ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS...

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TRENTE-DEUXIEME ANNEE. N» 9. LE NUMERO : QUARANTE CENTIMES. VENDREDI 1" MARS 1940. (Ancien QUIMPERLOIS) Journal Républicain, Politique, Littéraire, Financier, Industriel, Agricole^ Commercial et Maritime F'iislè O'^!*»'' '0 ' i'-uiîroç'h"! 17 f'- O^ Co'r.ni<.'< f'\ 00 E'nT'^-c 40 fr. 00 l'ont ahonné. qui, à! rxm-a'.ton (If 'on nhonnrmrnl n'aura pat dans un dtllal dv 8 jours, renvoiié If lownat nwcc la mention refusé, sera contiiJe'-é comme ré'ihonni /lour l'année suiwinif. Lts abonnement» sont paijahlet d'avance. Ht parlent da I" aa If 'le <;'i!j;;u« moi» roui changement d'adresse :(oil itrt arrompanné de 1 /r 59. Toute demande de renneii/nemenlt d'un timbre de 0 f . SO DIRECTION, REDACTION ET ADMINISTRATION 3, H.ue Bisson., 3 - Q T J I M F K P I I v E : Adresse Titégraphtqae s ECHO-Ql'IMPKBLE - Téléphone 44 Compte Chèque Foulai 3 t - i 0 4 Benneii ANNONOBS : Annonces judiciaires, Immeubles.. la ligne 4 , r 00 Réclames commorciales en 4* page 2 fr. C 0 Réclames en locale I fr. 80 Les aiiRonon son! compiles an 8 polnb ; In récliin en 8 poinli (On tnile à forfait pour lté annoncet ripéléet) î L Amitié ranco - an &iaise glai Je retrouve dans mes archives un article paru dans le Tiiiius, en 1914. il est toujours d'actualité et les Français de 1940 le liront avec autant u'émouon et de recon- naissance que leurs aînés de 1914 : « Parmi toutes les tristesses que nous apporte cette guerre, il y a pourtant pour nous uns joie : c'est qu'elle a fait de nous et des Français des frères comme ja- mais dans le passé, deux peuples n'ont été frères. Apres des siècles de conflit, c'est une sorte de mil- lénium d'amitié qui nous arrive ; et nous sentons qu il y a là une espérance pour le monde, la- quelle pèse plus que toutes nos autres angoisses, même au pire moment t!e cette calamité grande comme le monde. « Dans le passé, derrière tous nos malentenuus et on dépit des différences de caractere qui nous séparent, il y a toujours eu enir« nous une sesreie sympathie qui se manifestait dans la courioiïio de Fontenoy et ue cent autres ba- tailles. « Quand sir Philippe Sydney parla de la France comme d'un (( délicieux ennemi », il exprimait le sentiment angiau des siècles passés et ces sièsies a ver.ir. Nous nous sommes opposés en de lon- gues et ameres dispuies, mais c'était comme un homme et une femme qui savent Umn qu'un jour ou l'autre, h faudra bien qu'ils s'avouent leur amour, et qui s'en veulent réciproquement des disputes qui retaroent ce bien- heureux aveu. « Nous disions chacun de l'au- tre qu'il était ridicule et nous sa- vions qi^e nous disions une sot tise ; comme dans toutes les dis putes où il n'y a au lontl ue la haine, nous nous renvoyions de l'un à l'autre des accusations qui étaient le contraire de la vé- rité. Nous disions que les Fran- çais étaient frivoles ; eux disaient que nous étions tristes, lis voient maintenant la gaieté de nos sol- dats et nous voyons la profond sérieux de la France dans cette crise de son destin. «Dans la guerre aciuclle, cest la France qui, de toutes les na- tions, va au combat avec le moins d 'illus'ons ; ntcins que tout au- tre ,el!e n'est menée par aucun sentiment de gloriole ou de ro- manesque. Pour elle, l'invasion allemande, c'est comme la peste ; il faut la repousser, c'est une né- cessité vitale, tout simplement ; ei: elle déploiC' à combattre, le courage tes docicuis et des infir- miers, co courage qui est le plus loin de l'instinct animal et le plus assi'.ré contre tout réflexe de panique. Il n'y a pas trace en France actuellement de ces gran- ds» espé ances passionnées des guerres Ce la Révolution ; c'est que, dans l'intervalle, il y a oa 1»70 ; et la France a appris, com- me une autre nation en Europe, la grande leçon de la défaite, qui est de ne pas mêler les rêves ma- tériels avec les rêves spirituels ; elle est miintenant au-delà de la région des illusions, elle l'a tra- versée et son esprit est ausisi Haut que s'il était enivré de tou- tes les illusions de l Allemagnc. « Et cest pourquoi nous l'ad- mirons cc.vime jamais aupara- vant nous .^'avons admiré de na- tion.-Nous mêmes sommes un vieux peuple tout plein d'expé- rience et qui a, nous l'espérons, laissé derrière lui les rêves bril ianls et d;:ngereux ; mais nous n'avons jamais été éprouvés com me l'a été la Franse, et nous ne sa- vons pas si nous aurions suppor- té, si n'importe quelle autre na- tion aurait supporté l'épreuve qu'elle supporte. « Et la France a fait mieux que |!e survivi-e et de conserver sa force nouvelle parmi les nations comme la beauté de ces femmes qui ont souffert de grandes dou- leurs, qui ont traversé tous les triomphes et toutes les passions de la jeunesse ; elles sourient où elles riaient autrefois ; mais elles sont plus belles que jamais, et il semble qu'elles ne vivent plus seulement pour elles, mais que leur vie appartient à tous ceux qui les approchent C'est ainsi, nous le sentons, que la France ne combat pas seulement pour son honneur, ni pour son sol si beau, encore moins pour triompher d'un adversaire arrogant, mais quelle se bat pour le salut du monde entier. « La querelle où elle est enga- gée, ce n'est pas elle qui l'a cher- chée. Elle s'occupait de ses mois- sons et elle était calme comme si elle eût espéré d'échapper à la guerre en se soumettant. Son en- nemi l'accablait de toutes les pro- vocations- elle demeurait calme, et c'est elle qui, au cours de toute l'hictoirs, avait été la plus cr- gueilleuse nation, d'un tel cr- gueil qu'il n'était pas besoin qu'elle menaçât, ni qu'elle se vantât. Mais derrière cette pa- tience si nouvelle, I ancienne flam- me subsistait et la furia franccsu attendait seulement son heure. « Deux fois déjà, à Tours et aux Champs Catalauniques, le même ccmbat sur le sol de la Fiance et, aujourdhui, c'est le Icurd destin et c'est la gloire de la France d'être encore la nation gardienne. Et ce n'est pas par accident. La France détient en- core la plus grande part du trésor de tout ce que les Barbares cons- cients veulent détruire. Ils savent bien que tant qu'elle tient, tant qu'elle n'est pas brisée, il y a en elle un esprit qui fait que le mon- de ne jugera pas désirable leur Kultur. Ils savent qu'en elle, comme longtemps auparavant dans Athènes, la pensée reste pas- sionnée et désintéressée et libre. Leur pensée- à eux, est alleman- de et s'exerce en vue de fins alle- mandes, comme leur armée ; mais la pensée française peut ou- blier la France dans l'Univers et c'est pour cette raison que son armée et la nôtre combattent comme si l'univers était en ques- tion. Cette pensée a pris bien des formes. Elle a essayé bien des dé- guisements et a passé par bien des erreurs, se raillant elle-mê- me et raillant les choses les plus saintes mais ici même, elle avait encore en elle la sainteté de la liberté. Le blasphémateur fran- çais n'a jamais blasphémé l idée de vérité, alors même que, s'éga- rant, il (fl-enait l'erreur pour la vérité. Pendant la Terreur, il di- sait qu'il n'y avait pas de Dieu parce qu'il croyait qu'il n'y en avait pas ; mais jamais il n'a dit que la France était Dieu pour la pousser à conquérir le monde. Voltaire fut peut-être un démon destructeur, mais avec quels di- vins éclairs de son rire, il eût frappé l'Antéchrist teuton. C'est pour la gloire de l'avenir que la France combat. « Toutes les blessures dont elle souifre maintenant, elle en souf- fre pour le genre humain et au- jourdhui, plus que jamais dans son histoire, ces paroles sont vraies que dans son « psaume des nations », un poète qui l'ai mait lui fait crier à toute la terre : Ju suis ci'lli" (|iii Oliiil 11. ' siyiiL' el le pi.i'ti;- [di'iilM'iiu, la viii.x cl k' rn Ci'lk' i|iii l'ii l;ivri' de Miii s:iii|,' l't l'en u [liii.ssri' |>liis iMire 1 ,11 lllrMl'' j<; suis. .\"i'St-ie |P:IS ici .es miiiiis cpii l'oiil [rclovOc f|iiiui(l lu cliiis luriihiV l'.l i|iii l'iiiit nuiiri'ic, Ces Ill!liM^ Slillt-fllc.s soiiillccs î Ne .siiis-ji' pus la laii;iiii! (|iii pailc, ik [siiis-jc |iiis tes ycii.\ i|iii U; guklciil NV'st-cc i)as iiiui lipii ciiliinl ? L'EGHOTIER. CotHtttttttiitu^s des Opérations Coiiiinuniquo n- 34:5, du 22 lévrier, uu iiiulin : Un coup de uiuin onne- iiii u été ru|ioussà à l'esl de lu Mu- sulle. Uiio do nos puliouilles a fait prisonnier deux sous-olllciers alle- mands. Conitnuniquu n- :U4. du 22 lé- vrier, (du soir) : Actions des deux urlilleries, nolaminenlà l'ouesl de la Surre ol à l'esl de la Blies ; activilé accruo des doux aviations enire Mo- selle ol Kliin el en Alsace. Communiqué n- 345, du 23 fé vrier, ^au malin) : Nuil calme. Connnimiqué n- 34G, du 23révrier (uusoir) : Une certaine aclivilé d'u- vialion do pari el d'autre. Communi(juo n- 347, du 24 lô- viier, (malin) : Rien à signaler. Communiqué n 348, du 24 février (au soir; : Journée calmo dans l'en- somble. Quelques tirs sur le Rhin. Communiqué n 3W, du 25 février (uu mutin) : Hien à signalor. Communiqué n- 350, du 25 février (au soir) .• Après une préparation de minnenworfers, l'eimomi a lonté uu coup de mi in sur un de nos postes entre le Uliin el les Vosges lia été repoussé immédiatemenl avec pertes Communiqué n- .i51, du 2G février (au malin) : Activilé accrue des élé- ments de contact sur plusieurs par- ties du Iront entre la Moselle el lu Sjrre. Communiqué n- 352, du 2G lévrier (uu soir^ : Journée calme dans l'en- semble. Communiqué n- 353, du 27 lévrier (uu malin) : Nuil calme sur l'ensem- ble du Iront. Communiqué n- 354, du 27 février :uu soir) : Aclivilé locale des élé- ments de contiicl et de l'arlillerie. Communi(|ué ir 355, du 28 lévrier (au ma'in) : Activité do nos patrouil- les avec quelques tirs d'arliiierie sur certains points du Iront Communiqué n- 35(5, du 28 février (uu soiri : Journée calme. £ot(ri( piowk L'i tirng-i de la 4" tranche de la Lolt-ric NuUonate a t;u lieu Vi-ndr. février 1940, dans l'aprés midi. Son! remboursés par : 110 IV. n®» Iinis.saiil pur 3 220 - 4 1 000 67 5.000 823 10.000 ô 224 [)0.000 12 906 50.000 50 506 100 000 40.813 Par 500.000 Ir. Ip9 n°» suivanis 175.456 217.649 206.326 117.435 Par un million, les billeU portant It-s nnméro<i : 505.483 542.274 Par 5 millionM, le billet por- tant le numéro 775.092 Clic se boit en famille Oui. ciir tous, petits el grancis, adultes comme vieillards, peu- vent en prendre impunément. La Quintonine ne présente, en effet, aucune contre-indication. Tous les estomacs la supportent et tous les organismes se trouvent bien tle son usage prolongé. La Quin- tonine donne appétit, forces et santé. Le flacon pour un litre de vin de table : 5 fr. 85. Ttes phies. CiberKs en Trattce et eMllletnagne Le peuple français est passion- nément attaché aux principes de la liberté des peuples et de la li- berté individuelle, et c'est pour défendre ceux-ci qu'il a pris les armes. Mais la guerre est syno- nyme de contrainte et un certain nombre de libertés intérieures françaises ont été suspendues momentanément.. La radio alle- mande en profite pour affirmer, aujourd'hui, sur le mode ironi- .que : « Les Français ont perdu toutes leurs libertés ». • • • Non ! les Français n'ont pas perdu toutes leurs libertés, ils ont sauvegardé celles qu'ils considè- rent comme essentielles, quelles que soient les circonstances : la .'liberté de croire et la liberté de penser. Chaque Français peut se récla- mer de l'idéologie qui lui con- ^vient, adhérer librement à une religion, à une secte philosophi- que h une organisation profes- sionnelle. Chaque Français peut, chez lui, parler comme il le veut, lire les livres qui lui plaisent, écou- ter les postes étrangers qui lui conviennent. Chaque Français peut épouser la femme qu'il aime, élever ses enfants selon ses propres princi- pes, leur donner l'éducation la'i- que ou religieus_e_qu'il a choisie. • * • Il est vrai que les Français se sont vus privés momenta- nément de certaines libertés, no- tamment dans l'expression pu- l)lique de leur pensée. Sans doute conservent-ils le droit d'a- voir toutes les opinions, mais ils ne peuvent les exprimer que dans la mesure où ils ne risquent point de nuire à l'intérêt général, c'est-à-dire tant que leur liberté individuelle ne menace pas la li- berté du peuple. Au reste, les indispensables mesures de discipline ne leur ont pas été imposées par lil volonté d'un seul : elles ont été édictées par des hommes responsables, mandatés par des hommes libre- ment élus. C'est le peuple de France qui, à travers ses repré- sentants, a librement posé une définition plus rigoureuse de la iliberté. Les récents votes de la Chambre ne prouvent-ils pas, dans leur étonnante unanimité, que les Français sont tous unis derrière les ireprésentants qu'ils ont nommés et dont ils ratifient ainsi hautement les actes 7 En acceptant d'ailleurs, cette restriction dans l'exercice de leurs libertés, les Français savent qu'el- le est momentanée, qu'elle est le fait de la guerre et ne doit point lui survivre. Enfin, si les Allemands, si les Russes n'avaient pas mis en cau- ^e les libertés du monde, .'etto. restriction n'aurait même pas .>t<' envisagée. Ceux qui sont la cau- se directe d'un mal sont parti- culièrement mal venus à ironiser à son sujet. * * Ce qui rend l'ironie de la pro- pagande allemande encore plus insupportable, c'est que l'Allema- gne est précisément le pays où toutes les libertés essentielles qui subsistent en France ont été sup- primées. Les Allemands sont persécutés pour leurs idées religieuses et •philosophiques, ils n'ont ni le droit de penser, ni le droit d'a- dhérer à une organisation de leur choix. Les Allemands ne peuvent lire ce qu'ils veulent ; ils encourent des peines sévères s'ils écoutent la radio étrangère ; dans leur propre famille, ils sont obligés de mesurer leurs propos, car l'es- pionnage a pénétré dans tous les foyers nazis. Les Allemands ne sont plus li- bres d'aimer comme il leur plaît, d'élever leurs enfants, de leur communiquer leur foi et leurs traditions. • • • De quel côté est alors la liberté ? En (tneliiues lignes Le débat sur la censure s'est teminé à la Chambre des Députés par une motion de confiance at Gouvernement, volée par 400 voi.v contre 1, M. Daliidier. au cours de la dernière séance, a fait savoir qu'il allait créer un ministère de la Radio et de la Propagande. — La Chambre, après avoir renvoyé à la Commission le pro- jet supprimant la patente, vote une proposition de résolution « tendant à instituer une journée nationale d aide à la Finlande ». - Des avions de reconnaissance 'allemands ont survolé la Franco et en particulier la région pari- sienne où la 1). C. A. s'est fait entend ro. — Deu.K avions enenmis ont été abattus en France. — Le navire de guerre fran- çais « Simoun » a abordé et coulé un sous-marin allemunil, au lar- ge du cap Finisterre. — Les anciens députés commu- nistes inculpés pour reconstitu- tion de parti dissous, et actuelle- ment détenus, comparaîtront de- vant le tribunal militaire le 18 mars- — Le deuxième tribunal mili- taire a condamné à la peine de mort deux soldats de l'artillerie coloniale, René Lillier et Léon Marie, qui, le 20 octobre, avaient pillé une villa à Port-Marly. — M. Hippolyte Ducos, sous- secrétaire d Etat, annonce la suppression prochaine, jour la troupe, des oandes mo letières- parce que antihygiéniques. — Dans un discours ijrono !(•« aux Communes, M. Churchill, premier lord de l'Amirauté bri- tannique, a blâmé l'attitude ti- morée des neutres. M. Sumner Welles, l'envoyé «pécial du président lloosevelt. Il été reçu à Rome par M.VI. Mus- solini el Ciano, avec lesquels il a conféré pendant une heure. Le diplomate américain a eu égale- ment un entretien avec les am- bassadeurs de France, de Grande- et d'Allemagne. — On se préoccupe à Londres des menaces soviétiques contre la Turquie el l'Iran, d'autant que des troupes seraient actuel- lement massées aux frontières de ces deux pays. — La terre a encore tremblé en Turquie où trois vilages onit été détruits. On compte 40 morts. — .Echecs des raids alleanmds en mer du Nord. Deux Heinkel ont été abattus par la R. A.F. — Les audacieux pilotes de la R. A. F. ont survolé pour la deu- xième fois l'Autriche et la Hohè- me où ils ont réussi à recueillir de précieux renseignemeiiis. Au cours d'un nouveau raid, ils ont survolé Hambourg, Brème, Pra- gue et "Vienne. — M. Chamberlain a parlé à Birmingham des buts de paix. Le chancelier Hitler, à Munich, a mrlé, la menace et l'invective à a bouche. — Les Etats Scandinaves : Nor- vège, Suède et Danemark se sont réunis à Copenhague. Ils y ont surtout manifesté le souci de ne pas" être entraînés dans le conflit russo-finlandais. -- Les Finlandais coiitienent toujoui-s les attaques russes en Carélie. Sous Viborg, le combat fait rage. Les pertes soviétiques s'accroissent sans cesse. De quel côté sont les espoirs d'une liberté plus complète dans l ave- nir ? Du' côté des Démocraties où le..- hommes restent <les hommes, ou du côté des dictatures où ils sont devenus les esclaves anonymes de l'Etat ? En vérité, les Français' ont o:i core le droit de parler de liber tés, car. ils.se battent à la fois pour Sauvegarder" les leurs et pour les rendre à ceux qui les ont )erdues et qui, sous la botte hit- érienne, aspirent à les retrouver. L'Attitude des Neutres L'affaire de 1' « Altmarck » a mis en vedette une fois de plus les neutres ol elle a jeté un jour cru sur la façon dont certains peu- pies essaient de sauver leur li- berté et leur indépendance- La Norvège sait à l'heure ac. tuelle qu'il y a des limites à la tolérance des alliés et après avoir consenti, vis-à-vis des Allemands, les plus coupables complaisances, elle en est à se demander si dé- sormais ses eaux territoriales par où le fer suédois gagne l'Allema- gne, ne vont [)as être demain pa- trouiLlés et expurgés par l'An- gleterre de la vermine allemande. La Norvège a laissé porter at- teinte à sa neutralité, elle a nuit, sciemment et contrairement à toutes les règles du droit mariti- me et international, à l'un des belligérants. Si ce belligérant, qui a d'ailleurs témoigné tou- jours un grand respect pour le commerce des neutres se fâche, tant pis. La Norvège l'aura vou- lu. Car, si délicate que soit la po- sition des Etats Scandinaves, elle n'excuse pas du tout. C'est dailleurs la Suède qui, pour le moment, est la plus en- posée. Et elle réagit mieux que la Norvège. Elle n'a pas laissé sans protestation le bombarde- ment de son territoire par l'avia- tion soviétique. Elle porte à la Finlande toute l'aide qu'il lui e.st possible de donner sans aban- donner sa neutralité. Sans doute, son gouvernement refuse tout concours militaire, mais du moins le peuple suédois murmure. Il s'engage dans les rangs finlandais. Il affirme pu- bliquement sa sympathie pour .ses frères nordiques. Et il com- prend où le mène la politique de neutralité. 11 sait qu'après la Fin- lande, ce sera son tour. Tous les neutres, naturelle- ment, ne sont pas des lâches com- me les Etats balles, ni même des timides comme la Norvège. La Hollande et la Belgique ont pris, vis-à-vis (le l'Allemagne, une |)o- sition parfaitement nette. Et Ber- lin, sachant que toutes les deux résisteraient el que la France in- terviendrait avec une rapidité foudroyante, les a laissées mo- mentanément en paix. Quant à la Suisse- non seule- ment ses journaux cmt eu le cou- rage de donner tort à la Noi-vè- ge et de lui rappeler ces lois stric- tes de kl neutralité que la Suisse connaît mieux que ([uiconque, mais à l'explosion de rage qin s'en est suivie à Berlin, le « Jour- nal de Genève » a répondu dans les termes les plus méprisants. "Voici quelques extraits de ce journal : « La'presse allemande reprend son offensive contre les neutres en général et contre la Suise en particulier. Nous connaissons la chanson ; elle ne nous surprend guère. « Mais il serait peut-être temps de i-appeler aux publicistes d'ou- tre-Ilhin qui nous re[)rochent de violer nos engagements interna- tionaux, de vou oir bien balayer devant leur porte. Cette besogne pourrait les occuper utilement. « La thèse qu'ils soutiennent n'esl point nouvelle ; elle tend à imposer aux pcjtits pays la doc- trine totalitaire, c'est-à-dire le rè- gne absolu de l'Etat sur les corps et les Ames. « Il nous a fallu des siècles de luttes pour conquérir nos liber- tés, pour établir le climat moral le plus favorable à l'épanouisse- ment de la personnalité et au res- pect des valeurs morales. Les journaux du Reich se trompent s'ils s'imaginent que nous allons renoncer à cette forme de civili- sation. Avec une parfaite séré- nité, nous ne croyons pas que la structure totalitaire ait dans le monde des chances de durer ; nous n'éprouvons pus le moindre désir de l'adopter, môme mo- mentanément. Et tant pis si cela déplaît aux publicistes qui nous attaquent ». Comme on voit, l'esprit, de Guillaume Tell anime encore la Suisse. La Stii.sse neutre a mobilisé, pour défendre sa neutralité, une proportion d'hommes égale ù celle de la France en guerre. Cela dit sa résolution. Et s'il y avait en Europe seulement cinq ou six jetits pays comme la Finlande et a Suisse, il y a beaucoup de cho- ses qui ne seraient permi.ses ni a Hitler ni à Staline. Un «cliaiitiiton de Eittojiirc stalinictiiie Les journaux russes ont une fa- çon toute particulière de présen- ter les événements extérieurs et notamment ceux (lui .se déroulent actuellement en Finlande. Nous reproduisons ci-dessous les prin- cipaux passages de l'éditorial de la « Konisoinolska'i'a Pravda » publié le 17 janvier dernier • « Dans les forêts finlandaises couvertes de neige, parmi les acs et les marais, les soldats de 1 Armée Rouge mènent une lutte héroi"(jues contre blangardis- tes forcenés, une lutte pour le bonheur du peuple de Finlande, pour la vérité bolcheviste du grand .Staline. r,es glorieux fils dç notre patrie, avec une intré- TJidité toute révolutionnaire, ba- laient les hordes barbares ilo l'inlandais blancs. Le peuple so- viétique est fort et superbe I Et forte et superbe son invincible armée. Les ennemis du pays so- cialiste ont déjà éprouvé plus dune fois à leurs dépens la puis- simce de ses coups. Et, malgré les difficultés que rencontrent nos braves en Finlande, l'Armée Rou- ge écrase là au.ssi, sans merci, le |)erflde ennemi... Au nom do la libération des travailleui-s fin- laiitlais du joug des tyrans et des bourreaux, au nom de la sécurité des frontières .sacrées de l'U. R. S. S., l'Armée Rouge, élevée avec amour pour Staline et Vorochi- lov, accomplit des exploits légen- daires... Au combat, à la victoiro- mène el inspire Staline, le bien aimé. Avec son nom sur les lè- vres, son image dans le cœur, |. s soldats et les officiers portent (ks coups mortels aux blangarli.-s.es finnois. « L'héroïsme flans l'Armée Rouge n'est pas une qualité indi- viduelle, des actes de courage inouïs lui sont propres dans soi; ensemble. C'est pour cela que, quand on jiarle de l'Armée Rouge, on sous-entend des victoires. L'Armée Rouge et la victoire sont synonymes. Messieurs les journa- listes des pays bourgeois, qui ont venrlii leur plume et leur conscience aux capitalistes, s'é- vertuent à faire croire aux mas ses que les armées soviétiques « essuient » des défaites. Ces ban- dits de la plume, dans leurs sa- les mensonges, perdent non seu- lement toute mesure, mais en- core la tête. Misérables calomnia- teurs I « L'Armée Rouge formée par Lénine et Staline, il y a v^ngt- deux ans, n'a jamais 'connu, ne connaît pas et ne connaîtra ja- mais la défaite. Ses drapeaux ne conduisent ([u'à la victoire. « Les soldats de l'Armée Rouge ont juré de vaincre l'adversaire, leur parole est de fer, que les en- nemis s'en .souveiennent et n'ai- tenflent point de grâce. » Tout commentaire amoindri- rait la portée de co los à l'invici- bililé de l'Armée Rouge... L'OrJ re en Pologi ine Les dé jortalions, les empri- sonnements dans les camps de concentration, les massacres, les tortures infligées par les Alle- mands aux malheureux Polonais- sait-on comment M. le Gauleiter Kreiser définit cela ? « Sans esprit de vengeance, dit- il, les Allemundp se contentent de remettre de l'ordre dans le pays. » (Radio allemande, 30 jan- vier, 12 h. 45). Est-ce cet ordre là que les Alle- mands mettraient «n France, si les Français les y laissaient pé- nétrer ?

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ranco - an&iaise glai Je retrouve dans mes archives

un article paru dans le Tiiiius, en 1914. il est toujours d'actualité et les Français de 1940 le liront avec autant u'émouon et de recon-naissance que leurs aînés de 1914 :

« Parmi toutes les tristesses que nous apporte cette guerre, il y a pourtant pour nous uns joie : c'est qu'elle a fait de nous et des Français des frères comme ja-mais dans le passé, deux peuples n'ont été frères. Apres des siècles de conflit, c'est une sorte de mil-lénium d'amitié qui nous arrive ; et nous sentons qu il y a là une espérance pour le monde, la-quelle pèse plus que toutes nos autres angoisses, même au pire moment t!e cette calamité grande comme le monde.

« Dans le passé, derrière tous nos malentenuus et on dépit des différences de caractere qui nous séparent, il y a toujours eu enir« nous une sesreie sympathie qui se manifestait dans la courioiïio de Fontenoy et ue cent autres ba-tailles.

« Quand sir Philippe Sydney parla de la France comme d 'un (( délicieux ennemi », il exprimait le sentiment angiau des siècles passés et ces sièsies a ver.ir. Nous nous sommes opposés en de lon-gues et ameres dispuies, mais c'était comme un homme et une femme qui savent Umn qu'un jour ou l'autre, h faudra bien qu'ils s'avouent leur amour, et qui s'en veulent réciproquement des disputes qui retaroent ce bien-heureux aveu.

« Nous disions chacun de l'au-tre qu'il était ridicule et nous sa-vions qi^e nous disions une sot tise ; comme dans toutes les dis putes où il n'y a au lontl ue la haine, nous nous renvoyions de l'un à l 'autre des accusations qui étaient le contraire de la vé-rité. Nous disions que les Fran-çais étaient frivoles ; eux disaient que nous étions tristes, lis voient maintenant la gaieté de nos sol-dats et nous voyons la profond sérieux de la France dans cette crise de son destin.

«Dans la guerre aciuclle, cest la France qui, de toutes les na-tions, va au combat avec le moins d ' i l lus'ons ; ntcins que tout au-tre ,el!e n'est menée par aucun sentiment de gloriole ou de ro-manesque. Pour elle, l'invasion allemande, c'est comme la peste ; il faut la repousser, c'est une né-cessité vitale, tout simplement ; ei: elle déploiC' à combattre, le courage t e s docicuis et des infir-miers, co courage qui est le plus loin de l 'instinct animal et le plus assi'.ré contre tout réflexe de panique. Il n'y a pas trace en France actuellement de ces gran-ds» espé ances passionnées des guerres Ce la Révolution ; c'est que, dans l'intervalle, il y a oa 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande leçon de la défaite, qui est de ne pas mêler les rêves ma-tériels avec les rêves spirituels ; elle est mi in tenant au-delà de la région des illusions, elle l 'a tra-versée et son esprit est ausisi Haut que s'il était enivré de tou-tes les illusions de l Allemagnc.

« Et ces t pourquoi nous l'ad-mirons cc.vime jamais aupara-vant nous .^'avons admiré de na-t ion.-Nous mêmes sommes un vieux peuple tout plein d'expé-rience et qui a, nous l'espérons, laissé derrière lui les rêves bril ianls et d;:ngereux ; mais nous n'avons jamais été éprouvés com me l'a été la Franse, et nous ne sa-vons pas si nous aurions suppor-té, si n ' importe quelle autre na-tion aurait supporté l'épreuve qu'elle supporte.

« Et la France a fait mieux que |!e survivi-e et de conserver sa force nouvelle parmi les nations comme la beauté de ces femmes

qui ont souffert de grandes dou-leurs, qui ont traversé tous les tr iomphes et toutes les passions de la jeunesse ; elles sourient où elles riaient autrefois ; mais elles sont plus belles que jamais, et il semble qu'elles ne vivent plus seulement pour elles, mais que leur vie appartient à tous ceux qui les approchent C'est ainsi, nous le sentons, que la France ne combat pas seulement pour son honneur, ni pour son sol si beau, encore moins pour triompher d 'un adversaire arrogant, mais quelle se bat pour le salut du monde entier.

« La querelle où elle est enga-gée, ce n'est pas elle qui l'a cher-chée. Elle s'occupait de ses mois-sons et elle était calme comme si elle eût espéré d'échapper à la guerre en se soumettant. Son en-nemi l'accablait de toutes les pro-vocations- elle demeurait calme, et c'est elle qui, au cours de toute l'hictoirs, avait été la plus cr-gueilleuse nation, d 'un tel cr-gueil qu'il n'était pas besoin qu'elle menaçât, ni qu'elle se vantât. Mais derrière cette pa-tience si nouvelle, I ancienne flam-me subsistait et la furia franccsu attendait seulement son heure.

« Deux fois déjà, à Tours et aux Champs Catalauniques, le même ccmbat sur le sol de la Fiance et, au jourdhu i , c'est le Icurd destin et c'est la gloire de la France d'être encore la nation gardienne. Et ce n'est pas par accident. La France détient en-core la plus grande part du trésor de tout ce que les Barbares cons-cients veulent détruire. Ils savent bien que tant qu'elle tient, tant qu'elle n'est pas brisée, il y a en elle un esprit qui fait que le mon-de ne jugera pas désirable leur Kultur. Ils savent qu'en elle, comme longtemps auparavant dans Athènes, la pensée reste pas-sionnée et désintéressée et libre. Leur pensée- à eux, est alleman-de et s'exerce en vue de fins alle-mandes, comme leur armée ; mais la pensée française peut ou-blier la France dans l'Univers et c'est pour cette raison que son armée et la nôtre combattent comme si l 'univers était en ques-tion. Cette pensée a pris bien des formes. Elle a essayé bien des dé-guisements et a passé par bien des erreurs, se raillant elle-mê-me et raillant les choses les plus saintes mais ici même, elle avait encore en elle la sainteté de la liberté. Le blasphémateur f ran-çais n 'a jamais blasphémé l idée de vérité, alors même que, s'éga-rant, il (fl-enait l 'erreur pour la vérité. Pendant la Terreur, il di-sait qu'il n'y avait pas de Dieu parce qu'il croyait qu'il n'y en avait pas ; mais jamais il n'a dit que la France était Dieu pour la pousser à conquérir le monde. Voltaire fu t peut-être un démon destructeur, mais avec quels di-vins éclairs de son rire, il eût f rappé l'Antéchrist teuton. C'est pour la gloire de l 'avenir que la France combat.

« Toutes les blessures dont elle souifre maintenant, elle en souf-f re pour le genre humain et au-jourdhui , plus que jamais dans son histoire, ces paroles sont vraies que dans son « psaume des nations », un poète qui l'ai mait lui fait crier à toute la terre :

Ju suis ci'lli" (|iii Oliiil 11.' siyiiL' el le pi.i'ti;-[di'iilM'iiu, la viii.x cl k' rn

Ci'lk' i|iii l'ii l;ivri' de Miii s:iii|,' l't l'en u [liii.ssri' |>liis iMire

1,11 lllrMl'' j<; suis. . \ " i ' S t - i e |P:IS i c i . e s m i i i i i s c p i i l ' o i i l

[ r c l o v O c f | i i i u i ( l l u c l i i i s l u r i i h i V

l ' . l i | i i i l ' i i i i t n u i i r i ' i c ,

C e s I l l ! l i M ^ S l i l l t - f l l c . s s o i i i l l c c s î

N e . s i i i s - j i ' p u s l a l a i i ; i i i i ! ( | i i i p a i l c , i k

[ s i i i s - j c | i i i s t e s y c i i . \ i | i i i U ; g u k l c i i l

N V ' s t - c c i ) a s i i i u i l i p i i c i i l i i n l ?

L'EGHOTIER.

CotHtttttttiitu s des Opérations

Coiiiinuniquo n- 34:5, du 22 lévrier, uu iiiulin : Un coup de uiuin onne-iiii u été ru|ioussà à l'esl de lu Mu-sulle. Uiio do nos puliouilles a fait prisonnier deux sous-olllciers alle-mands.

Conitnuniquu n- :U4. du 22 lé-vrier, (du soir) : Actions des deux urlilleries, nolaminenlà l'ouesl de la Surre ol à l'esl de la Blies ; activilé accruo des doux aviations enire Mo-selle ol Kliin el en Alsace.

Communiqué n- 345, du 23 fé vrier, ^au malin) : Nuil calme.

Connnimiqué n- 34G, du 23révrier (uusoir) : Une certaine aclivilé d'u-vialion do pari el d'autre.

Communi(juo n- 347, du 24 lô-viier, (malin) : Rien à signaler.

Communiqué n 348, du 24 février (au soir; : Journée calmo dans l'en-somble. Quelques tirs sur le Rhin.

Communiqué n 3W, du 25 février (uu mutin) : Hien à signalor.

