au fil des lettresLes archives

Livret d’expositionNiveau : lycée

Livret pédagogique

Lycée

Les archives au fil des lettres

Tous droits réservés. Conseil général de GirondeISBN : 978-2-86033-071-8

Conception du livretDelphine Mathis, professeur de lettres et d’histoire-géographie

sous la reponsabilité du service des Publics des Archives départementaleschef de service : Georges Cuer, Conservateur du patrimoineéquipe exposition : Anne Detot, Baudouin Gobert, Laurence Laurent, Cyril Olivier, Marianne Ténèze

Conception graphique : TMC Nantes

Impression : Centre d’impression départemental du Conseil général de la Gironde

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Dès 1758, la compagnie des notaires* de Bordeaux décide « de faire construire un bâti-ment spécial » destiné à conserver les « minutes des notaires de Guyenne ». Ce premier bâtiment des archives*, consacré aux seules archives notariales, s’installe rue Leyteire. Créées pour conserver l’ensemble des archives publiques à la suite des départements, pendant la période révolutionnaire, les Archives départementales s’installent dans la Préfecture, puis sont transférées au couvent des Carmes en 1819, puis rue d’Aviau en 1865.

« Pendant la visite de l’exposition, ouvre l’œil : l’archiviste qui se prénomme Archibald signale quels documents t’aideront à répondre aux questions de ce livret »

Le bâtiment de la rue d’Aviau présente une structure en forme de U, entre cour et jardin. Comment justifier ce choix de l’architecte dans une rue comme celle-ci ? • S’intégrer dans le paysage des hôtels particuliers bâtis au XIXe dans le quartier • Pouvoir s’observer d’une aile à l’autre • Séparer les lieux publics des réserves • Imiter la forme d’un fer à cheval • Protéger les archives en cas d’incendie

Les Archives de la Gironded’un bâtiment à l’autre

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6 L’Archiviste à l’ouvrage

« L’organisation actuelle des Archives dépar-tementales existe depuis la Révolution et a été pensée à la suite de la création des dépar-tements en 1790. A leur tête, un archiviste était nommé. »

“Figure emblématique de l’érudit local ”, l’étendue de ses connaissances lui permet de développer ses activités dans trois domaines. Relève-les.

Quelles sont les deux raisons pour lesquelles les archives se sont déplacées sur le site actuel ?

Quel est le nom de l’archiviste présenté dans l’exposition ?

Le travail de Jean-Auguste Brutails autour du cartulaire* de l’église Saint-Seurin de Bordeaux est considérable. Associe à chacun des documents présentés le verbe qui te semble le plus adapté pour évoquer le travail de l’archiviste. Tu peux, préciser la date lorsque c’est possible.

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La maquette de C. Rey te permet d’avoir une vision d’ensemble du site qui abrite désormais les Archives départementales cours Balguerie-Stuttenberg. Figure le point où tu te trouves actuel-lement sur la représentation ci-dessus.

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1894

ACQUERIR PUBLIER

Les Archives de la Gironde d’un bâtiment à l’autre

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8 La fabrique des archives La fabrique des archives Livret pédagogique

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« Si la fonction des archives demeure identique à elle-même à travers les siècles[…], elle s’est naturellement adaptée à un contexte institutionnel, culturel et technologique qui n’a cessé d’évoluer jusqu’aux grandes mutations du temps présent, qui ouvrent sur les archives dématérialisées et l’ère de masse. »Dans la salle d’exposition, tu trouveras plusieurs exemples mettant en valeur la diversité des documents d’archives. Nomme-les.

Il est certain que les archives « sont le fruit d’une sélection et d’une mise en ordre volontaires ». Pour cela, chaque nouveau document collecté est maintenu dans son fonds d’origine, puis intégré à une série préexistante reconnaissable par une lettre, qui regroupe des fonds de provenances diverses mais voisins par les secteurs qu’ils concernent. Il peut s’agir par exemple de la série J qui rassemble les documents entrés par voie de dons ou d’achats, généralement privés ou de la série C qui regroupe les fonds d’institutions vouées à l’instruction publique, aux sciences et aux arts, sous l’An-cien Régime.En parcourant l’exposition tu pourras observer des documents relatifs à la presse*. Tu retrouveras la série à laquelle ils appartiennent.

