Mag 72, avril 2013

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TECHNIQUE : DECOUVERTES & ASTUCES #72 PHOTO Magazine MÜNSINGEN Expositions & concours annuel www.sgp-geneve.ch RALLYE de printemps et expo à Lausanne COURS Sorties aux Jardins botanique et anglais © Patrick Daenger

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Le Magazine de la Socitété Genevoise de Photographie

Transcript of Mag 72, avril 2013

TECHNIQUE :DECOUVERTES& ASTUCES

#72PHOTO

Magazine

MÜNSINGENExpositions & concours annuel

www.sgp-geneve.ch

RALLYE de printemps et expo à Lausanne

COURS Sorties aux Jardins botanique et anglais

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Associer forme, couleur et perspective, du grand art ! La première chose qui compte lorsque l’on désire prendre une photo c’est d’être attentif afin de déceler un sujet, puis

de savoir comment réaliser sa prise de vue. Voici donc ici l’exemple parfait de réussite d’une belle composition. Et voilà : l’impact de l’insolite... C’est bien vu. Qu’en pensez-vous ?

PHOTOGRAPHIEMagazine

Maison des AssociationsRue des Savoises 151205 Genèvewww.sgp-geneve.ch

SOCIETEGENEVOISE DE

PHOTOGRAPHIESGP

_______ fondée en 1881 _______

VOTRE PHOTOCLUBLa Société genevoise de photographie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers. Son premier président, le Dr Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appliquée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Uni-versité. Il collabora même avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la pho-tographie en milieu marin. Elle réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles les membres partagent leur passion lors de projections, d’expo-sitions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.

La numérotation des pages du Magazine est continue depuis chaque premier janvier.

Som

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Avril

201

3

de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE

162 Photo du mois164 Galerie165 Programme d’avril166 Ateliers167 Editorial168 Interview Flash170 Cours de base : Programme 171 " Compte-rendu175 " Sorties 176 Rallye de printemps177 PV des séances 186 Retour sur image188 Cours niveau 2 : interview 190 " PV Séries192 " Programme194 Une image - une histoire196 Zoom sur... là-bas198 Zoom sur... ici200 Astuce technique202 Expositions photo206 Expositions à Münsingen 207 Le nouveau local208 Prochaines séances210 Contacts 211 Clin d’œil

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Galerie

Voici un petit choix de quelques photos qui sont passées à l’écran, à l’occasion d’un concours ou d’un Faite voir.Juste pour le plaisir des yeux, et afin d’imaginer si une tendance ou un style se dégage de cette prolifique création, à vous d’apréhender ces images et d’en

découvrir leurs points forts. C’est également une bonne opportunité d’imaginer ce que l’on aurait fait à la place de l’auteur. Que ce petit pano-rama vous inspire et vous stimule juste avant votre prochaine balade avec votre appareil. Qu’en pensez-vous ?

Cette page est également la votre. A vous de transmettre une image, par-ticulièrement réussie à vos yeux ou une tentative qui mérite d’être partagée, et elle sera idans un prochain numéro.Adressez votre fichier, avec une petite légende, directement à [email protected]

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[ Retour sur images ]

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Programme

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SOCIETEGENEVOISE DE

PHOTOGRAPHIESGP

« Une autre façon de voir»

______ fondée en 1881 ______

A

vril L’agenda du mois

1 Lundi Pas de réunion (vacances de Pâques)

8 Lundi 19h00 Ateliers (selon la Newsletter) 20h30 Faites voir : sur la route voir p 208 10 Mercredi 20h00 Cours : Diaporamas audio-visuels voir p 170

11 Jeudi 19h15 Séance du Comité, salle 15 bis voir p 207

13 Samedi 14h00 Cours : Jardin botanique voir p 170

14 Dimanche 9h30 Cours : Jardin anglais voir p 170

15 Lundi 19h00 Ateliers

20h30 Flash pratique voir p 208

17 Mercredi 20h00 Cours : Macro-photo et photo de sport voir p 170

22 Lundi 19h00 Spécial Exposition PASsage à Meyrin p 209

24 Mercredi 20h00 Cours : Sortie nocturne voir p 170

27 Samedi Assemblée Photo Suisse (Lausanne)

29 Lundi 19h00 Ateliers

20h30 Faites voir : sujet libre voir p 209

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#72

Ateliers19h00

Les Ateliers, animés par Fabienne, per-mettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter avec leur propre matériel sur le terrain.

Retour sur l’un des Ateliers de mars, (chacun a un thème différent), qui permettait à ses participants d’aborder d’une façon différente la vision d’une image, à reconstruire à partir d’autres visuels mis à disposition. Un bel exemple de créativité.

Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures.Pour connaître le thème choisi pour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin de recevoir chaque semaine la Newsletter : [email protected]

Créationd’une image Reflets du 11 mars

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EditoJ’espère que vous avez fait le plein de saucisses et autres gourmandises à mettre sur le barbecue (cf édito de mars), les flammes sont ardentes et les convives tous à table. En avril, il y a Pâques et ses vacances, que je vous souhaite excellen-tes, il y a également pas mal de sorties à la SGP, que je vous souhaite riches ! Le Cours de base arrive gentiment au bout et entame son dernier mois. C’est la période des sorties en groupe à Confédération, au jardin anglais et bota-nique. Afin que les élèves puissent poser des questions à tout moment et qu’ils se sentent soutenus, Philippe recherche

des moniteurs (cf mail reçu le 20.3.13), n’hésitez pas à vous annoncer. Ne manquez pas non plus notre tra-ditionnelle sortie commune au Forum Meyrin pour aller visiter l’intéressante exposition «PASsage».Durant le mois d’avril, n’oubliez pas de vous inscrire à notre rallye de printemps avec la découverte de Lausanne et une visite privilégiée au Musée de l’Elysée.Bref, en avril, sortez le grill !

Les prochaines séances du comitéauront lieu à la MdA dans la salle ‘‘15 bis’’ le jeudi 11 avril et le jeudi 2 mai à 19h15.

Editorial

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SOCIETEGENEVOISE DE

PHOTOGRAPHIESGP

Bonjour à tous

Fabienne Muller, présidente

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NB : Cette édition du Magazine présente nos activités en cours et celles à venir. Elle comprend également de nouvelles ru-briques (Retour sur image, Galerie, Astuce,

Une image - une histoire, Interview, Zoom sur... ici ou là-bas, etc.). A vous de nous dire si cela vous plaît et comment vous souhaitez compléter le prochaine numéro.

InterviewNous sommes allés à la rencontre de Raphaël Page, membre actif de la SGP depuis plus de vingt ans. De nature discrète mais toujours très impliqué au club, responsable de la mise en place de divers maté-riels et supports pour nos séances, cours de base et expositions, Raphaël s’est dévoilé au cours de cette petite interview.

Raphaël, à quelle occasion es-tu devenu membre de la SGP ?Comme de très nombreux membres, je suis entré à la SGP en suivant le cours de base en 1991; J’ai eu la chance de connaître ce club photo par des amis, qui à l’époque, étaient déjà des mem-bres actifs de la SGP.

Comment est née ta passion pour la photographie ?A l’âge de vingt deux ans, je me suis pro-curé une petite caméra Kodak. Très vite, je me suis aperçu que filmer était tout un art, qui demandait un certain savoir. Pour avoir des résultats intéressants, il me fallait supprimer ou couper les passages ayant peu d’intérêt sur la pellicule, et au final, il ne me restait que très peu de film utilisable pour de la projection. Ma motivation pour la photo était née.

Quelle est ton implication à la SGP ?La SGP me permet de concilier à la fois mes activités au club et d’organiser le reste de mon temps libre à d’autres fins. En plus de m’occuper de l’installation et la mise en place du matériel selon le besoin des séances, j’ai notamment la responsa-bilité des dépôts et du suivi des concours de PHOTO SUISSE. Je suis disponible également pour la préparation et l’agen-cement des expositions de la SGP.

Quelles sont tes sources d’inspira-tion en photographie ?En un mot: diversité! Couvrir des événe-ments, des rencontres, faire des petits reportages sur mes voyages ou balades font partie de mes sujets préférés.Mes sujets de prédilection, je dirais, les prises de vue sur le vif, les instantanés, photographier des sujets insolites mais aussi la faune en pleine nature et les pay-sages en format panoramique. Depuis peu, je pratique la digiscopie* lorsque les conditions le permettent. Je m’intéresse également au traitement d’image avec les logiciels de retouche comme Picasa et Dxo pour travailler du Raw.

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Interview flash de... Raphaël Page

Flash

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Interview

Qu’est-ce que tu apprécies à la SGP ?La camaraderie et l’amitié, ensemble, on partage notre passion: discuter, échanger des idées, des critiques sur nos images. C’est un support indis-pensable et un enrichissement pour celui qui veut progresser et acquérir de nouvelles connaissances en fonction de ses capacités que ce soit sur des sujets techniques, informatiques, et surtout bien évidemment, pour développer sa créativité. J’apprécie aussi qu’il y ait de plus en plus de femmes; à mes débuts elles se comptaient sur les doigts d’une main !

As-tu d’autres activités ou passions ?La vie familiale, les rencontres, les bala-des ou randonnées avec mes proches et mes amis.

