Actualitesnet n°33 4mai12

Languedoc-Roussillon L’information avant l’information 1

La lettre d'information de l'onisepLanguedoc-Roussillon



33semaine du 4 mai 2012

Le CFA sanitaire, social et médico-social communiqueLe CFA sanitaire, social et médico-social du Languedoc Roussillon est un CFA hors murs qui conventionne avec des organismes de formation, pour créer des UFA (Unité de formation par apprentissage). Ces UFA sont chargées de réaliser les formations pour lesquelles le CFA est autorisé par le Conseil Régional. Le CFA sanitaire, social et médico-social dispense les formations de : - aide soignant(e)- infirmier(e)- moniteur(trice) éducateur(trice) - éducateur(trice) spécialisé(e) -éducateur(trice) de jeunes enfants - BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social. Les formations éducatives ont été ouvertes en 2007, les formations aux métiers de la santé à partir de 2009. Les formations d’éducateur(trice) de jeunes enfants et le BTS SP3S ouvriront en septembre 2012. Les formations sont dispensées en région LR par sept UFA : UFA IRTS Montpellier et Perpignan - UFA CEMEA Montpellier - UFA IFME Nimes - UFA CFTS La Rouatière - UFA ETES Marvejols - UFA IRFSS Croix rouge Nîmes - UFA IFSI Carcassonne. Plus d’informations : www.cfa-sanitaire-social.com

Source : CFA sanitaire et social/Onisep Languedoc-Roussillon/4mai12

HANDICAP & VOUS ! Jeudi 10 maiLe SAEPH - Service d’Accompagnement des Étudiants et Personnels Handicapés - de l’Université Montpellier 2 vous invite à participer à une journée de sensibilisation aux handicaps (conférences-débats et stands d’exposition) jeudi 10 mai 2012 de 9h à 21h. L’objectif de cette journée est d’inciter la communauté universitaire et le grand public à se mobiliser en faveur du handicap et de changer les regards.

Un job en Europe ? Parlons-en !À l’occasion de la journée Fête de l’Europe mercredi 9 mai, la Maison des Relations Internationales organise une manifestation d’informations sur la mobilité professionnelle

en Europe. Trois témoignages sont attendus :- un retour d’expérience professionnelle dans un autre pays de l’Union Européenne ;- le point de vue d’un chef d’entreprise : « la mobilité, un atout ? Quelles valeurs ajoutées ? » ;- je suis venu travailler en France : LE « choc » culturel.

Contact : Maison des Relations Internationales, Esplanade Charles de Gaulle (tram : arrêt Corum) - Tél : 04 67 02 72 72 - [email protected]

Source : univ-montp2.fr/Onisep Languedoc-Roussillon/4mai12

TABLE DES MATIÈRES

page 2 Spécial Fête du travail

Une étude inédite sur le ressenti •des jeunes face au travailOrientation et emploi des jeunes : •la course d’obstacles

page 3 L’entreprise idéale existe-t-elle ?•v• idéo Comment mettre en oeuvre l’entreprise idéale ?Au-delà du guichet : savoirs et •pouvoir dans l’ordinaire admi-nistratif

page 4Promotion des sciences et des •techniques : une priorité du RectoratQuels sont les secteurs où il y a le •plus de débouchés pour les bacs pro ?Conjoncture en hausse : respon-•sable informatique en ressources humaines. En baisse : la France continue à perdre des fermes agricoles

Le site de la semaine www.orientationameublement.fr

Pour connaître les métiers (décrits par fonction et activités) et les formations de la filière de l’ameublement. Retrouvez les métiers du Commercial, vente, export, Marketing, communication, Études et méthodes, Innovation et design, gestion, achats, logistique, Fabrication industrielle ou artisanale, Gestion de production, Prévention et maintenance.

Si les femmes sont majoritaires dans les formations préparées, les proportions hommes/femmes sont cependant différentes selon le diplôme préparé :- 29,5% des futurs éducateurs spécialisés sont des hommes- 35,5 % pour les moniteurs-édu-cateurs- et seulement 10% pour les aides-soignants.

SAEPH - [email protected] - Tél. : 04 67 14 41 44 / 06 73 50 28 65 - www.univ-montp2.fr





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ressenti des jeunes face au travail : une étude inéditeUne publication de l’INSEE sur les transformations des parcours d’emploi et de travail au fil des générations permet d’en savoir plus sur la perception qu’ont les jeunes du travail. En plus de contraintes psychosociales accrues, la pénibilité physique n’a pas diminué. L’accès à l’emploi durable est lui retardé. Au cours des dernières décennies, le système productif français s’est transformé : le secteur des services s’est développé, le niveau de qualification des salariés a progressé, les modes de gestion de la main-d’œuvre et d’organisation du travail ont évolué. Mais comment ces transformations ont-elles modifié les conditions d’emploi et de travail des jeunes ?

