Caractères et enjeux du marché pétrolier

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Caractères et enjeux du marché pétrolier, Géopolitique, 2année de classe préparatorie économique et sociale

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  • CHAPITRE 17 : CARACTERES ET ENJEUX DU MARCHE PETROLIER I) Jusquaux annes 1950 : la mise en place dun marche mondial 1. Les localisations historiques

    Lutilisation moderne du ptrole remonte aux annes 1860/70, pas avant. Les premiers gisements historiques ont t mis en uvre Bakou, le long de la Caspienne, et au nord-est des Etats-Unis en Pennsylvanie, appel Oil Creek. Ce sont les deux gisements les plus anciens. Puis on voit apparatre vers 1905, de nouveaux gisements au sud des Etats Unis, dans le Texas, et un autre dans le sud de la Californie. Dautres gisements sont dvelopps lautre bout du monde dans les Indes Nerlandaises, dans lile de Sumatra en Asie du Sud-Est. Puis les gisements mondiaux vont stoffer durant lentredeux guerres dans deux rgions cls : le Moyen Orient autour dune rgion appel le golfe Persique, et un autre sous linfluence de lUSA en Amrique latine. Deux pays commencent tre exploits par les compagnies amricaines : le Mexique, et le Venezuela. Donc on voit ainsi une dissmination mondiale.

    2. Les facteurs de cet essor a) Rvolution industrielle

    Rappelons que nous sommes dans la thorie de Schumpeter, avec les innovations en grappe. On entre dans la 2me la rvolution industrielle fin du 19me sicle avec la rvolution des moyens de transport le moteur explosion. Lautomobile est en pleine expansion, et laronautique connat des dbuts balbutiants. Les transports maritimes connaissent galement une volution importante. La GB sera le premier pays saisir a, prendre conscience de la fin des steamers et de lapparition des moteurs essence. La homefleet sera la premire utiliser le fioul en 1912. Cela va jouer un rle fondamental. Le ptrole sera le premier produit connatre une dimension plantaire.

    b) La dimension capitaliste

    Le ptrole suppose des moyens considrables, de prospection, de recherche, de raffinage et de transport. Il suppose donc beaucoup dinvestissements : cest le premier secteur exiger une dimension internationale et capitaliste. Il nest pas question que le secteur soit miett, car les investissements et les revenus ventuels sont considrables. Il va donc y avoir un mouvement de multinationalisation. En Angleterre ont voit apparatre la BP en 1909, Shell (anglo-nerlandais). En France apparat en 1924 la CFP (Compagnie Franaise des Ptroles) qui deviendra Total en 1991. Aux USA, cest un secteur privilgi qui soulve tout un tas de convoitises. Un symbole est Rockefeller qui met en place une socit nomme la Standard Oil qui deviendra trs puissante.

    c) Le rle de lEtat Jusque dans les annes 30, on est dans un contexte de libralisme conomique. LEtat a en gnral un rle trs effac. Or, le ptrole est le premier secteur auquel lEtat va sintresser. Il a trs vite compris les enjeux dordre stratgique et conomique. Paradoxalement, les USA, ltat libral par excellence, sont les premiers ragir. Ds 1890, ils mettent en place le Sherman Act (loi anti Trust). Ils obligent lentreprise Rockefeller tre dmantele, et crent des filiales, qui sont contrles en fait par Rockefeller Standard oil of Indiana / Californie. Leur action est coordonne par des boards. Elle est confirme par le Clayton Act en 1914. La GB va crer la BP. La politique coloniale anglaise va tre trs lie aux intrts ptrolier british. LItalie fasciste de Mussolini va crer une entreprise dEtat : lENI. En France on met en place la CNP. Le ptrole saffiche dj comme un grande priorit des Etats.