En repensant à tes aventures pho-tographiques, as-tu d’une anecdote à nous raconter ?Lors d’une balade, nous avions pique-niqué au bord d’une rivière. Une fois ar-rivés à la maison, nous avons été assez surpris - et même effrayés ! - de décou-vrir qu’un serpent s’était glissé au fond de notre sac ! A y regarder de plus près, j’ai constaté que c’était une couleuvre. Alors pour une semaine, je l’ai installée sur mon balcon, je l’ai nourrie, et j’ai pu la photographier tout à mon aise ! Catherine Graf & Sandra Barbe

© Raphaël Page

* Digiscopie (ou montage afocal) consiste à prendre des photogra-phies numériques en appliquant un appareil photographique numérique sur l’oculaire d’une longue-vue terrestre.

Lors d’une belle excursion dans le massif du Mont-Blanc, voilà que ce groupe passe justement devant moi.

COURS PHOTO

« En photographie, ce n’est pas le photographe qui est important. » de Yann Arthus-Bertrand

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Compte-rendu

10 avril Démonstration de diaporamasProjections audio-visuelles Parents et amis invités !

Samedi 13 avril 14h00 Jardin botaniquePrise de vues en plein air avec vos moniteurs

Dimanche 14 avril 09h30 Jardin anglais Prise de vues en plein air avec vos moniteurs

17 avril Regard et actionLa macrophotographieLa photo de sport, saisir l’instant

24 avril Sortie nocturne (prenez vos appareils)Prise de vues au crépuscule et de nuit

1 mai La photo de nu et de charmeTout savoir et tout découvrir

Lundi 6 mai 6SpFLDO�ÀQ�GH�FRXUVProjection, discussion et conseils5HPLVH�GHV�FHUWL¿FDWV�

PROGRAMMEChaque mercredi à 20h00 :

Cours de base 2013

Chaque cours commence à l’heure précise, voir programme complet sur www-sgp-geneve.ch Apportez à chaque fois votre carte d’élève et le manuel du Cours de base, que vous pourrez compléter lors de la session.

Avant chaque leçon, n’oubliez pas votre manuel ni votre �����FDUWH�G¶pOqYH�

© Patrick Grob

Compte-rendu de la séance du 6 mars

Cours de base 2013

20h04. Arrivée d’un grand énergumène en blouson de cuir. Il en impose par son physique mais aussi par son verbe qui pourrait agacer les puristes de la langue française. Thème de l’exposé : Le repor-tage photographique. Une fois n’est pas coutume, pas de présentation Power-Point, seulement quelques notes et la volonté de faire participer l’assemblée.

20h30. Après un débat sur qu’est-ce que le reportage photographique, Patrick Grob nous explique sa vision et son éthique. Doit-on tout photographier ? Quelle est la limite ? Y a-t-il une limite ? Toutes ces questions pour se rappeler qu’un photographe est un témoin de

ce qui se passe. Et dans un contexte journalistique, il se doit de prendre en photo ce qu’il voit, ou du moins ce qu’il veut montrer.Outre l’approche philosophique de la photo, il y a la technique. Grâce aux précédentes leçons on maîtrise la base, mais on oublie souvent le sens « pratique » de la chose. Un reportage ne se fait pas sans prépara-tion. Il faut repérer les lieux, faire attention à la lumière, réfléchir aux photos que l’on veut ramener, être vigilant au déroulement des évène-ments et surtout à son envi-ronnement... si on ne veut pas se retrouver dans une fontaine...Dans le cadre des cours de la SGP on a cette chance de côtoyer des profes-sionnels et des amateurs aguerris qui, de par leur expérience, nous apportent, à nous débutants, les éléments pour aiguiser notre œil et notre intention photographique.21h22. Fin de l’exposé. L’informatique nous a privés d’un diaporama de photos commenté par notre reporter freelance. Mais heureusement, les emails de Ri-chard ne sont jamais bien loin…Encore un cours de qualité à la SGP, plein d’anecdotes et riches en «petits-trucs» qui feront la différence entre les photographes de la SGP et... les autres !

Anne-Laure Le Lan

Patrick Grob dans ses explications

Liban 2006, quartiers musulmans dans la banlieue de Beyruth

171

Cours de base

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« La photographie, ce n’est pas que la

prise de vue, c’est aussi le laboratoire

électronique. » Le sourire de Richard, qui

vient de prononcer cette phrase comme

une évidence, ne parvient pas à calmer

mon inquiétude. « Laboratoire » et « élec-

tronique », est-ce que ça ne va pas être

trop compliqué ? Luc démarre le cours,

et nous prévient que cela va être dense.

Bon, les portes sont déjà fermées,

impossible de s’évader, il va falloir s’ac-

crocher. Patrick est debout au fond de

la salle de cours, silencieux, vigilant, prêt

à lancer une bouée de sauvetage aux

éventuels naufragés de DxO, Lightroom

et autres Photoshop.

Luc commence en nous rappelant qu’il

faut avoir de l’ordre, tant le numérique

nous permet de produire des milliers de

photos, et faire des sauvegardes, encore

et toujours. Il nous montre des photos

de son propre laboratoire, une véritable

usine ! Suivent quelques conseils que

nous notons à toute vitesse : se conten-

ter d’un espace de couleur sRVB, soit,

mais si on veut fignoler, préférer Adobe RVB ; même si le JPEG commence à

donner de bons résultats, ne pas oublier

que les pros travaillent en RAW ; et si on veut être à l’aise dans son laboratoire,

utiliser deux écrans.

Et nous voici alors dans le vif du sujet :

DxO et Lightroom. S’ensuivent des séries

d’exemples dont l’apparente facilité

cache vraisemblablement une longue

expérience, et je m’interroge : arriverons-

nous un jour à faire aussi bien ? Ne nous

décourageons pas. Il semblerait que

DxO soit un peu plus facile à utiliser que

Lightroom, et propose beaucoup d’auto-

matismes. Une belle photo d’un temple

égyptien, probablement celui de Philae,

semble s’éclaircir comme par enchan-

tement. Une trentaine de montgolfières photographiées en pleine nuit à 12800

ISO deviennent nettes.

DxO corrige le vignetage, redresse les

lignes. Au passage nous nous retrouvons nez-à-

nez avec un être bizarre

prénommé « anamor-

phose de volume ».

Pas très bien compris à quoi ça sert, mais je suis

très impressionnée.Avec Lightroom on entre dans le monde des pros. Luc devient lyrique. Il nous

montre les transformations des aiguilles

rouges de Chamonix. Bluffant. Je

reprends espoir... un jour peut-être, et

à condition d’avoir bien pensé à pho-

tographier en RAW, je pourrai peut-être améliorer mes photos ?

Et cela nous amène finalement à Photo-shop, qui peut être utilisé par lui-même

puisque, si j’ai bien compris, il contient

aussi un logiciel, Camera Raw, qui res-

semble un peu à Lightroom.

Il y a trois métiers dans Photoshop,

d’après Luc : photographe, graphiste et imprimeur. Moi, je serai bien contente si

je parviens à me débrouiller à peu près dans l’un d’eux. Avant de démarrer des

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Compte-rendu de la séance du 13 mars

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démonstrations, Luc nous reparle des sauvegardes : sauvegarder nos JPEG sous Photoshop ou TIFF, car le traite-ment des JPEG est destructif. C’est bon, j’ai compris, je suis limite traumatisée… moi, j’aimais bien les JPEG avant de devenir élève à la SGP. Nous voyons plu-sieurs exemples, avec de belles photos de masques au Carnaval d’Annecy, les classiques corrections des yeux rouges, comment faire disparaître les poussières

du capteur, et des ma-nipulations assez com-plexes mais de très bel effet pour donner plus de contraste et de dynamis-me à de belles photogra-phies de paysage ou lisser la peau d’un portrait.

La fin de ce cours est particulièrement intéressante, notamment la reproduc-tion numérique. Pour m’être souvent interrogée sur l’avenir de mes centaines de diapos, je suis très attentive aux expli-cations de Luc sur l’utilisation d’une table lumineuse. Je suis presque surprise par la fin du cours, je n’ai pas vu le temps passer. J’ai appris beaucoup de choses ce soir, même si le sujet était, effective-ment assez ardu. Mais cette soirée était finalement à l’image de l’ensemble de ce cours de base : un bon équilibre entre l’acquisition de notions parfois comple-xes, et une convivialité qui en rendent l’apprentissage plus facile, et en tous cas, très plaisant. Merci à tous ! Geneviève Féraud

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Une belle équipe... Un grand merci à tous les enseignants et encadrants qui, les uns, assurent une bonne transmission de l’art et de la pratique de la photographie et, les autres, un soutien qui facilite le parfait déroulement de toutes les sessions du cours.

Tout sourire, René et Béatrice vous accueillent.

COURS PHOTO

...à votre écouteAfin de nous permettre nous nous améliorer (si si, c’est possible) nous vous recomman-dons de nous donner votre appréciation et de nous transmettre vous remarques ou suggestions. Ces précieuses informations permettront à notre équipe chargée du Cours de base de déceler quelques pistes sur lesquelles le res-ponsable apportera sa meilleure attention. En vous en remerciant par avance.

Le cours, qui nous a été dispensé ce soir-là, a rencontré un vif succès auprès de ses auditeurs. Nous étions nombreux et le thème abordé, le portrait, n’y était pas étranger. Après une partie théorique présentée avec brio par Didier Broccard, nous expliquant l’art du maquillage et les différents aspects techniques du portait, nous avons eu le loisir de pouvoir troquer, l’espace dans instant, nos flashs cobra

contre un ensemble de flashs studio. Que du bonheur ! Seule ombre au ta-bleau, la complicité avec le modèle. Il est en effet difficile d’installer une relation

de confiance, lorsque qu’une dizaine

de personnes photographient le même modèle en même temps. Mais ce n’est que partie remise. Patrick Daenger

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de la leçon du 20 mars Didier Broccard, le pro des portraits

Nathalya, souriante et disponible, attend les directives des photographes.

