La gazette de Sigmund n°2

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Les Mythes du vampire lInde, 1 er dossier Focus sur interview ! Anne-Claire Payet Focus sur La vie d’Anita Blake Spoilers : Skin Trade Charlaine Harris interview ! Les Mythes du vampire ANITA BLAKE QUEEN OF THE NIGHT !

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Magazine fait par des fans pour les fans et la communauté "anita balke"

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Les Mythes du vampirel’Inde, 1er dossier

Focus sur

interview !Anne-Claire Payet

Focus surLa vie d’Anita BlakeSpoilers : Skin TradeCharlaine Harris

interview !

Les Mythes du vampire

ANITA BLAKE QUEEN OF THE NIGHT !

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Anita Blake mise à nue !Tout ce que vous avez toujours voulu savoir. P.4

Anne-Claire Payet,l’interview !Entretien avec l’illustratrice des Editions Bragelonne. P.6

Skin Trade,Petite discussion entre FansSpoilers sur le 17ème Tome d’Anita Blake !

Connaissez-vous Charlaine Harris ?Mise au point sur la maîtresse de Bon Temps. P.13

Vampires,vous avez dit vampires ?Vampires, aux sources du mythe1er dossier consacré à l’Inde P.14

Petites annoncesVous, Nous. On se dit tout ! P.15

AvertissementLa Gazette de Sigmund est un fanzine distribué, à titre gratuit, aux membres du forum Anita Blake Fan&Asylum. En aucun cas, il ne pourra être vendu.Les images et les textes appartiennent à leurs auteurs respectifs.Toute reproduction, partielle ou totale, du magzine est interdite sans autorisation de la rédaction.

Le Conseil de St Louis

SommaireDans le numéro précédent :« Nous sommes assez fières de ce qu’est devenu le forum. Nous travaillons tous les jours à l’amélioration de l’Asile […] Avec la relance de la série, on ne peut qu’espérer sa prospérité ». (Arcantane). Arcantane a dû être médium dans une autre vie ^^. Non seulement, nous y croyons encore plus fort, mais certains projets sont enfin passés de conception à concrétisation. Malgré quelques résistances, « Non ! Je ne céderais pas à la dictature de facedebouc ! » « Mais enfin Symph, sois raisonnable et sors de ta salle des tortures, quoi ! »le fofo est maintenant doté de deux extensions : -sa page FaceBook http://www.facebook.com/pages/Forum-AB-FA/88339407236 et-sa galerie http://anita-blake.abfa-gallery.com/Grâce à FB, nous espérons convertir certains futurs patients et restons en contact avec les membres les plus atteints. Y sont également affichés, les nouveaux concours et résultats ainsi que l’actualité de notre exécutrice préférée et de l’Asile. Pourquoi faire une galerie, me demanderez-vous ? Avez-vous déjà essayé de retrouver une photo rapidement dans les 55054 messages du forum ? Sérieusement ??Notre galerie devient donc une véritable base de données sur Anita Blake, mais aussi Merry Gentry et Laurell. La moindre image y est classée et répertoriée. Les membres y ont évidemment un grand rôle à jouer, puisqu’ils peuvent ajouter leur création ou dernière «trouvaille».Outre ces deux nouveautés, un chat en live a été inauguré le 4 août dernier ! Il servira principalement à réunir les membres autour de « soirées à thème ».Sachez aussi qu’un projet de grande envergure est en cours de préparation, le conseil de St Louis vous tiendra bien sûr informé.Enfin, parce que c’est toujours sympathique de savoir où l’on navigue, le forum est en cinquième position dans la catégorie « thème vampire » sur l’ensemble des forums «forumsactif» et le seul spécialisé sur Anita Blake.Bon, j’arrête là mon petit laïus et vous souhaite une bonne lecture de ce second numéro de la Gazette de Sigmund (attention, interrogation écrite surprise possible ^^).

La Gazette de Sigmund

Mrs Symphonia.P.3

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Anita Katherine Blake a 24 ans au début de «Plaisirs coupables». Du côté de son père, elle a des origines allemandes qui remontent à sa grand-mère et du côté de sa mère, elle est d’origine mexicaine. Elle est donc le fruit d’un joli mélange génétique : des yeux très noirs avec des

cheveux tout aussi noirs et bouclés, héritage de sa mère et une peau très blanche héritage de son père. Elle est petite : 1m50 (pour une cinquantaine de kilos) ce qu’elle prend avec désinvolture maintenant mais elle avoue que ça n’a pas toujours été facile pour elle…Elle déteste qu’on dise d’elle qu’elle est «cute» (mignonne)…

On suppose qu’elle a toujours vécu à St Louis mais aucune indication n’est donnée. Ce dont on est sûr, c’est qu’elle y vit depuis au moins la fin de ses études à la fac.

Anita a 9 ans quand elle perd sa mère dans un accident de voiture, ce qui explique son extrême prudence : en effet, on ne monte pas dans sa voiture sans s’attacher.

De plus, ce décès prématuré va la marquer très profondément, elle gardera toujours en elle un sentiment d’insécurité quant aux personnes qui l’entourent, prenant conscience trop tôt de la fragilité de la vie.