  • 3. Les enjeux gographiques et gostratgiques a) Lenjeu du Moyen Orient

    Des rgions vont devenir un enjeu vital le Moyen Orient va tenir un rle fondamental. Cest une rgion qui aprs 1920-23 a t dpece par les franais et les anglais : elle appartenait avant lempire Ottoman. Les puissances coloniales vont dcider des zones dinfluence : avec les accords Sykes Picot de 1916, les anglais et les franais vont se partager la rgion. En 1924, Gulbenkian (spcialiste du ptrole armnien) doit procder une rpartition des zones dinfluences entre les socits occidentales. Il va en dterminer 3 : la Perse (cration de lAnglo-persian, socit anglaise), Irak (cration de lIPC (lIraq Petroleum Company), conglomrat dentreprises dont Total), et lArabie Saoudite (cration dun consortium amricain ARAMCO). Les Anglais sont les mieux servis. Les Franais ont un strapontin. La zone cl devient progressivement le Moyen Orient.

    b) Les implications : le transport des hydrocarbures Il y a un certain loignement entre les zones de production et les zones de consommation : il faut donc maitriser les transports (pipes + flux maritimes) cest la dimension stratgique. On voit lapparition de rgions nvralgiques, quil faut absolument maitriser. Le charbon na pratiquement pas de transports maritimes (cards europen, amricain et sovitique). Le ptrole est une matire premire maritime. Par consquent on voit lapparition, grce au ptrole, dun processus de littoralisation. Ainsi, une nouvelle gographie nergtique se met en place la rgion Phocenne se dveloppe grce au ptrole, tout comme la rgion de Rotterdam, qui devient le premier grand port europen. On voit une nouvelle donne qui se dessine.

    II) Le temps des Crises (50s 80s) 1. La dictature des marchs a) Le contexte est celui des 30 Glorieuses

    La croissance tait trs forte durant cette priode (5% par an). Il y a donc une forte demande en produit ptrolier, qui est li notamment lge dor de lautomobile, de la motorisation ainsi quau dveloppement de lindustrie chimique. Aux USA, en 1955, on lance un plan : lIntertsate Highway System. Par consquent, entre 1950 et 1970, la consommation ptrolire a t multiplie par trois. Daprs Lamfallussy, les conomies sont structures par et pour le ptrole. Or, aprs 1970, la veille de la crise, on estime que lon a encore que 10-12 ans de consommation en rserve, et 20 ans de rserves probables. Le march du ptrole est un march demandeur. Or, le rapport Meadows tmoigne des inquitudes de certains. Or, on est dans laire de labondance et de la consommation : on ne se pose pas de soucis. Dans les annes 60, le ptrole devient la premire nergie consomme.

    b) ll faut peut-tre incriminer le comportement des Occidentaux Les pays de lOccident versent aux pays producteurs des royalties, 1 ou 2 dollar le baril ce qui ne reprsente pratiquement rien. Cela exaspre les pays producteurs. Les socits ptrolires sont donc les acteurs qui ralisent de substantiels profits. Aprs 1950, il y a des ractions : la premire, que lon a pas vu venir, vient de lIran dans les annes 50. Cest lpisode Mossadegh : le premier ministre veut une meilleur redistribution des richesses cest--dire une nationalisation du secteur ptrolier. Cet pisode dure trois ans et la CIA le renvoi, dues aux pressions amricaines. Trente ans aprs en 1971, les occidentaux dcident de baisser les royalties. Or il y a une crispation (confrence de Thran de 1971). Cela a t aggrav par la double maladresse amricaine : - Le dollar est dvalu (dficit commercial) : cela provoque une rosion des revenus des pays producteurs

    - Le Gulf Plus System (GPS) : cest le fonctionnement du march amricain. Il faut savoir que le ptrole amricain est cher (produit par les indpendants, socits locales). Importer du ptrole extrieur revient donc moins cher que la production locale. Les indpendants demandent donc une taxation des importations ptrolires. On laligne sur le ptrole local : on le renchri (depuis 27-28). Or Nixon, en 71, on nom du libralisme conomique (1er dbut libralisme), libre le march amricain de ce GPS. Il labolit. Il baisse donc le prix du ptrole import au nom des liberts. Les amricains consomment donc plus : cette abolition conduit donc rendre le march plus tendu.