L’art du portrait est dans le regardet dans la lumière.

Spéc

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Cours de baseCompte-rendu

Sorties

COURS PHOTO

Rendez-vousau parc !

Séances spéciales

Ces sorties sont organisées comme un petit rallye durant lequel vous aurez plusieurs thèmes

imposés. Une fois la feuille de présence rem-plie, vous recevrez une note avec les sujets à

traiter et les consignes pour la reddition. N’ayez

crainte, les sujets sont adaptés à votre niveau

selon l’enseignement que vous avez reçu.

Si vous décidez de participer aux deux sorties, il est possible de panacher des thèmes traités le samedi avec ceux traités le dimanche. L’encadrement sera assuré par les enseignants que vous connaissez ainsi que par des moni-teurs de la SGP, ils seront là pour répondre à vos questions et vous conseiller sur place. Vos photos seront jugées par Patrizia, Madelei-ne, Edouard et Richard qui vous les restitueront, sous la forme de planches contact commen-tées, le soir de la remise des diplômes, après la projection des plus belles images.

Matériel photo : n’oubliez pas de prendre votre

appareil; il est nécessaire de n’utiliser que des boitiers numériques. Tous les sujets peuvent

être traités avec du matériel simple mais l’usage d’un boitier reflex est fortement conseillé.

Premières sorties pratiques du cours 2013 Il s’agit d’une importante étape puisque vous pourrez mettre en pratique toute la théorie acquise depuis janvier et dépoussiérer votre matériel qui dort dans votre saco-che photo.Ces séances en plein air sont répar-ties entre le samedi après-midi au Jardin botanique et le dimanche ma-tin au jardin anglais. Il est nécessaire de participer au minimum à l’une des deux sorties et de rendre votre travail pour l’obtention du diplôme !

Cou

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Samedi 13 avril 14h00 Jardin botaniquePrise de vues en plein air avec vos moniteurs

Dimanche 14 avril 09h30 Jardin anglais Prise de vues en plein air avec vos moniteurs

Faites voir :

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4 mai

Rallyede printemps

à Lausanne

TOUT LE PROGRAMME Matin cinq thèmes photo et la découverte d’une partie de la ville

Midi tous au restaurant San Marco (3 menus à choix)

Après-midi visite guidée de l’exposition des photos de Gilles Caron au Musée de l’Elysée

Renseignements auprès de l’organisatrice : [email protected]

Le photographe Gilles Caron L’expo photo Le Musée de l’Elysée Le nouveau Flon Vue sur les Alpes

Samedi Journée exceptionnelle :

réservez bien

cette date !

format carré

Compte-rendu de la séance du 4 mars

Soirée...

Bien calé sur l’une de ses quatre bases, le carré est la figure de la stabilité et, dans bien

des croyances, il symbolise la Terre. Mais comment utiliser cet espace sans dynamique apparente ( le rectangle laisse plus de place à l’élan ) ? On peut y inscrire un cercle : c’est sans doute pour cela qu’il convient bien au portrait comme on l’a vu ce soir-là. On peut aussi l’inscrire dans lui-même - et encore combiner le cercle dans le carré et le carré dans le cercle, dans un mandala infini, pour

jouer avec la géométrie. Enfin, on y tolère le

point fort en plein centre. Cependant, si le photographe voit comment gérer l’espace central du carré, que faire de ses quatre coins égaux ? Comment privilégier l’un d’eux sans risquer l’erreur de cadrage ? Là, ce sont les diagonales qui viennent à son secours. Certains ont même fait le pari du triangle, prouvant ainsi qu’un paysage de montagne peut y trouver son cadre. Toutes les questions soulevées dans ce « Faites voir - format carré « nous ramenaient à ces considérations.Seule Anne-Catherine Pélissier nous a montré des photos carrées d’origine, aussi son cadrage semblait-il naturel, évident, il était juste et élégant parce que son oeil avait

cadré carré. Pour tous les autres, il s’agissait de re-cadrage, ce qui était parfois percepti-ble. Alors, la question pertinente - posée par Pierre Jouvenat et quelques autres - était de se demander ce que le format carré apportait de spécifique à la même photo en format rec-tangle ; sur ce point, les positions divergeaient selon les photos. Approfondir la réponse aurait nécessité de comparer le cliché rectan-gulaire initial et son équivalent en format carré pour saisir ce que celui-ci apportait de plus à celui-là: une idée pour un autre «faites voir» ?

Joëlle Kohler

© Philippe Pédat Une création originale très applaudie

Faites voir :

Le carré, ce format qui n’en n’est pas un. Eric Boillat

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Compte-rendu de la séance du 11 mars

Soirée...

Serge Pulfer Pourtant il a commencé comme vous et moi... Il y a dix ans, il décide d’ajouter la

photo à sa passion de la musique et fait un choix quelque peu surprenant : le noir et blanc argentique. Le fait que les outils du noir & blanc imposent une certaine distance (on ne voit pas la photo avant de la développer), la solitude choisie du travail de labo, la nais-sance visuelle de la photo dans le bain... lui font préférer ce procédé au numérique. Il achète un Leica, un labo de développe-ment complet, et hop... c’est parti. Le voici dix ans plus tard, nous présen-tant ce soir des photos sur le thème de L’absence. Serge la définit comme la « non-présence » : une tasse de café sur le coin d’une table, un verre abandonné sur une balustrade de bateau, une chaise vide face à un paysage de Monument Valley... Les photos sont très épurées et le rendu de lumière est magnifique. Il faut regarder les photos,

plonger dans le décor et laisser les émo-tions naître. Il faut donc prendre du temps, sans quoi, il n’y aura pas d’histoire et le vi-siteur passera devant la dernière photo du lot – une barque de pêcheurs sur la plage

A quoi pensez-vous lorsque vous déclenchez ? En photographe amateur débutante, je me dis à chaque fois : « Alors, contrôle bien ta profondeur de champ, ta vitesse, ta valeur iso... et compose bien ». Notre invité a dépassé ce stade depuis bien longtemps ! Son propos n’est pas de réaliser une belle photo mais de raconter une histoire à travers une photographie.

photographe invité

© E

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Observateur et bourlingieur

178

et un animal mort au premier-plan – en se

disant « tiens, drôle de sujet », sans réaliser

que le photographe a choisi de raconter la

mort, mais la mort adoucie par la présence

du sable lisse et luisant et de la barque un

peu floue en arrière-plan.

J’adore la photo en n/b et ses photos

sont très belles mais je dois avouer que le

thème ne m’a pas vraiment touchée : j’aime

les photos pleines de mouvement et de vie.

Cette exposition va faire partie d’une trilogie

et les thèmes des deux autres volets seront

« Working Class Hero » et « The Night Time

is the Right Time » (Le héros populaire – Le

bon moment c’est la nuit). Chic, il a promis

des humains dans ses photos.

Avec sa maîtrise de la lumière, cette fois ça

va sûrement me plaire...

Jaël de Nardo

L’absence

Photographie

également parue

dans le périodique

genevois La Cité.

© Serge Pulfer

Livres

179

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Dop

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de Jean-François Chevrier

Lucien Clergue, Brasilia

Lucien Clergue est l’un

des photographes fran-

çais les plus réputés de

notre temps. Les sujets

de son travail photographique — voyages

d’artistes, gitans, ruines de guerre et tom-

bes, végétation de la Camargue, étendues

de sable et scènes de tauromachie— ré-

vèlent une inscription profonde dans sa

terre natale. Cet ouvrage est le premier à

reproduire le travail de Clergue consacré

aux créations architecturales du Brésil, en

1962-1963, en particulier de sa nouvelle

capitale Brasilia.

Editeur: Hazan

Date de Parution: 2 avril 2013

Jeff Wall L’œuvre de l’artiste cana-

dien Jeff Wall a porté la

photographie au premier

plan de l’art contemporain.

Après une brève période

de recherches dans l’art conceptuel, il a

produit depuis 1978 de grands tableaux

photographiques, présentés sur des

caissons lumineux. Son œuvre constitue

une synthèse sans équivalent de la tradition

picturale européenne,

de l’art moderne, du cinéma et de l’histoire

de la photographie.

Editeur : Hazan

Date de Parution : 2 Avril 2013

SB

de Lucien Clergue

et Paul Andreu,

Compte-rendu de la séance du 18 mars

Soirée...

Une salle à bon escient comble accueille le photographe invité de ce soir Cyril Torrent, présenté par Richard Forster, et pour cause !La page 115 du Magazine de mars situe

brièvement le photographe, qui en introduc-tion nous décrit quelques étapes importan-tes de sa vie : photographie à 15 ans, puis cinéma amateur, élève de l’école de mécani-que dans laquelle il côtoie quelques uns de nos membres SGP de longue date.

