LE SOIR D ALGERIE DU 27.07.2013.pdf

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VEND. 26 - SAM. 27 JUILLET 2013 - 17-18 RAMADHAN 1434 - N°6932 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photos : DR Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Samedi 27 Juillet 2013 - 18 Ramadhan 1434 S Sa am me ed di i 2 27 7 J Ju ui i l l l l e et t 2 20 01 13 3 - - 1 18 8 R Ra am ma ad dh ha an n 1 14 43 34 4 V V i i l l l l e e A A l l g g e e r r 2 2 0 0 h h 0 0 2 2 2 2 0 0 h h 1 1 4 4 1 1 9 9 h h 4 4 8 8 O O r r a a n n C C o o n ns s t t a a n nt t i i n ne e I I f f t t a a r r Ville Alger 03 h 57 04h 17 03h 45 Oran Constantine Imsak Anep n° 533 545 - Le Soir d’Algérie du 27/07/2013 ASSASSINA T DE L’OPPOSANT MOHAMED BRAHMI Les salafistes ébranlent la Tunisie PAGE 5 RÉALISA TION DE SIX NOUVELLES CENTRALES ÉLECTRIQUES T T r r e ei i z z e e c co on ns st tr ru uc ct te eu ur rs s é ét t r ra an ng ge er r s s e en n c co ou ur r s se e T T r r e ei i z z e e c co on ns st tr ru uc ct te eu ur rs s é ét t r r a an ng ge er rs s e en n c co ou ur rs se e Le Bonjour du «Soir» C’est Tata Kheira de Sabra qui appelle Tata Aldjia : - Chez nous, à Tlemcen, tout peut passer par la frontière ! - Par exemple ? - Le mazout, la drogue, le lait, la semoule, le sucre… Tout, tout, tout ! - Donc, cette frontière est une passoire ! - Oh que oui ! Une vraie de vraie ! Mais l’armée, les policiers, les gendarmes, les gardes forestiers veillent au grain ! - Comment ça ? - Ils laissent tout passer sauf ta tata Kheira qui se désole de ne pas assister aux fêtes et deuils de la moitié de sa famille qui se trouve de l’autre côté ! - Donc tout passe sauf nous ! C’est nous le problème ! [email protected] «Bonne nouvelle, ils vont exploiter la fameuse mine de Gara Djebilet ! Espérons qu’ils ne feront pas comme pour la mine de l’Ouenza, la refiler par la suite en douce à Mittal…» (Tata Aldjia) Sauf les bipèdes GRANDES DÉMONSTRA TIONS DES ANTI E T PRO-MORSI EN ÉGYPTE Vendredi de prière et de pierres au Caire PAGE 5 PAGE 3

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soir

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VEND. 26 - SAM. 27 JUILLET 2013 - 17-18 RAMADHAN 1434 - N° 6932 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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RÉALISATIONDE SIX

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Le Bonjour du «Soir»

C’est Tata Kheira de Sabra quiappelle Tata Aldjia :

- Chez nous, à Tlemcen, toutpeut passer par la frontière !

- Par exemple ?- Le mazout, la drogue, le lait,

la semoule, le sucre… Tout, tout,tout !

- Donc, cette frontière est unepassoire !

- Oh que oui ! Une vraie devraie !

Mais l’armée, les policiers, lesgendarmes, les gardes forestiersveillent au grain !

- Comment ça ?

- Ils laissent tout passer saufta tata Kheira qui se désole de nepas assister aux fêtes et deuilsde la moitié de sa famille qui setrouve de l’autre côté !

- Donc tout passe sauf nous !C’est nous le problème !

[email protected]

«Bonne nouvelle, ils vontexploiter la fameuse mine deGara Djebilet ! Espérons qu’ils neferont pas comme pour la minede l’Ouenza, la refiler par la suiteen douce à Mittal…»

(Tata Aldjia)

Sauf les bipèdes

GRANDES DÉMONSTRATIONS DES ANTIET PRO-MORSI EN ÉGYPTE

Vendredi de prièreet de pierres au Caire

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Systèmes intelligentstous azimuts

Le secrétariat d’Etat chargéde la Prospective et des Statis-tiques prépare pas moins de121 systèmes intelligentsdevant permettre une gestionplus cohérente des différentssegments d’activité.

D’ici 2014, l’ensemble de cessystèmes devrait voir le jour etmis à la disposition des diffé-rentes institutions à l’instar dela cellule de veille stratégique

dont le processusde mise en

place a étélancé enattendant

son démem-brement au

niveau local.

L’Etat semble décidé à se débarrasser de certaines activi-tés industrielles pour concentrer ses efforts sur d’autres.Ainsi, on apprend que les pouvoirs publics viennent de

lancer un appel d’offres aux nationaux et aux étrangers pourprendre des participations dans les entreprises de jus et deconserves alimentaires. Pour les premiers, cette participa-tion peut s’élever jusqu’à 66% du capital de l’entre-prise alors que pour les non nationaux,elle ne peut excéder 49%, comme leprévoit la loi.

Jus et conservesalimentaires, c’est fini

[email protected]

Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

UniformisationLe ministère de l’Enseignement supérieur s’attelle à mettre

en place un système maghrébin uniformisé pouvant per-mettre d’octroyer des équivalences de diplômes aux per-sonnes ayant suivi leurs études dans des universités étran-

gères. Face à la multitude d’établissements dispensant uneformation universitaire à travers le monde et au manque de

visibilité d’un grand nombre d’entre elles, les universi-tés maghrébines unissent leurs efforts pour

s’assurer de la qualité de l’enseignementdispensé à l’étranger avant d’octroyerune équivalence.

Un jour, un sondage

Pensez-vous que la3G va être

lancéeen

décembreprochain ?

OUI NON Sans opinion

Passez-vous des vacancesen ce mois de Ramadhan ?

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEOUI : 6,93%NON : 91,13%S. OPINION : 1,94%

PP

MystèreFait assez curieux, alors

même que les ventes de véhi-cules en Algérie affichent unralentissement certain, onconstate au même moment unnombre impressionnant d’ap-pels d’offres infructueux lan-cés par les entreprises etorganismes publics. Commentexpliquer cela ? Mystère.

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 3

RÉALISATION DE SIX NOUVELLES CENTRALES ÉLECTRIQUES

Treize constructeurs étrangers en courseChérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -

Ces soumissionnaires dont les offres tech-niques et financières ont été présentéesdurant toute la journée de jeudi dernier, soit70 plis ouverts, sont des sociétés et grou-pements chinois, espagno-libanais, turco-grec et sud-coréens. Il s’agit notammentdes sociétés et groupements Iberdrola(Espagne), Hyundai et Daewoo (Corée duSud), Abener-Tayma et Butec (Espagne-Liban), Gama-Metka-Power Projetc(Turquie-Grèce) dont certains ont postulépour l’ensemble des centrales.

Ces soumissionnaires ont, en fait, parti-cipé à l’appel d’offres national et internatio-nal ouvert n°25, lancé en 2012 sous l’égidede la Compagnie d’engineering de l’électri-cité et du gaz (CEEG, filiale du groupeSonelgaz) et visant la réalisation de six cen-trales électriques en cycle combiné d’unepuissance de 1200 MW à 1600 MW chacu-ne.

Ces centrales seront implantées dansles wilayas de Khenchela à Kais (2x640MW), de Biskra à Oumache (2x688 MW), de

Jijel à Bellara (2x718 MW), de Djelfa à AïnOuessara (2x640 MW), de Naâma àMécheria (2x601 MW) et de Mostaganem àSonaghter (2x740 MW).

Ces six nouvelles centrales en cyclecombiné devraient être mises impérative-ment en service dès l’été 2017. Les offrestechniques et financières des 13 soumis-sionnaires ont été traitées. Quant à l’attribu-tion provisoire du marché de réalisation, ellea bénéficié à certains soumissionnaires quiont proposé le prix du kilowatt/heure actua-lisé le plus bas.

Notons que les travaux de génie civil,transport terrestre et la quasi-totalité destravaux de montage des équipementsseront confiés aux sociétés nationalesInerga, Transmex et Etterkib en tant quesous-traitants. De fait, la réalisation de cescentrales s’inscrit dans la cadre du pro-gramme d’urgence qui a été lancé en vuede renforcer le parc de production électriquenational par une capacité additionnelle de8 400 MW à l’horizon 2017. Cet appel n°25vient ainsi en complément de l’appel

d’offres n°24, lancé également en 2012sous l’égide de la CEEG et relatif à la four-niture des équipements des îlots de puis-sance (24 turbines à gaz, 12 turbines àvapeur, 36 alternateurs et leurs systèmesde contrôle-commande) destinés à ces sixcentrales. Un marché attribué voilà

quelques semaines au fabricant américainGeneral Electric, pour un coût de l’ordre de1,87 milliard de dollars, pour la partiedevises, et 3,6 milliards de dinars pour lapartie en monnaie nationale, ainsi qu’un tarifkW/heure de 2,27 dinars.

C. B.

Si les membres de la filière avi-cole ont exprimé, hier, leursbesoins en termes de mesures enfaveur de l’activité, RachidBenaïssa s’est pour sa part estiméfavorable à une reconductionurgente de l’exonération destaxes, avec cependant une obliga-tion de résultats pour les interve-nants de la filière. Les exonéra-tions concédées ont déjà coûté àl'Etat 15 milliards de dinars, selonle ministre.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Leministre de l’Agriculture a, ainsi,annoncé la reconduction de l’exoné-ration de la TVA et des droits dedouanes sur le maïs et le soja au pro-fit de la filière avicole, une mesurequi sera accompagnée d’un dispositifde suivi et de contrôle, a-t-il précisé.

Réuni ce jeudi en présence duministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural RachidBenaïssa, le comité interprofession-nel de la filière avicole a exposé lesdifficultés de la profession et proposénotamment la reconduction desmesures prises en faveur de la filière.

En marge de la rencontre,M. Aïdouni, président du comité a

annoncé que les membres duConseil interprofessionnel de la filiè-re avicole discuteront les avantagesque pourra apporter l’instauration dela prime de productivité avant desoumettre une proposition au minis-tère de l’Agriculture.

Les différents intervenants sesont aussi estimés favorables à larévision à la hausse de la prime destockage afin d’encourager les pro-priétaires de chambres froides àadhérer au Système de régulationdes produits agricoles de largeconsommation (Syrpalac).

Mohamed Aïdouni a égalementdemandé au ministère de prendre les

mesures nécessaires afin d’éviter lesexpériences précédentes de manquede poussins. Les intervenants enamont et en aval de la filière étaientunanimes à revendiquer la reconduc-tion des exonérations. A cet effet, leministre de l’Agriculture a déclaréque la reconduction des exonéra-tions est nécessaire en vue de per-mettre à la filière de se développer.«Je vais défendre la mesure qui seraprésentée prochainement au gouver-nement. Il faut encourager les inter-venants de la filière qui sont pour laplupart des privés afin de pouvoirdévelopper et renforcer leurs capaci-tés de production», a expliqué leministre. S’agissant des exonéra-tions, il a indiqué qu’il s’agit demesures urgentes et que des déci-sions seront prises d’ici le mois deseptembre avant de les inclure dansla prochaine loi de finances (2014).Le ministère reconduit ainsi les déci-sions prises en 2012 en faveur de lafilière. Rachid Benaïssa a, toutefois,rappelé aux intervenants qu’ils ontsigné une charte en 2012 et leur ademandé de présenter un étatd’avancement de l’application de cetexte et d’expliquer aussi les fluctua-

tions des prix en dépit de leurs enga-gements à œuvrer pour leur stabilité.

Les intervenants dont les importa-teurs, éleveurs, et producteurs d’ali-ments notamment ont chacun misen avant les insuffisances des autressegments de l’activité. Ils ont, de cefait, signalé la faible adhésion desabattoirs au système Syrpalacpuisque sur 15 abattoirs agréés dis-posant d’importants moyens de stoc-kage, seuls deux ont répondu favora-blement. Ils ont, ainsi, appelé àl’augmentation de la prime de stoc-kage de 2,92 DA à 7 DA le kilogram-me. Ceci d’autant que les privés sontréticents à l’adhésion au Syrpalac etont besoin donc d’un encourage-ment, selon des intervenants.

Ces derniers mettront aussi enavant la désorganisation de la filière,le gaspillage des aliments, lemanque de professionnalisme, ainsique l’absence de mesures de sécuri-té pour les éleveurs en cas de haus-se de l’offre. Le président du conseila, par ailleurs, annoncé que lesréélections des instances sont encours et seront achevées en octobreprochain.

F.-Z. B.

EXONÉRATION DES TAXES SUR LES MATIÈRES PREMIÈRESDES ALIMENTS AVICOLES

Benaïssa favorable à une reconductionmais exige des résultats

EXPLORATIONMINIÈRE

Treizenouveaux

titres attribuésjeudi

L’intérêt des investisseurs,notamment nationaux, pour l’explo-ration de substances minéralesindustrielles persiste. Treize nou-veaux titres miniers d’explorationont été, ainsi, attribués jeudi dernierpar l’Agence nationale du patrimoi-ne minier (ANPM) à l’issue d’uneséance publique d’adjudication, la39e du genre. Ces titres d’explora-tion qui couvrent une dizaine dewilayas du pays portent sur les sub-stances suivantes : calcaire (4titres), calcaire dolomitisé (1), argile(4), gypse (1) et tuf (1), des sub-stances destinées essentiellementà la production de matériaux deconstruction et de travaux publics(granulats, sables concassés, pro-duits rouges, plâtre…).

Générant des recettes de l’ordrede 746,2 millions de dinars, cetteséance avait été marquée par l’ou-verture de 31 plis d’offres finan-cières dont aucune n’a été rejetée.Ces offres financières avaient étéprésentées par des soumission-naires, sur un nombre global de 64offres techniques retenues dès le 4juillet dernier.

A cette date, quatre-vingt-qua-torze offres techniques avaient étéprésentées, ciblant une vingtaine desites miniers situés dans une quin-zaine de wilayas. Toutefois, seules68 offres techniques ont été pré-retenues pour instruction et 64 rete-nues définitivement. Notons que lessept sites non attribués seront remisen course lors du prochain appeld’offres, prévu en octobre prochainselon le président de l’ANPM,Hocine Anane. Munis ainsi de titres,les investisseurs retenus pourrontentamer leurs projets d’explorationet booster le développement de l’in-dustrie minière. Ainsi, le domaineminier national compte au total plusde 2 500 titres dont près de 1 200ont été attribués par l’ANPM depuis2000, pour un investissement totalde près de 11 milliards de dinars.

C. B.

Treize constructeurs et équipementiers étrangers sont en lice pour laréalisation de six nouvelles centrales électriques d’une puissance de1 200 à 1 600 MW chacune, à l’horizon 2017.

Rym Nasri – Alger (Le Soir) –Comme chaque jour du mois deRamadhan, les marchés de fruits etlégumes ne désemplissent pas. Lemarché T’nache de Belouizded àAlger ne fait pas l’exception. Hierencore, ses étroites allées étaientnoires de monde. Pourtant, à la troi-sième semaine du mois de jeûne, lesprix des légumes demeurent toujoursélevés.

Sur les étals, les haricot et laituesont affichés à 80 DA, les poivrons,piments et la carotte à 70 DA, et lestomates et courgettes à 50 DA. La

pomme de terre est proposée à 40DA le kilogramme et l’oignon à 35DA. «Les prix des légumes sontabordables. La marchandise est dis-ponible et les prix ont largement bais-sé», assure Mourad, marchand delégumes.

Contrairement à ce vendeur, cettevieille femme n’est pas de cet avis.«Les prix des légumes n’ont pasbougé depuis le début duRamadhan. Ils sont toujours lesmêmes», dit-elle. Pour une livre depoivrons, une livre d’haricots et uneautre de tomates, cette sexagénaire

a dû dépenser 200 dinars. Et direqu’il lui reste encore quelquesgrammes de viande, du pain, desboissons et des friandises à acheterpour garnir sa meïda de f’tour. «Il fautque les autorités interviennent car lespetites bourses n’arrivent plus àmanger à leur faim», dit-elle encore.

Même son de cloche chez Malika,habituée du marché T’nache. Unmaigre sac en plastique à la main,elle flâne d’un étal de légumes à unautre. «Tout est cher, je rechercheles prix les moins élevés», explique-t-elle. Selon elle, les commerçantsprofitent du mois de Ramadhan pouraugmenter les prix des produits. Ellecite ainsi le cas du poulet qui a prisdes ailes dès le début du mois dejeûne pour atteindre 370 dinars. Un

prix maintenu jusqu’à ce jour. Unconstat confirmé par Ahmed, retraitédepuis quelques années. «Avant lemois de Ramadhan, le poulet étaitcédé à 220 dinars le kilo. Aujourd’hui,nous ne pouvons plus l’approcher»,précise-t-il. Une situation qu’il incom-be à son tour, à «l’absence de suivisur le terrain qui laisse libre champaux spéculateurs».

Pourtant, le ministre duCommerce, Mustapha Benbada,avait assuré ce jeudi, que les prix denombreux produits de large consom-mation, notamment les

fruits et légumes devraient bais-ser à partir de la troisième semainede Ramadhan pour revenir, a-t-il pré-cisé, «aux prix de juin dernier».

R. N.

À LA TROISIÈME SEMAINE DU RAMADHAN

La flambée des prix fait de la résistance Si les marchands de légumes prétendent que les prix de leurs mar-

chandises ont connu une large baisse, les clients, eux, ne partagent pascet avis. Sur le terrain, rien de concret. La flambée des prix de légumespersiste.

Rachid Benaïssa.

Renforcer le parc de production nationale par une capacité de 8 400MW.

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Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Pas lieu de comparer. C’est le mes-sage véhiculé jeudi par le directeurde la recherche scientifique.Abdelhafid Aouragh a défendu becet ongles le système universitaireestimant que le mauvais classe-ment des universités algériennesest à mettre sur le compte des sys-tèmes internationaux qui se concen-trent sur «les structures individuelle-ment et ne peut en aucun casmettre en valeur une politique d’unEtat». Pour le directeur de larecherche scientifique, l’Algérie afait le choix de ne pas investir surune seule université pour avoir«une visibilité politique» mais plutôtcelui d’une distribution équitable etune formation égale dans toutes lesuniversités. Pourquoi ces dernièresse retrouvent-elles alors mal clas-sées ? La faute à des systèmes declassement qui ne font pas l’unani-mité partout dans le monde et qui

sont sujets à débat et à critiquesdans les milieux académiques.

Il existe plusieurs catégories declassements dont celui de Shangaiqui s’appuie sur six indicateurs dontle nombre de prix Nobel, le nombrede chercheurs cités dans leurs dis-ciplines ou la performance acadé-mique au regard de la taille de l’ins-titution. D’autres classements aca-démiques proposent, quant à eux,un classement fondé sur le volumede publications, le nombre de cita-tions par article ou la visibilité sur leWeb. Ce dernier critère pénaliseparticulièrement les universitésalgériennes en raison du faible débitd’internet. Des paramètres qui,selon Abdelhafid Aouragh, «se fon-dent sur une approche très restricti-ve de l’université, de ses produits,de ses services, de son fonctionne-ment et plus généralement de sonsystème de relations» et qui ne tien-nent pas compte du ratio étudiant-

enseignants-chercheurs, le tauxd’admissibilité ou la qualité desinfrastructures. Abdelhafid Aouraghestime que «d’un côté, l’universitéest regardée uniquement dans sesdimensions de production ou de samaîtrise de la technicité. D’un autrecôté, l’université est analyséecomme une entité autonome indé-pendante de son environnement».Le volet des ressources humaines

reste cependant celui qui pénalisele plus l’université. Si le nombre detitulaires de doctorat était de 43 en1973, leur nombre a doublé entre2006 et 2012. L’Algérie disposeactuellement de 2 083 chercheurspermanents activant dans25 centres et unités de recherche etde 24 000 enseignants chercheursexerçant des activités de recherchedans plus de 1 250 laboratoires sur

un total de 45 000 enseignants uni-versitaires. Sur cet ensemble, il n’ya que 8 300 enseignants cher-cheurs et 270 chercheurs perma-nents qui sont titulaires d’un docto-rat, habilités à mener des activitésde recherche et considérés commedes chercheurs universels selon lesnormes de l’Unesco. Au final, lenombre de chercheurs confirmés nedépasse pas les 8 600. Des statis-tiques qui donnent un ratio de 680chercheurs par habitant en Algériecontre 6 000 par habitant en Franceet 1 588 par habitant en Tunisie.

Le directeur de la recherche yvoit néanmoins de bonnes perspec-tives pour l’avenir en raison de lamoyenne d’âge des chercheurs quine dépasse pas les 45 ans.

Avec plus de 23 000 étudiantsinscrits en magistère actuellementet plus de 80 000 inscrits en master,le secteur dispose d’un réservoir de100 000 étudiants qui pourraients’investir dans la préparation d’undoctorat. A horizon 2020, le défisera de dépasser 80 000 cher-cheurs titulaires de doctorat. A cetteéchéance, «jugez-nous !», conclutle directeur de la recherche scienti-fique. N. I

Rien ne justifie que les universités algériennes soient placéesau bas du tableau. Le ministère de l’Enseignement supérieurréplique, qualifiant les systèmes de classement d’inappropriés etde non transparents. Le département de Harraoubia se fixel’échéance 2020 pour hisser les universités aux standards inter-nationaux, notamment en matière de ressources humaines, talond’Achille du système de formation.

Le Soird’Algérie Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 4ActualitéLE DÉPARTEMENT DE HARRAOUBIA RÉPLIQUE AU MAUVAIS CLASSEMENT DES UNIVERSITÉS

C’est la faute aux systèmes de classement !

M. Belhimer a estimé que ladémarche du gouvernement estmotivée par un souci de vendrel’image du pays aux capitauxétrangers. Il s’agit, selon sesdires, de faire sauter l’ultime ver-rou contre la paupérisation delarges couches sociales. Uneopération que le ministre duTravail commercialise commeétant un acquis.

«Lorsque Louh va à la tripar-tite, c’est pour abroger leSNMG. Il ne faut pas se faired’illusions. Cela signifie allervers l’esclavage. Enlever desbarrières dans une situation oùle monde syndical est à genou,la combativité syndicale est àgenou et où les pouvoirs publics

ferment le champ devant dessyndicats agréés et les empê-chent de se réunir, où est l’ac-quis ?», s’est-il interrogé.

S’il est d’accord avec cer-tains économistes du Conseilnational économique et social(Cnes) quant au danger del’abrogation de cet article, leursanalyses sont diamétralementopposées. MustaphaMekidèche, à titre d’exemple,évoque la pression financièreque vont subir les financespubliques et le déficit budgétaire– assez important déjà –, qui vase creuser davantage.

Or, Ammar Belhimer se posi-tionne du côté des classesouvrières.

«A mon avis, l’amendementde l’article 87, bis consacrera,comme en France, le passagedu CDI au CDD. On a évité lagénéralisation du CDI et on agénéralisé le CDD. Ça participede la précarisation des condi-tions du travail dans notre pays,d’autant plus que le phénomèneest associé à une tendance dan-gereuse à laquelle appelle demanière ferme le Fonds moné-taire international (FMI), en l’oc-currence l’abandon des négo-ciations collectives debranches», a-t-il expliqué.