Communiqué n- 350, du 25 février (au soir) .• Après une préparation de minnenworfers, l'eimomi a lonté uu coup de mi in sur un de nos postes entre le Uliin el les Vosges l i a été repoussé immédiatemenl avec pertes

Communiqué n- .i51, du 2G février (au malin) : Activilé accrue des élé-ments de contact sur plusieurs par-ties du Iront entre la Moselle el lu Sjrre.

Communiqué n- 352, du 2G lévrier (uu soir^ : Journée calme dans l'en-semble.

Communiqué n- 353, du 27 lévrier (uu malin) : Nuil calme sur l'ensem-ble du Iront.

Communiqué n- 354, du 27 février :uu soir) : Aclivilé locale des élé-ments de contiicl et de l'arlillerie.

Communi(|ué ir 355, du 28 lévrier (au ma'in) : Activité do nos patrouil-les avec quelques tirs d'arliiierie sur certains points du Iront

Communiqué n- 35(5, du 28 février (uu soiri : Journée calme.

£ot(ri( p i o w k L'i tirng-i de la 4" t ranche de

la Lolt-ric NuUonate a t;u lieu Vi-ndr. février 1940, dans l 'aprés midi.

Son! remboursés par : 110 IV. n®» Iinis.saiil pur 3 220 - 4

1 000 — 67 5.000 — 823

10.000 — ô 224 [)0.000 — 12 906 50.000 — 50 506

100 000 — 40.813 Pa r 500.000 Ir. Ip9 n°» suivanis 175.456 217.649 206.326 117.435

P a r un million, les billeU portant It-s nnméro<i :

505.483 542.274

P a r 5 millionM, le billet por-tant le numéro 775.092

Clic se boit en famille Oui. ciir tous, petits el grancis,

adultes comme vieillards, peu-vent en prendre impunément. La Quintonine ne présente, en effet, aucune contre-indication. Tous les estomacs la supportent et tous les organismes se trouvent bien tle son usage prolongé. La Quin-tonine donne appétit, forces et santé. Le flacon pour un litre de vin de table : 5 fr . 85. Ttes phies.

CiberKs en Trattce et eMllletnagne

Le peuple français est passion-nément attaché aux principes de la liberté des peuples et de la li-berté individuelle, et c'est pour défendre ceux-ci qu'il a pris les armes. Mais la guerre est syno-nyme de contrainte et un certain nombre de libertés intérieures françaises ont été suspendues momentanément. . La radio alle-mande en profite pour affirmer, aujourd 'hui , sur le mode ironi-.que : « Les Français ont perdu toutes leurs libertés ».

• • •

Non ! les Français n'ont pas perdu toutes leurs libertés, ils ont sauvegardé celles qu'ils considè-rent comme essentielles, quelles que soient les circonstances : la .'liberté de croire et la liberté de penser.

Chaque Français peut se récla-mer de l'idéologie qui lui con-^vient, adhérer librement à une religion, à une secte philosophi-que h une organisation profes-sionnelle.

Chaque Français peut, chez lui, parler comme il le veut, lire les livres qui lui plaisent, écou-ter les postes étrangers qui lui conviennent.

Chaque Français peut épouser la femme qu'il aime, élever ses enfants selon ses propres princi-pes, leur donner l 'éducation la'i-que ou religieus_e_qu'il a choisie. • * •

Il est vrai que les Français se sont vus privés momenta-nément de certaines libertés, no-tamment dans l'expression pu-l)lique de leur pensée. Sans doute conservent-ils le droit d'a-voir toutes les opinions, mais ils ne peuvent les exprimer que dans la mesure où ils ne risquent point de nuire à l'intérêt général, c'est-à-dire tant que leur liberté individuelle ne menace pas la li-berté du peuple.

Au reste, les indispensables mesures de discipline ne leur ont pas été imposées par lil volonté d 'un seul : elles ont été édictées par des hommes responsables, mandatés par des hommes libre-ment élus. C'est le peuple de France qui, à travers ses repré-sentants, a librement posé une définition plus rigoureuse de la iliberté. Les récents votes de la Chambre ne prouvent-ils pas, dans leur étonnante unanimité, que les Français sont tous unis derrière les ireprésentants qu'ils ont nommés et dont ils ratifient ainsi hautement les actes 7

En acceptant d'ailleurs, cette restriction dans l'exercice de leurs libertés, les Français savent qu'el-le est momentanée, qu'elle est le fait de la guerre et ne doit point lui survivre.

Enfin, si les Allemands, si les Russes n'avaient pas mis en cau-^e les libertés du monde, .'etto. restriction n'aurait même pas .>t<' envisagée. Ceux qui sont la cau-se directe d'un mal sont parti-culièrement mal venus à ironiser à son sujet.

• * *

Ce qui rend l'ironie de la pro-pagande allemande encore plus insupportable, c'est que l'Allema-gne est précisément le pays où toutes les libertés essentielles qui subsistent en France ont été sup-primées.

Les Allemands sont persécutés pour leurs idées religieuses et •philosophiques, ils n 'ont ni le droit de penser, ni le droit d'a-dhérer à une organisation de leur choix.

Les Allemands ne peuvent lire ce qu'ils veulent ; ils encourent des peines sévères s'ils écoutent la radio étrangère ; dans leur propre famille, ils sont obligés de mesurer leurs propos, car l'es-pionnage a pénétré dans tous les foyers nazis.

Les Allemands ne sont plus li-bres d 'a imer comme il leur plaît, d'élever leurs enfants, de leur communiquer leur foi et leurs traditions.

• • •

De quel côté est alors la liberté ?

En (tneliiues lignes Le débat sur la censure s'est

teminé à la Chambre des Députés par une motion de confiance at Gouvernement, volée par 400 voi.v contre 1, M. Daliidier. au cours de la dernière séance, a fait savoir qu'il allait créer un ministère de la Radio et de la Propagande.

— La Chambre, après avoir renvoyé à la Commission le pro-jet supprimant la patente, vote une proposition de résolution « tendant à instituer une journée nationale d aide à la Finlande ».

- Des avions de reconnaissance 'allemands ont survolé la Franco et en particulier la région pari-sienne où la 1). C. A. s'est fait entend ro.

— Deu.K avions enenmis ont été abattus en France.

— Le navire de guerre fran-çais « Simoun » a abordé et coulé un sous-marin allemunil, au lar-ge du cap Finisterre.

— Les anciens députés commu-nistes inculpés pour reconstitu-tion de parti dissous, et actuelle-ment détenus, comparaîtront de-vant le tribunal militaire le 18 mars-

— Le deuxième tribunal mili-taire a condamné à la peine de mort deux soldats de l'artillerie coloniale, René Lillier et Léon Marie, qui, le 20 octobre, avaient pillé une villa à Port-Marly.

— M. Hippolyte Ducos, sous-secrétaire d Etat, annonce la suppression prochaine, jour la troupe, des oandes mo letières-parce que antihygiéniques.

— Dans un discours ijrono !(•« aux Communes, M. Churchill, premier lord de l 'Amirauté bri-tannique, a blâmé l 'attitude ti-morée des neutres.

— M. Sumner Welles, l'envoyé «pécial du président lloosevelt. Il été reçu à Rome par M.VI. Mus-solini el Ciano, avec lesquels il a conféré pendant une heure. Le diplomate américain a eu égale-ment un entretien avec les am-bassadeurs de France, de Grande-et d'Allemagne.

— On se préoccupe à Londres des menaces soviétiques contre la Turquie el l ' Iran, d 'autant que des troupes seraient actuel-lement massées aux frontières de ces deux pays.

— La terre a encore tremblé en Turquie où trois vilages onit été détruits. On compte 40 morts.

— .Echecs des raids alleanmds en mer du Nord. Deux Heinkel ont été abattus par la R. A.F.

— Les audacieux pilotes de la R. A. F. ont survolé pour la deu-xième fois l 'Autriche et la Hohè-me où ils ont réussi à recueillir de précieux renseignemeiiis. Au cours d 'un nouveau raid, ils ont survolé Hambourg, Brème, Pra-gue et "Vienne.

— M. Chamberlain a parlé à Birmingham des buts de paix. Le chancelier Hitler, à Munich, a mrlé, la menace et l'invective à a bouche.

— Les Etats Scandinaves : Nor-vège, Suède et Danemark se sont réunis à Copenhague. Ils y ont surtout manifesté le souci de ne pas" être entraînés dans le conflit russo-finlandais.

- - Les Finlandais coiitienent toujoui-s les attaques russes en Carélie. Sous Viborg, le combat fait rage. Les pertes soviétiques s'accroissent sans cesse.

De quel côté sont les espoirs d 'une liberté plus complète dans l ave-nir ?

Du' côté des Démocraties où le..-hommes restent <les hommes, ou du côté des dictatures où ils sont devenus les esclaves anonymes de l'Etat ?

En vérité, les Français' ont o:i core le droit de parler de liber tés, car. i ls .se battent à la fois pour Sauvegarder" • les leurs et pour les rendre à ceux qui les ont )erdues et qui, sous la botte hit-érienne, aspirent à les retrouver.

L'Attitude des Neutres

L'affaire de 1' « Altmarck » a mis en vedette une fois de plus les neutres ol elle a jeté un jour cru sur la façon dont certains peu-pies essaient de sauver leur li-berté et leur indépendance-

La Norvège sait à l 'heure ac. tuelle qu' i l y a des limites à la tolérance des alliés et après avoir consenti, vis-à-vis des Allemands, les plus coupables complaisances, elle en est à se demander si dé-sormais ses eaux territoriales par où le fer suédois gagne l'Allema-gne, ne vont [)as être demain pa-trouiLlés et expurgés par l'An-gleterre de la vermine allemande.

La Norvège a laissé porter at-teinte à sa neutralité, elle a nuit, sciemment et contrairement à toutes les règles du droit mariti-me et international, à l 'un des belligérants. Si ce belligérant, qui a d'ailleurs témoigné tou-jours un grand respect pour le commerce des neutres se fâche, tant pis. La Norvège l 'aura vou-lu. Car, si délicate que soit la po-sition des Etats Scandinaves, elle n'excuse pas du tout.

C'est dai l leurs la Suède qui, pour le moment, est la plus en-posée. Et elle réagit mieux que la Norvège. Elle n'a pas laissé sans protestation le bombarde-ment de son territoire par l'avia-tion soviétique. Elle porte à la Finlande toute l'aide qu' i l lui e.st possible de donner sans aban-donner sa neutralité.

Sans doute, son gouvernement refuse tout concours militaire, mais du moins le peuple suédois murmure . Il s'engage dans les rangs finlandais. Il affirme pu-bliquement sa sympathie pour .ses frères nordiques. Et il com-prend où le mène la politique de neutralité. 11 sait qu 'après la Fin-lande, ce sera son tour.

Tous les neutres, naturelle-ment, ne sont pas des lâches com-me les Etats balles, ni même des timides comme la Norvège. La Hollande et la Belgique ont pris, vis-à-vis (le l'Allemagne, une |)o-sition parfaitement nette. Et Ber-lin, sachant que toutes les deux résisteraient el que la France in-terviendrait avec une rapidité foudroyante, les a laissées mo-mentanément en paix.

Quant à la Suisse- non seule-ment ses journaux cmt eu le cou-rage de donner tort à la Noi-vè-ge et de lui rappeler ces lois stric-tes de kl neutralité que la Suisse connaît mieux que ([uiconque, mais à l'explosion de rage qin s'en est suivie à Berlin, le « Jour-nal de Genève » a répondu dans les termes les plus méprisants.

"Voici quelques extraits de ce journal :

« La'presse allemande reprend son offensive contre les neutres en général et contre la Suise en particulier. Nous connaissons la chanson ; elle ne nous surprend guère.

« Mais il serait peut-être temps de i-appeler aux publicistes d'ou-tre-Ilhin qui nous re[)rochent de violer nos engagements interna-tionaux, de vou oir bien balayer devant leur porte. Cette besogne pourrait les occuper utilement.

« La thèse qu'ils soutiennent n'esl point nouvelle ; elle tend à imposer aux pcjtits pays la doc-trine totalitaire, c'est-à-dire le rè-gne absolu de l 'Etat sur les corps et les Ames.

« Il nous a fallu des siècles de luttes pour conquérir nos liber-tés, pour établir le climat moral le plus favorable à l'épanouisse-ment de la personnalité et au res-pect des valeurs morales. Les journaux du Reich se t rompent s'ils s ' imaginent que nous allons renoncer à cette forme de civili-sation. Avec une parfaite séré-nité, nous ne croyons pas que la structure totalitaire ait dans le monde des chances de durer ; nous n'éprouvons pus le moindre désir de l'adopter, môme mo-mentanément. Et tant pis si cela déplaît aux publicistes qui nous attaquent ».

Comme on voit, l ' espr i t , de

Guillaume Tell anime encore la Suisse.

La Stii.sse neutre a mobilisé, pour défendre sa neutralité, une proportion d 'hommes égale ù celle de la France en guerre. Cela dit sa résolution. Et s'il y avait en Europe seulement cinq ou six jetits pays comme la Finlande et a Suisse, il y a beaucoup de cho-

ses qui ne seraient permi.ses ni a Hitler ni à Staline.

Un «cliaiitiiton de Eittojiirc stalinictiiie Les journaux russes ont une fa-

çon toute particulière de présen-ter les événements extérieurs et notamment ceux (lui .se déroulent actuellement en Finlande. Nous reproduisons ci-dessous les prin-cipaux passages de l'éditorial de la « Konisoinolska'i'a Pravda » publié le 17 janvier dernier •

« Dans les forêts finlandaises couvertes de neige, parmi les acs et les marais, les soldats de

1 Armée Rouge mènent une lutte héroi"(jues contre U« blangardis-tes forcenés, une lutte pour le bonheur du peuple de Finlande, pour la vérité bolcheviste du grand .Staline. r,es glorieux fils dç notre patrie, avec une intré-TJidité toute révolutionnaire, ba-laient les hordes barbares ilo l ' inlandais blancs. Le peuple so-viétique est fort et superbe I Et forte et superbe son invincible armée. Les ennemis du pays so-cialiste ont déjà éprouvé plus d u n e fois à leurs dépens la puis-simce de ses coups. Et, malgré les difficultés que rencontrent nos braves en Finlande, l 'Armée Rou-ge écrase là au.ssi, sans merci, le |)erflde ennemi.. . Au nom do la libération des travailleui-s fin-laiitlais du joug des tyrans et des bourreaux, au nom de la sécurité des frontières .sacrées de l'U. R. S. S., l'Armée Rouge, élevée avec amour pour Staline et Vorochi-lov, accomplit des exploits légen-daires... Au combat, à la victoiro-mène el inspire Staline, le bien aimé. Avec son nom sur les lè-vres, son image dans le cœur, |. s soldats et les officiers portent (ks coups mortels aux blangarli.-s.es finnois.

« L'héroïsme flans l 'Armée Rouge n'est pas une qualité indi-viduelle, des actes de courage inouïs lui sont propres dans soi; ensemble. C'est pour cela que, quand on jiarle de l'Armée Rouge, on sous-entend des victoires. L'Armée Rouge et la victoire sont synonymes. Messieurs les journa-listes des pays bourgeois, qui ont venrlii leur plume et leur conscience aux capitalistes, s'é-vertuent à faire croire aux mas ses que les armées soviétiques « essuient » des défaites. Ces ban-dits de la plume, dans leurs sa-les mensonges, perdent non seu-lement toute mesure, mais en-core la tête. Misérables calomnia-teurs I

« L'Armée Rouge formée par Lénine et Staline, il y a v^ngt-deux ans, n'a jamais 'connu, ne connaît pas et ne connaîtra ja-mais la défaite. Ses drapeaux ne conduisent ([u'à la victoire.

« Les soldats de l'Armée Rouge ont juré de vaincre l 'adversaire, leur parole est de fer, que les en-nemis s'en .souveiennent et n'ai-tenflent point de grâce. »

Tout commentaire amoindri-rait la portée de co los à l'invici-bililé de l'Armée Rouge...

L'OrJ r e e n Pologi ine

Les dé jortalions, les empri-sonnements dans les camps de concentration, les massacres, les tortures infligées par les Alle-mands aux malheureux Polonais-sait-on comment M. le Gauleiter Kreiser définit cela ?

« Sans esprit de vengeance, dit-il, les Allemundp se contentent de remettre de l'ordre dans le pays. » (Radio allemande, 30 jan-vier, 12 h. 45).

Est-ce cet ordre là que les Alle-mands mettraient «n France, si les Français les y laissaient pé-nétrer ?

Page 2: ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande

LU CUIStHE ELECTUIQUE

EST CC0H0M1QU£ T^RirS REDUITS

I.EBON te C d e

— B S S A I S O R A . T U X T 8 -

|a|$dj|«(mats Utitu

Les contribuables auront jusqu'au 31 mars pour faire

leurs déclarations

Le iniiiislèri; eles Fiiuincis coin-Hiunique :

Un décret du 22 février 1910 vient de proroger les délais con-cernant les déclarations que les contribuables doivent souscrire en- vue de rétablissement des im-pôts cédulaires et de l impôt gé-néral sur le revenu.

Pour l'ensemble des redevables, le délai est uniformément pro-longé d 'un mois. La déclaration dévora donc être faite avant le 31 mars 1940, ce délai étant reporté au 30 avril pour les industriels et commerçant dont l'e.xercice comptable a été clos en décem-bre 1939.

Pour les militaires appartenant au.\ formations de l'armée et du territoire, le délai expirera le 30 juin 1940. Ainsi, tous les mobili-sés seront en mesure de profiter de leur prochaine permission de détente pour se conformer à leurs obligations fiscales concer-nant leurs déclarations.

Il est rappelé que les revenus provenant d'une profession sala-riée, de pensions ou de rentes viagèies, perçus en 1939, entre-ront en ligne de compte pour la détermination de l'impôt général sur le revenu. 11 n'en sera i)as de même pour l 'impôt cédulaire siu- les traiteemnts et salaires qui est récupéré depuis le 1" janvier 1940 par voie de reteime etïectuée par l'employeur ou débirentier sur les sommes versées au.\ in-téressés.

Les mobilisés seront maintenus en possession des lieux

qu'ils ont loués

La Cliambrc a voté vendredi, sans débat, une proposition de loi apportant une modification au décret (lu<?r) septembre 1939 sur les rapporl.'i entre bailleurs et lo-cataires en temps de guerre.

L article du précédent dé-ci'et est ainsi modifié :

Seroni maintenus tie plein droit eu pos.scssiun des lieux lo)iés jusfiu'iiu lermo d'usage (jui suivra le dé. ie l fixant la cessa-tion des iKislilités, tous les loca-taires de l.oni • foi visés au i)ara-graplie l " d^ l'îicticlo 3 ci-dessus-il charge par e u \ de se conformer aii.x décisions l'c ju.slice ou ac-cords amiables iiiiervenus, tant en ce (jui concerné les réductions, ((u'en ce qui concerne, le cas échéant, les lernie^ et délais. »

" Quiconque dil le raitport de la (:onunis>iiin de législation, a (piitlé son foyer |;our servir la France lU' ^loi' pas être inquiété pendant toute la durée des hosti-lités, dans ' .11.'upation des lieux dont il avî'.it la jouissance au mo-ment on il a éié appelé »•

Noël MASSON chirun/ien ilentific

de la Faculté de Médecine t.c Paris

5, p l a c e C a r n o t (Maison COTTEy)

QUimpCRLE (TéKph. 2.06)

Les exemptés et réformés seront examinés à nouveau

L'opinion publique s'est fré-quemment émue du maintien dans la situation de réformé ou d'exempté de certains réservistes dont l'état physique apparent ne correspond pas à leur situation militaire- Le ministre de la Dé-fense Nationale et de la (luerre a récemment pre.scrit des mesu-res en vue de soumettre à un nou-vel examen tous les hommes maintenus exemjjtés ou réfor-més. Les intéressés .seront exa-minés soiis peu par des connnis-sions d(! réforme spécialement composée.^.

Des réductions pour les visites aux soldats malades ou blessés

Sur la deamnde du Gouvôme-ment, lu S.N.C.F. a accepté d'ac-cordé aux familles allant visiter des militaires ou marins mala-des ou blessés, une réduction de 50 0;0 (passible de l'impôt).

Cette réduction s'applique aux ascendants, épouses, enfants, frè-res et sœurs, beaux-parents, beaux-frères et belles-sœurs, on-cles, tantes ou tuteurs qui les ont adoptés, s'il s'agit de militaires ou marins sans famille directe ; pères nourriciers, mères nourri-cières et sfeurs adoptives. s'il s'agit de militaires ou marins pu-pilles de r.Assistance publique.

Pour en bénéficier, les intéres-sés dois enl présenter à la gare de départ une lettre ou un télégram-me constatant le lieu d'hospitali-sation et un certifiact du maire de leur résidence (ou de l'ins-pecteur de l'Assistance publique), (ittestant le lien des parents.

.'\u retour, ils doivent faire vi-ser cette dernière pièce par le mé-decin de I hôpital et effectuer le voyage au plus tard trois jours après la date de ce visa.

Les gares de la S.N.C.F. sont en mesure de fournir des préci-sions sur les modalités d'applica-tion de ce régime.

Les parents des militaires ou marins en traitement dans la zone des armées, doivent être en pos-session d 'un sauf-conduit- qui sera délivré par la gendarmerie sur demande transmise par le commissaire de police ou le maire.

leorges LE 61)LT ChlrnrKlfn-DcaiKir. U FinIH «i Fam

1 8 , i-ue Sava»-y. 1 8 ^Maiioii liiuaiin)

Q U I M P E R L « 'inwnatlM im <N |Hr> ml it luii

QUlMrKRLE

PHARMACIE DE SERVICE : Pharmacie HABRIAL. p l a e

st-Michel. ^ UECIJPEUATION DES FER-

K.AILLES. — Le Mtiire informe les habitants qu un service de ré-cupération des ferrailles, à titre gratuit, pour les besoins de la Défense nationale, est organisé avec le concoui-s de la troupe can-tonnée à Quimperlé-

L'enlèvement sera assuré dans loute la ville, les lundis 4 et 11 mars, à partir de 8 heures ; les

pi'iés eurs

détenteurs de ferrailles sont tic les déposer en bordure de ilenienres, les jours sus-indiqués.

Les personnes qui disposeraient tie pièces lourdes ou encombran-tes sont invitées à se faire con-naître à la -Mairie, en vue de l'en-lèvement à domicile.

CONSEIL MUNICIPAL. - - Le Conseil municipal de Quimperlé s'est réuni dimanche 25 février, sous la pi'ésidence de M. A. Le Louédec, conseiller général, maire

.VI. Penvern, secrétaire- donne lecture du procès-verbal de la dernière séance qui est adopté.

Nomination d 'un adjoint. — M. Jean Tréguier est élu à l'una-nimité premier adjoint, en rem placement de .M- Barat, décédé.

Fournitures scolaires. — Mme Le Delliou, libraire, avait obtenu l'adjudication des fournitures scolaires, en consentant un cer-tain rabais. Depuis, ces fournitu-res ont augmenté dans de fortes proportions, aussi Mme Le Del-liou demande-t-elle la diminution du pourcentage du rabais et mê-me sa suppression sur certains ar-ticles. Accordé.

Travaux de l'E. P. S. des Gar-çons. — Suivant une décision du ministre de l'Education Natio-nale, il n est plus accoitié de sub-vention pour la construction de bâtiments scolaires, sauf pour ceux commencés avant les hosti-

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T h é M H r l M r c*e!>»t

^ ^ Prolonger la

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Koii.'<«*i-lre «!'c»l :

^ ^ ItriKlre la guerre |ilii» rourie;

Rendre la incertaine;

victoire Admirer la victoire ; ;

©Vouloir la mort de beaucoup de soldai»;

OCr£er un mauvais <'-Ut des finances, ap-pauvrir la France.

® ®l>rot«Ker la vie des

•oldats;

® Aider, fortifier r<lat <lc nos finances, prépa-rc-r une paix féconde.

^BONSdARMEMENT

iités. C'est le cas pour l 'E.P.S. de Quimperlé., Mais l 'administration préfectorale tmrait l ' intention d'y loger des réfugiés, les travaux terminés. Dans ces conditions, la municipalité bornerait les tra-vaux à la couverture, aux fenê-tres, planchers et un crépissage extérieur. Si, dans le cas contrai-re, les bâtiments seraient réser-vés exclusivement au service de l'école, la ville ferait tout son possible pour terminer rapide-ment les t ravaux.

M. le maire aura une entrevue avec le préfet à ce sujet .

Règlement de fournitures. — Une somme de 21-345 francs, moins les 'frais-, pour fourniture de peinture, sera réglée.

Demande d'augmentation. — Les professeurs de travaux ma-nuels à l 'E.P.S. des Graçons ré-clamant un salaire de 7.000 fr . , le Conseil leur accorde 5.000 f r . au lieu de 4.500 francs qu'ils avaient précédemment.

Demande de pension. — M. le Maire est saisi d 'une demande de pension. Le Conseil alloue un secours de 500 francs.

Achat de terrains communaux. — Le Conseil est saisi d 'une de-mande d'achat de terrain com-munal de la part de M. Co'ic, jar-dinier. Il s'agit d'une parcelle de terre située dans les ruines d 'une maison de la ruo Madame-Mo-reau- Le Conseil décide de ren-voyer cette affaire, pour rensei-gnements complémentaires.

Service médical des E. P. S. — Durant les hostilités, le docteur Miroux assurera le service médi-cal à l'E. P. S. des jeunes filles, et le docteur Dénoël celui de l 'E.P.S. des garçons.

Le blanchissage des E. P. S. — Par suite de l'augment^ition de diverses matières, le service de blanchissage fonctionnant à l'hos-pice pour les E. P. S. demande le relèvement du tarif actuellement en vigueur, à raison de 100 fr . par élève, au lieu de 65 francs.

Le Conseil accorde satisfaction à la demande- '

Le Conseil se réunit ensuite en comité secret i>our les diverses affaires d'assistance.

LOTH G o l f f f e o p

prévient sa elientèle qu'il est toujours à sa disposition et que son Salon restera toujours ouvert.

BIBLIOTHEQUE PEDAGOGI-QUE. — Désormais, la bibliothè-que sera ouverte le jeudi et le di-manche, de 10 h. 30 à 11 h. 30 (heure nouvelle).

Le secrétaire.

CHEZ NOS SAPEURS-POM-PIERS. — La réunion mensuelle de mai-s aura lieu dimanche 3.

Rassemblement à 8 heures.

ETAT CIVIL DE QUIMPER-LE. — Naissances. — Josette-Renée-Christiane Corno, 15, rue du Couédic. — Rolland-Ernest-Désiré Guillou, à Lothéu.

Publications de mariages, — Néant.

Mariages. — Louis Prijac, quar-, tier-maître mécanicien, à Carhaix et Gabrielle Cavellat, s. p., à St-Jalmes.

Décès. — Marie Quentel, 54 ans, à l'hospice. — Françoise Couric, 51 ans, veuve de Louis Giclay, à l'hospice. — Marie-Caroline Pé-chard- 91 ans, à l 'hospice. — Ma rie Le Glaz, 66 ans, ménagère, épouse de Michel Laurent, h l'hos pice. — Alexandre Kermagoret, 52 ans. papetier, à la Maison-Brûlée. — Marie Tudal, 62 ans, épouse de Joseph Gourlay, 3, quai Brizeux. —- Yves Braban, 76 ans, gendarme en retraite, rye du gé-néral-Galiéni. — Marie-Louise Flao, 73 ans, à l'hospice.

RIE0-8UR-BEL0N

VOL. — Le matelot Dorven avait déposé son sac de marin devant le débit de la gare à Quim-perlé. Au moment de le repren-dre, il ne le trouva plus à la mô-me place, mais caché derrière des caisses. Il avait les liens cou-pés et un pantalon de drap avait disparu.

Il prit le car pour Riec-sur-Bé-lon et en cours de route- il eut l ' impression que son voleur avait pris le car comme lui. A Riec, il avisa un gendarme de Pont-Aven et lui fit par t de ses soupçons.

Après quelques dénégations, l 'homme, un nommé Jean Bou-rhis, de Locqueltas (Morbihan), avoua que c'était bien lui qui avait dérobé le pantalon qu'on re-trouva d'ailleurs dans ses baga-ges-

Mis en état d'arrestation, Bou rhis a été conduit à Quimper.

r Pmls-fiuilwurg M. I.II ttiwnlM-iwtteto 0. F. I. P. IN. I.N

CiMttttlntifR 1 2 . R U B S A . V A F I Y

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MOELAN-tUR-MIR

LE TIMBRE ANTITUBERCU-LEUX. — Le résultat de la cam-pagne du timbre antituberculeux

a rapporté la somme de 1.188 f r .

ACTE DE PROBITE. — La pe-tite Le Thoer, de Kerguillaouët, en Moëlan-sur-Mer, a trouvé une forte somme qu'elle s'est em-pressée de remettre à la mairie, où son propriétaire a été heureux de la retrouver.

Toutes nos félicitations à la fillette pour son acte de probité.

PAIEMENT DES AI.LOCA-TIONS MILITAIRES. — Le paie-ment des allocations militaires aura lieu à la poste de Moëlan-sur-Mer, dans 1 ordre suivant :

Mardi 5 mars : le matin, du n ' 1 h 100 ; l'après-midi, du n° 101 à 200,

Mercredi 6 mars : le matin, du n ' 201 à 300. ; l'après-midi, du n* 301 à 412.

DÉCOUVERTE D'UN NOYE. — M. Louis Guyomar, de Kervi-tot, patron de pêche, a découvert, au large de Brigneau, le cadavre d 'un marin de l 'Etat. Il s'agirait d'un nommé Fernand Gaurau, numéro matricule 439 L. 33, natif de Les Moutiers-en-Retz L.-I.)

DES COUPS. — Les époux Ro-bet ne semblent pas toujours d 'accord. C'est ce qui ressort de la scène qui s'est produite der-nièrement, au cours de laquelle le mari f rappa sa femme. Cette dernière, après avoir été visitée par le docteur Ravallec, fu t ad-mise à l 'hôpital (le Quimperlé pour y soigner ses blessures.

Quant au mari, Jean llobet, il a été arrêté par le gendarmes de Pont-Aven-

SITUATION Une personne ayant bonne ins-

.dctioii peut, après quelques mois d 'études à PIGIER, de LorienI, occuper une situation avantageuse. Placement assuré lies élèves (toujours deux fois plus d'ofïres d'emplois que 'é lèves à placer).

BANNALEC

CONCOURS DE POULAINS ET DE POULINIERES. — Le concours de pouliches et de pou-lains, pour l 'arrondissement de Quimperlé, aura lieu à Hannalec, le jeudi 18 avril, à 8 h. 30.

KERNEVEL . ARRESTATION. — La femme Le Bris, née Catherine Guillou, 40 ans, sans domicile fixe, voya ge un peu partout, vivant de ra pine et de mendicite. De passage à Kernével, et se trouvant au vil-lage de Land-Théo, elle pénétra au domicile Le Flao, et y déroba un demi-litre de rhum et quel-ques victuailles.

Les gendarmes de Bannalec ont procédé à son arrestation.

8GAER SUICIDE. - Mme Marie Le

Floch, ménagère à Loge-Brout, a été trouvée pendue dans le gre-nier d'une crèche attenante à son habitation. On attribue son geste à une crise de neurasthénie, dont la désespérée était continuelle-ment sujette.

Le docteur Chapel n'a pu que constater le décès.

La gendarmerie de Scaër a pro-cédé à l'enquête d'usage-

âlexandre CUZIâl CHinURCIEN-OEIirim

de la Faculté de Mideeine de l'art» 9, pne Lebas, 8 Q U I M P K R L C

Consultations tous les Jours QUIM-PEHLE, sauf le M«rcrei t l à BAN-NALEC.

CONVOCATIONS

Equipe première. — A 14 heu res, au Stade de Kérisole, contre U. S. des Marins de Lorient, en match de clôture : Aguillard, Le Bivic. Itziar, Le Clech, Hermile Guyader, Guillou, Naour. Pen gloan, Le Gall, Bacon, Pogam Péron, Ansquer.

Equipe juniors. — A 12 h. 30, au Stade, contre Cercle Scolaire Quimperlois : Balciuier, Thaé-roUj Norvez, Le Mestre, Toul-goat, Caudan, Gaiska, Le Roch, Chauvel L., Le Roux. Bourhis. Couric, Tanguy, Chauvel Th.

Résultats du dimanche

A Kérisole : U. S. Q. (1) et Kor-rigans de Vannes (1) font match nul : 3 à 3.

Il irts iiHi II pmisse

La betterave, comme toutes les plantes sarclées, est une planté très avide de potasse. Pour s'en rendre compte, il suffit d'exami-ner quelles sont, d 'après les chi-mistes, les exigences d 'une ré-colte de 40 tonnes de betteraves, récolte très faible à la vérité, puis-

que le rendement des betteraves fourragères peut dépasser par-fois 100.000 kgs à l'hectare, D'a-près Garola, une récolte de 40 tonnes puise dans le sol l(i5 kgs d'azote, 73 kgs d'acide phospho-rique ei 404 kgs de potasse. Le chiffre de la potasse est donc cinq fois plus important que celui qui représente l'acide pnosphorique.

Il ne faut donc pas s 'étonner que la dose de potasse préconi-sée soit de l'ordre de 300 kgs de chlorure de potassium ou 800 kgs de sylvinite riche à l'hectare-En réalité, ces engrais potassi-. ques n 'apportent au sol que 150 kgs de potasse pure, le complé-ment devant être fourni par le fumier , dont on emploiera une quanitité aussi forte que possi-ble.

Mais comme l'engrais de ferme Mais comme l'engrais de fer-

me n'est pas consommé on d'essayer dans une petite parcelle des doses de potasse doubles de celles indiquées ci-dessus, à sa-voir GOO kgs de chlorure de po-tassium ou sulfate de potasse, ou 1.600 kgs de sylvinite.

Bien entendu, l 'utilisation de l)otasse ne doit i)as faii'e négli-ger les engrais azotés et phos-phatés et il faut se rappeler que l 'apport de chau-x, à la dose de 2.(KW kgs il l'hectare, est tout in-diqué dans la culture de la bette-rave.

Pour la sylvinite, il semble presque inutile de rai)peler que son épiindage doit être réalisé un ou deux mois avant semis ou plantations. Pour le chlorure, 15 joiu'S suffisent. 11 n'y a aucun inconvénient ii épandre ces en-grais avant le fumier et à les en-fouir avec lui.

