massimiliano ZANZARELLA

Il Maestro Zanzazarella Massimiliano

Académie Jacques Levinet del Capitano Levinet,

Master Capitano M° Jacques Levinet in ITALIA

Page 46: MAG AJL AVRIL 2016

RUBRIQUE HISTORIQUE HARAGEI RYU

LE DERNIER SAMOURAI CACHE DE LA GUERRE

Page 47: MAG AJL AVRIL 2016

«Tous les soldats japonais étaient préparés à mourir, mais un officier des services de renseignements comme moi devait

«Je suis venu me recueillir ici parce qu’eux aus-si pensaient que j’étais mort. On dit que ce lieu accueille les esprits des morts au combat. Mais parce que je ne suis pas mort, que mon esprit n’a pas été accueilli, je les ai trompés»,

Hiro Onoda le jour de sa reddition finale, en 1974. (Crédits image : AP)

Page 48: MAG AJL AVRIL 2016

«Il m’a demandé pourquoi je ne sortais pas. Je lui ai dit que si la guerre était finie, et que je recevais un ordre m’indiquant d’arrêter le combat, je sortirais. Donc Suzuki a fait venir mon officier traitant.»

Cet état d’esprit était contraire au mien, donc je

RUBRIQUE HISTORIQUE HARAGEI RYU

LE DERNIER SAMOURAI CACHE DE LA GUERRE

Page 49: MAG AJL AVRIL 2016

La guerre solitaire de Hiro Onoda

Hirō Onoda, soldat japonais de la Seconde Guerre mondiale, a tenu son poste sur l’île qu’il devait défendre jusqu’en 1974. Il est décédé aujourd’hui.

Page 50: MAG AJL AVRIL 2016

Fiches Techniques du moisMenace couteau horizontal gorge

1 2

3 4

5

Page 51: MAG AJL AVRIL 2016

SELF PRO KRAV COUTEAUMenace couteau pic à glace gorge

1

2

4

5

3

Page 54: MAG AJL AVRIL 2016

STAGES FRANCE ACADEMIE JACQUES LEVINET

AJL TARN

AJL MARSEILLE

AJL NANCY

Page 55: MAG AJL AVRIL 2016

SEMINARS FRANCE ACADEMIE JACQUES LEVINET

AJL FONT ROMEU

AJL TOULOUSE

AJL TOULON

Page 56: MAG AJL AVRIL 2016

STAGES INTERNATIONAUX ACADEMIE JACQUES LEVINET

Page 57: MAG AJL AVRIL 2016

SEMINARS WORLDWIDE ACADEMIE JACQUES LEVINET