Deux ans après la mort de sa mère, son père se remariera avec Judith qui est l’opposé de sa mère puisqu’elle est blonde aux yeux bleus. La belle-mère donnera à Anita un demi-frère et une demi-sœur : Josh et Andrea.

On suppose que les relations entre elles deux ne furent pas toujours au beau fixe : Anita étant trop différente physiquement du reste de la famille, Judith fait tout ce qu’elle peut pour la rendre plus «féminine», mais celle-ci est réfractaire à tous ces chichis…

Anita découvre son don de nécromancie à 13 ans quand son chien meurt et qu’elle le relève d’entre les morts. Son père l’envoie immédiatement chez sa grand-mère qui est une prêtresse vaudou. Elle va lui apprendre à maîtriser et à utiliser son pouvoir.

Néanmoins, elle connaîtra un accident similaire quand elle sera à la fac où elle relèvera, sans faire un exprès, un étudiant qui s’est suicidé, ce qui causera une belle frayeur à sa partenaire de chambre.

A la fac, elle suit des études de biologie surnaturelle. C’est là-bas qu’elle va connaître son premier amour, qui va lui briser le cœur (oui, je sais, ça fait très Arlequin mais bon…). Le jeune homme, en lui promettant le mariage, sera son premier partenaire sexuel, mais une fois parvenu à son but, il se rangera à l’avis de sa mère et la quittera ne voulant pas ......

que du sang mexicain vienne salir ses gènes…Un salaud comme on les aime…

Cet épisode aura pour conséquence de rendre Anita très méfiante par rapport aux hommes et au sexe, elle n’aime pas le sexe pour le sexe (n’oublions pas que nous sommes aux USA et que le puritanisme a encore de solides fondations).

A la sortie de ses études, elle est embauchée par Bert Vaughn qui dirige Reanimators Inc., société qui relève les morts. Elle est une des meilleurs pouvant relever plus de zombies que n’importe qui d’autres et même si ceux-ci sont très vieux.

A côté de cela et sur les encouragements de son patron qui souhaite un peu de pub, elle va travailler pour la BRIS qui est une brigade de la police chargée des enquêtes quand il y a des éléments surnaturels. Elle est sous l’égide de l’inspecteur en chef Dolph Storr pour qui elle a beaucoup de respect. Elle est chargée de lui donner ses expertises et ses conseils quant à la marche à suivre.

Anita ajoute une troisième corde à son arc en étant une exécutrice de vampires, job qu’elle a appris auprès de Manny Rodriguez, son mentor. Contrairement à lui, elle aime l’emploi des armes à feu et en a plusieurs dont une qui ne quitte jamais le chevet de son lit, au cas où…Elle est tellement bonne dans son job que les vampires la craignent et l’appelle l’Exécutrice. Mais tout ça a son revers de médaille : Anita passe beaucoup de temps dans les hôpitaux pour se faire soigner, elle a une collection impressionnante de cicatrices et fait de nombreux cauchemars…

Son péché mignon ? Le café, qu’elle moud elle-même. Notre dure à cuire collectionne les pingouins sous toutes leurs formes notamment en peluches. Elle dort parfois avec sa préférée qui s’appelle Sigmund.

Elle est catholique mais est devenue épiscopalienne depuis que le Vatican a excommunié tous les réanimateurs. Elle porte toujours autour du cou une croix qui l’aidera dans bien des situations. Ses croyances font qu’elle considère comme un péché le fait de devenir vampire car c’est en quelque sorte maudire son âme.

Côté amis, elle a surtout auprès d’elle Veronica «Ronnie» Sims, une détective spécialisée dans le surnaturel, celle-ci aide parfois Anita dans ses enquêtes. Il y a également Catherine, une avocate, souvent bien utile, pour Anita. On sait qu’elle a rencontré Jean-Claude avant le début de ses aventures et dès le premier il va la surnommer «Ma petite» à son grand dam…

- ANITA BLAKE MISE À NUE -

Némésis.

Voilà pour un rapide résumé de sa vie quand débutent ses aventures.

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- INTERVIEW ! -

Anne-Claire PayetAnne-Claire Payet découvre très tôt sa passion pour le dessin. C’est naturellement qu’elle se tourne vers un univers féerique et fantastique : Un monde invisible qu’elle s’efforce de matérialiser. Son univers, bien que teinté de noir, est aussi emprunt de romantisme et de délicatesse.Elle a réalisé de nombreuses couvertures avant de rejoindre en août 2008 les Editions Bragelonne.

Arcantane : Pourrais-tu, en quelques lignes, te présenter ? Anne-Claire : Et bien voilà, je me prénomme Anne-Claire Payet, j’ai 27 ans, je suis Réunionnaise et je vis en Métropole depuis 10 ans déjà... que le temps passe vite !Je suis fan de fantasy, de bit-lit, de mythologie. Petite déjà je dessinais... devant le Club Dorothée ! Ma passion du dessin a commencé devant les mangas et petit à petit, j’ai découvert "l’univers Féerique de Disney". Je pense que c’est grâce aux dessins animés que j’en suis là aujourd’hui !

-Comment es-tu devenue l’illustratrice de la série Anita Blake ? Milady t’a contacté ou bien tu t’es portée volontaire ? -Je travaille en interne chez Bragelonne depuis un an déjà et il a semblé naturel à mes supérieurs de me faire travailler sur la série Anita Blake vu que je suis illustratrice à la base et que l’univers de cette série correspondait très bien à mon style.