L’article en question (87 bisdu code du travail 11-90, modifiéet complété en 1997) stipule que«le SNMG comprend le salairede base, les indemnités et lesprimes de toutes natures, à l’ex-clusion des indemnités verséesau titre du remboursement defrais engagés par les tra-vailleurs». Il prive une partie

importante des fonctionnairesdu bénéfice de la hausse duSNMG et son abrogation évite-rait, pour reprendre Tayeb Louh,«un rapprochement de salaireentre les travailleurs dont lesqualifications et l’ancienneté dif-fèrent».

Un leurre selon AmmarBelhimer : «Le FMI dit OK auxnégociations avec des syndi-cats, mais dans les entreprises.C’est-à-dire avec des syndicatsmaison, des syndicats bidon etdes syndicats en position de fai-blesse. Il faut arrêter avec lesconventions collectives issuesde la Seconde Guerre mondiale.

Donc, cela induit une rené-gociation des pactes écono-miques et sociaux, retour à l’en-treprise, emprisonnement destravailleurs et abrogation detous les acquis sociaux. En réa-lité, ce n’est que ça le but visé.»

L. H.

AMENDEMENT DE L’ARTICLE 87 BIS DU CODE DU TRAVAIL

Un glissement vers l’esclavagisme, selon l’économiste Belhimer

Pour 2020, le défi sera de dépasser 80 000 chercheurs titulaires de doctorats

CANADA

Tentative d’expédition d’un colis de TNT vers l’Algérie

La boîte se trouvait dans les aires d'en-treposage de nombreuses compagniesaériennes dont Air Algérie. L’information afait le tour de toute la presse du Canada.

Selon le journal La Presse, un entrepôtde l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau a étéévacué après qu'on y ait détecté du TNTdans une boîte qui devait être expédiée enAlgérie.

Selon la même source, la boîte a étéretrouvée mercredi dernier, dans un bâti-ment sis au 800, rue Stuart-Granham àDorval, à l'ouest de l'aérogare principale.Cette aérogare abrite les aires d'entreposa-ge de nombreuses compagnies aériennes,dont Air France, Delta, KLM et Olympic,Korean Air et Air Algérie. En effet, c’étaitvers les coups de 13h50, lorsqu’un employéqui faisait une inspection de routine des

paquets qui devaient être expédiés «souspeu a eu la surprise, en s'intéressant à unecaisse en bois faisant 16 cm de hauteur, 56cm de largeur et 96 cm de longueur. Uneboîte arrivée des États-Unis deux joursauparavant, et qui devait être réexpédiée enAlgérie, à bord d’un avion de la compagnienationale».

La même source a ajouté, qu’en y pas-sant un petit bâton muni d'un tampon ser-vant à détecter des matières suspectes, lemême qui est utilisé à la sécurité pour ins-pecter les bagages à main des passagers,cet employé a détecté une faible quantitéde TNT. Aussitôt, il a entrouvert la boîte et arépété l'opération.

«Cette fois, le taux était de 28%, ce quiest très élevé. Souvent, on détecte des troisou quatre pour cent, mais jamais autant»,rapporte un habitué de ces manœuvres.Les pompiers ont été alertés, et le grandbâtiment a été évacué. Un périmètre desécurité a été érigé et les spécialistes en lamatière, des pompiers et artificiers de lapolice de Montréal ont été appelés sur les

lieux. «Il arrive que des matières explosivesse retrouvent dans des colis, par exempledes dispositifs de coussins gonflables, maisen général c'est clairement identifié sur laboîte. Il y a un logo qui indique qu'il y a desmatières dangereuses. Là, rien», poursuitnotre source.

L'employé qui a inspecté la boîte ne l'apas trop manipulée, mais a vu à l'intérieurce qui ressemblait à une longue pièce demétal. La boîte était négligemment fermée.La police de Montréal ne confirme pas s'ils'agit de TNT. «Nous sommes sur place afinde déterminer la nature de la substance etcomprendre comment elle est arrivée là,légitimement ou non», explique l'agent AnieLemieux, porte-parole du SPVM.

La question qui reste posée est celle desavoir qui était à l’origine de cette «expédi-tion» et qui en était le destinataire ? S’agit-il d’un réseau spécialisé ou s’agit-il d’unacte isolé ? La police canadienne qui aouvert une enquête promet de faire toute lalumière sur cette affaire.

A. B.

REMISE DE 10 CHÈQUESD’UN MILLION DE DINARS

À 10 ASSOCIATIONS

Djezzy toujourssolidaire

Convivialité et solidarité ont été les maîtresmots de la cérémonie organisée par Djezzy,mercredi dernier à l’heure du ftour. Dans lecadre magnifique du Bastion 23, VicenzoNesci, P-dg de Djezzy, avait convié quelquesinvités à rompre le jeûne dans une atmosphè-re détendue. L’histoire et la culture ont fait bonménage lors de cette soirée qui a vu la présen-ce d’un invité de marque en la personne del’écrivain Yasmina Khadra auquel le patron deDjezzy a rendu un hommage appuyé.

En matière de solidarité, Djezzy aura étéune nouvelle fois au rendez-vous en remettant10 chèques d’un million de dinars à 10 asso-ciations activant dans différents domaines etdans plusieurs régions du pays. L’émotion étaitperceptible chez les différents représentantsde ces associations au moment de la réceptiondes chèques.

La soirée s’est terminée sur des airs demusique algérienne.

D. S.

Liste des associations ayant reçu unchèque d’un montant d’un million de dinars :

- Association contre le cancer El Amel- AAEFAB - Association en faveur des

enfants abandonnés (Palm-Beach)- Association El Baraka- Association Happy Childhood (Ghardaïa)- Association Waha (Constantine)- Association El Yatim (Blida)- Association SIDRA- Association en faveur des handicapés

(Ibtissama)- Association Enfants du Sud (Tindouf)- Association NADA.

Que cache la tentative d’expédiervers l’Algérie un paquet qui contenaitdu TNT ? L’expédition devait interve-nir depuis le Canada, à partir de l’aé-roport Pierre-Elliot-Trudeau.

Lors des débats qui ont suivi la conférence qu’il a ani-mée ce jeudi en soirée au siège de la Ligue algérienne pourla défense des droits de l’homme, sur le thème des droitséconomiques en Algérie, l’économiste Ammar Belhimer amis en garde contre l’amendement de l’article 87 bis ducode du travail.

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R.

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Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Connu pour sespositions anti-islamistes,Mohamed Brahmi était mêmeallé jusqu’à quitter une forma-tion politique qu’il dirigeaitparce qu’infiltrée par le partiEnnahda, dénonçait-il il y aquelques mois.

C’est cet homme-là quisera abattu lâchement, jeudivers midi, devant son domicileau nord de Tunis, par deux ter-roristes qui étaient à bordd’une moto.

Quatorze balles en toutavaient mortellement touché ledéfunt, dont huit au niveau dela partie supérieure du corps,avec donc volonté manifestede ne laisser aucune chancede survie à la victime. A l’évi-dence, c’est l’œuvre de pro-fessionnels.

Presque immédiatementd’ailleurs, et quasi unanime-ment, tout le monde a accuséles salafistes. La famille deMohamed Brahmi, mais aussides personnalités nationalestunisiennes à l’image de l’an-cien Premier ministre et princi-pal leader de l’opposition GaïdEssebsi.

Le parti islamiste Ennahdaau pouvoir est désigné par cesmêmes voix comme étantmoralement et politiquementresponsable de cet assassinatcomme de celui de ChokriBélaïd.

La veuve de MohamedBrahmi et toute sa famille ontclairement déclaré ne pasaccepter les condoléancesdes responsables d’Ennahda,parti et gouvernement, qu’ilsdisent du reste ne pas être lesbienvenus aux obsèques pré-vues aujourd’hui samedi.

Au parti de Ghannouchi,qui domine le pouvoir qu’il par-tage depuis 2011 avec deuxpetites formations laïques dontle parti de Moncef Marzouki, ilest reproché une sorte d’al-liance «tacite» avec le mouve-ment extrémiste des sala-fistes.

Depuis la chute de Ben Aliet, davantage encore, depuisl’accession au pouvoird’Ennahda, les salafistes mul-tiplient les manifestations deviolence à travers le pays.

Tant au niveau des campusuniversitaires, des sites touris-tiques, dans la rue, etc. Cen’est d’ailleurs pas un hasardsi, six mois après l’assassinatde Chokri Bélaïd, l’enquêteofficielle traîne encore.

Jeudi dernier et hier ven-dredi, des manifestations ontéclaté un peu partout, notam-ment à Tunis et à SidiBoussaïd d’ou est originaireMohamed Brahmi avec,comme seule revendication, lachute du régime Ennahda.

L’appel à la grève généralepour hier vendredi de la très

puissante Union générale destravailleurs tunisiens, l’UGTT,pour dénoncer cet assassinatdonne déjà un aperçu de ce àquoi pourraient ressembler lestout prochains jours.

Un scénario àl’égyptienne ? C’est la hantisemême d’Ennahda. Ce quiexplique la célérité aveclaquelle, cette fois, le ministrede l’Intérieur traite l’affaire.

«Les premiers éléments del’enquête ont montré l’implica-tion de Boubakar Hakim, unélément salafistes extrémis-te», annonçait, hier vendredilors d’une conférence de pres-se, le ministre de l’Intérieur,Lotfi Ben Jeddou. Mieux enco-re, «l’arme utilisée pourabattre Mohamed Brahmi est

la même qui a servi à tuerChokri Bélaïd», ajoutera leministre dans une sortie visi-blement destinée à contenir lasituation avant que cela nesoit trop tard.

Dans un entretien accordéau quotidien français LeMonde, hier vendredi, le prési-dent tunisien Moncef Marzoukia catégoriquement écartél’éventualité d’un développe-ment «à l’égyptienne» arguantdu fait que le consensus poli-tique en Tunisie «est très fort».Seulement, en Égypte aussi,et avant que l’armée n’inter-vienne, c’était la rue qui s’étaitfortement liguée contre le régi-me islamiste des frères musul-mans...

K. A.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE5

ASSASSINAT DE L’OPPOSANT MOHAMED BRAHMI

Les salafistes ébranlent la Tunisie

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Le Caire, la capitaleégyptienne, a grouillé demonde hier vendredi.Deux manifestationsrivales ont eu lieu. Lespro et les anti-Morsi, leprésident déchu, ont faitla démonstration de leursforces respectives, dansun face-à-face marquépar des heurts et qui faitcraindre le pire.

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Des heurts ont éclatédans le quartier populaire deChoubra, au Caire, au momentoù deux cortèges de manifes-tants rivaux se sont croisés. Lesdeux camps se sont affrontés àcoups de pierres et de bou-teilles.

Les partisans de Morsi ontattaqué leurs adversaires, aprèsque ces derniers eurent brûlédes portraits du président dépo-sé. L’ampleur des deux manifes-tations, qui ont drainé chacuneplusieurs milliers de personnes,plonge toute l’Égypte dans lacrainte de dérapages irrépa-rables. D’autant que les mobili-sations de ce vendredi sonnentcomme une ultime épreuve derue entre les deux camps. Lesmilitaires, sous la houlette dugénéral El-Sissi, qui s’est arrogéle département de l’intérieur

dans le nouveau gouvernement,entendent, par l’action à laquel-le ils ont appelé, démontrer aucamp adverse qu’ils ont l’appuide la majorité du peuple égyp-tien.

Les islamistes, de leur côté,s’entêtent à battre le pavé,considérant que leur président afait l’objet d’un coup d’Etat. Pourla démonstration de ce vendre-di, les partisans de Morsi sesont rassemblés près des mos-quées du Caire, avant de rallierles alentours de l’université, nonloin du centre-ville.

Pour leur part, les anti-Morsise sont retrouvés, comme d’ha-bitude, à la place Tahrir. Les

autorités ont déployé un impor-tant cordon de sécurité danstoute la capitale égyptienne,mais aussi dans d’autres gou-vernorats où les risques d’af-frontements sont appréhendés.Dans la ville d’Alexandrie, lapolice a utilisé des gaz lacrymo-gènes pour disperser une mani-festation de pro-Morsi.

Morsi officiellement endétention préventive

Au moment où partisans etadversaires du président déchufaisaient la démonstration derue, la justice égyptienne aordonné officiellement la déten-tion préventive de Mohamed

Morsi pour complicité présuméeavec le Hamas palestinien,début 2011, période à laquelleMorsi et d’autres détenuss’étaient évadés de prison.

La sécurité intérieure égyp-tienne avait soupçonné l’impli-cation du Hamas dans cetteévasion. Mais jusqu’à ce ven-dredi, Mohamed Morsi, déposéle 3 juillet dernier, était détenudans un lieu secret.

La justice a eu à l’interrogermais n’avait pas ordonné sadétention préventive. La duréede cette détention ordonnée hierest de 15 jours tout au plus. Lapremière réaction à cette déci-sion de la justice est venue duHamas qui l’a condamnée. Pourle Hamas, la décision est fondéesur le postulat que le mouve-ment est hostile à l’Égypte.«C'est un développement dan-gereux qui confirme que le pou-voir actuel en Égypte renonceaux causes nationales (...) allantmême jusqu'à leur nuire, à com-mencer par la cause palesti-nienne», a déploré un porte-parole de Hamas, cité par l’AFP.

La veille, le Hamas a ferméles bureaux de la chaîne AlArabiya et de l’agence palesti-nienne Maan à Ghaza pour «dif-fusion de fausses informations»sur les relations entre le Hamaset l’Égypte.

S. A. I.

GRANDES DÉMONSTRATIONS DES ANTI ET PRO-MORSI EN ÉGYPTE

Vendredi de prière et de pierres au Caire

BENABDESLAM, MERBAHET GOURAYA LORS

D’UNE TABLE RONDE :

«Le règne deBouteflika est le

plus sombre depuisl’indépendance»

Le règne du président en exercice,long de près de 15 ans, est, exceptionfaite de la parenthèse décennale mar-quée du sceau du terrorisme islamiste, laplus sombre ère de la période post-indé-pendance du pays.

Le constat n’est pas des chefs destraditionnels partis de l’opposition maisde trois patrons de nouveaux partis nésdans la dynamique des réformes poli-tiques initiées par le président de laRépublique.

Et il a été décliné avant-hier en soirée,lors d’une de ces conférences nocturnesque le FAN (Front de l’Algérie nouvelle)organise en son siège national pourmaintenir un minimum d’activité politiquedurant le mois de Ramadhan.

Et c’est le président du parti hôte decette table ronde à laquelle ont égale-ment pris part les présidents du RPR(Rassemblement patriotique républicain)et du FJDC (Front des jeunes démo-crates pour la citoyenneté), qui annonce-ra la couleur. Djamal Benabdeslam serale plus virulent en qualifiant les trois man-dats de Abdelaziz Bouteflika, notammentle dernier, de «catastrophiques». Avec,précisera-t-il, l’option de pourrissementadoptée comme mode de gestion desaffaires du pays, en sus d’un manquemanifeste de volonté et d’une vision stra-tégique chez les décideurs. Et ce, acontrario des prédécesseurs de l’actuellocataire du palais d’El Mouradia auquelle président du FAN reproche d’avoirdévoyé la politique de la réconciliationnationale incomplète à ses yeux pouravoir délibérément laissé en rade biendes aspects. Et de citer les cas desPatriotes, des membres des GLD, desgardes communaux, des radiés desrangs de l’ANP, les anciens de 1963, lesvictimes des divers soulèvements dontune prise en charge effective aurait défi-nitivement cousu les plaies à jamaisbéantes.

Un tableau sombre que complétera lepatron du RPR, Abdelkader Merbah, pourqui la plus édifiante des caractéristiquesde l’ère Bouteflika est, sans conteste,l’informel des institutions du pays aupoint où, selon lui, on ne sait qui prendles décisions. Facette à laquelle il faudraadjoindre les menaces sérieuses qui pla-nent à nos frontières, faute d’une capaci-té d’anticiper et d’accompagner ce qui sepasse chez nos voisins, en plus d’unemenace tout aussi pesante au front inté-rieur avec le phénomène du crime orga-nisé et ces guerres de gangs qui ryth-ment le quotidien de nos villes et quar-tiers et un terrorisme administratif allantcrescendo.

Le président du FJDC (Front desjeunes démocrates pour la citoyenneté)achèvera le constat en désignant dudoigt les partis désertés par leurs mili-tants, stigmatisant certains intellectuelsqui ne cherchent qu’après leurs étroitsintérêts au moment où bien d’autres ontsoit émigré sous d’autres cieux ou sesont tout simplement résignés en évitantde se mettre sous les feux de la rampe.De quoi convaincre Ahmed Gouraya del’absence de tout espoir de changement,du moins, dans les cinq ou dix ans àvenir. Car pour lui, «pour changer le sys-tème, il faut des institutions politiques quifont actuellement cruellement défaut»,arguera-t-il.

Mohamed Kebci

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Les manifestants réclament la chute du régime Ennahda.

Les islamistes s’entêtent à battre le pavé.

La Tunisie retient son souffle : six mois après l’as-sassinat de Chokri Bélaïd qui a fortement secoué lepays, les salafistes ont frappé de nouveau, jeudi der-nier avec cet acte terroriste qui a ciblé MohamedBrahmi, une autre figure emblématique de l’oppositionde gauche et député à l’Assemblée constituante.

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 6

LES MUTATIONS

Leçons du passé 1- IntroductionLe monde a connu à la fin du siècle

passé et jusqu’au début du XXIe siècledes changements accélérés qui ont tou-ché toutes les structures et influé, de dif-férentes manières, sur les individus et lesgroupes ; changements qui font que leprésent devienne très vite un passé, ren-dant difficile la remémoration des évène-ments, des idées et des inventionsrécentes. Quant à la prospective d’avenir,elle constitue une aventure et une courseentre le présent et l’avenir.

La rapidité et l’étendue de ces change-ments apparaissent au plan local, à l’inté-rieur de chaque pays ainsi qu’au niveaurégional et international. Le monde estdevenu un réseau imbriqué d’une largeétendue de relations causatives où il estdifficile de séparer la cause de l’effet et dedistinguer entre la cause et le résultat.Les troubles dans un pays très éloignépeuvent entraîner descomplications continen-tales. Les conquêtes tech-nologiques et scienti-fiques peuvent avoir desrépercussions sociales,économiques et moralessur toutes les populationsdu globe. L’accélérationdes évènements a donnélieu, contrairement auxdernières décennies, àune intensité accrue inha-bituelle du présent.Cependant, cette intensitén’efface ni la mémoire col-lective ni l’expérience his-torique des nations et despeuples. Elle les concur-rence, si l’on peut dire,dans leur propre espacehistorique, mental et com-portemental sans tarder nidemander de permission.Elle ne reconnaît pas lecritère de la prescriptionpour s’insérer dans les us et les coutumeset occuper la place qui lui sied dans l’es-pace civilisationnel et culturel des socié-tés que le sociologue P. Bourdieu (1930-2002) définit comme le capital culturel etce qu’il appelle «habitus» ou «influencede la donnée culturelle sur le présent».

La société change selon son corpusculturel, à savoir le système de valeursqui influent sur la conception des indivi-dus et des groupes de leur identité collec-tive et du degré de l’altérité avec lesautres. Ce système se constitue de para-digmes dont l’influence est en fluctuationpermanente, à l’instar du paradigme spiri-tuel ou de la religiosité relatif à l’habit etau béhaviorisme, du paradigme relatif àl’économie qui pourrait être le plusinfluent et qui induirait à l’individualismeet à la concurrence pour les richesses,qu’elle soit légale ou illégale, et du para-digme idéologique - raciste qui mobiliseses adeptes contre l’intimidation del’autre qui menace leur sécurité et leursintérêts.

Dans tous les cas, l’Etat-nation œuvrepour alléger l’effet de l’altérité parmi lesindividus et les groupes tout en visant àles intégrer dans une identité unifiée quiréduirait les différences socioculturelles,car il ne peut y avoir une unité nationalesans une identité commune et volontaire-ment reconnue par la majorité des élites

savantes et politiques et par le grandpublic. De ce fait, nous ne serons nulle-ment compromis lorsqu’un groupe ou unorganisme revendique une sous-identitéà particularités locales si le systèmed’éducation et de formation a réussi, àtravers ses différentes phases, à enraci-ner le concept de l’appartenance auxcomposantes principales de l’identitécommune et à les faire aimer aux jeunesdans toutes les étapes de leur vie, ainsique par d’autres moyens d’appui au seinde l’école et de l’université. A titred’exemple, l’école Jules Ferry a réussi,avant plus d’un siècle, à intégrer la majo-rité écrasante des Français dans le vais-seau d’une seule identité française sousla bannière de la République, à ne priverpersonne de la prospérité et à donner dela valeur à la culture comme facteur d’at-tractivité. Elle est ainsi la concurrente dela modernité de ses voisins allemands et

britanniques tout ens’attachant à l’excep-tion culturelle, c’est-à-dire à l’altérité identi-taire et à la particula-rité nationale face audéluge de l’hégémo-nie culturelle et desvagues du globalismeaméricain.

Le service natio-nal, civil et militaire, ajoué un grand rôledans l’intégration cul-turelle et sociale dansnotre vaste pays, dumoins sur le plan dela discipline et du rap-prochement entretoutes les franges dela société sur les simi-larités et les diffé-rences liées aux dia-lectes divers de lalangue arabe et lalangue amazighe

ainsi que les comportements acceptableset inadmissibles. Au début des années1980, nous avions émis des réservesquant à la construction d’une universitédans chaque wilaya pour les mêmes spé-cialités et parfois même plus d’une uni-versité sur une superficie qui ne dépassepas 100 km2 et cela non seulement parsouci d’encadrement scientifique relatif àtoutes les spécialités, qu’elles soientd’ordre théorique ou pratique mais aussiparce que la jeunesse algérienne a enco-re besoin de rapprochement afin de dis-cerner leurs véritables différences, qui,d’ailleurs, existent dans tous les pays dumonde et de connaître également les dif-férences fabriquées et léguées par lacolonisation française dans le but decréer le déchirement et le cantonnement ;le Sud algérien était jadis sous l’adminis-tration militaire alors que les habitants duNord, particulièrement les jeunes, igno-raient, pendant longtemps, tout de leursconcitoyens du Sud, qu’ils soient dansdes villes ou dans les villages et cela enraison de l’isolement forcée, de l’oppres-sion et de l’appauvrissement. Aujourd’huiencore, ils ont besoin de plus de commu-nication et de connaissances, ce quiincomberait aux organisations de lasociété civile, notamment les Scoutsmusulmans algériens. Notre intentionn’est pas d’évoquer le concept de l’identi-

té et toute la polémique qu’il a suscitée,encore moins celui du nationalisme. Dansson étude publiée en 1961, intitulée Lavérité, le sociologue britannique (J. Aus-tin) a conclu, après le débat autour deplusieurs approches philosophiques etsociologiques qu’il était vain de définirl’identité et que la donnée culturelle estson caractère éternel invariable ; parconséquent, l’identité elle-même ne sau-rait être définie (to auto-idem).

Il est paradoxal de voir que la recru-descence des phénomènes de la mondia-lisation et de la modélisation culturelleencouragée par les grandes puissances(core states), leaders de la modernitédepuis plus de deux siècles mène à l’en-fermement sur soi, à la quête de soi ou àla phobie et au rejet de l’autre et de sonmode de vie et à la sélection de ce qui estpermis ou interdit selon les us et cou-tumes, la conviction religieuse ou l’endoc-trinement politique et idéologique.