La perception des pénibilités physiques reste stable ...L’étude montre d’abord que les déclarations concernant les expositions à des contraintes physiques au travail ne reculent pas d’une génération à l’autre. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, la progression de la population cadre et la baisse du nombre d’ouvriers et d’agriculteurs, l’introduction des nouvelles technologies ou encore les progrès de la prévention n’ont pas suffi à réduire le sentiment de pénibilité pour les générations nées après les années 70.

Quelle que soit la génération observée, la pénibilité physique du travail perçue est particulièrement élevée pour les jeunes entrant tôt sur le marché du travail. Cependant, le niveau moyen de pénibilité pour les jeunes qui occupent un emploi à 20 ans est plus élevé pour les jeunes générations que pour les plus anciennes.

... Mais les contraintes psychosociales sont plus fortement ressentiesLa perception des contraintes organisationnelles et psychosociales du travail est, elle, marquée par une nette dégradation. L’enquête montre qu’au fil des générations, le sentiment de travailler « sous pression » augmente régulièrement, les cadres étant les plus concernés.

Les jeunes générations signalent aussi beaucoup plus souvent que leurs aînées manquer de reconnaissance au travail et ne pas pouvoir employer pleinement leurs compétences

L’instabilité croissante de l’emploiLa dégradation du ressenti sur les conditions de travail va de pair avec des difficultés plus grandes d’insertion dans la vie active. Lorsqu’on les interroge sur leur passé professionnel, les générations les plus récentes retracent des parcours moins stables que les plus anciennes. En 2006, l’expérience du chômage concernait près d’un individu sur deux pour les générations nées après 1960. Elle était beaucoup moins fréquente pour les générations antérieures dont les carrières professionnelles étaient pourtant plus longues.

Les périodes de travail de courte durée entrecoupées de courts épisodes de chômage se sont également fortement développées dans les premières années du parcours des jeunes générations, retardant l’accès aux emplois durables. Ainsi, alors que plus de 92 % des hommes nés dans les années 1940 occupaient à 30 ans un emploi stable dans lequel ils exerçaient depuis plus de cinq ans, ce n’est le cas que de 79 % des hommes nés dans les années 1960. Source : anact.fr/Onisep Languedoc-Roussillon/4mai12

Orientation et emploi des jeunes : la course d’obstaclesL’association Jeunesse et Entreprises s’est intéressée à l’allongement de la recherche d’emploi chez les jeunes. Avec le concours actifs de ses clubs régionaux et de ses experts, AJE a donc mené une enquête, avec SCP Communication, auprès des jeunes par le biais d’entretiens collectifs afin d’identifier efficacement leurs besoins et leurs attentes puis de les confronter aux réalités du monde professionnel. Voir des extraits ci-contre.À lire ici : http://www.jeunesse-entreprises.com/ressources/file/Colloque%202011/Orientation%20et%20emploi%20des%20jeunes_Etude_AJE_2011_version%20web.pdf

Source : jeunesse-entreprises/Onisep Languedoc-Roussillon/4mai12

S’appuyant sur les données de l’enquête Santé et Itinéraire Professionnel (SIP), l’étude Les transformations des parcours d’emploi et de travail au fil des générations publiée en mars 2012 par l’INSEE apporte des éléments de réponse. http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?p_thingIdToShow=25537594

Orientation et emploi des jeunes : extraits

[...] les parents, par manque d’information, par incompréhension et parfois par manque de temps, vont déléguer leur « pouvoir » à l’enseignant dans lequel ils ont plutôt confiance. Le problème que l’on peut observer et auquel les enfants sont confrontés, c’est la faible information dont disposent les enseignants pour pouvoir correctement orienter leurs élèves.[...] la faiblesse de la lisibilité des recrutements des filières. En effet, personne n’est capable en classe de troisième de savoir quel lycée recrute et dans quelles conditions. On ne peut savoir nulle part quel BTS accueille quel(s) type(s) de Bac. Au final, on s’aperçoit que les conditions réelles, et pas seulement légales, ne sont pas ou peu publicisées et ce, d’autant plus pour des jeunes et leur famille qui ne sont pas au fait des rouages du système éducatif. Cette information existe peut-être mais lorsque l’on effectue une recherche simple, elle n’arrive pas en première page de Google.

