CCIGinfo no 1 -2008

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info Mensuel Janvier 2008 No 1 Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Réforme fiscale des entreprises pour renforcer l’emploi Lors de la session de printemps 2007, le Parlement fédéral a approuvé la loi sur la deuxième réforme de l’imposition des entre- prises. Cette réforme introduit des allègements fiscaux pour 300’000 petites et moyennes entreprises (PME) et concerne 60’000 exploi- tations agricoles dans toute la Suisse. Actuellement, le niveau élevé des impôts entrave les ventes à un repreneur, pénalise l’esprit d’entreprise en obstruant les successions – dans la seule région lémanique, c’est 9’000 entreprises qui doivent trouver un repreneur – et en mettant inutile- ment en péril des emplois et des places d’apprentissage. Les PME et les artisans, en particulier, jouent un rôle important et prépondérant en matière de formation. Chaque année 150’000 apprentis sont for- més dans des PME. A Genève, cette réforme permettra de renfor- cer le cœur de l’économie gene- voise. Les PME représentent pour le canton 190’000 emplois et plus de 3’700 places d’apprentissage. La réforme, dirigée en faveur de la croissance, se traduira par des créations d’emplois et permettra de garantir des places d’apprentis- sage pour, par la suite, pouvoir bénéficier de collaborateurs qua- lifiés. Le Conseil de la Chambre de commerce, d’industrie et des ser- vices de Genève est bien évidem- ment en faveur de la réforme de l’imposition des PME et recom- mande vivement d’accepter cet objet lors de la votation du 24 février prochain. Jacques Jeannerat Directeur Editorial Sommaire Editorial: Réforme fiscale des entreprises pour renforcer l’emploi p. 1 La formation professionnelle poursuit sa mue p. 1 - 2 Vie politique p. 3 Commerce international p. 4 Vie de la Chambre p. 5 Evénements p. 6 Portrait d’entreprise: Supercomm p. 7 Informations diverses - Agenda p. 8 page 3 > page 7 > Vie politique CCIG: agenda 2008 Portrait d’entreprise Le 24 février 2008, le peuple se prononcera sur la réforme de l’imposition des entreprises II. Cette réforme englobe une large palette de mesures visant à alléger l’imposition des petites et moyen- nes entreprises. Réservez déjà dans votre agenda les dates des différentes manifesta- tions organisées par la CCIG. Assemblée générale, Evénement économique, Midis de la Chambre ou séminaires, c’est un programme varié qui vous attend en 2008. SL&C, société fondée il y a quelque 25 ans, propose une méthode d’apprentissage lin- guistique novatrice et surtout une offre sur mesure. Elle met égale- ment à disposition des formateurs hautement qualifiés. Interview de son directeur, Raymond Gassmann. page 6 > GENÈVE VAUD NEUCHÂTEL/JURA VALAIS TÉL 0848 912 912 FAX 0848 914 914 [email protected] www.devillard.ch Quels ont été les éléments déclencheurs des changements en matière de formation profes- sionnelle ? D’emblée, il y a lieu de préciser que c’est la Confédération qui légifère en matière de formation professionnelle. La loi fédérale, entrée en vigueur il y a 4 ans, a été élaborée dans un contexte marqué par plusieurs éléments significatifs : des mutations structu- relles importantes sur le marché de l’emploi et dans l’économie, l’exi- gence de nouvelles qualifications et de compétences plus élevées, une compétition accrue à laquelle sont soumises les entreprises, la nécessité de renforcer les liens entre les centres de formation et les milieux professionnels, et la nécessité d’une plus grande sou- plesse dans l’organisation de la formation. Bien que la loi canto- nale soit essentiellement une loi d’application, le paysage genevois de la formation professionnelle en sort passablement transformé. En quoi consistent les transfor- mations du paysage genevois de la formation professionnelle ? La nouvelle loi intervient dans un contexte marqué par une forte volonté politique de valoriser la for- mation professionnelle et de recon- naître ses atouts et ce, essentielle- ment dans le but d’assurer une relève. Nous avons à Genève une demande de personnel qualifié très soutenue dans les secteurs tels que la banque, l’horlogerie, l’hôtellerie haut de gamme, la restauration, la construction. Dernièrement, j’ai eu une rencontre avec Genève Place Financière et ce problème de pénurie a été longuement abordé. L’Association suisse des machines a également lancé un cri d’alarme récemment. Lors de ce type d’échanges, nous constatons qu’il est nécessaire d’être plus proches suite en page 2 > La nouvelle loi sur la formation professionnelle, adoptée par le Grand Conseil genevois, est entrée en vigueur le 1 er janvier 2008. Les nou- veautés qu’elle introduira vont passablement modifier le paysage de la formation professionnelle à Genève. Cependant, l’Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC) n’a pas attendu cette loi pour s’adapter à l’environnement socio-économique en pleine mutation et se rapprocher des milieux professionnels et des entreprises. Grégoire Evéquoz, directeur général de l’OFPC, livre les nouvelles orientations de l’Office qu’il dirige avec panache. Grégoire Evéquoz: «Le rôle de l’Etat ne doit pas se limiter au contrôle du suivi de l’apprentissage. Il doit également jouer un rôle de facilitateur» La formation professionnelle poursuit sa mue Siège de la Chambre 4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève Adresse postale Case postale 5039 - 1211 Genève 11 Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00 www.ccig.ch