-Qu’utilises-tu comme logiciel pour tes créations ?-J’utilise en tout et pour tout Photoshop, logiciel de retouches d’images, mais également un très bon outil de dessin. Je travaille aussi avec une tablette graphique qui me permet de dessiner beaucoup plus facilement qu’avec une souris !

-Comment crées-tu les couvertures ? T’inspires-tu d’un extrait du roman ? Y a-t-il des exigences de la part de Milady (Couleur ? Personnages ? ...)ou as-tu carte blanche ?-Pour les couvertures d’AB cela a été très

-Combien de temps, environ, une couverture te prend-elle ?-Cela dépend de la couverture, mais je dirais entre deux et trois heures peut-être un peu plus.C’est assez vague, car je vais souvent à l’aventure ajoutant quelques éléments par-ci par là et si cela ne me plait pas je peux les enlever en cours de route.Evidemment, il faut que les

-Est-ce que tu t’es déjà retrouvé confrontée au refus d’une couverture de la part de l’auteur/agent en lui-même ?-L’auteur n’a pas son mot à dire en général sur les couvertures. En tout cas pour le peu que je sache pour la série Anita Blake, car c’est une réédition.Mais je ne peux pas vraiment m’étendre sur le sujet, car je vous avoue que ce n’est pas mon travail donc je n’ai pas les compétences pour vous répondre.Cependant, comme je le disais plus haut, oui, il est possible qu’on me demande de recommencer une illustration.

simple : nous nous sommes basés sur les couvertures américaines (partie du corps, jeu d’ombres et de lumières etc).J’ai essayé de coller le plus possible à ces représentations. Il fallait simplement faire attention à ne pas faire des positions trop ressemblantes... Mais évidemment quand vous avez déjà fait le tour du corps humain c’est assez compliqué étant donné le nombre de tomes !A part cela, le choix des couleurs est personnel, il n’y a pas eu vraiment d’exigences là-dessus.

responsables de Milady y jettent leur petit oeil de renard rusé et donnent leur accord. Si cela ne les satisfait pas, je peux effectivement être amenée à la recommencer.

-Lis-tu la série Anita Blake ? Qu’en penses-tu ?-Oui. Je suis actuellement en train de la lire et ça me plait beaucoup ! J’ai

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-Des sources d’inspirations ? Des illustrateurs que tu aimes bien ?-Oh oui ! Plein, plein, plein, mais je ne peux pas tous les citer hélas !J’adore les illustrations de Luis Royo, Mélanie Delon, Marta Dahling, Linda Bergkvist...

toujours adoré les histoires de vampires et s’ils sont sexy, c’est encore mieux ! Par contre, je dois avouer que je préférerai que le côté Fantasy soit plus exploité que le côté érotique ! Si je voulais lire ce genre de livre, je me tournerai vers un autre genre. Les personnages sont assez torturés surtout du côté des métamorphes et Anita se pose beaucoup trop de questions ! Ah et autre chose... je ne peux plus supporter les descriptions de ses Nike !!!

-Que penses-tu des couvertures américaines, notamment de la nouvelle orientation prise avec les scies et l’outillage (ndlr «Blood noir» et «Skin trade») ?-Bien que nous nous soyons basés sur les premières couvs américaines, je dois dire que je préfère nettement les nouvelles. Je les trouve un peu vieillottes, mais elles respectent les codes de la bit-lit (partie du corps, on ne voit pas le visage pour laisser cours à l’imagination du lecteur etc). Par contre, je ne vois pas le message qu’ils ont voulu faire passer avec les nouvelles... Quel est le rapport avec AB ? Se serait-elle reconvertie dans le bricolage ? (Rires...)

-De toutes les couvertures AB que tu as illustré, quelle est ta préférée ?-Sans hésitation la couverture du Tome 5 «Le Squelette sanglant».Je me suis pas mal retrouvée dans celle-ci car elle correspond beaucoup plus à mes travaux personnels : tonalité de bleu, cimetière etc.

-Je te remercie de nous avoir accordé un peu de temps pour répondre à nos questions.Nous te souhaitons une bonne continuation et attendons avec impatience tes prochaines créations sur Anita.-Merci à vous, ce fut un plaisir :)

-Une dernière question : quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite débuter dans ce métier ?-De persévérer ! Vraiment, ça fait peut-être un peu vieux jeu de le dire mais si l’on souhaite faire ce métier, qu’on soit graphiste ou illustrateur, il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs et de travailler, travailler, travailler...

Pour plus d’informations sur cette demoiselle, vous pouvez consulter son site web, son blog et sa page DeviantArt.http://www.chrysantis.net/ http://chrysantis.blogspot.com/ http://eireen.deviantart.com/

Arcantane.

Interview réalisé en août 2009

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Némésis : Avant toutes choses, qu’avais-tu retenu de «Blood Noir», le précédent Anita ?