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SERIE :

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Le son et l’image àl’ère numerique aux Archives

Les Archives départementales de la Gironde produisent, conservent et diffusent des fichiers numériques créés à partir de documents originaux sur support matériel (documents sur parchemin, papier ou sur cassettes sonores ou audiovi-suelles). Ces documents deviennent, après leur traitement et leur classement par les Archives, lisibles sur ordinateur et on peut les diffuser sur Internet.Les Archives départementales de la Gironde sont un pôle numérique régional, c’est-à-dire qu’elles mettent à disposition de tous les publics des sources régionales sous forme numérique et organisent avec des associations et des organismes divers un réseau partagé de documents par le canal d’Internet.Les archives en général n’existent pas seulement sur papier : à l’époque d’Internet, les dossiers sur support infor-matique , les documents ausiovisuels constituent autant d’archives contenant des informations destinées à être conservées définitivement. Tous ces documents peuvent faire l’objet d’une numérisation pour être diffusés et protégés.Les Archives de la Gironde conservent 25 téraoctets de fichiers numériques en 2010 (2 millions d’images). Elles produisent de plus en moyenne 100 000 à 150 000 images par an. Sur le site Internet archives.gironde.fr, 1 million d’images sont mises en ligne (notamment les registres paroissiaux et d’état civil).

Les documents de l’exposition se présentent pour la plupart sous forme originale. Où et comment peux-tu voir ceux qui ont été numérisés ?

La romancière Chloé Delaume parle d’archives audiovisuelles : dans son texte, quel est le sort réservé aux documents ?

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11Livret pédagogique

10 “Les papiers nouvelles, les gazettes”

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“Les papiers nouvelles, les gazettes”

Relève trois différences entre le journal Sud Ouest d’aujourd’hui et celui du 29 août 1944.

1)“Au lendemain de la libération de Bordeaux, paraît le premier numéro du journal Sud Ouest, le 29 août 1944.” Comment expliques-tu la présence du coq triomphant sur le logo de ce premier journal ? Le retrouves-tu aujourd’hui ?

Enfin, après avoir lu la notice du document 44, le journal Sud Ouest 2010, tu peux sûrement résoudre ce simple problème. Sachant que les Archives départementales de la Gironde sont abonnées depuis 2000 à 5 éditions couvrant le département et que l’ensemble occupe 115 m linéaires sur rayonnages avec un accroissement annuel équivalent à 1,15 m linéaire, en quelle année la collection du Sud Ouest aux Archives départementales de la Gironde aura-t-elle atteint la hauteur de la tour Eiffel, qui est de 320 m ?

AOÛT 1944 FÉVRIER 2011

❏ oui ❏ non

En :

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12Devant le juge Livret pédagogique

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Les Archives départementales disposent de l’ensemble des pièces de ce dossier judiciaire. Tu peux constater que leur nombre est important mais aussi que leur nature est variée. Peux-tu les recenser ?

Dans la vitrine de l’exposition, tu peux trouver une lettre de Marie Besnard au juge d’instruc-tion datée du 23 juillet 1949. Pour quelle raison les Archives départementales disposent-elles des pièces du procès ?

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Compter / taxer - Le privé et l’intime

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14Livret pédagogique

15 Compter / taxer - Le privé et l’intime

Puisque tu es aux Archives, tu en profites pour rechercher des livres de raison afin de les comparer à celui que tu viens de découvrir dans ton appartement. Trouve d’abord la définition exacte du “livre de raison” :

Tu y trouves le livre de raison de Mme de Fonbrauge pour la dépense journalière de sa maison, commencé le 1er novembre 1755. Quel est son contenu ?

Tu viens d’acquérir un vaste appartement cours Balguerie- Stuttenberg à Bordeaux dans lequel tu découvres un livre de raison daté de 1860.Tu désires connaître le nom du propriétaire à cette date et la superficie de sa propriété foncière. Quel document vas-tu consulter aux Archives départementales de la Gironde ?

En salle de lecture, tu recherches dans quelle série consulter les fonds privés :

SERIE :

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16Ficher / surveiller

Ton diplôme du Baccalauréat sera très différent de celui-ci. Précise en quoi.

Retrouve le nom de l’étudiant à qui ce diplôme a été attribué. Qu’en déduis-tu concernant le public fréquentant le “studium generale” (ancêtre de l’Université) dès 1441 ?

Nom :

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Éduquer, instruire, former

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L’instauration d’un carnet anthropométrique pour les nomades permet d’attribuer une identité fixe à chacun, afin de mieux les surveiller, notamment dans leurs déplacements.