Le premier sujet présenté par Cyril est un

reportage sur la tribu Masaï réalisé voici quelques décennies. Une projection d’une

trentaine d’images scannées d’après diapositives en couleur et en noir et blanc, qui focalisent plus particulièrement sur les guerriers Masaï et leurs danses qui parfois finissent en transe, au point où lui-même a

failli être transpercé d’un coup de lance, le tireur ayant au dernier moment été arrêté dans son élan par les autres guerriers. Comme quoi il n’y a pas que les photogra-

phes de guerre qui sont en danger…Nettement plus calme et sereine, la série d’une centaine de photographies de nus académiques, qui ont abouti à la création du splendide livre Sculptures de Lumière en habits d’ombre, que Cyril Torrent propose d’ailleurs en offre très avantageuse et aima-blement dédicacé à la fin de la séance.

Etonnantes images essentiellement en noir et blanc, faites en studio et mettant en scène des corps dans des poses artistiques très soignées et formidablement réus- sies, où la lumière joue un rôle primor- dial sur un fond obstinément obscur. D’une photo à l’autre, l’approche est la même, avec un travail en trapèze : le pho-tographe placé à un endroit précis et son modèle face à lui forment l’axe normal qui va tout droit. Mais un second axe coupe le premier en croix, sous forme de deux sources de lumière situées à gauche et à droite du sujet. Cet éclairage qui traverse

l’image de part en part et dans les deux sens permet de jouer avec la silhouette des

corps, leur donner un relief étonnant qui frise parfois la 3D et en même temps accentue les parties harmonieuses tout en laissant les imperfections dans l’ombre. Et justement,

les imperfections sporadiques de la peau ou quelques arrière-plans sont les seuls élé-ments corrigés par Photoshop, tout le reste étant conforme à la prise de vue elle-même, ce qui donne une idée de la maîtrise du pho-tographe et du soin apporté à la préparation de la scène, la mise en place, la gestuelle et la pose du modèle. Cette approche méticuleuse de prise de vue a ceci de particulier que tous les modèles au premier coup d’œil se ressemblent, alors qu’en réalité ils sont clairement différents de

photographe invitéCyril Torrent

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...

Après les annonces d’usage en début de séance (une photo incroyable d’un appartement de Honk Kong où les familles

s’empilent comme elles le peuvent en hau-teur par manque de m2 au sol !), l’annonce d’un bail enfin signé pour un nouveau local

dans la Maison des Associations, le rappel que des bonnes volontés sont toujours

attendues dans certains domaines de responsabilité au sein de notre association, l’annonce de notre rallye de printemps le 4 mai à Lausanne et du rallye romand à Gruyères, l’invitation à aller voir quelques expos intéressantes... vient le tour de Cyril Torrent, photographe du jour, invité pour

présenter son travail et, brièvement, sa biographie.Personnage sympathique, bon enfant, qui a passé par l’apprentissage avant une école de photographie et différentes expériences dans le domaine de la photo de sport en particulier mais du reportage aussi (de jolies photos de guerriers Masaï

nous seront montrées en début de

taille, de stature, de teinte ou d’âge. La magie de la lumière et l’aspect cuivré que son éclairage rasant donne aux corps est naturellement une cause essentielle de cette continuité. Un travail de professionnel alors que Cyril Torrent est photographe amateur, une gentillesse et une spon-tanéité font que nombre de personnes viennent se faire photographier à des fins

personnelles sans que les prises de vues soient diffusées au grand public. Même une journaliste est venue l’interviewer,

quelques temps plus tard elle a demandé qu’il la photographie également.Parmi les modèles, des danseuses, des championnes sportives ou des anonymes. La danse justement est un sujet d’obser-vation essentiel chez Cyril Torrent pour

peaufiner la prise d’une pose harmonieuse

et l’expression par le mouvement. La série est commentée en direct par notre invité, qui nous raconte les images avec une spontanéité et un naturel ponctué d’anecdotes et de pointes d’humour très agréables à suivre. Des explications au fil

des images qui passent, par un dialogue fait de questions et de réponses avec une as-sistance qui reste encore sur place un bon moment après la fin de la présentation.

Merci à Cyril Torrent pour ce grand moment de photographie qu’il nous a fait partager. Michel Gasser

Une visite de son site www.cyrilstudio.ch

donnera à chacun l’occasion de faire connaissance ou de revoir les belles images montrées ce soir.

( suite )

Soirée...

La SGP recherche des candidates et des candidats modèles :Suite à l’enthousiasme de l’assistance lors de la présentation du travail de Cyril Torrent le 18 mars dernier, le comité de la SGP a convenu d’organiser avec lui une séance exclusive de prise de vues de nus en situation studio. Ce sera l’occasion d’étrenner le nouveau local ‘‘15 bis’’dont la SGP a pris possession. Nous vous invitons donc à formuler votre candidature personnelle en tant que modèle pour la séance du premier lundi du mois.Inscription obligatoire (enregistrement et confirmation par ordre d’arrivée)

uniquement sur [email protected] nous réjouissons à l’avance de vous retrouver à cette occasion.

...

GRANDE NOUVEAUTE

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séance !), le voilà qui se découvre

photographe de nu n’ayant pas même besoin de chercher ses modèles. Photo-graphe qui découvre aussi une technique de prise de vue en noir et blanc qui met en valeur leurs formes souvent passablement musculeuses ! Deux flashs sont en effet disposés de

chaque côté des sujets qui posent sur un fond uniformément noir. Photoshop va faire le reste par le biais des masques de fusion avec pour résultat des photographies caractérisées par une mise en relief des formes féminines par la lumière projetée. C’est bien fait, très bien fait même et la maîtrise de la technique quasi parfaite. Le succès est au rendez-vous et on contacte l’homme, du monde entier pour passer sous ses flashs et devant son objectif.

Pourtant, la magie de la découverte ne va

pas opérer longtemps ! Les modèles se ressemblent tous, et leurs poses aussi. Les têtes presque toujours renversées en arrière, les grands cheveux flottant

librement, les dos toujours cambrés et les chairs trop lisses pour être naturelles, se répètent et... l’impression que le photogra-phe n’est pas arrivé à se renouveler grandit avec le défilement des photos ! M. Torrent a manifestement trouvé une technique de prise de vue et l’a répétée jusqu’à plus soif ! Il a habillé joliment tous ses modèles d’ombres et de lumière mais... bien trop uniformément pour satisfaire celui qui voit et trouve dans la réalité une richesse incroyable de formes et de cou-leurs qui dit quelque chose de la beauté du monde. Jean-Robert Comte

Spéc

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Compte-rendu de la séance du 25 mars

Soirée...

Comparaison de 2 des meilleurs programmes de développement des fichiers RAW Ils permettent d’améliorer les photos de manière optimale, mais pas de réaliser des photomonta-ges, ils s’emploient souvent en complément des programmes de retouches d’images, tel que Photoshop CS. Ces programmes permettent aussi de traiter des fichiers JPEG et TIFF mais

avec moins de finesse au niveau de la netteté,

des détails et de la colorimétrie.

Adobe Photoshop Lightroom 4Lightroom est un logiciel très apprécié qui s’adresse aux photographes avertis, donc moins facile à utiliser que DXO8 pour un non mordu d’informatique. Il permet de gérer sa photothèque, sa production de photos numé-riques à un haut niveau, le traitement des fi-chiers RAW, l’impression, la création de galerie Web et de diaporama. Les corrections du bruit et de la netteté sont remarquables, mais tout doit se régler manuellement avec des curseurs.

Quelques outils de réglages permettent de récupérer des détails dans les hautes lumières, ou de cibler facilement des zones spécifiques

des photos pour y appliquer localement des retouches précises ou optimisez les couleurs et l’exposition.

DXO Optics Pro 8 de DXO LabsPlus facile à utiliser que LR4, il corrige automa-tiquement la majeure partie des défauts des objectifs : la distorsion, le vignettage, la netteté, le contraste et les aberrations chromatiques (les lentilles des optiques ne diffractent pas toutes les couleurs avec le même angle, donc cela crée des défauts de couleurs surtout visi-bles sur les contours des objets pris en photo).

De plus les détails dans les hautes lumières et dans les parties sombres qui paraissaient perdus peuvent être récupérés. Il permet de ré-duire de façon étonnante et automatiquement le bruit, très présent dans les images réalisées avec de hautes sensibilités.

Luc Buscarlet

Vue de montagne :l’aiguille desGrands Charmoz.Après traitement, un bel exemple de retouche réussie.

© L

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Photo originale Les capteurs des appareils numériques ont une

dynamique limitée. Dans ce cas, les aiguilles

qu’on voyait ont disparus car il y avait trop

d’écart entre les hautes lumières et les ombres.

Même photo retouchée avec Lightroom 4

Les outils de récupération des détails dans les

hautes lumières et celui d’amélioration de la

saturation ont permis de redonner une vision plus

proche de la réalité que la photo originale.

Dynamiser les photos en Noir & Blanc

Photoshop permet de dynamiser remarqua-blement une photo en Noir & Blanc à l’aide des calques de niveau. Créez deux calques de niveau permettant de légèrement boucher les ombres et brûler les hautes lumières, afin de dynamiser les tons moyens. Puis, avec le tampon, on récupérera les zones bouchées et les zones brûlées. Pour le deuxième calque, on n’intervient que sur les tons moyens en éclaircissant ou fonçant la zone définie sur la photo.En inversant le calque on peut, au moyen d’un tampon, doser localement l’éclaircissement ou l’assombrissement des zones de moyennes densités. Claude Ponchant

Le Val d’Anniviers Convertie en Noir & Blanc dans Lightroom 4, la photo a été dynamisée grâce au logiciel Silver Efex de Nik Software, un logiciel dédié au N/B qui permet d’utiliser quantité de filtres prédéfinis ou de traiter l’image de manière plus pointue et personnelle à l’aide des U Point.