  • Ainsi, les majors maitrisent le systme, et sont leur apoge. On les appelle les cinq surs : la BP, Shell, Exxon, Mobil oil, la Socal (Standard oil of California). Ces majors imposent une dictature des marchs. 2. Les chocs ptroliers a) Constat

    Au dbut des annes 70, le prix dun baril tournait entre 1 et 2 $ le baril. Aprs 1982, il tait 35-36$. Ainsi, durant lhiver 1973/74, on subit une augmentation de 4 fois, et entre 1979/80, une augmentation de 2,5 fois. Les crises sont diffrentes.

    b) Origines Le premier choc est li au conflit Isralo-arabe, et de la guerre du Kippour. Certains pays ont t lobjet dun embargo car ils soutenaient Isral, comme les Pays-Bas. En fait il y a des causes plus profondes. Cest li un contexte plus fondamental, a traduit une tension prexistante sur les marchs, aussi la fragilit du dollar, puis finalement a traduit de nouveaux rapports Nord-Sud. Par contre au moment du 2me choc, est diffrent. En janvier 1979, il y a un changement de rgime en Iran, et les Ayatollahs, cest--dire le clerg chiite, une des branches de lIslam prennent le pouvoir et vont lancer le thme de la rvolution. Il y a des diffrents frontaliers avec lIrak, avec sa tte Saddam Hussein. Cest la guerre entre les deux pays, qui durera jusquen 1987. Ces deux pays taient de gros producteurs ptroliers. Ainsi, les cours se sont emballs.

    3. Les consquences a) Pays consommateurs

    Les consquences sont diffrentes pour les pays consommateurs. On parle l des pays comme lUSA, lEurope, le Japon qui vont connaitre une srie de consquence. La premire est la facture nergtique : il faut payer le ptrole de plus en plus cher. Il fallait 1% de croissance pour compenser cette augmentation. La deuxime cest la trs forte pousse inflationniste. On sait en fait que le ptrole na que trs partiellement caus cette pousse inflationniste. Mais cela a forc les pays consommateurs faire des efforts. En particulier on a lanc de nouveaux programmes nergtiques : laire du nuclaire avec les programmes lectro nuclaire dans les annes 60. On a notamment lanc deux grands plans dquipements : le plan Messmer, et le plan Giraud. On ne parle pas encore vraiment dnergies renouvelables. On est plong dans une vritable crise industrielle, qui est rvlatrice dune rvolution sectorielle : le ptrole na ainsi t quun rvlateur. Par contre, les plus grandes victimes sont certains pays du Sud, importateurs du ptrole. Eux sont touchs de plein fouet. Ils sont coincs entre deux problmes : la facture nergtique payer et les produits industriels venant du nord payer. Les pays comme le Brsil, lInde, ou le continent Africain sont touchs.

    b) Pays producteurs

    Les pays producteurs deviennent des nouveaux acteurs sur la scne mondiale. Ils engrangent ce quon appelle des ptrodollars. Sur les 2 chocs, on estime quils ont engrang jusquen 1982, 800 milliards de dollars. Contrairement ce que lon pense, ils importent des produits industriels du Nord, et se lancent dans les BTP (grands programmes dquipements), des usines. Cest le dbut de la construction de lquipement des Emirats du Golfe. On en a donc bnfici. Mais ils ont un surplus dargent. On estime que surs les 2 chocs, ces pays ont un excdent de 300 milliards de dollar. Il vont donc recycler, repositionner cet argent en Occident : cest le recyclage du ptrodollar. Ils vont utiliser des plaques tournantes comme Londres ou New York, et vont par exemple racheter des socits. La Lybie rachte une partie de Fiat, trouve sa place chez Krupp (sidrurgie allemande). Ils vont galement se lancer dans lachat de limmobilier. A Paris dans les quartiers de luxe, on assiste des rachats dhtel. Ils vont aussi racheter des bons du trsor amricain. Ils deviennent de nouveaux acteurs financiers aux cots des pays du Sud. Par contre, ces pays mergents nont en rien aid les pays du Sud. Si la Libye prte de largent aux pays africains, cest contre un message religieux.

