Echo des Caps n° 1302

02] écho des caps n° 1302 • vendredi 28 septembre 2012

écho des caps n° 1302 • vendredi 28 septembre 2012 [03

Collectivités ultramarinesLa feuille de route du Gouvernement

[ politique ]

Fin juillet, le Premier ministre a reçu àMatignon l’ensemble des parlementairesdes outre-mer pour leur présenter la feuillede route du gouvernement en faveur de cesterritoires.Dans son intervention, Jean-Marc Ayrault aainsi souligné qu’il avait « imposé à sesministres d’avoir un référent outre-mer ausein de leur cabinet ».

Trois priorités. Comme lors de sa déclara-tion de politique générale, il a fait de la luttecontre la vie chère la principale priorité desa politique ultramarine. « Aujourd’hui, le diagnostic est connu, il estdonc temps de prendre des mesures defond, marquée par la justice et l’efficacité »,a fait valoir le Premier ministre, pointant un« manque de concurrence et de transpa-rence » dans la fixation des prix. Notons quele projet de loi est actuellement examiné auParlement. L’emploi et la jeunesse sont lesdeux autres priorités du gouvernementdans ces territoires. « Le gouvernementn’entend pas pour réussir agir seul. J’aiconscience que nous devons travailler tousensemble à l’avenir » a-t-il souligné.

Il a aussi abordé « une autre préoccupationtrès forte des ultramarins », « l’insécuritéet en particulier la montée de la délin-quance violente ». Il a exprimé sa « convic-tion que la lutte contre la délinquanceappelle, là aussi, des actions de fond quidoivent s’inscrire aussi dans la durée » etque « les forces de sécurité intérieure nepeuvent rien si elles travaillent seules ». Il aappelé à des « partenariats avec les collec-tivités locales dans leur ensemble et tousles autres acteurs de la lutte contre la délin-quance ».

La bonne méthode. En réponse au Premierministre Ayrault, Victorin Lurel, le ministredes outre-mer a tenu à souligner que « leGouvernement a pris la mesure des ur-gences outre-mer. Urgences en matière de vie chère et de pou-voir d’achat, mais aussi urgences en ma-tière d’éducation et de formation, d’offre desoins, de construction de logements, de dé-veloppement économique, de finances descollectivités locales ».« Le temps nous est compté, mais laméthode que vous avez définie est la bonne,

faite de concertation étroite avec les autresministres, les parlementaires, les éluslocaux et les acteurs de la vie économiqueet sociale », a précisé Victorin Lurel rappe-lant qu’il connaît « pour l’avoir ressentie entant que parlementaire et élu local la frus-tration que peuvent susciter des décisionsprises depuis Paris, sans avoir mobilisé l’in-telligence collective des territoires ».

Pour Victorin Lurel, « le changement, c’estd’abord un changement de méthode, uneautre façon de faire de la politique et derépondre aux problématiques parfois com-munes et parfois diverses des outre-mer ».

Réussir le changement. « Nous sommespleinement dans l’action, déterminés àréussir le changement, tout en étant pleine-ment conscients de notre part d’effort àconduire pour assurer le redressement dupays, dans la justice. Cette justice grâce à laquelle les outre-merseront acteurs du redressement en mêmetemps qu’ils en seront aussi les bénéfi-ciaires », a conclu le ministre des outre-mer. Dont acte ! • J.-L.Mahé.

© gouvernem

ent.fr


Par Jean-Louis Mahé

Carpentier »Detcheverry

« La fille à par Lise

Ce projet mûrissait dans sa tête depuis bien longtemps !Lise Detcheverry, « La fille à Carpentier » vient de publier son premier ouvrage. Il est autobiographique.Rédiger ses mémoires est un exercice difficile qui requiert de grandesqualités et Lise n’en manque pas !

≥ Transmettre

Rédiger ses mémoires, c’est accepter deregarder en arrière, de faire le bilan de savie, de sa carrière mais c’est aussi trans-mettre son expérience et laisser une tracedans son histoire familiale. « La fille à Car-pentier » réunit tout cela dans deux centspages qui se lisent d’une traite tant noussommes impatients de connaître la suite durécit. Le récit d’une vie, certes bien remplie,mais « ni douce ni facile ».

Je laisse aux lecteurs de l’Écho des Caps lesoin de découvrir l’itinéraire et le parcoursexceptionnels de « La fille à Carpentier ».La petite jeune Miquelonnaise, à l’esprit vif,intelligente et avide de savoir, « rêvait d’unevie palpitante, pleine de découvertes, derencontres, de voyages ».La vie, qui ne lui a pas fait de cadeau, luiaura permis de tout connaître, les joies etles peines d’une femme libre, moderne,constamment à la recherche de « sa moitiéd’orange », assumant ses choix, ses forceset ses faiblesses.

Lise séduit le lecteur avec des descriptionsprécises, des anecdotes savoureuses, amu-santes, drôles parfois, émouvantes souvent.Elle les décrit avec un luxe de détails quiforce l’admiration tant la mémoire de la nar-ratrice est intacte !

Plusieurs pages passionnantes sont consa-crées au parcours professionnel de l’auteur.Un parcours brillant et sans faille.D’abord animatrice et présentatrice durantles belles années de la radio et de la télévi-sion à Saint-Pierre et Miquelon - c’était ausiècle dernier ! -, Lise terminera sa carrièrecomme cadre supérieur à France Télévi-sions où elle a eu la chance de s’épanouiraux côtés des journalistes vedettes du petitécran que sont Élise Lucet, CatherineMatausch, Marie Drucker, Mémona Hinter-mann et autre Henri Sannier ! Chapeau pourcette belle leçon de vie professionnelle àl’heure où règnent désormais dans certainsmilieux audiovisuels l’amateurisme et l’in-culture crasse.

≥ Le culte de la famille

Lise Detcheverry a un joli brin de plume, lesens de la formule. L’écriture est fluide. Lelivre est tout simplement passionnant.Avec beaucoup d’élégance, « La fille à Car-pentier » a couché ses « maux » sur lepapier pour panser les blessures de la vie.Celles provoquées par l’absence d’un pèremort trop jeune et celles qui découlentd’une vie passée trop loin du cercle familial.Car chez les Detcheverry, on a le culte de lafamille. Une famille soudée, rassemblée, aucaractère bien trempé !Chez les Detcheverry, on a le sens de l’hos-pitalité, du partage et de la solidarité. Et unsens de l’humour très développé.

Nous devinons aisément que ce qui manquecruellement à l’auteur, ce sont ces soiréesen famille ; ces soirées à la manière desCarpentier « comme nous les aimons où leséclats de rires se succèdent au gré des plai-santeries et de la fantaisie de chacun ».

Lise signe ici un bel hommage à ses frèreset sœurs, à sa maman cajolée, chouchoutéepar tous ses enfants parce que « mère com-préhensive, conciliante », mais aussi excel-lente mère de famille, « championne dumonde en matière de farce et de cuisson devolailles et des gibiers ».

Mais avant tout, « la fille à Carpentier » estun vibrant hommage à son père dont Lisecroit avoir hérité de lui « sa mélancolie, sesaddictions, sa douceur aussi sa finesse »« J’ai découvert que j’avais occulté nombrede souffrances, dont certaines liées à monpère. Outre le fait de ne pas l’avoir beaucoupconnu finalement, puisque j’ai quitté la mai-son à l’âge de dix ans, sa disparition préma-turée a laissé un vide en moi que je ressen-tirai sans doute toute ma vie.Aujourd’hui, en cette année de mes cin-quante-sept ans (l’âge où il a été emportépar la maladie), je veux lui rendre hom-mage.Sa vie n’a été ni douce, ni facile, la miennenon plus. Je pense que comme moi, il a dûrenoncer à bien des rêves et Dieu sait com-bien le renoncement est difficile !