Plage de Newquay (GB)L’original en couleur et deux variantes en Noir & Blanc

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L’honneur de voir une de mes photos en page de couverture du magazine de mars m’incite à vous en dire davantage. Amoureux des chiens depuis mon enfance, je m’étonne de ne pas m’être intéressé plus tôt aux courses des chiens de traî-neaux. Il est vrai que j’excelle davantage dans la photo de nature plutôt que sporti-ve, où j’ai peu d’expérience. Mais ma visite au prologue de Samoëns m’a donné envie de faire d’autres clichés, et j’ai au final

couvert six des douze journées de course sur chacun des trois sites: Grand Massif, Espace Diamant et Haute-Maurienne.

A ceux qui voudraient tenter l’aventure l’an prochain, je transmets ci-après un petit retour d’expérience sur les conditions de prise de vue d’un tel événement:• Première difficulté: repérer le parcours,

car l’organisation ne communique en principe pas les tracés sur cartes topo-graphiques pour raisons de sécurité, mais seulement les heures de passage à cer-tains endroits. Se rendre donc sur place suffisamment à l’avance pour repérer les

balises et choisir un point de vue conve-nant aux intentions du photographe.

• Car, oui, il faut faire des choix. Le laps

de temps entre le premier et le dernier passage est court, surtout sur la première partie du parcours. Les déplacements du photographe (raquettes indispensables)

sont lents et il faut choisir entre plans larges type paysage et plans serrés avec un arrière-plan esthétique et graphique. Le choix de l’emplacement (forte montée, replat ou descente) aura des conséquen-ces sur la prise de vue et le rendu final:

plus de temps pour les photos en montée (mais sur l’image les chiens donnent l’im-pression de se promener!), et images plus

dynamiques en descente.• Pour les photos rapprochées, il faut à nou-veau faire des choix pour chaque passage, et faire ses réglages en conséquence avant que l’attelage surgisse à l’endroit choisi, car il disparaîtra quelques secondes plus tard. Choisir entre tout net (si la vitesse de l’atte-lage et la luminosité le permettent) ou faible

profondeur de champ pour mettre en évi-dence soit les chiens de tête ou le musher, ou encore filé. Vue par vue (mais peu de

temps pour mise au point/recadrage), ou

rafale avec mise au point en continu. Mode de mesure de la lumière en conséquence

La Grande odysée

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La Grande odysée [ Retour sur image ]

ou selon le cadrage et les modes de mémorisation offerts par le boîtier, avec correction d’exposition comme pour toute photo de neige. Le plus sûr est de travailler en mode manuel, en faisant régulièrement des tests basés sur l’histogramme. Et bien sûr choix de la focale. J’avais pour

ma part 2 boîtiers montés sur harnais BlackRapid, un plein format avec zoom 24-70, et un APS-C équipé d’un 70-200. Idéal me direz-vous. Et bien non! Toutes les chances de modifier intempestivement

les réglages lors du changement rapide de boîtier, et impossibilité de se coucher dans la neige pour des prises de vue dy-namiques. Mais il est difficile de jouer sur

un zoom grande amplitude lors de passa-ges rapides; photos floues garanties.

• La mise au point est la difficulté ma-jeure. Posséder un boîtier avec tous les collimateurs en croix est un atout certain par temps gris et neigeux, mais ceux-ci restent désespérément très centrés même sur les boîtiers haut de gamme. Ainsi, même en choisissant le collimateur le plus bas, on aura beaucoup d’espace neigeux inutile au-dessous de l’attelage, et il faut donc anticiper un recadrage en post-production.• Les photographes sont bien acceptés,

mais il faut faire attention de ne pas gêner les attelages par un positionnement trop

hardi ou toute chose pouvant distraire les chiens (par exemple son propre chien!).

• Les pièges à éviter: installations de

remontées mécaniques ou promeneurs en arrière-plan (le parcours emprunte pistes de ski et itinéraires de randonnées), atte-lage coupé horizontalement par la ligne d’horizon ou la séparation plan neigeux/arbres (essentiel de choisir son cadrage dans le viseur avant les passages), ses

propres traces de pas dans la neige...• Enfin, dernière difficulté, et non des

moindres: l’editing. Plusieurs centaines de photos par jour à trier, dont des rafales très semblables, mais où l’expression d’un chien peut tout changer. La sélection implique donc souvent, avec un logiciel de développement des fichiers RAW (petit

conseil en passant) de zoomer sur l’image,

de faire un premier recadrage voire une correction des densités pour en évaluer le potentiel. Autant d’heures sur l’ordinateur que sur le terrain.

Mais quelle belle aventure, je vous la recommande vivement. Et ne vous laissez surtout pas décourager par une mauvaise météo. Mes plus belles photos ont été pri-ses dans le brouillard ou sous les flocons.

Prévoir cependant des vêtements chauds et des gants de photographe, car les attentes peuvent être longues.Un dernier conseil: on peut faire de superbes reportages sur le parking des mushers, soit lors des préparations au départ, soit après l’arrivée. Portraits de chiens, soins qui leur sont dispensés, images insolites en tout genre... Pierre Jouvenat

Cours niveau 2Co

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Pourrais-tu en quelques mot expli-quer la démarche et le contenu des cours Histoire de voir I et II ?La démarche de ces cours est de présen-ter avec des images icône/phare l’histoire de la photographie de son invention à nos jours. Mais l’intérêt de ces cours c’est qu’il ne s’agit pas d’une simple conférence, j’essaye en effet de créer une interacti-vité avec le participant pour lui permettre d’analyser et de comprendre ce qu’il voit.

Quel but essayes-tu d’atteindre avec le participant ?Le but du cours est de permettre au par-ticipant d’atteindre une autonomie dans l’analyse d’images et la connaissance de l’histoire de la photographie, mais surtout de lui faire aimer encore plus la photo!

Penses-tu que ces cours sont indis-pensable pour chaque photographe amateur ambitionné ?Je pense qu’il est essentiel de bien connaî-tre le milieu dans lequel on évolue. Aussi bien pour son propre plaisir que pour le partager avec d’autres, pouvoir mieux comprendre c’est aussi réussir à mieux ex-pliquer aux néophytes et créer plus d’adep-tes de la photo. c’est aussi la possibilité de poser un regard critique sur son propre travail et ainsi de mieux évoluer.

Penses-tu que la connaissance de l’histoire de la photo est bénéfique pour un photographe amateur ?Connaître ses maîtres, son histoire, d’où l’on vient et où on va sont des questions existentielles pour l’homme. A mon avis, il en est ainsi pour sa passion. Le manque de connaissance d’une chose crée de la frustration. Une personne à ten-dance à ne pas aimer une chose parce qu’il ne la comprend pas. Donc, comme je l’ai dit plus haut, mieux connaître la photo c’est mieux l’apprécier. Il est évident qu’il est crucial de savoir lire et interpréter une photographie ! Penses-tu que ces cours vont amélio-rer cette capacité chez le passionné de la photo ?

Interview d’Aurélien Bergotmoniteur du Cours Histoire de voir,par J.-C. Irminger

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Cours niveau 2 Perfectionnement

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Nous vivons dans une société visuelle et en tant que photographe nous créons des images, nous contribuons donc à l’évo-lution de la société. Il me paraît donc es-sentiel de comprendre les images pour en faire de meilleures. Ce cours permet aux participants de mieux comprendre (pas seulement le monde de la photo) mais le

monde qui l’entoure et surtout de pouvoir dialoguer avec celui-ci. On y acquiert un vocabulaire et une gram-maire qui permet aux participants d’ouvrir le dialogue avec ce monde visuel. Il est très important de pouvoir réagir aux pro-positions visuels souvent imposées par les médias. De ne pas simplement être passif, de ne pas être «un cerveau disponible» !

Es-tu d’accord que la tendance chez le photographe amateur est de s’in-téresser surtout au nouveau matériel qui est sorti ou qui va sortir et à la technique photographique au lieu de s’intéresser à la démarche artistique et au potentiel de la photo de racon-ter des histoires de la vie qui nous en-toure ?Je suis d’accord, mais c’est aussi im-portant de s’intéresser aux choses tech-niques. La photo est un médium techni-que, mais pas seulement. La technique seule : c’est la photographique du XIXème, le temps ou le photographe étant qualifié

d’opérateur. Ceux-ci se sont battus pour revendiquer leur vision personnelle, leur capacité à interpréter et pas seulement à

reproduire et ainsi à transformer la photo-graphie de l’archive/document au contenu informatif. C’est comme le vote des femme et leurs acquis sociaux ! Il faut revendiquer ces acquis et ne pas revenir en arrière. Il faut revendiquer la partie cérébrale de la photographie !

Penses-tu que les cours Histoire de voir I et II peuvent stimuler une ap-proche plus artistique chez le parti-cipant?Evidemment, ces cours ouvrent des por-tes et une fois qu’elles sont ouvertes j’ose espérer qu’elles ne se referment plus...

Jean-Claude Irminger

responsble des Cours niveau 2

NB : I l reste des places disponibles pour le cours « Histoire de Voir I », donc n’hésitez pas à me contacter.

CV express

Aurélien Bergot34 ans, né, vit et travaille à Genève, pho-tographe indépendant depuis 2006, fon-dateur de whitebalance studio (collectif de photographes), enseignant à Ipac Design.

(bac pro photo).

