Echo de Caps n° 1269

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] l’écho c aps Ville de Saint-Pierre Hebdomadaire municipal gratuit n° 1269 11 novembre 2011 Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon des Les Montagnes du Silence p. 08 ≥ Envie de lire « Reflets insulaires » Galerie Barachois p. 10 ≥ Exposition Foulées du littoral 7 e édition p. 16 ≥ Athlétisme ≥Débat d’Orientation Budgétaire « une gestion rigoureuse, pas un budget de rigueur » p. 3 à 7 décembre 2 et 3 2011

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Journal, ville de Saint-Pierre

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]l’écho capsVille de Saint-Pierre

Hebdomadaire municipal gratuit n° 1269 11 novembre 2011

Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

des

Les Montagnesdu Silence p. 08

≥ Envie de lire

« Reflets insulaires »Galerie Barachois p. 10

≥ Exposition

Foulées du littoral7e édition p. 16

≥ Athlétisme

≥Débat d’Orientation Budgétaire« une gestion rigoureuse, pas un budget de rigueur »

p. 3 à 7

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Outre le fait qu’il soit une formalité impo-sée par l’article L 2312-1 du Code Généraldes Collectivités Territoriales, le D.O.B.doit être perçu comme un outil pédagogiquequi inscrit le budget dans une perspectivepluriannuelle.C’est une étape essentielle de la procédurebudgétaire. Le débat est l’occasion, d’unepart, pour les Conseillers d’examiner l’évo-lution du budget de la Commune, enrecettes et en dépenses, en investissementet en fonctionnement, et d’autre part, pourl’équipe municipale conduite par le MaireKarine Claireaux d’éclairer l’assemblée surles objectifs de gestion arrêtés pour 2012 enmatière de politique de la Ville et de straté-gie financière et fiscale.Ce n’est qu’au moment du vote du BudgetPrimitif que seront validés, ligne par ligne,les montants des actions et des investisse-ments à réaliser.

[ Adapter la fiscalité ]

Lors de son discours, Madame le Maire aprésenté la situation financière de la Com-mune qui affiche « un niveau d’autofinance-ment satisfaisant et un bilan maîtrisé auplan des grands équilibres, les effortsentrepris depuis plusieurs années ayantlargement porté leurs fruits ». Sur un planplus politique, Madame Claireaux a insistésur la « nécessaire réflexion à menerquant à la rénovation du statut de l’Archi-pel ». En effet, a précisé le Maire, « la Com-mune, comme les autres collectivités, res-tant très dépendante des recettes doua-nières et donc de l’activité économique », ilnous faut « réfléchir à un autre mode defonctionnement et à une fiscalité qui amèneplus de stabilité au niveau des budgets descollectivités ». Pour faire face à ses obligations, la Com-mune devra « continuer à bénéficier de sub-ventions substantielles de l’État ». Le Maire

a insisté sur les dotations de l’État qui sont« essentielles » et a mis en garde contre « labaisse en euros constants » constatéechaque année, précisant que « chaque dota-tion amputée, même de quelques dizainesde milliers d’euros, oblige à diminuer cer-tains postes de dépenses ».

[ De nouveaux défis ]

Madame Claireaux s’est aussi expriméesur la situation économique locale quireste « plus que jamais très fragilisée »regrettant que « les signes d’une possiblereprise économique ne sont pas bien nom-breux ». Et c’est sans compter « les pro-chaines échéances électorales », à savoir lerenouvellement du Conseil Territorial enmars 2012, qui forcément vont « troubler »le calendrier des grands travaux à démar-rer, a encore précisé le Maire de Saint-Pierre.Madame Claireaux a toutefois indiqué qu’ilfaudra cependant « avancer sur le traite-ment des déchets, sur le dossier eau etassainissement (et pas seulement sur lapartie Mairie), sur le Port et plus générale-ment sur les infrastructures afin d’aller versune mise à niveau indispensable de noséquipements ». « Les dossiers ne manquent pas, les projetset les idées non plus, mais il faut que le toutprenne forme et sorte de terre. » « Ce Ter-ritoire est plein de ressources, il faut les uti-liser de façon optimale et nous devons tousnous attacher à partager un projet quin’aura pour seul but que l’intérêt général àtravers un plan de développement écono-mique qui sortira enfin l’Archipel de lamorosité et inversera les signes d’un déclinprogrammé mais qui est tout sauf inélucta-ble », a martelé Madame Claireaux.« De nouveaux défis nous attendent et nousles réaliserons avec enthousiasme, persé-vérance et professionnalisme au service des

Saint-Pierraises et des Saint-Pierrais », aaffirmé Madame le Maire.

[ Ligne de conduite pour 2012 ]

Karine Claireaux a enfin fixé la ligne deconduite pour 2012 : « poursuivre une ges-tion rigoureuse, ce qui ne veut pas dire met-tre en place un budget de rigueur » ; « con -trôler la gestion et faire preuve d’effi-cience ». Le Budget Primitif 2012 sera cette annéeencore préparé d’après les recettes consta-tées en 2011 tant pour les taxes commu-nales (sauf si l’assemblée décide de cer-taines augmentations) que pour les rentréesliées aux droits et taxes à l’importation.Au chapitre de l’Investissement, le Maire aannoncé de nouveaux projets (lire le verba-tim de son discours) qui appellent leconcours indispensable de l’État qui doit« impérativement tenir compte du fait quenous sommes exclus du bénéfice des créditsdu Contrat de Projets et des fonds du FED, leFonds Européen de Développement, pourles travaux lancés par la Municipalité ». Lors de la récente visite dans l’Archipel dela Ministre chargée de l’outre-mer, MadameClaireaux a démontré à Marie-Luce Pen-chard que les demandes de la Mairie deSaint-Pierre « étaient directement liées à lasanté publique, au développement écono-mique, au développement touristique ouencore à la mise en valeur du patrimoine ausens large du terme ». Si la Ministre a sem-blé « convaincue », « reste à voir si cela serasuivi d’un effet positif pour la Commune », aaverti Madame Claireaux, car « la période àvenir sera à coup sûr, sur le plan nationalaussi, troublée par la campagne pour lesélections présidentielles ». « Les crédits seront-ils répartis égalementen outre-mer et liés aux réels besoins ?L’avenir nous le dira… », a conclu KarineClaireaux. •

Débat d’Orientation Budgétaire« une gestion rigoureuse ;pas un budget de rigueur »

Par Jean-Louis Mahé

[ vie municipale ]

Jeudi 3 novembre, le Conseil municipal de Saint-Pierre a tenu son Débat d’Orientation Budgétaire (D.O.B.) afin de discuter des grandes orientations qui présideront à l’élaboration du Budget Primitif 2012 qui sera voté le mercredi 14 décembre.