Paul LOISET.

pierGorlale ou n Février Th reaux, le kilo d lU UcB.it'ri J« l>i>iich<Mie, /(i|i> (< l;(l Vaches de lir>iiclM!,"ie, It- kil'>... n.OO Vaches laitiAi-e« de ?.r.li'i i 3 I (i (jéiiiHHes, vacUeH plniiicK iIk V 5 U 3 -lUIl Ctipvaux d« 0. Il) .1 (M. Il Poiil.-iins de ii.iHK) A d • <. PoiCM, le kil.i 0 Moutons le kil.) S.i) Veaui, le kiici» r>. U Froment, leis 100 kilws 3M.0i> Seigle, 1«») 100 kl'os H .OU OrK«, les 100 kiloH Oii.i O Surraziii, Ict. UKl kiluit UMC Avoine, lu» IW k.lo < S .i(i Pommes de terre, les luo kilo.. 7jM Foin, les Ofid kilos <I'|1'.(K! Paill-, leM 5 0 kilos HUO.ii' Son, les 100 kilon, «ron Si. 0 Son, lPi 100 kil..8, détail I i "i Farine Jii |.ayn S -".on Farine de l'i'iliSrioiir »«i. »,. Beurre s» é, la livre K'..() Beurre doux, la livre 11, >" OEiirH, la douzaine.. ., de r, A 7 0 Poulets, vieux, la couple • r, o Pouletn, Jeunes, la couple iViiO Lapin, le kg ln.iio Cidre pur ju«, la barrique 2;Mi.('0 Cidre ordinaii'o, la hai-riquii Wi)''.iiii PomineK à ci.lrw de OiA O -.Oi' Porcelets, la i-ouiilx... de CdO A Tii . o

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QUIMPER 8.15 12,41 17 40 19.18 23.45

QUIMPER 8.34 13.14 18,00 19.50 0.02 10.30 15.13 21.48 11.08 15 45 22,10

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5,45 11.00 10 33 5.54 11.09 16.42

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0.11 7.47 11.29 17.00 19.44 Quimporlé Ueslol 0.20 11.44 M Mi Loriont 0,37 8,10 12,10 17.31 20.10 I Ion n lient G.48 8.21 12,23 17.41 20,22 Aura y 7.04 8,55 13.10 18.22 20.58 Vil n II 08 9,20 13.38 18..50 21.22 Rodon 10.21 15,10 20.10 22,27 Nanloft Orléans (ar . ) . . . . . 11.53 17.00 21 .55 24,00 PARLS-MONTP. (arr.) 17,18 22.53 6 10

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mm Ce Journal est com-posé par une équipa d'ouvriers syndiqués

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Le Gérant : Jean BUHEL.

Page 3: ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande

T R E N T E - D E U X I E M E A N N E E . N ' 10. NUMERO t QUARANTE CENTIMES V E N D H E D I 8 M A R S 1940.

(Ancien QUIMPERLOIS) Journal Républicain, Politique, Littéraire, Financier, Industriel, Agricole, Commercial et Maritime

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Messager de Paix ? A l 'heure où para î t ront ces li-

gnes, M. S u m n e r Welles a u r a pr i s contact avec le gouvernement f rança is .

Que-faut- i l espérer de ces en t revues successives du délégué des Etats-Unis en Europe ? A m o n avis, r ien de bien sensation nel. Le Président Rooseveit doit être assez sceptique lui-même, quand aux résul ta ts de la mis-sion de son envoyé spécial su r notre vieux continent . Il n ' ignore r ien de la polit ique européenne et M S u m n e r Welles ne lui ap-prendra sans doute rien qu'il ne sache dé jà .

M. S u m n e r Welles a commen cé sa randonnée d ip lomat ique par la Ville Eternelle. Nous ne savons rien de bien précis sur ces entretiens, mais on peut prédire à coup sûr qu ' i l s ont porté d 'abord sur les revendications i taliennes vis-à vis de la France : la Savoie, la Corse, la Tuni ise , Djibouti .

Le Duce pour tan t sait, le Comte Ciano sait, toute l 'Italie sait que sur les deux premiers pcinis, la France, m ê m e dans les circons-tances actuelles, ne cédera pas la mo ind re parcelle de ses droits. Aucune équivoque à ce suje t : M. Mussolini peut être convain-cu, et il l'est que la France ne discutera pas ses front ières , elle les défendra , dût elle jeter dans la balance tout le poids de ses forces, toutes se& richesses, tout son pat r imoine.

Certes- ce n e s t pas sans t r is tesse qu 'el le envisage une éven tuali té aussi redoutable pour l 'avenir des deux pays. Nous avons une profonde affection pour l 'Italie ; des l iens sésulaires sub-sistent en dépit de nos malenien tendus, ma is si au mépr i s de tous nos appels à la sagesse et à la raison, la Rome fasciste nous ac-culait à u n e lutte f ra t ic ide, là comme ailleurs, la France défen-drai t son sol.

Nous ne réc lamons rien à l'Ita-lie, ma i s nous ne voulons pas fa i re les f r a i s d ' u n impér ia l i sme quel q u i l soit.

En ce qui concerne la Tunis ie et Djibouti , le gouvernement f r a n çais est prêt à en tamer des négo-ciations et à t en i r compte des intérêts italiens, dans une large mesure . Un accord, là, est possi-ble, et il ne t ient qu 'à l 'Italie d 'en hâter la ccnclusion. Quoi qu ' en puisse penser et écrire M.

Virgino Gayda, l ' I talie a p lus à gagner dans un accord amiable que dans un recours aux a rmes .

M. Daladier a di t que nos rela-t ions avec rI ta l ie é ta ient correc-tes. C'est là une fo rmule pure-m e n t d iplomat ique, car notre voisine agit comme si tôt ou t a rd elle devait se ranger aux côtés de l 'Al lemagne. Les t ravaux qu 'on pousse act ivement à Rhodes et en d 'au t res points qu ' i l est inuti le lie préciser davantage indiquent su f f i s amment les préférences ita-l iennes

On nous ressasse que l ltalie fascisic reste f a rouchemen t anti-bolchevique. C'est peut-être en-core vrai ; il se peut que ce ne le soit p lus dans quelque temps. Il y a des symptômes de détente entre Rome et Moscou. Les envois de matériel italien à dest inat ion de la F in lande sont suspendus ; les dépar t s de volontaires i tal iens sont également in t e r rompus ; des pourpar le rs ne sont-ils pas amorcés dans la coulisse entre les deux pays ? Et les demandes de l 'Italie à la T u r q u i e en ce qui conterne le passage des Détroits ?

L'objectif de nc t re « s œ u r » la-tine n'est-il point de contrecarrer l 'action f ranco-anglaise et pa r là m ê m e de seconder plus ou moins d i rec tement la diplomat ie alle-mande . Il y aura i t bien des rap-prochements à f a i r e qiu prouvent de façon indiscutable que l 'axe Rcme Berlin est. t ou jours solide. Von Papen va d a i l leurs se char-ger de fa i re d ispara î t re les fêlu-res qui ont pu se produire , cepen-dan t que Von Mackensen tentera de rapprocher Mussolini de Sta-line.

Un proche avenir nous rensei-gr.era sur les desseins de l ' I tal ie.

En tout cas, M. S u m n e r Welles sait à quoi s 'en tenir su r les chan-ces de paix.

Après sa visite à Hitler et à sa clique, il a pu dire au Prés ident Rcsseveit : non et non, la paix à l 'heure actuelle, la paix qui as surera i t la prépondérance du ger-man i sme en Europe, n 'es t ni pos-sible. ni m ê m e souhai table . Dé-posier les a r m e s avant que le droit scit en t iè rement restauré, le cri-me châtié et l 'avenir sauvegardé, ce serai t proclamer le règne de la force et de la violence, ce serai t plonger le monde dans la plus odieuse des servi tudes.

L E C H O T I E R .

Les Jécrel»-lois sur les mesures économiques

Conseil lies inini.slres, réuni jeudi ( i f in ic r , ii apiji-oiivé diffé reats «it •rois- doiil voici uii aperçu. Restriction de la consommation

Les déciets élubliàsanl el pré-voyant il- ratioiiiifiiH-iil dL' la po-pulat ion S'int au n o m b r e d e s i x :

Les cartes de ra t ionnement . Lf premier décret fixe les inoda-liti'S de recenseiiicnl de la popu-lation. Toute personne résidant en France est tenue de faire une déclaration dont le ciiracl.ère sera précisé avant le avri l . Une car'.e nominative et intransmissi-ble .sera délivrée à chaque décla-ran t . P:ile donnera droit à l 'achat fies denrées pour lesquelles la ré-glementat ion est nécessaire et dont la liste n 'est pas encore éta-blie. U'S mil i ta ires en permis-sion ou en congé recevront une carte sjiécia'e leur accordant une ration a l imenta i re supér ieure .

Réglementation des boulange-ries et des pâtisseries. — H est interdit de fabr iquer el de met-tre en vente des pains aut res (pie ceu.K de quali té courante . Par contre, la fabricat ion et la vente des croissants et biscottes reste autorisée. Dans les hôtels el res-taurants . on ne p o u i r a servir pu:'

relias el par consoiiunaleur que l.-)0 sfrainnies de pain si le pr ix du repas est supér ieur à 15 f rancs el g r a m m e s si le prix du re-pas ne dépasse pas cette somme.

Les pàtisserie.s, chocolateries el magas ins vendant de la confise-rie seront fermés les mard i , mer-credi el vendredi (les jours féi-'e^ exceijtés). La consommation de lu pâtisserie est int(;rdile naturelli^ ment les mêmes joure. Mais les j o u i s de fe rmeture pourront être modifiés d a n s certains commer-ces, conformément aux nécessités locales.

Enfin, la fabrication et la vente des chocolats de luxe, chocolats fondants ou au lait sont complè-tement interdites. On ne doit veriiire que des chocolats de qua lité courante .

Réglementat ion des res taurants Toutes ces règles sont naturel-

lement applicables aux restau-rants el hôtels. De plus, dans les établ issements ouverts au public, il est interdit de servir au même repus et à la même personne- plus de deux repas et il la môrne per-sonne plus de lieux plats ( ont un seul de viande. En outre, le consommateur peut demande r un potage ou un hors -d 'œuvre {hors-d ' œ u v r e de (luatre sortes), et en

outre, un f romage el un entre-mets ou un dessert (fruit , confi-ture, compote, biscuiterie).

Le menu du jour ne doit pas comporter |)lus de deux potages et p lus de neuf plats. Il est inter-dit aussi de servir du beur re f ra i s à part , sauf avec les p la ts pour lesquels il constitue un assaison-nement nécessaire.

Décret relatif à l ' incorporation de f a r ine de fève dans la f a r ine panif iable. — D a p r è s ce décret,-la quant i té de far ine de fève qui peut être incorporée dans la fa-rine iianiflable ne jjeut dépasser

•i 0/ 0. Les far ines ainsi consti-tuées poi-teront une mention spé-ciale.

Réduction de la consommation dci; produi t s pétroliers. — Les préfets et les maires sont respon-sables de l'exacte applicat ion du contingent mensuel dé jà fi.xé pour ces produi ts . Des révisions des besoins sont prévues chaque mois. Des agents de contrôle as-sureront la survei l lance.

Tout par t icul ier possédant plu-sieurs voitures n ' aura droi t qu 'à la ration d'essence d ' u n e seule voiture. Des conditifins spéciales sont fi.xées pour les mil i taires en permission. Enfin, en vue d'assu-rer le contrôle des quant i tés de produi ts pétroliers consommés par les adminis t ra t ions et Jf.'- col-lectivités- une commission cen-trale sera instituée.

Restriction de la consommation cJe l 'alcool. — Les mard i , jeudi et samedi , la vente ou l 'offre gra-tuite de boissons spir i tueuses ou ipéritifs à consommer sur place

est interdite. La vente au détail des boissons à empor te r ne pour-ra, à i)ariir du l " juil let , être ef-fectuée i)ar quant i tés infér ieres à deux litres. En cas d ' in f rac t ion , des amendes de l()0 à 2.()()0 f rancs sont i)révues-

Product ion agricole Trois décrets modifient la |)ro-

duction agricole. Un premier dé-cret confirme un décret an té r ieur su ivant lequel le prix de cession des blés « Florence-Aurore » est fixé au prix du blé indigène. La perle tiui résultera de cette diffé-rence de pri.x sera comblée par le Trésor . Un deuxième décret pré-voit la mise en cul ture des terres de la zone évacuée. Un troisième décret rédui t les droi ts de douane sur les pièces détachées des trac-teurs agricoles.

Contrôle des prix r « Officiel » paraî t le décret

établissant un contrôle r igoureux des pr ix . Cependant , d ' après une note de l Agence Havas-. c'est pa r suite d 'une e r reur matériel le que le communiqué publié à l 'issue du conseil des mi ins t res a an-noncé que le décret sur le con-trôle des pi-ix a été approuvé . Ce décret a été s implement examiné .

Main-d 'œuvre f émin ine

Des arrê tés du minis t re du Tra-vail f ixeront les professions, ad minis t ra t ions ou entreprises dans lesquelles , pendant la durée des hostilités, l 'emploi de la main-d 'œuvre féminine sera obliga-toire.

La niain-d'ceuvre mascul ine ainsi rendue disponible sera af fectée à la défense nationale.

.^^t cas où les besoins de main-d 'œuvre féminine dépassera ient les demandes volontaires, un dé cret du minis t re du Trava i l près ci'ira le recensement obligatoire de toute la ma in -d 'œuvre fémi-nine disponible.

31 faut traVallUr ponr i m La fennne , demeurée seule au

foyer, doit souvent fa i re un tra-vail au-dessus de ses forces. Sa santé s 'en ressent. Elle devient nerveuse, dor t mal , perd l 'appé-tit, maigr i t à vue d'œil. Mais qu 'el le fasse une cure de Quinto-nine et bientôt les forces revien-dront . La Quintonine, h base de huit plantes et de glycérophos-phate et de chaux, est un recons-t i tuant complet , véritable ali-ment des muscles el des nerfs . Délicieuse au goût, la Quintonine est, de plus, fort économique : 5 f r . 8F) seulement le flacon. Tou tes pharmacies .

Cotmtiiitiictii s des OpMns ^ C o m m u n i q u é n 357 du 29 février mutin) : Activité des é léments

avancés ft l'ouest des "Vosges. Sur lo Rhin, tir de casomnles de

pai'l et d'autre. Communiqué n' 358 du 21) lévrier

siiir) .• Mien d'imporlunl à s ignaler. Keprise do ractivité aérienne, Communiqué n 359 du Mars

mutin): Nuit calmo duns l ' ensemble Pulrouilles et lirs dans lu région

de la Luulor. Communiqué ir 301 du 1 ' mors

soir) : Activité locale de patrouilles. Communiqué n' 361 du 2 murs

malin : Nuil CHlme duns l 'ensemble.

Communiqdé n- 362 du 2 mars soir) : A l'est de la Moselle, un de

nos détochemenls en reconnaissance a Ole atluqué par des forces al leman-des supérieures on nombre. Il a livré combat avec succès ot inlligé des pertes ù l 'ennemi, "{eci'udoscence de l'aclivité nérienne depuis la li'onlière suisse jusqu'à la région des Ardennes .

Communique n- 3(53 du 3 mars tiialin) : Activité habiluello des élé-

m e n l s de contact. Plus ieurs de nos reconra issanccs

aér iennes ont pénélro prolondémenl , de jour e l de nuil, en Al lemagne .

L'aviation de chasse française a abattu dans nos l ignes, au cours de u journée du 2 mars, deux av ions

de reconnaissance ennemis . T o u s nos équipages sont rentrés à

leurs bases. Les deux avions do reconnaissan-

ce détruils par les chasseurs franc^ais s o a l indépendants de celui qui a élé abuUii dans lu m ê m e journée sur no-tre territoire par l'aviation britanni-que.

Communiqué n- 364 du 3 mars (au soir/ : L'ennemi, dans .un coup do main à l'ouest des Vosges , a fuit quelques prisonniers.

De notre coté, dan- lo soc leurde la Lauter, nous avons tendu une em-buscade qui a réussi.

Activilo marquée des lorces aé-riennes do piirl e l d'autre

Communiqué n- 365 du mars (malin) ; Nui l relalivemonl calme dans l 'ensemble.

Deux de nos postes à l'est de la Moselle ont repoussé une attaque locale.

Dans l 'ensemble, les dernières journées ont été marquées par une très nette recrudescence d'aclivile des é lémeuls de contact, patrouilles el reconnaissances, sur tous les fronts entre Rhin e l Moselle.

DHIIS lu journée du 3 mars, de n inbroux combats aér iens ont é l é livrés, au cours desquels deux av ions de c h a s s e ennemis ont é lé probable-ment aballus. T o u s nos équipages sont rentrés à leurs bases.

Un avion de reconnaissance ai le mand a été ailaqué par l'avmlion britannique dans la zone de nos avanls-posles

Communiqué n- 360 du 4 mars (soir) : Activité réduite au cours de la journée.

Communiqué n- 307 du, 5 mars (malin) : R ien ù signaler.

Communiqué n- 368 du 5 mars (soir; : Journée ca lme dons l 'ensem-ble.

Communiqué n- 369 du 6 mars (malin) : Act ions locales d'arlillerie à h fin do lu journée d'hier. Acl ivi lé de patrouilles au cours de la nuil .

Communiqué n- 370 du 0 mars (soir) : Kien d'important ù signaler.

£a HMMtion des traVaitlcttrs agricoUs

Un décret publ ié au « J o u r n a Officiel » déclare « requis >• tous les t ravai l leurs agricoles, que

En quelques lignes En Con.seil des minis t res , une

vingtaine de décrets impor tan t s ont été signés touchant l 'écoio-mie de guer re : ils compor tent des restr ict ions sur la consomma-tion (création no tammen t de la carte d 'a l imenta t ion) et des me-sures pour acci'oître la produc-tion nat ionale .

— Ces mesures de sage disci-pline- M. Paul Reynaud les com-mente le soir à la radio : « l / i •'rance, dit-il, p rodui t moins ci

consomme a u t a n t ; j l faut r"con-j-t i tuer les r é se rves ' en tamées . »

— Le débat su r la s i tuat ion agricole s'est ouvert au Palais-Hourbon. M. Queuille a annoncé que lies permiss ions de 30 jours vont être accordées aux agricul-teurs mobil isés à l ' in tér ieur .

— Le 3" t r ibunal mil i ta i re de ^^aris a condamné à mor t pa r cou-i imace les deux t ra î t res de Stutt-

ga r t : André Obrecht , dit Aubry de Saint-Ciermain, et Paul Fer-donnet .

— Cont inuant les répressions contre l 'ex-parti communis te , la police a réussi à a r rê ter trois ban-des moscoutaires, à Paris , en Au-vergne et dans 1 Indre-et-Loire.

— M. Marcel Cachin n'est p lus sénateur de la Seine. La i!;iut-j-Assenvblée a voté, en effet, sa dé-chéance, à main lovée.

— Tout en poursu ivan t des pourparlers avec le gouverne-

men t de Rome en vue d 'un ac-cord commercial , le gouverne-ment de Londres a décidé l 'em-la rgo sur l ' importa t ion en Italie du cluirbon a l l emand .

— C'est ainsi que dix charbon-niers i taliens qui avaient pr is leur cha rgement à UotteriUim ont été arrê tés pa r des navires de guer re anglais et condui ts dans un |)ort b r i t ann ique .

— L'ex-collaboraleur de M. Lit-vinov, M. Potemkine , ancien am-bassadeur de r u . H . S . S , à Par is , commissai re-adjoint du peuple aux Affaires é t rangères , est l'ele-vé de ses fonctions pour deveni r commissaire. . . - de l 'Educat ion .

— Un avion mil i ta i re a l l emand , su rp r i s survolant le terr i toire bel-ge pa r une patroui l le aér ienne de survei l lance, a ouvert le feu sur cette, dernière : deux avions bel-ges sont aba t tus el un sous-lieu-tenant , chef de la pa tmiu l le , est tué.

— Cette grave violation de la neutra l i té belge par le l leich a soulevé une vive indignat ion à t ravers le pays et M. Spaak, a no-tifié au gouvernement a l lemand une énergique protestat ion.

— Rome a protesté auj j rès (lu gouvernement anglais contre l 'em bargo sur le cha rbon a l l emand destiné à l 'Italie.

- - Un vapeur anglais « Le Do-ma la », a été b o m b a r d é dans la Manche par un avion de bom-ba rdemen t a l l emand . Le navire , incendié, réussit à gagner un port , mais 108 passagers su r '.ÎOI sont m a n q u a n t s .

— En Fin lande , la lutte s'est poursuivi d u r a n t toute la semai-ne au tou r de Viborg. Les Russes avaient massé 200.000 honnnes dans ce secteur- mais la ville t ient tou jours . Au nord-est du lac Ladoga, le§ F in landa i s ont écra-sé une nouvelle division rouge.

La nécessité des reslricllons

ceux-ci soient exploi tants , sala-riés ou ar t i sans ru raux . . Cette mesure signifie que ces « requis » étant tenus de consa-crer leur activité pr incipale à la terre, ne pourront , sous aucun prétexte, être embauchés pa r des chefs d 'entrepr ises industr iel les ou commerciales .

Les « requis » sont libres do changer d 'exploi tat ion, sous con-dition d 'en aviser le d i recteur des .Services agricoles de leur dé pa r t ément . Ils conservent le bé néfice de leur s ta tut : accidents du travai l , assurances sociales, crédit agricole.

Ils ne touchent aucune indem nité agricole.

Ils relèvent des t r ibunaux mi-li taires.

L'opinion pub l ique ne s 'expli-que pas tou jours la vér i table rai-son d 'être des restrictions de tou-tes sortes que l'état de g u e r i e impose ou imposera aux Fi'an-çais.

La si tuat ion de la France , .u! point de vue ravi ta i l lement , di-fère essent ie l lement de celle de 1 Allemagne,

Si l 'Al lemagne est dans 1:; né-cessité absolue de se res t re indre , depuis longteniijs, la consomma-tion, c'est parce (lu'elle m a n q u e effect ivement d 'un certain nom-bre de produi t s et de mat ières premières ; non seulement , elle ne peut les j j roduire à l ' in tér ieur du Reich, ma is encore, elle ne jeut les impor te r , soit à cause du jlocus- soit à cause du m a n q u e de devises é t rangères .

En France , le p roblème ne se )Ose pas ainsi . La France pour ra ou jou r s assurer .son ravitaille-

ment , grâce aux ressources de son E m p i r e et à .ses importa t ions .

S ' i l est nécessaire qu 'e l le s ' im-pose un certain nombre de res-trictions, c 'est moins pour une raison (le ravi ta i l lement , à pro-p remen t par ler , que pour une raison financière.

En effet, pa rmi les produi t s qui sont consommés en France, il en est (|ui existent dans le pays- d 'au-tres qu'i l f au t importer , en tota-lité ou en part ie . Or. les marchan-dises (|u'on importe , il faut les payer , et i)ar consé(juent, expor-ter des devises. Si donc les Fran-(;ais res t re ignent leur con.son)nia-tion, s'ils évitent le gaspil lage, ils p rocurent pa r là m ê m e au pays ime économie de devises.

En .sens inverse, la Fran(;e a g rand intérêt à exporter le plus possible, car 1 expoi'tation lui lirocure des devises é t rangères . Celte exportat ion peut être d 'au-tant p lus impor tante ([ue les mar-chandises produitcîs ou fa(;onnées en France no seront [)as consom-més à l ' intér ieur du pays. Nous re t rouverons ici la nécessité de imilei' la consommation et d 'évi-

ter le gaspi l lage. Il reste .un au t re aspect du pro-

blème. 11 y a, en t emps de gueri'e-des produi t s dont la consomma-tion augmente , par suite de la d e m a n d e accrue de l 'armée su r le marché nat ional ; c'est, notam-ment, le cas pour la v iande de bœuf et le café. Il est tout natu-rel de d e m a n d e r à la populat ion civile d 'u t i l i se r de préférence des produi ts d i f férents de ceux dont le be.soiii se fait plus spéciale-ment seiiir, car une d e m a n d e in-considérément accrue sur cer-tains produi t s imurra i t ta r i r les sources de [iroduction et diSséqui-l ibrer les i)rix.

Les Franc^ais, devant des pro blêmes aussi s imples et dont la solution dépend d ' eux , accepte-ront de bon cœur toute mesure qui a u r a pour effet de dé termi ner les restr ict ions nécessaires-d ' a s su re r une répart i t ion équi ta ble des produi t s et de consolider ainsi l ' équi l ibre de notre écono-mie de guerre .

J^a j^oxlnnc {^J'J'na

kciilol d (il l'Otlc (L

iCi élus

\ \ Ji

L O T E R I E NATIONALE

Cinq mois dt guerre pjycbologifut

0 On peut dire sans aucune exa-

gérat ion que la guer re menée par ' lAl lemagne contre la F rance de-puis cinq mois a été .surtout une guer re psychologique, dans la-quelle I a r m e de la p ropagande " joué le rôle pr inc ipal .

JI 'Allemugne n 'a cessé d a p p l i -quer le f ameux pr inc ipe exposé en détail dans le manue l d ' a r t ni i l i taire a l lemand du généra l •1. F ranke , el qu 'on peut r é sumer

ainsi : « La i j ropagande est la lorce princij)ale des a rmées ».

Cela; c ampagne de p ropagan-de a l 'adresse du peuple fran(;ais " été faite jjar la voie de la presse

. de radio, au in(jyen d un peti l n o m b r e de slogans p r inc ipaux , • ' iris inhussablement, soit sous

m ê m e t o n n e obstinée, soit sous forme de var ia t ions du thè-me originalf

Une s imple énuméra t ion de ces •slogans donne une idée précise du but poursuivi par les dir i -geants a lemands .

Il s'agit trc's o.\aclement, com-me le (lit le manuel du généra l 11. F r a n k e :

" De dispo.ser l ' ennemi à la paix par toutes .sortes d ' a p p a l s ;

" l> exciter les populalioii.s con-le le gouve rnemen t ;

'< De le [Persuader de l ' i i iutil i té de sa l'ésistance ».

* * *

Le g rand thème de p ropauande a l lemande , c'est le pacif isme l 'Hitler :

« Hitler n a pas voulu la guer iv . »

" L 'Allemagne n'a aucun urief contre la France . »

" Hitler ne réclame rien à la i' 'rance. »

" Le regiiiie na/.i voulait déve-lo|)per une économii! de paix. »

« L 'Al lemagne ne revendicpie plus l 'Alsace et la Lorra ine . »

•Vlais alors, porquoi Hitler a-t-il p réparé la gue r r e pendan t si.ic iins ? Poiinpioi a-t-il rompu les engagements pris à Munich en envah i s san t la Tcliéco-slova(iuie ? Pourquoi a-t-il envahi la Polo-gne •?

Et pourquoi- si Hitler n a pas l ' intention de revendiquer l 'Al-sace et la Lorraine, la p ropagande a l l emande a-t-elle lancé ces slo-gans inquié tan ts :

« Les Al lemands agissent à P rague comme l"s FraïK'ais en Alsace-Lorraine. »

« 11 y a une minor i té a l l eman-de en France, »

M * * .Autre thème ; la l i ropagande

a l l emande s 'adresse d i rec tement au peu[)le frani;ais pour essayer de le désol idar iser de son gou-vernement :

« 11 y a des FraïK.-ais (pii veii-letil la paix. »

« Le lleich pourra i t s ' en tendre avec une France populaire , c 'esl-à-dire libérée de ses dirigeanl.s actuels,»

* * *

.Mais le g rand effort djL- la pro-pagande a l l emande porte su r l union franco-bri tani i i ipie . Uion n'a clé négligé pour faire croire au.\ Fran(,Mis (jue leur intérêt n'est pas de se bat t re au.\ côtés de l 'Angleterre :

« La France f.iit le jeu de l'An-gleterre- »

« L 'Angleterre n ' appo r t e r a pas (l aide f inancière à la France . »

" Les soldats anglais commet-tent des atrocités à l 'égard des jiopii lai ions civil(>s franc,•.aises. »

« En France , les tommies an-gluis ap ilaiidissent des chanteu-ses pendan t que les balles sif-flent au-dessus des têtes des poi-lus f rançais . . . »

• * •

La première g rande compagne a l l emande d(> p ropagande a échoué. Les Frant;ais, unis der-rière le ( i i )uvernoment, feront la guerre j u s q u ' a u bout, parce qu ' i l s pensent (ju'il faut enfin é tabl i r en Europe une paix du rab l e . Et ils feront celte guer re aux côtés des Anglais parce qu ' i l s sont liés à eux non seu lement p a r la mê-me réaction do défense devant le dang^er c o m m u n , mais pa r un m ê m e idéal .

Page 4: ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande

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LU CUiSlHE CLBCTRI^ ie

EST CCOKOMK^E < r i < . T A R I f S RC9UITS

«e L E B O N êt C - E S S A I S G R A T U I T S -

l'iii t f r f m r w i i O T n w i i i w w w i i

Kmeignetneots P e ^ Récupérat ion

des heures collectivement perdues su r les chant ie rs du bâ t imen t Aux teriiR'S d ' u n iJecret publié

au « Journa l Offlcit;l », il est spé-cifié que, pour l 'application (les articles 2 et 4 du décret du oc-tobre 1939, relatif au régime du travail , il t s t admis dans les ate-liers et chant iers du bàtinient et (les t ravaux jiublics, où les intem-péries ent ra înent normalement des in terrupt ions collectives de travail- (|ue des hem-es effectuées dans la limite de cin(^ en moyen-ne par semaine, au-delà de la durée légale du travail , corres-pondent à la récupération forfai-taire des heures collectivement perdues et doiveni ("tre payées comme heures normales .

l i ' i n s i ) e c t e u r d i v i s i o n n a i r e d u I r a v a i l et d e la m a i n - d " ( i u v r e fi .xera | )ar d é | ) a r l e m e n t o u p a r ré-i^ioii, a | ) r è s a v i s d e s o r g a n i s a -t i o n s p a t r o n a l e s et o u v r i è r e s , les m o d a l i t é s d ' a p p l i c a l i o n ihi r('gle-i n e n t d e c e s h e u r e s .

Les trois jours sans viande

Le « .Journal O f f i c i e ! >• a p u b l i é u n d é c r e t é t a b l i s s a n t (p ie l e s t r o i s J o u r s s a n s v i a n d e s e r o n t déso i ' m a i s c o n s é c u t i f s ; i l s s e r o n t fixé.-^ p a r d é p a r t e m e n i p a r le p r é f e i d ' i c i h u i t j o u r s et d e v i ' o n t ê t r e les m(an(,'s s u r tout le t e r r i t o i r e d u mt^me d é p a r t e m e n t .

Le d é c r e t c o m | ) o r l e l e s p r é c i -s i o n s s u i v a n i e s :

a ) N' iande d e b o u c h e r i e b ( e u f . \ f a n . m o u t o n ei ci ic-vre, sa id' a m i e a i i x et c h e v r e a u x d e lai l d ' u n p o i d s é g a l o u i n f é r i e u r à 7 k i lo s ) - i i i te i -di le p o u r la v e n t e et 1 e x p o s i t i o n d i i r a n i Irois j o u r s c o n s é c u t i f s ;

II) N' iandc d e c h a r c u t e r i e p o r c cl chai 'cuLeric s ( m s t o u t e s for-m e s i n l e n l i l c [ jour la v e n t e et l ' e x p o s i t i o n d u r a n t d e u x jou-'s c(ins(;cuii i 's p r i s d a n s l e s troi-i i ii es l intei-diti ' la v i a n d e d e boiiclM'-l'ic :

(• \ ' i :u id i ' l i ippo | )ha; . ; i ( iue 'che-v a l . m u l e t l'i â n e ) el t r i p e r i e a b a t s d e l o i i h s s o r l e s , p r é p a r é s

o u n a t u r e l s ) i i i t e r d i l e s p o u r la v e n l e el ri'X|i(jsii . ion d u r a n t u n j o u r p r i s dan-; li'S d e u x j o u r s o ù es l i a i e r d i l c la v i a n d e d e c l i a r c u -ter ie .

Il est inU-nl i ; ! j s j o u r s f i x é s d e s e r v i r , d a n ^ I ' - h ô t e l s et r e s t a u -ranl^, les v i a n d e s n o n a u t o r i s é e s ; Ik' jIcIï . 1 r. . : i i ' , . :ùs .-ICRONL tou-j o u r s i e n u s . les j o u r s a u l o r i s é s , d e n e servi i - a u nK'ine r e p a s et a u ni("!nie con-^omi i ia t eur . ( |u 'n i i s e u l plai, l ie viandi.' 'l.")0 g r a n n n e s a v e c o - on liiC; - r a m m e s s a n s o s ) .

Les é t a i f l i s s e i u e n l s d e v e n t e d e -v r o n t ( ' t ie fe i -n iés l e s j o u r s o ù s e r a init yd i l e l i Ncii'u d e s v i a n d e -( p i ' i l s d é b i t e n t . Le d é c r e t p r é v o i ' l i es d é r o g a l i o i i . ; a u t o r i s é e s p a r l(-ttouveau.N déci-e;-; el p ie .scr i t p o u r l e s i n f r a c i i o n s la m i s e e n v i . ï u e u r d e s p e i n e s d e l ' ar t i c l e Ki d e la loi d u 11 j u d i e l l ' .«8.

Le sccsnd cont ingent 39 et les récupérés des classes 1920 à 1938

seront incorporés à par t i r du 10 avril

S e r o n t i n c o r p o r é s à p a r t i r d u K) a v r i l , à u n e d a t e ( |u i s e r a pré -c i s é e u l t é r i e u r e m e n t :

I. L e s j e u n e s g e n s n é s e n t r e le l " p i i l l e l 1910 et le XO s e p t e m b r e 1919 ;

L e s r é f o r m é s e l les e x e i u | j l é s r e c o n n u s a p t e s a u s e r v i c e a r m é o u a u x i l i a i r e p a r les c o m m i . s s i o n s d e r é f o r m e et (pii appartiiMUK.-nt a u x c l a s s e s d e r e c r u t ( ; m e n t l'.i;^» à 19:« , 1!«!S, et à la p r e m i è r e fnu- -t i on d e la c la . -se 19:')9 ( j e u n e s g e n s n é s e n t r e l(! 1" j a n v i e r 1919 et le

j u i n l '9l9) ; :{. Les e x e m p t é ^ a i i p a r t e n a n t à

!a r f r a c t i o n d e la c l a s s e IWi'.» ' j e u n e s g e n s n é s e n t r e le l'"' ju i l -let 1919 et le :!0 s e p t e m b r e l '9t9; r e c f i m m s a p t e s a u s e r v i c e a r m é o u a u x i l i a i r e p a r l e s m ê m e s c o m -m i s s i o n s d e r é f o r m e .

L e s n o u v e a u x incorporais b é n é -f i c i e r o n t d e s d i s p o s i t i o n s p r i s e s e n f a v e u r d e s m o b i l i s é s a v a i d

perdu en 191'»-1918 deux parents proches : c'estui-dire qye lee sol-dais yunt perdu dans lu dernière guer re soit leur père, soiL deux frères , seront affectés, s i l s ap-par t iennent à la 2" réserve, à une formation de l ' intérieur et, s'ils sont de la r ' r é se rve , aux emplois les moins exposés. La priori té sera doimée aux soldats ayant perdu un père et un ou deux frè-res.

'•sorgss i E BUEI ( iu l ra ru leu-aen i ia i c . M la fmlto N rira

1 8, r u e S a v « r y , 1 8 {Itintion Hiimlin) Q U I M P E R i .

