Le Quotidien d Oran Du 21.07.2013

7/14/2019 Le Quotidien d Oran Du 21.07.2013

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DIMANCHE 21 JUILLET 2013 - 12 RAMADHAN 1434 - N° 5672 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1,30 EURO - ISSN 1111-2166

Le QuotidienD'ORAN Edition Nationale d'Information

OranOranOranOranOran 20h1820h1820h1820h1820h18AlgerAlgerAlgerAlgerAlger 20h0620h0620h0620h0620h06ConstantineConstantineConstantineConstantineConstantine 19h5219h5219h5219h5219h52

Imsak

OranOranOranOranOran 04h1104h1104h1104h1104h11AlgerAlgerAlgerAlgerAlger 03h5103h5103h5103h5103h51ConstantineConstantineConstantineConstantineConstantine 03h3903h3903h3903h3903h39

Iftar

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CONSTANTINE : LES ASSASSINS PRÉSUMÉS DE HAROUN ET BRAHIM JUGÉS AUJOURD'HUI

«Nous nevoulons pas

entrer dansla polémique

de l'article88»

BP ET STATOILRENÂCLENT À REVENIR

Elles exigent le maintien d'une forteprésence militaire à Tiguentourine

N o t r e s u p p l é m e n t AU T O U RD U MO N D E P. 11 à 14

Un point rapideUn point rapideUn point rapideUn point rapideUn point rapidesur l’économie mondialesur l’économie mondialesur l’économie mondialesur l’économie mondialesur l’économie mondiale

PPPPPar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubini

Un monde vulnérableUn monde vulnérableUn monde vulnérableUn monde vulnérableUn monde vulnérable

PPPPPar J. Kwame Sundar J. Kwame Sundar J. Kwame Sundar J. Kwame Sundar J. Kwame Sundarararararamamamamam

EncorEncorEncorEncorEncore des bulles,e des bulles,e des bulles,e des bulles,e des bulles,toujours des bulles…toujours des bulles…toujours des bulles…toujours des bulles…toujours des bulles…

PPPPPar Roar Roar Roar Roar Roberberberberbert J. Shillert J. Shillert J. Shillert J. Shillert J. Shiller

PPPPPar Abdu I. Alaar Abdu I. Alaar Abdu I. Alaar Abdu I. Alaar Abdu I. Alay y y y y aaaaashshshshsh

La quête de substituts du sangLa quête de substituts du sangLa quête de substituts du sangLa quête de substituts du sangLa quête de substituts du sang

PPPPPar G. Sutherlandar G. Sutherlandar G. Sutherlandar G. Sutherlandar G. Sutherland

Des rDes rDes rDes rDes robots dans le cerveauobots dans le cerveauobots dans le cerveauobots dans le cerveauobots dans le cerveau

Un conte de deux baissesUn conte de deux baissesUn conte de deux baissesUn conte de deux baissesUn conte de deux baisses

PPPPPar Barrar Barrar Barrar Barrar Barry Eichengreeny Eichengreeny Eichengreeny Eichengreeny Eichengreen

PPPPPar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoffffffffff

Sommeil d’orSommeil d’orSommeil d’orSommeil d’orSommeil d’or

Abderazak Mokri, président

du MSP, au Le QuotidienD'ORAN EditionNationaled'Information

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EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Dimanche 21 juillet 2013

Le QuotidienFax Pub: 041.32.69.06

Fax et Rédaction 041.32.51.36 /32.69.06

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Directeur de la Publication Mohamed Abdou

BENABBOU

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63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - Oran

Tél. 041.32.63.09

32.72.78 / 32.91.34

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5 7 e x e m p .

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Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS

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Rédaction Constantinoise Tél. : 031.64.19.81 -Fax : 031.64.19.80

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Pub

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Propos recueillispar Z. Mehdaoui

Le Quotidien d’Oran: Depuisvotre «intronisation» à la tête du MSP, vous avez multiplié les ini-

tiatives pour «fédérer» la mouvan-ce islamiste. Est-ce que vous pensez réellement réussir là où denombreux chef de partis islamis-tes ont échoué tout au long de cesdernières années en Algérie ?

Abderazak Mokri: Je pense quec’est de mon devoir d’essayer de rap-procher les idées et les objectifs desmouvements islamiques, c’est-à-direarriver à une situation et faire en sor-te de s’entraider autour des objectifsqui nous rassemblent et ils sont nom-breux. Je pense qu’il faut réfléchir àde nouvelles approches mais il ne faut pas en parallèle avoir des ambitionsdémesurées. Si on arrive à avoir uneunion globale ça sera très bien. Jepense qu’on y arrivera notamment avec le front du changement (FC).Ceci dit, même si on n’arrive pas àfaire ce rapprochement on pourra

toujours établir une plate-forme d’en-traide entre nous. On pourra toujourstrouver des mécanismes pour attein-dre nos objectifs. Une chose est cer-taine, on ne va pas cette fois-ci se sé-parer sans trouver de solution.

Q.O.: Est-ce que votre démarchevise les présidentielles de 2014 ?

A.M.: Non, ça n’a rien à voir avecles présidentielles.

Q.O.: Pensez-vous que le MSP qui a gouverné avec le FLN et le RND durant une décennie et quiest quelque peu discrédité, a l’an-crage populaire nécessaire pour présenter un candidat à la prési-dentielle prochaine ?

A.M.: On a tout l’ancrage nécessai-re pour faire de la politique que ce

B. S.

Quatre terroristes ont été mishors d’état de nuire, dans la

nuit du vendredi à samedi, lorsd’une opération effectuée par lesforces de sécurité, sur la RN08, à

hauteur du village El Khlifet, dansla daïra de Sour El Ghozlane, àune quarantaine de kilomètres ausud du chef-lieu de wilaya de Boui-

De toutes les incer titudes qu’a faitnaître la maladiedu chef de l’Etat,

celle ayant trait à l’éventua-lité de sa candidature pour unquatrième mandat en 2014 ne taraude plus l’esprit du simple citoyen. Pour tous les Algériens,cette éventualité n’est plus de mise en effet, car il leur est apparu évident que Bouteflika n’est plusen capacité physique de se fixer un tel challenge.

Ils restent néanmoins divisés sur l’opportunité

de la demande qu’ont formulée des partis et des personnali tés de l’opposition et de la société ci-vile d’un recours à l’article 88 de la Constitutionau motif avéré selon eux que le président n’estmême plus en état d’exercer ses prérogatives etque de ce fait le pays est dans une situation de gel de toute activi té insti tutionnelle. Pour les te-nants de cette thèse, il est d’autant impératif demettre un terme à cette situation que le pouvoir en voulant créer l’illusion que la maladie et l’éloi- gnement du chef de l’Etat n’ont pas engendré devacance dans la gouvernance du pays, a eu re-cours à une « gestion par procuration » des affaires de la nation qui « viole la léga lité constitu-tionnelle ». En clair, ils ne croient pas que le Premier ministre assume la fonct ion de « gérer laboutique » sous l’autorité du président malade. Mais qu’il ag it à l’instigat ion et sous le contrôled’un pouvoir occulte n’ayant aucune légitimitéconstitutionnelle. Il est vrai que rares ont été les Algériens à croire pendant les quatre-vingt-deux jours qu’ont duré l’hospital isation et les soins de

Kharroubi Habib

La thèse

de la destitution

ne convainc pas

rééducation physique en Fran-ce de Bouteflika que celui-ciaurait effectivement continuéà superviser et à orienter l’ac-tion gouvernementale commele Premier ministre et d’autres

responsables institutionnels l’ont prétendu.Pour le citoyen lambda, cette polémique n’a pas

lieu d’être compte tenu que la stabilité et le fonc-tionnement du pays n’ont pas véritablement pâtià cette situation inédite et ils sont nombreux àdéclarer s’en accommoder si elle doit permettre

à l’Algérie de traverser sans secousses le courtlaps de temps qui reste au mandat présidentiel età la tenue de l’élection présidentielle. D’aucunsd’entre eux soupçonnent les milieux qui poussentà une précipitation des événements en revendi-quant la destitution du président et la tenue d’uneélection présidentielle anticipée de vouloir en faitcréer dans le pays un climat qui chambouleraitses échéances politiques et électorales. C’est pourquoi ils en sont à espérer que Bouteflika ren-tré au pays consacre ce qu’il a gardé de capacité physique et intellectuelle à mettre en place lesconditions d’une passation de pouvoir à termeéchu sans heurts ni soubresauts.Pour démontrer qu’on a cherché à « l’enterre r »

prématurément, le chef de l’Etat est tenu impéra-tivement de prendre des initiatives dans ce sensespéré par l’opinion publique et prouver ainsi quemême malade et physi quement diminué, il resteet restera la source et le centre du pouvoir jusqu ’à l’u lti me instant du pas sag e de rel aisà son successeur.

Bouira

Quatre terroristes abattusra. Cette neutralisation a été ren-due possible suite à un travail desurveillance et de filature entreprispar les éléments des services de sé-curité sur un véhicule suspect demarque Chevrolet, et à bord du-quel se trouvaient les 4 terroristes.

L’action engagée, a permis de con-trôler leur déplacement jusqu’à lacontrée d’El Khlifet, dans la com-mune de Dirah, non loin des terri-

toires de la daïra de Sidi Aissa,dans la wilaya de M’Sila. Pour lesbesoins d’identification, les dé-pouilles des 4 terroristes éliminésont été acheminées às la morguedu Centre hospitalier de Sour ElGhozlane. Un élément des servi-

ces de sécurité a été légèrement blessé, lors des échanges de tirsavec les terroristes et des armesrécupérées, lors de cette opération.

Abderazak Mokri, président du MSP

au

«Nous ne voulons pasentrer dans la polémique

de l’article 88»Présidentielles de 2014, santé du chef

de l’Etat, coup d’Etat militaire en Egypte…Le nouveau président du Mouvement

de la Société pour la Paix (MSP) Abderazak Mokri apporte, dans cet entretien,

ses arguments et affirme que le projet islamiste reste tout à fait réalisable

pour peu qu’on laisse la «mouvance» prendre le pouvoir… par les urnes.

soit pour les présidentielles, les autreséchéances électorales ou tout autreaction politique. Nous représentons unparti qui est présent à l’échelle natio-nale et je peux même affirmer quenous sommes le seul parti présent sur

le territoire national et qui n’est pas aidépar le pouvoir en place ou tout autre force.Notre présence sur le terrain est spontanéeet nous sommes une force qui se multiplieet qui se développe. Nous avons au seinde notre parti, une présence féminine ex-traordinaire et une présence de jeunestrès importante. Nous sommes cons-cients que nous représentons la pre-mière force sociale en Algérie et la pre-mière force de l’opposition, du moinsdans notre pa ys .

Q.O.: Le chef de l’Etat est rentréau pays mais l’opposition continued’émettre des réserves sur les ca- pacités de Boutefli ka à gouverner le pays. Est-ce que le MSP est pour l’application de l’article 88 de laconstitution ?

A.M.:Nous, nous ne voulons pas en-trer dans cette polémique de l’article

88 de la constitution. Nous sommesun parti politique responsable et qui ale sens de la responsabilité mais ausside l’humanisme. Le président de la Ré-publique est malade et chaque être hu-main peut tomber malade. On ne peut qu’espérer un prompt rétablissement au président de la République. Main-tenant, avant de parler de l’article 88,il faut d’abord avoir un dossier quidétermine clairement, médicalement et officiellement aussi que le président de la République est incapable d’exer-cer ses fonctions. Ce dossier on ne l’apas et ce n’est pas de nos prérogativesd’enquêter sur la santé du président.Donc nous ne voulons pas entrer danscette polémique de l’article 88. Nousespérons seulement aller vers des élec-tions présidentielles en 2014 dans unclimat serein et dans la transparence

totale. Ceci étant, nous appelonsbien entendu à un traitement trans-parent du dossier de la santé duprésident de la République maisnous nous contentons pour l’heurede ce qui est entre nos mains.

Q.O.: Toutes les politiques éco-nomiques mises en place depuisl’indépendance sont pensées sur la bas e d e l a r ent e p étr o-lière. Avez-vous au MSP une stratég ie économ ique qui puisse sortir le pays de la dépendan-ce des hydrocarbures ?

A.M.: Bien sûr. Pour consolider ceque vous venez de dire maintenant si on parle uniquement du plan quin-quennal, 286 milliards de dollars ont été investis dans notre économiepour arriver en définitive à seule-

ment 3% de croissance ce qui est audessous du taux moyen en Afriquequi est entre 5 et 6%. Nous consta-tons également que les écarts entreles entrées en devises et les dépen-ses budgétaires se creusent davan-tage. Les importations des matièresde première nécessité ont atteint en2013 quelque 60 milliards de dol-lars, alors que selon les prévisions,l’Algérie ne pourra engranger durant la même période que 70 milliards dedollars d’exportation des hydrocar-bures. Vous voyez bien que l’écart est en train de se creuser et c’est trèsdangereux pour l’Algérie.

Nous, nous avons une vision éco-nomique globale qui utilise juste-ment cette rente pour le développe-ment économique du pays par lacréation de l’entreprise et des em-

plois durables ce qui boostera le PIBhors hydrocarbures. Je voudrai sou-ligner ici que le développement d’uneéconomie hors hydrocarbures, néces-site beaucoup de réformes. Ces der-nières doivent toucher les systèmes fi-nanciers et bancaires bien sûr maisaussi dans le domaine de la fiscali-té. Les réformes doivent concer-ner la gouvernance et la manièreavec laquelle on gère le pays sansoublier la lutte contre la corrup-tion. Il faut également donner beau-coup d’importance à l’enseignement,la formation et la recherche scientifi-que. Il faut investir dans l’industrie,l’agriculture et les services pour arriver justement à un développement économique durable en dehors deshydrocarbures.

L’argent de la rente doit être u tilisé

pour ce développement et non pouracheter la paix sociale ou dans desprojets populistes qui n’ont rien à voir avec l a bonne gouvernance et qui n’ont aucune vision économique.Nous, nous avons un programmeéconomique global qui est ficelé et élaboré par des experts, des écono-mistes et des gens d’expé ri enc e.

Q.O.: L’actualité c’est aussil’Egypte. Quelle est votre position par rapport à ce qui passe dansce pays ?

A.M: Notre position est logique et claire. Nous rejetons ce coup d’Etat militaire qui met en péril pas seule-ment l’Egypte mais aussi tous les paysarabes et toute la planète. Ce coupd’Etat est un message très dangereuxà l’adresse de millions de personnespour leur dire qu’il ne peut y avoir de

changement par les urnes et par l’ac-tion politique pacifique. A cause dece coup d’Etat, des milliers de jeunesen Egypte pourraient être tentés d’allerrejoindre des groupes extrémistes armés.Il faut absolument rétablir la légitimité et la légalité en Egypte car nous esti-mons que le coup d’Etat mène tout le monde arabe vers des situationstrès dangereuses.

Q.O.: Est-ce que vous ne pensez pasque le projet islamiste reste irréalisa-ble à la lumière de ce qui se passedans les pays qui ont vécu le «prin-temps arabe» ?A.M.: Je dirai que le projet «islami-que» et non islamiste n’a pu être réa-lisable parce qu’on n’a jamais laisséce projet arriver au pouvoir par ladémocratie et les urnes.

Ce n’est pas une question de projet réaliste ou non mais c’est un problè-me de pouvoir. Les gens qui sont aupouvoir ne veulent pas lâcher ce pouvoir et brandissent à chaque fois cequ’ils qualifient de «menace islamis-te» qui n’a pas, selon eux, de projet réalisable. Nous disons clairement que nous représentons un projet réa-liste, un projet économique et socialfondé sur des approches pragmati-ques et applicables.

Je dirai toutefois que le problèmeaujourd’hui n’est pas un problème deprojet mais concerne la démocratie.

Le combat aujourd’hui est de por-ter notre projet par les voies que nousconfère la démocratie tout en respec-tant cette démocratie. C’est à ce mo-ment-là qu’on pourra parler si le projet islamique es t réalisable ou non .



03EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran


Moncef Wafi

L es exportations algériennes d’hydrocarbures ont conti-

nué leur chute amorcéedepuis janvier dernier,baissant de 9,82% de janvier à mai. Cet te bais-se s’explique par le reculdes cours du brut sur lemarché international, no-

tamment en avril où ilssont passés sous le seuildes 100 dollars le baril.Selon des experts, cettetendance est le résultatd’un regain d’inquiétudesur la demande mondia-le. L’Organisation des paysexportateurs de pétrole(Opep), dont l’Algérie estmembre, qui pompe envi-ron 35% du pétrole mon-dial, a révisé en mai à labaisse ses prévisions de lademande mondiale à89,66 millions de barilspar jour en 2013. Pour lepremier semestre de cetteannée, les exportations

ont atteint 35,90 milliardsde dollars (mds usd), enbaisse de 5,42% par rap-port aux six premiers moisde 2012 avec 37,96 mdsusd, selon le Centre natio-nal de l’informatique etdes statistiques des Doua-nes (Cnis). En dépit de cerecul, l’Algérie a réalisé unexcédent commercial deprès de 7,56 mds usd con-tre 13,93 mds usd à lamême période de l’annéedernière, en baisse de plusde 45%. Ce recul des ex-portations ne touche pasque les hydrocarbures,même s’ils en représententl’essentiel, les baisses ontégalement concerné lesbiens d’équipements in-dustriels (11,1%) et lesproduits bruts (22,7%) quin’ont représenté respecti- ve me nt qu e 0, 04% et0,17% de la structure glo-bale des exportations al-gériennes durant les sixpremiers mois de 2013.Quant aux hydrocarbures,ils ont continué à repré-senter l’essentiel des ven-tes algériennes à l’étrangeravec 96,09% du volumeglobal des exportations,

A. Zerzouri

L e tribunal criminel près la cour deConstantine devrait se pencher

aujourd’hui sur une affaire dont les dé- veloppements tiennent en haleine l’opi-nion publique depuis le 9 mars dernier,triste jour de l’enlèvement à Ali Mend- jeli des deux enfants Haroun et Brahim,âgés de 9 et 10 ans, retrouvés mor ts etenveloppés l’un dans un sachet noir etle second dans un cabas vert, trois joursaprès leur disparition.

De sources concordantes, nous avonsappris qu’un troisième individu inculpédans cette odieuse histoire criminellelors de l’enquête sera présent aux cô-tés des deux présumés assassins arrê-tés immédiatement après la découver-te des corps des deux innocentes victi-mes le 12 mars et incarcérés sous le chef d’inculpation d’enlèvement, de séques-tration et de double assassinat. Pour uneraison évidente de préservation de l’or-

dre public, l’instruction de l’affaire a étéentourée d’un épais secret, et jusqu’audernier moment on se tient encore àcette réserve bien connue du milieu ju-diciaire. Car, l’affaire n’a même pas étémentionnée ou affichée sur le rôle decette deuxième session criminelle ouver-te ces derniers jours à la Cour de Cons-tantine. « Mais une affaire comme cel-le là, qui a ému tout le pays, ne peutguère passer inaperçue », estiment deleur côté plusieurs avocats. D’autres avisde juristes estiment qu’il est fort proba-ble qu’on décidera le huis clos lors del’audience des accusés, car les faits peuvent de par leur immoral ité ou leurmonstruosité choquer les esprits. Entout cas, qu’il soit entouré de toute la« discrétion » possible, qu’on décide lehuis clos ou la séance publique, le ju-gement des accusés impliqués dans cet-te affaire devrait encore faire couler

Des températures maximales atteignant ou dépassantlocalement 48 °C continueront d’affecter la wilayad’Adrar et le nord de Tamanrasset (In Salah), a indi-qué hier l’Office national de la météorologie dans unbulletin spécial (BMS). La validité de ce BMS est encours jusqu’à aujourd’hui, précise la même source.

Constantine

Les assassins présumés de Harounet Brahim jugés aujourd’hui

beaucoup d’encre, remettant sur le ta-pis le débat sur l’exécution de la peinede mort notamment.Pour rappel, lors d’une journée de deuil,qui a tourné à l’émeute, le 17 marsdernier à Constantine, la revendication

principale de la foule était « El Kissas ».En ces jours là, abordant le volet de lapeine de mort réclamée par les famillesdes victimes et revendiquée par uneforte pression de l’opinion, le bâtonniernational maître M. Lenouar avait rap-pelé que la peine capitale est contenuedans la loi et que les juges continuent àrendre des verdicts dans ce sens, maispar une décision politique, l’exécution dela sentence des condamnés à mort n’aplus été pratiquée depuis 1993. Ajoutantdans ce sens que « la décision politiqueen question a été adoptée dans une con- joncture particulière où l’Algérie subis-sait le diktat d’un embargo international,et que rien n’oblige maintenant les pou- voirs publics à maintenir cette réserve».Une plaidoirie pour l’exécution de la sen-tence de mort contre les accusés recon-nus coupables et condamnés à la peinecapitale ? Oui, nous dira sans ambages

maître M. Lenouar. Celui-ci précise,néanmoins, qu’il faudrait introduire denouveaux textes de loi afin de se pré-munir contre toute erreur judiciaire pro-bable. «Il faut sérieusement penseraujourd’hui à réintroduire l’exécution de

la peine de mort avec un appui législatif conséquent, une finalité inscrite du restedans les textes du saint Coran et impos-sible à abroger en Algérie », en convientnotre interlocuteur. De son côté, le prési-dent de la Commission nationale de pro-motion et de protection des droits del’homme (CNPPDH), Me Farouk Ksen-tini, fervent défenseur de l’abolition dela peine de mort, est vraisemblablementrevenu à de meilleurs sentiments sur laquestion après l’assassinat des deuxenfants Brahim et Haroune.

La condamnation à la «peine capita-le» de façon «exceptionnelle» à l’en-contre des kidnappeurs et tueurs d’en-fants a été admise par ce dernier. Etl’état, acquiescera-t-il à la revendicationde la population en revenant sur sadécision « politique » de surseoir auxexécutions des verdicts prononçant lapeine capitale ?

Jour 12: le vice

et la charia

Kamel Daoud

Jour 12, mois 321, année de

l’os mou. Rien de neuf de

puis le retour de Bouteflika.

Le pays est lent et l’oisiveté

est la seconde religion après l’Islam. A tel point que

des gendarmes, selon des habitants, on fini par s’oc-

cuper à filmer un café ouvert le jour pour fournir la

preuve de l’infraction à la charia par des non jeû-

neurs. Cela s’est passé dans le village de Tifra, com-

mune de Tigzirt, Tizi Ouzou. Le parfait cocktail habi-

tuel: une région proclamée comme impie et que l’on

veut enflammer chaque été, le Ramadan version obli-

gatoire et la confusion des lois en Algér ie. D’ailleurs

cela mène à la question de fond : est-ce que l’Al-

gérie est un émira t islamiste, une république cen-

traliste ou une démocratie contrôlée ? L’esprit de

la loi n’est pas clair. On ne sait pas qui a gagné

après la guerre de l’indépendance (La France ou

l’Algérie puisqu’à la fin on se soigne en France ?).

Et on ne sait pas qui a gagné après la guerre des

années 90 (le FIS ou la république puisque «man-

ger» le Ramadan est une inf rac tion ? ).

D’ailleurs cela se sent pour ceux qui observent :

l’islamisation de la société ne touche pas que le peu-

ple assis, les civil, les oisifs, les chômeurs ou les con-

vaincus. Puisque l’armée est née du peuple avant d’être

son père et sa mère, elle aussi (et d’autres corps et

institutions) est touchée par le conservatisme ambiant,

rampant et bigot. La fracture entre anciens officiers et

nouveaux officiers croyants fervents est nette pour ceux

qui les fréquentent. Et la majorité démographique est

pour les conservateurs, pas pour les autres. C’est celaqu’il faut regarder et analyser au plus vite pour définir

les frontières entre armée de Dieu et armée nationale

dans quelques décennies. Exagéré ? Non.

L’esprit de la loi devient flou avec le temps et cela se

voit dans la tête du policier ou du gendarme qui ne

sait plus aujourd’hui faire la diffé-

rence entre faire respecter la loi

ou le précepte moralisateur. Pour-

chasser le couple ou le voleur de

couples. L’impie ou le criminel. Pour reprendre Addi

Houari, le référent est de plus en plus trouble entre

le crime et le péché. Et c’est ce qui étonne certains

(sans étonner d’autres) dans ce genre de fixation sur

les non-jeûneurs en Algérie depuis quelques années.

Cela nourri la théorie du complot/manipulation, sur-

tout après les panneaux salafistes dans la Kabylie.

Ou la théorie du Grand Malade qui impose sa peur

de la mort et donc son bigotisme à la nation et ses

institutions. Ou la théorie de l’oisiveté qui est mère

du vice qui voit le vice chez les autres.

Ou la théorie de l’afghanisation en douce de l’Al-

gérie. Selon Addi d’ail leurs (artic le v isible sur son

nouveau blog), le jeu est clair dans le partage des

champs de pouvoir : le régime garde la main sur la

rente et la puissance et abandonne aux islamistes la

société, les mœurs, la culture et les codes. Il en naî -

tra un équilibre visible dans le reste du monde « a ra-

be » bâti sur l’immoralisme politique, allié stratégi-

que du moralisme de la société.

Sans cette théorie de ruse, on ne peut pas com-

prendre ce que gagne un régime à pourchasser cy-

cliquement des non-jeûneurs et à en faire une in-

fraction . Le bon peuple en devient pieux, soumis et

immobile et le régime encore plus féodal, plus ren-

tier et plus fermé et élitiste. Le Pakistan en somme

: des élites gouvernantes endogènes et des peupla-

des fanatisées à l’extrême avec une armée puissan-te qui assure le mariage contre nature et la sous-

traitance régionale.

Revenons à nos chaussures : c’est le jour 12.

L’oisi veté est mère du vice qui est le père du pire.

Et ainsi de suite…

Hydrocarbures

Baissedes exportations

La baisse des exportationsalgériennes n’a qu’une seuleexplication et elle est liée au

recul à celle deshydrocarbures de 7% depuisle début de l’année et qui ont

représenté 95,5% du total desexportations du pays.

soit 34,50 mds usd au pre-mier semestre 2013 con-tre 37,12 mds usd à lamême période de l’annéeécoulée, en baisse de7,05%, précise le Cnis.En mai dernier, les expor-tations des hydrocarburesont chuté de 6,89% parrapport à mai 2012, pas-sant de 6,04 mds usd à5,62 mds usd. Quant aux

importations, elles ontconnu une hausse de17,99% s’établissant à28,35 mds usd de janvierà juin contre 24,02 mdsusd à la même période,l’année dernière. En mai2013, les importations onttotalisé 4,50 mds usdcontre 4,35 mds usd(+3,54%) durant mai2012. Quant aux exporta-tions hors hydrocarbures(4,5% du volume globaldes exportations), ellesont atteint 265 millionsusd en mai 2013. Ces pro-duits exportés sont cons-titués du groupe «demi-

produits» avec 211 mil-lions usd, les biens alimen-taires avec 44 millions usdet les produits bruts 8 mil-lions usd. Mais de l’avisgénéral, les exportationshors hydrocarbures del’Algérie demeurent toujours margi nales. En fé- vr ie r de rn ie r, el le savaient totalisé 197 mil-lions usd, soit seulement3,15% du volume globaldes exportations.

Les exportations algé-riennes hors hydrocarbu-res restent essentiellementconstituées de dérivés deshydrocarbures et de pro-duits agroalimentaires. Ils’agit notamment des hui-les et produits provenantde la distillation des gou-drons, les ammoniacs,l’hydrogène et gaz raresou encore les engrais.Pour les produits agroali-mentaires exportés, on re-trouve le sucre même si lepays n’est pas un produc-teur de sucre (canne oubetterave), la matière pre-mière étant totalement im-portée par des opérateursprivés qui la transformentet la commercialisent.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran


ENTREPRISE NATIONALE DES SELS ENTREPRISE NATIONALE DES SELS

SPA AU CAPITAL DE 1.600.000.000 DA

ENASEL

DIRECTION GENERALE – CONSTANTINENIF : 099925006286210

Avis d’attribution provisoire de marchéConformément aux dispositions de l’article 49 alinéa 02 du décret présidentiel N° 10-236 du 07 Octobre 2010 modifié et complété, portant réglementation des marchés publics. Il est porté à laconnaissance de l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offres national ouvert relatif à l’AON N° 01/DPD/2013 pour la fourniture de matériels des travaux publics en trois (03)lots distincts, paru sur la presse nationale « Le Quotidien d’Oran » du 25/03/2013 et « ENNAHAR » du 16/04/2013, qu’à l’issue de l’évaluation des offres sur la base des critères prévus dans lecahier des charges, le marché est attribué provisoirement comme indiqué dans le tableau ci-dessous :

LOT DESIGNATION DE LA FOURNITURE QTE SOUMISSIONNAIRE NIF MONTANT DE L’OFFRE NOTE OBTENUE DELAIS O.B.S.