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[ État des lieux ]

« Pour cet état des lieux, je me contente-rai de reprendre les constats effectués parla Trésorerie Générale dans l’analysefinancière de la Commune de Saint-Pierre.En substance, elle précise que la Communea un niveau d’autofinancement satisfaisantet un bilan maîtrisé au plan des grandséquilibres, précisant que les efforts entre-pris depuis plusieurs années ont donc lar-gement porté leurs fruits. Elle apporte cependant quelques nuancesnotamment en matière de contrôle descharges de fonctionnement précisant queles limites sont atteintes et qu’il subsistedorénavant peu de marges de manœuvrepour diminuer encore ces charges. C’estdonc une bonne et une moins bonne nou-velle à la fois… Elle précise aussi que la capacité d’autofi-nancement (CAF) reste faible et que ladépendance de la Commune aux produits defonctionnement fiscaux et douaniers esttrès forte et qu’en conséquence, toute varia-tion à la baisse ou à la hausse a des réper-cussions inévitables sur la stabilité du bilan.C’est exactement ce que je vous disais l’andernier quand j’avançais que “la Communede Saint-Pierre, comme les autres collecti-vités de l’Archipel, reste très dépendantedes recettes douanières et donc par consé-quent de l’activité économique…”Plus que jamais il nous faut réfléchir à unerénovation du statut de l’Archipel, à un autremode de fonctionnement et à une fiscalitéqui amène plus de stabilité au niveau desbudgets des collectivités. La Trésorerie Générale précise enfin que sila Commune a pu retrouver des réserves àlong terme de bon niveau en ce qui concerneles dépenses d’équipement, le financementmobilisable demeure faible. Le désendette-ment se poursuit et permettra à la Com-mune de financer certaines dépensesd’équipements. Par contre, il ne sera pas suffisant pourmener à bien tous les projets de la Com-mune qui devra dans les années à venircontinuer à bénéficier de subventions subs-

tantielles de l’État pour mettre ou garder uncertain nombre d’équipements à niveau etfaire face aux obligations qui sont lessiennes. Les dotations de l’État, même si, comme jele précise à chaque fois aussi, sont loin deconstituer notre principale source de finan-cement, sont essentielles pour notre budgetet il faut avoir à l’esprit que chaque dotationamputée, même de quelques dizaines demilliers d’euros nous oblige à diminuer cer-tains postes de dépenses. En euros constants, les dotations baissentchaque année. Et ce n’est pas la criseactuelle et les inévitables répercussionsqu’elle aura qui nous permettront de voirs’inverser le processus rapidement. »

[ Contexte local ]

« Le contexte local est plus que jamais fra-gilisé et les signes qui font espérer unereprise économique ne sont pas, pour l’ins-tant, bien nombreux. Les chiffres du chô-mage ne sont pas mauvais mais ne tiennent

pas encore compte de la fermeture del’usine de traitement de poissons, lesemployés étant toujours sous le coup d’uneCRP (convention de reclassement person-nalisé). Nous savons que dans l’état actueldes choses, l’Archipel n’est pas en capacitéd’absorber ces 50 emplois supplémentairesperdus, qui plus est à la veille de la saisonhivernale…Il n’y a pas, à ma connaissance, de grandstravaux prêts à débuter. Il y a bien desannonces, mais rien ne semble sur le pointde démarrer et les échéances électorales de2012 viendront localement perturber uncalendrier qui tarde déjà à se mettre enplace en année “normale”.Il faut de toute manière pouvoir avancer surle traitement des déchets, sur le dossier eauet assainissement (et pas seulement sur lapartie Mairie), sur le Port et plus générale-ment sur les infrastructures afin d’aller versune mise à niveau indispensable de noséquipements. Les dossiers ne manquentpas, les projets et les idées non plus, mais ilfaut que le tout prenne forme et sorte deterre.

Débat d’Orientation BudgétaireLes principaux points abordés

Propos recueillis par Jean-Louis Mahé

[ vie municipale ]

Nous publions le verbatim des principaux points abordés par le Maire de Saint-Pierre lors du Débat d’Orientation Budgétaire qui s’est tenu à l’Hôtel de Ville,salle des délibérations, le jeudi 3 novembre dernier.

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Ce Territoire est plein de ressources, il fautles utiliser de façon optimale, et, nous tous,devons nous attacher à partager un projetqui n’aura pour seul but que l’intérêt géné-ral à travers un plan de développement éco-nomique qui sortira enfin l’Archipel de lamorosité et inversera les signes d’un déclinprogrammé mais qui est tout sauf inélucta-ble.Notre équipe municipale, toujours volon-taire, toujours à l’écoute de sa population deses besoins veut, pour sa part, mettretoutes les chances de son côté afin d’assu-rer le bien-être de nos concitoyens et derépondre le mieux possible à chacun selonson âge, sa situation, ses besoins. Les amé-liorations sont sensibles, beaucoup resteencore à faire, de nouveaux défis nousattendent et nous les réaliserons avecenthousiasme, persévérance et profession-nalisme au service des Saint-Pierraises etdes Saint-Pierrais. »

[ Repères/Dette ]

« Au niveau des dépenses de fonctionne-ment tout d’abord. Des charges stabilisées dans leur grandemajorité avec un facteur “haussier” qui estessentiellement lié aux subventions vers leCentre Communal d’Action Sociale et laCaisse Des Écoles dans le cadre des pres-tations effectuées par les employés com-munaux au sein de ces deux organismes.Au niveau des dépenses réelles de fonction-nement, Saint-Pierre est un peu au-dessusd’une ville de sa strate en outre-mer, maiscela est directement lié au fait qu’elle doitfaire face, seule, à des besoins liés à l’insu-larité et à l’éloignement que ne connaissentpas les autres communes. La dette a fortement diminué, mais je réi-tère mon “refrain” sur la nécessité d’êtreprudent, tant que la structure de nosrecettes n’est pas suffisamment stable.Notre capacité à investir est meilleure maisje souhaite que nous attendions encoreavant de nous lancer dans de nouveauxemprunts.Les recettes de fonctionnement devraientêtre en légère augmentation mais la struc-ture même de nos recettes est trop forte-ment liée aux droits et taxes à l’importationet donc aux fluctuations des importations. La part dotations et participations de l’État,je me répète, ne peut en aucun cas jouer lerôle de variable d’ajustement. La Commune de Saint-Pierre a perçu en2010, 307 euros de DGF (dotation globale defonctionnement) par habitant. Ce différen-tiel (244 euros pour les communes demême strate en outre-mer) est directementlié à l’amendement Girardin, le tout repré-sente environ 20 % de nos recettes de fonc-tionnement, les 80 autres % étant directe-ment ponctionnés sur la Commune. »

[ Constatations 2011 et Orientations 2012 ]

« Comme ces dernières années, nousdevrions constater un niveau de dépensesun peu inférieur à celui initialement prévuet un niveau de recettes à peu près égal,voire légèrement supérieur. Pour 2012, nous continuerons d’avoir lagestion rigoureuse indispensable quelles

que soient les circonstances. Mais je préciseparce que la nuance est de taille, il s’agit depoursuivre une gestion rigoureuse pas demettre en œuvre un budget de rigueur.Notre volonté est de contrôler la gestion etde faire preuve d’efficience. Il sera aussi nécessaire de discuter des tauxde la fiscalité locale. Envisageons-nous deles augmenter ou non, avec en face lesconséquences des décisions qui serontprises en toute connaissance de cause.Parmi les projets d’actions pour 2012, nousproposerons de renouer avec les événe-ments sportifs pour le jumelage avec Port-en-Bessin-Huppain, de s’attacher à conti-nuer d’améliorer les rues semi piétonnes,de poursuivre l’important travail lancé enmatière d’information touristique et depatrimoine culturel et historique. En matière de formation et de profession-nalisation des agents, et pour continuerl’action initiée en 2008, nous élaborerons etmettrons en œuvre un plan de formation ettenterons d’améliorer les entretiens profes-sionnels, pour n’en citer que quelques-unes.Le Budget Primitif sera cette année encorepréparé d’après les recettes constatées en2011 tant pour les taxes communales (saufsi vous souhaitez voir certaines augmenta-tions) que pour les rentrées liées aux droitset taxes à l’importation.Enfin pour ce qui est de l’investissement :comme la loi l’exige, nous devrons d’abord