)nuil<itlu ;qu -es |Mri styl it luun-

Les J u r é s des Assises l ' a rmi la li.ste des Jurés pour

la deuxième session des Assises du Finistère qui s 'ouvr i ra à y u i m p e r le limdi l.ô avril- nou.- relevons pour notre région les noms de :

M.VI. Tanguy .Joseph, agricul-teur à Clohars-Carnoët ; Hernard •lean-Loiiis. commer(;ant à Scaër ; Tanguy Fran(;ois, Kernével, Le Trévoux ; ( iuyomar Jean , culti-vatem- à .\lellac ; Lozaeluiieur Jul ien, retraité, Clohars-Carnoët ; Madec Ki'aiu;ois, cul t ivateur à l iannalec ; .Allanic Ii(juis, maire , ( i i i i l l igomarc'h.

Elus communis tes déchus de leur m a n d a t

La Préfecture communique : l ' a r ai)plication de la loi du Janvier 1940 sur la déchéance

des élus communis tes et pa r ar-rêté en (laie du 10 février 1940 de M. le président du Conseil de préfecture in terdépar lementa l de ri le-et-Vilaine, 47 élus du Finis-tère ont été déchus de leur man-dai . lis se répart issent connue suit :

Le con.seiller général du canton de l^oncarrK.'uu ;

11 conseillers munic ipaux de f loncarnean, dont le maire et deux ad jo in t s ;

14 c o n s e i l l e r s n u m i c i p a u x d e ( i u i l v i t i e c , do t i l le m a i r e et d e u x a d j o i n t s ;

II' conseillers numic ipaux de Heuzec-(;onq, dont le maire et deux ad jo in t s ;

Six conseillers numicipaux de Tref t iagab dont le maire et deux iuljoints ;

l ' n c o n s e i l l e r n u m i c i p a l d e S t -( i o a z e c ;

I u c o n s e i l l e r n u m i c i p a l d e L a n -riec ;

I n c o n s e i l l e r m u n i c i p a l d ' K d e r n .

Besoins pétroliers La préfecture rappelle que les

bons d'essence, modèle IJ, sont e.xclusivenient réservés aux in-dustriels, commerçan ts et agri-cul teurs qui se ravitai l lent auprès des imporiateurs- grossistes ou demi-giossistes.

II est bien entendu qu 'en au-cim cas, les quant i tés portées su r ces bons ne sauraient être détour-nées par les t i tulaires à leur usa ge privé.

De plus, il est précisé qu 'aucun bon I! ne sera accepté pa r mes services à 1 appui d ' u n e d e m a n d e de ré. ipprovisionnement, s'il n 'est revêtu d ' im endos, signé par le t i tulaire du bon el contresigné par son fournisseur , précisant les (luantités effectivement livrées.

Ces dernières quani tés seules seront retemies en vue du réap-provisionnetnent d e s fournis .seurs. Modifications au Code de la route

Le « Journa l Officiel >> a publié un décret aux t(!rmes duquel l 'ar ticle 10 de celui du 10 août régie mentan t la circulation routière aux bifurcal ions, croisées de che mins et car re fours est provisoire-ment rem|)lacé par les dis|)osi tions siiivatites :

« Tout conducteur de véhicu-

'âieztaPicb&ie^ L«» aoldatt n* sont paa s«u!( i Uira la (uarra. noua aommaa avae tu* , noua unlaaora nos afforta au« laura. En aouaerivant aux Bona d Armamant. voua donnei au paya plus d'armas, plua da munitiona. Vous le rendez plus puissant encore. C'est grica k vous, à vos privations de tous las jours, à voa «con«-mies, qui vous pormettront de souscrira aux Bons d'Armemant que a (uarre ae terminera plus vite et que b entôt voa «oyara ravarront

le père, le mari, le fila qui en «talent partis. N'attendez pas pour faire votre devoir. Pensez à l'avenir da la France, au vAIra «1

fousefMfesL euve BONSd-ARNEMENT

les uu d a n i i u u u x abordan t une b i furca t ion .ou une croisée de che-min doi t annoncer son approche et vérif ier que la voie est l ibre, m a r c h e r à une a l lu re modérée et ser rer su r sa droite sur tout aux endroi ts où la visibilité est im-parfa i te .

« Aux bi furca t ions , croisées de chemins et car refours , tout con-duc teur est tenu de céder le pas-sage à un au t re conducteur ver n a n t pa r une voie si tuée à sa droite.

« P a r exception à la règle pré-vue au précédent al inéa, en dehors des agglomérat ions, tout conducteur abordan t une voie à g rande circulation et ne se trou-vant pas lui-mêttœ sur- une voie de cette catéj^orie est tenu de cé-der le passage a u x véhiculés qui circulent su r la voie à g rande circulat ion.

« Des décrets dé te rminent les \ioies à g rande circulat ion. Un délai m i n i m u m de deux mois doit s 'écouler entre leur publica-tion et leur mise en applicat ion. La na ture et le mode d'établisse-m e n t des s ignaux ou indicat ions pa r lesquels ces voies sont uii> noncées aux usagers sont fixés pa r des arrê tés pr i s en c o m m u n par le minis t re de l ' In tér ieur et le minis t re des T r a v a u x publics et des t ranspor t s ».

SITUATION Une personne ayant bonne ins-action peut, après quelques

mois «l'études à PIQIER, de LorîMit, occuper une situation avantageuse. Placement assuré (lt«s él«'>ves (toujours deux fois plus d'offres d'emplois -que ' élèves à placer).

Q L ] | i \ n > K K L E

PHARMACIE DE SERVICE : P h a r m a c i e GUIHOURG, rue

Savary .

ACHAT DE BOVINS. — Une nouvelle fourn i tu re de bovins devant avoir lieu très prochaine-ment pour les services de Ravi-tai l lement général , les cultiva-teui's qui ont des bêtes à vendre sont priés do se faire connaî tre d 'urgence à la mair ie .

Ces achats sont payés comptan t .

LA FOIRE DES VIEILLES. — C'est d imanche 10 et lundi 11 m a r s qu ' au ra lieu la t radi t ion-nelle Foire des Vieilles.

Cette année les événements ac-tuels vont sans doute avoir leur répercussion su r la marche des affaires. Néanmoins, nous souhai-tons a r d e m m e n t que les jeunes tou jours pa rmi nous, c 'est-à-dire cette jeunesse pleine d ' insoucian-ce, donnent libre cours à leur iiaieté- afin que nos sympa th iques forains, les Tamic , Hof fmann , Chevall ier , Hettancourt, etc...-gardent quand môme un bon sou-venir de chez nous.

UAL AU P R O F I T DU SOL-DAT. -- Nous apprenons qu 'un bal, organisé pur la mus ique mimicipale au profit des œuvres du Soldat a u r a lieu samedi 16 mars , à 20 h . 30, sous les halles Sl-Michel. Nul doute que cette soirée dansan te n 'obtienne le suc-cès qu'elle méri te .

NoSl MÂSSON chiruri/ien denlitle

lie lu Fiicullé (le Médecine ue Parii

5 , p l a o e C a m o t (Maison COTTEN)

QUimpCRLE (T«4ph . 2.01)

E T A T CIVIL DE QUIMPER-LE. — Naissances. — Michelle-Yvonne Honoré, à la maternité-— Monique-Marie-Hélène Le Ber-re, à la materni té . — Jeannick-Françoise-Lucie Péron, au Petit-Lichern.

Publ icat ions de mariages . — Jul ien Ridou, mar in de l 'Etat , à Quimper lé , et Marcelle Richard , s. p., à Moëlan-sur-Mer. — Jean-Marie Gac, chauf feur , à la Mai-son-Rougo,; et Marie-Anne Tan-guy, cult ivatrice au Trévoux. ~ Louis Ju'm, pharmac ien , 7, rue du Cimetière, et Marie Le Lay, s. p. . 4, place Carnot. - - Louis Naour, a jus teur , à Kergl ienne, et Marie Guillou, s.p., h Bellevuo, route de Quimper . — Jean Pilor-ger, genda rme mar i t ime , à Tou-lon, et Anna Charpent ie r , s. p., à Kerneuzec.

Mariages. — Joseph Couliou, conmier(;ant- 18, rue du Couédic, el Marie Favennec, s. p., 18, rue du Couédic.

Décès. — Jul ien Bernard , 29 ans, à l 'hospice. — François Le Du. 74 ans, à l 'hospice. — Anna Gloux, Sîi ans , religieuse, à Kei-be r t rand . — Suzanne Gogail, f)9 ans, veuve de Jean Coadou, à l 'hospice. - Françoise Le Naour, 61 ans, épouse de Louis Guillou, à l 'hospice. — Marie Co-roller, 43 ans, débi tante , épouse de Jul ien Jolis, 25. rue du Coué-dic. ~ Jeann ine Le Guen, (i mois, à Kerpinvic . — Jean Beulze, 38 ans, ouvrier agricole, k l'hos-pice. — Joseph Evennoii . 80 ans. h l 'hospice. — Marcelle Kerninon, 19 ans, s. p., 0, rue tles Tanner ies .

OLOHAR8-OARNOET

COUPS ET BLESSURES. -M. Maurice Le Maout , 18, ans , domest ique à Kerandoaré", en Clohars-Carnoët, a porté plainte contre le n o m m é Joseph Le Bris, 31 ans , lequel, sans aucune pro-vocation de sa par t , l ' aurai t pr is à la gorge et por té des coups.

Le Maout s'est fait dél ivrer un certificat médical .

La gendarmerie enquête.

OOELAN

P R E P O S A T DE DOELAN. — Les menibres de la Société Coo-pérat ive de Crédi t Mar i t ime Mu-tel de-Doôlan.sont.avisés q u e l 'As-, semblée générale annuel le se t i endra ' dima«cKe 17 mars-1940,-à 10 heures , salle Scaviner , à Merr ien .

— L'Assemblée générale de la Fra ternel le Doëlannaise . se tien-d r a le môme jour , salle Scaviner , à Merr ien, aussitôt après la réu-ion de la Société Coopérative .

ARZANO ' ETAT CIVIL D'ARZANO. —

Naissances. — Reine Yhuel- à St-Durec ; Louis Calvar, à Kery-gouarch ; Elisabeth Roussin, au Moustoir ; Ernest ine Le Doussal, au Cleuziou ; Reine Guyomar , à Kerbonalec.

Décès. — Marie Iquel , 81 ans, veuve de Jean-François Le Bris, à Kerlarec.

Alexandre GUZiAi CHIRURGlEN-OENTLsTE

Ue la Fucullé de Médecine de Paris

8 , P i i« Lebas , 8 Q U I M P E R L E

ConHultfltions tuus le^ joiii H FERLE, Hrilll le Mrrvrrdl i t.,\.S NALEC.

BANNALEO DISPARITION D'UNE HICV

CLETTE. — Mme Le Beux, do Ty-Névez-Kernaour, avait dépose sa bicyclette sous un hanga r at tenant à sa maison d 'habi ta t ion . Dernièrement , elle voulut s 'en servir , mais saper{,uit qu'elle n 'é ta i t p lus à sa place et qu 'on l 'avait remplacée par une bicy-clette d ' h o m m e .

La genda rmer i e enquête .

LE TREVOUX UNE MEULE DE FOIN FLAM-

BE. - • Au village de Keriscat, une meule de loin appa r t enan t a M. Joseph Landre in , a été la proie des flammes- malgré les se-cours empressés des voisins.

Les dégâts sont évalués à 7(K) f rancs environ.

La genda rmer i e de Bannalec a enquêté .

KERNEVEL UNE VOLEUSE DE RHUM. —

Cather ine Guillou- f e m m e Le Bris, ménagère à Trégune , avait pénétré chez Madame Le Flao, à Kernével, et y avai t flérobé du rhum-

Compara issan t devant le Tri-bunal correctionnel de Quimper , elle a été condamnée à un mois de prison.

8GAER BLESSÉE PAR UNE AUTO. —

Mme veuve Lanneval , ménagère , se t rouvant sur la roule de Ban-nalec il Scaëi-, à la sortie du bourg ayant en tendu une automobile condui te pa r M. Chrét ien, bou-cher à Lorient, esquissa un mou-vement tout à fait ina t tendu, si bien que malgré tous les efïorts du conducteur , la voiture la heur-ta et la renversa-

Relevée aussitôt , Mme Lanne-val reçut les p remiers soins de M. le docteur T r o m e u r , qui la fit di-riger su r 1 hôpital de Quimper lé où l 'on constata qu'elle avai t une f rac ture de la j ambe gauche.

La gendai 'merio a ouvert une enquête .

VAGABONDAGE. — Les gen-da rmes de Scaër, en tournée, ont rencontré aux environs d u village de Stang-Boudilin, en état de va-gabondage, P ier re Le Du, 46 ans, or iginaire de Langonnel (Mor-bihan) , et l 'ont arrêté .

Cet individu, qui ne travail le pas. vit de mendici té et de rapi-ne. Il a, du reste, été condamné à différentes reprises à ce su je t .

T rans fé ré à Quimper , il a com-paru devant le T r ibuna l correc-tionnel de celte ville qui l'a con-d a m n é une nouvelle fois à deux mois de pr ison.

Tribtttial Corrcctiotmd QUIMPERLE. - Disparit ion

d ' a rgen t . - Le nommé P. Black, est poursuiv à la suite d 'une plainte de Mme Le Fur , de Ké-ransquer , à propos de la dispari-tion de son domicile, d ' une som-me de 300 f rancs . Malgré ses dé-négations, le prévenu est con-d a m n é à 3 mois de prison avec sursis,

BANNALEC. - - Vol de bicy-clette. — Deux jeunes gens de Concarneau, I^e Bars H. et Capi-taine Pier re , s 'é taient emparés d 'une bicyclette fi la sortie d 'un bal , à Bannalec. Ils sont tous deux condamnés à 15 jours de prison.

OUERRIEN. Coups. - Au village de Coatvillers, une alter-

cation eut lieu entre M. Leslé, domest ique de ferme, et les frè-res Harnay- L 'un de ceux-ci f rap-pa le domest ique. Le T r i b u n a l condamne Harnay à 10 f rancs d ' amende .

SCAER. - - Un gendre peu ten-dre . — Grall Joseph, de Kernes-cop, est poursuivi p o u r coups en-vers sa belle-mère. Mme veuve Bidan. Il ne lépond pas à la con-vocation du T r i b u n a l qui le con-d a m n e à 15 jours de prison par défaut .

MELLAC. — Accident d ' au to . — M. Lauren t Pet i t circulai t en auto su r la rouie de Mellac, se di-r igeant su r Quimper lé . Arrivé au Ztebrenn, pa r suite d ' un dérapa-ge, il heu r t a nuilencontreuse-ineRt M; Nigen, de St-Nicolas, en Quimper lé , qui eut la j a m b e droite f rac turée . La victime, pa r l o rgane de son avocat, réclame lO.OOO f rancs de dommages et in-térêts ; mais le défenseur de M. Petit prétend d é m o n t r e r que la blessui'e a été produi te par un écart du cheval que M. Nigen conduisai t .

Le T r i b u n a l condamne M. Pe-tit à Ki f rancs d ' amende et dé-signe le docteur Miroux pour fi-.xer le degré d ' incapaci té de l'ac-cidenté.

AR7w\N0. - - Accident. — Pas-sant au bourg d 'Arzano, M. Le Hen avait blessé involontaire-ment une femme (jui t raversai t la roule. 25 f rancs d ' a m e n d e .

T R E M E V E N . - - Accident d 'au-tomobile. - M. J . Le G..., em-ployé chez lin m a r c h a n d de vins, avait l)lesso pi'ès de la Lande-des-Chàtaigniers , une fillette qui jouait sur le bord de la route.

La |>artie civile réclame 15.000 f rancs . Le Tr ibuna l n o m m e M. le docteur Miroux pour s ta tuer sur cette demande . Quant au chauffeur , il est condamné à 50 f rancs ( raniende .

Suites d 'un accident d'aulo- — M. J . Ciidiç est poursuivi pour avoir blessé Mlle Thomas , 18 ans,

La partie civile réclame 25.000 f rancs ii litre de dommages-inlé-it.-s. L'affaire est mise en déli-béré. Le jugement sera rendu u l tér ieurement .

CLOHARS-CARNOËT. Af-faire renvoyée Audren Joseph, poursuiv pour délit de chasse, ne peut être en tendu , é tant actuel-lement aux armées . L'affaire est renvoyée à une aut re audience.

a<t?dclaSyWiiiitc5p <iaU 1. Elle dét rui t complè tement

la moutarde , la ravenelle, l'ortie, le liseron, le bleuet et la vesce ou j a rd re t.

2. Elle arrête la végétation du coquelicot, de la camomil le , du chardon , de la renouée, du mou ron, de la renoncule .

3. Elle api)orte une très bonne f u m u r e potassi( |ue puisque 1.000 kgs de sylvinite spéciale, dose qu'il convient d 'employer par hec tare- représentent 180 kgs de po-tasse pure , soit ,1,équivalent de 350 kgs de chlorure de potassium On sait en effet que la sylvinite spéciale est de la sylvinite riche f inement moulue .

4. Elle augmen te le rendement de la céréale, .son poids spécif ique et accroît sa résistance à la verse.

5. Enf in elle a comme la sylvi nite une actions marquée contre les limaces, les tauj j ins ou ver.s jaunes , les vers de terre et les vers l,)lancs.

J ' en rappel le le mod(! d 'emploi qui (\st très im])ortant.

La sylvinite spéciale doit êti'e utilisée leniatin ii la rosée, ou pa r gelée blanche, a i rs que .s'annonce une belle journée . L ' épandre à la volée, (piand les mauvaises her-bes sont encore peu développées et tendres de façon à en saupou-dre r les feuilles humides . Il est donc essentiel que la sylvinite spéciale soit en poudre très f ine.

Pau l LOISET.

E tude de M« ETCHEGOPAR, notaire à Quimperlé

A L O U E R

G a f é près poste, h Quimperlé

S'adresser au Noluiro

E tude de M" YAOUANG, Notaire il Bannalec (Finistère)

A LOUER ED II GoniDoqe de BEUZCC-COMQ

i 4 km. dt Concarneau

PE KERLICUET D'une contenance de 47 hectarea

Libre le 20 sep tembre pro-chain (1940).

Pr ix de f e rmage intéressant .

Pour tous renseignements , s'a-dresser h M» YAOUANC, Notaire, ou à Monsieur Joseph COTTEN, 20- impasse de l 'Odet, à Quim-per , ou à Kerl iguet .

I - I o ] 7 e L i r * e dL&e T ' r . M I x i 8

PAKIS-MONTPAH.N'ASSlî 2i.:)r, 13.00 3 .19 7 .30 12.05 14 37 18.30 kM 9.12 U . O l 16.09 20 34 f; 01 10.18 15 .15 17.11 21.4r>

Aiiray 10.39 15 44 17 38 22.14 lleniieboiit (5 5(5 11.20 1(5.17 18 04 22.37 Lorionl 7 ,10 11.33 10.3.1 18 18 22.49 Geslel 11.48 1(5 45

7 40 12.02 1G..'-)S 18 4(5 23.11 12.13 17.10 12. >5 17.21 12 34 17.31 23.32

Rosporden 8.15 12.41 17 40 l'.>.18 23.45 QUIMPER S . l U c 13.14 18.00 19.50 0 .02 Luiidornonu io.:i<> 15.13 21.48

0 .02

BREST 11 08 15 45 22.10

BKEST Landerneuu QUIMPER Hospordon Kerrest Bannalec Mellac Quimperlé (ic'slo Lorion'l I Ion n boni A u r a y Vannes Rodon Nanles. OHéiins (nr . ) . . PABIS-MONTP. (urr.

4.30 7,34 15 55 4 ,54 8 .04 10 25

5 08 0 .45 10.'JO 15.55 18.40 .1.39 7,23 10.54 10.27 19 20 5.45 11.00 10 33

19 20

5,54 11,09 10.42 (5.03 11.19 10.51 (5,11 7.47 11.29 17,00 19.44 0.2(5 11.44 17.15 0,37 8 .10 12.10 17.31 20,10 6 .48 8.21 12.23 17 41 20.22 7,?4 8.55 13.10 18.22 20.58

9 .20 13.38 18.50 21.2» 10.21 15 10 20,10 22,27 11,53 17,00 21 .•)5 24,00 17,18 22,53 6 10

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Ce journal est com-posé psr uni! équipe d'ouvriers syndiqués

Imprimerie Qulmperloite t. rai> RUhoo, % - QUIMPBRLt

U Gérant : Jean BUHKL.

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VENDREDI 15 MARS 1940,

(Ancien Journal Répablicaio, Politique, Littéraire, P i n a n ^ , Industriel, Agricole, Commercial et Maritime

A B O N N E M E N T S : f ^ c - i ' * m •>••-• ' i ' n " ' > - i ; h-*S 1 7 F*"- 0 0

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Si le f ron t mil i taire est relati-vement calme, il n 'en va pas de même du f ron t diplomatique. Chaque jour qui passe ametie des fluctuations parfois inattendues. Dans ce domaine mouvant , il f au t compter avec les perfidies, humaine . L'on doit convenir que les trahisons, les lâchetés, les du plicités toute la fange de l 'âme la diplomatie a l lemande se trou-ve là dans son élément favori et qu elle y puise un regain de dyna-misme qui abouti t à des résul-tats dont on ne peut nier l'im-portance. La passivité écœurante de quelques Etats qui, pour sau-ver leur peau, n'hésitent pas à sacrifier celle de leurs voisins, fa-cilite s ingul ièrement leur beso-gne.

Voyez la Suède, voyez la Nor-vège ! Elles abandonnen t leur sœur f inlandaise à l 'ours russe ; non seulement, elles lui re fusent une aide militaire, mais encore elles In terd isent aux Alliés de lui porter une assistance massive.

Pauvre Finlande ! on l 'admire, on la plaint , on lui adresse des des messages de sympathie , on lui expédie des stocks de panse-men t et de teinture d ' iode. Mais c'est tout- ou à peu près tout. Et les volontaires, direz-vous. Oui, ces hommcs-là sauvent ou tentent de sauver l 'honneur Scandinave c'est vrai , mais c'est presque à contre-cœur que les gouverne ments les autorisent à part i r et dans bien des cas, on s ' ingénie à modérer l 'enthousiasme popu-laire. Quand le recul du temps permet t ra de mettre en pleme lu-mière la responsabili té de cer-ta ins hommes d 'Etat , on au ra une nouvelle preuve de la perversion internationale qui est la marque de notre époque.

Ainsi donc, la vaillante patrie f inlandaise est acculée à la capi tulation, à une capitulation d 'au-tant plus pénible que les condi-t ions imposées par les Sovieîs sont plus sévères a u j o u r d h u i qu'elles ne l 'étaient au mois de novembre dernier , avant l 'ouver-tu re des hostilités. La Fin lande a soulevé l 'admirat ion du monde par son héroïque résistance ; le monae assiste lâchement à sa muti la t ion ; la Finlande a sacri-fié les meil leurs de ses enfan ts pour arrêter le t roupeau d'escla-ves de Staline, t roupeau de jeu nés paysans qui sont tombés par mil l iers en accomplissant une atroce besogne (raticide. « Pro-létaires de tous les pays, unis sez-vous ! » répète la radio mos covite. Quelle honte et quelle t ra gique décision !

Les héros finnois sont tombés en vain. L'agresseur, une fois de plus, t r iomphe.

Demain, les passions se tai-ront , mais I histoire dira : la Fin-lande f u t a t taquée sans raison et au mépric de tous les engage* mcnts, pa / la Russie communis-te ; elle fil face courageusement à l 'envahi ^ e u r . Deux peuples pouvaient et devaient aider leur voisine en péril , car la cause qu elle défendai t était la leur. La peur les en empêcha. Ils pou-vaient être les sauveurs ; ils se f i rent les complices des bour-reaux, ma is en permet tant ce mar tyre , ils se f r appè ren t eux-mêmes .

Le cr ime est main tenan t con-sommé. mais la Suède et la Nor-vège qui tachent de se laver les ma ins de toute cette horr ible tra-gédie, doivent sent ir sur leur poi-t r ine le poids d ' u n meur t re . Elles portent au f ron t u n st igmate inef-façable.

La Fin lande pleurera ses morts, reconstrui ra ses ruines, se sai-gnerc pour payer ses dettes de guerre , subi ra les vexations des cannibales de Moscou et glissera doucement vers la servi tude. Pendan t ce même temps, la Suè-de et la Norvège bénéficieront des bienfai ts de la paix et s 'en -r ichiront de la guer re des autres .

Pourvu que ça dure et quon

n'y soit pas mêlé ! Bon appéti t , messieurs !

Et maintenant . Von Ribben-trop doit être en liesse. La tragé-die f inlandaise s 'achève suivant son plan. Quant à Mussolini, il le dit prêt à entér iner tous les coups de force de la diplomatie germanique . Du côté du Vatican, il y a bien quelques réticences, mais là aussi, il s 'at tend à une évolution favorable .

Ce serai t à croire que notre di-plomatie est en plein sommei l . Ce qui n 'est cer ta inement pas le cas. M. Edouard Daladier qui, avec tant de conscience et d'in-telligente ténacité, préside aux destinées de notre pays en ces heures difficiles, doit là, conrnie ailleurs, veiller avec vigilance aux intérêts de la Patr ie , car il sai t mieux que quiconque que les victoires diplomatiques sont souvent le prélude des victoires mili taires.

Nous avons de fo rmidables as-sauts à soutenir d a n s le maqu i s diplomat ique. Là aussi, nous vaincrons, si nous savons agir avec intelligence et audace.

L 'ECHOTIER.

L école J e l a m u f l e r i e

Dans les milieux syndicalistes, le.< i)rocédés employés pa r les agents de Staline sont bien con-nus : mensonges, calomnies, indé-licatesses, sont (ies méthodes uti-lisées couramment contre ceux (jue l'on veut discréditer ou abat-tre, et dont de nombreux mili-taiils ouvriers, qui eurent le seul tort de ne s'être pas prosternés (levant Staline, ont été les victi-mes-

Aujourd liui. les mêmes agents emploient les mêmes procédés, mais dans des circonstances plus révoltantes car il s'agit de soldats (jui sont su r le f ront et des fem-mes de ces soldats.

Voici comment opèrent ces « lionnêtes propagandistes » :

Premier stade. — Un individu se i)résente chez la f emme d 'un mobilisé pour remettre ù. cette dernière un secours. A la faveur de cette entrée en matière com-mode, il développe des thèmes de propagande défaitiste, en de-nuindant qu ' i l s soient t ransmis au mar i .

Deuxième stade. — Si ces pro-1)0S tombent dans le vide, le visi-teur qui a pu à loisir observer les lieux, et aussi quelquefois recueil-lir lies noms de pereonnes connues du mobilisé et (ie sa femme, bâtit , avec c«s précisions, une lettre anonyme adressée quelque temps après au xnobilisé, pour dénon-cer rinconrluite de la f emme et fournissant à l 'appui de cette dé-nonciation des détails qui pea vent para î t re vraisemblables.

De tels procédés dépassent en muflerie tout ce qu' i l était possi-ble d inuiginer- et la p ropagandt stalinienne en les employant sans doute pour le compte de la propa-gande nazie, montre la valeur des principes d ' human i t é et de civilisation (jui dirigent la politi-que des deux empires totalitaires.

Lapsus Httiérien

« Nous nationau.v-socialistes, s'écrie 1© Dr Ley, dans u n dis-cours aux ouvriers, nous avons remporté tous nos succès « en a t taquant ».

En a t taquant ? Mais alors, pouniuoi ajoute-t-il aussitôt : « La guerre a été imposée à l'Allema-gne. »

Cette obligation d 'a t taquer , c'est sans doute ce qu 'on appel-lera demain « la défensive ». l i 'agression n'est-elle pas déjà , selon les propagandes a l lemande et russe, le fait de ceux qui pré-tendent se défendre lorsqu'ils sont a t taqués ?

DIRECTION, REDACTION ET ADMINISTRATION

3 . H u e B i s s o n , 3 - Q X J I M F K R . I v E :

Adreue Tiligraphiqut : B C B O - Q U I I I P E I L E - T é l é p h o n e 4 4

Compte Chèque Vootal S I -«04 Kenneo

A N I ^ O N O B S :

Annonces judiciaires, Immoublos.. la iigae 4 ' t 0 0 Réclames comm'^rcialeB en 4* page — 2 fp. C 0 Réclames en locale — t fr* 8 0

In umontit TTIRT eonpUit m 8 FOIOU ; IN rtfelnit M I politi , {On Iriile à forfait pour lei annoncet répétée»)

Contnnttiitit s

Conununiqué n- S71, du 7 mars (matin^ : Un coup de main ennemi !i clé repoussé à l'est do lu Moselle, au cours do la nui'.

Goinniuniquo n- 372, du 7 mars au soir : Activilô marquée des pa-U-ouilles françaises et allemandes sur le versant osl des vosges.

Conununiqué n' 373, du 8 mars au malin : Echec d'un coup de main ennemi d- ns la région nu sud-esl de la Nied.

Communique n- 374, du 8 mars au soir : Sur le versanl ouest des VosgesJ une rencontre a eu lieu, co malin, entre un détachement Iran ç.iiis el un délachement allemand et s'est lerminée à noire avanlage.

Communique n 375 du 9 murs nu malin : Hien à signaler.

Communiqué n- 37(j, du 9 murs au soir .• Journée marquée par l'é-chec de plusieurs patrouilles enne-mies. Nous avons fail quelques pri-sonniers. Hecrudescence de l'activi-te uôrienne.

Communiqué n '377 , du 10 mars au malin : Rien à signaler,

Communiqué n -{78, du 10 mars nu soir : Sur le versanl ouest des Vosges oiil eu lieu plusieurs rencon-tres entre nos élémonls avancés el des patrouilles allemandes qui ont recule sous nos i'eux.

Aviation assez active do part et d'autre

Communiqué n 379 du 11 mars au malin : Uien à signaler.

Communique n-380, du )1 mars au soir : Assi'Z vil engagement local au sud-est de lu Nied. Tirs d'artille-rie duns les Vosges. Activité des deux aviations

Connnuniqiiô n .181; du 12 mars au matin : Kien d'important i\ si-gnaler au cours de la nuit.

Communique n 382 du 12 mars au soir : Actions locales d'artillerie.

Communique n 383 du 13 mars au mutin : Hien ù signaler

Communiqué ir 384 du 13 mars au soir : Journée calme sur l'ensem-ble du fronl.

TOUTES LES NOTES

L'effort de nos alliés anglais et le rôle de premier plan qu 'y tient M. W . Churchil l , qui « fai t la guerre » comme Clemenceau ; le l ïor t aussi de notre immense empire colonial ; les échecs rus ses en F in lande ; l 'évasion dra-mat ique de deux Tchèques, ce sont là quelques-unes des actuali-tés qui , dans le numéro de Mars do LECTURES POUR TOUS, voi-s inent avec de passionnantes œuvres d ' imaginat ion : u n ro-man policier, une pièce poignan-te de Jack London, deux scènes de revue de Saint-Granier et de J . Rieux. Et un beau récit histo-r ique d'A. Praviel : « Les aven-tures du ba ron de Trenck, Prus-sien de tou jours ». complète cet a t t rayant ensemble.

Les faillies SOQI amleui

Pour être calme et optimiste, il faut , avant tout, être en bonne santé. C'est pourquoi la Quinto-nine relève le moral . Si vous ôtos anxieux, dépr imé, versez un flii con de Quint^n'"® ' ' ^ " s un Mtre de vin de table et buvez avarit les repas un verre à madère du puissant fortifiant ainsi obtenu. C'est délicieux. Et quelle énergie, quelle force, ça vous donne I Quintonine. 5 f r . 85 le flacon. Toutes pharmacies .

Fiévreuse aellvilé diplomatique

Quatre fai ts ont dominé ces jours dern iers la si tuation inter-nat ionale : la détente anglo-ita-lienne. l 'a r r ivée de M. 'Von Rib-bentrop à Rome, la fin du voya-ge de M. S u m n e r Welles et les négociations finno-soviétiques.

L'affaire des cha rbons alle-m a n d s s'est ar rangée, grâce à la bonne volonté de chacun . Lon-dres a relâché les 'cargos italiens et l 'Italie a annoncé que ses na-vires ne chargera ient p lus désor-ma i s de charbon a l l emand en Hollande. On va donc pouvoir reprendre les négociations écono-miques entre les deux pays.

Voilà une a rme qui est tombée des ma ins de M. Von Ribben-trop puisque, aussi bien, celui-ci voulait s 'en servir au cours de son voyage à Rome, au dé t r iment des Alliés. Donc le ministre des Af-faires étrangères du Reich a vu le Duce et le Comte Ciano. Il a également été reçu pa r le Pape . C'est la première fois qu 'un g rand chef hti lérien a f ranchi le seuil du Vatican. Probablement , le Reich désire intéresser le Souve-rain Pont i fe à ses proje ts de paix bien connus, s u r lesquels d 'a i l -leurs les Alliés ont expr imé clai-rement leur avis.

Les di r igeants et les hommes polit iques de Par i s et de Londres ont révélé à M. S u m n e r Welles , délégué du président Roosevelt. leurs p lus int imes pensées au su-jet de la conduite de la guer re et de leur volonté de met t re fin à 1 insécurité et à la violence qu ' im-posent à l 'Europe les régimes de dictature .

Mais c'est vers Moscou que s'est par t icul ièrement fixée l 'at-tention et l 'anxiété internat ionale . Le Reich a exercé une pression sur la Suède de sorte que celle-ci a dt'ï s 'entremettre ent re la F in lande et l 'U. R. S. S.

Les négociations qui dura ien t depuis plus ieurs jours ont pr is fin par racceptat ion pa r la F in lande des exigences russes. La guer re russo-finlandaise est donc termi-née- Mais j u squ ' au dernier mo-ment , malgré l 'ouver ture des né-gociations, l 'armée rouge a atta-qué sans répi t et bombardé dès villes.

£a nobilisatioti d u bonnes Volonté Si la batail le semble momen-

tanément a journée sur le f ron t terrestre, elle se poursui t p lus ardente que j ama i s sr le f ront économique. Le blocus des Alliés se resserre chaque jour et ce ne sont pas les sursauts de colère et de haine qui a r r iveront à déga-ger l ' adversai re de l 'é tau dans lequel l ' enserrent de p lus en plus la France et l 'Angleterre.

Mais le corollaire q u i découle de cette si tuation, c'est que nous devons, de notre côté, amél iorer sans cesse le r endement de notre production.

Exhortat ions, injonctions, re-commandat ions ne suff isent pas à compenser les charges qui. sous forme d ' impôts , de taxes, de restrictions, accablent l ' industr ie et le commerce. Il f au t des fai ts et des exemples. Créer les uns , mont re r les autres , tel est le b u t de la Foire de Par is . Elle doit opérer une mobil isat ion de toutes les bonnes volontés susceptibles d 'agi r sur le ry thme de la pro-duct ion.