N° RETENU PROVISOIREMENT

01 Chariots élévateurs de 03 T (04) ODM FRANCE 000516096761591 8.925.034,48 DA (T.T.C.) 85,00 25 semaines Mieux-disant

02 Pelle sur chenilles d’une capacité de 20 A 30 T (01) SARL SOCOPE 000113026273663 15.851.500,00 DA (T.T.C.) 96,00 02 mois Mieux-disant

03 Bulldozer (9 M3) (01) SARL SOCOPE 000113026273663 31.120.000,00 DA (T.T.C.) 91,50 03 mois Mieux-disant

Les soumissionnaires qui sont intéressés à prendre connaissance des résultats détaillés de l’évaluation de leurs offres techniques et financières peuvent se rapprocher auprès de la commissiondes marchés de l’entreprise ou plus tard trois (03) jours à compter du premier jour de la publication de l’attribution provisoire du marché.

Tout soumissionnaire contestant ce choix peut introduire un recours auprès de la commission des marchés de l’Entreprise dans un délai de dix (10) jours à compter de la première parution duprésent avis, et ce conformément à l’article 114 du décret présidentiel précité.

NIS 0983 2501 0008 641



05Le Quotidien d'Oran

Dimanche 21 juillet 2013EVEN EMENT

Salem Ferdi

Il est poursuivi notamment de«complot visant à apporter unsoutien à Al-Qaïda et Aqmi,

complot de prise d’otages, enlè- vement de personnes protégéesinternationalement, et complot

visant à utiliser une arme de des-truction massive», selon le pro-cureur fédéral de ‘ManhattanPreet Bharara’. L’impact écono-mique de cet acte terroriste surl’Algérie qui s’est traduit par leretrait des personnels de BritishPetroleum et de Statoil, est loind’être résorbé. Les efforts de So-natrach, reconnus d’ailleurs parles deux compagnies étrangères,ne leur semblent pas suffisantspour décider du retour du per-sonnel évacué, il y a six mois,après l’attaque terroriste. L’unedes dernières mesures prises parl’Algérie consiste en la créationde plates-formes d’atterrissagepour petits avions afin de pou-

voir transférer directement lespersonnels de Hassi Messaoud

vers la base de Tiguentourine.Cela serait de nature à éviter lestransferts par bus de Tiguentou-rine vers l’aéroport d’In Amenaset d’éliminer le risque d’attaque.Il faut rappeler que l’attaque te r-roriste contre Tiguentourine adébuté par un raid contre un bustransportant des employés étran-gers vers l’aéroport. La mesurerépond à une des «failles» de sé-curité relevées par les deux en-treprises étrangères.

DES «GARANTIESEN ACIER»

Le travail de réalisation des pla-tes-formes se mène à un rythmeaccéléré, les autorités algériennessouhaitant un retour de BP etStatoil, au plus tard, en septem-bre. La base gazière ne fonction-nerait actuellement qu’avec unseul train de production pour uneproduction de 7 millions de m³/j,alors que la production de croi-sière est de 30 millions m³/j. Leretour à une production optima-le à la base gazière de Tiguentou-rine est d’autant plus importantqu’elle représente 18% des ex-portations du pays. Pour l’Algé-rie, le site est hyper-sécurisé dé-sormais et ne justifie pas les réti-

Plus de 8.000 dossiers pour l’ac-quisition d’un logement public

promotionnel (LPP) ont été déposésau niveau national, alors que le pre-mier chantier de réalisation de cetype de logements vient d’être lan-cé, indiquent des responsables del’Entreprise nationale de promotionimmobilière (ENPI).

Sur les 8.000 dossiers déposésdepuis le lancement des souscrip-tions le 1er juillet dernier, 3.800

dossiers sont enregistrés à la wilayad’Alger, soit près de la moitié desdemandes reçues par l’ENPI, a pré-cisé à l’APS le directeur général del’ENPI, M. Ammar Guellati. L’opé-ration de retrait des formulaires pourl’acquisition d’un logement LPP aconnu, depuis le premier jour del’opération, un fort engouementpour les gens qui se sont présentésaux bureaux de l’ENPI pour sous-crire à cette nouvelle formule. Se-lon les chiffres du directeur général,près de 35.000 imprimés ont été dis-tribués jusqu’à mardi soir sur tout leterritoire national, dont 20.000 à

Alger, 4.000 à Oran, 1.200 à Cons-tantine et 1.100 à Annaba. Cepen-dant, une tendance à la baisse a étéconstatée depuis plus d’une semai-

ne suite à la décision du ministèrede l’Habitat et de l’Urbanisme demettre en ligne le formulaire, afind’améliorer les conditions d’accueilet éviter les désagréments des dé-placements aux souscripteurs durantle mois du Ramadhan. Cette mesu-

Une personne a trouvé lamort et 12 autres ont été

blessées hier dans un accident dela circulation survenu à Aïn De-fla, a-t-on appris auprès de la di-rection de la Protection civile de

la wilaya. L’accident s’est produità 08h30 sur la RN 4 au lieuditMédiouna, dans la commune deRouina, lorsqu’un minibus de

voyageurs et un camion roulanten sens inverse sont entrés en col-lision, a indiqué la même sour-

Yazid Alilat

L es choses commencent lente-ment à se décanter sur le front

diplomatique en Egypte où le Roi Abdallah II, de Jordanie était, hier,

l’hôte des nouvelles autorités égyp-tiennes qui ont annoncé la reprisede leurs relations avec la Syrie, alorsque les partisans du président desti-tué par l’armée campaient toujours,hier au Caire, poursuivant leurs ma-nifestations, entamées vendredi.Hier, la tension était, cependant, per-ceptible dans les faubourgs cairotes,avec le maintien des manifestationsdes partisans de Mohamed Morsi,qui campaient dans deux placesprincipales : la mosquée Rabaa al-

Adawiya dans un faubourg de la ca-pitale, et les abords de l’Universitédu Caire. Les manifestants pro-Mor-si, qui y ont installé des tentes et dres-sé des barrages sur les voies d’ac-cès, s’y trouvaient toujours, par cen-taines, samedi matin. A Rabaa al-

Adawiya, la foule brandissait despancartes sur lesquelles on pouvaitlire «où est passé mon vote?», enréférence au scrutin qui avait portéM. Morsi au pouvoir, en juin 2012,première élection présidentielle dé-mocratique en Egypte. «La volontédu peuple contre la force militaire»proclamait une banderole déployéedans la même place où les portraitsde M. Morsi étaient omniprésentsavec la mention «notre président» ou«président légitime». Le calme ré-gnait, cependant, dans le village detentes installé sur place, de nom-breux manifestants restant allongéssous des tentes en attendant, par unechaleur torride, la rupture du jeûne.Cette journée de protestation a étéintitulée : «briser le coup d’Etat», enallusion à la destitution de M. Morsi,

par l’armée, le 3 juillet.Une partie des manifestants a vouluse diriger vers le ministère de la Dé-fense et le quartier général de la

Logement promotionnel public

Les prix n’ont pas encore été fixés

Elles exigent le maintien d’une forteprésence militaire à Tiguentourine

BP et Statoilrenâclent à revenir

cences de BP et ses exigences surdes domaines qui relèvent de lasouveraineté nationale. Mais lesdeux compagnies qui ont per-du des employés dans les atta-ques élèvent, très haut, la bar-re et exigent des «garanties enacier» avant le retour de leursemployés. Statoil a même crééune structure autonome aprèsl’attaque de Tiguentourine quitravaille sans interférence avec lessoucis économiques.

Le porte-parole du groupe nor- végien, Baard Glad Pedersen, vient de réitérer que «le retour desemployés de Statoil dépend dela mise en place des mesures desécurité nécessaires». De maniè-re assez diplomatique, le porte-parole de Statoil laisse entendreque tout n’est pas au point. «Nousavons une bonne relation de coo-pération avec les autorités algé-riennes. Elles ont elles-mêmesmis en œuvre plusieurs change-ments à la sécurité autour de nossites. Nous sommes avec BP endialogue avec elles sur la façond’approfondir nos discussions».

ON VEUT DES SOLDATS !

De son côté, le porte-parole deBritish Petroleum, Robert Wine asouligné que sa compagnie «estengagée en Algérie, mais nousavons besoin d’assurances pourla sécurité de tous sur le site». Surces questions et depuis de longsmois, il existe une sorte de dialo-gue de sourds entre les autoritésalgériennes, qui estiment avoirsatisfait toutes les demandes, enmatière de sécurité, et le groupeBP. Selon Reuters, qui cite des«sources proches» de BP et deStatoil, les deux compagnies veu-lent avoir des assurances que lestroupes militaires déployées, ac-tuellement, dans la zone de Ti-guentourine soient maintenuessur place. «Nous voulons être sûrsqu’un nombre élevé de soldatssoit maintenu quand nous retour-nerons là-bas» a déclaré une deces sources. Quand la base ga-zière de Tiguentourine reprendrasa production de croisière ? Lesautorités algériennes souhaitentque cela soit en septembre pro-chain mais des spécialistes pen-sent que cela ne sera pas le casavant le début 2014.

Mohtar Belmokhtar est officiellement inculpé, depuis

vendredi, aux Etats-Unis, pour l’attaque du complexe gazier de Tiguentourine (In Amenas), en janvier dernier et qui avait fait 38

morts de 10 nationalités.

1 mort et 12 blessés à Aïn Defla

Collision entre un buset un camion

ce. La victime décédée âgée de66 ans a rendu l’âme au niveaudu service des urgences de l’hô-pital de Aïn Defla où elle a étéadmise en compagnie de 12autres blessés, âgés entre 18 et

60 ans, a-t-on précisé de mêmesource. Quatre décès et 76 bles-sés sont à déplorer dans 45 acci-dents enregistrés depuis le débutdu mois de ramadhan sur le ter-ritoire de la wilaya de Aïn Defla,a-t-on observé de même source.

Egypte

Les pro-Morsi maintiennent la protestaGarde républicaine, situés dans lesenvirons de la mosquée, mais ont étéempêchés d’y accéder par des bar-rages de l’armée. D’autres manifes-tations de partisans de Morsi ont eulieu dans d’autres villes du pays, ainsi

que dans les villages du Delta du Niloù trois femmes sont mortes, lorsd’affrontement entre pro-et anti-Morsi. Les anti-Morsi, par contre,ont manifesté, vendredi soir, PlaceTahrir où ils é taient quelque 2.000personnes à brandir des portraitsdu général Sissi, au milieu de feuxd’artifice. Aux abords du palais dela présidence, plusieurs centainesd’anti-Morsi ont brandi des dra-peaux pour saluer la chute du pré-sident qu’ils accusaient de gouver-ner au seul profit de son clan et delaisser le pays plonger dans la réces-sion économique.

INSÉCURITÉ

Pour autant, l’insécurité demeure

dans certaines parties du pays no-tamment au Sinai. Vendredi soir,deux civils ont péri et un autre a étéblessé dans une attaque à la roquet-te contre un poste de contrôle de l’ar-mée à al-Arich, selon les services desécurité. Les attaques contre la poli-ce et l’armée mais aussi des civils sesont multipliées, depuis le 3 juillet,dans cette région, où l’armée a ren-forcé sa présence.

Quatre policiers y ont été tués, enmoins de 48 heures, selon des sour-ces médicales. Selon l’agence‘Mena’, 10 jihadistes avaient été tuésen 2 jours, lors d’une opération del’armée dans cette région.

FRONT DIPLOMATIQUEROUVERT

Par ailleurs, sur le front diplomati-que, la situation change rapidement.Le tout nouveau ministre des Affai-res étrangères du gouvernement

transitoire, Nabil Fahmy, a annoncéun «réexamen» de la décision du pré-cédent pouvoir de rompre les rela-tions avec Damas. Sans se pronon-cer formellement ou non sur une re-prise de ces relations, il a semblé

prendre des distances avec la politi-que de M. Morsi, dans ce dossier, enaffirmant que le Caire n’appelait pasau «djihad» contre Bachar al-Assaden Syrie. Il a, en outre, expliqué quela priorité de son action irait à «ex-pliquer clairement et honnêtement»la situation qui prévaut en Egypte.Par ailleurs, et seulement quelques

jours après la visite de la chef de ladiplomatie européenne Catherine

Ashton, le roi de Jordanie AbdallahII a effectué, hier, au Caire la pre-mière visite en Egypte d’un chef d’Etat étranger depuis la chute duprésident Mohamed Morsi, le 3

juillet dernier. Le roi a été accueilli àson arrivée par le chef du gouverne-ment de transition, Hazem Beblawi,pour une courte visite. D’autre part,

selon la presse égyptienne, le prési-dent Morsi aurait demandé à être li-béré pour partir en exil, en échangede la fin du mouvement de protes-tation de ses partisans. Une informa-tion pas encore confirmée. Par con-tre, le Royaume-Uni est revenu surdes autorisations d’exportationd’équipements militaires vers l’Egyp-te en raison de craintes qu’ils nepuissent être utilisés contre les ma-nifestants, a annoncé une porte-pa-role du ministère britannique duCommerce. Les autorisations por-tent sur des composants de véhicu-les blindés et de mitrailleuses, ainsique sur des équipements radio et decommunications, notamment pourdes chars, a précisé la porte-parole.«Nous sommes très préoccupés parla situation en Egypte et les événe-

ments qui ont conduit à la mort demanifestants», a déclaré, dans uncommuniqué, le ministre du Com-merce Vince Cable.

re a permis une meilleure organisa-tion de l’opération des souscriptionsnotamment à Alger où les guichetsde l’ENPI ont été pris d’assaut lapremière semaine du mois en courspar les demandeurs de logements.

A Alger, les guichets sont localisés àl’annexe de la direction générale àSaïd Hamdine, aux directionsd’Ouled Fayet, de Oued Smar et deBab Ezzouar. Cette dernière enre-gistre chaque jour des chaînes inter-

minables dès les premières heuresde la matinée. La totalité des jetonsréservés aux postulants venant dé-poser leurs dossiers à cette direc-tion est distribuée vers 9h, et les re-tardataires sont obligés de revenirtôt le lendemain où des bousculadessont enregistrées pour l’obtention du

jeton et les formulaires de demandede souscription, selon des témoigna-ges. M. Guellati explique cette fortepression sur cette direction par sonaccessibilité à travers les réseaux detransport (tramway, bus et taxi) et laforte concentration urbaine dans larégion est de la capitale.La direction de Bab Ezzouar a enre-gistré à elle seule le retrait de près de12.500 formulaires et le dépôt de2.200 dossiers jusqu’à mardi soir, soit

plus de 60% des souscriptions à Al-ger. Pour faire face à cette situation,l’ENPI envisage d’améliorer son or-ganisation en rééquilibrant la deman-de sur les quatre directions d’Alger.«La direction de Bab Ezzouar est laplus connue par les citoyens parmi

nos structures à Alger, ce qui expli-que le rush constaté, alors que la di-rection de Oued Smar enregistre uneaffluence quasi nulle», a-t-il souligné.

Actuellement, la direction de BabEzzouar accueille près de 400 postu-lants par jour, contre 150 à SaïdHamdine et 100 à Ouled Fayet. Ledirecteur général de l’ENPI a parailleurs affirmé que cette formuled’accès au logement promotionnelpublic se poursuivra tant qu’il y aura

des demandes, soulignant que les ci-toyens peuvent postuler à ce pro-gramme sans aucune date limite. Parailleurs, M. Guellati a indiqué que lesprix du logement LPP et les modali-tés de paiement sont toujours encours de préparation, ajoutant qu’ilsseront fixés et annoncés prochaine-ment. Le programme LPP est desti-né aux catégories socioprofessionnel-les qui ne pouvaient ni postuler pourun logement social, ni un logementde type location-vente (AADL). Cet-te nouvelle formule exige un revenumensuel allant de 108.000 DA à216.000 DA. L’ENPI (ex-EPLF) pré-

voit la réalisation de 151.850 loge-ments selon la formule LPP sur l’en-semble du territoire national, dont45.000 à Alger. Le premier chantier

dans cette wilaya a été lancé en juindernier à Semrouni (Ouled Fayet)par une société mixte algéro-portu-gaise. Cette société compte entamerles fondations et le bétonnage dans20 jours, selon le directeur régionalde l’ENPI à Alger, Tarek Belaribi.



CENTRE & ESTLe Quotidien d'Oran


12 ramadhan 1434

Horaires des prières pour Alger et ses environs

El Fedjr 04h00

Dohr 12h54

Assar 16h45

Maghreb20h06

Icha21h41

06

Ali Chabana

D’un côté, ces mômes à peine sortis de la petite enfance, de l’autre,

des dizaines de mendiants éparpillés

sur les places publiques et près des ruel-les commerçantes du centre-ville. A proximité du marché des fruits et légu-mes, dès les premières heures de la jour-née, ils viennent des quartiers périphé-riques et sitôt commencent à mettre enplace leurs étals de fortune, principale-ment de vieux cageots; ce sont ces pe-tits vendeurs à la sauvette qui, par en-chantement, pullulent durant le mois duRamadhan, des revendeurs de feuillesde diouls, de pois chiche macéré ou en-core de bottes de petites herbes dont ilsont fait un commerce, certes précaire,mais il constitue tout de même une sour-ce d’argent non négligeable pour desenfants apprenant un métier pour le-quel ils ne sont pas préparés.Rabah 11ans : «Je viens chaque jourexposer à la vente ma marchandise auxpassants; je vends des sachets de pois

chiche que ma mère confectionne la veille, ainsi, avec le peu d’argent ga-gné, je peux me permettre certaineschoses». A l’entrée de l’arc de triom-phe Caracalla, une vieille femme sup-plie les gens pour l’aider avec quelquessous, le visage bouffi par les affres dela misère et le corps fourbu par le poids

Merzougui Mohamed

A gissant sur informations concordantes, fournies par des citoyens,

les éléments de la brigade anti-stup,relevant de la sûreté de wilaya deBordj Bou Arréridj, ont mis fin der-nièrement aux agissements de six tra-fiquants de drogue qui écumaient lesdifférents quartiers de la ville de BordjBou Arréridj, notamment ceux de

«400 logts» et d’«El Moumen». Lesmis en cause, âgés de 18 à 46 ans,

A. Boudrouma

Une ambiance festive a régné, aprèsla rupture du jeûne, au sein du

somptueux Palais des arts et de la cul-ture de Skikda, à l’occasion, dernière-ment, d’une cérémonie de remise deprix aux lauréats des examens scolai-res de fin d’année, organisée par la

direction de l’éducation de la wilaya.Un nombre important d’invités, d’élè-

ves accompagnés de leurs parents, deprofesseurs, de cadres du secteur del’éducation et de responsables à diffé-rents niveaux, a pris part à la fête. Dela musique et des youyous ont ponc-tué la remise des prix et le nombreimportant de réussites avec mention«Très Bien» et «Excellent» a contraintla direction de l’éducation à organisercette première cérémonie de remise desprix à l’échelle de la wilaya aux 7meilleurs lauréats de chaque palierd’enseignement, aux trois premiers éta-blissements du moyen et du secondai-re et aux trois premières inspections ducycle primaire. Le reste des lauréatsseront honorés au niveau de Collo,Skikda, El-Harrrouch et Azzaba. Le di-recteur de l’éducation, M. Brahim Ser-

douk, a expliqué cette organisationpour permettre à tous les lauréats dontle nombre dépasse les capacités de lasalle, d’être honorés convenablement.

Tahar Mansour

Nous n’avons pas reçuune goutte d’eau dans

nos robinets depuisplus d’un mois, alors que les ha-bitants qui nous font face del’autre côté de la route en béné-ficient régulièrement», nous aaffirmé un habitant de la cité Ma-zounia à L’Arba qui continue enprécisant que «un peu plus loinque nos habitations, dans l’autresens, nos voisins ont aussi del’eau de manière régulière dansleurs robinets». C’est une situa-tion incompréhensible que vi-

vent ces citoyens qui voient leursrobinets tarir durant les quatreou cinq mois chauds de l’annéeet qui n’ont reçu aucune expli-cation de la part des responsa-bles de l’ADE qui se contententd’envoyer, de temps en temps,un camion-citerne qui ne suffit

que pour l’alimentation de quel-ques familles seulement. Nous

Naït Ali Y.

Cinq présumés membres d’unréseau de voleurs de véhi-

cules avec violence ont été pla-cés dernièrement, par le Parquetd’Azazga, 35 km à l’est de la

wilaya de Tizi Ouzou, sous man-dat de dépôt, a-t-on apprisauprès de sources judiciaires. Unsixième individu a bénéficiéd’une citation directe. Ils sontaccusés d’association de malfai-

teurs, de tentative d’assassinat, vol qualifié, menace avec armeblanche, blanchiment d’argent etusurpation de l’identité d’autruiet fausse déclaration. Parmi lesmis en cause dans cette affairefigure un couple qui simulait desdéplacements et des déménage-ments à leurs victimes depuisd’autres wilayas du pays vers TiziOuzou. L’enquête a été diligen-tée depuis par les éléments dela compagnie de la Gendarme-rie nationale d’Azazga suite à des

Rabah Benaouda

C’est un programme culturel

et artistique très acceptablequi a été mis sur pied par les res-ponsables de la direction de laculture de la wilaya de Médéa,en coordination étroite avec lamaison de la culture Hacène El-Hassani de Médéa, pour ce moisde Ramadhan. Les soirées ontlieu, comme d’habitude, quoti-diennement, à partir de 22h30,ainsi qu’à travers plusieurs daï-ras dont notamment celles d’AïnBoucif, Béni Slimane, Berroua-ghia, El Omaria, Ksar ElBoukhari, Ouzera et Si Mahd-

joub. Le nombreux public habi-tué de cette infrastructure cultu-relle n’aura que l’embarras duchoix entre la chanson chaâbie,celle moderne comme l’anda-louse, auxquelles s’ajoute le

théâtre. Ceci sans oublier lesconférences et les chants reli-gieux à l’occasion de la commé-moration de «Feth Mecca» et«Ghezouet Badr». En effet, de lalecture détaillée de la fiche tech-nique de ce programme, il res-

TÉBESSA Une aubaine

pour les petits revendeursdes ans, elle est là, depuis ce matin, àattendre le geste bienfaisant, surtout ence mois de Ramadhan, synonyme degénérosité. Pas plus loin, une gaminesyrienne, assise à même le sol, le re-

gard passant en revue les gens deman-dant l’aumône. Ces mendiants, il enexiste partout et chacun à sa proprefaçon d’attirer l’attention des passants.Bien décidé à écouler ses feuilles ‘’mal-souka’’, Amine, 13 ans, n’arrête pasde crier en proposant ses pâtes à unmoindre prix tout en vantant leur qua-lité. «Il m’arrive parfois de ne rien ven-dre du tout et ça m’énerve lorsque je

vois que mes copains écoulent rapide-ment leurs paquets de diouls». Toutela journée, ils sont là, patients et tei-gneux; les places sont si chères auxalentours des endroits où il y a plus declients potentiels, le jeu du chat et dela souris avec les agents de l’ordre leslaissent sur le qui-vive lorsqu’il s’agitde sauver son gagne-pain, parfois ilsfont l’objet de harcèlement de la partd’adultes qui les poussent à quitter les

lieux au plus vite. Amine ajouta: «Par-ce qu’on est petit, on n’a pas le droitd’exercer, ainsi, des personnes malin-tentionnées viennent nous dérangerafin de céder devant leurs exigences».Toutes ces catégories sociales surviventde la sorte, car de cela dépend leurexistence au quotidien.

SKIKDA Les lauréats primés

Le premier responsable du secteur a jugé les résultats obtenus aux examens,en nette amélioration particulièrementdu point de vue qualitatif et de la posi-tion honorifique décrochée par la wi-laya de Skikda au plan national. Autotal, 378 lauréats ont été récompen-sés par des chèques variant entre 8.000et 80.000 DA, représentant une enve-

loppe de 8 millions de dinars débloquéepar la wilaya. La filière ‘Lettres et lan-gues étrangères’ a obtenu la premièreposition avec un taux de réussite aubaccalauréat de 59.36%. C’est la lau-réate Bouchra Bouatrous du lycée d’AïnKechra qui a réussi une moyenne de17,40, représentant la meilleure moyen-ne au plan wilaya. Quant au cyclemoyen, la palme est revenue à la lau-réate Yahia Rayane avec une moyen-ne de 19,14 et Hermouche Marwa deFilfila qui a excellé avec une moyennede 10/10. En ce qui concerne les éta-blissements scolaires, c’est le lycéeOussama Ibn Zeid de Skikda qui s’estadjugé la meilleure place avec un tauxde réussite de 77.46%, le CEM BachirIbrahimi avec un taux de réussite de92,75% a surclassé ses pairs. Quant àla zone Collo 1, elle a obtenu un taux

de réussite de 93,93%, se hissant à lapremière place du cycle primaire où 50établissements ont réussi à atteindre untaux de 100% de réussite.

BORDJ BOU ARRÉRIDJTrafic de drogue,six arrestations

ont été présentés devant le procureurde la République près le tribunal deBordj Bou Arréridj, puis le juge d’ins-truction ordonna leur mise sous man-dat de dépôt sous le chef d’inculpa-tion de détention, consommation etcommercialisation de kif traité et decomprimés psychotropes.

A noter que la police judiciaire n’apas manqué de mener des actions etmesures de sensibilisation en direc-

tion de la frange juvénile, sur le dan-ger de ces produits prohibés.

L’ARBA

Des robinets à sec depuisplus d’un mois

apprenons en effet que ces fa-milles demeurent en bordure dela RN 29, juste à la sortie ouestde la ville de L’Arba en allant vers

Bougara et qui, une fois les moischauds annoncés, voient leursrobinets tarir mais juste pour lespâtés de maison situés en des-sous de la route, le long de celle-ci (pour le quartier en question)et sur une largeur d’une vingtai-ne de mètres, car les habitationssituées un peu plus bas sont ali-mentées régulièrement. Cecinous donne une situation incom-préhensible qui fait qu’une ban-de de maisons large de quelquesdizaines de mètres n’est pas ali-mentée en eau potable alors queles maisons situées au-dessus etau-dessous de cette bande lesont régulièrement, tout en pré-cisant que c’est la même condui-te qui alimente les habitationssituées au-dessous. Selon les ci-

toyens, ils se sont plaints de cet-te situation auprès de l’ADE à

plusieurs reprises mais aucunesolution ni même explicationplausible ne leur a été donnée.L’année dernière, les mêmes ha-

bitants ont bloqué la route pourle même motif et ils s’apprêtaientà le faire cette année n’était-cela sagesse de certains d’entre euxqui ont préféré multiplier lesplaintes auprès de toutes lesautorités. Ils se sont en effet di-rigés vers la daïra et ont été re-çus par le chef de daïra, M. Mo-hamed Meziane, qui a donnédes instructions fermes aux res-ponsables de l’ADE afin qu’ilsmettent fin à cette situation maisaucune action n’a été entrepri-se, bien qu’une brigade del’ADE ait constaté la véracité desdires de ces citoyens. En fin decompte, et devant la non-satis-faction de ces revendications lé-gitimes, les mêmes citoyens dé-clarent qu’ils vont être obligés de

recourir à d’autres moyens pourse faire entendre.

TIZI OUZOUDes voleurs de véhicules sous

les verrousplaintes pour vols de véhiculesavec agression au niveau des li-mites administratives entre TiziOuzou et Béjaïa à hauteur du colde Chellata. Un homme N. A.(42 ans) et sa femme A. R.(41ans), originaires de la locali-té d’Aït Khelili (Mekla), ont étédébusqués le 7 juillet derniersuite à la découverte de leur actede mariage sur les lieux où unede leurs victimes, un transpor-teur de marchandises de 70 ans

de Batna, venait d’être agresséavant d’être délesté de son four-gon. Deux jours plus tard, lesdeux suspects sont arrêtés avantde donner leurs complices no-tamment les receleurs au nom-bre de 4 originaires de Mekla,Sétif, Boumerdès et Blida. N. A.circulait sous une fausse identi-té. Ces derniers sont tombésdans des traquenards tendus parles gendarmes. A la suite de cesinterpellations, une vingtained’appareils et de puces de la

téléphonie mobile et la sommede 600.000 dinars ont été sai-sis. Les gendarmes ont réussiégalement à récupérer 4 véhicu-les volés parmi les 7 signalés.Toujours selon les mêmes sour-

ces, le couple faisait endormirleurs victimes en glissant dessomnifères dans des boissons encours de route pour ensuite pro-poser de les remplacer au volant.