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Janvier 2008

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infoMensuel

Janvier 2008

No 1

Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève

Réforme fiscaledes entreprisespour renforcerl’emploiLors de la session de printemps2007, le Parlement fédéral aapprouvé la loi sur la deuxièmeréforme de l’imposition des entre-prises. Cette réforme introduit desallègements fiscaux pour 300’000petites et moyennes entreprises(PME) et concerne 60’000 exploi-tations agricoles dans toute laSuisse. Actuellement, le niveauélevé des impôts entrave lesventes à un repreneur, pénalisel’esprit d’entreprise en obstruantles successions – dans la seulerégion lémanique, c’est 9’000entreprises qui doivent trouver unrepreneur – et en mettant inutile-ment en péril des emplois et desplaces d’apprentissage. Les PME etles artisans, en particulier, jouentun rôle important et prépondéranten matière de formation. Chaqueannée 150’000 apprentis sont for-més dans des PME. A Genève,cette réforme permettra de renfor-cer le cœur de l’économie gene-voise. Les PME représentent pourle canton 190’000 emplois et plusde 3’700 places d’apprentissage.La réforme, dirigée en faveur de lacroissance, se traduira par descréa tions d’emplois et permettrade garantir des places d’apprentis-sage pour, par la suite, pouvoirbénéficier de collaborateurs qua -lifiés. Le Conseil de la Chambre decommerce, d’industrie et des ser-vices de Genève est bien évidem-ment en faveur de la réforme del’imposition des PME et recom-mande vivement d’accepter cetobjet lors de la votation du24 février prochain.

Jacques JeanneratDirecteur

Editorial

SommaireEditorial: Réforme fiscale des entreprises pour renforcer l’emploi p. 1

La formation professionnelle poursuit sa mue p. 1 - 2

Vie politique p. 3

Commerce international p. 4

Vie de la Chambre p. 5

Evénements p. 6

Portrait d’entreprise : Supercomm p. 7

Informations diverses - Agenda p. 8

page 3 >

page 7 >

Vie politique

CCIG: agenda 2008

Portrait d’entrepriseLe 24 février 2008, le peuple se prononcera sur la réforme de l’imposition des entreprises II.Cette réforme englobe une largepalette de mesures visant à allégerl’imposition des petites et moyen -nes entreprises.

Réservez déjà dans votre agendales dates des différentes manifesta-tions organisées par la CCIG.Assemblée générale, Evénementéconomique, Midis de la Chambreou séminaires, c’est un programmevarié qui vous attend en 2008.

SL&C, sociétéfondée il y aquelque 25ans, propose

une méthode d’apprentissage lin-guistique novatrice et surtout une

offre sur mesure. Elle met égale-ment à disposition des formateurshautement qualifiés. Interview deson directeur, Raymond Gassmann.

page 6 >

GENÈVE VAUD NEUCHÂTEL/JURA VALAISTÉL 0848 912 912 FAX 0848 914 [email protected] www.devillard.ch

Quels ont été les élémentsdéclencheurs des changementsen matière de formation profes-sionnelle? D’emblée, il y a lieu de préciserque c’est la Confédération quilégifère en matière de formationprofessionnelle. La loi fédérale,

entrée en vigueur il y a 4 ans, aété élaborée dans un contextemarqué par plusieurs élémentssignificatifs : des mutations structu-relles importantes sur le marché del’emploi et dans l’économie, l’exi-gence de nouvelles qualificationset de compétences plus élevées,

une compétition accrue à laquellesont soumises les entreprises, lanécessité de renforcer les liensentre les centres de formation etles milieux professionnels, et lanécessité d’une plus grande sou-plesse dans l’organisation de laformation. Bien que la loi canto-nale soit essentiellement une loid’application, le paysage genevoisde la formation professionnelle ensort passablement transformé.

En quoi consistent les transfor-mations du paysage genevois dela formation professionnelle?La nouvelle loi intervient dans uncontexte marqué par une fortevolonté politique de valoriser la for-

mation professionnelle et de recon-naître ses atouts et ce, essentielle-ment dans le but d’assurer unerelève. Nous avons à Genève unedemande de personnel qualifié trèssoutenue dans les secteurs tels quela banque, l’horlogerie, l’hôtelleriehaut de gamme, la restauration,la construction. Dernièrement, j’aieu une rencontre avec GenèvePlace Financière et ce problème depénurie a été longuement abordé.L’Association suisse des machines aégalement lancé un cri d’alarmerécemment. Lors de ce typed’échanges, nous constatons qu’ilest nécessaire d’être plus proches

suite en page 2 >

La nouvelle loi sur la formation professionnelle, adoptée par le Grand

Conseil genevois, est entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Les nou-

veautés qu’elle introduira vont passablement modifier le paysage de

la formation professionnelle à Genève. Cependant, l’Office pour

l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC) n’a pas

attendu cette loi pour s’adapter à l’environnement socio-économique

en pleine mutation et se rapprocher des milieux professionnels et des

entreprises. Grégoire Evéquoz, directeur général de l’OFPC, livre les

nouvelles orientations de l’Office qu’il dirige avec panache.Grégoire Evéquoz: «Le rôle de l’Etat ne doit pas se limiter au contrôle dusuivi de l’apprentissage. Il doit également jouer un rôle de facilitateur»

La formation professionnelle

poursuit sa mue

Siège de la Chambre4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

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2 No 1 / Janvier 2008

des entreprises et des milieux professionnels. L’Etat ne doit paslimiter son rôle à celui de contrôledu suivi de l’apprentissage. Il doitégalement aider et accompagnerlors de la formation ainsi que jouerun rôle de « facilitateur» et ce,d’autant plus que la formationn’est pas la mission première del’entreprise.