Foire Internat ionale, de beau-coup la p lus i m p o r t m t e de l 'Eu-rope occidentale puisqu 'e l le réu-nissait p lus de 8.000 exposants en 1939, la Foire de Par i s recevra, au mois de ,mai prochain , im nombre considérable d 'acheteurs , tan t f rançais qu 'é tangers . Elle p rendra une importance excep-tionnelle du fait qu'elle permet-t ra de rallier tous les pays dont l 'économie est saine et qu i aspi-rent vers le retour aux f ibres échanges commerciaux. La Fran-ce doit jouer un g rande rôle dans

Ce Aftat agricole a la Chambre

Les interpel lat ions touchant les problèmes agricoles ont pr is fin a la Chambre p a r le vote unan ime de l 'ordre du jour p u r et s imple imp l iquan t la confiance au gou-vernement .

Mais les séances qui ont été consacrées à ce débat n auront pas été inutiles. Elles ont permis , en effet, aux représentants de nos ré-gions rura les de fo rmule r à la t r ibune un cer tain nombre dje suggestions dont nos dir igeants pour ront faire leur profit dans l ' intérêt même du ravi ta i l lement civil et mil i taire , é lément essen-tiel de la Défense nat ionale .

A vrai" tlire, la question de la main-d 'œuvre a dominé cette dis-cussion. Tous les ora teurs ont si-gna lé le péri l qui résul tai t pour nos prochaines récoltes la pénu-r ie actuelle de t ravai l leurs agri-coles.

Sans doute, un décret récent est venu réquis i t ionner les ru-raux , h o m m e s et femmes , restés h la terre . Mais il ne suff i t pas de fixer au sol ceux que la mobilisa-tion n ' a pas atteints- 11 f au t leur envoyer du renfor t , et cela, dans le p lus bref délai. Aussi, M. Queuille et M. Ducos ont-ils fai t par t à la C h a m b r e de la décision d u Gouvernement de met t re en congé renouvelable les agr icul teurs des qua t re plus vieilles clas-ses mobilisées et d 'accorder de nombreuses permiss ions aux mo-bilisés r u r a u x des classes plus jeunes.

Sera-ce suff isant ? La question a été posée. Selon cer ta ins ora-teurs, une mobil isat ion t rop éten-due a ret iré à l 'économie natio-nale un nombre excessif d 'uni tés de travail . C'est vrai , sans doute, mais lorsque les hostilités ont commencé, qui pouvai t prévoir quelle forme p rendra i t la guer re et si nous n ' aur ions pas à soute-n i r de rudes combats sur plu-sieurs f ronts . Au jou rd ' hu i encore, qui peut dire de quoi sera fait demain et à quelles éventuali tés nos 'chefs mil i taires auron t à faire face 7

Tout en t enan t compte de ce fait , le gouvernement a cepen-dan t libéré dé jà quelques classes anciennes. En nombre considé-rable, des ouvr iers ont été reti-rés des uni tés combat tantes et af-fectés aux-fabr ica t ions de guer re . La mise en congé des agr icul teurs des vieilles classes a été annon-cée. Peut-on aller p lus loin dans cette voie ? Peut-on di r iger sur le t ravai l des c h a m p s des contin-gents impor tan ts emprun tés , soit aux uni tés combattantes , soit aux usines où se fabr ique le matériel de guer re ?

Sans doute, nous voilà à la saison des semailles, mais nous sommes aussi, comme l ' a souli-gné M. Dautry , à celle des muni -tions.. . et aussi à celle des offen-sives tou jours possibles.

Il convient donc surtout , ainsi que l 'ont déclaré les minis t res responsables, de répar t i r ration-nel lement la main-d 'œuvre dispo^ nible en tenant compte des be-soins, des condit ions et des exi-gences de l 'heure .

La « guer re totale » ne signifie pas, en effet, que tous les hom-mes doivent être sous les armes , mais que toutes les ressources et que toutes les énergies doiynt être mises au service de la nation en guerre .

Mais les défauts et les e r reurs constatés d a n s la répart i t ion des forces du travail en t re l 'Armée, l 'Adminis t ra t ion et les entrepri-ses productr ices doivent être cor-rigés.

C'est le vœu que le Pa r l emen t a expr imé ; c 'est l ' engagement que le Gouvernement a cru devoir p rendre .

cette nouvelle répart i t ion du com-merce mondial et c'est à la Foire de Par is , du 11 au 27 Mai, qu'on se r endra^vér i t ab lement compte de ses possibilités dans le domai-ne économique.

Cn qnelqne; lignes Le cuirassé de 35.000 tonnes

« Jean-Bart » a été lancé dans les mei l leures conditions. Capable de filer 60 k m . à l 'heure, cette im-por tante unité peut lancer, en une minute , 24 obus de 900 kgs.

— M. S u m n e r Welles , conti-n u a n t son voyage, a conféré a Par is , avec MM. Albert Lebrun et Daladier . 11 s 'est éga lement entre tenu avec les présidents des Assemblées : MM. Jeanneney et Herriot, ainsi qu 'avec M. Léon B lum.

— Par l an t aux Communes des menaces aér iennes a l lemandes , M. Kyngsley Wood, minis t re de l 'Air, a déclaré : « Nous rendrons coup pour coup ».

— Le nouveau paquebot anglais « Queen Elisabeth ». qui dépasse en impor tance le « Queen Mary » et le « Normandie », réussit à tra-verser l 'At lant ique et est ar r ivé à New-York sans incident .

— Grande activité de la R.A.F. Des avions anglais ont t raversé le Reich s u r 650 km. et ont dé-versé su r la Pologne une pluie de tracts. D'autre par t , trois na-vires a l l emands de patrouil le ont été bombardés .

— Arraisonné pa r un navi re anglais , le cargo a l l emand de 6.000 tonnes « Uruguay » s'est sa-bordé dans l 'Atlantique.

— Un au t re navi re a l l emand de 5-600 tonnes, le « Hanover », su r le point d 'ê t re capturé p a r un croiseur anglais , dans les An-tilles, est incendié p a r son équi-page qui l ' abandonne . Mais les Anglais ayant réussi à éteindre l ' incendie, e m m è n e le navire dans un port des Antilles.

— Dans la m e r du Nord, un avion a l lemand a a t taqué et in-cendié un navire italien « L 'Ame-lio-Lauro » qui t ranspor ta i t du charbon anglais .

— M. Von Ribbent rop s'est rendu b rusquemen t à Rome.

— P e n d a n t que son minis t re se t rouvai t en Italie, le Fï ihrer a prononcé, a Berlin, une haran-gue où il a invoqué la Providen-ce et mis sur le dos des démocra-ties la responsabili té de la guer re .

— La police hol landaise a dé-couvert à Flessingue un impor-tan t réseau d 'espionnage, entrete-nu au profit de l 'Allemagne nazie.

Misèresouvrières en Allemagne

Il est vér i tablement dérisoire que les d i r igeant du I I P Reich osent se réc lamer d 'un soi-disant socialisme ge rman ique et aient le f ron t de s 'adresser aux ouvriers des autres pays-..

Tous les rappor ts qui parvien-nent d 'Al lemagne aux pays neu-tres s ignalent un mécontent'!-ment profond p a r m i les ouvr iers . Ce mécontement para î t par t i a l ièrement grave dans la R u h r . En voici quelques exemples :

Aux forges de Bonne-Espé-rance, douze ouvriers accusés d 'être des meneurs , ont été arrêtés les 22 et 23 novembre ; 9 ouvr iers des ateliers d 'aff inage, 6 des ate-liers de tours et 36vde la fonde-

rie ont été envoyés aux fortiP. u-tions de l 'Ouest .

— Au syndicat « Deutsche Kai-ser », le salaire un i fo rme a d û être s u p p r i m é dans p lus ieurs di-visions à la suite de protestat ions violentes élevées p a r les ouvriers . S u r les bennes, on a pu lire des inscript ions telles que A bas Hitler I », « Les bonzes au f ron t ».

Une des causes de la colère ou-vrière réside d a n s les exigences i nhuma ines imposées aux tra-t ravai l leurs — chez les mineu r s no tamment , il est possible de ci-ter des exemples précis ; dans telle fosse, il y a eu 8 mor t s p a r r u p t u r e de cable, 4 mor t s p a r ex-plosion, les éboulements sont fré-quents p a r suite d u mauva is matér ie l de boisage.

A la mine « Rheinpreussen », les m i n e u r s doivent effectuer trois semaines de t ravai l a 11 heu-res p a r jour ; une semaine de tra-vail à 8 h , 3/4 p a r jour .

Les s tat is t iques révèlent une augmenta t ion considérable des maladies ; ces maladies sont de moins en moins souvent recon-nues p a r les médecins. Elles s 'ex-pl iquent cependant p a r le surme-nage et la mauva ise a l imenta-tion.

Une au t re conséquence du mé-contentement provient de la t rans-format ion progressive de l 'usine on c a m p de t ravai l . P o u r éviter des pertes de t emps « inuti les ». on loge les ouvr iers en c o m m u n dans les ba raques et d a n s les camps . Comme' la pénur ie de vi-vres et le travail des f e m m e s ren-dent difficile la prépara t ion des repas, on mul t ip l ie les cant ines d 'us ine . Alors que dans la der-nière guerre , on n'en avai t compté que 528 pour 230.000 ou-vriers, la « Gazette de Francfor t » du 14 janv ie r s ignale qu' i l fonc-t ionne dé jà 9.600 cant ines pour 4 mil l ions de repas .

Ces faits, la p ropagande alle-mande se garde bien de les ré-véler.

Coterie Nationale L e t i r age de la 5° t r a n c h e d e

la L o t e r i e N a t i o n a l e a eu l ieu D i m a n c h e 10 m a r s 1940, d o n s l ' ap ré s mid i .

S o n t r e m b o u r s é s pa r : 110 f r . n®'f in issant p a r 1 220 - 3

1.000 - 34 5 .000 - 761

10.000 — 9.044 50.000 — 01 .635 50.000 — 20-673

100 000 - 93.981

P a r 500.000 f r. les n " s u i v a n t s 308 .657 7 9 1 . 8 2 5 0 9 9 . 0 6 9 3 9 5 . 6 9 5

P a r un mi l l ion , les b i l l e t s po r t an t les n u m é r o s :

850 .794 0 6 9 . 2 9 7

P a r 5 mi l l ions , le b i l le t p o r -t an t le n u m é r o 0 0 7 . 8 6 0

Le Secrétariat général de la Loterie Nationale nous communi -que :

Le t irage do la T ranche do Pâ-ques («" t ranche de la Loterie Na-tionale 1940) sera assuré à Paris , le lundi 25 mars , a 14 h. 30.

^ ^ à d e i n a i n r ^ vMr* cnrgtBt m •«eurllé.

^D«maln, que i t ra devenu l'argent qua vous amané avec tant d* palna ? Paniaz-y, placaz-la

^ ' En Muserivant aux bons d'tr» En plut d* Ms avintagM

BM ?nt>rw. votrî arfwnî tfiv* lin pour vous. N* la Itliitz donc pat dormir dana un coffra ou dant voira portafaullla.

voua profKaz, voua aâaurat ateurIM da la Franca car te., l'aroant qua voua aouaerivai •n bona d'armamanl aart axclu-alvamtnt à l'armamant parmattaz ainal au paya mlaux armar aca aoldala. vi laa randai forta. Invinelblaa Bcrtpss au KlntsUrs dts Flimcfs, Msolhrc •

puiaqua rian n'att piua aimpla «wAr bm tnauriveu éiiim fiiiA .l'AhtMl» limm mumMmm mi 'P®' tSS HltSelOtUmêntS SUS têt m qua d'oblanir daa avancaa eu mima da ravandra aaa benai

BONSirARMENENT

Page 6: ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande

a. j j m m ê m c r _ B S S A X S d R A T U l T » -

Avis aux tu teurs et aux mères des orphel ins de guer re mobilisés

LOffice déj)ai-teiiientul des mu-tilés. combattants , victimi's de la ffuerre et pupil les de la Nation a reçu des instructions de l 'admi-nistrat ion supér ieure pour pro-céder au recensement des orphe-lins de guerre mobilisés.

A cet effet, les tu teurs et tutri-ces des orphel ins complets et les orphel ins de i)ère actuellement sous les armes , sont priés de vou-loir bien se présenter d urj;ence il la mair ie de leur résidence.

Ia's ex-tuteurs et ex-tutrices ou les parents des orphel ins com-plets m a j e u r s sont priés de vou-loir bien faire la même déclara-tion.

Q l ] | i \ l l > K R L K

l 'HARMACIE DE SERVICE l 'harmacie Le Naour, place

Carnot.

IH PILLES DE LA NATION. -lies mères, les épouses, les hi-teurs ou tutrices des Pupil les de la Nation actuel lement mobilisés, l'I tionl le père a été tué ou est dé-cédé de blessures ou de maladie .•ontractée au front- duran t la guerre 1914-18, sont priés de se |)réseiilt;r, munis de leur livret de lamille. d ' u n exirait du rôle di leurs contr ibutions et de la nott (lu Tr ibunal indiquant la date d'adopliori des Pupil les, au bu reau du secrétaire cantonal, 1(>, |)lace St-.VIichel, les mardi et vendredi, de 1 heure à 3 heures.

Il ne s'apil évidenunent que des l 'upilles liabitant la com-mune de Qiiuuperlé-

Y. Le (Iriguer.

CONCERT Pour la pre iiiicro fois dans noire ville, nous aurons le plaisir d 'applaudi r dans le concert offert au profil du Cen tre dWccueil, à la salle Sl Coloi.i lian, samedi Ki mars, à li. :«> dimanche 17. m iiialinée, l i h. :

M. .Maurice IJerthon- première basse du Théât re de Ilennes el de Nancy ; .X'iui; Raymonde el M. Rosrer Robin, des concerts Pa risiens et tic» i-ostes de radio d 'Etat ; Mino Dieilishein. premier ;jri.\ violon du (loiiservaloire dt Nantes : -Mllo Vidal, prix d 'hon neui' du Conscrvaioire de Lorient comiques, diseurs, etc..., etc.

Nous snimncs certains que publii' f j i i impeilois viendra nom breiix a cette séance ([ui s 'an nonce lanl an point de vue ai t is lique qu ' au jioiiit de vue b i c n ' i ' sance des pl;i> brillantes.

l ' r ix des |)laces ; 7 fr. et l fr. militaires, I franc.

Le Comité.

LA FOlUK DES VIEILLES. -.\os souhaits concernant la Ira ditionnelle Foire des Vieilles st sont trouvés confirmés, car elle a obtenu un succès prescpie ines |)éré.

Le beau temps s étant mis de la jjartie, la journée du dimanche fut excellente pour les forains -Manèges, loteries- confiseries boutiques de toutes .sortes firent de bonnes affaires. Il y eut la iné me affhience (pie les ann r s précé dentes, le même va-et-vient qu 'au cun incident no vint t roubler .

Le lundi s 'annonçai t bien, et île fait, grâce au soleil qui ne nous bouda pas, de nombreux jeunes gens et jeunes filles des environs s 'amusèrent gaiement, à la satis faction de nos amis forains.

En haute-ville, les affaires coin merciales fuix-nt faibles. Au ina r ché aux chevaux, il y eut très peu de sujets présentés. Aussi, ceux (|ui se vendirent atteignirent-ils un piix élevé.

En général , la Foire des Vieil-les, cette année, malgré les évé-nements, a été, dans l 'ensemble, bonne pour tons.

NECROLOGIE. — Nous avons aj tpris avec regret le décès de Mlle .Marcelle Kerninon, fille de Mme et M. Korninon, prépaa-a-teur en pharmacie , enlevée bru-ta lement à l'affection des siens il l'âge de 19- ans.

Ses obsèques ont eu lieu jeudi dernier . Une foule de parents et d 'amis , ainsi qu 'une délégation d 'élèves de l'E., P. S. de jeunes filles de Quimperlé l 'accompa-gnaient à sa dernière demeure .

En cette douloureuse circons-tance, nous adressons aux parents é()lorés nos sincères sent iments de condoléances.

AUX,- ANCIENS (10 M B A T-TANTS D E L';U. N. G. - Les di-manches 17, 24 et 31 .murs 19/»0,

la permanence de l'U. N. C. sera ouverte, salle de l 'ancien com-missariat , rue de la M&irie',! de 9 heures jusqu ' à 11 heures, pour perception dos cotisations annuel-es ordinaires, cl tous renseigne-

ments .

MAL DE BIENFAISANCE. — L Harmonie Municipale de Quim-perlé a le |)Iaisir d ' in fomier le public que samedi 16 mars , à r.'O h. :«), elle organise- aux Halles St-.Michel, un grand bal, sous l 'habile direction de son chef, M. Laigo. Le profit de cette soi-rée sera ent ièrement versé à

u 'uvre ilu Colis du Soldat. .Aussi, venez tous soutenir et

encourager les défenseui-s de nos foyei's.

Le Comité.

UN CAMION DE 30 TONNES CHAVIRE AU HOURGNEUF. — Sameili dernier , un grave acci-dent , qui , heureusement , s 'est t radui t s implement pa r des dé-gâts matériels, a eu lieu au Hourgneuf, au débouché de la route de Lorient.

Vers 9 h. 30- un camion-citer-ne de 30 tonnes, de la maison Wil-lème, de Nanterre (Seine), des-cendait la route de Lorient, se dir igeant sur Quimper avec un chargement de mazout destiné aux Etablissements Jup i te r . Le conducteur, M. .Marins Guillot, demeuran t à Savenay, voulut se servir de ses freins, mais ceux-ci ne fonctionnèrent pas, si bien que le véhicule, entraîné pa r son poiiis, se mit à dévaler la pente à une al lure vertigineuse.

(Cependant, M. Guillot- qui étai accompagné de sa fennne, ne per-dit pas son sang-froid, et, mal-gré la vitesse de son camion réus-sit- à prendre convenablement son virage au Hourgneuf. Malheu-reusement, la longueur de la re morque ne lui permit pas de pas ser et l 'arr ière de celle-ci heur ta un des a rbres de l'allée, ce qui lii'ovoqua ]a catastrophe. Trois a rbres fu ren t fauchés et, après plusieurs bonds, le camion-ciler ne se renversa avec un brui t for-midable.

Les témoins de cet accident se précipilèl^'nt sur les lieux et ne furent |jas peu su rpr i s de voir le chauffeur et sa f emme sort ir sains el saufs lie la cabine de conduite qui se trouvait dans un triste état-

Tout le contenu du camion s étant répandu sur le sol, il fal lut faire appel aux pompiers pour nettoyer la voie.

M . ' l e commi.ssaire de police a procédé à l 'enquête et .M"-' Baron iiuissier, a dressé le constat d 'usage.

ETAT CIVIL DE QUIMPER LE. - Naissances. — Roger-M)ii;s-Marie Even. à Porz-an Breton. — Jeannine-Yvette-Gene viève Nivaigne, à Kergostiou. — Bernanl-.Marcel Cliiillou, à la ma ternité.

Publicat ions do mariages. Pierre Sentex, mécanicien à Auch (ders), et .-Mberfine l ' ra i , dactylo au Beaubois.

.Mariages. - Daniel Petit, offi cier aviateui', à Paris , et Dina Ty niensen, s. i»., 34, rue de Bre monil-d'Ars.

Décès. — Marie-Louise Danié lou, ()8 ans, s. p., à l 'hospice. — .leanne Renot, 07 ans, s. p., 7, rue Elle.

%m u m Vi«lrar<lca.B«MUMc. M It fiMlIt * M

I 8. m© 8avar>y. 1 8 lAf'irxon Hi^nhn-

QUIMPERt.E •nullation m iH jwn uitf >• liili

OOELAN PREPOSAT DE DOELAN. -

Les membres de la Société Coo pérative de Crédit Mari t ime Mu tel de Doëlan sont avisés que l 'As semblée générale annuel le se t iendra d imanche 17 mars 1940 à 10 heures, salie Scaviner, Merrien.

— L'Assemblée générale de la Fraternel le Doëlannaise se tien drtt-le même jour , salle Scaviner à Merrien, aussitôt après la réu ion de la Société Coopérative .

MELLAG LASSE D E LA VIE. — Dinian

che dernier , l 'on a découver, pendue à son domicile, Mme veu ve Lucas, née Isabtsllo Barguil 64 ans, ménagère à Kerfelès-

Elle "avait dé jà manifesté des idées de suicide.

La gendarmer ie de Quimperlé et le <locleur Dénoël ont procédé aux constatations d'usage.

LQQÙt lOiE INCENDIE. - Un incendie

s 'est déclaré subiteo)«nt jeudi dernier , au villâge de B o ^ l e c . duns une meule de paille appar-

proiç: des flairtnnes. •

q u u î l i o i > i i i a h o « n v E T A T CIVIL DE GUILLIGO-

MARC'H' — Naissances . .— Jo-seph-Marie Conan, à Bontul ; Marie-Thérèse Le Quay, à Ker-may ; Henr j ' Gallo, à Poulhibet ; Jean Rouillé, à Bec-ar-Lann ; Hu-bert Quéré, à Saint-Goal ; Marcel Le Roux, au Ronces ; Joseph Rou-zeau, à Guiscaër ; Annick Gau-din , a u bourg ; Chantai Le Puil-landre , au bourg .

Décès. — Yvonne Pigueller , 8 ans, épouse Le GalK au bourg ;

MàTie-Josèphe Coariguei^H' 83 ans , veuve Le Dain, au bourg ; Louis , :]orderoc'h, 3 mois, à Keriouach.; Joseph Conan, 1 mois, à Bontul ; André Brigardis, 6 ans, à Bot-fao ; Lucienne Lévénard. 6 mois nu bourg .

Noel MASSON. chirurgien dtniitit

de la Facullé de Médecine <.e Paris

5, p l a o e C a r n o t {Maiton COTTEN)

wimriami M0ELAN-8UR-MER

ETAT CIVIL DE MOELAN-SUR-MER. — Naissances.— Thé-rèse-Yvonne Andréo, à Kervigo-dès ; Hubert Capitaine, à K e r gotter ; Yvette-Marie Dagorn, à Kersauze ; Marie-Thérèse Haslé; à la Petite-Lande ; René Le Doze. à Kerroch ; Jean-Paul Reijasse, à Kerabas ; Monique Laurent , à Kergoulouet.

Publ icat ions de mariages . — Pierre Tréguier , mar in de- l 'Etat , à Parc-Monbai l , en Moëlan, et Madeleine Hesry, domiciliée à Saint-Cast ; Joseph-Marie Le Cor-re, mar in de l 'Etat , à Bellevue, Moëlan. et Simone Mou, domi-ciliée à Dinéault ; Robert Guesné, maî t re d'hfttel, à Lanriec, et José-)hine Le Cœur , femme de cham-bre à Moëlan ; Pierre Le Guen-

nec, mar in de lEtut , à Moëlan, et Margueri te Le Naour, domici-liée à Pont-Aven ; Jul ien Ridou. mar in de l 'Etal, à Kergostiou, en Quimperlé , et Marcelle Richard, s. p., à Kerléviou ; Ben jamin Le Gall, mar in de l 'Etat, à Landuc , et Léonie Orvoën. couturière, à Kermenguy.

Mariages. — Edouard .André, mar in de l 'Etat- à Clohars-Car-noët, et Isabelle Le Corre, à Ke-renmoul in ; Aimé Scaviner , ma-rin de l 'Etal, à Kervignès, et Yvonne Lozachmour, à Kerbri-zillic ; Louis Le Doze, m a r i n de l'Et«t, à Chef-du-Bois. et Doro-thée I ^ Floch, couturière à Ker-doualen ; Jul ien Le Drin, mar in de l'Etait, à Kervéligen, et Mar ie Lozachmeur, à Kerhe rmaine ; Pierre Mahé, mar in de l 'Etat , à Clohars-Carnoël, et Elisii Ker-<iou, à Bazen Huen.

Décès. — François Le Hourhis, 73 ans. à Lan-Lonjou ; Joseph Le Moing, lô mois, à Kerliviou ; Marie-Jul ienne Fauglus, 06 uns, épouse Le Blou, ki IKersuuze ; Jean-Louis Ollivier, 80 ans (trans-cription) ; Jean-Marie Le Doze. 82 ans, à Kerlourette ; Anne-Ju-lienne Le Bloa, 0 2ans, veuve Ni-lias, à Lann-Vian ; Marcel Le Goff ,a3 ans (transcription) ; Jeim Marie Quentel, 8 6ans, à Keraih-pellan ; Richard Le Bourhis, $9 ans, à Kerbrizill ic ; Pierre-Marie Charles, 28 ans , à Kerouer ; Fornand Gouraud. 2 Sans (trans-cription) ; François Hasié, 83 ans, à Ménémarzin .

RIEC-8UR.BEL0N ETAT CIVIL DE R I E C S U R -

BELON. ~ Naissances. — Daniel Mell, au b o u r g ; François Hermi-te, à Landemeur .

Mariages. — Pierre Phi l ippe, mécanicien, à Gestel (Morbihan), et Marie-Yvonne Kerlau, s. p-, à Kernéven.

Décès. — Jean Guillou, î O ans, à Rosbras ; Marie Huet, épouse Enizan, à Kerdanet ; Yves Tho-mas, 71 ans, à Penmor .

BANNALEO ARRESTATION. - La gen-

darmer ie de Bannalec, au cours d 'une ronde, a procédé à l 'arres-tation d ' u n nommé Querrom'; Christophe .originaire de Coii-c a m e a u , âgé de 54 ans, sans do-micile fixe ni profession bien dé-terminée. Cet individu faisait l 'objet d 'un extrai t de jugement émanan t de M. le juge d ' instruc-tion de Quimper , à la suite d ' u n e condamnat ion prononcée par le Tr ibuna l correctionnel de cette ville pour vol et ivresse.

Querroué a été dirigé sur Quim-per .

CHEZ LES SPORTIFS . -Une fois de plus, notre espoir, René Gouiffès, a confirme sa bonne forme en terminant 1.5" aux cham )ionnats de France de cross-coun ry.

.\ s ignaler que ce dern ier a été le meil leur jun ior d eBretagne.

En athlét isme, l ' I ' . S. B. vient d e reprendre l en t ra înement . Nombreux sont les jeunes qui ont assisté à la premièi-e séance.

L'U. S. B. doit organiser très prochainement une srrande jour-née sportive.

L 'examen du B. S. P . a u r a lieu au terra in des sports de Bannalec, le 24 mars , à 9 h. 30, sous la di-rection des autori tés mili taires.

MELGVEN . REQUISITION D B y é O V I N S . -La c o m m u n e .dè . Mèlgven étant danS-,TobIigatioi|;(dÔ fourn i r un cont;ingent de. 25. bovins le 16 mars , à 9 hei i res . ' sur la place de l 'Eglise, et 30 autres , le 23 mars , à la m ê m e heure; .au m ê m e en-d r o i t , . les pijopriiétaires qui au-raient actuel lement des bêtes dis-

Eoniblés et en é t a t d 'ê t re livrées

la commission de réception, sont invités à se faire inscrire à la mair ie le p lus tôt possible-

ABANDON DE FAMILLE. -Yves Le Goarant, 40 ans, d o m e v t ique de. fe rme à Melgven, vit sé-paré de sa f emme qui élève leurs q u a t r e enffents et ne lu i verse pas-les 400 f rancs mensuels qu' i l doit lu i ' fa tne 'parveni r , en 've r tu d u n e -ordonnance du 4 3 octobre 1938.

Comparaissant devant le Tri-bunal de Quimper , Le Goarant s 'entend condamner à deux mois de prison avec sursis.

ETAT CIVIL DE MELGVEN. — Naissances. — Marcelle-De-nise Massot, au bourg ; Marie-Françoise Herlédan, l'i Peiïhoat-Cadol ; Marie-Joséphine Luncien, à Parc-Ampicard ; Dizet, à Pen-hout-Roussica.

Publ icat ions de mariages. — Pierre Mahé. quar t ie r - maî t re chauf ïeur , à Kerscouarnec, et Anne-Marie Le Coz, s. p., au bourg ; Pau l Péru , peintre en bâ-t iments . 5, avenue de la Gare, à Concarneuu, et Marie-Adrienne Le Goarant, cultivatrice, à Pe-nampra t .

Mariages. — Josei)h Guiban, maréchal-des-Iogis, aux Cinq-Chemins , et Marie-Louise Qué-néhervé, à la Croix-Neuve.

Décès. - - Charles Le Gull, uns, facteur des postes en retrai-te, à Croistoul ,; Marie-Jo.séphine Luncien, I jour- à Purc-Arnpi-card ; Louis Guillou, 35 ans, cul-t ivateur. à Korvaisse-le-Guillorec.

CHIRUifGIEN-OENn^Ti • tir lu Facullé de Médecine de f'arii

< 8, n- e Lebav, S 0 U I M F E H L £

Goneult'itioiH iiHis i«. Jo ri nlîl>i-PEHLR, ««lit l« «••••«jr»"!»! A hAN-NM.Ei;

(le 19 essais). Comme on-lc voit, les effets d 'Ci-

enirrais potassiques sr les plan--, tes sarclées sont très marqué», C est pourqoui il ne f au t pas nér gliger de les fa i re en t r e r dans lu composit ion-de vos f u m u r e s p o u r j iommes de terre, ru t abagas et choux fourragers .

Suivant les époques d 'emploi , nous préconisons 800 kgs de syl-

SITUATION Une personne ayant bonne ins action peut , après quelque?

mois «l'études à PIQIER, de Lorient , occuper une situation avantageuse . P lacement assuré dt« élèves ( toujours deux fois plus d 'offres d 'emplois que ' élèves à placer).

KERNEVEL

VOL ET DELIT DE CHASSE. — Jean Le Corre, 30 ans. domes-tique (le ferme à Kernével, comparu devant le Tr ibuna l cor-rectionnel de Quimper , inculpé de deux délits.

D'abord, pour vol d ' u n e hicy-cletle au préjudice du sieur Le Floch, cul t ivateur à Beuzee Conq ; ensuite, pour avoir été surpr i s en action de chasse en temiis prohibé el siins permis sur les terres de Lesnevar, en Beuzee, appurlonaii t à M. de Stsr vigny.

Le Corre était accompagné d 'u i au t re braconnier , Jean Le Dui gou, 32 ans, de Rosporden.

Ils récoltent deux mois de pri son chacun.

11?

1II.I.M •MwuijO-'lBIlliî'tl. 5. (. I. ' HI.I.IO

Cttittcrpciitaitt 1 2 . R U E S * * V A R Y

(prêt la pharmiiole Quibourg)

QUIMPER MORT DE M. ANGE BENE

DETTI . Nous avpns appr i s avec regret la mort de M- Ange Benedetli, ancien préfet, père du sympath i ime chef du cabinet de M. le préfet du Finisètre.

M. Ange Benedetli vient do mour i r à Vichy.

Docteur en droit , h o m m e d 'une g rande énidi t ion et d 'excellents conseils, le défun t laissa pa r tou t où il a exercé ses fonctions d 'una niines regrets.

Il f u t sous-préfet de Quimperlé du 30 décembre 1905 au 28 février 1909 ; puis, il fu t n o m m é préfet d 'Oran, du Puy-de-Dôme et de Nice.

En janvier 1920, il fu t appelé à la direction du personnel et de l 'adminis t rat ion générale du mi nistère de l ' Intér ieur . Il occupa ce poste impor tant et délicat jus q u ' a u 17 mai 1921.

A son fils- actuellement aux ar mées et à toute la famille, nous adressons nos sincères sent iments de condoléances.

REMERCIEMENTS

QUIMPERLE Dans l ' impossibilité do répon

dre individuel lement à toutes les pereonnes qui leur ont témoigné leur sympath ie à l'occasion dit décès de leur fille

Mare«llÉ KCRNIHOH Monsieur et Madame KERNI-

NON et leur fille Madeleine les prient de bien voul!oir t rouver ici l 'expression de leurs vifs re-merciements .

Ville dd Qu mperlé

lQi8fnai&ile8\E.P:8.

Le Jeudi 28 Mars 1940, à 16 heu-res, en la .Mairie, il sera procédé aux opérations suivantes :

ADJUDICATION PUBLIQUE, sur soumissions cachetées, des fourni tures ci-après ;

VIANDE FRAICHE, pi iir les 2° et 3" t r imestres 1940 ;

EPICERIE, pour les 2" et 3' imeslres 1940 ; VIN, ))our les 2' et 3' trimes-

tres 19'i(). API>ELS D'OFFRES, donnan t

lieu à murché : POMMES DE T E R R E , pour le

2" t r imestre 1940. Les soumissions, sous pli ca-

chclé, (levi-onl (jtre dépnsées à la Mairie, In veille de l ' ad judica-tion, avaiil 17 heuriis.

Cahiei'S des charges à la Mai-rie.

P. le Maire, l/ . \(ljoint-(lélégiié :

J . TREOUIER.

^ • • • • B B B B B H H K B P i * ^

vinite à l 'hectare un ou deux moià-'avaiiUl&iplMlMion ; quinze jou r s avant cellèici; mieux vaut s 'adresoer au chlorure à la dose de 300 kgs.

Su ivan t les terre», réserver la sylvinite pour les sols légers ou de moyenne consistance. Le chlo-rure de potass ium peut s 'em-ployer en tous te r ra ins .

P«Ml L 0 I 8 E T .

Hospice Civil de Quimperlé

AdjudiGations Le Jeudi 28 Mars 1840, à 4 heu-

res de l 'après-midi , à l 'Economat de rhospi(;e- il sera procédé pu-bl iquement [lar Monsieur le Vice-Prés ident de la Commission Ad-ministrat ive, ou son délégué, as-sisté de deux membres de la Com-mission, du Receveur et de l 'Econome de rElabl issemeii l , aux ad judica t ions i)ar soumis-sions cachetées, des fourni tures suivantes :

1. PAIN, VIANDE, CHARBON. EPICERIE,

pour le deii.xième tr imestre 1940. 2. Aux appels d'oi'fres de

prix pour : FOIN, PAILLE, AVOINE, POMMES DE T E R R E ,

pour le deuxième tr iniest ie 1940. Les cahiers des charges et des

modèles de soumissions sont te-nus à la ilis[)osilion des fournis-seurs au bureau de .'Vlonsieur l'Econcyne de l'Hospice, où les soumissions devront èlr(> dépo-sées la veille de l 'adjndiculion, avant 17 heures-

Fait à Quimperlé , S Mars 11)40.