Si j’ai choisi ce titre pour mon livre, c’estque je me sens avant tout, et au-delà detout, “ La fille à Carpentier ” ».

Lise, en cinéphile avertie, me permettra delui confier que son livre se résume, selonmoi, en deux titres de film : « Et soudain,tout le monde me manque » et « Le hérosde la famille ».

Au terme d’un long et délicieux moment delecture, en refermant « La fille à Carpen-tier », semblable à un générique de fin,m’est revenue en mémoire l’émouvantechanson de Barbara « Mon enfance » : « La guerre nous avait jetés là / D’autresfurent moins heureux, je crois / Au tempsjoli de leur enfance, / La guerre nous avaitjetés là, / Nous vivions comme hors-la-loi, /Et j’aimais cela, quand j’y pense…. » •

[ envie de lire ]

Carpentier »Detcheverry

« La fille à par Lise

Écho : Quelles sont les raisons qui t’ontpoussée à écrire ton autobiographie ?

Lise Detcheverry : C’est une envie quej’avais en moi depuis très longtemps ;j’avais d’ailleurs décidé du titre et des pre-mières phrases il y a plus de trente ans etce projet a mûri dans ma tête sans mêmeque je m’en rende vraiment compte. Quandj’ai été libérée de mes obligations profes-sionnelles, je me suis consacrée tout natu-rellement à cet objectif qui était devenu unepriorité.Ce qui m’a amenée aussi à l’écriture, c’estce qu’on peut qualifier de « maladieétrange et peut-être inédite », c’est l’over-dose d’anonymat après vingt ans de vie àParis.

Écho : Écrire sur sa propre histoire, est-ce pour garder la mémoire du vécu ?

Lise Detcheverry : Oui, je crois que c’étaitune manière de relire ma vie, de revenir surson déroulement à travers mes diversesexpériences professionnelles et humaines,de coucher sur le papier la trame des émo-tions ressenties durant ces cinquanteannées d’existence. Et puis j’ai un sens trèsaigu de la transmission, donc je voulais lefaire pour moi, mais également pour mesproches, pour mes enfants et petits-enfants et d’une manière générale pour lespersonnes qui me connaissent.

Écho : Rédiger ses mémoires ne s’impro-vise pas. Cela demande de solides quali-tés, littéraires notamment. As-tu rencon-tré des difficultés ? Le travail de mémoirea-t-il été délicat ?

Lise Detcheverry : En fait c’est une totaleimprovisation et j’ai tout fait à l’instinct. Jene sais pas si je possède des qualités litté-raires, j’ai essayé c’est tout ! Quand j’aiécrit le mot « FIN » et que j’ai relu l’en-semble, j’étais satisfaite et heureuse.J’ai choisi d’écrire au présent et de racon-ter mon vécu dans un ordre chronologique,cela m’a donc amenée à revivre les émo-

tions liées à mon récit, tout au long del’écriture. La difficulté venait parfois de l’in-tensité de certaines douleurs qui se réveil-laient, de la nécessité de trouver lamanière de relater en étant au plus près dudéroulement de l’évènement ou de l’anec-dote, tout en gardant une certaine légèretéet toujours avec le souci de la fluidité durécit.

Écho : Qu’as-tu ressenti en écrivant ?

Lise Detcheverry : Avant tout du plaisir, del’étonnement aussi car je n’ai jamais res-senti ce qu’on appelle l’angoisse de la pageblanche !

À aucun moment je n’ai fait de plan ou anti-cipé sur les choses que j’allais raconter. Jem’installais à mon ordinateur et les idées,les mots, arrivaient. Il me restait à les met-tre en forme, à jouer avec l’articulation, laponctuation, la musique des phrases, toutcela s’est révélé très excitant.

Écho : Rendre publique sa propre vie, est-ce un acte thérapeutique ?

Lise Detcheverry : Bien sûr, combien defois entend-on les auteurs parler de théra-pie même à travers des romans et par letruchement de personnages fictifs ! En ce qui me concerne, j’ai décidé de lepublier parce que cela correspond à unimpérieux désir de partager. J’ai beaucoup souffert de solitude et, jus-tement d’un manque d’échange et de par-tage. Le fait d’être issue d’une famille nom-breuse et de m’être exilée loin de mesproches m’a sans doute rendue plus sen-sible à cet aspect des choses. C’est aussi parce que je suis à la re -cherche de nouvelles émotions, ma vie af -fective étant un peu réduite à « peau dechagrin ».

Écho : Ce livre est-il un cadeau fait à laFamille Carpentier par « la fille à Car-pentier » et/ou y-a-t-il plusieurs niveauxde lecture ?

Lise Detcheverry : Je pense qu’il y a plu-sieurs niveaux de lecture dans le sens oùc’est avant tout un témoignage de vie, etcomme je l’ai dit, celui d’une femme d’au-jourd’hui avec ses expériences, ses joies etses déceptions, donc des choses un peuuniverselles. Cela dit, la famille a toujours eu une trèsgrande importance à mes yeux, et tu as rai-son, l’idée de cadeau pour mes frères etsœurs auxquelles je suis très attachée neme paraît pas incongrue.

Écho : Ce premier « essai » te donne-t-ill’envie de continuer à écrire, pourquoi pasdes romans ?

Lise Detcheverry : Je ne sais pas si j’ai lacapacité d’écrire des romans, mais vu leplaisir que j’ai éprouvé avec ce premierouvrage, je crois bien que je vais essayer !

De toute manière, mon futur passera par laplume, car dès que j’aurai terminé ma for-mation, je m’adonnerai à l’activité d’écri-vain public.

≥ Pour en savoir plus

Entretien avec l’auteur


En Métropole le 15 septembre« Rencontre avec Coulonges-sur-l’Autize »

Par Didier Gil

Un évènement philatélique exceptionnel a eu lieu le samedi 15septembre à Coulonges-sur-l’Autize, commune située en borduredu marais poitevin dans le département des Deux-Sèvres (2 372habitants selon le recensement de 2009). Et l’Archipel y été représenté…


Un événement qui, ce jour-là, a directement associé cette com-mune à Saint-Pierre et Miquelon à travers l’émission simultanée,sur place et ici même, du timbre « Rencontre avec Coulonges-sur-l’Autize ». Ce timbre résulte d’un concours lancé dans lesétablissements scolaires de Saint-Pierre, de Miquelon et de Cou-longes. Nous vous le présentons en quatrième de couverture de ce numéro.Revenons plutôt ici sur l’événement à Coulonges même, grâce àRaphaële Goineau qui a eu le réflexe de nous faire parvenirquelques photos, ce dont nous la remercions. Saint-Pierre etMiquelon a été mis à l’honneur par le collège Henri-Martineau etl’association Pays de l’Autize Philatélie. « De nombreux élus de larégion (dont plusieurs maires) et représentants de La Poste ou de laphilatélie de la région, de Paris, de Périgueux étaient là, ainsi qu’unnombreux public », nous a confié Raphaële Goineau, la déléguée del’Archipel.En milieu d’après-midi, M. Christian Bonnet, Maire de Coulonges-sur-l’Autize depuis 2008, M. Jean-François Duranceau, président du Groupement philatélique du Centre-Ouest, et ChristianeRouairoux, présidente de l’énergique club philatélique de l’Autize etorganisatrice de l’événement, ont distribué les récompenses de ceconcours lancé sur le thème de l’Outre-Mer. Membre du jury, Ra-phaële a constaté que « les enfant avaient naturellement et souventpris Saint-Pierre et Miquelon pour sujet… ». Et de rajouter : « les phi-

latélistes sont venus en nombre ; le club est très actif dans la région,il a beaucoup de jeunes adhérents, ce qui est rare en France ». Une cérémonie réussie donc, et qui a eu les honneurs de la presserégionale,comme cet article publié dans le journal « La NouvelleRépublique », le lendemain dimanche.Nous citons…