A leur arrivée au col de Chellataà hauteur d’une fontaine, le con-

ducteur est invité par ses accom-pagnateurs à descendre de la

voiture pour se rafraîchir avec del’eau en vue de reprendre le vo-lant. A cet instant-là, le coupleprend la fuite à bord des véhi-cules de leurs victimes. Quand les

victimes tentent de résister, ellessont agressées par le couple. Lesgendarmes ont recensés pasmoins de 12 cas entre vols etagressions à l’actif de cette ban-de qui revendait les véhiculesdans d’autres wilayas du pays.

MÉDÉA Des soirées animées

sort que c’est toujours la chan-son chaâbie qui tient le haut del’affiche avec pas moins de onze

soirées animées par Chafik Ha-djadj de Sidi Bel-Abbès, AmineHouki de Mostaganem, Moha-med Raoui d’Alger, les chanteurslocaux dont notamment CheikhMohamed Fatmi, Mohamed Ha-bireche, les cousins Benlakehal(Boualem et Mustapha), El Hadi

Achab, Mustapha Ferrah, Dja-mel Ziani, la troupe «MehboubSafar-Batti»… Pour la chansonmoderne, la tête d’affiche estincontestablement cheb Anouardont la soirée sera exclusivementréservée aux familles qui se ren-dront certainement nombreusesà la maison de la culture Hacè-ne El Hassani de Médéa. Unechanson moderne qui verra laparticipation de cheb Yazid ain-si que des chanteurs locaux Na-

bila Bouzenague, cheb Zoheir,cheb Djamel… Par ailleurs, lechanteur bien connu, Salim Hel-lil, fera certainement salle archi-comble, les familles médéennesappréciant énormément ses ré-citals. Il sera accompagné par

Nardjess. Comme il y aura éga-lement des soirées réservées à lachanson andalouse, animées par

la troupe «El Kortobia» de Mé-déa, et à la chanson folkloriqueanimées par la troupe «El-HadiBenaïssa» et celle «El Aïssaouia»,toutes deux de Médéa.Le théâtre, enfin, est égalementprésent pour ce mois de Ramad-han avec quatre pièces et qua-tre monologues. Des piècesthéâtrales dont «Ettata» (le ca-méléon) de la coopérative Al

Ahrar de Tébessa, «Khardja» duthéâtre régional de Guelma,«Yemna» du théâtre régional deTizi Ouzou, «Rihlat Kitar» duthéâtre régional d’El-Eulma.Quant aux monologues, ils sontanimés par El-Amri Kaaouane,Tounès Aït-Ouali, Nouara Ber-rah, Sofiane Attia. Comme il res-te à signaler que les chanteuses

Naïma Dziria et Naïma Ababs-sa, qui étaient également pro-grammées à la maison de la cul-ture, se sont désistées à la der-nière minute pour, nous a-t-ondit, des considérations liées àleurs programmes trop chargés.

«



CONSTANTINE 07

12 ramadhan 1434

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

El Fedjr 03h48

Dohr 12h40

Assar 16h31

Maghreb19h52

Icha21h26

Le Quotidien d'Oran

DImanche 21 juillet 2013

De l’animationDe l’animationDe l’animationDe l’animationDe l’animationà El-Khroubà El-Khroubà El-Khroubà El-Khroubà El-Khroub

A l’instar du chef-lieu de wilaya, la ville d’El-Khroub vient de lancer son program-me d’animation culturellepour le mois de Ramadhan.Intitulé « Saharate Massinis-sa », ce programme, qui a

été lancé hier et durera jus-qu’au 7 août prochain, se dé-roulera chaque jour à la mai-son des jeunes A.Alloula etles spectacles débuteront à lafin des prières des Tarawih.Selon la directrice de la mai-son des jeunes A.Alloula,Mme Berbèche, ce program-me se traduira par des repré-sentations théâtrales, desdanses modernes et des va-riétés artistiques comprenanttous les genres de chants al-gériens, notamment le staïfiet le aïssaoui.

Education:Education:Education:Education:Education:4.500 demandes4.500 demandes4.500 demandes4.500 demandes4.500 demandespour 856 postespour 856 postespour 856 postespour 856 postespour 856 postes

Jusqu’à jeudi dernier, lenombre de candidats déten-teurs de diplômes universitai-res désirant participer auconcours de recrutementd’enseignants dans le secteurde l’Education nationale àConstantine a atteint 4.500sachant que le nombre depostes offerts est de 856 serépartissant en 447 pour leprimaire, 285 pour lemoyen et 124 pour le se-condaire. C’est dire que leCEM Abdelmoumen de lacité Filali réservé à l’accueildes candidats pour le dépôtdes dossiers de candidatu-re à été pris d’assaut alorsque le dernier délai de dé-pôt est fixé pour le jeudi 25

juille t courant.

Deux marchésDeux marchésDeux marchésDeux marchésDeux marchéspour résorberpour résorberpour résorberpour résorberpour résorber

l’informel à Aïnl’informel à Aïnl’informel à Aïnl’informel à Aïnl’informel à AïnAbidAbidAbidAbidAbid

Le marché informel quin’épargne aucune localité enproliférant durant le Ramad-han a pris d’assaut la granderue centrale de Aïn Abid.Selon le président de l’APC,M. Boumendjel que nousavons contacté, hier, la com-mune a recensé durant les 10premiers jours du Ramadhanplus de 150 marchands infor-mels et occasionnels, dontune quarantaine tient com-merce dans cette rue d’unefaçon permanente.Pour résorber ce phénomè-

ne, le maire a signalé quedeux marchés couverts, l’undans le quartier de Draibinaet l’autre à la cité des 300 lo-gements, sont en cours deréalisation.

A. M.

A. Mallem

L es «taxieurs» reliant la zone

nord-est de la ville de Constantine au centre hospitalo-universitaire (CHU), cité Emir Ab-delkader, Ziadia, Djebel Ouahch,soit plus d’un millier de taxis, selonles estimations données par les in-téressés, ont menacé, hier, d’arrê-ter toute activité sur ces lignes. Ungroupe d’entre eux nous ont con-tacté, hier, pour nous faire part desénormes problèmes auxquels ilsfont face, en tête de ces problèmesl’absence de stations situées au cen-tre de la ville pour prendre la clien-tèle ainsi que le nombre grandissantdes taxis informels qui envahissentles grandes stations de la cité «Emir

Abdelkader» et du «Bardo» et lesempêchent de travailler. «Et si nousne stoppons pas toute activité, aindiqué un membre du groupe de

protestataires, nous allons enlevertout insigne officiel et travailler com-me les taxis fraude, sans payer nidroits ni taxes, encore moins l’as-surance sociale à la Casnos!».

Affiliés au syndicat indépendant,l’Union nationale des chauffeurs detaxis (UNACT), bureau de Constan-tine, ces taxieurs refusent de parlerde malchance qui les poursuit, à lasuite des fermetures consécutives dela station Chitour, il y a plusieursmois de cela, puis du Boulevardde l’Abîme, il y a maintenant prèsde deux mois, et se sont fixés sur laprécarité de leur situation. «Aprèsla fermeture de la station Chitour,les autorités locales nous avaientpromis alors que les travaux de con-fortement de la chaussée n’allaientdurer qu’un mois, mais jusqu’à pré-sent ces fameux travaux n’ontmême pas été lancés. Un nombreaussi important de taxis, sans sta-tions fixes, avouez que c’est aber-rant dans une ville comme Cons-tantine où le problème de transportse pose avec acuité, a expliqué M.Neggar Tayeb, taxieur et membre

A. Mallem.

Dans la daïra d’Ibn-Ziad, situéeau nord du chef-lieu de la wi-

laya, l’approvisionnement en eaupotable, en cette période des cha-leurs, est une corvée quotidienne

pour les citoyens. Mais selon touteévidence, les nombreux projets hy-drauliques en cours de réalisation

vont régler ce problème de façonradicale, assurant à la populationl’alimentation en eau potable H/24.

C’est ce qu’a déclaré, hier à la ra-dio régionale, le chef de daïra «As-sia Sebaâ». « Le problème est prissérieusement en charge par lesautorités de la daïra qui ont lancéplusieurs projets de forage danscette commune et la commune voi-sine de Messaoud Boudjériou, rat-tachée à la daïra », a affirmé cetteresponsable qui a tenu à rassurer lapopulation sur l’état d’avancementdes projets lancés. « Les projetssont nombreux et suffisants pour ré-pondre aux besoins de la popula-tion, a expliqué, en effet, la respon-

sable de la daïra, en énumérant cesprojets et en donnant, en pourcen-tage, l’état d’avancement.Commençant par citer le projet deforage lancé à Djerr el Halfaoui, elleassura que les travaux se déroulentselon un rythme satisfaisant puis-que le taux de réalisation vient d’at-teindre 95 % et ce seul projet, a-t-elle ajouté, pourrait assurer l’eau H/24 à la ville d’Ibn-Ziad. Elle signaleensuite que le projet de construc-tion d’un réservoir, à la cité An-Nasr,d’une capacité de 2.000 m³, a at-teint le taux de réalisation de 75 %.Continuant sur sa lancée, le chef dedaïra a indiqué que le projet de réa-lisation d’un autre réservoir, à la cité

A. El Abci

L es services de la météorologiede Constantine prévoient, pour

les prochains jours, la formation decourants d’air chargés d’humidité,ce qui sera à l’origine de constitu-tion de nuages orageux avec l’en-registrement de températures maxi-males de 35 et 36°C.

Ainsi et selon le technicien supé-rieur au service de météorologie de

Ain El Bey, Ahmed Chelli, les jour-nées de samedi et dimanche serontmarquées par des formations ora-geuses, à partir de l’après-midiavec quelques précipitations depluie localisées en soirée. Concer-nant les températures, elles serontsaisonnières de 35 à 36°C, pour lesmaximales, alors que pour ce quia trait aux minimales afférentes àla nuit, elles ne dépasseront pasles 18 et 19°C. Cependant qu’ilest prévu que la journée du lundiprochain verra le retour à des tem-pératures plus réduites, à savoir

vers 31 à 32°C pour ce qui con-cerne Constantine et sa région avecformation de nuages orageux, enfin de journée.

Dans ce cadre et à l’effet de pré- vention, des conseils et recomman-

A. Zerzouri

Partout, chez les enfants, les jeunes et les moins jeunes, le «la-

ser» fait fureur après le f ’tour. Justeaprès la rupture du jeûne, l’anima-tion qui s’empare de la rue est ca-ractérisée particulièrement par lephénomène de l’utilisation massi-

ve d’un pet it objet (de la tail led’un briquet) qui envoie desrayons lasers. Le crépuscule de lanuit est traversé par des dizainesde faisceaux lasers de couleursrouge et verte, émis par des gos-ses tout heureux de tirer sur toutce qui bouge, car dans leur espritil s’agit d’une arme qu’on dirigesur un point précis.

En premier lieu, on constate quele phénomène a dopé le commer-

ce de ces stylos lasers. Les enfants veulen t s’ imiter les uns l es autreset tous les gosses à travers tous lesquartiers ont dans ce sens achetéleur «jouet».Exposé avec tant d’autres jouets,

le stylo laser est ce qui marche lemieux pour l’instant. «Avec les

veillée s nocturnes du ramadhan,on peut dire que c’est la période

Les clandestinsexaspèrent

les chauffeurs de taxisdu syndicat Unact, trente ans dansle métier. Ce dernier nous explique,alors, une situation à la limite de l’in-

tolérable, assurant que pas plus tardque jeudi dernier, une douzaine de‘taxieurs’ ont été verbalisés au vi-rage de la Place des Martyrs pouravoir pris des passagers à la volée.Et chacun a écopé d’une amendede 2.000 DA. «Que voulez-vousqu’ils fassent, ils n’ont pas de sta-tion où s’arrêter ? Sachez aussique c’est devenu pour nous, désor-mais, quasi impossible de s’arrêterà la station ‘Emir Abdelkader’squattée qu’elle est par les taxisclandestins. Et si d’aventure nousosons réclamer, ils nous brandissentau visage soit le bâton soit le cou-teau. Et même la police n’est pasparvenue à les déloger de cet en-droit !». Même chose pour la sta-tion du ‘Bardo’ et l’entrée de la rue

Aouat i Mostefa envah ie, assure

notre interlocuteur, par une faunede ‘taxieurs’ clandestins, avec des véhicules WW, et dont la plupart viennent de certaines wilayas limi-trophes. «Je ne sais pas pourquoi

je continue à payer un million decentimes par mois pour la locationdu numéro, 300 DA par jour pourle droit de stationnement alors que

je n’ai pas de station où garer, co-tiser à la Casnos, et tout, et tout...

Je vais arrêter toute activit é ré-gulière et travailler comme les ir-réguliers qui ne paient pas unsous vaillant !».

Evoquant le problème qui se poseégalement dans la nouvelle ville AliMendjeli, ce taxieur a estimé qu’ilfaut aménager des stations taxis auquartier «Cosider» et devant les uni-

versités et les résidences universi-taires parce que, selon lui, les taxisfraudeurs règnent en maîtres dansces secteurs. Le citoyen espère seu-lement que les stations taxis, tantrevendiquées, ne soient pas aban-données par les professionnels dèsqu’ils sentent le vent tourner en fa-

veur des déplacements en «coursa».

Canicule et conseilspour le ramadhan

dations sont adressés aux jeûneurspar le Dr Nabila Belaid, médecingénéraliste, à l’établissement desanté publique ‘Bachir Mentouri’de la cité Boumerzoug, qui a insis-té sur la nécessité des précautionsà prendre et de se protéger des dan-gers que comporte une longue ex-position au soleil. Et particulière-ment de la déshydratation, dira-t-elle, et d’indiquer qu’il est donc dé-conseillé de s’exposer longtempsau soleil, de même qu’il y a lieu dene pas laisser les enfants et surtoutles bébés enfermés dans la voitu-re, car à l’intérieur de celle-ci latempérature est beaucoup plus éle-

vée que dehors. Concernant lesmalades et particulièrement ceuxsouffrant du diabète, il est impéra-tif qu’ils suivent les indications deleur médecin pour ce qui a trait àla question «faire ou pas le carê-me», soulignera-t-elle.

Et d’ajouter, que pour ceux aux-quels il a été interdit de le faire, ilsne doivent pas omettre de se pro-téger des chaleurs et hausses detempératures en s’assurant uneconsommation suffisante en eau,soit un litre de ce liquide précieuxpar jour, au minimum et en boireplus est encore mieux.

Ibn Ziad

Des promesses pour l’AEP Abbas d’une capacité de 100 m³ aatteint, pour le moment, le taux deréalisation de 20 %.

Sur le chapitre de l’assainisse-ment à Ibn-Ziad/centre, l’interve-nante a assuré que le projet desti-né à recueillir tous les déversements,

provenant des cités, a atteint le tauxappréciable de 95 %.

«Dans la commune voisine deMessaoud Boudjériou, continua lechef de la daïra, nous avons lancéaussi un autre projet de réservoird’eau potable dans la localité de AïnLekbira, d’une capacité de 2.000m³, et les travaux, à ce niveau, ontatteint 98 %». Et de citer, enfin, leprojet de réalisation d’un réservoird’une capacité de 2.000 m³, à Bou-djériou/centre qui reste encore austade des analyses des sols. «Maisune fois ces études terminées, a-t-elle promis, le chantier de réalisa-tion sera lancé immédiatement ».Le chef de la daïra a signalé aussil’existence de 2 autres projets hy-drauliques : l’un concernant la réa-lisation d’une station de pompage

à partir de Salah Bey qui va alimen-ter les réservoirs de Koudiat El-Hamra, Aouinet Dehane, M’cidasupérieur, M’cida inférieur et Kef Béni Hamza, mechtas rattachées àla commune de Messaoud Boud-

jériou. Et un ultime autre concer-nant l’approvisionnement en eaupotable des 2 communes de la daï-ra Ibn-Ziad et Messaoud Boudjé-riou, à partir de la station de SalahBey, avec débit de 50 litres/secon-de. Et à partir de la réalisation dece programme, espère le chef dedaira, l’eau potable sera disponible,en quantité et en qualité, pour tou-te la population de la daira et d’unefaçon permanente.

Le laser fait fureur

propice pour l’utilisation du stylolaser», indique un gérant de kios-que qui s’est presque reconvertien vendeur de jouets à quelques

jours de l’Aïd El-Fitr. Cédé entre80 et 130 dinars, le stylo laser sedégaine désormais comme unearme. Bien sûr, il faut penser àl’utilisation des accessoires, lespiles en l’occurrence, vendues à15 dinars. Pour l’instant, on nesignale aucun incident grave sui-te à l’utilisation de ces stylos la-sers, soupçonnés de causer desdégâts aux yeux, à l’iris particu-lièrement, surtout lorsque sa por-tée est puissante (ce qui n’est pasle cas de le relever pour les stylosen circulation sur le marché local).Utilisé par les scientifiques ou les

conférenciers, le stylo laser est l’un

des plus populaires. Cet objet ré-servé, donc, à usage strictementprofessionnel, n’est pas moins dé-tourné par certains qui l’utilisentsans aucune précaution, commele fait de diriger le faisceau laseren direction des automobilistes,pouvant provoquer un aveugle-ment du conducteur et des acci-dents graves sur la route.

A. E. A.

L es routes de la wilaya de Constantine ont été, durant la jour-

née de vendredi dernier, le théâtrede 3 accidents de la circulation quiont fait 3 blessés, tous des hommes

âgés de 32 à 47 ans, selon un bilande la Protection civile. Ainsi et se-lon l’officier de permanence de cecorps de sécurité, une voiture demarque ‘Renault Clio’, s’est renver-sée, vers la fin de la matinée, sur laRN3 entre Zighoud Youcef et Didou-

Trois blessés dans trois accidentsde la route

che Mourad. La victime blessée, àla tête et aux parties inférieures ducorps, a été secourue sur les lieux eta été ensuite évacuée à l’hôpital deZighoud Youcef.

En début d’après-midi, vers13h14, une autre voiture de marque

‘Hyundai’ s’est renversée sur laRN79, plus précisément à Ain ElBey, causant des blessures au con-ducteur. Celui-ci souffrant au brasdroit, au front et à la jambe gauchea bénéficié, sur place, des premierssecours de l’équipe des pompiers et

a été ensuite évacué au CHU deConstantine. Pour le troisième acci-dent, il a concerné une voiture ‘Peu-geot 306’, qui a dérapé, en débutde soirée, vers 19h, sur l’autorouteEst-Ouest, soit une heure avant le‘f’tour’, à proximité de la cité ‘Sis-

saoui’. Là également, il a été enre-gistré un blessé qui n’est autre quele chauffeur, qui a eu un traumatis-me au thorax et qui a été secourusur place, avant d’être conduit auCHU de Constantine pour des soinscomplémentaires.



ORAN08

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIER

Même le mot bonjour,

sorti de sa bouche , prend les couleurs del’insulte. C’est que la

voix habituée au petit-déjeuner,n’est pas bien lubrifiée. «Bonjour toi-même», aurait été la bonne ré- ponse, mais bon c’est son supé-rieur, il évite la confrontation. Il ne répond donc pas ; à peine si,de la tête, il esquisse un geste en guise de salut. C’est ce qu’il ne fallait pas fa ire !- Kount bayette avec toi on dirait, ya sssiii...

Il ne répond pas et continue sacourse vers son bureau.- C’est un kouri, ce n’est plus uneadministration. D’abord il estquelle heure... Comment se fait-il

que c’est maintenant que tu arri-ves... Non ne me dis pas que c ’estle transport, je sais que tu habi-tes juste à côté.- Cela fait une bonne demi-heureque je suis là, monsieur.- Ah bon! trente minutes, tu veux

Par El-Guellil

Gestion

insinuer par-là que c’est moi qui suis en retard, alors que je devraisdonner l’exemple. Ghaya c’est la

dernière ! Dorénavant je vousappellerais Monsieur le Directeur, puisque dans ce kouri les valeursont changé, c’est l’employé qui fait des reproches à son directeur. Kheïra, Kheïra... (il appel le sa secrétaire qui n’arrive pas) à par-tir d’aujourd’hui, tu donneras le parapheur à monsieur pour signer le courrier.

Mettant tout sur le dos du pre-mier jour de carême, l’agent s’en- ferme dans son bureau sans riendire. Le téléphone sonne, il estconvoqué au bureau du directeur. Il frappe à la porte. Le patron lui présente un document. Il est misà pied pour sept jours.

Sans mot dire, il sort.Le patron appelle sa secrétaire.

- Tu diras au comptable de meramener les états des salaires,les travailleurs doivent encais- ser avant terme. Fi si dn aramdane.-Mais monsieur, vous venez dele suspendre pour sept jours...

Le Quotidien d'Oran


12 ramadhan 1434

El Fedjr 04h20

Dohr 13h08

Assar 16h58

Maghreb20h18

Icha21h51

Horaires des prières pour Oran et ses environs

Delloum Fatiha, 68 ans, n° 05, rue Bachir Kaddour, Oran

Benkamla Mohamed, 78 ans, 13, rue Tigzirt, Oran

Graf Djamila, 87 ans, 05n rue Cherfaoui Aîcha, Oran

Khaloufi Salima, 50 ans, Sidi Maarouf, Oran

Djamel B.

Dans le cadre du renforcementdu parc roulant des commu-

nes et pour lutter efficacementcontre la prolifération des pointsnoirs et des décharges sauvages,la wilaya d’Oran vient de consa-

crer une enveloppe de 42 mil-liards de centimes pour l’acquisi-tion de matériel roulant. Selondes sources proches de la divisionde l’Hygiène et de l’Assainisse-ment de l’APC d’Oran, il est pré-

vu l’achat de bennes-tasseuses,de camions vidangeurs ainsi queplus de 10.000 bacs à ordures. Cematériel sera réparti entre lescommunes en accordant la prio-rité aux communes déshéritées.Ce nouveau lot de matériel vientcompléter un premier de 20 ca-mions, 20 bennes-tasseuses, plusd’une centaine de camions aspi-rateurs, etc.…qui ont été déjàdestinés aux communes, il y aquelques mois. Concernant lefutur siège de l’état civil qui seraréalisé sur l’assiette des ex-locauxde la DHA sise à M’dina Jdida,

nos sources confirment le lance-ment des travaux de réalisationavant la fin de l’année en cours.Nos sources indiquent qu’une fi-

Houari Saaïdia

L ’élevage et l’abattage clandestinsde poulets ont pris des proportions alarmantes, à Mers El -Ké-

bir, localité connue pour être l’une desprincipales sources d’approvisionne-ment en viande blanche du marchéoranais. Les hangars et autres locauxde fortune qui tiennent lieu d’éleva-ges et d’abattoirs de poulets de chair

poussent comme des champignonsdans le versant coincé entre les deux

valets de Haï «Dada Youm» (ex-Sain-te Clotide) et du lieu-dit «Aïn Khedi-dja», dans les hauteurs de «La Mar-sa». Outre la viande non contrôléepar un vétérinaire, issue des abattoirsclandestins, l’impact sur l’environne-ment de cette activité « souterraine »a atteint le voyant rouge. Dépourvusd’incinérateurs - comme on peut fa-cilement l’imaginer tant il s’agit d’uneactivité plutôt artisanale avec desmoyens très rudimentaires -, ces in-dus aviculteurs se débarrassent deleurs ordures dans la nature. Sans étatd’âme. En effet, les ordures généréespar l’activité comme les déchets or-

Sofiane M.

L ’entreprise du transport d’Oran(ETO) vit les moments les plus

sombres depuis sa création.

Outre les habituelles difficultés fi-nancières majeures, notamment àcause de l’amortissement des coûtsdes investissements initiaux de cetteentreprise, dont l’achat des bus, cetEPIC souffre, pour reprendre l’expres-sion de l’un de ses responsables, de-puis la mise en service du tramway.Les aménagements annoncés sur letracé du tram avec l’éjection des busde cette société de la ligne U risquentd’ébranler ses fragiles équilibres finan-ciers. La ligne U devra changer d’iti-néraire et d’appellation pour devenirla ligne 3. Elle reliera la localité d’Es-Sénia en empiétant sur le tracé de laligne 6 en passant bien sûr par douarEs-Sénia. Un prolongement de cetteligne vers El Kerma est envisagé. Ladirection de l’ETO attend seulementles autorisations de la direction des

transports (DTWO) pour lancer l’ex-ploitation de cette nouvelle ligne.D’autres arrangements sur les itiné-raires des lignes desservies par cette

Un important incendie s’est déclaré, avant-hier, dans la fo-

rêt de la «montagne des lions»,commune de Ben Yebka.

Selon la Protection civile, pasmoins de 6 ha de maquis etbroussaille ont été ravagés par les

J. Boukraâ

Depuis quelques années le moisde carême est synonyme, mal-

heureusement, de recrudescence de

la violence. Cette année encore,alors que le mois sacré entamait son10ème jour, les vols à la tire, les agres -sions sous la menace d’armes blan-ches et les rackets se sont multipliésà Oran. La majorité des cas atter-rissent au service des Urgencesmédico - chirurgicales. Les médecinset les infirmiers ont du pain sur laplanche. «Pour nous, le mois de ra-madhan rime avec agressions. C’est,désormais, une tradition bien éta-blie», nous dira une infirmière. De-puis le début de ce mois sacré, leservice des UMC reçoit, quotidien-nement, de 10 à 15 personnes vic-times de coups et blessures volon-taires. La plupart d’entre elles est ad-mise, quelques minutes seulement,avant la rupture du jeûne.

Il s’agit, notamment, de victimesd’agressions physiques suite à des

vols ou des rixes. Des victimes sau- vées grâce aux interventions médi-cales, certaines l’ont, même, étéd’une mort certaine, et ce, aprèsavoir reçu des coups de sabre, dehache. Dans ce climat électrique,propice à tout débordement, les volsoccupent, bien entendu, une placede choix. Des individus se trouventtoujours au bon endroit pour subti-

Equipement

42 milliards pour les poubellesche technique du projet est encours d’élaboration. Les mêmesinterlocuteurs rappellent que le

wali d’Oran a insisté pour quecette infrastructure administrativesoit à la hauteur de la réputationde la ville d’Oran. Un avis d’ap-pel d’offres pour le choix d’un

bureau d’études sera lancé inces-samment. Avant l’entame des travaux, la maquette du projet seraprésenté au wali d’Oran. Ce pro-

jet qui était en veilleuse depuisplus de trois années, a été relan-cé, suite à la décision prise par le

wali d’Oran, lors de l a dernièresession de l’APW d’Oran. Nossources signalent que le premierresponsable de la wilaya a insistépour que la commune d’Oran soitdotée d’un siège digne de la ca-pitale de l’Ouest. Le wali a, enoutre, annoncé que le problèmelié au financement, qui a empê-ché le lancement de ce projet,a été réglé. «Le projet de réa-lisation d’un bâtiment moder-ne de l’état civil sera confié àune société étra ngère. L’argent

vie nt d’ê tre déb loqué pour sa

concrétisation et qui sera édifiédans les anciens locaux de la di-

vision de l’Hygiène et de l’Assai-nissement», avait annoncé le wali.

Violence

Une quinzaine de blessés,quotidiennement, aux Urgences

liser argent, téléphone portable ettout autre objet de valeur. Personnen’est à l’abri et la gent féminine cons-titue la proie facile. Les agresseursachètent ces armes au marché infor-

mel ou parfois les confectionnenteux-mêmes. Une bonne proportiond’agressions sont commises danscertains quartiers à l’exemple deM’dina Jdida, Haï Nasr (ex-Derb) etHaï Yaghmoracen (ex-St Pierre), HaiEs-sabah. Ces derniers temps, nom-bre de cités qui étaient plus au moinsépargnées, à l’exemple d’El AkidLotfi, sont le théâtre de ces violen-ces. Les alentours des burea ux d eposte et des banques sont éga-lement les lieux de prédilectionde voleurs. Nombre de jeûneursont les nerfs à fleur de peau, ce quidonne souvent lieu à des affronte-ments, bagarres… qui finissent engénéral dans le drame. Parfois, unsimple regard peut tourner à labagarre. Dans les marchés, à l’inté-rieur des administrations, sur lesroutes, les magasins et autres bou-

langeries, les bagarres sont monnaiecourante. De leur côté les servicesde sécurité et à leur tête la police,ont renforcé la sécurité en déployantdes effectifs dans les lieux très fré-quentés, comme les places publi-ques, les marchés, les rues commer-çantes comme l’avenue de Chou-pot, les rues Khémisti et Larbi BenM’hidi, entre autres.