Formation à l’ École de Photo de Vevey et

à l’École Supérieure d’Art et de Design de

Genève (HEAD). Nombreuses publications

et expositions individuelles.Hist

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Ensemble composé d’éléments de même nature ou ayant un lien entre eux. Sarah Girard

Entrons donc de plain-pied dans la première séance que Sarah ouvre tout logiquement sur la notion même de série. Elle propose une définition suffisamment précise pour différencier la série propre-ment dite des photos de reportages ou simplement du style d’un artiste qui tisse à travers son oeuvre un fil conducteur.

Fil conducteur, c’est justement l’une des dimensions indispensables pour identifier une série comme telle. On peut distinguer deux processus pour dérouler ce fil : soit en amont de la série ( dont il va être le guide créatif ), soit dans une démarche d’editing qui le fait surgir parmi tout un corpus de photographies pas forcément conçues au départ comme une série.

Cette deuxième approche nous révèle, dit-elle, nos propres constantes (goût pour telle ou telle dominante de couleur, pour les lignes géométriques, pour les gros plans, etc.).

Forts de ses conseils, nous voici mis à contribution pour la deuxième séance : soumettre aux participants, chacun à son tour, une bonne cinquantaine de photos

non « sériées » et laisser le groupe identifier une ou des constantes insoupçonnées. Puis partir de ces points forts pour consti-tuer une série à la troisième et dernière séance. Cet editing collectif a donné lieu à des échanges fructueux entre les parti-cipants, et Sarah Girard nous a montré ce qu’est le coup d’oeil du professionnel, tissant très vite des liens entre nos photos éparses. Pour qu’une série soit bien conçue, on doit pouvoir y reconnaître un ou plusieurs paramètres qui se répètent, et chaque image doit apporter quelque chose d’unique à l’ensemble.

Si les contraintes mêmes qu’impose un cours nous ont amenés à travailler à partir de l’editing, un vrai travail sur une série commence par l’élaboration d’un projet, et ce avant toute prise de vue.

Soit un protocole en trois temps : • avant : fixer la thématique, le type de cadrage, le choix de matériel, la façon de procéder,• pendant : repositionnement ; réactivité à l‘environnement par rapport aux contraintes de départ,• après : l’editing et l’attribution d’un titre.

La question du sens (que dit tel enchaî-nement d’images plutôt que tel autre) se pose lors de l’editing final, ce cruel moment du « deuil de l’image ». Le titre attribué à une série va en révéler et fixer le sens, en orienter la lecture. Par ailleurs, ne jamais éditer à chaud (cf. Eric Bouvet dans RéponsesPhoto, n°222 de

La série de Sarah Girard

Cours 2 : Compte-rendu du cours de février-mars

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Un groupe passionné et studieux

septembre 2010) ; en effet, il est salutaire de mettre une distance entre soi et sa production, attendre qu’elle nous de-vienne un peu étrangère pour la regarder avec l’œil du spectateur, différent de celui du créateur.

Enfin, il faut savoir que ce type de travail est évolutif et que, au cours des prises, d’autres images s’immiscent, plus ou moins consciemment, parmi celles imposées par le projet. Elles seront à leur tour le point de départ pour la concep-tion d’une toute autre série. Sarah pointe également la nécessité de se forger une culture artistique dans tous les arts sus-ceptibles d’enrichir notre imaginaire.

C’est tout ce processus, défini par la photographe comme « produit d’une intention et du hasard », qu’il faut retenir de ces séances, en plus du plaisir d’y avoir assisté. D’ailleurs, les participants se sont quittés sur l’idée de se retrouver cet automne afin de prolonger ce travail (à suivre, donc...). Joëlle Kohler

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Livres

de Michaël Fried

André Morain, l’œil aux aguets : 25 ans de photo

André Morain est né en 1938 à Courbevoie. Autodidacte, il est l’oeil de l’art contemporain depuis les années 1950. Photographe de la Fiac depuis sa création,

il y créa à partir de 1982 un studio où il réalisa le portrait des artistes et galeristes qui venaient s’asseoir devant son objectif. Dans André Morain, l’oeil aux aguets 25 ans de photo, André Morain a sélectionné 300 photographies qui témoignent de la vie artistique de l’époque. Editeur : Nicolas Chaudun Date de Parution : 17 avril 2013

Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art ?

Depuis les années 70, la photographie contem-poraine a vu ses formats s’agrandir jusqu’à deve-nir muraux. Michaël Fried en tire argument pour dé-

montrer que ce phénomène a confronté les photographes aux problèmes liés à la relation entre la photo et le spectateur se tenant devant elle, cas de figure qui n’avait concerné que la peinture jusque-là. Editeur : Hazan Date de Parution : 2 Avril 2013Sandra Barbe

de Nicolas Chaudun

Cette photographe nous est connue puisqu’elle nous a fait le plaisir l’an passé de nous présenter son travail (cf. Bulletin SGP n°6 - juin 2012).

Cours niveau 2Co

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Technique 2 en mai-juin

Formateur: Patrick Grob, à la MdA8x2h (19h-21h) les jeudis 2, 16, 23, 30 mai, 6, 13, 20, 27 juin Prix: 90.- CHF le module à choix (2x2h), maximum 10 personnes ou 340.- CHF les 4 modules, possibilité de s’incrire à chaque moduleTest d’entrée: NON pour les personnes qui ont suivi le cours débutants à la SGP OUI pour les personnes qui n’ont pas suivi le cours pour débutant.

Photoshop base en mai-juin

Formateur: Aurélien Bergot, à la MdA

5x2h (19h-21h) les mardis 28 mai, 4, 11, 18, 25 juin Prix : 200.- CHF, pas de test d’entrée, maximum: 10 pers. (ou 420.- CHF les 2 cours Photoshop base & avancé août 2013)Matériel : ordinateur portable Mac ou PC avec Photoshop Elements ou CS installé (CS3 minimum)Prérequis : être à l’aise avec l’environnement informatique.

Première partie 2013

Cours niveau 2

Histoire de voir 1 en mai-juin

Formateur: Aurélien Bergot, chez Whitebalance5x2h (19h-21h) les mercredis 29 mai, 5, 12, 19, 26 juin Prix : 210.- CHF, maximum 10 personnes, pas de test d’entréeou 380.- CHF les deux cours Histoire de voir I & II.Programme:• Histoire de la photo de 1839 à 1940• Analyse d’image • Composition • Références à l’histoire de l’artLe cours Histoire de Voir II (de 1940 à nos jours) aura lieu en novembre

et sera annoncé après les vacances d’été.

Studio en mai-juin

Lightroom en mai-juin

Voir le détail du programme des Cours niveau 2 sur www.sgp-geneve.ch

Perfectionnement

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o La tourbillère de la Pointe-Taillon

Le Lac Saint-Jean, à l’est de Québec. C’est presqu’une mer intérieure car sa superficie est immense : 1000 km2. Une langue de terre, bordée d’une magnifique plage de sable, rentre dans le lac. C’est le Parc National de la Pointe-Taillon. Elle fait une quinzaine de kilomètres de long sur environ 6 de large et elle est oc-cupée en son centre par une tourbière.

Ce n’est certainement pas une photo de pro mais je suis tombée en arrêt devant ce jaune vert intense. J’aime aussi le vent

que l’on devine dans les herbes. Nous étions en morte saison, pas un touriste. Notre gîte nous avait loué deux vélos. Cette langue de terre plate est idéale pour une balade à vélo. C’était la saison des bleuets (myrtilles) et il suffisait de s’arrêter et se baisser pour se faire un petit encas.Au bout de la langue de terre, mon mari crève une première fois. On attend un cycliste hypothétique qui pourrait nous dépanner avec un kit. On a attendu un sacré moment ! Mais cinq minutes après le départ d’un sportif local, le pneu est

[ Une image / une histoire

de nouveau à plat. Cette fois ce sont les gardes du parc qui nous sauvent la mise. Nous traversons la tourbière, je suis en train d’en admirer les couleurs quand j’entends derrière moi un bruit très fort : la chambre à air vient d’exploser dans le pneu. Mon mari est excédé, il pousse des jurons bien sentis et passe en trombe à côté de moi, il roule comme un forcené... sur la jante.Je devrais être pleine de compassion et me précipiter derrière lui... mais je veux faire ma photo. Alors je reste et je déclenche à la sauvette sur ce paysage désolé mais qui m’inspire tant. Mon mari est déjà hors de vue et je me sens pleine de remords de l’avoir lâché pour ma passion de la photo-graphie. Laurent roulera presque 5 km sur la jante... avant de finir en poussant le vélo. A quelques km de l’entrée nous serons à nouveau récupérés par les gardes, qui éclatent de rire en nous voyant ! Mauvais souvenir ? Mais non, lorsque je regarde cette photo, je souris car j’entends encore le bruit du pneu qui explose et j’ai bien du plaisir à raconter les mésaventures de notre journée « vélo » !