Pourquoi vouloir cette proximitéavec les entreprises?Les exigences, définies par lesassociations professionnelles,deviennent aujourd’hui de plus enplus élevées, ce qui fait que la for-mation est plus complexe. Cetteaugmentation des exigencesrépond à un besoin, mais elle estsouvent très lourde pour les entre-prises formatrices et la cause, mal-heureusement, du renoncement decertaines à former encore desapprentis. C’est pourquoi, le ser-vice de la formation profession-nelle, dans le but de remplir cerôle de soutien veut être à l’écoutedes entreprises. Par exemple, à lasuite de nombreuses remarquesrelatives aux lourdeurs de l’admi-nistration, le service de la forma-tion professionnelle a revu etallégé toutes les procédures admi-nistratives. La possibilité pour quel’ensemble du contrat puisse êtretraité on-line est à l’étude.D’autres mesures plus qualitativessont également mises en placepour prévenir les échecs et la rési-liation de contrats d’apprentissageélevés à Genève : le suivi indivi-

dualisé dès la signature du contrat,médiation avant les examens duCFC et de nouvelles modalités desurveillance.

Quels sont les changements dusystème de formation profes-sionnelle que la nouvelle loi(C2 05) apportera? La formation duale reste le piliercentral de la formation profession-nelle. Elle est considérée commetrès efficace pour assurer un bonniveau d’aptitude professionnelledes jeunes et prendre en compte lesbesoins toujours plus grands del’économie. Certaines adaptationsseront néanmoins apportées. Parexemple, la répartition entre forma-tion pratique et formation théoriquesera beaucoup moins rigide etpourra varier au cours de la duréede la formation. Un autre change-ment important est le réseau d’en-treprises.

Ce réseau d’entreprises est votrecredo. Pouvez-vous expliquer enquoi il consiste?Les entreprises peuvent se mettre enréseau pour assurer à plusieurs la

formation des apprentis. Ainsi, desentreprises très spécialisées dansleur domaine auront également lapossibilité de former des apprenantspour la durée de la formation. Lefonctionnement est relativementsimple. Une entreprise principalesoumet la liste des autres entre-prises du réseau et elle sera respon-sable de la formation ainsi que desaspects légaux. Par exemple, uneentreprise spécialisée dans undomaine pourrait s’associer avecd’autres plus généralistes. Ainsi, laformation de l’apprenant serait toutde même complète.

Quels sont les principaux enjeuxde la formation professionnellepour ces prochaines années?Un des principaux enjeux reste,comme je l’ai déjà dit, de pouvoirrépondre à la demande de person-nel qualifié. Pour ce faire, le cantonde Genève doit poursuivre lesefforts entrepris jusqu’à aujourd’huipour donner une place de choix àla formation professionnelle afind’inciter toujours plus d’entreprisesà s’engager dans la formation,pour donner aux jeunes le bagagesuffisant leur permettant de s’insé-rer dans le monde du travail.L’expérience du partenariat, l’enga-gement de longue date des diffé-rents milieux professionnels concer-

nés, la qualité des formateurs, unesituation économique favorablenous donnent de très bons atoutspour réussir dans cette tâche.�

Propos recueillis par Pascale Gigandet

La formation professionnelle poursuit sa mue - suite de la page 1 >

Des aides financières existentpour les entreprisesLes entreprises qui veulentaccroître les qualifications pro-fessionnelles de leur personnel,mettre en place des actions deformation continue, connaîtreles dispositifs de formation pri-vés et publics ainsi que les pos-sibilités de financement peuventfaire appel à FormaConseil.Sans frais, FormaConseilapporte des prestations effi-caces en matière d’identificationdes besoins, recherche d’offre,modalités de financement etmise en place de dispositif definancement. En outre, diversespossibilités d’aides existent pouraider à concrétiser les projets deformation des entreprises. Parexemple, le Fonds en faveur de

la formation et du perfectionne-ment professionnels (FFPP) estun organisme paritaire qui réu-nit des représentants desemployeur-euse-s, des employé-e-s et de l’Etat. Il participefinancièrement aux actions pré-vues par les entreprises privées,ou les associations profession-nelles, en faveur de la forma-tion continue des adultes dansle but de maintenir, voire dedévelopper, des places de travailà Genève.

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Du côté de la formationcontinue…

Pour répondre aux exigences dequalifications et compétences plusélevées, la maturité profession-nelle est un excellent tremplin. Enoutre, elle représente la voie d’ac-cès privilégiée aux filières de for-mation supérieure proposées parles écoles techniques et les Hautesécoles spécialisées (HES). La matu-ri té professionnelle, c’est d’abordun complément précieux au CFCou à un titre équivalent. Elle offreà ses détenteurs un bagage deculture générale qui enrichit leursconnaissances pratiques ainsique la possibilité d’entrer dansune HES.

Comment ça se passe?Par exemple, la maturité profes-sionnelle commerciale peut êtreobtenue en trois ans parallèle-

ment au CFC par le chemin d’unappren tissage d’employé decommerce. Elle peut aussi êtrepréparée à plein temps à l’Ecolede commerce. Dans ce cas, aprèstrois années d’études, il faudraeffectuer un stage pratique dedix mois, accompagné d’un tra-vail écrit.