Le Vice-Président de la Commission Adminis t ra t ive :

ETCHECOPAR.

mercoHaie tiu 8 piars 1940 T t rfHux. le kilo f) (0 Bouiif-i (le b-iucliprie, In /clo (MO VacboK du bi.tic.liKrjp. IP kM"... (1 flO V.irhc" InilifwH .i». l.i) o A ;> 8 U Gi^iiisHeB, vacbKf) pleinen (li> u o ? 800 Chevaux de 0. (0 ti O.OCO Coiilnins dn o.nou à ii.iii Porch, le kili) '.».&o Moutons le kil i K.o Veaui, le kilo». 7. u Froment, le» 100 kilos ?iJ.Oi Seigl», les 100 kilos 8 .Ofi Orgu, les lOO kilos tm.iO Sarrazin, l'.-b 10(i kiloh y mi. Avoine, les IdO kil is 8 .'li Pomuies de tenu, les luU kilo.. 7. .u0 Foin, les 500 kilos -iuo.bO Paille, IPS 5 0 kili s 300.01: Son, les 100 kilos, gros 80.'0 Son, lei 100 kilos, lUMail Imi.-ii Farine Ju pays 3(i7.0(i Farine de reitérieiir «g,»» Beurre sa ô. 1» livr» 1 J.io Beurre doux, la livre 11.75 UËurs, la douzaine.. .. de 5 à li.lO Poulels, vieux, la couple 5i.OO Poulet-, jeunes, la couple O't 00 Lapin, le kK y 5, l^idre pur juh, la barrique 28ii.(;0 Cidre ordinaire, lu bariiqii»' '. 00.00 Pommes à cidre de 00 à 00.00 Pornelets, la couple... de (ïOO A 70'.(0

C5$8i5 d*(flgrai5 po t a s s ique ;

Voici un résumé des résultats obtenus par l 'Office Agricole des Côtes-du-Nord, pur l 'emploi du chlorure de potassium sur plan-tes sarclées pendan t trois années consécutives.

S u r pommes do terre- 204 kgs de chlorure do polussiimi ii l'hec-tare ,ont donné en movenne un excédent de 2.582 kgs de tuber-cules (moyenne de 17 essais).

Sur betteraves, 214 kgs de chlo-ru re de potassiiun à l 'hecturo ont donné un e.xcédent de 10.4SO kgs (moyenne de 48 essais).

Sur ru tabagas , 194 kgs do chlo-ru re do potassium ont donné u n excédent de 8.590 kgs (moyenne

n'oubliez pas dê placer

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"Voyez n o s d e r n i e r s m o d è l e s

K o d a k s , O i x i é x n a s , f a t H é - B a b y

Ton* Hr^fotnnlre* (*uar photo — TvavMS 4 ' a « a l e u s

NEUFS ACCORDS 0CCI8I0II8

0 . O l l i v a n x T é M p h e n * 4 - 2 1 , 4 , C o u » d t l « U n , 4 . l O R W N T

Inslrunienls de Musique —: F ' A O I L . I T J B S D E P A I E M E N T

Ce journal est com-posé pnr une équipe d'ouvriers syndiqué!

Imprimerie- QuimpeN^U» rue BiMim» 3 - QUtMPBBLt

L* aérant : Jean BUHGL.

Page 7: ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande

TRENTE-DEUXIEME ANNEE. N» 12. LE NUMERO ! QUARANTE CENTIMES ' .VENDREDI 22 M A R S 1940.

( A n c i e n Q m ï à ^ E R L . # I S ) Journal Républicain, Politique, Littéraire, Financier, Industriel, Agricole^ Commercial et Maritime

A B O N N E M E N T S : Fin i s lè"" »»i «léparti 'm'înlo limilropheis 1 7 f r . 0 0 Autres déoa' lnaicnls «I Colonie'! 2 0 fr. 0 0 Eiransror<! 4 0 fr. 0 0

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A Z m O M T C a B S : Annonces judiciaires, Immoublos.. la l igne 4 f r . 0 0 Réclames commerciales en 4* page — 2 f r . C G Réclames en locale - - I fr> 8 0

l u innofleN wnt eoipUN in 8 poinU ; IN rfelum m 8 points (On traite à for/ait pour le$ annoncet ripititt)

Veniiez-ïOflii iiii DiGHIiiDrii Décidément, les événements di-

plomatiques se déroulent à une candence vertigineuse et d 'au-cuns y voient déjà des signes avant-coureurs de paix. C'est al 1er un peu vite en besogne, car il appara î t assez difficile de con-clure un traité sans victoire mi litaire. Le nazisme est à l origine de tous les ma lheur s qui se sont abat tus sur l 'Europe, et c'est un lieu commun de répéter que no-tre vieux cûntinent ne retrouvera son équil ibre et ne pourra repren dre sa marche ascendante de pro-grès que lorsqu'i l au ra été défini t ivement abat tu .

C'est encore de Rome que nous viennent cette semaine les nou-velles sensationnelles qui sont une nouvelle illustration du dy-namisme t répidant dont font preuve les deux partenaires de Taxe.

Le retour à Rome de M. Sum-r e r Welles, ses entrevues avec le roi d'Italie, avec le Duce et le Comte Ciano ont précipité le ren-dez-vous du Brenner rendez-vous prévu antér ieurement Icrs du voyage de-Von Ribbentrop, mais auquel on a voulu donner un ca ractère quelque peu théâtra l . C'est dans la manière des dicta-teurs. Que sortira-t il de cette en-trevue ? Une offensive de paix ? J e dirais plutôt un piège de paix. Les Alliés ne s'y laisseront pas prendre .

M. Mussolini, je l'ai écrit ici, il y a quelques semaines, ne souhaite ni la victoire des Alliés ni celle de Hitler. Il lui plairait d 'être l 'arbitre du conflit. Pour cela, il a voulu, sans doute, sa-voir exactement l 'étendue des concessions que pourrai t consen-tir, le cas échéant, le Fuhre r en ce qui concerne la Pologne, la Tchéco s lovaquie et même l'Au-tr iche Les concessions devaient être suf f i samment substantielles pour permet t re de placer cette tentative sous les auspices du Pape et du Prés ident Roosevelt. Depuis son entrevue avec Hitler, Mussolini a la conviction q u u n e telle tentative n 'est pas possible. Hitler ne reculera que devant la force.

Le p rogramme de paix n 'a pus été seul à l 'ordre du jour, à la conférence du Brenner. Le rap-prochement entre l'Italie et la Russie des Soviets a dû prendre la plus grande partie des débats et je reste persuadé qu aucune dé-cision fe rme n'a été prise par le Duce. Un tel renversement de la politique italienne sur ce point pourrai t avoir dans la péninsule des conséquences incalculables. Il y a la Rome fasciste, c'est en-tendu, mais il y a aussi le Roi et la Rome vaticane. Ouvrir les por-tes de l'Occident à Staline est une entreprise téméraire qui pourrai t about i r à des résultats désastreux. Quand le loup est dans la berge-rie, il est quelquefois assez diffï cile de l'en sortir .

Une personnali té qui ccnnaît bien l'Italie me disait récem-ment : « Mussolini ne suivra ja-mais Hitler j u squ ' à Moscou ! » Il est vrai que le F u h r e r promet, une fois la guerre terminée, de reprendre , avec une vigueur ac crue sa croisade antibolchevi-que.

La question des Balkans a t -elle été réglée ? C'est peu proba-ble .Là, les intérêts des deux pays se heur tent de f ron t et l 'Ita lie se réserve de jouer dans cette part ie de l 'Europe u n rôle pré-podérant . Le problème a été exa-mine sous ses divers aspects, ma i s je gage qu ' aucune solution f e r m e n 'y a été apportée

En définitive, l 'entrevue du Brenner n 'en t ra înera pas, je crois à brève échéanse, aucun changement notable dans la situa-tion actuelle. L h e u r e de Musso-lini n 'a pas encore sonné et il est p rématuré d 'envisager son aban-don d 'une neutral i té qui lui pro cure p lus d 'avantages que d ' in-convénients.

La non-belligérance de l 'Italie est une si tuation d 'a t tente , répê-te t 'On de tous côtés. Son action

et ses prépara t i fs sembleraient , en effet, confirmer cette thèse, mais, peur m a part , je pense que le Duce tâchera, par un subtil jeu d'équilibre, de main ten i r la neu-trali té de son pays jusqu à la fin des hostilités. Cependant, par d 'habi les manœuvres diplomati-ques, il s 'efforcera d ' inf luencer le cours des événements pour abou-tir à une paix b lanche entre les bell igérants, une paix qui laisse l 'Allemagne su f f i samment forte pour continuer à nous inquiéter, mais une paix qui procure à l lta-lie de solides avantages en Médi-terranée.

L'heure, peur la France, est à une intense activité diplomati-que. On envoie dans les Balkans une équipe d 'art istes pour une tournée théâtrale C'est bien^ mais ce n'est pas suff isant . L'Allema-gne y expédie ses hommes d 'a f -faires et m a n œ u v r e à coups de chèques. Elle achète les journa-listes et, petit à petit, s ' inf i l t re dans tous les organes de presse. Des articles, favorables à l'Alle-magne, sont insérés à coups de m a r k s dans des jou rnaux pour-tan t peu sympath iques à la cause germanique .

Organisons la contre-offensive ; nous en avons les moyens, mais agissons avec rapidité. déoisio<i et méthode. Une partie redouta-ble va se jouer dans les Balkans. Il ne f au t pas la perdre .

LECHOTIER.

Contnittttiitu s des OpMns

Coinmiiniiiuo n- :îS5, du 14 mars, ^uii rnîilin) : liien ii signuler

Coimniiniqué ir oSfj, du 14 mars, (uu soir) : Aclivilé loculo des élé-metUs uviincés, nolainmont à rouosl des Vosges

Comiiiuni(]ué n. ;>S7, du IG uiurs, (au matin) : Hien à signuler.

Coiiiinuiiiqué n- !i8S, du 15 mars, (uu soir) : Journée calme dans l'en semi)lo.

Communiqué ii- liSl), du 1(5 mars, (au malin; : Hien à signaler.

Communiqué n-390, du lOnnrs , (au soir; : Aclivilo des deux artille-ries dans lu région de la Sarre. Nos postes ont repoussé des piilrouilles ennemies à l'ouest des Vosges ; quel-ques lirs le long du Rhin.

Comtnuniqué n- 391, du 17 mars, (au matin) : Kien à signaler.

Communiqué n- 392, du 17 mars, (au soir) : Activité marquée des élé-ments de reconnaissance l'i l'ouest des Vosges.

Communiqué n- 393, du 18 mars, (au matin) : Une tentative ennemie d'infiltralion, à l'est de là Moselle à échoué devant nos feux d'infanterie et d'artillerie.

Communiqué n- 394, du 18 mars, (au soir) : Hien à signuler.

Communiqué n- 395, du 19 mars, (au matin) .• Rien d'imporlunl à si-gnaler

Communiqué n- 3%, du 19 murs, (au soir) : Journée calme sur l'en-somlile du front ; à l'ouesl do lu Sar-re, une reconnaissance allemande est tombée dans une de nos embus-cades et asui j ides pertes sensibles

E n p e r m l s f i l o i i !

Mots mafriciucs ! .. Etre chez soi, rt'lroiiver son foyei-, ses vieil-les hubituiles. Se reposer 1... Car il s 'agit (le « se refaire ». Et pour-(liioi lias lin peu de Qiiintonine ? (Test (;a (pii (lonne des forces. Un verre ;i madère avant les repas, et on se sent plus al lant , plus gai l lard ; l 'appéli l est meilleur, le sommeil plus profond. Et puis, la Quintonlne ne coûte pus cher, el elle est délicieuse ! 5 f r . 85 le flacon. Toutes pharmacies .

1% minbtlre Paladier a dittti$siottti{

Le minis tère Daladier a démis-sionné.

C'est à la suite de la séance de la Chambre en comité secret qui s 'étai t te rminée par un vote de confiance de 239 voix seulement contre 1 que le chef du gouverne-men t pr i t cette décision. 300 dé-putés se sont abstenus.

M. Paul Reynaud, minis t re des Finances, a été chargé par le Président de la Républ ique de constituer le nouveau cabinet.

In quelques lignes A la demande de M. Daladier.

le Sénat s'(;st réuni en comité se-cret, pour discuter les interpel-lations déposées au sujet de l 'af-faire f inlandaise et de la conduite de la gueri-e. J^e débat s'est ter-miné par le vole d ' une motion de confiance au gouvernement adop-tée à l 'unanimité des iî^O votants.

— .VI. S u n m e r Welles, ayant terminé son enquête en Angle-terre, a remis lors île son passa-ge à l ' a r i s pour son retour en Ita-lie, à .M. Daladier, un message [lersonnel du Président Roosevelt.

— Ija Chambre des députés a voté ôô mil l iards de crédits pour la Défense nationale.

— " La chasse au.x communis tes continue- A Paris , Orléans et Di-jon, la police a saisi deux tonnes de tracts communis tes et un im-portant matériel de T. S. F. 33 ai'riïstations ont été opérées.

— Le procès des W e.x-députés conununis tes s'e.st ouvert devant le troisième t r ibunal mil i taire siégeant à J^aris. Neuf des pi'éve-nus. en fuite, seront jugés pa r dé-faut . . . en a t tendant de l 'être pa r contumace pour t rahison.

- - Dans un émouvan t message au peuple finnois, M. Kallio, pré-sident de la républ ique, a souli-gné la volonté de vivre de la Fin-lande mutilée, niais non vaincue. « I j ' année reste intacte, dit-il, prête à défendre nos libertés. »

- - La Diète finlandaise a rati-fié le traité de jjai.K signé à iVlos-cou iiar 141 voi.x contre 3. «00.000 Finlandais quit tent les régions cédées pour échapper à la domi-nation soviéti(iue.

— En .-Xngleterre, un nouveau contingent de f)00.00(J hommes sera appelé sous les d rapeaux au début li 'avril.

— Sur le point d ètre intercepté par un navire br i tannique , le va-peur a l lemand « La Coruna », de 7-414 tonnes, s 'est sabordé. . . C'est le 34'' navire de connnerce enne-mi détrui t depuis le début de la guerre .

— Dans un message radiodif-fusé, M. Roosevelt a déclaré que « la paix ne peut être véritable si les petites nations doivent vi-vre dans la crainte de voisins puissants. La paix est immorale si la garant ie contre l ' invasion doit être payée d 'un t r ibut . » •— M. Mussolini, après son der-

nier entretien avec M. S u m n e r Welles, a quitté b rusquemen t Rome, en direction de la fron-tière du Rrenner , oi'i il a ren-contré le Fuhre r . Après un en-tretien de 2 h. 30, les deux dicta-teurs se sont séparés. On s'attend à voir se développer une offensive de paix a l lemande.

— 14 avions a l lemands se sont livrés à un violent bombarde-ment de Scapa-Flow. au Nord de l'EIcosse. Ils ont endommagé lé-gèrement un navire de guerre , cependant que plusieurs bombes sont tombées à l ' in tér ieur des t e r res, où l'on compte 1 mor t et 7 blessés parmi la population civi-le. Un appareil a l lemand a été ai)attu.

— Par représailles, la R. A. F. il a t taqué et bombardé , dans la l)ase d 'Héligoland, des navires patroui l leurs a l lemands, dont l 'un u coulé.

La IragéJie FinlanJaise

Les explications produites tant p a r M. Daladier que pa r M. Chamber la in ont permis , en dehors de toute préoccupation polit ique ancil laire, de dégager la vérité, tout au moins dans ses grandes lignes, sur la capitula-tion de la F in lande .

Ouvrons le dossier : la Finlan-de, c'est un fait , n ' a pas reçu l 'a ide complète qu'elle escomp-tait. A qui la faute ? Où sont les responsables ?

Les ma lheureux Finnois ont été abandonnés p a r leurs voisins Scandinaves. « r.,a cause de la Fin-lande est la nôtre », disait au dé-but des hostilités, M. Gunther , minis t re suédois des Affaires étrangères.

Cette thèse, la Suède l'a com-promise, t rahie , sous l 'empire de la menace et de la crainte. « Une intervention armée de la Suède déclarait récemment le roi Gus-tave V, r isquait d ' en t ra îner celle-ci dans la guerre avec les g ran-des puissances. » Plutôt que de courir ce risque, le gouvernement de Stockholm a préféré s'oppo-ser au ravi tai l lement en hommes de la F in lande et pousser celle-ci vers un compromis d 'où elle est sortie meur t r ie et muti lée.

Et les Alliés ? Il est assez étran-ge, en vérité, de voir des Fran-çais contester et amoindr i r l 'ef-fort fourni au r isque de donner ainsi des a l iments à la propa-gande a l lemande, laquelle s 'ef-force de démont re r aux neutres qu ' i l s n 'ont pas à compter sur la protection et l 'appui des Alliés-

Or. ceux-ci ont fourni du maté-riel de guerre à la F in lande dès qu 'el le l 'a demandé . On sait, d 'au t re par t , que le 5 février, le Conseil sup rême de guerre déci-dait d 'envoyer en F in lande un corps expédit ionnaire impor tant . Mis sur pied en quelques jours , le contingent f ranco - polonais, comprenant des dizaines de mil-liers de soldats entraînés, était prêt à embarquer .

Les navii-es t ranspor teurs at-tendaient leur chargement d hom-mes, prêts à lever l'ancre, au pre-mier signal.

Ce signal n 'a pas été donné. L'appel que M. Daladier pressait le gouvernement f inlandais de nous adresser n 'est pas venu. Il était pour tan t nécessaire pour obliger la Suède et la Norvège à laisser passer sur leur terri toire les renfor ts des Alliés qui ne fai-saient, en l 'occurence, qu 'appli-quer une décision prise en com-mun à la S. D. N.

Passer outre ? Mais la Suède menaçai t de rendre inuti l isable la seule voie ferrée que pouvaient e m p r u n t e r les renforts , et elle était résolue ti s 'opposer, p a r les armes, au passage des Alliés.

Le voile a été levé sur les mo-biles de l 'atti tude sans gloire des Scandinaves. L 'Al lemagne avait b rand i contre eux la menace de ses divisions motorisées. La Suè-de et la Norvège ont cédé. Elles ont préféré la fallacieuse et pré-caire sécurité que leur donne une neutral i té de façade, plutôt que de lut ter pour leur liberté en pré-servant celle de la F in lande qui leur servait de rempar t contre l 'assaut bolchevique.

Résultat : la F in lande a dû trai-ter et sacrifier de lourdes part ies de son territoire. Mais la Suède et la Norvège sont-elles, pour cela, fi l 'abri '? Le dikta t de Mos-cou accorde aux Ru.sses le droit de t ransi t à t ravers la F in lande ; ils pourront uti l iser les voies d'ac-cès pour leurs trains, pour leurs convois, pour leurs avions, jus-qu 'aux front ières de la Scandi-navie. Ainsi, en se met tan t au service de la coalition hitléro-sta-linienne, en obligeant la Finlan-de i\ cesserla lutte, la Suède et la Norvège ont, en fait, l ivré k Mos-cou les clés de leur propre mai-son. et leur destin r isque de de-venir t ragique.

EiamisseiDiiDt mis caries ne raiiuDDiiiDi

Le « Jouriîdl Offlciûl )> a, publié un arrêté sur la date et les con-ditions d 'é tabl issement des car-tes de ra t ionnement , dont voici quelques extrai ts :

La déclaration prévue au dé-cret du 29 février 1940 sera effec-tuée le mercredi 3 avril 1940.

La déclarat ion est obligatoire pour tous les consommateurs f rança is et é t rangers , à l 'excep-tion des mil i taires.

La déclaration est faite sur une fiche de demande de carte distri-buée il chaque consommateur p a r les soins des maires . . La fi-che, rempl ie p a r le consomma-teur, doit être remise p a r celui-ci dans la commune où il a passé la nuit du 2 au 3 avri l 1940, sans qu'i l y ail lieu de d is t inguer si cette c o m m u n e est ou n'est pas le lieu de sa résidence habituel le .

Chaque consommateur doit rempl i r lui-même sa fiche et la s igner ; il y inscrit toutes les in-dications qui y sont prévues, sauf en ce qiu concerne le numéro de la classification et de la catéiforie, et fait connaître en hau t et ' u i ro i -te de la fiche, ie nombre fie re/jas pr inc ipaux qu ' i l p rend habituel-lement chaque semaine, en de-hors de chez lui.

L'autorité munic ipa le précisera les conditions dans lesquelles le re t ra i t des cartes sera effectué lorsque le gouvernement décidera leur dis t r ibut ion. Si la c o m m u n e où la demande a été déposée n'est pas celle de la résidence habituel-le du consommateur , celui-ci de-vra faire connaître , au verso de sa fiche, le dépar tement , la com-mune, et, le cas échéant, la rue et le n u m é r o de sa résidence ha-bituelle. Dans ce cas, la carte sera établie par les soins de la mai r ie de cette résidence, où le consommateur devra la ret irer .

Les consommateurs sont répar-tis d ' ap rè s leurs besoins en caté-gories. En ce qu i concerne les prodi ts autres que les charbons , les catégories de consommateurs sont les suivantes :

1. Catégorie E : Enfan ts des deux sexes, âgés de moins de 3 ans .

2. Catégorie J : enfants des deux sexes de 3 à 12 ans révolus.

3. Catégorie A : consommateurs des deux sexes de 12 à 70 ans, ne se l ivrant pas à des t r avaux de force.

4- Catégorie T : consommateurs des deux sexes de 12 fi 70 ans. se l ivrant Ji un travail pénible né-cessitant une p -ande dépense de force muscula i re .

Le « Jou rna l Officiel » a publié la liste des professions mot ivant le classerfient des consommateurs en catégorie T et comportant pour ceux qui appar t i ennen t à colle-ci, « une dépense particu-lière de force pouvant nécessiter un régime al imentaire particu-lier ».

Toutefois, le personnel ouvrier et actif des industr ies et profes-sions ci-dessous énumérées sera seul classé dans cette catégorie, à l 'exclusion du personnel de di-rection, d ' adminis t ra t ion , d 'étu-des techniques et de surveil lance, sa fu des cas exceptionnels. Figu-rent dans cette liste : les travail-leurs des industr ies extractives (mines, pêche de mer , mara i s sa-lants, ostréiculture) ; les indus-tries de l 'alimentation- les indus-tries chimiques, les cuirs et peaux, les industr ies du papier , du bois, des textiles, de l ' impri-merie, de la métal lurgie, de la chaudronner ie et de la fonderie, de la grosse ser rurer ie du bUti-ment , des t r avaux publics et du bât iment , de la peinture et vitre-rie, de la poterie et de la verrerie .

Sont également compr is dans cette catégorie : les chefs et sous-chefs de gare ou do station, lors-qu ' i ls ne sont secondés que p a r un seul facteur ; d ' au t r e s agents des chemins de fer ; les entrepri-ses de déménagement el de funé-railles ; les entreprises de che-mins de fer u rba ins e t indus-triels ; les m a r c h a n d s ambu lan t s et forains ; les nourr ices à gages ; les garçons de recettfis ; les fem-

mes de ménage t ravai l lant i la journée ; les maî t res de gymnas-tique et d 'escrime, les Dompiers, les gendarmes , .les facteui-s, l.>s ins t i tu teurs et inst i tutr ices de l 'enseignement p r ima i re et pro-fesseurs des enseignements se-condaire et supér ieur , fa isant un service actif compor tan t une dé-pense d 'énergie muscula i re ana-logue à celle d 'un ouvr ier de for-ce ; ouvriers et employés de l 'Etat et des entreprises privées effectuant des t r avaux de nu i t habi tuels ou p a r roulement , que les t r avaux soient ou non de for-ce, etc...

Pa rmi les s i tuat ions diverses. citons : 1. les ménagères ne tra-vai l lant pas hors de leur foyer, à la condition qu'el les aient à leur charge au moins qua t re en fan t s de moins de 13 ans ; les f emmes enceintes, pendan t les six der-niers mois de la grossesse cons-tatée p a r le certificat médical ; 3. les f emmes nourr i ssant au sein leur en fan t pendan t les 15 mois suivant . l 'accouchement ; 4. les mili taires réformés, t i tulaires d ' u n e pension d ' inval idi té de 30 p. 100 ; 6. les civils et mil i tai-res rapat r iés ; 7. 'les consomiiir. leurs civils at teints de tubercu-lose ou de toute au t re ma lad i " exigeant de la surali .-nental 'on.

Catégorie G : consommateurà des deux sexes à pa r t i r de 12 a-i.' et sans l imite d 'âge , se l ivrant le rsonnel lement et professionnel-ement aux t ravaux agricoles, vi-

gnerons, mara îchers , j a rd in ie r s de profession, etc..., à lexclusion tan t des éleveurs et herbagers que des proprié ta i res et régisseurs ne t ravai l lant pas eux-mêmes à la cul ture ou n'y t ravai l lant que (le façon intermit tente ou except lv i -nello.

Comment placer votre argent ? Choisissez le moyen qui vous offre le plus de sécurité et le plus de profit. Aujourd'hui p lut que l ama l i voir* «art M t Hé à cclui d« la France. Vos InKr&te sont les mimes, Ils ne font qu'un. Vouloir pro-téger votre argent, vouloir le mettre en sécurité, c'est vouloir du même fait la

firotection, la sécurité du pays. En travail-ant pour vous, vous travaillez pour tous La Franc* sera demain ca que vous la ferez aujourd'hui. Ne gaspillez donc pas ses ressources. Pensez i la guerre, à ses exigences, pensez à i'après guerre, à ses besoins. Economisez, ne dépensez pas tous vos revenus, mettez de coté une partie de vos gains et placez cet argent. Ne le laissez pae Improductif, vous n'en avez pae le droit, i l faut le faire valoir : souscrivez aux Bons d'Armement. Vos économies seront en sécurité. Elles voua rapportsront. Et vous aurez coopéré i l 'effort que le pays tout entier fournit aux c6tés de nos soldats. Vous aurez vous aussi aidé à la victoire. Vous aurez pré-paré le renouveau de l'après-guerre. Pour touâ rwnênt/fnêmanu érrir^B au Alinlitir»

FlnancM, 184, Rut df RIrull, l'arU.

^ B O N S D A R M E M E N T

RS

L e . r e s i r l e l l o n s n é e e s s a i r e s

Il n'y a guère d e différence en-tre l 'économie de guer re d 'une nation moderne et celle d 'une peuplade pr imit ive : avant tout il faut ménager le trésor de guer-re. De lui dépend l 'achat ot la fabrication des armes, l 'entretien des troupes, la subsistance des ci-vils. La force ne suff i t pas, ni le courage. Et la richesse décide de la victoire pour peu q u e la lutte se prolonge, car qui s ' appauvr i t , s 'affaibl i t .

* • •

La première précaution i\ pren-dre sont les sorties d 'or . Tou t ce qui est acheté fi l ' é t ranger affecte lo trésor de guer re en provoquant une sortie d'or. Il f au t donc limi-ter les achats à l ' é t ranger en les réduisant aux mat ières premiè-res nécessaires îi la condyitç 1»

guer re et aux objets do p r e m i è r e nécep i t é que ne p rodui t pas le terr i toire national- Encore, cette notion de nécessité doit-elle être examinée de très près.

* * *

_ La deuxième précaut ion con-siste u l imiter la consommation de tous les produi ts , y compr is ceux qui sont le f ru i t de notre terr i toire. Ainsi, peut-on consti-tuer des réserves, rédui re les achats complémenta i res à l 'é t ran-ger, et exporter des produi t s que nous ne consommons pas.

* * *

Mais ces deux précaut ions ne suff isent pas à créer une bonne économie de guer re .

D 'une par t , en effet, la con-sommat ion n'est pas indéf iniment compressible et p o u r cer ta ins produits , elle augmen te forcé-ment avec la guerre . D'autre par t , la production nat ionale su-bit le contre-coup de la mobilisa-tion mil i taire et économitr.ie du pays.

e * * Une économie de guer re orga-

nisée se doit donc de considérer comme un objectif pr incipal l'ac-croissement de la product ion na-tionale, Cet accroissement a u r a un double résultat : réduction des achats à l 'é tranger, donc suppres-sion partiel le des .sorties d ' o r — pour les produi t s susceptibles d 'ê t re tirés, de notre terr i toire mé-tropolitain ou colonial ; volume accru des exportat ions, et donc rentrées de devises é t rangères qui accroî tront notre trésor de guer re .

Après le discours de M. P a u l Ueynaud, minis t re des Finances , dont le g r and méri te fu t de ne rien cacher des diff icul tés à sur-monter , les F'rançais voient au-j o u r d ' h u i la situation telle qu 'e l le est.

Mis en demeure de compren-dre la poli t ique économique de leur gouvernement , voyant nette-men t les object i fs et l 'enjeu de la lutte engagée, ils suppor te ront les rei>trictions nécessaires pour per-met t re à leurs gouvernan ts et à leurs chefs de les condui re à la victoire.

MgMiiKiits Utiles

Assistance à la famille

A par t i r du avril 1940, l 'En-couragement National et l'assis-tance aux famil les nombreuses sont suppr imés et remplacés, dans cer ta ins cas, p a r l 'Assis-tance à la Famil le .

No pour ron t p ré tendre à celle-ci les bénéficiaires d 'allocations famil iales, d 'a l locat ions militai-res, de secours de l 'Assistance IHi-bl ique et aux Réfugiés, de secours de chômage, de ma jo ra t ions de retraites ou de pensions.

L'Assistance à la Famil le esl donc réservée aux nécessiteux. N'y ont donc pas droi t les person-nes disposant de ressources suf-fisantes.

P a r exception, les f emmes veu-ves, divorcées ou abandonnées , ayant au moins trois en fan t s charge, pour ron t c u m u l e r l 'As-sistance et les Allocations fami-liales.

L'allocation poui-ra commencer dès le p remie r en fan t . Elle sera, au m i n i m u m , de f rancs p a r mois et pa r enfan t , s ans pouvoir dépasser r)0 f rancs p u r le pre-mier , ni le taux des allocations f ami l i a l e s .pou r les aut res .

Ent rent en compte, les en fan t s de moins de 14 ans et cxîux de 14 ans à 17 ans é tudiants , ap-prent is ou inf i rmes.

L'Assistance n'est accordée que pour un an à la fois. Chaque an-née- les dossiers seront soumis de nouveau aux Commissions can-tonales.

Les famil les nécessiteuses rem-plissant les condit ions indiquées ci-dessus doivent dès m a i n t e n a n t déposer leur d e m a n d e k la mai-rie. Celles dont les demandes se-ra ient irrecevables, soit en rai-son de leurs ressources, soit pour

Page 8: ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande

• 0 O M M M M H L U c u i s m e

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e i e C T R I Q U E

EST ECOHOMIQUE i r i c t M K T j ^ R i r S R E P U i T S

.e UEMOK M C - B S S A . I S G R A T U I T S -

l e

interdiction de cumul , sont priées (le s 'abs tenir .

Les détachements des n^ilitaires aux t ravaux agricoles

Des instruct ions réceiiics ont fixé les règles appl icables au dé-tachement tempora i re aux tra-vaux agricoles et aux n iu îpes agricoles, ainsi q u ' a u x i i i rmis-sions agricoles. Les pré.-isions ci-après sont données en vue d'évi-ter les e r reurs d ' interpréti i t ion :

a) Ces instruct ions s 'a j ipl iquent un iquemen t à toutes I ts lv)rma-tions du terr i toire qu 'el les .-oient s tat ionnées dans la zone i ^ s ar-mées ou de l ' intérieur. Lus for-mations de gendarmer ie aux ar-mées et les centres d'orfvanisation il l ' intérieur sont excepté-^.

b) Le régime du délacliement tempora i re et des équipes agri-coles est applicable aux militai-res de la l'éserve ; celui des permissions agricoles tie 1 "i jours |)ar an, aux mil i taires do l'acti-ve, de la disponibil i té et de lu pre mière réserve.

c) P o u r bénéficier de ce ivgi ne , il suffi t aux a g r i ç u l t i m s ii«'n faire la demande à leurs coiui.'.an-dants d 'uni tés

d) Du 2r> février au avi i l , un régime si)écial est en viurienr, en vue d 'appor ter à l'ag; ici.ltuve une aide très importante .

L incorporation du prochain conti igent

Le ministère de la Déi'ensi na-tionale et (le la Ciuerre comMui-nique :

Le prochain contingent s w appelé sous les drapeaii>: les .."), j() et 17 avril lO'iO.

l 'n certain nombie d'Iiu'Ui!,: : de la métropole seront irieorport s en .Afrique du Nord.

A cet effet, il vient d'ijtre pr >• cédé au ministère de la Défense nationale et de la Guer . e au tiia-ge au sort de la date i:iitiale dé-terminant l 'horaire d envoi en Afr ique tlu Nord des houMiies dont il ti'airil. La date tiré,- est le 17.

Il résulte de ce tirage qu", quel-le que soit l ' année de uiiissance, les hommes désignés les iremiers seront, ceux qui sont nés 'e 17 se|)-tembre , puis, le mènn jour de chacun des mois d 'août, juillet , ju in , etc..., en remontan t jus-qu'au mois d octobre ii cli s.

L'attention des hoi i n u s qui doivent être incorporé;- en avril prochain est att irée su r 1 fait qu 'aucune demande de vok ntai-res pour l 'Afr ique du Nord ne sera jirise en considérati in.

Les exemptés et réfor.>ié seront examinés à n o u ' e i u

du V avril au 1 " août

L'attention du mitiistre a l ' é appelée pur le cas d ' individ is exemptés ou réformés dont l 'élit physique api ja rent ne c(jrrespon 1 pas à leur siluation mili taire.

P o u r donner à cet égard tous ai)aisements à l 'opinion publi(iue, il a été décidé qui i par t i r du 1" avril prochain , seront convoqués devant ime conunission de réfor-me les hommes mai n t e n u ? exemptés ou réformés pa r les commissions de ré forme subdivi-sionnaires. Ces opérat ions de-vront être terminées le 1" août.

Composées obligatoirement de deux médecins de l ' a n n é e active et de deux experts , ces commis-sions utiliseront les services d 'un spécialiste d 'ophtalmologie et d 'un spécialiste doto-rhino-laryngologie. Elles sont au nom-bre de cinq- fonct ionnant : une (jour la région de Paris- 1"'. 2': (i' et 20' région ; une pour les

et 11" région ; une pour les S", 7", 8', 13" et 14" région ; une pour les bT, 16", 17" et 18- région ; u n e pour l 'Afr ique du Nord.

A l 'égard des honmies présen-tés, il sera pr is l 'une des décisions su ivantes :

K Bori ser\-ice a r m é », « bon service a rmé , sous réserve de con-f irmation après observation », " bon seiTice auxi l ia i re »• « main-tenu exempté ou réformé ».

Les hommes qui se présente-raient pas devant la commission seraient déclares « bons absents service a r m é ».

La garan t ie du r isque de guer re par les sociétés d 'assurances

su r la vie

Le ministère du Travai l rap-pelle que, d ' ap rès la r t ic le 15 du décret-loi du 22 févr ier 1940, pu-blié au J . 0 . du 27 février 1940, les iissurés en cas de décès qui, lors de leur mobilisation, de-vaient souscrire un avenant pour pouvoir être couverts contre les risques de guerre , ont un nou-veau délai d ' u n mois, à par t i r du 27 février 1940, pour f iemander cette garant ie .

En conséquence, les assurés dé-s i r an t obtenir la couverture des

risques de guer re dans les condi-tions prévues pa r leur contrat , c'est-à-flire, le cas échéant , 'moyen nant le paiement d 'une surpr i -me, devi'ont adresser une deman-de à cet effet, à leur compagnie d 'assurances avant le 31 mars , dernier délai .