Nous exposerons dans ce passage laquestion du voile (hidjab) en Algérie, sansporter un quelconque jugement. En effet,lorsque les autorités coloniales françaisesont incité un groupe de femmes à ôter levoile (hayek), en le brûlant sous lescaméras et les applaudissements descolons et des forces de sécurité et de l’ar-mée, d’autres femmes de tout âge onttenu plus que jamais à mettre ce voile ; enfait, il ne s’agissait pas de libérer lafemme des contraintes du voile et des tra-ditions mais plutôt d’empêcher les moud-jahidate et les fidaiyate de cacher lesarmes, les courriers et d’ap-provisionner la Révolution.Dans les années 1970, lesfemmes voilées ont cohabi-té avec celles qui ont choiside l’enlever pour l’apparatet beaucoup de personnesont noté dans les rues d’Al-ger et les grandes villes,l’abandon graduel du hayekpar les femmes de moins decinquante ans, ensuite,pendant les années 1990 etbien après, le port du hidjabs’est propagé. Certainsconsidèrent qu’il est laconséquence de la mou-vance de l’islam politiquealors que d’autres y voientune réaction sociale contrel’occidentalisation, que lepenseur et opposant iranien D. Tahri qua-lifie d’(occidentose) et de féminisme,apparus en Europe de l’Ouest et au Etats-Unis d’Amérique .

En effet, dans certaines régions dupays prévaut l’attachement aux spécifici-tés et à la distinction de l’identité locale,soit d’une manière naturelle non défensi-ve ou, au contraire, de manière défensi-ve, refusant de se fondre dans l’autre,une attitude qui cache un endoctrinementpolitique et idéologique. Le professeurSamuel Huntington affirme dans sonétude que «le choc des civilisations» estinéluctable ; Amine Maalouf, le célèbreécrivain libanais, pour sa part, met engarde des guerres identitaires globalesau sein d’un seul pays et entre différentspays, qui pourraient conduire à l’ébranle-ment de la culture humaine et à la ghet-toïsation imposée ou volontaire qui, à sontour, mènerait à l’affaiblissement del’homme, dans son âme et son esprit (voir

notre étude intitulée : La problématiqueculturelle et les questions linguistiques etidentitaires 2007). Parmi les exemples dela phobie, de la haine et du rejet del’autre, on cite les murs de l’apartheid etde la séparation entre les peuples et lesnations ainsi que la menace de sanctionou de vengeance à l’encontre de celui quidépasse la ligne rouge ; c’est là unensemble de règles définies par la partiela plus forte à l’instar des murs érigésentre les Etats-Unis d’Amérique et leMexique et le mur séparant les Palesti-niens et les Israéliens dans les territoiresoccupés et celui érigé au Sahara occi-dental ainsi que les mises en garde de nepas franchir la ligne rouge, adressées à laCorée du Nord, à l’Iran et à la Syrie et laliste et longue. Si nous examinons deprès un certain nombre d’idées et de posi-

tions, tant en Algé-rie qu’ailleurs, prô-nées par de nom-breux politiciens etchercheurs ensciences politiqueset sociologiquesainsi que par les tri-bunes qui influen-cent l’opinionpublique, notam-ment les supportsde l’information etde la communica-tion, nous nousapercevrons que lepassé récent etlointain y est pré-sent et influent.C’est un passé quine se limite pas

seulement aux années ni aux décennies,mais s’allonge sur plusieurs siècles. Est-ce que nous oublions, par exemple, queles civilisations de la Méditerranée ontconnu la sagesse et les flottes des Grecset leurs épopées militaires et poétiques etque les Romains et les Byzantins ontrégné sur cette mer puis ont disparu etque les lumières de l’Islam ont jailli sur leSud ainsi que sur une partie du nord de laMéditerranée qui a connu des guerresmondiales qui cachent leur nom, tellesque les croisades qui étaient dirigéescontre ceux qu’elles appellent les cava-liers de Dieu et le colonialisme qui adémoli, pendant deux siècles, de largespans de sa culture et le plus cher de sonpatrimoine et a semé le mal et la désola-tion dans sa partie Sud ?

2- Du doute à la certitude Il y a des interrogations qui me tarau-

dent et pour lesquelles je ne trouve tou-jours pas de réponses convaincantes :

Par Dr. Mohamed Larbi Ould-Khelifa Chercheur

universitaire

Cependant, comment exercerla démocratie dans un paysqui a subi une destruction

massive, suite à l’éradicationpar le colonialisme de toutes

ses institutions,l’extermination de ses élites

et l’humiliation de son peupleconnu pour sa résistance faceà l’injustice et à l’oppression ;dans un pays qui sort d’uneguerre sans merci comptant

87% d’illettrés parmi leshommes et 97% parmi lesfemmes et dont le quatre

cinquième (4/5) de lapopulation souffrait de famine

ou frisait le seuilde la pauvreté ?

Beaucoup d’hommespolitiques ainsi que leur cercled’élites et de stars créés par

les médias de l’euro et dudollar et certains chouyoukhde la fitna spécialisés dans la

fatwa à la demande et lesorganisations intermédiaires

qui n’ont plus la mêmevocation ont feint d’oublier

qu’au début, l’agressioncontre la région a étéperpétrée au nom du

christianisme puis au nom dudéploiement de la civilisationet, aujourd’hui, au nom de ladémocratie et des droits de

l’homme comme si ladémocratie pouvait être

importée comme desvêtements prêts-à-porter, descosmétiques ou des produitsélectroniques, ou encore uncadeau qu’un pays offriraitgratuitement à un autre.

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où sommes-nous de notre passé loin-tain et récent ? Y a-t-il dans notre présentce dont nous sommes satisfaits et de quois’agit-il ? Y a-t-il dans ce présent ce quinous rend en colère et que nous rejetonset de quoi s’agit-il ? De quoi sera faitl’avenir en Algérie et dans la région arabeet musulmane ? Comment sera l’Afriqueaprès six siècles de colonisation, d’escla-vage et de déchirement ? Est-ce-que sespeuples vont se libérer de la soumissionau patron d’hier et d’aujourd’hui ? Quelssont les indices de la promesse ? Quellessont les menaces de l’échec ? Est-ce-queles cœurs vont se pardonner et le véri-table dialogue s’instaurer entre les cul-tures et les civilisations sans mépris nirancune ? Au regard de l’injustice et del’égoïsme, y a-t-il vraiment ceux quicroient à l’unité de l’humanité dans sacréation et sa destinée ? Y aura-t-il à nou-veau la grande unité à laquelle ont penséAlexandre le Macédonien, trois sièclesavant le Christ, et Confucius, le sage dela Chine des millénaires avant, et àlaquelle a appelé le Saint Coran quis’adresse aux humains en disant : «Nousavons fait de vous des nations et des tri-bus, pour que vous vous entre-connais-siez. Le plus noble d’entre vous, auprèsd’Allah, est le plus pieux» ?

Nous reconnaissons que ces interro-gations dépassent l’effort d’un seul indivi-du au moment où s’accumulent lesconnaissances et les techniques dans lesbanques de données et les centres natio-naux et internationaux des études straté-giques où s’activent les centres derecherches équipés de grands labora-toires et des techniques de l’informatiqueet les satellites d’observation, enregis-trant les moindres détails du globe : terre,sous terre et espace. Cescentres font le calcul detoutes les probabilités et éla-borent des scénarii quidépassent l’entendementd’une personne résidant dansce qui était un village près dela capitale, devenu aujour-d’hui au cœur de celle-ci etqui a accès péniblement àquelques bribes du savoir.Parmi les interrogations quime tourmentent le plus, entant que citoyen ayant vécude grands évènements et entant que jeune ayant la ving-taine au début des années1960, il y a celles qui sontrelatives à la situation actuel-le de l’Algérie et à son avenirproche. Nous étions convain-cus jusqu’au milieu des années 1980 quenotre peuple né d’une grande révolutionqui a conféré au nationalisme algérien sadimension humaine et dont la majoritéécrasante a résisté avec patience et cou-rage à la guerre génocidaire et à la décul-turation infernale pendant plus d’un sièclene reculera jamais ni ne battra en retraitepour devenir, comme beaucoup le sou-haitent, un simple laboratoire de conflitssanguinaires.

Il est paradoxal que l’Islam, religionmonothéiste, qui est le premier rassem-bleur des Algériens, la référence forte deleur unité, le carburant qui anime leurrésistance et leurs luttes soit l’un des fac-teurs de la discorde qui menace l’intégritéde l’Etat et de la société. Est-ce que le

réveil était lent au début ? Ou n’a-t-iljamais eu lieu ? Est-ce que le fait de cor-riger ce qui est avéré comme étant undiagnostic partiel ou même erroné s’estlimité uniquement aux symptômes ? C’estune question qui ne fait pas l’unanimitéentre ceux qui sont pour et ceux qui sontcontre. Il n’y a pas l’ombre d’un doute quele traitement clairvoyant initié par le prési-dent de la République, Abdelaziz Boute-flika, était la voie du salut susceptible dedémêler l’écheveau des malheurs afinque l’Algérie revienne sur le chemin d’unEtat émergent et non pas d’un Etatdéfaillant et marque sa présence en tantqu’acteur sur la scène internationale. Cer-tains facteurs de cette épreuve et sescomplications par rapport à l’Etat et à lasociété ont été analy-sés dans une étudesur la crise imposée àl’Algérie, publiée en1998. Nombreux sontles jeunes des années1960 et du début desannées 1970 quiétaient conscients desdifficultés de l’édifica-tion nationale dans unpays qui a souffert dugénocide d’environ untiers de sa population et des politiques del’apartheid qui se cachait derrière l’appel-lation du Code de l’indigénat. Ils étaientplus conscients de l’importance de ladémocratie et de l’Etat de droit et deslibertés et œuvraient pour que l’Algériesoit fidèle aux meilleurs hommes etfemmes de sa révolution que sont sesvaleureux martyrs, dans un pays où lecolonialisme a éradiqué tous les repèresde l’Etat, quels que soient leurs noms de

l’époque qui sontsemblables à ceuxdes autres pays de larégion (c’est uneagression qui dévoile-ra ce qui suivra) et aconfiné sa sociétécivile dans descachots en faisantl’éloge de la liberté, del’égalité et de la frater-nité à travers la comé-die du pseudo-parraindes droits de l’hommeet du citoyen !

Cependant, com-ment exercer ladémocratie dans unpays qui a subi unedestruction massive,suite à l’éradication

par le colonialisme de toutes ses institu-tions, l’extermination de ses élites et l’hu-miliation de son peuple connu pour sarésistance face à l’injustice et à l’oppres-sion ; dans un pays qui sort d’une guerresans merci comptant 87% d’illettrés parmiles hommes et 97% parmi les femmes etdont le quatre cinquième (4/5) de la popu-lation souffrait de famine ou frisait le seuilde la pauvreté ? Où classons-nous ladémocratie sur la longue liste des priori-tés ? Peut-on dire maintenant que ladémocratie est une priorité en soi dont laréalisation des autres priorités dépend deleur application et de l’invention d’unmodèle adéquat à notre expérience et ànotre réalité culturelle et politique ? Laréponse est que le présent ne comporte

ni rupture totale avec le passé ni continui-té mécanique de toutes ses expérience etses pratiques. Dans la foulée de ces inter-rogations, nous étions convaincus,comme beaucoup d’autres, que la libéra-tion du peuple et du pays prime surd’autres priorités, et c’est là l’accès auxautres droits de citoyenneté, individuelset collectifs et qui permettent de participeret de contrôler.

3- Le monde dominant et le mondedépendant

Le monde arabo-musulman a connu,ces trois dernières décennies, la divisionet l’émiettement ; il est passé du rêve etdes promesses de l’idéal à la réalité de lasoumission et la dépendance aux centres

internationaux de déci-sions. La cause palesti-nienne a connu une finde siècle dramatique, eten raison de l’impuissan-ce et de la connivence,elle risque de devenirl’Andalousie perdue desArabes et des musul-mans. Dans les deuxrégions du monde arabeet africain, les plus affec-tées par les maladieschroniques, dans le

monde contemporain, tels le sous-déve-loppement, la dépendance volontaire et ladictature, beaucoup d’élites intellectuelleset politiques se fondent dans le confes-sionnalisme et les conflits ethniques et ontvocation de s’enorgueillir des servicesqu’elles rendent et qui dépendent descentres de l’hégémonie étrangère.

Dans la plupart de ces pays-là, il nereste que quelques souvenirs passagersdes acquis des mouvements de libérationnationale et de luttes pour la liberté, le pro-grès et la justice sociale qui risquent d’êtreanéantis par les craintes d’insécurité, desconflits de pouvoirs et de la faible maîtrised’éventuels événements quipourraient surgir tant sur leplan interne qu’externe.Beau-coup d’hommes politiquesainsi que leur cercle d’élites etde stars créés par les médiasde l’euro et du dollar et certainschouyoukh de la fitna spéciali-sés dans la fatwa à la deman-de et les organisations inter-médiaires qui n’ont plus lamême vocation ont feint d’ou-blier qu’au début, l’agressioncontre la région a été perpé-trée au nom du christianismepuis au nom du déploiementde la civilisation et, aujourd’hui,au nom de la démocratie et des droits del’homme comme si la démocratie pouvaitêtre importée comme des vêtementsprêts-à-porter, des cosmétiques ou desproduits électroniques, ou encore uncadeau qu’un pays offrirait gratuitement àun autre. Nous devons attendre la fin de ladécennie en cours pour voir si le «Prin-temps arabe» fleurira ou non ? Ou sera-t-il un des maillons d’une série d’illusions etportera-t-il les empreintes de «madein…».Il y a, sur les scènes africaine etarabe, des réalités et des preuves qui sontde plus en plus submergées par l’émo-tionnel et les réactions verbales, le déchi-rement interne, voire les dérives duconfessionnalisme et les conflits eth-niques et le retour aux controverses de

Saqifat Bani Saâda : «Un mouhadjir et unansari» sans aucun projet ni cause quimérite la mobilisation et l’abnégation. L’onne vante que les mérites de l’importationdes produits du modernisme d’autrui quisonge à l’après-modernisme et la trahit àl’aide de ce qu’Edward Saïd qualifie d’illu-sion de la modernité dont les experts desEtats occidentaux et de l’Asie du Sudviennent, depuis l’effondrement de l’Empi-re ottoman, qualifié de «l’homme mala-de», pour construire un pont ou un hôtelou suivis d’armées sous le prétexte derésoudre les conflits tribaux et rechercherles complications de coups d’Etat qui sontfomentés par des militaires ayant le gradede sous-officiers qui n’ont pas perçu leurssalaires mensuels d’un Trésor en faillite,en raison de mesures inadéquates, dumanque d’expérience et de compétencesqualifiées et de la mauvaise gestion detous les régimes totalitaires qui se cachentderrière des structures vides, tout en refu-sant d’être contrôlés et de rendre compte,ce qui donne une grande puissance à l’ar-gent spolié que le pouvoir judiciaire craint,alors que celui-ci est le premier fondementde la bonne gouvernance. Au moment oùse regroupent dans le monde développé,l’Europe-l’Amérique latine et le Sud-Estasiatique, des groupes continentauxœuvrent à réduire les écueils qui entra-vent la coopération et les barrières dres-sées devant l’économie et le commerce etla coordination en ce qui concerne lesintérêts communs ; l’on assiste à l’accrois-sement, dans la région arabo-musulmaneet dans plusieurs pays d’Afrique, des diffi-cultés de coopération et des foyers deconflits semés par le colonialisme etaggravés par le sous-développement et lafaiblesse de la bonne gouvernance. Lespuissances occidentales y trouvent unpont ouvert à l’intervention pour dicterfacilement leurs ordres, spolier leursrichesses et perpétuer la tutelle sur cespays. Le monde de la prospérité outre-Méditerranée et outre-Atlantique à travers

les écrans publi-citaires paraîtplus clément etplus hospitalier,en dépit de sescrises et del’ombre envahis-sante de l’extrê-me droite ; maisexiste-t-il unedroite non extrê-me, et que reste-t-il de la gaucheaprès la dispari-tion précoce desSoviets ! De

larges couches de populations (exceptéles six pays du Golfe au regard de leursénormes exportations en hydrocarburespar rapport au nombre de leurs popula-tions) deviennent plus pauvres, plusdésespérées et plus marginalisées et quiapparaissent, aux yeux des politiciens etdes services spécialisés de sécurité,comme des volcans prêts à rejeter la lavedans tous les sens, pour détruire le peuqui reste de la verdure, et ce, partant de laceinture de la pauvreté qui entoure lesvilles comme Gog et Magog, attendant lapremière étincelle pour rejeter le déses-poir, la colère et la rébellion qui culminentdans leurs poitrines.

M. L. O. K.(A suivre)

Le Soird’Algérie Contribution Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 7SOCIO-POLITIQUES

et perspectives d’avenir

En effet, dans certainesrégions du pays prévaut

l’attachement aux spécificitéset à la distinction de l’identité

locale, soit d’une manièrenaturelle non défensive ou, au

contraire, de manièredéfensive, refusant de sefondre dans l’autre, une

attitude qui cache unendoctrinement politique et

idéologique.

Le service national, civil etmilitaire, a joué un grand rôledans l’intégration culturelle etsociale dans notre vaste pays,

du moins sur le plan de ladiscipline et du

rapprochement entre toutesles franges de la société sur

les similarités et lesdifférences liées aux dialectesdivers de la langue arabe et lalangue amazighe ainsi que lescomportements acceptables

et inadmissibles.

Nous étions convaincusjusqu’au milieu des années1980 que notre peuple néd’une grande révolution

qui a conféré aunationalisme algérien sa

dimension humaine et dontla majorité écrasante arésisté avec patience et

courage à la guerregénocidaire et à la

déculturation infernalependant plus d’un siècle ne

reculera jamais ni nebattra en retraite pour

devenir, comme beaucouple souhaitent, un simplelaboratoire de conflits

sanguinaires.

(1re partie)

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 26 Sam 27 juillet 2013 - PAGE 8

L’importance du petit écrancomme moyen pédagogique n’estpourtant plus à démontrer. Il a unrôle non négligeable dans la for-mation du goût de nos enfants etde l’éducation du téléspectateurd’une manière générale. Mais cesmissions, qui requièrent un pro-fessionnalisme de haut niveau,peut-on les confier à de simplesfaiseurs d’images ? Les technolo-gies de pointe en matière de com-munication ont imposé leur domi-nation dans le monde, aussi biendans les domaines de la cultureque de l’information.

L’Algérie, face à cette nouvelledonnée géopolitique, saura-t-ellerelever les défis de l’avenir ? Nousavons un besoin urgent de formerdans les différentes disciplines du7e art comme nous avons unbesoin désespéré de personnesayant des notions de cinéma pouroccuper des portes de responsa-bilité. A titre d’exemple,lorsqu’Ahmed Bejdaoui, diplôméde l’IDHEC (France), était sous-directeur de la production à l’ex-RTA (1976-1984), grâce à sonsavoir-faire et à la confiance dontl’avait investi l’ex-directeur généralde cet organisme, AbderrahmaneLaghouati, la production de filmstélévisuels avait connu un bondqualitatif et quantitatif sans précé-dent. Des films remarquables ontété produits durant cette période.Il s’agit notamment de Kahla oubeïda de AbderrahmaneBouguermouh. Un film plein d’hu-manisme où des hommes, malgrétous les malheurs, les problèmesde santé, le souci pour le painquotidien, l’étroitesse du loge-ment, ne perdent pas confianceen la vie. Citons aussi Lesrameaux de feu de MohamedIfticene, adapté du roman Le graindans la meule de Malek Ouary ;Bouamama de Benamar Bakhti.Nahla de Farouk Beloufa... Le filmdocumentaire allait aussiconnaître un grand essor grâce,entre autres, à de jeunescinéastes formés dans cette spé-cialité à l’Institut du cinéma deMoscou (VGIK).

Azzedine Meddour, HayaDjelloul et Bouabdellah Hassanaborderont dans leurs films avecune parfaire maîtrise de documen-taristes, les problèmes de la luttede Libération nationale, dévoilenttoute l’horreur et l’ignominie ducolonialisme. Combien je vousaime, Aux sources de novembreet Barberousse, mes sœurs s’ilsnous émeuvent beaucoup plusque ne sauraient le faire les filmsde fiction qui traitent de ces pro-blèmes, c’est parce qu’ils témoi-gnent spontanément de la résis-tance et des sacrifices deshommes et des femmes pour l’in-dépendance de leur pays.

Réussir une œuvre d’art etd’histoire n’est pas le fait d’unhasard, c’est l’effort conjugué detrois exigences : le talent, l’érudi-tion et la formation.

La dynamique enclenchée parmessieurs Laghouati et Bedjaoui,fixant le seuil minimum de produc-tion à 13 longs métrages par an, apermis à d’autres acteurs de la vieculturelle de s’essayer à la réalisa-tion. Ce fut le cas pour notre écri-vain Assia Djebar qui réalisa La

nouba des femmes du montChenoua (1978).

En quête de nouveaux talents,Ahmed Bedjaoui remarquera unjeune artiste fraîchement débar-qué de Moscou après de longuesannées d’études dans le domainede la mise en scène de théâtre. Ils’agit de Malek Bouguermouh àqui il confiera le département desémissions «Le théâtre au ciné-ma». Pour inaugurer cette série,Malek adaptera une pièce du dra-maturge soviétique V.S. Rosov,intitulée Un dimanche à Moscouque les téléspectateurs découvri-ront sous le titre de Tariq essaâda.Il faut reconnaître que pour uncoup d’essai, ce fut un coup demaître. Mais c’est plutôt auThéâtre régional de Bougie, où ilfut nommé directeur, quelquesannées plus tard, que son talenttrouvera sa pleine expression. Eneffet, Hzam el ghoula (1988) etR’jel yahlalef (1989 révéleront unartiste hors du commun.

Mariant habilement la caricatu-re à la poésie de la vie, il nous pré-sente dans des mises en scèneoriginales, où rien n’est superflu,un monde déchiré, un mondemenacé, mais acculé au change-ment. Les décors, les costumes,les accessoires ne se réduisentnullement dans ses spectacles àune fonction illustrative. Ce sontdes éléments dramaturgiques quiponctuent avec harmonie les évè-nements qui se déroulent sur lesplanches.

Triste fut ce jour de 11novembre 1989, lorsque, dans unaccident stupide, MalekBouguermouh, qui représentait undes rares espoirs du théâtre algé-rien, abandonna subrepticementsa vie sur un tronçon de route qu’ilqualifiait, ironie du sort, de beautéexceptionnelle de la nature. Desgestionnaires spécialistes dans ledomaine des arts il y en a eu trèspeu. On leur a préféré des bureau-crates incultes. On a même pous-sé l’aberration jusqu’à confier lesrênes de structures importantesde la culture à des personnesdénuées de tout bagage intellec-tuel.