Intéressant pour les entreprisesLes entreprises au bénéficed’une expérience avec un candi-dat à la «matu pro commer-ciale» sont très enthousiastes.En effet, l’engagement d’un sta-giaire permet à l’entreprise debénéficier des apports d’unjeune collaborateur compétent,créatif et surtout désireux des’investir professionnellement.Avis aux amateurs ! PG

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La CCIG recommande donc devoter OUI le 24 février prochain

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Vie politique

Cela doit changer. Le Parlement adonc adopté la deuxième réforme del’imposition des entreprises qui pré-voit une série de mesures modéréeset équilibrées. Cette réforme nes’adresse pas aux grandes entreprises,mais est focalisée sur les petitesentreprises individuelles, sociétés depersonnes, entreprises artisanales,sociétés anonymes familiales et entre-preneurs indépendants qui s’enga-gent pleinement et supportent latotalité des risques de leur activité.

Soutenir les entreprises familialesdans les phases de transition D’après une étude de l’Université deSaint-Gall, quelque 60’000 entre-prises, représentant 450’000 emplois,seront confrontées à une successiondans les cinq ans. Près de 9’200 d’en-tre elles, représentant 73’000 emplois,

Les PME, moteur de l’économie suisse• plus de 99,7% des entreprisessuisses sont des PME;• 88% des entreprises suisses ontmoins de 10 employés;• les PME représentent les deux tiersdes emplois.

mettront la clef sous la porte.Une des causes du problème estle traitement fiscal peu avanta-geux des entreprises en phasetransitoire. De nombreux obsta-

cles fiscaux compliquent par exemplel’étape délicate du passage du témoinà la génération suivante. Ces écueilsentravent les transferts d’entreprise etmenacent leur pérennité. La réformede l’imposition des entreprises sup-prime ces entraves inutiles. Le trans-fert de la PME familiale à un fils ouune nièce est facilité. L’imposition desréserves latentes sera par exemple dif-férée lorsque l’ensemble des héritiersne poursuit pas l’exploitation commer-ciale en cas de partage successoral.Lors du transfert de l’immeuble de lafortune privée à la fortune commer-ciale, l’imposition de la plus-valuepourra être repoussée. Enfin, la dimi-nution de la charge fiscale pesant surles bénéfices de liquidation facilitera laconstitution d’une prévoyance vieil-lesse privée pour les indépendants.Près de 200’000 patrons, ayant unstatut d’administrateur unique ou desociétaire, bénéficieront ainsi d’uneimposition atténuée et plus équitablelorsqu’ils remettront leur entreprise.

Encourager les investissementsLa réforme de l’imposition des PMEpoursuit un objectif fondamental:récompenser les idées innovantes et laprise de risque de la part des entre-

prises au lieu de les entraver par desobstacles fiscaux. La réforme prévoitun ensemble de mesures pour dimi-nuer la charge fiscale des sociétés decapitaux. Les cantons pourront renon-cer à prélever tout ou partie de l’impôtcantonal sur le capital pour les entre-prises qui paient un impôt sur le béné-fice. La réforme de l’imposition desentreprises réduit également l’étendued’un autre impôt qui a fait son temps:le droit de timbre d’émission. Celadiminuera le coût de l’emprunt pourles sociétés coopératives. Elle allègeaussi, et surtout, la double impositionéconomique en introduisant uneimposition partielle des dividendes, àhauteur de 60% dans la fortune pri-vée et de 50% dans la fortune com-merciale. Une participation de 10% auminimum des parts de l’entreprise estla condition pour en bénéficier. L’allé -gement de la double imposition en -cou ragera les investissements et le dé -veloppement des entreprises familiales.

Une réforme favorable à la croissance et à l’emploiEt les conséquences sur les recettes del’Etat? Le conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz nous donne une réponseclaire: «La diminution attendue desrecettes est supportable: pour laConfédération, elle se monte à 56 mil-lions de francs, une somme à mettreen rapport avec un volume dedépenses de 56 milliards de francs.»

En Suisse, plus de 9 entreprises sur 10 comptent moins de 250 employés. Elles emploient au total plus de2 millions de personnes. Ces PME sont le cœur de notre économie, mais le pays ne profite pas pleinement de leurcréativité et de leur dynamisme. La faute à un système fiscal qui décourage leurs initiatives : les investissementsnécessaires sont entravés et l’entrepreneur subit de nombreuses complications lors des phases de transition:fondation, modernisation, successions, passage à la retraite, etc.

Surtout, cette baisse de rentrées fisca -les sera très vite largement compenséepar une hausse des investissements,des revenus et de la consom mation. LaConfédération et les assurances socia lespeuvent même tabler sur une augmen-tation de leurs revenus. Si les Suissesveulent des assurances sociales stables,ce programme d’impulsion en faveurdes PME est une bonne solution.

Agir pour défendre les PME suissesLa concurrence internationalen’épargne pas les petites et moyennesentreprises suisses et requiert unusage aussi efficace que possible desressources financières. L’imposition

des revenus du capital, qui atteint unniveau presque record dans notre payspénalise fortement les PME et la placeéconomique suisses. C’est aussi enraison de l’évolution internationaleque la réforme de l’imposition desPME traite ces questions. Malheu reu -sement, le parti socialiste suisse adéposé un référendum contre les PMEet l’emploi. Le 24 février 2008, il fau-dra donc choisir si l’on veut soutenirou non les PME suisses.�

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Quelques raisons pour refuser l’initiative pour la gratuité destransports publics genevois:• L’initiative n’offrirait pas en faitla gratuité aux utilisateurs payantleurs impôts à Genève, mais à ceuxnon soumis à l’impôt cantonal• Le manque à gagner lié à lagratuité serait in fine à la chargedes contribuables genevois• A ce jour, les produits liés à lavente des billets et abonnementsse montent à plus de CHF 100millions. L’économie réalisée parla suppression des contrôles etdistributeurs serait de l’ordre deCHF 20 millions.