La demande peut être fo rmu-lée pa r l 'assuré lui-même ou par toute pei-sonne intéressée {con tractant ou bénéficiaire pa r exem-ple).

elle-même el non les mai res . Entre t ien des chemins v ic inaux

pendan t la guer re . — Les com-m u n e s qui éprouvent des diffi-cultés pour l 'entret ien de leur.s chemins peuven t voter la taxe vi-cinale en remplacement des pres-tations.

Mobilisation des employés com-m u n a u x . — Il sera d e m a n d é à M.' le Pré fe t que les secrétaires de mair ies de la réserve, versés dans l 'auxil iaire, soit m i s en af-fectation spéciale et ma in t enus d a n s leur emploi .

Le président de l 'Association, M. Le I^uédec , é tant mobilisé., il a été décidé que M. Gautier , mai re de Quimper , vice-prési-dent , assumefrait-la'pHésidence, èt M. Pouchus . maire de Penhar s . la vice-présidence.

Les adhéren t s qui n 'ont pas encore "fait pa rven i r leur cotisa-tion de 1939, ont intérêt à payer à l 'a ide d 'un seul versement au C. C. 13-717 Rennes leurs cotisa-t ions de 1939 et 1940.

La prochaine réunion se tien-dra le samedi 6 avril , à 10 heures Ijrécises.

Travaillez pour vous !

Voo» «»•» Uit dei économies. Cliaçiue ionr <m mu d'uient • été mit de cote. Aojoindliôi qn'.Uez-vou« en leixe ? Il cet précîeu» cet «gent 11 repretenle quelquefoi* bien des sacriHcet. Il faut je mettre bien en sécurité. Il faut eusti le faire produire. Souscrive* donc aux Bons d'Armement, c'est c* que tous avei de mieux i iaire, Ainsi pUcéee, voe eçono; miee »ou« rapporterant un bel mtèrét qui TOUS sera pajri JaTanc» & ti tous a»ei besoin d'ait«it_««nt T W i é ^ . fjen ne sera plut iaciU qo* obtenir la-vance. Et più* mm «•* u i n t . tous ne paierez aucun bapot.

Travaillez pour votre pays !

En sooMrlraBl «as Boa* d'Armement TOUS Tooa nnisiM k raiiatt que le,pays tout entie* «et M i s de fournir. Grâce a TOUS noe eoldata Miont mieu* armes, mieux nounia. mieux baUles. Cest Tou* qui pnsTam hâter la fm de la «uerra, cMt TW» qui déciderei de la Tictoire péaqm d« tous dépend la force, la puiaeaaesk riqdBbra de la France. Faite* TOtr» dircir. sauTeiardei vos intéflM et

^ " ^ Î B O N S D'ARMEMENT

TAHON'

rsoioDai r ecou r s aux famil les des vict imes

de la guer re actuel le

L'Office dépar tementa l des nui t i i îs . combat tants , victimes tle la gi erre et pupil les de la Nation du Finistère fait savoir q u i l ne jje it ac. 'onler de secours qu 'aux famil les de mil i ta i res décédés apparterivint aux a rmées de terre et de r.Xir, sur product ion de tlcux copies certifiées conformes de liivis officiel du décès por tant la ment ion « Mort pour la Fran ce ».

Les famil les .dos m a r i n s de l 'Ftat décédés au cours de la gu 'i're actuelle peuvent obteni (. secours ident iques de l 'auto n mar i t ime .

L.^s d e m a n d j s de secours doi vent être adr. ' sées à l 'Etablisse int . i t Natioi al des Invalides de la Mc.vinf^, :v bureau , à Sainte >Tniir:' '( • ' l 'ouraine (Indre - et Loi;t-;

Les boucheries seront fe rmées tous les mercredis , j eudis et vendredis

La préfecture du Finistèr co inuumique :

Pa r arrt ' lé préfectoral , sont dé sonna i s interdi ts su r toute l 'éten due du terri toire du dépar tement du Finistère : l 'exposition, la vente ou la mise en vente de la viande de boucherie , lc>s mercre dis- jeudis et vendredis de c h a (|ue semaine- au lieu des lundis et mai'flis, coiTiine précédemment

Noei MASSON chirurgien ilrnlisle

de la Faculté de Médecine ue Paris

5, place Carnot {Maison COTTEN)

QUimpCRLE (Téléph. 2.06)

do M-fMm

Le président a l 'honneur de porter à la connaissance de ses collègues les pr incipales ques tions examinées au cours de la dernière assemblée de l'Associa-tion.

Pénur ie de charbon . — Une nouvelle organisat ion de la ré-parti t ion du charbon susceptible de donne r de mei l leurs résul ta ts est en cours.

Réquisi t ions mil i taires . —- I l sera c emandé que la Commission de Ravi ta i l lement réquisi t ionne

U a r e s i r i e l i o n s

J a n « l e F i n i s t è r e

J O U R S SANS VIANDE Seront fermées chaque semai-

ne : Boucheries : Mercredi , jeudi

et vendredi . Charcuter ies : Jeudi et ven-

dredi-Boucheries h ippophag iques et

t r iper ies : vendredi . J O U R S SANS GATEAUX

Les pâtisseries : mard i , mer-credi et vendredi- à par t i r du 24 mars .

J O U R S SANS ALCOOLS P a s d 'alcools ni sp i r i tueux dans

les cafés : Mardi , jeudi et samedi .

QUIMPEKLE PHARMACIE DE SERVICE : P h a r m a c i e TAMIC- rue de Bre-

mond-d 'Ars .

— Lund i 25 mars , jour férié, pharmac ie HABRIAL, place St-Michel.

LE CONCERT DU FOYER DU SOLDAT. — Le Comité du Foyer du Soldat avait organisé samedi 16 m.ars, en soirée, et d imanche t7, en matinée, un concert avec un p r o g r a m m e de choix-

Succès réel pour ces deux séan-ces art is t iques, qui fu t la jus te et meil leure récompense donnée aux organisa teurs .

Dans la salle comble, p a r m i les nombreuses personnal i tés qui s'y t rouvaient , nous avons pu re-m a r q u e r : MM. le colonel do Lu-san(:ay, les capi taines de vaisseau Gui l laume et Laboureur , de la place mar i t ime de Lorient ; les c o m m a n d a n t s Déforge et Ha -he-lier ; M, Jean Tréguier , ad jo in t délégué- fa isant fonctions de maire de Quimper lé ; M. le cha noine Louarn , curé-arcl i iprOre de Quimper lé ; M. l ' abbé Bizien, recteur de N.-D. de I Assomption ; M. Reynet, commissai re de po-lice ; de nombreux officiers du batail lon.

Au lever du r ideau, M. Hoissi-not se fit en tendre dans un réper-toire varié et fu t t rès app laud i . Les chansonniers Cantin et Mé-tayer eurent aussi leur pai-t d 'ap-p laudissements bien mérités. L'n violoniste de talent, M. Diedi-shem, p remie r pr ix de violon du Conservatoire de Nantes, enthou-siasma l 'auditoire par son jeu si v ib ran t et si ha rmon ieux dans i< La Berceuse », de Fauré , et « La Sérénade », deToselli . Nous avons eu également le plaisir d 'enten-dre M. Roger Bobin, des Concerts Par is iens et des postes de Radio-Etat , dans son répertôire comi-que. Nous le remercions des mo-ments d 'hi lar i té qu' i l a su pro-voquer ; moments de détente sa-lutaire. Deux comédies fu r en t fort bien interprétées pa r le mê-mème artiste, Mme Bobin et M. Maurice Métayer-

Mile 'Vidal , 'pr ix d ' honneu r du Conservatoire de Lorient , nous t in t sous le cha rme de sa voix dans les deux part ies du pro-g r a m m e .

Que dire de M. Maurice Ber-thon, la célèbre basse des Théâ-tres de Rennes et de Nancy ? Qu'i l a obtenu comme tou jours un succès éclatant et que nous aur ions a imé l ' en tendre encore !

Nous nous garder ions d 'oublier la « Commère » qui annonçai t l 'entrée en scène de chaque ar-tiste avec une improvisat ion qu i méri te des compl iments ; et la séance se t e rmina p a r la « Mar-seillaise » chantée par la voix IHi i s sante d e M . B e r t h o n , e t q u i fit v ibrer tous les coeurs.

A tous nous adressons nos sin-cères félicitations.

UN CAMIONNEUR QUI L'E-CHAPPE BELLE. — Samedi der-nier, vers 18 heures . M. Rannou , en t r ep reneur de t ranspor t s à Querr ien, effectuait une ivraison de vin chez Mme Verschoore, quai Brizeux.

Il se disposait à faire m a r c h e ar r iè re pour se rendre aux ma-gasins si tués rue Jacques-Cart ier , quand les f re ins de sa voiture

ne fonct ionnèrent pas . Le camion poursu ivan t sa course en avant , vint se je ter contre le parape t bo rdan t l'Isole-

Malgré le choc, le m u r résista bien qu ' i l eu t été déplacé, et évi-ta ainsi un grave ac<;ident. Les dégâts sont pu remen t matér ie ls .

ACCIDENT MORTEL. — Lo jeune Marcel Cavellat, âgé de 16 ans, domicilié à Sain t -Ja lmes , et employé a u x Papeter ies de Maudui t , a été victime d ' u n ac-cident de travai l . T ranspor té à l 'hôpital de Quimper lé , le mal-heu reux jeune h o m m e n ' a pas survécu à ses blessures.

Nous .adressons à ses pa ren t s Tios: sincères' condoléances, . j

SOCIETE DE CREDIT IMMO-BILIER DU F I N I S T E R E . — La Société de Crédit Immobi l ie r du Finistère, à Quimper , rappel le aux bénéficiaires d 'un p rê t con-senti pa r la Société, et mobil isés dans une format ion militaire-qu 'un nouveau délai, expi ran t le 31 mars , leur est accordé p o u r souscrire une avenant é tendant à la totalité du capital assuré, pa r leur contrat d ' a ssurance eii cas de décès, la garant ie des r isques de guer re .

LE BAL' DE L 'HARMOIE MU-NICIPALE. — Samedi dern ie r , sous les halles St-Michel, l 'Har-monie Municipale organisai t un bal au profit des oeuvres du Sol-dat .

Cette soirée dansante obt int un bon succès- L'orchestre, rlirigé pa r notre sympa th ique chef de musique fit tournoyer les couples jusqu 'à une heure avancée de la nui t .

Aux organisateui 's , nous adres-sons nos vives félicitations.

P U P I L L E S DÇ LA NATION. -Les mères , les épouses, les tu-teurs ou tutrices des Pupi l les de la Nation ac tuel lement mobilisés, et dont le père a été tué ou est dé-cédé de blessures ou de maladie contractée au fronti d u r a n t la guer re 1914-18, sont pr iés de se présenter , m u n i s de leur livret de

-famille, d ' u n extrai t du rôle de leurs contr ibut ions et de la note du T r i b u n a l ind iquan t la date d 'adoption des Pupi l les , au bu reau du secrétaire cantonal , 16 place St-Michel, les m a f d i e vendredi , de 1 heure à 3 heures

Il ne s'agit év idemment que des Pupi l les habi tan t la coin m u n e de Qiumperlé-

Y. Le Griguer .

Beorgss LE 6I1EI Cblraritlcn-Dciitlste, li Finilli di Pirli 18, rue Savary, 1 8

{UaiKon liiualin) Q U I M P E R L É

C|iitiilt>tlon tous 1» jourt uul id LupiIi

CONSOMMATION DE CHAR BON- — Déclarations. — Les i)e tits industr ie ls appa r t enan t ii li. 7° collectivité, et les commerçan t s et a r t i sans r u r a u x qui ont une consommation spéciale de char bon pour les bçsoins de leur com nierce ou de leur entreprise , sont in fo rmés qu' i ls ont une déclar tion spéciale à souscrire avant la fin du mois.

Les fo rmules sont en dépijt la Mairie.

Les déclarat ions des part ie. . liers, pour leur consommation personnelle, seront à rempl i r en même temps que les demandes de cartes de ra t ionnement .

DEMANDE DE M A I N - D Œ U VRE. —La Mairie de Quimper lé recherche quelques m a n œ u v r e s pour un travai l temporai re .

S 'adresser à M. Courr ier , con duc teur des t ravaux .

CARTES DE RATIONNE M E N T . — La populat ion est in formée que les fo rmules pour les demandes de caries de ra t ionne ment et de charbon seront dépo sées à domicile pa r les agents re censeu'rs.

Ces demandes seront à remplie t rès soigneusement pa r toutes les personnes ayant passé la nui t du 2 au 3 avri l dans la localité. . l 'exclusion des mil i ta i res et ma rins ; elles seront également re prises à domicile, dès le 3 avril

P U P I L L E S DE LA NATION - lies Pupi l l es de la Nation en apprent issage t rouveront chez leurs employeurs les certificats de présence à l 'atel ier concernant le l " t r imest re 1940.

Remet t re ces certificats, r em plis et siçnés, dans m a boîte, 16 place Saint-Michel, le 28 m a r s au p lus tard .

Y. Le Griguer .

ETAT CIVIL- DE QUIMPER-LE. — Naissances. — Evelyne-Jeannine-Pier re t te Flohic, à la matern i té . — Henri-Louis-Roger Pensec, à la materni té . —- Michel-Louis Postée, la Maison-Rouge-•— Michel Daniel, i\ Kérisole,

Publ icat ions de mariages . — Joseph Conan, photographe , ac-tul lement soldat à la D.C.A., 20, place St-Michel, et S imone Mo-rin, s . p. , 3- rue de la Concorde, Lorient .

Mariages. — Néant . Décès- — Marcel Cavellat, 17

ans, à l 'hospice. — Jean Darius, 20 ans, rnarin-pôcheur, à l'hos-pice.

M 0 E L A N - 8 U R - M E R

LA JOURNÉE DU « VIN CHAUD ». — La vente des insi-gnes pa r les en fan t s des écoles, e d i m a n c h e 3 mar s , au profit de

l 'œuvre « Le vin chaud du sol-da t », a produi t la somme de 224 f r . 40. , Nous les en renier cions v ivement .

SITUATION Une personne ayan t bonne ins-

. act ion peu t , a p r è s que lques mois l i 'é tudes à P IQIER, de Lorient , occuper une si tuat ion 'avaiiUnèuse. ^ inacement assuré dt*s élèves ( toujours deux fois p lus d 'o f f res d ' emplo is que 'é l èves à placer) .

BANNALEO

ASSISTANCES DIVERSES'. — Le percepteur de Bannalec infor-me les bénéficiaires de l 'assistan-ce a u x vieil lards, inf i rmes et in-curables , de l 'assistance aux fa-mil les nombreuses , de l 'assistan-ce aux f emmes en couches et des p r imes d 'a l la i tement , que lo paie-men t a u r a lieu le deuxième mar -di de chaque mois, comme aupa-ravant .

R E C E N S E M E N T DES ORPHE-LINS DE GUERRE. — Les fa-milles des mobil isés dont lo père est mor t à la dernière guer re ou décédé des suites de blessures, sont invitées à se présenter à la mair ie , en vue du recensement des orphel ins de guer re actuelle-m e n t mobilisés.

Pr iè re de se m u n i r du livret de famil le et, s i l y a lieu, de l'acte de naissance de l 'orphel in mobi-lisé.

ARRESTATION. — .Marie Pé-rou, . 7 ans, avait été condamnée pa r le Tr ibuna l correctionnel pour différents vols commis à Bannalec. Sor tant de pr ison, elle revint dans la région de Banna-lec, et comme elle se trouvait sans logis, elle pénétra dans le grenier des époux Li jour . Et com-me chez ces personnes, il se trou-vait du vin, elle en déroba plu-sieurs litres.

Pla inte fut portée i'i la gendar-merie de l iannalec qui recondui-sit la voleuse à sa résidence pré-cédente, à Quimper .

Elle a comparu une nouvelle fois devant le T r i b u n a l correc-tionnel (le Q u i m p e r ([ui l 'a con-damnée à 2 mois de prison.

MELGVEN

TOURNEE DU P E R C E P T E U R . — .M, le percepteur de llo.si)orden se r endra ù la mair ie de Melgven pour le laiement des allocations aux vie! lards, inf i rmes et incu-rables, famil les nombreuses , fem-mes en couches, a l la i tement ma-ternel , enfan t s secourus, m a n d a t s c o m m u n a u x et pour toucher les imp(jts et revenus c o m m u n a u x , le vendredi 22 mars , aux heures ludjituelles-

CONSULTATION DKS NOUR-RISSONS. Vendredi 22 mars , il 13 h. 30, M. le docteur Le Strat- de Rosporflen- et l ' infir-niière-visiteuse flu dispensiiire de l losporden se t iendront à la Mairie de Melgven pour s'iissu-rer que toutes les allocatiiin.'s de l ' indemni té mensuel le d 'allaite-ment , ainsi que toutes les bénéfi-ciaires (le l 'assurance sociale rempl issent bien les -conditions reciiiises pour cont inuer i'i perce voir leur indemni té .

\ ' 0 L . — Mme Gueniiilec- du Poteau Vert, en .Melgven, ayant constaté la dispari t ion d ' u n e meu-le il aiguiser , a porté plainte i'i la genda rmer i e de Hannalec.

Le fitiorore de putassloni C'est un des plus intéressants

de tous les engrais potassiques, et sans doute le p lus avan tageux . Il est bien c'onnu en Bretagne, et son emploi se développe chaque année , bien qiié beaucoup de cul-t iva teurs emplo ien t pr incipale-m e n t la sylvinite.

Les deux p rodu i t s ont leurs avantages respectifs : ceux du chlorure de potassium S(nit p lus intéressants que j a m a i s d a n s les circonstances actuelles ; rappe-lons-les s o m m a i r e m e n t ;

1. D 'abord , c'est un engrais très r iche : il dose 4» pour cent de potasse pure , contre 18 pour cent d a n s la sylvinite ; à f u m u r e égale, 1(X) kgs de chlorure rem-placent donc au moins 250 kgs de sylvinite : gros avantage de temps et de t ravai l .

2. C'est un engra is raf f iné : il ne contient p lus que des traces de sel de soude, tandis que la syl-vinite en reste a b o n d a m m e n t chargée. I^e chlorure convient donc en tous ter ra ins , môme les ter res fortes et collantes ; on peu t l 'employer plus t a rd ivement , 10 à 15 jou r s avan t semis ou planta-tions, et même en couver ture en céréales en m é l a n g e avec les ni-trates (150 kgs il l 'hectare) .

3. Au prix où en sont actuelle-

Alexandre CUZIAT CHIRURGIEN-DENTIoTE

de la Facullé de Médecine de Paris 9, Pl ie Lebas, 9 Q U I M P E R L E

Consu lUl ion» t o u s tes j o u r s y U I M -PERLE, sauf le Mercredi à BAN-NALEC.

piercnriale de ispiars 1940 Ta reaux, le kilo O..CO Bœufs de bouclierie, le /tilo o' bO Vacbes Ue boucher ie , le k i l o . . , . 0.00 Vaches lai t ières He 1,900 à 1 S^O GéiiiflBes, vaches pleines de 2 0 0 2 800 Chevaux deO.'OO à O.OCIl Poula ins de 0.000 à 0.0(0 Porcs , le kilo 11.DO Moutons le kilo 8 .0 Veaux, le ki los 7. 0 Froment , les 100 kilos iU.Wi Seigle, les 100 kilos 8>.00 Orge , les 100 kilos UO.OO Sarrazin , les 100 kilos 90.00 Avoine, les 100 kilo» 8 >.00 P o m m e s do ter re , les 100 kilo.* 75.00 Foin, les 500 kilos 4i|(i.00 Paillft, les 5 '0 kilos 300.Ol-Son, les 100 kilos, gron 80.CO Son, le 1 100 kilos, d<5tail luo.oo Far ine J u pays 307,00 Far ine de l 'extér ieur »»».•» Beurre sn!é, la livre 13.dO Beurre doux, la livre 11.75 ( £ u f s , la d o u z a i n e . . . . de 5 à (>.00 Poule t s , vieux, la coup le 5i.0C' Poulftrt , j e u n e s , la couple 00.00 Lapin, le kg 9 50 Cidre p u r j u s , la ba r r ique 28ii.O0 Cidre ordinaire , la ba r r ique 200.00 P o m m e s à cidre de 0) i 00.00 Porce le t s , la c o u p l e . . . de 600 A 7 0 , 0 0

m e n t t r anspor t s et emballiages, le ch lo ru re de po tass ium fourn i t r u n i î é de potasse p u r e r e n d u e au c h a m p il un pr ix m o i n d r e que n ' impor te quel au t r e engra is .

Tou t ceci expl ique que son em-ploi sans cesse croissant ne puis-se qu 'ê t re encouragé . D 'ou t re par t , nous ne saur ions t rop récla-m e r des pouvoirs publ ics une poli t ique de t r anspor t s (pii en assure pa r tou t un approvisionne-men t rap ide et a b o n d a n t .

P a u l L 0 I 8 E T .

E tude de M" A. ROLLAND, Notaire à Qui tnper lé

Vente de JMeitbles Le Jeud i 28 M a r s 1940, à 2 heu-

res de l 'après-midi , M° ROL-LAND procédera , au domicile de M a d a m e Veuve P O T I E R , à Q U I M P E R L E , r u e Savary , n* 27, à la vente aux enchères publ i -ques fl 'un mobi l ie r c o m p r e n a n t n o t a m m e n t : lits, sommier , ma-telas, a rmoi re , tables, chaises, glaces, vaisselle et verrerie , et quan t i t é d ' au t res objets .

Au comptan t 15 0 0 ensus . ROLLAND.

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Ce journal Ml com-posé par une équipe d'ouvriers syndiqué!

Imprimerie Qulmperloli» «. nie Bissun, 3 - QUIMPERLÉ

U GiranI : Jean BUREL,

Page 9: ECHO DE BRETAGNE DU VENDREDI 01 AU VENDREDI 29 MARS …mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 1»70 ; et la France a appris, com-me une autre nation en Europe, la grande

TRENTE-DEUXIEME ANNEE. NUMERO i QUARANTE CENTIME!» VENDREDI 20 MARS 1940,

i u e , U t t è i i l i i î t , I l i i M ^ ^

Finislè'-'» pt déoartflmnnts limitrophes 1 7 fr . 0 0 A u t r ? s d é p a r t e m e n t s et C o î o n i e s 2 0 f r . 0 0 Etrangers 4 0 fr. 0 0

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DIRBOTION, RKDAGnON ET ADMINISTRATION

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M e de la setnaiBe Mauvais départ

M. Paul Reynaud, notre grand argentier, s'est hissé au sommet de la hiérarchie ministérielle. Il abandonne les finances où il s'était spécialisé, pour les Affai-res étrangères. Estce un bien 1 Est-ce un mal ? L'avenir nous ré-pondra. Il paraît que la compé-tence d'un ministre est univer-selle. Tout comme dans la tech-nique industrielle, on est arrivé, là aussi, à la standardisation. Le Français moyen pense qu'il faut un agriculteur à l'agricul-ture, un commerçant au commer-ce- un mar in à la marine.. . C'est là une logique périmée. En ces temps de chambardement, le ro-buste bon sens, lui-même, est dé-valué et même démonétisé.

M. Paul Reynaud a bien failli dégringoler dès son premier con-tact avec le Parlement : l'accueil Ciu'il y a reçu manquait de cha-leur, ce qui a fait dire à un spec-tiiteur : « C'est un climat de Fin-lande ! » Le vote qui a clos le dé-but n'était guère engageant. Ce-pendant, M. Paul Reynaud, qui a du cran, a réuni en hâte ses col-laljorateurs quelque peu découra-gé i (l 'un d'eux avait déjà démis-sionné) et hissé sur la pointe des pieds, en dépit des protestations qui s élevaient, il a repris pour son compte l 'énergique apostro-phe de Mac-Mahon : « J 'y suis, j'y " ^ t e . » C'est clair, c'est net et cett» décision inattendue est de bon augure. Cela prouve que le noui/eau Président du Conseil ne se Uisse abattre par aucune dif-ficulté. Il donne l'impression d'ai-mer la lutte et, par les temps qui coûtent, ce sont de ces tempéra-menls fougueux qu'il nous faut .

Je le dis en toute sincérité : le départ de M- Daladier de la Pré-sidence du Conseil me laisse quel-que :imertume, mais la crâne at-titudo de son successeur sent la poudi-e, révèle une intelligence prompte et claire et des nerfs d'acier. Cela me réconforte. Un homn.e de cette trempe doit être un terrible homme de combat. Attentions.

Après le taureau- voici le lutin, mais quel lutin !

Un Quimperlois m'a dit

« Je m'attendais à voir surgir un mil istère de salut public, une équipe d 'hommes à poigne, type Clémerceau. Désillusion ! On nous s j r t les mêmes têtes, avec de nou/elles étiquettes et des res-capés ties crises antérieures. On voulait du neuf, on nous sort du raccommodé. Misère de misère ! Il n 'y a donc plus de « tigre » au Parlement ? »

Mon cher Quimperlois, il est certain que les Français, en ces heurea douloureuses, évoquent le grand vieillard qui galvanisa nos énergiec en 1918 et conduisit nos troupes à la victoire, mais si le temps du « tigre » est passé, I heure du « lutin » a peut-être sonné.

Les modes, là aussi, ont leurs caprices et ceci vaudra peut-dtre cela.

«

:Le mystère du Brenner

il se lésume à ceci : construire tin triai gle Berlin-Moscou-Rome pour déiartiouler le quadrliatai-re Ankva-Athènes-Belgrade-Bu< carest. I e problème, très simple en app;trence, se révèle dans l'exécutiin aussi complexe que celui de la quadrature du cerele. La trinit'i totalitaire n'a ni la foi, ni la eor. fiance, et chacun de ses membres se méfie quelque peu de ses lartenairee. Berlin s'ef-force de donner le « la », mais •on diapt son n'a pat la même ré-sonnance à Rome et à Moscou.

Lo Conite Ciano se démène et multiplie ses démarches dans les Balkans. J'ai idée qu'il ne tra-vaille pat exeiusivement pour le roi de Pr JIM ou plutftt pour lo FUHrar.

L'expulsion d'un journaliste Les journaux raportent que

M. Lowell. correspondant de l'Agence Reuter à Bucarest, vient d'être expulsé par ordre du gou-vernement roumain, pour trans-mission de fausses nouvelles.

M. .Lowel l est un journaliste plein de candeur. Un secrétaire du fameux docteur Clodius, le ravitailleur du Reich. lui com-munique des renseignements fan-taisistes qu'il t ransmet immédia-tement à son agence.

Les correspondants de nos jour-naux à l 'étranger n 'ont qu 'à bien méditer cette cruelle leçon- Trop de journalistes transmettent les pires sottises avec l 'unique souci d 'épater leurs contemporains. Le sensationnel plutôt que la vérité ! Quelle mentalité !

La radio De tous côtés, on se plaint de la

radio, de ses programmes et de ses... libéralités. Vainement, d'ail-leurs. Ces messieurs de la radio doivent être des gens placides, assez difficiles à émouvoir : les auditeurs sont mécontents ? Qu'ils fassent chômer leurs appareils, c'est bien simple.

Le professeur Branly, qui f u t à l'origine de cette invention, avait, parait-il, la phobie de la radio : « On dit que j'ai inventé ça ! » Il n'en a guère profité. Il y en a d'autres, par contre, pour lesquels la radio est un. . . f roma-ge. Mais le f romage commence à se gâter et si notre radio«diffusion nationale ne modifie pas radica-lement ses méthodes et ses pro-gramnies, l 'unanimité des audi-teurs deviendra radiophobe com-me... Branly.

Le verrou du Blocus Nos amis Anglais paraissent

bien décidés à rendre le blocus efficace. Ils ne tiennent pas à ré-éditer certaines erreurs de l'au-tre guerre. Les portes marit imes de l 'Allemagne se ferment l 'une après laut re . Le Skagerack est désormais sous le contrôle bri-tannique ; les ports russes du Pacifique sont eux-mêmes étroi-tement surveillés. Il y a encore quelques fissures : elles seront bientôt aveugléee-

Cela ne fai t point l 'affaire de l 'amiral Raeder. Malgré ses ef-forts insensés, le verrou du blo-cus sera, dans un avenir proche, complètement poussé. Coup de balai

M. Souritz, ambassadeur des Soviets à Paris, est relevé de ses fonctions. Il s 'apprête à rentrer au paradis de Staline. Bon voya-ge, camarade ! mais n'y revenez plus !

A quand la fermeture complète et définitive de l'officine de la rue de Grenelle ?

LECHOTIER.

Exporlalions amérieaines

Tout récemment, le « New-York Herald Tribune », dans son édi-tion de Paris, a publié des chif-fres fort suggestifs. Il s 'agit des exportations américaines vers cer-tains pays neutres, pendant les mois (le septembre, octobre et no-vembre de l 'année dernière. Com-p a r é à ceux de lu période corres-pondante de l 'annnée 1938, ces chiffres font ressortir des diffé-rences considérables, tous en augmentation comme de bien en-tendu.

C'est ainsi que les exportations américaines vers la Suède ont augmenté en valeurs de 94 0/0 ; vers la Nor\'ège, de 172 0/0 ; vers la Suisse, do 133 0/0 et vers l'ita-liede 21 0/0.

Ces marchandises dont les pays neutres ont eu soudainement un tel besoin, étaient destinées à qui ?

"'RéélànikeB e6akitt4reiatè> étt 4*ptg« — ' Réolàmes ea locale — ' |

{On Itiite à fortàit pour lé$ annonéeé 'rép4téiu)

Cotttiiitiii(pi $ OpMns

Communiqué a- 397, du 20 mar^ (au malin) : Nuil calme sur l'ensem,-ble du front ; à 1 ouesl des 'Vosgea, nos postes ont repoussé des patrouil-les ennemies et leur ont infligé des pertes. '

Communiqué n- 398, du 20 mars, (au soir) :Activilô des élément» de reconnaissance.

Communidué n- 399, du 21 marcj, (au malin) : Rien ^ signaler.

Communiqué n 400, du 21 mars, (au soir) : Activité locale de patrouil-les de part et d autre de la Sarre.

Communiqué n' 'iOl, du 22 mars, (au malin) : Nuit calme sur l'ensem-ble du front.

Communique n- 402, du 22 mars, fau soir) : Rien ù signaler.

Communiqué n- 403, du 23 mars, (au malin) : Activité de patrouilles à à l'est de la Sarre.

Communiqué n 404, du 23 mars, (au soir) : Journée calme sur l'en-semble du iront ; actions locales d'ar-li Ile rie.

Communiqué n-405, du 24 mars (au matin) : Rien d'important à si-gnaler,

Communiqué n- 40G, du 24 murs, (au soir) ; Rien ù signler.

Communiqué n. 407, du 25 mars, (au malin) : Nuil calme sur l'ensem-ble du front ; dans la journée d'hier, au cours d'un eogageiiienl local, nous avons fait quelques prisonniers.

Communiqué n- 4C8, du 25 mars, (ou soir) : Actions locales d'artille-rie en divers points du front ; lirs d'arlillerie sur lo Rhin et activité des deux aviations.

Communiqué n 409, du 2G mars, (au malin) : Un de nos postes a re-poussé uue attaque locale dans la ré-gion au sud du Warndl ; l'uvialioc a continué son activité au cours de la nuil.

Communiqué n- 410, du 26 mars, (au soir) : Activité locale de nos élé-ments de reconnaissance.

Communiqué n - 411, du 27 mars, (au malin) : Hien ù signaler.

Communiqué n 412, du 27 mars, (au soir) :Activilé marquée des deux artilleries dans la région des Vosges.

Cohric KationaU

Le t i rage de la 6" t ranche de la Loter ie Nat ionale , dite t ran-che de P â q u e s , a eu lieu Lund i 25 mars 1940, dans l 'aprés midi .

Sont r emboursés par : 110 fr . n®* finissant par 5 220 — 1

1.000 — 62 5.000 - 836

10.000 - 2 632 50.000 — 05.638 50.000 — 88 814

100 000 - 82.835 P a r 500.000 tr. les n " su ivants 900.807 177.105 880.076 595.730"

P a r un mill ion, les bilteté portant les numéros) :

448.841 648.642

P a r 5 millionn, le billet por -tant te numéro 784.143

Le \ m dB il Tmeiie Le Secrétariat général de la

Loterie Nationale communique : Le tirage de la 7' Tranche de

la T^terie Nationale 1940, dite « Tranche de l ' Industrie » sera assuré le mardi 9 avril, à Calais, au Théûtre municipal,

Pré8i4* du . Conseil et Affair» étrang*

Vice^présidenoe...' justice Intérieur Information Défonce nationale. Marine Air Armement

) Bloovs Education nation*. Finances Agriculture Commerce Travax publics. . . . P. T. T Marine marchande Colonies Ravitaillement Travail Pensions Santé publique

MM. REYNAUD GHAUTEMPS SEROL ROY FROSSARD DALADIER CAMPINCHI L\UBEMT BV.NAC DAUTRY MONNET SARRAUT LAMOUREUX THELtjlBR ROLLIN MONZIE JULIEN RIO MANOEL QUEUILLE POMARET RIVIERE HERAUD

8ouMeorétaire& d 'Etat Présid* du Conseil

etAffair* élrang' Vice-présid", Alsa-

ce-Loraine Guerre Information Finances Intérieur Marine de Comm*. Economie nation*. Travaux publics.. Commerce Armemaat.

UJUrniKti RIBB

SCHUMAN DUCOS FEVRIER LANIEL JACQUINOT PINELLI HACHETTE ALBERTIN O I t A G R A N O B Mmimiuxcn

M. P- Raynaud a présenté son cabinet devant la Chambre ven-dredi dernier. Si M. Paul Reynaud a battu les records dans la formation de son ministère, il semble avoir battu •un nouveau record 'dans la briè-veté des déclarations ministériel-les.

La 's ienne fut courte, mais plei-ne de bonnes et énergiques cho-ses.

Puis, les chefs des différents groupes firent connaître leurs points de vue concernant la nou-velle combinaison ministérielle, et l 'ordre du jour clôturant le dé bat accordant la conflnce au gou-v e r n a i e n t f u t voté pa r 268 voix contre 156 et 100 abstentions

U n o r J r e ' < J a J o u r J n g r o u p e r a j i e a l

Après la démission de M. Da-ladier, le groupe radical-souialis-s'est réuni, M. Chiehery. prési-dent du groupe, a rappelé l'oBu-vre a-jcomplifc depuis deux ans par le président Daladier et, en conclusion, a demandé à ses col-lègues de vouloir bien adopter Tordre du jour suivant, qui a été voté à l 'unanimité :

« Les sénateurs, les députés, k Part i radical dans son ensemble et sans réserve, expriment , en tant que patriotes et démocrates, leur reconaissance à Edouard Da-ladier, depuis quatre ans minis-tre de la Défense'nationale, aeux ans président du Conseil; pour avoir, avec une énergie jamais défaillante, regroupé les forces morales et matérielles t de son jays, sur lequel il avait pressenti a menace de l'extérieur.