«Montagne des lions»

6 hectaresravagés par les flammes

flammes. Quatre foyers de feu sesont déclarés selon la même sour-ce. D’importants moyens ontété mobilisés pour maîtriserles flammes. Une enquête aété déclenchée pour détermi-ner l’origine du sinistre. J.B.

Mers El Kébir

Des abattoirs clandestinsmontrés du doigt

ganiques résultant de l’éviscérationdes poulets, les restes cadavériques,l’aliment à volaille et autres intrantsbiochimiques, sont jetées en pleinenature, le plus souvent en rase cam-pagne sur la bordure, même, de laroute qui serpente dans la montagneen reliant la bourgade de Sainte Clo-tide au Fort de Santa Cruz, une despetites bifurcations du CW 44 quidébouche sur la Corniche supérieu-

re. « Il ne faut, tout même pas, s’at-tendre à ce que ces éleveurs en noirmettent leurs déchets dans des sacs àpoubelle et les posent dans des bacsà ordures près de chez-eux, encoremoins à ce qu’ils signent un contratavec un concessionnaire d’enlève-ment d’ordures pour l’évacuation versle CET d’El-Ançor, où l’accès est sys-tématiquement contrôlé et payant.Leur seul souci, c’est se débarrasserde cette pourriture, peu importe oùni comment, sans laisser d’indicespermettant de les identifier», affirmeun riverain, tout autant soucieux derester anonyme «pour éviter tout en-nui», dit-il. Outre le fait que ces dé-potoirs sauvages dégagent une odeur

pestilentielle qui rend l’air quasi irres-pirable pour les riverains et les pas-sants, ces décharges représentent undanger pour la santé des habitants,en raison du risque de transmissionde maladies, via les chiens errants etles moutons et autres vaches qui s’ynourrissent ainsi que la contiguïté deces dépôts d’ordures avec les nappesphréatiques et les puits d’où s’appro-

visionnent en eau une bonne par tie

de ses habitants, des fermiers pour laplupart. Ceci dit, cela ne veut pas direpour autant que les autorités fermentl’œil sur ces infractions, puisque lesservices combinés de DCP/Gendar-merie nationale opèrent, de temps entemps, des opérations coup-de-poingcontre ces abattoirs informels qui sesoldent par des saisies de matériel etde marchandise assorties de poursui-tes en justice pour exercice d’activitéagricole sans registre de commerce niagrément des services vétérinairesrelevant de la DSA. Mais ces actionsrépressives restent trop «occasionnel-les» et un peu «téléphonées», commeon dit, ce qui permet aux contreve-nants de s’y préparer.

Suppression de lignes «rentables», autorisations bloquées,

difficultés financières…

L’ETO dans le rougesociété sont menés notamment sur laligne 51 qui a été étendue, à titre d’es-sai, à Haï En Nour, la semaine der-nière, avant de se replier à la cité 427logements location-vente suite à une

levée de boucliers des transporteursprivés. Ces aménagements qui tou-chent des lignes dites rentables res-tent en travers de la gorge des res-ponsables de cette société publique.Certains, d’entre eux, parlent mêmede «conjuration». «Il y a de grandsenjeux dans le secteur des transports.On nous impose des itinéraires ayantun mauvais rendement. Nous rencon-trons aussi des difficultés pour avoirles autorisations d’exploitation desnouvelles lignes qui sont bloquées àla DTWO. Nous souffrons égalementd’embûches sur le terrain en particu-lier sur la ligne P1 qui dessert le pôleuniversitaire de Belgaïd. Nos bus sontrégulièrement soumis à des contrôlescontraignants», confie une sourcebien informée. Selon la même sour-ce, le chef de l’exécutif local sera in-

terpellé lors du prochain briefing pourexposer ces contraintes. La gestion decette entreprise est devenue en faitune tâche ardue pour la direction en

raison du vieillissement du parc rou-lant. Avec seulement 50 bus, cet EPICdoit desservir une dizaine de lignesurbaines et suburbaines. «Les pou-

voirs public s doivent investir davan-

tage dans cette société publique enaffectant de nouveaux bus. Alors quela capitale est desservie par 783 busde l’ETUSA, la deuxième ville du paysne dispose que d’une cinquantaine»,regrette notre source. Conséquencede cette situation, les bus de l’ETOsont de plus en plus rares sur les li-gnes urbaines. Les usagers des lignesurbaines 11 et 51 constatent d’ailleursavec amertume que le nombre desbus de l’ETO ne cesse de décroître.La raison est l’affectation de ces busà d’autres lignes suburbaines en par-ticulier à Mers El-Kébir et Sidi Chah-mi. Pour cette dernière localité, desnavettes quotidiennes sont program-mées durant les heures de pointe.Certes, ces localités souffrent d’unmanque de moyens de transport,mais la solution ne viendra sûrement

pas par la pénalisation d’autres usa-gers et notamment ceux de la zone«est» de la ville qui connaît une ex-plosion démographique.




Dimanche 21 juillet 2013 09



ORAN10Le Quotidien d'Oran


Salah C.

L e marché de la fripe d’El-Hamri ainsi que tous les

magasins ouverts un peu par-

tout à Oran sont pris d’assautpar de nombreuses familles enquête des habits de l’Aïd aveccomme seule préoccupation lerapport qualité-prix. « Ce n’estplus un complexe de venir s’ha-biller ici au vu de la piètre qua-lité qui nous est proposée dansles magasins du neuf et des prixfrôlant le ridicule. Au contraire,ici en plus des prix abordables,on peut facilement trouver debeaux modèles », nous lanceun quinquagénaire qui perçoitun salaire de 20.000 DA. Auniveau de ce marché, nom-breux sont les commerçants quise sont spécialisés pour la circons-tance dans l’enfant avec un effortdans la présentation. Si avant il fal-lait fouiner dans un tas de vête-

ments pour trouver ce qui estrecherché, aujourd’hui on effec-tue un tri préalable et les tenuessont mises sur cintres et présen-tées convenablement. Un mar-chant nous apprend que cet ef-fort supplémentaire leur permetde mieux connaître leurs mar-chandises que contient la ballegénéralement ouverte en pré-sence des clients. «Il m’arrive deprocéder au repassage des mo-dèles uniques ou de marquesconnues afin de les vendre aumeilleur prix», nous confie no-tre interlocuteur.

Concurrence oblige, d’autrescommerçants ont préféré louerdes magasins sachant que lademande ne provient pas seu-lement des infortunés, mais

également de citoyens aisés quine sont pas satisfaits par la qua-lité des produits exposés dansles magasins du neuf. Durant ce week-end, les boutiques de fr i-pe font le plein dès 22h. « C’estla misère qui pousse à la fripe»,nous dira une cliente habituéede ce magasin. Et d’ajouter : «C’est moins cher et solide à la

Rachid Boutlélis

Un nombre estimé à 150 pê-cheurs environ, dont la grande

majorité ne dispose que de petitesembarcations et d’un équipementsommaire, acquis en cassant leurstirelires, sont en activité au large dela côte du chef-lieu de la daïra d’AïnEl-Turck. La plupart exercent cetteactivité à risque pour subvenir auxbesoins de leurs familles et ce, enproposant à la vente leurs prises àdes prix abordables dans le marchéde cette commune côtière et dansses différents endroits d’affluence. A la faveur des bonnes conditions mé-téorologiques, avec une mer relativement calme et un faible vent, pré- valant depuis l’entame du mois deramadhan, ces pêcheurs ont levél’ancre et parviennent à ramenerquelques pièces, synonyme d’unerentrée d’argent. Généralement,c’est après un court intervalle detemps après la rupture du jeûne quedes dizaines de petites lumières, os-cillant au gré du balancement desembarcations, font leur apparitionau large de la côte de ladite munici-palité entre autres en créant unecertaine animation sur les rivages.

Ce constat confirme en toute vrai-semblance l’avantage de la pêchenocturne qui nécessite tout un savoir-faire et semble, selon les témoi-gnages, plus indiquée pour espérerdes quantités plus importantes entermes de prises. Toujours est-il que

K. Assia

Un programme d’urgence vi-sant l’éradication de 12.000

fosses septiques a été entamé parles services de l’hydraulique augrand soulagement des habitants

concernés par ce plan. Ce projetinitié dans le cadre du program-me sectoriel vise à améliorer lecadre de vie des habitants et sur-tout à en finir définitivement avecles conséquences engendrées parle phénomène. Le plus grandnombre de ces fosses a été recen-sé dans la localité de Boufatis,Gdyel, Bir El-Djir, Boutlélis entreautres. Le wali d’Oran a donnédes directives pour que le problè-me des fosses septiques soit éra-diqué à l’horizon 2014. Le phé-nomène n’est pas nouveau àOran pu i sque l e p rocédéadopté à titre provisoire pourrégler le problème de rejet deseaux usées a été maintenu. Cedésastre pour l’environnementest constaté à chaque saison des

pluies où des débordements defosses sont signalés.

La direction de l’hydraulique arecensé quelque 30.000 foyers àtravers toute la wilaya soit 20%des habitants toujours non rac-cordés au réseau d’assainisse-

Ziad Salah

Par hasard, nous nous retrou vons dans le local qui sert de

«Centre Al Hachimi» de mé-decine alternative et de «roqia lé-gale». Il se trouve juste derrière laMosquée Al Qods, dans un ensem-ble de villas, au milieu du boulevardMillénium, en allant vers Bir El Djir.L’endroit n’est plus inconnu pournombreuses Oranaises et Oranaisacquis à ce genre de médecine. Entout cas, au milieu du magasin, les jeunes femmes en tabliers blancs nechôment pas: elles sont sollicitées detoutes parts. Toutes les nouvellesrecrues de la médication par lesplantes, bien emballée dans un dis-cours religieux, s’y rendent pourtrouver un remède à leurs soucis desanté. Et pas forcément des person-nes démunies matériellement : deshommes transpirant l’aisance ma-térielle comptent parmi la c lient è-

le de ce local. De toute maniè-re, les prix pratiqués excluent defait les petites bourses: le trai-tement (ici on parle de «ouas-fa») est à partir de 15.000 DA.Nous nous noyons dans cette clien-

tèle pour essayer de comprendre lefonctionnement de cette entreprisequi doit brasser des sommes d’ar-gent phénoménales. Exactementcomme les officines pharmaceuti-ques, on y rencontre deux types declientèle: l’adepte de l’automédica-tion qui vient chercher un quelcon-que remède pour un malaise ou unemaladie réelle ou supposée et «les ini-tiés». Ces derniers ont dû avoir un autrecontact avec ce «centre» du nom AlHachimi. Ce dernier, un citoyen jorda-nien de nationalité saoudienne, mobi-lise les moyens de communications

modernes pour «soulager» ses patientsde leurs soucis de santé en échange deconséquentes sommes d’argent. On lecontacte sur sa boîte émail ou sur lesnuméros de fil de ses «antennes» exis-tantes dans plusieurs villes du mon-de arabe, dont les numéros de télé-

Habillement

La friperie «de luxe»fait toujours recette

fois, et la fripe est, pour moi,une aubaine que je ne rateraipour rien au monde au vu dema situation sociale ». Effecti- vement, dans ces magasins, onne vend pas plus au tout venantmais on tarifie selon la qualitédu produit et à entendre parlerces commerçants, on a l’impres-sion qu’on est en face à de finsconnaisseurs.

Dans ce magasin spécialisédans les vêtements de femmeet d’enfant, certes les prix va-rient d’un produit à un autre,mais par rapport au neuf la dif-férence est de taille. « Une te-nue neuve pour ma fille de 3ans est taxée à 5.500 DA, desballerines à 4.000 DA alorsqu’ici je viens de dénicher unetenue encore plus belle à un prixde 2.000 DA et des espadrillespleines de couleurs assortiesseulement à 800 DA », avan-cera tout heureuse une jeune

femme. Elle dira que les com-merçants du neuf exagèrent etles mêmes modèles à quelquesdétails par rapport à l’an der-nier ont augmenté de plus de1.500 DA. En plus la qualitélaisse à désirer et même la provenance de ces produits n’estpas nette. Une jeune femme est venue comme d’habitude pourses propres besoins vestimentai-res. «Mon salaire ne me permetpas de m’habiller comme je lesouhaite et de toutes les façonsla fripe représente un avantagecertain sur les autres produits.La fripe demeure «neuve» etintacte des années après sonachat». Une femme âgée qui ditavoir vécu des années meilleu-res ira plus loin pour affirmer

que «les vêtements qu’on achè-te dans ces lieux sont bien cou-sus et leur couleur originalen’est pas altérée après lavage ».En somme, entre les moyensfinanciers dont on dispose etl’idée qu’on se fait de l’hygièneet de son propre complexequ’on nourrit à son égard, lechoix est vite fait.

En finir avec les fossesseptiques

ment à Oran. Plus de 40 milliardsde centimes ont été consacrés àl’éradication des fosses septiqueset le raccordement de certaineszones au réseau d’assainisse-ment. La direction de l’hydrauli-que est parvenue à mettre un ter-

me à 9600 fosses non contrôléesà Haï Nedjma, des fosses quin’ont pas été réalisées selon lesnormes techniques et qui influentnégativement sur l’environne-ment et sur les nappes souterrai-nes. La wilaya a prévu dans lecadre de ce programme d’urgen-ce qui vise l’éradication de12.000 fosses le raccordementdes zones ciblées notamment cer-tains quartiers de Haï Wiâm,Boutlélis et Brédéah au réseaud’assainissement.Par ailleurs, certaines nouvelles

constructions comme est le cas àBir El-Djir ne disposent toujourspas de réseau d’assainissement cequi augmente le risque de conta-mination des eaux potables del’avis des habitants. Des corres-

pondances ont été adressées auxservices communaux où ils dé-noncent le danger. Ceci n’est paspropre à cette partie d’Oran puis-que d’autres zones ne sont toujours pas raccordées au réseaud’assainissement.

L’audience du Centre Al Hachimi s’élargit

Une médecine qui a la prétentionde soigner même le cancer

phone défilent en boucle sur sa chaî-ne «Al Haqiqa». On lui expose lamaladie dont on souffre et au boutde quarante-huit heures il «expédie»

le traitement approprié à l’antennela plus proche. Le plus souvent, letraitement consiste en deux ou troisbreuvages en plus d’un produit àconsommer et d’un document so-nore à écouter. Ce que prescrit ce-lui qui a la prétention de soigner ycompris les tumeurs consiste en unebouteille en plastique (le mêmeemballage que celui de l’eau miné-rale) d’un liquide dit «Eau du Co-ran », d’une seconde bouteilled’un jus d’une quelconque plan-te et d’un bol de miel mélangéà certains ingr édients. L’ordre dela prise de ces breuvages estbien déterminé et l’écoute du do-cument sonore où le cheikh Al Ha-chimi récite des versets coraniquesest suggérée avant le sommeil dupatient. En somme, la médication

consiste en deux temps et alternemédecine par les herbes et «roqia».Pour réussir à asseoir son «empire

pharmaceutique», Al Hachimi n’apas lésiné sur les moyens. La forcede frappe est sa chaîne de télévi-sion «Al Haqiqa». Parmi les émis-sions qu’elle diffuse, signalons celuides témoignages des patients mira-culés qui ont vaincu leur maladiegrâce à la baraka et au talent de cecheikh qui affirme détenir un diplô-me de médecin délivré par une uni- versité américaine. Parmi les témoi-gnages diffusés récemment, celuid’un Syrien qui a guéri d’un cancer.Notons que le reportage se dérouledans la campagne d’Alep, encoreépargnée des affres de la guerre. Entout cas, la ferme de ce miraculéinspire la quiétude et la sérénité. Le

second est celui d’une citoyennemarocaine dont le fils encore enfantse plaignait de rêves et de visionsmacabres. Ce témoignage est inté-ressant parce qu’il nous présenteune dame, encore jeune, mais dontl’univers mental est habité par les

djinns et la sorcellerie. Un troisièmetémoignage est celui d’un Algériende l’est du pays qui relate l’expé-rience d’un oncle à lui qui s’est re-

mis de sa maladie grâce aux médi-caments prescrits par ce «cheikh».Bien évidemment, régulièrement,cette chaîne passe son propriétaireen train de réciter le Saint Coran.

Un quadra, marchant sur la cin-quantaine, séduisant et maîtrisantl’art de récitation. A part que sonchoix du corpus récité se limite à dessourates que le commun des mu-sulmans connaît: notamment cellede «Al Koursi».

Signalons qu’en 2011, Al Hachi-mi s’est rendu en Algérie où il avaitémis le vœu d’ouvrir trois centresdans notre pays: à Oran, Alger etConstantine. Cependant, son dépla-cement algérois, marqué par uneinterview donnée à un quotidienarabophone, a été émaillé par uneinterpellation par la police. Un ci-

toyen qui avait déboursé la sommede 17 millions de cts l’avait accuséd’escroquerie puisque le remèdequ’il lui avait prescrit ne l’a pas sou-lagé. Certaines indiscrétions avan-cent que ce «cheikh» a trouvé unassocié sur place pour fructifier soncommerce juteux. On susurre queles déboires du cheikh lors de sonpassage à Alger dénotent de la con-currence que se livrent ces nouveauxgourous pour s’adjuger une partd’un marché de plus en plus largede la médecine alternative. Pourpreuve, une chaîne de télévisionprivée a signalé récemment le nom-bre des établissements arborant l’en-seigne «Médecine par les plantes» àtravers les principales villes du pays.Cette nouvelle médecine, dévelop-pant son propre marketing, est à

distinguer de la médecine tradition-nelle de nos grands-mères. En mo-bilisant le corpus du Coran, elleprétend au même statut de scienti-ficité que celle qu’enseignent les fa-cultés de médecine. Le débat méri-te d’être engagé…

Aïn El-Turck

La pêche dans tous ses états

ces petits pêcheurs s’en donnent àcœur joie depuis le début du moissacré pour piéger dans leurs rets lesaint-pierre notamment, une espè-ce de poisson blanc à la chair trèsappréciée, et une autre espèce si-milaire communément appelée« mabré » entre autres.

Les amateurs de la plongée sous-marine, nombreux à la tombée dela nuit, ratissent avec leurs torchesles fonds marins pour cibler certai-nes autres variétés de poissons quiabondent particulièrement la nuit àune profondeur moindre par rap-port au jour en cette période de l’an-née. Le mérou et le poisson arai-

gnée à la chair blanche constituentgénéralement les cibles préféréesde ces plongeurs nocturnes. Cesderniers sont en revanche encoreplus nombreux à s’adonner à cettediscipline beaucoup plus par loisiret ce, en réservant essentiellement

leurs prises pour leur consommationpersonnelle. Cependant, nos inter-locuteurs sont unanimes à déclarerque le poisson se fait de plus en plusrare, en faisant même remarquer ladisparition et /ou en voie de l’êtrede certaines espèces. Ils argumen-tent ce malheureux état de fait enpointant un doigt accusateur en di-rection de certains chalutiers qui, dé-plorent-ils, «ne respectent pas lapériode spécifique pour le repos bio-logique en rasant tout sur le passa-ge avec leurs rets». Notons dans cemême ordre d’idées que les prix com-pétitifs conjugués à la fraîcheur du pois-son et des mollusques proposés à la

vente par ces petits pêcheurs, qui im-posent une rude concurrence auxpoissonniers de la commune d’AïnEl-Turck entre autres, suscitent parcontre le bonheur des friands desproduits de la mer notamment ceuxau faible revenu.



11Dimanche21 juillet 2013

A U T O U

R

D U

M O N D E

POUR

Le QuotidienD'ORAN Edition Nationaled'Information

Un point rapidesur l’économie mondiale

Le mois dernier, j’ai voyagé à Sofia, Kuala Lumpur, Dubaï, Londres, Milan, Francfort,Berlin, Paris, Pékin, Tokyo, Istanbul et à travers les États-Unis. En conséquence, la myriadede défis auxquels l’économie mondiale est confrontée n’étaient jamais bien loin.

ISTANBUL -

n Europe, le risque d’un événementextrême comme un éclatement de lazone euro ou une perte de l’accès aumarché pour l’Espagne et l’Italie a

été réduit par la décision de la Banquecentrale européenne, l’été dernier, defournir un filet de sécurité pour les det-tes souveraines. Mais les problèmes fon-damentaux de l’union monétaire – le faible pote ntie l de crois sanc e, la r éces sionen cours, la perte de compétitivité et lesstocks élevés de dette privée et publique– n’ont pas été résolus.

En outre, le grand marchandage entrele centre de la zone euro, la BCE et lapériphérie – austérité et réformes diffi-ciles en échange d’un large soutien fi-nancier – est maintenant en panne, carla fatigue envers l’austérité dans la pé-riphérie zone euro se heurte à la fatigueenvers les plans de sauvetage dans lespays du centre comme l’Allemagne et les

Pays-Bas.La fatigue envers l’austérité dans la pé-

riphérie est apparue clairement dans lesuccès des forces anti-establishment lorsdes dernières élections en Italie ; lesgrandes manifestations de rue en Espa-gne, au Portugal et ailleurs ; et récem-ment le plan de sauvetage bâclé des ban-ques chypriotes, qui a alimenté une co-lère populaire massive. Partout dans lapériphérie, les partis populistes de gau-che et de droite gagnent du terrain.

Pendant ce temps, l’insistance de l’Al-lemagne à imposer des pertes aux créan-ciers des banques chypriotes est le der-nier symptôme de la fatigue envers lesplans de sauvetage dans le centre.D’autres membres du centre de la zoneeuro, désireux de limiter les risques pourleurs contribuables, ont eux aussi signaléque la mise à contribution des créanciersreprésente le mode de résolution des cri-

ses à venir.

En dehors de la zone euro, même leRoyaume-Uni a bien du mal à res-

taurer la croissance, en raison des dom-mages causés par les efforts de consoli-dation fiscale qui ont été concentrés au

départ, alors que le sentiment anti-aus-térité se développe également en Bulga-rie, en Roumanie et en Hongrie.

En Chine, la transition du leaderships’est faite en douceur. Mais le modèle éco-nomique du pays reste, pour reprendre laformule célèbre de l’ancien premier minis-tre Wen Jiabao, «instable, déséquilibré,mal coordonné et insoutenable.»

Les problèmes de la Chine sont nombreux : dé séquil ibres r égion aux ent re lesrégions côtières et de l’intérieur, ainsiqu’entre les zones urbaines et rurales;trop d’épargne et d’investissement fixeet trop peu de consommation privée ;inégal i tés des revenus et de larichesse croissantes ; dégradation mas-sive de l’environnement et pollution del’air, de l’eau et des sols, qui menace lasanté publique et la sécurité alimentaire. Les nouveaux dirigeants du pays par-lent sérieusement d’approfondir les ré-formes et de rééquilibrer l’économie,mais ils maintiennent leur penchantpour la prudence, le gradualisme et le

conservatisme. En outre, le pouvoir desgroupes d’intérêts qui s’opposent auxréformes – par exemple, les entreprisespubliques, les gouvernements provin-ciaux et l’armée – n’a pas encore été bri-sé. En conséquence, il se peut que lesréformes nécessaires pour rééquilibrerl’économie ne puissent pas se produireassez rapidement pour empêcher un at-terrissage brutal lorsque, d’ici à l’annéeprochaine, une chute de l’investissementse matérialisera.

En Chine – et en Russie (et en partieau Brésil et en Inde) – le capitalisme

d’état s’est enraciné encore un peu plus,ce qui n’augure rien de bon pour la crois-sance. Dans l’ensemble, ces quatre pays(les BRIC) ont été surmédiatisés ;d’autres économies émergentes pour-raient réaliser de meilleures performan-ces au cours de la prochaine décennie :

la Malaisie, les Philippines et l’Indoné-sie en Asie, le Chili, la Colombie et lePérou en Amérique latine et le Kazakhs-tan, l’Azerbaïdjan et la Pologne en Eu-rope de l’est et en Asie centrale.

Plus à l’est, le Japon tente une nouvelleexpérience économique pour arrêter la

déflation, stimuler la croissance économi-que et restaurer la confiance des entrepri-ses et des consommateurs. «Abenomics»

comporte plusieurs volets : une relancemonétaire agressive par la Banque du Ja-pon ; un stimulus budgétaire cette annéepour relancer la demande, suivi par l’aus-térité budgétaire en 2014 pour freiner ledéficit et la dette ; un encouragement à lahausse des salaires nominaux pour stimu-ler la demande intérieure ; des réformesstructurelles visant à déréglementer l’éco-nomie ; de nouveaux accords de libre-échange – à commencer par le Partenariattrans-Pacifique – pour stimuler le com-merce et la productivité.

Mais les défis sont de taille. Il n’estpas évident que la déflation puis-

se être battue via la politique monétai-re ; une relance budgétaire excessive etun report de l’austérité peuvent rendrela dette insoutenable ; les composants deréformes structurelles de Abenomicssont vagues. En outre, les tensions avec

la Chine au sujet des revendications ter-ritoriales dans la mer de Chine orientalepourraient peser sur le commerce et l’in-vestissement direct étranger. Enfin, il y a le Moyen-Orient, qui resteun arc d’instabilité du Maghreb au Pa-kistan. La Turquie – avec une popula-tion jeune, un fort potentiel de croissan-ce et un secteur privé dynamique – cher-che à devenir une puissance régionalemajeure. Mais la Turquie est confrontéeà de nombreux défis qui lui sont propres.Sa demande d’adhésion à l’Union euro-péenne est actuellement au point mort,alors que la récession de la zone euro af-faiblit sa croissance. Son déficit courantreste élevé et la politique monétaire a étésource de confusion, car l’objectif d’aug-mentation de la compétitivité et de lacroissance est en conflit avec la nécessi-té de maîtriser l’inflation et d’éviter uneexpansion excessive du crédit.

En outre, alors que le rapprochementavec Israël est devenu plus probable,

la Turquie fait face à de graves tensionsavec la Syrie et l’Iran, et son parti islamis-te doit encore prouver qu’il peut coexisteravec la tradition politique laïque du pays.

Dans cet environnement mondial fragile, l’Amérique est-elle devenue une

lueur d’espoir ? Les États-Unis connais-

sent plusieurs tendances économiques po-sitives : le secteur du logement reprend ;le gaz et le pétrole de schiste permettrontde réduire les coûts d’énergie et de stimu-ler la compétitivité ; la création d’emplois’améliore ; la hausse des coûts salariauxen Asie et l’avènement de la robotique etde l’automatisation sous-tendent une ré-surgence du secteur manufacturier ; lapolitique agressive d’assouplissementquantitatif aide à la fois l’économie réelleet les marchés financiers.

Mais de nombreux risques demeurent.Le chômage et l’endettement des ména-ges demeurent obstinément élevés. Lefrein fiscal provoqué par la hausse desimpôts et les coupes dans les dépensesaffectera la croissance. Le système poli-tique est dysfonctionnel, la polarisationpartisane empêchant de trouver uncompromis sur le déficit budgétaire,l’immigration, la politique énergétique

et d’autres questions fondamentales quiinfluencent la croissance potentielle.

En conclusion, parmi les pays avancés, les États-Unis connaît la meilleu-

re forme relative, suivis par le Japon, oùAbenomics est en train de renforcer laconfiance. La zone euro et le Royaume-Uni restent englués dans la récession ag-gravée par les politiques monétaires etfiscales restrictives. Parmi les économiesémergentes, la Chine pourrait faire faceà un atterrissage brutal d’ici la fin 2014si les réformes structurelles essentiellessont reportées, et les autres BRIC ont be-soin de prendre leurs distances face au ca-pitalisme d’état. Bien que d’autres paysémergents d’Asie et d’Amérique latinefont preuve de plus de dynamisme que lesBRIC, leur force ne suffira pas à inverserla tendance mondiale.

Traduit de l’anglais

par Timothée Demont

Nouriel Roubini est Professeur d’Economie à la Stern Schoolof Business, NYU, et Président

de Roubini Global Economics(www.roubini.com).

e

PPPPPar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubiniar Nouriel Roubini



ais de la montée du chômageet la baisse des revenus, il enressort que la pauvreté exerceune menace constante à l’échel-

le de la planète. Après tout, la pauvreté n’estpas l’attribut immuable d’un groupe fixe ;elle est la condition qui menace des milliardsde gens vulnérables.

