DIMANCHE 28 JUILLET 2013 - 19 RAMADHAN 1434 - N° 6933 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Le Bonjour du «Soir»

Il y a de gros malins qui proposentd'augmenter le prix de l'essence pour endiguerl'hémorragie enregistrée au niveau desfrontières ouest. A quel prix vendre le litre pourque le trafiquant ne trouve plus son compte ? A50 dinars ? On sera loin du compte puisque leMarocain paie beaucoup plus, près de 130dinars, nous dit Tata Kheïra. A ce niveau-là, nerisque-t-on pas une envolée générale des prix detous les produits, les frais de transportenregistrant une hausse de 600% ?

Mauvais calcul que tout cela ! Car, si l'on suitle même raisonnement, ne faudrait-il pasaugmenter aussi les prix de la semoule, du lait,de l'huile, etc. ? La politique de solidariténationale, à la base du soutien des prix, va-t-ellecouler par la faute de ces corsaires en terreferme qu'on appelle «Hallaba» ?

Au lieu d'aligner les prix, alignez les soldatstout au long de cette frontière et fermez-la biencomme il faut ou alors ouvrez-la : au moins TataKheïa pourra rendre visite à ses parents en leurapportant un bon cadeau... deux jerricans desans plomb !

maamarfarah20@yahoo.fr

«Bonne nouvelle ! Sihem Lavabo a étérecrutée par une chaîne TV privée. Elle habiteAlger. Ouf ! Sauf que ton tonton est scotché enpermanence devant le LCD du salon...»

(Tata Aldjia)

Tu paierais, toi,l'essence à 130 DA ?

l PRÉSIDENTIELLE 2014

Sofiane Djilalisuggère

à Bouteflikad’imiter Zeroual

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ÉQUIPEMENTSÉLECTRIQUES

Sonelgaz selance dans la

fabrication descomposants

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l ILS AVAIENT UN STATUT D’OBSERVATEURS

La tripartiteélargie auxsyndicats

autonomes TUNISIE

Le dernierquart d’heured’Ennahda ?PAGE 10

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LenteursLes médicaments composant la

trithérapie nécessaire au traite-ment de l’hépatite ne sont pas dis-ponibles actuellement mettant endanger la santé des personnesatteintes de cette pathologie. Laliste d’attente des patients s’allon-ge ainsi de jour en jour en raisonde problèmes d’acheminement et

de lenteurs administra-tives, expliquent lesmédecins. Les mêmesentraves font aussi

qu’une liste importantede traitements

vitaux est sou-vent en rupture.

Le projet initié en collaboration entre les minis-tères de l’Education et de la Culture portant surl’approvisionnement des écoles en ouvrages

destinés aux écoliers a visiblement été enterré. Leséditeurs qui devaient recevoir une liste de livres pou-vant se retrouver dans les bibliothèques des établis-sements scolaires attendent toujours cette fameuseliste au moment où les bibliothèques de centainesd’écoles restent désespérément vides.

Un projet aux oubliettesSoirperiscoop@yahoo.fr

Dimanche 28 juillet 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Air Algérieet les correspondances

Air Algérie a un projet de mise en place d’un hub auniveau de l’aéroport Houari-Boumediène. Le hub estune plate-forme de correspondance aéroportuaire qui apour objectif de permettre aux passagers de changerrapidement et facilement de vol. L’étude du projet vient

d’être attribuée à Lufthansa consulting pour un mon-tant de 35 444 256 DA.

Un jour, un sondage

Pensez-vousqu’avec cedeuxièmeassassinat politique, laTunisie estentrée dansune grave crisesécuritaire ?

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que la 3G va êtrelancée en décembre prochain ?RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEOui : 9,25%Non : 86,29%Sans opinion : 4,45%

PP

Cinq radiosen gestation

Selon des indiscrétions, cinqprojets de création de radios sontactuellement en gestation. Selonnos sources, les initiateurs deces projets sont pour la majeurepartie des anciens journalistes etdes animateurs des radiospubliques Chaîne III et Chaîne IIactuellement installés en France.

Les journalistes enquestion, ajoute-t-on,avaient marqué deleur empreinte cesradios au lendemain

de l’ouverture démo-cratique.

Le Soird’Algérie Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 3Actualité

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Selon nos sources, le gou-vernement avance deux raisons,selon lesquelles les syndicatsautonomes bénéficieront desimple statut «d’observateur» lorsde cette tripartite. La première estrelative au fait que la tripartite pré-vue cette fin d’année débattraexclusivement de questions éco-nomiques et par voie de consé-quence, c’est à ce niveau que sesitue l’autre raison invoquée parles pouvoirs publics.

En d’autres termes, il s’agit dela question de la représentationsyndicale dans le secteur écono-mique. En effet, jusque-là, seull’UGTA est représentative dumonde du travail dans le secteuréconomique national à la différen-ce des organisations syndicalesdites «autonomes», qui sont large-

ment représentatives dans le sec-teur de la Fonction publique.

En 2014, soit lors des travauxde la 16e bipartite et dont l’ordre dujour sera circonscrit aux questionsrelatives au secteur de la Fonctionpublique, les représentants dessyndicats autonomes auront àévaluer les «avancées» réaliséesdans leur secteur respectif, notam-ment la problématique des statutsparticuliers. Il n’en demeure que latripartite qui coïncide avec la ren-trée sociale aura à débattre, selonnotre source, des moyens permet-tant de «faciliter» et «améliorer»les procédures d’investissement.«En septembre, se tiendra une tri-partite, ou une tripartite élargieregroupant le gouvernement, lesreprésentants des travailleurs etles responsables des organisa-tions patronales pour étudier les

moyens susceptibles d’améliorerl’investissement», avait déclaréM. Sellal lors d’une rencontre avecdes représentants de la société

civile de la wilaya de Souk Ahras.Et d’ajouter : «Beaucoup de procé-dures seront incluses dans la loide finances complémentaire 2013,

qui sera adoptée prochainement,pour faciliter davantage les procé-dures pour les investisseurs, sur-tout pour les investisseurs algé-riens.»

Pour le patronat, il sera notam-ment question d’évaluation des dif-férents accords conclus avec legouvernement. C’est ce qu’a indi-qué il ya quelques jours, le prési-dent du CNPA M. Naït-Abdelaâziz.Selon lui, «ce sera l’occasion auxdifférents partenaires socioécono-miques de faire le point sur l’appli-cation des différentes mesuresdécidées depuis 2011».

La même source a ajouté quele gouvernement a pris en compteplus de 200 recommandationsémanant du patronat. La CNPA,dit-il, veut tout d’abord faire un étatdes lieux. La Confédération comp-te interpeller le Premier ministresur la problématique de la bureau-cratie, le soutien au prix des den-rées alimentaires de premièrenécessité et le règlement des pro-blèmes bancaires des entreprises(rééchelonnement des dettes).

A. B.

ILS AVAIENT UN STATUT D’OBSERVATEURS

La tripartite élargieaux syndicats autonomes

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Sid.

C’est quasiment officiel. La prochaine tripartite dont ladate de sa tenue n’est pas encore connue sera élargie auxsyndicats dits «autonomes». Ainsi, pour leur première par-ticipation, ces derniers auront le statut d’observateur, enattendant leur participation «active ?» lors de la bipartiteprévue pour février ou mars 2014.

PRÉSIDENTIELLE2014

Sofiane Djilali suggère

à Bouteflikad’imiter ZeroualLe président de Jil Jadid, Sofiane

Djilali, a appelé le président Bouteflikahier, à faire comme son prédécesseurZeroual et organiser, lui-même, desélections présidentielles anticipées aumois de décembre 2013.

«C’est une solution médiane quiarrangerait tout le monde. Elledébloque les institutions de l’Etatparalysées depuis son hospitalisationen avril dernier et sauverait la face auprésident contrairement à la déclara-tion de vacance du pouvoir pourempêchement suivant l’article 88 dela Constitution», a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : «Cette solution estconforme à l’esprit et à la lettre de laConstitution, pour peu que le prési-dent de la République se décide àannoncer et à convoquer le corpsélectoral de façon anticipée.»

Sofiane Djilali, qui a estimé qu’au-cune institution n’est actuellement enmesure d’assumer ses missions (nil’armée, ni le Parlement, ni le Conseilconstitutionnel) à cause du dérapagede 2008 lorsque Bouteflika a concen-tré tous les pouvoirs entre ses mains,créant un vide autour de lui, a joué surla fibre sentimentale du président.

«L’Algérie a fait de monsieurBouteflika un président de laRépublique et l’a honoré.

Elle attend de lui aujourd’hui qu’ilsoit à la hauteur de la confiance qu’el-le a mise en lui et qu’il lui démontre sagratitude en laissant le peuple s’expri-mer souverainement et tranquillementsur la suite de son destin», a-t-ilconclu.

L. H.

AHMED BENNEGOUÈCHE,SECRÉTAIRE NATIONAL AU RCD :

«Les contacts avec les islamistes ne signifientpas un changement de cap du parti»

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - C’est le secrétaire natio-nal chargé des relations avec lesinstitutions au sein du parti quis’en est défendu. Les entrevuesque la direction du RCD a euesdernièrement avec deux déléga-tions du MSP et de Nahda n’ontpas été bien appréciées par cer-tains cercles qui y voient unreniement du parti quant à sadémarcation jamais démentie ducourant islamiste.

Approché en marge d’uneconférence-débats qu’il a ani-mée avant-hier, en soirée, ausiège du bureau régional duparti à Alger, AhmedBennegouèche a tenu, de primeabord, à préciser que cescontacts dont la teneur a étérendue publique, l’ont été à lademande du MSP et de Nahda.Ceci avant qu’il n’ajoute que toutce beau monde, qui a vu encette initiative une «entorse» àla règle de conduite du RCD, serecrute parmi les sous-traitantsdu pouvoir, seul à s’émouvoir dece «supposé» rapprochement.«C’est loin d’être un rapproche-ment idéologique ou pragma-tique, plus que ces contacts neconstituent une entente sur uncertain nombre de points pure-

ment techniques à même deréduire les divergences sur lesconditions de l’exercice poli-tique», dont, a-t-il insisté, «lesmodalités d’organisation desscrutins électoraux» à proposdesquels notre interlocuteurs’est interrogé sur le fait quel’Algérie soit presque «le seulpays au monde dont les élec-tions sont organisées par leministère de l’Intérieur alors quepartout ailleurs, cela relève desmissions d’une commissionindépendante».

Fort à-propos,Bennegouèche a fait part d’untout prochain projet de proposi-tion en vue de la partager avecle maximum de la classe poli-tique. Une autre initiative inéditecomme celle du projet de

Constitution pérenne que le partia eu à élaborer. Une démarchequi participe du souci du RCD dedéjouer la stratégie du pouvoird’imposer son propre timing.

Pour revenir à ladite confé-rence, la seconde que le bureaurégional d’Alger du parti organi-se en soirée en ce mois deRamadhan, le secrétaire natio-nal chargé des relations avec lesinstitutions au sein du RCD atraité de la pérennité dans lesinstitutions de l’Etat. Un thèmetrès sensible au vu du contexteactuel, le parti ayant toujoursporté et portera encore les véri-tables questions de société.

Et au conférencier de consi-dérer le problème de la pérenni-té des institutions en Algérie,d’éminemment politique, car,

son recul ne peut être imputéaux seuls fondamentalistes,avec un pouvoir qui n’a jamaiscessé de concéder concessionsur concession sur tous lesplans et tergiversation sur tergi-versation, et ce, pour le seulsouci de sauvegarder et depérenniser des intérêts cla-niques.

Pour y remédier,Bennegouèche plaidera pourune lutte implacable contre lesprincipales causes qui grossis-sent les rangs des intégristes,soit l'absence de la démocratie,la misère, le sous-développe-ment et l'ignorance, ce qui per-mettra à la société de se libérerdu pouvoir actuel et opérer unretour au siècle dernier.

M. K.

Les contacts qu’il aeus récemment avec despartis de la mouvanceislamiste, le MSP etNahda, ne constituentpas un quelconque chan-gement de cap chez leRCD.

Sellal préconise une tripartite exclusivement réservéeaux questions économiques.

Le parti de Mohcène Bellabas compte porter les véritables questions de société.

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ess.

Le Soird’Algérie Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 4Actualité

F.-Zohra B. - Alger(Le Soir) - Après avoir confirméleur choix par internet la semai-ne passée, les lauréats du bac2013 ont entamé hier, l’opéra-tion des inscriptions définitivesau niveau des universités et ins-tituts où ils ont été définitivementorientés.

Passée cette étape, les futursétudiants rejoindront leurs coursrespectifs à l’université aprèsplusieurs mois de stress et detravail ardu. Pour cette année etselon les statistiques du ministè-

re de l’Enseignement supérieur,c’est un bachelier sur deux qui aété orienté vers la filière de sonchoix. Ainsi, 192.057 nouveauxbacheliers avaient déposé desfiches de vœux, soit 98,35% dela totalité des bacheliers de lasession juin 2013. Ces dernierssont au nombre de 195 000.

Ils sont par ailleurs 80% àavoir obtenu l’un des trois choixcontre 3,79% qui n’ont pas étéorientés vers les filières qu’ilsont choisies. Ces derniers ont,par la suite pu effectuer des

recours en ligne. RachidHarraoubia a en outre déclaré lasemaine passée, qu’aussi bien

l’orientation que les recoursétaient pris en charge par le sys-tème informatique. Concernant

les nouveaux bacheliers qui nese sont pas encore inscrits, lepremier responsable du secteuravait expliqué qu’il s'agit de ceuxqui ont opté pour d'autres sec-teurs que l'enseignement supé-rieur et ceux qui se sont présen-tés à l'examen du baccalauréatpour la deuxième fois dans l’es-poir d’obtenir une meilleuremoyenne. Concernant lesbacheliers qui n’ont pas effectuéd’inscriptions pour différentesraisons, ils seront orientésseront leurs moyenne.

Par ailleurs, 8 623 nouveauxbacheliers ont été orientés versles sciences médicales alorsque quelque 3 000 bacheliers lesont vers les écoles prépara-toires.

F.-Z. B.

ELLES S’ÉTALERONT JUSQU’AU 31 JUILLET

Début hier des inscriptions à l’universitéLes universités ont ouvert leurs portes hier et mobilisé

leurs troupes, pour accueillir les futurs universitaires quiont commencé à effectuer leurs inscriptions définitives.Ces dernières, qui constituent pour les jeunes bacheliersla dernière étape avant de rejoindre les bancs de l’univer-sité, se poursuivront jusqu’au 31 Juillet.

IL DEVAIT ÊTRE LE PREMIER DU GENRE EN ALGÉRIE

Report du Salon de l’aviation d’OranL'info n'a pas été donnée

aux médias par les organisa-teurs, le site web affiche tou-jours les dates de l'évènement,mais c'est bien confirmé,l'Algeria International Air Show(ALIAS) a été reporté à unedate inconnue en 2014.

C'est à travers une circulairedatée du 21 juillet que le WorldTrade Center Algeria, organisateurdu salon, a annoncé à quelquesparticipants potentiels le report del’évènement.

Ahmed Tibaoui, directeur géné-ral du WTC Algeria, signataire dela circulaire, que nous avons jointhier au téléphone, explique engros que malgré la mobilisation quientourait l'évènement et l'engoue-ment des grandes firmes pourvenir exposer leurs nouveautés enAlgérie et l'avancement des prépa-ratifs, un certain contexte ne per-

mettrait pas d'atteindre l'objectifqui est de coller à la date du 8 au10 octobre pour la tenue du salon.Il reste très confiant pour la tenue

du salon avant la mi 2014. Il nousa aussi confirmé l'engouement desexposants pour ce salon, et se dit«impressionné» par le nombre de

demandes de participations formu-lées par les plus grandes firmesmondiales.

Pour rappel, Alias devait setenir à Oran début octobre 2013,l'annonce de la tenue de ce Salons'est faite à travers une campagnemédiatique soutenue, mais a aussiquelque peu étonné le microcos-me de l'aéronautique et de ladéfense en Algérie.

Délais courts, énigmatiqueorganisation, pas de détails. Aussila durée, trop courte, de l’évène-ment et le fait que l'aérodrome BenBella d'Oran soit en activité interditdonc des shows aériens soutenus,a jeté un certain doute sur labonne connaissance des salonsaéronautiques par les organisa-teurs.

Sans minimiser le sérieux donta toujours fait le WTC Algeria, unevéritable institution dans le pays,l'organisation aurait gagné à faire

appel aux compétences aéronau-tiques nationales et à faire unappel public à contribution. Il n'estd'ailleurs pas trop tard pour lefaire.

Concernant le choix du site,M. Tibaoui a mis en avant lesconditions logistiques liées à l'or-ganisation d'un tel salon (Hôtelsaux standards, aéroport internatio-nal ...) tout en affirmant que le lieusur le site a non seulement ététrouvé (en bout de piste avec uneentrée séparée, sécurisée et amé-nagable à souhait pour l'accueil dupublic mais qu'il sied à merveillepour un tel événement. Mieux, leDG du WTC Algeria est confiantsur le niveau qui sera atteint par leSalon.

Souhaitons au WTC Algeriabonne chance pour 2014, unemeilleure planification et beaucoupde transparence.

Akram Khraief

MOSTAGANEM

Émotion aux obsèques de la petite Nadia

Parents, amis, voisins, ano-nymes et les éléments de laSûreté nationale très peinés parce crime crapuleux étaient réunis

au cimetière de Sidi Benhaouajuste avant la prière d’El-Maghreb pour accompagnerl’enfant à sa dernière demeure et

partager l’immense douleur desa famille.

Au terme de la cérémonie reli-gieuse, le long cortège s’estrendu au cimetière où a été missous terre le corps de la petiteNadia drapé d’un linceul blanc.

Ce crime abject a suscité biendes interrogations sur la protec-tion des enfants ? A qui la faute ?L’imprudence des parents, l’ab-sence d’un plan d’alerte d’urgen-ce pour retrouver les enfants kid-nappés ? Autant de questionsqui nous taraudent l’esprit.

A. B.

Une foule nombreuse a assisté, vendredi dernier, à l’en-terrement de la petite Nadia, âgée de 2 ans, tragiquementarrachée à l’affection des siens jeudi dernier.

Un bachelier sur deux a été orienté vers la filière de son choix.

Le salon se donne le temps pour une meilleure planification.

«Nous voulons la vérité», ont clamédes jeunes au cours d’un bref sit-in

Après l’assassinat de la petite Nadia tuée et déposée devant le patio du domicile parental au len-demain de sa disparition, une foule en colère, essentiellement composée de jeunes, est descendueau centre-ville devant l’esplanade de la mairie, le vendredi vers 23 heures, pour réclamer justicepour le meurtre de la fillette. Le père de la victime et des sages ont appelé ces jeunes à la raisonet ont tenté de calmer la foule en furie.

A. B.

Arrestation de suspects

Les services de la Sûreté de wilaya de Mostaganem ont arrêté,vendredi soir, des suspects dans le rapt et l'assassinat d'une

fillette de deux ans résidant à haï Kadous El Meddah à Tijditt auchef-lieu de wilaya, a-t-on appris hier auprès de ce corps de sécurité.

Pour rappel, la fillette a été poignardée deux fois au niveau del'épaule. La victime (B. Nadia) n'a plus donné signe de vie depuis jeudidernier aux environs de 14 heures à hai Kadous El Meddah où ellejouait à côté de la maison parentale. Le vendredi matin, son corps aété retrouvé abandonné à proximité du domicile de ses parents.

La dépouille de la victime a été inhumée vendredi à Mostaganemaprès avoir subi une autopsie à l'hôpital d'Oran, a ajouté la mêmesource. Pour rappel, les habitants de haï Kadous El Meddah ontobservé, vendredi soir, un sit-in devant l'APC pour que toute la lumiè-re soit faite sur ce ce crime abominable.

APS

La petite Nadia.

Phot

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R.

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE5

Le groupe Sonelgaz envisagede créer une société spécialiséedans l’EPC (Engineering-procur-ment-construction ou réalisationcomplète de projets) en partena-riat.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Selon le P-dg du groupe Sonelgaz qui aassisté jeudi dernier à l’Institut de formationde l’électricité et du gaz (IFEG de BenAknoun) à la clôture d’une séance d’ouvertu-re de plis ; la création de cette société vise àinvestir l’engineering de détails et d’approvi-sionnement. Ce qui permettra, diraNoureddine Boutarfa, de réaliser les cen-trales électriques à l’avenir en lots décompo-sés, et favorisera, par conséquent, la fabrica-tion locale des composants électriques.