• La gratuité signifierait que lesnon-utilisateurs paient pour lesutilisateurs provoquant ainsi uneinjustice sociale• Le contrôle dans les tramset bus est également un gage desécurité• Indéniablement la gratuité provoquerait une diminution del’offre et une baisse de la qualitéet surtout le licenciement dequelque 500 personnes …

La CCIG recommande devoter NON à la gratuitédes TPG le 24 février

Gardons un service public de qualité!

VOTATIONSDU 24 FÉVRIER 2008

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Commerce international

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La CCIG offre à ses membres lapossibilité de recevoir une news-letter commerce international.Cette newsletter transmet de nom-breuses informations sur les marchésmondiaux, les opportunités d’af-faires, les manifestations (par exem-ple les offres de formation et deconseils) et les foires internationales.Elle propose également des guidesd’affaires, des informations sur lesdispositions législatives et divers rap-

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Pour rappel, le carnet ATA est undocument douanier qui permet deréduire au minimum les formalitésdouanières et dispense le titulairedu paiement des droits et taxesnormalement exigibles à l’entréedans le ou les pays de destinationou de transit.

En effet, le système ATA se substitueà ce paiement ou à ce dépôt auprèsdes douanes par la garantie géné-rale des Chambres de commerce.

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Contact :Sophie PelletAnimatrice/Coordinatrice, CVCI,Av.d’Ouchy 47, 1006 Lausannetél. 021 613 35 49e-mail : [email protected]

Page 5: CCIGinfo no 1 -2008

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No 1 / Janvier 2008 5

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2008• 20 février • 19 mars • 23 avril• 21 mai • 18 juin • 17 septembre• 22 octobre • 19 novembre

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Midi de la Chambre du 21 novembre: un dernier menu 2007 apprécié!

Vie de la Chambre

Midi de la Chambre du 21 novembre 2007:dernier menu de l’année

Le dernier Midi de la Chambre de l’année 2007 s’est déroulé devant une trentaine de participants et cinq entreprises se sont, à tour de rôle, présentées. Ensuite, les personnesayant pris part à cet événement ont pu échanger, comme à l’accoutumée, leurs cartes devisite autour d’un lunch agréable et sympathique.

Nouvelle formation en matièred’arbitrage et de médiation

Stationnement des véhicules professionnels :macaron multizones

La faculté de Droit de Genève proposeun nouveau Master intitulé «GenevaMaster in International Dispute Settle -ment» dès la rentrée universitaire2008-2009. Ce programme, essen-tiellement en anglais, permet d’ap-profondir différentes méthodes derèglement des litiges internationaux,telles que l’arbitrage, la négociationet la médiation. Toutes les informa-tions relatives à ce Master, notam-

ment les délais d’inscription, sont disponibles sur le site: www.mids.ch.

Pour plus de renseignements: Masterin International Dispute Settlement,Geneva University Law School, Depar -tment of Private International Law40 bd du Pont-d’Arve,1211 Geneva 4, tél. 022 379 85 96ou 022 379 85 03, fax 022 379 84 67e-mail: [email protected]

Le macaron multizones, dont l’intro-duction avait été demandée par laCCIG, est une autorisation de station-nement qui permet aux artisans,livreurs et professionnels de parquerla demi-journée ou la journée entièredans les zones bleues. C’est un trèsléger progrès pour les véhicules pro-fessionnels qui peinent à se garer.Ce macaron valable une demi-jour-née (de 08h00 à 13h30 le matin ou

dès 11h30 l’après-midi), répond àune demande des transports profes-sionnels (livraisons, artisans, etc.)mais permet également aux particu-liers qui le souhaitent, de déroger àla limitation à 1 heure de stationne-ment dans les zones bleues.Son utilisation ne peut être cumuléeavec d’autres autorisations de sta-tionnement, comme le disque bleuou d’autres macarons multizones par

exemple, le véhicule devant en effetêtre réengagé dans la circulationentre la pose de deux autorisations.

Le macaron peut être acheté àl’unité au prix de CHF 10.-/pièce, oupar carnet de dix, à la Fondationdes parkings, parking de l’Etoile,Carrefour de l’Etoile 1 (Ouverturedu lundi au vendredi de 8h00 à16h30 sans interruption).

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6 No 1 / Janvier 2008

Evénements

Party-Service: lignes directes 022.307.53.17 ou 022.307.55.28 � Fax 022.307.51.70e.mail : [email protected] � Site internet: www.traiteurparty.ch

Contactez-nous pour obtenir de plus amples informations.

Un restaurant gastronomique à domicile.