Jaël de Nardo

Une image / une histoire ]

Zoom

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sur une destination lointaine

Tonlé Sap NOUVEAU

Chaque année, à la saison des pluies, le Tonlé Sap accueille les volumes d’eau du Mékong en crue que la mer ne peut plus contenir : c’est le bon vieux système des vases communicants, le cours d’eau remonte alors vers les terres au lieu de continuer vers la mer. Étonnant ! Le lac voit alors sa superficie quadrupler.Les habitations sur le lac sont pour la plupart montées sur pilotis en raison de ce phénomène, imaginez-vous alors, de l’eau au pas de votre porte en été, et un gouffre en hiver ! Les villages flottants, eux, remontent dans un bras de rivière quand les eaux sont hautes, et se retrouvent dans le lac lorsque les eaux baissent. D’une saison à l’autre, difficile de retrouver l’habitation de votre voisin, elle peut se déplacer à plus de six kilomètres !Vous atteignez ce lac immense en barque à moteur en empruntant un canal très encombré. En route, on croise bien sûr les nombreux engins flottants chargés de diverses marchandises, les pirogues ‘’épi-ceries’’ ainsi que les petites embarcations de bois qui abordent les bateaux touris-tiques pour y vendre boissons en tout genre. Vous vous retrouvez au milieu de plusieurs villages flottants et nombreuses maisons sur pilotis où vit une population de pêcheurs et commerçants. Vous pourrez

A la découverte du plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est, le Tonlé Sap est unique au monde en raison de son système hydrologi-que. Organe vital du Cambodge, il se remplit et se vide au gré des moussons, relié au Mékong à la hauteur de Phnom Penh.

la Grande Rivière d’eau douce cambodgienne

Des enfants en pirogues vous accorstent en exhibant des serpents d’eau donce.

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NOUVEAU

alors observer la faune et la flore alentour, notamment des viviers à poissons fabri-qués de prahok et de teuk treï, et des crocodiles (heureusement en cage !). Les arbres sont quasiment noyés par en-droits, les barques foisonnent, se touchent, on dirait une autoroute silencieuse de ba-teaux en bois bordés par des mangroves, des canaux irréguliers, inégaux ou courent les plantes aquatiques. Sur ses rives, des poulets, des cochons, des enfants, des tuks-tuks, une vie intense en mouvement. Visitez ces villages de pêcheurs, mangez-y, ils trouveront le moyen de vous servir des crevettes, de la bière, un plat khmer !

Sandra Barbe

Tout au long de la Grande Rivière, la vie au quotidien se transforme en superbe scène photogénique.

Le Cambodge (181’035 km2 et plus de 15 millions d’habitants) est à visiter de préférence pendant la périose sèche.Tout est à photographier, le spectacle est dans la rue, dans les monuments, dans les yeux et dans le sourire de ses habitants. Couleurs vives, jeux de lumère, pay-sages et émotions à découvrir tout en affinant sa technique photographique tant pour des sujets d’architecture, de population ou de paysages.

la Grande Rivière d’eau douce cambodgienne

Zoomsur un spot local

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Aux Pâquis NOUVEAU

observent, seuls, la rade.Où sont les humains ?Frileusement re-croquevillés chez eux devant leur écran ? Beaucoup sans doute...Pas tous cependant ! Sur la jetée, un restaurant populaire est aménagé, bricolé, mis en place pendant l’hiver. Des poêles à bois y apportent chaleur et ambiance si bien que l’on s’y retrouve avec plaisir pour manger et papoter ensemble, délaissant jet d’eau, arbres séculaires, quais illuminés et rade !L’homme est un animal grégaire... Jean-Robert Comte

La ville est belle en cette soirée d’hiver.

Il fait très froid. Le jet d’eau brille dans la lumière des projecteurs sur fond de quais illuminés et... largement déserts ! L’extrémité de la jetée met en valeur des platanes centenaires majestueux mais qui

Dimanche 17 mars 2013, 20h00... ou presque !Genève, face à la rade, jetée des Pâquis.

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Pour réussir un éclairage parfait lors de toutes vos prises de vue en macro

Si votre appareil photo numérique estdépourvu de griffe flash ou si vous nepossédez pas de flash externe pourmonter sur votre beau boitier reflexnumérique... tout n’est pas perdu pourautant. En effet, j’ai personnellement réalisé un diffuseur spécialement étu-dié pour être utilisé avec le flash inté-gré du boîtier (Bridge ou DSLR), ce qui m’a permis de m’adonner aux joies de la macro même avec peu de moyens.

UTILISATION Ce diffuseur est plus particulièrementadapté aux objectifs macro ayant unefocale assez courte (jusqu’à 50~60mm)et/ou aux rapports de grandissementélevés (tel que 1/1) à cause de lapuissance limité du flash intégré.

En effet, dans ces deux cas la distance de travail sera suffisamment faible pour

permettre au flash intégré d’assurer

une exposition correct de la scène !

Diffuseur pour flash intégré

AstuceTrouvaille technique

à faire soi-même

REALISATION • Découpez un rectangle ayant la forme voulue dans la plaque de polycarbonate opalin blanc avec la scie• Positionnez l’adaptateur porte filtre

COKIN afin de déterminer avec

exactitude le point central• Percez le trou rond avec la scie cloche• Ebavurez l’ensemble des bords de la plaque au papier de verre• Enduisez l’adaptateur porte filtre

COKIN de colle forte genre «Araldite»• Centrer l’adaptateur porte filtre COKIN qui est encollé face au trou que vous avez précédemment réalisé • Laissez sécher complètement• Percez un petit trou à la base du diffuseur afin de pouvoir y passer un élastique qui servira à maintenir ce dernier dans la position que vous voulez sans avoir forcement besoin de visser à fond !

FOURNITURES • une plaque de polycarbonate opalin blanc• un adaptateur porte filtre série P COKIN correspondant au filetage de votre

objectif• un tube de colle forte «Araldite bleue»• une scie• une perceuse • scie à cloche• du papier à poncer• un élastique.

Vous voilà maintenant en possession d’un diffuseur de qualité qui va vous permet-tre de bien commencer la pratique de la macrophotographie. Samy Mayor

201

Un montage simple et efficace.La référence de l’opalin :

Choisissez le bon diamètre :

Boîte à outils

Expositions

Cette exposition retrace l’histoire du voile en tenant compte des significations

que les différentes sociétés lui ont attribuées au cours du temps. Elle nous ques-tionne sur le regard subjectif et sélectif que nous portons sur les symboles religieux et/ou culturels. Elle stimule ainsi notre réflexion sur l’origine et

le sens de ces symboles.

Voile & dévoilement

UNIGE - Faculté des lettres> 11 aoùt Rue Général-Dufour 24

Né à Coire en 1964 et vivant à Zurich, le photographe s’est fait connaître en 1999 avec un livre paru aux Édition Patrick Frey, Red Light. Délaissant la caméra, mais pas les genres, la colossale accumulation de photographies « dérobées » aux quatre coins du monde à travers des webcams légalement accessibles, donne à l’artiste la possibilité d’organiser sa collection à partir des genres courants dans le domaine de la photographie, allant du paysage au nu. L’artiste a même réussi dans un genre qui requiert la présence physique du photographe pour des raison d’authenticité : la Street Photography.

Gen

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Centre de la Photographie, Genève> 5 mai Rue des Bains 28

Kurt Caviezel EXPO

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RogerPfund

Gen

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Pour le graphiste Roger Pfund, tout est viseul. Il a l’art de mélanger images, textes et couleurs avec vigeur et harmo-nie, donnant à chaque sujet une grande valeur visuelle.

Traitement de la couleur Master Class Photo

Rétrospective d’un grand artiste genevois

> 11 aoùt Musée d’art et d’histoire Rue Charles-Galland 2

Le graphisme et la peinture sont une seule passion. Je ne fais rien que je n’aime pas. Pour moi, il n’y a pas de frontière entre l’art et la vie.

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Les travaux artistiques du photographe Nicolas Righetti réalisés à partir de ses reportages photo menés au Turkménistan, en Corée du Nord et en Syrie seront présentés aux participants des prochains Master Clas-ses Fnac. Ils mettront notamment en avant sa manière très particulière du traitement stylistique et original de l’image par la couleur et seront illustrés par des cas pratiques concrets, ainsi que par un aperçu des techni-ques et moyens employés (matériel & logiciel).

Nicolas Righetti

> du 14 au 24 avril Galerie FNAC - Rive

Introduction au traitement de la couleur sur logiciel photo

‘‘Colette’’

EXPO-STAGE

Laus

anne

Expositions

La photographe vous propose un voyage dans l’apparition, la transformation, la dis- parition du portrait.Vous découvrirez en parcourant le musée

comment la photographie prend son autonomie par rapport à la peinture et explore toutes les résistances du visage jusqu’à l’effacement. À votre tour d’utiliser la lumière, le calque, la graisse, le voile sur l’objectif de l’ap-pareil photo et de vous aventurer dans l’univers du portrait. Appareils numériques à disposition, vos photos vous seront envoyées par Album web. Atelier-stage sur inscription.

Sybille Enderlin

> le 20 avril (et le 26 mai) Musée historique Lausanne place de la Cathédrâle 4

Une exposition composée d’oeuvres d’art visuels, de peintures et de pho-tographies ayant comme dénomina-teur commun les fenêtres. Il s’agit de découvrir de quelle manière les artis-tes ont abordé ce thème tant convoité et idéalisé par eux. Le thème de la fenêtre a été mainte fois repris par les peintres et les photographes. On peut percevoir, à partir d’une étude chronologique, comment le regard a modifié les codes et les symboles qui

ont façonné ce sujet.

Fenêtres

> 20 mai Fondation de l’Hermitage Route du Signal 2, Lausanne

de la renaissanceà nos jours

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EXPO

Photographe neuchâtelois, il se joue des contraintes de la photographie argentique. Ses paysages plongent le spectateur dans un état contemplatif. Ils suggèrent en effet une représentation particulière de la nature et suscitent une connexion singulière avec celle-ci et évoque des environnements qui paraissent tantôt labiles, tantôt indéfectibles.