Comme il s’agit aussi, indique-t-on, dedévelopper notamment le partenariat pour laréalisation en Algérie d’autres équipementsessentiels comme les chaudières.

Auparavant, le P-dg de Sonelgaz, sou-cieux de promouvoir l’intégration industriellenationale, avait affirmé que son groupe militepour la fabrication, par des moyens natio-naux, des constituants de toute la chaîne deproduction d’électricité.

Il s’agit ainsi de la réalisation d’un com-plexe industriel de fabrication en Algérie deturbines à gaz et à vapeur et des alternateursainsi que leurs systèmes de contrôle-com-mande.

Un projet dans lequel la participation dufabricant américain General Electric, attribu-taire provisoire d’un marché de fournitured’îlots de puissance, a été entérinée voilàquelques semaines.

Ces îlots de puissance (24 turbines à gaz,12 turbines à vapeur, 36 alternateurs et leurssystèmes de contrôle-commande) sont desti-nés à la réalisation de six nouvelles centralesélectriques en cycle combiné, d’une capacitéde 1 200 MW à 1 600 MW chacune, à l’hori-zon 2017.

Ces centrales seront implantées dans leswilayas de Khenchela à Kais (2x640 MW), deBiskra à Oumache (2x688 MW), de Jijel àBellara (2x718 MW), de Djelfa à AïnOuessara (2x640 MW), de Naâma à

Mécheria (2x601 MW) et de Mostaganem àSonaghter (2x740 MW). Ces six nouvellescentrales en cycle combiné devraient êtremises impérativement en service, dès l’été2017.

Notons que les travaux de génie civil,transport terrestre et la quasi-totalité des tra-vaux de montage des équipements serontconfiés aux sociétés nationales Inerga,Transmex et Etterkib en qualit de sous-trai-tants.

14 soumissionnaires étrangers intéressés

Ainsi, quatorze offres techniques et finan-cières relatives à la réalisation de ces cen-trales avaient été ouvertes jeudi dernier,sous l’égide de la Compagnie de l’enginee-ring de l’électricité et du gaz (CEEG, filiale dugroupe Sonelgaz) et mandataire de laSociété de production de l’électricité (SPE,également filiale de Sonelgaz).

Ces offres émanaient des sociétésIberdrola (Espagne), Power Corporation ofChina (Chine), du groupement turco-grecGama-Metka-Power Project, du groupementsud-coréen Hyundai-Daewoo International,de l’opérateur SETCO, du groupement GSCorporation–Daelion (Corée du Sud), dugroupement sud-coréen-égyptien Hanwa-Orascom, de Samsung (Corée du Sud), dugroupement CNTIC-JEPDI-ZTTC (Chine), dugroupement hispano-libanais Abener-Tayma-BUTEC, du groupement espagnol Duro-Felguera, du consortium Drucke & Scull, dela société Daewoo E&C et Stix Heavy.Toutefois, treize offres ont été déclaréesrecevables.

Des groupements sud-coréens et chinois en pole position

A l’issue de la séance d’ouverture, lesmarchés de réalisation des six centrales ontété attribués publiquement et provisoirement

aux soumissionnaires, principalement desgroupements chinois, sud-coréen et turco-grec qui ont proposé les prix du kilowatt-heure actualisé le plus bas.

Il s’agit de la société Samsung pour lacentrale de Mostaganem (2x740 MW) avecun prix du kwh de 2,165 dinars, du groupe-ment turco-grec Gama-Metka-Power Projectpour la centrale de Biskra (2x688 MW) avecun prix de 2,264 dinars, et de la société chi-noise Power Corporation of Chine pour lacentrale de Djelfa (2x640 MW) avec 2,764dinars.

Egalement, la réalisation de la centrale deJijel (2x718 MW) a été attribuée provisoire-ment au groupement chinois CNTIC – JEPDI-ZTTC pour un prix de 2,648 dinars, celle deKhenchela (2x640 MW) pour 2,618 dinars etcelle de Naâma au groupement turco-grecGama-Metka-Power Project pour un prix de2,286.

Notons que la société chinoise PowerCorporation of China est arrivée secondepour les centrales de Mostaganem, Biskra,Jijel et Khenchela, alors que la sociétéSamsung l’a été pour la centrale de Djelfa etle groupement chinois CNTIC-JEPDI-ZTTCpour la centrale de Naâma.

Toutefois, et conformément à la procédu-re, les résultats de l’évaluation des offrestechniques et financières seront communi-qués dans l’avis d’attribution provisoire dumarché publié dans les BAOSEM, BOMOP etquotidiens.

L’occasion pour Noureddine Boutarfad’exprimer son satisfecit quant aux «résultatspositifs de la procédure d’attribution des mar-chés appliquée par le groupe Sonelgaz qui apermis, de nouveau, d’asseoir plus de trans-parence et d’équité dans le traitement desaffaires».

Notons que la fourniture des turbines àgaz et la réalisation des cycles combinés,dont la mise en service est impérativementattendue avant l’été 2017, s’inscrit dans lecadre du programme d’urgence ; consistantà renforcer le parc de production d’une capa-cité additionnelle de 8 400 MW et visant àsatisfaire une demande domestique davanta-ge croissante et incessante.

C. B.

ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES

Sonelgaz se lance dans la fabricationdes composants

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Les travaux de réalisation de la nou-velle ville de Hassi Messaoud débu-tent aujourd’hui. L’annulation de l’at-tribution provisoire du contratd’études et du suivi du projet à SNCLavalin n’a visiblement pas compro-mis le processus de réalisation dumégaprojet qui sera finalisé danspas moins de huit années.

Sa création a été dictée par lesouci de contenir dans ses limitesl’actuelle Hassi Messaoud qui a étéclassée zone à risques majeurs enraison de sa proximité avec la zoned’activité industrielle dans le domai-ne des hydrocarbures.

Les contours de la nouvelle villeont été tracés dans un décret datantde février 2006. C’est le groupementalgéro-sud-coréen composé de

trois bureaux coréens (DongmyeongEngineering Consultant andArchitectures, Saman Corporation etKorea land and HousingCorporation) et du bureau algérienBerep qui a été chargé des étudespréliminaires du projet de la nouvel-le ville de Hassi Messaoud.

Telle qu’imaginée par sesconcepteurs, la ville nouvelleaccueillera les sièges des entre-prises du secteur de l’énergie, unezone d’habitation, des établisse-ments universitaires, des pôles derecherche et des infrastructuressocio-économiques.

Située dans la zone de Oued El-Maraâ, à équidistance d’environ 80km entre l’actuelle Hassi-Messaoudet les villes de Touggourt etd’Ouargla, la nouvelle ville s’étend

sur une superficie globale de 4 483hectares et contiendra un périmètred’urbanisation, un périmètre d’exten-sion future de l’urbanisme, une zoneverte, et une zone d’activités logis-tiques. Elle a été imaginée commeune ville «oasis» avec une envelop-pe de 6 milliards de dollars qui a étéallouée au projet.

Son architecture sera tantmoderne que respectueuse de l’en-vironnement et du cachet architectu-ral des régions du Sud. Pas moinsde quatre quartiers d’habitation de20 000 habitants chacun, soit untotal de 80 000 ha, avec leurs struc-tures d’accompagnement adminis-tratives, commerciales, et sociocul-turelles, gravitant autour d’un noyaucentral et comprenant une grandemosquée, un quartier d’affaires, ungrand parc avec structures de loisir,des commerces, une grande espla-nade sans oublier les bâtimentsabritant les principales institutionspubliques.

N. I.

COUP D’ENVOI AUJOURD’HUI DES TRAVAUX DE RÉALISATION

La nouvelle ville de Hassi Messaoudlivrable dans huit années

L’objectif de la Sonelgaz est de satisfaire une demande domestique de plus en plus croissante.

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Maquette de la nouvelle ville de Hassi Messaoud.

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Coup d’envoi aujourd’hui de la phase réalisation de lanouvelle ville de Hassi Messaoud. Youssef Yousfi etAmara Benyounès font le déplacement aujourd’hui pour lelancement des travaux d’un projet dont la naissance surpapier remonte à 2006.

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 6

LES MUTATIONS

Leçons du passé Au Nord, la guerre froide a pris fin, mais

les préparatifs de la guerre technologiquefont aujourd’hui rage. Il n’est pas étonnantque le bureau du secrétaire général del’ONU recense que parmi les (2860)semaines qui se sont écoulées, troissemaines seulement n’ont pas connu deconflits armées et que 99% des guerresont eu pour théâtre le tiers-monde avecses trois continents africain, asiatique etlatino-américain, sans compter les conflitsqui ont dépassé le tiers d’un siècle de tue-rie et de destruction mutuelle entre lesaffamés et les victimes des épidémies enAfrique en particulier.

4- Le mal extrême et le bien suprê-me, les deux facettes du monde actuel

E. Hobsbawn, qui est l’un des pluscélèbres philosophes de l’histoire contem-poraine en Grande-Bretagne et qui estconsidéré, à l’instar de Bertrand Russel etTouinbé, comme le fondateur de la philoso-phie de la civilisation du monde contempo-rain, considère que le XXe siècle est le pluscourt des siècles. Il a commencé, selon lui,en 1914 et terminé en 1991 (The Age ofExtrems 2002) et il a détaillé dans sonouvrage encyclopédiqueque la période des finsextrêmes est caractériséepar beaucoup de frontièresentre le bien et le mal ; il ditpar exemple dans sonétude ce qui suit :

- Au XXe siècle, l’huma-nité a perdu 75 millions depersonnes entre victimesciviles et militaires desdeux guerres mondiales,l’une plus féroce et plussanguinaire que l’autre.L’écrivain précise qu’entre1914 et 1991, les guerreset les conflits civils ont fait300 millions de victimes, àraison de 3 millions vic-times par an.

- Au XXe siècle, le colonialisme a redou-blé de férocité, et l’Europe a oublié sesprincipes et ses déclarations humanitaireslaissant place à la naissance du fascisme,du nazisme et du communisme du Goulagau lieu du socialisme de la justice et de lasolidarité, les esclaves et les asservis ontété rebaptisés gens de couleur et l’on leura appliqué la discrimination raciale la plushumiliante et la plus horrible.

- Durant la seconde moitié du XXe

siècle, les guerres civiles se sont multi-pliées, la guerre froide a pris fin, la ventedes armes s’est développée et des foyersde tensions ont été créés afin de booster lemarché des armes.

- De nouvelles pratiques de l’art de latorture sont apparues à cette époque aupoint de devenir des spécialités requiseschez la majorité des armées combattanteset des forces de sécurité— la France avaitenvoyé certains de ses experts en tortureaux dictateurs de l’Amérique latine — etparfois les Etas attribuent les honneurs,les médailles et les grades à ceux qui sedistinguent dans la création et la pratiquede l’art de la torture en public et signent enmême temps les chartes des droits del’homme!

En revanche, et malgré tout cela, l'hu-manité a connu au XXe siècle de nom-breuses bonnes grâces que l’on peut clas-ser dans le registre du bien suprême.

Après plusieurs millénaires, la popula-tion de la terre a doublé par quatre en 100

ans après qu’elle soit restée pendant descentaines d'années à moins d'un milliardou un milliard et demi jusqu’en 1902.

- L’augmentation du nombre est dû à denombreux facteurs, parmi lesquels, le pro-grès de la médecine et de la pharmacie, ladisponibilité des vaccins et des antibio-tiques, les services d’hygiène et l’éclairageet les moyens de sensibilisation et d’édu-cation dans les écoles et les médias.

- A la fin du siècle, l'âge moyen de viedans les pays développés a augmentéd’environ 60% et est passé de 47 ans audébut du siècle à 76 ans à la fin desannées 1970 et dans les pays en déve-loppement l'âge moyen de vie a aug-menté au cours de la deuxième moitié dusiècle dernier ; après avoir oscillé entre32 et 40 ans, il a augmenté de 25 ans etle seuil minimal (pays les plus pauvres) aaugmenté de 12 ans.

La richesse du monde a augmentéquatre fois plus que le début du siècle der-nier, la consommation a augmenté d’unemanière continue en Amérique, au Japonet en Europe alors que la situation demeu-re dans la limite de subsistance ou moinsd’un dollar ou de rien (il y a dans le monde

ceux qui meurent defaim en Afrique, enAsie, en Amérique lati-ne et aux Caraïbes ).

La mondialisations’est accélérée aprèsles deux guerres mon-diales, ensuite par lebiais des institutionsinternationales à laN.Y. Haye, Rome etBruxelles telles que laBM, le FMI et l’OMC,devenus une référen-ce dans les politiquesintérieures de tous lespays du monde,même dans leurs rela-tions bilatérales.

La fin du siècle aété couronnée par la consécration de ladémocratie, des droits de l’homme et desorganisations non gouvernementales dansle monde entier, et les noms tels que Fran-co, Salazar, Pinochet et Pol Pot seront àjamais inscrits sur le registre de la honte etmaudits même par leurs anciens alliés.Qui pouvait imaginer, il y a dix ans quePinochet, le gâté de la Maison-Blanche,vivrait entre la douleur de l’agonie, lespeurs de la honte et de la prison ! C’est làla charge du siècle appelée par le penseurbritannique sus-cité «notre deuxièmepatrie», car la majorité des élites et despoliticiens et une bonne partie de l’actuellegénération a vécu au moins une partie dela deuxième moitié du siècle.

5- Mutation et changement, le pro-cessus et le point d’appui

Après avoir pris connaissance du bilanconcis concernant le bien et le mal dusiècle le plus court de l’humanité, on sepenche sur la question de la mutationsociale et sur le changement politique quiest le centre d’intérêt des discussions dansnotre pays. Le parcours de cette questionest perçue par l’extérieur comme une opé-ration de métabolisme qui intervient dansle corps d’un être vivant, au cours du cyclede la vie, ou comme l’exprime Darwin, lecélèbre biologiste, il commence par sacréation et son évolution selon sa capacitéà l’adaptation et finit par l’extinction au casoù il en est incapable. Peut-on dire que la

mutation et le changement dans la structu-re de la société et l’entité de l’Etat sontsoumis à la loi de la causalité comme celaest le cas dans les phénomènes de lanature, ou les liens entre les causes et lesrésultats sont plus complexes, et il est dif-ficile pour l’observateur de découvrir sesmécanismes pendant son évolution inter-ne et les parties agissantes qui influent surson orientation ? Quelle est l’origine deces orientations ? Sont-elles externes ouinternes ? ou bien une jonction à différentsdegrés de ces deux origines ?

Quels que soient les causes et lesrésultats, la mutation et le changement nesont pas le fruit du hasard et ne sont pasdus aux miracles, sauf le cas concernantles littératures de la science-fiction et del’imagination comme l’exemple l’Iliade etl’Odyssée, la biographie de Antar IbnouChedad et les comptes de Abizeid El Hila-li qui ont inondé avant plusieurs décenniesnos marchés populaires pour diminuer l’ef-fet du désespoir.

La vérité est que la mutation et le chan-gement sont un processus continu et nedépendent ni de la seule superstructure niuniquement de l’ infrastructure, ils peuventaccélérer et ralentir mais dans les deuxcas, ils ne sont pas soumis à un seul fac-teur comme le prévoit les théories dudéterminisme qui imputent tout ce quiconcerne les conditions de l’individu et dela société au choisme, c’est-à-dire l’adap-tation des phénomènes de la société auxphénomènes de la nature (Durkheim) ouau capital et au conflit de classes autourde la propriété chez (Marx), ou de la libidochez (Freud) qui commence par l’étape del’enfance en orientant le comportement del’individu et du groupe, ou aux règlessacrées du marché qui impose ses règleset en premier, l’offre et la demande (AdamSmith) et la dernière déter-mination est le couronne-ment des technologies de lacommunication et de l’infor-mation et sa propension àguider tous les changementsdans le monde actuel et àvenir (de Marchal MacLuhan à Brzezinski) sansoublier Milton Friedman lechantre des vagues irrésis-tibles de la mondialisation.

La pluralité des facteursn’exclut pas que les chan-gements ont un épicentre oùcroissent d’autres facteurs,et qui ressemblent à un pointau fond de la terre à partir duquel survientle séisme dans un environnement prêt àaccepter le coup et la réplique. La pluralitédes facteurs ne diminue pas de l’importan-ce des dirigeants fondateurs et des hérosconquérants qui œuvrent à booster l’actiondu changement.

Sauf que l’issue qui nous éloigne desinterprétations magiques et métaphy-siques et nous rapproche à toucher tout cequi se passe au sein du modèle sociale etpolitique et qui affecte les individus et lesgroupes sont les situations relationnellestelles qu’elles apparaissent dans lesdegrés d’interaction entre les trois niveauxpour le soi individuel et collectif :

En premier, le moi idéal : dont le grou-pe sème la graine dans l’individu et seconstruit seule en commençant par lafamille nucléaire à la famille étendue et àlaquelle on attribue honneur et prestige, àla société et à la nation, surtout si celles-ci se comparent avec d’autre nations.

Et là, apparaît l’importance de son his-toire, les victoires et les vraies oumythiques gloires, ou les deux à la fois,remportés par les ancêtres, et d’accorderau soi idéal une grande importance dansla vision de l’individu à travers son appar-tenance au petit et grand groupe.

En second, le moi social : c’est l’imagequ’on souhaite avoir vis-à-vis des autres,individus ou nations, où nous revoyonsnous au travers de l’image exemplaire quenous donnons aux autres dans notre proxi-mité. Et selon ce que dit de nous le mondequi nous entoure, et à titre d’exemple,nous rappelons l’évènement d’Oum Dour-man qui a été adopté par un grand public,dont les participants directs ont en bénéfi-cié, et la dernière modeste participation auchampionnat d’Afrique marquée par lesilence nocif pour le moi social de l’équipeet pour le drapeau qui n’a pas été hissé enAfrique du Sud, ce pays continent où l’Al-gérie a le droit d’avoir une place privilégiéedans nombre de ses tribunes. La défaiteest toujours orpheline alors que la réussite

engendre la reven-dication de tousauprès de toutes lesnations, ils sont liésà la satisfaction et àla stabilité ou à l’in-dignation et l’inten-sification de lademande de chan-gement.

Et la dernière :c’est le moi réel, quiest situé dans unesituation mobileentre les deuxniveaux antérieurs ;elle se rapproche ets’éloigne d’eux

selon la situation relationnelle de la per-sonne, du groupe ou de la nation.

Et pour simplifier, on évoque que l’indi-vidu ou le groupe en Algérie ressent del’injustice, de l’humiliation et de la margi-nalisation, voire le sentiment de petitesselorsqu’il se remémore le vécu de ses aïeuxpendant plus d’un siècle sous le joug del’occupation coloniale et de l’apartheidconnu sous le nom du code de l’indigénat; il se considère en position de faiblesse, etc’est là une face du soi réel, mais il rehaus-se son moi idéal réel, lorsqu’il se rappellede son histoire quand la majorité de sonpeuple a résisté, en particulier lors del’épopée de la Révolution et le sacrifice demilliers de femmes et hommes pour laliberté et pour la dignité humaine.

Cela donne un sentiment de fierté, àl’individu au sein de son petit groupe et aupeuple algérien d’une manière généralelorsqu’ils remémorent son passé glorieux.

Par Dr. Mohamed Larbi Ould-Khelifa, Chercheur

universitaire

L’Algérie a vécu unisolement imposé et un

embargo politique etéconomique pendant la

tragédie des années 1990sans qu’elle se désiste de sasouveraineté nationale et de

sa relative liberté de sadécision politique, et sa mise

en scène enjolivéeaujourd’hui, est

d’internationaliser le conflitavec des autorisations prêtes

de l’ONU et de sesorganisations concernées.

Nous entendons parhomogénéité l’attention

portée par l’Etat à l’équilibreet à l’élargissement de la

base de la classe moyenne etl’octroi à la citoyenneté de

ses droits afin qu’elleaccomplisse volontairement

ses devoirs et non pasl’éradication des spécificitéslocales imbriquées dans lacitoyenneté, à travers desintérêts communs qui se

nourrissent de cesspécificités et qui en

nourrissent l’individu et legroupe.

Les moyens de télécommunication etd’information (hardware) et (software) peu-vent jouer un rôle influent dans l’accéléra-tion, le ralentissement ou l’exclusion duchangement ainsi que dans la détermina-tion des trois niveaux du soi cités ci-des-sus et leur comparaison avec ceuxd’autres pays. Les spécialistes de la psy-chologie sociale appliquée savent quedans la conception des enquêtes, desquestionnaires, des référendums et dessondages publics, se confondent souventà l’insinuation, l’allusion et l’illusion pouraboutir à l’hypothèse voulue.