≥ Dans la Nouvelle République…

« Quand une petite ville des Deux-Sèvres, Coulonges-sur-l’Autizeet un archipel français, Saint-Pierre-et-Miquelon conjuguent leurstalents pour émette un timbre original, cela donne un concours dedessins et un échange pédagogique et philatélique organisés enpartenariat entre la Poste et les clubs philatéliques de l’Autize et deSaint-Pierre-et-Miquelon.Quand, de chaque côté de l’Atlantique, cent enfants de 6e du col-lège Henri-Martineau et une centaine d’élèves Saint-Pierrais etMiquelonnais se mettent à imaginer des illustrations embléma-tiques de l’autre région, il en résulte un joli timbre au format pano-ramique qui intègre les dessins des deux jeunes lauréats : ZélieHutinet, d’Ardin, et Fabien Gaspard, de Miquelon. La première achoisi de représenter les maisons colorées et les bateaux de Saint-Pierre-et-Miquelon tandis que le second a opté pour le baudet duPoitou.

philatélie

≥ Christiane Rouairoux (de dos) lançant l’évènement... (Photos Collection privée)

M. Christian Bonnet, Maire de Coulonges-sur-l’Autize, M. Jean-François Duranceau, président du Groupement philatélique du Cen-tre-Ouest et Christiane Rouairoux, présidente du club philatéliquede l’Autize ont distribué les récompenses du concours…

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En Métropole le 15 septembre« Rencontre avec Coulonges-sur-l’Autize »

philatélie

Les couleurs bleu, blanc et rouge attirent-elles de plus en plusles visiteurs étrangers ? D’après les statistiques communiquées,ils sont venus plus nombreux cette année découvrir notre petitArchipel, ce petit coin de France en Amérique du Nord. On comp-tabilise 597 touristes de plus en 2012 par rapport à l’année 2011 ! « L’augmentation des chiffres s’explique par la régularité des rota-tions sur Fortune ; la promotion intense sur Terre-Neuve-et-Labra-dor au printemps dernier et les événements et animations durantle mois de juillet », explique Anaïs Siosse, la directrice générale duComité Régional du Tourisme. Les chiffres dans le détail : - juillet 2012 - avion : 527 - (2011 : 536) ; - juillet 2012 - bateau : 2 890 - (2011 : 2 284) ; • juillet 2012 - total : 3 417 - (2011 : 2 820). - août 2012 - avion : 498 - (2011 : 466) ; - août 2012 - bateau : 2 828 - (2011 : 2 860) ; • août 2012 - total : 3 326 - (2011 - total : 3 326).Et pour être plus précis dans le bilan, « un rapport complet duComité Régional du Tourisme sur la saison touristique 2012 sor-tira prochainement, incluant les résultats de nos questionnaires »,annonce Anaïsse Siosse. Selon une note du Heritage Run Tourisme Association, parue dansThe Southern Gazette, la Péninsule de Burin comptabilise 3 006touristes, soit 175 de plus qu’en 2011. On a fait beaucoup mieuxqu’eux ! • J.-C. L’Espagnol

Été 2012Quelques chiffres

≥ tourisme


Ce premier prix permettra à l’un et à l’autre de découvrir le pays qu’ilsont dessiné. ZélieHutinet s’envolera à Pâques pour l’Archipel de l’Atlantique Nord, ac-compagnée du professeur d’art plastique du collège et d’une re-présentante de l’association Pays de l’Autize Philatélie. Le deuxièmeprix, un ordinateur portable, a été remis à Elina Barreau et le troi-sième, un appareil photo numérique, à Cannelle Minuit. Pour la pre-mière fois, le nom de Coulonges-sur-l’Autize apparaît sur un tim-bre officiel, mis en valeur par deux artistes illustrateurs, la Saint-Pierraise Raphaële Goineau et le Niortais Roland Irolla. » •

Raphaële Goineau et Rolland Irolla, co-dessinateurs de ce tim-bre ont signé des dizaines d’autographes à la demande des phila-télistes ! (Photo Collection privée)

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De gauche à droite, Raphaële Goineau, la lauréate Zélie Huti-net, le professeur d’art du collège, Dominique Baurriaud-Quéré,Elina Barreau, 2e prix et Cannelle Minuit, 3e prix. (Photo La Nou-velle République)

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© J.-C. L’Espagnol / V.S-P

le dessin de la semaine

La voilà la Blanche Hermine vive la mouette et l’ajonc / La voilà laBlanche Hermine vive Fougères et Clisson… Qui n’a pas fredonnéun jour les paroles de Gilles Servat, l’auteur-compositeur de LaBlanche Hermine créée dans les années 1970. Le chansonnier breton, qui vient de fêter ses 40 ans de carrière,sera sur la petite scène du Centre Culturel et Sportif les 3 et 5 octo-bre prochains (accompagné de deux musiciens). Un spectacle dechansons engagées, militantes et poétiques sur une musique cel-tique. Le chanteur local Henri Lafitte assurera la première partie du spec-tacle et présentera son nouvel album Sur la comtoise de la vie avantde partir en tournée en Métropole. • J.-C. L’Espagnol

Gilles ServatSur scène à Saint-Pierre

≥ spectacle

L’humoriste et acteur Franck Dubosc a accepté d’être le parraindu Téléthon 2012 qui se tiendra les 7 et 8 décembre prochains.À ses côtés, Léa, 10 ans, sera l’ambassadrice des familles frappéespar la maladie et portera le message de cette nouvelle édition : « OSER VAINCRE ». Oser … dire NON à la MALADIE, oser … INNO-VER POUR GUERIR, oser … INNOVER pour une CITOYENNETEpleine et entière. Pour Laurence Tiennot-Herment, Présidente del’AFM-Téléthon « la mobilisation citoyenne lors du Téléthon nousdonne la force d’aller plus vite, plus loin, prendre le temps devitesse, faire preuve d’encore plus d’audace et d’innovation et ban-nir de notre vocabulaire les mots « impossible » et « incurable ». En un mot : OSER VAINCRE ! » • J.-L.Mahé