L’anthropométrie est un ensemble de techniques de mesures du corps humain. Appliquée au vivant, l’anthropométrie mesure les distances, les angles, les périmètres, les largeurs et les profondeurs. Elle est une méthode d’identifica-tion des criminels inventée vers 1880 par Alphonse Bertillon, alors chef du service de l’identification à la Préfecture de police de Paris.Dispositif généralisé notamment sur les popula-tions nomades dès 1912, il annonce les prémices d’un fichage plus tard utilisé, en d’autres circonstances, pour des persécutions massives et meurtrières.Au moment de sa mise en place, cette pratique à l’endroit des nomades s’intègre dans un dispositif sécuritaire plus large, visant à stigmatiser des individus ou populations, soupçonnés de corrompre la Nation française, qu’ils soient délinquants, criminels, ou tout simplement marginaux.

« Ces pouilleux gavent de mensonges notre jeunesse. Ils crachent sur tout ce que nous aimons et respectons. Ils défrancisent, germanisent, internationalisent la France de demain ». Ainsi s’exprime Urbain Gohier dans La Vieille France le 6 février 1919.

Observe le fichier anthropométrique de Jeanne Bouthors. Grâce à cet outil, que connais-tu d’elle ?

❏ Pouvoir les recenser ?

❏ Faciliter leur contrôle ?

❏ Les reconnaître pour mieux les accueillir dans chaque nouvelle municipalité ?

Selon toi, comment se justifie ce “fichage” des nomades ?

Sa taille :Son nez :Médius gauche :Couleur de ses cheveux :

du 17 au 21 juillet 1922 :du 25 au 28 juillet 1922 :le 28 juillet 1922 :

Son“âge apparent”:

Son travail :

Le travail de sa mère :

Ses caractéristiques physiques :

Ses déplacements :

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PROFESSIONS :

Dans la France des années 30, une politique continue s’efforce de réaliser une « école unique » et, la pièce maîtresse de ce système est, en 1928, la gratuité de l’enseignement secondaire. Pour les familles, les diplômes sont un instrument de promotion et ouvrent à leurs enfants, les voies de la réussite.

La profession des parents figure dans la même colonne que leur adresse. Quelle est celle d’un des deux parents de Jacques Raymond Gardelles ? Fait-il figure d’exception ou y a-t-il d’autres élèves dont les parents exercent la même profession ? Lesquels ?

« La lecture du registre des entrées et sorties des élèves du lycée Michel de Montaigne permet d’obtenir nombre de renseignements sur les élèves inscrits entre 1937 et 1940 », à commencer par la nature du groupe qu’ils constituent.

Sur ces deux pages, tu peux lire les prénoms des élèves et faire une première remarque.

Qu’en est-il des autres parents d’élèves ? Quelles professions peux-tu relever ?

1• Profession mentionnée :

2• ❏ Oui

❏ Non

3• Elèves :

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18Livret pédagogique

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En 1850, la loi Falloux qui proclame la liberté de l’enseignement secondaire creuse un déséquilibre entre les établissements religieux et laïcs. Ces derniers connaissent d’ailleurs un déclin de leur public.

En effet, dans ces « lycées impériaux* », les journées sont monotones. L’emploi du temps du lycée de Bayonne, daté de 1882/1883 (et conservé aux Archives) est éloquent : des demi-journées entières sont consacrées à une seule matière, les activités sportives sont inexistantes et l’internat est difficile à vivre. Les révoltes lycéennes fréquentes font écho au désarroi des élèves et à leur prise de conscience de la sévérité des règlements.C’est dans ce contexte que « le ministre de l’Instruction publique et des Cultes, Gustave Rouland adresse aux recteurs d’académie une nomenclature d’état descriptif des lycées, qu’il souhaite « exact et minutieux » dès 1861. »

Éduquer, instruire, former Éduquer, instruire, former

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21Réponses

Les Archives de la Gironde d’un bâtiment à l’autre :- Cocher • S’intégrer dans le paysage des hôtels particuliers bâtis au XIXe dans le quartier • Séparer les lieux publics des réserves • Protéger les archives des incendies- Augmenter les capacités de stockage et accueillir le public dans de meilleures conditions

L’archiviste à l’ouvrage :- Jean-Auguste Brutails.1. L’analyse des écritures anciennes qu’il enseigne à l’Université2. L’expertise graphologique dont il fait profiter la justice.3. La conservation des monuments et objets d’art.

ACQUERIR 1894TRANSCRIREPUBLIER 1897 PHOTOGRAPHIERDESSINER

La fabrique des archives - Cartulaire, dessin, sac à procès, atlas, carnets anthropométriques, photo, chanson.- Série I de la Bibliothèque des Archives

Le son et l’image à l’ère numérique aux Archives- Par l’intermédiaire de fauteuils audiovisuels et d’une vitrine tactile créés en salle d’exposition des Archives à l’occasion de leur exposition inaugurale ; en salle de lecture des Archives, grâce à des écrans individuels équipés pour certains de casques audio ; chez toi, sur le site archives.gironde.fr.