6- La nécessité du changement :pourquoi recourir à l'idée de l’homogé-néité entre toutes les sociétés ?

Notre société et notre jeune Etat algé-rien ne sont pas un fait singulier dans lemonde d’hier ni celui d’aujourd’hui, il seraitutile de recourir aux méthodes et théoriesqui, dans leur majorité, appartiennent aupatrimoine scientifique produit par une civi-lisation hors de notre pays et hors de larégion géographique et culturelle à laquel-le nous appartenons depuis plus d’un mil-lénaire. La civilisation occidentale et satechnologie sont devenues, au cours destrois derniers siècles, plus fortes et plusinfluentes sur le reste du monde d’où ellespuisent les normes de civilisation et deprogrès, même ce qu’on appelle l’art devivre, c’est-à-dire les peuples qui méritentd’être classés dans la liste de la race supé-rieure et de la bonne gouvernance diffé-rente de la race inférieure dans l’expres-sion de Nietzsche.

Le produit culturel, qu’il soit moral : lesavoir et le savoir-faire dans les sciences,les arts et la littérature ; ou matériel : leproduit de ce savoir, del'idée à la conception etenfin la commercialisa-tion portent lesempreintes de la civilisa-tion et de l'idéologiedominante.

Cependant, la civilisa-tion est aussi le résultatde l’accumulation dusavoir et de l’expérienceauxquels ont contribuédes peuples et desnations et l’ont dévelop-pée à travers la continui-té historique séculaire, ilest donc inutile, commeon dit, de réinventer laroue. Il serait absurde, deprétendre que sansAbbas Ibn Fernas et IbnAl-Haytham et d'autresqui les ont précédés ouqui sont venus après, le monde entierserait resté tel qu’il était il y a des cen-taines de siècles, et la continuité historiquesignifie des ajouts successifs et la capaci-té des Etats et de leurs élites à les déve-lopper et les valoriser. Il était impératif d'at-tirer l’attention sur les maximes précé-dentes pour confirmer que les méthodes etles théories ne sont pas des modèles et desimples équations mathématiques, abs-traites et avérées, qui peuvent être appli-quées à tout moment, en tout lieu et surtoutes les entités qui portent le nom d'Etat,et toutes les structures communautairesquels que soient leurs processus histo-riques et patrimoine culturel du passé et duprésent. Ainsi, toute société a ses modèlesd'analyse qui permettent l'interprétation etla conclusion et qui ne conviennent pas

nécessairement aux autres sociétés. Noussommes en réalité confrontés à un dilem-me, car une importante partie de notre élitepensante et leader au sein de l’Etat et dela société a été formée et entraînée dansdes instituts et des universités en dehorsde leurs pays d’origine. Certaines de cesélites ont transmis tel quel ce qu’elles ontappris et maîtrisé ailleurs et certains consi-dèrent que la société d’origine et son sys-tème ne sont pas en mesure d’accéder audéveloppement, du moins, à la vitesserequise. Ce modèle d’élite souffre commeson vis-à-vis l’élite qui plaident pour leretour aux sources de l’Islam pur etauthentique qui voit que le changement duprésent pour le mieux ne peut être atteintqu’en recréant l’idéal concret tel qu’il étaitau temps du Prophète Muhammad,(QSSSL). Ces deux modèles d’élites souf-frent de deux exils, le premier, du mondedéveloppé qui mène la modernité, et lesecond, qui éloigne les communautés etleurs systèmes de l’idéal concret. Peut-être que ce dilemme est l’un des facteursmenant aux crises, aux blocages, à la fra-gilité et à la précarité de la réalité socialeet politique dans de nombreux pays denotre région (notre étude ayant pour titreLa région arabo-islamique, critique du pré-sent et question de l’autre publiée en2010), et B. Lewis, dans son étude ayantpour titre : Où est le dérèglement ? Conflitentre Occident, Islam et modernisme.

What went wrong ? The clash betweenIslam and modernity. N. Y. 2012, qui estarrivé dans la conclusion de son ouvrage àcorriger la question courante : qu’a fait l’Is-lam aux musulmans ? Qu’ont fait lesmusulmans de l’Islam ? Lewis est connupour être un des plus éminents théoriciens

néo-conservateurs etun soutien des sionistesaux Etats- Unis. Le butdes explications précé-dentes est d’attirer l’at-tention que l’Algérie,société et Etat, n’estpas une exception dansle monde aujourd’hui etne représente pas enoutre une pâte ou unesubstance à modelerpar ce qui lui est impo-sé par un seul courantinterne ou par desforces extérieures dansle but de l’annexion etde la réalisation d’inté-rêts unilatéraux encontrepartie de l’instal-lation de bases mili-taires et d’une protec-tion émanant d’une

force internationale au profit d’une familleau pouvoir au d’un système politiquelouant (hypothéquant) son pays de peur deson peuple. L’Algérie a vécu un isolementimposé et un embargo politique et écono-mique pendant la tragédie des années1990 sans qu’elle se désiste de sa souve-raineté nationale et de sa relative liberté desa décision politique, et, sa mise en scèneenjolivée aujourd’hui, est d’internationali-ser le conflit avec des autorisations prêtesde l’ONU et de ses organisations concer-nées. La liberté de décision dans lesaffaires politiques, économiques et com-merciales, etc., est intimement liée àl’étendue et aux constantes de puissanceet de leur mise en valeur, de l’importancede ses relations avec l’environnementrégional et international, et particulière-

ment du degré de la stabilité et de l’homo-généité de sa société. Nous entendons parhomogénéité l’attention portée par l’Etat àl’équilibre et à l’élargissement de la basede la classe moyenne et l’octroi à lacitoyenneté de ses droits afin qu’elleaccomplisse volontairement ses devoirs etnon pas l’éradication des spécificitéslocales imbriquées dans la citoyenneté, àtravers des intérêts communs qui se nour-rissent de ces spécificitéset qui en nourrissent l’indi-vidu et le groupe. Il seraithasardeux de croire, seloncertains, que la continuitédu conflit sanglant en Algé-rie de la fin du derniersiècle aboutirait à une vic-toire décisive et ne mène-rait pas à l’engouement decertaines parties qui s’im-patientent d’intervenir. Cequi s’est produit en Irak eten Libye, et se produitmaintenant en Syrie estune preuve de l’existencede ce danger imminent,nous n’avons jamais hési-té à considérer que laréconciliation nationalereprésente le bateau desauvetage qui peut porterun couple de chaque espèce, tel que citédans notre étude La crise imposée à l’Al-gérie 1998. Les deux parties nous ontposé la question suivante : tu es de quelcôté ? La réponse en était les résultats duréférendum populaire de septembre 2005.

Toute personne qui observe la lignegraphique de l’histoire de notre société àtravers ses différentes étapes écrites trou-vent les trois revendications intégrées, àsavoir que la liberté, la justice et le pro-grès sont derrières les différentes interac-tions qui orientent le mouvement, l’immobi-lité, le calme et l’insurrection.

Il ne suffit pas, pour comprendre cesphénomènes, d’appliquer les citations etles grandes théories tirées de l’histoire desEtats et d’autres sociétés, comme s’ils’agissait des lois de la physique ou desmathématiques. Il y a pour toute réalitésociétale une profondeur historique sur-tout lorsqu’il s’agit de rythme du change-ment, de la transformation, des motiva-tions et des objectifs des acteurs et de cequi en résulterait dans un proche avenir.

7- Critères d’analogisme hors expé-rience historique

L’histoire de la société est aussi lasociété de l’histoire dans son cours à tra-vers les âges. Il serait erroné d’appréhen-der celle-ci et juger de sa destinée en sefondant sur des théories transposées àcette destinée par le procédé du critèred’analogisme. L’un des exemples en est lepopulisme dont est qualifié le noyau mêmedu mouvement national, à savoir le Partidu peuple algérien et son leader MessaliHadj (M. Harbi) qui a consacré une grandepartie de sa vie au militantisme et connules affres des geôles, avant que la révolu-tion populaire dont il a tracé nombre deses objectifs et défini la terminologie dumilitantisme, ne le devance.

Dans les milieux de l’école française etses disciples parmi les Algériens, le popu-lisme revient tel un leitmotiv par analogie àla révolution française qui, elle, était unelutte entre la bourgeoisie et l’aristocratiedans son acception monarchique et sonalliée l’église, laquelle a réussi à étouffer

dans l’œuf le soulèvement populaireconnu sous le nom de la «Commune deParis» et accepté, pour un temps, le retourde la monarchie, voire du régime militai-re par la grâce de celui qui devint l’empe-reur Napoléon et ses successeurs au pou-voir et à mener des invasions en Europe,dans le sud de la Méditerranée, en Asie,en Afrique, de l’Egypte à l’Afrique del’Ouest et du Nord, notamment l’Algérie où

ils subirent unedeuxième défaiteaprès celle du Viet-nam. L’intention n’estpas de sous-estimerla révolution françaiseet les professions defoi qui l’ont accompa-gnée, mais l’Algérien’est ni la France niun autre pays, carl’Algérie du siècledernier ne connais-sait pas de bourgeoi-sie, classe moyenneséculaire, en particu-lier parmi les citadinsactivant dans la sphè-re économique. Leterme bourgeoisie apour racine le terme«bourg», lieu de la

ville où s’opère le «troc» et où les notableset l’élite intellectuelle ne représentaientqu’une infime partie. Celle-ci était en majo-rité pourchassée et une infime partie atti-rée par le mirage de l’assimilation, ellen’exigeait pas plus que l’égalité avec lescolons et le reste connu sous le nom de«pieds-noirs» dans une société qui a luttéjusqu’au dernier souffle pour survivre alorsqu’elle n’avait pas d’Etat. L

’analogisme est l’une des causes quipoussent une partie de l’élite intellectuelleet politique à faire la promotion des slo-gans de la révolution française commecelui «Pas de démocratie sans Répu-blique» comme si en Algérie, il existe unefrange, issue de la noblesse, qui reven-dique la monarchie. L’autre slogan estcelui de «Pas de République sans laïcité»,slogan qui même en France ne signifie pasl’abandon de la donne spirituelle, mais plu-tôt éloigner la mainmise du clergé sur lapolitique. En France, ceci se manifeste,entre autres, par l’éloignement de la bibledu cérémonial de prestation de serment audébut de chaque mandat, contrairementaux Etats-Unis, Etat laïque avec unesociété fortement imprégnée des valeursreligieuses mais qui, cependant mène desguerres saintes dans tous les continents.

Dans ce pays, le slogan le plus popu-laire porté sur sa monnaie, le dollar, depuisla fin de la guerre de sécession en 1865entre le Nord et le Sud, est «Nous croyonsen Dieu» (In God we trust), alors mêmeque la Constitution depuis son élaborationen 1791 ne contient pas le mot «Dieu».

Premier exemple : après la guerre deLibération nationale, le populisme a étégénéralisé à tout le parcours de l’Algérie,et le premier accusé fut le parti FLN, héri-tier de l’essence politique du mouvementnationaliste, auquel on attribue tous lesmaux de l’Algérie depuis environ un demi-siècle. Qu’il soit au pouvoir ou simplementune façade de celui-ci, il est selon eux, etdans les deux cas, soit l’acteur originel soitle muphti dans ce qui estw juste et accep-table et dans ce qui est erroné et rejeté.

M. L. O. K.(A suivre

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 7SOCIO-POLITIQUES

et perspectives d’avenir

Nous sommes en réalitéconfrontés à un dilemme,

car une importante partie denotre élite pensante et

leader au sein de l’Etat et dela société a été formée et

entraînée dans des institutset des universités en dehors

de leurs pays d’origine.Certaines de ces élites ont

transmis tel quel ce qu’ellesont appris et maîtrisé

ailleurs et certainsconsidèrent que la sociétéd’origine et son système ne

sont pas en mesured’accéder au

développement, du moins, àla vitesse requise.

Quels que soient les causeset les résultats, la mutation

et le changement ne sontpas le fruit du hasard et nesont pas dus aux miracles,sauf le cas concernant leslittératures de la science-fiction et de l’imagination,comme l’exemple l’Iliade etl’Odyssée, la biographie deAntar Ibnou Chedad et les

comptes de Abizeid El Hilaliqui ont inondé avant

plusieurs décennies nosmarchés populaires pour

diminuer l’effet dudésespoir.

(2e partie)

Accidents multiples, noyades,repêchage de noyés, feux deforêt, feux de récolte ont été aumenu des interventions des servi-ce de la Protection civile.

Le pic de chaleur enregistréces jours-ci entre 42 et 46°C, àl’ombre par endroits a poussé desjeunes à aller chercher de la fraî-cheur en se baignant dans lesnombreux points d’eau, bassinsd’irrigation et mares se trouvantsur le territoire de la wilaya. Dansla journée du 19 juillet courant, lessapeurs-pompiers ont repêché lecorps d’un jeune homme àDjendel.

Ce vendredi, c’est un autrejeune homme de 20 ans qui a étérepêché dans une mare, cette foisau-lieu dit Ouled Mouna dans lacommune d’ El Maien et sa

dépouille a été déposée à lamorgue de l’hopital d’El Attaf. Asignaler qu’il s’agit là du quatriè-me cas de noyade cet été.

Vendredi dans la matinée, vers9h30, c’est la vache d’un agricul-teur du domaine Kouadri à l’est deAïn Defla qui a chuté dans unoued et que les pompiers appelésau secours ont sauvée de lanoyade en utilisant un harnaisspécifique et une grue pour rame-ner la bête sur la terre ferme.

Toujours dans la journée devendredi, vers 16 h, aux côtés desbrigades mobiles de forestiers, lessapeurs-pompiers de Khemis-Miliana et de Miliana ont intervenupour éteindre des feux qui se sontdéclarés sur le versant ouest duZaccar et sur le mont du Gountas,dans la commune de Aïn Torki.

Un peu plus tard, vers 17h45,à cause d’une chaussée glissantedue une averse orageuse, ce sontdeux semi-remorques qui sontentrés en collision sur l’autorouteau niveau de l’échangeur deBourached, et bloqué la circula-tion dans un sens. Les hommesde la Protection civile qui ont inter-venu à partir du second posteavancé ont eu à évacuer troisblessés aux UMC de l’hopital deKhemis-Miliana avant de mettretout en œuvre pour dégager lescamions de la chaussée et libérerla circulation au moment de larupture du jeûne vers 20 h.

A 19h30, c’est un car de 49places, assurant la liaisonAnnaba-Tlemcen qui a dérapé surl’autoroute au lieudit Ouled-Berrahma, sur le territoire de lacommune de Zeddine (sud de AïnDefla). Le car défonce le garde-fou et fait une chute de 10 m dansun ravin. Les secouristes de la

Protection civile arrivés sur leslieux dégagent sept personnesblessées dont trois jugées dansun état assez grave qui ont ététransférées vers l’hôpital Sidi-Bouabida d’El Attaf.

Le vendredi noir n’est pas ter-miné puisque les éléments de laProtection civile de l’unité deDjendel ont intervenu à 23h45pour se porter au secours des vic-times d’un accident de la route surle CW 157, reliant Aïn Soltane à lalocalité de Ouled Belgacem. Lacollision entre les deux véhiculeslégers s’est soldée par trois per-sonnes blessées qui ont été éva-cuées vers l’hôpital de Khemis-Miliana.

Un vendredi noir pour laProtection civile mais aussi pourla circulation routière puisque l’ondénombre pas moins de 20 bles-sés sans compter le jeunehomme noyé.

Karim O.

Cette fin de semaine a été la plus chargée depuis ledébut de l’été. Les unités de la Protection civile ontmené un combat sans relâche sur tous les fronts.

Le Soird’Algérie Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 8Le Soir du Centre

ENTRE PIC DE CHALEUR ET ORAGES

Week-end chargé pour lespompiers de Aïn Defla

KHEMIS MILIANA

Arrestation del’homme au sabrecoupeur de mains

L’homme qui, armé d’un sabre, acarrément sectionné la main à unepersonne de 18 ans et mutilé celled’une autre de 29 ans à coups desabre, mardi soir à Khemis Milianapeu avant la rupture du jeûne avantde prendre la fuite, a été arrêtémoins de 24 h après son abomi-nable forfait.

Selon un communiqué de la cel-lule de communication de la Sûretéde wilaya de Aïn Defla, il s’agit d’unnatif de la ville connu pour ses mul-tiples actes criminels et de violence.

L’enquête ordonnée par le procu-reur de la République a vite démar-ré et permis rapidement d’identifierle criminel reconnu par des témoinsoculaires.

La Sûreté de wilaya a alors mis lepaquet pour mettre fin à la cavale du«samouraï» qui terrorisait le quartieret la ville. Pour ce faire, deuxéquipes spécialisées ont été mobili-sées, une équipe de la BRI (Brigadede recherches et d’intervention) etune autre équipe de la BMPJ(Brigade mobile de la police judiciai-re) d’El-Attaf.

On note que l’homme recherché,âgé de 31 ans, avait deux adresses.Mercredi, dans la journée, il a étélocalisé en son domicile rueBouamrani. A 19h45, juste avant larupture du jeûne, son domicile a étéencerclé par les policiers.

Le criminel voulant braver lesservices de sécurité, refusant de serendre, a alors aspergé tout soncorps d’essence et menacé de s’im-moler par le feu. Mais c’était sanscompter avec l’esprit des policiersrompus à ce cas de figure. En untour de main, le malfrat est alorsmaîtrisé et conduit au siège de laSûreté de daïra et placé en garde àvue avant d’être présenté au magis-trat en charge du dossier.

La satisfaction ressentie par lapopulation à la suite de l’arrestationde ce dangereux criminel a été gran-de.

On espère vivement que cegenre d’individu présentant une sigrande dangerosité pour les hon-nêtes citoyens ne puissent plusbénéficier de clémence de la part dela justice. K. O.

Produire c’est bien, mais enco-re faut-il stocker cette production,la sauvegarder et dans lesmeilleures conditions possibles.Cependant, il faut dire que lescapacités de stockage de lawilaya de Aïn Defla n’excède pasles 450 000 quintaux soit 50% dela capacité globale indispensable.Aussi, pour faire face à ce déficit,la CCLS a dû recourir à des airesde stokage durant la campagne2012, hors de ses structurespropres, et ce au moyen de lalocation d’entrepôts et autres han-gars pour 80 000 quintaux et à laréquisition par la wilaya pour 90000 quintaux.

Il faut dire que ce procédé destockage, dans des sacs, s’estrévélé peu économique parce qu’ilexige l’achat de sacs à 60-70 DAla pièce avec en plus les frais demanutention et la perte de temps,à un moment où tous les produc-teurs veulent livrer au plus viteleurs céréales, encaisser leurschèques et se préparer à la pro-chaine campagne.

Ainsi, le déficit en capacité destockage a commencé à poserproblème depuis des années, etencore avec plus d’acuité ces der-niers temps, obligeant les diffé-rents intervenants dans la filière«céréales» à «faire avec».

Certes, cela fait aussi desannées que le projet de combler cedéficit est né, mais dans la jungledes procédures administratives, ilfaut du temps même un peu trop detemps, même quand il y a urgence.

Cela fait des années aussiqu’on a opté pour l’implantationd’un dock silo dans la région ouestde la wilaya et notamment ElAbadia pour répondre aux besoinsde stocker les céréales produitesdans les plaines d’El Abadia, ElAmra, El Attaf…

Ce projet est enfin arrivé àmaturité. Selon une informationrapportée par le P/APW, le projetest entré dans sa phase de réali-sation. La construction de ce silode 200 000 quintaux vient d’êtreconfiée à une société algérienneBatimetal et une société italienne.Ce silo tant attendu par les céréa-liculteurs de l’ouest de la wilayaverra le jour, on l’espère, dans 18mois, si toutefois aucune contrain-te administrative ne vient retarderl’ouverture du chantier.

On notera que depuis le débutde la campagne moissons-battageà ce jour, campagne non encoreclôturée, ce sont 540 000 quintauxde céréales qui ont été emmagasi-nés par la CCLS. Il faut dire quede nombreux agriculteurs atten-dent la fin du mois de Ramadhan,mois où la pénibilité de la manu-tention est assez élevée. Cechiffre est appelé à être donc revuà la hausse d’ici la fin de la cam-pagne.