Franck DuboscLe Parrain 2012

≥ Téléthon 2012


© AFM

- Téléthon


emploi

À la lecture des statistiques reçues cet été, les chiffres du mois demai ont confirmé la baisse du nombre des demandeurs d’emploi ob-servée les mois précédents. Ainsi, au 31 mai 2012, le nombre de de-mandeurs d’emploi (DE) inscrits à Pôle emploi en catégorie A et B– demandeurs d’emploi recherchant un emploi en CDI à temps par-tiel ou CDD temporaire ou saisonnier et demandeurs d’emploi enactivités partielles de moins de 79 h – était égal à 326 personnes. Toutefois, pour Pôle emploi, il convenait « de pondérer ce constatpositif, en notant l’accroissement du chômage de longue durée : 46personnes concernées en 2012 (19.7 % des DE) contre 24 personnes(8 % des DE) en mai 2011 ». Une tendance constatée et déjà signa-lée depuis le mois de mars. Le chômage féminin a poursuivi sa pro-gression en mai, contrairement à celui des hommes en fortebaisse sur un an.• En juin, et pour le septième mois consécutif, le chômage a accuséune nouvelle baisse, aussi bien pour la catégorie A et B réunies oùcette baisse a atteint près de 11 %, que pour l’ancienne catégorie1 – demandeurs d’emploi disponibles qui recherchent un emploi àtemps plein – où ce taux s’affichait à - 17,41 % par rapport à juin2011. Au 30 juin, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôleemploi en catégorie A et B totalisait 255 personnes. En conséquence,l’indicateur de chômage du mois de juin (catégories A et B) indiquait7,98 % et il restait sous la barre des 6 % en ne considérant que lacatégorie 1 (5,79 %). Néanmoins, Pôle emploi a relevé deux points préoccupants àl’analyse ces données dans le détail : « le chômage des femmes etle chômage de longue durée continuent de progresser ».S’agissantdu chômage des femmes : « même si cette augmentation reste li-mitée à 2 %, elle a tendance à s’inscrire dans la durée, ce qui pour-rait être le révélateur d’un phénomène plus structurel ». S’agissantdu chômage de longue durée : « son accroissement constant de-

puis mars 2012 doit nous alerter car il est significatif d’un marchédu travail qui n’arrive pas corriger les effets négatifs engendrés parl’inadaptation des qualifications ou l’âge. Son importance et sa crois-sance contribuent à la précarisation des personnes qui voient leurdurée de chômage s’allonger avec tous les effets que l’inactivité pro-longée fait naître ».• En juillet (chiffres reçus la semaine dernière), pour le huitième moisconsécutif, le nombre des inscrits sur la liste de demandeurs d’em-ploi a diminué de 3,64 %. Au 31 juillet 2012, l’Archipel comptait 238demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, l’indicateur de chô-mage du mois continuant son érosion et s’affichant à 7,45 %, « enretrait de 2,75 points par rapport aux données nationales ».Par contre, la tendance esquissée les mois précédents et pour la-quelle Pôle emploi avait souligné sa préoccupation s’est affirméeégalement en juillet.« En effet, le chômage des femmes et le chômage de longue duréeont évolué à l’inverse de la courbe du chômage général.Alors qu’en juillet 2011, les inscrits étaient majoritairement deshommes, ils sont devenus minoritaires dans la demande d’emploiun an plus tard. L’explication optimiste de la hausse du chômage desfemmes par un effet mécanique d’une reprise d’emploi plus fortechez les hommes n’explique plus cette différence, puisqu’en valeurabsolue le nombre de femmes inscrites a augmenté de manière si-gnificative en un an, quelles que soient les catégories observées.Le chômage de longue durée connaît dans une moindre mesure, lemême phénomène et ce depuis le printemps dernier. Alors qu’il re-présentait 17,3 % du total des inscrits en juillet 2011, il atteint au-jourd’hui 23,5 % des demandeurs d’emploi. Même si ce taux restebien moins élevé que celui de la France entière (38,4 %), c’est sonévolution qui pose question et les conséquences que ce phénomènepourrait avoir sur le long terme. » • Source DCSTEP

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Mai, juin, juillet 2012Les chiffres

Maud FontenoySauver les océans c’est sauver l’homme !

environnement

« Sauvegarder les océans aujourd’hui, c’est assurer la survie deshumains demain », explique Maud Fontenoy aux 15 enfants embar-qués à bord de Tahia, son voilier. La navigatrice est venue dans l’Archipel du 10 au 14 juillet pourtransmettre à la jeune génération des valeurs pour devenir de meil-leurs écocitoyens et les encourager au combat pour la protectiondes océans. Un programme de sensibilisation à la protection de lamer mis en place en début d’année avec la Maud Fondation dans lecadre des stages d’été découverte du milieu marin animés par Syl-vie Allen-Mahé, éducatrice en environnement au Centre Culturel etSportif. La fondation travaille depuis 2008 en lien avec la communautéscientifique et met en place des programmes éducatifs et des ani-mations tout au long de l’année auprès de la jeunesse et du grandpublic en intervenant en grande proximité avec le corps enseignantde Métropole, d’Outre-Mer et des pays étrangers. Ces actions sontmenées avec le soutien de partenaires institutionnels et scienti-fiques qui font référence dans le domaine de l’écologie. La Maud Fondation ne s’arrête pas là ! En août, elle s’est consacréebénévolement, en partenariat avec la ville de La Rochelle et leSecours Populaire Français, aux oubliés des vacances. Près de 300 enfants âgés de 9 à 12 ans, venus de plusieurs régionsde France, ont pu visiter l’Aquarium de La Rochelle, le Musée mari-time, et effectuer une sortie en mer sur Tahia rejoint par 50 bateauxbénévoles. Au printemps 2013, Maud ira à la rencontre des enfants de Mada-gascar où sa fondation soutient financièrement un orphelinat. •J.-C. L’Espagnol


Maud FontenoySauver les océans c’est sauver l’homme !

environnement



[ édition ]

Ce livre de 152 pages, imprimé avec desencres végétales sur du papier recyclé,présente 15 balades qu’il est possible deréaliser dans l’Archipel. Chacune d’entreelles est accompagnée d’une carte, d’undessin de l’artiste local Patrick Dérible, dela description du parcours (temps, diffi-culté…) et de nombreuses photographiesillustrant les espèces qu’il est possible d’ob-server pendant la balade. Des informationssur les oiseaux, les espèces végétales, lesmammifères marins, le passé historique dusite et les usages locaux y sont égalementdéveloppées. Cette première édition d’un guide de baladerépond à un besoin identifié par les acteursdu projet dès 2009. En effet, à travers cette

publication, le Conseil d’Administration dela MNE poursuit les objectifs qu’il s’est fixésen matière d’éducation à l’environnement etde développement de l’écotourisme sur leterritoire. L’objectif est de permettre unemeilleure connaissance de la biodiversité enfournissant au grand public un outil acces-sible, qui permettra ensuite d’aller plus loinen consultant des ouvrages spécialisés oudes guides d’identification.Ce document d’interprétation permet lavalorisation de la biodiversité locale et unemeilleure connaissance de celle-ci par lapopulation et les visiteurs. C’est aussi unoutil pour valoriser le réseau de sentiers dela Collectivité, puisque les balades sélec-tionnées peuvent être considérées commeles 15 les plus pratiquées sur l’Archipel.Pour la réalisation de ce projet, la MNE areçu le soutien financier de l’État, à traversdes fonds du Ministère de l’Écologie, del’Environnement, du Développement Dura-ble, du Transport et du Logement. Ce projeta nécessité trois années de travail, de repé-rage sur les sentiers et d’observation,jusqu’aux travaux d’infographie et de relec-tures.

≥ Un travail participatif et collectif

La Maison de la Nature et de l’Environne-ment, dans un esprit participatif, avait lancéun appel à photos en mars 2012 : le grandpublic a ainsi transmis de nombreuses pho-tos qui ont fait l’objet d’une sélection afin defigurer dans le Guide. Pour aborder des thé-matiques particulières, la MNE a ensuiteconsulté des structures partenairescomme : l’Arche, la Fédération des Chas-seurs, l’ONCFS, le Conservatoire du Littoral,le CPPMA…De plus, de nombreuses personnes, à titreprivé, ont aussi apporté leur précieusecontribution pour les différentes phases derelectures du Guide.La MNE a aussi sollicité des naturalisteslocaux qui ont pu aiguiller le travail desélection sur des choix ou encore apporterdes précisions ou des informations natura-listes complémentaires.La Maison de la Nature et de l’Environne-ment tient à remercier toutes les personnesqui ont contribué à la réalisation de cetouvrage collectif.Le Guide Nature est en vente depuis le 17septembre à Lecturama, au CRT à Saint-Pierre et à Miquelon au prix de 15 €. •

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(1) : Vicky Cormier : Chef de Projet Maisonde la Nature et de l’Environnement de Saint-Pierre et Miquelon.(2) Florence Briand : Chargée de MissionGuide Nature pour la MNE.•

Le lancement du Guide Nature, publié par la Maison de la Natureet de l’Environnement, a eu lieu le 12 septembre au Francoforumà Saint-Pierre et le vendredi 14 à la Mairie de Miquelon. Unouvrage accessible pour mieux connaître la nature de l’Archipel..