honorer le remboursement de la dette encapital.Ensuite, je vous proposerai de terminer cer-taines opérations comme le carrefourBruslé/Gautier ou encore l’Étang Hérault,de continuer le programme de réfection desrues de la ville, d’entretenir le patrimoinemunicipal. Mais aussi de nous pencher surde nouveaux projets comme l’accessibilitédu rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville, laconstruction du nouveau Centre Technique,

la mise aux normes du bâtiment SPSS, larénovation et le nouvel aménagement de laSalle des Fêtes, de la Place du Général deGaulle et du site du Monument aux Mortsdans la phase “études”.Ces projets pourront voir le jour en étantpour certains autofinancés, mais il seraindispensable pour la Commune d’obtenirdes subventions de l’État qui doit impérati-vement tenir compte du fait que noussommes exclus du bénéfice des crédits duContrat de Projets et des fonds du FED(Fonds Européen de Développement) pourles travaux lancés par la Municipalité. Lors de son passage, Madame Penchardn’était d’abord pas très réceptive à nosdemandes arguant de priorités à définir, oudéjà toutes définies d’ailleurs en ce quisemblait la concerner. J’ai pu lui faire ladémonstration que nos demandes étaientdirectement liées à la santé publique, audéveloppement économique, au développe-ment touristique ou encore à la mise envaleur du patrimoine au sens large duterme. Son état d’esprit semblait ensuiteavoir évolué dans le bon sens, reste à voir sicela sera suivi d’un effet positif pour laCommune. La période à venir sera à coup sûr, sur leplan national aussi, troublée par la cam-pagne pour les élections présidentielles.Les crédits seront-ils également répartis enoutre-mer et liés aux réels besoins ? L’ave-nir nous le dira… ». •

Débat d’Orientation BudgétaireLes principaux points abordés

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[Décision Modificative ]

Des ajustements ont été apportés au Bud-get Primitif de la Commune, idem pour lesbudgets Régie Eau & Assainissement etRégie Espaces Verts.• Budget communal : 1 040 736,68 euros,c’est le montant de la Décision ModificativeN° 2 entérinée par les Conseillers.En section de Fonctionnement, le montantvoté est de 507 508,83 euros en dépenses eten recettes.Au niveau des dépenses, sont prises encompte des augmentations de crédits surles lignes Charges à caractère général etCharges de personnel en prévision du débutde l’hiver 2011-2012 au cas où celui-ci se

révélait précoce et rude et une augmenta-tion de crédits sur la ligne « Autres chargesde gestion courante » comprenant notam-ment une subvention de 225 000 euros pourle CCAS (90 000 euros au titre de la Maisonde l’Enfant - Frais de personnel) et 135 000euros pour le remboursement des presta-tions effectuées par les employés de laCommune pour le compte du Centre Com-munal d’Action Sociale.Le montant de la section Investissements’élève à 533 227,85 euros. Cette sommecorrespond essentiellement au transfertentre deux types de comptes des subven-tions « transférables » qui avaient été ins-crites comme « non transférables ». • Budget Régie Eau & Assainissement : laDécision Modificative N° 1 d’un montant

total de 6 093,05 euros a été adoptée.• Budget Régie Espaces Verts : les Conseil-lers ont voté la DM N° 1 pour un montanttotal de 15 022,21 euros.

[ Taxes : faut-il les augmenter ? ]

Après l’avoir mentionné dans son discoursde politique financière, le Maire a lancé ladiscussion sur la fiscalité locale. « Envisageons-nous de les augmenter ounon, avec en face les conséquences desdécisions qui seront prises en touteconnaissance de cause ? », a précisé MmeKarine Claireaux.On sait que 80 % des recettes du budget de

Conseil municipalAutres dossiers adoptés

Par Jean-Louis Mahé

[ vie municipale ]

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Outre le Débat d’Orientation Budgétaire qui constituait le « plat principal » du Conseil municipal du jeudi 3 novembre, les Conseillers ont planché sur plusieurs autres dossiers et ont entériné les Décisions Modificatives : DM N° 2 du budget de la Commune, et DM N° 1 des budgets de la Régie EspacesVerts et de la Régie Eau et Assainissement. Détails.

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la Commune proviennent des impôts ettaxes. Pour étayer le débat, le Maire a communi-qué qu’une hausse de 1 % représenteraitannuellement :• Impôts fonciers : 7 500 euros pour la Com-mune ; 3,40 euros par foyer.• Droit au bail : 2 900 euros pour la Com-mune ; 1,30 euro par foyer.• Taxe locale d’équipement : 2 300 eurospour la Commune ; 1, 05 euro par foyer.• Taxe sur l’eau : 8 100 euros pour la RégieEau & Assainissement ; 3,70 euros par foyer. Le Maire a également rappelé que « l’infla-tion pèse aussi sur le budget de la Com-mune et de ses Régies au niveau descharges à caractère général notamment ». Augmenter la fiscalité locale ? La questionest posée. La commission des finances quise réunira préalablement au vote du BudgetPrimitif reprendra la discussion et fera sespropositions au Conseil municipal qui tran-chera lors du vote du BP. Si une augmenta-tion ne semble pas opportune dans lecontexte économique et social de l’Archipel,il faut avoir présent à l’esprit, a précisé leMaire, que « plus nous attendrons pour aug-menter les taxes, plus lourde sera la facturepour le contribuable quand celles-ci inter-viendront ! ». Notez que la taxe sur l’eau n’a pas aug-menté depuis 2008 et toutes les autresdepuis 2007.

[ GIP Veille GPEC ]

Les Conseillers municipaux ont autorisél’adhésion de la Commune de Saint-Pierreau Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Pla-teforme Accueil, Information, Orientation,Accompagnement, Veille Gestion Prévision-nelle des Emplois et des Compétences »(GPEC). Ce groupement a pour objet d’accueillir,d’informer, d’orienter et d’accompagner lespublics de façon efficace afin de faciliter leurparcours professionnel et d’assurer le rôlede coordonnateur des acteurs en vue d’ini-tier une démarche de gestion des emploiset des compétences sur l’Archipel.Il est créé afin de mieux valoriser les res-sources humaines de l’Archipel selon unschéma cohérent établi entre l’État, la Col-lectivité territoriale et l’ensemble desacteurs socio-économiques.Ce GIP s’inscrit dans le cadre du contrat dedéveloppement 2007-2013.Il est constitué pour la partie restant à cou-rir : 2011-2013.Pour siéger au sein de l’Assemblée Géné-rale du GIP, les Conseillers municipaux ontdésigné comme titulaire le Maire et commesuppléant, Patrick Lebailly son PremierAdjoint.Chaque année, les missions de la plate-forme et leur évolution seront présentées

aux membres du Comité de Coordination del’Emploi et de la Formation Professionnelle(CCEFP).L’État et le Conseil Territorial, membres fon-dateurs, détiennent 72 % des voix, soit 36 %chacun.

Les 28 % des droits restants sont répartisentre les autres membres du groupementsoit : la Ville de Saint-Pierre 15 % ; laCACIMA, 5 % ; les Organisations syndicales,4 % ; les Organisations de salariés, 4 %. •

Conseil municipalAutres dossiers adoptés

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[ vie municipale ]

Station de traitement de l’eau.

Travaux réalisés par la Régie Espaces Verts.

Régie de l’Eau et de l’Assainissement .