On constate, a contrario, quecette année, la production decéréales a accusé une nette dimi-nution de l’ordre de 20% par rapportà l’année 2012. On explique celapar une faible pluviométrie durant lemois de janvier 2013, aggravée parun stress hydrique en avril causépar une montée de vents chaudsqui ont soufflé du sud du pays. Cesdeux facteurs associés ont, donc,perturbé dans une proportionimportante le développement nor-mal du cycle végétal.

K. O.

La céréaliculture constitue l’une des plus importantesfilières de la production agricole dans la wilaya de AïnDefla. A la fin de la campagne céréalière de l’été 2012 cesont 870 000 quintaux de céréales qui ont été engrangéspar la CCLS (Coopérative de céréales et légumes secs)sans compter la production qui a servi à l’autoconsom-mation, celle qui a été écoulée sur le marché et lessemences emmagasinées.

Karima B. - Alger (Le Soir) -Les 24 membres des 39 élusque compte le Conseil de wilayade Laghouat ont exprimé, dansun communiqué parvenu hier ànotre rédaction, leur attache-ment et leur soutien au prési-dent du Conseil, M. AliBekchiche élu «dans la transpa-rence et conformément à la loien vigueur» au lendemain desdernières élections 2012-2017.

Le document signé par leRassemblement national démo-cratique (RND), le Front national

des libres pour la concorde(FNLC) et l’Alliance de l’Algérieverte (AAV) de la wilaya deLaghouat invite «les respon-sables concernés à prendre enurgence les mesures adé-quates», lit-on dans ledit docu-ment.

Le jugement administratif du22 juin dernier, du tribunal admi-nistratif de Laghouat relatif àl’annulation du deuxième tour del’élection le 12/12/2012 du prési-dent du Conseil de wilaya, a été«une surprise» pour les élus et

semble être, selon la déclarationsignée par les partis politiquesprécités, le point de départ de lasituation de blocage du conseilde wilaya de Laghouat.

Pour rappel, le deuxièmetour de l’élection a été disputépar deux candidats, HouariMihoub du FLN et Ali Bekchichedu RND vainqueur avec 23 voixcontre 16 pour le candidat FLN,tour qui a été annulé par déci-sion du tribunal administratif etce, après l’installation de AliBekchiche selon l’article 61 de laloi 07/12. Aussi, le jugement enréféré prononcé par le tribunaladministratif du 27/06/2013,ordonnant à M. Ali Bekchiche dese desister de la présidence duconseil populaire de wilaya de

Laghaout au profit de M. HouariMihoub, a également fait réagirles signataires dudit document.

Situation qui étant au centrede tracas politico-administratifsentre élus du conseil de wilayade Laghouat, ses conséquencessur la gestion des affaires de lacité ne sont pas moindres.

L’arrêt de toute réponse auxattentes des citoyens deLaghouat du fait de l’absence durôle et de la gestion du conseilde wilaya handicapé par lasituation en question, pourlaquelle d’ailleurs, les respon-sables au plus haut niveau sontinterpellés à prendre lesmesures adéquates.

K. B.

LE CONSEIL POPULAIRE DE LAGHOUAT À L’ARRÊT

Des partis politiques réagissent L’installation du président du Conseil populaire de la

wilaya de Laghouat, conformément à l’article 61 de la loi07/12 suite aux dernières élections communales et dewilaya, n’a pas été pour stabiliser le bon déroulement etle fonctionnement dudit conseil.

EL ABADIA

Construction d’un dock silo de200 000 quintaux pour céréales

BLIDAFermeture de 59 locauxcommerciaux et saisie

de 50 quintaux de viandeLes services de la Direction du commerce

de la wilaya de Blida ont procédé, depuis ledébut du mois de Ramadhan, à la fermeture de59 locaux commerciaux pour infraction à la loiet au non-respect de l’hygiène. Tout comme ilsont dressé 1 000 procès-verbaux qui ont ététransmis à la justice.

Les contrôleurs des prix ont confisqué,quant à eux, en valeur, 17 milliards de centimesde produits alimentaires pour les griefs d’ab-sence de registre du commerce ainsi que lasaisie de cinq quintaux de viandes rouges etblanches pour manque d’hygiène et non-res-pect de la chaîne de froid.

M. B.

Selon la cellule de com-munication de la Sûreté dewilaya, les faits de cette affai-re remontent à la fin de lasemaine dernière lorsqueles éléments de la 8e Unitérépublicaine — nouvellementmise en service par le direc-teur général de la Sûreténationale, le général Hamel)d'Oum-El-Bouaghi ont inter-cepté dans un barrage routi-nier à la sortie sud du chef-lieu de la wilaya (axe Oum El

Bouaghi-Khenchela ), unvéhicule utilitaire de marqueIsuzu, immatriculé àConstantine, transportantd'importantes quantités dechaussures de sport demarques étrangères et depétards. L’audition de A. H.,le conducteur du véhiculeincriminé, et A. M.-A., soncompagnon âgé d'une tren-taine d'années, a permisd’évaluer la marchandiseglobale saisie, en l’occurren-

ce 49 cartons contenant 980chaussures de sport et 183cartons contenant un total de2 907 400 pétards dediverses formes. Ces pro-duits pyrotechniques conti-

nuent d’inonder les marchésnotamment dans les occa-sions de fête, en dépit de l'in-terdiction de leur commercia-lisation par la réglementation.

M. C.

Alors que B. M., le principal fournisseur de lamarchandise (pétards et chaussures sportives)est activement recherché par les services desécurité, deux autres personnes A. H., chauffeurde son état, et A. M. ont bénéficié d'un non-lieuen début de semaine dans l'affaire de contre-bande mise au jour par les policiers.

Le Soird’Algérie Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 8Le Soir de l’Est

OUM-EL-BOUAGHI

Près de 3 millions d’unités de pétardset un millier de chaussures de sport

saisis par la police

GUELMA

L’abattage clandestin sévit toujours

De la viande rouge et blanche, provenant de l'abatta-ge clandestin, s’écoule impunément aux souks hebdo-madaires et sur les bords des routes nationales et che-mins de wilaya.

Ces bouchers informels qui étalent de la viande nonsoumise au contrôle vétérinaire n’éprouvent aucune dif-ficulté à trouver des fournisseurs qui exercent dans laclandestinité, dans des garages insalubres qui s’ouvrentpour cette activité lucrative, notamment dans les com-munes rurales.

Le marché hebdomadaire de la cité Khalla demeurel’endroit privilégié pour l'écoulement de quantités impor-tantes de viande d'origine douteuse. Il n'y a qu'à faire unpetit tour le vendredi pour se rendre à cette triste éviden-ce. En effet, toutes sortes de viandes (bœuf, mouton,poulet et dinde) sont exposées. Certains morceaux lais-sent échapper des filets de sang par terre, les rejetsdégagent des odeurs nauséabondes et étouffantes.

Parmi ces bouchers clandestins, certains n'hésitentpas à se confectionner de fausses estampilles pourtromper la vigilance des clients.

En dépit de son interdiction, le phénomène de l’abat-tage clandestin sévit toujours dans la région de Guelma.Le problème a été soulevé lors de la dernière session del’APW, où le chef de l’exécutif n'a pas mâché ses mots àl'égard des responsables de la DCP de Guelma en étantinformé par certains élus sur cette pratique illégale quitouche à l’économie et à la santé du citoyen.

Noureddine Guergour

Cette opération indispensable pourla sécurité du citoyen consiste à expli-quer et à inculquer au citoyen l’acteimportant qui consiste à faire nettoyertrès régulièrement le conduit de sa che-minée et de sa chaudière par un fumis-te reconnu ainsi que l’entretien desappareils de chauffage et de cuisson enpréparation à la saison hivernale.

Cette campagne d’information et desensibilisation s’articule sur des sup-ports de communication «directs» endiffusant des spots publicitaires d’infor-mation à travers les ondes de la radiolocale, des affiches placardées dans les

lieux publics et des flyers confectionnéssur le thème seront joints aux facturesde consommation d’énergie, trans-mises à la clientèle.

En clair, le ramonage de la chemi-née et l’entretien de ces appareils nesont pas une option mais une obliga-tion.

Selon M. Khalil Hedna, le chargé decommunication de la SDE de Sétif, «leramonage régulier présente plusieursavantages : Il génère des économiesd’énergie (1mm de suie, goudron oucendre, déposé sur la surface del’échangeur de chaleur provoque un

effet isolant et entraîne une surconsom-mation de 8% de combustible).L’entretien des appareils de chauffageet de cuisson permet de réduire lesrisques d’intoxication (chaque année 8000 hospitalisations et 400 morts paran dus à des problèmes de chauffage); en réduisant les émanations toxiques,il participe à la lutte contre la pollution ;il améliore la protection des biens etdes personnes en réduisant les risquesde feu de cheminée». Cette action vas’avérer très bénéfique du fait qu’ellese considère comme premier palieravant l’entame de la campagne desensibilisation aux risques liés aux gazbrûlés, qui va commencer au moisd’octobre 2013 avec un large éventaild’activités portant sur le thème de lasensibilisation.

Imed Sellami

Une vaste opération d’information et de sensibilisation sur lanécessité de ramonage des cheminées et autres évacuation collec-tives des gaz brûlés et entretien d’appareils de chauffage et de cuis-son a été lancée, cette semaine, par la Société de distributiond’électricité et de gaz de Sétif.

LE PIRE POURRAITARRIVER À LA SALLE

SIDI REGHIS

Un public en danger Malgré les rapports établis par les services de la

Protection civile et ceux du Centre technique deconstruction sur l’état catastrophique de la salle SidiReghis du chef-lieu de la wilaya et les risques d’effon-drement réels, les responsables de la culture de lawilaya ont tourné le dos à ces rapports et ont fait lasourde oreille, exposant la vie des dizaines de famillesqui viennent en minorité passer des soirées ramada-nesques au sein de la salle où le secteur de la cultureorganise des spectacles faisant fi du risque de catas-trophe pouvant arriver à tout moment et les vieshumaines qui pourraient payer les pots cassés de lanégligence et de l'irresponsabilité de certains.

Devant cet état de fait, des citoyens, des associa-tions et des cadres de la wilaya lancent un appel auwali pour intervenir. Ces derniers se demandent aussipourquoi la salle des fêtes Nouar Boubaker, qui acoûté plus de 400 millions à l’Etat, reste fermée aupublic et aux artistes de la wilaya les privant de toutesles activités culturelles et artistiques depuis des mois.

B. A.

SÉTIF

Sonelgaz lance une opération de sensibilisationsur le ramonage des cheminées

Longtemps dénoncée par lesautomobilistes de cette région fron-talière, cette forme de contrebandequi est allée en s’aggravant, aatteint, depuis le début de l’été, desseuils importants qui ont fini parexaspérer les usagers.

Interrogé à ce sujet, Abdelatif,un sexagénaire originaire de la villed’El Kala, soutient que les mesurespréconisées par le gouvernementpour mettre fin à cette hémorragiesont «salutaires», d’autant que lacrise provoquée par la contrebande«ne faisait que resserrer l’étau sur

les automobilistes tout en portantpréjudice à l’économie du pays».

Chaque jour que Dieu fait, ajou-te cet ancien cadre de la wilaya,«des trafiquants de tous bords fontla navette pour faire le plein dansles stations-services situées dansles localités frontalières commeBougous où le flux des contreban-diers est impressionnant».

De nombreux autochtones rési-dant non loin de la frontière algéro-tunisienne proposent «le renforce-ment de la lutte contre les "cam-bistes" qui s’adonnent, depuis de

nombreuses années, à leur activitéillicite en toute tranquillité».

Rappelant les répercussionsnégatives du change au marchéparallèle (100 dinars tunisienscontre 7 000 dinars algériens),nombreux sont ceux qui affirmentque les trafiquants étrangers decarburant «profitent de cette aubai-ne pour faire le plein d’essence ets’approvisionner en denrées ali-mentaires (sucre, lait, semoule)subventionnés par l’Etat, avant derentrer dans leur pays en laissantderrière eux la pénurie de carbu-rant».

Cette situation contraignante ences jours de jeûne, s’est accentuéedepuis le 1er juillet dernier avec l’ap-plication d’un arrêté de wilaya auxtermes duquel les gérants de sta-tions-services sont tenus de tenir

un registre où doit être consignée lamarque et l’immatriculation du véhi-cule et la fréquence de ses pas-sages afin de mettre un terme autrafic de carburant.

Devant la réticence de cinq sta-tions-services d’El Tarf (la wilaya encompte 29 dont 4 étatiques) et lasuspension de la livraison des com-mandes formulées par ces «récalci-trants», un mouvement partiel desolidarité a été enclenché la semai-ne dernière, accentuant du coup lapénurie qui battait déjà son plein.

Selon M. Mohamed Ali Dene,propriétaire d’une station-service etprésident de la Chambre de com-merce et d’industrie, «le trafic decarburant est bel et bien un problè-me touchant à l’économie nationaleet interpelle tout un chacun pour ymettre un terme, mais il n’en

demeure pas moins que cette situa-tion ne doit en aucun cas pénaliserles stations-services».

Hier, l'on pouvait constater queles gérants de stations-servicesd’El Tarf ont finalement accepté detenir ce registre, comme l’a confir-mé à l’APS le président de l’asso-ciation des stations-servicesUnipress, M. Malek Ouzrout.

Contacté à nouveau, M. Dene,président de la chambre de com-merce, souligne qu’il a été décidé«à titre provisoire» de tenir ceregistre pour, dit-il, «mettre unterme aux désagréments causésjusque-là, et en attendant les résul-tats de la rencontre de concertationprévue à Alger dans les prochainsjours pour décider de la suite à don-ner à cette affaire».

APS

Les mesures prises par l’Etat pour lutter contre le trafic etl’exportation illégale de carburant suscitent, à El Tarf, unerégion où ce phénomène a pris des proportions alarmantes,l’approbation et le soulagement des usagers, mais de la réti-cence chez les gérants et les propriétaires de stations-ser-vices, a-t-on constaté hier.

MESURES CONTRE LE TRAFIC DE CARBURANT

Entre approbation des usagers et réticencedes gérants de stations-services à El Tarf

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Beaucoup gardent en mémoi-re à Oran, la déclaration duministre de l’Intérieur Daho OuldKablia qui avait annoncé en 2012de l’hémicycle de la wilaya «l’éra-dication de l’informel pour leRamadhan 2013», déclarationrelayée par le wali depuis et àchaque occasion.

Alors que la moitié du moissacré est quasi entamée, qu’enest-il réellement de cette persis-tance de pratiques commercialesqui se développent et se régénè-rent sur les trottoirs, le long desboulevards, au cœur de quartierspopulaires ? Il faut bien le recon-naître, sauf à de rares exceptionscomme le centre-ville, les carre-fours importants de certains sec-teurs urbains, l’informel est bienlà et plus que de raison. Pourcela, il faut se rendre dans des

endroits peu prisés des autoritéslocales et qui ne servent pas devitrine à la ville d’Oran. Ainsi, à EsSedikkia, aux HLM, aux abordsde la rue de la bastille, ou sur lesaxes menant à Sidi Chahmi, àDouar Belgaïd, les étals de l’infor-mel font des lignes continues. Lapalme revient aux marchands defruits et légumes mais pas seule-ment.

Cet informel touche tous lesproduits de consommationrecherchés par les familles durantle Ramadhan. Dès lors, secôtoient le vendeur de persil etcoriandre, le marchand de sar-dines, avec celui de chamia ou depain. A Gambetta, par exemple,des produits dits frais sont expo-sés et proposés à la vente dansdes cartons cuisant sur le sol, ony trouve les traditionnels usten-

siles de cuisine, l’attirail pour pré-parer des gâteaux de l’Aïd. AuxHLM et à chaque bout de la ruede la Bastille, ce sont des pro-

duits de confection maison : lepain traditionnel, la chorba.Certains plus futés ont trouvé laparade pour échapper aux des-

centes des gendarmes et de poli-ce qui confisquent les cageots delégumes. Ils utilisent des camion-nettes ou des véhicules breakpour y revendre leurs marchan-dises.

Mais par-delà cette persistan-ce de la présence de l’informel,ce qui interpelle c’est de savoir oùsont passés les 25 marchés deproximité qui devaient être réali-sés dans la wilaya, moyennantquelque 700 millions de dinarsainsi que les locaux commerciauxdes programmes passés et leursbénéficiaires.

Mais surtout cette lutte contrel’activité commerciale informellespeut-elle se décliner seulementpar la réalisation de quelquesmarchés et de locaux, le secteurtertiaire, celui des services peu-vent-ils à eux seuls résoudrecette question hautement écono-mique, et autrement que par desopérations coup-de-poings.

Fayçal M.

Ramadhan 2013 devait voir se concrétiser les pro-messes des autorités nationales faites sur la question desprix et surtout de l’éradication de l’informel.

Le Soird’Algérie Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 8Le Soir de l’Ouest

ORAN

Les beaux restes de l’informel

Le scorpion AndroctonusAustralis Hector, de la familledes arachnides ; un animal arti-culé de quelques centimètresde long, son poids n’excédantpas les 22 grammes, portantune paire de pinces à l’avant, etun aiguillon venimeux derrièreson abdomen, installe l’inquié-tude dès le début de la périodeestivale.

Le caractère spécifique de larégion d’une part, et le climat chaudet sec d’autre part, favorisent la proli-fération du scorpion. Pendant lapériode de canicule (juin, juillet, août)de chaque année, l’on enregistre unnombre assez important de piqûresde scorpion, entraînant dans certainscas la mort.

Les services de la prévention de lawilaya dénombrent, chaque année,entre 800 et 1 000 piqués en cespériodes. Pour ce mois de juillet2013, on nous signale déjà troisdécès, une enfant de 4 ans à Asla, unadulte de 27 ans à Aïn-Sefra, une

autre fille de 7 ans est décédée cejeudi 26 juillet à Aïn-Sefra, alors quela liste est ouverte.

Les victimes, le plus souvent desenfants, subissent le coup fatal.Dans les zones rurales, les cas depiqûres sont traités rapidement parincision de la plaie, ou en s’asper-geant d’un insecticide ou gaz butanesur la zone piquée, ou encore l’appli-cation de la plante «remth», plantemédicinale connue dans la région etutilisée comme pansement compres-sif.

D’autres piqués ont recours auxtolbas, pour un verset coranique,c’est le cas dans la commune deTiout, où, nous dit-on, les 90% despiqués n’iront pas vers les centres desanté, mais vers les tolbas.Néanmoins, ces moyens ne sont pasdans tous les cas efficaces.

Le scorpion à Aïn-Sefra et Tiout,de couleur jaune clair, est très dange-reux, son venin se propage vite, cequi provoque la mort subite chez lesujet, et surtout les enfants.Auparavant, la lutte anti-scorpionique

se faisait par des équipes de ramas-sage pour chaque quartier, et l’opéra-tion donne de bons résultats. Maisaujourd’hui, quoique des campagnesde traitement par insecticide se fontça et là, mais le problème reste sur leproduit qui n’a aucun effet sur la dan-gerosité de l’animal. La participationdu citoyen dans la lutte joue un grandrôle, car le scorpion fait son gîte dansles amas de pierres, les déchets, lesdétritus abandonnés etc.

Le manque d’éclairage dans cer-tains endroits favorise aussi la mobili-té du scorpion qui s’infiltre et trouverefuge dans les maisons vétustes etdémunies de crépissage. A chaquearrivée des grandes chaleurs, l’in-quiétude s’installe.

La prévention, elle, demeure l’as-pect primordial pour épargner desvies humaines. Mais le mystère surces piqûres qui, chaque année, coû-tent la vie à de nombreux citoyensdemeure toujours posé. A quanddonc, doit-on mettre fin à ce dangermortel ?

B. Henine

De l’avis de nombreuxcitoyens, les actes de violen-ce et de vols dans toutesses formes, déplorés géné-ralement dans les quartierset les artères principales dela ville, ne sont pas aussiimportants au point de susci-ter la peur au sein de la

population, exception faitepour quelques cas rares etisolés. Largement saluée,cette amélioration sur le plansécuritaire s’explique par lesmesures prises au préalablepar les services concernéspour offrir un meilleur climatde quiétude à la population

et qui consistent, entreautres, en un déploiementconstant et massif des«tuniques bleus», notam-ment dans les endroitsconnus pour leur densité enmatière de fréquentation.