Pour aller plus loin sur le sujetLa revue Travail et changement publie un article sur l’accompagnement du travail des jeunes : Si l’accès des jeunes à l’emploi est souvent repensé, rien n’est réellement imaginé pour les accompagner lors des premiers pas au travail. À lire ici : http://fr.calameo.com/read/000088155659de45043fe


L’entreprise idéale existe-t-elle ?10 000 salariés de 16 pays différents interrogés sur leur vision de l’entreprise idéale. Les salariés se sentent-ils en phase avec les orientations de leur entreprise ? Lui font-ils confiance ? Qu’attendent-ils d’une entreprise en général ? Leur entreprise répond-elle à ces attentes ? Les salariés répondent.Pour les salariés interrogés, les critères les plus représentatifs de l’entreprise idéale ont trait à :- l’attention portée au travail bien fait,- la confiance manifestée envers les salariés par l’entreprise,- la qualité du service rendu aux usagers.

64 % des salariés Français jugent que leur entreprise est proche de l’entreprise idéale. Un score inférieur à celui des Suisses, le plus élevé de l’enquête avec 78%. Le taux de satisfaction le plus bas est attribué aux salariés russes, avec 55%.Plus particulièrement, les salariés français se montrent moins satisfaits que les salariés des autres pays sur les critères suivants :- la qualité de l’information interne (59% pour une moyenne internationale de 68%),- la possibilité de donner son opinion (66% pour une moyenne internationale de 78%),- la proximité et l’écoute du management (59% pour une moyenne internationale de 74%).

Du plaisir à venir travaillerEn France, les salariés sont 80 % à ressentir du plaisir « à venir travailler » (96 % pour les salariés brésiliens affichant le score le plus élevé, 85% en moyenne internationale). Pour les auteurs de l’enquête, ce résultat peut être corrélé à deux dimensions perçues de manière positive :- 86 % mettent en avant les « relations avec les collègues »,- 80 % soulignent l’importance de la nature et du contenu du travail.

Etre mieux payé et avoir un emploi stableMais ce résultat ne doit pas pour autant faire oublier que les salariés ont des besoins et des attentes forts. Etre mieux payé et avoir un emploi stable sont aujourd’hui les deux attentes majeures des salariés tous pays confondus. Pour les Français, la première priorité est également d’être mieux payé (42% des salariés français par rapport à une moyenne internationale de 38,2%). La deuxième priorité exprimée par les salariés français est la stabilité de l’emploi, sachant qu’ils sont 55% à penser qu’ils auraient du mal à retrouver un emploi équivalent s’ils perdaient le leur aujourd’hui.Un recentrage des attentes prioritaires des salariés français s’opère vers la rémunération et la stabilité de l’emploi. Depuis 2003, ces deux éléments ont gagné respectivement 6 et 9 points, les hissant ainsi au sommet de la hiérarchie des priorités professionnelles devant l’intérêt du travail et les responsabilités exercées.

Au-delà du guichet : savoirs et pouvoir dans l’ordinaire administratifLa revue Sociologies pratiques s’attache à décrire l’ordinaire des pratiques dans le face à face du guichet, à la rencontre entre agents et usagers. Il apporte des éclairages sur les savoirs et savoir-faire, formalisés par les agents administratifs et les usagers dans le cadre de la relation administrative, entre prescriptions hiérarchiques et savoirs acquis par l’expérience. Il s’intéresse à la formation de ces savoirs, à leur utilisation dans l’échange avec l’usager, aux transformations de l’action administrative induite par leur évolution. Il visite différentes scènes administratives à la recherche des savoirs fabriqués dans des interactions administratives : entretien mensuel à Pôle Emploi, examen des visas dans un consulat, urgences médicales téléphoniques, procédure d’appel dans un collège... Il s’intéresse à la relation entre les savoirs de l’institution et les savoirs professionnels des agents publics.

Source : lise.cnrs.fr/Onisep Languedoc-Roussillon/4mai12




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Pour en savoir plusL’Observatoire du Travail BPI / BVA / L’Express / L’Institut du Leadership a rendu publics les résultats de son enquête sur le thème de l’entreprise idéale.

http://www.groupe-bpi.com/fr/magazine/etudes/resultats_ot20.pdf

Les pays interrogés :BrésilMarocSuisseFinlandeItalieBelgiqueAllemagnePologneCanadaChineEtats-UnisRussieEspagneRoumanieFranceRoyaume-Uni

Visionnez la vidéo Comment mettre en oeuvre l’entreprise idéale ?A l’occasion de la présentation des résultats de l’enquête de l’Observatoire du travail BPI Group-BVA-L’Express, quatre acteurs des ressources humaines imaginent des pistes pour une entreprise - presque - parfaite.http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?p_thingIdToShow=25507593