Tan : «Blood Noir» m’avait laissé l’impression d’un Anita assez mineur dans la série, malgré un aspect plus construit que «Micah» (13ème tome) qui s’intéressait plus précisément à l’un des amants de l’héroïne. Autant dire que la partie sur Jason est assez anecdotique dans l’ensemble ; elle n’apporte rien à l’histoire et permet juste d’approfondir un peu plus la relation entre Jason et Anita. Quand on est fan de Jason, on est content (c’est mon cas). Quand on ne l’est pas, ça doit paraitre long. Bien-sûr, ce qui retient plus l’attention et qui a son importance par la suite, c’est la partie «métaphysique» avec l’apparition des tigres et surtout de Marmée Noire qui vient perturber toujours plus la petite vie encore bien incontrôlée d’Anita. C’est d’ailleurs assez rare de voir Anita aussi déstabilisée par ce qui lui arrive, il y a une scène où on sent que pour une fois, elle ne trouve rien pour se raccrocher, ni en elle, ni dans son entourage. Pour un tome qui paraissait prendre ses distances avec la "mythologie Anita", finalement il offrait quelques scènes assez marquantes et lançait aussi quelques pistes intéressantes pour la suite.

Némésis : Comme toi, je pense que «Blood Noir» est avant tout un livre pour les fans de Jason car comme «Micah», il ne va pas au bout de ses promesses peut-être parce que la vie de ces personnages secondaires n’est pas assez consistante pour construire une bonne intrigue.

Néanmoins, la partie métaphysique est intéressante, ce que je retiens le plus, c’est l’ardeur se manifestant chez Richard, comment ne pas vouloir en savoir plus !

Tan : Tu as suivi comme moi les spoilers sur le blog de Laurell. Est-ce que la perspective d’avoir un nouveau tome plutôt dans la lignée de «Papillon d’obsidienne» te satisfaisait ou est-ce qu’a priori tu aurais préféré que Laurell continue à fond dans la métaphysique et autre politique vampirique ? Et sans rentrer dans les détails (on va y arriver) mais en ayant lu «Skin Trade», est-ce que tu penses à posteriori que Laurell a bien fait de partir dans cette direction ?

Némésis : J’ai suivi assidûment les premiers spoilers de «Skin Trade» sur le blog de Laurell. Premier

pincement au cœur : l’intrigue se déroule à Las Vegas ce qui veut dire pas de Jean-Claude ni de Richard donc de nombreux points restent en suspend.

Autant, je trouvais que «Papillon d’obsidienne» se justifiait dans son éloignement géographique de Saint-Louis, autant je trouve que ce n’est pas le cas pour «Skin Trade». Je m’explique : après « Lune Bleue », Anita a besoin de faire un break pour faire le point suite aux diverses découvertes qu’elle a faites dans le cadre de son triumvirat avec Richard et Jean-Claude. Edward et le Nouveau-Mexique lui permettent de se trouver en terrain "neutre" pour réfléchir et puis l’intrigue de ce livre est géniale.

Face à cela «Skin Trade» fait un peu «cheveux sur la soupe» car trop de choses se mettent en place à Saint-Louis et ce n’est pas le moment de partir : l’ardeur de Richard, les tigres-garous et Marmée Noire, le statut de Jean-Claude, celui d’Anita et d’Asher...trop de questions qui restent sans réponse et qui s’accumulent depuis trois ou quatre tomes. Du coup, je vis plus ce départ pour Las Vegas comme une sorte de fuite d’Anita et de Laurell, car elles sont submergées par tout ce qu’elles ont construit et je reste sur ma faim.

De plus, force est de constater que même si l’intrigue de «Skin Trade» est bien meilleure que celles des tomes précédents, elle n’égale en rien celle de «Papillon d’obsidienne» du coup, ce tome laisse un goût d’inachevé : encore de nouvelles interrogations, encore de nouveaux amants... Je rêve d’un retour aux sources.

Et toi, ton avis ? Pour continuer le parallèle avec «Papillon d’obsidienne» : comment trouves-tu son interaction avec la police ?

Tan : Je suis également extrêmement frustrée par l’absence de Jean-Claude et de toute la clique de Saint-Louis même si on sent bien que Laurell avait envie de changer d’air (elle plus qu’Anita d’ailleurs) et de se faire plaisir en donnant un rôle de premier plan à Edward. «Skin Trade» reste néanmoins une lecture excitante surtout, pour embrayer sur ta question, à partir du moment où elle fait la connaissance de l’équipe de SWAT locale. Honnêtement une chose qui a tendance à me fatiguer avec Laurell c’est son insistance sur le fait qu’Anita aura toujours à faire ses preuves auprès des hommes avec qui elle doit

Deux Femmes, Un livre, Une discussionA l’occasion de la sortie de «Skin Trade», nos lectrices anglophones, Némésis et Tan, ont décidé de se livrer à l’exercice de la discussion croisée et de revenir sur leur lecture du 17ème Anita Blake. Tout cela en essayant de ne pas trop donner de spoilers. À lire à vos risques et périls !

Deux Femmes, Un livre, Une discussion

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travailler notamment parce que sa réputation de «fille facile» dépasse celle d’exécutrice implacable. J’appréhendais ce genre de scènes interminables et Laurell m’a surprise avec son équipe de SWAT très particulière au cœur de laquelle Anita évolue comme un poisson dans l’eau dès les premières minutes. Une bouffée d’air frais qui me donne envie de les recroiser dans le futur (à Saint-Louis si possible). Dommage que le reste des interactions avec la police ne soient pas du même acabit et ne servent finalement qu’à faire stagner l’intrigue tout en sabotant la dynamique de l’ensemble. Et sans en dire trop, je ne pense pas que ce soit en résolvant l’affaire de cette façon que sa réputation va s’améliorer. Bref, pour moi c’est un des points noirs des enquêtes depuis quelques temps déjà et il ne tient qu’à Laurell que ça change.