Le passage régulier despatrouilles à travers lesquartiers dits chauds et sur-tout la présence des poli-ciers en civil au cœur de laville s’avèrent plus que ras-surants pour les famillesobligées à sortir faire leurs

emplettes. Après la rupturedu jeûne où l’on constate unmouvement peu habituel enraison de l’approche del’Aïd, incitant les parents auxachats à leurs progénitures,les policiers restent visible-ment aux aguets pour parerà toute éventualité.

Cela dit, en dépit de cedispositif sécuritaire jusque-là efficace à plus d’un titre,la vigilance reste enrevanche… de mise.

Mourad Benameur

PREMIÈRE QUINZAINE DU MOIS SACRÉ

Baisse sensible des agressions et des vols à Tiaret

AIN-SEFRA

Le scorpion fait une troisième victime en un mois

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Les cas d’agressions et de vols enregistréshabituellement durant le mois sacré ont connuune baisse remarquablement sensible par rap-port aux années précédentes à Tiaret du moinspour la première quinzaine.

RELIZANE

Un enfant meurtnoyé dans un canal

à Aïn RahmaUn enfant de trois ans a trouvé la mort par

noyade dans un canal d’une profondeur de troismètres, qui servait pour l’irrigation et implanté aulieudit «Tennafir», relevant de la commune d’AïnRahma, situé à l’ouest à une vingtaine de kilo-mètres du chef-lieu de Relizane.

La nouvelle est tombée tel un couperet et s’estvite propagée dans les communes limitrophes.L’innocent enfant répondant aux initiales de B. M.,âgé de trois ans jouait avec son cousin, quand iltomba dans ledit canal, non loin de son domicilefamilial.

Aussitôt alertée par son cousin, sa mère aaccouru mais il était déjà trop tard pour lui. Lecorps de l’enfant a été repêché par les hommes-grenouilles de la Protection civile, puis transférévers l’établissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de Relizane. Il a été inhumé,hier, devant une foule nombreuse qui est venuel’accompagner à sa dernière demeure.

A. Rahmane

MASCARA

100 personnes évacuées vers l’hôpital suite

à une intoxication à Mohammadia

Jeudi dernier après le f’tour, à la cité des 500logements de Mohammadia, des citoyens ontconsommé du jus préparé, selon les premièresinformations, par le propriétaire de ce qui s’appa-rente à un café. Le lendemain, les personnesayant consommé ce jus, pris de malaise, ont étéévacuées vers l’hôpital.

C’est ainsi que 100 cas d’intoxication ont étéenregistrés. Hier après-midi, ils étaient 36 àn’avoir pas quitté encore l’hôpital et leur âge variede 1 à 58 ans. Une enquête a été ouverte, mais leproblème de contrôle de ce qui se commercialisesur le marché reste posé.

M. Meddeber

Le Soird’Algérie Culture Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 9

KHEIMA BEACH DU SHERATONCLUB-DES-PINS RESORT (ALGER)Dimanche 28 juillet : En soirée,concert du groupe Ouled El-HadjaMaghnia.

NOUVEAU CHAPITEAU DE L’HÔTELHILTON (PINS-MARITIMES, ALGER)Dimanche 28 juillet : En soirée,Concerts de Nungan (The Voice ofTF1) et de Nadir Leghrib. Prix : 1000 DA.

CENTRE COMMERCIAL & DE LOI-SIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER)Dimanche 28 juillet à 22h : Freesty-le.Lundi 29 juillet à 22h : Le petitthéâtre pour enfants.Mardi 30 juillet à 22h : Concert dugroupe El-Dey.

MAISON DE LA CULTURE MOHA-MED-AROUA (KOLÉA, TIPASA)Lundi 29 juillet à 23h : Pièce théâtra-le Rihlet Qitar du Théâtre régional d’El-Eulma.

Mercredi 31 juillet à 23h : Concertsde Hassiba Amrouche, MohamedLamari, Hakim Salhi, Salim Chaoui etRachid Khali.

THÉÂTRE DE VERDURE DU COM-PLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (BDFRANTZ-FANON, ALGER)Mardi 30 et mercredi 31 juillet à 23h :Concert de Gnawa Diffusion.Vendredi 2 août à 23h : Concert deCheikh Sidi Bémol.

MAISON DE LA CULTURE MOU-LOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOULundi 29 juiilet à 21h 30 : Concertsde Djaffar Aït Menguellet et Aldjia.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE- BACHTARZI (ALGER)Mardi 30 juillet à 22h : Hommage àl’artiste Ahmed Benaïssa.

COMPLEXE CULTUREL ABDELWA-HAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 14 août : Exposition «L’artet l’islam» des artistes Khelloufi Yazid

(Tlemcen) et Benazzouz Mohamed(Médéa).

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE Dimanche 28 Juillet à 22h 30 :Concert de Massa Bouchafa.

NADI EL-ANKA DU COMPLEXECULTUREL LAÂDI-FLICI (BDFRANTZ-FANON)Dimanche 28 juillet : Soirée chaâbiavec Fayçal Hedroug et SmaïlLahouaoui.

SALLE EL-MOUGGAR(ALGER-CENTRE)Dimanche 28 juillet à 22h : Concertsde Toufik Touati et Dib Layachi

THÉÂTRE DE VERDURE CASIF DESIDI-FREDJ (ALGER)Dimanche 28 Juillet à 22h : Concertsdes groupes Groupe Terhanine, X’Remet Diwane El-Bahdja.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-

ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 4 août : Exposition-vented’objets d’artisanat d’art et dedécoration. Horaires : 22h-01h dumatin.

MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadredu 50e anniversaire del’indépendance de l’Algérie, leMusée public national d’art moderneet contemporain d’Alger et l’Institutculturel italien d’Alger présententl’exposition «Les photographes deguerre», avec les photographiesAlgérie 59 de Vittorugo Contino.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4, PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 27 juillet à 12h : MohamedLemkami signera son ouvrage Leshommes de l’ombre. Mémoires d’unofficier du Malg, paru aux EditionsDahleb.

GALERIE D’ART ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 6 août : Expositioncollective de la miniature et de lacalligraphie.

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 6 août : Expositioncollective de l’artisanat (céramiquedécoration sur bois, sur verre, florale).

PORT DE PLAISANCE DE SIDI-FREDJ (ALGER)Jusqu'à la fin du mois deRamadan : Ahmed-Karim Labèchesignera ses livres sur les villes duSahel algérois : Chéraga, unebanlieue d’Alger, haouchs etvillages du Sahel algérois ; DélyIbrahim, Douéra, Maâlma,Souidania et nouvelle ville de SidiAbdellah et Monographies III ;Baba-Hassen, Draria, El-Achour,Ouled-Fayet, Khraicia.

Fuyant Hippone pour échap-per à la folie meurtrière desBanou Hilal, Adam, un artisanchrétien, et sa famille trouventrefuge dans le royaume desHammadites. Béjaïa est en pleinessor. De magnifiques palaisvoient le jour. Les rescapés de laville d’Hippone s’habituent peu àpeu à cet exil forcé.

P our sa nouvelle publication,Abderrazek Bensalah inventeune belle fiction pour nous

raconter l’histoire de Béjaïa, la proté-gée de Gouraya, durant la dynastiedes Hammadites. Une belle paged’histoire depuis le règne d’En-NacerIbn Bologhine (1062-1089) jusqu’àcelui de Yahia Ben Azziz (1122-

1152), neuvième émir qui marque lafin de la dynastie hammadite après148 ans au pouvoir. Fuyant Hippone

pour échapper à la folie meurtrièredes Banou Hilal, Adam, un artisanchrétien, et sa famille trouvent refugedans le royaume des Hammadites.Malheureusement, en cours deroute, et après avoir survécu à unnaufrage, sa femme Alia décèdequelques jours avant d’avoir accou-ché d’un petit garçon. Adam doit serésigner à poursuivre sa route avecsa fille Myriam et son fils Yuba. Afinde soustraire la ravissante Myriam(14 ans) aux regards des hommesqui la convoitent, son père lui coupeles cheveux et l’habille en garçon.Père et fille, sculpteurs chevronnés,s’installent à la Kalaâ où ils trouventrapidement du travail. Béjaïa est enplein essor.

De magnifiques palais voient lejour. Les rescapés de la ville d’Hippo-ne s’habituent peu à peu à cet exilforcé. Mais la féminité de Myriam etsa beauté exceptionnelle n’échap-

pent pas au regard perspicace deSouheil Senhadji… Plongez au cœurdu royaume des Hammadites du XIe

siècle avec les péripéties de cettefamille chrétienne et découvrez,dans la foulée, la ville de Béjaïa àl’époque de sa splendeur ! Abderra-zek Bensalah est né en 1951 à Anna-ba. Il a suivi des études de médecineà la faculté d’Alger puis a effectué saspécialité en ORL à Lyon. Il travailleactuellement comme spécialisteORL dans son cabinet privé à Anna-ba.

A ses heures, il écrit des livres eta déjà publié : Nesmis, fille d’Hippo-ne ; Genseric, roi de Berberie ;Shana, un amour interdit et Salah,Marie et les autres.

Sabrinal

Gloire et passions chez les Ham-madites, de Abderrazek Bensalah,Thala Editions, 2013, 279 P. 450 DA.

C’est à travers les aventuresde Thierry la Fronde que lesAlgériens ont découvert la télévi-sion, dans les premières annéesqui avaient suivi l’indépendanceet la création de la Radio Télévi-sion algérienne (RTA).

Thierry la Fronde est unfeuilleton français en 52 épi-sodes diffusé en France du 3novembre 1963 au 27 mars1966 sur RTF Télévision puis surla première chaîne de l'ORTF.Les réalisateurs des différentessaisons sont Robert Guez, Pier-re Goutas et Joseph Drimal.

En Algérie, tout le monde enparlait et chaque épisode étaitabondement commenté le lende-main ce qui rendait tristes lesenfants de ceux, nombreux àl’époque, qui n’avaient pas detéléviseur à la maison. Toutcomme dans Blek Le Roc, labande dessinée préférée desAlgériens, en ces temps-là, lesAnglais avaient le mauvais rôledans la série Thierry la Fronde,dont le héros a été surnomméainsi, parce que son arme favori-te était une fronde. Les petitsAlgériens ont même inventé desparoles sur la musique dugénérique de la série et qui com-mençaient ainsi : «Je m’appelleThierry la Fronde et je suis leplus fort du monde». Quelquesannées plus tard, les Américainsdétrônent les Français avec desséries comme LesEnvahisseurs, Flipper le dauphinou Le Fugitif.

C’était le temps de la télévi-sion en noir et blanc et des pré-sentatrices de programmes sou-riantes. Le temps de l’innocence.

K. B.bakoukader@yahoo.fr

Je m’appelleThierry la Fronde…

Par Kader Bakou

L’ école El Inchirah de Constantine a rempor-té le premier prix de la septième édition duFestival culturel national du malouf de

Constantine. Une prime de 500 000 DA a étédécernée à cette formation musicale qui a brillépar des prestations «irréprochables», de l’avis desmembres du jury qui ont avoué «avoir eu des diffi-cultés à choisir les lauréats de cette édition».

Le second prix, d’une valeur de 300 000 DA, aété attribué, sous un tonnerre d’applaudisse-ments du public constantinois composé essentiel-lement de familles, à l’association El-Maghdiriade musique andalouse de Mascara, tandis que letroupe Meghouache de Constantine est montéesur la troisième marche du podium après avoirreçu un chèque de 200 000 DA.

Les trois formations musicales lauréates sontainsi qualifiées pour participer au Festival inter-national du malouf devant être organisé enautomne prochain. Le prix spécial d’encourage-ment, décerné par le jury présidé par l’artisteSalim Fergani, est revenu à l’association Layali El

Andalous de Sétif qui avait enchanté mercredisoir le public constantinois.

Des prix d’honneur et de reconnaissance ontété pour la première fois dans l’histoire de ce fes-tival accordés à la meilleure voix féminine (SelmaMaiza de l’association Layali El Andalous de Sétif),à la meilleure voix masculine (Salim Azizi du grou-pe des amis du haouzi et du malouf de Constanti-ne) et au meilleur concertiste (Mouloud Merzouguidu groupe des amis du haouzi et du maloufConstantine).

L'annonce des résultats a eu lieu au coursd’une soirée d’anthologie animée par les ténors dumalouf, à l’image de Larbi Ghazal, Mebarek Dakh-la, Hassan Bramki et Kamel Bouda, accompagnésde l’orchestre régional du malouf de Constantine.Le riche cocktail de chants interprétés au cours decette soirée, fusionnant authenticité et sensualité,a charmé le public qui a particulièrement appréciéles couplets de mahjouz, de msaddar et les mou-wachahat, interprétés par ces artistes «anges gar-diens» du malouf constantinois. Les chants

Samra, Ya hal tara toura interprétés par l’artisteMebarek Dakhla de Annaba, auteur d’un délicieuxistikhbar, ont plongé l’assistance dans l’ambiancedes grands jours lorsque la population constanti-noise était entièrement soumise au charme dumalouf. L'entrée en scène de Larbi Ghazal et deKamel Bouda a une autre fois démontré que lemalouf tient toujours sa mainmise sur les pen-chants et les préférences artistiques du publicconstantinois.

La cérémonie de clôture de cette manifestationa été ouverte par l’orchestre féminin du festival quia donné un avant goût à la soirée avec Hijra etWissal il kalbiha qui n’a pas laissé le public indiffé-rent. Cette manifestation culturelle à laquelle ontpris part quatorze troupes musicales venus de plu-sieurs régions du pays (Skikda, Sétif, Mascara,Blida, Mila, Alger et Souk Ahras, entre autres) etautres célébrités du chant andalou, à l’instar d’Ah-med Aouabdia, Hamdi Benani, l’association IbnSina et Mohamed Segni, a beaucoup gagné enmaturité, de l’avis de plusieurs connaisseurs.

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

FESTIVAL NATIONAL DU MALOUF À CONSTANTINE

El Inchirah décroche le premier prix

L es familles constantinoises prennent visi-blement un réel plaisir à assister, de plus enplus nombreuses, aux animations cultu-

relles programmées durant le mois sacré deRamadan, a-t-on constaté ces derniers soirs àConstantine et à El-Khroub.

Dans des structures de spectacles (palaisde la culture pour le festival du malouf, théâtrede plein air pour Layali Cirta) ou en milieux fer-

més, les espaces d’activités culturelles nedésemplissent pas, les veilleurs semblant deplus en plus «accros» aux soirées musicales.Cet engouement des Constantinois pour la vienocturne a pu être mesuré mardi soir sur l’es-planade de la place du 1er-Novembre (ex-laBrèche), en plein cœur de Constantine, où seproduisaient l’artiste Larbi Chouchana et l’asso-ciation Balabil Al Andalous dans le cadre du

Festival du madih ouvert le 15 juillet à l’initiativedu comité des fêtes de la ville de Constantine.

Les associations Sawt Al Hozar pour la cul-ture, Marid Atarika Al Aïssaouia, Balabil AlAndalous et Dounya etthakafa ouel maouahibachoubania contribuent à l’animation de cettemanifestation de quinze jours. Non loin de là,les amateurs du 4e art ont pris l’habitude de serendre au Théâtre régional où de nombreuses

troupes de Constantine et des wilayas limi-trophes présentent leurs dernières œuvres dontAl Arda (l’invitation), la toute dernière créationdu Théâtre régional de Constantine (TRC).

A El-Khroub, le centre culturel M’hammedYazid ne reste pas inactif puisqu'il proposechaque nuit, après la prière des tarawih, dessoirées artistiques variées dominées par l’anda-lou et le chant aïssaoua.

Le coup de bill’art du Soir

ANIMATION

Les Constantinois prennent goût aux veillées culturelles

GLOIRE ET PASSIONS CHEZ LES HAMMADITESDE ABDERRAZEK BENSALEH

Béjaïa, la protégée de GourayaEEnn ll iibbrraaiirriiee

Ils ont dit non aux dictaturesrégnantes, ont fait tomber les dic-tateurs mais ils n’ont pas fini. Ilssavent, pour le vivre aujourd’huidans leur chair, que leurs pays nesont pas condamnés à choisirentre un pouvoir autoritaire, unedictature et une théocratie isla-miste.

Au pouvoir des urnes, ils ont ditoui, mais pas à n’importe quel prix,pas au prix en tout cas de la spolia-tion de leurs libertés qu’ils ont chère-ment acquises et de leur dignité qu’ilss’échinaient à recouvrer. Les Frèresmusulmans au pouvoir en Égypte etceux d’Ennahda en Tunisie n’ont pasmis longtemps à rogner pour ne pasdire spolier la liberté de leur peuple, àtout mettre en œuvre pour installerleur raison d’être, la Charia. Ils sontallés beaucoup plus loin, là où ontsévi (et tentent encore, même affai-blis, de le faire) leurs alter ego algé-riens, ils tuent leurs adversaires poli-tiques et créent la terreur au sein despopulations. Tunis vient d’en faire lesfrais avec l’assassinat de deux démo-crates Mohamed Brahmi après celuide Chokri Belaïd. Les Frères musul-mans, parions-le, face à leur échec etsurtout face aux formidables soulève-ments populaires demandant leur

départ et qui ont conduit l’armée àdémettre l’islamiste Morsi, utiliserontles mêmes armes.

En Syrie aussi, le désir d’en finiravec El Assad, s’il est très fortementancré dans la population qui aspireelle aussi à se libérer du despote et àinstituer un régime démocratique, ilne porte pas moins au sein de cesnombres d’opposants au régimealaouite, des islamistes radicaux quiattendent l’heure de gloire pour insti-tuer un régime autocratique et confis-quer, comme ils l’ont fait ailleurs, larévolution aux démocrates.

Dans cette nouvelle donne, lesvoix diplomatiques, notamment fran-çaises, qui se faisaient tellemententendre en cours des «printempsarabes» se sont subitement tues.Elles étaient pourtant tellementsonores et assourdissantes, et quen’ont-elles appelé à composer aveccet islamisme «modéré», disent-ils.

La France n’a toujours riencompris au monde arabe

Au travers des différentes phasesde la révolution populaire tunisienne,la position de l’ancien colonisateur aété pour le moins révélatrice d’uneincapacité à comprendre ce qui sedéroulait dans ce pays et la nature

des aspirations du peuple tunisien. Par le bais de sa ministre Michel-

le Alliot Marie, Nicolas Sarkozy, dèsles premières révoltes et manifesta-tions de rue, proposait au dictateurBenali le savoir-faire et l’expertisefrançais pour mater les émeutes. Leprésident français qui briguait undeuxième mandat voit alors venir larévolution libyenne. Avec le colonelKadhafi, Sarkosy entretenait lesmeilleures des relations dictées pardes intérêts économiques : invitationdu despote libyen en France pour luifourguer des rafales et autre centralenucléaire via la filiale Bull et installa-tion d’un centre de surveillance élec-tronique… mais dictées aussi, révè-lent aujourd’hui certains enquêteurs,par des intérêts strictement person-nels, Sarkozy aurait bénéficié d’im-portantes aumônes du Guide ! Rai-sonnablement pour se faire réélire, ilfallait que la diplomatie française deSarkozy s’amarre au train en marchedes révolutions et même aller plusloin en participant militairement, parexemple en Libye, jusqu’à faire partiedes tueurs de Kadhafi. Certains attri-buant à Sarkozy la volonté de ne lais-ser aucune trace du despote libyen.

Après un retard dans l’allumageen Tunisie et un peu en Égypte, Sar-

kozy affirmait alors sa volonté d’êtreacteur dans ce changement dans lemonde arabe et en être même le lea-der. C’est ce qu’il tente sans grandsuccès de faire aussi en Syrie où peude place lui a été laissée par les deuxgrands pays dont les voix et le poidssont plus lourds : les Etats-Unis et laRussie.

«Nous Français pensions trèsbien connaître ces sociétés (arabes)avec lesquelles nos liens sontanciens et solides. Mais le printempsarabe nous a montré que nous enignorions des pans entiers… Chan-ger notre regard sur le mondearabe…

Accompagner les pays de la rivesud dans leur transition démocra-tique…» c’est ce qu’affirmait AlainJuppé , ministre alors des Affairesétrangères. Depuis, la gauche est aupouvoir et la connaissance de cespays ne semble pas plus avancée.Au cours de sa visite d’Etat débutjuillet en Tunisie, le président socia-liste François Hollande n’a rien vuvenir lui aussi.

Devant l’Assemblée nationaletunisienne, le chef de l’Etat françaiss’est évertué à faire de la Tunisie, unmodèle à suivre, même s’il avait eu àrencontrer auparavant les chefs de

l’opposition qui lui avaient expriméleurs craintes d’explosion.