Maison de la Nature et de l’EnvironnementLancement du « Guide Nature »

Par Vicky Cormier (1) et Florence Briand (2)


Maison de la Nature et de l’EnvironnementLancement du « Guide Nature »

[ bibliothèque municipale ]Par Valérie Vidal, animatrice à la Bibliothèque de Saint-Pierre

« Dessins de voyage »Une exposition de Patrick Derible

Cette exposition, intitulée « Dessins devoyage », rassemblera une bonne quaran-taine de reproductions de dessins et d’aqua-relles jamais présentés au public jusqu’ici.Étant donné le volume et la nature de ces tra-vaux, la Bibliothèque semblait le lieu idéalpour cette présentation.La dernière exposition de Patrick Dérible, « Aquarelle et dessin », qui remontait à dé-cembre 2009 au CCS, avait coïncidé avec lasortie de son livre « Visages et paysages deSPM ». Il a depuis eu l’occasion de participerà de multiples projets : illustration pour la té-lévision d’un documentaire-fiction (« Lesbâtisseurs de Saint-Pierre ») diffusé en2011, un guide papier sur les sentiers de ran-donnée de l’Archipel, édité récemment par laMaison de la Nature et de l’Environnement…À cela s’ajoutent également la réalisation detimbres-poste et la dispense de cours de des-sin.Voici quelques mots de Patrick sur la réali-sation des dessins qui seront présentés lorsde l’exposition :« Depuis quelques années, j’emporte toujoursun peu de matériel léger (carnets, crayons,aquarelle) quand je sors de l’Archipel, car le

voyage est très propice à la pratique dudessin sur le vif. C’est très en vogue, mais jen’ajoute pas de textes ni de collages à mesdessins comme dans les “Carnets de voyage”,

d’où le titre de mon exposition : “Dessins devoyage”. La plupart des dessins présentés ontété réalisés au cours de voyages en France,en Belgique, en Italie et en Espagne. Certainsont été faits sur le chemin de Compostelleaprès des heures de marche, d’autres dansdes aéroports en attendant un vol… »La Bibliothèque de Saint-Pierre vous invite àdécouvrir ce voyage artistique pendant toutle mois d’octobre ! •


À partir du mardi 2 octobre et jusqu’à la fin du mois, la Bibliothèque de Saint-Pierre aura le grand plaisir d’accueillirdans ses locaux une exposition de dessins extraits de carnets devoyages réalisés par Monsieur Patrick Dérible, artiste bien connu de notre Archipel.

Le Butokuden-DojoÀ l’aube du cinquantenaire !

Par Didier Gil

Le Butokuden-Dojo a ouvert ces derniers jours sa saison de Judo,à la veille d’une année 2013 qui s’annonce prometteuse puisquece sera celle de son cinquantenaire (1).

Teddy Riner a encore porté haut les cou-leurs du Judo Français cet été aux jeuxolympiques de Londres en remportant saseconde médaille d’or consécutive. Unenotoriété qui forcément retombe sur l’en-semble des associations de l’hexagone etd’Outre-Mer.Dans l’Archipel, le Butokuden-Dojo, c’estune équipe de professeurs et d’animateursceintures noires, et diplômés d’État. L’asso-ciation propose également tant aux adultesqu’aux plus jeunes de multiples activitéscomme une section judo-loisir, des cours deJu-Jitsu, des séances de Taïso, la gymnas-tique du corps, une activité d’entretienbasée sur des exercices de renforcementsmusculaires, d’étirements, et de relaxation.Elle met également à disposition une sallede musculation ouverte tous les jours. Autre rappel : la licence/assurance est obli-gatoire dès la première séance, et elle doitêtre signée par les parents pour les enfantsmineurs. N’oubliez pas non plus que le cer-tificat médical est tout aussi obligatoire pour

toutes les activités proposées.Les inscriptions sont prises au dojo, 11 ruedes écoles, avant ou après les cours ou pen-dant les heures de bureau (Tél : 41 28 65 –Fax : 41 53 94).Voici donc, grâce à Jean-Guy Roulet, tousles détails de l’organisation de cette saison2012/2013, tarifs y compris

≥ Calendrier des cours

• Découverte niveau I(U5 – 2008/2009)- vendredi : 17 h 00 à 17 h 30.• Découverte niveau II(U7 – 2007/2008)- mercredi : 13 h 45 à 14 h 30.• 1re Section(U9 – 2005/2006)- mercredi : 14 h 45 à 15 h 45.- vendredi : 16 h 00 à 17 h 00.• 2e Section(U11 – 2003/2004)- mercredi : 16 h 00 à 17 h 30.- samedi : 09 h 00 à 10 h 15.

• 3e Section(U131 – 2001/2002)+ Adolescents Niv. 1 : U15 – 1999/2000+ Adolescents Niv. 2 : U17 – jusque 1998- mercredi : 17 h 30 à 19 h 00.- samedi : 10 h 30 à 12 h 00.• Katas + Techniques

- vendredi : 17 h 45 à 18 h 30.• Section Judo Loisir- Mardi : 18 h 30 à 20 h 00.NB : début en octobre 2012.• Section Adultes Ju-Jitsu- jeudi : 19 h 00 à 20 h 15.+ Adolescents Niv. 1 : U15 – 1999/…+ Adolescents Niv. 2 : U17 – jusque 1998- vendredi : 18 h 30 à 19 h 30.

≥ Tarifs (Saison 2012/2013)

I - Licence/Assurance Fédérale : Elle est obligatoire dès la 1re séance deJudo.Ceinture de couleur et ceinture noire : 34,00 €.

sport


Le Butokuden-DojoÀ l’aube du cinquantenaire !

sport


II - Cotisations Club :La cotisation est payable à l’inscription oupar trimestre.• Adultes :- trimestre : 60,00 €- année : 165,00 €• Section Self-défense :- trimestre : 25,00 €- année : 70,00 €• Section Judo Loisir :- trimestre : 25,00 €- année : 70,00 €• Enfants Découverte niv. I :- trimestre : 15,00 €- année : 35,00 €• Enfants Découverte niv. II :- trimestre : 20,00 €- année : 50,00 €• Enfants et scolairesen Section Adulte :

- trimestre : 40,00 €- année : 100,00 €• 2e enfant d’une même famille :- trimestre : 20,00 €- année : 50,00 €• 3e enfant d’une même famille :- Gratuit !