Pourtant, les décideurs n’igno-rent pas que l’on ne peut gérer lesstructures culturelles comme l’ongérerait une conserverie. Plusgrave encore, lorsque les condi-tions réglementaires requises

pour l’accès à ces postes de res-ponsabilité ne sont pas réunieschez certains, on leur a tout sim-plement substitué un passe-droit.Et comme pour défier encore plusles textes en vigueur, on les achargé, pour des raisons obs-cures, de cumuler des fonctionsdepuis des années, au détrimentde cadres compétents, capablesd’assumer sans difficultés detelles responsabilités. C’est toutel’intégrité et la morale de la viepublique qui sont de la sorte misesà mal.

Le népotisme et le clientélismeétant désormais érigés en modede nomination, rien n’étonne. Desstructures, dont la mission est defaire rayonner la culture, sont toutbonnement transformés en officesde bienfaisance, au grand bon-heur des heureux désignés.

Une question nous tarabustetout de même l’esprit. En procé-dant à la nomination d’individusqui n’ont jamais eu de relationsavec le domaine des arts et deslettres, ni présentent des qualitésparticulières pour occuper despostes de responsabilité spéci-fiques au secteur de la culture, nepensait-on pas, à tort d’ailleurs,que le volontarisme pouvait sup-pléer aux insuffisances intellec-tuelles et professionnelles querequièrent nécessairement detelles responsabilités ?

Dans une déclaration datantd’avril 1981, Mostefa Lacherafsemble avoir déjà répondu à notrequestion en précisant ce qu’est lafonction culturelle. Il dira ceci : «Leproblème fondamental est celui dela formation des techniciens etanimateurs de la culture, qu’on nedoit à aucun prix, improviser ourecruter sur le gage de leur volon-té de boy-scouts ou de leur acti-visme d’organisateurs occasion-nels de fêtes familiales.

La fonction culturelle dans lemonde entier en est, aujourd’hui,au stade des experts, travailleurs,agents et gestionnaires spéciali-sés qui prennent en charge,comme un secteur de haut niveautechnique, l’édition, la musique, lethéâtre, la plus modeste biblio-thèque de quartier, le moindrecentre de documentation et d’ar-chives.» Tant que cette professionde foi édictée par MostefaLacheraf n’est pas encore érigéeen règle générale, ce secteur ne

sortira pas de sitôt de son étatléthargique. A notre avis, sonessor n’est pas tant lié à un pro-blème d’argent. Il dépend surtoutde la mise en œuvre d’une poli-tique de développement cohéren-te et globale, intégrée aux plansnationaux de développement.

La concrétisation d’un tel pro-gramme, affranchira sûrement cesecteur de la routine, d’un travaild’improvisation, de l’agitationconjoncturelle liée à des datescommémoratives ou à des festi-vals sans intérêts réels pourl’Algérie, et de surcroît très coû-teux.

L’artiste appartient à l’éliteDe mémoire d’homme, je ne

me souviens pas avoir rencontré àla cinémathèque ou au TNA descadres du ministère chargé de laCulture, venus assister à desreprésentations, à l’exception d’ar-tistes fonctionnaires, ou lorsque leprotocole l’exige. Par contre, ilssont omniprésents à chaqueenterrement d’une de nos célébri-tés, se sentant sans doute obligésde faire acte de présence, puis-qu’administrativement, ils repré-sentent la culture. De son vivant,cet artiste, malgré toutes les solli-citations, n’a jamais bénéficié soitd’un logement (Rachid Farès, ledernier en date, a été hébergé parsa famille), ou d’une retraitedécente qui lui permettrait dejoindre les deux bouts ; Rouiched,notre vedette nationale, est décé-dé avec une retraite mensuellelégèrement au-dessus de 10 000DA.Aujourd’hui, 66,50% desretraités touchent ne pension infé-rieure au SNMG. C’est drama-tique et même injuste lorsquenous savons que certains députésfont du forcing pour bénéficierd’une augmentation de salaire de100 000 DA par mois.

Cette augmentation à elleseule dépasse le salaire de 6 smi-cards ou représente celui d’unmaître de conférences qui a uneancienneté de 30 ans(l’Expression du 7 mai 2013). Parailleurs, les hauts fonctionnairesde l’Etat bénéficient, eux aussi,d’une retraite généreuse, prise encharge sur le Fonds spécial desretraités, géré par le ministère desFinances. Ces derniers non seule-ment ouvrent droit à une retraite à100%, mais celle-ci est systémati-quement indexée sur les émolu-ments de leurs homologues enexercice, après chaque réévalua-tion. Est-il admissible d’avoir unsystème de retraites à deuxvitesses, genre 1re et 2e collèges ?Vivons-nous dans deux Algérie,celle de ceux qui triment et celled’une caste qui en profite ?

Enfin, certains artistes atteintsde maladies graves, dont la patho-logie nécessite un transfert àl’étranger, malgré d’intensesdémarches, n’ont pu obtenir uneprise en charge. La dernière endate à avoir lancé un «cri dedétresse» dans le journal ElWatan du 27 juin 2013, est la divadu chant malhoun Khadidja Abadi,originaire de Béchar.

Pourtant, certaines personnesprivilégiées peuvent obtenir ce«sésame» même pour des soinssans gravité. Déjà en 1986, dans

un article de presse signé par lajournaliste Khadidja Zeghloul,celle-ci relevait dans un stylepathétique et grave à la fois, lapénible condition sociale de l’artis-te. Elle écrivait : «Hadj Omar (...),vieux, il a vécu ses derniers joursdans le dénuement et l’amertume,sans même un logis où abriter sesdéboires. Ceux qui l’ont connuracontent que la police l’a ramas-sé à plusieurs reprises sous lesponts pour vagabondage. Onraconte beaucoup d’autres chosessur son désarroi et sur celuid’autres artistes qui ont connu lemême sort ingrat après leslumières de la renommée : lachanteuse Hnifa qui mourut dansla misère, la danseuse de balletqui finit mendiante à Sour ElGhouzlane. Et, qui n’a en mémoi-re le très sinistre Sphinx, uneancienne maison de tolérancereconvertie en logement pour lesartistes ? Ainsi vu souvent lacondition de l’artiste ; vivant, iln’est qu’un saltimbanque, har-gneux et encombrant dès qu’ilquitte la scène ; mort, on lui rendses hommages hâtifs avec un peud’émotion et de nostalgie viteemportées par l’oubli. Ses col-lègues qui l’accompagnent dansson dernier chemin doivent nourrirune sombre dérision et une sour-de rancœur à l’égard de ces orai-sons de circonstances». (KhadidjaZeghloul, Algérie Actualité, semai-ne du 29 mai au 4 juin 1986).

Il est temps que l’on acceptel’évidence que l’artiste appartientà l’élite. La reconnaissance dupublic lui est acquise, mais celledes autorités tarde encore à venir.Aussi, le seul hommage véritablequ’on peut lui rendre est de l’éle-ver au rang «d’artiste émérite» deson vivant, avec tout ce que celacomprend comme avantagemoraux, sociaux et matériels.

H. L. A.* Diplômé de l’Institut du

cinéma de Moscou (VGIK)

1- Il est désolant que la cinéma-thèque de Tizi Ouzou m’ait refusé uneprojection du film Zabana !, alors que lacopie était sur place. Il est inquiétantqu’un musée du cinéma ferme sesportes à un chercheur. Par contre, jeremercie sincèrement Mme Zahia Yahi,chef de cabinet au ministère de laCulture pour m’avoir organisé une pro-jection à Alger.

2- Une analyse exhaustive seraconsacrée ultérieurement au filmZabana ! qui présente autant d’intérêtque de lacunes.

[email protected]

Par Hacène-L’hadjAbderrahmane

TRAVELLING SUR UN CINQUANTENAIRE

Le cinéma algérien, autrement vu(4e partie et fin)

Farouk Beloufa.

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 9

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 4 août : Exposition-vented’objets d’artisanat d’art et dedécoration. Horaires : 22h-01h dumatin.Samedi 27 juillet à 22h 30 : Concertde Dib Layachi.

THÉÂTRE DE PLEIN AIR CASIF DESIDI-FREDJ (EST D’ALGER)Samedi 27 juillet à 22h : Concerts dugroupe Ahna Messalmine, Benzina,Malika Rahmoune et Cheb Bilal Seghir

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (25,RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du50e anniversaire de l’indépendance del’Algérie, le Musée public national d’artmoderne et contemporain d’Alger et

l’Institut culturel italien d’Algerprésentent l’exposition «Lesphotographes de guerre», avec lesphotographies Algérie 59 de VittorugoContino.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 27 juillet à 12h : MohamedLemkami signera son ouvrage Leshommes de l’ombre. Mémoires d’unofficier du Malg, paru aux EditionsDahleb.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Samedi 27 juillet à 22h : Concerts deSaâd Aït Djoudi et de Hacen Ahras.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER)Samedi 27 juillet à 22h : Concerts de

la troupe Essiraj El Mounir (Tiaret) et dumounchid Hakim Lotfi (Alger).

GALERIE D’ART ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 6 août : Expositioncollective de la miniature et de lacalligraphie.

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 6 août : Exposition collectivede l’artisanat (céramique décoration surbois, sur verre, florale).

PORT DE PLAISANCE DE SIDI-FREDJ (ALGER)Jusqu'à la fin du mois deRamadan : Ahmed-Karim Labèchesignera ses livres sur les villes du

Sahel algérois : Chéraga, unebanlieue d’Alger, haouchs etvillages du Sahel algérois ; DélyIbrahim, Douéra, Maâlma,Souidania et nouvelle ville de SidiAbdellah et Monographies III ;Baba-Hassen, Draria, El-Achour,Ouled-Fayet, Khraicia.

MAISON DE LA CULTUREMOULOUD-MAMMERI DE TIZIOUZOU Samedi 27 juillet à 21h 30 : Concertsde Massa Bouchafa et RachidHammouche.

COMPLEXE CULTURELABDELWAHAB SALIM (CHENOUA,TIPASA) Samedi 27 juillet à 22h : Concerts deMohamed Agroui, Mohamed Alliche etMohamed Cherchali.

ESPACE PLASTI (RUE DESFRÈRES KHALFI, EX- BURDEAU,ALGER) Samedi 27 juillet à 22h : Rencontreavec Mokhtar Chaâlal autour de sonlivre Autour de novembre.

NOUVEAU CHAPITEAU DE L’HÔTELHILTON (PINS MARITIMES, ALGER) :Samedi 27 juillet : En soirée, concertsde Malya Saâdi et du groupe berbéro-celtique Targuit. Prix : 1000 DA.

COMPLEXE CULTUREL LAÂDI- FLICI(BD FRANTZ-FANON, ALGER) :Samedi 27 juillet à 22h 30 : Concertsde Amel Zen et Linda Blues.

NADI EL-ANKA DU COMPLEXECULTUREL LAADI-FLICI D’ALGERSamedi 27 juillet : Soirée chaâbi avecRéda Laâla et Kamel Aziz.

LLLLes éditions algéroises El Ibrizviennent de publier un nouvelouvrage (essai) sur l’histoire de

l’Algérie : cet ouvrage collectif dont letitre est L’Algérie au rendez-vous del’histoire, est co-signé par FrancisPornon, Rachid Oulebsir et DjilaliBencheikh.

L’Algérie au rendez-vous del’histoire se veut «un acte d’amourpour cette terre algérienne riche enhistoire et fertile par sa diversité agri-cole».

En 2012, l’Algérie a été l’invitéed’honneur des «Rendez-vous del’histoire», organisés du 18 au 21octobre au Centre européen de pro-motion de l’histoire dans la ville fran-çaise de Blois, rencontre dont lemodérateur est le Dr Paul Lévy, uni-versitaire de renommée mondiale,natif d’Algérie. L’Algérie a été repré-sentée à ces rencontres (annuelles)

par Francis Pornon, Rachid Oulebsiret Djilali Bencheikh. Le thème «Lespaysans» de cette édition 2012, aété, en outre, associé au 50e anniver-saire de l’indépendance de l’Algérie.L’ouvrage L’Algérie au rendez-vousde l’histoire réunit les actes desconférences sur la paysannerie enAlgérie. L’intervention de FrancisPornon est intitulée Images dumonde rural kabyle dans la littératurealgérienne d’expression française. Ilcite plusieurs auteurs, dont MouloudFeraoun, Albert Camus et MouloudMammeri. Celle de Rachid Oulebsira pour titre : Culture de l’olivier enKabylie. Les derniers paysans desmontagnes.

«L’oléiculture algérienne vit surdes mythes. Pour des raisons cultu-relles, économiques et historiques,l’huile d’olives est devenue, dansl’imaginaire populaire, un élément de

blason identitaire kabyle», écrit-il.Djilali Bencheikh, enfin, a posé «Leregard d’un enfant du bled dans l’Al-gérie coloniale ». Il reprend plusieurspassages de son roman Mon frèreennemi, paru en 1999 aux EditionsSéguier à Paris.

Francis Pornon a été professeurde philosophie à Béjaïa dans lesannées soixante et soixante-dix dusiècle dernier. Il est l’auteur de nom-

breux romans historiques, essais,poèmes, pièces de théâtre et chan-sons. Depuis quelques années, il apublié des ouvrages en rapport avecl’Algérie, comme, Algérie, Algérie(Paroles d’Aube), En Algérie sur lespas de jean Boudou (Lazhari Labteret Vent Terral) ou Le Coffret (Hor-sain). Né en 1953 à Tazmalt (Béjaïa),Rachid Oulebsir est diplôméd’études approfondies en économiedes ressources humaines des uni-versités Paris Nord et Paris I Pan-théon – Sorbonne. Il est l’auteur deplusieurs ouvrages dont L’Olivier enKabylie entre mythes et réalités(L’Harmattan), Les derniers Kabyles(Tira) et Le pèlerinage du chacal(L’Harmattan).

Né en Algérie, Djilali Bencheikha été chef d’édition à la section fran-çaise de Radio Orient (Paris). Parmises ouvrages littéraires figurentVoyage au bord de l’enfance (Paris-Méditerranée), Tes yeux bleus occu-pent mon esprit (Elyzad) et Beyrouthcanicule (Elyzad).

K. B.

L’Algérie au rendez-vous de l’histoire, de Francis Pornon, RachidOulebsir et Djilali Bencheikh. Editions El Ibriz. Année 2013.

Les Pigeons voyageursd’Afrique (PVA) ont élu domici-le à Alger. Ce groupe musical,dont l’éclosion date de 2011,regroupe de jeunes étudiantsafricains, autour de la culture.Son but est de «promouvoirles valeurs culturelles afri-caines à travers la musique,l’art, la peinture et l’écriture». Ilest constitué d’Alex Mandjita,Joseph, César Onama et JoeOkitawonya.

Depuis le début du mois deRamadan, PVA adresse quoti-diennement (via les réseauxsociaux) ses vœux aux Algé-riens pour un «very happyRamadan mubarak». Le mes-sage du deuxième jour duRamadan est : «C'est ledeuxième jour, et le PVA tient àsouhaiter à tous ses amis etfans que ce mois sacré duRamadan leur permette de seconsacrer à leur foi et de setourner vers Allah le Tout Puis-sant. La privation de nourriturepermet au corps de se remplirde spiritualité et de recueille-ment. Bon Ramadan à vous,nos amis musulmans.»

Troisième jour : «Ramadanmoubarak à tous les musul-mans du monde ! Je souhaitel'union des cœurs et la paixdans le monde entier. En cemois béni de Ramadan, jerends grâce à Allah le Tout-Puissant et son ProphèteMuhammad QSSSL. PuisseAllah le Tout-Puissant nouspardonner nos pêchés et exau-cer nos prières par la barakadu Prophète des prophètesMuhammad. Salatou AlaMuhammad. Amîn.».

Le message du neuvièmejour du Ramadan : «Aujour-d’hui neuvième jour de Rama-dan, les voleurs ont braquédans la maison mère de PVA.Ils ont pris des baffles, synthé-tiseur, guitare électrique, deuxmicro ordinateurs. On esttristes. Mais, cela n'empêchepas de souhaiter bon Rama-dan à tous les amis de PVA.Salam aleikum, saha ftour-koum !»

On est tristes, pour ce voldont ont été victimes lesPigeons voyageurs d’Afrique,mais heureux de voir qu’ils ontdéjà pardonné…

K. [email protected]

PPiiggeeoonnss vvooyyaaggeeuurrss

dd’’AAffrriiqquuee uunniieePar Kader Bakou

LLLLe romancier algérien Waciny Laredj devra par-ticiper au 4e Festival international de Louisianade littérature à Copenhague (Danemark), prévu

du 22 au 25 août prochain, annoncent les organi-sateurs sur le site internet du musée Louisiana.

Waciny Laredj prendra part à cet évènementaux côtés d’une quarantaine d’hommes et defemmes de lettres, entre écrivains, romanciers etpoètes de plusieurs nationalités.

Un des derniers romans de l’écrivain, El Baytel-andalusi (2010), nommé au Booker ArabicPrise, en 2011, sera traduit en danois en août pro-chain, indiquent les organisateurs pour qui WacinyLaredj compte «parmi les plus importants écrivainsalgériens, actuellement». Plusieurs des titres duromancier ont été traduits dans plusieurs langues,

dont Le miroir des aveugles (1998), Fleursd’amandier (2001), The Prince’s book : The pathsof the wooden gates (2004), Grand Prix du réseau

des libraires en 2006. Ecrivant en arabe et en fran-çais, Waciny Laredj a également obtenu en 2007le Prix du Cheikh Zayed, alors que son roman Lagardienne des ombres : Don Quichotte à Algerfigure parmi les cinq meilleurs romans édités enFrance en 1997.

Né en 1954 à Tlemcen, Waciny Laredj estactuellement maître de conférences aux universi-tés d’Alger et de Paris 3 - Sorbonne (France).

Fondé en 2010, le Festival international deLouisiana de littérature accueille annuellement degrands écrivains dans le monde, en particulierceux d’Europe du Nord.

Des écrivains de pays arabes ont déjà pris partà cette manifestation, à l’exemple du poète syrienAdonis et du romancier libyen Ibrahim El Kouni.

[email protected]

LITTÉRATURE

WWWWaaaacccciiiinnnnyyyy LLLLaaaarrrreeeeddddjjjj aaaauuuu FFFFeeeessssttttiiiivvvvaaaallll iiiinnnntttteeeerrrrnnnnaaaattttiiiioooonnnnaaaallll ddddeeee LLLLoooouuuuiiiissssiiiiaaaannnnaaaa

LLLLe chanteur chaâbi AbdelkaderChaou animera une soirée demusique chaâbi à la clôture de la 3e

Rencontre internationale de l’art du mel-houn qui se tiendra du 26 au 28 juilletdans les villes d’El-Jadida et Azemmour(Maroc), ont annoncé les organisateursde cette manifestation culturelle annuel-le. Outre l’artiste algérien, plus de 100autres venant du Maroc, d’Egypte, deTunisie et de France participeront àcette rencontre baptisée «Melhouniya-te», dont l’objectif est de renouer avec

cet art ancestral et de mettre sous lesfeux des projecteurs la richesse et l’au-thenticité de l’art du melhoun, ont préci-sé les organisateurs.

En marge des soirées, une confé-rence sur le thème «L’art du melhoun etsamaâ soufi : les débuts et les conver-gences» se tiendra le 27 juillet, ajoute-t-on. Le melhoun regroupe la poésiepopulaire écrite en arabe maghrébin,qu’elle soit bédouine ou citadine. C’estune musique à forte charge lyrique etspirituelle ressemblant au chaâbi algé-

rien. Il utilise notamment les sons dukaman (violon occidental), du oûd (luth),de la contrebasse et des instruments depercussion. La première rencontre dumelhoun, qui s’était tenue en août 2011,avait été inaugurée par le chanteuralgérien installé à Rabat, Rachid Toumi,formé par la prestigieuse association demusique andalouse El-Mossilia dirigéepar le maître Sid Ahmed Serri.

La seconde édition, organisée enaoût 2012, avait vu la participation de lachanteuse algérienne Rym Hakiki.

Le coup de bill’art du Soir

3e RENCONTRE INTERNATIONALE DE L’ART DU MELHOUNE AU MAROC

Concert de Abdelkader Chaou en clôture

L’ALGÉRIE AU RENDEZ- VOUS DE L’HISTOIRE, DE FRANCIS POR-NON, RACHID OULEBSIR ET DJILALI BENCHEIKH

Au beau pays des paysansLL’’oouuvvrraaggee LL’’AAllggéérriiee aauu rreennddeezz--vvoouuss ddee ll’’hhiissttooiirree rrééuunniitt lleessaacctteess ddeess ccoonnfféérreenncceess ssuurr llaa ppaayyssaannnneerriiee eenn AAllggéérriiee oorrggaanniissééeenn 22001122 aauu CCeennttrree eeuurrooppééeenn ddee pprroommoottiioonn ddee ll’’hhiissttooiirree ddaannssllaa vviillllee ffrraannççaaiissee ddee BBllooiiss,, rreennccoonnttrree ddoonntt llee mmooddéérraatteeuurr eesstt lleeDDrr PPaauull LLéévvyy,, uunniivveerrssiittaaiirree ddee rreennoommmmééee mmoonnddiiaallee,, nnaattiiffdd’’AAllggéérriiee.. LL’’AAllggéérriiee aa ééttéé rreepprréésseennttééee àà cceettttee rreennccoonnttrree ppaarrFFrraanncciiss PPoorrnnoonn,, RRaacchhiidd OOuulleebbssiirr eett DDjjiillaallii BBeenncchheeiikkhh..

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Le Soird’Algérie Le Soir du Centre Vend. 26 - sam. 27 juillet 2013 - PAGE10

TIPASA

Les vergers sous la menace d’une bactérie

Selon ces arboriculteurs,cette bactérie a déjà fait desravages dans des vergers de lawilaya de Tipasa. Ce redoutablefléau a déjà contaminé, dans laseule wilaya de Tipasa, plu-sieurs hectares de poiriers, depommiers et de néfliers sachantque dans un hectare, il y a enmoyenne 1 000 arbres fruitiers.

Le poirier Santa Maria, quiest la variété la plus sensible àcette maladie, a été détruit engrande partie par cette bactérie.Cette dernière a fait sa premièreapparition dans la wilaya deTipasa en 2010. Elle a infectéplusieurs hectares d’arbres frui-t iers dans la zone compriseentre Hattatba et Koléa.

Une source contactée à cesujet estime qu’il y a un relâche-ment de la vigilance face à ce

mal redoutable dû à une faibles-se de réaction de certains arbo-riculteurs. D’autres arboricul-teurs mettent à l ’ index lemanque de moyens phytosani-taires pour combattre ce fléau.

En revanche, certains obser-vateurs estiment qu’il y a insuffi-sance de professionnalismesachant qu’i l a été noté unmanque d’empressement desagriculteurs à suivre les conseilsprodigués par l’arrêté fixant lesconditions et les modalités d’ar-rachage des arbres contaminés.Mais selon d'autres arboricul-teurs, «l’arrachage constitue uneforme radicale de lutte contre lapropagation de cette bactérietueuse», tandis que d’autresrejettent carrément cette métho-de du moment «qu’il existe desméthodes plus souples de traite-

ment des arbres contaminés,notamment le sectionnementdes branches, le curetage decelles qui ne le sont pas et ladiminution de l’irrigation des ver-gers».

Pour les arboriculteurs réfrac-taires à l’arrachage des arbres,ces derniers avancent un chiffrefaramineux des pertes qu’ilsauront à subir.