Parlons de choses qui fâchent moins. Le retour de la Dream Team : Edward, Olaf, Bernardo. Autant Bernardo a un rôle a peu près aussi effacé que d’habitude (sauf la scène de l’hôpital peut-être), autant Olaf...

Némésis : C’est un plaisir de revoir la dream team au grand complet mais on sent que le temps a passé depuis «Papillon d’obsidienne» surtout au niveau de la personnalité d’Edward, on en avait déjà eu un aperçu dans «The Harlequin» mais là je trouve que c’est encore plus flagrant, il se fait plus «humain», ce n’est plus le chasseur sans peur et sans scrupule des débuts alors certes il n’hésite pas à aller se battre mais on le sent un peu las comme Anita, je ne sais pas si c’est dû au fait qu’il vieillisse ou qu’il ait une famille. Je ne sais pas ce que tu en penses ?

Concernant Bernardo, une certaine déception là-aussi car il est inexistant dans ce tome, il est là pour faire de la figuration et Laurell ne lui donne pas de répliques vraiment utiles, il suit la troupe sans broncher.

La véritable révélation est sans aucun doute Olaf : j’étais effrayée et fascinée par sa technique de drague sur Anita, c’est le personnage qui prend un tournant inattendu et en même temps, on se dit qu’il ne pouvait pas en être autrement, on se refusait juste, comme Anita au final, à voir ce qui devait arriver à un moment ou à un autre.

Ce que je trouve excellent dans le personnage d’Olaf est que son obsession d’Anita ne le freine pas, ne le rend pas idiot : il continue à faire son job, à être un humain totalement barré et effrayant contrairement à beaucoup d’hommes de l’univers d’Anita qui une fois sous son charme deviennent insipides, Requiem en est le parfait exemple surtout dans ce tome.

Tan : J’avoue, j’aime de moins en moins le Edward d’aujourd’hui. Certes sa relation avec Anita est agréable parce que la confiance est totale et il reste hors de question qu’ils sautent le pas mais je regrette le tueur flippant du début qui était loin d’être aussi protecteur qu’il l’est dans ce tome. Il savait ce que valait Anita, la respectait pour ça. Ils se tenaient côte à côte armés jusqu’aux dents face au danger. Là j’ai l’impression qu’Edward a constamment une main sur l’épaule d’Anita pour la protéger alors qu’elle n’en avait pas besoin avant. Je trouve ça un peu dommage. Après, il est certain que je préfère le voir s’interposer entre Anita et Olaf parce que le psychopathe est absolument terrifiant dans ce tome ; j’étais à la limite de la nausée comme Anita par moment. C’est un aspect à la fois plaisant, mais aussi extrêmement dérangeant de «Skin Trade», limite plus dérangeant qu’une réelle scène de boucherie bien sanglante.

Puis Anita se retrouve assez isolée de son entourage habituel. Elle qu’on ne voit quasiment plus sans

un loup, une panthère, un lion, un tigre, une hyène, un cygne... à portée de main pour gérer l’ardeur, ici elle prend le gros risque de partir avec une équipe relativement restreinte qui reste à l’hôtel pendant qu’elle mène l’enquête. Équipe que l’on ne voit que très peu, voir pas du tout dans les trois premiers quarts du livre. Conséquence immédiate : pas une scène de sexe pendant 56 chapitres !! Il faut le lire pour y croire et personnellement j’ai trouvé que ça faisait un bien fou après une succession de tomes où sans être forcément toutes gratuites, ses scènes avaient tendance à prendre le pas sur l’histoire. Je ne m’avance sans doute pas trop en disant que ça doit être aussi le cas pour toi.

Némésis : Ah quel bonheur ces 56 chapitres sans sexe, rien du tout même pas un petit bisou !! J’avoue

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que j’avançais vite dans le livre non seulement parce que l’intrigue était passionnante, mais parce que je n’arrivais pas à y croire : pas de sexe ! J’avais perdu tout espoir que l’ardeur passe enfin au second plan. En même temps, j’ai eu très peur que cette dernière se réveille vu les hommes qui entouraient Anita pendant le livre : Edward, je me serais ouvert les veines ; Olaf, Anita se serait ouvert les veines après coup ; Bernardo, je ne sais pas pourquoi, mais je pense que cela aurait été sordide et un des hommes de la police, déjà qu’ils la prennent pour la dernière des libertines...bref, faire apparaître l’ardeur pendant l’enquête aurait été, selon moi, une erreur monumentale.

Mais bon un Anita ne serait pas un Anita sans au moins une scène de sexe : le souci, c’est qu’elle est de nouveau obligée de coucher avec des inconnus puisqu’elle n’a emmené pratiquement personne ou qu’ils ne sont pas disponibles (je fais ici référence

au passage inutile avec Requiem, Seigneur, il faut qu’il

parte !) mais nous savons tous qu’Anita est incapable de coucher avec un homme juste pour le sexe donc on voit tout de suite sa collection d’hommes s’agrandir un peu plus et ça me fatigue, car je trouve que ça devient du n’importe quoi et le pire c’est qu’Anita ressent la même chose alors pourquoi ?