Agenda CCIG 2008Un programme varié attend les membres

Ce planning est susceptible de subir des modifications

Assemblée générale 2007 Evénement économique 2007 Réseautage lors d’un Midi de laChambre 2007

Février• Mercredi 6 février : P’tit Déjeuner de la Médiation• Mercredi 20 février: Midi de la Chambre• Jeudi 28 février: Accueil des nouveaux membres de la CCIG• Jeudi 28 février: Conférence de François Naef, vice-président de

la CCIG, sur le futur de l’économie genevoise, en partenariat avecla BSCC

• Vendredi 29 février : Petit déjeuner des start-up

Mars• Mardi 4 mars : Séminaire CCIG sur le certificat d’origine –

nouvelle ordonnance• Mercredi 19 mars : Midi de la Chambre

Avril • Mercredi 2 avril : P’tit Déjeuner de la Médiation• Jeudi 17 avril : Assemblée générale de la CCIG• Mercredi 23 avril : Midi de la Chambre• Jeudi 24 avril: Accueil des nouveaux membres de la CCIG• Vendredi 25 avril : Petit déjeuner des start-up

Mai• Mercredi 7 mai : P’tit Déjeuner de la Médiation• Mercredi 21 mai: Midi de la Chambre• Jeudi 22 mai: Initiation à la médiation commerciale• Vendredi 30 mai : Petit déjeuner des start-up

Juin • Mercredi 4 juin: P’tit Déjeuner de la Médiation• Jeudi 5 juin: Accueil des nouveaux membres de la CCIG• Mardi 10 juin: Initiation à la médiation commerciale• Mercredi 18 juin: Midi de la Chambre• Vendredi 27 juin: Petit déjeuner des start-up

Septembre• Mercredi 3 septembre: P’tit Déjeuner de la Médiation• Mercredi 17 septembre: Midi de la Chambre• Jeudi 18 septembre: Initiation à la médiation commerciale• Jeudi 18 septembre: Accueil des nouveaux membres de la CCIG• Vendredi 26 septembre: Petit déjeuner des start-up

Octobre• Mercredi 1er octobre: P’tit Déjeuner de la Médiation• Jeudi 2 octobre: Initiation à la médiation commerciale• Jeudi 9 octobre: Evénement économique de la CCIG• Jeudi 9 octobre: Petit déjeuner des start-up• Mardi 14 octobre: Séminaire CCIG sur le carnet ATA• Mercredi 22 octobre: Midi de la Chambre• Jeudi 23 octobre: Accueil des nouveaux membres de la CCIG• Mardi 28 octobre: 2e Congrès suisse de l’aviation• Vendredi 31 octobre: Petit déjeuner des start-up

Novembre • Mercredi 5 novembre: P’tit Déjeuner de la Médiation• Jeudi 6 novembre: Initiation à la médiation commerciale• Jeudi 6 novembre: Séminaire sur les PME et le développement

durable, organisé par la FER, le Service cantonal du développement durable et la CCIG

• Mardi 11 novembre: Initiation à la médiation commerciale• Mercredi 19 novembre: Midi de la Chambre• Vendredi 28 novembre: Petit déjeuner des start-up

Décembre• Jeudi 4 décembre: Accueil des nouveaux membres

Résultats exceptionnels à MigrosGenève!Pour la première fois de son histoire, la société coopérativeMigros Genève réalise en 2007un chiffre d’affaires supérieurà 1,1 milliard de francs, soit uneprogression de 2,6% par rapportà 2006!

Le chiffre d’affaires encaissé,toutes taxes comprises, parMigros Genève en 2007 est deCHF 1’100’031’000 francs.

Cette heureuse progression classeMigros Genève dans le peloton detête des dix coopératives Migros.

La croissance du chiffre d’affairess’explique notamment par la dyna-mique commerciale de Migros

Genève, par la rénovation de sonréseau de vente, très appréciée desa clientèle – notamment àl’Aéroport, à la place du Cirque, à laJonction, au Lignon, à Meyrin et àRieu – et par l’élargissement de ses

assortiments: les gammes«Sélection» et «Actilife» ainsi queles produits «De la région», parexemple. Enfin, l’euro fort a contri-bué à renforcer l’attractivité de sesproduits et services.�

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No 1 / Janvier 2008 7

Portrait d’entreprise

Tout profane se posera légitimement la question de ce qui différencie une école de langue d’une autreécole de langue. Pourtant, afin d’obtenir des résultats probants, soit des progrès de l’apprenant, plusieursingrédients sont nécessaires. Raymond Gassmann, directeur et créateur de Supercomm (SL&C) livre les clésdu succès en matière d’apprentissage linguistique. En effet, cette société, fondée il y a presque 25 ans, adéjà satisfait quelque 500 entreprises. Pour ce faire, SL&C bénéficie de plus de 250 formateurs répartis sur4 centres: Genève, Nyon, Lausanne et Zurich. Surtout, elle propose une méthode novatrice et propose uneoffre sur mesure aux entreprises.

En quoi la méthode d’apprentis-sage que SL&C offre est-elle spécifique?Elle a l’avantage de combiner à lafois e-learning1, conversation télé-phonique et cours traditionnels, pri-vés ou en groupe. Ce mélange per-met de solliciter les différentescompétences linguistiques desapprenants : parler, écrire et lescompréhensions orale et écrite.Cette méthode, qui permet par ail-leurs la pratique immédiate de lalangue dans des situations concrètesen immersion totale, porte un nom:«blended learning». Elle s’adresse àtoutes les PME ou grandes entre-prises dont les employés sontconfrontés à des situations de travaildans une langue qui n’est pas laleur et qui veulent progresser rapi-dement. Cependant, pour satisfaireune société en matière de formationlinguistique, appliquer une méthodene suffit pas. Il faut proposer auclient une offre sur mesure, soitadapter la méthode aux besoins del’entreprise.