Des experts en arboriculturedéfinissent «le feu bactérien»comme étant la plus dangereusemaladie bactérienne des arbresfruitiers à pépins que l’Algérie aitconnue.

La bactérie responsable del’infection, «Erwinia amylovora»,est un parasite réglementécontre lequel la lutte est obliga-toire et permanente dans plu-sieurs pays.

Cette maladie, qui a déjà tou-ché 38 pays notamment ceuxd’Europe, a incité plusieursd’entre eux à éditer des docu-ments et plaquettes élaborés

dans un contexte d'explosion dela maladie du feu bactérien, àdes fins de grande diffusion pourune information de vigilance etde pratiques d'éradication, dansl'intérêt de la filière profession-nelle et amateur. Dans nombrede ces pays européens, la régle-mentation contre «le feu bacté-

rien», qui est une bactérie nui-sible et extrêmement dangereu-se pour l’arboriculture, a définide rigoureuses et strictes condi-tions de contrôle et de circula-tion des végétaux soumis à unpasseport phytosanitaire euro-péen (PPE).

Larbi Houari

Cependant, produiren’est pas tout car i l faut

aussi stocker, emmagasineret conserver le surplus pro-

duit jusqu'à sa mise envente et sa consommationen diminuant le plus pos-sible les pertes. Pour cefaire, c’est la conservationsous froid qui est la plusefficace et la plus écono-mique eu égard au climatcontinental de la régionsans saisons intermé-diaires.

La wilaya de Aïn Defladispose déjà d’une capacitéde stockage sous froid esti-mée à 320 000 m3 auxquelsil faut ajouter des structures(chambres froides) enconstruction d’une capacitéglobale évaluée à 80 000

m3. Pour renforcer sescapacités de stockage, lesecteur de l’agriculture, etselon les déclarations duchef de l ’exécutif et duP/APW, un projet deconstruction d’un complexede conservation sous froidest entré dans sa phaseactive. On indique que lemarché a été attribué sousforme de partenariat, entreune société algérienne,Frigomedit-Proda, et unesociété serbe, la SALSEF.

Le complexe sera réaliséau niveau du domaineKouadri, à quelque quatrekilomètres à l’est de Aïn

Defla. Selon nos informa-tions, l’investissement dansle segment du froid a étéconsidérablement ralenti àpartir du moment où il n’aplus bénéficié du soutien del’Etat, soutien auquel on asubstitué l’accord de créditsbancaires bonifiés puis exo-nérés de remboursementdurant les trois années quisuivent la mise en exploita-tion des chambres froides.

Par ail leurs, RachidBenaïssa, lors de la récentevisite qu’il vient d’effectuerdans la wilaya, soutient qu’ilvaut mieux encourager lerapprochement des entre-

pôts de conservation sousfroid à proximité des zonesde consommation au lieu deles concentrer dans uneseule région.

Cependant, du côté desresponsables du secteur, ilfaut prendre en considéra-tion que le plus gros de laproduction agricole des dif-férentes filières (pomme deterre, légumes divers etfruits) arrive en début d’été,c'est-à-dire la productiondoit résister aux grandeschaleurs faute de quoi lespertes pourraient êtreénormes.

Karim O.

Selon des arboriculteurs possédant d’importants ver-gers dans la wilaya de Tipasa, plusieurs milliers d’arbresfruitiers restent menacés par une redoutable bactérieappelée «feu bactérien».

AÏN DEFLA

Lancement de la réalisation d’un complexe de stockagesous froid de 30 000 m3

Les enquêteurs de la policejudiciaire de la Sûreté de wilayade Béjaïa ont réussi dans la jour-née du 15 juillet un véritable coupde filet dans les milieux de ladrogue.

Agissant sur la base d’une séried’informations, la police a neutralisédans son opération la totalité duréseau activant principalement surl’axe Seddouk-Takerietz-Béjaïa-Ville.

Pas moins de sept dealers, selonun communiqué de la cellule de com-munication de la Sûreté de wilaya,tous connus sur la scène locale pourla commercialisation et le trafic de pro-

duits stupéfiants, dont les cerveaux dugroupe S. F. 49 ans, dit «Escobar»,originaire de la localité de Takerietz etson acolyte A. Y. 30 ans, dit «Youyou»natif du chef-lieu de wilaya, ont étéinterpellés en flagrant délit de trafic.

La police judiciaire aurait procédé àun minutieux travail d’infiltration dugroupe en récoltant le maximum derenseignements sur les agissementsde la bande, avant de mettre en placeune souricière au moment d’écoulerune importante quantité de résine decannabis, à Z. K. 40 ans, un autre élé-ment du gang en question qui était àbord d’une voiture de location et quiréside au quartier d’Ihaddaden au

centre-ville de Béjaïa. Les enquêteurs dans leur assaut et

après perquisition de certains domi-ciles des trafiquants, ont récupéréenviron 5 kg de drogue et une sommede 42 900,00 DA et des armesblanches. Le réseau, selon nos infor-mations, est alimenté en stupéfiants àpartir du Maroc.

Au total, 7 individus ont été inter-pellés lors de cette opération et onttous été placés en mandat de dépôtpar les instances judiciaires près le tri-bunal de Béjaïa en date du 23 juillet,en attendant leur jugement devant lajuridiction compétente.

Kamel Gaci

L’Escobar de Béjaïa finit en prisonPh

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M’SILA

Plusieurs groupesde voleurs arrêtés

Les éléments de la Gendarmerie nationale ontréussi à démanteler, au cours de cette semaine, plu-sieurs gangs spécialisés dans le vol des biens decitoyens sous la menace et l ’usage d’armesblanches. Avant hier, trois repris de justice ont étéarrêtés lors d’une course-poursuite au douar «ElMerabaâ», relevant de la daïra de Magra où les troismalfaiteurs à bord d’un véhicule de marque Partneront volé la somme de dix-huit millions de centimesaprès avoir brisé la vitre de la voiture stationnéedevant une mosquée au moment de la prière, etprendre la fuite. Le travail de proximité des servicesde sécurité avec le citoyen a donné effectivementson fruit par un éveil de l’esprit de cet infortuné etlancé un appel de détresse au groupement de la gen-darmerie en composant le numéro vert.

La patrouille mobile qui faisait la ronde dans lesparrages a pu coincer le véhicule des voleurs et arrê-ter l’un d’eux, quant aux deux autres, ils ont pris lafuite à pieds à travers les champs ; et là une course-poursuite a été lancée par des citoyens appuyés parles éléments de la gendarmerie qui ont pu arrêter lestrois malfaiteurs et récupérer la sommevolée.Comme on a pu arrêter dans une autre opéra-tion deux voleurs d’une voiture de marque Mercedeset récupéré la somme de 70 mil l ions decentimes,volés dans la daïra de Ouled Derradj». Cinqautres individus dont deux mineurs qui ont volé del’école primaire Cherif-Bibi, 4 ordinateurs, 2 impri-mantes, 19 cartes mémoires et 12 disques durs.

Les éléments des gangs ont été présentés etécroués sur ordre du parquet du tribunal de Magra.

A. Laïdi

La wilaya de Aïn Defla produit, bon an malan, 8 à 9 millions de quintaux de produitsmaraîchers et ce de par sa vocation principale-ment agricole et de par ses énormes potentiali-tés, sa surface agricole utile (SAU), ses res-sources hydriques réparties dans lesdifférentes régions, l’expérience acquise au fildes années par les hommes et le volume consi-dérable des investissements.

Un dangereux groupe dequatre individus a été mishors d’état de nuire dansl’après-midi du mardi 23juillet par les éléments de laGendarmerie nationale deBéjaïa au moment où cettebande venait juste d’agres-ser à l’arme blanche un sep-tuagénaire dans un quartierde la ville.

La gendarmerie a décou-vert dans le coffre de leur

voiture, quatre longs cou-teaux de boucher et plu-sieurs objets volés.

Ces malfrats, dont deuxsont natifs de la wilaya deSétif et les deux autres deBéjaïa, agissaient en pleinjour à bord d’un véhicule delocation de marque RenaultSymbol. Leurs proies étaientprincipalement des per-sonnes âgées, qu’ils accos-taient dans des endroits iso-

lés de la ville, soit pour leurdemander des renseigne-ments, soit pour leur propo-ser de l’aide, avant de lespasser à tabac sous lamenace de couteaux etensuite les délester de toutobjet en leur possession.

Aussitôt l’information deleur interpellation a été diffu-sée, cinq victimes au total,issues d’Amizour, deBarbacha et du chef-lieu de

Béjaïa, se sont présentées àla brigade de la gendarmeriepour d’abord confondre leursagresseurs et ensuite dépo-ser plainte à leur encontre.

Les quatre mis en causeont été aussitôt écroué à lamaison d’arrêt de Béjaïa,après leur présentationdevant les instances judi-ciaires près le tribunal de lacapitale des Hammadites.

K. G.

Les bourreaux des retraités arrêtés

Page 11: LE SOIR D ALGERIE DU 27.07.2013.pdf

Le déraillement s’est produitau PK 79+200, au niveau de lapetite localité des frères Souissi,connue également sous le nomde Zaouïa, à quelque deux kilo-mètres de la ville de Azzaba,dans la wilaya de Skikda. Outrela perte des hydrocarbures, ledéraillement a causé des dégâtsaux wagons-citernes et aux railset traverses sur près de 200mètres linéaires.

Les hydrocarbures (essenceet gas-oil) contenus dans les 16wagons du train ayant dérailléétaient destinés à l’unité de stoc-kage de Berrahal, dans la wilayade Annaba.

Des éléments de laGendarmerie nationale, de laProtection civile, ainsi que ceuxdes chemins de fer s’étaientdéplacés sur le lieu du déraille-ment pour les besoins de l’enquê-te d’une part et pour apporter lespremiers secours au conducteuret convoyeur du train qui, heureu-sement, sont sortis indemnes decet accident d’autre part.

Sur les 715 000 litres conte-nues dans les wagons-citernes,20 000 ont pu être récupérés,selon un représentant de laSociété nationale des cheminsde fer (SNTF). C’est le quatrièmedéraillement qui se produit enmoins d’une année sur ce tron-çon de chemin de fer qui a, pour-tant, fait l’objet récemment detravaux de réhabilitation pour unmontant de 200 millions dedinars.

Des travaux pour le dédouble-ment de la voie ferrée entreAnnaba et Ramdane-Djamel(Skikda) se poursuivent, sur prèsde 90 kilomètres, depuis plus dequatre ans. Ils ont fait l’objet cesderniers mois d’une visite d’ins-pection du ministre des transportsAmar Tou dans le but d’accélérerla cadence des travaux confiés àune entreprise espagnole.

Ce manque d’approvisionne-ment de l’unité Naftal de Berrahalprovoquera certainement unmanque de carburants dans lawilaya de Annaba. Cette wilaya

constate ces derniers jours laprésence de centaines de véhi-cules formant de longues filesd’attente devant ses stations-ser-vice.

La majorité de ces véhiculessont immatriculés dans leswilayas frontalières d’El Tarf et àun degré moindre de Souk-Ahras, confrontées à un immen-se trafic de carburants destinésau pays voisin de l’Est. Si dans lawilaya d’El Tarf, la pénurie de

carburants est totale suite à lagrève des gérants des stations-service, Annaba a été jusque-làépargnée par ce phénomène.

La raison se trouve dans l’as-sociation des membres del’Union nationale des gérants destations-service de cette wilayaau débat de cette question lorsde plusieurs réunions avec lepremier responsable de l’exécutifde Annaba.

A. Bouacha

Dans la soirée de mercredi dernier, onze wagons-citernes chargés de 715 000 litres d’hydrocarbures du trainn° S 494 composé de 16 wagons et transportant des hydro-carbures sont sortis des rails pour se renverser et se déver-ser dans les champs et jusque dans un oued limitrophes.

Le Soird’Algérie Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 10Le Soir de l’Est

IL ALIMENTAIT L’UNITÉ NAFTAL DE BERRAHAL (ANNABA)

Déraillement d’un train d’hydrocarbures

KHENCHELA

Mort du jeunequi s'est

immolé par lefeu devant le

commissariatL’homme de 30 ans qui

habitait au chef-lieu de lawilaya et qui s'est immolé parle feu devant le siège du com-missariat pour protestercontre la saisie de sa mar-chandise, a succombé à sesgraves brûlures de 3e degré auCHU de Batna.

Issu du quartier populeuxDK, le désespéré a tenté demettre fin à ses jours en s'as-pergeant d'essence devant leportail du commissariat aucentre de la ville de Khenchelacréant un climat de paniquechez les policiers et lescitoyens.

Cet incident a suscité àdeux reprises et après le ftourun climat de peur et de stressdéclenché par des groupes dejeunes en colère et qui ont misle feu à des pneus, des bou-teilles de gaz butane et ontensuite fermé la route durantdes heures empêchant lespompiers d’intervenir. Unautre groupe et selon destémoins oculaires, a vouluattaquer le siège du commis-sariat avec des pierres. Alorsbeaucoup de commerçantsont fermé leurs magasins.Dans son intervention, la poli-ce a arrêté plus de 20 per-sonnes dont 3 mineurs. Cesderniers ont été libérés jusqu'àleur jugement le 29 juillet.

Le défunt a été inhumé hierau cimetière de la ville en pré-sence d'un grand nombre decitoyens, d'élus locaux, dedéputés et du wali deKhenchela, accompagnéd'une grande délégation.

Benzaïm A.

Un enfant de10 ans tué par

une bétonnièreUn enfant de 10 ans, habi-

tant l’une des cités situées surla route menant à la communed’El Aizar, a trouvé la mort.L’enfant a succombé à degraves blessures causées parla chute d’une bétonnière quieffectuait des travaux à proxi-mité de son domicile alors qu’ilétait en train de jouer près duchantier.

Selon des témoins ocu-laires, la petite victime a reçule choc sur la tête qui lui acausé une hémorragie interneet entraîné sa mort sur le coupsous les yeux de ses parentschoqués par ce tragique acci-dent.

Le corps de la victime a ététransporté à l’hôpital Ali-Boushaba, au moment où lapolice du 4e arrondissement adéclenché une enquête pourdéterminer les causes de cedrame.

B. A.

Lors de la deuxième sessionordinaire de l'Assemblée populai-re de wilaya tenue mercredi der-nier, le premier responsable de lawilaya, habituellement réservédans ses propos et ses positions,a répondu au tac au tac à cer-tains élus de l'Assemblée popu-laire de wilaya et à ceux qui veu-lent faire de ce projet leur fondde commerce à défaut de saréalisation. A cet effet, il a dévoi-lé certaines vérités troublantesconcernant la qualité des travauxdes fondations de la mosquéed'El Ansar qui constitue un che-val de bataille pour certainscercles locaux.

Sans aller par quatre che-mins, Ali Bedrici a déclaré que lerapport du laboratoire et l'exper-tise de contrôle technique deconstruction (CTC) daté du24/09/2007 a fait état de la non-conformité du béton utilisé dansla réalisation des fondations quiont coûté la bagatelle de 3,6 mil-liards de centimes. Plus loin, etpour éviter toute polémique avecles propagateurs de la rumeurdans une ville victime de l'héroïs-me oral, un autre rapport d'analy-se des services du CTC, en datedu 04/11/2011 demandé par lechef de l’exécutif a confirméencore une fois la non conformi-té du béton utilisé dans la réalisa-

tion de ces travaux. Ce qui metl'association de la mosquée ElAnsar dans une situation incon-fortable et remet sur la table ledossier de la réalisation desmosquées sans respect desnormes d'urbanisme avec tousles risques encourus sur la viedes fidèles. Le chef de l'exécutifa fait de nouveau appel aux ser-vices de contrôle en date du14/07/2013 pour éviter d'éven-tuels risques sur la vie desfidèles .

Le rapport desdits servicesconfirme encore une fois lesanalyses précédentes, en met-tant en cause la qualité de cebéton qui ne répond nullementaux normes de conformité.

Une mise en cause qui pour-rait susciter un débat sur la capa-cité de l'association de laditemosquée pour réaliser ce projet,qui traîne toujours après avoirconsommé une enveloppe de3,6 milliards de centimes pourdes travaux controversés.

Concernant le projet de lamosquée-pôle d'une capacité de8 000 fidèles que la wilaya vientde décrocher pour un montantde 100 milliards de centimes,des membres de ladite assem-blée s'accrochent à la réalisationde ce projet sectoriel au 3e POS,à la sortie est de la ville et

demandent pour que l'associa-tion prenne en charge la réalisa-tion de la mosquée El Ansar. Aceux qui «adoptent» cetteoption, le premier responsable atiré à boulets rouges sur ceux quitournent leur veste et changentd'avis, en rappelant que lors deson installation à la tête de lawilaya, il était pour l'implantationde la mosquée pôle au niveau du3e POS, mais son choix a faitl'objet d'une ferme oppositionpar les mêmes personnes quiréclament aujourd'hui ce site.«L'homme est amnésique c'esthumain», a-t-il ironisé.

S'agissant de la controverséequestion faut-il construire lamosquée-pôle sur le site destinéà la mosquée El Ansar qui estactuellement une décharge à cielouvert et se débarrasser ainsi de«ce grand trou» au cœur de laville ou trouver une autre assiet-

te foncière de deux hectaresdans une ville saturée pourimplanter ce projet pôle et laisserles membres de l'association dela mosquée El Ansar réaliser leurprojet qui a déjà bouffé 3,6 mil-liards de centimes pour des fon-dations faites avec du béton nonconforme.

Face aux manœuvres d'unepoignée d'élus, le wali a optépour la concertation avec lesmembres de ladite assembléetout en fixant le mois de sep-tembre prochain pour trancherdéfinitivement ce dossier sinon«ce grand trou risque d'avoir unelongue vie, faute d'une décision àtemps de notre part, on sera res-ponsable», a-t-il prévenu.

Notons enfin que le projet deréalisation de la mosquée ElAnsar traîne depuis plus de vingtans.

Bouhali Mohamed-Chérif

Le wali de Jijel a jeté un pavé dans la mare mercredi der-nier, concernant le projet de la mosquée El Ansar, située enplein centre-ville de Jijel qui a fait couler beaucoup d'encre.

PROJET DE LA MOSQUÉE EL ANSAR À JIJEL

Plus de 3 milliards en fumée

La terre a tremblé à GuelmaUne secousse tellurique de magnitude 3,8 degrés sur l'échel-

le de Richter a été enregistrée à 17h8 à Guelma par le Craag(Centre de recherche en astronomie et astrophysique et géophy-sique).

Le communiqué précise que l’épicentre de ce tremblement deterre modéré a été localisé à 10 km au sud-ouest du chef-lieu dewilaya.

Cette secousse, qui a été fortement ressentie par les habi-tants de Guelma, a provoqué une panique chez certaines per-sonnes, qui avaient dû s'enfuir dehors. Aucun dégât matériel ouhumain n’est à déplorer suite à cette secousse tellurique.

N. Guergour

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Beaucoup gardent en mémoi-re à Oran, la déclaration duministre de l’Intérieur Daho OuldKablia qui avait annoncé en 2012de l’hémicycle de la wilaya «l’éra-dication de l’informel pour leRamadhan 2013», déclarationrelayée par le wali depuis et àchaque occasion.

Alors que la moitié du moissacré est quasi entamée, qu’enest-il réellement de cette persis-tance de pratiques commercialesqui se développent et se régénè-rent sur les trottoirs, le long desboulevards, au cœur de quartierspopulaires ? Il faut bien le recon-naître, sauf à de rares exceptionscomme le centre-ville, les carre-fours importants de certains sec-teurs urbains, l’informel est bienlà et plus que de raison.

Pour cela, il faut se rendre

dans des endroits peu prisés desautorités locales et qui ne ser-vent pas de vitrine à la villed’Oran. Ainsi, à Es Sedikkia, auxHLM, aux abords de la rue de labastille, ou sur les axes menant àSidi Chahmi, à Douar Belgaïd,les étals de l’informel font deslignes continues. La palmerevient aux marchands de fruitset légumes mais pas seulement.

Cet informel touche tous lesproduits de consommationrecherchés par les famillesdurant le Ramadhan. Dès lors,se côtoient le vendeur de persilet coriandre, le marchand de sar-dines, avec celui de chamia oude pain. A Gambetta, parexemple, des produits dits fraissont exposés et proposés à lavente dans des cartons cuisantsur le sol, on y trouve les tradi-

tionnels ustensiles de cuisine,l’attirail pour préparer desgâteaux de l’Aïd.

Aux HLM et à chaque bout dela rue de la Bastille, ce sont des

produits de confection maison :le pain traditionnel, la chorba.Certains plus futés ont trouvé laparade pour échapper aux des-centes des gendarmes et de poli-

ce qui confisquent les cageots delégumes. Ils utilisent des camion-nettes ou des véhicules breakpour y revendre leurs marchan-dises.

Mais par-delà cette persistan-ce de la présence de l’informel,ce qui interpelle c’est de savoiroù sont passés les 25 marchésde proximité qui devaient êtreréalisés dans la wilaya, moyen-nant quelque 700 millions dedinars ainsi que les locaux com-merciaux des programmes pas-sés et leurs bénéficiaires.

Mais surtout cette lutte contrel’activité commerciale informellespeut-elle se décliner seulementpar la réalisation de quelquesmarchés et de locaux, le secteurtertiaire, celui des services peu-vent-ils à eux seuls résoudrecette question hautement écono-mique, et autrement que par desopérations coup-de-poings.

Fayçal M.

Ramadhan 2013 devait voir se concrétiser les pro-messes des autorités nationales faites sur la question desprix et surtout de l’éradication de l’informel.

Le Soird’Algérie Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 10Le Soir de l’Ouest

ORAN

Les beaux restes de l’informel

RELIZANEUne jeune fille tente

de se suiciderà l’aide

de son foulard à Bendaoued

Une jeune fille de 18 ans,répondant aux initiales de B. Y.,originaire de la localité deBendaoued, à cinq kilomètres duchef-lieu de Relizane, a tenté,hier vers 20 heures 50, justeaprès la rupture du jeûne, de sesuicider.

Les villageois qui étaient prèsdu lieu du drame se sont dépê-chés pour la convaincre d’arrêterson acte avant l’arrivée de la bri-gade de la Gendarmerie natio-nale et les éléments de laProtection civile. Après avoir étéconvaincue par les éléments dela Gendarmerie nationale, ellefut évacuée vers l'établissementhospitalier public de proximité dela ville de Relizane.

La nouvelle s’est répanduetelle une traînée de poudre ets’est vite propagée dans leslocalités avoisinantes.

Par ailleurs, une enquête aété aussitôt ouverte par les élé-ments de la brigade deGendarmerie nationale pourdéterminer avec exactitude lescauses et circonstances exactesde cette tentative de suicide quia failli endeuiller toute une famil-le.

A. Rahmane

Cette opération qui est organisée avecle concours de la Direction des affairessociales et certains laboratoires médicaux

a pour but de soulager les malades diabé-tiques en ce mois de jeûne, et en mêmetemps recenser d'autres malades à traversle territoire de la wilaya. Ainsi, des cellulesde proximité composées entre autres demédecins et de psychologues sillonnent lescommunes de la wilaya réparties en quatrezones. Elles font du porte-à-porte pourremettre directement le glucomètre avec

ses accessoires (seringues et bandelettes)au malade sans aucune contrepartie.