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« Les montagnes du silence »

La puissance évocatrice des mots

Par Jean-Louis Mahé

[ envie de lire ]

Une cinquantaine d’adultes et quelque deuxcents élèves, toutes classes confondues, ontassisté aux ciné-conférences organisées finseptembre/début octobre à l’initiative duCentre Culturel et Sportif en partenariatavec l’Association « Les montagnes dusilence » et plus précisément son président,Daniel Buffard-Moret, épaulé par sonépouse Françoise et par Céline Ferrier,capitaine du voilier polaire Tara. Tous trois ont été invités par la Direction duCCS pour présenter leur documentaire rela-tant l’expédition réunissant marins et mon-tagnards, sourds et malentendants qui « sesont encordés pour aller au bout du monde,au Sud de l’extrême Sud, sur les traces dupionnier Sir Ernest Shackleton », dans l’undes endroits les plus sauvages de la pla-nète, la Géorgie du Sud.

[ Un DVD et un livre ]

Objectif de cette mission maritime : « tra-verser l’un des endroits les plus sauvagesde la planète et prouver que sourds etentendants peuvent s’encorder et se com-prendre », a confié Daniel Buffard-Moret.Bilan de cette aventure humaine unique : « une découverte : que la corde de l’alpinistepeut aussi nouer des amitiés très fortes ; uneconviction : que les sourds qui représentent600 000 personnes en France, qui ont unelangue, une culture, une identité propres, mé-ritent d’être davantage écoutés », précise en-core le Président de l’Association « Lesmontagnes du silence ».En écho à ce documentaire très intéressantdiffusé au CCS, un très bel ouvrage illustréde superbes photographies retrace cetteaventure. Il est paru aux éditions Guérin.Disponible à la Bibliothèque municipale, lelivre est aussi commercialisé à Saint-Pierrepar la librairie Lecturama.

[ Lu dans la presse ]

Dans « Luxe-Magazine », la Rédaction rendhommage aux auteurs : « Daniel Buffard-Moret écrit du bout des lèvres et des doigtscette épopée maritime et montagnarde.

Entre mer glacée et cimes gelées. Deuxunivers extrêmes, sans frontières où “com-prendre recouvre un territoire plus vastequ’entendre”. La puissance évocatrice desmots et des photos signées Pascal Tour-naire n’en est que plus forte dans ce récitmilitant. Le silence de la lecture insuffle sa

cadence au livre et du coup vient bousculernotre perception à l’autre. Embarqué dans ce témoignage, on naviguedans la solitude du “liseur de fond”,voyageur immobile et spectateur de cettehistoire de communion splendide avec lanature ».

Les montagnes du silence, c’est un documentaire et un très beau livre sur l’aventure humaine unique vécue par des marins et des montagnards, sourds et malentendants, en Géorgie du Sud.

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politique

CIOM90% des mesures réalisées

Le Conseil des ministres du mercredi 26 octobre a examiné un pre-mier bilan des 137 mesures mises en place par le Conseil inter-ministériel de l’outre-mer en novembre 2009.« 90 % des 137 mesures du CIOM sont réalisées ou sont en voie del’être à court terme », a affirmé la Ministre de l’outre-mer Marie-Luce Penchard. Au cours de ce Conseil des ministres, six ministres(outre-mer, Intérieur, Travail, Éducation, Agriculture, Culture) ontpris la parole pour exposer les réalisations, qui se veulent l’ex-pression d’une « relation fondée sur la confiance mutuelle, la res-ponsabilité et la reconnaissance de la diversité des outre-mer etde leur histoire », a précisé le service de presse de la Présidencede la République.Aboutissement des États Généraux de l’outre-mer, les mesuresdu CIOM portaient notamment sur la formation des prix et laconcurrence, sur les productions locales et le développementendogène, sur l’égalité de chances ou encore la culture. Outre cesmesures générales, chaque territoire avait des mesures spéci-fiques. Pour l’Archipel, elles concernent le statut, la desserte mari-time, la cherté de la vie et la coopération avec le Canada.Le Président de la République a conclu ce premier bilan en rap-pelant que « depuis 2007, le Gouvernement avait fait évoluer enprofondeur les rapports qui existaient précédemment entre l’hexa-gone et les outre-mer en les plaçant sur une relation d’égalité etde partenariat au sein de la République ».Pour Nicolas Sarkozy, cette nouvelle politique de responsabilitéspartagées connaît une « traduction institutionnelle avec les évo-lutions à la carte en fonction des histoires de chacun desterritoires ». Elle a aussi une « traduction sur le plan du dévelop-pement économique ». Elle connaît enfin une « traductioninternationale et diplomatique puisque désormais les collectivitéslocales d’outre-mer peuvent représenter la France dans les confé-rences régionales, sur la base d’un mandat ».

[ Réaction ]

L’opposition dresse une analyse plus critique de la mise en œuvredes mesures du CIOM. Le Député de la Guadeloupe, Victorin Lurel,a déploré « une séance de congratulation gouvernementale indé-cente », et a fait valoir que « le bilan établi par les députés d’ou-tre-mer du Groupe Socialiste, Radical, citoyen lors d’un importanttravail de vérification sur le terrain établissait qu’à peine 25 % desmesures décidées lors de ce CIOM avaient été effectivement misesen œuvre au 18 mai dernier, date du débat dans l’hémicycle surce sujet ». • Jean-Louis Mahé

[ Pour en savoir plus ]

• Céline Ferrier est venu à plusieursreprises dans l’Archipel. Elle a signé avecTeddy Seguin le livre « À virer ! La grandepêche aujourd’hui » consultable égalementà la Bibliothèque municipale.

• Sur le site Internet de l’Association, il estprécisé que « L’Association Les Montagnesdu Silence a été créée pendant l’année 2002sur une idée… plutôt une équation : Sourdset Entendants, ensemble en Montagne.Après plus de vingt années de montagne, lavolonté de Daniel Buffard-Moret et Fran-çoise, son épouse, était de créer une syner-gie dans la confrontation de deux mondes(Sourds et Entendants) au travers de lamontagne. Daniel est malentendant, Fran-çoise est sourde. Tous les deux ont effectuéleurs études à l’Institut National de JeunesSourds à Chambéry en Savoie ».

• En 1914, SirErnest Shackle-ton est envoyé, àla demande dela Couronne Bri- tannique, dansle Grand Sudpour y déposerune équipe surune base balei-nière. Partis deGran de-Bre ta -

gne, Shackleton et son équipage atteignentl’Antarctique à bord du voilier « L’Endu-rance ». Mais le voilier pris dans les gla cescontraint les naufragés à regagner la côte.Bravant les vents polaires, Shackleton gagnealors la Georgie du Sud et sauve le reste deson équipage. Mort en 1922, Shackleton estconsidéré comme l’une des principales fi-gures de l’âge héroïque de l’exploration enAntarctique.•