Pour moi, la pire mise en scène de sexe dans ce tome est la scène finale avec Vittorio...

Tan : Honnêtement, j’ai mis mon cerveau en pause pour la scène finale. Elle gâche quelque peu un excellent tome. Certes, on le sait depuis longtemps, Laurell ne sait pas gérer ses boss de fin de niveau et c’est souvent bâclé, mais là... Même en admettant que le cadeau de Belle-Morte, offert au cours d’un rêve, puisse convaincre Anita de s’abaisser à ce point, bonjour l’image que les gens vont avoir d’elle après ça, y compris le lecteur. En comparaison, je crois

que l’agrandissement perpétuel de son harem et la réputation qui va avec me gène moins. Sans parler du fait que Laurell avait mis le doigt sur quelque chose de particulièrement alléchant : Mère de l’Obscurité et Père du Jour. Poursuivre dans cette direction aurait été tout simplement grandiose à mon avis et dans la continuité de ce qui se construisait petit à petit au fil des tomes et qui semblait pointer vers une fin de la série. Sauf que Laurell ne semble pas être prête à «tuer» son héroïne pour le moment. Reste à savoir comment vont évoluer les choses à l’avenir, est-ce qu’on aura droit à un gros volume avec beaucoup, beaucoup de Jean-Claude (soupir) ? Est-ce qu’Anita va se découvrir un nouvel ennemi encore plus fort ? Ou allons nous retourner dans une routine de coucheries à tout va avec un semblant d’intrigue en fond ? Surtout est-ce que l’écriture du prochain Anita sera aussi laborieuse que celle du Merry ?

Némésis : La fin m’a terriblement déçue par son incohérence vis-à-vis du reste du livre qui est un policier très bien ficelé : on se retrouve avec quelque chose de bâclé (certes, on a l’habitude) et de terriblement vulgaire. Je n’ai pas compris ce choix, pendant tout le livre, Anita essaye de démontrer qu’elle n’est pas une «fille de joie» et la fin vient complètement contredire cette volonté aussi bien d’Anita que de l’auteur.

Pour moi, on tombe dans la pornographique de bas étage qui tente, sans succès, de cacher une fin plus que médiocre.

J’espère de tout coeur que nos deux bad guys ne sont pas morts, car qui pourrait encore s’opposer à Anita après ?

La fin est aussi insatisfaisante concernant l’histoire des tigres-garous qui est développée pendant tout le livre...

Tan : C’est vrai qu’on n’a pas vraiment abordé ce sujet jusqu’à présent. Les tigres-garous font un retour en force après «Blood Noir» et «Skin Trade» les met vraiment en avant. On en apprend énormément sur leur fonctionnement et surtout sur la grande variété des sous-espèces (y compris le fameux tigre bleu qui n’est pas une totale invention de Laurell, mais un mythe récurant dans la littérature). Je suis complètement tombée sous le charme de la reine Bibiana et de son fils Victor. Cette première est froide et calculatrice, prête à tout pour son peuple (forcément l’arrivée d’une petite reine ne lui fait pas plaisir). Et lui... que dire ? Il en fait et dit finalement peu, mais son comportement à l’hôpital et après la « scène de la chambre » est assez irréprochable et

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l’impression générale qu’il laisse est tellement positive que j’aimerais beaucoup le revoir dans le futur lui aussi.

Némésis : J’aime beaucoup la présence des tigres-garous dans ce tome surtout les persos de Bibiana et Victor mais d’une part ils sont sous-exploités et d’autre part, contrairement à toi l’histoire des tigres de toutes les couleurs, je trouve ça quelque peu

ridicule, le bleu étant au sommet (même s’il existe dans plusieurs mythes), je trouve qu’elle aurait dû s’en tenir avec les couleurs de bases ce qui est déjà assez complexe en soi.

Au final, les tigres avec lesquels elle couche, n’ont que peu d’intérêt comparé à Victor et j’espère que c’est lui que nous reverrons le plus souvent.

Laurell explique le titre Skin Trade :

«Skin Trade est une sorte de référence au fait qu’il y a beaucoup de métamorphes dans le livre. Des personnages qui littéralement ne changent pas de peau, mais changent d’aspect. C’est aussi une référence aux personnages qui ne sont pas exactement ce qu’ils paraissent être. Certains prétendent être des gentils et

se révèlent être les méchants.

Ils changent de peau. Skin Trade»

Tan & Némésis.

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Au final, on se retrouve à nouveau avec de plein de pistes supplémentaires à explorer. Certaines qui inspirent plus que d’autres. Avec un peu de chance, nos vœux seront exaucés en mai-juin 2010. Croisons les doigts.

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Si je vous dis Sookie, True Blood, Bon temps, vous me répondez ? Charlaine Harris, bingo !

Mais cet auteur qu’on associe souvent à Laurell K Hamilton, la connaissez-vous vraiment ? Saviez-vous, par exemple, que la série des Sookie n’est pas sa seule série ? Non ? Alors asseyez-vous et laissez-moi vous présenter la dame et son œuvre…

Charlaine Harris est née le 25 novembre 1951 à Tunica dans le Mississippi et grandit entourée de champs de coton.