≥ Autres tarifs

• Revue Fédérale- « Judo Magazine » (8 numéros) : 23,00 €.• Passeport Sportif- Obligatoire dès la ceinture jaune : 8,00 €.Bonne saison ! •

≥(1) Pour en savoir plus…

À l’aube du cinquantenaire…L’association Butokuden Dojo a été fondée en1963 par Henri Tilly, à l’époque ceinture noire1er dan, de retour de Métropole après desétudes en kinésithérapie, auquel a succédé,en tant que directeur technique, Guy Lelo-rieux, également ceinture noire 1er dan.C’est en 1970 que le projet de constructiondu dojo, le bâtiment actuel, a été lancé, lestravaux ayant commencé en 1971, et lesjudokas prenant possession des lieux dèsl’automne 1972, les travaux n’étant pasterminés mais le bâtiment hors d’eau.Auparavant, les pionniers avaient investides lieux aussi divers que la Salle desFêtes, la cave de M. Louis Andrieux, lemagasin à sel de la Morue Française, lelycée ou encore le collège Saint-Chris-tophe.

Toute cette histoire a été racontée parles protagonistes dans ce journal,notamment à l’occasion du 30e

anniversaire à l’automne 1993. Envoici les principales références :- « 1963-1993, trentième an-niversaire du Judo Club deSaint-Pierre », par Gérard Briand, Écho 529du 12 novembre 1993.- « 1963-1993, 30 ans de judo à Saint-Pierre et Miquelon », par Louis Lan-glois, Écho 530 du 19 novembre 1993.- « Le Judo à Saint-Pierre. Pourquoi ? Comment ? », par Henri Tilly, Écho 532 du 3décembre 1993.- « Un 30 e particulièrement réussi », par Guy Lelorieux, Écho 532 du 3 décembre 1993.Plus récemment, d’autres détails sur cette épopée ont été donnés dans un article enforme d’hommage :- « À Gérald Briand. Un ami majuscule », par Henri Tilly, Écho 1222 du 24 septembre2010.Nul doute que l’automne prochain, toute l’équipe du Butokuden Dojo mettra les petitsplats dans les grands pour fêter comme il se doit ce cinquantenaire. • D. Gil

Partie le 22 juillet, la Transat Québec / Saint-Malo n’a pas eu desuperbes conditions météorologique (pluie, brume, vents forts)lors de son passage près de nos côtes les 25 et 26 mais le specta-cle était grandiose à voir. « L’édition 2012 restera marquée par l’in-croyable doublé d’Halvard Mabire sur Campagne de France (11jours 17 heures 30 minutes), du très rapide Erwan Leroux sur sontrimaran de 50 pieds FenêtréA Cardinal 3 (9 jours 14 heures 5minutes) et du niveau très élevé dans cette Class 40 qui a large-ment contribué au succès de cette huitième édition de la TransatQuébec / Saint-Malo. Elle n’est pas une parenthèse dans le calen-drier des courses océaniques, elle est “la” Transat d’Ouest en Est.Piégeuse, exigeante, physique, belle et surprenante, les superla-tifs ne manquent pas pour la décrire et il suffit de lire les messagesenvoyés par les marins pendant plus de 10 jours pour s’en rendrecompte. Avec 25 engagés dont 20 Class 40, le niveau était au ren-dez-vous même si la classe Open a manqué de concurrence pourles Multi 50 », expliquent les organisateurs. Une distance de 5 365kilomètres pour rejoindre Saint-Malo dans des conditions mémo-rables à graver dans le marbre d’après les commentaires des skip-pers relatés dans la presse française et canadienne. Le record detraversée de 7 jours 20 heures et 24 minutes établi par Loïck Pey-ron en 1996 sur Fujicolor II n’est toujours pas tombé !

Deux voiliers de la flottille ont touché le port de Saint-Pierre durantquelques heures afin de réparer un safran et une voile endomma-gés. Une escale technique forcée au cours de laquelle le personnelde l’École de Voile Municipale a été mis à contribution très tard dansla nuit. L’organisation de la Transat Québec / Saint-Malo réfléchit à unenouvelle fréquence de la course. Inscrite tous les 4 ans au calen-drier des grandes compétitions océaniques, elle devrait avoir lieutous les 2 ans voir peut-être tous les ans. L’annonce sera faite findécembre. Affaire à suivre donc ! • J.-C. L’Espagnol

Transat Québec / Saint-Malo.Elle est passée par ici !

≥ voile


L’association Saint-Pierre-et-Miquelon Aide Aux Animaux(SPM3A) vient de récompenser une vingtaine d’enfants et adoles-cents pour leur implication auprès des animaux. Les jeunes pro-tecteurs, comme on les appelle, ont reçu un diplôme officialisantleur engagement et leur connaissance auprès des pensionnairesdu Refuge. « Le groupe de jeunes protecteurs a été constitué cesderniers mois et nous mettons en place tout un programme pourleur faire acquérir un certain nombre de connaissances, de savoir-faire au contact des animaux », explique Bénédicte Schoonover, lapropriétaire du Refuge et membre de l’association Saint-Pierre-et-Miquelon Aide Aux Animaux. « On cherche à développer chez l’en-fant le respect et la compassion envers l’animal en lui offrant unecertaine connaissance pour que tout se passe bien lorsqu’il est encontact. Nous accompagnons les enfants pour leur donner les meil-leures bases pour une bonne sécurité avec les animaux. C’est trèsenrichissant pour le jeune. » Pour le moment les jeunes protec-teurs ne sont pas chargés de l’éducation bien que quelques séancesaient déjà été pratiquées avec les canins et que d’autres sont pré-vues prochainement. Une centaine de chats, une trentaine dechiens et une jument cohabitent au Refuge. « Cette année nousn’avons pas d’arrivées massives de chatons abandonnés commeen 2010 et en 2011. Par contre depuis le début 2012, il y a beaucoup

d’abondons de chienset de chiens non récla-més à la fourrière. »Le Refuge est aidé parl’association SPM3A àlaquelle vous pouvezfaire des dons tout aulong de l’année. De -puis 1996, l’associationSaint-Pierre-et-Mi -que lon Aide aux Ani-maux œuvre à la pro-tection animale surl’Archipel en aidant aufonctionnement du Re -fuge qui recueille denombreux animaux

aban donnés, les animaux de fourrière non réclamés, ou ceuxnécessitant une garde, souvent d’urgence. Pour devenir bénévoleau Refuge et à l’association Saint-Pierre-et-Miquelon Aide Aux Ani-maux ; pour participer à des actions de sensibilisation auprès desenfants et des jeunes, pour adopter un animal et/ou être familled’accueil, vous pouvez joindre les membres au 41 72 70 ou écrire àl’adresse suivante : Association d’Aide aux Animaux de Saint-Pierre-et-Miquelon •Boîte postale : 1219 • Saint-Pierre ; ou adresser un mail à :[email protected] • J.-C. L’Espagnol

Jeunes protecteursRemise de diplômes

≥ aide aux animaux



Solution du n° 1301 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1302 • niveau : expert

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appelsd’urgence


Le JEUDI 4 octobre à 20 heures 30De Matthieu Delaporte et Alexandre De la Patellière,

avec Patrick Bruel et Valérie Benguigui.