Malgré leurs imperfections, les mesures derevenu sont utiles pour mieux comprendrel’étendue de la pauvreté et de la vulnérabilitédans le monde entier. Le critère de pauvreté de1,25 $ par jour de la Banque mondiale (en ter-

mes de parité de pouvoir d’achat), qui est utilisépour mesurer les progrès réalisés dans l’atteintedes objectifs OMD de réduction de la pauvreté,n’est toutefois pas l’unique donnée pertinente.Lorsque le seuil de pauvreté s’élève à une dé-pense quotidienne par habitant de 2 $, le tauxde pauvreté mondial passe de 18 % à environ40 %, ce qui laisse croire que de très nombreusespersonnes vivent juste au-dessus du seuil depauvreté établi et qu’elles sont très vulnérablesaux chocs externes ou aux changements des cir-constances personnelles, comme les augmenta-tions de prix ou les baisses de revenu.

Les trois quarts de la population mondiale démunie vivent dans des régions rurales, où

les travailleurs agricoles subissent les plus gran-des incidences de pauvreté, en raison principa-lement de la faible productivité, du chômage sai-sonnier et des salaires peu élevés payés par laplupart des employeurs en zone rurale. Ces der-nières décennies, la vulnérabilité et l’insécuritééconomique se sont accrues en même temps quele nombre d’emplois transitoires, occasionnelset précaires s’est mis à grimper, dont les emploisde travailleurs autonomes, les emplois à tempspartiel, à durée limitée, temporaires et sur ap-pel. La tendance est également à la hausse pour

AUTOUR DU MONDE12Dimanche21 juillet 2013

Un monde vulnérable

le travail à domicile pour des emplois souventlaissés aux femmes.

La libéralisation et la mondialisation du mar-ché du travail, et l’influence décroissante dessyndicats ont exacerbé ces faibles perspectivesd’emploi. Parallèlement, les politiques macroé-conomiques ont surtout porté sur l’atteinte et lemaintien d’un faible niveau d’inflation à un chif-fre, plutôt que sur le plein emploi, tout cela,conjugué à une protection sociale restreinte, a finipar entraîner une hausse de l’insécurité et de lavulnérabilité sur le plan économique.

Au cours de la crise de 1997 à 1998 en Asie del’Est, la pauvreté a fortement augmenté. Ainsi,le taux de pauvreté de l’Indonésie est passé d’en-viron 11 % à 37 % pendant la crise, en raison dela dépréciation massive de la roupie.

De même, à la suite de la crise économiquemondiale de 2008 des flambées de prix desdenrées alimentaires et la récession ont forcél’Organisation des Nations Unies de l’alimenta-tion et de l’agriculture à revoir à la hausse sesestimations à plus d’un milliard de personnesqui souffrent de la faim. Vu la définition conser-vatrice que la FAO donne à la faim chronique,ceci met sérieusement en cause les efforts mon-diaux de réduction de la pauvreté. La plupartdes populations démunies adultes des pays endéveloppement doivent travailler, ne serait-ceque pour survivre. Outre les travailleurs à fai-

ble revenu, 215 millions de t ravailleurs addi-tionnels dans le monde entier ont glissé sous leseuil de pauvreté dans la période 2008-2009, enraison de la grande récession. Un autre 5,9 %,ou 185 millions de travailleurs vivaient avecmoins de 2 $ par jour. Un nombre estimé de 330millions de femmes sur le marché du travail quivivaient sous le seuil de pauvreté en 2008-2009comptait pour environ 60 % des 550 millions depersonnes à faible sécurité de revenu dans lemonde entier.

De nouvelles estimations par l’Organisationinternationale du travail (OIT), fondées sur uneméthodologie différente que celle de la Banquemondiale, prouve que, même si le nombre de

ceux qui sont catégorisés comme travailleurs àfaible sécurité a baissé dans le monde entier de158 millions de 2000 à 2011 (de 25,4 % à 14,8 %des travailleurs), un net ralentissement du pro-grès s’est fait sentir depuis 2008. En effet, seuls15 % des travailleurs, ou 24 millions de person-nes sont parvenus à se hisser au-dessus du seuilde pauvreté de 2007 à 2011. Les autres 134 mil-lions de travailleurs qui ont échappé à la pau-vreté l’ont fait plus tôt, entre 2000 et 2007. Con-séquemment, nous nous retrouvons avec 50 mil-lions de travailleurs à faible sécurité en 2011 ensus des projections des tendances pour la pério-de 2002-2007 effectuées avant la crise.

Le peu de protection sociale minimale dans laplupart des pays exacerbe cette vulnérabili-

té. Le Rapport de la sécurité s ociale mondiale del’OIT a recensé des taux élevés et très élevés devulnérabilité, mesurés en termes de taux de pau-vreté et d’emplois informels, dans 58 pays, prin-cipalement en Afrique et en Asie. La plupart deces pays n’ont pas de régime d’assurance chô-mage, alors que 80 % de leurs populations n’ontpas accès à un régime de sécurité sociale ou àdes services de santé de base.

En fait, peu de pays assurent actuellement uncadre global de protection sociale, tel que définipar la convention 102 de l’OIT (l’instrument éta-

blissant une norme minimale de sécurité socialereconnue mondialement). Selon l’OIT, il n’y aque le tiers des pays, comptant pour environ28 % de la population mondiale, qui assure l’en-

semble des neuf types de protection. Ce qui si-gnifie que 20 % seulement de la population mon-diale en âge de travailler (et leurs familles) jouitd’une couverture sociale générale.

Bien que tous les pays offrent une certaine for-me de protection ou de sécurité sociale, dans laplupart, la couverture demeure très limitée etvise des groupes précis de personnes. Ce qui faitqu’une petite minorité seulement de la popula-tion mondiale est pourvue du plein accès garan-ti par la loi aux régimes actuels de protectionsociale. Près de 5,6 milliards de personnes dansle monde entier sont laissées pour compte et sontvulnérables à divers degrés.

La vulnérabilité existe à un niveau de loinsupérieur au seuil de pauvreté de 1,25 $/jour dela Banque mondiale, surtout lorsqu’est prise encompte l’insécurité croissante de l’emploi et laprotection sociale inadéquate qui règne partoutdans le monde. Pour s’attaquer réellement à lapauvreté mondiale, les dirigeants mondiauxdoivent adopter une démarche plus globale, cen-trée cependant sur la réduction de la vulnérabi-lité des citoyens.

Traduit de l’anglais par Pierre Castegnier

En 2010, les chefs de file sur la scène mondiale

ont atteint les Objectifs du Millénaire pour le développement

(OMD) visant à réduire de moitié la proportion des populationsdémunies dans le monde par rapport au niveau de 1990,

et ce, cinq ans en avance sur le calendrier.

PPPPPar Jomo Kwame Sundar Jomo Kwame Sundar Jomo Kwame Sundar Jomo Kwame Sundar Jomo Kwame Sundarararararamamamamam

Encore des bulles, toujours des bulles…On pourrait croire que nous vivons dans une ère post-bulle depuis l’effondrement en

2006 de la bulle immobilière la plus importante jamais connue au monde et depuis la fin d’une

grande bulle mondiale du marché boursier l’année suivante.

PPPPPar Roar Roar Roar Roar Roberberberberbert J. Shillert J. Shillert J. Shillert J. Shillert J. Shiller

m

ais les discussions sur les bul-les ne cessent de réapparaître :des bulles immobilières nou-

velles ou continues dans denombreux pays, une nouvelle bulle boursiè-re mondiale, une bulle du marché obligataireà long terme aux États-Unis et dans d’autrespays, une bulle des prix du pétrole, une bullede l’or, etc.

Néanmoins je ne m’attendais pas à enten-dre une histoire de bulle lors de mon voyageen Colombie le mois dernier. Mais encore unefois, les gens de ce pays m’ont parlé d’une

bulle immobiliè re en cours et mon chauffe urm’a fait visiter la station balnéaire de Carta-gena, en soulignant sur un ton étonné, queplusieurs maisons s’étaient récemment ven-dues pour plusieurs millions de dollars.

La Banco de la República, la banque centralede Colombie, maintient un indice des prix na-tionaux sur les trois principales villes : Bogotá,Medellín et Cali. L’indice a augmenté de 69%en termes constants (indexés sur l’inflation)depuis 2004, le plus fort de l’augmentationayant eu lieu après 2007. Ce taux de croissancedes prix rappelle l’expérience américaine, lors-

que l’indice des prix nationaux S&P/Case-Shiller Ten-City des Etats-Unis a augmenté de131% en termes constants depuis son creux en1997 jusqu’à son pic en 2006.

Ceci soulève la question suivante : qu’est-ce au juste qu’une bulle spéculative ? L’Ox-ford English Dictionary définit une bulle com-me «quelque chose de fragile, sans substan-

m

ce, vide ou sans valeur. Une impression trom-peuse. A partir du XVIIème siècle, ce terme asouvent été appliqué à des montages commer-ciaux ou financiers trompeurs». Le problèmeest que des mots comme «impression» et«montage» suggèrent une création délibérée,plutôt qu’un phénomène social très répanduet mis en scène par aucun impresario.

PEUT-ÊTRE LE MOT «BULLE» EST-ILEMPLOYÉ À MAUVAIS ESCIENT ?

C’est bien l’avis d’Eugène Fama. Fama, leplus important promoteur de «l’hypothèsed’efficience des marchés», dénie toute exis-tence à ces bulles. Selon ses propres mots rap-portés dans une interview de 2010 de JohnCassidy pour The New Yorker, «Je ne saismême pas ce que signifie le mot bulle. Ce motest en ce moment à la mode. Je ne crois pasqu’il ait un sens.»

Dans la deuxième édition de mon livre Ir-rational Exuberance, j’ai essayé de donner

une meilleure définition d’une bulle. Une «bullespéculative», ai-je écrit, est «une situation danslaquelle des informations sur l’augmentationdes prix provoque l’enthousiasme des inves-tisseurs, qui se propage par contagion psy-chologique de personne à personne, ce qui atendance dans ce processus à amplifier les

histoires susceptibles de justifier la hausse desprix. Cela attire «un groupe d’investisseursde plus en plus important, qui, en dépit desdoutes sur la valeur réelle de l’investissement,sont attirés par lui en partie par l’envie des suc-cès des autres et en partie par l’excitation deplus en plus grande d’un joueur.

Cela semble être l’essentiel de la significa-

tion de ce mot dans son acception la plus cou-rante. Cette définition sous-entend la sugges-tion d’une raison pour laquelle il est si diffi-cile de profiter de «l’argent futé» en pariantcontre des bulles : la contagion psychologi-que favorise un état d’esprit qui justifie leshausses de prix, de sorte que la participationà la bulle pourrait être qualifiée de quasi ra-

tionnelle. Mais elle n’est pas rationnelle.

L’histoire de chaque pays est différente, re-flète ses propres informations, qui ne sont

collent pas toujours avec les informationsdans d’autres pays. Par exemple, l’histoireactuelle en Colombie semble être que le gou-vernement du pays, désormais sous la direc-tion, tenue en haute estime, du président JuanManuel Santos, a fait baisser l’inflation et lestaux d’intérêt aux niveaux des pays dévelop-pés, tout en supprimant la menace des rebel-les FARC, ce qui a contribué ainsi à injecterune nouvelle vitalité dans l’économie colom-

bienne . C’est une assez bonne histoi re pourconduire vers une bulle immobilière.

Parce que les bulles sont essentiellementdes phénomènes socio-psychologiques, ellessont par leur nature même, difficiles à con-trôler. Des mesures réglementaires depuis lacrise financière pourraient diminuer les bul-les à l’avenir. Mais la crainte que l’opinionpublique éprouve à l’encontre des bulles peut

également amplifier la contagion psycholo-gique et alimenter bien d’autres prophétiesauto-réalisatrices.

Un problème avec le mot «bulle» est qu’ilcrée l’image mentale d’une bulle de savon enpleine expansion, destinée à apparaître d’unseul coup et irrévocablement. Mais les bullesspéculatives ne prennent pas fin si facilement

: en effet, elles peuvent se dégonfler un peulorsque l’histoire change, puis se regonfler.

Il serait plus approprié d’évoquer ces épiso-des sous la forme d’épidémies spéculatives.Nous avons appris de la grippe espagnole qu’unenouvelle épidémie peut soudainement apparaî-tre au moment-même où une version plus an-cienne est en train de s’atténuer, quand une nou-velle forme du virus apparaît, ou quand certainsfacteurs environnementaux font augmenter letaux de contagion. De même, une nouvelle bul-le spéculative peut apparaître n’importe où

quand apparaît une nouvelle histoire sur l’éco-nomie et quand elle a assez de force narrativepour déclencher une nouvelle contagion dans leraisonnement des investisseurs.

C’est ce qui s’est passé dans le marché haus-sier des années 1920 aux Etats-Unis, avec un picen 1929. Nous avons déformé cette histoire enenvisageant les bulles comme une période decroissance spectaculaire des prix, suivie d’unpoint d’inflexion brusque et d’un krach consi-dérable et définitif. En fait, une vague importantede prospérité dans les prix réels des actions auxÉtats-Unis après le «Mardi Noir», les a ramenésà mi-chemin des niveaux de 1929 en 1930. Elle aété suivie d’un deuxième krach, d’une autre va-gue de prospérité de 1932 à 1937 puis d’un troi-sième krach. Les bulles spéculatives ne se ter-minent pas comme une nouvelle, comme unroman ou une pièce de théâtre. Il n’y a pas dedénouement qui réunit tous les fils d’un récitdans une conclusion finale qui marque lesesprits. Dans le monde réel, on ne sait jamaisquand l’histoire est finie.

Traduit de l’anglais par Stéphan Garnier

ROME -

Jomo Kw ame Sundaram est sous-directeur général au Département des affaires socialeset économiques de l’Organisationdes Nations Unies de l’alimentationet de l’agriculture à Rome.

NEW HAVEN -

Robert Shi l ler , Professeur en sciences écono-miques à l’Université de Yale, est co-auteur, avecGeorge Akerlof, de Les esprits animaux : Com-ment les forces psychologiques mènent la finan-ce et l’économie.



es progrès de la neurochirurgie se veulenttoujours minimalistes. Comme dans tous lesautres domaines de la chirurgie, moins la pro-cédure interfère avec le corps, moins le risqued'effets négatifs sur la qualité de vie du pa-tient est grand, lui permettant ainsi de récupé-

rer une activité normale plus rapidement.Cet impératif est d'autant plus p rononcé lorsqu'il

s'agit de procédures neurologiques sensibles. Destâches comme de manœuvrer autour de petits vais-

seaux sanguins d'un à deux millimètres de diamè-tre ou de retirer une tumeur cervicale sans endom-mager les tissus périphériques exigent des techno-logies comme le microscope opératoire et des outilsmultimodaux d'imagerie qui viennent soutenir etrenforcer la compétence des chirurgiens.

L'étape suivante serait de permettre à un robot cont rôlé par l' homme de péné trer dans le ce r-veau. Les robots sont capables de réaliser destâches répétitives avec un degré de précision etd'exactitude supérieur à celui de l'homme, andsans fatigue musculaire. Et ils peuvent être pé-riodiquement actualisés pour intégrer harmo-nieusement de nouvelles caractéristiques.

Mais les robots ne possèdent pas la capacitéexécutive du cerveau humain. Comprendre

et réagir de manière appropriée à un nombre élevéde variables pouvant survenir lors d'une opérationchirurgicale nécessiterait de considérables capaci-tés de calcul ; les robots chirurgicaux cherchent doncà intégrer l'expérience humaine et la capacité déci-sionnelle avec une précision mécanisée. Un exem-ple de cette convergence est le neuroArm, dévelop-pé par mon équipe de recherche à l'Université de

Calgary en conjonction avec les ingénieurs de Mac-Donald, Dettwiler et Associés. Le neuroArm est enfait constitué de deux bras qui peuvent tenir diffé-rents outils chirurgicaux tandis que le chirurgien lesmanœuvre à distance depuis son poste de travail.

Le poste de travail transmet une multitude de don-nées - images à résonnance magnétique (IRM), ima-ges tridimensionnelles du champs chirurgical, in-

AUTOUR DU MONDE 13Dimanche21 juillet 2013

POUR


Garnette Sutherland est professeurde neurochirurgie au départementdes neurosciences cliniques de l'Universitéde Calgary au Canada.

PPPPPar Garnette Sutherlandar Garnette Sutherlandar Garnette Sutherlandar Garnette Sutherlandar Garnette Sutherlandformations sonores, et retours haptiques (ou tacti-les) quantifiables de l'interaction entre les outils etles tissus traités ; cela permet au chirurgien de res-sentir l'opération de manière visible, sonore, et tac-tile. Parce que le cerveau humain prend des déci-sions fondées sur les flux sensoriels - et bien sûr,l'expérience, - de telles données sont essentielles auchirurgien pour faire les choix les mieux informéspossible au cours de l'opération.Des technologies comme l'IRM constituent une aide

pour planifier la chirurgie, assurer le contrôle de larésection et la qualité de l'opération. La robotiquecompatible avec la résonnance magnétique donnedes images en temps réel, avec des informations sur

les structures et les modifications anatomiques dansle cerveau relatives à la pathologie chirurgicale lorsde l'opération, ce qui minimise les risques.

Dans la mesure où le robot reçoit les IRM et transmet un retour haptique, les autoroutes électro-

niques ou les corridors chirurgicaux peuvent êtreétablis avant la procédure, tout comme les zones àéviter. La manipulation de l'outil ne peut donc in-tervenir que dans le cadre de ce corridor chirurgi-cal prédéterminé, ce qui permet d'éviter tout dom-mage cérébral involontaire.De plus, la chirurgie robotisée peut potentiellement

progresser au-delà de la simple capacité humaine.La graduation du mouvement - qui permet au brasrobotisé de reproduire les mouvements exacts de lamain du chirurgien, mais à une échelle beaucoup plusréduite - permettra au chirurgien de manipuler destissus trop petits pour être perçus par l'œil humain.Grâce au développement d'outils microchirurgicauxplus petits et de caméras et de moniteurs à haute réso-lution, il sera possible d'opérer au niveau cellulaire.

La réalité virtuelle est un autre domaine associédont les implications sont importantes

pour la neurochirurgie. A partir de technolo-gies de simulation, la réalité virtuelle permet-tra aux chirurgiens de répéter les procédures,y compris avec le robot chirurgical, dans unenvironnement numérique. La capacité deconfigurer des cas complexes et de s'exercer àdes procédures rares avant de les pratiquer surles patients aboutira sans aucun doute à une

meilleure performance chirurgicale et à demeilleurs résultats médicaux.

La réalité virtuelle permettra aussi d'améliorer laformation des chirurgiens puisque les étudiantspourront bénéficier d'une plus large expérience etleurs performances pourront être quantifiées. Leschirurgiens qui opèrent manuellement connaissentla force qu'ils appliquent juste en la ressentant, alorsqu'un simulateur chirurgical pourrait mesurer cet-te force et informer l'étudiant sur les pressions, ex-cessives ou insuffisantes, qu'il applique.

Les formateurs seront en outre en mesure de programmer des scénarios contrôlés pour évaluer la

capacité des étudiants à gérer des situations délica-tes. La possibilité de recommencer des opérations

sans aucun risque ni coût additionnel sera une con-tribution majeure à la formation neurochirurgicale.Car c'est bien en forgeant que l'on devient forgeron.Bien sûr, la réalité virtuelle est encore une techno-

logie relativement récente. Dans la mesure où il estparticulièrement difficile de développer des simu-lations neurochirurgicales réalistes qui doiventprendre en compte un nombre important de varia-

bles et de résultats possibles, la réalité virtuelle es tencore peu utilisée dans ce domaine. Mais la tech-nologie de simulation chirurgicale progresse rapi-dement, encouragée par les développements dansle domaine du parallélisme informatique. Lorsqueces simulations deviendront réalistes, elles n'enauront que plus de valeur en matière de formation.

Cette fusion entre l'expérience chirurgicale humai-ne, les machines, et les technologies informatiquesest au cœur des avancées neurochirurgicales ; et lesrobots chirurgicaux constituent un modèle impor-tant des bénéfices issus de l'interface homme-ma-chine. Ajouter la réalité virtuelle à cette équationpermettra à l'avenir de la neurochirurgie de pren-dre forme - un avenir dans lequel la discipline s'élè-

vera à un nouveau degré d'excellence.

Des robots dans le cerveau

es réserves actuelles de sang, sou-vent données par des bénévoles,peuvent être contaminées par leVIH et d'autres agents d'infection.Et les prélèvements de sang doi-vent être stockés au froid, où ils ont

une durée de conservation de 28 jours. Vules craintes relatives à la contaminationet l'intérêt militaire d'un mode d'appro-visionnement plus durable, la recherchede composés synthétiques est depuis fortlongtemps une priorité médicale.

L'idée d'utiliser des substituts sanguinsa été proposée au XVIIe siècle et continue,à ce jour, d'attirer des chercheurs. Plu-sieurs produits qui pourraient révolution-ner la médecine sur le plan des transfu-

sions ont déjà été développés dans la quê-te de substituts sanguins génériques, por-tables, de longue durée de conservation.Ces substituts pourraient ainsi remplacerles pratiques classiques de transfusionsanguine dans des situations extrêmes,comme sur les champs de bataille.

Mais, après plus de trois décenniesd'activités de recherche et dévelop-

pement, aucun produit cliniquement via- ble n'a obtenu d'hom ologa tion régl e-mentaire, en raison des défis majeurssur le plan scientifique.

Le sang est un amalgame complexe de

PPPPPar Abdu I. Alaar Abdu I. Alaar Abdu I. Alaar Abdu I. Alaar Abdu I. Alay y y y y aaaaashshshshsh

protéines de plasma, de cellules rouges,de plaquettes et d'autres composantescellulaires. Ces éléments remplissent desfonctions cruciales, comme le transportd'oxygène, de nutriments et d'immuno-globulines (qui défendent contre l'infec-tion), tout en régulant la teneur en eau,la température et le niveau de pH.

Au début du XXe siècle, les chercheurs ont entamé des recherches

sur l'hémoglobine contenue dans lescellules rouges. C'est par cette protéi-ne que le transport d'oxygène se faitentre les organes respiratoires et lereste de l'organisme. Ils ont trouvéque, lorsqu'isolée des cellules devieillissement, pour du sang humain

ou bovin, ou de sources transgéniques,l'hémoglobine libre peut être régéné-rée, stabilisée chimiquement et réin- jecté e comme " subs titut " sangu in quipeut transporter de l'oxygène aussi ef-ficacement que des cellules rouges,mais pour un laps de temps beaucoupplus court. Des substituts sanguinssynthétiques sans hémoglobine, appe-lés fluorocarbones, se sont cependantavérés des agents moins efficaces detransport d'oxygène.

Mais l'hémoglobine libre peut pertur- ber les fonctions de l'organisme, pouvantprovoquer l'hypertension, l'arrêt cardia-

que, ou même la mort. En fait, pour pres-que tous les êtres vivants, l'hémoglobi-ne est encapsulée dans des cellules rou-ges, qui protègent l'organisme des effetsnéfastes des protéines (qui, en retour,protègent l'hémoglobine des enzymes del'organisme). Les experts estiment néan-moins que les produits à base d'hémo-globine peuvent être utilisés pour sau-ver la vie des victimes de traumatismes,ainsi que pour traiter des patients quis'opposent aux transfusions sanguinespour des motifs religieux (par exemple,les témoins de Jéhovah).

L'hémoglobine est constituée de fer hémique, une famille de composés chi-

miques qui comprend diverses formes io-

niques du fer, en tant que métaux detransition qui lorsqu'ils s'oxydent amor-cent un processus de " corrosion ". Horsdes cellules rouges, la seule forme de ferqui transporte l'oxygène, soit les ions fer-reux " bénéfiques ", s'oxyde de façon dé-réglée pour se transformer en " mauvai-ses " et " difformes " molécules d'hémo-globines sous forme ferrique. Lorsqu'in-troduite dans le système circulatoire d'unepersonne, l'hémoglobine dans ces étatsplus élevés d'oxydation finit éventuelle-ment par s'auto détruire, endommageantles molécules des tissus ambiants.

Puisque ces formes nocives d'hémo-

globine sont difficiles à étudier dansdes systèmes in vivo, les chercheursles ont en général ignorées. Ils se sontsurtout concentrés sur des méthodespour empêcher les reins de retenirl'hémoglobine infusée ; l'hémoglobinede passer au travers des parois desvaisseaux sanguins et l'hémoglobinesynthétique de détruire l'oxyde d'azo-te (un gaz produit dans les vaisseauxsanguins qui facilite leur dilatation etl'augmentation de l'afflux sanguin).Certains chercheurs considèrent quela réaction avec l'oxyde d'azote est laplus problématique, car elle fait mon-ter la pression artérielle.

Des progrès ont toutefois été réalisés

dans les méthodes pour compenserces réactions d'oxydation. Des cher-cheurs (y compris ceux de mon labora-toire) ont analysé les mécanismes natu-rels que l'organisme utilise pour élimi-ner des émanations sporadiques d'hémo-globine provenant du vieillissement descellules rouges et des cellules affectées pardes maladies du sang, telle que l'anémiehémolytique. Ils ont découvert que la pre-mière ligne de défense de l'organisme con-tre l'oxydation de l'hémoglobine est unprocessus de réduction, dans lequel lesmolécules comme l'acide urique ou l'aci-de ascorbique (la vitamine C) viennent

Abdu I. Alayash est Chef duLaboratoire de biochimie et de biologievasculaire, Bureau des études et desanalyses sur le sang, au Centredes évaluations et études biologiquesde la Food and Drug Administrationdes États-Unis.

empêcher l'oxydation en réduisant le feren espèces ioniques moins oxydantes.

En outre, un bon nombre de protéines du sang sont des capteurs spé-

cialisés d'hémoglobine ou de ses frag-ments. Ils réduisent la toxicité et éva-cuent sans danger les molécules d'hé-moglobine pour les transformer à l'in-térieur de cellules spécialisées appe-lées macrophages. Par exemple, l'hap-toglobine adhère fortement à des sous-unités hémoglobines, tandis que l'hé-mopexine retient le fer hémique émispar l'hémoglobine. Certaines optionsthérapeutiques récentes comprennentla transfusion conjointe d'haptoglobi-ne et d'hémoglobine (ou de vitamineC) dans la circulation sanguine, desadditifs qui présentent un avenir pro-metteur pour le développement desubstituts sanguins sûrs et efficaces.

Les chercheurs doivent tabler sur cesprogrès. Des substituts sanguins sûrs

et de nouvelles filières thérapeutiquesqui rendent les transfusions sanguinesplus efficaces amélioreraient grandement

les traitements dans des situations diffi-ciles, car, en dernier ressort, ce sont cessubstituts qui ont le potentiel de sauverun encore plus grand nombre de vies.

Traduit de l'anglais par PierreCastegnier

La quête de substituts du sangDans la plupart des pays développés, les patients peuvent

se fier à la sécurité des transfusions sanguines. Il n'est cependant pas toujours

simple de maintenir un approvisionnement stable non contaminé par des

donneurs de sang. Est-ce possible, une fois pour toutes, d'assurer un

approvisionnement de sang adéquat et sécuritaire?

WASHINGTON, DC -

La mise au point en 1926 par Harvey Cushing et

William Bovie de l'électrocautère (qui permet de cautériser un

vaisseau sanguin ou de pratiquer une incision grâce à uncourant à haute fréquence) est une innovation qui a

révolutionné la neurochirurgie. Compte tenu de la précision

nécessaire pour opérer un organe aussi délicat que le cerveau,

cette convergence des technologies mécaniques avec l'art de la

chirurgie a permis de grandes avancées dans ce domaine.

CALGARY -

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AUTOUR DU MONDE14Dimanche21 juillet 2013

POUR


accès d’indigestion de laFed a commencé par ladéclaration du PrésidentBen Bernanke à la confé-rence de presse du 19 juin,

où il a averti que les achats de titres àlong terme de la Fed pourraient com-mencer à s’estomper si l’économiecontinuait à bien fonctionner : plusprécisément, si le chômage tombait à7%. Le cours des actions s’est éva-noui. Le rendement des titres du Tré-sor américain est monté en flèche. Lesdevises des marchés émergents sesont affaiblies par crainte que les flux

de capitaux en provenance des États-Unis n’inversent la courbe.En effet, la réaction a été si extrê-

me et si inquiétante qu’une ribambel-le de responsables de la Fed se sontsentis obligés de préciser la situa-tion. Dire que la politique « d’assou-plissement quantitatif » de la Fedpourrait diminuer, ont-ils expliqué,n’était pas la même chose que dedire qu’elle serait stoppée. Le mo-ment et la façon dont les achats detitres à long terme seraient réduits dé-pendraient des données entrantes. Enparticulier, il n’y avait aucune garan-tie que l’on atteigne 7% de chômageavant la fin de l’année.