En bon diplomate réussi dans sesinterventions à satisfaire tous les cou-rants politiques de l’Assemblée natio-nale constituante. Quelques joursaprès son départ de Tunis, les cou-rants démocrates voient le lâcheassassinat du deuxième responsablede leur mouvement. Peut-on seplaindre d’un tel aveuglement de laclasse politique française ? Sûre-ment pas.

Ce n’est pas à la France de choi-sir le mode de gouvernance dans nospays et il est temps que cesse cetype d’ingérence.

Ce qu’il y a lieu de déplorer parcontre, en Tunisie comme ailleursdans les pays de la région, c’est lafaiblesse et l’absence d’organisationdes courants démocratiques les plusavancés pour faire barrage auxtenants de l’obscurantisme.

Et s’il y avait une aide et uneaction commune à engager pour cefaire, c’est bien celle de la mobilisa-tion citoyenne qui s’est déjà expriméedans la région pour refuser tout pou-voir et tout diktat aux islamistes et quia mis ces derniers aux abois, révé-lant leur réelle nature sanguinaire.

Khedidja Baba-Ahmed

Le Soird’Algérie Monde Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 10

RÉVOLUTION ARABE ET ÉCHEC DES ISLAMISTES

La France n’avait rien vu venir

TUNISIE : L’ASSASSINAT DE MOHAMED BRAHMI DÉCHAÎNE LA FURIE DES TUNISIENS

Le dernier quart d’heure d’Ennahda ?Kamel Amarni - Alger (Le soir) - En tout,

depuis son début effectivement, cette affaireMohamed Brahmi est un véritable camoufletpour le parti islamiste au pouvoir.

Comme souhaité par la famille du défunt,aucun membre de son gouvernement ni de ladirection du parti n’a assisté à cet enterrement.Un enterrement dont la foule, immense, a éga-lement transformé l’événement en une colossa-le manifestation anti-Ennahda : «Ennahda,bande de terroristes», «le peuple veut la chutedu régime», «A bas le frère des frères, à bas lestortionnaires du peuple.»

C’est que, malgré l’empressement duministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, à dési-gner, dès vendredi, les auteurs de l’assassinatde Mohamed Brahmi et même, à l’occasion, deChokri Bélaïd, les mêmes, en fait, l’unanimitéest presque nationale quant à imputer à Ennah-da l’entière responsabilité de ces deux assassi-nats qui ont provoqué une immense émotion à

travers tout le pays. Un peu partout, des mani-festations populaires ont secoué la Tunisie,jeudi et vendredi, pour réclamer la chute durégime Ennahda. Les sièges des gouvernoratsainsi que ceux d’Ennahda sont pris pour ciblepar la furie des manifestants qui déplorentd’ailleurs une victime à Gafsa, mortellementatteinte par un tir de bombe lacrymogène.L’Union générale des travailleurs tunisiensavait, elle réussi, paralysé le pays par sa grèvegénérale d’une journée largement suivie, levendredi dernier.

Au plan politique, 42 députés de l’oppositionont annoncé, vendredi soir, leur retrait définitifde l’Assemblée constituante dont faisait partieégalement le défunt Mohamed Brahmi, portantainsi un véritable coup de fissuration à cetteinstitution transitoire déjà fortement fragile.C’est dans cette ambiance de défiance grandis-sante, que la région de Sidi Bouzid, si célèbreet si symbolique depuis janvier 2011 et, par

ailleurs, ville d’origine du défunt MohamedBrahmi, annonce la couleur : un conseil denotables y est constitué. Il se donne pour mis-sion «la gestion des affaires de la ville jusqu’àla chute du pouvoir actuel». Le même conseilinterdit aussi au gouvernement actuel de neplus se mêler de sa ville ! C’est ce qu’on appel-le la désobéissance civile et qui risque de faire

tache d’huile, dans les tout prochains jours.Assiste-t-on à un autre retournement specta-culaire de la situation contre un autre parti isla-miste au pouvoir, un mois après l’assaut desmilitaires en Égypte contre le régime des Frèresmusulmans ? Les similitudes ne manquent pas,en tout cas…

K. A.

Une foule impressionnante a assisté, hier, aux funérailles de l’opposant tuni-sien Mohamed Brahmi assassiné jeudi dernier par des terroristes salafistes prèsde son domicile. Ce rendez-vous tant redouté en raison de la forte tension quipèse sur le pays depuis ce tragique assassinat s’est déroulé finalement sans inci-dents, mais a tout de même fait une victime : Ennahda.

Phot

os:

DR.

DES DIZAINES DE MORTS EN ÉGYPTE

Un assaut vers l’inconnu

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - La violence estallée crescendo en Égypte.Les deux manifestationsrivales ont, comme craint, finipar déborder et charrier unautre lot de morts qui rallongela comptabilité macabre dansune Égypte incapable de tran-sition politique pacifique.

Au ton guerrier du généralEl-Sissi, nommé ministre del’Intérieur dans le nouveaugouvernement, a répondu lefanatisme exacerbé desFrères musulmans. Au bout,une centaine de cadavres.

Principalement dans les rangsdes partisans de Morsi.

Les Frères musulmans, quioccupent certaines places dela capitale depuis près d’unmois, accusent les services desécurité d’avoir tiré à ballesréelles sur les manifestants. Ilsparlent de plus de 100 morts.

Alors que le ministère de laSanté égyptien a donné, enmilieu de journée, le bilan de29 morts et de 177 blessés setrouvant dans les hôpitauxd’Etat. Les islamistes ont éva-cué leurs morts et leurs bles-sés vers leur hôpital de cam-

pagne. Un journaliste de l’AFPa pu constater 37 cadavres.

Les Frères musulmansaffirment qu’ils sont tués parballes. Le ministère de l’Inté-rieur infirme cette allégation etparle de l’usage seulementdes gaz lacrymogènes. Deux

versions qui s’entrechoquent.Une guerre des mots et desbilans.

Les affrontements ont eulieu samedi matin. Les parti-sans du président Morsi déchusont partis de leur campementde Rabaa Al Adawiya et ont

tenté de bloquer la routemenant vers l’aéroport. Ils seseraient alors affrontés, selonle ministère de l’Intérieur, avecles riverains d’un quartier voi-sin. Par la suite, la police estintervenue. Elle aurait eurecours à l’usage de ballesréelles, selon les partisans deMorsi. Suite à cette flambéede violence meurtrière, l’Occi-dent affiche ses inquiétudes etappelle à la retenue.

Paris et Berlin en ont faitpart. Sans donner l’impressionde prendre partie pour l’un oul’autre des deux camps. Pru-dence diplomatique. Enrevanche, Ankara ne s’est paslimitée à condamner les vio-lences. Elle a appelé àremettre le pouvoir à unedirection diplomatique.

Les autorités égyptiennes,elles, comptent cheminer, quit-

te à enjamber encore davanta-ge de cadavres, au bout deleur feuille de route. Un che-min qui sera sûrement parse-mé de violence. Les Frèresmusulmans n’entendent pass’avouer vaincus. Ils résistent.Ils doivent se préparer à subirl’assaut des forces de sécuri-té. Le ministère de l’Intérieur aannoncé samedi la dispersionprochaine des campementsdes Frères musulmans. Il aappelé les manifestants pro-Morsi à se rendre à la sagesseet à lever le camp pour éviterque du sang ne coule encore.

Le ministère de l’Intérieur aestimé que les manifestationsdes anti-Morsi, à l’appel dugénéral El-Sissi, lui donnentmandat de finir avec le terro-risme. L’Égypte s’oriente versl’inconnu.

S. A. I.

L’enlisement tant redouté n’a pas manqué de se produi-re en Égypte, où, depuis vendredi, pro et anti-Morsi, le pré-sident déposé, font la démonstration de leurs forces res-pectives. L’aube d’hier samedi a été particulièrement meur-trière. Près d’une centaine de morts dans des affrontementsau Caire. Les forces de sécurité se préparent à donner l’as-saut pour disperser les islamistes. Un assaut vers l’incon-nu.

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE12

HANDBALLHANDISPORT

VOLLEY-BALL

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CHAMPIONNATS DU MONDE D’ATHLÉTISME (8e JOURNÉE)

L’or et le record pourNassima Saïfi (disque)

Dès le premier essai,l’Algérienne de 24 ans amontré l’étendue de sontalent et sa volonté dedécrocher le vermeil decette spécialité qui requiertforce et précision. Avec unjet de 39,85 m, et 995points glanés, l’Algérienneavait déjà assuré la premiè-re place du concours. Unrésultat confirmé au 3e essai(39,98 m) et nettementamélioré au 5e lancer (42,05m) avec à la clé, un recorddu monde. Il faut préciserque le 4e jet (38,04m) et le6e et dernier (40,33 m) sontvenus attester de la forcede notre représentante quia éclipsé le concours dudisque, en dominantl ’ Ir landaise Barry Orla(31,08m) et la Chinoise LiuMing (28,65m).

Ce titre mondial deNassima Saifi est une justerécompense pour une athlè-te qui s’était distinguée àChristchurch en Nouvelle-Zélande (dernière édition dumondial en 2011). Aprèsson sacre mérité, NassimaSaifi qui avait lancé cesdeux défis avant son départd’Alger dira : «Je devais

confirmer mon titre rempor-té à Christchurch enNouvelle-Zélande. Cen’était pas facile car mesconcurrentes s’étaientautant préparées que moi.J’ai géré le concours jus-qu’à la fin, avec à la clé, unrecord du monde. Je suisheureuse et fière d’honorermon pays».

L’autre Algérienne,Nadia Medjmedj, a terminépour sa part en 5e positionavec un jet estimé à27,49m. Cette dernières’était déjà illustrée lors dela deuxième journée de cesjoutes mondiales, en rem-portant la médaille d'argentdu lancer de poids (classesjumelées F55/56/57),dimanche dernier avec unjet de 9.60m (meilleure per-formance de sa saison).

Pour rappel, NassimaSaifi, championne olym-pique à Londres avec un jetde 40,34m, avait décrochéune médaille de bronze aulancer du poids F58 lors dela deuxième journée de ceschampionnats tenus austade du Rhône de Lyon.

Pour sa part, soncoéquipier Maâmar

Meskine a pris la 4e positiondu concours du disque(F46) avec un jet de 44.33m(performance personnelle).Le Russe Nikita Prokhorovs’est adjugé le titre mondial(46.26m), devant l’UkrainienDmytro Ibragimov (46.26m)et le Polonais TomaszRebisz (45.70m).

Lors de la 7e journée(vendredi), l'athlète MouniaGasmi a gagné la médailled'argent au concours dupoids (F32/33/34, jumelées)avec un total de 913 points,derrière l'Allemande KoberBirgit, championne dumonde, grâce à un total de

1008 points (nouveaurecord des jeux).

Par contre, les autresAlgériennes engagées auconcours, ont pris respecti-vement, la 13e place pourSouheila Hariki (558 points)et la 14e pour BenoumessadLouadjeda (549 points).

Pour sa part, le sprinterHamdi Sofiane a remportéla médail le d'argent du400m (T37), 52’44, le titrepour le Russe KobesovChermen en 51’88 (nou-veau record du monde) et lebronze au Sud-Africain DuToit Charl en 52’74.

M. B.

La huitième journée des championnats dumonde d’athlétisme qui se tiennent actuellementà Lyon (France) a consacré l’exploit réalisé parl’athlète algérienne, Nassima Saifi, en finale del’épreuve du lancer du disque F57/58.L’Algérienne, engagée aux côtés de sa vieillecompatriote, Nadia Medjmedj, a réussi le doubleexploit d’arracher l’or des championnats, agré-menté d’un record du Monde.

La sélection algériennedes seniors-dames dehandball entamera leChampionnat du monde2013, prévu en Serbie, du6 au 22 décembre pro-chain, face au Brésil,selon le programme de lacompétition publié par laFédération internationalede handball (IHF).

L'Algérie évoluera dansle groupe B, domicilié à Nis,aux côtés de la Serbie(pays hôte), le Japon, leDanemark, la Chine et leBrésil. Le Sept algérienaffrontera lors de secondejournée, prévue le 8décembre, le pays organi-sateur, la Serbie, avant debénéficier d'une journée derepos.

Les matches du tourpréliminaire reprendront le10 décembre prochain parune confrontation contre leDanemark pour le comptede la troisième journée, sui-vie d'un quatrième matchface à la Chine (11décembre). Les six équipesdu groupes B observerontune journée de repos le 12décembre, avant d'aborderla cinquième et dernièrejournée du premier touravec au programme del'équipe algérienne une ren-contre contre le Japon (13décembre).

Vingt-quatre équipesscindées en quatre groupesde six prendront part auChampionnat du monde2013 dames, qui se dérou-lera dans quatre vi l lesserbe, Belgrade, Nis,

Zrenjanin et Novi Sad. Lematch d'ouverture, pro-grammé le 6 décembre2013, mettra aux prises laSerbie contre le Japon. Letour préliminaire s'étaleradu 6 au 13 décembre.

Les huitièmes de finalese dérouleront les 15 et 16décembre à Belgrade et àNovi Sad, les mêmes jourspour la Coupe du Président(matches de classement dela 17 à la 24e place) aurontlieu à Nis. Les quarts definale se joueront le 18décembre à Novi Sad etBelgrade, tandis que lesdemi-finales, le match pourla troisième place et la fina-le sont prévus à l 'ArénaCombank à Belgrade.

Programmedu groupe B

Match d'ouverture (6décembre) Serbie-Japon. 1re journée (7 décembre)Brésil-Algérie Danemark-Chine. 2e journée (8 décembre2013)Chine-Brésil Algérie-Serbie Japon-Danemark. 3e journée (10 décembre)Chine-Japon Brésil-Serbie Danemark-Algérie. 4e journée (11 décembre)Brésil- Japon Algérie-Chine Serbie-Danemark. 5e journée (13 décembre)Japon-AlgérieSerbie-Chine Danemark-Brésil.

CHAMPIONNAT DU MONDE 2013SENIORS DAMES

L’Algérie débutera faceau Brésil le 7 décembre

ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL 2014 (ZONE 1-AFRIQUE)

Chlef, 1re étape pour l'Algérie, sur la route de VarsovieLe tournoi qualificatif de la

Zone 1 africaine, pour leMondial-2014 de volley-ball(messieurs), dont la phase finalese déroulera du 5 au 21 sep-tembre 2014 en Pologne, sejouera à partir de demain, lundi29 juillet pour s’achever le mer-credi 31 juillet à Chlef, avec laparticipation de quatre paysmaghrébins : Algérie, Tunisie,Libye, et Maroc.

Ce quatuor qui s'affrontera entour complet (mini-championnat), apour objectif de décrocher les deux

billets mis en jeu pour le prochaintour des éliminatoires, lequel serasuivi d'un 3e et dernier tour à l'issueduquel seront connus les troisreprésentants du continent africainau Mondial polonais. En prévisionde cette importante échéance, le sixalgérien a repris sa préparationdepuis sa participation aux derniersJM-2013 de Mersin (Turquie), eneffectuant deux stages de courtedurée durant ce mois de juillet (5-9juillet) puis (23-24 juillet) à BouIsmaïl, auxquels ont pris part 16joueurs, dont 12 seulement seront

retenus pour le rendez-vous deChlef. Les protégés du coach natio-nal, Mourad Sennoun ouvriront lesdébats face à la Libye (29 juillet),avant d'affronter respectivement leMaroc (30 juillet) et la Tunisie (31juillet). A priori, le match, Algérie-Tunisie prévu lors de la 3e journéeet dernière journée, sera enquelque sorte la finale du tournoizonal, dont le vainqueur s'adjugerale titre symbolique de cette manifes-tation. D'ailleurs, Algériens etTunisiens se retrouveront de nou-veau après le rendez-vous méditer-ranéen, qui a vu la Tunisie l'empor-ter par 3-0, avant d'atteindre lafinale qu'elle a perdue devant l'Italie(3-2), alors que le «Six» algériens'est contenté de la 6e place aprèsavoir perdu son match de classe-ment devant l'Egypte (0-3). «En tantque pays organisateur, nous avonschoisi la Libye pour l'ouverture dutournoi en laissant la Tunisie pour laclôture, sans toutefois sous-estimerla Libye et le Maroc, absents auxderniers JM», a déclaré à l'APS lecoach national qui s'est plaint del'absence de bons éléments auniveau de la passe. «Nous dispo-sons d'un seul élément dans ceposte, alors qu'il en faut trois. J'ai

discuté de ce problème avec le pré-sident de la Fédération, M.Gougam, pour axer le travail sur laformation de bons passeurs, au lieude procéder au recrutement dejoueurs africains», a ajouté M.Sennoun. La blessure du joueursétifien, Miloud Fredj constitue unautre souci pour le sélectionneurnational qui espère le récupéreravant le coup d'envoi des élimina-toires. La sélection algérienne setrouve à pied d'œuvre depuis jeudià Chlef, alors que les trois sélec-tions maghrébines, étaient atten-dues à partir d’hier. Toutes les délé-gations seront hébergées dans leshôtels El-Wancharissi et El-Hadef.Les rencontres programmées à lasalle Mohamed Nasri, se joueronten soirée à 22h et minuit. Leséquipes issues du 1er tour joué au

niveau des 7 zones, disputeront le2e tour de qualification au mois d'oc-tobre et novembre prochains, alorsque le 3e et dernier tour a été fixé aumois de janvier 2014. Le vainqueurde chacun des trois groupes répre-sentera le continent africain auMondial-2014 en Pologne.

Liste des 16 joueursalgériens

Lyes Achouri, Messaoud Debbih,Yacine Hakmi, Mohamed AmineOumessaad, Ali Kerboua,Mohamed Chikhi, Toufik Mahdjoubi,Mohamed Mehdi Hachemi, BrahimLaouedj, Rafik Djoudi, OualidCherchalli, Bilal Soualem,Abdelhafif Benkahoul, SofianeHasni, Amir Kerboua, Miloud Fredj.*NB : 12 joueurs seulement serontretenus pour le tournoi.

Programme du tournoiLundi 29 juillet (1re journée)Salle Mohamed Nasri (22h) :Tunisie -Maroc.Salle Mohamed Nasri (0h) :Algérie-Libye.Mardi 30 juillet (2e journée)Salle Mohamed Nasri (22h) :Tunisie-Libye.

Salle Mohamed Nasri (0h) :Algérie-Maroc.Mercredi 31 juillet (3e jour-née)Salle Mohamed Nasri (22h) :Maroc-Libye.Salle Mohamed Nasri (0h) :Algérie-Tunisie.

MONDIAL-2013 DES U18 FILLES

Deuxième défaite de l’Algérieface au Brésil (3-0)

La sélection algérienne de volley-ball filles des moins de 18 ans (U18) s’est inclinée face à son homologue brésilienne sur le score de 3 setsà 0 (25-8, 25-15, 25-11), hier, lors de la seconde journée (groupe C) duChampionnat du monde de cette catégorie qui se déroule en Thaïlandedu 26 juillet au 4 août. C’est la deuxième défaite de suite de l’équipealgérienne après celle essuyée face à la Slovénie vendredi, sur le mêmescore de 3 sets à 0 (25-6, 25-19 , 25-20). Dans l’autre match du groupeC, les Etats-Unis se sont inclinés face à la Slovénie 3 sets à 1 ( 25-23,25-15, 18-25, 25-22). Lors de la troisième journée prévue aujourd’hui(14h locales), l’Algérie affrontera la République dominicaine et le Brésiljouera contre les Etats Unis. La Slovénie étant exempte.

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE13

FOOTBALL

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VERTS D’EUROPE

Une offre de l’Inter «cettesemaine» pour Taider

Vendredi, de nombreux sitesspécialisés annonçaient l’immi-nence d’un transfert chez lesNerrazzuri de Milan. L’Inter quicompte construire une équipecompétitive pour les deux pro-chaines saisons, celle à venir(2013-2014) étant pour les diri-geants milanais une année tran-sitoire (le club n’a aucun objectifeuropéen), est entrain de piocherde bonnes et jeunes perles àl’instar de Belfodil et Icardi quiapprendront certainement auxcôtés des vieux comme la paireargentine Zanetti - Milito. Aussi,pour muscler son milieu de ter-

rain, le nouvel entraîneur, WalterMazzari, a mis sur son calepinl’international algérien, SaphirTaider, ainsi que plusieurs autres,dont le Brésil ien du BayernMunich, Luis Gustavo.