Cinémavoir la vie en grand présente

L’histoire :« Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la pre-mière fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et sonbeau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendantl’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on lepresse de questions sur sa future paternité dans la bonnehumeur générale… Mais quand on demande à Vincent s’il a déjàchoisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge lafamille dans le chaos. »

La presse en parlePour 20 minutes : « Les répliques fusent comme des pétardspour notre plus grand plaisir. »

Voir la vie en grand…Mathieu Delaporte et Alexandre de la Patellière travaillentensemble depuis plusieurs années, à l’écriture de film comme «RTT », à l’écriture de pièce de théâtre comme « Le prénom ».Rajoutant une corde à leur arc, ils passent avec ce film à la réa-lisation. Leur pièce de théâtre avait remporté un immense suc-cès sur les planches, c’est presque naturellement, à l’instar d’un« Dîner de con » ou de « L’emmerdeur », que les deux compèresse lancent dans l’aventure d’en faire une adaptation cinémato-graphique. Pas si simple que cela pourtant, il ne fallait pas tom-ber dans certains travers du théâtre filmé, beaucoup s’y sontcassé les dents. Ce n’est pas le cas ici, c’est une réussite totale.« Le prénom » contient un sujet fort, des dialogues percutants,une réalisation bien rythmée et des personnages bien campéspar une troupe d’acteurs phénoménaux qui donnent vraimenttout leur meilleur. Patrick Bruel, Valérie Benguigui et CharlesBerling, pour ne citer qu’eux, font de ce film une vraie comédieréjouissante, délirante, parfois rude mais dont on ressort bien-heureux (même si on ne se prénomme pas Alexandre). Pourdéguster un pur moment de bonheur, « Le prénom », c’est épa-tant, c’est jubilatoire et c’est une comédie qui vous fera… voir lavie en grand ! • Cédric Lebailly

Pharmaciesde gardedu lundi 24 sept. 9 hau lundi 1er sept. 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

du lundi 1er oct. 9 hau lundi 8 oct. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

Agenda des maréesSeptembre 2012

Les jours décroissent de 1 heure 45 minutes

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 29 - St Michel - St Gabriel 03:03 15:49 09:39 22:01

Dimanche 30 - St Jérôme - P.Lune - Marée : 9303:38 16:00 09:56 22:18

Lundi 1er - St Thérèse de l’Enfant Jésus04:08 16:34 10:33 22:53

Mardi 2 - St Léger 04:38 17:07 11:10 23:27

Mercredi 3 - St Gérard05:09 17:40 11:47

Jeudi 4 - StFrançois d’Assise05:41 18:14 00:03 12:24

Vendredi 5 - Ste Fleur - Ste Camélia06:15 18:51 00:39 13:04

Samedi 6 - St Bruno - Ste Fiona06:54 19:34 01:19 13:48

Dimanche 7 - dame de Rosaire - St Serge07:39 20:27 02:06 14:39

Octobre 2012Les jours décroissent 1 heure 33 minutes

≥ État civil Août 2012 Numéros utiles* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverturedes bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuventaussi vous être utiles, notammenten cas d’urgence.

[ Fourrière ]Service Fourrière :55 19 75

Ville de Saint-Pierre

Fourrière

Mairie standard : 41 10 50Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65Pôle bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18Traitement des eaux :55 80 61

Naissance : 02 – DIEUDONNÉ Adèle, Marie, Suzanne.Mariages : 04 – PATIGNIEZ Eric, André, Xavier et SIEGFRIEDT Sophie, Rolande, Micheline • 04 –PERRIN Jean-Jacques et POIRIER Linda, Yolande • 11 – MILOME Didier, Hervé et BOROTRA Domi-nique, Andrée • 18 – PARDY Mark, James et BOUILLIE Jennifer, Ann • 18 – FOLIOT Steve, Bernard,Karl et DISNARD Rachel, Odile, Josiane • 18 – POIRIER Yannick, Emile et LESCOUBLET Karine,Mélanie, Marie • 25 – ARTHUR Jean-François, Gilles et FOLIOT Alexandra • 25 – CUZA Yaël, Joël,Vivian et POULIN Susy, Odette.Décès : 03 – SABAROTS Rémi, Charles, Marcel • 03 – BUSNOT Cécile, Marie, Céleste, Henriette,veuve de AROZAMENA Antoine, Bernard, Joseph • 15 – BOYER Jacques, Marcel • 28 – LELOCHEOlympe, Maurice, Noël.

≥ BDSPM Annonce légale* BANQUE DE SAINT-PIERRE & MIQUELONSA au capital de 15 485 535 € • 2 rue Jacques Cartier – BP 4223 • 97500 SAINT PIERRE • RCS SaintPierre n° 378 627 764

Il résulte :- d’une décision de l’Assemblée Générale Ordinaire du 10 mai 2012, ayant accordé aux actionnairesde la Banque de Saint-Pierre & Miquelon une option pour le paiement en actions du dividende del’exercice 2011 ;- et du procès-verbal du Conseil d’administration du 14 septembre 2012, qui a constaté l’émissionde 24 720 actions nouvelles correspondant à une augmentation de capital de 803 400 euros :Que le capital a ainsi été porté de 15 485 535 euros à 16 288 935 euros.Les articles 6 et 7 des statuts ont en conséquence été modifiés comme suit : • Nouvelle mention : Article 6 - ApportsUn nouvel alinéa a été rajouté en fin d’article et libellé comme suit : 14) Par décision du 14 septembre 2012, le Conseil d’administration, agissant conformément aupouvoir conféré par l’Assemblée Générale ordinaire du 10 mai 2012 ; a constaté l’augmentation ducapital social ainsi porté à 16 288 935 € par émission de 24 720 actions nouvelles au nominal de32,50 €, suite au paiement du dividende 2011 en actions.• Nouvelle mention : Article 7 - Capital socialLe capital social est fixé à 16 288 935 euros (seize millions deux cent quatre-vingt-huit mille neufcent trente-cinq euros). Il est divisé en 501 198 actions de 32,50 euros chacune, entièrement libé-rées.

≥ À louer à Paris* À louer à Paris, au coeur de Montmartre, métro Abbesses, 39 rue Durantin, un studio meublé,entièrement équipé : cuisine américaine, salle d’eau, lave linge séchant, téléphone, télévision, free-wifi, literie haut de gamme. Linge de maison fourni. Plus de détails sur le site : www.studiomont-martre.frTarifs dégressifs, exemples : 490 euros la semaine -1 500 euros le mois.Contacter Claire Foliot-Guichard : [email protected]• Portable : 06 61 91 56 79 • Fixe : 01 46 44 77 07.

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre

Site internet www.mairie-stpierre.fr

Fondateur Albert Pen (Février 1982)

Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux

Codirecteur Claude Arrossaména

Rédacteur en chefDidier Gil : 05 08 41 10 91

JournalisteJean-Louis Mahé : 05 08 41 10 92

Secrétaire de rédaction et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90

InfographistesSteve Yon et

Jean-Christophe L’Espagnol

05 08 41 10 95

Impression Yannis Lepape :

05 08 41 10 93 — 05 08 41 10 94

PhotographesJean-Christophe L’Espagnol

(J.-C. L’E.) [email protected]

Jean-Luc Drake

(J.-L. D.) [email protected]

Dessins d’actualitéBenoît Germe

Pour nous joindreL’Écho des Caps Hebdo,

rue Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90

• Fax 05 08 41 49 33

Courriel [email protected]

Tirage 3 300 exemplaires

Commission paritaire numéro 68511

≥ Moncton Export S.P.M. Ltée Communiqué* La Direction de Moncton Export S.P.M. Ltée est heureuse de vous annoncer qu’après avoir servil’Archipel depuis de nombreuses années en marchandise générale, avec en spécialité le domaineautomobile (voitures et pièces détachées), elle peut également maintenant vous offrir ses servicesen pièces d’élévateurs de toutes marques.Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Robert Allain par télécopieur au (506) 384-6396 ou par courriel : [email protected]


≥ Volley-Ball Début de saison* Ligue de Volley-ball de Saint-Pierre et MiquelonVoici un calendrier du début de saison « pour tous ceux qui ont pris la bonne résolution de faire duVolley-ball leur sport préféré, ailleurs qu’à la télévision » comme l’a annoncé Paul Scoffoni, le Pré-sident de la Ligue locale.• Ce mercredi 26 septembre au CCS de 21 h à 23 h, il y a eu une réunion sportive pour tous (anciens,nouveaux, tous niveaux).• Mardi 2 octobre : au CCS de 21 h à 23 h, premier entraînement de la saison. • Les mercredis suivants, toute la saison et pendant les vacances : au CCS de 21 h à 23 h, entraî-nements pour tous.• Samedi 6 octobre : la Ligue organise un Tournoi de Volley à 4 de début de saison, ouvert à tous.• Mardi 9 octobre : à 20 h 30, Assemblée Générale élective de la Ligue (renouvellement du Présidentet du Bureau), inscription des équipes pour la saison, bilan…• Lundi 15 octobre : début des Championnats Compétition et Loisir.Toutes ces dates seront confirmées par la ligue au fur et à mesure.