Elle commence à écrire alors qu’elle n’est qu’au lycée, ses premiers écrits sont des histoires de fantômes et de la poésie.

Après avoir enchaîné quelques petits boulots, elle devient femme au foyer et peut vraiment se consacrer à l’écriture, nous sommes au début des années 90 et la première série à voir le jour est celle d’Aurora Teagarden : une libraire fascinée par les crimes sensationnels et qui n’hésite pas à en résoudre quelques-uns avec ses amis.A ce jour, la série compte 8 tomes.

1996, Charlaine se lance dans une nouvelle série intitulée « Shakespeare » mettant en scène Lily Bard, femme de ménage experte en karaté, qui vient d’emménager dans la petite ville de Shakespeare en Arkansas pour changer de vie mais qui est très vite confrontée à des meurtres.C’est la seule série qu’elle considère comme achevée avec 5 tomes à son actif.

Ces deux séries remportent un franc succès mais pas suffisant aux yeux de notre auteur qui, en cette année 2001, veut écrire le livre qu’elle a toujours rêvé d’écrire, un mélange de mystère, de science-fiction et de romance : Sookie Stackhouse est née.Cette télépathe vivant dans une petite bourgade de Louisiane et amante d’un vampire connaît un succès fulgurant : le premier tome reçoit le Anthony Award pour le meilleur roman de mystère en 2001.

Charlaine Harris devient un auteur best-seller aux Etats-Unis, un succès qui ne faiblira pas avec la publication des tomes suivants.

Sookie s’exporte à l’étranger ( Japon, Allemagne, France, Grèce, Thaïlande, Espagne, Russie…) et attire l’attention d’Alan Ball (créateur de la série Six Feet Under) qui décide de l’adapter pour la chaîne télé HBO en 2008.

A ce jour, la série compte 9 tomes qui sont tous des best-sellers et la série a commencé, avec succès, la diffusion de sa deuxième saison qui est en train de s’exporter à travers le monde.

En parallèle de ce raz-de-marée, Harris commence une autre série, celle d’Harper Connelly, une femme, qui après avoir survécu à un foudroiement, a un étrange pouvoir : celui de pouvoir trouver des corps et dire de quoi ils sont morts.Commencée en 2005, les 4 tomes d’Harper Connelly ont beaucoup de succès.

Aujourd’hui, Charlaine profite de son succès avec son mari, ses trois enfants, ses trois chiens et son canard dans le sud de l’Arkansas dans la ville de Magnolia quand elle n’est pas en tournée de dédicaces.Elle profite de son temps libre pour faire du karaté et lire. Elle est membre de plusieurs associations d’écrivains et est une fervente paroissienne de l’église épiscopalienne de sa ville.

Alors, je suis sûre que vous ne vous doutiez pas que Mme Harris était aussi prolifique…Il ne vous reste plus qu’à économiser si vous voulez découvrir tous ces romans.

- CHARLAINE HARRIS -

Némésis.P.13

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L’Inde peut paraître un choix bien singulier pour un premier article sur le mythe du vampire pourtant quelques recherches rapides suffissent à constater que l’histoire de ce pays regorge de références aux buveurs de sang.

En tête, on retrouve la célèbre Kali, la déesse noire du temps et de la destruction, grande amatrice de sacrifices humains. Une légende particulièrement évocatrice la concernant est le récit de son combat contre Raktabija, un démon capable de se multiplier dès que son sang était versé. Pour le stopper, Kali n’eut d’autre choix que de boire ce sang jusqu’à la dernière goutte. Elle est parfois représentée avec des yeux injectés de sang et de petits crocs ou en plus traditionnel, avec un collier de crânes et une jupe faite en bras humains.

Kali n’est pourtant qu’une partie émergée de l’iceberg car le vocabulaire hindî se révèle particulièrement riche quand il s’agit de parler de vampires même si nombre d’entre eux désignent en fait la même chose.

En voici quelques exemples :

L’arrivée du mythe en Europe. Nous nous permettrons de mettre de côté la série « Le Vampire » de Christopher Pike, car même si elle situe bien les origines du mythe en Inde, vers 5000 ans, celle-ci n’a été écrite qu’il y a une dizaine d’années. Il est plus intéressant de s’attarder un peu sur « Contes du vampire », traduit du sanskrit par Louis Renou. « Kathâsaritsâgara », l’ouvrage d’origine écrit par Somadeva date du XIème siècle et reprend des légendes véhiculées oralement (selon la tradition) depuis le Vème siècle. Il y était déjà question de vampire sous la forme de démon prenant possession d’un corps.

Que s’est-il donc passé entre le Vème siècle et la popularisation du mythe en Europe centrale ? Aussi curieux que cela puisse paraître au premier abord, il semblerait que le lien est été fait par les Roms, terme qui signifie homme en hindî. Originaires du Nord de l’Inde, ils étaient souvent bûcherons, bouchers, tanneurs, fossoyeurs, etc. Un ensemble de petits métiers jugés impurs qui les condamnaient à une vie nomade, digne d’un intouchable ! Les contes et légendes sont transmis de génération en génération au sein de la communauté Rom et c’est lors de leurs migrations, autour du Xème siècle, vers les Balkans et l’Europe centrale, que les histoires finissent par s’installer à leur tour dans l’esprit des européens. Pour l’anecdote, Kali prit le nom de Sara ou Déesse Noire et devint la sainte patronne des Roms.