- Chloé Delaume met en scène de façon fantaisiste et romancée l’archivage de documents audiovisuels.

“Les papiers nouvelles, les gazettes”- Car le nom du journal vient de changer : il se nomme La Petite Gironde le 28 août 1944 et Sud Ouest le lendemain, le 29 août 1944. Le logo est donc encore visible pendant quelques jours.- Non, ce logo n’est plus visible aujourd’hui.

AOÛT 19441 seul feuilletLe coq comme logoPas ou peu de publicités

- 320-115 = 215- 215 :1,15 = 186 - Dans 186 ans - En 2196

Devant le juge- Marie Besnard est transférée au fort du Hâ en 1954 pour comparaître devant la cour d’assises de la Gironde.- Une lettre manuscrite, un tableau des héritages et legs, une photo de l’alambic.

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FEVRIER 2011Une vingtaine de feuilletsPlus de logoDes pages entières de publicités

Combien de fois par mois les élèves internes prennent-ils des bains de pieds au lycée de Bordeaux ?

Qu’en déduis-tu concernant les conditions de vie et de travail des internes dans ces lycées “impériaux” ? Qu’est-ce qui justifie, selon toi, une telle enquête ?

Ce registre renseigne le lecteur sur les plans des bâti-ments, l’ameublement, le contenu des enseignements, la composition des plats à la cantine ainsi que sur « l’éclairage et les soins de propreté ».

La salle d’études du lycée de Bordeaux est-elle suffisamment éclairée ? Pourquoi ? Qu’en est-il des autres pièces “de la maison” et notamment du réfectoire?

Peuvent-ils prendre des “bains entiers” pendant l’hiver (dans la rivière ou la salle de bain) ?

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Éduquer, instruire, former

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22 Notes

Document 1 p.5 : Photographie des Archives départementales rue d’Aviau vers 1920.

Document 2 p.6 : Maquette des Archives départementales cours Balguerie-Stuttenberg de C.Rey.

Document 3 p.7 : Photographie de Jean-Auguste Brutails vers 1900.

Document 4 p.7 : Cartulaire de l’église collégiale Saint-Seurin de Bordeaux fin du XIIe-XVe siècle.

Document 5 p.9 : Registres de transcriptions de la conservation des hypothèques de Bordeaux. 1865

Document 6 p.11 : Une du journal Sud Ouest le 29 août 1944.

Document 7 p.13 : Coupure de presse du quotidien L’Aurore, le 22 novembre 1961.

Document 8 p.14 : Matrice cadastrale de la section B dite de Saint-Martial. 23 juillet 1852

Document 9 p.14 : Livre de raison de Mme de Fonbrauge daté de 1755.

Document 10 p.16 : Carnet anthropométrique de Louise Bouthers et de sa fille Jeanne. Etabli en 1921

Document 11 p.17 : Baccalaureatus. 13 avril 1581.

Document 12 p.18 : Registre des entrées et sorties des élèves du lycée Michel de Montaigne à Bordeaux. 1937-1940

Document 13 p.19 : Avant projet d’aménagement de l’ancien collège de jeunes filles pour l’installation d’un collège mixte à Sainte-Foy-la-Grande.1953

Document 14 p.20 : Extrait des renseignements sur les divers lycées impériaux. Vers 1863

Achevé d’imprimer en janvier 2011 sur les pressesde l’imprimerie départementale du Conseil général de la Gironde

Réponses

Compter/taxer et le privé et l’intime.- Le cadastre car y sont recensés les plans de chaque commune qui permettent de connaître les propriétés foncières, leur contenance, leur volume et le nom des propriétaires.- Définition du livre de raison : livre dans lequel « un bon ménager ou marchand écrit tout ce qu’il reçoit et dépense pour se rendre compte et raison à lui-même de toutes ses affaires »- Série J- Y figurent tous les produits consommés et les prestations payées aux praticiens et artisans, les conventions passées avec les ouvriers pour les travaux extérieurs.