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Exposition de peintures« Reflets insulaires »Il y a quatre ans, Sylvie et Vincent Lemoine abordaient pour lapremière fois la peinture. Tous deux anciens élèves de MichelFoliot-Detcheverry, ils exposeront vers la mi-novembre une tren-taine d’œuvres au Centre Culturel et Sportif. Sylvie touche un peuà tout. Elle s’essaye aux portraits, aux paysages et aux naturesmortes surtout florales. « Quand Vincent s’est mis à la peinture,très vite il m’a motivée pour aller avec lui aux cours ! L’avantagelorsque l’on peint à deux c’est que l’on s’encourage et l’on s’auto-rise aussi à porter des critiques, souvent dures, sur le travail del’autre. Cela nous permet d’évoluer », explique-t-elle. Chacun ason propre style. Vincent préfère les paysages brumeux, ceux quireflètent bien Saint-Pierre. « J’essaye d’aller de plus en plus loindans le détail dans mes peintures à l’huile », raconte-t-il. Quant àSylvie, elle « aime bien accentuer les coloris, donner un style unpeu naïf mais sans tomber dedans. Je préfère peindre Saint-Pierreavec de gros rayons de soleil qui mettent en valeur les couleurstrès vives et typiques de l’Archipel en les accentuant ». En plus des cours dispensés par Michel Foliot-Detcheverry, ils ontappris les techniques du portrait avec Maureen O’Neil, celles dudessin avec Patrick Dérible et s’entourent très régulièrement desconseils des peintres locaux comme Michel Borotra, Jean-ClaudeGirardin et Jean-Jacques Oliviéro . « On est entouré de très bonsartistes et on les écoute attentivement », raconte Sylvie. Deuxartistes et deux talents différents à découvrir. • « Reflets insulai -res ». Exposition de peintures (vente) du 19 novembre au 6 décem-bre à la galerie Barachois du Centre Culturel et Sportif. • J.-C.L’Espagnol

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La Poste de Saint-Pierre et Miquelon était présente la semainedernière au 65e Salon Philatélique d’Automne qui se tenait à Parisà l’Espace Champerret. Nous l’avons déjà écrit, il s’agit « d’unemanifestation internationale incontournable pour la philatélie del’Archipel », d’autant que cette année, outre les départements fran-çais, 25 pays étaient représentés.

Pour l’occasion, l’Archipel a présenté une émission exceptionnellecommune aux TAAF – Terres Australes et Antarctiques Françaises– et à Saint-Pierre et Miquelon, l’émission premier jour ayantsimultanément eu lieu le jeudi 3 novembre, ici même au Bureauphilatélique de Saint-Pierre, place du Général De Gaulle, et auSalon Philatélique d’Automne à Paris.

Intitulé « Bloc TAAF le Forbin » – un escorteur d’escadre de lamarine nationale –, le timbre a été réalisé d’après une œuvre ori-ginale de Marc Taraskoff. Imprimé en Offset Taille Douce, il a étégravé par Elsa Catelin.

Sur le feuillet, on peut lire une légende à la fois explicative et his-torique sur le choix du thème : « Rares sont les navires à croiserdeux arches naturelles françaises. L’escorteur d’escadre Forbin,compagnon de la Jeanne d’Arc, est passé au large des Kerguelendu 17 au 23 janvier 1978, et près de Saint-Pierre et Miquelon du 11au 13 avril 1980. »

Et ces deux arches naturelles sont justement la « Pointe du CapPercé » (à gauche) pour l’Archipel et « l’Arche des Kerguelen » (àdroite), le « Forbin » étant manifestement passé entre les deux.La valeur faciale de ce timbre est de 1,10 euro. Il a été tiré à 70 000exemplaires, dont 5 000 pour l’Archipel, les TAAF en ayant émis lemême nombre.

Lors de l’émission 1er jour, l’enveloppe et la carte « premier jour »étaient également disponibles à la vente, tout comme la notice Phi-latélique propre aux timbres gravés. La vente généralisée du tim-bre dans les bureaux de Poste Philatélique de Métropole a eu lieudès le samedi 5 novembre.

Rappelons que la délégation de l’Archipel à Paris comptait dansses rangs plusieurs artistes locaux : Patrick Dérible, invité d’hon-neur cette année, mais également Raphaële Goineau, Marie-LaureDrillet et Jean-Jacques Oliviéro. • D. Gil

Émis le 3 novembreLe « bloc TAFF le Forbin »

culture philatélie

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Les vendredi 2 et samedi 3 décembre pro-chains, c’est le « chouchou » des Français,Gad Elmaleh, qui donnera le coup d’envoi du25e Téléthon organisé par l’AFM et FranceTélévisions dont toutes les chaînes duGroupe seront mobilisées pour faire de cetanniversaire un événement exceptionnel.

[ Un moment d’exception ]

Pour succéder à « Madame On ne nous ditpas tout » Anne Roumanoff, l’AFM a choisicomme parrain cette année un autre humo-riste, un artiste complet et au talent géné-reux Gad Elmaleh ! « Chouchou » a accepté de relever le défi :faire de ce 25e Téléthon un moment d’ex-ception ! Il a promis à Laurence Tiennot-Herment, la présidente de l’AFM, de veniravec des amis durant le marathon télévisueldes 30 heures pour « faire exploser le comp-teur ! ».Fin octobre, Gad Elmaleh s’est rendu à Evrypour visiter les laboratoires de Généthon.Accueilli chaleureusement par le personnel,les chercheurs et les malades de l’AFM, il a

réaffirmé son engagement pour le prochainTéléthon : « Malgré toute la complexité quientoure la maladie, j’ai envie qu’on rit pen-dant ce Téléthon. Je serai avec vousjusqu’au bout ».Accompagné de Raphaël, le jeune ambas-sadeur du 25e Téléthon, l’humoriste etacteur s’est rendu dans les laboratoires deGénéthon, pour mieux comprendre la miseen œuvre des recherches financées parl’AFM « C‘est impressionnant de voir tousles moyens nécessaires pour faire avancerla recherche », a déclaré Gad Elmaleh. « Ondoit montrer au grand public tous les effortsdéployés pour atteindre aujourd’hui le stadede pré-industrie. Je suis fasciné de voir lataille et l’importance des moyens mis enœuvre. Je comprends mieux les besoins departicipation, d’engagement de tous, c’esténorme ! ».

[ Raphaël, l’ambassadeur ]

L’ambassadeur du 25e Téléthon, c’est effec-tivement Raphaël. Atteint d’une myopathiede Duchenne, il participe à un essai théra-peutique depuis quelques mois avec l’espoirde faire reculer cette maladie. Aujourd’hui,Raphaël se sent de plus en plus fort face àsa myopathie.Du haut de ses 7 ans, Raphaël a acceptéd’être le porte-parole des familles touchées,comme lui, par la maladie. Car, s’il ressemble à tous les petits garçonsde son âge, à 3 ans cependant, les médecinsont diagnostiqué à Raphaël une maladie desmuscles irréversible et évolutive, une myo-pathie de Duchenne. Lumena, la maman, raconte : « à l’annoncedu diagnostic, j’ai cru que tout s’effondraitautour de moi. Je ne voulais pas le voirgrandir pour ne pas le voir malade. On vivaitau jour le jour ». Lorsqu’en novembre dernier, les médecinsproposent aux parents de Raphaël de l’in-tégrer dans un protocole d’essai théra-peutique sur sa maladie, l’espoir revient :« C’est une chance que nous avons et nousne voulions pas la louper. C’est un sacrificevu le temps qu’il faut y consacrer, mais il

faut le faire, c’est un espoir réel et tangible.Maintenant, j’arrive à me projeter, j’arriveenfin à voir au-delà d’un an » précise lamaman.