Selon la présidente, Mme MekkaouiSouad : «Le slogan de cette opération, pre-mière en son genre est un glucomètre pourchaque malade diabétique.

En deuxième étape, nous offrons desglucomètres pour les centres de soin dansles zones éloignées et éparses. Notre

objectif est d’offrir 1 000 glucomètres.»Parmi les avantages de cette opération,amoindrir la souffrance des malades diabé-tiques et leur éviter des déplacements pourmesurer le taux de glycémie, inventorier lesvrais malades et actualiser le fichier, etenfin établir une fiche pour assurer uneprise en charge totale et la couverture sani-taire. S. B.

Une belle initiative est prise par l'as-sociation des diabétiques de la wilayade Aïn-Témouchent en ce début dumois de Ramadhan consistant en la dis-tribution de plus de 600 glucomètresaux malades diabétiques de la wilaya.

A notre arrivée vers 11heures sur les lieux, la policealertée plus tôt avait déjà cernéle secteur de Kaddous ElMeddah, dans le quartier popu-laire de Tigdit à Mostaganem.

Selon des témoignagesrecueillis auprès des proches dela petite Nadia, tout serait partile jeudi 25 juillet vers 13 h 30mn, la fillette serait sortie vers lapetite ruelle sans issue pourjouer mais passé l’après-midi,sa maman s’inquiète et nevoyant pas sa fille, elle s’adres-se aux voisins, aux commer-çants pour savoir où elle se trou-vait. On cherche partout et sonpère Abdelkader âgé de 32 anssans profession, signale mêmeà la police et à la radio Dahra sadisparition pour entamer le plusvite les recherches.

Les alentours de sa maisonet du parc d’El Arsa ont été pas-sés au peigne fin jusqu’à l’aube.Le matin du vendredi vers 8h30mn, le corps frêle sans vie a étédéposé devant la porte de lamaison. Nadia est égorgée avecun objet contondant et son dosportait plusieurs blessures tan-

dis que son visage était toutbleu, nous dira son oncle qui netrouvait pas de mots pour relaterla façon effroyable dont a ététuée sa nièce.

Hier, toute la population étaiten émoi après ce crime abject.Le corps de la victime a ététransporté vers la morgue del’hôpital de la ville pour subir uneautopsie qui déterminera lescauses de cet acte barbare etinhumain. Cette affaire vientrappeler le kidnapping puis l’as-sassinat des enfants Haroun etIbrahim de Constantine, Sanaala petite fillette de Tlemcen etChaïma de Mahelma à Alger.

A. B.

MOSTAGANEM : UN ENLÈVEMENT ET UN ASSASSINAT DE TROP

Après Haroun, Ibrahim, Sanaa et Chaïma, Nadia 2 ans enlevée retrouvée morte

Nouveau drame touchant des enfants en Algérie.Belmokhtar Nadia, c’est le nom de la fillette de deux ansdont le corps sans vie a été découvert hier vendredi 26juillet devant le patio de son domicile.

AÏN-TÉMOUCHENT

600 glucomètres distribués aux diabétiques

Un autre suicide vient d’être enregistré à lacité Radar. Il s’agit d’un quinquagénaire originai-re de la commune d’Ouled Maalah ouvrier enmaçonnerie qui a mis fin à ses jours par pendai-son. Dans la matinée de jeudi dernier, la victimea été retrouvée par la famille qui l’hébergeaitpendue à l’aide d’une cordelette accrochée auplafond.

L’auteur de cet acte tragique a emporté aveclui son secret et les véritables raisons qui l’ont

poussé à cette fin fatale. A se fier aux déclara-tions de ceux qui l’ont côtoyé, le défunt ne pré-sentait aucun signe de trouble psychique.

Les éléments de la Protection civile se sontdéplacés sur les lieux pour transporter ladépouille de la victime à la médecine légale del’hôpital Ernesto Che Guevara. Une enquête estouverte par la police judiciaire pour déterminer lescirconstances de ce énième suicide.

A. B.

Phot

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Encore un suicide à la cité Radar

Page 13: LE SOIR D ALGERIE DU 27.07.2013.pdf

Farida, 50 ans, mère au foyer

«Je me suis toujours cachée, mêmede mes filles, pour interrompre le jeûnedurant mon cycle mensuel.» Pour fari-da, mère de quatre enfants dont troisfilles, le sujet des règles est aussitabou durant le Ramadan que lesautres jours de l’année ; «les famillesalgériennes n’abordent pas trop cesujet, ma mère a, tout comme moi,avec mes filles, toujours évité de parlerd’un sujet pareil ; gênant et intime.Ainsi, quelques jours avant leRamadan, j’ai prévenu mes filles, quisont pubères aujourd’hui, que durantcette période, il fallait rester vigilanteset se protéger contre d’éventuellesfuites impromptues. Je les ai égale-ment informées que le jeûne était inter-dit pour les femmes durant leur périodemenstruelle et qu’elles pouvaient man-ger, seulement en prenant la peine dele faire en cachette pour ne pas attiserla curiosité et l’attention de leur frère etde leur père. J’ai élevé mes deux fillesdans cet état d’esprit ; rares sont lesfois où j’ai surpris l’une d’elles en trainde grignoter. J’estime que c’est tantmieux, car, au moins, le respect estsauvegardé !»

Nawel, 30 ans, fonctionnaire

«Je n’ai su que tard qu’il fallaitinterrompre le jeûne durant la périodedes menstruations. Pour cette jeunefonctionnaire, la stigmatisation de lapériode des règles a fait qu’elle a, jus-qu’à l’âge de 18 ans, jeûné sans inter-ruption durant le mois du Ramadan.«J’ai toujours été réservée et solitaire ;quand j’ai eu mes règles pour la pre-mière fois, j’avais douze ans, et mamère ne l’a su qu’une année après, jeme rappelle avoir refusé d’en parler, etquand ma maman a enfin abordé lesujet, elle s’est contentée de me lais-ser un paquet de serviettes hygié-niques. C’est la seule et unique fois oùon a ouvert le sujet avec ma mère, etmes sœurs n’ont n’en jamais rien su.Je me souviens aussi que cette pério-de était très difficile à supporter, je neportais pas toujours de servietteshygiéniques et j’avais parfois des fuitesen pleins cours. Avoir mes règles nem’a jamais empêché de faire la prière

et de jeûner. Je jeûne depuis trèsjeune, et à cet âge déjà, je n’interrom-pais pas mon jeûne durant mon cycle.J’ai su par la suite, grâce à un coursd’éducation religieuse au CEM qu’il nefallait pas faire la prière durant cettepériode et qu’il fallait se doucher pourse purifier après.

Pour ce qui est du du Ramadan,j’avoue ne jamais avoir eu vent de lamoindre dispense ou interdictionconcernant la gent féminine durantcette période- là. C’est au lycée, durantle mois de Ramadan, en terminaleexactement, que l’une de mes amiesm’a demandé de l’accompagner dansune classe vide où elle s’est enferméeet qu’elle a sorti un morceau de cakequ’elle dévorait. Je n’ai pas comprisson geste sur le coup, mais par lasuite, elle m’a expliqué pour la premiè-re fois, que tout comme la prière, lejeûne du Ramadan doit être interrom-pu durant les menstruations chez lafemme et qu’après cette période, celle-ci devait se purifier avant de reprendreson jeûne. Elle m’a aussi prévenuequ’il fallait rattraper ces journées aprèsle mois sacré. J’avoue maintenantavec le recul, que mon ignorance estdue à ma mère et mes sœurs.Certaines familles algériennes trouventle sujet tabou et ne veulent pas en par-ler, pourtant, c’est très important puis-qu’aucune femme n’y échappe, jeregrette que ma mère n’ait pas pu ou sum’expliquer cela à temps et que j’aivécu tant d’années dans l’ignorance etla bêtise. J’avoue aussi ne jamais avoirabordé le sujet avec ma mère ; saufque là, durant le carême, je ne megêne nullement pour prendre un boutde pain que je mange devant elle sansme prendre la tête, je connais désor-mais mon corps et ma religion que jegère moi-même sans personne.»

Hanène, 23 ans «Je me prépare des déjeuners

spéciaux pour cette période de reposbien méritée.» Une autre vision decette période féminine, loin du tabou etdes complexes, certaines femmesassument et disent même apprécier ce«break» bien mérité. «J’ai eu mesrègles assez tard, vers l’âge de seizeans, j’ai tout de suite parlé de cela àma maman qui m’a félicitée d’être enfindevenue une femme à part entière. J’aimême eu droit à une fête durantlaquelle ont été conviées les femmesde ma famille. Grands-mères, tantes et

cousines m’ont félicitée et chacune yest allée avec son conseil pour parer àtout accident malencontreux. Par lasuite, ma mère m’a parlé des interdic-tions faites aux femmes durant cettepériode synonyme de fertilité et deféminité mais qui est quand mêmeimpure. Elle m’a dit qu’il ne fallait pasfaire la prière ou toucher le Coran ; nonpas parce que j’étais sale, mais parrespect à la pureté du Livre sain, je nedevais pas aussi jeûner, il fallait comp-ter les jours perdus pour les rattraperpar la suite. C’est comme des dettes.Elles nous collent au dos jusqu’à cequ’on s’en acquitte.

De ce fait, le premier mois deRamadan où j’ai jeûné en tant quefemme, s’est très bien déroulé, je mesouviens avoir prévenu ma maman del’arrivée «des invités» et qu’elle m’a desuite préparé une omelette et une sala-de que j’ai dégustées avec grand plai-sir. Durant toute la semaine, j’ai eudroit à des préparations minute, soitdes sandwichs, soit des soupes ouencore des restes de la veille qu’elleme gardait spécialement pour le déjeu-ner. Cette période est pour moi unevraie bouffée d’air pur durant leRamadan. Nous les femmes sommesconstamment derrière les fourneaux,sans parler des tâches ménagèresquotidiennes, et cette semaine derepos, je ne l’échangerai pour rien aumonde, elle me permet de redémarrerde plus belle et en meilleure forme.

Le seul inconvénient, si c’en est un,est de devoir récupérer ces journéesaprès le Ramadan, mais ça me permetaussi de le faire en hiver où les jour-nées sont fraîches et courtes au lieu desubir, notamment ces dernièresannées, le jeûne durant l’été.»

Nassima, 26 ans Elle n’oubliera pas de sitôt le jour

où elle s’est fait prendre par son père,alors qu’elle savourait un morceau dek’taief, avant d’aller à la fac. «Je merappelle de cette période, je préparaismon mémoire. Je devais rencontrermon binôme pour finaliser le travail. Jeme suis réveillée tôt pour manger sansêtre dérangée. Je suis allée dans lacuisine, j’ai pris mon assiette et nepouvant résister, j’ai commencé à gri-gnoter avant même de m’enfermerdans ma chambre. Manque de peau, jetombe nez à nez avec mon père quej’ai croisé dans le couloir ; ne m’atten-dant pas à ce genre de «mauvaise sur-prise» paniquée, j’ai renversé l’assiet-te, et du coup, j’ai ameuté toute la mai-sonnée. Mon père est retourné danssa chambre sans mot dire.

Ma mère ramassera les débris deverre en me fusillant du regard, monfrère réveillé scruta le sol, trop assom-mé par le sommeil, il ne posera pas dequestion et retournera au lit ; quant àmoi, j’ai enfilé mes vêtements et je suissortie en courant. Le soir, j’ai évité monpère jusqu’au moment de la rupture dujeûne. J’ai mangé sans lever les yeux.Je n’osais pas croiser son regard». n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 11

Zoulikha est sur des charbons ardents.Et pour cause, elle est conviée chez sabelle-sœur, la dernière à cohabiter avec labelle-mère. Une occasion pour Zoulikha des’enquérir de l’ambiance qui règne dans lamaisonnée qu’elle a quittée depuis presquedix ans. Après les accolades d’usage, elledéclare tout de go à son hôte :

- Les choses ont bien changé depuisque tu es là. La peinture du couloir a donnéplus de luminosité à l’appartement et lesrideaux de la cuisine ont apporté unetouche de gaîté à la pièce. C’est toi qui lesa choisis» ? Saliha, ravie du compliment,lui répond :

- Oui, ma belle-mère aussi les trouve

jolis. Zoulikha, un sourire en coin, réplique : - Tiens, depuis quand la belle-mère

jette des fleurs à ses belles-filles ! Nousavons habité ensemble près d’une décen-nie et jamais elle ne m’a fait un éloge.

Tu me diras, tu es encore nouvellemariée, ça s’explique. Elle poursuit son ins-pection et pénètre dans la salle à mangeroù Saliha a dressé une table de banquet.

- Oh ! Elle t’a autorisée à utiliser le ser-vice en porcelaine, et l’argenterie. La tota-le, quoi. Dis-moi, que lui as-tu fait ? Savaisselle elle l’enfermait à double tour, etpersonne n’avait droit d’y toucher. Tu peuxdire que tu as vraiment de la chance.

- Depuis mon arrivée, elle a mis à ma

disposition tout ce qu’il y a à la maison.Elle ne m'a pas fait sentir qu’elle était prèsde ses affaires.

- Ne te réjouis pas trop vite, ce n’est paspour être mauvaise langue, mais ne te fiespas à ses airs de sainte nitouche. Quandon habitait ensemble, elle m’en a fait voirdes vertes et des pas mûres.

Saliha, comme tombée des nues, n’encroit pas ses oreilles.

- C’est bizarre, avec moi, elle semblegentille, et jusqu’à présent, elle ne m’ajamais fait de remarques incongrues.

Zoulikha, non encore satisfaite de saprestation, enfoncera encore le bouchon.

- Ma pauvre petite, tu es vraiment naïve.Elle cache bien son jeu. Mais je ne dirai pasplus, je te laisse le soin de la découvrir.

Voilà que notre belle-mère sort de sachambre après son petit somme habituelet rejoint ses deux belles-filles. Ainsi, ellecoupera court à leurs palabres, et salue

son hôte. Cette dernière affiche un largesourire et enlace sa belle-mère. «Tu es res-plendissante, tu as très bonne mine. Jevois que Saliha s’occupe bien de toi.»

- Je n’ai pas à me plaindre et je remer-cie Dieu de m’avoir envoyé un cadeaudu ciel.

Le visage de Zoulikha vire au jaune,devant les yeux ahuris de Saliha.

Celle-ci, confuse, s’éclipse dans la cui-sine, prétextant apporter les dernièresretouches à son repas. Zoulikha la suit.Elle n’en démord pas. Ce sera un prétextepour lui chuchoter à l’oreille :

- Tu sais, tu es comme une petite sœurpour moi. Reste vigilante. Je te parle enconnaissance de cause.

Elle laissera Saliha sur sa faim etretourne faire la conversation à sa chèrebelle-mère. Pendant ce temps, notre maî-tresse de maison, toute remuée rumine lespropos de sa belle-sœur. n

SAUTESD’HUMEUR

ÇÇJJee vveeuuxx mmoonnppaaiinn ssyyrriieennÈÈ

Abbas fait une obsessionsur le pain syrien.

On remue ciel et terre pour satisfaireson envie. Mais mal en

prit à son fils de luiprésenter le «faux».

Lire en page 12............

C’EST MA VIE

MMoohhaammmmeeddCChheerriiff ZZiirreemm,,oouu llaa ppaassssiioonnppoouurr lleess mmoottss Mohammed Cherif

Zirem est un jeune poèted’envergure

internationale. Il a seulement 32 ans etest déjà publié aux USA

et traduit en italien. C’est dire que le talentn’est pas subordonné à

l’âge et que l’inspirationpeut dépasser les

frontières en dépit de sesorigines modestes et

montagnardes.Lire en page 13

..............

VOYAGECULINAIRE

ZZaalliiggoouu ,, uunnee aauuttrreeffaa��oonn ddee mmaannggeerr

lleess hhaarriiccoottssLe voyage de cettesemaine va nous

emmener à Cirta, la villeancestrale de

Constantine, réputéepour sa cuisine fine et ses plats goûteux.

Nous allons y découvrirun plat à base de haricotsverts, cuisiné à la façonconstantinoise, connu

dans la région sousl’appellation de «zaligou».

Lire en page 13

AAnn ii mm�� ppaa rr NN aa �� mmaa YYaacchh ii rr

Par Katya Kaci

NNuumm��rroo [email protected]

Par Naïma [email protected]

MédisanceATTITUDES

Soirmagazine Secrets de PolichinelleLe mois de Ramadan comporte un chapitre des plussecrets et qui ne concerne que les femmes, il s’agitde l’interruption du jeûne durant la période du cycle

mensuel et au cours de laquelle ces ménagères,érudites ou en herbe, font preuve d’ingéniosité pour casser la croûte loin des regards parfois

incompréhensifs de leurs proches mâles.

«Je me souviens avoir prévenuma maman de l’arrivée «des

invités» et qu’elle m’a de suitepréparé une omelette et une

salade que j’ai dégustées avecgrand plaisir. Durant toute lasemaine, j’ai eu droit à des

préparations minute ou encoredes restes de la veille

qu’elles gardaientspécialement pour moi»

Phot

os :

DR

Page 14: LE SOIR D ALGERIE DU 27.07.2013.pdf

«Depuis mon jeune âge, mamère me racontait des contes.Etant elle-même poétesse, elleavait l’art et la manière de rela-ter. Je ne pouvais pas dormirsans écouter une fabuleuse his-toire. Les contes kabyles sontd’une rare beauté et regorgentde mystères. C’est par la grandeporte de ces légendes, trans-mises de génération en généra-tion, depuis des millénaires, queje suis entré dans le monde de lalittérature. Ma mère a semé enmoi l’amour du monde mirifiquedes mots. C’est aussi grâce àelle que j’ai découvert des cen-taines de proverbes, d’innom-brables poèmes anciens et biend’autres merveilles. Tout ce tré-sor littéraire a déclenché en moila passion pour la lecture. J’aiaussi hérité de mes deuxgrands-mères (paix à leur âme),une bonne partie de la cultureamazighe orale.

Sans omettre de citer monpère qui a mis à notre dispositionune bibliothèque très riche. cequi fera de nous des écrivains. Al’âge de 5 ans, j’ai fait mes pre-miers pas à l’école, et j’ai décou-vert que le plaisir d’écouter desrécits je pouvais le retrouveraussi dans la lecture les livrespour enfants que j’obtenaiscomme prix, chaque fin de tri-mestre. A l’âge de 11 ans, j’ai lule Saint Coran, j’étais fasciné parsa structure littéraire. Et c’est làque j’ai décidé d’écrire. Je sen-

tais en moi le grand besoin dem’exprimer», a tenu à nous par-ler Zirem de ses motivationspour l’écriture.

Il est né le 9 juin 1981 à Sidi-Aïch, en Kabylie. A l’âge de 5ans, il participe à une marchepour revendiquer la reconnais-sance de sa langue tamazight etdemander la démocratisation deson pays. Il compose son pre-mier poème en langue arabe àl’âge de 11 ans (un hommage àl’écrivain Mouloud Mammeri).Ce texte sera lu, par lui-même,devant un public, lors d’un récitalpoétique. Fasciné par les conteskabyles que lui racontait samère, Mohand Cherif éprouve

un énorme penchant pour lemonde fabuleux de la fiction ets’adonne à la lecture. Les Milleet Une Nuits, Mouloud Feraoun,Malek Haddad, Kateb Yacine,Mohamed Dib, El Mutanabi,Baudelaire, Rimbaud, La Fontai-ne et bien d’autres. Il effectue

ses études primaires dans l’éco-le fondamentale de Tizamourine,puis s’inscrit au CEM de Tiniri,sur les hauteurs de l’Akfadou(wilaya de Béjaïa, .Son parcoursest émaillé d’anecdotes où lamodestie, qui est un signe degrandeur, la considération àl’égard d’autrui cohabitent imper-turbablement. Zirem nous enlivre les plus insolites. «En 1998,après avoir été le lauréat du prixdu Mouvement culturel berbèrepour le meilleur texte en tama-zight, j’étais au lycée mixte deSidi-Aïch de Béjaïa, certains demes textes ont été choisis pourêtre enseignés. Un enseignantde langue arabe s’opposa à madistinction. Il a même été derriè-re la tenue d’un conseil de clas-se programmé. Il était soi-disantcontre la note que j’ai obtenueen tamazight, qui était de 19/20.«Cette note ne devait pas existeren littérature» répétait-il. Toute-fois, cette réunion d’enseignantsa tourné en ma faveur. Le provi-seur du lycée a même mis à madisposition le hall du lycée pourexposer mes poèmes durantplus de 15 jours. Le professeurde langue arabe, qui avait descomportements plutôt régiona-listes, m’a rendu un grand servi-ce, lui qui voulait mettre fin àmes premières expériences litté-raires. Le 1er avril 2011, j’ai reçuun message électronique,venant d’une Italienne nomméeFilomena Calabrese. Cette der-nière me proposait de traduire deux de mes livres L’Amour ne

meurtpas etBrahimSaci, sur les tracesde Slimane Azem. J’ai cru quec’était un poisson d’avril. J’airépondu favorablement à cettedemande, mais juste pour faireplaisir à cette personne. Je pen-sais que c’était juste pour rigoler.Je ne savais pas que cette dameest une grande traductrice qui adéjà entre ses mains mes livres.Quelques mois après, ce qui estsupposé être juste un poissond’Avril, devient une réalité. Meslivres sont traduits en italien etpubliés chez les Editions Luluaux USA. En 2013, juste deuxmois après la sortie en Algériede mon livre intitulé Je vaisencore prendre le large, monnouveau-né littéraire est édité,en version bilingue français/ita-lien, chez le même éditeur amé-ricain.» Le jeune poète, initié auCoran et reconnu parmi lesgrands écrivains algériens avantla puberté, prend le large, non en

tant que très médiatisé harragpourchassé par les garde-côtes,mais par le statut, envieux et loindes feux de la rampe, d’unhomme qui a su donner sa valeurau stylo. «Je ne sais pas ce queveut dire le spectre de la pageblanche. J’écris, presque au quo-tidien. J’ai toujours un stylo dansma poche. J’écris chez moi, dansle bus, dans les jardins, dans laforêt, sur la plage… Pour moi,l’inspiration est un fleuve incom-mensurable, il faut juste savoir lesuivre».Des projets en perspec-tives ? «Oui, j’en ai toujours.

En plus de plusieurs de meslivres finalisés en arabe, en tama-zight et en français, j’ai en chan-tier d’autres d’autres.

Je n’ai pas tout publié. J’ai plu-sieurs romans, nouvelles, essaiset écrits scientifiques en psycho-logie. Le chemin est encore long,et j’espère avoir le temps et lachance de réaliser mes rêves.» n

Le Soird’Algérie Soirmagazine Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 13

Ayott, mange-tout, hari-cots verts, zaligou sont autantd’appellations pour parler dece légume vert qui serait ori-ginaire d’Amérique du Sudcultivé dans cette régiondepuis plus de 8000 ans.

Ce sont les Espagnols quil’auraient introduit en Europeoù il a été adopté unanime-ment. A leur tour, les Euro-péens l’ont introduit enAfrique du Nord comme étantun légume facile à cultiver carle climat des pays de cetterégion y est favorable. C’est

aussi un légume qui est lasource principale de lipidesvégétaux dans les pays envoie de développement.