Un conte de deux baissesCAMBRIDGE - En règle générale, on n’estime pas que la Réserve fédérale des

Etats-Unis et la Banque populaire de Chine se ressemblent comme deux gouttes

d’eau. Mais elles sont passées par des expériences similaires au cours des

dernières semaines et aucune des deux n’a trouvé cela agréable.

Par coïncidence, le 19 juin a été lemême jour où la Banque Populaire deChine a décidé de ne pas fournir desliquidités supplémentaires aux mar-chés du crédit sous pression du pays.Le taux d’intérêt que les banques chi-noises se facturent entre elles pourles prêts à court terme avait com-mencé à augmenter deux semainesplus tôt, suivant des rumeurs selonlesquelles deux banques de taillemoyenne s’étaient retrouvées endéfaut de paiement. Le taux inter-

bancai re est passé de 5% à près de7%. Les investisseurs s’attendaientà ce que la Banque Populaire deChine intervienne comme toujours,pour empêcher les taux d’augmenterencore plus et de causer un ralentis-sement de la croissance.

Au lieu de cela, la Banque Populaire de Chine n’a pas pipé. Les

responsables se sont inquiétés que les banques aient prêté trop librementaux promoteurs immobiliers et auxgrandes entreprises d’Etat (qui sontdans de nombreux cas les mêmes en-tités). Ils ont craint que les banques,via leurs services de gestion de patri-moine, n’empruntent excessivementsur le marché du jour au lendemainpour financer des investissements àhaut risque.

En Chine aussi la réaction du mar-ché a été violente. Le Shanghai Com-posite, principal indice boursier du

pays, a stagné. Les taux interbancai-res ont grimpé à 25%, ce qui a soule-vé une vive inquiétude quant à la sta-

bilité du système financier.

Les responsables chinois ne s’attendaient pas à cela. Comme leurs

collègues de la Fed, ils ont estimé né-cessaire de préciser la situation et defaire marche arrière. Ils ont rassuré lesinvestisseurs en disant qu’ils devai-ent « orienter les taux d’intérêt dumarché dans une fourchette raison-nable » et ont justifié leurs déclara-tions par des injections de crédit.

Aucune de ces deux expériencesn’a renforcé la réputation de la ban-que centrale en question. Même s’ilest probable que le 19 juin ne restepas « un jour marqué du sceau de

l’infamie », peu de directeurs de banque s centr ales en garder ont unsouvenir attendri.

Mais les directeurs de banques cen-trales, comme nous tous, doivent ti-rer les leçons de leurs erreurs. Quel-les sont les leçons de celle-ci ?

Tout d’abord l’épisode du 19 juinnous rappelle que les stratégies decommunication des banques centra-les sont toujours en travaux. La Fed atenté à plusieurs reprises de mieuxexpliquer ses mesures. Mais si quel-ques mots relativement anodins peu-vent déclencher une réaction si puis-sante, alors les investisseurs restentévidemment incertains sinon confus

au sujet des intentions de la Fed. LaBanque Populaire de Chine s’en estencore moins bien tiré, pour n’avoir

rien fait pour préparer les marchésà sa nouvelle stratégie de lutte con-tre la spéculation. Les autorités chi-noises cherchent à développer lerenminbi comme devise internatio-nale de premier rang. Mais l’épiso-de chinois du 19 juin nous rappelleque la Banque Populaire de Chineen particulier et les institutionsd’élaboration des mesures politi-ques de la Chine en général, ontencore un long chemin à faire avantde réussir à insuffler la confiance né-cessaire, à la fois en leur monnaieet en eux-mêmes.

Une deuxième leçon est que les banques centrale s se montrent

bien avisé es de ne pas réagi r à lamoindre dépêche. Les déclarations dela Fed suggérant une fin à l’assouplis-sement quantitatif semble avoir étéfondées sur des preuves très récen-

tes d’une amélioration de l’écono-mie. Alors que les marchés ont réa-gi négativement, certains investis-seurs ont commencé à craindre quel’économie ne se porte mal. La Feddevrait doit tenir compte de plus –

bien plus – de données pour entreren scène avant d’ajuster ses mesu-res ou sa rhétorique.

De même la Banque Populaire deChine semble avoir eu une réactionexagérée face aux données indiquantun boom du crédit bancaire. En faitcertains de ces prétendus éléments depreuve étaient trompeurs, car ils nereflétaient rien de plus qu’un chan-gement de normes réglementaires qui

ont ramené àla surface desprêts cachés.

La banquecentrale auraitété mieux avi-sée d’attendre des données complé-mentaires pour distinguer les effetsde la tendance, du pépin comptable.Une dernière leçon est que la politi-que monétaire est un instrument im-précis pour résoudre les problèmesdu marché des actifs. En l’absenced’inflation, ce sont surtout des aver-tissements sur de nouvelles bullesd’actifs qui ont fait pression surla Fed pour réduire ses achats de ti-tres à long terme.

De même, les inquiétudes au sujet des p rix de l’ immobilier ont na-turellement conduit la Banque Po-pulaire de Chine à un brusque chan-gement de cap.

Les bulles doivent rester un soucilégitime. Mais l’épisode du 19 juinaux Etats-Unis et en Chine nous rap-

pelle que leur solution passe en pre-mier lieu par la responsabilité des or-ganismes de réglementation. Les di-recteurs des banques centrales nepeuvent pas se permettre de les igno-rer, mais ils doivent éviter les réac-tions trop brusques. En attendant, ilsont d’autres chats à fouetter.

Traduit de l’anglais parStéphan Garnier

PPPPPar Barrar Barrar Barrar Barrar Barry Eichengreeny Eichengreeny Eichengreeny Eichengreeny Eichengreen

Barr y Eichengreen est profes-seur d’Economie et de Sciences

polit iques à l’ Univers ité deCalifornie, Berkeley.

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gagnant. A moins que les gouvernements ne

fixent son prix de manière solide, comme ilsl’ont fait avant la Première Guerre mondiale,le marché de l’or sera inévitablement risquéet volatile. Dans une étude publiée en janvier,les économistes Claude Erb et Campbell Har-vey considèrent plusieurs modèles possiblespour déterminer le prix fondamental de l’oret concluent qu’ils sont tous au mieux seule-ment faiblement associés à l’évolution réelledu prix de l’or. Au lieu de cela, le prix de l’orsemble souvent à la dérive loin au-dessus ou

bien en desso us de sa valeur fondame ntalede long terme durant des périodes prolon-gées. (Ce comportement, bien sûr, n’est passans rappeler celui de nombreux autres actifsfinanciers, comme les taux de change ou lecours des actions, bien que les fluctuationsdes prix de l’or peuvent être plus extrêmes.)

Les fanas de l’or citent parfois des donnéeshistoriques isolées qui suggèrent que la va-

leur de long terme de l’or est restée stable aucours de millénaires. Par exemple, l’étude sou-vent citée de Stephen Harmston en 1998 évoque

des preuves anecdotiques selon lesquelles l’on-ce d’or s’achetait 350 miches de pain à l’époquede Nabuchodonosor, roi de Babylone, qui estmort en 562 av. J.-C.. Ignorant le fait que le painà Babylone était probablement meilleur à la santéque le produit hautement raffiné d’aujourd’hui,le prix de l’or aujourd’hui n’est pas si différent,peut-être équivalent à 600 miches de pain.

Evidemment, nous ne disposons pas de don-nées annuelles sur le prix de l’or babylonien.Nous ne pouvons que supposer, compte tenu desguerres et d’autres incertitudes, que les vrais prixdu marché à l’époque, comme aujourd’hui,étaient très volatiles. Ainsi, la récente chute duprix de l’or n’a pas vraiment changé la nécessitéd’investir dans un sens ou dans l’autre. Oui, lesprix pourraient facilement tomber en dessous de1000 $, mais, là encore, ils pourraient recommen-cer à augmenter. Entretemps, les décideurs doi-vent faire preuve de prudence dans l’interpréta-tion de la chute des prix de l’or en tant que votede confiance en leur performance.

Traduit de l’anglais par

Timothée Demont

ès lors, doit-on voir dans l’effon-drement du prix de l’or – d’un picà 1900 $ l’once en août 2011 àmoins de 1250 $ début juillet 2013– un vote de confiance dans l’éco-nomie mondiale ?

Dire que le marché de l’or affiche toutes lescaractéristiques classiques d’une bulle qui aéclaté serait simplificateur. Il ne fait aucundoute que l’escalade grisante de l’or jusqu’àson sommet, en partant d’environ 350 $ l’on-ce en juillet 2003, a fait saliver les investis-seurs. Le prix augmentait aujourd’hui parceque tout le monde avait acquis la convictionqu’il continuerait à augmenter demain.

Des médecins et des dentistes se sont mis àvendre leurs stocks pour acheter des piècesd’or. La demande pour les bijoux en or enInde et en Chine a grimpé. Les banques cen-trales des marchés émergents ont commencé

à diversifier leurs réserves en vendant desdollars pour de l’or.L’argument en faveur de l’achat d’or avait

plusieurs composants solides. Il y a dix ans,l’or se vendait bien en dessous de sa moyen-ne de long terme corrigée pour l’inflation, etl’intégration dans l’économie mondiale detrois milliards d’habitants issus des marchésémergents ne pouvait que signifier un coupde pouce géant et durable à la demande.

Cet élément de l ’histoire, d’ai l leurs,reste valable. La crise financière mondiale aajouté à l’attrait de l’or, en raison d’abord dela crainte d’une deuxième Grande Dépres-sion. Plus tard, certains investisseurs ontcraint que les gouvernements ne génèrent del’inflation pour alléger le fardeau de la flam-

bée des dette s publi ques et lutt er cont re lechômage persistant.

Quand les banques centrales ont progressivement amené les taux d’intérêt direc-

teurs à zéro, personne ne s’est soucié du faitque l’or ne procure aucun intérêt. Il est doncabsurde de dire que la hausse du prix de l’orn’était qu’une bulle. Mais il est aussi vrai quel’augmentation du prix a poussé un nombrecroissant d’investisseurs naïfs à acheter.

Ces derniers temps, bien sûr, les fondamen-taux se sont quelque peu inversés et la fréné-sie spéculative s’est inversée encore plus.

PPPPPar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoar Kenneth Rogoffffffffff

L’économie chinoise continue à ralentir ; letaux de croissance de l’Inde est en forte bais-se par rapport à il y a quelques années. Enrevanche, en dépit de la séquestration bud-gétaire malavisée, l’économie américainesemble être en voie de guérison. Les taux d’in-térêt mondiaux ont augmenté de 100 pointsde base depuis que la Réserve fédérale amé-ricaine a commencé à suggérer – de manièreassez prématurée, selon mon point de vue –que sa politique d’assouplissement quantita-tif pourrait tirer à sa fin.

Puisque la Fed a mis en évidence son partipris important contre l’inflation, il est plusdifficile de faire valoir que les investisseursont besoin de l’or en tant que couverturecontre une inflation élevée. Et, alors que lesmédecins et dentistes qui avaient acheté despièces d’or il y a maintenant deux ans com-mencent à les revendre, il est difficile deprédire à ce stade où se situera la fin de laspirale de baisse du prix de l’or. Certains ci-

blent la barr ière c onvainc ant s ur le plan p sy-chologique de 1000 $.

En fait, l’argument pour ou contre l’or n’apas changé tant que ça depuis 2010, quand

j’ai écrit pour la der nière fois à ce su jet.En octobre de cette année-là, le prix de l’or

– l’actif spéculatif basé sur la confiance parexcellence – commençait à monter, ayant jus-te atteint la barre des 1300 $. Mais le vérita-

bl e ar gu me nt en sa fa ve ur , hi er co mmeaujourd’hui, n’a jamais été spéculatif. Au con-traire, l’or est une couverture. Si vous êtes uninvestisseur avec une valeur nette élevée, ouun fonds souverain, il est parfaitement logi-que de détenir un petit pourcentage de vosactifs en or comme couverture contre les évé-nements extrêmes.

La détention d’or peut aussi avoir du senspour les ménages de la classe moyenne et

pauvre dans les pays – par exemple, la Chine etl’Inde – qui limitent considérablement l’accès àd’autres investissements financiers. Pour la plu-part des autres personnes, l’or n’est tout simple-ment qu’un autre pari que l’on peut faire. Et,comme tous les paris, il n’est pas nécessairement

Sommeil d’orCAMBRIDGE - En principe, la détention d’or est une forme

d’assurance contre la guerre, un Armageddon financier et unedépréciation massive de la monnaie. Ainsi, dès le début de la crise

financière mondiale, le prix de l’or a souvent été dépeint comme

un baromètre de l’insécurité économique mondiale.d

Kenneth Rogof f , ancien économisteen chef du FMI, est professeur d’économieet de politique publique à l’Université de Harvard.



ORANIE 15Le Quotidien d'Oran


Khenouci Mostefa

Bonne nouvelle pour les jeu-nes diplômés à la recherche

d’une embauche ! C’est ce que vient d’annoncer la direction del’éducation de Mascara parl’ouverture, en prévision de laprochaine année scolaire, de 338nouveaux postes budgétaires,selon le chargé de communica-tion. Pour le bon déroulementde cette opération, la directionde l’éducation a mobilisé uneéquipe importante composéed’agents qualifiés pour la ré-ception et le traitement des dos-

siers que les candidats peuventdéposer dans les centres de ré-ception fixés par la direction afind’éviter la pression sur les bu-reaux et garantir un traitementfiable des dossiers.

Il s’agit des lycées Mekkioui-

Ayache Djamel

L es services du commerce de la wilaya de Mostaganem, au cours

des 4 premiers jours du mois de ra-madhan, ont enregistré quelque41.544 tonnes de légumes et 23.886tonnes de fruits qui ont transité par

le marché de gros de souk el lil, vé-ritable plaque tournante du com-merce des fruits et légumes dans

tout l’ouest algérien. Uniquementau premier jour, selon le directeurdu commerce Mr Ramdani, 10.383

tonnes de légumes ont été réception-né à souk el lil contre 1920 tonnesles jours d’avant le mois de carême ;pour les fruits, 5972 tonnes ont tran-

Bencherki Otsmane

Dans le petit village de Oued-Slysitué à une dizaine de kilomè-

tres au nord du chef-lieu de wilaya,c’est un mélange de consternationet d’incompréhension qui a régné aucours de la journée du jeudi. Les ha-

bitants de cette commune, à priorisans histoire, ont appris la tragiquenouvelle : un jeune homme du villa-

Bencherki Otsmane

Ces agents contractuels ou va-cataires exerçant au niveaudes EPH et EPSP de Ténès

sont passés à l’action après avoir pa-tiemment attendu que leur tutelledaigne les régulariser, notamment lepaiement de leurs arriérés de salai-res qui datent depuis 7 mois. En ef-fet les services de ces structures hos-pitalières sont partiellement paraly-sés par un mouvement de grève ob-servé par 264 agents vacataires oucontractuels, qui a débuté ce mardi.

Mohamed Bensafi

Cela fait plus d’un mois, quela campagne moissons-bat-

tages 2012-2013 a démarré à Aïn-Temouchent. I l est attendu,selon les prévisions de la DSA dela wilaya, une récolte céréalièrede 2 millions de quintaux avecdes taux de rendement moyensappréciables pour le blé durcomme pour le blé tendre et l’or-ge. Seulement, ces chiffres pré-

visionnels pourraient être revusà la hausse, si l’on prend encompte la généreuse pluviomé-trie enregistrée durant les mois demars et avril et le respect des tech-niques utilisées de fertilisants etde semences traitées. Seulement,les 15 points de collecte, dont 11pour l’unité CCLS d’Aïn-Temou-chent, ouverts à travers la wilayane peuvent recevoir la totalité de

la production collectée alors quela campagne n’est qu’à 90%d’avancement. Jusqu’à ce jour,la CCLS d’Aïn-Temouchent etcelle de Hammam-Bouhadjaront collecté 700.000 quintauxdont 60% pour la première. Par

Abbad Miloud

L ’amphithéâtre du technicum El-Hadj-Miloud Abdelhamid a abri-

té ce mardi une cérémonie organi-sée par la direction de l’éducation na-tionale à l’intention des élèves ayant

réussi du brevet d’enseignementmoyens (BEM) et du baccalauréatpour cette année scolaire 2012/2013,en présence des autorités locales

avec, à leur tête, le wali, des parentsd’élèves et autres invités.

Des récompenses de valeur ont été

offertes aux élèves ainsi qu’aux res-ponsables des établissements scolai-res qui se sont distingués par les taux

de réussite. La mairie de Chlef, vaprendre en charge intégralement unséjour à l’étranger pour les élèves

ayant obtenu les moyennes les plusélevées (10 pour le primaire, 3 pourle BEM et 3 pour le baccalauréat).Concernant le baccalauréat, 21 élè-

ves ont été récompensés : 2 (avecune moyenne de 17,52 et 17,21/20); 8 dont les moyennes se situent en-

tre 16,51 à 16,99/20 ; 11 autres en-tre 16 et 16,50/20. Le taux de réussi-te a atteint 43%. Il a été jugé faible

comparativement aux 60% de l’an-

AÏN-TEMOUCHENTDeux docks silosen perspective

ailleurs, pour les CCLS d’Aïn-Te-mouchent, dont la production aaugmenté à 500% (soit 5 foisplus), les capacités de stockage

sont toujours les mêmes. Quantà Hammam-Bouhadjar, elle en-registre, en matière de stockage,un déficit de plus de 50%. Et afinde combler ce déficit d’aires destockage, la direction des CCLSde la wilaya d’Aïn-Temouchent varéaliser 2 docks-silos d’une capa-cité de 100 000 quintaux chacunrespectivement à Aïn-Temou-chent et Hammam-Bouhadjar.Enfin, et pour le compte de lacampagne 2013/2014, les CCLSprévoient également l’ouverturede 2 autres points de collecte àOued-Berkèche et Oued-Seb-bah. Notons enfin, que la cam-pagne moissons-battages 2012-2013 dépassera la feuille de rou-te passée avec le ministère de

tutelle qui prévoit une productioncéréalière de 1,451 millions dequintaux contre 2 millions citésplus haut. Par ailleurs la superfi-cie emblavée est de 105.530 hacontre 100.000 contenue dans lafeuille de route.

MASCARA

338 postes d’emploià l’Education

Mamoune et Abi-Ras-el-Naceri,de Mascara pour les candidats del’enseignement secondaire ; lestrois CEM Ghalal-Zine-el-Abidi-ne, Ben-Haoua et Sidi-Mouffokalors que le CEM Mezeghache-

Abdelmadid est désigné pour laréception des dossiers des candi-dats à l’enseignement primaire.

Selon la même source, le nom-bre de postes ouverts est de 338postes répartis sur 125 postes aucycle secondaire, 100 postes pourle cycle moyen et 113 postes pourrenforcer le cycle primaire. Lescandidats passeront un concourssur titre ou suite au traitement de

dossier, puis subiront un entretiendevant une commission de pré-sélection alors que la publicationdes résultats est prévue vers la findu mois d’août et la désignationau poste des heureux se fera lemois de septembre.

M. Delli

L ors d’une tournée des poli-ciers à laquelle la presse locale

a été conviée, il a été constaté queles services de police de la wilayaont mis en place un dispositif desécurité qui a certainement rassuré

les citoyens et convaincu les famillesqui n’hésitent pas à sortir la nuit jus-qu’à une heure tardive dans les pla-ces publiques et les principales ar-tères de la ville en quête d’un bold’air frais après un « ftour » co-pieux. A signaler que le sénateurHennani qui est un ami de la pres-se et un élu à l’écoute des doléan-ces des citoyens a tenu a marquersa présence à cette randonnée noc-turne organisée par la Sûreté de la

wilaya. A commencer par l’ave-nue de la Macta qui a été réhabili-tée récemment, on a pu constaterde visu que des groupes d’hommes,de femmes et de jeunes se promè-nent dans une totale quiétude queseule une présence policière peut

SIDI BEL ABBESLa sécurité renforcée durant

ce mois sacrégarantir. L’autre poumon de la villeà savoir la place « el wiam » estenvahie dès les premiers momentsde la rupture du jeûne par des mil-liers de gens des cités dortoirs quise trouvent tout autour. Au niveaude ce site la sécurité est encore plusrenforcée pour dissuader les trou-

ble-fête qui rodent en permanencesur les lieux. Une quinzaine de« motobécanes » sans papiers ontété saisies durant cette soirée. L’an-tique « Tahtaha » mal éclairée estoccupée le soir par les nostalgiquesqui préfèrent l’intimité du groupeavec le sujet spécial autour d’un thédouble. En dépit de l’obscurité quiest maître des lieux, là aussi la sé-curité est garantie et le calme estperceptible à l’œil nu. De jour com-me de nuit, les hommes en bleu,ne ménagent aucun effort pour lut-ter contre la criminalité dans le ca-dre des prérogatives constitution-nelles de l’Institution de la policeafin de protéger le citoyen dans lesens propre du terme.

TÉNÈS

264 agents de la santé attendentleur salaireToutefois le ser vice minimum est as-suré, notamment au niveau des ur-gences de l’hôpital Zighoud Youcef où 117 agents attendent depuis 7longs mois une régularisation de leursituation. C’est également le cas pourles 107 agents exerçant au niveaude l’hôpital Ahmed Bouras et des 40agents de la polyclinique «AhmedTahir qui observent un mouvementde grève pour les mêmes raisons queleurs confrères de l’EPH.

Un ambulancier marié qu i cumu-le plus de 5 ans de travail dans cethôpital rencontré au niveau de l’EPH

Zighout Youcef nous a déclaré que« on vient de boucler notre septiè-me mois de travail sans qu’on soitpayé et notre situation est devenueinsoutenable particulièrement pournombre d’entre nous qui sont deschefs de famille alors que nous som-mes en plein mois de ramadhan sy-nonyme de dépenses». Quant à latutelle, en l’occurrence la directionde la santé, elle conditionne le paye-ment des arriérés de salaires à cesagents par l’octroi de postes budgé-taires par le ministère de la Santé, etcelui des Finances.

CHLEFL’Education revoit ses infrastructures

née passée. Quelques établissements

ont connu un taux de réussite variantentre 70 à 80%.

Pour le BEM, 10 élèves ont été re-

composés. Un a obtenu une moyen-ne de 18,99/20 et les 9 autres unemoyenne oscillant entre 18 à 18,49/

20. Le taux de réussite a atteint41,43%. Il a été également jugé fai-ble comparativement à celui obtenul’année passée qui a été de 63%.

Deux établissements se sont distin-gués. Il s’agit du CEM Kerrane Mo-hamed de Taougrit qui a enregistré

un taux de réussite de 100% etl’autre, celui de Lahmar Kaddour à

Aïn Merane avec un taux de 90,20%.

Pour le cycle primaire, 22 élèvesont été récompensés, 13 d’entre euxont obtenu une moyenne de 9,99%,

7 autres des moyennes de 9,80/10et 2 une moyenne de 9,70/10. Cinqétablissements ont connu un taux deréussite de 100%. Il s’agit des éco-

les primaires du 18-Février et 5- Juil let (commune de Chle f), Ta-hraoui el Hadj (commune de Send-

jas), Boudouani Maâmar (commu-ne de Chettia) et Sidi Ali (communede Sidi Akkacha). Les responsables

du secteur doivent procéder à une

analyse approfondie afin de déter-

miner les causes qui ont fait baisserles taux de réussite afin d’y remé-dier. Les réalisations des infrastruc-

tures scolaires des dernières annéessont jugées performantes. Nous don-nons à titre d’exemple celles réali-

sées de 2009 à 2012.Dans le premier palier, il a été en-

registré la réalisation de 82 groupes

scolaires totalisant 456 classes. Lenombre de classes réalisées dans lecadre des extensions est de 183, soitun total général de 639 classes. Le

nombre de cantines scolaires réali-sées est de 20.

Dans le deuxième palier, 40 CEM

ont été réalisés. La capacité totaled’accueil est de 25000 élèves. Dansle troisième palier, il a été enregistré

la réalisation de 20 lycées. Plusieursplaces en internat et demi-pensionont été réalisées dont certains dansles collèges et lycées existants dans le

cadre d’opérations complémentaires.Parmi les autres réalisations en-registrées durant la même période,

nous pouvons citer : 11 terrains desport, 14 salles de sport, 26 sallesd’informatique, 422 logements

de fonction etc.

OUED-SLY Il tue son propre frère à coups

de couteauge âgé de 36 ans, marié et pèred’une petite fille a été tué froidementpar son propre frère âgé d’une ving-taine d’années. Selon les premierséléments, une dispute familiale seraità l’origine de ce drame où la victimea reçu un coup de couteau en pleincœur. Suite à quoi le meurtrier se ren-

dit à la gendarmerie du village pourse constituer prisonnier. Arrivés surles lieux du drame, les gendarmes

constatèrent le décès et procédèrentensuite à l’évacuation du cadavre

vers la morgue de l’hôpital de Sobha.Une enquête a été ouverte afin dedéterminer les causes et circonstan-ces exactes de cet homicide. Uneautopsie du corps devrait être pro-chainement pratiquée pour établir le

nombre de coups portés et la causede la mort. Même si le scénario ducrime semble déjà tristement établi.

MOSTAGANEM41.544 tonnes de légumes transitent

par Souk el Lilsité ce premier jour du ramadhan

contre 650 tonnes. Habituellementles prix, quant à eux, sont restés plu-tôt stables. La pomme de terre a at-

teint 40 DA le kg contre 22 DA leprix de gros, la tomate se négocieau détail, et en moyenne entre lemarché couvert, celui de Aïn Sefra

et de Hat Djebli à 60 DA le kg con-tre 35 DA au gros, la salade à 50DA soit en légère hausse par rap-

port aux jours précédents ; la cour-gette à 45 DA, le haricot vert à 100DA. Pour les viandes les prix sont

restés élevés en ce 7ème jour, la vian-de ovine se vendait à 1250 DA lekg, bovine à 1100 DA et le pouletà 310 DA. Concernant les fruits,

seules la pastèque et le melon res-

tent à la portée de toutes les bour-ses ; ils se négocient respectivemententre 50 DA pour le premier et 80

DA pour le melon.Par ailleurs, et toujours selon la

D.C.P de wilaya et au cours des 4premiers jours de carême, les agents

du commerce ont accompli 467 in-terventions, 137 procès verbaux ontété dressés. La valeur de saisie a at-

teint quant à elle 22.740.00 DA, 35fermetures de commerces ont étéeffectuées pour diverses raisons,

entre autres, défaut de facturation,défaut de registre de commerce,marchandise impropre à laconsommation etc.



S PORTS 17Le Quotidien d'Oran


Kamel Mohamed

L

e sélectionneur nationalVahid Halilhodzic est entré en contact direct avec

Ishak Belfodil qui vient de si-gner un contrat à l’Inter Milan.Halilhodzic, qui était «allergi-que» à ce joueur suite à sonrefus de participer à la phasefinale de la CAN-2013, est re-

ven u à de mei ll eur s sen ti-ments. C’est le président de laFAF en personne qui était encontact avec le joueur et sonagent. Il avait suivi le proces-sus de son transfert de Parme

vers l’Inter.Le président de la FAF a in-

sisté sur la venue de Belfodilen sélection, bien que ce der-nier ait temporisé afin de pou-

voi r s’ass urer une plac e dechoix dans le championnat ita-lien et de surcroît dans un clubaussi prestigieux que l’InterMilan. Belfodil avait demandé

à la FAF de le dispenser del’équipe nationale jusqu’à cequ’il décroche un bon contrat

L ’ES Sétif et le TP Mazembe(RD Congo) n’ont pu se dé-

partager, vendredi soir au sta-de du 8-Mai 1945, à l’issued’un match plaisant comptantpour la première journée de laphase de poules (Gr B) de laCoupe de la Confédération afri-caine de football (CAF). LesSétifiens, qui nourrissaient descraintes avant cette rencontreen raison du caractère préma-turé de cette joute qui intervienten pleine préparation d’avant-saison, s’en sont finalement ti-rés à bon compte face à uneéquipe congolaise très joueuseet solide dans tous les compar-timents de jeu.