Concrètement,qu’est-ce quecela signifie?En amont detoute formation,

un conseiller pédagogique deSupercomm et le représentant dela société - directeur, responsableressources humaines ou formationpar exemple - identifient claire-ment les besoins linguistiques de lasociété. Puis, nous procédons à unaudit linguistique. En d’autrestermes, il s’agit d’évaluer par untest via internet et par un entretientéléphonique les connaissances descollaborateurs concernés. C’est surces bases qu’une offre est alorsélaborée. Depuis le recensementdes besoins de l’entreprise, jusqu’àl’envoi du certificat de fin de pro-gramme, le responsable du client -un conseiller pédagogique - suit ledéroulement de la formation etl’évalue régulièrement pour êtresûr que les objectifs fixés serontatteints lorsqu’elle sera terminée.Evidemment, nous conseillons, afinde conserver une motivationconstante lors du programme deformation, l’organisation d’un exa-men reconnu comme le TOEIC.Autre spécificité de Supercomm,

les formateurs orientent le pro-gramme en fonction des exigencesprofessionnelles des collabora-teurs : affaires, banque, juridique,finance, informatique ou enginee-ring pour ne citer que quelquesdomaines.

On peut lire sur votre brochureque vos formateurs sont vosmeilleurs atouts. Pourquoi ?Nos formateurs, tous de formationuniversitaire, sont engagés selondes critères stricts. Premièrement,leur langue d’enseignement est évi-demment leur langue maternelle.Ensuite, ils doivent être au bénéficed’une solide formation profession-nelle qui sera en relation directeavec la matière qu’ils enseigneront.Par exemple, une personne initiale-ment formée dans le marketings’occupera des groupes qui travail-lent dans cette branche : vente,publicité, communication, etc. Celaconstitue un atout indéniable lorsdes conversations et le vocabulaireprofessionnel est ainsi plus rapide-ment acquis. Ensuite, nos forma-teurs sont considérés aptes à ensei-gner après une formation complèteà l’utilisation de la méthode spéci-fique SL&C. Leurs compétences etaptitudes sont constamment éva-luées et leurs connaissances sanscesse actualisées.

Si nous résumons, SL&C a uneméthode novatrice, proposeune offre sur mesure et met àdisposition des formateurs hau-tement qualifiés. Des projetspour l’avenir?Nous allons en 2008 ouvrir un cen-tre à Londres. Cette expérienceinternationale permettra égalementà nos clients établis en Suisse d’enbénéficier car nous organiseronsdans ce nouveau centre des séjoursdont la durée variera en fonctiondes besoins du client...�

Propos recueillis par Pascale Gigandet

Raymond Gassmann: «Il faut proposer au client une offre surmesure, soit adapter la méthode aux besoins de l’entreprise.»

SL&C offre des formationslinguistiques sur mesure

1Utilisation de nouvelles technologies permettant à l’apprenant de développer ses compétences de manière autonome

Zoom sur un produit exclusif «Total Weekend Immersion»Total Weekend Immersion est unprogramme dynamique et origi-nal destiné aux managers. Cetteoffre a été créée pour celles etceux qui désirent optimiser leurtemps et progresser rapidementen alliant l’utile à l’agréable.

Pendant un week-end, avec leurformateur, des visites et des acti-vités culturelles sont organiséesen pratiquant la nouvelle languedans l’environnement le plusfavorable qui soit. Destinationspossibles: Londres, Paris, Berlin etBarcelone.

SL&C EN BREF…

Création: 1984 à GenèveOffre: une méthode linguistiqueoriginale axée sur les besoins desentreprisesNombre de clients :500 entreprisesNombre de personnes forméespar année: plus de 8’000Nombre de formateurs :plus de 250

Nombre de centres : 4Genève, Nyon, Lausanneet ZurichLangues: 7Anglais, Français, Allemand,Italien, Espagnol, Portugais et RusseCertification: Eduqua

Adresses:

SL&C GenèveBoulevard du Pont-d’Arve 281205 Genève Tél. 022 849 85 00Fax: 022 849 85 [email protected]

SL&C NyonRue de la Gare 451260 Nyon Tél. 022 363 88 22Fax 022 363 88 20 [email protected]«SL&C a une méthode novatrice, propose une offre sur mesure et met à disposition des forma-

teurs hautement qualifies»

Supercomm Langues et Communi cation. Votre partenaire en for -mation linguistique.

SL&C LausanneRue Centrale 71003 Lausanne Tél. 021 310 03 00Fax: 021 310 03 03 [email protected]

SL&C ZürichAnemonenstrasse 378047 Zürich Tél. 043 336 20 00Fax: 043 336 20 01 [email protected]

www.supercommm.ch

suite en page 8 >

Page 8: CCIGinfo no 1 -2008

Les Midis de la Chambre

Renseignements / Inscriptions:Nathalie Eggly, CCIG, tél. 022 819 91 11, e-mail : [email protected]

Gilles Desplanches - Chocolatierwww.gillesdesplanches.com

Leman Conseils & GestionConseil d’entreprise en prévoyanceprofessionnelle

MBC – Murdoch BusinessCommunications - Relations publiques

Papeterie Wolf - Papeteriewww.papeterie-wolf.ch

SME ServicesGestion et management de projetswww.sme-services.ch

Supercomm Langues &CommunicationCentre de formation linguistiquewww.supercomm.ch

Mercredi 20 février 2008 - de 12h30 à 14h - CCIG, bd du Théâtre 4

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8 No 1 / Janvier 2008

Agenda

Sous les auspices de la ChambreSuisse de Médiation Commerciale(CSMC), la CCIG organise chaquemois les P’tits Déjeuners de laMédiation qui visent à permettreun échange sur des questions pra-tiques touchant à la médiation. Les P’tits Déjeuners de la Médiationont lieu à la CCIG, à partir de 8h15.

Prochain P’tit Déjeuner:

• 6 février 2008

Programme disponible surwww.ccig.ch

Frais de participation: CHF 10.-,montant payable à l’entrée.