« Ils lui rendent pareillement hommage d'avoir, depuis six mois, mené la guerre avec sagesse et fermeté.

« Estimant qu'il n 'a rien négli-gé pour porter au maxintum la puissance de la France, et au ' i l n 'a cessé d'en faire le meilleur emploi, ils lui conservent une confiance qu'il n ' a iamai». mieux méritée qu 'au jourd hui, et de-mandent, afin d'éclairer la na-tion tout entière, la publication des débats de la Chambre .en Co-mité secret.

<( Ils aff i rment n'avoir q u u n seul souci : se dresser face à l'agression étrangère sous toutes ses formes, en pleine union avec la fidèle alliée de la France, pour une victoire complète, condition indispensable de la paix que veu-lent les hommes libres du^monde entier ». i ^ .

R e e o u J l r e

Le vote p a r Içquel la Chambre s Bât désolidarisée du cabinet Da-iat t ter avait prôVoqué dans le pays ' a la fois, surprise et malaise. On se rendait bien compte que la dis-'location de la majori té qui n'avait cessé de soutenir le cabi-net avec persévérance ouvrait une crise d 'autant plus pré^îcu-pante que la majori té abstention-niste ne s'était pas expliquée sur les raisons de son abstention. Il fallut attendre le scrutin pour

•se rendre compte de la position hostile et antagoniste, d 'un côté, des Bocialistes de toutes obser-vances, et, de l'autre, d 'un très grand nombre de modérés.

M. Paul Reynaud, en consti-tuant, très rapidement d'ailleurs, son ministère, avait eu pour des-sein de rallier le parti socialiste et il lui avait offert u n nombre respectable de portefeuilles. Il avait également espéré rattacher jK sa cause de nombreux modérés en se montrant également libéral pour les groupes de droite «?t du centre, dont il espérait surmonter la résistance et la ferme opposi tion. Quant aux radicaux, en maintenant leurs chefs aux pos-tes qu'ils avaient précédemment occupés, il croyait bien les retenir sur la pente glissante qui les con-duisait à l'opposition. Que tous ces calculs aient été établis sur de sa-vants pointages, ce n'est pas dou-teux. Mais, au total, la majori té obtenue vendredi n ' a pas été telle qu'on pouvait l ' imaginer et telle qu' i l serait indispensable de la dégager dans l 'intérêt général.

On discutera sur la question dô savoir si un ministère obtenant une très faible majori té est habi-lité pour entreprendre sa tAche et l 'on répétera le mot du Pre-mier bri tannique qui avait dit : « Une voix m aurait suffi. »

J 'ai assisté à une séance fameu-se où Aristide Briand s'était con-tenté de trois voix. II y a même un brocard célèbre dans les mi-lieux parlementaires selon lequel les plus faibles majorités peu-vent croître et embellir et l'on cite généralement celle de Wal-deck-Rousseau, qui fu t d'ailleurs supérieure à celle de vendredi. En tout état de cause, les minis-tres n'ont pas estimé que leur de-voir. était de se retirer, puisqu'a-près la' proclamation du scrutin, ils sont demeurés à leur banc pour assister à la délibération en vue de fixer la procahine séance-

Il n 'en demeure pas moins cer-tain qu'il f audra procéder à une contre-épreuve et sans trop tar-der. La situation.'actuelle l'exige impérieusement. Les tergiversa-tions tourneraient contre l'inté-rêt du pays. « Salus populi, suprema lex esto ».

La morale de la journée du 22 mars, d'ôst qug, dans les cir-constances actuelles, il ne peut être question de faire passer la politique des partis au-dessus de la politique d u pays. On .ne peut Imaginer comme possible ni la carence gouvernemen^le , ni l ' in-suffisance de la majorité. Aux hommes politiques dont l ' imagi-nation est fertile en procédures-de procéder le plus tôt possible à l'opération destinée à recoudre, car il faut recoudre. C'est le bu t qui doit être' recherché sans délai. Aux « idoines » de le découvrir. La France a droit, non pas à telle ou telle majorité, mais à la plus

•large des majorités. Il faut la chercher, l 'appeler, la rendre vi-vante, cohérente et définitive.

Que les parlementaires ne s'y trompent pas ; ils jouent une par-tie grave pour le parlementaris-me. Nous voulons croire qu'ils ont conscience de leurs responsa-bilités et ce sont des responsabi-lités égales que celles des minis-tres, (cbeati possidentes » d 'une heure, au regard de leurs obliga-tions, et de leurs devoirs vis-à-vis de la France qui ne compren-drait pas qu 'au moment où tout le monde-par le du salut public, la notion du salut public ne l'em-portât (les t îeux côtés de la barri-cade.

Il faut ' recoudre vivement, pràaipteriifinti avec, .l'abnégation

Cs

Dans un discours prononcé mercredi soir. M. Paul Reynaud, président du Conseil, après avoir définit la tâche du gouvernement qui entend « faire la guerre dans tous les domaines », a demandé à la nation de travailler au ryth-me de guerre. « Partout, a-t-il dit,- il faut des hommes, partout, il faut du travail. C'est pourquoi chacun doit servir, l 'un au com-bat, l 'autre à l 'usine, le troisiè-me aux champs. Le rôle du gou-vernement est de mettre chacun h sa place. Ce rôle, il est résolu à le remplir . » « Notre salut est entre nos mains. Nous allons vers l 'épreuve la tête droite, préparés, non à la subir, mais à la maîtri-ser avec une ftme de guerrier, avec une âme de vainqueur. . . »

— Le professeur Edouard Bran-ly, qui, en inventant et en met-tant au point, il y a 50 ans, les premiers éléments de la T S.F. , ouvrit la voie à Marconi pour la vulgarisation de cette magnifique invention, est mort à Pans , dans sa 96" année.

— Le tr ibunal militaire de Pa-ris juge les 44 députés ex-commu-nistes déchus de leur mandat . Mais 35 seulement comparais-sent. les 9 autres étant en fuite.

— Sa mission terminée, M. Sumner Welles s'est embarqué à Gênes, pour les Etats-Unis. Le navire le transportant, le « Comte-di-Savoia » a été arraisonné à Gi-bral tar par les autorités bri tanni-ques qui avaient été prévenues que le docteur Schacht, l'écono-miste allemand, se trouvait à bord muni de faux passeports. Mais le docteur Schacht avait débarqué avant-

— La R. A. F. a riposté sévère-ment au raid allemand de Scapa-Flow. 7 heures duran t les bom-bes anglaises ont plu sur l'île de Sylt, rasant complètement l'im-portante base aérienne alleman-de de la mer du Nord.

— En mer du Nord, deux va-peurs al lemands ont été coulés par deux sous-marins britanni-ques. Un troisième, pour s'échap-per, s'échoue sur la côte danoise, et est définitivement perdu.

— A Rome, le pape Pie XII, dans son homélie pascale, a con-damné la violation du droit et des traités, ainsi que le désir immo-déré de conquête.

— Au Canada, les élections gé-nérales qui viennent d'avoir lieu donnent 172 sièges au parti libé-ral sur 245 sièges à pourvoir.

M i n i a l è r e s J e ^ e r r e

Quand éclata la guerre de 1914, M. Viviani était président du Conseil- Il remania son ministère le 26 août. Ily eut ensuite, du 29 octobre 1915 au 20 mara 1917, deux cabinets Briand. Vint en-suite un cabinet Ribot qui dura jusqu 'à 12 septembre 1917. Il fu t remplacé par un cabinet Pain-levé, auquel succéda, le 16 no-vembre 1917, le cabinet Clemen-ceau, qui fu t celui de la victoire. I Au total, sept cabinets avec cinq

présidents du Conseil différents. Ces ministères furent-ils ce

qu'on appelle au jourd 'hu i « des ministères de guerre » ?

• • •

On parle volontiers,. « in abs-tracto », de ministères ramassés, concentrés, composés d 'hommes énergiques et de forte volonté. Constatons seulement que les mi-nistères de l 'autre guerre furent très nombreux : ainsi, le cabinet Briand du 29 octobre 1915 avait 17 ministres, dont 5 ministres d'Etat et 6 sous-secrétaires d'Etat. Le cabinet Painlevé du 12 sep tembre 1917 comptait 19 mir is-très et 11 sous-secrétaires d'F.t.'it

qui s 'impose à chacun lorsque sont en [eu l 'avenir du pays, la sauvegarde' de la patrie.

Albert MILHAVD.

PidiiriiiiiiliHrïoii iifllilyoliiMmiiiaifB

On connaît l ' industriel alle-mand Fritz Thyssen,' ancien com manditaire du part i nazi et qui a dû récemment quit ter l'APo magne. On sait que l 'alliance

^ dé-goûté du régime hitlérien. Cet Allemand .venu sur le tard aux conceptions libérales et démocra-

vient de dire sa haine de hitlérisme dans un article pu-

blié par le journal républicain al-leniand « Argentisnische Tage-blatt », de Buenos-Ayres, où la co-lonie al lemande est particulière-ment agissante.

M. Thyssen déclare notarr»-ment :

« M. Hitler méconnaît toutes les vérités objectives et subiecti-ves. Avec nous, tous les leaders militaires étaient convai n c u s qu une nouvelle guerre contre les Alliés de 1914 serait un crime Idiot. Aucun danger ne menaçait le Reich. ^

« Nous ne voulons plus de dic-tature ni d ' un part i ni de l 'ar-mée, ni d 'un seul homme, ni de la jeunesse en uniforme. La for-ce ne doit pas remplacer la joie. Jamais plus de S- S., de S. A., ni de Gestapo, plus de pogroms, ni de camps de concentration, ni de tortures, jamais plus de profes-seurs répondant oui pour chaque crime européen et la civilisation chrétienne, et surtout plus jamais d'alliance avec le bolchevisme.

« En échange, nous voulons une Allemagne fédérative comme la Suisse. Nous désirons le dé-sarmement de l'Europe, sans ar-rière-pensée de vengeance et de victoire.

Nous n'avons pas vaincu les Polonais, les Tchèques. Nous pouvons seulement les oppr imer momentanément . Ma confiance dans la direction de l 'armée est morte. L'agression russe contre la Pologne et la Finlande a pro-voqué la haine éternelle contre notre alliée.

« Notre armée connaît la cor-ruption de l 'armée russe. Notre alliance eut pour bu t d'épouvan-ter la Grande-Bretagne et lit France.

« Des deux côtés, les puissan ces possèdent des moyens techni-ques égaux, mais l 'approvis' -nement en matières premières n'eist pas le même. Donc, l'Alle-magne a perdu la guerre. »

M. Thyssen conclut en invitant les ouvriers à s 'un i r contre Hit-ler, ennemi de l 'Allemagne, pour empêcher la ruine do l'Allema gne.

I i ^ i f nAiWi laiiclKr topelaedf^r dfltiab

L'opposition du Kremlin au pacte défensif entre la Finlande, la Suède et ja Norvège a fait l'ob-jet des commentaires des milieux politiques finlandais.

L'U.R.S.S. s'oppose à ce pro-jet sous prétexte qu'il est dirigé contre le régime soviétique et qu ' i l se trouve en opposition avec le traité qui viept d 'ê t re signé entre la Finlande pt 1' U.R.S.S. On relève en Finlande que le pro-têt de pacte est considéré à Ber-lin également comme dirigé con-tre la Russie.

Cl La Finlande et la Suède, dit-on aujourd 'hui à Helsinki, se ren-dent compte qu ' à Moscou on a mal compris ce dont il s'agissait. Il en est question, répète-t-on, d 'un pacte uniquement défensif. La seule raison pour laquelle 1,U. R.S.S. s'opposerait à un tel pro-jet est un obstacle à la réalisation de ses visée» itnpérialiitea.. »

Dans le troisième article du traité de paix entre la Finlande et rU'R.S.S. . la Russie s'engage à s 'abstenir de toute agression contre la Finlande. Moscou a lai-sé clairement entendre à la ^uède et à la Norvège qu^elles n 'avaient ripn à craindre de VP-R.S'S-Gomment surmonter les ^ r é h e n -eione de Moscou? C'eet au Krem-

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mt^^mett mif-LU caïawE u e t i H m t

EST ECONOMIQUE S'ic m TARIFS REDUITS ,

I . E B O N « t C d e

B S S A I S O R A T U Z T 8 -mmmt ii i i j a w w w w w w w w w w w w w i i

lin d 'en suggérer le moyen. Les pays du Nord n'ont qu'une chose à faire, c'est d'éclaircir et de pré-ciser leur projet. Ainsi s'exprime-t-on dans les milieux autorisés d'Helsinki.

Il est dificile de comprendre les raisons qui motivent J'attitu-de du Kremlin en cette affaire, mais il est assez significatif de no-ter que Moscou était, il n'y a pas si longtemps, opposé à la reinilita-risation des îles Aaland.

« M. Tanner, dit l'éditorial du journal « Helsingin Sanoinat », a assuré que la Russi»' n'avait présenté aucune exigence de ca-ractère politique à la Finlande et qu'elle n'avait nulle intention d' intervenir dans la politique in-térieure ou extérieure du pays. M. Tanenr a ajouté que, si r u . R. S. S. avait présenté de telles exigences, elles n'eussent point été acceptées .Le droit de la Finlande de décider de son sort doit donc rester intact. »

C M ( (k radtti t t istration tUMmt

Les yeux commencent à s'ou-vrir. Les plus aveugles s'aperçoi-vent aujourd'hui que l'Etat stali-nien aboutit en définitive à un nouveau type d'oppression hu-maine, plus brutale que celle que le stalinisme se targuait d'abolir.

Dans le domaine technique, les plans succèdent aux plans, mais ceux-ci, établis non pas d 'apiès les besoins de la collectivité, mais d 'après les intérêts de prestige (le la bureaucratie et de la tech-nocratie, érigées en classe privi-légiée et régnante, aboutissent a un effroyable gâchis. L'absence (le liberté a tué le sentiment de la responsabilité.

Voici quelques exemples de ••u gâchis indescriptible, exemples ti-rés uniquement de la presse offi-cielle russe du mois de janvier et dont la traduction est emprun-tée à un journal danois.

Le 4 janvier, les « Izvestia » écrivent que, dans les deux 'der-nières années, les écoles supérieu-res d'agriculture ont formé 53.0(X) spécialistes, mais que la plupart d'entre-eux se sont dérobés à tout travail pratique et ont préféré chercher un emploi dans les bu-reaux. Parmi les spécialistes agricoles qui ont reçu une ins-truction supérieure, 3 0/0 seule-ment sont entrés dans les sovkho-ses (domaines d'Etat) et 0,1 0-0 dans les kolkhoses (exploitations agricoles collectives). Certains d'entre-eux ont pris un emploi de « dactylographes dans les pharmacies », tandis que d au-tres s'occupent à découper les journaux. « Il serait temps, ajou-tent les « Izvestia », d'en contrain-dre quelques-uns à faire ce pom-(juoi on les a instruits. »

Le 10 janvier, la radio de Mos-cou anonnce que la conférence du Parti communiste a volé un ordr(?"du jour concernant le tra-vail des organisations commu-nistes de la jeunesse ; cet ordre du jour signale que la jeunesSL communiste se montre la moins disciplinée, la moins apte au tra-vail et qu'elle est généralerntiit en opposition avec le personnel enseignant.

I..e 6 janvier, les « Izvestia » soulignent la nécessité d'intensi-fier la production du charbon et le journal affirme que les princi-pales mines du Donetz n'ont pas assez de techniciens et de spécia-listes, un trop grand nombre d'entre-eux « s'écrasent dans les bureaux et dans les cabinets di-rectoriaux >>• Le journal officiel des Soviets ajoute que beaucoup do mines ont recours à des moyens illicites pour calculer les gains, si bien que l'on vide le sa lairc de son sens et que la produc-tion baisse.

Le 12 janvier, les « Izvestia » sen prennent â la production du charbon dans l'Oural- qui se ca-ractérise par le « je m'enfichis-me ». Beaucoup d'ouvriers arri-vent en retard ; certaines mines ont une production journalière inférieure de 200 à 250 tonnes au programme fixé ; les wagons sont fréquemment détériorés et le personnel dirigeant est plein d'indulgence pour les fainéante et les « bambocheurs ».

La « Pravda » du 9 janvier, dé-crit la production du charbon dans un autre district où « le charbon d 'une rare qualité » est laissé à l 'abandon. Au début de 1938, une ancienne mine .'ivnit été remise en état : la réfsotion avait coûté 300.000 rouble.- ; six mois après, la mine dut être fer mée.

Le 15 janvier, les « Izvestia -reviennent sur la nécessité d' in-tensifier le plus possible la pro-duction de charbon, de pétrole, de fer et d'acier ; les causes prin-cipales de la sous-production, dit

le journal officiel, sont : la quan-tité de produits qu' i l faut mettre au rebut ; l 'arrêt f i ^ u e n t des machines, le gaspillage de matiè-res premières et le manque d'en-train au travail.

Le 20 janvier, la « Pravda » cite, à titre d'exemple, une usine de Leningrad qui occupe 155 per-sonnes, parmi lesquelles on comp-te 95 employés de bureau, dont un directeur principal, trois di-recteurs-adjoints, un directeur technique, un directeur commer-cial, dix chefs de bureau. Il y a, par surcroît, un chef de service des transports, lequel se compose d'un camion automobile et de trois chevaux...

Le 28 janvier, la « Pravda » fait le bilan (dans un éditorial radio-diffusé par les postes de Moscou) des différentes branches de l'in-dustries ; elle écrit que, partout, les gens s'y écrasent, qui ne font rien, mais qui empêchent les au-tres de travailler utilement, « N'est-il pas merveilleux, s'ex-clame la « Pravda », que, pour chaque automobile, on compte sept ou huit emi)loyés de bureau, sans parler de la ijuantité, que nous ignorons, des chauffeurs.. . »

En ce qui concerne l 'agricultu-re, la rn( in de Moscou transmet le même jour, les informations suivantes : dans un district, sur 130 tracteurs, \ seulement fonc-tionnent, les autres sont en « ré-paration ». Plainte sans cesse re-nouvelée ; on cile à tout moment les usines où des machines lais-sées sans soin se détériorent, où des produits entreposés, vaille que vaille, s 'abîment ; et ainsi c e suite-

* * •

Ces quelques exemples mon-trent degré d'incurie de l'admi-nistration staliniene que d 'au-cuns — et non des moindres — se plaisaient à nous présenter comme un modèle d'organisation.

Encore une légende qui s'en va

6eopg8S LE 8I)E1 G&)ruri[l«a>lifnllltc, «I II FiedM k fWk

1 8 , r u e S a v a r y , 1 8 {Mttiion Rtvalin)

Q U I M P E R L É Uituintiiia IKK lU jwn u<it n LviiA

It(n$(ij|fl«a(st$ P ( s

L'autocar gratuit pour les soldats en permission

Le « Journal Officiel » a publié un décret relatif au transport gra-tuit des militaires par les entrepri-ses de transport public. En effet pour rendre accessible à tous les soldats français le l)énéflco du régime de permissions, le gou-ve' riement a décidé de leur ac-corder la gratuité entière et com-plète du transport.

De ce fait, le gouvernement a été conduit à considérer le pro blême du transport des militaires sur les autobus routiers et à élar-gir provisoirement l 'application de certaines dispositions du décret de coordination du 12 janvier 1939, concernant notamment la priorité accordée aux réservistes dans les services de transport routier et les réductions dont bé-néficient les militaires dans les services routiers dits « de rempla-cement ».

Il a donc été décrété ce qui suit :

Toute entreprise de transport public automobile de voyageurs est tenue d'assurer, par priorité sur les autres voyageurs, dans la limite de la moitié de la conte-nance de ses véhicules, le trans-port des militaires des a r m ^ s de terre, de mer et de l'air voyageant en tenue militaire et se déplaçant en vertu d'un ordre de mission ou d'une permission comportant la gratuité du transport.

Ces militaires recevront un bon d'autobus conforme à un modèle fixé par arrêté du ministre de la Défense nationale et de la Guerre, mais c(!S bons ne pourront être délivrés que pour des parcours non desservis par le chemin de fer et ne seront valables que dans la mesure où ils s 'appliqueront à de tels parcours.

Les allocations familiales au personnel domestic|ue

Le ministre du Travail a pré-.senté au Président de la ' Répu-blique le rapport suivant :

« Le décret du 29 juillet 1939, dénommé « Code de la Famille », a étendu, dans son article 22, le bénéfice des allocations familia-les au personnel domestique, et, d'une manière générale, à tou-tes les personnes qui son occu-pées moyennant salaire par des employeurs ne poursuivant pas des fins lucratives. Cette disposi-

ion doit entrer en application le 1" avril prochain. Le Inème ar-ticle a p r é m l'intervention d'un décret pour déterminer les con-ditions dans lesquelles seront re-couvrées les cotisations afféren-tes au personnel visé ci-dessus'et occupé pa r des particuliers, ainsi que les règles suivant l e^ue l l e s seront payées les allocations fa-miliales au dit personnel c'est ce décret que publie le « Journal Officiel » et dont voici les prin-cipales dispositions :

« Les employeurs visés à 1 arti-cle 22 du décret du 29 juiHel 1939

Iui occupent, moyennant salaire, u personnel à des fins non lu-

cratives, sont tenus de s'affilier pour ce personnel à l'une: dés caisses de "compensation agréées dans le lieu de leur résidence

Çaur les professions libérales, oute personne occupant habi-

tuellement un personnel dome.s-tique «îst tenu de s'affilier pour ce personnel, à la caisse de compen-sation interprofessionelle du lieu de sa résidence, déjà agréée par les professions industrielles, com-merciales et libérales et, à dé-faut, à la caisse professionnelle déjà agréée nui sera habilitée dans le lieu dé sa résidence pour recevoir son affiliation.

Oil trowfcr de V r x i u x m z 7

Donner de temps à autre un coup de collier, c'est à la portée de tout le monde ! Mais fournir pendant des mois un effort conti-nu, malgré les préoc-cupations et les soucis, celà suppose une rare endurance. Pour vous aider à « tenir », prenez donc de la Quin-tonine. A base de huit plantes to-niques et de glycérophosphate de chaux, la Quintonine est un re-constituant énergique, véritable aliment des muscles et des nerfs. Elle soutient et réconforte. Toutes pharmacies : 5 f r . 85 le flacon.

C c o n o n i s u remballage

Tout le monde agricole sait bien maintenant — ou devrait sa-voir — qu 'une bonne fumure doit être complète et bien équilibrée, c'est-à-dire comporter des propor: tions bien déterminées de chaux, d'acide phosphorique et de po-tasse.

Si nous envisageons ce dernier élément, le cultivateur a le choix entre le chlorure de potassium, engrais concentré dosant 49 0/0 de potasse pure, et la sylvinite dont la teneur est de 18 0/0.

Pour les terres lourdes- pas d'hésitation : le chlorure s'impo-se. Mais pour les terres légères ou moyennes, vous pouvez avoir recours aussi bien au chlorure qu 'à la sylvinite. Si vous vous y prenez assez longtemps à l'avan-ce, la sylvinite vous donnera d'aussi bons résultats que le chlo-rure, et dans les sols infestés de vers jaunes (taupin) ou de vers blancs, il faudra même donner la préférence à la sylvinite.

La sylvinite est un engrais par-ticulièrement bon marché, sur-tout quand on peut l 'acheter en vrac. Ija suppression de l'embal-lage permet actuellement une éco-nomie d'environ 25 pour cent, ex-trêmement intéressante ; en la réalisant, nous donnerons à nos terres des fumures plus copieu-ses, donc plus rémunératrices nous éviterons en même temps au pays des sorties d 'or puisque la plupart de nos sacs nous vien-nent de l 'étranger.

Paul LOISET.

M" Pauis-fiuilijiui'g ui,i.N 'airarçlan-fltr.tiî!; 9.r.a.r im.i.n

Cabfttct Dentaire 1 2 , F l U B S A V A R Y

(prêt la pharmaol* Quibourg)

O M p milODaie Production forestière en temps

de guerre La Préfecture communique : Les propriétaires de bois de

plus de 10 hectares en futaie et taillis, sous-futaie et les proprié-exploitables ayant plus de 1 mè-tre de cirwnférence à hauteur taires de plantations de peupliers d 'homme, quelle que soit leur étendue, sont informés qu 'aux termes du décret du 20 janvier 1940, paru au « Journal Officiel » du 10 février dernier, ils sont te-

nus d ' indiquer avant le 1" avril, par voie de déolaràtion à déposer dans les m a i r l » , lé mode d'ex-ploitation qu' i ls appliquent avec indiCiation de la surface totale boisée qu'ils exploitent annuelle-ment ou périodiquement.

En cas d'exploitation périodi-que, l 'année de la dernière coupe sera également Indiquée.

NoBl HASSON chirurgien dtnIMe

de la FaouUi de Mideclne te Parie • .

6, Iplaoe. O a r n o t f {Malion^ÇOTTEN) f

QUimPERie î t é l é p h . 2.06)

Q U I M P K R L E

PHARMACIE DE SERVICE : Pharmacie QUIBOURG, rue

Savary.

COURS PROFESSIONNELS. — Le Maire informe les intéressés que les cours professionnels, qui n 'avaient pas fonctionné jusqu 'à présent pour des raisons maté-rielles, reprendront à par t i r du lundi l " avril, à l'école de la rue Thiers.

Il est rappelé que ces cours sont obligatoires pour les appren-tis-

Il engage les jeunes gens qui ont suivi ces cours et qui n 'ont pas réussi au certificat d'aptitude professionnelle, à reprendre leurs études de façon à se présenter à l 'une des sessions spéciales ré-servées aux mobilisables.

Emploi du temps : Dessin : professeur. M. Clédic.

- - Lundi, 1" année : de 18 à 19 heures ; 2* année, de 19 à 20 heu-res. Mardi : 3° année, de 18 à 20 heures.

Français : professeur. M. Le Griguer. — Mercredi : 1" année, de 18 à 19 heures ; 2" année, de 19 à 20 heures. 'Vendredi : 3' an-née, de 18 à 19 heures.

Mathématiques : professeur, M. Caradec. — Samedi : 3" année, de 7 à 8 heures ; 2° année, de 8 à 9 heures ; i" année, de 9 à 10 heu res.

Les inscriptions seront reçues samedi 30 mars, h 11 heures, à l'école de la rue Thiers.

FERMETURE DES PATISSE-RIES. —• Dérogations. — Par ar-rêté préfectoral en date du 19 mars 1940 et par dérogation aux prescriptions existantes, les pâtis-sertes, pâtisseries-boulangeries pâtisseries-confiseries, confiseries et tout le rayon existant pour les mêmes articles dans les maisons d'alimentation seront fermés les lundi, mardi et mercredi de cha-que semaine, à l'exception des jours fériés, à partir du 24 mars.

ARRET DU CHAUFFAGE CEN TRAL DANS LES HABITA-TIONS- — Par arrêté préfectoral en date du 22 mars 1940, le chauf-fage central des maisons d'habi tations, et de tous établissements publics et privés, locaux com-merciaux ou industriels, devra être arrêté au plus tard le l " avril.

SITUATION Une personne ayant bonne ins-

. action peut, après quelques mois d 'études à PIGIER, de Lorient, occuper une situation avantageuse. Placement assuré des élèves (toujours deux fois plus d'oiïres d'emplois que "élèves à placer).

UNE SERIE DE VOLS. — De.; voleurs ont opéré dans différen-tes maisons de notre ville :

Qhez M. F r a n c i s Mahé fils, entrepreneur de transports, bou-levard de la Gare, des outils et accessoires de mécanique, ninsi qu'une bicyclette, ont été enlov és. M. le commissaire de police, [iré venu, réussit, après une rapide enquête, à retrouver des pièces volées chez un nommé F., de la rue du Couédic.

— Dans un immeuble situé en face de la poste, près du pont de la rue de Bremond-d'Ars, la cave a reçu la visite d 'un cambrioleur aimant le bon vin. Une vingtai-ne de bouteilles de Bordeaux et de Bourgogne ont disparu. Lei soupçons se portèrent sur le nom-mé Paul Ba ch, lequel, après un interrogatoire serré, a passé des aveux.

— Route de Moëlan, profitant de l 'absence des habitants, des inconnus ont pénétré dans une

PidcHke^

î o r a s ' s ' n ï • - -Prtwtlons d, tou* IM lourt, t vot «eon«.

iT « «l* ««""«rlr. .ux Bons d'Armtmtnl qu* • tu«rra M ttrmintra plui vit* «t qu« blcntAt voi fovan r>v«r»ni

Jhumt^ueg aan BONS D'ARMEMENT

maison et v ont dérobé une som-m e d 'argent . Plainte a été portée h la gendarmerie qui a ouvert une enquête.

ETAT CIVIL DE QUIMPER-LE. — Naissances. — Madeleine-Marie-Pierrette-Marguerite Co-nan, 33, rue du Couédic. — Yvon-ne Le Foll, 6, rue Thiers. — Ré-niy-Jean-Joseph Souflez, à la ma-ternité. — Madeleine-Alice-Gisèle Le Grand. 4, rue de Quimper. — Jacques-Abel-Marcel Allanot, à la Maison-Rouge. — Denise-Marie-Francine Corazza, 26, rue du Couédic.

Publication» de mariapes. — Eugène Le Sant. chef cuisinier, place Nationale, et Annie Dres-seur, coiffeuse, 27, rue du Coué-dic. — Rudoll Schérer, maréchal-des-logis au 2° Rég. Etranger de cavalerie, à Rabat, et Elise Ker-loch, s. p., 8, rue du Couédic, — François Chapel, médecin auxi-liaire, actuellement aux armées, et Francette-Charlotte Miroux, s- p., 11, rue B r o u z i c . A u g u s t e Prat , papetier, à Kerneuzec, et Marie Guilloux, à Bellevue.

Mariages. — Louis Ja'in, phar-macien, actuellement aux armées et Marie Le Lay, s. p., place Car-not.

Décès. •— Mathurin Bernard, 35 ans, inscrit marit ime, 35, cours Chazelles, à Lorient (trans-couturière à l'Ile, épouse de Jean cription). - Marie Rio, 21 ans, Strugeon (transcription). — Louis Loizon, 74 ans. cultivateur, rue Bellevue. — Christophe Théber-ge, 79 ans. retraité, 8, rue Lebas. — Marie Sablé, 73 ans, s. p., route de Pont-Aven. — Constant Lesteven, 54 ans, receveur des Contributions indirectes, chemin de la Corderie.

TREMEVEN PARDON DE LOC-YVI- —

C'est dimanche 7 avril qu 'aura lieu le traditionnel parclon de Loc-Yvi.

0L0HAR8-0ARN0ET UN CYCLISTE SE TUE. —

M. Joseph Flohic, âgé de 35 ans, second-maître de marine, se trou-vait en permission dans sa fa-mille, à Kerouz. La semaine dernière, circulant à bicyclette, il fit une chute malencontreuse qui lui occasionna une grave bles-sure au crâne.

Transporté à l'hôpital de Quirn-perlé, son état y fu t jugé déses-péré. M. Flohic fut reconduit à son domicile, où il décéda.

Nous présentons à sa faniilh' nos sincères condoléances.

DOELAN PAIE.MENT DES PENSION.S.

— Le paiement des pensions f-'ir la caisse des retraites des in.scrits maritimes se fera désormais pour le Préposât de Doëlan, au bureau de la marine, rive gauche, à Doë-lan : hommes, le l " avril ; veu-ves, le 2 avril.

âlBxandre OUZIAT CHIRURGIEK-DEKTI'.TE

de la FaculU de Médecine de Parti 9, p>ie Lebas, 9 Q U I M P E R U E

ConauIlJitlon'< time lo-< jonrH QUIM-PERLE, snuf le Mercredi à BAN-NAI.EC

M0ELAN-8UR-MER ARRESTATION. - Le nommé

Le Saux Yves, cimentier, ûgé d£ 41 ans, originaire de Langolen (Finistère), et demeurant actuel-lement au bourg de Moëlan, était recherché par la gendarmerie. Au mois do février dernier, il avait été condamné contradictoi rement par le Tribunal corret tionnel de Nantes à 15 jours d. prison pour abandon de famille

Les gendarmes, l 'ayant trouvé, l'ont mis en état d'arrestation et conduit à Quimper.

BANNALEO

CONCOURS DE POULICHES. — Un concours de pouliches de 1, 2 et 3 ans et de poulains de 1 an aura lieu le jeudi 18 avril, à

AVIS DE CONVOI Vous êtes prié d'assister aux

convoi, service et inhumation de

M. Constant LESTEVEN Contrôleur Principal

lieceueur drt contrlbulton» Indtrectei à Quimperli

décédé le Jeudi 28 Mars 1940, en son domicile, à Quimperlé, rue de la Corderie, dans sa 55° an-née, muni des Sacrements de l'Eglise.

La cérémonie religieuse aura lieu le Vendredi 29 Mars 1940, à 16 heures, en l'église parois-siale N.D. de l'Assomption.

Le deuil se réunira à la maison mortuaire à 15 h. 45.

De Profundis I... De la part de : Madame LESTEVEN, sa veu-

ve. née Le Noc ; Madame LESTE-VEN, sa mère ; Madame et Mon-sieur de JORNA et leurs fils : Madame et Monsieur Armand LESTEVEN et leurs filles : Ma-dame Veuve LE NOC, sa belle-mère ; des Familles LESTEVEN. LE NOC, MORVAN et de toute la Famille.

8 h. 30, à Bannalec. Qe concours est doté de 15.150

francs de primes. Surpr ime de 10 0/0 au nais-

seur de tout animal inscrit au Sud-Book.

Les insQriptions seront reçues au siège de la Société Hippique d'Elevage du 3ud-Finistère, 31, rue de ^ u a m e n e z , & Quimper, jusqu'au jeudi '4 avril, à 18 heu-res.

UNE MEULE DE FOIN BRÛ-LÉE. —- Une metile de foin, ap-partenant à M. H. Tréflez, de Li-vinot. en Bannalec, a été la proie des flammes, malgré une rapide intervention des habitants du vil-lage-

Les dégâts sont évalués à 10.0''h) francs environ.

La gendarmerie de Bannaleï a ouvert une enquête.

A coninaiie de r j e c - s u r - b e l o h

p r è s PONT-)iVEN

La Ferme D E K E R A M B O S S B R

Libre le 29 Septembre 1940.

P r i x d t f t r m a ^ t I n f é r t t M n t S'adresser Mme Vve LE QUERE,

2, rue La Tour d'Auvergne, QUIM-PERLE.

wmm

HERNIE M HUit» «Vtel . - c «M I irarOMUMI M

WUM lei banonM» •tminie* dt banilM «ai porté fr oonv»! t ^ l ^ H

)LASER MDi mtortdt H ^ i f i i m dt num, 44, , >p(Mt CM QOIIVIS»!!» «pptlPtU-.

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QUIMPER, 15 Avril, Hôtel delaOarePae-cal, face i la Gare.

LORIENT, Mercredi 17 Avril, Hôtel Beau-eélour,

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