[ L’espoir ]

Depuis quelques mois, comme d’autresenfants et d’autres adultes, Raphaël a étéinclus dans un essai thérapeutique avecl’espoir de vaincre la maladie. « S’il n’y avaitpas les dons du Téléthon, il n’y aurait pasautant d’essais en cours et Raphaël n’auraitpas pu participer à cet essai », répèteLumena, la maman de notre jeune ambas-sadeur.Rappelons que grâce aux dons du Téléthon,l’AFM soutient aujourd’hui 36 essais pour 31maladies rares différentes : des maladiesdu muscle, du sang, de la vue, du cerveau,du foie, du cœur… Les résultats de cesessais thérapeutiques auront des retom-bées pour des maladies plus fréquentes,offrant ainsi de nouvelles perspectives à lamédecine de demain.Pour continuer à soutenir l’AFM, n’hésitezpas à participer au prochain Téléthon ! Sivous souhaitez organiser une ManifestationForce T, n’hésitez pas à rejoindre la Coordi-nation 975 en envoyant un mél à : [email protected].•

Tous mobilisés avec Gad ElmalehPour un Téléthon d’exception

Par Jean-Louis Mahé

[ Téléthon ]

Téléthon, 25 ans et bien des victoires plus tard… Ce 25e Téléthon est crucial pour poursuivre le combat contre les maladies rares. Tous ensemble, gagnons l’ultime bataille contre la maladie !

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Il faut d’abord savoir que lespetites îles de Saint-Pierre-et-Miquelon, collectivité particulièrede la République française à quel -ques encablures de Terre-Neuve(Canada), ne sont pas directementreliées à la France, ni par voie mari-time, ni par voie aérienne.Si aujourd’hui, les liaisons aérien -nes quotidiennes sont régulièresentre Halifax et Saint-Pierre (etdeux fois par semaine en été entreMontréal et Saint-Pierre), il n’enétait pas de même dans les années60-70.Sans aide technique au sol, lespilotes d’Air Saint-Pierre, aux com-mandes d’un antique DC3 nedevaient qu’à leur connaissance duterrain et à leur habileté (l’un d’euxétait un survivant de la Batailled’Angleterre) de mener assez sou-vent leurs passagers à bon… aéro-port.Mais très souvent aussi, le DC3devait rebrousser chemin vers Syd-ney (aéroport canadien de desserteà cette époque, car plus proche, àune heure de vol environ), aprèsplusieurs tentatives d’atterrissage.Et l’on restait parfois un ou deuxjours, voire davantage, dans lapetite bourgade canadienne enattendant une éclaircie sur l’Archi-pel !De guerre lasse, les plus fortunés se rési-gnaient à « faire le tour » par Terre-Neuve.Cela consistait à reprendre un avion d’AirCanada vers Saint-Jean-de-Terre-Neuve ouGander, à louer là-bas une voiture pour serendre (sept heures de route) à Fortune, unpetit port de la côte Sud, où – si la mern’était pas trop mauvaise – un bateau saint-pierrais pouvait venir vous chercher et vousamener à Saint-Pierre après deux ou troisheures souvent assez mal supportées !C’est ainsi qu’un soir de la fin avril 1972, jeme suis retrouvé en compagnie de troisautres « aventuriers » dont… le pilote de

l’avion d’Air Saint-Pierre lui-même, sur lavedette du Gouverneur des Îles venues nousrécupérer. Son capitaine étant malade, elle était menéepar un jeune marin tout droit issu de lapêche côtière et habitué à « raser lescailloux ».Je ne sais encore comment il s’y prit ! Quoiqu’il en soit, alors que nous foncions à vingtnœuds sur une mer d’huile mais dans lanuit noire (il était environ minuit justement),debout, les deux mains dans les poches aucentre de la petite cabine, devisant avec undes passagers, je me retrouvai brutalementle nez dans le radar, pissant le sang sur un

superbe polo blanc acheté la veille àSydney !Nous venions de percuter la falaise,pile au pied… d’un phare théorique-ment installé là pour éviter ce genred’incident !Alors que le jeune capitaine, totale-ment affolé, s’égosillait à hurler des« Mayday ! Mayday ! » dans sa radio,ce fut le pilote d’Air Saint-Pierre quisauva la situation, le moteur de lavedette (dont l’avant avait éclatémais qui flottait encore heureuse-ment), tournant toujours. Il parvint àfaire rapprocher le navire, à recu-lons, jusqu’au bord de la falaise, oùnous pûmes sauter. J’ai dit heureu-sement, car le canot de survie, le «Bombard », immédiatement jeté àl’eau après le choc, s’était refusé àgonfler !Ce fut l’unique occasion où je medécouvris des talents de grimpeur,guidé par une minuscule lampe depoche brandie par un des passagers,finissant par atterrir dans la salle àmanger du gardien de phared’abord, puis à l’hôpital de GrandBank où un très diligent chirurgienme remit en place un nez fort belle-ment cassé !Je devais être très populaire (ou plu-tôt l’objet d’une curiosité générale),car une prestigieuse assistance,Gouverneur en tête, m’attendait le

lendemain matin à Saint-Pierre, où jedébarquai en piteux état dans un petitbateau.Inutile de dire que le Sénateur de l’Archipelmit par la suite un certain temps (et mêmeun temps certain) à renouveler l’expérience,préférant patienter sagement à Sydney en « tapant la belote » avec d’autres infortunés.

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* NDLR : Le premier volet consacré à cetouvrage a été publié dans notre édition du21 octobre dernier (n° 1266).•

« Homo politicus » suiteSénateur, un métier dangereux ?

Par Albert Pen

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Nous avons découvert deux récits d’Albert Pen dans « Homo politicus », un ouvrage de Georges Fillioud* (éditions filipacchi – 1996). Voici le premier d’entre eux, consacré à une infortune de mer dont nombre de nos lecteurs se souviendront certainement…

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brève d’actualité

C’est la plus petite association de l’Archipel et pourtant elle fait presque partie de toutes les fêtes. Forte de quatre membres, « Archi-balle et Diabolo » propose depuis 8 ans une approche à la jonglerie. « Nous offrons tout au long de l’année des stages aux adultes à par-tir de 16 ans et durant les petites vacances scolaires nous nous adressons aux enfants de 8 à 12 ans », explique François Hoccry, prési-dent de l’association. « Nous ne faisons ni de l’acrobatie, ni de l’équilibrisme mais s’il y a des gens qui ont cela dans leurs valises, ils sontles bienvenus ! ». Qui aurait cru qu’un jour il y aurait un engouement pour le cirque ici ? « Quand l’association s’est montée, on ne pen-sait pas faire venir une troupe. On est parvenu à force de rencontres et de patience. » Depuis 2 ans, durant la période estivale, le Won-derbolt Circus de Saint-Jean de Terre-Neuve, composé d’une douzaine d’artistes, offre un spectacle haut en couleurs. « En 2010, c’étaitune première et nous ne savions pas si le public allait réagir positivement. Et cela a marché ! Tout le monde était partant pour renouve-ler l’expérience et ce fut un franc succès avec 700 spectateurs pour les 2 séances à la patinoire en août dernier. » François ne veut pass’arrêter là. « On va essayer de monter un petit spectacle que l’on proposera aux comités d’entreprises pour les fêtes de fin d’année parexemple. » Si vous voulez rejoindre l’association, rendez-vous chaque vendredi de 18 heures 30 à 20 heures au Groupe Scolaire du FeuFouge. • J.-C. L’Espagnol

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Archiballe et DiaboloToujours plus haut !