Affichant d’emblée une belledétermination, malgré quel-ques approximations au coupd’envoi, les co-équipiers deKhedaïria auraient d’ailleurs pufaire basculer le match dès la9’ lorsque Madouni, absolu-ment seul au second poteau,ne parvint pas à ajuster sonheading. Toutefois, l’équipe du

Lezoul Kamel

C’est l’ex-entraîneur de laJSK Arezki Amrouche

qui dirigera la barre techni-que de la JSMT pour la sai-son 2013/2014. Une fois le

contrat paraphé, le nouvelentraîneur d’Ezzerga a fixéla date du 23 juillet pour lareprise des entraînements, etce à partir de 18h00. C’estdire que le nouveau prési-dent et son staff ne laissentrien au hasard et mènentune course contre la mon-tre pour être fin prêts le jour

J. Le nouveau patron d’Ez-zerga Mohamed Chadli,outre la confirmation del’engagement de l’ex-stoppeur de l’équipe natio-nale à la barre technique,

vient de désigner son staff

Kadiri M.

L e CRB Ben Badis, nouveau sociétaire de la di-

vision nationale amateur, ef-fectuera à partir du 13 aoûtun stage en Tunisie, une pre-mière dans l’histoire du club,et ce grâce au concours deses dirigeants. Pour sa part,le vice-président BenchinouZ. nous a indiqué que toutest fin prêt pour la reprise des

M. L.

L ’USMH connaît de grossesdifficultés financières et le

stage de Aïn Témouchent amis à sec la trésorerie du club.Du coup, les dirigeants pei-nent à satisfaire les exigencesdes cadres de l’équipe qui

veulent à tout prix empocherle reste de leurs salaires quidatent de la saison écoulée.D’ailleurs, les coéquipiers deHendou, las des promessesnon tenues, ont décidé demettre la pression sur leursdirigeants en n’écartant pasl’idée de boycotter les entraî-nements, surtout qu’ils ontmaintenant le soutien de leur

L a Fédération internationa

le de football (FIFA) asanctionné la Guinée Equato-riale pour avoir fait aligner pourla seconde fois un joueur «nonéligible» lors des qualificationsau Mondial-2014, a annoncé

vendredi l’instance mondiale.Le match entre le Cap-Vert etla Guinée Equatoriale disputéle 8 juin 2013 en qualificationspour le Mondial-2014 «est ain-si déclaré perdu par forfait (vic-toire 3-0 pour le Cap-Vert), tan-dis que la fédération guinéen-

M. A.

L e coup d’envoi du tournoide handball organisé par

l’association de l’Amicale desanciens joueurs d’Oran, à satête l’international MustaphaDoballah, a été donné ce jeu-di en soirée au palais des sportsHamou Boutlélis avec les deuxpremiers matches du groupe A qui a vu le MCO version 2012/

Handball - Tournoi à Oran

Une bonne entame2013 ouvrir es débats et pren-dre largement le dessus sur leDRCO sur le score de 28 à11, alors que lors du second

match, le HBC Oran et laformation regroupant d’an-ciens joueurs du MCO quiévoluent sous d’autres cieuxen Algérie se sont quittéssur un score de parité, 18partout. Le lend emain quia vu une affluence plus nom-

breuse que la veille, la forma-tion des émigrés est venue àbout de son homologue duGPA sur le score de 22 à 19.

Quant au second match,l’équipe de Oued Sly a si-gné une victoi re sur le fil faceà la formation constituée d’an-ciens joueurs de Aïn El-Bia.Rendez-vous est pris le week-end prochain pour la suite dela compétition.

Mondial 2014

La FIFA sanctionne de nouveaula Guinée Equatoriale

ne (Feguifut) écope également

d’une amende de 30.000francs suisses.» La FIFA confir-me également qu’elle a rejetél’appel de la Feguifut pour uneprécédente sanction du 7 mai2013 «pour avoir aligné le 24 marsle même joueur inéligible (EmilioNsue Loópez) lors d’un précé-dent match de qualification del’équipe face au Cap-Vert».Pour cela, une victoire 3-0 parforfait avait également été at-tribuée au Cap-Vert face à laGuinée équatoriale, qui avait

écopé d’une amende de

12.000 francs suisses. Derniè-re du Groupe B du deuxièmetour des qualifications pour leMondial, la Guinée Equatorialen’avait plus aucune chance dese qualifier pour le troisièmetour, dernière étape avant leBrésil en 2014. Après cette vic-toire sur tapis vert, le Cap-Vertrevient à deux points seule-ment de la Tunisie qu’il affron-tera lors de la 6e et dernière jour-née dans un match décisif pour laqualification au dernier tour.

Coupe de la CAF - Phase de poules

L’Entente tire le nul pour son entréeen matière face au TP Mazembe

Mazembe ne tardera pas à sor-tir de sa coquille pour prouverqu’elle n’avait pas fait le dépla-cement pour faire de la figura-tion. Soutenus par un milieu deterrain pressant très haut, leshommes de Patrice Carteronse montrent extrêmement dan-gereux, surtout par Sinkala quitrouvera la base du poteaudroit de Khedaïra après unmauvais renvoi de la défensesétifienne (25’).

Un avertissement sans fraisqui aura pour effet de fouetterl’Entente qui répliquera partrois fois, mais sans résultat. Enseconde période, alors que sessupporters appréhendaient unfléchissement, l’ESS prend leschoses en main et accule sonadversaire dans ses derniers re-tranchements. Cet allant séti-fien fut cependant de courtedurée. Les jambes devenant

visiblement plus lourdes, les joueurs sétifiens, malgré leurcourage, lâchent du lest, àl’image du défenseur Benab-

derrahmane qui commet uneénorme bourde, obligeantKhedaïria à un arrêt énorme,avant de se racheter, sur lamême action, en repoussantsur sa ligne un tir de Sinkala(76’). Flairant le bon coup, lesCongolais appuient sur l’accé-lérateur et parviennent à ouvrirle score, par Samata (80’). Per-sonne, à cet instant, n’auraitmisé un dinar sur des «Aiglesnoirs» qui faisaient depuis unbon moment du rase-mottes,mais qui trouveront, à force de

volonté, suffisamment de res-sources pour obtenir une éga-lisation méritée grâce à l’oppor-tunisme de Delhoum qui metle cuir hors de portée de Kidia-ba, à la suite d’un corner bottépar Lagraâ (82’). Un match nul,somme toute logique, entredeux belles équipes avec les-quelles il faudra sans doutecompter dans ce groupe B quicomprend aussi les Tunisiensdu CA Bizertin et les Marocainsdu FUS de Rabat.

Equipe nationale

Halilhodzic entre en contactavec Belfodil

en Italie. Cela n’avait pas plu àHalilhodzic qui croyait bénéfi-cier des services du joueur jus-te après son changement de fé-dération, au même titre queBrahimi et Taider. Aussi, Bel-fodil a signifié aux dirigeants dela fédération qu’il était davan-tage intéressé par le challengede la Coupe du monde. Le

joueur devrait ainsi être pré-

sent pour le match amical Al-gérie-Guinée du 14 août pro-chain à Blida. L’Algérie doit im-

pérativement gagner cette ren-contre pour rester parmi lescinq premières équipes africai-nes au classement FIFA de sep-tembre 2013. La FIFA tiendracompte de ce classement lorsdu tirage au sort pour le der-nier tour qualificatif au Mon-dial-2014 zone Afrique. Il estattendu que le joueur apporteun plus à l’équipe, au même

titre que Ghoulam, Feghouli,Taider et Brahimi dont l’apportest palpable en sélection.

JSM Tiaret - Le staff dirigeant connu

Arezki Amrouche nouvel entraîneurqui l’accompagnera dans samission tout en estimantqu’il doit s’activer dans lemarché des transferts car letemps presse. «Je vous in-forme que j’ai déjà désignémon staff qui comprend

Feghouli comme premier vi ce -p ré si de nt , Bo uz id ,deuxième vice-président,Rachid Naâk, à la tête dela section football, l’ex-

vic e-p rés ident de l a li guede Saïda, Kinane, secré-taire général, le DAF est unretraité des Impôts outred’autres membres. Concer-nant l’effectif, après le dé-part vers d’autres cieux decinq joueurs, à savoir Solta-ni, Baouche, Kheiter, Djou-hri et Benzaïd, nous comp-tons recruter pas moins dehuit joueurs, alors qu’il ne

reste que dix jours pour laclôture des signatures. Deconcert avec le nouvel en-traîneur, on effectuera unstage bloqué de quinze joursen Tunisie après le mois deRamadhan, alors que l’ob-

jectif assigné est l’accessionen Ligue 2», affirma-t-il. Etde continuer: «Pour assurerl’avenir du club, on créeraune SPA, et ce pour solu-t ionner le problème f i-nancier d’autant que monstaff est constitué d’hom-mes d’affaires qui met-tront la main à la poche.Car, qu’on le veuille où non,c’est les moyens qui font ladifférence. Enfin je m’adres-se aux bonnes volontés et àtous ceux qui aiment ceclub, que les portes leur sontgrandes ouvertes».

USMH

Le transfert de Bounedjah,une bouffée d’oxygène pour le club

entraîneur Boualem Charef,lequel n’a pas manqué de cri-tiquer la direction du club.Charef est allé jusqu’à inter-peller les dirigeants pourqu’ils règlent définitivementce problème. Toutefois, les

joueurs entretie nnen t toujours l’espoir de voir la situa-tion se débloquer grâce autransfert de leur ex-coéquipierBounedjah Baghdad vers laformation tunisienne de l’ESSahel. Les 300.000 eurosdont bénéficiera l’USMH decette opération devraient per-mettre aux dirigeants de régu-lariser tous les joueurs, ancienset nouveaux, en attendant deconclure un accord avec la so-

ciété nationale Air Algérie, in-téressée pour l’achat d’unegrande partie des actions dela SSPA. D’autre part, Boua-lem Charef devait arrêterhier la liste définitive deson effectif qui a vu la si-gna ture de l ’a t taquantBoushaba (ex-WAT), dontle nom s’ajoute aux nou-

vea ux jou eur s d e l ’éq uip equ i s on t Boume chra(ASMO), Allam (Lakhda-ria), Amer Yahia (ASMO) etBoukhetala, Benakdjoun enattendant que les négociationsaboutissent avec d’autres élé-ments, à savoir Gahche(SAM), Mahsas (MCA) et unFranco-Algérien Hadji.

CRB Ben Badis

Stage en Tunisie à partir du 13 aoûtentraînements prévue la se-maine prochaine à Lalla Setti(Tlemcen) pour l’aspect phy-sique sous la houlette du tan-dem Bo ushaba-Kendoucipuis retour à Ben Badis pourpoursuivre la préparationavant le départ en Tunisiepour le groupe qui vient dese renforcer avec les arrivéesde trois joueurs Belabdelma-lek et Mokdad du MCS ain-si que Boulenouar (ex-WAT).

Concernant l’engagementdes différentes catégories,toutes les formalités adminis-tratives ont été entreprises.Par ailleurs, l’ex-joueur del’USMBA, Chibane Ahmed,a été désigné en tant queDTS des jeunes.Quant à la domiciliation de

l’équipe seniors, elle conti-nuera à recevoir au stade des3 Frères Amarouch de SidiBel-Abbès.

Victime d'une rechute,

Tito Vilanova n'est plusl'entraîneur du FC Barcelo-ne. Le club l'a officialisé. Sonremplaçant sera connu endébut de semaine prochai-ne. Tito Vilanova et le FCBarcelone, c'est terminé.L'entraîneur du club catalana été contraint de quitter sonposte, vendredi, après avoirété victime d'une nouvellerechute de son cancer à uneglande salivaire.

Dans la soirée, une confé-rence de presse a été organi-sée au pied levé. Elle n'a pasduré plus de cinq minutes.Le temps pour Sandro Ro-sell, accompagné d'AndoniZubizarreta, de confirmer latrès mauvaise nouvelle quel'Espagne savait déjà: l'an-cien adjoint de Pep Guardio-la quitte son poste, contraintet forcé. "Après évaluationdes résultats des examens deroutine que Tito Vilanova asubis cette semaine, s'est pré-sentée la possibilité de sui-

vre un traitement pour con-

FC Barcelone

Vilanova, malade,forcé de lâcher les rênes

tinuer à contrôler sa maladie,qui sera incompatible avec lapoursuite de son travail d'en-traîneur à partir de mainte-nant", a révélé Rosell, appa-remment. "Je veux aussi

vous dire que la vie continue.C'est un coup dur pour le

Barça, qui a subi beaucoupde coups et les a toujourssurmontés", a-t-il ajouté. Lamaladie de Tito Vilanovas'était déclarée en 2011. Letechnicien avait alors été for-cé de prendre du recul unepremière fois alors qu'il as-

sistait Guardiola. Revenu etpassé numéro 1, Vilanovaavait ensuite dû laisser lesrênes à Jordi Roura au cœurde l'exercice 2012/2013.Revenu de New York où ilavait été soigné au prin-temps, Vilanova sera cette

fois définitivement remplacé.On parle notamment deMarcelo Bielsa, Joan Fran-cesc Ferrer ("Rubi"), qui avaitrejoint son staff cet été, ouencore d'Eusebio Sacristan.Réponse attendue en débutde semaine.



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ANNONCES CLASSÉES 19Le Quotidien d'Oran


AVIS DE DÉCÈSLes familles BENGHERAB,BOUTRIG et BENTAYEB ont l’immense douleur de faire part du décès de leur cher père et grand-père

BENGHERAB Yahia survenu le 15-07-13 à l’âge de 81 ans.

Sa famille demande à tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.

Nous ne t’oublierons jamais.Domicile mortuaire : 6, Rue Igly (Oran).

40ÈME JOURIl y a déjà 40 jours, que notre cher père et grand-père Mr BOUSAID

Hadj Mohamed nous a quittés subitement laissant derrière lui un grand vide et une peine profonde.Pieuse pensée pour toi cher Hadj.Nous prions Dieu de t’accueillir dans son Vaste Paradis INCHA’ALLAH.

Tes enfants et petits-enfants qui ne t’oublieront jamais.

La famille BOUSAID

PENSÉEA la mémoire de notre chère mère et grand-mère MOKADEM ALIA épouse CHADLI KOUIDER.Tu nous as quittés à jamais il y a un an laissant derrière toi un grand vide. C’était le 21 Juillet

2012, jour que nous ne pourrons jamais oublier.Tes enfants, tes petits-enfants, les familles CHADLI et MOKADEM demandent à tous ceux qui t’ont connue et aimée, d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire.Repose en paix.

Ta famille

PENSÉELe 21-07-2011,voilà déjà deux années que tu nous as quittés pour un monde meilleur pour un monde meilleur

Mr Hadj Ahmed BERBER.Notre douleur est encore vive et le vide que tu as laissé est encore immense et nul ne peut le remplacer.En cette commémoration, tes enfants et tes petits-enfants demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire.Repose en paix et que Le Tout- Puissant t’accueille en Son Vaste Paradis.

PENSÉETriste et amer

fut le jour du

21-07-2003 où

était rappelée

à Dieu à la

fleur de l’âge,

notre très chère et bien-aimée

AZZOUZ DALILA.

Les familles AZZOUZ et

BENNACI demandent en cette circonstance aux proches et

amis d’avoir une pieuse pensée

à sa mémoire et prier Dieu afin

de lui accorder Sa Sainte

Miséricorde.

A Dieu nous appartenons

et à Lui nous retournons.

REMERCIEMENTSLes familles

BELMIHOUB -

BENCHAABANE

et BENCELLA

ainsi que ses

proches amis,

qui étaient

présents, remercient tous

ceux ou celles qui ont partagé

leur douleur lors du décès

de leur proche

Hadj Abed BELMIHOUB

de Oued Rhiou et demandent

une pieuse pensée.

Repose en paix.

DÉCÈSLes familles

KADA-

BENOUNANE

- BELKAROUB

ont l’immense

douleur de

faire part du décès de leur cher

regretté père et oncle

KADA-BENOUNANE Kaddour

Facteur retraité à SIG, survenu le 17 Juillet 2013 à l’âge de 78

ans, suite à une longue

maladie. Adresse mortuaire :

Ahl El Ouenène – Oggaz.

Demandons à tous ceux qui

l’ont connu d’avoir une pieuse

pensée à sa mémoire.

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DÉCÈSLes familles

HAMMOUDA -

HAKIKI -

BOUDJELLEL –

CHOUICHA -

BECHEKAT - HADDAR - HARCHOUCHE -

CHENTOUF - BERAK - DJEZZAR

ont l’immense douleur d’annoncer

le décès de leur cher regretté

Mr HAMMOUDA Mohamed survenu le Vendredi 19/07/2013.

Puisse Dieu Le Tout-Puissant

accueillir le défunt en Son Vaste

Paradis.

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condoléances à la famille et aux camarades de

Henri Alleg

journaliste, militant de l’Indépendance du pays, auteur, entre autres,

du livre dénonçant la torture, La Question, ancien directeur d’Alger

Républicain, suite à son décès, Jeudi 18 Juillet 2013.

PENSÉETriste fut ce jour du 21-07-2012 où nous a quittés notre fils

CHADLI Tayeb-Cherif dit Nigro (à 37 ans) .

En ce jour douloureux, la famille CHADLI (CHOUIDLA)

d’Oran et de Tafraoui, demande à tous ceux qui l’ont connu

et estimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire pour

ces jours du Ramadhan.

Repose en paix, cher fils et frère.

La famille CHADLI

CONDOLÉANCESL’Association des Psychiatres d’Oran

a la douleur d’annoncer la mort

brutale du Professeur HAMMOUDA Mohamed.

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sincères condoléances et l’assurent de

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10.00 Spécialebêtisier10.57 L’aff ichedu jour11.00 Les douzecoups de midi11.50 Desinventionset des hommes12.00 Journal12.30 Du côtéde chez vous12.40 Mentalist13.35 Dr House15.20 Lesexperts : Miami17.00 Sept à huit19.00 Journal19.50 Piratesdes Caraïbes :

jusqu’au boutdu monde

12.30 SuperstructuresSOS13.35 Sur les rivesdu fleuve Congo14.35 Sale tempspour la planète15.35 Toutankhamon,résurrection16.30 Enquête surles géants d’Australie18.00 On n’est pasque des cobayes !18.55 Zoo nursery19.25 Avis de sorties19.34 Emissionde solutions20.35 Les aventuriersdu terroir21.05 Une maison,un artiste21.30 Verdict22.25 Fourchette etsac à dos23.15 Global Drinks00.10 Aux confins del'Indonésie : la Routedes îles de la Sonde

09.25 Le jouroù tout a basculé10.00 Motus10.30 LesZ'amours11.05 Toutle monde veutprendre sa place

12.00 Journal12.20 Météo 212.25 Météodes plages12.30 Faitesentrer l’accusé13.50 SpécialeTour de France16.20 Stade 216.50 Pointroute16.55 Cyclisme19.00 Journal19.38 Emissionde solutions19.39 Météo 2

10.50 Le Tour de

France à la voile11.00 12/13 : Journal régional11.10 12/13dimanche11.50 Villagedépart14.00 En coursesur France 314.20 Nous noussommes tant aimés14.55 Desracines et des ailes16.50 Questionspour un superchampion18.00 19/20 :

Journal régional18.30 19/20 :

Journal national18.55 Cyclisme

11.30 Sport 6

11.40 Météo11.45 Le 12.4512.05 Rechercheappartementou maison14.05 D&CO,une semaine pourtout changer16.20 66minutes17.40 66minutes :les histoiresqui font l’actu18.40 Météo18.45 Le 19.4519.05 Scènesde ménages19.30 Sport 619.50 Capital

11.35 Dansla bouche...11.45 Le JT11.55 Spécialinvestigation13.40 Zappingde la semaine14.05 CaseSensitive : fauxsemblants15.35 Homeland17.10 Baby-sittermalgré lui18.30 Le JT18.45 Intérieursport19.10 Intérieursport19.35 Zappingde la semaine19.55 Hatfields

& McCoys21.35 Hit & Run

10.15 AmericanDad !13.45 Tellementpeople : la saga15.15 Crusoé17.45 Strike Back19.50 Tellement vraiTellement vrai

Présenté par Matthieu Delormeau00.50 EmissionSportive

11.45 Crash Canyon13.00 Lenya,princesse guerrière14.45 Arn,chevalier du Temple17.00 Handisport19.00 Williamet Kate : les secretsd’une naissanceroyale19.45 Coup defoudre à Bollywood

21.30 Agora23.30 Jamais 2sans 3

10.20 How I Met Your Mother12.55 Cauchemarsur le chantier13.45 Cauchemarsur le chantier14.30 Man

vs Wild . seul faceà la nature17.55 Tousdifférents19.50 Tousdifférents21.35 Obèses :

perte de poidsextrême23.30 Mini-miss,qui sera la plusbelle ?01.10 Ma vieà la télé

22.00 Enquête exclusive

19.30 Balecwassae

08.00 Journaltélévisé08.15 Sabahel kheir10.00 Awalouhoyrahma

10.30 El thaourel khariq11.00 Ben 1011.30 Hamzat wasl12.00 El mouftarisseel kabir12.30 Wahet el imen13.00 Journaltélévisé

13.30 Zamenel barouthe14.30 El dourousseel mouhamadia15.00 Si Walou15.20 Wild card16.10 Hala bi hala16.30 Moutaâtel maïda

17.00 Journaltélévisé amazigh17.30 Bouyoutel rahman18.00 Taxi

wa khalasse18.20 Taqdar tarbeh19.00 Journaltélévisé

19.40 Hikayetekhikaya19.50 Hadith dini20.15 Lahadhatmousika20.25 Dar el bahdja

20.50 Djarti21.05 Dikra wadihka21.15 Asserarel madhi22.00 Lametramadhan23.45 Zounoud Sit00.15 Hitman

Film

- Le cantique

des innocentsAvec Uwe Kockisch,Julia Jäger

Le commissaire Brunettiapprend qu'unedescente musclée àl'initiative des carabi-niers a eu lieu en pleinenuit au domicile des

Pedrolli. Le couple est soupçonné d'avoir adopté illégalement un enfant, dont la mèrebiologique, une femme sans-papiers, a étéassassinée. Brunetti est intrigué par la person-nalité de Bianca Pedrolli, dont le père,Giovanni Marcolini, n'est autre que le chef dela Lega Doge, un parti séparatiste.21.20 Soir 321.40 Commissaire Brunetti : enquêtes à Venise23.10 Femmes entre elles00.55 Soir 3

23.10 La cabanedans les bois

22.50 Les experts :Manhattan

19.45 Commissaire Brunetti :enquêtes à Venise

13.25 L’impressionnisme, éloge de la mode14.15 360°-GEO15.10 Le code maya enfin déchiffré16.45 Cuisines des terroirs17.10 Lang Lang et Dee Dee Bridgewaterau Jazzopen 201318.45 Arte journal19.00 Karambolage19.15 Le blogueur19.40 La minute vieille19.45 Jackie BrownAvec Pam Grier, Samuel L Jackson,Robert Forster, Bridget Fonda

Jackie Brown, hôtesse de l'air sur une petitecompagnie américaine, profite de sesvoyages pour convoyer de l'argent pour lecompte du trafiquant d'armes Ordell

Robbie. Un matin, elle est arrêtée àl'aéroport. En échange de sa liberté, elle sevoit proposer de collaborer avec la police

pour piéger Ordell. Dans un premier temps, Jackie refuse et est envoyée en prison.Ordell la fait libérer sous caution.22.15 Whitney, Close up23.05 Palace of Soul23.35 Erik Satie00.20 Total rural

19.40 Tour de France 2013

Avec Kristen Connolly, Chris HemsworthCurt et sa petite amie Jules, étudiants, par tent

passer quelques jours en forêt avec leurs amis, Dana, Marty et Holden. Après un long trajet, ponctué d'une confrontation avec un pompiste patibulaire, ils arrivent à destination. Ils s'installent dans la petite maison de bois quileur a été prêtée. Ils ignorent qu'ils sont filméset épiés par les employés d'une étrange société

et que débute pour eux un atroce cauchemar.00.45 Open britannique 2013

- Pièces montéesAvec Gary Sinise, Melina KanakaredesUn mariage, devant réunir les deux familles les

plus fortunées de la ville, se tient à Central Park. Mais la réception se transforme en bagarre généralisée. Paniquée, la mariée cherche son futur époux et découvre son corps inerte sur une chaise. Pendant ce temps, Stella trouveun paquet suspect déposé sur sa voiture.00.30 Preuve à l'appui01.25 Reportages

- Clubs de vacances, villas au soleil :bons plans et arnaques de l'été

Avec la crise économique, l'enveloppe consa-crée aux vacances par les ménages français aconsidérablement baissé. Séjours tout compris,locations – voire achats – de villas luxueuses oucircuits culturels, quels que soient leurs goûts ouleurs envies, pour la plupart des candidats auvoyage, le prix est devenu un – si ce n'est le – critère déterminant pour le choix de la destina-tion. Et la recherche du bon plan s'avère unenécessité. Mais derrière certaines offresalléchantes se cachent parfois de véritablesarnaques qui peuvent rapidement transformer des vacances de rêve en cauchemar.

- 21e étape : Versailles - ParisChamps-Elysées (133,5 km)Comme chaque année depuis 1975, le Tour de France s'achève sur les Champs-Elysées.Généralement, l'ultime étape de la Grande

Boucle est plus festive que sportive, les positions au classement général étant presque figées. Les premiers tours de roues de la 21e étape sont donnés dans le parc du château de Versaillesen fin d'après-midi. Le peloton prend ensuite ladirection de la capitale, en passant devant la stèlede Jacques Anquetil, située en vallée de Chevreuse,avant d'emprunter la cour du Louvre et de tourner autour de l'Arc de Triomphe.21.30 Secret défense23.15 Cold Case, affaires classées00.40 Dans le secret des palaces

19.50

PIRATES DES CARAÏBES :JUSQU’AU BOUT DU MONDE

Avec Johnny Depp, Orlando Bloom,Keira Knightley, Geoffrey RushWill Turner et Elizabeth Swann s'allient au ca-pitaine Barbossa pour libérer le capitaine JackSparrow du piège de Davy Jones. A bord duterrifiant Vaisseau Fantôme, Davy Jones, dé-sormais au service de la Compagnie anglaisedes Indes Orientales, écume les sept mers, mas-sacrant sans pitié les pirates de tous bords. Bra-

vant tous les dangers, Will, Elizabeth et Barbossapartent affronter le pirate chinois Sao Feng.

19.50

CAPITAL

- Tables au soleil : les secrets

des produits de l'étéPrésenté par Thomas SottoCertains produits ou spécialités gastronomiquessont particulièrement prisés par les Françaispendant l'été. «Sardines : le bonheur est dansl'huile». Longtemps considérée comme un platde pauvre, la sardine est aujourd'hui à la car-te des restaurants les plus branchés. Enquê-te en Bretagne et au Maroc sur un petit pois-son très lucratif • «Orangina : une fortunebien «secouée»». A son lancement, en 1936,personne ne prédisait le succès de ce soda.Comment la marque est-elle parvenue às'imposer ? • «Rôtisseurs ambulants : les roisdes poulets». Savoureux et prêt à déguster, lepoulet rôti fait le bonheur des vacanciers.

19.55

HATFIELDS & MCCOYS

Avec Kevin Costner, Bill Paxton,Joe Absolom, Matt BarrPendant la guerre de Sécession, Anse Hatfieldet et Randall McCoy, deux amis issus du même

village, combattent dans le même régime ntau sein de l'armée des Confédérés. Aprèsune sanglante bataille, Anse choisit de dé-serter pour s'occuper d e sa famille et de sonentreprise de bois. Randall passe la fin de laguerre dans un camp de prisonniers. A sonretour, il apprend que son frère a été tué parl'oncle de Anse. Il jure alors de le venger.