Pour la presse italienne, dontle très introduit Corriere DelloSport, Taider fait partie des priori-tés du club détenu depuis peupar le richissime magnat indoné-sien Erick Thohir.

La piste devient sérieuse d’au-tant plus que le Belge Nainggolanest, désormais, en route pourl’AS Monaco.

M. B.Stefano Pioli espère

le conserverL'entraîneur du FC Bologne,

Stefano Pioli, n'a pas caché sonsouhait de voir le milieu interna-tional algérien, Saphir Taider,prolonger son aventure en vue dela saison prochaine, au momentoù il est convoité par certainsclubs européens.

«Je veux et j 'espère queTaider restera avec nous pour

une autre année. C'est un joueurtalentueux qui fera certainementune grande carrière», a affirméPioli, cité vendredi par le site spé-cialisé Tuttomercatoweb.

Taider (21 ans), est arrivé àBologne en 2011 en provenancede Grenoble Foot 38(CFA/France), pour un contrat dequatre saisons. Outre le BayernMunich, Taider est suivi de prèspar l'Inter Milan et Liverpool.

Ça s’accélère pour le néo-international algérien du FCBologne. Auteur d’une saison remarquable au Calcio (34matches joués dont 32 en tant que titulaire et 3 buts),Saphir Taider connut une deuxième moitié de saison par-ticulière avec une sélection chez les Verts et des sollicita-tions de toutes parts lors de cette intersaison.

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JS KABYLIE

Le test chaouifavorable

aux CanarisLa JS Kabylie s'est imposée face

à l'US Chaouia, nouveau promu enLigue 2 (2-1), vendredi soir àHammam Bourguiba en marge dustage qu'effectue en Tunisie le clubkabyle. Les deux buts de la JSK ontété l'œuvre de Messaâdia (61e) etMekkaoui (73e), alors que l'uniqueréalisation de l'USC a été inscrite parYoucef-Khodja (60e). Le nouvelentraîneur de la JSK, Azzedine AïtDjoudi, a opté à cette occasion pourune équipe remaniée. Il s'agit duquatrième match amical des coéqui-piers de Ali Rial en Tunisie, aprèsavoir donné la réplique au CSConstantine (3-0), au CABB Arréridj(4-1), et à la formation tunisienne del'ES Métlaoui (défaite 2-1).

CRB AÏN FEKROUNE

Défaite devantl’ES Tunis

Le CRB Aïn Fekroune, nouveaupromu de la Ligue1, s’est incliné faceà l’ES Tunis (L1 tunisienne) sur lescore de 2 à 1, mi-temps (1-0) enmatch amical disputé vendredi soir àAïn Draham (Tunisie), dans le cadrede la préparation des deux équipespour les prochaines échéances offi-cielles. Les buts de la rencontre ontété inscrits par Iheb Msakeni (31e) etDriss M’hrsi (54e) pour l’ES Tunis.Bouhaffa (60e) pour le CRB AïnFekroune. Les deux joueurs algériensde l’ES Tunis, Antar Yahia et YoussefBelaïli n’ont pas pris part à ce match.

Baptême du feu pour Medjaniavec l’Olympiakos

Le défenseur internatio-nal algérien, Carl Medjani, aeffectué vendredi soir sonbaptême avec sa nouvelleéquipe, l'Olympiakos LePirée, à l'occasion du matchamical disputé face auxAllemands du VfB Stuttgart(0-0).

L'entraîneur espagnol del'Olympiakos, Michel, a lancé lejoueur algérien dans le bain enseconde période (65e), lorsqu'il aeffectué un large remaniement deson équipe. Medjani a fait sonapparition en effet en compagnie

de sept autres joueurs. Malgré ces nombreux change-

ments, le club grec ne sera pasréellement déstabilisé, sauf en finde rencontre lorsque lesAllemands réussiront à se créerune poignée d'occasions, maisMedjani, auteur d'une bonneentrée, et sa défense réussiront àpréserver leurs filets vierges.

L'Olympiakos disputera unsecond match amical en terre alle-mande, aujourd’hui face àHoffenheim.

Medjani (28 ans) s'est engagémercredi dernier avec le clubchampion de Grèce pour un

contrat de trois saisons, en prove-nance de l'AS Monaco.

L'Olympiakos et Monaco n'ontpas divulgué le montant de la tran-saction mais selon la pressegrecque, les deux parties se sontentendues sur une somme de 1,5million d'euros.

Arrivé du côté de la Principautélors du dernier mercato hivernalpour un contrat de trois ans etdemi en provenance d'Ajaccio,Carl Medjani, aurait donné la prio-rité au challenge européen (Liguedes champions) auquel prendrapart l'Olympiakos la saison pro-chaine.

UDINESE NE COMPTE PAS LE CONSERVER

Belkalem en routevers Grenade

Une semaine aura suffi auxtechniciens de l’Udinese pour serendre à l ’évidence.L’international algérien EssaïdBelkalem, recruté cet été, ne serapas conservé dans l’effectif deFrancesco Guidolin. Ce dernieravait annoncé la couleur aussitôtle défenseur algérien de la JSKarrivé en Italie. «Je ne connaispas encore Belkalem», avait-ilsusurré. La «sentence» étaitinévitable et les dirigeants du clubn’avaient d’autres alternativesque de «confier» le défenseuralgérien à une autre équipe dugroupe Pozzo, du nom de lafamille qui tient la propriété desclubs de football Udinese (SerieA, Italie), Grenade (Liga, Italie) etWatford (Championship,Angleterre). Au bout d’une semai-ne, l’entraîneur Guidolin a fini parcomprendre qu’il ne peut comptersur un joueur qui n’a pas eu devacances, donc pas encore lancédans la préparation et dont l’ex-périence est réduite à quelquessélections chez les Verts. Lui, il

voulait des éléments prêts pourles prochaines batail les dontl’Europa League qui débuterapour l’Udinese dans presque dixjours. D’ailleurs, dans la liste des25 joueurs devant prendre part àl’Europa League transmise ven-dredi à l’UEFA, Guidolin ne men-tionne aucunement l’ex-défen-seur de la JSK. Ce dernier, unepremière fois annoncé du côté duHertfordshire, devrait pl ierbagages pour rejoindre la lointai-ne Andalousie pour compléter lesrangs du FC Grenade où il retrou-vera deux de ses compatriotes,Hassan Yebda et Yacine Brahimien l ’occurrence. Ce seraitd’ailleurs le vœu du joueur lui-même qui, informé de la possibili-té de jouer en Championship, arappelé que son statut d’interna-tional A ne lui permet pas d’évo-luer dans une équipe de secondrang. C’est pourquoi enfiler lemail lot «rouge et blanc» deGrenade lui semble le plus appro-prié à son rang.

M. B.

TTaarrtteelleetttteess àà ll ''ooiiggnnoonn

Pâte feuilletée, 200 g de fromage râpé, 4oignons émincés, 1/2 cuillère à thé de

muscade râpée, 60 g de beurre, 35centilitres de crème fraîche épaisse, 3

œufs battus

Garnir 6 petits moules à tartelettes de pâtefeuilletée. Faites dorer dans un mélangebeurre et huile les oignons. Répartissez-lessur la pâte. Mélangez les œufs, la crème,la noix de muscade. Garnir les moules de cette préparation.Saupoudrez de fromage râpé. Cuirependant 20 minutes à 200°C.

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Morceaux d'épauled’agneau, 6 petits

oignons, 1 oignon hachéfinement, 1 verre à théd’huile (olive+table), 2

gousses d'ails écrasées,1 c. à c. de poivre, 1 c. à

c. de gingembre, dusafran, 2 bâtonnet decannelle, 1 c. à c. de

cannelle en poudre, sel

Placez les morceaux deviande dans une marmite,ajouter l’oignon émincé,sel, poivre, gingembre, ail,safran, le bâtonnet decannelle, huile et sel. Bien mélanger le tout, etlaisser mijoter pendant 10min à feu doux.

Mouiller avec 1/2l d'eau etlaisser cuire pendant 30minutes à feu doux. Ajouter les petits oignons

épluchés et saupoudrer decannelle. Couvrir et laissercuire 30 minutes.

Tranches de chien de mer, 1 tête d’ail,1 c. à c. de cumin, 1 c. à c. de poivre

rouge, 1 c. à c. de concentré de

tomates, 1 c. à c. de sel, 1 branche dethym, 2 feuilles de laurier, 1 grandverre d’eau tiède, 3 c. à c. d’huile

Dans une petite marmite sur feu doux,mettre l’huile et les tranches de chien demer puis laisser revenir pendant 5 min.Ajouter l’ail râpé, le cumin, le sel, lepoivre rouge, le concentré de tomates,le thym, le laurier et l’eau tiède et laissermijoter pendant 20 min.

FFrroommaaggeebbllaanncc aauuxx

hheerrbbeess 6 branches de persil,

6 branches dementhe, 400 g de

fromage blanc, 10 clde crème fraîche

épaisse, 1 c. à s. devinaigre, 1 c. à s.

d'huile, sel et poivre

Rincez le persil et lamenthe et hachez-les.Versez le fromageblanc dans une jatte, ajoutez-y la crèmefraîche, le persil et lamenthe hachés, levinaigre et l'huile.Salez et poivrez.Tapissez une faisselleou une passoire fined'une grandemousseline et posez-la sur une terrine sansqu'elle touche le fonddu récipient pourlaisser l'eau s'écouler.Versez la préparationau fromage blancdans la mousseline,tassez et mettezl'ensemble auréfrigérateur pendant12 heures.Au moment de servir,renversezdélicatement lafaisselle ou lapassoire sur un platde service, puisretirez la mousseline.Servez le fromageblanc aux herbesavec du pain grilléet/ou des crudités.Vous pouvezégalement présenterce fromage blancdans des tomates,évidées ou préparéesen paniers.

6 œufs, 100 g defarine, 75 g de

poudre d'amandes(ou de noix de coco),50 g de beurre fondu,150 g de sucre, sel,

flan (NOUARA)

Le biscuit : Battredans le robot les œufs Ajouter le sucrejusqu’à ce que levolume triple Ajoutez la farine, les

amandes, sel, lebeurre fondu et versezl'appareil dans unmoule avec des bordshauts. Enfournez 15minutes 170° à 180°. Laissez le cake touteune nuit dans leréfrigérateur. Prendre le cake etenlevez la croûte quise trouve en haut etréservez-la. Faire vider l'intérieur

du cake de sa mie àl'aide d'une cuillère etlaisser un centimètredans les côtés. Le flan : Préparez le flancomme il est indiquédans le sachet. Le montage : Prendre le cake vidé etle remplir avec lesfraises et le kiwicoupés en tranches etversez le flan sur lesfruits, mettre la croûtepour fermer le gâteauet mettre auréfrigérateur. Sortir legâteau, enduire deconfiture et coller lestranches très fines desfraises et de kiwi surles côtés. Décorer ledessus avec les fruitsvariés selon le goût.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 28 juillet 2013- PAGE 14

magfemme03@yahoo.fr

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Tajine makfoul

CChhaauussssoonnss aauuxx œœuuffss

1/2 douzaine de feuilles de brick, 6 œufs, 1bouquet de persil haché finement, huile pour

friture, sel

Mettez l’huile à chauffer dans une poêle.Etalez une feuille de brick sur une assiette.Versez au milieu un œuf cru, saupoudrez de persilhaché et d’un soupçon de sel.Pliez la feuille en deux ou en quatre. Approchezl’assiette de la poêle à frire (l’huile doit être assezchaude). Faites glisser la brick dans la friture (la faceinférieure doit dorer très vite pour que l’œuf restecoulant). Retournez la pour faire dorer l’autre face.Servez chaud avec des tranches de citron.

Chien de meren sauce

Gâteau au flan et aux fruits

En effet, jeûner toute lajournée, du soir au coucherdu soleil, puis manger la nuitpeut comporter des risquesen cas de diabète de type 2.Quelques conseils pour jeû-ner dans de bonnes condi-tions.

Quels sont les risquesdu Ramadhan chez

le diabétique ?Le principal risque est l’hy-

poglycémie la journéepuisque toute prise d’alimentet de liquide est interdite dulever au coucher du soleil.Ensuite, la surcharge alimen-taire la nuit peut entraîner unehyperglycémie pouvant abou-tir à un état d’acidocétose,complication grave du diabè-te.

- Les signes de l’hypo-glycémie

Confusion, nervosité, irrita-bilité, transpiration, faiblesse,vertige, maux de tête, faim,somnolence, accélération durythme cardiaque… En l’ab-sence de traitement d’urgen-ce, l ’hypoglycémie peutentraîner une perte deconnaissance, des convul-sions, des crises d’épilepsie.

- Les signes de l’hyper-glycémie

Soif intense, maux de tête,fatigue, difficultés de concen-tration, perte de poids, enviefréquente d’uriner…L’hyperglycémie prolongéepeut entraîner une perte deconnaissance, voire un coma.

- La déshydratationL’autre risque du jeûne

prolongé chez le diabétiqueest la déshydratation se mani-

festant par une sécheressebuccale, des crampes muscu-laires, des nausées, desvomissements, des palpita-tions cardiaques… La déshy-dratation augmente aussi lerisque d’acidocétose et dethrombose (œdème, douleur,éruption cutanée, démangeai-sons et sensation de chaleurà l’endroit où se forme lecaillot sanguin). Il est possiblede prévenir ces risques enadaptant son traitement enconcertation avec son méde-cin et son mode de vie.

- Adapter son traitementLes traitements du diabè-

te sont potentiellement pour-voyeurs d’hypoglycémie.Certains patients doivent doncadapter leur traitementcomme indiqué par leurmédecin, en fonction de lapériode de jeûne et des prisesalimentaires : insuline, sulfa-mides.

- Renforcer l’autosur-veillance de la glycémie

Au minimum, une mesurede la glycémie s’impose avantchaque repas et deuxmesures pendant le jeûne. Encas de glycémie inférieure à0,70 g/l, il faut rompre le jeûneet se re-sucrer immédiate-ment, même en l’absence desymptôme d’hypoglycémie. Etchez les patients qui habituel-lement ressentent peu leshypoglycémies, la surveillan-ce glycémique doit être ren-forcée.

- Équilibrer son alimenta-tion

Après l’abstinence dans lajournée, l’alimentation noctur-ne est beaucoup plus richequ’habituellement en sucre eten graisses, et pauvre enfibres, expliquant les fré-quentes hyperglycémies.

Voici les conseils des spécialistes

du diabète :• Idéalement, privilégier

un seul repas, en évitant unegrosse collation puis un repasparce que l’apport est rapide-

ment très calorique et aug-mente considérablement laglycémie.

• À défaut, structurer lesprises alimentaires autour de3 repas en évitant les grigno-tages.

• S’hydrater suffisam-ment et très régulièrement enprivi légiant l ’eau. Mais lasoupe et les tisanes y contri-buent également.

Attention, le café et le thésont diurétiques. Les sodassont à éviter car riches ensucre, tandis que les bullescontribuent aux désordresintestinaux (ballonnements,gaz…).

Parmi les plats tradition-nels à privilégier : la harira, lesdattes, la semoule, l’orge, lesvermicelles, le boulgour, lepain… Et à limiter (alimentsriches en graisses saturées) :les smens, les sfenj, les fruitsoléagineux, les viennoiseries,les pâtisseries orientales, lesbricks…

Penser aussi à limiter sonactivité physique.

L’activité physique intenseest à éviter afin de limiter lerisque de malaise hypoglycé-mique, particulièrement aumoment de l’iftar, lorsque laglycémie est susceptibled’être basse.

TTTTOOOOUUUUTTTT SSSSAAAAVVVVOOOOIIIIRRRRsur les plantes médicinales

E-mail : soirsantephyto@yahoo.frDimanche 28 juillet 2013 - Page 15

Jus pour nettoyer les reinsCe jus est extrêmement rafraîchissant et très bon pour le

nettoyage des reins. La pastèque et le concombre ont trop d'eau pour être pas-

sés à la centrifugeuse. Gardez les pépins de la pastèque et duconcombre pour ajouter plus de bénéfices au jus.

Ingrédients :* 14 grammes de persil.* Le jus d'un gros ou de deux petits citrons (enlevez les

graines).* Un gros concombre, coupé en dés avec la peau et les

pépins (enlevez la peau si votre concombre n'est pas bio).* Mettez des morceaux de pastèque avec les pépins dans le

mixer, autant qu'il peut en contenir. Préparation :Mélanger tous les ingrédients. Boire immédiatement.Rappelez-vous que le jus de pastèque ne se conserve pas

bien une fois mélangé, par conséquent buvez le jus tout de suiteaprès l'avoir fait.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Le saviez-vous... ?

«Pistache» est apparu auXIIIe siècle sous la forme«pistace». Il vient du latinpistacium qui l’a empruntéau grec pistakios qui, de

son côté, l’avait empruntéau perse pistah, dont le

sens est «noix».

Comment gérer les excèsalimentaires ?

La noix de coco pour

se musclerLes noix de coco sont

bonnes pour les muscles,elles sont donc un

aliment recommandé pourconstruire les muscles du

corps des personnesminces et émaciées.

Le thé, un excitant légerLa feuille de thé contient un alcaloïde appelé «théine». Il

s’agit de la «caféine» que l’on retrouve dans le café et lecola. La théine, absorbée en petite quantité, participe à la sti-mulation des systèmes nerveux et cardiovasculaire. Unetasse de 200 ml contient en moyenne 40 mg de cet excitant,alors que le café instantané en contient 64 mg, et le café-filtrejusqu’à 150 mg ! Le thé noir ordinaire et le thé vert encontiennent deux à trois fois moins que le café. Mais la varié-té des thés est si importante qu’il vaut mieux vous fier à vosréactions… En cas de forte sensibilité aux excitants, prati-quez toujours une première infusion.

La caféine étant très soluble dans l’eau, il suffit d’infuserbrièvement une première fois votre thé pour libérer sa théine.

Restez au frais, pour bien supporter la chaleur

Pour éviter de souffrir de la chaleur, restez un maximum dansdes endroits frais. Chez vous, évitez d’allumer les appareils élec-triques comme la télévision ou l’ordinateur. De même, oubliez lesplats qui se préparent au four et misez sur des repas froids. Enfin,n’allumez pas trop la lumière car cela augmente la chaleur.

Sachez que...La betterave est un

excellent nettoyant etdétoxifiant, en particulierpour le foie. Elle purifie lesang et aide à éliminer les

calculs rénaux.

Les moustiquespiquent

selon votre groupe sanguin

Les moustiques piquentparce qu'ils veulent mangerles protéines qui sont dansvotre sang.

Or, le type de protéinesque vous avez dépend devotre groupe sanguin. Sivous faites partie du groupeO, pas de chance, ce sontles protéines que les mous-tiques préfèrent ! Vous avezalors deux fois plus de chan-ce d'attirer les moustiquesqu'une personne du groupeA, selon une étude, car votrepeau sécrète un produit chi-mique qui leur indique votregroupe sanguin.

Il sera alors plus impor-tant pour vous de porter deshabits couvrants, même siles autres convives à l'apérosont en short et ne se fontpas piquer.

La pastèque bonne pour le cerveau

La pastèque est riche en vitamine B6, bonne pour lasanté du cerveau, entre autres. Elle contient d'autres vita-mines B, celles-ci fournissent de l'énergie.

Selon une étude américaine, les hommes quine prennent pas de petit-déjeuner augmententleur risque de crise cardiaque.

Une étude américaine menée sur 26 902hommes européens âgés de 45 à 82 ans révèleque les hommes qui ne prennent pas de petit-déjeuner augmentent de 27% leur risque de crisecardiaque ou de décès par insuffisance corona-rienne. Pourquoi ? Parce que «sauter le petit-déjeuner peut conduire à certains risques commel'obésité, l'hypertension, l'excès de cholestérol etde diabète ce qui peut à terme conduire à unecrise cardiaque», a expliqué Leah Cahill de laHarvard School of Public Health (Boston), un desauteurs de l'étude. En analysant les question-naires remplis par les participants entre 1992 et

2008, les scientifiques ont également remarquéque les hommes qui sautent ce repas sont le plussouvent fumeurs, ont moins d'activité physique etboivent davantage d'alcool que ceux qui prennentune collation. Ils cumulent donc des facteurs derisque cardiovasculaires supplémentaires. Mêmesi vous n'aimez pas prendre de petit-déjeuner,faites un petit effort ! Comme l'explique LeahCahill : «L'intégration de nombreux types d'ali-ments sains dans votre petit-déjeuner est unmoyen facile d'apporter à l'organisme une énergiesuffisante et un bon équilibre des nutriments telsque les protéines, les glucides, les vitamines etminéraux.» Son conseil : ajouter des noix et desfruits hachés dans un bol de céréales pour biencommencer la journée.