  • III) Les incertitudes contemporaines 1. Vers un nouveau march a) OPEP

    En 1982, un magasine nomm lExpansion, titre A bas lanarchie, vive lOPEP . Cela peut paratre paradoxal que lon chante les louanges de lOPEP car celui ci il connat des problmes internes. Son intrt est davoir une volution long terme. Maintenant on ne sait plus rien, les marchs nergtiques deviennent instables : on ne peut plus faire de projection long terme. Le nuclaire nest rentable que si le ptrole est cher. Mais il y a un dlai de 8 ans, il faut donc prvoir la chute ou la monte du ptrole afin dengager un programme. Il est devenu trs difficile de mettre en place une politique long terme. Les pays producteurs ont des stratgies conomiques et des besoins. En fait il y a deux camps : ceux qui ont de grands besoin : High Absorbed. Ils vont faire monter les prix, (lAlgrie, lIrak, lIran). De lautre, les pays Low Absorbed, (comme les mirats). Il y a un antagonisme entre les pays qui peuvent souples, et ceux avec beaucoup dexigences. Il y a une diffrence au niveau de lidologie. Jusquen 1991, il y avait des pays qui roulaient pour les USA. Exemple : lArabie Saoudite est le porte-parole ptrolier sur march. Dautres roulent pour lURSS. Mais depuis 1991, cest plus compliqu. Il existe prsent des tats voyous : le Venezuela, lIran. Dsormais les gros producteurs ptroliers de l'OPEP ne sont pas souvent daccord.

    b) La remise en cause de la place de lOPEP LOPEP a t cre en 1960 et cest lexemple historiquement du premier cartel qui conteste le Nord. Il sest vraiment rvl en 1973. Il a un atout considrable dans le fait quil est centr sur le Moyen Orient. En effet, cela reprsente environ les 2/3 des rserves mondiales et 1/3 de la production mondiale. Cest donc la cl de voute du march. De plus, le cot dextraction est faible, cest un ptrole bon march. Or, comme les prix montent cela renforce la prospection et cela permet aux gisements marginaux de devenir rentable. Le rsultat cest quon a vu apparatre de nouveaux gisements, qui se dveloppe le Nord Canada, lAlaska, la Mer de Beaufort, le gisement de la mer du Nord, ceux de Sibrie. LAfrique devient retable, notamment le Nigria et lAngola deviennent de gros producteurs. Ainsi, l'OPEP voit sa domination remise en cause. Une nouvelle donne plantaire est en train de sesquisser. 2. Les nouvelles rgles du jeu a) Le libralisme conomique

    Jusquaux annes 80, en gnral le march est assez stable. Souvent les contrats ont t passs long terme, et les grands acteurs sont des grandes socits ou les Etats. Il y avait ainsi une certaine stabilit, on pouvait faire des projections. Cependant cela a chang. Dsormais, au cur des marchs ptroliers, il y a un esprit de spculation. Il y a une contradiction entre un march stratgique, et la spculation sur celui-ci. Le ptrole nest pas un produit spculation. On rsonne sur le court terme. Au cur de ces spculations, on a les marchs-spot. Aujourdhui on a 3 grands marchs : - A New York, on spcule sur le ptrole amricain (WTI = West Texas Intervagate). - Londres, o on cote le ptrole de la mer du Nord. - Rotterdam, o on cote lArabian Light. Cest le march le plus important. Les grandes socits nextraient pas forcment le ptrole, mais le raffinent et le commercialisent. Elles changent de fonction mais font de plus en plus de profit.

    b) Les acteurs On les appelle les Nopep. Ils font ce quils veulent, ne suivent pas les recommandations des pays producteurs en fixant les prix quils veulent : Le Mexique, la Norvge, la Russie. Ainsi il y a de nouvelles rgles, on regrette presque le temps de l'OPEP.