Peu nuageuxMax.28-Min.21






Plutôt ensoleillé

Max.42-Min.28


Plutôt ensoleilléMax.34-Min.17


Orages isolésMax.28-Min.21

Peu nuageux

Max.32-Min.19

Orages isolésMax.30-Min.17




Plutôt ensoleilléMax.42-Min.29


Orages éparsesMax.37-Min.22

EnsoleilléMax.29-Min.22

FENETRES22Le Quotidien d'Oran


MÉTÉODIMANCHE LUNDI

ORAN

MOSTAGANEM

TLEMCEN

MASCARA

TIARET

CHLEF

BÉCHAR

ALGER

CONSTANTINE

ANNABA

TRAIN

Aujourd'hui à 22h au T.R.O«jeu de mariage»

Auteur: Mourad SnouciMise en scène: Ghaouti Azri (TRO)

Lundi 22 juillet à 22h au T.R.O«Etudiant Dz»

Auteur : ZAHR EDDINE DjawedMise en scène : ZAHR EDDINE Djawed

(Coop/Ikram Lil Fen El-Mesrah)

Mardi 23 juillet à 22h au T.R.O«STANDU UP

Mohamed Imed» Auteur : Kadid Mohamed Imad

Mise en scène : Kadid Mohamed Imad(Coop/ NOudjoum el Mesrah)

Mercredi 24 juillet à 22h au T.R.O«Mata Baka Min El Ouakt»

Auteur : Boutchiche BouhdjarMise en scène : Merbouh Abdelilah

(Ass/ EL BESMA Hammam Boudhajr)

Jeudi 25 juillet / à 22h au T.R.O«JEU DU MARIAGE»

Auteur : Mourad SenouciMise en scène : Ghaouti AZRI (T.R.O)

Vendredi 26 juillet à 22h au T.R.OVarieté musicale

Avec : le Retour des West Two Boys

Samedi 27 juillet à 22h au T.R.O«El Djena Oua Nar»

Auteur : Mohamed MihoubiMise en scène : Mohamed Mihoubi ( T.T.O)

Dimanche 28 juillet à 22h au T.R.O«Hadjer»

Auteur : Laouni AhmedMise en scène : Laouni Ahmed

(Coop/ Mesrah El-Youm)

Lundi 29 juillet à 22h au T.R.O«EL MEKTOUB»

Auteur : Benmohamed M’hamedMise en scène : Ramdane Tayeb

(EURL Mesrah El Ghad)

CINÉMA SOUS LES ÉTOILES Du lundi 22 juillet au jeudi 25 juillet

à l'Hôtel Renaissance Tlemcen(Projection cinéma en plein air)

Les douceurs des nuits d'été accueilleront les projec-tions en plein air "Cinéma sous les Etoiles" proposéespar votre Institut français d'Algérie. En numériquehaute définition sur écran géant gonflable, venez p lon-ger dans l'univers des images et des émotions parta-gées. Le septième art sera à l'honneur sous la voutecéleste ; les oeuvres présentées seront cette fois enco-re représentatives des divers prix décernés par la pro -fession. De l'action, de l'émoi, du rire, de la passion,de la convivialité, voilà les composantes que nous vousproposons de retrouver.

Lundi 22 juillet à 23h00Star 80 : à l'Hôtel Renaissance (Plein Air)

Mardi 23 juillet à 23h00Skyfall : à l'Hôtel Renaissance (Plein Air)

Mercredi 24 juillet à 23h00Or noir : Hôtel Renaissance (Plein Air)

Jeudi 25 juillet à 23h00Les seigneurs : IF Tlemcen (Salle de Cinéma)

Vendredi 26 juillet 23h00Argo : IF Tlemcen (Salle de Cinéma)

Samedi 27 juillet à 23h00Boule et Bill : Hôtel Renaissance (Plein Air)

THÉÂTRE

RÉGIONAL

D’ORAN

THÉÂTRE

RÉGIONAL

D’ORANRamadhan 2013 - 5ème EditionEn partenariat avec Le Quotidien d’Oran

et le soutien de Best Western Plus Liberté Hôtel(À partir de 22H30 à la Salle des Conférences

Mahmoud Darwich,

18A, rue Zighout Youcef- Canastel-Oran)

Lundi 22 juillet : «L’Unive rsité face à sa respon-sabilité sociale» par Noureddine Bachir Bouiadjra(professeur de médecine et ancien doyen de la fa-culté de médecine d’Oran).

Jeudi 25 Juillet : «Transition Energétique en Al-gérie : Mythes et Réalité de l’après Pétrole » par lesProfesseurs d’Economie, Abderrahmane Mebtoul etBenabbou Senouci.

Lundi 29 Juillet : «Autour d’une Œuvre » animéepar Yasmina KHADRA (Romancier). Modérateur HadjMELIANI, Professeur et chercheur universitaires deLettres et Langue française.

Mercredi 31 Juillet : Le Concert annuel demusique andalouse animée par le groupe«Nassim El Andalouss» en partenariat avecl’Institut Culturel Cervantès d'Oran

Samedi 03 Août : « Soirée poésie et musique Jazz»avec de jeunes poètes et musiciens.

Lundi 05 Aout : «Quelles Solutions pour le Systè-me de Santé en Algérie» par Farouk Mohammed Bra-him (Professeur de Médecine).

LES RENCONTRESDE L’IDRH-ECOLEde MANAGEMENT

CINÉMATHÈQUE D'ORAN

Cycle film Samouraï

Aujourd'hui-15h00: «RAN» de Akira Kurosawa (Japon 1985)-22h00: «APRES LA PLUIE»de Takashi Koizumi (Japon 1999)

Lundi 22 juillet-15h00: «APRES LA PLUIE»de Takashi Koizumi (Japon 1999)-22h00: «LE SAMOURAÏ DU CREPUSCULE»de Yoji Yamada (Japon 2002)

Mardi 23 juillet-15h00: «LE SAMOURAÏ DU CREPUSCULE»de Yoji Yamada (Japon 2002)

-22h00: «When The Last Sword Is Drawn»de Yojiro Takita (Japon 2003)

Mercredi 24 juillet-15h00: «When The Last Sword Is Drawn»de Yojiro Takita (Japon 2003)-22h00: «TUER» de Kenji Misumi (Japon 1962)

DÉPART ARRIVÉE

ORAN / ALICANTE

Sam 20 - 23h00 Dim 21 -09h00

Lun 22 - 23h00 Mar 23 -09h00

Mer 24 - 11h00 Mer 24 -20h00

Jeu 25 - 23h00 Ven 26 -09h00Sam 27 - 23h00 Dim 28 -09h00

Lun 29 - 11h00 Lun 29 -20h00

Mar 30 - 11h00 Mar 30 -20h00

Mer 31 - 11h00 Mer 31 -20h00

Mer 31 - 23h00 Jeu 1/08 -09h00

ALICANTE / ORAN

Dim 21 - 23h00 Lun 22 -09h00

Mar 23 - 23h00 Mer 24 -07h00

Mer 24 - 23h00 Jeu 25 -09h00

Ven 26 - 23h00 Sam 27 -07h00

Dim 28 - 23h00 Lun 29 -07h00

Lun 29 - 23h00 Mar 30 -07h00

Mar 30 - 23h00 Mer 31-07h00

Mer 31 - 23h00 Jeu 1/08-07h00

ORAN / MARSEILLE

Sam 20- 12h00 Dim 21 -13h00

Sam 27- 12h00 Dim 28 -13h00

MARSEILLE/ ORAN

Ven 19 - 12h00 Sam 20 -13h00

Ven 26 - 12h00 Sam 27 -13h00

Mar 30 - 15h00 Mer 31 -16h00

J U I L L E T

Départ ArrivéeORAN - ALGER

08h00 12h56

12h30 17h36

ALGER - ORAN08h00 12h56

12h30 17h36

ORAN - TLEMCEN17h00 19h33

TLEMCEN - SBA22h00 23h19

ORAN - MAGHNIA08h30 12h05

12h50 16h22

MAGHNIA - ORAN04h45 08h09

14h05 17h26

SBA - ORAN06h30 07h48

ORAN - TÉMOUCHENT

16h35 17h36

TÉMOUCHENT - ORAN

07h15 08h14

ORAN - CHLEF

16h40 19h05

CHLEF- ORAN

05h40 07h48

ORAN - BECHAR

23h30 08h46

BECHAR - ORAN

23h00 08h00

ALGÉRIE

FERRIES

AIR ALGÉRIE------------- Dimanche ------------Vol DépartOran - Alger 07h15Oran - Alger 11h05Oran - Alger 15h05Oran - Alger 18h55Oran - Alger 20h30Oran - Adrar 07h30

Oran - Constantine 14h30Oran - Tindouf 21h45 Alger - Oran 07h00 Alger - Oran 09h10 Alger - Oran 13h10 Alger - Oran 15h15 Alger - Oran 17h00 Alger - Oran 18h30 Adrar - Oran 10h35Constantine - Oran 16h50Tindouf ( j+1) - Oran 00h45---------------- Lundi ----------------Vol DépartOran - Alger 07h00Oran - Alger 11h05Oran - Alger 15h45Oran - Alger 18h45Oran - Alger 19h45Oran - H. Messaoud 08h00Oran - Annaba 14h15Oran - Béchar 15h45Vol Départ

Alger - Oran 07h00

Alger - Oran 09h10 Alger - Oran 13h50 Alger - Oran 17h50 Alger - Oran 19h00H. Messaoud - Oran 10h45

Annaba - Oran 17h00Bechar - Oran 13h05

INTERNATIONAL------------ Dimanche -------------Vol DépartOran - Marseille 09h00Oran - Paris-Orly 09h25Oran - Bordeaux 14h55Oran - (Paris-CDG) 14h00Oran - Toulouse 09h00Oran - Alicante 14h45Oran - Barcelone 08h20Oran - Djeddah 17h40Vol ArrivéeMarseille - Oran 18h05Paris-Orly - Oran 15h55

Bordeaux - Oran 13h55Paris (CDG) - Oran 20h10Toulouse - Oran 13h30

Alicante - Oran 17h45Barcelone - Oran 11h55Djeddah(j+1) - Oran 07h05---------------- Lundi ---------------Vol DépartOran - Marseille 09h00Oran - Casablanca 14h05Oran - Paris-Orly 09h25Oran - Lyon 10h15Oran - Alicante 14h45Oran - Frankfurt 01h55Oran - Metz 07h00Oran - Medine 22h45Vol ArrivéeMarseille - Oran 13h35Casablanca - Oran 18h00Paris-Orly - Oran 15h55Lyon - Oran 15h40

Alicante - Oran 17h45Frankfurt - Oran 08h45Metz - Oran 13h15Medine (j+)- Oran 12h00

Tunis/ Oran Oran / TunisArrivée Départ

Lundi / Jeudi09h45 10h30

VOL DEP/ARR

Dim/Mar /Mer / Jeu/ Ven / Pari s-Or ly - Oran 15h00/ 16h25

Lun/ Mer/ VenParis-CDG - Oran 15h15/ 16h45

Dim/Mar/Mer/Jeu/VenMarseille - Oran 09h00 / 09h40

Dim/ Mar /Mer / Jeu/ VenOran - Pari s-Or ly 17h40/ 21h00

DimOran - Lille 10h40/ 14h15



DÉTENTE

Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:

1. Identité remarquable.

2. Huile de foi.

Question de test.

3. Elle est raide, celle-là !

4. Difficultés selon la chanson.

Filet à l’anglais.

5. Venue en tournée. Calme,

serein, décontract.

6. Posés. Petite sainte.

7. Mit fin. Voie de passage.

En règle.

8. Partie du monde. Risque.

9. Bande d’ornement.

Démonstratif.

10. Elles ont duré longtemps,

trop longtemps.

A. Située sur les côtes.

B. Pronom. Ressentis.

C. Membre de la légion

d’horreur.

D. Faits par exemple.

Voie d’accès.

E. Nappes retenus par un

cordon. On les a à la bon-

ne !

F. Note basse. Détruisis à

la base.

G. Parle à l’envers.

Direction.

H. Bons pour.

I. Elle est titulaire.

J. Formule. Pronom.

Horizontalement:

F

O U I L L I S

N ° 5 0 6 9

7

E

R

R

E

UR

S

CODÉS N° 5068

N U D E T S R A I L P G O

V M C

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

LES SOLUTIONS

CROISÉS N° 5068 FLECHES N° 5068

FOUILLIS N° 5068 DIMANCHE (Dit - Manche)

C R O I S É S

N ° 5 0 6 9

F L É C H É S

N ° 5 0 6 9

C O D É S

N ° 5 0 6 9

23Le Quotidien d'Oran


C H E M I N E R E

L I N N O C I F S

A R T I C U L E T S

I A M I R A L I

R O I T R I S T E

S N P A I R O U

E C L A T C E U X

M E T I B I A S

E P R O U E S S E

E P I E N T T E S

B L A G U E S T

B A T N U G R

O S D T I R E

U S E E S D O N

T E R M E S S T

E R I T S E

R U E B O U C

N L R E I N

L E V U R E M A

I O E N E T

E L L E M O N T

S I E C L E T E

-SNASSED;IOLPME

-NAMEDSRUED

IOLPME’D

ERFFIHCSERIAFFA’D-------------------------

NESÉNNODUAEDAC

SAMA-------------------------

TNEIRO-------------------------

UNETBO

ETON-------------------------

NENOITCERID

ED

EVÈLNE-------------------------

UAEVUON-------------------------

SUORT

ÀL-XUECTNEIAREF

EDNEIBREPUCCO’S

SRUELEDSNONGIO

NIATREC-------------------------

ERTAUQNIAMOR

ATSUBORACIBARAUO-------------------------

RETIART

INIFÉDNI-------------------------

RESSAPUEFUA

SERIAFFAERTNETEIRAM

EMMEF

EVÈL-------------------------

TUOBTEFFE’D

ETNALP

ETISARAP-------------------------

EHCIRELICAFTE

TNOSSELLEEDSEMITCIV

ÉTIMALAC

SERTTELERTTELÀ

-------------------------TIARITRAP

IARV-------------------------

SYAP-------------------------

EUNETBO

NIGNARF-------------------------

ETTOLF

NOSIAS-------------------------

NIAMORXIS

TNAFNEEHCAVED

EÉUTIS-------------------------

FISSESSOP

ECNASSIUP-------------------------

NIMEHC

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

56

7

8

9

01

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ÕÕ ÕÕ Õ

×××××

ÕÕ ÕÕ Õ

ÚÚÚÚÚ

ÕÕ ÕÕ Õ

ÕÕ ÕÕ Õ

×××××

ØØØØØ

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ÕÕÕÕÕ

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ÕÕÕÕÕ

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ÕÕ ÕÕ Õ

ÕÕÕÕÕ

×××××

ÕÕÕÕÕ

×××××

Ú Ú Ú Ú Ú

×× ×× ×

ÚÚÚÚÚ

ØØØØØ

ØØØØØ

ÕÕ ÕÕ Õ

ÕÕÕÕÕ

ØØØØØ

AGACER - AVERTIR- BAIN -BRICOLAGE -COEUR -COUVERTURE -CRAN - CUVE -DINDON - FETE -GRACE - GRUE -LAPIN - MAISON -MARE - MERCI -MESANGE - MINOIT- MURENE -NOTION - NUEE -ORGANISER -OUTRER - PAON -PARI -PIPEAU -PRIERE -PROVISION -QUALITE - REMUER- RENE -REPRODUCTION -RESULTAT - REVER- RONDEUR -RUGIR - SABOT -

SACRE - SANG -SAVARIN -SERENITE - TOIT -TOUR - TREVE -TRUCAGE -VIEILLARD - VETIR.

Les 7 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :

- Mon 1er est un admirateur.

- Mon 2e est une division d’un ouvrage en volumes.

Mon tout est un revenant.

P A O N R E M N O T E P E S M

T R I U R E A M A F A N A M I

O A O C E P R I T R E V A N N

B T A V R V E T I R A I O O O

A S E I I R I G U R S D T E I

S R E M E S O M I O N I R G T

T R E T E R I N N I O E E A C

E P E S I S U O D N V T S L U

T O I T U L A T N E E N I O D

E R R P I L A N R F U A N C O

C E E N E N T U G E I R A I R

A U C I V A E A Q E V C G R P

R M A P U O U R T U U U R B E

G E G A C U R T E N E R O E R

D R A L L I E I V S A N G C M

61 2 4 8 4 71 3 7 81 71

1 9 3 81 71 81 11 4 6

2 4 4 5 71 1 6

3 5 7 1 4 5 9

7 5 5 4 41 7 3 7 11 4

01 4 21 2 4 1 2 21

9 6 4 71 01 5 1 8 4

5 1 6 3 2 4 7

7 8 41 6 9 2 4 3 4

4 2 2 4 01 11 3

2 1 7 21 51 81 11 11 4

7 01 1 2 4 4 9 3

2 81 11 7 71 4

1 7 5 31 7 21 4 3 6

31 2 4 8 4 3 6 6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

A R T

HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons19-02 au 20-03

BélierBélierBélierBélierBélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureauaureauaureauaureauaureau 21-04 au 21-05

GémeauxGémeauxGémeauxGémeauxGémeaux 22-05 au 21-06

CancerCancerCancerCancerCancer 22-06 au 22-07

LionLionLionLionLion 23-07 au 23-08

ViergeViergeViergeViergeVierge 24-08 au 23-09

BalanceBalanceBalanceBalanceBalance 24-09 au 23-10

ScorpionScorpionScorpionScorpionScorpion 24-10 au 22-11

SagittaireSagittaireSagittaireSagittaireSagittaire23-11 au 21-12

CapricorneCapricorneCapricorneCapricorneCapricorne22-12 au 20-01

VVVVVerseauerseauerseauerseauerseau 21-01 au 18-02

Vous a imeriez transfo r-mer les sentiments de vos

proches parce que vous avez l’im-pression que l’on vous fuit. Votrebon cœur vous permet souvent

de rendre les autres plus heureuxmais faites attention à ne pas vous laisser envahir et à y laisserquelques plumes.

Vous vous sentez étrange-ment lucide dans une situa-

tion que vous avez l’impressiond’avoir déjà connue. Et pourtant

vous ne la connaissez pas.

Vos relations intimes avecune personne à laquelle

vous êtes sensible n’évoluent pascomme vous aimeriez.

On pourrait vous devancerdans une affaire dans la-

quelle vous vous impliquez si vousne faites pas preuve de vigilenceabsolue. Les affaires seront rudes ettout va dépendre de la façon dont

vous allez vouloir vous y prendrepour régler un léger différent.

Une relation très impor-tante pourrait se rappro-

cher insensiblement de vous. Vossentiments amicaux à son égardévolueront ce qui vous apporte-ra beaucoup de réconfort.

Vos sentiments amicaux àl’égard d’une personne

lointaine évolueront favora-blement ce qui vous apportera beau-coup de réconfort malgré l’éloigne-ment. Une relation très intense pour-rait se nouer assez rapidement.

Le doute pourrait s’im-miscer entre vous et une

personne qui vous est proche. Votre anxiété vous rend impatientmais vous aurez la chance d’avoirpour vous la clémence de ceuxqui vous entourent.

Vous retrouverez le bonmoral et un grand sourire

illuminera votre vie. Vous allez fi-nalement bien vous en sortir.

Ce sera la réussite com-plète si vous savez prendre

les choses du bon côté, D’excel-lents sentiments de compréhen-sion se nouent à votre égard,Soyez dans l’attente d’une heu-reuse nouvelle qui pourrait bien

vous confondre.

Vous serez à l’affût d’uneproposition intéressante qui

pourrait vous enchanter. Vouspenserez avoir décroché la timbalesi vous pouvez vous en emparer.

La période n’est pas auxgrands épanchements de

sentiments. Chacun cherche à ob-server l’autre et cela n’est pas pourplaire.Vous agissez néanmoinsavec beaucoup de diplomatie et

vous parvenez à savoir la véritéce qui renforce vos certitudesdans cette affaire.

Les choses semblent trèsbien s’arranger car il n’y

a plus de raison de vous in-quiéter plus qu’il ne faut, Voussentirez revenir une forme abso-lue, Ne vous laissez pas abattre àla première occasion.

ÚÚÚÚÚ

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ÚÚÚÚÚ

ÚÚÚÚÚ

ÕÕ ÕÕ Õ

ÕÕ ÕÕ Õ

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ÕÕÕÕÕ

Ú Ú Ú Ú Ú

ÕÕ ÕÕ Õ



COUP D’ETAT, ACTE II

Par M. Saadoune

Les Frères musulmans et leurs alliés re-groupés dans «l’Alliance nationale pourla défense de la légitimité» ont beaucoupmobilisé vendredi dans le cadre de jour-

née baptisée «briser le coup d’Etat». Trois ma-nifestantes pro-Morsi ont été tuées dans le del-ta du Nil. Trois morts de plus dans une crisequi paraît sans issue. Une autre manifestation«millionième» pour le «retour de la légitimité»est annoncée pour lundi.On est bien dans une bataille d’usure qui peutdurer longtemps et déraper à tout moment dansla violence. Mais il faut bien admettre, à moinsde se voiler les yeux, que la mobilisation anti-coup d’Etat en cours dépasse très largement lespartisans des Frères musulmans et des partisislamistes. Des Egyptiens non islamistes parti-cipent aussi à la contestation de ce qu’ils con-sidèrent comme une «restauration» de l’ordreancien, voire une «contre-révolution». Le pro-

blème actuel de l’Egypte est que les pro-Morsin’arrivent pas à «briser le coup d’Etat», les mili-taires ne pouvant se permettre de reculer carcela signifierait une vraie défaite politique quiruinerait leur position privilégiée au sein del’Etat. D’un autre côté, les militaires n’arriventpas, non plus, à «briser» la contestation entê-tée et «fervente» menée par les islamistes.Les généraux égyptiens ont, à l’évidence, sous-

estimé la capacité des Frères musulmans à ré-sister et à mener à leur tour une contestationdans la rue sur la durée. Ils ont pu constaterque dans les meetings anti-coup d’Etat, les di-rigeants de l’armée sont très copieusement cons-pués. Le chef de l’armée Al-Sissi est en tête descibles. Et alors que son portrait est arboré dansla place Tahrir par les anti-Morsi, les islamis-tes, malgré la privation de leurs moyens de com-munication, ont accusé les haut gradés de «vou-loir hériter le pouvoir». En clair, disent-ils, lesEgyptiens ont empêché Moubarak de passer lepouvoir à son fils et voilà les militaires qui veu-lent l’hériter et le garder entre leurs mains. «Abas le pouvoir de l’armée», clament continuel-lement les partisans du président déchu.

La charge a été suffisamment forte pour con-traindre l’armée à dire que le général Al-Sissine sera pas candidat. Il n’en reste pas moinsque le pays est totalement bloqué même si ungouvernement de transition est mis en placeavec la « molle» approbation des Occidentauxet un soutien financier substantiel des monar-chies du Golfe. Officiellement, l’armée est in-tervenue pour mettre fin à un «blocage» et au

risque de guerre civile. Il est difficile de direaujourd’hui, près de trois semaines après ladestitution de Morsi, que la situation est déblo-quée et que la sécurité est meilleure et que lerisque d’affrontements généralisés et de guerrecivile est devenu moindre.Les militaires qui ont gonflé jusqu’à l’absurdeles chiffres des manifestants anti-Morsi ont vou-lu gagner sur tous les tableaux en donnant uneallure «civile» au coup d’Etat. Ils ont mis enbranle toute la machine médiatique et les poli-ticiens anti-islamistes pour clamer qu’il ne s’agitpas d’un coup d’Etat mais de «l’acte deux de larévolution». Mais la riposte, encore pacifiquemais massive, des partisans de Morsi les a déjàcontraints à utiliser l’arme de la répression etl’instrumentalisation de la justice. Les chosesne font qu’empirer pour le général Al-Sissi. S’ilne veut pas entendre parler d’un retour de Mor-si, il va devoir probablement être contraint d’as-

sumer pleinement le coup d’Etat en décrétantla loi martiale. Ce sera l’acte II du coup d’Etat.Il n’est pas sûr que cela soit une solution. Maiscela montre bien que le coup d’Etat contre une«partie du pays» était bien hasardeux dans uneEgypte en ébullition. Il est de plus en plus diffi-cile à l’armée égyptienne de continuer à fairedans le maquillage en prenant place Tahrir com-me alibi cosmétique.

EDITORIAL

Dimanche 21 juil let 2013

12 ramadhan 1434

N° 5672 Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

N

inq personnes -quatre agents élec-toraux et un élu- ont été enlevées

samedi par des hommes armés à Tessa-lit, dans la région de Kidal (nord-est duMali), a affirmé à l’AFP un responsableadministratif local. «Quatre agents élec-toraux et un élu de Tessalit, tous de na-tionalité malienne (...), ont été enlevéssamedi par des hommes armés» danscette localité à environ 200 km au nordde Kidal, a déclaré ce responsable augouvernorat de Kidal. Selon lui, «ilsétaient à la mairie de Tessalit pour orga-niser la distribution des cartes d’élec-teurs» en vue du premier tour de la pré-sidentielle prévu le 28 juillet. «Actuelle-ment, le gouverneur est en réunion decrise à Kidal pour voir ce qu’il faut faire.On n’a toujours pas de nouvelles des per-sonnes enlevées», a ajouté le même res-ponsable. Une source militaire africainesur place a confirmé l’enlèvement, sansdonner de précisions sur le nombre

d’otages. «Des agents électoraux et unélu ont été enlevés samedi à Tessalit», a-t-elle indiqué sans plus de détails . L’iden-tité des preneurs d’otages n’est pas en-core connue. Ces enlèvements survien-nent au lendemain de violences dans la ville de Kidal entre Touareg et Noirs,ayant fait selon un bilan officiel quatremorts et plusieurs blessés, avec égale-ment des pillages et incendies.

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service «Ramadanyate», permettant derecevoir par SMS des informationspratiques qui faciliteront et enrichirontle quotidien de ses clients, indique uncommuniqué de cet opérateur. «Rama-danyate» est un service qui offre, parSMS, un contenu riche et adapté aumois sacré du Ramadhan: Horaires del’Iftar, de l’Imsak et des prières, con-seils diététiques, astuces de cuisine,programmes TV des chaînes nationa-les et arabes, Boukalates, etc.. Le service est disponible sous deux formu-les : un abonnement mensuel et uneformule à la demande».

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e ministre français de l’Inté-rieur a annoncé samedi le re-

tour de «l’ordre public» à Trappes(banlieue ouest de Paris) où desheurts ont opposé dans la nuit poli-ciers et manifestants qui protestaientcontre l’interpellation d’un hommes’opposant au contrôle de sa fem-me voilée. «Aucune raison ne justi-fie ces violences, elles sont inaccep-tables», a déclaré le ministre Manuel Valls à la presse lors d’un déplace-ment à Marseille. «L’ordre public estrétabli, il sera rétabli à Trappes (...)Des effectifs nombreux sont dé-ployés et resteront déployés toutecette fin de semaine». Au cours desincidents affectant cette cité popu-laire de la grande banlieue de Paris,un garçon de 14 ans a été griève-ment blessé à l’oeil par un projecti-le d’origine indéterminée, a annon-cé le procureur de Versailles. Des té-

n homme dans une chaise rou-lante a fait exploser samedi une

bombe de sa fabrication devant laporte du terminal 3 à l’aéroport in-ternational de Pékin, se blessant lui-même sans faire d’autres victimes, a

annoncé l’agence officielle ChineNouvelle. L’homme, de nat ionalitéchinoise, a été pris en charge par lessecouristes, selon l’agence ajoutantque la police a ouvert une enquête.Selon Chine Nouvelle, l’explosions’est produite à 18H24 et n’a pas faitd’autres victimes.

Selon l’équivalent du réseau Twit-ter de la chaîne de la télévision cen-trale chinoise, l’incident n’a provo-qué aucune perturbation dans lesplans de vols des avions. Des photosdiffusées par Chine Nouvelle ontmontré des personnes qui semblaientêtre des personnels médicaux soi-gnant une personne étendue sur lesol et des gens courant dans le ter-minal empli d’une fumée blanche.Selon les légendes des photos, l’ex-plosion a eu lieu près de la sortie Bdu terminal 3.

Nedjma lance«Ramadanyate»

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Un homme enchaise roulante

fait exploserune bombeà l’aéroport

de Pékin

U

Cinq personnesenlevées à Kidal

C

France: incidents après uneinterpellation policière liée au voile

moins avaient auparavant affirméque le jeune garçon avait été at-teint par un tir de flash-ball, unearme non létale utilisée par les for-ces de l’ordre. Selon des témoins,les incidents qui ont opposé les po-liciers et de 200 à 400 manifes-tants aux abords du commissariat

de Trappes faisaient suite à l’in-terpellation jeudi d’un homme quis’était opposé au contrôle par lapolice de son épouse portant un voile intégral. Le procureur, Vin-cent Lecous, a indiqué que l’hom-me avait tenté d’étrangler un po-licier lors du contrôle.

L

Le Quotidien d Oran Du 21.07.2013

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