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Éditions De la MartinièreCinquante ans après le décès de Marilyn Monroe, le mythe esttoujours aussi vivace. Ce beau livre regroupe des photographiesde lettres, poèmes, télégrammes, factures, bijoux et objets ainsique des portraits inédits de la star. Ces documents sont pourla première fois révélés au public. À travers sa correspondancepersonnelle ou professionnelle, le lecteur découvrira d’autresfacettes de Marilyn, loin de l’image de la ravissante idiote qu’ellevéhiculait.Certains de ses films sont disponibles à la bibliothèque : « Cer-tains l’aiment chaud » ; « Le prince et la danseuse » ; « Leshommes préfèrent les blondes ». D’autres titres à venir… •

L’attente de l’aubeWilliam BoydÉditions Seuil

RomanEn 1913, Lysander Rief, un jeune acteur anglais, s’installe àVienne pour quelques mois afin de tenter de régler un pro-blème intime en consultant un disciple de Freud. Dans lasalle d’attente de son psychanalyste, il rencontre une jeunefemme qui va l’entraîner dans une aventure qui va boulever-ser sa vie. Aidé par deux diplomates, il est obligé de s’enfuird’Autriche et devient espion pour rembourser sa dette. Lysan-der doit découvrir un code secret et le traître qui en est l’au-teur alors que la Première guerre mondiale éclate en Europe.Un roman d’intrigues teinté d’un humour tout britannique. •

•••Rubrique animée par Josée Gautier

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« Jouer au pipette »de Christine Luberry-Briand

≥ 26 septembre

Enfin, une émission philatélique a eu lieu ce mercredi 26 septem-bre 2012. Il s’agit, dans la série « Expressions locales », du timbre «Jouer au pipette », réalisé d’après une œuvre originale de ChristineLuberry-Briand. Ce timbre, d’une valeur de 0,60 €, a été imprimé enoffset, tiré à 90 000 exemplaires dont 10 000 pour l’Archipel.L’émission 1er jour s’est tenue au bureau Philatélique place du Géné-ral De Gaulle. Une enveloppe ainsi qu’une carte 1er premier jour ontégalement été mises en vente à cette occasion. La vente généraliséedu timbre dans les bureaux de Poste Philatélique de Métropole auralieu à compter de ce samedi 29 septembre.Pour mémoire, les précédents sont respectivement : « Décaniquer leschoquettes » (Raphaële Goineau – 22 juin 2011) ; « Gare à la car-re »(Marc Taraskoff - 20 octobre 2010) ; « Marée de cabane » (FrancineLanglois – 21 octobre 2009) ; « Partir en dégrat » (Francine Langlois- 10 septembre 2008) ; « La brume de capelan » (Marie-Laure Drillet– 6 juin 2007) ; « Poudrin de choquette » (Patrick Boez – 25 janvier2006) ; « Ben vous savez madame… » (Raphaële Goineau – 21 sep-tembre 2005) ; « Du pain, du beurre et du capelan » (Francine Lan-glois – 13 octobre 2004). • D. Gil

La presse française (Le Point, À Nous Paris, L’Entreprise… etc) nemanque pas d’éloges pour le clown-saltimbanque Immo, d’origineallemande et vivant à Paris. « Il semble capable de tout faire, aussibien raconter des histoires à se tordre de rire que jouer du saxophoneavec des balles de ping-pong dans la bouche ou jongler avec destorches en feu, perché sur un immense monocycle. Un one-man-show unique en son genre, qui mêle magie, music-hall et humour decabaret pour le plaisir des petits comme des grands », écrit le jour-nal Le Monde dans ses colonnes. L’artiste sera en spectacle le 10 octobre (à 15 heures pour les enfantset à 21 heures pour les adultes) sur la petite scène du Centre Cultu-rel et Sportif. • J.-C. L’Espagnol

ImmoUn clown-saltimbanque

≥ Spectacle

Autre émission philatélique, beaucoup plus récente, celle dusamedi 15 septembre dernier. Il s’agissait d’une émission excep-tionnelle, ayant lieu simultanément à Coulonges-sur-l’Autize et àSaint-Pierre, un timbre mixte « Offset – Taille Douce », d’une valeurfaciale de 1,15 €. Intitulé « Rencontre avec Coulonges-sur-l’Autize »,il résulte d’un concours de dessins organisé dans les collèges deSaint-Pierre et Miquelon et de Coulonges-sur-l’Autize, et a bénéficiédu travail de conception de Raphaële Goineau et Roland Irolla, avantd’être gravé par Elsa Catelin.Les jeunes dessinateurs et heureux lauréats du concours ont étéFabien Gaspard (Le Poitou vu par Saint-Pierre et Miquelon), du col-lège de Miquelon, pour l’Archipel, et Zélie Hutinet, du collège HenriMartineau de Coulonges-sur-l’Autize (Saint-Pierre et Miquelon vu parCoulonges).Ce timbre a été émis à 85 000 exemplaires, dont 5 000 pour l’Archi-pel. L’émission 1er jour s’est tenue au Bureau Philatélique, place duGénéral De Gaulle. Une enveloppe et une carte 1er jour ont été misesen vente à cette occasion. La vente généralisée dans les bureaux dePoste Philatélique de Métropole a eu lieu à compter du lundi 17 sep-tembre.Lire également à ce sujet notre article en page 6 de ce numéro. • D.Gil

Une émission exceptionnelle« Rencontre avec Coulonges-sur l’Autize »

≥ 15 septembre

Une émission philatélique a eulieu le vendredi 27 juillet dernier,le jour même de l’ouverture desJeux Olympiques de Londres. Ils’agit, dans la série « Sport », d’untimbre consacré à la « Boxe fémi-nine », alors même que cettediscipline devenait « olympique »pour la première fois.Réalisé d’après une œuvre origi-nale de Patrick Derible, gravé parPierre Bara, il a été imprimé enTaille Douce, avec une valeur faciale de 1,07 €. Il a été émis à 90 000exemplaires, dont 5 000 pour l’Archipel.L’émission 1er jour s’est tenue au Bureau Philatélique, place du Géné-ral De Gaulle. Une enveloppe et une carte 1er jour ont été mises envente à cette occasion. La vente généralisée dans les bureaux dePoste Philatélique de Métropole a eu lieu à compter du samedi 28juillet.Rappelons que 4 émissions ont déjà eu lieu dans cette série : le « Taekwondo » par Anne Rebmann (6 octobre 2008) ; le « Tennis »par Benoît Germe (10 juin 2009) ; la « Natation » par Hélène Lemoine(7 juillet 2010) ; enfin, la « Voile » par Marc Taraskoff (20 juillet2011). • D. Gil

Nouveau sport olympiqueLa « Boxe féminine »

≥ Philatélie : 27 juillet

Echo des Caps n° 1302

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