Lire l’articleAuteurs : Coordinateur BAUDOT (Pierre-Yves) ; Coordinateur OULD FERHAT (Laurence) ; LARMINAT (Pierre de) ; et al.SOCIOLOGIES PRATIQUES (Revue )Date de parution : 03/2012Nbre/N° de page : pp. 1-105

onisep.fr/montpellierOnisep Languedoc-Roussillon : 31 rue de l’Université - CS 39004 - 34064 Montpellier cedex 2 - www.onisep.fr/montpellier

Directeur de la publication : Pascal Charvet et par délégation Olivier Brunel - Rédactrice en chef : Dorothée Douriez

Rédactrice : Sophie Salvadori - [email protected] - 04 99 63 67 78 - Relecture : Chantal Sciabbarrasi - Mise en page : Sophie Salvadori

Maquette : Émilie Rousseau - Date du Dépôt légal : en cours - Numéro de la commission paritaire - N° 1 253 AD - N° ISSN : 1148-0432




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Promotion des sciences et des techniques : une priorité du rectoratDepuis une vingtaine d’année, notre pays a bien progressé en ce qui concerne la diffusion de la culture scientifique (livres de vulgarisation, conférences, émissions à la radio ou à la télévision). Le chemin qui reste à parcourir est celui d’une meilleure connaissance des métiers et du repérage des compétences scientifiques et technologiques nécessaires à leur exercice.

La promotion des sciences et des techniques (PromoScTe) du rectorat de Montpellier s’oriente vers l’ouverture aux métiers des sciences et des techniques et à la variété des parcours de formation (PDMF). Elle s’inscrit dans une des quatre priorités académiques du recteur : accorder à l’orientation une importance particulière.

Pour les lycées généraux, l’objectif national d’augmentation du nombre de bacheliers S est pratiquement atteint dans notre académie. C’est la poursuite des études en domaine scientifique que ces élèves ne choisissent pas. Il s’agit non plus seulement de faire connaître mieux la Science, mais surtout de convaincre les jeunes de la nécessité pour notre pays de connaître et/ou exercer un métier scientifique et technique.

Cependant pour les filières de technologie industrielle, dont les bacheliers choisissent majoritairement une poursuite d’étude dans le domaine technologique, l’objectif est d’augmenter le nombre d’élève qui choisissent ces filières technologiques en cycle terminal.

De même, il s’agit de montrer que l’enseignement en lycée professionnel peut aussi conduire à des métiers scientifiques ou technologiques par des parcours diversifiés et adaptés aux compétences des élèves. Ainsi, pour lutter contre la forte réorientation en fin de seconde générale, nous devons convaincre les élèves et les parents de la pertinence d’une filière professionnelle en fin de 3e, en proposant des évaluations positives de compétences au collège. Source : ac-montpellier.fr/Onisep Languedoc-Roussillon/4mai12

Quels sont les secteurs où il y a le plus de débouchés pour les bacs pro ?Actuellement, les secteurs du BTP, du conseil et de l’assistance, des services personnels et domestiques, du commerce, des activités récréatives, culturelles et sportives et des transports et de la logistique sont les plus porteurs d’emplois.

Quelle est la différence entre l’enseignement en lycée général et technologique et celui en lycée professionnel ?Le nombre total d’heures de cours varie d’une spécialité de bac pro, de bac techno ou de bac général à l’autre. Les bacs généraux, techno et pro ont tous les trois le même niveau (IV) et confèrent les mêmes droits, par exemple pour se présenter à un concours de la fonction publique. Les exigences attendues dans certaines matières communes (mathématiques, français...) aux divers types de bacs sont différentes car l’objectif (plus ou moins professionnel) et les poursuites d’études de ces baccalauréats sont différents.

La voie professionnelle et l’Onisep, c’est par ici : www.onisep.fr/voie-pro

Conjoncture

Un nouveau métier porteur : responsable informatique en

ressources humainesC’est un nouveau métier porteur : au carrefour des ressources humaines, des systèmes d’information et des problématiques de gestion de projets, le responsable SIRH (système d’information de gestion des ressources humaines) occupe une fonction transverse.

La France continue à perdre des fermes agricolesUne exploitation agricole sur

quatre a disparu en dix ans dans l’hexagone. Un chef d’exploitation sur cinq. La France continue à perdre ses fermes et ses exploitants.

Les bacs généraux donnent une culture générale, avec une dominante : économique et sociale en ES, littéraire en L et scientifique en S.

Les séries de bacs technologiques, avec leurs spécialités, permettent de découvrir, au travers de cours théoriques et pratiques, une technologie ou un ensemble de technologies.

Les bacs professionnels permettent d’acquérir les compétences professionnelles nécessaires à l’insertion dans la vie active.Nouveau !

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