  • c) Nouvelle donne Il y a une grosse demande des pays mergents. Pour la Chine, a fait 10 ans quelle importe, et reprsente un tiers de la demande mondiale. LInde elle ne produit presque rien, et compte donc sur les importations, tout comme le Brsil. Mais la mer du Nord a presque puis ses rserves. Les USA eux sont en train dexploiter le gaz de schiste. Ils ne sont a priori plus importateurs, et commencent mme exporter. Le Japon importe 100% de ses besoins : il est dans une situation de trs grande fragilit. Il avait jou la carte du nuclaire. Mais en mars 2011, lincident de Fukushima a provoqu larrt de 48 racteurs sur 50. Donc leur demande en ptrole a encore augment.

    3. De nouveaux paramtres

    a) Conjoncture et climat Les prix sont en partie dicts par le climat. Or ce qui va peser cest lhmisphre Nord et non pas le Sud, cest dire lhiver. Si celui ci est rigoureux, la demande va augmenter et inversement. Un autre paramtre, cest la conjoncture conomique. Depuis 2007/8, lconomie ne va pas fort. Ce qui fait quil ny a pratiquement pas de croissance. Cela ne booste pas le march ptrolier. A partir de 1982/83, les prix du ptrole ont baiss (grce aux plans daide notamment). Depuis les prix sont la hausse. Aujourdhui le prix du baril est au dessus de 100$. Il est vident que la conjoncture pse.

    b) De nouvelles nergies Le nuclaire est lobjet de dbat. Depuis 2 dcennies, on se tourne vers les nergies renouvelables. Notamment les oliennes, surtout en Europe du Nord. Il y a aussi le solaire. En Europe, lEspagne a fait un effort norme ; les USA et Isral aussi. On commence rutiliser ce quon appelle les usines marmotrices qui consistent utiliser la force de la houle et des mares afin de crer de lnergie. Mais les nergies renouvelables psent au maximum 20% du bilan nergtique. Cela allge toutefois la pression du ptrole. Mais elles ne sont rentables que si on parie sur une augmentation du ptrole. Le ptrole a dpass le charbon partir des annes 60. Depuis 2012, le charbon est repass devant le ptrole. En effet, les rserves sont normes, bien que le charbon pollue normment. Les pays comme la Chine ou lInde sont de gros utilisateurs de charbon. Enfin le gaz de schiste, utilis aux USA ou en Europe. Mais cela provoque de nouvelles incertitudes. Cest une donne supplmentaire.

    c) La donne gostratgique Il y a une diffrence fondamentale avec le charbon : avec celui ci, consommation et production sont superposs. En effet, les consommateurs sont souvent producteurs. Pour le ptrole cest le contraire. Il y a des enjeux gographiques entre producteurs et consommateurs. On estime quaujourdhui un quart de la production mondiale est off shore. Le problme est de savoir comment assurer la scurit dans les rgions comme le Golfe de Guine et celui du Mexique. Le gros problme rside dans la maitrise du transport entre la Russie et lEurope, mais aussi dans les flux maritimes : piraterie, conflits potentiels. Sil y a un conflit dans la rgion du dtroit dOrmuz, il y a gros parier que les Iraniens vont bloquer le dtroit. Or ce dtroit reprsente 40% des flux mondiaux. Un autre conflit : le conflit du dtroit de Malacca. Par l transite lessentiel des importations chinoises et japonaises. Or l il y a toujours un risque de piraterie. Donc il y a une obsession de lor marine, il faut maitriser les flux, do une certaine rivalit. Il y a une donne plantaire a maitriser. Le ptrole na plus la place quil avait il y a 30 ans. Les conomies ont chang. Mais a reste un secteur trs sensible. Lensemble des retombes ngatives sappelle les Dutch Desease. LAlgrie a en fait des rserves de change considrables. Finalement il y a tout un blocage dans ce pays. On a donc l lexemple dun dveloppement rat. Pour ces pays qui ont des retombes lies aux hydrocarbures, on a remarqu que a na jamais t un levier pour le dveloppement, sauf peut tre pour les Emirats.