> 13 mai Galerie Paul-Bovée Délémont

Roberto Romano

Helmut

Veve

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EXPOSITION

> 21 juillet

Après le Grand Palais de Paris, c’est Rome qui présente la collection du précurseur des styles et des effets. Avec 180 originaux en grand format. Palazzo Espossizione, Roma

© wircimage

> 16 septembre Musée de l’appareil photo

Avec Impressions, le Musée de Vevey offre ses cimaises aux travaux picturaux du célèbre photographe de mode et de publicité. Originaire du nord de la France, Dominique Derisbourg découvre très jeune la photo et décide d’y consacrer sa vie. En marge du magazine Femina, il éprouve rapidement le besoin d’une expression plus personnelle. Son attrait pour la peinture imprègne progressivement ses travaux et les techniques d’impression qu’il pratique aujourd’hui s’approchent de celles de l’estampe. Le tirage numérique représente un magnifique

moyen d’expression qui lui permet de jouer à l’infini de ses textures

de papiers et couleurs. L’exposition évoque l’ambiance de l’atelier du photographe, faite d’images juste affichées, imprimées sur des supports très divers, que

le visiteur est invité à regarder, toucher, sentir... Un accrochage qui s’enrichira au fur et à mesure de ses nouvelles impressions.

DominiqueDerisbourg

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NewtonHOMMAGE AU GRAND PHOTOGRAPHE

Expositions

La réunion annuelle à Münsingen ne se résume pas seulement à un concours entre clubs de photos helvétiques. Il y a en même temps plusieurs expositions de photogra-phes de grande qualité, suisses et étrangers. Ces expositions sont ré-parties dans plusieurs immeubles autour du Château. L’ambiance y est particulièrement conviviale. Habituellement, une des expo-sitions est montée avec de très grandes images de haut niveau technique et créatif. Il y a trois expositions superbes à chaque fois en plein air (voir photo).Une journée est nécessaire pour tout voir et peut-être tout dissé-

quer. C’est pourquoi nous restons toujours au minimum une nuit dans la région. Pour nos collègues qui font partie de Photo Suisse et qui reçoivent les brochures dans le courant de l’année, c’est l’oc-casion de rencontrer la «crème» des photographes suisses, dont certains d’entre nous font partie.D’autre part, le restaurant du Châ-teau est très sympathique et c’est le lieu de rencontre entre chaque exposition visitée. Je vous invite vivement à faire une sortie, entre amis aussi, pour profiter de cet événement annuel. Charly Prevosto

& concours

à Münsingen du 9 au 13 mai

Ca, c’est fait !Et voilà, comme chaque mois, votre comité s’est réuni pour régler ensemble aussi bien les affaires courantes que l’avenir des activi-tés de votre club de loisir préféré. La nouveauté, c’est que cette séance s’est déroulée pour la première fois dans notre nouveau local permanent au sein de la MdA. En effet, le photo club a officiellement pris possession à mi-mars de ce bureau qui va grandement faciliter l’organisation et le fonc-tionnement de nos activités.

l5 bis rue des Savoises

Le comité en pleine séance

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Nouveaulocal

News

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Lundi 15 avril à 20h30 Flash pratique Le flash est un petit accessoire, parfois coûteux, mais que tout photographe a à portée de main. Il est intégré dans l’appareil de photo ou pièce rapportée sur le boitier. Déporté, il se multiplie pour des prises de vues de plus en plus complexes, grossit à mesure qu’il s’éloigne du photographe, pour devenir lourd et encombrant en studio.Tel un animal de compagnie, le flash ne laisse personne indifférent, il est adulé et in-dispensable pour ceux qui le maitrisent, banni et mis au banc des accusés, relégué en

tant que mal nécessaire par les autres. Malgré, ou peut-

être à cause de l’important travail des fabricants pour automatiser le flash, il reste un accessoire mystérieux, une boite dont on ne voit l’effet lumineux qu’après le déclenchement et dont on n’arrive pas à anticiper l’effet. Il est difficile à régler.Est-ce qu’une soirée pourrait être suffisante pour

FAITES VOIR

> 7 avril

Lundi 1er avril (vacances de Pâques) Pas de séance

Prochaines séances...©

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Lundi 8 avril à 20h30 Faites voir : ‘‘Sur la route’’ «Sur la route» est le sujet des prochaines Rencontres Photographiques du Genevois (14 et 15 octobre) où nous y présenterons une exposition sur ce thème imposé. Cette soirée est la dernière occasion pour explorer ce sujet avant le dépôt définitif qui aura lieu début septembre. Pour progresser, présentez vos essais et vos réussites.Préparez au maximum 5 photos, vos images (entre 3 et 5 projetées) seront admirées et commentées en direct. Envoyez vos photos numériques, au format JPEG 1400 x 1050 pixels, par mail à [email protected] jusqu’au dimanche 7 avril à 22 heures. Pour les tirages papier, les apporter à 20h15 pour l’affichage sur les cimaises.

TECHNIQUE

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SORTIE

FAITES VOIR

Lundi 6 mai à 20h30 Présentation des travaux du Cours de base A l’occasion de cette dernière séance du cours, les photos des élèves seront présentées. Ce sera aussi l’occasion d’échanger des commentaires sur la base des critiques et corrections de quelques membres parmi les plus chevronnés de la SGP. Les planches-contacts annotées, des images réalisées lors des sorties d’avril seront exposées et les images «coup de coeur» seront projetées et commentées en direct.Une séance à ne pas manquer, connaisances et amis bienvenus.

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Lundi 29 avril à 20h30 Faites voir : sujet librePrésentez au maximum 5 photos numériques ou agrandissements. Vos images seront admirées, commentées. En cas de forte participation, seulement 3 photos seront projetées. Envoyez vos fichiers d’images, au format JPEG 1400 x 1050 pixels, par mail à : [email protected] jusqu’au dimanche 28 avril à 22h00. Pour les tirages papier, merci de les apporter à 20h15 pour l’affichage sur les cimaises.

> 28 avril

Prochaines séances...

SPECIAL COURS

© Patrick Malo

Lundi 22 avril à 19 heures Exposition : PASsageRendez-vous à 19h au 1er étage du Forum de Meyrinpour une visite guidée de l’exposition avec un médiateur qui nous commentera le travail de ces 11 photographes suisses et internationaux, leurs démarches et leurs regards sur ce PASsage obligé qu’est l’adolescence, entre l’enfance et l’âge adulte.

maitriser cet accessoire ? Certainement pas, mais ce sera l’occasion de progresser dans la bonne direction. Prenez donc votre boitier, votre flash (ou plusieurs) et n’oubliez pas de recharger les accus pour cette séance pratique. Le flash, un élément indispensable pour faire exploser votre créativité !

Contacts

Tous les membres de la SGP se retrouvent chaque lundi pour leur séance à 20h30 à la salle de projection Carson de la Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève, selon le programme des soirées à thèmes.Tous les détails sur www.sgp-geneve.ch

______ fondée en 1881 ______

[email protected]@[email protected]@sgp-geneve.ch

[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]

[email protected]@sgp-geneve.ch [email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@sgp-geneve.ch

Fabienne Muller Patrizia Cini Didier Rossel Claude Ponchant

Didier Rossel Patrizia Cini Fabienne Muller Fabienne Muller Didier Rossel Eric Henry Patrizia & Didier

Timothée Roussel Fabienne De Bruin Fabienne Muller Madeleine Béboux-Naef Philippe Pédat Richard Forster Jean-Claude Irminger Edouard Perréard Raphaël Page Luc Buscarlet Raphaël Page Michel Gasser Fabienne De Bruin Margarita SchlegelJohanna MaibachJean-Jacques Grasset

Présidente Vice-présidente Vice-président Trésorier

Administration Concours Formation Média & com Séance du lundi Technique Expositions

Magazine Site internet Ateliers Gestion des membres Cours : responsable Cours : animateur Cours niveau 2 Concours internes Concours Photo Suisse Activités techniques Resp. matériel Resp. matériel Secrétaire du comité Vérificateur comptes Vérificateur comptes Vérificateur suppl.

Autre

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Clin d’oeilVoilà une image qui ne manque pas de souffle(t) !Ou comment créer le lien entre le sujet et l’appareil...Comme quoi, il est toujours

possible d’innover et de réussir un cadrage qui sort de l’ordinaire. Ca vaut le coup d’essayer...

Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch

Voilà, c’est fini pour ce numéro.Rendez-vous le mois prochain.

A suivre...> 20 avril Délai pour la remise des

manuscrits du prochain numéro du Magazine

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© Richard Forster

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Le Magazine est l’organe d’information de la SGP, il est consultable gratuitement sur notre site et via www.issuu.com

Rédaction Fabienne Muller, Didier Rossel, Timothée Roussel, Michel Gasser, Anne-Laure Le Lan, Richard Forster, Geneviève Féraud, Philippe Pédat, Catherine Graf, Jaël de Nardo, Joëlle Kohler, Eric Boillat, Sandra Barbe, Samy Mayor, Pierre Jouvenat, Jean-Claude Irminger, Luc Buscarlet, Patrick Daenger, Emmanuel Morel, Claude Ponchant, Charly Prevosto, Jean-Robert Comte, DR.

Maquette Romanpub et le team PAO.Le comité n’est pas respon-sable des fichiers reçus.

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