OUBLIER LE PETIT-DÉJEUNER PEUT ÊTRE MORTEL POUR LES HOMMES

Contre la toux qui n’arrête pasPrenez un navet que vous creusez et dans lequel vous met-

tez du sucre. Il y a un jus qui sort et jusqu’à ce qu’il n’y ait plus desuc, buvez-le à la petite cuillère.

L’huile d’olivecontre

les bleusContre les bleus et lesbosses, juste après lechoc, passez de l’huile

d’olive. Pas de bleu, pasde bosses.

Le citron, des vertus anti-âgeAvec l’âge, la peau se dessèche, elle devient plus fine et les

rides sont plus prononcées. Mais le jus de citron pourrait aider àralentir ce genre de désagréments. Selon les médecins phyto-thérapeutes ajouter du jus de citron dans son alimentation per-met d’atténuer les effets du vieillissement cutané. Le citroncontient de nombreux flavonoïdes, de puissants antioxydants quiréduisent les effets des radicaux libres. En plus : Buvez au moins1,5 l d’eau par jour et évitez les expositions prolongées au soleil.

Douleurs articulaires aux mainsOn peut atténuer naturellement les douleurs articulaires aux

mains. Deux poignées de fleurs d’aubépine (zaârour) et unecuillère à soupe de vinaigre de cidre de pomme suffisent pourfabriquer le remède pour cette maladie.

Mettez les deux poignées de fleurs d’aubépine dans un réci-pient. Pilez-les ensuite jusqu’à ce qu’elles soient suffisammentmolles. Mélangez-les avec une cuillère à soupe de vinaigre decidre de pomme. Laissez macérer pendant vingt-quatre heures.Filtrez la macération avec une passoire.

Buvez une cuillère à café de cette préparation tous lesmatins, trente minutes avant le petit déjeuner. Continuez le traite-ment pendant deux semaines. En cas de complication, n’hésitezpas de contacter votre médecin.

DIABDIABÈÈTE ET RAMADHANTE ET RAMADHAN

Idéalement, le patient diabétique qui décidede faire le Ramadhan doit consulter son méde-cin un à deux mois avant le début duRamadhan afin de limiter les risques du jeûneen adaptant le contrôle de la glycémie et le trai-tement.

Le basilic, pour éviterles «coups de mou»

Le basilic (h’baq) stimule les personnes qui ont tendance àêtre fatiguée. Après un déjeuner trop copieux, on peut prévoirune tisane agrémentée de feuilles de basilic fraîches pour éviterun coup de mou. Grâce à son action antispasmodique, utilisé lesoir, le basilic aide à trouver le sommeil. Après une journéestressante ou un repas trop riche, une tisane avec des feuilles debasilic fraîches peut être efficace pour faciliter l’endormissement.

La pêche, contre les jambeslourdes

Les anthocyanes contenus dans la pêche, qui appartiennentà la famille des flavonoïdes, ont un effet protecteur au niveau desvaisseaux et favorisent le bon retour veineux.

Un petit coup de pouce l'été si l'on souffre de problèmes dejambes lourdes, même s'ils sont moins concentrés que dans lavigne rouge ou la myrtille par exemple. Comme la plupart desfruits et légumes, la pêche est aussi une bonne source de potas-sium, toujours intéressant pour rééquil ibrer le rapportsodium/potassium, notamment si l'on a tendance à faire de larétention d'eau l'été, selon les nutritionnistes.

Olives, cornichons, câpres en bocaux… attention !

Vendus en conserve, ils baignent dans des préparationsconcentrées en sel ! Résultat : le sel pénètre le légume et pour100 g de cornichons, on compte environ 1 g de sodium.

Pour ne pas se priver de tous ces condiments, on peut lesmettre en bocaux soi-même et les assaisonner avec desfeuilles de laurier, de l'aneth, du poivre…

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de huit œuvres

de Louis Ferdinand Celine.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Y passa son enfance»

1- MORT A CREDIT2- LE PONT DE LONDRES3- NORD4- D’UN CHATEAUL’AUTRE

5- RIGODON6- LES BEAUX DRAPS7- L’ECOLE DESCADAVRES8- MEA CULPA

MOT RESTANT = PARIS

D R E S N O R D D U N CN O L E D T N O P E L HM O R T A C R E D I T AU X P R V TA D A E A EE R R S D AB A I M A US P S A P L U C A E C LE S L E C O L E D E S AL N O D O G I R E R T U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ELGRAREM-OUGANDANOUE-ETIRAS-DUESTIE-TRO-PS-SAM-SOS-NE-NER-TORINOU-RUMINE-POU-DRURL-E-LE-VOIRIE-REUE-ES-MIL-DE-BDESTAS-RELIES--LISTES-DIS-ET-DUOS-RS-SI--IS-MENUSDE-LARDON-CAR-SAI-REGIRA-SAN-TENSAUVAGE-MEN-IE-TCCF-IE-RANCON-N-RI-SE-DA-IRE-MOTEDIT-DOCILE-SA-ETER-MACERE-NOIR-ES-DICTEE-SOL-OM

S-REE-ES-FP-DECA-SIGNES-BELLES-JJETONS-POSEES-DOUT-UE-VOUTES-TIRR-AT-MOULIN-MENAILS-COUPON-VALETSU-NA-LOT-COIS-IT-PISTON-ROIS-POEPIES-I-BELL-NONSANTACRUZ-SERBES

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-GARZITTO-PARENTDOSEE-OASIS-U-IPINCA-MUTER-HAREMEGO-DITES-CEDERAGS-PESER-TIRER-ZO-MALE----VOS-JE-MARIE----EN-DAM

CURIE-----T-C-NBSTES-SPOTS-MOITECES-PEURS-CARRE--R-PORES-BOIS--OB-SERAS-SONS-TIRABOUTI-SANG-KARAHILLALOUMDOURMAN

LETTRES DELETTRES DECASAMANCECASAMANCE

------CACINE-----DIOLAS-------------SENEGAL------ARACHIDES--------MANDINGUE--ANANAS--------ZEGUINCHOR----------COTON------RIZIERES-----

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Castille

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Sonrang

Gaieté----------------Ingrédients----------------

Vantée

Fruit----------------Liquide (inv)

Germanium----------------

Plante----------------

Rabaissa

Lithium----------------Préposition----------------

Article

Article----------------

Soldat

Dans la nuit----------------

Arme----------------

Pareil

Berné----------------

UtilisasLangue

----------------Césium

----------------Agressa

Ecole----------------

Assise----------------

GavésOrifice

Souverains----------------

Destinée

Gouttelette----------------

Chaton

Rappel----------------Circulaire

Gaz----------------

Thallium----------------

CarteNécessaires----------------

Rongé

Titre----------------

ErronéSalon du

livre----------------

Pays

Assuré----------------Détériorée

En est leprésident

Possessif----------------

Capitale

Démonstratif----------------

Cour

Hideux----------------Changera

Cérium----------------

Bidon

Elevé----------------Commission

Meitnerium----------------

Contre

Souffre----------------

Théâtre

Consonnedouble----------------Bien-être----------------Bavarde

Boisson----------------

Quiétude----------------

Fête

Article----------------

RocheSudiste

----------------Enlèverai

----------------Manganèse

Baudets----------------Cochon----------------Bout delaine

Il ysiège

Eprouvé----------------

Attaque

Civil----------------

Insecte----------------

MesureVase

----------------Universel

1- VILLE

2- PAYS

3- CAPITALE

4- PLATEAUX

5- VALLÉE

6- ROYAUME

7- VILLE

8- FLEUVE

CASTILLE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 28 juillet 2013 - PAGE 19

Filmalgérien

Crochets----------------Fainéants

Sodium----------------

Pouffé----------------

Ex-OUA

Accès----------------

Prime

Direction----------------

AvalerSoldat

----------------Torrent

----------------Peuple

Néon----------------

Direction

Sélénium----------------Molybdène----------------

Bander

Possessif----------------

SuffixeColère

----------------Conviendra----------------

Nettoies

Ecole----------------Croissant

----------------Article

Fin desoirées----------------Radium----------------BlêmirPossessif

----------------Se moque

----------------Club

Parti----------------Utilisée----------------Lettresd’AdrarRaconta

----------------Tournoi

Article----------------

Grecque

Mesures----------------

Policiers

Survivant----------------

Lombric

Valser----------------

AttacheParti

----------------Dévorai

----------------Mammifères

Elève----------------Plantation

----------------Néon

Encouragera----------------

Poèmes

Pronom----------------

Liaison

Professeur----------------

Seconjuguent

Cité antique----------------

Cérium

Dans laroute

----------------Vire

Gonflement----------------

Ajustés

Pourcentage----------------Vieux loup

Plat (ph)----------------

Fin deverbe (inv)

Lettres deTlemcen

----------------Note

Fruit----------------

LentCapitale

Pronom----------------

Rêvée

Traînes----------------Basketteuraméricain

Rictus

Organisationinternationale----------------

Humiliés

Envies----------------

Célèbremarin

Enfuis----------------

Rôtis

Epauler(ph)

----------------Mises

Parasite----------------

Etain

Tabloïd----------------

SodiumEnlève----------------Préposition----------------Queue desouris

Via----------------

Pays

Pronominal----------------

Osmium

Apporta----------------

Carrière

Fonçais----------------

Baryum

Clémence----------------

Cœurtendre

Pareils----------------Retournes

Couvris----------------

Richesse----------------

CalmeColère

----------------Agressai

Part----------------

Bruit----------------

Report

Compagnie----------------

ArticleNote

----------------Consonne

double

Dans levent

----------------Salut

romain

Fou----------------Dans larente----------------SélectionnentEliminera

----------------Accordais

Grâce----------------

Chaleur(inv)

Agréable----------------Personnel

----------------Sucer (ph)

Pays----------------Questionnai-

resFatigué

----------------Maladie

Stoppe----------------

Relatif

Possessif----------------

Gros titre

Sudiste----------------

Pourrit

Sansgravité

----------------Note

Fonças----------------Quelconque

Dinar----------------

Syndicat

Lettresd’Oran

----------------Un à

Londres

Air----------------

PrécipiceLoué

----------------Trésors

----------------Couvert

Monnaie----------------

Implique

Baudet----------------

Graffiti

Possessif----------------

Elirait----------------

Tamis

Possessif----------------

Tantale

Dans la nuit----------------

Radon

Pronom----------------Condition

CycleRégné

----------------Négation

Allié----------------Rongeurs

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Avec l'arrivée de lacanicule, je me disais,vas-y cool mon bon-

homme, fais léger, les gensont besoin de lire superlight. Bref, j'anticipais le far-niente, transat, casquette,tongs, parasol, monoï,Rayban, Schweppes sanssucre mais avec une paille.Eh bien, au lieu de ce petitparadis, le monde continuelui, à faire son moche !

Déjà la canicule plus leRamadhan, tu vois un peu ceque donne l'équation ! Alors,en plus, ouvre un journal !Là, tu apprends quoi ?

S a i n t - J a c q u e s - d e -Compostelle. Un train àgrande vitesse loupe un vira-ge à l'entrée de de la ville,haut lieu du pèlerinagecatholique en Espagne : 80morts et le spectacle apoca-lyptique de wagons torduscomme de vulgaires fils defer et d'une voiture projetéepar le choc à plus de quinzemètres pour aller se perchersur une butte.

Faut dire que la démocra-tisation des techniquestransforme l'actualité en livepermanent. C'est à un ama-teur riverain de la voie ferréeque l'on doit cette imageeffrayante du train ratant lacourbe. Après l'explosiond'un train transportant dupétrole faisant 15 morts et245 disparus à Lac-Méganticdans la province du Québecle 6 juillet, après le déraille-ment d'un autre à Brétigny-sur-Orge en région parisien-ne en ce même mois dejuillet, voilà une raison sup-plémentaire pour ne pas par-tir en vacances en charroi.Ça craint, tu vois ! Tout

cynisme mis à part, ces acci-dents à répétition rensei-gnent sur l'état préoccupantdu matériel ferroviaire dansles pays développés. Ilsmontrent accessoirement lavoracité du profit quicontraint à investir moinspour gagner plus.

Ceci dit, si important quesoit le nombre de victimes –une victime étant toujoursune victime de trop —, il estloin d'égaler le lourd bilandes accidents ferroviairesdans les pays moins déve-loppés. En 2004, en Coréedu Nord, explosion d'un trainde marchandise, plus de 160morts et plus de 1 000 bles-sés. La même année, en Iran,la catastrophe ferroviaire deNichapur : 300 morts. En2002, accident d'El Ayatt enÉgypte: 373 morts. Encoreen 2002, en Tanzanie, colli-sion ferroviaire à Igandu :300 morts. Et par le passé, ily eut dans ces pays desaccidents bien plus meur-triers.

Trappes. Ça chauffe aussidans cette banlieue de Paris.L'étincelle a résulté de l'in-terpellation par la policed'une femme d'origineantillaise convertie à l'islamet dare-dare «emburquée»,en application de la loi de2011 sur l'interdiction duvoile intégral. Bonne oumauvaise, pertinente ou pas,cette loi existe, il faut doncl'appliquer. Ce ne fut pasl'avis du conjoint de interpel-lée, un bon Gaulois de 21ans, nouvellement converti àl'islam lui aussi, qui sembleavoir réagi énergiquementau contrôle, du moins, selonla version de la police. Il

soutient, quant à lui, que cesont les policiers, les agres-seurs. Dans tous les cas,cela lui a valu d'être conduitau commissariat. Tel est l'ac-te qui a mis le feu à Trappes,la ville de Djamel Debbouze,d'Omar Sy et d'Anelka. Descentaines de jeunes se sontalors pressés autour ducommissariat avant que celane dégénère en émeute.Phénomène bien connu, toutcomme l'appel à la fermetédu ministre de l'Intérieur, etla surenchère dans larépression des partis dedroite et d'extrême droite,notamment l'UMP et le FrontNational.

Sur le fond de l'affaire, jepartage l'opinion à contre-courant d'Ahlam Akram,chroniqueuse d'originepalestinienne vivant àLondres, exprimée dans unarticle paru dans le journallondonien Elaph. Elle estsurprise par la prompte réac-tion de la communautémusulmane, laquelle ne semobilise jamais lorsque «unpère musulman frappe safille ou la tue sous prétextede défendre son honneur»,chose semble-t-il couranteen Europe. Au contraire,déplore-t-elle, on protège lescriminels au lieu de les livrerà la justice. Elle ne com-prend pas pourquoi la com-munauté musulmane n'a rienà dire lorsque NassimMimoune, un jeune hommede 24 ans, agresse àMarseille en décembre 2011,«une infirmière parce qu'ellea retiré le voile intégral queportait son épouse pendantl'accouchement». Mais elles'étonne surtout que la reli-

gion musulmane se transfor-me en salafisme agressif etconquérant à l'égard dessociétés occidentales d'ac-cueil alors que pas un seulpays musulman n'offre l'asi-le à des musulmans qui enont besoin. Un exemple : enMalaisie, pays musulman s'ilen est, un jeune Palestinienvivait sans papier dans lazone de transit de l'aéroportde Kuala Lumpur depuisplus de 50 jours sans qu'au-cun pays musulman ne luiaccorde l'asile. La Malaisie,finalement, lui a procuré unpermis de séjour de 30 jours.Lamentable !

Tunis. Autre assassinatpolitique en Tunisie.Mohamed Brahmi, 58 ans,député du Front populaire àl'Assemblée constituante aété abattu de onze ballesdevant son domicile. AprèsChokri Belaïd, leader duparti de gauche anti-intégris-te, assassiné le 6 février der-nier, c'est donc au tour d'unautre représentant du mêmemouvement de la gauchelaïque tunisienne de payerde sa vie la résistance à unislamisme qui ne s'en tien-dra pas là. Inutile de se nour-rir d'illusions, quand le pro-cessus de la violence estenclenché, il devient une finen soi. Surtout qu'en l'occur-rence, il est dans la logiqueislamiste qui se fait un pointd'honneur à éliminer physi-quement les résistants à sonhégémonie.

Hammamet, Djerba, SidiBou Saïd, c'en est fini de laTunisie exotique des cartespostales. Le paradis pourtouristes des classesmoyennes européennes est

fermé pour travaux. Des tra-vaux dramatiques. Ce sontplus de 60 années de laïcitébourguibiennes qui faisaientla fierté des Tunisiennes etdes Tunisiens qui partent enconfettis devant le rouleaucompresseur d'Ennahda,boosté par le salafisme car-burant aux pétrodollars duQatar et de l'ArabieSaoudite.

La famille de MohamedBrahmi accuse le gouverne-ment islamiste d'avoir perpé-tré ce crime selon, visible-ment, le même modusoperandi et la même armeque celui de Chokri Belaïd.Saine réaction de la popula-tion qui a observé une grèvegénérale.

A part ça, vive l'été ! Etvivement les vacances, cettepériode où il ne se passerien puisque les journalistesqui rapportent l'informationsont en congé !

A. M.

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

hlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !

12 jours ! 12 longs jours sans aucune nouvelle de lui. LaFrance s’inquiète de l’absence prolongée de…

… Abdekka

«L’Algérie déclare la guerre aux fatwas importées !»C’était dans tous vos journaux hier. Avec à l’appui la photode l’un des généraux censés mener un combat contre ces«fatwas étrangères». La guerre, c’est tout de mêmequelque chose de sérieux. Certains lui ont consacré desouvrages, des traités l’élevant au rang d’art à part entière.Vous comprendrez alors ma profonde perplexité face àcette déclaration de guerre contre les fatwas d’importation.Une perplexité doublée d’un brin de scepticisme. Peut-onsérieusement déclarer la guerre à une fatwa prononcée àl’étranger quand, chez soi, on est incapable de mener àbien la guerre que l’on a annoncée à cor et à cri commeimplacable contre le marché informel, par exemple ? Tu nepeux pas gérer une charrette, un cageot posé en guise deréservation de portion de trottoir et tu voudrais menercampagne guerrière féroce contre des «édits» prononcéshors de ton champ de juridiction religieuse ? Tu ne trouvespas que tu présumes un peu de tes forces, Coco ?D’autant plus que j’ai le souvenir très net de l’accueil«fabuleux» que tu avais réservé chez toi, ici, en Algérie àl’un des principaux pourvoyeurs de fatwas étrangères,l’imam Karadaoui, que tu l’avais fait soigner dans lemeilleur hôpital du pays, et que tu avais ordonné à ta télé-vision de filmer et de retransmettre en ouverture de journal

les visites que tu lui avais rendues dans sa chambre d’hosto VIP. Si ce fatawiste invétéré et quelque part inver-tébré peut revenir ainsi aussi allègrement lui et plusieursde ces charlatans collègues arroser l’Algérie de ces packa-ge-poison, c’est aussi parce que l’Algérie, rendue par toi, àson corps défendant, généreuse l’a retapé le macchabée,lui a redonné santé et vigueur qu’il déclenche maintenantet tire à tout-va ! Et puis, plus prosaïquement, tu vas fairecomment mon ami le génie pour t’opposer et faire la guer-re aux fatwas importées ? Tu vas instruire tes frontières demieux fouiller les cerveaux qui les franchissent ? Tu vasdemander des scans de la pensée et lobotomiser àl’aveugle et au tout-venant les suspects dans la rue ? Je tedis et te répète : tu n’es même pas capable de réguler uneimplantation dans un petit marché de proximité. Comme tues encore moins capable de mettre en prison un mec quetous ses anciens collaborateurs aujourd’hui embastillés ousur le point de l’être désignent comme le numéro 2 de lamise à sac de notre sous-sol. Non ! Décidément, il faut queje te le redise Coco : laisse les guerres, les vraies à ceuxqui maîtrisent l’art de la guerre. Et continue de mener tesguéguerres, tes assauts de quartier et tes règlements decomptes entre bandes rivales de district. Ca sera déjà unexploit si ces petites guerres des boutons ne débordentpas un jour sur le Palais et en emportent les murs et lemobilier, fauteuil roulant compris ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La guerre est une affaire sérieuseà ne pas laisser entre n’importe quelles mains !

Canicule à Saint-Jacques-de-Compostelle,Trappes et Tunis

Par Arezki Metrefarezkimetref@free.fr

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