C’est ainsi que le haricotvert a été adopté et appréciédans la cuisine africaine etmaghrébine.En Algérie, leharicot vert est un légumetrès présent dans les platstraditionnels et cela dans laplupart des grandes villes.Dans la région de Kabylie,aussi bien la grande que lapetite, ce légume est de basedans la préparation de la

sauce qui accompagne lefameux couscous kabyle. AuCentre, le haricot vert est pré-paré en sauce rouge très épi-cée avec beaucoup d’oignon,d’ail et de tomate fraîche.Avec ou sans viande, il resteun plat bien connu desfamilles algéroises.

A l’Ouest, dans l’Oranie,les haricots verts sont prépa-rés accompagnés depommes de terre et de vianded’agneau.Au Sud algérien,les grandes familles cuisinentles haricots verts en sauce

rouge pimentée ou pour arro-ser le couscous. A l’est del’Algérie, dans les grandesvilles telles que Annaba etConstantine, la cuisson desharicots verts frais a unetouche particulière.

Avant de les faire cuiredans la sauce avec la viande,les haricots sont grillés dansune poêle enduite de très peud’huile, ce qui permet aulégume de se raffermir et dene pas se «ratatiner» pendantla cuisson, surtout si les hari-cots sont jeunes et tendres. n

Par H. Belkadi

C’estma vie

Voyageculinaire

Par Zaid Zoheir

Ingrédients1 kg de haricots verts500 g de gigot d'agneau1 oignon émincé1 cuillère à soupe de concentré de tomates2 belles tomates bien mûres 4 gousses d'ail 1/2 cuillère à soupe de sel 1/2 cuillère à café de poivre noir1 feuille de laurier2 cuillères d'huile pour la friture

PréparationEqueuter les haricots et les couper en 2ou plus selon leur taille. Les rincer et lesmettre à égoutter. Les sécher délicate-ment avec du papier absorbant.Faire chauffer de l'huile dans une poêleou friteuse et y mettre les haricots à frirependant 10 min sans les dorer. Egoutterle trop plein d'huile et réserver.Couper la viande en gros morceaux et lafaire rissoler dans une cocotte avec 2cuillères à café d'huile, l'oignon émincé,l'ail pilé, le sel, le poivre et la feuille delaurier. Lorsque l'oignon se fane et

devient translucide, mouiller avec del'eau jusqu'aux 3/4 de la cocotte et fairecuire pendant 30 min. A mi-cuisson, ouvrir la cocotte, rajouterle concentré de tomates. Peler lestomates, les épépiner et les râper. Lesincorporer à la viande puis ajouter lesharicots verts.Refermer la cocotte et laisser cuire pen-dant 30 min. Lorsque la viande est cuite,faire réduire la sauce à découvert enaugmentant le feu pendant quelquesminutes puis éteignez. Servir avec dupain maison/

Ma mère a semé en moil’amour du mondemirifique des mots. C’estaussi grâce à elle que j’aidécouvert des centaines deproverbes, d’innombrablespoèmes anciens et biend’autres merveilles. Tout ce trésor littéraire adéclenché en moi lapassion pour l’écriture.

MMoohhaammeedd CChheerriiff ZZiirreemm eesstt uunn

jjeeuunnee ppooèèttee dd’’eennvveerrgguurreeiinntteerrnnaattiioonnaallee..

IIll aa sseeuulleemmeenntt 3322 aannss,, eett eesstt ddééjjàà ppuubblliiéé aauuxxEEttaattss--UUNNIISS eett ttrraadduuiitt eenniittaalliieenn.. CC’’eesstt ddiirree qquueell’’iinnssppiirraattiioonn ppeeuuttddééppaasssseerr lleess ffrroonnttiièèrreess

eenn ddééppiitt ddee sseessoorriiggiinneess mmooddeesstteess

eett mmoonnttaaggnnaarrddeess..

Notre voyage culinaire de cettesemaine va nous emmener à Cirta,la ville ancestrale de Constantine,

réputée pour sa cuisine fine et ses platsgoûteux. Nous allons y découvrir un

plat à base de haricots verts, cuisiné àla façon constantinoise, connu dans larégion sous l’appellation de «zaligou».

Mohamed Cherif Zirem, ou la passion pour les mots

ZZaalliiggoouu,, uunnee aauuttrree ffaaççoonn ddee mmaannggeerr lleess hhaarriiccoottss

Haricots verts à la constantinoise (zaligou)La recette

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Page 15: LE SOIR D ALGERIE DU 27.07.2013.pdf

Faites revenir laviande avec l’huile, lebeurre, l’oignon râpé,le poivre, la cannelleet le sel.Ajoutez 1/2 litre d’eau, et les pois chichedans la sauce

Faites cuireRéduisez la sauce,arrosez avec le jusd’1/2 citron et l’eau defleurs d’orangerDonnez encorequelques bouillons etretirez du feu

Disposez la viande etles pois chiches dansun plat allant au four,arrosez avec la moitiéde sauce seulementet réservez l’autremoitiéBattez les œufs avecl’amidon, le jus de ladeuxième moitié decitron, un peu de selet du persil hachéVersez sur la viandeMettez au four assezchaud auquel vousaurez réduit un peude la flammeDès que le dessussera bien doré, retirezdu fourAu moment de servir,arrosez le tout desauce bien chaude.Observations :L’amidon peut êtreremplacé par lamaïzena.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 14

[email protected]

CC hh ii cc hh tt aa oo uu kk aa uu cc ii tt rr oo nnCC hh ii cc hh tt aa oo uu kk aa uu cc ii tt rr oo nn

Morceaux de poulet au choix, 2 feuillesde laurier 1 c. à s. de zaâtar libanais (à

défaut, 1 c. à s. de thym séché enpoudre et 1 c. à s. de graines de sésamelégèrement grillées), le jus de 2 citrons,

2 c. à s. d'huile d'olive, 1/3 c. à c. depoivre blanc, 1/3 c. à c. de poivre noir,1/2 c. à c. de cannelle en poudre, sel

Dans un saladier, mélanger à l'aide d'unfouet le jus de citron, l'huile d'olive et lesautres épices et aromates. Couper le pouletdésossé en gros dés et les ajouter ausaladier. Bien mélanger pour répartir lamarinade de façon homogène puis filmer etlaisser au froid pendant au moins quatreheures. Faire cuire dans un four bien chaud(avec le reste de la marinade) pendant unetrentaine de minutes. Servir chaud.

BBrriicckk àà llaa ppuurrééee ddeeppoommmmee ddee tteerrrree

1 kg depommes de

terre, 1/2 litrede lait, 1

douzaine defeuilles de

dioul, 50 g debeurre, poivre,sel, huile pour

la friture

Choisir des pommes de terre farineuses, leséplucher, les laver et les couper en quartiers. Faites-les cuire une vingtaine de minutes dans de l'eausalée, puis les retirer et les égoutter. Les passer à la moulinette avec le lait comme pourune purée ordinaire. Mélanger le beurre et laisser refroidir. Entre-temps,préparer les feuilles de dioul, plier les deux extrémitésvers le milieu. Déposer une cuillère à soupe de farce sur la feuille etfaire des rectangles. Frire dans de l'huile très chaudeet dorer les deux faces. Servir avec des tranches de citron et du persil frais.Vous pouvez ajouter si vous le désirez des petitescrevettes et du fromage dans votre purée. Votre platsera encore meilleur

250 g de filet depoisson, 200 g de

crevettes,décortiquées et

nettoyées, 200 g depetit pois, 200 g de

carottes, deuxbranches de céleri, 1cuillère à soupe d'ail

haché, 1 oignon,persil, 4 cuillères à

soupe d'huile, 2 cuil àsoupe de tomate

concentrée, 1 cuilleréeà café de sel, 1/2

cuillerée à café depoivre, cumin, 100 g

de pâtes au choix

Préparer le poisson etles crevettes et lesmettre dans un récipientet les mariner avec du

sel, poivre, ail et cumin. Dans une marmite,mettre l'oignon haché,

l'huile. Les laisser frireun peu durant 5 à 10minutes à feu moyen.

Éplucher et couper enpetits dés les carottes etle céleri. Dès quel'oignon est plus tendre,ajouter l'eau (deux litres)et les légumes coupésen petits dés. Porter à ébullition durant45 min ou jusqu'à ce queles légumes soient cuits. Ajouter la tomateconcentrée et les petitspois. Laisser cuire 10min, ajouter le poisson etles crevettes. Vérifier le goût sinonajouter un peu de sel. Dix minutes avant deservir, ajoutee la pâte(vermicelle ou autre).Servir avec un peu dejus de citron.

LLeess ssaauucceess ::ccee qquu’’ ii ll ffaauutt

ssaavvooiirr * SAUCE AURORECette sauce délicieuse sefait en mélangeant unequantité de saucebéchamel et une quantitéde sauce tomates demanière à obtenir unesauce d’une belle couleurrosée.

* SAUCE BATARDEFaire fondre 30 g debeurre.Ajouter 30 g de farine.Mouiller avec deuxdécilitres d’eau froide, selet poivre.Joindre un jaune d’œuf oudeux et remuerénergiquement au fouetsur feu jusqu’à ébullition(retirer au premierbouillon).

* SAUCE BEARNAISEDans une casserole,verser deux cuillères devinaigre. Un oignon haché(petit). Herbes, sel, poivre.Porter sur le feu jusqu’àréduction du mélanged’environ une cuillère àcafé. Passer ce mélange.Ajouter deux jaunesd’œuf. Verser le mélangedans une petite casserole.Mettre au bain-marie à feudoux et remuer jusqu’àobtention d’une saucecrémeuse. A ce momentajouter par petitesquantités 150 g de beurre.Retirer du feu et continuer

à remuer aufouet.

Soupe de fruits de mer

De la viande de mouton en morceaux (gigot), 1 poignée de pois chiches trempés la veille,

2 cuillerées à soupe d’huile, 1 cuillerée àsoupe de smen, 1 oignon, 1/2 cuillerée à caféde cannelle, 1 pincée de poivre noir, 5 œufs,1 cuillerée à café d’amidon, 1/2 tasse d’eaude fleurs d’oranger, 1 citron, 1 bouquet de

persil, sel

Feuilles de brick, pommes de terre(cuites à l'eau salée, épluchées,

écrasées et mises de côté),poisson de votre choix, tomates

coupées en dés, oignon râpé,

persil, coriandre et thym, sel,poivre, cumin, huile d'olive, huile

de friture

Faites revenir l'oignon dans l'huiled'olive, quand il a bien pris descouleurs, ajoutez les tomates en déset le poisson.Ajoutez tout l'assaisonnement.Laissez cuire jusqu’à ce qu’il n'y aitplus de jus.Bien mélanger avec la purée depommes de terre, farcir les feuilles debriques en leur donnant la forme d'ungros cigare. Faites frire dans une poêle avec unpeu d'huile de tournesol. Posez au furet à mesure sur le papier absorbant.Servir avec une bonne salade.

CCiiggaarreess aauu ppooiissssoonn eett ppoommmmeess ddee tteerrrree

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE16

FOOTBALL

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USM EL HARRACH

Sortie ratée devant le NAHDL'USM El Harrach,

vice-championne dela Ligue 1 algériennede football, s'estinclinée à domicileface au NA Hussein-Dey (3-1) lors dumatch amical qui aopposé les deuxéquipes jeudi soirdans le cadre de leurspréparatifs pour leprochain exercice2013-2014.

Les visiteurs ont ouvertla marque dès la 6e minutepar Benayache, maisBoumechra est parvenu àremettre les pendules àl'heure (38e). Le «Nasria»n'a mis que quatre minutespour reprendre l'avantagegrâce à Kabli, puis confor-ter son avance par l'inter-médiaire d'Abdelsalam(55e). Il s'agit de la troisiè-me victoire des Sang et Orde la capitale en autant dematchs amicaux depuisleur retour du stage deTunisie. Les protégés de

l'entraîneur Zoheir Djelloul,s'étaient imposés au coursde cette semaine face à laJSM Chéraga (DNA) 3-0 etla JS Saoura (Ligue 1) 2-1.En revanche, l'USMH, quiparticipera pour la premiè-re fois à la Ligue deschampions d'Afrique la sai-son prochaine, enregistresa deuxième défaite àdomicile depuis l'entamede ses matchs de prépara-

tion. «Essafra» avait perduil y a quelques jours face àl'USM Blida (Ligue 2) 3-2.

Ibrahim Sylla retenuUne dernière recrue

pour l’USMH. Il s’agit del’attaquant guinéen IbrahimKhalil Sylla (25 ans) dontles essais entamés depuisquinze jours ont étéconcluants. Le Guinéen quiavait évolué au MCS, dans

le championnat serbe et auCS Sfaxien, a paraphé uncontrat de 2 années pourun salaire de 50 millions decentimes. Cet ex-interna-tional «espoirs» devraattendre sa lettre de sortiepour être définitivement ausein de l’USMH où il doitremplacer BaghdadBounedjah transféré à l’ESSahel (Tunisie).

CR BELOUIZDAD

Le Chabab s'impose face au RCKLe CR Belouizdad a

battu le RC Kouba (2-0)lors du match amical qui aopposé les deux équipesjeudi soir au stade du 20-août à Alger. Les deux butsdes Rouge et Blanc ont étéinscrits par Kherbache (23’)

et Bousebbati (45’+2’)devant une assistance trèsnombreuse.

Il s'agit de la premièrejoute amicale du CRBdepuis le début de ses pré-paratifs pour la saison2013-2014 sous la houlette

de son entraîneur argentin,Angel Miguel Gamondi, quia effectué son retour auclub cet été après y avoirfait un premier passagelors de l 'exercice 2010-2011. Pour sa part, le RCKa joué à cette occasion son

troisième match d'applica-tion durant cette intersai-son. Le «Raed» s'était incli-né lors de sa premièresortie face au MC Alger (1-4), avant d'accrocher la JSSaoura (0-0), lors de laseconde.

MC ORAN

L'US Monastir au menuce soir à Sousse

Il s'agira de la premiè-re joute amicale des«Hamraoua» sur la terretunisienne, après avoirinauguré leurs rencontres

d'application de l'actuelleintersaison par un nul (1-1) face à l 'USM Blidamardi passé à AïnTémouchent. Les proté-

gés de Gianni Solinas, lenouvel entraîneur italiendes Rouge et Blanc, sesont déplacés en Tunisieavec 21 joueurs, dont plu-sieurs nouvelles recrues.Le meil leur buteur del'équipe, le CentrafricainEudes Dagoulou, absentdepuis la reprise desentraînements, a rejointses coéquipiers sur placeen provenance de sonpays via le Maroc.

Le capitaine, SeddikBerradja, signataire àl'ASM Oran alors qu'il esttoujours lié au club, seraitrevenu à de meil leurssentiments et devraitrejoindre ses partenaireslundi prochain, selon lesresponsables moulou-déens.

I l sera accompagnépar la dernière recrue duclub, Lyes Saïdi (ex-ASOChlef), ajoute-t-on demême source.

MO BÉJAÏA

Victoireencourageanteface au CABBALe MO Béjaïa l'a emporté

face au CA Bordj Bou-Arréridj(2-0) jeudi soir en match amicalen marge du stage des deuxéquipes à Hammam Bourguiba(Tunisie). Les deux buts dunouveau promu parmi l'éliteétaient l'œuvre de Mesbah (43e)et Boulainceur (89e). Il s'agit dela troisième rencontre test duclub bougiote sur la terre tuni-sienne. Les protégés de l'entraî-neur Mourad Rahmounis'étaient inclinés face à l'USChaouia (Ligue 2, Algérie) 3-2,puis fait match nul contre l'ESMétlaoui (Ligue 1, Tunisie) 0-0.

Le MOB devait disputer hiersoir un quatrième match contrele MC El-Eulma, lui aussi enregroupement à HammamBourguiba. Pour sa part, leCABBA affrontera ce soir(23h)à Ain Draham l’ES Tunis. Les«Sang et Or» où évoluent lesAlgériens Belaïli et Antar Yahiaavaient également rendez-vous,hier soir, avec un club de laLigue 1 Algérienne, le néo-promu du CRB Aïn Fekrouneen l’occurrence.

FÊTE DE LA POLICE

La Sûreté nationalehonore la RadieuseA l’occasion de la fête nationale de la police, la

DGSN a rendu un vibrant hommage à l’associationla Radieuse et ce, pour services rendus à la jeunes-se et pour la collaboration presque constante avecla Sûreté nationale. Cette distinction s’est dérouléeen présence de personnalités politiques et sportiveset des autorités locales de la wilaya d’Oran.

C’est M. Nouasri Salah, chef de la Sûreté de lawilaya d’Oran, qui a remis le diplôme de reconnais-sance au président de la Radieuse, Chafi Kada.

Le MC Oran, en regroupement à Nabeul(Tunisie) depuis jeudi, affrontera en amical laformation locale de l'US Monastir (Ligue 1)ce soir au stade de Sousse, a-t-on appris hierauprès du club oranais.

VERTS D’EUROPEAbdoun à Nottingham

Forest pour 1,55million de livres

sterling

Le transfert pour trois ans de l'international algé-rien Djamel Abdoun à Nottingham Forest (deuxièmedivision anglaise), en provenance de l'Olympiakos(première division grecque), est estimé à environ 1,55million de livres sterling, rapporte vendredi la BBC.

Le milieu de terrain algérien s'est engagé jeudiavec l'équipe anglaise de Championship, qui ambi-tionne de retrouver la Premier League cette saison.«Le propriétaire du club Fawaz Al-Hasawi veut mon-ter un bon projet et c'est un bon défi» a déclaré lejoueur algérien de 27 ans à la BBC. «Je vais faire demon mieux, jouer avec le cœur et j'espère que nouspourrons accéder à la Premier League», a-t-il ajouté

Abdoun, qui a connu une brève expérience sousforme de prêt à Manchester City en 2007, évoluaitdepuis le début de la saison 2010/11 en Grèce.«Beaucoup de clubs me voulaient, mais j'ai donné maparole au propriétaire de Forest et je ne peux pasrevenir en arrière. Quand je dis quelque chose je lefais», a-t-il affirmé. «Je veux prouver ma qualité», a-t-il ajouté. «J'ai joué il y a sept ans avec ManchesterCity, mais j'étais très jeune». Le meilleur joueur duchampionnat de Grèce 2012-2013, retrouvera àForest son compatriote Adlène Guedioura. «J'ai parléavec Adlène et il m'a expliqué que Nottingham estune famille, avec des fans fantastiques et c'est impor-tant pour moi», a-t-il conclu.

De petits détailsà régler pour Ghoulam

Le transfert du défenseur de l’ASSE en Serie A estimminent. Le club de la Loire ayant donné son accordpour le transfert de l’international algérien de 23 anspour 2,8 millions d’euros et 10% de bonus en cas derevente, il ne restait que quelques détails encore pourque Fawzi Ghoulam rejoigne officiellement le Torino.Ces détails ont trait au salaire, à la durée du contrat etquelques points liés à son avenir au sein du club turi-nois. Les négociateurs s’affairaient encore hier, àaplanir ces questions et la signature du contrat devraitintervenir au plus tard aujourd’hui.

M. B.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE17

FOOTBALL HANDBALL

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SUPERCOUPE D'ALLEMAGNE

Les certitudes du Bayern,les doutes de Dortmund

La Supercouped'Allemagne va mettre auxprises ce soir (19h30) unBayern sûr de sa force et unDortmund loin d'être serein,deux mois après la finale deLigue des champions entreles deux équipes, remportéepar les Bavarois 2-1 àWembley.

Sur le papier, l'affiche àDortmund entre les deux clubsphares des dernières saisonsde Bundesliga semble assezdéséquilibrée.

Le Bayern reste sur sa sai-son d'un triplé historique:Championnat et Couped'Allemagne et Ligue deschampions. Il continue sur salancée, puisqu'il accumule lesbons résultats en amicaux,dont un dernier succès deprestige (2-0) contre Barcelonemercredi. Il a reçu le renfort dePep Guardiola comme entraî-neur, qui a fait venir le grandespoir espagnol ThiagoAlcantara, mais aussi et surtoutaccueilli Mario Götze, achetépour 37 millions d'euros... jus-tement à Dortmund. Le prési-dent, Uli Hoeness, sentant lerisque d'un excès de confian-ce, a d'ailleurs rappelé préven-tivement ses troupes à l'ordredans le quotidien Bild, hier.«Quand elle gagne trois titres,une équipe a souvent tendan-ce à se reposer sur ses lauriers(...) mais grâce à la concurren-ce incroyablement acharnée

qui règne chez nous, personnen'aura le droit de se relâcher,a-t-il averti. Celui qui se repo-sera, perdra».

Trois fois dauphinDu côté de Dortmund, la

situation est moins rose. Laperte de Götze, les velléités dedépart contrariées de RobertLewandowski - même s'ilsemble faire contre mauvaisefortune bon coeur - et la bles-sure de la principale recrue, lemilieu de terrain arménienHenrikh Mkhitaryan, ontquelque peu fragilisé la bellemécanique jaune et noir. Pourl'équipe de la Ruhr, il s'agirasurtout d'évacuer la frustrationde la saison dernière, où elle afini dauphine du Bayern danstoutes les compétitions, notam-ment en Ligue des champions,

malgré sa très bonne presta-tion en finale.

Pour autant, la Supercoupe«ne sera pas une revanche deWembley», a assuré le défen-seur central Matts Hummels,en conférence de presse : «Cen'est pas du match perdu là-bas que viendra notre motiva-tion». Dortmund, qui reste surcinq matches consécutifs sansvictoire face au Bayern - unesérie entamée lors de la der-nière Supercoupe d'Allemagneremportée 2-1 par Munich -,cherchera surtout à s'étalonnerà deux semaines de la reprisede la Bundesliga. «Pour nousc'est un bon test pour savoir oùon en est», a reconnuHummels. Dans son stade quiaccueillera quelque 80 000spectateurs, il ne lui faudra passe rater.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIREDE LA FAHB CE MATIN AU COA

Ouvrir une nouvelle page

La deuxième partie destravaux sera axée sur l’étu-de et l’adoption des for-mules de compétition de ladivision nationale 1, mes-sieurs et dames qui ont étéadoptées par le Collègetechnique national du 22de ce mois.

Concernant la nouvellemouture des statuts de laFAHB, les congressistesdevront débattre de soncontenu et connaître lesamendements apportéspour être en conformitéavec ceux de la Fédérationinternationale de handball(IHF) et ceux de la Charteolympique. Ces amende-ments font suite à l’invali-dation de l ’assembléegénérale élective du 14mars dernier par l’IHF et sademande d’amendementdes statuts de la FAHB.Pour rappel, l’interventionde l ’ IHF s’est effectuéeaprès qu’elle ait été inter-pellée par des membres del’assemblée générale de laFAHB qui ont dénoncé desirrégularités relevées lorsdu processus ayant amenéles résultats du conclavedu 14 mars. Depuis l’inter-vention de l’IHF et l’installa-tion de la cellule transitoirede gestion de la FAHB, lesdifférentes activités ins-crites au programme fédé-ral ont été toutes concréti-sées sans aucunemodification et avec lemaintien de la grande par-t ie du personnel de laFAHB. Quelle projectionfaire de ce conclave qui estun tournant dans la viehandballistique nationale ?