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Éclairage économiqueLa production électrique

La production de base est assurée par des groupes électrogènesDiesel, technologie particulièrement bien adaptée aux réseaux depetite taille. En 2010, 45 202 MWh ont été délivrés aux réseaux, dont86 % à Saint-Pierre et 14 % à Miquelon, soit une progression de 0,6% sur un an après 1,2 % en 2009. La consommation mensuelled’énergie électrique enregistre de fortes disparités en raison duclimat : si au mois de janvier la consommation totale est de 4 853MWh, elle tombe à 2 376 MWh en août. Le nombre d’abonnés pro-gresse quant à lui de 1,4 % en 2010, et passe de 3 736 en 2009 à 3789 en 2010. La production éolienne ne représente que 2,3 % del’énergie totale livrée au réseau.• Extrait RA IEDOM SPM

Du 11 au 13 novembreL’expo des Artisans bis

Nous vous l’annoncions dès la semaine dernière, la traditionnelleexposition de Noël des Artisans Réunis de l’Archipel aura lieu à laSalle des Fêtes municipale de Saint-Pierre du 11 au 13 novembre.Les horaires d’ouverture seront très larges pour permettre à cha-cun d’en profiter au maximum : le vendredi 11 en nocturne de 20 h30 à 22 h 30 ; le samedi 12 en continu de 10 h à 18 h ; et le dimanche13 en après-midi de 14 h à 18 h. Et le Président de l’association,Daniel Marie, nous a laissé savoir que le Comité et l’ensemble desartisans en profitent pour « vous souhaiter de bonnes fêtes de find’année et vous remercient du soutien que vous leur apporterezlors de cette manifestation ». • D. Gil

brèves d’actualité

Dessin de la semainebrève d’actualité

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athlétisme

Foulées du littoralLa septième édition

Ce dimanche 6 novembre, malgré le vent et un froid piquant, ils ont été 35, dont 11 dames, à prendre le départ de la septième éditiondes « Foulées du Littoral », et 34 à être classés à l’arrivée.Chez les dames, la victoire est revenue à Edwige Makovicka (S) en 1h11’37”. Elle a terminé 12e du classement général. à un peu plus de2 minutes du record de la catégorie établi en 2009 par Carine Kerhoas : 1h09’28”. Auprès d’elle, sur le podium, on retrouve à la secondeplace : Marielle Drake (S) en 1h15’33”, 16e du général ; et à la troisième place : Anne Feat (V1) en 1h18’32”, et 19e du général. À titre decomparaison, il faut se souvenir qu’Anne Feat détient le record de cette catégorie V1 depuis 2008, en 1h15’38”. Chez les messieurs, nouvelle victoire, après le récent Cross de l’Écho, de Christophe Chevet (S) en 56’16”. Là aussi, à titre de comparai-son, il faut se référer aux deux records Senior et V1 établis par Claudio Arthur respectivement en 2007 et 2008 : 54’29” pour le premier,et 53’54” pour le second. L’accompagnent sur le podium, sur la seconde marche, David Bresson (S) en 1h01’32” et, sur la troisième Christian Dianon (V1) en1h02’44”. Signalons aussi, à la 4e place du général, le 1er des V2, Benoît Quédinet en 1h03’34”, qui détient le record de la catégorie depuis2007 avec un temps de 1h00’17”. Citons également Jean-Paul Bouillie, 1er des V3 et 13e du général en 1h12’12”, et qui détient lui aussi lerecord de la catégorie depuis 2010 avec un temps de 1h11’54”. Prochain rendez-vous et dernier de la saison d’athlétisme, la 15e éditionde la « Grimpette de l’Anse à Pierre », le samedi 26 novembre. • D. Gil

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Agenda des maréesNovembre 2011

Les jours décroissent de 1 heure 7 minutes

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 12 - St Christian - St Émilien03:09 15:47 09:50 22:05

Dimanche 13 - St Brice -St Bryan03:44 16:23 10:27 22:44

Lundi 14 - St Sidoine - Ste Sidonie 04:21 17:01 11:07 23:24

Mardi 15 - St Albert - Ste Vickie05:01 17:43 11:49

Mercredi 16 - Ste Marguerite05:46 18:30 00:10 12:37

Jeudi 17- Ste Élisabeth (Lise)06:38 19:26 01:01 13:31

Vendredi 18 - Ste Aude - Ste Caroline02:35 15:13 09:12 21:28

Samedi 19 - St Tanguy08:57 21:42 03:05 15:37

Dimanche 20- Christ Roi - St Edmond10:17 22:50 04:12 16:43

Pharmaciesde gardedu lundi 7 nov. 9 hau lundi 14 nov. 9 h

Pharmacie SPM55 58 02

du lundi 14nov. 9 hau lundi 21 nov. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

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9 8

Réponse du n° 1268 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1269 • niveau : expert

6

19 3

8 7 5

4 2 7

28 6

1 4 9

3 5

4

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2 8 7

3 9 8

32 9

6 5 4

1 7 6

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9 1 3

5 2

5

19 2

7 3 8

4 6 9

43 6

5 2 1

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6 9 4

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9

75 4

6 2 3

8 1

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appelsd’urgence

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Le jeudi 17 novembre à 20 heures 30De Terence Malick, avec Brad Pitt et Sean Penn.

Cinémavoir la vie en grand présente

L’histoire :« Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, quilui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l’obligebientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu’il affrontel’individualisme forcené d’un père obsédé par la réussite de sesenfants. Jusqu’au jour où un tragique événement vient troublercet équilibre précaire… »

La presse en parlePour Le nouvel observateur : « Malick y parcourt la gammecinéma avec une vélocité ahurissante, toute note est de la maind’un virtuose. »

Voir la vie en grand…Un film de Terence Malick s’apprécie avec une délectation rare,car « The tree of life » n’est que le cinquième film du cinéaste. Cedernier film décrit l’histoire d’une famille américaine simple, uni-verselle, bouleversante. Terence Malick offre aux spectateurs unpréambule aux images magnifiques, sublime mais aussi dérou-tant, voire agaçant par moment. Le lyrisme du réalisateur prendici tout son sens, sous ses caméras c’est tout un monde quiprend forme, un monde où l’on ne refuse aucune prouesse tech-nique. Le tout est sublimé par une partition musicale faite degrands classiques mais aussi de créations originales signées parle français Alexandre Desplat. Malick fait une nouvelle fois appel,après « La ligne rouge » à Sean Penn, et Brad Pitt, lui, fait sa pre-mière apparition dans l’univers du réalisateur. Tous deux offrentune composition criante de réalisme. Présenté à Cannes en maidernier, « The tree of life » remporte la récompense suprême :la Palme d’or. Seul un chef d’œuvre pouvait réunir Brad Pitt etSean Penn, « The tree of life » est un récit follement ambitieuxafin de voir… voir la vie en grand ! • Cédric Lebailly

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Journal édité par laVille de Saint-Pierre

Site internet www.mairie-stpierre.fr

Fondateur Albert Pen

(Février 1982) Directeur de lapublication

et Éditorialiste Karine Claireaux Rédacteur

en chef Didier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé

05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil

Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Steve Yon et

Jean-Christophe L’Espagnol

05 08 41 10 95 Impression Yannis Lepape 05 08 41 10 93 —

05 08 41 10 94 PhotographeJean-Christophe L’Espagnol

(J.-C. L’E.) [email protected]

Jean-Luc Drake (J.-L. D.)

[email protected]

Dessinsd’actualité Benoît Germe

Pour nous joindreL’Écho des Caps,

rue Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90

• Fax 05 08 41 49 33 [email protected]

Tirage 3 000 exemplairesCommission paritaire

numéro 68511

[ Ville de Saint-Pierre ]Numéros utiles* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverturedes bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuventaussi vous être utiles, notammenten cas d’urgence.