La suite dans un prochain épisode...

- Le Baital ou Vetala, désigne assez généralement le vampire, en réalité un démon, qui a pour habitude de prendre possession d’un cadavre. Il accompagne le dieu destructeur Siva. On le retrouve souvent suspendu par les pieds à un arbre dans les cimetières. Il peut tout aussi bien rendre les gens fous et tuer des enfants que les protéger si le cœur lui en dit.

- Le Bhuta est l’esprit d’un homme mort de manière violente ou s’étant suicidé et qui revient la nuit pour attaquer les bébés fraîchement nourris et gorgés de lait. On le retrouve souvent dans les cimetières sous forme de feu follet en train de se repaître d’intestins et d’excréments humains. Il a aussi parfois la capacité de se transformer en chauve-souris ou en chouette.

- La Chedipe pénètre dans les maisons la nuit tombée et se nourrit de sang qu’elle aspire par les orteils des hommes qu’elle vient d’envoûter.

- La Churel est l’esprit d’une femme morte violemment ou en couche. Elle revient pour sucer le sang et la vie des hommes de sa famille. On lui conférait généralement un aspect peu avenant avec des pieds tournés vers le dos, une langue noire, les seins pendants et les cheveux fous.

- La Punyaiam prend la forme d’une vieille femme qui s’introduit dans les maisons pour boire le sang des belles endormies.

- Le Rakshasa, puissant vampire et également magicien. Il est souvent représenté comme un homme avec des crocs, des pupilles allongées ou à contrario comme un animal avec des pieds, des mains et un nez. Il ne se contente pas uniquement de boire le sang de ses victimes (femmes enceintes et enfants de préférence) mais en profite pour mordre à pleines dents dans la chair au passage. Pour obtenir un Rakshasa, rien de plus simple : faites manger du cerveau humain à votre enfant *dans le cadre d’une alimentation contrôlée bien sûr*.

- Le Brahmaparusha *à vos souhaits* est quant à lui une créature particulièrement sanguinaire dont la tête est couronnée des intestins de ses victimes. Il aime tuer les humains pour boire leur sang directement à partir d’un trou percé dans leur boîte crânienne pour mieux finir son festin en mangeant le cerveau.

Loin d’être exhaustive, cette liste donne déjà une bonne idée de la grande variété de vampires que l’Inde a su générer au fil des siècles.

VAMPIRES, AUX SOURCES DU MYTHE : L’INDE

Tan & commentaires de Mrs SymphoniaP.14

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Particuliers à particuliers• Recherche conseils pour ravoir une moquette après transformation lycanthropique (Réf : 0248er82)• Recherche éléphant pour réanimation difficile, pas sérieux s’abstenir (Réf : 0185932)

• Recherche peau de cygne pour collection (Réf : 0367832)

• Vampire nouvellement arrivé en ville cherche appartement aux vitres teintées (Réf : 7521932)

• Recherche zombie, en bon état et silencieux, pour repassage et ménage de nuit (Réf : 0f254932)

• Recherche tous documents, photos, article de presse sur le maitre de St Louis (Réf : 016723d)

Professionels à particuliers• L’agence Mortels Amours organise une grande soirée de speed-dating, pour vampires en mal d’amour, jeudi prochain. Inscription obligatoire sur notre site, un verre de sang vous sera offert à l’entrée…Rien ne sert de rester seul pour l’éternité. (Réf : 0x54932)

• A tous les collectionneurs : vends une douille du browning de la plus célèbre des exécutrices de vampires alias Anita Blake, retrouvée lors de son passage au Nouveau-Mexique. Une affaire à saisir d’urgence !! (Réf : 02z8x52)

• Tu rêves d’avoir la classe d’un vampire ? Alors, n’hésite pas une seconde ! Inscris-toi à class’vamp, l’agence de relooking qui fera de toi le nouveau Dracula…Satisfait ou remboursé. (Réf : 0a52d32)

STAFFRédaction : Arcantane, Mrs Symphonia, Némésis, TanSur les idées du : Conseil de St LouisRéalisation : Mrs SymphoniaUtilitaires : Adobe Photoshop CS3, Adobe InDesign CS3Crédits photos : Marvel, Laurell K. Hamilton, Anne Claire Payet, HBO, x-horizon, parchemin.info, Editions «J’ai Lu», Editions «Bragelonne et Milady», Charlaine Harris, Slopjockey, ssilence

REMERCIEMENTSUn grand merci à celles qui ont contribué à la réalisation de ce second numéro de la gazette ! A nos beta reader, qui nous encouragent à toujours faire de notre mieux ^^ Ainsi qu’à Anne-Claire Payet, qui a bien voulu prendre sur son temps pour répondre à toutes nos questions.

RECRUTEMENTVous êtes motivé, vous avez de la suite dans les idées ? Vous souhaitez participer au prochain numéro du fanzine ?Rien de plus simple, envoyez nous un message à : [email protected] ou bien par MP sur le forum Anita Blake Fans&Asylum.

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Mrs Symphonia