Ficher / surveiller- Cocher • Pouvoir les recenser • Faciliter leur contrôleSon âge apparent 13 ansSon travail acrobateLe travail de sa mère artiste lyriqueSes caractéristiques physiques Taille : 1m40 Nez : rectiligne Médius gauche : 9,7 cm Couleur de ses cheveux : blondsSes déplacements Du 17 au 21 juillet 1922 : à Pessac Du 25 au 28 juillet 1922 : au Bouscat Le 28 juillet 1922 : à Bruges

Éduquer, instruire, former- Charles Benoist de Lagebaston, fils du premier président du parlement de Bordeaux. Le public fréquen-tant le « studium generale » est donc un public privilégié issu de la bourgeoisie urbaine.- Votre diplôme du bac sera très différent car il se présente comme celui du brevet sous un format A4. Y figurent quelques renseignements vous concernant (nom, prénom, âge..). Le support est en papier et non en parchemin.- Sur ces deux pages du registre des entrées et sorties du lycée Michel de Montaigne, ne figurent que deux filles.- La profession d’un des deux parents de Jacques Raymond Gardelles est instituteur.- Cocher • OuiElèves : Jean Brossel et Jean Brun- Les autres professions mentionnées sont : • 2 pharmaciens • Capitaine au long cours • 2 notaires • Agriculteur • Meunier • Cuirs et peaux • Inspecteur de police • Journaliste • journalière- Non, la salle d’études du lycée de Bordeaux n’était pas suffisamment éclairée car « les lampes brûlent beaucoup d’huile » et « éclairent mal ». Dans les autres pièces, notamment le réfectoire, la lumière est « insuffisante ».- Les élèves du lycée de Bordeaux prennent des « bains de pieds » « deux fois par mois ».Non, ils ne peuvent pas prendre des « bains entiers » pendant l’hiver.- On peut en déduire que les conditions de vie sont difficiles. Une telle enquête est donc nécessaire pour un Etat qui entend bien être le bailleur de fonds du système éducatif et ainsi participer à la construction du sentiment national.

anthropométrie : ensemble de techniques de mesures de l’organisme humain. Elle est une méthode d’identification des

criminels inventée par Alphonse Bertillon vers 1880.

archives : On considère comme archive (loi de 1979), un document produit par une administration ou une entreprise

quelle que soit sa date de création (pas forcément ancienne) et son support (papier, photo, numérique).

armateur : personne qui équipe et exploite des navires de pêche ou de commerce.

cadastre : document définissant dans chaque commune l’emplacement (appelé parcelle), ainsi que la surface et la valeur

du bien qui lui sont attachées.

cartulaire : registre qui contient les droits et les titres d’un établissement religieux.

cloître : ensemble des galeries couvertes qui entourent une cour, un jardin, dans un monastère ou un couvent.

collégiale : église dans laquelle vit une assemblée de religieux.

commune : division administrative du territoire français dirigée par un maire et un conseil municipal.

corsaire : navigateur ou navire qui avait le droit d’attaquer et de piller les navires ennemis avec l’accord de son

gouvernement.

démographe : spécialiste de l’étude de la population.

enluminure : lettre peinte ou dessin aux couleurs vives qui orne un manuscrit ancien.

état civil : situation d’une personne en ce qui concerne son nom, sa date et son lieu de naissance, sa filiation,

sa nationalité, son domicile.

généalogiste : personne qui s’occupe de chercher la liste des membres d’une même famille, de génération en génération.

laïc, laïque : qui est indépendant(e) de toute religion.

lettrine : grande lettre, généralement décorée, placée au début d’un chapitre ou d’un paragraphe dans certains livres

(elle est en général plus grosse que le reste du texte).

Lycée impérial : établissement d’enseignement secondaire chargé à sa création en 1802 de former les futurs cadres.

Le Second Empire rajoute l’épithète d’« impérial » que la Troisième République supprime.

négrier : autrefois, personne qui faisait le commerce des esclaves noirs.

notaire : personne dont le métier est de garantir devant la loi une vente, un contrat entre deux personnes.

numérisation de documents originaux : action de convertir des documents d’archives sur papier, ou sonores,

ou audiovisuels en un ou plusieurs fichiers numériques sur ordinateur, afin notamment de les mettre en ligne.

novice : personne qui n’a pas ou peu d’expérience. Sur un bateau, personne qui n’a jamais ou très peu navigué.

paroisse : sous l’Ancien Régime (avant la Révolution française), territoire géré par un curé ou un pasteur.

Portulan : carte nautique réalisée aux XIIIe, XIVe et XVe siècles d’abord par les navigateurs génois ou vénitiens. Souvent

grossièrement dessiné, il servait surtout à repérer les ports et éviter les dangers de la navigation.

Première Guerre mondiale : conflit militaire qui s’est principalement déroulé en Europe de 1914 à 1918, qui opposa la

France (et ses alliés) à l’Allemagne (et ses alliés) et qui fit dix millions de morts.

presse : ensemble des journaux, des magazines.

Glossaire