Mairie standard41 10 50

Mairie télécopie41 43 13

Pôle Voirie55 80 65

Responsable du centretechnique 55 80 64

Traitement des eaux55 80 61

[ Fourrière ]

Service Fourrière55 19 75

[ Ville de Saint-Pierre Recrutement 2e avis ]

* Un concours externe ayant pour objet le recrutement après inscription sur liste d’aptitude d’unagent de maîtrise est ouvert à la Mairie de Saint-Pierre.• Mission :Sous l’autorité du Directeur de la Régie Eau et Assainissement, vous êtes chargé de :- Réaliser et de mettre à jour les plans des réseaux eau et assainissement ;- Assurer le suivi des réseaux ;- Assurer l’accueil des usagers ; - Assurer quelques tâches administratives.• Profil :- Qualification Niveau V.• Les personnes intéressées déjà inscrites sur une liste d’aptitude sont dispensées de pré-senter le concours.Adresser une lettre manuscrite de motivation + CV détaillé à l’attention de :Madame Le Maire – Direction des Ressources Humaines – 24 rue de Paris - BP 4213 – Saint-Pierre.- au plus tard le vendredi 18 novembre 2011 à midi.• Pour les candidats qui ne sont pas inscrits sur la liste d’aptitude :- les épreuves d’admissibilité auront lieu le 19 décembre 2011 ;- les épreuves d’admission auront lieu le 27 décembre 2011.Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès du bureau des RessourcesHumaines.

[ Semaine Bleue Remerciements ]

* Le Président du Conseil Territorial remercie vivement toutes les personnes qui ont contri-bué à l’organisation et au bon déroulement de la Semaine Bleue 2011 à Saint-Pierre et à Mique-lon, et en particulier :• L’Arche • L’Association Restons Chez Nous • L’Association pour la Formation Continue et sesintervenants, Roselle, Cathy et Élodie • La bibliothèque municipale et les comédiens de la pièce« Nuit d’Ivresse » • La Boule du Calvaire • La Caisse de Prévoyance Sociale • Le Centre Cultu-rel et Sportif Territorial • Le Club de l’Amitié • Le Club Lions Doyen • Le Club Rotary • Le Fran-coforum et les étudiants du programme Frecker • Les classes de BEP « carrières sanitaires etsociales » et Bac Pro « accompagnement, soins et service à la personne » du Lycée profession-nel, et leur professeur, Mme Valérie Bertrand • Les enfants de l’école maternelle de Miquelonet leur institutrice, Mme Isabelle Ozon • La Maison des Loisirs • La Maison de la Solidarité • LaMunicipalité de Saint-Pierre • La Municipalité de Miquelon-Langlade • Le salon de beauté Élody’s• Tous les bénévoles qui ont bien voulu donner de leur temps.Sans oublier les commerçants qui, de manière solidaire et spontanée, ont offert des lots : l’Artdu Jeu, la Maison du Cadeau, le salon de thé Les Délices de Joséphine, le salon de coiffure Éva-nescence, la société Louis Hardy SAS, la société François Detcheverry et Fils.Un grand merci également à celles et ceux qui ont participé aux diverses activités proposées etqui, par leur présence et leur bonne humeur, ont fait de cette Semaine Bleue un réel succès.

[ DTAM Consultation ]* La Direction des Territoires de l’Alimentation et de la Mer communique :Une consultation est lancée pour le compte de la Collectivité Territoriale dans l’Archipel pourl’acquisition d’une enrubanneuse auto-chargeuse traînée pour balle ronde de foin destinée à larégie de travaux agricoles de Miquelon.Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossier à l’accueil de la DTAM tous les joursouvrables de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h 30 (15 h 30 le vendredi).Les offres devront parvenir à ce même accueil avant le 21 novembre 2011 à 12 heures.

[ La Bouquinade du Téléthon ]* Le Club Lions Avenir organise ce samedi 12 novembre, de 9 h à 17 h, non-stop, dans lepréau de l’École de Feu Rouge, une grande Bouquinade au profit du Téléthon.Au programme, des milliers de romans et de BD, et pour les plus gourmands, de délicieuxgâteaux « maison ». Venez nombreux et pensez à apporter vos cabas !!

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NB : Les personnes désireuses d’offrir des livres pourront les déposer, au Feu Rouge, dèsle vendredi 11 novembre à 17 h ; les gâteaux seront réceptionnés dès 9 h le samedi. D’avancemerci !

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[ partenaires de la semaine]

La crème irlandaise de retour sur le marchélocal après des mois d’absence ! Elle se dégusteaussi bien seule, sur un lit de glaçons, que mélangée àd’autres alcools pour la réalisation de cocktails. Elleest aussi largement utilisée pour la confection de des-serts. Un grand classique irlandais !CIA, 7 rue Albert Briand – 41 47 97.

L’abus d’acool est mauvais pour la santé.

CAROLANS IRISH CREAM.16,85 euros

70cl.

Noël approche et c’est le momentde décorer votre intérieur !

Pour avoir le plus beau des sapins,les dernières tendances sont chez RONA

Petit traitégourmand desconfituresGilbert FabianiÉditions Equinoxe.Carrés gourmandsDocumentaire

Si vous aimez les confitures,les marmelades et les

gelées, ce petit livre joliment illustré vous aidera à trouver desrecettes non seulement pour tous les fruits mais aussi pourcertains légumes. Abricots, ananas, airelles, myrtilles, fraises,framboises y côtoient aubergines, carottes, potirons, courges,courgettes. Vous pourrez aussi y découvrir des recettes degelées de pissenlit ou de thé. À consulter, la liste des périodesde récoltes des fruits, les outils indispensables et des conseilspratiques. À vos marmites ! •

•••Rubrique animée par Josée Gautier

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-PierreSite : http://www.biblispm.com

Tél : 05 08 41 31 99 • Fax : 05 08 41 71 40

écho des caps n° 1269 • vendredi 11 novembre 2011 [19

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vie municipale

L’animation visuelle de la Ville Des dessins d’élèves du Feu Rouge transformés en kakemonos

≥ Saint-Pierre

La Municipalité de Saint-Pierre a beaucoup investi ces derniers mois dans une nouvelle signalétique touristique, à la fois informative et trèsagréable à l’œil. En plus des panneaux qui renforcent l’attractivité de la Commune, la population a pu voir « fleurir » à différents points straté-giques de la Ville des nouvelles bannières extérieures appelées kakemonos. Après ceux d’été réalisés en partenariat avec les élèves du LycéeÉmile Letournel, classes d’Anne Rebmann et d’Erwan Lefèvre, les employés municipaux vont installer les kakemonos de Noël renforcés cetteannée de kakemonos nouveaux confectionnés à partir de dessins d’enfants de l’École du Feu Rouge. Mentionnons que 76 jeunes élèves ont par-ticipé à ce projet. Ils ont eux-mêmes pré-sélectionné les dessins finalistes confiés ensuite à Patricia Foliot du Bureau d’études qui a mené ceprojet à son terme. Au cours d’un goûter offert par la Mairie de Saint-Pierre, et en présence de Cédric Lebailly, responsable de la BibliothèqueCentre de Documentation et Conseiller municipal, et de Gisèle Letournel, Adjoint au Maire de Saint-Pierre, les kakemonos ont été dévoilés mardidernier à la plus grande joie des jeunes artistes ravis de découvrir le fruit de leur travail numérisé et joliment imprimé par la société FaberFrance. Dix dessins originaux (chacun réalisé en trois exemplaires) seront mis en place dès le 14 novembre prochain complétant ainsi la déco-ration et l’animation visuelle de la Ville encore plus appréciées en cette période de l’année. • J-L. Mahé