D’abord la grande famil-le de la petite balle algé-rienne est maintenant«vaccinée» par tous ces«messies» venus d’on nesait d’où avec des idéesmalsaines à propager etconcrétiser en vue du profitpersonnel, au détriment dece sport qui a tant ramenéde joie à la population algé-rienne en général et sporti-ve en particulier. A la lectu-re de ces statuts amendés,plusieurs nouveautés sontà mettre en exergue, carelles émanent de la baseactive et désintéressée quine recherche que le biende cette discipline.D’abord, la composante del’assemblée a été «liftée»pour mieux répondre mieuxà la réalité du terrain. Ainsi,ce fameux droit au votedevient plus restrictif pourne pas permettre à certainsmembres d’être juge etpartie ou de voter alorsqu’ils sont éloignés de laréalité du terrain.

D’un autre côté, la com-position du bureau fédéralest révolutionnée.Désormais, la présenceféminine sera permanentecar une place lui seraréservée alors que lesecrétaire général et le tré-sorier seront choisis par leprésident de la FAHBparmi les membres fédé-raux élus. Plus concrète-ment, l’élection se déroule-ra de la manière suivante :trois listes de candidatsseront confectionnées etprésentées lors de l’AGE.La première concerne laprésidence, la deuxième

sera pour les 9 postes dubureau fédéral alors que latroisième sera pour leposte réservé à unefemme. Chacune desquatre ligues régionales(Centre, de l’Ouest, de l’Estet Ouargla) présenteradeux femmes.

Mais pour la candidatu-re à la présidence ou aubureau fédéral, les articlesdeviennent plus rigoureuxet impossibles à transgres-ser. Ainsi, chaque candidatà la présidence doit avoirobligatoirement un diplômeuniversitaire, assujetti àl’absence de toute sanctionsportive ou autre d’aumoins une année. Pour lebureau fédéral, le niveausecondaire est exigé toutcomme l’absence de toutesanction sportive ou autred’au moins une année.

Pour la suite des tra-vaux, l’autre point impor-tant est celui de la formulede compétit ion des D1messieurs et dames.

Ces formules de com-pétition ont été débattueset adoptées, lors de laréunion du Collège tech-nique national du 22 juilletdernier au centre de pressede l’OCO. Pour rappel, lamouture de la D1 mes-sieurs comporte deuxphases. La première estaxée sur une compétitionen aller et retour dans cha-cun des quatre groupes de7 équipes constitué etaboutira au tour principal àune superdivision A et unesuperdivision B de 14 for-mations chacune.

Pour les dames, la com-pétition se déroulera enune poule unique de 14équipes, en un champion-nat en aller et retour.Espérons que la sérénitésoit de mise et que chaquemembre soit positif poursortir définitivement la peti-te balle de ce marasme quin’a que trop duré.

H. C.

Le siège du Comité olympique algérien abrite-ra, ce matin dès 10h, l’assemblée générale extra-ordinaire de la Fédération algérienne de hand-ball (FAHB). Ce conclave tant attenducomportera l’étude et l’adoption du projet destatuts amendés de la FAHB. Ensuite, les travauxporteront sur la préparation de l’assembléegénérale élective du 17 août prochain, avecl’élection des membres de la commission de can-didature et celle du recours.

HANDISPORT : CHAMPIONNAT DU MONDED’ATHLÉTISME (7E JOURNÉE)

Mounia Gasmi en argent(lancer de poids)

Nouvelle médaille pourl’Algérie aux championnatsdu Monde d’athlétisme(Handisport) qui se dérou-lent à Lyon (France). Hier,c’est Gasmi Mounia qui adécroché la médaille d’ar-gent au lancer du poidsF32/33/34 avec 6,01 m (913points) derrière l’AllemandeKober Birgit avec 9,91 m(1008 points) qui constituele record des champion-nats. L’Algérienne a réussison lancer à la quatrièmetentative. Deux autres ath-

lètes algériennes ont prispart à cette finale organiséehier, au stade du Rhône. Ils’agit de Hariki Souheila(13e avec 6,37 m) etBenmoussad Laouadj (14e

avec 6,31 m)Les demi-finales du 400

m T13 ont permis à NassirDjamil et Sekhri Zine qui ontterminé seconds de leursérie, avec respectivement51’’.54 et 50’’.43 (recordpersonnel) de se qualifier àla finale d’aujourd’hui.

M. B.

ESPAGNE

Martino veut retrouver «lameilleure version» du BarçaLe nouvel entraîneur du

FC Barcelone, Gerardo«Tata» Martino, a déclaréhier qu'il comptait renoueravec «la meilleure version»de l'équipe en insistant sur lepressing haut et la récupéra-tion de balle rapide qu'ils'agit de «retrouver».

«Nous allons essayer derécupérer certaines chosesqu'on a vues dans la meilleureversion du Barça, ajouterquelques idées que nousavons aussi, convaincre lesjoueurs que ce sont des ques-tions faciles à intégrer, et fon-damentalement avoir du rende-ment sur le plan du jeu et desrésultats, qui en définitive avali-sent ce que propose l'entraî-neur», a dit le technicien argen-tin lors de sa conférence depresse de présentation au

stade du Camp Nou. «Touteéquipe, même Barcelone qui adéjà atteint à certains momentsl'excellence, peut toujourss'améliorer, et le Barça a tou-jours des choses à gagner, a-t-il poursuivi. Continuer à avoirun haut niveau de jeu pourcontinuer à gagner, c'est unedes questions». «Il y a quelquechose auquel Barcelone nousa habitué et qui nous a, j'allaisdire ébloui, en tout cas qu'on aremarqué, c'est sa faculté àsavoir bien presser haut et viterécupérer le ballon, a-t-il préci-sé.

C'est peut-être un des traitsqu'il nous intéresse le plus deretrouver, pour que le Barçasoit une équipe qui se sente àl'aise quand elle attaque et quidéfende très loin de sa cage».Concernant Messi, «il continue-

ra à jouer exactement dans lamême position», a soulignéMartino. «Qu'il se sente à l'aise,et après il fera le reste», a-t-illancé. Il a précisé aussi qu'ilconserverait le système en 4-3-3 et le style de jeu barcelonais.Le Barça avait annoncé mardil'arrivée de Martino, en prove-nance du club de Newell's OldBoys de Rosario en Argentine,pour deux saisons. «Tata»avait auparavant été, notam-ment, le sélectionneur duParaguay (2007-2011), vice-champion d'Amérique du Suden 2011.

L'Argentin succède à TitoVilanova (44 ans), qui souffred'un cancer des glandes sali-vaires et doit se soumettre à untraitement «incompatible» avecses fonctions d'entraîneur,selon le club catalan.

VOLLEY-BALL : MONDIAL-2013 DES U18 FILLES

Défaite de l'Algérie faceà la Slovénie (3-0)

La sélection algérienne devolley-ball filles des moins de18 ans (U18), s'est inclinéehier, face à son homologue dela Slovénie sur le score detrois sets à zéro, pour le comp-te de la première journée(groupe C) du Championnatdu monde de cette catégoriequi se déroule en Thaïlandedu 26 juillet au 4 août. La

domination des joueuses de laSlovénie était notable lors dupremier set qu'elles ont termi-né à leur avantage sur le scorede 25-6, mais les Algériennesont tenté, tant bien que mal, derésister lors des deux autressets qu'elles ont perdus 25- 19et 25-20 respectivement. Dansl'autre match du groupe C, leBrésil s'est imposé face à la

République dominicaine 3-1(15-25, 33-31, 25-8, 32-30).Lors de la prochaine journéeprévue aujourd’hui, à partir de11h locales, l'Algérie affronteraà la salle ChatchaiGym(Nakhon Ratchasima) leBrésil et la Slovénie donnera laréplique aux Etats Unis. LaRépublique dominicaine étantexempte.

Page 18: LE SOIR D ALGERIE DU 27.07.2013.pdf

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de sept fils

de Marcel Carné.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son ami poète»

1- QUAI DES BRUMES2- DROLE DE DRAME3- HOTEL DU NORD4- LE JOUR SE LEVE

5- LES ENFANTS DU PARA-DIS6- LES PORTES DE LA NUIT7- JENNY

MOT RESTANT = PREVERT

D E Q N A F N E S E L EE L U T S D U P A R A VD O A P R E V E R T D EB A H Y I LL T I N S EU L P N L SE A E E E RH M B L A N U I T J S UO U R E D S E T R O P OT E L D U N O R D L E J

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

GADOUE-ODESSA-OUEVITE-P-EPIS-APNOISE-SAC-IR-PS-IROC-PARADE-TA-COGN-GA-ILE-LARCINI-PORTEE-NA-TRA-ETABLIS-PU-AIS-B-RUEES-VA-OSE-CACASES-VIRALE-PRSAMES-VESUVE-RAISSES-VI-IRE-BEL-ESS-SIROTE-RELIA-E-POLICE-BARI-SCETUI-LO-SAINES-HSERRES-PERDES-EE-T-ES-GR-BIS-PCVRIDE-SOI-ER-JOUAENA-PAUMES-V-U-L

ME-ALITES-NETTE-O-AMANTS-FINIR-DURGENTE-SIDERE-ESAINTE-PET-RA-FM-V-ES-CAR-TE-ROIDIME-DOREES-SANS-SE-MER-IR-NU-CSNA-TAG-NN-PERCAIB-ANNEXE-ART-CIOANATOLIE-TASS-SN

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-BOUNEDJAH-VENDUBUTS-DO-NATURELSASE-SIRES-RE-T-MGE-SITES-RE-ESSEH-AI-ES-LISTE-ALDANGER----SU-T-HAVILI-----E-PARADIME-V-----GENER

-SA-NIMES-CASIERSA-MALES-BILAN-AE-GITES-SITES-PCNB-SUS-CADET-BAHAAR-R-CRIER-LCI-CHAREF-ATTAQUANT

LETTRES DELETTRES DE

CARELIECARELIE------CARELIEN------LADOGA----------RUSSIE-------ONEGA-----------BLANCHE------HAMINA------TAIPALE--------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Casamance

Le Soird’Algérie Détente Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Proche----------------

IridiumDopée

----------------Entière

----------------Pariée

Rappel----------------

Verdure----------------

Oiseau

Grecque----------------

PiègeDans lezèle----------------Peuple----------------Libéré

Affecter----------------

Cour----------------

PlatRoue àgorge----------------Moi----------------Capitale

Exprimées----------------

PlieraEx-ASMO----------------Dans legosier----------------Flaques

Hardis----------------

Palper----------------

Calculer

Rejeter----------------Ponctuation

Instruments----------------

Viril

Possessif----------------Personnel

Sonclub

Coups----------------

Regret----------------Induration

Epousée----------------

Nobelfrançais

Pronom----------------

Céréale

Roue----------------

RappelSociétés

----------------Cour

----------------Mit

Humide----------------

Pub----------------

PaysCraintes

----------------Peuple

Figure----------------

SautSon

ex-club

Démonstratif----------------Interjection

Orifices----------------

Terrain

Diplôme----------------

Forêt----------------

Prénom

Infinitif----------------

Wilaya

Wilaya----------------

PartiraAffecter

----------------Deviendras----------------Pour deux

Précieux----------------Empestes

----------------Appris

Shoot----------------Bruits----------------Lettres duKremlin

Sonex-club

Globules----------------

Mer

1- REGION

2- PEUPLE

3- PAYS

4- CULTURE

5- PEUPLE

6- FRUITS

7- CAPITALE

8- CULTURE

9- EXPLOITA-

TIONS

CASAMANCE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Vend. 26 - Sam. 27 juillet 2013 - PAGE 19

Pays----------------

Près deMila

Attaché----------------Plat (ph-inv)

Allongeas----------------

A payer----------------Insensibles

Note----------------Cravateanglaise----------------A poil

Note----------------Théâtre----------------Voyelledouble

Coutumes----------------

Rappel----------------

Pronom

Cube----------------

Prénom----------------Ville d’Italie

Passage----------------

Osmium

Métro----------------

Néon----------------

Pronom

Lettressinistres----------------Vecteur (ph)----------------LissesRègles

----------------Mâche

Parti----------------

Parasite----------------

Bas

Comédienalgérien

----------------Touffu

Dans le rôle----------------

Formed’être

Article----------------Préposition

Maintenance----------------Possessif

Journalalgérien

----------------Habit

Bernée----------------Préposition----------------

Arsenic

Stupéfait----------------

Culture----------------

Pouffé

Article----------------Conjonction

Berbère----------------

PlanchesAllas

en justice----------------

Gère

Fin de série----------------Rattachés

----------------Ultime

Lithium----------------

Chiffre

Sociétés----------------

Arme

Exprimes----------------

Branché

Film deSpielberg

----------------Paires

Cernées----------------Modérées

Dans larose

----------------Monnaie

Note----------------

Lettresde Dresde

Queue desouris

----------------Lettresd’Oran

Cartes----------------

Mauvaisélève

Article----------------

Locution(inv)

Petit mor-ceau de lard----------------

Fou

Conjonction----------------Possessif

Longuepériode

----------------Administrera

Saintespagnol

----------------Possessif

Clair (inv)----------------

Branché

Bestial----------------Authentiques

Constructeurallemand

----------------Lettres du

Yémen

Fin de série----------------

DrameVitrine

française----------------

Saint

Fin departie

----------------Erudits

Pronom----------------Contrepartie

Bruyant----------------

Pronom

Pouffé----------------

Infinitif

Sélénium----------------Abréviation

(inv)

Dinar----------------

Colère

Courroux----------------

Concept----------------

RabaisLoi

----------------Possessif

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DIRECTION-RÉDACTION :

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ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

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Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

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IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

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Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Il y a trois ans, le27 juillet 2010, nousquittait à jamais notrecher et regretté père

Sekrane Idirlaissant un vide que letemps n’a pu combler.

En ce douloureuxsouvenir de cette journée marquée parune terrible douleur après son rappelauprès de Dieu, son épouse, ses fillesFariza, Nadia et Taous demandent à tousceux qui l’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire.

A Dieu nous appartenons et à lui nousretournons. F119213/B13

––––––––––––––––––––Arfi Ahmed

décédé le 26 juillet2008. En ce douloureuxsouvenir, sa femme etses enfants demandent àtous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieu-se pensée à sa mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant l’accueilleen Son Vaste Paradis.

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PENSÉETriste fut et sera pour nous le 27/07/1990 où nous a quit-tés à jamais notre chère et regrettée mère

Mme SAHOULI née BENNIOUALA Fatma

Vve de chahid23 ans déjà et la douleur est toujours vive dans nos cœurset nos mémoires. En ce douloureux souvenir, ses fils,Mohand, Ouahmed et Smaïl demandent à tous ceux quil’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée en samémoire et que Dieu le Tout-Puissant lui accorde SaSainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis.

Repose en paix, chère mère.Tes enfants qui ne t’oublieront jamais.

PENSÉE26 juillet 2012 - 26 juillet 2013

Une année s’est écoulée depuis que tunous as quittés.Ce temps passé n’a pas atténué notreprofonde douleur et terrible souffrance.Tu as vécu en silence et tu es partie ensilence sans avoir dit un mot.Aujourd’hui, nous évoquons avec beau-coup de peine et de chagrin le jour de tadisparition très chère mère

LOUNAS Scouraépouse LIANI

En ce triste et douloureux souvenir, tesfilles, tes petits-enfants, tes gendresdemandent à tous ceux qui t’ont connued’avoir une pieuse pensée en ta mémoire.

Repose en paix.Rabi yarahmak.

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Oublié l’apparent una-nimisme du début del’année, lorsque les

putschistes firent céderBelkhadem avec la convic-tion qu’ils agissaient en mis-sion commandée pour lecompte de Bouteflika.Depuis, le nouveau comitédirecteur (BP) du FLN s’estfait un peu plus discret, selimitant alors à gérer exclu-sivement les carrières eninterne de ses nombreuxcaciques.

Mais voilà que tous lesplans sur la comète que l’ons’était tracé en vue de 2014,prennent l’eau de toutesparts au fur et à mesure quese confirme le forfait poli-tique de leur candidat natu-rel. Et du coup, la conjura-tion, téléguidée sous laforme d’une épurationvisant simplement un secré-taire général ombrageux etambitieux, commence àapparaître comme une opé-ration inutile. Car dès l’ins-tant où ceux qui sont auxcommandes sont privés decommanditaire, c'est-à-direde donneur d’ordre, les soli-darités de façade se dislo-quent totalement. Orphelinsde parrain, les seconds cou-teaux, qui gardaient la mai-son FLN, se divisent alors etaffichent en public leur res-sentiment réciproque. C’estainsi que Belayat, promu

coordonnateur en récom-pense de son légendaireactivisme lors des expédi-tions punitives, se retrouveen butte aux critiques de sespairs qui lui reprochent sespratiques claniques et sonexcès d’autoritarisme.

En des temps moinsincertains que ceux quiaffectent le pays, ce genrede guéguerre de chefaillonss’aplanissait sur une simpleinjonction. Or, le FLN de cetété-ci est en plein désarroifaute de feuille de route.

Voilà pourquoi ce quisemble faire l’actualité deces derniers jours n’est pastant le vent de la discordequi souffle dans les voilesde ce parti mais plutôt larécurrence des règlementsde comptes dont les mani-festations cycliques ont finipar être sa marque defabrique.

D’ailleurs, même pour lesspécialistes de la sociologiepolitique, le FLN constitueun cas atypique. Celui d’uncourant réfractaire à la cul-ture du compromis et duconsensus et plus enclin àl’affrontement chaque foisqu’il ressent le besoin de seréorganiser ou de rebondirdans des contextes poli-tiques nouveaux. Bref, dansl’excellence de la stigmati-sation, il fut un précurseur.Ce qu’il confirma d’ailleurs

par la suite, lorsque les péri-péties de notre histoirefirent de lui le parti unique.Celui qui s’imposa commel’inspirateur exclusif de lapensée politique globale etle tuteur sans partage desinstitutions de l’Etat. Undemi-siècle plus tard, il apeu changé de perspectivecultivant toujours une sortede paranoïa à l’encontre desautres partis en multipliantles anathèmes à destinationde tous ceux qui ne parta-gent pas ses idées oucontestent sa supposée pri-mauté «historique». Ce serajustement le même modeopératoire, qu’il affina etappliqua pour verrouiller lepays qui sera également àl’œuvre dans les modalitésde fonctionnement de sesinstances internes. Ensomme, l’on actionna leconcept de l’exclusion etseulement l’exclusion pourtenir les troupes et la lignequi lui a été toujours dictéepar le pouvoir en place. Or,malgré la récession de soninfluence au lendemaind’octobre 88 et les multipleséchecs électoraux qui luicoûtèrent, un moment, saprééminence, il ne doit saremise en selle qu’à l’arrivéede Bouteflika en 1999. A lafaveur du changement depouvoir, il redevint en effetla vigie du système autour

duquel se sont satellisés,notamment, un appareil del’administration (RND) et unagrégat de militants islami-sant (MSP). Mieux encore,l’année 2004, avec sa prési-dentielle et son putsch du 7e

congrès, lui redonna unavantage définitif dans laproximité du sommet audétriment de tous ceux quiavaient contribué à la courteéchelle de Bouteflika.Lieutenant des nervis quiont chassé Benflis, le SGlégitime du FLN, Belkhadem,était justement l’archétypedu bureaucrate politiquedont avait besoin El-Mouradia. Médiocre doctri-naire et cependant un bonsoldat de plomb, il bénéficiadu burnous du Présidentpour se faire réélire et sur-tout d’orchestrer toutes leschasses aux sorcières quilui étaient demandées (exi-gées ?). Jusqu’aux derniersjours de l’année 2012, quandle palais avait estimé quecertains chambellans nour-rissaient de nouvelles ambi-tions...

Alors l’on remit au goûtdu jour la broyeuse politiqueque de chevronnés militantsn’eurent aucune peine à«huiler» grâce à la stigmati-sation. Et qu’a-t-on trouvéparmi les techniciens ducomplot ? Belayat évidem-ment ! Lui, l’indispensable

metteur en scène des opéra-tions n’était autre que celuiqui fut de toutes les destitu-tions ou, au contraire, de lapromotion des nouveauxparrains.

Une réputation fondée surune somme incalculabled’ambiguïtés qui lui valentune suspicion justifiée. Or,comme un juste retour deschoses, le revoilà à son tourl’objet et le sujet d’un règle-ment de comptes qui risquede l’emporter. Et c’est ainsiqu’à l’image du FLN lui-même, il ne peut se dédoua-ner de ses propres ambiguï-tés qu’à ses dépens. Enquatre mots donc, le FLN estd’abord un complot perma-nent.

B. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

FLN : du grand putsch aux petitsrèglements de comptes

PPANORAMAANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Fawzi limogé. Il a été remplacé par Brahim. Qui a aussi-tôt nommé Samir comme premier adjoint. Et Boualemcomme porte-parole. Le chef de cabinet pourrait bienêtre Djamel. C’est pas mignon tout ça ? Une Républiquede…

… doux prénoms !

C’est pas tout de nous dire que la 3G sera lancéeen décembre prochain. Lancée, d’accord, mais com-ment et dans quelles conditions, Khouya ? Noussommes des contribuables, nous payons des impôtset nous sommes donc en droit de nous poser un cer-tain nombre de questions. Sur combien de kilomètrescourra le 1er tronçon de 3G ? A-t-on déjà établi lenombre de stations de 3G sur ce tronçon, et si oui, surquels critères s’est-on basé pour l’implantation deces stations ? Seront-elles construites en surface ouen sous-sol ? Ne riez pas ! Une station à l’air libre, cen’est pas pareil qu’une station creusée en tunnel,sous terre. Quel sera le prix du billet de la 3G ? Desétudes sérieuses ont-elles été menées pour définiravec exactitude le prix de référence d’un ticket de 3Gpour un ménage à revenu moyen ? La vente desbillets de 3G se fera-t-elle seulement en guichets oualors adjoindra-t-on des bornes automatiques devente ? Le vendredi, entre 12 et 15 heures, si lesbornes, les automates sont en panne, pourra-t-on

effectivement compter sur des employés de la 3G pré-sents à leurs postes, aux guichets ou alors nousretrouverons-nous face au sempiternel problème dela grande prière du vendredi et de la désertion spiri-tuelle des lieux de travail ? Y aura-t-il une police spé-cifique à la 3G, opérationnelle sur l’ensemble destronçons livrés ? Une 3G non sécurisée peut ouvrir lavoie à de graves dépassements qui nuiraient grave-ment à la relation de confiance entre l’usager algérienet sa régie de la 3G. Toujours au chapitre de la sécu-risation de la 3G, a-t-on pensé aux voies et accès desecours en cas d’incendie, d’attentats ou tout simple-ment de problème sensible dans le réseau de stationsde la 3G ? Quelle que soit la configuration d’une sta-tion de 3G, les pompiers doivent avoir le champ librepour y accéder afin d’intervenir, de venir en aide auxcitoyens et éventuellement d’évacuer le plus rapide-ment possible les personnes bloquées ou blesséesvers des PC opérationnels, des unités de soins à l’ex-térieur. Et là, bien évidemment, je n’aborde que lesgros dossiers, les plus urgents. Je n’ose même pasposer des questions basiques, pratiques mais telle-ment importantes, au fond. Quelles questions ? J’enai une, là, toute simple, toute bête : dans les stationsde 3G pourrons-nous seulement appeler, passer descoups de fil ? Eh oui ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La 3G, d’accord ! Mais avec combiende wagons ?