P’tits Déjeunersde la Médiation

Caran d’Ache fait part deson expérience avecSupercommHéritière d’un précieux savoir-fairetransmis de génération en généra-tion, la Maison Caran d’Ache conçoitet fabrique, avec exigence et passion,des produits d’exception dans l’artde l’Ecriture: instruments d’écriture,fournitures d’art et de dessin.Reconnues dans le monde entierpour leur qualité «swiss made», sescréations ne cessent de surprendre etde faire rêver en faisant émerger unluxe discret, artisanal, authentique etextrêmement contemporain. La Maison Caran d’Ache, soucieused’offrir à ses collaborateurs une pro-gression en relation avec les exi-gences toujours plus grandes deleur fonction, a mis en place desformations sur mesure en faisantappel aux services de Supercomm.Ghislaine Jacquemin, directrice desressources humaines et NatalieToumpanos, responsable de la for-mation ont eu la gentillesse de nousfaire partager leur expérience avecSupercomm.

Pouvez-vous décrire ce qui, enamont, vous a fait vous décideren faveur de l’offre linguistiquede Supercomm?Il est évident que l’offre sur mesurea pesé dans la balance. Cependant,l’élément déclencheur a résidé dansles qualifications du formateur. Eneffet, en plus d’être d’origine bri-tannique, ce dernier était au béné-fice des compétences nécessairespour enseigner un vocabulaire spé-cifique à notre métier, vocabulaireindispensable pour traiter avec lesfournisseurs.

Quels sont les retours des collaborateurs concernés par lesprogram mes de formationSupercomm?Les retours sont extrêmement posi-tifs. Malgré une charge de travailde plus en plus importante, les col-laborateurs demandent, à l’issued’une formation, des cours supplé-mentaires synonymes d’engage-ment personnel conséquent. Parailleurs, les progrès dans le travailquotidien se font vite sentir, le

meilleur indicateur étant le fait quenotre personnel arrive à communi-quer de façon concluante avec nosdifférents partenaires situés à tra-vers le monde. Evidemment, dansles programmes de formation, noscollaborateurs sont égalementrégulièrement évalués.

Qu’est-ce qui vous a particulière-ment satisfaites dans la collabo-ration avec Supercomm? Indéniablement, c’est l’approcheclient qui nous importe, autrementdit le fait de bénéficier d’une offresur mesure établie en fonctiondes particularités de l’entreprise.Supercomm est avant tout à l’écoutedu client, point essentiel pour nouseu égard à nos spécificités et, sur-tout, aux exigences du marché.

En outre, pour un servicecomme les ressources humaines,Supercomm apporte égalementdes solutions qui facilitent la tâchecomme les tests on-line pour descandidats en phase de recrute-ment. Un must ! � PG

IMPRESSUMCCIGinfobulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an, 3’200 exemplaires

Responsable d’édition:Pascale GigandetRédaction:Pascale Gigandet et Pascale Baudat

Publicité: Promoguidee-mail: [email protected]

Concept: PULP.ALIBI Graphisme: ROSS graphic designImpression: Atar Roto Presse – GenèveInformations: [email protected]

Ont participé à ce numéro:Véronique Grenacher (commerce inter-national), Emmanuel Veuve et CatherineLance, economiesuisse

Ce petit-déjeuner sera consacré à lacommunication et à la gestion decrise, et sera suivi d’un débat avecles participants. Entrée gratuite maisinscription indispensable sur le lien

www.petitsdejeuners.ch ouinformations complémentaires àl’Office de la promotion écono-mique au 022 388 34 34,e-mail: [email protected]

Petits-déjeunersdes start-up

Depuis le recensement desbesoins à l’envoi du certificatde fin de programme, SL&Cprend en charge toutes lesopérations pour organiser lesprogrammes linguistiques descollaborateurs. Celles-ci sedéclinent en dix étapes:

1) Définition des besoins Lors d’un entretien avec unconseiller pédagogique deSupercomm, les besoins linguis-tiques de l’entreprise sont définis2) Audit linguistiqueLes collaborateurs concernés tes-tent leurs connaissances par inter-net et sont interviewés par télé-phone

3) Présentation des résultatsLes résultats de l’audit sont pré-sentés et détaillés à l’entreprise 4) Fixation des objectifs Sur la base des résultats et de ladiscussion qui en a découlé, desobjectifs de formation sont définiset validés par l’entreprise5) Elaboration des planningsDes plannings sont définis et dis-cutés avec l’entreprise.6) Création des groupesUne fois les plannings acceptés, lesgroupes sont créés. 7) Début des coursLes solutions choisies se mettenten place avec les groupes.8) Premières évaluationsAu milieu de la formation, des pre-

mières évaluations sont effectuéeset présentées au responsable de laformation de l’entreprise.9) AjustementsSi, lors des premières évaluations,des écarts entre les objectifs et lesrésultats sont observés, ceux-cisont analysés et, le cas échéant,des ajustements sont effectués.10) Evaluations finalesA la fin de la formation,Supercomm contrôle que lesobjectifs de formation ont bien étéatteints. Ensuite, l’institut de for-mation procède à un débriefingavec l’entreprise. Tous deux pren-nent alors des décisions pour lasuite. Envoi de certificats de fin deprogramme.

Dix étapes pour une offre sur mesure

Portrait d’entreprise - suite de la page 7 >

Sponsors PartenairesCo-sponsors

Vendredi 29 février 2008 - de 8h30 à 10h30 - CCIG, bd du Théâtre 4